Le président a su quitter le « en même temps », bravo !

Beaucoup, dont moi le premier, ne donnaient pas cher d’un voyage présidentiel si tardif en Israël et dans le Proche-Orient. Certes Emmanuel Macron nous avait expliqué qu’il le voulait « utile » mais comment satisfaire une telle exigence alors que d’autres chefs d’Etat ou chefs de gouvernement, et pas des moindres, étaient déjà passés, notamment le président Joe Biden, et qu’ils semblaient avoir très peu obtenu ?

Pourtant le président de la République a relevé le défi brillamment. J’use à dessein de cet adverbe, par contraste, car si on peut le créditer d’une réussite admise par à peu près tous, cela tient précisément au fait que, pour une fois, dans le fond et la forme il a échappé avec une sobriété remarquable à cette légère touche de narcissisme qui souvent a altéré ses propos en France, même les plus émouvants, à la suite des tragédies ayant endeuillé notre pays. Comme s’il s’écoutait pleurer et parler en même temps !

Aussi bien devant le Premier ministre israélien que face à Mahmoud Abbas, à la tête d’une Autorité palestinienne ne représentant plus rien mais incontournable dans le cadre d’une visite officielle, Emmanuel Macron a su, avec clarté, sans la moindre fausse note, en ayant pesé chaque mot – la moindre erreur aurait engendré les pires effets diplomatiques -, tenir une balance subtile, un équilibre délicat entre la barbarie absolue dont Israël avait été victime et l’apitoiement sur les souffrances, les morts et les blessés causés par sa riposte intense et durable contre le Hamas dans la bande de Gaza.

Une balance subtile mais surtout pas égale.

Le Hamas a massacré des Juifs de tous âges, jusqu’aux plus petits, parce qu’ils étaient juifs et les civils ont été assassinés en pleine connaissance de cause. Israël n’a jamais eu cette volonté initiale et criminelle de violer les règles du droit de la guerre. C’est une différence capitale dont le président a pris toute la mesure. Pourtant, en l’occurrence, ce n’était pas simple de placer sur un plateau une horreur totale, inexcusable, appelant un soutien inconditionnel, sans la moindre équivoque, et sur l’autre une commisération simplement humaine à l’égard des conséquences forcément dramatiques pour la population palestinienne de la volonté d’Israël d’éradiquer le Hamas qui dévoie sa cause au lieu de la servir.

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C’est à partir de cette approche d’une justesse et d’une justice pleines et entières que la mission que s’était assigné le président a pu engendrer des effets bienfaisants. Le tour de force était déjà là, dans cette manière exigeante de manifester l’absence de tout parallélisme tout en n’oubliant aucune des parties concernées.

Ensuite il est loisible de discuter non pas la position traditionnelle de la France sur les deux Etats, qu’Emmanuel Macron n’a fait que rappeler, mais sa proposition d’élargir la coalition internationale pour y intégrer la lutte contre le Hamas. Il est clair qu’aucun pays arabe n’y participerait, ce qui enlèverait à l’initiative toute sa vigueur et son intérêt, même si le président a précisé qu’il ne s’agirait pas d’opérations militaires à Gaza. Par ailleurs, les Etats-Unis n’ont pas prêté la moindre attention à l’idée française.

La voix de la France n’est évidemment plus celle d’antan, elle peut être écoutée mais je ne suis pas sûr qu’elle soit respectée, ce qui n’est pas la même chose.

Le président de la République va rencontrer le roi de Jordanie et le président égyptien, ce que le président Biden n’avait pu faire à la suite de l’attaque de l’hôpital de Gaza, prétendument par Israël, avec une quarantaine de morts et non pas la multitude de victimes mensongèrement invoquée par le Hamas. On a vu à l’occasion du tir de roquette, dont Israël était innocent, la partialité à l’encontre de cet Etat et la présomption de culpabilité qui pesait sur lui avant toute vérification.

Emmanuel Macron réclame l’union nationale et on doit constater qu’il a été peu suivi dans ce souhait. Il me semble même que l’intensité belliqueuse sur le plan politique augmentait à proportion de ses désirs d’apaisement.

Pourtant, s’il y a un domaine capital où son souci est légitime, c’est celui qui a trouvé son paroxysme horrible avec l’attaque contre Israël le 7 octobre par le Hamas.

Malheureusement on ne ne peut que regretter l’obsession de Jean-Luc Mélenchon de faire bande à part dans une sorte de trotskisme échevelé, sa volonté de dissidence à tout prix le mettant sans précaution sous le risque de l’antisémitisme, avec une impérieuse domination sur un petit cercle condamné à d’effarantes arguties pour suivre le « maître ». Elles sont souvent pathétiques : je songe à Manon Aubry questionnée par Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio.

Ce n’est pas la même chose de déplorer les souffrances palestiniennes, les morts, les victimes civiles en étant en permanence gangrené par la perversion d’une équivalence entre la barbarie du 7 octobre et la légitime défense qu’elle a suscitée ou de procéder comme a su le faire notre président.

Bravo à lui pour avoir su quitter le « en même temps »…

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Voir les Commentaires (95)
  1. Beaucoup de mal à comprendre votre billet, cher hôte. Ce que vous décrivez des interventions de M. Macron me semble à la portée de tout homme relativement intelligent ou plus exactement, pas assez sot pour s’exprimer autrement.
    En revanche, le désintérêt pour les propositions pratiques révèle l’indifférence unanime à l’égard de l’initiative présidentielle.
    Quel parallèle peut-on faire entre les deux phases de ses interventions sans que la seconde ne ruine les effets de la première ? Quel crédit accorder à un prophète sans Bible ?
    Encore une fois, en omettant seulement la formule malheureuse du en même temps, mais en la pratiquant, le président a fait un exercice rhétorique digne de la pataphysique.
    Serviteur.

  2. Le conflit entre Israël et le reste du monde s’inscrit dans une méthodologie bien rodée.
    D’abord Israël subit une attaque lâche et d’une barbarie incommensurable. Les modérés s’offusquent tandis que l’extrême gauche ne dit rien.
    Ensuite Israël réplique, traque l’ennemi, anéantit le bastion des terroristes. L’extrême gauche s’offusque et les modérés basculent vers la gauche.
    Qu’est devenue la jeune israélienne enlevée le matin de la fête juive ? Celle qui hurlait d’angoisse enchaînée à l’arrière d’un véhicule tout-terrain ? Qu’est-ce qu’elle est devenue ?
    Les journalistes d’investigation de Mediapart n’ont aucune envie de communiquer sur ce sujet.
    De même, les éco-féministes restent muettes, soumises, parlent d’autres choses !
    Manon Aubry, Sandrine Rousseau et toutes les autres passent leur temps à donner des ordres, faire des reproches et refuser ne serait-ce qu’une suggestion. Mais quand il s’agit de déconstruire la barbarie des organisations terroristes, il n’y a plus personne sauf les militaires israéliens qui vaincront.
    Quand un capitaine charge seul, c’est parce que ses hommes qui le suivaient sont tous morts.

  3. Julien WEINZAEPFLEN

    « Bravo » ? « Brillamment », applaudissez-vous, cher Philippe Bilger. Parce qu’Emmanuel Macron aurait « réussi » son voyage en Israël ? Si réussite il y a, c’est une réussite à l’instar de son voyage au Liban ou de ses entretiens avec Vladimir Poutine, celui-ci snobant son visiteur en l’asseyant à l’autre bout d’une table de cinq mètres de large pour bien prendre ses distances.
    Voyage réussi en quoi ? « Les Etats-Unis n’ont pas prêté la moindre attention à l’idée française » de « coalition internationale » contre le Hamas « à laquelle aucun pays arabe [ne] participerait, ce qui enlèverait à l’initiative toute sa vigueur et son intérêt, même si le président a précisé qu’il ne s’agirait pas d’opérations militaires à Gaza. » Donc élargissement d’une coalition sans intérêt militaire ni symbolique, initiative mort-née, morte et enterrée, donc réussite réduite à néant, d’autant que le seul plan symbolique où elle aurait pu signifier quelque chose rappelle malencontreusement la proposition de guerre contre le terrorisme de George Bush au moment même où Joe Biden, de retour d’Israël où il nous a assuré que le Pentagone avait des preuves qu’Israël n’avait pas attaqué l’hôpital Al-Ahli – ce qui nous rappelle avec émotion Colin Powell assurant, des petites fioles à la main, que les États-Unis avaient des preuves irréfutables sur la détention d’armes chimiques par l’Irak de Saddam Hussein -, mettait en garde Israël contre une réplique onze-septembriste dont le président des États-Unis disait qu’elle avait provoqué des « erreurs » pour ne pas avouer qu’elle avait été une erreur ; et le mot est faible pour qualifier la destruction d’un pays, l’Afghanistan, et sa remise aux mains des Talibans. Belle victoire, aussi belle que l’échec de l’opération Barkhane et des interventions françaises en Centrafrique ou au Mali.
    Emmanuel Macron n’a donc pas emporté l’adhésion de ses partenaires sur l’élargissement de sa coalition internationale qui n’aurait fait que creuser le fossé entre Proche et Moyen-Orient et Occident, entre « croisés » et anti-croisés,ou contre-croisés, pour employer la rhétorique islamiste et non tiers-mondiste du bloc occidental qui, dans une géopolitique bourdieusienne, réduit le monde à être un affrontement de dominateurs à dominés.
    Au moins son voyage est-il réussi pour ce qui est de recréer « l’union nationale » ? Pas plus. « On doit constater qu’il a été peu suivi dans ce souhait. Il me semble même que l’intensité belliqueuse sur le plan politique augmentait à proportion de ses désirs d’apaisement. » (PB)
    La faute à Mélenchon ? « Malheureusement on ne peut que regretter l’obsession de Jean-Luc Mélenchon de faire bande à part dans une sorte de trotskisme échevelé, sa volonté de dissidence à tout prix le mettant sans précaution sous le risque de l’antisémitisme, avec une impérieuse domination sur un petit cercle condamné à d’effarantes arguties pour suivre le « maître ». »
    Peut-être bien que Mélenchon a pris de grandes distances avec son désir d’union sacrée depuis les attentats de Charlie dont les morts étaient ses vrais copains. Mais pour aboyeur et violent que soit le langage de Mélenchon, il a raison de ne pas céder au chantage à l’union sacrée que le président de la République fait au pays, plus il gouverne mal, et ce depuis la Covid. « Debout, assis, couché, tous vaccinés, tous protégés, tous confinés, tous déconfinés, il faut « faire bloc » dans le bunker. On dirait que plus absurdes sont les raisons d’une guerre mondiale (et l’escalade de la Grande guerre devrait nous avoir donné des leçons), plus le gouvernement essaie de la résoudre en appelant à l’union sacrée, en réprimant les mutineries et en fusillant pour l’exemple les nouveaux mutins de 14 que sont, dans la circonstance, les soignants suspendus après avoir été applaudis, suspendus sans jamais être payés, suspendus parce que non vaccinés, alors que l’hôpital est au plus mal. Cf la chanson « le Bon berger » de Jean Guidoni:
    https://www.youtube.com/watch?v=EEg1M6P8B3Q
    Alors le voyage d’Emmanuel Macron serait-il réussi parce que « pour une fois, dans le fond et la forme il a échappé avec une sobriété remarquable à cette légère touche de narcissisme qui souvent a altéré ses propos en France, même les plus émouvants, à la suite des tragédies ayant endeuillé notre pays. Comme s’il s’écoutait pleurer et parler en même temps ! » ?
    L’enjeu du voyage présidentiel aurait donc été une simple bataille contre lui-même et vous mettez ce que vous considérez comme une victoire psychologique à son crédit international. Si nous en sommes là, c’est que l’équilibre de notre monarque républicain est tombé bien bas.
    Mais cette victoire psychologique a-t-elle eu lieu ? Non, si l’on considère que la seule réussite de notre président a consisté comme d’habitude à lui permettre de voir beaucoup de monde comme il adore le faire en confondant le fait de voir du monde et d’être un grand de ce monde.
    Ah certes, il a sorti Mahmoud Abbas de sa léthargie. Il l’a ressuscité pour pouvoir se montrer et montrer qu’à la différence de Joe Biden qui en est une autre, Macronimo est reçu par « la momie » de Palestine, ainsi que les Algériens surnommaient Bouteflika au crépuscule de son règne. « La démocratie israélienne » favorise jusqu’à plus soif le règne de Mahmoud Abbas, qu’elle a d’abord installé à la tête de l’Autorité palestinienne en tempêtant partout qu’il n’était pas normal que la Palestine n’organise pas d’élection présidentielle. Puis l’Autorité palestinienne a organisé des élections municipales dans la bande de Gaza, le Hamas les a gagnées, Israël a fait de Gaza un ghetto et Mahmoud Abbas a été confiné à Ramallah sans qu’Israël ne songe plus jamais à remettre son mandat en jeu.
    « Le président de la République va rencontrer le roi de Jordanie et le président égyptien », vous voulez dire le putschiste du Caire, « ce que le président Biden n’avait pu faire », la belle affaire ! Le narcissisme d’Emmanuel Macron, loin d’avoir faibli, a réussi à lui faire voir du monde pour exercer sa conception très particulière du bilatéralisme ou du multilatéralisme: parler à tout le monde sans aucun résultat, mais pour le plaisir de dire que l’on parle à tout le monde, qu’on doit le faire, qu’on peut le faire, qu’on est cap, qu’on en est capable, car on est capable, on est le plus capable des présidents du monde, donc on devrait être le chef d’État du monde entier, Joe Biden peut craindre pour sa succession, Macron va la briguer, Trump ne fera pas le poids, personne ne résistera et Poutine a beaucoup apprécié de voir ses entretiens divulgués par la diplomatie française. Il aurait mieux fait de rester dans sa salle de sport.
    Reste le sujet principal que vous avez de vous réjouir: Emmanuel Macron a réussi à sortir du « en même temps ». Encore une victoire sur lui-même qui n’emporte que lui-même et à quel prix ? « Une balance subtile et surtout pas égale. » « Un soutien inconditionnel » contre « une commisération simplement humaine ». Même Yaël Braun-Pivet est sortie de son « soutien inconditionnel à Israël » qu’elle a ramené à un soutien inconditionnel à l’existence d’Israël. Cette « balance subtile mais surtout pas égale » prouve qu’aux yeux de la France qui n’en finit pas de se sentir coupable de sa défaite de 1940 et de s’être livrée au maréchal Pétain qui lui avait fait don de sa personne jusqu’à se laisser condamner à mort et laisser commuer sa peine en exil, une vie israélienne vaudra toujours dix fois plus qu’une vie palestinienne ? De même qu’une vie américaine vaut sans comparaison davantage qu’une vie afghane puisque la dérive onze-septembriste est la même que la riposte israélienne et que Joe Biden, dont le pays ne s’est pas mouillé dans la collaboration, peut dénoncer la vigueur de la riposte israélienne. La France, elle, ne le peut plus. Elle dit qu’elle ne le peut plus, car elle refuse de parler de sa voix, de prononcer son message et d’articuler celui-ci selon sa vocation. On tombe toujours du côté où l’on penche et le voyage d’Emmanuel Macron est raté parce que ce président déséquilibré n’a jamais songé à retrouver la position équilibrée de la France dans le conflit israélo-palestinien et à y tenir une balance égale et non subtile entre Palestiniens et Israéliens.

  4. « Emmanuel Macron réclame l’union nationale et on doit constater qu’il a été peu suivi dans ce souhait. Il me semble même que l’intensité belliqueuse sur le plan politique augmentait à proportion de ses désirs d’apaisement. » (PB)
    Enfin un billet comme je les aime. J’ai même dû le relire deux fois pour être sûr que j’en avais bien saisi le contenu et qu’il n’y avait pas une petite perfidie cachée quelque part qui m’avait échappé.
    Car bien sûr, certains ténors de l’opposition et invités de plateaux télé n’ont pas manqué d’étaler leurs sarcasmes sur la visite du Président au Proche-Orient.
    Pour certains il s’est déplacé top tard, les autres « grands de ce monde » l’avaient précédé (Biden, Ursula von der Leyen, toujours dans les coups médiatiques, et quelques autres).
    Mais en prenant le temps de la réflexion, EM a entrepris une visite plus approfondie : Israël, Cisjordanie, Jordanie, Egypte, utilisant un langage résolument constructif prenant en compte les arguments de chacun.
    Pendant que Mathide Panot vociférait à la tribune de l’Assemblée nationale « Cessez le feu ! », lui, rencontrait les responsables de la région enflammée par les massacres de ces derniers jours, afin de rechercher un processus de paix.
    Espoir bien mince quand on analyse la tension extrême qui règne entre Israël et ses voisins. Mais même si le résultat est hypothétique, un discours de paix sera toujours préférable à un discours de vengeance qui ne laisse aucun espoir.
    En conclusion je dirai comme notre hôte : Bravo à lui pour avoir su quitter le « en même temps » !

  5. C’est sûr, Macron est bien meilleur que tous les prétendants républicains et tous les autres, on peut dire qu’il nous mène par le bout du nez, il arrive même à nous faire croire qu’il a la solution pour les Palestiniens et Israël, alors que chez nous on égorge à tour de bras…

  6. Qui suit Manon Aubry depuis un certain temps ne s’étonnera pas. Elle ne s’égare pas, elle est dans la constance. Députée européenne qui incite le groupuscule anti-démocratique Extinction Rebellion à occuper le Parlement européen. Estimant nécessaire de braver les interdictions pour aider les clandestins massés à Calais tout en trouvant qu’il n’y a pas de racisme à designer un Italien par l’expression « sale macaroni ». Expérience professionnelle limitée à Sciences Po et aux ONG.

  7. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/en-alg%C3%A9rie-le-gouvernement-limite-s%C3%A9v%C3%A8rement-le-droit-de-gr%C3%A8ve/ar-AA1iPYw8?ocid=msedgdhp&pc=EDGEDSE&cvid=781fd9e2386346cbb3cf69e235f5286b&ei=52
    Ce sera aussi pour prévenir les locaux que c’est encore et toujours pour se préserver du colonialisme agressif de la France.
    Au pays du Cinglé pendant ce temps, on jette ses soldats comme on emploie des munitions, il y aura toujours des trépanés pour nous expliquer qu’il fait bon vivre dans ces pays… Mais depuis chez nous, bien sûr, se procurant quelques frissons de rebelles dans la soie et à moindre frais.
    J’ai trouvé Emmanuel Macron excellent, il faut lui reconnaître un talent certain et une vraie compassion dans son approche des victimes et politiques des pays parcourus, il se bonifie, il engage de plus en plus un discours clair.
    J’ai eu l’occasion d’écouter la conférence de presse qu’il a faite avant que le Cinglé de la Terre n’envahisse l’Ukraine… Je ne pense pas une seconde qu’il était dupe E. Macron, il savait que le Cinglé tenterait la guerre. Il a essayé de convaincre, en vain, l’autre avait décidé, les obus chair à canon étaient déjà engagés.
    De tout un peu, le général Richou est certainement le meilleur analyste du moment, il a pris la mesure d’un plateau TV, et puis l’historien qu’il est nous rappelle bien des faits oubliés pour le plaisir de l’écoute.

