Le président m’inquiète…

Je me souviens de mon dialogue avec mon ami Ivan Rioufol sur l’interrogation suivante : Macron, sauveur ou hypnotiseur ? Il était très hostile au président de la République quand je le défendais sans aller jusqu’à le traiter de « sauveur ».

Nos échanges, dans Valeurs actuelles, datent du 8 février 2018.

Mais depuis du temps a passé et comme Emmanuel Macron a changé !

Aujourd’hui il m’inquiète.

Je discute moins le fond de sa politique puisqu’il a mené à bien deux réformes capitales pour le droit du travail et la rénovation de la SNCF et que ce n’est pas rien. Je n’exclus pas qu’il soit sincère quand il affirme que son gouvernement et lui vont continuer à réformer mais ce qui pouvait apparaître hier comme une chance est imprégné, à cause de sa personnalité révélée sous un jour nouveau depuis quelques mois, d’une sorte de menace diffuse. On est moins sûr de sa lucidité, on lui fait moins confiance. Cet être qualifié, dans ses débuts, d’exceptionnel est atteint depuis quelque temps par le poison de la banalisation et, classiquement, par le danger de la solitude impérieuse.

Il ne s’agit pas de revenir sur l’affaire Benalla qui n’est que le symptôme éclatant d’une complicité étrangement amicale ayant uni le président à peu ou prou son garde du corps capable d’accomplir de multiples tâches sans lien avec son statut officiel.

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L’extravagance ayant propulsé Philippe Besson a été suffisamment dénoncée.

Une Fête de la musique à l’Elysée d’un genre très particulier et c’est un euphémisme !

Un parfum suspect d’abus régaliens.

Je perçois surtout dans les attitudes d’Emmanuel Macron des pratiques de rupture et aussi des fluctuations, évolutions ou contradictions d’un caractère qui durant plus d’un an avait su tenir une ligne et faire preuve d’une maîtrise dont on a la nostalgie.

Mais quelle dérive qui fait surgir un Emmanuel Macron si peu conforme à l’image positive qu’il avait pourtant cultivée avec talent et obstination au début de son quinquennat !

Cet être qu’on imaginait solide, calme, méthodique, ancré dans un dessein à long terme pour la France, se révèle tout de culbutes, d’un pragmatisme adapté au fil du temps et aux récriminations, démagogique dans la mesure où il répond à l’humeur des citoyens. Les voltes brutales se multiplient et elles ne sont inspirées que par l’écoute au jour le jour des doléances et des adhésions. Une présidence à la godille plus qu’à la corbeille !

La parole rare avec les journalistes est devenue profuse. Confronté aux sondages en berne qui ne démontrent pourtant pas de manière infaillible l’imperfection de sa politique, il en tient compte, affirme qu’il va écouter les citoyens et son arrogance peut-être prétendue se métamorphose en une navrante promiscuité démocratique.

Il passe d’une page à l’autre et c’est si vite fait, si ostensible, que cela ne renvoie jamais à l’idée d’un projet global qui se traduirait avec résolution et cohérence. On tape sur les retraités puis on les flatte. On favorise les riches puis on se souvient des pauvres. On célèbre la mémoire du communiste Maurice Audin ayant servi la cause du FLN puis on se penche sur les Harkis. On oscille d’une erreur à un rattrapage mais sans que la société soit assurée de la pertinence de ces contrastes plus improvisés que réfléchis. Le discours de la méthode est bien loin qui promettait méthode pour le discours et pour l’action.

On accomplit, sur le plan judiciaire, des inquisitions qui révèlent une indifférence totale à l’égard d’une conception classique de l’état de droit et des légitimes limites du pouvoir régalien.

On a eu parfois des paroles rudes mais signifiantes pour dire la vérité aux Français mais on tombe de plus en plus souvent dans une vulgarité insupportable chez une personnalité comme la sienne qui laissait tout espérer sauf ce verbe et ces comportements.

Est-il inconcevable, pour fuir l’accusation d’arrogance et de distance, de ne pas passer d’un seul coup de ces séquences que pour ma part j’ai souvent défendues à une hystérisation du contact populaire qui de manière inquiétante nous montre un président hors de lui-même encadré par deux torses nus et, si j’ose dire, par un doigt d’honneur ? Adressé à qui ? A la France, aux Français, au président ?

Image

Serait-il impossible qu’Emmanuel Macron pourtant si inventif et argumenté quand il s’en donne la peine sorte d’un propos monomaniaque sur les progressistes confortablement opposés aux populistes – le Bien contre le Mal sans l’ombre d’une démonstration et malgré l’aval des peuples concernés – et sur le RN qui ne serait pas le « peuple » alors que lui aimerait tous les enfants de la République ? Je me demande si à la longue beaucoup de citoyens n’en auront pas assez de ces pétitions de principe qui proclament acquises des évidences jamais prouvées.

On n’attend pas du président qu’il soit un prix de vertu, sauf transgressions pénales à condamner, mais une personnalité qui nous rassure, nous fasse honneur, tienne avec constance, énergie et stabilité un cap. Qu’Emmanuel Macron revienne vite aux sources !

Je ne voudrais pas, à cause de ce qu’il a laissé apparaître depuis quelques mois sur beaucoup de registres, qu’on soit incité à regretter Nicolas Sarkozy dont la délicatesse n’était pas le fort et à pardonner à François Hollande qui a osé se prétendre « à la hauteur » .

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Voir les Commentaires (265)
  1. Il passe d’une page à l’autre et c’est si vite fait, si ostensible, que cela ne renvoie jamais à l’idée d’un projet global qui se traduirait avec résolution et cohérence.
    Il s’agit là de l’application faussement « complexe » de la stratégie du en même temps permettant en fait de dire à la fois une chose et son contraire afin de ménager la chèvre et le chou (en oubliant le loup…), consistant à naviguer en zigzag en fonction des écueils rencontrés mais sans ligne directrice nettement définie.
    Bref, de la navigation au jour le jour et à la petite semaine, en fonction des hurlements de ceux qui crient le plus fort, en suivant le courant dominant, donnant l’impression d’une politique du chien crevé au fil de l’eau.
    Nous pouvons nous demander si la barre est bien tenue et si le barreur sait vraiment où il veut nous mener.

  2. Immigrés illégaux.
    Sur le ton de l’exécutant qui n’en peut mais, Edouard Philippe nous a conté les raisons qui obligeraient la France à conserver sur son territoire les populations ayant forcé nos frontières.
    Dans le même temps, la chancelière Merkel est allée le 17 septembre à Alger parler de l’expulsion des Algériens illégaux en Alemagne. Alger a donné son accord officiel mais a exigé… que les expulsés soient transportés par des avions de lignes régulières et non par charters. De plus, Alger « espère plus d’investissements allemands en Algérie ». Conséquence immédiate : 3 700 Algériens sont en partance d’un seul coup.
    Et nous ?

  3. Le président a le droit d’aimer les grands noirs, les vestiaires de foot, qu’y a-t-il d’inquiétant à cela ?
    Il a même le droit de faire revenir la famille de Leonarda, puisque Macron, c’est la toute-puissance.

  4. Claude Luçon

    Quand on a analysé le comportement de Macron avant qu’il entre en scène, ce qu’il dit de lui-même le classe dans la « génération Y » qui correspond d’ailleurs à son âge.
    Les médias, ballots comme d’habitude, peu enclins à l’analyse, ont plus ou moins occulté cette génération Y qui est pourtant dans son comportement plus une révolution sociale que ne le fut 1968. Elle explique l’attitude de beaucoup de jeunes d’aujourd’hui, un grand besoin d’individualisation qui se manifeste entre autres par un esprit d’entreprise que n’avaient pas eu les soixante-huitards plutôt pantouflards et fonctionnaires sous leurs airs révolutionnaires.
    « Y generation » s’accorde avec numérisation et mondialisation. L’erreur est de la juger suivant nos modes de pensée dépassés.
    Quant à la personnalité de l’individu président, Mitterrand passait lui sans arrière-pensée de Vichy à la Résistance, de la IVe à la Ve République et de Danielle à Anne suivant les besoins de son ambition et de ses sens.
    Charles de Gaulle ne s’embarrassait pas des détails quand il proclamait « Je vous ai compris » à Alger et « Vive le Québec libre » à Montréal, ce que les pieds-noirs et Harkis dans un cas et les Canadiens anglophones dans l’autre n’ont guère apprécié.
    Giscard jouait de l’accordéon au coin de feu, s’invitait à dîner chez les pékins, tout en vouvoyant son épouse.
    La grande nouveauté n’est pas Macron c’est plutôt les réseaux sociaux qui sont d’ailleurs les moyens de s’exprimer de la génération Y. Les moyens pour tout le monde de dire tout et n’importe quoi, au point de vouloir pendre les blancs et crucifier leurs enfants.
    La vraie question est donc de savoir si Macron est prêt à s’aligner sur les mauvaises habitudes des générations passées ou pas. Il avait clairement déclaré qu’il n’en était pas question en 2007. Pourquoi être surpris ?
    Tout ce que nous pouvons espérer, au mieux, est qu’il arrondisse un peu les angles de sa politique, dont il nous avait prévenu qu’elle serait carrée au lieu de celles rondouillardes du passé !

  5. Plus qu’ambiguë l’attitude de M. Macron avec de jeunes noirs provocants, quelle image donne-t-elle de la France ? Tout simplement une suite logique après M.Sarkozy qui épousa une chanteuse et M.Hollande qui répudia une concubine après être allé rejoindre en scooter une actrice rue du Cirque.
    Cette image constitue un décalage immense avec les attentes de ceux qui ont cru aux promesses, à un redémarrage de l’économie, à une suite de réformes.
    Parmi tant d’autres promesses, M.Macron avait évoqué une baisse des charges pour les employeurs ce qui devait entraîner mécaniquement une hausse des salaires. Il n’avait pas dit que la CSG augmenterait pour tout le monde. Au bout du compte, les salaires sont quasiment inchangés. Mais le pire est à venir…

  6. Beaucoup d’interrogations dans ce billet, Monsieur Bilger, auxquelles il vous reste difficile d’apporter les réponses que vous auriez souhaitées. J’en retiendrai pour ma part ces deux alinéas :
    « On a eu parfois des paroles rudes mais signifiantes pour dire la vérité aux Français mais on tombe de plus en plus souvent dans une vulgarité insupportable chez une personnalité comme la sienne qui laissait tout espérer sauf ce verbe et ces comportements.
    Est-il inconcevable, pour fuir l’accusation d’arrogance et de distance, de ne pas passer d’un seul coup de ces séquences que pour ma part j’ai souvent défendues à une hystérisation du contact populaire qui de manière inquiétante nous montre un président hors de lui-même encadré par deux torses nus et, si j’ose dire, par un doigt d’honneur ? Adressé à qui ? A la France, aux Français, au président ? »
    Le problème réside en réalité dans l’interprétation des apparences multiples que monsieur Macron donne de lui-même. Un vrai caméléon, tant il varie de personnalités affichées au gré de l’actualité, du lieu ou des personnes. En réalité il joue un rôle, celui de l’acteur qu’il est fondamentalement.
    A sa prise de fonctions, propre sur lui, un brin hiératique, laissant à penser qu’enfin il savait entrer dans ses fonctions de la plus noble des manières, ce faisant à l’opposé de monsieur Hollande. Encore que l’algarade adressée au chef d’Etat-Major des armées avait largement tempéré cette impression initiale.
    Depuis, par son langage provocateur à l’égard de telle ou telle catégorie de Français, voire de la France elle-même, il montre le mépris qu’il affiche pour ce pays multiséculaire, pour ne pas dire multimillénaire. L’Histoire de la France ne l’intéresse aucunement : il ne veut qu’une chose, mouler la France dans le corset de la mondialisation, qui n’est autre que la globalisation financière, avec toujours les mêmes effets sur les peuples du monde entier.
    Nous citoyens, raisonnons avec un certain sens de la morale publique et de l’intérêt général, voire des limites et contraintes qu’impose le droit aux vrais démocrates. Monsieur Macron, à l’image de ses semblables, s’en moque comme de sa première chemise : la finance par définition n’a pas d’autre morale que celle du profit quel que soit le moyen et donc est au minimum a-démocratique, voire anti-démocratique.
    J’ai apprécié le commentaire de boureau | 01 octobre 2018 à 13:20 de votre billet précédent. De fait, monsieur Macron fait état de son progressisme, qu’il ne définit que par opposition au « populisme » de la droite, sans jamais préciser ce que cette(sa) notion du progressisme (initialement marxiste, pour ne pas dire marxiste-léniniste) contient. On en reste à la fameuse « pensée complexe » de notre « guide suprême ».
    En réalité, ainsi que le souligne boureau, monsieur Macron n’éprouve qu’aversion pour le « peuple » et en rejette le terme dans toutes ses acceptions. Il est un communautariste viscéral et ne veut qu’une chose : appliquer à notre nation le multiculturalisme et le communautarisme en vigueur dans son modèle : les États-Unis d’Amérique.
    Le citoyen, pour lui, n’est réduit qu’à sa seule dimension d’individu et monsieur Macron tend à se comporter vis-à-vis de certains de ses publics à l’image des évangélistes nord-américains.
    Dans son aventure saint-martinienne, il doit sans doute pouvoir, par contact de sa main sur l’épaule d’un délinquant fraîchement sorti de prison, soigner ses écrouelles, c’est-à-dire ramener la brebis dans le troupeau des gens de bien !
    Où est passée la distinction présidentielle de la soirée du Louvre ? Il est vrai qu’après l’épisode de la fête de la Musique au Palais de l’Élysée, on perçoit ici combien monsieur Macron doit être amateur de transgression mais qu’il limite sans doute son comportement pour ne se livrer qu’à des provocations susceptibles d’alimenter le « buzz ».
    Donc chez lui tout n’est que communication, et rien d’autre. On cherche encore la vraie consistance de ses réformes

  7. Macron n’a rien fait jusqu’à aujourd’hui. Les textes étaient composés à son arrivée, il a juste signé… idem pour la SNCF. Mais dans les deux cas il faut savoir que cela équivaut à rien et qu’il faudra revenir sur l’ouvrage.
    Par contre il provoque, et comme la plupart des Français sont peureux, il peut nous insulter en permanence, il peut aussi avoir des attitudes indignes d’une fonction présidentielle ; mais tout cela a déjà été décrit par un psychiatre italien qui nous avait averti de la dangerosité de Macron.
    Si les Français se respectaient ils le vireraient illico presto car il nous salit par sa présence à l’Elysée.

  8. @ Yves | 01 octobre 2018 à 14:30
    Sous entendez-vous que pour pouvoir faire comme les Allemands, il faudrait d’abord nous débarrasser des traîtres qui sont au pouvoir ?

  9. « Quand tu auras ton diplôme et que tu pourras gagner ta vie par toi-même alors tu pourras faire la révolution, mais pour l’instant du m’appelles Monsieur le Président ou Monsieur, d’accord ? »
    Emmanuel Macron a oublié de dire au jeune garçon de 14/15 ans que plus tard il pourra aussi montrer un doigt d’honneur à la République ou tirer la langue sur leur selfie.
    Catastrophe ! Rabaisser la fonction de président de la République à un tel niveau c’est impensable. C’est médiocre. Je ne dis pas qu’il faut frimer comme Giscard, mais au moins garder la posture, la droiture et le respect pour la France et l’Europe.
    Manu, il faut arrêter vos selfies dévalorisants.

  10. Imaginons le Général de Gaulle dans la posture de Macron avec les deux jeunes torses nus collés à lui dont l’un fait un doigt d’honneur.
    Il devait rehausser le prestige de la République et malheureusement ça n’en prend pas le chemin depuis la sarabande sur le perron de l’Elysée du même tonneau. Fillon ne se serait pas laissé aller à ça.

  11. « Le président m’inquiète. » (PB)
    Là c’est en dessous de la réalité, Ivan Rioufol l’a parfaitement pressenti, il est le Président qui commence à faire peur.
    Il n’a plus de consistance, voulant sans doute dérouler un profil moins tendu et distant du début du quinquennat il s’essaye à une proximité hasardeuse, désastreuse, qui sème un trouble peu réconfortant.
    Il joue faux et à contre-temps, qu’a-t-il eu besoin de se fourvoyer avec deux lascars qui n’en avaient rien à fiche de sa morale pour petit garçon.
    Les musiciens de sa fête de la musique en étaient un funeste préambule, ce n’est pas de la transgression c’est du ridicule à tous les niveaux.
    Il lui manque la vision de ceux qui ont le vécu de toutes les classes, en fait il fait de la com’ avec la même justesse que la voix de Marlène Schiappa quand elle veut parler avec gravité, ça ne colle pas, c’est juste risible à voir ou à entendre.
    Et personne pour dire à EM qu’il se plante, parler entre deux portes à ces deux hurluberlus type NTM c’est pire que tout, maman va leur faire panpan cucul sans aucun doute… Il suffit de le croire et notre Président qui joue de plus en plus faux, c’est grave docteur, vite un spécialiste !

  12. « Le président m’inquiète.  » (PB)
    À moi, il fait plus que m’inquiéter, il met mal à l’aise.
    Cette appétence pour les noirs musclés demi nu, que ce soit à la fête de la musique ou ici, me gêne pour ce qu’elle porte d’ambigüité.
    L’ambigüité n’étant pas pour les noirs qui s’affichent comme ils sont, pour ce qu’ils sont, l’ambigüité est du côté de Macron.
    Je veux bien admettre qu’il fait la chasse aux voix des communautés de la « diversité », mais quand même il y a façon et façon de chasser, pour rester correct dans la formulation.

  13. « Je ne voudrais pas […] qu’on soit incité à regretter Nicolas Sarkozy dont la délicatesse n’était pas le fort et à pardonner à François Hollande qui a osé se prétendre « à la hauteur ». (P.B.)
    Ça y est. Philippe Bilger est reparti dans ses lubies. Il faut oublier les deux Ex ! Raviver leur souvenir ne fait que remuer le couteau dans la plaie de leur inconsistance. Ils ne sont pas la solution. Qu’ils souffrent déjà d’avoir été des problèmes.
    « Quelle dérive qui fait surgir un Emmanuel Macron si peu conforme à l’image positive qu’il avait pourtant cultivée avec talent et obstination au début de son quinquennat ! » (P.B.)
    Philippe Bilger intègre le fait qu’Emmanuel Macron pose aussi des problèmes. Il entre en transgression. Il est des proximités intolérables qui sont incompatibles avec le rang de sa fonction. Macron se lâche, ce n’est pas pour plaire à tout le monde, et ce n’est pas bon pour l’image de la France à l’étranger.
    ====================================
    On dit Edouard Philippe loyal. Il l’a été jusqu’à présent dans son métier de premier ministre. Mais cela pourrait changer car la dignité du chef de l’Etat part à vau-l’eau. Philippe Bilger demande un ressaisissement. Mais je crains que ce ne soit impossible. Car après l’affaire Benalla, Macron se lâche comme jamais et ce qu’il exprime par ses rencontres transgressives vient sans doute du plus profond de lui. Cela semble rédhibitoire et insurmontable. Peu d’espoir de rédemption.
    Edouard Philippe ne partira pas selon le mode de Nicolas Hulot, sans prévenir et d’une certaine manière en claquant la porte. Cela ramène à sa prestation dans l’émission politique de jeudi dernier—objet du précédent billet—où il assumait un rôle particulièrement ingrat. Et où il avait peu convaincu…
    Philippe Bilger disait : « On avait l’impression que LW était celui qui détenait le pouvoir et que le Premier ministre, incertain, mal à l’aise, lui demandait des conseils. Comme Edouard Philippe se montrait incapable de proposer des réformes et des rigueurs opératoires, il manifestait son impuissance et, dans le meilleur des cas, on était fondé à ne lui reconnaître que le mérite de savoir théoriser avec talent mais avec contrition ses impuissances. »
    Le moment fort de l’émission a été effectivement cet affrontement d’Edouard Philippe avec Laurent Wauquiez. Le duel n’a pas déçu. Philippe Bilger a eu raison de rappeler l’évidence : Laurent Wauquiez a largement dominé le Premier ministre.
    La joute opposait le traître à ses idées et à son parti (qualificatif convenant également à Bruno Le Maire et Gérald Darmanin) au résistant de l’honneur (L. Wauquiez) persévérant à relever les couleurs des militants fidèles à l’esprit du rassemblement du Trocadéro au printemps 2017 remettant en selle la candidature malmenée de François Fillon.
    Cette émission autour du Premier ministre voulait servir la propagande gouvernementale et tenter de faire un peu mieux passer l’amère pilule d’une politique déjà massivement rejetée par la population, de moins en moins dupe des tenants et aboutissants de la mise en place d’un président obligé au renvoi d’ascenseur à des commanditaires-mécènes de type cordée très exclusive et très privilégiée.
    Edouard Philippe est l’homme de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires. Georges Pompidou avait demandé : « Arrêtez d’emmerder les Français ». Edouard Philippe n’en a eu cure. Il emm… les Français à plein régime. Il les exténue au volant… eux qui, depuis le 1er juillet dernier, voient défiler les poids lourds les dépassant dangereusement parce qu’ils ont le malheur de se traîner sur le macadam, façon escargot.
    Dans l’émission Wauquiez a été excellent. Il n’a fait qu’une bouchée de ce pauvre Edouard Philippe, inconsistant pour défendre les choix gouvernementaux sur l’immigration (il a été mis devant la contradiction entre ses idées d’avant Matignon, et ce qu’on l’oblige à faire maintenant, au poste qu’il occupe). Il est difficile de justifier l’injustifiable. Dans ses réponses, il a été embué, hésitant, embarrassé, bredouillant… tandis que Wauquiez, sûr de son fait, jouait les prédateurs devant une proie facile.
    Sur l’Europe, Edouard Philippe a répondu à côté de la question de Wauquiez qui reprochait à la politique de Macron d’être trop clivante (pour l’union🇪🇺) ostracisant les pays au pouvoir populiste, nationaliste et anti-immigrationniste (les fameuses triades rouge-blanc-vert des étendards : 🇭🇺🇮🇹). Les peuples européens pensent massivement contre le goût des dirigeants progressistes.
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    Macron déraille complètement : dans sa politique chaotique et dans son affichage comportemental ! Limogera-t-il Edouard Philippe ou est-ce l’inverse qui se produira, toute loyauté étant bue par ce dernier. Car il y a des limites à la transgression source d’incompréhension, de rejet et de désertions dans les rangs gouvernementaux. Le sérieux cèle les fidélités. La transgression annihile les vocations.
    Les Français dépités par tant d’inconséquences n’ont pas d’autre choix que d’attendre que se referme la parenthèse Macron, se contentant—d’ici là—de le contester systématiquement aux élections intermédiaires. Wauquiez fait son job de chef de la seule opposition crédible. En 2017, François Fillon n’a pu aller au terme de sa démarche de conquête du pouvoir empêché par la cabale montée contre lui. S’il avait gagné, la France aurait un tout autre visage, plus avenant et s’en porterait mieux. Il avait le meilleur programme, la capacité et la volonté de l’appliquer. Wauquiez prend le relais de l’unique alternance efficace et salvatrice.
    ⚠️…dernière station avant l’autoroute.

  14. Catherine JACOB

    @ Breizmabro
    Hors sujet mais, vu que je ne parle pas le celto-breton, cela fait un moment que le signification de la 2ème partie de votre pseudo m’intrigue.
    J’ai trouvé ceci :
    Il s’agit de l’« Histoire générale de Languedoc » avec des notes et les pièces justificatives, composée sur les auteurs et les titres originaux et enrichie de divers monuments par DOM Claude de Vic et DOM Vaissette, Religieux bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur ; Commentée et continuée jusqu’en 1830 et augmentée d’un grand nombre de Chartres et de documents inédits, par M. Le Chevalier Alexandre Du Mège – TOME 1 – TOULOUSE, M DCCC XL (= 1840), page 154
    Est-ce que ça correspond ?

  15. Tout ça ne donne pas envie de rester en France, pour subir de tels comportements des gouvernants. La France est en train d’être livrée, puis sabordée par les immigrés et les outre-marins. On n’est qu’au début du pire à venir.

  16. Mary Preud'homme

    Avec un peu d’avance, Macron fait son marché et quoi de mieux pour cela que commencer dans les îles où les gens (lui a-t-on dit) adorent le blabla, le troc et généralement l’esbroufe.
    Sauf qu’à l’île Saint-Martin pas remise d’un séisme après lequel on avait promis la lune au petit peuple, la foule des grands jours qui ne croit plus au père Noël avait boudé Manu et que les doudous en costume créole et autres cuisinières remueuses de popotin en cadence étaient restées chez elles.
    Faute de grive on mange des merles dit-on, ne restait donc plus aux journaleux et photographes qu’à se rabattre sur quelques pauvres clichés où un président tout péteux et en panne de popularité se faisait piéger par deux loubards mal élevés et cradingues.
    Concernant le doigt d’honneur aperçu sur une seconde photo, il est vrai que l’on ne parlait pas de la même chose dès lors qu’il était uniquement question dans un premier temps de la photo (peut-être tronquée) où le petit braqueur présenté par sa maman faisait le signe des cornes.
    Difficile donc d’affirmer au seul vu de ladite photo dans son intégralité que le second jeune fait un doigt d’honneur, une main brune sur une peau foncée (puisque le lascar est torse nu) empêchant de voir hormis l’index tendu la position des autres doigts.
    Par ailleurs, j’ai déjà donné mon opinion concernant ce cliché sur un autre fil et n’ai rien à ajouter, sinon que Macron a davantage sali la France que la fonction en se faisant photographier en compagnie de ces deux racailles.
    En définitive, je me demande si sentant le vent de la défaite se rapprocher avec la défection grandissante de nombre de ses partisans et la chute dans les sondages, y compris dans les DOM/TOM, Macron n’en est pas réduit à envisager une sorte de réserve de voix stratégiques constituée par tous les petits djeuns des cités sensibles, sauvageons, illettrés décrocheurs dès la maternelle, camés, paumés, dealers, tatoués, braqueurs, voleurs et bouffeurs de flics, tous bien français (de papier !)…
    Ceux qu’il désigne (hypocritement) comme des enfants qui ont fait des bêtises ! De quoi se poser des questions sur sa maturité à lui, ainsi que sa capacité de discernement, de jugement et de gouvernance.

  17. @ yves albert 16:56
    Tous nos concitoyens pouvaient savoir en 2017 que l’immigration était devenue la menace prioritaire et que le candidat Emmanuel Macron était immigrationniste. Les électeurs lui ont cependant donné le premier rang au premier et au second tour de la présidentielle.
    Alors, comme je suis démocrate, je souhaite maintenant que le président ouvre les yeux avant la fin de son CDD et commence par s’interdire de vouer aux gémonies les Salvini, Orban, Wauquiez, Le Pen, qui se soucient à leur manière de protéger l’Europe, dont leur pays ; ce ne sont pas des ennemis.
    Optimiste, je garde un peu l’espoir que la candeur ne résistera pas aux faits d’expérience ni aux réactions des administrés.

  18. Cher Philippe,
    La prochaine fois le tournage se fera sous la douche ou dans un hamac.
    Cette attirance pour les muscles, pour les hommes de grandes tailles, pour les bad boys se veut-elle d’une démarche érotique, provocatrice ou encore de soumission.
    La photo montre un président pénétré par un regard dominant.
    Le dos voûté démontre l’absence de force, de verticalité, de rigueur, de maîtrise.
    Cela montre simplement un déficit de maturité ou d’incarnation du pouvoir.
    françoise et karell Semtob

  19. J’ai l’impression que Macron fait la crise d’adolescence qu’il n’a pas osée lors de ses études, ou à la banque, ou sous Hollande.
    Dans ce cas il faut dire non « mieux vaut tard que jamais » mais « mieux vaut jamais ».
    Mais « venez me cherchez », je suis Président ! En marche, tu parles, dire aux autres de prendre des risques, tu parles, je transgresse seulement si personne ne peut s’opposer à moi.
    Il y a quelque chose de très calculateur et d’encore plus lâche, là-dedans. D’où la fascination pour les chanteurs et voyous, des gens prenant plus ou moins de risques quand il transgresse. D’où « je suis votre chef » au général réclamant, comme c’était à mon avis dans son rôle, davantage de crédits pour l’armée. Fascination pour le double, mépris pour ce qu’on est censé servir mais qu’on domine et à l’abri de quoi on peut transgresser, confort et absence de limites.
    Mais on peut penser que l’ubris amène la nemesis.
    https://www.youtube.com/watch?v=9fZbhyNTA_U

  20. Qu’Edouard Philippe soit un tout petit monsieur, nous le savions, qu’on ait des doutes sur la personnalité de Macron, la belle affaire.
    Le plus ennuyeux, c’est maintenant la certitude que nous ne ne serons jamais débarrassés des Algériens, ce pays magnifique gouverné par des sal**ds et peuplé de minables : au milieu Macron se trouve dans son élément.
    Il est navrant de constater que ce que Mme Merkel affaiblie a fait, le triomphant Macron est incapable même d’y penser.
    Le Monde a fait paraître des articles humiliants, témoignant de l’horreur engendrée par les Français en Afrique, mais Le Monde, on connaît, alors que Mme Merkel, héritière d’un passé autrement lourd, n’a même pas été citée dans les informations pour son attitude volontariste et fructueuse. Donc, équation vicieuse, j’en conviens, la France a plus à se reprocher que l’Allemagne. Vive le Monde.
    Je suis heureux de n’avoir pas voté aux présidentielles car ce bloc enfariné…
    Il va falloir être courageux, cacher un peu d’or, ne pas laisser de liquidités sur son compte, s’endetter, vendre les quelques titres et mettre l’argent dans une lessiveuse, parce que, croyez-moi, le temps des cerises ne reviendra pas de sitôt.

  21. Michelle D-LEROY

    Emmanuel Macron me fait penser à ces salariés embauchés temporairement, qui sont ponctuels, efficaces et compétents et qui, lorsqu’ils sont confirmés en CDI se laissent aller, arrivent en retard et leur travail laisse rapidement à désirer.
    Mais au-delà, j’ai senti dès le départ chez ce jeune Président dont beaucoup nous vantaient les qualités exceptionnelles, du vide derrière une façade théâtrale. Trop de communication, trop d’empressement à vouloir tout faire et à démontrer que seuls les jeunes LaREM savaient tout ce qui ferait notre bonheur. Sans compter ses manières peu démocratiques pour imposer ses idées et ses réformes.
    Hormis sa politique du en même temps et l’étrange affaire Benalla, on ne peut nier une posture de plus en plus vulgaire, des allures bravaches et des propos déplacés tantôt paternalistes avec les uns, tantôt offensants avec les autres et s’affichant sur des photos dans une attitude pour le moins effrontée et au plus inconvenante sinon obscène. Une attitude totalement déplacée lorsqu’on est président de la République.
    A force de souffler le chaud et le froid, de s’abaisser pour faire jeune et progressiste, il déstabilise les Français et surtout ceux qui avaient misé sur le renouveau, le sérieux et l’intelligence.
    Comme si on pouvait balayer d’un revers de main un monde ancien, désuet, démodé (selon lui) pour faire éclater au grand jour un monde nouveau où les petits voyous, les minorités seraient les maîtres du monde au détriment de tous ceux qui voudraient encore garder des valeurs morales et intellectuelles, inculquées par les générations pré-macroniennes.
    Non seulement cela perturbe et trouble une grande partie des Français mais cela porte préjudice aussi au redressement du pays. Cela donne le tournis.

  22. Bonjour,
    En fait si Emmanuel Macron avait tout simplement respecté l’itinéraire prévu pour sa visite dans l’île de Saint-Martin, soigneusement balisé pour éviter les quartiers chauds de l’île, rien de fâcheux ne serait arrivé. Pas de selfies, pas de doigts d’honneur de jeunes délinquants à moitié nus.
    Le président aurait été présenté à des habitants de l’île triés sur le volet qui l’auraient accueilli sous des acclamations ainsi que cela s’est toujours pratiqué pour ses prédécesseurs.
    Oui, mais voilà, EM a voulu voir la réalité des quartiers difficiles dont nombre d’habitants n’ont toujours pas été indemnisés pour les dégâts de la précédente tempête.
    Pour cela il a échappé à son service de sécurité avec tous les risques que cela représentait pour sa personne. Ceci d’autant qu’Alexandre Benalla n’était plus là pour le protéger, ayant été viré le mois dernier.
    Il a même osé parler les yeux dans les yeux à un braqueur de banques récemment sorti de prison, pour lui donner une leçon de morale.
    Mais que voient les médias et les contempteurs du président ? Le doigt d’honneur du petit crétin, tout émoustillé de pouvoir prendre le président par la taille et de faire un selfie avec lui.
    Comme dit un proverbe chinois : quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt (d’honneur)…

  23. Michelle D-LEROY

    En fait il cherche à détourner l’attention des Français des multiples problèmes. Pendant que nous commentons les photos, nous ne pensons plus à ce qui va mal et ne change pas. Une manière vieille comme le monde mais je crains que ces photos si dérangeantes ne lui nuisent plus qu’elles n’arrangent sa popularité.

  24. @ Catherine JACOB 01 octobre 2018 à 18:12
    La première partie de votre trouvaille est bonne car en réalité on écrit Breiz ma bro (la Bretagne est mon pays). Ce chant populaire a été repris par les BZH qui en ont fait un hymne…
    En même temps ça nous change de « Tri Martolod » ou de « J’entends le loup, le renard et la belette, j’entends le loup et le renard chanter » 🙁
    Adéo Catherine

  25. On peut à l’infini comparer le candidat et le président.
    Vous vous êtes livré à cet exercice pour Sarkozy, puis pour Hollande, à qui vous aviez apporté successivement votre soutien sur ce blog avant de vous montrer déçu, sur ce blog également.
    Macron, à qui vous avez également apporté votre soutien sur ce blog, semble vous décevoir maintenant.
    Seriez-vous déçu de vos erreurs de jugement ? Ou jugeriez-vous un peu vite ?
    Et surtout, qui aura votre préférence à la prochaine présidentielle ?
    C’est plutôt cela qui m’inquiète.

