Les mots perdent leur sens. Faute d’avoir été correctement définis ou parce qu’ils ont été trop employés ou mis à toutes les sauces par paresse ou idéologie.
Quand je lis que sur Twitter que Pierre Bergé a accusé François Fillon de préparer « une France pétainiste », il faut croire que le premier a perdu la raison ou que l’invocation de Pétain est devenue une sorte d’insulte à tout salir qui n’a plus aucun rapport avec la cible qu’on attaque.
La gauche, la droite, le progressisme, le conservatisme, la réaction, le libéralisme, autant de concepts que l’Histoire et la pensée politique ont façonnés au fil des années mais qui ne sont plus opératoires : ils ne permettent plus immédiatement, pour ceux auxquels ils s’adressent, de savoir à quoi ils font référence et de connaître leur substance. Est-ce par exemple celle d’hier ou celle d’aujourd’hui ?
Emmanuel Macron souligne qu’en France « on confond libéral et conservateur » (Le Monde). Certes. Mais combien d’autres confusions qui donnent l’impression que paradoxalement la bataille par les mots et les étiquettes apposées s’amplifie à proportion même de l’inconsistance de beaucoup de ces prétendues identités verbales ou partisanes !
J’y ai songé quand passant devant un kiosque j’ai lu une publicité relative à une déclaration d’Alain Juppé : « Je veux une France moderne ».
S’il est une notion ambiguë qui mêle le pire et le meilleur, c’est bien celle de modernité. J’éprouve, quant à moi, un malaise devant les hommages un peu mécaniques rendus à la modernité, au futur, aux, paraît-il, inéluctables progrès portés dans les flancs de l’avenir.
S’il ne s’agissait que d’aspirer à la construction et à la mise en oeuvre, dans tous les domaines, d’une matérialité chaque jour plus avancée, plus performante, pourquoi pas ?
En même temps, cette modernité qui bouleverse, enrichit, facilite notre quotidienneté est aussi ce qui, sur certains plans, rend inconcevable, désespérément impossible tout lien authentique avec les richesses du passé. On a Internet, certes, mais si on peut avoir dans la seconde mille savoirs éclatés, la véritable connaissance avec ce qu’elle implique de culture personnelle et approfondie, est battue en brèche, voire reléguée. On a les moyens techniques pour lire davantage demain, et sur des supports de plus en plus perfectionnés, mais la passion de lire, le goût de la littérature sont inscrits dans le passé.
Il y a donc une modernité qui nous offre une forme, des configurations inédites qui ont sans doute pour effet de remplacer le véritable désir et le compagnonnage de qualité par une apparence à la mode et toujours en recherche de nouveauté technique ou sociétale.
C’est sur un autre registre, beaucoup plus important, que le culte du modernisme me semble sinon contradictoire, du moins à questionner profondément par rapport au souci de la droite et parfois d’une gauche lucide et responsable de restaurer des territoires, des rigueurs, des comportements, un mode de vie, des pratiques, des vertus, un savoir-être singulier et collectif enfouis dans le passé mais prêts à ressurgir si un pouvoir voulait bien considérer qu’hier est à portée de main et de courage. Cette volonté, cette tendance imposent au moins qu’on ne soit pas tellement obnubilés par l’avenir qu’on laisse volontiers dans l’oubli,l’indifférence ou le néant, parce que dépassées, inutiles, désuètes, des excellences culturelles, éducatives, institutionnelles, politiques, morales qui ne doivent pas faire l’objet d’une nostalgie mais d’un retour.
Pour ma part, être réactionnaire me semble se caractériser précisément par ce refus d’être étouffé par demain au seul prétexte qu’il serait demain et cet acharnement à ne pas laisser se perdre un capital singulier et collectif.
Je suis désarmé, stupéfait quand on célèbre, presque par réflexe, une France moderne quand toutes mes fibres me projettent dans le progressisme du passé, nos regrets dans le pays si proche, si lointain. Tout ce qu’on a perdu, qui est oublié, qui serait mort et que pourtant, comme la belle au bois dormant, un président de la République hors du commun pourrait réveiller, faire revivre.
« Maman, maman, je suis en photo sur le blog de Papy ! »
« C’est la modernité mon chéri ! »
Cette primaire de la droite et du centre aura décidément été passionnante. On a assisté à une confrontation de personnalités et de programmes. Pas de populisme, pas de démagogie, pas de lendemains qui chantent, en tout cas pas pour la grande masse.
Certes on va supprimer l’ISF pour faire revenir nos migrants partis pour des courses lointaines. Et pour les 400 000 contribuables qui le payaient, ils vont économiser 4,5 milliards d’€. Mais pour le « peuple » la TVA sera augmentée, ceux qui consomment seront punis. On supprimera 500 000 emplois publics pour faire diminuer le chômage. On remboursera moins de médicaments pour mieux nous soigner. On travaillera plus pour gagner moins, fidèle en cela à la parole divine : « Tu mangeras ton pain à la sueur de ton visage jusqu’à ce que tu retournes dans la terre d’où tu as été tiré ».
Les mots libéralisme, conservatisme, progressisme ne sont peut-être plus opératoires. Ceux d’austérité voire de pénitence vont connaître une nouvelle jeunesse. Demain sera moins bien qu’aujourd’hui, mais c’est pour notre bien. La purge qu’on inflige au malade est la condition de sa guérison. Ceux qui pointent le danger de mourir d’inanition doivent se taire. La nouvelle pensée unique règne.
Finalement Alain Finkielkraut, Natacha Polony, Eric Zemmour et quelques autres auront raison dans le futur. Ils pourront dire : c’était mieux avant.
La réaction a de l’avenir !
Si le modernisme doit être la promotion de l’homosexualité, le progrès sera l’islamisation radicale, et la Côte d’Ivoire nous montre en ce moment l’exemple.
Bonjour,
« Je suis désarmé, stupéfait quand on célèbre, presque par réflexe, une France moderne quand toutes mes fibres me projettent dans le progressisme du passé, nos regrets dans le pays si proche, si lointain. Tout ce qu’on a perdu, qui est oublié, qui serait mort et que pourtant, comme la belle au bois dormant, un président de la République hors du commun pourrait réveiller, faire revivre. »
Après avoir lu ce billet je ne suis pas du tout sûr que notre hôte soit toujours aussi enthousiaste pour voter Alain Juppé.
Franchement Alain Juppé qui veut une France moderne, ça prête à sourire. Il n’a vraiment pas une tête de « modernité ». C’est encore son porte-parole Benoist Apparu qui a dû lui souffler dans l’oreille cette incongruité.
François Fillon, lui au moins assume sa préférence pour les valeurs traditionnelles de la France et manifestement c’est cette volonté de retour aux racines culturelles de la France qui lui a apporté l’adhésion de nombreux Français au point de le pousser au rang de favori alors que depuis un an Alain Juppé caracolait en tête des sondages.
Philippe Bilger qui se prétend réac et qui le revendique ne peut que voter François Fillon. Mais chut, il lui reste encore 35h pour finaliser sa décision.
@ sbriglia | 26 novembre 2016 à 06:24
Ah, je ne suis pas le seul à trouver une certaine ressemblance et même une ressemblance certaine entre le petit-fils adorable et le grand-père.
Un air coquin qui en dit long sur le passé du grand-père et qui présage bien de la future modernité du petit-fils.
Cher Monsieur,
Je lis avec plaisir vos propos sur le progressisme et la modernité. J’y souscris à plein.
Faisant un dictionnaire depuis quinze ans, fondé non pas sur les autres dictionnaires du même genre, mais sur mes seules lectures d’écrivains français, je me permets d’accompagner votre belle page de quelques citations.
« Moderne : Future vieillerie » (Louis Calaferte)
« Le siècle progresse ! Quel joli mot, qui rime avec graisse. »(Stendhal)
« Le progrès se fait par l’individu pensant, se défait par l’individu bêlant. » (Alain)
« Le bougisme constitue le degré zéro du progressisme » (Taguieff, 2001)
« C’est reparti comme en cinquante : le progressisme est de retour et n’a rien appris. » (Finkielkraut, 2002)
« Le mouvement n’est pas forcément un progrès. »(Elisabeth Lévy, 2012)
Je n’ai pas tout mis, pour ne pas abuser de votre patience.
Veuillez me croire, cher Monsieur, cordialement vôtre.
@ Marc GHINSBERG | 26 novembre 2016 à 07:30
« Mais pour le « peuple » la TVA sera augmentée, ceux qui consomment seront punis »
Du coup ceux qui consomment BEAUCOUP et CHER, seront CHEREMENT PUNIS…
Et M. Bilger qui est nostalgique de son passé doit avoir un regard attendri pour Giscard qui a eu la bonne idée d’imposer la TVA à la France (ce qu’aucun autre président n’a remis en cause… ;-))
Milan Kundera, dans « La vie est ailleurs », nous a donné de fort belles lumières sur le prurit adolescent du modernisme, enrôlant jusqu’à Rimbaud et son « Il faut être absolument moderne ». Il assimile ces professions de foi immatures à « la rage du puceau qui veut entrer dans l’âge adulte par un acte de rupture brutal ».
Il n’empêche que François Fillon est clairement néo-pétainiste dans les valeurs qu’il défend, d’un pétainisme « modernisé », remis au goût du jour.
Je ne peux m’empêcher de penser à cette anecdote que narre Marcel Mouloudji à son retour à Paris après la débâcle de Juin 40 : dans Paris encore désert, près de chez lui, il tombe sur la vitrine d’une pharmacie où un panonceau vante les mérite d’un produit aidant les messieurs aux érections défaillantes, un ancêtre du Viagra, avec pour l’illustrer un chevalier relevant fièrement sa lance.
Juste au-dessus, un portrait du Maréchal, avec ce slogan : « Français, vous avez trop joui. »
Comme pour Fillon : les pauvres, faites un effort que diable !
Je reviens, je vais faire un tour en Ferrari.
Quand j’entends progressiste/réactionnaire, je pense aux discours de Lenine (sémantique très moderne en effet).
Un juge a trouvé le filon nordique socialiste et lance une procédure sur les surfacturations que dénonçait Dalongeville.
D’ici à ce qu’il trouve un lien entre Eiffage, l’affaire Carlton et l’obtention des marchés publics, stades, tramways des municipalités socialistes…
Aubry, Hollande seront mis sous écoutes pendant une année, si on suit la jurisprudence Sarkozy.
Ce n’est pas à mon avis une lutte entre les tenants de la modernité et ceux de la fidélité aux racines culturelles. C’est plutôt une opposition entre ceux qui voient le temps comme une continuité et ceux qui le saucissonnent entre passé et futur pour en idéaliser l’un ou l’autre, au détriment du présent. Les saucissonneurs de temps binaires cherchent à imposer leur idéalisation-détestation aux autres. Pourtant, la modernité et le progrès sont des abstractions, et le passé est une reconstruction. Les deux sont des conceptualisations. Vivre au présent ne signifie pas que nous renoncions à nos souvenirs ni à nos projets, ni à réunir l’expérience avec l’espoir. C’est plutôt en faire une synthèse et la refaire en permanence, dans le changement.
Ne voulant pas tirer sur une ambulance, je suppose que par ce slogan électoraliste, Juppé signifie qu’il veut adapter l’organisation du pays aux nécessités du moment. Pauvre Juppé, la phrase en elle-même est ringarde au possible et laisse prévoir à quel point il sera toujours en retard d’un métro. Ce n’est pas de modernisation dont nous avons besoin, car rien n’est plus vite obsolète qu’une mise à jour, mais de souplesse et de liberté. Espérons qu’il ne sera pas élu dimanche, maintenant que nous avons vu comment il se laisse dépasser dans la difficulté.
La droite a remis son sort entre les mains de la gauche, quelle imprudence, quelle folie ! À voir les couvertures des journaux cette semaine, dès qu’un bon candidat se profile à droite, la gauche retrouve son unité pour le faire exploser en vol. On voit bien que pour elle, tous les coups sont permis. J’ai dans l’idée que Juppé sera un Hollande bis, s’il devient président par la grâce de la gauche acquise aux valeurs de la droite le temps de fausser les résultats de la primaire… À moins que Hollande ne revienne en personne pour quatre ans, tant certains fonctionnaires français ont peur de travailler. Misère de misère.
PS : Moi aussi je trouve comme un air de famille à ce petit garçon au si beau sourire. Quel magnifique instantané. Vive le présent !
Comme le suggère P. Bilger, il serait temps que les politicards sachent parler français car des mots comme « modernisme » ou « progressisme » sont vides de sens.
« Modernisme » signifie en effet être pour ce qui est à la mode, mais quelle mode ? De même, « progressisme » veut dire être pour le progrès, mais le progrès vers quoi ?
En fait, ces imbécillités sont la suite de 1789 avec une volonté continue de tuer le père ainsi que j’ai dû le rappeler ici x fois.
Alors, je vais reprendre. L’expression la plus ancienne qui soit connue des langues indo-européennes est « Diospitar », dieu le père, ou plus précisément, lumière associée à l’amour filial, d’où « juspater » de « jour père », le mot justice venant de lumière du jour.
A une époque de malheur, naquit le populisme philosophique, ou humanisme, et nous en arrivons aujourd’hui à voir la pègre intellectuelle se prétendre détentrice de la pensée philosophique, à considérer comme progrès la théorie du genre qui tend à la destruction la nature humaine.
