Il y a trois mois, le président de la République avait évoqué la possible reconnaissance d’un État palestinien à certaines conditions, dont la principale était la libération de tous les otages. Ils ne sont pas tous libérés. Et pourtant le président de la République a affirmé qu’à l’ONU, au mois de septembre, la France reconnaîtra bien l’État palestinien.
Il a immédiatement été félicité par le Hamas qui a invité les autres pays européens à suivre l’exemple de notre pays.
Lors de L’Heure des pros 1 du 25 juillet, animé par Eliot Deval, il m’est apparu que cette position surprenante du président par rapport à son annonce d’avant était motivée d’abord par son souci d’étonner, sa volonté de faire valoir qu’il existait encore et que le registre international demeurait bien son champ réservé.
J’ai ajouté qu’il était peut-être injuste de lui reprocher un mauvais timing après le pogrom du 7 octobre 2023 en soulignant que probablement il n’y aurait jamais eu un temps opportun pour accomplir cet acte diplomatique et que le rôle d’un chef d’État était parfois de forcer le destin au lieu d’attendre patiemment une occasion qui pourrait ne jamais arriver.
Enfin, en ayant conscience que le profane que j’étais pour la géopolitique de cette région du monde à la durable conflictualité ne pouvait pas se permettre des appréciations péremptoires ou sommaires, j’ai seulement souligné que si m’était démontré le caractère bénéfique de cette initiative présidentielle pour les intérêts français et la cause de la paix, je l’approuverais sans réserve.
Mes observations n’étaient pas fulgurantes d’originalité mais heureusement, sur le plateau, d’autres propos m’ont éclairé et en tout cas convaincu qu’en gros, dans cette affaire internationale tragique et gravissime, le président avait trahi Emmanuel Macron.
En particulier, un intervenant très fin et savant, Élie Korchia, avocat, président du Consistoire israélite central de France, sur un ton mesuré a regretté la période choisie par le président ainsi que la légitimité octroyée, par cette provocation, au Hamas. Il a sur un plan politique dénoncé l’erreur qui, voulant restaurer l’Autorité palestinienne sur laquelle Emmanuel Macron comptait contre le Hamas, avait au contraire renforcé ce dernier et donc amplifié le conflit au lieu de l’apaiser.
Enfin, par un autre intervenant, Michel Fayad, a été évoquée la difficulté de définir un État palestinien aux frontières discutées et imprécises et qui, au fil des années, n’avait jamais été envisagé par quelque pays arabe, notamment la Jordanie.
On comprendra donc que j’ai quitté cette émission plutôt convaincu par les opposants à cette future reconnaissance, et que le ministre Jean-Noël Barrot, chargé de l’expliquer, s’est confronté à une mission aussi impossible que celle de faire sortir Boualem Sansal de sa geôle par la voie diplomatique à sa manière.
Bien sûr LFI a approuvé cet acte présidentiel en craignant qu’il ne soit pas mis en oeuvre en septembre à cause des fluctuations et revirements présidentiels.
Je n’ai pas pu m’empêcher d’éprouver un haut-le-coeur quand Jean-Luc Mélenchon a utilisé l’adjectif « moral » pour justifier ce processus où le président d’aujourd’hui a trahi le Emmanuel Macron d’il y a trois mois.
Depuis le 7 octobre, des mots passent mal.
Cher Philippe, vous aurez beaucoup de mal à vous faire une opinion étayée sur un sujet que vous connaissez mal en écoutant CNews, pour la bonne (ou plutôt la mauvaise) raison que la composition des intervenants est monocolore. On y pratique l’entre-soi. Le sport national consiste à y faire du Macronbashing. CNews n’est pas une chaîne d’information, ce n’est pas une chaîne d’opinion, c’est une chaîne de propagande.
Quelle honte !
Jusqu’où ce petit président fera-t-il descendre la France et nous humilier pour continuer à exister ?
« Bien sûr LFI a approuvé cet acte présidentiel en craignant qu’il ne soit pas mis en oeuvre en septembre à cause des fluctuations et revirements d’Emmanuel Macron. » (PB)
La réaction de Jean-Luc Mélenchon est pour une fois exactement la même que celle qui m’a animé lorsque j’ai appris cette relativement bonne nouvelle censée marquer un retour du courage politique dans la diplomatie française, mais un courage différé : « C’est en septembre », à l’automne des massacres de Gaza, car il ne faudrait pas fâcher les Allemands qui ont viré leur cuti concernant Israël pour se racheter de leur passé génocidaire, ni les Britanniques avec qui « le président » et Emmanuel Macron sont à tu et à toi, ou même Donald Trump qui, en route pour l’Écosse où il passe des vacances (mais où sont les conséquences désastreuses du Brexit et qu’en est-il de l’isolement britannique ?), en répétant que « les paroles de Macron ne comptent pas », a réagi par une variante de son « Emmanuel ne comprend jamais rien » prononcé lorsqu’il a faussé compagnie à ses partenaires du G7 pour ordonner une frappe en Iran dont il se vanta (la vantardise étant son langage habituel !) qu’elle avait à elle seule détruit toutes les infrastructures nucléaires du pays.
« C’est en septembre ». En attendant, notre président disruptif, qui ne redoute rien tant que d’être marginalisé une fois ses ballons d’essai lancés, pourra discuter avec ses partenaires européens et convenir avec eux que ce que commet Israël à Gaza est un « massacre humanitaire », mais pas un « génocide », car « c’est à l’histoire de juger s’il y a eu génocide », disait-il en substance dans sa longue « interview pour rien » sur TF1 en avril dernier, censée relancer le président démonétisé par la dissolution sur la scène intérieure, entretien au cours duquel son entourage promettait qu’il prodiguerait des annonces tonitruantes de référendums en cascade.
« L’histoire jugera ». Des raisonnements comme ça ont été les mêmes qui conduisirent l’Europe d’après-guerre à s’excuser pour la Shoah : « On ne savait pas », raisonnements que l’on condamne pour cette période, qui est devenue la référence paralysante d’une Europe qui voudrait bien se rattraper, mais se trompe à nouveau de front et d’époque. Les anciennes puissances de l’Axe sont devenues les soutiens les plus farouches d’Israël, tandis que l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, qui les premières en Europe ont reconnu l’État palestinien, ne constituent pas des références pour Emmanuel Macron, qui voulait reconnaître cet État « au moment opportun ».
Or quand bien même le président serait assez constant pour tenir sa promesse en septembre en demeurant fidèle à son élan de courage différé, Libération a bien raison de se demander tout en se félicitant de l’annonce présidentielle : « Reconnaître un État palestinien, mais dans quel état ? ». Il est presque trop tard même si mieux vaut tard que jamais, ça permet d’apaiser sa conscience parce qu’on a eu un sursaut de conscience avant de la perdre. Il est trop tard, c’est ce que disent en substance les interlocuteurs « très fin(s) et savant(s) » de CNews, Élie Korchia et Michel Fayad dont vous rapportez les propos : comment reconnaître un État « aux frontières imprécises » et que la destruction « préemptive » des structures étatiques, condamne à l’impuissance ? Mais pour les experts de la galaxie Bolloré, ce ne sera jamais le moment et les conditions ne seront jamais réunies pour reconnaître la Palestine, ils sont de parti pris.
La communauté internationale avait soutenu jusqu’à l’absurde l’Autorité palestinienne, qui avait pour ainsi dire failli depuis le remplacement de Yasser Arafat par Mahmoud Abbas, qu’Israël promouvait sous prétexte de démocratie, qui s’est depuis lors maintenue sans organiser d’élection après celle qui avait provoqué la victoire attendue du Hamas sans que les mêmes qui dénonçaient un déficit démocratique dans le gouvernement palestinien trouvent rien à redire au maintien durant vingt-cinq ans de leur marionnette au pouvoir, cela ne valant pas approbation du Hamas comme organisation de « résistance palestinienne » encore qu’Israël l’ayant tellement instrumentalisé qu’un peu plus, un peu moins aujourd’hui relève de la discussion sur le sexe des anges à la catégorie desquels ces guerriers n’appartiennent pas, car en tout guerrier sommeille un criminel de guerre et le Hamas s’est relancé par un coup d’éclat qui a fait 3000 morts en Israël et commandé la riposte onze-septembriste prévisible de l’État hébreu, qui a sacrifié plus de 40 000 Palestiniens si mes informations sont à jour.
La communauté internationale a soutenu Mahmoud Abbas comme la corde soutient le pendu et comme cette même grosse ficelle continue de soutenir Volodymyr Zelensky en Ukraine, lequel est en train de provoquer des émeutes pour sa duplicité en matière de lutte contre la corruption : ce sont Trump et Poutine qui se frottent les mains tandis que Georges Ibrahim Abdallah vient d’atterrir à Beyrouth où ses partisans fêtent son retour comme celui du « dernier prisonnier politique d’Europe ».