  8. Xavier NEBOUT

    « Bravo à lui pour avoir su quitter le « en même temps »… »
    On décerne des bravos à ce qu’on peut – en l’occurrence à des bavasseries stériles si ce n’est dangereuses pour la paix intérieure de notre pays, parce que concernant le concret, c’est la bulle à tous les niveaux.
    De même, il ne nous reste plus que les invalides pour faire sonner les clairons de la gloire. Les derniers lambeaux de notre splendeur impériale en Afrique se sont envolés avec les exploits oratoires de notre psychopathe international.
    En attendant, suite à notre brillante position de laquais des USA au sujet de l’Ukraine, les derniers chiffres confirment que notre économie dégringole et l’emploi par la même occasion.
    Bravo Macron !

  9. Et pendant que le monde entier se préoccupe de la crise qu’est en train de vivre le Proche-Orient, J-L Mélenchon se rend en République « démocratique » du Congo pour faire la promotion de son livre qui a bien du mal à se vendre en France. À charge pour ses porte-flingues de soutenir l’organisation terroriste du Hamas, tout en se revendiquant défenseurs du peuple israélien.
    Inutile de chercher à comprendre, ce langage n’est accessible qu’aux militants de LFI. Même leurs alliés du PCF, écolos et PS n’y comprennent plus rien. Y compris d’ailleurs « l’insoumise », Raquel Garrido qui se voit convoquée devant le tribunal du parti pour être auditionnée la semaine prochaine par David Guiraud. On redoute d’avance la sentence ! Heureusement la peine de mort a été abolie. 🙂

  10. La page est tournée. Le président a fait le job qu’on attendait de lui depuis quinze jours. Il était assez évident que son obsession du « en même temps » aurait été malvenue si, exprimant sa compassion obligatoire avec une nation qui pleure 1 400 citoyens assassinés par des terroristes, il avait placé à un même niveau son émotion officielle face aux morts provoqués par la riposte qu’Israël a entreprise afin d’éliminer définitivement ses bourreaux.
    De même, conseiller aux Israéliens un nettoyage « quoi qu’il en coûte » de la bande de Gaza n’aurait pas fait bon effet au sein d’une population palestinienne qui, elle aussi, compte ses morts, victimes des bombardements de Tsahal visant le Hamas, qui, pour tenter de rendre invulnérables ses planques, les a installées au milieu des civils, qui lui servent de boucliers humains. Victimes aussi des tirs de roquettes défectueux des organisations terroristes qui se sont emparées du pouvoir sur leur territoire.
    Mesurer ses propos n’est pas une prouesse pour un chef d’Etat, encore moins quand il a affaire à une situation aussi dramatique et explosive que celle que connaît aujourd’hui le Proche-Orient. Situation qui, de plus, a toutes chances d’attiser en France la haine déjà bien présente dans nos « territoires perdus », où, depuis plus de vingt ans, les attentats islamistes sont salués par des applaudissements et des cris de joie. Sur ce point, Macron se devait de ne pas jeter d’huile sur le feu en déséquilibrant trop son discours en faveur d’Israël, même s’il est le seul Etat « occidental » et le seul démocratique de cette région du monde.
    Quant à l’aspect diplomatique du voyage présidentiel, on va s’apercevoir assez vite qu’il s’agit d’un fiasco de plus. EM avait promis un déplacement « utile ». Il l’a été… pour son goût personnel d’imposer sa présence dans le cercle restreint des Grands. Mais, à part cela, qu’a-t-il obtenu en rencontrant quatre dirigeants régionaux, tous, pour des motifs différents, adversaires du Hamas ?
    Sa proposition de « coalition internationale », tellement mal ficelée que l’Elysée a dû préciser aussitôt son objectif et ses limites, a été superbement ignorée par Washington (en avait-t-il informé Biden ?) et est très exactement contraire au désir, justifié, des Occidentaux de tout faire pour ne pas internationaliser ce conflit local…
    Il a remis en selle un dirigeant palestinien de 87 ans démonétisé, qui, de plus, est antisémite et négationniste… Il a ressorti du placard le vieux projet de cohabitation de deux Etats, imaginé dès 1937, soutenu par l’ONU (résolution 242 de 1967), remis au goût du jour par les Accords d’Oslo (1993), projet que la tuerie du Hamas a sûrement enterré définitivement…
    Quant au roi de Jordanie et au président égyptien, ils lui ont très probablement rappelé que leur principale préoccupation est de n’avoir pas à accueillir chez eux des millions de Palestiniens, qui leur ont déjà laissé des souvenirs sanglants, assassinat de Sadate et Septembre noir entre autres…
    On remarquera aussi que, lui, l’européiste militant, n’a pas associé l’Europe à sa démarche… C’eut été pourtant une belle occasion de contrer Ursula van der Leyen, qui est allée gesticuler à Tel-Aviv sans disposer de la moindre compétence en matière de diplomatie européenne. Il est vrai que, l’Europe ne faisant pas preuve d’une parfaite entente sur ce dossier, hormis pour condamner les exactions du Hamas, EM aurait pu faire l’objet de quelques remontrances au cours du Conseil européen de cette fin de semaine…
    Bref, tout cela donne l’impression d’une opération échafaudée à la va-vite, d’une démarche à contre-temps et d’un gâchis qui s’apparente à celui de la désastreuse équipée au Liban. Sur le tarmac du Caire, le président a dû se contenter pour tout bilan concret de confirmer l’envoi au large de Gaza d’un porte-hélicoptères et d’un navire-hôpital… C’est toujours mieux que rien.
    Netanyahou est un homme poli… Il a attendu quelques heures après le départ du « négociateur » avant d’envoyer ses chars « buter » les terroristes du Hamas, au risque de provoquer quelques morts palestiniens, dont certains plus ou moins innocents…

  11. Bien au contraire, c’est ici que le « en même temps » trouve tout son sens, quand la relation entre deux entités en est au point de la destruction mutuelle, permet d’envisager en même temps les points de vue pour poser un diagnostic équilibré, seul à même d’imaginer une solution qui tiendrait compte des causes de cette pathologie.
    Décrire le réel en terme de relation évite la perspective univoque qui penserait qu’expliquer justifierait l’innommable, s’enlevant toute possibilité de traiter les causes qui y ont amené.
    Un peu comme notre hôte qui, reconnaissant la parole brillante du président, en profite pour accompagner son assentiment d’une critique qui en nie le fondement et risque d’en saper l’efficacité qui lui reste et qui n’est pas négligeable, de savoir dégager qu’il n’y aura que la justice pour définitivement faire taire la force aveugle, car elle aura su l’éclairer par la clarté de son analyse, et à qui il manque la volonté de savoir s’unir autour de cette réalité.
    L’Europe en est là, qui voit ses opinions osciller entre le mime du pire déjà accompli et la nécessité impérieuse de ne pas y retourner.
    Il faudra bien, en même temps, faire l’effort de considérer les pôles différents d’une relation pour accéder aux conditions de son équilibre qui seul permet la paix et la prospérité, sans toujours pour s’en exonérer désigner un coupable rejeté, qu’il soit juif ou palestinien, et choisir la facilité qui fit déjà le lit de nos défaites.
    Il est donc temps de comprendre que Macron n’est qu’un miroir tendu à son peuple pour qu’il y contemple sa défaite, que l’accusation narcissique alors, pour ne pas se rendre compte de cette illusion, n’est que le moyen d’éviter de reconnaître que c’est lui-même qu’il y voit pour encore reproduire le déni qui l’empêche d’accomplir son destin, qui reste grand dans la mesure où il saura, en même temps, y contempler la faiblesse de ses désirs vaincus de toujours vouloir dominer au nom de la justice, ainsi que la réalité de la justice qui alors ne sait que produire sa défaite quand elle s’offre aux seuls effets de la domination.
    On peut reprocher à Macron de tenter cette synthèse, le désigner à la vindicte ne révèle que sa propre propension à ne pas savoir en même temps y reconnaître sa propre compromission.

  12. Je pense au contraire que Macron a joué la même partition du « en même temps » parce qu’il est incapable de trancher, parce qu’il n’a aucune espèce de conviction, à part celle de son autosatisfaction.
    Dans son voyage au Proche-Orient il a voulu relier la politique étrangère au contexte intérieur français où des éléments difficilement contrôlables s’écartent de « l’arc républicain » à longueur de temps. Mais, comme l’a compris Mélenchon ce sont des « éléments » en expansion continue par le jeu de la démographie.
    En outre, Macron est tombé dans son péché mignon consistant à se mettre au centre du jeu international, alors qu’hélas la France compte pour des prunes, pour rechercher des résultats immédiats (comme au Liban où il poussait un agenda politique inenvisageable pour les forces politiques locales) alors qu’en pareilles circonstances la prudence et la longueur de temps sont des prérequis.
    Qui plus est, les négociations sont clairement dans les mains des Américains qui, eux, ont les moyens de persuader de faire ou de ne pas faire.
    Il y aurait bien une carte européenne à jouer qui passe par l’affaiblissement militaire du Hamas et l’aide à l’émergence d’une coalition palestinienne capable de dialoguer sous cette entremise avec Israël.
    Il faut être bien naïf pour imaginer que cela puisse se dérouler dans des temps rapprochés.
    Donc Macron va se cantonner au rôle habituel de vibrionnant commentateur d’événements qui le dépassent et auxquels il ne comprend pas grand-chose.
    Et puis songer un instant rétablir l’ordre dans cette région du monde alors qu’on est incapable de le faire dans son propre pays, c’est franchement rigolo !!

  13. @ Julien WEINZAEPFLEN | 26 octobre 2023 à 06:12
    Suite au billet de monsieur Philippe Bilger sur la situation en Palestine, je partage intégralement votre analyse de la situation. Tout d’abord il est difficile d’admettre que bombarder sans relâche la prison à ciel ouvert qu’est la bande de Gaza qui est privée d’eau, d’électricité et dont les points de passages sont fermés pour permettre à 2 millions d’individus de pouvoir se nourrir et se soigner… ne soit pas considéré comme un crime de guerre.
    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2023/10/damning-evidence-of-war-crimes-as-israeli-attacks-wipe-out-entire-families-in-gaza/
    https://www.aa.com.tr/fr/monde/isra%C3%ABl-r%C3%A9tablit-lapprovisionnement-du-sud-de-gaza-en-eau-afin-dencourager-l%C3%A9vacuation-du-nord-de-lenclave/3021175
    https://www.aa.com.tr/fr/politique/lue-appelle-%C3%A0-louverture-des-points-de-passage-pour-lacheminement-des-aides-humanitaires-%C3%A0-gaza-/3021119
    Pour le reste, vous décrivez parfaitement la nouvelle supercherie de Macron que seuls ses partisans peuvent considérer comme une prouesse du quoi qu’il en coûte ; sachant que de nombreux intervenants internationaux sont venus mettre leur grain de sel dans cet enfer que vit cette partie du monde depuis 1948.

  14. Cela fait longtemps que j’ai perdu mes illusions. Si une personnalité politique fait la tournée des palais fortifiés du Proche-Orient, alors il essaie de remplir l’agenda des marchands d’armes en vue d’encombrer les carnets de commande avec des avions, des véhicules blindés et des appareils de communication.
    Pour les consommables, on verra plus tard, les munitions seront commandées au fil du feu.

  15. Un seul a bien parlé et c’est le secrétaire général de l’ONU qui s’est élevé contre « les violations manifestes du droit humanitaire international » d’Israël.
    Assimiler le Hamas et l’Etat islamique, l’outil des Occidentaux pour détruire la Syrie et l’Irak et faire avancer l’agenda israélien, quelle incompétence, la même que celle qu’il avait déployée à Moscou après six heures d’entretien avec Poutine !

  16. Denis Monod-Broca

    Pas d’accord.
    Macron est plus que jamais, plus dramatiquement que jamais, dans le en-même-temps.
    Soutien à Israël, donc à ses bombardements, et, en même temps, protestation contre la situation humanitaire des bombardés.
    On peut difficilement faire pire.
    La France est inaudible.
    Cette façon de faire tenir des siècles d’histoire et une situation géopolitique planétaire terrifiante dans un seul mot, « terroriste », n’est à aucun degré sérieux.
    Je préfère l’argumentation d’Edwy Plenel sur le site de Mediapart « À l’air libre ». Je la recommande à ceux qui ne l’ont pas entendue. Je suis rarement d’accord avec Edwy Plenel, trotskiste ayant viré libéral/libertaire, mais ce qu’il dit là est vraiment juste. Son speech, assorti d’une citation des Ecritures, ferait d’ailleurs un très bon prêche…
    https://www.mediapart.fr/journal/international/241023/proche-orient-que-la-france-ne-soit-pas-capable-de-demander-un-cessez-le-feu-c-est-indigne

  17. @ Julien WEINZAEPFLEN,
    « …livrée au maréchal Pétain qui lui avait fait don de sa personne jusqu’à se laisser condamner à mort et laisser commuer sa peine en exil »
    Ce petit passage me semble résumer l’esprit de votre développement global. Il n’y a en fait aucun argument. On ne sait pas pourquoi on devrait considérer que Pétain ait fait don de sa personne, ni même ce qu’est un don de sa personne. Parce qu’il l’a proclamé ? Tout ce qu’on en comprend vaguement, c’est qu’avec le recul, en 2023, vous défendez la soumission de la France à l’envahisseur nazi.
    Tout le reste est du même tonneau. On ne sait pas pourquoi, au juste, un Nord-Américain devrait considérer la vie d’un pays ennemi comme aussi importante que celle de ses citoyens. On ne sait pas non plus pourquoi on devrait considérer la vie d’un terroriste du Hamas comme égale à celle d’un enfant israélien, ou pourquoi on devrait considérer la vie d’un terroriste du Bataclan comme égale à celle d’un spectateur du concert qui s’y jouait.
    Le fond du sujet, c’est que lorsque vous réclamez une égalité, tout comme lorsque vous parlez de Pétain, c’est que vous voulez dire autre chose. Ce n’est pas de l’égalitarisme numérique gratuit. Lorsqu’on proclame l’égalité morale du criminel et du badaud, voire de la victime, on n’est pas simplement un amoureux de la neutralité. Il y a un évident parti pris.

  18. Encore un écran de fumée !
    Macron sait user comme personne de la plasticité du langage pour dire une chose tout en laissant libre cours à chacun d’interpréter ses propos à sa guise !
    Autrement dit, il ne se mouille pas !
    Pas sans cause que la voix de la France avec un tel chef ne soit plus audible, voire ridiculisée à l’étranger !

  19. Patrice Charoulet

    Je ne m’adresse ni à l’Iran, ni à un milliard de musulmans, ni aux organisations palestiniennes françaises, ni à M. Mélenchon, ni à Mme Obono, ni au NPA, ni à Charles Enderlin… mais à une centaine de commentateurs invités, pour leur compétence supposée, sur toutes les radios et toutes les télés françaises.
    Il apparaît que le 7 octobre dernier est pratiquement déjà oublié. Pour nombre de beaux esprits, l’Etat d’Israël est fortement invité à ne pas… « surréagir » ! Traduisons : « Nous déplorons que des gens soient venus en Israël un certain jour massacrer 1 400 personnes. Ce n’est, certes, pas bien, veuillez agréer nos condoléances les plus sincères. Mais nous n’approuvons pas une riposte, que nous jugeons disproportionnée. Nous comprendrions que vous alliez tuer en Palestine 1 400 personnes (en contrôlant bien que ces gens soient vraiment du Hamas) et que vous songiez ensuite à revenir chez vous. »
    Traduisons cette traduction, assez familièrement : « Un partout, la balle au centre ».
    Voici ma réponse : « Un milliard de fois non ! ». Et c’est, je crois le savoir, la réponse de tous les Israéliens.

  20. @ Julien WEINZAEPFLEN | 26 octobre 2023 à 06:12
    « la position équilibrée de la France dans le conflit israélo-palestinien »
    La diplomatie française au Proche-Orient a beaucoup varié, en fonction de la qualité des relations qu’entretenaient nos dirigeants avec les diverses parties prenantes, de celles, plus ou moins sereines, avec nos alliés occidentaux, les Etats-Unis notamment, et de nos intérêts économiques du moment. Il y a un monde entre l’arrogante formule « Le peuple juif fier et dominateur » du Général et notre attitude actuelle qui, tout en soutenant sans l’ombre d’un doute Israël, tente (vainement) de retenir son bras.
    Le pouvoir actuel veut afficher une position singulière au Proche-Orient, s’ériger en principal négociateur pour masquer ses multiples défaites diplomatiques (Liban, Sahel, relations franco-allemandes au point mort, relations franco-britanniques houleuses après le Brexit, camouflet des Alliés dans la zone Indo-Pacifique…) mais n’en a pas les moyens, la France en déclin pesant de moins en moins dans les instances internationales. Comme le dit (peu élégamment) Zelensky, Macron ne peut que « macroner ».
    On ne peut toutefois pas oublier que la France a pris une part plus qu’active dans l’épisode le plus désastreux de l’histoire du Proche-Orient depuis la création d’Israël : la chute du shah d’Iran et le retour à Téhéran de Khomeini. Tous les événements tragiques survenus depuis lors dans cette région et au Moyen-Orient sont liés à la décision de Giscard de mettre en œuvre ce funeste plan concocté avec Londres et Washington. Tous les événements, dont l’attentat du « Drakkar », qui, à Beyrouth, voici exactement quarante ans, a coûté la vie à 58 militaires français.
    P.-S. : je ne comprends pas votre référence à l’Etat français dans une analyse consacrée au Proche-Orient d’aujourd’hui…

  21. Cher hôte, je suis en total désaccord avec vous.
    S’il est évident de condamner les actes terroristes commis par le Hamas, il ne l’est pas moins de ne pas acquiescer inconditionnellement à tout ce que fait Israël.
    Quant aux sommations de ne rien dire qui soit contradictoire avec la virginité de l’Etat d’Israël sous peine d’être accusé d’antisémitisme (terme absurde, les Palestiniens sont sémites), elles sont d’une indécence et d’une médiocrité crasse. Désormais Gilles-William Goldnadel peut « bobardisé » à souhait, sans contradiction.
    Dernier mensonge entendu, l’Etat d’Israël aurait tout tenté pour négocier une paix à deux Etats, ce sont les Palestiniens qui ne l’ont jamais voulu.
    L’Etat d’Israël non plus. Même sous un Ehud Barak présenté comme un pacifiste, s’il taquinait quelques colons israéliens en Cisjordanie pendant qu’il faisait semblant de négocier avec les représentants palestiniens, il a laissé de nombreuses colonies juives s’y implanter.
    Le blabla que vous nous servez sur l’hôpital de Gaza n’est en rien plus documenté que celui des Palestiniens.
    Mais comme c’est l’Occident qui le dit …
    Vous allez finir par nous dire que les bombardements sont tous le fait des Palestiniens.
    Je le redis, je le pense profondément, les mines compassées des thuriféraires d’Israël cachent pour beaucoup d’entre elles un antijudaïsme larvé. Quand on n’a rien à se reprocher on n’a pas besoin de faire dans la posture, l’affliction de façade.