Il serait donc temps de suivre l’excellente expression de Philippe Bilger, dans un progressisme vers le passé avant que ce soit l’Islam qui nous sauve.
@ Marc GHINSBERG 26 novembre 2016 à 07:30
Je vous sens un peu chiffon ce matin 😉
« On remboursera moins de médicaments pour mieux nous soigner »
Ca changera, maintenant on rembourse tout et n’importe quoi (de la chirurgie « réparatrice » au viagra).
Il semblerait cependant qu’un « bouclier » soit mis en place pour les plus faibles revenus. Vous n’avez pas lu ça ? Ca m’étonne de vous 😉
Par contre j’aimerais savoir si les expats (ceux qui consomment ailleurs, les Omar Sy ou Depardieu) pourront toujours venir se faire soigner en France avec leur carte Vitale en poche, parce que ça, ça m’énerve…
« On supprimera 500 000 emplois publics pour faire diminuer le chômage »
Embaucher par clientélisme n’est pas non plus une solution. La mairie de Paris a beaucoup donné à ce petit jeu, avec l’aide bénévole de Juppé. Mais beaucoup d’autres mairies également, de droite et/ou de gauche, sans parler des Conseils généraux et autres préfectures…
« On travaillera plus pour gagner moins… »
C’est pour rompre avec le sarkozysme collaboratif…
« Tu mangeras ton pain à la sueur de ton visage… »
Non, c’est « tu GAGNERAS ton pain à la sueur de ton FRONT » (pas forcément national ;). Un peu comme le dit La Fontaine dans « Le laboureur et ses enfants » : « Travaillez, prenez de la peine etc., vous voyez…
Remettez-vous M. Marc, et dites-vous que les politiques ont toujours appliqué la formule : il vaut mieux taxer un peu les pauvres que beaucoup les riches parce qu’il y a beaucoup plus de pauvres que de riches.
Même sous la gauche.
@Jean-Marc
Excellent, et je vais reprendre une anecdote que j’ai peut-être déjà racontée ici.
Il y a bien longtemps, dans les années 75, j’étais bien jeune, l’un des ingénieurs d’une entreprise de BTP de quelques 2000 salariés m’avait pris rendez-vous avec son PDG. Le jour venu, et alors qu’il m’accueillait pour me conduire audit PDG, il était visiblement très gêné, et c’est une fois devant celui-ci que je compris pourquoi. Au lieu d’avoir affaire à un brillant capitaine d’industrie, mon interlocuteur était en effet un quasi illettré aux allures de SDF endimanché qui me confirmait simplement ce qui avait été convenu.
Sur le retour, l’ingénieur très embarrassé me confiait que c’était un homme de paille dont l’activité essentielle était d’organiser des partouzes avec les élus dans un château dédié à cet usage. Là, les prostituées arrivaient par cars entiers. Que dis-je, le « matériel » arrivait par car.
Ca c’était côté « droite ». Mais à la même époque, il y avait un sénateur socialiste dans la région qui était aussi une célébrité du même genre, et l’affaire DSK n’est que la continuité des moeurs de ce beau monde.
Se faire traiter de conservateur quand on veut aligner les retraites du public (et les cotisations qui vont avec) sur celles du privé est un plaisir de fin gourmet !!
Se faire traiter de conservateur quand on veut réduire le poids de la dette pour épargner les générations futures est un pur bonheur !!
Se faire traiter de conservateur quand on veut protéger notre patrimoine culturel et naturel (nos paysages constamment défigurés par la « modernité ») me rend infiniment triste…
@ caroff | 26 novembre 2016 à 12:37
Je partage vos trois paragraphes, MAIS
« Le spectacle contemporain que donnent à voir les forêts éteintes et les terres érodées, le pétrole gaspillé et le minage impitoyable, les dettes nationales accrues avec imprudence avant de finir par être répudiées, ainsi que la révision continuelle du droit positif, sont autant de preuves de ce qu’une époque sans vénération se fait à elle-même et à ses successeurs » (Russell Kirk 1953/Wiki)
Si c’est cette philosophie que défend le conservatisme, je la suis.
Cette photo d’un mignon blondinet attentionné à sa lecture est une bouffée de bonheur dans ce monde assoiffé d’honneurs et de pouvoir.
Excellente idée pour oublier notamment quelques instants, la politique et ses luttes fratricides.
S’il est une notion ambiguë qui mêle le pire et le meilleur, c’est bien celle de modernité.
Exactement.
Je crois avoir entendu pour la première fois cette expression de la bouche de François Mitterrand, pour qui ce terme, supposé caractériser l’époque de lumière ayant émergé lors de son avènement, devait probablement correspondre à l’antagonisme de l’obscurantisme attaché aux traditions antérieures.
Le qualificatif « moderne », qui ne fait guère que désigner ce qui se rattache à l’actualité d’une époque, est de nos jours paré de toutes les vertus.
Quand, jeune lycéen, je devais expliquer à mes camarades que je suivais la filière d’enseignement classique, j’essuyais souvent de la part de ceux qui étaient dans la filière dite « moderne » divers lazzis, exprimant une forme de supériorité qu’ils auraient été par ailleurs incapables de justifier de façon rationnelle.
Et puis, l’homme de Cro-Magnon n’a-t-il pas été aussi en son temps un homme moderne, inventeur de techniques remarquables pour son époque ?
L’humanité ne s’est pas faite en un jour, par exemple certains outils mathématiques utilisés de nos jours dans des disciplines scientifiques de pointe remontent à plus de deux millénaires…
En rabâchant la formule « du passé faisons table rase », ne nous mutilons-nous pas volontairement d’une partie de ce que nous sommes ?
A tous ceux qui parlent de pétainisme sans l’avoir vécu, je conseille vivement de se taire car clairement ils ne savent pas de quoi ils parlent :
« Malheureux les bavards qui parlent sans savoir ; que le citoyen lambda, celui qui votera Fillon dimanche prochain, leur pardonne !
Une devise, en l’occurrence « Travail ! Famille ! Patrie ! » peut aussi être une nostalgie plus qu’un régime gouvernemental.
On n’allait guère plus à la messe de 40 à 44 qu’aujourd’hui. On allait surtout à l’église pour s’y réfugier, pour fuir Pétain et ses mignons, pour demander l’aide du curé pour cacher un concitoyen juif, un jeune de 20 ans qui refusait le STO, un pilote allié abattu… Les curés de France, dans leur ensemble, ont assisté et soutenu la Résistance à Pétain et à son Etat dit français.
Les gamins dans les écoles publiques d’alors, dont j’étais, auquel on demandait de chanter tous les matins « Maréchal nous voilà » pour la plupart chantaient leur variation : « Général nous voilà ».
Nous étions déjà des gamins insoumis qui n’écoutaient pas nécessairement leur instits ou profs en ces temps diluviens, mais en les respectant, sans les insulter ou leur taper dessus, des gamins qui faisaient grève quand on leur imposait des profs, cours ou examens trop fréquents et concentrés qu’ils n’aimaient pas. Fillon et ses copains ne sont pas les premiers, leurs pères l’ont fait avant eux.
Il faut que tout le monde lise ou relise La Guerre des Boutons, Clochemerle et Les Carnets du Major Thompson, ce n’est pas si vieux et si loin du monde d’aujourd’hui, les acteurs et le scénario ont changé, les thèmes sont restés.
Et si dans Fillon ou Juppé il faut voir un Pétain, c’est plutôt Juppé qu’il faut sélectionner par sa posture et sa façon de s’adresser au peuple !
NON Fillon n’a rien à voir avec Pétain, il en est l’antithèse.
Quant à la révolution numérique que vante tant NKM, que j’aime pourtant bien, qu’a-t-elle de révolutionnaire ?
Le numérique c’est un système binaire vieux comme le monde.
Nos grands ancêtres ont trouvé plus pratique de compter avec un système décimal, basé sur le nombre de nos doigts de main et de pied, que sur un système binaire comme nos deux jambes, bras, oreilles, yeux, testicules, ovaires, poumons, coeur à deux ventricules…
J’allais dire deux sexes en oubliant que nous en avons maintenant officiellement trois ou, d’après la théorie du genre, aucun.
Pourtant le système binaire s’imposait ne serait-ce que par la quantité de son usage lors de la fabrication de l’homme et de la femme par le Bon Dieu, ou la Nature !
NKM, née en 1973, occulte le passé électronique. Elle néglige le fait que le numérique n’est possible qu’avec l’électricité et le système binaire :
le courant électrique passe : 1
ou le courant électrique ne passe pas : 0
Elle oublie qu’avec ce dont ils disposaient alors, les diodes, les Américains ont fabriqué la bombe atomique en 1944.
Elle oublie qu’avec l’avènement des transistors des tas de révolutions ont eu lieu.
En France seulement, Renault utilisait ses premiers robots pour la fabrication de ses moteurs dès 1950, puis ont suivi, dans le désordre, le TGV, le Concorde et le Mirage, la Caravelle et l’Alouette, et quelques autres.
Elle n’avait que sept ans quand l’ancêtre d’Internet, le Minitel, catégorisé pourtant alors comme « terminal informatique », fut mis sur le marché.
Ailleurs les Soviétiques envoyaient un spoutnik tourner autour de la terre en 58 et les Américains des hommes sur la lune en 69.
Puis les scientifiques et ingénieurs, qui ignorent les frontières et les nationalités, en pratiquant leurs sports favoris : chercher, creuser, se demander pourquoi ou comment, inventer, en silence, sans bavarder, ont pondu le chip, puis le micro-chip, puis les circuits imprimés, ce qui leur a permis de miniaturiser de vieilles choses comme la radio, la télévision, le téléphone, l’appareil photo et de les regrouper en un iPad ou une tablette.
Ne parlons surtout pas de révolution numérique car elle a commencé avec l’arithmétique il y a très, très longtemps.
Ce n’est que la nouvelle pointe de flèche en silex, qu’un moment de l’Evolution, celle de Darwin, qui dure depuis 4,5 milliards d’années et qui continuera son chemin pendant que nos politiciens et théoriciens, genre Jean-Vincent Placé, Cécile Duflot et Dany le Rouge, eux, disparaîtront, ou qu’une comète indisciplinée viendra se planter sur nos terres.
L’important aujourd’hui, la vraie révolution, serait de nettoyer le dépotoir qu’est devenue notre planète, d’aller donner un coup de main aux pays « en voie de développement », le numérique, un simple outil, aidant. De là naîtraient aussi des millions d’emplois.
En d’autres termes domestiquer Homo Sapiens.
Nous n’avons jamais su vendre en France HEC, Essec, etc. Nous avons un demi-siècle de retard dans ce domaine. Les deux caractéristiques françaises sont
1 – la qualité, ce qui est beau, bon et luxueux
2 – l’absence totale de notion du rapport fabrication/coût.
Avant il nous suffisait de produire et les gens achetaient pour cette qualité ou nous volaient l’idée : la Caravelle est devenue le Boeing 9, l’Alouette l’hélicoptère Bell, le Minitel Internet.
Les ingénieurs, artisans et ouvriers français sont connus à l’étranger pour la qualité et le sérieux de leur travail, en Algérie comme en Iran ou au Nigeria on m’a demandé de surtout utiliser du personnel français car, en plus, en cas de difficultés, les Français sont astucieux et ont toujours une solution pour surmonter un problème technique. Les Allemands sérieux, travailleurs, étaient connus pour leur manque d’imagination sur chantier, les Anglais pour leur manque de sérieux et peu d’assiduité au travail, les Italiens un peu comme nous, mais avec fantaisie et « fregatura » en plus, seuls les Américains nous concurrençaient mais leur obsession sur la notion de profitabilité leur faisait couper les angles côté qualité.
Le manque de compétitivité c’est aussi cela : savoir vendre et ce ne sont pas nos énarques dont certains sortent pourtant de HEC qui corrigeront cela. Il est pitoyable de voir notre Président, qui n’est pourtant pas une étoile, se déplacer à l’étranger comme une comète avec une longue queue de PDG à sa traîne pour aller vendre nos produits pourtant de première qualité.
Si Fillon veut réellement faire une révolution de l’Education nationale, outre apprendre le français, la France et son Histoire aux gamins, il faut inclure des cours de management et de marketing/vente dans le programme des écoles d’ingénieurs. Tous n’ont pas les moyens de faire HEC après un diplôme d’ingénieur. C’est possible et indispensable. La Royale avait deux corps d’officiers embarqués : les Officiers de Pont et les Ingénieurs, aujourd’hui elle n’en a plus qu’un : l’un plus l’autre, tout officier de pont est ingénieur et réciproquement.
NKM le sait, c’est son cas.
Il faut faire de même pour l’industrie : combiner ingénieur et vendeur et aligner la gouvernance du pays sur ce principe : combiner entrepreneurs et politiciens.
Fillon a raison, il faut casser la baraque et la reconstruire sur ses fondations : l’Histoire, les Coutumes, l’Originalité de ce pays et de ses citoyens.
Nous avons le personnel qualifié, il faut le sélectionner, l’organiser et le mettre au travail en lui demandant, sans détour, de se serrer un peu la ceinture pendant quelques années avant que nous soyons tous obligés d’aller manger et prendre une douche aux Restos du coeur en Belgique, en Allemagne ou en Grande-Bretagne, car les nôtres seront fauchés.
