Le peuple policier n’en peut plus et il a raison.
Cela n’a pas commencé avec François Hollande. Sous Nicolas Sarkozy, l’autorité de l’Etat n’était guère autoritaire… et on a supprimé trop de postes de policiers. Le 14 février 2010, j’avais écrit un billet, « Si j’étais policier« , qui, grâce à une multitude des commentaires, m’a fait percevoir à quel point le malaise, voire le désespoir de la police au quotidien était profond, impressionnant.
Le peuple policier en a assez et je l’approuve.
Depuis 2012, l’autorité de l’Etat est plus que défaillante et le « deux poids deux mesures » a placé la police en confusion et en instabilité. Il fallait intervenir avec vigueur, avec sévérité contre les uns mais ménager les autres. Se mobiliser avec force ou s’abstenir par opportunisme ou faiblesse (Le Parisien).
Pour le peuple policier, la coupe est pleine et je le comprends.
Les cités de non-droit sont des cités sans police et si elle avait le courage et la conscience d’y intervenir, au moindre incident elle serait présumée coupable. Non seulement par les fauteurs de troubles, ce qui est tristement normal, mais par les médias et leur complaisance, par les politiques et leur trop fréquente lâcheté.
Le peuple policier n’a plus confiance en ses syndicats trop prudents, trop conservateurs, confrontés à une exaspération qui leur fait peur, dépassés par le surgissement d’une révolte qui n’a plus besoin d’eux.
Le peuple policier n’en peut plus au sens propre. Il est épuisé par une multitude de tâches et de missions dont l’utilité est parfois rien moins qu’évidente.
Le Premier ministre, les ministres de l’Intérieur et de la Justice proposent des remèdes classiques, une augmentation de crédits, un renforcement des moyens, une meilleure collaboration entre justice et police mais le coeur de la fracture n’est pas là. La matérialité y joue un rôle mais elle n’est pas l’essentiel.
Le peuple policier s’adresse crûment à une magistrature dont il dénonce trop généralement les attitudes et les pratiques. Parce qu’il confond le mépris, la condescendance, le laxisme et les aberrations de certains magistrats avec la communauté judiciaire tout entière qui sait tout ce qu’elle doit à la police et ne sous-estime pas cet affrontement constant avec un réel dur et transgressif qui est son lot pour la tranquillité et la sécurité de tous.
Le peuple policier n’a pas les mains moins propres et l’esprit moins digne que ceux de la magistrature. Ce n’est pas lui qui a installé le Mur des cons !
Le peuple policier souhaite être régi par la même légitime défense que celle qui bénéficie à la gendarmerie. Avec l’absurde exigence de proportionnalité qui pèse sur lui aujourd’hui, il est soumis au risque d’être blessé ou tué sans pouvoir tenter le moindre geste pour sa sauvegarde. Mourir dans les règles ne doit pas être fatalement son destin.
Et comme les multirécidivistes doivent en effet être condamnés plus sévèrement, je crois deviner que le peuple policier, qui, n’en déplaise à Jean-Christophe Cambadélis, n’a pas besoin du FN pour exister, ne serait pas hostile au rétablissement des peines plancher. Et comment ne pas l’approuver ?
Le peuple policier en a assez de ces citoyens qui l’applaudissent le lendemain des crimes terroristes avant de le négliger, voire de le moquer, par ce trait si médiocrement français de préférer le vice et le désordre à son éradication par la vertu et l’ordre.
Le peuple policier s’est mis en branle sur un mode singulier. Assumant d’encourir le reproche de l’illégalité parce que, à force de n’être pas entendu ni soutenu par les voies normales, il n’avait plus d’autre choix.
Quand ce quinquennat aura rendu l’âme si j’ose dire, il conviendra de toute urgence, pour crever les abcès, débrider les plaies et repartir du bon pied, avec une bonne allure dans une République apaisée, d’organiser des Etats généraux de la sécurité avec ceux qui, de près ou de loin, sont impliqués dans le combat pour une démocratie efficace et exemplaire. Tous, police, magistrature, politiques, médias. Afin que les choses soient dites et les responsabilités établies (Le Monde).
Si on ne met pas tout, très vite, sur la table de la société pour un authentique débat pluraliste et ouvert, ce n’est plus une fronde que mènera le peuple policier.
Mais une révolution. Qui nous laissera seuls face à l’ennemi.
Depuis hier, tourne en boucle sur la radio socialiste France-Désinfo, le discours du syndicat de la magistrature, en réponse aux accusations de laxisme par la police, et en pointant la responsabilité du ministre de la Justice.
http://actu.orange.fr/france/policiers-le-syndicat-de-la-magistrature-denonce-le-ministre-de-la-police-urvoas-CNT000000vIedb.html
L’interview sur Europe1: http://www.europe1.fr/societe/manifestations-de-policiers-contre-la-justice-ces-accusations-ne-sont-pas-fondees-2878136
Bonjour Monsieur Bilger,
Si je ne partage pas votre passion du foot, je partage en revanche votre passion pour la Justice, à mon modeste niveau. Le monde policier, que je connais assez bien, a besoin comme toute administration assurant une mission régalienne, d’effectifs et de moyens, certes. Mais vous l’avez parfaitement compris et analysé, aujourd’hui l’urgence de la situation est ailleurs.
Les policiers, au contact des réalités de la délinquance et de la criminalité quotidiennes, mesurent plus que quiconque (y compris même que les magistrats qui n’ont à connaître que des affaires « élucidées ») l’état dans lequel se trouve aujourd’hui notre pays, par la faute immense des politiques de TOUS bords et des médias toujours enclins à faire un papier sur de prétendues « bavures ».
Louer le « courage et le sang-froid » d’un ADS qui ne se défend même pas alors qu’il est attaqué par un individu armé d’un bâton, lequel vient de brûler la voiture de patrouille ! Voilà où ils en sont !
Pourquoi les policiers de Viry-Châtillon n’ont-ils pas ouvert le feu quand ils ont été agressés et bloqués dans des voitures en flammes ? Là sont les vraies questions. La réponse : la police ne se sent plus légitime à user de la force publique qui lui a été confiée ! Les fonctionnaires qui la composent craignent d’être incarcérés et licenciés s’ils mettent la main sur leur arme de service. Voilà où nous en sommes. La prochaine étape : celle que prévoit le gouvernement : combinaisons ignifugées et pare-brise blindés… Si ça ne suffit pas ? Véhicules blindés sans vitres et commissariats bunkerisés : L’Etat se replie, l’Etat se cache, il se terre pour ne pas être attaqué ! Beau programme en vérité…
Jusqu’où iront nos dirigeants ? Jusqu’au fond du gouffre je le crains, capables de s’aplatir jusqu’à l’infini plutôt que de donner des ordres clairs de rétablissement de l’ordre à sa police, et la soutenir sans faiblir.
La force publique est instituée pour le service de tous les citoyens. Avec les mains attachées dans le dos, et une épée de Damoclès au-dessus de la tête, difficile d’assurer le service minimum. Et pourtant, les policiers essayaient encore… Jusqu’à quand ?
Mais on s’en moque, bientôt ils auront des combinaisons ignifugées ! 🙂
Problème réglé.
Billet de christianisé…
Il est bien tard pour avoir pitié d’une police que vous n’avez en réalité jamais respectée en la considérant comme le rempart purement matériel protégeant votre pseudo-liberté d’expression qui n’est en réalité que le droit de faire violence à autrui que vous vous arrogiez au nom du « On est chez nous ». Mais, hélas pour vous, même la police est constituée d’humains attachés à leur vie et qui refusent de la mettre en danger pour rien.
On est chez vous ? On est nulle part. On est rien, On a toujours été le néant, le non-être des christianisés, en un mot, leur seul et véritable dieu. On ne vous sauvera pas parce que On est et a toujours été Mort.
Telle est la leçon que vous allez désormais apprendre de force puisque vous refusez de la comprendre.
Au point où nous en sommes c’est la tolérance zéro qui doit s’appliquer.
Elle a fait ses preuves à New York pourquoi pas chez nous !
Il faut reformer la police francaise. Je ne sais pas si c’est urgent mais ca fait longtemps que c’est necessaire. Ce n’est pas la premiere fois qu’il y a ce genre de protestations, qu’on a deja connues dans un passe proche, ce ne sont pas eux qui feront la revolution, il ne fait pas non plus exagerer.
– en recreant la police de proximite supprimee par Sarkozy en 2002. Elle assurait le lien avec la population, permettant de desamorcer les tensions en amont, et fournissait des renseignements que la police municipale est bien incapable d’apporter.
– en payant davantage des agents qui font un travail difficile, ou en leur assurant un minimum de garanties sociales, comme un logement de service par exemple. Certains policiers en debut de carriere a Paris dorment a la rue, ca ne me parait pas optimal pour travailler dans de bonnes conditions. Le travail de policier suppose une ame d’elite et un respect du droit, parfois on en est loin, certains comportements xenophobes ou homophobes des forces de police sont inacceptables. En payant bien on aura plus de candidats et on pourra mieux selectionner.