  26. Le Président inquiète.
    J’ai déjà dit, ici, il y a quelques semaines cher P. Bilger : « Ce président fait peur ». Vous, il en est seulement à vous inquiéter !
    Ce n’est pas Macron qui a changé : c’est l’autre face de Janus qui vous apparaît et que bien des habitués de ce blog – comme Ivan Rioufol – avaient devinée.
    Pourtant, nous avons été nombreux dans ce blog, depuis quelques mois, à contrer vos billets si flatteurs, encore et toujours, pour ce Janus dont les transgressions successives – réelles ou suggérées – auraient dû plus que vous inquiéter.
    Et vous en êtes encore dans le déni des réalités économiques : non la « réforme du travail » n’est pas fondamentale (les derniers textes passés montrent que les effets seront largement moins efficaces que prévus) et quant à la réforme de la SNCF, mais quelle réforme ? Nous en sommes seulement au transfert d’une dette de l’Etat aux contribuables ! La véritable réforme à venir sur le statut des cheminots n’est pas commencée, et celle des nouvelles embauches en est aux préliminaires ! Ouvrez les yeux ! Quant à la réorganisation des différents services de cet immense bazar qu’est la SNCF elle n’est même pas évoquée !
    Vous savez que notre pays est hanté depuis des siècles par les guerres civiles. Toute notre Histoire n’est qu’une succession de conflits.
    Lentement, souterrainement, il s’en prépare un qui pourrait être terrible entre deux communautés. Que fait Macron ? Il souffle sur les braises du communautarisme au lieu de resserrer les liens ou d’en créer de nouveaux entre Français de souche et nouveaux arrivants.
    Ce président ne changera pas, il est trop imbu de lui, de son intelligence, de sa sûreté d’avoir raison, de son entregent, de sa faculté – pense-t-il – à convaincre. Il me fait penser à Néron. Pourquoi ne serait-il pas capable, tel ce tyran sanguinaire exalté, de sacrifier la vieille France aux nouvelles communautés et de périr dans les flammes qu’il n’a pas su éteindre !
    Vous savez plus que bien d’autres, cher P. Bilger, que l’Histoire est terriblement tragique. Nous y sommes. Soit dans quelques mois, soit dans quelques années, l’enfer pourrait se déclencher et les précautions de langage ne seront plus de mise.
    Dieu fasse que je me trompe.
    Cordialement.

  27. Oui, il n’y a que cette photo qui est retenue du voyage d’Emmanuel Macron !
    Et bien sûr l’opposition notamment du RN s’y engouffre faute de propositions pour redresser le pays.
    Ce qui est extraordinaire avec E. Macron, c’est que quoi qu’il fasse, il a tort !
    On lui reproche d’être « Jupiter », de rester cloîtré à l’Elysée, de ne pas aimer les Français, la province.
    Il sort, il « accolade » et on le trouve trop proche, trop tactile !
    On lui reproche cette photo avec des jeunes des Antilles peu vêtus. Oublie-t-on qu’il y fait chaud et qu’un jeune sans tee-shirt doit se rencontrer à tous les coins de rue ?
    Il a été dit que la scène a été totalement inédite, qu’il est monté à la grande inquiétude de sa sécurité dans l’appartement de ces personnes.
    C’est un peu une image volée qui fait encore le buzz et totalement inutile.
    Ça n’apporte rien à sa capacité de vouloir le changement et à sa volonté de poursuivre sa politique.
    Quand arrêterons-nous aussi de déifier les présidents qui doivent être selon les opinions comme ci ou comme ça !
    J’ai entendu encore un commentaire ce matin dont je me demande si je dois en rire ou en pleurer : « Il commence à aimer les Français ! »
    Je pense que s’il a voulu devenir président, tâche « folle », il fallait bien qu’il ait un projet pour la France et les Français…
    D’où ça suppose forcément de l’empathie, de la compassion ; je ne sais pas si le terme amour est adapté mais il en faut sans doute un peu !

  28. 80% des Français ne lui font plus confiance et comment peut-il en être autrement.
    Macron est arrogant, loin de la vraie vie, loin des Français il ne les comprend pas, car il ne les connaît pas, en plus ce Président n’aime pas le peuple du bas de cordée et pas plus son pays qu’il ne cesse de critiquer depuis l’étranger.
    Sa politique après un an et demi de gouvernance est, que nous le voulions ou non, catastrophique :
    – Chômage 5,7 millions (toutes catégories)
    – Pauvres, 9 millions (3 millions d’enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté…)
    – Dette 100 du PIB
    – Croissance la plus faible en Europe
    – Inflation entre 1,8% et 2,3 %
    – CSG pour les retraités vaches à lait
    – Classe moyenne qui déguste
    Méfions-nous de ces annonces à coup de milliards et qui en réalité sont du vent, tellement les augmentations s’additionnent (gaz, électricité, carburants assurances, mutuelle, etc. etc.)
    Macron par son bagout cherche à nous planquer une France maillon faible en Europe, il croit tout savoir à lui seul, malheureusement son masque tombe et c’est bien un arriviste et un amateur qui occupe l’Elysée !
    Macron au pouvoir, c’est le plus mauvais Président de toute la Ve République, et nous allons le payer très cher.

  29. Pour ma part je pense que notre Président a eu un gros coup de fatigue pendant son voyage aux USA, puis aux Antilles.
    C’est un homme qui, dit-on, ne dort que trois heures par nuit… Comment se fait-il qu’aussitôt arrivé aux USA, il ait aussitôt commencé ses discours ? Et le décalage horaire dans tout ça ? Comment fait-il pour tenir le coup ?
    Ne lui donnerait-on pas quelques substances énergisantes qui expliqueraient peut-être son agressivité pendant son discours à l’ONU, et ses drôles de façons à Saint-Martin ?

  30. Macron semble avoir une dilection particulière pour les blacks, pour les blacks en sueur (vestiaire des champions du monde), pour les racailles black (aux Antilles), pour les rappeurs black (le 14 juillet à l’Elysée).
    En revanche les retraités, les « white » bas de gamme, les propriétaires de résidence secondaire, les agriculteurs, c’est pas trop son truc….
    Et dire qu’il y en a (suivez mon regard) qui se sont plaint de la vulgarité de Sarkozy et de ses transgressions !
    Encore 43 mois à tenir !

  31. Il y a effectivement de quoi s’inquiéter ! Ce président qui a réussi (avec la bénédiction de l’appareil médiatique) à balayer les professionnels de la politique et leurs partis nous a offert hier le plus grotesque spectacle, même le plus désolant, qu’un président de la République française pouvait offrir !
    Je l’avais déjà souligné lors de la réception à l’Élysée des Bleus vainqueurs, avec ce président transformé en ridicule « selfieman » pour des gamins qui ne lui disaient même pas merci, mais là, hier, cette pose avec ce doigt d’honneur (pour ne parler que de ça) c’est non seulement une insulte médiatisée pour lui, mais aussi pour nous tous. Mais le président Macron en est presque fier… Il aime tous les enfants de la République et particulièrement ces deux-là.
    C’est cela, pour lui, la jeunesse de la France et l’image qu’elle véhicule ? On ne doit pas avoir les mêmes valeurs alors…
    Oui, là, il commence à inquiéter sérieusement.
    Il lui aurait suffi de reconnaître qu’il s’était fait piéger et que désormais il ne se livrerait plus aux selfies, mais non, il veut plaire à cette jeunesse-là. Les retraités sont devenus des vaches à lait… mais les voyous (restons poli) c’est une vraie richesse qu’il faut caresser dans le sens du poil. Ce président-là est en train de se décrédibiliser sérieusement à nos yeux, là où on pensait que Hollande serait imbattable.

  32. Xavier NEBOUT

    « Qu’Emmanuel Macron revienne vite aux sources ! »
    Ah oui ! Mais quelles sources ?
    Dans l’Ancien Régime, la naissance dictait ses devoirs. L’ambition était marginale et l’arriviste était rare. On servait son Roi au nom de Dieu parce qu’il était le père.
    Aujourd’hui, le pouvoir rime avec arrivisme, et pour le vouloir, il faut nécessairement être un pauvre fou.
    Notre dernier Roi a été Philippe Pétain, roi parce qu’ayant fait don de sa personne, et de Gaulle dira de lui qu’il était trop grand pour une France qui ne le méritait pas.
    Aujourd’hui, ça fait rire le crétin, et s’esclaffer le couillonné de la pègre du politiquement correct.
    Ce que la France mérite, elle le cherche depuis 1789, et elle l’a trouvé. Alors qu’elle se le mange jusqu’au trognon.
    Maudit soit le peuple qui fera des enfants sans père.

  33. Macron fait peut-être un casting pour remplacer Benalla puisque ce dernier n’est plus son copain.
    Il semble traîner dans les vestiaires et où ça sent le musc, pour prendre des mesures ; je doute que ce soit ces dernières qui soient réclamées et attendues par les Français.
    La mienne est plus grande que la tienne. Je parle évidemment de la majorité parlementaire pour faire passer les réformes.

  34. Si la présidence de Hollande parut courte et molle, celle de Macron risque d’être l’inverse.
    A noter que Macron vient de refuser la démission de Collomb.

  35. De la musicologie en politique… ou l’inverse.
    Maurice Ravel avait composé le concerto pour la main gauche en ré majeur, pour un pianiste autrichien manchot, Paul Wittgenstein.
    Nous avons un président très tactile, une idée me vient. C’est bientôt son anniversaire, il paraît qu’il est mélomane, on pourrait pour lui faire plaisir, lui commanditer un concerto pour touches noires.
    En attendant, Gérard Collomb vient de voir sa démission refusée.
    Je me demande si je vais présenter ma démission de contribuable, elle risque d’être refusée.

  36. Comme je le disais depuis déjà un certain temps sur ce blog, pour les anti-Sarkozy, et nous étions nombreux, Macron c’est pire.
    Bienvenue parmi les gens lucides, cher Philippe.
    Et ce n’est qu’un début.
    Fin 2019, litre de carburant au-dessus de 1,80 euros
    Taxe sur la téléphonie mobile
    Redevance TV obligatoire
    Hausse de la contribution aux catastrophes naturelles
    Payer les Jeux olympiques
    Compenser l’absence de recettes de TVA du fait de l’absence de consommation due à la seule peur que les Français ont de ce président imprévisible et fantasque
    Le commentaire de caroff décrit très bien la situation. J’avoue avoir écrit la même chose, que j’ai édulcorée pour éviter la modération bilgeresque (ou bilgérienne ?).

  37. @ Robert | 01 octobre 2018 à 16:27
    Où est passée la distinction présidentielle de la soirée du Louvre ?
    Chassez naturel, il revient au galop.
    Cependant, photo superbe, mais déstabilisante pour l’ancien monde, ou l’on découvre une main gauche presque caressante d’une épaule magnifique, en même temps que la main droite exprime l’exigence.
    Ainsi, comment trouver le juste milieu ?
    ——————————————-
    @ Catherine JACOB | 01 octobre 2018 à 18:12
    “Breizh eo ma bro”
    En son temps j’avais trouvé ceci ICI
    L’album :
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/breizh-eo-ma-bro-nouvel-album-hommage-bretagne-1277755.html
    « Bro Gozh Ma Zadoù » (Vieux pays de mes ancêtres).
    https://www.youtube.com/watch?v=bW-fRoPxh9g
    Ayant été quelque temps du côté de Quimper, j’ai pu vivre l’ambiance de ces sonorités qui sont loin de m’être étrangères.
    Mais à part Kenavo, je n’ai pas retenu les 13 façons de se quitter :
    https://portdattache.bzh/13-facons-de-dire-au-revoir-en-breton/
    J’ai envie de retenir celle-ci : Ken Tuch’
    Breizmabro nous dira le pourquoi de l’apostrophe à la fin du mot.
    Ken tuch’
    ———————————————————-
    @ Mary Preud’homme | 01 octobre 2018 à 19:27
    Je partage complètement ce point de vue.
    Ceux qu’il désigne (hypocritement) comme des enfants qui ont fait des bêtises ! De quoi se poser des questions sur sa maturité à lui, ainsi que sa capacité de discernement, de jugement et de gouvernance.
    Sur ce point particulier, cette attitude ressemble en effet, tout au moins en partie,à une non maturité qui nous est servie régulièrement.
    Sans aucun doute cette tendance apparaissant régulièrement, serait à mon sens due à l’absence du père laquelle pourrait en plus être amplifiée par son statut de non père.

  38. Les Français m’inquiètent.
    Au lieu de dire « ce Président abuse parce qu’il le peut », enivré par les trop grands pouvoirs conférés par la Constitution, ils tombent dans deux erreurs jumelles, croire que dire « tous pourris » ou trouver un homme providentiel est la solution. Alors qu’on ne peut se passer malheureusement du pouvoir, non plus que de garder un pouvoir en chien de garde d’un autre pouvoir et que trop en confier à l’un est folie comme l’homme providentiel illusion.
    Providence ? Celle de la France a été que l’URSS d’un côté, les Etats-Unis de l’autre, aient fait tomber l’Axe sans que nous en ayons payé le prix en passant sous le rideau de fer.
    Une géographie providentielle, nous sommes à l’ouest, un peuple providentiel, les Américains, à qui nous le faisons payer par dénigrement tandis que nous oublions par exemple les Canadiens dans une ingratitude non plus agressive mais mollassonne, sont les raisons d’une délivrance et non point Mongénéral que nous avons mis en paravent désespéré… Une des raisons pour lesquelles je crains que nous ne changions jamais de Constitution, le paravent doit être rivé au sol, ma parole. Enfin si de Gaulle a quand même été providentiel, il nous a empêchés de sombrer comme avec l’affaire de la Commune, dans un défaut bien embêtant, céder devant les Allemands, puis nous déchirer entre nous.
    Tant que nous resterons dans l’incapacité de voir certaines choses, nous garderons des objets fétichisés comme la Constitution, laquelle nous empêche de même que la recherche de sauveur, de faire autre chose que de donner trop de pouvoir à des gens qui ne risquent pas de le mériter.
    L’excès de pouvoir appelle des gens particulièrement portés à l’excès de pouvoir comme notre inénarrable, ou bien, par le côté écrasant du pouvoir, endort le souverain, Chirac ou Hollande, sur le trône, ou bien… Notre Constitution demande des gens exceptionnels. Ça ne marche pas.
    Il y a peu de personnes non communes, les gens sont peu attirés par le pouvoir, et de nos jours, et quand il les attire, ce n’est pas ce pouvoir-là qui les attire, ce n’est pas la politique… Enfin, c’est un tel désastre qu’Elon Musk va peut-être se présenter à la Présidence des Etats-Unis, mais je ne vois pas qui pourrait bien être l’équivalent en France.
    Vous vous rendez compte que quelqu’un comme lui va peut-être devoir se détourner de ses ambitions qu’on disait impossibles de conquêtes spatiales mais qu’il a commencé à réaliser pour s’enterrer à la Maison-Blanche, c’est le cas de le dire, près des lobbies et loin des étoiles ?
    On ne peut pas attendre de tels sacrifices de la part des gens, en plus, il y a la possibilité qu’il soit moins brillant en gestionnaire de ce qu’il est qu’en créateur et enfin serait-il ce que j’espère que personne ne peut tout.
    C’est encore plus vrai en France. Nous attendons quelqu’un qui peut tout, donc nous condamnons notre Président à ne trouver personne qui puisse entrer en synergie avec lui, des alter ego qui multiplient sous efficacité plutôt que des faire-valoir qui multiplient son ego.

  39. calamity jane

    Je me souviens d’avoir écrit dans un commentaire après la scène de la pyramide du Louvre : Freluquet 1er.
    C’était sans compter, quelle naïve je fais, la contemplation du Jupiter autoproclamé par Monsieur Bilger ! Et ce fut supprimé de mon commentaire.
    (Lorsque j’appelais F. Hollande « Papili » ça passait tranquille.)
    Mais les faits de gouvernance me donnent raison.
    On ne se prétend pas être ni de droite ni de gauche sans avoir passé des heures, des jours, des années à y réfléchir…
    Je me félicite pour ma claire-voyance.

  40. Daniel Ciccia

    Pendant le temps des dérisoires critiques, malgré la gangue et la corrosion, le travail de réforme s’accomplit. Trop vite ou trop lentement. C’est selon.

  41. Catherine JACOB

    @ stephane | 01 octobre 2018 à 23:43
    « J’avoue avoir écrit la même chose, que j’ai édulcorée pour éviter la modération bilgeresque (ou bilgérienne ?). » :
    La différence de qualification semble tenir dans un cas plus à la subjectivité et dans l’autre plus à l’objectivité.
    I. suffixe en -esque ;
    II. suffixe en -ien

  42. Il est vrai que les vraies réformes, celles qui permettront à la France de se désendetter, de devenir plus compétitive, c’est-à-dire de pouvoir créer de l’emploi et de la richesse, ne sont plus vraiment à l’ordre du jour, si ce n’est en paroles.
    Dommage, car à force de perdre des quinquennats les uns après les autres, la France pourrait être victime de la prochaine crise financière, par sa propre faute.
    La France ne mérite pas cela.

  43. @ Myta
    « Ne lui donnerait-on pas quelques substances énergisantes qui expliqueraient peut-être son agressivité pendant son discours à l’ONU, et ses drôles de façons à Saint-Martin ? »
    Chuuut…
    —————————————————
    @ Mary Preud’homme
    « Ceux qu’il désigne (hypocritement) comme des enfants qui ont fait des bêtises ! De quoi se poser des questions sur sa maturité à lui, ainsi que sa capacité de discernement, de jugement et de gouvernance. »
    Je ne voudrais pas absoudre M.Macron sur ce plan, mais il ne fait que s’inscrire dans une ligne idéologique faussement humaniste de la culture de l’excuse défendue par d’autres avant lui, visant à expliquer voire justifier crimes et délits par la victimisation de leurs auteurs.
    Rappelons que madame Cresson avait employé sans rire l’expression « jeunes gens fragiles » pour qualifier certaines catégories de la population qui ne se comportaient pas très bien (euphémisme) envers leurs compatriotes théoriques…
    ————————————————-
    @ stéphane
    « Compenser l’absence de recettes de TVA du fait de l’absence de consommation due à la seule peur que les Français ont de ce président imprévisible et fantasque . »
    Sans oublier la hausse probable de la taxe foncière de la part de municipalités privées des revenus de la taxe d’habitation.

  44. La scène de l’île de Saint-Martin est surréaliste.
    Le fait qu’elle soit très peu reprise par les chaînes d’infos est encore plus dommage.
    La France doit se ressaisir. Sans valeurs, nous sommes à la dérive.

  45. Mary Preud'homme

    Fabrice Eboué raconte :
    « …j’étais à l’école avec Macron, la Providence à Amiens… Dès qu’on était dans les vestiaires en cours d’EPS, qu’il me voyait torse nu, tout de suite il s’émoustillait, il venait vers moi, comme ça… Je lui disais « mais laisse-moi, va voir la prof de français ! » »

  46. Michel Deluré

    Votre inquiétude à l’égard d’EM grandit, Philippe Bilger, pour avoir certainement trop espéré à l’origine de ce Président surgi dans notre paysage politique enrobé d’un emballage tellement inédit et alléchant.
    Mais pour prendre en main le destin d’un pays comme le nôtre, il ne suffit pas de lancer, l’espace d’une campagne électorale, des harangues à la foule avec la fougue de la jeunesse et d’annoncer, tel le Messie, l’avènement d’un nouveau monde.
    Les acteurs d’une campagne électorale sont et resteront toujours dans une proportion plus ou moins grande des marchands d’illusions dont le seul but est de faire sortir de leur chapeau un lapin toujours plus beau que celui des autres magiciens. De ce point de vue, EM ne déroge pas à la règle.
    Tout en fait est allé beaucoup trop vite pour EM avec la complicité de circonstances exceptionnelles sans lesquelles le sort de cette campagne aurait sans doute été différent. Parce que tout s’est précipité, EM n’était en fait pas prêt pour accéder à ce moment-là à la charge suprême. On n’accède pas seul à cette dernière, avec surtout une expérience aussi limitée en politique, avec simplement un joli catalogue sur papier glacé de produits appétissants mais sans une base, sans des structures constituant autant de fondations solides sur lesquelles s’appuyer.
    Faute de ces fondations, l’édifice donne aujourd’hui des signes de faiblesses, se fissure et certains occupants émettent leurs doutes, tandis que d’autres l’ont déjà quitté. Alors, le propriétaire pare au plus pressé pour tenter de réparer au coup par coup ces lézardes. Mais cela n’est qu’un cache-misère qui n’a donc rien de bien rassurant.

  47. La France est vendue depuis Pompidou qui était lui aussi salarié de Rothschild, comme Giscard. Sarkozy l’a vendue à l’OTAN. Les entreprises publiques qui nous appartenaient ont été bradées, c’est du recel ! Et nous devons maintenant payer à vie pour ce qui nous appartenait !
    Nos présidents sont tous coupables de haute trahison envers le peuple depuis de Gaulle (qui n’était pas un enfant de chœur non plus, l’Afrique s’en souvient encore).
    Mais nous ne sommes aujourd’hui même plus capables de produire notre nourriture, si nous démissionnons de notre mandat de citoyen, nous ne serons plus nourris par la pieuvre…

  48. Etant donné les commentaires réalistes et polis, il est certain que continuer avec cet huluberlu jusqu’à la fin de son mandat n’est plus possible.
    Il ne reste qu’une solution, s’en débarrasser. Exigeons son départ !

  49. Étonnante cette attirance vers les mauvais garçons ! Curieuse de connaître le rôle joué par son « mentore » dans ce qui semble une construction d’adulte bâclée. Que ne l’a-t-elle laissé à ses parents pour qu’ils aient le temps de finir son éducation.

  50. Patrice Charoulet

    Bossuet, Luchini, Macron
    On ne peut pas être du soir et du matin ; je suis lève-tôt et couche-tôt.
    Au café, ce matin, je lisais une prestigieuse Histoire de la littérature française. Au chapitre « Bossuet », je tombe sur ces mots : « Bossuet est notre plus grand orateur. » C’était aussi l’avis du mécréant Brassens.
    Hier matin, dans « Le Parisien », page TV, je lis : France 2 , 22h40 « Stupéfiant ! » , émission présentée par Léa Salamé (que je n’aime pas). Trop tard pour moi. Invité, je cite, « le champion toutes catégories de l’art oratoire. » Excusez du peu ! Très rigolo, dénué de surmoi, « bon client TV », mais…
    Il y a aussi l’éloquence judiciaire : Démosthène, Cicéron, Berryer (au XIXe), Le Borgne, Temime, Dupond-Moretti… à présent.
    Il y a aussi l’éloquence politique. Chacun connaît, à cet égard, les plus grands de notre histoire nationale : souvent de grands chefs d’Etat. Aujourd’hui, pour revenir à vos réflexions, cher Philippe, le nôtre fait des selfies et des étreintes à des lascars torse nu faisant des doigts d’honneur. Et lit des papiers. Ce n’est plus ce que c’était.

  51. Il est vrai que nos moeurs changeant rapidement, il faut aussi admettre que la personnalité des dirigeants ne correspond pas obligatoirement à l’image que nous en avons.
    La difficulté avec Macron, c’est le caractère ésotérique de son attitude, où l’acteur joue le drame habituel de toute politique mais danse en même temps le ballet d’un chorégraphe fou. Le risque de ses accointances troublantes finit par brouiller les images de l’homme volontaire, non conformiste et porteur de solutions vigoureuses.
    Personne ne conteste que sa volonté de réforme n’a abouti jusqu’à présent qu’à des entrechats peu convaincants. Annoncer une hausse des salaires pour ne convenir que dans la séquence suivante qu’elle compense la hausse de la CSG ne convaincra personne.
    De la même façon, la réserve de l’entourage du président ces temps derniers, en concomitance avec le débordements de son objet ne donne pas l’image de la sérénité. Or, un gouvernement, ce n’est pas l’hybris, ou ubris comme on voudra, si on n’aime pas les esprits doux de la langue grecque. Que la jeunesse soit belle, tonitruante à la Flaubert ou transgressive à la Boris Vian, c’est la vie qui le veut, mais appliquer une politique décrétée innovante, dans des termes archiconnus c’est de l’illusionnisme.
    L’Italie a fait des choix peut-être suicidaires, dont on sait qu’ils sont un mélange de souhaits à la fois de droite et de gauche. On sait aussi que les politiques d’austérité n’ont réussi qu’à la condition de coupes claires, rien de tout ça n’affecte notre pays. On reste dans le désordre de taxes sans cesse augmentées ou créées sans qu’un élan soit donné pour la création de rythmes nouveaux, s’il en existe.
    Là-dessus, l’attitude étrange du président est une étiquette collée sur le sens de son gouvernement, rendant l’affiche illisible.
    Une réminiscence : Hitler adorait se faire photographier avec des enfants. Speer, je crois, rapporte, dans son séjour à Spandau qu’il gardait le souvenir d’une de ces scènes où, en même temps qu’il prenait un bouquet des mains d’une petite fille en souriant d’un air paternel, Hitler donnait sèchement l’ordre : « photo ».
    Pas de parallèle, mais le signal d’alarme de l’impression fallacieusement interprétée : le danger de l’image et de sa motivation.

  52. « Indignez-vous » nous conseillait Stéphane Hessel.
    Alors depuis nous dressons une liste d’indignation sans fin comme celle des 13 premiers commentaires qui suivent l’inquiétude de notre hôte à propos du président.
    Du 13e au 1er commentaire dans l’ordre :
    « Un président obligé au renvoi d’ascenseur à des commanditaires-mécènes de type cordée très exclusive et très privilégiée.
    Je veux bien admettre qu’il fait la chasse aux voix des communautés de la « diversité », mais quand même il y a façon et façon de chasser, pour rester correct dans la formulation.
    Il lui manque la vision de ceux qui ont le vécu de toutes les classes, en fait il fait de la com’. 
    Imaginons le Général de Gaulle dans la posture de Macron avec les deux jeunes torses nus collés à lui dont l’un fait un doigt d’honneur. Ou encore disant « Quand tu auras ton diplôme et que tu pourras gagner ta vie par toi-même alors tu pourras faire la révolution, mais pour l’instant du m’appelles Monsieur le Président ou Monsieur, d’accord ? »
    il provoque, et comme la plupart des Français sont peureux, il peut nous insulter en permanence, il peut aussi avoir des attitudes indignes d’une fonction présidentielle
    Macron fait état de son progressisme, qu’il ne définit que par opposition au « populisme » de la droite, sans jamais préciser ce que cette(sa) notion du progressisme (initialement marxiste, pour ne pas dire marxiste-léniniste) contient. 
    Tout simplement une suite logique après M.Sarkozy qui épousa une chanteuse et M.Hollande qui répudia une concubine après être allé rejoindre en scooter une actrice rue du Cirque.
    La vraie question est donc de savoir si Macron est prêt à s’aligner sur les mauvaises habitudes des générations passées ou pas. 
    Président, pas de selfies !
    Le président a le droit d’aimer les grands noirs, les vestiaires de foot, qu’y a-t-il d’inquiétant à cela ?
    Tandis qu’en Allemagne 3 700 Algériens sont en partance d’un seul coup. Et nous ?
    Nicolas Sarkozy avait de la bouteille, une colonne vertébrale, et le sens de l’Etat.
    Nous pouvons nous demander si la barre est bien tenue et si le barreur sait vraiment où il veut nous mener. »
    Ces indignations démontrent les changements sans changement des successifs présidents où l’actuel capitaine de pédalo paraît ne plus avoir de boussole.
    Les temps changent, nous ne sommes plus à l’époque où les divinités montraient le chemin de la Terre promise. Aujourd’hui il se dit que nous sommes au temps de la démocratie où le peuple montre le chemin à l’élu ; sauf que le peuple ne fait que s’indigner sur l’élu. Il ne lui montre pas le chemin à prendre.
    Pourtant certains nous en donnent le sens à suivre, par exemple :
    Karl Marx : « La monnaie masque la réalité (vous qui ne parlez que de monnaie, de pourcentage, de chiffres, ne passez-vous pas à côté de la réalité ?) : la production et sa vitesse de circulation en parallèle de la vitesse de circulation de la monnaie ».
    ou encore
    Adam Smith : « Notre consommation nationale est directement ou indirectement le fruit de notre travail ».
    Dans ces deux citations, celle de Karl Marx et celle d’Adam Smith, nous allons trouver ce qui est nécessaire et suffisant pour que notre vision sur l’économie ne soit plus celle que les idéologies de droite ou de gauche veulent mais ce que l’économie doit être : le reflet de notre vie en société nationale.
    Pour être constructif : ne devez-vous pas cesser vos indignations et rechercher dans des propositions la direction à imposer à votre élu ?
    Laissez vos savoirs de côté et mettez-vous en marche vers un objectif, essayez de comprendre ce que ces deux citations induisent.
    J’ai commencé cette démarche dans le précédent sujet et dites-moi si vous voyez de l’avenir dans celle-ci : Einstein ne disait-il pas, seules les idées contraires aux idées reçus on de l’avenir ?

  53. Effectivement, nous sommes loin du sacre du Louvre du 7 mai 2017 ! Après l’inaction de Hollande due à ses frondeurs et à ses erreurs du type escapade en moto, on remontait enfin les marches. Un Nouveau Président allait s’imposer.
    Mais la belle mécanique se grippe un peu. Des ministres fuient, les résultats de l’économie ne sont pas encore au rendez-vous, les sondages dégringolent et le comportement de Macron est fluctuant : autoritaire ou trop permissif. Autoritaire avec l’étudiant qui l’avait appelé Manu, avec le jeune horticulteur. Et trop permissif avec des jeunes des Antilles et peut-être avec Benalla. Par ailleurs, Macron lance des piques aux Français depuis l’étranger, exemple : les Gaulois réfractaires au changement.
    Il y a un véritable échec de communication. Est-il mal conseillé ou bien n’en fait-il qu’à sa tête ? On serait curieux de savoir ce qu’en pense Brigitte.
    On observe qu’un passage à la Banque Rothschild peut produire des profils tout à fait différents : Pompidou et Macron. Imagine-t-on Pompidou se comporter comme Macron ? Impossible.

  54. Patrice Charoulet

    Dans un livre publié en 1954, je lis des pages consacrées à Bossuet par un prestigieux historien de la littérature française.
    Or, je tombe sur ces mots ahurissants, au sujet de la famille de Bossuet : « ami de l’ordre » !
    Quel prof, en 2018, et depuis 68, oserait écrire cela ? Ou dire cela à ses élèves ?
    Ami de l’ordre, moi, je trouve ça très bien. Quand on n’aime ni les voleurs, ni les braqueurs, ni les arracheurs de sacs, ni les dealeurs, ni les castagneurs, ni les violeurs, ni les insulteurs de policiers, ni les as du couteau, du revolver ou de la kalachnikov, ni les automobilistes saouls, ni les manifs, ni les foules folles, ni les lynchages, ni les fanatiques, ni les terroristes, on est, on doit être ami de l’ordre.

  55. Michelle D-LEROY

    Je pense aussi aux modestes Antillais qui n’ont pas eu l’heur d’une photo avec le Président parce qu’ils étaient sans intérêt pour lui, le transgresseur. Ils doivent l’avoir sec d’avoir vu des racailles, dont l’un a eu des démêlés avec la justice parce qu’il avait pillé les habitations détruites par l’ouragan Irma, mis en valeur par le Président. Le comble après avoir rassuré les habitants sur la reconstruction fort lente.
    Durant la première année du mandat macronien, les Français anesthésiés par la victoire d’un jeune loup intelligent et qui paraissait volontariste et plein d’idées ont perdu tout sens critique et ce grâce aux médias unanimes dans leur admiration sans bornes. Il parlait bien, il présentait bien, il posait d’une façon théâtrale mais on ne peut cacher sa vraie nature longtemps, le naturel revient au galop.
    Le manque de sens critique des Français faisait peur tant cela faisait penser aux débuts de grandes et terribles dictatures.
    Chez nous, nous avons eu des Hugo, des Zola, de Gaulle et aussi pour le communisme un Soljenitsyne, et d’autres plumes pour nous réveiller de notre torpeur et de notre ébahissement. Fort heureusement Macron se torpille tout seul, un peu tous les jours il se dévoile. Non seulement il montre sa personnalité mais aussi ses réformes creuses non intégrées dans un plan général.
    A ce rythme et s’il ne se reprend pas, il ne finira pas son mandat ou alors les Français seraient inconscients.
    En attendant, un hommage national sera rendu à Charles Aznavour. Grand artiste, un Français comme on les aime car il représentait la France avec dignité partout dans le monde mais de là à avoir un hommage national… encore une façon de récupérer les admirateurs inconditionnels du chanteur et de faire digression.

  56. @ Exilé
    Le foncier c’est déjà fait.
    Ma mère, veuve comme madame Philippe, a vu la sienne passer de 1 800 à 2 250 euros pour une simple maison de lotissement.
    La demi-part supplémentaire avait déjà été supprimée par Sarkozy mais à compter de 2012.
    Inutile de signaler que la baisse de la taxe d’habitation ne la concerne pas et que d’ici là elle risque d’être au cimetière.
    Un impôt sur les pierres tombales, mais pourquoi ne pas y avoir pensé ?
    La ruine approche à grands pas.
    Oui mais c’est parce que les Français ne comprennent pas…
    Et c’est sans oublier le prélèvement à la source et les frais bancaires liés aux découverts occasionnés.
    @ pépéheme
    C’est tout à fait cela.
    Le pompon étant le bradage de Gaz de France à un prix déjà bas contre des actions ayant depuis perdu les trois quarts de leur valeur.
    Braderie censée faire baisser le prix du gaz qui a triplé depuis.
    Et ceux qui pensaient Mélenchon capable de rivaliser en sont pour leurs frais, les deux s’entendent comme larrons en foire.
    Si aux Etats-Unis certains pointent le ridicule de Trump, ce dernier fait du bien au pays. En France on n’a pas Trump mais on a Macron et sa clique Griveaux, Castaner, Le Maire…

  57. @ fugace 02 octobre 2018 à 02:03
    Je ne vais pas pouvoir vous aider dans vos façons de dire « au revoir » car moi je n’en connais que deux : Kenavo pour tous ceux qui ne sont que de passage en Bretagne, et Adeo (prononcer adéo) pour mes amis.
    Quant à l’apostrophe à la fin de votre « au revoir » je ne vois pas à quoi ça peut correspondre puisque, normalement, l’apostrophe est suivie d’un « h ». Mais bon…

  58. Robert Marchenoir

    @ Noblejoué | 02 octobre 2018 à 06:19
    C’est très bien vu. Je serais en désaccord avec vous sur un seul point : la constitution. Elle est loin d’avoir autant d’importance que vous le dites.
    D’abord parce que les structures de pouvoir réelles sont beaucoup plus importantes que la constitution. Ensuite, parce qu’elle n’a jamais été appliquée. Je cite de mémoire : « Le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation ».
    Ha ha ha, ai-je envie d’ajouter.
    _______
    @ Catherine JACOB | 02 octobre 2018 à 08:02
    En effet, mais de surcroît, bilgérien est plus élégant, je trouve. Bilgeresque, en plus d’avoir une sonorité où le suffixe dépare le nom, suggère une personnalité ricaneuse et méchante étrangère à la réalité.
    ______
    @ yves albert | 02 octobre 2018 à 09:43
    « Il est certain que continuer avec cet huluberlu jusqu’à la fin de son mandat n’est plus possible. Il ne reste qu’une solution, s’en débarrasser. Exigeons son départ ! »
    Etonnant fantasme franchouille, constant depuis les trois dernières présidences. On ne compte plus le nombre d’experts de blog qui ont prophétisé, pour Sarkozy comme pour Hollande : il ne finira pas son mandat. D’autres ajoutaient, croyant suppléer la sottise du fond par le pittoresque de la forme : il va exploser en vol.
    Personne n’a explosé, ni en vol ni au sol. Les précédents présidents ont terminé leur mandat. Celui-ci en fera autant. Et il sera peut-être réélu, d’ailleurs. Vous n’en savez rien.
    Petit intermède de fact-checking (vérification que les fantasmes coïncident avec la réalité : en général, ce n’est pas le cas) : il y a un petit truc, dans les pays démocratiques, qui s’appelle le droit. La loi prévoit la durée du mandat présidentiel, et les conditions de l’élection. On n’est pas en Russie, ici.
    La loi ne prévoit pas que les brailleurs de blog puissent « se débarrasser » du président et « exiger son départ ». Ça, c’est ce qui se passe dans les pays-poubelles aux mains de la racaille révolutionnaire. Ce n’est pas une « solution ».
    Ah ! évidemment, ça soulage. Mais en attendant, on ne sait pas de quoi. Faire semblant « d’exiger » le départ du président évite de se fatiguer à expliquer pourquoi on voudrait son départ.
    Cela conduit à soi seul à l’échec : des personnes qui voudraient des politiques opposées communient en une fausse unanimité, garantissant l’annulation réciproque de leurs revendications.
    Et garantissant la perpétuation du macronisme : quel que soit le président qui l’incarne, il prétendra satisfaire vos revendications en même temps que celles du bord opposé.
    Ça va pas être possible. Je vous conseille de profiter du temps qui vous reste Macronus regnante pour vous mettre d’accord avec vous-même sur ce que vous voulez réellement. Cela vous donnera une petite chance de l’obtenir de la part du prochain président. Ou, qui sait, du président en poste.

