Le président : pour l’Europe ou contre le RN ?

Mon alternative n’est pas de pure forme.

Après avoir entendu Nathalie Loiseau se vanter d’être un barrage contre l’extrême droite puis se taire après la polémique sur son affiliation étudiante, le président de la République a décidé de reprendre le flambeau mais il le fait d’une manière qui surprend comme s’il avait lui-même intégré la probabilité d’une défaite de la liste de LREM.

En effet, sinon, à quoi rimerait ce volontarisme affiché qui l’a conduit à déclarer : « je mettrai toute mon énergie pour que le RN ne soit pas en tête » ? Ajoutant que lui était « patriote français et européen » quand le RN était « nationaliste ».

On avait bien compris que s’il ne joue pas absolument son avenir politique avec l’élection européenne du 26 mai, il y attache toutefois une importance considérable puisqu’elle sera un marqueur officiel de l’estime et de la confiance démocratiques qu’on lui porte, au-delà de la fronde durable des Gilets jaunes, qui peut laisser croire à une désaffection profonde alors qu’elle est seulement indicative et fragmentaire.

S’investissant dans la campagne européenne avec une implication qui n’a jamais été celle de ses prédécesseurs, quels qu’aient été les enjeux, il va naturellement être comptable d’une issue défavorable et, dans sa logique d’opposante principale et exclusivement ciblée, Marine Le Pen en tire cette conclusion « gaulliste » quand elle affirme que le président qualifié de « chef de parti », s’il est défait, devra partir.

Peut-on à la fois s’approprier une élection et ne pas assumer ses conséquences ? Cette question est une clause de style puisqu’on sait évidemment qu’Emmanuel Macron demeurera sans s’attarder sur sa légitimité qui sera encore davantage mise à mal au cas où sa liste serait à la deuxième place.

Je rejoins le président Larcher qui s’est étonné du véritable meeting qu’Emmanuel Macron a tenu en Roumanie. Comme si le président, perdant ses repères et gangrené par le doute, avait des comportements qui dérogeaient à ce que son esprit républicain lui aurait fait refuser hier (Le Figaro).

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Après avoir changé de ton sur la « lèpre » qu’auraient été certains populismes – autre nom pour des démocraties sans doute autoritaires mais validées par leur peuple – parce que le président s’était rendu compte qu’en ne cessant de les accabler, il leur donnait du lustre, Emmanuel Macron semble s’être rabattu sur notre « populisme » national que serait le RN.

Cette manoeuvre et cette insistance risquent d’être contre-productives.

D’abord l’élection européenne, avec son abstention probablement importante, est sans doute celle qui correspond le mieux à la dénonciation que le RN se plaît à formuler et à ressasser contre tous les dévoiements de l’esprit européen, selon lui, et à la dépossession qui en résulterait pour notre pays.

Ensuite nous ne sommes plus au second tour de l’élection présidentielle en 2017 et l’aura que diffusait alors le candidat Macron a été largement dégradée par le parcours contrasté du président durant ces deux premières années.

Enfin – c’est le plus important -, le président accentue ainsi une tendance fâcheuse de la politique française qui, tout en traitant avec un grand mépris républicain le RN et en tenant pour excessives ou indignes ses solutions, ne cesse de se situer par rapport à lui. Le RN n’a même plus besoin de prouver qu’il est le centre du débat public puisque ses adversaires le font pour lui. Il est dispensé d’avoir à imposer sa vision européenne puisque le président, s’il la récuse absolument, ne se fixe pour objectif que de la battre en brèche. Cette obsession, qui se souhaite belle et démocratique, a pour finalité perverse de projeter un encens paradoxal sur ce qu’on prétend combattre au premier chef.

Surtout Emmanuel Macron est-il si peu assuré de la cohérence et de la qualité de son propre projet, si peu confiant dans le soutien qu’il espère de ses alliés européens, qu’il se sente contraint, dans la campagne qui peine sur sa fin, de le reléguer au profit d’un combat singulier contre le RN ?

D’autant plus que le passé récent a été loin de démontrer une influence française déterminante sur ses partenaires européens, notamment l’Allemagne.

Cette étrange attitude n’autorise-t-elle pas cette interrogation provocatrice ?

Le président se bat-il plus contre le RN que pour l’Europe ?

Avec sa tactique il risque de perdre sur les deux fronts.

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Voir les Commentaires (101)
  1. Noblejoué

    « Peut-on à la fois s’approprier une élection et ne pas assumer ses conséquences ? »
    Les gens ne cessent de faire cela, dans tous les domaines, et sans réclamer de bénéfice d’inventaire. Les enfants des gens sont, en général, leurs enfants*, mais si cela tourne mal, ce n’est pas leur faute… D’accord pour l’autisme à base génétique, mais si on est pauvre ou avec de graves problèmes psychiques et que les enfants en héritent, par exemple ? Cependant, il est vrai que qui pousse, dans ce domaine ou dans d’autres, les gens à ce qu’ils ne peuvent assumer, commet une faute très grave qui contient toutes celles que pourront commettre les parents et leurs enfants.
    Le plus scandaleux est que les enfants abandonnés aient une obligation alimentaire envers leurs parents s’ils réussissaient matériellement contre tout espoir. Il faut être responsable d’irresponsables vous ayant nui, on doit aider ses ennemis… Il y a des gens qui avalent un ver pour ne pas grossir, à d’autres, on enfourne un outrage : sauver de la misère ou donner de la soie, peu importe, à ceux qui vous y ont précipité, rendre le bien pour le mal contraint par l’Etat.
    Je pense qu’ici, tout le monde, à valeurs chrétiennes, applaudirait des deux mains… Mais les gens sont moins enthousiastes pour recueillir des gens et leurs enfants endoctrinés étant passés à l’ennemi. En somme, le lien familial est censé exister même quand il est aboli pour certains, comme pour d’autres, le lien national demeure pour les traîtres. Or je suis pour que tout ce qui est aboli soit reconnu comme tel, pour le bien de la nation dans un cas, pour celui des enfants abandonnés dans un autre… L’Etat qui protège qui se dresse contre vous se met clairement du côté adverse, est-ce le rôle de l’Etat d’accabler ceux qu’il doit protéger, concitoyens innocents et enfants abandonnés à la naissance ou plus tard, de même que certains se lassant de leurs animaux domestiques les laissent au hasard des routes quand ils prennent celles des vacances ?
    *Parfois, des enfants de moins de dix-huit ans sont expulsés de chez eux par leurs parents pour mauvais résultats scolaires ou homosexualité – autrefois des filles ayant tenu la main à un garçon dans la rue.

  2. Le président se bat-il plus contre le RN que pour l’Europe ?
    Billet aussi juste que nécessaire.
    Effectivement, quelle est cette manie pour les divers présidents ou présidentiables – car M. Macron n’est pas le seul à tomber dans ce travers – d’annoncer dans leur « programme » qu’ils combattraient le FN / RN, comme s’il n’existait pas d’autres priorités, comme la gabegie étatique, la désindustrialisation de la France, la désertification des « territoires », la montée de l’insécurité, le poids écrasant d’une immigration inutile en matière de coûts et de problèmes sociaux, les aberrations de l’U.E etc. ?
    Au fait, de quel droit M. Macron, qui est supposé être le président de tous les Français, se permet-il de s’en prendre de façon hostile à un parti politique reconnu et aussi honorable, sinon plus, qu’un autre, sachant que cette attitude est aussi une forme de pousse-au-crime susceptible d’inviter des esprits faibles à se livrer à des agressions physiques à l’encontre des gens qui représentent ce parti ou bien qui en sont des sympathisants ?
    Et de toute manière, il appartient aux électeurs de trancher, pas à M. Macron.

  3. Marc GHINSBERG

    « Le président se bat-il plus contre le RN que pour l’Europe ? » PB
    Le RN est contre l’Europe.
    Se battre contre le RN, à l’occasion d’élections européennes, c’est donc se battre pour l’Europe. Ce me semble d’une logique élémentaire.
    Je ne vois pas l’intérêt de la question, ni du reste son caractère provocant.

  4. Monsieur Bilger voici une analyse tout à fait pertinente. Elle peut d’ailleurs se généraliser car c’est devenu courant de donner du lustre à des dérives en ne cessant pas d’en parler. Ainsi fait Macron en citant le RN, ainsi fait la télévision en notant la moindre manifestation des Gilets jaunes, ainsi faisons-nous en insistant sur le moindre débordement de nos policiers et ainsi de suite.

  5. En fait c’est quoi cette élection ?
    La fête à Macron qui se pavane et se trémousse depuis des mois pour dire au monde que c’est lui que l’on attendait.
    Jésus n’avait pas les mêmes prétentions, mais lui ose comme tous ceux de son espèce qui n’est pas rare.
    Pourtant nous le savons, il ne faut jamais laisser un fou atteindre ou prendre le pouvoir ; vous me direz que lors de sa venue les crédules ne savaient pas encore qui il était et attendaient tout de lui.
    Bonne réponse, mais n’empêche que les camisoles de force ça existe !

  6. Xavier NEBOUT

    Si Macron se place contre le RN, c’est parce qu’il est plus facile de crier à la peste brune ou noire que de dire comment il voit l’avenir d’une Europe qui ne fera jamais un pas de plus vers une fédération, qui ne veut pas du « modèle » français et encore moins de son marchand de vent.
    Mais de plus, Macron est le démolisseur de l’Europe qu’il veut nous vendre.
    Pologne, Hongrie et Italie devraient selon lui en être exclues, et il rend le Brexit encore plus inévitable.
    La France devient avec sa dépense publique et les déficits qu’il avait promis de réduire, le boulet de l’Europe.
    Les Gilets jaunes sont un bon prétexte pour ne pas tenir des engagements qu’il tenait pourtant lui-même pour vitaux. Il n’a pas le charisme ni l’envergure qu’il fallait pour le faire.
    Deux soldats qui se font tuer au combat, c’est toujours de trop et un drame pour leurs familles.
    Mais en faire des héros avec cérémonie aux Invalides, et le chef d’Etat-Major au bord des larmes, c’est trop.
    On passe des folies meurtrières de Joffre à une comédie qui nous met dans l’incapacité de risquer nos armées dans une opération d’envergure.
    Si un jour les Chinois passent à l’offensive armée quelque part, quel pouvoir politique pourrait prendre le risque de s’y opposer au risque ne serait-ce que de quelques centaines de morts, si le pays est convié à une séance de larmes à chacun d’entre eux ?
    Cela relève d’une faute grave attentatoire à la crédibilité de notre défense.
    En Yougoslavie, par peur de risquer nos soldats, ce sont les Américains qui ont finalement fait le boulot à notre place. Mais à l’avenir, il ne faudra pas compter sur Trump. Encore heureux qu’il nous aide avec les drones sans lesquels nous devrions plier bagage vite fait en Afrique.

  7. Billet qui me paraît, monsieur Bilger, une excellente analyse de la situation, notamment les cinq derniers alinéas qui posent vraiment le problème.
    Monsieur Macron n’est qu’un petit tacticien qui n’agit qu’en fonction d’opportunités électorales. Contrairement à ce qu’a dit madame Le Pen, par ses déclarations monsieur Macron n’institue pas un « référendum », mais plutôt un plébiscite pour ou contre lui, espérant ainsi renouer avec la dynamique du second tour de l’élection présidentielle. Ce en quoi il confond les types d’élections et commet une profonde erreur, notamment quand on songe à la situation des Gilets jaunes qui n’a toujours pas trouvé de solution politique, la seule de long terme. Se sentirait-il investi de la personnalité de Napoléon III et non plus de Bonaparte ?
    En réalité, il semble chercher à récupérer à son profit les électeurs de gauche (socialistes et écologistes) en utilisant les mêmes artifices et tactiques que messieurs Mitterrand et Hollande en leur temps. Ce faisant, il prend acte du fait que plusieurs caciques de droite reviennent au bercail LR, donc susceptibles de ramener vers LR un certain nombre d’électeurs de ce parti initialement séduits par monsieur Macron, maintenant déçus par lui (retraités notamment, base de son électorat en 2017).
    On est ainsi très loin des préoccupations qui devraient être liées à la nature du projet européen, le sien ayant été sans surprise, pour tout observateur de longue date, rejeté d’abord par l’Allemagne, ensuite par nombre de pays membres de l’UE. Son document diffusé par la presse à l’échelon européen ayant fait un flop, il en revient aux seuls ressorts intérieurs franco-français, mais avec des déclarations depuis la Roumanie…
    Je ne suis pas sûr que sa liste en ressorte grandie et puisse réellement réussir à l’emporter, madame Le Pen capitalisant sans vraiment avoir besoin de faire campagne !
    Pour moi, la seule incertitude réside donc dans le rapport entre la liste LREM et la liste LR. Les électeurs les départageront.

  8. « Le Président : pour l’Europe ou contre le RN ? »
    La stratégie actuelle – combat LREM/RN – le Président l’a voulue et le clame cher P. Bilger. La situation est donc parfaitement claire et souhaitée.
    « Avec sa tactique il risque de perdre sur les deux fronts » dites-vous.
    Oui, il va sans doute perdre sur les deux fronts et je l’espère bien.
    Quoi que vous disiez, et quel que soit le résultat des élections, ce Président sera sans pouvoir sur l’Europe après les élections. La quasi-totalité des pays de l’Est est contre lui. Sans oublier l’Italie et la nouvelle future chancelière allemande Kramp-Karrenbauer. Et comme la diplomatie n’est pas, et de loin, sa qualité première !
    En politique intérieure, quoi que vous écriviez, près de 65/70 % des Français ne lui font pas confiance : la courbe est plate depuis des mois. Ce quinquennat est terminé en ce qui concerne de vraies réformes. On peut dire qu’il n’a jamais commencé en la matière, sauf quelques amuse-gueules pour les naïfs ou les incultes en matière d’économie.
    Ce qui me frappe dans les médias (qui depuis le week-end ont reçu des ordres de l’Elysée pour que les journalistes « amis » prennent parti dans les débats, ce qui a déjà commencé) c’est que je finis par associer à l’image d’E. Macron deux personnages, incertains, ambigus, vibrionnants, qui campent pratiquement dans toutes les salles de rédaction pour glorifier Emmanuel : Cohn-Bendit et Goupil !
    Voilà pour moi le trio gagnant (sic) qui représente le pouvoir actuel pour les élections européennes :
    Macron – Cohn-Bendit – Goupil !
    La classe, le talent, la modération, la modestie, la compétence, l’honnêteté !
    Le train de l’Histoire est passé pour le Président et malheureusement pour la France en ce qui concerne ce quinquennat.
    Cordialement.