Les Français sont capables de très grandes choses et l’ont prouvé, il faut le leur redemander et leur donner un leader pour montrer la voie par sa personnalité, pas par son discours ou son costume à la Macron.
J’y reviens donc une fois encore, avec un bon nombre de nos collègues commentateurs ici :
Votons Fillon l’escaladeur de montagne !
Car celle que nous avons devant nous est haute, très haute et particulièrement escarpée.
Pas pour Juppé le Bienheureux !
Qui, en bon catholique, dit-il, croit au Royaume des Cieux et au Paradis, avec ou sans vierges.
@ Marc GHINSBERG | 26 novembre 2016 à 07:30
D’un certain point de vue, vous voyez ces choses, moi aussi. Mais si on s’élève un peu, sans aller même jusqu’à Sirius, pour obtenir une vue à 360°, ne découvre-t-on pas des choses autres tout aussi critiquables ?
Je suis convaincu que vous avez pris cette hauteur quelquefois, mais même en hiérarchisant, comment enlever ses œillères ?
Nous vivons la fin d’une civilisation et nous ne voulons pas nous battre contre ceux qui la détruisent, c’est-à-dire contre notre classe au pouvoir et pourtant…
L’enfant souriant, parcourant les lignes et les images. Il ne sait pas encore que ses aînés lui ont déjà légué un énorme cadeau : sa part de dette.
En attendant,
http://www.stoufetjeanouf.net/archives/2014/05/07/29821402.html
@Claude Luçon | 26 novembre 2016 à 14:22
Bien pensé et bien dit !
À mon avis, « l’absence totale de notion du rapport fabrication/coût » correspond à une ignorance économique et financière aussi bien que commerciale. Pour un commercial pur, le prix est surtout lié à la demande : il ajuste le prix en fonction de ce que l’acheteur est prêt à débourser. Pour un économiste, le prix de vente est lié au prix de revient et à une nécessaire plus-value. En tant que financier, il intégrera au calcul les mouvements de capitaux, fluctuations des marchés etc. pour optimiser les transactions. Cette ignorance est générale en France, alors qu’à mon avis, les ingénieurs ont pour la plupart conscience de travailler pour des « centres de profit », depuis un certain nombre d’années maintenant. Ce qu’ils n’apprennent pas dans les écoles d’ingénieur, ils l’apprennent vite dans leurs premières années professionnelles, surtout s’ils travaillent dans le privé, où la nécessité de ne pas faire faillite s’impose tous les jours.
Nos compatriotes dans leur ensemble, y compris certaines « élites », ne semblent pas encore avoir compris l’étendue de notre dette, et le gouffre que le loyer de cette dette représentera financièrement pour l’État dès que les taux d’intérêt remonteront, c’est-à-dire sous peu. Ils n’ont pas l’air d’y croire, comme si c’était une question d’opinion politique.
Tant que les personnalités politiques les plus populaires seront celles qui nous endettent jusqu’au cou et qui attendent tranquillement que nos enfants payent pour nous notre paresse et notre incapacité à ajuster nos besoins à nos possibilités, nous accumulerons les problèmes sur nos têtes. Il faudra attendre qu’il nous arrive des problèmes comme en Grèce ou en Argentine pour que nous comprenions qu’on ne pouvait pas dépenser de l’argent qu’on n’avait pas, et que toutes les personnalités politiques qui se sont permis de le faire pour nous sont des voyous, y compris Hollande et ses soutiens. Encore qu’alors, ils s’en prendront à la finance, l’ennemi personnel de Hollande, auprès de qui il est pourtant allé chercher des sommes astronomiques pour que le pays paye des cadeaux aux électeurs.
Hollande a eu beaucoup de chance pendant son quinquennat, que les taux d’intérêt soient si bas, il aurait dû en profiter pour diminuer les dépenses. Qu’il n’ait rien fait est un scandale. Mais il est du genre « après moi, le déluge ». La tâche sera rude pour son successeur, alors que déjà une certaine gauche agite l’épouvantail de « l’austérité » avec la plus parfaite indécence.
@breizmabro
« Si c’est cette philosophie que défend le conservatisme, je la suis. »
Je la suis comme vous !
Merci pour la citation !
@ Marc GHINSBERG 26 novembre 2016 à 07:30
« Tu mangeras ton pain à la sueur de ton visage… »
Ah l’heureux homme que voilà qui n’a pas besoin de gagner son pain, et qui se contente de le manger, au soleil, puisqu’il transpire pendant son repas.
Il a dû épouser une riche héritière ou mieux (?) une veuve ayant quelques comptes en banque (je ne dis pas laquelle, ce serait désobligeant ou médisant, et à vrai dire je n’en sais rien) qui subvient à ses besoins et peut-être même à ses désirs.
Ce qui est le summum du bien-être.
Pour ma part, j’ai remarqué que quelle que soit ma position sociale et le salaire qui en découlait mes désirs dépassaient toujours mes moyens.
Marc lisez, si ce n’est fait, le rectificatif de breizmabro de 12:00 sur la parole divine, et celle de ce bon Monsieur Jean.
@ Jabiru | 26 novembre 2016 à 14:02
« …un mignon blondinet attentionné à sa lecture est une bouffée de bonheur… »
Gnangnangnangnan… Affligeant !
La vieillesse est VRAIMENT un naufrage.
Cette photo amateur est sympa mais parmi les blogueurs, TOUS (ou presque) ont un petit-fils beau comme un dieu, et photogénique (dans certaines circonstances ;))
Je dis ça parce que dans ma jeunesse j’ai travaillé chez un photographe « spécialiste de la photo d’enfant » (époque merveilleuse de l’argentique).
Et, curieusement, j’ai beaucoup appris du comportement des parents lors des séances.
(Maintenant, sur cinquante déclenchements avec ton numérique qui fait tout à ta place, si t’en a pas une de bonne, « t’as raté ta vie » 😉
Plus tard « j’ai fait » l’ISG.
Un autre genre..:-D
@Claude Luçon
C’est toujours intéressant de revenir sur le passé et ses souvenirs, ça permet de relativiser. On a toujours tendance à faire fi du passé et à oublier que le progrès d’aujourd’hui c’est une partie de la sueur de nos anciens qui nous ont tracé la route. Nous avons des leçons à en tirer, ce que nous négligeons bien souvent et c’est bien dommage.
@Agrigente
Nous vivons la fin d’une civilisation et nous ne voulons pas nous battre contre ceux qui la détruisent, c’est-à-dire contre notre classe au pouvoir et pourtant…
Se reporter à la fin de l’Empire romain de la décadence…
Qu’est-il resté de tous les satrapes corrompus après que les barbares ont tout balayé ?
Si vous le permettez, Monsieur Bilger, je vais un peu saucissonner votre billet en quelques citations.
1 – « S’il est une notion ambiguë qui mêle le pire et le meilleur, c’est bien celle de modernité. J’éprouve, quant à moi, un malaise devant les hommages un peu mécaniques rendus à la modernité, au futur, aux, paraît-il, inéluctables progrès portés dans les flancs de l’avenir ».
Rappelez-vous, ceci est le langage usé jusqu’à la corde par Monsieur Chirac et repris par son émule, Alain Juppé.
De fait, dans ce mot qui n’a que peu de sens pratique mais exclusivement idéologique, il y a bien le mot « mode ». C’est bien aussi pourquoi les mêmes qui l’utilisent en permanence sont ceux qui font référence aux « valeurs » et non aux « principes ». Beaucoup de valeurs sont datées de leur époque, car elles ne sont que l’expression du ressenti ; les principes demeurent et gênent particulièrement ceux qui retournent leur veste au gré des événements.
2- « […]restaurer des territoires, des rigueurs, des comportements, un mode de vie, des pratiques, des vertus, un savoir-être singulier et collectif enfouis dans le passé mais prêts à ressurgir ».
Ce que vous évoquez ici ce ne sont après tout que les us et coutumes installés dans une société et qui la caractérisent, voire la singularisent. Ce qui fait pour chacun son « identité », au même titre que sa filiation. Chaque individu n’est pas qu’un numéro national d’identification : il s’inscrit dans une lignée, quelle qu’elle soit. C’est bien pour cela que les enfants adoptés éprouvent souvent un besoin viscéral de retrouver leur filiation.
Mais, dans le projet idéologique d’une certaine gauche, il est de très bon ton de dénoncer ce principe « identitaire ». Or, si cela peut correspondre au mode de vie et de pensée de bobos parisiens, en province, les gens restent attachés à ce qui fait l’identité de leur région, de leurs paysages, de leur population.
Et pour ceux qui participent aux cérémonies devant les monuments aux morts, cette filiation ne peut que reconnaître les sacrifices consentis par ceux, morts et blessés dans les conflits mondiaux (voire en Indochine ou en Algérie) qui nous ont accablés, à qui nous devons notre liberté et notre bien-être actuels. Mais là point immédiatement l’identité malheureuse dénoncée par Alain Finkielkraut et l’accusation d' »identitarisme » qui, comme celle de « fascisme », cloue au pilori de la bien-pensance ceux qui se refusent à penser comme eux et qui restent fidèles à l’origine gréco-latine de notre pays et qui le singularise par rapport aux Anglo-Saxons, tant dans sa pensée que dans son histoire.
3- « …qu’on ne soit pas tellement obnubilés par l’avenir qu’on laisse volontiers dans l’oubli, l’indifférence ou le néant, parce que dépassées, inutiles, désuètes, des excellences culturelles, éducatives, institutionnelles, politiques, morales qui ne doivent pas faire l’objet d’une nostalgie mais d’un retour. »
Si l’on ne peut que reprocher, à droite comme à gauche, un certain retour au religieux dans le discours politique en France, effectivement c’est bien l’enseignement de la « virtus », de références solides sur lesquelles faire reposer une vie personnelle et sociale qu’il faut à présent imposer dans notre système éducatif, malgré le reproche de « retour à l’ordre moral » que ne manquera pas de dénoncer une certaine gauche non républicaine et adepte d’un mondialisme sans limite.
@breizmabro
« Affligeant ». Selon vous ! Je persiste et signe !
Pour le naufrage, ne vous inquiétez pas pour moi, je sais parfaitement bien nager.
Juppé a réussi, lors du débat, à mettre en lumière la brutalité de la victoire idéologique de Fillon, éclairant la nécessité d’une pédagogie préalable de la réconciliation, vérité fondamentale de la valeur chrétienne, facteur indispensable aux réformes difficiles et inévitables. Fillon devra, si sa victoire se confirme, tenir compte de ce fondement essentiel, qui humanisera la puissance réelle de ses convictions. Sinon, il ne restera de sa geste virile que confusion dans la masse des anciens ou des modernes qui ne savent plus distinguer le doigt qui domine et indique la seule révolution possible :
« …ou que, des bords de la Vivonne, l’abside musculeusement ramassée et remontée par la perspective semblât jaillir de l’effort que le clocher faisait pour lancer sa flèche au cœur du ciel : c’était toujours à lui qu’il fallait revenir, toujours lui qui dominait tout, sommant les maisons d’un pinacle inattendu, levé devant moi comme le doigt de Dieu dont le corps eût été caché dans la foule des humains sans que je le confondisse pour cela avec elle. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Du_c%C3%B4t%C3%A9_de_chez_Swann/Partie_1
Monsieur Philippe Bilger je partage l’intégralité de vos propos, et pour ne pas être redondant avec ceux-ci, je dirai seulement deux choses.
Comment exploiter avec lucidité – donc ne pas se fourvoyer dans des théories délirantes – tout l’immense savoir accessible en quelques clics sur Internet, si l’on ne possède pas un minimum de fondamentaux en lecture, histoire, culture générale, etc. Matières qui ne s’acquièrent que par l’enseignement traditionnel-classique, avec tout ce qu’il comporte d’efforts et d’apprentissages. L’ordinateur même le plus convivial ne pourra pour cela jamais se substituer au savoir dispensé rigoureusement par l’instituteur et le professeur.
Etre moderne, si cela signifie entre autre enseigner dès la fin du primaire et/ou début du secondaire le codage informatique, au détriment de celui du français (écrit et parlé), de l’histoire-géographie, et de l’arithmétique-géométrie, ce n’est qu’illusion dangereuse venant de cuistres « pédagogiques ». Réduire à sa portion congrue l’enseignement des fondamentaux, pour tenter d’apprendre un vernis de codage informatique, je voudrais bien que ces « modernes » m’expliquent quel en sera l’utilité dans la future vie professionnelle des élèves ! Hormis une minorité qui travaillera dans la programmation-conception informatique et Internet, pour tous les autres ce ne sera qu’un savoir fort inutile. La grande majorité des personnes qui utilisent professionnellement un ordinateur ou une tablette numérique se contentent d’employer des progiciels et pour maîtriser totalement leur usage, pas besoin de connaître le codage informatique ! Mais peut-être nos éminents pédagogues rêvent-ils d’une société composée que de « geeks ».
A titre personnel, au début des années 80 j’ai suivi des cours d’algèbre binaire, langage C, etc. Certes très intéressant intellectuellement, mais qui ne m’ont jamais été d’aucune utilité quand j’ai acquis mon premier Macintosh, il en fut de même avec ses successeurs et lors de mes premiers pas sur Internet !
