Le président en pièces détachées…

Que cache l’affaire Benalla ? Que sait Benalla qui ne doive pas être connu de tous ? Comment expliquer les attaques concertées et choquantes contre la commission sénatoriale qui a décidé de l’auditionner le 19 septembre ?

J’évoque ce feuilleton qui n’en finit pas et qui paradoxalement est plus nourri aujourd’hui par ceux qui s’opposent à un approfondissement de la vérité (détaché du processus judiciaire) que par d’autres qui légitimement y aspirent. Parce que probablement la catastrophique gestion de ce dossier – et Benalla lui-même n’a pas manqué d’y mettre du sien – est-elle l’une des causes de la baisse très nette du président dans les sondages.

Il en est d’autres sans doute plus sérieuses.

L’impatience des Français face aux résultats économiques et sociaux qui tardent à venir. La croissance guère revigorée, le chômage qui ne régresse pas.

Une politique internationale qui, sur le plan européen, se contente d’opposer trop facilement les « progressistes » aux populistes qui seraient le diable avec cette difficulté quasiment insurmontable qu’ils sont peut-être majoritaires et qu’il est vain de vouloir donner des leçons éthiques à des gouvernants soutenus par leur peuple.

Par ailleurs, si la France a retrouvé son rang, elle n’est pas écoutée au point de convaincre et pèse peu sur la marche du monde. De l’erratique Trump au dur et cynique Poutine, sans oublier la stratégie finement impérieuse de la Chine, l’univers ne semble pas avoir besoin de nous. On peut louer les efforts du président pour exister mais trop de paramètres – notamment nos faiblesses internes – nous font perdre du crédit.

Je ne suis pas persuadé que pour les registres judiciaire et sociétal, Emmanuel Macron se soit résolu à être autre chose qu’un intellectuel de gauche avec une idéologie compatissante et des poncifs constituant l’humanisme comme une morale désarmée.

A cet inventaire rapide dont le caractère subjectif ne m’échappe pas, est-il bien utile d’ajouter cette Fête de la musique décalée et déplacée, la consécration scandaleuse de Philippe Besson, ami du couple Macron, les carences de certains ministres et tout ce qui est venu depuis quelques mois assombrir une lumière qui avait suscité de l’espoir ?

Cette vision critique n’est pas, chez moi, contradictoire avec une approche équitable de tels propos et actes du président qui font l’objet d’une analyse sommaire. Comme si une partialité médiatique se devait d’être définitive et que plus rien ne trouverait grâce aux yeux non seulement des journalistes mais plus gravement de citoyens d’autant plus sévères maintenant qu’il avaient été enthousiastes avant.

Je récuse, en particulier, cette appréhension globale et négative d’une personnalité pourtant complexe. Est-il au-dessus des forces médiatiques et démocratiques de ne pas tout mettre au même niveau et de ne pas appréhender également des saillies et dialogues opératoires et utiles d’un côté et des vulgarités rares et donc d’autant plus remarquées de l’autre ?

J’ai déjà écrit, pour les défendre, sur les premiers en les percevant comme l’expression d’une sincérité lassée de sa complexité obligatoire et officielle et proférant crûment le verbe républicain (notamment billet du 28 octobre 2017 : « République des mots justes, démagogie des mots doux…« )

J’ai dénoncé en revanche les secondes dont l’exemple le plus regrettable a été ce « pognon de dingues » avec la familiarité du langage et la démagogie tenant à la médiatisation immédiate de ce débordement. Si on ne tente pas en permanence de séparer le bon grain et l’ivraie pour ce qui concerne les attitudes et interventions publiques d’Emmanuel Macron – dialogues improvisés (quand ils le sont vraiment !) ou non -, on ne comprendra rien à ce qu’il est et on noiera ce qu’il a d’exceptionnel dans un opprobre systématique et absurde.

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Quand le président de la République a rencontré le 15 septembre, dans les jardins de l’Elysée, un jeune chômeur âgé de 25 ans désirant travailler dans l’horticulture et qu’il lui a dit, sous forme de boutade (à prendre évidemment au figuré) « je traverse la rue et je vous en trouve du travail », il ne faut pas oublier l’échange qui précédait (BFMTV). L’interlocuteur d’Emmanuel Macron s’était plaint d’avoir envoyé plusieurs CV sans obtenir de réponse dans son domaine de prédilection et à juste titre le président lui avait rappelé qu’il y avait des formations et que dans le bâtiment, l’hôtellerie et la restauration, des emplois étaient à pourvoir. Ce n’était ni honteux ni méprisant, pas plus que d’indiquer que lui adresser un CV à lui ne servirait à rien. Pour trouver du travail il faut le chercher, se battre et considérer que tout vaut mieux que l’assistanat : question de dignité personnelle.

N’importe quelle réplique du président, alors que pourtant il est sollicité et qu’on lui reprocherait le mépris qu’une abstention de sa part pourrait révéler, est détournée de son sens véritable et on lui impute, comme une tare de sa personnalité, ce qui précisément en l’occurrence en est une richesse.

Ou alors la République est une nursery et l’espace démocratique un jardin où les citoyens seraient des enfants et le président condamné à dispenser des mièvreries. C’est d’ailleurs une déplorable tendance politique et médiatique que de s’effaroucher, telles des âmes fragiles, de petites empoignades ou de dérisoires affrontements. Un rien est qualifié de clash et bientôt on ira jusqu’à suspecter la moindre réplique d’être de trop !

Ce n’est pas une marque d’irrespect que d’appréhender le président en pièces détachées. C’est au contraire ne pas laisser le pire occuper toute la place et tout gangrener.

Je veux aussi sauver le meilleur.

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Voir les Commentaires (160)
  1. Marc GHINSBERG

    « Pour trouver du travail il faut le chercher, se battre et considérer que tout vaut mieux que l’assistanat : question de dignité personnelle. »
    Cette phrase me scandalise. L’assurance-chômage comme son nom l’indique est une assurance. Les salariés, avec les employeurs cotisent lorsqu’ils sont en activité et bénéficient d’indemnités s’ils connaissent une période de chômage. Que le système soit adapté pour qu’il recouvre l’équilibre, tout à fait d’accord. Que certains en abusent en touchant des indemnités tout en travaillant au noir, je sais que cela existe. Ceux qui se livrent à ce type d’escroquerie doivent être sévèrement punis.
    Mais traiter les chômeurs d’assistés qui n’auraient pas de dignité personnelle est indigne. Il y a en France 300 000 emplois non pourvus, il y a plus de trois millions de chômeurs. Si tout le monde traverse la rue, il en restera au mieux plus de 2 700 000.
    Je ne sais toujours pas ce qu’est le « peuple », mais je sais ce qu’est un chômeur, un vrai. Ceux qui sont dans cette situation ne méritent pas cette condescendance.

  2. Robert Marchenoir

    Avec sa sortie indigne sur les sénateurs, Benalla s’est définitivement compromis. Dieu sait si je me méfie des pompes républicaines, mais lorsqu’on a une parcelle de responsabilité au sommet de l’Etat, on n’insulte pas les institutions auxquelles on doit son statut.
    On me permettra aussi de faire remarquer que les origines de l’encombrant garde du corps remontent assez vite à la surface. Du « melon » qu’il a attrapé dès sa prise de fonctions, aux insultes qui lui viennent si facilement face à ses juges du Sénat (ce terme n’est pas à prendre au sens strict), on reconnaît hélas un tropisme qui n’est que trop familier.

  3. Michelle D-LEROY

    Emmanuel Macron est arrogant, méprisant et condescendant il l’a montré à maintes reprises.
    Qu’il soit intelligent, qu’il ait fait de brillantes études et un beau parcours professionnel ne l’autorise pas à faire de la morale à quatre sous aux Français inquiets de leur avenir.
    Les jeunes obtiennent des diplômes en vue d’exercer le métier de leur choix, souvent après avoir beaucoup travaillé et dans de nombreux cas lorsqu’ils arrivent sur le marché du travail dans des voies saturées, ils trouvent porte close. Des C.V. sans réponse ou des réponses négatives parce qu’ils sont sans expérience et les mois passent.
    Sachant qu’une seule annonce peut générer jusqu’à 800 réponses, un employeur trouve toujours le candidat avec diplôme, expérience et les qualités requises pour le poste proposé.
    Alors certes ces jeunes diplômés peuvent aller rouler des brouettes sur les chantiers ou aider dans une cuisine de restaurant mais sur leur C.V. cela n’apportera aucune expérience dans leur domaine de prédilection et sans coup de pouce grâce à des réseaux ils restent des semaines sans emploi. Une immense déception pour eux.
    Alors la morale d’un Président qui voudrait juste réduire le taux de chômage même en précarisant les emplois, en donnant du travail qui ne correspond pas aux compétences de chacun, ça m’agace prodigieusement.
    Non il n’y a pas que des paresseux ni des assistés au chômage. La France est très malade il faut l’admettre. Tous domaines confondus et le jeune Macron a cru qu’il serait facile de changer les Français avec ses beaux sourires et ses conseils moralisateurs. Hélas pour lui il faudra beaucoup plus que ses petits bricolages fiscaux et ses rodomontades, beaucoup plus que ses ambitions économiques. Une justice sociale à revoir dans son entier et pas à coup de rustines.
    Pas simple du tout mais nous le savions, seul lui voulait l’ignorer.

  4. Le président en pièces détachées… (Ph.B.)
    « Que cache l’affaire Benalla ? Que sait Benalla qui ne doive pas être connu de tous ? Comment expliquer les attaques concertées et choquantes contre la commission sénatoriale… »
    M. Macron aura du mal à mettre le turbo. Il a démarré en trombe trop tôt pour épater sous les projecteurs, qui depuis s’éteignent chaque jour un peu plus. La pièce principale lui manque aujourd’hui : les bougies pour l’éclairer et l’aider à y voir plus clair au sens propre comme au sens figuré. La France forte rejoindrait-elle ce Titanic insubmersible ?

  5. Paul Labayadère

    On pourrait demander son avis à Piketty aussi, ça pourrait être drôle.
    Mais le bon sens ne l’étouffe pas beaucoup, celu-là.
    Alors bien sûr, c’est difficile de faire admettre au peuple français que notre dette est exorbitante et qu’elle finira par nous éclater à la figure, il est recroquevillé sur ses avantages dont il pense, dans sa grande majorité, qu’ils sont éternels et qu’il suffit de prendre plus aux riches pour rétablir la balance.
    Sauf que, je ne sais pas pour vous, mais pour le vivre, les « petits riches » sont au taquet et ne peuvent plus donner plus.
    Pour ma part, 72% de mes revenus vont aux impôts.
    Résultat : je dépense moins et surtout j’ai laissé de côté des dizaines de projets où j’étais sollicité ou tête de proue, dans l’immobilier ou dans l’accompagnement d’entrepreneurs parce que tout simplement, je n’ai plus assez d’argent pour les soutenir ou les réaliser.
    L’Etat, en situation de détresse, a siphonné les fonds des Français qui en avaient encore assez pour créer de la richesse.
    Seuls les super riches s’en tirent dans le projet macronien.
    Mais les super riches ne sont pas la richesse de demain qui demande un tissu dense d’entrepreneurs et de financeurs privés.
    L’accompagnement de l’Etat, ce sont des systèmes type CICE qui n’ont fait que nourrir les administratifs qui en connaissaient les rouages, les organismes comme le CEA, qui sont des fonctionnaires déguisés en chercheurs et qui ont récupéré la manne CICE pour chercher au tout petit galop.
    Bref, de l’inefficace.
    Il faut redonner du pouvoir d’achat aux Français via des baisses d’impôts, la réduction et la réorganisation de la fonction publique, c’est cet argent qui permettra in fine de payer la dette.
    Sans création de richesse, on va tout droit dans le mur.
    Après quarante années où les « avantages acquis » ont été institués en mur intouchable, il est difficile de faire comprendre au plus grand nombre que c’est l’adaptabilité qui nous sortira d’affaire.
    Et les hommes politiques sont trop lâches.
    Quand on procrastine au lieu de s’attaquer lucidement aux déficits publics, à la réduction de la dette en faisant des tours de passe-passe budgétaires, on récolte une situation catastrophique.
    La démonstration est faite, si besoin l’était encore, que l’Etat est dirigé par ceux qui souhaitent que rien ne change, qui ne souhaitent aucune réorganisation ou réforme remettant en cause leurs méthodes.
    Où est le courage de réformer que l’on nous avait tant vanté ?
    Où en est la réforme de l’Île-de-France pour supprimer la MGP, échelon inutile parmi les cinq existants : régions, MGP, départements, EPT, mairies ?
    Tout ce que l’Etat sait faire c’est inventer de nouvelles taxes ou augmenter les existantes !
    Ce n’est pas avec ce fonctionnement-là que nous allons convaincre nos voisins allemands de consacrer un peu de leurs excédents budgétaires aux projets européens.
    Bien au contraire, ils nous laisseront au bord du chemin et nous mépriseront. Je ne leur donne pas tort d’ailleurs.

  6. Julien WEINZAEPFLEN

    – L’univers n’a pas besoin de Jupiter…
    – Vous voulez sauver votre idole. C’est compréhensible, mais elle s’est cassée, et elle est en pièces détachées. On ne gouverne pas en pièces détachées et on ne reconstitue pas une idole brisée. Une idole n’est pas un puzzle.
    – Nous nous sommes habitués à moins respecter un président de la République qu’un directeur d’école. La faute à notre monarchie clientéliste où le roi-patron se met au niveau des enfants pour toucher des écrouelles qui ne le touchent pas. Dans la monarchie patricienne, le roi se met à nu. Macron ne parle pas bébé. Il ne fait pas semblant, nous ne le touchons pas. Mais il n’a pas d’enfant et un roi est un père. Si l’univers n’a pas besoin de Jupiter, c’est que Jupiter ne peut tonner qu’en étant père. Or ça n’a jamais intéressé Macron d’avoir des enfants à lui. On pourrait espérer que cela nous fasse sortir de l’enfance démocratique, mais Macron ne nous rend pas la parole, il parle pour dix mille et parle pour ne rien dire.
    – Macron n’a pas la fibre paternelle et il n’a pas su parler à cet enfant qui s’adressait à lui en lui disant qu’il aimait les fleurs. « Allez vous offrir comme serveur », a-t-il prostitué ce page. Or les fonctions ne sont pas interchangeables. Horticulteur et serveur sont deux choses différentes. L’orientation aurait dû détacher cet enfant de ses fleurs. Mais il ne peut pas y avoir l’éducation, l’orientation et puis la formation. Sinon, à quoi auront servi les deux premières ? Et chacun sait depuis les TUC que l’aiguillage vers une formation est la plupart du temps un cul-de-sac. Pourquoi continuer l’attrape-nigauds ?
    – L’école ne veut pas fonder l’enfant, or l’enfant a besoin d’être fondé. L’orientation devrait être pour lui cette décision fondamentale. Mais l’école est obnubilée par le standard humain, elle ne veut pas être décisive.
    – Le chômage est avant tout une crise de l’orientation. Et l’orientation devrait se poser deux questions : « que veux-tu faire pour toi-même et quel est le besoin qu’a ton pays de toi ? » Or l’école n’apprend à l’enfant qu’à se former en miroir de lui-même et jamais, non de la société, mais du service qu’il pourrait rendre à autrui. Il arrive un moment où vivre, c’est servir. Ce n’est pas se regarder dans le miroir. C’est combler une attente, car on meurt d’impatience. Il n’y a rien de plus épanouissant que de sauver une vie.
    – Une école qui aurait le souci de l’orientation bannirait les standards et ne formerait pas de classes moyennes. Elle formerait des médecins et des manœuvres. Elle s’adapterait de bonne heure aux différents genres d’intelligence sans en mépriser aucune.
    – Sade pratiquait la philosophie dans le boudoir, Macron pratique la philosophie dans le pognon. Le pognon est l’édredon de ce philosophe de la destruction créatrice qui n’aime pas les voleurs de feu. Macron est le pur produit du narcissisme et de l’intellectualisme qui ne peut pas se reproduire, car il n’a pas le sens du service. Mais il ne faut pas désespérer de Macron comme il ne faut jamais désespérer de personne.

  7. Bonjour,
    « Que cache l’affaire Benalla ? Que sait Benalla qui ne doive pas être connu de tous ? Comment expliquer les attaques concertées et choquantes contre la commission sénatoriale qui a décidé de l’auditionner le 19 septembre ? »
    Ces questions ne tarderont pas à avoir leurs réponses puisque dès demain se déroulera l’audition du sieur Benalla, qui de fil en aiguille, est passé de garde du corps un peu trop zélé lors d’une manifestation à homme de main du président, nanti de privilèges incompatibles avec sa modeste fonction.
    Parlant des privilèges des hommes du président, il semble que nous découvrions l’eau chaude. Ce genre de pratiques existe depuis toujours. Cette affaire Benalla a été montée en épingle dans le but, même pas caché, de discréditer Emmanuel Macron.
    Un président qui agace par ses excès de langage, qui heurtent les susceptibilités à fleur de peau de gens qui étaient habitués à ce que le pouvoir en place les écoute et prenne toutes les précautions d’usage pour compatir à leur malheur, tout en les laissant dans leur mouise, en leur expliquant que l’Etat ne peut pas tout.
    Un président à qui l’on reproche surtout d’avoir fait exploser la « boîte à combines » qui permettait aux partis dominants de se repasser le pouvoir au gré des élections : un coup la gauche, un coup la droite, parfois même les deux au gré des cohabitations.
    Depuis mai 2017, que se passe-t-il ? Un nouveau paysage politique. Il n’y a plus de gauche crédible, ni de droite conquérante. EM a constitué un gouvernement avec des gens provenant de LR, du PS et de personnalités de la société civile. Une sorte de patchwork qui a eu pour effet de casser le clivage gauche-droite qui servait de repère aux électeurs.
    Depuis la déculottée que se sont pris LR et le PS à l’élection présidentielle de 2017, ces deux partis sont dans la panade la plus totale, avec une guerre des chefs chez LR et la recherche d’un vrai chef au PS.
    Idem pour les partis populistes LFI et RN qui sont confrontés à la même problématique sur fond d’ego.
    Alors cette affaire Benalla vient comme une manne céleste pour venger cette humiliation électorale qui a laissé de nombreux ténors, de gauche comme de droite, sur le bord de la route, avec pour seule perspective celle de quitter la politique pour se trouver un autre boulot (avocat d’affaires par exemple…).
    L’affaire Benalla, c’est tout simplement cela : un règlement de comptes. On peut y ajouter, bien sûr, l’éternelle guéguerre entre le pouvoir législatif qui se plaint de ne pas pouvoir exercer pleinement ses prérogatives et le pouvoir exécutif qui lui a tendance à abuser des siennes, ceci depuis que la Ve République existe.
    Le tribunal s’ouvre demain. Le bouc émissaire (ou la tête de Turc, au choix) après quelques déclarations malheureuses qui ne vont pas jouer en sa faveur, va enfin être présenté devant ses juges.
    La grande pantalonnade va pouvoir commencer.

  8. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Vous terminez vos réflexions de ce jour sur le chef de l’Etat par ces mots :
    « Je veux aussi sauver le meilleur. »
    C’est très inattendu. Jusqu’à cette phrase, j’avais cru lire un réquisitoire, amplement justifié, exercice qui vous était familier dans une carrière antérieure.
    Le sauvetage se fera-t-il un autre jour ?

  9. Il en est d’autres sans doute plus sérieuses.
    L’impatience des Français face aux résultats économiques et sociaux qui tardent à venir. La croissance guère revigorée, le chômage qui ne régresse pas.

    Et surtout, surtout, une progression inquiétante de l’immigration de masse non désirée et non maîtrisée, apportant trop souvent avec elle son cortège de problèmes et de malheurs découlant de mœurs étrangères, comme cette épidémie en France et en Europe de coups de couteau pour un oui ou pour un non, alors qu’on ne meurt pas de problèmes économiques.

  10. @ Marc GHINSBERG
    « Pour trouver du travail il faut le chercher, se battre et considérer que tout vaut mieux que l’assistanat : question de dignité personnelle. » (PB)
    « Ceux qui sont dans cette situation ne méritent pas cette condescendance. »
    Ce n’est pas de la condescendance, c’est une insulte. M. Charoulet pourrait nous donner les définitions précises, afin de ne pas se fourvoyer.
    @ Robert Marchenoir
    « On me permettra aussi de faire remarquer que les origines de l’encombrant garde du corps remontent assez vite à la surface. Du « melon » qu’il a attrapé dès sa prise de fonctions, aux insultes qui lui viennent si facilement face à ses juges du Sénat (ce terme n’est pas à prendre au sens strict), on reconnaît hélas un tropisme qui n’est que trop familier. »
    Je passerai sur ce que doit ce monsieur à l’institution à laquelle il doit son statut, car j’ignorais qu’il avait réussi un concours de la fonction publique, mais je ne sais pas tout.
    Mais ce que je sais, c’est que vous, vous êtes beaucoup de choses assez basses, et que ce qui vous retient de nous montrer l’immensité du cloaque dans lequel baigne votre pensée, est le désir de rendre légitime et recevable votre ignominie. Votre technique est elle, particulièrement lamentable, ses ressorts, sont ceux de la plus usée et vulgaire harangue, qui nous en dit long sur votre basse extraction.Ainsi, il est une évidence qui aveugle, celle qui rend vos propos vains et sans force, cette évidence vous nous la déposez plusieurs fois par jour c’est l’ordure dont ne peut se passer l’homme sans qualité que vous êtes.
    J’espère ne pas vous avoir trop offensé, mais nous savons que la vulgarité à ceci de révoltant, c’est que le rouge ne lui monte jamais au front… Pourquoi faire me direz-vous ? Oui, en effet, pourquoi ?

  11. Eh oui, la France en est encore à se chercher un papa !
    Au ciel ou tout au fond des bois, où est-il notre roi, que nous le décapitions, et vite, afin de calmer notre peur de crever et notre incapacité crasse à assumer la paternité, tout seul, mais aidé de la seule boussole qui soit, celle qui nous révéla, et depuis deux mille ans, qu’il n’y a rien au ciel, mais tout au cœur de l’homme.

  12. « Allez à Montparnasse et allez dans les restaurants et les cafés vous serez embauchés » (pov’pomme, en off) mais Manu a juste oublié de demander à la personne à qui il donnait ce conseil où il habitait, le chômage et l’emploi se résumant à Paris c’est bien connu.
    Manu a également oublié d’ajouter que si cette profession peine à recruter c’est peut-être parce que le tarif horaire n’est pas terrible compte tenu des horaires et des temps de repos obligatoires pas toujours respectés. Du reste le turn over dans cette profession, comme dans le bâtiment, est beaucoup plus important comparé à celui d’agents de comptoir au Crédit Lyonnais (par exemple) ou aux ouvrier.e.s de chez PSA pourtant recrutés sans qualification sur certains postes.
    Par ailleurs le gouvernement veut « former » les licenciés sans formation spécifique, parfait, du coup qu’il mette le paquet sur la formation brasserie-bar-et-terrasse dans les conditions exigées par cette profession, le postulant pouvant ainsi prétendre lors de son embauche à un salaire décent et des temps de repos effectifs.
    En fait Manu voudrait, pour se faire réélire, que le chômage baisse et pour cela que chaque licencié par texto se précipite dans l’heure sur un chantier en construction ou dans une brasserie pour ne plus figurer dans les fameuses statistiques trimestrielles, car c’est ça le nouveau monde coco, celui de l’intelligence uniquement artificielle 🙁
    En même temps les chômeurs n’ont pas été volontaires à l’être, s’ils le sont c’est parce qu’une entreprise les a mis dans cette situation et que les Français, dont eux, attendent toujours le ruissellement promis sur les milliards accordés aux entreprises, et en attendant le ruissellement, les chômeurs, qui ont cotisés, attendent le retour sur leurs investissements (cotisations) c’est-à-dire le paiement de leurs indemnités pour un chômage non souhaité.

  13. Michel Deluré

    La lumière que certains, lassés de l’ancien monde mais s’enthousiasmant un peu trop vite, avaient cru voir jaillir avec l’avènement d’Emmanuel Macron, n’était peut-être que celle d’une bougie dont la flamme vacille depuis quelques mois sous le vent des réalités.
    L’affaire Benalla, qui doit je le concède être ramenée à sa juste valeur et ne pas être l’arbre qui cache la forêt des difficultés plus importantes auxquelles cet exécutif est confronté, n’est cependant pas la cause unique du profond mécontentement des Français.
    Certes, nous pouvons regretter que l’opposition se soit jetée sur cet os alors qu’elle aurait pu en croquer beaucoup d’autres plus importants, mais après tout sa réaction n’est-elle pas de bonne guerre et celui qui lui a lancé cet os n’est-il pas finalement le plus coupable ?
    Depuis plus d’un an d’exercice du pouvoir, les résultats obtenus par EM sont encore loin d’être pertinents et à la hauteur des espérances que ses promesses avaient fait naître.
    Sur le plan international, si la présence de la France a été plus voyante, sa voix n’en a pas pour autant été plus entendue, à l’est comme à l’ouest. EM a-t-il à ce point manqué de lucidité pour avoir accepté d’aller jouer avec Trump cette impensable comédie dans laquelle il s’est ridiculisé ?
    Sur le plan européen, nous constatons combien les thèses de notre Président ont du mal à s’imposer.
    Enfin, sur le plan intérieur, sur les thèmes majeurs que sont la croissance, le chômage, l’endettement, le déficit de notre commerce extérieur, le pouvoir d’achat, la justice sociale, les résultats sont très loin d’être convaincants et relèguent certainement au second plan dans l’esprit des français l’affaire Benalla.
    Alors Philippe Bilger, pour sauver ce qu’il y a encore à sauver, l’exécutif a du pain sur la planche !

  14. @ Achille
    « L’affaire Benalla, c’est tout simplement cela : un règlement de comptes. »
    Il y a effectivement un peu de cela, mais pas uniquement.
    N’oubliez pas que M.Macron s’est présenté – un peu imprudemment – en parangon de l’exemplarité républicaine, alors que divers épisodes plus qu’anormaux du feuilleton de son encombrant garde du corps ont mis en évidence plusieurs dysfonctionnements de divers services de l’État, et c’est cela qui est grave.
    Reconnaissez aussi que si une telle affaire avait affecté un autre mouvement politique, le bruit suscité dans le Lanterneau politico-médiatique aurait probablement été aussi important voire plus.
    Mais bien entendu, cette réédition des fourberies de Scapin tend à faire passer au second plan d’autres questions plus qu’inquiétantes et non pas dans le seul domaine de l’économie.

  15. @ Aliocha
    « …à assumer la paternité, tout seul… et depuis deux mille ans, qu’il n’y a rien au ciel, mais tout au cœur de l’homme ».
    Et « notre père qui êtes aux cieux », ça vous dit quelque chose ?