  9. Claude Luçon

    « Cette étrange attitude n’autorise-t-elle pas cette interrogation provocatrice ? »
    On peut considérer un autre scénario : Macron étant concerné uniquement par le destin d’Emmanuel, il veut prouver qu’il est l’Être suprême, le Messie, Dieu, ou presque !
    Donc doit dominer tout !
    Ses dix objectifs, pardon commandements, étant :
    1- séduire sa prof ? Réussi avec Brigitte !
    2- montrer qu’il peut gagner beaucoup de sous sans gros efforts ? Réussi avec Rothschild !
    3- qu’il est le jeune politicien qui domine tous les autres vieux politicards ? Réussi avec Hollande, Juppé and Co !
    4- qu’il peut être élu à la Présidence tout seul, sans parti ? Réussi, un peu étriqué mais réussi !
    5- qu’il est supérieur même à Charles de Gaulle ? Réussi, c’est lui qui liquide les partis et les syndicats, pas le contraire !
    6- qu’il est le Chef ? Réussi, il vide de Villiers sans ménagement et porte gaillardement les uniformes d’aviateur et de sous-marinier sourire aux lèvres, bien sûr, Brigitte lui avait enseigné l’art théâtral !
    7- montrer qu’il domine le monde en devenant le pote, l’alter ego de « Don » Trump ? Réussi, au moins dans leurs poignées de main !
    8- du passé faire table rase ? Réussi, il liquide l’ENA !
    9- éliminer une peste nommée Marine LP ? 0pération finale en cours, pas encore réussie, la bébête persiste, alors il prend le pulvérisateur de lepenicide en main en l’agitant beaucoup comme recommandé.
    10- après avoir fait travailler les Français en gilets jaunes, comme doit le porter tout bon ouvrier sur un chantier, mettre la France sur ses rails à lui, pas nécessairement bons pour les autres ? En cours de réussite !
    Ensuite, après lui le déluge !
    Ou, peut-être, n’est-il pas intéressé par sa réélection à la tête d’une républiquette hexagonale ingrate et vise-t-il plus haut, plus large ou plus rond, l’UE ou l’ONU ? L’Europe comme la Terre nécessitant être reprise en main, les siennes !
    Bien que, plutôt, ayant prouvé qu’il était un superman né sur Terre, pas Krypton, mais prévoyant que la Terre, un peu comme Krypton, est sur le point non pas d’exploser mais de s’empoisonner, il se retire, à la Villa Monéjan au Touquet, bénéficiant des largesses de la République envers ses ex-présidents.
    Après avoir réparé rapidement une vieille senior de 850 ans, Notre-Dame, il pourra s’occuper tendrement et longuement d’une autre Dame qui aura atteint seulement 70 ans.
    Il répète à tous micros qui veulent bien le diffuser qu’il convient de montrer sa solidarité avec les seniors. Il semble avoir accepté la pollution comme une finalité incontournable et attendra le déluge en paix, dans l’aisance et les bras de Brigitte.

  10. « Le président : pour l’Europe ou contre le RN ? »
    Je dirais les deux mon capitaine, vu que l’un implique nécessairement l’autre, le RN étant farouchement anti-européen.
    Je trouve pour ma part que MLP fait preuve de beaucoup d’exubérance. Sans doute veut-elle faire oublier le râteau humiliant qu’elle s’est pris dans le débat de l’entre-deux-tours de la présidentielle de mai 2017.
    Il n’est évidemment pas question que Macron mette sur la table sa démission ou bien la dissolution de l’Assemblée nationale, au cas où LREM arriverait en deuxième position à l’élection du 26 mai.
    Cela n’aurait pour effet que de rajouter un peu plus de confusion à une situation déjà fort perturbée.
    Rien ne permet d’ailleurs d’affirmer que ce serait le RN qui profiterait de cette décision. Peut-être LR et donc Laurent Wauquiez qui trépigne d’impatience, mais le plus probable serait que Macron une fois encore dame le pion à tous ses adversaires lui assurant ainsi une position bien plus confortable qu’aujourd’hui.
    Aucun leader de l’opposition ne possède un charisme qui pourrait l’inquiéter. Même et surtout pas Mélenchon qui s’est totalement décrédibilisé ces six derniers mois.

  11. Patrice Charoulet

    34e LISTE (suite)
    Aux européennes, la 34e liste sera donc la liste musulmane. Depuis des semaines les sondages nous annoncent les scores probables du RN, du parti macroniste, du parti de M. Wauquiez, de celui de M. Mélenchon… Les sondages ne vont guère évoluer.
    Mais pour le 26 mai, le bouche à oreille aura eu le temps de fonctionner. Pas un seul musulman n’ignorera le nom de la liste musulmane (qui a un intitulé un peu trompeur). Et chaque musulman va voter avec joie pour cette liste-là, tombée du ciel. L’occasion est trop belle et sera saisie.
    Il faut s’attendre à un séisme.
    Et les responsables de ce séisme sont ceux qui ont follement autorisé une telle liste.

  12. « Le président se bat-il plus contre le RN que pour l’Europe ? »
    Cette élection est devenue un vrai défouloir.
    Macron qui n’a rien à proposer de spécial a choisi comme tête de liste un être totalement dépourvu de charisme qui lui permet de s’exprimer à sa place et de faire des européennes un remake du deuxième tour de la présidentielle.
    Bardella-Le Pen qui cherchent à gommer dans l’esprit des électeurs la déroute de mai 2017…
    Mélenchon qui joue un troisième tour social.
    Et puis tout le monde il est écolo: Jadot bien sûr, mais aussi Glucksmann et aussi Hamon et bien entendu Loiseau avec l’ancien patron du WWF Canfin !
    Trois listes « patriotes » parce que ce serait trop simple d’en faire une seule…
    Et apothéose finale une liste musulmane pour, sans doute, prendre date pour les municipales et poursuivre la marche vers la partition du territoire national…
    Et une énorme abstention qui s’expliquera aisément le 26 mai au soir !

  13. A l’heure où j’écris ces lignes, le président de la République accueille en grande pompe les deux crétins (appelés aussi les zaixes’zotages !) qui, pour leur petit plaisir personnel, se sont rendus dans une zone ultra dangereuse du Bénin, déconseillée par le ministère des Affaires étrangères. Par leur imbécillité, ces deux abrutis sont responsables de la mort de deux valeureux soldats français.
    Honte à Macron !
    A la dernière Fête de la Musique, il s’était exhibé avec des rappeurs affichant ostensiblement leur appartenance à la communauté noire et homosexuelle. Dans l’île de Saint-Martin, rebelote avec deux voyous dénudés cultivant le doigt d’honneur. Ce soir, à Villacoublay, il y a effusions avec les deux hurluberlus qui ne cachent pas le fait qu’ils étaient ‘’en voyage de noces’’ au moment de leur enlèvement. Ce dernier caractère à lui tout seul les met à l’abri de toute critique ou de toute remarque acerbe sous peine d’être accusé d’homophobie (anus horribilis ?).
    Il sera difficile au président d’échapper aux quolibets venant de toute part et d’expliquer son attirance pour les fréquentations rien moins que douteuses.
    Mettre sur le même plan les deux héros morts et les deux andouilles qu’ils ont sauvées est indigne d’un président. Il vient de commettre une très grave faute et cela risque de lui coûter très cher électoralement. Personnellement, j’ai envie de vomir et ce que je ressens à son égard ne saurait entrer dans une chronique décente.

  14. @ Xavier NEBOUT | 11 mai 2019 à 11:17
    « Deux soldats qui se font tuer au combat, c’est toujours de trop et un drame pour leurs familles.Mais en faire des héros avec cérémonie aux Invalides, et le chef d’Etat-Major au bord des larmes, c’est trop.
    On passe des folies meurtrières de Joffre à une comédie qui nous met dans l’incapacité de risquer nos armées dans une opération d’envergure.
    Si un jour les Chinois passent à l’offensive armée quelque part, quel pouvoir politique pourrait prendre le risque de s’y opposer au risque ne serait-ce que de quelques centaines de morts, si le pays est convié à une séance de larmes à chacun d’entre eux ?
    Cela relève d’une faute grave attentatoire à la crédibilité de notre défense. »
    Hélas votre propos est fort juste et démontre bien la capacité de non résilience du pouvoir depuis une quinzaine d’années, a contrario de la majorité de la population. Certes celle-ci n’est pas nostalgique des hécatombes à la Joffre mais entre ces dernières et la dramaturgie officielle qui est de mise depuis Sarkozy (voir l’embuscade d’Uzbin), il existe quand même un juste milieu.
    Macron et son gouvernement ont déjà démontré en Syrie-Irak leur non résilience. Ils ont sous-traité la guerre contre Daech aux Kurdes et se sont limités à quelques bombardements aériens et tirs d’artillerie bien plus dommageables aux installations civiles et aux populations locales qu’à l’ennemi…

  15. @ Claude Luçon | 11 mai 2019 à 16:30
    Belle démonstration qui nous explique que nous agonisons.
    Je ne partage pas la remarque numéro 9 et je pense qu’il peut y avoir un miracle pour nous débarrasser du parasite qui est à notre tête. Car vous oubliez toutes ses idioties :
    – le lieutenant colonel Benalla,
    – la fête de la musique de l’Elysée,
    – sa folie aux Antilles,
    – le rejet de la culture française et de son histoire,
    – ses remarques désobligeantes à l’égard du peuple de France,
    – la traque des vieux,
    – l’insulte aux armées (remarque 6)
    – la mort de deux militaires en opération sur son ordre pour sauver deux dingos.
    – et puis tout le reste.
    Non un fou ne peut pas tromper tout le monde tout le temps, il arrive un moment où cela doit s’arrêter définitivement.

  16. @ Achille 11 mai 2019 17:22
    « Aucun leader de l’opposition ne possède un charisme qui pourrait l’inquiéter. »
    Ah bon ! Vous en êtes encore à croire que l’on gouverne un pays comme la France en 2019 avec seulement du charisme ! Enfant !
    Rappel de la réalité : depuis des mois 65 à 70 % des Français considèrent que la politique de Macron est mauvaise pour la France. Et il est encore là ! Où est le charisme ?
    —————————————————-
    @ Marc GHINSBERG 11 mai 2019 10:19
    « Le RN est contre l’Europe »
    Les vieux démons de gauche de malhonnêteté intellectuelle ne vous lâchent pas.
    Personne n’est contre l’Europe qui est une entité géographique. Par contre, beaucoup d’Européens, y compris le RN, sont contre l’Union européenne actuelle et telle qu’elle fonctionne. N’ont-ils pas le droit ?
    Je sais que mon post ne changera rien à votre attitude, mais je tenais à vous le dire.
    Cordialement.

  17. @ Trekker
    « Si un jour les Chinois passent à l’offensive armée quelque part, quel pouvoir politique pourrait prendre le risque de s’y opposer »
    Un collaborateur de Xi Jinping vient d’entrer en hâte dans son bureau :
    – Camarade Président, les Français ont envahi la Chine !
    – Et dans quel hôtel sont-ils descendus ?

  18. E. Macron essaye de rejouer la présidentielle.
    Mais autant il s’agissait alors d’un enjeu crucial pour la France, autant pour la composition de l’assemblée européenne, une différence de 1 ou 2 % entre le parti d’Emmanuel Macron et celui de Marine Le Pen n’a strictement aucune pertinence, une fois noyée dans la masse. Il est donc clair que c’est pour son propre avenir politique que le président de la République se bat. Si ça marche, il pourra se frotter les mains, sinon, il aura perdu bien plus que les élections européennes, et cela de sa propre initiative. Mais même si l’argument porte encore, je me demande s’il est bien judicieux de faire voter les électeurs sous le coup de la peur. Au final, on ne récolte que les voix des trouillards, bonjour l’ambiance.
    EM estime sans doute qu’il n’a pas d’autre solution. Son grandiloquent et soporifique discours sur l’Europe quoique prononcé depuis la galerie des Batailles au château de Versailles, a fait pschitt. Donc, on l’oublie (ouf…).
    À l’intérieur, c’est pire, il ne domine que grâce à la division de ses adversaires, et grâce au mode de scrutin. Certes, il occupe le terrain, on le voit partout qui mouille sa chemise. Peine perdue, au bout de deux ans, le pays, rendu fébrile par la cupidité et les dépenses de l’État, s’annonce de plus en plus difficile à gouverner. Et le mauvais sort s’acharne : opération très très coûteuse au Mali. Ça tombe vraiment mal, alors que ça aurait pu tomber si bien. Enfin, il n’arrête pas de pleuvoir. Ça rappelle fâcheusement Hollande.

  19. Claude Luçon

    @ Gavroche | 11 mai 2019 à 19:25
    Cher Gavroche, j’ai écrit au début de mon commentaire : « Macron étant concerné uniquement par le destin d’Emmanuel… » !
    Ajoutez à cela que j’ai toujours précisé ici que j’avais lu son interview de 2007 dans la revue de Sciences Po « Emile », interview mémorisée sur mon PC, ce qui m’avait conduit à ne pas voter pour lui, le considérant dangereux en raison de son égocentrisme, et ayant conclu que EM se moquait complètement de nous.
    Ce que vous confirmez d’ailleurs dans vos remarques.
    Il voulait casser la baraque, il l’a fait, il vous faudra trouver quelqu’un pour la reconstruire, moi j’ai fait ma part en participant à la dernière reconstruction.
    C’est le destin de la France ! Il faut la démolir, souvent avec l’aide de nos voisins, puis la reconstruire de temps à autre. Notre histoire montre que nous savons aussi le faire tout seuls, les GJ s’y activent en ce moment !

  20. Marc GHINSBERG

    @ boureau
    « Les vieux démons de gauche de malhonnêteté intellectuelle ne vous lâchent pas.
    Personne n’est contre l’Europe qui est une entité géographique. Par contre, beaucoup d’Européens, y compris le RN, sont contre l’Union européenne actuelle et telle qu’elle fonctionne. N’ont-ils pas le droit ? » 
    Quand on commente un billet qui porte sur les élections européennes, il est facile de comprendre que lorsque l’on utilise le terme « Europe » on fait référence à l’Europe économique et politique.
    Le RN est contre l’idée d’une Europe économique et politique. C’est son droit. Je le constate.
    Inutile de m’assurer de votre cordialité après m’avoir traité d’intellectuellement malhonnête.
    Avec mon exacte considération.