  59. Le Président m’inquiète…
    Alors Docteur, c’est grave ?
    Pensez-vous qu’il pourra échapper à la destitution ?

  60. On aura beau qualifier la politique d’Emmanuel Macron de ‘ »magnifique isolement communicationnel » (le Fig de ce jour), on ne peut pas dire que, pour ses seize premiers mois de règne, le trotte-menu de la Présidence ait eu un goût raffiné du contact ni le sens aigu de la pédagogie.
    A la fête de la musique, il s’est activé sur le perron de l’Elysée avec une bande de rappeurs affichant ostensiblement leur qualité de ‘’fils d’immigrés, noirs et pédés’’. Puis c’est l’incitation à traverser la rue pour trouver du boulot quand on n’a pas un pognon de dingue et quelques clichés-balourdises de cour de récréation.
    Et puis il y a cette horrible photo du président entre deux jeunes Antillais dont l’un, en tee-shirt blanc fait avec sa main gauche un signe de diable à cornes, et l’autre, torse nu, montre avec sa main droite ce qu’on appelle un doigt d’honneur mais que je me refuse à écrire autrement qu’un doigt d’odeur.
    Le président est tombé bien bas. La prochaine séquence sera-t-elle avec clochards, bouteilles de rouge et rots sur une décharge municipale ? Ou un casting porno patronné par LGBT et une marque de préservatifs ?
    Comment se fait-il que Brigitte (la maternelle bien tempérée comme on l’appelle) tolère tout ce big-bazar indigne et qui fait grimacer même les moins bégueules des citoyens qui ont voté pour lui ?
    A l’heure où j’écris ces lignes, des tractations entre l’Elysée et la famille de Charles Aznavour se poursuivent pour décider si, oui ou non, il doit y avoir un « hommage national » à rendre au très populaire auteur-compositeur-chanteur.
    « Promettez-moi qu’il n’y aura pas de discours de Poincaré à mon enterrement, ce serait mourir deux fois » avait écrit Clemenceau en 1929 peu avant son décès. On pourrait resservir la phrase. Des funérailles nationales n’ajouteront pas une once de gloire au grand Charles, en revanche, elles sont souvent bénéfiques aux présidents qui se sentent grandis par le simple phénomène de capillarité cercueil-discours-hommage.
    S’il y a discours présidentiel, on pourra passer en sourdine ‘’je m’voyais déjà tout en haut de l’affiche…’’. Ils y sont tous les deux mais par des voies bien différentes. Hollande n’a dû sa place qu’aux turpitudes de DSK et Macron est redevable de son parachutage à la seule présence de MLP qui est la rivale idéale pour tout candidat à la fonction suprême. Tandis que le talent pendant soixante-dix ans, c’est un peu plus difficile.

  61. Hollande n’y avait même pas pensé :
    « Moi Président de la République je n’irai pas mettre mes mains sur les corps luisants de gens de couleur ».

  62. « Le président m’inquiète… » (PB)
    Ce n’est pas tant la volonté de départ de Gérard Collomb qui inquiète, lui trouvera un remplaçant, mais tous les murs sont lézardés.
    J’avoue que EM à qui j’aurais attribué une truelle d’or, aujourd’hui au pied du mur est plutôt le gafet de service, au secours il faut au moins des tirants sinon l’exécutif court à la catastrophe.

  63. @ Michelle D-LEROY | 02 octobre 2018 à 12:27
    « Le mort saisit le vif », la France apprend que Charles Aznavour était un autre cognac que l’insipide Jaunie Hallyday dont on nous a percé les tympans.
    Curieusement, il avait composé deux touchantes chansons, pour Johnny « Retiens la nuit » et pour Sylvie Vartan, « La plus belle pour aller danser ». Deux monuments.
    À une heure de vol de Paris, Johnny était totalement inconnu, Charles était une star mondiale.
    On ne souhaite pas Macron à la Madeleine avec sa Brigitte déguisée en cuirassier de l’Empire, cintrée dans un six boutons, éperons de chez Berluti.

  64. Hommage national à Aznavour, la famille n’y tient pas.
    Ce serait à nouveau une prime aux évadés fiscaux après Johnny.
    Il restera Alain Prost, Alain Delon et d’autres.
    Célébrations payées avec quels impôts ?
    Pour en revenir à un autre débat, la gestion macronienne devient macronesque (Macron + grotesque).

  65. j.Lautreailleurs

    Bravo Jonathan, c’est bien comme cela qu’il faut agir !
    Maintenant, t’auras toute la vie pour essayer d’améliorer ta situation (horticulteur ou autre chose)… Mais il faut bien commencer par quelque chose !
    Bel exemple pour tous ceux qui sont aux portes de la vie active : acceptez le premier emploi disponible et puis, essayez toujours d’améliorer la situation.
    Bonne chance Jonathan.
    Sa formation d’horticulteur lui aura servi à quelque chose, en interpellant le Président et surtout en faisant le « buzz » il a trouvé un travail de cariste, mais combien auront l’occasion d’en faire autant maintenant ?
    Car tous n’auront pas l’occasion d’interpeller le Président.
    En fait baisser le chômage tient à peu de choses.

  66. Devant ces photos la consternation est telle que même les furieux soutiens de Macron qui avaient envahi ce blog lors de l’affaire Benalla ont disparu.
    Coucouche panier les pattes en rond, ils ne remuent plus la queue, contrairement à leur maître.
    Où sont-ils donc passés ? Plus personne ici pour soutenir Emmanuel ?
    Souvenez-vous, ce blog avait été caviardé par une cohorte de la cellule communication Macron.
    Un article de Libération, que je ne lis jamais, le démontre, la cellule communication Macron s’inspire de la Pravda et du stalinisme en martelant des contre-feux.
    https://www.liberation.fr/checknews/2018/10/01/peut-on-savoir-combien-de-faux-followers-a-emmanuel-macron-sur-twitter_1680317

  67. @ breizmabro 02 octobre 16:22
    Pourquoi l’apostrophe après « tuch » ? Tout simplement parce que « tuch » est l’abréviation de « tuchant », qui signifie « bientôt, tout à l’heure » et l’expression « kenavo tuchant » se traduit par « à tout à l’heure ».
    Quant au mot favori « adéo » de ma compatriote, je ne l’ai jamais entendu chez nous, dans le Bro Gwened.
    Il faut dire que dans le Finistère ils veulent tout le temps se faire remarquer : en 1793, trois députés ont voté la mort du Roi, contre un seul chez nous.
    Kenavo an distro, à la prochaine.

  68. « Je me souviens de mon dialogue avec mon ami Ivan Rioufol sur l’interrogation suivante : Macron, sauveur ou hypnotiseur ? Il était très hostile au président de la République quand je le défendais sans aller jusqu’à le traiter de « sauveur ».
    Nos échanges, dans Valeurs actuelles, datent du 8 février 2018.
    Mais depuis du temps a passé et comme Emmanuel Macron a changé !
    Aujourd’hui il m’inquiète ».
    (P.B.)
    Il faut remercier Philippe Bilger d’avoir renvoyé au très intéressant face à face qu’il eut avec Ivan Rioufol publié par Valeurs actuelles. Aujourd’hui, Philippe Bilger le reconnaît : il s’est trompé sur toute la ligne dans le diagnostic qu’il porta sur Emmanuel Macron, emporté par son enthousiasme légendaire et proéminent pour chaque nouveau promu à la présidentielle, suivi inexorablement—au bout d’un certain temps de dure confrontation à la réalité—d’une déception à la mesure de l’espérance suscitée.
    Avec le recul, toutes les critiques de Rioufol à l’encontre du président de la République actuel se sont avérées exactes, implacables et visionnaires car, à l’époque, le recul n’était que de neuf mois.
    Le seul sujet où Philippe Bilger a eu raison, il me semble, a été la façon dont Macron a géré les zadistes de Notre-Dame-des-Landes. Le pas en arrière qu’il fit lui permit, comme au bridge, de jouer non vulnérable et de réduire à néant le motif de la protestation et de l’occupation illégale. C’était assez habile tactiquement et cela a marché.

  69. Je me souviens de mon dialogue avec mon ami Ivan Rioufol (…)
    Cette amitié honore ces deux titulaires d’excellent blogs, très suivis, qui ont chacun adopté un style différent mais qui permettent à ceux qui les suivent de sortir des sentiers battus de la pensée automatique et conforme, en suscitant des réflexions où l’intelligence occupe la meilleure part, ce qui n’exclut pas parfois le recours à quelques pointes d’humour…

  70. @ fugace 02 octobre 2018 à 02:03, après consultation 😉
    « Breizmabro nous dira le pourquoi de l’apostrophe à la fin du mot »
    « à tout à l’heure » s’écrit Ken Tuchant, mais peut-être qu’oralement le « ant » ne se prononce pas..
    Il y a plusieurs parlers bretons ; ce n’est pas tout à fait le même dans le Finistère et dans le Morbihan, perso je parle assez bien le breton du Finistère, je comprends toutes les conversations en breton, mais je ne sais pas, ou peu, écrire le breton d’où mes lacunes « c » 😉
    Adéo fugace

  71. Mary Preud'homme

    @ Giuseppe | 02 octobre 2018 à 18:29
    Ce départ annoncé un an à l’avance, puis avancé au mois prochain et refusé par le président (non, ne me quitte pas ou je fais un malheur, on t’aime !) puis renouvelé avec des trépignements (n’insiste pas, entre nous c’est bien fini !) n’est en réalité qu’une mise en scène que seuls les gogos peuvent gober !
    Alors qu’il y a des mois que Collomb est controversé et que « son » successeur est dans les tuyaux…
    Idem pour Jacqueline Gourault, flic en second que personne n’a jamais vue sur le terrain, alors qu’elle est loin d’être invisible diraient les mauvaises langues de la police !

  72. Claude Luçon

    @ Savonarole | 02 octobre 2018 à 19:58
    Bon !
    Je comprends que vous soyez furieux que nous vous refilions Valls mais n’exagérez pas, il y avait plus de fillonistes que de macronistes sur le blog !
    L’idée d’avoir un disciple de Franco à Barcelone devrait vous conduire à la sagesse de rentrer en France. En être réduit à lire Libération montre l’état de désespoir dans lequel vous vivez 🙂
    Si vous persistez à rester là-bas, nous vous enverrons même Macron s’il le faut, à la place du Roi bien sûr car il n’accepterait pas moins !
    Ceci dit ce garçon noir avec son collier de Cowrie Beads, son regard, sa coiffure et sa peau polie comme du bois ressemble à une statue africaine, à croire que cette photo est un montage pris dans le musée de Lagos ou celui d’Accra !
    @ stephane | 02 octobre 2018 à 19:44
    En plus un hommage national en France pour l’Ambassadeur d’Arménie en Suisse me paraît un peu déplacé, en Suisse à la rigueur, mieux, en Arménie !

  73. @ finch | 02 octobre 2018 à 20:03
    Effectivement le lien fourni par monsieur Bilger permet d’accéder à ce remarquable entretien dans Valeurs actuelles. C’est d’autant plus méritoire de la part de notre hôte qu’il reconnaît ainsi son erreur initiale d’appréciation. C’est sans doute l’une des principales qualités de monsieur Bilger : une parfaite honnêteté intellectuelle.
    D’autres analyses se trouvent sur Internet. J’ai relevé celle de Johann Margulies parue le 25 septembre dernier. Son papier est intitulé « Emmanuel Macron n’existe pas – Le premier président post-historique de la République ». C’est un titre assez proche de ceux que produit monsieur Bilger.
    L’analyse me semble plutôt pertinente.
    Après avoir défini le sujet (« Emmanuel Macron est le premier président post-historique de la République. Post-historique au sens où le définissait Muray, à savoir époque où toute dialectique réelle est morte ; époque où, plus qu’un retournement orwellien de tout dans son contraire, c’est à une massive et totale dissuasion des contradictions d’émerger. Tout doit disparaître dans les profondeurs de l’indifférencié »), il écrit ceci sur le nouveau monde que monsieur Macron nous vante :
    « […] ce nouveau monde, cette nouvelle Jérusalem céleste, ce dépassement des vieux clivages, ce délire régressif, qu’est-il, si ce n’est une volonté toujours plus affirmée de simuler un monde dénué de toute référence historique, délié du passé, de ses valeurs et de toutes ses contradictions, de toutes ses erreurs ? De se mettre En Marche forcée vers une nouvelle réalité créée ex-nihilo, donc fausse ? Qu’est-il si ce n’est une fascination pour l’Utopie réalisée que sont les Etats-Unis, délestés qu’ils furent du fardeau de l’histoire du Vieux Continent ? Quand Macron assène en Algérie que la colonisation est un crime contre l’humanité, il réécrit le passé car, à jamais, les erreurs de la colonisation ont eu lieu, et à jamais elles seront une tache sur le projet de réconciliation intégrale. Quand il répète ad nauseam que c’est l’Europe, donc l’UE qui a apporté la paix, c’est afin d’expurger toute négativité de l’histoire tout entière de l’Europe et d’empêcher tout retour en arrière dans la construction européenne car ce serait sinon bien évidemment faire le jeu d’Hitler lui-même en personne. »
    Il poursuit : « Et Emmanuel Macron qu’est-il, si ce n’est l’incarnation parfaite de l’époque et de ses commandements, c’est-à-dire de l’acquiescement total au néo-libéralisme (le marché comme source unique de Vérité), au néo-féminisme (la distinction sexuelle comme valeur fasciste), au refoulement du Mal dans les instances infrapsychiques des individus et de la société, à l’adhésion obligatoire au Bien, à l’adaptation au monde « tel qu’il va », c’est-à-dire mal ? »
    Pour plus de détail, voir ici : https://www.causeur.fr/macron-fake-en-meme-temps-154770
    La pensée complexe de monsieur Macron est ici découpée au scalpel.

  74. Enfin une bonne nouvelle !
    Le scientifique français Gérard Mourou a reçu le prix Nobel de physique mardi 2 octobre avec deux collègues pour ses recherches sur le laser.
    C’est quand même plus important que le retour de Gérard Collomb à la mairie de Lyon, ce qui n’a pas empêché la terre de tourner pendant son absence, aurait dit Bernard Langlois, et qui ne l’empêchera pas de tourner avec son successeur.
    Vite une étoile de plus sur le maillot des Bleus !

  75. Non M. Collomb est déjà dans la malle de Lyon.
    M. Collomb savait bien ce qu’il allait faire dans cette galère, M. Collomb savait bien dès l’origine qu’il n’en avait pas l’envergure, M. Collomb a aidé, le seul défaut de M. Collomb fut d’accepter un ministère dont il savait très bien qu’il n’y serait pas utile, la seule fourberie de Macron fut de proposer ce ministère à un suiveur de DSK.
    Lorsque l’on ne sait pas à qui proposer un poste clef, lorsqu’on le propose sans vraiment savoir quelles sont les clefs, lorsqu’on le propose sans visibilité à long terme, voilà ce qui arrive : on se prend un râteau.
    Sauf que le « roitelet », comme vous le nommez, on se demande pourquoi, on se demande dans quel but il a nommé dès l’origine de sa marche, quelqu’un d’incapable.
    Le « petit roitelet », là, en ce moment, il a du souci à se faire : soit il a quelqu’un sous la main, soit il n’a plus rien.
    Ce serait peut-être le moment qu’il reconsidère « l’ouverture »… En aurait-il le courage, ou bien laisserait-il faire « la politique »… Il va lui falloir du courage.
    On ne l’attend pas que sur des petites phrases, ni sur des petits tweets. On veut qu’il fasse ! C’est bien pour cela qu’il a été élu, et c’est bien cela qu’il nous dit à longueur de com qu’il ne laisse rien tomber : il a encore trois ans.
    Moi, je lui laisse 15 jours, pas un de plus.

  76. Il va falloir que je me recycle : j’en suis resté au majeur pour le doigt d’honneur.
    Là il y a deux doigts ce n’est donc pas UN doigt d’honneur mais DES doigts d’honneur.
    Note : plus les médias se croiront drôles de communiquer sur ces bêtises en leur faisant de la publicité plus elles se reproduiront et pas qu’avec Macron, avec Wauquiez par exemple et là cela sera moins drôle.
    Donc les médias, un peu de maturité, merci.

  77. @ finch 02 octobre 2018 20:03
    « Le seul sujet où Philippe Bilger a eu raison, il me semble, a été la façon dont Macron a géré les zadistes de Notre-Dame-des-Landes. Le pas en arrière qu’il fit lui permit, comme au bridge, de jouer non vulnérable et de réduire à néant le motif de la protestation et de l’occupation illégale. C’était assez habile tactiquement et cela a marché. »
    On peut dire cela comme ça bien sûr.
    On peut aussi dire :
    Que Macron avait promis l’inverse !
    Que ça a été un déni de démocratie !
    Que l’affaire n’est pas terminée !
    Qu’économiquement la région comptait sur cet élan !
    Que les besoins aériens sont toujours là !
    Etc. etc.

  78. Son explication se tient.
    Remettez-le dans son contexte social.
    Nous devrions plutôt remercier Macron de dire aussi à ce gamin qu’il est Français et qu’il peut apporter sa pierre à l’édifice.
    C’est certainement plus constructif !
    Bergson, nous rappelle Raphaël Enthoven, disait que « nous ne voyons pas les choses mais les étiquettes que nous avons collées dessus ».
    Nous avons des millions de gamins comme lui, là bas mais aussi chez nous.
    Ils sont Français, on ne va pas les virer et ils ne vont pas partir. Soit on les ignore, et ça va nous péter au nez, soit on avance.
    Je suis en passant patron, blanc, catho, de droite.

  79. Et tout et chacun qui côtoie « ces gens-là » le croit et le sait.
    Le fossé entre « ceux-là » et « nous là » n’est que dans la tête des éternels aigris, anxieux et autres racistes.
    Mais heureusement, la France est cosmopolite depuis toujours. Heureusement, qu’elle est multiculturelle.
    Heureusement qu’elle a actuellement un Président à la hauteur, même si tout n’est pas rose et s’il a parfois un style disons… un peu décalé.
    Mais il faut secouer la boîte.
    Lui au moins, il fait un début dans la bonne direction.
    Car l’égalité qui est au bout, n’a plus besoin de guéguerres ni politiciennes ni racistes ni culturelles.
    Cependant, il y en a plein qui souhaitent le voir échouer non pas pour les sujets, non pas pour ce qu’il fait, mais juste parce que c’est lui.
    C’est juste contre la personne.
    Tout comme dans le temps, le TSS, tout sauf Sarko, il y en a qui fixent leur nombril, le déclarent en centre du monde et tout autour est mal.
    Donc aujourd’hui, ils vont dans le TSM… et ne voient même pas qu’ils se tirent une balle dans le pied.
    Esprits pauvres qui savent juste freiner.
    Peu importe où on va, pourvu qu’ils freinent.

  80. @ Léonardo
    Concernant le doigt d’honneur… Cliquez sur le titre de l’article et vous verrez l’autre photo avec, à la droite de Macron un doigt d’honneur et à sa gauche les cornes.
    J’adore les gens qui commentent sans lire les articles !

  81. Robert Marchenoir

    @ Léonardo | 02 octobre 2018 à 22:12
    « Là il y a deux doigts ce n’est donc pas UN doigt d’honneur mais DES doigts d’honneur. Plus les médias se croiront drôles de communiquer sur ces bêtises en leur faisant de la publicité plus elles se reproduiront et pas qu’avec Macron, avec Wauquiez par exemple et là cela sera moins drôle. Donc les médias, un peu de maturité, merci. »
    Léonardo, c’est le masculin de Leonarda ?
    J’adore les gens qui donnent des leçons de « maturité » et fustigent « les médias », mais qui sont incapables d’observer une photo que « les médias » (plus la moitié d’Internet) viennent de leur mettre sous le nez, en poussant l’obligeance jusqu’à leur fournir des liens (et ici même, tiens !).
    Le moderne naît fatigué ; même cliquer sur un lien l’épuise. Heureusement que nous avons « les médias » pour nous informer, parce que si nous n’avions que les gens qui dégoisent sur « les médias »

  82. Claude Luçon

    On vient de l’apprendre, Le Figaro dixit : Macron fera un discours lors des funérailles « nationales » réservées à Charles Aznavour. Dans quelle langue ?
    Il était ambassadeur d’Arménie accrédité en Suisse, arménien ou français ?
    La langue des diplomates est bien le français mais personne ne l’utilise plus.
    Une autre gaffe en plus pour nous faire oublier les deux doigts levés ou non aux Antilles et le retour de Collomb dans la capitale des Gaules ?
    A quel titre ?
    En souvenir de la période des Dinosaures disparus Piaf, Trenet, Brassens, Bécaud, Mouloudji, Salvador, Ferrat, Montand, Joséphine Baker, Tino Rossi… où il n’était que le petit mammifère de l’époque ?
    Qu’on admire sa longévité, même ses chansons à la rigueur, mais de là à lui faire des funérailles nationales, cela ressemble plus à un gadget pour noyer quelques paroles et gestes malheureux présidentiels !
    Une façon de nous faire réaliser que les migrants sont une valeur sûre pour la nation peut-être ?
    Seul avantage : sa longévité est un bon signe pour ses contemporains, suivez ma pensée…

  83. @ G.Gallard 02 octobre 2018 à 22:25
    « Heureusement qu’elle a actuellement un Président à la hauteur… »
    A la hauteur de quoi ? Visiblement pas de G. Collomb qui lui a retiré son horloge et du coup la maîtrise de celle-ci. Je crois même qu’il a paumé sa boussole.
    « même si tout n’est pas rose et s’il a parfois un style disons… un peu décalé »
    Moi je ne le trouve pas décalé Manu, au contraire je le trouve bien calé entre deux armoires pas normandes, à qui il n’a pas proposé de traverser la rue pour trouver un job d’autant qu’ils sont, de temps à autres, bénévoles pour faire venir à lui une handicapée qu’il a bénie, pardon, qu’il a embrassée. Car Dieu est amour 😀
    En même temps il faut comprendre Manu. Il n’a pas d’enfants, du coup son coeur est ouvert pour aimer TOUS les enfants des autres, quitte à ce qu’ils nous coûtent un pognon de dingue…
    Pour le blème des vieux faut voir ça avec Brigitte. Chacun son créneau.
    ———————————————
    @ jm.Richard 02 octobre 2018 à 22:17
    « Je suis en passant patron, blanc, catho, de droite »
    Alors les paroles de cette chanson sont pour toi mon frère :
    « Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs,
    attrapez-les vite et pendez leurs parents,
    écartelez-les pour passer le temps,
    divertir les enfants noirs de tout âge petits et grands.
    Fouettez-les fort, faites-le franchement,
    que ça pue la mort, que ça pisse le sang »
    C’est rigolo la p’tite chanson d’un bon p’tit Français bien intégré, non ?
    Mais comme dirait Raphaël Enthoven…

  84. @ jack | 02 octobre 2018 à 10:57
    « Imagine-t-on Pompidou se comporter comme Macron ? Impossible. »
    Figurez-vous que Macron ne pourra pas faire pire ! Il ne pourra pas non plus changer la donne, prisonnier qu’il est de la pieuvre de la finance internationale.
    Petit rappel :
    La réalité est que la dette publique française est d’abord due aux intérêts payés aux établissements financiers auxquels nous avons dû emprunter. Pourquoi ? Parce que la loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973, puis l’article 104 du traité de Maastricht, ont ôté le droit de création monétaire à la Banque de France et livré la monnaie aux banques.
    Sans Pompidou, il aurait été impossible que la dette de la France ait atteint les sommets que l’on a connus en 2018 !
    1973/2018, 45 ans que ça dure. Le krach annoncé de 2019 pourrait bien sonner l’arrivée du sang et des larmes.
    Qui imagine aujourd’hui E. Macron à la hauteur des enjeux ?
    Ses maîtres vont le conduire malgré lui dans le même ravin que nous tous ou presque. Les économies de toute une vie, voire de plusieurs, viendront effacer l’ardoise. Tout est prêt pour cela, vos établissements bancaires vous ont prévenus depuis déjà plusieurs années.
    Il aura donc fallu moins d’un siècle au krach de 1929 pour reproduire les même effets. Quand bien même le quinquennat en cours irait à son terme en 2022.
    Relisez les conseils de genau dans un précédent commentaire.
    ————————————————
    @ Patrice Charoulet | 02 octobre 2018 à 12:01
    De Gaulle l’avait théorisé : l’ordre consiste d’abord à protéger le peuple des menaces intérieures et extérieures. C’est la raison d’être de l’Etat. Celui-ci se donne d’autres missions, mais si la mission première n’est pas remplie, les autres ne valent rien, les impôts sont du vol et l’administration une tyrannie.
    Il appelait cela l’ordre juste.
    —————————————————-
    @ Michelle D-LEROY | 02 octobre 2018 à 12:27
    Le p’tit Charles par la taille, un grand évadé fiscal ?
    Ce n’est pas si loin et loin de moi l’idée de l’accabler. Car, qui dans sa situation n’a pas eu les mêmes trajets ?
    https://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20131113trib000795455/le-chanteur-aznavour-avoue-avoir-verse-des-pots-de-vin-pour-payer-moins-d-impots.html
    Merci à lui cependant pour ce beau parcours d’une vie qui a accompagné la mienne.
    —————————————————
    @ breizmabro | 02 octobre 2018 à 20:46
    Merci du retour.
    Beaucoup de gens ne parlant pas breton utilisent néanmoins « Kenavo ». Du côté de Saint-Malo par exemple où j’ai été souvent en vacances dans ma jeunesse.
    Ken tuch’ m’a plu et je l’ai donc rapproché de « à plus » à tort.
    —————————————————-
    @ Claude Luçon | 02 octobre 2018 à 21:06
    « Ceci dit ce garçon noir avec son collier de Cowrie Beads, son regard, sa coiffure et sa peau polie comme du bois ressemble à une statue africaine, à croire que cette photo est un montage pris dans le musée de Lagos ou celui d’Accra ! »
    J’ai aussi pensé à une statue comme celle-ci :

  85. Gérard Collomb : « Oui, je reviens à Lyon maintenant »
    https://www.bienpublic.com/actualite/2018/10/02/gerard-collomb-oui-je-reviens-a-lyon-maintenant
    « Le ministre de l’Intérieur nous a expliqué ce mardi soir les conditions de sa démission et les motivations de son retour à Lyon. Le président avait refusé lundi cette démission, mais Gérard Collomb est revenu à la charge avec une détermination forte ce mardi.
    Après la réitération de sa proposition de démissionner de son poste de ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb a répondu à nos questions.
    « Serez-vous ce mercredi matin au conseil des ministres ou à Lyon ? »
    « S’il faut attendre 24 heures ou 48 heures pour des raisons techniques, je serai au conseil des ministres car j’assurerai la continuité de ce ministère, qui ne peut rester vacant ».
    « La démission est actée »
    « Oui, je reviens à Lyon »
    « J’ai toujours accompli ce que j’avais dit, et ma priorité, c’est de m’engager avec les Lyonnais. Je ne présiderai pas le G6 des ministres de l’Intérieur à Lyon »
    « Je transmettrai à mon successeur un ministère qui a accompli des réformes majeures : la police de proximité, la loi immigration, les moyens renforcés dans les quartiers avec 10 000 personnels supplémentaires »
    « Pas de rupture avec le président Emmanuel Macron ? »
    « Non, nous avons toujours eu et nous aurons toujours des discussions franches »
    « Vous allez donc redevenir maire ? »
    « Evidemment. »
    Continue à rêver… à 71 berges…

  86. Québec, un gouvernement nationaliste
    Un exemple pour la France
    Arrêt de l’immigration de masse
    https://www.france24.com/fr/20181002-canada-quebec-caq-legault-francois-legislatives-parti-nationaliste-trudeau
    Le Québec tourne la page libérale et élit un gouvernement nationaliste
    AFP | Le millionnaire François Legault, nouveau Premier ministre désigné de la province canadienne de Québec
    La coalition de centre droit, nationaliste mais non indépendantiste, s’est imposée lors des élections organisées au Québec. François Legault, le nouveau Premier ministre, entend réduire la taille de l’État et l’immigration.
    Cet homme d’affaires multimillionnaire a promis « un esprit de rassemblement, pour gouverner pour tous les Québécois », et a dit vouloir « travailler pour un Québec fort au sein du Canada ».
    Fermeté sur l’immigration
    La CAQ, qu’il a cofondée, promettait aux Québécois le « changement », la fermeté sur l’immigration, dont il veut réduire les seuils pour mieux intégrer les nouveaux arrivants, et une meilleure gestion des finances publiques.
    Le Canada organise des élections législatives dans un an, et le scrutin s’annonce incertain pour Justin Trudeau, dans un contexte de montée du nationalisme.

  87. Gérard Collomb maintient sa demande de démission. Il est clair qu’il est en plein « burn out », le pauvre. Le mieux est donc de le laisser partir car il n’est plus en état d’effectuer lucidement sa fonction. Et au ministère de l’Intérieur il faut quelqu’un de totalement opérationnel.
    Il faut dire que l’opposition, et notamment LR, lui maintient la pression depuis qu’il a annoncé sont intention de se représenter à la mairie de Lyon. Il fallait voir hier Eric Ciotti éructer ses griefs, droit sur ses ergots tel un petit coq teigneux.
    Gérard Collomb a montré qu’il était un bon maire. Il semble être bien apprécié des Lyonnais, mais le ministère de l’Intérieur exige des qualités autres que celles de bon gestionnaire.
    Je ne suis pas certain qu’il avait le bon profil pour le ministère de l’Intérieur qui demande une présence à son poste de tous les instants et une grande réactivité, vu les risques toujours bien présents d’attentats djihadistes et l’effervescence qui règne dans les quartiers sensibles.
    Je pense qu’à 71 ans, il peut prétendre à une activité moins contraignante.
    A Lyon, il a ses repères, ses petites habitudes. Il est bien connu et estimé. Encore un mandat et il prendra une retraite bien méritée à 78 ans. Âge où il est raisonnable de se retirer, plein d’usage et raison, de la vie politique, ainsi que s’est enfin décidé à le faire son collègue de la ville de Marseille, l’inamovible J-C Gaudin.
    Alors bon vent monsieur Collomb. Vous avez deux ans pour peaufiner votre candidature à la mairie de Lyon. D’ailleurs le présent maire de Lyon, Georges Képénékian, a confirmé au Figaro qu’il allait rendre les clés de la mairie à Gérard Collomb.
    Votre fauteuil de maire de Lyon vous attend déjà !

  88. @boureau | 02 octobre 2018 à 22:16
    Reconnaître l’efficacité d’un coup politique n’est pas l’approuver, nier son cynisme, son déni de démocratie, ni son frein potentiel à l’expansion régionale. Je comprends votre réaction.
    @Robert | 02 octobre 2018 à 21:52
    L’extrême honnêteté intellectuelle de Philippe Bilger n’est effectivement pas un scoop. Pas plus d’ailleurs que l’absence de censure sur les commentaires (hormis évidemment sur la vulgarité) qui force le respect et l’attachement à son blog d’une tenue incomparable grâce au travail harassant (on imagine…) de Madame Bilger (le billet-hommage qui lui a été consacré n’était pas superflu).
    Merci pour votre très belle référence d’une précision, indubitablement, chirurgicale.

  89. @ breizmabro | 02 octobre 2018 à 09:19
    Merci pour ce lien, qui exprime plus directement ce que je pense, mais lui et moi n’allons pas jusqu’à exprimer le fond de notre pensée, par une courtoisie ou une réserve naturelle (?) que Macron n’a pas ;-D
    J’ai bien aimé votre commentaire de l’autre jour sur l’adolescence tronquée ou ratée de Macron, je n’ai pas retrouvé le texte, il mérite d’être remis et développé !
    On peut être pour ou contre ses choix politiques, c’est le jeu de la démocratie, mais on est obligé de constater que Macron dans ses relations avec les personnes n’a jamais l’«attitude juste » comme on dit en psychologie. Il est systématiquement en décalage, il en fait trop, pas assez ou mal ou très mal.
    Intelligent mais pas fini en ce qui concerne sa relation avec l’autre.
    Que ce soit dans ses postures grotesques avec les noirs musclés et sans chemise, les chômeurs qu’il envoie de l’autre côté du trottoir ou à 120 km pour trouver un emploi, et même ses plus proches soutiens comme Collomb.
    Ce qui vient de se passer relève de la farce, de la commedia dell’arte, de la pantomime, de ce que vous voulez, mais démontre clairement son inaptitude au commandement parce que commander n’est pas tout simplement donner des ordres mais comprendre les hommes et les faire obéir tranquillement.
    Quand un homme donne sa démission, on l’accepte, et on lui souhaite bon vent sincèrement, deux marcheurs changent de route c’est la vie.
    Cette façon de vouloir le retenir, pour montrer que c’est le chef qui décide de la séparation, est stupide, et prouve sa méconnaissance de l’âme humaine et de ses ressorts.
    Ce faisant il détruit l’image qu’il a voulu créer et transmettre, l’image jupitérienne.
    Le départ de Hulot, en direct à la radio était déjà un rude avertissement, mais le personnage est trop naïf et sincère pour faire trop mal.
    Le départ de Collomb est différent, celui-ci a distillé depuis un mois environ un poison lent, dissolvant l’image de Macron, comme l’acide dissout le fer, sans faire trop de bruit mais avec détermination.
    Je m’étonne que Macron ne l’ait pas viré avant, lui-même !
    Je l’ai dit souvent, l’intelligence sans le caractère n’est rien dans la relation humaine, et Macron, parce que son adolescence a été tronquée n’a pas le caractère qui convient dans la relation humaine.
    Un bon, un excellent banquier, mais un piètre relationnel et tous ses agents de com’ n’y pourront rien, le naturel revient toujours au galop.
    PS : Pour en revenir à votre précédent commentaire sur l’adolescence de Macron, j’ai compris que non seulement le cerveau des Bretonnes était différent mais que leur coiffe leur servait d’amplificateur.
    Voilà leur secret ;D

  90. Xavier NEBOUT

    @ Robert
    Vous avez tout à fait raison de souligner la remarquable l’honnêteté intellectuelle de notre hôte à produire le débat qui l’opposait à Ivan Rioufol pour reconnaître que c’est ce dernier qui avait raison.
    Nous pouvons même ajouter que c’est exceptionnel.