  16. « Un rien est qualifié de clash et bientôt on ira jusqu’à suspecter la moindre réplique d’être de trop ! »
    Disons plus modestement qu’un rien est la goutte d’eau qui met le feu aux poudres, surtout lorsque cette goutte d’eau vient après avoir traité certains de fainéants, depuis la Roumanie il me semble, d’autres de Gaulois (c’est dire s’ils sont rétrogrades) réfractaires au changement, depuis le Danemark, et autres dérapages plus localisés, les Bretonnes illettrées, les gens du Nord sur lesquels pèseraient le poids de l’alcoolisme ancestral dans cette région, à moins qu’ils ne soient rien comme ceux que l’on croise dans les gares.
    Encore un rien dont on s’accordera à dire qu’il a provoqué un clash, et la boucle sera bouclée sur le rien qui n’est pas grand-chose, mais c’est la multitude des riens qui finit par faire beaucoup.
    « Ce n’est pas une marque d’irrespect que d’appréhender le président en pièces détachées. »
    Superbe à-propos, un président en pièces détachées, mais oui, c’est exactement ça.
    Nous avons un président post-moderne comme ces meubles Ikea qu’on nous vend en pièces détachées et dont certains, dont je suis, se disent dubitatifs : « non seulement je paye, mais en plus il faut que je travaille ».
    La liste des pièces détachées qui constitue le puzzle jupitérien est complexe, forcément complexe, et l’emmanuel d’utilisation est illisible.
    Une campagne électorale amicale, empathique, « c’est votre projet » disait-il sur un ton populiste, et en même temps une prise de fonction distante, jupitérienne nous a-t-on dit, avec l’hymne à la joie en fond sonore. Qu’il ait été joyeux on s’en doutait.
    La visite aux armées, habillé en sous-marinier pour les sous-marins de la Jupiter Navy, en pilote de chasse pour la Jupiter Air Force, photos à l’appui, et en même temps la Fhête de la musique avec un groupe de musiciens homos revendiqués et une photo en contradiction des précédentes.
    Passons sur l’audiovisuel, les dérapages verbaux et photographiques, que le mode d’emploi ne prévoyait pas.
    Plus grave la gestion économique commence à donner des sueurs froides à des économistes modérés.
    Jean-Marc Daniel, Philippe Dessertine qui furent macronistes au début, tirent carrément le signal d’alarme sur l’absence de cohérence du programme économique.
    La dette qui devient abyssale ne sera pas épongée par de « simples » prélèvements sur les rentiers que sont les retraités.
    La pièce maîtresse du puzzle qui devait être la compétence de Macron en économie, s’avère être défaillante.
    Et de l’empathie de sa campagne on est passé aux lépreux de nationalistes (excusez du peu) qui refusent de se laisser dissoudre dans un ensemble européen à définir, le présent ne satisfaisant pas Jupiter qui le souhaite plus fédéral et donc encore plus coercitif.
    On resserre les boulons parce que le meuble vendu en pièces détachées ne tient pas sur la seule qualité d’assemblage !

  17. @ xc
    72% de charges fiscales et sociales, c’est en effet ce que que comptent approximativement les travailleurs indépendants.
    C’est-à-dire que lorsque vous gagnez 100, il vous reste 30 pour payer un artisan qui retirera à son tour 30% du fruit de son travail.
    Et c’est là que le meilleur moyen de ne pas payer d’impôts, c’est de tout se faire soi-même à titre personnel – mécanique, bâtiment etc. – au lieu de courir après les revenus professionnels.

  18. Il est bien difficile pour un jeune de voir ses rêves s’effondrer : pas d’horticulture, mais la plonge en arrière-salle d’un restaurant…
    Macron est parfois trop brutal, il ne conseille pas, il enjoint.
    « Je traverse la rue et je vous en trouve (du boulot) ». Autrement dit, moi Macron, je suis bien plus audacieux que vous, vous manquez d’initiative.
    Dommage que le jeune en question n’ait pas eu le sens de la répartie, trop respectueux qu’il était de la parole présidentielle.

  19. @ xc
    Il faut y ajouter CSG, CRDS, taxe d’habitation, taxes foncières, IFI (ex-ISF).
    @ Paul Labayadère
    Enfin quelqu’un qui parle économie, c’est assez atypique sur ce blog.
    J’avais tenté d’expliquer le hors bilan à Marc Ghinsberg et Achille en vain (ils ont dû le découvrir avec la dette SNCF qui a été rapatriée récemment mais je ne suis pas sûr).
    @ Achille
    Ce que vous appelez une pantalonnade n’est rien par rapport à la commission de l’Assemblée nationale qui refusait d’entendre des témoins de peur de la vérité.
    Ces commissions ont permis de démontrer les mensonges sous serment de préfet, généraux, directeur de cabinet, policiers…

  20. @ Xavier NEBOUT | 18 septembre 2018 à 10:31
    « Avec le départ de Gérard Collomb, c’est le châssis qui commence à partir en capilotade. »
    Et tout le monde sait qu’il n’y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne !

  21. Oui, Xavier, les cieux du cœur de l’homme, et l’incarnation divine témoigne de l’ambivalence du sacrifice et de son élévation, car ce sont les hommes qui sacrifient, non Dieu :
    42Jésus les appela, et leur dit: Vous savez que ceux qu’on regarde comme les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les dominent. 43Il n’en est pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur; 44et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous. 45Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.
    https://saintebible.com/lsg/mark/10.htm

  22. Mary Preud'homme

    @ jack | 18 septembre 2018 à 11:02
    « Dommage que le jeune en question n’ait pas eu le sens de la répartie, trop respectueux qu’il était de la parole présidentielle. »
    Oui. Dommage que ce garçon n’ait pas rétorqué illico :
    Chiche ! Pourquoi ne pas y aller tout de suite ?

  23. antoine marquet

    Le conseil de M. Macron au jeune horticulteur participe tout à fait de la logique macronienne… Fi de la formation ! N’est-il pas passé d’employé bancaire à conseiller élyséen, puis ministre et enfin président de la République ? Qu’attendrait donc ce jeune homme pour aborder la conquête de la direction de « La Rotonde » à Montparnasse précisément et évidemment ?…
    On prétend qu’en perdant ses dents Voltaire aurait dit : « Je meurs à tempérament ! ». Monsieur Macron mourra-t-il en pièces détachées ?…

  24. Ce n’est pas une marque d’irrespect que d’appréhender le président en pièces détachées.
    Un président en kit, en quelque sorte, montez-le vous-même !
    Le problème est que nous ne disposons pas du manuel pour parvenir à le faire fonctionner correctement, le Manuel…

  25. @ Exilé | 18 septembre 2018 à 10:25
    « Reconnaissez aussi que si une telle affaire avait affecté un autre mouvement politique, le bruit suscité dans le Lanterneau politico-médiatique aurait probablement été aussi important voire plus. »
    Tous les partis ont eu leur affaire largement commentée, exagérée voire déformée par certains médias qui y trouvent leur compte en terme d’audimat et de vente de journaux.
    Il y a eu l’affaire Cahuzac qui, à mon avis, était bien plus consternante, avec un ministre mentant « les yeux dans les yeux » devant les députés, que cette misérable affaire Benalla. Encore qu’il s’agissait d’argent privé et non public.
    Le Penelopegate également, lui aussi, était bien plus choquant que l’affaire Benalla, surtout de la part de celui qui était désigné comme favori par tous les médias pour remporter l’élection présidentielle. Je le dis avec qu’autant plus d’amertume que j’avais voté pour Fillon au premier tour.
    Je ne m’attarderai pas sur les multiples affaires Sarkozy dont je vous laisse un état en lien histoire de ne pas m’y attarder davantage et qui continuent à faire les choux gras des médias.
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/03/21/les-dix-affaires-dans-lesquelles-nicolas-sarkozy-est-cite-ou-mis-en-cause_5274274_4355770.html
    Des affaires politico-financières il y en a eu, il y en a et il y en aura toujours. C’est dans l’ADN de la politique. Ce qui peut expliquer la désaffection des Français envers la politique et sans doute aussi l’espoir, certes un peu naïf, d’un vrai renouveau politique de la part ceux qui ont voté Macron.

  26. Marc GHINSBERG

    «Que cache l’affaire Benalla ? Que sait Benalla qui ne doive pas être connu de tous ? Comment expliquer les attaques concertées et choquantes contre la commission sénatoriale qui a décidé de l’auditionner le 19 septembre ?»
    L’affaire Benalla revêt plusieurs aspects.
    – un aspect médiatique, juste après la coupe du monde dans le désert de l’information de l’été, elle a été pain bénit pour les chaînes d’info en continu et pour les chroniqueurs recherchant désespérément des sujets.
    – un aspect politique, les oppositions ont affiché une unité de façade pour se refaire une santé sur le dos du gouvernement et sur le PR qui apparaît comme beaucoup moins exemplaire qu’il l’annonçait, mais comme tout aussi arrogant qu’on le devinait.
    – un aspect institutionnel qui prend de plus en plus d’ampleur. C’est à celui-ci que je m’attacherai aujourd’hui.
    Sous la Ve république, le Parlement s’est toujours plaint du peu de pouvoir dont il disposait par rapport au Président, excepté pendant les périodes de cohabitation. Il voit dans l’affaire Benalla le moyen d’élargir ses prérogatives par rapport au Président. Affolé par l’ampleur que prenait l’affaire, l’exécutif a cédé sur un point capital, la création de commissions d’enquête à l’Assemblée nationale et au Sénat.
    De mon point de vue, ces commissions ont été créées en contradiction avec la Constitution. Celle-ci fixe dans son article 24 le rôle du Parlement : « Le Parlement vote la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement. Il évalue les politiques publiques. »
    Or le sieur Benalla ne relève pas du gouvernement. Il appartient au cabinet du président de la République sur lequel le Parlement n’a aucun pouvoir de contrôle. On a vu très rapidement la commission d’enquête de l’Assemblée demander à entendre le ban et l’arrière-ban de l’Élysée par la voix du co-rapporteur Guillaume Larrivé qui n’est pas parvenu à ses fins car LREM est majoritaire dans cette commission, qui du coup s’est sabordée. En revanche au Sénat c’est l’opposition qui est majoritaire et sous l’impulsion de son président qui manie l’imparfait du subjonctif comme personne, avec l’onctuosité d’un prélat, convoque tous les collaborateurs, démonte l’organisation et parfois l’inorganisation du cabinet du Président, jusqu’à convoquer Benalla soi-même.
    Emmanuel Macron a compris que la plaisanterie prenait une mauvaise tournure, il est intervenu auprès de Gérard Larcher, président du Sénat, moins pour protéger son homme de confiance que pour se protéger lui-même de la commission d’enquête qui, de fil en aiguille, n’a qu’une envie : mettre en cause le PR en violation complète de la constitution.
    Voilà cher Philippe pour répondre à la question que vous posiez, ce que cache l’affaire Benalla, un bras de fer entre le Président et le Parlement sur le respect des institutions.

  27. « J’avais tenté d’expliquer le hors bilan à Marc Ghinsberg… en vain »
    Rédigé par : Jean-Marc | 18 septembre 2018 à 11:11
    Jean-Marc, tenter d’expliquer les engagements hors bilan à un homme de gauche, fût-il banquier, relève de la douce utopie… autant essayer d’apprendre l’art oratoire à un sourd-muet.

  28. @ Tipaza 18 septembre 2018 à 10:33
    « …disons plus modestement qu’un rien est la goutte d’eau qui met le feu aux poudres, surtout lorsque cette goutte d’eau vient après avoir traité certains (…) »
    C’est plutôt le goutte à goutte qui a mis le feu aux poudres :
    Des « illettrées » (GAD) au « faut travailler pour se payer un « costard », des « fainéants » qui refusent de s’adapter aux salariés qui ne veulent pas faire 200 km par jour (au prix des taxes sur le gasoil !) qui « foutent le bordel », de la France qui dépense un « pognon de dingue » pour les pauvres, à la leçon bien sentie à un lycéen sur le respect (!), et à tous nous dire, depuis l’étranger, que nous sommes des « Gaulois réfractaires » au changement…
    Et dire que certains ont trouvé Sarkozy vulgaire ! A croire que costard, pognon, ou bordel c’est plus classe dans la bouche de Macron, sans parler évidemment de la haute tenue de la « défaite » de la musique à l’Elysée 😀
    Quand Manu sera viré il pourra faire dialoguiste chez Kev Adams… ou chef de bar à la Rotonde… 😉

  29. Je ne crois pas que les gens en voudraient autant à Macron si Macron n’essayait pas de jouer sur tous les tableaux à la fois quand il gouverne.
    Quand il dit à ce jeune homme de simplement traverser la rue pour se faire embaucher comme garçon de café, il invente un monde libre à l’américaine, dans les années où tout allait bien, où un jeune se trouvait un boulot en bas de l’échelle, travaillait dur, se faisait apprécier, etc. Or le monde que Macron et son gouvernement continuent de générer est un monde régulé de A à Z par l’État et ses administrations, qui ponctionnent, drainent, imposent, redistribuent, interdisent, uniformisent.
    Avec les retraités, Macron fait comme si leur retraite n’était pas un dû, mais comme si c’était un cadeau que la société leur octroyait. Les retraités de maintenant ont été obligés de confier la gestion de leur retraite à l’État qui leur a pris d’autorité une partie de leurs salaires, ils n’ont pas eu le loisir de la constituer eux-mêmes avec l’argent qu’ils gagnaient. Et maintenant ils sont sous tutelle, tributaires du gouvernement et de ses dépenses, ils doivent lui dire « Merci » de consentir à leur « donner » de quoi vivre, et leur permettre d’aller sonner à la porte des administrations pour obtenir quelques aides le cas échéant. Mais ça ne suffit pas, Macron en rajoute, il renverse encore les rôles, et leur dit « Merci ».
    Le cas abominable raconté par Julien W. au sujet du manque de soins à sa femme malade est de la même eau. On vous a pris d’autorité toute votre vie durant votre argent à la source pour assurer vos soins de santé, et le jour où vous aurez vraiment besoin d’être soigné, vous aurez de la chance si on veut bien de vous dans un établissement de soins. Plus vous serez vieux et mourant, plus vous aurez cotisé, mais moins l’on voudra de vous.
    On dit aux baby-boomers : « Vous êtes responsables de tous nos maux présents, c’est vous qui avez construit le monde de maintenant. Alors dégagez ». À ceux qui parlent ainsi, leurs enfants diront d’ailleurs : « Vous êtes responsables de l’immigration sauvage, de l’endettement, du manque de sécurité, de l’illettrisme et de la décadence de la France. Ouste ».
    Bref Macron incarne magnifiquement cette double injonction : « soyez responsable », mais « je m’occupe de tout » qui nous fait passer de citoyens à administrés et nous met dans une impasse.
    Et je crois de plus qu’il a un grain, qui provoque de temps en temps de petites bizarreries un peu folkloriques dont on ne sait trop que faire, des « pièces détachées » en quelque sorte. Mais c’est une opinion toute personnelle.

  30. Billet équilibré, Monsieur Bilger, dans lequel vous tentez de ne pas vous limiter aux seules critiques négatives de monsieur Macron. De votre propos, je retiendrai cependant ce passage :
    « Je récuse, en particulier, cette appréhension globale et négative d’une personnalité pourtant complexe. Est-il au-dessus des forces médiatiques et démocratiques de ne pas tout mettre au même niveau et de ne pas appréhender également des saillies et dialogues opératoires et utiles d’un côté et des vulgarités rares et donc d’autant plus remarquées de l’autre ? »
    Vous rappelez ici combien les médias ne remplissent plus leur mission d’information, mais se limitent à reprendre en chœur des sujets sans intérêt et à les faire tourner et commenter jusqu’à saturation. Le « buzz », c’est là le plus important parce que cela améliore l’audimat et donc les rentrées pécuniaires… L’écume des vagues, la mousse, est sans doute bien utile pour cacher l’eau, c’est-à-dire le fond des problèmes qui assaillent notre pays.
    Mais la faute est aussi celle de monsieur Macron qui, au lieu de rester dans sa stature présidentielle, s’abaisse à donner des leçons à quatre sous aux citoyens qui l’interpellent. De cela résulte une sensation de mépris pour les petites gens dont l’intelligence doit être pour lui du niveau de ses malléoles !
    J’ai relevé le propos de Paul Labayadère | 18 septembre 2018 à 03:55. De fait, monsieur Macron, comme ses prédécesseurs, continue la politique de soutien des grandes entreprises et non pas celui des PME et des entreprises agricoles familiales qui forment une grande part de notre tissu économique de proximité, hors des grandes métropoles et constituent une source essentielle d’emplois très nombreux et surtout très variés. Or, nos experts de Bercy s’en préoccupent comme de leur chaussettes : à jeter quand elle sont trouées. D’où la perte de crédit de monsieur Macron dans la France profonde qui voit bien qu’elle ne présente quasiment pas d’intérêt pour nos dirigeants, le « nouveau monde » étant l’ubérisation généralisée de la société.
    Un autre aspect découlant de l’environnement institutionnel de l’affaire Benalla (l’affaire de cet individu ne présentant qu’un intérêt fort limité, puisqu’il a molesté des personnes sans blessures) me semble essentiel dans la manière qu’a monsieur Macron de concevoir le gouvernement et la présidence de la République.
    En réalité monsieur Macron s’inscrit dans les mêmes dérives que ses deux prédécesseurs. De fait, tous ces technocrates considèrent que la Constitution est un texte qui gêne leur action et aucun ne s’est vraiment pénétré de l’esprit et encore moins de la lettre du texte fondamental. D’où la propension qu’ils ont tous à la modifier sans cesse.
    Ressortent ici les effets pervers du quinquennat et de la pratique constante des trois derniers présidents de la République qui ont eu la tendance fâcheuse de gouverner depuis le Palais de l’Élysée, bien plus que de présider selon les termes de la Constitution.
    Cette dérive a été consacrée par monsieur Sarkozy lorsqu’il a traité son Premier ministre de « collaborateur ». Dès lors, ce n’est plus lui qui définit la politique de son gouvernement et il n’est que l’agent d’exécution de son président.
    Avec monsieur Macron, il n’est même plus le chef de la majorité puisque au début de l’été le président de la République s’est invité à une réception organisée par et pour les parlementaires du parti présidentiel au cours de laquelle il a évoqué l’affaire Benalla et les travaux des commissions d’enquête parlementaires en s’exclamant, fort de son immunité présidentielle : « qu’ils viennent me chercher ».
    Là se trouve une contradiction « intime ». En effet, si le président gouverne, alors démocratiquement il doit être responsable de sa politique devant le Parlement. Ou alors il préside, et il doit laisser au chef du gouvernement la définition et la mise en œuvre de la politique gouvernementale et c’est lui qui en est responsable devant le Parlement ! Mais la réforme qu’il prévoit de la Constitution consacrera-t-elle la disparition de la fonction de Premier ministre ? A mon avis non, car ce serait supprimer des rentes de situations et de carrières de nos très chers et coûteux hauts fonctionnaires.

  31. « Le Président en pièces détachées… » ? en miettes plutôt !
    Vous ne changerez pas cher P. Bilger : vous êtes à la recherche du diamant perdu dans une montagne de médiocrité !
    La réponse au jeune chômeur de 25 ans était bien honteuse et méprisante. Elle est la caractéristique de ces élites françaises qui ignorent tout des conditions de vie du Français lambda. Un de ses amis, Michel-Edouard Leclerc, a été d’une arrogance, d’une hypocrisie et d’un mépris quand la question lui a été posée sur ce sujet : « Oui, nous-mêmes (Leclerc) nous avons des difficultés incroyables à recruter du personnel, nous sommes arrivés à organiser des concours de garçons-bouchers… »
    Ce que ce supercapitaliste, patron d’un groupe qui a écrasé des centaines de petites et moyennes entreprises, ignore sans doute, c’est que les salaires qu’il propose ne permettent pas de vivre !
    On peut raisonnablement estimer que le travail n’est plus l’intérêt des Français, que certaines combines permettent de se maintenir dans les filets sociaux sans travailler, que c’est extravagant de constater que plusieurs centaines de milliers d’emplois ne sont pas pourvus, etc. etc. mais qui réfléchit sur les salaires misérables qui sont proposés au regard d’un travail souvent pénible et décalé ?
    Certainement pas Macron avec cette réponse complétement hors sol !
    « Je veux sauver aussi le meilleur »
    Je voudrais rappeler que nous connaissons Macron depuis cinq ans maintenant et qu’aucune facette de sa personnalité ne peut nous avoir échappé. N’ayant pas vu à ce jour le meilleur, je me demande après cinq ans où pourrions-nous le trouver ?
    Une personnalité complexe Macron ? Non, sans doute une personnalité complexée plutôt !
    Cordialement.

  32. Les anti-Sarkozy ayant voté Macron ne peuvent que faire ce constat, Macron est pire.
    Chaque jour voit le basculement de pro-Macron et anti-Sarkozy renforcer les pro-Sarkozy, sachant que ce camp-là n’a pas éliminé Sarkozy aux primaires de la droite.
    Sarkozy va revenir en sauveur, c’est certain, et le pire est que ceux qui n’en voulaient plus l’attendent.
    Benalla pourrait bien faire partie des services secrets israéliens.
    En traversant la rue, bien évidemment que Macron trouve du boulot à son visiteur, sans se déplacer, il en a trouvé à Philippe Besson à San Francisco.

  33. Catherine JACOB

    « Quand le président de la République a rencontré le 15 septembre, dans les jardins de l’Elysée, un jeune chômeur âgé de 25 ans désirant travailler dans l’horticulture et qu’il lui a dit, sous forme de boutade (à prendre évidemment au figuré) « je traverse la rue et je vous en trouve du travail », il ne faut pas oublier l’échange qui précédait. » (PB)
    Allez Manu, chiche !
    Je ne sais pas en effet si l’horticulteur est un tel spécialiste du sens figuré et de la boutade, surtout quand il est chômeur et que par exemple il doit s’acheter non pas carrément un costume mais un vêtement de travail, déductible quand on a eu les moyens de l’acquérir avant d’avoir à le déduire. Conclusion, « Le meilleur moyen de se payer un costard, c’est donc de traverser la rue.» Comme qui dirait: « Dans la troupe Y’a pas d’jambes de bois ! Y’a des nouilles Mais ça n’se voit pas ! La meilleure façon de marcher C’est encore la nôtre ! C’est de mettre un pied d’vant l’autre Et d’recommencer ! »😉
    Vu que ce président aime les boutades, voici comment le plan santé a été annoncé ce matin sur les ondes radio : « Les cinquante prescriptions du Docteur Macron pour un mieux aller de la santé. »
    Comme dirait Breizmabro, après Manu à la plage, Manu à la montagne, Manu embellit son jardin etc. voici Manu au charbon à l’hôpital !

  34. Et toc ! Gérard Collomb quitte son ministère de l’Intérieur avec une toute petite larme pour rejoindre sa mairie de Lyon en abandonnant tous ses outils à son remplaçant. On verra si M. Macron, en sursis avec mise à l’épreuve de trois ans et demi, saura sélectionner avec tact et impartialité une personnalité forte et compétente. Depuis l’affaire Benalla, et les insultes de l’arrogant M. Macron envers les Français, tout part en lambeau. C’est pour quand la sortie prochaine de la lady Belloubet et du Sir Castaner ?


  35. « Que cache l’affaire Benalla ? »
    Quelle bonne question !
    Comment un fait divers devient-il un événement politique incontournable ?
    Le sujet des tous les bavardages politiciens et médiatiques ?
    Achille donne une réponse :
    « L’affaire Benalla, c’est tout simplement cela : un règlement de comptes ! »
    Car c’est surtout cacher l’ineptie des autres : au FN Philippot quitte Marine, on ne sait plus en combien de morceaux le LR nouveau est fait, on se demande ce que pouvait bien signifier PS un parti sans laisser d’adresse, Mélenchon l’insoumis reste le bouffon de la République. Quelle débâcle !
    Benalla a même occulté la grève perlée de la SNCF, la confusion a gagné les syndicats.
    C’est « La Somme de toutes les Peurs » !
    C’est du Tom Clancy ! On nous fait du cinéma avec Benalla dans le rôle du « bad guy » mais sans Jack Ryan.
    Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, vrai, pour l’instant, en Macron !
    Derrière cette tornade, ce typhon de mots, du vent rien que du vent, nos partis politiques cherchent à dissimuler ce cataclysme politique.
    Les citoyens ont enfin découvert le pot aux roses : on se moquait d’eux depuis un demi-siècle, ils se cherchent un justicier vengeur. Sans un Charles de Gaulle, la première possibilité était Fillon, mais ses coutumes familiales et ses costumes ne plaisaient ni au Canard ni à Mediapart ni au SM. Marine ne faisait pas l’affaire non plus elle oubliait l’économie, elle ne savait pas ce qu’avait répondu Bill Clinton en circonstances similaires : « It’s the economy, stupid ! ».
    Nous avons risqué de peu le bouffon Mélenchon, il aurait pu passer mais quand il s’offre en plusieurs versions sous forme d’hologramme, hologramme qu’on pourrait suspecter de signifier « hollow programme », sa vraie politique, la catastrophe a été évitée.
    Victor Hugo nous avait prévenus, en d’autres circonstances, il n’en est resté qu’un : Macron !
    Un peu poète comme Victor, surtout Empereur comme Napoléon III.
    Le néant politique vient de vivre son big bang espérons que la constitution du nouvel univers politique se passera moins brutalement que le big bang initial et prendra moins de temps pour nous créer une Terre habitable.
    Le Français est supposé intelligent mais il se comporte comme un produit de supermarché : on lui colle une étiquette, horticulteur par exemple, et il reste là sur son étagère en attendant qu’on l’utilise.
    Il y a quelque chose d’autre à changer dans notre éducation, ou du moins à rappeler au Français :
    « Il n’y a pas de sots métiers, il n’y a que de sottes gens. »
    Il faut apprendre aux jeunes Français qu’ils ne sont pas du bétail que l’on marque au fer sur le front pour la vie, qu’ils sont des êtres humains, penseurs, que changer de profession n’est pas une humiliation, c’est simplement changer d’outil pour assurer sa subsistance.
    Nos gamins doivent apprendre à s’éduquer, il y a dans ce monde des autodidactes qui ont construit leur propre éducation et certains avec de remarquables succès.
    Il faut que la France se libère du syndrome du certificat, du diplôme, et de la recherche des médailles et redonne à l’homme sa place dans la société, celle d’un citoyen libre que lui a donné la révolution de 89.
    Nous l’avons appris aux Américains, qui l’ont appliqué treize ans avant nous et qui s’en servent pour dominer le monde. Appliquons-le chez nous.
    Il est grand temps d’oublier la royauté collégiale de l’ENA et le servage que nous imposent partis politiques et syndicats.
    Le Roi est mort, Vive la République, ou aurions-nous des regrets post-guillotine ?
    Nous avons conservé la noblesse et les classes sociales et on s’étonne qu’il y ait toujours une guerre des classes. Les patrons et les dirigeants ont remplacé les nobles d’antan nous disent Martinez et ses compères qui rétrogradent employés et ouvriers en serfs et cul-terreux du passé, leur disent qu’ils souffrent sans avoir la moindre idée de ce qu’est la souffrance même si les migrants en sont un exemple envahissant.
    Autre question, pourquoi faut-il que tout le monde soit bachelier ?
    Une seule raison : le titre.
    Pouvoir plus tard être « Monsieur le Président »… du Club de pétanque ou de trekking, de l’Association des pêcheurs et chasseurs du département, du Club de bridge ou de belote ou des cohortes de supporters de l’OM, l’OL, le PSG…
    Un Monsieur le Président se doit au moins d’être bachelier.
    On enseigne la vanité au lieu de la citoyenneté et de la logique.
    Il va nous falloir de nouvelles statistiques du genre : nombre de citoyens lambdas par milliers de Présidents, nombre de citoyens lambdas par milliers de philosophes, etc.
    La vieille façon de présenter les statistiques par milliers de citoyens est dépassée.
    « Que cache l’affaire Benalla ? »
    Voir
    Achille du 18 septembre 2018 à 07:02
    L’affaire Benalla, diffusée bruyamment par les indignés et les insoumis du pouvoir, les journalistes, les élus de l’opposition, les commentateurs et experts en tout et en rien, le Grand Bouffon Jean-Luc Mélenchon et, dormons en paix, sous la surveillance de notre KGB national : le Canard plus Mediapart et les Spetsnaz du SM, cache bien un « règlement de comptes ».
    Nous sommes au point de rupture dans ce pays, qui, avec les politiciens et médias actuels, serait assez fou pour vouloir diriger le pays ? Quand ceux qui devraient se soucier de nos vrais problèmes et chercher à coopérer se comportent en charognards.
    La suite va être passionnante, peut-être enfin un vrai grand bazar comme en 36-40 ou en 46-58 ! Ces soixante dernières années de paix devenaient intolérables.
    Etre contraint de souffrir dans son automobile climatisée bloquée dans un bouchon sur la route des vacances d’été au niveau de Lyon a de quoi pousser Gérard Collomb à démissionner, ce qu’il compte faire en 2020 aux dernières nouvelles.
    BFMTV vient d’interviewer le jeune postulant horticulteur de Macron, pas étonnant qu’il soit incapable de conserver un emploi de la sorte de tous ceux, ils sont nombreux, qu’il dit avoir essayé, il fallait y travailler avec ses mains et ses bras ! Il fallait l’écouter, il est mûr pour le journalisme pas l’horticulture, sa langue est plus musclée que ses bras.