  21. Robert Marchenoir

    Otages au Bénin : il semble que le ministre des Affaires étrangères ait menti. Les deux Français ne se sont pas rendus dans la zone rouge, formellement déconseillée par le Quai d’Orsay.
    Non seulement le parc naturel de la Pendjari n’était pas en zone rouge, mais il était à cheval entre la zone orange et la zone jaune. A titre indicatif, toute la Thaïlande, pays extrêmement touristique, est en zone jaune, sauf quelques régions qui sont en rouge. De même que la Turquie. Ou l’Inde. Ou l’Algérie. Ou la Tunisie.
    Ce n’est qu’à l’issue de la prise d’otages, justement, que les recommandations du Quai d’Orsay aux voyageurs ont été modifiées, et que le parc de la Pendjari est passé en zone rouge.
    Ce dernier est un lieu touristique couru, protégé par des gardes-chasse armés. Le gouvernement béninois avait spécialement envoyé 1 000 soldats à la frontière, pour le protéger de toute intrusion de djihadistes.
    C’est ce qu’a révélé une enquête de Marianne, qu’on ne peut pas soupçonner de macronisme éperdu. Mais c’est tellement bon de taper sur Macron, n’est-ce pas ?
    Indépendamment du fait que les otages se soient rendus en zone rouge, jaune ou verte à pois bleus, il faudrait que le banc de sardines commentatrices qui oscille au gré du vent Internet se rende compte d’une chose : le fait qu’il soit de tradition, pour le président de la République, d’accueillir les otages libérés à leur descente d’avion, n’est pas destiné à leur faire plaisir. Ce n’est pas une action de poupougnage psychologique en faveur de citoyens méritants.
    C’est un message stratégique adressé par la France à ses ennemis : nous ne céderons pas au terrorisme, nous protégerons chacun de nos ressortissants où qu’il se trouve, et nous viendrons vous tuer à chaque fois que ce sera nécessaire.
    C’est une initiative destinée à protéger tout Français, quel qu’il soit, qui pourrait se trouver dans une situation similaire à l’avenir. A l’étranger ou sur le territoire national.
    Le sectarisme infantile consistant à rabaisser ce geste à une décision personnelle d’Emmanuel Macron (malheureusement, il n’est pas le premier président à avoir dû le faire), à en tirer profit pour de basses querelles politiciennes, ou à peser les vertus des otages libérés, montre assez la teneur véritable d’un certain patriotisme frelaté.
    Pire encore, le fait que la presse nous apprenne que les deux hommes étaient un couple homosexuel en « voyage de noces », est utilisé par certains pour insinuer qu’il aurait mieux valu les laisser aux mains de leurs ravisseurs. L’ignominie de la bien-pensance d’extrême droite ne connaît pas de limites.
    Tant qu’à faire, je suggère à nos braves anti-macronistes d’exploiter un détail supplémentaire de cette affaire : les photos des otages montrent clairement que l’un d’entre eux, en plus d’être homosexuel, est un peu… comment dire… bronzé.
    Allez-y : insinuez donc que l’armée française aurait mieux fait de le laisser crever en Afrique avec ses frères, et que si cela n’a pas été le cas, c’est que Macron éprouve une attirance trouble pour les Noirs homosexuels. Vous nous remettrez les jolies images de la fête de l’Elysée à cette occasion, sans oublier celles de certaine visite post-ouragan.
    Je trouve que la kommandantur poutino-kaguébiste a été un peu molle du genou, sur ce coup-là. Ce ne sont pourtant pas les faux comptes russes sur Twitter et Facebook qui manquent, pour répandre de tels bobards.
    Il faut tout leur apprendre, à ces traîne-savates. Le KGB, ce n’est plus ce que c’était, moi j’vous l’dis.
    Au passage, saluons l’aide apportée par nos amis et alliés américains dans cette affaire. C’est sans doute grâce à des informations fournies par l’espionnage américain, nous apprend Le Figaro, que le camp des preneurs d’otages a pu être localisé. Et les Etats-Unis ont dûment remercié la France, puisqu’à la surprise générale, nos forces spéciales ont trouvé, sur place, un otage américain et un autre sud-coréen, en plus des deux Français qu’elles étaient venues chercher.
    Toujours aucune trace du moindre coup de main du petit poutinou d’amour, dans cette affaire. Je pensais pourtant qu’il était censé nous protéger des terroristes musulmans, et que c’est pour cela que nous devions « nous allier avec lui ».
    Les neuneus poutinomanes ont entendu leur grand homme affirmer, il y a pas moins de 20 ans, qu’il irait chercher les terroristes jusque dans les lieux d’aisance (je ne garantis pas la traduction), et ils ont cru que ça voulait dire qu’il allait sacrifier la vie des soldats russes pour sauver celle de nos chefs d’orchestre homosexuels. Ou de nos électeurs de Dupont-Aignan adeptes de la messe en latin, peu importe.

  22. Claude Luçon

    @ Robert Marchenoir | 12 mai 2019 à 00:55
    « Ce dernier est un lieu touristique couru, protégé par des gardes-chasse armés. Le gouvernement béninois avait spécialement envoyé 1 000 soldats à la frontière, pour le protéger de toute intrusion de djihadistes. »
    Cher Robert, pour écrire ce qui précède vous devez bien connaître le Bénin ?
    Comme lieu touristique j’ai connu mieux !
    Vous oubliez de mentionner que le guide/chauffeur des deux Français, un Béninois, a été égorgé par les ravisseurs.
    Peu efficaces les 1 000 soldats béninois !
    Plus encore :
    « Au passage, saluons l’aide apportée par nos amis et alliés américains dans cette affaire. »
    Ou peut-être savaient-ils qu’une de leurs concitoyennes était aussi captive dans le coin, ont-ils oublié de nous le dire et avaient-ils là une bonne raison de nous « aider » ?
    Arrêtez d’encenser les Américains, ils sont nos amis de toujours mais ils ne sont pas parfaits. J’ai un gendre américain, il fait partie des non-parfaits !
    À ma connaissance les premiers à aller chercher leurs otages ont été les Israéliens quand ils sont allés récupérer, en 1976, les quelque 240 passagers d’un avion Air France, dont une centaine d’israéliens retenus otages par le PLO à Entebbe, l’aéroport de Kampala, en Ouganda, alors aux bons soins de Idi Amin Dada.
    Le colonel commandant le commando était le frère de Netanyahou, il y a laissé sa peau.
    Deux ans plus tard, en 1978, Giscard envoyait le 2e REP sauter sur Kolwezi, aussi pour sauver quelques centaines d’otages aux mains des Katangais.
    Enfin on se demande ce que Poutine vient faire dans cette histoire ?
    Sauf bien sûr si vous pensez qu’il est allé sauver les Criméens alors otages des Ukrainiens ?

  23. Ainsi donc Macron une fois de plus s’est autorisé à dénigrer un parti français et ses électeurs depuis l’étranger.
    Définir le RN comme le mal absolu et déclarer vouloir le combattre totalement, c’est a contrario se définir lui-même comme le bien absolu.
    Et le faire depuis l’étranger c’est souhaiter attirer sur lui un maximum de regards.
    Comportement classique d’un pervers narcissique incorrigible dont le naturel revient au galop à chaque occasion.
    Sa tentative de prendre en main l’UE et d’imposer sa vision institutionnelle a complètement échoué. Il a braqué le groupe de Visegrad, la nouvelle ligue hanséatique, l’Italie, l’Autriche, tout juste a-t-il peut-être avec lui l’Espagne et le Portugal, des confettis économiques mais dont la croissance est supérieure à celle de la France et qui le lâcheront au premier froncement de sourcils de l’Allemagne.
    Un mot sur la 34ème liste, celle des musulmans, qui confirme l’installation du communautarisme et la formation d’un archipel éclaté de gens dont les intérêts sont divergents.
    Il a deux ou trois décennies, le think tank Terra Nova proposait au PS d’abandonner la classe ouvrière en déclin démographique devenue réac à ses yeux, pour se tourner vers de nouveaux électeurs, les minorités agissantes LGBT et surtout celles issues de l’immigration en progression démographique et donc électoralement plus intéressantes.
    Immédiatement les médias se sont précipités sur cette proposition qui les intéressait au premier chef, beaucoup de journalistes et présentateurs de télé ont fait leur coming out.
    Sous la pression médiatique et aussi parce le PS était à cours d’idées et d’une philosophie politique de renouvellement, celui-ci s’est engouffré dans cette voie avec le succès ou plutôt les déboires que l’on connaît.
    Les voix des électeurs issus de l’immigration ne se sont pas portés sur le PS, et comment auraient-elles pu le faire, au-delà de la politique matérialiste du confort que promettait le PS il y a la religion facteur d’identification structurant qui empêchait cette fusion entre immigration et socialisme à la française.
    Il faut comprendre que l’identité religieuse est l’élément qui fait aux yeux des immigrés, plus que nos égaux, nos supérieurs puisqu’ils s’appuient sur une transcendance que la gauche nie farouchement depuis que ce que l’on appelle les « Lumières » ont séparé l’homme et le ciel.
    La laïcité est pour ces gens une façon de rester des inférieurs ou au maximum des égaux républicains, alors que la religion par son recours au divin leur donne une supériorité morale.
    Ils ne sont plus par conséquent, à leurs yeux toujours, des immigrés et citoyens de seconde zone mais des conquérants avec le soutien de collabos comme c’est toujours le cas dans une invasion ouverte ou silencieuse.
    Le résultat est là, une liste communautariste qui se moque de Terra Nova, du PS.
    Quel que soit le résultat de cette liste, sa seule existence est un signe que le vivre-ensemble est devenu concrètement ce qu’il était idéologiquement, une folle illusion dans la façon dont elle était énoncée…
    Il est des événements irréversibles, celui-ci en est un.

  24. Catherine JACOB

    @ Claude Luçon | 12 mai 2019 à 02:13
    « J’ai un gendre américain, il fait partie des non-parfaits ! »
    Bonjour Papy Claude !
    Vous me rappelez mon propre père qui, en leur temps, traitait mon mari de « petit agrégé de mes deux ! »
    Tout le monde ne peut pas avoir une formation militaire de haut niveau ! Même les civils ont parfois de bonnes idées.
    Sauf bien évidemment quand ils négligent de, je les cite : « prendre en compte les recommandations de l’État et la complexité de l’Afrique. »
    Bon, ils ont quand même reconnu qu’ils auraient pu s’éviter, éviter à l’armée française et à l’Etat français de gâcher la vie de soldats de valeur pour rattraper leur con*erie, en évitant de se rendre, je les cite à nouveau « dans cette magnifique partie du monde qui malheureusement bascule dans l’instabilité. »
    Ils déclarent avoir « également une pensée émue pour leur chauffeur guide béninois, lâchement assassiné lors de leur enlèvement » et « honteux et confus, jurent, mais un peu tard, qu’on ne les y prendrait plus. » – Jean de la Fontaine chez lequel il ne s’agissait que de la vanité d’un oiseau et non pas, comme présentement, d’un « cause toujours » à l’adresse des services du ministère des Affaires étrangères qui dispensent leurs conseils éclairés aux voyageurs.
    Trois morts pour sauver deux imbéciles, je trouve que cela fait vraiment très cher payé !
    Ils ont eu vraiment, vraiment beaucoup de chance que la politique de l’Etat français soit de ne jamais laisser tomber ses ressortissants quand ils sont otages, même quand il s’agit de gros neuneus, autrement dit en vertu d’un principe de l’Etat plus grand qu’eux.
    C’est comme ceux qui mobilisent toute une armada de gendarmerie pour aller les récupérer dans la montagne alors qu’ils avaient été dûment avertis que la météo n’était pas favorable ou que le parcours de randonnée choisi posait problème. Ceux-là sont désormais comptables du coût de leur récupération. Je ne sais pas ce qu’il en est des conditions dans lesquelles les deux otages étrangers se sont retrouvés pris mais je pense que, d’une certaine façon, les deux otages français devraient être considérés comme comptables eux aussi des vies gâchées, et lorsqu’ils ont été enlevé – celle de leur chauffeur-guide – et pour les sauver – celle des deux militaires des forces spéciales dont, qui plus est, la formation n’a sans doute pas été sans « coûter bonbon » à l’Etat !!
    Peut-être avec des travaux d’intérêt général au service des familles endeuillées.

  25. Denis Monod-Broca

    @ Lucile
    @ Solon
    Bien d’accord, ces quelques points de pourcentage entre le résultat de RN et celui de LREM, dans un sens ou dans l’autre, ne changeront rien à rien, absolument rien à rien, quant aux décisions prises à Bruxelles. Ils ne feront que satisfaire EM ou au contraire froisser sa vanité. Au fond, par cet objectif se voulant martial, être devant le RN, il achève de réduire à néant l’intérêt des électeurs pour cette consultation électorale…

  26. Il me semble que le chef de l’Etat aurait besoin à ses côtés d’un Talleyrand pour le conseiller utilement et lui éviter les dérapages. Compétence rare qui ne se trouve pas facilement de nos jours.

  27. Le RN nous refait le débat présidentiel, et la farce n’a pas changé de tournure, sauf qu’elle contamine l’Europe et le monde jusqu’aux Amériques, du Nord comme du Sud, et il faudrait encore que le président se taise et laisse la vieille lune calcinée nous raconter qu’elle n’est plus un astre mort, juste à même d’enrôler des cadavres de vivants qui ne savent plus croire que les mensonges hypocrites de leurs illusions perdues, et nous rejouent le vaudeville éculé où les jaloux se sentent premier rôle dans la seule attitude qui donne importance aux aigris, abattre l’idole, renverser la table, puis recommencer à construire sur le sable des décombres le château de cartes qui n’assurera que de répéter le désastre pour mieux ne pas se réformer, pour mieux s’exonérer de s’envisager, on risquerait alors de pouvoir progresser, pensez, s’enlevant la possibilité cordiale de toujours, toujours, se haïr et se détester.

  28. ALFRED LELEU

    @ Claude Luçon
    Une fois encore, c’est le sage Patrice Quarteron qui aura su trouver la parole juste et mesurée pour apaiser notre colère. Pour ceux qui ne connaîtraient pas le sidi, ce natif de la Grande Borne est le genre de chableur qui te met au pli d’un simple regard et à qui personne n’ira chercher du suif, sauf cas où on ambitionnerait de finir en viande froide.
    Qu’ajouter à cet éblouissant monologue, tout en émotion contenue, à ces trois minutes d’éloquence dignes d’un Marc Bonnant au meilleur de sa forme ?
    Je conseille.
    https://youtu.be/IasWYMWCe1Q

  29. Robert Marchenoir

    @ Claude Luçon | 12 mai 2019 à 02:13
    « Cher Robert, pour écrire ce qui précède vous devez bien connaître le Bénin ? »
    Il me suffit de savoir lire, ce qui est plus qu’on ne peut dire sur votre compte.

  30. @ Claude Luçon 12 mai 2019 02:13
    Otages béninois…
    J’ai suivi vos échanges. Je suis en tous points d’accord avec vous.
    Il y a plus subtil (et sans doute encore aujourd’hui dans ces pays bordant le Sahel) que l’enlèvement d’Européens pour rançonner.
    Nous avions du temps de Kadhafi, en Libye, un cadre qui gérait nos affaires là-bas et régulièrement, il se voyait, dans son hôtel, retirer son passeport qu’il ne pouvait récupérer que contre ce que vous savez.
    Tout cela est bien connu, fréquent, et même une fois où les choses devenaient plus graves, il n’a dû de recouvrer ce passeport pour rentrer en France qu’à la « bienveillance » d’un membre de la famille Ben Bella en « séjour » à Benghazi !
    Ces pays sont complètement gangrenés par la corruption du haut en bas de l’échelle sociale. C’est leur façon de vivre. Nous ne changerons rien. Nicolas Sarkozy avait raison quand il a dit : « L’homme africain n’est pas entré dans l’Histoire… »
    Cordialement.
    ——————————————–
    @ Marc GHINSBERG
    Si, si, je vous assure de ma cordialité !
    Les méthodes de gauche vous ont tellement imprégné qu’elles sont dans vos gènes. Ce qui vous enlève une part de responsabilité. Vous êtes comme ça ! Est-ce une raison pour ne pas être cordial même si nous sommes en désaccord ?
    Cordialement.

  31. Xavier NEBOUT

    Les Occidentaux ne comprenant rien à l’Orient et aux civilisations anciennes, appellent « corruption » ce qui relève de la nature humaine.
    Le prix d’une chose y dépend du dommage que cause à l’âme le fait de s’en séparer.
    Marchander, c’est prendre en considération cet attachement. Il faut que l’attachement à la chose, au fait de la posséder, fasse place à l’attrait du prix.
    Dès lors, il va dépendre du soin apporté au rite du marchandage.
    L’ignorer, c’est ne pas être civilisé.
    Face à cela, le droit chrétien de l’Esprit. Si on met en vente, c’est qu’on n’est plus attaché à la chose…
    Vaste débat qui sépare encore un peu le droit du nord de celui du sud le long de la ligne La Rochelle/Genève.
    Là aussi, il faudrait que les Français apprennent à penser avant d’aller en Afrique, mais certains y ont passé leur vie sans rien y comprendre.