  91. J’en ai un peu assez de ces gens qui donnent des leçons de « présidentialité » devant micros et caméras, alors que s’ils étaient au pouvoir, ils ne feraient certainement pas mieux que le présent président et même plutôt pire.
    On a pu apprécier les limites de la connaissance des grands dossiers de MLP lors du débat de l‘entre-deux-tours, la perfidie de Laurent Wauquiez lors de sa conférence à l’école de commerce de Lyon, la bassesse de J-L Mélenchon avec ses pancartes « bon débarras » brandies par lui et ses sbires, hier lors du discours de départ de Manuel Valls à l’Assemblée nationale, l’insignifiance du premier secrétaire du PS, Olivier Faure dont le charisme est du même niveau que celui du pathétique Pierre Laurent qui, pour ceux qui l’ignorent encore, est le présent secrétaire général du PCF.
    Il est clair que ces tigres de papier, ces leaders de pacotille, sont bien incapables de reprendre le flambeau de l’actuel président de la République qui exige une stature d’un autre niveau que celle qu’ils nous offrent avec la fatuité qui les caractérise.
    Alors qui pour remplacer au pied levé à Emmanuel Macron ? On aimerait bien que ceux qui réclament sa destitution donnent des noms, enfin des noms sérieux, bien sûr !

  92. @ jm.Richard
    « Ils sont Français, on ne va pas les virer et ils ne vont pas partir. »
    Je ne vois pas ce qui vous autorise à écrire cela.
    Je rappelle qu’au moins depuis 1945 (pour ne pas citer l’histoire de l’Espagne ayant connu des expulsions massives) nous avons pu assister à des mouvements importants de populations qui, nées dans un pays et n’ayant connu que lui, ont été forcées de le quitter.
    Citons par exemple l’expulsion en 1945 des Allemands des Sudètes de Tchécoslovaquie avec la bénédiction de la Conférence de Potsdam.
    Citons également l’expulsion, sous menace de mort, de près d’un million d’Européens d’Algérie (d’ailleurs pas tous français), dans l’indifférence et avec l’accord tacite des « belles âmes » et des « intellectuels » de l’époque voire des associations prétendument chatouilleuses sur le respect des droits de l’homme.
    Bien entendu, au cas ou notre pays serait obligé par la pression des événements de recourir à de telles mesures, il pourrait s’honorer de le faire, lui, dans des conditions d’humanité et de respect des personnes contrastant totalement avec celles subies par ses compatriotes pieds-noirs en 1962.
    Par ailleurs, est-il vraiment possible de qualifier de « Français » des gens qui pour certains sont plutôt des détenteurs de papiers français – comme si être français n’était qu’une question de « papiers » – mais qui crachent ostensiblement sur la France et sur les gens qui sont en principe leurs compatriotes, pour ne pas évoquer ceux qui les massacrent comme ils le feraient à l’encontre des ressortissants d’un pays en guerre ?
    Reconnaissez tout de même qu’il y a quelque chose qui ne va pas.
    Nous avons besoin de pouvoir éprouver un minimum de confiance envers ceux qui prétendent être nos compatriotes et qui vivent chez nous, un peu comme nous éprouvons naturellement de la confiance envers les gens de notre famille.
    Et la confiance ne s’impose pas, elle se mérite.

  93. @ G.Gallard | 02 octobre 2018 à 22:25
    @ jm.Richard | 02 octobre 2018 à 22:17
    Je vous invite à relire le billet précédent et l’intervention excellente et réaliste de Mary Preud’homme | 02 octobre 2018 à 23:23.
    Tous ces lascars sont irrécupérables, il suffit de voir les reportages dans ces zones et départements, un vrai désastre.
    Non seulement ils pourrissent la vie des familles qui elles font des efforts pour vivre dans des conditions normales, mais en plus sans la moindre intention de respect, ils tapent sur le ventre du Président par bêtise et oisiveté. Faire croire qu’ils ont des velléités pour seulement travailler c’est de l’utopie.
    Deux ans après avoir construit un centre ouvert, neuf, agréable avec parc et ateliers, tout était détruit, portes des chambres défoncées, murs et cloisons saccagés.
    Mais comme vous deux on peut toujours rêver.
    Ou alors même si un sur mille s’en tire il faut dire ouvertement aux citoyens combien coûte cette politique et l’évaluer.
    Un sur mille je rêve aussi.

  94. @ Robert Marchenoir | 02 octobre 2018 à 23:43
    N’étant pas par nature provocant, et préférant vous laisser dans votre sphère pseudo-intello de bas étage, pour votre information : vous semblez ignorer la société Leonardo S.p.A. dont je suis un ancien cadre.
    Quand je réalise l’amalgame que vous faites…
    Je vous laisse plastronner avec votre complexe de supériorité (je sais, ici vous n’êtes pas le seul).
    Et puis scribouiller à n’en plus finir pourquoi pas…
    Les blogs, bien souvent, sont une source d’occupation et une forme d’addiction bien connue.

  95. @ G.Gallard
    @ jm.Richard
    @ Léonardo
    @ Vladimir
    En mission cons-mandée
    Au fait dans nos écoles il n’y a presque plus de petites têtes blondes mais que des noires à la pelle, vraiment je n’ai plus envie de payer des impôts et des taxes.

  96. Heureusement qu’il en reste quelques-uns pour le défendre, notre bébé président que la République a tant de peine à accoucher, a tant de peine à se rendre compte qu’il n’est pas là par hasard, fruit de tous les renoncements coupables et du défaut d’héritage du grand Charles, lui qui avait su laisser entre les lignes de sa Constitution la possibilité de cette gestation nécessaire, la remise en question des barons de carnaval qui tentent les anciens coups d’Etat, la pulvérisation des lois au service du parti des lobbys.
    Et pourtant il est là, le jeune homme si brillant et si inadapté, à bousculer les entités de tous bords, à les faire cheminer dans le droit fil et malgré leurs contradictions, la folle noire et le pape, le torse nu et la soutane, le franc-mac et le pétainiste, tous, mes amis, tous, enfants de la République, celle qui naguère affirma l’abolition des privilèges et qui encore aujourd’hui voudrait déguiser cela dans le mensonge atroce du meurtre de son roi, plutôt que d’affirmer qu’au-delà de la différence nécessaire que la peinture sur les murs des rites et des mythes protège, il n’y a qu’une priorité, celle qui affirme que pas un ne doit être laissé au bord du chemin, que ce n’est qu’à ce prix que nous pourrons être libres, égaux en nos différences, car enfin fraternels.

  97. @ Exilé le 2 octobre à 20 h 03
    « « Je me souviens de mon dialogue avec mon ami Ivan Rioufol » (PB)
    Cette amitié honore ces deux titulaires d’excellent blogs, très suivis, qui ont chacun adopté un style différent mais qui permettent à ceux qui les suivent de sortir des sentiers battus de la pensée automatique et conforme… »
    Il faut ajouter, pour être tout à fait objectif, que dans l’un mieux vaut éprouver une admiration sans borne pour l’entreprise familiale Le Pen and Co et exprimer une douleur véritable pour la perte de l’Algérie française sauf à être éjecté manu militari et dans l’autre être contraint à écrire certains mots de la langue française avec un nombre considérable d’astérisques !

  98. Passation de pouvoir au ministère de l’Intérieur. Collomb a causé dans le vide comme probablement pendant 15 mois dans les conseils des ministres. Et tout cela pour écoper des sottises de Benalla et Macron.
    Collomb a eu la lucidité de constater son inutilité, à Lyon il pense être le patron.
    On aimerait avoir des ministres aussi lucides.
    La franc-maçonnerie a-t-elle un remplaçant ?
    Collomb me fait penser à Columbo dans ses postures et au final on sait comment cela se termine.

  99. Hommage à Aznavour.
    Il faut en être. Après Je suis Charlie, Je suis Charles…
    Je ne sais pas si la misère est moins pénible au soleil, mais la fiscalité était moins désagréable au bord du lac Léman, côté Suisse.
    Ces mascarades pour des évadés fiscaux sont scandaleuses.

  100. Leonardo, yoananda ! C’est curieux, j’éprouve une bizarre impression. Comme si ces deux pseudos avaient une certaine parenté ! Probablement de l’euphonie !
    Si je ne me trompe Robert Marchenoir va avoir double tâche ! Cela ne sera pas pour lui déplaire !

  101. @ breizmabro
    « Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs,
    attrapez-les vite et pendez leurs parents,
    écartelez-les pour passer le temps,
    divertir les enfants noirs de tout âge petits et grands.
    Fouettez-les fort, faites-le franchement,
    que ça pue la mort, que ça pisse le sang »
    L’interprète de cette délicate prose impérissable sera jugé en janvier pour « provocation au crime » car bien entendu, il est absolument impossible d’y déceler ne fût-ce qu’un soupçon de début de commencement d’allusion au moindre racisme en général et racisme anti-blanc en particulier…
    Il faudra que Philippe Bilger nous explique par quels méandres de pensée ses confrères ont pu en arriver à cette conclusion, car là, moi pas comprendre.
    Et je suis très loin d’être le seul dans ce cas.

  102. @ Achille | 03 octobre 2018 à 09:26
    « Alors qui pour remplacer au pied levé à Emmanuel Macron ? On aimerait bien que ceux qui réclament sa destitution donnent des noms, enfin des noms sérieux, bien sûr ! »
    Personne de sérieux ne demande la destitution de Macron, mais beaucoup s’inquiètent de ses insuffisances ou de sa suffisance. Faut-il rappeler que 18 mois avant l’élection de 2017, Macron était un inconnu, ou presque. Il n’est donc pas exclu qu’une personnalité politique surgisse qui balaye le monde (ancien ou nouveau) de Macron.

  103. @ Exilé | 03 octobre 2018 à 09:37
    Les choses ont évolué depuis les époques que vous évoquez, trouver un pays d’accueil est devenu la difficulté majeure.

  104. Mary Preud'homme

    @ G.Gallard
    @ jm.Richard
    (2 oct. 22:17 et 22:25)
    Dans votre empressement à venir apporter votre soutien zélé à ce président, inexcusable et indéfendable sur ce coup, et qui ferait mieux d’admettre qu’il s’est fait piéger, sous l’emprise de je ne sais quelle drogue ou victime d’une quimboiseuse, etc. – en tout état de cause pas dans son état normal – vous nous sortez un couplet misérabiliste sur les pauvres djeuns victimes de la société de consommation et laissés sur le bord de la route. Alors que ces gars-là sont pour la plupart des feignasses depuis la maternelle, qui de fil en aiguille se sont mués en petites frappes qui se les roulent et tyrannisent ou empoisonnent leur entourage et leur quartier.
    Des voyous qui exigent du respect alors qu’ils ignorent le sens de ce mot. Des asociaux qui crachent sur une société dont ils exigent paradoxalement la reconnaissance.
    Eh bien non, un président de la République ce n’est pas un pote, ce n’est pas un grand frère auquel on tape sur le ventre et si Macron leur laisse croire cela pour gagner quelques voix, non seulement il trahit sa fonction mais il met encore plus en danger les professionnels détenteurs de l’ordre ou d’une autorité quelconque qui ont déjà bien du mal à faire leur métier dans ces quartiers à problèmes décrits pudiquement comme sensibles. En quelque sorte il désavoue policiers, enseignants, pompiers, urgentistes en donnant l’exemple désastreux d’une familiarité et d’un laxisme qui ne peuvent qu’encourager cette jeunesse à la dérive à encore plus d’excès et de refus des codes de la politesse, du respect et du bien vivre en société.
    J’ajoute et j’en termine que bien des gens en Guadeloupe ont été choqués et humiliés par les photos de Macron à Saint-Martin, des personnes fières et dignes qui ont à cœur de bien élever leurs enfants et de donner de leur île une autre image que celle désastreuse qui circule sur la toile depuis quelques jours. Non les Antillais ne méritaient pas cela et se sentent quelque part trompés et salis…
    Rédigé par : Mary Preud’homme | 02 octobre 2018 à 23:23

  105. RETOUR A CONTRESCARPE
    Il n’y a pas d’affaire Collomb, il y a une affaire Benalla. C’est-à-dire une affaire Macron.

  106. « Hommage à Aznavour.
    Il faut en être. Après Je suis Charlie, Je suis Charles… »
    Rédigé par : stephane | 03 octobre 2018 à 11:13
    Et je me surprends à siffloter, regardant la photo musculeuse de l’éphèbe :
    « Quand les petits noirs
    de trousse-chemise… »
    Quel visionnaire, ce Charles…

  107. Catherine JACOB

    @ fugace | 03 octobre 2018 à 01:46
    Curieuse statuette qui a des cuisses mais ni jambes, ni pieds et repose sur un socle haut en forme de bouchon mais pas suffisamment large pour être très stable, un nombril extrêmement bas sous un torse démesurément long, une coiffure en forme de crête, une lippe pendante, avec quelque chose d’enfantin dans la façon de se tenir, le ventre en avant, comme gonflé par la malnutrition. J’ai cherché d’où vous sortiez cette image d’une statuette dont l’adresse indique « art senufo ».
    Une recherche par image n’a rien donné si ce n’est un intéressant « homme-poisson », une recherche sur « art Senufo » n’a rien donné non plus s’agissant de cette statuette précise. En revanche, j’ai appris quelque chose d’également tout à fait intéressant en regardant les collections du musée Fabre de Montpellier, à savoir que je possédais un masque senufo, certes de facture un peu plus grossière que les masques du musée, mais peut-être plus ancien.
    Je l’ai acheté 50FF en 1972 ou 73, il me semble, au fils d’un conducteur de travaux ayant travaillé entre autres il me semble, au Sénégal, dont les parents possédaient une résidence pas très loin de chez mes grands-parents, et qui avait besoin d’un complément d’argent de poche. J’espère tout à coup qu’il ne l’avait pas « piqué » à la collection de ses parents et qu’il lui appartenait bien.
    J’ignorais donc jusqu’à aujourd’hui posséder une telle pièce de musée.
    Grâce à votre post et aux investigations qu’il a suscitées, je le sais.
    Et comme je l’avais rangé au fin fond d’une armoire, s’il y est toujours, je vais le ressortir et remplacer pour un temps, un masque NÔ dont le nez victime d’un rebord de tiroir et des chiures de mouche mériterait une petite réparation si elle est possible.
    Mais bon, ayant déjà été échaudée avec la réparation d’une vierge noire du XVIIIe brésilien ainsi que d’un grand plat japonais en porcelaine qu’un « réparateur » strasbourgeois a achevé de saboter, qui plus est, pour une petite fortune, puis que des visiteurs indésirables ont quelque peu malmenés lors d’une « perquisition illicite » en mon absence… ! façon de parler, je crois que je vais peut-être le conserver tel quel.
    Bien, sur ce j’aimerais bien quand même savoir de quel chapeau vous avez tiré votre statuette asexuée.

  108. Puisque le ministère de la police, de la gendarmerie, des territoires et des religions, est vacant, il y faut nommer un grand garçon, comme disait le général de Gaulle. Halte aux improvisateurs candides et aux poids légers ! Dommage de ne s’être pas opposé au transfert de l’autre Manu.
    Pour ne plus se trouver aussi démuni, le président ferait bien de fréquenter davantage le think tank de Philippe Bilger, il découvrirait les fissures de l’édifice avant qu’elles ne soient béantes.
    Au fait, le druide taiseux du Quai n’avait peut-être pas le profil idéal pour les ronds de jambe diplomatiques, mais il a appris les rudiments du métier. Il est encore temps de veiller à ce qu’il continue de donner longtemps à son poste le meilleur de lui-même. Le « jamais deux sans trois » est un slogan de défaitistes ou d’inconscients. Il n’y a plus tellement de poids lourds au gouvernement.

  109. Les épisodes successifs de la démission de monsieur Collomb ne montrent que la très mauvaise gestion présidentielle. Sans doute, comme monsieur Sarkozy en son temps, a-t-il cédé à la prédominance de son affection pour monsieur Collomb. Or, pour s’affirmer CHEF de l’État, encore faut-il savoir écarter l’affect des décisions à prendre. Ce que, m’apparaît-il, il n’a pas fait dans ce cas.
    L’observation de l’attitude de monsieur Edouard Philippe à l’Assemblée nationale a montré à l’évidence (confirmation en a été donnée par divers commentateurs à la radio) que, dès la démission fracassante de Nicolas Hulot, il avait été partisan d’un remaniement important, tenant compte notamment des entretiens d’évaluation qu’il avait eus avec les ministres, d’une part, de l’attitude de monsieur Collomb de refus d’assumer la moindre responsabilité dans l’affaire Benalla, d’autre part. Alors qu’à l’évidence son ministère savait fort bien ce que préparait le Palais quant à l’organisation de la sécurité présidentielle. En l’espèce, monsieur Philippe fait ici preuve de son expérience politique, celle qui manque encore à monsieur Macron. Si ce dernier à une compétence particulière à maîtriser ses dossiers, il n’a toujours pas acquis la maîtrise politique nationale de niveau présidentiel.
    La revendication hautement affirmée devant les députés d’assumer l’intégralité des attributions que lui confère la Constitution et le fait qu’il assume lui-même l’intérim du ministre de l’Intérieur défaillant me semble montrer une volonté du Premier ministre de s’affirmer face aux indécisions présidentielles qui ont conduit à ce fiasco.
    Cette fois il me paraît ne plus vouloir avaler d’autres couleuvres présidentielles.
    On verra donc qui sera nommé à ce poste qui d’évidence ne correspondait nullement au profil de monsieur Gérard Collomb dont la compétence devait sans doute être principalement liée aux affaires électorales, et non de police.
    Des noms cités jusqu’à présent, aucun, hormis peut-être monsieur Le Drian, ne me semble avoir la capacité d’exercer ces fonctions essentielles. Reste à savoir si un certain monsieur Urvoas, qui avait été privé de ce ministère par monsieur Hollande, serait macrono-philippo-compatible…

  110. @ fugace 03 octobre 2018 à 01:46
    « …prisonnier qu’il est de la pieuvre de la finance internationale »
    Pourtant il semblerait que « la pieuvre de la finance internationale » soit un peu ennuyée (!) par le comportement de leur VRP qui ne donne pas une image respectable de ce qu’elle souhaite représenter.. à l’international.
    A quel moment vont-ils le lâcher ? there is the question comme dirait Macron 😉
    Adéo fugace
    ———————————————-
    @ Joss.Pell | 03 octobre 2018 à 05:50
    « Continue à rêver… à 71 berges.. »
    Vous avez raison. Sous la présidence Macron, un retraité qui rêve encore est un retraité comateux.
    Il « paraît » qu’en Suisse est autorisé le suicide assisté en fin de vie. Je présume que vous êtes pour et que vous allez bosser sur un tel projet de loi aussi ambitieux pour les Français ; MAIS ATTENTION la femme du Chef n’est pas loin des soixante-dix.. 😀
    ————————————————–
    @ Tipaza 03 octobre 2018 à 07:59
    « Pour en revenir à votre précédent commentaire sur l’adolescence de Macron, j’ai compris que non seulement le cerveau des Bretonnes était différent mais que leur coiffe leur servait d’amplificateur »
    Il n’y a que les coiffes bigoudènes qui peuvent servir d’amplificateur car les autres coiffes (folkloriques) bretonnes sont très sages, modestes, et Gauguin n’a aimé que les coiffes sages de Pont-Aven 😉
    Concernant ce que j’ai écrit sur l’absence d’adolescence de Macron, je le maintiens parce que j’ai été élevée avec des frères, que j’ai eu un fils et des petits-fils, ce qui m’a fait comprendre ce qu’est, pour un garçon, ce « passage » du monde des enfants au monde des adultes.
    Je ne suis pas psy, juste une soeur, une mère et une grand-mère attentive.
    Adéo Tipaza

  111. Géof de Montdemart

    Démission de M. Collomb (ancien et futur maire de Lyon).
    Pourquoi ?
    Quand je lis les âneries le concernant (c’est de la faute à Macron), ben voyons !
    Pour l’ancien Lyonnais que je suis, ce n’est pas un mystère.
    Son épouse Caroline s’ennuie ainsi que ses enfants, âgés de 14 et 11 ans si je ne me trompe. Gérard Collomb ne voit pratiquement plus ou en coup de vent sa famille restée à Lyon. Etre ministre, qu’on le veuille ou non, c’est toujours le nez dans le guidon.
    Et puis à 71 ans, on a besoin de récupérer !
    En résumé : le prétexte communiqué n’a rien à voir avec la réalité.

  112. @ breizmabro | 03 octobre 2018 à 01:10
    Excellent, décidément les deux… « blaireaux » – j’ose – prennent les citoyens pour des imbéciles.
    Heureusement vous êtes là.
    Comme ce matin j’avais envie de buller après ma séquence home-trainer, je n’ai pas eu la force d’en remettre une couche, vous avez fait cela très bien, les couches bien séparées, je vous attribue un pinceau d’or bien mérité.
    J’ai entendu ce matin un intervenant disant que l’édifice était abandonné au premier étage alors qu’il en restait dix encore à monter.
    S’il avait été bétonnière d’or, il se serait aperçu que l’édifice est en arrêté de péril et que pour lever cette contrainte, l’équipe de petits bétonniers inutiles qui gravite autour de Macron va devoir se retrousser les manches, et surtout manier la pelle et la pioche avec conviction… Scrogneugneu !

  113. @ xc
    « Les choses ont évolué depuis les époques que vous évoquez, trouver un pays d’accueil est devenu la difficulté majeure. »
    Mais pour un grand nombre d’entre eux, tout simplement dans leur pays, le seul qu’ils reconnaissent comme tel, ce pays qu’ils aiment tant, dont ils sont si fiers et dont ils brandissent le drapeau à la moindre occasion.
    Où est le problème, dans la mesure où leurs vœux les plus chers seraient enfin exaucés ?

  114. Certains camarades évoquent en tremblant la possible destitution du président.
    Qu’ils se rassurent, il va partir de lui-même.

  115. @ Yves | 03 octobre 2018 à 12:21
    Qu’appelez-vous un poids lourd ? Encore une baderne qui, depuis Mongénéral, mène et a porté la France où elle en est ?
    Un hâbleur ? Un qui hante les couloirs des pouvoirs depuis des décennies ? Qui vit dans la soie et les mandats ? On voit ce que cela donne depuis trente années.
    Dans ce renouvellement, il existe de bons ministres dans l’Assemblée, il existe aussi de bons politiques, il ne sont pas connus et alors ? Les poids lourds j’en ai soupé, qui ne pensaient qu’à eux et jamais aux citoyens.
    Un Christian Jacob qui rampait devant Sarkozy et Chirac comme l’a souligné le Palmipède, et d’autres comme lui que l’on a vus à l’œuvre, la liste est longue, on encense Fillon et qu’a-t-il fait de plus ?
    L’Assemblée a voté des lois comme jamais cela n’a été fait, et pourtant ils étaient tous inconnus ou presque, j’exècre les poids lourds, l’expérience se forge, il suffit de la confiance.

  116. Mary Preud'homme

    « Des noms cités jusqu’à présent, aucun, hormis peut-être monsieur Le Drian, ne me semble avoir la capacité d’exercer ces fonctions essentielles. »
    Rédigé par : Robert | 03 octobre 2018 à 12:36
    Pas d’accord, parmi les cités ou pressentis, Frédéric Péchenard dépasse de très loin et de très haut le reste du lot et ferait un ministre de l’Intérieur de poids, crédible et respecté.
    Mais « Péche », comme le surnommaient ses collègues, acceptera-t-il et surtout Macron prendra-t-il le risque de le nommer ? Auquel cas « Péche » pourrait bien lui faire de l’ombre en redistribuant les cartes et en posant d’ores et déjà des jalons dans son camp en prévision des élections à venir… avec l’aide de Darmanin et de quelques autres ambitieux ou revanchards déjà en embuscade.

  117. Dans Contrepoints, Vincent Ferré emploie l’expression « monarchie sentimentale » à propos de ce quinquennat et des deux précédents, ce qui ne me paraît pas faux. Mais je trouve que, parallèlement, Macron et ses experts en communication stimulent plus que leurs prédécesseurs le cerveau reptilien des électeurs, et s’emparent de leur inconscient en le bombardant d’images ambiguës bravant discrètement les tabous.
    Je vais faire hurler les soutiens de Macron tout d’un coup actifs sur ce blog ; ils ne manqueront pas d’observer que cette interprétation prouve à quel point je suis moi-même obsédée (refoulée, raciste et imbue de ma supériorité). C’est une argumentation que je réfute à l’avance, peu importe ce que je suis ; mais ce que je dis, je ne suis pas la seule à le dire, il n’y a qu’à écouter les gens pour savoir ce qu’évoquent pour eux la nudité, les étreintes et les gestes suggestifs du style doigt d’honneur. Rien de surprenant à cela.
    Je ne suis pas certaine que ce soit une stratégie consciente de la part de Macron. Il ne maîtrise probablement pas l’image d’ensemble qui se dégage peu à peu de lui, et qui se remodèle et se précise au fur et à mesure de ses prestations diverses. Sans quoi, il leur donnerait plus de cohérence. Les médias se font un plaisir d’attiser la curiosité du public pour tout ce que cela peut avoir de scabreux, après s’être pourtant attachés il y a un an à transformer en légende dorée la romance entre l’écolier et sa prof.
    L’inconscient trop sollicité des électeurs se défend par le rire, comme du temps de Hollande, mais pour d’autres raisons. Un vrai massacre, alimenté par Macron lui-même, par cet alliage de candeur et de rouerie qu’il nous administre encore comme une potion magique. Ça aurait pu marcher, et le sauveur aurait pu l’emporter sur l’hypnotiseur à condition de ne pas se faire une fausse idée non seulement de lui-même mais surtout de la France et des Français, réduits par ses dires à leur gauloiserie. La cuisine est trop pimentée, et le menu trop erratique. La canaille bien-aimée parade aux flancs du sauveur Macron dans des postures suggestives, et l’on pense « en même temps » à l’évocation sacrée de l’agonie de Jésus entre les deux larrons. Usurpation et dégoût assuré.
    C’est pourtant à Macron qu’il revient maintenant de faire progresser le pays, plus mal en point que jamais. Et à nous de lui demander de bien vouloir se tenir.
    https://www.contrepoints.org/2018/10/03/326674-maintenant-emmanuel-macron-va-changer-mais-quoi

  118. Cher Aliocha,
    « On l’avait reconnu, le castor s’appelait Zonzonzonzon. »
    Voici la remarque la plus drôle qu’il m’ait été donné de découvrir depuis longtemps !
    Ceci étant vous êtes à côté de la plaque. Demi-Castor est un hommage à notre Proust bien-aimé lequel l’utilise dans le sens de son époque : demi-castor = demi-mondaine.
    D’après Forcheville Madame Verdurin en serait une ! Et dans le Grand Monde jaloux, la duchesse de Guermantes en serait une autre !
    Y en aurait-il parmi nos dames ?

  119. Claude Luçon

    @ Lucile | 03 octobre 2018 à 14:37
    « C’est pourtant à Macron qu’il revient maintenant de faire progresser le pays, plus mal en point que jamais. Et à nous de lui demander de bien vouloir se tenir »
    Plus mal en point que jamais ? Humm ! On a connu pire, bien pire même !
    A nous de savoir choisir un chef d’Etat digne de ce nom !
    Depuis Chirac, fainéant d’accord, mais il en avait au moins la gueule, nous avons plutôt mal choisi.
    A celui-ci il faut lui dire, pas lui demander !
    Par exemple lui suggérer le Général de Villiers comme ministre de l’Intérieur, un vrai Chef en somme ! Considérant le genre d’amis qu’a Macron : Hulot, Collomb… mieux vaut un ennemi qui a le sens du devoir !
    Il va falloir changer cette bonne vieille habitude française qui consiste à vider les bons, Charles de Gaulle et Mendès France par exemple, et les remplacer par des amateurs.

  120. Claude Luçon

    @ fugace | 03 octobre 2018 à 01:46
    C’est la première chose qui m’a frappé sur la photo : le garçon n’a pas l’air réel dans cette position figée et son regard sans expression.
    J’ai ramené quelques statues, Cowrie Beads compris, du Nigeria, seule différence les miennes n’ont pas de tatouage, par contre elles ont des marques tribales sur les joues, ce qui lui manque bien qu’il appartenait à une drôle de tribu, celle des taulards.

  121. @ Géof de Montdemart 03 octobre 2018 à 12:55
    Si vous le dites. En même temps on dirait un communiqué de BFM.
    Par contre votre pseudo va encore énerver notre professeur « es nul en tout » SAUF en pseudos.
    ———————————-
    @ Giuseppe 03 octobre 2018 à 13:04
    « Je vous attribue un pinceau d’or bien mérité »
    Je reçois avec honneur cette distinction qui me vaudra un jour d’avoir ma place au Panthéon des Bretons 😀
    Adéo Giuseppe, et vive l’humour !
    ——————————————
    @ Mary Preud’homme 03 octobre 2018 à 14:22
    Il est impossible pour Manu qu’il y ait un autre Chef que lui. S’il nomme Péchenard à l’Intérieur (qui est un peu stricto rigide ;)) bébé Macron ne fera pas le poids, et il le sait.
    Du coup, en dehors d’un pékin à sa main, les doigts sur la couture du pantalon, hyper présent sur tous les plateaux de télé pour défendre son (nouvel) ami Macron, à part Cohn-Bendit je ne vois pas 😀
    Adéo Mary
    ———————————————
    @ Volvert 01 octobre 2018 à 21:12
    « Oui, il n’y a que cette photo qui est retenue du voyage d’Emmanuel Macron !
    Et bien sûr l’opposition notamment du RN s’y engouffre »
    En même temps, comme aime à dire votre patron, s’il n’y avait pas eu cette photo chauauaude, et le climat ambiant (de la région évidemment), RN ne s’y serait pas « engouffré », ni personne d’autres non plus d’ailleurs.

  122. sbriglia@Robert

    « La revendication hautement affirmée devant les députés d’assumer l’intégralité des attributions que lui confère la Constitution et le fait qu’il assume lui-même l’intérim du ministre de l’Intérieur défaillant me semble montrer une volonté du Premier ministre de s’affirmer face aux indécisions présidentielles qui ont conduit à ce fiasco. »(Robert)
    J’ai été frappé, tout comme vous, par ce rappel, ferme, quasi colérique, du Premier ministre des prérogatives que lui donne la Constitution.
    Tiendra-t-il sur cette ligne… ou pliera-t-il ?
    Au fur et à mesure qu’il avale des couleuvres il gagne en épaisseur : curieuse loi de la thermodynamique en politique…
    Tout le contraire de mon chat qui maigrit lorsqu’il croque des lézards…
    PS : quel beau cadeau d’adieu des policiers à leur ministre que l’arrestation de Rédoine Faïd

  123. Catherine JACOB

    @ Exilé | 03 octobre 2018 à 14:04
    Merci. Mais j’aimerais malgré tout avoir quelques précisions genre : quelle collection privée ou quel musée ? date d’entrée dans les collections, donation de qui, dimensions, de quelle ethnie le sculpteur présumé : Minianka, Niarafolos, Tchébaras etc. de facture récente ou ancienne etc. Parce que j’aime bien tout savoir d’un objet susceptible d’augmenter mes connaissances.

  124. Claude Luçon

    Rien à voir avec Macron mais tout à voir avec le niveau de l’éducation scientifique en France :

    **Mascot est en quelque sorte le petit frère de Philae, ce petit robot européen qui avait fait la Une des journaux en devenant le premier objet à se poser sur une comète en novembre 2015.« De la taille d’une boîte à chaussures », ce qui n’est vraiment pas gros dans le monde du spatial (Philae qui faisait « la taille d’une machine à laver » était déjà un poids plume), ce nouvel explorateur de métal a été déposé pendant la nuit à la surface de l’astéroïde Ryugu par la sonde japonaise Hayabusa-2. (Le Figaro).**

    Le système métrique a été remplacé par le système utilitaire ; le laboratoire par le placard et la cuisine.

  125. Mon cher Bour, mon cher don, mon cher bourdon !
    Quel plaisir de vous retrouver, je n’osais exprimer mon soupçon, et suis ravi de vous avoir reconnu !
    Quant aux demi-mondaines, je n’oserais accuser quiconque, mais avais dans le passé affublé notre chère Breizmabro, dites Breizie pour les intimes, du surnom de Verdurin des menhirs, quand elle tentait quelques sabbats de sorcières aux dépens de ma pauvre pomme…
    Mais – par souci de justice et pour ne pas l’accabler, ce qui me vaudrait les sévères remontrances de la nonne espagnole – on pourrait tous ici nous affubler de la qualification de population ouvrière ou petite bourgeoise qui, derrière la vitre de la salle à manger du grand hôtel de Balbec, contemple avec envie cet aquarium encore tristement actuel :
    « Et le soir ils ne dînaient pas à l’hôtel où les sources électriques faisant sourdre à flots la lumière dans la grande salle à manger, celle-ci devenait comme un immense et merveilleux aquarium devant la paroi de verre duquel la population ouvrière de Balbec, les pêcheurs et aussi les familles de petits bourgeois, invisibles dans l’ombre, s’écrasaient au vitrage pour apercevoir, lentement balancée dans des remous d’or, la vie luxueuse de ces gens, aussi extraordinaire pour les pauvres que celle de poissons et de mollusques étranges (une grande question sociale, de savoir si la paroi de verre protégera toujours le festin des bêtes merveilleuses et si les gens obscurs qui regardent avidement dans la nuit ne viendront pas les cueillir dans leur aquarium et les manger). »
    https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_%C3%80_la_recherche_du_temps_perdu_%C3%A9dition_1919_tome_4.djvu/103
    Envolons-nous, cher insecte et demi-rongeur, à l’aventure et loin des prédateurs, dans les sous-bois nous attend un professeur si curieux qu’il demande aux fleurs et au vent, par tous les temps : « Comment vous appelez-vous ? ».
    Il adore Wauquiez, ce n’est pas grave, comme il n’est pas grave que vous confondiez le clocher de la basilique avec le minaret, il est tellement urgent d’aimer et d’attraper en nos filets un peu, un tout petit peu de la réalité fugace de nos tendresses envolées !

  126. @ Claude Luçon | 03 octobre 2018 à 15:14
    Vous avez raison. Je ne parlais pas de la période de guerre. Mais depuis la guerre, on allait dans le sens d’une amélioration progressive (économie, santé, niveau d’instruction, sécurité). Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Quant à imposer un peu de tenue en public au président de la République, que suggérez-vous? Il ne doit pas obéir à grand monde…

  127. Michel Deluré

    @ Claude Luçon 03/10 15:14
    Je partage votre conclusion mais le problème, Claude Luçon, c’est qu’il est tellement plus confortable d’être dirigé par un amateur que par un professionnel ! Le quotidien est alors tellement plus cool et il s’avère tellement plus facile d’obtenir ce que l’on souhaite, même en sachant que le bateau sur lequel nous sommes aussi embarqués part ainsi à la dérive et que par conséquent nous nous condamnons nous-mêmes !

