Le président de la République me donne le tournis. Il ne permet pas de s’arrêter à une position implacablement hostile ou systématiquement bienveillante, ce qui serait confortable. Il me fait passer d’une parole critique à un soutien vigoureux. C’est sa richesse, sa force mais aussi sans doute sa faiblesse. Il nous condamne à « l’itinérance » pour reprendre le terme pompeux et ridicule caractérisant ces six journées de mémoire et de deuil.
A peine s’est-il fourvoyé pour Maurice Audin que courageusement et honnêtement il pense et vise juste pour l’hommage à rendre le 10 novembre aux huit maréchaux de la Première Guerre mondiale parmi lesquels il y a le vainqueur de Verdun Philippe Pétain et dont cinq ont leur tombe aux Invalides.
A peine a-t-on pu lui reprocher un parler vrai devenu trop brutal, mais toujours correct dans la forme, qu’il est confronté à une inimaginable grossièreté qui imposerait qu’on éduque aussi les citoyens quand ils se livrent dans l’espace public et dialoguent avec le président de la République.
Ce sont deux épisodes majeurs qui l’ont vu s’expliquer et tenter de convaincre à Charleville-Mézières dans un registre qui est de loin son meilleur : une empathie prenant du temps et s’efforçant d’être pédagogique sans être condescendante (CNews, L’heure des pros du 7 novembre).
Je n’oublie que d’autres sujets pourraient et devraient nous intéresser, nous mobiliser.
La manifestation du 17 novembre.
La défaite de Donald Trump, en réalité quasiment une victoire en considérant tous les paramètres. Les électeurs intelligents ont porté sur sa présidence le jugement équivoque qu’elle mérite et ont privilégié une synthèse contradictoire avec sa personnalité tout d’une pièce. Il n’a pas subi une déroute, la majorité démocrate à la Chambre des représentants n’est pas cohérente ni homogène sur le plan idéologique, l’emprise des Républicains au Sénat est amplifiée et il sera clairement candidat à sa réélection en 2020 avec l’avantage qu’il n’aura pas dilapidé son argumentation principale sur l’économie et l’emploi – incontestables réussites – puisqu’il a focalisé sur l’immigration, l’identité et les frontières.
J’ajoute l’exclusion définitive de ces deux collégiens – celui qui a menacé et celui qui a filmé – en espérant que cet arbre de rigueur inévitable ne servira pas à masquer pour la suite une forêt de mansuétude habituelle.
Entendant le président de la République sur Pétain, en relevant l’évidence historique et la lucidité intellectuelle de son appréciation, j’avais, sans être spécialement devin, signalé qu’il devrait pousser davantage encore ses efforts de persuasion pour prouver l’absolue validité de sa position et donc de l’hommage (sans célébration) prévu le 10 novembre au vainqueur de Verdun tant d’oppositions allaient surgir. N’oublions que nous sommes en France et que j’étais loin du compte !
Je tiens pour rien – sans doute une erreur de communication et de coordination – que la ministre Florence Parly ait semblé contredire le président.
En revanche, alors qu’il avait jugé « légitime » l’hommage rendu à Pétain, Ian Brossat, communiste, dénonçait « une faute politique majeure » et Jean-Luc Mélenchon toujours aussi violent et vindicatif à l’encontre d’Emmanuel Macron, sauf lorsqu’il le rencontre, vitupérait Pétain comme « un traître et un antisémite, ses crimes et sa trahison sont imprescriptibles, cette fois-ci c’est trop ! L’histoire de France n’est pas votre jouet ! ».
Et le CRIF bien sûr est choqué (Le Figaro). Comme si dans et malgré sa lutte permanente et nécessaire contre l’antisémitisme, l’Etat avait toujours des gages à donner sur le plan historique, qui le priveraient de sa liberté d’examen et lui interdiraient toute approche objective.
Seul le député LR Philippe Gosselin a approuvé publiquement le président.
Il me semble que le président de la République avait de manière anticipée mis à bas le procès qui lui était intenté en déclarant : « Je ne fais aucun raccourci mais je n’occulte aucune page de l’Histoire. Le maréchal Pétain a été pendant la Première Guerre mondiale un grand soldat (…) même s’il a conduit à des choix funestes durant la Seconde Guerre mondiale ». Une telle analyse ne valide pas un quelconque relativisme mais met en évidence qu’en Histoire, une personnalité n’est pas un bloc – du meilleur puis beaucoup de pire en l’espèce pour Philippe Pétain.
Le président a adopté cette vision du « en même temps », en l’occurrence si pertinente et probablement rassembleuse malgré les protestataires chroniques. En tout cas celle privilégiée par certaines de nos personnalités de pouvoir emblématiques : Napoléon, Charles de Gaulle, Georges Pompidou, François Mitterrand…
Cependant l’Elysée face à cette polémique qualifiée de « vaine », gonflée par des journalistes dans leur « petit bocal » selon l’expression du président, a dû préciser que dans le cadre du centenaire de l’armistice de 1918, huit maréchaux de la Grande Guerre seront honorés, dont la tombe de cinq d’entre eux aux Invalides sera fleurie le 10 novembre par le chef d’Etat-Major d’Emmanuel Macron. Philippe Pétain ne se trouvant pas aux Invalides, l’Etat français donc ne le « célèbrera » pas.
Et le nom de Pétain ne sera pas cité !
Il est tout de même extravagant de voir comme le pouvoir est contraint de se livrer à des justifications pointillistes et presque humiliantes alors que sa démarche est sans doute approuvée par une majorité de Français. On a l’impression que très vite, trop vite il a honte et mauvaise conscience, comme étonné de son courage d’un instant !
Peut-être aurait-on pu seulement reprocher au président une contradiction dans sa volonté de ne pas célébrer officiellement la victoire, pour ne pas froisser l’Allemagne, et d’organiser cet hommage au Maréchal Pétain ?
Ainsi, sur un tout autre plan, dans la France d’aujourd’hui, on a le droit d’insulter le président en pleine face et de le qualifier d' »escroc », lui-même se maîtrisant et continuant à échanger. « Escroc », ce n’est tout de même pas la même chose que « Servez les Français » ou « Attendez le 17 novembre, vous allez voir », c’est une insulte, une offense qu’un citoyen même opposant comme celui qui s’est distingué devrait avoir honte de proférer parce que, d’une certaine manière, il se dégrade lui-même en l’assenant.
Il m’importe peu de savoir que c’est le fil du temps, le délitement du respect – imagine-t-on de Gaulle ou Pompidou traînés dans cette boue verbale ? – et, pour certains, la conséquence d’un comportement présidentiel comme si ses mots avaient eu quoi que ce soit à voir avec cet opprobre lancé à la volée et protégé précisément par l’énormité de la charge. Aujourd’hui, faute d’éducation républicaine, le citoyen se croit tout permis et est incapable de distinguer la vigueur militante de l’outrage dans tous les cas scandaleux.
Il m’importe peu de savoir également si Emmanuel Macron s’est dominé sous l’insulte parce qu’il aurait modifié profondément sa nature – ce que je ne crois pas – ou par tactique conjoncturelle : dans une nasse avec cette fronde sur les carburants et cette journée du 17 novembre, il a fait le dos rond et l’esprit compréhensif.
Je me demande à quoi sert l’éducation civique quand on entend de tels débordements et que personne ne s’en émeut.
On demandait à Sacha Guitry s’il était « contre les femmes », il répondait « oui, tout contre ». Je ne peux pas me retenir : aujourd’hui, le peuple est tout contre le président. Pour l’agonir ou l’applaudir. Il est trop près.
S’autoriser à traiter un président de la République « d’escroc » est une déchéance citoyenne. Pire encore, le contraindre à une écoute et à une tolérance sans lesquelles il serait encore plus vilipendé médiatiquement, est un désastre démocratique.
La manifestation du 17 novembre, les communistes et Mélenchon sont une honte pour nous tous.
Comment deux générations qui n’ont connu que le bien-être, ne pensent qu’aux vacances, ne savent même pas compter, peuvent-elles mettre leur petit confort personnel au-dessus de l’honneur de ce pays, leur patrie, celle que plusieurs générations encore en vie ont reconstruit pour eux et à qui ce gouvernement vient de demander un nouvel effort.
Les poilus de 14/18 ne méritent pas de voir leurs descendants porter leurs poils au creux de leurs mains et leurs cheveux pousser dans le mauvais sens, dans leurs cerveaux.
Il y a des situations comme celle-ci qui donnent envie de vomir.
Bonjour
« En revanche, alors qu’il avait jugé « légitime » l’hommage rendu à Pétain, Ian Brossat, communiste, dénonçait « une faute politique majeure » et Jean-Luc Mélenchon toujours aussi violent et vindicatif à l’encontre d’Emmanuel Macron, sauf lorsqu’il le rencontre, vitupérait Pétain comme « un traître et un antisémite, ses crimes et sa trahison sont imprescriptibles, cette fois-ci c’est trop ! L’histoire de France n’est pas votre jouet ! ». »
Jean-Luc Mélenchon s’enfonce tous les jours un peu plus. Là il a atteint le fond de la bêtise et il creuse encore. Tout ce qui est excessif est dérisoire. Il ne s’en rend même plus compte.
Il a oublié que lorsqu’il était ministre, Mitterrand allait chaque année fleurir la tomber de Pétain. On se demande alors pourquoi il n’a pas démissionné.
Peut-on comparer le général Pétain vainqueur de la bataille de Verdun et le maréchal chef de l’Etat de la période Vichy, là est la question.
Pétain a été un grand soldat mais un mauvais chef d’Etat. Chacun son métier !
Le premier pas du soin de la névrose est d’en nommer les causes, puis d’aider le malade à supporter son visage au miroir du réel.
Il n’est pas sûr, au vu des réactions, que la France soit capable de contempler un tel spectacle, et ne préfère fustiger le docteur pour mieux ne pas soigner son mal.
Ne restera plus alors que l’internement thérapeutique ou la mort clinique, Mélenchon n’est pas loin du premier, le pays de la deuxième.
La démocratie ne survit pas au mensonge, le totalitarisme à la vérité. Le mensonge, aujourd’hui, niche dans l’agitation des colères suralimentées et l’égotisme, qu’il soit brillant ou vulgaire, illimité.
Il y avait longtemps. Une nouvelle fois Philippe Bilger, gagné par la populophilie ambiante, convoque le peuple.
Pas celui des États-Unis où il nous explique que bien qu’ayant perdu la majorité de la chambre des représentants, Trump avait « quasiment » gagné les élections car il n’avait pas subi une déroute. La vérité c’est qu’il y a au sein des électeurs américains une profonde fracture entre les pro et les anti Trump. Là comme ailleurs il n’y a pas un Peuple qui exprimerait d’une même voix une volonté commune.
Concernant l’économie des E-U, cher Philippe, permettez-moi de tempérer votre enthousiasme. Si l’emploi et le taux de croissance battent des records, c’est au prix d’un déficit des finances publiques vertigineux : 5% du PIB, et d’un endettement privé et public abyssal, sans parler du coût environnemental de cette croissance-là : reprise de l’exploitation du charbon, fracturations pour extraire le gaz de schiste notamment. Ajoutez à cela que Trump est en train de détricoter la règlementation bancaire mise en place par Obama et vous avez tous les ingrédients pour une nouvelle crise économique et financière majeure. J’espère me trumper.
Pour le reste je suis d’accord avec vous sur Pétain. Ce n’est pas parce que l’on trouve condamnable (pour parler par euphémisme) ce qu’il a fait en 40 et après, qu’on doit effacer ce qu’il a fait pendant la première guerre. Mais sur ce sujet non plus, le sentiment du peuple ne peut être invoqué, parce que le peuple n’existe pas, parce qu’il n’y a que des citoyens qui ne partagent pas la même façon de voir les choses.
Quant à dire que le Peuple (qui en la circonstance mérite bien une majuscule) est tout contre le Président, comme Sacha Guitry était tout contre les femmes, vous atteignez, dans la métaphore, des sommets indépassables. Fasse le ciel que votre image ne tombe sous les yeux d’un psychanalyste !
i – MAGE
A droite le profil net d’un homme qui broge. Son regard semble intérieur. Il est dans le noir.
A gauche la silhouette floue d’un garde républicain qui présente son arme avec laquelle il va se suicider.
« …imagine-t-on de Gaulle ou Pompidou traînés dans cette boue verbale ? »
A-t-on vu de Gaulle et Pompidou au contact physique avec des noirs homos à une fête de la musique, et les a-t-on vus au contact physique avec des voyous, souriant d’aise pendant qu’il était ridiculisé par les gestes obscènes de ces mêmes voyous ?
Pour le moment je commencerai comme à mon habitude par commenter la photo.
Pour une fois je suis critique, on nous offre une photo incomplète.
Un seul profil, il manque l’autre profil, celui d’un Janus capable de dire une chose et son contraire, dont ce dernier épisode d’un tango sur l’hommage à tous les Maréchaux, puis à certains seulement, nous donne une piteuse démonstration.
Nous n’avons pas Jupiter au pouvoir, mais Janus.
Un Janus du « en même temps », qui s’embrouille dans ses déclarations successives, au point de ne pas être suivi par certains de ses ministres, en temps réel comme on dit.
C’est souvent le cas pour celui qui est au pouvoir, mais là nous sommes en pleine farce.
Ici, comme ailleurs, comme d’habitude, les médias français se sont trompés en prenant leurs désirs pour les réalités. Ce qui en dit long sur leur fonctionnement…!
Nouvelle polémique s’agissant du cas Pétain !
Sur le fond Macron a souligné la différence entre le rôle de Pétain dans la victoire de 14-18 et le Pétain qui a été frappé d’indignité nationale.
Sur la forme fallait-il en remettre une couche en insistant sur le rôle du Maréchal durant la grande guerre, ce qui a déclenché un cafouillage que l’Elysée tente de calmer avec difficulté.
Décidément il n’en manque pas une notre Jupiter alors qu’il est englué dans une autre polémique, celle des taxes du carburant pour ramener des sous dans la besace des comptes publics .
Et quand c’est mal emmanché c’est encore plus difficile pour s’en sortir.
Manifestement ça cafouille et toutes ces polémiques ne vont pas arranger son indice de popularité. Manque de doigté ou inconscience de celui qui s’imagine avoir la réponse à tout ?
Cet épisode n’est qu’une démonstration de plus que Macron ne connaît pas la France. Ou alors qu’il instrumentalise sciemment les commémorations de 1918 à des fins bassement politiques. Il savait pertinemment que le personnage de Pétain est un sujet inflammable en France et que ce choix contestable dont l’utilité est plus que discutable allait soulever des polémiques. Il n’y a pas besoin de Brossat ni de Mélenchon, ni même du CRIF pour cela.
Et je ne parle même pas du fait que ces derniers temps, on s’attache davantage au sort des Poilus qu’aux choix stratégiques des galonnés dont certains étaient funestes pour bien trop de subalternes. Même lors des commémorations, Macron ne s’intéresse qu’aux premiers de cordée. L’ossuaire de Douaumont, oui, les Maréchaux, non !
Quant au terme « escroc », je ne vois pas ce qui offusque M.Bilger. C’est une appréciation politique du personnage que beaucoup partagent. Quand le personnage auquel il s’adresse se caractérise par la condescendance dont il fait preuve lorsqu’il s’adresse à ses sujets, le terme n’est absolument pas scandaleux.
Je précise à toutes fins utiles que je suis un soutien de Mélenchon et que, même si je n’approuve pas toujours ses prises de position, je ne peux que le soutenir dans cette affaire. Pétain est factuellement un antisémite et un traître. Je sais bien que toute personnalité est complexe et qu’il existe du blanc et du noir en chacun. Mais il y a des personnages dont l’une des facettes efface toutes les autres. Que penseriez-vous de célébrations en l’honneur de Staline ou d’Hitler pour des choses qu’ils auraient faites dans leur jeunesse ? L’erreur, c’est celle de Macron qui prouve chaque semaine qu’il est capable de tomber encore plus bas que la précédente.
M. Macron a toujours dit qu’il n’était ni de droite, ni de gauche et qu’il voulait être le président de tous les Français. Pour atteindre ce but imaginaire, il essaie de plaire à toutes les tendances politiques de ce pays.
– Le mois dernier, il a honoré la mémoire du communiste Audin comptant ainsi s’attirer la sympathie des occupants de la place du Colonel Fabien et des syndicats garants des intérêts des prolétaires. Mais en même temps, M. Macron a fortement déplu à tous ceux qui connaissent la vraie histoire du terroriste Audin pendant que le gouvernement socialiste de l’époque avait donné les pleins pouvoirs à l’armée pour que cessent les troubles à l’ordre public.
– Hier, M. Macron a annoncé son intention de rendre hommage à huit généraux de la Grande Guerre, ainsi M. Macron devrait améliorer l’affinité avec les militaires et ceux qui partagent les valeurs de droite. Manque de chance, patatras, il y a un os dans le pâté ! Le Général Pétain, proclamé vainqueur de Verdun, fut promu Maréchal et connut le destin que l’on sait.
Le Macron Bashing a commencé, il perdure et M. Macron a perdu le contact avec les Français, plus rien ne semble marcher. Il essaie de leur plaire, mais les Français sont furieux parce qu’ils ont l’impression et même la certitude qu’on leur fait les poches, toutes les poches, y compris les fonds de culotte.
« On a le droit d’insulter le président en pleine face et de le qualifier d' »escroc » »
Il est avéré qu’il a fraudé le fisc et on ne peut que constater ses déclarations de patrimoine incohérentes.
Alors comment le qualifiez-vous ?
Pour Pétain si on doit oublier ses faits de guerre en 14-18 il faut aussi stopper l’étude du passé des mis en examen lors d’un procès, et donc supprimer les juges pour un programme informatique moins cher et impartial.
« S’autoriser à traiter un président de la République « d’escroc » est une déchéance citoyenne ».
Je ne me souviens pas si vous étiez outré quand les « journalistes » de Marianne avaient titré, en parlant du président Nicolas Sarkozy : « Le voyou de la République ».
@ Jabiru | 08 novembre 2018 à 09:11
Difficile de parler de l’armistice du 11 novembre 1918 sans parler de Verdun et donc de Pétain qui, pour la circonstance, s’était conduit comme un bon général, soucieux de la vie de ses hommes, ce qui n’était pas le cas des généraux Nivelle et Mangin qui les envoyaient se faire tuer sans état d’âme pour prendre une colline occupée par les Allemands. Tout cela en pure perte puisque les Allemands reprenaient la position deux jours plus tard.
Ceux qui critiquent Macron ont tendance à oublier que c’était Laval le « méchant » pendant la sombre période de l’Occupation. Il a manipulé Pétain qui n’avait plus toute sa lucidité à cette époque.
A noter, enfin, que ce n’est pas la mémoire de Pétain qui sera célébrée le 11 novembre prochain, mais celle des généraux et maréchaux qui reposent actuellement aux Invalides.
Bonjour monsieur Philippe Bilger,
Votre billet de ce jour symbolise parfaitement l’incohérence de l’esprit français actuel (double sens).
Nous sommes tous devenus de grands malades, dont même Aliocha propose « l’internement thérapeutique ou la mort clinique ».
S’agissant de Pétain, nous pouvons nous demander pourquoi EM, dont certains vantent l’intelligence et la lucidité, a cru bon d’évoquer ce sujet, sensible s’il en est, et qui ne pouvait que soulever la polémique. Agiter ainsi ce chiffon rouge, n’était-ce pas faire preuve avec un peu de légèreté, de provocation ?
La vie d’un homme ne me paraît pas divisible et sa grandeur d’avant-hier ne saurait effacer sa lâcheté d’hier.
Quant au manque de respect dû à la personne du président de la République et que l’on ne peut que déplorer, il n’est que la traduction d’une évolution de fond constatée depuis de nombreuses années dans notre société, à tous ses niveaux, et à laquelle EM et ses deux prédécesseurs ont fortement participé.
Il ne faut pas s’étonner d’une telle attitude, certes condamnable parce qu’irrespectueuse, d’un citoyen vis-à-vis du Président lorsque ce dernier est lui-même loin d’être irréprochable dans son comportement et ne garde pas entre lui et ses concitoyens la distance qu’impose sa fonction.
J’adore les aboiements courageux des chiens de meute qui répandent leurs lisier verbal contre Pétain et Macron ; fastoche de donner des leçons de morale plusieurs décennies après ce grand foutoir qui a suivi la défaite et la débâcle des années 40 ; quelle aurait été la solution la moins coûteuse en vies humaines, en répressions sanglantes, en tortures, en humiliation, si on n’avait pas mis ce vieux sénile à la tête de la France pour amadouer les teutons ?