Macron franchit un pas supplémentaire dans l’ignominie en confortant les ordures du Hamas ; qui se ressemble s’assemble. Le surintendant Fouquet avait pour devise « Quo non ascendet », lui, c’est jusqu’où ne descendra-t-il pas !
Et le dégénéré fin de race Barrot ajoute une stupidité de plus à sa collection de propos lunaires et de ratés de terrain en disant que la reconnaissance donnerait tort au Hamas ; tu parles, le Condorcet n’a pas entendu le Hamas remercier pour cette annonce !
On me souffle dans l’oreillette de ne pas accabler Barrot, fils et petit-fils de ministres, dont il est évident qu’il doit sa carrière très peu à sa compétence mais vraiment beaucoup à l’entre-soi de la caste politchienne. La responsabilité en revient à la propension du freluquet à choisir ses sbires les plus nuls possibles pour ne pas lui faire de l’ombre !
Il est grand temps d’arrêter le massacre. Celui du 7 octobre 2023 a été suivi de représailles tout aussi sanglantes de la part de Netanyahou envers le peuple palestinien. Maintenant ça suffit !
Ce dernier compte déjà des dizaines de milliers de victimes civiles et vit dans des conditions inhumaines depuis deux ans.
C’est un peu facile de dire que la situation « ne se prête pas à reconnaître un État palestinien » quand on est sur un plateau télé et que l’on ne connaît pas la faim, la maladie, les conditions sanitaires et sécuritaires insupportables.
Toute solution permettant d’installer la paix dans cette région du monde est la bienvenue.
La solution à deux États est à mon sens la seule situation viable.
La France a toujours été favorable à cette proposition, ceci déjà lorsque le Général était au pouvoir.
Pour cela encore faut-il mettre en place les conditions élémentaires permettant aux deux États nouvellement constitués (et qui auraient dû l’être dès 1948) de cohabiter en bonne intelligence.
La seule solution consiste à se débarrasser des dirigeants actuels pour Israël, comme les Palestiniens devront en finir avec leurs dirigeants corrompus ou terroristes ainsi que le souligne Jacques Attali qui est franco-israélien.
Les partis extrémistes, qu’ils soient de l’ultra gauche ou de l’ultra droite ont toujours conduit leur peuple vers le malheur. Nous en avons la confirmation avec le conflit israélo-palestinien.
Emmanuel Macron change le jeu diplomatique.
Au lieu de considérer la reconnaissance d’un État de Palestine comme la queue de trajectoire d’une négociation de pacification de la Palestine mandataire (protocole d’Oslo), il crée le choc en renversant l’agenda. L’État d’abord et la négociation continuera (ou pas) en droit international d’État à État.
C’est un bâton dans les roues chenillées du Likoud qui roule vers Eretz Israël sans vergogne et affiche clairement l’éradication des autorités palestiniennes avant déportation des peuples.
On serait bien naïf d’en attendre la paix, mais de la position actuelle non plus ! Par contre la France est bien seule au milieu de 149 pays ayant reconnu un État de Palestine hostile à l’État juif.
Plus que jamais le slogan est bien « Du fleuve à la mer et pas moins ! ».
Dans vingt ans la guerre en aura cent !
L’époque est formidable : un pogrom de 1700 juifs massacrés par les Palestiniens du Hamas dans des conditions épouvantables, et une réplique logique de Tsahal qui néantise une partie de Gaza, sans pouvoir récupérer tous les otages israéliens.
Mobilisation de tout le gauchisme occidental (on remarquera l’extrême discrétion de l’Égypte et de façon générale de l’ensemble des pays arabes qui se souviennent du chaos généré au Liban par la présence des réfugiés palestiniens en 1975) avec en fer de lance les députés LFI et la victimisation à outrance appuyée sur des chiffres émanant des terroristes du Hamas, relayée par les médias sans l’ombre d’une critique (qui peut croire un seul instant qu’il y ait des journalistes dans la bande de Gaza indépendants des terroristes ?).
Et que fait not’ bon président ?
Il valide une solution à deux États sans avoir défini le début de ce fantasme : un État sans frontières, gouverné par des gens élus il y a plus de 15 ans et qui souhaitent l’application de la charia en anéantissant tout ce qui ressemble à un Juif !!
Bref, la victoire finale revient à ceux qui ont déclenché l’apocalypse le 7 octobre 2023.
Honte au locataire du Faubourg Saint-Honoré qui s’affranchit de toutes les règles du débat démocratique !
L’Europe et le chantage permanent, à chaque fois il les tient par les… Enfin pas besoin d’un dessin, Viktor Orbán et l’Europe nombreuse de pays de misère, le Cinglé et certains de ses affidés, non seulement c’est risible mais en plus Emmanuel ferait mieux de s’occuper de son pays plutôt que de vouloir créer les frontières des autres.
Tellement illusoire, tellement dérisoire, tellement inutile, quand le pays est en vrac, quand le régalien est en morceaux, quand la santé est en lambeaux.
Et l’on compte sur l’autre, le ventre mou de la politique, l’eau tiède et fétide des c*ls entre deux chaises, Bayrou pour sauver le pays ?? Dans un pays qui n’a plus un rond, pas un kopeck pour construire et couler des fondations. Quelle misère ! On ratatine à la marge, les vraies réformes d’État ne se feront pas, des agences inutiles, de l’inutile, des milliards de compensation attribués à des entreprises sans être capables d’en tenir un décompte clair et lisible. Nous sommes fous !
Gégé qui va tenter de sauver sa peau et sa cantine, qui va le virer ? Qui va lui dire qu’il est temps qu’il parte, on n’a pas besoin de lui, des brillants attendent sa place, il faut dégraisser le mammouth, il faut enlever toute cette mauvaise graisse de rentiers.
Trop d’élus, aucune efficacité, sinon les comptes du pays seraient au vert, jamais on n’a eu autant de politiques et d’experts et jamais on n’a eu autant de dette, une dette stratosphérique, tous les produits coûtent cher. L’argent, même si la planche à billets ne fonctionne pas avec l’Europe, s’adosse à une dette et si vous êtes commerçant implicitement vous montez les prix, et forcément les pauvres sous le seuil de pauvreté augmentent.
The working poor, c’est mathématique, quand la dette s’envole, l’usurier augmente son taux :
Janvier 2023 3,57 %
Avril 2023 4,24 %
Juillet 2023 4,45 %
Octobre 2023 5,35 %
Janvier 2024 5,85 %
Avril 2024 6,05 %
Juillet 2024 5,90 %
Octobre 2024 5,55 %
Janvier 2025 5,08 %
Avril 2025 5,25 %
Juillet 2025 5,01 %
Inexorablement, la dette appauvrit, le 10 septembre sera un nouvel épisode des Gilets jaunes, Bayrou au ventre mou qui a du mal à s’extraire d’un cockpit doit dégager, cela ne sert à rien, 40 milliards c’est même pas la goutte de pluie sous un orage. C’est mou, c’est limace, c’est pusillanime, un centriste quoi !
Et si enfin on mettait les ministères à la diète ? La vraie diète, celle qui vous fait maigrir pour sauter plus haut, pour courir plus vite et pour être plus fort. Et si enfin on arrêtait de nommer des Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes, c’est comme si on avait nommé un bibliothécaire pour envoyer du béton dans des banches et garder à l’esprit le résultat de l’opération.
Les privilèges ça suffit ! Au fond même les LR s’en accommodent sinon ils auraient dû tirer à boulets rouges sur la nomination de NVB, la décision, seule la décision de trancher dans le vif est efficace, le résultat positif est toujours au bout du chemin. Il faut du courage, vivement les prochaines élections mais avec une réelle majorité, le suffrage universel il faut y croire mais les hommes doivent être à la hauteur, Mongénéral en avait décidé ainsi.
« Il a sur un plan politique dénoncé l’erreur qui, voulant restaurer l’Autorité palestinienne sur laquelle Emmanuel Macron comptait contre le Hamas, avait au contraire renforcé ce dernier et donc amplifié le conflit au lieu de l’apaiser. » (PB)
Il faut comprendre qu’en matière de politique extérieure comme ici ou comme avec l’Ukraine, la méthode favorite de M. Macron est celle du chien fou dans un jeu de quilles.
En fait, en matière de politique intérieure c’est à peu près pareil.
Les premières pages de Belle du Seigneur dépeignent les postures simiesques des fonctionnaires de la SDN. En cent ans, les mœurs ont peu évolué et l’on reconnaîtrait sans peine pareillement caricaturé une pléthore de ces jeunes gens à haut potentiel qui peuplent nos entreprises, nos administrations, nos partis politiques.