  36. Il n’y a pas d’affaire Benalla, il y a une affaire Macron.
    Il n’y a pas d’affaire Audin, il y a une affaire Macron.
    Il n’y a pas d’affaire Jonathan Jahan, il y a une affaire Macron.
    Et ainsi de suite !

  37. Il n’y a rien à attendre de ce monsieur qui n’a de complexe que la première syllabe.
    Que les bourgeois aient peur d’un changement, c’est normal car plus ils deviennent vieux plus ils deviennent c**s.
    Mais raconter des sornettes ne sert à rien que perdre son temps.
    Attendre encore trois années pour n’accumuler que des malheurs, à cause de cet homme, il faut être singulièrement égoïste !
    Retourner en permanence sa veste, on finit par l’user !

  38. Manifestement, vous n’avez pas été sensible à l’arrogance et au mépris de classe des propos, une fois de plus.
    Pour ma part, je savais que ce type était une escroquerie, avec un joli emballage.
    Je n’ai donc pas été déçue, juste outrée.

  39. Michel Deluré

    @ Achille 18/09 11:47
    Dans votre réponse à Exilé, vous affirmez que « les affaires sont dans l’ADN de la politique ». Les faits sont là pour en attester et il serait vain de croire que les choses pourraient changer à l’avenir de ce point de vue. La politique n’a pas l’apanage d’ailleurs de ces affaires, elles sont seulement plus criardes dans ce milieu beaucoup plus exposé et médiatisé.
    Ce qui dans le cas précis de l’affaire Benalla est plus choquant, c’est que cette affaire éclate justement dans l’environnement le plus proche de celui qui criait haut et fort que les choses allaient enfin changer sur ce plan. Et elle met en évidence un système de fonctionnement de l’exécutif dont beaucoup pensaient en 2017 qu’il allait enfin être banni.
    Cette affaire vient s’ajouter par ailleurs à de nombreux autres événements qui viennent ces derniers mois de lézarder l’édifice « macronien » et qui révèlent la fragilité de ses fondations, bâties hâtivement.
    Parmi ces aléas, les quelques libertés avec la loi prises par certains ministres (Culture, Sports), la nomination de quelque ami à un poste d’ambassadeur, l’arrivée au perchoir d’un proche qui avait pourtant dû refuser un poste de ministre et qui n’est pas à l’abri d’une mise en examen, élection qui n’a apparemment pas été du goût de nombre de députés LREM, défection de certains députés LREM qui retournent vers leur parti d’origine.
    Tout cela témoigne d’un climat qui est loin d’être serein au sein de la « macronie » et démontre que la frontière entre l’ancien et le nouveau monde n’est pas aussi facile que cela à franchir.

  40. Robert Marchenoir

    @ Michelle D-LEROY | 18 septembre 2018 à 01:44
    « Sachant qu’une seule annonce peut générer jusqu’à 800 réponses, un employeur trouve toujours le candidat avec diplôme, expérience et les qualités requises pour le poste proposé. »
    La première partie de votre phrase est vraie (peu importe le chiffre exact), mais la seconde est fausse. La caractéristique du chômage français est justement qu’il s’accompagne d’une très grande difficulté à recruter pour de nombreuses entreprises.
    Pour deux motifs : de nombreuses compétences manquent, et lorsqu’elles existent, les candidats soit refusent l’emploi, soit l’acceptent et sabotent le travail.
    C’est ainsi qu’un restaurant gastronomique réputé, prospère, qui avait tout pour se développer, a récemment annoncé sa… fermeture pure et simple. Pourquoi ? Eh bien ! parce que les demandeurs d’emploi de la région, ayant une expérience dans les métiers recherchés, refusaient, pour la plupart, les offres qui leur étaient pourtant personnellement adressées par l’entreprise. Et que les rares qui acceptaient se comportaient au travail comme des voyous, sachant que s’ils étaient licenciés, ils pourraient retrouver du travail dans la foulée. Ou des allocations, bien sûr.
    C’est probablement à cet épisode que pensait Emmanuel Macron, en conseillant à un chômeur de traverser la rue pour trouver du travail dans un restaurant.
    J’ajoute que cette pénurie touche également des professions beaucoup plus qualifiées et rémunératrices : ingénieurs, informaticiens…
    Le problème n’est pas seulement économique, il est moral. Après soixante-dix ans de communisme en France, ce sont les mentalités elles-mêmes qui sont perverties. Les dégâts sont les mêmes qu’en URSS — mutatis mutandis.
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    @ xc | 18 septembre 2018 à 07:31
    « Le taux de l’impôt sur le revenu pour la tranche supérieure à 153783 € étant de 45 %(https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1419), je suis curieux de savoir comment vous arrivez à 72% pour le total. »
    Énième manifestation de la sidérante inculture économique des Français : le seul impôt est l’impôt sur le revenu, les seules personnes qui travaillent sont les salariés… (et le modèle idéal d’organisation est une société d’ouvriers travaillant dans des usines nationalisées, dirigées par le parti communiste).
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    @ Aliocha | 18 septembre 2018 à 09:35
    « Aidé de la seule boussole qui soit, celle qui nous révélât, et depuis deux mille ans, qu’il n’y a rien au ciel, mais tout au cœur de l’homme. »
    (Je vais faire comme Pascale Bilger, et m’abstenir de corriger votre faute d’orthographe. La non-correction volontaire des fautes d’orthographe est le stade suprême du raffinement, pour un correcteur.)
    Mes connaissances en théologie sont plus que limitées, mais j’ai déjà écrit que vous étiez un chrétien fort hérétique. Vous nous le confirmez ici avec éclat.
    Incidemment, cette phrase explique toute votre posture. Vous êtes un élément marginal et excentrique de ceux qu’on appelle les cathos de gauche, pour lesquels la gauche est plus importante que le catholicisme.
    Je signale à votre intention l’apparition, en nos colonnes, d’un authentique investisseur, un actionnaire, bref l’un de ces « rentiers » d’où vient tout le mal, ainsi que vous nous l’expliquiez il y a peu. Ici : Paul Labayadère | 18 septembre 2018 à 03:55.
    Peut-être pouvez-vous prendre langue avec lui, et lui expliquer, directement, par quel biais des investisseurs plus talentueux que lui obtiennent des revenus garantis et immérités, sabotant ainsi l’économie française ?
    Je suis sûr qu’il vous sera reconnaissant de vos tuyaux financiers, car il m’a l’air de ramer un peu sans votre expertise, voyez-vous.
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    @ breizmabro | 18 septembre 2018 à 10:00
    « En même temps les chômeurs n’ont pas été volontaires à l’être, s’ils le sont c’est parce qu’une entreprise les a mis dans cette situation et que les Français, dont eux, attendent toujours le ruissellement promis sur les milliards accordés aux entreprises. »
    C’est faux. Les chômeurs ne sont pas chômeurs parce qu’une entreprise les a mis dans cette situation. Les chômeurs le sont parce que les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, ont instauré une société communiste, avec l’assentiment des Français. Une société communiste décourage le travail, l’investissement et l’entreprise privée. Et c’est ainsi que votre fille est muette.
    Vous faites comme si la situation par défaut était celle d’une France couverte d’entreprises, qui embaucheraient tout le monde. C’est faux. Les entreprises ne sont pas créées par Dieu le Père. L’emploi n’a pas été créé au septième jour par Saint Marx.
    La situation par défaut est une absence totale d’entreprises, d’économie et d’emploi. Dans la situation par défaut, l’homme est pauvre, nu, et gratte le sol pour se nourrir.
    Ce que vous voyez sous vos yeux, ce long manteau d’entreprises qui couvre la France (et qui devraient, dans votre esprit déréglé par le poison socialiste, fournir de l’emploi aux Français quoi qu’il arrive), est le fruit de siècles d’efforts et d’épargne, permis par la liberté et la propriété.
    Les gouvernements successifs s’étant employés, avec la bénédiction de la population, à entraver l’une et l’autre, le résultat prévisible a fini par se produire.
    Vous parlez de milliards accordés aux entreprises. C’est un mensonge socialiste gros comme le Kremlin. Ces « milliards » ne sont que des impôts que le gouvernement, fort heureusement, s’abstient de réclamer aux entreprises, en comparaison de ses mœurs détestables par le passé.
    De l’argent qu’on ne vous vole pas, ce n’est pas un « cadeau ». Vous contribuez au décervelage socialiste de la France en répercutant ce vocabulaire. Vous ne vous rendez pas compte que votre raisonnement suppose que l’intégralité des revenus et des biens des Français appartient à l’Etat, et que la part que ce dernier veut bien leur laisser constitue un « cadeau ». Des « milliards qu’il donne aux entreprises ».
    Autrement dit, votre cerveau est lui-même communiste. Vos neurones sont inconsciemment orientés, par des décennies de propagande, de façon à vous faire croire que l’état normal des choses, c’est que la totalité des entreprises et de leur production soit nationalisée. Allez voir un docteur ultra-libéral de toute urgence.
    Quant au « ruissellement », c’est aussi un odieux mensonge. Il fait partie de ces manipulations communistes qui attribuent faussement une doctrine à leurs adversaires libéraux, pour mieux la réfuter ensuite.
    Il n’y a pas de ruissellement. Le mot même de ruissellement suppose qu’une minorité de « riches » se gave odieusement au sommet de la pyramide, et laisse « ruisseler » négligemment quelques miettes du festin aux masses affamées qui se pressent sous la table.
    Les communistes prétendent : voilà l’organisation que défendent les libéraux, or cette organisation ne fonctionne pas, rien ne ruisselle, donc le libéralisme est mauvais et doit être remplacé par le communisme.
    Bien entendu, ce sont les communistes qui ont inventé le « ruissellement ». Dans la réalité, rien ne « ruisselle ». L’investissement dans les entreprises, quand il réussit, crée une explosion de richesses qui profite très majoritairement aux « pauvres ». N’importe quel « prolétaire », aujourd’hui, possède une voiture, un ordinateur de cent grammes dans la poche qui valait 500 millions de dollars il y a 50 ans, part un mois en vacances tous les ans aux frais de sa méchante entreprise, etc.
    Évidemment, si vous essayez de « réduire les injustices sociales » et de « redistribuer la richesse » au moyen de la coercition étatique, alors toute cette création de richesses (et non ce « ruissellement ») s’arrête, ou est fortement ralentie. Et donc il n’y a plus de nouvelles entreprises pour embaucher les chômeurs, et celles qui existent ont tendance à licencier.
    Une fois de plus, un autre monde est possible, et il existe à peu près partout ailleurs qu’en France, ainsi que je l’ai démontré par la simple énumération des statistiques de l’emploi en Europe et aux États-Unis. Ces chiffres sont disponibles à tous, en une seconde, auprès des sources originales.
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    @ Tipaza | 18 septembre 2018 à 10:33
    « Comme ces meubles Ikea qu’on nous vend en pièces détachées et dont certains, dont je suis, se disent dubitatifs : ‘non seulement je paye, mais en plus il faut que je travaille’. »
    Je m’élève solennellement contre cette Ikea-lo-phobie manifeste. Et je vous préviens : c’est ma nouvelle croisade. Vous payez ? Vous ne payez pas grand’chose, et vous bénéficiez d’une qualité fabuleuse au regard du prix. Quant au montage, on fait tout pour vous le faciliter…
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    @ duvent | 18 septembre 2018 à 09:27
    Merci de vous porter volontaire, vous aussi, pour confirmer ma thèse mille fois démontrée ici : le prétendu « anti-racisme » est une licence pour insulter impunément autrui, tout en se prévalant d’une supériorité morale assise sur rigoureusement rien. A l’occasion, on peut y ajouter une cuistrerie vaporisée en latin de cuisine.

  41. Trois économistes, Jean Peyrelevade, Jean-Marc Daniel et Philippe Dessertine lancent un SOS à Emmanuel Macron dans « Le Point » .
    Ils sont inquiets car ils estiment que le président se fourvoie comme ses prédécesseurs.
    Quand un président est à une cote de confiance de 19%, il me semble qu’il se doit de tenir compte de ces grandes signatures expérimentées et de renom.
    S’il se plante, il ne pourra s’en prendre qu’à lui-même.
    Et à ceux-là, il ne leur dira pas « Je suis votre chef ».
    La débandade qui commence à s’organiser autour de lui devrait lui ouvrir les yeux car il serait temps qu’il baisse d’un cran dans ses saillies déplaisantes vis-à-vis de ses concitoyens.

  42. « Président en pièces détachées »
    Dans les années 80, mes enfants adoraient les LEGO, un jouet danois, on pouvait à l’infini transformer une figurine nue et inepte en commandant de bord, en médecin, en pilote de chasse, en sauveur de l’Afrique, en Jupiter, en président de la République.
    Il suffisait de rajouter des uniformes, des moumoutes, des revolvers, des avions.
    Je pense que Brigitte en a trop fait avec les LEGO, Emmanuel n’en sort pas, il y croit toujours dur comme fer, il transforme des crétins en président de l’Assemblée nationale ou en consul général à Los Angeles, il faut qu’il comprenne que toute cette quincaillerie en plastique n’était qu’un jeu.
    Brigitte doit cesser de le faire jouer au LEGO tous les soirs avant de le coucher.

  43. Et voilà : un an dans le fauteuil du grand Charles, et la politique de l’ancien monde à base de passe-droits et de renvois d’ascenseur aux amis est de retour. De toutes façons, il n’y a qu’à écouter Castaner ou Collomb pour s’en convaincre. Avec l’arrogance des jeunes connectés en prime : « On va bouger ce putain de pays » (https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/coup-de-com-coup-de-bluff-et-coup-de-genie-qui-se-cache-derriere-les-jeunes-avec-macron_2940399.html), c’est sûr que ça compense Paul Ricoeur pour éviter que le débat politique ne devienne par trop intellectuel.
    Une fois de plus, la preuve est faite de l’anachronisme de la Ve République, dont on rappellera le caractère absolument unique en Europe occidentale, région dont nous faisons géographiquement et culturellement partie.
    Mais comme tout le pouvoir découle de l’élection présidentielle, évidemment, son vainqueur n’ira pas scier la branche sur laquelle il est confortablement assis, d’autant plus qu’il aura toujours l’excuse de l’absence de majorité au Congrès pour justifier son inaction.
    Allez vous étonner qu’avec un tel spectacle, les jeunes se disent que le zadisme, c’est l’avenir ! Ou que d’autres voient dans la Hongrie ou la Russie le salut de l’Europe !

  44. Cher Philippe,
    Le premier à payer l’addition de Benalla est Monsieur Collomb qui du haut de ses 71 ans s’est fait remonter les bretelles par Brigitte et son époux lors d’un déjeuner.
    – Non, monsieur Benalla n’était pas sous sa responsabilité a-t-il osé dire sous serment.
    Et de contredire à l’Assemblée Dame Belloubet qui prétendait le contraire de Monsieur Collomb.
    Monsieur Benalla a l’habitude des photographies qui le mettent en valeur en la compagnie de Marion Cotillard, du pilier de bar Martine Aubry, du Dom Juan casqué de l’Elysée, du Casanova Montebourg et enfin de l’éternelle première beauté de France Bibi pour les intimes.
    Se retrouver à la tête d’un tel roman photos et de cinq armes à 26 ans n’est pas donné à tout le monde.
    Quel contraste avec ce jeune à qui l’on aurait pu conseiller de devenir vigile ou garde du corps parce qu’il en a la stature ou encore joueur de basket mais qui ne souhaite qu’un emploi qui lui permette d’emprunter pour construire une famille !
    Les trompettes de la renommée sonnent le glas.
    C’est une pièce entachée qui a commencé et les trois coups intriguent les Français qui veulent comprendre une mystérieuse disparition de coffre à armes, une histoire de déguisement, une mise à pied gratifiante et autres.
    Se voir réprimander et obtenir un logement de fonction à une adresse prestigieuse en même temps n’est pas classique, mais les garçonnières de l’Elysée ont déjà une histoire.
    Concernant le déclassement de la position de la France à l’international, il n’y a rien d’étonnant car Macron poursuit la politique funeste de Hollande.
    Sur le plan judiciaire, c’est un désastre total et l’actualité le démontre hélas chaque jour.
    Des plans et des plans savants, il en sort tous les jours mais il est peu probable qu’ils soient suivis d’actions, de moyens et le temps qui passe ne se rattrape jamais.
    françoise et karell Semtob

  45. Gustave Flaubert a décrit le mal dont souffre Emmanuel Macron :
    « Il trouvait que le bonheur mérité par l’excellence de son âme tardait à venir ».

  46. Michelle D-LEROY

    « Que cache l’affaire Benalla ? Que sait Benalla qui ne doive pas être connu de tous ? »
    Il est évident que cela cache quelque chose de pas très clair ou ragoûtant. Quelque chose que nous ne devons pas savoir, sinon pourquoi tirer à boulets rouges sur le Sénat ? Pourquoi les proches du président dont Castaner se montreraient-ils si incisifs avec les contre-pouvoirs de l’Elysée, des contre-pouvoirs nécessaires dans tout pays démocratique, ce qu’ils semblent oublier, juste pour protéger un simple vigile ?
    M. Benalla, sorte de Raspoutine des temps modernes, a tout de même été recruté par des gens peu recommandables, et même pas recommandables du tout. Il y a là, déjà, toutes sortes de questions à se poser.
    Que le Président soit mis en pièces détachées n’est pas étonnant compte tenu que les Français, anesthésiés, se réveillent peu à peu en voyant que tous les problèmes de la France reviennent en pleine lumière. Après 14 mois d’esbroufe, ils réalisent que rien ou presque n’a changé. Malgré des lois votées à toute vitesse, les louanges médiatiques et les discours, il ne s’est rien passé de concret. Sans doute à cause du « en même temps » dont on sent très bien les limites parce qu’elles tirent le pays à hue et à dia. Fort avec les faibles comme devant ce jeune chômeur trop franchouillard, faibles avec les forts dont les minorités revendicatrices… pour faire jeune, moderne et progressiste puisque c’est son leitmotiv.
    Même à l’éducation, où le ministre qui paraissait volontariste pour revenir à des méthodes plus traditionnelles et pragmatiques, il faudrait apprendre l’arabe à nos petits enfants, histoire de bien ancrer et conforter l’immigration dans son impression de terrain conquis. Des coups à nous faire regretter Najat.
    Ce sont « Les illusions perdues ». L’ambitieux et bravache Macron pourrait comme Lucien retourner dans sa province un de ces jours, tant les Français s’agacent de ses arrogances, de son ton méprisant mais aussi des petits bricolages fiscaux. Comme dans le vieux monde on supprime des taxes pour en augmenter d’autres, ponctionnant toujours plus la classe moyenne, de plus en plus exsangue. Les sondages montrent que les cadres pro-Macron s’en détachent de plus en plus, tant ils ont l’impression d’être pris pour des moutons à tondre.
    La vérité apparaît. Il n’avait pas de programme en arrivant à l’Elysée, juste son côté théâtral et son assurance, espérant convaincre par son bagout, sa morale foireuse face aux petites gens, fort de ses riches réseaux. Il a voulu nous bluffer en gouvernant la France comme on manage une entreprise moderne. C’est d’autant plus inconséquent et malhonnête qu’il a été ministre et qu’il aurait dû se rendre compte de l’immensité de la tâche.
    Et puis ce que les Français n’acceptent pas non plus, c’est de se serrer la ceinture et de voir le Président et le Premier ministre dépenser sans compter pour des déplacements sans intérêt. 150 000 € pour revenir de Gap pour une simple conférence sur l’eau, c’est franchement se moquer du monde : une provocation.
    Pour moi ce n’est pas une déception puisque j’avais compris dès le départ que c’était du toc, mais pour ceux qui découvraient leur Jupiter, quelle déception ce doit être.
    Et qu’on ne me dise pas qu’il reste le meilleur parce que personne à l’horizon ne pourrait le remplacer…
    Personne n’est irremplaçable, personne.

  47. « De l’erratique Trump au dur et cynique Poutine, sans oublier la stratégie finement impérieuse de la Chine, l’univers ne semble pas avoir besoin de nous. On peut louer les efforts du président pour exister mais… » (PB).
    C’est un oubli sans aucun doute « la femme la plus puissante du monde » doit bien se sentir seule, encore plus maintenant.
    PIB :
    4e : Allemagne, 3 935 milliards de dollars. En 2018, l’Allemagne conserve la 4e place du palmarès des pays qui produisent le plus de richesses au monde, selon les estimations du FMI. Sur un an, son PIB progresse de 8%, toujours selon l’organisation.14 mai 2018
    Les 10 constructeurs (incluant les 4 qui ne se retrouvent pas dans le Top 100) qui affichent la plus forte valeur, inscrite en milliards de dollars US :
    1.Toyota (29,5), 28e position du Top 100;
    2.BMW (26,8), 33e position;
    3.Mercedes-Benz (22,7), 39e position;
    4.Honda (13,2), 74e position;
    5.Ford (13), 75e position;
    6.Nissan (11,5), 92e position.
    7.Audi (9,5)
    8.Land Rover (4,7)
    9.Porsche (4,4)
    10.Tesla (4,4)
    Là je sens que le pays d’Angela Merkel est carrément vexé ils n’ont pas de petits princes, mais par contre tous les pays classés devant raffolent de leurs produits, très humble la Chancelière, mais bon avec un ratio de 83 000 000 d’habitants les chevaux sont sous le capot et cela elle le sait et dans le fond c’est ce qui compte pour la course en tête.

  48. @ Robert Marchenoir | 18 septembre 2018 à 17:03
    « La non-correction volontaire des fautes d’orthographe est le stade suprême du raffinement, pour un correcteur. »
    Encore faut-il que le fauteur putatif s’aperçoive qu’il n’a pas été corrigé, sinon ça risque d’être un plaisir solitaire pour le correcteur.
    Pour ma part, je ne vois pas mes fautes quand je me relis avant d’envoyer, je les vois après, et généralement corrigées, et je suis mort de honte, ou du moins je l’étais au début, parce qu’avec le temps je m’y suis fait.
    Mais je crois que j’ai fait des progrès, il reste encore à peaufiner l’accord avec le verbe avoir ;D
    Faut dire que j’ai été mal habitué, je faisais relire mes articles par mes collaborateurs sachant très bien que j’en étais incapable.
    Pour les meubles Ikea, rigolez pas, votre épouse ne vous a jamais comparé avec le voisin ou le cousin, pour votre plus grande honte. Mais bon là aussi je me suis d’autant plus vite habitué que le premier et le seul meuble acheté là-bas, un meuble avec des tiroirs à roulettes (!), ma femme l’a ramené, et obtenu moyennant finances de le faire monter.
    Ce fut sa seule et unique expérience d’Ikea, après nous avons fait comme avant, nous avons fait les antiquaires, des meubles d’occasion, mais tout montés, l’idéal !
    C’est mieux que l’Ikea !

  49. Anne-Valérie Pinet

    Et la dégringolade va se poursuivre après la démission de Gérard Collomb. On nous annonce Castaner ou Darmanin. Dingue. Deux suffisantes girouettes, l’un ancien PS et l’autre ancien LR.

  50. @ Robert Marchenoir | 18 septembre 2018 à 17:03 et Tipiza
    « (Je vais faire comme Pascale Bilger, et m’abstenir de corriger votre faute d’orthographe. La non-correction volontaire des fautes d’orthographe est le stade suprême du raffinement, pour un correcteur.) »
    Qu’on m’accable pour naïveté si on veut ! Je pense que notre correctrice, comme le soleil qui brille pour tous, veut corriger impartialement tous les commentateurs. Si je vois qu’il reste des fautes dans mes textes, je n’en viens pas à soupçonner madame Bilger de se venger mesquinement d’opinions qu’elle ne partagerait pas, je me dis qu’elle a beaucoup de travail et qu’on peut être débordé, tout simplement. Laisser des fautes polluerait le site, d’autre part, qu’on puisse soupçonner qu’elle ne secourt pas des gens à l’orthographe imparfaite à cause de leur opinion ne cadre pas avec la politique de monsieur Bilger de laisser passer des opinions qui ne plaisent pas forcément à tous. Je suis d’ailleurs dans ce cas, et m’aperçois bien qu’elle améliore substantiellement la présentation de mes textes… J’espère m’en inspirer pour m’améliorer, d’ailleurs.
    Il se peut aussi qu’il y ait pourtant plus de fautes restantes dans les textes qu’elle désapprouve… C’est humain, ils doivent lui être plus désagréables à lire, et il se peut qu’elle les regarde moins, inconsciemment, et laisse ainsi passer plus d’erreurs que dans d’autres.
    « La non-correction volontaire des fautes d’orthographe est le stade suprême du raffinement, pour un correcteur. »
    A mon avis, c’est, en un sens, vrai… Si cela rend mieux la force expressive du texte, un contexte historique ou quoi que ce soit qui tienne des deux.
    C’est-à-dire quand cela se fait au service de l’auteur comme du lecteur. Les médecins soignent tout le monde, madame Bilger soigne l’orthographe de tout le monde, ce dont je la remercie.
    Comme le soleil qui brille pour tout le monde et sans lequel il n’y aurait pas de vie :
    https://pixabay.com/fr/champ-d-orge-de-bl%C3%A9-r%C3%A9colte-1684052/

  51. @ Robert Marchenoir
    « @ duvent Merci de vous porter volontaire, vous aussi, pour confirmer ma thèse mille fois démontrée ici : le prétendu « anti-racisme » est une licence pour insulter impunément autrui, tout en se prévalant d’une supériorité morale assise sur rigoureusement rien. A l’occasion, on peut y ajouter une cuistrerie vaporisée en latin de cuisine. »
    Je suis très peinée, vraiment, de vous avoir peiné…
    Cependant, il ne faut pas le prendre comme ça, prenez-le donc, comme vous attendez que vos distributions de compliments soient prises, avec bonheur !
    Mais tout a une raison d’être et vous c’est de me servir, cela m’amuse et me plaît.
    Pour votre allergie au latin de cuisine, elle se soigne, vous avez chez votre herboriste quantité de simples très bénéfiques qui facilitent la digestion et donc suppriment les aigreurs.
    Nota bene : J’aime beaucoup votre analyse psychologique, et l’image de « ma supériorité morale assise sur rigoureusement rien » ! C’est vrai que d’habitude je l’asseois sur mon…

  52. Julien WEINZAEPFLEN

    @ Marc GHINSBERG 18 septembre 2018 à 12:06|
    « L’affaire Benalla revêt plusieurs aspects.
    – un aspect médiatique, juste après la coupe du monde dans le désert de l’information de l’été, elle a été pain bénit pour les chaînes d’info en continu et pour les chroniqueurs recherchant désespérément des sujets. »
    Je ne crois pas. Pourquoi l’affaire Benalla a-t-elle noyé la victoire de l’équipe de France de football, sachant que le sport est le dernier refuge du chauvinisme que nos gouvernants préfèrent désormais à feu le patriotisme de feus nos poilus ? Pourquoi, en pleine déferlante migratoire, ne pas avoir exploité le filon de la France black-blanc-beur comme il y a vingt ans, où ça nous a fait atmosphériquement et socialement du bien quoi qu’on en pense ethniquement ou démographiquement ? Quel est le changement dans l’histoire immédiate des mentalités qui explique cette abstention ? Sont-ce les médias qui se sont donné le mot de ne pas profiter de cette aubaine pour nous faire mieux accepter le trafic humains des passeurs en remettant le couvert sur la représentation positive de la France du métissage. Ça n’aurait pas assez fait le buzz ?
    On aurait pu sous-traiter le service après-vente de la France championne du monde aux sociétés ou boîtes de prod spécialisées dans l’événementiel. Je me souviens de Jean-Louis Foulquier qui, sur France Inter, au cours des Francofolies qui suivirent notre victoire de 1998, ne cessait de se féliciter qu’à travers cette sanction footballistique et victorieuse, la France se montre telle que cet organisateur de spectacles avait toujours conçu la variété française. Les chaînes d’info continue savent créer l’événement, même avec un non événement : « L’équipe de France entre dans le bus », « Benalla prend sa voiture pour se rendre au Sénat » (ça, on y aura droit tout à l’heure…).
    Je crois plutôt que c’est Macron qui ne voulait pas couper l’herbe sous les pieds du Front national pour pouvoir continuer de régner en divisant. Qu’est-ce qui me le fait croire ? Une écoute un peu attentive de ce qui sourd presque explicitement sous le bruit médiatique. Or, si mon hypothèse est vraie, de Macron siphonnant la France black-blanc-beur (bis) pour ne pas réchauffer le climat tendu de la société française d’après-Charlie, ce siphonnage lui est revenu en boomerang dans l’affaire Benalla.