@ Claude Luçon |e 26 novembre 2016 à 14:22
« Les curés de France, dans leur ensemble, ont assisté et soutenu la Résistance à Pétain et à son Etat dit français… »
Parfaitement exact, mais néanmoins j’apporte deux bémols à votre propos :
Ce fut le cas pour la grande majorité des simples curés, mais hélas – hors exception courageuse – la haute hiérarchie de l’église en France fut au minimum fort bienveillante avec le régime dit de l’Etat français : voir entre autres sur ce sujet les travaux de René Rémond.
L’école publique et donc laïque (du primaire au secondaire) joua un rôle aussi conséquent dans l’appui à la Résistance : nombre d’officiers de réserve engagés dans celle-ci étaient des instituteurs.
Pour ce qui est du sauvetage des enfants juifs, la même école publique eut un rôle important, mais généralement méconnu sauf par les historiens de cette période. Cela résultant du fait qu’après-guerre, elle ne fit quasiment jamais état de ses actions dans ce domaine contrairement aux Eglises : notamment celle de la hiérarchie de l’Eglise catholique. Cette dernière n’eut de cesse de valoriser le rôle joué par ses curés de base, généralement en contradiction avec ses positions officielles, pour faire oublier-masquer ses défaillances et compromissions entre 40 et 44.
« Quant à la révolution numérique que vante tant NKM, que j’aime pourtant bien, qu’a-t-elle de révolutionnaire ? Le numérique c’est un système binaire vieux comme le monde. NKM, née en 1973, occulte le passé électronique. Elle néglige le fait que le numérique n’est possible qu’avec l’électricité et le système binaire… les diodes, les Américains ont fabriqué la bombe atomique en 1944. Avec l’avènement des transistors des tas de révolutions ont eu lieu… Renault utilisait ses premiers robots pour la fabrication de ses moteurs dès 1950, puis ont suivi, dans le désordre, le TGV, le Concorde et le Mirage, la Caravelle et l’Alouette, et quelques autres… »
Totalement d’accord avec vous, la pseudo-révolution numérique qui pour tous nos politiques est le nouveau Graal, n’est qu’une évolution – certes majeure – de technologies anciennes issues de l’arithmétique tel que vous le rappelez avec pertinence. A titre d’exemples et non limitatifs :
Entre 1642-1652, Blaise Pascal invente et construit les premières machines à calculer, dénommées « Pascaline », reposant sur l’arithmétique et entièrement mécanique.
En 1941-44 le premier ordinateur naît avec la machine dite de Bletchley Park (la Bombe puis Colossus dans sa dernière version) : conçu par Alan Turing, Max Newman et Tommy Flowers. Il est basé sur le système binaire, fonctionne avec des triodes associées à des systèmes électro-mécaniques !
Un travers bien français lors de chaque décennie, on baptise révolution des techniques ou méthodes des choses qui ne sont que des évolutions. Qui se souvient que dans les années 90, les « cercles de qualité » et le « zéro défaut » étaient alors présentés comme une révolution des processus de fabrication dans l’industrie. Mais en 2010 qui s’en souvient !
En complément à mon commentaire précédent, une autre analyse du débat Fillon-Juppé :
http://www.gaullistelibre.com/2016/11/ultraliberalisme-arrogant-ou-fataliste.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+gaullistelibre+%28Blog+gaulliste+libre%29
@ Lucile | 26 novembre 2016 à 16:01
Merci !
Vous écrivez :
« Hollande a eu beaucoup de chance pendant son quinquennat que les taux d’intérêt soient si bas, il aurait dû en profiter pour diminuer les dépenses. »
C’est aussi nous qui avons eu de la chance pour cette heureuse coïncidence car si ce n’avait pas été le cas où en serions-nous ?
S’il n’y avait qu’une chose à reprocher à François Hollande, ce n’est évidemment pas le cas il y en a beaucoup, c’est bien celle-là !
Vous ajoutez :
« Cette ignorance est générale en France, alors qu’à mon avis, les ingénieurs ont pour la plupart conscience de travailler pour des « centres de profit », depuis un certain nombre d’années maintenant. Ce qu’ils n’apprennent pas dans les écoles d’ingénieur, ils l’apprennent vite dans leurs premières années professionnelles »
Tant mieux !
Dans mon cas la méthode a été plus courte et plus radicale, ce qui suit est absolument authentique :
Pisté et recruté par un chasseur de têtes pour une société d’Ingénierie américaine pour y créer et diriger une division francophone, voici la traduction exacte d’une partie du discours de bienvenue du PDG (President & Chief Executive) :
« Je vous connais vous ingénieurs français ! Ce qui vous intéresse c’est de créer la machine parfaite (c’était l’époque de la DS et du Concorde). Chez moi vous oublierez cela, votre objectif sera de me faire gagner un maximum de bénéfices, même si la machine n’est pas parfaite. »
Il parlait en fait de vendre des usines de céramique et terre cuite clés en main.
Tout en parlant, pour illustrer ses instructions il plongea sa main dans la poche intérieure de ma veste, y préleva mon portefeuille qu’il mit dans sa poche et ajouta :
« Votre but sera, comme ça, de prendre l’argent des clients et de le faire créditer sur mon compte »
Sur quoi j’ai répondu :
« Compris ! Mais je ne suis pas un client alors rendez-moi mon portefeuille ».
C’était court, clair et ça a fonctionné !
On sous-estime tout, et les richesses du passé, et celles de l’avenir. Alors que le monde, c’est quoi ? C’est Démons et Merveilles, selon le titre du livre de Lovecraft, génial écrivain fantastique.
On a du ressentiment pour tout, des comptes à régler pour tout, le souvenir du passé pour certains, les craintes envers l’avenir pour d’autres, sans compter ceux qui cumulent. Il y a des causes que je classerais en connues et médiatiques, connues mais non médiatiques, inconnues de la plupart pour que les humains disparaissent, ce qui relativise bien des débats. Voire des projets. Mais quand on a compris que ceux-là seuls qui pouvaient empêcher le pire d’arriver ne feront rien, le projet sert de divertissement, quoiqu’il serait sans doute de meilleure philosophie de ne s’engager en rien et d’être indifférent à tout. Car un projet est-il plus urgent et important que le monde et peut-on faire mieux que les meilleurs ? Je dis ça, car parmi ceux qui ne veulent pas considérer certains faits, il n’y a pas que les pires, mais parfois, aussi, les meilleurs.
C’est donc là qu’on peut regretter l’interdiction de l’opium. C’est tout de même plus décent que de jouer à qui perd gagne : cette manie de prendre les causes d’un échec comme excuse et l’excuse comme négation de l’échec. On a signalé le problème, suggéré quelques pistes, sans succès, on ne va pas dire que c’est avoir marqué un but. Mon côté réactionnaire ? Je trouve que mieux vaut qu’on reste lucide, et se moquer de tout, plutôt que de dire qu’on a su y faire, et de se mobiliser pour des sottises. Le qui perd gagne et les polémiques sont des sottises bien françaises, je suppose que les étrangers ont les leurs, on pourrait, j’imagine, écrire un livre des sottises selon les cultures, si ce n’est déjà fait… Franchement, mieux vaut fumer ses rêves.
On a interdit l’opium par mépris des Chinois en Amérique, en France, on a interdit les drogues après la défaite de 70 parce qu’on a dit que si les Allemands nous avaient envahis, on serait, soumis, devenus aussi sans ressort que les drogués sont supposés l’être… La drogue n’est pas tant interdite pour raison de rendre les gens libres malgré eux, ou de santé, mais symbolique. En clair, les drogués paient pour les fautes des autres… Les Chinois, c’est plus décent, ont interdit l’opium parce qu’on avait rendu l’opium odieux en guerroyant pour en imposer le commerce, plus décent mais pas plus juste envers les drogués qui souvent exécutés ont au moins échappé au totalitarisme. Parfois, au contraire, on a obligé des gens à prendre de la drogue, des soldats, pour les doper. Mais bref, le principe qui ressort de tout ça, c’est qu’on décide toujours de la vie des gens à leur place.
Les responsables savent… Enfin, non, pas toujours, et je ne considère pas là les pires, mais au contraire, la crème de la crème, trop optimiste, cependant. Reste des projets, une drogue, les projets, ça obsède ceux qui les ont, et l’idée de projet obsède aussi les autres, tant et si bien que les menaces et les plans contre elles n’intéressent personne. Image ?
Eh bien, imaginons qu’un artiste ait pour projet de peindre un barrage. Je suppose que ce n’est pas facile d’y être autorisé, et on échafaude le projet, et on fait des démarches, tout ça. Et on découvre que le barrage a une vulnérabilité supplémentaire à celle que les spécialistes connaissent, on dira qu’on l’a vu parce que parfois une approche pluridisciplinaire et comparative montre certaines choses. Oh, on ne se croit pas plus intelligent que les autres pour ça ! Re-image. Dans Voyage au centre de la terre, de Jules Verne, le savant n’arrive pas à déchiffrer un message, et son neveu, voyant la feuille à l’envers découvre par hasard la solution.
Mais dans la réalité, forcément, personne n’écoute, et même, quelqu’un croit que c’est pour avoir le droit de peindre, je parlais de quel truc déjà, ah un barrage, qu’on le signale. Certes, après un tel service, ce ne serait pas si immérité, mais enfin, si on considère les victimes dont on est mais peu importe pour soi car un peintre veut surtout peindre, peindre et vendre ses tableaux, ou peindre d’autres surfaces bien en vue, ce n’est peut-être pas le but essentiel.
Tant qu’aux fameuses victimes potentielles et les médias, dans le cas qui intéresse, il faut bien comprendre que, différence avec la réalité, tous les humains sont, en quelque sorte, à la merci des techniciens, ceux par qui ils vivent mais par qui ils peuvent mourir aussi, et que dans le cas improbable où le passant serait écouté, il arriverait beaucoup plus probablement des mouvements détruisant plus vite encore le barrage qu’une réforme de son fonctionnement.
Si le peintre s’acharne encore plus à peindre, il sera bien considéré. S’il se drogue pour se soulager du poids du monde, mauvais. Au fait, il pourrait faire les deux : bon ou mauvais ? Mais en fait, ce sera fondamentalement la même chose, et pas évident à caractériser d’un point de vue moral. Sera-t-il en progression car il imite ceux qui font vivre, et peut-être bien, dans mon exemple oui, progresser le monde ? Le barrage, après tout, donne beaucoup d’énergie, et ce sera, dans le cas de mon historiette, de plus en plus le cas, et le seul problème des techniciens, c’est de faire que le barrage soit de plus en plus extraordinaire même en prenant quelques risques. Une mission est une mission ! Donc, imitons les gens en question, d’ailleurs point antipathiques, ce qui d’ailleurs ne peut que le rendre plus fort pour ses projets, à la vocation joignons la foi et la bonne conscience absolue. Alors mon peintre sera-t-il un lâche et un égoïste qui abandonne le monde ou un preux confronté à de meilleurs que lui et s’améliore à les imiter ?
Après cette histoire, pour parler de choses moins inhumaines… J’aime bien Bergé. Je ne dirais pas qu’il est un grand penseur ou un sublime héros, mais il défend les siens, il est loyal, et ça me plaît.
Tout le monde dit n’importe quoi de nos jours, il faudrait décerner un prix au médiatique qui n’aurait pas « merdé » dans l’année. Lui au moins, il ne quitte pas le navire socialiste qui a l’air de couler, et puis il est reconnaissant pour le mariage pour tous, quand tant d’homosexuels ont l’air de ne pas l’être. Chacun ses goûts, je n’aime pas les ingrats, que ce soit les Français avec les Américains, et tant d’autres cas.
Bergé me fait sourire, avec ses colères, je trouve que ce qui lui ferait le plus grand bien, mais qui l’oserait ? C’est que quelqu’un lui hurle dessus, un jour qu’il se donnerait à fond dans une crise d’autorité. Ou encore que la personne visée se barre. Le spectacle serait sans doute intéressant.
@breizmabro
Merci de vous soucier de mon moral.
En fait je tiens François Fillon pour un honnête homme (avec quelques petits écarts comme dans l’affaire Jouyet, ou lorsqu’il raconte n’importe quoi sur les programmes d’histoire https://twitter.com/najatvb/status/802517952818008064), estimable, de bonne volonté. Mais je pense que fondamentalement il se trompe. Je ne mets pas en doute sa volonté de relancer l’économie, de faire diminuer le chômage, de réduire l’endettement, mais je pense que sa purge est trop brutale et qu’elle aboutira à l’inverse de ce qu’il vise : chute de l’activité, accroissement de l’endettement, hausse du chômage, aggravation des inégalités, sans parler des mouvements sociaux que sa politique provoquera s’il est élu.
Pour la citation biblique elle figure dans la Genèse (chapitre 3, verset 19 https://bible.catholique.org/livre-de-la-genese/3509-chapitre-3), je pense que la traduction que j’en donne est correcte, mais n’étant pas très instruit en la matière je me rangerai volontiers à l’arbitrage de nos spécialistes. Je suis sûr que notre ami Xavier Nebout pourra nous éclairer.
@ Aliocha | 26 novembre 2016 à 18:16
« …éclairant la nécessité d’une pédagogie préalable de la réconciliation… »
Nous crevons lentement depuis trente ans de la « pédagogie préalable » des bavards, parce qu’elle ne cesse pas d’être « préalable ».
