Le président et la Justice : une respectueuse indifférence !

La justice est une si belle notion, une exigence si sacrée qu’il vaut mieux ne pas s’en approcher de trop près. Et il convient de regarder de loin l’institution qui l’incarne. A la toucher, on risquerait de la briser ou de se compromettre.

Le président de la République fait preuve à l’égard du monde de la Justice d’une respectueuse indifférence, peut-être même ignorance, tant ses préoccupations fondamentales l’entraînent vers d’autres enjeux démocratiques, économiques et sociaux. C’est dommage mais ce n’est pas nouveau.

Faut-il alors se consoler avec l’implication du Premier ministre qui a l’élégance de se camper aux côtés de chaque ministre concerné pour donner l’impression que le Gouvernement tout entier est mobilisé et pour enrichir, par le lustre de sa présence, l’aridité des projets judiciaires et techniques ?

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Je continue à penser que n’importe quel garde des Sceaux ne fait pas l’affaire et je regrette que, dans le vivier qui s’offre à un pouvoir, celui-ci de droite, de gauche ou d’ailleurs se complique la tâche en n’optant pas pour l’évidence du meilleur choix – je songe notamment à Anne Levade ou à la continuation de Jean-Jacques Urvoas – mais pour des surprises qu’il espère heureuses.

Il faut se défier des Grands Soirs pour la Justice parce que, jamais opératoires, ils ne sont qu’un prétexte que se donnent le dilatoire et l’impuissant pour échapper à l’indignation citoyenne. Je rêve d’une politique qui s’en tiendrait chaque jour à de petits matins modestes.

Cette humilité efficace aurait d’abord pour effet d’éliminer commissions, colloques, consultations, fantasmes, imaginations, cénacles et savants aréopages destinés à retarder l’action, à analyser la crise et à faire patienter à l’infini. Ces collectifs prétentieux ne seraient pas plus utiles s’ils étaient présidés par des personnalités incontestables et impartiales. Cela fait trop d’années qu’on se « prend la tête » sur la Justice !

L’immense ministre de la Justice dont nous aurions besoin aujourd’hui supprimerait vite le superfétatoire nuisible – par exemple la contrainte pénale -, s’attacherait à se glorifier d’une abstention intelligente et lucide et fuirait toute envie de bouleverser un paysage qui même imparfait serait moins préjudiciable à la qualité du service public que les mille variations qui ne cessent de le déstabiliser en prétendant l’améliorer.

A bien examiner les ambitions récentes qui paraît-il en 2018 vont modifier le visage de la Justice, je mesure à quel point même les politiques les mieux avisés et les bonnes volontés les plus estimables sont tenaillés par le prurit d’appréhender le complexe parce que le simple serait trop accessible et en quelque sorte indigne de la majesté d’un pouvoir digne de ce nom.

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Quelques pistes pourtant auraient mérité d’être envisagées même si, sans la moindre ironie, elles auraient présenté le désavantage de placer le citoyen au coeur des problématiques et la magistrature comme cible possible !

– Veiller à proposer, pour que la validation du CSM ait du sens, des personnalités de qualité, pour l’esprit, le savoir et le caractère, et non pas seulement de futurs complaisants. Procéder à des nominations qui n’étonnent pas l’opinion publique comme celle, par exemple, de l’ancienne présidente du SM qui n’a toujours pas compris ce que le Mur des cons avait de choquant.

– Seule révision capitale à accomplir pour que la justice soit plus lisible, plus visible : séparer le Siège et le Parquet, les constituer comme deux corps distincts.

– Imposer un inventaire exhaustif de la France judiciaire, cours d’appel et tribunaux de grande instance, pour que la faiblesse des moyens humains et matériels soit établie avec précision, les retards intolérables constatés et les incuries chroniques relevées. Cet état des lieux accompli, faire en sorte qu’une égalité soit restaurée pour que plus aucune excuse ne puisse être invoquée face à une administration de la Justice défaillante, où que ce soit.

– Instaurer un drastique contrôle professionnel : quel service trouve-t-on, quel service laisse-t-on ? En tirer les conséquences pour sanctionner les médiocres, les paresseux ou promouvoir, au contraire, les dynamiques et les meilleurs. Il devrait s’appliquer du plus bas au plus haut.

– Mettre en oeuvre un système de responsabilité plus sophistiqué ne se contentant pas de blâmer les comportements ostensiblement scandaleux mais n’hésitant pas à viser les dévoiements de certaines pratiques judiciaires.

– Ne plus gémir sur l’état des prisons mais, tout en les considérant comme nécessaires en accélérant la construction de nouvelles places, veiller à réparer autant que possible, pour condamnés et surveillants, les dysfonctionnements humains et matériels affectant certains établissements. Il est anormal que le pragmatisme ne parvienne pas à régler des problèmes, contre la lourdeur et la bureaucratie pénitentiaires.

– Le syndicalisme judiciaire doit devenir ou redevenir une force de proposition. Il doit éviter de se muer en machine de guerre politique, servir la Justice et non pas s’en servir.

– Reprendre les journées portes ouvertes qui permettent aux citoyens de se familiariser avec une institution qui n’est généralement perçue que sur le mode de l’échec ou de la contrainte.

Il y a du travail si on tente de concrétiser ces orientations qui s’articulent toutes autour de l’idée que la Justice est un service public, que le citoyen, en s’en mêlant, s’occupe de ce qui le regarde et que le magistrat n’a pas que des jugements à rendre mais de la confiance à reconquérir.

En toute bonne foi je cherche ce qui, dans ce qui nous a été annoncé, sera en mesure de répondre vite à tous ces défis.

Surtout avec un président de la République qui se tient en surplomb dans une pose de respectueuse indifférence.

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Voir les Commentaires (56)
  1. Aaah quel « honnête homme » – un de plus en politique – cet Edouard Philippe !
    https://www.youtube.com/watch?v=srmezV7EdFM
    Tout est dedans.
    Un futur Chirac peut-être ?
    Mais pour faire Chirac il faut vraiment avoir un niveau d’escroc qui fait qu’il n’y a quasiment plus d’humanité qui compte.
    Et encore, même au niveau de Chirac où vous vous croyez le King of the world, le jeu n’est pas fini et il y a encore comme dans tous les bons jeux vidéos un boss caché et vous devez affronter le vrai Big Boss, Mitterrand.
    Et c’est ce qui s’est passé entre Chirac et Mitterrand.
    C’est comme dans les vieux films de kung-fu.
    Chirac qui se croyait le roi du kung-fu parisien a essayé et s’est pris une raclée, pas parce que l’autre était meilleur mais parce qu’il connaissait tous les coups pourris et qu’il les avait faits pour être là où il était, c’est-à-dire au top.
    Chirac qui se croyait un vrai pourri a été halluciné en voyant Mitterrand président et l’a fait plus tard à Balladur, Séguin, Pasqua et tous les autres. Il les a shootés avec l’aide des Guignols de Canal + pour succéder à Mitterrand. Le soi-disant de lui-même « dernier grand président ».
    C’est une belle histoire. Pleine d’intrigues, de trahisons, de romantisme avec ce président qui vit une double vie aux frais de l’Etat et qui espionne tout le monde, etc.
    Bref, il y a de quoi faire un super scénario de série.
    Je vais contacter mes amis américains pour voir si ça les intéresse.