  53. Pour ceux qui, sur ce blog, auraient été choqués (les pauvres petits bichons) par la réponse, un peu directe, il est vrai, d’Emmanuel Macron au jeune horticulteur au chômage, je vous signale qu’EM a quand même pris des dispositions avec la fédération d’horticulture qui s’est engagée à lui proposer un emploi.
    Il ne sera donc pas nécessaire pour lui de « traverser la rue ».
    https://actu.orange.fr/france/horticulteur-au-chomage-jonathan-jahan-va-se-voir-proposer-un-emploi-magic-CNT0000016CkSi.html
    D’un autre côté, il est temps de comprendre que nous sommes à une époque où trouver du travail exige une certaine motivation de la part de ceux qui en cherchent. Il ne suffit pas d’envoyer des CV par centaines à des entreprises et attendre les éventuelles réponses dans sa boîte aux lettres.
    Il faut parfois « traverser la rue » et forcer le destin, quitte pour cela à accepter un emploi qui n’est pas forcément pile poil en relation avec la qualification obtenue à l’école ou à l’université.
    Une fois intégré dans le monde du travail, il sera toujours temps ensuite de rechercher un emploi plus gratifiant, mais en attendant cela permet de faire bouillir la marmite et de ne pas être à la charge de la société.
    Il n’est pas rare dans une vie professionnelle d’être amené à faire plusieurs métiers, parfois fort différents et pas toujours en rapport avec sa formation d’origine. C’est notamment le cas des cadres en entreprise qui sont souvent amenés à changer de service et doivent faire preuve d’une grande capacité d’adaptation afin de trouver rapidement leurs marques dans leur nouvelle affectation. (J’en sais quelque chose !)
    Une qualification de qualité ne s’apprend pas uniquement à l’école, l’essentiel est acquis sur le tas. Le fait de disposer de plusieurs domaines de compétence permet ensuite de trouver plus facilement un emploi gratifiant. Mais, bien sûr, tout cela est une question d’état d’esprit et d’ambition (au sens noble du terme).
    Souvenons-nous de la chanson des Enfoirés qui a été si mal perçue par des jeunes bobos toujours en train de gémir sur leur sort au lieu de se prendre en charge.
    https://www.youtube.com/watch?v=Cn1gcVnVFrY
    Les temps ont changé. Elle est finie l’époque où des patrons paternalistes garantissaient un emploi à vie au fils et même au petit-fils de salariés travaillant dans leur entreprise.
    Certes il existe toujours un peu de piston dans certaines grosses entreprises publiques. Connaître un chef de service ou encore avoir un copain qui est bien placé au syndicat (de préférence à la CGT) permet d’ouvrir bien des portes. Je plaisante, bien sûr, encore que…

  54. Marc GHINSBERG

    @ sbriglia
    Vous apportez votre caution aux propos de Jean-Marc. Mais que vaut votre garantie en cette matière ? Quelle valeur accorder à votre signature ? Le hors bilan n’accepte pas les pseudos !

  55. De l’erratique Trump au dur et cynique Poutine, sans oublier la stratégie finement impérieuse de la Chine, l’univers ne semble pas avoir besoin de nous.
    Ah ! La Chine…
    Un pays étrange qui parvient à concilier un marxisme orthodoxe dans le domaine politique avec un capitalisme débridé dans le domaine économique, donnant lieu à d’immenses succès dans les zones urbanisées alors que les campagnes font l’objet de révoltes réprimées manu militari …
    J’ai l’impression que les Français, enkystés dans leur carcan soviétique de 1945 et dans leur tropisme borné pour le « social » à tout prix, ne se rendent pas du tout compte de ce que ces centaines de millions de fourmis industrieuses et frugales sont capables de produire, même si une grande partie des objets de consommation courante qu’ils achètent – à commencer par une partie de leur habillement – vient de Chine.
    Nous en sommes arrivés à un point tel dans certains cas, par exemple du fait de l’éloignement de commerces dans certaines petites ou moyennes villes françaises, qu’il vaut parfois mieux commander certains produits directement en Chine.
    Cela m’arrive parfois pour certains articles qui, coûtant l’équivalent de deux timbres postes à l’unité, me parviennent – à condition d’accepter d’attendre parfois quelques semaines – sans frais de port supplémentaires…
    Je suis bien conscient du fait que cette pratique pourrait en se généralisant plomber encore plus l’économie française, mais que faire quand notre pays semble s’enfoncer avec délectation dans la glaciation industrielle et commerciale, sous la coupe de faux économistes ministériels qui ne savent en fait que taxer, réglementer et interdire, en tuant dans l’œuf tout esprit d’initiative et d’entreprise ?

  56. Michel Deluré

    @ Jabiru 18/09 17:12
    Si on prend la peine de se rappeler le score avec lequel EM fut porté à la tête de l’Etat et qui constituait alors un socle à l’évidence bien fragile, on est moins étonné aujourd’hui de la cote de popularité dont il est crédité.
    On ne peut d’un côté fustiger les mauvaises pratiques d’hier et annoncer l’avènement d’un nouveau monde pour, au final, adopter d’un autre côté ces mêmes méthodes !
    Les fissures qui apparaissent depuis quelque temps dans l’édifice ne sont que la conséquence d’un système de fonctionnement élyséen qui est loin d’être en adéquation avec celui qu’espéraient nombre d’élus LREM et nombre de Français qui se retrouvent aujourd’hui profondément déçus, avec ce sentiment d’avoir une nouvelle fois été trompés.
    A voir le rôle auquel se trouvent réduits certains ministres, je me demanderais d’ailleurs, si j’étais à leur place, à quoi je sers vraiment puisque le Président à tout faire se substitue désormais à eux, même pour la présentation des différents plans d’action qu’ils ont élaborés.

  57. Selon son propre aveu, Paul Labayadère est un « petit riche », donc quelqu’un obligé de se soumettre à l’impéritie de ceux qui échappent à tout, n’appliquant les lois qu’aux autres, eux se permettant d’y échapper.
    Le signe donné par Hildebrand, choisissant Paris pour installer la succursale de BlackRock en Europe, est éclairant.
    A l’heure où la confusion règne, il est bon que ce genre de personnalité mette la haute finance en face de ses responsabilités, le pragmatisme indiquant que la montée des populismes n’est que l’expression de la colère générée par les injustices de systèmes qui ont cru pouvoir échapper aux lois, et se donner l’illusion de vivre sur l’île de leur toute-puissance.
    Ces systèmes ne sauront être plus efficaces qu’en se soumettant à la loi, expression du bien commun garantie par l’État démocrate, limitant l’avidité par le soin au plus faible, et permettant ainsi la régulation paisible des relations humaines et l’établissement d’une tranquille prospérité.
    Il n’y a rien d’hérétique là-dedans, Marchenoir, si ce n’est votre désir d’en découdre, et l’anthropologie permet d’incarner ce qui n’était qu’au ciel, mais que l’humain en sa représentation intérieure est capable maintenant de savoir formuler dans la chair de son verbe, par l’imitation du Fils de l’homme :
    « Maître, quel est le plus grand commandement de la loi? 37Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. 38C’est le premier et le plus grand commandement. 39Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. »
    https://saintebible.com/lsg/matthew/22.htm
    Toute la loi, Marchenoir !

  58. @ Robert Marchenoir 18 septembre 2018 à 17:03
    « …dans votre esprit déréglé par le poison socialiste »
    Jusque-là vous aviez accumulé quelques bons points précieusement conservés dans ma boîte de Traou Mad, mais là je ne sais si je vais les conserver alors qu’ils étaient utiles pour l’achat d’une bourriche d’huîtres de Prat-Ar-Coum, comme prévu dans une précédente parution 😀
    A la réflexion je vais les garder car hors du communisme et du socialisme dont vous faites parfois un usage immodéré dans vos posts, j’aurai encore, sans doute, l’occasion d’être d’accord avec vous sur beaucoup de sujets.
    Adéo Robert M. 😉

  59. « Le président en pièces détachées… » (PB).
    Le Palmipède de ce jour attendu goulûment par Mongénéral réduit ce jour la Macronie à l’état de confettis.
    L’impression retenue est celle du désordre, de petits mots et de petites affaires, le lustre policé du plumage n’est pas à la hauteur du ramage.
    La liste est longue, je retiendrai celle de Richard Ferrand au perchoir alors qu’il avait été écarté du gouvernement.
    L’intronisation de ce régime qui se voulait royal, couvert d’une transparente rigueur, suinte désormais la poudre de perlimpinpin, la cabane est tombée sur le chien !
    Pour arranger le tout – on ne peut le rendre responsable, il existe parfois des apparentements terribles -, l’ex-président du Palais Royal avait les mêmes goûts prononcés pour les taxis, comme une certaine Agnès Saal, un pognon de dingue qui brûle les doigts de ces oligarques, profitant sans vergogne de l’argent citoyen.
    Je pense qu’Emmanuel Macron doit sortir le laveur haute pression, la perte de Gérard Collomb n’est rien en soi – il fait plutôt maire usé que lutteur plein d’avenir -, un « soubresaut » aurait dit Anne Hidalgo pour son premier adjoint.
    Drôle de spectacle offert au public, le poulailler est en colère il a l’impression de s’être fait rouler sur la qualité du spectacle, il n’est vraiment pas content.
    A ce rythme la décision d’arrêté de péril de l’immeuble de la Macronie est imminente, Emmanuel Macron s’en rend-il compte ?

  60. @ Robert Marchenoir | 18 septembre 2018 à 17:03
    Ce n’est pas ça.
    Tous ceux qui ont reçu des rudiments d’économie politique ou de fiscalité ont entendu parler de la notion d' »incidence fiscale ».
    Paul Labayadère | 18 septembre 2018 à 03:55 n’a pas appréhendé le problème sous tous ses aspects. Si c’est lui qui opère les versements au fisc et organismes sociaux, l’argent lui vient de ses clients. Ce sont ces derniers qui supportent au moins en partie les taxes et charges sociales.
    Si ces prélèvements étaient supprimés, il n’est pas certain qu’il pourrait en récupérer intégralement le montant. Tout dépendrait des conditions du marché. Le premier de ses concurrents qui baisserait ses tarifs en remporterait probablement une part significative. Les autres n’auraient plus qu’à s’aligner (ou former une entente, mais c’est illégal). Au final, cela ne ferait pas forcément plus de bénéfice net. Bon, il y aurait peut-être une augmentation des ventes qui compenserait plus ou moins.

  61. La Cour des comptes vient d’épingler Jean-Paul Cluzel, ex-patron du Grand Palais, pour avoir dilapidé une somme de 410 000 euros en frais de taxi sur une durée de cinq ans.
    Dans toute entreprise ce genre de cavalerie est considérée comme un délit d’abus de biens sociaux.
    Le chef de l’Etat qui pressure tous azimuts serait bien inspiré de le contraindre à rendre l’argent du contribuable.
    Ce genre de personnage mériterait un passage au gnouf pour l’exemple.
    Ras le bol de ces profiteurs !

  62. Philippe Bilger, je suis bien d’accord avec vous pour ne pas transformer le jardin de l’Élysée en nursery, et donc pour ne pas dorloter les Français par un discours de compassion mensonger. Mais leur faire la leçon est une autre façon de les traiter en enfants. Parler de ses concitoyens comme de lépreux s’ils sont d’un autre bord politique n’est pas non plus la preuve qu’on les considère comme des adultes. Inventer des artifices de langage pour les leurrer et leur prendre toujours plus d’impôts parce qu’on ne veut pas réduire les dépenses de l’État, revient également à prouver qu’on les prend pour des billes.
    Admettons que les Français les plus humbles, les Gaulois, les lépreux, les sans emploi (paresseux ou non), les derniers de cordée, se vexent trop facilement. Dans ces conditions, ce n’est jamais très malin de la part d’un homme politique au sommet de l’État de se pavaner et de diminuer devant témoins des citoyens qui ne réussissent pas trop bien dans la vie, que ce soit leur faute ou pas. Ni de jouer à son tour les victimes (les Français sont hostiles aux réformes, ils sont rétrogrades en politique, pardon contre-progressistes, ils se comportent comme des Gaulois, mais je les aime bien quand même). Un bon leader, un bon chef, s’il a des remarques désobligeantes à faire à quelqu’un, le fait toujours en tête-à-tête. Il ne dénigre pas publiquement le personnel de l’entreprise auprès de tiers.
    Macron n’a jamais managé dans le privé, c’est-à-dire qu’il n’a jamais eu la responsabilité d’un centre de profit ni géré du personnel en entreprise. Je ne vois pas sur quelle expérience il pourrait s’appuyer pour prétendre manager la France comme une entreprise, comme on le dit un peu vite. Économiquement, sa philosophie est de dépenser, d’imposer au maximum, de toutes les façons possibles, et d’endetter la France et les Français. Une entreprise privée qui ferait cela disparaîtrait purement et simplement dans les plus brefs délais pour cause de faillite. Une entreprise doit se démener pour trouver des marchés, pour optimiser sa gestion, et travailler dur pour rester à flot. D’autre part, une entreprise marche grâce à des hommes, il faut un chef d’orchestre, mais chacun est indispensable et y joue sa partition. Les musiciens du gouvernement s’en vont les uns après les autres, le chef d’orchestre n’a pas l’air de leur insuffler beaucoup d’enthousiasme, ni de savoir mettre en valeur leurs talents.
    Cette conversation dans les jardins de l’Élysée est un détail. Le sort de la France n’en dépend pas. Si jamais elle fait ressortir les tares des Français de la base, elle fait aussi ressortir celles des politiciens ; de plus, elle ne fait qu’ajouter de l’incompréhension.

  63. « Par ailleurs, si la France a retrouvé son rang, elle n’est pas écoutée au point de convaincre et pèse peu sur la marche du monde. »
    Elle pèse beaucoup plus qu’il n’y paraît car on oublie trop l’initiative de Hollande au Mali qui perdure sous Macron : nos soldats et aviateurs au Sahel qui y évitent une guerre généralisée sur un territoire bien plus vaste que le Moyen-Orient.
    La France pèse beaucoup sur cette marche-là du monde.
    Discrète mais efficace et probablement pour le plus grand plaisir du Pentagone.
    Une action qui ne pourrait se faire sans une diplomatie tout autant discrète avec les pays au Nord et du Sud du Sahel, ainsi qu’une diplomatie encore plus discrète, mais trébuchante et sonnante, avec nos amis britanniques qui nous ont abandonné leur ex-« comptoir » du Nigeria et surtout son Boko Haram et nos autres amis allemands dont les entreprises n’ignorent pas que l’Afrique est un grand marché où, entre autres les Mercedes s’appellent des Benz aux point que les nombreuses très riches commerçantes sont surnommées les « Mama Benz » !
    Pour la plus grande joie aussi des marchands chinois.
    Si BHL ne s’était pas pris pour un pourfendeur de dictateurs il y aurait sans doute moins de noyés en Méditerranée. La Libye avait un maître nageur qui surveillait ses plages et, tout compte fait, il avait la main moins rude que ses nombreux successeurs qui semblent préférer le tir aux pigeons que la baignade.
    Il ne faut pas confondre diplomatie et tapage médiatique !
    Car comme chacun sait nos journaleux sont des rapaces et il leur faut surtout des morts, beaucoup de morts, et quelques perspectives de champignons nucléaires pour satisfaire leur soif de scoops.

  64. @ Exilé
    Continuez à passer directement commande en Chine.
    Donc, si l’on vous suit, on achète à bas prix des produits fabriqués par des personnes payées à coups de trique, ayant une protection sociale dérisoire, privées de droits syndicaux, dans un système strict de parti unique où le communisme se complaît avec le capitalisme le plus sauvage.
    Cela impacte directement l’emploi en France et ailleurs. Et si vous trouvez que les produits Made In France sont trop onéreux, demandez une baisse de votre salaire, de vos droits à retraite, etc. On aboutira ainsi à une réduction des coûts et à un rééquilibre de la balance commerciale au détriment des salariés français !

  65. @ xc
    « Tous ceux qui ont reçu des rudiments d’économie politique ou de fiscalité ont entendu parler de la notion d' »incidence fiscale ». »
    J’ai plus que des rudiments, mais non, je ne connais pas cette notion. J’irai me renseigner.
    ==> Je suis allé regarder. Intéressante notion.
    « Si ces prélèvements étaient supprimés, il n’est pas certain qu’il pourrait en récupérer intégralement le montant. »
    En effet, c’est juste probable, l’Etat étant réputé pour sa mauvaise allocation du capital, mais ce n’est pas « certain » en effet.
    Par contre, ce qui est certain (et c’est ça le sujet) c’est que la liberté de choix augmenterait considérablement. Et les abus de pouvoir qui découlent du contrôle d’une telle manne diminueraient de beaucoup.
    Tenez, imaginez faire la guerre du Vietnam si de nombreux contribuables pouvaient refuser de verser leur « participation à l’effort national » à l’époque où c’était justement fortement contesté…
    Quant aux 45% qui viennent 72%… déjà rajoutez la TVA à 20% et vous n’êtes plus très loin. Rajoutez la taxe sur l’essence aussi et d’autres taxes (il y en a tellement). En France, on vous pique au bas mots les trois quarts de votre production. A part ça, le danger en France c’est l’ultra-libéralisme. (Je précise que je ne suis pas ultra-libéral, ni libéral, mais que bon, ce n’est pas pour autant qu’il faut laisser se répandre n’importe quelle idée.)

  66. @ Lucile
    « Un bon leader, un bon chef, s’il a des remarques désobligeantes à faire à quelqu’un, le fait toujours en tête-à-tête. Il ne dénigre pas publiquement le personnel de l’entreprise auprès de tiers. »
    Et encore moins, comme trop souvent M.Macron en a pris l’habitude, au cours de visites protocolaires à l’étranger, ce qui est de plus indélicat vis-à-vis de ses hôtes.

  67. @ Jabiru 19 septembre 2018 à 11:55
    « Ras le bol de ces profiteurs ! »
    Bien d’accord avec vous ! D’autant que dès que l’on aura le dos tourné (pour regarder BFM…) ce Jean-Paul Cluzel pourra (aucazou il serait poursuivi (?)) être recasé telle une Agnès Saal ! (parité oblige :D)
    Un jour il va falloir dire à Manu qu’on dépense un pognon de dingue, via nos impôts, pour entretenir tous ces aigrefins !

  68. Marc GHINSBERG

    @ Julien WEINZAEPFLEN | 19 septembre 2018 à 07:08
    Je saisis mal votre raisonnement et je ne comprends pas les arrière-pensées que vous prêtez à Emmanuel Macron.
    Une chose me paraît évidente, le PR se serait bien passé de l’affaire Benalla.

  69. @ Demi-Castor 18 septembre 2018 à 15:21
    En même temps n’est pas Zeus (dieu protecteur) qui veut 😉
    La preuve par l' »affaire » Benalla où il est passé d’un dieu romain (au-dessus de la mêlée) à un dieu grec en disant « Je suis le seul responsable (dans cette affaire), qu’ils viennent me chercher ».
    De toute façon certains l’ont pris pour un dieu dès l’an 2016.
    Comme en ce moment il entre en chemin de croix, dans pas longtemps on le comparera à un autre dieu tout aussi légendaire.
    Bon, pour nous faire le coup du prophète, même à dans cinq ans, c’est pas gagné 😀

  70. Macron se serait bien passé de l’affaire Benalla, comme Fillon de son assistante parlementaire.
    Il y a magouille et Benalla s’est fait choper comme Strauss-Kahn au Sofitel. C’est ainsi quand on n’est pas fiable.
    Un Loto du patrimoine pour payer les taxis de Jean-Paul Cluzel ?
    Pour Agnès Saal, cela s’est soldé par une promotion. Quelle promotion pour Cluzel ?

  71. @ Achille
    « Je vous signale qu’EM a quand même pris des dispositions avec la fédération d’horticulture qui s’est engagée à lui proposer un emploi. »
    Je dois faire partie des « pauvres petits bichons », mais je ne peux pas m’empêcher de trouver ça pire que tout. Les petits malins ou chanceux photographiés par la presse à côté du Président voient donc les portes s’ouvrir devant eux, bien sûr au détriment de ceux qui cherchent loin des projecteurs puisqu’il y a beaucoup moins d’emplois que de postulants. Ce n’est même pas la loterie, c’est le fait du prince. Tant qu’on espérera régler les problèmes économiques à coups de miracles de ce genre, on pataugera dans la mélasse ou le purin. Je remarque là l’incohérence foncière de Macron qui, très « cash », paraît-il, recommande au chômeur de se prendre par la main, et qui le pistonne sans même savoir s’il est capable de bosser. Tout ça pour la galerie.

  72. « Par ailleurs, si la France a retrouvé son rang, elle n’est pas écoutée au point de convaincre et pèse peu sur la marche du monde. » (PB).
    2200 mds de dettes ! Faire la guerre au Mali à crédit et ailleurs, une dépense qui n’en finit pas de s’étirer, le paradoxe français sur deux roues :
    Un vélo italien coûte en moyenne le prix d’une automobile et est vendu dans le monde entier, Anquetil, Poulidor, Hinault et rien de plus, le prestige sans application, pourtant nous avons inventé le Tour de France.
    Et ne pas peser sur l’industrie en général c’est rédhibitoire, demandez aux Chinois et aux pays nordiques.
    Le vélo est une vitrine industrielle https://www.lexpertvelo.com/actualite-materiel-velo-colnago-v1-r-une-nouvelle-collaboration-avec-ferrari-3-556.html.
    Tout cela pour dire qu’Emmanuel Macron se contente de peu, la France a besoin de professionnels dans la politique, ceux qui développent, qui luttent, nous avons affaire à des enfants élevés au biberon d’écoles qui élèvent des poulets en batterie.
    Une cuillère d’argent dans la bouche, ils ne vivent pas l’avenir, les gants blancs pour compter les billets ne suffiront plus quand on ne saura plus bien faire ni rien faire.
    Nous avons besoin de nous mettre en ordre de marche, et là on assiste à un pitoyable sketch de la vie politique, voir Benalla et mourir, quand va-t-on en finir ?
    La gabegie d’Etat à tous les niveaux, les mains qui trempent impunément dans la confiture, des abus à faire pleurer, les sièges en diamant des taxis, les constructions illicites de notre ministre, un agent immobilier un peu raccord comme diraient les jeunes, à la tête de l’Assemblée, qui s’était excusé de ne pas être une dame alors qu’il aurait dû s’excuser d’un montage immobilier pas très éthique.
    Une vraie république bananière, Emmanuel Macron comme tous les autres, il n’a encore rien fait ou pas grand-chose que déjà dans son entourage on s’interroge, fuir ou rester, la conquête de Paris alors qu’ils ne sont pas capables de mettre de l’ordre à l’Elysée, si cela continue Pépère peut revenir en pantoufles il sera le bienvenu, risible malheureusement.
    Dès que l’on gratte un peu la peinture on s’aperçoit que le bois est vermoulu, des grands commis de l’Etat sans contrôle livrés à leur appétit insatiable, derrière les taxis on n’ose imaginer les frais de bouche et autres amuse-gueule, détestable, écoeurant.
    Le savoir-faire se construit les mains dans le cambouis, vecteur d’image et de dynamisme.
    https://www.lesechos.fr/28/03/2017/LesEchos/22413-089-ECH_la—ferrari-du-velo—-pinarello-change-de-mains.htm

  73. Si Jupiter veut voir remonter sa cote dans les sondages, qu’il fasse la chasse à tous ceux qui gaspillent les deniers publics.
    Pour toute dépense très anormale, mise en examen du présumé dépensier, passage chez le juge et si reconnu coupable, viré de son poste et condamné a rembourser.
    Aujourd’hui comme hier on se trompe de cible car on préfère rançonner les retraités, les jeunes avec l’APL et beaucoup d’autres qui rament jusqu’à la fin du mois.
    Ces scandales doivent cesser !
    On verra bien si le « Je suis votre chef » est capable de mettre de l’ordre chez les profiteurs qu’ils soient hauts fonctionnaires ou autres.

  74. Patrice Charoulet

    BENALLA AU SENAT
    Après avoir entendu toutes les personnes que souhaitait entendre la commission du Sénat, ce matin j’ai écouté deux heures et demie durant M. Benallla.
    J’ai beaucoup de reproches à faire à M. Macron. Je n’avais aucune sympathie pour M. Benalla. Tout ce que j’ai appris de lui par les médias m’en avait donné une opinion très défavorable.
    Vu son âge, vu son profil, vu la vidéo du 1er mai… je pensais qu’il serait déchiqueté, broyé, décontenancé, ridiculisé par de vieux sénateurs aguerris et matois.
    Sans prévention, ouvert, équitable, je suis forcé de convenir de ceci : cet homme jeune de 26 ans, nullement intimidé, nullement impressionné, nullement ému, a répondu avec calme, avec clarté, avec esprit parfois, à toutes les questions qui ont été posées. Il a appris une foule de choses aux téléspectateurs et même aux sénateurs eux-mêmes, qui sont partis très étonnés d’avoir été dominés par celui qu’ils avaient pris pour un garde du corps sans doute bas de plafond. Qui a été parfois risible ? Tel sénateur ou telle sénatrice.
    J’ai dit ailleurs qu’on ne me fera pas ricaner de dédain devant un major de l’ENA, un major de l’agrég de philo, d’histoire ou de lettres classiques. Moi qui n’arrive pas à la cheville de ces gens qui ont mille qualités que je n’ai pas. Eh bien, je pose la question suivante : quel homme de cet âge-là, avec cette petite formation-là, aurait pu répondre aussi bien qu’il l’a fait à ces vieux sénateurs-là ? Personne. Bluffant ! Chapeau, M.Benalla !