Le temps est venu de passer au « suivant » !
@ breizmabro 26 novembre
Petra eo « ISG » ?
Un peu de douceur.
La petite fille a trois ans et déjà très imaginative…
https://www.youtube.com/watch?v=uuf10G_2E3c
@ Claggart | 26 novembre 2016 à 22:06
Concernant votre interrogation sur « ISG » cité par
@ breizmabro 26 novembre
Petra eo « ISG » ?
Pour 😉 et « lancer » le débat !!
« A propos des écoles de commerce de seconde zone : IPAG, ISG, EBS… »
http://www.ecoles2commerce.com/forum/1261-a-propos-des-ecoles-de-commerce-de-seconde-zone-ipag-isg-ebs
Quant aux interrogations que vous soulevez auprès des lecteurs du site avec votre « Petra eo »
Voir http://www.ina.fr/video/RXF01015499
Bonne soirée à tous, et comme il est(était) coutume de le dire après une séance de tir, ne viendrai « aux résultats » que demain dans la matinée !!
@ Marc GHINSBERG | 26 novembre 2016 à 20:55
Quel pessimiste et rabat-joie vous êtes !
Pourtant vous appartenez à cette génération de Français qui n’a connu que la France en paix et qui a pleinement profité des fameuses Trente Glorieuses !
Contrairement à ce que disait Forrest Gump, la vie n’est pas comme une boîte de chocolats, elle est plutôt du genre parcours du combattant.
Au bout on arrive avec quelques cicatrices mais aussi de bons souvenirs.
Il semble que dans votre cas vous vous en êtes sorti sans les cicatrices, tant mieux pour vous, au moins appréciez votre chance et ne découragez pas les autres.
Le parcours du combattant pour les nouvelles générations commence par les cicatrices, ils auront bien besoin d’un chirurgien comme Fillon.
J’ai vécu et essayé de travailler en dépit des syndicats en Grande-Bretagne de 65 à 68, puis de 71 à 76, nous ne sommes pas tout à fait aussi bas, mieux vaut avoir notre Thatcher aujourd’hui, l’intervention chirurgicale sera moins douloureuse.
Monsieur Bilger, vous que je sais amateur de cinéma, je ne résiste pas à une petite citation. Cela fait plusieurs fois que vos argumentaires me font penser au dialogue entre John Gielgud et Dirk Bogarde à la fin de Providence d’Alain Resnais, lors du repas d’anniversaire.
Je le reconstitue de mémoire, l’ayant revu récemment.
Bogarde (le fils) : Je suis peut-être un « bourgeois », mais ma vie est structurée autour de certaines valeurs.
Gielgud (le père) : Et peut-on savoir quelles sont ces fameuses valeurs ?
B : L’honnêteté, l’attention, le scrupule, la gentillesse, l’aversion pour l’exercice organisé de la violence…
G : Mais il n’y a pas besoin d’être un « bourgeois » pour ça ! Ce sont des valeurs que chacun peut partager. Est-il idiot ou naïf ? Il confond vertus privées et vertus sociales ?
B : Père, c’est votre anniversaire !
Encore Alain Resnais nous épargne-t-il la réponse la plus juste, énoncée par Roland Barthes dès 1956 dans Mythologies : « La racine du colonialisme, c’est l’impuissance du bourgeois à imaginer un autre mode de vie que le sien. »
Je ne saurais dire mieux d’un François Fillon, que vous défendez avec tant de componction : la normalisation par l’impuissance imaginaire.
Les pauvres au travail.
Les femmes à la maison.
Les Déviants hors de vue.
Et l’Elite en Ferrari.
@ Trekker | 26 novembre 2016 à 18:18
Merci du commentaire et d’appuyer mon argument sur la numérisation, un excellent complément.
Vous aurez noté que je n’ai parlé que des curés et me suis bien gardé de mentionner la hiérarchie qui, elle, faisait des sourires enjôleurs au Maréchal. Dans un sens d’ailleurs c’était peut-être faire, même involontairement, un écran de fumée pour cacher et détourner l’attention de ce que faisaient les curés. Avec un évêque qui faisait des courbettes pourquoi se soucier d’insignifiants curés ?
Vous allez voter Fillon ce matin ? Ne les oubliez pas !

@Claude Luçon | 26 novembre 2016 à 20:58
Et pourtant, sans cela, vous ne réformerez pas, ou pire, ne serez pas présent au second tour, vous confondez verbe et bavardage et vous noyez dans vos justifications. Imaginez la puissance de Fillon, et il y sera obligé s’il désire réellement gagner autre chose qu’une primaire, au service du rassemblement, il aura alors la capacité de soulever un peuple dans les termes de sa foi. S’il reste clivant, il réussira le dessein du piège établi par Mitterrand, et savamment entretenu par Hollande avec le mariage homo, de diviser la droite en excitant ses pires réactionnaires qui, à pieds joints, se précipitent aux abîmes de la radicalité.
@Jean-Yves Bouchicot
« Je ne saurais dire mieux d’un François Fillon, que vous défendez avec tant de componction : la normalisation par l’impuissance imaginaire.
Les pauvres au travail.
Les femmes à la maison.
Les Déviants hors de vue.
Et l’Elite en Ferrari. »
Puisqu’on est dans la caricature, continuons :
Les pauvres au chômage
Les femmes exploitées au travail
Les déviants à la télé
Et l’élite en entrepreneurs
@ Aliocha
Quelle importance?
Ces dernières années, 80 milliards de déficit par an, Hollande a déjà engagé 10 à 15 milliards de plus pour 2017, si les taux remontent à 3 % il faut y ajouter encore 15 milliards.
D’ici maximum dix ans la purge sera forte et réelle.
En Grèce, en Irlande, baisse du salaire des fonctionnaires, en URSS ils n’étaient plus que très partiellement payés sur la fin.
Ce n’est même plus de l’idéologie, les coupes seront faites par la gauche, la droite ou l’impossibilité d’emprunter.
Hollande en refusant la réduction des dépenses et en opérant le matraquage fiscal a tué la croissance existante grâce à l’alignement des planètes.
En plaçant toutes nos entreprises en Allemagne, elles payeraient 190 milliards de charges en moins.
60 % de dépenses publiques ne crée pas de la croissance mais la tue.
Le conservateur, comme le réactionnaire, est animé par une peur de la mort que je qualifierai de perverse dans la mesure où il n’a jamais été vivant.
D’un point de vue idéologique, c’est un chrétien qui croit que la vraie vie n’est pas de ce monde.
D’un point de vue politique, c’est un bourgeois prêt à s’allier avec les pires criminels ou à le devenir lui-même dans l’unique but de protéger son autoradio.
D’un point de vue psychologique, c’est un raciste qui, se sachant humainement plus faible, sacrifie son individualité à la généralisation du sang et de la meute.
L’enfant totalement irresponsable mais tellement loué par le christianisme est effectivement une excellente image pour représenter le conservateur : peur du noir, pleurnicheries incessantes, pensée magique, nostalgie, cruel en bande mais lâche en solitaire, etc.
L’homme de gauche est par contre constamment tourné vers l’adulte : raison, progrès, responsabilité, liberté, culture, ouverture d’esprit, etc.
@ Achille 27/11 07:54
« Vous allez voter ce matin ? Ne les oubliez pas ! » en légende de la photo des compères Mailly et Martinez.
Quel que soit le résultat de la prochaine présidentielle, ne vous faites de toute façon aucun souci, ces deux-là sauront se rappeler au bon souvenir de tous pour assurer, même si c’est au détriment du redressement du pays, la pérennité de leur fonds de commerce !
Et comme d’habitude, les électeurs, même s’ils ont voté majoritairement pour une politique opposée à celle prônée par ces deux individus qui ne représentent en plus qu’une partie très minoritaire des salariés, s’inclineront.
Modernité rime avec numérique, c’est du moins ce que nous proclament les « élites ».
Modernité avec l’accès immédiat par le numérique au savoir, pour la connaissance c’est-à-dire la maîtrise du savoir, le numérique n’y peut rien, ce sont les cerveaux individuels qui décident et font ce qu’ils peuvent.
Mais la vraie modernité, celle qui implique à long terme les sociétés et qui va les faire évoluer, comme les élites ne le soupçonnent pas, c’est l’accès à l’information.
Chaque fois que l’accès à l’information a été ouvert, la société a été ébranlée et a changé, bon gré mal gré.
L’Église savait ce qu’elle faisait en interdisant au peuple la lecture de la Bible, et en imposant le latin comme langue ecclésiastique.
Dès que l’imprimerie a été inventée, la Bible s’est diffusée et sa diffusion a conduit les croyants à se poser des questions sur l’inadéquation des comportements de l’Église d’avec les textes sacrés.
Luther s’est engouffré dans l’ouverture offerte par l’imprimerie, et la Bible en allemand a été le premier élément de déstabilisation de l’ordre religieux établi pour aboutir à la réforme.
Plus tard, beaucoup plus tard, sautons des siècles, l’apparition de la télé a permis de voir le monde, et de sortir de son village. La comparaison pouvait être faite avec les autres.
J’étais surpris au cours de mes voyages dans les pays de l’Est communiste, de voir que les séries américaines étaient diffusées telle quelles. Je me souviens de soirées où la télé ne passait que des séries américaines, et évidemment les USA qui étaient décrits comme l’enfer du peuple par le pouvoir apparaissaient comme le paradis pour tous ceux qui regardaient la télé.
On ne dira jamais assez le caractère révolutionnaire qu’a eu la télé dans la déstabilisation du communisme.
Et à présent l’accès libre et total sans entrave à l’information via Internet.
Le Peuple, avec majuscule parce que le voilà vraiment majeur puisqu’ayant les mêmes informations que les élites, voit tout et sait tout y compris ce qu’on voudrait bien lui cacher. Les lanceurs d’alerte ouvrant les portes des coffres-forts les plus secrets.
Ce peuple qui était considéré comme mineur, puisqu’on lui cachait des informations, est devenu majeur dans une transition brutale et inattendue par les sachants.
Résultat, réaction classique d’une personnalité qui prend conscience d’elle-même, elle dit NON.
Un enfant commence à se définir par le non aux parents, premiers stades de construction de la personnalité. Il s’affirme en affrontant, et je suis persuadé que l’adorable tête blonde qui agrémente le billet a commencé et continue à dire non, elle a un petit menton volontaire que je connais bien pour l’avoir vu ailleurs (mais c’est un autre sujet).
Le populisme n’est pas autre chose que le résultat bénéfique ou maléfique, c’est selon, de cette ouverture, de cet accès à l’information où tout est dévoilé, brutalement.
Dans une situation d’information en libre accès, le pire des comportements d’un pouvoir est celui de la langue de bois. Mensonge vite perçu comme une faiblesse généralisée. Faiblesse de réflexion, faiblesse d’action et faiblesse relationnelle avec les électeurs.
C’est ce que ne cessent de faire les dirigeants dans les démocraties occidentales, avec pour résultat le développement d’un rejet appelé populisme et qui n’est que la demande de franchise du peuple.
La liberté sans explications, sans commentaires pertinents, la liberté face à la langue de bois des élites conduit à la révolution que ce soit par les urnes ou autrement.
Bon, c’était en vrac quelques réflexions sur une modernité numérique qui nous dépassera bientôt.
M. Bergé, faisant référence au maréchal Pétain, a manqué une bonne occasion de se taire, les clefs de la maison – les pleins pouvoirs – lui avaient été remises par le congrès à large majorité de gauche, les rares opposants étaient loin d’être tous de gauche. On pourrait ajouter que dans l’entourage du Maréchal figuraient nombre de personnalités de gauche et que la carrière dudit maréchal avait progressé sous le gouvernement du Front populaire.
Le général de Gaulle disait, parlant de Pétain, « la vieillesse est un naufrage », il y a longtemps que M. Bergé est vieux.
@ Claggart 26 novembre 2016 22:06
Institut Supérieur de Gestion.
@ blanchard pierre 26 novembre 2016 22:50
Si j’ai bien compris vous voulez me dire que l’ISG est une école de seconde zone ? Je suppose que vous êtes diplômé de cette école pour l’affirmer. Perso ça me touche une couette sans faire bouger l’autre…
Petra eo est très compréhensible pour un finistérien du nord.
@ Garry Gaspary | 27 novembre 2016 à 10:00
« L’homme de gauche est par contre constamment tourné vers l’adulte : raison, progrès, responsabilité, liberté, culture, ouverture d’esprit, etc. »
Vous êtes où ?
Sur Mars ou sur Saturne ?
Je ne savais pas que les communications avaient été établies avec les extraterrestres, encore une histoire de numérique !
Je vais vous décevoir, ici, sur Terre, l’homme de gauche est déjà fossilisé et pétrifié depuis longtemps comme les ammonites. Si vous ne savez pas ce que sont les ammonites, il n’y en a peut-être pas encore sur Mars ou Saturne, demandez-moi j’en une très belle chez moi trouvée au Sahara.
La nature, au cours de son évolution, a réalisé qu’elle avait fait une erreur en essayant de créer un homme de gauche tel que vous le décrivez, elle l’a fait de gauche mais a oublié de lui donner toutes ces qualités, rien n’a fonctionné, et l’homme de gauche ne fut qu’un homme gauche. Une autre erreur de la nature comme le néandertalien, il faut lui pardonner.