  32. Marc GHINSBERG

    @ boureau
    Vous tenez à m’assurer de votre cordialité.
    Finalement vous êtes un gentil garçon.
    J’aurai dû me souvenir de ce précepte : 
    « Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer. »
    Cordialement

  33. @ boureau | 12 mai 2019 à 10:25
    Il souvent intéressant de suivre les échanges entre tel ou tel et les considérations sur l’état du Bénin sont d’une acuité particulière du fait de la mort de nos deux militaires dans l’opération qui visait à la libération d’otages avant leur transfert au Mali ou ailleurs, où opèrent AQMI ou Daech.
    Mais cette opération doit être replacée dans un contexte bien plus vaste qui concerne l’ensemble des pays du Sahel et ceux qui l’entourent, notamment au nord : l’Algérie, puissance régionale militairement la plus importante, en proie elle aussi à des opérations de déstabilisation.
    Où l’on retrouve bien entendu les Etats-Unis, mais aussi la Chine, la Russie, la Turquie, l’Arabie et bien d’autres. La France, consciente de ses intérêts et de ceux de l’Europe (comme entité géographique, politique et économique), opère des manœuvres de stabilisation des pays auxquels l’Histoire l’a associée.
    Mais ce jeu mondial dépasse nos journalistes qui montrent toujours les choses par le petit bout de la lorgnette médiatique. Pour mieux appréhender les choses, sans doute n’est-il pas inutile de lire ce document : « HIRAK » EN ALGERIE : ENTRE REALITE ET MANIPULATIONS ! (https://prochetmoyen-orient.ch/hirak-en-algerie-entre-realite-et-manipulations/) écrit le 2 avril dernier par Mehdi Taje, géopoliticien et prospectiviste, directeur de Global Prospect Intelligence.
    Comme l’on dit à présent : « CONTEXTUALISER » les événements… ce que nos médias devraient apprendre à faire et non se contenter de le dire !

  34. AFP, publié le dimanche 12 mai 2019 à 08h17
    « De somptueuses villas à Marrakech et dans les Caraïbes, des fonds occultes transitant par le Panama ou Singapour… Soupçonnés d’avoir dissimulé plus de 13 millions d’euros d’avoirs au fisc, les édiles de Levallois-Perret Patrick et Isabelle Balkany sont jugés à partir de lundi à Paris, notamment pour fraude fiscale et blanchiment. »
    Après, les élus/élites s’étonneront de violences pour le pouvoir d’achat et découvrent avec stupeur aujourd’hui que la liste RN double pour la première fois celle de LR. Quant aux autres merles siffleurs que sont tous les autres ils n’auront plus qu’à compter les points. Triste constat.
    Au cœur des mouvements sociaux, ce train de vie de l’Etat, cette liberté d’agir pour les estomacs gargantuesques de certains, des frais de taxi à faire vivre une famille entière pendant des années, des frais d’obsèques payés par les citoyens.
    Une image flétrie, piétinée de la République : 15 milliards sous le tapis avait titré le Palmipède après le livre d’un René Dosière repu – on veut bien croire donc au montant -, à force de jeter des croûtons de pain dur, les citoyens ont mal aux gencives, surtout les sans dents.

  35. @ ALFRED LELEU 12 mai 2019 09:55
    Merci pour le lien YouTube avec un patriote écœuré par l’attitude des otages bénins.
    Je n’aurais pas obligatoirement employé les mêmes termes, mais mon accord est total.
    Cordialement.
    ———————————————–
    @ Jabiru 12 mai 2019 09:09
    « Le chef de l’Etat aurait bien besoin d’un Talleyrand à côté de lui »
    Il l’avait Jabiru : Hubert Védrine bien sûr. Le meilleur ministre et diplomate du Quai depuis trente ans ! Mais trop talentueux sans doute et en plus il pouvait faire de l’ombre ! Et sans doute aussi trop sérieux, trop compétent pour le Président.
    Cordialement.

  36. Noblejoué

    Il n’y a pas que s’abstenir de prendre des risques qui en font prendre aux autres, à faire, que ce soit sur les pistes ou dans les pays à risque.
    Il faut éviter d’aller dans les parcs naturels.
    Car :
    https://www.courrierinternational.com/article/2007/02/22/les-tribus-victimes-de-l-ecologie
    Ce cas permet de rappeler qu’il n’y a pas de paradis, que ce qu’on vend sous ce nom se paie de l’enfer de certains.
    En l’occurrence des populations expulsées.
    Ce cas rappelle aussi que ce qui ne se fait pas avec les populations se fait contre elles.
    Ce cas montre ce qu’est l’antispécisme, une révolution qui a tendance à mettre les humains sous les animaux : les indigènes ne sont-ils pas sacrifiés aux bêtes ?
    Entre les humanistes qui ne voient d’intelligence et parfois même de sensibilité que chez nous et ceux prêts à chasser les humains de leurs terres pour en faire un écrin aux bêtes, symétrie dans l’erreur et surenchère du dernier arrivé.
    Mieux vaut visiter les vieilles pierres, quitte à ce qu’on se retrouve accusé de les croire vivantes alors que non.
    Mais enfin, les gens qui ont cru ce genre de choses ont moins nui aux autres que ceux qui ont cru en d’autres choses, et je suis un peu triste que personne ne les défende. Nuisez ! Vous ferez peur, existerez aux yeux du public, exemple, et on vous défendra, comme bien des gens le font pour la religion du croissant, y compris jusque dans ses pires excès.
    Mieux vaut marcher dans les bois, au bord des fleuves, dans les vignes, comme cela devient de plus en plus possible.
    Mieux vaut revoir ses films, relire ses livres préférés.
    Pour être si ce n’est au paradis, du moins, aller vers comment dire ? l’harmonie.

  37. @ Robert Marchenoir
    « Mais c’est tellement bon de taper sur Macron, n’est-ce pas ? »
    Oui, et on sait pourquoi. Il s’est démené pour gagner les élections, il parade des heures à la télé, il veut rebâtir Notre-Dame version progressiste, il nous endette, il pousse ses ministres à lui trouver des idées « rock’n roll » pour alourdir les impôts, il cherche à étendre le système bureaucratique et impécunieux français à toute l’Europe, il ferme les yeux sur l’immigration illégale, et c’est le b*rdel en France.
    Donc, oui, oui, oui, ça fait du bien.

  38. Mary Preud'homme

    @ boureau 12 mai 2019, 10:25
    Ce que Sarkozy avait effectivement dit dans le discours de Dakar :
    « L’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire » – et non « n’est pas entré »…
    Une nuance de taille qui d’un point de vue objectif annule la malignité prêtée à NS.
    D’autant plus si l’on s’en tient à l’explication d’Henri Guaino (à l’époque son nègre ou sa plume !) cette remarque se voulant être seulement une référence à Aimé Césaire qui avait déclaré lors du premier congrès à la Sorbonne en 1959 des artistes et écrivains noirs : « Laissez entrer les peuples noirs sur la grande scène de l’Histoire ».

  39. @ Lucile
    « Donc, oui, oui, oui, ça fait du bien. »
    Surtout qu’il est le premier à donner des bâtons pour se faire battre…
    Voir par exemple le scandale de l’accueil en fanfare ou presque des turlupins – pardon, des olibrius – ayant causé par leur imprudence la mort de deux soldats français d’élite, celle de leur guide ainsi que l’immobilisation de moyens matériels et humains qui ont fait défaut de ce fait sur des théâtres d’opération plus sérieux.
    Ces gens-là auraient plutôt dû faire l’objet d’une cérémonie punitive symbolique aux Invalides sur le front des troupes, retransmise en direct par les stations de télévision.
    La schlague est passée de mode, mais les militaires ont probablement d’autres méthodes aussi parlantes pour mettre du plomb dans la cervelle à ceux qui auraient tendance à en manquer.
    Bien entendu, il faudrait en plus leur présenter la petite note.

  40. @ boureau 12 mai2019 à12:01
    Je partage votre appréciation s’agissant d’Hubert Védrine, un homme posé, compétent et remarquable qui avait d’ailleurs, n’étant pas du même bord, beaucoup d’échanges avec Juppé.
    Aujourd’hui on jette le « vieux monde » et on le remplace par des apprentis sorciers à la botte du pouvoir, le petit doigt sur la couture du pantalon et on voit ce que ça donne c’est-à-dire la chienlit.
    Cordialement et à suivre car attendez-vous à savoir le résultat des européennes.

  41. @ Noblejoué | 12 mai 2019 à 12:41
    « Mieux vaut visiter les vieilles pierres »
    Puisque vous parlez de vieilles pierres, qui sont des pierres vivantes quand elles sont ordonnées en abbaye ou cathédrale, je me permets de vous conseiller la lecture du roman de Fernand Pouillon « Les pierres sauvages » (éditions du Seuil).
    Voici ce qu’en dit la quatrième de couverture:
    « Ce roman se présente comme le journal du maître d’œuvre qui, au douzième siècle, édifia en Provence l’abbaye du Thoronet, exemple d’architecture cistercienne. Jour après jour, nous voyons ce moine constructeur aux prises avec la faiblesse des hommes et l’inertie des choses, harcelé par les éléments contraires et, plus encore, par ses propres contradictions. La vie d’un chantier médiéval, les problèmes techniques, financiers ou doctrinaux que posait sa bonne marche, les solutions d’une étonnante modernité qui leur furent données apparaissent ici bien peu conformes à ce Moyen Âge de convention dont l’image encombre souvent nos mémoires.
    Cependant, cette vivante chronique de la naissance d’un chef-d’œuvre, appuyée à la fois sur des recherches historiques originales et sur une longue expérience du métier de bâtisseur, est aussi une réflexion passionnée sur les rapports du beau et du nécessaire, de l’ordre humain et de l’ordre naturel. Et elle est encore une méditation lyrique sur l’Ordre en lequel tous les ordres ont leur place, et sur cet art qui rassemble tous les autres : l’architecture.
    Mais elle est, d’abord, un acte de foi. »
    Je crois que ça pourrait vous plaire, d’après ce que je lis de vous sur ce blog.

  42. Savonarole

    @ Tipaza | 12 mai 2019 à 16:33
    Votre commentaire me touche.
    J’ai rapatrié en France Fernand Pouillon, dans l’avion sanitaire il m’a offert sa canne (une simple canne de pharmacie, que j’ai toujours). Il était au bout de tout. Le « lâcher prise »…
    Puisqu’il me semble que vous avez une inclinaison pour ces contrées, voyez ceci :
    https://www.revuedesdeuxmondes.fr/retour-a-tipasa/

  43. @ Savonarole à 18:52
    Merci pour le lien.
    Tipasa, ma première rencontre avec l’Algérie.
    Difficile de faire mieux pour une première fois…

  44. Claude Luçon

    @ boureau 12 mai 2019, 10:25
    @ Mary Preud’homme | 12 mai 2019 à 15:06
    Ce que Sarkozy aurait dû dire est que l’homme africain n’est pas entré dans NOTRE histoire, il avait la SIENNE, différente et plus ancienne que la nôtre.
    Sarkozy occultait le fait que l’Histoire est assujettie à l’environnement.
    Qu’on ne passe pas de l’abondance naturelle qui était celle de l’Afrique à une nature plus brutale sur les autres continents. On crée ce dont on a besoin, pour ne pas mourir de froid ou de faim et se défendre. Quand la nature vous donne chaleur, pluie et abondance de nourriture, pourquoi chercher plus.
    Dieu, ou la Nature, n’a pas créé l’homme pour travailler, ne serait-ce que 35 heures par semaine. Il l’a créé pour procréer et peupler la Terre, d’après ce que nous racontait le curé du village au cours des leçons de catéchisme.
    Quant à la corruption elle existe partout, y compris en France, elle est simplement plus discrète, on pourrait presque dire plus malhonnête car elle se cache, ce qui n’est pas le cas en Afrique. Entre l’industrie de l’armement et celle du génie civil existent les fameuses valises et les comptes en Suisse dont on parle tant qui, en plus, ignorent la vie humaine. Les sauvages ne sont pas ceux qu’on pense !
    —————————————————
    @ ALFRED LELEU | 12 mai 2019 à 09:55
    Merci, je ne connaissais pas Patrice Quarteron, un peu brutal mais fort juste.
    Qu’on aille chercher nos journalistes, dont je ne suis guère fan, ou nos diplomates pris en otage je comprends, ces gens sont indispensables pour nous faire connaître les réalités de notre monde, mais qu’on sacrifie deux soldats pour aller chercher des inconscients à la poursuite d’éléphants, dont nos zoos sont pleins, là je désapprouve.
    —————————————————-
    @ Robert Marchenoir | 12 mai 2019 à 10:11
    « Il me suffit de savoir lire, ce qui est plus qu’on ne peut dire sur votre compte. »
    Savoir lire ! Pour voir ou se promener dans la nature béninoise ?
    Beaucoup de Béninois s’y promènent sans savoir lire !
    Voilà qui est nouveau, donnez-moi la recette 🙂
    Je sais lire Robert, la preuve : je réussis même à lire vos textes, un exploit !
    J’utilise la bonne vieille méthode de la diagonale, vous la connaissez sans doute : le speed reading !
    ————————————————–
    @ Catherine JACOB | 12 mai 2019 à 08:54
    Merci !
    Vous n’êtes pas la première sur le blog à mentionner son père en s’adressant à moi, c’est un compliment que j’apprécie.
    J’ai parfois le verbe acide ou malvenu, Gavroche m’a même rappelé à l’ordre à ce sujet, mais j’ai un grand coeur, il y a de la place pour une fille de plus.
    Votre père a eu de la chance, un agrégé, whaooo !
    Mon gendre, dont le père était prof de littérature à Harvard et poète connu aux USA, est entré à Harvard, pistonné donc, le travail n’étant pas son truc il n’a même pas terminé sa première année, sans titre.
    J’aurais préféré même un agrégé !