Emmanuel Macron, comme maints autres, est un de ces personnages. À l’égard d’une force brute qui leur est supérieure, ils font preuve avec constance d’obséquieuses révérences tout en feignant une posture d’indépendance.
Ces gens jamais ne se trahissent, ni ne trahissent leurs supérieurs, tant qu’ils le sont. En revanche, ils méprisent beaucoup ceux qui leur sont subordonnés. Dans le zoo social contemporain, ces gorilles à face humanoïde font, au gré des rencontres, tantôt montre de virilité ou de soumission animale, postures qui autant l’une que l’autre les couvrent de ridicule.
Votre naïveté virginale, cher Philippe Bilger, serait attendrissante si ce n’était votre âge et vous avez bien tort de prendre au mot ce qui chez ces gens n’est que pose.
La notion d’État est une notion juridique définie par le droit international public, cette branche du droit régit les relations diplomatiques entre les États, ce sont eux qui, dans cette branche du droit, sont les sujets de droit, à condition que l’État soit inscrit dans le concert des nations en étant reconnu par les autres États et par les organisations internationales, régionales et mondiales.
À ne pas confondre avec le droit international privé qui régit les relations d’une personne privée, ou une entité de droit privé comme une société, qui présente dans son existence ou dans sa vie juridique ce que l’on appelle un élément d’extranéité.
En droit international public, trois critères sont essentiellement retenus pour définir un État, premièrement, il faut qu’il y ait un territoire, deuxièmement sur ce territoire il faut que soit établie une population, et toujours sur ce même territoire et pour le bénéfice de cette population, il faut qu’il y ait une puissance publique dotée des trois pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire.
Si on reprend ces trois critères et que nous opérons une extrapolation avec la Palestine, essentiellement composée de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, ces trois éléments sont assez flous.
Premièrement, le territoire est discuté et morcelé, ce qui génère une première ambiguïté.
Deuxièmement, la population n’est pas clairement identifiable.
Lors de la guerre des Six Jours en 1967, Israël a conquis la Cisjordanie et la bande de Gaza et a implanté des colonisations, ce qui, dans les institutions internationales, a généré l’emploi de plusieurs dénominations pour qualifier la population israélienne vivant en Cisjordanie : certaines dénominations mentionnant le terme « colons » ou « territoires occupés » ou « territoires administrés par l’Autorité palestinienne », la complexité de la situation a rendu ô combien difficile la fixation d’un terme précis pour évoquer les personnes israéliennes vivant en Cisjordanie.
En ce qui concerne le pouvoir politique, la complication est encore plus forte puisque les accords d’Oslo signés en 1993 ont abouti au morcellement de la Cisjordanie et à l’attribution, soit à Israël, soit à l’Autorité palestinienne – alors dirigée par Yasser Arafat -, de zones à administrer, à commencer par Jérusalem, la capitale, dont l’Ouest est administré par Israël et l’Est devant l’être par l’Autorité palestinienne mais tout de même revendiqué par Israël.
Aujourd’hui encore, ce morcellement persiste, en Cisjordanie certaines zones sont administrées par l’Autorité palestinienne et d’autres le sont par Israël.
Concernant la bande de Gaza, Israël s’en est retiré en 2005 avec huit mille personnes israéliennes qui y vivaient alors, ce qui a contribué au net renforcement du Hamas, aujourd’hui redouté en cas de création d’un État de Palestine où il pourrait aisément prendre le pouvoir et ainsi se prévaloir sur la scène internationale d’une légitimité.
Au demeurant, un État se doit d’avoir une nation à savoir un sentiment de la population de vouloir vivre ensemble et partager une histoire commune et un destin commun, pour la Cisjordanie, quid des colons israéliens qui y sont implantés depuis des décennies ? Se rabattraient-ils en Israël ? Certainement pas, il y aurait dans l’essence même de l’État de Palestine un imbroglio qui déboucherait sans nul doute sur une crise ou une nouvelle guerre, tant et si bien que l’actuel gouvernement de Benyamin Netanyahou est favorable au maintien de ces colonisations.
Pour les raisons évoquées ci-dessus, la démarche entreprise par Emmanuel Macron ne semble pas faire preuve d’une lucidité juridique et politique et ainsi légitimer une opportunité diplomatique.
Toutefois, elle s’appuie sur une assise internationale puisque à ce jour, douze États de l’Union européenne ont officiellement reconnu l’État de Palestine, l’année dernière l’Irlande et l’Espagne.
Parmi les autres pays, notons pour les pays de l’Europe occidentale, la Suède et la Norvège, non membre de l’Union européenne, puis essentiellement des pays d’Europe de l’Est qui ont franchi le pas, notamment à l’automne 1988 après que Yasser Arafat avait proclamé l’indépendance de la Palestine.
148 États sur les 193 membres de l’Organisation des Nations unies ont également adopté cette démarche.
La reconnaissance par la France de l’État de Palestine ne devrait tout de même opérer aucun changement notable sur le terrain, cette reconnaissance devrait être effectuée avec la libération de l’intégralité des otages, l’obligation de démilitarisation du Hamas, l’instauration d’une autorité de contrôle supranationale chargée de vérifier cette démilitarisation, la garantie de l’installation d’une démocratie avec des élections libres et transparentes.
Ces conditions ne sauraient être respectées dans cette région du monde dont la détestation entre Israéliens et Arabes est trop accentuée pour installer et pérenniser une stabilité durable.
Pour qu’il y ait trahison, il faudrait qu’il y ait eu tromperie et qu’un avantage en ait été tiré.
On crie et s’indigne, mais on ne légitime pas l’expulsion de Palestiniens de leur pays (ou l’empêchement de leur retour lorsqu’ils ont fui les combats) ; c’est de l’hypocrisie.
Et évidemment, on n’écoute pas Rony Brauman dénonçant la kyrielle de crimes contre l’humanité et maintenant le génocide, commis par Israël, sa patrie, envers les Palestiniens. Là, on a le choix entre lâcheté et hypocrisie.
Ce qui est malheureux, c’est qu’il n’y ait que LFI pour être du bon côté de la morale quand bien même ce serait dans un but électoraliste. JL Mélenchon a raison.
Alors, en dernier argument, on dira que ce n’est pas le bon moment, pour ne pas dire que le bon moment serait celui où il y aurait la bénédiction d’Israël. Là aussi, ce n’est que de l’hypocrisie.
Le problème à mon sens est moins la reconnaissance d’un État palestinien que le moment choisi et les modalités pour ce faire.
Cette reconnaissance fait plaisir au Hamas, peut-être aussi au Qatar, et déplaît au plus haut point au gouvernement israélien et à son suzerain, les États-Unis dont le soutien est indéfectible, quoi que fasse le gouvernement israélien.
Il y a lieu d’observer que l’idéologie du Hamas veut la destruction d’Israël et une Palestine du Jourdain à la mer.
Réciproquement, l’extrême droite israélienne qui dicte la politique actuelle d’Israël prône Eretz Israël, à savoir l’occupation des anciens royaumes d’Israël et de Juda. Donc de la mer au Jourdain. Et la colonisation de la Cisjordanie a pour objet la mise à exécution de ce projet en spoliant ses occupants, colonisation qui considère que la véritable Palestine est l’actuelle Jordanie.
Par ailleurs, la création du Hamas a été à son origine soutenue par Israël pour affaiblir l’Autorité palestinienne et la colonisation de Gaza a avorté en contraignant Israël à récupérer ses colons et en laissant le champ libre au Hamas, avec les effets que l’on peut observer.
Quels qu’aient pu être les crimes du Hamas le fameux 7 octobre 2023, pogrom ignominieux, Israël a répondu selon la loi du talion avec un excès de destructions rappelant celles de la dernière guerre mondiale.
D’évidence, les crimes de guerre sont le quotidien de la part des deux belligérants et le Hamas continue de conserver des otages, tout comme l’Iran l’avait fait avec le personnel de l’ambassade des États-Unis à Téhéran.
La vie des populations civiles est considérée comme négligeable des deux côtés, le côté israélien affirmant systématiquement avoir poursuivi des objectifs militaires, à l’instar de ce que pratique la Russie à l’égard de la population civile ukrainienne.
Dans ce maelström, l’on voit mal comment l’initiative de monsieur Macron serait susceptible de modifier le cours des choses. Et donc, avec une diplomatie française affaiblie, l’on ne peut penser que cette initiative française puisse avoir des effets réels et positifs, hors dans le domaine de la communication politique.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Monsieur Macron a un besoin visible de briller. En France, et pire que jamais depuis la dissolution, les Français attendent impatiemment 2027 en ayant déjà tourné la page du macronisme. Forcément son ego en prend un coup et il cherche à faire des coups d’éclat.