– en faisant le menage car il y a quand meme d’enormes problemes de corruption dont la presse s’est fait l’echo. Quand la BAC rackette les dealers a Marseille ou a Stains et que le patron de l’OCTRIS couvre un grossiste en cannabis, ou qu’un inspecteur sort 40 kilos de cocaine du Quai des Orfevres, il y a quand meme un gros souci.
Pour financer, pas complique, legalisons le cannabis et donnons la moitie du produit de la vente a la police et la moitie aux actions de renovation des quartiers en difficulte, tout le monde sera content. Parfois la politique c’est simple a condition d’avoir du courage !
Personne ne peut rester insensible à l’exaspération exprimée par les policiers. Qui n’a pas été révulsé par les images de policiers enfermés délibérément dans leur voiture incendiée ? Chacun comprend l’épuisement des forces du maintien de l’ordre mobilisées par les attentats et les multiples manifestations. C’est vrai pour la police, mais c’est vrai aussi pour l’armée très sollicitée sur le territoire national et dans les opérations extérieures.
Alors que faire ? Nul doute que comme à l’accoutumée ceux qui savent tout sans jamais rien avoir appris vont nous proposer « La » solution aussi simple qu’efficace en se lamentant sur l’incompétence des gouvernants et le laxisme de la justice. Oubliant bien entendu que l’augmentation nécessaire des moyens implique de dégager des ressources. Ignorant la position et les arguments de la justice exposés ce jour par Jean-Jacques Urvoas dans une interview à La Croix.
Je partage la conclusion de Philippe Bilger, il faut très vite tout mettre sur la table pour un authentique débat pluraliste et ouvert, avec la difficulté de trouver les bons interlocuteurs car aujourd’hui les syndicats de police semblent hors jeu.
En revanche je n’aurais pas employé le terme de « peuple policier ». Outre que le mot de peuple a été galvaudé à force d’être utilisé à tort et à travers, si l’on parle de peuple policier, pourquoi ne pas parler de peuple militaire, de peuple judiciaire… Absurde. On ne peut à la fois dénoncer le communautarisme et le corporatisme, et diviser les citoyens en « peuples ».
La police ne pourra compter que sur elle-même. Ils ont contre eux : leur gouvernement de gauche, les ex-soixante-huitards qui ont une haine viscérale de la police, la justice gangrenée par la gauche, ces haineux du SM mur des cons d’extrême gauche qui met en permanence des bâtons dans les roues de la police, leur hiérarchie carriériste qui n’aime pas faire des vagues et veut ne présenter que des bilans « globalement positifs », leur ministre ancien trotskiste qui les déteste profondément, une grande partie de la population de gauche antiflic, les droits de l’homme, les associations antiracistes, les rebuts de la société des banlieues : rappeurs, rebeus, niktamères, zonards, dealers, caillasseurs-tabasseurs lanceurs de cocktails Molotov, squatteurs de facs et universités gauchistes, élus gauchistes qui pleurnichent quand un casseur se fait refaire le portrait mais qui sont silencieux et jubilent en loucedé quand un CRS se fait cramer, comme ici les Tomas, les Gaspary et autres degauche ; la taille est pas belle MM. les policiers, vous êtes seuls contre tous !
Peuple policier ?
Non, il n’existe pas de Peuple policier mais une police qui est l’extension du peuple…
Dans l’idéal, il appartiendrait même aux habitants de faire régner l’ordre là où ils habitent, à tour de rôle.
Rappelons aussi qu’en principe tout citoyen possède aussi des pouvoirs de police, sous certaines conditions, bien que cela semble ignoré par certains magistrats obtus.
Quand les racailles protégées par le Régime tirent sur la police, elles tirent donc sur le Peuple.
Non mais je rêêêêve !! J’ai entendu un « de gauche » dire :
« Il faut remettre la discipline à l’honneur » OUPS !
Les mêmes qui nous disaient
« Il est interdit d »interdire… »!
Ou qui nous disaient :
« Le multiculturalisme = c’est bien »
« Le mondialisme = c’est bien »
« Le respect des identités, des frontières, de l’Etat = c’est pas bôôô, c’est pas de gôôôche, c’est fachoooo ! »
Bizarre vous avez dit bizarre ? MDR !
En fait, les choses sont simples. Si la police fonctionne encore aujourd’hui ce n’est pas grâce aux politicards, pas grâce non plus à un ministre de l’Intérieur qu’il soit de droite ou de gauche et des « cerveaux » qui l’entourent, ce n’est pas grâce non plus à l’implication des hauts fonctionnaires, chefs hiérarchiques, c’est tout simplement parce que les policiers aiment leur travail et que la plus grande partie d’entre eux n’ont pas encore baissé les bras. Mais il est bien évident qu’à force de tirer sur cette corde de la « bonne volonté » cette dernière va bientôt céder. Imaginez un monde où la police se contentera de venir « ramasser les morceaux ». Les Français devraient comprendre qu’il n’y a que la police pour les protéger dans la mesure de leurs moyens et en cela je rejoins le commentaire de « voltaire » à 7h07.
Le peuple policier n’en peut plus et il n’est je crois pas le seul ! C’est la grande majorité du peuple tout entier qui n’en peut plus !
Mais s’agissant plus particulièrement de ce peuple policier, je comprends et partage son ras-le-bol, sa colère qu’il a le courage d’exprimer au grand jour, sans intervention syndicale, en prenant le risque d’enfreindre la règle qui lui est pourtant imposée. Pour en arriver là, il faut, chez ceux qui exercent ce métier particulièrement ingrat, loués quand ils assurent des missions de sécurité, critiqués lorsqu’ils accomplissent des missions répressives, que le malaise soit profond.
Il ne faudrait surtout pas croire que ce malaise sera simplement dissipé en lui apportant une réponse sur les seuls plans financiers et matériels. Ce sera certes nécessaire mais pas suffisant.
Il faudra surtout que ceux à qui sera confié dans quelques mois le destin de notre pays rétablissent enfin l’autorité naturelle de l’Etat, capable de faire respecter partout et par tous la loi et donnant à ceux en charge d’assurer cette mission les moyens juridiques, humains et matériels indispensables.
L’Etat a aujourd’hui trop failli pour être respecté et cela rejaillit sur nombre d’institutions régaliennes. Il est plus que grand temps d’y remettre de l’ordre. En dépend l’avenir même de notre démocratie.
@ Exilé | 21 octobre 2016 à 09:28
« Quand les racailles protégées par le Régime tirent sur la police, elles tirent donc sur le Peuple. »
Hollande va recevoir les syndicats de policiers, Valls va faire les gros yeux… somme toute, les policiers vont pleurer chez ceux qui assassinent la France au lieu de nous en débarrasser définitivement !
Nous sommes envahis et condamnés… les policiers chantent « Aux armes citoyens » nous on veut bien les défendre mais faudrait-il que l’on ne nous empêche pas de nous armer !
Mais je crois que Hollande et sa smala n’attendent qu’une chose : « que nous crevions tous » !
Voilà bien de l’information !
Aujourd’hui « le peuple policier » a besoin d’être « câliné » par l’opinion publique, parce qu’il n’en peut plus…
Ce « peuple policier » est de l’étoffe des héros. Il fût un temps révolu certes, où ce « peuple policier » était plus « policier » que « peuple ».
Que veut exactement souligner ce mot de « peuple » ?
Est-ce qu’il s’agit d’en faire un vecteur d’adhésion ?
Ce mot de « peuple » doit-il faire que d’office la plainte arrive, avec son cortège de bonnes pensées ?
Pourquoi « peuple » devrait-il soumettre la pensée, la réflexion et l’analyse ?
Cette société où il faut plaindre ceux qui sont censés être les mieux formés pour résister à la violence, aux troubles, et au chaos, où il faut s’inquiéter de leur insubordination, où il est urgent de trouver ceux qui pourront imposer la loi de la République, est une société qui perd singulièrement la tête.
Quant à l’utilisation des tragédies quotidiennes, elle dessert gravement le propos.
Les problèmes doivent être regardés en face, nul n’est besoin d’ajouter de la confusion à la confusion.
En outre, le respect des forces de l’ordre ne peut pas être plus malmené que par l’utilisation des méthodes de la foule.
Enfin, si le but est de trouver l’anarchie, elle n’est pas loin, encore un pas et la République descendra, nolens volens, de sa colonne !
@ Tomas | 21 octobre 2016 à 09:12
Tomas a la culture de l’oseille. Vous commencez à fouetter d’aller chercher votre came chez votre fournisseur et souhaitez donc que cela se fasse au bar PMU ou alors les tarifs deviennent prohibitifs ?
Si je comprends bien, la police ferait la chasse aux concurrents ? Elle mettrait des PV pour dépassement du taux de THC ?
Excusez-moi madame Bilger mais je ne peux pas m’empêcher : MDR ! LOL ! LOL !
Cela me met de bonne humeur ! Le soleil crève les nuages ici, une belle journée s’annonce et je m’en vais bricoler en sifflotant.