  22. Aujourd’hui la France paye le laxisme des médias depuis 40 ans, aggravé par Macron le collabo islamiste qui a favorisé et accéléré l’invasion criminelle arabo-africaine.
    À quand une enquête sur l’islamisme infiltré dans toutes les couches de la société et dans les institutions, dans le sport par exemple ? Le cas Benzema est un bel exemple.
    Ah non ça jamais ! répondent en choeur les macroniens, les Nupes LFI EELV NPA.
    Voilà le genre de sujet qui n’intéresse pas tous ces traîtres clones des pétainistes des années 40.
    On préfère s’en prendre au RN, à Zemmour, en les traitant de fachos racistes alors qu’ils ont raison depuis quarante ans.
    BEN VOYONS !
    Macron restera dans l’histoire de France comme le pire président, ridiculisé dans le monde entier ; il arrive même à nous faire croire qu’il a la solution pour les Palestiniens et Israël, alors que chez nous on égorge à tour de bras…
    Même si notre hôte a refusé mon message positif envers Poutine, je continuerai à le mettre sur d’autres sites ; je répéterai à satiété que le Russe est préférable à Macron ; au moins il ne fait jamais de « en même temps ».
    Glorifier Ségolène Royal, puis le 9 cubistan, et maintenant Macron, que se passe-t-il, le blog a-t-il été piraté ?

  23. Ah ! Notre cher Philippe Bilger est aux anges car M. Macron a encore parlé, tel un oracle divin, mais sans sortir pour une fois son « et en même temps » qui tue.
    En fait, le serpent Kaa de la jungle politique française semble avoir encore joué son numéro habituel de marchand d’aspirateurs à la sauvette, peu avare de ses carabistouilles, enjôleur, caressant (emblématique, cette façon de passer sa main dans le dos des interlocuteurs qu’il cherche à embobiner) mais pour quels résultats concrets de la part de quelqu’un qui a montré que tout ce qu’il pouvait dire était aussi vite oublié que prononcé et ne menait à aucune conséquence pratique positive ?
    À la réflexion, la comparaison avec un marchand d’aspirateur n’est peut-être pas la plus pertinente, car dans cet exemple la compétence de ce dernier peut être jugée sur ses résultats.
    Mais depuis que M. Macron s’est piqué de jouer au diplomate en ayant fait se retourner trente-six fois le comte de Vergennes dans sa tombe, à quoi ont donc mené toutes ses interventions internationales sinon à se faire brocarder par tous les gouvernements de la Terre et pis encore à dynamiter ce qui restait encore de crédit de la France en Afrique par son incompréhension totale de la mentalité de ses interlocuteurs, dont certains comme le Président congolais ne se sont pas privés de le renvoyer plus que sèchement dans ses cordes ?
    Mais, quelle que soit la question, que sait-il donc vraiment faire, à part déployer ses capacités de nuisance tous azimuts ?

  24. Je ne pense pas, Monsieur Bilger, que monsieur Macron mérite toutes les louanges que vous lui adressez.
    Certes, il a tenté de faire un déplacement utile en rencontrant plusieurs chefs d’État et de gouvernement. Par ailleurs, il envoie un porte-hélicoptères transformé en hôpital pour soigner les blessés de Gaza, pendant humanitaire incontestable à mettre à son crédit.
    Mais il me semble qu’il a toujours une tendance (maladive ?) à trop parler et à basculer trop facilement dans des éléments de langage d’une communication trop souvent mal maîtrisée.
    Si l’on se réfère à ce que vous apportez ici : « Ensuite il est loisible de discuter non pas la position traditionnelle de la France sur les deux Etats, qu’Emmanuel Macron n’a fait que rappeler, mais sa proposition d’élargir la coalition internationale pour y intégrer la lutte contre le Hamas », cela a été à mon sens contre-productif dans le moment même où des Français sont retenus en otage par le Hamas. Comment pouvait-il espérer que le Hamas en cède quelques-uns quand, publiquement, monsieur Macron propose d’élargir une coalition destinée à le détruire ?
    Par ailleurs, monsieur Macron a une fâcheuse tendance à exprimer des idées qu’il peut penser « géniales » mais dont l’analyse et l’étude des aboutissants n’ont pas été poussées à leur terme. C’est sans doute le résultat du choix de ses conseillers qui n’ont pas tous la rigueur intellectuelle indispensable pour éviter la commission de bévues diplomatiques.
    C’est effectivement l’inverse du travail discret de la diplomatie dans laquelle on sait jouer des idées, des mots et du temps opportun pour les exprimer.
    Et il me semble qu’à partir du moment où il avait jugé en son temps utile de diffuser l’enregistrement de conversations avec monsieur Poutine, ses interlocuteurs seront systématiquement méfiants. Par ailleurs, nombre de ses initiatives ont été trop peu souvent couvertes de succès, du fait notamment de ses injonctions peu amènes (par exemple sur le Liban ou à l’égard des chefs d’État africains). Enfin, ses relations humaines avec ses homologues sont trop souvent considérées comme manquant d’empathie et surtout comme l’expression d’une suffisance insupportable, voire ressenties comme du mépris.
    C’est pourquoi je reste dubitatif quant à l’efficacité réelle de ses interventions.

  25. @ Patrice Charoulet | 26 octobre 2023 à 13:24
    « Voici ma réponse : « Un milliard de fois non ! ». Et c’est, je crois le savoir, la réponse de tous les Israéliens. »
    Je ne suis pas israélien, bien que je serais fier d’en être tant j’admire ce peuple qui « en a » mais c’est aussi ma réponse : « un ou plusieurs milliards de fois non ! »
    Quand je vois l’état de délabrement mental de cette UE prostituée aux islamistes, j’ai honte d’en faire partie.

  26. @ Exilé | 26 octobre 2023 à 14:58
    « M. Macron s’est piqué de jouer au diplomate »
    « La suppression du corps diplomatique c’est le massacre d’un outil que le monde entier nous envie » déplore Damien Regnard (LR).
    Heureusement, nous, on a Manu aux manettes de la diplomatie 😀

  27. Entre nous Philippe Bilger, je m’attendais un peu aux réactions de certains habitués de votre blog, résolument hostiles, non seulement à la politique d’Emmanuel Macron, mais aussi, et peut-être surtout, à sa personnalité qui les insupporte. Aussi après le moment de perplexité passé, ils ne pouvaient que vous faire part de leur désapprobation, en termes polis, certes, mais sans ambiguïté sur les propos que vous avez tenus envers le Président.
    Sa proposition d’élargir la coalition internationale contre les organisations terroristes pour y intégrer la lutte contre le Hamas me paraît pertinente, vu que celui-ci a montré, le 7 octobre dernier, qu’il utilisait les mêmes méthodes que Daech et Al-Qaïda. Mais il convient auparavant d’attendre la libération des otages français. Ensuite rien ne s’y opposera vu que le Hamas, tout comme Daech et Al-Qaïda, peuvent être mis dans le même sac-poubelle.
    Dans ce genre de guerre dite « asymétrique », les États ne pourront jamais éradiquer les organisations terroristes.
    Quand un de leurs chefs est tué, il est remplacé immédiatement par un autre, peut-être encore plus fanatique.
    Je crains fort qu’il n’y ait pas de solution radicale à cette guerre de civilisation entre le monde occidental et les puissances islamisées qui sont déterminées à imposer leur religion et leurs coutumes.
    Dans ce genre de conflit, il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur et le vaincu devra payer le prix fort.

  28. @ Denis Monod-Broca | 26 octobre 2023 à 12:21
    Plenel est égal à lui-même : puant et donneur de leçons. En bon islamo-gauchiste, il ne parvient pas à prononcer le mot « terroriste » pour qualifier le Hamas… qui serait une « force politique », composé de « militants » et de « milices » et qui aurait commis « une faute morale »… Plenel, Mélenchon, même combat hideux.

  29. Bravo ! dit le titre.
    Je suis perplexe, faut dire que pour les gratifications je ne suis pas très fort.
    Ce bravo s’adresse-t-il au comédien déclamant de belles tirades ou au président ?
    Si c’est au comédien, je veux bien applaudir, bien que comme contribuable, le prix du billet du spectacle soit un peu, et même beaucoup, surestimé.
    Si c’est au président, alors je serais plus sévère, je trouve qu’il n’a pas vraiment abandonné son « en même temps » maléfique qui lui a coûté si cher.
    Il l’a modulé, dans ses déclarations sur Israël et Gaza, comme l’aurait fait n’importe quel individu ayant un minimum de bon sens et de compassion.
    Mais dans le « même temps », il continue d’ouvrir la France aux immigrés, essayant même de régulariser les illégaux dans des métiers en manque de personnels.
    Autrement dit, il importe le problème de Gaza chez nous.
    Un chez nous qui sera bientôt chez eux.
    Toutes les banlieues perdues de la République sont des micro-Gaza qui peuvent devenir de vrais macro-Gaza dans peu de temps. Les émeutes de juin sont un vrai avertissement qu’il ne veut ou ne peut pas entendre, puisqu’il est contraint par l’UE.
    Je partage l’avis de nombreux intervenants : caroff, Robert et d’autres, je ne répéterai pas ce qui a été dit.
    J’ajouterais que je me méfie de ce navire-hôpital, dont tout le monde lui donne crédit.
    Avec le mauvais esprit qui est le mien, je me demande si une fois le navire complètement rempli, il ne ramènera pas ses occupants en France, augmentant le nombre d’immigrés au nom de la morale, des droits de l’homme à la santé, etc.
    Je m’attends à tout avec cet individu.
    Mais je voudrais m’attacher à un défaut de Macron qui devient de plus en plus visible et donc gênant.
    Chaque fois qu’il est devant une difficulté, il la généralise en l’offrant à la cantonade, pour dissimuler son impuissance.
    Chaque fois qu’il parle des problèmes des Français, il présente la solution comme ne pouvant qu’être européenne.
    Il ne parle jamais de la France sans parler immédiatement de l’Europe, noyant ainsi le poisson, ou le poison, dans un ensemble plus vaste où sa responsabilité sera diluée.
    Il vient de parler d’une action internationale contre le Hamas, là aussi il globalise le problème et il le fait avec une maladresse infinie.
    Tous les pays musulmans, arabes ou pas, comme la Turquie, considèrent le Hamas comme un mouvement de résistance et sont ou seront opposés à cette action qui n’aura d’internationale que le nom, mais qui en réalité, si elle se fait, ne sera qu’occidentale.
    Autrement dit avec une maladresse infinie, je répète, il invente une nouvelle version des croisades sur les terres mêmes des précédentes.
    C’est pain bénit (si je puis dire) pour la propagande islamiste.
    Heureusement, Joe Biden, les USA et les autres pays occidentaux ont traité cette proposition avec un silence méprisant qui en dit long sur l’influence de Macron en Occident.

  30. @ Jérôme
    Vous avez raison, et le problème était déjà identifié en 1958 :
    « Seule la reconnaissance du fait arabe au sein de l’œuvre sioniste et la reconnaissance du fait sioniste au sein de l’entreprise arabe pourrait mettre fin au conflit judéo-arabe. Du moins dépend-il des grandes puissances, qui ont consenti à l’existence d’Israël, de vouloir maintenant sa coexistence avec le monde arabe, puisque c’est le problème qu’elles ont créé en voulant réparer l’échec de l’existence d’Israël au sein de la chrétienté. »
    https://esprit.presse.fr/article/neher-andre-et-paul-ricoeur/perplexites-sur-israel-25816
    Le problème étant désormais que les mines compassées ont aussi oublié leur chrétienté.

  31. Robert Marchenoir

    Je reviendrai peut-être sur le déplacement d’Emmanuel Macron, mais en attendant, examinons le problème consistant à « ne pas importer le conflit israélo-palestinien » en France. (Comme s’il s’agissait d’importer ou pas un conteneur de tire-bouchons électriques : on a importé des musulmans par millions, donc on a les problèmes qui vont avec les sociétés musulmanes, ça tombe sous le sens.)
    La solution est simple : il faut suivre le modèle ouzbek. Ouaip. Dans ce paradis social qu’est l’Ouzbékistan, une petite douzaine de restaurants de la capitale avaient décidé de s’afficher halal, de ne pas servir d’alcool et d’aménager une salle de prière. Ils ont reçu la visite d’un comité de jeunes gens issus de la police, du contre-espionnage, du fisc et de l’inspection de l’hygiène publique.
    Lesquels ont examiné les salles de prière, interrogé les tenanciers sur leurs convictions religieuses et inspecté leurs téléphones. Après quoi, les gargotes en question ont été placées sous fermeture administrative.
    Quelques jours après, l’un des restaurateurs est convoqué par la police anti-terroriste. Il se retrouve devant un flic qui lui dit : de vous à moi, le meilleur moyen pour que vous soyez autorisé à rouvrir, ce serait que vous achetiez une licence pour vendre de l’alcool. Il suffirait que vous aménagiez un petit bar dans votre débit de kébabs pas frais. Franchement, n’essayez pas de nous résister : ça vaudra mieux pour vous. Ah ! et n’oubliez pas d’enlever votre enseigne « halal », on n’a pas idée d’afficher des cochonneries pareilles dans l’espace public.
    À ce stade, il convient de préciser que l’Ouzbékistan est peuplé à 90 % de musulmans.
    Lors de la descente des gros bras dans les gargotes halal, ceux-ci ont glissé aux Thénardier locaux : on vous comprend, on est musulmans comme vous, mais les touristes étrangers réclament de l’alcool. (Prends-nous pour des imbéciles, tiens.)
    Le président du pays, Shavkat Mirziyoyev, comme le Premier ministre, Abdulla Oripov, sont musulmans tous les deux, comme on peut le vérifier sur cette image, où le premier se désole de voir ses mains pleines de graisse après avoir réparé sa mobylette (au centre, cravate violette), tandis que le second tente de mémoriser discrètement le numéro de portable de sa maîtresse qu’il a écrit au bic sur sa paume droite (le moustachu à la gauche du président).
    Le prédécesseur du président actuel, un brave homme nommé Islam Karimov, avait fourré en prison un nombre considérable d’adeptes de la religion d’amour et de paix pour cause d’enthousiasme excessif, interdit la construction de nouvelles mosquées et coupé les haut-parleurs de l’appel à la prière.
    Après une brève phase de tolérance religieuse et d’ouverture à l’Autre (enfin, je veux dire au Même), son successeur Shavkat Mirziyoyev s’est rendu à la raison : contrairement au porte-parole de l’armée israélienne, présentant à la presse internationale un montage des atrocités commises et filmées par les attaquants du Hamas, et affirmant, comme n’importe quel gauchiste franchouille, que « cela n’a rien à voir avec l’islam », le nouveau président ouzbek sait bien, lui, que « c’est ça l’islam », et que ça ne se combat pas par « l’éducation » et le « dialogue ».
    Puisqu’il est de la boutique lui-même.
    C’est pourquoi son gouvernement s’est réuni, en septembre dernier, pour trouver des solutions contre la résurgence de la polygamie, et contre la propension croissante des Ouzbeks à prier pendant les heures de travail. Y compris au sein de l’administration. « Les fonctionnaires doivent choisir : pratiquer leur religion, ou travailler pour l’État », a déclaré le Premier ministre.
    Quant au mufti Nuriddin Kholiqnazarov, qui n’est visiblement pas juif, étant le chef des fesses-en-l’air du pays, il appelle à la « retenue » en ce qui concerne la barbe et le vêtement. « Une opinion s’est répandue selon laquelle l’islam oblige à arborer une certaine apparence et à porter certains vêtements », dit-il — ce par quoi il désigne le niqab. « Notre prophète nous a légué une règle : l’islam n’exige aucune forme spécifique. Ce n’est pas la religion d’une seule nation, d’un seul climat. »
    Afin de bien faire passer le message, des individus bien intentionnés ont ensuite procédé à des rasages de barbe forcés dans les rues, tandis que les directeurs d’école ont fait la chasse au voile.
    Je ne vois pas ce qui nous empêcherait de suivre l’exemple de cette grande nation. Nous avons les mêmes problèmes. Nos policiers, nos inspecteurs de l’URSSAF, du fisc et de la DGCCRF sont habitués à faire des descentes inamicales et combinées dans les entreprises. Nous avons une police anti-terroriste, un fichier S et un ministre de l’Intérieur décidé à interdire les manifestations islamiques parce qu’elles sont islamiques. Nous n’avons pas encore de président musulman, mais ça devrait pouvoir s’arranger.
    Il faut envoyer dare-dare une mission d’étude officielle à Tachkent, je ne vois que ça.
    Pour finir sur une note rigolote, il est piquant de constater que, au même moment où Joe Biden dénonce le « mal absolu » incarné par le Hamas, les fonctionnaires de Washington chargés de militer pour la « liberté religieuse » dans le monde s’emploient à condamner les sages autorités ouzbèques pour leurs mesures préventives.
    C’est bien beau, d’envoyer deux porte-avions au large d’Israël, mais si, pendant ce temps, on s’emploie à mettre des bâtons dans les roues aux rares musulmans qui savent manier la trique à l’égard de ceux qui prennent Momo un peu trop au sérieux, on n’est pas sorti du kébab.

  32. D’un point de vue factuel, des forces françaises sont déployées en Irak depuis l’année du massacre du Bataclan, salle de spectacle parisienne. Une coalition de plusieurs dizaines de pays est au combat contre l’hydre terroriste.
    Macron ordonne un redéploiement partiel vers Israël, pour aider les réservistes de l’armée israélienne. Mais surtout, il s’agit de récupérer les otages français détenus par le Hamas. Ce n’est pas LFI qui va s’en charger, mais les forces spéciales.
    Concernant le déploiement du navire Mistral, il aurait besoin d’un appui, mais le seul porte-avions français est en maintenance. Les deux autres navires du même type que le Mistral ont été vendus à l’Egypte.
    D’un point de vue plus critique, il semble que les moyens logistiques de la France ne soient pas à la hauteur de ses ambitions.

  33. @ Achille
    « Sa proposition d’élargir la coalition internationale contre les organisations terroristes pour y intégrer la lutte contre le Hamas me paraît pertinente »
    Pas du tout, il est des choses qui se font, mais qui ne se disent pas, surtout de cette façon.
    Surtout quand on n’a pas les moyens d’être maître d’œuvre, et après les déconvenues de l’opération au Sahel où il avait entraîné, à l’insu de leur plein gré, quelques éléments des forces spéciales de l’UE.
    Ces problèmes se traitent dans le secret des centres d’espionnage et de commandement des forces spéciales.
    Plus tard, bien plus tard, on lâchera quelques informations à des journalistes d’investigation, qui seront ravis de croire qu’ils ont pénétré les arcanes de la politique internationale.
    Emmanuel Macron est un bavard impénitent.