Qu’auraient fait tous ces Yakafokon, ces faux-culs, ces Yzaurédu, Yavéka, avec un Lüger sur la tempe ?
Le seul qui a eu des analyses très fines sur ce sujet, c’est encore et toujours Zemmour ce matin sur CNews ; personne n’a son courage, il est bien seul devant ces hordes haineuses opportunistes arrivistes sorties de la fosse merdiatique malodorante, bave aux lèvres, avides de cadavres.
@ Achille
« …il a manipulé Pétain qui n’avait pas toute sa lucidité à cette époque »
Et Philippe Pétain ne connaissait pas son état ? Il aurait pu
refuser de prendre de telles responsabilités à son âge.
On ne revient pas sur l’histoire.
Simplement, il ne faudrait pas qu’il y ait similitude avec l’actuel président. Les capacités incompatibles avec la fonction, « les yeux plus gros que le ventre », que préférera Achille pour la compréhension.
Plusieurs volets dans ce billet.
Tout d’abord le Maréchal Pétain. Je ne trouve pas incongru d’avoir rappelé qu’il a été un grand chef militaire pendant la guerre de 14-18, vainqueur de la bataille de Verdun, et qu’il a conduit l’armée de façon très humaine.
Il faut rappeler que le Général de Gaulle lui-même a prénommé son fils en 1921 Philippe en hommage au Maréchal. Il l’avait apprécié à sa juste valeur d’alors.
Evidemment la Seconde Guerre mondiale a plus que terni sa gloire passée. Mais, près de 80 ans plus tard, il serait temps que les Français fassent la part des choses. Lorsqu’il a été rappelé en 1940, dans un premier temps, il a aussi rassuré dans les chaumières. Les familles (dont la mienne) qui avaient connu l’horreur de 14-18 et ses très nombreux morts ont eu confiance dans cet homme de 84 ans qui, dans leur premier ressenti, allait empêcher une nouvelle boucherie. Après on connaît la suite, terrible, mais en 40 bien peu de Français étaient gaullistes, admettons-le. Beaucoup étaient pétainistes de la première heure, même si aujourd’hui les enfants et petits-enfants que nous sommes ont du mal à comprendre les horreurs du nazisme et l’engrenage de la collaboration dans lequel ce vieillard de 84 ans s’était fourvoyé.
Que Macron ait voulu distinguer les deux périodes puisqu’il commémore l’armistice du 11 Novembre 1918 et rappeler que le Maréchal s’était conduit en grand chef à Verdun, ne me choque pas.
A écouter les gens de ma génération on a l’impression de tous nos parents ont été des résistants de la première heure. C’était pourtant bien plus complexe, tout cela dit sans vouloir excuser le Maréchal pour la suite.
Ensuite, Emmanuel Macron a quand même tendance à vouloir créer des polémiques en bousculant, on ne peut le nier. Créer une nouvelle polémique pour faire digression sur le mécontentement grandissant des Français ? c’est aussi possible.
En ce qui concerne les Français qui parlent mal au Président, il faut se rappeler que ce même Président a eu régulièrement des mots forts envers ses concitoyens, qu’il s’est fait photographier de manière bien peu présidentielle et qu’il a ouvert la porte au non-respect de sa personne. Un peu comme nos profs actuels qui font ami-ami avec leurs élèves et se plaignent après de ne plus être respectés.
Que les Français soient mécontents de sa politique, on peut le comprendre. Taxe après taxe, entre création et augmentation, le pouvoir d’achat est en berne. Et comment veut-il faire de la pédagogie ? expliquer que les taxes sur le carburant sont utiles pour l’écologie, parce que les Français rouleront moins ? Il se moque du monde, lui qui voyage quotidiennement, avec escorte en avion, en voiture, en hélico. Cela ne pollue pas ? Et pire pour ceux qui voient leur pouvoir d’achat diminuer, il ne paie pas son carburant.
Après leur avoir dit qu’ils étaient des gens de rien, qu’il n’aimait que les premiers de cordée, il ferait de la pédagogie pour démontrer quoi ? Il prend les Français pour des abrutis. Pas moins.
Et qui sème le vent récolte la tempête : un adage bien connu ou encore « Dieu se rit des hommes qui pleurent les effets dont ils chérissent les causes ».
C’est d’ailleurs presque « vous n’avez plus de pain, mangez de la brioche ».
Les Français sont dans une colère noire, s’il ne le comprend pas, je doute de ses conseillers et même de sa réelle intelligence. Un peu de bon sens. Comment faire accepter à des provinciaux, qui ne peuvent se déplacer qu’avec leur voiture, que le gouvernement qui les taxe tout le temps de plus en plus ouvre la porte à une immigration constante et coûteuse ? Une immigration qui de plus menace leur culture… Un coût digne du tonneau des Danaïdes.
Ils ont l’impression de payer pour des caprices élyséens, alors qu’aucun problème ne se résout, ni le chômage, ni la violence, ni même l’entretien d’immeubles qui s’effondrent… même à Charleville après le passage du Président.
Emmanuel Macron a hérité d’une France calamiteuse, certes mais il a commencé par prendre des mesures impopulaires et irréfléchies, prises à la va-vite, qu’il ajuste devant le mécontentement à la façon socialiste de l’ancien monde. J’exonère jusqu’à tel seuil, je donne d’une main ce que je reprends de l’autre. Bref rien de nouveau… en pire.
Pas étonnant que nous sentions la révolte gronder et que les Français à cran interpellent le Président. Escroc ? peut-être un peu fort, encore qu’entre déclaration de patrimoine bâclée et copinages multiples, ponctions sur la classe moyenne pour vivre en grand seigneur et le montrer, le mot peut s’expliquer chez ceux qui souffrent.
Il a voulu faire de cette « itinérance mémorielle » une page d’Histoire et renouer avec les Français, on peut voir que cela ne s’arrange pas.
Votre billet de ce jour appelle, Monsieur Bilger, deux types d’observations.
En premier lieu, en ce qui concerne le comportement de monsieur Macron avec le public présent lors des déplacements officiels, il est évident que, comme monsieur Sarkozy au Salon de l’agriculture, il a tort de s’engager dans des conversations sous les caméras avec une intention de convaincre un vis-à-vis qu’il ne connaît pas et qui a toutes chances d’être un opposant bien placé à qui il offre un espace médiatique auquel il n’aurait pas accès autrement.
Ce faisant Macron, malgré sa prétention à la jouer « pédagogique », ne fait qu’abaisser la fonction présidentielle qui n’a pas à se lancer dans des conversations de comptoir de bar… Il n’a qu’à se contenter, comme nombre de ses prédécesseurs, de serrer des mains.
Un président de la République, malgré le respect dû à ses concitoyens, n’a pas dans ces circonstances à se mettre à leur niveau, il doit conserver la dignité de sa fonction en toutes circonstances et donc conserver la distance indispensable et sans mépris, ce qui en l’espèce n’est jamais le cas !
En second lieu, en ce qui concerne « l’affaire Pétain », monsieur Macron était parfaitement dans son rôle de président de la République de rappeler (comme l’ont fait en leur temps le général de Gaulle ou monsieur Mitterrand) le rôle éminent qu’a eu le maréchal Pétain non seulement à Verdun, mais aussi comme artisan de la victoire dans ses fonctions de généralissime en 1918.
Beaucoup de nos moralistes de pacotille falsifient l’Histoire (la Grande) en fonction de leur vision étroite d’aujourd’hui. Une vision faussée n’est en aucun cas de nature à penser juste.
Ceux qui donnent des leçons de morale oublient que le général Pétain avait très tôt compris que la France, du fait de la faiblesse relative de sa population par rapport à l’Allemagne, se devait de compenser cette faiblesse par l’innovation technique et l’appel à des systèmes d’armes innovants. D’où les efforts entrepris en matière de chars ou d’avions.
Par ailleurs, devenu généralissime et sachant que l’armée allemande allait se lancer dans une offensive de très grande envergure au début de 1918 après la disparition du font de l’Est, il a conçu une défense en profondeur qui a certes amené l’armée allemande à de grands succès initiaux mais l’a conduite à buter loin de ses bases sur une ligne de défense impossible à franchir. Puis à l’armée française et aux Alliés à lancer la contre-offensive victorieuse.
Alors ce Pétain-là mérite toujours l’admiration des Français, même s’il a ensuite été déchu de sa dignité après son procès en août 1945.
L’appréciation de l’action du Maréchal Pétain, chef de l’État français, est nécessairement d’une autre nature, en séparant d’ailleurs celle d’avant 1942 de celle d’après l’occupation de la zone libre. Sans oublier que le vrai artisan de la Collaboration a été Pierre Laval (https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Laval) qui a publiquement souhaité la victoire de l’Allemagne, à laquelle le vainqueur de Verdun ne s’est jamais résolu. Mais cela est une autre histoire qui n’a pas à interférer avec celle de 1914-18.
Enfin, ce matin, Eric Zemmour était reçu par Guillaume Durand sur Radio Classique. L’échange sur ce sujet est fort instructif et me semble devoir être entendu :
https://www.radioclassique.fr/radio/emissions/matinale-de-radio-classique/l-invite-politique/
@ Tipaza 08 novembre 2018 à 08:41
Tout à fait d’accord avec vous. Et comme disait Sarkozy qui, lui, a roulé sa bosse en politique « tout cela finira en farce » (en parlant de la façon dont Macron a été élu et de sa troupe aux ordres).
Ce n’est pas fini mais la farce est déjà là…
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@ Philippe Daumier 08 novembre 2018 à 10:38
Vous avez dégainé plus vite que moi, c’est exactement ce que je voulais écrire.
Jean-Claude Gaudin 1939, Emmanuel Macron 2018…
Pour quoi faire ?
C’est Nivelle épaulé par Mangin qui était au commandement de la IIe armée, dans la phase décisive de la reprise des fort de Douaumont et Vaux (dernier rempart avant Verdun) et auquel reviendrait de droit le titre de vainqueur de Verdun, sauf que cette victoire est due en premier lieu, voire essentiellement, aux valeureux Poilus dont le courage, l’abnégation, l’héroïsme au quotidien ont marqué pour longtemps les esprits et sans lesquels Verdun, Douaumont, les neuf villages détruits et toute cette région martyrisée n’auraient pas gardé cette aura mondiale.
Verdun, ville la plus décorée de France, est certes un symbole, celui de la vaillance, de l’honneur, de l’amour de la patrie et de la résistance jusqu’à la mort. Lieu hautement symbolique et marqué par une histoire glorieuse où la honteuse collaboration des années quarante, initiée par Pétain au soir de sa vie, n’est pas prête d’être effacée, d’autant plus dans des familles comme la nôtre qui ont subi à trois reprises l’invasion allemande.
Concernant en particulier la persécution des Juifs de notre pays, je ne sache pas que Pétain ait eu, ne serait-ce que le courage de manifester un quelconque regret pour des lois iniques dont il ne pouvait ignorer l’odieux contenu et la portée, les ayant en outre personnellement annotées.
Macron, cela a déjà été dit, ne connaît pas l’Histoire de France ; pour lui c’est juste un théâtre et une série de mises en scène où il vient se montrer avec son épouse (plus Patrick Juvet que jamais, coucou Savonarole !) déguisée cette fois en hussarde et guêtrée jusqu’aux genoux, comme à Fleury devant Douaumont où son élève donnait la réplique à des lycéens de Verdun, qui pour la circonstance avaient répété leurs petits textes sous la férule du sous-préfet du coin, plusieurs jours avant la visite de Son Excellence Bibi !
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Un couple d’Américains auquel je faisais visiter cet été le champ de bataille de Verdun m’avait fait remarquer à juste titre : « On voit autant de drapeaux allemands que français ici (excepté sur la stèle de la nécropole nationale). A croire que vous avez honte de votre victoire. J’ai aussi lu que vos dirigeants s’appliquaient à ne pas froisser les Allemands lors des commémorations auxquels ils sont régulièrement invités et souvent mis à l’honneur, bien avant les alliés et vos troupes coloniales etc. Ce qui serait inimaginable et choquant dans notre pays. »
Ces Américains avaient vu juste en soulignant l’esprit de collaboration et de soumission qui continuent de prévaloir chez nombre de nos dirigeants et trop souvent de nos contemporains.
C’est ainsi que beaucoup de chants patriotiques ou de textes jugés trop guerriers sont systématiquement écartés ou censurés lors des commémos pour ne pas déplaire aux ex-occupants dont certains (à en juger par leur tenue et leurs voix tonitruantes, jusque dans le cloître de l’Ossuaire) donnent l’impression d’être toujours en pays conquis.
Ceux qui mériteraient un hommage renouvelé, et appuyé en ce centenaire de l’armistice du 11 novembre 2018, ce sont à mon sens, d’abord les millions de morts de tous bords.
Mon grand-père en fut. Chanceux il en revint malgré le gaz moutarde, et tout le reste. Trop jeune, je n’eus que peu d’échanges sur le sujet avec lui. Reste en ma mémoire son diplôme de combattant, incluant une décoration qui sa vie durant trôna sur un mur de la pièce principale. Dans un tiroir, un carnet de notes porté à la ceinture portant les traces de la balle qui le traversa et ainsi sans doute lui sauva la vie. Une baïonnette type « rosalie », non exposée, mais que tous les enfants de la famille savaient sortir de sa cachette, en cachette pour la voir, sans bien tout comprendre, dont cette forme en croisillon, dont on sut plus tard la raison.
Cette année encore, je penserai à lui, surtout à lui et à ses frères d’armes.
Concernant les 7 ou 8 généraux et ou maréchaux de l’époque, quelle est en réalité leur part intime de responsabilité dans ce carnage ?
Il est surtout piquant dans cette polémique de voir le PCF nous donner des leçons de patriotisme, lui qui en 1940 organisait le sabotage de nos avions et de nos chars.
Il n’y a rien d’illogique à ce que les gens « qui ne sont rien » dont les vieux avec de petites retraites se sentent floués. Quel besoin Macron avait-il avant son élection de s’engager à ce que le niveau de vie des personnes âgées ne soit pas amputé ? Plusieurs vidéos le prouvent. C’est ce que j’appelle un gros mensonge. Que certains qui frôlent le seuil de pauvreté le lui rappellent en face n’est peut-être pas tout à fait un mal, même s’ils emploient des mots regrettables, sinon qui le lui dira ? Castaner ? Griveaux ? Schiappa ? Faute de quoi, avec « la dimension christique » qui est la sienne et qu’il « ne renie pas », il pourrait croire qu’il suffit qu’il caresse le dos des badauds, ou leur tienne la main un peu plus de dix secondes de suite en les regardant droit dans les yeux, pour les hypnotiser tout à fait. S’il gardait ses distances, on ne s’adresserait pas à lui de cette manière.
Le président de la République et son entourage font diversion dans l’opinion avec les années 30 auxquelles nous serions revenus ; avec Pétain (bon soldat mais homme politique de triste mémoire, ça ne mérite pas des soirées de débats télévisés) ; avec des extrémistes, de droite (mais maladroits), aux projets flous et incertains, cependant décidés à trucider le Président en pleine itinérance mémorielle. Pendant ce temps-là des barrages routiers se préparent. C’est une calamité pour le pays, une atteinte à la liberté de circulation. Le pays sera-t-il paralysé le 17 ? Les paris sont ouverts.
Je souscris à la remarque de Mary Preud’homme : les vainqueurs de Verdun sont les poilus ; les artisans au niveau du commandement ont été Nivelle et Mangin ; j’y ajouterai le général de Castelnau qui en tant que chef d’Etat-Major général des armées françaises prit des décisions essentielles. Quant à Pétain, il n’a joué un rôle essentiel que peu de temps dans cette bataille (moins de deux mois sur une durée totale de neuf mois) ; en outre, il bénéficia d’une popularité étrange qui lui a permis d’échapper au limogeage que réclama Foch qui le considérait comme « défaitiste » (terme très fort en peine guerre et qu’il utilisa dans ses Mémoires).
Le panthéon national a effacé Nivelle qui a commandé dans l’offensive catastrophique du chemin des Dames, elle a effacé Castelnau qui ne fut pas élevé au maréchalat pour cause de catholicisme, elle a effacé Mangin dont la veuve refusa, en 1925 juste après son décès, qu’il fût fait maréchal à titre posthume pour ne rien devoir à Pétain.
Pétain ou l’histoire d’un maréchal malgré lui.
Contrairement à ce que je lis ici ou là :
L’historien Denis Rolland dans l’un de ses ouvrages s’est employé à démolir le mythe Pétain, par rapport à la cruauté et au manque d’humanité supposés des autres généraux de l’époque, défendant la thèse exactement inverse selon laquelle la réputation de boucher de Nivelle, pour ne citer que lui, n’était que le résultat de la construction du mythe du « sauveur de Verdun » où pour élever Pétain, officier général planplan issu du peuple, meilleur intendant que stratège comme la suite l’a démontré, il était politiquement très facile par pure démagogie de dévaloriser les autres généraux, de minimiser leurs actions, voire de les diaboliser à outrance.
Ainsi, sur un tout autre plan, dans la France d’aujourd’hui, on a le droit d’insulter le président en pleine face et de le qualifier d' »escroc », lui-même se maîtrisant et continuant à échanger.
Si pour l’instant rien ne nous permet de qualifier M.Macron d’escroc dans le sens où Stavisky l’était, nous sommes obligés hélas de constater que lui, ses ministres et ses collaborateurs ont quelques progrès à faire en matière d’honnêteté intellectuelle (euphémisme)…
Quand par exemple M.Philippe nous vend la hausse des taxes sur les carburants comme une façon de combattre « les dérèglements climatiques », il ajoute une tromperie fiscale à une fumisterie pseudo-scientifique forgée par des charlatans.
Sans oublier le fait que la réalité réside dans la diminution des rentrées des taxes sur les carburants pour la raison que les Français ont déjà réduit leur consommation dans ce domaine…
Donc, au passage, à supposer que le prétexte climatique soit acceptable, à quoi bon utiliser alors l’argument fiscal ?
https://www.contrepoints.org/2018/11/06/329654-prix-du-carburant-langoisse-qui-se-cache-derriere-la-version-officielle
Et si la réduction du volume de carburant est aussi vitale que cela, pourquoi M.Macron et son entourage brûlent-ils chaque semaine des dizaines de tonnes de kérosène, voire plus, pour des voyages inutiles en France et à l’étranger ?
A quoi servent donc les chemins de fer, les préfets, les ambassadeurs et les télécommunications modernes ?
Comment pouvons-nous alors croire tout ce que ces gens-là nous racontent ?
Moi qui suis née avant 45 et ai été à l’école de la République, j’ai toujours entendu dire par mes professeurs que Pétain était un vendu à la collaboration, qu’il avait fait organiser la rafle du Vél d’Hiv, bref que c’était un immonde personnage, maréchal sans doute, mais tout de même collabo ; MAIS (en même temps) que du temps de nos grands-pères il avait été un grand chef militaire.
Bon, j’en suis resté là. J’avais trouvé bizarre que Mitterrand fleurisse la tombe de ce vendu à la collaboration mais venant de la part de Mitterrand l’ami de Bousquet ça le faisait et j’avais d’autres chats à fouetter (avec des roses sans épines ;)) en ce temps-là. J’avais des enfants qui n’étaient pas nés de GPA mais que j’aimais bien quand même.
Aujourd’hui certains Français ont élu un Président qui, après avoir révisé ses cours d’histoire nous dit qu’en fait Pétain a été un grand militaire puis, devenu vieux, qu’il avait un peu la tête en friche. Bon.
Du coup je me suis demandé mais COMMENT ce vieux monsieur est-il devenu un président par intérim (la guerre) ?
Réponse : le mercredi 10 juillet 1940, l’Assemblée nationale, formée par la réunion de la Chambre des députés et du Sénat, siégeant dans le théâtre du Grand Casino de Vichy, donna les pouvoirs constituants à Philippe Pétain.
Je compulse et je constate qu’en 1940 Pétain avait.. 84 ans !
Question : « l’Assemblée nationale, formée par la réunion de la Chambre des députés et du Sénat, siégeant dans le théâtre du Grand Casino de Vichy » n’avait-elle aucun autre postulant pour assumer cette fonction d’intérimaire de président de la République française qu’un vieux monsieur de 84 ans ?
Nommer un vieux monsieur, certes Maréchal, mais déjà un peu fatigué après la guerre 14-18, était-ce la bonne idée ?
Chez les planqués de la Chambre des députés et du Sénat y a-t-il eu quelqu’un à postuler au poste de Président de la France par temps de guerre, en intérim ?