Merci Tomas !
https://www.youtube.com/watch?v=YHU4fXw3a_U
On pourrait peut-être demander aux étudiants de l’école de la magistrature de faire un stage de quelques mois dans la police avant d’exercer, non pas dans les bureaux mais sur le terrain. Je crois qu’il y a déjà eu des expériences de ce type, où des magistrats accompagnaient des policiers dans leurs rondes de nuit, pour une meilleure compréhension de part et d’autre. Mais pour cela, il ne faudrait pas qu’ils soient en sous-effectifs.
Bonjour,
Quand les professionnels chargés de garantir la sécurité des citoyens se mettent à passer outre les recommandations de leurs instances syndicales et les risques de sanctions disciplinaires de leur hiérarchie, c’est que leur profession est vraiment au plus mal.
Bernard Cazeneuve, dans une de ses dernières allocutions, a appelé au respect. Mais le respect dans un seul sens ça n’existe pas. Il ne peut se concevoir que s’il y a réciprocité.
Nos politiques ont beau nous abreuver de paroles vertueuses du genre « discrimination positive », « identité heureuse » ou encore « le vivre ensemble », ces éléments de langage ne sont qu’emplâtres sur une jambe de bois. Les paroles les plus belles à force d’être rabâchées sans relâche, dans les meetings et sur les ondes, finissent par ne plus être entendues.
Le respect ne s’enseigne pas seulement à l’école, les parents doivent aussi y prendre leur part. C’est dès le plus jeune âge que l’enfant prend ses repères. Lorsqu’il a atteint l’âge de 14 ans, il est trop tard et le « sauvageon » se transforme très vite en délinquant, voire ensuite en individu totalement désocialisé.
Ce que je dis peut paraître de la tautologie un peu ringarde qui tranche avec les concepts modernes dont font état nos brillants intellectuels du moment. Pourtant il s’agit simplement de règles de bon sens, notion qui semble de plus en plus inaccessible dès que l’on atteint un niveau de culture trop sophistiqué au point de perdre tout contact avec la réalité que vit au jour le jour la grande majorité des citoyens de toute conditions sociales.
En clair nos intellectuels sont totalement à côté de la plaque et cela ne date pas d’hier.
Rabelais avait raison qui a dit « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». C’était au XVIe siècle et pourtant malgré les changements de régimes qui se sont succédé rien n’a changé. Mais il est vrai que la nature humaine, elle, ne changera jamais.
Parfois, le système répressif agace. Par exemple lorsqu’on se fait flasher pour un minime dépassement de vitesse. Alors on s’insurge contre les policiers-ordinateurs de Rennes désincarnés ou les policiers planqués sur le bas-côté de la route munis de jumelles et qui s’en donnent à cœur joie…
Mais la police qui mouille la chemise et qui s’en prend plein la tête mérite un grand coup de chapeau de la part de la population. Idem pour les pompiers qui, eux aussi, tentent d’intervenir dans les quartiers chauds. Le laxisme de la gauche est aussi néfaste que les coups de menton de Sarko de 2005 non suivis d’effet (« on va vous en débarrasser de cette racaille »). Or la racaille sévit de plus belle et semble agir dans l’impunité.
On observe aussi une crise du syndicalisme. Comme dans le privé d’ailleurs. Des chapelles syndicales très peu représentatives qui se combattent mais se retrouvent pour négocier et obtenir des avantages exorbitants en faveur des représentants syndicaux. C’est le prix à payer par les employeurs pour avoir la paix. Mais la base voit clair et contourne les planqués pour exprimer son malaise.
On ne peut, comme lecteur attentif de vos écrits avec la mesure que vous savez utiliser à bon escient, qu’approuver l’analyse dressée dans ce billet que je résumerai à ces deux alinéas :
« Les cités de non-droit sont des cités sans police et si elle avait le courage et la conscience d’y intervenir, au moindre incident elle serait présumée coupable. Non seulement par les fauteurs de troubles, ce qui est tristement normal, mais par les médias et leur complaisance, par les politiques et leur trop fréquente lâcheté »
« […]Le peuple policier s’adresse crûment à une magistrature dont il dénonce trop généralement les attitudes et les pratiques. Parce qu’il confond le mépris, la condescendance, le laxisme et les aberrations de certains magistrats avec la communauté judiciaire tout entière qui sait tout ce qu’elle doit à la police et ne sous-estime pas cet affrontement constant avec un réel dur et transgressif qui est son lot pour la tranquillité et la sécurité de tous. »
A juste raison, vous fustigez la lâcheté de nos dirigeants qui sont incapables d’analyser la situation autrement que par leurs filtres idéologiques et donc n’envisagent comme réponses que de simples rustines là où il faut tout repenser sans œillères.
Un seul élément me semble mériter une précision : la légitime défense est définie par la loi et reste la même pour tous. En revanche, il me semble que c’est bien le droit d’usage des armes de la gendarmerie, institution militaire, que les policiers voudraient voir étendre à leurs modes d’action. Il appartient aux instances gouvernementales de légiférer en ce sens.
Mais les conséquences sont craintes par nos décideurs politiques. Imaginez un instant un usage des armes lors de la tentative d’assassinat de nos policiers par incendie dans leur voiture avec la mort ou la blessure de l’auteur. On aurait eu droit à des émeutes dans le quartier, voire ailleurs en France. Nos politiques sont-ils prêts à affronter ce risque ? J’en doute. Et pourtant, si l’on veut extirper le mal endémique qui ronge « les quartiers populaires », sans doute faudra-t-il à un moment en prendre et surtout en assumer le risque sans faire porter le chapeau aux policiers ou aux gendarmes !
@Tomas
La police de proximité existe en Belgique, avec le résultat de Molenbeek…
Il faut par contre judiciariser les maires, les associations, les députés qui ont acheté ces quartiers.
Ce lamentable chef du PS qui dénonce sans preuve la griffe du FN a oublié de dénoncer ceux qui ont déjà, il y a trois mois, incendié une voiture de police du côté de la place de la République.
Ce qui est lamentable c’est que ce n’est pas le premier incendie de voiture de police avec passagers. Qu’ont fait les chefs de la police ? Qu’ont fait les politiques ?
Les juges inamovibles encore pour combien de temps ? Combien de scandales depuis Outreau ? Qu’est-il advenu du juge de l’affaire Bettencourt qui avait obtenu un certificat sanitaire pour interroger dans son lit la nonagénaire ?
Quid des surfacturations de Bygmalion, qui en a bénéficié ?
@hameau dans les nuages
LOL, c’est ça oui. Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, enlevez vos oeillères un peu :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/10/04/01016-20121004ARTFIG00501-marseille-sous-le-choc-des-ripoux-de-la-bac.php
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/27/97001-20150327FILWWW00406-bac-de-stains-5-policiers-en-examens-un-ecroue.php
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/04/06/97001-20160406FILWWW00243-un-indicateur-de-police-en-examen-pour-un-vaste-trafic-de-drogue.php
Venez me dire après qu’il n’y a pas un problème !
Derrière ce malaise coléreusement exprimé par des policiers à cran, ne peut-on pas apercevoir les profondes séquelles d’une dévitalisation du sens de la vocation, de ce qui fait qu’on s’engage pour un idéal, parce qu’on se sait fondé sur une commune conception de la vie en société, du bien et du mal, de ce qui est juste, de ce qui est « porté » par un peuple précisément et qui participe à son unité ?
N’est-ce pas la conséquence de quelques décennies de relativisme moral, lequel a progressivement imposé un humanisme d’abord préoccupé de déconstruire l’ancien monde et ses règles archaïques jugées hostiles à une compréhension moderne du bonheur ? En ne cessant de dévaloriser l’autorité, l’obéissance, le masculin, le devoir, le mérite, en victimisant le délinquant et en considérant peu la victime ?
Ces policiers qui semblent parfois tétanisés à l’idée de se défendre et d’être alors criminalisés par la… police de la pensée, sont sans doute arrivés à ce point de lassitude (de désespoir ?) qu’ils n’ont d’autre choix que s’en prendre à l’État, censé les confirmer dans leur mission, si estimable, de protection des personnes et de maintien de l’ordre.
Ceux qui assument cette mission ont aussi besoin que les habitants de ce pays acceptent de s’impliquer dans la vie morale de la Cité, animés d’un civisme incarné et quand il le faut, courageux. Nous sommes tous atteints par un individualisme desséchant, et les policiers sont d’une certaine façon les « pierres qui crient » la vérité de ce temps.
Cher Monsieur,
Je souscris à cent pour cent à vos lignes du jour sur la police. Dans la foulée, je renvoie tous les lecteurs de ce blog à l’admirable déclaration que vous aviez faite sur YouTube, « Je défends la police ». Notre président avait manié l’anaphore en commençant toutes ses phrases de campagne par « Moi, Président… ». Nous savons tous ce qui est arrivé après l’élection. Dans « Je défends la police », vos anaphores égrènent toutes les raisons pour lesquelles elle doit, en effet, être défendue.
Du fond de mon obscurité, à mon niveau infime, j’avais modestement glissé une tribune libre, avec par mon prénom et ma profession (professeur de lettres), voilà quelques années dans un quotidien régional. Mon gribouillage était titré « Eloge de la police ». Casier judiciaire vierge, n’ayant jamais eu d’amende de ma vie, malgré mon âge vénérable, j’ai assisté, par goût, à des milliers de procès. Je voudrais insister sur les insultes que l’on adresse aux fonctionnaires de police, comme aux militaires de gendarmerie. En correctionnelle, les juges disent les insultes qu’ont vomies les prévenus, au cours d’une nuit d’ivresse et/ou appréhendés après une course-poursuite.
