Le 14 juillet, le président de la République et son épouse décident de se promener au jardin des Tuileries. Ils sont accompagnés par des gardes du corps. À un certain moment, le couple est reconnu par un groupe dans lequel se trouvaient des Gilets jaunes dont un certain Richard Zupancic. Le président est invectivé, on crie « Macron démission », les propos sont de plus en plus vulgaires. J’ai toujours tenté de respecter le combat des Gilets jaunes dans son principe, sans pour autant les traiter avec condescendance en acceptant d’eux des indélicatesses malvenues.
Le président de la République, selon une habitude qu’il avait comme ministre, qui était de ne jamais fuir le contact, décide d’arrêter sa marche et d’aller à la rencontre de ses suiveurs (Le Point). Les propos sont rudes puis s’apaisent.
Emmanuel Macron ne se laisse pas intimider, pas davantage que Richard Zupancic qui n’hésite pas à l’interpeller vigoureusement: « Vous êtes mon employé » ce qui lui vaut la réplique ironique qu’on est « un jour férié » ! Les revendications sont de toutes sortes, de Balkany à la demande de démantèlement des Brigades de répression des actions violentes motorisées. À la fin, la séparation se fait tranquillement et on entend le mot « Respect ».
Pour avoir tweeté après cet épisode que le président n’était pas « un pleutre, qu’il avait du cran » et qu’en effet cette attitude personnelle méritait le respect, ce qui me paraissait évident, j’ai vu se déchaîner une série de réactions qui peu ou prou visaient toutes à ridiculiser son comportement, à le qualifier de « bravache » et non pas de courageux, à lui reprocher une « théâtralisation », à souligner qu’il était protégé et ne risquait rien, qu’en se promenant ainsi avec son épouse, c’était comme « aller la foire du Trône », que tout était prévu, organisé, qu’il s’agissait de communication, bref, que rien n’était à sauver dans cet affrontement vite adouci entre le président et Richard Zupancic notamment.
Je continue toutefois à penser que mon tweet n’était pas infondé. Sans doute suis-je trop sensible, quelles que soient les circonstances, à ces instants très brefs de grâce où on pourrait sortir du combat politique et de l’esprit partisan en louant la qualité intrinsèque de certaines postures.
Apparemment ce souci d’équité consistant par exemple à sauver un singulier honorable au sein d’un pluriel négatif est peu partagé, comme si les citoyens, jamais lassés d’être opposants, militants, avaient l’impression de se renier en consentant à louer le comportement du président, sa volte et sa volonté de ne pas marquer de mépris par un éloignement ostensible et protégé.
Pourquoi serait-il honteux d’admettre cela alors qu’au contraire la certitude de n’être pas dépourvu d’impartialité, même sur des points mineurs, ne pouvait que donner du poids et de la légitimité aux critiques de fond ?
Ou bien faut-il considérer qu’on en est au point où, dans cette République, quoi que fasse le président, même de l’estimable et de l’élégant, rien ne lui sera crédité ? Par principe il ne pourrait pas être autre chose qu’un bloc à dénigrer ?
Cette promenade interrompue aux Tuileries aurait pu, il est vrai, susciter la désapprobation parce qu’elle était peut-être de nature à amplifier la banalisation de la fonction présidentielle. Avec cette synthèse que le pouvoir français ne parvient jamais à mener à bien entre majesté et simplicité. Dans l’arbitrage à opérer entre ce risque et le rapprochement citoyen que cet échange aux Tuileries a permis, j’opte pour le second terme.
Je n’ai pas à m’excuser d’avoir trouvé que le président en l’occurrence avait eu de la tenue et du cran. On l’aurait moqué si le couple avait décampé. Il faut lui rendre grâce pour n’avoir pas eu une attitude indigne de nos espérances.
« Je n’ai pas à m’excuser d’avoir trouvé que le président en l’occurrence avait eu de la tenue et du cran. »
Il semble que M. Bilger ne sache pas ou plus ce que veut dire avoir du cran.
Qu’il ne s’inquiète pas, il est loin d’être le seul vu que plus personne en France ne sait ce qu’est le « cran » depuis environ 1968. Sauf évidemment tous les crétins qui pensent que c’est la clique de parasites affiliée au PS qui se fait passer pour une assoc antiraciste.
Moi aussi j’aurais eu du « cran » à affronter les racailles dans la cité des 4 000 à la Courneuve entouré de cinq ou six bodyguards présidentiels. Malheureusement pour moi, quand je me suis torché un soir à la fête de l’Huma au début des années 90, je n’avais que mon copain de beuverie encore moins épais que moi pour me protéger et on s’est fait « dévaliser » à coups de poings dans la figure par les « renois » de la cité d’à côté qui ont ensuite fait une razzia sur le public de la scène musicale en toute liberté et sans qu’aucun média n’en parle bien évidemment le lendemain. Fallait déjà pas stigmatiser ces pauv’ petites victimes de cette m*rde raciste qu’est la France bien sûr.
Macron a eu du cran… Qu’est-ce qu’il faut pas lire comme c*nneries parfois.
Bref, les années passent et M. Bilger est toujours dans son monde de Bisounours.
Allez, ça fait longtemps mais c’est toujours d’actualité sur Bilger.com
https://www.youtube.com/watch?v=uKeOug7z_fM
Ce Président a eu par le passé des attitudes bravaches et surtout provocatrices. Personne n’a oublié et malheureusement pour lui il traînera toujours ces séquences avec lui.
Il a l’art de tout théâtraliser y compris sa conférence de presse et les gens le sentent.
De plus nous sommes dans une période où personne ne respecte plus rien, ni le Président, ni la police, ni les profs, ni la hiérarchie, etc.
Mais on peut aussi a contrario dire que nos politiques pour faire jeunes, modernes et progressistes ont joué d’une certaine proximité, dévalorisant ainsi leur fonction.
C’est un retour de bâton et des situations qui démontrent que notre société n’a plus les valeurs qu’elle devrait avoir puisque tout se vaut.
Plus le Président s’abaisse à répondre, moins sa fonction prend de la hauteur, bien au contraire.
Il ne s’agit pas de courage mais de confiance en ses talents de répartie.
Il est très bon à cet exercice et le sait, arrive sur le moment à convaincre son interlocuteur comme quand il conseille à un jeune horticulteur de traverser la rue pour trouver du travail dans un bar.
Malheureusement le manque de vision est criant: avec l’horticulteur, le conseil peut résoudre le problème de ce jeune, mais sans solution globale qui crée de l’emploi on joue simplement au jeu des chaises musicales.
Même chose avec ces « solutions » à la crise qui plombent la dette sans s’attaquer au problème de fond de la dépense publique.
On a enterré Fillon, je ne regrette pas le personnage mais à cause du Penelopegate on a peut-être perdu le seul programme qui pouvait remettre la France économiquement sur pied.
Merci d’illustrer par ce billet, ce qui a gîte dans votre espace concernant Madame Mélanie Lemée, femme et sportive de son état pour laquelle le président n’a même pas eu d’arrière-pensée lors de son interview dont je rappelle qu’il
souhaitait, lors de son élection, rompre la tradition et qu’en d’autres occasions, il n’a, eut, aura de cesse de porter les forces de l’ordre aux nues.
La nouveauté étant la balade aux Tuileries !
Ce qui rabaisse la fonction ce n’est pas cette sortie de gorilles protégeant sa dulcinée, c’est qu’on est « un jour férié » comme réponse à une toute petite provoc de plein air…
Au fait, portait-il un masque ?
(Il y a une expression qui prend une place aujourd’hui chez nous : « l’exemple vient d’en bas » et concerne le port du masque puisque pour le « jour férié » il se met au niveau.)
« Le président et le Gilet jaune. »
On dirait le titre d’une fable de La Fontaine, un peu du genre le Lion et l’Âne.
À noter qu’en la circonstance le lion a eu tôt fait de retourner comme une chaussette cet âne qui le défiait en brandissant son smarthphone afin d’immortaliser son geste de bravoure.
Il serait temps que les médias arrêtent de se focaliser sur ce genre d’incidents sans grand intérêt, tant aujourd’hui ils sont devenus banals. C’est franchement pénible. C’est même aliénant.
Que les journalistes se penchent plutôt sur les sujets de fond au lieu de toujours se limiter à l’écume des faits divers. Ras le bol de cette télépoubelle que l’on nous impose tous les jours !
Ceci étant je trouve le président bien imprudent en allant faire une promenade avec son épouse au jardin des Tuileries comme n’importe quel quidam. Certes il avait avec lui son service de protection, mais dans le climat électrique qui règne actuellement, il n’est pas à l’abri d’un attentat.
Il ne faudrait pas qu’il donne raison à François Ruffin qui a dit : « Macron va finir comme Kennedy ».
Gilets jaunes, Gilets jaunes…
Sommes-nous sûrs qu’il s’agit réellement de Gilets jaunes « canal historique » comme ceux qui ont occupé des ronds-points au tout début des manifestations de ce mouvement ?
De nos jours, quiconque interpelle M. Macron dans la rue est qualifié de « Gilet jaune ».
En quoi la dissolution d’une unité de police mobile relèverait-elle du principal souci des gens qui partagent l’esprit Gilet jaune, à moins qu’il ne s’agisse plutôt de « zonards » ordinaires ?
Tout cela ressemble à une opération politico-médiatique de circonstance, « pour faire le buzz ».
Cher Philippe,
Je ne partage pas votre analyse.
Je vais d’abord parler d’autre chose. Imaginons qu’un jeune homme de bonne famille, de bonne conduite et remarquable aille un samedi soir dans une boîte de nuit où il n’est jamais allé et sur laquelle il manque d’informations. Imaginons que ce endroit soit mal fréquenté et que la clientèle soit en partie composée de voyous, d’ivrognes et de bagarreurs. Imaginons que notre égaré soit apostrophé, puis injurié « pédé ! », « enculé ! », » T’as rien dans la culotte ! ». Doit-il, courageusement, noblement, engager la conversation, argumenter, ramener à la raison ces insulteurs ? Mon avis est qu’il doit comprendre qu’il s’est trompé de lieu, et qu’il est urgent de sortir. Faute de quoi, la provocation de ces chercheurs de bagarre risque fort de se terminer par un oeil au beurre noir ou un nez qui saigne pour notre jeune homme de bonne famille et à la conversation raffinée.
Après ce petit détour, je reviens à votre sujet. Laissez-moi vous rappeler tout d’abord que je suis tout sauf macroniste. Que je ne suis pas content qu’il ait été élu, que je souhaite un président LR, que le nouveau Premier ministre me paraît soporifique, désagréable, insupportable, que c’est une fausse bonne idée.
Macron président, Tartempion ou Trucmuche président, c’est du kif. Un chef de l’Etat français n’a pas à discutailler dans les rues avec Roger Brougnard ou Kevin Dugland, qui ont commencé par l’insulter ou le menacer. Il s’agit bien de courage ! Comme dans une boîte de nuit mal fréquentée. Il est élu président de la République. Il doit avoir non pas le courage de répondre sans peur à des voyous, peut-être alcoolisés, mais de prendre les bonnes décisions qui vont améliorer la situation du pays. C’est le seul courage que j’attends de lui, et je me moque bien qu’il ait le courage dont il aurait fait preuve face à un quatuor de Gilets jaunes en vadrouille.
@ Chemins de traverse 05h55
Le fait de dire à un élu qu’il est un employé au service des citoyens français n’est pas une provocation mais est ou devrait être une évidence limpide.
Je note que l’interlocuteur a dit « Monsieur le Président, vous êtes mon employé », pas « Manu, tu es mon larbin » et qu’il n’a donc aucunement manqué de respect ni d’égard à la fonction et à la personne d’Emmanuel Macron. Par ailleurs, à aucun moment, les personnes du président et encore moins de son épouse n’ont été menacées.
C’est au contraire une piqûre de rappel fort salutaire pour nombre d’élus et/ou de fonctionnaires enivrés de leur pouvoir.
Il me semble bien qu’on n’écartèle plus les vilains pour crime de lèse-majesté, et encore, sous l’Ancien Régime, le bouffon pouvait impunément dire ses quatre vérités au souverain. Bref, much ado about nothing !
D’accord avec votre analyse.
Consterné par celles de Patrick Mennucci et de de Didier Maïsto sur RT.
https://francais.rt.com/france/76923-face-face-crise-confiance-macron-peut-il-reconquerir-gilets-jaunes/amp?__twitter_impression=true
Bonjour Philippe,
Du cran ? Comme vous le soulignez, il est venu pour faire le buzz.
Oui, il est payé par les contribuables et à ce titre leur est redevable d’un respect qu’il n’a pas.
Pourquoi en aurait-on ?
Trop d’agressivité ? De violence ?
Quand un Lallement donne l’ordre de percuter, c’est du pet dans un bas de soie ?
Ça ne vient pas d’en haut ces recommandations ?
C’est un morveux, capricieux, bravache.
Il n’a pas la simplicité classieuse d’un Edouard Philippe, l’intelligence, l’écoute et la répartie juste d’un Bruno Bonnell.
Dans l’interview du 14-Juillet, il ne peut s’empêcher de laisser transparaître son mépris dans les propos.
Quand il dit qu’on le voit comme quelqu’un qui ne s’intéresserait qu’à la réussite des meilleurs et que bien évidemment ce ne serait pas vrai, quoi de plus « idiot » et méprisant, témoignant du fond de sa personnalité.