  128. Macron n’est pas un chef. C’est un technocrate qui joue au chef mais ce n’en est pas un. Il faut se rendre à l’évidence.

  129. @ Mary Preud’homme | 03 octobre 2018 à 14:22
    Je ne mettais pas en cause les qualités personnelles de monsieur Frédéric Péchenard qui, pour autant que je m’en souvienne, a été un excellent directeur général de la police nationale sous… monsieur Sarkozy, dont il est resté très proche.
    Quand, en outre, on sait l’importance des contacts que monsieur Sarkozy a conservés au ministère de l’Intérieur, il me semble que monsieur Macron perdrait en partie la main sur ce ministère capital.
    Donc, pour ma part, je considère que confier les fonctions de ministre de l’Intérieur à monsieur Péchenard reviendrait pour monsieur Macron à se tirer une balle dans le pied…
    Par ailleurs cela reviendrait aussi à accentuer la puissance du Premier ministre au détriment de la sienne.
    D’où mon exclusion nominative de la liste des possibles. Mais je n’ai ni science infuse ni renseignements particuliers, simplement une forme d’analyse des situations. Avec possibilité bien entendu de me tromper : je ne suis détenteur d’aucune vérité !

  130. @ Joss.Pell | 03 octobre 2018 à 05:50
    Elle est pas belle la vie.
    Je m’absente quelque temps ; ça ne sera pas long.
    Vous voulez bien me garder MA place ?

  131. @ Lucile 03 octobre 2018 14:37
    « Et l’on pense « en même temps » à l’évocation sacrée de l’agonie de Jésus entre les deux larrons »
    Vous y allez un peu fort quand même !
    Je le vois plutôt en Pietà dans les bras de Mamie Brigitte transpercé qu’il a été dans une de ses crises de mysticisme !
    Trêve de plaisanterie ! L’hypnotiseur ne l’a été que le temps d’un scrutin. Pour moi certain. Pour d’autres la parade d’amour dure plus longtemps.
    Bien sûr, qu’il faudra faire avec lui le temps restant du quinquennat. Les vraies grandes réformes ne seront jamais entreprises. Tout au plus de minuscules coups de canif dans nos lourdeurs actuelles.
    Et l’épopée promise se terminera dans la médiocrité. Cet homme aura brûlé tous les atouts – et ils étaient nombreux – qu’il avait en main. Cela ne mérite aucune considération car derrière un quinquennat raté, il y a des millions de Français qui souffrent.
    Cordialement.

  132. Je ne vois pas la nécessité de trouver un ministre de l’Intérieur et de suggérer des noms. Comme disait ma grand-mère « c’est tout parler pour ne rien dire ». Le ministre, compétent sur le papier ou non, proche du pouvoir ou pas, sarkozyste ou pas, est superfétatoire, puisque c’est Benalla qui dirige. A moins de nommer Benalla ministre et là ce serait cohérent.

  133. Mary Preud'homme

    @ Robert | 03 octobre 2018 à 16:43
    Bien analysé.
    Néanmoins si ce président élu par défaut veut retrouver une certaine légitimité, il va lui falloir se résoudre à nommer des pointures aux postes régaliens et non des demi-sel mollassons, ainsi qu’il l’a fait jusqu’à présent afin de garder la main sur tout.
    Ceci dans l’intérêt supérieur de la France…

  134. Survol au-dessus d’un nid de cocus :
    « Ce mercredi, dans une rapide cérémonie de passation de pouvoir avec Philippe, Collomb a insisté sur la situation « très dégradée » des quartiers difficiles. « On vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face ». En réalité, ce face-à-face hostile est une réalité depuis longtemps. « On n’est plus en République, j’en ai parlé à Collomb » s’est d’ailleurs émue ce week-end Martine Aubry, maire de Lille. En 2011, elle expliquait, parlant de sa ville : « 35% de Maghrébins, eh bien c’est génial. Moi je m’emmerde dans une ville où on est tous pareils ». L’atterrissage des autruches s’annonce brutal. » Ivan Rioufol le 3 octobre 2018
    La République française ne s’est pas faite avec des dégonflés aujourd’hui elle se meurt.

  135. Monsieur Collomb fait en partant le réquisitoire de quarante ans de politique de gauche qu’il a contribué à installer dans la durée :
    immigration galopante,
    bien-pensance coupable,
    appauvrissement du pays par une fiscalité confiscatoire,
    mépris de notre culture et de notre histoire au profit d’un mondialisme libertaire vide de sens.
    Même la gauche commence à se rallier à ce diagnostic.
    Mais depuis combien de temps le disons-nous ?
    Depuis combien de temps les voix qui s’élèvent devant cette situation sont censurées au nom de la bien-pensance de gauche ?

  136. Voilà encore une personnalité qui va toucher une retraite de ministre (d’Etat) après avoir claqué la porte.
    Je plains beaucoup Édouard Philippe qui a dû gérer les ego des deux démissionnaires les plus médiatiques et qui va devoir assurer une transition qu’on espère la plus courte possible tellement les sujets sont prégnants : islam, sécurité, malaise des forces de l’ordre…
    Édouard Philippe se trouvant finalement en position de force pourrait donc exiger un remaniement profond pour éloigner les maillons faibles de son gouvernement et partir ainsi sur de bonnes bases pour passer à autre chose, aux vrais problèmes de la France : désendettement, réduction des dépenses publiques, emploi.
    Bon courage Monsieur Philippe.

  137. @ Robert
    « Donc, pour ma part, je considère que confier les fonctions de ministre de l’Intérieur à monsieur Péchenard reviendrait pour monsieur Macron à se tirer une balle dans le pied… »
    Il ne reste donc en lice que ce génie de M.Castaner, futur prix Nobel de climato-criminalité par temps sec et vent arrière qui a osé déclarer sans rire :
    « Qui doute que le réchauffement climatique pèse sur la dynamique du djihad ? »
    C’est vrai, ça, un certain chamelier a pris un coup de bambou qui l’a lancé à la conquête du monde, comme quoi le réchauffement – si tant est que réchauffement il y ait – ne date pas d’hier…
    Avec une telle approche, nous aurions encore plus de souci à nous faire avec ce personnage au poste de ministre des (in?)cultes qu’avec le compatriote de Guignol qu’une suite d’attentats à répétition n’émouvait pas le moins du monde…
    Comment disent-ils, à ce propos ?
    Ah oui : « le risque zéro n’existe pas ».
    Ils ont raison : ils ont créé et ils bichonnent les causes du risque à la puissance N.

  138. @ boureau | 03 octobre 2018 à 17:1
    « Vous y allez un peu fort quand même ! »
    Le baiser au lépreux alors ?

  139. Xavier NEBOUT

    Apprenant que JMLP avait été condamné pour propos homophobes, il convenait de savoir de quoi il s’agissait.
    Je pense que certains ont raison de me traiter de nazi, parce que je sens que vais vraiment le devenir.

  140. Edouard Philippe rassure dans ce désordre ambiant, j’ai vu qu’Emmanuel Macron était accompagné de Louis Gallois dans sa visite au Mondial de l’Auto à Paris et à côté suivait Sibeth Ndiaye.
    J’espère pour lui qu’elle n’était là que pour assurer l’intendance et surtout pas la communication.
    Elle aussi, immature diplômée ne s’étant jamais frottée au monde du travail, de la sueur, de la brutalité parfois, n’a pu affiner une culture de la vraie vie qui vous fait côtoyer Edmond Rostand, Alphonse Boudard ou Antoine Blondin ; totalement dépourvue de cette construction qui vous apprend la finesse comme la vision, elle aussi fait partie de ces poulets élevés en batterie dont la chair n’a ni consistance ni goût ni odeur.
    Il est vrai que je n’ai toujours pas digéré son tweet de « la meuf… » pour qui a lu très jeune Mila 18.

  141. Claude Luçon

    @ Lucile | 03 octobre 2018 à 16:30
    Vous pouvez étendre la période de la guerre bien plus loin, jusqu’en 1958 quand les politiciens ex 39/40 qui avaient poussé Charles de Gaulle dehors ont dû aller lui demander de revenir.
    En 53/54 nos officiers de marine n’arrivaient pas à nourrir leur famille surtout quand leur solde n’arrivait pas en fin de mois.
    En 1956 l’ambassade de France à Washington empruntait de l’argent aux Américains, Paris ne leur envoyait pas un sou pour vivre.
    La même année nous étions cinq Français expatriés au Mozambique, alors encore colonie portugaise, nous prêtions de l’argent et nos véhicules à notre consul que l’ambassade à Lisbonne oubliait de financer.
    La guerre d’Indochine coûtait cher à un pays fauché, le pire est que les gouvernements, qui changeaient avec une rapidité peu enviable, encore plus vite que les Italiens, se sont aussi embarqués dans l’expédition avortée de Suez en 1956 alors que c’était essentiellement un problème britannique, expédition qui nous a valu l’aide de Nasser au FLN.
    Optimiste comme toujours, je pense que lorsque nous serons vraiment au fond du trou, un Clemenceau ou un de Gaulle sortira du lot. Pour l’instant nous sommes seulement endettés et avons besoin d’un bon flic pour faire respecter nos lois et nos frontières.
    10% de chômeurs signifie inversement que 90% de citoyens ne le sont pas et pourraient peut-être aussi se serrer un peu la ceinture, ne pas serrer que celles de leur parents et grands-parents à la retraite.
    Un serrement de ceinture généralisé serait un bon remède à l’obésité qui menace de devenir un fléau comme aux USA et mieux qu’une mobilisation générale comme dans ce qui ne fut jamais le bon vieux temps.
    J’ai mentionné récemment que Macron fait partie de la « génération Y », j’aurais dû ajouter que la génération du « Y » est la génération du « Moi » comme le célèbre « Moi Je » !
    Celle qui ne croit pas à l’organisation et la hiérarchie, dans la société comme dans l’entreprise, pour les « Y »ites chacun fait comme il veut et le succès vient de lui-même.
    Didier Deschamps vient pourtant de démontrer le contraire.
    Nous en sommes réduits à aller chercher un Canadien pour diriger Air France, on attend de savoir de quelle nationalité sera le prochain PDG de la SNCF.
    Un Carlos Ghosn et un Carlos Tavares pour Renault et Peugeot, Valls comme Premier ministre, Hidalgo pour Paris, Martinez à la CGT…
    La Nation, la nôtre, va célébrer un ambassadeur de la République d’Arménie pour avoir brillamment représenté la France dans le monde, ce qui est vrai !
    Cohn-Bendit, qui ne sait pas de quelle nationalité il est, de quel côté de la frontière il se situe, en est la preuve aujourd’hui, il combine les générations 68 et Moi, qui mieux que lui pour être conseiller du Président ou même ministre de l’Intérieur et de l’Extérieur en même temps.
    C’est bien connu, et vrai, les Français ne sont disciplinés que lorsqu’ils sont dirigés par un étranger en France, et par un Français seulement à l’étranger, en expatriés.
    Les Romains l’avaient démontré il y a deux mille ans.
    Plus récemment Napoleone Buonaparte en est aussi un exemple notable dans le premier cas et Charles de Gaulle dans le second !
    Qui sait ? Après un stage de mise à jour de gouvernance en Catalogne, où doivent bien rester quelques relents de Francisco Franco, Manuel Valls reviendra peut-être sauver la Patrie en bottant un bon nombre de derrières énarquiens.
    Courage Lucile, nous sommes presqu’au fond, le sauveur est proche 🙂

  142. @ Catherine JACOB | 03 octobre 2018 à 12:16
    Sur l’excellent site de African Concept :
    https://www.african-concept.com/sculpture-art-africain.html
    Les statues dans l’art africain / Les statuaires / statues Sénoufos de Côte d’Ivoire.
    Il y a deux photos de cette ethnie. J’ai choisi celle de profil, qui pour moi représentait artistiquement très bien l’aspect figé de l’individu avec son foulard sur la tête en guise de crête, qui ne semble pas être une mise en scène. Mais bien plus que cela. Puissance, beauté, charme, séduction à la Cléopâtre, mais avec quel pouvoir ?
    Vous avez un masque Sénoufo !
    Peut-être pourrez-vous le comparer à l’une des nombreuses photos de ce site
    ICI
    et découvrir la société du Poro chez les Sénoufo

  143. En attendant le prochain billet, je voudrais faire un aparté sur Charles Aznavour qui mérite bien l’hommage qui lui a été rendu sur tous les médias.
    C’est un poète qui a porté au plus haut la langue française au même titre que Georges Brassens, Jacques Brel, Jean Ferrat, Barbara et Léo Ferré.
    Du plus loin que je me souvienne j’ai toujours entendu des chansons de Charles Aznavour qui a su traverser toutes les nouvelles vagues : yéyé, hippie, techno, rap etc.
    Juste quelques petits joyaux inoubliables parmi les mille chansons qu’il a écrites : la Bohème, Emmenez-moi, la Mamma, Je m’voyais déjà.
    Certains lui reprochent son exil fiscal. Mais quand on laisse les trois quarts de ses revenus au fisc, même si ce n’est pas très moral, il est compréhensible de prendre des dispositions afin de gérer au mieux sa fortune gagnée à la seule force de son talent.
    J’espère qu’après sa mort, l’héritage ne fera pas la une de tous les médias comme cela a été le cas avec notre Johnny national. Il a quand même eu trois femmes et six enfants et il est rare, dans ce cas, que les choses se passent tranquillement.
    Charles Aznavour, dans cent ans les gens fredonneront encore ses chansons, alors que les noms de nos hommes et femmes politiques du moment auront tous été oubliés.

  144. Après l’arrivée de Gérard Collomb à Lyon, la ville qui était la capitale des Gaules et des Gaulois réfractaires au changement devient le cimetière des éléphants de la macronie.
    La rumeur court du remplacement de G. Collomb par Le Drian !
    Le choix le moins mauvais apparemment. J’avoue que j’avais oublié jusqu’à l’existence de ce brave homme, l’un des rares ministres qui tenait son poste avec une certaine compétence sous Hollande.
    Il a été placardisé par Macron comme ministre des Affaires étrangères, un poste déjà inutile sous un président hyperactif comme Sarkozy, et parfaitement superfétatoire sous un Jupiter « maître de lui-même comme de l’univers » (*) du moins c’est ce qu’il dit.
    Peut être que Le Drian rendrait effectivement de bien meilleurs services comme ministre de l’Intérieur que comme fantôme du Quai d’Orsay.
    A-t-il été consulté sur la désignation du consul de Los Angeles, je parie que non, et pour peu qu’il soit susceptible, il risque fort de démissionner pour retrouver sa Bretagne et ses homards bleus tant vantés par breizmabro.
    Alors le poste de ministre de l’Intérieur lui irait comme un gant.
    Reste à savoir qui aurait la main de fer, Philippe ou Macron. La suite du duel subliminal qui vient de commencer entre ces deux hommes sera passionnante.
    (*) Corneille, Cinna Acte 5, scène3, que Macron a dû probablement jouer souvent du temps où il faisait du théâtre, et qu’il continue à nous jouer.

  145. @ François H 
    « Monsieur Collomb fait en partant le réquisitoire de quarante ans de politique de gauche qu’il a contribué à installer dans la durée »
    Monsieur Collomb, hautement critiquable dans son inaction, a toutefois eu un éclair de lucidité au moment de quitter son poste et a laissé à ses successeurs un testament sur la situation inquiétante révélée par la multiplication des quartiers sensibles en état de quasi-sécession.
    « Monsieur le Premier ministre, si j’ai un message à faire passer, je suis allé dans tous ces quartiers, des quartiers Nord de Marseille au Mirail à Toulouse, à la périphérie parisienne, Corbeil, Aulnay, Sevran. C’est que la situation est très dégradée. On ne peut plus continuer à travailler commune par commune, il faut une vision d’ensemble pour recréer de la mixité sociale, parce qu’aujourd’hui on vit côte à côte, je crains que demain on vive face à face . »
    Bel aveu d’impuissance de la part d’un homme qui appartient depuis longtemps à une mouvance responsable de ces dérives.
    Passons sur le mythe illusoire d’une mixité sociale obligatoire qui serait le remède à tous les maux de la terre, mais il a raison sur le fait qu’il n’est plus possible de traiter toutes ces situations parfois insurrectionnelles au coup par coup et à la petite semaine sans aborder la question de plus haut et de façon générale pour en tirer les conclusions qui s’imposent.
    Ensuite, les solutions à appliquer relèveront surtout du courage politique, qualité de plus en plus rare dans notre pays.

  146. @ Exilé | 03 octobre 2018 à 18:39
    « Il ne reste donc en lice que ce génie de M.Castaner… »
    C’est pas ce gugusse qui a mis en ligne le film de la fête de la musique à l’Elysée et les photos de Manu posant, déjà, entouré de grands.es(?) en tee-shirt à résille en disant « Cette photo vous dérange ? Tant pis. Partageons-là ! ».
    On peut dire qu’il a eu du flair sur ce coup-là le Christophe. Pourvu qu’il soit ministre de l’Intérieur, qu’on partage encore quelques belles photos dérangeantes en noir et blanc mises en ligne par lui 😀

  147. @ Claude Luçon
    L’attente d’un sauveur ne peut être que décevante. Les sauveurs ne manquent pas en France, des Macron il y en a à la pelle, Attali en a plein sa manche, il paraît qu’il sait déjà qui sera le prochain. Ils ont des idées, ils veulent tout réformer, moi tout seul de A à Z. On les met sur un piédestal au milieu des ors, dans un château qui fonctionne en roue libre, on les adule, ils s’entourent de courtisans, et ils oublient qu’ils sont l’émanation d’un groupe ; bientôt ils se mettent à considérer les électeurs comme des obstacles, et à vouloir les rééduquer.
    Tant que nous voudrons être dirigés par des stars plus ou moins caractérielles, des faux-forts individualistes, bardés de diplôme mais acculturés dans leur propre culture, des morveux qui nous font la leçon mais ne savent pas se tenir, et tant qu’éblouis par leur cinéma, nous en redemanderons, nous manquerons de deux ingrédients essentiels : le sens de la responsabilité individuelle et l’esprit d’équipe.
    Le gouvernement additionne des individualités, des pièces rapportées infantiles ou des petits tyrans pleurnicheurs qui claquent la porte brutalement quand ils craignent pour leur propre image. Toutes sortes de spécimens qui paradent et dont toute l’activité politique consiste à chacun tirer dans son sens pour que son ministère récolte le plus d’argent possible, emprunté bien sûr à la finance qu’ils haïssent.
    Je sais que je dresse une caricature, mais il y a au sommet comme une compulsion de répétition qui signale une névrose d’échec, pour parler comme les psys. Avouez, Claude, que même si votre scénario optimiste marche, à savoir qu’une fois au fond du trou, nous trouverons bien un type pour nous en sortir, il vaudrait mieux éviter d’en arriver là. Mais peut-être y sommes-nous déjà aux trois quarts, ou plus.
    On dirait qu’Édouard Philippe peut émerger du lot dans les circonstances présentes, justement parce que ce n’est pas une vedette. Mais il a beaucoup louvoyé jusqu’ici, et il a l’air exaspéré, ce qui n’est pas une garantie de sang-froid.

  148. Robert Marchenoir

    C’est tout de même curieux… Une nouvelle tuile médiatique s’abat sur le président, parce qu’il a voulu une fois de plus faire le kéké avec des multiculturels, et qu’est-ce qui s’abat sur ce blog ?
    jm.Richard | 02 octobre 2018 à 22:17 et G.Gallard | 02 octobre 2018 à 22:25
    A 8 minutes d’intervalle. Avec un discours d’une tonalité remarquablement similaire, et des pseudos construits sur le même moule. Jamais vus auparavant dans ces parages.
    Lorsqu’on observe de près leurs interventions, on se dit que si l’équipe de communication numérique d’Emmanuel Macron avait décidé de se livrer à du damage control clandestin, sur les blogs influents, en s’inspirant des méthodes des trolls de Poutine… on obtiendrait exactement le même résultat. Voyez plutôt :
    « jm.Richard » et « G.Gallard » : personne ne s’appelle comme ça, sur Internet. Les gens normaux s’appellent Marc Ghinsberg, Zonzon ou Savonarole. Pas « jm.Richard ». En revanche, si vous êtes chargé, par la cellule de communication de l’Élysée, de vous infiltrer clandestinement sur le blog de Philippe Bilger, en posant au citoyen sincèrement désireux d’exprimer son opinion sur le gouvernement — qui se trouve tout à fait par hasard soutenir l’action d’Emmanuel Macron à un moment où celui-ci en a grand besoin –, eh bien vous allez effectivement prendre un pseudonyme à la noix du genre « jm.Richard » ou « G.Gallard ». Un qui va faire bien passe-muraille, et qui ne réclame pas trop d’imagination.
    Parce que des blogs, vous n’avez pas que celui des Bilger, à visiter. Vous avez un quota à faire. Vous êtes censé cracher de la ligne. Les trolls du Kremlin, c’est pareil : on les reconnaît d’abord par leur pseudo. Des pseudos aussi discrets que si un espion du GRU se promenait dans les bureaux du ministère de la Défense une baguette sous le bras, un béret sur la tête et un calendos dans un filet à provisions, afin de mieux se fondre dans le paysage.
    Ensuite, vous allez faire comme les Dupont et Dupond : vous allez toujours vous pointer à deux. Pour une bonne et simple raison : vous êtes seul, et vous devez faire de la mousse à peu de frais. On voit venir le troll du Kremlin d’aussi loin qu’une locomotive dans le Sahara, parce que l’une de ses techniques favorites consiste à se dédoubler, en faisant mine de dialoguer avec un type tout aussi inconnu localement que lui, mais bizarrement arrivé juste au même moment : « Ah ! Monsieur Duchemolle, c’est très intéressant ce que vous dites, et je suis bien d’accord avec vous ».
    Les petites mains macronistes ne semblent pas avoir encore atteint ce niveau de sophistication, qui réclame un entraînement un peu plus poussé. Pour l’instant, nous en sommes encore au discours parallèle. Un peu trop parallèle, d’ailleurs, parce que « G.Gallard » succédant à « jm.Richard », franchement… même la rime y est.
    Tant qu’à s’inspirer des maîtres de la désinformation qui résident à Moscou, pourquoi ne pas copier carrément leurs trucs ? Regardez : « Heureusement que la France a actuellement un Président à la hauteur, même si tout n’est pas rose et s’il a parfois un style disons… un peu décalé. »
    Quel authentique partisan d’Emmanuel Macron s’exprime ainsi ? En revanche, cela ne vous rappelle rien ? « Certes, Poutine n’est pas un ange, mais… » : le slogan qui a inondé tous les sites français poutinistes dernièrement, au même moment, et qui sera aussi vite remplacé que l’ont été les fameux « il ne faut pas agacer l’ours russe », ou « c’est la troisième guerre mondiale, que vous voulez ? ». Le fait que ces armes verbales apparaissent et disparaissent aussi massivement, et au même moment, signale immanquablement qu’elles sont produites dans les même bureaux du FSB, du GRU ou du SVR.
    Fausse habileté, bien sûr, que celle qui consiste à concéder dès l’abord des défauts au champion que l’on prétend défendre, pour mieux singer l’homme sincère et mesuré. Mais le troll politique en mission clandestine n’est pas un espion de haut vol : c’est un intérimaire formé à la hâte qui fait dans l’à-peu près.
    Tant qu’à faire un boulot ingrat et obscur, autant ne pas se refuser quelques petits plaisirs vicieux, par exemple celui d’insulter son public : « Le fossé entre ‘ceux-là’ et ‘nous là’ n’est que dans la tête des éternels aigris, anxieux et autres racistes. »
    Exactement la méthode des trolls de Poutine, qui en même temps font semblant de faire ami-ami avec les citoyens du pays à subvertir, en même temps se proclament ardents patriotes de la nation en question, et, deux phrases plus loin, ne peuvent s’empêcher de rappeler que la France (ou l’Angleterre, ou l’Espagne…) sont des contrées d’homosexuels décadents asservies à l’Amérique.
    Bien sûr, comme il faut faire du rendement, on n’a pas le temps de soigner la forme. Ce qui donne une horreur comme « le fossé entre ‘ceux-là’ et ‘nous là’ « . On n’a pas non plus le temps d’ajuster le tir de façon vraisemblable, sans s’aviser qu’on ne peut pas jouer au type pragmatique et modéré qui veut juste « qu’on avance », et dans le même temps sortir cette absurdité, que même les gauchistes les plus enragés n’oseraient plus énoncer ainsi : « mais heureusement, la France est cosmopolite depuis toujours ».
    Comme le travail est précaire, un petit coup de lèche au Chef s’impose. De même que les trolls du Kremlin vont immanquablement vous glisser « le président Poutine » à un moment ou à un autre, de même nous avons droit, ici, au gazier qui nous assure : « nous devrions plutôt remercier Macron ».
    Nous avons, ici, nos macronistes résidents (y compris à géométrie variable), mais je ne crois pas que l’un d’eux se soit jamais donné le ridicule de dire qu’il faudrait remercier le bon président Macron pour ses efforts. Les chefs d’État, en France, on a plutôt tendance à leur couper la tête — et même Saint de Gaulle s’est pris un nombre assez considérable de rafales de mitraillette.
    L’étudiant francophone qui trime dans les locaux de la prétendue Agence de recherche Internet à Saint-Pétersbourg va volontiers citer Tolstoï ou Les Ballets russes pour amadouer le Français de base, dont il sait (ou il croit) qu’il est entiché de culture ? Le cireur de pompes macroniennes va se livrer à un name-dropping symétrique, aussi affecté que peu crédible : « Bergson, nous rappelle Raphaël Enthoven, disait que ‘nous ne voyons pas les choses mais les étiquettes que nous avons collées dessus’. »
    Bergson, nous rappelle Raphaël Enthoven… c’est vertigineux. Bergson convoqué pour faire oublier le doigt d’honneur d’une racaille antillaise, et Bergson véhiculé par Raphaël Enthoven, sans lequel il ne serait rien, bien entendu ! Nous avons certes, ici, nos collectionneurs de citations en résidence, mais au moins, chez eux, c’est sincère…
    La surprenante similitude de style et même de fond de nos Dupond et Dupont n’aura échappé à personne : pendant que « jm.Richard » veut « qu’on avance », « G.Gallard » tire son chapeau à Macron, qui, « lui, au moins, fait un début dans la bonne direction. » Alors que « les esprits pauvres » (que nous sommes) « savent juste freiner. Peu importe où on va, pourvu qu’ils freinent. » Deux bougistes convaincus, donc, dont Internet nous fait cadeau pratiquement au même instant.
    Enfin, « jm.Richard » nous assure en guise de conclusion, alors que personne ne lui a demandé si sa grand-mère faisait du vélo : « je suis en passant patron, blanc, catho, de droite ».
    Qui se précipite pour se présenter de cette manière, à peine arrivé sur un blog ? Nous avons, ici, un aventurier de la prospection pétrolière en Afrique ; un collectionneur compulsif de dictionnaires de la langue française ; une parachutiste passionnée par la corporation policière et la nation haïtienne ; une spécialiste du Japon et des arts asiatiques ; un misanthrope pas convaincu de l’intérêt des choses du sexe, mais amateur de bons vins — et quelques autres ratons-laveurs.
    Mais nous n’avons jamais eu, au grand jamais, de « patrons blancs, cathos et de droite » — ou de ménagère de moins de 50 ans. Personne, parmi les commentateurs qui ont choisi de révéler leur profil, n’a songé à cocher les cases du questionnaire IPSOS que personne, au demeurant, ne lui a jamais présenté.
    En revanche, c’est un tic systématique des trolls du Kremlin, qui ont visiblement reçu l’instruction de déclarer une appartenance imaginaire au milieu présumé dominant parmi les lecteurs du blog où ils interviennent. C’est censé les rendre crédibles.
    Je me souviens, par exemple, d’un troll russe particulièrement visible, qui est apparu pour la première fois (avant de disparaître aussi vite qu’il était arrivé) sur un blog à la fois libéral et catholique — combinaison rare, s’il en est. L’auteur du blog, particulièrement informé sur la question, avait consacré un billet approfondi au référendum d’indépendance de la Catalogne, centre d’intérêt encore plus improbable, rajouté aux deux autres.
    Badaboum ! débarque un inconnu particulièrement péremptoire, prenant parti résolument pour l’indépendance de la Catalogne, avec de nombreux détails dénotant une documentation certaine sur la réalité politique espagnole.
    Eh bien ! ce monsieur a très rapidement tenu à faire savoir, comme gage de sa légitimité, qu’il était un patron français (le blog est favorable à l’entreprise), catholique (l’auteur est un croyant déclaré) et expatrié en Pologne, en plus d’être documenté sur la Catalogne et la politique espagnole. Combinaison parfaitement invraisemblable — à ceci près qu’à l’époque, la Russie menait une campagne de désinformation active sur Internet pour pousser à l’indépendance de la Catalogne, selon son objectif stratégique consistant à faire exploser l’Europe.
    Là encore, on décèle la fausse habileté du professionnel improvisé de l’espionnage, qui prétend être « patron français en Pologne » parce que ça fait smart, et qui en même temps défend une position ouvertement pro-russe, ce qui rajoute une couche d’invraisemblance lorsqu’on connaît la haine héréditaire qui oppose les deux peuples.
    « jm.Richard » renifle rapidement l’atmosphère ici, il distingue un blog plutôt conservateur, fréquenté par des gens d’un niveau social assez élevé, dont beaucoup se disent de droite et certains ne font pas mystère de leur foi chrétienne ? Il se déclare « patron, blanc, catho et de droite ».
    On voit mal en quoi cela justifierait la complaisance de Macron à s’afficher avec des délinquants qui insultent les Français. On voit mal en quoi, si « jm.Richard » est « patron », il pourrait être favorable à « l’anti-racisme » et aux lois consécutives qui restreignent la liberté d’embauche. On voit mal en quoi, s’il est « de droite », il pourrait désigner des délinquants sous l’appellation gauchiste de « gamins », sous prétexte qu’ils sont noirs et font donc partie d’une catégorie protégée. Quant aux « cathos », j’en connais peu qui vous disent, trente secondes après vous avoir abordé pour la première fois, « je suis catho ».
    Vous noterez que ce genre de personnage, quand il se présente, vous dit toujours « je suis patron », ou quelque chose d’approchant. Il ne vous dit jamais : je suis caissier chez Carrefour, livreur chez Amazon ou agent administratif à la mairie de Noeux-les-Mines.
    Mais nous avons aussi le grade en-dessous : le modeste Lénonardo se dit, non pas « patron » (ce n’est pas donné à tout le monde), mais « cadre » :
    Léonardo | 03 octobre 2018 à 10:20
    « N’étant pas par nature provocant, et préférant vous laisser dans votre sphère pseudo-intello de bas étage, pour votre information : vous semblez ignorer la société Leonardo S.p.A. dont je suis un ancien cadre. »

    Bonjour, je suis cadre. Avez-vous jamais rencontré, dans votre vie, quelqu’un qui s’est présenté à vous en ces termes ? Avez-vous jamais rencontré quelqu’un qui prend, comme pseudonyme, sur Internet, le nom de son ancien employeur ?
    Et donc, en admettant que vous soyez un ancien cadre d’une entreprise nommée Leonardo (dont, contrairement à ce que vous croyez, la quasi-totalité de la planète ignore l’existence), qu’est-ce que ça change au fait que le président de la République ait cru bon de s’afficher en présence d’un individu qui a fait un doigt d’honneur aux Français ?
    Il est certain qu’on ne peut pas vous accuser, vous, d’être un intellectuel : vous commencez par nier l’évidence qui se trouve pourtant partout à votre disposition, puis vous tentez de faire diversion lorsqu’on vous le fait remarquer.

  149. @ breizmabro | 04 octobre 2018 à 09:28
    Courage fuyons la commission d’enquête du Sénat. Castaner, c’est la carpette de Macron.

  150. @ Exilé | 03 octobre 2018 à 18:39
    Nous sommes parfaitement en phase sur ce personnel politique imbu de lui-même, mais incapable d’assumer la réalité des fonctions, tout n’étant qu’apparence du fait d’une communication érigée en politique.
    Pour compléter mes interventions précédentes, je viens de lire le dernier billet de David Desgouilles (https://blog.causeur.fr/antidote/emmanuel-macron-est-il-encore-le-president-de-la-republique-003395.html) qui décortique lui aussi la situation de monsieur Macron. Il conclut ainsi :
    « Edouard Philippe assure l’intérim, mais de qui ?
    La sortie de Gérard Collomb n’a pas seulement constitué une preuve supplémentaire de la perte de maîtrise de son propre agenda par Emmanuel Macron. Elle a offert deux autres enseignements.
    Le premier, c’est qu’un proche parmi les proches du chef de l’Etat, l’un des premiers à avoir cru à son destin présidentiel, se trouve le premier à manifester son désamour. Et à le manifester de manière spectaculaire aux yeux de la France entière, révélant davantage la nudité du roi. »
    Il termine par un questionnement qui ne plaira guère aux récents intervenants du « nouveau monde » sur le blog de monsieur Bilger :
    « Les éléments de langage s’adaptant avec les saisons, la « tempête dans un verre d’eau » a été remplacée par « pas de crise politique », expression répétée comme un mantra par les chevau-légers macronistes. Crise politique, donc ? Très probablement. Assistera-t-on à une capitulation de l’Elysée face au regain d’autorité de Matignon ? Ou serons-nous témoins d’une confrontation entre les deux têtes de l’exécutif avec les clefs du camion pour enjeu ? L’identité du prochain ministre de l’Intérieur constituera sans doute un début de réponse. »
    Je n’ai rien à y ajouter ou à y retrancher, selon la formule rituelle…

  151. Curieusement on ne parle plus du statut des cheminots, de leurs grèves et de l’endettement de la SNCF !
    Où en est Pépy, où en est le moustachu de la CGT, où en est Jupiter ?
    Silence radio, le dossier serait-il enterré faute de combattants ?