D’autant que visiblement il a perdu de son influence au sein de l’U.E..
En même temps, il lui faut préparer sa sortie pour rebondir et continuer une carrière en vue. Plaider pour un État palestinien et montrer au monde entier son humanisme est un moyen comme un autre de se placer pour l’avenir.
Sa fonction lui permet d’engager en son nom la France et les Français et c’est bien dommage. C’est plus facile en tout cas que de faire sortir Boualem Sansal de sa geôle.
Donner aux assassins du Hamas des raisons de se réjouir retourne le coeur de beaucoup de Français.
Après c’est très facile de faire ce genre de déclarations, plus facile en tout cas que de déterminer quel territoire offrir sur un plateau aux bourreaux du 7-Octobre.
Des Israéliens ont travaillé dans les kibboutz depuis 70 ans et plus pour transformer le désert en jardin et le Président français décrète que ces territoires doivent désormais revenir à leurs assassins. Car comment relier la bande de Gaza à la Cisjordanie sans impacter les territoires intermédiaires ? Et la situation de Jérusalem ? Facile de parler mais moins facile de faire, mais ça nous avons l’habitude depuis 2017.
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@ Marc Ghinsberg 26 juillet à 00.55
Si les intervenants de CNews sont monocolores, que dire d’une émission comme « C dans l’air » où les intervenants sont tous d’accord, chaque jour, à chaque émission, dans un ronron de l’entre-soi.
Que dire aussi de journaux tels que le Monde ou Libé, et même la presse régionale, ancrés à gauche, qui démontrent articles après articles les mêmes évidences. Alors la propagande…
Parler de deux États, de la reconnaissance de la Palestine, est une farce. Ça ne mange pas de pain, personne n’y croit, mais, comme le dit très bien Rony Brauman, ça permet de se poser comme un mesuré pour après, tout accepter sous couvert de cette profession de foi.
Une guignolerie de plus d’un être inconsistant, vaniteux et prétentieux qui devrait fréquenter les gares puisqu’il n’est rien.
Quant à CNews, ceux que je n’ose qualifier de journalistes sont des pitres incultes.
Israël existe. C’est un État qui s’est créé sur l’expropriation, la violence, le terrorisme. Le 7-Octobre n’est pas le début de l’histoire. Il ne justifie en rien le génocide en cours.
Les pitres de CNews sont tellement idéologisés que, quand un Aymeric Caron répond oui à la question de savoir si l’incroyable tolérance aux exactions d’Israël est due au fait que l’on parle d’un État juif, ces pauvres petits ont des vapeurs et hurlent à l’antisémitisme.
Il a tout juste pour au moins deux raisons.
L’Occident nourrit un tel sentiment de culpabilité depuis 1940 qu’il se montre d’une tolérance extrême à tout ce qui vient d’Israël. Rien d’antisémite dans une constatation d’évidence.
Seconde raison, liée à la première, prenant avantage de cette culpabilité, tout raisonnement n’allant pas dans l’inconditionnalité d’Israël voit aussitôt celui qui le tient traité d’antisémite. Terrorisme intellectuel facile, qui devrait faire réfléchir ceux qui l’utilisent puisque provoquant de plus en plus d’effets contraires à ceux souhaités.
Tout est du même tonneau. Des qu’il s’agit d’Israël, les herméneutes du soupçon sont de sortie.
Pour revenir à votre billet, cette reconnaissance, tout le monde s’en moque. Ce qui se passe à Gaza, pareil. Smotrich, Netanyahou et consorts se comportent comme les nazis derrière lesquels ils s’abritent pour tout justifier.
Rony Brauman, Daniel Schneidermann et quelques autres m’intéressent bien plus sur le sujet qu’un Pascal Praud ou son clone de substitution.
Comme nous voilà mis !!
Un certain Trump en parle comme d’un gentil garçon, lui tapote la joue mais n’écoute pas son babil.
Nous savions, mais on nous redit, que l’Ukraine est un sac de noeuds pas très bien ficelés.
Un collectif, pour l’instant anonyme, prépare un 10 septembre à rallonge, mais se fera sans doute fesser les joues avant.
On chante aussi des complaintes sur la France, mezza voce, c’est plus ennuyeux que de souligner les impudeurs de nos représentants multi cartes payantes.
On comprend que l’Europe, abreuvée de philosophies indigestes, de raisonnements castrateurs et de revendications vaches sacrées, engendrées par des classes politiques préoccupées avant tout par leur « locupletazione », ne fait plus espérer.
Qu’est-ce qui a engendré le délitement progressif du pays, où devant l’hémorragie économique, financière, morale, tout, tous ont continué à danser devant un buffet progressivement débarrassé de ses canapés au foie gras en se dépêchant de finir les restes.
Allumer un phare de conscience en voulant reconnaître un État fantôme, peuplé de spectres et d’assassins, demande une lumière puissante, une force morale de chevalier dont on cherche en vain la moindre poussière. Pourtant, il y a, chez nous, des esprits clairs, des pensées plus solides que celle des prétoriens, mais on les méprise, ou on les caricature en dénonçant leurs origines, chacun étant convaincu que ses propres qualités, sa propre vision intellectuelle sont seules à même de dénouer l’écheveau politique, parce qu’on comprend la difficulté des choses et qu’on sait les exposer, sans y apporter le moindre clystère. Il semblerait que revienne à la surface le noeud gordien décrit par un certain… Pompidou, non ?
@ Robert
J’agrée presque entièrement à votre constat avec la nuance importante que la riposte d’Israël équivaut à une loi du talion démultipliée par cinquante. Un mort juif de vingt ans vaut cinquante morts palestiniens de tout âge.
Il est malheureux que presque seuls en France les révolutionnaires d’extrême gauche s’en offusquent. Ce que commet Israël est indigne de son passé de martyr. Ni le 7-Octobre, ni la Shoah ne doivent servir de caution morale à Israël pour exterminer. La voie que ce pays emprunte conduit à la disparition inévitable à terme de l’un des deux peuples. Je ne vois pas comment un enfant palestinien d’aujourd’hui n’éprouverait pas dès l’approche de l’adolescence le désir irrépressible de massacrer autant de juifs qu’il est possible en réaction à l’insupportable souffrance qu’Israël lui a fait subir. Pour l’en empêcher, comment pourrait faire Israël sinon en usant de son droit préventif illimité à se défendre ?
Presque toute l’intelligentsia juive de France – et celle-ci est très influente – avec un art consommé du sophisme voudrait faire croire à l’opinion française qu’Israël serait la pointe avancée de l’Occident dans sa confrontation avec le monde musulman. Il faut une certaine forme de courage pour le dénoncer, puisque bientôt l’antisionisme (non en tant que principe qui nierait le droit d’Israël à exister mais qui contesterait son droit à s’étendre alentour pour recréer le Grand Israël) sera pénalement confondu avec l’antisémitisme. À ce sujet, il faut bien entendre tout ce que la voix d’outre-tombe de Soljenitsyne disait, et non pas seulement ce qui nous agrée, lorsqu’il récusait l’appartenance d’Israël à l’Occident pour la raison que ce dernier était un État religieux.
Les plus attentifs auront observé dans les interventions récentes des deux principaux protagonistes de Reconquête !, mais aussi dans celles d’autres intellectuels ou hommes politiques, qu’il est problématique d’être tiraillé entre deux allégeances. On ne peut être bon Français qu’en renonçant aux héritages ancestraux étrangers qui dissonent par trop avec les héritages spirituels français.
Cette règle vaut pour les juifs, pour les musulmans, et d’une manière générale pour tous les étrangers qui voudraient s’agréger à la population française. D’ailleurs, et sans nulle surprise, c’est précisément cela que les Français attendent, dans leur aménité accueillante si peu chargée de racisme agressif, des allogènes.
« — Tu mens ! — Ce mot plus tard fut l’âme de Judas. »
Victor Hugo résume en ce vers de « Et nox facta est », toute l’histoire d’Israël.
La naissance de Moïse est copiée sur celle du roi Sargon, il n’y a jamais eu d’esclaves en Égypte, et son bâton est celui du chef de tribu indo-européenne nommé pour la migration et qui sera le sceptre de nos rois.
C’est l’histoire du peuple des parias expulsés de Babylone et d’Égypte comme ils le seront de partout.
Par contre, l’archéologie porte les traces du massacre des habitants du pays de Canaan, et nous en sommes encore là aujourd’hui.