  34. Tiens, Marchenoir a branché sa poire à lavement sur un courant d’air ouzbek, le vent souffle où il veut, vous me direz, et il n’en est pas à une aberration près.
    Comme Tipaza à qui était dédiée cette métaphore féconde, qui ne s’est toujours pas aperçu que le déshonneur d’une défaite vieille de soixante-dix-huit ans avait fait de nous des vassaux américains, dans la mesure où nous n’aurions pas su fonder sur autre chose qu’une domination impériale les garanties de notre survie.
    Dans un cas comme dans l’autre, le somnambulisme de l’interdiction du halal comme du refus de l’Europe témoigne que nous en sommes toujours à croire que le tas de fumier de nos dominations perdues est l’Aventin de tous les cadavres enterrés comme le spectre ridicule des réconciliations refusées.
    Il nous reste à raser Gaza-sur-Seine pour bien démontrer que nous ne sommes plus antisémites ni génocidaires, peuple agenouillé devant l’horreur de ses terreurs, divinités gauloises qui ne savent plus qui accuser pour continuer à ne pas s’envisager autrement qu’unis en la danse du scalp de son président, poire à lavement unie au courant d’air des vents puants.

  35. @ Tipaza | 26 octobre 2023 à 21:04
    « Chaque fois qu’il parle des problèmes des Français, il présente la solution comme ne pouvant qu’être européenne. Il ne parle jamais de la France sans parler immédiatement de l’Europe, noyant ainsi le poisson, ou le poison, dans un ensemble plus vaste où sa responsabilité sera diluée. »
    Mais la solution EST européenne. Les autres pays européens rencontrent les mêmes problèmes que nous : migration sauvage, terrorisme, conflits communautaires, climat qui part en sucette, délinquance sauvage, inflation, coût de la vie, etc.
    La France ne saurait être une exception. Il serait bon que les Français arrêtent de se regarder le nombril en jouant les Calimero.
    Seule, la France ne peut pas faire face à ses difficultés. Il est loin le temps des colonies où elle pouvait se considérer comme une grande puissance. Désormais il ne lui reste que quelques îles perdues du côté des Caraïbes et des Comores.

  36. Denis Monod-Broca

    @ Serge HIREL
    « Puant », « donneur de leçons », « islamo-gauchiste », « hideux »… vous êtes fort pour les qualificatifs, moins pour l’argumentation.
    Vous faites partie de ceux qui font tenir des siècles d’histoire et une situation géopolitique planétaire terrifiante dans un seul et unique mot, « terroriste ». Ce n’est à aucun degré sérieux.

  37. La guerre entre Israël et le Hamas fait certes des victimes en grand nombre mais « en même temps », rien de comparable avec les massacres commis au Yémen par l’Arabie saoudite, le pays arabe « intouchable » de la région.
    Mais en toute hypocrisie, il est plus facile pour Amnesty International et les adeptes puants de haine islamogauchistes, donneurs de leçons, hideux, ignobles, ces indignés à géométrie variable, de manifester contre Israël plutôt que de manifester contre un pays musulman et ses terroristes revendiqués.
    Nous avons un bel exemple chez nous : les NUPES LFI antisémites Mélenchon Obono etc. amourachés de tous ces criminels terroristes fachos nazis.
    Et il ne faut pas être dupe concernant tous ces posts sur les réseaux sociaux et toutes ces manifestations Nupes LFI et complices arabo-africains contre Israël qui se déroulent toujours sous couvert d’antisionisme, mais qui n’est rien de moins qu’un paravent à l’antisémitisme et à la haine des Juifs.

  38. @ Denis Monod-Broca | 27 octobre 2023 à 09:20
    Quel terme faut-il employer pour désigner des tueurs de bébés, sous le seul prétexte qu’ils sont juifs ? Quel terme faut-il employer pour qualifier la posture de Mélenchon, qui gêne jusqu’à certains de ses proches amis ? Quel terme faut-il employer pour nommer un individu qui, à longueur de propos et d’écrits, encense, non plus la gauche, mais celle qui fait son lit chez les islamistes ? Quel terme faut-il employer pour étiqueter ce même individu quand il se présente comme le seul sachant ?
    Je ne supporte pas les personnes qui jouent les « sages », alors qu’elles sont les incendiaires ou les soutiennent. Plenel est de ceux-là. La France se porterait mieux sans lui et ses semblables qui n’ont qu’un objectif : l’abaisser.
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    @ Robert Marchenoir | 27 octobre 2023 à 00:06
    « La solution est simple : il faut suivre le modèle ouzbek »
    Rien de nouveau sous le soleil d’Ouzbékistan… En 1905, il, est vrai après une cinquantaine d’années d’escarmouches plus ou moins vives entre les « laïcards » et les « curés », le gouvernement Rouvier a imposé la loi de « séparation de l’Eglise et de l’Etat » à une France, alors « fille aînée de l’Eglise », dont plus de 90 % des citoyens étaient catholiques…
    Depuis lors, la laïcité est devenue l’un des piliers essentiels de nos Républiques. Ce qui explique qu’elle soit la cible principale des musulmans, qui, ouvertement ou dans leur for intérieur, n’accepteront jamais de se soumettre à sa primauté sur les préceptes de leur religion, d’autant plus que celle-ci, bien plus clairement que Rome, entend régner sur le pouvoir politique. Je ne crois pas une seconde à la sincérité des quelques « imams républicains » que l’on projette de temps à autre sur le devant de la scène pour rassurer le bon peuple.
    Votre proposition de s’en prendre aux restaurants halal et autres signes extérieurs de la présence musulmane relève du délit de faciès… Il n’est pas possible de démontrer qu’il s’agit d’une « 5e colonne »… Ce qui n’interdit pas néanmoins de contrôler scrupuleusement leurs activités.
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    @ Robert | 26 octobre 2023 à 17:47
    Excellente analyse du comportement dangereux de Macron. Je crois que l’on oublie trop souvent qu’avant son intrusion dans le monde politique, il a été banquier d’affaires, milieu dans lequel, d’une part, on ne s’embarrasse pas de considérations humanistes, d’autre part, la « négociation » se résume à imposer « sa » solution parce qu’on détient le pouvoir de l’argent. Macron en est resté à cette étape de sa vie professionnelle. Il ne comprend pas qu’aujourd’hui, il est un (petit) puissant (éphémère) parmi les puissants…
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    @ Patrice Charoulet | 26 octobre 2023 à 13:24
    « Un partout, la balle au centre »
    Quel humour !… macabre… et involontaire, n’est-ce pas ?
    Quant à votre proposition d’appliquer la loi du Talion (1 400 victimes innocentes d’un côté, 1 400 terroristes « neutralisés » de l’autre), c’est non : Israël resterait en danger. Par ailleurs, nous n’avons pas de leçons à donner aux Israéliens, qui sont souverains chez eux. N’en déplaise à un ancien prof… 🙂
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    @ Marcel P | 26 octobre 2023 à 12:39
    Il y aura donc toujours une plume anti-pétainiste pour en remettre une couche sur le Maréchal dès que son nom figure dans un texte, même indéchiffrable. On devrait l’abandonner à sa manie, mais ce serait prendre le risque d’une falsification de l’Histoire de France.
    C’est dans un contexte très précis et dramatique que Philippe Pétain a proclamé, le 17 juin 1940, « faire don de sa personne » à la France. La percée nazie était telle que celle-ci aurait été envahie totalement moins de huit jours plus tard et dès lors traitée en territoire conquis, sans gouvernement, à administrer depuis Berlin. L’armistice demandé par Pétain a stoppé la machine de guerre allemande pendant plus de deux ans. Un sursis que l’on ne doit qu’à Pétain, qui a pris le risque d’accepter le pouvoir dans une France à l’agonie. Un sursis qui, bien que le Maréchal ne l’ait ni voulu, ni approuvé, a aussi laissé le temps à la France Libre de se développer et de s’organiser, surtout en « zone libre ».
    L’Histoire n’est jamais blanche ou noire. Elle est complexe et doit être abordée sans tabou, mais aussi sans a priori.

  39. @ Achille | 27 octobre 2023 à 08:49
    « Mais la solution EST européenne. Les autres pays européens rencontrent les mêmes problèmes que nous : migration sauvage, terrorisme, conflits communautaires, climat qui part en sucette, délinquance sauvage, inflation, coût de la vie, etc. »
    Ah, ne faites pas comme Macron, ne noyez pas le poisson par des amalgames absurdes entre des problèmes économiques, climatiques et civilisationnels. Restons sur le sujet, celui du conflit entre Israël et le Hamas qui est un aspect du conflit entre un Occident qui a oublié qu’il est issu du judéo-christianisme et l’Islam conquérant qui veut prendre sa revanche sur des siècles de défaites.
    Sur ce sujet, vouloir traiter le problème d’une façon globale, à l’échelle de l’UE, est politiquement et intellectuellement malhonnête.
    Politiquement parce que la Lettonie et la Lituanie n’ont pas… encore (?)… vu arriver de bateaux en provenance de Libye ou Tunisie chargés d’envahisseurs, qui pour l’essentiel sont à la charge des pays du sud de l’UE.
    Intellectuellement malhonnête parce que l’UE ne s’est jamais définie comme un ensemble civilisationnel.
    On peut même dire qu’elle prend soin de refuser cette vision historique, en se voulant un modèle de mondialisation heureuse, les oxymores ne faisant pas peur à la technostructure de l’UE.
    Les traités européens ne mentionnent nulle part l’aspect de civilisation, même pas celui de culture européenne.
    Les nations européennes sont considérées comme des sous-ensembles d’une structure indéfinie à finalité économique, pouvant éventuellement assurer la paix entre les pays européens par l’équité économique.
    L’utopie des philosophes anglais revue et corrigée par les politiques allemands.
    Or il s’agit d’un vrai problème de civilisation, nié par les Cours de justice de l’UE qui se sont donné pour mission de créoliser l’Europe par un usage abusif des droits de l’homme, réduits à ceux des individus, oubliant que ces individus appartiennent à des peuples.
    Il y a là, d’ailleurs, une complicité implicite entre ces Cours et J-L Mélenchon.
    La seule solution sera de sortir du cadre de cette technostructure européenne pour résoudre le problème de l’invasion de nos pays et éventuellement pour créer une autre Union européenne que celle qui existe.
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    @ Aliocha | 27 octobre 2023 à 08:06
    « …poire à lavement unie au courant d’air des vents puants. »
    Tiens, Aliocha a abandonné le langage et le style de René Girard pour revenir à ses fondamentaux.
    Le voilà qui parle à présent le langage des portefaix de Ramallah, qu’il a rencontrés en accompagnant EM.
    La vulgarité sublimée en grossièreté lui va beaucoup mieux.
    Chassez le naturel, il reviendra au galop, et chez lui c’est même au triple galop.

  40. https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/voiture-%C3%A9lectrique-%C3%A0-100-euros-par-mois-pour-les-m%C3%A9nages-modestes-r%C3%A9servation-%C3%A0-partir-de-novembre/ar-AA1iVyLz
    Des hôpitaux à l’agonie, une dette statosphérique, des communes, des communautés de communes, des départements, des régions, des métropoles, des grands ceci, des grands cela… Une Tour Eiffel d’incompétences, où passe le pognon cher à Nanard ? Jamais les prélèvements n’ont été si élevés, ma génération a construit les hôpitaux partout, les a mis à niveau à une époque et la dette était juste ce qu’il fallait pour renouveler des infrastructures modernes.
    Nous avons construit des logements comme s’il en pleuvait par centaines, et là plus rien, la faillite à tous les étages, la nullité crasse et le manque de courage. On ne construit pas avec des agences Théodule, des ARS en nombre à en pleurer, des planqués inutiles qui ont le c*l dans la graisse comme on dit chez nous.
    On empile la misère et les redondances, ce qui va ensemble, nous sommes fous, et ce qui me fait réagir c’est ce qui arrive et que j’ai entendu au sujet de l’hôpital Pellegrin à Bordeaux.
    Et l’autre pintade qui propose des voitures électriques à 100 € ! Virez-moi tous ces énarques, ils ne savent que gaspiller:
    « Les technocrates, si on leur donnait le Sahara, dans 5 ans, faudrait qu’ils achètent du sable ailleurs. » Coluche et la bêtise crasse qui perdure, des experts en rafale à la TV qui nous expliquent que le diable n’avait pas de queue, qui n’ont jamais planté une pointe de leur vie, qui ne savent même pas à quoi ressemble un flash d’exploitation. Eiffel avait raison, nous n’avons affaire qu’à des pusillanimes.

  41. @ Achille | 27 octobre 2023 à 08:49
    « Mais la solution EST européenne. Les autres pays européens rencontrent les mêmes problèmes que nous : migration sauvage, terrorisme, conflits communautaires, climat qui part en sucette, délinquance sauvage, inflation, coût de la vie, etc. »
    Certes, certes ! Encore faudrait-il que les jurisprudences de la CJE et de la CEDH ne torpillent pas les règles en matière d’admission et de sortie du territoire qui relèvent de la souveraineté de ses nations constitutives.
    Encore faudrait-il qu’elle protège réellement ses frontières et qu’en conséquence elle change les règles de Schengen, notamment en matière d’entrée et de circulation des étrangers non européens sur son territoire. Et qu’elle ne finance pas des ONG qui sont de vraies pompes aspirantes d’étrangers irréguliers.
    Par ailleurs, l’agence européenne Frontex a récemment vu son directeur français contraint à la démission, notamment sur le fondement d’allégations très orientées de ces mêmes ONG. Il reste à observer ce que son successeur néerlandais mettra en œuvre pour protéger les frontières européennes de ce flux migratoire qui fait entrer toute la misère du monde (réminiscence de la phrase célèbre de Michel Rocard), ce que l’Europe ne pourra pas éternellement accepter sauf à s’autodétruire comme l’a été le Bas-Empire romain…

  42. @ Exilé | 27 octobre 2023 à 17:20
    Si vous écoutez bien ce qu’a dit Emmanuel Macron concernant les dispositions à prendre concernant la protection des populations civiles de part et d’autre, vous remarquerez qu’il est sur la même longueur d’onde que Dominique de Villepin.
    Par ailleurs de nombreux Israéliens souhaitent l’arrêt du pilonnage de Gaza, en particulier ceux qui ont des membres de leur famille qui sont pris en otage.

  43. Cet après-midi, à Bruxelles, à la sortie du Conseil européen, notre président caméléon s’est surpassé. En prêchant auprès des journalistes en faveur d’« une trêve humanitaire » immédiate à Gaza, en conseillant très fermement à Israël de s’abstenir de déclencher la vaste opération terrestre de nettoyage du réduit palestinien avant la conclusion des négociations sur la libération des otages, en dénonçant le caractère brutal et non ciblé des frappes israéliennes, tout en qualifiant (avec raison) le Hamas d’organisation terroriste, il a non seulement pris le risque de fâcher la France avec les deux camps (Israéliens et Occidentaux d’une part, Palestiniens et Arabes d’autre part), mais aussi nombre de nos partenaires européens, en particulier l’Allemagne.
    À peine dix minutes après la publication du communiqué officiel du Conseil, qui indique que celui-ci s’est prononcé pour « des pauses humanitaires », il a ainsi tenu à indiquer clairement qu’il ne l’avait approuvé que du bout des lèvres… et qu’il ne le faisait pas sien. Voilà en quel état est l’Union européenne !
    « Une trêve » ou « des pauses », la différence peut paraître anodine au quidam. En langage diplomatique et militaire, elle est importante. Demander une « trêve » avant même le début du combat vise à empêcher les belligérants de l’entamer, tandis qu’une « pause » et, encore plus, « des pauses », les laissent libres de le reprendre ou non. Rompre une telle trêve est un acte qu’on reprochera à celui qui le commet, alors qu’une pause n’est qu’un arrêt momentané et convenu des hostilités, qui permet de soulager la population civile prise au piège.
    Par ailleurs, avant même que Macron ne s’exprime, la presse avait été informée de la longue discussion entre les Vingt-Sept qui avait précédé le choix de l’expression « des pauses ». Cette décision, a-t-il été expliqué, a été prise pour permettre à Israël d’exercer pleinement son droit de se défendre sans jamais pouvoir être accusé d’être en position d’agresseur. Le « diplomate » Macron semble ne pas avoir compris cela… ou est-il plus pro-palestinien qu’on le supposait ?
    On note par ailleurs que cette exigence de « trêve immédiate » oublie le fait qu’Israël, meurtri au plus haut point dans sa chair, aurait pu, comme d’autres l’ont fait ou l’auraient fait, se venger sur l’heure, sans retenue… Ce qui aurait entraîné, eu égard aux méthodes sordides du Hamas de se camoufler au sein des populations civiles, d’innombrables « dégâts collatéraux ». Au contraire, Tel-Aviv a fait le choix de prévenir avant un bombardement, de demander aux civils de quitter le nord de la bande de Gaza. Une « trêve » qui dure depuis près de trois semaines et dont les résultats sont en deçà des espérances en raison de la volonté du Hamas de faire de cette population des boucliers humains, les protégeant, eux et leurs roquettes.
    Un même mouvement soudain de population s’est produit en France, en mai 40. La Débâcle… totalement inorganisée comme, probablement, celle des Gazaouis… Les nazis, eux, faisaient des cartons sur les colonnes de réfugiés… À Gaza, ce sont les terroristes du Hamas qui se comportent ainsi…
    Quant au projet strictement élyséen de « coalition internationale », au fil des heures, il est devenu, cet après-midi, de simples opérations communes en matière de renseignement… Opérations qui existent déjà. La reculade est spectaculaire… Mais cela n’empêche pas notre président de continuer à estimer qu’il a trouvé la poule aux œufs d’or…
    P.-S. : un peu hors sujet, mais néanmoins important. J’ai écouté hier soir l’émission de TF1 « C’est Canteloup ». Que cherche l’humoriste ? À placer une cible dans le dos de Pascal Praud, qui lui prend quelques points d’audience ? Il lui a fait dire qu’il n’aimait pas les musulmans, qu’ils n’avaient pas leur place dans son émission, etc. Je ne vois pas bien où se situe l’humour dans ce propos… qui peut être pris au premier degré par n’importe quel « fou de Dieu »… Il me semble qu’il serait temps que l’Arcom, sans citer nommément TF1, rappelle aux chaînes TV et aux radios que la parole peut tuer.
    Canteloup, merci d’en rester à vos blagounettes éculées sur Castex, Borne, Le Maire et autres personnages que vous imitez à merveille. Vous êtes, dit-on, humoriste, pas flingueur.

  44. @ Tipaza
    C’est bien, vous vous êtes reconnu, et vous en appelez à l’évolution de l’Europe comme notre président, comme quoi, tout arrive.