Si quelqu’un a réponse à mes questions merci par avance de m’en faire part.
Cher Philippe,
Les commémorations apportent le plus souvent au pays une pause politique que chaque président porte pour tous.
L’idée de se comporter en « historien », en révisionniste en herbe, de mélanger l’économie et le respect dû au soldat inconnu met très mal à l’aise et apporte un dégoût profond pour Macron.
Rien ne sert d’en ajouter, ce misérable président éphémère s’est tué sur le front comme il a souillé la mémoire de millions de morts.
françoise et karell Semtob
J’ai commencé à écouter C dans l’air, et puis j’ai abandonné, avant de me plonger dans mes grimoires, je voulais donner mon avis sur cette affaire Pétain, que Macron traînera comme un boulet jusqu’à la fin de son itinérance. Avec un nom aussi désuet, ça ne pouvait que mal se passer.
Tous les commentateurs, y compris sur le blog, expliquent gravement et justement la différence entre le Général vainqueur de Verdun, fait Maréchal, et sa trahison au cours de la Seconde Guerre mondiale, les plus favorables à Macron expliquant que celui-ci voulait célébrer le vainqueur et non le collaborateur.
C’est une évidence, même pour moi qui suis hostile à Macron.
Personne ne dit et pourtant ça me paraît aussi une évidence, le rejet que Macron suscite dans la population.
C’est ce rejet que beaucoup de médias, s’alignant sur le quidam qui est un client reprennent et que reprennent également les opposants y compris Mélenchon avec sa stupide exagération habituelle.
Au point où Macron en est avec le citoyen moyen, asphyxié et étranglé de taxes vomitives, cet individu pourrait dire qu’il fait jour à midi et nuit à minuit, que non seulement personne ou presque ne le croirait, mais que cela ouvrirait une polémique du style : Mais de quoi il se mêle, qu’il laisse le soleil et la lune faire leur boulot tranquillement.
Ceci dit, la guerre de 14-18 fut une boucherie ignoble, et je ne comprends pas qu’on puisse célébrer des généraux et maréchaux responsables de cette boucherie. Envoyer au massacre des hommes baïonnette au canon contre des mitrailleuses relève de l’inconscience, d’un mépris pour la vie des hommes inadmissible.
Généraux et Maréchaux auraient dû passer devant une cour de justice et être condamnés à mort.
On ne gagne pas une guerre en vidant le pays de ses forces vives qui manquent encore à la France en ce moment.
Et la décadence que nous vivons, car nous assistons à la fin de notre monde, est le résultat de cette hécatombe innommable.
Un vrai crime contre l’humanité.
L’état de grâce a été de courte durée. Macron, après Hollande se heurte au ‘president-bashing’. Le président actuel porte une responsabilité, il ne se tient pas assez à distance, il parle trop et comme il l’indique lui-même, son parler vrai peut choquer.
C’est le tir au pigeon. Qu’il fasse blanc ou noir, tous les tirs sont dirigés vers lui. Donc peut-être qu’il devrait en faire moins pour s’exposer moins.
La nouveauté réside dans les réseaux sociaux : sous couvert d’anonymat, chacun y va de sa hargne, de sa grossièreté. C’est devenu un langage commun, un déversoir nauséabond. Alors pourquoi se gêner devant le Président puisqu’on peut le mépriser, être incorrect et insultant tout en restant invulnérable.
Trump est aux antipodes. C’est lui, ce populiste, qui insulte les journalistes. C’est lui qui est grossier et incorrect. Les bons résultats en matière économique et d’emploi s’obtiennent par un déficit accru qui porte préjudice au reste du monde. Comment échapper à la suprématie du dollar ? Comment échapper aux interdits commerciaux absurdes du versatile président américain ? Si nous avons envie de commercer avec l’Iran, il ne devrait pas pouvoir y faire obstacle. La loi du plus fort est toujours la meilleure… Il faudra que le reste du monde s’organise différemment pour ne plus subir les oukases de ce fougueux et imprévisible personnage qui aurait voulu bombarder Pyongyang puis qui se jette dans les bras de Kim Jong-un.
Pétain n’a pas été que le vainqueur de Verdun mais celui de la guerre.
Si on est venu le chercher en 1916, c’est parce qu’il était le seul Général à avoir gagné une bataille en 1915, et cela en économisant ses hommes.
Notre armée était au bord de la mutinerie générale, et il l’a ressuscitée.
Mais il était aussi le grand stratège, celui qui a inventé la noria de camions, la Voie sacrée, et plus tard, avant de Gaulle, la vision du couple chars/aviation.
On l’a remplacé de peur qu’il ne devienne un Dieu pour les Français.
Alors en 40, alors que tout était perdu, les poilus, leurs pères, leurs femmes et leurs enfants ne voulaient entendre que par lui.
Et c’est parce qu’il était vénéré par les Allemands aussi, et notamment par Hitler lui-même, que nous avions obtenu des conditions d’armistice inespérées.
Alors, les juifs. Les mesures antijuives ont été prises en concertation avec le Consistoire pour devancer les Allemands et permettre à la police française de limiter les dégâts en étant maîtresse du jeu. Si bien qu’à à la Libération, le grand rabbin alors à Lyon le remercia au nom de la communauté juive.
La Résistance ? Il fut, selon le colonel Rémy, le plus grand résistant.
Que faut-il dire d’autre pour enlever la m… que les couillons de tous ordres ont dans les yeux ?
Gloire à toi Philippe Pétain, notre Maréchal bien-aimé, il y a encore des Français qui connaissent l’histoire et qui ont le courage de le dire.
@ Claggart
« Il est surtout piquant dans cette polémique de voir le PCF nous donner des leçons de patriotisme, lui qui en 1940 organisait le sabotage de nos avions et de nos chars. »
Et qui, à peine ces Allemands si corrects entrés à Paris, leur ont demandé l’autorisation de faire reparaître L’Humanité.
Mais toutes ces turpitudes, y compris celles des dirigeants socialistes des années 30, expliquent probablement aussi en partie le fait qu’en 1945, ceux qui s’en sont rendu responsables ont trouvé pour tenter de les faire oublier, en Philippe Pétain le bouc émissaire idéal…
Quand Édouard Daladier a rencontré en 1938 le Chancelier Hitler et qu’il lui a probablement selon les usages diplomatiques serré la main, c’était seulement quatre ans avant Montoire, alors qu’il a quand même signé l’acte de trahison de notre allié tchécoslovaque.
Pourquoi Daladier n’a-t-il pas été jugé ?
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@ breizmabro
« Chez les planqués de la Chambre des députés et du Sénat y a-t-il eu quelqu’un à postuler au poste de Président de la France par temps de guerre, en intérim ?
Si quelqu’un a réponse à mes questions merci par avance de m’en faire part. »
Qu’on me pardonne de recourir à un langage familier mais parlant : il fallait trouver un pigeon à qui refiler la patate chaude.
Le silence assourdissant des syndicats français est stupéfiant.
Alors qu’il s’agit du pouvoir d’achat, des retraites, et accessoirement des augmentations du prix des carburants qui pénalisent les « travailleurs et les travailleuses », on est scotchés par le silence de toutes ces centrales syndicales. Où sont-ils ?
D’accord avec Philippe Bilger, si le grand remplacement n’aura pas lieu dans l’immédiat, il conviendrait de rééduquer le peuple français, nourri aux ONPC, les Grandes Gueules, Touche pas à mon poste et autres dégueuloirs qui fabriquent des sycophantes, il se vautre dans le vulgaire.
On ne voit pas ça en Allemagne, ni au Royaume-Uni, ni dans la galaxie des pays nordiques protestants (tellement pasteurisés qu’on se demande comment y vivre, Norvège, Danemark, Suède, Finlande).
P.-S. : En revanche, en Espagne la vulgarité des citoyens et élus est de mise.
Aznar s’est fait traiter de « marrane », juif converti, par le banc socialiste de leur Assemblée nationale.
@ Claude Luçon à 00.46
Je ne pense pas que la manifestation qui aura lieu ou pas le 17 novembre soit à mélanger avec les humeurs « rouges » de Mélenchon ou les caprices de Français qui partent en vacances.
J’habite personnellement un centre-ville et n’utilise que peu ma voiture, mais dans les villages de campagne elle est indispensable, incontournable et tous ces habitants des terroirs vont faire les frais de ces taxes, qui de centime en centime grèvent leur budget.
Depuis quarante ans, tout a été fait pour centraliser l’école, le lycée, l’hôpital, la maternité et le travail dans de grandes agglomérations qui sont souvent à trente ou quarante kilomètres du village.
La vie de ces villages est organisée de telle façon que tout est à l’extérieur et qu’il faut au moins deux voitures par couple. Monsieur travaille dans une ville à l’est quand Madame travaille dans une autre à l’ouest. Les enfants sont scolarisés dans une école à une dizaine de kilomètres qui regroupe plusieurs villages et c’est un autocar (diesel) qui ramasse et ramène les primaires. Idem pour les collèges et lycées qui eux sont souvent plus loin. Sans parler des allées et venues pour le sport des enfants, le médecin traitant, ou pire les spécialistes qui se trouvent à la métropole à trente kilomètres, l’hôpital parfois à cinquante ou soixante kilomètres.
Il est donc impossible même si le covoiturage existe, de se passer de carburant. Nos élus regroupent et suppriment notamment les services de santé, de la Poste, au nom des économies. Pourtant ce n’est pas faute d’alerter sur la désertification des territoires.
Et aujourd’hui nos dirigeants politiques viennent dire ne circulez plus car vous polluez. Sans doute, mais ont-ils organisé quelque chose pour pallier à cet état de fait ? Non.
Dans ma région et je suppose dans des tas d’autres, des lignes de SNCF (michelines) ont été abandonnées dans les années 70 parce que non rentables mais les rails et passages à niveau existent toujours et sont entretenus pour le cas où… Pourquoi ne pas réhabiliter ces lignes avec des trains de style RER, plus rapides pour les étudiants, les élèves, les salariés ? Trop coûteux ?
Pourquoi ne pas les faire exploiter par des sociétés privées ? Autant de questions sans réponses.
Mais dans la situation actuelle, le gouvernement n’a de cesse d’augmenter les taxes et les taxes écologiques, un prétexte bien facile, en tout cas plus facile que de faire des économies.
Et toutes les pirouettes pour alléger la facture des utilisateurs ne sont que des bidouillages fiscaux. Je donne puis je reprends et inversement.
Nous savons aussi que les transporteurs qui paient plus cher le carburant le répercuteront sur le prix de revient des produits de consommation.
Soyons lucides, ce gouvernement trouve des solutions faciles pour maintenir son train de vie et j’insiste, pour entretenir la terre entière par humanitarisme.
Le général Weygand fut l’aide de camp du général Foch pendant la Grande Guerre. Il ne portait pas le général Pétain en haute estime loin de là. Dans ses mémoires, il décrit avec circonspection les stratégies de Pétain alors que des forces américaines étaient sous ses ordres sur le front de l’est. Pétain était adepte de la stratégie molle qui consiste à laisser attaquer l’ennemi, pour qu’il épuise ses forces. Ensuite Pétain lançait ses troupes à l’assaut pour reconquérir le terrain perdu et gagner quelques kilomètres avant de figer le front et d’attendre une nouvelle attaque de l’ennemi. Il gaspillait ainsi des flots de sang (américain). Certes Weygand fut un personnage politique contre-versé, mais d’un point de vue militaire, son jugement était digne de confiance.
Donc, Pétain ne fut pas un militaire irréprochable et efficace à la hauteur du grand stratège Foch par exemple.
Sa nomination en 1940 à la tête du gouvernement de Vichy s’est déroulée par défaut. Personne, en dehors de lui, ne voulant endosser la responsabilité de la soumission aux exigences du troisième Reich.
Pour une fois, je soutiens Macron. Et ce n’est pas si fréquent.
Tous les Présidents de la Ve ont honoré le Pétain de 14/18 y compris Chirac.
On ne refait pas l’histoire selon la bien-pensance du moment.
Dans un ou deux siècles, Pétain ne sera probablement plus considéré comme un traître, mais comme un stratège (malhabile en l’occurrence en 1940). Il faut prendre du recul. Il aura fallu deux siècles pour revoir la position « officielle » sur les guerres de Vendée.
Information préalable : une pleine page de publicité (qui peut être un communiqué) est facturée par le quotidien Le Figaro de 114 000 à 188 000 euros.
Seconde information préalable : non seulement je ne suis pas antisémite, mais on peut difficilement être plus philosémite et plus ami d’Israël que moi.
Commençons.
Dans Le Figaro du 7 novembre, page 7, on peut trouver un communiqué qui occupe toute la page.
Ce communiqué est signé par Serge, Beate et Arno Klarsfeld.
Il s’agit d’une série d’arguments.
La dernière phrase est la suivante : « Vous voterez pour un parti pro-européen. »
Si philosémite et ami d’Israël que je sois, quelle que soit la sympathie que m’inspirent ces trois personnes, j’ai le regret de dire que cette argumentation ne me convainc nullement.
Je ne sais pas si le MoDem présentera une liste aux européennes. Le parti de M. Macron, c’est certain, aura sa liste. Je ne puis voter ni pour le premier parti ni pour le second. A ces élections-là comme à toutes les autres.
Pétain avait, sauf erreur, 84 ans en 1940…
Oui je sais, les intervenants de ce blog ne sont pas bien loin de cet âge canonique.
J’ai un doute : il se peut que certains disciples anti-Macron venant régulièrement sur le blog du chroniqueur de Sud Radio soient persuadés (effet de mode) que le maréchal Pétain était à la fin de la Première Guerre mondiale sensiblement un général du type armée israélienne : c’est-à-dire entre trente et trente-cinq ans.
Ben oui, il y a quelques années, si ma mémoire ne me fait pas défaut j’ai eu l’occasion de passer l’après-midi avec un jeune général de ce pays alors âgé de trente-cinq ans dans ce coin plutôt désertique proche de Beer-Sheva. Qui plus est originaire du Maroc et sans faire de commentaire, il me signalait avoir un ami français du même âge, capitaine dans l’arme des transmissions à Montargis.
En 1940 qui rappelle Pétain si ce n’est un certain Paul Reynaud ?… .Ah ! Ce Paul plutôt porté sur le sexe dit faible, lui avait choisi pour seconde épouse une gentillette un peu plus jeune de 38 ans.
Lui : 71 ans et la madame 33 ans…
Conclusion : nous avions besoin d’un coupable pour endosser l’irresponsabilité de cette monumentale incompétence de nos politiques des années 30.
Imaginez-vous, aujourd’hui, un nonagénaire à la tête de notre pays ? (84 ans en 1940 doit correspondre à 95 aujourd’hui.)
C’est ce que me dit mon fils médecin avec bientôt trente années de pratique.
« Le président de la République me donne le tournis. Il ne permet pas de s’arrêter à une position implacablement hostile ou systématiquement bienveillante, ce qui serait confortable. Il me fait passer d’une parole critique à un soutien vigoureux. C’est sa richesse, sa force mais aussi sans doute sa faiblesse ». (Ph.B)
Macron joue avec ces mots et se joue des Français. Il a décidé de nous le faire payer en continuant à croire que nous sommes des enfants sortis de la maternelle et qu’il peut nous prendre pour des demeurés. Ces interventions loin d’être sincères ne font que le desservir chaque fois qu’il souffle le chaud et le froid. Il a bien commencé son entrée en scène mais malheureusement ça ne pouvait durer. Il a joué un rôle comme au théâtre, sauf que là il s’agit de mener la France à bon port et respecter les Français. Il a fait le contraire. Jupiter arrive – vous allez voir ce que vous allez voir… On a vu. Hausses tout azimut et appauvrissement des Français moyens. Quand Macron nous donne 1 euro, il en reprend 4. Belle manipulation de chiffres comme dans ses discours.
Macron a su ne pas rendre hommage à Faurisson.
Pour ceux qui comme moi n’en attendent plus rien, c’est déjà pas mal.
Ce fourbe a à nouveau fait marche arrière.
On avance et il recule et pourtant…
Il suffit de regarder les images d’archives de l’Occupation diffusées de temps en temps sur France 5 ou ARTE pour constater que le Maréchal a été très apprécié par les Français de l’époque tout le temps où il a occupé sa fonction de chef d’Etat plénipotentiaire. Ils n’hésitaient pas à se presser sur son passage et à le saluer avec effusion.
Ce n’est guère que lorsque la situation a commencé à devenir défavorable pour l’occupant, c’est-à-dire dans le dernier semestre de l’année 1944, que soudain l’attitude de certains Français opportunistes a changé. Sentant venir le vent mauvais, leur enthousiasme envers le Maréchal s’est transformé en élan patriotique. De pétainistes ils sont soudain devenus gaullistes.
Après avoir réussi à passer entre les gouttes tout au long du conflit, s’être constitué une belle cagnotte en faisant du marché noir, ils sont devenus les résistants de la dernière heure.
Ce sont eux que l’on peut voir sur les images d’archives lyncher les collabos et tondre les femmes qui avaient fricoté avec les « boches »
L’ambiance de cette époque est très bien décrite dans le film « Au bon beurre » d’Edouard Molinaro, d’après une œuvre de Jean Dutourd, avec Roger Hanin et Andréa Ferréol, excellents en monsieur et madame Poissonnard.
A revoir absolument !
@ breizmabro | 08 novembre 2018 à 18:40
« Moi qui suis née avant 45 et ai été à l’école de la République »
« Si quelqu’un a réponse à mes questions merci par avance de m’en faire part. »
Quelqu’un ? Oui moi ! Pur produit de la grande dépression de 1929, de l’école de la République aussi et même des cours de catéchisme de l’église du patelin !
A l’été 1929 nos parents n’avaient plus qu’un seul type de distraction gratuit… au moins pendant neuf mois !
Il y avait un remplaçant ! Dès le lendemain ou presque : Charles de Gaulle !
Il était membre du gouvernement et s’est même trouvé des électeurs bretons qui ont traversé la Manche en barques pour être gouvernés honorablement.
Beaucoup d’autres, dont nombre d’ancêtres de ceux qui nous font un scandale Pétain aujourd’hui, étaient d’ardents pétainistes.
Pendant que d’autres encore, loin des côtes bretonnes et de ses barques, comme mon père, poilu mutilé de 14/18 à 20 ans, un homme pourtant courageux il avait épousé une Bretonne, à sa décharge elle avait été sa très patiente infirmière, ce poilu donc et deux copains en uniforme pleuraient de honte en écoutant leur héros à la radio le 17 juin 1940.
Voir son père pleurer de honte en écoutant une boîte de bois parlante, ça secoue un gamin de dix ans, même fils de Bretonne !
Nous n’avons pas de problème Pétain, nous avons trop de diplômés de Sciences Po qui ne savent ni que faire ni que dire mais sont quand même payés grassement par nos médias !
Le 11 novembre 1918 n’est pas le jour où Pétain a collaboré avec l’envahisseur, c’est le jour où les Allemands ont dû rentrer chez eux pour la première fois au cours du siècle dernier avant d’avoir à le refaire en mai 1945.
C’est cela le 11 Novembre ! C’est 1 400 000 poilus français, 1 100 000 Britanniques et 650 000 Italiens qui sont morts pour que la France reste la France sans compter les Belges et les Américains.
Pétain n’est qu’un seul homme, il a payé sa dette.
« Du coup je me suis demandé mais COMMENT ce vieux monsieur est-il devenu un président par intérim »
Excellente question !
Posez-la à Sciences Po et donnez-leur une année pour en débattre.
Précisez bien Pétain, ils seraient capables de confondre avec Benalla.
A Sciences Po quand on débat, on débat ! On en oublie le sujet du débat.
Tremblez breizmabro le litre de diesel a augmenté de 7 centimes, c’est ça l’important, pas le 11 Novembre. Nous sommes là, un petit coût de CSG en plus sur nos retraites devrait compenser cela, un député va bien y penser. Normal, beaucoup d’entre nous ne conduisent plus, nous devons donc compenser ce manque à gagner sur notre absence délibérée et antipatriotique de consommation de diesel. Pardon ! J’essayais seulement de raisonner à la Sciences Po.
@ breizmabro
Je me pose la même question que vous : n’y avait-il pas un candidat plus jeune pour se porter volontaire dans tous ces si bons Français ? Non, parce que je crois que personne ne voulait se mouiller, et mettre en place Pétain, vieux de 84 ans, en a certainement arrangé plus d’un.
Et malgré sa trahison ou une incapacité due à son âge lors de la Seconde Guerre mondiale, il n’en reste pas moins que Pétain a été un grand soldat en 14/18.