Pourtant, l’éternel mensonge de Judas a une fin : lorsqu’un juif dit qu’il est juif parce que son père l’est en ce que renier sa religion serait le renier, il se dit en fait lié par l’amour filial qui est celui du Dieu le père des Aryens – Diospitar et Juspater depuis quelque vingt mille ans au moins, celui de Jésus.
Reste à prier (aller à Pritou, celui qui en Inde, prime encore sur tout – l’Es-prit), pour que les intellos et les mauvais prêtres fassent un petit effort de simplicité au lieu de pourrir la civilisation avec leurs salades !
On est dimanche, non ?
La France a changé de doctrine militaire, les nouveaux amis de Macron sont dans le camp des terroristes musulmans et des menteurs communistes.
Macron a encore choisi la mauvaise voie diplomatique cet été et plusieurs fois !
D’abord avec Israël, il a ordonné la fermeture des pavillons d’exposition israéliens au salon du Bourget pour des raisons idéologiques. De plus, il a annoncé la reconnaissance d’un État palestinien.
Macron semble avoir oublié qu’Israël est l’un des rares fournisseurs de munitions de l’armée française, quelle imprudence !
Ensuite Macron a choisi d’aider le Cambodge qui a attaqué la Thaïlande en creusant des tranchées pour y cacher des mines antipersonnels. Tout est filmé et documenté, les mensonges cambodgiens sont grossiers.
Une ministre cambodgienne a fait un discours à l’Unesco pour dénoncer selon elle les plagiats architecturaux de temples khmers. Quelle folie, imaginez l’Allemagne qui contesterait les choix architecturaux de rénovation de Notre-Dame de Paris au motif de plagiat de la cathédrale de Cologne. Le parallèle est saisissant et prouve le niveau de démagogie d’une communiste. L’instrumentalisation des religions à des fins politiques est à géométrie variable pour les suppôts de Marx. Soit il s’agit de l’opium du peuple, soit il s’agit d’un patrimoine national, schizophrénie garantie.
La Thaïlande a engagé avec succès des avions F-16 et détruit un casino frontalier ainsi qu’un centre d’appels de pirates informatiques. De plus, l’avion suédois Gripen a été utilisé pour la première fois dans le cadre d’un conflit déclaré.
Demain, Macron changera d’avis ou pas, il est vain d’essayer de le suivre, de le comprendre.
Macron choisit ses amis dans le camp des perdants, des losers et des menteurs parce qu’il manque de prudence contrairement à Nicolas Machiavel qui a écrit : « Je ne dis jamais ce que je crois, ni ne crois ce que je dis et s’il m’arrive de dire la vérité, je la cache sous un tel tas de mensonges qu’il est difficile de la retrouver. »
« …
Mais c’est chose terrible, cette manière qu’a Dieu sans trêve
de disperser au loin ceux qui reçurent le vivant amour.
Oui, quitter déjà le visage
Des amis bien-aimés,
Et par delà les lointaines montagnes
S’en aller solitaire où les disciples par deux fois
Et d’un seul cœur avaient reconnu la venue
De l’Esprit divin; et nulle prophétie n’en avait fait annonce,
Mais une brusque présence les
Saisit aux boucles, quand le dieu qui s’éloignait, rapide, les regarda,
Et que, nommant le mal, nouant
La chaîne de leurs mains tendues, ils le conjurèrent
De le tenir lié pour toujours, comme
Par des cordages d’or.
Mais quand la mort
Saisit l’être en qui la beauté suprême
Avait élu demeure jusqu’à faire de son corps
Cette merveille par le doigt même des dieux
Désignée, et quand, énigmes désormais les uns
aux autres,
Ceux qui vivaient ensemble ne peuvent plus
Se saisir, et que ce ne sont point
Les sables seulement ou les saules que le Temps
Emporte, ni les temples seuls qu’il assaille ; quand la gloire du demi-dieu
Et les siens s’efface, quand le Très-Haut lui-même
Détourne son visage et que le regard en vain
Dans les cieux cherche un Immortel ou sur
La terre verdoyante, ah ! Qu’est-ce donc ?
C’est le geste du semeur, quand il puise
Avec la pelle le froment
Et le lance et l’épure au battement du van sur l’aire.
La balle en pluie à es pieds tombe, mais au terme
De sa peine, voici le grain.
Et ce n’est point chose grave, si quelque part
S’en perd et si de la parole expire
Peu à peu le vivant écho.
Car l’œuvre divine est à la semblance de la nôtre :
Tout à la fois – telle n’est point l’exigence du Très-Haut.
La mine au profond de ses puits recèle
Le fer, et l’Etna son épaisse poix brûlante,
Oui, et de cette richesse en moi j’aurais pouvoir
De nourrir du Christ une image
Fidèle et de le contempler tel qu’il fût.
… »
Extrait du Patmos d’Hölderlin, traduction Gustave Roud
Le nœud gordien est tranché, reste aux justes à savoir en reconnaître ce qui n’est plus une espérance mais une réalité, fondement solide et rationnellement défini de toute action humaine.
Au travail !
Qu’en l’espace de si peu de temps Emmanuel Macron se soit trahi ne me choquerait finalement pas si un tel revirement avait eu au moins pour conséquence de permettre d’arrêter ce conflit, de mettre un terme aux souffrances de civils innocents, de favoriser la libération des otages encore en vie et la restitution des corps de ceux malheureusement décédés. Mais le constat est là, de tout cela et qui est bien prioritairement l’essentiel, il n’en est malheureusement absolument rien !
Les civils palestiniens ne s’y sont d’ailleurs pas trompés qui n’ont pas manqué de commenter que cette décision leur importait peu et que ce qui comptait avant tout pour eux, c’était la fin de ce conflit dont ils sont les otages et des souffrances qu’il induit pour eux, c’était de renouer tout simplement avec une vie enfin normale.
En conséquence, je ne vois pas en quoi la reconnaissance de la Palestine, au moment précis où EM a décidé de la faire et alors que la voix de la France n’est plus guère audible, peut être d’une quelconque manière bénéfique à une avancée décisive et durable dans le règlement de ce conflit. Ce n’est pas en fait la reconnaissance de la Palestine qui est contestable mais bien les conditions et le moment choisis par EM pour l’annoncer.
@ Jean sans terre | 26 juillet 2025 à 22:19
Très bon résumé de la situation. Net , clair et précis.
Et je rajouterais le double jeu d’une toute petite partie de cette communauté jouant sur l’ambiguïté. Dénoncer les dangers de l’islamisation de notre collectivité tout en la favorisant par le biais de l’immigration. L’islam est le balai d’Israël. Ce n’est pas moi qui le dis mais des extrémistes religieux juifs annonçant que leur prophète Mashia’h arrivera quand l’Occident constitué de goys (terme très péjoratif) sera détruit.
Cette surenchère dans la religiosité est épuisante. Il va falloir remettre l’église au milieu du village. Celle qui prend feu spontanément dans l’indifférence générale. Dans celle de notre village, les Compostéliens remercient dans le cahier qui leur est réservé de rencontrer sur leur Chemin une église encore ouverte.
@ Jean sans terre | 26 juillet 2025 à 22:19
Je partage en grande part votre analyse et surtout votre crainte de l’extension sans limite de la notion d’antisémitisme visant toute critique de la politique suivie par les gouvernants actuels d’Israël.
Nous sommes en effet dans un système où la majorité des médias servent une certaine propagande et voudraient imposer une vision uniforme des situations et ce de manière sélective, en fonction de la notion de Bien ou de Mal appliquée à tel ou tel pays ou État, le Bien impliquant un soutien sans réserve, le Mal vouant aux gémonies.
Pour en revenir à Israël, certains officiels se lancent dans une propagande éhontée visant à pousser à l’exode la population de Gaza.
Mais il convient de ne pas amalgamer la population israélienne à son gouvernement extrémiste actuel, sachant que dans le contexte présent, l’expression démocratique est nécessairement bridée.
En revanche, l’on pourrait plutôt dire que le Hamas a semé l’orage et qu’Israël dans sa réaction sème la tempête. La question reste : quoi après la tempête ? L’Apocalypse ?
La création d’Israël a semé le vent. Les Palestiniens récoltent la tempête. Israël n’est pas plus respectable que l’Arabie saoudite, le Pakistan et autres régimes par essence totalitaires puisque basés sur les religions monothéistes, on ne peut plus totalisantes.
Si Dieu existe il doit se retourner dans sa tombe et le Diable se frotter les mains…
Vivement que ce carnage inhumain s’arrête.
On aurait dû leur refiler l’Alsace-Lorraine, ça aurait puni l’Allemagne et la France de leurs ignominies passées et aurait évité les décennies de maltraitance. Les Alsaciens auraient été rapatriés dans le pays de leur choix, et se seraient pliés avec délice à cette décision.