  2. Daniel Ciccia

    On attend d’une justice qu’elle soit au diapason de son époque et c’est cela qui fera qu’elle sonnera juste. Et plus cette époque est mouvementée, taraudée par des contradictions et des violences, plus il lui sera difficile de trouver son propre centre de gravité et de se poser en garante d’une situation, d’un état des choses qui ne s’y prête pas.
    Je comprends votre déception, M. Bilger. Mais ici, j’ai l’impression que la direction de la Justice serait affaire de curseur et que celui-ci glisserait vers plus de budget, plus de fermeté, plus de prisons, etc.
    Je ne prétends pas qu’il n’en faille pas davantage. Mais aurons-nous, pour autant, la Justice que nous méritons ?
    Le préalable, c’est de rétablir à la fois des équilibres dans la société, d’imprimer une dynamique dans l’économie.
    Une Justice qui se fonderait sur un mauvais état de la société pour dire ce qu’elle doit être et l’imposer à tous rendrait-elle le service qu’elle est censée assurer, en toutes circonstances, à cette même société, une et indivisible ?
    Je n’en suis pas sûr.
    Quelle psychologie doit-elle développer ? Quelle bienveillance sur et malgré le monstrueux cours des choses ?
    J’ai bien envie de lire le prix Nobel d’économie Richard H. Thaler. J’ai l’impression qu’il voit bien.
    La Justice, M. Bilger, garantit, bien au-delà de la sécurité, de l’ordre.

  3. Je ne suis pas spécialiste de la question, mais la citoyenne que je suis adhère totalement à vos pistes, Philippe Bilger. Je trouve aussi qu’Anne Levade aurait été un choix auquel on n’aurait pu que se rallier ; mais l’aurait-elle accepté ? On n’attend à l’évidence pas trop de ce ministère, et surtout pas de vagues ; elle aurait peut-être dérangé, par sa netteté, sa rigueur, et le niveau de réflexion auquel elle situe les problèmes. Son choix aurait signifié le goût de l’excellence plus que celui du saupoudrage gauche-droite.
    Pour que le syndicalisme judiciaire soit une force de proposition plutôt qu’une plate-forme politique, vu ce que l’on en sait, ce n’est pas gagné.
    Il faudra donc encore attendre. Et pourtant le problème des prisons est brûlant. Ce sera peut-être pour le prochain quinquennat…
    Merci pour ce billet parfait, qui remet, effectivement, le citoyen au centre.

  4. Bonjour,
    « Quelques pistes pourtant auraient mérité d’être envisagées même si, sans la moindre ironie, elles auraient présenté le désavantage de placer le citoyen au cœur des problématiques et la magistrature comme cible possible ! »
    Vos pistes sont intéressantes Philippe Bilger, d’autant que votre longue expérience dans le domaine de la magistrature vous permet d’en parler en connaissance de cause. Sur le plan purement technique, elles sont frappées au coin du bon sens. Ce dernier semblant être de plus en plus délaissé par nos politiciens qui s’égarent dans des considérations sophistiquées avec les résultats peu convaincants que l’on ne peut que déplorer.
    Il est à noter toutefois que les relations entre la Justice et la Politique sont du même ordre que celles entre cette dernière et le monde du journalisme. Il en a toujours été ainsi depuis des lustres, ce qui est compréhensible dans la mesure où ces « mondes » sont régulièrement amenés à se rencontrer, à s’affronter ou à coopérer.
    Cela fait partie du « système » qui est à la base de notre société. Les quatre pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire et des médias sont intimement mêlés et on imagine mal comment modifier ce genre de relations sans provoquer de grosses turbulences dans ces institutions. Certaines pratiques se sont installées profondément et sont devenues intouchables.

  5. Catherine JACOB

    « …je songe notamment à Anne Levade ou à la continuation de Jean-Jacques Urvoas »
    J’ai vu que Mme le Professeur Levade n’avait pas d’enfants. Je pense qu’un garde des Sceaux doit être parent.

  6. Xavier NEBOUT

    Depuis Napoléon 1er qui avait noyauté toutes les administrations et notamment l’armée et la justice avec la franc-maçonnerie, celle-ci relève d’une tolérance du pouvoir, mais du pouvoir occulte, celui sur lequel on s’entend toujours pour en exclure les « mal-pensants ».
    Les guerres ont parfois fait bouger les lignes en laissant passer de glorieux insoumis tels Philippe Pétain, mais la nasse se referme rapidement.
    La justice est aux ordres par les dessous à l’image des nominations au CSM. Outre ceux qui sont officiellement issus du pouvoir politique, les autres sont élus par leurs pairs. Mais alors, qui a entendu parler d’une campagne électorale publique ?
    Sauf à être issue d’élections comme aux USA, la magistrature sera toujours d’accord pour ne pas dénoncer ses tares.
    Les tribunaux civils sont encombrés par eux-mêmes du fait de l’instabilité du droit qu’ils génèrent, et qui fait que n’importe quoi peut y être plaidé avec une chance de succès. J’ai par exemple eu à subir un président de cour d’appel qui avait jugé que le bénéficiaire d’un chèque sans provisions était fautif pour ne pas avoir prévenu qu’il allait mettre le chèque à l’encaissement ! Décision cassée, heureusement, mais très étrangement sans art. 700 sans doute parce que j’avais fait de la publicité à l’affaire – pour m’apprendre à vivre.
    Au pénal, ça commence par 95% des plaintes qui ne sont pas suivies, et se poursuit par des peines inexistantes que P. Bilger a maintes fois dénoncées.
    Si bien que s’il faut avoir été plus de dix fois condamné pour vols ou « incivilités », pour se prendre enfin une peine effective, ça fait neuf jugements sur dix inutiles, et je suis là très mesuré.
    Tout cela encourage en outre la délinquance.
    Par contre, si un paysan va se chercher en Espagne un médicament vétérinaire vendu en France deux fois plus cher, alors là, ça va lui coûter très cher car l’ordre des vétérinaires francs-maçons veille.
    C’est très très pourri…

  7. -Mettre en oeuvre un système de responsabilité plus sophistiqué ne se contentant pas de blâmer les comportements ostensiblement scandaleux mais n’hésitant pas à viser les dévoiements de certaines pratiques judiciaires.
    (…)
    – Le syndicalisme judiciaire doit devenir ou redevenir une force de proposition. Il doit éviter de se muer en machine de guerre politique, servir la Justice et non pas s’en servir.
    Vaste programme…
    Mais Hercule nous a malheureusement quittés.