Ces individus injurient policiers et gendarmes pour leur naissance illégitime, la profession honteuse de leur mère ou les pratiques charnelles qu’ils ont subies. Voilà ce qui fait rire ou sourire les gens présents dans les prétoires. Et, ils ne sont pas seuls, dans notre pays
à sourire, hélas. Je trouve, quant à moi, ces insultes inadmissibles.
Comme professeur, chaque année, dans toutes mes classes, j’ai toujours consacré un petit quart d’heure à expliquer clairement pour quelles raisons il faut honorer les policiers et les gendarmes, sans oublier
les magistrats. C’est dans aucun programme d’aucune discipline scolaire.
Même si, par cet article ou par ces parenthèses hors programme, ma réputation de « facho » n’a pas manqué d’être assurée parmi les parents d’élèves et parmi mes collègues, je ne regrette rien et si c’était à refaire, je recommencerais.
Cordialement et avec ma profonde gratitude.
…organiser des Etats généraux de la sécurité avec ceux qui, de près ou de loin, sont impliqués dans le combat pour une démocratie efficace et exemplaire. Tous, police, magistrature, politiques, médias. Afin que les choses soient dites et les responsabilités établies.
Politiques, magistrature, médias…
Dans la liste des participants, vous oubliez le principal intéressé : le peuple de base…
Imaginons que ces États généraux, constitués des participants listés ci-dessus se réunissent, il y a fort à parier que tout ce qui pourrait en sortir soit une de ces motions de synthèse caoutchouteuses ménageant la chèvre et le chou mais complètement inexploitable de façon concrète…
Politiques, magistrature, médias…
Avec des gens comme ça, coresponsables du désastre, c’est mal parti…
Répétons-le une fois de plus :
« On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés » (Albert Einstein)
La solution ? Un vaste coup de balai.
@Robert
Nos politiques sont-ils prêts à affronter ce risque ? J’en doute. Et pourtant, si l’on veut extirper le mal endémique qui ronge « les quartiers populaires » (…)
Des mesurettes portant sur l’intendance ne serviront à rien si aucune réflexion d’ensemble sur les raisons expliquant le mal endémique qui ronge « les quartiers populaires » , qui n’est pas lié directement au « chômage » ou bien à une prétendue « exclusion » n’est entreprise.
Le problème est que les conclusions risqueraient de remettre en cause un grand nombre de présupposés idéologiques dont on nous rebat les oreilles.
Il faut donc pour les courtisans continuer de proclamer que le roi est revêtu de magnifiques atours alors qu’il est nu.
Combien de temps cette comédie pourra-t-elle durer encore, avant l’explosion finale ?
Ce billet comporte plusieurs sous-entendus à éclaircir. Par « deux poids deux mesures », je crois que les policiers dénoncent la politique sarkoziste des quotas visant à favoriser les statistiques. Comme prendre un petit dealer ou un client. Pas une quelconque mansuétude en fonction du quartier ou de l’origine sociale.
La référence finale à l' »ennemi » me rappelle la théorie de l’ennemi intérieur, qui a été la source de bien des exactions pendant la guerre d’Alger et dans les dictatures d’Amérique latine.
Bref, voilà un vocabulaire ambigu qui ne manquera pas d’être compris de travers par un lectorat d’extrême droite.
Mais c’est peut-être le but recherché…
Lorsque la police se rebelle, voire se mutine c’est que l’Etat n’est plus ni respecté, ni crédible.
Depuis des années et depuis quatre ans en particulier, nos dirigeants ont préféré, par confort, écouter et obéir aux minorités et aux associations… Le résultat est là : la chienlit et le ras-le-bol des policiers et de tant d’autres corporations entre manque de moyens et de considération et/ou soumis à des impôts étouffoirs.
Il est grand temps de redresser la barre avec une tolérance zéro pour la délinquance, les trafics en tout genre et la radicalisation. Cela dit, rien ne nous laisse à penser que ce sera dans les prochains mois. Juste des discours, des promesses, quelques moyens urgents pour la police comme si rien ne s’était passé. Un lent déclin qui se poursuivra inexorablement. Personnellement je ne crois plus à un gouvernement qui, en guise de sentence, se contente de dire à chaque drame : « c’est inacceptable« .
Il faudra bien que ça s’arrête sinon cela finira mal. Toutefois je parie que dès que le prochain gouvernement prendra des mesures un peu fortes pour redresser la barre, toutes nos belles âmes seront dans la rue, eux les humanistes pour minorités délinquantes.
@ Michelle D-LEROY
« Depuis des années et depuis quatre ans en particulier, nos dirigeants ont préféré, par confort, écouter et obéir aux minorités et aux associations… »
Depuis des annees peut-etre, mais pas depuis quatre ans, c’est avec l’arrivee de Francois Hollande que les effectifs ont cesse de diminuer. Et Sarkozy ministre de l’Interieur a vide les caisses en augmentant inconsiderement les primes des officiers, sans doute dans la perspective de son election. Son successeur Hortefeux a du alors reduire en urgence le nombre de gardiens de la paix recrutes.
Rendons a Cesar ce qui est a Cesar !
Un néologisme très intéressant fait découvrir une situation improbable qui dure depuis longtemps : le « bâtonnisme ». Les « bleus » sont soumis à un système qui favorise les hauts fonctionnaires : un plus grand nombre de bâtons pour cocher les interventions des policiers, qui souvent peuvent risquer leur peau, permettent à ceux placés au sommet de la hiérarchie d’obtenir avancement et meilleures primes.
Un même phénomène est décrit à l’Éducation nationale où certains dénoncent le carriérisme institutionnel qui porte préjudice, et gravement, aux enseignants en charge des élèves.
Tout cela n’arrive pas par hasard, et n’est pas resté sans solution par hasard non plus : tous ceux qui ont trouvé leur avantage à ne pas vouloir voir évoluer la situation sont les seuls à porter la responsabilité de cette précarité. généralisée.
Quand le premier secrétaire du PS se contente d’accuser le FN devant l’expression de la colère des fonctionnaires maltraités on se dit que, devant la réalité quotidienne perceptible, l’absence de sens des responsabilités et de lucidité des hauts responsables politiques est dramatique.
C’est une bien curieuse expression que celle de « peuple policier ».
Curieuse et choquante.
Mais là n’est pas l’essentiel.
Le fait de laisser croire que les lois sur la légitime défense protégeraient moins bien les policiers que les militaires ne laisse pas d’étonner. Surtout de la part d’un ancien magistrat.
Quand il s’agit de juger de la légitime défense, les juges exercent le même contrôle à l’égard des policiers et des gendarmes. Il est faux de prétendre le contraire.
Ce sont les critères de nécessité et de proportionnalité de la légitime défense qui permettent dans tous les cas de justifier l’usage d’arme létale par le policier ou le militaire de la gendarmerie.
On aurait pu penser que la lecture des arrêts de la chambre criminelle de la Cour de cassation serait plus familière à Monsieur Bilger qu’au citoyen lambda, ne serait-ce que par inclination naturelle, ou ce qu’on croit telle.
Ce n’est pas un hasard si les tentatives de réformer le cadre de l’utilisation des armes à feu par les forces de l’ordre apparaissent d’un maniement si délicat. Le cadre existe déjà, ce sont entre autres les articles 122-4, alinéa 1, du Code pénal, et L. 2338-3 du Code de la défense.
Le besoin périodique d’inventer la roue en matière pénale est une maladie des républiques bananières, ou des amateurs de pronunciamiento.
Vouloir suggérer par exemple, que les policiers agressés à Grigny par des voyous n’auraient pas riposté parce qu’une législation inadaptée les en empêchait, me paraît relever de la plaisanterie.
En l’espèce, il serait plus proche de la vérité de parler de policiers inadaptés à la mission ou pour être indulgent, pas assez formés.
Il ne s’agit là en aucun cas d’une histoire de cadre légal.
Cela ne convainc que ceux qui sont disposés à entendre de telles fadaises.
Il est d’ailleurs significatif que la référence n’apparaisse pas dans les doléances formulées par les policiers depuis le début des manifestations de cette semaine. Sauf si je me trompe.
La colère des policiers est légitime. Elle doit s’exprimer par l’intermédiaire de porte-parole crédibles.
http://www.lepoint.fr/societe/policiers-en-colere-un-porte-parole-autoproclame-proche-de-l-extreme-droite-21-10-2016-2077595_23.php
Ce texte de Philippe Bilger est dans la ligne de ceux qui le précèdent sur les magistrats, sur l’incompétence et sur ceux qui nous gouvernent.
Contrairement à certains de nos collègues commentateurs je pense que le titre « peuple policier » est particulièrement adéquat. L’impression qui a toujours prévalu en France est qu’il y avait le « peuple » d’un côté et la « police » de l’autre, comme si le peuple et la police étaient deux branches différentes d’homo sapiens.