@ Exilé
Concernant l’augmentation des prix de l’essence et du diesel je crois que c’est plutôt pour financer les forages de schiste qu’avec les dérèglements climatiques.
Ainsi donc ce seraient Nivelle surnommé le « boucher du Chemin des Dames » et son fidèle Mangin, les vainqueurs de Verdun. Remarquez J-L Mélenchon, lui, affirme que c’est Joffre. Bref chacun son vainqueur de Verdun en fonction de ses affinités.
Enfin, officiellement c’est quand même Pétain, même si on peut le regretter.
Il y en a assez de ce distinguo entre le Pétain courageux de 14/18 et le Pétain indigne de 39/44.
Pétain a accepté (on est venu le chercher) de personnifier la France battue et collaborationniste, afin de ménager le plus possible la France et les Français, en sachant d’avance le jugement de l’Histoire.
Je vois peu d’hommes aussi dignes d’être français que Pétain, qui a fait le sacrifice de son honneur, et de sa mémoire dans l’Histoire.
Et sûrement pas les donneurs de leçons bien-pensants de notre époque douillette.
C’est sûr que quand on est systématiquement protégé par le parapluie confortable de la bien-pensance, on ne peut se mettre à la place du vieux héros qui a pris le fardeau de la défaite et de ses conséquences les plus abjectes sur ses épaules.
Pendant que j’y suis, je dénie à tout organisme (CRIF et franc-maçonnerie par exemple) le droit de décider qui nous devons commémorer.
Il n’y a pas si longtemps, nos Présidents jusqu’à Chirac commémoraient au moins le Pétain de 14/18.
Dorénavant même ce Pétain-là doit être honni.
Les progrès de la bien-pensance sont spectaculaires et terrifiants de bêtise et de moraline.
En 1792, le peuple s’était arrogé le droit d’une justice expéditive, confondant l’émeute avec la justice.
Si le jeu de la contestation conduit à harceler le président à chaque déplacement, je crains le pire pour les mois à venir.
La contestation n’est pas synonyme d’insolence, ni de provocation.
Que je sache, Macron a été élu, de même que le Parlement. Et il n’a pas, dans son programme, indiqué que sa gouvernance serait une vallée de roses.
Il réforme, chose que personne n’a fait depuis vingt ans.
Tout le monde lui tombe dessus.
Rien que de normal.
Mais il ne faudrait pas que les médias mettent de l’huile sur le feu à base de polémiques quasi sémantiques dont l’intérêt est très limité et entretiennent une contestation qui pourrait friser à l’émeute.
Le 17 novembre, nous verrons la force que cette jacquerie peut démontrer, tout en rappelant que bloquer la voie publique est interdit par la loi.
Aujourd’hui, Macron, pour pas mal de raisons, est l’homme à abattre en Europe. Je ne suis pas sûr que l’intérêt de la France soit de désarçonner son président en ce moment.
@ Michelle D-LEROY | 08 novembre 2018 à 20:25
« Depuis quarante ans, tout a été fait pour centraliser l’école, le lycée, l’hôpital, la maternité et le travail dans de grandes agglomérations qui sont souvent à trente ou quarante kilomètres du village. »
Mais bien sûr… En 1978, chaque village avait son hôpital, sa maternité, son usine et son lycée. En 1981, est arrivé au pouvoir un dictateur ultra-libéral de droite, ami de la finance et du CAC 40. Il s’appelait Mitterrand, il avait des communistes dans son gouvernement et il a décidé de supprimer tout ça.
La capacité des gens à refaire l’histoire dans le sens qui les arrange est tout de même phénoménale. Vous vous rappelez un monde qui n’a jamais existé.
« Dans ma région et je suppose dans des tas d’autres, des lignes de SNCF (michelines) ont été abandonnées dans les années 70 parce que non rentables mais les rails et passages à niveau existent toujours et sont entretenus pour le cas où… Pourquoi ne pas réhabiliter ces lignes avec des trains de style RER, plus rapides pour les étudiants, les élèves, les salariés ? Trop coûteux ? Pourquoi ne pas les faire exploiter par des sociétés privées ? Autant de questions sans réponses. »
Toutes ces questions ont reçu leurs réponses il y a longtemps, et à d’innombrables reprises. Encore faut-il vouloir en prendre connaissance, et ne pas consulter uniquement les avis qui coïncident avec vos préjugés.
Ces fameuses « petites lignes », premièrement, n’ont jamais existé. A en croire la rumeur publique que vous répercutez, chaque bourg et chaque village, « avant », était desservi par le train. Puis, les immondes ultra-libéraux sont passés par là, autour des années 80, et ont fermé toutes les « petites lignes ». C’est une plaisanterie.
Le train, pas plus en France que dans aucun autre pays, n’a jamais desservi les campagnes, les villages ni même les bourgs. Le train a toujours servi à relier les grandes villes. Vous en donnez vous-même la raison : c’est horriblement coûteux d’installer des rails et d’entretenir un réseau. Cela ne peut donc avoir un intérêt qu’avec un nombre de passagers important.
Pour vous en convaincre, il vous suffit de consulter une carte du réseau ferré du « bon vieux temps » auquel vous faites allusion. Certes, il y a eu, à la marge, un certain nombre de « petites lignes » qui ont été fermées. Elles correspondaient à une petite partie du réseau. Il n’a jamais existé d’époque bénie où les campagnes étaient desservies par le train.
On a fort bien fait de fermer ces lignes, qui n’étaient utilisées par personne et qui étaient ruineuses. Ruineuses pour les mêmes contribuables qui se plaignent, aujourd’hui, de l’augmentation des impôts — mais dont certains réclament une augmentation de la dépense publique, par la remise en service de vos fameuses « michelines ».
Contrairement à ce que vous dites, les calculs ont été faits, et il me semble y avoir déjà fait écho ici : pour certaines de ces « petites lignes de la SNCF », l’Etat aurait fait de grandes économies s’il avait offert le voyage, aux rares passagers, en Rolls-Royce de location.
Précisons : ce calcul, qui date de cinq à dix ans seulement, se rapportait à de petites lignes qui fonctionnaient encore à l’époque, et qu’il était urgent, bien sûr, de fermer. J’ignore si cela a été fait. Il en reste peut-être.
Les gens se plaignent de la fermeture de lignes de train qu’ils n’empruntaient jamais, et qui ont fermé pour cette raison. De même qu’ils se plaignent de la fermeture de l’épicier revêche, cher et qui trichait sur les poids au centre du village, épicier qu’ils ont abandonné en faveur de la grande surface il y a maintenant… cinquante ans à un siècle.
Je rappelle que la France est l’une des pionnières du libre-service et des grandes surfaces dans le monde, et que les premières y ont vu le jour… au XIXe siècle. Autrement dit, les gens accusent le gouvernement de décisions qu’ils ont eux-mêmes prises lorsqu’ils étaient jeunes. Nous sommes assez proches de la maladie mentale.
Revenons au train, et je présente mes excuses à ceux qui ont déjà, ici, lu ces informations sous ma plume. Il ne s’agit pas d’opinions, il s’agit de faits.
Ce qui existait bel et bien, au bon vieux temps auquel vous faites allusion, c’étaient les autocars. Les habitants des villages et des bourgs ne prenaient pas le train, pour aller à l’hôpital ou au lycée (quand ils y allaient, c’est-à-dire pas souvent) : ils prenaient l’autocar.
Là, effectivement, il y avait des « petites lignes », et elles desservaient « la France périphérique ». Pas toutes les campagnes et tous les villages, puisque, je le rappelle, le propre de la campagne, c’est précisément d’être l’endroit où il n’y a pas les facilités des zones plus peuplées.
Mais enfin, la vision de l’arrêt d’autocar desservant le bourg d’à côté était une banalité des années d’avant-guerre. Elle l’était encore, dans une certaine mesure, au cours des fameuses Trente Glorieuses que vous évoquez.
Le mensonge de la fable propagandiste est encore plus énorme, lorsqu’on prend en compte le fait que c’est la gauche étatiste en général, et les communistes en particulier, qui ont fait des pieds et des mains pour interdire ces lignes d’autocar interurbaines.
Parce qu’elles faisaient de la concurrence à la SNCF, où les syndicats communistes avaient (et ont toujours) le pouvoir. Parce qu’elles étaient exploitées par d’ignobles entreprises privées, comme Citroën.
Avec la perversion habituelle propre à leur doctrine, les syndicats communistes ont manoeuvré pour instaurer des restrictions législatives qui ont supprimé, en pratique, les liaisons par transport collectif routier en dehors des villes et de leurs banlieues. Dans le même temps où ils se livraient à cet attentat contre l’intérêt général, ils ont répandu la fable des gouvernements ultra-libéraux qui auraient persécuté le bon peuple en supprimant les « petites lignes » (largement inexistantes) de la SNCF. Le culot est à couper le souffle.
Car s’il restait, encore, des liaisons interurbaines par autocar au cours des années d’après-guerre, elles ont justement fini de disparaître à l’époque que vous évoquez, autour des années 70 à 80.
Jusqu’à ce qu’un certain Emmanuel Macron, ministre des Finances, finisse par rétablir, de façon extrêmement limitée mais sous les huluments scandalisés des stato-gauchistes, le simple droit, pour des entreprises privées, de créer des lignes d’autocar interurbaines, avec (hélas) toute une série de restrictions.
Pour le reste, c’est aussi à l’inverse de ce que vous décrivez que les choses se sont passées. Sous la pression du socialisme déchaîné, les hôpitaux et les maternités se sont mis à pousser comme des champignons, dans des endroits où ils n’avaient rien à faire. Parce qu’il n’y avait pas la population suffisante pour en justifier l’existence.
Résultat : des coûts abominables (supportés par les mêmes écervelés qui reprochent à Macron aujourd’hui d’augmenter leurs impôts), et, pire encore, des risques pour la santé. On sait, maintenant, qu’un hôpital qui a peu de patients est dangereux, parce que ses médecins n’ont pas assez d’expérience.
Le mouvement inverse a, aujourd’hui, été amorcé, et c’est une bonne chose. J’aimerais bien qu’on me dise à quel moment chaque femme de la campagne française a eu une maternité à vingt minutes de chez elle. Et comment le justifier ? Combien y a-t-il de naissances, dans vos fameuses campagnes ?
En revanche, ce qui a toujours existé, ce sont les sages-femmes. Ce sont elles qui se déplaçaient, de même qu’à une époque, c’étaient les médecins qui se déplaçaient. Voilà ce qu’il faudrait rétablir, en tous cas pour les zones les moins peuplées, au lieu de réclamer qu’on déplace les villes à la campagne.
Quant au « travail », ce n’est pas « il y a quarante ans » que « tout a été fait » pour le centraliser dans les villes. La ville, c’est par définition l’endroit où se centralise le travail… C’est parce que des gens se réunissent pour travailler ensemble que naissent les villes !
Ce qui est vrai, en revanche, c’est la baisse récente de l’activité économique en dehors des grands centres. A qui la faute, sinon aux stato-gauchistes et à la dépense publique délirante qu’ils ont réussi à instaurer, laquelle hausse mécaniquement le seuil de rentabilité ?
Une autre distortion vient du fait que les gens se font une image idyllique de la campagne. Ils réclament que la vie soit aussi facile et pourvue de commodités qu’en ville. Désorientés par leur propre discours réactionnaire, ils s’imaginent que la vie à la campagne, au « bon vieux temps », était une partie de plaisir.
C’est le contraire qui est vrai. Aucun souverainiste contemporain ne voudrait vivre dans un village français des années cinquante. Aujourd’hui, les ruraux se plaignent parce que l’essence est chère, mais en 1950, ils n’avaient pas de voiture, et la plupart des urbains non plus.
C’est « l’ultra-libéralisme » et la mondialisation qui permettent, aujourd’hui, de déménager les villes à la campagne. Dans une certaine mesure. Grâce à Internet, ce même Internet qui permet ici à certains de regretter le temps de la marine à voile, on peut, en effet, amener le travail à la campagne. La médecine à la campagne. L’éducation à la campagne.
Encore faut-il réclamer l’instauration d’un véritable libéralisme, avec une baisse radicale des dépenses publiques. Si « les campagnes se meurent », ce n’est pas faute de services publics et de bureaux de poste ; c’est faute de services privés, de capitalisme et de profits.
Si cent ans plus tard on discute des vertus relatives de nos généraux de l’époque, il ne faut pas oublier le cas Joffre. Théoricien de l’offensive à outrance, sa stratégie catastrophique de nos armées en août 14 a conduit aux massacres de nos soldats à Morhange et Charleroi. Il a eu ensuite l’audace d’imputer nos échecs au manque de combativité de nos troupes.
Ignorant tout de l’évolution des méthodes d’une guerre moderne, il n’avait qu’un principe : « Attaquons ! Attaquons ! »
Ce à quoi répondait Lanrezac : « Comme la lune ! »
Lanrezac, viré par Joffre comme un malpropre, mais qui lui avait pressenti la manœuvre des Allemands, volontairement ignorée par le généralissime.
Quand on pense que la cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l’assassinat de l’héritier du trône d’Autriche, l’archiduc François-Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo, on est en droit de se dire que cet attentat ne justifiait pas les millions de morts qui s’en sont suivis.
François-Ferdinand, au demeurant totalement insignifiant, qui n’était même pas au pouvoir et donc n’avait commis rien qui puisse justifier son assassinat.
Il aurait suffi de juger l’assassin et éventuellement de le faire fusiller comme c’était la coutume à cette époque et l’affaire en serait restée là.
S’il est une guerre qui pouvait être évitée c’est bien celle-là. Mais par un jeu des alliances totalement absurde, la machine infernale était en route et plus rien ne pouvait l’arrêter.
Pétain serait resté un obscur général. Il n’aurait même pas été promu maréchal et la face du monde en aurait été changée.
C’est ballot quand même !
72 chefs d’État à Paris samedi. Whouah ! Le petit homme a fait les choses en grand.
Zonzon se demande s’il va pouvoir faire son marché hebdomadaire !
Est il utile de commenter des événements, des « scandales », qui n’en sont pas et qui n’existent qu’en fonction du prolétariat intellectuel qui doit justifier son omniprésence répétitive dans les médias…
Rappel : en 2000 Macron avait publié dans la revue Esprit un texte intitulé : « Les historiens et le travail de mémoire » . Apparemment il sait de quoi il parle…!
Bonjour,
Vous y êtes presque monsieur, les erratiques postures du Président élu ne sont que les signes d’une maladie mentale dite état-limite (dans son cas, polarité vers la psychose depuis qu’il a eu accès au poste suprême qui fit tourner de nombreuses têtes avant lui).
Un Président élu sur l’exemplaire qui encense un déchu pour indignité nationale… Un Pétain (trop) bien connu des retraités déjà vent debout contre Macron, l’ignorance crasse du vécu de cette classe d’âge qui a porté toute sa vie avec le « paradoxe Pétain » dépasse l’erreur de com ou l’erreur politique.
C’est un cliquet, pas juste une coquille selon moi.
Macron est en décompensation psychotique, il n’a pas de fonction paternelle, juste un phallus féminin, blond, avec des sacs à main très chers et des chaussures encore plus chères… Pas d’enfant, pas de lignée, pas de parti… Tout-puissance et toute-jouissance sont ses piliers, de cristal.
Ce président élu est un enfant ante-oedipe, il n’a pas tous les versants du monde adulte sexué et mature, c’est pourquoi il oppose sans cesse féminin/masculin, jeune/vieux, nouveau/ancien, etc.
Impulsif et méprisant ? En affichage seulement, il est limite… de construction.
Navré monsieur, mais cette pathologie est dominante en France, les personnalités limites sont nombreuses aux manettes. Bref, vu leur nombre et le profil du Président élu, nous, les non-psychotiques sommes les non-normaux.
Pas un malaise ressenti mais une véritable différence intra-espèce, nous les homo sapiens sommes des néandertaliens pour eux, ils ne comprennent pas, ne mentalisent pas que nous ne pensions pas, parlions pas comme eux. Ils n’ont aucun doute sur notre inaptitude… Le monde à l’envers, c’est maintenant.
Voilà, voilà, le Président élu est différent mais ses élites sont comme lui, personnalités limites. Bienvenue en Borderlinocratie, fin de la République non-psychotique….La folie en Marche, tout et son contraire en même temps, si vous vous sentez schizophrène, c’est une saine réaction à une situation malsaine…
Le monde ne devient pas fou mais des fous sont au pouvoir, une fois de plus… Mais cette fois ils ont le Parlement majoritaire, les bien-pensants aussi.
Bonne chance et courage fuyons (en même temps).
@ Achille | 09 novembre 2018 à 08:44
« S’il est une guerre qui pouvait être évitée c’est bien celle-là. »
Je suppose que vous parlez de la guerre de Troie, où vous vous illustrâtes de sinistre façon, faisant la preuve d’un mauvais caractère qui, trois millénaires après, est encore dans toutes les mémoires.
Remarquez que l’itinérance qui suivit cette guerre fut plus ludique, plus riche en événements mémorables qu’une certaine itinérance mémorielle.
Les millénaires se suivent et les Macronryens, futurs Troyens défaits, n’ont rien appris, et tout oublié.
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@ Guzet | 09 novembre 2018 à 09:28
« Rappel : en 2000 Macron avait publié dans la revue Esprit un texte intitulé : « Les historiens et le travail de mémoire » . Apparemment il sait de quoi il parle…! »
En politique parler n’est rien, c’est convaincre qui est tout !
Et Macron ne convaincra pas, car pour convaincre il faudrait persuader.
Or pour persuader il lui faudrait ce qui lui manque : le bon sens, la raison, l’empathie pour le petit peuple, et l’amour de la patrie, cette patrie qu’il est disposé à dissoudre dans une Union européenne dont même les Allemands, nos ennemis de 14-18, et aussi de 39-45, commencent à douter sérieusement.
@ Achille
« Quand on pense que la cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l’assassinat de l’héritier du trône d’Autriche, l’archiduc François-Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo, on est en droit de se dire que cet attentat ne justifiait pas les millions de morts qui s’en sont suivis. »
C’est bien entendu le casus belli officiel, mais qui n’est qu’un prétexte pour le déclenchement d’un conflit qui aurait pu se faire d’une manière ou d’une autre.
En fait, d’après le géopolitologue Pierre Hillard, la cause réelle aurait été l’inquiétude de la Grande-Bretagne devant les visées allemandes de rapprochement avec l’Empire ottoman, amorcées par la construction du Bagdad Bahn (qui au passage devait traverser la Serbie).
https://gazettefrancaise.com/2017/05/19/bagdad-bahn-une-ligne-a-haute-tension-aux-preludes-de-1914/
La G-B qui était en train de convertir sa marine de guerre d’une propulsion à cycle vapeur vers une propulsion à partir du mazout, voyait avec inquiétude son accès aux sources pétrolifères du Proche-Orient menacé.
Par ailleurs, si une des priorités de la G-B lors des accords Sykes-Picot une fois la guerre terminée a été de capter la zone pétrolifère de Mossoul, ce n’est pas le fait du hasard.
A PROPOS DE PÉTAIN
Il y a 40 000 monuments aux morts en France. Et sur chacun d’eux une longue liste de morts pour la Première Guerre mondiale et une liste infime pour les morts de la seconde alors qu’on sait que celle-ci fit pourtant dans le monde bien plus de victimes que l’autre. C’est donc que des milliers voire des millions de Français doivent leur vie à l’armistice de 1940. Mais, selon le vieil adage Vae victis, comme son signataire a dû ensuite passer sous les fourches caudines de l’ennemi, il est, depuis la fin de la guerre, voué aux gémonies et son seul nom est devenu l’injure suprême. Pourtant chaque fois que je passe devant un monument aux morts j’entends comme une voie d’outre-tombe dire : ingrats. Alors je propose qu’on supprime tous les monuments aux morts de France dont chacun est, dans un sens, un témoignage de la reconnaissance que nous devrions à Pétain !
Mais je plaisante en fait à regret. Nous, peuple français, n’avons plus aucune raison d’être fiers de nous car notre ingratitude est ignominieuse et même monstrueuse si on suit Shakespeare qui écrit justement dans sa pièce Coriolan [Acte II Scène II] « L’ingratitude est une chose monstrueuse ; et quand la multitude est ingrate elle fait un monstre de la multitude ».
A ceux qui se gargarisent de l’expression « petit peuple »…
Le bulletin de vote pour les invisibles du petit peuple il est coupé en deux ? Ou encore celui de ceux et celles qui ne seraient rien.
Un pays qui avait tout pour prouver que son exception était fondée, se laisser aller à ces dénigrements !