On lui reproche de favoriser les riches.
Il le traduit avec son inconscient, les « meilleurs ».
Je pense meilleur n’importe quelle infirmière dévouée que Xavier Niel, par exemple, ayant fait fortune grâce à l’Etat, et ses premières armes dans une forme de proxénétisme, le peep-show.
Mais M. Niel est riche, témoin de la réussite et du statut de meilleur.
EM livre le 14-Juillet, le fond de sa pensée, sans que quiconque le relève.
Il est méprisant, arrogant, dictatorial, il ne supporte le dialogue que pour asséner ses vérités idiotes, il n’a aucun projet.
Cerise sur le gâteau, il se dit légitime. Quelle drôlerie ! Il a été élu, légitimité de la loi, avec 24 % au premier tour.
Ajoutons les bulletins blancs, les nuls, le fait que n’ayant aucun programme les ahuris qui ont voté pour lui l’ont fait à 90 % parce que ça changeait, un jeune marié à une plus âgée, une voix de fausset s’égosillant sur des estrades, un discours de tartuffe, et si tout au plus 5 % du corps électoral a adhéré, c’est bien beau.
Nulle idée de réfuter le vote, seulement de dire que, lorsqu’on est honnête, ce qui n’est pas son cas, démocrate, ce qui n’est pas son cas, on sait qu’on n’a pas de « réelle » légitimité et on continue à négocier, discuter, pour trouver des compromis. Lui s’estime omnipotent, omnisachant.
Je le trouve surtout omnibuse.
« Dans l’arbitrage à opérer entre ce risque et le rapprochement citoyen que cet échange aux Tuileries a permis, j’opte pour le second terme. »
Le Jardin des Tuileries, quel charmant but de promenade pour un après-midi de 14-Juillet.
L’entrée solennelle de la Dauphine, Marie-Antoinette dans Paris et ne s’était-elle pas accompagnée d’un déjeuner aux Tuileries ? – (Lien sur un dessin de Louis-Jean Desprez , plume et encre noire)
Voici un extrait du déroulement de la cérémonie par le Mercure de France:
« Après avoir fait leur prière dans l’église Sainte Geneviève, Monseigneur le dauphin et Madame la dauphine virent, en passant, le portail de la nouvelle basilique de Sainte-Geneviève, et allèrent descendre au palais des Tuileries, où ils dînèrent, à une table de vingt-sept couverts, avec les dames de Madame la dauphine et les dames de la cour invitées.[…] Le peuple, accouru en foule à leur passage, faisait retentir les airs de ses acclamations. On connaît l’amour des Français pour leurs augustes maîtres. […] le dauphin et la dauphine ont approuvé l’idée qui leur était suggérée de « délivrer tous les prisonniers détenus faute de paiement des mois de nourrice de leurs enfants ».
Le même journal publie à la suite de la relation de cette journée mémorable, divers poèmes dont notamment sur l’air de « Dans les Gardes françaises », ce couplet :
« Ah ! comm’sus la terrasse
J’les ont vus dans l’jardin !
I’ r’luisoient comm’eun’châsse
De diamans et d’or fin,
D’là, la Dauphine d’France
Et l’Dauphin son vainqueur
Nous f’soient des révérences
Qui nous alloient au cœur. » – cité par Maxime Préaud dans un article intitulé « Marie-Antoinette aux Tuileries, au bon temps de la brioche »
Ce palais, résidence autrefois de nombre de souverains fut donc longtemps le siège du pouvoir français avant l’Elysée.
Il a été détruit par un incendie volontaire le 23 mai 1871, allumé par deux communards qui avaient réussi à « faire passer par sa cour, cinq fourgons chargés de barils de poudre, bonbonnes de pétrole, de goudron liquide et d’essence de térébenthine.[…] Les incendiaires qui avaient « commandé un repas froid, soupèrent quant à eux sur la terrasse du Louvre en contemplant l’incendie ».
Bien que réparable, l’édifice ne fut pas reconstruit et le jardin est devenu un lieu de promenade et de culture pour Parisiens et touristes où Maillol côtoie Rodin et Giacometti et où la fête foraine avec ses pommes d’amour, barbe à papa, gaufres, churros et barbecue, se tient de nouveau du samedi 04/07 au dimanche 30/08/2020.
Ainsi donc, Brigitte Macron et le président ( qui ne se soignera pas à la chloroquine si un Covid-19 devait l’avoir attendu lui aussi, sur le parcours de leur promenade), donnent-ils le la du retour à l’insouciance de la vie parisienne. Pourquoi pas.
Et pour terminer, voici l’air de la Marche des Gardes françaises
Vous avez raison, Macron, là comme ailleurs, a fait preuve de courage. Macron fait systématiquement preuve de courage. Homme remarquable qui mène des politiques discutables. Et vous avez la passion d’argumenter quant à la qualité des hommes, et très peu celle d’argumenter quant au fond des politiques… En matière de politique pénale, où l’on vous attendrait, vous pouvez donner votre conclusion, mais vous ne la soutenez pas par une argumentation, et votre lecteur ne s’instruit guère quant au bien-fondé des politiques publiques. En somme, vous relevez de La Bruyère. « Je passe sur le caractère de quelques hommes qui n’en avaient point » a écrit Saint-Just. Vous, vous ne passez pas sur le caractère, et en plus vous n’allez pas plus loin que le caractère.
À la façon dont l’histoire est racontée, on pourrait croire que le Président, en allant se promener aux Tuileries avec son épouse et leurs gardes du corps, voulait faire une petite promenade incognito en couple, lui revêtu d’un élégant blouson de cuir style aviateur, elle aussi sûrement habillée pour passer inaperçue. L’idée qu’on puisse les reconnaître ne les avait pas effleurés un seul instant. Mais pas de chance, on les reconnaît. Ça alors ! Et il y a des Gilets jaunes dans le secteur. Et des photographes. Et peut-être des journalistes, allez savoir. Quelle déveine. Et le scénario emblématique recommence pour ce malheureux, toujours le même, une confrontation fortuite, dangereuse, avec des questions difficiles, mais notre Zorro avec son cran légendaire s’en sort haut la main face à cette petite troupe d’excités tant et si bien qu’on entend le mot « respect ». La France aussitôt avertie pousse un ouf de soulagement rétrospectif. Impressionnant ! Une vraie scène de cinéma, et encore, une scène d’anthologie. EM a renversé la situation périlleuse dans laquelle il se trouvait.
Il y en a que ça fait rigoler. Franchement, les fumeurs de clopes sont incorrigibles.
On reprendrait avec plaisir et nostalgie la chanson de Cloclo « Pauvre petite fille riche »… remplacée par pauvre petit président.
Un président au cuir bien robuste et épais de genre Fillon… connaisseur… et aussi profiteur de la France d’avant du système français tiendrait sûrement mieux la maison France où tout fout le camp et où tout le monde commande et menace… mais passe tranquillement à la caisse.
Faire semblant et faire croire qu’on est près du peuple… avec tous les gueulards… profiteurs jamais assez gavés n’est ni la bonne méthode, et encore moins une bonne politique.
Pourquoi pas les courses de Brigitte et Emmanuel au supermarché du coin et une petite prière à la mosquée financée par Erdogan ?
Décidément il manque un ou deux fous qui parleraient à l’oreille du big boss.
La France de Macron passe son temps à s’excuser, battre sa coulpe et surtout à ne pas appliquer les mêmes mauvaises manières que la 5e colonne et de tous ses sicaires qui se payent impunément et sans vergogne sur la bête.
Espérons vivement qu’un Premier ministre assez madré et du terroir va remettre les pendules à l’heure avec une main de fer… et non pas faire de la persécution fiscale et réglementaire qui punit et s’occupe de nous contraindre pour la couleur de nos toilettes et du nombre de feuilles de PQ à utiliser même si on n’en a pas besoin.
Avoir du cran pour se promener de jour dans le Jardin des Tuileries entouré de gardes du corps montre bien l’état du pays.
Avoir du cran c’est aller de nuit se balader seul à pied dans le neuf trois avec le soufflon à la ceinture.
Sinon je me permets de réitérer ma demande, d’importance pour moi, à savoir de faire des propositions sur ce que vous voyez dans cette fresque. Je l’avais demandé à leurs hauteurs en privé et ils se sont énervés comme si j’avais découvert le message subliminal adressé à l’insu d’une collectivité paysanne « arriérée »
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/29/r5uq.jpg
Promenade au Parc des Tuileries.
Promenade incongrue mais voulue par Macron : mais, personne ne le réclame à grands cris dans la rue au bras de Brigitte. Il ne faut pas rêver ! Que cherchait-il dans cette promenade d’opérette ? Que les Gilets jaunes lui lancent des brassées de fleurs ?
Je suis d’avis que le Président a été plus bravache que courageux. Ce n’est pas la première fois dans ce quinquennat. C’est même un de ses traits de caractère.
Le courage eut été d’affronter son interlocuteur sans sa garde « prétorienne » massive. Mais faut pas rêver !
On dirait un petit chef de bande classique qui se les roule, entouré de dix malabars, en faisant le tour de son « territoire ». Enfantin !
Vous n’êtes pas dans un souci d’équité quand vous dites défendre « l’estimable et l’élégant ». En quoi, pour un président parler, même vivement, à un Français dans un parc, est-ce estimable et élégant ? Et en plus un acte de courage ?
Mais dans quel monde vivons-nous pour en être rendu là. Vous vous épuisez cher P. Bilger à défendre l’indéfendable.
Nous n’avons pas, à mon avis, à créditer le Président sur ce qui est « estimable et élégant », mais sur ce qui est efficacité, compétence et résultats pour la France. Pour l’instant, on attendra !
Sortons un peu de la Bibliothèque rose !
Cordialement.
@ revnonausujai
J’ai écrit « petite provoc de plein air »…
Alors comme je ne connais pas le président, comme j’ignore qu’il doit ses émoluments aux citoyens, comme il est le seul à revendiquer un jour de congé à l’égal des sans-grade, « des gens de rien » selon ses propres mots, pouvez-vous me dire ce que je devais écrire ?
En écrivant sur le masque dans le même commentaire : j’ai bon ?!
@ boureau | 17 juillet 2020 à 10:45
« Le courage eut été d’affronter son interlocuteur sans sa garde « prétorienne » massive. Mais faut pas rêver ! »
Faut pas regarder les westerns spaghetti où la justice se réglait par un duel au revolver en face du saloon de la ville. En plus ces scènes de passaient à la fin du XIXe siècle or nous sommes au XXIe. Le temps passe vite, c’est vrai.
Vous avez oublié de relever que le Gilet jaune ou présumé tel, en question, avait lui aussi sa petite bande pour l’encourager et filmer la scène.
Il faut voir les deux côtés de la scène quand on veut porter un jugement équitable sur la situation.
J’ajouterai que l’affrontement d’homme à homme a bien eu lieu. Il a été verbal et le malheureux Gilet jaune a bel et bien mordu la poussière.
N’est pas Billy the Kid qui veut ! 🙂
« Vous êtes mon employé »
Cette rencontre entre un faux Gilet jaune et un président dont nous pouvons douter de l’authenticité n’a pas d’intérêt, néanmoins nous pouvons nous interroger sur la pertinence de cette question : le Président est-il notre employé ?
Une comparaison nous permettra de nous faire une idée.
Imaginons le propriétaire d’un yacht, ayant engagé un capitaine et accessoirement un équipage pour faire des croisières.
Si pendant la navigation le capitaine est « seul maître à bord après Dieu » selon la formule consacrée, il n’en demeure pas moins que c’est le propriétaire du bateau qui lui impose les destinations qui lui conviennent, sachant bien entendu que le capitaine est libre de choisir la route la plus sûre selon lui.
Au passage, pour la durée de sa mission, il n’est pas de « jour férié » qui tienne pour lui.
En cas de danger extrême, il devra même éventuellement se sacrifier si nécessaire pour garder ses passagers en vie.
Mais au final, sachant que « qui paye les violons choisit la musique » c’est bien le capitaine qui est l’employé du propriétaire du yacht, qui est le principal donneur d’ordres.
Et si ce dernier veut aller à Ibiza et que le capitaine le conduise à Gênes, il sera en droit de le licencier à la fin du voyage.
Malaise devant cette photo…
Suis-je dans « la Ville dont le prince est un enfant » ?…
J’ai regardé cette vidéo par curiosité. Je ne comprends pas qu’elle fasse l’objet de discussion. Elle est sans intérêt. D’un côté, des énergumènes apostrophent le président. De l’autre, le président protégé par sa garde domine par ses paroles ces énergumènes. Comment aurait-ce pu être autrement ? Où est la victoire du président ? Quelle victoire d’abord ? Celle sur la plèbe ? Est-ce même une victoire ?
Cette scène ressemble à celle où Zemmour se fait cracher au visage par un abruti. À la différence que Zemmour était seul et par conséquent vulnérable quand le président est protégé et bénéficie encore d’un reste d’aura. Louis XVI jouit aussi pendant quelque temps après 1789 d’un reste d’aura avant d’être décapité ignominieusement.
Quel est l’intérêt pour la France et les Français ? La réponse est simple. Il n’y en a pas.