  45. @ Exilé | 27 octobre 2023 à 17:20
    Dominique de Villepin est un grand diplomate, qui, par profession, hait la guerre et les militaires. Il ne connaît qu’un seul théâtre d’opérations : le tapis vert. Dans son entretien avec Apolline de Malherbe, qui, à première vue, doit emporter l’adhésion, il oublie tout de même quelques réalités, dont une majeure : Israël a bien pris conscience que, pour préserver l’avenir, c’est-à-dire ne pas déclencher outre mesure la haine du milliard de musulmans qui l’entourent, il devait impérativement bien faire la différence entre « les Palestiniens », c’est-à-dire la population civile, qu’elle soutienne le Hamas sans pour autant approuver les exactions du 7 octobre, ou en soit l’otage, et les tueurs de l’organisation terroriste qu’il a le droit – et le devoir – d’éliminer jusqu’au dernier.
    C’est pour cette raison – et quelques autres, liées à l’attente de la logistique américaine – que, de jour en jour, Israël retarde l’entrée de ses troupes dans la bande de Gaza, le Hamas lui opposant la stratégie du bouclier humain. Non pas tant en se servant des otages, un défi que, bien sûr, Tsahal ne peut pas négliger, mais en utilisant les civils palestiniens eux-mêmes, auxquels il interdit de partir vers le sud du territoire, comme Tel-Aviv leur en intimé l’ordre. Une stratégie odieuse, employée par tous les terroristes, mais efficace.
    Une stratégie à laquelle Villepin, qui ne peut pas l’ignorer, n’a pas fait allusion au cours de cet entretien, se contentant de supplier Israël d’épargner les civils. Le diplomate Villepin ne saurait prendre en compte cette vulgaire réalité militaire…
    Chacun sait qu’Israël n’a pas attendu ses conseils de retenue pour les mettre en œuvre… Et, dès lors, on est en droit de se demander si son propos n’est pas surtout destiné à laisser planer le doute sur la volonté d’Israël de respecter le droit international… D’autant qu’au détour d’une phrase, sous forme de coup de pied de l’âne, il exclut Netanyahou de toute compétence pour préparer l’avenir… Ce qui en fait un simple chef de guerre, obtus et belliqueux.
    P.-S. : je ne suis jamais parvenu à oublier la remarquable stratégie de « blitzkrieg » conçu par Villepin pour conforter Chirac en 1997… Même son discours « historique » de 2010 à l’ONU n’y a rien fait…

  46. @ Serge HIREL
    « Il y aura donc toujours une plume anti-pétainiste pour en remettre une couche sur le Maréchal dès que son nom figure dans un texte, même indéchiffrable. On devrait l’abandonner à sa manie, mais ce serait prendre le risque d’une falsification de l’Histoire de France. »
    Ce qui est drôle, c’est d’imaginer dans quelle bulle il faut se trouver pour s’imaginer que replacer Philippe Pétain – qui n’est plus maréchal et encore moins Le Maréchal – au rang de sa condamnation historique serait une approche outrancière et originale.
    Qui donc vous entoure pour penser que réhabiliter Philippe Pétain et le régime nommé l’Etat français passerait comme une lettre à la poste ?
    Falsification de l’histoire ? Mais qu’est-ce que vous racontez, à imaginer que ce serait grâce à Pétain et le maintien de la zone libre qu’aurait existé la France Libre ?
    L’histoire n’est jamais blanche ou noire ? Le génocide nazi nazi serait une zone grise ? La politique de collaboration d’Etat serait une zone grise ? La mort héroïque de résistants serait une zone grise ? On nage en plein délire hyper-relativiste. Non, ce n’est pas une zone grise, le génocide nazi est indéfendable, tout comme le docteur Petiot et Marc Dutroux.

  47. Robert Marchenoir

    Patrice Charoulet prend soin de nous faire part de ses aventures personnelles par le menu. Mais il ne nous dit pas tout.
    On se rappelle qu’il y a peu, il s’était déclaré fort flatté d’avoir vu l’un de ses textes favorables à Israël repris dans Tribune Juive.
    L’autre jour, je reçois un mail provenant de la directrice de la rédaction de ce journal. Me demandant l’autorisation de republier l’un de mes commentaires consécutifs à l’attaque du Hamas.
    Grosse surprise de ma part, puisque mon adresse mail est secrète, et que l’on peut compter sur un demi-doigt d’une seule main les personnes à qui je l’ai fournie. Patrice Charoulet l’ayant volée, par un moyen qu’il s’est toujours refusé à révéler.
    S’ensuit naturellement un échange de mails avec la directrice de la rédaction de Tribune Juive, par lequel je lui demande comment elle s’est procuré mon adresse. De façon assez prévisible, elle m’informe que c’est Patrice Charoulet qui lui a recommandé mon commentaire, et fourni mon adresse. Sans, bien sûr, me demander mon avis.
    J’ai évidemment dû refuser mon autorisation.
    Petit message à Patrice Charoulet : mêlez-vous de vos oignons. Cessez de mettre des tiers dans une situation embarrassante, dans le but de mettre en œuvre votre idéologie totalitaire de transparence sur Internet. Idéologie selon laquelle tout un chacun devrait renoncer aux pseudonymes, et fournir à quiconque les réclame son adresse mail, sa ville de résidence, sa profession et même, dernièrement, ses revenus.
    Et arrêtez une bonne fois pour toutes de vous servir d’une adresse mail dont je vous ai dit, à de multiples reprises, qu’elle était secrète et que je tenais à ce qu’elle le reste.

  48. Claude Luçon

    @ Exilé | 27 octobre 2023 à 17:20
    Le discours de Dominique de Villepin à l’ONU était du Rostand, c’était une tirade à la Cyrano. C’était ridicule !
    Les USA sont depuis toujours nos amis, lorsque l’on dit à des amis que l’on est pas d’accord avec eux, on le leur dit simplement et fermement, on ne le déclame pas !
    Dominique de Villepin fait ce qu’il a toujours fait : du Dominique de Villepin.
    Il continue, sur nos TV !
    —————————————————————–
    @ Serge HIREL | 27 octobre 2023 à 13:36
    Petite précision extraite d’Internet :
    « Opération « Attila ». Sur ordre d’Adolf Hitler, le 11 novembre 1942, les troupes allemandes franchissent la ligne de démarcation et envahissent la zone libre. Le territoire français, jusque-là partagé en deux à la suite de l’armistice de juin 1940, tombe entièrement aux mains de l’ennemi nazi.
    Les Allemands veulent effacer cette humiliation de la défaite de 1918 et du traité de Versailles. Envahir la France le 11 novembre, à la date de la fin des combats de la Grande Guerre qui a scellé la défaite allemande, ce n’est évidemment pas un hasard, mais bien une humiliation supplémentaire pour les Français. »

    C’est la seule manifestation à laquelle j’ai participé dans ma vie, à 12 ans, quand des villes de la France supposée libre ont manifesté en chantant La Marseillaise, Tricolore à bout de bras, pas les miens, ceux de mon père.

  49. C’est pourtant bien, Rostand, pour dire à l’allié qu’il se trompe, même s’il a mis vingt ans à le reconnaître, alors qu’il est trop tard.
    Le compagnon d’amertume, déjà, savait qu’il s’agissait de quitter le trop de guerre au ras du sol pour s’élever jusqu’à la vision panoramique, absolu malrucien du point d’équilibre qui résiste au néant.
    « Si le destin de l’humanité est une Histoire, la mort fait partie de la vie ; mais sinon la vie fait partie de la mort… Si les structures mentales disparaissent sans retour comme le plésiosaure, si les civilisations ne sont bonnes à se succéder que pour jeter l’homme au tonneau sans fond du néant, si l’aventure humaine ne se maintient qu’au prix d’une implacable métamorphose, peu importe que les hommes se transmettent pour quelques siècles leurs concepts et leurs techniques, car l’homme est un hasard et, pour l’essentiel, le monde est fait d’oubli. »
    Les Noyers d’Altenburg, A. Malraux
    Accéder à l’implacable métamorphose échappe à l’amnésie.

  50. Denis Monod-Broca

    @ Serge HIREL
    Quels mots faut-il utiliser pour vous faire comprendre que le sens des paroles dites compte plus que l’étiquette qu’on met sur le front de celui qui les dit ? Quand Plenel dit que la violence atteint et détruit non seulement ceux qui la subissent mais aussi ceux qui en usent, il dit juste. Il n’a pas illustré son speech d’une citation du genre « aimez vos ennemis » mais il aurait pu.

  51. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 27 octobre 2023 à 23:05
    Ah vous aussi ! Moi c’était la France Agricole.
    ———————————————————————-
    @ Claude Luçon | 28 octobre 2023 à 00:18
    Il y a ami et ami. Les Etats-Unis sont condescendants à notre égard genre « Toutou à sa mémère ». Le général de Gaulle l’avait bien compris, n’ayant pas été aveuglé par l’euphorie de la Libération. L’amitié ne se négocie pas et doit être sans arrière-pensées.

  52. Oui, tout est oublié, Geoffroy Lejeune en est rose d’émotion à lister les exactions qui lui donnent raison pour enfin importer toutes les légitimations de ses désirs d’en découdre, il en explose les audiences de son cinéma permanent, papa sera content en sa Bretagne papiste.
    Marine la gauchiste se tient quand même bien mieux que Mélenchon, la fille du détail est là pour obtenir toutes les réparations, elle sera élu les doigts dans le nez du fondement des fantasmes, son papounet à elle aussi lui a préparé la couronne des lauriers de sa haine.
    Bras dessus bras dessous avec Patrice Charoulet, notre doux professeur qui a fui son parti pour excès d’extrémisme, recommande le plus raciste de ses bourreaux à la feuille de chou sioniste.
    Quand il est question d’Israël, il n’est plus question d’extrémisme, qu’importe l’indifférenciation et qu’importe le Talmud, il n’y a plus que le sang pour payer le prix du sang, les ennemis d’hier sont réunis pour venger le pogrom par la répétition du rite qui justifie que la victime se déguise en bourreau, brûle le livre des révélations pour mieux le confirmer, ce n’est pas Dieu ici qui est violent.
    Bien sûr le thuriféraire des noces est là pour conspuer le scribe qui décrit le désastre, l’accuse de vulgarité au titre que cet autre n’est pas un autre puisqu’il n’est pas lui, qu’au nom de ce mensonge il est prêt lui aussi à toutes les obscénités, à tous les sacrifices, à toutes les amnésies des pires recommencements. Notre civilisation ne saura perdurer qu’en oubliant le juif errant qu’on a déjà détruit, qu’on jouit de voir s’abîmer aux océans de nos hypocrisies coloniales, car la faute est à lui, n’est-ce pas, et à son livre qui nous rappelle que Dieu nous invite à accueillir l’étranger, car il était étranger en terre d’Égypte.
    Elle est effectivement vulgaire cette réalité aperçue et si vite oubliée au miroir fugace de la vérité qui pourtant reste depuis la nuit des temps la vérité, elle qui sut exprimer l’implacable métamorphose proposée qui permettrait d’arrêter toutes les montures sacrées au abord de l’enceinte protégée, d’y accueillir le youtre ou le bougnoule à l’ombre d’une croix ou tout est déjà révélé, où tout est accompli.
    La royauté fondée sur le meurtre, le droit divin cloué à tout jamais inspire le droit des humains qui sauraient en tirer enseignement, faire deuil de l’Ancien pour accéder à la métamorphose de nos dieux que Dieu nous propose en sa résurrection, briser l’infernale répétition de la mortifère illusion.
    L’ennemi alors pardonnera à l’ennemi, transformera la peine en joie, le désastre en réconciliation, célébration de l’agneau offert en son élévation au silence des cieux où il n’y a rien, alors qu’au cœur de l’homme apaisé est réveillé l’invitation de se transformer à sa guise, petit juif ou petit musulman ou tout petit pédé, mais alors incarnation des plus puissantes potentialités du Verbe aimer.
    On a bien entendu le droit de lever les protections de la frontière pour justifier de mimer l’horreur et de brûler les livres pour mieux avec sylvain ou Marchenoir brancher la poire à lavement aux vents sanglants des salauds, en face Erdogan se mutilera du Kurde pour justifier le Hamas, les mollahs couvriront les femmes du voile qu’ici nous leur interdisons, et Poutine avec Xi ramassera les morceaux dans leur grand rire qu’ils pensent mimé de l’Éternel des désirs impériaux et vengeurs, on n’empêchera jamais la vérité de régner, au simple titre qu’elle est la vérité.
    Allez en paix, messeigneurs.

  53. Macron pyromane en France, pyromane partout dans le monde :
    Emmanuel Macron rencontre Poutine, le conflit avec l’Ukraine démarre.
    Notre guide suprême part faire sa diplomatie de Wish, en Israël… mais pas que. L’offensive commence.
    Je suis stupéfait par l’inutilité de ce président au rabais.
    Quand on voit l’état de notre pays, je vois difficilement comment il peut jouer au négociateur pour la paix !
    Rien ne va chez lui : invasion islamiste, criminalité record, justice complice du crime, anarchie, casses, incendies, désordres…
    Un banquier low cost qui plonge la France dans une dette abyssale, en dit long sur ses capacités intellectuelles à gérer les problèmes de son pays.
    Alors il préfère aller plonger son nez dans les affaires des autres, « un tour du monde en 80 jours », globe-trotter des flops et fiascos à répétition. Nul de chez Nul !
    Seul succès à son actif : l’appel à faire barrage contre l’eSStrêêêêmeuh drouâââte qui a cocufié des millions d’abrutis veautant pour leur cinglé.
    Ben voyons !

  54. @ Robert Marchenoir 27 octobre 2023 à 23:05
    Votre aventure charoulesque est pleine d’enseignements.
    Le premier c’est que je m’étais résolu à ne plus commenter les commentaires et que je suis pris en défaut.
    Le deuxième est que, effectivement, certains individus qui s’ennuient se permettent de diffuser des informations qu’on leur a demandé de garder pour eux, sous couvert de justicier du net. Mais même Zorro est masqué dans la justice qu’il rend.
    Le troisième est cette atmosphère pestilentielle que quelques commentateurs ont mise sur ce blog sous couvert de liberté de parole, liberté à défendre à tout prix. Ce n’est pas vous que je vise et parfois on m’a même reproché de faire partie de votre cour. J’apprécie votre style et si je reviens de temps en temps c’est aussi pour vous lire.
    Et enfin le plus important, comment vous, Robert Marchenoir, avez-vous pu faire confiance à un commentateur de ce blog, une fouine, une forme de membre de la Stasi moderne ?
    Ce n’est pas Charoulet la balance, c’est votre naïveté d’avoir fait confiance à ce genre d’individu centré sur lui-même et qui cherche en permanence à dénoncer des individus. Un intolérant comme il y en a peu.

  55. Patrice Charoulet

    @ Robert Marchenoir
    Je réponds à ce que vous dites à mon sujet.
    1. Je vois mal comment on peut voler une adresse mail : vous seriez bien embarrassé de le dire. Pour la centième fois, je vous le redis, cette adresse m’a été indiquée par quelqu’un à qui je ne l’avais pas demandée.
    2. Depuis cinq ans, nous avons eu ici bien des désaccords. Il se trouve que sur le sujet d’Israël et du Hamas, nos positions sont très proches.
    3. Comme vous aviez écrit sur ce sujet un texte que j’approuvais, j’ai pensé qu’il pourrait avoir une plus ample diffusion.
    4. Ayant eu une dizaine de textes publiés dans le webmagazine quotidien « Tribune juive » et connaissant bien la rédactrice en chef, je lui ai fait lire votre texte en lui disant plusieurs choses : Un. Que vous et moi ne sommes pas amis et que nous avons eu des désaccords sur d’autres sujets que celui d’Israël. Deux. Que Robert Marchenoir est un pseudo. Trois. Que si elle souhaite publier ce texte, la moindre des choses est de vous demander si vous le souhaitiez. Ce qu’elle a fait.
    5. Vous oubliez de dire que je vous ai informé par mail de tout cela.
    Vous me dites de m’occuper de mes oignons. Fort bien. Mais la cause d’Israël, que j’admire et soutiens depuis cinquante ans, explique mon comportement. Vous n’avez pas voulu être publié par « Tribune juive ». Libre à vous. N’hésitez pas à lire ce magazine où vous pourrez voir de très belles signatures.

  56. @ stephane
    Patrice Charoulet n’est certainement pas l’être retors que vous décrivez. Il en est même très très loin !
    Quant à Robert Marchenoir, il me semble que vous l’exonérez un peu vite de toute responsabilité quant à certaines dérives du blog que vous qualifiez, exagérément, de pestilentielles. Excusez du peu et pas vraiment flatteur pour notre modératrice censée veiller au grain !
    Deux remarques qui devraient vous interroger sur votre propre objectivité et les raisons profondes (et pas si innocentes que cela) de ce genre d’allégations.

  57. @ Marcel P | 27 octobre 2023 à 21:12
    Mon texte est précis, mais votre haine, putride à force d’être ancienne, vous en rend la lecture confuse… Votre pamphlet, dans lequel vous pratiquez sans vergogne l’amalgame, ne mérite pas de réponse, sauf sur un point : si Pétain n’a pas bénéficié de l’amnistie de sa condamnation à l’indignité nationale, qui, automatiquement, le privait de son grade de Maréchal de France, amnistie accordée dès 1947 aux « collabos » punis pendant la peu glorieuse épuration, expliquez-moi pourquoi sa tombe, à l’île d’Yeu, qui porte l’inscription « Maréchal de France », a été fleurie successivement par Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand ? Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il dit qu’il était « un grand soldat » ? Tous pétainistes ?
    Il faudrait être aussi mesquin que vous pour affirmer, en parallèle, que de Gaulle, devenu président de la République, portait illégalement une vareuse militaire ornée de deux étoiles. Nommé général à titre temporaire le 1er juin 1940, il a été dégradé par le ministre de la Guerre le 22 juin et mis à la retraite d’office (au grade de colonel) le lendemain, par le président Lebrun, dernier président de la IIIe République.
    Sur ce, je vous confirme que la liberté d’expression vous permet de continuer à utiliser le nom du Maréchal en guise d’injure.

  58. Patrice Charoulet

    @ Aliocha
    Lisant de ce que vous avez dit de moi, je suis obligé de vous répondre.
    1. La rédactrice en chef du webmagazine « Tribune juive » écrit de ses rédacteurs : « Nous ne sommes pas tous Juifs, mais nous sommes tous sionistes ». Je suis sioniste. J’ajoute que ce que je ne supporte pas, c’est d’entendre : « Je ne suis pas antisémite, je suis antisioniste ». Au vrai tous ceux qui sont antisionistes sont des ennemis d’Israël, et au bout du compte, des ennemis des Juifs.
    2. Marchenoir. Vous savez à quel point je me suis opposé à un très grand nombre de ses écrits ici. Je n’ai pas changé. Mais sur le sujet d’Israël et du Hamas, il se trouve que nos positions sont très proches. Qu’il lui arrive d’écrire des textes, plus longs que les miens, et plus documentés que les miens, sur ce sujet qui m’est cher entre tous. Aimant Israël, les Israéliens, entourés d’un milliard de gens (je vous laisse deviner lesquels) qui souhaitent anéantir l’Etat hébreu, je fais tous mes efforts pour défendre cet Etat et le peuple juif.
    Petite prédiction finale : dans quelque temps, Israël sera plus seul qu’il n’a jamais été et aura contre lui presque tous les pays de la Terre. Et quand il sera anéanti, vous regretterez d’avoir écrit « feuille de chou sioniste » et moi, je n’aurai que mes yeux pour pleurer sur les Juifs, persécutés pendant vingt siècles, chassés de partout puis quasi éliminés vers 1943-1944, souvenez-vous. Il y en a 15 millions sur Terre. C’est peu. D’autres (dont beaucoup sont leurs plus grands ennemis) sont, hélas, bien plus nombreux.