@ Manor
Quel armistice de 1940 ?!
Un peu d’Histoire :
2 août 1940 : le tribunal militaire permanent de la 13e région siégeant à Clermont-Ferrand « condamne par contumace le colonel d’infanterie breveté d’état-major en retraite de Gaulle, Charles, André, Joseph, Marie, sus qualifié, à la majorité des voix, à la peine de mort, à la dégradation militaire, et ordonne la confiscation des biens meubles et immeubles du condamné ». Le chef de la France libre est accusé de : « Trahison. Atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat. Désertion à l’étranger en temps de guerre, sur un territoire en état de guerre et de siège. »
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PARIS (Reuters) – Le maréchal Philippe Pétain a durci de sa main le document original de l’Etat français établissant un statut des Juifs en date du 3 octobre 1940, selon l’avocat Serge Klarsfeld.
Les annotations du chef du régime de Vichy, faites au crayon, « remanient profondément » la nature d’un texte déjà « extrêmement antisémite », ajoute-t-il.
Ce document établit « le rôle déterminant de Pétain dans la rédaction de ce statut et dans le sens le plus agressif ». « Maintenant, on a la preuve décisive que le statut des juifs relève de sa volonté personnelle. »
Le projet initial prévoyait d’épargner « les descendants de Juifs nés français ou naturalisés avant 1860 », mais le maréchal a décidé de rayer cette mention, souligne-t-il.
En conséquence, « ce sont désormais tous les Juifs qui sont visés, qu’ils soient étrangers ou français ».
De même, Philippe Pétain aurait décidé « d’élargir considérablement » le champ d’exclusion des Juifs, la justice et l’enseignement leur étant désormais totalement fermés.
Aux yeux de Serge Klarsfeld, le principal argument des défenseurs de Pétain consistant à dire que le maréchal avait protégé les Juifs français « tombe avec la découverte » de ce document.
Gérard Bon, édité par Jean-Stéphane Brosse
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Lettre de Pétain à Hitler :
10 juillet 1941
Monsieur le Chancelier,
L’anniversaire de l’entrevue de Montoire est une date dont je tiens, en dehors du protocole, à marquer le sens et la portée. Il y eut dans votre geste de l’an dernier trop de grandeur pour que je ne sente pas le devoir de souligner en termes personnels, le caractère historique de notre conversation.
La collaboration franco-allemande n’a, sans doute, pas donné tous les résultats qu’en attendaient vos prévisions et mon espoir. Elle n’a pu, encore, éclairer de sa lumière adoucissante ces régions sombres où l’âme d’un peuple blessé se révolte contre son infortune.
Nos populations souffrent cruellement et nos prisonniers ne sont pas rentrés. Trop de propagandes étrangères s’évertuent, enfin, à creuser un fossé entre l’occupant et l’occupé. Mais la France a conservé le souvenir de votre noble geste. Elle sait que tous les fruits n’en seront pas perdus.
La victoire de vos armes sur le bolchevisme offre plus encore qu’il y a un an à cette collaboration un motif de s’affirmer désormais en des œuvres pacifiques, pour la grandeur d’une Europe transformée. Sur ces chemins de haute civilisation, le peuple allemand et le peuple français sont assurés de se rencontrer et d’unir leurs efforts.
C’est le vœu sincère et profond que je forme en vous priant, monsieur le Führer Chancelier, de bien vouloir agréer les assurances de ma très haute considération.
Philippe Pétain
@ Tipaza | 09 novembre 2018 à 10:11
« Je suppose que vous parlez de la guerre de Troie, où vous vous illustrâtes de sinistre façon, faisant la preuve d’un mauvais caractère qui, trois millénaires après, est encore dans toutes les mémoires. »
Figurez-vous que je suis en train de lire le livre de Sylvain Tesson « Un été avec Homère ».
Excellent rappel de l’Iliade et l’Odyssée que j’ai lu voici bien une quarantaine d’années.
C’est vrai qu’Achille avait mauvais caractère, bien plus que moi. Avec le recul, je pense que j’aurais dû prendre Ulysse comme pseudo, beaucoup plus sympa, mais maintenant c’est trop tard.
Concernant Macron peut-on vraiment le comparer à Hector le Troyen à défaut de Jupiter ? Ça se discute.
Une chose est sûre c’est que la guerre de Troyes n’aura pas lieu. Les dieux ne sont plus là pour y mettre leur grain de sel et les héros de notre époque sont bien pâlots pour vraiment nous refaire un remake de cette épopée.
Quelque part c’est dommage !
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@ Exilé | 09 novembre 2018 à 10:51
Je ne saurais vous contredire sur ce point. Bien des historiens se sont penchés sur le déclenchement de cette guerre absurde et meurtrière. Il est bien difficile de dire qui a la bonne explication.
Une folie ! Des élus qui se partagent entre Montpellier et Toulouse, la première jalouse de garder des compétences, l’argent jeté par les fenêtres, le maire de Toulouse qui se fait renvoyer dans ses buts parce qu’il propose une fusion avec le Conseil départemental.
https://www.lepoint.fr/economie/occitanie-apres-la-fusion-des-regions-les-depenses-explosent-03-11-2018-2268256_28.php
Toulouse commune, Toulouse Conseil départemental, Toulouse métropole, Toulouse Région Occitanie… Et notre Président qui dit que les Trente Glorieuses c’est fini. Il cherche des sous, qu’il commence par tous ces machins, tous ces élus redondants qui n’ont que cela à faire puisque pratiquement professionnalisés, le numérique qui s’est installé et des énarques qui n’en peuvent plus de creuser notre trou.
Le flot de dépenses s’accumule, j’ai perçu Culbuta comme dirait le Palmipède nous conter ses salades alors qu’elle-même a fait de la convergence du prix de l’essence et du diesel, un de ses combats à l’époque, elle a jeté mille fois l’APL aux poubelles, combien d’hôpitaux auraient pu être construits, mis à niveau, combien est grand et immense le dégât de ce milliard d’euro parti en fumée.
Les citoyens savent compter comme l’a souligné Xavier Bertrand, ils savent très bien ce qu’on leur donne et ce qui est repris, et ces énormes gâchis territoriaux et d’Etat ne font qu’attiser ce sentiment de frustration alors que ceux-ci réclament toujours plus de taxes.
La peur s’est installé, l’angoisse je crois a dit X. Bertrand qui doit sortir de sa tour d’ivoire depuis qu’il allait au contact pour comprendre et réaliser ce qui est bon pour les citoyens.
La TV nous fourgue tous les jours ces vieux chevaux de retour qui ont mis le pays à sac par manque de courage et de bon sens.
Assez de voir et d’entendre tous ces inutiles.
@ Manor
« C’est donc que des milliers voire des millions de Français doivent leur vie à l’armistice de 1940. Mais, selon le vieil adage Vae victis, comme son signataire a dû ensuite passer sous les fourches caudines de l’ennemi, il est, depuis la fin de la guerre, voué aux gémonies et son seul nom est devenu l’injure suprême. »
Il faut dire qu’il y a tout de même eu environ 100 000 tués en quelques semaines de combat, c’est-à-dire un niveau élevé de pertes, et que les soldats d’alors se sont généralement bien battus dans les conditions qui leur ont été imposées.
Vae victis…
Eh oui, faut-il rappeler aux plus jeunes qui semblent l’ignorer, que la France été battue à plate couture, qu’elle s’est littéralement effondrée dans un chaos indescriptible, qu’un vainqueur a tous les droits depuis l’origine de l’humanité et qu’il est donc autorisé à dicter sa loi de façon léonine, que plus d’un million d’hommes jeunes ont été internés en Allemagne en ayant servi d’otages en vue de chantage, qu’une ligne de démarcation coupait la France en deux, que le ravitaillement en nourriture et en combustible était très difficile, que l’occupant exerçait de multiples pressions sur ceux qui ont accepté sinon de gouverner du moins de faire ce qu’ils pouvaient en fonction des circonstances pour préserver les conditions de vie des Français ?
Enfin est-il utile de préciser que ce n’est pas Pétain – quoi que nous puissions éventuellement lui reprocher – qui a laissé les Allemands entrer en France mais d’autres gouvernants, par leur incurie, leur irénisme, leur idéologie et leur bêtise ?
Des gouvernants qui ressemblent d’ailleurs sous plusieurs aspects à ceux d’aujourd’hui.
Mais ceci est une autre histoire…
Ce qui a été fait durant cette première année de mandat est absolument impressionnant ! Le Président doit en être félicité !
Il a certes réussi à recruter et à mettre en place une équipe majoritairement de qualité supérieure, ce qui a permis de faire adopter des politiques dont le contenu est, comme il était à prévoir, tantôt de droite et tantôt de gauche, ce qui s’est avéré souvent très habile au plan stratégique.
Ce qui surprend, cependant, c’est cette volonté de vouloir gouverner en niant, pour ainsi dire, la nécessité d’assurer une réforme des institutions au cœur de laquelle se retrouverait une conception moderne du rôle des partis politiques plutôt que de s’acharner à prôner leur disparition et leur remplacement par une sorte de mouvement dont la configuration ou la composition demeure incertaine.
Et qui ne réussira sans doute pas à survivre intégralement sur une longue période.
La réforme institutionnelle proposée devrait, à mon avis, non seulement viser à réduire le nombre d’élus au Sénat et à l’Assemblée nationale ainsi qu’à réformer à la marge le mode de scrutin actuel ce qui est très bien quoique très délicat, mais aussi prévoir les conditions ou modalités de réalisation de l’alternance éventuelle au pouvoir, car celle-ci est absolument essentielle en démocratie.
Il me semble donc, d’une part, que l’idée de limiter à trois reprises la durée des mandats des parlementaires est pour le moins discutable. Quant à l’absence de mesures visant à renforcer et/ou moderniser, selon le cas, le rôle des partis politiques, forcément parties prenantes dans la perspective de survie à long terme de la démocratie, celle-ci m’apparaît très problématique du moins à cette étape-ci de la réforme. Mais cette perspective sera peut-être prise en compte dans un avenir pas trop lointain, ce qui est à souhaiter.
Par ces temps de polémiques stériles, il serait bon que le chef de l’Etat revienne sur sa volonté première, en arrivant à l’Elysée, d’une parole rare. Le fait d’aller au contact l’obligeant à déminer en permanence et après-coup toute réflexion à chaud de propos réducteurs repris par une forêt de micros qui se tendent.
Reprendre de la hauteur, éviter de se prendre les pieds dans le tapis et être plus pédagogue seraient d’un meilleur effet.
Ce matin à 10 h je me suis posté devant le 140 rue du Bac, Paris, France (enfin ce qu’il en reste). Je n’ai vu personne ayant pris le soin de glisser élégamment le dernier numéro de l’Huma sous son aisselle.
J’en fus dépité !
Pour me réconforter je suis allé aussi sec déguster quelques huîtres Number One au Bon Marché !
Le président paraît de moins en moins crédible. Tout le monde lui rit au nez. Bien que triés sur le volet, certains citoyens lui font des doigts d’honneur au ras des moustaches. Même la Garde républicaine ne se cache plus pour lui faire un bras d’honneur.
Pendant combien de temps encore les gouvernements français vont-ils contempler le passé pour éviter de voir l’avenir ?
Cette centième commémoration, la plus inutile, sera, j’espère, la der des der !
J’éprouve de l’affection pour ce million de braves types qui sont partis en 14, prêts à donner leur vie pour défendre la patrie attaquée. Et j’ai la carte du combattant.
Mais en 2018, ce qui compte, ce sont les menaces pour les trente prochaines années :
– Surpopulation de la Terre
– Incapacité de l’Europe à s’unir face aux menaces de déferlement migratoire
– Incapacité de l’Europe à s’unir face à l’agression islamique
– Incapacité de la France à retrouver le chemin de l’excellence et du plein emploi.
TRISTE
Hélas l’enfer se dessine.
Il m’arrive souvent de relire Frédéric Dard, dans ses romans mettant en scène son héros commissaire, en me disant qu’aujourd’hui, le politiquement correct aurait vraisemblablement censuré certains savoureux passages.
Ainsi dans un roman écrit en 1987 (Le trouillomètre à zéro) et dont l’action se passe en Syrie : « L’Agence Egyptienne de Presse rue Adolf Hitler (dont la mémoire de juificide est particulièrement honorée dans les pays arabes) » N° 131 p. 142.
Au delà de l’humour décapant et romanesque, le réel pointe son nez ! (le vrai humour)
Si notre Premier ministre s’inquiète à juste titre aujourd’hui, le problème n’est pas nouveau.
Il prend cependant une ampleur néfaste et dangereuse sur notre territoire, que rien ne semble endiguer.
Notre laïcité bienveillante, pour ne pas dire aveugle, nous a fait occulter le poids du religieux dans les comportements humains.
Les nombreux faits divers mettant en scène une jeunesse agressive, en déliaison avec notre histoire et nos principes démocratiques, illustrent une situation beaucoup plus inquiétante que la hausse des carburants.
@ Zonzon 09 novembre 2018 à 13:06
Alors là Zonzon vous méritez quelques bon points supplémentaires dans ma boîte de Traou Mad ! 😀
J’espère que vous au moins vous aurez dégusté des huîtres bretonnes, contrairement à la Savonnette Ibérique qui ne déguste, en Bretagne, que des homards canadiens… 🙁
Adéo Zonzon, et merci pour le clin d’oeil.
« Je me demande à quoi sert l’éducation civique quand on entend de tels débordements et que personne ne s’en émeut. »
Je me demande pourquoi vous vous le demandez Philippe Bilger !
Les débordements n’ont jamais cessé depuis les « Jacqueries ». Sous Richelieu, les impôts sont tels que des révoltes éclatent et que résonnent les cris de : « le Roi sans gabelle » évoquant le rejet des taxes sur les carburants !!
Je crois cependant que certains Français ont envie d’en découdre avec Macron parce que celui-ci a pris tous les atours de l’arrogance et de la puissance et que sa politique au lieu d’être protectrice assume la compétition entre les Etats au sein de l’UE…
Macron et son équipe ont commis une autre erreur : celle de recentraliser le pays en imposant des politiques publiques non finançables par les collectivités (on peut penser à l’hébergement des mineurs clandestins…) et plus généralement à un diktat jacobin, alors que la logique d’un grand pays aussi varié que le nôtre serait plutôt de laisser davantage de marge de manoeuvre aux régions qui font face à des problèmes très différents. Des politiques au plus près des territoires au lieu d’une vision bêtement jacobine. Décidément les énarques sont indécrottables !
@ Oliphant | 09 novembre 2018 à 14:22
Pas d’accord avec votre reniement du passé qui rejoint en fait celui des ignorants de l’Histoire qui ne visent qu’à la falsifier ou l’arranger à leur manière façon soft, avec des commémorations réconciliations bidon, visant en fait à mettre au même niveau agresseurs et victimes. Ce qui est non seulement insultant pour les millions d’hommes Français, alliés ou colonisés morts pour la France, mais aussi insupportable pour leurs descendants dont certains ont durement souffert, et sont encore de ce monde.
“The farther back you can look, the farther forward you are likely to see.”
Winston Churchill
(Plus vous saurez regarder loin dans le passé et plus vous verrez loin dans le futur)
Je viens de voir mon pote Jacky-de-Ouessant offrant (ce qui est rare…) une tournée générale.
Oups ! Erreur ! c’était Manu dans son nouveau déguisement, celui de barman.
Pour ce faire il avait convié tous ses meilleurs amis de EM, et il leur payait des coups (« rigolez pas c’est nos sous »), serrait des mains, disait « j’ai besoin de vous » alors que déjà ils en faisaient un max pour lui depuis des mois et des mois, y compris voter pour des textes qu’ils n’avaient pas eu le temps de lire.
Après il est reparti avec sa cohorte de voitures de protection (une bonne centaine) qui, grâce à dieu Jupiter, ne polluent pas et roulent à l’eau claire, écologie oblige.
Je ne sais pas vous, mais mes ami(e)s et moi avons passé un bon moment devant le film sponsorisé par l’Elysée qui passait en boucle ce midi sur les chaînes d’information(s).
Du coup Jacky, un peu vexé, nous a dit, « moi aussi j’vous paie une tournée générale (on était une dizaine… ;)) mais c’est exceptionnel, vous pouvez dire MERCI à Manu »
Bon, ben : Merci Manu pour le geste de Jacky qui, lui, a payé la tournée générale des dix clampins du bar, de sa poche, plus les taxes sur l’alcool (personne n’ayant bu d’eau), plus ses taxes commerciales diverses ET variées.
@ Robert Marchenoir 5h45
« Ces fameuses « petites lignes », premièrement, n’ont jamais existé. A en croire la rumeur publique que vous répercutez, chaque bourg et chaque village, « avant », était desservi par le train. Puis, les immondes ultra-libéraux sont passés par là, autour des années 80, et ont fermé toutes les « petites lignes ». C’est une plaisanterie. »
Ce que vous écrivez est inexact.
L’apogée de la construction de lignes ferroviaires remonte à 1878 avec le Plan Freycinet du nom d’un X-Mines soucieux de désenclaver le territoires mal desservis.
Entre 1870 et 1900, une vague de constructions de « tortillards » et de lignes à voies normales ou métriques permet d’obtenir une capillarité de réseaux greffés sur les « grandes lignes ».
Les intérêts politiques de ces lignes souvent dites « d’intérêt électoral » l’emportent sur leur rentabilité commerciale. A partir de 1925, l’essor de l’automobile et les déficits d’exploitation conduisent à la réduction des lignes secondaires qui se concrétise véritablement en 1967 avec une relance active de la fermeture des lignes. Au total 11 000 km disparaissent…
Ci-joint un lien sur la cartographie du réseau : savourez celle de 1910-1930 !!
http://www.trains-et-trainz.fr/pages/doc-evolution-du-reseau-francais-entre-1850-et-1954-images
@ Zonzon | 09 novembre 2018 à 13:06
« Pour me réconforter je suis allé aussi sec déguster quelques huîtres Number One au Bon Marché ! »
J’espère que vous en avez profité pour « décortiquer » quelques gambas… (émoticône rigolard)
@ breizmabro | 09 novembre 2018 à 14:38
Alors là breizmabro vous me décevez « grave ». Mon ami Savonarole me donne rendez-vous à la chapelle miraculeuse de la rue du Bac à Paris, alors que je suis attendue quelque part en Bretagne le même jour, pour un concert nocturne, ce dont je l’informe au vu et su de tous.
Et c’est Zonzon, n’ayant manifestement pas tout capté de l’échange, qui se pointe à mon rencard, par pure curiosité, sinon malignité, je présume.
Et vous lui décernez, après cette indiscutable bévue, des bons points ?!
N’y aurait-il pas comme un défaut et erreur sur la personne dans votre logiciel ?!
@ Mary Preud’homme 09 novembre 2018 à 11:43
Il y en a qui sont les maîtres des horloges et d’autres qui les mettent à l’heure.
Je ne connaissais pas ces pages d’Histoire, sans doute que, pour les deux, elles n’étaient pas très glorieuses..
P.-S. : Pour info : j’ai appris que Zonzon vous avait substitué pendant votre déplacement en Bretagne pour un concert 😉 pour aller au 140 rue du Bac à Paris, et qu’il n’a vu aucun quidam avec L’Huma sous sa veste Barbour 😀
Adéo Mary 😉
@ Robert Marchenoir
Je parle de ce que je connais, par exemple le village où je suis née à 30 km d’Orléans et où je vais régulièrement parce que ma famille et mes amis y résident. Mais aussi d’un autre village situé entre Pau et Mont-de-Marsan où je vais fréquemment voir une partie de ma belle-famille. Deux régions, même problèmes. Si effectivement il n’y avait pas de maternité, d’hôpitaux, de spécialistes ou de lycée dans ces villages même, auparavant ils étaient situés à 6 ou 10 km et maintenant ils sont à 30 ou 60 km. C’est une réalité.
L’augmentation du carburant pour les régions où, par exemple, de petits agriculteurs à la retraite perçoivent 600 € de pension parce que propriétaires de vieilles fermettes, est donc bien un handicap de plus et une baisse du pouvoir d’achat programmée pour les provinciaux.
Avec ses tours de passe-passe, le gouvernement, avec les je te prends d’une main mais je redonne à ton voisin (qui serait moins favorisé) une petite obole, considère qu’il va sans doute résoudre les problèmes financiers de l’Etat pléthorique en laissant croire qu’il est guidé par l’écologie et la protection de la planète, tout en restant soucieux des plus modestes. On peut toujours le croire. La France est un grain de sable et quand on voit la Chine ou l’Inde où à New Delhi l’air est irrespirable, pour ne citer que ces deux pays, personne ne peut croire ces billevesées. Pourquoi les Français devraient-ils payer pour le monde entier ?