C’est presque du théâtre classique…
– Unité d’action : le président parle aux Français, via la TV, puis de vive voix dans l’après-midi. Seule différence : les mots sont choisis dans le premier cas ; le vocabulaire est plus relâché dans le second et le Président s’autorise même une sortie de route : en Francophonie, « cool » se dit « calme »… A-t-il conclu par un « let’s go » ou un « À plus… » ? « On se reverra…», ont sûrement répondu les Gilets jaunes…
– Unité de temps : ce même « jour férié », à 13 h 20 – avec un retard de dix minutes sur l’horaire prévu dont il ne s’excuse pas mais n’étant pas roi, il n’est pas astreint à l’exactitude -, le Président reçoit deux pages et s’apprête à leur délivrer le message qui se voulait décisif. Las, pour avoir cédé au caprice de l’un de ses valets, le voici obligé de s’intéresser au triste sort d’une call-girl – pardon, entraîneuse… Comble de malchance, les deux pages ne lui offrent pas la répartie qu’il en attendait. Les questions défilent sans aspérité, convenues et tout juste un peu trop répétitives… Le discours s’en trouve décousu…
La journée de travail enfin achevée, le voici bien décidé à profiter de cette Fête nationale qu’il a voulue pas comme les autres. C’est dit, Brigitte, j’appelle nos bodyguards – pardon, gardes du corps – et on va à deux pas faire du tourisme historique. Et le couple de se mêler à la foule de ces Français qui profitent eux aussi des Tuileries sans même se douter que la France s’est forgée là. Las, sans masque, les voici… démasqués par un petit groupe qui se permet, sans invitation en bonne et due forme, d’entamer la conversation.
Bon prince, le Président, d’un geste, fige ses gorilles. N’est-ce pas une occasion rêvée de faire peuple ? Ces interlocuteurs impromptus seront sûrement moins timorés que mes deux pages… Sur ce point, il n’a pas été déçu et a même pu, grâce à eux, recevoir des compliments sur son cran… Bon, bien sûr, de ce qui s’est dit pendant cette rencontre, rien n’est à graver dans le marbre, mais, au niveau com’, c’est du lourd…
Bon choix, s’est-il félicité. D’autres y verront un zeste de provoc’. Pourquoi choisir ce jardin surpeuplé plutôt que la discrétion de Montsouris ou du parc de Saint-Cloud ? Pourquoi n’a-t-il pas simplement proposé à Brigitte une balade sous les frondaisons de l’Elysée, qui, débarrassé de l’habituelle garden-party – pardon, réception – a connu un 14 juillet extraordinaire ?
– Unité de lieu : voilà qui balaie les médisances de ces pisse-froid qui prêtent toujours au Président des intentions belliqueuses qu’il n’a pas. Foin de cette provoc’ soupçonnée. Le jardin des Tuileries s’imposait. D’abord parce qu’il est, comme le château de Versailles, les cathédrales de Reims, d’Orléans et de Saint-Denis, le cimetière de Colombey, l’un des hauts lieux de notre récit national, si cher au Président. N’est-ce pas là-même qu’est née la France d’aujourd’hui, d’abord sous la Révolution, puis à l’époque de la Commune ?
Mais surtout parce que c’est là, ou presque là, que, le 7 mai 2017, le Président, par le choix théâtral de sa marche solitaire, a installé son image jupitérienne, dont il veut aujourd’hui se débarrasser. Cette promenade au jardin des Tuileries, un 14 juillet, n’est-elle pas un symbole inconscient du changement que, sincère ou pas, il dit vouloir s’imposer ? Du palais du Louvre, résidence des rois inaccessible au peuple, au jardin des Tuileries, ouvert au public par le Roi Soleil lui-même… Des conciliabules secrets du palais présidentiel aux conversations musclées avec des citoyens anonymes… Le Président est en marche… vers l’Arc-de-Triomphe, où, le 8 mai 2022, il compte bien présider la cérémonie en hommage aux héros de la Grande Guerre… et entrer lui aussi dans le récit national.
Cher Philippe, parce qu’il me semble que la nature de cette rencontre dévalorise la nécessaire « distanciation présidentielle », je ne partage pas tout à fait votre opinion sur le cran et la tenue du Président, même si elle est autrement plus « présidentielle » que le « Tire-toi, pauvre c*n » de Sarkozy. Mais que votre opinion exprimée sur Twitter vous vaille des messages réclamant que vous vous excusiez est inadmissible. Adresser un compliment sincère à quelqu’un dont, par ailleurs, vous n’approuvez pas l’action paraît au contraire renforcer le combat contre lui. Exemple : ce n’est pas approuver les dérapages verbaux de Jean-Marie Le Pen que de reconnaître que sa pratique de la langue française est exceptionnelle.
@ boureau
« Nous n’avons pas, à mon avis, à créditer le Président sur ce qui est « estimable et élégant », mais sur ce qui est efficacité, compétence et résultats pour la France. Pour l’instant, on attendra !
Sortons un peu de la Bibliothèque rose ! »
En effet, boureau, E. Macron en balade aux Tuileries rencontre un Gilet jaune. Un soi-disant Gilet jaune qui ne représente que lui-même ! Pour éviter de parler des séries noires que traversent ce pays, nous nous limitons donc à la Bibliothèque rose…
Ce pays est découpé en parcelles. Il n’est même plus nécessaire de former un groupe, une tribu ou un clan pour « représenter » une soi-disant idée.
Un seul péquin peut revendiquer sa petite parole du jour.
Nation, encore un mot à rayer du dictionnaire.
Voici ci-dessous un sujet autrement plus important que les balades incongrues de ce président… qui aime bien chercher le buzz. Et qui fait semblant de s’étonner ensuite d’avoir provoqué, une fois encore, un petit commentaire.
Pendant qu’on discute de la petite balade de ce président, on oublie la mort des citoyens français.
Les islamistes envoient leurs femmes voilées dans des lieux publics pour provoquer des commentaires après un attentat et des assassinats pour faire oublier nos morts. Un peu la même technique ?! On crée le buzz pour ne plus parler des sujets qu’il faudrait traiter en urgence.
https://www.causeur.fr/chauffeur-de-bus-bayonne-
barbarie-179271
Le cran c’est quand on est tout seul, que l’on va chercher les auteurs du cabossage de votre véhicule à la sortie du resto U – sur renseignements d’un couple d’étudiants -, que vous traquez les cités U de Toulouse pour enfin tomber dessus. Et enfin retrouver les écailles de peinture de la Simca 1500 gris métallisé sur le pare-choc des fuyards.
Le cran s’est de monter tout seul dans leur chambre universitaire – enfin presque, un « traquet » à la main au cas où – un peu plus de 80 kg de biftek et les yeux revolver…
Le cran ne mesure pas les chances du résultat, seul, si vous n’êtes pas seul il n’y a pas de cran.
Ils n’étaient pas assurés, ils m’ont remboursé le carrossier, ceci pour la petite histoire.
Un troisième ligne centre, allant voir une parente, repère le manège de deux délinquants en train de voler ; un tournevis plus loin, planté dans sa main, et deux cabossés remis aux gendarmes, tout seul, c’est ça le cran, sans se poser de question, tout seul.
Dans les deux cas la fin aurait pu être catastrophique. Le Président n’a rien à craindre, juste de l’esbroufe pour caméras de TV ; la vitrine de la communication, le courage pour midinette et ménagère des chaumières pour le 20H.
Les Gilets jaunes en papier mâché, s’ils avaient eu de la répartie ils auraient répondu que les jours fériés font partie du taux horaire du salarié comme les congés.
Gentils petits Gilets jaunes.
Pardon Philippe Bilger, mais vous vous concentrez sur le futile et le provocant à travers cette évocation de la promenade d’E. Macron et de sa femme dans le jardin des Tuileries au soir du 14 juillet et vous vous étonnez, après, des réactions épidermiques déclenchées sur Twitter. Comme Sarkozy, Macron n’a pas su se faire aimer du peuple français. Vous cherchez par tous les moyens, comme souvent, à le protéger contre la vindicte. Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’alors explose le baril de poudre.
Macron est intelligent. À défaut d’être souverain adulé en son royaume, il s’est fait une belle place au soleil en sa qualité de chef d’État à l’international même s’il s’est attiré, ce faisant, les foudres de certains dirigeants douteux (Erdogan, etc.). Le rapprochement actuel avec l’Allemagne est rassurant.
La poursuite de la réforme des retraites vient d’être décalée pour disparaître du second semestre 2020. C’est sagesse après tant de remous, si frais et douloureux. Les plaies béantes de la crise sanitaire ne se sont pas encore refermées… Cela permettra d’observer ce que réserve le Covid-19 dans les semaines à venir dont on commence à agiter sérieusement la menace d’apparition d’une deuxième vague avec en réplique la consigne logique, la semaine prochaine, d’avoir à porter un masque dans les lieux publics clos. Le feu du virus couve toujours partout dans le monde. La France n’a pas vocation, une fois de plus, à compter parmi les cancres des nations dans la gestion de la pandémie.
En fait, Philippe Bilger, vous êtes un sentimental. C’est ce qui tue votre tranquillité d’esprit qui passe en alerte rouge dès que vous voyez poindre, aussi, dans une circonstance ou une autre, un soupçon de début de vulgarité. Vous démarrez alors au quart de tour. Ce qui vous a animé, cette fois-ci, c’est la remise en cause de ce que vous avez estimé être de la noblesse comportementale chez un personnage dont on sait qu’il est l’objet permanent, ou tout au moins fréquent, de vos préoccupations.
En ce sens sur Twitter, vous n’êtes pas vraiment servi en matière d’offre de dignité en réparties de débat. Mais vous saviez où vous aviez mis les pieds en vous aventurant sur ce réseau social, au point de vous accrocher pour ne pas le déserter devant certains assauts en réaction massifs, coordonnés, sordides et insupportables. Certains de vos tweets cherchent réellement, par le sujet qu’ils abordent, les noises… Celui évoqué dans ce billet en faisait assurément partie car le thème qu’il véhiculait était hautement inflammatoire. Lorsqu’on descend en abysses de polémiques, on tache d’arborer un scaphandre pour se prémunir des répliques, toujours détestables, en bas-fonds d’expression.
Une parole qui n’est alors plus digne de porter le nom de parole…
@ Jérôme 17 juillet 08:32
Mais pourquoi donc faites-vous une « fixette » sur Bruno Bonnell ? Une simple lecture de sa fiche Wikipédia et de quelques autres textes facilement accessibles sur Internet vous éclairerait sur ses compétences en politique (très voisines du zéro pointé, mais il est franc-maçon et, dit-on, copain de Collomb…), sur son action à l’Assemblée (fin 2017, « Capital » l’avait classé 570e député sur 572), sur la dimension de son ego (que ses partenaires américains semblent ne pas avoir apprécié à l’époque où il comptait leur apprendre à gérer) et sur ses habitudes en matière d’optimisation fiscale, de respect de la législation du travail et d’intrusion sans les médias…
Par ailleurs, on lui doit aussi quelques jeux vidéo bien violents qui ont contribué à banaliser bagarres, armes à feu et haine de l’autre… Bref, un godillot (de gauche) qui se pavane… Mais, il faut le reconnaître, il a été exemplaire dans le calamiteux débat sur les congés des parents ayant perdu un enfant. Un dossier douloureux qui le touche d’au plus près.
Le couple Macron se serait déguisé en Louis XVI et Marie-Antoinette au jardin des Tuileries, il avait toutes les chances de passer incognito, surtout un 14-Juillet.
@ hameau dans les nuages | 17 juillet 2020 à 10:40
« Avoir du cran c’est aller de nuit se balader seul à pied dans le neuf trois avec le soufflon à la ceinture. »
Non, ça c’est être complètement fêlé à moins d’être un maître du kung-fu et encore ce n’est pas sûr.
N’est pas Jean-Claude Van Damme qui veut ! 🙂
Vous concluez, Monsieur Bilger : « Je n’ai pas à m’excuser d’avoir trouvé que le président en l’occurrence avait eu de la tenue et du cran. »
À mon sens, dans la mesure où il s’agit de votre avis, vous n’avez aucunement à vous en excuser.
En revanche, je retiens cette pré-conclusion : « Cette promenade interrompue aux Tuileries aurait pu, il est vrai, susciter la désapprobation parce qu’elle était peut-être de nature à amplifier la banalisation de la fonction présidentielle. Avec cette synthèse que le pouvoir français ne parvient jamais à mener à bien entre majesté et simplicité. »
Vous n’en retenez que la « simplicité » présidentielle dans son échange avec son interpellateur. Pour ce qui me concerne, je retiendrai le début de cet alinéa car je considère que par ce type d’entretien improvisé, certes il montre qu’il est en mesure de pacifier un débat pour l’empêcher de tourner à l’algarade, mais surtout il ramène la fonction présidentielle au niveau du trottoir. Comme son prédécesseur, il joue le « président normal » et choisit une forme de rapport qui vise à gommer la phrase adressée à un jeune homme de peu qu’il lui suffisait de traverser la rue pour trouver un emploi. Plus d’empathie apparente, moins de comportement méprisant : il veut ainsi donner corps à sa volonté déjà exprimée de changer, de se réinventer.
La vraie question reste : est-il dans la fonction publique d’un président de la République de se confronter avec le moindre quidam, sous l’œil d’un smartphone dont il sait par avance que son propos sera diffusé sur les réseaux et fera le « buzz » ?
On voit que l’on est dans une technique de communication bien plus que dans une justification de sa politique devant tous les Français.