  75. BENALLA CHEZ LES PETITS MARQUIS
    C’est indéniable, il a un charme fou !
    Un intermittent du spectacle de première grandeur actuellement au chômage, précise-t-il lui-même. Les producteurs n’ont qu’à se manifester.
    Malgré son look de beau ténébreux viril/velouté, il n’a jamais incarné un rôle de policier ou de garde du corps. Il ne se juge pas très crédible quand on lui demande de « terroriser les gens ». Je ne suis pas un voyou, une petite frappe nous dit-il. Il se voit bien incarner un homme d’affaires dans des domaines pointus, le commerce des armes par exemple.
    Mais son rêve, comme la plupart des grands acteurs, c’est de passer derrière la caméra, comme son idole le grand Clint.
    « Si je peux me permettre, pour être très précis de manière claire, je me vois comme un chef d’orchestre, un metteur en scène… ».
    Mais, en attendant la suite il nous est apparu comme « un grand comédien » : un texte parfait, une voix virile bien placée, de l’allure, de l’aisance, de la décontraction et cette grande qualité de faire comprendre au spectateur moyen qu’il est parfaitement conscient de toutes les nuances humoristiques du texte et des mimiques de ses partenaires.
    Sa prestation fut rehaussée par le jeu médiocre de Crase, un second couteau, un petit blanc nul au physique impossible mis là comme faire-valoir à ce magnifique chevalier du désert qu’on aurait bien vu donner la réplique à Peter O’Toole dans Lawrence d’Arabie !

  76. « EM a quand même pris des dispositions avec la fédération d’horticulture qui s’est engagée à lui proposer un emploi » (Achille)
    @ Lucile 19 septembre 2018 à 14:30
    Il semblerait donc que le sieur Macron avait les coordonnées du jeune homme qu’il avait interpellé pour lui dire de faire, non pas la rue Michel, mais le Boulevard du Montparnasse si cher aux Bretons 😉
    Ou alors que son service de communication soit venu ventre à terre au rattrapage de la bêtise de Manu en cherchant les coordonnées du Jonathan en question qui, plus malin que le lycéen recadré, s’est répandu dans les médias pour dire que Macron était dans un monde de bisounours.
    S’il n’avait pas fait ça le Jonathan, il n’aurait jamais eu de contact avec « la fédération d’horticulture qui s’est engagée à lui proposer un emploi » !
    Jonathan plus fort que Manu en communication. Du coup il n’a pas eu besoin de traverser une rue pour être recruté par « la Rotonde » si chère à Manu.

  77. LREM en marche mais dans quoi ou sur quoi !
    Trois années à marcher encore dedans pour rien, sauf pour engraisser les finances personnelles de quelques desperados !
    Et vous dites que nous sommes quoi ?
    P.S. : au fait, Philippe Bilger : « au second tour de l’élection présidentielle de 2017, il apporte son soutien à Emmanuel Macron » (source Wikipédia)

  78. Robert Marchenoir

    @ Lucile | 19 septembre 2018 à 12:29
    « Macron n’a jamais managé dans le privé, c’est-à-dire qu’il n’a jamais eu la responsabilité d’un centre de profit ni géré du personnel en entreprise. Je ne vois pas sur quelle expérience il pourrait s’appuyer pour prétendre manager la France comme une entreprise, comme on le dit un peu vite. »
    Contrairement à ce qu’on dit d’ordinaire, ce serait une excellente chose si les hommes politiques dirigeaient la France comme une entreprise. Si seulement ! On en est loin, hélas, contrairement aux lamentations des anti-libéraux.
    Naturellement, cela ne suffit pas. Il faut gérer la France aussi bien qu’une entreprise, et puis il faut apporter à la tâche des qualités supplémentaires. Mais la sagesse populaire ambiante, infectée de socialisme, pousse les hauts cris à cette idée : cela supposerait, en effet, qu’on mette fin au privilège étatique consistant à dépenser sans compter et sans se soucier du lendemain. Si ce ne sont pas les contribuables qui payent, menacés par les fusils de la police, ce seront leurs enfants à naître.
    Lorsqu’on est chef d’entreprise, on n’a pas le loisir d’obliger les gens à vous acheter votre camelote, sous peine de prison. Enfin, je parle des pays normaux, plus ou moins libéraux. En Russie, c’est différent.

  79. @ jack
    « Cela impacte directement l’emploi en France et ailleurs. Et si vous trouvez que les produits Made In France sont trop onéreux, demandez une baisse de votre salaire, de vos droits à retraite, etc. On aboutira ainsi à une réduction des coûts et à un rééquilibre de la balance commerciale au détriment des salariés français ! »
    Je suis le premier à reconnaître que cela affecte ce que vous appelez « l’emploi » (terme souvent employé par certains fonctionnaires qui estiment qu’ils n’ont pas à fournir de travail justifiant l’emploi qu’ils occupent).
    En ce qui concerne ma retraite, c’est déjà fait, on m’a ponctionné de force quand j’étais en activité de sommes importantes (part dite salariale et part abusivement dite patronale, toutes deux générées par mon travail) au lieu de m’avoir permis de placer cette somme au mieux comme bon me semblait.
    Et de plus, M.Macron et ses séides en ont rajouté une couche avec la CSG.
    Donc, je suis obligé par les premiers responsables de la destruction de l’outil de travail français que sont les hommes politiques gauchis et leurs amis de me fournir auprès de sources à bon marché, y compris en France quand j’en trouve encore, ce qui est de plus en plus difficile dans certaines contrées où il n’y a plus de médecins (bien qu’on me ponctionne encore de « cotisations » de prétendue assurance maladie), plus de commerces de proximité, même plus de boulangers pour les accros aux hydrates de carbone et tutti quanti.
    Quant aux exigences de « droits », toujours plus de « droits », parfois irréalistes et sans devoirs en contrepartie, elles sont bien l’expression du mal français.
    Les passagers du Titanic avaient des droits liés au type de cabine qu’ils occupaient en fonction de ce qu’ils ont pu payer, mais quand certains se sont retrouvés sur une chaloupe après le naufrage ils n’avaient plus qu’un droit : ramer.
    J’ai, vers la fin de ma carrière, pris des risques personnels pour sauver une petite entreprise, avec pour tous remerciement un contrôle URSSAF accompagné d’un redressement ayant porté sur la gérance précédente, alors que je ne me payais pas tous les mois, pour bien maintenir la tête sous l’eau de gens qui cherchaient seulement à pouvoir respirer.
    Avant d’accuser les Chinois, il faudrait peut-être commencer par réécrire le sinistre Code du travail français, qui dans les pays civilisés tient sur quelques feuillets seulement, par cesser de prendre les entreprises pour des vaches à lait en pénalisant le travail, l’effort et la prise de risque, par reconsidérer les « droits syndicaux » de syndicats d’inspiration marxiste-léniniste ou trotskiste qui ne cherchent qu’à faire couler les entreprises et à créer de l’agitation politique révolutionnaire, par revoir la destination des « allocations familiales » qui actuellement servent surtout de pompe aspirante pour une immigration de masse souvent inutile et ruineuse qui réduit donc la compétitivité des entreprises françaises, etc.
    Par ailleurs quand de jeunes diplômés refusent un poste d’un air dégoûté, en disant qu’il ne correspond pas à leur qualification, ils partent dans la vie professionnelle d’un mauvais pied.
    Quand on n’a pas encore travaillé et fait ses preuves, on est très mal placé pour faire des caprices.
    Cette mentalité de revendication permanente et de haine des chefs d’entreprise, fréquente en France du fait du travail de sape mené par divers milieux irresponsables à commencer par l’école, explique en partie le marasme économique actuel.
    Enfin, quand vous serez passé par ce que j’ai vécu et par ce que je vis encore, vous pourrez venir me donner des leçons et me dire comment faire pour éviter de me fournir en partie en Chine (ce que vous faites probablement aussi vous-même, ne fût-ce qu’indirectement).

  80. Et si on comparait Cluzel et Fillon ? D’autant que les sommes reçues par Fillon, l’argent public, auraient été dépensées de la même manière si elles avaient rémunéré un travail réel. Et que les costards et limaces n’ont rien coûté au Trésor. A vrai dire, il y a plus grave que les 400 000 € : c’est l’état d’esprit que ce détournement révèle chez les « serviteurs » de l’Etat. Il est décoré ce Monsieur ?

  81. Michel Deluré

    @ Achille 19/09 07:16
    Si je comprends bien, la recherche d’un emploi cela ressemble un peu aux jeux de hasard : il suffit d’être au bon endroit et au bon moment pour interpeller EM qui se transforme alors sur-le-champ en directeur de Pôle emploi et vous ouvre les portes du marché du travail.
    Enfin, que les chômeurs ne se réjouissent pas trop vite, la probabilité, vu hélas leur nombre, qu’un tel concours de circonstances se produise doit rester assez faible.
    Mais je pense que le service courrier de l’Elysée risque de voir sa charge de travail augmenter dans les semaines à venir !
    Peut-être d’ailleurs vais-je moi aussi tenter ma chance pour demander à notre Président s’il aurait la bienveillance d’exonérer de la CSG ma retraite ? On ne sait jamais, sur un malentendu !
    Pour redevenir sérieux, je trouve tout de même cet épisode navrant et rejoins l’avis de Lucile (19/07 14:30).

  82. Président de la République, c’est un job à devenir dingue. Surtout si on l’envisage sur le plan du relationnel.
    Soit l’élu suprême doit faire face à des geignards, des syndicalistes professionnels qu’on voit arriver à des kilomètres ; des concitoyens qui lui parlent de façon agressive sans même prendre le temps de le saluer.
    Ou des courtisans, des énarques qui lui sourient bas pour mieux cacher leurs dents qui rayent le parquet ; des faire-valoir divers et variés sur lesquels le chef a furieusement envie de marcher lorsqu’il est de mauvais poil.
    Reste-t-il beaucoup de proches qui lui parlent calmement en le regardant dans les yeux, comme si Macron n’était qu’un voisin de palier au parcours indistinct ? Parfois, le soir venu, Louis XI d’après certain chroniqueur se déguisait pour aller tâter le pouls de son petit peuple incognito.

  83. Michelle D-LEROY

    @ Marc GHINSBERG
    « Une chose me paraît évidente, le PR se serait bien passé de l’affaire Benalla. »
    Quand on joue avec le feu, il ne faut pas s’étonner de se brûler. Car Macron ne pouvait ignorer, à voir la panique qui s’est emparée de l’Elysée et des proches du Président ces derniers jours à l’approche de cette audition, que ses méthodes anti-démocratiques pourraient un jour être découvertes.
    D’autant qu’on sait aussi que Monsieur Benalla a des amis pour le moins sulfureux et douteux, qu’il fréquente fichés « S » et même un zozo hébergeur d’islamistes. Tout cela est très troublant et M. Macron ne peut ignorer non plus ces proximités embarrassantes, à moins qu’il ne soit un grand naïf, ce que je ne crois pas. Alors on pourrait dire au Président « dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es ».
    Toute cette affaire, que certains aimeraient balayer d’un revers de main, met mal à l’aise, jette la suspicion et le discrédit sur les politiques tandis qu’on nous annonçait en début de mandat une transparence totale pour un exercice moderne et progressiste.
    Seul le départ annoncé de Gérard Collomb qui a eu le toupet de dire que le pouvoir manquait d’humilité et de ne pas mentir lors de son audition devant l’A.N. nous apporte un peu d’air frais. Si le chef suprême n’a pas apprécié l’attitude de son soutien des premiers jours, au moins nous autres, pouvons apprécier son honnêteté, puisqu’il ne veut pas porter le chapeau de choses pas très claires. Et j’espère que le « pas très clair » n’est pas encore plus glauque qu’il n’y paraît, avec des hommes qui pourraient être au fait de secrets d’Etat et les divulgueraient aux plus offrants mais aussi aux plus dangereux. On peut tout imaginer car rien n’est pire que de vouloir cacher des choses pas très graves, cela amène à toutes les suppositions.
    A mon avis cette affaire n’est pas finie.

  84. @ Solon 19 septembre 2018
    « Il est décoré ce Monsieur ? »
    Oui car sur une de ses photos JP Cluzel porte la rosette d’officier de la Légion d’honneur. S’agissant de l’honneur il me semble qu’il en a beaucoup manqué.

  85. Que cache l’affaire Benalla ? Que sait Benalla qui ne doive pas être connu de tous ?
    Bonnes questions, cher P.B. !
    Ce sont LES questions que se posent tellement de Français… Qui n’auront, naturellement, aucune réponse.
    Reste que Macron le prestidigitateur demeurera pour beaucoup non pas « mouillé » mais « souillé » !

  86. @ Michel Deluré
    @ Lucile
    Un proverbe dit : « Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage ».
    Voilà donc un petit jeune qui interpelle le président et qui lui dit : « Je cherche du boulot, mais je n’en trouve pas dans ma spécialité ».
    Le président lui fait comprendre qu’en cherchant bien il peut trouver du travail, même si ce n’est pas exactement dans sa spécialité.
    Tollé général car cette réponse devant micros et caméras manque d’humanité et est même humiliante pour le jeune chômeur.
    Puis arrivé à l’Elysée, il décide de faire quelque chose pour ce jeune qui l’a abordé.
    Il prend donc contact avec la fédération d’horticulture et lui demande de lui trouver un job, ce qu’elle s’empresse de faire (on ne refuse rien à un président).
    Et maintenant voilà qu’il lui est reproché d’avoir usé de l’influence que lui confère sa fonction pour sortir ce jeune du chômage.
    En clair, dans les deux cas il a tout faux.
    Sans doute aurait-il dû passer son chemin sans lui répondre. Mais je suppose que, là aussi, certains esprits sourcilleux n’auraient pas manqué de le critiquer.
    Dur dur d’être président !

  87. @ Michelle D-LEROY | 19 septembre 2018 à 16:55
    Vous avez parfaitement raison dans vos interrogations. De fait, lorsque l’on entend monsieur Castaner supposer que la commission des lois du Sénat formée en commission d’enquête sur l’action du gouvernement aurait pour objectif « la destitution du président de la République », l’on ne peut que s’interroger juridiquement sur le fondement d’une telle assertion.
    La panique qui a saisi le Palais me semble recouvrir un tapis dont les dessous sont peut-être peu reluisants.
    S’il convient de se garder de toute supposition, la prestation de monsieur Benalla semble n’avoir pas convaincu la commission, d’autant que les dépositions suivantes ont mis à mal l’objet même qu’il revendiquait de la raison de l’autorisation de port d’arme qui lui a été attribuée.
    Les distances prises par monsieur Collomb sont aussi motivées par autre chose que le seul besoin de labourer son territoire « lugdunien » en vue de sa réélection à la mairie de Lyon !
    Il me semble ici que, compte tenu des convictions républicaines de ce dernier et de son appartenance à une obédience maçonnique dont la presse s’est fait l’écho, l’on peut supposer que la divergence est sans doute de caractère idéologique.
    De fait, l’on attend toujours que monsieur Macron exprime sa conception de la laïcité et surtout ses intentions quant à l’organisation de l’islam en France (https://www.causeur.fr/bouvet-islam-de-france-macron-laicite-153153). Je crains qu’une forme de schisme sur ce point soit apparu entre le président et monsieur Collomb.
    Sans oublier les distances prises lors de son audition par les commissions parlementaires en affirmant le peu de connaissances par son ministère des intentions du Palais quant à la réorganisation du service de sécurité du président de la République (signifiant par là que son ministère était court-circuité au profit de la préfecture de police de Paris), comme de la participation d’Alexandre Benalla aux manifestations du 1er mai ou les décisions relatives à sa détention d’arme. De fait il se refusait déjà à porter le chapeau et donc l’annonce de son retrait dès à présent s’inscrit dans cette logique.
    Quand on sait que l’autre soutien, monsieur Bayrou, prend aussi ses distances du fait de l’ignorance que le MoDem subit de la part de LREM, et que les « LR-compatibles LREM » qui commençaient à envisager de rejoindre LREM et qui à présent y ont renoncé, on sent comme une disparition générale de la confiance en monsieur Macron.
    Par voie de conséquence, ce dernier risque fort de rester sans soutien extérieur à son parti pour le reste du quinquennat. En cas de tempête, les foudres de Zeus risquent de rester sans effet.

  88. @ Achille | 19 septembre 2018 à 17:58
    Qu’allait-il faire dans cette galère le petit Macron ?
    Des mises en scènes permanentes comme avec le Malien, mais quand on est thon c’est pour la vie entière faut se faire une raison et cela doit être difficile à certains.

  89. Michel Deluré

    @ Achille 19:09 17:58
    « On ne refuse rien à un Président »
    C’est bien ce que je voulais dire et c’est ce qui est choquant dans cette démarche, démarche que le service communication de l’Elysée n’a bien évidemment pas manqué de mettre immédiatement à profit, ce qu’aurait d’ailleurs fait, n’en doutons pas, n’importe quel autre service de communication d’un quelconque prédécesseur d’EM.
    Heureux que ce jeune voie peut-être son avenir s’éclaircir par cette intervention. Ce que je blâme c’est la démarche qui a permis ce dénouement, sa mise en scène, son exploitation politicienne. Ce sont là des éléments qui ne vont certainement pas manquer de choquer nombre de chômeurs qui eux ne bénéficieront pas de ce formidable coup de pouce du Président et dont la plupart se démènent quotidiennement pour sortir de l’impasse dans laquelle ils se trouvent.
    J’apprécie que les services de notre Président aient trouvé aussi rapidement une solution à la situation de ce chômeur. Mais je souhaiterais surtout qu’EM apporte avec la même efficacité, grâce à sa politique, une solution à l’ensemble des trop nombreux chômeurs qui pointent à Pôle emploi.

  90. « L’idéologie des droits de l’homme porte en elle une logique illimitée »
    Une confrontation exemplaire entre deux grandes pointures intellectuelle dans le Figaro du 19 septembre 2018.
    Pierre Manent et Jean-Claude Michéa – très rarement invités dans les médias – venant de mondes intellectuels différents, donnent l’exemple de discussions possibles sur des problèmes difficiles.
    On se prend à reprendre confiance !
    Cordialement.

  91. @ Patrice Charoulet
    « Eh bien, je pose la question suivante : quel homme de cet âge-là, avec cette petite formation-là, aurait pu répondre aussi bien qu’il l’a fait à ces vieux sénateurs-là ? Personne. Bluffant ! Chapeau, M.Benalla ! »
    Eh bien, puisque vous ne dites pas à qui vous posez la question, je me permets d’y répondre.
    Ainsi, il ne convient pas de confondre l’entregent, la facilité à prendre la parole, l’aplomb, avec la raisonnable confiance en soi lorsque la vertu est votre guide.
    Il me semble que la jeunesse peut tenir lieu d’excuse, que l’on doit lui accorder l’indulgence, mais l’accoutumance à ce milieu et l’habitude de la fourberie ne sont pas véritablement des qualités à louer.
    Ce n’est pas une vestale que l’on amène au temple, je dirais plutôt que c’est un habile intrigant qui sait exactement ce qui doit être fait et comment cela doit être livré.
    Ce qui aurait plaidé pour lui c’est qu’il manque d’habileté, or ce n’est pas le cas !
    Mais nous voilà réconfortés, et donc l’on pourra encore assez longtemps nous faire prendre des vessies pour des lanternes…

  92. @ Giuseppe | 19 septembre 2018 à 14:38
    Pas bien compris votre histoire de vélos, constructeur italien comparable à notre français Lapierre… et donc ?

  93. Mary Preud'homme

    A part un Glock 43 que tout le monde a sur lui pour aller faire son marché et même à la messe (y compris moi qui en outre ne me sépare jamais de mon bâton télescopique), un brassard de police bien pratique pour infiltrer les CRS et autres gendarmes mobiles et une plaque à apposer sur le pare-soleil de sa Scenic quand on se gare n’importe où à Paris, Marseille, Lyon ou Lille, que reproche-t-on au juste à ce Benalla ? Ah oui des fréquentations douteuses avec des fichés S, dont au moins un djihadiste, voire plus si affinités.
    Pourtant quoi de plus normal venant d’un monsieur censé avoir reçu instructions en haut lieu pour infiltrer la mouvance islamiste après avoir dupé (couillonné en langage de flic) notre police nationale au plus haut niveau, pour la bonne cause vous diront les inconditionnels d’En marche (en crabe ou crève) et prétendument à l’insu de l’actuel ministre de l’Intérieur Collomb et de son adjointe, une certaine Jacqueline Gourault que personne n’a jamais vue sur le terrain…
    On se moque de qui là ?

  94. @ Achille
    Ce sont les passe-droits qui sont tout de même un peu gênants, d’après moi. On sait bien que ça existe, on peut à la limite s’en accommoder, mais certainement pas s’en féliciter.

  95. Mary Preud'homme

    @ Achille
    Bien sûr que le népotisme est détestable, à plus forte raison quand il s’exerce au plus haut niveau de l’Etat. Ce qui dans votre empressement à vouloir soutenir votre idole (selon vous injustement attaquée par de mauvais esprits), semble vous échapper.
    On aurait aimé vous voir autant de zèle à défendre Penelope Fillon faussement soupçonnée d’emploi fictif, alors qu’elle avait bel et bien exercé l’emploi (contrat à l’appui) d’assistante parlementaire de son mari et ensuite pour le suppléant de ce dernier, le seul grief qu’on puisse lui faire étant d’avoir bénéficié d’une rémunération supérieure à celle généralement pratiquée à l’époque. Encore que là on pouvait imaginer qu’elle dépassait de beaucoup les horaires habituels et pouvait bénéficier de ce fait d’une contrepartie.
    De toutes façons le parlementaire restait seul juge (à l’époque) de la façon dont il décidait de rémunérer ses collaborateurs avec le montant de l’enveloppe dédiée à cet effet.

  96. @ Achille
    « En clair, dans les deux cas il a tout faux.
    Sans doute aurait-il dû passer son chemin sans lui répondre. Mais je suppose que, là aussi, certains esprits sourcilleux n’auraient pas manqué de le critiquer. »
    Il n’a manifestement pas compris qu’au lieu de faire le pitre aux quatre coins de France, de Navarre et du reste, il ferait mieux de rester cloîtré dans son bureau et d’imiter Mitterrand qui savait parfaitement jouer au sphinx hiératique.
    La parole est d’argent, le silence est d’or.
    ————————————–
    @ Michel Deluré
    « J’apprécie que les services de notre Président… »
    Ce n’est pas « notre Président » mais seulement celui du régime provisoirement en vigueur.
    ——————————————
    @ Robert Marchenoir
    « Lorsqu’on est chef d’entreprise, on n’a pas le loisir d’obliger les gens à vous acheter votre camelote, sous peine de prison. Enfin, je parle des pays normaux, plus ou moins libéraux. »
    Cela a aussi été le cas depuis longtemps en France soviétique – et cela l’est encore partiellement – pour l’électricité, les transports ferroviaires et aériens, les télécommunications, les « assurances » santé, les ports, les universités, l’audiovisuel (la dernière plaisanterie annoncée consisterait même à taxer de la redevance les gens qui se refusent absolument à regarder les émissions de propagande et d’abrutissement diffusées par le Régime, ce qui serait tout simplement de la vente forcée) etc.

  97. Robert Marchenoir

    @ boureau | 19 septembre 2018 à 19:11
    Jean-Claude Michéa ? Très rarement invité dans les médias ? Il n’y a pas plus politiquement correct que lui. Il a la Carte, on le voit partout.
    Michéa est le type même de l’intellectuel qui prétend remettre en cause les idées dominantes, mais qui ne fait que les conforter en les contournant par la gauche. Il représente à merveille le politiquement correct de droite qui ne fait qu’entériner le politiquement correct de gauche.
    Jean-Claude Michéa est un banal néo-marxiste, et c’est pour cela qu’il jouit d’une telle aura au Front national, chez les rouges-bruns, la droite de gauche, les prétendus « souverainistes », les gaullo-communistes, etc. Il suffit de lire ce qu’il écrit. Il est, avant tout, un anti-libéral.
    Un anti-libéral est un chien, il n’y a pas à sortir de là (citation parodique, bien entendu).
    Jean-Claude Michéa, Michel Onfray, Christophe Guilluy, Natacha Polony, tout ça, c’est le même marxisme hâtivement repeint aux couleurs « rebelles » des soi-disant « anti-système », qui croient avoir inventé le fil à couper le beurre, alors qu’ils ne font que réclamer, sous une forme à peine différente, ce que tous les gouvernements et tous les idéologues dominants ont toujours appliqué en France.
    A l’exception possible de l’immigration, mais c’est pour nous expliquer que le socialisme dans un seul pays, c’est possible, à condition d’en exclure les Noirs et les Arabes. Ce qui est faux, évidemment. Il y a peu de Noirs et d’Arabes au Venezuela, et pourtant les Vénézuéliens meurent littéralement de faim, tout en nageant sur un océan de pétrole.