Par comparaison : les bons, les bonobos qui règlent les problèmes par le sexe, et les brutaux, les babouins, qui les règlent par la violence.
En associant « peuple » et « police » c’est nous rappeler que les policiers sont des citoyens, nos frères, homo sapiens comme les autres. Qu’ils bénéficient des mêmes droits bien que soumis à des devoirs plus stricts.
Contrairement à ce que professent les gens de gauche pour le peuple, la loi sur les 35 heures, la pénibilité au travail, les accidents professionnels, la protection civile ne font pas partie des droits des policiers. Ils ont raison de se révolter.
Leurs syndicats, comme ceux des autres citoyens, sont dépassés pour une raison simple, ils n’ont pas évolué avec le temps. Nos syndicats sont nés au 19ème siècle pour protéger des travailleurs dont la plupart étaient illettrés et incapables de se défendre des abus de leurs employeurs. Ce n’est plus le cas, les travailleurs sont éduqués, savent penser et connaissent leurs droits, souvent bien mieux que leurs délégués syndicaux. C’est en cela que la loi El Khomri a du bon : redonner aux employés et travailleurs, ce que sont aussi les policiers, le pouvoir de négocier directement leurs conditions d’emploi avec leur employeur.
Il est grand temps de mettre les pendules à l’heure du 21ème siècle.
En particulier, pour la police, comme le cite Philippe Bilger : « Il faut organiser des Etats généraux de la sécurité avec ceux qui, de près ou de loin, sont impliqués dans un combat pour une démocratie efficace et exemplaire. Tous, police, magistrature, politiques, médias. Afin que les choses soient dites et les responsabilités établies ».
Comme le souligne Lucile les magistrats devraient faire un stage chez les policiers. Les policiers, au moins une minorité d’entre eux, sont soumis à ce genre de stage lorsqu’ils accompagnent les prévenus au tribunal et restent assis ou debout des heures, sans pouvoir rien dire en écoutant les débats des magistrats et avocats.
Dans le cadre de l’état d’urgence : policiers, gendarmes et militaires sont soumis aux mêmes obligations, aux mêmes tâches, pourquoi les policiers sont-ils traités différemment ? Sont-ils des forces de l’ordre ou de simples pékins en uniforme ?
Il faut leur garantir le droit de se défendre avec leurs armes.
Et si bavure il y a, la police des polices existe pour cela. Si des émeutes sont organisées en protestation, il faudra mater les émeutes et apprendre aux émeutiers que lorsqu’on est citoyen français on ne lance pas des cocktails Molotov sur les policiers. Qu’il n’y a pas guerre de civilisations ou de racisme mais guerre entre civilisation, la nôtre, et sauvagerie ou barbarie, celles des émeutiers de tous types, zadistes et djihadistes compris.
@ Diogène | 21 octobre 2016 à 13:14
Vous êtes pénible de vous en prendre tout le temps à Philippe Bilger et ne pas voir la poutre qui est dans votre œil !
La pagaille, la guerre larvée, l’invasion, l’islamisation, l’assassinat de notre pays ce n’est pas Bilger qui en est la cause mais des gens comme vous qui en êtes les moteurs avec votre « chef » Hollande et sa bande de criminels !
Il nous reste encore quelques mois à supporter ces malfaiteurs, mais croyez-moi, s’il ne tenait qu’à moi ce serait tout de suite !
Le pire de tout ! Vous allez rendre visite dans une clinique d’une grande ville du sud-ouest, il faut parfois fendre une concentration d’énergumènes qui vous jettent dessus des mégots en train de se consumer, et surtout ne pas lever les yeux ou rétorquer sous peine de lynchage, je suppose, surtout si vous êtes seul, eux ils sont en groupe bien entendu.
A quand le courage du grand nettoyage, pas celui des palabres, le pays profond attend de ces actes d’une vraie humaine répression, les sauvageons c’est pour ceux des quartiers veloutés qui n’ont accès qu’au reluisant, se faire agresser à coups de mégots, plus tard de fusils d’assaut…
Scène rapportée, mais combien humiliante, et personne alentour pour mettre de l’ordre.
Les citoyens ont besoin de réponses musclées, j’ai entendu un délégué syndical de la police dire qu’il n’y avait rien de plus frustrant qu’une instruction terminée, le coupable était relâché… Comme on le comprend.
Traverser des rues en baissant les yeux, en faisant mine de regarder ailleurs, libérer des racailles qui ne méritent que la corde pour les pendre (c’est une image), eh bien non ! On s’accommode de cet état de fait, il n’y a pas pire frustration que celle de devoir baisser les yeux.
Malek Boutih a pointé du doigt ces phénomènes, très graves, les plus graves que l’on puisse supporter, il n’a pas mâché ses mots, les « grands frères » est une excuse de plus, un machin de plus, cela n’apporte rien du tout. La méthode et la rigueur sans concessions, ou alors baisser les yeux toujours plus… Je comprends la police.
Non, mille fois non.
Ce n’est pas pertinent de défendre la Police, organe laborieux.
Ces gens-là obéissent à tous les ordres qui suintent de leur hiérarchie, laquelle est friande de récompense, déversée par des politiques dont le Qatar lui-même affirme que ce sont les plus faciles à acheter.
La verticalité du pouvoir prend de la gîte ou de la bande, selon qu’on voit le navire de l’Etat couler, ou la réunion de ses ilotes se qualifier telle.
Jamais la France n’a été aussi ignobilisée. La morgue des hauts fonctionnaires, le cynisme goguenard des énarques et l’idéologie mortelle de ceux qui livrent un pays jadis équilibré aux déchirements d’une religion sans âme, sont le résultat de leur inculture et de leur servilité.
Certains d’entre nous ont dénoncé la versatilité du peuple, qui n’a plus de repères. Embrasser un CRS pour lui cracher le lendemain des insanités dictées par la peur et l’égoïsme fait tôt considérer la générosité comme une étourderie.
Où le peuple va-t-il donc trouver une raison de se battre pour lui-même ? Dans les cinq prières quotidiennes ? Dans le mariage halal ? Dans l’abaissement de la culture pour supprimer toute dialectique et ramener le niveau général de compréhension à celui des banlieues artistiquement constituées ? A susciter la colère et l’insulte comme seul mode d’échange ?
Le seul emploi du mot de sauvageon pour qualifier des assassins devrait seul sous-tendre la colère des policiers si elle avait représenté un sursaut d’honneur bafoué. Pas l’excès de tâches, car à servir un Etat omnipotent, l’avalanche de tâches est associé à l’avalanche de taxes.
Le Président qui se profile est la quintessence de nos malheurs.
Avec ces gens-là, héritiers de décennies de gloutonnerie matérielle dont nous avons tous été partisans, nous avons perdu l’honneur, la culture et le discernement. Les errements de la police ne sont que le reflet de cette géhenne et il est normal que nous vivions une époque de désespoir et d’affliction.
Surtout, ne pas croire un seul mot de ce que disent ceux qui briguent la bonne place. Pour un temps, notre sort est scellé par leur crispation : injure à tout ce qui n’est pas soumis, soupçons médiatique permanents à la façon islamique, poursuites policières et judiciaires contre tout ce qui n’est pas d’accord. La loi de censure, le futur président la fera voter, la police la mettra en pratique et les tribunaux, obséquieux, l’appliqueront dans toute sa rigueur. Le mur des c… sera un mur d’enceinte, qui vaudra toutes les prisons.
« Peuple policier »
Très bonne image de ce qu’est devenue la police d’aujourd’hui. Mise au ban de la République, détestée de tous, lâchée par sa hiérarchie, son ministre, le gouvernement, elle ne fait plus partie du peuple normal mais d’un sous-peuple tabassable et caillassable à merci en toute impunité ; on peut lire sur ce blog les gauchistes qui récitent leur catéchisme idéologique nauséabond anti-police dont leurs oeillères se limitent aux ripoux flics trafiquants causes de tous les malheurs de leurs collègues de terrain qui se font cramer par les racailles ; piètres, pathétiques et grotesques individus qui iront pleurnicher au commissariat dès qu’on leur volera leur autoradio ; les Saint Thomas Degauche dans toute leur splendeur.
Bonjour
@ Diogène | 21 octobre 2016 à 13:14
« Quand il s’agit de juger de la légitime défense, les juges exercent le même contrôle à l’égard des policiers et des gendarmes. »
Parfaitement exact.
Pour les gendarmes, le tir après sommations est soumis à des conditions tellement restrictives qu’il devient quasi inexistant.
Après, en ce qui concerne les forces de l’ordre, il suffit de modifier les dispositions définissant la légitime défense et en particulier la notion de proportionnalité de la riposte :
– Un cocktail Molotov, un couteau ou une batte de baseball sont des armes létales surtout si les agresseurs sont dix et les policiers ou gendarmes deux ou trois
– L’usage d’une arme létale pour se défendre est donc justifié
Comme je l’écrivais dans le précédent billet, cette notion de légitime défense doit aussi être révisée pour le citoyen lambda :
Par exemple, il me semble également que la notion de corpulence ou de force physique n’entre pas en ligne de compte, ce qui est une ânerie : une personne mesurant 1,65 m pour 60 kg qui se fait agresser par un colosse doit avoir le droit d’utiliser une arme (bâton, gazeuse) pour se défendre.