  8. « Indifférence respectueuse » dites-vous cher P. Bilger. L’adjectif est de trop : je dirai plutôt « indifférence dédaigneuse » !
    Je ne commenterai pas votre billet n’ayant aucune expérience en ce domaine. Mais vos propositions sont certainement intéressantes car ce sujet vous passionne et nous connaissons tous votre honnêteté intellectuelle. Je vous avais dit dans un précédent billet que j’aurais applaudi avec plaisir votre passage à la tête de ce ministère ! Alea jacta est !
    Toutefois, je me permets de noter une utilisation souvent fantaisiste et non contrôlée des deniers publics, comme dans le ministère de la Culture, passez voir un jour le Palais de Justice de Nantes : pharaonique ! Et pourtant, complainte entendue partout : yapasdsous !
    Cordialement.

  9. * Nommer dites-vous de futurs complaisants ou « placer » l’ancienne magistrate du mur des cons : mais Monsieur Bilger, c’est feindre d’ignorer que notre ministre de la Justice est tout à fait dans la même lignée que ses prédécesseurs…
    * Faire en sorte que le Parquet ne soit plus aux ordres… Mais vous n’y pensez pas ! Comment dans ce cas engager des poursuites contre tel ou tel homme « gênant » pour le pouvoir (je ne peux m’empêcher de penser au sort réservé à F. Fillon).
    * Construire des prisons, alors que politiques et magistrats pensent que ce n’est pas la solution. Certes Mme Taubira s’en est allée, mais ses pensées et pronostics sont restés.
    Demander aux syndicats de la magistrature de ne pas faire de politique et de respecter la neutralité déontologique de la fonction, c’est là encore un rêve pieux.
    * Et j’ajouterai : écouter en matière de lutte antiterroriste certains professionnels comme Marc Trevidic, et bien d’autres encore (au lieu de les muter au fin fond de nos provinces en les recyclant dans les affaires civiles) serait un atout non négligeable.
    Mais pour tout cela il faudrait être pragmatique et un peu moins « politique » et ce n’est pas près d’arriver même si à l’heure actuelle, le pays a plus que jamais besoin d’avoir une politique pénale ferme et courageuse.
    Mais on préfère encore aujourd’hui encombrer les tribunaux avec les affaires Zemmour et Bensoussan (jugés pour islamophobie et autres phobies du moment) plutôt que de s’attaquer sérieusement à la délinquance des banlieues qui gangrènent nos cités.
    Certes, c’est le rôle de la Police, mais il serait souhaitable que la Justice suive derrière, et ce n’est guère le cas à l’heure actuelle (cf les multirécidivistes relâchés dans la nature très – trop – rapidement, après maintes réductions de peine automatique ou pour « bonne conduite »).
    Même si la politique du « tout carcéral » n’est pas toujours souhaitable, il semble que nous soyons passés à l’excès inverse.

  10. @Catherine JACOB
    « J’ai vu que Mme le Professeur Levade n’avait pas d’enfants. Je pense qu’un garde des Sceaux doit être parent. »
    Très juste.
    Il existe en effet une similitude de comportement entre les parents et les juges en ce qui concerne l’approche de l’éducation voire de la répression quand elle est nécessaire.
    Ceci dit, est-il normal que le chef de l’État – et qui à ce titre symbolise le père de ses compatriotes (ou sujets) – ignore tout de la paternité ?

  11. Claude Luçon


    « Instaurer un drastique contrôle professionnel : quel service trouve-t-on, quel service laisse-t-on ? En tirer les conséquences pour sanctionner les médiocres, les paresseux ou promouvoir, au contraire, les dynamiques et les meilleurs. Il devrait s’appliquer du plus bas au plus haut. »

    Que voilà un programme universel dont la gestion de la France dans tous les domaines a bien besoin, pas seulement la Justice !
    Nous venons de vivre cinq années où le contraire était la règle.

  12. sbriglia@Catherine JACOB

    « J’ai vu que Mme le Professeur Levade n’avait pas d’enfants. Je pense qu’un garde des Sceaux doit être parent. »
    Rédigé par : Catherine JACOB | 10 octobre 2017 à 10:38
    ?…
    Nous ne sommes pas au Parc Monceau, Catherine Jacob, et place Vendôme il n’y a plus de seaux depuis que les toitures ont été refaites…
    (Les obscurités de la pensée jacobienne me donnent toujours de délicieux frissons : aurais-je, déjà, des symptômes d’Alzheimer ?)

  13. @ Catherine JACOB 10 octobre 2017 à 10:38
    « Mme le Professeur Levade »
    Madame LE professeur ? Mais quelle horreur ! Auriez-vous oublié votre dictionnaire de la féminisation obligatoire ? 😀

  14. Excellent billet, Monsieur Bilger, une fort belle déclaration d’intentions sur ce qu’il conviendrait de faire, la politique restant à la porte de ces choix d’organisation.
    J’ai écouté l’intervention à la radio ce matin de la ministre de la Justice. Elle n’évoquait que l’augmentation du nombre de magistrats. Dans ce ministère, les « petites mains » indispensables à son bon fonctionnement sont toujours oubliées.
    Je vous rejoins enfin quant à l’idée de la séparation en deux corps distincts du Siège et du Parquet.

  15. Monsieur Bilger, vous feriez un excellent ministre de la Justice. Une personne de votre acabit, cela ne se trouve pas à chaque coin de rue.

  16. Il y a du travail si on tente de concrétiser ces orientations qui s’articulent toutes autour de l’idée que la Justice est un service public (…)
    Je ne fais pas le poids face au spécialiste du football et accessoirement de la justice qu’est Philippe Bilger, mais là, je tique…
    L’expression service public renvoie en France à ces sinistres machins et usines à fabriquer les mégots que sont la SNCF, l’Ednat, l’Assistance Publique, France Télévisions, j’en passe et des meilleurs qui ne savent que nous étonner par leurs élevages en batterie de syndicalistes bornés, par leur gabegie et par leur mépris du public qu’ils mettent à leur service…
    Non, la Justice ne relève pas du service public, elle existait même et était de meilleure qualité bien avant l’apparition en France de ces monstres…
    La Justice est avant tout une fonction régalienne.
    Ah, c’est vrai, j’oubliais qu’il n’y avait plus de roi…
    C’est pour cela que ça ne marche pas et ne peut pas marcher.