  152. Patrice Charoulet

    @ Achille
    Cher Achille,
    Au sujet d’Aznavour, qui vient de nous quitter à 94 ans, vous écrivez notamment ceci :
    « C’est un poète qui a porté au plus haut la langue française au même titre que Georges Brassens, Jacques Brel, Jean Ferrat, Barbara et Léo Ferré. »
    Ce n’est pas un poète. C’est un parolier de chansons. On peut apprécier ce parolier. On peut même le préférer à Jean-Philippe Smet, ni créateur de musique, ni parolier, presque rien : simple chanteur, souvent rockeur… très populaire.
    Il y a quelques poètes, en langue française, Du Bellay, Racine, Vigny, Gautier, Musset, Nerval, Hugo, Baudelaire, Verlaine, Saint-John Perse… entre autres.
    Quant à ceux qui, sans être poètes, ont « porté au plus haut point la langue française », à mon humble avis, j’avance qu’il faudrait plutôt songer à Montaigne, Malherbe, Corneille, Racine (déjà nommé), Boileau, Retz, Bossuet, Fénelon, La Bruyère, le Père Bouhours (oracle absolu et indépassable), Saint-Evremont, Fontenelle, Montesquieu, Marivaux, Voltaire, Mme du Deffand, Diderot, Chamfort, Joseph de Maistre, Stendhal, Gautier (prosateur), Hugo (déjà nommé), Barrès, Morand, Claudel, Giraudoux, Alain, Valéry, Montherlant, Cioran… entre autres. J’en oublie beaucoup.
    Ni Brassens, ni Brel, ni Ferrat, ni Ferré, ni Barbara, ni Aznavour, dont vous pouvez aimer les chansons, n’ont « porté au plus haut la langue française. »

  153. L’ours Collomb s’est réintroduit hier soir dans son fief lyonnais.
    Depuis ce matin, veillée d’armes de certains élus du territoire qui ne sont pas prêts à perdre leur pouvoir et leur influence.
    Pour l’instant pas d’hélicoptères de surveillance.

  154. Je le dis et le redis : Robert Marchenoir est un opérateur de cataracte de haut vol.
    N’en déplaise à certains.

  155. Pour Collomb, c’est le commencement de la fin, sa carrière est finie, il va descendre irrémédiablement.
    Pas à la hauteur d’un ministre de l’Intérieur, et en plus il a le culot de s’étonner des réactions qu’ont provoquées sa démission, aucun sens de l’Etat, aucun sens de ses responsabilités.
    Un petit socialiste petit bras.
    Grosse erreur pour Macron de l’avoir choisi.
    Collomb n’a même pas la reconnaissance du ventre !

  156. Claude Luçon

    @ Lucile | 04 octobre 2018 à 10:12
    Je suis à 100% avec vous, nous sommes en pleine tragi-comédie depuis 50 ans avec des acteurs piteux, et j’ai aussi Edouard Philippe dans un coin de ma tête.
    Dans ses dernières apparitions il est clairement furieux et cherche à se contrôler, un sentiment que je connais, il est boxeur, c’est une image, mais c’est aussi un fait.
    Un vrai chef sait obéir, se taire lorsque c’est indispensable et attendre son heure, elle vient en général il suffit alors de la saisir.
    Nos médias ne connaissent pas les hommes, les vrais, l’étant bien peu eux-mêmes, ce pourquoi ils sont journalistes, ils ont toujours confondu furie contenue et embarras, discipline et soumission. Ils s’étaient planté dans le cas de Fillon, il a fallu un sabordage, la traîtrise étant une des spécialités du Canard, pour le couler.
    E. Philippe est averti et homme averti…
    Attendons ! Je reste optimiste et, bien sûr, un rien cynique.
    Des trous j’en ai forés pendant des années jusqu’à 12 000 mètres de profondeur, on y trouvait toujours de l’eau salée, souvent des hydrocarbures, parfois du H2S, mais aussi de l’eau douce très désaltérante, attendons l’éruption, plus on s’enfonce, plus la pression augmente, la vie n’est pas différente.
    En ce moment il nous reste à atteindre l’eau douce, eau salée, pétrole et H2S, surtout H2S, nous avons déjà traversé tout cela, peut-être pas encore complètement, mais presque.
    Image, cliché peut-être, mais le passé nous a démontré que le cliché devenait réalité.
    Les éruptions se contrôlent toujours, il y a aussi des Red Adair dans la vie.
    PS : Dans mon parallèle avec les forages, outre la nature, la profondeur, l’inclinaison et l’épaisseur des couches de terrains sédimentaires traversées, et ce qu’elles contenaient, nous allions jusqu’au socle s’il était accessible, les roches ignées, celles issues du feu terrestre.
    Le parallèle est que la température augmentant avec la pression je crains que nous ne puissions pas arrêter le trou dans lequel nous nous enfonçons et que nous allions jusqu’à l’éruption, probablement, et heureusement, avant d’atteindre le socle, celui de notre civilisation.

  157. « Le président m’inquiète… » (PB)
    Allons-y n’ayons pas peur des mots, il fait peur, peur, peur, comportement forcément pas très équilibré.
    Alors qu’il s’était fixé une règle de frugalité il s’épanche « tactilement », du Hollande avec les mains, que de l’inconsistant, il m’a semblé voir dans le regard apeuré du Premier ministre un voile d’agacement, il sait qu’il lui doit tout mais n’avait jamais imaginé le pire qui se déroule sous ses yeux.
    Collomb vieux routard des municipales, politique à l’ancienne, a pris peur sans aucun doute, il s’échappe, il fuit, découvrir dans l’entourage un hurluberlu de la trempe de Benalla, Montebourg avait bien cerné le personnage, il l’a rayé de son entourage sans autre forme de procès.
    Collomb qui ne voudrait pas voir « flétrir en un jour tant de lauriers », lui le baron sans portefeuille dont il rêvait, jamais reconnu, jamais récompensé, là c’était trop, regrettant d’avoir sauté le pas, mais l’occasion d’une revanche sur le PS était si belle… et il en mourait d’envie.
    Collomb le méprisé de tous les élus socialistes de la Ve République, devait ronger son frein, ne voyant plus d’issue à son rêve de ministère. Et voilà qu’un tout neuf le lui propose, il sent son heure venir, l’échec des partis et le vent tourner, il a hissé la voile.
    Georges Frêche était dans son cas, l’envie de Collomb était exacerbée et il ne voulait pas que ce soit trop tard, son heure avait sonné, il allait la saisir à pleines mains, même si le ministère n’était pas celui auquel il aurait aspiré, mais ministre d’Etat vaut bien un sacrifice, lui le refoulé des années Mitterrand et Hollande, enfin il allait tenir ce que l’on ne lui avait jamais promis, lui le prince de la région lyonnaise.
    L’entourage immédiat du Président fait peur, écoliers sans travail à l’esprit de charrette d’étudiants mais ne s’étant jamais frottés à l’enclume de la vie, trop tendres et sans relief, je maintiens que la société civile doit prendre sa part mais pas avec des étudiants, jamais d’ampoules aux mains comment se peut-il qu’ils appréhendent justement un nouveau monde qui lui a changé.
    Trump avec tous ses défauts a recentré son outil de production, « no scrum, no win » disent les Anglais, sans fondations pas d’immeuble, sans fondamentaux la misère à tous les étages, et vous êtes sûrs de ne pas rafler un seul ballon pour un jeu offensif.
    Emmanuel Macron a bradé son âme pour un comportement nouveau monde qui s’apparente à de la brocante de la pire espèce, celle qui veut vous fourguer un produit qui ne même vaut pas le prix de son poids au prix du fer blanc.

  158. Remarquable post de R. Marchenoir (4/10 à 10h50) avec qui je suis d’accord en ce qui concerne la douteuse identité des infiltrés Richard et Gallard. Je m’apprêtais à faire part de mes soupçons mais il l’a fait avec beaucoup plus de talent que moi. Félicitations !
    Ce qui ne m’empêche pas de sourire à son tic quasi obsessionnel à l’égard du « président Poutine », mais nul n’est parfait. Continuez, Robert !

  159. On lit avec plaisir les réflexions de Lucile et les réponses de Claude Luçon aux accents bonapartistes lorsque sans transition survient Maître Corbeau qui nous tient ce langage à 10 h 50 : « On voit venir le troll du Kremlin d’aussi loin qu’une locomotive dans le Sahara ».
    Nous revoilà en pleine guerre froide à chasser l’intrus sur le blog, le pouilleux, le mal-pensant. Heureusement, l’inspecteur Camembert sait les détecter, et soigner ses névroses par d’interminables épanchements. Sait-il que nous sommes au pays de Descartes qui doutait de tout, qui rejetait tous préjugés pour en arriver au cogito et à l’idée claire et distincte ? Quand notre commissaire politique doutera-t-il de ses certitudes, une fois seulement, ne serait-ce qu’un court instant, le temps de nous apaiser ?

  160. SE PENDRE DANS LA GARRIGUE
    « Le président m’inquiète ». Notre cher hôte nous la joue perso ! Il n’a pas tout à fait tort : ses blogueurs – nos camarades -, avec Achille comme tête de gondole, expriment en majorité leur confiance en notre président.
    Mais pas tous. Nous en avons repéré deux qui font très fort – le 3 octobre @ caroff 11 h 37 et @ Giuseppe 13 h 51 sur lesquels nous reviendrons – en imaginant une possible « sortie de crise » salvatrice !
    Il serait peut-être plus judicieux de dire : Le président inquiète. Et pour être vraiment percutant : Macron inquiète !
    Car la vérité, qui éclate en compagnie du bon sens, c’est que Macron inquiète depuis qu’il est dans le second cycle du secondaire, c’est-à-dire bien avant son inutile rencontre avec Ricoeur le sage, le philosophe de son cœur ; bien avant sa prise de pouvoir louisquatorzièmiste !
    Soyons objectifs. Il n’est pas le premier qui nous inquiète. Mitran nous a toujours inquiétés, Hollande pareil. Mais nous devons concéder que Giscard dans son premier semestre de pouvoir absolu nous a euphorisés quelque peu et que Chirac en 86 nous a excités pendant trois mois : on avait cru qu’il serait le sauveur !
    Et pour déborder largement, dans un temps où Mary Preud’homme n’était qu’un éclat de lumière orangée dans la prunelle de son papa, le Mollet Molin Molette nous inquiéta quand il envoya le contingent en Algérie à la suite de sa prise à la volée des tomates de pays.
    Macron inquiétant, c’est inquiétant ! Qu’allons-nous devenir ? Et s’il se tirait ; se retirait, comme ça, en douce ! On serait beau ! Lui au Touquet chez les Trogneux, sa belle-famille ! Nous en France, avec des gens qui s’occuperaient sérieusement du devenir de la nation !
    Un rêve quoi !
    Mais quel est l’état d’âme de Zonzon en ce début d’après-midi maussade de cet octobre commençant ? Il n’est pas inquiet, il est atterré ! Il pense à Antoine ! Ses parents, des gens simples, simplement français, des gens d’avant, un ménage d’avant : un homme, une femme, deux garçons. Une maison simple mais où régnait l’amour. Tout autour des amis. Au fin fond d’une campagne méridionale.
    On avait vu tout cela alatélé ! Forcément ! Ils attendaient le retour de l’aîné. Il était parti au village acheter un paquet de cigarettes. Il n’était pas rentré le soir, ni le lendemain, ni plus tard, ni jamais ! Alors on avait organisé des battues ! Tout le village, et les compagnons de travail, les amis, les camarades d’école.
    Personne ne manquait, Antoine était aimé de tous ceux qui l’avaient côtoyé !
    On avait partagé leur peine. Aussi leur espoir !
    Il avait 17 ans Antoine ! Il avait une vie à vivre ! Il aurait fait comme son père, il serait devenu ingénieur, dans le nucléaire, ou en optique comme ce compatriote qui vient d’être nobelisé, qui sait ?
    Depuis que nous fûmes informé de ce coup du sort Antoine n’est jamais sorti de nos pensées. C’était comme si on contribuait à le maintenir parmi nous. Et c’était déjà comme une prière adressée à son créateur !
    L’Espérance, la vertu qui guide les deux autres !
    Il y a trois jours un chasseur a trouvé au fond d’un bois, au milieu des pins, des oliviers, dans des odeurs de lavande et le crissement mélodieux des cigales, un squelette pendu à un arbre. Le squelette d’un enfant de 17 ans pendu depuis deux ans, attendant là qu’on le découvre.
    Le pire c’est qu’on s’achemine vers la thèse du suicide !
    Il faut croire qu’en ces temps macroniens, maudernes, aseptisés, mondialisants, il existe des enfants qui d’un pas ferme se dirigent sans dévier vers un bois lointain qui se fermera sur eux comme un tombeau.
    Le suicide est toujours un mystère. Mais il y a des limites. Zonzon est atterré. Par le geste d’Antoine.
    Macron est devenu subitement un patronyme vide de toute substance.
    Zonzon garde sa peine et se tourne vers Celui qui est nécessaire !

  161. @ Robert Marchenoir | 04 octobre 2018 à 10:50
    Bob – je me permets -, si parfois vos diatribes sont terrifiantes, parfois aussi vous humez l’air du temps avec le nez du braque du Bourbonnais et le rapport du golden retriever :
    « « jm.Richard » et « G.Gallard » : personne ne s’appelle comme ça, sur Internet. Les gens normaux s’appellent Marc Ghinsberg, Zonzon ou Savonarole. Pas « jm.Richard ». En revanche… »
    Ensuite vous montez en puissance :
    << Mais nous avons aussi le grade en-dessous : le modeste Lénonardo se dit, non pas "patron" (ce n'est pas donné à tout le monde), mais "cadre" : Léonardo | 03 octobre 2018 à 10:20 "N'étant pas par nature provocant, et préférant vous laisser dans votre sphère pseudo-intello de bas étage, pour votre information : vous semblez ignorer la société Leonardo S.p.A. dont je suis un ancien cadre." Bonjour, je suis cadre. Avez-vous jamais rencontré, dans votre vie, quelqu'un qui s'est présenté à vous en ces termes ? Avez-vous jamais rencontré quelqu'un qui prend, comme pseudonyme, sur Internet, le nom de son ancien employeur ? >>
    Je ne sais pas s’il fallait en rire mais avec mon voisin ce fut un grand moment de franche rigolade.
    Bob, nous avons relevé un humour simple, efficace, tourner en dérision ces intervenants – il est vrai eux plutôt comiques dans leur présentation. Décidément parfois vous êtes… vous êtes… un excellent chasseur.
    Bon, de notre côté on s’est aussi moqué d’eux, « Copain » – c’est le chat de ma voisine – aussi a participé, il riait de nous voir rire.

  162. @ Robert Marchenoir 04 octobre 2018 à 10:50
    « jm.Richard » et « G.Gallard » : personne ne s’appelle comme ça, sur Internet. Les gens normaux s’appellent Marc Ghinsberg, Zonzon ou Savonarole. Pas « jm.Richard »
    J’adore ! 😀
    « Bergson, nous rappelle Raphaël Enthoven… c’est vertigineux. Bergson convoqué pour faire oublier le doigt d’honneur d’une racaille antillaise, et Bergson véhiculé par Raphaël Enthoven, sans lequel il ne serait rien, bien entendu ! Nous avons certes, ici, nos collectionneurs de citations en résidence, mais au moins, chez eux, c’est sincère…
    Qui se précipite pour se présenter de cette manière, à peine arrivé sur un blog ? Nous avons, ici, un aventurier de la prospection pétrolière en Afrique ; un collectionneur compulsif de dictionnaires de la langue française ; une parachutiste passionnée par la corporation policière et la nation haïtienne ; une spécialiste du Japon et des arts asiatiques ; un misanthrope pas convaincu de l’intérêt des choses du sexe, mais amateur de bons vins — et quelques autres ratons-laveurs.
    Mais nous n’avons jamais eu, au grand jamais, de « patrons blancs, cathos et de droite » — ou de ménagère de moins de 50 ans. Personne, parmi les commentateurs qui ont choisi de révéler leur profil, n’a songé à cocher les cases du questionnaire IPSOS que personne, au demeurant, ne lui a jamais présenté »
    Alors là Robert M., après avoir démasqué les envoyés spéciaux de l’inénarrable Castaner (sous toutes réserves ;)) je me suis ré.ga.lée à lire votre billet, tellement drôle.
    Du coup je vous mets plein de bons points dans ma boîte de Traou Mad 😀

  163. @ Tipaza 04 octobre 2018 à 09:09
    « La rumeur court du remplacement de G. Collomb par Le Drian ! »
    Le Drian, 71 ans, le même âge que Gégé à qui Cohn-Bendit devra dire un jour, à la télé (off course) « qu’il aille s’occuper de ses petits-enfants » (Cohn-Bendit 73 ans toujours député européen qui, lui, ne doit pas avoir de petits-enfants ;))
    Tous ces gens là font-ils partie du New World de Manu ?
    En même temps… un parrain de la mafia bretonne, VRP retraité de la vente d’armes tous azimuts, moi je dis, faut voter pour lui, car ça c’est la démonstration de la VRAIE transgression, plus fort que la fête de la musique à l’Elysée 😀

  164. Xavier NEBOUT

    @ Robert Marchenoir
    Bien vu et il en est de même lorsqu’on s’en prend à la FM.
    Enfin, je dis bien vu sans avoir tout lu, car j’ai bien d’autres livres à lire avant les vôtres.
    Je n’ai même pas lu tout Platon…
    Comment pouvez-vous penser que tout le monde a le temps de vous lire ? La règle d’or est de faire « clair, précis et CONCIS »…

  165. @ Robert Marchenoir
    N’écoutez pas les grincheux ! Sauf l’honnêteté intellectuelle, mais vous n’en manquez pas, qu’on soit d’accord ou non avec vous, la seule règle est de PLAIRE, qu’on choisisse la saga ou le haïku.
    Vos éclaircissements drolatiques sur la propagande ainsi que votre caractérisation de différents ratons laveurs, à mon avis capables de passer quelque baume sur des débats parfois un peu aigres avec certains, étaient particulièrement bienvenus.

  166. @jm.Richard | 02 octobre 2018 à 22:17
    « Je suis en passant patron, blanc, catho, de droite. »
    Et moi, je suis en passant nonne, jaune, bouddhiste et… ?
    Bonjour chez vous et faites un gros mimi à Manu.

  167. @ Jabiru 4 octobre 13:14
    L’arrivée à Lyon de l’ours venant d’Île-de-France contrarie, dites-vous, les plans de plusieurs élus de la région.
    Sur le modèle des bergers béarnais, eux aussi contrariés par l’ours qui ne gênait personne dans sa montagne de Slovénie, il se peut que les élus rhônalpins organisent une « battue d’effarouchement ».

  168. Concernant Edouard Philippe, ne prenons pas nos désirs pour des réalités.
    Il est certes plus sobre que son patron, ce qui est reposant, mais qu’a-t-il donc à son actif ? Une gestion désastreuse de sa bonne ville du Havre, une trahison honteuse de son engagement politique et une complaisance envers l’islamisme concrétisée par son soutien en son temps au chanteur Médine.
    Dans le genre anecdotique, je me souviens aussi de ces 350 000 euros dépensés pour revenir plus tôt de l’autre bout du monde et au sujet duquel il nous avait cloué le bec avec un « j’assume » qui sonnait étrangement comme un « je vous em..rde ».

  169. @ Patrice Charoulet | 04 octobre 2018 à 12:47
    Cher Patrice,
    « Ni Brassens, ni Brel, ni Ferrat, ni Ferré, ni Barbara, ni Aznavour, dont vous pouvez aimer les chansons, n’ont « porté au plus haut la langue française. »
    Loin de moi la prétention de vouloir rivaliser avec un professeur de lettres dans son domaine de compétence. Mais je pense que vous avez une vision un peu trop « rigide », si je puis me permettre, de la chanson populaire.
    Certains textes des chanteurs que j’ai cités et notamment Charles Aznavour, sont tout simplement magnifiques et, méritent bien d’être qualifiés de poésie, même s’ils ne respectent pas exactement les canons généralement définis par les experts en littérature.
    D’ailleurs Jean-Loup Dabadie, qui a été interviewé dernièrement par notre hôte et qui est un parolier célèbre de chansons populaires, est membre de l’auguste Académie française, ce qui, je vous l’accorde, était impensable voici quelques années.
    Ajoutons à cela Bob Dylan à qui a été décerné le prix Nobel de littérature en 2017.
    Deux preuves parmi tant d’autres que la chanson populaire (et pas seulement française) a obtenu ses lettres de noblesse dans cet art difficile qu’est la littérature.

  170. Mary Preud'homme

    «  »Copain » – c’est le chat de ma voisine – aussi a participé, il riait de nous voir rire. »
    Rédigé par : Giuseppe | 04 octobre 2018 à 16:26
    Heureusement que ce chat est un mâle… Vous imaginez le quiproquo et la franche rigolade si vous nous eûtes dit : « Copine » c’est la chatte de ma voisine !

  171. @ jlm | 04 octobre 2018 à 14:25
    Merci de votre appréciation. Votre lien vers Ouest-France n’a pas l’air de fonctionner !

  172. Michelle D-LEROY

    @ Robert Marchenoir
    Un quart d’heure d’humour, bien écrit et bien envoyé. En effet les deux commentaires sur lesquels vous glosez paraissent faux, et en les lisant, j’avoue avoir pensé la même chose.
    @ Florence
    En effet, si M. Philippe paraît plus reposant parce que moins théâtral, les faits que vous mettez en exergue et connus de tous ne sont pas à son avantage.
    Enfin, Emmanuel Macron a répondu à une retraitée cet après-midi à Colombey « on a bien de la chance d’être en France »…
    « On »… Ca dépend pour qui. Et comment faire comprendre aux personnes âgées qu’elles doivent contribuer à l’effort national, si par ailleurs le Premier ministre ne compte pas (350 000 € pour revenir du Japon et 150 000 € pour rapatrier en Puma journalistes, intervenants, lui-même et sa suite, suite à une journée écolo pour parler de l’eau à Gap) et si ces mêmes retraités voient par ailleurs les dépenses sans compter pour accueillir une immigration constante ?
    Comment comprendre que d’un côté on nous dise que les comptes de la Sécurité Sociale sont rétablis, qu’enfin le trou de cette sécu mal en point jusqu’à l’arrivée de Macron est comblé, mais qu’on pense à augmenter les taxes sur l’alcool pour compenser une CSG qui désormais servira à financer le chômage.
    Que nos dirigeants tournent en rond avec les finances de l’Etat en piteux état, on veut bien le croire, mais prendre dans un compte pour en financer un autre me paraît une drôle d’idée… surtout pour des économistes. Je pense qu’il s’agit d’organiser une nébuleuse pour rendre illisibles les dépenses.
    En attendant, certains jeunes ne trouvent pas de travail et s’ils en trouvent, leurs emplois restent précaires ou mal payés et de ce fait ils ne trouvent pas de logements. Certains autres, un peu mieux lotis, mais à peine, ne peuvent prétendre aux crèches ou à des aides pour les cantines ou les garderies de leurs enfants.
    Ainsi les retraités qui ont travaillé dur pendant quarante ans et souvent beaucoup plus, sans RTT ni 35 heures, qui ont payé les études de leurs enfants, se retrouvent à dépendre du bon vouloir de l’Etat, sous tutelle en quelque sorte.
    Ils pourraient se dire qu’ils ont bien de la chance, certes, mais « en même temps » ils constatent que leurs dirigeants ne freinent aucunement leurs dépenses, qu’ils favorisent les jeunes de la diversité au détriment de leurs enfants et petits-enfants, qu’ils dépensent sans compter pour accueillir des centaines de gens venus d’ailleurs.
    Et puis il y a cette disparité entre les retraités parce que le gouvernement fixe des seuils de revenus, alors qu’en y regardant de plus près chaque situation mériterait qu’on s’y attarde.
    Après, nous avons sans doute de la chance de vivre en France, sauf que tout dépend avec quels pays on se compare.

  173. Jean le Cauchois

    Cher PB,
    « Le président m’inquiète »
    Personnellement, ceux qui m’inquiètent, ce sont tous ces gens des médias et tous ceux qui les écoutent, qui ne trouvent que du laid, du défectueux, de l’anormal, pour commenter, s’occuper, pour papoter. L’actuel président Macron m’inquiète bien moins que ne m’a inquiété, au bout d’un an de mandat, le président Mitterrand, nationalisant les banques, des entreprises industrielles… Rappelez-vous ! Tout allait très mal, disait-on, de la faute de Giscard. Et Jack Lang est toujours présent dans les médias…

  174. @ Tipaza | 04 octobre 2018 à 18:04
    « Un « Gérard57 | 04 octobre 2018 à 14:14 », ça ne vous rappelle rien ? »
    Si, bien sûr ! Un usurpateur à n’en pas douter !
    J’ai vu qu’il y avait aussi un vladimir qui vient de temps en temps, mais à son style je pense que ce n’est pas celui qu’on a connu. Dommage car j’aurais bien voulu le revoir… C’était un peu le Marchenoir de l’ex-blog de J-M Aphatie… 🙂

  175. Mary Preud'homme

    Marchenoir a quand même mis deux jours avant de pondre son commentaire suite à l’intrusion folklo de jm.Richard et G.Galland.
    Là où cinq autres avaient réagi au quart de tour !
    Ce en quoi il me fait penser aux résistants de la dernière heure qui ramassent les douilles et s’approprient les mérites mais ne sont jamais en première ligne.
    Pas très réactif le monsieur.
    Il parle beaucoup des autres sans savoir et ne jugeant que sur quelques détails… Mais que sait-on de lui, à part qu’il n’est ni sportif, ni musicien, ni amateur d’art, de dictionnaires, d’estampes japonaises, que les Russes lui font au moins aussi peur que les Noirs et les Métis (qui ne devraient pas exister selon lui…), qu’il n’aime ni les paysans, ni le fromage, ni les femmes qui ont de la répartie et le font sortir de ses gonds, que tous ceux qui ne pensent pas comme lui, ne rient pas de ses satires grossières sont forcément des gauchistes, des communistes ou des droichistes honteux ou des abrutis finis !
    Ah j’oubliais, Machenoir c’est le gars droit dans ses bottes cloutées qui est à la droite de l’extrême droite. Bref un hybride de la « politicaillerie faction ».

  176. Pour Macron, «le pays se tiendrait autrement» si on arrêtait de «se plaindre» (Le Figaro)
    Macron est d’un culot irréaliste. A chacune de ses visites, il fait semblant d’écouter les habitants mais n’entend pas et ne comprend pas le désarroi des Français.
    Il voulait dire, le pays brillerait autrement s’il arrêtait de déshonorer la France, de rabaisser et de racketter les Français.

  177. @ Mary Preud’homme | 04 octobre 2018 à 18:14
    J’y avais pensé, certain que quelqu’un relèverait, voyez donc chère Mary – je me permets – en plus de taquin je suis coquin, j’étais sûr que ce serait vous.
    Mon voisin qui ne s’était pas trop éloigné, sentant votre réponse prochaine, a plissé ses yeux moqueurs, ce qui se traduit par « tu vois je te l’avais dit ».
    Mais tout ceci a bien peu d’importance, surtout après l’excellent commentaire de Robert M. « opérateur de cataracte de haut vol » souligné par sbriglia.
    Pour ma part je considère qu’il a été là un premier fusil, expression lointaine d’un entrepreneur de charpente-couverture pour exprimer toute son admiration à ses compagnons de travail qui eux étaient des premiers de cordée.

  178. « Dans son désir de transgression, Emmanuel Macron a répondu à une retraitée cet après-midi à Colombey « on a bien de la chance d’être en France »…
    « On »… Ça dépend pour qui. » (Commentaire repris)
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/06/14/retraite-chomage-a-quoi-ont-droit-les-deputes-sortants_5144234_4355770.html
    Je crois que le Président prend ses concitoyens pour des ignares, il est impensable qu’il persiste dans cette communication qui ne fait que blesser ; qui a vu le reportage sur les avantages stratosphériques accordés aux salariés de l’Assemblée et autres périmètres d’élus est humiliant pour ceux qui l’entendent.
    Mettre à contribution des citoyens après une vie de travail et une pension brute moyenne autour de 1 200 € c’est leur cracher dessus, je crois que ceux-ci vont s’en souvenir aux prochaines élections.
    Qu’il tienne un cap qu’il s’était fixé et sur lequel il a été élu pourquoi pas, Mongénéral avait annoncé des sacrifices mais il montrait l’exemple.
    Emmanuel Macron se trompe de combat, la politique qu’il mène est un jeu de bonneteau sur les dépenses, il prend aux plus fragiles et l’expression de NKM à l’époque sur François Hollande prend ici tout son sens avec ce Président « faible avec les forts et fort avec les faibles ».
    Il ne fera que passer.

  179. @ Zonzon | 04 octobre 2018 à 16:04
    « « Le président m’inquiète ». Notre cher hôte nous la joue perso ! Il n’a pas tout à fait tort : ses blogueurs – nos camarades -, avec Achille comme tête de gondole, expriment en majorité leur confiance en notre président. »
    Me mettre en tête de gondole ? Décidément cher Zonzon vous avez toujours le mot pour rire.
    C’est vrai que j’essaie, à ma façon, de prendre la défense d’Emmanuel Macron sur ce blog. En fait, je le fais plus par jeu que par vénération pour notre président qui, après une année d’un parcours sans faute, accumule bien des déconvenues depuis quelques mois.
    Ainsi que je l’ai déjà dit, je n’ai pas voté pour lui au premier tour, ce qui signifie que ne suis pas macroniste, ni macronien, ni macronphile. Simplement quand je regarde l’opposition, j’ai le sentiment qu’en face c’est encore pire. Alors comme dit un proverbe, « il ne faut pas troquer un cheval borgne contre un aveugle ».
    Joli petit numéro de Marchenoir, comme à ses meilleurs jours. C’est un peu le Chuck Norris du blog. Il ne fait pas dans le subtil, mais avec lui ça déménage. Bon, une fois qu’on sait comment il fonctionne, l’effet commence à s’émousser. Mais il y en a quelques-uns ici avec qui ça marche à tous les coups.
    Et puis, dans la mesure où il se paie deux macronistes égarés sur ce blog, cela suffit à leur bonheur.

  180. Voilà pour monsieur Charoulet, Lamartine absent…
    Il ne faut pas faire de catalogue sauf si on est Don Juan !
    L’immortalité
    Alphonse de Lamartine
    Le soleil de nos jours pâlit dès son aurore,
    Sur nos fronts languissants à peine il jette encore
    Quelques rayons tremblants qui combattent la nuit ;
    L’ombre croit, le jour meurt, tout s’efface et tout fuit !
    Qu’un autre à cet aspect frissonne et s’attendrisse,
    Qu’il recule en tremblant des bords du précipice,
    Qu’il ne puisse de loin entendre sans frémir
    Le triste chant des morts tout prêt à retentir,
    Les soupirs étouffés d’une amante ou d’un frère
    Suspendus sur les bords de son lit funéraire,
    Ou l’airain gémissant, dont les sons éperdus
    Annoncent aux mortels qu’un malheureux n’est plus !
    Je te salue, ô mort ! Libérateur céleste,
    Tu ne m’apparais point sous cet aspect funeste
    Que t’a prêté longtemps l’épouvante ou l’erreur ;
    Ton bras n’est point armé d’un glaive destructeur,
    Ton front n’est point cruel, ton oeil n’est point perfide,
    Au secours des douleurs un Dieu clément te guide ;
    Tu n’anéantis pas, tu délivres! ta main,
    Céleste messager, porte un flambeau divin ;
    Quand mon oeil fatigué se ferme à la lumière,
    Tu viens d’un jour plus pur inonder ma paupière ;
    Et l’espoir près de toi, rêvant sur un tombeau,
    Appuyé sur la foi, m’ouvre un monde plus beau !
    Viens donc, viens détacher mes chaînes corporelles,
    Viens, ouvre ma prison ; viens, prête-moi tes ailes,
    Que tardes-tu? Parais ; que je m’élance enfin
    Vers cet être inconnu, mon principe et ma fin !
    Qui m’en a détaché ? qui suis-je, et que dois-je être ?
    Je meurs et ne sais pas ce que c’est que de naître.
    Toi, qu’en vain j’interroge, esprit, hôte inconnu,
    Avant de m’animer, quel ciel habitais-tu ?
    Quel pouvoir t’a jeté sur ce globe fragile ?
    Quelle main t’enferma dans ta prison d’argile ?
    Par quels noeuds étonnants, par quels secrets rapports
    Le corps tient-il à toi comme tu tiens au corps ?
    Quel jour séparera l’âme de la matière ?
    Pour quel nouveau palais quitteras-tu la terre ?
    As-tu tout oublié ? Par-delà le tombeau,
    Vas-tu renaître encor dans un oubli nouveau ?
    Vas-tu recommencer une semblable vie ?
    Ou dans le sein de Dieu, ta source et ta patrie,
    Affranchi pour jamais de tes liens mortels,
    Vas-tu jouir enfin de tes droits éternels ?
    Oui, tel est mon espoir, ô moitié de ma vie !
    C’est par lui que déjà mon âme raffermie
    A pu voir sans effroi sur tes traits enchanteurs
    Se faner du printemps les brillantes couleurs.
    C’est par lui que percé du trait qui me déchire,
    Jeune encore, en mourant vous me verrez sourire,
    Et que des pleurs de joie à nos derniers adieux,
    A ton dernier regard, brilleront dans mes yeux.
     » Vain espoir !  » s’écriera le troupeau d’Epicure,
    Et celui dont la main disséquant la nature,
    Dans un coin du cerveau nouvellement décrit,
    Voit penser la matière et végéter l’esprit ;
    Insensé ! diront-ils, que trop d’orgueil abuse,
    Regarde autour de toi : tout commence et tout s’use,
    Tout marche vers un terme, et tout naît pour mourir ;
    Dans ces prés jaunissants tu vois la fleur languir ;
    Tu vois dans ces forêts le cèdre au front superbe
    Sous le poids de ses ans tomber, ramper sous l’herbe ;
    Dans leurs lits desséchés tu vois les mers tarir ;
    Les cieux même, les cieux commencent à pâlir ;
    Cet astre dont le temps a caché la naissance,
    Le soleil, comme nous, marche à sa décadence,
    Et dans les cieux déserts les mortels éperdus
    Le chercheront un jour et ne le verront plus !
    Tu vois autour de toi dans la nature entière
    Les siècles entasser poussière sur poussière,
    Et le temps, d’un seul pas confondant ton orgueil,
    De tout ce qu’il produit devenir le cercueil.
    Et l’homme, et l’homme seul, ô sublime folie !
    Au fond de son tombeau croit retrouver la vie,
    Et dans le tourbillon au néant emporté.
    Abattu par le temps, rêve l’éternité !
    Qu’un autre vous réponde, ô sages de la terre !
    Laissez-moi mon erreur : j’aime, il faut que j’espère ;
    Notre faible raison se trouble et se confond.
    Oui, la raison se tait : mais l’Instinct vous répond.
    Pour moi, quand je verrais dans les célestes plaines,
    Les astres, s’écartant de leurs routes certaines,
    Dans les champs de l’éther l’un par l’autre heurtés,
    Parcourir au hasard les cieux épouvantés ;
    Quand j’entendrais gémir et se briser la terre ;
    Quand je verrais son globe errant et solitaire
    Flottant loin des soleils, pleurant l’homme détruit,
    Se perdre dans les champs de l’éternelle nuit ;
    Et quand, dernier témoin de ces scènes funèbres,
    Entouré du chaos, de la mort, des ténèbres,
    Seul je serais debout : seul, malgré mon effroi,
    Etre infaillible et bon, j’espérerais en toi,
    Et, certain du retour de l’éternelle aurore,
    Sur les mondes détruits, je t’attendrais encore !
    Souvent, tu t’en souviens, dans cet heureux séjour
    Où naquit d’un regard notre immortel amour,
    Tantôt sur les sommets de ces rochers antiques,
    Tantôt aux bords déserts des lacs mélancoliques,
    Sur l’aile du désir, loin du monde emportés,
    Je plongeais avec toi dans ces obscurités.
    Les ombres à longs plis descendant des montagnes,
    Un moment à nos yeux dérobaient les campagnes
    Mais bientôt s’avançant sans éclat et sans bruit
    Le choeur mystérieux des astres de la nuit,
    Nous rendant les objets voilés à notre vue,
    De ses molles lueurs revêtait l’étendue ;
    Telle, en nos temples saints par le jour éclairés,
    Quand les rayons du soir pâlissent par degrés,
    La lampe, répandant sa pieuse lumière,
    D’un jour plus recueilli remplit le sanctuaire.
    Dans ton ivresse alors tu ramenais mes yeux,
    Et des cieux à la terre, et de la terre aux cieux ;
    Dieu caché, disais-tu, la nature est ton temple !
    L’esprit te voit partout quand notre oeil la contemple ;
    De tes perfections, qu’il cherche à concevoir,
    Ce monde est le reflet, l’image, le miroir ;
    Le jour est ton regard, la beauté ton sourire
    Partout le coeur t’adore et l’âme te respire ;
    Eternel, infini, tout-puissant et tout bon,
    Ces vastes attributs n’achèvent pas ton nom ;
    Et l’esprit, accablé sous ta sublime essence,
    Célèbre ta grandeur jusque dans son silence.
    Et cependant, ô Dieu! par sa sublime loi,
    Cet esprit abattu s’élance encore à toi,
    Et sentant que l’amour est la fin de son être,
    Impatient d’aimer, brûle de te connaître.
    Tu disais : et nos coeurs unissaient leurs soupirs
    Vers cet être inconnu qu’attestaient nos désirs ;
    A genoux devant lui, l’aimant dans ses ouvrages,
    Et l’aurore et le soir lui portaient nos hommages,
    Et nos yeux enivrés contemplaient tour à tour
    La terre notre exil, et le ciel son séjour.
    Ah! si dans ces instants où l’âme fugitive
    S’élance et veut briser le sein qui la captive,
    Ce Dieu, du haut du ciel répondant à nos voeux,
    D’un trait libérateur nous eût frappés tous deux !
    Nos âmes, d’un seul bond remontant vers leur source,
    Ensemble auraient franchi les mondes dans leur course
    A travers l’infini, sur l’aile de l’amour,
    Elles auraient monté comme un rayon du jour,
    Et, jusqu’à Dieu lui-même arrivant éperdues,
    Se seraient dans son sein pour jamais confondues !
    Ces voeux nous trompaient-ils? Au néant destinés,
    Est-ce pour le néant que les êtres sont nés ?
    Partageant le destin du corps qui la recèle,
    Dans la nuit du tombeau l’âme s’engloutit-elle ?
    Tombe-t-elle en poussière ? ou, prête à s’envoler,
    Comme un son qui n’est plus va-t-elle s’exhaler ?
    Après un vain soupir, après l’adieu suprême
    De tout ce qui t’aimait, n’est – il plus rien qui t’aime ?
    Ah ! sur ce grand secret n’interroge que toi !
    Vois mourir ce qui t’aime, Elvire, et réponds-moi !