Un procureur doit classer sans suite la plainte d’un voyou qui veut poursuivre sa victime qui s’est défendue et lui a fracassé le nez.
« Le peuple policier n’en peut plus »
Par contre l’éditrice Véronique Cazeneuve, épouse du ministre de l’Intérieur et mère de leurs deux enfants, dispose de trois chauffeurs détachés de la Division des moyens mobiles, un service mis à la disposition du groupe de sécurité du premier flic de France. En fait, elle n’use que d’un seul conducteur, un autre véhicule (avec chauffeur) sa progéniture, le troisième (avec chauffeur) est en attente (au cazou…).
Du coup on comprend mieux la colère des policiers dont beaucoup de véhicules sont obsolètes, et leur rémunération moindre que celle des chauffeurs de Madame et des enfants de Monsieur (merci not’ Maître, oui not’ Monsieur…).
Trois véhicules de fonction pour Madame et les enfants !
Rigolez pas c’est avec vos sous, comme ne dirait pas notre banquier blogueur MAIS de gauche, Marc Ghinsberg.
Comme disait notre regretté Audiard (adaptation) :
« Il y a des banquiers de gauche (ex-Macron) ;
Il y a aussi des poissons volants qui ne constituent pas la majorité du genre » 😉
@ Patrice Charoulet | 21 octobre 2016 à 11:31
Il n’y a vraiment qu’un professeur, qui plus est « de lettres » pour avoir un âge « vénérable ». Nous, les petits, les sans grade on a juste notre âge (que personne ne vénère puisque nos retraites n’ont pas été augmentées depuis trois ans…).
Du coup, pour les prochaines élections, je vais tirer ma révérence.
Quoique 😉
@ Diogène | 21 octobre 2016 à 13:14
« En l’espèce, il serait plus proche de la vérité de parler de policiers inadaptés à la mission ou pour être indulgent, pas assez formés »
Non non Diogène, les policiers sont formés, bien, je ne sais pas, ce que je sais c’est qu’ils sont formés pour NE PAS utiliser leurs armes (même celles pas à balles), même en riposte, à défaut de quoi l’inspection générale de la police devra enquêter, et durant l’enquête suspendre le fonctionnaire de police ayant utilisé son arme. Parfois sans traitement (sans salaire).
Du coup le quart de seconde d’hésitation à sortir son arme pour se protéger (because si vous le faites « vous engagez votre responsabilité donc votre avenir » entendu pendant des mois de formation) les mettent en position de faiblesse.
Résultat, ils ne peuvent aller dans certains quartiers puisque leurs adversaires (multiples) SAVENT qu’ils ne peuvent riposter à leurs attaques.
Bon, c’est bien d’être initié aux arts martiaux, mais face à trente gugusses cagoulés, même quand on est deux, à part dans les films de Bruce Willis, on doit se sentir seul 🙁
Alors, que faire à part « défourailler » ? That is la bonne question. Que je me pose.
@Alex paulista
La référence finale à l' »ennemi » me rappelle la théorie de l’ennemi intérieur, qui a été la source de bien des exactions pendant la guerre d’Alger et dans les dictatures d’Amérique latine.
Cher Alex, il y a des jours où nous sommes bien obligés de nous demander, à la vue de raisonnements alambiqués multipliant les amalgames tordus, en refusant d’appeler un danger un danger, un ennemi un ennemi et un chat un chat, si vous n’appartiendriez pas à cette génération atteinte de sida mental, c’est-à-dire à celle qui, peut-être pour n’avoir pas reçu tous les repères lui permettant de raisonner juste, coopère à sa propre destruction avec une délectation morbide ?
Comment un être sensé est-il obligé d’appeler celui qui annonce qu’il nous hait, qu’il va nous tuer et qui met tout en œuvre pour cela ? Un gars sympa ? Un copain ?
A votre avis, qui a commis les exactions – dont je passerai ici le détail tellement elles sont horribles – ayant de fait commandé la nécessité de mener la bataille d’Alger (qui a été gagnée, quand on veut, on peut) ?
Et plus récemment, en France et en Europe, qui commet un certain nombre d’actes violents, selon divers degrés dans l’horreur ?
De toute manière, quand bien même nous continuerions de pratiquer la politique de l’autruche en refusant de voir l’ennemi et de le nommer ainsi que l’origine para-religieuses de ses motivations, lui n’a pas autant de scrupules déplacés pour nous désigner en tant qu’ennemi à abattre et pour nous tenir avec détermination dans son collimateur.
Enfin, vous n’avez donc pas encore compris qu’en agitant à tout propos votre épouvantail d’une « extrême droite » fantasmée qui n’existe que dans votre imagination vous vous trompez de cible ?
@Diogène
S’agissant de l’emploi des armes létales, votre mise au point est intéressante au sens qu’elle précise qu’il n’y a pas de différence d’utilisation que l’on soit policier ou gendarme. J’entendais hier un syndicaliste policier qui faisait planer un doute en faveur de la maréchaussée. S’agissant de la composition des équipages, le bon sens voudrait qu’un jeune gardien soit toujours encadré par un ancien. Mais le bon sens aujourd’hui ce n’est pas dans la culture du résultat.
Il est assez étonnant que les critiques de l’expression « peuple policier », voulue par notre hôte et dont chacun peut comprendre qu’elle a été choisie à dessein pour évoquer la base et non la hiérarchie, le « flic » de base et non le commissaire, fasse l’objet de pudeurs de rosière chez nos commentateurs de gauche !
C’est vrai quoi ! Le peuple c’est un concept de chasse gardée (tellement gardée d’ailleurs, que plus personne ne s’y aventure).
Il ne faut surtout pas y associer le terme « policier » : chez nos gens de gauche on n’associe pas les sans dents et les dentistes, les torchons et les serviettes…
Marc G. et Diogène, tels qu’en eux-mêmes la sclérose les pétrifie…
Cette police des idées est, heureusement, en train de vaciller : le jour où elle se sera effondrée, nos enfants se demanderont comment nous avons pu si longtemps courber l’échine sous le joug de cette sinistre pensée unique, laquelle se croyait l’héritière de la France des Lumières !
@ Diogène | 21 octobre 2016 à 13:14
« Vouloir suggérer par exemple, que les policiers agressés à Grigny par des voyous n’auraient pas riposté parce qu’une législation inadaptée les en empêchait, me paraît relever de la plaisanterie.
En l’espèce, il serait plus proche de la vérité de parler de policiers inadaptés à la mission ou pour être indulgent, pas assez formés. »
J’adhère totalement à votre commentaire.
La formation pour un niveau global de risque et de violence qui monte est un élément essentiel, j’y rajouterai des qualités physiques indiscutables en sus.
Je suis toujours surpris de voir des policiers en surcharge pondérale (au sens médical) effectuer des missions de terrain où la poigne physique semble un élément déterminant.
Monsieur,
Tout d’abord, les policiers ne sont pas un peuple. C’est une institution au service de la République et des citoyens.
Que celle-ci n’en puisse plus, je le conçois.
Mais il y a des limites à ne pas franchir.
Ce n’est pas en 2012 que le problème a commencé ; c’est quand on a supprimé la police de proximité, réduit de 13 000 postes les effectifs, accepté la prise en otage des cités par les trafiquants et les extrémistes.
C’est par là qu’il faut commencer. Redonner aux policiers les moyens de réduire la mainmise de ces délinquants et les autoriser à se défendre à la hauteur des risques qu’ils courent.
Ceci dit, entendre des policiers, la nuit, parfois cagoulés comme des casseurs, en appeler au peuple, inciter les gendarmes mobiles à les rejoindre, chanter la Marseillaise avec des accents fascistes, menacer de se diriger vers l’Elysée, que cache cela en dehors de leur ras-le-bol ?
« Des scènes surréalistes, hallucinantes », « Entre Pinochet et The Walking Dead » décrites par des riverains comme l’écrit Robin Panfili dans Slate.fr (http://www.slate.fr/story/126542/police-manifestation)
Alors, qui a intérêt à semer encore plus de trouble dans une société déjà désorientée ?
Oui à la police qui protège les citoyens et se protège des délinquants.
Non à la police qui réprime le peuple et menace la République.
@ Diogène | 21 octobre 2016 à 13:14
Diogène, il va falloir sortir de votre tonneau. A ne regarder qu’à travers la bonde vous ne voyez qu’une toute petite partie du monde.
Exemple, vous écrivez :
« Le fait de laisser croire que les lois sur la légitime défense protégeraient moins bien les policiers que les militaires ne laisse pas d’étonner. Surtout de la part d’un ancien magistrat. »
C’est la seule chose que vous avez aperçue dans le texte du jour de Philippe ?
Sortez du tonneau et lisez jusqu’au bout, les trois derniers paragraphes en particulier.
Ou est-ce seulement pour le plaisir de le critiquer ?
Ce qui serait plus compréhensible.
Vous cherchez toujours un homme mais Philippe n’est pas le bon ?