Je rejoins donc ici le commentaire de Michelle D-LEROY | 17 juillet 2020 à 00:46 « Plus le Président s’abaisse à répondre, moins sa fonction prend de la hauteur, bien au contraire. »
Par ailleurs, le président des cérémonies de ce matin du 14 juillet, pour justifier sa promenade dans le jardin des Tuileries, qualifie de simple jour férié le jour de la fête nationale. On aurait pu s’attendre à ce qu’il célèbre la nécessité du caractère sacré de la concorde nationale, dont la place du même nom est à deux pas du lieu de sa rencontre.
Dès lors, on peut donc considérer que l’ensemble des manifestations qui, pour beaucoup ont dégénéré en dégradations et attaques délibérées des forces de l’ordre, sont le lot normal du quotidien des Français. De ce fait, il avalise la disparition du caractère sacré, au sens républicain du terme, de la journée du 14-Juillet en tant que fête de la Nation unie. Il est vrai qu’il ne croit plus au principe de la Nation, encore moins souveraine.
Il ne lui reste donc plus donc qu’à supprimer les cérémonies du 14-Juillet pour en faire un jour férié standard, voire en faire l’équivalent d’un dimanche habituel, et peut-être de supprimer le défilé de nos forces armées auxquelles est à présent associée la police nationale.
Pour conclure, je rejoins en partie le commentaire de boureau | 17 juillet 2020 à 10:45 : « Nous n’avons pas, à mon avis, à créditer le Président sur ce qui est « estimable et élégant », mais sur ce qui est efficacité, compétence et résultats pour la France. »
Je ne suis pas sûr qu’il y parvienne d’ici à la fin de son quinquennat.
Vous n’avez pas à vous excuser d’avoir trouvé que le président en l’occurrence avait eu de la tenue et du cran, c’est votre blog, tenu avec ses grandeurs (plutôt souvent) et ses petitesses (moins souvent).
Macron fait sa petite balade aux Tuileries encadré par de nombreux gardes du corps. Philippe Monguillot faisait bien son travail, il en était fier.
Le gang Traoré continue de mépriser la justice… avec l’accord de la macronie qui ne bouge pas un cil.
« Meurtre de Bayonne: Où sont les fascistes? »
https://frontpopulaire.fr/o/Content/co140942/meurtre-de-bayonne-ou-sont-les-fascistes
La question qui n’a pas été posée lors de la conférence du 14-Juillet :
Les dizaines (ou les centaines ?) de milliers de binationaux algériens et marocains (français, et autres belges, danois, allemands, suisses, italiens transitant par la France) qui se rendent, comme chaque année au « bled », se verront-ils imposée une quarantaine à leur retour ?
Cordialement.
P.-S.: la situation sanitaire en Algérie serait, selon une interview de France Info ce matin, « hors de contrôle » !
Moi aussi, quand je sors avec mon 9 mm Parabellum, bien calé sous mon blouson de cuir, chargé jusqu’à la garde de projectiles à têtes creuses, je ne crains personne. Si en plus j’ai mes gardes du corps, il faudrait que je sois un pleutre, pour ne pas affronter (avec des mots) le premier impudent qui viendrait me faire… suer. Surtout que mon esprit de répartie est unanimement reconnu. Mais mon courage, je ne sais pas…
Le fond du problème n’est pas de savoir si le Président a provoqué, s’il s’est conduit avec courage, s’il a eu tort ou raison sur ceci ou cela. La vraie question est la suivante: le jardin des Tuileries doit-il être assimilé à un coupe-gorge ? Et les Gilets jaunes à des révolutionnaires ? Quelle mouche venimeuse a piqué la société française pour qu’on ne puisse pas se balader en plein Paris un après-midi d’été ? Le poison de la violence se répand inexorablement. Des professionnels de l’agitation sont à l’oeuvre.
Français, oubliez que vous êtes un peuple civilisé. Aux armes, citoyens ! Les armes de poing pour commencer. Les fusils de guerre viendront après, lorsque nous aurons créé l’Association Nationale des Fusils.
@ hameau dans les nuages | 17 juillet 2020 à 10:40
Cette fresque est une œuvre morbide réalisée par un artiste perturbé.
J’y vois deux femmes, l’une vêtue de noir et l’autre de blanc. Malheureusement, une décapitation a aspergé de sang le décor ce qui forme une croix religieuse.
On peut ajouter qu’il ne s’agit pas d’un mariage puisque la suppliciée porte un sac à main.
Vous m’avez demandé mon avis, vous l’avez et tant pis s’il fait tache sur votre nuage, dans votre hameau.
@ boureau | 17 juillet 2020 à 10:45
« Le courage eut été d’affronter son interlocuteur sans sa garde ‘prétorienne’ massive. Mais faut pas rêver ! »
Menace de mort dissimulée : voilà ce qui fait le quotidien du débat politique aujourd’hui.
Macron devrait se promener sans gardes du corps, car sinon ça prouve qu’il est une lavette. Façon hypocrite de souhaiter sa mort, comme Exilé qui reprochait à Édouard Philippe, l’autre jour, de circuler en voiture blindée.
Cet « argument » est diffusé à des millions d’exemplaires dans l’espace public.
Voilà à quoi est réduite la moralité collective de nos jours.
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@ hameau dans les nuages | 17 juillet 2020 à 10:40
« Sinon je me permets de réitérer ma demande, d’importance pour moi, à savoir de faire des propositions sur ce que vous voyez dans cette fresque. Je l’avais demandé à leurs hauteurs en privé et ils se sont énervés comme si j’avais découvert le message subliminal adressé à l’insu d’une collectivité paysanne ‘arriérée’. »
Il n’y a rien à y voir. C’est juste un barbouillage se faisant passer pour de l’art contemporain, vraisemblablement financé sur fonds publics, et destiné à s’acheter une clientèle électorale.
Vous semblez y discerner une attaque contre les agriculteurs. C’est prêter à ces gens une intelligence qu’ils n’ont pas. Vous devriez mettre la pédale douce sur la paranoïa. Tout le monde ne pense pas nuit et jour à détruire votre corporation. Ce sont des taches de couleur mal agencées, qui nous coûtent « un pognon de dingue » : voilà tout.
Au demeurant, vous auriez pu nous éclairer quelque peu sur le contexte : l’image est vraiment peu parlante.
@ Robert Marchenoir 17 juillet 2020 19:48
« Façon hypocrite de souhaiter sa mort (E. Macron) »
Feriez-vous un transfert ?
Plus prosaïquement, je suis plus républicain que monarchiste ! Vieille lune, cette idée du monarchisme (caché) français entretenue par ceux qui y ont intérêt !
Mark Rutte, Premier ministre néerlandais, est ma référence dans ce domaine : pas de garde du corps, pas de voiture de fonction, pas de chauffeur et des déplacements (souvent) à bicyclette pour aller au travail à son bureau. La simplicité et non le culte de la personnalité.
Cordialement.
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@ Achille 17 juillet 2020 11:41
À propos d’E. Macron en promenade.
« J’ajouterais que l’affrontement d’homme à homme a bien eu lieu », dites-vous.
Houla ! Comme vous y allez ! C’est vrai que le corps à corps, il connaît !
Cordialement.
@ Robert Marchenoir | 17 juillet 2020 à 20:48
@ Vamonos | 17 juillet 2020 à 19:39
Merci de vos commentaires.
Non Robert Marchenoir, je parlais de paysans juste pour planter le décor d’un village apaisé au bout de la France où les vagues des événements politiques arrivent en mourant. C’est pour ça que moi pièce rapportée en agriculture donc avec aussi un côté citadin, j’ai été choqué par cette fresque de « street art ».
Oui Vamonos j’ai bien peur que vous ayez raison. Moi j’y vois une seule femme noire de dos avec une grande robe blanche et un haut noir, l’épaule dénudée et portant dans son dos un bébé dont la tête est éclatée.
Comme il s’agit de deux peintres adeptes aussi du rap et proches des milieux underground de Toulouse j’ai aussi peur qu’ils aient voulu à l’heure de Black Lives Matter passer un message subliminal à une population qui n’en peut mais. Car l’autre face peinte à la demande de la municipalité est d’art figuratif représentant un joueur de pelote basque (nous sommes sur une place de fronton).
Et ça oui c’est vraiment ignoble et pourri. Leur ayant téléphoné puisqu’ils ont un site ils n’ont pas voulu me répondre sur la signification de leur fresque, confortant ainsi mon idée…
S’il y a d’autres amateurs de peinture abstraite sur le blog de monsieur Bilger, n’hésitez pas à donner votre avis, si madame le permet…
@ hameau dans les nuages | 17 juillet 2020 à 23:49
Au premier plan un ange déchu à demi décapité et dégoulinant de sang, la tête pendante ne laissant voir qu’une chevelure blondasse et tenant une sorte de livre ou de journal sous son bras gauche raidi.
Et au-dessus en trompe-l’œil, deux profils un noir qui éructe et un bleu totalement figé en demi-lune sur fond de couleurs barbares qui symbolisent un ciel déchiré, traversé de cris et de la violence des hommes qui ont saccagé la terre et sacrifié le verbe, symbolisé par le personnage supplicié au livre.
@ revnonausujai | 17 juillet 2020 à 08:13
« Le fait de dire à un élu qu’il est un employé au service des citoyens français n’est pas une provocation mais est ou devrait être une évidence limpide. »
Ouais, encore eut-il fallu pour cela que cet individu ait voté pour Emmanuel Macron en 2017, ce dont je doute.
Considérer le président comme un employé, telle est l’idée simpliste véhiculée par des gens qui n’ont rien compris à la démocratie et attendent tout de l’État-providence.
Le président est au service de la France, il est un grand serviteur de l’État certes, mais il n’est certainement pas à la botte de qui que soit et surtout pas à celle de cet énergumène au QI de palourde.
@ Chemin de traverse 11h23
Eh bien vous auriez pu employer « altercation » en bâtissant votre phrase autour de ce mot.
Au passage, l’argument du jour férié employé par Macron est d’une arrogance stupide ; sa fonction le tient 24 heures sur 24, 365 jours par an. Imagine-t-on la décision d’emploi de l’arme nucléaire, le cas échéant, reportée au prochain jour ouvré ou à un subalterne ?
Le reprendre sur le port du masque ? Bon ou pas bon, je ne sais, ça tourne plutôt à la farce, à force de contradictions et d’incohérences ; il y a deux possibilités logiques : tout le monde tout le temps, y compris à coups de trique ou bien, chacun fait ce qui lui plaît, selon qu’on privilégie sécurité ou liberté ; les demi-mesures ne font qu’emmouscailler les gens pour une efficacité toute relative.
@ boureau | 17 juillet 2020 à 23:09
« Feriez-vous un transfert ? »
Votre psychanalyse de bazar ne vaut pas un pet de lapin. Je ne comprends même pas ce que vous voulez dire.
« Plus prosaïquement, je suis plus républicain que monarchiste ! Vieille lune, cette idée du monarchisme (caché) français entretenue par ceux qui y ont intérêt ! »
Rien compris non plus. Je ne vous ai pas accusé de monarchisme. Je relève simplement cette accusation récurrente, que vous n’avez nullement inventée et que diffusent d’innombrables personnes : il serait scandaleux, et quelque part inégal, que nos dirigeants bénéficient de gardes du corps.
La suggestion est claire : ces gens-là voudraient voir Macron, Sarkozy ou je ne sais qui vulnérables, afin qu’ils puissent se faire casser la figure par je ne sais quelle horde de Gilets jaunes — voire pire.
C’est bien une façon particulièrement hypocrite de souhaiter la mort des gens, sans ouvertement le dire.
C’est aussi une mentalité de voyou : viens ici qu’on s’explique à coups de poings.
Il n’y a qu’en France que la racaille révolutionnaire (c’est-à-dire, plus ou moins, le peuple dans son ensemble) refuse le droit à ses dirigeants d’être protégés. Jouit de les imaginer à la merci de la foule en furie. Jouit de les imaginer victimes de je ne sais quel terroriste.
Dieu sait la haine que vouent une partie des Américains à Donald Trump, mais je n’ai jamais vu aucun de ses ennemis s’indigner qu’il bénéficie de la protection du Secret Service.
Le Français n’est pas un être démocratique. Il n’a pas le réflexe de considérer que s’il refuse la protection de gardes du corps à Emmanuel Macron, c’est aussi qu’il la refuse à la présidente Marine Le Pen. Je vous laisse imaginer la durée de vie d’une Marine Le Pen sans protection rapprochée. Déjà qu’elle en a besoin à l’heure actuelle…
Le Français ne comprend pas non plus que, si l’on blesse ou si l’on tue un président qui est son adversaire politique, ce n’est pas seulement sa personne que l’on atteint. C’est la France tout entière. Il faut être singulièrement immature pour considérer, même de façon imaginaire, qu’une atteinte à la vie du président serait une victoire pour son propre bord politique.
Quant à votre Premier ministre hollandais qui n’aurait pas de garde du corps, à supposer que ce soit vrai, c’est un abruti démagogue : les Pays-Bas sont une nation lourdement islamisée. Il est irresponsable de sa part de s’exposer à des attentats.
