Vraiment. Sincèrement. Sans l’ombre d’une condescendance ou d’une dérision.
Je l’ai écouté le 25 mars quand à Mulhouse il a prononcé un long discours.
Emmanuel Macron, dans cette situation terrifiante que connaît la France, a invoqué l’unité et la solidarité, regrettant les divisions politiciennes. Il a remercié tous ceux qui le méritaient, toutes les professions et corps mobilisés, les Français eux-mêmes un nombre incalculable de fois. Fatigué, à l’évidence ému après ce qu’il avait vu à Mulhouse, il m’a semblé avoir radicalement quitté l’armure et être prêt à des révisions déchirantes, notamment pour réparer et compenser les fiascos.
Un plan d’investissement massif pour l’hôpital public demain parce qu’il n’avait pas su écouter et agir hier. Et l’opération Résilience, d’assistance, d’humanité et de symbole.
Une tonalité à la fois sombre, d’un volontarisme épuisé, comme sans illusion sur l’accueil qu’on allait réserver à ses propos. Comme s’il acceptait de n’être pas cru ni suivi. Une parole pour l’honneur en quelque sorte.
Le président de la République m’a fait pitié.
Bien sûr il est décrété responsable de tout, coupable de tout. Sans la moindre circonstance atténuante. Il est confronté, et nous avec lui, à la crise sanitaire la plus effrayante qu’a connue notre pays et chaque jour on ne trouve pas d’autre stimulant pour mobiliser et encourager ceux qui se battent, qu’en ressassant ce qui manque : masques, gel et tests.
Emmanuel Macron ferait-il indiscutablement quelque chose de bien qu’on trouverait encore à redire. Puisqu’il est évidemment le créateur, et non pas la victime, du fléau qui s’est abattu sur la France et qui est venu de Chine. On ne lui fait grâce de rien. Il y a quelque chose de pathétique dans le destin de ce jeune homme brillant, sur la victoire duquel les fées républicaines s’étaient penchées, qui inéluctablement poursuit sa descente aux enfers.
Et au lieu de se taire, de s’abstenir, de bander leur énergie pour la lutte capitale, beaucoup s’abandonnent à une multitude de chicayas, les unes importantes mais qui devraient attendre la guérison nationale pour se régler, d’autres dérisoires, et j’entends ici ou là, encore aujourd’hui, que l’enfer serait Emmanuel Macron.
Pour s’en indigner il n’est pas obligatoire d’être naïf et d’oublier qu’il avait déjà fait des promesses médiocrement tenues pour l’hôpital et à l’égard du personnel soignant, qu’il a commis des erreurs dans le fond et la forme, qu’il a parfois battu en brèche l’exigence de rassemblement et que trop souvent le politicien roué a cohabité avec l’intellectuel arrogant.
Mais c’était hier. Est-ce indélébile et fatal ? Faut-il toujours lire le même texte sur l’ardoise de notre démocratie ?
Pourtant, aujourd’hui le président de la République me fait pitié. Ce n’est même pas lié à l’échéance de 2022 puisque je suis convaincu qu’une part non négligeable de nos concitoyens continuant à le soutenir, parfois sans enthousiasme mais faute de mieux, il pourra être réélu.
Mais ce qui domine sur les plans politique et médiatique, ce qu’on entend, ce qui est ostensible, ce qui ne cesse de focaliser sur le doigt au lieu de déplorer la lune, est ce climat de haine qui dépasse la légitimité des antagonismes démocratiques. L’attitude républicaine serait de faire les comptes dès maintenant et d’accepter d’être profondément, totalement injuste à son encontre ! Bientôt seront de plus en plus rares – en dehors des Guerini inconditionnels – les personnes de bonne foi qui oseront un procès équitable, mesuré et honnête.
Je le constate chaque jour à mon niveau modeste : on me dit qu’on est sur beaucoup de sujets d’accord avec moi mais que vraiment on ne comprend pas que je ne sois pas plus lucide, donc haineux, à l’encontre du président. Et quand le suivant à la trace il m’arrive de le créditer de quelque chose, je suis forcément naïf et empli d’illusions regrettables.
Le président de la République me fait pitié. Coincé entre un passé dont la charge négative lui est imputée exclusivement et un futur dont on le menace – par exemple Marcel Gauchet: « Si cette crise pouvait être l’occasion d’un vrai bilan et d’un réveil collectif ! » (Le Figaro), le coronavirus telle une « divine surprise » en quelque sorte -, le présent ne le met en lien qu’avec des Français le sanctionnant avant l’heure – ceux qui parlent, dénoncent, vitupèrent, les il n’y a qu’à, les il faut qu’on, les rois du préjugé, les pourfendeurs de la nuance, les fanatiques de l’information sur les réseaux sociaux – et, chaque jour, un nombre croissant de morts et de victimes.
Et pardon pour cette scandaleuse provocation : le président est avec nous dans le chagrin, dans cette nasse dont on est loin de voir le bout.
Non, il n’est pas responsable et coupable de tout.
Je persiste. Ecoutant son allocution « mulhousienne », j’ai éprouvé de la pitié pour lui.
Rien de pire pour un président que d’accomplir son devoir le moins mal possible avec tant de couteaux plantés dans son dos !
Bravo !
Les haineux et les aigris de toutes sortes, certains enfermés dans un dogmatisme d’un autre âge, ne s’expriment jamais au présent:
« Voilà ce qu’il faut faire »
Mais beaucoup plus facilement au conditionnel
« A sa place j’aurais fait »
On attend d’eux des preuves d’intelligence et de raison ; HELAS !
« Puis, après avoir souligné l’abnégation des soignants, il (le président) promet un «plan massif d’investissement et de revalorisation des carrières» pour l’hôpital, une «réponse profonde et dans la durée». » (Le Figaro, citant le discours de Macron hier)
Si j’ai bonne mémoire, et j’ai bonne mémoire, il a aussi promis de réévaluer les salaires des enseignants, ceux de la fonction publique en général.
La réindustrialisation de la France éventuellement par des nationalisations.
Un plan de financement pour la relance de la zone euro et de l’Union européenne.
Les armées, j’allais oublier les armées. Je ne me souviens pas de ce qu’il a promis aux armées. Mais je sais qu’il leur a promis quelques chose.
J’ai la mémoire sélective, je le confesse. À partir d’un certain nombre de blagues j’oublie.
Il est bien pauvre celui qui ne peut pas promettre, disait ma grand-mère !
Plus sérieusement, le bavard qui nous sert de président a déclaré que nous étions en guerre.
Bien. Des ministres et pas des moindres, Bruno Le Maire, Elisabeth Borne et d’autres, ont surenchéri dans la dramatisation, et pour la dramatisation ils ont eu raison, en parlant de la guerre économique qui se profile.
Alors voyons maintenant ce qui définit une économie de guerre.
Wikipédia définit une économie de guerre par un certain nombre de critères, dont le premier est :
« Contrôle exhaustif de la politique monétaire visant à éviter les processus d’hyperinflation »
Nous faisons partie de la zone euro, c’est-à-dire que nous n’avons AUCUN contrôle d’une quelconque politique monétaire et que nous sommes soumis au bon vouloir de la BCE, laquelle est sous contrôle implicite de l’Allemagne.
On peut remarquer que la BCE et la Commission de Bruxelles ont brusquement abandonné les règles strictes budgétaires dès que l’Allemagne a décidé, à la surprise générale, de transgresser ces règles pour éviter l’effondrement de son économie.
Tout ça pour dire que les promesses de Macron n’engagent que les naïfs qui y croient.
Comme disait mon prof de philo, du temps que j’étais jeune et beau :
Il faut savoir faire la différence entre la parole et le verbe.
La parole est la forme par laquelle s’exprime le verbe qui est le fond.
Macron en est et reste à la parole, loin du verbe, quant aux actes, ils relèvent du virtuel.
Je déteste les bavards, vous en doutiez ?
Désolée mais il est fautif ! Averti depuis plusieurs mois, il n’a pas décidé de commander des masques, des tests, des désinfectants, etc. Pourtant, présider c’est prévoir ! Être président c’est assumer toutes les responsabilités !
Depuis trois ans, Macron nous a humiliés, nous a maltraités, a asséné ses jugements négatifs à notre égard ! Eh bien désolée mais la vie vient de le remettre à sa place avec cette épidémie et vient de lui montrer qu’être un énarque et appartenir à l’élite n’est pas un vaccin contre l’incompétence et l’amateurisme !
Après, il me vient aussi des pensées encore plus noires et tristes… Pourquoi une telle incompétence et des négligences à un tel degré ? Pour moi c’est inconcevable… Personne, même le lambda le plus en bas de l’échelle, n’aurait réagi aussi mollement et si peu énergiquement… Est-ce que ça ne cacherait pas… bien pire ?
Non il ne m’a pas inspiré de la pitié mais de la considération. Hier soir il était marqué, comme nous, découvrant l’étendue de la souffrance, des efforts du personnel soignant dont le dévouement et la science même en partie impuissante suscitent une admiration sans limites.
Il a découvert je crois un autre monde, moins intellectuel mais plus réel, plus beau fût-ce dans la tragédie.
Dans ce drame mal préparé depuis des années et des années par tant de mauvais politiques, il m’a semblé comprendre combien lui et beaucoup d’autres avant lui s’étaient trompés en restant sourds aux cris des médecins et des infirmiers
Hier soir, c’est un immense espoir pour l’hôpital qui vient de s’ouvrir, et pour nos médecins, mais il est très regrettable qu’il ait fallu attendre le Covid-19.
La polémique vue sous cet angle, on s’en moque un peu aujourd’hui.
Personne n’avait anticipé la gravité du virus mais sur un terrain mal préparé, c’est pire encore.
J’espère au moins si ce n’est déjà fait qu’on remettra la Légion d’honneur à Roselyne Bachelot.
Je ne peux pas croire qu’un seul Français ait eu l’idée de le priver des égards et services administratifs dus à sa nomination.
Les Gilets jaunes mêmes, n’ont, à bien y regarder, agi que comme un avertissement, soutenus (ne perdons pas la mémoire) par une majorité du peuple français.
Se présentant comme Jupiter et maître des horloges, pourquoi voudriez-vous qu’on ne le rendît pas responsable ?
Il gouverne la France… et s’il n’a que peu d’égards pour le peuple qui la constitue c’est qu’il n’a jamais pris le temps de le penser.
Sa diatribe « nous sommes en guerre » ne vaut pas un clou et dans l’impréparation il aurait mieux fait de se taire !
Excellent billet auquel je souscris totalement et qui démontre, s’il en était besoin, votre honnêteté intellectuelle et votre sens de l’humain.
Mais je crains le pire sur les commentaires à venir.
Vous risquez même de perdre quelques abonnés ! 🙂
Pour rire de Sibeth qui n’en loupe pas une ! Et Richard pour compléter la liste des piteux qui font pitié :
https://i.goopics.net/Vrm99.png
https://i.goopics.net/3w1lb.png
La Pintade et le Courtier, La Fontaine à tous les deux.
Cher Monsieur Bilger,
Un chef d’Etat ne doit pas inspirer la pitié. Il doit inspirer le respect et la confiance.
Les Français vont devoir faire des efforts, 60 heures de travail par semaine pour certains, moins de congés payés.
Après cette catastrophe sanitaire, nous attendent l’inflation, la hausse des impôts, la baisse des congés payés (dixit Jean-Marc Daniel ce matin).
Quid de l’ISF ? Quid des évadés fiscaux qui ne participent pas à l’effort national ? Quid du CICE qui n’a pas fait ses preuves ?
Qui va payer la note ? Toujours les mêmes ?!
Les Français veulent bien donner de leur personne mais à condition que tout le monde, sans exception, contribue à l’effort national.
Bonjour à tous, j’ai pas envie de me fatiguer les méninges, je ne citerai que ce Monsieur Orwell George:
« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres, n’est pas victime ! Il est complice. »
Tout y est dans ce qui se passe actuellement, en plus de l’incompétence habituelle de ce gouvernement, le laxisme hallucinant en faveur des forts : banlieues, bandes, caïds, dealers, vidange des prisons… et une répression féroce contre les faibles : l’exemple de cette mamie (parmi des milliers d’autres) qui se fait verbaliser pour n’avoir acheté qu’une baguette de pain alors que la loi locale en imposait deux minimum.
Vomir de dégoût de ce pouvoir macronien sera ma seule réaction.
« Le Président de la République me fait pitié ! »
Moi pas cher P. Bilger.
Un Président n’a pas à « faire pitié ».
J »ai vu, dans cette séquence, un homme écrasé par la puissance d’un destin dont il peine à assumer la consistance et la puissance. En d’autres termes, des épaules bien frêles pour des moments majeurs d’un destin si ardemment désiré.
Peu, à mon avis, disent qu’il est responsable de tout et nous savons bien que c’est faux de le dire. Mais son passif de maladresses est là et le traitement très critiquable de cet événement majeur depuis le début du coronavirus n’incite pas à la modération. Ajoutons-y l’incroyable manque de savoir dans la conduite et la maîtrise de ses proches.
Oublions 2020 ! L’Histoire s’écrit maintenant sous nos yeux. Chaque jour la porte !
Être lucide, c’est être quasiment haineux selon vous. Vous montrez là une faiblesse de logique surprenante. Gardons notre calme.
Non il n’est pas responsable de tout et comptable de tout. Mais il est le pouvoir. Il incarne un pouvoir qu’il a passionnément voulu. A travers lui, c’est une certaine classe politique qui est mise en cause. Il en est le Christ crucifié !
Quant aux couteaux plantés dans son dos, vous oubliez cher P. Bilger qu’il en a planté quelques-uns lui aussi.
Les Français ne demandent pas au Président, dans des circonstances si exceptionnelles, d’accomplir son devoir le moins mal possible, mais de l’accomplir tout simplement.
Enfin quand on voit, écoute, lit, l’ensemble du monde médiatique (TV, radios, journaux, intellos, bobos…) on n’a quand même pas l’impression d’un homme isolé et condamné, bien au contraire !
Cordialement.
Cher Philippe Bilger,
« …on ne comprend pas que je ne sois pas plus lucide, donc haineux… »
À mon humble avis, on peut sans aucun doute être lucide sans être nécessairement haineux.
Et… ne pas avoir la mémoire courte !
Macron ? pitié ?
https://www.valeursactuelles.com/societe/coronavirus-quand-lentourage-de-macron-evoque-sans-rire-sa-presence-thaumaturge-117507
Tout commentaire serait superflu.
Bien sûr il est décrété responsable de tout, coupable de tout.
Personne ne l’a obligé à faire des pieds et des mains et à jouer des coudes pour parvenir à ce poste.
A quoi s’attendait-il donc ? A faire uniquement de la figuration, comme ces souverains faisant la une des magazines de la presse pour midinettes ?
Il s’est fait élire pour des compétences économiques qui sont encore à démontrer, mais être chef d’État se résume-t-il uniquement à une fonction de gestionnaire, sachant de plus que tous ceux qui ont suivi le même cursus que lui ont lamentablement échoué quand ils ont été nommés à la tête de grandes entreprises nationalisées ?
Il ignore que gouverner, c’est prévoir, y compris l’imprévisible.
Et quand ce qui ne devrait pas normalement arriver se produit quand même, il faut avoir la présence d’esprit, l’énergie, la force d’âme, le caractère, le courage, la ténacité, la résolution, toutes qualités qui lui font défaut, permettant de faire face.
Bien entendu, il ne peut être considéré comme étant coupable de ce qui frappe la France actuellement – sauf du niveau lamentable d’impréparation que nous savons – ni même d’autres fléaux qui la menacent qui sont imputables à ses prédécesseurs même s’il ne les a pas pointés du doigt, mais il a trompé les Français en leur ayant fait croire qu’il avait la carrure correspondant au costume qu’il a rêvé d’endosser et qu’avec lui tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Quand il y a tromperie sur la marchandise, il ne faut pas trouver surprenant que les victimes de ce procédé malhonnête protestent, au minimum.
Et les Français sont même beaucoup trop gentils envers lui.
Je partage les propos de Philippe Bilger.
Toute crise engendre ses boucs émissaires. Il me semble que c’est le rôle qu’une partie de la population assigne à Emmanuel Macron. Il est rendu responsable de tous les dysfonctionnements. Lorsque les choses fonctionnement correctement il n’y est évidemment pour rien. L’affaire des masques, à cet égard, est emblématique. Elle remonte à loin, mais c’est lui qui est considéré comme responsable, sans doute par une partie de ceux qui vilipendaient Roselyne Bachelot d’avoir à l’époque dilapidé l’argent public.
Au demeurant je constate que les livreurs de Chronopost, d’Auchan et les caissières de Monoprix sont équipés de masques et c’est bien ainsi. Je suis surpris, par rapport à ce que j’entends à la radio et à la télé, de voir qu’une partie significative des clients de supermarché en portent aussi.
L’heure des bilans arrivera, pour l’instant il serait plus utile de consacrer les énergies à la gestion de l’épidémie et d’anticiper au mieux les conséquences économiques qui vont en résulter et que beaucoup ne veulent pas voir.
Pour porter un jugement sur l’action des pouvoirs publics il faudra, le moment venu, prendre en compte le nombre de décès par pays et voir comment nous nous situons par rapport aux autres.
Monsieur Bilger,
Oui, il est aisé de faire grief pour ne pas dire plus au président de la République de plusieurs décennies de compromissions, dévoiement, dérèglements économiques et sociaux, incongruités de formation et de hiérarchie des fonctions et des métiers qui voient aujourd’hui des communicants gagner dix fois plus qu’une infirmière sans que l’on comprenne vraiment pourquoi.
Reconnaissons également que certains de ses ministres et secrétaires d’Etat ne l’aident guère, entretenant qui la confusion, qui l’amateurisme, qui carrément l’incompétence en s’adressant aux Français comme à des demeurés, ce qui n’est quand même pas la généralité. Il est bien mal entouré.
Je crois que les compatriotes les plus objectifs attendent de lui, plus que la gestion de cette crise qui relève finalement des « sachants », le gouvernement devant tracer la ligne et chacun rester à sa place lorsqu’il est hors sujet, de tirer les enseignements profonds de tous ces dysfonctionnements qui font aujourd’hui que notre société ne fonctionne plus et que ce que nous persistons à considérer comme un modèle est en état de mort cérébrale pour reprendre une de ses expressions. Un pays dont le peuple applaudit ses soignants à 20 heures et veut parallèlement les virer de leur logement parce qu’ils constituent en quelque sorte une menace pour leur confort personnel n’est plus un modèle, à bien des égards.
C’est ça que nous attendons d’un homme politique de son envergure et non pas un repli systématique vers le dogmatisme qui confine au déni de situation et nous interdit de préparer collectivement et individuellement les combats de demain.
Nigel Farage, qui a raison un peu tard :
https://youtu.be/cyYpPDeCgrk
Comme on dit aujourd’hui, « Pas de souci ».
Mais c’est comme ça. Toujours, partout. Lycurgue, Tullius Marcus, les Gracques, ont payé ce prix.
Fallait pas y aller avec des ambitions, des élans et des visions transformées en bévues. Vous avez raison de souligner un destin tueur, fas nefasque eodem modo occidunt.
Hélas, dès le soleil réapparu, une autre nécessité reprendra le dessus et le sourire partisan retrouvera ses ricanements.