J’attends toujours que la promesse de dégraisser de 30 % le Congrès se réalise.
Dans « Mémoires d’espoir », le Général Motor s’étonnait de « 36 000 » communes dans un pays qui avait déjà le moteur à explosion bien répandu.
Aujourd’hui on n’a plus besoin de ce fatras d’empilements et de redondances inutiles, le numérique est là et bien là, on diagnostique à l’aide de l’IA avec une profondeur insoupçonnée et nous en sommes encore à l’ère du cheval.
Le général Motor pensait grand, mutualisation, économies d’échelle, participation certes aussi.
C’est ce qui se pratique aujourd’hui pour les entreprises les plus performantes, les plus lucides, celles qui engrangent des résultats.
J’ai eu la chance de côtoyer un premier fusil, dans le métier le plus manuel du monde, le BTP ; il a équipé notre jeune génération de Nixdorf Computer, une révélation, une avancée extraordinaire, facile à maîtriser, nous étions pionniers à l’époque. Un visionnaire ce patron, à le tête d’une des plus performantes entreprises indépendantes d’Occitanie.
Cela tombait bien, issus du génie civil qui se détachait du modèle empirique, nous avalions tout cela goulûment.
Notre force, le savoir-faire ancien et la plus pointue des modernités, on y avait consacré une pièce à l’époque pour loger les machines.
Les études se faisaient désormais sur programme, et le souvenir douloureux de ne pas avoir utilisé la Programma 2000 sur laquelle nous devions faire nos premières armes, et qui venait d’être livrée. La note de calcul de sortie aurait été bien plus rapide et nous aurait évité des ampoules au bout des doigts.
Je rigole parfois à ce souvenir.
C’est pour cela que parfois je me laisse aller à appeler bien des politiques des gonfle-figues, Mongénéral avait tracé sa priorité, celle de l’enseignement et il avait mis le paquet.
Juste après qu’il soit évincé nous avons bénéficié des bancs de rupture les plus modernes, de bâtiments flambant neufs techniques, plus actifs aujourd’hui que jamais à Toulouse pour l’enseignement, ce n’est pas par hasard que l’industrie du béton et de ses majors est un fleuron en France. Nous croyions en nous, nous étions parmi les meilleurs.
Les hôpitaux… Construire un hôpital est le meilleur apprentissage, j’ai passé mes vacances d’été en tant que « mitron » dans un des plus emblématiques hôpitaux de la région d’Occitanie, j’ai appris beaucoup des autres.
Aujourd’hui nous sommes devenus un pays de gondulfes, de batouilles, quand je vois ces palabres interminables et que vous allez du côté de la Corée du Sud, vous sentez profondément ce qui sépare un continent à qui il manque la leste pensée de faire sans empiler des papiers, et un autre à la pensée sans limite pour avancer. J’exagère à peine.
Je suis en cannes, j’ai vu qu’Antoine Dupont était notre représentant à l’exposition universelle au Japon, les Japonais adorent, avec sa modestie habituelle il apporte ce qu’il y a de plus solide et de frais de notre pays, le courage, l’abnégation malgré deux accidents de rugby qui l’ont éloigné des stades. C’est pas comme l’autre pleureuse du foot disparue des radars, pour l’Espagne me semble-t-il ?
Bon j’étais entre deux, et je voudrais terminer pour dire à tous les imbéciles qui pensent revenir à un service national aujourd’hui, comme je l’ai vécu, que c’est une stupidité sans nom, ils n’ont pas vu le monde évoluer. On voudrait nous faire marcher au pas alors que l’Ukraine cherche des champions de la technologie, des jeunes, mais pour faire voler des drones par millions et dans toutes les situations. Je me revois brigadier pointeur-tireur… Une éternité nous sépare de ce que je connais aujourd’hui, former, former, former… Le Général Motor avait bien compris les enjeux.
« Nul n’entre ici s’il n’est pas géomètre ! »… Ce qui n’empêche pas de pédaler, une partie de manivelles pour aérer les neurones et voir du paysage, l’horizon devant.
« Le président trahit Emmanuel Macron… » (PB)
Parce que c’est notre projeeeeet !… Je vous aaaaime !
La tromperie et les mensonges ne sont pas les armes des forts mais des faibles. EM a besoin de surmonter son handicap enfoui dès son adolescence, couvé, téléguidé et formaté par sa tutrice nourricière. Elle lui a appris pendant ses cours de théâtre comment se relever après être tombé.
Sur ce sujet complexe, j’ai adopté une position simple, voire simpliste : si j’avais le choix entre habiter Israël et vivre dans un territoire (situé où exactement ?) occupé par des Arabes incapables de se débarrasser d’une clique islamiste qui ne souhaite que la disparition définitive des « Youdi » (juifs en arabe), que croyez-vous que je ferais ?
Vivre dans une démocratie à l’occidentale où l’on peut aimer qui l’on veut et se restaurer sans encourir les foudres de certains au moment du ramadan, donc préférer Israël, comme le font deux millions d’Arabes palestiniens qui ont, eux aussi, fait ce choix !
Cher Philippe Bilger,
Si le président Macron n’exige plus la libération des otages pour reconnaître la Palestine, c’est qu’il est lui-même devenu l’otage de la rue arabe qu’il a largement contribué, par sa folle politique d’immigration, à renforcer.
Une rue arabe de plus en plus vindicative et radicalisée, grâce là encore à l’irresponsable culpabilisation du passé colonial de la France du même Macron.
Entre Macron et Mélenchon, difficile de dire qui nuit le plus à la France et aux Français.
Enfin, être félicité par Erdogan se passe de tout commentaire sur la prise d’otage de Macron et notre « vieux pays » par la « Nouvelle France » et l’islamisme conquérant.
« Depuis le 7 octobre, des mots passent mal. » (PB)
Céline Pina – Macron a légitimé la barbarie du 7 octobre
https://www.youtube.com/watch?v=ILm43SdBjlI
La position d’Emmanuel Macron sur la question palestinienne révèle toute la complexité d’une diplomatie prise entre réalisme géopolitique et exigences éthiques. Le président français opère une distinction subtile mais fondamentale : refuser la reconnaissance dans les faits d’un État palestinien qu’il juge inexistant (car il est inexistant), tout en affirmant solennellement le droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination.
Cette nuance, loin d’être une simple pirouette sémantique, traduit une compréhension aiguë des mécanismes de la reconnaissance internationale et de ses implications juridiques.
Il convient néanmoins de souligner l’ironie historique qui sous-tend cette position. Ceux qui, en 1948, ont proclamé unilatéralement l’existence d’Israël sur une terre disputée, se trouvent aujourd’hui dans la position paradoxale de contester la légitimité d’aspirations nationales similaires.
Cette contradiction historique soulève des questions fondamentales sur les critères de légitimité étatique et sur la manière dont la communauté internationale valide ou invalide les revendications territoriales.
La situation humanitaire à Gaza transcende désormais les catégories traditionnelles du conflit pour entrer dans une dimension que certains observateurs, moi inclus, n’hésitent plus à qualifier de génocidaire. Cette caractérisation ne relève pas de l’hyperbole polémique, mais d’une analyse rigoureuse des méthodes employées : privation systématique des moyens de subsistance, encouragement à l’exode, manipulation cynique de l’aide humanitaire transformée en piège mortel, isolation informationnelle totale, et exclusion délibérée du regard international. Ces éléments constituent, selon les définitions du droit international, les marqueurs d’une entreprise d’élimination.
Face à cette réalité, l’idée même de contester le droit à l’autodétermination d’un peuple soumis à de telles épreuves relève d’un aveuglement moral difficilement concevable. La question dépasse largement les considérations géopolitiques pour toucher aux fondements mêmes de notre conception de la justice internationale et du respect de la dignité humaine.
Quant aux effets pratiques de la position française, ils demeurent certes limités dans l’immédiat. Cependant, l’émergence d’un consensus international – 148 nations reconnaissent désormais cette légitimité palestinienne – dessine progressivement un nouveau paysage diplomatique. Israël, enfermé dans une logique qui semble avoir rompu avec toute considération morale et politique à long terme, paraît paradoxalement aveugle aux conséquences de ses propres actions, comme s’il ne parvenait plus à percevoir la dimension génocidaire de l’entreprise qu’il a initiée.
@ Florestan68
Savoir qui nuit le plus à la France n’est pas si compliqué. L’un exerce le pouvoir, l’autre ne l’exerce pas. L’un pourrait nuire, l’autre nuit. L’un et l’autre mènent au même résultat. L’un est pressé, l’autre ménage le temps.