  59. @ Patrice Charoulet | 28 octobre 2023 à 10:15
    La CNIL précise sur son site qu’une adresse courriel est une donnée personnelle. Elle ne peut donc être divulguée sans l’accord préalable de son propriétaire. L’informer a posteriori ne change rien à la gravité du délit commis. Délit d’autant mieux établi que vous reconnaissez l’avoir commis sciemment. Ce qui peut ne pas être le cas de la personne qui vous a communiqué l’adresse courriel de RM. Elle a peut-être agi par erreur.
    En revanche, en l’utilisant pour communiquer avec RM, la rédactrice en chef de Tribune Juive a commis le même délit que vous. Le fait que RM soit un pseudo ne change rien à l’affaire. Le pseudo est une donnée personnelle.
    ————————————————————-
    @ Denis Monod-Broca | 28 octobre 2023 à 08:25
    « …le sens des paroles dites compte plus que l’étiquette qu’on met sur le front de celui qui les dit. »
    Je ne suis pas du tout de cet avis. Le messager est tout aussi important que le message… Et quand le beau parleur est un trotskiste, quoi qu’il dise, son discours, apparaissant de bon sens aux naïfs, est destiné à servir sa cause : la détestation de l’ordre établi.
    Ici, Plenel vomit sur l’Occident, qui a commis une « injustice » en créant Israël, sur Israël, Etat « colonialiste », sur Netanyahou, proche des « fascistes », « premier responsable de ce qui est arrivé le 7 octobre », sur le Hamas, sans toutefois parvenir à prononcer le terme « terroriste », et, naturellement, sur la France, qui commet un « crime » en nous « [entraînant] dans une guerre des civilisations »…
    …En acceptant chaque année l’arrivée sur son sol de plus de 400 000 étrangers, dont une majorité de musulmans ? Sous couvert de « morale », Plenel poursuit son travail de sape… « Puant » donc.
    —————————————————————
    @ Claude Luçon | 28 octobre 2023 à 00:18
    Cet épisode important de la guerre est rarement mis en lumière parce qu’on peut voir dans le choix de la date de l’invasion nazie de la zone libre, au-delà de sa nécessité stratégique – le Débarquement des Alliés en Afrique du Nord a eu lieu trois jours plus tôt – la volonté d’Hitler d’infliger une humiliation personnelle à Pétain, héros de la Grande Guerre, dont le Führer se plaignait parfois de l’indocilité… Or, la doxa veut que la collaboration du chef de l’Etat français ait toujours été au beau fixe.

  60. @ Serge HIREL
    « La CNIL précise sur son site qu’une adresse courriel est une donnée personnelle. Elle ne peut donc être divulguée sans l’accord préalable de son propriétaire […] En revanche, en l’utilisant pour communiquer avec RM, la rédactrice en chef de Tribune Juive a commis le même délit que vous. Le fait que RM soit un pseudo ne change rien à l’affaire. Le pseudo est une donnée personnelle. »
    De quel délit parlez-vous ? Êtes-vous capable de citer le code pénal et de nous expliquer en quoi la rédactrice ayant envoyé le courriel aurait commis le même délit que celui qui aurait divulgué des données à caractère personnel ? Vous détestez autant Légifrance que Wikipédia ?
    « Cet épisode important de la guerre est rarement mis en lumière parce que… »
    Parce que la terre entière s’en tape le coquillard. C’est un micro-événement de l’histoire de France, ridicule à l’échelle des événements de la Seconde Guerre mondiale. Votre attitude, c’est comme celle d’un Italien qui nous raconterait que la rupture italo-allemande serait un élément essentiel de cette même histoire.
    « Mon texte est précis, mais votre haine, putride à force d’être ancienne, vous en rend la lecture confuse. »
    Haine ? Mais de quoi parlez-vous ? C’est un consensus historique et histographique. Philippe Pétain n’est plus maréchal.
    « Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand ? Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il dit qu’il était « un grand soldat » ? Tous pétainistes ? »
    Et sinon, qu’est-ce que cela vous inspire, le fait qu’aucun de ces hommes d’Etat n’ait remis en cause la condamnation de Philippe Pétain ? Puisque l’avis de ces gens vous importe tant, tirez-en les conclusions qui s’imposent du fait qu’aucun ne conteste la condamnation de Philippe Pétain.
    Qu’une tombe à l’envers porte une inscription mensongère, quelque part, c’est aussi un objet historique. Ça ne change pas le fait que si la France peut vaguement se regarder dans la glace à propos de l’épisode de la Seconde Guerre mondiale, ce n’est pas grâce au lâche et soumis collaborateur qu’était Pétain.
    « Il faudrait être aussi mesquin que vous pour affirmer, en parallèle, que de Gaulle, devenu président de la République, portait illégalement une vareuse militaire ornée de deux étoiles. Nommé général à titre temporaire le 1er juin 1940, il a été dégradé par le ministre de la Guerre le 22 juin et mis à la retraite d’office (au grade de colonel) le lendemain, par le président Lebrun, dernier président de la IIIe République. »
    Ce ne serait pas mesquin. Ce serait cohérent de la part d’un pétainiste que d’oublier l’appel du 18 juin, d’oublier qu’une autre France, libre, est née entre-temps. Ce serait oublier que seule cette France était dans le camp des vainqueurs en 1945, pas celle des décisions du 22 juin 1940.
    Scoop : ceci n’est pas un point de vue, une vision historiographique du sujet. C’est l’histoire. Fiction par aspects, sans doute, mais fiction devenue vérité historique, sans laquelle la France aurait dû être soumise au même traitement que tous les pays de l’Axe.
    « Sur ce, je vous confirme que la liberté d’expression vous permet de continuer à utiliser le nom du Maréchal en guise d’injure. »
    La France est effectivement un pays de libre expression. Ce n’est pas parce que je ne pense pas que le négationnisme s’appréhende efficacement sous l’angle judiciaire que, pour autant, vous allez faire de Pétain un sauveur. C’est un traître, à son pays, aux pays alliés aux siens ; c’est l’exemple même du politicien qui aujourd’hui, comme certains de son fan-club céans, nous demanderait d’accepter l’invasion de l’islam ou des moscovites. Peu importe ses raisons, peu importe la déraison de son grand âge d’alors, il avait tort dès 1940 comme le disait de Gaulle, tout aussi tort en 2023 avec le recul.

  61. Robert Marchenoir

    @ stephane | 28 octobre 2023 à 10:02
    Merci. Voyez ci-dessous pour quelques précisions factuelles.
    ______
    @ Patrice Charoulet | 28 octobre 2023 à 10:15
    Je note l’absence complète d’excuses de votre part.
    Une fois de plus, vous confirmez votre impolitesse, votre grossièreté et votre véritable nature de voyou, que vous dissimulez derrière des protestations de vertu aussi régulières qu’hypocrites.
    Vous prétendez :
    « 1. Je vois mal comment on peut voler une adresse mail : vous seriez bien embarrassé de le dire. Pour la centième fois, je vous le redis, cette adresse m’a été indiquée par quelqu’un à qui je ne l’avais pas demandée. »
    Je vous l’ai dit à de multiples reprises, mais vous continuez à faire l’imbécile comme à votre habitude.
    Vous avez volé mon adresse mail parce que vous l’employez contre ma volonté.
    J’ai, de façon constante ici, depuis des années, fait comprendre que j’interviens ici pour commenter les articles de Philippe Bilger et faire partager mes analyses sur la vie publique, non pour étaler ma vie privée qui ne regarde personne.
    Ce n’est pas votre cas. Vous passez votre temps à nous raconter votre vie, ce que tout le monde tolère, mais ça ne vous suffit pas : il faudrait que tous les autres commentateurs en fassent autant. Cette prétention quasiment totalitaire est parfaitement extravagante.
    N’importe qui aurait compris à demi-mot ma volonté de discrétion. Pas vous. J’ai dû refuser deux fois, si je me souviens bien, les sollicitations que vous aviez adressées à Pascale Bilger pour obtenir mon adresse mail.
    J’ai dû préciser, explicitement, par de nombreux commentaires à votre endroit, pourquoi je refusais de céder à vos demandes d’autant plus discourtoises que répétées. Comme un sale gosse mal élevé, vous refusez de comprendre que non veut dire non, et vous continuez à vous prévaloir d’un droit imaginaire à obtenir ce que vous dicte votre caprice.
    Vous devriez pourtant comprendre que, si jamais je devais correspondre avec un inconnu, ce ne serait certainement pas avec quelqu’un qui a lancé à mon encontre, ici et ailleurs, une campagne de diffamation au motif de « racisme », accusation qui, aujourd’hui, peut vous valoir la mort sociale, la ruine voire la mort tout court.
    Puis vous avez volé mon adresse, et non seulement vous l’avez utilisée pour me harceler à domicile pendant des mois, mais aujourd’hui, vous avez le culot de la transmettre à d’autres. Sans ma permission.
    Contrairement à votre idéologie proprement communiste que vous vous employez à proclamer dans ces pages, une adresse mail est une information confidentielle.
    N’importe quel homme digne de ce nom, une fois prévenu qu’une personne souhaite préserver sa vie privée et refuse qu’on lui écrive, honore cette requête.
    Pas vous. Vous, vous nous avez expliqué à d’innombrables reprises que vous aviez le drouâ, non seulement d’utiliser, mais de connaître l’adresse mail de quiconque a retenu votre attention, sa ville de résidence, sa profession, et vous avez même, tout dernièrement, ajouté ses revenus à votre liste d’espion du KGB.
    Aujourd’hui, vous franchissez un pas supplémentaire dans la goujaterie en transmettant mon adresse à la directrice de la rédaction de Tribune Juive, Sarah Cattan.
    Celle-ci, informée du contexte, m’a spontanément proposé d’effacer mon adresse de son répertoire, chose que vous vous êtes bien gardé de faire.
    Vous prétendez que quelqu’un vous aurait transmis mon adresse mail sans que vous l’ayez demandée, mais vous vous gardez bien d’appliquer à vous-même les exigences de transparence que vous prétendez imposer aux autres.
    En admettant que votre allégation soit vraie, vous n’avez jamais dit quelle était cette personne. Vous n’avez jamais expliqué comment elle se serait procuré mon adresse. Vous n’avez jamais dit dans quel but elle vous l’aurait spontanément transmise. On voit mal quel pourrait être son motif, sinon la malveillance.
    Votre dissimulation continue sur ce point accrédite ce soupçon. C’est un fait supplémentaire qui justifie la qualification de vol.
    Vous affirmez aussi :
    « 5. Vous oubliez de dire que je vous ai informé par mail de tout cela. »
    Je n’ai jamais reçu de mail de votre part. Vous m’avez « informé », dites-vous ? Votre Seigneurie est trop bonne. Normalement, on demande la permission. Avez-vous reçu, de ma part, un message vous autorisant à transmettre mon mail à Tribune Juive et à proposer mon commentaire pour republication ? Non.
    En admettant que vous m’ayez effectivement envoyé un mail, je ne l’ai pas reçu. Comme je vous l’avais expliqué à l’époque (mais vous n’écoutez personne), j’ai programmé mon service de mail pour qu’il efface automatiquement tout message venant de vous. Je n’ai même pas le moyen d’être informé d’une tentative de votre part.
    Les faits m’ont donné raison : je ne pouvais compter sur votre honneur, inexistant, pour respecter ma volonté de n’être pas dérangé par vous.
    Et encore :
    « Vous me dites de m’occuper de mes oignons. Fort bien. Mais la cause d’Israël, que j’admire et soutiens depuis cinquante ans, explique mon comportement. Vous n’avez pas voulu être publié par ‘Tribune juive’. Libre à vous. N’hésitez pas à lire ce magazine où vous pourrez voir de très belles signatures. »
    C’est ça : vous êtes dans le camp du Bien, puisque vous soutenez Israël, que vous êtes « anti-raciste » et que vous ne dépassez jamais les limitations de vitesse. Vous êtes donc dispensé de toutes les règles de bienséance habituelles qui s’appliquent à nous autres mortels, qui n’avons pas le bonheur d’habiter les hauteurs éthérées qui sont les vôtres.
    Monsieur est trop bon, qui m’autorise à ne pas être publié dans Tribune Juive aux côtés de sa prestigieuse « signature ».
    Quant à vos prétentieux conseils portant sur ce que je devrais lire, non seulement je ne vous ai pas attendu pour connaître ce journal, mais ce que je sais de vous enlève toute validité, à mes yeux, aux recommandations qui pourraient être les vôtres.
    Enfin, votre effronterie ne connaît pas de bornes :
    « 4. Ayant eu une dizaine de textes publiés dans le webmagazine quotidien ‘Tribune juive’ et connaissant bien la rédactrice en chef, je lui ai fait lire votre texte en lui disant plusieurs choses : Un. Que vous et moi ne sommes pas amis et que nous avons eu des désaccords sur d’autres sujets que celui d’Israël. Deux. Que Robert Marchenoir est un pseudo. […] »
    De mieux en mieux. Non content de distribuer mon adresse mail à la cantonade, vous vous employez à répandre des rumeurs malveillantes. Vous n’en savez rien, si Robert Marchenoir est un pseudonyme. Et vous ne le saurez jamais.
    Mais nous connaissons tout le mépris que vous vouez aux utilisateurs de pseudonymes sur Internet. Malgré tout, vous estimez indispensable d’informer la directrice de la rédaction de Tribune Juive de vos suppositions infondées. Et vous poussez l’obligeance jusqu’à lui préciser que « nous ne sommes pas des amis ». Insinuant que vous auriez pu l’informer de la nature de nos « désaccords » et de l’existence de mon « racisme ».
    Vous faites semblant de rendre service à des gens qui ne vous ont rien demandé, mais c’est pour les diffamer en douce dans leur dos, les menacer sans en avoir l’air et tenter de leur faire sentir que vous avez barre sur eux.
    Vous êtes vraiment un beau pervers.

  62. Quoi, encore la persécution des pseudos ?
    Que le monde radote.
    @ Patrice Charoulet
    Vous n’avez pas à essayer de faire passer votre dernière indiscrétion comme excusable car faite pour la défense d’Israël.
    Ne soyez pas plus royaliste que le roi, voulez-vous ? Le refus de vos procédés par la directrice de la rédaction de Tribune Juive montre bien que dans ce site, et sans doute à l’extérieur, les Juifs ne veulent pas être défendus par des moyens allant contre toute éthique.
    Je pense que c’est en cohérence avec leur idée d’améliorer le monde : on commence par ne pas l’empirer.
    Et puis, ce n’est pas du luxe avec ce que les gens inventent d’horreurs à leur sujet. Dites-vous bien que si Tribune Juive donnait dans les abus que vous préconisez, on ne vous reprocherait rien, à vous… Mais que bien des gens traiteraient les Juifs de malhonnêtes, et en profiteraient pour réciter leur petit catéchisme d’antisémites.
    En plus de promouvoir l’abus au détriment d’un commentateur de ce blog, vous vous montrez dangereux envers les gens que vous prétendez assister.
    Doublement irresponsable !
    @ Robert Marchenoir
    Quel acharnement de la part de votre persécuteur !
    Vous avez tout mon soutien en cette affaire, et sans doute celui d’autres personnes trop réservées pour le manifester.

  63. Patrice Charoulet

    @ Robert Marchenoir
    Je vous confirme que je ne bois pas d’alcool, que mon casier judiciaire est vierge, que je n’ai jamais eu d’amende, que je suis anti-raciste, que je soutiens et admire l’Etat d’Israël, que je ne suis ni gauchiste ni communiste, que je soutiens la police et la magistrature françaises, que je n’ai pas d’arme à feu chez moi, que je n’ai jamais frappé personne, que je vote à toutes les élections, que, de droite depuis cinquante ans, je suis opposé à l’extrême droite française actuelle (Zemmour et Le Pen) et, en 2023, que le président Macron me paraît incarner le centre droit mieux que ses rivaux, que j’ai 180 dictionnaires unilingues (dont je me sers et que je ne collectionne pas), que je suis fidèle en amour comme en amitié, que je passe la plupart de mon temps à lire des Pléiade la plume à la main, que je dors huit heures par nuit sans somnifère ni insomnie, que ma tension, ce matin, était 130/70, que je pèse 70 kilos et mesure un mètre 80, que je gagne 3 000 euros par mois, que j’ai 4 000 amis (relations) sur Facebook, que je peux communiquer mon adresse, mon mail, mes numéros de téléphone à qui voudra.
    Homme effroyable, je vous l’accorde.

  64. @ Patrice Charoulet | 29 octobre 2023 à 09:41
    Vous êtes « Un roi sans divertissement » alors, ou plutôt un blogueur sans autre divertissement que l’exhibitionnisme de sa vie bien tristounette.
    L’histoire finit mal… pour le roi sans divertissement !
    Une précision, qui ne figure pas dans votre énumération, les 3 000 €, c’est avant ou après impôts ?
    Dans les deux cas c’est trop… pensez aux Restos du coeur !

  65. Marchenoir persécuté ! Voilà qui mériterait de bombarder la Charoulie.
    Voyez, cher professeur, à quoi expose de s’allier aux racistes mondains.
    Jamais la transgression ne saura soigner la transgression, Israël paye le prix fort de s’être laissé aller à une telle pathologie démocratique qu’il est autant nécessaire d’éradiquer que l’antisémitisme, terrorisme du même ordre que le racisme.
    Vous avez tout mon soutien.

  66. @ Patrice Charoulet | 29 octobre 2023 à 09:41
    Faut arrêter de vous mettre en scène Patou !
    Ici on n’est pas sur Meetic pour s’exposer et draguer à tout-va !
    Pas sûr d’ailleurs qu’un septuagénaire réglé comme une horloge, qui ne boit jamais d’alcool, ne mange que du poisson bouilli, n’a jamais traversé en dehors des clous, conduit à 45 à l’heure, vote comme un automate, dorme 8 heures d’affilée, déteste le sport, etc. fasse vraiment rêver la minette ou la dame de n’importe quel âge ou origine, y compris israélienne ou réunionnaise !
    À mon avis c’est plutôt l’inverse !
    Votre compagnie doit être d’un ennui mortel ! Au secours !
    À moins que vous ne jouiez au naïf afin de provoquer et faire réagir, étant au contraire un épicurien, voire un pécheur impénitent, auquel cas vous seriez très fort dans l’art de tromper et abuser depuis des années les contributeurs de ce blog !