  45. breizmabro

    @ Lucile 12 mai 2019 à 13:00
    Vous avez raison d’autant que lui ne se gêne pas pour taper sur nous à coup de… Bercy. C’est juste l’effet boomerang bien connu.
    Adéo Lucile

  46. Robert Marchenoir

    @ Lucile | 12 mai 2019 à 13:00
    « Ça fait du bien de taper sur Macron. »
    C’est un mauvais calcul. Ça vous fera plus mal à vous qu’à lui. Je vous explique. Vous dites :
    « Il nous endette, il pousse ses ministres à lui trouver des idées ‘rock’n roll’ pour alourdir les impôts, il cherche à étendre le système bureaucratique et impécunieux français à toute l’Europe. »
    Mais ça, ce n’est que vous. D’autres disent… exactement le contraire. Les Gilets jaunes, par exemple. La preuve : ces manifestants avec leur banderole « Le bien commun pour tous, sauvons nos services publics ». Sauvons nos services publics, ça veut dire : toujours plus de dépense publique, toujours plus de dette et toujours plus d’impôts.
    Donc vous avez des millions de gens qui « tapent sur Macron », qui trouvent ça « bon », qui s’imaginent qu’ils sont tous d’accord et qu’ils vont y arriver, « tous ensembleuh-tous ensembleuh-tous ensembleuh », et puis qui bizarrement n’y arrivent pas, en concluent que « la violence est le seul moyen de faire changer les choses », puis, toujours aussi bizarrement, n’y arrivent toujours pas, se font éborgner par des LBD, pleurnichent sur Macron, et reviennent au point de départ plus 17 milliards de dette, ou d’impôts, ou les deux.
    Et avant ça, les mêmes ont tapé sur Hollande (et ils trouvaient ça « bon »), avant ils ont tapé sur Sarkozy (et ça les faisait jouir de la même manière), et dans tous les cas, et depuis tout ce temps, ils ne savent pas ce qu’ils veulent et en fait ils veulent des choses opposées.
    Ils veulent des choses opposées entre eux (certains veulent plus de socialisme, d’autres veulent plus de libéralisme — quoique ces derniers se dénombrent au microscope), et ils veulent des choses contradictoires eux-mêmes (ils veulent à la fois plus de services publics, et moins d’impôts).
    Et bizarrement, au bout de décennies passées à se faire du bien de la sorte, eh bien tous ces onanistes politiques constatent qu’ils sont toujours autant dans la mouise. Et ils continuent de taper. Dans le mur. Comme des abrutis.
    Il serait peut-être bon d’arrêter de se faire du bien de cette manière, non ?
    Peut-être faudrait-il que « le peuple » commence à décider ce qu’il veut vraiment, au lieu de « taper » sur Machin ou Chose, et de réclamer le caviar livré gratuitement à domicile, et en même temps moins d’impôts ?
    Voulez-vous le socialisme, et les impôts, et la dette, et la pauvreté, et le chômage ? Ou voulez-vous le libéralisme, la « casse du service public », le génocide des fonctionnaires, la liberté qui vient avec la responsabilité, moins d’impôts, moins de dette, davantage d’emplois et plus de revenus ?
    Il va falloir choisir. Vous ne pouvez pas avoir les deux. Les recettes du Venezuela aboutissent aux résultats du Venezuela. Les recettes de la Suisse aboutissent aux résultats de la Suisse.
    Voilà le référendum qu’il nous faudrait, et non des plaisanteries sur le fait de savoir s’il faut privatiser Aéroports de Paris, ou renvoyer Macron.
    Ou alors, je vais vous dire ce qui va vous arriver : ce qui est arrivé aux Grecs. Les Grecs, aussi, pensaient qu’ils pouvaient avoir à la fois les avantages du socialisme, et ceux du libéralisme. Les Grecs aussi ont odieusement menti sur leurs comptes publics, parce qu’ils trouvaient la « logique comptable » (autrement dit : l’honnêteté) pas tout à fait à leur goût.
    Les Grecs ont outrageusement maquillé leurs comptes publics pour pouvoir satisfaire aux « critères de Ma-a-strique », comme dit l’ineffable Philippe de Villiers.
    Comme les Français. Sauf que ces derniers l’ignorent. Tous les économistes le savent, tout le monde le dit mezzo-voce dans « les médias du système », mais comme « les médias du système » mentent toujours, vous comprenez…
    Le gouvernement grec avait annoncé un déficit public de 3,7 % du PIB pour 2009. En réalité, il a été de… 12,7 %.
    Or, comme l’explique l’économiste libéral Georges Lane dans un article qui remonte déjà à 2010, ainsi que dans un autre qui date de 2006, la France truande ses comptes tout aussi outrageusement.
    En 1997, déjà, la Commission européenne estimait les « engagements publics non comptabilisés » de la France à… 265 % du PIB ! A titre indicatif, la dette publique officielle, qui n’a cessé d’augmenter depuis, est arrivée au seuil de 100 % aujourd’hui, montant jugé insoutenable par la plupart des économistes.
    Les « engagements publics non comptabilisés », c’est tout simplement de la dette publique virtuelle qui n’apparaît nulle part dans les chiffres officiels, et qui correspond en grande partie à la retraite des fonctionnaires.
    Ça s’appelle du vol, tout simplement. Pour l’instant, le voleur agit en toute impunité. Pour l’instant…
    Qu’est-il arrivé aux Grecs ? Eh bien, à force de repousser les indispensables réformes libérales de décennie en décennie, telle retraitée, par exemple, a vu sa pension passer brutalement de 2 700 euros en 2010, à 700 euros deux ans plus tard. Elle est toujours là. Elle sourit à l’objectif.
    Chez nous, les retraités crient au meurtre parce qu’on leur annonce une simple désindexation des retraites. Mais ils demandent en même temps davantage de « services publics »…
    Bien plus tard qu’elle n’aurait dû le faire, la Grèce a baissé le nombre de ses fonctionnaires… d’un tiers, depuis 2010. Elle avait, tout comme nous, un secteur public hypertrophié.
    Chez nous, Emmanuel Macron, à force de se faire taper dessus par les Gilets jaunes qui trouvaient ça tellement « bon », a renoncé à la ridicule baisse de 120 000 du nombre des fonctionnaires qui figurait dans son programme, laquelle n’aurait réduit les effectifs que de… 2 % en 5 ans. Mais les giléteux ne sont toujours pas contents.
    Résultat de la politique de redressement adoptée par la Grèce sous la contrainte, et beaucoup trop tard : le Smic jeunes a pu augmenter de 27 %, récemment. Les pensions des retraités commencent à augmenter. Les entreprises recommencent à signer des conventions collectives, abolies pendant la crise. On réembauche même des fonctionnaires.
    Mais on peut toujours continuer à taper sur Macron, puis sur son successeur, puis sur le successeur de son successeur : ça va finir par marcher, c’est sûr… Pendant que les Français se vautrent dans cette fausse unanimité, ils évitent de se poser à eux-mêmes les questions qui fâchent. Les seules qui comptent.

  47. Savonarole

    Pauvre Lucile, elle voulait juste nous traduire du Jean-Christophe Lagarde en français et qui pèse 2%, mais voilà qu’elle se prend une beigne de 4 500 mots du Mégalodon du blog, j’en ris encore.
    Ses bigoudis en tremblent.

  48. Vous avez raison, la confusion des genres national et européen n’est pas de bonne politique et ça pourrait coûter cher à Jupiter. Ceci étant et sans jupitérophilie aucune, je ne vois pas ce qu’il y a de scandaleux à mépriser le RN, tout républicain démocrate digne de ce nom devrait le faire.

  49. @ Mary Preud’homme 12 mai 2019 15:06
    « L’homme africain n’est pas « assez » entré dans l’Histoire »
    Le mot « assez » avait une importance cruciale.
    J’ai écrit la citation de mémoire et je ne me suis pas relu. Excuses.
    Cordialement.

  50. Mary Preud'homme

    @ boureau | 12 mai 2019 à 22:05
    Merci boureau. Vous n’êtes pas le seul à avoir pris en la matière l’Histoire à contresens ou nourri certains préjugés… C’est pourquoi je me garderai bien de vous jeter la pierre ne me sentant pas moi-même exempte de tout reproche ou a priori !

  51. @ Savonarole | 12 mai 2019 à 18:52
    Merci pour votre lien.
    Je ne connaissais pas la chanson locale de Tizi Ouzou qui dit :
    « Achimi tsough achimi thettsough », soit « J’oublie, je n’oublie pas ».
    Tizi Ouzou, je crois que j’ai un faible pour les noms de ville en « z » !

  52. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir | 12 mai 2019 à 00:55
    « Pire encore, le fait que la presse nous apprenne que les deux hommes étaient un couple homosexuel en « voyage de noces », est utilisé par certains pour insinuer qu’il aurait mieux valu les laisser aux mains de leurs ravisseurs. L’ignominie de la bien-pensance d’extrême droite ne connaît pas de limites.
    « Tant qu’à faire, je suggère à nos braves anti-macronistes d’exploiter un détail supplémentaire de cette affaire : les photos des otages montrent clairement que l’un d’entre eux, en plus d’être homosexuel, est un peu… comment dire… bronzé.
    « Allez-y : insinuez donc que l’armée française aurait mieux fait de le laisser crever en Afrique avec ses frères, et que si cela n’a pas été le cas, c’est que Macron éprouve une attirance trouble pour les Noirs homosexuels. Vous nous remettrez les jolies images de la fête de l’Elysée à cette occasion, sans oublier celles de certaine visite post-ouragan. »
    —-
    Mais où va-t-il chercher tout ça et que nous importe que ces deux inconscients soient prétendument homos, en outre que l’un d’eux quelque peu basané de peau soit qualifié de Noir ? En quoi ces prétendues « disgrâces » (selon les canons de Marchenoir) les exonéreraient-ils d’une quelconque bêtise, inconscience ou responsabilité dans l’affaire qui nous occupe ?

  53. @ Savonarole
    En tant que résident espagnol au moins à mi-temps, et addict de la pop music anglaise aussi bien qu’US, j’aimerais bien avoir votre avis sur le dernier concert à Barcelone le 25 avril de Mark Knopfler. Etait-il égal à ce qu’il était à l’époque de Dire Straits, ou fait-il bien hélas ses quasi 70 ans ? J’hésite à aller le voir à Paris le 17 juin, et cela de crainte d’être déçu.
    —————
    @ Claude Luçon | 12 mai 2019 à 19:24
    « Qu’on ne passe pas de l’abondance naturelle qui était celle de l’Afrique à une nature plus brutale sur les autres continents. On crée ce dont on a besoin, pour ne pas mourir de froid ou de faim et se défendre. Quand la nature vous donne chaleur, pluie et abondance de nourriture, pourquoi chercher plus »
    Fort juste car sédentarité et urbanisation, base initiale de toute civilisation, ne sont nées que lorsque l’économie de la cueillette et de la chasse n’ont plus été en mesure de subvenir aux besoins de l’homme.

  54. @ Savonarole | 12 mai 2019 à 21:24
    En fait, il n’y a réellement que 1 035 mots dont 6 258 caractères.
    Lucile devrait donc mieux supporter la dose.
    Cordialement

  55. Robert Marchenoir

    @ Mary Preud’homme | 12 mai 2019 à 23:34
    Votre spectaculaire étanchéité à la compréhension d’idées simples est-elle naturelle, ou soigneusement travaillée ?
    Vous réussissez à me faire dire l’exact contraire de ce que j’ai dit, sur chacun des points que vous évoquez. Soit c’est de naissance, soit c’est un exploit.
    Et une autre question : le fait que vous vous précipitiez de façon hystérique sur votre clavier, à chaque fois que vous lisez le mot Noir, ou que le bleu et le kaki sont évoqués, est-il le résultat d’un pari ? d’un voeu à la Sainte Vierge ? vous êtes prise en otage par un détraqué qui vous dicte ses fantasmes, le pistolet braqué sur la tempe ? voulez-vous que nous appelions la police ?

  56. @ Lucile | 12 mai 2019 à 13:00
    « Donc, oui, oui, oui, ça fait du bien. »
    Autant je peux concevoir ce genre de propos venant d’anti-macronistes primaires, comme nous en avons quelques spécimens sur ce blog, autant je les trouve navrants de la part d’une femme comme vous qui êtes capable (quand vous êtes dans un bon jour) de faire preuve d’une analyse fine et bien argumentée.
    Là vous avez tout faux et Robert Marchenoir, que je ne porte pourtant pas dans mon cœur, vous en a apporté la démonstration imparable.
    Il est grand temps de vous ressaisir !

  57. Xavier NEBOUT

    @ Robert Marchenoir
    « Pire encore, le fait que la presse nous apprenne que les deux hommes étaient un couple homosexuel en « voyage de noces », est utilisé par certains pour insinuer qu’il aurait mieux valu les laisser aux mains de leurs ravisseurs. L’ignominie de la bien-pensance d’extrême droite ne connaît pas de limites. »
    Vous qui vous disiez crois-je me souvenir, le plus à droite du blog, je suis donc là beaucoup plus à droite que vous.
    Veuillez donc agréer mes salutations les plus ignominieuses…

  58. Savonarole

    @Trekker | 13 mai 2019 à 00:28
    En Espagne il a toujours un succès phénoménal.
    Je l’avais vu en concert avec Emmylou Harris. Un monument.
    A noter toutefois qu’avec l’âge il a trop tendance à faire des tunnels assez longuets.
    C’est ce qui arrive à Van Morrison ou Paul Carrack qui virent au jazz.
    Voici le concert du 26 avril dernier à Barcelone
    http://www.bing.com/videos/search?q=mark+knopfler+barcelona+25+abril+2019&&view=detail&mid=1B69985A092878B2DDC31B69985A092878B2DDC3&&FORM=VRDGAR
    C’est en Espagne que viennent les grandes pointures de la pop, Jackson Browne, James Taylor, David Lindley, Squeeze, The Jayhawks, et beaucoup d’Anglais également. Éric Burdon sillonne l’Espagne l’été !

  59. @ Trekker
    « Fort juste car sédentarité et urbanisation, base initiale de toute civilisation, ne sont nées que lorsque l’économie de la cueillette et de la chasse n’ont plus été en mesure de subvenir aux besoins de l’homme. »
    L’opposition entre les cultivateurs ou les éleveurs sédentaires vivant de leur travail et les nomades (ou non) prédateurs aux dépens de la nature ou d’autres groupes humains est vieille comme le monde.
    Mais le problème est que du fait des phénomènes migratoires actuels ces visions du monde antagonistes et incompatibles peuvent être amenées à cohabiter sur un même territoire, ce qui explique en partie certaines formes de délinquance voire de criminalité.

  60. @ Lucile 13h30
    « Donc, oui, oui, oui, ça fait du bien. »
    Je préférerais en dire du bien ou en penser du bien mais, comme vous le dites, Macron n’est pas au-dessus de tout reproche… mais si ça défrise certains ici, dépourvus de tout esprit critique…
    Même l’intéressé reconnaît qu’il a commis des erreurs alors ne nous privons pas de le lui faire savoir !!

  61. @ Robert Marchenoir
    Je comprends votre argumentation. Elle ne me concerne pas totalement du fait que je ne cherche pas à faire front commun avec tous les opposants à E. Macron. Je ne demande pas non plus sa démission. Mais je veux pouvoir exprimer mon opinion, à savoir que je juge sa politique brouillonne, contradictoire, démagogique ; je pense qu’elle enfonce la France dans l’ornière d’où il avait promis de la tirer. Comme vous le dites, on nous ment sur les chiffres, dont celui du chômage, et les media avalent tout ou presque sans le dire, ou bien mentent en connaissance de cause ne serait-ce qu’en jouant sur les mots « On a créé 500 000 emplois » (et combien ont été perdus ?). Doit-on les suivre sans protester ?
    Les media clament d’un ton faussement navré qu’il n’y a pas d’opposition, mais en fait ils passent leur temps à en parler comme de quelque chose de dérisoire, et de ses tenants comme de pantins. Tandis que les performances de Macron pendant le Grand débat sont montées en épingle par des lécheurs de bottes invétérés et intarissables.
    Le chef d’orchestre actuel est Macron. Il éteint d’ailleurs tous ceux qui l’entourent. Il revendique suffisamment la responsabilité de tout pour que si l’on n’est pas satisfait de la manière dont la France est gouvernée, on s’en prenne à lui. C’est pourquoi je revendique le droit de le critiquer, vous remarquerez que je n’emploie jamais d’arguments au-dessous de la ceinture. Je l’attaque sur ses décisions et sur ses résultats. Pourtant ce n’est pas faute de lui trouver une personnalité de faux-fort peu en rapport avec mes idéaux.
    ——————————————–
    @ Achille
    Ah je vous « navre » en tapant sur Macron et sa politique. Ah ah ah ! Vous vous prenez pour un directeur de conscience ma parole ! Ce serait pourtant bien aimable à vous mon cher Achille de me traiter en adulte. Par ailleurs, je ne sais pas où vous voyez que Robert Marchenoir m’apporte la démonstration que j’ai besoin « de me ressaisir » !! Robert Marchenoir et moi débattons de façon civilisée et ne faisons qu’échanger des arguments, entre personnes qui s’estiment – du moins c’est ce que je pense – et s’abstiennent donc de porter atteinte à l’honorabilité l’un de l’autre. Ce que j’apprécie, outre le fait que ses arguments font avancer la discussion.