Une leçon tragique et mal partagée. On a vu L.XVI incognito visitant les chaumières, on lui a coupé la tête. Louis XIV, qui n’était pas une lumière est mort dans l’indifférence générale, Thomas Moore a eu sa tête plantée sur un pont de Londres, la République n’avait pas besoin de Lavoisier et la fratrie Scholl n’a soulevé l’émotion de personne. Chaque jour nous fait ressouvenir d’une misère humaine mais nous avons perdu la foi. Notre pauvre président, atteint d’un optimisme théorique voit aujourd’hui ses limites dans un discours aux accents douloureux et guerriers, mais dans son dos, se préparent les promesses fallacieuses, les jouissances fiscales et les trompe-l’oeil, parce que, n’est-ce pas, il faut bien vivre.
Tristesse, certes, qu’on n’ait pas laissé le virus poursuivre benoîtement sa route, s’éteindre en emportant une partie, oh, minime, du seul animal qui ne sert à rien sur la Terre sauf à lui-même. Sans Einstein et Hawking, les quanta existeraient, le CO² aussi, mais ça viendra, ça vient. La comptabilité sinistre est au travail: décomptons les morts en EHPAD, défalquons-les, quel est le reste à saisir ? Une lueur de raison a fait ne pas soigner ceux qui sont atteints, quoi qu’il en coûte des blessures à l’âme, de ça et autre pathologie, quand l’échéance est trop évidente.
Les courages ne sont pas toujours là où les croit. Remercier, dans cette occurrence, c’est avouer qu’on a cru en quelque chose, fût-ce à la gloire et c’est déjà une preuve d’humilité.
Allez M. le Président, vous n’êtes pas Staline que diable, sur qui Beria cracha.
Toutes les abeilles ne sont pas encore mortes.
Mais non, mais non : vos billets sont excellents et ô combien équilibrés. Et ceux qui vous font des reproches sur votre lecture de l’actualité et de votre analyse des interventions du Président, ne sont sûrement pas capables de vous arriver à la cheville.
Attendons donc maintenant 2022 : les urnes devront parler. Si EM est réélu, le peuple se sera exprimé démocratiquement pour confirmer sa capacité à continuer de conduire notre pays.
Macron n’est que le symptôme, le symptôme d’une haute fonction publique qui accumule les erreurs dans tous les domaines où elle met ses sales pattes.
La santé ne fait pas exception comme on peut le voir aujourd’hui !
Cela étant Macron en s’entourant d’une part de technos pur sucre qui confirme son appétence pour des conseillers déconnectés de la réalité et d’autre part des jean-foutre dont le plus bel exemplaire se prénomme Sibeth, suivi de près par Christophe… prête le flanc à une sévère critique !
Macron m’a fait pitié moi aussi, mais pas pour les mêmes raisons. Comme l’image prime tout, son speech (toujours trop long et une peu maladroit) devant des tentes de l’armée sentait le plan com à plein nez.
N’est-il pas ridicule ce Président voulant endosser les habits beaucoup trop grands de Clemenceau ?
@ Exilé
« Personne ne l’a obligé à faire des pieds et des mains et à jouer des coudes pour parvenir à ce poste. A quoi s’attendait-il donc ? A faire uniquement de la figuration, comme ces souverains faisant la une des magazines de la presse pour midinettes ? »
Je n’ai pas le sentiment que Macron ait joué les potiches jusqu’ici. La remarque que posait Philippe Bilger — i.e. « Bien sûr il est décrété responsable de tout, coupable de tout. » — posait la question de sa responsabilité ou culpabilité en tant que personne aux manettes. Votre position semble être celle d’une responsabilité totale et illimitée du chef de l’Etat par rapport à des impondérables de ce style. Je ne vois pas comment on peut défendre une telle position.
« Il s’est fait élire pour des compétences économiques qui sont encore à démontrer, mais être chef d’État se résume-t-il uniquement à une fonction de gestionnaire, sachant de plus que tous ceux qui ont suivi le même cursus que lui ont lamentablement échoué quand ils ont été nommés à la tête de grandes entreprises nationalisées ? »
Eh bien, normalement, président-roi français, ce devrait quand même être un rôle où on délègue au parlement un minimum d’initiative des lois, et donc de responsabilité. Donc, primo, il en fait trop. Deuxio… vous en connaissez beaucoup des hommes politiques qui se fichent de ce que vous appelez « la gestion » ? Et idéalement, un président ne devrait être rien d’autre qu’un fonctionnaire élu et révocable, serviable et compétent comme on en fait tant dans les démocraties nordiques: Jupiter n’est pas une divinité vivante. Et il ne devrait pas être responsable de la gestion, mais responsable de la délégation de la gestion à des gens plus compétents dans son administration et sa clique parlementaire. Normalement…
« Il ignore que gouverner, c’est prévoir, y compris l’imprévisible. »
Je ne vois pas ce qui vous permet d’affirmer qu’il ignore que gouverner c’est prévoir. Quant à prévoir l’imprévisible, c’est littéralement et logiquement une impossibilité. Et au contraire, les épidémies de ce style ne sont pas imprévisibles, mais ont bel et bien été prévues.
« Et quand ce qui ne devrait pas normalement arriver se produit quand même, il faut avoir la présence d’esprit, l’énergie, la force d’âme, le caractère, le courage, la ténacité, la résolution, toutes qualités qui lui font défaut, permettant de faire face. »
Il faut simplement demander à Brigitte de lui retirer ses bonbons à la kryptonite pour lui permettre de recouvrir ses super-pouvoirs, à Macr’.
« Bien entendu, il ne peut être considéré comme étant coupable de ce qui frappe la France actuellement – sauf du niveau lamentable d’impréparation que nous savons – ni même d’autres fléaux qui la menacent qui sont imputables à ses prédécesseurs même s’il ne les a pas pointés du doigt, mais il a trompé les Français en leur ayant fait croire qu’il avait la carrure correspondant au costume qu’il a rêvé d’endosser et qu’avec lui tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. »
S’il a trompé les Français, alors nombre d’hommes politiques, et pas que français, en sont tout autant coupables. La situation est mauvaise sur le front de la préparation aux épidémies sur l’intégralité de la planète.
Et je trouve que vous lui mettez des mots dans la bouche quand vous prétendez qu’il avait fait croire qu’il avait la carrure et que tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Il vous a vendu du rêve, Macron ? Vraiment ? Comparativement à… je sais pas… d’autres candidats à l’élection présidentielle ?
« Quand il y a tromperie sur la marchandise, il ne faut pas trouver surprenant que les victimes de ce procédé malhonnête protestent, au minimum. Et les Français sont même beaucoup trop gentils envers lui. »
Je ne me sens pas trompé sur la marchandise. Je ne suis pas entièrement satisfait du produit, mais je ne me considère pas escroqué pour autant.
Que de mansuétude à son égard M. Bilger… !
Vous oubliez juste qu’il est la quintessence de tout ce qui nous a mis dans cette mouise que nous vivons aujourd’hui. Et que jusqu’à il y a quelques jours, il s’accrochait encore à ses certitudes (Gilets jaunes, retraites, économie, équilibre budgétaire… et j’en passe). Mais la nature, dans sa grande sagesse, a sifflé la fin du match, pour lui et ses semblables. Il n’est bien sûr pas responsable du virus, mais en temps de guerre, il est responsable, avec ses prédécesseurs, du fait qu’on manque de l’essentiel pour se battre et protéger nos soldats (médecins, infirmières, forces de l’ordre…), qu’on envoie au casse-pipe la fleur au fusil !
Je l’avoue, avant je ne l’aimais pas beaucoup… mais aujourd’hui, il a mon mépris le plus total !
P.-S.: J’y suis à Mulhouse, et il y a une raison pour laquelle il n’a pas mis les pieds dans l’hôpital même… on l’y attendait de pied ferme… mais chuuutt ! Il faut pas le dire…
Et tenez, pour illustrer mes propos, c’est Libération qui l’a publié, je l’ai chopé sur les réseaux sociaux (je ne lis généralement pas ce torchon) : https://www.liberation.fr/debats/2020/03/24/j-ai-la-rage_1782912
Monsieur Bilger, je souscris totalement à vos propos, à votre empathie qui est aussi la mienne, à votre bon sens, celui-là même qui devrait tous nous animer, à votre retrait, en toute conscience, devant haine et colère qui empoisonnent quand on croit savoir et qui intoxiquent aussi sûrement, même si moins visiblement, ceux qui les brandissent.
J’ai une immense considération pour tous ceux qui oeuvrent dans cette terrible épreuve, pour nous garder en vie, d’un bout à l’autre de la chaîne humaine.
J’évite de m’interroger sur les sentiments mélangés que m’inspire le chef de l’État. Juger de ses mérites n’est pas la question.
Il s’est trompé dans les grandes largeurs, c’est sûr, il a fait volte-face après la funeste journée électorale, c’est sûr, et c’est tant mieux. Mais je trouve préoccupant qu’il persévère dans la négation sur des points importants. Par exemple on ne peut pas être sûr qu’il ait compris l’intérêt des masques et du dépistage pour tous. Là, il y a comme un problème. Contre l’avis de l’OMS. À moins qu’il ne soit en mode « ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats », ce qui n’est pas trop rassurant non plus.
Qu’on ait pitié de lui me paraît une question minime. Il a le pouvoir, que les gens soient contents ou non.
Dans ce drame il y a de grands absents : les syndicalistes.
La moustache de Martinez me manque !
Toutes les grandes gueules de la CGT, celles qui postillonnaient tant, se taisent sans doute par patriotisme ! Ils attendent peut-être que le virus attaque l’URSS pour participer au combat comme en 41 !
Nos cheminots ont oublié le passé de leurs grands ancêtres qui furent à la pointe du combat dans la drôle de guerre.
Un train, un seul TGV pour combattre cette autre drôle de guerre ?
Je l’ai écouté le 25 mars quand à Mulhouse il a prononcé un long discours.
Discours, discours, discours…
Mais qu’avons-nous à faire de discours ?
Qui écoute donc encore ses discours, à part Philippe Bilger ?
Depuis qu’il est en fonction, je n’ai jamais écouté un seul de ses discours, les échos des choses contestables qu’il a prononcées me suffisent.
Comment se fait-il que cet homme présenté comme intelligent, bien que nous soyons obligés de nous poser des questions à ce sujet, n’ait pas encore compris que dans la période que nous vivons il aurait intérêt à se faire tout petit et à se cacher sous le tapis ?
Et à quoi rime ce voyage à Mulhouse pour poser devant une malheureuse tente-hôpital symbolique péniblement dressée par une armée réduite à la portion congrue et privée de moyens, comme les hôpitaux et la police le sont aussi ?
Pour ma part, c’est cette situation qui me fait pitié, et aucunement les discours de M. Macron qui ne représente que lui-même.
Quant aux moyens qui manquent ici, il faudrait aussi se demander pourquoi ils abondent ailleurs, là où ils ne devraient pas.
Mais ceci est une autre histoire…
Comme le chien crevé au fil de l’eau, il suit l’avis du dernier scientifique qui a parlé. Il établit le confinement là où les gens veulent bien obéir et l’oublie là où les gars des cités le refusent. Il accepte que certains disposent d’un droit de retrait qui leur permet de gagner leur vie en restant chez eux, sans se soucier d’une quelconque continuité de service. Il tolère qu’un jobard prétende distribuer son médicament miracle, sans preuve d’un quelconque bienfait voire avec une nocivité possible, et il ne le relève pas immédiatement de sa fonction hospitalière.
Il marche comme un borgne, et espérons qu’il n’entraîne le pays derrière lui comme dans le tableau de Brueghel où toute la compagnie finit dans le fossé. Malheureusement il nous faut continuer de l’admettre pour ne pas changer de mule au milieu du gué ; mais il importe de ne manifester aucune empathie envers cette outre qui nous assaisonne de ses discours pétaradants ; il est uniquement nécessaire de lui donner des coups d’étrivières pour tenter de le guider vers là où il serait nécessaire.
– Brigitte ! Brigitte ! C’est encore loin 2022 ?
– Tais-toi et nage !
« Le président de la République me fait pitié ! »
Attention Philippe !
Il a fait du théâtre. Il y a même rencontré sa Roxane, un peu plus âgée que celle de Cyrano certes !
À Mulhouse nous sommes en pleine tragédie dans le genre « Ô rage, ô désespoir, ô virus ennemi ! »
N’oublions pas son sacre sur l’esplanade du Louvre, la 9e symphonie, là il était le Napoléon que Beethoven admirait !
Pourquoi pas un peu de Don Diègue cette fois-ci ?
Au départ il a fait du Molière sous forme de l’Avare quant il sabrait notre CSG et, en bon ancien banquier, voulait tous nos sous.
M. Macron a 42 ans. Cela veut dire qu’il a 15 ans avec 28 ans d’expérience comme épouvantail, cela fait trop longtemps qu’il fait illusion, il est devenu un épouvantail qui a failli dans sa tâche. Les corbeaux sont trop intelligents pour lui, ils sont posés sur sa tête.
Le plan massif pour l’hôpital risque d’être insuffisant pour reconstruire ce que Hollande et les syndicats ont détruit. Sans préjuger de la pandémie qui s’abat actuellement sur le personnel fragilisé et mal protégé.
Il n’y a pas que l’argent qui compte ! Le moral est au plus bas vis-à-vis de la hiérarchie. Les personnels de base sont éreinté. En décembre, le ministre de tutelle leur avait promis une prime suite aux grèves de transport. Mais la prime leur est refusée parce qu’ils ont été obligés de solder leurs congés en décembre. Il faut comprendre que la prime est pour les gens qui ont travaillé tous les jours. L’ordre et le contre-ordre, la lettre et l’esprit de la lettre, l’administration a tranché.
Philippe Juvin le Magnifique ! Chez nous on pousse derrière lui, Philippe Juvin qui se bat, qui résiste, qui interpelle, qui mérite toute notre affection, qui est au fer, au feu, oui il faudra demander des comptes, « économie de santé sous-développé »… « nous avons le coeur artificiel et nous n’avons pas de masques »… « situation folle » etc.
https://youtu.be/t6LZNuqVH9I
Lui aussi demande des comptes passés et présents.
Juvin qui s’inquiète des vieux, merci monsieur Juvin, enfin un vrai, un lutteur, un résistant et pas toutes ces « gondulfes » qui nous gouvernent.
Juste en complément, l’autre, la Baudruche et l’Acrobate de la rue du Cirque, pourtant eux aussi ont été de la débandade, ces nuls, leurs panses avant nos vies, petit rappel de Michel Onfray :
« Dès lors, quand Ségolène Royal, tout au gonflement de sa propre baudruche, attaque Olivier Véran, l’actuel ministre de la Santé, pour sa responsabilité passée, elle oublie juste de dire qu’avant de grossir le rang des macroniens, ce monsieur vient lui aussi, comme tant d’autres, du Parti socialiste, dont elle fut la candidate à la présidentielle, et que ce Parti socialiste n’a plus de socialiste que le nom depuis qu’en 1983 un certain François Mitterrand l’a jeté à la poubelle afin de pouvoir rester au pouvoir – ce qui lui a d’ailleurs plutôt bien réussi puisqu’avec cette forfaiture il a effectué deux septennats qui ont initié la casse de tout ce qui était public, hôpital compris, et qu’on lui doit aussi, comme autre héritage notable, d’avoir mis la famille Le Pen au-devant de la scène politique… »
Merci monsieur Juvin vous nous donnez la force « On est avec vous ! », me souffle mon voisin.
…ce jeune homme brillant, sur la victoire duquel les fées républicaines s’étaient penchées
Marianne et Carabosse, probablement ?
Je crois que les médecins et les infirmières vouent une haine au président Macron justifiée par l’envoi au combat sans munitions. Ils le paient parfois de leur vie. Qu’ils haïssent un tel chef de guerre n’est que mérité.
Nos dirigeants ont tout fait en dépit du bon sens dans cette crise. Ils nous mentent en permanence pour masquer leur incurie.
Le président doit arrêter de parler. Il faut qu’il se mette à agir.
Où sont les masques ? Où sont les tests ? Où sont les respirateurs ? Où est la chloroquine ? Les masques, ils avaient trois mois pour vérifier les stocks et les commander.
Je viens d’apprendre par une amie dont le fils est urgentiste dans un hôpital parisien que la chloroquine est désormais interdite et qu’ils testent d’autres molécules.
Je n’ai pas éprouvé de la pitié pour lui, mais une certaine gêne. Il ne semble pas comprendre que se préoccuper de l’avis de tout le monde dans certaines circonstances, c’est faire le minimum, on ne peut pas plaire à tout le monde.
Je relis la Peste, d’Albert Camus « Les fléaux, en effet, sont une chose commune, mais on croit difficilement aux fléaux lorsqu’ils vous tombent sur la tête. Il y a eu dans le monde autant de pestes que de guerres. Et pourtant pestes et guerres trouvent les gens toujours aussi dépourvus. Le docteur Rieux était dépourvu, comme l’étaient nos concitoyens, et c’est ainsi qu’il faut comprendre ses hésitations. C’est ainsi qu’il faut comprendre aussi qu’il fut partagé entre l’inquiétude et la confiance. Quand une guerre éclate, les gens disent : « Ça ne durera pas, c’est trop bête. » Et sans doute une guerre est certainement trop bête, mais cela ne l’empêche pas de durer. La bêtise insiste toujours, on s’en apercevrait si l’on ne pensait pas toujours à soi. Nos concitoyens à cet égard étaient comme tout le monde, ils pensaient à eux-mêmes, autrement dit il était humanistes : ils ne croyaient pas aux fléaux. »
Et eux quand vont-ils avoir un peu de décence ? l’Espagne dans une passe sanitaire terrifiante, l’Italie aussi et toujours au milieu la fange, le nauséabond, l’horrible :
https://i.goopics.net/L2dej.png
Ils sont à vomir alors que Philippe Juvin manque de tout.
Et toujours des c*ards pour soutenir ceux qui furent qualifiés de « petites frappes » par Roselyne lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud.
Bon je précise, pas tous quand même (sbriglia), je me comprends, toujours un ensemble jamais vide quel que soit l’époque, indestructible sous-ensemble qui existera toujours.
A mon avis Madame Merkel n’est pas haïe dans son pays :
L’Allemagne a augmenté le nombre des dépistages du Covid-19 à 500 000 par semaine, a déclaré ce jeudi un virologue. « La raison pour laquelle l’Allemagne compte si peu de décès par rapport au nombre des personnes infectées peut s’expliquer par le fait que nous faisons beaucoup de diagnostics en laboratoire », a expliqué au cours d’une conférence de presse Christian Drosten, un virologue de l’hôpital de la Charité à Berlin. « Nous effectuons un demi-million de tests chaque semaine en Allemagne », a-t-il précisé.
L’Allemagne, pourtant fortement touchée par la pandémie provoquée par le nouveau coronavirus avec actuellement officiellement 36 508 cas répertoriés, ne compte en revanche que 198 morts de la maladie. De fait, ce pays connaît l’un des taux de mortalité des personnes souffrant du Covid-19 les plus faibles au monde avec 0,5 % alors qu’il atteint 5,2 % en France et 7 % en Espagne par exemple.
Le directeur de la Charité, Heyo Kroemer, a quant à lui ajouté que l’Allemagne avait également commencé à effectuer des tests plus tôt que les autres pays touchés par la pandémie. Christian Drosten a en outre expliqué que l’important maillage de laboratoires sur tout le territoire allemand avait aussi facilité la prise de conscience rapide face au virus et la nécessité d’effectuer des tests de manière massive et le plus rapidement possible.
Le président Macron se trouve confronté à une situation inédite. Et même si l’on n’a pas voté pour lui, ce qui est mon cas, il est de notre devoir de soutenir l’effort du pays et de ramer, tous, dans le même sens vu que nous sommes embarqués sur le même bateau et que c’est la seule façon de nous sauver du naufrage !