  67. @ Marcel P | 28 octobre 2023 à 22:16
    « Êtes-vous capable de citer le code pénal (…)
    Oui… et je me fais un plaisir de vous en faire ingurgiter quelques extraits :
    Art. 226-18 (du Code pénal)
    Le fait de collecter des données à caractère personnel par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende (Légifrance)
    Art. 226-22 (du Code pénal)
    Le fait, par toute personne qui a recueilli, à l’occasion de leur enregistrement, de leur classement, de leur transmission ou d’une autre forme de traitement, des données à caractère personnel dont la divulgation aurait pour effet de porter atteinte à la considération de l’intéressé ou à l’intimité de sa vie privée, de porter, sans autorisation de l’intéressé, ces données à la connaissance d’un tiers qui n’a pas qualité pour les recevoir est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende.
    La divulgation prévue à l’alinéa précédent est punie de trois ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende lorsqu’elle a été commise par imprudence ou négligence.
    Dans les cas prévus aux deux alinéas précédents, la poursuite ne peut être exercée que sur plainte de la victime, de son représentant légal ou de ses ayants droit. (Légifrance)
    Il est plaidable que le fait d’utiliser des données personnelles, lorsqu’on sait qu’elles ont été recueillies dans ces conditions illicites, de plus dans un but intéressé (ici la publication d’un article dans Tribune Juive) entraîne complicité. Notez que la directrice de ce webmagazine très sérieux s’est empressée de s’excuser auprès de RM.
    Bon, cela dit, passons à « Pétain ». Je serai plus court et vous rappellerai seulement, d’une part, que mâcher et remâcher une haine qu’on ne parvient pas à oublier rend la perspicacité confuse et la parole inaudible, d’autre part que l’Histoire officielle (avec un grand « H ») est écrite par les vainqueurs et qu’elle n’est pas nécessairement la Vérité (avec un grand « V »).
    Quant à Wikipédia, ce site est tout sauf une encyclopédie, dont il ne partage en rien les critères. Il suffit de jeter un œil sur les onglets « Discussion » pour se rendre compte que les lobbies s’en donnent à cœur joie au milieu d’experts autoproclamés. De plus, le parti pris de n’utiliser que des sources secondaires met Wiki face au péril d’une contre-vérité… Je ne vais pas plus loin pour ne pas ouvrir une longue discussion avec F68.10… J’utilise Wiki une bonne dizaine de fois par jour… mais avec des pincettes, et en confronte systématiquement les affirmations avec celles d’autres sources.
    Ce qui n’est pas le cas de Légifrance, qui est le site officiel du gouvernement dédié à la diffusion des textes législatifs et réglementaires, ainsi que des décisions de justice.

  68. Personnellement quand je lis un bon billet ou un bon commentaire, je recommande d’aller sur le blog en indiquant par exemple « tu liras le billet et ce que Robert Marchenoir écrit », « lis voir Xavier Nebout, il a recadré les choses au sujet de l’abbé Cottard et ça la presse n’en a pas parlé… ». Pour ne citer que ces exemples.
    Et là, ô surprise, un retour: « Qui c’est ce Charoulet ? Il est net ce gars, il intervient souvent ? ».
    Il ne me viendrait pas à l’idée de faire le fouineur et de donner des adresses mail ou postales obtenues par je ne sais quel moyen digne des pays de lEest ou des heures sombres du XXe siècle ou communiquées en toute confiance.
    Ceux qui gagnent 3 000 euros par mois et qui prennent ce blog pour se faire psychanalyser tout en ayant un comportement qui dépasse l’entendement : payez-vous un thérapeute.
    Hélas la thérapie n’est pas remboursée par la Sécu. Est-ce que ça donne le droit de polluer ?

  69. Un homme va chez le médecin.
    Docteur dit-il, j’aimerais vivre longtemps.
    Alors c’est très simple, vous ne mangerez que du poisson bouilli, voterez comme un robot, roulerez à moins de 45 km par heure, traverserez au vert au passage piéton, ne regarderez pas de sport à la télé, ne boirez pas d’alcool, même un peu de vin.
    Et avec cela je vivrai plus longtemps ?
    Non, mais la vie vous paraîtra beaucoup plus longue.
    Merci à Axelle D pour sa lucide contribution.

  70. @ Axelle D | 29 octobre 2023 à 14:36
    « Ici on n’est pas sur Meetic »
    Non, non, Axelle, vous faites fausse route ! Patou ne cherche pas l’âme sœur ! Il couche avec La Pléiade… Mais qui est donc cette dévergondée pour aimer un tel pisse-froid ?

  71. Patrice Charoulet

    @ Axelle D
     
    Madame,
    J’ai 78 ans. Je suis veuf depuis bientôt trois ans. J’ai eu 45 ans de bonheur avec la femme de ma vie. Elle ne sera pas remplacée. Je n’aurais pas l’idée saugrenue de chercher un nouvelle femme, ni même une aventure d’un soir. Vous m’offensez en parlant de « Meetic », qui, si j’ai bien compris, serait un site de rencontres. En fait de rencontres, j’en suis à comparer les prix des différentes sociétés qui à Dieppe organisent les obsèques.
    ———————————————————————-
    @ Serge HIREL
    Monsieur,
    Votre brève intervention, avant les cinq derniers mots, est très juste et très drôle. Tellement drôle que je la diffuse en divers endroits sans dire votre nom : « …ne cherche pas l’âme sœur ! Il couche avec La Pléiade… Mais qui est donc cette dévergondée… ? »
    Vous aurez noté que j’ai sucré la fin. Pourquoi ? Parce que le mot dont vous me gratifiez signifie « Homme d’un naturel morose et peu amène qui jette le froid autour de lui par son attitude, ses propos, ses silences » (Dic. de l’Académie, dernière édition). Qu’en savez-vous ? Dans la vraie vie, et loin du Net, je suis joyeux, souriant, causant, ouvert, liant… Vous vous fondez sur le fait que je ne bois que de l’eau ? Les ravages de l’alcool et les méfaits de l’ivresse ne m’assurent pas que les consommateurs d’alcool seraient d’un commerce forcément plus agréable.

  72. @ Patrice Charoulet | 30 octobre 2023 à 15:01
    « Votre brève intervention, avant les cinq derniers mots, est très juste et très drôle. Tellement drôle que je la diffuse en divers endroits sans dire votre nom (…) Vous aurez noté que j’ai sucré la fin. »
    Mais vous êtes incorrigible ! On vient de vous expliquer en long, en large et en travers que vous avez commis un délit en vous emparant de l’adresse électronique de RM et en la diffusant sans son autorisation… et aussitôt, vous en commettez un autre ! Vous vous permettez, sans avoir sollicité mon accord, de « diffuser en divers endroits » un texte que j’ai écrit ! De plus, sans citer le nom de son auteur et en le caviardant dans le but d’éviter toute atteinte à votre estimée personne. Ce qui vous vaut deux circonstances aggravantes.
    Avez-vous entendu parler du droit d’auteur ? du plagiat ? du droit de copie ? Savez-vous que la photocopie d’un article de presse est interdite, sauf pour un usage strictement personnel, que, pour tout autre motif, il vous faut l’autorisation écrite du directeur de la publication et celle de l’auteur ?
    Vous êtes dans la vie un joyeux luron, dites-vous ? Permettez-moi d’en douter… Ce dont je suis sûr, c’est que le terme « aigrefin » vous va comme un gant. Vous trouverez la définition de ce mot dans vos 180 dictionnaires… eux aussi protégés par le droit d’auteur, que l’on doit à Beaumarchais et à l’Assemblée constituante de 1791. Un prof de français ne peut pas ignorer cela, n’est-ce pas ?

  73. @ Patrice Charoulet
    Arrêtez de radoter que vous seriez honnête.
    Il n’y a pourtant pas pire que vous. En produisant le texte de quelqu’un en disant qui il est, vous portez atteinte à sa vie privée.
    En produisant un texte sans dire de qui il est, vous commettez un plagiat, le crime des crimes littéraires, ou dit selon le dictionnaire, une piraterie.
    https://www.cnrtl.fr/definition/plagiat
    Les pirates, eux, valaient quand même nettement mieux que vous, ils ne pratiquaient pas leur activité en se prétendant honnêtes. Tout au plus gentilshommes de fortune, et puis les voyait-on enseigner le bon usage des mers ? non. Alors que vous avez exercé les fonctions de professeur, et que vous continuez à prétendre enseigner notre langue ici.
    Arrêtez de dénigrer les pseudonymes, ils ne se comportent pas plus mal que les patronymes, que vous, sans chercher plus loin.
    Bien des gens pèchent par ignorance ou par paresse, alors que vous savez très bien ce que vous faites et gaspillez vos forces dans cette activité douteuse. Je pense qu’il s’agit d’un plaisir inavoué à soi-même de transgresser en prétendant à l’impunité voire à la reconnaissance de vos victimes. On joue ainsi sur les deux tableaux.
    C’est vrai, le risque est vraiment mineur. Des hommes de lettres, vivant de leur plume et espérant la gloire, ne parviennent que rarement à faire châtier des plagiaires d’ailleurs peu punis, comment pourriez-vous l’ignorer ?
    Théorie :
    https://www.fidealis.com/actualite-propriete-intellectuelle/risques-encourus-plagiat-contrefacon/
    Pratique :
    https://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/la-france-toujours-aussi-passive-face-aux-plagiats-1112/
    Pas étonnant qu’un professeur féru de hiérarchie ne voie rien de mal à arracher des textes aux gens en les exposant malgré eux ou en les insensibilisant. Si des pontes abusent, pourquoi pas vous, à votre propre niveau ?
    Alors, à plus forte raison, pourquoi se priver de s’en prendre à des commentateurs sans maison d’édition derrière eux, gens en plus souvent désireux de rester dans l’ombre ?
    Et même dans ce cas, le plagié est souvent victime sans recours, par manque de force et de compétence des juges comme de boulot des critiques :
    https://www.dailymotion.com/video/xxisny
    Comme les paparazzi se moquant des amendes quand ils piétinent la vie privée des célébrités sont protégés par l’argent de leurs journaux, vous profitez d’un rapport de force par trop défavorable aux victimes.
    Il est plein de gens dénigrant les alcooliques alors même que, souvent, ils ne nuisent à personne, et on laisse des gens empoisonnant la vie privée des autres ou plagiant des auteurs impunis.
    De sorte que cette engeance pullule de plus en plus.
    On trouve même des tueurs de quidams absolument innocents, comme des personnes assistant à des concerts, ne s’avisant pas de donner quelque utilité sociale à leurs pulsions homicides en s’en prenant à ceux qui souillent le bienheureux secret de la vie privée, ou les lauriers des auteurs.
    Quel gâchis que toute cette énergie mal dirigée…

  74. Ne nous acharnons pas sur Patrice Charoulet. Ce n’est pas un méchant bonhomme. Ses posts sont toujours courtois, ce qui sur ce blog est suffisamment rare pour être apprécié.
    Il est différent du Français standard, c’est tout.
    – Il a sa fixette sur les pseudos qui peut se justifier au point que Thierry Breton le commissaire européen au marché intérieur et au numérique se penche sérieusement sur le sujet.
    – Il a le souci du terme juste quand nous utilisons un mot et à ce titre il nous fait profiter des définitions puisées dans ses 130 dictionnaires.
    – Il a une vie de trappiste qui ne siérait à personne d’entre nous, mais elle lui convient et après tout il fait ce qu’il veut.
    – Il aime les agrégés de lettres, surtout les majors de promotion. Sans doute une petite frustation de n’avoir pu se hisser à ce haut niveau, mais ça le regarde.
    Certes, il a transmis l’adresse e-mail de Robert Marchenoir à la directrice de la rédaction de la Tribune Juive, ce qui est assez étonnant d’ailleurs car il n’a jamais montré sur ce blog qu’il était un virtuose de l’hameçonnage.
    Mais il ne l’a pas fait dans un souci de nuire à ce dernier mais plutôt pour faire profiter cette revue de son talent rédactionnel reconnu ici par tous, même si on ne partage pas ses idées.
    Il sait tout de moi suite à un échange par mail, donné avec mon autorisation par l’intermédiaire de Pascale Bilger: mon adresse e-mail, mon nom, mon parcours professionnel. Il n’en a jamais fait état sur ce blog et je lui en sais gré.

  75. @ Serge HIREL
    C’est bien, vous avez cité le code pénal. Mais en fait, ce qui comptait, c’était de le citer en expliquant en quoi la rédactrice ayant envoyé le courriel aurait commis le même délit que celui qui aurait divulgué des données à caractère personnel. Et c’était cela, l’aspect essentiel de la question – et ça me semblait pourtant clair.
    Clairement, la rédactrice de ce journal n’a pas procédé à une collecte de données par un moyen frauduleux, etc. ni recueilli de telles données à l’occasion de, etc. qu’elle aurait communiquées à un tiers. Il n’y a même pas de débat juridique possible, c’est proprement hors sujet.
    « Il est plaidable que le fait d’utiliser des données personnelles, lorsqu’on sait qu’elles ont été recueillies dans ces conditions illicites, de plus dans un but intéressé (ici la publication d’un article dans Tribune Juive) entraîne complicité »
    Non. Ce n’est pas ça la complicité. Lisez aussi l’article du code pénal qui s’y rapporte. D’une manière générale, on conçoit mal la complicité comme un fait postérieur au fait principal – qu’elle n’a donc pas provoqué ou facilité.
    Je me rends compte que vous avez coutume de raconter absolument n’importe quoi.
    « Bon, cela dit, passons à « Pétain ». Je serai plus court et vous rappellerai seulement, d’une part, que mâcher et remâcher une haine qu’on ne parvient pas à oublier rend la perspicacité confuse et la parole inaudible, d’autre part que l’Histoire officielle (avec un grand « H ») est écrite par les vainqueurs et qu’elle n’est pas nécessairement la Vérité (avec un grand « V »). »
    Ou sinon on constate que cet homme a été condamné et que son jugement n’a pas été révisé, y compris par les grands hommes d’Etat qui ont pu fleurir sa tombe. Ce qui révèle bien que même si des hommes ont pu rendre hommage à certaines de ses qualités ou actions, aucun n’a trouvé pertinent de discuter la condamnation de sa complicité dans le génocide nazi. Là encore, révisez le code pénal au sujet de la notion de complicité.
    « Quant à Wikipédia, ce site est tout sauf une encyclopédie, dont il ne partage en rien les critères. Il suffit de jeter un œil sur les onglets « Discussion » pour se rendre compte que les lobbies s’en donnent à cœur joie au milieu d’experts autoproclamés »
    La possibilité de discussion publique sur les modalités de rédaction ne permet en rien de nier le caractère encyclopédique de l’entreprise.
    « J’utilise Wiki une bonne dizaine de fois par jour… mais avec des pincettes, et en confronte systématiquement les affirmations avec celles d’autres sources. Ce qui n’est pas le cas de Légifrance, qui est le site officiel du gouvernement dédié à la diffusion des textes législatifs et réglementaires, ainsi que des décisions de justice. »
    Et vous serez ravi de découvrir que sur Légifrance, Philippe Pétain n’est pas appelé « le Maréchal », sinon entre guillemets en citation lors des discussions sur les condamnations de ceux tentant de faire l’apologie de sa politique de collaboration.

  76. @ Marcel P | 02 novembre 2023 à 00:05
    « …sur Légifrance, Philippe Pétain n’est pas appelé « le Maréchal » »
    Je vois mal comment Légifrance, qui est un site officiel de l’Etat, pourrait se permettre de ne pas respecter la Vérité historique officielle… Vous n’arriverez jamais à démontrer que les présidents de la République qui ont fleuri la tombe de Philippe Pétain n’honoraient pas « le Maréchal ». Vous noterez aussi qu’à l’époque du procès, l’Académie française, qui n’avait d’autre solution que celle de se soumettre au verdict d’indignité nationale privant automatiquement le condamné de son siège Quai Conti, en forme de protestation silencieuse, n’a pas nommé un nouvel Académicien au 18e fauteuil qu’il occupait avant le décès du Maréchal… Est-ce à dire que tous ces Immortels étaient des fachos ?
    Quant à vos explications emberlificotées sur la qualification du geste de la rédactrice en chef de Tribune Juive, qu’il s’agisse de complicité – ce qui est plaidable – ou de recel de données collectées abusivement, je remarque qu’elle s’est empressée de s’excuser auprès de RM… qui a été trop bon de ne pas alerter la CNIL.
    —————————————————————–
    @ Achille | 01 novembre 2023 à 07:57
    « Ne nous acharnons pas sur Patrice Charoulet. »
    Excellente plaidoirie, presque émouvante… Mais vous avez oublié de demander la relaxe de votre client… « Monsieur le Président, ne le condamnez pas… Il est macronien… ».
    —————————————————————–
    @ Lodi | 01 novembre 2023 à 07:48
    Je l’avoue, j’ai cru un instant devoir plaider la cause de Patrice Charoulet… Son ancien voisin, Arsène Lupin, ne se comportait-il pas comme lui ? Sous des dehors affables et maniérés, il était en fait « le roi des voleurs »… Mais ma réflexion s’est arrêtée net. Il ne pouvait être un nouvel Arsène. Lui fréquentait les bonnes tables, Patrice aime le flétan bouilli. Certes pour donner le change, il achetait Le Figaro, ne le volait pas, ne le lisait pas gratuitement à la bibliothèque municipale. Finalement, mon idée était saugrenue dès qu’elle m’était venue : se glisser dans les habits d’un autre, fut-il un personnage de roman, n’est-ce pas plagier… et donc le voler ?

  77. Robert Marchenoir

    Je ne comptais pas intervenir davantage sur ce sujet, mais puisque diverses suppositions ont été émises concernant un tiers absent de la discussion, je précise les points suivants :
    La directrice de la rédaction de Tribune Juive ne m’a pas présenté ses excuses, car elle n’avait pas à le faire : elle n’avait aucune raison de soupçonner que Patrice Charoulet possédait et communiquait mon adresse mail contre ma volonté.
    J’ai écrit qu’elle m’a spontanément proposé d’effacer cette adresse de son répertoire, ce qui est différent.
    Elle n’est pas en faute dans cette affaire : elle a été manipulée.
    On peut encore moins lui imputer une infraction à la loi, même très théorique. En revanche, il est probable que Patrice Charoulet soit en faute sur le plan légal, car en effet les données personnelles sont protégées, tout particulièrement dans l’espace numérique (ce que j’avais tenté de lui faire comprendre sans succès il y a quelques années).
    Mais ce n’est même pas la question. Nous parlons ici de la plus élémentaire correction, qui ne devrait pas avoir besoin de la loi pour s’exercer.