  98. Julien WEINZAEPFLEN

    @ Robert 19 septembre 2018 à 18:30
    D’où vous vient, cher Robert, vous d’habitude si avisé, si mesuré et si juste, l’idée un peu saugrenue que Gérard Collomb soit un laïcard ? Du fait qu’il est notoirement franc-maçon comme tous les élus lugduniens et qu’il ne s’en est jamais caché ? C’est un peu court. Les relations de Gérard Collomb avec l’Eglise qui est à Lyon sont excellentes. Le maire de Lyon n’a même jamais lâché le cardinal Barbarin. Ce que j’aime en Collomb est précisément qu’il n’est pas comme Valls ou comme Cazeneuve. Il n’est pas un laïcard anti-religieux. L’islam n’est une diabolique surprise, exécrée au niveau du lepénisme le plus acharné, que pour les laïcards anti-religieux de la trempe de Valls, un peu moins de Cazeneuve. Collomb n’est pas un laïcard anti-religieux, donc il n’est pas islamophobe. Il ne dramatise pas la menace terroriste. Il ne casse pas l’ambiance avec les risques de guérilla dans ce monde en guerre. Donc Macron et lui sont sur la même ligne concernant cet attentisme laïque. Une ligne que, pour une fois, je cautionne ou j’apprécie. Collomb reproche à Macron de ne pas arrondir les angles, non que Collomb ait lui-même la rondeur d’un radical, c’est un politicien qui s’affirme. Mais l’affirmation de Collomb n’a besoin, ni de la mise en tension que montrait Valls, Cazeneuve n’étant – ce modèle d’équilibre – tendu qu’a posteriori, ni du mépris dont les bourdes de Macron sont autant d’actes manqués. L’inconscient de Macron trahit ce seul sentiment, le mépris. Toutes ses bourdes en sont entachées. Le reproche non muet, mais discret que fait Collomb, derrière le mot humilité, à Macron pourrait se résumer ainsi : Macron ne laboure pas assez ses électeurs.
    Quant au MoDem, il a beau jeu de se plaindre de l’ignorance dans laquelle le laisse la République en marche, il n’existerait pas sans ce ticket. Que n’a-t-on dénoncé la faiblesse de Martine Aubry signant un pacte avec les Verts qui créa un groupe écologiste dans la majorité présidentielle de Hollande ! Mais combien étaient-ils ? une quinzaine bien tassée, me semble-t-il. Les modémistes de Bayrou qu’on croyait seul dans son parti ne sont pas loin d’être une centaine. Et dire que Bayrou disait qu’il venait pour aider, pas pour entrer dans des combinazione. C’est l’opération politicienne la mieux réussie depuis des lustres. Pour autant, je ne crois pas, comme notre hôte l’a récemment tweeté, que Bayrou ait redonné du lustre au centre. Il a pris l’UDF de Giscard et l’a rabaissé au niveau de son ânesse personnelle (Bayrou veut dire « âne rouge » en béarnais) : « Je dirai que c’est bien quand c’est bien et que ce n’est pas bien quand ce n’est pas bien. » Bayrou ou la politique comme je le sens. Comme l’écrivait Guy Birenbaum dans « Nos délits d’initiés », l’UDF, qui avait donné une incarnation large et de son temps à la droite libérale sous Giscard, était « suspendu », sous Bayrou, « aux humeurs de Marielle de Sarnez ». N’y voyez aucune allusion grivoise, j’ai ma petite idée sur ce qu’il en est à la ville, mais je n’en sais rigoureusement rien.
    Cela dit, quand on additionne les prises de distance de Collomb et de Bayrou, ça fait pas bien sur la photo. Ça fait pas bien, mais ça fait pas mal. Parce que Bayrou et Macron sont de vieux politicards et les vieux, Macron, il aime pas (navré, les screugneugneu), y compris quand il leur dit « Merci d’être plus discrets et de ne pas relever que je suis un malappris qui vous a pris ce dont je fais semblant que vous me l’avez donné. » « Merci, les retraités, arrêtez d’emmerder les retraités », dit-il aux ministres qui se contentent de mettre sa politique en application, car Macron est pervers. Avec ce « merci de ne pas emmerder », Macron laboure, il fait peau neuve. « Merci, vous les vieux, Collomb et Bayrou, d’arrêter, bientôt, de m’emmerder. Et arrêtez de m’emmerder avec les retraités, bordel ! ». Macron n’est que rarement vulgaire, n’a que « de rares vulgarités » (sic), prétendez-vous, M. Bilger. Je ne sais pas ce qu’il vous faut.
    ***************************************************************************
    @ Lucile | 19 septembre 2018 à 14:30
    Tout d’abord, merci d’avoir remarqué un certain récit à la fin d’un certain récent commentaire. Je n’en attendais pas moins de votre délicatesse, mais cela m’a touché.
    Bravo pour votre trouvaille de « contre-progressiste » qui illustre fort bien la novlangue macronienne du pseudo-transformisme.
    Foi d’aveugle, Manu n’a pas pistonné Jonathan, il l’a aidé à traverser la rue. Pour une fois qu’il rattrape une des boulettes de sa folie folklorique semées par son « grain », comme vous dites ! Même si c’est parce que le mépris du bourgeois était devenu trop criant, il fallait que les responsables de sa com’ fleurissent ou donnent un susucre à ce jeune horticulteur. Les parvenus sont bling bling, mais les bourgeois de naissance ne sont pas sympathiques. Macron est né, ce qui le dispense, pense-il, de rien faire naître qui soit substantiel, passés les « abracadabra » de ses « je vais te transformer en »… « Je suis né, cela me suffit », se dit-il le matin en se regardant dans la glace. Macron n’est pas d’une nature à connaître le supplice du miroir, celui que vit un détenu assez correctement repenti pour que sa peine lui profite, supplice dans lequel je redoute que consiste le purgatoire. Pour Macron, on est né ou on n’est rien.
    Un mot encore sur la communication patinoire de Macron qu’on disait un communicant sans reproche, même si, en effet, sa stratégie de communication reste constante : il s’agit de patiner toujours de manière à n’être saisi jamais. On a dit que la vidéo postée à propos du « pognon de dingue », dans laquelle notre cher Philippe a trouvé la goutte de vulgarité qui a fait déborder la vaseline, l’avait été délibérément par l’Elysée. C’est un peu vite avalé. J’aimerais bien qu’on me le prouve. Qui sait si la boulette n’a pas été faite de la seule initiative de Sibeth Ndiaye qui, voulant transmettre un message : « Le président n’est jamais content, car il est perfectionniste. Il nous fait potasser son discours de demain matin longtemps après minuit. Il nous donne un fil conducteur. Qu’il est chanceux d’être l’esclave consentant d’un si grand président ! » Le message a manqué sa cible. Et il en va toujours ainsi des messages des communicants. On n’a pas même relevé, ce qui aurait donné du baume au cœur à la pauvre Sibeth, qui était visiblement épuisée, que Macron traitait ses collaborateurs en dépit de toutes les conventions collectives et de l’exemplarité du président patron. On n’a entendu que ceci : « Les pauvres nous coûtent un pognon de dingue. » Le Sade-Macron qui fait de la philosophie dans le pognon comme l’anti-divin marquis faisait de la philosophie dans le boudoir de ces dames n’a pas de surmoi judéo-chrétien. Mais le peuple français, ce peuple qu’il n’aime pas d’un pays qu’il ne connaît pas, a conservé ce surmoi et a condamné Macron pour son mépris des pauvres.
    ***************************************************************************
    @ Marc GHINSBERG 19 septembre 2018 à 13:10
    Je ne prête aucune arrière-pensée à Emmanuel Macron, sinon celle assez classique, en amont de l’affaire Benalla, de vouloir régner en divisant sans aucun souci de réchauffer le climat social – dans le sens de la chaleur humaine. Il n’a pas choisi l’affaire Benalla, mais puisque consigne était donnée, je ne sais pas sous quelle forme, de ne pas célébrer la France black-blanc-beur, mais d’amener les joueurs de foot au seul palais de l’Elysée, il a bien fallu trouver une diversion. Ariane Chemin a choisi Benalla en journaliste superficielle commentant la politique au niveau de Paris Match qu’elle est. La diversion est revenue en boomerang à Macron à travers l’affaire Benalla.
    Pris par le temps, j’ai oublié ou négligé ce matin de vous témoigner mon accord, moins avec votre analyse de la portée institutionnelle de ces deux commissions d’enquête qui ne me paraissent pas anticonstitutionnelles, qu’avec la certaine vacuité de ces commissions, sauf au plan spectaculaire, pour faire parler le Parlement parlier et causer dans les chaumières des sujets dont on cause au Parlement parlier. Qu’on songe à la commission d’enquête sur Outreau ! Elle s’est réunie, elle a proposé. La justice s’est-elle réformée comme le proposait la commission d’Outreau, qui n’aura été, puisque la réponse est non, qu’une commission catharsis. Ni André Vallini son président, ni Philippe Houillon son rapporteur n’ont pu accéder, sous Hollande ou sous Sarkozy, au poste de garde des Sceaux. Et pourtant ils en avaient tous les deux l’envergure. L’un et l’autre auraient pu mettre ces propositions en musique. Ce qui démontre l’inanité et l’inutilité de ces commissions d’enquête, qui n’ont ni pouvoir de police ni de justice. Elles ont seulement celui d’engeôler ceux qui auraient le mauvais goût de ne pas répondre à leurs convocations et de ne pas venir se faire auditionner, comme Alexandre Benalla en a été tenté un moment. Pire, on a vu ce matin qu’elles n’agissent que pour assurer le spectacle. Vincent Crase demande un huis clos parce qu’il aurait eu peut-être des choses à dire aux commissaires sénateurs, mais pas face caméra. La commission des lois lui refuse ce huis clos, préférant un spectacle transparent à la révélation possible de secrets dérangeants.
    @ Giuseppe | 19 septembre 2018 à 10:48
    « A ce rythme la décision d’arrêté de péril de l’immeuble de la Macronie est imminente, Emmanuel Macron s’en rend-il compte ? »
    Bien sûr. Sans panache et dans la panique, il commet Castaner à commettre un lapsus de la suggestion. Il prétend que les sénateurs veulent destituer Macron, donc il amène dans le débat un sujet dont il n’était pas question, mais qui va faire son bonhomme de chemin. Tant qu’à attendre la déroute de Macron avec Savonarole, j’aime mieux qu’une destitution de Macron par le Sénat prévienne le mal que pourrait faire une révolution sans grand dessein, car le peuple est devenu une juxtaposition d’intérêts catégoriels empilés. Au secours, le Sénat ! Destituez Macron. Débranchez-le. Demandez à Gérard Larcher où est la prise, il s’y connaît en débranchements.

  99. @ Robert Marchenoir 19 septembre 2018 22:28
    Michéa / Manent
    Votre goût immodéré pour la polémique stérile vous fait passer à côté de l’essentiel. Reste l’écume des jours où vous vous complaisez.
    Le but de l’article est de confronter les points de vue de deux personnalités de pensées différentes et opposées. Et rien d’autre !
    Rien d’autre qui ne vaille toujours de votre part, quel que soit le sujet, une avalanche de lieux communs.
    Enfin, vous progressez : vous faites plus court. C’est toujours ça de gagné !
    @ Patrice Charoulet 19 septembre 2018 15:46
    « Benalla au Sénat »
    Votre fascination pour la prestation de Benalla me surprend.
    Je vous invite gentiment à revoir ces moments en superposant à l’image de Benalla version Sénat – habillé et coaché comme pour une prestation à la Comédie-Française – celle de Benalla casqué et violent lors des événements du 1er Mai.
    Edifiant pour une vraie compréhension de cette manipulation médiatique.
    Cordialement.

  100. @ Exilé 19 septembre 2018 à 20:04
    Vous avez raison. En plus des assurances santé vous avez oublié l’assurance chômage qui est prélevée sur le salaire, certains salariés ayant cotisé ainsi durant plus de dix ou quinze ans avant que leur entreprise ne se délocalise ou « dépose le bilan ».
    Après cela dire qu’une fois licencié le chômeur est un assisté est n’avoir pas compris le rôle de l’assurance qui indemnise ceux qui ont cotisé (payé) pour se protéger d’un sinistre éventuel, telle la perte de leur emploi.
    Il ne viendrait à l’idée de personne de dire qu’après avoir souscrit une assurance crédit (obligatoire) ou une assurance habitation (obligatoire pour un locataire) et payé ses cotisations, lorsqu’il arrive un sinistre au souscripteur de ces assurances et que l’assurance respecte les clauses contractuelles souscrites, l’assuré est un assisté…
    Sauf à Macron évidemment.

  101. Alors stop ou encore ?
    Tout ce qui touche de loin et surtout de près au sieur Macron, n’est qu’une comédie inspirée par feu Jean-Baptiste Poquelin ; car Emmanuel et son épouse font du théâtre de banlieue en permanence, du maquillage au montage en passant par la mise en scène et cela depuis les temps immémoriaux de leur connivence.
    Le thème d’aujourd’hui étant le chômage.
    Après l’escalade organisée de balcons et la Fête de la musique nous savons que l’Elysée est maintenant une maison de grande tolérance qui cherche à faire oublier son rôle principal qui devrait être celui de la présidence d’une nation civilisée et non pas un foutoir devenu pour l’occasion une boîte d’intérim.
    Il faut quand même en tirer une leçon et un profit, voilà pourquoi je suggère aux millions de chômeurs qui cherchent actuellement du travail, d’écrire à Macron pour qu’il leur trouve un job bien rémunéré, pas trop salissant et correspondant à leur formation. La banque des « enfants de Roth », qui sait transformer un gueux en prince, pourrait être mise à contribution dans cette tâche au lieu de faire valoir uniquement les liens qui l’unissent à son Pinocchio.
    Mais n’oublions pas qu’après chaque scénario ridicule, on sonde.

  102. Patrice Charoulet

    @ boureau 20 sept. 7h36
    Cher Monsieur,
    J’ai vu et revu, comme tout le monde, les vidéos des « exploits » de M.Benalla le 1er mai. Vous êtes surpris de mon éloge de sa « performance » au Sénat. Je me plaçais du point de vue qu’aurait pu avoir un président de l’Institut de la parole. Il ne s’est pas exprimé sur ce sujet et je ne vais pas le faire parler.
    Le sentiment que j’ai eu a été partagé par la plupart des politologues et autres experts en communication ou art oratoire.
    Les seuls à avoir fait la fine bouche – en niant l’évidence – ont été les représentants des différents partis d’opposition. Mon éloge, sans valeur et sans titre, d’obscur citoyen et qui le restera, était « technique ». Je ne donne aucun blanc-seing à M. Macron, rassurez-vous !

  103. Je sais que le sujet du billet est Emmanuel Macron, mais je voudrais quand même dire un mot sur quelque chose qui me trouble. Les journalistes n’ont pas l’air de comprendre qui est Benalla. Ils en ont plein la bouche de sa bonne présentation, de sa mesure, de sa politesse, de sa maturité, de son parler doux, réfléchi et raisonnable. Ils s’y fient en oubliant complètement que c’est le même homme qui a traité un sénateur de « petit marquis », puis lui a présenté ensuite ses excuses avec la naïveté d’un enfant de chœur, et le même qui a occupé au moins un de ses jours de loisir à jouer au méchant flic pour aller maltraiter des manifestants, ce dont il a sûrement tiré bien du plaisir, car ce jeune homme raisonnable et serviable envers le Président, cet employé modèle, aime sans doute pimenter sa vie avec des sensations fortes de nature policière.
    Cette difficulté à mesurer le personnage devrait nous alerter sur le côté louche qui me semble le caractériser. Il représente à mes yeux un bon exemple de ces personnalités à tiroirs, en général intelligentes, pour qui les autres ne sont que des objets à manipuler, et qui y réussissent brillamment. Pour eux, la loi n’a jamais plus de valeur que leur GPS : quand on connaît des raccourcis, on les prend, et on ne fait surtout pas demi-tour dès que possible. Cet homme réussit à truquer la perception que les autres ont de lui. Drôle de fréquentation pour le président de la République, on se demande aussi pourquoi la garde des Sceaux a cru bon de prendre son parti.

  104. @ Exilé
    Je ne pense pas que vous nuisiez à l’industrie française en achetant des produits chinois, pour la bonne raison que l’industrie française fabrique de moins en moins ces produits. Même le haut de gamme est maintenant produit à l’étranger, parfois dans d’autres pays européens, dans des domaines où nous étions pourtant très bons.

  105. Benalla s’est pris ou a été embauché comme Chuck Norris, l’Homme du Président.
    Il a pris son rôle à coeur.
    Il a fait accélérer le bus de l’équipe de France sur les Champs-Elysées.
    La vidéo et l’histoire ne sont pas sorties en mai, mais au début des vacances, pour éviter une révolution soixante-huitarde.
    Benalla espion israélien pour déstabiliser l’Etat français ?
    A l’époque de Mitterrand et de sa double vie, tout en étant aussi coûteux, les agissements étaient plus discrets.

  106. Michel Deluré

    @ Exilé 09/09 20:04
    Désolé, mais une fois élu démocratiquement, celui qui est investi de la charge suprême de diriger notre pays est le Président de TOUS les français, que l’on ait voté pour ou contre lui ou que l’on se soit abstenu.
    Par la force des choses, il est donc bien « notre Président », même si l’emploi de cette tournure ne marque nullement une quelconque adhésion à la politique qu’il mène.

  107. @ Patrice Charoulet 20 septembre 10:5O
    Je me disais aussi !
    Effectivement la performance de Benalla était remarquable dans sa forme.
    Il se dit – de source sénatoriale – que deux journalistes (lesquels nous le saurons sans doute dans les semaines qui viennent) l’auraient préparé à cette audition.
    Avec toute la rouerie que l’on a pu constater.
    Le texte n’était sans doute pas de Benalla, mais l’acteur était bon.
    Bien cordialement.

  108. @ Julien WEINZAEPFLEN | 20 septembre 2018 à 02:40
    Merci pour vos compliments quant à la qualité mesurée de mes avis.
    Quant à monsieur Collomb, je vous rejoins dans votre analyse quant à ses relations avec l’Eglise catholique locale, vu la primauté du diocèse sur cette institution.
    Cependant, vous utilisez le terme « laïcard » que je n’ai jamais employé.
    J’ai simplement voulu signifier que, compte tenu de son appartenance à une obédience maçonnique, il me semble avoir une conception de la laïcité en conformité avec la loi de 1905 et qu’il ne doit pas souhaiter de modification de ce texte fondamental. Sauf erreur, il me semble que le Grand Orient a rappelé assez récemment publiquement son attachement au respect absolu de la loi de 1905 et son opposition à toute adaptation aux concepts actuels qui affublent le mot laïcité d’adjectifs qui auraient pour effet de dénaturer complètement le concept qui fonde notre système républicain.

  109. @ Gavot | 19 septembre 2018 à 19:20
    J’avais écrit que EM se contentait de peu, qu’il ne pensait que start-up alors que nous avons des atouts pour requalifier de la main-d’œuvre dans des industries à la pointe et à très forte valeur ajoutée.
    Lapierre est bien isolé et pèse peu, en terme d’image et de production.
    La liste est longue chez nos voisins, que du beau pour la plupart, Felice Gimondi est un prestigieux VRP pour le monde entier pour la marque Bianchi de Fausto Coppi, Ernesto Colnago, Milani, Guerciotti…
    https://www.europages.fr/entreprises/Italie/Fabricant%20Producteur/pg-2/v%C3%A9los.html

  110. @ Robert M.
    Je crains que certains aient fait élire notre Brejnev et/ou notre Poutine.
    En effet, hors des paradis soviétiques dirigés par ces personnages, QUI aurait osé, à part une justice aux ordres, exiger une expertise psychiatrique de son adversaire politique ? 🙁
    Bien sûr, bien sûr, « on » (BFM) va nous seriner que c’est prévu par le droit pénal afin de savoir si la mise en cause est réceptive à la punition (déjà prévue) ou si son jugement était altéré lorsqu’elle a fait paraître les photos des horreurs que perpétrait Daech. Un comble !
    Je sens que je vais revoir l’Aveu (film).
    J’ai peur cher Robert M. que nous n’entrions dans la nuit de vos cauchemars.
    Adéo.

  111. @ Michel Deluré
    « Désolé, mais une fois élu démocratiquement, celui qui est investi de la charge suprême de diriger notre pays est le Président de TOUS les français, que l’on ait voté pour ou contre lui ou que l’on se soit abstenu. »
    Eh bien si votre théorie est la bonne, ce n’est pas à moi qu’il faut le dire mais plutôt à lui qui manifestement discrimine de façon méprisante les Français qui ne correspondent pas à sa vision des choses en les rejetant dans les ténèbres extérieures, par exemple quand il évoque « les gens de rien », le « populisme » , la « lèpre » etc.
    Qu’est-ce que c’est que ces manières ?
    Et je rappelle qu’en principe en France le souverain – ou son équivalent – n’est pas le Président mais le Peuple dont le précédent est supposé appliquer la volonté…

  112. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 20 septembre 2018 à 15:38
    « QUI aurait osé, à part une justice aux ordres, exiger une expertise psychiatrique de son adversaire politique ? »
    Formidable aveu, en effet. Ces gens possèdent le douteux privilège de pouvoir réaliser leurs fantasmes. Un : s’opposer à l’immigration de masse, c’est être un malade mental. Deux : une lecture littérale de la loi permet (je suppose) de réclamer une expertise psychiatrique à l’encontre de Marine Le Pen. Donc, je réclame une expertise psychiatrique à l’encontre de Marine Le Pen, pour jouer un bon tour aux « fachos » que ne pensent pas comme moi, et rappeler qu’il y a une seule bonne pensée, la pensée de gauche.
    Quand la « justice » en est rendue là, c’est que la démocratie est sérieusement malade. Cela étant, je pense que vous vous trompez sur un point. Ce juge n’est pas « aux ordres » (à moins que vous n’en apportiez la preuve). Il n’y a nul besoin d’ordres pour instiller l’idéologie de gauche dans la fonction publique. Cet épisode aurait pu se produire sous n’importe quel président.
    Et en effet, ces pratiques et cette mentalité proviennent en droite ligne d’URSS — et se poursuivent, d’ailleurs, dans la Russie actuelle.
    P.S. : un reporting régulier sur l’état de mes bons points dans votre boîte à biscuits (bretons) m’obligerait infiniment.
    ______
    @ xc | 19 septembre 2018 à 11:42
    « Paul Labayadère | 18 septembre 2018 à 03:55 n’a pas appréhendé le problème sous tous ses aspects. Si c’est lui qui opère les versements au fisc et organismes sociaux, l’argent lui vient de ses clients. Ce sont ces derniers qui supportent au moins en partie les taxes et charges sociales. Si ces prélèvements étaient supprimés, il n’est pas certain qu’il pourrait en récupérer intégralement le montant. »
    Vous venez de donner un beau coup de pied dans la cage de buts à roulettes. Ce n’est pas la question. Paul Labayadère s’est plaint du montant exorbitant des impôts et cotisations en tout genre.
    Vous répondez en disant : oui, mais si ce n’étaient pas les chefs d’entreprise qui se faisaient les intermédiaires de ces prélèvements pour le compte de l’Etat, ce serait quelqu’un d’autre.
    La question n’est pas qui prélève. La question est combien on prélève. Les chefs d’entreprise, les investisseurs et les libéraux ne se plaignent pas particulièrement de la corvée fiscale qu’on impose aux entreprises : ils se plaignent du montant scandaleux de la dépense publique, qui entraîne un niveau exorbitant de taxation et de contributions « sociales » (c’est-à-dire socialistes).
    ______
    @ boureau | 20 septembre 2018 à 07:36
    « Votre goût immodéré pour la polémique stérile… le but de l’article est de confronter les points de vue de deux personnalités… une avalanche de lieux communs… vous progressez, vous faites plus court… »
    Assumez la responsabilité de vos propos, au lieu de vous livrer à de la polémique stérile pour remplir des lignes, et avoir le dernier mot.
    Ma critique ne portait pas sur l’article du Figaro : elle portait sur votre assertion ridicule selon laquelle Jean-Claude Michéa ne serait jamais invité dans les médias. Et, non, critiquer le gauchisme de Jean-Claude Michéa n’a rien de conventionnel, de ma part : tout le monde, à gauche comme à droite, le considère comme la nouvelle lumière de notre temps. C’est Michéa par-ci, Michéa par-là, alors qu’il ne fait que recycler la vulgate socialiste sous de nouveaux atours.
    C’est sûrement parce que mes commentaires sont « une avalanche de lieux communs » que je m’attire régulièrement, ici, les invectives infondées de prétentieux conventionnels dans votre genre…
    Je vous conseille d’abandonner pour toujours votre espoir chimérique que « je fasse plus court ». D’innombrables écervelés ont tenté cette remarque idiote avant vous. Je continuerai à faire extrêmement long.
    Mais bravo pour avoir tenté, une fois de plus, d’imposer l’égalitarisme enragé propre à la mentalité socialiste française, dans l’espace par excellence où celui-ci ne peut pas s’appliquer : Internet, ou précisément tout le monde est libre de faire très court, très long ou de ne rien faire du tout, sans rien enlever pour autant à personne.
    Contrairement à la perversion française pour laquelle le gâteau possède une taille fixe, qu’il convient de « répartir » en « redistribuant les richesses ». Grâce à l’intervention d’importuns intempestifs dans votre genre, qui se chargeront de « réguler » la longueur des commentaires (ou le montant des revenus) selon une recette secrète connue d’eux seuls — mais qui leur assurera de confortables émoluments financiers, s’ils sont fonctionnaires ou font autrement partie de la force de répression socialiste ; ou bien des bénéfices psychologiques et moraux, comme, dans votre cas, lorsqu’ils s’improvisent petits flics de la longueur appropriée des commentaires, sur des blogs qui ne sont pas les leurs.
    « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire, à condition que ce ne soit pas trop long, car je suis trop paresseux pour lire et comprendre un texte simple de plus d’une vingtaine de lignes. » — p.c.c. François-Marie Arouet

  113. @ Robert Marchenoir 20 septembre 2018 à 17:58
    Pour les bons points que je vous conserve MAIS qui peuvent chuter (!) je vous ferai un « restad » (= « rappel » en breton ;)) régulièrement.
    Bien sûr les juges ne sont pas sous les ordres comme des chevaux de course (qu’ils ne sont pas) mais la communication passe, surtout chez les francs-mac’.
    Adéo Robert M.

  114. @ Robert Marchenoir 20 septembre 2018 à 17:58
    « François-Marie Arouet »
    Encore qui écrivait sous pseudo ! 😀

  115. Mary Preud'homme

    Marine Le Pen est manifestement victime d’un acharnement judiciaire carabiné comme le furent avant elle Sarkozy et Fillon.
    Bizarre, tous gens de droite !
    Le plus curieux c’est que les juges ont attendu le moment où elle s’est sensiblement éloignée des idées les plus radicales de son mouvement pour décider qu’elle était bonne pour une expertise psychiatrique.
    Ben voyons ! Des droites en passe de se ressouder ou s’allier sur l’essentiel, voilà de quoi faire peur à qui vous savez…
    Mais finalement, je me demande si cette décision (de juges croupion) unique dans les annales (avec deux n) ne va pas être contre-productive pour la majorité au pouvoir, faisant gagner à MLP quelques sympathies, y compris parmi ceux qui l’avaient jusqu’alors combattue, voire diabolisée.

  116. Macron est cuit.
    Ses plus fervents supporters ont déserté ce blog.
    D’autres ayant tout de même voté pour lui ne sont pas près de recommencer et font profil bas devant la crise qui s’annonce : absence de croissance due au manque de confiance (retraites, prélèvement à la source, inflation). Edouard va lâcher l’affaire. Les caisses sont vides, elles se videront encore plus en 2019 sans être remplies. Chute des rentrées de TVA, hausse des dépenses publiques, baisses d’impôts pour les très riches.
    Toutes cette situation ne profitera qu’à Wauquiez ou à défaut Sarkozy.
    Le centrisme mi-chèvre mi-chou est mort avec Macron.
    Ce n’est pas surprenant avec des Le Maire, Buzyn, et autres.
    Macron aura fait pire en un an que la somme du pire de Sarkozy et Hollande en dix ans.
    Les yeux fermés, on a à peu près ce que Royal aurait fait en 2007, un carnage.

  117. « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps » disait Abraham Lincoln.
    On ne sait plus comment écouter et entendre les infos et surtout les commentaires du PAF français.
    Le président élu par 65% des votants avec un programme annoncé et clair n’a pas le droit d’exercer son pouvoir et de remplir sa mission… ainsi en décident syndicats soviet… fonctionnaires demandeurs de toujours plus de privilèges et moins de travail… haute fonction publique et grands apparatchiks véritables gouvernants de la France… et cerise sur le tout, les journaleux sayanim, complices et porte-voix des démolisseurs conservateurs.
    Vivement une révolution qui balaie tout ce monde d’hypocrites rentiers indéboulonnables de la république soviet la plus taxée du monde.

  118. Patrice Charoulet

    « La fumée du macronisme va disparaître, et on verra ce qu’il y a derrière : la technocratie, le narcissisme et la solitude. » (Philippe Bas, 2018)

  119. @ Mary Preud’homme | 21 septembre 2018 à 00:14
    Je viens d’écouter ce matin le billet de Thomas Legrand sur France Inter. Comme par hasard, sa présentation est à l’inverse de votre perception : c’est le placement des gens d’extrême droite dans une position victimaire, face à des dispositions juridiques qui leur sont normalement appliquées.
    Mais cette thèse est parfaitement démontée par Régis de Castelnau dans ce billet intitulé « La farce continue » :
    http://www.vududroit.com/2018/09/expertise-psychiatrique-de-marine-pen-farce-continue/
    Il y explique clairement que la procédure appliquée à madame Le Pen est un dévoiement des procédures judiciaires destinées à la protection de l’enfance et donc ne s’applique pas à proprement parler au contexte de cette affaire.

  120. @ Robert Marchenoir 20 septembre 2018 17:58
    Par courtoisie, juste un petit mot pour vous dire que je m’efforcerai de ne pas vous mettre destinataire d’un avis, car, avec vous, cela se termine toujours en eau de boudin.
    Ceci pour éviter de donner du travail supplémentaire à Madame Bilger pour des échanges qui n’ont sans doute pas le moindre intérêt.
    L’historique de vos interventions le montre assez bien.
    Cordialement.