Est-ce qu’en Chine on estime que le Président et le Parti communiste portent de lourdes responsabilités dans la crise sanitaire de Wuhan qui se répand mondialement ? Qui s’aviserait à le susurrer aurait bien vite le bec cloué. Et pourtant.
Est-ce qu’en Espagne ou en Italie on incrimine le pouvoir en place ?
Ici, effectivement, le Président et le Gouvernement sont responsables de tout. Et prolifèrent la haine, les soupçons d’incompétence.
Il nous reste un fond révolutionnaire. Certains aimeraient en profiter pour virer le Roi.
Cela étant, quid de certains donneurs de leçons ? Verrions-nous la France dans ce type de situation gérée par Mélenchon ou Le Pen ? Chienlit généralisée assurée.
Alors le PS ? Peut-être, s’il n’est pas trop accaparé en interne par ses Frondeurs.
Il faut rester lucide. 20 000 morts actuellement, cela représente 0, 00026490 % de la population mondiale. Le nombre de morts est très largement inférieur aux personnes qui meurent de faim, et même celles qui meurent de la grippe tous les ans. Cette panique mondiale est particulièrement stupide, car rien n’est respecté scientifiquement.
On sait que les populations à risque sont : les personnes âgées de plus de 70 ans, les diabétiques, les insuffisants rénaux, les asthmatiques, les malades d’insuffisance cardiaque. Il suffit d’isoler ces personnes pour leur éviter une contamination et laisser s’étendre le virus pour auto-immuniser les reste de la population.
Le confinement de tous n’apporte qu’un désastre économique qui va se répandre par ruine et chômage de masse. Nous avons vu la France des nuls ! Et c’est cela la catastrophe.
Pour que Macron m’inspire de la pitié il serait bienvenu qu’il s’exprime sur son programme et sur ses volontés politiques ; qu’il nous dise simplement où il en est dans son Globalisme (Finance Globale).
Un parler clair et franc nous sortirait de la nébuleuse.
Bonne chance à la France !
i-MAGE
Le personnage de gauche : une réminiscence de l’Art byzantin ?
Être « lucide », est-ce nécessairement être « haineux » ? Ne peut-on pas, dès maintenant, chercher à identifier les fautifs, les responsables, les présumés coupables, pointer les erreurs, les cachotteries, sans être taxé de diviseur parce qu’on exprime ainsi sa colère ? La colère n’est pas la haine. Et aujourd’hui, beaucoup de Français, confinés parce qu’aucune autre mesure ne pouvait être prise faute de matériels de protection en nombre suffisant, sont en colère.
Non seulement, ils ont compris l’évidence – notre système de santé, tant vanté, présente un énorme trou dans la raquette en matière de prévention épidémiologique – mais ils pressentent aussi, avec juste raison, que cette crise qui met l’économie cul par-dessus tête sonne le glas d’un avenir meilleur à court terme pour chacun.
La pitié relève de l’émotion, de la morale, de la philosophie. La politique est dans un tout autre monde, où ce sentiment n’a guère sa place. L’attitude de contrition qu’adopte, ces jours-ci, Emmanuel Macron, si elle n’est pas feinte, démontre une fragilité qui n’est pas de mise à ce niveau de responsabilité. Dans une guerre, on attend du chef qu’il précise l’objectif, donne des ordres, inflige des sanctions s’il le faut, mais avant tout qu’il ait préparé le combat. En mai 40, sur les routes de l’exode, les Français en voulaient tout autant au « généralissime » Gamelin qui avait multiplié les bévues, aux politiques qui l’avaient couvert, qu’aux Allemands qu’ils fuyaient…
Certes, ce n’est pas depuis mai 2017 que le secteur de la santé crie misère. Mais il faut bien admettre que le nouveau Président, lui aussi, a fait la sourde oreille, Dans son programme électoral, il avait identifié le malaise, mais avait aussi écrit : « Nous réaliserons, grâce à un rythme maîtrisé de progression des dépenses de santé, 15 milliards d’euros d’économies sur 5 ans »…
De même, Emmanuel Macron, ancien ministre des Finances, ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée, avait noté la dépendance de la France en matière sanitaire. Ce qui, dans son programme, s’était traduit par deux engagements :
« – Nous soutiendrons une industrie innovante, créatrice d’emplois. Pour soutenir nos entreprises innovantes en santé, les inciter à produire en France et diffuser plus rapidement l’innovation, nous assurerons des autorisations plus rapides de mise sur le marché ».
« – Nous ouvrirons avec les industriels un dialogue sincère et exigeant pour payer les médicaments à leur juste prix, soutenir l’innovation et la production en France, renforcer la visibilité pour chacun, dans la durée ».
Les a-t-il tenus ?… Notre principal problème aujourd’hui face au Covid-19, n’est-il pas ce manque d’autonomie, étroitement lié à la sacro-sainte mondialisation ?
Enfin, parmi les cinq défis qu’il disait vouloir affronter pour faire évoluer notre système de santé, le candidat En Marche citait « le défi épidémiologique ». Encore une fois, jusqu’à ces derniers jours, qu’a-t-il entrepris pour y faire face ? Quand le gouvernement – et donc l’Elysée – s’est-il aperçu que le milliard de masques de 2011 avait disparu, si ce n’est lorsque le virus était déjà là ?!
Bien sûr, cette chaîne de responsabilités va bien au-delà des dirigeants actuels. Elle remonte au moins jusqu’à François Mitterrand, qui a pris l’incroyable décision de limiter le numerus clausus, et s’étale tout au long des septennats et des quinquennats qui ont suivi, avec plus ou moins d’entêtement dans l’erreur.
Au jour du procès, lorsque le Covid-19 aura disparu, il faudra être exhaustif, ne se contenter ni des apparences, ni des lampistes, approfondir les cheminements qui ont conduit à l’impensable. Non pour condamner. Mais pour que jamais plus un autre virus, une autre catastrophe de cette ampleur, ne puisse jeter bas notre pays.
N’est-ce pas là une raison suffisante pour que, sans haine, mais avec lucidité, on entreprenne dès maintenant ce travail salutaire ? S’ils savent ne pas juger hâtivement, ne tirons pas sur ces procureurs… par pitié !
@ F68.10
Il y aurait beaucoup à redire sur vos objections.
« …vous en connaissez beaucoup des hommes politiques qui se fichent de ce que vous appelez « la gestion » ? »
Un certain M. de Gaulle – qui au passage n’aurait probablement pas été élu face au brillant M. Macron – disait : « la politique de la France ne se fait pas à la corbeille ».
« Quant à prévoir l’imprévisible, c’est littéralement et logiquement une impossibilité. »
Eh bien, c’est tout simplement ce que sont en principe censés faire les militaires quand ils envisagent des scénarios catastrophes, y compris les plus improbables.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/quand-les-militaires-envisageaient-le-risque-de-pandemie-20200319
Était-il si difficile que cela de noter quelque part que ce scénario était susceptible de pouvoir se déclencher et au moins de prévoir dans les grandes lignes les solutions à y apporter ?
Les policiers ne vont pas tarder à avoir la haine eux aussi !
Alors qu’ils venaient d’obtenir l’autorisation d’utiliser des masques, les policiers se sont vu confisquer leurs masques, pour être redistribués aux soignants. En l’absence de protection, l’intersyndicale menace l’Intérieur de ne plus remplir ses missions de contrôle.
Hier, le ministère de l’Intérieur a décidé de réquisitionner les stocks de masques FFP2 des services de police, afin de les redistribuer aux personnels soignants, eux-mêmes en grave déficit de moyens. Indignée, l’intersyndicale a, en conséquence, adressé à la place Beauvau un ultimatum sous forme « d’avertissement solennel au ministre : si les moyens de protection font défaut dans les services, les policiers ne feront que les missions réellement urgentes et ne procéderont plus au contrôle de confinement ».
La missive, réunissant sept des principaux syndicats de police, interpelle également le ministère de l’Intérieur, en exigeant de lui une totale transparence : « Quels sont les stocks de masques disponibles pour les policiers ? Combien de masques ont été commandés ? Quels sont les délais d’approvisionnement et de distribution dans les services ? ». La coalition de syndicats, dont la formation est assez rare pour être relevée, dit avoir adressé un courrier à ce sujet à Christophe Castaner le 19 mars dernier, resté sans réponse.
Macron n’est pas président. Enfin, pas au sens où on l’entend généralement. Il est plutôt PDG d’une start-up-nation composée d’employés. Sa France tient tout entière dans une feuille Excel dont les cellules ne contiennent QUE des données quantifiables… Il gère la France comme un directeur salarié le ferait d’une entreprise.
Quelle différence, que dis-je, quel gouffre entre un De Gaulle qui INCARNE la France, qui place la nation, donc l’IDENTITE (gros mot actuel) avant le bilan comptable.
Macron est un expert en équations du énième degré. Les problèmes simples, qui se résolvent par des solutions simples, sont hors de sa portée. Il n’a aucune vision du futur hors l’optimisation de ce qui existe. Pour lui, la culture française n’existe pas, les gares sont pleines de gens qui ne sont rien (ie incapables d’accéder à l’ENA). Sait-il que sa supériorité intellectuelle ne lui servirait à rien en vrai temps de guerre ? Comprend-il que le moins gradé des soldats de Barkane vaut humainement mille Macron ? Non.
Il n’est responsable d’aucune catastrophe bien sûr, mais il est responsable de sa façon de l’affronter. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il ménage la chèvre et le chou, ce qui ne plaît ni à la chèvre ni au chou. Sincèrement, je ne lui reprocherais jamais de se tromper, mais je l’accuse de ne pas trancher quand il le faut ; même si ça ne me plaît pas, j’attends d’un président qu’il IMPOSE ses décisions et que celles-ci soient tout sauf du « en même temps ».
Ce président est faible. il est faible parce qu’il n’a aucun vécu « peuple ». Un soldat suit un chef qui donne l’exemple, pas un chef qui tergiverse, qui n’a pas de colonne vertébrale.
Macron ne me déçoit pas, car je n’attendais rien d’un bac +10. Je ne dis pas qu’il n’en faut pas, mais que ce n’est pas la condition essentielle pour faire un bon leader.
Je lis beaucoup les communications politiques de tous les leaders, même Mélenchon, c’est dire… Je ne vois aujourd’hui qu’une seule personne qui « voit » ce qui tue la France et c’est Marion Maréchal. Libérale économiquement, patriote nationalement, zemmourienne intellectuellement.
Malheureusement elle est trop jeune pour traduire sa vision en action politique.
Nous mourrons civilisationnellement bientôt, et la chloroquine ne pourra rien pour nous sauver, car si elle est efficace contre le coronavirus, elle ne peut rien contre le conarovirus.
@ Sophie
« Quid de l’ISF ? Quid des évadés fiscaux qui ne participent pas à l’effort national ? Quid du CICE qui n’a pas fait ses preuves ?
Qui va payer la note ? Toujours les mêmes ?!
Les Français veulent bien donner de leur personne mais à condition que tout le monde, sans exception, contribue à l’effort national. »
Mais non chère Sophie, après la crise, on verra défiler tous ces vautours fiscaux, Omar Sy, Noah et toute l’islamogauchisterie du chochotte biz plumes au c*l, qui viendront en tortillant du popotin sur les plateaux télés du service public de gauche parader, se pavaner, en versant des larmes de crocos et annonçant sous les applaudissements du public mouton qu’ils verseront une partie de la recette de leur prochain pestacle en faveur des plus démunis, avec bien entendu un petit coup de clarinette antiraciste contre ces fachos du RN qui voulaient fermer les frontières.
Manoeuvres machiavéliques recuites ringardes has been réchauffées jusqu’à la nausée, le graillon gauchiasse habituel.
@ jack
« Alors le PS ? Peut-être »
Je vois bien Hollande partant livrer des masques avec son scooter.
Au fait, on ne l’entend plus celui-là. Aurait-il des choses à se reprocher dans la gestion des masques et de l’hôpital ?
@ Zonzon
« Le personnage de gauche : une réminiscence de l’Art byzantin ? »
C’est la position de la main signant une bénédiction qui vous fait cet effet ?
Il y a beaucoup de remarques justes dans ces commentaires. Je pourrais avoir pitié de Jupiter si j’y songeais, mais juste quelques secondes.
Le premier constat est qu’il n’est décidément pas à la hauteur et de la tâche énorme qu’il a choisi de mettre sur ses immatures épaules et de son ambition.
Ses « quoi qu’il en coûte », ses « nous sommes en guerre » ne sont que du théâtre.
Le virus est une chose, mais le manque de matériel adéquat pour s’en protéger en est une autre, bien plus terrifiante.
Quant aux contrevérités, y a-t-il des mots pour les qualifier ? Les justifiera-t-on par le souci d’éviter la panique ? Pas un mot là-dessus, rien qu’un jeu de feintes pour mieux dissimuler.
Soyez plus décent M. Bilger. Il y a actuellement bien d’autres personnes qui méritent considérablement plus votre noble apitoiement que le président.
N’en doutez pas. La population sera à son encontre et à raison vindicative.
@ Exilé
« Eh bien, c’est tout simplement ce que sont en principe censés faire les militaires quand ils envisagent des scénarios catastrophes, y compris les plus improbables. »
Si un Président devait tenir compte des milliers de rapports qui ont été pondus dans le monde et qui prédisaient l’apocalypse, on n’en sortirait pas. C’est fou le nombre de gens qui avaient prévu Mai 68, les Gilets jaunes …
Il se peut qu’un astéroïde percute la terre, qu’un volcan en crachant des milliers de tonnes de cendre fasse baisser la température de la terre, qu’un ouragan géant détruise la moitié de la France, qu’un petit virus…
Impossible de tout prévoir.
Par contre, là où il est toujours possible de s’améliorer, c’est dans la cohésion nationale, l’adhésion à des valeurs sur lesquelles il ne faut pas transiger, le civisme et la culture.
La pitié honore toujours celui qui la ressent mais l’indulgence est souvent coupable.
Ces deux sentiments ne font pas toujours bon ménage.
Le brillant Avocat général le sait bien. Il ne peut l’avoir oublié.
Faire porter au président de la République les erreurs du passé est injuste mais cela ne l’absout pas des erreurs, des atermoiements et des fautes commises depuis le début de son quinquennat et le début de la crise sanitaire.
Les mêmes travers, le même narcissisme continuent de polluer l’un et l’autre.
Les logorrhées ne peuvent masquer l’inaction, ni les déclarations d’amour, l’arrogance.
Mais le peuple est « bon prince » et lui pardonnera sans doute de continuer à faire campagne pendant cette triste période, plutôt que d’agir au risque de l’impopularité.
« Pourtant, aujourd’hui le président de la République me fait pitié ».
Ni pitié, ni haine, Monsieur Bilger, mais de la lucidité quant au contenu des déclarations de monsieur Macron.
Pour ma part je le trouve pathétique dans sa manière d’en appeler à la nation, à l’unité de la nation. Devrait-on oublier que, chantre de cette mondialisation libérale qui devait être « heureuse », monsieur Macron a été l’homme du fédéralisme européen sur fond de disparition des nations européennes, de l’ouverture des frontières à tout vent, du libre-échange généralisé et quasi sans contrôle, du bradage de nos entreprises françaises aux puissances financières étrangères ? En ce sens il est de sa génération qui n’a jamais pensé autrement que le court terme et pour qui la stratégie n’existait pas hors du domaine financier.
Dans ses divers et récents discours, il nous a dit qu’il fallait « faire nation » (je voudrais bien qu’il explique cette expression que je n’arrive toujours pas à comprendre…), qu’à présent il faut préserver l’unité nationale.
Toutes ces expressions sonnent faux dans sa bouche. Sans doute la situation, tant au plan extérieur à l’Union européenne qu’au sein de celle-ci, lui a-t-elle montré les replis nationaux, singulièrement de ses principaux partenaires européens.
L’on sent donc chez lui un malaise parce que ses propres certitudes se confrontent au réel, à un réel qu’il ne peut, comme les plans de stratégie financière, maîtriser.
Il a été élu président de la République, mais l’on ressent qu’au fond il ne maîtrise pas sa fonction, que le costume est trop grand pour lui, d’une part parce qu’il n’a pas su se distancier de la gouvernance du quotidien, d’autre part parce qu’il fait plus de communication qu’il n’assume sa présidence. Sur ce plan, sans doute lui manque-t-il quelqu’un ressemblant à Jacques Pilhan comme « conseiller du Prince » https://www.lafrenchcom.fr/actualites/retour-sur-la-methode-de-jacques-pilhan/
Par ailleurs, ses discours sont d’une longueur excessive et ne savent pas aller à l’essentiel, déployant un lyrisme systématique et trop appuyé.
Au bilan, il me semble ne pas savoir dominer ces situations difficiles de crise, il ne me semble pas « faire chef ».
Donc le président de la République ne me fait éprouver aucun sentiment de pitié à son égard : il a voulu se faire élire dans cette fonction, il lui appartient d’en assumer la charge. Mais je le trouve plutôt pathétique, malgré les efforts manifestes qu’il fait pour habiter son rôle présidentiel, car on ne ressent pas l’expression d’une autorité naturelle qu’avaient ses plus lointains prédécesseurs.
@ Florence
« Je viens d’apprendre par une amie dont le fils est urgentiste dans un hôpital parisien que la chloroquine est désormais interdite et qu’ils testent d’autres molécules. »
Mais en même temps, la Nomenklatura y a droit, cherchez l’erreur…
“Comment expliquer que des élus des hautes assemblées, tels que Christian Estrosi, Valérie Boyer ou bien encore Martine Vassal se prévalent d’en avoir bénéficié et que leurs électeurs n’y aient pas droit ? Comment expliquer que Christian Estrosi ait fait rentrer de la chloroquine au CHU de Nice ? Il y a donc deux poids deux mesures !”
https://www.medias-presse.info/des-parlementaires-se-soignent-a-la-chloroquine-mais-leurs-electeurs-ny-ont-pas-droit-denonce-le-docteur-giral/119147/
Quel est donc le but réel visé par ces gens-là ?
Moi, le président, il me fait peur. Il n’a toujours pas compris l’urgence : les masques, le gel, le matériel de protection, les tests, les respirateurs artificiels, la chloroquine.
Et pourtant, tout le monde le lui dit.
– À Mayotte, le député LR Mansour Kamardine, qui réclamait depuis plusieurs jours l’envoi d’un porte-hélicoptère de l’armée avec ses capacités hospitalières, «prend note d’un début de réponse du gouvernement», qui «nécessitera d’être précisé et complété». Car «en premier lieu, Mayotte a besoin, en urgence, de l’envoi par fret aérien de matériels de sécurité sanitaire, de masques, de gants, de lunettes de protection, de gel hydroalcoolique, de blouses, de réserves d’oxygène, de respirateurs, de tests rapide en nombre, de réactif pour les laboratoires d’analyse médicale, de médicaments notamment d’un stock de précaution de chloroquine», dit-il.
– En Guadeloupe, la présidente du département Josette Borel-Lincertin (PS) souligne que «toute mesure exceptionnelle est bonne dans une situation exceptionnelle. Mais pour ma part je reste d’abord sur les besoins urgents de la Guadeloupe : 20 respirateurs, des approvisionnements réguliers et en volume de masques et des réactifs pour intensifier les tests. Le tout dans les meilleurs délais.»
– Même constat en Martinique: pour la députée (apparentée PS) Josette Manin, «le dispatching de ces engins me paraît correspondre à une méconnaissance de ces territoires ultramarins et de leur étendue. L’urgence aujourd’hui c’est d’accélérer le processus de production massive de matériels tels que masques, gants, blouses, respirateurs, pour ralentir la catastrophe humaine qui nous attend».