  17. L’indifférence peut être respectueuse. Si on admet que le monde est plus beau d’être riche et divers qu’il ne le serait d’être limité à nos goûts.
    Si quelqu’un apprécie un sport mais pas un autre, il peut néanmoins admirer, mais avec indifférence, les sportifs dudit sport. La perfection, quelque chose d’estimable voire d’enthousiasmant, existe, mais sur un objet indifférent. Un agnostique peut jouir également des arguments pro et anti-religieux, sans y participer, sans passion, sans préférence même, sauf peut-être pour la cohérence, l’honnêteté intellectuelle et la créativité.
    Bref, un homme de l’exécutif peut respecter une Justice qui lui indiffère.
    Mais comme le Président n’est pas avare de mépris, il se peut qu’il dédaigne furieusement la magistrature et les autres personnes œuvrant dans ce que la Constitution elle-même dédaigne, non pouvoir mais autorité, la Justice.
    Qui méprise sera soupçonné de mépris. Qui divise sera écarté. A voir si certains continueront à le soutenir parce qu’il secoue des gens présumés méprisables.
    Les gens préfèrent-ils mépriser ensemble, avec force, tel groupe ou individu, quitte à subir le mépris, ou préfèrent-ils leur dignité quitte, eh oui, il faut se restreindre, à ménager celle des autres ?
    Je parie pour le mépris. Les humains sont comme des poules, impatients d’être picorés par poule supérieure s’ils peuvent le rendre à poule inférieure.
    Avec tout ça, je pense d’un coup à El condor pasa.

  18. @Virgile | 10 octobre 2017 à 19:43
    « Monsieur Bilger, vous feriez un excellent ministre de la Justice. Une personne de votre acabit, cela ne se trouve pas à chaque coin de rue. »
    Ah non surtout pas ! Philippe perdrait son âme et son charisme ; le voir se traîner comme un mouton aux pieds de la bien-pensance obligatoire ce serait une terrible déchéance pour lui et nous aussi ; c’est un électron libre, une icône intouchable ; il relève le niveau de cette justice pourrie par le mur des cons de la gauchiasserie du SM ; c’est le blog le plus réussi de tout le Net, le plus libre, qui doit gêner et faire grincer les dents de tous ces pantins et guignols ensoutanés incompétents incapables qui envoient sans vergogne ni remords des tueurs islamistes égorger deux jeunes femmes !
    Non par pitié ne nous faites pas ça cher Philippe, ne touchez à rien, ne changez rien, vous êtes notre bol d’air dans cette atmosphère de haine polluée par la collaboration du pouvoir et de vos collègues droit de l’hommistes pédants à l’islamisme criminel et conquérant.

  19. vincent ricouleau

    Article très intéressant. Tout est lié. La justice est une médecine palliative bien souvent, face à une souffrance sociale chronique impossible pour le moment à éradiquer. D’où, en effet, des moyens adaptés et suffisants absolument indispensables. A défaut, le sentiment d’injustice très fortement ressenti en France, sous toutes ses formes, alimentera encore et encore les extrêmes.
    On oublie aussi les RPS (risques psychosociaux) des professionnels de la justice, légion et très inquiétants, l’omerta est durable. Au contraire de ce qui se passe dans le secteur médical où des initiatives sont prises compte tenu des dommages.

  20. Xavier NEBOUT

    @ Catherine JACOB
    Des enfants, Macron n’en a pas non plus.
    Grace aux progrès de l’humanité initiés par le Grand Orient, les lesbiennes s’en feront faire avec une piqûre, et on trouvera le moyen d’avoir des hommes avec un utérus.
    Soyons rationnels : un enfant, c’est un animal domestique comme les autres, ça sert à assouvir ses problèmes psychiques, et tout le monde a le droit d’en avoir ou pas.
    Ou alors, vous allez nous parler d’amour filial, de l’Esprit, et finalement de Dieu. Mais ça, c’est contraire aux valeurs de la république.

  21. Un Préfet limogé, le pouvoir coupe des têtes !
    C’est une chaîne entière qui est sans doute responsable du drame de Marseille et le moment est venu de revoir toutes ces procédures et les moyens de les appliquer. La routine, les travers administratifs, un manque de moyens, des centres de rétention débordés et des représentants de l’ordre public qui n’en peuvent mais. Si le limogeage d’un haut fonctionnaire pour l’exemple est un signal d’alerte pour la fonction, il ne réglera en rien les difficultés à enrayer la violence quotidienne des personnes dérangées et irrécupérables. La tâche dépasse manifestement la fonction dans ce climat délétère qui ne va pas s’arranger.
    A qui le tour demain ?

  22. « …une respectueuse indifférence ! »
    Certainement pas.
    Son rêve serait de transformer tous les tribunaux de France en start-up dirigée par des geeks qui dématérialiseraient les demandes (des justiciables) et les réponses (jugements) que les justifiables pourraient consulter via un site dédié payant (évidemment).
    Ainsi, avec quelques audiences par semaine (pour l’instant) et quelques personnels qualifiés en dématérialisation, les décisions seraient consultables via un intranet par l’avocat (ça ça existe déjà) ET son client qui pourrait consulter son dossier en échange d’un paiement par CB.
    (Les tribunaux de commerce savent, eux, très bien faire fonctionner la machine à cash, pourquoi pas les autres juridictions, doit-il se dire ;))
    « Faisons un rêve » (Sacha Guitry)
    J’aimerais être toujours vivante pour voir ça (l’illettrée de Bretagne face à la consultation d’un jugement la concernant = un grand moment ! :D))
    Je n’ai pas voté Macron mais sur ce coup-là j’ai comme un regret 😀

  23. @ sylvain 11 octobre 2017 à 00:17
    « C’est le blog le plus réussi de tout le Net, le plus libre, qui doit gêner et faire grincer les dents de tous ces pantins et guignols ensoutanés incompétents incapables qui envoient sans vergogne ni remords des tueurs islamistes égorger deux jeunes femmes ! »
    « Le préfet du Rhône, Henri-Michel Comet, va être remplacé, selon une source gouvernementale, après la remise d’un rapport pointant « de graves dysfonctionnements » qui ont conduit à la remise en liberté de l’assaillant de Marseille, qui a tué deux jeunes filles le 1er octobre. »
    Source OF https://www.ouest-france.fr/faits-divers/attentat/attaque-de-marseille-collomb-reconnait-des-dysfonctionnements-5303069) »
    Ça voudrait dire que le préfet en question a perdu son boulot ?
    Que nenni, il n’y pas eu de fautes personnelles et individuelles. Seulement un empilement de dysfonctionnements, et des erreurs de jugement.
    Révoltant ?
    « De la responsabilité individuelle naîtra le Chef, les Chefs qui puiseront leurs forces dans l’honneur. Car il ne faut pas évacuer trop vite que si le laxisme correspond à l’évidence à un excès de tolérance, il est nécessaire de lui opposer la rigueur si ce n’est momentanément un rigorisme (qui lui est un excès de droiture) quand cela s’avérera nécessaire.
    Si sur le plan général répondre moralement de soi et de ses actes implique un certain rapport à soi-même, construit autour des valeurs reçues au travers de l’éducation et de l’instruction ; être « responsable », c’est aussi être capable, avoir les compétences professionnelles attendues et étendues.
    Car il n’y a jamais d’action sans responsabilité individuelle qui ne concerne le collectif, lequel peut et doit parfois absorber et diluer la responsabilité individuelle. Mais l’action, le travail dans un collectif quel qu’il soit (en groupe, en équipe, en collectivité et plus largement en société) ne peut durablement être utilisé pour s’exonérer de sa propre responsabilité. »
    (Ce texte c/c est peut-être de notre hôte ; sinon, il se reconnaîtra)
    Que l’Etat soit incarné par des hommes probes, ou des imposteurs, voire en certaines circonstances des voyous en col blanc (ou non), cela ne change rien. Ce sont les personnes, physiques, qui comptent pour juger de l’honneur ou du déshonneur, de la responsabilité politique, et de la responsabilité individuelle tout court…