  121. @ Robert Marchenoir
    « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »
    Rappelons une fois de plus que cette citation imputée à tort à Voltaire est en fait due à Evelyn Beatrice Hall.

  122. J’attends impatiemment un billet de Philippe, à moins qu’il m’ait échappé, LREM en marche… arrière.
    La REM, c’est pas du langage banlieusard ?
    Souvenez Jean-Marie Messier, Macron ne vous le rappelle-t-il pas ?
    Chaque retraité ayant 1 500 euros par mois sera ponctionné de 60 euros en 2019, fini les cheveux bleus ou violet, les cures à la Chaîne thermale du Soleil, le camping-car et le yorkshire.
    Ceci se rajoute à la suppression possible de la demi-part des veuves.
    Pas de budget pour des aménagements de salle d’eau et encore moins de paysagerie dont la TVA avait déjà augmenté en attendant la suppression du crédit d’impôt.
    Macron et son futur ex-Premier ministre auront ponctionné comme jamais ceux qui sont aptes à consommer.
    Ils voulaient la croissance et ont tellement fait peur aux gens que ceux-ci laissent l’argent sur les livrets.
    Le livret A sera imposé, il n’y a plus d’argent. Les pauvres auront le LEP non imposé. Le pauvre épargne c’est connu.
    D’ailleurs le problème c’est les pauvres, ils n’ont pas de goût, on ne verra jamais un pauvre dans un grand resto, jamais de tableau de maître chez un pauvre. C’est ceux-là qui empêchent la croissance, ils ne consomment rien.
    Il n’y aura plus de budget pour l’entretien des pierres tombales et l’achat de fleurs.
    Macron est lucide, l’horticulteur serait bien avisé de changer de voie.
    Il est fort ce président.

  123. Robert Marchenoir

    @ kacendre | 21 septembre 2018 à 01:42
    « Cerise sur le tout, les journaleux sayanim. »
    Que ferions-nous sans une injection périodique de ce bon vieil antisémitisme des familles… L’antisémitisme, la politique des imbéciles.
    ______
    @ Exilé | 21 septembre 2018 à 08:51
    « Rappelons une fois de plus que cette citation imputée à tort à Voltaire est en fait due à Evelyn Beatrice Hall. »
    On voit tout de suite ceux qui n’ont pas cliqué sur le lien…
    ______
    @ boureau | 21 septembre 2018 à 08:30
    « Par courtoisie, juste un petit mot pour vous dire que je m’efforcerai de ne pas vous mettre destinataire d’un avis, car, avec vous, cela se termine toujours en eau de boudin. »
    Euh… non. C’est avec vous que ça se termine toujours en eau de boudin. Ne prenez pas votre cas pour une généralité. Ne projetez pas vos vices sur autrui. Il ne manque pas de commentateurs, ici, qui « me mettent en destinataire d’un avis », comme vous le dites curieusement, et avec lesquels j’ai des échanges fructueux.
    Il est bien évident, en revanche, que si votre « avis » est truffé de sottises et des mensonges, vous allez en entendre parler. L’irresponsabilité est devenue un tel réflexe, dans spéhi infecté par la mentalité socialiste, que certains sont tout surpris du frais courant d’air qui balaye leur visage, lorsqu’ils s’aventurent dans cette construction libérale par excellence qu’est Internet.
    Quant à votre fausse « courtoisie », elle est aussi hypocrite que le contenu de vos « avis ».

  124. @ Patrice Charoulet | 21 septembre 2018 à 07:35
    « La fumée du macronisme va disparaître, et on verra ce qu’il y a derrière : la technocratie, le narcissisme et la solitude. » (Philippe Bas, 2018)
    C’est à ce genre de petite phrase que l’on peut mesurer l’impartialité de la commission d’enquête du Sénat chargée d’entendre Benalla…
    Commission dont il n’est à ce jour rien sorti de sensationnel.
    Bref comme disait Jacques Chirac « Ça a fait pschitt ! » 🙂

  125. @ Achille 20h00
    «  »La fumée du macronisme va disparaître, et on verra ce qu’il y a derrière : la technocratie, le narcissisme et la solitude. » (Philippe Bas, 2018)
    C’est à ce genre de petite phrase que l’on peut mesurer l’impartialité de la commission d’enquête du Sénat chargée d’entendre Benalla… Commission dont il n’est à ce jour rien sorti de sensationnel. Bref comme disait Jacques Chirac « Ça a fait pschitt ! » »
    Il n’est pas étonnant qu’au plan politique Philippe Bas soit opposé à Macron puisqu’il est dans l’opposition, mais cela ne l’empêche pas de poser de bonnes questions aidé en cela de sénateurs socialistes (Sueur) ou communistes (oui ça existe encore…).
    Comme cette commission d’enquête n’a pas encore rendu son rapport, il me paraît présomptueux d’affirmer que ça fait « pschitt ». En réalité ce qu’on attend d’une telle commission c’est qu’elle approche la vérité après le décorticage des faits.
    Je ne doute pas que loin du sensationnalisme ses conclusions mériteront une lecture attentive.

  126. Patrice Charoulet

    J’ai récemment cité ici une phrase laconique et très heureuse de Philippe Bas. Elle a été commentée négativement.
    Elle n’a évidemment pas été dite pendant la commission d’enquête. Ce sénateur appartenait au RPR, puis à l’UMP, et maintenant au parti présidé par Laurent Wauquiez, famille politique à laquelle je reste fidèle, malgré tous les malheurs de campagne présidentielle que l’on sait.
    Philippe Bas préside la commission sénatoriale, comme une macroniste présidait la commission de l’Assemblée nationale. Les majorités respectives ne sont pas les mêmes, comme on sait, dans ces deux endroits.
    Je rappelle que la façon très partisane dont la députée macroniste a présidé sa commission a interrompu très prématurément ladite commission et que la commission sénatoriale, par chance, fonctionne à merveille.

  127. Catherine JACOB

    @ Achille | 21 septembre 2018 à 20:00
    « Commission dont il n’est à ce jour rien sorti de sensationnel. Bref comme disait Jacques Chirac « Ça a fait pschitt ! » 🙂 »
    Parce que vous pensez que d’avoir vu l’exercice de pressions du 1er personnage de l’Etat sur le 3ème, de vingt-huit ans son aîné (1949 – 1977 = 28) ce n’est pas important ?
    D’avoir constaté qu’
    • un ancien ministre délégué aux Relations du travail dans le gouvernement Raffarin III qui fut également
    • ministre délégué à l’Emploi, au Travail et à l’Insertion professionnelle des jeunes dans le gouvernement de Villepin,
    • dont le taux de chômage de la circonscription était passé sous la barre des 5 % lors de son entrée au gouvernement (2004),
    • qui a abandonné son activité de vétérinaire équin (issu de l’École nationale vétérinaire de Lyon) pour pouvoir se consacrer pleinement à aux citoyens lorsqu’il intégra le conseil municipal de Rambouillet en 1979, dont il élu maire en 1983 contre Christine Boutin, et
    • constamment réélu depuis, recueillant jusqu’à 71 % des voix au 1er tour (2001), président du Sénat de 2008 à 2011 et de 2014 à nos jours, sachant qu’un président du Sénat perçoit mensuellement une rémunération brute de 7 100 € au titre de sénateur et 7 057 € au titre de président tout en disposant d’un logement de fonction et d’une voiture avec chauffeur, alors qu’une clinique vétérinaire spécialisée dans les chevaux, par ex. celle de Livet en Normandie, justifie d’un chiffre d’affaires de 5 258 900,00 € en 2016 ( plus de cinq millions d’euros donc, contre 7 100 + 7 057 = 14 157 x 12 mois = 169 884€, sachant que les frais de fonctionnement d’une clinique vétérinaire ne sauraient atteindre cinq millions d’euros une fois son matériel spécialisé et ses locaux payés, même avec vingt salariés !! Or Gérard Larcher docteur vétérinaire spécialisé dans les chevaux ayant exercé pendant quatorze ans avant d’être élu et ayant atteint un niveau de compétition en saut d’obstacles et concours complet, a exercé au haras national du Pin, en Normandie, au sein de l’équipe de France de sports équestres qu’il suit aux jeux olympiques de Montréal où cette équipe est montée sur le podium pour la médaille d’or.)
    • ancien soutien de François Fillon, se fait remonter par avance les bretelles au vu et au su du Landerneau médiatique par un manipulateur de première en prévision d’une nouvelle OPA LREM sur les prochaines élections européennes dont l’enjeu est à l’heure actuelle au-delà de tout ce que le citoyen lambda peut imaginer, n’est pas important ??
    @ Achille | 21 septembre 2018 à 20:13 @ boureau sur « Il ne faut pas libérer Jean-Claude Romand… »
    « Comment pouvez-vous avoir lu mon texte de 20 :15 à 19 :53 ? Trop fort ! 🙂 »
    Comme vous voyez, ces LREM, ils savent les choses d’avance. Boureau est devin, il a une double vue, il sait d’avance ce que vous n’avez pas encore publié et y répond préventivement, comme Macron savait d’avance comment Larcher allait conduire les débats de la commission d’enquête sénatoriale afin qu’elle ne fasse pas « pschitt ! » précisément, ce qui n’arrangeait sans doute pas l’Elysée sinon, pourquoi s’impliquer personnellement dans une affaire de gestion de l’office qui ne regarde en principe que la maîtresse de maison et le maître queux de la cuisine électorale ? Hum ??

  128. @ Catherine JACOB | 22 septembre 2018 à 08:50
    « Comme vous voyez, ces LREM, ils savent les choses d’avance. Boureau est devin, il a une double vue, il sait d’avance ce que vous n’avez pas encore publié et y répond préventivement… »
    Au cas où cela vous aurait échappé, notre ami boureau n’appartient absolument pas aux soutiens inconditionnels de LREM. Moi non plus d’ailleurs, mais vu la frénésie anti-macronienne qui règne sur ce blog, je me fais un petit plaisir de contrarier tout ce beau petit monde. Et ça marche ! 🙂

  129. @ caroff | 21 septembre 2018 à 22:54
    « Comme cette commission d’enquête n’a pas encore rendu son rapport, il me paraît présomptueux d’affirmer que ça fait « pschitt ». »
    Pas moins de quatre chaînes de TV ont retransmis l’intégralité de l’audition de Benalla. Cette commission a prévu d’organiser pas moins de quatre autres commissions. Complètement ubuesque !
    Bref cela ressemble à une véritable affaire Dreyfus où toutes les suspicions, mêmes les plus délirantes, sont émises à l’encontre du « prévenu ».
    Mais à ce jour même les journaux les plus intrusifs ne font pas leur Une de cette affaire Benalla qui dure déjà depuis trois mois et commence à s’essouffler vu que les Français sont fatigués de ces petites querelles entre marquis du pouvoir et de l’opposition. Ceci sous le regard goguenard de la presse internationale qui ne se lasse pas de ce genre de chamailleries typiquement franchouillardes. Consternant !

  130. MISCELLANEUS*
    Le psy, la dernière marche à franchir avant d’arriver au goulag !
    BREXIT
    « Facile d’y entrer, difficile d’en sortir » disent-ils tous.
    – De quoi s’agit-il ? D’une prison ?
    – Non, de l’UE !
    De l’UE, vous ne vous tirerez pas les premiers, Messieurs les Anglais, aussi facilement que cela !
    Dans la chute de la maison France il n’y a pas que l’immigration. Il y a aussi l’UE !
    Pour justifier la migration on entend de plus en plus fréquemment cet argument : « Ils sont indispensables pour occuper les emplois dont les Français ne veulent pas ».
    C’est indigne. De le dire. De le penser. De l’admettre. De l’utiliser. D’en faire le fondement d’une économie politique.
    Du Milanais-Vénétie jusqu’à la Galicie, le vieil Empire, sentinelle dressée face à l’Orient, se réveille. Mais, tradition oblige, François-Louis M, arrière félon en marche, renoue l’alliance avec le Grand Turc.
    La Prusse va-t-elle une nouvelle fois tirer les marrons du feu ?
    L’Histoire recommence ?
    Après Audin les harkis. Ce petit homme a le chic pour toucher à ce qu’il ignore totalement. Il aura de la chance s’il ne suscite pas un malaise des plus profonds chez les vieux Français.
    L’Algérie en France, combien de voix déjà ?
    A Salvini qui ne veut plus accueillir de migrants dans son pays, le Luxembourg – Grand Duché mais Petit Pays voyou – répond m**** !
    L’UE c’est ça !
    *Cum duventa dixit

  131. @ Robert Marchenoir | 21 septembre 2018 à 18:50
    Et que ferions-nous et surtout que serait la France sans les serveurs de soupe béats et attendris devant les envahisseurs et les profiteurs de notre magnifique pays… riche… soviet le plus taxé du monde.
    Il est vrai qu’on ne peut pas faire boire un âne qui n’a plus soif… faire rentrer 2 litres dans une bouteille de 1,5 litre… il n’est pire sourd que celui qui ne veut rien entendre et pire aveugle que celui qui ne veut et souvent ne peut rien voir.
    Bref quand on MARCHE DANS LE NOIR… on comprend… ou plutôt on voit ce que je voudrais dire… à un sourd.

  132. @Achille 10h31
    « Bref cela ressemble à une véritable affaire Dreyfus où toutes les suspicions, mêmes les plus délirantes, sont émises à l’encontre du prévenu ».
    Non c’est vous qui l’interprétez ainsi !
    C’est le fonctionnement normal de notre démocratie qui se déroule sous vos yeux ébahis…
    Aux Etats-Unis vous verriez comment une telle affaire serait traitée par une commission d’enquête du Congrès…

  133. Robert Marchenoir

    @ kacendre | 22 septembre 2018 à 12:49
    « @ Robert Marchenoir – Serveurs de soupe béats et attendris… faire rentrer 2 litres dans une bouteille de 1,5 litre… Bref quand on MARCHE DANS LE NOIR… on comprend… ou plutôt on voit ce que je voudrais dire… à un sourd. »
    Mais j’ai très bien entendu. Tout est la faute des Juifs, c’est bien ce que vous avez essayé de nous faire comprendre. Pas la peine de feindre l’indignation. Vous avez écrit :
    « Et cerise sur le tout, les journaleux sayanim, complices et porte-voix des démolisseurs conservateurs. »
    Un sayan, pluriel sayanim, c’est un Juif, agissant clandestinement en pays étranger au service des intérêts d’Israël, à l’instigation des services secrets de ce dernier, et exerçant des activités d’agent d’influence ou de soutien logistique des véritables espions. Cela me paraît tout à fait clair : vous êtes un antisémite.
    Ce n’est pas la peine d’essayer de vous en tirer en n’étant jamais que le millième à faire le même jeu de mots foireux sur mon nom — ce qui montre que votre politique est aussi basse de plafond que votre style.
    Vous confirmez ce que je viens d’écrire, à savoir que l’antisémitisme est l’exutoire politique de la partie la moins intelligente de la population, qui allie à cette tare une moralité douteuse.

  134. « L’impatience des Français face aux résultats économiques et sociaux qui tardent à venir. La croissance guère revigorée, le chômage qui ne régresse pas. » (PB).
    Nous sommes dopés à la dette, on ne sait plus faire de « bonnes finances » comme avait dit Mongénéral, et avec le nouveau monde nous sommes repartis comme dans l’ancien, tout est question de culture.
    Impôts et faux libéralisme qui n’est que du sparadrap, de la gestion au bout du nez ne cachent pas la misère et le chômage qui ne cesse de croître.
    Etre riche ce n’est pas gagner beaucoup d’argent c’est surtout de ne pas le dépenser, cela fonctionne comme la thermie d’un immeuble, le matériel le plus performant du monde ne pourra rien contre les courants d’air, bichonnez votre isolation, bichonnez vos déperditions et là vous ferez des économies.
    Il vaut mieux investir dans le manteau – la laine de roche qui ne coûte pas cher – plutôt que dans des mécaniques onéreuses ; l’économie c’est la même chose, le préventif vaut mieux que tous les replâtrages inutiles, faire du simple, de l’essentiel, tout le reste c’est de l’illusion qui ne s’amortit jamais et qui pèse tout une vie.

  135. Marchenoir intègre la notion d’exutoire, le ver est dans le fruit, reste à savoir s’il ira jusqu’à appliquer à ses propres obsessions ce qu’il repère chez les autres, lui permettant alors d’accéder au juste.
    Peut-être se souviendra-t-il de ses propos sur la circoncision en Suède, où il déclarait que ce ne serait pas si grave que les juifs soient concernés par l’interdiction éventuelle qui vise les musulmans.

  136. @ Robert Marchenoir
    « Serveurs de soupe béats et attendris. »
    Il a dit antisémite, exutoire, ver dans le fruit… vite un insecticide et des bâillons.
    Mes maîtres m’ont enseigné quelques fondamentaux largement démontrés. Faut repérer et se méfier de quatre choses : la bêtise, l’ignorance, la mauvaise foi et la folie.
    A la lecture de la pauvre démonstration branlante et hors sujet qui se termine par le cri habituel des ignares à bout d’arguments… « antisémite »… pour culpabiliser et faire taire, car évidemment les propriétaires de la pensée belle, juste, béni-oui-oui et unique tapent sur les bouches et demandent le silence quand on ne pense pas comme eux.
    Afin que le déblatérateur qui MARCHE DANS LE NOIR enfonce plus facilement les portes ouvertes et retourne aux bonnes sources, qu’il consulte les deux documents ci-dessous… Interview de Jacob Cohen, « odieux antisémite » et auteur de « Le printemps des Sayanim », éditions L’Harmattan… tout y est expliqué.
    https://www.youtube.com/watch?v=1fD0p-BBxtY
    https://www.youtube.com/watch?v=O-rv-jcU_D8
    Même Henry Kissinger qui n’est pas un petit lapin ignare et innocent avait fait un constat qu’il ne put s’empêcher d’exprimer devant Nixon… dixit :
    « Dans des enregistrements audios dévoilés par la suite, il lâche devant le président américain Richard Nixon « bâtards de juifs » et « Y a-t-il un seul peuple dans le monde qui soit aussi égoïste que les juifs ? Aucun » 54-55 ».
    Petite gâterie pour notre justicier de supermarché… Que pense le MARCHEUR DANS LE NOIR d’Alain Finkielkraut le pleurnichard professionnel qui pleure maintenant sur la cause animale mais surtout ses propres malheurs… faut bien exister dans les médias par tous les moyens… mais qui ne dit pas un seul de ses mots sanglotants sur le ghetto de Gaza et ses habitants dont beaucoup d’enfants qui baignent dans le bonheur.
    Comme dirait ma concierge… y a du boulot pour remettre tout ça d’équerre dans les têtes des marcheurs dans la nuit noire.

  137. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 23 septembre 2018 à 09:54
    « Marchenoir intègre la notion d’exutoire, le ver est dans le fruit, reste à savoir s’il ira jusqu’à appliquer à ses propres obsessions ce qu’il repère chez les autres, lui permettant alors d’accéder au juste. Peut-être se souviendra-t-il de ses propos sur la circoncision en Suède, où il déclarait que ce ne serait pas si grave que les juifs soient concernés par l’interdiction éventuelle qui vise les musulmans. »
    En effet. Ce n’est pas grave si la circoncision est interdite pour tout le monde, Juifs comme musulmans. Je l’ai écrit il y a une éternité, et vous croyez bon de déterrer, aujourd’hui, cet énième commentaire tiré d’une discussion qui a pu se tenir il y a six mois ou un an, et dont tout le monde, à commencer par moi, a oublié les tenants et aboutissants.
    A l’époque, j’avais expliqué pourquoi une telle interdiction serait une bonne chose, et pourquoi les Juifs devaient la soutenir.
    Et vous ? Quels sont vos arguments ? En dehors de votre moralisme de cour d’école et de votre français de cochon ? (« Le juste », je ne sais pas si c’est de l’hébreu ou de l’arabe, mais je suis certain que ce n’est pas du français…)
    Ou bien êtes-vous dispensé de toute argumentation, parce que le petit Jésus vous a donné un sauf-conduit ?

  138. Robert Marchenoir

    @ kacendre | 24 septembre 2018 à 00:08
    Très jolie manifestation de haine antisémite, du coup. Insultes, bêtise, ignorance, discours sans queue ni tête…
    Merci de confirmer par l’exemple ce que je démontrais tantôt, sur un autre fil : l’antisémitisme se justifie par lui-même. C’est une idéologie circulaire, étanche non seulement à toute autre conviction, mais à tout argument, fait ou discussion.
    Les Juifs sont maléfiques parce que les Juifs sont maléfiques, et d’ailleurs tout le monde le sait bien. Il suffit que vous prononciez le mot « antisémite » (même manifestement justifié, comme ici : si dire que les journalistes français sont des sayanim n’est pas antisémite, je ne sais pas ce qui est antisémite), pour qu’aussitôt, l’antisémite se torde au sol en convulsions atroces, hurle comme un possédé et déverse sa haine en un vomi informe, où surnagent les noms de Kissinger, Cohen et Finkielkraut (mais ça aurait pu être Attali).
    Il ne suffit pas à l’antisémite de haïr les Juifs ; encore faut-il qu’il haïsse ceux qui ne sont pas antisémites.
    En fait, le mode de « pensée » de l’antisémite (un bien grand mot, en l’occurrence), consiste à expliquer une chose et son contraire en même temps.
    Il convient de haïr les Juifs car ils sont détestables, mais l’antisémitisme n’existe pas, et quiconque prononce ce mot reçoit un échantillon de cette haine réservée aux Juifs.
    Les chambres à gaz n’ont pas existé, mais de toutes façons les Juifs ont bien mérité leur sort, et il est dommage qu’Hitler n’ait pas fini le travail. Etc.
    A titre anecdotique (parce que je ne vais pas vous faire l’honneur de démonter votre commentaire point par point, bien sûr), il suffira de considérer votre démarrage pour mesurer la faiblesse intellectuelle des antisémites :
    « @ Robert Marchenoir »
    « Serveurs de soupe béats et attendris. »
    « Il a dit antisémite, exutoire, ver dans le fruit… vite un insecticide et des bâillons. »

    Donc le type commence par m’attribuer des propos qui sont en réalité les siens (« serveurs de soupe béats et attendris »), puis il s’attribue à lui-même un propos qui est en réalité le mien (il se plaint que je veuille bâillonner ceux qui diraient des choses mal considérées, quoique pertinentes : mais c’est moi qui ai prononcé le mot d’antisémite, pas lui !), et enfin il me reproche de m’opposer à Aliocha (c’est ce dernier qui a écrit « exutoire » et « ver dans le fruit »), alors qu’à tout prendre, il devrait m’en féliciter : dans la logique tordue, perverse et sectaire de ceux qui voient le monde en noir et blanc, c’est Aliocha, qui, en l’occurrence, se faisait le défenseur des Juifs dont j’ai dit qu’ils devraient admettre l’interdiction de la circoncision, et c’est moi qui, en soutenant cette position, faisais figure d’odieux antisémite !
    Trois incohérences manifestes en vingt-trois mots. Quand on a une telle purée dans la tête, pas étonnant qu’on produise une pensée digne du caniveau…
    « Mes maîtres m’ont enseigné quelques fondamentaux largement démontrés », dites-vous. De qui s’agit-il ? Julius Streicher ? Savitri Devi ? Alfred Rosenberg ?

  139. @ Robert Marchenoir | 24 septembre 2018 à 19:47
    Hé bé ! Je n’aurais jamais imaginé qu’une simple référence à une réalité évidente et incontournable pour les initiés… « les journaleux sayanim »… allait plonger MARCHE DANS LE VIDE dans un tel délire de confusion mentale.
    J’applique le seul remède au mal dont m’ont averti mes maîtres… « se méfier de : la bêtise, l’ignorance, la mauvaise foi et la folie » … le salut c’est la fuite.
    Fermons le ban.
    Amen.

  140. DEBAPTISEZ-LES TOUS…
    En France on débaptise ! Ils auraient été 10 000 l’an dernier. On l’a divulgué avant-hier, normal c’était le jour du Seigneur !
    Dorénavant, quand on vous dit qu’on s’approche de la fin des temps, gardez vos dénégations pour vous.
    On ignorait la chose. Le mot était bien dans la langue mais pour un bâtiment changeant d’affectation ou une rue qui s’honorait d’un nouveau parrain. Voici qu’il appartient au glossaire de la théologie avec toute sa famille :
    – Débaptiser. L’action aux 3 formes : Je débaptise, tu es débaptisé, il se débaptise.
    – Débaptême. La cérémonie.
    – Débaptiseur. L’agent.
    – Débaptisateur. L’agent trouble.
    – Débaptisation. Le phénomène.
    – Débaptisable. La qualité.
    Plus les constructions utilisant les préfixes re et in : rebaptisable, indébaptisable…
    La première réaction, logique et apaisante, c’est d’aller consulter son manuel de droit canon. Mais il est juché tout en haut de la bibliothèque, couvert de poussière. Trop haut, trop délabré, pas forcément à jour – avec tous ces conciles – et les pages non coupées !
    On est désorienté, mal à l’aise. Les anciennes gens croient encore à cette formule désuète : « Baptisé un jour, baptisé toujours », le baptême conçu comme une marque inaltérable.
    C’est si vrai que certains aïeuls, constatant le laisser-aller et l’insouciance de leurs jeunes ménages, ondoient leurs petits-enfants dans le silence et le secret.
    Et quand on leur fait valoir que Jésus a été baptisé le trentaine passée ils rétorquent que le cas était spécial !
    Le téléspectateur à qui on exposait ces problématiques se perdait dans des perplexités sans fin. Pour le sortir de son ébahissement on fit défiler sur l’écran quelques-uns de ces nouveaux « débaptisés » lesquels vinrent témoigner. On était loin de l’angoisse métaphysique.
    L’un nous dit que c’est parce que « l’Eglise est méchante avec les homosexuels. »
    Un autre qu’il y a « trop de curés qui sont pédophiles. »
    Nul n’évoqua les prises de position hasardeuses du Pape actuel ? Ouf !
    Des paumés ces gens-là. C’est vite dit. Pourquoi pas des prévoyants ? Des précautionneux, des gens en avance sur leur temps. Après tout le successeur de Macron pourrait bien être un mahométan. La France pourrait bien se couvrir de mosquées. La loi républicaine pourrait être remplacée par la charia.
    Nous avons tendance à oublier que l’islam est la dernière-née des religions et que par conséquent elle est la plus moderne, la plus « informée » de toutes, la plus efficace. La plus conquérante.
    Se débarrassant de l’ancien monde, les débaptisés pourraient bien être En Marche vers le monde nouveau ! Pas si bête !