Source Le Figaro.
@ Florence | 26 mars 2020 à 14:56
J’écoute rarement les informations de 13 heures sur TF1 ou une autre chaîne mais aujourd’hui ça valait le détour. Laurent Nuñez, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, invité à s’exprimer sur le sujet que vous évoquez, a en effet répondu sans rire :
– primo que la majorité des masques en question appartenaient et étaient destinés à la Gendarmerie nationale… laquelle n’aurait pas moufté en se laissant dépouiller.
-secundo, que les policiers bien qu’étant sur tous les fronts, ce qu’il reconnaissait, devaient toutefois faire preuve de discernement et ne recourir au masque lors d’un contrôle ou d’une interpellation que s’ils détectaient chez l’individu des signes objectifs d’une infection au Covid-19. En fonction de quels critères SVP motus…
Autrement dit économiser le matériel et ne mettre le masque qu’en se fiant à des signes extérieurs non répertoriés, n’étant pas sans rappeler le délit de faciès que l’on a souvent reproché à nos forces de l’ordre.
Imaginez le pauvre gardien à un carrefour, un coup mettant le masque, un autre laissant courir parce que l’individu aurait l’air en bonne santé et par-dessus tout la réaction du peuple.
N’ayez pas trop pitié de lui. C’est le lot de sa fonction. Vous ne suivez pas ce qui se passe à l’étranger, vous ne pouvez donc pas vous rendre compte qu’il en va de même à l’étranger où partout les gouvernements et les dirigeants sont critiqués pour n’avoir pas su voir venir à temps la crise. En Chine on a mis ceux qui parlaient trop fort dans des camps alors évidemment on ne les a pas trop entendus, mais dans les autres pays c’est plus ou moins pareil que chez nous.
Que cela plaise ou non, il faut le dire et le redire: l’unité nationale est un mythe, elle n’existe pas. Jamais. Sur 67 millions de personnes, que ce soient des amateurs de fromages ou pas (de Gaulle en a dit aussi, des stupidités !), c’est impossible. Même en 14 vous en aviez plein des types qui partaient en se disant qu’il était bête d’aller mourir pour une contrée lointaine dont on ne connaissait rien. Et quand la France gagne la coupe du monde de foot, il y a toujours ceux qui n’aiment pas le foot pour râler.
Et puis que faites-vous de la jalousie ? Le couteau dans le dos, c’est la rançon inévitable de la gloire.
Je ne réserverai pas pour ma part ma compassion à un chef de l’Etat, a priori, mais à un faible, catégorie à laquelle ces gens-là appartiennent rarement. Et hélas comme « on est en guerre » on a arrêté tout le pays et plus rien ne se passe à part parler du coronavirus, alors évidemment on ne parle que de ça. Après avoir disserté sur les vertus de la chloroquine ou sur le nombre de respirateurs nécessaires pour soigner tout le pays, il faut bien passer à autre chose, donc ce sera la critique de l’action publique.
Alors j’y vais moi aussi de ma complainte, pas de raison après tout: moi personnellement je trouve la proposition d’un Tour de France à huis clos stupide. Autant faire un Tour des Autoroutes de la Corée du Nord à la place.
@ Florence
« Je viens d’apprendre par une amie dont le fils est urgentiste dans un hôpital parisien que la chloroquine est désormais interdite et qu’ils testent d’autres molécules. »
Faux: par décret de ce jour elle est autorisée.
Dites à votre amie dont le fils a croisé un soignant dont la boulangère lui a rapporté ce que lui a raconté son livreur de farine de ne pas vous donner l’occasion de vous ridiculiser…
Ce soir je me repasse « The Big Lebowski »…
On me dit que Didier Raoult y tient le premier rôle…
Cher Philippe,
Arrogant, sans aucun doute.
Intelligent, bien sûr, mais intellectuel… ce n’est pas ce qui me vient à l’esprit le concernant.
C’est un bateleur. Comme Trump. Mais en beaucoup plus vulgaire.
Les débats passés pendant la crise des Gilets jaunes en ont été une parfaite illustration.
La rhétorique hâtive, pauvre en arguments, si ce n’est lapidaires, l’absence totale d’écoute.
« …savoir sans révérence, culture sans le coeur, c’est là l’un des pires péchés contre l’esprit »
Hermann Hesse
Le personnage m’est toujours apparu comme autoritaire, hâbleur, irascible, puérilement irascible.
Je n’ai voté ni au premier, ni au second tour de la présidentielle.
L’épouvantail Marine Le Pen, supposée me faire entrer dans la nuit quand lui et ses prédécesseurs gâchent mes jours, ne me fait aucun effet. Marine Le Pen ne m’attire en rien, je le précise tant il y a de bas du Front ici.
Ses choix d’entourage démontrent que la vieille politique a avec lui de beaux jours devant elle.
Sa proximité avec les puissants, son dédain pour le Français qui n’est rien.
Non vraiment il est bien trop vulgaire.
Il m’a toujours semblé que votre « dilection », je vous emprunte ce terme, pour la légitimité de l’échange apaisé témoigne de votre méconnaissance de la normalité.
La violence que subissent les faibles que méprise notre président a reçu en retour la violence de ceux-là.
Vous êtes, ce n’est pas un reproche, je vous l’ai déjà dit, un représentant de « l’élite » des mâles blancs de ce pays. Le bon côté du manche. Ceux qui n’ont pas connu la faim, ne la connaîtront pas, dont les enfants ne devraient pas la connaître.
Vous êtes loin des réalités quotidiennes.
De ceux, simples et majoritaires qui font leurs courses, leur ménage, leur lessive, s’occupent des enfants, de leurs activités, boivent un coup ensemble en faisant des blagues grasses, mes préférées, estiment le maçon, le boulanger, la crémière, surtout son beau fût qu’on espère en même temps que la crème.
De ceux qui bossent bien plus de 35 heures, n’en déplaise aux journaleux que j’ai entendu se vanter de tellement travailler, aux politiques qui prétendent ne pas arrêter… mais qui n’ont pour la plupart jamais cuisiné un repas, fait une vaisselle, planté une quelconque plante dans un potager.
La violence est infiniment légitime quand il n’y a plus aucune considération des tenants du pouvoir. Et on pratique celle que l’on peut. Ce n’est pas les fantoches héritiers de cette transfiguration des rapports de force voulant me faire croire qu’ils sont tout entier tournés vers le bien du bon peuple qui me convaincront du contraire.
Le monde politique est une racaille qui s’autoprotège en édictant les lois encadrant l’exercice de son propre pouvoir.
Risible ou consternant, au choix.
Tiens, où en est-on d’Uramin ?
Par exemple.
@ Florence
« Moi, le président, il me fait peur. Il n’a toujours pas compris l’urgence : les masques, le gel, le matériel de protection, les tests, les respirateurs artificiels, la chloroquine. »
Vous attendez beaucoup du Président mais vous oubliez que tout ce que vous décrivez dans votre réquisitoire n’est pas directement de son ressort (il définit la politique générale et son Premier ministre la met en musique) mais des nombreuses administrations dont la France est très richement dotée.
Et il y a peut-être une relation de cause à effet entre cette inflation administrative et la piètre qualité délivrée (très mauvais rapport qualité/prix).
L’argent mis dans le fonctionnement manque cruellement pour les investissements.
Monsieur Bilger, tous vos blogueurs doivent avoir en commun de ne plus supporter la voyoucratie, et vous, vous voudriez que l’on partage votre chagrin sur le sort de celui qui l’incarne le mieux de toute l’histoire de notre pays ?
Il a commencé en se mettant à la solde de la voyoucratie et ses magouilles, puis il s’est allié avec des voyous pour être élu, puis a remercié ces derniers avec postes et prébendes, puis il ment à tout-va pour gouverner, et vous vous étonnez qu’il ne soit pas populaire ?
Il nous inflige l’image d’un couple contre-nature, et une gouvernance de dictateur (au sens propre de celui qui dicte la loi).
Il ruine notre pays en l’enfonçant dans le socialisme, le déficit commercial et l’endettement qui va avec.
Vous me direz qu’au fond, il cherche à bien faire. Certes, mais Hitler aussi croyait bien faire.
Dans quel état va-t-il laisser notre pays sur les plans économique et institutionnel ?
Les voyous et les fous du pouvoir font toujours pitié lorsqu’ils montent à l’échafaud, et lui, il tend vers le suicide.
Ce jour-là, moi aussi, j’aurai pitié, mais en attendant, je pense aux vieux qui sont abandonnés à leur maladie dans les EHPAD et à ceux qui les soignent sans même un masque.
Bien sûr, ce n’est pas de sa faute, mais il couvre tous ceux dont c’est la faute.
Alors qu’il assume !
@ Philippe Bilger
« Le président de la République me fait pitié !
…/… Le président de la République m’a fait pitié.
…/… Pourtant, aujourd’hui le président de la République me fait pitié
…/… Le président de la République me fait pitié
…/… Je persiste. Ecoutant son allocution « mulhousienne », j’ai éprouvé de la pitié pour lui. »
Ouh là là ! Votre billet respire la compassion sincère que vous éprouvez dans cette épreuve apocalyptique de l’épidémie du coronavirus.
Cependant :
On dit souvent « j’ai pitié de lui » ou « il me fait pitié » avec une moue de dédain ou de mépris.
On ne dit pas « j’ai de la compassion pour lui » avec une moue de dédain ou de mépris.
« La compassion est l’antichambre de la pitié, laquelle est l’antichambre du mépris… »
De qui est-ce ? de Savonarole, de Confucius ou de moi ? Je ne sais plus…
On n’apprend pas la nuance entre compassion et pitié à l’Institut de la Parole ?
Le titre de votre billet va faire les délices de beaucoup sur ce blog, ça va débouler et ça va déferler, ça va gnagnater et ça va péremptoirer, je me répète, oui, on se régale d’avance !
SAUF :
Rédigé par : Mary Preud’homme | 26 mars 2020 à 14:09
« Le président Macron se trouve confronté à une situation inédite. Et même si l’on n’a pas voté pour lui, ce qui est mon cas, il est de notre devoir de soutenir l’effort du pays et de ramer, tous dans le même sens vu que nous sommes embarqués sur le même bateau et que c’est la seule façon de nous sauver du naufrage ! »
Tout est dit. J’aime beaucoup, j’aime très, très beaucoup.
En fait, en ce qui me concerne, ce n’est pas exactement de la pitié qui je ressens envers le président, mais plutôt de la compréhension face aux erreurs qu’il peut commettre parfois et qui sont inévitables dans une situation aussi compliquée que celle qu’il doit affronter depuis un mois.
S’il avait reporté les élections municipales, certains élus de l’opposition et pas des moindres l’avaient menacé de faire tout un pataquès dans les médias. Il a fini par prendre cette décision face à l’évolution du virus et maintenant les mêmes se mettent à le critiquer de ne pas l’avoir fait tout de suite.
Concernant les masques, c’est pareil. Les mêmes grands pontes de médecine qui disaient que le coronavirus n’était pas plus dangereux qu’une grippe saisonnière se mettent maintenant à critiquer le président de n’avoir pas pris les dispositions nécessaires pour y faire face.
Les morts dans les EHPAD c’est encore de sa faute, alors qu’il s’agit essentiellement d’octogénaires et nonagénaires souffrant de pathologies graves ne leur laissant que peu d’espoir de lutter contre le coronavirus.
Ma pitié, je préfère la réserver à ces gens pour qui tout est facile, qui sont capables de trouver les moyens humains et matériels en quelques jours, savent bien sûr le médicament le plus approprié pour lutter contre le coronavirus. Ceci tranquillement assis derrière leur petit écran.
Alors qu’il faut plutôt encourager les hommes et les femmes qui continuent à faire « tourner la boutique », personnel hospitalier mais aussi services de sécurité et tous les petits métiers qui nous permettent de continuer à vivre à peu près correctement malgré le fléau qui frappe non seulement notre pays, mais la planète tout entière.
Alors les excités on se calme !
« Un plan d’investissement massif pour l’hôpital public demain parce qu’il n’avait pas su écouter et agir hier » (PB)
Voilà justement Emmanuel Macron dans toute sa splendeur « En Marche ».
Il a vanté le travail des équipes médicales, alors que fils, frère et beau-frère de médecin lui-même, il n’avait pas voulu démordre de son entêtement buté, rien que cela prouve qu’il n’avait rien compris aux autres, lui et rien que lui.
Il nous a vanté l’U.E. et ses bienfaits alors que nous avons constaté pendant cette crise son immense faiblesse.
J’ai vu surtout un homme aller en Alsace pour rappeler qu’il était là lui, le sauveur et surtout ne pas se faire oublier pour 2022.
Avec lui tout est calcul politique alors que nous aurions besoin de sérénité et de décence.
Les nombreux morts à domicile comme ce gendarme de 51 ans, les personnes âgées des maisons de retraite ne sont pas pris en compte dans les statistiques. Calcul ou non cela donne une méfiance envers le pouvoir.
Il paraît que la cote du président remonte dans les sondages… il en faut peu aux Français.
Désolée, mais j’ai du mal à le prendre en pitié car je sais qu’à la sortie de crise tout sera comme avant et que pour donner aux uns il faudra reprendre aux autres.
J’apprends aussi aujourd’hui qu’ordre a été donné pour que les banlieues ne soient pas verbalisées pour manquement au confinement.
Rien ne change, rien ne changera.
Confinées, Confinés,
Moins de huit jours après la mise en service de l’ADD (Attestation de déplacement dérogatoire), chef-d’œuvre de l’Administration macronale, les énarques du ministère de l’Intérieur se croient obligés de pondre une deuxième version encore plus stupido-contraignante que la première puisqu’il faudra indiquer l’heure de départ de son domicile ! Pourquoi pas un disque de stationnement agrafé sur la poitrine ? A condition qu’il soit garanti par un nouveau papier, le C.A.C.A., Certificat d’Authenticité de Correction Administrative, en étude du côté de l’Elysée, chez Manu-la-pitié.
Plus de 50 millions de formulaires avaient été photocopiés en deux jours, bonjour les ramettes de papier et les cartouches d’encre ! À quand la version 3.0 ? Et ceux qui n’ayant ni ordinateur ni imprimante sont obligés de l’écrire au stylo vous remercient.
On n’échappera pas à l’inflation des redondances langagières qui feront bientôt du confinement une confinementation qui donnera bien sûr un confinementationnement.
C’est bon de se sentir soutenu.
« Ils » me font pitié.
Le G20 vient de décider un « plan d’aide » de 5 000 milliards de dollars.
Ils n’ont rien compris.
L’argent est le problème, ils pensent qu’il est la solution.
On connaissait le « plan de paix » de Trump pour la Palestine, en réalité plan d’annexion et donc plan de guerre sans fin.
Voici le « plan d’aide » qui est en réalité un « plan de grâce » comme on dit « coup de grâce ».
Le virus de la croyance magique en l’argent est bien le plus redoutable de tous les virus.
« Emmanuel Macron ferait-il indiscutablement quelque chose de bien qu’on trouverait encore à redire. Puisqu’il est évidemment le créateur, et non pas la victime, du fléau qui s’est abattu sur la France et qui est venu de Chine. On ne lui fait grâce de rien. Il y a quelque chose de pathétique dans le destin de ce jeune homme brillant, sur la victoire duquel les fées républicaines s’étaient penchées, qui inéluctablement poursuit sa descente aux enfers. » (PB)
Arrête, je vais pleurer… « Tu l’entends bien l’Adagio de Barber là ? »
https://www.youtube.com/watch?v=L1gQc3JIhn8
Ben ça y est, trop tard, je pleure… Snif, c’est trop beau… BoouuuHOOOUUUUooouuu !… OUIIIIIINNNNNNN !… snif, snif.
Mais qu’est-ce que c’est que ce délire ?! Ah ben la réponse est dans la question.
Ça y est, le confinement a fait péter les plombs chez les Bilger ! C’est ballot.
C’est vrai qu’il faut faire gaffe, trop de chaînes d’infos dans la journée ne sont pas seulement nuisibles au cerveau mais aussi au circuit électrique. Ça ronge tout ces sal*peries-là.
Billet totalement surréaliste.
Les images de Macron: devant une tente militaire avec un éclairage sinistre, un discours trop long et répétitif, l’absence d’empathie et pire une vision comptable du monde en lieu et place d’une vision de société ou mieux de civilisation. Il a capitalisé – et sa cour avec lui dont le couple Buzyn/Lévy est un exemple – une détestation formidable mais qui n’aura aucun lendemain. Les Français ont la mémoire courte.
@ Florence
« Moi, le président, il me fait peur. Il n’a toujours pas compris l’urgence : les masques, le gel, le matériel de protection, les tests, les respirateurs artificiels, la chloroquine.
Et pourtant, tout le monde le lui dit. »
C’est normal qu’il patauge dans la semoule, il découvre les responsabilités politiques sur la tas vu qu’il n’a jamais été élu !
Pour lui, être président de la République c’était juste un jeu d’ambition personnelle, ça faisait bien sur un CV, c’est tout. Et il a bien joué, il les a tous b*isés.
Le pire ce n’est pas lui mais tous ceux qui ont voté pour un panneau publicitaire vivant, donc totalement vide de conviction, de mémoire et donc d’expérience.
Les Français n’ont que ce qu’ils méritent et ceux qui se sont abstenus en disant que ça ne sert à rien à la Onfray, encore plus que les autres.
Le prochaine fois ils se diront peut-être que finalement le droit de vote c’est pas si mal et ils se bougeront pour aller voter.
On peut toujours rêver.
« Le président de la République m’a fait pitié. »
Moi ce qui me fait pitié et ce pour quoi j’éprouve de la compassion, c’est pour le nombre de cas qui ont incubé depuis la tenue des élections municipales. 40 000 nouveaux cas: https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/coronavirus-les-medecins-ont-diagnostique-plus-de-40-000-cas-la-semaine-derniere_2121994.html
@ Chemins de traverse | 26 mars 2020 à 10:43
« Sa diatribe « nous sommes en guerre » ne vaut pas un clou et dans l’impréparation il aurait mieux fait de se taire ! »
Non, en fait l’implicite de cette déclaration était: « On fera donc une médecine de guerre » en l’espèce = « On va trier ! »
Vu qu’on n’a pas pu ne pas l’y rendre attentif.
Pour l’instant les plaintes des collectifs de soignants se limitent à E. Philippe et A. Buzyn mais bon, à un moment donné il faudra répondre à toutes les questions que se posent nos concitoyens: https://www.lefigaro.fr/politique/plainte-contre-philippe-et-buzyn-une-petition-de-soutien-en-ligne-recueille-deja-200-000-signatures-20200326
Les journaux allemands (Tagesspiegel) indiquent qu’à Strasbourg les personnes de plus de 80 ans n’ont plus droit à être mises sous respirateur. Ils préviennent leurs propres concitoyens de ce qui va leur arriver, comme les Italiens nous ont prévenus: https://amp.tagesspiegel.de/wissen/patienten-ueber-80-jahre-werden-nicht-mehr-beatmet-deutsche-katastrophenaerzte-verfassen-alarmbericht-ueber-strassburg/25682596.html
« Je suis en colère et j’ai la rage, car cela fait des années que nous crions notre inquiétude, notre incompréhension, notre dégoût, notre mécontentement, devant les politiques de santé menées par les différents gouvernements, qui ont pensé que l’hôpital était une entreprise comme une autre, que la santé pouvait être un bien spéculatif, que l’économie devait l’emporter sur le soin, que nos vies avaient une valeur marchande » (psychologue de l’hôpital de Mulhouse)
Que dire de plus à un président qui n’a rien voulu entendre ces derniers mois. Personnellement je n’ai aucune pitié pour celui qui sera en 2014 ministre de l’Économie.