  24. anne-marie marson

    A la suite de l’assassinat de Laura et Mauranne, le préfet du Rhône a été « limogé ». La mesurette a été prise. On lui reproche de ne pas avoir appliqué des procédures inapplicables.
    Justice est faite ?
    Les islamistes peuvent dormir tranquilles. Rien ne sera fait contre eux.

  25. @vincent ricouleau
    A défaut, le sentiment d’injustice très fortement ressenti en France, sous toutes ses formes, alimentera encore et encore les extrêmes.
    Ah, ces fameux extrêmes, que nous devons dénoncer comme des perroquets de même qu’à une époque on racontait des histoires de grand méchant loup pour faire peur aux enfants, ne sont-ils pas des épouvantails agités par des gens qui sont eux-mêmes des extrémistes au vu du nombre de lois scandaleuses voire dangereuses qu’ils concoctent et promulguent, pour occulter en créant une diversion leur propre incapacité à faire face aux véritables dangers mortels qui nous menacent désormais chaque jour ?

  26. Catherine JACOB

    @breizmabro | 10 octobre 2017 à 16:27
    Peut-être avez-vous lu l’article du Figaro du vendredi 6 octobre intitulé « L’écriture inclusive »?
    On y trouve une interview de Michael Edward, premier Britannique élu à l’Académie française et au Collège de France, excusez-moi donc du peu.
    Cet académicien y livre une opinion non politique mais strictement linguistique contre le français saccadé ou fautif auquel l’obsession féministe de la féminisation à outrance perdant tout signification du point de vue de la langue au profit d’un martelage de l’identité sexuelle du locuteur-trice (qui soit dit en passant fait totalement fi de l’identité sexuelle de l’auditeur alors que certains systèmes linguistiques tiennent compte et de qui est ce ‘JE’ qui parle et de à qui ‘JE’ parle, ce pas nécessairement sous le régime de l’identité sexuelle mais sous le régime de l’identité hiérarchique qui inclue la différence de l’âge et donc des nuances particulières de respect, mais bon, ça génère une complexité d’une compréhension totalement hors de portée de la cervelle à l’ail de nos féministes franchouillardes à l’intellect au ras de la pelouse que d’imaginer que l’on dialogue entre personnes et non pas entre moules-frites) et il précise qu’à l’international, nombre de féministes, y compris anglaises et américaines, n’apprécient pas du tout qu’on les appelle écrivaines, poétesses ou avocates, arguant du fait que cela les définit d’abord comme femmes au lieu de les définir plutôt comme personnes.

  27. @Jabiru
    « …un manque de moyens… »
    Ah ! Parlons-en de ce fameux manque de moyens qui permet souvent de tout excuser même s’il est hélas bien réel, il suffit par exemple de voir la grande misère des services de police…
    Mais il faut bien reconnaître que ce manque de moyens, découlant de divers choix budgétaires pas toujours très heureux quand ils ne sont pas scandaleux, est loin d’être une fatalité.
    Est-il normal que l’État ponctionne autant les contribuables français – du moins les derniers qui paient encore des impôts – pour jeter ensuite l’argent par les fenêtres, au détriment de ses tâches régaliennes, les seules qui justifient son existence, pour s’occuper de tout et de rien et de ce qui ne le regarde pas ?
    Le pire, c’est que de l’argent, il y en a, ou du moins il aurait pu y en avoir si une véritable gabegie généralisée ne sévissait pas dans notre pays.
    Ce n’est pas moi qui le dis, c’est la Cour des comptes.

  28. Requête à Catherine JACOB
    Hors sujet (pardon !)
    Le bruit court dans le Landerneau que vous êtes championne en « incruste d’image » sur le blog !
    Je ne sais pas comment on fait…
    Pourriez-vous faire pour moi un petit tuto soit à l’adresse provisoire ci-dessous, ou si vous préférez, directement sur le blog ?
    blog_image@yahoo.com
    En vous remerciant pour le temps que vous me consacrerez.

  29. @ Catherine JACOB | 11 octobre 2017 à 16:18
    « …à l’international, nombre de féministes, y compris anglaises et américaines, n’apprécient pas du tout qu’on les appelle écrivaines, poétesses ou avocates, arguant du fait que cela les définit d’abord comme femmes au lieu de les définir plutôt comme personnes. »
    Entièrement d’accord.
    Mais pour rire : de mon temps on disait qu’une pharmacienne était l’épouse d’un pharmacien, mais en réalité une pharmacienne est inscrite à son ordre professionnel comme… pharmacien.
    Faut dire que les ordres, pétainisés, sont toujours en vigueur 🙁
    Ya du boulot Catherine.
    Adéo 🙂

  30. @ anne-marie marson | 11 octobre 2017 à 14:20
    http://www.huffingtonpost.fr/2017/01/09/gerard-collomb-vit-un-cauchemar-depuis-que-son-salaire-a-ete-r_a_21651039/
    Maire de Lyon entre 2001 et 2017, Gérard Collomb s’est blanchi pour nous faire croire qu’il n’y est pour rien. Ainsi son honneur est sauf en ayant limogé le Préfet de son ex-département. Tous ces dysfonctionnements ne datent pas d’hier. Bizarrement et pour calmer la population, M. Collomb ne les découvre que seize ans plus tard, après le double meurtre de deux jeunes femmes alors que d’autres dysfonctionnements étaient patents bien avant mais jamais révélés au grand jour. Silence et opacité des préfectures et de certains maires ?