  62. Savonarole

    @ fugace | 13 mai 2019 à 01:52
    C’est mon défaut, j’exagère toujours, mais quand on lit sa prose on s’endort souvent, la répétition, l’arabesque latérale, l’idée fixe prise pour conviction, un puits d’ennui. Merci pour avoir compté ce charabia.

  63. @ Savonarole | 13 mai 2019 à 09:46
    Merci pour votre réponse, et le lien de son concert à Barcelone.

  64. Savonarole

    @ Exilé | 13 mai 2019 à 11:53
    Cette affaire est fumeuse. Merci pour le lien.
    Vous allez vous faire crucifier pour pro-soviétisme à la solde de Poutine.

  65. Robert Marchenoir

    @ Lucile | 13 mai 2019 à 11:22
    Ah ! mais bien entendu qu’on a le droit de critiquer Macron, et plutôt deux fois qu’une. C’est le fait de taper sur lui parce que c’est bon qui est malavisé.
    Vous dites que vous ne voulez pas faire front commun avec l’ensemble de ses opposants : c’est le fond de mon propos.
    Je pars de la constatation qu’il y a deux philosophies politiques opposées : le socialisme, et le libéralisme. En France, le premier est largement majoritaire, même au sein de la droite auto-proclamée, et encore plus à l’extrême droite.
    Si, donc, le but est d’infléchir la politique suivie dans le sens de leurs convictions, les libéraux doivent prendre soin de se démarquer des socialistes. Or, le libéralisme est très minoritaire.
    Si les libéraux joignent leurs voix indistinctes à celles de tous ceux qui tapent sur Macron parce que c’est bon (et qui en faisaient autant avec leurs prédécesseurs), ils se tirent une balle dans le pied.
    Taper sur Macron, comme on peut le voir ici, mais aussi partout ailleurs, cela consiste à focaliser le combat politique sur la personne du président, à en faire le responsable de tous les maux (c’est littéralement ce que disent les Gilets jaunes), et à éviter soigneusement de préciser quelle serait la politique qu’il faudrait mener à la place.
    Si vous joignez votre voix à ces gens-là, cela veut dire que vous pesez mécaniquement en faveur du socialisme, puisque c’est la philosophie par défaut, la conviction largement majoritaire.
    Et d’ailleurs, la preuve est dans le pudding : la France entière a tapé sur Macron par l’intermédiaire des Gilets jaunes, résultat : Macron a obéi aux Français, et leur a pondu un train de réformes anti-libérales.
    Les libéraux qui cèdent à la tentation de transformer Macron (ou n’importe quel autre président) en bouc-émissaire, en poupée vaudou à transpercer d’aiguilles, s’aveuglent volontairement à une explication fondamentale des maux de la France : le socialiste Macron mène une politique socialiste parce qu’elle est voulue par les Français, lesquels sont socialistes.
    Et on pouvait en dire autant du socialiste Hollande, du socialiste Sarkozy, du socialiste Chirac, etc.
    Ces libéraux malavisés se privent aussi d’un levier d’action fondamental, qui consiste à convaincre une partie des socialistes que leur doctrine est erronée, et provoque les maux dont ils se plaignent.
    C’est pourquoi la clarté est indispensable. Tout dérivatif consistant à attribuer les problèmes de la France à la psychologie du président, tout discours politique vague consistant à déplorer le manque de « réformes » (lesquelles ?), de « courage politique » (pour faire quoi ?), de « souveraineté populaire » (pour décider quoi ?), sont voués à l’échec, parce que l’inéluctable élastique national ramène toujours, par défaut, à la position normale : la position socialiste.
    Hurler avec les loups fait donc plaisir, mais conduit aux effets opposés à ceux souhaités.
    En supposant que l’on souhaite le libéralisme, et là est aussi la raison de ma mise en garde : les Français se complaisent dans l’ambiguïté. Ils ne savent pas vraiment ce qu’ils veulent. L’omerta anti-libérale les empêche de réfléchir.
    La priorité est donc de leur tenir un discours clair : c’est seulement à partir de là qu’on saura vraiment s’ils sont prêts à réclamer le libéralisme, de préférence au socialisme.
    D’autant que l’élection de Macron a été due, entre autres, à une prise de conscience libérale d’une partie des électeurs. Mais nous sommes bien vite retombés dans l’éternelle ambiguïté française, qui tranche toujours en faveur du socialisme.
    ______
    @ Xavier NEBOUT | 13 mai 2019 à 09:43
    Je n’ai jamais revendiqué être le plus à droite sur ce blog. J’ai dit que j’étais à droite de l’extrême droite en général, dans un contexte qu’il faut rappeler, à moins de chercher à m’attribuer des positions qui ne sont pas les miennes.
    Je me défendais à ce moment contre des accusations imbéciles et malveillantes de « racisme », de la part d’intervenants qui, tout en se prétendant de droite, pratiquaient la traditionnelle intimidation communiste caractérisée par ce terme.
    Il s’agissait de m’empêcher de m’opposer à l’immigration de masse, que je combats, entre autres, en vertu des caractéristiques scientifiquement établies des races composant majoritairement cette immigration chez nous : quotient intellectuel défaillant voire très faible, propension à la violence et à l’agression sexuelle, consanguinité favorisant la sur-morbidité, incapacité à différer une satisfaction immédiate au profit de bienfaits supérieurs mais retardés, incapacité à appréhender la notion du temps conduisant à l’incapacité de respecter un rendez-vous ou des horaires, lesquels sont indispensables au fonctionnement d’une société développée ; et ainsi de suite.
    J’ai donc rappelé à ces personnes qu’il était impossible de m’intimider à l’aide de procédés aussi éculés, puisque j’étais à la droite de l’extrême droite, et en tant que tel, infiniment plus blindé qu’elles, et même que n’importe quel militant d’extrême droite.
    Je n’ai pas ajouté, supposant m’adresser à des gens intelligents, que j’étais à la droite de l’extrême droite parce que d’une part je tiens les positions sus-citées, et qu’en tant que tel je suis un « méchant » patenté (et d’ailleurs, je suis déjà plus à droite que l’extrême droite AOC, puisque le Front national est depuis longtemps un peu mou du genou sur ces questions) ; et parce que d’autre part je suis un libéral, et qu’en tant que tel je suis un « méchant » au carré.
    Il est à la rigueur permis d’exprimer une certaine contrariété face à l’immigration excessive ou à l’islamisation de la France, puisque même des communistes comme les animateurs de Résistance laïque y viennent ; mais s’affirmer libéral, ça, c’est le summum de la nauséabonderie, y compris au sein de ce qui passe pour la droite en France.
    J’ai bien dû ajouter, un peu plus tard, que dans n’importe quel pays normal, je serais au centre-droit. Mais voilà, nous sommes en France, et la France n’est pas un pays normal.
    En réalité, je suis tout simplement un libéral-conservateur, mais cette simplicité échappe aux complications françaises.
    Il y a quelques heures, BFM diffusait son émission hebdomadaire de conseils financiers et de conjoncture économique. BFM, rappelons-le, est cette télévision tellement pro-libérale que ses journalistes se font physiquement attaquer dès qu’ils sortent dans la rue, en sorte qu’ils doivent retirer l’enseigne de leur station de leur matériel, et se faire accompagner de deux gardes de sécurité. Même ces précautions ne suffisent pas à les protéger.
    L’émission en question est un îlot d’hyper-libéralisme au sein d’une station déjà ultra-libérale, puisqu’elle réunit des financiers, des gestionnaires de fonds et des économistes dont la principale préoccupation est de s’enrichir en dormant, tout en spéculant sur le dos des vrais gensses qui travaillent vraiment 28 heures par jour à pousser des papiers dans les couloirs de la Sécurité sociale.
    Vient sur le tapis la situation économique des Etats-Unis, excellente comme personne ne devrait l’ignorer, grâce, entre autres (mais pas seulement) à la politique de Donald Trump. Le chômage, en particulier, déjà fort bas en temps ordinaire, est parvenu à un plancher ridicule de 3,9 %.
    L’animateur pose alors la question : mais comment se fait-il donc, bon sang de bonsoir, que nous, en France, nous nous traînions encore un chômage effroyable de 8,8 %, sans arriver à en décoller depuis des décennies (*) ? (Mitterrand : « On a tout essayé ».)
    Tour de table embarrassé de ces experts ultra-libéraux, qui, tous, se grattent la tête en avouant leur impuissance : l’un évoque la mauvaise qualité de la formation, l’autre le coût du travail, un troisième le faible taux d’emploi des seniors, un autre a dû évoquer la fonte des glaces en Arctique ou la disparition de la pipistrelle dorée, je ne me souviens plus.
    L’unanimité s’est faite, en tous cas, pour dire qu’on ne savait pas vraiment, que l’explication échappait au sens commun, qu’il y avait là une sorte de fatalité similaire à l’existence d’une croûte sur le camembert depuis la nuit des temps.
    Il n’y en a pas eu un, pas un seul pour dire : mais, bande d’abrutis, s’il y a tant de chômeurs en France, c’est parce qu’il y a trop de fonctionnaires, une dépense publique délirante, un État obèse, et que rares sont les entreprises qui peuvent survivre tout en nourrissant ces parasites.
    Même un gérant de fonds suisse, présent sur la plateau, n’a pas eu la présence d’esprit de dire : vous avez vu ce que vous coûtent vos sacro-saints « services publics » ? 56 % de votre PIB ! Chez nous, c’est 34 %, on a aboli le statut des fonctionnaires, et l’assurance-maladie est privée. Résultat, on a seulement 4,7 % de chômage.
    La courtoisie suisse, je suppose.
    Donc en fait, je corrige : je suis à la droite de l’ultra-droite, en France.
    ______
    (*) Avant que des aigrefins ne prétendent : oui mais l’Amérique, c’est spécial, nous çépapareil, je signale que la quasi-totalité des pays européens ont un chômage beaucoup plus bas que le nôtre, à l’exception d’un ou deux pays du Tiers-monde comme l’Italie et la Grèce. Autriche : 4,7 %, Angleterre : 3,9 %, Norvège : 3,7 %, Pologne : 3,6 %, Allemagne : 3,3 %, République tchèque : 2,1 %…
    Pour rigoler, vous pouvez jeter un coup d’œil sur le taux de chômage de l’Afrique du Sud, désormais sous domination noire.
    ______
    @ Exilé | 13 mai 2019 à 11:53
    Comment pouvez-vous être aussi naïf ? Avez-vous exploré ne serait-ce que deux minutes les pages du site que vous nous indiquez ? Un bref examen suffit à constater qu’il s’agit intégralement d’un site de fausses nouvelles, qui est soit un site de désinformation clandestin créé par les services russes, soit un site indépendant créé par un escroc à la recherche de revenus publicitaires, soit les deux.
    La passion d’un public crédule pour les rumeurs scandaleuses et sensationnelles a, en effet, provoqué la création de tout un marché de sites soi-disant d’information mais en réalité racontant littéralement n’importe quoi, à base de « on nous cache tout on nous dit rien », « les Américains sont méchants » et « les extra-terrestres dirigent le monde en loucedé ». Ça permet à quelques boutonneux ukrainiens, par exemple, de se faire de l’argent de poche sur le dos de gens comme vous.
    Soyez gentil de nous épargner vos adresses à la noix.

  66. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir | 13 mai 2019 à 04:58
    Question hystérie et délires obsessionnels vous battez des records ! Voyant des Noirs partout (y compris dans le cas précité concernant un homme de type méditerranéen). Alors que noir, brun, jaune, blanc et… homo (ce qui ne nous regarde pas).. En quoi l’apparence du gars et sa « sexualité » présumée changeraient-ils le fait qu’il s’agit d’un inconscient (sans scrupules) directement responsable avec son compère de la mort de trois hommes !
    Mais le pompon ce sont vos phobies complotistes et russophobes : quels que soient les problèmes évoqués, vous finissez toujours par y voir la main machiavélique de Poutine !
    Lassant !

  67. @ Savonarole
    « Vous allez vous faire crucifier pour pro-soviétisme à la solde de Poutine. »
    C’est fait.
    Je m’y attendais.

  68. revnonausujai

    @ Exilé | 13 mai 2019 à 11:53
    Bien sûr, tout est possible, mais je doute quand même sérieusement.
    L’image de l’Américaine a été documentée par ABC News à son ambassade, alors qu’il était facile de l’évacuer totalement incognito ; de plus, les services américains n’auraient pas laissé emmener la Coréenne à Paris et la laisser débriefer si elle avait appartenu à un de leurs services.
    Rasoir d’Ockam: comme disent les supporters de Macron à propos de tradition républicaine et d’accueil d’ex-otages, la véritable coutume « républicaine », c’est d’organiser une bonne petite opération militaire bien juteuse à l’approche d’une échéance électorale difficile ; un bon coup de « ralliez-vous à mon panache arc-en-ciel », c’est supposé ne pas faire de mal.

  69. @ Gavroche | 13 mai 2019 à 14:23
    Je préfère encore ne pas vous dire ce à quoi que vous me faites penser.
    J’évite, autant que faire se peut, de vexer les gens inutilement. Ça n’apporte rien au débat.

  70. @ Mary Preud’homme | 13 mai 2019 à 18:07
    Il est malade, complètement malade. Je souhaite que ce blog lui permette d’évacuer son indisposition, il a dû semer l’enfer autour de lui.
    Ce que je trouve de plaisant ce sont ceux qui arrivent à dialoguer avec lui, si l’on peut considérer cela comme un dialogue.
    Nous avons pourtant affaire à une intelligence vive, mais qui n’a pas su trouver probablement son chemin alors comme un vieux loup solitaire il hurle et tente de mordre tout ceux qui passent près de lui.

  71. @ Robert Marchenoir | 13 mai 2019 à 17:55
    « Pour rigoler, vous pouvez jeter un coup d’œil sur le taux de chômage de l’Afrique du Sud, désormais sous domination noire. »
    Moi, ce que je trouve drôle, ce n’est pas l’Afrique du Sud, c’est le Mexique avec 3,3% de taux de chômage !!
    J’ai envie de plier bagage pour m’installer illico presto au Mexique, pour la raison principale que j’adore le chiffre 3, alors, 3,3, c’est tellement chouette !!
    La raison secondaire est que j’adore les bottes bien cousues et les chapeaux confortables, ou l’inverse…

  72. anne-marie marson

    L’accueil des otages par Macron en grande pompe envoie aux ravisseurs un signal de notre faiblesse. Ce sont les islamistes qui doivent jubiler.
    Les militaires ne se sont pas sacrifiés, ils ont fait leur travail et leur devoir.
    Pour moi, la cérémonie-prétexte aux Invalides est malvenue dans ces circonstances. L’hommage aux militaires aurait dû être fait sur leur base, avec leurs frères d’armes.