Je comprends pourquoi les commentaires ne viennent pas ce soir.
Les Bilger sont devant France 2 totalement terrifiés et quasiment en pleurs et veulent un discours genre Hollywood qui sauve l’humanité pour leur redonner l’espoir. HAHAHA !
https://www.youtube.com/watch?v=e9aJpulKw_Q
Madame B. est tellement flippée qu’elle n’a même plus sa faculté habituelle, et il paraît féminine, de faire deux choses en même temps, c’est-à-dire de regarder une émission de TV sans intérêt parce que pure propagande gouvernementale et donc débilitante et de corriger et publier les commentaires sur son blog.
C’est là où l’on voit que la peur fait plus de ravages que la maladie ou que n’importe quelle substance dans la vie d’un être humain.
La peur est le pire qui peut arriver à un être vivant.
Effaré par toute ces commentaires haineux à votre post lucide : les fléaux libèrent les passions tristes de l’homme ad nauseam.
J’ai honte, j’ai honte d’être française lorsque je lis tous ces propos négatifs, haineux envers un homme notre Président qui a peut-être, sans doute même commis des erreurs mais comment les lui reprocher, tant la situation que nous vivons est un cataclysme semblable à la peste qui a jadis ravagé notre pays.
Il fait pour le mieux, il tient la barre avec courage et honneur, ne se cachant pas derrière les erreurs commises par ses prédécesseurs. Il accepte tout et pour nous, pour notre pays, il tient bon.
Je veux croire que cette pandémie sera jugulée, mais par pitié soyons unis et arrêtons de chercher un responsable désigné.
Nous avons peur mais soyons dignes et courageux.
C’est la deuxième fois dans ma vie que je suis obligé de subir le confinement. Il y a 55 ans, j’appelais cela le couvre-feu. Cette fois-ci, j’ai Internet et des millions de fenêtres à ouvrir. Je choisis soigneusement la fenêtre parce que j’ai besoin de garder la force qui est en moi. La peur et la haine détruisent les défenses alors je les protége.
Si un être qui m’est cher veut jouer avec moi au petit jeu sadique qui consiste à contredire et vouloir sortir malgré les conseils avisés, alors je baisse les bras et je rentre en moi-même.
Pitié, pitié ! Oui, il faut surtout avoir pitié de la situation financière de la France, dont la dette augmente encore. Où prenons-nous l’argent, combien devrons-nous rembourser chaque année, de combien chute la bourse ? À qui allons-nous demander des sous ? Oui, pauvre président…
Pas le temps d’avoir de la pitié pour E. Macron, désolée.
Je réserve mon empathie pour tous les malades et leurs familles.
J’espère que vous allez tous bien ainsi que vos proches ?
Voici les médicaments que je prenais la semaine dernière à savoir spiramycine trois fois par jour pendant 10 jours. Je pensais être guérie mais, malheureusement, après 5 jours d’arrêt de traitement, j’ai dû retourner voir mon médecin hier. La toux sèche se poursuit tous les soirs même si elle est moins violente que les deux premières semaines. A force de tousser, les douleurs thoraciques reprennent.
Je suis à présent sous amoxicilline (un autre antibiotique) et j’espère, cette fois, que ce sera la dernière rafale de médicaments.
J’ai démarré les symptômes le 4 mars et je finis par trouver le temps long.
Je me dis que si j’avais pu bénéficier du traitement du Dr Raoult, j’aurais peut-être été guérie beaucoup plus vite et sans ces horribles sueurs nocturnes des premières semaines et cette toux interminable.
Quand j’écoute les « docteurs » Deray ou Hamon qui bavent leur haine vis-à-vis du Dr Raoult, je suis assez sidérée… Ils sont plus souvent sur les plateaux TV que dans leur cabinet !
Je préfère le comportement du Pr Juvin ainsi que du Pr Perronne et entendre ces deux médecins qui redorent le blason du corps médical.
Le fameux Pr Lina a disparu des radars depuis quelque temps… Lui aussi pensait tout savoir quand il déclarait, il y a peu, que cette grippe n’était pas extrêmement grave.
Prenez tous bien soin de vous. Ce virus est usant. Il s’accroche aux basques, un peu trop longtemps à mon avis ! Les nuits sont brèves, pas top !
A l’ouest, rien de nouveau.
Le « couple » franco-allemand, selon les derniers chiffres disponibles:
– France: 5 000 respirateurs, 30 000 tests/semaine avec objectif 50 000, 1 696 morts (dans les seuls hôpitaux, c’est toujours incessamment sous peu qu’il sera tenu compte des EHPAD et domicile).
– Allemagne: 30 000 respirateurs, 500 000 tests/semaine, 198 morts.
Dans le couple, il y a un cocu !
Oui, M. Macron fait pitié parce qu’il n’est pas sérieux. Il fait semblant d’être grave et sérieux mais il manque d’expérience dans le domaine de la prise de décision personnelle qui engage sa vie et celle des siens. Jusqu’à présent, il n’a pas été confronté à ce choix ultime. Et il ne sait pas faire.
La quarantaine imposée par la pandémie survient alors que Macron a quarante et deux années. Il a toujours vécu dans un cocon, celui de sa famille d’abord puis celui de l’Education nationale dans lequel il s’est jeté à corps perdu. L’abri temporaire du parti socialiste a volé en éclats après son départ.
Le costume de président est trop grand pour lui. Mais cela n’a plus d’importance par rapport au dénuement dans lequel se trouvent les forces vives qui combattent la maladie provoquée par le virus.
Le Val de Grâce a été démantelé par les socialistes sans pitié, alors pourquoi devrais-je avoir de la pitié pour eux et leurs suppôts de malheur.
On ne pourra pas éviter de tirer les conséquences de la faillite des services publics en matière de prévision et d’administration, à opposer à la gestion allemande qui, malgré son downsizing (réduction des effectifs), a réussi l’épreuve ; mais elle est aussi et surtout à opposer aux opérationnels au comportement héroïque.
Se singulariser par son incivisme en pleine crise n’est pas recommandé, parce que ceux qui font le nombre, selon la logique marxiste, et rien d’autre pour justifier de manière professionnelle leurs fonctions, ont tout à craindre.
Le pays est en urgence sanitaire absolue, la situation se dégrade de jour en jour, des centaines de milliers de soignants risquent leur vie dans des conditions de sécurité et de travail profondément dégradées, le nation vit barricadée, au ralenti, et la CGT appelle à la grève.
C’est absolument hallucinant de bassesse, de repli sur soi, d’égoïsme, d’opportunisme, à vomir vraiment !
Même un blog comme celui-ci est vérolé par la haine. Les commentaires sont odieux.
Je ne comprends définitivement pas ce que cette haine signifie. Ce que les Français haineux à ce point veulent. Un autre président ? Demain ? Lequel ? Laquelle plutôt ? La France est arrivée au bout du bout de ce que son système politique peut apporter. Oui il doit falloir changer quelque chose. Ce qui se passe sous nos yeux est invraisemblable, tous semblent perdre la raison… Emmanuel Macron a brisé tout un enchevêtrement de petits pouvoirs… tous en un soir.
Cette nouvelle France blessée en mai 2017 n’arrive pas à panser ses plaies, pire elle voit bien que 2022 sera pire encore au regard de la médiocrité des adversaires potentiels…
L’énorme problème est l’addition de cette haine avec une haine populaire. Voilà certainement la terrible erreur de ce président. Avoir perdu le soutien du peuple alors que beaucoup y ont cru malgré tout.
Bonjour Philippe,
Comme vous, je suis contradictoire. Alors, sans absoudre nos dirigeants, il est bien nécessaire de nous interroger sur nous-mêmes.
René Girard, j’ai cru comprendre que quelques-uns de vos blogueurs en étaient des lecteurs assidus, m’a apporté une chose essentielle à travers la lecture de ses livres et la réflexion qu’elle impose : essayer de faire la part de l’envie et du besoin. J’aime tirer, quand c’est possible, des leçons pratiques de ce qui, intuitivement, me chahute.
Faire raisonnablement cette part des choses, s’entend, il ne s’agit pas de s’interdire tous les plaisirs. Je n’ai pas forcément besoin d’un bon verre de rouge, mais j’en ai souvent envie, donc, je « moyenne ».
A-t-on toujours besoin de tout ce que l’on achète ? Certainement pas. Est-ce que l’on gâche beaucoup ? Certainement. L’une des grosses racines du mal probablement. Notre capacité de gâcher est couplée à l’irrespect de tout ce qui nous entoure. Motivé souvent par un argument étonnant, le prix des bonnes choses. On achète « mal » parce que le « bien » coûterait si cher.
Le Français aime acheter pas cher, sinon le vendeur est un escroc, et vendre très cher, sinon l’acheteur est vraiment une pince.
De tous les râleurs, combien s’abstiennent d’acheter le polo à cinq euros produit en Chine ? Qui pollue, maltraite des enfants, la nature, et privilégient d’acheter chez « Le Slip Français », Môssieu, par exemple. C’est plus cher, certes. Mais de bien meilleure qualité, et le coût carbone comme disent les « essperts » n’a plus rien à voir. Et ça relocalise de l’embauche. Et ça me permet de « cocoriser » en flattant un nationalisme qui lui, me paraît de bon aloi. Le Slip Français fait des polos, je ne vous demande pas de vous mettre des slips sur la tête.
Mon propos est décousu, je sais. Il doit être chinois. Pas de bonne qualité. J’aurais mieux fait d’aller aux écoles. Françaises « Môssieu », j’aurais appris à structurer une pensée défaillante.
Je reviens à mes moutons. Nous consommons trop, beaucoup trop, de façon débile, et, la plupart des râleurs français ne regardent que les élites, ce qui est pratique, en s’abstenant de toute auto-critique.
La bouffe par exemple.
Manger bien ne coûte pas cher. Quand je vois des caddies remplis à ras bord de cochonneries, pizzas surgelées, Nutella… par des gens simples, des Français moyens comme moi, j’ai parfois envie d’en interpeller le ou la pousseuse, et de leur expliquer combien il est simple de remplacer tout ça par des légumes que l’on va cuisiner, accompagnés d’un peu d’ail, d’huile d’olive, d’une petite sauce tomate que l’on a faite soi-même. Ça coûte moins cher, le kilo de riz et de pâtes ne coûte pas plus cher, voire moins que ta pizza et nourrira ta famille tout aussi bien et pendant plus de repas.
Tu n’as pas le temps ? Ah c’est vrai, il y a les Marseillais contre les Chtis à 18H30.
Et tout est à l’encan.
Nous voulons tout. Nous gloutonnons de façon irresponsable. A notre niveau, comme nos élites.
Je blablate et le temps passe.
Faut que j’aille faire le ménage, et après hop, boulot ! en TAD. Travail À Distance.
Je m’efforce donc de m’éloigner d’un bon mètre de mon clavier, c’est ça l’principe.
https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/emmanuel-macron-deboussole-a-appele-didier-raoult-cest-brigitte-qui-la-convaincu_445527
Bon, la source n’est pas exactement le Journal officiel, mais vu que ce media fait plutôt dans l’hagiographie du couple présidentiel, c’est quand même doublement instructif.
Le chef de guerre déboussolé et aux ordres de la cantinière, le défilé de la victoire risque d’être surréaliste !
AFFAIRE RAOULT
Président Macron mange son chapeau !
Le Professeur Marchoko quitte la cellule de désinformation de l’Élysée.
Je l’ai écouté le 25 mars quand à Mulhouse il a prononcé un long discours.
S’est-il au moins prononcé sur les points suivants :
– Où sont les masques ?
– Où sont les tests de dépistage ?
– Où sont les distributeurs de gel hydroalcoolique ?
– Où sont les gants ?
– Où sont les respirateurs ?
– Où sont les kits similaires à ceux inventés par les Italiens permettant de doubler facilement le nombre de respirateurs ?
– Où sont les doses de chloroquine ?
– Où sont les gens qui devraient prendre ces problèmes à bras-le-corps, dans une cellule pilotant au pas de charge une économie de guerre et lancer une production de masse ?
M. Macron s’est pourtant fait passer pour un cador en économie, non ?
M. Macron fait des phrases, mais à part ça, à quoi peut-il donc bien servir ?
Notre pitié, elle doit être avant tout pour ceux qui sont contaminés par ce virus, qui en sont victimes, pour leurs familles angoissées et endeuillées, pour tous les intervenants, exposés dans les conditions que l’on sait et dont les proches vivent aussi dans une grande anxiété.
EM, lui, n’a pas besoin de notre pitié.
Ce dont il a besoin, c’est que toute l’énergie du pays tende vers un seul et unique objectif, lutter le plus efficacement possible avec les moyens que nous pouvons mobiliser contre cet ennemi pour l’instant insaisissable et l’éradiquer.
Alors oui, il y aura demain des interrogations à se poser, des fautes à souligner, des sujets qui fâchent à mettre sur la table, des réflexions à mener. Mais l’heure n’est assurément pas aujourd’hui à la polémique qui ne peut qu’entraver l’urgence qui est là, nous distraire du seul objectif qui prime.
C’est le pays tout entier qui a, en ce moment difficile, besoin d’unité et de discipline pour lutter et non EM qui a besoin de pitié.
Ça cafouille dans tous les sens et à tous les niveaux.
Finalement, la chloroquine pourra être prescrite par les médecins hospitaliers.
Voilà une décision qui a dû coûter à Olivier Véran, qui fait partie de l’Établissement politique et de l’Établissement médical, rejetant Didier Raoult au double motif de climatosceptique et de freelance en recherche médicale.
Sur un autre registre Sibeth multiplie les annonces tragi-comiques par leurs décalages successifs de la réalité.
Comment peut-on être porte-parole et aussi maladroite ?
L’amateurisme porté à son plus haut niveau avec le charme de l’exotisme revendiqué. Encore que depuis qu’instruction lui a été donnée de se coiffer d’un chignon, elle m’amuse visuellement beaucoup moins.
Et ses collègues ministres, eux aussi, qui échangent des références de sites pornos, en ce moment !
Finalement, Griveaux n’était que la partie émergée d’un iceberg pornographique au sommet du pouvoir.
Et une ministre des Sports qui veut que le Tour de France cycliste se déroule à huis clos. Une demi-bévue, elle aurait pu dire en trottinette électrique pour valoriser l’électrique dans les déplacements.
Mais comment peut-on avoir pitié d’un tel président en exercice, d’un puissant donc, qui agit sur nos vies et hélas sur les fins de vie de beaucoup, avec autant d’amateurisme ?
Il paraît que c’est suite à l’insistance de Brigitte que la chloroquine est admise dans les hôpitaux.
Je constate que ni le billet, ni aucun des commentateurs, pas même Deviro, personne sur le blog ou ailleurs, n’a un mot de compassion, je ne parle pas de pitié, pour Brigitte.
Et pourtant elle est dans la zone orange, celle des plus de soixante-cinq ans, à risque face au Covid-19.
C’est trop injuste !
Parce que vous pensez qu’E. Macron a pitié des autres… Tout ce cirque ! Bientôt, il va aller fleurir les tombes avec des chrysanthèmes et donner des décorations à tout-va, face caméras bien entendu, il faut faire le buzz…
L’ART DE LA COMEDIE
« On ne peut expliquer les entrechats présidentiels qu’avec cette hypothèse que le chef de l’Etat est resté sur scène avec Madame Trogneux comme quand il avait quinze ans et qu’elle en avait trente-neuf: le virus n’est rien d’autre qu’une grippette mais il faut confiner tout le monde, il faut rester chez soi mais vous devez aller voter, il faut rester confiné mais vous pouvez aussi faire vos exercices physiques, il ne faut pas fermer les frontières mais il faut les clore, on se fermera pas les écoles mais on les ferme, le virus n’a pas de passeport mais il a celui de Schengen, la maladie ignore les frontières mais on peut l’y contenir tout de même.
Cinq jours pour une toile de tente accueillant trente lits ! Qu’en aurait pensé Napoléon ? Gageons que le chef d’escadron se verra épingler la décoration créée par l’Empereur lors d’une prochaine remise de ces breloques à l’Elysée des mains mêmes du chef des Armées, Emmanuel Macron, soldat de troisième classe… »
(Michel Onfray)
Dans les Armées, milieu que je connais parfaitement, on pouvait monter sept hôpitaux de campagne en 48 heures chrono… (Rwanda, Centrafrique…)
EXCELLENT !
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/l-art-de-la-comedie?mode=video
Un Président qui parle de guerre mais sans tactique, sans stratégie et sans moyens…
Comme en 40, « une partie de la catastrophe fut celle de nos élites » Robert O. Paxton « La France de Vichy »
Nous y sommes… Bref, des masques et du gel pour tout le monde et on sort du confinement.
Nous ne sommes pas en guerre, sinon au sens métaphorique.
La métaphore cependant est bonne. Prenons-la au mot.
En période de guerre, on parle de rationnement, de quotas, de réquisitions, de nationalisations, de moratoire… on parle d’efforts et de sacrifices… pas d’argent.
Promettre des milliards de dollars, pardon : des milliers de milliards de dollars, n’est pas un remède.
Les Diafoirus de naguère n’avaient qu’un remède, la saignée. Ils l’appliquaient jusqu’à la mort du malade.
Nos Diafoirus d’aujourd’hui n’ont qu’un remède, l’argent. Vont-ils s’entêter et l’appliquer jusqu’à la mort du malade ?
Crions notre refus !!
Faisons-leur comprendre qu’ils se trompent.
Mettons l’homme avant l’argent, la politique avant le marché.
Bravo. Tout est dit. En notant – en plus – que la situation de Macron reflète plus généralement une crise du politique, dont il semble que nous ne sortirons plus, même avec la fin de l’épidémie. Car la société française semble désormais se caractériser par un refus du principe même de l’organisation politique des sociétés, avec la défiance, implicite ou explicite, à l’égard de toute décision collective et de tout mécanisme permettant de prendre et d’appliquer ce type de décision.
@ Jérôme | 27 mars 2020 à 07:57
Je joue aussi au comportementaliste quand j’accompagne mon épouse (toujours) dans les grandes surfaces alimentaires. On nous appelle les inséparables au village.
Et je vois comme vous et je suis effrayé, poussant discrètement du coude ma dulcinée pour qu’elle en fasse aussi le constat. C’est effrayant. Des sodas et du coca pour le gosse en quantité et des packs de bière pour le mari tatoué à plus soif avec l’anneau dans le nez pour se la jouer rébellion alors qu’au contraire il s’agit là d’une soumission déguisée, ce genre d’anneau étant posé sur le mufle du taureau afin de le guider aisément. De l’eau minérale en bonbonnes pour madame, souvent en obésité morbide, pour se donner bonne figure…Pas un seul fruit et très peu de légumes.
Effrayant.
Nombre d’intervenants « nouveaux » si je puis écrire, parlent des contributeurs, contributrices qui seraient « remplis de haine ».
Alors, « nouveaux », entre la haine et la colère il existe un monde qu’ici, personne n’a franchi ! N’hésitez pas à demander le développement philosophique !
Les histoires abracadabrantesques des masques sont indignes du gouvernement d’un pays dit « grande puissance »…
Sinon, lire commentaire @ Exilé de 9h10.
Bien le bonjour.
Maman gouverne, et l’hydromachin revient à la disposition des médecins hospitaliers dès le début de la maladie comme le préconisait Raoult.