Si vous tenez absolument à prendre un exemple de ce genre, montrez le président de la Confédération helvétique. Mais il vous faudra acheter le blot tout entier, c’est-à-dire réclamer la baisse de 40 % de la dépense publique pour la ramener au niveau suisse, la quasi-abolition du statut de fonctionnaire, la semaine de 45 heures, la privatisation de la Sécurité sociale, et ainsi de suite.
Ah ! il vous faudra aussi cesser de réclamer à tout bout de champ l’homme providentiel, de faire l’éloge du général de Gaulle ou de réclamer Pierre de Villiers à l’Élysée. Quand Jorge Luis Borges a débarqué d’Argentine avec sa famille, en Suisse, en 1914, il a commencé par demander le nom du président, en bon Sud-Américain habitué des caudillos et désireux de s’intégrer dans son pays d’accueil. Les Suisses l’ont regardé avec des yeux ronds : aucun ne connaissait le nom du président.
Peut-être est-ce un peu différent, aujourd’hui, à cause de la télévision, mais il est bien certain qu’aucun étranger ne connaît le nom du président suisse (qui change tout le temps, d’ailleurs : son mandat est bref).
Mais la Suisse, à ma connaissance, n’a pas connu d’attentat islamique, et n’entretient pas le culte de la manifestation et du saccage sous des prétextes « sociaux ». On ne peut pas en dire autant de la France.
Un petit coup de com’ et de bravache pour nous faire oublier que c’est la lâcheté qui prime sur tous les sujets importants : l’invasion migratoire, la racaille qui tue, l’ensauvagement du pays qui va crescendo.
EN FINIR AVEC LA REPUBLIQUE DES FROUSSARDS.
https://blog.lefigaro.fr/rioufol/2020/07/bloc-notes-en-finir-avec-la-re-1.html#comments
Voici ci-dessous, un homme qui refuse de mettre les genoux à terre.
“Contraire à ma mentalité russe” : un pilote de F1 refuse de s’agenouiller devant Black Lives Matter
“Nous ne nous mettons à genoux que devant la Patrie, le drapeau et Dieu”, a expliqué Daniil Kvyat.
https://www.valeursactuelles.com/societe/contraire-ma-mentalite-russe-un-pilote-de-f1-refuse-de-sagenouiller-devant-black-lives-matter-121789
De la dignité, de la fierté… Tout le contraire de la veulerie, du laxisme et de la lâcheté.
Il est évident que cette promenade dans les jardins des Tuileries relevait d’une plongée dans le milieu populaire et de la recherche d’un contact permettant au président de faire ce qu’il sait le mieux, parler, débattre et argumenter.
Chaque fois qu’il a été en difficulté il a choisi le verbe comme réponse aux problèmes.
Après le mouvement des Gilets jaunes ce fut le « grand débat », dans lequel il s’est plongé avec un plaisir évident, tombant la veste et faisant de beaux discours, en bras de chemise blanche, devant une foule captivée par cette maîtrise de la parole et aussi des dossiers.
Mais voilà, s’il est nécessaire de connaître les dossiers et les problèmes, c’est insuffisant pour les résoudre. Le savoir et le savoir-faire ne sont pas équivalents.
Il n’est rien sorti de ce « grand débat », sinon une convention citoyenne pour l’écologie, le verbe suivant le verbe.
Il est une phrase du billet qui m’a surpris :
« …quoi que fasse le président, même de l’estimable et de l’élégant, rien ne lui sera crédité ? »
S’il est un mot qui ne convient pas au Président c’est bien celui d’élégant.
Il n’y a rien eu d’élégant dans son mépris affiché des Français quand il était à l’étranger.
Rien d’élégant dans une certaine fête de la Musique, rien non plus dans son comportement avec un voyou de l’île Saint-Martin.
Rien d’élégant non plus à se promener en blouson de cuir, le fantasme du loubard de « l’Équipée sauvage » de Marlon Brando, et de beaucoup de premiers de la classe.
Et rien de bien courageux à affronter de pauvres gens dont l’intelligence et le sens de la répartie sont nettement en dessous des siens. Je parle du courage intellectuel, pour le courage physique il était bien protégé et c’est normal.
Alors on me dira que le Président avait le droit de se promener dans le jardin des Tuileries comme tout bon Français.
Entre avoir le « droit de » et user de ce « droit de » avec légèreté et inconséquence comme il l’a fait, il y a une nuance, la nuance de l’élégance du comportement précisément.
Lorsque l’on dévie par rapport à cette élégance du comportement, définie par des règles subtiles et non dites en général, les Britanniques disent « shocking ».
On peut traduire en français par inconvenant.
Je crois c’est le bon mot pour définir le comportement de Macron dans beaucoup de circonstances.
Il a une attitude inconvenante, sûrement pas élégante.
Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas cette inconvenance qui est la cause du différentiel dans les sondages avec Édouard Philippe qui n’a fait qu’appliquer la politique du Président.
L’un toujours élégamment vêtu, droit dans ses costumes et sa gestuelle, psychorigide dans sa tête au point de mettre la France à feu et à sang pour une histoire de 80 km/h, et l’autre fluctuant, bavard et à la gestuelle inadaptée en toutes circonstances, en un mot inconvenant !
@ Achille | 17 juillet 2020 à 17:21
« Non, ça c’est être complètement fêlé à moins d’être un maître du kung-fu »
Très grosse erreur !…
Depuis l’invention de la poudre, le kung-fu ne sert plus à rien.
@ Robert Marchenoir 17 juillet 2020 à 20:48
« Façon hypocrite de souhaiter sa mort, comme Exilé qui reprochait à Édouard Philippe, l’autre jour, de circuler en voiture blindée. »
Exemple emblématique de votre dialectique consistant, au lieu d’argumenter autour d’éléments factuels, à pratiquer des attaques ad hominem envers vos interlocuteurs en leur prêtant des desseins qui ne sont en rien les leurs, en les accusant en plus de pratiquer une approche sournoise des choses.
Figurez-vous que je ne souhaite la mort de quiconque, y compris celle de M. Philippe, personnage qui n’est d’ailleurs pas le plus méprisable du genre et à qui je souhaite seulement au pire de vivre suffisamment longtemps afin de contempler de près les ravages qu’il aura causés ainsi que nombre de ses alter ego.
Je puis aussi affirmer solennellement que je n’ai chez moi aucune représentation de quiconque truffée de fléchettes ou d’aiguilles vaudou.
Et manifestement, votre subtilité à gros sabots n’a pas compris que ce que j’ai voulu exprimer par un raccourci était la contradiction d’un monde politique habitué à dénoncer d’un côté des « fantasmes sécuritaires » attribués généralement à un peuple caricaturé comme étant d’extrême droite (les socialistes excellent dans cette pratique), tout en lui donnant raison de l’autre en s’entourant de précautions déplacées si nous nous référons au discours irénique officiel selon lequel nous serions tous également protégés par le couple justice-police dans le merveilleux et pacifique village Potemkine qui est le nôtre.
@ revnonausujai
Une altercation est une dispute.
Sinon, donnez-moi vos coordonnées afin que je vous soumette mes commentaires…
Lamentable…
@ Mary Preud’homme | 18 juillet 2020 à 01:13
Merci pour votre commentaire.
Plusieurs interprétations donc et la vôtre tournant autour du sang et de la religion. Eh bien figurez-vous que ces deux « apôtres » ont été hébergés aux frais de la commune par les tenanciers de nouvelles chambres d’hôtes qui se sont créées il y a peu. Et que ces derniers font partie de l’Eglise protestante évangélique (frère et père pasteurs), sont adeptes du Gospel et du « vivre-ensemble », ce qui est parfaitement leur droit sauf de faire du prosélytisme caché sur un bâtiment public. Car bien sûr les locaux, personnes simples dans son sens positif, n’y voient que des dégoulinades, se demandant même s’ils vont revenir finir.
Et à l’instant la cathédrale de Nantes brûle.
Préparez-vous, il est déjà trop tard.
Tiens donc, le grand retour de la buse, Jérôme se la joue F-machin-truc, grand normalien devant l’éternel des fous violents qui ne se rendent pas compte que Macron est la dernière protection, grâce à l’intuition géniale qui fonda la Ve République, et qu’ils sont complices de ceux qu’ils dénoncent.
Plusieurs commentaires de ce billet font référence à un possible attentat contre le Président. Y penser, disserter, c’est déjà en admettre l’éventualité, ne pas combattre bec et ongles un tel péril, voire alimenter l’esprit dérangé d’un quelconque Ravaillac ou Oswald (si tant est qu’il est bien le meurtrier).
Halte au feu ! Aux Etats-Unis, le traumatisme Kennedy est toujours là, même si le jeune Président assassiné n’avait pas, lui non plus, que des amis. Laissons Ruffin à ses honteux délires.
@ Solon
« Français, oubliez que vous êtes un peuple civilisé. Aux armes, citoyens ! Les armes de poing pour commencer. Les fusils de guerre viendront après, lorsque nous aurons créé l’Association Nationale des Fusils. »
Trouvez-vous normal que les citoyens – comme le dirait Philippe Bilger – soient pris en tenaille entre d’un côté un État très loin d’user à bon escient de la « violence légitime » qu’il revendique et de l’autre une pègre, souvent d’importation, qui elle détient de vraies armes de guerre ?
La France est-elle devenue un champ de tir pour les uns et pour les autres avec les Français désarmés au milieu en guise de pigeons ?
Il faut reconnaître que les circonstances dans lesquelles est intervenue la scène en question ouvrent aisément la porte à toutes les constructions de l’esprit.
Un président se promenant paisiblement avec son épouse dans un parc, croisant au hasard – comme ce dernier fait vraiment bien les choses ! – d’une allée un opposant de surcroît Gilet jaune qui, trop heureux de l’aubaine saisit au vol cette opportunité inespérée pour apostropher de manière plus qu’audacieuse – le qualificatif n’est pas trop fort – le premier, la scène étant, cela va de soi, intégralement filmée et enregistrée pour que tout le monde puisse bien en profiter.
Nous avons là tous les ingrédients permettant de construire un bon ou mauvais, c’est selon, scénario.
Je ne retiendrai pour ma part que le caractère surréaliste de cette scène rocambolesque et qui, quelle qu’en soit son origine, renvoie une image qui ne correspond nullement à ce que devrait être une relation respectueuse, intelligente, responsable entre un peuple et celui qui le gouverne.
Dans cette rencontre, qu’elle ait été fortuite ou voulue, chacun des protagonistes s’est rabaissé, le peuple en se montrant irrespectueux, le pouvoir en participant à une vulgaire joute verbale de chiffonniers.
Épisode sans grande importance mais amusant.
Amusant de lire que Macron, bien protégé par sa garde prétorienne, n’a pris aucun risque !
Ben tiens, comme n’importe quel chef d’Etat, il bénéficie d’une protection. Tu parles d’un scandale !
Amusant de voir que tous ces commentateurs, bien planqués derrière leur clavier, écrivant bien souvent sous pseudo (moi le premier), déversant des tombereaux de haine sur le président, viennent donner des leçons de courage.
Amusant de lire qu’il s’abaisse à répondre (calmement et poliment), mais qu’aurait-on pu lire s’il s’était dérobé ?
Tout ça vaut quand même mieux que « Casse-toi, pov’con ».
Encore plus amusant de lire que certains complotistes laissent penser qu’il s’agirait d’une mise en scène…
@ boureau
«Mark Rutte, Premier ministre néerlandais, est ma référence dans ce domaine : pas de garde du corps, pas de voiture de fonction, pas de chauffeur et des déplacements (souvent) à bicyclette pour aller au travail à son bureau »
La mienne serait plutôt Gaston Doumergue, qui se rendait à pied jusqu’à l’avenue de Wagram sur le coup de 8 heures pour y aller de son coup de guiseau matinal à la veuve Graves.
@ revnonausujai
« Le fait de dire à un élu qu’il est un employé au service des citoyens français n’est pas une provocation mais est ou devrait être une évidence limpide. »
La prochaine fois que vous vous faites choper pour excès de vitesse, stationnement interdit ou toute autre vétille, je vous suggère de sortir votre « évidence limpide » à l’agent verbalisateur… Il n’est pas élu, mais fonctionnaire et donc, à ce titre, payé par vos impôts.
@ Achille
« Ouais, encore eut-il fallu pour cela que cet individu ait voté pour Emmanuel Macron en 2017, ce dont je doute »
Votre passion macronienne vous égare. Drôle de conception de la démocratie représentative !
Le président, comme n’importe quel élu, fût-il simple conseiller municipal, est au service de TOUS les citoyens de son ressort électoral, en l’occurrence de tous les citoyens français et pas seulement ceux de sa coterie ; il est vrai qu’en macronie, un préfet ose dire publiquement à une manifestante paisible, « nous ne sommes pas du même camp », mais bon, l’énergumène à casquette dorée multiplie les incartades, et le président lui-même rencontre des gens de rien dans les gares !
Employé ? le service de l’Etat certes, mais in fine, dans une démocratie, l’Etat sert les citoyens et non l’inverse, sinon ça s’appelle une dictature, sans oublier le fait brut que c’est le payeur, donc le citoyen contribuable qui doit (devrait) avoir le dernier mot.
———————————————
@ Chemins de traverse
« Une altercation est une dispute. »
Ah, ils se sont contentés de se faire des câlins ?
Mes coordonnées ? pourquoi donc, j’ai exprimé mon opinion à la lecture de tous, vous êtes libre de faire de même ; je n’ose penser vous avez des envies de délation qui vous démangent !