  181. C’est une question de génération. Rien de plus.
    Gérard Collomb a 71 ans, Macron va en avoir 41. Un monde les sépare.
    Quand Collomb a assisté à l’épisode Benalla (Alexandre, s’il vous plaît), puis lorsqu’il a vu les photos partouzardes dignes de Marc Dorcel de notre Président à Saint-Martin, il s’est dit que c’était cuit. Il a démissionné.
    Collomb s’est perdu à démêler chez Macron Jekyll de Mister Hyde.
    Fallait le voir cet après-midi, soudain en costard cravate, pérorer sur la tombe du général de Gaulle, ah, qu’il était urbain et sympathique, un gendre idéal !
    Vous aurez beau voir tout cela de vos lucarnes, BFMTV et autres, le retentissement international est catastrophique. Il n’est plus crédible, démonétisé.

  182. @ Mary Preud’homme | 04 octobre 2018 à 20:59
    Franchement Mary, je ne vois pas chez Robert Marchenoir un suppôt de l’extrême droite.
    À mon avis, dans le secret de l’urne, vous devez voter la même chose.
    Vous devriez cesser cette querelle.

  183. Comment ? Sous Jupiter comment est-ce possible ?
    « Le département du Nord est tombé dans le piège d’un faux ordre de virement qui lui a coûté 800 000 euros. L’escroc s’est fait passer pour un comptable d’une entreprise de BTP, en établissant une fausse facture de chantier routier. »
    Par Ouest-France
    Modifié le 04/10/2018 à 15h12
    Publié le 04/10/2018 à 13h04
    J’imagine le responsable, du responsable, du responsable… Le millefeuille dans toute sa splendeur et son efficacité, incroyable… mais vrai !
    Bon on va pas se plaindre non plus ce n’est que 800 000€.
    Courteline est vivant.

  184. Ça y est l’INSEE revoit à la baisse la croissance du pays.
    Je pense qu’on échappera pas à une taxation des livrets d’épargne ou à une énième nouvelle formule de calcul du taux au prétexte que le pauvre ayant peu de sous, il sera moins pénalisé qu’un plus riche.
    Hollande a raison, en fait de ruissellement c’est plutôt du goutte à goutte.
    Cuisant échec et perte totale de confiance qui fait qu’on ne consomme plus car on se demande où on sera racketé.
    C’est la faute à ces idiots de Français, dira Macron depuis l’étranger. Il suffirait qu’ils achètent pour que les rentrées de TVA augmentent.
    On compensera par la TIPP.
    Et pendant ce temps grâce à la braderie de Sarkozy sur GDF le gaz augmente.

  185. @ Mitsahne
    « R. Marchenoir (4/10 à 10h50) avec qui je suis d’accord en ce qui concerne la douteuse identité des infiltrés Richard et Gallard. »
    Hé bé, je n’ai retenu et noté que ce post de Mitsahne, bisounours qui jabote et lèche les babouches d’un psychorigide désinformateur qui lui-même enquête et prépare les lâches « infiltrés Richard et Gallard » bientôt débusqués à être voués aux gémonies pour leur traîtreuse infiltration dans le royaume de « MARCHE DANS LA LUMIERE ET LA CONTRE-VERITE »… Hé bien Mitsahne s’est fourvoyé dans une apologie désastreuse.
    Il est vrai et démontré qu’au fil des billets RM s’est déclaré propriétaire de la bonne pensée, seule éligible aux développements dérisoires, futiles, inconsistants, mais bidules pour la plupart de ses admirateurs… alors qu’il faudrait des analyses et réflexions plus travaillées, fouillées, justes et… c’est sûrement trop demander… intelligentes.
    Mais dans l’époque où nous vivons… d’un pays riche et soviet où la belle posture est reine au-delà de toute évidence et réalité… manants, vilains, simples penseurs… taisez-vous et allez voir ailleurs.
    Pour ma part ce n’est pas le président qui m’inquiète… ce sont plutôt les franchouillards insatiables… qui ne veulent rien lâcher de leurs petites choses à tous les niveaux.

  186. @ Florence
    Très juste observation qu’il convient de rappeler.
    Des fournisseurs des festivités havraises pour 20 millions n’ont pas été payés car la société événementielle a fait faillite.
    Edouard Philippe est à l’égal de beaucoup pour dépenser l’argent des autres. Ce sont ses caprices qui coûtent un pognon de dingue.
    Je plaide pour Cazeneuve à la présidence de la République.

  187. Mary Preud'homme

    @ Savonarole | 04 octobre 2018 à 22:33
    Mais non il n’est qu’à la droite de l’extrême droite, soit à l’aile gauche de la droite, c’est lui-même qui l’avait écrit pour clouer le bec à je ne sais plus qui.
    Etonnant non !

  188. Jeudi 4 octobre, lors du déplacement d’Emmanuel Macron à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne) à l’occasion des soixante ans de la Constitution, Bruno Roger-Petit se tenait au côté du président, en tant que « conseiller mémoire ».
    Je démissionne, je renonce, je suis anéanti… Quezaco ? « Conseiller mémoire » ? Conseiller pour ne pas oublier de donner la pâtée au chienchien, pour rappeler que la fête du jambon et de la crêpe est la semaine prochaine ? Le pouvoir rend idiot sans aucun doute, à quoi cela sert ? J’espère que BRP aura la bonne mallette comme chez le concessionnaire automobile pour ausculter un cerveau dont les sondes commencent à buguer, le plus difficile sera de trouver la bonne car notre Président est « complexe »… Mais de cela le citoyen s’en est rendu compte.
    Conseiller mémoire… Je réfléchis… Pas trop quand même, la prochaine surprise est déjà prête, on doit être un peu la risée chez nos voisins.

  189. Catherine JACOB

    @ Savonarole | 04 octobre 2018 à 22:15
    « Fallait le voir cet après-midi, soudain en costard cravate, pérorer sur la tombe du général de Gaulle, ah, qu’il était urbain et sympathique, un gendre idéal ! »
    Je ne sais pas trop au vu de ces extraits :
    1. « On ne se rend pas compte de la chance immense qu’on a. On vit de plus en plus vieux dans notre pays en bonne santé »
    2. S’adressant à une autre retraitée, il a ajouté : « Je me bats pour que votre petit-fils puisse avoir une retraite. Mais c’est pour cette raison que je ne peux pas vous dire : « Je vais donner ça » (…) Il faut des gens pour produire avant de redistribuer »
    Or, selon une étude publiée cette semaine par le service statistique des ministères sociaux, l’espérance de vie en bonne santé, c’est-à-dire sans être limité dans ses activités quotidiennes, a progressé en 2017 à 64,9 ans pour les femmes tandis qu’elle a légèrement reculé à 62,6 ans pour les hommes.
    Quel âge est celui de cette dame qui risque sa santé en nous coûtant 400 000€ de fonctionnement et le reste ?
    Il ne faut plus que Mme Macron se surmène, cela n’est bon ni pour sa personne, ni pour le porte-monnaie des Français qui ONT COTISÉ pour leur retraite !!
    3. A une retraitée qui se plaignait de sa faible pension, le président a répondu : « Le petit-fils du général (de Gaulle) m’a dit tout à l’heure que la règle devant son grand-père était: Vous pouvez parler très librement; la seule chose qu’on n’a pas le droit de faire, c’est de se plaindre. Je trouve que c’est une bonne pratique qu’avait le général. Le pays se tiendrait autrement s’il était comme ça », a ajouté le gendre idéal.
    C’est dans un billet précédent qu’à été évoqué un certain culot. Désormais nous savons que ce culot est sans limites !
    Je doute que le Général de Gaulle ait dit que les Français pour lesquels il a créé après-guerre le système de retraite que nous connaissons, étaient malvenus de se plaindre devant lui de quoi que ce soit. Que les gens de l’Elysée n’avaient pas à se plaindre devant lui car ce n’était pas à lui-même de régler les questions d’intendance, comme par exemple téléphoner aux sénateurs pour leur rappeler leur devoir, oui ça je veux bien le croire de celui qui a rendu honorablement son tablier quand la France lui a dit qu’elle avait désormais trop de sujet de se plaindre.

  190. @ Giuseppe 21h29
    « Mettre à contribution des citoyens après une vie de travail et une pension brute moyenne autour de 1 200 € c’est leur cracher dessus, je crois que ceux-ci vont s’en souvenir aux prochaines élections. »
    Oui, ce qui est profondément injuste et dangereux c’est l’insécurité liée à l’inconstance des décisionnaires. Pour les retraités il est normal que les pensions soient versées à dates régulières et revalorisées de façon que leur pouvoir d’achat ne diminue pas (je ne parle pas de l’augmenter).
    Macron en décidant d’augmenter les prélèvements à partir d’un seuil très bas, instaure l’idée que n’importe quel élu peut suggérer et décider de faire les poches de gens qui ont cotisé toute leur vie. Cela démontre l’incapacité de diminuer la dépense publique, l’exemple le plus risible venant du nombre infime de fonctionnaires dont le poste est supprimé : 4 500 au budget 2019…

  191. @ Giuseppe 04 octobre 2018 à 22:38
    Le département du Nord s’est fait arnaquer de 800 000 euros. Qu’en pense le Président du conseil général des Hauts-de-France Xavier Bertrand et que va-t-il décider ?
    Franchement ça dénote un manque de sérieux de la part du fonctionnaire qui a validé le paiement.

  192. UN SELFIE MADE MAN
    Il a été beaucoup question de ces photos amplement doigtées qui illustrent le séjour de Président Macron sous les tropiques.
    Il y a celle que notre hôte a choisie pour illustrer « Le président m’inquiète… », que nous devons délibérément écarter : dans le hasard de l’angle de prise de vue et la posture des personnages il semblerait que notre Macron fasse les cornes. Ce qui, pour un ancien élève de Ricoeur, spiritualiste chrétien, n’est pas crédible, et même attentatoire à sa personne.
    Il y a donc lieu de l’oublier ! [*]
    Il y a aussi celle dite du ou des doigts d’honneur – définitivement commentée par notre Marine Nationale – qui fait polémique entre ceux qui constatent qu’il y a offense au chef d’un Etat souverain et ceux disant qu’il s’agissait de l’honorer. Allez donc savoir !
    Mais il y en a une autre, qui n’a guère attiré l’attention des espiègles et des tordus et qui, pourtant, vaut le déplacement. On a pu la voir dans Valeurs actuelles sous la référence :
    « SIPA 00877748 000009.ppg @ Blondet Eliot-POOL/SIPA » [**]
    Au centre nous voyons le président en blanc et noir, la tête de profil, encadré par deux personnages entièrement noirs ; à droite celui à l’émoticône sur le haut du bras nous donnant à voir une mimique méprisante et provocatrice, il est étranger à la scène qui se joue à sa droite entre les deux autres personnages ; à gauche un personnage plus jeune au visage fermé et au torse admirable qui toise le blanchouillé d’un regard sévère dur et dominateur ; sa main droite est posée bien à plat sur la poitrine présidentielle.
    Le bras droit de Macron enserre la taille du grand noir et réapparaît sur la hanche droite par l’extrémité des doigts dans un geste d’abandon. Leurs deux regards se croisent, doux chez l’un, sûr chez l’autre, l’un lève la tête admiratif, l’autre la baisse condescendant.
    Entre ces deux, en ce moment-là, il se passe quelque chose de très fort !
    Nous ignorons si Brigitte apprécie ces mises en scène !
    [*] Ce selfie a cependant l’intérêt de montrer que les fameuses « émoticônes » dont Achille en son temps m’avait expliqué la signification, l’usage et la technique, s’inscrivent aussi sur les peaux !
    [**] Mes connaissances techniques ne me permettant pas de l’inclure dans mon commentaire comme il se devrait, j’en appelle une nouvelle fois à notre cher fugace pour me tirer d’embarras !

  193. @ Giuseppe | 04 octobre 2018 à 21:49
    « Je crois que le Président prend ses concitoyens pour des ignares »
    Non, il nous prend pour des c**s et l’affirme en permanence, ceci dit la réciproque est vraie et voilà où nous en sommes et où nous continuerons à être pendant encore trois ans et demi.
    La race française s’est complétement dépréciée, elle ne vaut plus rien et n’ira pas plus loin !

  194. @ Catherine JACOB | 05 octobre 2018 à 08:58
    « Jeudi 4 octobre, lors du déplacement d’Emmanuel Macron… »
    Après plusieurs pavés que Macron a reçus en réponse à ses âneries et ses insultes envers les Français, il semble qu’il n’a toujours rien compris aux difficultés et désarroi dans lesquels sont plongés des millions de Français : les retraités, les jeunes et les jeunes seniors sans emploi. Manu doit admettre qu’à force de nous racketter sans cesse, la croissance ne remontera pas et la France deviendra avec lui la 8ème puissance mondiale. Nous sommes déjà passés de la 5ème à la 7ème, derrière la Chine et l’Inde.
    Les fondations du château de Manu et son nouveau monde (misérable) s’écroule. Vite, demandons à Stéphane Bern avec les 1,28 euros qu’il touche sur le ticket patrimoine à 15 euros de la FDJ de le restaurer. Il aura du mal, d’autant que Bercy pique sur un ticket 13,62 euros sur 15 euros. C’est du vol déguisé, comme avec les augmentations des impôts, taxes, CSG et contraventions de stationnement. C’est qui le prochain sorti de piste ? Steph Bern qui n’aime pas que Manu se joue de lui.

  195. @ Catherine Jacob
    « Je doute que le Général de Gaulle ait dit que les Français pour lesquels il a créé après-guerre le système de retraite que nous connaissons, étaient malvenus de se plaindre devant lui de quoi que ce soit. »
    Ce système de retraite a été calqué sur celui mis en place par le régime de Vichy

  196. Claude Luçon

    @ Giuseppe | 05 octobre 2018 à 08:51
    « Conseiller mémoire »
    C’est de la novlangue, avant nous appelions ça : « pense-bête » !

  197. Le seul avantage d’avoir élu Macron est qu’au travers de phrases assassines il peut faire passer ainsi ses réformes, pour le reste Benalla et consorts c’est digne de pieds nickelés.
    Il vaccine en fait les citoyens sur des réformettes alors que députés et sénateurs sont gavés à l’extrême de prébendes, pensions et avantages que même le chirurgien local en tombe à la renverse, contrairement à ce que j’ai entendu, leur nombre peut être drastiquement réduit, que celui qui a posé les pieds à l’hôtel du département lève le doigt, et pas pour l’obtention d’une carte grise.
    Ils vont nous raconter qu’ailleurs ils sont aussi bien rémunérés, forcément, ce sont toujours les mêmes qui se votent salaires, pensions et avantages, il ne peut pas en être autrement.
    La loi sur la transparence est un leurre, un élu bien organisé n’a rien à déclarer, Macron et son patrimoine indigent digne du plus modeste manœuvre officiant à serrer les boulons ou ramasser les ordures est là pour en attester, d’ailleurs eux-mêmes en ont les larmes aux yeux en pensant que leur Président est pauvre comme Job.
    Il fait référence à une phrase du petit-fils de Mongénéral mais il oublie que lui n’est pas l’autre et que l’exemplarité était son plus grand défaut.

  198. @ Catherine JACOB | 05 octobre 2018 à 08:58
    Aucune objection, votre commentaire complète le mien.
    Me rebute ce pelotage tactile, qui consiste à maintenir ses mains sur celles d’une retraitée pour lui asséner ce que vous relevez justement, point par point.
    Vous évoquez souvent le Japon, permettez que je vous résume la querelle actuelle des retraites en Espagne. En quelques lignes.
    L’équivalent de l’INSEE de Madrid révèle que les retraités espagnols sont les plus gâtés d’Europe.
    Le taux de remplacement lors du passage emploi/retraite est de 80% ! Quel que soit le statut antérieur, pauvres, cadres, professions libérales, riches.
    – 90% des retraités espagnols sont propriétaires de leur maison ou appartement, sans crédit en cours.
    – 60% ont un deuxième bien immobilier.
    Le parti socialiste espagnol s’inspirant de Macron veut aujourd’hui les faire cracher au bassinet.
    Immense défi, car ces lois sociales ont été conçues par Franco ! Consternation des socialistes. Ils découvrent la lune.
    Au lendemain de l’horreur de la guerre civile, Franco a voulu recoller le puzzle en instituant une redistribution sociale et appliquer la règle des 80%.
    L’aspect comique de cette querelle réside dans le fait qu’un parti socialiste veut défaire ce qu’un « affreux dictateur » avait eu la sagesse de mettre en œuvre pour relever l’Espagne.

  199. Lundi, Marlène Schiappa a qualifié Marine Le Pen de « leader d’un grand parti raciste, d’extrême droite », après la réaction de la présidente du RN à une photo selfie prise à Saint-Martin d’Emmanuel Macron avec un jeune braqueur montrant un doigt d’honneur déplacé et vulgaire au côté du Président insultant la République.
    Une pie est moins bavarde. La chipie Shiappa, disparue du petit écran depuis quelque temps, se cache derrière le parti d’extrême gauche. Elle ferait mieux de s’occuper de ses dossiers avec plus de sérieux que venir baver dans le micro pour montrer qu’elle existe encore. Pour combien de temps ?

  200. La Mandragore

    Merci Monsieur le Président.
    Vous expliquez aux Français ce qu’ils ont oublié : rien ne sert de gémir et de se plaindre.
    Le pays doit se remettre au travail et les retraités doivent accepter des efforts, d’autant qu’ils sont parmi les mieux lotis en Europe (ce qui ne peut être contesté).
    Sans réformes et sans relance économique, c’est un scénario à la grecque qui se profile, Grèce où les retraites ont baissé de 30 %. Après quarante ans d’incurie politicienne, jamais notre pays ne s’est trouvé dans une telle situation économique et sociale :
    – chômage,
    – déficit public,
    – déficit commercial, etc.
    Qui peut croire que sans efforts et sans réformes les choses vont s’améliorer ? Je ne suis pas d’accord avec certains de vos choix mais tout démontre que vous avez fait le bon diagnostic et que vous souhaitez arrêter la politique de vos prédécesseurs qui achetaient leur réélection par des avantages catégoriels.
    Je ne sais pas si vous réussirez à changer des mentalités anesthésiées par quarante ans d’assistanat et d’individualisme.
    Je le souhaite car je crains que vous ne soyez le Président de la dernière chance…

  201. Je constate que notre président de la République, dans ses réparties, est bien plus sévère vis-à-vis des (petit.e.s) Françaises et Français que des « non souchiens », ce qui confirme son mépris fondamental de notre peuple, celui que parfois, se prenant sans doute pour le Roi des Français, il a naguère qualifié à l’étranger de « mon peuple »…
    Je constate aussi la « méconnaissance » du droit constitutionnel, tant par notre actuel président que par son prédécesseur direct qui vient de proposer rien moins que la suppression de la fonction de Premier ministre sans s’apercevoir – apparemment – que ce faisant l’on change de Constitution, donc de République ! Et c’est quelqu’un qui a servi à la Cour des comptes…
    Ce qui signifie aussi que le respect de la Constitution n’a pas été sa préoccupation pendant son mandat.
    Sur ce point, monsieur Macron est son digne héritier et non celui du général de Gaulle. Ses affirmations à Colombey-les-Deux-Eglises confirment s’il en était besoin qu’il gouverne à l’opposé du « Grand Charles » qui a dû se retourner dans sa tombe.
    De fait la Constitution de la V° République a été conçue par un militaire soucieux d’efficacité et donc sur le modèle d’un grand état-major.
    Le généralissime (président de la République) est assisté d’un chef d’état-major général (le Premier ministre) qui, avec ses chefs d’état-majors (les ministres), met en œuvre les grandes orientations fixées par le « grand chef ». Lequel ne se préoccupe pas d’intendance et concentre son esprit sur la mise en œuvre rapide et efficace de ses ordres pour anticiper la suite de la manœuvre, sans s’embarrasser des modalités d’exécution qui relèvent de la chaîne hiérarchique de ses subalternes, donc de leur compétence exclusive, sans interférence de sa part. Seuls les grands commandeurs sont responsables devant lui.
    Il suffit d’observer la manière rênes courtes dont sont dirigés les ministres par le biais des cabinets respectifs depuis le palais de l’Élysée pour constater que le mode de fonctionnement est l’exact inverse.
    Donc depuis messieurs Sarkozy et Hollande nous avons un fonctionnement qui n’est pas conforme à l’esprit de la Constitution de 1958, avec un Conseil constitutionnel qui est incapable de rendre des avis s’opposant à la volonté du Prince.
    A comparer avec ce qui se passe en Allemagne où tout texte européen est approuvé pour autant qu’il respecte la loi constitutionnelle allemande ! Et il n’y est pas question d’amender cette dernière pour la rendre compatible avec les directives européennes… puisque c’est l’inverse qui se réalise !

  202. Robert Marchenoir

    @ caroff | 05 octobre 2018 à 10:12
    « Macron en décidant d’augmenter les prélèvements à partir d’un seuil très bas, instaure l’idée que n’importe quel élu peut suggérer et décider de faire les poches de gens qui ont cotisé toute leur vie.  »
    Ce n’est nullement Macron qui instaure cette idée. Cette possibilité découle du principe même de la retraite par répartition. Elle se transforme en certitude lorsqu’on y ajoute l’augmentation de la durée de vie, alliée au blocage de la date de départ à la retraite, multipliée par l’effondrement de la natalité et démultipliée par l’explosion du chômage.
    J’espère donc que tous ceux qui s’insurgent contre cette « idée » hurlent, à chaque fois qu’ils en ont l’occasion, qu’il faut détruire la retraite par répartition (celle que le monde entier nous envie), et la remplacer par des fonds de pension (caractéristiques de l’horrible ultra-libéralisme anglo-saxon, sauf quand ce sont les fonctionnaires qui bénéficient de la Préfon, auquel cas c’est un avantage acquis pour lequel nos ancêtres se sont battus).
    La retraite par répartition, dont les naïfs Français s’imaginent qu’elle leur « garantit » une pension quoi qu’il arrive, puisque le gouvernement est derrière, est précisément celle qui ne garantit rien du tout, bien au contraire : elle garantit que le gouvernement appuiera sur un bouton quand il voudra pour tirer le tapis sous les pieds des retraités, puisqu’il n’y a aucun contrat, aucun engagement signé, aucun placement des cotisations pendant toute une vie, mais au contraire la fameuse tuyauterie para-fiscale française qui prend dans la poche des uns pour donner instantanément aux autres — le jeu consistant à sans cesse débrancher des tuyaux ici pour les rebrancher là, et ça s’appelle une politique « volontariste », ça s’appelle « la politique qui commande à l’économie ». Comme au Venezuela.

  203. @ La Mandragore | 05 octobre 2018 à 15:47
    Oh là, dites, c’est une vraie déclaration d’amour envers son Manu. Est-ce qu’il vous a offert les services d’un cireur de pompes de l’Elysée ?

  204. Ainsi nos éléphants roses, tout comme le Vert maire de Grenoble découvrent la RÉALITÉ et sont contraints de renier un temps leur « Vérité » sectaire !
    Le choix de Wauquiez et de Philippe trahissait bien cette « différence » entre « Vérité vraie » opposée à toute contradiction par la gauche et Philippe, et pesanteur de la Réalité brute défendue par Wauquiez et la Droite centrée.
    Horreur, malheur, eux qui refusaient de désespérer Billancourt avec un mépris d’apparatchik pour un « prolétariat ghettoisé » docile qui « marche aux pas des manifs ».
    Cet amalgame réducteur a vu fuir ses « insoumis » d’avant,
    au FN « socialiste sinon tu meurs » dans sa recherche vaine de dédiabolisation médiasphérique comparse du Mélenchon opportuniste des gauches et idiot utile des gauches minoritaires.
    C’est bien les communautarismes réducteurs de tête qui empoisonnent notre société, incitées à une haine victimaire rance revendicative (faut-il les citer ici ?) donc inciviques et intouchables !
    Cette invention substitutive de Terra Nova, comme l’Emmanuel salvateur du PS et des recalés d’une primaire démocratique incontestable assurée par… Sarkozy
    Collomb, Aubry c’est du kif-kif bourricot… Des recyclés du PS.
    Il y a justement trente et quelques années, Jean Ferrat chantait « hommes de cinquante ans qu’avez-vous fait du monde ? ».
    J’avoue depuis m’être posé la question !
    Mon très regretté père à moi, parti à 90 ans passés, avait une autre philosophie. Il n’a jamais rien regretté, ne s’est jamais posé de questions existentielles et a conclu ainsi sa très longue vie lors de la dernière conversation que j’ai eue avec lui « je n’aurais jamais cru que je te laisserais tout ça ».
    Oui, une autre philosophie. Qui est devenue la mienne.

  205. J’éprouve une sympathie plus que limitée envers Gérard Collomb, ancien baron local du PS se recyclant en catastrophe auprès d’un autre baronnet opportuniste et manipulateur de la gauche en décomposition d’alors… Toutefois je trouve stupide et très révélateur à la fois du manque flagrant d’honnêteté intellectuelle généralisée des fanatiques de la secte LREM.
    Quand ils ne minimisent pas, ils débinent et quand ils ne débinent plus ils mentent et ils montent des coups contre ceux qui viendraient à faire de l’ombre à leur chérubin !
    Il ne fait aucun doute que la cellule com’ du Château tente de remettre le grappin sur les médias.
    Ceux-là même qui dans la triste catégorie de suivistes sont souvent dénués du plus élémentaire courage et qui pointaient hier encore (excusez-moi Charles le Grand) l’échec cuisant de Jupiter et sa perte de crédibilité face à son ministre, cognent aujourd’hui sur le même GC avec une ardeur pour le moins douteuse ! Pour une large majorité de Français, Macron est désormais à la ramasse, mais comme tout animal blessé il est encore dangereux.
    Il ne reculera devant rien pour essayer de sauver sa triste situation et son petit équipage sans scrupules !
    Un jeune traître faisant traiter par ses sbires et obligés un vieux traître de… sale traître ! Il n’y a bien que dans une France cette fois politiquement définitivement sinistrée, qu’on voit ça !
    Les scrupules non seulement ne tuent plus, mais dirais-je, ils deviennent même manifestement une tare indélébile sous ce petit monarque politiquement pervers.
    Macron qui s’apprête sous prétexte fallacieux de réforme et de libéralisation de la parole (mensonge éhonté) à porter un très sale coup à la démocratie élective en France !
    Attention danger !
    Il faut virer ce type rapidement, après il sera trop tard !
    Vous ne viendrez plus pleurer on vous aura encore averti !

  206. antoine marquet

    @ La Mandragore
    A lire votre commentaire je reste convaincu que vous subissez quelques-uns des effets provoqués par la plante dont vous avez le nom pour pseudonyme. En effet la mandragore est hallucinogène, analgésique et narcotique !
    Les retraités peuvent faire des efforts… bien entendu mais observez, entre deux prises, que les retraités ont payé pour leurs prédécesseurs et doivent maintenant payer pour leurs successeurs. Evidemment, l’épouse de ce président que vous semblez chérir ne doit pas connaître de fins de mois difficiles comme connaissent beaucoup de retraités. Elle est habillée gratuitement, bénéficie d’avantages exorbitants du droit commun, personnel et voitures de service, frais de bouche, de maquillage, coiffeur, de voyage, etc. tout ce que ne lui permettrait sans doute pas sa retraite de l’Education nationale ! Je l’évoque sans animosité aucune mais simplement parce que c’est le seul membre du couple qui soit retraité, malheureusement…

  207. @ Robert Marchenoir | 05 octobre 2018 à 20:23
    « La retraite par répartition, dont les naïfs Français s’imaginent qu’elle leur « garantit » une pension quoi qu’il arrive, puisque le gouvernement est derrière, est précisément celle qui ne garantit rien du tout, bien au contraire : elle garantit que le gouvernement appuiera sur un bouton quand il voudra pour tirer le tapis sous les pieds des retraités, puisqu’il n’y a aucun contrat, aucun engagement signé, aucun placement des cotisations pendant toute une vie, mais au contraire la fameuse tuyauterie para-fiscale française qui prend dans la poche des uns pour donner instantanément aux autres — le jeu consistant à sans cesse débrancher des tuyaux ici pour les rebrancher là, et ça s’appelle une politique « volontariste », ça s’appelle « la politique qui commande à l’économie ». Comme au Venezuela. »
    C’est exactement ce qu’il s’est passé lors du crash financier en 2008.
    Madoff rémunérait ses actionnaires et investisseurs de capitaux avec de l’argent placé par les premiers clients, jusqu’au jour où les fonds étant épuisés par truchement et vol, il ne pouvait plus rémunérer ses derniers clients/investisseurs. Il faut ajouter à ce scandale planétaire, la faillite de la banque Lehman Brothers à New York en 2008 où tous les salariés ont perdu toutes les années de retraite par capitalisation de cette même banque.
    En tant qu’ex-banquier, Macron devrait s’en souvenir. Y a pas pire menteurs et racketteurs que les politiques et les banquiers.

  208. Si Macron n’a d’autre opposition que les dérives complotistes cautionnées par Onfray, il n’y a pas trop lieu de s’inquiéter pour lui, le philosophe se situe au niveau de la quenelle de Dieudonné, il suffira de tirer la chasse pour nettoyer toute opposition.
    Ce sont les Français qui sont inquiétants, quand leurs élites intellectuelles choisissent d’elles-mêmes de se retrouver dans le salon mémoriel de la station d’épuration, n’ayant d’autres arguments que scatologiques pour révéler leur infantilisme et leur incapacité à envisager qu’il serait temps d’accéder à l’âge adulte, exerçant leur pouvoir de citoyen, par exemple, sur le sujet de l’Europe aux européennes, plutôt que de se faire du bien à l’exemple du pauvre Michel, dont le cerveau a tellement fondu qu’il ne s’aperçoit plus qu’en pensant philosopher, il cautionne les pires rodomontades d’un Zemmour ou d’un Salvini.
    Mais ne les accablons pas par crainte de plus les radicaliser, nos djihadistes de l’intérieur, continuons sans haine à décrire leur cœur brisé de pauvres petits occidentaux privilégiés, aigris de ne plus savoir gagner, affirmons sans relâche que la seule victoire ne saurait s’envisager qu’en reconnaissant les symptômes de son mal, cause de sa propre défaite, pour accéder aux soins et aux impérieuses nécessités de la réforme qui, si Onfray à lui-même se l’appliquait, lui permettrait alors de réellement devenir révolutionnaire, de devenir réellement français.

  209. C’est vous dire.
    Bon c’est un autre sujet… Je connais l’Afrique par cœur… Ils ont besoin de mains, d’agriculteurs, d’investissements.
    Les Chinois y sont présents. Un plan de 4 000 milliards de FCFA est en route. Vous avez bien lu, 4 000 milliards. 1,5 milliard d’euros.
    Voilà la Chine !
    On en reparlera aux Européennes.
    On en a pour dix ans au minimum. Intégrons ceux qui sont en règle d’abord.
    Rien à faire… Et ça continue… Je sais, « Ya fokon » diront les esprits supérieurs.
    Trop compliqué pour ma petite tête.
    Les sachants eux savent, nous verrons les résultats.
    Pour l’instant la plaie est de plus en plus purulente.
    Allez-y les guérisseurs.
    Par angélisme ou/et par veulerie le socialisme mène à la guerre comme ce fut le cas en 1936, puis avec ce gouvernement dans lequel Mitterrand estimait que la seule réponse aux événements d’Algérie c’était la guerre.
    L’aveuglement idéologique des bobos de gauche mène systématiquement à la confrontation par manque de clairvoyance et celle qu’ils nous ont préparée là c’est une guerre civile.
    Nous avions eu une première approche en 2005, 2 921 personnes interpellées et quatre morts parmi la population quand même, mais depuis, le pouvoir est figé et la peur s’est installée au plus haut sommet de l’Etat.
    Il est facile de deviner la fin de l’histoire et la remise en ordre coûtera d’autant plus cher que l’on aura trop attendu.
    Mais attention braves gens, la France n’a plus les effectifs militaires des années 60, de nos jours l’armée ne serait pas capable de reprendre les quartiers de Marseille à la populace locale.
    Elle perdrait la bataille d’Alger à tous les coups.