Tant qu’à faire, il vaudrait encore mieux que ce soit Brigitte qui soit à l’Elysée.
Parce que se gauler un jeunot de 25 ans de moins que soi, et l’amener à l’Elysée, ce doit quand même être une pointure dans son genre !
« On voit la paille dans l’oeil du voisin, pas la poutre das le sien.
La presse, qui passe son temps à fouiller dans les poubelles et à démolir le gouvernement, raffole de ces travers qu’elle exhibe à longueur de bandeau en bas d’écrans des chaînes d’info en continu.
C’est son miel, son kérosène, son carburant.
Et ça permet aux journalistes de prendre une position de moraliste à deux balles, sans faire le moindre effort !
De ceux qui nous gouvernent encore plus difficile, on en fait les boucs émissaires de nos peurs primaires, on les traduit devant le tribunal de la bêtise surinformée, et on veut les contraindre à prendre les décisions qu’on leur reprochera, ensuite, avec la même arrogance, d’avoir prises »
Alain Finkielkraut, 26 mars 2020
Le syndicat CGT a déposé à titre préventif 30 préavis de grève dans les services publics pour le mois d’avril.
En miroir du titre du billet: « Le président de la République me fait pitié ! », on pourrait écrire : « La CGT me fait pitié ! ».
C’est à peu près du même niveau compassionnel.
Dans un cas on plaint l’infortune qui frappe l’ego et l’orgueil d’un ambitieux et dans l’autre cas on plaint…
Que pourrait-on plaindre ?
Il y a trop à dire :
La bêtise, le mot est faible,
L’impuissance intellectuelle, mais l’intellect est hors du champ cégétiste.
L’égoïsme syndical, donc corporatiste quand c’est le tout qui est en danger.
Hum, encore faudrait-il admettre que ces gens connaissent ce qu’est le tout, eux qui observent le monde au travers de leur microscope syndical, où le rien paraît le tout.
Bon, je crois qu’on peut effectivement dire : « La CGT me fait pitié ! »
Parce qu’après tout, sont-ils responsables de la génétique qui les a faits ?
Ils sont nés comme ça, ils « mourriront » comme ça, comme disent les enfants qui suivent les télé-classes.
Le danger des libérations conditionnelles :
« Selon le parquet de Saint-Étienne, cet habitant du Chambon-Feugerolles était sous le régime de la libération conditionnelle mais est retourné derrière les barreaux au centre de détention de La Talaudière, déclaré coupable de « mise en danger de la vie d’autrui » par le tribunal correctionnel. Son casier judiciaire portait déjà la mention de 16 condamnations pour usage de stupéfiants, voyages sans titre de transport, vol, recel et outrage. »
https://www.lci.fr/justice/coronavirus-en-france-covid-19-2019-ncov-quatre-mois-de-prison-ferme-pour-ne-pas-avoir-respecte-le-confinement-2149030.html
@ Mitsahne | 26 mars 2020 à 19:13
Pour le cas où je serais contrôlé par un policier ou gendarme (pas vu un seul, jusqu’ici) borné, je sors avec, outre l’attestation, une copie du dernier décret sur la question: https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000041746694
Chez moi, le recto-verso ne marche pas avec ce document. Bizarre.
S’agissant des déplacements autres que pour activités physiques, il n’y est nullement dit qu’ils sont limités en nombre ou en durée. On doit donc pouvoir sortir en toute quiétude plusieurs fois un même jour, à tout moment de la journée, avec la même attestation, quelle que soit l’heure qui y est portée. D’où l’utilité du décret en cas de discussion laborieuse.
Pour ce qui est des déplacements pour activités physiques, je préfère ne pas risquer de les consacrer à des discussions oiseuses. Mais je n’en pense pas moins.
@ Paul Duret
« Par contre, là où il est toujours possible de s’améliorer, c’est dans la cohésion nationale, l’adhésion à des valeurs sur lesquelles il ne faut pas transiger, le civisme et la culture. »
Alors dans ce cas, pourquoi tout cela n’est-il pas la règle partout ?
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/confinement-en-banlieue-la-cocotte-minute-fremit-20200326
Et dans un pays où l’on nous rebat les oreilles avec « l’égalité », au point où il y a même un ministère ridicule qui porte ce nom, comment se fait-il qu’il y ait deux catégories de Français, les privilégiés qui peuvent tout se permettre en restant impunis et les autres qui écoperont d’une amende parce qu’ils seront allés faire leurs courses à bicyclette faute d’autre moyen de transport ?
@ breizmabro | 26 mars 2020 à 22:24
« Je suis en colère et j’ai la rage, car cela fait des années que nous crions notre inquiétude, notre incompréhension, notre dégoût, notre mécontentement, devant les politiques de santé menées par les différents gouvernements »
Que se passe-t-il ? Chirac et Sarkozy ont fait beaucoup pour l’hôpital et Macron a tout détricoté ? Macron est responsable de tout !
Vous avez oublié d’écrire :
« il n’a pas déclaré à la HATVP les millions gagnés chez Rothschild, sans compter une épouse qui s’est fait refaire une troisième liposuccion du menton (payée par qui ?), j’ai mes sources ».
La magnifique tirade de Flambeau/Flambard n’a jamais été autant d’actualité !
Je reviens de ma sortie alimentaire, et ceux qui font tourner le pays ne sont pas ceux que l’on croit, la Belgique n’a pas de président et ils n’en meurent pas.
Fidèles au poste les obscurs, au taf, au chagrin, au boulot, au métier, ma jeune boulangère et ses beaux yeux, fidèle au poste tous les jours, elle s’est organisée, masque et gants du pharmacien voisin et le reste. Que ça fait plaisir de voir cette France du courage ! et mon député qui nous raconte qu’il fait du télétravail, tu parles d’un exploit, et sa page de liaison bouffie de consignes inutiles…
Celle sur l’utilisation du numérique chez lui, à moins d’être rompu à l’informatique de besoin, est inexploitable ! Elle m’a fait éclater de rire. Est-il au courant que notre pays compte 11 000 000 d’illettrisme informatique ?
Se rappeler et surtout ne pas oublier :
https://www.bfmtv.com/politique/une-ex-employee-de-l-elysee-denonce-l-arrogance-de-l-equipe-macron-1309513.html
Ils sont meilleurs pour parader, pour l’esbroufe, le vernis, que pour gérer la crise, dépassés de tous côtés, les masques qui manquent, manquent, manquent… Désespérant. Et toujours rien qui arrive à l’horizon.
Aujourd’hui à la boulangerie ce fut la première lueur d’espoir.
Aujourd’hui le pays avance à grands pas encore, heureusement, avec des petits magnifiques qui y « mettent la tête. »
@ Danielle Amandine 1h03
« J’ai honte, j’ai honte d’être française lorsque je lis tous ces propos négatifs, haineux envers un homme notre Président qui a peut-être, sans doute même commis des erreurs mais comment les lui reprocher, tant la situation que nous vivons est un cataclysme semblable à la peste qui a jadis ravagé notre pays. »
Vous ne croyez pas que vous en faites un peu trop dans votre pleurnicherie ?
En fait Macron et ceux qui sont aux commandes ne connaissent strictement rien à la situation sanitaire.
Leurs conseillers leur tendent des courbes, des tableaux statistiques et des notes qui vont toutes dans le même sens !
Ce sont ces gens qu’il faudrait remettre en question car ils n’ont pas su imaginer et mettre en oeuvre l’architecture d’une prévention efficace.
J’ai mis un lien sur l’organigramme du ministère de la Santé montrant qu’il existe deux bureaux spécialisés dans les crises sanitaires et leur anticipation… Vont-ils, ainsi que leur directeur le Pr Salomon déjà conseiller de Marisol Touraine de 2013 à 2015, battre leur coulpe ?
Les hauts fonctionnaires de Bercy réunis en « comité de la hache » ont réduit depuis de nombreuses années les moyens de l’hôpital public sans être contredits par le ministère de la Santé (Merci Mme Touraine et M. Salomon). Il y a ainsi un front uni: celui des conseillers qui ont tous tiré dans le sens contraire du principe de prévention à commencer par le DGS !!
Pas un ne sera accusé lorsque l’heure des comptes aura sonné.
Mais n’oubliez pas qu’in fine chaque ministre est le chef de son administration…
Les Français sentent bien les hésitations du pouvoir, et de fait elles ne véhiculent pas la confiance.
Pourquoi un ausweis remanié même pas une semaine après sa sortie. Papier qui multiplie les contacts, parce que dans ce domaine je constate du zèle. J’en ai fait l’expérience ce matin.
A propos du médicament controversé dont je n’ai aucune idée de l’efficacité, je constate le parcours surréaliste de sa distribution: en vente libre pendant des décennies puis interdit, puis autorisé dans les hôpitaux uniquement et il est quasi sûr que la réglementation à son sujet va encore évoluer.
Que voulez-vous ça n’inspire pas confiance.
Il est certain que les responsables de la situation économique française et de sa perte de puissance et de crédibilité ont été au pouvoir depuis quarante ans mais en ce moment c’est M. Macron qui est président et c’est vrai qu’il n’a pas la chance injuste de son prédécesseur qui n’a pas subi les Gilets jaunes, les grèves, la pandémie mais qui a certainement été le plus mauvais dirigeant du pays depuis Vercingétorix.
Enfin, je constate que les médias ne sont pas tendres avec lui, ils alimentent largement le mécontentement public, parfois à bon escient, mais parfois non.
Dans l’immédiat il faut que le président vire tous ses chargés de com qui sont particulièrement nuls.
Appel de Philippe Douste-Blazy à M. Macron :
http://video.lefigaro.fr/figaro/video/chloroquine-l-appel-de-philippe-douste-blazy-a-emmanuel-macron/6144980217001/
Il semblerait que depuis, cet appel et quelques autres aient été entendus, au moins partiellement.
Au passage, félicitations à un ancien ministre qui a repris sa blouse blanche.
@ Danielle Amandine / 27 mars 01 :03
Comparer la situation créée par le Codiv-19 au « cataclysme » engendré par la peste, voilà comment développer l’anxiété et nuire à notre organisation sociale…
Par ailleurs, lors d’une guerre, le « généralissime » est habituellement conspué et immédiatement remercié lorsque, dans une bataille, sa stratégie a conduit à une défaite. Pour l’heure, celle, hésitante, choisie par le Président sous la contrainte de pénuries dont on ne peut pas lui imputer l’origine, mais qu’il n’a pas non plus pris soin d’endiguer, laisse simplement perplexe bon nombre de Français.
Enfin, il est de coutume qu’on attende la fin des combats pour tresser des lauriers au chef… à condition qu’il ait remporté la victoire. Conclusion : prenons notre temps avant d’applaudir, confinons-nous, puisque c’est la stratégie… et n’ayons pas honte d’être Français !
La CGT appelle à la grève.
On dit bien CGT « Cancer Généralisé du Travail ».
On peut dire aussi CGT « Coronavirus Généralisé du Travail ».
@ Yellocab | 27 mars 2020 à 07:33
@ Claude Lannette | 27 mars 2020 à 04:17
@ Danielle Amandine | 27 mars 2020 à 01:03
@ Antoine Saillant | 27 mars 2020 à 00:31
On a le droit absolu d’être partisan de monsieur Macron, quoi qu’il fasse. Mais de là à accuser tous les commentateurs et commentatrices de haine à son endroit, c’est aller un peu vite en besogne.
Ce blog, et c’est son absolu mérite, donne une très grande liberté d’expression contrôlée par son titulaire mais ne laisserait pas passer les propos haineux visés par la proposition de loi Avia (Obligation renforcée de retrait des contenus haineux en ligne – http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15t0310_texte-adopte-seance) devant compléter la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique.
Si les propos ici exprimés ne vous conviennent pas, cela est compréhensible. Alors passez votre chemin et évitez les accusations gratuites.
Sur le sujet actuel, je ne puis que vous inviter à lire la tribune « J’ai la rage » dont le lien a été fourni dans un commentaire précédent d’un ou une intervenant(e) que je me permets de reproduire
https://www.liberation.fr/debats/2020/03/24/j-ai-la-rage_1782912
Souffrez que son auteur puisse éprouver de la rage à défaut de haine !
Bonjour,
Pour ce qui concerne l’hôpital public, voilà la vérité:
https://www.upr.fr/actualite/comment-et-pourquoi-lhopital-public-francais-est-il-en-train-detre-detruit-dossier-etabli-par-hippocrate-et-la-commission-sante-de-lupr/
Si la France se remet de cette crise, il va falloir discuter avec de nouvelles têtes sciemment ignorées depuis plus de dix ans et qui pourtant préviennent les Français du danger de notre perte de souveraineté. Et, vous l’aurez compris, je ne parle bien sûr pas du RN et encore moins de LFI qui ne sont pas de vrais opposants.
Et il serait bon qu’un homme comme monsieur Bilger s’intéresse de près à des gens qui n’ont pas comme première caractéristique la longueur de leurs dents, en commençant par le dirigeant de l’UPR.
Bien cordialement
« Ce climat de haine qui dépasse la légitimité des antagonismes démocratiques. »
En effet. Je n’en peux plus. Ça me dégoûte. C’est déjà suffisamment difficile de faire face aux rigueurs de l’épidémie, ajoutées aux aléas normaux de la vie.
Mais il faut encore subir les torrents de haine de ceux qui s’imaginent d’autant plus vertueux qu’ils vomissent les autres.
Et bien sûr, si vous ne vous associez pas à leur haine, vous en devenez la cible. C’est le totalitarisme démocratisé : en régime communiste normal, seul le ministère de la Bonté a le pouvoir de vous contraindre à l’expression publique de la haine. Sous peine de prison.
Le mécanisme a été amélioré : c’est dans tous les interstices de la société que pullulent, désormais, les capitaines du KGB bénévoles qui s’acharnent sur les récalcitrants.
Inutile de dire qu’on en trouve dans tous les bords politiques. La droite n’a pas grand’chose à envier à la gauche sur ce plan-là. Il suffit de lire les commentaires sur ce blog.
Quand je veux savoir où en est la température, je regarde mon thermomètre.
Quand je veux savoir où en est la haine en France, je regarde les commentaires sur le blog de M. Bilger.
Pour moi ce blog n’a plus aucun autre intérêt que celui de me servir de baromètre des passions haineuses. Donc d’après ce que je lis ici, après le Coronavirus ce sera le Chaos, la Révolution communiste à la Mélenchon, la Révolution nationaliste à la Le Pen, le Coupage de têtes revanchard et/ou préventif, la guerre civile en somme.
Sans doute ! Sans doute !
En Islande on dit bien que ce sont les éruptions gigantesques qui ont causé 1789 en France.
Je resterai donc « confiné » après le confinement en espérant survivre à tout cela et à tous ceux-là.
Une petite remarque quand même.
« Le Président me fait pitié ».
Il fallait la trouver, cette triste formule dans laquelle, contrairement à ce qu’on me dit de comprendre, je vois un profond mépris. Cette formule dé-fi-ni-ti-ve m’en rappelle une autre de la même veine, le « Caligula au petit pied » à propos d’un autre (mais qui déjà ?).
Risque pas de réussir sa tâche, Macron, avec des amis pareils.
@ revnonausujai | 27 mars 2020 à 06:14
Vous êtes hors sujet comme d’habitude.
Pour les statistiques, on en reparlera dans quelques mois.
En ce moment cela ne sert à rien.
Restez chez vous !
@ sbriglia
Vous êtes tout simplement lamentable.
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@ Achille
« S’il avait reporté les élections municipales, certains élus de l’opposition et pas des moindres l’avaient menacé de faire tout un pataquès dans les médias. Il a fini par prendre cette décision face à l’évolution du virus et maintenant les mêmes se mettent à le critiquer de ne pas l’avoir fait tout de suite. »
Vous démontrez parfaitement bien que Monsieur Macron n’a pas la stature d’une homme d’Etat. Un homme d’Etat n’aurait pas cédé devant ces menaces. Un homme d’Etat aurait fait son devoir. Un homme d’Etat aurait assumé.
@ Achille
« Ma pitié, je préfère la réserver à ces gens pour qui tout est facile, qui sont capables de trouver les moyens humains et matériels en quelques jours, savent bien sûr le médicament le plus approprié pour lutter contre le coronavirus. Ceci tranquillement assis derrière leur petit écran ».
Entièrement d’accord.
Le niveau de haine qu’expriment sans retenue, ni recul, certains commentateurs est sidérant.
@ vamonos 14h29
Hors sujet ?
Le sujet, ce n’est pas les atermoiements de Macron et de ses sbires ?
Le sujet, ce n’est pas la soumission idolâtre du même envers l’Allemagne, qu’il n’est pas capable d’imiter dans ce qu’elle fait de bien ?
Le sujet, ce n’est pas le sort des anciens, abandonnés dans les EHPAD et que la com officielle refuse même de considérer comme des victimes ?
Le sujet, ce n’est pas les statistiques mondiales qu’égrène l’ineffable Salomon pour mieux cacher qu’il truque les chiffres français ? mais là pas de « plus tard » !
« Restez chez vous », vous êtes supplétif de la Stasi, kapo de la pensée unique ? mêlez-vous de vos oignons !
Non, Macron ne me fait pas pitié, il m’inspire mépris et dégoût !
@ Robert
« On a le droit absolu d’être partisan de monsieur Macron, quoi qu’il fasse. Mais de là à accuser tous les commentateurs et commentatrices de haine à son endroit, c’est aller un peu vite en besogne. »
Vous avez mieux répondu que je ne l’aurais fait à l’emploi abusif du mot « haine », mais hélas ce détournement, fréquent parmi les jeunes générations, ne date pas d’aujourd’hui.
Avons-nous encore le droit en France de ne pas approuver tel ou tel personnage sans nous faire accuser d’éprouver une quelconque forme de « haine » à son encontre ?
Un enseignant qui décerne une mauvaise note à un élève le fait-il sous le coup de la « haine » ?
Le fait de ne pas aimer le jeu de tel acteur, le style de tel écrivain, les articles de tel journaliste, relève-t-il obligatoirement de la « haine » ?
Étant personnellement critique sur la façon d’agir – ou plutôt de ne pas agir – de M. Macron, je pense ne pas être animé d’une quelconque « haine » à son encontre.
Je serais plutôt enclin à éprouver un simple rejet des nuisances que cet homme semble s’acharner à produire, en souhaitant pour la France qu’elles ne durent pas la vie des rats.
@ Florence | 27 mars 2020 à 15:28
« Vous démontrez parfaitement bien que Monsieur Macron n’a pas la stature d’une homme d’Etat. Un homme d’Etat n’aurait pas cédé devant ces menaces. Un homme d’Etat aurait fait son devoir. Un homme d’Etat aurait assumé. »
Non je démontre qu’il a tenté jusqu’au bout de respecter les règles de la démocratie en s’efforçant de maintenir les dates prévues de longue date pour les élections municipales.
C’est essentiellement l’évolution terrifiante de l’épidémie qui l’a conduit à changer d’avis.
Par contre s’il avait suivi les injonctions de Gérard Larcher et Christian Jacob, je n’ose imaginer le nombre de morts du coronavirus aujourd’hui.
@ F68.10 26 mars à 15 h 47
»C’est la position de la main signant une bénédiction qui vous fait cet effet »
Pas du tout !
Il y a au premier chef les bras dans une position triplement hiératique : l’horizontalité de la Terre, la verticalité du Ciel, l’orthogonalité parfaite comme l’extremum maximorum du Créé et du Créateur.