  73. Si l’on excepte deux ou trois crétins facilement identifiables, les intervenants de ce blog sont plutôt des gens de bonne éducation : fins lettrés n’hésitant pas à nous sortir une locution latine pour bien montrer qu’ils ont de l’instruction, juristes capables de vous trouver le texte de loi idoine pour étayer leur argumentation. Il y a même des omniscients qui n’hésitent pas à nous faire bénéficier de leur immense savoir quel que soit le thème abordé.
    Mais chose curieuse, dès qu’ils se mettent à parler politique, leurs facultés intellectuelles supérieures n’opèrent plus et ils nous sortent benoîtement du « Ben ouais ça fait du bien de taper sur Macron, heuheuheu !!! ». Propos digne d’un Jean-Claude Van Damme en mal d’inspiration.
    En somme la politique constitue pour eux une sorte de défouloir dans lequel ils peuvent déverser leur agressivité. Et l’on sait bien que l’agressivité ne sollicite jamais les couches supérieures du cerveau…

  74. Achille | 13 mai 2019 à 07:42
    Achille | 13 mai 2019 à 18:53
    Achille | 14 mai 2019 à 00:24
    Et vous pensez apporter quelque chose aux débats ?

  75. @ Achille
    « En somme la politique constitue pour eux une sorte de défouloir dans lequel ils peuvent déverser leur agressivité. Et l’on sait bien que l’agressivité ne sollicite jamais les couches supérieures du cerveau… »
    Parce que bien entendu, les gens qui se réclament de la gauche et de ses avatars ne se répandent jamais, mais vraiment jamais, en éructations, en imprécations, en menaces, en invectives, en insultes ou en simples calomnies à l’encontre de ce qu’ils appellent le populisme ou les extrêmes dont la mystérieuse « extrême droite », que ce soit dans la rue ou bien sur les blogs…
    On a de l’éducation et l’on déborde de gentillesse, de bienveillance et de compréhension chez les socialo-bobo-anarcho-trotsko-staliniens et autre fine fleur de l’élite n’est-ce pas ?

  76. @ Gavroche | 14 mai 2019 à 08:09
    « Achille | 13 mai 2019 à 07:42
    Achille | 13 mai 2019 à 18:53
    Achille | 14 mai 2019 à 00:24
    Et vous pensez apporter quelque chose aux débats ? »
    Encore un qui s’agrippe à moi comme une bernique à son rocher.
    En ce qui me concerne, le débat consiste d’abord à donner son avis sur le billet en cours et pas à répondre aux blagues de garnison d’un individu qui ne brille pas par la subtilité de ses commentaires.
    Aussi si vous pouviez me lâcher les baskets, je vous en saurai gré. Vous ne faites pas partie des interlocuteurs avec qui j’ai plaisir à échanger. Rassurez-vous vous n’êtes pas le seul.

  77. @ Achille 14 mai 2019 à 00:24
    « Et l’on sait bien que l’agressivité ne sollicite jamais les couches supérieures du cerveau… »
    Archi-faux.

  78. Christine L.

    @ Achille | 14 mai 2019 à 00:24
    Que diable vous a fait ce pauvre Jean-Claude Van Damme pour que vous le compariez à certains commentateurs de ce billet ?

  79. @ Exilé | 14 mai 2019 à 08:50
    « Parce que bien entendu, les gens qui se réclament de la gauche et de ses avatars ne se répandent jamais, mais vraiment jamais, en éructations, en imprécations, en menaces, en invectives, en insultes ou en simples calomnies. »
    Je ne pense pas que vous ayez lu beaucoup de commentaires de ma part vantant les qualités de LFI, LO, NPA et même du PS post-hollandais, sans parler des « figures » des Gilets jaunes tendance anarchiste qui constituent des cas désespérés.
    ———————-
    @ Lucile | 14 mai 2019 à 13:57
    « Archi-faux. »
    Chacun son interprétation de l’agressivité. Pour ma part je considère que celle-ci est la manifestation d’états d’âme et d’aigreur et, de ce fait, ne saurait être assimilée à de l’intelligence.
    Ce ne sont pas les mêmes « petites cellules grises » qui sont sollicitées.

  80. Robert Marchenoir

    Je reviens sur l’affaire des otages du Bénin. Une réaction très significative : celle de cette partie de l’opinion qui s’en prend à eux, en glorifiant les soldats qui sont morts « par leur faute ».
    Ce militarisme est une tendance récente. Longtemps, l’attitude à la mode a été l’antimilitarisme. Le chauvinisme adorateur de l’armée a longtemps été cantonné à l’extrême droite. Celle-ci tutoyant le rang de premier parti de France, et ayant remplacé le Parti communiste, il est logiquement sorti de la marginalité.
    Cependant, il prend aujourd’hui une forme très différente. Notons d’abord que le service militaire ayant disparu, il s’agit, pour la quasi-totalité de ses pratiquants, d’un militarisme en pantoufles. L’anonymat permis par Internet ajoute au grotesque de la chose. Sans compter que les femmes s’y mettent aussi.
    Maintenant que les femmes peuvent devenir soldats et même ministre de la Défense (France, Espagne…), leur rôle à cet égard a changé. Hier, les femmes étaient là pour se faire protéger par les soldats, lesquels risquaient leur vie pour elles. En contrepartie, elles avaient tendance à être antimilitaristes, non pas forcément de la variété gauchiste, mais de celle qui déplore par avance la mort possible de son mari, de ses fils, de ses frères.
    Aujourd’hui, tout a changé. Pour les femmes comme pour les hommes, il est smart d’être militariste, de vibrer à la vue du drapeau, d’élever les militaires au rang de prêtres, et l’armée au rang d’Eglise qui nous sauvera de la décadence. D’où les appels ridicules au général de Villiers pour prendre le pouvoir des mains de Macron, etc.
    Bien entendu, il s’agit là d’une admiration pour l’armée parfaitement hypocrite et frelatée. Aussi mensongère que peut l’être le socialisme, qui se revendique de la solidarité en façade tandis qu’il pratique, en coulisses, la rapine et la haine de tous contre tous.
    Les otages du Bénin n’auraient pas dû se trouver là où ils sont allés, nous dit la « sagesse populaire », qui, pour une fois, épouse la doctrine gouvernementale énoncée par le ministre des Affaires étrangères. Rien que cela devrait nous mettre la puce à l’oreille, s’agissant de gens qui, en général, n’ont pas de mots assez durs pour le pouvoir.
    Ces derniers, qui passent leur temps à déclarer, à rebours de toute vraisemblance, que les médias mentent et que Macron ment, ont raté une belle occasion de dénoncer un vrai mensonge, pour une fois, de Jean-Yves Le Drian.
    Celui-ci s’est permis, à peine les otages libérés, de les traîner dans la boue en les accusant de n’avoir pas respecté les consignes de son ministère. Ce qui était faux, comme… les médias, eh oui, l’ont démontré par le menu.
    Le Drian a tripoté ses cartes en vitesse après les faits. C’est après l’enlèvement qu’il a collé une zone rouge là où il n’y en avait pas, et reproché aux deux touristes de n’avoir pas respecté des consignes inexistantes.
    Très vraisemblablement, le motif est de couvrir des fonctionnaires paresseux et incapables qui n’ont pas suivi la situation d’assez près, et modifié les consignes officielles assez vite. Un bon indice de cette incurie, c’est que le parc naturel de la Pendjari, où s’étaient rendus les otages, n’était pas signalé comme dangereux en tant que tel, indépendamment des zones géographiques délimitées sur les cartes du Quai d’Orsay. Alors qu’un autre, le parc dit W, était, lui, nommément désigné comme dangereux et formellement déconseillé.
    Il est manifeste que si l’on veut protéger ses ressortissants, des lieux touristiques éminents, étalés sur des kilomètres, doivent être spécifiquement déconseillés, au lieu d’obliger les touristes à analyser des cartes d’état-major comme s’ils étaient des commandos marine.
    Cette défaillance de l’Etat nous a valu l’habituel coupage de cheveux en quatre de la sacro-sainte fonction publique françouése. Nous avons appris des détails passionnants : une partie du parc de la Pendjari était en zone jaune lorsque les touristes ont organisé leur voyage (vous pouvez y aller, mais c’est un pays de sauvages comme l’Algérie ou la Thaïlande), néanmoins le reste était en zone orange (n’y allez pas, sauf si vous êtes en mission), tandis que seule la frontière, pas loin du parc, était en zone rouge (n’y allez pas, c’est formellement déconseillé).
    A cela s’ajoute que tout conseil officiel de ce type est subjectif, aléatoire et approximatif, ainsi que l’indique Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du monde, qui est bien placé pour savoir de quoi il parle.
    Certaines zones orange sont parfaitement sûres, en fait, et sont même signalées comme sans problème par le ministère des Affaires étrangères britannique. D’ailleurs la prévision du terrorisme n’est pas une science exacte, sinon Paris serait mis en zone rouge, ce qui serait ennuyeux, convenons-en.
    On ne peut pas soupçonner le patron de Voyageurs du monde d’être influencé par ses intérêts, puisqu’il n’envoie que 5 clients par an en zone orange, après les avoir dûment prévenus, sur les 50 000 voyages sur mesure et haut de gamme qu’il organise.
    Nous avons donc ici ce grand classique de l’étatisme français : le fonctionnaire qui reproche aux citoyens les défaillances dont il s’est rendu coupable, lui, dans son travail. Et qui gueule bien fort, le premier, histoire de bien intimider l’administré (quand ce n’est pas « l’assujetti »).
    Mais le plus atterrant, c’est la bassesse du banc de sardines commentatrices (et je ne parle pas particulièrement de ce blog). Lequel se range derrière le chef de meute, et pointe le doigt vers ses compatriotes qui ont risqué la mort aux mains de l’ennemi, au lieu de les réconforter et de fêter leur retour.
    Les deux Français faisaient du « tourisme », nous dit-on, et ça, ce serait mal. Il serait inconvenant d’avoir fait tuer des soldats français pour un motif aussi futile. Ben, neuneu, si on a une armée, c’est précisément pour permettre aux Français de faire ce qu’ils veulent là où ils veulent, et en particulier du tourisme. Sinon, toi, t’as jamais fait de tourisme ? T’es jamais parti en vacances en Tunisie ? Il y a eu des massacres de touristes par les islamistes, en Tunisie (zone jaune).
    Même la mère d’Arnaud Beltrame, tué par un terroriste musulman sur le sol français, a eu l’indécence de se mêler de ce qui ne la regardait pas, et de faire honte aux otages du Bénin pour avoir mis en danger la vie de soldats français. Elle aussi leur a reproché de s’être rendus « dans une zone dangereuse » (d’après elle, grande spécialiste de la géopolitique béninoise), « pour du loisir, pour un plaisir personnel ». « Je trouve ça très égoïste », a-t-elle tenu à faire savoir.
    Si on va par là, les milliers de clients qui fréquentaient le Super U de Trèbes, où Beltrame a perdu la vie, étaient eux aussi très égoïstes (et beaucoup plus nombreux). Ils communiaient dans un temple du consumérisme, pour leur plaisir personnel, au lieu d’acheter des paquets de sucre roux de chez Fauchon dans le petit commerce de proximité de leur village, et de gratter le sol avec leurs mains nues pour faire pousser des carottes moches. Ce qui est très très mal, on en conviendra (*).
    Même la compagne d’un des soldats tués pour libérer les otages du Bénin a cru bon de s’en prendre mezzo-voce à ces derniers, avant de se raviser et d’assurer que son homme, sans aucun doute, l’aurait refait si c’était à refaire.
    Ce qui est la preuve de l’inanité, et même de la perversion, de ce genre de complainte. On a entendu dire, à cette occasion, que les soldats tués étaient des hommes magnifiques, et qu’il aurait mille fois mieux valu perdre deux touristes écervelés, afin de préserver les premiers.
    Ben, banane, si les hommes des forces spéciales sont si « magnifiques » que ça, c’est pas pour les mettre en vitrine, afin que tu puisses les admirer au musée. C’est précisément pour qu’ils puissent défendre la France et les Français, ce qui implique le risque de perdre la vie.
    Curieusement, ce sont les généraux en pantoufles d’Internet, et les femmes de soldats, qui accusent leurs propres compatriotes d’être responsables de la mort des militaires français. Les soldats, eux, ne mouftent pas. Et pour cause. C’est bien pour cela qu’ils se sont engagés. C’est précisément pour sauver la vie de leurs compatriotes, quelles que soient les circonstances, et quels que soient les ordres.
    C’est bien cela qui donne un sens à leur engagement. Si l’on commence à dire : ah mais oui mais non, lui il est allé « photographier des éléphants » et c’est « pour son plaisir personnel », l’autre il est pas de la bonne couleur politique donc il ne me plaît pas, Machin il a « mis en danger l’armée » donc il ne mérite pas d’être sauvé, à quoi rime la défense nationale ?
    Evidemment que rentrer dans l’armée, c’est un métier dangereux, et bien sûr que c’est pour défendre inconditionnellement la France et les Français, indépendamment du fait que ce soient des « bobos », comme je l’ai entendu dire, des homosexuels « en voyage de noces », des plombiers déplaisants ou des Gilets jaunes à haleine de chacal.
    C’est bien cela qui fait l’essence du patriotisme.
    Tandis que le militarisme dépravé que nous voyons naître, c’est exactement le contraire. Toutes ces saintes-nitouches qui font mine d’adorer le soldat et de faire assaut de patriotisme viennent, en réalité, de vous dire : si jamais ta vie à toi est en danger, et que ta tronche ne me revient pas, que ta feuille d’impôts me défrise, que tes idées politiques me déplaisent, eh bien je me réserve le droit de faire des pieds et des mains pour que tu crèves tout seul aux mains de foux furieux dans un pays de sauvages à l’autre bout du monde, parce que moi ça me vengera de mes petites frustrations.
    En somme, la haine de tous contre tous qui fait le substrat de l’identité française vient de connaître un nouvel et ultime sursaut : elle est arrivée au stade où les gens ne sont plus seulement prêts à trahir leur pays parce qu’ils sont de mauvaise humeur (le poutinisme de droite et de gauche), mais où ils sont prêts à faire tuer leurs voisins par ceux dont ils prétendent être les ennemis jurés (les terroristes musulmans), sous prétexte qu’ils ne seraient pas assez conformes à la variété de politiquement correct qui a leurs faveurs.
    Comme disent les cuistres de gauche, il n’y a aucune chance de « faire société » dans ces conditions (expression abominable, qui rappelle irrésistiblement des fonctions naturelles dont il est inconvenant de parler en courtoise compagnie).
    On remarquera que cette perversion du patriotisme ne se rencontre pas aux Etats-Unis. Un jeune Américain s’est rendu en Corée du Nord, ce qui, en soi, est infiniment plus dangereux que d’aller faire un safari photo au Bénin. Les autorités communistes l’ont arrêté sous un prétexte futile, et l’ont renvoyé aux Etats-Unis dans le coma (ou dans un cercueil, je ne me souviens plus). Après d’intenses pressions diplomatiques de Washington.
    Tout le pays a fait bloc derrière son compatriote, et contre la Corée du Nord. Personne n’a eu l’idée saugrenue, déplacée et franchement indécente, de lui reprocher, justement à ce moment-là, son incontestable imprudence.
    Pendant qu’une partie des Français trouvent de bon ton de reprocher à Patrick Picque et Laurent Lassimouillas d’avoir fait du tourisme exotique, ils exonèrent commodément les terroristes musulmans qui les ont pris en otages. Servant ainsi la propagande de ces derniers. Et facilitant de nouveaux attentats en France, qu’ils ne manqueront pas de reprocher… au gouvernement.
    Tapons donc sur Macron. Ou sur les photographes d’éléphants.
    ______
    (*) J’apprends, au passage, que le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame était un franc-maçon gradé. Curieusement, les anti-maçons enragés qui lui ont tressé des couronnes, à l’extrême droite, n’ont pas insisté sur ce point.