  78. @ Serge HIREL | 03 novembre 2023 à 19:48
    « Finalement, mon idée était saugrenue dès qu’elle m’était venue : se glisser dans les habits d’un autre, fut-il un personnage de roman, n’est-ce pas plagier… et donc le voler ? »
    Quel humour ! Et cela tire aussi sur le fantastique… Une idée à retenir pour utilisation ultérieure si vous permettez… à vos lecteurs.

  79. @ Serge HIREL | 03 novembre 2023 à 19:48
    « Excellente plaidoirie, presque émouvante… Mais vous avez oublié de demander la relaxe de votre client… « Monsieur le Président, ne le condamnez pas… Il est macronien… » »
    J’y ai pensé mais le fait de le présenter comme macronien ne lui aurait même pas permis d’obtenir les circonstances atténuantes. Peut-être du sursis et encore je n’en suis pas sûr…

  80. « Le président a su quitter le « en même temps », bravo ! » (PB)
    Dur, dur d’être Président. En effet, ce n’était pas le moment.
    Emmanuel Macron s’en est rendu compte depuis sa visite chez Benyamin Netanyahou et Mahmoud Abbas.
    On comprend mieux pourquoi la préparation de son discours devait prendre un peu de temps de réflexion.
    C’était l’un des plus difficiles exercices diplomatiques auquel Emmanuel Macron a dû faire face depuis son double mandat présidentiel après le massacre des civils et enfants juifs en ce dramatique jour du 7 octobre 2023. Il aurait été imprudent, et ce n’était pas le moment le mieux choisi pour faire des reproches aux intéressés d’Israël et de la Palestine. Les USA, l’Europe ainsi que les pays arabes, tous attentifs et à l’écoute, ne devaient pas avoir les oreilles écorchées par des paroles mal choisies ou en renvoyant dos à dos les responsables politiques.
    Mais, en même temps (c’est de moi), tout est dit dans ce lien (écoute 1:01:49)
    https://www.youtube.com/watch?v=trW9e2yPBtI

  81. @ Robert Marchenoir | 03 novembre 2023 à 22:56
    « La directrice de la rédaction de Tribune juive (…) n’avait aucune raison de soupçonner que Patrice Charoulet possédait et communiquait mon adresse mail contre ma volonté »
    Dont acte. Mais cette information aggrave le cas du « voleur ». Il a mis cette journaliste en difficulté en ne lui indiquant pas qu’il avait dérobé votre adresse mail… s’il le lui avait dit, il est vraisemblable qu’elle n’aurait donné aucune suite à sa proposition.
    « Il est probable que Patrice Charoulet soit en faute sur le plan légal »
    Cela ne fait aucun doute. Dans votre cas, ce « vol » n’entraîne finalement que peu de préjudice, quelques minutes perdues au téléphone, voilà tout… Mais, dans d’autres, la divulgation de données personnelles va jusqu’à permettre la décapitation d’un prof…

  82. @ Serge HIREL | 04 novembre 2023 à 11:51
    « Dont acte. Mais cette information aggrave le cas du « voleur ».
    La vraie question est comment Patrice Charoulet a-t-il pu se procurer l’adresse e-mail de Robert Marchenoir, lui qui est nul en informatique, au point d’être incapable de mettre en lien un copier-coller d’un article trouvé sur Internet. C’est forcément un proche de RM qui la lui a communiquée. Et vu le soin que ce dernier met à protéger son identité, c’est même quelqu’un de très proche… Mystère !

  83. Beaucoup de bruit pour rien concernant le différend entre Robert Marchenoir et Patrice Charoulet. Le premier accusant le second de vol, alors que ce dernier ne pourrait être tout au plus taxé que de curieux compulsif et de maladroit ignorant manifestement les pratiques frauduleuses de « piraterie » sévissant sur internet ; dès lors qu’il s’est borné à communiquer une adresse qu’il tenait d’un tiers, j’imagine fiable (et non volée ou obtenue par ruse et tromperie).
    Pas de quoi en faire une montagne et sachons raison garder avant d’accabler Patrice Charoulet et le clouer au pilori, sachant que nonobstant ses obsessions maniaques et intrusives il est certainement un homme de bonne foi et certes pas un voleur ou un hackeur !

  84. Patrice Charoulet

    Pour cette histoire, j’ai eu des procureurs et des avocats. Grand merci à mes avocats. Certains m’ont soutenu par courriel.
    Précisions. Depuis cinq ans que je suis ici, une bonne vingtaine d’entre vous ont bien voulu me dire leur mail. Je vais surprendre. À chaque fois, je n’étais pas animé par la curiosité. Je souhaitais savoir le mail de quelqu’un car il avait écrit quelque chose de particulier à quoi je voulais répondre en tête-à-tête, pour ne pas embêter les autres lecteurs.
    Ma profession est connue. Je ne leur ai jamais demandé leur profession. J’ai demandé à un seul d’entre vous ici sa profession, car il s’en était pris à la mienne. Je n’ai pas oublié sa réaction sur ce blog: « Comment osez-vous me demander ma profession ! ».
    J’ai eu des échanges téléphoniques avec cinq ou six.
    Deux ont eu la gentillesse de m’offrir des livres.
    Pour terminer, je tiens à dire que j’ai été très heureux de découvrir ce blog, qui a plusieurs charmes: la qualité des textes du blogueur, le bon niveau de plusieurs commentateurs, la présence d’une modératrice-correctrice, qui va jusqu’à embellir les textes des intervenants – ce qui est rarissime sur le Net.

  85. En fait si j’étais sincèrement choqué au début par le comportement de Patrice Charoulet, je le suis de moins en moins.
    Après tout Robert Marchenoir a fait un commentaire public, puisque P. Charoulet y a eu accès.
    Robert Marchenoir n’a pas envoyé de commentaire privé sur le mail perso de P. Charoulet.
    De surcroît P. Charoulet a indiqué à la journaliste d’où venait son article, lui laissant la liberté de contacter son auteur.
    Vu sous cet angle, je trouve que le comportement de P. Charoulet a été correct.
    Beaucoup sur ce blog, dont moi, se sont servis du fait que P. Charoulet est un peu « curieux » pour le blâmer.
    Ce n’est pas très charitable d’un côté, mais d’un autre si la punition de son erreur ne l’est pas, cette punition sanctionne un peu les dérives inquisitrices de Patou.
    Un peu comme un carton rouge sur un joueur de foot qui n’a fait que provoquer l’adversaire et finit par se faire exclure pour un geste de sympathie envers ce même adversaire.

  86. @ Patrice Charoulet – 18:08
    C’est un gag j’espère…
    Les procureurs et les avocats que vous avez consultés n’ont pas éclaté de rire ?

  87. @ Achille | 04 novembre 2023 à 13:05
    Ou bien quelqu’un de très doué en informatique a trouvé, allez savoir comment, l’adresse de Robert Marchenoir et l’a communiquée à Patrice Charoulet.
    Un expert en forçage de secret sous-traite le harcèlement de Robert Marchenoir à un autre.
    Même si on peut être loin d’être d’accord avec certaines de ses idées, pour autant, nul ne mérite d’être ainsi persécuté pour elles.
    Et en plus, cela amènera finalement à vouloir tout savoir sur chacun, comme d’ailleurs défendu par Patrice Charoulet maniaque de la croisade anti-pseudo, une position qui, pour ne pas être originale, n’en est pas moins aussi liberticide qu’inique.
    L’exception, comme on le voit là, tend à devenir la règle.
    Un précédent amusant.
    Des homosexuels, on les comprend, n’étaient pas ravis que certains d’entre eux se battent contre leurs droits. Et donc, en ont dénoncé certains.
    Mais problème imprévu quoique prévisible : cela donnait une mauvaise image de la communauté.
    Ainsi donc, il était question de dénoncer des homos sans reproche, voire la crème de la crème.
    Je ne me rappelle plus si ça c’est beaucoup fait, mais finalement, on n’en parle plus – je crois, car il faut dire que je ne suis pas ça de près, cette histoire n’ayant plus les charmes de la nouveauté.
    Bref, il semble qu’on y ait renoncé, et tant mieux pour la vie privée… Sans compter, mais tout le monde s’en moque, qu’il aurait été particulièrement inique de dénoncer des gens parce qu’excellents, les punir d’être les meilleurs, en quelque sorte.
    Un précédent moins amusant : je veux dire que s’il y a semble-t-il fin heureuse concernant les outing, il n’en va pas de même pour le fichage ADN, sans parler du reste.
    Tous fichés !
    « L’exemple le plus significatif et affolant est celui du fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Créé en 1998, suite à l’affaire Guy Georges, ce fichier avait pour vocation d’identifier les personnes récidivistes des infractions sexuelles les plus graves à l’aide de leur ADN, ainsi que les personnes disparues et les corps non identifiés. Mais seulement trois années plus tard, en 2001, la loi pour la sécurité quotidienne élargit la collecte de l’ADN aux crimes graves aux personnes (crimes contre l’humanité, tortures, homicides volontaires, proxénétisme…). C’est ensuite la loi sur la sécurité intérieure de 2003 qui l’étend à de simples délits d’atteinte aux personne et aux biens (tels que les vols ou les tags) et permet aussi d’inclure la collecte de l’ADN des personnes simplement soupçonnées d’avoir commis une de ces infractions. »
    https://www.laquadrature.net/2022/09/07/classer-pour-dominer-petite-histoire-critique-du-fichage-en-france/
    Et cela va bien sûr empirer…
    Pauvre pays : on ne fait quasiment rien contre le harcèlement scolaire, on laisse une immigration musulmane à tendance à rendre le mal pour le bien s’infiltrer.
    Bref, des coupables sont impunis, des dangers publics invités à qui nul ne doit rien car il n’y a pas de droit à immigrer chez les autres, invités.
    Et par contre, le citoyen, qui a le droit d’être libre, présumé innocent, est fiché comme un coupable.
    Et loin qu’il y ait une réaction libérale, les gens ne songent qu’à imiter l’Etat, les commères, les entreprises vous fichant pour mieux vendre et autre catastrophes.
    Et je pense que tout cela va bien sûr empirer.
    C’est normal, au hasard, que m’a-t-on dit ici ? La liberté pour quoi faire. Et quand je dénonçais les mauvaisetés des religions surtout monothéistes, que les dénoncer était aussi mal que les commettre. Pas avec ces mots, c’est trop gros, et en personnalisant le débat, bien sûr : en disant que je ne valais pas mieux que ces gens si répugnants. Donc, faire des victimes et rapporter ce méfait sans parler d’en rappeler l’une des causes, c’est la même chose, on rigole… Mais bien sûr, je le garde, et je le ressortirai comme la liberté pour quoi faire, c’est de bonne guerre.
    J’oublie beaucoup, mais le grave, je ne le pardonne pas. Il y a encore moins de droit à nuire injustement qu’à immigrer, je le rappelle à toutes fins utiles.
    Je ne pense pas que les intentions de P. Charoulet soient bonnes, mais quand bien même, il participe à un processus de destruction des libertés qui ne mérite aucune complaisance.
    Je ne fais même pas de procès à l’Etat : il se peut que ses intentions soient pures, qui sait ?
    Mais il n’en dévore pas moins nos libertés, ce contre quoi on a encore et mystérieusement le droit de râler, mais sans doute pas longtemps, car qui pourra parler honnêtement quand tous sauront tout sur vous, grâce à la fin du pseudonymat ?
    Que les ténèbres soient.

  88. On n’a pas le droit de publier le texte de quelqu’un malgré lui, de donner son adresse et que sais-je encore ?
    Si s’en prendre injustement à quelqu’un pour lui arracher ses textes, ou le secret de sa vie privée, si le faire plusieurs fois, ce n’est pas une persécution, qu’est-ce que c’est ?
    1. Action de tourmenter quelqu’un par des traitements injustes et cruels.
    Pour moi, Patrice Charoulet persécute au premier sens du terme.
    Mais il n’admettra même pas le faire dans un sens étendu, ce que même ses charitables défenseurs concéderaient sans doute :
    « B. − P. exagérer. Action d’importuner quelqu’un avec insistance. Je suis en butte à une vraie persécution de la part d’un banquier de Barcelone, nommé Daniel Grant (Goncourt, Journal, 1895, p.852). »
    https://www.cnrtl.fr/definition/pers%C3%A9cution#:~:text=1.,M%C3%A9mor.%2C%201822%2C%20p.
    À quoi bon consulter les dictionnaires et lire les classiques pour n’en rien retirer, pas même le tact élémentaire de respecter la vie privée et les textes des autres ?
    Cela me fait penser aux gens qui ont des livres sans même les ouvrir… Il faut s’ouvrir au livre comme il s’ouvre à vous, en vérité.

  89. @ Lodi | 05 novembre 2023 à 07:12
    « Pauvre pays : on ne fait quasiment rien contre le harcèlement scolaire, on laisse une immigration musulmane à tendance à rendre le mal pour le bien s’infiltrer. Bref, des coupables sont impunis, des dangers publics invités à qui nul ne doit rien car il n’y a pas de droit à immigrer chez les autres, invités. »
    Quel défaitisme ! Il me semble que Gabriel Attal a pris les choses en main concernant le harcèlement scolaire . Il en a même fait son cheval de bataille pour en avoir souffert lui-même.
    Je pense que Gérald Darmanin prend, lui aussi, des mesures sur la lutte contre l’immigration. Mais il doit faire face à certaines associations comme notamment la LDH, mais il en existe bien d’autres qui s’opposent à toute tentative de régulation des flux de migrants. Je pense que dans ce domaine il faut changer la loi et même certains articles de la Constitution qui empêchent toute réforme nécessaire.
    « Je ne pense pas que les intentions de P. Charoulet soient bonnes, mais quand bien même, il participe à un processus de destruction des libertés qui ne mérite aucune complaisance. »
    Je ne pense pas que Patrice Charoulet soit animé de mauvaises intentions envers quiconque sur ce blog. Simplement il vit dans un monde un peu différent du nôtre. Quand parfois il est excessif ce n’est pas méchamment. Il faut être indulgent avec les rêveurs. Vous aussi vous en êtes un quand on vous lit.

  90. @ Achille | 05 novembre 2023 à 10:12
    Oui, je rêve, mais aux dépens de personne.
    Avant le paradis que je pense possible, que d’enfers la nature et les irresponsables ne jettent-ils pas sous nos pas !
    Il faut donc faire attention, et rien n’interdit de gronder contre tous les obstacles.
    Enfin, je vais essayer d’être indulgent envers mon frère rêveur, et optimiste, ce qui est vraiment jouer à contre-emploi pour moi.
    Un peu pour vous, plus pour Claude Luçon, un bel exemple d’optimisme, et beaucoup parce que j’ai évité le pire aujourd’hui, si je ne veux pas en dire plus, et que cela incline à la joie et la magnanimité.

  91. Je suis converti au Charouletisme.
    En effet, avec du recul, je vois la situation ainsi.
    Patrice Charoulet repère un texte intéressant de Robert Marchenoir.
    Ce texte est public, il ne l’a pas eu par un mail privé.
    Patrice Charoulet, s’il avait envoyé un message à Robert Marchenoir, n’aurait pas été lu et n’aurait pas eu l’accord ou le désaccord de ce dernier puisque son adresse était bloquée.
    Patrice Charoulet fait part à la directrice de Tribune Juive qu’il a un beau texte à lui soumettre. Il lui en précise l’auteur (et donc ne se l’attribue pas) et indique sa source en fournissant l’adresse mail de l’auteur.
    Si Patrice Charoulet a eu l’adresse mail de Robert Marchenoir, auteur du texte, il n’en a pas fait une diffusion publique.
    Que n’auraient pas dit ses détracteurs, dont je faisais partie, si Patrice Charoulet avait fait sien le texte de Robert Marchenoir, sans citer ses sources et son auteur et allant jusqu’à permettre à ce dernier d’avoir droit de publication.
    Cette croisade contre Patrice Charoulet est totalement injustifiée et au risque de me répéter repose sur une volonté de lui donner une bonne leçon pour calmer sa curiosité.
    Donc en lecteur converti je me fais son avocat sur ce seul épisode.

  92. Patrice Charoulet

    « Le « pseudonymat » généralisé qui permet à leurs auteurs de se réfugier derrière leurs écrans et l’inaction voulue des géants de l’Internet ne sont plus supportables… » (Edouard Philippe et Bernard Cazeneuve, « La Tribune Dimanche », p.15, 5 nov. 2023.)

  93. @ Serge HIREL
    « Je vois mal comment Légifrance, qui est un site officiel de l’Etat, pourrait se permettre de ne pas respecter la Vérité historique officielle… »
    Comme le Port-Salut. Légi-France. C’est un site juridique. Légifrance ne respecte pas « la Vérité historique officielle » mais la vérité juridique. La vérité juridique, c’est le principe de l’autorité de la chose jugée
    « Vous n’arriverez jamais à démontrer que les présidents de la République qui ont fleuri la tombe de Philippe Pétain n’honoraient pas « le Maréchal » »
    Vous voulez dire que ces présidents de la République tenaient à honorer le régime de collaboration ? Mais tout en étant au plus au sommet de l’Etat, en s’étant permis de sacrés travers au vu et au su de beaucoup sans rougir, ils auraient été si timides qu’ils n’auraient pas tenté la moindre démarche de révision ?
    Si c’est censé être un argument, il ne serait pas en faveur de Philippe Pétain mais en défaveur de ces gens-là.
    « l’Académie française […] en forme de protestation silencieuse, n’a pas nommé un nouvel Académicien au 18e fauteuil qu’il occupait avant le décès du Maréchal »
    Comme pour Charles Maurras.
    En réalité, comme cela est décrit sur le site de l’Académie française, la mesure exceptionnelle consista plutôt à pourvoir à nouveau les fauteuils des collaborateurs Abel Hermant et Abel Bonnard.
    La mesure de principe devient une démonstration « silencieuse », toutes ces surinterprétations, du plus creux argumentaire d’autorité, sont bien brouillonnes.
    « Quant à vos explications emberlificotées sur la qualification du geste de la rédactrice en chef de Tribune Juive, qu’il s’agisse de complicité – ce qui est plaidable »
    Non, ce n’est pas « plaidable ». Si vous vous intéressiez avec plus de rigueur aux sujets que vous abordez, mon commentaire précédent aurait dû être suffisant pour vous mettre sur la piste. Consultez Légifrance, une fois encore : est complice d’un crime ou d’un délit la personne qui sciemment, par aide ou assistance, en a facilité la préparation ou la consommation ; est également complice la personne qui par don, promesse, menace, ordre, abus d’autorité ou de pouvoir, aura provoqué une infraction ou donné des instructions pour la commettre.
    La temporalité importe (pour n’évoquer que le plus flagrant problème de raisonnement).
    « ou de recel de données collectées abusivement, je remarque qu’elle s’est empressée de s’excuser auprès de RM… qui a été trop bon de ne pas alerter la CNIL. »
    La notion de recel, comme la complicité, est définie par la loi : elle implique la connaissance de la provenance frauduleuse de l’objet recelé. Là encore, ce n’est pas « plaidable ».

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