  31. Catherine JACOB

    @ Deviro | 11 octobre 2017 à 19:03
    Vous souhaitez donc que je vous «tape l’incruste » d’image ? C’est ça ? Ok. Je vous dactylographie ça.
    Cas n°1 : l’image que vous souhaitez insérer est déjà sur le web, autrement dit possède déjà une adresse. Cette adresse se terminera par un . (soit un point) suivi du type de format de l’image : jpg en minuscule ou en majuscule, png, gif etc. Exemple d’adresse d’image: .jpg« >https://dictionary.xgoo.jp/img/ph_column_03.jpg
    Vous procédez alors comme suit : Il ne faut pas oublier de laisser un espace entre img et src. En revanche, il ne faut pas laisser d’espace entre le début de l’adresse et le premier signe  » et pas non plus entre la fin de l’adresse et le deuxième signe « . Quelquefois l’image est encodée de telle façon que vous pouvez la redimensionner, quelquefois non.
    Cas n°2 : l’image que vous souhaitez insérer n’est pas encore sur le web, autrement dit ne possède pas encore d’adresse. C’est plus compliqué car, comme le blog n’est pas tenu par un hacker, il ne peut pas récupérer votre image directement depuis votre ordinateur et il convient donc que vous la postiez une première fois sur un espace de stockage extérieur à votre ordinateur. La plupart des fournisseurs d’accès Internet proposent aussi un tel espace appelé « cloud ». Une fois votre image téléchargée sur le cloud, vous demandez au cloud de générer pour cette image une adresse incorporable à une page web ou un blog. L’adresse une fois générée au format souhaité, vous la copiez puis la collez entre les deux signes « .
    Est-ce assez clair ?
    Maintenant pour ce qui est de taper l’incruste en général, quand un groupe non officiellement géré par l’Université indique dans l’information d’une conférence : « Accès libre – Conférence suivie d’une discussion », même si vous n’ignorez pas que les squatters de l’université concernée ne souhaitent pas de vrais contradicteurs, il n’y a aucune raison de ne pas ‘taper l’incruste’, bien au contraire.
    Le problème c’est qu’une fois qu’ils l’ont compris, ils n’indiquent plus « accès libre » mais comme ils ne sont pas autorisés à limiter l’accès à leur seul cénacle d’ouailles béates puisque qu’il s’agit d’un établissement public qui déjà les tolère et non d’un club privé, ils n’indiquent plus rien du tout. Comprenne ou pas alors qui voudra.
    Vous me direz pourquoi s’entêter à dépenser le coût d’un trajet loin d’être gratuit, pour assister à de l’entre-soi de gens qui soit s’expriment dans un français épouvantable ou encore dont la prononciation de l’anglais est totalement incompréhensible même avec la meilleure volonté, soit se la pètent avec des thématiques de « philosophie orientale » par exemple dans des exposés à peine dignes d’élèves de terminale où l’idéologie à l’œuvre est ce qu’il y a de plus évident ?
    Et je vous répondrai : « Mais parce que le choix est hélas limité en France, de se tenir au courant des tendances de qui s’imagine faire la loi en la matière et privilégie le jeunisme à la Hollande vu que seule la production des ‘jeunes chercheurs’ ou des non spécialistes est à la portée de leur capacité de critique utile ! ».
    Pour en revenir à l’incruste d’image proprement dite, je pense avoir été assez claire, à défaut je demeure à votre disposition pour tout développement d’explications éventuellement souhaitable.

  32. @ Catherine JACOB et Deviro
    Qui tape l’incruste ?
    Peut-être bien le soleil, si les ténèbres lui résistaient. Et donc, j’essaie d’illustrer par le – ou faudrait-il dire la – soleil ?
    « >http://institut-symbiosis.com/wp-content/uploads/2013/05/ama-555×273.jpg>

  33. Oh, inutile, l’image n’a pas été envoyée, c’est sûr, dommage, la déesse du soleil du Japon.
    Je n’arrive jamais à copier, terrible, pas la moindre mémoire et précision de code, cause-conséquence, rien d’autre. J’ai dû me tromper sur je ne sais quel espace. Vu la conséquence, ce doit être la cause.
    Sinon, on pourrait imaginer que le soleil ne se couche plus, dévore les ombres, dérobe les rêves, l’inverse de la peur de manquer de soleil, celle de manquer d’ombre. Je suppose que cela a pu être traité, ou le sera, du moins, avec le manque d’ombre permettant de voir les étoiles, la nuit. Certains peuples d’Elfes de Tolkien préféraient lune et étoiles au soleil.
    A approfondir, peut-être.
    Cette question de genre des mots est assez digne de provoquer des bâillements, chacun fait du genre arme de guerre et cause de guerre culturelle, polémique.
    J’aurais préféré que les choses neutres, comme étoiles, arbres, fleurs, soient neutres, les mâles et femelles, mâles et femelles. A défaut, il sera intéressant, si ce n’est fait, d’étudier les genres des mots dans le temps comme dans l’espace.
    J’avais lu un conte politiquement correct à se tordre contre politiquement et non politiquement correct, parmi d’autres. Un frère et une sœur firent inopinément un bonhomme de neige doué de conscience qui voyant leur dispute ne voulut être ni mâle ni femelle, neutre, et alla, sous les spots trop chauds des projecteurs, lutter contre le réchauffement climatique.
    Brave bonhomme !

  34. @Catherine JACOB | 11 octobre 2017 à 20:48
    Objet : VOTRE TUTORIEL « image sur le blog de PB »
    Merci infiniment pour votre tuto qui est parfaitement clair.
    La procédure pour le cas N° 2 est assez lourde mais je crois qu’il faut la polarder un bon coup et ça ira…
    L’ennui, c’est qu’on ne peut pas tester sa manip sur le blog de PB. Si on a fait une erreur, impossible de la corriger, ça part dans le tuyau…
    …à moins qu’on ait le temps de déceler l’erreur dans l’Aperçu
    Encore merci pour le temps que vous avez bien voulu me consacrer.
    J’ai donné bénévolement des cours d’informatique-bureautique à des retraité(e)s il y a quelques années. Je vous ferai découvrir un jour une fonction… très « dangereuse » dans le Word de Microsoft !

  35. Catherine JACOB

    @ Noblejoué | 11 octobre 2017 à 22:45
    Si vous oubliez la première moitié de la formule, l’image n’apparaît pas.
    Voici donc votre image qui montre Uzume, la déesse de la gaieté et de la bonne humeur, dansant pour faire sortir Amaterasu de la grotte où elle s’est enfermée :
    Légende : 天岩戸神話の天照大御神(春斎年昌画、明治20年(1887年))= Peinture de EDA Toshimasa, année 20 de l’ère Shôwa (soit 1887), l’Amaterasu de la légende AMA-no-IWATO.
    Le pourquoi de cette histoire qui rappelle par certains côtés le mythe de Déméter, se trouve ICI.