@ JM50 | 21 octobre 2016 à 11:24
Le volontariat n’a jamais été aussi développé chez les jeunes qu’aujourd’hui.
@breizmabro
« Par contre l’éditrice Véronique Cazeneuve, épouse du ministre de l’Intérieur et mère de leurs deux enfants… »
Ah bon ce type est marié ? Il y a donc quelqu’une qui veut bien de lui ?
@sylvain
Historiquement c’est comme ça, la police française fait dans la répression et pas la prévention. Il y a donc une méfiance réciproque entre les citoyens et la police. Qu’un policier de ma connaissance m’ait dit une fois sur le ton de la plaisanterie « tout le monde a quelque chose à se reprocher » est révélateur d’un certain esprit qui n’existe pas dans la gendarmerie nationale. Les gendarmes, eux, ne jugent pas, ils exécutent ; les policiers s’érigent en censeurs et en gardiens de l’ordre moral au premier contrôle alors qu’ils ne sont pas là pour ça.
Ils font un métier difficile, ils voient toute la misère humaine et ne méritent pas tous, loin s’en faut, l’opprobre de la société. Mais ils ne méritent pas non plus toutes les louanges qu’on leur tresse, les quelques exemples documentés que je vous ai donnés, et qui ne viennent pas de la « presse gauchiste », suffisent à mon sens à le prouver.
@ Claude Luçon
Si leurs conditions de travail sont effectivement scandaleuses – il suffit pour cela de voir l’état de leurs commissariats et leur équipement – les acquis sociaux des policiers sont les mêmes que ceux des fonctionnaires, ils ont droit à des récupérations généreuses et ne sont pas d’astreinte comme les gendarmes, à ma connaissance, et peuvent partir en retraite plus tôt. Cela ne me scandalise absolument pas d’ailleurs. Le problème est aussi dans leur syndicalisme, qui de fait a abouti à une cogestion de la police nationale dont la CGT que vous pourfendez tant, pourrait rêver. Si le syndicalisme français est aussi conflictuel, c’est que les rapports avec le patronat, historiquement, l’ont toujours été.
Pour reprendre une publicité qui passe en ce moment : il faudrait demander en chantant à François Hollande de s’en aller avant terme. Pourquoi en chantant ?… parce que quand le peuple lui parle, il n’entend rien, il n’écoute pas, il n’imprime pas. Il est enfermé dans sa tour d’ivoire (il le dit lui-même dans son dernier livre-confession), hermétique à la protestation citoyenne.
Cazeneuve, ministre qu’affectionne Philippe Bilger—on se demande bien pourquoi—a commencé à être contesté à partir de l’attentat sur la promenade des Anglais où il a maladroitement ergoté sur le nombre de fonctionnaires de police prétendument présents au moment du drame. On l’a alors traité de menteur. L’affaire a été étouffée par l’Etat, lui-même, pour sauver le soldat Cazeneuve.
Les policiers sont à bout. Ce pauvre Cambadélis s’est vautré dans la fange en accusant l’extrême droite d’avoir diligenté la fronde directe (syndicats écartés) d’une frange récalcitrante de la police. Quelle bêtise sans nom ! En agissant ainsi, l’ancien délinquant a signifié à la police le mépris que lui portait le parti socialiste. Les socialistes n’étaient déjà guère appréciés des forces de l’ordre, on se dirige maintenant tout droit vers le rejet aigu !
Les policiers sont surchargés de travail, sur tous les fronts. Ils n’en peuvent plus. Ils disent eux-mêmes (interrogés par les médias…) qu’ils se considèrent comme de la chair à canon mise sous tutelle du gouvernement.
On a vu au cours des dernières heures que Cazeneuve n’existe plus face à eux. C’est une marionnette déglinguée, dépenaillée, épuisée par trop de vaines paroles jamais suivies d’effets depuis tant et tant de temps : presque cinq ans ! Il est tellement décrédibilisé et démonétisé que Valls a dû prendre le relais en défense, suivi de Hollande.
Ce pauvre François Hollande… Il a euthanasié sa candidature à la présidentielle à venir par des bavardages inconséquents, délirants, à des journalistes. On n’est jamais si bien desservi que par soi-même ! Il a tiré à vue sur la magistrature au point, peut-être, d’indisposer Philippe Bilger. Dieu l’en préserve. Il ne gouverne pas, il jacasse. Il nous dit—la bouche enfarinée—en guise de défense pour sa bévue, que l’important n’est pas ce qu’il affirme—c’est bien sûr mal interprété et sorti du contexte (!)—mais ce qu’il fait. Ah bon ? Mais la feuille n’est-elle pas blanche ? Certes, il sait se contempler le nombril. Comme Sarkozy, autre mémorable « président selfie ». Arpentant le ministère de la parole (Philippe Bilger pardonnera cette transgression), le voici arborant à présent les armoiries de la niaiserie.
La police n’a plus confiance en ce pied nickelé. Elle a eu, depuis deux ans, à affronter avec courage, panache et abnégation le terrorisme, les grèves chauffées par la CGT, le mouvement « Nuit debout » honteusement couvé par le pouvoir (forme d’anti-Mai 68), la lutte contre la délinquance, la surveillance de personnalités, la protection des fans-zones, etc. Autant de tâches ingrates, sans fin, s’éloignant—pour certaines—singulièrement des missions reconnues.
Cerise sur le gâteau, pour couronner le tout, le gouvernement veut sanctionner (en diligentant une enquête par la police des polices) les réfractaires ayant osé défiler avec uniformes, voitures de police et gyrophares.
Tout cela va va mal finir : après Leonarda, après le « Félix Faure en scooter en butte, à minuit, au démon de midi… » que va-t-il nous concocter encore pour abaisser la France ?
@ Alain
« …chanter la Marseillaise avec des accents fascistes »
Attendez qu’ils chantent la Carmagnole avec l’accent du faubourg…
« Monsieur Veto avait promis (bis)
D’être fidèle à son pays »
« Les cités de non-droit sont des cités sans police et si elle avait le courage et la conscience d’y intervenir, au moindre incident elle serait présumée coupable. »
Hélas ! Sortons des présomptions contre la police pour les uns, de la négation de la bavure possible pour les autres. Sortons des croyances, mères de l’injustice, pour chercher le vrai à chaque fois.
« Le peuple policier n’a pas les mains moins propres et l’esprit moins digne que ceux de la magistrature. »
Remarquable, vraiment remarquable ! Trop de magistrats, à décider, à incarner la loi, en viennent à se prendre pour la loi morale et à se croire purs face aux impurs. Les politiciens qui font la loi ou sont dans l’opposition, dans la décision politique avec ce que cela implique de pragmatisme et de passion, ne sont pas pas des impurs non plus. « Impur » pense le magistrat qui le dira autrement, par exemple le Mur des cons, « lâche », pensera le politicien. Et on se plaint qu’il n’y ait pas d’ordre ? Mais si ceux qui l’incarnent se déchirent, donnent de tels exemples, comment en serait-il autrement ?
Les policiers, qui suivent les ordres, comme c’est leur devoir, et des politiques et des magistrats, ne sont pas non plus des hors-caste, des intouchables, des sudras. Ils sont les derniers maillons d’une chaîne de commandement dont les administrés contestent d’autant plus l’intervention que les autres leur paraissent ou s’avèrent véritablement inaccessibles… Ainsi, comme des boucs émissaires qu’ils sont parfois, ils paient pour tous.
« Le peuple policier en a assez de ces citoyens qui l’applaudissent le lendemain des crimes terroristes avant de le négliger, voire de le moquer, par ce trait si médiocrement français de préférer le vice et le désordre à son éradication par la vertu et l’ordre. »
Hélas ! Personne ne veut être volé ni commandé, en un mot, diminué. Certains par haine de la hiérarchie détesteront les policiers, d’autres, par haine de la perte, les voleurs. En vérité, il faut étendre les droits de chacun qu’il est possible plutôt que de se venger de sa propre mollesse à défendre la liberté en s’en prenant au policier, symbole de l’ordre confondu avec tous les éventuels excès de l’ordre… De même, d’autres détestent les voleurs par le symbole de désordre qu’ils offrent sans se battre véritablement pour l’ordre, par exemple en donnant plus de moyens à la police et en ne se défaussant pas sur elle de tous les problèmes sociaux.