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@ Robert
Les Palestiniens qui le pourront fuiront les conditions de vie atroces que leur fait subir Israël et tenteront pour survivre l’exode vers l’Europe. Les autres, acculés au désespoir, combattront jusqu’à la mort pour récupérer leurs terres et venger leurs morts.
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@ hameau dans les nuages
L’intelligentsia juive de France, comportant principalement des individus athées penchant vers la gauche, dont les parents avaient reçu de la France l’asile qui protégeait leur famille, a à partir des années soixante exercé une puissante influence doctrinale sur la société française. Elle a consisté notamment à puissamment culpabiliser la société française par rapport à la Shoah puis à persuader les Français qu’ils étaient de patentés racistes de la pire espèce, tout en informant le droit pour faire pénétrer dans les lois tout un arsenal mémoriel qui visait à brider la parole et à octroyer à l’étranger des droits comparables à celui des Français. Dès lors les murs de la forteresse ancestrale étaient percés et un flux continuel ininterrompu d’étrangers de toutes races pénétrait à l’intérieur de la citadelle livrée qui n’était plus défendue.
Dans le début de son entretien avec Philippe Bilger du 15 janvier, Sarah Knafo expliqua avec une naïveté touchante, que personne ne releva, et sans les nommer la façon dont ses coreligionnaires aînés d’Afrique avaient procédé, non sans une once d’ingratitude, pour culpabiliser la société française au lieu de la prévenir.
Il ne s’agit pas là d’accabler nos compatriotes hébraïques. Ceux-là, en effet, ont parfaitement fait leurs et assimilé les principes républicains, plus certainement que ne l’auraient faits des Français de souche. Il ne s’agit pas non plus de désigner les juifs de France pour les fautifs de la submersion migratoire qui de nos jours se déverse sur toutes les parcelles de France. En effet, dans un mouvement commencé dès la Révolution, qui s’est accru par l’instauration de l’instruction publique d’État puis qui devint exponentiel avec la pénétration de la radio puis des écrans de la culture abâtardie étatsunienne, les Français consentaient à troquer tous leurs traits culturels, leurs traditions, leur religion pour quelque chose de radicalement nouveau, qui en partie venait d’outre-Atlantique, et qui allait de fond en comble bouleverser leurs mœurs ancestrales.
Il est possible d’affirmer, sans aucun risque d’erreur, que les Français étaient déjà en tout remplacés avant même le commencement du grand remplacement et que c’est ce changement fondamental qui est la cause de ce qu’aujourd’hui ils disparaissent et de leur totale absence de lucidité qui les empêche de comprendre les raisons de la transformation et de la désagrégation de la société. Il n’y aurait ni juif, ni musulman en France, la société française tout autant se déliterait.
Emmanuel Macron disait qu’il n’y avait pas de culture française. On pourrait élargir cette notion à celle de civilisation. Je crois désormais que ses paroles étaient beaucoup plus profondes que l’on a bien voulu le croire. Il a, sans conteste possible, existé une civilisation française. Mais elle n’est plus. Elle a disparu sous les décombres, sous l’effet du propre boutoir dévastateur français. De Gaulle, le héros, lui non plus n’en a rien vu. Il y eut quelques-uns qui entrevirent le gouffre : Chateaubriand, Tocqueville, Saint-Exupéry, Bernanos et d’autres. Ils ne furent pas entendus et les mouvements de masse étaient trop puissants et emportaient tout.
Pourquoi, entre toutes les races, la race française devait être détruite ? Parce que plus qu’aucune autre, dans ses vieux tréfonds dévotionnels, elle disposait des forces pour pouvoir résister à cette lame qui fera des sociétés humaines d’immenses termitières sans âme.
Aucun secours ne proviendra d’un homme. S’il advient, il sera surnaturel et il surviendra lorsque les hommes se remettront à prier et à adorer. Coupée de sa religion, la France se damne.
L’Europe telle que la pensait Macron n’existe pas, chacun est dans son coin, place ses propres intérêts. Il fallait voir la tête d’enterrement d’Ursula von der Leyen face à Trump. Tu parles d’un accord, c’est juste aller à Canossa et accepter la proposition « formidable » de Donald. Il doit bien se marrer Donald de cette alliance européenne en papier mâché.
Cette Europe qui n’en finit pas de se décomposer, on parle maintenant d’accords entre bonnes volontés sur certains sujets… Bref une vraie poilade !
Emmanuel veut exister alors il se lance à parler de sujets brûlants qui ne le concernent pas, la Palestine et ses terres, comme si lui allait résoudre avec ses petits bras des années de conflit et avec par-dessus un 7 octobre.
Bon, bon… On ne sait toujours pas où en sont les économies, mais au fond si c’est en faire, autant se faire plaisir avec cette instabilité politique qui elle va chercher à en faire pour de bon.
Allez on se souvient ! L’Europe des moulins à vent et des châteaux en Espagne.
https://youtu.be/zufecNrhhLs?feature=shared
@ Jean sans terre | 28 juillet 2025 à 00:41
Je suis d’accord avec vous et je ne fais pas d’amalgame. J’ai eu l’occasion de discuter longuement et vraiment par hasard dans une rue près de Montmartre avec un juif séfarade donc considéré par les ashkénazes comme « ayant moins souffert ». Il nous a expliqué « le problème » de cette communauté très fermée ayant une haute estime d’elle-même, c’est un euphémisme. Et pour la petite histoire, la discussion s’est faite sur le trottoir… devant une boucherie halal dont le propriétaire commençait à se poser sérieusement des questions. 🙂
Là où je mettrais un bémol, reconnaissez quand même que ce grand remplacement a été fortement encouragé notamment par l’Union européenne et ses séides et n’est pas dû qu’à la lâcheté des habitants de notre pays n’aspirant qu’à une vie tranquille…
« Ils » ne se cachent même plus dans les coins les plus reculés, mais en se dévoilant cela permet aussi aux gens de commencer à ouvrir les yeux.
Allégeance à l’État islamique :
https://www.larepubliquedespyrenees.fr/gastronomie/restauration/pau-le-beldi-z-un-nouveau-restaurant-entre-traditions-marocaines-et-touche-americaine-25268232.php
Je garde confiance. Sinon je ne ferais même pas de bois pour les hivers prochains 🙂
@ hameau dans les nuages
Vous êtes indulgent. Vous n’admettez pas que le peuple aussi soit stipendié. Von der Leyen et Macron se maintiennent, envers et contre tout, grâce au vote populaire. Il est admissible de penser que longtemps le peuple ne pouvait se rendre compte. Il est admissible, aussi, de penser que le peuple n’avait pas vraiment le choix, sinon entre la peste et le choléra. L’épisode du Covid a marqué un effondrement moral semblable à la défaite de 1940. Les élections de 2022 et 2024 sont impardonnables. Celle de 2027 risque d’être au choix ou burlesque ou pathétique, ou les deux à la fois.
On avance souvent le mot célèbre de Churchill pour vanter les mérites de la démocratie : « La démocratie est le pire système de gouvernement, à l’exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l’histoire ».
On oublie volontiers qu’il a formulé cette sentence assassine : « Le meilleur argument contre la démocratie est un entretien de cinq minutes avec un électeur moyen ».
Si j’avais vécu à son époque et que je l’avais rencontré, je lui aurais rétorqué : « Et encore vous n’avez rien vu. Amusez-vous à interroger l’électeur éclairé. Vous ne serez pas déçu. Il est encore plus bête et toute sa science n’est qu’ânonnée ».
@ Jean sans terre | 28 juillet 2025 à 22:22
Je pense a contrario que l’épisode Covid a été un formidable révélateur pour énormément de gens de la forfaiture qu’ils ont subie. Un cocu est rarement satisfait et peut se montrer très vite violent. Il va falloir à mon avis que notre cher Président se trouve une porte de sortie ou un argument, peut-être fabriqué de toutes pièces, pour garder le pouvoir.
Car les dégâts continuent. Hasard ou concours de circonstances, trois maires de communes basques et béarnaises viennent de décéder en une semaine de cancers et d’AVC.
@ hameau dans les nuages
Ma perception est différente de la vôtre. J’évite de prendre mon désir pour la réalité. À l’exception d’une frange marginale, la population française a, durant l’épisode du Covid, été d’une passivité et d’une docilité qui m’ont inspiré le plus grand effroi. Un à un, tous les contrepouvoirs ont cédé. Les autorités scientifiques même écartaient les données d’observation empirique pour s’accommoder aux discours politiques et leur conférer une légitimité.