  36. Hé ho les amis ! Les photos c’est beau, c’est plus rigolo que les textes interminables, je suis le premier à en convenir. Mais il faut aussi penser aux contributeurs qui habitent dans des zones rurales où la fibre optique n’a pas encore été installée. Plus de photos signifie plus de temps pour obtenir le contenu du billet. Alors on se calme !
    Bon en ce qui me concerne j’ai appris que la F.O. arriverait en 2018. Encore une petite année à patienter, mais on y arrive !

  37. Catherine JACOB

    à propos de Catherine JACOB | 12 octobre 2017 à 00:38
    Ah, j’ai vu que j’avais tapé « année 20 de l’ère Shôwa (soit A887) » ; c’est bien sûr « année 20 de l’ère Shôwa (soit 1887) » qu’il faut lire.
    Ce n’est pas mentionné dans la page en français que j’ai indiquée, mais en japonais on précise ceci : 天児屋命と太玉命を呼び、雄鹿の肩の骨とははかの木で占い(太占)をさせた, à savoir que le moyen d’attirer Amaterasu hors du rocher avait été indiqué lors d’une Huto-mani (divination consistant à chauffer l’os de l’épaule d’un cerf mâle et d’interpréter ensuite l’aspect des craquelures ainsi générées) pratiquée par la déesse Ama-no-koyane et Huto-dama, ainsi qu’une divination par l’arbre Hahaka (ancien nom en japonais de l’ Uwa-mizu-zakura, soit le Prunus grayana). Cet arbre a la particularité de présenter deux types de branches, tombantes et redressée, qui ne fleurissent pas simultanément et sont vraiment distinctes.
    Donc, un autre point commun avec Déméter apparaît être celui de l’épaule. Ceci dit, dans le cas de cette dernière, ce n’est pas une épaule de cerf mais l’épaule de Pélops. Elle n’a pas servi à l’occasion d’une divination, mais d’un repas totémique .

  38. @ Catherine JACOB
    Objet Insertion d’une image
    Comment se fait-il que ce soit si facile d’insérer une image sur certains sites, comme par exemple Copains d’avant« , « Trombi.com » et bien d’autres, dont évidemment « Facebook » où il suffit de faire un copier-coller d’une image pour l’insérer ?

  39. Xavier NEBOUT

    @Catherine JACOB
    Combien ces mythes seraient intéressants si nous connaissions le sens devenu ésotérique de ce que furent des traités de psychologie et de théologie.
    Sous la lumière du soleil, se cache le plus souvent celle d’une aura dorée de sainteté comme nous le voyons dans cette image, ou la lumière spirituelle.
    Etrange de voir en japonais le verbe « miru » signifier regarder, et regarder au clair de lune donner le nom d’une déesse.
    Les origines communes avec les mythes et langues indo-européennes se situent vraisemblablement au plus tard dans le mésolithique.
    Ce que fut la civilisation a malheureusement subi deux enterrements, celui de l’Eglise romaine au nom du Christ, puis celui du diable populiste des humanistes et francs-maçons.
    Honneur aux rebelles.

  40. Sept « antifascistes » ont été condamnés hier pour l’attaque d’une voiture de police. Deux sont relaxés, un est en fuite, celui qui a lancé le fumigène et deux autres prévenus échappent à la détention dont celui qui a frappé un policier à coups de barre de fer alors qu’il est condamné à cinq ans de prison dont la moitié assortie du sursis.
    Les policiers qui risquent leur vie quotidiennement sont sidérés par ces jugements prononcés en deçà des réquisitions et de constater qu’aucun mandat de dépôt n’ait été signifié à l’issue de ce procès.
    On peut comprendre leur colère alors que plusieurs de leurs agresseurs restent en liberté.
    Dans la même journée un Préfet de Région a été limogé comme un domestique et des voyous ont bénéficié d’une certaine clémence du tribunal. Deux poids deux mesures qui interpellent !

  41. @ Deviro de 09:57
    « Comment se fait-il que ce soit si facile d’insérer une image sur certains sites, comme par exemple « Copains d’avant », « Trombi.com » et bien d’autres, dont évidemment « Facebook » où il suffit de faire un copier-coller d’une image pour l’insérer ? »
    C’est étudié pour.
    C’est pour ne pas désespérer les neuneus.

  42. Catherine JACOB

    @ Deviro | 12 octobre 2017 à 09:57
    Non seulement par copier-coller mais également par simple glissement de l’image d’un endroit vers l’autre.
    Alors pourquoi ? Mais parce que comme disait Fernand Raynaud, C’est étudié pour.
    Autrement dit, pourquoi est-ce que la maman oiseau prédigère puis régurgite la nourriture que les oisillons vont chercher dans leur bec ? Parce que c’est étudié pour !

  43. Permis de tuer : le prévenu échappe au mandat de dépôt.
    « Son conducteur n’avait pas le permis. Il avait bu et fumé. Jugé mercredi à Nantes, cet homme de 35 ans a été condamné à trois ans de prison dont deux assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve.
    Malgré les réquisitions du ministère public, le prévenu échappe au mandat de dépôt. »
    Extrait de :
    http://www.presseocean.fr/actualite/nozay-a-23-ans-tuee-le-soir-de-son-anniversaire-12-10-2017-249027
    La Justice ?

  44. @Exilé 16:52
    La Cour des comptes produit chaque année un état de la gabegie financière qui perdure dans notre pays. J’ai déjà sur ce blog évoqué ce cancer qui ronge nos finances et enrichit beaucoup d’aigrefins.
    Le chef de l’Etat devrait donner plus de pouvoir au Président de la Cour des comptes afin de lui permettre d’engager des mesures drastiques pour lutter contre le gaspillage d’argent public et en sanctionner les auteurs. Hélas, les rapports de cette institution restent bien souvent au fond des tiroirs pour ne fâcher personne. E.Macron a le pouvoir de mettre de l’ordre dans ce domaine, souhaitons qu’il s’y emploie au sens de l’intérêt général. Il est à espérer qu’une grande attention soit portée aux dépenses concernant les prochains Jeux olympiques car beaucoup ont sans doute dans l’idée de s’en mettre plein les poches, comme d’habitude.