Le personnage est figé, statufié, n’appartient pas vraiment au monde vivant, une « Sainte », une envoyée.
Son regard fixe, impénétrable, lointain… mais interrogateur sans concession !
Le doigt – pantocrator – indique sans ambiguïté le ciel comme dans une multitude de représentations picturales orthodoxes.
La profondeur de champ limitée accentue cet aspect.
La coloration noire, quasi uniforme, invite à une méditation janséniste.
Enfin l’auréole lumineuse qui entoure la tête nous enlève les derniers doutes !!
Apposée à droite, une scène de la vie d’ici-bas : un marchand des quatre saisons apprend que son marché sera fermé jusqu’à nouvel ordre !
@ Achille
Ne vous faites pas plus mouton que vous ne l’êtes.
Macron a annoncé fermer toutes les écoles, universités et crèches le jeudi soir. C’était une bonne décision. Le seul problème est que sa main a tremblé pour aller jusqu’au bout. Les élections, ils les a annulées le lundi, au soulagement général. Le confinement a été décidé avant les élections. Se défausser sur Larcher et Jacob (qui sont tout aussi irresponsables que lui) est une lâcheté supplémentaire. Macron savait que le 2e tour n’aurait pas lieu.
Je me demande, si Edouard Philippe n’avait été pas été candidat au Havre, s’il aurait eu le courage d’annuler le 1er tour.
Qui va croire que c’est Larcher qui a emporté le morceau, à part les gogos ? Depuis quand Macron se soucie de l’opposition qu’il a détruite consciencieusement ?
Le gouvernement et Edouard Philippe le premier étaient la tête dans le guidon des municipales. E. Philippe avait bon espoir d’être élu dès le premier tour. Ce qui lui aurait assuré une bonne base arrière une fois la pandémie passée.
Macron ne s’est pas comporté comme un homme d’Etat. C’est un fait. Et on n’a pas fini d’en subir les conséquences. Le confinement va maintenant durer très longtemps, les gens vont mourir dans les hôpitaux sans pouvoir être sauvés et notre économie sera en ruine.
@ revnonausujai | 27 mars 2020 à 16:30
Votre comparaison est vraiment malvenue, alors que ce président est contesté et critiqué comme ne le fut aucun de ces prédécesseurs. Le plus choquant c’est que les premiers à le démolir, alors que ce n’est vraiment pas le moment, sont trop souvent ceux qui ont contribué à son élection. Une versatilité et une inconstance qui devraient au contraire rendre ces gens un peu plus lucides sur leur part de responsabilité. Et à défaut de cette honnêteté élémentaire, qu’ils se taisent…
Quant à vos allusions perfides à la collaboration s’agissant de personnes qui par centaines de milliers travaillent d’arrache-pied dans de multiples domaines pour soigner, garder, veiller, approvisionner, sécuriser, secourir leurs concitoyens, avec parfois le risque d’y laisser leur peau, ces allusions monsieur sont tout bonnement « répugnantes ». Comme l’est la CGT qui n’a rien trouvé de mieux que de lancer un préavis de grève pour défendre son petit pré carré et ses « avantages acquis ». Tandis que d’autres « collabos » selon vous triment jour et nuit pour sauver des vies…
Certains commentaires ici par des Français me font pitié… pour ne pas dire honte ! Aucun virus n’est pire que le mauvais esprit de quelques-uns de nos compatriotes.
Être Président c’est prendre les meilleures décisions possibles et savoir garder la tête froide. Emmanuel Macron a été élu démocratiquement, il n’a qu’un seul tort, qui est de ne pas faire partie de la « classe politique », celle composée de femmes et d’hommes politiques Républicains et Socialistes qui prétendent être au-dessus de tout, souffrant d’amnésie, vivant dans le déni, refusant de reconnaître leurs torts et pleurant leur pouvoir perdu…
Pauvre France, pauvres Français. E. Macron se démène nuit et jour depuis le début de son mandat pour réparer leurs erreurs et nous faire aller de l’avant. Qui pouvait prévoir une telle pandémie, on la craignait mais on espérait toujours qu’elle nous épargne…
Les masques ? en 2011 on décide d’arrêter la constitution d’un stock de guerre, en 2015 on détruit le stock restant d’1,4 milliard de pièces. Dès la fin janvier le gouvernement a pris les devants et a réquisitionné les masques existants, a rencontré les cinq fournisseurs français et les a incités à produire en quantité depuis mi-février, les usines travaillent 24/24h 7/7j… Commande passée de respirateurs en Allemagne etc. Constitution d’un Haut Conseil Scientifique pour gérer la crise…
NON, Emmanuel Macron n’est pas responsable de ce malheur ! S’il y a des comptes à faire on les fera APRES ! Que les irresponsables politiques donnent l’exemple de la cohésion au lieu d’en profiter pour détruire notre unité ! Courage et bravo à tous ceux qui au péril de leur vie veillent sur ceux d’entre nous qui souffrent de ce mal.
« @ sbriglia
Vous êtes tout simplement lamentable. »
Rédigé par : Florence | 27 mars 2020 à 15:28
Ce qui est lamentable, madame, c’est de colporter en ces temps mortifères de fausses rumeurs, des propos de café du commerce que vous semblez affectionner et qui révèlent la pauvreté de votre analyse.
Ce qui est lamentable c’est, lorsqu’un commentateur vous met le nez dans votre pipi, que vous poussiez les cris d’une madame Michu à laquelle on oppose des faits vérifiables aisément… pour peu qu’on ait l’intelligence d’aller aux sources.
@ Jérôme
René Girard vous pousse à ne pas trop consommer et à le faire de façon éthique. Et c’est bien.
Vous savez ou pas que je dénonce souvent des comportements qu’on veut excuser, par exemple parce que fait dans l’ombre, avec une attestation à soi-même qu’on est bien puisqu’on ne s’en vante pas.
Et bien des gens d’en être complices. Si Polanski ne se vante pas de ce qu’il fait, il ne faut pas qu’il soit puni, si un écrivain s’en prévaut, lui devrait croupir en prison.
En somme, le crime compte moins que son enrobage, comme quand on est professionnel, non, l’inverse. Le professionnel doit faire savoir, le transgresseur contrefaire le repentir.
Mais je ne serais pas si sévère pour le consommateur de camelote !
On va commencer par René Girard. Il disait certes que l’idéal serait qu’on s’aime les uns les autres, mais en attendant, si on achète tous la même chose pas cher, on se fait plaisir sans rivaliser, et on détruit des objets plutôt qu’on n’arrache la vie à quelque victime !
Mais manque de chance, il y a le problème de la pollution. Triste, non ?
Le monde n’est pas moral. L’esclavage ne pollue pas, un niveau de vie où tout le monde consomme, si.
Comment les gens peuvent-ils imaginer le monde moral ? Jamais en rien, mais expliquer que l’eau est humide me décourage rien que d’y penser. C’est la mer à boire et je ne suis pas Thor !
A part le fait que consommer du n’importe quoi donne du confort, réconcilie les gens, ce qui n’est pas rien, il développe les pays pauvres.
Au détriment du travail ici, mais j’espère et je crois qu’il s’amorce une réaction.
Quant à la fausse révolte du commun, elle me paraît mieux que la liberté, c’est bien relatif, de l’élite.
Parce que pour moi, noblesse oblige. Est-ce que toute l’élite est mauvaise, qu’est-ce que l’élite ?
Eh bien non, toute l’élite n’est pas mauvaise. Vous lisez René Girard, ce qui est bien, vous ne dites pas aux autres lecteurs qu’ils sont mauvais, quand tant rivalisent à son propos, ce qui est mieux…
…Et vous vous intéressez à la cuisine. Peut-être faites-vous de bons petits plats ?
Vous savez lire et vous savez vivre, bravo !
@ sbriglia
C’est le fils urgentiste d’une amie qui le dit lui-même.
Voilà son message :
« La chloroquine est arrêtée à Bichat, Lariboisière et la Salpêtrière. Il y a des discussions au sommet des patrons d’hôpitaux.
Ce médicament est un médicament contre lequel il n’existe pas d’antidote. Il y a plein d’imbéciles qui sont rentrés chez eux avec des prescriptions et qui les ont pris comme du Doliprane et qu’il a trouvé avec le cœur battant à 300.
Il faut donc que les gens à qui on prescrit soient hospitalisés et il n’y a plus de places en Île-de-France. Inutile de vous dire que le 93 est totalement débordé et qu’ils les prennent dans les autres départements. »
Arrêtez donc d’insulter les gens alors que vous êtes planqué derrière votre clavier. Vous êtes vraiment lamentable.
La gestion de la crise jusqu’ici n’a pas été géniale, mais ne nous leurrons pas, elle n’a pas été géniale dans nombre de pays. En Europe, seule l’Allemagne semble pour l’instant bien s’en tirer. En GB et aux USA, c’est laborieux. Je ne sais pas à quoi ça va ressembler en Afrique et au Moyen-Orient, les populations souffriront sans doute, comme souvent. Donc Emmanuel Macron est dans la moyenne, qui n’est sans doute pas très bonne, mais ni très mauvaise non plus. On ne peut faire porter le poids de ce jugement sur le seul Emmanuel Macron, c’est un ensemble où figure en bonne place notre système de sécurité sociale non fonctionnel et ruineux, et notre administration à la fois gargantuesque, poussive, anonyme, irresponsable et despotique.
Effectivement, Emmanuel Macron a parfois l’air maintenant d’un jeunot dépassé par les événements avec son équipe de bras cassés, et de ce point de vue, on le regarde avec d’autres yeux, mais il s’efforce de faire face tant bien que mal, avec ses qualités et ses défauts, que nous connaissons. Le problème dépasse largement sa personne, ne nous trompons pas sur les causes de notre manque de préparation et de réactivité. Les pays les mieux armés et les mieux capables de répondre aux besoins sanitaires en cas de crise le sont non pas à cause de leur président de la République ou de leur Premier ministre, ils le sont grâce à leurs infrastructures et à leur état de marche. Un grand orchestre joue parfaitement la partition, même avec un chef médiocre, mais le meilleur chef d’orchestre du monde ne tirera rien d’un orchestre qui joue mal.
Les seuls leviers sur lesquels nous pourrons agir pour améliorer notre réactivité ne tiennent pas à la personnalité du président que nous élisons, mais à notre organisation. C’est un vrai gâchis d’avoir un personnel soignant courageux, consciencieux et de haut niveau pour arriver à des résultats aussi décourageants. Quand la crise sera passée, regardons ce qui se fait ailleurs, et inspirons-nous des plus performants plutôt que de nous enorgueillir d’un système original qui ne satisfait personne. Nous y ajouterons notre touche personnelle plus tard, quand nous l’aurons bien rôdé.
@ Florence
« Ce médicament est un médicament contre lequel il n’existe pas d’antidote. »
HAHAHA ! c’est ENORME !
Alors celle-là, elle est d’office qualifiée pour le championnat du monde de la blague ou de la c*nnerie, elle peut largement faire les deux et gagner. No problemo.
Qu’est-ce qu’il faut pas lire comme c*nneries parfois… On se demande où l’humanité va chercher tout ça.
@ Zonzon
« C’est la position de la main signant une bénédiction qui vous fait cet effet » — F68.10
« Pas du tout ! » — Zonzon
« Le doigt – pantocrator – indique sans ambiguïté le ciel comme dans une multitude de représentations picturales orthodoxes. » — Zonzon
Je vois comme une contradiction dans vos deux citations, la seconde fait bien référence à la position de la main dans l’art byzantin. Vous utilisez le terme « pantocrator » pour qualifier cette gestuelle pictographique, là où j’utilisais le terme « bénédiction », mais il me semble bien que nous parlions de la même chose.
Cela étant, je vous félicite pour la fécondité de votre imagination. Je crois qu’il faudrait demander à Deep Dream de Google ce qu’il pense de cette image. Vous devriez la fournir à l’interface web de Deep Dream, et il vous dira si la classification neuronale googeulienne de cette image vous fait ressortir des images de Jesus ou de Raël. Tenez-nous au courant.
Zonzon contre Deep Dream. Un combat d’experts, en somme…
Vous rapportez une rumeur invérifiable, je vous oppose le texte officiel.
C’est la différence entre un esprit cartésien et une tireuse de tarot.
Document source : JORF du 26 mars, texte n°31
« Chapitre 7
« Dispositions relatives à la mise à disposition de médicaments
« Art. 12-2. – Par dérogation à l’article L. 5121-8 du code de la santé publique, l’hydroxychloroquine et l’association lopinavir/ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés sous la responsabilité d’un médecin aux patients atteints par le covid-19, dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur initial, à domicile.
« Les médicaments mentionnés au premier alinéa sont fournis, achetés, utilisés et pris en charge par les établissements de santé conformément à l’article L. 5123-2 du code de la santé publique.
« Ils sont vendus au public et au détail par les pharmacies à usage intérieur autorisées et pris en charge conformément aux dispositions du deuxième alinéa de l’article L. 162-17 du code de la sécurité sociale. Le cas échéant, ces dispensations donnent lieu à remboursement ou prise en charge dans ce cadre sans participation de l’assuré en application des dispositions de l’article R. 160-8 du même code. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé est chargée, pour ces médicaments, d’élaborer un protocole d’utilisation thérapeutique à l’attention des professionnels de santé et d’établir les modalités d’une information adaptée à l’attention des patients.
« Le recueil d’informations concernant les effets indésirables et leur transmission au centre régional de pharmacovigilance territorialement compétent sont assurés par le professionnel de santé prenant en charge le patient dans le cadre des dispositions réglementaires en vigueur pour les médicaments bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché.
« La spécialité pharmaceutique PLAQUENIL©️ et les préparations à base d’hydroxychloroquine ne peuvent être dispensées par les pharmacies d’officine que dans le cadre d’une prescription initiale émanant exclusivement de spécialistes en rhumatologie, médecine interne, dermatologie, néphrologie, neurologie ou pédiatrie ou dans le cadre d’un renouvellement de prescription émanant de tout médecin.
« Afin de garantir l’approvisionnement approprié et continu des patients sur le territoire national, en officines de ville comme dans les pharmacies à usage intérieur, l’exportation des spécialités contenant l’association lopinavir/ritonavir ou de l’hydroxychloroquine est interdite. Ces dispositions ne s’appliquent pas à l’approvisionnement des collectivités relevant des articles 73 et 74 de la Constitution et de la Nouvelle-Calédonie.
« Pour l’application du présent article, sont considérés comme établissements de santé les hôpitaux des armées, l’Institution nationale des Invalides et les structures médicales opérationnelles relevant du ministre de la défense déployées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. ».
Article 2
Le ministre des solidarités et de la santé et la ministre des outre-mer sont chargés de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française et entrera en vigueur immédiatement.
Fait le 25 mars 2020.
Edouard Philippe
EN FAMILLE
Z : Avez-vous pris connaissance de la dernière déclaration de Robert Marchenoir ?
G : Qui ça ?
BN : Où ça ?
A : Quand ça ?
– …………..
Z : Je vois !
@ Florence | 27 mars 2020 à 17:24
Petits rappels.
Quelques commentaires de certains leaders de l’opposition quelques jours avant les élections municipales . Les mêmes qui disent le contraire aujourd’hui.
On n’ose imaginer ces gens-là, qui disent tout et son contraire, au pouvoir.
@ Lucile | 27 mars 2020 à 22:51
Désolé Lucile, mais votre plaidoirie n’est pas convaincante du tout.
Elle adopte la même position que celle de Macron.
Celui-ci se défausse de ce qui se passe, allant même jusqu’à menacer ses collaborateurs après la crise. Attitude indigne d’un chef.
Celui qui rend responsable de ses malheurs la fatalité se soumet à la fatalité.
Celui qui excuse ses déboires par la trahison ou le défaut de ses collaborateurs se soumet à ses collaborateurs.
À aucun moment il n’a pris en charge la désorganisation du système hospitalier.
Et pourtant ce n’est pas faute d’avoir été alerté par des mouvements au sein des hôpitaux.
Mouvements des infirmières, mouvement des médecins, mouvement des chefs de service allant même jusqu’à démissionner de leurs fonctions administratives avant, bien avant la crise.
Les signaux de la désorganisation avaient été émis clairs et forts, comme on dit dans l’armée.
Jamais il n’a répondu à ces demandes, sinon en promettant quelques sommes d’argent insuffisantes, cautères sur une jambe de bois, pour prendre une métaphore médicale.
Il n’a pas vu le problème et encore moins anticipé la situation actuelle.
Il n’y a que l’économie qui l’intéresse au plan national.
Réforme du droit du travail, réforme de la collecte des impôts, réforme de certaines taxes et impôts.
Réforme des retraites, encore inachevée, pour cause de Covid-19.
Jamais il ne s’est penché sur la réforme du système de santé, qui n’est pas exclusivement celui des hôpitaux, mais aussi celui de la médecine libérale, et au moins autant celui des études médicales. Et je ne parle pas de la réforme des études vétérinaires.
Savez-vous que beaucoup, disons un certain nombre de jeunes, vont en Espagne faire des études de kiné, d’autres en Roumanie pour des études de médecine ou de véto. Ces études sont plus faciles et plus courtes qu’en France.
Ils peuvent ensuite revenir en France exercer librement dans le cadre des règles de l’UE.
Pour ce qui concerne la formation de médecine en Roumanie, elle est nettement inférieure à celle faite en France. Exemple vécu personnellement.
Vous trouvez cela normal ? Moi pas.
@ Rdt Corine 27 mars 19:05
« …en 2015 on détruit le stock restant d’1,4 milliard de pièces »
Emmanuel Macron devient ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique en 2014, et en 2015 il fait adopter une loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, dite « loi Macron ».
Manu n’était pas dans le gouvernement Valls sous la présidence Hollande ? Comme disait Georgina à propos d’un autre scandale « je ne me sens pas coupable, parce que, vraiment, à l’époque, on a pris des décisions dans un certain contexte, qui étaient pour nous des décisions qui nous paraissaient justes »…
Manu a sa réponse ; par anticipation pour une fois.
@ Mary Preud’homme 17h56
Primo: je n’ai jamais soutenu Macron ; dès avant son élection, je l’avais jugé comme un pervers narcissique et il n’était pas question que je lui accorde ma voix ni mon soutien ; a posteriori, tout montre que je n’avais pas vraiment tort.
Secondo: collaboration, vous avez dit collaboration ? le diumvirat Daladier/Gamelin a exercé de 1939 à mai 1940, c’est-à-dire AVANT la bataille de France et l’invasion boche. S’ils avaient fait leur boulot, il n’y aurait (peut-être) pas eu un tel désastre et ses conséquences.
Je n’ai même pas envie d’ironiser sur vos erreurs chronologiques ou de jugement, elles sont si dérisoires !
@ Rdt Corinne 19h05
« Pauvre France, pauvres Français. E. Macron se démène nuit et jour depuis le début de son mandat pour réparer leurs erreurs et nous faire aller de l’avant. Qui pouvait prévoir une telle pandémie, on la craignait mais on espérait toujours qu’elle nous épargne… »
Euh ! Si « on » craignait la pandémie, c’est qu' »on » prévoyait qu’elle était possible !
En bonne logique, « on » aurait pu au moins envisager et préparer les mesures à prendre en cas de survenue de l’hypothèse défavorable, mais « on » a préféré croiser les doigts pour conjurer le sort.
Comme disent les Shadoks, plus une politique ne marche pas, plus « on » a de chances qu’elle finisse par marcher.