@ Serge HIREL
« Plusieurs commentaires de ce billet font référence à un possible attentat contre le Président. Y penser, disserter, c’est déjà en admettre l’éventualité, ne pas combattre bec et ongles un tel péril, voire alimenter l’esprit dérangé d’un quelconque Ravaillac ou Oswald (si tant est qu’il est bien le meurtrier). »
Il faudrait effectivement avoir l’esprit plutôt dérangé pour s’en prendre à un tel clampin.
Bien entendu, cela ne justifie pas pour autant le recours à un tel procédé quand bien même fût-il un homme remarquable.
@ Michel Deluré 18 juillet à 11:31
« Un président se promenant paisiblement avec son épouse dans un parc, croisant au hasard – comme ce dernier fait vraiment bien les choses ! – d’une allée un opposant de surcroît Gilet jaune qui, trop heureux de l’aubaine saisit au vol cette opportunité inespérée pour apostropher de manière plus qu’audacieuse – le qualificatif n’est pas trop fort – le premier, la scène étant, cela va de soi, intégralement filmée et enregistrée pour que tout le monde puisse bien en profiter. »
Son ami Darmanin avait dû lui fournir préalablement, au cazou, une caméra piéton, ou alors c’est « Mimi » Marchand qui a fait le job (les gens de la profession l’appelle « mimi marchande » ;))
« …le pouvoir en participant à une vulgaire joute verbale de chiffonniers »
Le mot « vulgaire » est approprié en la circonstance, peut-être même plus que le fameux « casse-toi alors pov’ con » de Sarko répondant à un personnage au deuxième rang de la foule venu assister aux serrages de mains de Sarko et qui lui a lancé un « toi, touche-moi pas » (c’était peut-être déjà un de ces fameux gilets jaunes en gestation ;))*
*Il est à noter qu’à cette époque les « révolutionnaires » tutoyaient le président alors que nos Gilets jaunes d’aujourd’hui vouvoient Manu.
À ce train-là c’est pas demain qu’il sortiront les piques et les fourches !
« Bonne nuit les petits »
avec dans le rôle de Manu, le joueur de pipeau, et dans celui de Nounours notre Dupond-Moretti national, celui qui ne connait QUE des Nicolas et Pimprenelle 😀
https://www.youtube.com/watch?v=ZIzJQ3JWKLY
@ Achille 18 juillet 07:28
« Le président est au service de la France, il est un grand serviteur de l’État certes (…) »
(…) pour ne pas, ne serait-ce qu’en la copiant, cautionner l’injure sur le Gilet jaune figurant en fin de phrase.
Il me semble préférable d’écrire que, élu, le Président est un grand serviteur du Peuple français, ce qui ne signifie pas pour autant qu’il soit au service de chacun des citoyens. On pourrait aussi employer le mot « Nation », terme qui allie les notions de peuple et d’Etat. Le réduire à « grand serviteur de l’Etat » en fait en quelque sorte un simple haut fonctionnaire qui ne participerait qu’au fonctionnement de l’administration…
Ceci est vrai également pour les ministres, y compris le Premier actuel qui, dans une autre vie, a été haut fonctionnaire. Il est aujourd’hui au service du Peuple et ne peut être révoqué que par le Parlement, même si, dans la pratique, une mésentente entre Président et Premier ministre conduit à la démission (officiellement volontaire) du Premier ministre.
@ revenonausujai
Pour qui vous prenez-vous ? Si ce n’était pas le bon mot, la modératrice m’aurait contactée pour me le signaler !
« Ah, ils se sont contentés de se faire des câlins ? » Vous y étiez konrad* ?
(*astérisque à l’attention de @ sylvain qui, j’en suis persuadée, va traduire en bon gaulois…).
@ Exilé
Merci d’avoir relevé ma remarque. Vous posez la bonne question dans votre dernier paragraphe, évoquant un état de fait à propos duquel j’ai réagi par l’outrance. La vraie question est celle de l’ordre social et des priorités qu’il implique.
Dans un monde de rêve, on commencerait par l’éducation, rejoignant ainsi Monsieur Blanquer qui voulait apprendre aux enfants la lecture, le calcul et le respect. On en reviendrait aux hussards de la République.
Ensuite, pour les récalcitrants, on aurait une police policée qui maîtriserait les rebellions avec tact et douceur, réservant l’IGS pour les cas où on casserait un ongle à un citoyen énervé.
Dans la réalité, je suis de ceux qui souhaiteraient que certains idéologues contestent un peu moins systématiquement l’action des forces de l’ordre. Nos poulets ont un travail difficile.
@ Achille
« Considérer le président comme un employé, telle est l’idée simpliste véhiculée par des gens qui n’ont rien compris à la démocratie et attendent tout de l’État-providence. »
Rappelons tout de même que le souverain, c’est le Peuple et que le Président n’est pas l’équivalent d’un roi.
@ breizmabro | 18 juillet 2020 à 14:05
Notre groupe est terriblement déçu :
1 – pas une allusion aux millions que « Manu » aurait gagnés chez Rothschild et qu’il n’aurait pas déclarés à la HATVP.
2 -Rien sur la nouvelle liposuccion de l’oreille de Madame Macron.
3 – Toujours pas de vidéo sur l’habitat Griveaux, que vous vous vantez d’avoir téléchargée.
Comme disent les Italiens : Ma, sturbante !
Et puis, pour Savonarole, sbriglia, Marchenoir, Deviro, les « petit c.n » les « gros *c.n » affectueux, on regrette, c’était mignon…
Oui, on est déçu…
@ Michel Deluré | 18 juillet 2020 à 11:31
« Dans cette rencontre, qu’elle ait été fortuite ou voulue, chacun des protagonistes s’est rabaissé, le peuple en se montrant irrespectueux, le pouvoir en participant à une vulgaire joute verbale de chiffonniers. »
Difficile pour un président de trouver le juste milieu. S’il se retranche derrière sa fonction de chef d’Etat, tel un monarque, ses opposants ne manqueront pas de dire qu’il est méprisant avec le peuple qui l’a élu.
Si, par contre, il accepte d’échanger quelques mots avec un quidam un peu excité qui l’agresse verbalement, il est aussitôt accusé de verser dans la vulgarité et dans le populisme.
À noter que les propos d’EM n’étaient en rien vulgaires. Il a recherché à avoir un échange apaisé et respectueux avec l’individu qui l’invectivait. Ce qui a d’ailleurs eu pour effet de calmer celui-ci qui lui a finalement témoigné son respect. Ceci au grand dam de ses amis Gilets jaunes, si j’en crois le tombereau d’injures que le pauvre bougre s’est pris sur les réseaux sociaux.
@ Exilé | 18 juillet 2020 à 16:48
« Rappelons tout de même que le souverain, c’est le Peuple et que le Président n’est pas l’équivalent d’un roi. »
Le job n’est pas fondamentalement différent. Ne sommes-nous pas dans une monarchie élective comme l’a dit un jour lors d’une conférence de presse, Laurent Joffrin à Nicolas Sarkozy ?
@ Alpi 11h54
« « Le fait de dire à un élu qu’il est un employé au service des citoyens français n’est pas une provocation mais est ou devrait être une évidence limpide » (revnonausujai)
La prochaine fois que vous vous faites choper pour excès de vitesse, stationnement interdit ou toute autre vétille, je vous suggère de sortir votre « évidence limpide » à l’agent verbalisateur… Il n’est pas élu, mais fonctionnaire et donc, à ce titre, payé par vos impôts. »
—
Exemple non pertinent !
D’abord parce qu’il y a une différence entre un agent d’exécution qui se contente de faire appliquer la loi, et un politicien dont le rôle est de définir des politiques qui peuvent parfaitement être critiquées, contestées, voire combattues tout à fait légalement dans le cadre démocratique.
Ensuite parce que l’agent verbalisateur, sur le fond, en dressant un PV, est au service des citoyens et de leur sécurité.Si je me prenais une prune, je ne serais évidemment pas content, mais je ne vois pas le motif qui me permettrait de demander au gendarme de ne pas appliquer la loi. À l’inverse, dans le cadre d’un débat avec un politicien, je m’autorise toutes les critiques, toutes les requêtes ; c’est son métier d’écouter les différentes opinions des citoyens et d’en faire son profit.
« payé par vos impôts »
Revenez aux textes fondateurs: « Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés », « Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. »
La justification de l’impôt, c’est le bien commun des citoyens et pas des oukases venus d’en haut !
En ce qui concerne l’incident des Tuileries, le supposé GJ n’a fait qu’interpeller, certes véhémentement, le Président au sujet de décisions d’ordre politique, il n’a pas remis en cause sa légitimité, ne l’a pas menacé, ne s’est même pas montré irrespectueux ; en situation d’exprimer sans filtre son opinion, il l’a fait, ce qui est son droit le plus strict.
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@ Chemin de traverse 14h52
« pour qui vous prenez-vous ? », « konrad »
Pfttt ! de l’écume, que dis-je, de la bave !
@ Deviro 18 juillet à 16:58
« Et puis, pour Savonarole, sbriglia, Marchenoir, Deviro, les « petit c.n » les « gros *c.n » affectueux, on regrette, c’était mignon…
Oui, on est déçu… »
????? Rien compris…
@revenonausujai
« … la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi(…) »
Ah ! L’ineffable consentement à l’impôt (rires)…
Encore une fiction juridique pour tenter de nous faire croire, sans trop de succès, que nous ne sommes pas victimes d’extorsions de fonds en règle avec force menaces…
@ Michel Deluré
« Un président se promenant paisiblement avec son épouse dans un parc, croisant au hasard – comme ce dernier fait vraiment bien les choses ! – d’une allée un opposant de surcroît Gilet jaune (…) »
D’où vient cette fable du « Gilet jaune » ? Avait-il un uniforme ou une carte numérotée permettant de l’identifier ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire de BRAVM, qui concernerait plutôt des voyous ?
Ne chercherait-on pas, pour occulter les innombrables affaires où les « racailles » sont impliquées, à nous faire croire qu’en France la principale menace viendrait des Gilets jaunes, pourtant en veilleuse depuis plusieurs mois ?
@ breizmabro | 18 juillet 2020 à 19:07
« Et puis, pour Savonarole, sbriglia, Marchenoir, Deviro, les « petit c.n » les « gros *c.n » affectueux, on regrette, c’était mignon…
Oui, on est déçu… »
????? Rien compris…
Marre des Gilets jaunes.
Le pouvoir a déjà beaucoup reculé et dépensé pour prendre en compte les revendications.
Mais certains Gilets jaunes ont besoin de la détestation pour exister, de la vulgarité pour s’exprimer.
On observera aussi qu’ils sont incapables de s’organiser. Il tirent à vue sur quiconque émerge de leurs rangs pour exercer un leadership. Combien de personnes talentueuses ont-elles été ainsi éliminées au profit de beaucoup moins intelligents et plus belliqueux ?
Ne pourriez-vous cesser de tweeter à propos de (presque) tout et de (presque) rien ? Est-il indispensable de donner votre avis en utilisant ce moyen de communication alors que vous en avez tant d’autres à votre disposition ? J’apprécie en général vos billets, mais permettez-moi d’être sceptique sur cette manie de tweeter. Narcissisme, quand tu nous tiens…
@ hameau dans les nuages | 17 juillet 2020 à 23:49
« Non Robert Marchenoir, je parlais de paysans juste pour planter le décor d’un village apaisé au bout de la France où les vagues des événements politiques arrivent en mourant. »
Vous me rassurez. Mais vous savez, point n’est besoin de chercher midi à quatorze heures : vos peintres en bâtiment font la promotion de la laideur, voilà tout. Et leur profil d’amateurs de rap le confirme. La beauté peut être créée par n’importe qui, même le plus humble et le plus ignorant. Elle peut aussi être créée par d’immenses génies. Mais la laideur n’a besoin que du premier venu. Quand elle s’ajoute au narcissisme, ça aide. Et quand le tout est subventionné, ça devient systématique.
« Car bien sûr les locaux, personnes simples dans son sens positif, n’y voient que des dégoulinades, se demandant même s’ils vont revenir finir. »
Bon, je suis une personne simple dans le sens positif, c’est déjà ça… je crois effectivement aux vertus de la simplicité.
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@ Exilé | 18 juillet 2020 à 09:33
« Exemple emblématique de votre dialectique consistant, au lieu d’argumenter autour d’éléments factuels, à pratiquer des attaques ad hominem envers vos interlocuteurs en leur prêtant des desseins qui ne sont en rien les leurs, en les accusant en plus de pratiquer une approche sournoise des choses. »
S’il y a quelqu’un, ici, qui argumente à l’aide (et non pas autour) d’éléments factuels, c’est bien moi.
Donc, pour votre instruction :
1. Dalectique ne veut pas dire : remarque qui fait dérailler la roue de hamster verbale que vous nous infligez ici, en la décalquant de vos commentaires chez Ivan Rioufol.
2. Attaque ad hominem ne veut pas dire : critique qui vous est adressée et qui vous dérange.
Une critique ad hominem, ce serait si je vous disais que vous avez tort parce que vous sentez des pieds. Vous êtes ici sur un blog, vous passez votre temps à dire pis que pendre des uns et des autres, souffrez donc que l’on vous porte la contradiction de temps à autre.