Ne désespérez pas nous serons bientôt sur Mars, et même Saturne, pour vous civiliser.
@Claude Luçon et Trekker
On ne peut pas à la fois se poser en historien et se soumettre à une obsession antipétainiste qui relève de l’idéologie psychorigide.
Un aïeul de la famille recevait des officiers allemands à dîner pendant que des aviateurs canadiens campaient au fond du jardin.
Un autre avait réchappé de peu au bombardement de la flotte à Mers el-Kébir, alors de Gaulle…
On vénérait le Maréchal comme un sauveur, on était résistant comme l’était le premier d’entre eux que fut le Maréchal, et on ne haïssait pas les Allemands parce qu’ils se comportaient courtoisement.
« On », c’était quasiment tous les Français sauf les communistes.
A la fin, la majorité fut consternée de voir de Gaulle ne pas aller vers le Maréchal et choisir les communistes, et ceux qui tondaient les femmes étaient considérés comme de la racaille par encore l’immense majorité.
Quant à dire qu’on n’allait pas davantage à la messe entre 41 et 44 qu’aujourd’hui, ça c’est une énormité signée communiste, ou athée hargneux.
Sauf pet au casque, il faut annoncer la couleur.
@Eugène
Il faut ajouter un fait bien enterré : sauf la poignée de communistes, les députés qui n’avaient pas voté les pleins pouvoirs au Maréchal l’avaient fait parce qu’ils jugeaient indigne qu’on ne lui donne pas davantage.
@Garry Gaspary à 10:00
« L’homme de gauche est par contre constamment tourné vers l’adulte : raison, progrès, responsabilité, liberté, culture ouverture d’esprit ».
A ne citer les pires :
Par l’absence d’opposition aux régimes communistes purs et durs et sans pitié parce qu’enfermés dans une idéologie oppressive par une mise sous tutelle de la société avec déportation de la population que l’on sait par millions, massacres de masse, exécutions individuelles, famines organisées, isolement par enfermement au goulag, destruction des êtres entre eux pour les domestiquer et semer la terreur, contrôle de tous moyens de communication par la police communiste répressive, presse, propagande et mensonges mis en place pour mettre les peuples à genoux, etc.
URSS : Lénine et Staline
Corée du Nord : Kim Jong-un
Chine : Mao et les Khmers rouges
Cuba
Laos
Vietnam
Cambodge
Des millions de personnes tuées sous ces régimes communistes et totalitaires. Et vous appelez cela ouverture d’esprit ?
GG, je vous le répète, si vous n’êtes pas content de vivre en France, personne ne vous retient. Bien au contraire, on est prêt à vous aider à boucler vos valises, direction : Corée du Nord ou pays communiste de votre choix, la porte vous est ouverte.
@ Michel Deluré | 27 novembre 2016 à 10:07
Cela fait déjà quelque temps que la minorité agissante a pris le pas sur la majorité, donnant ainsi une vision très déformée des principes de base de la démocratie.
On a pu le voir avec le référendum sur l’aéroport de NDDL, tout comme avec les manifs syndicales qui inondent les rues parisiennes et celles des grandes cités dès que l’on touche aux sacro-saints avantages acquis. Ces derniers ont été obtenus en période de prospérité et ne correspondent plus à la réalité de la situation actuelle vu la crise économique qui dure depuis huit ans déjà, obligeant l’Etat à augmenter sans cesse sa dette publique pour les maintenir.
Les mesures prises par les deux présidents précédents ne sont pas parvenues à réduire les dépenses de l’Etat. Le code du Travail grossit, chaque année de nouveaux textes plus alambiqués les uns que les autres au point que celui-ci est devenu totalement abscons pour les dirigeants de PME et PMI qui sont pourtant les principaux pourvoyeurs d’emplois et n’osent plus embaucher vu la complexité de la législation du Travail.
Je ne suis pas certain que la méthode Thatcher proposée par François Fillon soit bien adaptée pour éviter les dérives que l’on observe dans la fonction publique. Certains secteurs comme la police, la justice, les hôpitaux sont déjà au bord de l’asphyxie faute de moyens. Par contre d’autres secteurs peuvent effectivement être allégés, comme la direction des impôts, la sécurité sociale où l’informatique remplace très largement le personnel qualifié.
Il s’agit donc de trouver la bonne adéquation entre le nécessaire et le superflu dans la fonction publique. Mais cela ne se fera pas sans grincement de dents, ceci tant que certains syndicats refuseront obstinément toute concession, fût-elle conjoncturelle, le temps de permettre à la croissance de repartir. Alors seulement il sera possible de reconsidérer les avantages sociaux. Actuellement seule la CFDT et certains syndicats de cadres sont disposés à faire ces concessions, mais la CGT, FO, Sud Rail et quelques autres qui sont aux mains de l’ultra-gauche ne veulent rien entendre et bien que minoritaires, ils sont en mesure de bloquer tout le pays. Toucher au droit syndical est difficilement envisageable, sauf si vraiment le peuple lui-même finit par être excédé par ces grèves à répétition, ce qui n’est pas vraiment exclu.
Je pense que 2017 sera une année déterminante sur ce point.
@ Jean-Marc | 27 novembre 2016 à 09:59
Justement.
La réforme est indispensable et ne sera effectuée en France que par celui qui saura rassembler, non pas seulement en France mais au niveau européen, faisant prendre conscience du principe vital de réconciliation qui serait à même de créer pour le plus grand nombre une perspective commune et viable. Il faudrait pour cela que les discours électoraux sachent miser sur autre chose que les clivages de la mercatique et de la pub, qu’ils sachent affirmer qu’il n’y a pas que la mutualisation des pertes et la privatisation des profits pour s’en sortir, que nos lois contiennent en elles-mêmes le plus juste face au plus fort, que nous serons réellement forts quand nous serons réellement justes, et en les appliquant réellement.
@ Garry Gaspary 27 novembre 2016 10:00
Je sais bien que vous écrivez vos trucs par provoc mais dire que l’enfant (christianisé) est nostalgique…
Il y en a un qui a écrit « on n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans ». Ca d’accord. Mais on est nostalgique de quoi quand on a cinq ans ?
@breizmabro le 27 novembre 10 h18
Mersi bras deoc’h evit ho respont.
@ Marc GHINSBERG 26 novembre 2016 20:55
« Je pense que sa purge est trop brutale (…) »
Je pense aussi que ce qu’il annonce « c’est du brutal »…
Mais comme vous n’êtes pas naïf vous savez qu’il fera, comme tous les présidents de droite, une politique de gauche, c’est-à-dire qu’il ne fera pas TOUT ce qu’il a mis dans le catalogue. Il rabotera par ci, modifiera par là, bref il se démm..era avec ce qu’on lui aura laissé (c’est bon aussi pour Juppé…).
J’espère par contre qu’il ne fera pas comme Hollande en abrogeant tout ce que le gouvernement de Sarkozy a fait.
Ca a été un grosse erreur de la part de Hollande de procéder de la sorte dès son arrivée, pour marquer son territoire. En plus ça s’est trop vu que c’était par esprit de vengeance contre un homme et pas contre la politique de cet homme.
Après il a voulu modifier son comportement, du coup c’est devenu inaudible.
Comme me dit mon ordi parfois : « erreur fatale ! »
@Eugène
Monsieur vient d’avoir sa première voiture électrique et nous fait la morale en déambulant rue Yves Saint Laurent dans un souk marocain… Que ne ferait-on pas pour conserver son riad ?
Mon dieu ! Que dire ? Gros soupirs… Un instant, je vais chercher une cuvette.
https://vid.me/93xd
@ breizmabro | 27 novembre 2016 à 10:44
Par principe j’exècre l’autoglorification, qui plus est au travers de sigles tous plus « pompeux » les uns que les autres…
Je n’ai mis ce lien en ligne http://www.ecoles2commerce.com/forum/1261-a-propos-des-ecoles-de-commerce-de-seconde-zone-ipag-isg-ebs
que pour montrer ce que « votre » autocélébration peut avoir de relatif… tant votre réponse à l’interrogation de Claggart
@ breizmabro 26 novembre
Petra eo « ISG » ?
Rédigé par : Claggart | 26 novembre 2016 à 22:06
Peut avoir de… « MOI JE »
@ Claggart 26 novembre 2016 22:06
Institut Supérieur de Gestion.
Rédigé par : breizmabro | 27 novembre 2016 à 10:28
Il me semble que nous ne sommes pas sur ce blog pour « p.ter plus haut que son c.l », expression en harmonie avec votre « Perso ça me touche une couette sans faire bouger l’autre… ».
Mais il est vrai que vous vous présentez comme « finistérien du nord », je ne sais d’ailleurs si cela vous excuse ou vous condamne. Dans le doute, je m’abstiens !
Bon dimanche, dans l’attente des résultats du second tour de la primaire de la droite et du centre, un lien « terre à terre »
😉
https://www.youtube.com/watch?v=qwhfbRyjEyU
FS 15 / Breizh Ma Bro / version finale / ep 1 / Ensilage
@ Xavier NEBOUT | 27 novembre 2016 à 10:56
« Un autre avait réchappé de peu au bombardement de la flotte à Mers el-Kébir, alors de Gaulle… »
Et un autre encore. Mon frère aîné était quartier-maître sur un croiseur à Mers el-Kebir ce qui l’a conduit à fuir le STO de Pétain, rejoindre un maquis du réseau Buckmaster dans l’Orléanais et finir dans l’infanterie des FFL de Charles de Gaulle au grade d’adjudant hn Mai 1945. Il n’en voulait pas à de Gaulle, il en voulait à Darlan et à Pétain. Dans ce cas vous vous trompez de cible. Non tout le monde n’était pas pétainiste, vous divaguez.
Le chef de la Police de Pétain à Orléans sous l’occupation allemande était aussi un chef de la résistance locale et son appartement servait de relais aux pilotes alliés abattus sur la France. J’ai vu et entendu, aux Etats-Unis, sur FoxNews TV, pas particulièrement pro-français, un vieux pilote de chasse américain raconter comment, après avoir été abattu en Normandie, il avait rejoint Londres en passant chez le chef de la Police d’Orléans qui l’avait accueilli en uniforme de policier, au point que cet Américain croyait qu’il était là pour être arrêté. Mais non, ce n’était qu’une étape de sa route vers Londres.
Nous n’avons pas vécu dans le même pays, vous en zone libre et moi en zone occupée, vous pétainiste et moi gaulliste.
J’étais gamin quand j’ai vu mon père, grand mutilé de 14-18, qui vénérait Pétain et un de ses copains, un capitaine de réserve, pleurer de honte en écoutant le discours de Pétain le 17 juin 1940 puis, quelques jours plus tard, sauter de joie, mentalement car il avait laissé un bout de sa jambe gauche quelque part dans la Marne en 1917, exprimer sa joie donc, en brandissant devant ma mère un bout de papier que quelqu’un venait de lui donner et qui contenait l’appel de Charles de Gaulle du 18 Juin que personne n’avait entendu.
En à peine quatre jours chez nous, Pétain n’était plus le héros, de Gaulle avait pris la place et l’a conservée.
Ou vous êtes un nostalgique du pétainisme, ou vous ne savez pas de quoi vous parlez, ou vous ne savez pas qu’on ne salue plus les gens le bras droit et la main tendus.
Personnellement je suis gaulliste depuis environ le 22 ou 23 juin 1940, je suis indécis entre athée et agnostique. Depuis 45 ans j’ai un copain archevêque, un jésuite italien, herméneute du Pape actuel, qui prétend lui que j’ai la Foi sans le savoir.
Hargneux ? Certainement pas !
Bagarreur ? Oui sans aucun doute et avec enthousiasme.
Etudiant je jouais au rugby, excellente formation pour un jeune.
Et vous ?
Vous avez dû faire de l’archerie, vous tirez de loin, dans le dos peut-être ?
@ Claude Luçon | 26 novembre 2016 à 18:50
Excellente démonstration.
Mais la question que se posent plus que jamais les Étasuniens est :
– Que voulons-nous ?
@ Noblejoué | 26 novembre 2016 à 20:45
« Tous les humains sont, en quelque sorte, à la merci des techniciens »
Ces techniciens sont chapeautés des politiques peintres sans pinceau, seule leur « bouche » étant leur principal outil laissant des traces.
P.S. Pour les barrages, innombrables en France, j’espère qu’il sont mieux entretenus que les innombrables « environnement proche », des milliers de postes de transformation et de distribution public (PTDP), que nous pouvons tous constater dans nos quartiers. Quand l’élémentaire a disparu, qu’attendre du principal ?
Qui plus est la majorité d’entre ces PTDP n’ont plus leur affiche réglementaires. Volées parce qu’en alu ?
C’est sûr on avance dans le sens d’un progrès nouveau à partager sans modération.
@ Achille 27/11 11:14
Parfaitement en accord avec votre analyse. Le malheur pour notre pays est que ce syndicalisme idéologique et obtus sacrifie le présent et l’avenir au passé et condamne par là-même ceux qu’il est censé protéger.
Comme prévu, j’apprends en milieu d’après-midi par une connaissance que sa belle-famille, fort nombreuse, et résolument très à gauche (médecins, profs de fac, chercheurs), est allée au complet voter Juppé pour faire barrage à Fillon.