@ F68.10 27 mars à 23 h 47
»Je vous félicite pour la fécondité de votre imagination. »
Je ne peux vous laisser dire une telle flatterie. Je n’ai aucune imagination… je ne suis que raison… enfin c’est au moins ce que je me dis parfois ! L’imagination c’est vous. Avec nos amis Lodi et Aliocha que j’embrasse au passage.
Il ne vous a pas échappé que nous ne parlions pas de la même chose, vous de la main, moi du doigt.
La position de la main est un élément d’un espace infini à cinq dimensions. C’est dire toute la richesse que l’homme doté d’une anatomie normale peut signifier à ses semblables par l’exploitation de cet outil merveilleux dont on dit qu’il est à l’origine de la pensée.
Et ne parlons même pas de l’individu ambidextre, lequel dispose non seulement des dix dimensions propres à ses deux mains mais d’une infinitude non bornée des positions relatives de ses bras dans l’espace.
Le doigt dispose lui aussi d’une capacité d’expression moindre mais illimité. La plus classique – dite doigt d’honneur – le majeur tendu, les autres doigts fermement repliés est usuelle : Robert De Niro l’utilisa lors des derniers oscars à l’encontre du Président US !
Je ne désirais pas vous entretenir du doigt en général mais de l’index droit tendu, dirigé verticalement vers le haut – donc configuration unique – en particulier de celui que le Christ « Pantocrator » arbore dans la peinture orthodoxe pour signifier aux croyants que son Père est là-haut, que l’on dépend de Lui et que nous n’avons pas à faire les malins… surtout en période d’épidémie dans un pays dirigé par des bouffons !
Il ne peut donc y avoir aucune espèce de contradiction puisque nos espaces ne sont pas connexes. Je suis très heureux d’avoir eu cet échange avec vous !
NOTE: J’ai ouvert Deep Dream. Au bout de 20 secondes un épouvantable mal de tête m’a saisi. Je ne recommencerai pas !
@ revnonausujai | 28 mars 2020 à 10:19
J’avais posté mon message sur deux fils simultanément et demandé à la modération d’effacer celui-ci envoyé en fausse direction ; il me semble que cette sollicitation de ma part n’ait pas été comprise.
C’est bien vous qui aviez mis en cause ceux qui travaillent actuellement et se dévouent sans compter, en faisant un parallèle indécent avec ce qui s’est passé il y a quatre-vingts ans.
Quant à ceux qui respectent les règles du confinement, il m’apparaît que c’est davantage pour préserver la santé de tous et la leur, plutôt que pour complaire à M. Macron et à son équipe.
Ce qui est primordial en ce moment c’est de sauver des vies, et rien d’autre… Et comme nous sommes sur le même bateau il faut ramer, ramer et rien d’autre, là où nous sommes, en première ligne où confinés chez nous, cela pour ne pas compliquer la tâche des précédents. Les règlements de compte viendront ensuite !
Par ailleurs, des gens qui paniquent font des provisions et pratiquent la délation comme en temps de guerre, il y en a beaucoup trop, certains allant jusqu’à dénoncer leurs voisins auprès des services de police dès lors qu’ils sortiraient plusieurs fois par jour, etc. !! C’est ainsi que le 17 croule littéralement sous les appels et les questions saugrenues, oiseuses ou mesquines qui n’ont rien à voir avec ce service réservé en priorité, surtout en ce moment, aux urgences sécuritaires et pénales.
Vous et d’autres, mettez-vous bien ça dans la tête : cette invasion (planétaire) du covid-19 n’a absolument rien à voir avec les deux précédentes guerres mondiales où l’ennemi était clairement identifié et où il convenait de choisir son camp.
@ Zonzon
« Robert De Niro l’utilisa lors des derniers oscars à l’encontre du Président US ! »
Sauf que le doigt d’honneur de De Niro est l’arme des faibles et des jaloux haineux.
De Niro est un comédien has been ringard qui veut se faire remarquer gauchistement comme chez nous avec tous nos losers du showbiz.
@ Tipaza | 28 mars 2020 à 09:32
Je ne plaide pas pour E. Macron, je plaide pour nous, pour que nous comprenions bien qu’E. Macron n’est ni le diable ni le bon Dieu, et que nous devons élargir le spectre si nous voulons comprendre la source de nos maux.
Comme pour vous, Emmanuel Macron n’est pas ma tasse de thé. Il a une approche trop exclusivement intellectuelle des problèmes, avec des mécanismes de défense tournant autour de l’intellectualisation, ce qui nuit sérieusement à son approche de la réalité et d’autrui ; il s’enivre de ses propres paroles, il est persuadé d’avoir raison, il n’a pas le sens de ses limites, il manque de finesse de perception, et de respect pour ceux placés plus bas que lui sur l’échelle sociale ; il est administratif, étatiste et centralisateur, un peu comme HAL, l’ordinateur de « 2001 l’Odyssée de l’Espace » ; et dépensier ; enfin je le soupçonne de détester la génération de ses parents (la mienne), et de vouloir la sacrifier à la sienne, tout en brossant les seniors dans le sens du poil parce qu’il en a besoin pour être élu. Je le considère comme un faux fort. Ça vous ira comme ça ?
J’ai travaillé dans le recrutement. J’ai vu beaucoup de gens au CV magnifique qui après des études prestigieuses et quelques années à exploiter leur intellect, voulaient à tout prix faire de l’opérationnel, et « gérer un centre de profit », c’était le terme à la mode. Comme ces gens sont doués pour convaincre, ils arrivent à leurs fins. Mais je sais d’expérience que nombre d’entre eux ne sont pas faits pour ça, et une fois en place, qu’ils démotivent leurs équipes et plombent les entreprises dont ils prennent les rênes. Plutôt que de l’admettre, car ils croient à la toute-puissance de l’intellect, ils se raidissent parce que c’est l’image (fausse) qu’ils se font d’un chef.
On en veut beaucoup plus à EM qu’à un autre parce qu’il s’est fait passer pour le Messie, et parce qu’il a une manière parfois détestable de traiter les autres. Ce retour du bâton est normal. Mais nous n’irons pas très loin de la sorte. Soyons justes et traitons-le sans parti pris, sans adoration ni détestation. Ni un saint ni un malfaiteur, ni un génie ni un imbécile, ni un grand politique ni un bon à rien.
Dans sa gestion de la crise il a fait deux erreurs monumentales : 1) déclarer que des scientifiques lui avaient assuré que le maintien des élections n’augmenterait pas le nombre de contaminations 2) essayer de nous faire croire que le dépistage et les masques ne servaient à rien. Ce recours pédagogique aux carabistouilles n’est pas nouveau, mais regrettable en République, car il sape définitivement la confiance des gens, personne n’étant dupe, sauf les adorateurs inconditionnels prêts à gober le premier mensonge venu.
Apparemment, maintenant, EM et ses multiples bras droits s’emploient cahin-caha à augmenter les capacités de dépistage et à enrayer la contamination, ce qui tendrait à prouver qu’il a pris conscience du problème.
Pour aller dans votre sens, il me paraît judicieux de garder notre esprit critique à son égard. Critique mais objectif. Surtout, selon moi, si nous pouvions nous doter d’une organisation et d’institutions telles que même avec un chef de gouvernement médiocre, tous les services de l’Etat soient en bon état de marche, sans coûter plus que ce qu’on peut leur consacrer, et soient suffisamment élastiques (« résilients », c’est plus chic) pour absorber les imprévus sans mettre l’avenir du pays et des citoyens trop en danger, cela vaudrait mieux que de chercher une personnalité introuvable et digne d’adulation pour présider le tout.
À nous focaliser sur Macron et à entériner l’idée qu’il est responsable de tout ce qui ne va pas, donc omnipotent, nous ne prenons pas ce chemin. Avec un autre, le scenario risque de se répéter.
@ Mary Preud’homme
Dont acte pour l’erreur d’aiguillage.
Pour le reste, vous faites exprès de ne pas comprendre ou c’est naturel ?
D’une part nice try, votre façon d’éluder la grossière erreur que vous avez faite en liant le comportement du gouvernement de 39 et du généralissime de cette époque avec une kollaboration nettement identifiée à partir du discours de Montoire de fin 1940.
De l’autre, je sais parfaitement qu’un virus n’a pas de nationalité et qu’on ne le combat pas à coup d’AMSP ; ceci étant, il ne s’agissait pas de savoir s’il faut passer à droite ou à gauche de l’arbre en boule, mais de mettre en évidence la similitude de comportement entre les autorités de 39 et celles actuelles, les unes comme les autres, imprévoyantes puis en état de sidération devant une situation qui les dépasse.
Que vous le vouliez ou non, dans les deux cas s’impose l’image du canard sans tête qui court dans tous les sens et dans les deux cas les conséquences ont été ou seront calamiteuses.
Qui parlait du général de Gaulle ici ?
En matière de lutte contre les épidémies, pas terrible son bilan:
https://www.liberation.fr/checknews/2020/03/28/est-il-vrai-que-la-grippe-de-hongkong-de-1968-avait-ete-minimisee-dans-les-medias_1783363
30 000 morts en deux mois et le quart du pays malade l’hiver 69, et l’institut Pasteur avait trouvé la souche du virus pour faire un vaccin avant, mais sans rien faire.
Moralité: arrêtez de nous soûler avec de Gaulle, il est mort depuis longtemps, paix à son âme mais aussi aux nôtres ! Et documentez-vous un peu avant de convoquer ses mânes pour critiquer les gouvernants d’aujourd’hui, aussi faillibles que leurs prédécesseurs, nous le voyons bien.
Un autre érudit nous a causé de Clemenceau, c’était pas lui qui était aux manettes durant la grippe espagnole ?
@ Tomas
L' »érudit », c’est d’abord le grouillot du service com de l’Elysée qui a fait une comparaison aussi oiseuse que déplacée.
https://www.valeursactuelles.com/politique/pour-lelysee-macron-face-au-coronavirus-cest-clemenceau-dans-les-tranchees-117389
Au moins, on peut accorder à Clemenceau d’être sincère au bénéfice du doute quand il disait « je fais la guerre » ; ce n’est pas le cas aujourd’hui.
« Qui parlait du général de Gaulle ici ?
En matière de lutte contre les épidémies, pas terrible son bilan:
https://www.liberation.fr/checknews/2020/03/28/est-il-vrai-que-la-grippe-de-hongkong-de-1968-avait-ete-minimisee-dans-les-medias_1783363
Rédigé par : Tomas | 28 mars 2020 à 22:38″
A ceci près que de Gaulle a quitté le pouvoir en avril 69 et que la grippe a sévi à l’automne 69 en France sous Pompidou.
Et qu’il y a un demi-siècle les analyses de génome étaient encore balbutiantes…
Je vous embrasse en retour, Zonzon, et vous félicite pour la démonstration de la non connexion des espaces :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Jean-Baptiste_(L%C3%A9onard_de_Vinci)#/media/Fichier:Leonardo_da_Vinci_-_Saint_John_the_Baptist_C2RMF_retouched.jpg
Bonjour Monsieur Bilger,
Je trouve toujours vos exposés très intéressants, voire inspirants à force de nuances nous obligeant à réfléchir par nous-mêmes. J’essaie moi-même de toujours me garder des conclusions hâtives et des infos non recoupées. Je m’oblige à cet effort intellectuel, le strict opposé du confort, parfois difficile mais toujours gratifiant.
C’est pourquoi je ressens le besoin de vous livrer modestement mon analyse aujourd’hui, celle d’une citoyenne qui tente de ne pas se limiter aux titres des articles de presse.
Vous dites qu’Emmanuel Macron ne peut être blâmé pour les décennies d’incurie et de casse sociale. Je vous rejoins sur ce point, car il n’est aux commandes de l’Etat que depuis 2017. Même si je pourrais objecter qu’en fait, il est partie prenante des organes du pouvoir depuis bien plus longtemps : Commission Attali en 2007, secrétaire général adjoint de l’Elysée en 2012… Mais admettons. Je vous livre mon argumentaire, en quelque sorte les étapes d’un raisonnement possible.
Le Monde diplomatique, dans son édition de janvier 2019 (*), a décrit une étude particulièrement intéressante où un sociologue américain, B. Moore, a développé une théorie alternative : au lieu du postulat « pourquoi les masses se révoltent-elles », il a cherché à comprendre « pourquoi ne le font-elles pas plus souvent »… et ses éléments d’explication font réfléchir.
La conclusion à laquelle il parvient, en résumé, est que : pour que le peuple ne se révolte pas contre ses élites, il faut que ledit peuple ait l’impression d’une certaine forme d’équilibre ou de « donnant-donnant » : aides sociales, possibilité d’ascension etc. Gardons à l’esprit cette hypothèse, comme une grille de lecture des événements récents.
Il est intéressant également de se souvenir du discours de campagne du candidat Emmanuel Macron, où il présentait son projet comme muni d’une « jambe droite » et d’une « jambe gauche ». L’une étant la réforme, l’agilité entrepreneuriale, et l’autre le soutien aux plus faibles, disons la cohésion sociale. Gardons ce point en tête pour la réflexion.
Examinons maintenant les premières mesures annoncées à grand bruit après l’élection de mai 2017 : réforme du code du travail (« jambe droite »), réforme de la SNCF (« jambe droite »), suppression de l’ISF (« jambe droite »). A ce moment précis, selon la grille de lecture de B. Moore, auraient dû intervenir, pour préserver une forme d’équilibre/cohésion, des mesures « jambe gauche » ; sont alors annoncés pêle-mêle : réduction des APL, hausse de la CSG, hausse du carburant, projet de durcissement des contrôles techniques automobiles (avorté depuis), baisse de la vitesse à 80 km/h sur les routes départementales, taxe carbone… On le voit, les traductions de la « jambe gauche » tardent à apparaître, et les mesures annoncées semblent stigmatiser les catégories socio-professionnelles qui ont dû s’éloigner de plus en plus loin de leur travail et ont désormais l’obligation d’utiliser leur véhicule.
A côté de ces éléments disons « de fond », les éléments « de forme » sont venus s’ajouter à l’impression globale et impalpable d’inéquité : les petites phrases, prononcées dès le début du quinquennat : « la meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler », « dans les gares on croise (…) les gens qui ne sont rien », « je traverse la rue, je vous trouve du travail », « des Gaulois réfractaires au changement », « des salariées pour beaucoup, illettrées » (à propos de femmes de chez Gad), etc., etc.
De surcroît, les Français comprennent rapidement que les failles du système démocratique ont permis l’émergence de députés godillots ; l’injonction récente qui leur a été faite « soyez fiers d’être des amateurs » a encore ajouté à ce sentiment de passe-passe, voire d’escroquerie. Et malheureusement cette impression s’applique également à la plupart des ministres.
Tous ces constats m’amènent à me dire que même si Emmanuel Macron n’est pas responsable de la gestion calamiteuse de l’Etat depuis quarante ans, il agit pourtant comme s’il voulait incarner l’image de l’élite, honnie car hors-sol, l’incarnant par maladresse ou arrogance (?) jusqu’à la caricature, sur la forme et sur le fond.
C’est peut-être la raison pour laquelle aujourd’hui Emmanuel Macron semble concentrer toutes les colères, toutes les frustrations, alors qu’il voulait offrir l’espoir d’un renouveau car vierge de passé politique, comme surgi de nulle part. Il est probable que l’addition d’une succession de mesures d’apparence libérale sans contreparties à but social (ou trop peu), et d’une forme de provocation permanente pouvant être comprise comme du mépris, l’aient transformé en figure de Roi absolu isolé sur son trône, dont la spécificité française est de couper la tête… Sentiment d’isolement renforcé par l’impression récente de sa propre déception vis-à-vis de ses troupes, alors même que ces derniers ne cherchent qu’à obtenir ses faveurs, tels les courtisans d’antan.
Si Emmanuel Macron avait pris soin, au moins en apparence, de montrer qu’il voulait être « au service du peuple » qui l’a élu, et non son « grand maître » comme sa posture et ses équipes le donnent à voir, cette relative humilité lui aurait peut-être évité l’effet « goutte-d’eau-qui-fait-déborder-le-vase » de la masse, de ceux qui se vivent comme le peuple rejeté par son élite.
Merci à vous pour votre liberté de ton,
Bien cordialement
(*) https://www.monde-diplomatique.fr/2019/01/BONELLI/59444
@ sbriglia
Je ne suis pas expert en analyse du génome, mais on attend toujours le vaccin alors que l’épidémie a déjà quelques mois. Qu’on ne vienne pas nous dire « le monde ne sera plus jamais comme avant » avant une épidémie qui n’est que la répétition de ce qui s’est passé il y a cinquante ans. Si cette grippe-là revient, les personnes nées avant 68 (ou 69) seront immunisées en principe.
———————————–
@ revnoausujai
Eh bien les érudits au pouvoir sont stupides aussi. Bien sûr que nous ne sommes pas en guerre, pas plus qu’après les attentats du Bataclan. Mais pour mobiliser les foules blasées par l’actualité il faut en rajouter toujours plus, alors on invoque Clemenceau. L’homme qui a fait tirer sur les ouvriers, à chacun ses références !
C’est un angle intéressant, mais empli de biais cognitifs. Ceux que vous fabriquez pour ne pas voir une réalité faussée que vous sublimez par votre génie littéraire.
Emmanuel Macron ne fait aucunement pitié. Il fait preuve d’une gravité exceptionnelle en des temps non moins singuliers. Pour le reste, sur l’analyse, il n’est d’autre choix que de vous suivre. En effet, les hyènes ont senti le sang s’écouler du lion blessé… Mais n’est-ce pas là le rôle du Président de la République que de jouer ce rôle de fusible en des circonstances exceptionnelles ? L’avers de la médaille – la primauté de la fonction présidentielle – a un revers, une responsabilité au-delà de toute raison.
Ce qu’il nous faudrait aujourd’hui c’est un homme de la poigne de Clemenceau, dur à cuire, mal fagoté, hors des normes de l’époque.
Il a fait tirer sur des ouvriers ? Et alors ? ça prouve qu’il était capable de décisions dures et courageuses, donc de gouverner !
Quand on voit la chienlit islamogauchiste, l’anarchie, le désordre, les incivilités, la délinquance record, l’insécurité, le laxisme, qui règnent aujourd’hui avec nos lopettes au pouvoir, il serait bon que de temps en temps quelques fusillades nous ramènent à la raison.
Sur les médias »lèche-Macron », la Chloroquine est accusée de causer des soucis cardiaques ; or, à ce jour, non seulement elle n’a tué personne mais bien au contraire elle guérit des tas de malades, le Professeur Raoult le prouve chaque jour à Marseille avec des résultats miraculeux. Les USA ont traité plus de 500 patients avec succès, tous guéris au bout de six jours ; la Russie, la Chine, le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, la Bolivie, font confiance à cette Chloroquine.
Les seuls qui n’en veulent pas ce sont les corrompus complices des LREM, qui préfèrent nous vendre le traitement contre le sida du docteur Lévy, mari d’Agnès Buzyn, qui est dangereux (divers symptômes indésirables prouvés) en plus d’être un placebo qui coûte vingt fois plus cher. Cherchez l’erreur !
@ breizmabro | 28 mars 2020 à 10:00
« …en 2015 on détruit le stock restant d’1,4 milliard de pièces »
« Emmanuel Macron devient ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique en 2014, et en 2015 il fait adopter une loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, dite « loi Macron ».
Manu n’était pas dans le gouvernement Valls sous la présidence Hollande ? Comme disait Georgina à propos d’un autre scandale « je ne me sens pas coupable, parce que, vraiment, à l’époque, on a pris des décisions dans un certain contexte, qui étaient pour nous des décisions qui nous paraissaient justes »…
Manu a sa réponse ; par anticipation pour une fois. »