C’est quand même un monde, ces vieux réacs qui se comportent comme s’ils étaient des « millenials » bisounours s’imaginant qu’ils ont le droit à un « safe space », et qui grimpent aux rideaux à chaque fois qu’ils sont contredits, en hurlant aux « micro-agressions ».
Concernant la voiture blindée d’Édouard Philippe, vous vous rattrapez aux rideaux en prétendant, maintenant, qu’il s’agissait pour vous de dénoncer la négation de l’insécurité par les autorités.
Cela fait belle lurette que plus personne ne nie l’insécurité. Il faudrait que vous cessiez d’ânonner vos slogans. Dites-nous à quel moment Édouard Philippe aurait nié l’insécurité.
Et quand bien même. Ni sa voiture blindée ni ses gardes du corps ne servent à le protéger de « l’insécurité ». Ils servent à le protéger contre un attentat éventuel. Cela n’a rien à voir.
Et puis surtout, ce que vous pensez sur le sujet, vous personnellement, a assez peu d’importance à mes yeux, je regrette de devoir vous en informer.
Pour ma part, je tiens un propos politique, et par conséquent je m’intéresse aux courants d’opinion. Il se trouve que la mesquinerie que vous avez cru bon de sortir à l’encontre du Premier ministre coïncide exactement avec les réflexions subversives que nous avons eues ici sur le président de la République, qui ne « devrait » pas se faire accompagner de gardes du corps.
Afin de pouvoir, ainsi, plus facilement se faire frapper par des Gilets jaunes, qui, eux, ne représentent pas « l’insécurité », puisqu’ils font partie du camp du Bien, n’est-ce pas ?
Et ces réflexions rejoignent des millions d’autres réflexions similaires qui nous sont infligées depuis des années.
Vous pouvez pinailler tant et plus, mais vous ne changerez pas ce fait : la prévalence de cette revendication, dans l’espace public, témoigne de la haine meurtrière des Français les uns envers les autres, de leur amour de l’émeute et du crime, de leur incapacité à la démocratie, et ne se retrouve dans aucun pays de ma connaissance.
@ Exilé 19h33
Vous avez bien sûr saisi que la distorsion entre le principe et la réalité souligne la dérive continuelle des institutions censées représenter la souveraineté populaire.
On ne dira jamais assez le mal causé à la démocratie par la funeste instauration du quinquennat couplé avec des législatives dans la foulée de l’élection présidentielle. Plus question de contrôles réciproques ou d’équilibre des pouvoirs, rayés de l’histoire Montesquieu et Tocqueville !
Comme dit Achille, une « monarchie élective », en bon français le cumul de l’autoritarisme débridé et de la démagogie !
Bonjour Philippe,
Je vais déroger à ce principe que je m’impose, la plupart du temps, répondant à votre demande de ne pas transformer ce blog en forum d’ados prépubères.
Serge (Hirel), je reste familier en employant le prénom, on finit par un peu se connaître sur ce blog, merci de me faire part aussi aimablement de votre étonnement sur mes propos envers M. Bruno Bonnell.
Je n’avais pas lu de quelconque fiche sur ce monsieur, et, vous avez raison, son CV peut prêter à discussions si l’on s’y attache.
Je rebondissais uniquement sur les questions d’attitude.
Que ce soit Emmanuel Morve… euh Macron, et ses affidés, même sur ce blog, transpire toujours une condescendance sans bornes quand ils échangent. Leur Dieu est Dieu, il n’y a de Dieu que Morv… euh Macron, et Brigitte est son prophète. Morv… euh, Macron ou akbar.
Lorsqu’ils sont présents dans un débat télévisé, que ce soit un représentant du Front National, pardon Rassemblement, ou de LFI ou de je ne sais où, lorsque la contradiction est ferme, et souvent argumentée, quelle que soit mon opinion sur le fond des arguments, je veux dire le regard partisan que je pourrais y porter, l’attitude de l’ensemble des représentants de LREM est le sourire affligée de commisération, la condescendance affichée par levées de z’yeux au ciel… Comme JM Aphatie « borborygmant » des « ah oui », « bon », « grmmblr » quand un contrevenant s’exprime, j’entends par contrevenant un représentant des partis cités plus haut.
C’est agaçant, ma culture personnelle faisant de ce terme un doux euphémisme. On attend de la contradiction, pas du mépris.
Chez Bruno Bonnell, pas d’attitude de ce genre. C’est ce qui me plaît. Pour le reste tout est discutable je vous l’accorde, mais son attitude est irréprochable. Je le dis d’autant plus facilement que, vous l’aurez bien compris, je suis très loin d’être un thuriféraire de LREM, du RN et de LFI.
Je ne vote plus. J’ai toujours voté à gauche au premier tour et socialiste au second. Les socialistes sont tombés si bas que je n’imagine plus un seul instant mettre un bulletin dans l’urne pour eux, quant à la gauche qui me plaît, plaisait, le PSU, elle n’existe plus.
J’ai bien conscience que ce n’est pas votre tasse de thé, mais quand l’échange est « honnête » il n’y a aucune raison de se vilipender.
EM est payé par les citoyens pour être, comme l’a justement fait remarquer quelqu’un, au service de tous, pas des particularismes de chacun.
Il se devrait de chercher les bonnes solutions pour préserver (faire avancer me semble un peu grossier à l’heure de telles différences nord-sud), et améliorer le bien-être du pays (nation, patrie, chacun choisit, c’est un peu de l’enfilage de drosophile) pour les plus démunis d’entre nous.
Ce n’est pas ce qu’il fait.
Il aime le riche, l’argent, celui qui boit son champagne du bout des lèvres en mangeant du caviar pour finir « entre-culé » entre gens de bien au 41 ou aux Chandelles.
Et non content d’ostensiblement mépriser ce qui, d’après lui, ne lui arrive pas à la cheville qu’il a assez enflée, il a des attitudes qui montrent ce qu’il est. Dont il ne peut se départir.
C’est de là que vient la détestation de la plupart de ceux qui le conchient.
Pour le reste, excepté les libertés individuelles qu’il a essayé de restreindre avec sa loi sur les fake news, il fait ce qu’il veut. Retraite à 70 ans… Il est élu, il ne sait pas que la démocratie c’est de négocier, surtout quand on est réellement élu par 5 % au plus du corps électoral si on considère ceux qui adhèrent vraiment (les morpions qui se sont collés à ses testicules), qu’importe, il fait ce qu’il veut au mépris de tout ceux qui n’en veulent pas. C’est son droit. Pas sa légitimité réelle. Mais son droit.
Je m’éloigne du sujet, et ce n’est pas en s’écartant du sujet qu’on va repeupler la France comme le disait Michel Debré donc je m’arrête là.
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@ Giuseppe
J’aime votre façon d’entrevoir les rapports humains quand on vous marche sur les pinceaux. La discussion tartine et purée de phalanges est assez saine par moment quand on n’a plus le choix.
3e ligne à 80 kilos, vous êtes d’une autre époque.
Vous fréquentiez Noé et ses camions citernes de pastaga ?
@ Deviro 18 juillet à 21:08
« Vous avez oublié que vous aviez traité tout ce petit monde de « petit c*n » et de « gros c*n » ? »
J’ai sans doute la mémoire qui flanche mais comme je ne n’imagine pas une seconde que vous procédiez par affirmation sans preuves, vous allez me les fournir.
En effet je me vois mal écrire que Marchenoir est un petit ou gros c*n même si lui s’est parfois laissé allé à me traiter d’idiote ou d’imbécile. De même pour Savonarole ou sbriglia…
Par contre dans l’éventualité où je l’aurais écrit pour vous, je confirme 😀
@ Robert Marchenoir | 19 juillet 2020 à 04:29
Je comprends ce que vous dites, mais là, au-delà de la beauté et de la laideur, notions subjectives, je cherche à décrypter le message, car derrière je suis absolument sûr que le jet de peinture et les coups de rouleau ne sont pas le fruit du hasard.
J’y accorde beaucoup d’importance en ces temps troubles de manipulation mentale. La population locale est encore vierge de ce genre de choses. Pragmatiques, ils ne voient que ce qu’il y a. Mon père faisait du « street art », peignant les maisons et les rues de ce village et chacun de reconnaître son environnement.
Détestant le mensonge et la fourberie en général et vis-à-vis de gens simples en particulier, je continue ma quête .
@ breizmabro 18/07/20 14:35
Merci en tout cas pour votre lien, fort apaisant, rajeunissant, rempli de bons souvenirs et toujours finalement adapté à notre temps !
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@ Achille 18/07/20 17:34
Le problème est bien que le président ait pu justement accepter d’entamer un dialogue avec « un quidam excité ».
Entre interlocuteurs certes opposés mais respectueux l’un de l’autre, il est normal, sain, qu’un dialogue puisse s’établir, même si l’un de ces interlocuteurs est le président de la République.
Mais ce dialogue doit-il être noué si l’état de l’un des interlocuteurs démontre a priori qu’il ne peut se dérouler sereinement ?
Ce blog n’offre-t-il pas d’ailleurs lui-même des exemples d’interlocuteurs que certains commentateurs(trices) préfèrent ignorer ?
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@ Exilé 18/07/20 20:44
Vous me confortez dans l’idée que les circonstances de cette altercation ouvrent vraiment la voie à toutes les supputations.
@ jack
« On observera aussi qu’ils sont incapables de s’organiser. Il tirent à vue sur quiconque émerge de leurs rangs pour exercer un leadership. Combien de personnes talentueuses ont-elles été ainsi éliminées au profit de beaucoup moins intelligents et plus belliqueux ? »
J’ai l’impression que vous n’avez jamais entendu parler des méthodes staliniennes pas toujours très pacifiques employées par certains syndicats pour discréditer les opposants, ou tout simplement pour les empêcher de parler…
Ce qui se traduit au final par la nomination par acclamations d’un chef qui ressemble à un dictateur.
C’est cela que vous souhaitez comme modèle d’organisation pour des Gilets jaunes qui ont d’ailleurs pour la plupart disparu des écrans radars, du moins dans leur esprit initial ?
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@ Ellen
« Le couple Macron se serait déguisé en Louis XVI et Marie-Antoinette au jardin des Tuileries, il avait toutes les chances de passer incognito, surtout un 14-Juillet. »
Rappelons aux jeunes gens qui n’ont pas connu cette époque que le jardin des Tuileries donne sur la place de la Concorde, initialement place Louis XV puis place de la Révolution, où Louis XVI puis Marie-Antoinette ont été guillotinés…
Le nombre de commentateurs qui étaient présents au jardin des Tuileries le 14 juillet 2020, et qui témoignent qu’il y eut « altercation » de laquelle ni les journaux ni les journalistes ne se firent rapporteurs, m’incline à constater que ce sont d’autres raisons que le souci de la précision des mots qui les occupent.
Je m’en vais donc reprendre de la glace au caramel !
@ Jérôme 19 juillet 08 :20
Je vous accorde bien volontiers que, dans un débat TV, Bruno Bonnell ne prend jamais cette attitude condescendante déplorable, adoptée par la plupart des intervenants LREM, style « énarque-qui-sait »… Mais il ne doute pas néanmoins d’avoir toujours raison.
BB est plutôt dans le style « beaux yeux bleus et gants de boxe ». C’est un puncheur, modèle Tapie, la gouaille en moins. Un fonceur depuis sa jeunesse. Et il est astucieux. Dans les années 80, alors que le numérique balbutiait encore, ceux qui n’étaient pas encore des « geeks » couraient les rédactions parisiennes pour tenter d’obtenir ne serait-ce que quelques lignes sur leur projet, évidemment extraordinaire. Etape suivante : le banquier, qu’ils comptaient attendrir avec, dans leur dossier, cette reconnaissance médiatique de leur talent… BB et son inséparable copain Christophe Sapet étaient de ceux-là et avaient même une belle histoire, probablement vraie, à raconter : dans leur chambre d’étudiants, ils avaient écrit un bouquin d’initiation à l’ordinateur familial pour trouver le premier financement de leur projet de société d’édition de logiciels. On n’est pas loin du garage de Bill Gates…
Les années passant, BB n’a rien perdu ni de ses ambitions, ni de son culot. Au tournant du siècle, le « petit Français » Infogrames rachète plusieurs « gros Américains », en particulier Hasbro, dont la marque Atari avait connu des succès planétaires avant un déclin certain. L’ambition : être le N°1 mondial du jeu vidéo… Tapie et Adidas… La gloire… puis la chute.
Et le voici de retour à Lyon, où son goût pour l’innovation l’attire, cette fois, vers la robotique. Avec son ami Sapet, il se lance dans le projet Navya, un véhicule de transport en commun autonome… Objectif : inonder la planète de ces étranges engins sans conducteur… BB a de la tchatche, mais aussi désormais des réseaux. Collomb est devenu son ami et une incroyable opportunité se présente au printemps 2017 : « Président recherche députés… ». Et le voici aujourd’hui dans le saint des saints, là où l’argent public coule à flots…
Pour l’heure, rien ne bouge et la navette autonome (à 340 000 euros l’unité) est encore au garage. Sapet a été remercié et BB, député, n’est plus officiellement dans la place. Sa société d’investissement, qui possède 41,4 % de Navya, est gérée par un groupe financier… luxembourgeois. Bonne nouvelle : le nouveau maire de Lyon est un écolo… BB va-t-il verdir, se présenter comme le maillon manquant entre EELV et LREM ?