Cinq années après, personne ne se penche sur les conséquences des mesures, non pas seulement sur un plan économique – et elles sont désastreuses -, non pas non plus sur le plan de l’instruction et de l’éducation publique – nous en paierons un prix stratosphérique d’ici dix à quinze ans -, mais ne serait-ce qu’en termes de santé. La mortalité indirecte, conséquence des mesures sanitaires prises et de la sclérose du système de santé et de l’inaccessibilité des hôpitaux sera largement supérieure à la mortalité résultant de la maladie. La mortalité actuelle est anormalement supérieure à sa moyenne historique d’un niveau comparable à celle qu’il y avait durant le Covid alors que cette dernière a cessé depuis trois ans. Il n’est même pas besoin d’émettre des hypothèses dites complotistes. Assez de gens déjà meurent des conséquences des cancers non suffisamment tôt détectés parce que le système hospitalier a été bloqué pendant deux ans.
Les gens sont devenus fous à lier. Les plus extrêmes, les plus terrorisés, désiraient l’enfermement, la mort sociale, voire la mort physique des récalcitrants. Ce genre d’état d’esprit rappelle des moments honteux de notre histoire récente. Toute une population a accepté d’être enfermée, terrorisée, puis remerciait les autorités lorsqu’elles leur octroyaient de rares moments de liberté afin de pouvoir s’adonner aux jouissances et aux plaisirs. Je ne pardonnerai pas ce que l’on a fait aux enfants.
Tout ceci, passé les premiers mois de saisissement et de stupeur, était pour un esprit lucide assez aisément prédictible. Cinq ans après, qu’observe-t-on ? L’opinion publique n’a que peu varié. Peut-être même que la gestion de l’épidémie par le président, jointe à la terreur de la guerre sur le continent, lui ont valu sa réélection. Quels sont ceux depuis qui ont corrigé leur folie aperceptive ? Quels sont ceux qui depuis ont fait amende honorable ? Il n’y en a pas ou très peu. N’est-ce pas une semblable chose qui s’est produite lors des dernières élections législatives ? Une majorité large a obéi aux injonctions culpabilisantes des autorités.
Terrorisez le peuple puis soulagez-le, donnez-lui son obole et des jeux, martelez-lui que vous êtes le seul recours en regard des périls, il vous remerciera et vous réélira. Ainsi est tout l’art d’incliner le « veaute » de l’électeur. Je n’attends rien des élections. Cette machine sert à la prestidigitation, à la légitimation et à la perpétuation des pouvoirs usurpatoires en place ainsi que l’on peut voir nettement depuis des années.
@ Jean sans terre | 29 juillet 2025 à 12:55
« Ce genre d’état d’esprit rappelle des moments honteux de notre histoire récente. Toute une population a accepté d’être enfermée, terrorisée, puis remerciait les autorités lorsqu’elles leur octroyaient de rares moments de liberté afin de pouvoir s’adonner aux jouissances et aux plaisirs. Je ne pardonnerai pas ce que l’on a fait aux enfants. »
Je suis encore une fois tout à fait d’accord avec vous. Nous avons été menacés directement en nous faisant une pression directe et personnelle comme par exemple le dépôt d’une seringue à vacciner dans son emballage dans la boîte aux lettres.
Concernant les enfants, notre fille a retiré ses enfants de l’école pour l’instruction à domicile puisqu’elle était en télétravail. Ceci suite au dessin de notre petite-fille dessinant un cadavre au sol n’ayant pas le masque, avec le regardant un médecin masqué avec le stéthoscope autour du cou. Notre petite-fille était en pleurs, l’institutrice n’acceptant même pas le masque sous le nez.
NI pardon, ni oubli, jamais !
@ hameau dans les nuages | 29 juillet 2025 à 00:05
« Je pense a contrario que l’épisode Covid a été un formidable révélateur pour énormément de gens de la forfaiture qu’ils ont subie. […] Car les dégâts continuent. Hasard ou concours de circonstances, trois maires de communes basques et béarnaises viennent de décéder en une semaine de cancers et d’AVC. »
Car, nous le savons, saint Jacques de Compostelle a formulé un édit selon lequel les futurs maires du pays basque et du Béarn seraient à jamais préservés du cancer et des accidents vasculaires cérébraux.
Or donc, il s’ensuit que si l’on annonce le décès par cancer ou AVC d’un maire de ces contrées, c’est forcément un mensonge, un complot des autorités maléfiques qui nous dirigent. La vraie cause étant qu’ils sont morts du Covid. Ah non, pardon, du vaccin contre le Covid.
Ou alors, ils sont bien morts d’un cancer ou d’un AVC, mais ils n’auraient pas dû. Ces maladies ont forcément une cause suspecte, dissimulée.
Et la vraie cause, c’est le Covid. Ah non, pardon, boulette à nouveau, le Covid n’existe pas. Tout le monde le sait bien, les traîtres qui nous dirigent ont inventé une fausse maladie, dans le seul but d’inventer ensuite un faux vaccin, lequel tue les gens par cancer ou par AVC.
Alors qu’il aurait été si simple de fabriquer un nouveau virus mortel sans remède connu, sous prétexte de recherches dans un laboratoire chinois, puis de le répandre à travers le monde pour massacrer les gens.
C’est beaucoup de complications pour ne pas voir le signe manifeste figurant dans l’article de Philippe Bilger, consacré à la reconnaissance de l’État de Palestine par Emmanuel Macron.
Faut-il vraiment vous expliquer l’évidence ? Palestine, Israël. Céléchouifs. Vos maires basques et béarnais, normalement immortels du seul fait de leurs origines, ils ont été éliminés par les Juifs qui leur ont inoculé le cancer et l’AVC à distance. En plus de massacrer les pauvres Palestiniens inoffensifs. Ça crève les yeux.
@ Robert Marchenoir | 29 juillet 2025 à 13:57
Je vous sens fatigué dans vos argumentations… Comme un manque de peps. Un nouveau rappel vaccinal vous serait peut-être profitable. Un cocktail grippe-covid ARN messager avec un zeste de citron et une paille. C’est l’été.
@ hameau dans les nuages | 30 juillet 2025 à 00:01
« Je vous sens fatigué dans vos argumentations. »
Il n’y a aucune argumentation dans mon intervention. Je me contente de me moquer de vous. C’est la seule réaction que méritent vos délires.
@ Robert Marchenoir
Cher Monsieur,
Veuillez, je vous prie, moins vous livrer à cette technique sophistique de la diversion et de l’outrance dans la caricature.
Que dit la science, au sujet des cinquante à soixante mille morts superfétatoires, qui devient de la moyenne statistique depuis maintenant trois ans ? Il semblerait que tenter d’en rechercher la cause soit inutile. La science se désintéresse de ces morts qu’il convient de cacher. Aucune leçon ne sera tirée.
Nombre de ces morts le sont de cancers détectés trop tard. Il s’observera dans quelques années que les conséquences sanitaires des mesures prises pour prévenir les dangers de la maladie seront sensiblement plus importantes que ses conséquences directes.
Tout ceci, on ne le dira jamais assez, était assez facilement prédictible dès les premières observations empiriques, passé le moment initial de stupeur et de sidération. Ceci vaut également pour d’autres considérations que sanitaires.
Par exemple, outre le traumatisme psychologique affectant la santé mentale des enfants, il convient de déplorer une perte sèche de scolarisation de près de deux ans qui ne sera jamais rattrapée et qui fera que la masse productive française, d’ici dix à quinze ans, sera moins compétitive internationalement durant toute une génération.
Quant au « quoi qu’il en coûte », on verra lorsque la France sera plus encore sous tutelle étrangère qu’elle n’est à ce jour ce qu’il en coûtera de n’avoir pas regardé à la dépense.
La mesure et la prudence ne sont pas nécessairement où on les suppose, quelque part juchées entre les deux extrémités du champ politique, au milieu de l’arc républicain. Le centre républicain n’est exempt ni de fanatisme, ni d’idéologies. On le voit assez avec toutes les lois sociétales récentes qui eussent scandalisées toutes les générations passées alors qu’aujourd’hui elles nous agréent presque unanimement. Que la majorité se range à ces balivernes prouve seulement sa docilité et sa cécité, voire témoigne de son degré de participation à la corruption générale.
Il se dit que le bon sens est la chose la plus communément partagée. Si la proposition était vraie, nous n’aurions pas oublié cette leçon de sagesse qui proclame que « vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà ». Or, avec une fatuité sans pareil, encore l’on suppose que nos préjugés philosophiques sont l’étalon normatif du reste du monde. L’étranger se rit de notre présomption qui nous fait autant nous fourvoyer.
@ Robert Marchenoir | 30 juillet 2025 à 13:48
Mon Dieu quelle innocence ! Ce serait risible si les conséquences n’avaient pas aussi dramatiques…
Allez hop ! Passez muscade ! Avec le sourire…
https://x.com/i/status/1950565122700874234