Surtout quand on regarde les milliers de camions qui sillonnent les routes parce que la mondialisation encensée par les mêmes dirigeants politiques fait que nos produits manufacturés sont fabriqués à l’autre bout du monde et qu’ensuite ils sont acheminés par avions, bateaux, camions… tous aux moteurs diesel ou similaires.
Quelle escroquerie (même si ce mot ne plaît pas à M. Bilger et je m’en excuse par avance) que les taxes sur le diesel et le carburant en général au prétexte d’écologie.
Une mascarade de plus.
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@ Achille
L’assassinat de l’Archiduc François-Ferdinand a été l’étincelle qui a déclenché la guerre. Il suffit souvent dans l’Histoire d’un fait somme toute assez mineur pour déclencher une guerre ou une révolution.
Aujourd’hui 9 novembre est un jour historique en Allemagne :
– 9 Novembre 1918 : abdication de l’Empereur Guillaume II
– 9 Novembre 1938 : Nuit de Cristal
– 9 Novembre 1989 : Chute du mur de Berlin
C’est aussi l’anniversaire de la mort du Général de Gaulle et plus ancien, le coup d’Etat du 18 Brumaire.
Ce matin M. Edouard Philippe nous rappelait juste la terrible « Nuit de Cristal » perpétrée par les nazis, afin d’attirer l’attention des Français sur les nombreux actes antisémites qui ont lieu en France actuellement.
Libre à lui de vouloir détourner l’attention en culpabilisant les Français puisqu’en majorité ces actes antisémites ne sont plus commis par les nazis ou selon lui par des néo-nazis. Nous savons qu’ils ont changé de camp. Une malhonnêteté intellectuelle de plus de ce gouvernement dont le premier souci est de se servir de l’Histoire pour nous amener à partager sa vision du monde.
Comment s’étonner qu’ils soient interpellés lors de leurs déplacements ? Les Français, lucides sur beaucoup de sujets, ne peuvent respecter que ce qui est respectable.
@ Jabiru
« Reprendre de la hauteur, éviter de se prendre les pieds dans le tapis et être plus pédagogue seraient d’un meilleur effet. »
Oui, qu’il reprenne de la hauteur, qu’il cesse de se donner en spectacle permanent et de jouer les touristes, qu’il s’enferme dans son bureau, qu’il se mette au travail, oui, au t-r-a-v-a-i-l, mais apparemment il n’a pas l’air de savoir de quoi il s’agit au juste.
Et avant de se montrer pédagogue, ce qui par ailleurs n’est pas tellement son rôle,il devrait commencer par apprendre à se montrer crédible.
Parce que pour l’instant côté déclarations, ce serait plutôt le roi du n’importe quoi.
Franchement P. Bilger, quel est l’intérêt de ce énième billet sur E. Macron ?
Tout a été dit en trois mots dans le « en même temps ». Leitmotiv de sa campagne et qui était salué comme l’expression d’une intelligence supérieure !
A l’usage, ce « en même temps » lui tend chaque jour de nombreux pièges dont il ne se sort pas, montrant là une faille étrange dans son « intelligence supérieure » et une maladresse accentuée par une com’ qui part en quenouille.
Malgré la com’, transformée en « propagande tous azimuts », et les contorsions imposées aux statistiques, tous les chiffres économiques – tous – sont au rouge !
Voilà, pour la France, une bien triste seconde partie de quinquennat qui s’annonce.
Trump : vous avez mis le temps pour accepter de constater, simplement de constater, les qualités de certaines actions du Président Trump ! Enfin, tout arrive !
Cordialement.
Il y a pire comme événement grave que tous vos Pétain, Macron, 14/18, gilets jaunes : le départ de Pamela Anderson de DALS.
Le fantasme sexuel absolu pour des millions d’hommes qui regardaient cette émission juste pour baver devant cette beauté féline sexy céleste, sa crinière de feu, ses yeux laser, son déhanché langoureux, sa chute de reins démoniaque ; les femmes avaient remarqué une hausse importante des interventions sexuelles de leurs maris dans la couche après cette émission.
Pamela allumait le feu dans les entrailles masculines ; l’audimat de TF1 va subir une débâcle sévère suite aux défections d’hommes privés de leur sex-symbol et les bobonnes et boniches, un retour à leur jachère sexuelle habituelle.
C’était quand même plus érectif que la boue des tranchées, les poilus, macrounet et sa macrounette et ces affreux gilets jaunes.
@ Mary Preud’homme | 09 novembre 2018 à 15:09
Oui je relève… Votre très grande culture et votre parcours professionnel très certainement aux antipodes du mien, me laissent supposer sans risque de me tromper que nous n’avons pas la moindre approche voisine sur tout sujet de société.
Pour info: en 48 années de vie professionnelle dont près de 20 sur trois continents (Afrique, Amérique du Nord et du Sud, Europe (Ecosse, Danemark et Norvège), je me suis forgé une tout autre expérience que celles de ronds-de-cuir plongés dans leur complexe de supériorité.
Mon expérience n’a pas à rougir devant la cohorte de pseudo-intellos repus de certitudes et seulement prompts à contester ceux qui ne partagent pas leurs certitudes.
L’Histoire est complexe.
On ne retiendra que les 80 parlementaires qui lui refusèrent les pleins pouvoirs.
Pour mémoire, 34 parlementaires de la SFIO votèrent contre, 84 pour les pleins pouvoirs.
Je ne citerai pas le nom de ce président dont toutes les villes de gauche ont une rue à son nom, et qui fut pétainiste, décoré de la Francisque, avant de faire de la Résistance, comme tous les gens normaux qui, après le débarquement américain en Afrique du Nord et Stalingrad, avaient compris que les Allemands perdraient la guerre.
Ce président qui déclara en 1954, « l’Algérie c’est la France et la France ne saurait tolérer chez elle d’autre autorité que la sienne » envoya derechef les rappelés et les appelés en Algérie avec son ami Guy Mollet, fut l’indéfectible ami de celui qui, de sinistre mémoire, organisa la rafle du Vél d’Hiv, puis organisa un faux attentat pour relancer sa carrière.
Tout cela est exact et donc ne peut contrevenir à la charte.
Mais les Français ont beaucoup de mal avec leur Histoire et encore plus de mal à déboulonner les statues
L’oubli de ce qui a été bien pour ne se souvenir que du pire est inhumain.
Même le Général de Gaulle en 1966 et 1968 a su rendre hommage au vainqueur de Verdun.
Pour une fois, le Président Macron avait une vision honnête de l’Histoire.
Il est dommage que de petits hommes politicards sans envergure l’aient fait changer d’avis.
Toutes ces personnes qui ne savent pas reconnaître la vérité et se cantonnent dans une condamnation absolue, qui pourra leur pardonner quoi que ce soit ?
Emmanuel Macron est juste victime de son érudition. Quand on a étudié l’Histoire comme c’est son cas, on est capable de juger objectivement les faits.
Quand on a appris à penser par soi-même comme c’est son cas, on ne se laisse piéger par aucun a-priori.
90% des Français n’ont pas le dixième des connaissances requises pour parler de cette période de l’Histoire.
Et cette ignorance les rend si manipulables !
L’affaire Pétain ne sera jamais résolue, parce que les juifs, à juste titre, y voient le symbole de leurs souffrances, mais négligent que la France est le pays où il y a eu le moins de déportés. Parce que les communistes, initialement pro-Allemands, n’ont retourné leur veste que lorsque Hitler est rentré en URSS, et ont dû ensuite ferrailler dur avec les vies de leurs camarades pour obtenir la place qu’ils estimaient définitives à la Libération, n’hésitant pas à sacrifier les M.O.I. et se conduisant en véritables sicaires sur les talons des armées régulières.
Parce que Pétain (lire la guerre mondiale) n’était pas un être sensible, mais bien un socialiste autoritaire, inspirateur de la plus grande partie de notre législation sociale et qu’il convient de ne pas le rappeler.
Parce que les parlementaires se sont débandés en rase campagne et que, grâce à la nomination de Pétain, il n’y a pas eu de gauleiter en France nono.
Parce que Pétain n’était peut-être pas le grand soldat que célèbre Macron (lire le tonnelier Barthas) mais un stratège sec qui voyait dans l’économie de ses hommes un moyen de persévérer et de gagner, et qui ainsi a inauguré la préparation d’artillerie (lire Jünger).
Mais qu’importe ce faisceau ? Ce qui compte c’est de flatter l’ego des vrais résistants, ceux qui ne sont jamais allés au feu et qui sont sortis de leurs tanières en 1944. Les pauvres types, comme à Nantua qui ont été héroïques, on en parle, sans plus.
Cet imbroglio, riche de contradictions et d’ambiguïtés (lire Maurice Martin du Gard) n’est pas utilisable. La littérature à son sujet est immense, Macron n’a pas eu tort d’essayer de trancher. Mais le peuple est trop gavé de propagande crypto-marxiste, a avalé trop de tartufferies pour être encore lucide. Il a pris Macron en grippe et demande encore des avantages et plus d’intervention de l’Etat. De Rugy l’a dit récemment « on ne peut pas être accro à la dépense publique et rejeter la nécessité des taxes ».
Certes, c’est une tartufferie de plus, ne respectant aucun équilibre, mais c’est le propos d’un homme addict aux modèles économiques, dont la fiabilité est faible, le passé l’a démontré. Ce n’est pas en réussissant pendant trente ans qu’on a raison, les conséquences de cette réussite peuvent être catastrophiques. La nôtre a été fondée sur la facilité, les abandons, l’inflation et l’influence marxiste.
Personne ne dit à Macron « laissez-nous en paix, occupez-vous de vos soldats et laissez-nous travailler. » Non, tout le monde se gargarise de vide juridique et de réclame des textes.
Alors, la France a son croque-mort, elle le garde et avec lui tous ses acolytes drogués à l’Etat omniprésent.
Je ne manifesterai pas le 17 novembre, la dernière fois que je l’ai fait, c’était en 1956 contre l’invasion de la Hongrie, je me suis frité avec les flics, à mon désavantage, mais comme on était de bons petits, disaient-ils, ils nous ont remis à nos parents qui m’ont expliqué qu’avec l’Etat, il ne fallait jamais parler et l’ignorer le plus possible, pour ne pas trop en souffrir, mais qu’une bonne castagne, c’était utile. Une castagne, pas une manif.
Je crois que Macron a eu tort de se moquer de tout le monde, qu’on ne va plus voter pour lui et qu’en attendant cela il va se prendre des réactions houleuses à chaque sortie de sa part, agressive ou non.
Parce qu’à un moment, les gens en ont assez. On les attaque ? Ils contrent comme ça :
https://www.youtube.com/watch?v=SZ4gEYS4mxc
S’intéresser à tout, enfin, ne pas se surestimer, beaucoup de choses. Ne se piquer de rien et même pas de répondre en porc-épic.
Le faire si on veut… Libre.
@ Mary Preud’homme 09 novembre 2018 à 15:28
Je lui ai décerné quelques bons points parce que s’étant promené du côté du 140 rue du Bac Paris 7ème mais n’ayant pas vu de quidam en veste Barbour avec L’Huma sous le bras, il a eu l’excellente idée d’aller « graet buan » manger quelques huîtres (que j’ose croire bretonnes ;)).
Adéo Mary 😉
Fasciste et facho
Je n’ai jamais fait grève, quand j’étais professeur. Je votais pour tous les candidats de droite aux élections. Cela suffisait pour être considéré comme un « facho » par mes aimables collègues communistes, socialistes, écologistes et centristes.
A propos de grève, je tiens à m’enorgueillir du petit exploit suivant. Pour des raisons locales, une grève a duré… trois mois dans l’enseignement public réunionnais. J’ai été le seul, dans mon collège, à ne pas faire grève un seul jour. Non sans m’exposer à l’antipathie générale et non sans voir un bidon d’huile versé à l’intérieur ma voiture, sur le parking, par un membre du « personnel en lutte ».
En 2018, j’entends Luc Ferry, invité tout récemment sur LCI pendant deux heures, chez Audrey Crespo-Mara. Il vient et l’on parle notamment de son dernier livre, « Dictionnaire amoureux de la philosophie ». Interrogé sur Bolsonaro, Luc Ferry a dit et répété ceci : « Bolsonaro est un fasciste. »
Si j’avais dit cela sur le blog de Philippe Bilger, j’aurais déclenché de beaux cris d’orfraie plumée vive. Je n’ai pas eu cette intrépidité. Ayant simplement redit ce que l’ensemble des radios, des télés et des grands journaux disaient, cela a suffi à me valoir quelques qualificatifs désobligeants et déraisonnables.
@ Mary Preud’homme
Pourquoi feignez-vous de ne pas savoir lire ?
Je répète : les mesures anti-juives ont été prises en concertation avec le Consistoire pour couper l’herbe sous les pieds des Allemands afin que la police française reste maîtresse du jeu.
Les conventions d’armistice nous imposaient de livrer les ressortissants des pays sous domination allemande, dont évidemment ceux qui étaient juifs.
Je vous cite un échange ayant eu lieu en février 1943 entre le maréchal et le grand Rabbin Schwartz : « Priez pour moi afin que je vive assez longtemps pour voir la fin de ce drame ».
Et le grand rabbin de répondre : « Monsieur le maréchal, il est d’usage dans nos synagogues de prier chaque samedi pour le chef de l’Etat ».
C’est dire l’écart qu’il y a entre l’histoire et ce que la pègre intellectuelle en a fait.
Ne participez pas à cette infamie, rendez hommage à celui qui au faîte de sa gloire, nous avait fait don de sa personne.
@ Michelle D-LEROY | 09 novembre 2018 à 15:57
« Je parle de ce que je connais »
Une vérité et une franchise qui manifestement ne plaisent pas à tout le monde, notamment à ceux qui, ayant horreur du langage clair et des expériences vécues, préfèrent se réfugier en permanence (et prudemment) dans l’anonymat afin d’énoncer doctement des banalités glanées sur tous les réseaux sociaux.
Autrement dit se mettre en avant et faire taire ceux qui auraient vraiment quelque chose à dire !
@ boureau | 09 novembre 2018 à 16:50
Je partage totalement votre commentaire.
Effectivement la propagande qui est faite en faveur de Macron est lassante, exaspérante, indigne d’une République qui se veut au-dessus de tout soupçon. On nous enfume en permanence et c’est révoltant.
Dans la nature les orages éclatent mais en France la colère du peuple, politiquement anesthésié, n’arrive pas à se libérer. Que faire, allons-nous subir tous ces parasites encore longtemps sans que rien ne se passe ?
@ Patrice Charoulet | 09 novembre 2018 à 17:54
« Je n’ai jamais fait grève »
En somme, le degré zéro de l’indignation. L’encéphalogramme plat.
Comment avez-vous pu rater la réforme Savary, qui sous Mitterrand prévoyait la disparition de l’école privée, qui aujourd’hui est devenue l’arche de Noé de parents qui fuient l’Education nationale. Qui vous fuient.
@ Zonzon | 09 novembre 2018 à 13:06
@ breizmabro | 09 novembre 2018 à 17:54
Le chemin de croix des uns, un Président qui – j’ai fait les comptes – nous raconte des taxes en nous faisant croire qu’elles nous apporteraient bonheur et air pur.
Je le trouve bien chaotique ce Président, certains disent que sa démarche est courageuse, le moment était-il bienvenu ?
D’itinérance le chemin est devenu bien caillouteux et parfois de la boue reste collée aux chaussures, tordre l’histoire et les paroles sont de glaise.
Très mal conseillé, peu audible car lui-même est devenu sourd…
Vite il est l’heure ! et c’est le week-end, Zonzon aura-t-il le temps d’arriver à l’estaminet du coin ? Il a l’adresse, pour lui sera l’addition – il a dégusté en Suisse c’est impardonnable – avant que les taxes n’augmentent, ce sera « cristallin » sans pot d’échappement,
http://www.picpoul-de-pinet.com/le-vin
et sans filtre à particules.
@ oliphant | 09 novembre 2018 à 17:01
Encore un anonyme qui débarque sur ce blog et ne se prend pas pour un ticket de métro !
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@ breizmabro | 09 novembre 2018 à 17:54
Il est vrai que trouver des huîtres à déguster à 10 heures du mat rue du Bac ou dans le coin, ce n’est pas donné à tout le monde !
Perso les huîtres, bretonnes ou d’Arcachon, Noirmoutier etc. j’adore au point que j’ai du mal à m’arrêter à deux douzaines… Cependant jamais avant midi et quelque !
Je suggère la (re)lecture du livre de l’historien Henri Amouroux, décédé en 2007, intitulé « Quarante millions de pétainistes ».
Quand un retraité français vous dit qu’il n’a qu’une retraite de 800 euros par mois c’est qu’il n’a rien fichu de sa vie. Halte à la démagogie.
Fatima nettoyait mon bureau, dès 6 heures du matin, Rabati comme moi, on a sympathisé, elle m’a annoncé sa retraite un matin glauque.
Vingt ans en France à nettoyer des kilomètres de lavabos, une retraite de 400 euros/mois, je lui ai refait son compte. C’était juste.
Elle rentre au Maroc, et aura une bonne pour lui faire le ménage.
« Au banquet de la vie, infortunés convives » je crois que c’est de moi, ou alors c’est de Shakespeare.
« Vous écrasez les gens », « escroc », « on n’en peut plus » :
une semaine de colère française au visage de Macron, par le Magazine Marianne
Publié le 09/11/2018 à 15:45
Cas d’escroqueries
Il y a escroquerie lorsqu’une personne se fait remettre un bien, de l’argent ou se fait fournir un service en trompant sa victime. La victime donne son bien ou son argent volontairement, car elle a été trompée sur les intentions de l’auteur des faits.
La tromperie peut notamment porter :
⦁ sur le nom (usage d’une fausse identité),
⦁ sur la qualité (en prétendant être propriétaire ou assureur, par exemple),
⦁ sur un faux document (un faux diplôme par exemple).
Exemple :
Pour me faire élire je promets, je suis élu mais je ne tiens pas mes promesses QUI SUIS-JE
escroc (n.m.)
1.individu qui trompe autrui, les escroque.
2.homme malhonnête.
escroc (n.)
arnaqueur, tricheur, trompeur
escroc (n.m.)
aigrefin, arnaqueur, bandit, brigand, brigandeau, carambouilleur, carotteur, charlatan, coquin, crapule, écornifleur, escroqueur, estampeur, faisan, faiseur, filou, flibuste, flibustier, forban, fripon, fripouille, gangster, intrigant, larron, malfaiteur, malhonnête, pirate, stellionataire, vaurien, voleur
Allez c’est sa tournée, garçon un blanc sec !
« Comment avez-vous pu rater la réforme Savary, qui sous Mitterrand prévoyait la disparition de l’école privée, qui aujourd’hui est devenue l’arche de Noé de parents qui fuient l’Education nationale. Qui vous fuient. »
Rédigé par : Savonarole | 09 novembre 2018 à 18:51
Et surtout oublier les manifestations massives qui s’ensuivirent avec le fameux slogan « l’Ecole libre c’est la liberté ! ».
@ Mary Preud’homme
@ Breizmabro
Cessons ces querelles sur un café parisien.
Je suis un oriental, le « Mazbout » est un café typique d’Egypte, où j’ai vécu longtemps, on ne boit qu’une gorgée car le fond de la tasse est boueuse.
Ma culture me permet de discuter avec le monde entier, tout me profite, rien ne me rebute contrairement à vous Français.
En somme, je suis le Français universel. Curieux de tout.
@ Patrice Charoulet
« Interrogé sur Bolsonaro, Luc Ferry a dit et répété ceci : « Bolsonaro est un fasciste. »
Si j’avais dit cela sur le blog de Philippe Bilger, j’aurais déclenché de beaux cris d’orfraie plumée vive. Je n’ai pas eu cette intrépidité. Ayant simplement redit ce que l’ensemble des radios, des télés et des grands journaux disaient, cela a suffi à me valoir quelques qualificatifs désobligeants et déraisonnables »
Les qualificatifs que vous déclenchez sont dus aux nombreuses étiquettes sans substance que vous employez, et aussi au fait que vous vous faites un simple écho des médias, et cela sans aucun esprit critique. Exprimez avec vos mots en quoi Bolsonaro est fasciste – et que ça TIENNE, pas du genre « il a dit il y a dix ans une phrase désobligeante sur les homos, donc c’est un facho » – et je suis sûr que vous provoquerez des réponses intelligentes et appropriées.