Moralité : pour peu qu’il soit beau parleur, sache nager et présente bien, un « geek » peut avoir d’indéniables qualités de patron et, s’il est culotté et élégant dans son propos, se créer de surcroît une réputation de fin politique… totalement surfaite.
@ Jérôme | 19 juillet 2020 à 08:20
Le troisième ligne centre était un patient d’un très proche, lui des temps modernes.
Pour la petite histoire 80 kg pour un troisième ligne aile grand côté de l’époque c’était plutôt bien, il faut se rappeler ceux que nous badions, Dunet, Darbos, Sitjar, nous étions bien plus jeunes.
Bon… Je n’étais pas assidu, dilettante, je me suis éparpillé. Pourtant certains de mon entourage ont porté le maillot frappé du coq, ils étaient sans doute meilleurs que je ne pouvais l’être – la région était un vivier la concurrence était rude.
Maintenant l’heure est au couteau et aux armes, c’est de la folie, dans tous les cas une altercation peut être un drame, alors que ma génération c’était coquard et/ou une bonne « chicorée »… C’est la fin des limites, triste époque.
VARIA
Le soir du second tour des municipales le Président avait invité une vingtaine d’invités au Château. Parmi ses invités… Romain Goupil, celui qui, dans les débats, à la télé, dit du bien du Président depuis des trimestres.
Marc Fesneau a été élu maire à Marchenoir (Loir-et-Cher).
Les massacres au Rwanda ont duré trois mois. En moyenne 447 morts par heure.
Christian Combaz appelle les déboulonneurs de statues en France, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis… « les nouveaux iconoclastes ».
Macron, Castex et Revel (dircab de Castex) ont tous trois été secrétaires généraux adjoints à l’Elysée.
Homme blanc de droite. Gros cumulard. (Danièle Obono, députée LFI, parlant de Castex).
Macron se repeint en vert. (Natacha Polony)
Mystère Macron, d’après Jacques Julliard. Il se demande comment il a pu choisir Benalla, Griveaux, Castaner, Sibeth, la candidate Nathalie Loiseau et la candidate Buzyn. Bonne question.
Jamais, dans un pays de plus en plus inculte, on n’a autant parlé de culture. (Sollers)
70 % des ouvriers se sont abstenus aux municipales.
La politique, c’est de rendre possible ce qui est nécessaire.
(Richelieu)
@ Chemin de traverse 15h22
« Le nombre de commentateurs qui étaient présents au jardin des Tuileries le 14 juillet 2020, et qui témoignent qu’il y eut « altercation » de laquelle ni les journaux ni les journalistes ne se firent rapporteurs, m’incline à constater que ce sont d’autres raisons que le souci de la précision des mots qui les occupent. Je m’en vais donc reprendre de la glace au caramel ! »
Ouvrez votre Larousse (ou une autre marque si ça vous chante):
Altercation : vive discussion, querelle.
Le visionnage de la scène montre bien qu’il y a eu discussion et qu’elle a été vive.
Par ailleurs, le fait que journaux et journalistes « estampillés » comme tels ne rendent pas compte ou travestissent les événements qui les dérangent n’ajoute ou n’enlève rien à la véracité de ceux-ci. Sinon, il faudrait interdire de témoigner quiconque ne détient pas la carte professionnelle de journaliste.
N’abusez pas du caramel, ça provoque des caries dentaires et votre haleine devient fétide !
@ hameau dans les nuages | 19 juillet 2020 à 09:42
Je vous donne, un peu tardivement, mon regard sur l’image que vous nous avez donnée en lien.
En préambule, je dirais que l’image est trop petite pour voir clairement les détails et je n’ai pas réussi à l’agrandir.
Selon moi, il ne peut en aucun cas s’agir de taches jetées au hasard. J’y vois une grande et forte femme de couleur qui lève le poing gauche. Devant elle une frêle femme blanche, un livre à la main, qui lui tourne le dos et incline profondément la tête.
Un vainqueur, un vaincu ? Un dominant, un dominé. Je ne puis lire dans la tête de l’auteur. Ce qui est sûr c’est que anodin, mais pas très beau, au premier regard, il dégage quelque chose de malsain quand on se penche plus (trop) longuement dessus.
Mais je me trompe peut-être complètement.
Amicalement.
@ Christine L. | 20 juillet 2020 à 21:33
Merci pour votre commentaire.
Je n’arrive pas à voir cette seconde femme. J’ai l’image en plein écran sur mon PC et je flashe vraiment sur une seule femme noire de dos portant dans un hamac un gosse dont la tête est fracassée. Mes recherches sur le net m’ont confirmé quelles pouvaient être les intentions cachées des auteurs, vu leur parcours.
En tous cas il y a unanimité sur le côté malsain et sordide mais avec une perversion supplémentaire à savoir le sens caché à la majorité des gens simples du village n’y voyant rien, ou de la laideur. Et ça, ça me révolte vraiment… Comme une forme de viol des consciences. L’ange sur la face A du support (en l’occurrence le joueur de pelote basque) et la bête sur la face B.
Si d’autres commentateurs de ce blog ont une idée, qu’ils n’hésitent pas.
@ hameau dans les nuages
Quelques remarques à propos du tableau.
Impression générale :
Verticalité, absence de mouvement (formes hiératiques et peu nettes), ni franchement figuratif ni abstrait. Contrastes (noir/blanc, blanc/rouge). Sens caché, réalité cryptée, symboles. Atmosphère possiblement macabre, drame.
Forme du tableau :
Le tableau est haut et étroit. Il joue sur la verticalité (thème qui se retrouve dans le dessin). On ne peut pas balayer le tableau du regard de gauche à droite, son étroitesse nous en empêche. Cet accent sur la verticalité implique que le tableau doit être vu pour sa valeur symbolique, ce n’est pas un récit, comme pourrait l’être une fresque, c’est une prise de position qui se situe hors du temps, pour l’éternité.
Couleur :
Il est bordé de gris-noir, comme un faire-part de deuil, mais les couleurs sont assez vives quoique le vert soit plombé. Les couleurs dominantes sont le rouge avec des nuances de bordeaux, de violacé et de vermillon, le blanc-gris et le noir intense. Les couleurs sont contrastées, elles ne sont pas nettement délimitées, mais elles compartimentent le tableau, comme chez les peintres fauvistes. Elles constituent une sorte de mosaïque, sur laquelle dégoulinent des traînées verticales rouges. De ce fait, tout le reste peut être vu comme le fond, et les traînées rouges peuvent être vues comme le véritable sujet du tableau. Si l’on considère que le noir et le blanc ne sont pas vraiment des couleurs, on voit l’importance du rouge, qui attire l’œil, et provoque une forte réaction émotionnelle, et dans ce contexte, un sentiment de malaise.
Forme-mouvement :
La forme prime sur le mouvement, tout est figé, sauf peut-être les traînées rouges qui peuvent évoquer un liquide en train de s’épancher. Là encore, on voit que ces traînées sont à part, qu’elles sont l’élément qui se dégage par rapport au reste. Quoique les formes priment, elles sont imprécises. De sorte qu’en l’absence de forme, on voit surtout la couleur. On va rester sous le coup de l’émotion brutale pendant qu’on essayera ensuite de trouver un sens à cette représentation.
Sujet :
On peut y voir comme deux silhouettes de femmes. En fait toutes les interprétations sont possibles, c’est ce qui est recherché. On ne sait pas, on ne saura pas, mais on gardera le sentiment (faux) qu’il y avait quelque chose à comprendre. D’abord le choc du rouge, ensuite l’énigme supposée nous faire cogiter. Mais tout de même un coin de bleu dans le ciel, du vert pour les écolos. Et des litres de peinture rouge pour les amateurs de faits divers tragiques non élucidés. Il y a une mise en scène que personnellement je trouve théâtrale et prétentieuse.
CONCLUSION :
Ça ne me paraît pas être du grand art. Mais ça fait son effet. Les gens qui le regardent se sentent peut-être mis au défi de savoir ce que le peintre a voulu leur communiquer. Ça pourrait tirer vers le cauchemardesque, mais aussi vers le grandiloquent et vers le toc. Donc je ne marche pas, et j’imagine que je ne suis pas la seule. Beaucoup passeront devant sans s’y intéresser plus que ça, mais avec révérence, parce que n’est-ce pas, c’est un travail d’artiste.
@ Lucile | 21 juillet 2020 à 17:10
Merci pour cette lecture. L’étroitesse et la verticalité tiennent au fait qu’il s’agit… d’un ascenseur pour se rendre à une bibliothèque municipale mais que personne ne prend et qu’il fallait camoufler vu sa ressemblance avec un transformateur des années 50… 🙂
@ hameau dans les nuages | 21 juillet 2020 à 18:58
Le tableau a-t-il un nom ?
Pour l’étroitesse, ce n’est pas un choix de l’artiste donc. Ce tableau est un panneau décoratif en fait. Mais l’auteur n’a pas tiré parti de l’originalité du format. Il aurait pu y mettre de la perspective ; là, on dirait une palette de peintre, et l’effet général est sans joie.
@ Lucile | 22 juillet 2020 à 12:51
Non, pas de nom. Je me suis permis de leur téléphoner pour leur demander le sens qu’ils donnaient, il s’est énervé me menaçant même physiquement de représailles. Et je vais vous donner ce que je crois être la raison: j’ai un blog sur le village et je décris avec humour et sans attaques personnelles ou diffamatoires les histoires du domaine public qui s’y passent.
Or ces peintres se promenant dans le village même sans être dans leur travail d’artiste avaient leurs pantalons complètement tachés de peinture, sauf leurs chaussures de sport d’un blanc éclatant. J’ai signalé que pour des peintres ils avaient leurs chaussures white spirit. Produit solvant bien connu pour la peinture. Au téléphone donc, il m’a repris sur ces deux mots, me demandant des explications.
C’est là où j’ai raccroché les wagons avec leur oeuvre et cela m’a confirmé qu’à l’heure de Black Lives Matter, ils voulaient faire passer un message politique (ce qui est toujours pour moi une femme noire de dos dont l’enfant dans son hamac est explosé).
La conversation au téléphone s’est arrêtée là sans avoir de réponse…
@ hameau dans les nuages
@ Lucile
« C’est là où j’ai raccroché les wagons avec leur oeuvre et cela m’a confirmé qu’à l’heure de Black Lives Matter, ils voulaient faire passer un message politique (ce qui est toujours pour moi une femme noire de dos dont l’enfant dans son hamac est explosé). » (hameau dans les nuages)
Je ne réagis qu’à vos descriptions.
Aucune interprétation n’est sûre.
Dans cette affaire, les peintres ne peuvent que prendre des coups à sortir de l’ambiguïté.
La question noire est actuellement porteuse. Mais comment la traiter ? Les peintres n’en savent peut-être rien eux-mêmes, laissant l’interprétation au public pour ne pas se mouiller.
Ou faire réfléchir. Ou les deux… Ou ils ont fait une étude des images évocatrices pour les gens et les ont balancées en vrac.
S’ils étaient trop dans la provocation, on les taxerait d’appel à la haine, s’ils l’étaient trop peu de ne pas faire de l’art, qui se veut souvent rituellement provocant à savoir, ce qui plaît à une certaine élite en matière de provocation.
À leur place, je ne dirais rien.
Les menaces sont-elles du cinéma ou réelles ? Ils auraient pu se contenter de dire l’art mystérieux, ce qui a une part de vérité. Parler de l’art pour faire réfléchir et rêver les gens ou ne pas en parler pour le côté mystérieux ? Faire un peu les deux ? Se masquer ? La question de positionnement du créateur, d’une façon générale, est intéressante.
Pour une peinture qui ne me semble pas géniale on peut interpréter les choses de tant de manières… Tiens, les deux femmes sont exaltées.
La Noire parce que brandissant le poing parce qu’elle refuse qu’on la diminue… La Blanche parce qu’elle lit, accès au savoir, et a honte de ce qu’ont fait les Blancs, empathie et révolte intérieure. Parfois on se grandit en s’agenouillant, disons si ce n’est pas par peur mais en reconnaissance de ses torts, le cas le plus emblématique étant Willy Brandt en demande de pardon pour la Shoah. Dans ce cas, les femmes peuvent servir d’emblèmes ou alors on critique implicitement les hommes, pour faire antiraciste et féministe, peut-être anti-homme d’un même mouvement.
Tout cela me paraît bien médiocre, ni vrai, ni beau, destiné à s’évanouir après avoir pollué nos yeux et parfois notre humeur, écume grise de l’art contemporain.
Pour nous en purifier, je propose :
https://www.youtube.com/watch?v=Knko4FnlWog
@ Lodi | 22 juillet 2020 à 20:43
Merci de votre approche.
En fait j’ai d’autres éléments mais je m’abstiendrai de les écrire car cela serait impliquer d’autres personnes. Ils ont un site assez fourni et ont été assez bavards au café de Campagnol… In vino veritas 🙂
Après, sur la qualité de l’oeuvre, je n’ai pas grand-chose à dire n’étant pas grand spécialiste d’art et encore moins d’art abstrait. C’est la façon d’agir qui m’obsède car ils avaient carte blanche (oups pardon) de la part de la municipalité pour cette deuxième face.
Je veux bien croire que mes idées puissent à ce point interférer sur mon jugement mais j’ai eu comme une révélation en « lisant » cette fresque.