  141. Robert Marchenoir

    @ kacendre | 25 septembre 2018 à 00:16
    « Hé bé ! Je n’aurais jamais imaginé qu’une simple référence à une réalité évidente et incontournable pour les initiés… ‘les journaleux sayanim’… allait plonger MARCHE DANS LE VIDE dans un tel délire de confusion mentale. »
    Voilà : c’est une caractéristique de l’antisémitisme sur laquelle j’ai souvent eu l’occasion d’attirer l’attention. Non seulement l’antisémite fait reposer son bien-être psychologique sur des accusations infâmes et infondées, mais en plus, il s’imagine que tout le monde est antisémite comme lui.
    Sans l’avouer, bien sûr, puisque (air connu), les Juifs sont tout-puissants, on ne peut rien dire, etc.
    Lorsqu’il découvre, au hasard de ses allusions « subtiles » sur Internet (forcément subtiles, car sinon, les Juifs, qui tiennent tout, lui feraient subir les pires sévices), lorsqu’il découvre, donc, qu’il existe des anti-antisémites en vrai (c’est-à-dire pas des gens à la télé, des journalistes, des politiciens qui ne sont que des ombres mythiques), alors son univers mental s’effondre, la colonne vertébrale de son psychisme est menacée, il y a danger de mort : soit l’importun qui soulève l’objection est un Juif caché (et je m’étonne que le soupçon n’ait pas encore été formulé), soit c’est une ordure, évidemment, puisque tout le monde sait bien que les Juifs sont des êtres maléfiques d’où proviennent tous les malheurs du monde.
    L’antisémite, lui, est « initié » — c’est notre judéo-obsédé du jour qui l’écrit lui-même. Comment avouer plus clairement que les antisémites forment une secte, et qu’ils n’étayent leur déséquilibre mental qu’au moyen de ce « secret » qu’ils partagent (la « réalité évidente et incontournable pour les initiés ») ? Ce secret qui les soude, en les opposant au reste du monde ? Ou, du moins, à la minuscule minorité des 20 millions de Juifs tout mouillés vivant sur la planète (*), tandis que le reste de l’humanité constitue une zone grise, mystérieuse, hostile, que l’on fourre tantôt dans la case « tout le monde sait bien que les Juifs », etc. (et si personne n’en parle, c’est qu’ils sont tous terrifiés), tantôt dans la case « tous des abrutis ; nous, les initiés, nous savons bien à quoi nous en tenir » ?
    Pour en revenir aux « journalistes sayanim », il est manifeste, au contraire, que le discours absolument dominant dans les médias français consiste à défendre les « droits des Palestiniens », à mettre en cause Israël pour son « occupation », et à ne jamais évoquer les manipulations médiatiques, les actes de barbarie et les proclamations génocidaires des Palestiniens.
    L’affaire Al-Dura, c’est aussi l’oeuvre des « journalistes sayanim » en poste à la télévision d’Etat, je suppose ?
    ______
    (*) Voire des 14 millions seulement, selon la définition retenue.

  142. @ Robert Marchenoir
    « …et qu’ils n’étayent leur déséquilibre mental qu’au moyen de ce « secret » »
    Vous savez très bien que les antisémites n’ont pas d’autre moyen de s’exprimer sans tomber sous le coup de la loi.
    Pour le coup, si je comprends que vous attaquiez les antisémites, vous êtes sur un ring où l’adversaire à les mains liées dans le dos, alors, oui, c’est facile de l’envoyer dans les cordes, mais ça n’avancera pas à grand-chose à mon avis.
    Vous devriez le savoir mieux que ça dans la mesure où vous êtes vous-même parfois dans cette position aventureuse lorsque vous parlez de l’islam qui profite du même statut d’intouchable (dans une moindre mesure depuis les attentats) ==> MAIS je reconnais que vous ne sombrez pas dans le travers des expressions allusives. Cependant tout le monde n’a pas votre talent.
    Pour ma part je considère que le judaïsme est aussi critiquable que l’islam, mais il faut faire la différence entre l’idéologie et les gens, le juif n’est pas le judaïsme, et le musulman n’est pas l’islam. Il faut, pour passer de l’un à l’autre faire un minimum de socio. Je dirais même que c’est à ça que ça sert, ou que ça devrait servir.
    Psychiatriser le débat, je ne trouve pas ça terrible non plus, même si c’est tentant face à la pensée conspirationiste.

  143. @ Robert Marchenoir | 24 septembre 2018 à 19:47 (@kacendre)
    «  »Mes maîtres m’ont enseigné quelques fondamentaux largement démontrés », dites-vous. De qui s’agit-il ? Julius Streicher ? Savitri Devi ? Alfred Rosenberg ? »
    Post-scriptum : au questionnement de « MARCHE DANS L’INCULTURE CULTURALESQUE », je me devais à la clôture de ce semblant de débat que je ne poserai pas même sur l’étagère des inutilités, de donner quelques noms de mes maîtres… Michel Audiard, Jean Ferrat Tenenbaum, Confucius, le prince de Bénévent… et quelques autres… car c’est bien connu… seul on n’est pas grand-chose.
    Cette fois-ci c’est vraiment… amen.

  144. Robert Marchenoir

    @ yoananda | 25 septembre 2018 à 23:09
    « Vous savez très bien que les antisémites n’ont pas d’autre moyen de s’exprimer sans tomber sous le coup de la loi. »
    Premièrement c’est faux, et deuxièmement ce n’est pas la question.
    1. C’est faux. Ce qui est réellement poursuivi est peut-être le dix-millième de ce qui tombe sous le coup de la loi, du seul fait de l’absurdité de cette dernière. Les antisémites, beaucoup plus que les autres, exagèrent de façon massive les dangers auxquels ils s’exposent, par le mécanisme que j’ai relaté. Il est bien évident que pour être réellement poursuivi, vous devez être un personnage public, ou bien faire des déclarations extrêmement visibles, ou encore vous en prendre à une personnalité de façon soutenue, etc.
    2. Ce n’est pas la question. Ce n’est pas parce que telles ou telles déclarations sont punies par la loi qu’elles ne sont pas répréhensibles. Ou fausses. Et inversement, d’ailleurs. Vous êtes en train de nous faire du politiquement correct à rebours.
    J’ai déjà dit à de nombreuses reprises que j’étais opposé aux lois restreignant la liberté d’expression. Votre intervention, et les différents commentaires antisémites et négationnistes dont nous venons d’être gratifiés, montrent l’une des raisons de mon objection. Si nous étions débarrassés de ces lois, les gros malins, professeurs en littérature ratés qui s’improvisent spécialistes du Zyklon-B, ne pourraient pas nous dire : c’est interdit, donc il doit y avoir du vrai là-dedans.
    De même, vous ne pourriez pas venir me dire que kacendre est une pôv’ victime qu’il faut laisser en paix raconter des infamies, sous prétexte qu’elle est persécutée par la loi.
    Déjà, nous serions débarrassés de kilomètres de bavardages inutiles, et nous pourrions aller plus vite à l’essentiel.
    « Vous devriez le savoir mieux que ça dans la mesure où vous êtes vous-même parfois dans cette position aventureuse lorsque vous parlez de l’islam qui profite du même statut d’intouchable. »
    1. Justement. Fausse équivalence. Je critique l’islam parce que je crois mes critiques à la fois vraies, et politiquement nécessaires. De même, je critique les antisémites parce que je crois mes critiques à la fois vraies, et politiquement nécessaires. Dans un cas comme dans l’autre, je ne me préoccupe pas de la loi, que je crois de toute façon illégitime sur ce sujet.
    2. Vous avez pris l’islam comme contre-exemple pour me coincer. Mais c’est trop facile. C’est la race que vous auriez dû prendre comme contre-exemple, dans mes propos, et en particulier le quotient intellectuel moyen des Noirs, dont j’ai beaucoup parlé ici, si vous aviez voulu trouver quelque chose de vraiment scandaleux au regard du politiquement correct.
    L’islam, tout le monde le critique désormais, y compris les dirigeants politiques. Même s’ils emploient des périphrases pour cela (islamisme, djihadisme, extrémisme…). La race, voilà le vrai tabou. A preuve, la campagne de persécution dont j’ai été victime ici, de la part de Patrice Charoulet, qui a passé son temps à me coller l’étiquette de « raciste » sur le dos, tout en se vantant bien fort d’être, lui, hostile à l’islam, « parce que c’est une religion et pas une race, donc on a le droit ».
    Ce qui est faux sur le plan juridique, mais vrai sur le plan politique et social. Tout en étant profondément hypocrite, naturellement.
    « Vous ne sombrez pas dans le travers des expressions allusives. Cependant tout le monde n’a pas votre talent. »
    Ce n’est pas une question de talent. Cela ne demande aucun talent de répondre à des objections par des faits, et pas par des insultes style « MARCHEUR DANS LE NOIR », ou des attaques personnelles du genre « vous êtes vraiment pénible à monter sur vos grands chevaux en sautant comme une puce ».
    Cela ne demande aucun talent de faire des critiques précises lorsqu’on a des incriminations à formuler, et d’examiner avec rigueur les documents qu’on présente à l’appui de ses thèses, au lieu de se contenter d’allusions hypocrites du style : « puisqu’il s’agit d’un sujet incontournable de la Seconde Guerre mondiale, pourquoi ne peut-on pas l’aborder ? »
    Cela demande juste un peu d’honnêteté et de fibre morale. C’est à la portée de tout le monde.
    J’ajoute que c’est généralement souhaitable, mais que cela l’est d’autant plus lorsqu’il s’agit des Juifs, qui ont effectivement, eux, été persécutés tout au long des siècles, qui ont été victimes d’un génocide abominable il y a une poignée d’années seulement, et que l’on recommence à torturer et assassiner, par haine pure et simple, aujourd’hui, sur notre propre sol.
    Dans ce contexte, la moindre des choses, lorsqu’on a des critiques à formuler contre le peuple juif, c’est de le faire avec rigueur et un souci extrême de la vérité. D’un point de vue moral, comme d’un point de vue politique.
    J’ai dit que les antisémites étaient des imbéciles, et je le maintiens. C’est le cas, en particulier, pour la vaste partie d’entre eux qui sont de droite, et qui sont, généralement, viscéralement opposés à l’immigration musulmane. Il faut être singulièrement dépourvu d’esprit de suite pour légitimer, sur le territoire français, une haine raciale irrationnelle et meurtrière qui était justement vilipendée jusqu’à présent, et qui se trouve coïncider avec l’un des traits les plus profonds de l’idéologie musulmane. Ces gens-là voudraient rendre le territoire plus accueillant à l’invasion islamique, qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.
    Pour ma part, je crois avoir amplement prouvé que j’étais prêt à étayer tous mes propos sur des faits, que ce soit au sujet de la nocivité de l’islam, de la fausseté et de l’ignominie des thèses antisémites, ou des capacités cognitives des Noirs, en moyenne inférieures à celles… des Juifs, tiens, puisqu’il en est question aujourd’hui.
    Voire — mais cela vous a peut-être échappé, vous n’êtes peut-être pas ici tous les jours –, mes critiques politiques contre les Juifs (ce qui n’a rien à voir avec l’ironie stupide et immonde sur « les 6 millions, hin-hin-hin »). Je ne pense pas que quiconque ait expliqué de façon aussi approfondie que moi, ici, la lourde responsabilité historique des Juifs dans la démolition des lois américaines traditionnelles sur l’immigration, et dans l’implantation de l’idéologie multiculturaliste aux États-Unis.
    Seulement voyez-vous, quand j’ai des critiques étayées à porter contre les Juifs sur le plan politique, j’ai tendance à le faire directement sur des sites juifs. Et pas des sites tenus par des Juifs antisémites, parce que cette race de bestiau existe aussi. Des sites tenus par des intellectuels juifs d’envergure internationale, qui défendent, bien sûr, Israël et l’identité juive.
    Et figurez-vous que les réponses que je m’attire ne sont ni dans le registre « MARCHEUR DANS LE NOIR », ni dans le registre « sale antisémite ». Ce sont des réponses… juives, si je puis dire. De vraies réponses. Sérieuses. Détaillées. Argumentées. Des réponses où le type a bossé et fait bouger ses neurones. Un vrai plaisir.
    « Psychiatriser le débat, je ne trouve pas ça terrible non plus. »
    Encore une formule politiquement correcte (de droite) employée au mépris du contexte, et systématisée jusqu’à l’absurde. Degauche : il ne faut pas généraliser. Dedroite : il ne faut pas psychiatriser. Eh bien ! ça dépend. En l’occurrence, ce n’est pas moi qui ai répondu par des attaques personnelles, et des imputations de dérangement mental, à la simple remarque que glisser l’expression « les journalistes sayanim » dans le discours était une manifestation de plus de la réhabilitation en cours de l’antisémitisme.
    Quand il est devenu évident que l’antisème de service n’avait que l’ordure à la bouche à mon encontre, n’avait aucun fait à apporter en soutien de sa calomnie et illustrait effectivement, à merveille, le déséquilibre psychique dont sont atteints les antisémites les plus extrêmes, j’ai expliqué en quoi il consistait.
    Ce que vous ne faites pas. Vous vous contentez d’affirmer : « Je considère que le judaïsme est aussi critiquable que l’islam. » Voilà qui est intéressant. Je veux dire : une discussion sur le sujet serait intéressante. Encore faudrait-il que vous fassiez l’effort d’y apporter faits et arguments. Pour l’instant, nous en sommes au point zéro.
    Sur le fond des points qui viennent d’être évoqués autour des Juifs, ici (le rôle des journalistes, le conflit israélo-palestinien, la réalité et l’ampleur de la Shoah), vous avez dit… exactement rien. Vous vous contentez de renvoyer les gens dos à dos. C’est un peu facile.

  145. Vous vous étiez plaint, Robert Marchenoir, que je ne vous signale pas d’œuvre de Girard. Sans polémiquer sur mes innombrables citations y faisant référence et qui fondent nombre de vos critiques à mon égard, voici un texte qui décrit l’antisémitisme chez ce poète courtois du XIVe siècle :
    « Guillaume de Machaut et les juifs
    Le poète et musicien Guillaume de Machaut écrivait au milieu du XIVe siècle. Son Jugement du Roy de Navarre mériterait d’être mieux connu. La partie principale de l’œuvre, certes, n’est qu’un long poème de style courtois, conventionnel de style et de sujet. Mais le début a quelque chose de saisissant. C’est une suite confuse d’événements catastrophiques auxquels Guillaume prétend avoir assisté avant de s’enfermer, finalement, de terreur dans sa maison pour y attendre la mort ou la fin de l’indicible épreuve. Certains événements sont tout à fait invraisemblables, d’autres ne le sont qu’à demi. Et pourtant de ce récit une impression se dégage : il a dû se passer quelque chose de réel.
    Il y a des signes dans le ciel. Les pierres pleuvent et assomment les vivants. Des villes entières sont détruites par la foudre. Dans celle où résidait Guillaume – il ne dit pas laquelle – les hommes meurent en grand nombre. Certaines de ces morts sont dues à la méchanceté des juifs et de leurs complices parmi les chrétiens. Comment ces gens-là s’y prenaient-ils pour causer de vastes pertes dans la population locale ? Ils empoisonnaient les rivières, les sources d’approvisionnement en eau potable. La justice céleste a mis bon ordre à ces méfaits en révélant leurs auteurs à la population qui les a tous massacrés. Et pourtant les gens n’ont pas cessé de mourir, de plus en plus nombreux, jusqu’à un certain jour de printemps où Guillaume entendit de la musique dans la rue, des hommes et des femmes qui riaient. Tout était fini et la poésie courtoise pouvait recommencer. »
    Le premier chapitre est en lecture libre chez Grasset :
    https://liseuse-hachette.fr/file/11300?fullscreen=1#epubcfi(/6/12%5Bch01%5D!/4/4/1:0)
    Votre défense des juifs vous associe donc au royaume des pipologues auxquels vous avez pris l’habitude de m’associer, je vous y souhaite donc la bienvenue.
    Toutefois, je soulignerai qu’il ne suffira pas, pour résoudre l’antisémitisme, d’accuser en réciproque les Palestiniens, que l’effort où nous devons nous astreindre est plus complexe :
    « C’est le christianisme qui démystifie le religieux et cette démystification, bonne dans l’absolu, s’est avérée mauvaise dans le relatif, car nous n’étions pas préparés à l’assumer… On peut formuler ce paradoxe d’une autre manière, et dire que le christianisme est la seule religion qui aura prévu son propre échec. Cette prescience s’appelle l’apocalypse… Une fois dans l’histoire, la vérité de l’identité de tous les hommes s’est dite, et les hommes n’ont pas voulu l’entendre, s’accrochant de plus en plus frénétiquement à leurs fausses différences. Deux guerres mondiales, l’invention de la bombe atomique, plusieurs génocides, une catastrophe écologique imminente n’auront pas suffi à convaincre l’humanité, et les chrétiens en premier lieu, que les textes apocalyptiques, même s’ils n’avaient aucune valeur prédictive concernaient le désastre en cours… Nous ne pouvons échapper au mimétisme qu’en en comprenant les lois : seule la compréhension des dangers de l’imitation nous permet de penser une authentique identification à l’autre. Mais nous prenons conscience de ce primat de la relation morale, au moment même où l’atomisation des individus s’achève, où la violence a encore grandi en intensité et en imprévisibilité. La violence est aujourd’hui déchaînée au niveau de la planète entière, provoquant ce que les textes apocalyptiques annonçaient : une confusion entre les désastres causés par la nature et les désastres causés par les hommes, une confusion du naturel et de l’artificiel : réchauffement global et montée des eaux ne sont plus aujourd’hui des métaphores. La violence, qui produisait du sacré, ne produit plus rien qu’elle-même… Le verrou du meurtre fondateur, levé par la Passion, libère aujourd’hui une violence planétaire, sans qu’on puisse refermer ce qui a été ouvert. Car nous savons désormais que les boucs émissaires sont innocents. La Passion a dévoilé une fois pour toutes l’origine sacrificielle de l’humanité. Elle a défait le sacré en révélant la violence » (Achever Clausewitz)
    Nous ne pouvons donc pas remplacer un bouc par un autre, un juif par un noir, un arabe, un gauchiste ou un pédé, et votre défense que je loue du peuple juif, vous obligera à la cohérence de revoir votre système de pensée, car cette défense est basée sur la connaissance précitée.
    Reste à savoir si c’est la cohérence qui vous anime et, si c’est le cas, je vous souhaite bon courage pour la conversion qui vous attend :
    « La révélation de la victime émissaire comme fondatrice de toute religion et de toute culture n’est pas quelque chose dont notre univers dans son ensemble ou quelque individu particulièrement ‘doué’ puisse revendiquer la découverte. Tout est déjà révélé. C’est bien ce qu’affirment les Évangiles au moment de la passion. Pour comprendre que le mécanisme de la victime émissaire constitue une dimension essentielle de cette révélation… nous n’aurons qu’à nous abandonner à la lettre du texte »
    http://www.ifge-online.org/docftp/cahierrecherchevaliorgue10-093.pdf

  146. Père Mère Amour
    Le désir d’enfant appartient à la femme « désirante ». Pas à l’enfant. L’enfant de la femme désirante désirera le père inconnu.
    La terrible responsabilité de la femme désirante qui restera inconsciente. Ce sera l’enfant qui assumera.
    La lourde responsabilité de la femme désirante commence au moment où naît l’enfant désirant le père.
    L’existence de la mère ne se pose pas à l’enfant. Il est sorti d’elle. Il la ressent au travers de toutes ses cellules. Même si elle est absente.
    Dans l’enfant désirant il y a asymétrie entre le père et la mère. Le désir du père est plus fort car le lien «matériel » est fugace.
    L’enfant de la mère désirante sait qu’il n’est pas né par amour. For ever !
    Tout enfant a un père. La question est de pouvoir en disposer.
    La femme désirante seule coupable, l’enfant seule victime.
    Dans « Avoir un enfant » ce qui choque c’est le verbe. L’autre terme est second.
    Avoir l’enfant sans le père : le sommet de l’esprit dominateur !
    Une banque de sperme a en dépôt toutes les marchandises possibles. L’acheteuse est tout autant coupable que le donneur. L’opération sera aux risques et périls de la seule « consommatrice » !
    Nombreux, nombreuses, sont ceux, celles désirants, désirantes qui n’ont jamais porté préjudice à autrui.
    Mieux vaut avoir une seule mère que deux !
    Mieux vaut ne pas avoir de père que deux !
    Dans l’avenir qui se prépare on pourra déc***** à pleine éprouvette !
    L’éthique concerne essentiellement des braves gens dénués de préjugés.
    La Déontologie n’est pas forcément insensible au Commerce.
    Dans un comité des sages il peut se trouver des gens qui ne le sont guère.
    Qui a envie de vivre dans une société où les robots enfantent ?
    Dans l’Etat démocratique en devenir il sera possible de se livrer à des excentricités ontologiques.
    La femme moderne est capitaliste jusqu’au fond de l’âme. Elle veut tout. Y compris l’enfant. Si ça veut marcher les mâles vont disparaître, comme tout ce qui est inutile, c’est une loi de nature.
    On sent bien qu’il y a du diable là-dedans !
    Mais quand cela sera qui peut affirmer qu’il y aura toujours des femmes désirantes ?
    Restera les bonobos ! Pour peu que leur matière grise ne se mette pas à croître.
    La médecine, cette merde. (Céline)

  147. @Robert Marchenoir
    « Cela demande juste un peu d’honnêteté et de fibre morale. C’est à la portée de tout le monde. »
    Je ne suis pas d’accord.
    Tout comme résoudre des équations différentielles du second est théoriquement à la portée de tout le monde (du moins une bonne partie des gens « éduqués »), dans la pratique, peu savent le faire (parce qu’ils ont appris d’autres choses ou ont oublié).
    Ben, je prétends que pour l’honnêteté, c’est un peu pareil, mais en pire.
    Je crois même que c’est idiot de penser qu’être honnête c’est facile. On pourrait le croire parce que c’est une idée répandue, facile, qui semble vraie, mais si on réfléchit vraiment, si on considère ce que ça signifie profondément pour l’être humain d’être honnête, ce que ça implique, alors, on ne peut que conclure que c’est l’une des choses les plus difficiles du monde.
    Il faut s’y entraîner tous les jours. Certains ont un talent naturel pour ça, mais la plupart des gens non.
    D’ailleurs, si c’était si facile, ça serait bien plus répandu.
    Ca s’explique par la sociologie et la science cognitive, mais ne me demandez pas les références des études qui en parlent, je n’ai pas ça sous la main.
    Je maintiens, et ce n’est pas de la lèche, vous avez un talent, pour vous exprimer d’une part (c’est surtout de ça que je parlais), et pour l’honnêteté (je n’y avais pas pensé au premier abord).
    Je n’ai en effet pas parlé de la question de l’anti-judaïsme. Mais je loue votre démarche d’aller discuter des trucs qui ne vous plaisent pas avec les juifs eux-mêmes.

  148. Mary Preud'homme

    @ Demi-Castor (26 sept 14:27)
    Le désir d’enfant existe aussi chez l’homme, même s’il est généralement diffus, plus tardif et surtout moins démonstratif que celui de la future mère.
    Quant à sa réalisation, elle ne peut s’opérer de manière harmonieuse que dans une volonté commune de procréer où l’homme et la femme se doivent de rester partenaires à égalité et où aucun ne devrait prendre le pas sur l’autre dans l’intérêt supérieur de l’enfant à naître.
    Fort heureusement, ces couples homme/femme où l’enfant est attendu et reçu comme une bénédiction et la consécration de leur amour sont encore une majorité, contrairement à ce que voudraient nous faire croire les oiseaux de mauvais augure de votre « genre ».

  149. Robert Marchenoir

    @ kacendre | 26 septembre 2018 à 03:03
    « Je me devais […] de donner quelques noms de mes maîtres… Michel Audiard, Jean Ferrat Tenenbaum… »
    Oui. C’est de votre niveau, en effet. Il fut un temps où les gens se donnaient pour modèles des philosophes ou des saints. Aujourd’hui, il passe pour vertueux de se réclamer d’un faiseur de films amusants. Et sinon, qu’est-ce qui vous attire, chez Michel Audiard ? La propension de ses personnages à manier l’insulte ? Ou bien l’antisémitisme dont il faisait preuve, dans un article écrit en 1944, où il s’en prenait au « monde qu’il est convenu d’appeler ‘artistique’, et qui demeure dans sa majorité le plus coquet ramassis de faisans, juifs (pardonnez le pléonasme), métèques, margoulins… » ?
    Quant à Jean Ferrat Tenenbaum, il était peut-être juif, mais il était surtout communiste. Vous vous réclamez d’un représentant d’une idéologie qui a fait cent millions de morts, et vous appelez ça un « maître ». Un pousseur de chansonnette (ne serait-il pas communiste) accède au rang de « maître », aujourd’hui. On voit à quel étiage nous sommes tombés. Au passage, indépendamment des Juifs parmi leurs rangs, les communistes ont pas mal d’exploits à leur actif en matière d’antisémitisme. Votre choix est donc pertinent : il confirme mon propos.
    Gauchiste, et antisémite : vous êtes parfaitement raccord. L’autre truc raccord, c’est que le gauchiste manifeste toujours d’infinies prétentions en matière de « culture ». Il se doit absolument d’écrire des choses du genre : « Je me devais, à la clôture de ce semblant de débat que je ne poserai pas même sur l’étagère des inutilités… ».
    Poser un débat sur l’étagère des inutilités… Peut-on être plus cuistre que cela ? A-t-on inventé quelque chose de plus ridicule, depuis le char de l’Etat qui navigue sur un volcan ?
    Le gauchiste, bien sûr, n’est pas plus cultivé que moi je ne suis archevêque. Il possède simplement un vernis de langage, qui lui permet de pondre des horreurs comme « l’étagère des inutilités ». La fausse culture dont il s’est gargarisé toute sa vie lui sert avant tout à insulter les autres, au motif qu’ils seraient incultes : « MARCHE DANS L’INCULTURE CULTURALESQUE ».
    Au passage (mais ce n’est pas une surprise), le gauchiste oublie que son idéologie lui impose de vénérer les « pauvres », les « défavorisés » et ceux « qui n’ont pas les codes » : ce sont des victimes, elles sont opprimées par la société, l’Education nationale manque de moyens.
    Il ne faut pas longtemps au gauchiste pour se déboutonner, révéler sa vraie nature et insulter ceux qu’il considère comme « incultes », alors que la minute d’avant, il les portait au pinacle. Rien de nouveau là-dedans : le Parti communiste est l’avant-garde de la classe ouvrière, mais il ne faudrait pas que la classe ouvrière commence à nous casser les pieds.
    Perversion tout à fait similaire à celle qui consiste à saboter le débat (par l’insulte systématique, par le refus d’expliquer en quoi les journalistes français seraient des « sayanim »), puis à se plaindre qu’il n’ait pas eu lieu (« Je me devais, à la clôture de ce semblant de débat que je ne poserai pas même sur l’étagère des inutilités… »).
    C’est bien ce que je disais tantôt : l’afféterie remplace l’honnêteté. Des milliards et des milliards d’argent public gaspillés en pure perte, dans le but « d’éduquer » des générations de cuistres insolents, lesquels passeront leur vie entière à insulter les autres, en gaspillant à leur tour le fruit du travail des Français dans des sinécures fonctionnariales, syndicales ou associatives.
    Les Juifs, qui ont le dos large, fournissent un exutoire parfait pour dissimuler le mécanisme de cette arnaque.

  150. @ Mary Preud’homme le 26 septembre 18 h 55
    “Le désir d’enfant existe aussi chez l’homme”. Alors là vous me sciez ! Et c’est rien de le dire !
    “Quant à sa réalisation, elle ne peut s’opérer de manière harmonieuse que dans une volonté commune de procréer où l’homme et la femme se doivent de rester partenaires à égalité et où aucun ne devrait prendre le pas sur l’autre dans l’intérêt supérieur de l’enfant à naître.“
    Mais où allez-vous chercher tout ça ? Savez-vous que vous êtes le génie des hôtes de ce blog !
    “Ces couples homme/femme où l’enfant est attendu et reçu comme une bénédiction et la consécration de leur amour sont encore une majorité“
    Encore heureux !
    “…les oiseaux de mauvais augure de votre « genre ».“
    Vous finissez en beauté. Souffrez qu’on vous embrasse !
    A part cela qu’est ce que vous pourriez bien nous dire d’intéressant sur la PMA ? Vous savez ce que c’est je suppose ?
    A tchao bonsoir !

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