@ Garry Gaspary et breizmabro
Mais ne pourriez-vous tomber d’accord sur le fait qu’on puisse être nostalgique de ce qui aurait pu être ?
La saudade et l’uchronie explorent cette dimension de l’être.
@Aliocha
Somme toute il faudrait un nouvel Hitler pour remettre de l’ordre dans tous les pays de l’Europe.
@ Achille
Personnellement j’ai beaucoup de respect pour Jean-Claude Mailly, qui est un homme de dialogue tout en défendant ses idées et celles de ses adhérents. Dans les entreprises, le syndicat FO signait après négo des accords et leurs avis étaient constructifs.
Par contre Monsieur Martinez avec son look de petit père des peuples ne m’inspire aucune sympathie, c’est le blocage systématique contre toute avancée sociale, même au détriment de ses adhérents et des salariés. C’est le syndicalisme de base de 1945, usé et inutile.
On ne peut pas être moderne et se ranger derrière sa bannière.
Quant à la CFDT, ce n’est plus un syndicat de défense des salariés mais un syndicat de défense du PS. Même inutilité.
Il serait temps que nous ayons de vrais syndicats, des gens de dialogue qui oublient un moment la politique pour se mettre à l’ouvrage : celui de négocier avec le patronat en défendant les intérêts des salariés qui leur confient un mandat, raisonnablement et intelligemment. Tant que la gauche les instrumentalisera, rien ne changera.
@Claude Luçon
La première résistance a été organisée au sein de l’armée avec la bénédiction du Maréchal.
Ceux qui ont pleuré de honte en entendant le discours du Maréchal, il y en a eu mille fois plus au cinéma que dans la réalité.
Cent mille morts ne vous suffisait pas, il vous en fallait sans doute quelques centaines de milliers de plus, mais pour l’immense majorité des Français ça suffisait.
Quant à voir des policiers organiser la fuite de parachutistes américains, le Maréchal était le premier à s’en féliciter. Et à me relire, vous verrez que mon aïeul pétainiste dînait avec des officiers allemands en ayant des Canadiens qui campaient dans le jardin ; c’était ça, la France.
Vous devriez laisser vos rêves de gloire ratés, et lire un peu. Je conseille toujours de commencer par Henri Amouroux que personne ne conteste, 40 millions de pétainistes…
Par chance quelques intervenantes, intervenants relèvent le niveau ! Parce qu’entre les pleureuses et je vous la raconte parce que ma vie vaut bien un commentaire, elle se défait l’envie de venir lire commentaires et billet…
@Claude Luçon | 26 novembre 2016 à 20:58
C’est comme pour la négociation avec les syndicats. Il arrive un moment où il faut bien trancher.
Le concept de la négociation est-il lui aussi à réinventer ?
@ Claude Luçon | 27 novembre 2016 à 10:52
N’insultez pas Neandertal, je vous prie, en le comparant à GG. D’autant que les dernières découvertes le montrent bien plus intelligent qu’on ne le pensait et que nous portons entre 7 et 10 % de ses gènes… Il me semble qu’il vaut sans doute mieux que cette comparaison !
Très cordialement quand même (pour céder à la modernité de la formule de politesse !)
Estimation helvète :
http://www.tdg.ch/monde/direct-francais-choisissent-candidat/story/10134216
@ Pierre Blanchard | 27 novembre 2016 à 14:24
Claggart me demande, en breton, ce que veut dire ISG.
Je lui réponds, en français : Institut Supérieur de Gestion
Pourquoi dites-vous que c’est de « l’autoglorification » ?
Faut arrêté le jaja Pierrot.
@ Claude Luçon |e 27 novembre 2016 à 14:43
Excellente réponse à Xavier Nebout (vous m’avez devancé) mais hélas certainement inutile tant il est ancré dans son pro-maréchalisme, pro-pétainisme, pro-Etat dit de Vichy, etc.
J’ai voulu lui transcrire ici il y a deux ou trois ans, un extrait d’un article de feu le général Merglen : grande figure des FFL, paras, 11°Choc, etc. Celui-ci traitait du réalisme à vouloir poursuivre le combat en juillet 40 à partir de l’AFN, et reposait sur une analyse géostratégique fort rigoureuse de la situation d’alors.
Xavier Nebout m’a alors rétorqué que ce général était un nul ou autres propos injurieux similaires, alors qu’outre ses titres de guerre et commandement le général Merglen était docteur en histoire !
@ fugace
Le barrage n’était qu’une image, une parabole !
Mais je préfère ne pas parler clairement de quelque chose d’une tout autre ampleur. Parce que ce serait
– incompris
– minimisé
– provoquerait une panique
– ou du ressentiment envers les responsables… qu’en même temps, pour diverses raisons, j’estime infiniment.
– Parce qu’on n’obtiendrait pas l’interdiction de l’activité en question partout, et qu’il suffit d’un endroit pour que le risque existe.
– Parce qu’à faire peur aux gens, on risquerait d’augmenter le risque quand adviendrait QUELQUE CHOSE DE TRES SPECIAL par une attitude des gens tout à fait à l’opposé de ce qu’il faudrait.
– Parce qu’il y avait UNE personne ayant autorité pour faire suivre un plan minimisant très fortement le risque.
Mais qu’elle n’a pas daigné répondre au plan, peut-être pas au niveau de son génie supérieur-supérieur (sans ironie). Le plan n’avait que le mérite d’exister. C’est peu. C’est beaucoup puisque l’idée sinon, c’est que tout ira bien car… Je ne peux pas dire quoi, cela montrerait ce qu’est la technologie en question. Je ne dirais pas que le happy end est théoriquement impossible, mais je crois cette vision très improbable et incroyablement optimiste.
Donc Grand Génie admet sa technologie dangereuse à d’autres éclatants cerveaux, mais peu lui chaut, son seul devoir, écrit le grand homme dans un bouquin dont j’ai pu lire des extraits sur Internet, est de faire advenir cette technologie possiblement rédemptrice pour l’Homme.
Il y avait tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens, maintenant c’est ma technologie doit être le salut du monde, on ne va quand même pas m’embêter avec les risques !
Ne pouvant atteindre Dieu, je me rabats sur ses adorateurs dans son blog d’ailleurs très intéressant, vraiment, cela change des disputes politiciennes, du radotage, c’est là qu’on voit la technologie future. L’un dit que le problème n’arrivera pas avant que j’ai amélioré mon anglais, manière de dire dans longtemps, mais ce qui est lent finit pas venir, les falaises s’érodent… et puis il est de mauvaise foi, sur le site on ne cesse de voir les progrès de la technologie en question vers ce que j’appellerai son point de dangerosité. Un autre commentateur, qui m’a dit du bien de mon anglais, comme quoi on a de tout, des roquets et des bons camarades, qu’il ne faut pas s’en faire et me sort des histoires de bons et méchants dont je ne vois pas trop la pertinence en l’occurrence.
Quand je lui fais diverses remarques évidentes, l’enthousiaste ne trouve plus rien à dire… Certes, je suis loin de tout savoir, mais je crois tout de même reconnaître la foi et le pari quand je les vois. Cette technologie est bonne, et puis si elle a des aspects destructeurs, on en viendra bien à bout, pari. Nous, les ingénieurs, les juristes, les législateurs ! Non, à mon avis, elle aura tout détruit avant qu’on ait le temps de seulement y penser.
Détail, je ne crois pas qu’il y ait d’un côté des techniciens, de l’autre des capitalistes, aux Etats-Unis, par exemple, les choses sont beaucoup plus mêlées, et un des arguments du développement de la technique en question est son utilité économique. Et entre les affaires et la politique, il y a évidement des liens, quel pays ne voulait renforcer sa technoscience et par là son industrie ?
Par le génie dont tout dépend, a été avancé l’argument de en somme c’est déjà impossible de s’en passer, j’aimerais bien mettre la main sur le bouquin, mais, plus édité, d’occasion, il atteint des prix assez fous, problème de spéculation. Je ne crois pas que ce que j’ai lu me rassurerait, l’auteur déclare, lu dans un extrait gratuit de son opus, que SON SEUL DEVOIR EST DE FAIRE ADVENIR SA TECHNOLOGIE REDEMPTRICE. Mais j’en apprendrais plus sur bien des choses, et notamment la mentalité de gens qui sont surintelligents, créatifs, pleins de bonnes intentions, et dont je partage bien des idées dont il n’est pas question ici, mais qui FONT PRENDRE DES RISQUES INCOMMENSURABLES A L’HUMANITE.
En même temps, quoi de neuf, docteur ? J’adore Buck Bunny, et plus généralement Tex Avery… Certains pensaient qu’une bombe atomique seulement déclencherait une réaction en chaîne détruisant toute la Terre. Cela n’a pas eu lieu, et on n’a pas eu de guerre, mais une paix atomique.
Des gens devaient observer les astéroïdes risquant de nous tomber dessus et en ont vu un frôleur le lendemain et on n’a pas encore de solution pour ce problème, bien plus grave que la pollution mais du même ordre, qui n’intéresse pas les écolos dont le truc n’est pas de sauver la vie mais de culpabiliser les humains, nuance.
En somme, et comme d’habitude, qui vivra verra.
@ calamity jane
Vous-même n’avez commenté que pour vous placer dans ce que vous supposez être l’élite de ce blog, ce qui est une manière de se vanter en essayant de se trouver des alliés sur le dos des gens que vous dénigrez.
Et d’ailleurs, même notre hôte se vante et déplore certaines choses, tous les auteurs, que dis-je ? tous les humains en font autant. Parce que les gens échangent faits, idées et sentiments. Le tout est évidemment de ne pas confondre faits et idées et de ne pas attaquer les contradicteurs plutôt que leurs arguments.
Incidemment, un sujet portant sur la revalorisation du passé et la relativisation du progrès ne peut que pousser aux émotions. On dénigrera le progrès, encensera le passé, ou parfois le contraire, on dira ses craintes du futur, ses occasions perdues, ses gloires.
C’est bien naturel, l’Histoire et son sens ou non sens ne peut que renvoyer à l’histoire de chacun.
@Trekker
Je ne suis pas pro-maréchalisme etc., mais pro-vérité. Par ailleurs je ne crois pas me souvenir user de propos offensants sans qu’ils soient argumentés et presque toujours de manière irréfragable, et vous feriez bien d’en faire de même.
Contre l’avis de votre général inconnu, combien de plus connus ont pensé que poursuivre la guerre aurait été une folie ?
Je le répète, combien de centaines de milliers de morts vous aurait-il fallu pour arrêter ?
L’un de mes oncles, mobilisé à Bordeaux, a vu le train contenant son régiment en entier arriver à Saint-Pierre-des-Corps entre deux rangées de soldats allemands. Direction les camps de prisonniers. Tout était complètement désorganisé.
Nous n’avions plus d’aviation ; alors que serait-il resté de notre flotte après avoir été décimée en Méditerranée ?
Mais où avait-il donc ses pompes votre général machin Nivelle va-t-en-guerre ?
Le seul argument qui tiendrait debout et que je ne me souviens pas vous avoir vu avancer, est que pour occuper la France, les Allemands auraient dû immobiliser plus de cinq cent mille hommes, ce qui les aurait mis plus ou moins à la merci d’une attaque russe avec ses trois millions qui attendaient à sa frontière (et qui seront quatre millions dans pas longtemps).
C’est d’ailleurs pour ça que Pétain a pu obtenir un aussi bon armistice que possible.
Je n’ai pas de rancœur ou de vengeance familiale à relever pour soutenir Philippe Pétain. C’est ma passion pour l’histoire de ce temps qui m’impose de m’indigner de l’injustice faite à cet homme trop grand pour la France, comme disait votre cher de Gaulle – n’est-ce pas ?
@Michelle D-LEROY
Par contre Monsieur Martinez avec son look de petit père des peuples ne m’inspire aucune sympathie, c’est le blocage systématique contre toute avancée sociale, même au détriment de ses adhérents et des salariés.
Il existe en France un certain nombre d’organisations révolutionnaires camouflées en syndicats dont l’objectif réel n’est en rien l’amélioration des conditions de vie des travailleurs mais qui bernent les idiots utiles qui le veulent bien y compris les médias depuis 1945.
B R A V O À F R A N Ç O I S F I L L O N !!
Ce n’est pas parce que l’imprimerie est apparue que le goût du savoir a disparu. Bien au contraire.
@ Agrigente | 27 novembre 2016 à 17:03
Sans doute aucun, je me suis mal exprimé, car il est certain que vous ne m’avez pas compris. Aussi je laisse à plus armé que moi l’expression de l’idée que je tentais en vain de transcrire, d’une brûlante actualité :
Justice force.
Il est juste que ce qui est juste soit suivi. Il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi.
La justice sans la force est impuissante. La force sans la justice est tyrannique.
La justice sans force est contredite parce qu’il y a toujours des méchants. La force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force, et pour cela faire que ce qui est juste soit fort ou que ce qui est fort soit juste.
La justice est sujette à dispute. La force est très reconnaissable et sans dispute. Ainsi on n’a pu donner la force à la justice, parce que la force a contredit la justice, et a dit qu’elle était injuste, et a dit que c’était elle qui était juste.
Et ainsi ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste.