@ Oliphant
« On ne retiendra que les 80 parlementaires qui lui refusèrent les pleins pouvoirs. »
En feignant d’ignorer que sur ces 80, à part les quatre ou cinq communistes, les autres ne les ont pas votés parce qu’ils jugeaient qu’on ne faisait pas assez confiance au Maréchal, et qu’il fallait lui donner encore plus de pouvoirs.
1) Pouvez-vous me dire quel est le montant par litre d’essence et de gasoil de l’augmentation de la TIPP qui fait manifester les gilets jaunes ? Je crois que c’est 4 centimes pour l’essence et 7 centimes pour le gasoil.
Il me semble que pour un prix de 1,45 €, ça ne représente pas de quoi perdre une journée.
Voire des journées.
2) Quand même, E. Macron ne manque pas de cran (en espérant que ces échanges ne sont pas trop pipeautés) d’aller se frotter sans filet de protection avec la France d’en bas.
Hollande était un pleutre, Sarkozy montait dans les tours à tout propos, et Chirac semblait surtout parler au cul des vaches.
Ah facile mais… il faut quand même du courage et de la conviction pour faire cet itinéraire, presqu’un pèlerinage, avec d’un côté les hommages aux victimes d’une guerre particulièrement cruelle, à la fin de laquelle on s’est écrié « plus jamais ça » pour recommencer vingt ans après.
Et de l’autre ces rencontres avec les Français, directes, sans filet.
Je ne vois pas très bien quel autre homme ou femme politique serait capable de le faire.
Même si on ne doit pas se faire trop d’illusions sur les effets concrets desdits échanges…
Il n’a pas le même style que ses prédécesseurs, et je m’en félicite tous les jours.
PS : je suis en retraite, mais si ce que j’ai perdu sur ma pension (dans la moyenne) peut par exemple aider un jeune en recherche d’emploi à passer le permis pour être plus facilement employable, je ne pleurniche pas.
Cette itinérance mémorielle me paraît faire partie des attributions du chef de l’État, rien à dire là-dessus, quoique son appellation rappelle furieusement les Précieuses Ridicules. Mais c’est un détail.
Je devine pourtant quelle leçon le Président cherche à nous inculquer, avant les Européennes. Il nous dit : d’un côté le progrès et la paix, de l’autre les nationalismes, et la guerre.
Il faut donc oublier l’histoire, oublier ces guerres, accepter qu’il n’y ait eu ni vaincus ni vainqueurs, et laisser l’UE suivre son cours. L’objectif pour nous est de nous maintenir coûte que coûte, au mieux en n° 2, dans le sillage de ceux qui la dominent, économiquement et politiquement. On ne peut plus la quitter, et ce n’est pas la France qui la fera changer. Pas très enthousiasmant tout cela.
Les masques masqués
Je ne veux nullement rouvrir le débat patronymes/pseudos. Chacun voit midi à sa porte et tout le monde a raison (ou bien a ses raisons). Point final.
Une petite nouveauté. Le pseudo jamais vu qui vous donne des leçons et des conseils.
Je m’apprêtais à répondre à un certain « Valery ». Comme cette signature n’avait pas la notoriété que plusieurs d’entre vous ont bien méritée, je mets sur ce blog « Valery » dans le rectangle allongé accompagné de « Rechercher », pour voir les œuvres de ce Valery. Réponse : pas de réponse.
Première conjecture : c’est un petit nouveau. Je n’ai pas à répondre. Pour avoir quelque crédit, il faut d’abord faire ses preuves. Je les attendrai.
Seconde conjecture : c’est un habitué qui a changé de pseudo. Et, dans ce cas, je n’ai nullement l’intention de répondre à un fantôme de fantôme, à un masque masqué. Un peu de courage que diable ! Vous donc aurez droit à mon silence méprisant pour cette agression furtive.
@ Patrice Charoulet
« Ayant simplement redit ce que l’ensemble des radios, des télés et des grands journaux disaient, cela a suffi à me valoir quelques qualificatifs désobligeants et déraisonnables. »
Si tout ce petit monde-là le dit, c’est que c’est obligatoirement vrai, n’est-ce pas ?
Puis-je me permettre de vous suggérer pour réaliser un test de fiabilité des médias de prendre un événement connu, par exemple le génocide cambodgien et de vous faire remettre par les bibliothèques que vous fréquentez des exemplaires des « grands journaux » de l’époque – à commencer par un certain « journal du soir » – et de comparer ce qu’ils publiaient sur la question un peu avant que la vérité n’éclate au grand jour par rapport à cette dernière ?
Citoyen, contribuable et électeur : monsieur est plus simple.
Un point qui n’est jamais abordé, ni pour la Première Guerre mondiale ni pour aucune autre : ce ne sont pas les militaires qui ont déclaré la guerre, mais bien les hommes politiques.
Comment se fait-il que pour des catastrophes d’une telle amplitude, personne, y compris parmi les citoyens, n’ait jamais cherché après-coup à identifier les responsables ?
Quand il y a mort d’homme, une enquête est aussitôt diligentée pour identifier les responsables. Mais quand il y a des millions de morts, rien.
En revanche, on stigmatise telle ou catégorie, qui n’aurait pas fait correctement ce qu’elle aurait dû faire.
Au début de la première guerre, s’il y a eu tant de limogeages d’officiers généraux, c’est peut-être parce que ceux en place étaient jugés – sur pièces – incompétents, mais qui les avait mis en place ?
En 1940, ce n’est pas un vieillard de 84 ans qui a fait un putsch pour prendre le pouvoir ; mais aucun des hommes politiques qui avaient contribué à produire la situation du moment n’a voulu en assumer la responsabilité.
Et ils sont tous morts tranquillement dans leur lit, comme si de rien n’était.
Et en 1945, pour être sûrs de ne pas être inquiétés, ils ont trouvé LE bouc émissaire.
Qui aurait fait mieux – ou moins mal – que lui ?
Si on pose le même regard sur la situation actuelle de notre pays, on arrive aux mêmes conclusions : les hommes veulent bien être responsables pour décider, mais pas coupables quand il faut assumer ses choix.
@ Patrice Charoulet | 09 novembre 2018 à 21:30
Valery a déjà contribué au blog, plusieurs fois, sur plusieurs sujets, et de façon intéressante. Il a un style à lui, direct, inhabituel, expressif. Au tout début j’ai eu un peu de mal à le cerner, mais j’aime bien le lire, je le trouve alerte et spontané. Il vous a un peu égratigné en passant, pourtant je ne pense pas qu’il cherchait à vous vexer. On aime bien vous taquiner à cause de vos marottes et parce que vous traitez les blogueurs comme des élèves à réprimander, mais c’est sans méchanceté.
@ jack
« La nouveauté réside dans les réseaux sociaux : sous couvert d’anonymat, chacun y va de sa hargne, de sa grossièreté. C’est devenu un langage commun, un déversoir nauséabond. »
C’est avoir un angle de vue très réduit sur ce phénomène. La hargne que vous décrivez est le ras-le-bol que on a trop laissé bouillir et qui fait sauter les soupapes. Violent, certes, mais parfaitement compréhensible.
A qui la faute ? A nos chers médias, journaux et télévisions, qui ont pratiqué une censure hallucinante trop longtemps, où il est impossible de poster un commentaire inhabituel, contraire aux dogmes ; comme par exemple essayer d’expliquer le pourquoi de Trump, de Poutine, ou critiquer l’immigration avec des arguments structurés. J’ai arrêté de compter combien de fois Le Monde, ou d’autres « grands » journaux démocratiques m’ont refusé les commentaires, sans même daigner répondre aux mails demandant les raisons. Pour vous donner une idée, un commentaire sur 25 passe, avec de la chance, et voilà comment leurs discussions ressemblent a un fac-similé du programme socialiste, avec en plus la moraline habituelle sur le devoir d’aider tous les miséreux sur cette terre. Encore heureux que les extraterrestres ne nous aient pas contactés, imaginez s’ils sont pauvres ou/et en guerre.
Quand on vous refuse le débat d’idées, la violence remplace les mots s’il y a urgence. Pour l’instant ce n’est que de la violence verbale ; je ne dirais pas « nauséabonde », tel que vous le décrivez, car ce mot place automatiquement celui qui l’utilise dans un camp idéologique bien précis, celui des étiquettes qui remplacent les arguments.
@ Michelle D-LEROY | 09 novembre 2018 à 15:57
« Je parle de ce que je connais, par exemple le village où je suis née à 30 km d’Orléans et où je vais régulièrement parce que ma famille et mes amis y résident. Mais aussi d’un autre village situé entre Pau et Mont-de-Marsan où je vais fréquemment voir une partie de ma belle-famille. Deux régions, même problèmes. »
« Si effectivement il n’y avait pas de maternité, d’hôpitaux, de spécialistes ou de lycée dans ces villages même, auparavant ils étaient situés à 6 ou 10 km et maintenant ils sont à 30 ou 60 km. C’est une réalité. »
Non, vous ne vous contentez pas de parler de ce que vous connaissez, ce qui serait effectivement une sage attitude. Vous extrapolez, vous déformez et vous généralisez, pour finir par vous couler dans le moule de l’idéologie communiste. Ce qui n’a rien à voir avec le pragmatisme dont vous vous renvendiquez.
J’ai réagi à votre texte parce que vous êtes la millionième à nous avoir sorti le fameux bobard communiste des « petites lignes de la SNCF que le méchant gouvernement ultra-libéral supprime, parce qu’il reçoit ses ordres directement des patrons du CAC 40 ».
Je constate que dans votre réponse, vous avez complètement renoncé à défendre vos « michelines ». Peut-être, en vous rendant dans deux villages sur les 36 000 communes que compte la France, avez-vous fini par remarquer que les gens préfèrent la voiture aux transports collectifs. Y compris en train. Et cela, depuis les débuts de la démocratisation de l’automobile, soit en gros les années 1950. La voiture est infiniment plus commode et plus économique. Y compris pour les « pauvres ». Surtout pour les pauvres.
C’est pourquoi les rares lignes de train desservant autre chose que les grandes villes, après-guerre, ont été complètement abandonnées par les Français. Au bout de plusieurs décennies, les pouvoirs publics se sont tout de même résolus à en fermer certaines. Il conviendrait donc que vous vous en félicitiez, au lieu de hurler avec les loups communistes. Ou « souverainistes ».
Il conviendrait aussi de ne pas tenir de raisonnements idiots. Vous nous avez dit, tantôt, que vous aviez observé, près de chez vous, une ligne de train sur laquelle plus aucun train ne passait, mais qui continuait tout de même d’être entretenue, « au cas où ». Et vous en concluiez qu’il faudrait recommencer à faire rouler des trains dessus.
Au lieu d’en tirer la conclusion évidente (surtout pour quelqu’un qui se plaint des impôts), qu’il faudrait arrêter de dépenser de l’argent en pure perte pour entretenir une ligne qui ne sert à rien. Les trains roulant dessus ayant été supprimés, parce que personne ne les empruntait plus.
Mais comme la doctrine communiste veut que le transport collectif soit, seul, bon et saint et sacré, et le transport individuel abominable car il permet la liberté, eh bien ! les communistes qui grouillent partout en France remplacent la réalité par l’illusion, la vérité par la théorie, et lancent une fake news selon laquelle les horribles gouvernements fascistes aux mains de la finance ultra-libérale mondialisée opprimeraient des millions de Français qui seraient désireux d’emprunter les « petites lignes » de la SNCF.
Ces millions de Français n’existent pas, et ça fait un bon demi-siècle qu’ils n’existent plus. En revanche, ce qui existe et plus que jamais, ce sont les millions de fonctionnaires qui, eux, sont payés à ne rien faire, et entre autres à « entretenir », comme vous dites, des lignes de chemin de fer dont plus personne ne veut.
Sous couvert de défense de « l’intérêt général », ce lobby défend ses intérêts particuliers contre ceux de tous les autres Français. Et vous, vous accréditez cette fable communiste, vous contribuez à la diffusion de cette « fake news » avec vos michelines et vos RER à la campagne. Alors que vous habitez à la ville, en plus.
Donc, non, vous ne vous contentez pas de parler de ce que vous connaissez. Vous exigez le maintien des causes produisant les effets que vous déplorez.
Passons à vos nouvelles constatations. Vous constatez que dans deux villages de France, l’hôpital est à 30 ou 60 km, alors « qu’avant », il était à 6 ou 10 km. Et vous en concluez que dans les 18 000 villages de France (moins de 500 habitants), l’hôpital était en général, « avant », à 6 ou 10 km.
Cette assertion est absurde. « Ce que vous connaissez », en l’occurrence, ne nous est d’aucune utilité et à vous non plus, car vous ne connaissez pratiquement rien. Vous généralisez abusivement à partir de deux cas particuliers.
Pour étayer votre démonstration, il conviendrait que vous nous produisiez les statistiques du nombre d’hôpitaux existant en France lors des Trente Glorieuses (puisque telle est l’assertion implicite de la complainte que vous répercutez), et celles de leur éloignement moyen des villages à cette époque. Puis que vous nous produisiez les mêmes statistiques pour 2017.
Je vous parie une rame de TGV contre un chewing-gum usagé que ce que vous allez trouver, c’est que le nombre des hôpitaux a explosé, et que la distance moyenne entre un village pris au hasard et l’hôpital le plus proche s’est considérablement raccourcie.
Mais admettons. Admettons que vous ayez raison, et que ce soit le contraire. Il vous resterait à nous expliquer pourquoi, selon vous, ce serait une bonne chose que la plupart des villages de France aient un hôpital à 6 kilomètres. En quoi ce serait conforme à l’intérêt général. En quoi ce serait une bonne utilisation des taxes que vous vous plaignez de subir, alors même que nous tirons des chèques sur le dos des enfants de nos petits-enfants en vivant à crédit depuis quarante ans.
Moi aussi, je peux couvrir Macron d’ordure (ou Philippe Poutou s’il est président demain, ou Marion Maréchal) si chaque Français ne se voit pas « offrir » par le gouvernement un iPhone gratuit et le remboursement à 100 % de ses « médicaments » homéopathiques, parce qu’il le vaut bien.
Vous vous plaignez que l’Etat ne soit pas assez généreux avec l’argent gratuit des autres, et puis vous vous plaignez du prix de l’essence. Il va falloir choisir. Contrairement à ce que vous semblez croire à l’instar de nombreux Français, l’argent ne pousse pas sur un arbre planté dans les jardins de l’Elysée.
Au passage, il faudrait arrêter, un peu, avec l’hystérie franchouille contemporaine sur les « hôpitaux ». Les hôpitaux semblent avoir remplacé l’église : il en faudrait un dans chaque village. Les Français ont abandonné leur foi chrétienne. Maintenant, ils adorent l’hôpital. C’est nettement plus cher. La réalité est que pratiquement personne n’a besoin d’hôpitaux, jamais.
L’être humain moyen a besoin de l’hôpital deux fois dans sa vie : à sa naissance (et encore, on pourrait le remplacer avantageusement, dans de nombreux cas, par une sage-femme), et à l’approche de sa mort.
Tout le reste, ce sont des exceptions. De rares personnes qui ont le malheur d’être frappées, jeunes, par des maladies graves.
Mais à en croire les pleureuses de l’hôpital qui est à plus de 6 kilomètres du village, tout le monde dans s’pays est cancéreux ou atteint de sclérose en plaques.
Evidemment, si chacun se précipite aux « urgences » de l’hôpital pour le moindre bobo relevant du médecin de ville, comme je le vois faire (moi aussi, je vois des trucs), ça va être un scandâââl’ de ne pas avoir un hôpital en bas de chez soi.
Avançons dans vos constatations. Vous « savez » que dans deux villages de France (ceux que vous fréquentez), les médecins spécialistes sont à 30 kilomètres, au lieu de 6 auparavant.
Cette fois-ci, vous vous approchez de la vérité. Laissons tomber les spécialistes. Là encore, je doute fort que dans le village moyen du général de Gaulle, il y avait tout un échantillon de cardiologues, de neurologues et de cancérologues à une heure et demie de marche.
Là encore, vous omettez le fait que le Français moyen de 2018 est beaucoup plus délicat que son homologue de 1950. Là où le second allait voir un spécialiste à l’article de la mort, le premier estime indispensable de se faire poupougner tous les ans avec les examens correspondants à la clé, « au cas où », comme vous dites pour le chemin de fer.
Mais parlons des médecins en général. Et des généralistes, puisque c’est celui-là qui est indispensable. Il est exact, car c’est dans les statistiques, que la France connaît une grave pénurie de médecins, que l’accessibilité à un médecin a diminué de façon préoccupante, que c’est d’autant plus vrai que l’on est éloigné des grandes villes, et que cette situation est profondément contraire à l’intérêt général.
Sauf que c’est exactement le contraire de la chanson que vous nous chantez. La fable que vous contribuez à propager assure que l’Etat s’emploie à « casser le service public » , lequel « déserte les campagnes ».
Mais les médecins, Madame D-Leroy, c’est le service privé. Ce sont des médecins libéraux. Pour ne pas dire ultra-libéraux. Ce sont eux que persécute votre bien-aimé Etat au profit exclusif des siens, des fonctionnaires, du fameux « hôpital », de votre fameuse « SNCF à petites lignes incorporées » et de votre fameuse Sécurité sociale (et encore, vous n’avez pas parlé des bureaux de poste).
Et vous, vous faites l’amalgame. Vous tombez dans le panneau. Aveuglée par trois quarts de siècle de propagande communiste incessante, vous confondez les opprimés et les oppresseurs.
Là où le vrai problème est l’absence de médecins (indépendants, libéraux, capitalistes, ci-devant « riches »), vous nous les fourrez dans le même sac que les hôpitaux et leurs agents (fonctionnaires, vivant des prélèvements de l’Etat), qui, au contraire, se sont multipliés de façon spectaculaire lors des dernières décennies.
Il n’y aura jamais d’hôpital à 6 kilomètres de la plupart des villages de France, parce que c’est tout simplement impossible. Economiquement impossible. Parce que cela ne sert à rien, et qu’en conséquence personne n’est prêt à payer pour cela. Quelle que soit l’iniquité de la tuyauterie fiscale que les stato-gauchistes sont prêts à déployer à cet effet.
En revanche, il est parfaitement possible, et nécessaire, d’assurer à tous les habitants de France, même dans les villages, un accès raisonnable à la médecine individuelle — la preuve étant que cela a été le cas par le passé, quoique probablement pas dans les proportions imaginées par ceux qui se rendent coupables d’anachronisme.
A condition de ne pas s’employer à décourager systématiquement ces praticiens. Car la disparition des médecins a été planifiée et organisée de longue date. Par les fonctionnaires. Par les hospitaliers. Par le lobby étatique. Par la gauche.
Il y a plusieurs années déjà que l’écrasante majorité des étudiants sortant de leurs études de médecine choisissent l’exercice salarié, au détriment de l’exercice libéral. En pratique, dans de nombreux cas, cela veut dire choisir le statut de fonctionnaire.
Ce n’était pas le cas du temps du paradis gaulliste que vous évoquez. A cette époque, le médecin normal, le médecin digne de ce nom était un médecin libéral. Qui ne devait de comptes qu’à ses patients, à Dieu et à ses pairs.
Seulement, en ce temps-là, le médecin, c’était aussi le « riche ». Le notable. Le gars qui, dans vos fameuses campagnes, non seulement se cassait le dos à travailler jusqu’à pas d’heure et à visiter ses patients, mais qui, en contrepartie, ridiculisait toutes les valeurs contemporaines de « justice sociale » en devenant beaucoup plus riche que les patients qu’il soignait.
Oh ! c’était un petit riche, en comparaison de la véritable opulence ; mais malgré tout, les efforts qu’il estimait normal de fournir, et que la société estimait normal de lui demander, étaient compensés par un statut social et financier nettement supérieur.
Depuis, le lobby étatiste-fonctionnarial a non seulement établi des quotas à l’entrée des études de médecine, garantissant mécaniquement la pénurie quelques décennies plus tard ; mais il s’est employé à dégoûter les Français talentueux, qui préfèrent la liberté aux chaînes de l’Etat.
Diffamation continue et universelle de ceux qui gagnent bien leur vie, alourdissement continu des impôts pour les « riches », propagande anti-libérale incessante de l’école jusqu’à la mort, soumission des médecins à des contraintes bureaucratiques de plus en plus lourdes de la part de la Sécurité sociale…
Quand vous passez plus d’un demi-siècle à rogner sur la liberté des médecins en les transformant en quasi-larbins de la Sécu, quand durant tout ce temps vous vous employez à convaincre les gens que le Fonctionnaire est le saint laïc de notre temps, lorsque vous joignez le geste à la parole en faisant de la vie de l’homme libre et gagnant bien sa vie un enfer, alors il ne faut pas vous étonner, un demi-siècle après, que les gens vous disent : c’est bon, j’ai compris.