  45. Catherine JACOB

    Rectification/précision à propos de Catherine JACOB | 12 octobre 2017 à 09:33
    Vérification faite, il ne s’agit pas avec Huto-mani 【太占】 de deux mais d’une seule divination à comprendre donc comme suit :
    Soit une divination consistant à chauffer avec du bois de Prunus grayana (l’arbre Hahaka, 波波迦) de la montagne Ama-no-Kagu-yama (où Kagu signifie ‘odorant’), l’os de l’épaule d’un cervidé mâle de la montagne Ama-no-Kagu_yama, et d’interpréter ensuite l’aspect des craquelures ainsi générées. Vu qu’il faut avoir tué un (grand, probablement) cerf et décharné l’épaule, il s’agit d’une divination exceptionnelle, ce qu’indique ‘futo’, pratiquée par la déesse Ama-no-koyane et Huto-dama.
    A d’autres endroits des mythes japonais il est indiqué que ce type de divination avait pour but de demander à l’oracle si on aurait un bel enfant (良き子).
    La divination par interprétation des os chauffés est attestée au Japon depuis l’époque dite Yayoi qui commence vers 800 AEC (Avant l’Ère Commune, notation qui cherche à rester neutre) et se termine vers 250 EC (abréviation de AEC).
    La grande majorité des vestiges exhumés pour cette période sont des os de cerf japonais et ont été pratiquées sur le revers de l’os.
    Outre Déméter on peut encore observer un point commun avec Ilithyie ou Eileithyia (Gr. Εἰλείθυια) qui est la déesse de la Maternité, des accouchements et des parturientes (parfois considérée comme la simple épithète d’Héra ou de Déméter ou d’Artémis), à laquelle on offrait gâteaux au miel et encens.
    On peut reconnaître dans son nom le mot grec θύος (thúos) qui signifie ‘bois parfumé’.
    On peut aussi présumer un point commun avec le fait que la dépouille de la victime sacrificielle est selon le rituel grec l’objet d’un découpage très précis, dont nous ne connaissons pas tous les détails, afin de séparer ce que l’on va consommer de ce qui revient aux dieux. Ce qui revient aux dieux étant les os et la fumée.

  46. @ fugace et Catherine JACOB
    En fait, je crois que pour moi, les images, c’est sans espoir. Si je l’avais su plus tôt, comme pseudo j’aurais pu prendre « Pas iconoclaste mais sans image », long, mais on n’aurait peut-être pas déformé mon pseudo, ce qui m’agace singulièrement.
    Si on m’avait demandé pourquoi, j’aurais eu droit à des moqueries sur un point qui n’est pas le plus sensible chez moi, ou à des conseils, alors que comme j’ai mis trop de moi et de complexité dans mon pseudo, je me suis fait une armure originale mais défectueuse. Je pourrais en changer, mais on s’attache à ses créations et habitudes… Enfin, tout cela n’est rien en regard de gens aux prénoms durs à porter, aux patronymes ridicules ou détestés.
    Je suggère aussi que les officiers d’état civil puissent interdire des combinaisons ridicules telles que Yvon Enchier, cas aussi lamentable que véridique, merci papa, merci maman.
    Ah oui ! J’en profite pour avancer qu’il est contestable de préférer confier certaines charges à des parents, présumés plus responsables que les autres. Hélas ! Il y a bien des parents dont on ne devrait pas dire qu’ils sont responsables, mais irresponsables de leurs enfants.
    D’ailleurs, le cas de responsables irresponsables est des plus communs dans tous les domaines. Aussi, avant de s’éblouir que tel ou tel ait telle ou telle responsabilité, examiner s’il est responsable ou responsable irresponsable est un préalable indispensable. Symétriquement, on n’est pas obligé de présumer tout porteur d’autorité coupable d’abus.
    Le mot n’est pas la chose, comme d’habitude. S’il y a des légendes pour expliquer pourquoi les responsables sont irresponsables, ou sur quelqu’un plombé par son nom, ou n’importe quoi se rattachant plus ou moins à tout cela, merci.
    ——————
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  47. @Catherine JACOB
    « Ah, j’ai vu que j’avais tapé « année 20 de l’ère Shôwa (soit A887) » ; c’est bien sûr « année 20 de l’ère Shôwa (soit 1887) » qu’il faut lire. »
    Je dirais même mieux : année 20 de l’ère Meiji 🙂

  48. Catherine JACOB

    @fugace | 12 octobre 2017 à 12:52
    « Malgré les réquisitions du ministère public, le prévenu échappe au mandat de dépôt. »
    Extrait de Presse ocean – Nantes 12/10/2017 :
    N’y eût-il pas échappé que dans certains cas, cela fut revenu au même :
    « Ont-ils au moins pris le temps de déjeuner avec le pape François le 1er octobre ? Impossible pour le moment de le dire. Une chose est sûre : deux détenus, invités à déjeuner avec le souverain pontife, ont profité de l’excursion pour fausser compagnie aux bénévoles qui les encadraient. » Extrait du Parisien du 11/10/2017

  49. Catherine JACOB

    @ Noblejoué | 12 octobre 2017 à 17:17
    Pourquoi tant de gens jettent-ils toujours le bébé avec l’eau du bain ? Autrement dit pourquoi les gens perdent-ils toujours de vue l’essentiel de la matière qui les préoccupe, à savoir s’agissant d’informatique: le code !! Le voici votre demi-palier du Louvre :

  50. @ M. Bilger
    Avez-vous écouté RTL ce matin ? Non ? Dommage, si oui vous auriez entendu le geek de Macron, Mounir Mahjoubi, vous expliquer, en vrai, ce que je disais dans mon post du 11 octobre à 13h42.
    Appelez-moi Madame Soleil (en toute modestie naturellement :D))

  51. Robert Marchenoir

    @ Catherine JACOB | 12 octobre 2017 à 14:34
    « Vérification faite, il ne s’agit pas avec Huto-mani 【太占】 de deux mais d’une seule divination. »
    Nom de djeu, je l’aurais juré !

  52. @ Catherine JACOB
    Hélas, vous m’avez percé à jour sur ce coup-là, je ne suis pas un as des codes, c’est le moins que l’on puisse dire.
    Je ne jette pas le bébé, je ne peux pas le garder, c’est tout… A vous l’honneur, comme en tout.

  53. Catherine JACOB

    @isa | 13 octobre 2017 à 01:50
    Je dirais même plus. Vous avez raison. Passé minuit, ça dactylographie parfois tout seul. Mais est-ce une excuse ?

  54. Vous avez oublié, ceux qui font délibérément obstruction à la Justice tout en y exerçant pour servir des clans, des intérêts qui vont à l’encontre de ce que les sociétés ont un jour voulu, des lois et la justice.
    La France c’est comme une vieille jarre avec Paris l’autruche la tête coincée dedans.
    Nous ne sommes pas près de sortir de notre archaïsme bourgeois quand on constate de quelle manière en plein coeur de la France, la capitale, où tout se décide, rien ne marche par la volonté d’une poignée d’individus et que sous le prétexte de quel système, personne ne se mouille pour les virer et les condamner fermement derrière les barreaux – ne serait-ce que sur le motif d’obstruction aux droits humains même si on devrait leur coller « haute trahison envers la Nation ». Motif de condamnation qui, je crois, a été supprimé sous Sarkozy pour protéger les petites mains de gens pas très recommandables mais clopin-clopant !

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