  210. Robert Marchenoir

    @ antoine marquet | 06 octobre 2018 à 00:01
    « Les retraités peuvent faire des efforts… bien entendu mais observez que les retraités ont payé pour leurs prédécesseurs et doivent maintenant payer pour leurs successeurs. »
    Exactement. Chose qu’omettent tous les gauchistes (y compris les gauchistes de droite) lorsqu’ils nous assurent, à l’aide de statistiques trafiquées (*), que les revenus des retraités sont supérieurs à ceux des actifs, et que donc il conviendrait de les taxer.
    Parce que bien évidemment, lorsque le revenu de quelqu’un est supérieur à celui de quelqu’un d’autre, en France socialiste, c’est totalement intolérable.
    Ou, mieux, lorsque les mêmes gauchistes nous assurent que « cette génération » (laquelle ?) ayant « eu une vie plus facile » que l’actuelle, il conviendrait de faire de la « justice sociale » rétrospective, et de punir les vieux pour avoir vécu à une époque où il y avait moins de chômage.
    Un tel extrémisme dans le socialisme étant professé ouvertement par des « économistes », des « intellectuels » et des « journalistes » parfaitement modérés et propres sur eux en apparence.
    Evidemment, lorsque le socialisme arrive au bout de ses arnaques, il vient un moment où l’on vient à manquer de l’argent gratuit des autres. Après avoir taxé les enfants des enfants à naître, il convient donc de taxer les vieux au profit des « jeunes », ce qui revient à violer la morale la plus fondamentale qui allait de soi depuis des millénaires.
    Mais ce n’est pas cela qui va gêner une « génération », comme elle dit (il s’agit de bien plus que cela), qui a complètement perdu tout sens des valeurs, tant il est vrai que le socialisme détruit absolument, non seulement l’économie, non seulement la société, mais l’âme même de l’homme.
    Orlando Figes et Svetlana Aleksievitch ont écrit des ouvrages prodigieux pour sonder l’âme de l’Homme rouge, l’ancien homo sovieticus, et exposer les ravages commis par un siècle de socialisme sur la mentalité des Russes contemporains.
    Un travail similaire reste à faire en France. L’homme rouge français, l’homo franchouillardus, reste un sujet d’étude inexploré pour le microscope du sociologue.
    Concernant la retraite, il est évident qu’il convient de détruire de fond en comble le système actuel, qui s’effondrera de lui-même si l’on n’y pourvoit pas de façon préventive ; et de le remplacer par un système de fonds de pension, seule organisation à la fois juste, sûre, et procurant des pensions considérablement plus élevées que la cavalerie socialiste actuelle.
    Et il est tout aussi évident que ce bouleversement doit s’accompagner d’un plan de transition, qui préserve naturellement les droits des retraités actuels, ou de ceux qui sont en milieu de carrière, et envers lesquels la société doit tenir ses engagements (même s’ils ne sont que moraux, et on sait ce que vaut la morale en politique…).
    Ce sont les jeunes, bien sûr, ceux qui commencent leur vie professionnelle, auxquels il faut dire : désolé, le système de retraite de papa, ça ne marche plus, maintenant vous devrez épargner pour vos vieux jours. Eux, ils ont le temps et la vigueur pour cela. Les vieux n’ont plus aucune marge de manoeuvre, ni économique, ni professionnelle, ni légale, ni humaine. On rougit d’avoir à rappeler de telles évidences.
    Nos dirigeants — généralement approuvés par le peuple, ne nous y trompons pas — font l’inverse : ils taxent ceux qui devraient être à l’abri de toute taxation (entendue au sens large), mais s’obstinent à ne rien changer à la structure fondamentale du système de retraite.
    Parmi tous les braves citoyens qui hurlent parce qu’on persécute les retraités, combien réclament la fin de la retraite par répartition ? Comme d’habitude, en France socialiste, personne ne réclame la fin du système de vol généralisé. Chacun réclame simplement que l’Etat vole à l’autre, et exige d’être le bénéficiaire du butin.
    ______
    (*) Je parie une Rolls de collection contre un chewing-gum usagé que les statistiques dont on nous abreuve, et qui sont censées montrer que les retraités français gagnent « en moyenne » davantage que les actifs, sont aussi bidonnées que les statistiques censées montrer que « les femmes sont moins bien payées que les hommes ».
    Dans neuf cas sur dix, concernant ces dernières, on s’aperçoit que les chiffres fournis concernent les femmes et les hommes… en général. Indépendamment des emplois qu’ils occupent. Qu’ils soient femme de ménage ou PDG de L’Oréal. Ou bien, les métiers vont être les mêmes, mais la durée du travail n’aura pas été égalisée. Etc.
    Concernant les retraités, je mets ma main au feu que l’on compare leurs revenus avec ceux des « actifs », qui, au sens statistique, comprennent… les chômeurs. L’imagination des bidouilleurs socialistes est sans limites.

  211. @ La Mandragore | 05 octobre 2018 à 15:47
    Vous vivez bien hors sol, alimenté par un goutte-à-goutte qui ne vous fait pas monter les oligo-éléments au cerveau.
    Vous lirez ceci de l’observatoire des inégalités, et vous comprendrez sans doute pourquoi certains ont le droit de se plaindre :
    https://www.inegalites.fr/Les-seuils-de-pauvrete-en-France
    Ensuite le seuil de ponction chez les retraités est très bas, vous oubliez sans doute qu’ils ont cotisé toute une vie de travail pour la génération qui était devant, maintenant ils sont remis à contribution à la fois par une hausse réduite de pension qui ne compense pas le pouvoir d’achat et par une augmentation de la CSG.
    Oui ils ont le droit de se plaindre, quand ce n’est pas juste c’est donc injuste aurait dit Lapalisse.
    Double punition donc pour ceux qui participent à l’effort d’un pays depuis des décennies, qui résistent plutôt bien à la pauvreté, en silence d’ailleurs, 9 000 000 000 de citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté, ce n’est pas rien, une armée on peut dire, alors même si le Président ne peut pas tout il pourrait avoir la maturité de se taire, un record de ratio de pauvreté sans doute pour un pays dit moderne, la sixième puissance du monde paraît-il.
    Le prix d’un de ses costumes permettrait à une famille de vivre un mois, quant au prix du brushing de sa retraitée d’épouse, la même famille pourrait vivre toute l’année, je me place donc au même niveau de réflexion que vous le faites.
    Je vous assure je suis bien nourri, bien logé, bien blanchi.

  212. @ Robert Marchenoir 20h23
    « La retraite par répartition, dont les naïfs Français s’imaginent qu’elle leur « garantit » une pension quoi qu’il arrive, puisque le gouvernement est derrière, est précisément celle qui ne garantit rien du tout »
    J’aurais dû en effet ajouter dans mon bref commentaire que le système de retraite français conduit à ce type d’inconvénient, majeur en l’occurrence…
    Pour ma part je serais favorable à une approche mixte, couplant répartition et capitalisation. C’est du reste le cas de ceux qui choisissent de faire de la « surcote » dans les régimes complémentaires.

  213. J’évoquais il y a quelques jours le silence radio du côté de la SNCF.
    Pavé dans la mare hier par Guillaume Pépy qui déclare qu’il ne peut y avoir deux statuts ans cette grande maison à savoir le statut actuel pour ceux qui en bénéficient et un autre statut pour les futurs embauchés.
    Ce qui signifie clairement que les effectifs en poste aujourd’hui ne conserveraient pas leur statut actuel et seraient soumis au nouveau statut moins protecteur.
    Opération d’enfumage décriée par les syndicats au motif que les promesses avancées par le gouvernement ne seraient plus tenues.
    Des dispositions qui discréditent manifestement la parole de l’Etat !
    Attendez-vous à savoir comme le disait en son temps Geneviève Tabouis que cela va sans doute chauffer sur les rails dans les prochaines semaines.
    Une opération mal emmanchée dans un climat peu favorable à Jupiter qui continue à perdre des plumes et des soutiens.

  214. @ Robert Marchenoir
    « J’espère donc que tous ceux qui s’insurgent contre cette « idée » hurlent, à chaque fois qu’ils en ont l’occasion, qu’il faut détruire la retraite par répartition (celle que le monde entier nous envie), et la remplacer par des fonds de pension (caractéristiques de l’horrible ultra-libéralisme anglo-saxon, sauf quand ce sont les fonctionnaires qui bénéficient de la Préfon, auquel cas c’est un avantage acquis pour lequel nos ancêtres se sont battus). »
    Excellente idée, le hurlement d’habitude effraie, mais dans votre espoir vous avez pensez à glisser les fonds de pension, qui comme tout le monde sait sont insensibles à à peu près toutes les conséquences des décisions humaines, surtout économiques.
    Je pense que cette voie que vous indiquez sera l’avenir pour l’homme qui est chargé de vendre ces fonds de pension… L’expérience est dans ce domaine parfaitement rassurante !
    En attendant je sors pour hurler suivant votre judicieux conseil !

  215. A des journalistes auxquels il s’adressait, Pépère a balancé un sacré  » fion » à l’adresse de Gérard Collomb, leur demandant de s’interroger sur le fait qu’il ne l’avait jamais envisagé pour son gouvernement.
    Sacré Pépère, qui a tout le temps de penser désormais à ses camarades.

  216. Voilà ce dont vous rêvez braves blogueurs devant l’éternel !
    Ministre de l’Intérieur Poutou,
    ministre de l’Economie Arthaud,
    porte-parole du gouvernement Mélenchon,
    ministre de l’Education nationale Julliard,
    ministre des spiritueux Martine,
    ministre de la culture Jack Lang,
    ministre de l’Agriculture Lassalle,
    ministre des Robots syndicalisés Hamon,
    ministre des Affaires étrangères ou non Fillon,
    ministre du Travail Martinez.
    Elle est pas belle la vie ?

  217. Une fois de plus Macron joue sur les mots pour rabrouer les gens « qui ne sont rien ».
    Je n’aime pas trop les gens plaintifs qui gémissent, se lamentent constamment sur leur propre sort à tout bout de champ, et prennent le ciel à témoin de leur malheur même sans raison. Se plaindre dans le sens de s’apitoyer sur soi est peut-être ce que de Gaulle décourageait ses enfants de faire.
    Mais aller se plaindre à quelqu’un du tort qu’il vous a fait n’a rien à voir. On a le droit de se plaindre et de porter plainte si on est lésé. Ces retraitées reprochaient à Macron sa politique, et on peut les comprendre. Et lui leur dit : « C’est ou l’avenir de votre petit-fils, ou votre petit confort. Choisissez. D’ailleurs on vit bien en France. Vous n’avez pas honte de vous plaindre ? ».
    C’est de la mauvaise foi, et de surcroît c’est contre-productif. Quand un enfant tombe et se fait mal, il pleure, c’est normal, mais si on lui dit : « Tu n’as rien, ça ne fait pas mal », il pleure encore plus fort et continue, pour essayer de faire comprendre qu’il s’est vraiment fait mal. Si on lui dit : « Montre-moi ton genou. Oh la la, tu t’es écorché, ça doit faire mal », il n’a plus besoin de pleurer, il retrouve très vite le sourire, il devient même brave et dit que c’est supportable. Ça se passe de la même façon pour les adultes. S’ils sont à la limite de la pauvreté, vieux, et tout d’un coup encore plus pauvres, sans savoir quand leur appauvrissement va s’arrêter, un élu digne de ce nom ne se grandit vraiment d’aucune manière à leur faire la leçon, leurs difficultés sont réelles. Les faire taire en les humiliant n’est pas responsable. C’est un manque de savoir-vivre, au sens littéral du terme, et ce manque de savoir-vivre entretient le ressentiment. Un vrai poison pour la France et les Français.

  218. @ Lucile | 06 octobre 2018 à 14:56
    « C’est un manque de savoir-vivre, au sens littéral du terme, et ce manque de savoir-vivre entretient le ressentiment. Un vrai poison pour la France et les Français. »
    Bien vu !
    Macron n’est plus à sa place. Un vrai chef d’Etat n’insulte pas le peuple de son pays, il doit se comporter avec humilité, respect pour tous les Français, du moins avec ceux qui lui ont permis, par défaut, de monter à l’Elysée.
    Il vit en apesanteur. Si très vite il ne redescend pas sur terre, la dégringolade va être vertigineuse en mai 2022. Ce sera « en marche » vers la sortie.

  219. @ Rabelay 06 octobre 2018 à 09:08
    « Je connais l’Afrique par cœur… »
    En matière d’Africains qui reviennent de loin on a déjà notre quota sur ce blog.
    « Ils ont besoin de mains, d’agriculteurs, d’investissements »
    Comme votre patron vous nous proposez de traverser la rue en somme 😀
    Mais alors quid de tous ces Africains qui viennent chez nous par paquet de cent si chez eux ils seraient plus utiles ? Y aurait-il une raison particulière ?

  220. Le technocrate qui essaie de nous refourguer le « nouveau monde » réchauffé des années 90, à grand renfort de com fatiguée, est aussi le premier à se plaindre et à critiquer les Français.
    Enfin surtout ceux qui sont en désaccord avec sa vision de la « République des Affaires ».
    M.Macron est juste un inspecteur général des finances parfaitement dressé par les institutions pour appliquer un programme de gestion de la dette
    Par voie de conséquence, il n’a ni logique démocratique, ni réelle volonté politique, ni autorité reconnue donc aucune légitimité : il ne parviendra donc JA-MAIS à imposer, en France, la même soupe indigeste que tous les inspecteurs généraux des finances ont apprise par coeur en usant leurs fonds de culotte sur les même bancs de l’ENA et partout ailleurs en Europe : l’orthodoxie budgétaire.
    Celle qui n’a JA-MAIS fonctionné dans aucun pays mais qui garantit au monde de la finance de pouvoir continuer à vivre du système et sur le dos du système !
    La doctrine de l’orthodoxie budgétaire est fondée sur la même croyance-escroquerie que la psychiatrie et la médecine ; tout comme il est essentiel de payer à la fin de la séance (surtout pour le porte-monnaie du praticien), il est ici vital de rembourser ses dettes ! Surtout à celui qui vous a poussé à les créer.
    Bref, à force de confondre la m… avec le cirage, à propos de nos pseudo-élites sorties du Loft – en même temps que Loana – on a fait d’un technocrate un président jupitérien.

  221. @ Lucile | 06 octobre 2018 à 14:56
    Vous avez parfaitement raison.
    Par ailleurs, lorsque l’on rappelle que le général de Gaulle traitait les Français de « veaux », il s’agissait de propos privés, voire intimes, qu’il n’aurait jamais tenus en public.
    En outre, sa grande taille lui permettait de n’avoir pas à se dresser sur la pointe de ses pieds pour en imposer aux personnes en face de lui, même si parfois il adoptait une attitude suffisante. Mais ses propos publics ont toujours été de bonne tenue.

  222. @ Godichard | 06 octobre 2018 à 13:42
    Il fallait y penser, c’est rigolo, c’est tout. Rassurez-vous, aucun de la troupe ne passera la porte d’entrée. Les inutiles gauchistes anti-flics, anti-français-français, anti-chrétiens, anti-identitaires sont tous envoyés en Sibérie pour se rhabiller.
    D’ici trois ans et demi, il y aura bien un « bon, un vrai chef », qui va sortir du chapeau. Pas un hypnotiseur, pas un magicien ni un joueur de flûte, mais un vrai chef d’Etat de droite, juste et respectable, digne de ce nom.

  223. @ Ellen | 06 octobre 2018 à 17:28
    Pourquoi 2022 ?
    Tout de suite et au galop ! L’heure est grave et il est urgent d’intervenir et non pas de continuer à accepter d’être trahis.
    Pinocchio n’est pas fait pour conduire la France, mais pour s’ébattre avec ses semblables.

  224. @ Gérard57 | 06 octobre 2018 à 18:01
    « Bref, à force de confondre la m… avec le cirage, à propos de nos pseudo-élites sorties du Loft – en même temps que Loana – on a fait d’un technocrate un président jupitérien. »
    C’est très bien ce que vous écrivez, revenez souvent sur ce blog.
    Une commentatrice nous a recommandé « Le Grand abandon » – Les élites françaises et l’islamisme par Yves Mamou (paru le 25 septembre 2018)
    L’avez-vous lu ?

  225. @ Robert Marchenoir | 06 octobre 2018 à 09:10
    Qui répond à @ antoine marquet | 06 octobre 2018 à 00:01 lequel affirme
    « Les retraités peuvent faire des efforts… bien entendu mais observez que les retraités ont payé pour leurs prédécesseurs et doivent maintenant payer pour leurs successeurs. »
    Marchenoir répond : « Exactement. Chose qu’omettent tous les gauchistes (y compris les gauchistes de droite) lorsqu’ils nous assurent, à l’aide de statistiques trafiquées, que les revenus des retraités sont supérieurs à ceux des actifs, et que donc il conviendrait de les taxer ».
    …démontre bien la difficulté, aux uns et aux autres, de comprendre la réalité de notre vie en société.
    Alors chacun expose ses préjugés qui sont et seront toujours des préjugés, c’est-à-dire des imaginations hors des réalités parce que notre éducation est telle qu’elle nous a formés à la lutte des classes, comme le démontrent les préjugés précédents qui opposent les retraités aux actifs, ce qui n’est qu’un des aspects d’une opposition plus large, les actifs contre tous les inactifs, chômeurs, malades, retraités et bien d’autres catégories pour lesquelles la société nationale a prévu, afin qu’ils puissent consommer une partie de nos consommations nationales, DES ATTRIBUTIONS, alors que de leurs côtés les actifs empochent DES RETRIBUTIONS.
    Ceci n’est que la stricte réalité de notre vie sociétales qui permet avec toutes ces ATTRIBUTIONS et RETRIBUTIONS de se partager notre consommation nationale (notre production nationale moins nos exportations plus nos importations) de manière que nos consommations nationales (à balance commerciale équilibrée) ont pour valeur la valeur de nos productions nationales dont seul les actifs produisent (le chômeur n’étant pas alors comptabilisé dans les actifs, ni les malades, et de façon générale tous ceux en vacance d’activité ce qui est, en effet, problématique quand on veut jouer avec les statistiques).
    A balance commerciale équilibrée vous êtes donc capables de comprendre que toute production nationale (après échange-exportation contre importation) produite par les seuls actifs est partagée par les actifs, une partie pour eux une partie pour les inactifs. Ce qui constitue une réalité incontournable et il en résulte que notre réalité de vie en société ne demande pas de payer et taxer mais, de partager nos consommations nationales.
    Partant de cette réalité ce partage entre actifs et inactifs est proportionnel aux rapports du montant des rétributions des actifs et des attributions faites aux inactifs. Mais comme les actifs et les inactifs partagent leurs consommations suivant trois modes : familial, mutuel ou collectif, cette réalité démontre que dire « les retraités ont payé pour leurs prédécesseurs et doivent maintenant payer pour leurs successeurs » est une apparence et non une réalité puisque cette réalité est que les actifs partagent leurs productions avec les inactifs (au moyen des rétributions et des attributions qui forment le prix des productions qui deviennent consommation). Donc on ne paye pas mais on partage les consommations nationales, ce qui fait qu’il est impropre de dire que le retraité paye. Tout au plus peut-on dire que les retraités, donc les inactifs, ainsi que les actifs qui partagent leurs consommations nationales suivant le mode familial, mutuel ou collectifs doivent contribuer (par des contributions) avec leurs rétributions ou leurs attributions aux dépenses mutuelle et collectives.
    Ce qui interdit de dire  »à l’aide de statistiques trafiquées que les revenus des retraités sont supérieurs à ceux des actifs, et que donc il conviendrait de les taxer » puisque les retraités ne gagnent rien mais profitent de la générosité des actifs après pour l’avoir fait de leur côté lors de leurs périodes d’activité.
    Ce qui fait qu’une contribution juste à la dépense mutuelle ou collective ne peut être que celle des actifs qui y consacrent un temps d’activité identique entre eux, lequel temps correspond à la valeur d’une partie de nos consommations nationales qui se partagent entre actifs (avec ses rétributions) et inactifs (avec ces attributions) et de ce fait le même temps passé par les actifs se traduit mathématiquement par un % identique sur les rétributions et les attributions. Voici ce que devrait être la réalité de la participation aux dépenses mutuelles et collectives.
    Notre problème principal n’est pas la taxation et l’impôt mais
    * quel est le partage équitable de nos consommations nationales entre les actifs et les inactifs (statistique 40 %, 60%)
    * quel est le partage équitable de nos consommations nationales entre nos trois modes : familial, mutuel, collectif (statistique 55 %, 13 % 32%°).
    Ce qui implique que le prix des choses doit être Rétribution des producteurs plus Attribution pour inactifs (c’est-à-dire 150 % des rétributions) et contribution pour usage mutuel 13 % des rétributions ou attributions et contributions pour usage collectifs 32 % des rétributions ou des attributions. Ceci simplifie alors fortement les prélèvements dits à la source avec équité chacun des actifs ayant au présent (ou par le passé pour les retraités), passé un même temps pour ces usages mutuels ou collectifs.
    Maintenant faut-il avoir un partage 40 %, 60 % comme chez nous en France ou 60 % et 40 % comme en Allemagne ?
    Alors reste à vérifier l’équité entre nos modes de consommations puis entre les ayants droit aux rétributions puis ayants droit aux rétributions aux travers d’une autre équités celles entre les différents temps d’inactivité répertoriés par notre société nationale.
    Voilà notre réalité vraie mais qui doit être suivie par une autre solidarité, celle des foyers qui captent le mieux les progrès de la société envers les foyers qui ont des difficultés à le faire.
    Si vous prenez le temps de comprendre notre réalité, les solutions à vos problèmes seront fortement simplifiées pour comprendre ce que nous dit Karl Marx : la monnaie masque la réalité, la production et sa vitesse de circulation (j’ajoute en parallèle : de la circulation de la monnaie, ne faisant de cette dernière qu’un accessoire utile au partage de la production quand elle devient consommation) ce qui fait que la monnaie ne doit pas cacher la réalité.
    Comprendre uniquement cette citation de Karl Marx en y ajoutant celle d’Adam Smith « notre consommation nationale est le fruit direct ou indirect de notre travail ». Traduction : notre consommation nationale égale notre production nationale (direct) moins nos importations, plus nos importations (indirect) devrait vous permettre, en oubliant vos préjugés, de comprendre l’économie qui est le reflet de notre vie en société nationale c’est-à-dire ce que Ludwig von Mises nous dit : « être ce qu’elle doit être et non ce que nous voulons qu’elle soit pour être conforme à nos préjugés ou à une idéologie ». 
    Alors sans vos préjugés vous découvrirez la réalité et les vraies causes des crises, de notre dette, de notre déficit commercial et des injustices sociales ou fiscales et comprendre ce qu’Einstein disait :  »La chose la plus difficile à comprendre c’est l’impôt sur le revenu ».

  226. @ Robert | 06 octobre 2018 à 18:08
    Traiter les Français de veaux, ce n’est pas ce qu’il a fait de mieux.
    Il n’a pas non plus fait que du bien à notre industrie. C’était un grand homme, mais ne lui reconnaître que des qualités serait du fétichisme.
    @ Ellen
    Je pense comme vous que Macron chutera encore un peu, mais guère plus : sa chute est très amortie par l’inconsistance de l’opposition. Il occupe une place vide, c’est un gros avantage (pour lui).
    Il s’aperçoit quand même je pense que 1) la période d’adoration inconditionnelle est terminée, 2) les résultats sont loins d’être fulgurants après plus d’un an de « réformes » à mon avis périphériques mais présentées comme phénoménales, et menées à marche forcée. Beaucoup de tapage et de mécontentement pour des queues de cerises. Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, je prédis que s’il continue sur cette lancée, ça n’ira pas vraiment mieux l’année prochaine.
    Comme il est intelligent et qu’il a du sens politique, il se relancera peut-être autrement. Mais dans la durée je ne sais pas si ça peut tenir, car il est à lui-même son propre ennemi. Quelque chose transpire de lui à intervalles réguliers, qui vient brouiller l’image lisse et idéale qu’il veut incarner aux yeux des Français. Un mauvais génie incontrôlé, effronté, un peu louche surgit chez lui là où on l’attend le moins, après l’effort et le stress, et se rappelle en ricanant à notre attention.

  227. AFP, publié le dimanche 07 octobre 2018 à 11h18
    « Sara Netanyahou, l’épouse du Premier ministre israélien, est jugée à partir de dimanche sous l’accusation d’avoir fait passer pour plus de 80 000 euros de repas aux frais du contribuable, alors que la résidence officielle disposait d’un cuisinier. »
    Les Chirac se sentiront moins seuls, mais qu’ont-ils donc tous entre les frais de bouche, les coiffeurs et les voyages d’études ?

  228. @ Lucile | 07 octobre 2018 à 12:01
    Compte tenu du fait que je suis né en Algérie (française à l’époque) et de mon refus de la manière dont il l’a « larguée », je ne risque pas d’être fétichiste du général de Gaulle !
    Quant à votre assertion sur le fait qu’il n’a pas fait que du bien à l’industrie, il me semble qu’il s’agit là d’une erreur de perspective. Il a poursuivi sur la voie de la Quatrième République et poussé l’industrie française dans des domaines où elle a excellé (aviation, spatial, nucléaire, recherche pétrolière, etc.). Si son Plan Calcul a été un échec relatif, il a néanmoins conduit l’industrie électronique française à de grands succès. Cela parce qu’il considérait que la France devait être capable de maîtriser l’ensemble des technologies et techniques nécessaires pour tenir le rang qu’il estimait devoir être le sien, pour assurer son indépendance et l’autonomie de ses choix.
    Ce sont ses successeurs qui, sur l’autel de la construction européenne, notamment dans les années 1990-2000, ont progressivement abandonné notre industrie nationale pour en laisser la prééminence à l’Allemagne.

  229. @ Robert | 07 octobre 2018 à 16:24
    Je ne pensais pas à vous en parlant de fétichisme, excusez-moi si je me suis mal exprimée ! (Je pensais à tous nos présidents qui vont s’incliner sur sa tombe et qui se réclament de lui à tort et à travers.)
    J’entends dire que sans la création de Bull, l’industrie électronique française aurait pu mieux se développer à long terme. Je vois aussi cette semaine un article de Contrepoints avançant que le dirigisme de de Gaulle (et de ses successeurs) a peut-être quelque chose à voir avec le déclin de notre industrie. C’est une discussion intéressante.
    https://www.contrepoints.org/2018/10/05/326355-60-ans-de-la-cinquieme-republique-lheritage-economique-empoisonne

  230. @ Robert | 07 octobre 2018 à 16:24
    « Ce sont ses successeurs qui, sur l’autel de la construction européenne, notamment dans les années 1990-2000, ont progressivement abandonné notre industrie nationale pour en laisser la prééminence à l’Allemagne. »
    Mais quelles sont donc les raisons de cette prééminence ?
    Il devait y avoir de rudes négociations et des contreparties en échange pour que l’Allemagne s’octroie la primauté de nos industries. Mais enfin, elle n’est pas la seule. D’autres pays ont désossé nos industries avec l’aval complice de nos politiques. Aujourd’hui, il ne nous reste plus que le tourisme, et encore puisque la majorité de touristes viennent chez nous pour quelques jours en transit pour filer ensuite vers l’Espagne, le Portugal, la Grèce, où la vie est deux fois moins chère et où l’accueil et l’hospitalité sont bien meilleurs.

  231. @ Ellen | 08 octobre 2018 à 03:31
    Il est difficile de répondre en peu de mots.
    Tout d’abord nos élites actuelles sont un peu comme les Emigrés de la Révolution et/ou sont animés du même état d’esprit que les partisans de la Collaboration en 1940-44. C’est-à-dire, un esprit d’abandon sur la virtualité d’une Europe plus idéelle que réelle. Contrairement aux dirigeants allemands qui ont gardé les pieds sur terre…
    Ensuite il faut rappeler que la vision financiariste de l’économie pousse à ne regarder que le profit, si possible à deux chiffres, alors que tout ingénieur sait parfaitement que l’industrie ne génère que des profits à un chiffre. Dans cette optique financière, la masse salariale est une charge, le but étant de délocaliser pour produire le moins cher pour vendre le plus cher possible et maximiser les profits, pour le seul intérêt des actionnaires.
    Enfin, il y a eu des « modes intellectuelles ». Ainsi dans l’esprit du nouveau monde cher à monsieur Macron, dès les années 1990, l’industrie (lourde ou pas) est considérée comme faisant partie de l’ancien monde. Les services étaient censés remplacer l’industrie que l’on a laissée à la Chine, atelier du monde, Chine qui nous a taillé les croupières que l’on sait. Avec au bilan la position de seconde économie mondiale.
    L’illusion aussi qu’il fallait se concentrer sur la seule haute technologie que Chinois ou Indiens étaient eux aussi censés ne pas être capables de maîtriser… Illusion d’optique que l’Occident paye cher et que monsieur Trump veut supprimer avec son « America first ».
    Mais les Chinois pensent le temps long, pendant que nos dirigeants sont obnubilés par le temps court. Cherchez l’erreur.

  232. @ Ellen
    Tout à fait d’accord avec votre question (« Quelles sont les raisons de cette prééminence ? »). Les Allemands se sont donnés une organisation efficace et ont travaillé pour en arriver là. Accuser les Allemands, ou les Anglo-Saxons, ou la finance internationale, est une explication de consolation, mais qui ne nous permettra pas de redresser la barre.

  233. @ Robert | 08 octobre 2018 à 11:29
    Merci Robert d’avoir développé le fond de votre pensée sur ma question « prééminence allemande ». C’est gentil à vous.

  234. « Le Président m’inquiète »
    Lui aussi est très inquiet.
    Il voit émerger un Édouard Philippe, choisi pour ses compétences de chef de rayon chez Félix Potin, et voilà que patatras, celui-ci prend de l’épaisseur, est apprécié, aucune faute de goût, aucune casserole, les sondages en attestent.
    Édouard Philippe n’est pas Fillon, il ne supportera pas de se faire bâcher par Macron.
    S’il démissionne, il deviendra soudain un recours à la prochaine présidentielle.
    Macron découvre soudain qu’il a un adversaire potentiel.

  235. « Venantino Venantini, dernier* des tontons flingueurs vient de rejoindre ses copains »
    *(non, il reste Marchenoir et Savonarole…)
    (Achille, sors de ce corps !)

  236. Philippe le Marcheur tu es à la croisée des chemins. Deviens un grand homme de la Nation.
    Ne te défile pas !
    Démissionne coco ! Et pour de bon.

  237. @ sbriglia | 10 octobre 2018 à 11:31
    « Venantino Venantini, dernier* des tontons flingueurs vient de rejoindre ses copains »
    *(non, il reste Marchenoir et Savonarole…)
    (Achille, sors de ce corps !)

    Si je peux choisir, je préfère le rôle de Fernand Naudin à celui des frères Volfoni ! 🙂

  238. Non, Philippe, ne démissionne pas, accepte de cheminer avec les représentants des autres puissances, ne te défile pas comme ceux des loges qui refusent la conversation avec les cathos, dans la mesure où ceux-ci admettent d’être à table avec la folle noire de la fête de la musique, reconnaissant chacun l’absolue nécessité des différences qui si, comme la pente glissante l’indique, elles refusent de se respecter les unes les autres, plus rien n’empêchera l’étreinte létale qui alors nous attend.

  239. anne-marie marson

    Christophe Castaner a déclaré cet été, dans une matinale radio, en gros, qu’il « en avait marre de ce pays qui évoluait vers le populisme, avec Marine le Pen toujours au deuxième tour d’une élection. Marine Le Pen ne devra pas être au second tour de l’élection présidentielle de 2022 ».
    Après François Fillon, est-ce que LaREM commence déjà à éliminer certains candidats du premier tour des élections présidentielles ?
    En tout cas, Christophe Castaner ministre de l’Intérieur et ministre des Cultes, après ses déclaration sur certains terroristes, cela fait peur.

  240. @ sbriglia | 10 octobre 2018 à 11:31
    Venantino Venantini se caractérisait par un jeu de comédien très moderne, il jouait naturellement pour l’époque des Tontons, il semblait toujours à la terrasse du Harry’s Bar de la via Veneto de Rome. L’Italien éternel. Nature et classe.

  241. @ Savonarole | 10 octobre 2018 à 10:43
    C’est exact, vous voyez clair. Edouard Philippe est intelligent, a beaucoup de prestance, une tenue d’homme respectable, de nature calme, une personnalité pondérée et réfléchie, loyale. Il est le contraire de ce foufou d’Emmanuel Macron.
    Je vois Philippe comme maire de Paris, ou comme un super candidat à la présidentielle.

  242. @ Lucile
    Si vous saisissez « ouest france kohler » sur un moteur de recherche vous verrez plusieurs articles à ce sujet par ce média.

  243. @ Savonarole | 10 octobre 2018 à 10:43
    Faute de devoir le moment venu, lui tailler un costume, EM pourrait bien imaginer lui « couper les jambes » (selon l’expression). Car avec ses six pieds et un peu plus de quatre pouces (1,94 m), E. Philippe à aussi de l’allonge dans sa verticalité.
    L’envergure du corps humain correspondant à la longueur du bout d’un majeur à l’autre, bras tendus à l’horizontale, le ratio Envergure / Taille serait en moyenne proche de 1, voire plus.

    Plus si intéressé(s)(es)ICI
    ——————————————
    @ Savonarole | 10 octobre 2018 à 18:57
    https://www.youtube.com/watch?v=lUedlQ0WvUw
    et pour le plaisir :
    https://www.youtube.com/watch?v=GZpVsRvGm-c

  244. @ fugace du 12 octobre à 14h54
    Merci pour la vidéo sur le décès de Venantino Venantini, en Italie il est à la une de la presse.
    Je me suis trompé en disant que c’était « l’éternel Italien », en fait les Italiens voient disparaître et pleurent ce qu’ils ne sont plus.
    J’ai eu le malheur d’aller passer une semaine à Florence me recueillir devant la statue de Savonarole, un enfer. Les italiens sont devenus des bourrins et bistrotiers envahis de hordes de touristes en pantashorts et iPhones, les pire étant les asiates déambulant en quinconce, j’ai beaucoup pensé à Harry Truman…

  245. @ Lucile
    En fait ça ne peut pas tenir car outre son comportement, Macron ne peut qu’échouer : sa politique est le prolongement de celle de Hollande dont il a été quatre ans soit le conseiller soit le ministre de l’Economie.
    Macron est un étatiste, mondialiste, immigrationniste, keynésien adepte de la dépense publique et d’une fonction publique pléthorique et omnisciente.
    Ça ne peut qu’échouer.

  246. Pathétique Macron, discours enregistré dans les WC de l’Elysée, tout petit derrière son Louis XV, yeux surlignés cherchant le prompteur, penaud, un Jupiter ayant atteint le plafond du principe de Peter (sans jeu de mots).

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