Les Français étatistes et socialistes ont tout fait pour dégoûter leurs médecins d’exercer, et maintenant, ils s’étonnent de ne plus avoir de médecins.
Les Français hurlent quand l’Etat « ultra-libéral » menace d’augmenter la consultation de deux euros, mais je n’ai jamais vu de manifestations de patients assiégeant les préfectures pour se plaindre du prix scandaleusement bas de la consultation médicale en France.
Vous vous plaignez de ne plus avoir de médecins qui font les visites de nuit dans les villages, mais personne n’a honte de payer son généraliste au même prix que son coiffeur (pour hommes). C’est sociâââl, vous comprenez.
Eh bien ! le socialisme, c’est la pénurie. Les lois de l’économie sont pareilles partout, même si les Français (certains Français, encore trop nombreux) s’obstinent à croire qu’elles ne s’appliquent pas chez eux.
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@ caroff | 09 novembre 2018 à 15:22
Enfin ! quelqu’un qui va chercher l’information avec les dents, avant de raconter n’importe quoi. Merci pour ces cartes : c’est exactement ce à quoi je faisais allusion, sans pour autant les connaître dans le détail.
En fait, vous confirmez mon propos, à une nuance près. Ma période de référence était les Trente Glorieuses, car tel est l’âge d’or auquel se réfèrent les thuriféraires des « petites lignes de la SNCF ».
Et la carte de 1954 que vous indiquez confirme mon argument : même à cette époque (donc, avant le retour de Saint de Gaulle au pouvoir), le conte de fées des villages et des bourgs de la France profonde qui avaient droit à leur gare de chemin de fer était un fantasme rétrospectif. Déjà, le réseau ferré ne servait qu’à relier les grandes villes, et les « petites lignes » n’étaient qu’un phénomène résiduel. Bien avant la mondialisation, le « néo-libéralisme », l’Union européenne et « Madame Thatcher ».
(Légende de cette carte : « Les autres lignes des réseaux secondaires sont presque toutes supprimées ». En 1954.)
Ce que vous nous apprenez, en revanche, c’est que le vrai paradis des « petites lignes de la SNCF » date de… 1925 (voir la carte 1910-1930). Et que même à cette époque, ces lignes n’étaient pas économiquement viables, car elles obéissaient essentiellement à des motifs électoralistes.
Même votre site de trains électriques pour grand garçons (virtuels, désormais) : le reconnaît :
« En 1879, M. de Freycinet fit voter un programme de grands travaux comportant la construction de 150 lignes nouvelles avec le but de desservir par une ligne de chemin de fer à voie normale toutes les sous-préfectures. »
« Ce programme, éminemment politique, mais qui ne répondait ni à des besoins commerciaux ni à des nécessités géographiques, entraîna la construction de plus de 10 000 km de lignes. Parcourant des régions insuffisamment peuplées et peu commerçantes, desservant des localités secondaires, ces lignes constituèrent une lourde charge financière pour les Compagnies et la collectivité : la plupart d’entre elles ont été coordonnées [fermées, si je comprends bien] en 1939. »
Si l’on retient votre date de 1925 pour l’apogée du réseau de chemin de fer en France, cela veut dire que les fétichistes des « petites lignes » n’ont pas cinquante ans de retard, comme je le croyais, mais… un siècle.
Une part significative des Français base ses choix politiques sur une réalité qui a disparu depuis près d’un siècle, qui était déjà injustifiable il y a un siècle, et ils le font avec les mêmes arguments qu’il y a un siècle.
Voilà qui illustre une fois de plus l’effroyable conservatisme des Français, et leur ahurissante propension à se bercer d’illusions et de théories au détriment de la réalité et des faits.
Macron tente (très peu, trop peu) de nettoyer toutes ces toiles d’araignée mentales et politiques, et du coup, comme on le voit dans ces colonnes, des théories de diffamateurs franchissent un pas supplémentaire vers l’irréalité, en devisant gravement sur l’homosexualité imaginaire du président et en entreprenant de la psychanalyser à distance.
Je confirme mon diagnostic : le fonctionnarisme à la française, le stato-gauchisme, le culte de l’Etat remplaçant l’Eglise confinent à la maladie mentale.
Combien de commentaires plus ou moins haineux et dépourvus de sens civique ne peuvent que maintenir un climat malsain… Nous avons élu un président de la République en bonne et due forme et ceci quelles que soient vos opinions ! Que cela vous plaise ou non, la règle démocratique a été respectée et il ne saurait y avoir de Président au rabais.
Ceci étant, j’aimerais pour ma part, étant profondément républicain, non inféodé à quelque parti que ce soit, que tous ces articles et commentaires remettent en place un minimum de respect envers notre président dans leurs citations !
Le président Macron a entrepris des réformes que tous nos politiques décrivaient comme nécessaires mais qu’aucun d’entre eux n’a eu le courage de lancer !
Il y a une chose que je reprocherai à notre président : ne pas avoir commencé par mettre de l’ordre au sommet de l’Etat en sabrant sans état d’âme dans tous ces comités Théodule, ces postes de complaisance et, bien sûr, dans tous ces avantages injustifiés dont se sont parés au fil des ans beaucoup de nos élus !
Derrière ces réserves, il est indispensable de poursuivre ce qu’on pourrait appeler malheureusement fort justement : le nettoyage des écuries d’Augias.
Pour ce faire, il faudrait peut-être que nos concitoyens cessent de critiquer sans retenue tout ce qui se fait et de suivre certains politiques qui se sont autoproclamés aboyeurs patentés !
Et puis, mesdames et messieurs les journalistes et les médias ne pensez-vous pas que vous avez un rôle essentiel à jouer en vous reprenant pour enfin agir pour le bien de la France ?
@ Patrice Charoulet
« fantôme de fantôme »
Une idée « fantastique » vous a échappé… Mais existe-il des histoires de cela – après tout ce serait possible, il y a bien une « seconde mort » dans un certain nombre de mythes.
Dans tous les cas, j’imagine que si quelqu’un la réutilisait vous ne seriez pas contre. Je prendrais un silence pour une acceptation étant donné que vous n’avez jamais parlé de problème de plagiat et que personne ne répond à ce genre de questions ou que certains disent carrément qu’ils utiliseront telle expression ou idée ou le font sans le dire…. Au nom de tous ceux qui pourraient le faire, je vous remercie donc ! Et plus généralement, merci à tous ceux qui stimulent intellectuellement.
Au fait ! Vous disiez qu’un seul de vos élèves vous avait remercié… Compassion. Mais il est probable que d’autres pensent à vous, maintenant. On ne se rend souvent compte de ce que l’on doit aux autres que tard, enfants avec parents, élèves avec professeurs, chrétiens avec Juifs, et quiconque aurait davantage de culture ou de patience que moi pour les tirer de sa tête en sortirait une liste à n’en plus finir.
Mais Cioran ou je ne sais plus qui reconnaissait vos mérites, avez-vous dit, et pour ce que cela vaut, vous êtes apprécié ici.
Yapakeu Pétain dans l’Histoire, il y a aussi Ravaillac !
Cette demi-douzaine de tarés, ils sont trop beaux pour être vrais.
Le lustre de Bijou va être ripoliné. Le voilà à côté de Mitran, sauteur de haies de compétition dans les jardins de l’Observatoire, et de Shirak-Brunerie avec sa carabine à un plomb pour tirer à 50 m sur une cible motorisée.
Pour être au niveau de Reagan il faudra attendre encore un peu !
@ Robert Marchenoir 03h36
« Enfin ! quelqu’un qui va chercher l’information avec les dents, avant de raconter n’importe quoi. Merci pour ces cartes : c’est exactement ce à quoi je faisais allusion, sans pour autant les connaître dans le détail. »
Merci !
Remarquez que je répondais de manière purement factuelle à votre post sur l’absence de desserte fine du territoire par le chemin de fer qui n’était pas exact.
J’ai ajouté que l’essor de la voiture individuelle avait tué le fin réseau irriguant notre beau pays.
Sans autre commentaire !
«…mais toujours correct dans la forme» – PB
Cette fois-ci peut-être, mais le «pognon de dingue» que coûtent ceux qui ne prennent pas la peine de «traverser la rue», je ne sais pas comment il faut qualifier cette forme de mépris, si pour vous on reste dans une «forme correcte».
«S’autoriser à traiter un président de la République d’escroc est une déchéance citoyenne. Pire encore, le contraindre à une écoute et à une tolérance sans lesquelles il serait encore plus vilipendé médiatiquement, est un désastre démocratique.» – PB
Rappelez-nous voir la façon dont Carla Bruni-Sarkozy a été traitée après sa prise de position en faveur de la condamnée à mort Sakineh Mohammadi-Ashtiani, Iranienne de 43 ans et mère de deux enfants condamnée à mort par lapidation pour, selon la justice d’Iran, adultère et le meurtre de son mari.
Le journal Kayhan aurait même renouvelé ses insultes, allant jusqu’à souhaiter la mort de l’épouse du président de la République française en exercice à l’époque !
Le site Internet du groupe de presse gouvernemental d’Iran avait relancé l’affaire en écrivant que les médias occidentaux, en détaillant ses nombreux antécédents d’immoralité, avaient implicitement confirmé que [Carla Bruni] méritait [ces insultes], ajoutant rejeter l’indignation de cette prostituée italienne !.
Ce à quoi certains ont pensé que le ministère des Relations extérieures français avait plutôt mollement réagi.
Ivana Trump, la première épouse de Donald, n’a-t-elle pas été traitée de «cougar fan des rappeurs et de leurs gros bijoux» ?
Or donc, d’après RT France, le président de la République a en effet été chahuté par des « râleurs » lors de son passage à Charleville-Mézières, la ville de Rimbaud, d’autres passants lui renouvelant leur soutien.
Citations :
«C’est un honneur de vous serrer la main», «C’est dur pour vous» : certains passants voulaient manifestement féliciter Emmanuel Macron qui leur a répondu : «Je suis avec vous et je continuerai, je sais qu’il y a des gens qui râlent.»
En revanche d’autres Français ont fait entendre leur mécontentement et ont notamment interpellé le président sur la hausse des prix du carburant, les impôts et la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes.
Selon les informations de l’AFP sur place, certains criaient : «Macron démission !», d’autres : «Vous êtes un escroc», ou encore : «Servez les Français, Monsieur le président !» et le désormais classique : «Président des riches !»
L’acteur américain George Clooney avait déjà donné le ton en décembre 2017 dans un entretien à Paris Match, en livrant son opinion sur le président de son pays, Donald Trump ainsi que sur Emmanuel Macron.
À propos de DT :
« C’est un escroc, entouré de guignols. Le secrétaire au Trésor était auparavant un financier à Hollywood et le maître à penser de Trump, Steve Bannon, est un écrivain raté. S’il avait pu vendre le moindre de ses scenarii, il serait en train de me lécher le cul pour que je joue dans un de ses films ! »
A propos d’EM:
«Son élection a envoyé un signal très positif au monde. Il a sûrement beaucoup de détracteurs et il en aura toujours mais je lui fais tout à fait confiance. Louant le « charisme » du président français, l’acteur souhaite une personnalité similaire pour occuper la Maison Blanche en 2020.»
Dans le cas de George Clooney, l’amateur de Nescafé à la jeune épouse, le démocrate rival d’OSS 117 l’espion gaffeur, on sait qui pense et dit quoi à propos de qui. Ce que j’aimerais tout de même bien savoir à partir de là, c’est d’où sortent tant les insulteurs que les complimenteurs anonymes sur le passage d’un homme politique.
A l’affiche du « Tartuffe de Molière au Théâtre de la Porte Saint-Martin, Jacques Weber donne lui aussi le ton à propos du président de son propre pays :
«Macron est un grand escroc, un mensonge permanent, une dichotomie entre le discours et les actes.» – Entretien du 25 octobre 2018.
«…le (EM) contraindre à une écoute et à une tolérance sans lesquelles il serait encore plus vilipendé médiatiquement, est un désastre démocratique.» – PB
Oui, enfin bon. D’une façon générale, il me semble plus productif d’entendre que de s’indigner. Sans compter que les anonymes ne le resteront sans doute pas très longtemps pour les « yeux » de son équipe…
@ Valda | 10 novembre 2018 à 04:26
« Le président Macron a entrepris des réformes que tous nos politiques décrivaient comme nécessaires mais qu’aucun d’entre eux n’a eu le courage de lancer ! »
Pour l’instant rien de bien tangible.
On nous fait toujours les poches, ma TH est en augmentation et je ne parle pas de la CSG et autre bricole, tout bouge et rien ne bouge.
https://www.lopinion.fr/edition/economie/depenses-locales-tension-monte-entre-gouvernement-territoires-144778
« Il y a une chose que je reprocherai à notre président : ne pas avoir commencé par mettre de l’ordre au sommet de l’Etat en sabrant sans état d’âme dans tous ces comités Théodule, ces postes de complaisance et, bien sûr, dans tous ces avantages injustifiés dont se sont parés au fil des ans beaucoup de nos élus ! »
Le Président a fait quelques réformettes et c’est surtout dans la deuxième partie qu’il était attendu et pour le moment tous les comités Théodule et les économies d’échelle de nos si chères régions prospèrent dans la dépense publique.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/06/29/20002-20180629ARTFIG00118-la-dette-publique-de-la-france-a-encore-augmente-a-976-du-pib.php
Hier au soir au téléphone, un ami directeur d’une société régionale de menuiserie et métallerie ne trouvait pas de salarié malgré toutes ses démarches.
Il est allé voir du côté des écoles professionnelles – un parcours du combattant – pour imposer une vision d’emploi à court terme, il a renoncé.
Alors m’a-t-il expliqué on se dépouille les uns, les autres, en proposant des salaires qui boostent la débauche mais qui ne résolvent en rien son problème de développement.
« Je suis condamné à travailler plus de 50 heures par semaine », m’a-t-il confié, « et je commence sérieusement à fatiguer ; ce n’est pas un problème de salaire, même sans expérience personne ne vient, et pourtant tu le sais c’est un métier attractif et valorisant… »
Conception 3D, production, chantiers spectaculaires, un savoir-faire au bout des doigts moderne… Eh bien non c’est le désert… L’ordiphone ou la tablette pour travailler, créer… pas pour rêver.
L’Assemblée « serait » sous l’influence de LGBT !
Chez Momo, le bartaban du coin, il y a longtemps que l’on dit : « C’est tous des pédés ! ».
@ Zonzon 10 novembre 2018 à 12:15
Vous je vous soupçonne de connaître le bar de Jacky-d’Ouessant. Non ? C’est curieux parce que même au bout de la terre (Finistère) il y a longtemps aussi que dans son bar on dit en parlant des députés « c’est tous que des pédés » 😀
Adéo Zonzon 😉
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@ Catherine JACOB 10 novembre 2018 à 09:27
Sans oublier Marianne titrant en couverture en désignant Sarkozy, président de la République française : « Le voyou de la République » dont, à ma connaissance, M. Bilger ne s’est pas offusqué.
Par contre quand Sarkozy à répondu à quelqu’un qui était dans la foule mais ne voulait pas lui serrer la main « casse-toi alors pov’ con », là c’était abominable, épouvantable, irrespectueux de la fonction (contrairement à Marianne sans doute).
Comme disait le sage « Appliquez-vous à garder en toute chose le juste milieu » (Confucius).
@ Oliphant | 09 novembre 2018 à 21:14
Personnellement, j’aime particulièrement le son du cor au fond de bois, mais avouez qu’avec votre Macron nous en sommes très très loin, et que ne se la joue pas « chanson de Roland » qui veut, après nous avoir fait d’abord un numéro d’esbroufe sur Bonaparte, ou d’imitation des envolées lyriques d’un de Gaulle à la Libération, voire lors de son retour en 1958/1960.
Il faudrait dire à votre protégé que l’histoire (qui n’est pas un théâtre) ne ressert jamais les mêmes plats…
« …quelqu’un qui était dans la foule mais ne voulait pas lui serrer la main « casse-toi alors pov’ con », là c’était abominable, épouvantable, irrespectueux de la fonction (contrairement à Marianne sans doute). »
Rédigé par : breizmabro | 10 novembre 2018 à 15:38
En fait un curieux venu se montrer devant les caméras et qui avait dit à Sarkozy qui lui tendait la main : « touche-moi pas tu me salis ! », réflexion particulièrement grossière vis-à-vis d’un président en exercice et qui méritait bien la réponse qui lui fut faite !
Ca arrive avec beaucoup de retard et je m’en excuse, mais je n’ai découvert qu’aujourd’hui cette analyse éloquente de Ben Shapiro a propos de la rencontre Macron/Trump et des conflits les séparant. Le discours de Macron est disséqué sémantiquement et conceptuellement, sans pour autant tirer la couverture à Trump. A regarder avec les sous-titres en anglais, sa diction est rapide.
https://youtu.be/pM8yHL-lrC8?t=131
@ Valery | 19 novembre 2018 à 09:24
Merci pour le lien.
@ Valery
Ce Ben Shapiro est barbant. Il lit un texte sur son ordi à toute berzingue pour quelques milliers de dollars.
Un hyper cérébral 2.0.
Les Américains ont perdu leur oralité, on préfère Martin Luther King, ou Lincoln.
Et puis, comme d’habitude, ça émoustille cette frange minoritaire de l’Amérique qui n’aime pas la France.
Ça va plaire à Lucile…
Et en échange je vous propose ce discours en italien de Salvini, sans notes, sans ordinateur, à voix haute et compréhensible, un homme en colère qui s’exprime au Conseil de l’Europe… gratuitement…
https://www.facebook.com/100009572413649/videos/2124673161195077/?t=65
@ Savonarole
Là vous nous faites du Charoulet, et ce n’est pas tout à fait un compliment. Je confirme, Shapiro n’est pas Martin Luther, ni Salvini, aussi il lit, sans doute, ses chroniques journalières d’une heure chacune ; mais au moins, il les écrit lui-même.
Désolé s’il n’est pas assez parfait et fantastique pour susciter votre intérêt. Je parlais aussi de son analyse et non pas de sa personne ou de ses talents d’orateur – je tiens à le préciser, vu que votre commentaire se limite à attaquer la forme.
Maintenant, sur un ton plus sérieux, j’ai posté le lien car je n’ai pas réussi à trouver un seul papier dans la presse française qui ait pris la peine de démolir ou du moins de questionner vigoureusement la cacophonie de Macron, lorsque il déclare « le patriotisme est à l’opposé du nationalisme ».
Shapiro nous explique pourquoi c’est du charabia. C’est triste d’aller chercher des gens attentifs aux mots de l’autre côté de l’Atlantique, alors que la France est réputée pour le raffinement et l’éloquence des joutes verbales. Sans doute parce que toute belle chose a une fin.
@ Savonarole | 19 novembre 2018 à 13:02
Vous dites n’importe quoi, vous n’avez même pas pris la peine d’essayer de comprendre.
Ben Shapiro explique que Macron embrouille tout avec ses petits jeux intellectuels ; Macron jongle gratuitement avec des mots comme « nationalisme » et « patriotisme », en les utilisant de façon abstraite alors qu’ils prennent des significations différentes selon les pays. Il les oppose ensuite artificiellement alors qu’ils se recoupent partiellement, et ne s’opposent que de très loin. Il fait dire à ses adversaires politiques des choses qu’il n’ont pas dites pour l’emporter sur eux. Le malheur c’est qu’à force de s’amuser à dire n’importe quoi, et à essayer de plaquer sa vision sur une réalité qu’il ne perçoit plus à force de l’avoir falsifiée, il est en train de couler l’Europe, selon lui un rempart contre la guerre, mais en fait un continent entier en train de se faire conquérir sans même lutter. Shapiro dit ce que tous les économistes honnêtes constatent, l’Europe va mal, y compris économiquement. Elle est mal engagée.
Ces jours-ci en France, on commence à comprendre comme la pauvreté est inconfortable et peu propice à la paix sociale. Et notre gouvernement dit « mais que veulent-ils ? On ne comprend pas ce qu’ils veulent ». « Ils » veulent du travail et moins d’impôts. Mais à force d’avoir bercé les populations d’illusions, les idéologues au pouvoir les ont rendues incapables de voir plus loin que le bout de leur nez, alors que c’étaient pour la plupart des gens sensés, travailleurs. Et patriotes.