Pensées de Blaise Pascal
Fragment Raisons des effets n° 20 / 21
Que les oreilles entendent :
https://www.youtube.com/watch?v=aPAiH9XhTHc
@ Xavier NEBOUT | 27 novembre 2016 à 18:55
« Vous devriez laisser vos rêves de gloire ratés, et lire un peu. »
Bon ! Je vais suivre votre conseil, je vais lire, plus exactement continuer à lire, en effet je sais lire depuis l’âge de cinq ans, mais certainement pas ce que vous me conseillez, vous faites dans la fiction, la mauvaise fiction.
En tout cas bravo ! Vous lisez dans mes rêves, impressionnant !
Il va falloir me les communiquer régulièrement car je ne m’en souviens jamais en me réveillant le matin.
Une suggestion, j’allais écrire « un conseil » mais on ne conseille pas un génie de votre calibre : ouvrez un cabinet de voyance, vous avez un don !
Je vous signale que c’est vous qui avez ouvert les hostilités contre Trekker et moi. N’insistez pas, vous ne faites pas le poids et n’avez pas le QI nécessaire en dépit de votre don de voyance.
Lui et moi parlons par expérience, vous par hallucination, c’est certain.
Vous êtes accro à quoi pour compenser votre QI ? LSD ?
Il se trouve que je sais qui est Trekker, je me suis renseigné, vous n’arrivez même pas à la hauteur de sa semelle.
Le Maréchal est maintenant devenu le Chef de la Résistance ! Fallait y penser.
Vous allez sûrement aussi nous dire que la Shoah n’a jamais existé et que les mignons de Pétain ont expédié bon nombre de nos concitoyens juifs dans un ancêtre du Club Méditerranée pour s’y reposer… définitivement.
J’ai peut-être des rêves, pas de gloire rassurez-vous, mais vous vous faites des cauchemars. La gloire ne m’a jamais intéressé, je suis content avec la vie, elle me suffit.
L’avantage est que tout ce que j’écris ici je peux le prouver, ce qui est loin d’être votre cas.
Que cherchez-vous à faire ? Concurrencer Garry Gaspary ? N’essayez pas il est imbattable et lui je l’aime bien dans son genre.
PS : Il y a un Xavier NEBOUT sur Google, c’est vous ?
« Xavier NEBOUT dirige 1 entreprise (1 mandat), son mandat principal est Gérant au sein de l’entreprise CEP’AGE… »
Vous n’y trouverez que mon homonyme, je n’ai pas la « gloire » de figurer sur Internet.
@ Xavier NEBOUT |e 27 novembre 2016 à 22:14
« …Contre l’avis de votre général inconnu… Mais où avait-il donc ses pompes votre général machin Nivelle va-t-en-guerre ?… »
Lisez donc sa nécrologie via le lien suivant :
http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2012/07/06/albert-merglen-engage-de-la-premiere-heure
Au risque de vous perturber vous devriez également lire un de ses ouvrages publié en 1993, et qu’il est encore possible de trouver sur Internet « Novembre 1942 – La Grande Honte « aux éditions de L’Harmattan.
Pour moi ce hors sujet est clos.
@ Pierre Blanchard |e 26 novembre 2016 à 22:50
« …A propos des écoles de commerce de seconde zone : IPAG, ISG, EBS… »
Attention le classement des écoles de commerce varie et parfois fortement au fil des décennies. Dans les années 70 à 80 l’ISG était loin d’être classé en seconde zone, mais juste après HEC et l’ESSEC. Certes depuis a minima les années 2000, cette école a bien régressé.
@ Tipaza | 27 novembre 2016 à 10:17
J’imagine alors fort bien la double comptabilité de Bercy avec la transparence pour celle qui serait en accès libre. Même avec le numérique, donc, on n’en sortira pas demain.
@ breizmabro
De quoi donc un enfant de cinq ans peut-il bien être nostalgique ?
Peut-être du sein maternel. Ou, d’une manière plus générale, d’une époque où une mère accomplissait le moindre de ses désirs lui donnant ainsi l’impression qu’il était un être tout-puissant…
Vous êtes de droite. Je suis de gauche. La seule chose que quelqu’un comme moi provoque en vous, c’est ce type de questionnement. Et s’il le provoque, c’est pour mieux montrer que les questions que la droite pose encore aujourd’hui ont trouvé leur réponse il y a parfois déjà des siècles.
Et c’est bien pour cela que la droite n’a jamais été pas vivante, elle n’appartient jamais au monde dans lequel elle évolue mais, au mieux, à un monde qui n’existe plus.
@ Garry Gaspary | 28 novembre 2016 à 08:08
Pourquoi affirmez-vous que je suis de droite alors que vous ne me connaissez pas ?
C’est bien une réaction de gauchiste de procéder ainsi. « On » est « de droite » si « on » n’applaudit pas des deux mains vos divagations ?
Je vous trouve un peu… castriste.
La France moderne est devenue un lieu où tout le monde se moque de tout, il est devenu courant de hausser les épaules à n’importe quelle occasion. Les pirates, les voyous, les laxistes sont de plus en plus nombreux.
LE MONDE INTERACTIF, société anonyme à conseil d’administration, a été active pendant seize ans. Cette société est radiée, je n’ai jamais été abonné au journal « Le Monde » et je n’ai jamais fait appel aux services de la société « Le Monde Interactif ».
Je suis stupéfait d’avoir été victime d’une fraude à la carte bancaire de la part d’un pirate se faisant passer pour « Le Monde Interactif ».
Plainte a été déposée, je me suis mis en mode râleur et je ne suis pas prêt de désactiver ce mode râleur. Décidé à aller au bout du processus, tout le monde va en profiter.
@ breizmabro
On est de droite parce que l’on est inculte. Et quand on est inculte, on prend les gens cultivés qui présentent les choses et les êtres tels qu’ils sont – et non tels que les incultes croient qu’ils devraient être – pour des provocateurs.
Le conservateur est un bourgeois chrétien et raciste : ce n’est pas une provocation, c’est une description de ce qu’il est, au-delà de l’image qu’il cherche à donner, ici ou ailleurs. Vous prenez ce que je raconte pour de la provocation parce que vous êtes de droite, donc inculte, et qu’ainsi vous ignoriez que l’on peut parler de nostalgie pour un enfant de cinq ans.
@breizmabro 09 h 48
Chère compatriote,
Par pitié ne prenez plus la peine de répondre à ce pauvre abruti de GG, cela nous évitera d’avoir à lire ses insanités.
Ou alors, comme on dit chez nous, déclarez-lui simplement :
Komz da me revr me fenn zo klanv!
Da galon
@ Trekker 27 novembre 2016 23:55
Merci mon cher Maître ! 😉
Vous avez raison. J’ai intégré l’ISG en 69 c’était une école réputée et performante.
Perso j’ai opté pour « gestion » puis j’ai passé le diplôme de « contrôle de gestion » 🙁
Peut-être que Pierrot est comptable, d’où sa réaction.
Il est vrai que depuis les années 2000 il y eut un coup de moins bien, mais elle reste tout de même une bonne école de gestion et de communication.
Vous vous rêvez en Caton l’Ancien (le militaire en moins).
@ Garry Gaspary | 28 novembre 2016 à 11:59
Vous êtes vraiment naturel ou vous vous amusez à jouer les avocats du diable sur le blog d’un magistrat honoraire qui ne se cache pas d’être chrétien ?
@ Achille | 27 novembre 2016 à 11:14
La grève OK, mais selon la loi rien que la loi. Commencer par un petit détour dans les comptes de la CGT, qui brasserait des milliards d’euros, pourra à coup sûr en cramer quelques-uns. Et si ça ne suffit pas, des cases VIP sont disponibles, pour la réflexion, la méditation, voire la déradisyndicalisation extrême.
@ Garry Gaspary 28 novembre 2016 11:59
Drôle 😀
@vamonos | 28 novembre 2016 à 11:46
Vous n’avez pas compris le fonctionnement du vol numérique. Vous n’avez pas été victime « d’un pirate », mais d’un écosystème qui en réunit des milliers. Cela n’a rien à voir avec « la France moderne ». « Votre » pirate est probablement en Inde ou en Russie.
Il est aussi peu « stupéfiant » de se faire soutirer de l’argent sur sa carte bancaire au nom du Monde Interactif, après avoir traîné sur Internet, que de se retrouver sans portefeuille après avoir voyagé dans le métro parisien en compagnie de jeunes filles turbulentes, mal habillées et au teint hâlé.
Votre plainte ne servira à rien ; je suis d’ailleurs surpris qu’elle ait été acceptée. En revanche, vous vous ferez rembourser par votre banque sans problème, c’est la loi.
La seule solution consiste à vous former petit à petit à la sécurité en ligne. Commencez par une recherche sur Google et lisez beaucoup. En anglais, si vous le pouvez, la meilleure expertise est dans cette langue.
Je vous assure GG que vous marchez à reculons. Vous devriez souffler pour éviter d’aspirer. Vous avez essayé d’inverser les phases ?
@Robert Marchenoir
« Votre plainte ne servira à rien »
Une plainte est obligatoire pour que la banque commence les démarches administratives en vue de (peut-être) procéder à un remboursement des sommes indûment prélevées.
Pour enregistrer une plainte, il faut faire preuve de patience, de tenacité et de persuasion.
Ma stupéfaction provient du fait que la société « Le Monde Interactif » est fermée depuis plusieurs mois. C’est avec cet argument que je vais coincer la banque et l’obliger à me rembourser la totalité des sommes prélevées sans payer de franchise. La sécurité de la banque est défaillante.
@vamonos | 29 novembre 2016 à 07:10
J’ignore les détails de votre mésaventure, mais à moins que la loi n’ait changé récemment, votre banque a l’obligation de vous rembourser intégralement, pour peu que la fraude ait eu lieu en ligne et que vous n’ayez pas autorisé le débit.
A priori, non seulement le dépôt de plainte n’est pas obligatoire, mais il y a eu des instructions officielles données pour refuser ce genre de plainte, justement parce qu’il y en avait trop et que la loi oblige de toutes façons les banques à rembourser.
L’existence ou non de la société dont le nom figure sur votre relevé n’a aucune importance. Les pirates peuvent mettre le nom qu’ils veulent.
En cas de difficulté, n’hésitez pas à vous renseigner auprès d’une association de consommateurs.
@ vamonos | 29 novembre 2016 à 07:10
Pour vous prémunir contre ce type d’escroquerie, vous devriez toujours utiliser lors de paiements sur Internet et quel que soit le site ou fournisseur, une e-CB. Ce service est proposé par quasi toutes les banques en France, il limite fortement les risques : valable pour une seule transaction et le montant que vous avez choisi. De plus, dans le cadre d’un paiement e-CB, votre banque vérifie préalablement les coordonnées bancaires de son destinataire.
@ hameau dans les nuages | 28 novembre 2016 à 23:47
Bien vu. C’est ce que j’avais pensé et peut-être formulé dans un de mes commentaires, il y a plusieurs mois.
En électricité, et sur un moteur tri, il suffit d’inverser deux des trois fils pour changer le sens de rotation.
Cette personne qui plus est se revendique de gauche, fait assurément du contre-productif, et ne s’en rend même pas compte ; tant mieux au moins lui avance à visage découvert.
Le gros problème c’est que des comme lui il y en a beaucoup et que la reproduction en ligne aussi explose.
Un point sur lequel je le rejoins, ce n’est pas la droite en général, ni celle de Fillon qui réussira à remettre la balle au centre.
Ce n’est que mon avis.
@ vamonos | 29 novembre 2016 à 07:10
Quelle banque SVP ?
Le GIE des banques, depuis la loi de novembre 2001 relative à la sécurité intérieure, est obligé de prendre à sa charge le préjudice relatif à la fraude à la carte bancaire quand le client n’est pas de mauvaise foi. Les banques doivent rembourser les clients qui ont subi une fraude sur leur compte.
Robert Marchenoir a raison, comme d’habitude, la loi n’impose pas le dépôt d’une plainte pour bénéficier du remboursement du préjudice. Le mot « plainte » est ici employé dans le contexte du droit des affaires. Pour un employé de banque titulaire du bac et qui n’a pas eu la chance de pouvoir faire des études de droit, le mot « plainte » s’applique à une déclaration au commissariat où le fonctionnaire de service réalise une photocopie appose un coup de tampon et une signature. Le coup de tampon est toujours une condition sine qua non, le modernisme ne l’a pas encore rendu obsolète. L’employé de banque est satisfait, le client s’est plaint ; mais il ne s’agit pas d’une plainte au sens juridique du terme. Robert a donc raison, merci Bob.
Ma banque, que je ne citerai pas, n’en déplaise à « fugace », doit me rembourser dans les délais précisés dans l’article L.133 du code monétaire. Elle a d’ores et déjà remboursé les sommes prélevées par un pirate qui s’est fait passé pour « Le Monde Interactif ».
Quoi qu’il en soit, la prochaine fois que j’achèterai une pièce détachée chez Oscaro, j’utiliserai la carte bancaire électronique comme suggéré par Trekker.
La fraude à la carte bancaire est en plein essor, le phénomène tend à s’amplifier. En tout état de cause, il s’agit de continuer à surveiller les débits sur le compte courant car ce n’est pas la banque qui pourra prévenir qu’un montant est frauduleux.