  81. Savonarole

    @ Achille 14 mai 2019 à 00:24
    Cher Achille, comment faites-vous pour ferrailler avec Lucile, c’est une énigme ou un acte d’héroïsme ?
    Elle nous daube avec l’idéologie du Jean-Christophe Lagarde, qui pèse 2% dans les sondages, avec quelques échappées anglo-saxonnes de gourous et druides de l’inepte Canada et qui découvrent la lune et le « politically correctness ». Une centriste comme on n’en fait plus.

  82. @ Savonarole
    Vous allez me harceler et me diffamer longtemps ? Ça vous amuse ? Moi pas. Je vous ai déjà dit que ça me mettait très mal à l’aise.

  83. @ Savonarole | 14 mai 2019 à 19:05
    « Cher Achille, comment faites-vous pour ferrailler avec Lucile, c’est une énigme ou un acte d’héroïsme ? »
    Cher Savonarole, pour ne rien vous cacher, j’échange près peu avec cette dame… Il en est de même avec pratiquement toutes les dames du blog avec qui j’ai déjà eu des divergences de vue un peu tendues.
    Je n’ai pas encore très bien compris pourquoi, mais tout comme vous et Robert Marchenoir, je fais partie de la liste noire des féministes de ce blog. Encore que vous, vous avez quand même votre groupie en la personne de Mary Preud’homme qui vous pardonne tous vos excès.
    Lucile est manifestement la plus « soft » en matière de répliques. Quand elle se met en colère, pas un bigoudi ne bouge. C’est le privilège de l’éducation à l’anglaise.

  84. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir | 14 mai 2019 à 17:44
    « J’apprends, au passage, que le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame était un franc-maçon gradé. Curieusement, les anti-maçons enragés qui lui ont tressé des couronnes, à l’extrême droite, n’ont pas insisté sur ce point. »
    Mais comment fait-il ce Marchenoir pour écrire autant d’inepties et s’adressant à la propre mère d’Arnaud lui adresser cette dernière flèche empoisonnée, comme si le sacrifice de son fils, officier de gendarmerie, pouvait être du fait de cette allusion perverse, amenuisé, son sacrifice consenti, de même que sa bravoure (en prenant volontairement la place d’une otage) amoindris voire niés par cette prétendue appartenance à une organisation qui (soit dit en passant) non seulement n’a « absolument » rien à voir avec le sujet, mais qui en outre n’est pas interdite dans notre pays ?

  85. Savonarole

    @ Lucile | 14 mai 2019 à 20:16
    Je comprends. J’arrête.
    Ce qui m’insupporte ici ce sont les postures, j’ai toujours essayé d’être honnête et moi-même, avec mes défauts et mes outrances, c’était moi toujours et personne d’autre.

  86. sbriglia@Mary Preud'homme

    « Mais comment fait-il ce Marchenoir pour écrire autant d’inepties et s’adressant à la propre mère d’Arnaud lui adresser cette dernière flèche empoisonnée, comme si le sacrifice de son fils, officier de gendarmerie, pouvait être du fait de cette allusion perverse, amenuisé, son sacrifice consenti, de même que sa bravoure (en prenant volontairement la place d’une otage) amoindris voire niés par cette prétendue appartenance à une organisation qui (soit dit en passant) non seulement n’a « absolument » rien à voir avec le sujet, mais qui en outre n’est pas interdite dans notre pays ? »
    Rédigé par : Mary Preud’homme | 14 mai 2019 à 21:46
    Mary, vous cherchez vraiment des verges pour vous faire fouetter !
    RM ne dit pas des inepties en l’espèce : l’affiliation du Colonel Beltrame à la GLF est patente et cette appartenance n’est pas de nature à affecter son sacrifice héroïque.
    Cette affiliation ne saurait être ainsi une « flèche empoisonnée » (sic !) adressée à la mère d’Arnaud Beltrame : elle est parfaitement respectable, comme le sont aussi ses convictions religieuses, et non antithétique.
    Et, si j’ai bien lu RM, il ne fait état de cette information que pour s’étonner que l’extrême droite n’ait pas fait entendre sa voix à cet égard au moment des faits… ni plus ni moins… c’est vous, et vous seule, qui y voyez une « allusion perverse » (?…) amenuisant son sacrifice consenti.
    Avant de vous emporter comme à l’accoutumée, lisez ce qui suit :
    http://www.jlturbet.net/2018/03/arnaud-beltrame-militaire-catholique-et-franc-macon.ou-est-le-probleme.html
    Pourquoi, en vous lisant, ai-je souvent l’impression que le vieux « tota mulier in utero » n’est pas, en certains cas, dénué de bon sens ?

  87. @ Mary Preud’homme | 14 mai 2019 à 21:46
    Manifestement vous avez compris exactement l’inverse de ce qu’a écrit Marchenoir qui s’adressait exclusivement aux bouffeurs de franc-maçons du blog comme Xavier Nebout par exemple.

  88. Robert Marchenoir

    @ Mary Preud’homme | 14 mai 2019 à 21:46
    C’est absolument extraordinaire, cette constance à déformer mes propos pour leur faire dire l’exact opposé de ce qu’ils signifient.
    Je ne me donnerai pas la peine de corriger votre prodigieuse erreur concernant ce que j’ai dit sur les francs-maçons, les lecteurs de ce blog étant d’un certain niveau. Je ne fais pas voiture-balai bénévole.
    En revanche, je vous reprends sur ce mensonge qui est en même temps une perversion :
    « Mais comment fait-il ce Marchenoir pour écrire autant d’inepties et s’adressant à la propre mère d’Arnaud lui adresser cette dernière flèche empoisonnée ? »
    Cette Preud’homme fait l’imbécile en prétendant que je m’adresserais à « la propre mère d’Arnaud » (avec lequel vous avez gardé les cochons ensemble, apparemment, puisque vous l’appelez par son prénom).
    Je m’adresse aux lecteurs de ce blog, et à tout le monde par extension. C’est ma liberté et mon droit le plus strict.
    Je n’adresse aucune flèche empoisonnée à personne, contrairement à Madame Beltrame, qui, elle, vient d’insulter publiquement deux de ses compatriotes qui viennent d’échapper à la mort, et qu’elle ne connaît pas.
    Pour faire reluire sa belle âme de mère de héros.
    Exactement comme vous le faites ici à longueur de pages.
    Comme cette dame a cru bon de prendre position publiquement, via les gazettes, sur une question politique et militaire qui concerne tous les Français, c’est mon droit le plus strict de lui répondre de façon tout aussi publique et tout aussi peu personnelle. Et de dire ce que je pense de son avis, c’est-à-dire beaucoup de mal.
    Mais j’attendais bien que quelqu’un se dévoue pour grimper aux rideaux en faisant sa chochotte militariste soi-disant indignée. Sans surprise, c’est vous qui vous y êtes collée.
    Donc, petit scoop pour vous : pas plus que les policiers, les gendarmes ou les militaires, les mères ou les épouses de militaires ne sont des dieux vivants protégés du blasphème, par une loi qui n’existe que dans votre imagination malade.
    La maman à Beltrame a dit une ignominie, le signaler relève de la liberté d’expression : un concept avec lequel vous semblez avoir quelques difficultés.
    Maintenant, si vous avez des arguments politiques à faire valoir en réponse à ceux que j’ai exposés précédemment sur la question, par opposition aux insultes que vous maniez aussi commodément que votre collègue, vous êtes parfaitement libre, vous aussi, de les exprimer ici.
    Et puisque vous m’en offrez l’occasion, je relève une autre ignominie, laquelle vous donnera sans nul doute un nouveau prétexte pour grimper aux rideaux en nous faisant votre petit numéro de fana-mili enragée.
    L’ignominie qu’a proférée non pas un blogueur anonyme, héros en pyjama, non pas une mère éplorée et visiblement égarée, mais un ancien officier supérieur de gendarmerie, l’ex-général Bertrand Soubelet : « J’ai été choqué qu’on accorde de la publicité au retour des deux otages libérés. Qu’ont-ils fait dans leur vie ? Ils ont fait du tourisme dans une zone où ils n’auraient pas dû. »
    On se croirait en Union soviétique. Voilà maintenant qu’un fonctionnaire — pire : un ancien militaire de haut rang, se permet de faire la leçon à des civils en leur demandant ce qu’ils ont fait dans leur vie.
    L’arrogance de ce personnage est à couper le souffle. Pour qui se prend ce monsieur ? Voilà une question extraordinairement intime, que seul chacun est amené à se poser dans le secret de son âme — et que seul Dieu, pour les croyants, peut poser à autrui.
    Nous avons donc, ici, un ancien général, désormais homme politique car il a fondé un parti et s’est présenté aux élections, qui se prend, carrément, pour Dieu.
    Même Poutine ne se prend pas pour Dieu. Tout juste pour le tsar.
    En France, on fait mieux : un haut fonctionnaire renvoyé de son poste, recyclé en chef d’un parti politique qui doit compter tout de suite quinze adhérents, se sent en droit de demander des comptes à tout un chacun sur « ce qu’il a fait dans sa vie ». Sous prétexte qu’il a jadis porté un chapeau cylindrique avec une visière devant.
    On comprend pourquoi la France est un pays de coup d’État et de guerre civile. C’est d’autant plus inquiétant que Soubelet, et la posture qu’il a prise hier, sont plébiscités par une partie des Français.
    Voilà qui suffit à expliquer le rapport profondément malsain que les Français entretiennent avec le pouvoir politique. On comparera les appels grotesques d’un Christophe Chalençon, porte-parole des Gilets jaunes, à la prise du pouvoir par un gouvernement militaire de transition, avec la conception que les Suisses ont de leur armée.
    Pour les Suisses, l’armée, ce n’est pas papa Soubelet ou Monseigneur le général de Villiers qui vont établir une dictature pour les sauver du méchant Macron (pour lequel ils ont pourtant voté). L’armée, c’est eux. C’est une armée de milice avec un soldat dans chaque maison, et un fusil de dotation aux mains de chaque chef de famille.
    C’est le réduit national, et la défense d’une nation pacifique contre un ennemi extérieur. Le seul coup d’État que l’armée suisse avait préparé, c’était pendant la Seconde Guerre mondiale, pour l’éventualité où le gouvernement se serait rangé aux côtés des nazis. Ce n’était pas pour faire triompher une faction politique contre une autre en temps de paix.
    Voilà le gouffre qui sépare le libéralisme suisse de l’étatisme français, avec ses variantes socialistes, fascistes et communistes.
    On comprend que Macron ait refusé le référendum aux Gilets jaunes. On ne confie pas des outils contondants à n’importe qui. Il faut d’abord apprendre à s’en servir.

  89. Mary Preud'homme

    @ Gavot | 15 mai 2019 à 10:56
    Tiens donc !
    Vous n’avez manifestement pas lu son post du 14 mai, 17:44, notamment ce passage odieux : « la mère d’Arnaud Beltrame, tué par un terroriste musulman sur le sol français, a eu l’indécence de se mêler de ce qui ne la regardait pas, et de faire honte aux otages du Bénin pour avoir mis en danger la vie de soldats français. Elle aussi leur a reproché de s’être rendus « dans une zone dangereuse » (d’après elle, grande spécialiste de la géopolitique béninoise), « pour du loisir, pour un plaisir personnel »… »
    Quant au petit renvoi en fin de post, après son coup bas à Mme Beltrame et aux compagnes de soldats en particulier, destiné à faire réagir les francs-macs ou anti-francs macs, il était eu égard au contexte particulièrement pervers et vachard !
    Mais si l’intention malveillante de RM, là encore vous a échappé, je ne peux vraiment rien pour vous.

  90. Savonarole

    @ Achille du 14 mai à 20:16
    « Vous avez quand même votre groupie en la personne de Mary Preud’homme qui vous pardonne tous vos excès »
    J’aime bien les emmerdeuses, elles ont de la personnalité, un goût pour la fight, elles cognent et nous ramènent souvent au mur de la réalité. Mary, duvent, breiz et Lucile, sans elles que serions-nous ? Une avoinée de temps en temps, ça ne nous fait pas de mal.

  91. Mary Preud'homme

    Rédigé par : sbriglia@Mary Preud’homme | 15 mai 2019 à 10:47
    Des verges, des fouets, en préambule et pour finir (in cauda venenum !) la tête dans l’utérus…
    Seriez pas quelque peu obsédé sexuel par hasard ?

  92. « Seriez pas quelque peu obsédé sexuel par hasard ? »
    Rédigé par : Mary Preud’homme | 15 mai 2019 à 19:01
    Comme j’aimerais l’être !
    Hélas, à mon âge, je me limite à être obsédé textuel…

  93. @ Savonarole | 15 mai 2019 à 18:22
    « Une avoinée de temps en temps, ça ne nous fait pas de mal. »
    J’ai connu une époque où c’est vous qui teniez le fouet…

  94. anne-marie marson

    C’est la tactique habituelle chez Macron et sponsors de se placer en adversaire du RN.
    Cela a très bien marché lors de la dernière campagne présidentielle.
    Mais la manoeuvre est éventée.
    Pourtant, la tactique est toujours efficace. J’ai réentendu il n’y a pas si longtemps une interview de M. Macron, où il préconisait le « name and shame », pour « stigmatiser ».
    C’est ce que M. Macron continue à faire: il stigmatise pour mieux condamner.
    Mais c’est pour affaiblir encore plus les petites listes. Car qui osera voter LR ou PS, alors que l’objectif est de vaincre Macron et LaREM.
    Tous les anti-Macron vont voter RN pour faire obstacle à Macron, au détriment des « petites listes ».

  95. Bonjour Philippe,
    Emmanuel Macron n’a jamais eu l’esprit républicain, tout, avant et pendant, laisse voir l’intolérance.
    Les discours faciles, les « irritations », c’est un doux euphémisme, lorsque le contradicteur « pertine » plus que lui, la volonté de faire taire, la loi « faikeniouze »…
    Etre républicain ce n’est pas penser mariage homo et orgies élyséennes, c’est penser, par exemple, que parfois, l’autre a peut-être des choses intéressantes à dire, surtout s’il ne partage pas les mêmes opinions.
    Il aura au moins un mérite, me faire retourner aux urnes pour voter contre lui.

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