Par exemple la chasse à la drogue, mais quelle illusion ! On ne peut pas être pour la libre entreprise et s’en prendre à des dealers, des fournisseurs, sans se contredire, on ne peut pas dire que chacun est libre et empêcher les gens d’en consommer. On fait quoi, là, on réquisitionne les gens pour les obliger à être dans la réalité ? Deux poids deux mesures, il faudrait interdire les religions, alors. Et l’alcool, drogue légale. Et si on lutte contre la dépendance ? Tant de choses, le crédit qui a fait tant de mal aux Grecs, d’abord. Mais quel arbitraire dans tous cela ! Or tout arbitraire, toute injustice dans l’ordre, point n’est besoin de bavure, cela suffit déjà, lui nuit terriblement… Les esprits irréfléchis ne comprendront pas qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. A mon avis, il faut d’un côté leur expliquer, et d’un autre côté, jeter l’eau du bain. Vaste programme…
Par contre, ça c’est plus simple à faire, comme plus facile à faire comprendre, deux genres de représentants de l’ordre devant avoir les mêmes moyens de mener leur mission :
« Le peuple policier souhaite être régi par la même légitime défense que celle qui bénéficie à la gendarmerie. »
Un commentaire sur le rôle des syndicats de police, qui est tout sauf limpide depuis des années. A mes yeux ils sont beaucoup plus proches de la hiérarchie des hauts fonctionnaires que de leurs adhérents, et ils ont surtout participé à la mise de la poussière sous le tapis plus qu’à la solution des gravissimes problèmes actuels. Voir cet excellent papier d’Eric Verhaeghe :
http://eric-verhaeghe.entreprise.news/2016/10/21/syndicats-policiers-achetes/
@Claude Luçon
J’en ai vu deux ou trois sur ce blog qui ne loupent pas la blagounette idiote à propos du tonneau.
Où diable suis-je allé chercher que vous pourriez être d’un autre bois ?
La référence au cadre légal relatif à la légitime défense des membres des force de l’ordre n’est certes pas la seule chose du billet digne d’être « aperçue », mais j’use de ma liberté de ne pas tout commenter et je relève ce qui me fait souci. Je laisse volontiers le reste à ceux qui ambitionnent de s’atteler à une herméneutique bilgérienne.
Ça vous fera un concurrent en moins.
Et je suis assez peiné d’avoir à vous rappeler qu’une critique étayée par des arguments de fond devrait être plus réfutée sur ce qu’elle contient que rejetée parce qu’elle ose exister.
Mais il faut vous rendre cette justice que vous n’encourez certainement pas le risque qu’on vous reproche une critique faite à Monsieur Bilger.
On a les tableaux d’honneur qu’on peut.
J’ai un vieil ami qui a à peu près votre profil – si toutefois j’arrive à bien vous profiler -, il a candidaté deux fois sans succès pour le casting de Koh-Lanta.
Je ne sais pas pourquoi j’ai la fâcheuse impression que ce genre de truc vous irait comme un gant. Après, vous faites comme vous voulez.
@Marc GHINSBERG
La colère des policiers est légitime. Elle doit s’exprimer par l’intermédiaire de porte-parole crédibles.
Comme d’habitude votre mauvaise foi est totale. Comme quand vous avez présenté des extraits bien orientées – et surtout bien sortis de leur contexte – des propos de Ménard et Zemmour, alors que quand P.Bilger utilise des extraits des propos de F. Hollande vous vous offusquez des mêmes pratiques que vous utilisez tant.
Regardons en détail. Qui est le porte-parole de la police ? Il y a des dizaines de vidéos un peu partout, des syndicats, des policiers, que personne ne conteste. Ils expliquent leur position, leur craintes, leur angoisses. Puis il suffit d’un journal bien décidé à f… la merde, qui nous sort un « crâne rasé » de la masse et ensuite nous glisse qu’il s’est proclamé « leader » du mouvement. Et qu’il serait « proche du FN ».
Ben, moi aussi je peux me proclamer leader des amoureux des alouettes, cela ne veut pas dire que ces derniers m’ont choisi, cependant. Et surtout les alouettes, elles s’en tapent. Cela n’implique que mes propos et mes délires. On peut aussi dire de moi que je suis proche du FN, ça implique quoi ? Rien, ça ne veut rien dire, à part créer des conflits imaginaires. Cela veut dire qu’ils votent FN ? Non, car sinon ils le diraient littéralement, ce serait tellement plus facile et clair. Donc du n’importe quoi. De la propagande.
Les caméras bien orientées se pressent pour interviewer un gars en tête du cortège, qui est probablement là car il n’a rien de mieux à faire, vous tombez dans le panneau et vous récupérez cette histoire somme toute banale – toute manifestation a ses brebis galeuses – et vous nous servez le cocktail habituel.
Mais c’est périmé, à force de trop tirer sur la corde.
Tout le monde sait sans se l’avouer que notre démocratie s’effondre.
Aujourd’hui, une grande majorité de Français applaudirait à la création d’une milice populaire pour faire face à la délinquance, en d’autres termes, elle aspire au fascisme.
Qu’un chef charismatique sorte de l’ombre, et nous y sommes.
P. Bilger nous dit qu’une majorité de magistrats est irréprochable. Non ! Car on ne peut se prétendre irréprochable en ne dénonçant pas ceux qui ne le sont pas.
La magistrature est la cause de tout, car si la France est le pays le plus corrompu des pays occidentaux – 23ème rang -, ce ne peut être que le fait d’une magistrature complice, une magistrature noyautée par la mafia franc-maçonne.
L’indépendance de la magistrature ne peut être que le constat d’un pouvoir corrompu, car c’est au nom d’un chef de l’Etat qu’elle devrait être rendue, en non en en étant affranchie.
Dès lors, la magistrature vit de la corruption et l’entretient.
Les policiers de base sont en train de nous le dire à leur manière. Que cela s’étende à la gendarmerie, et c’est un général de gendarmerie qui prend la tête de l’Etat manu militari sous les applaudissements de la foule.
Mais tout cela ne révèle pas ce qui taraude notre pays, car si la palme pour la corruption matérielle est reflet de la corruption intellectuelle avec la pègre du politiquement correct en train de donner notre pays à l’Islam avec une soudaine pléthore d’animateurs et journalistes au nom à consonance arabe, c’est qu’il nous manque le pilier de toute société qui est la transcendance – autrement dit : Dieu.
Sur les plaques minéralogiques du Québec figure une fleur de lys suivie de la devise « Je me souviens ». Le malheur de la France, c’est que le souvenir y est interdit.
Peuple maudit issu de 1793, souviens-toi de ce que fut Philippe Pétain, et de ce que tu en as fait.
Une tâche ingrate et lourde attend les policiers la semaine prochaine : le démantèlement de la « jungle » de Calais.
Il leur faudra user de fermeté, de diplomatie et de résistance à la malveillance des récalcitrants lors des départs, des transports et des emménagements.
Je voudrais que les policiers sachent que, nous leurs compatriotes, sommes nombreux à penser à eux avec compréhension, gratitude et amitié.
Pourvu que la presse soit dans ces circonstances assez civique et retenue pour faciliter cette vaste opération !
@sbriglia
« Il est assez étonnant que les critiques de l’expression « peuple policier », voulue par notre hôte et dont chacun peut comprendre qu’elle a été choisie à dessein pour évoquer la base et non la hiérarchie, le « flic » de base et non le commissaire, fasse l’objet de pudeurs de rosière chez nos commentateurs de gauche ! »
Contresens magistral cher Monsieur, Philippe Bilger ne parle pas du « petit » peuple policier. Il n’oppose pas la base à la hiérarchie, mais la police considérée comme un ensemble, comme un corps, au reste du monde et notamment à la magistrature.
Alors avant de dire que la sclérose nous pétrifie, prenez la peine de faire fonctionner vos méninges… s’il vous en reste.
@ Exilé
Un méchant est un méchant, si on veut faire simple. Mais si on se veut plus subtil on n’utilise pas « ennemi » pour désigner un criminel, sinon on en arrive à envoyer les paras faire un travail de police. C’était le sens de ma remarque.
@ Tomas
La mission de la gendarmerie est différente dans le texte. Elle n’est pas seulement de faire de la répression mais aussi de maintenir le lien avec la population civile.
Quant au texte sur la légitime défense, même si les décisions de justice sont similaires, il est un peu différent je crois. Par exemple si un fugitif suspecté de crime de sang force un barrage de gendarmerie, les gendarmes ont théoriquement le droit de tirer sur l’arrière du véhicule. C’est du moins ce qu’on m’avait enseigné à l’armée il y a une vingtaine d’années. Mais ça a pu évoluer.
« Les syndicats de la police ont demandé à être reçus par le Président de la république »…
Comment céty que réagira Papili face à cette gué-praïd (avec tréma) imprévue ? Tréma de l’italien tremare : trembler. Ou bien du français sauvageon très
marre ?
En ce matin clairet, étoilé et lumineusement lunaire : j’hésite.
@Alex paulista | 22 octobre 2016 à 03:19
Ne perdez pas de temps avec Tomas Gaspary, c’est un troll provoc gauchislamiste qui passe son temps à soutenir les criminels victimes des policiers ripoux fachos etc., le catéchisme gauchiste habituel ; s’il voit un flic se gratter le nez ou froncer un sourcil, hop ! aussitôt c’est un facho ! il y en a plein les blogs des mal réussis de son espèce.
@ Alex paulista
Oui je sais que leurs missions sont différentes, néanmoins les deux forces sont armées et disposent du pouvoir d’arrêter les délinquants. Et franchement, la police ne peut souffrir de la comparaison avec la gendarmerie en ce qui concerne le respect de l’état de droit. Je n’ai jamais vu un gendarme en service sentant l’alcool, des policiers si. Je n’ai jamais entendu parler de gendarmes rackettant des dealers, pour la police il n’y a que ceux qui ne veulent pas savoir qui ne savent pas.
La police cultive de surcroît une proximité assez gênante avec le monde du crime, comme l’a montré l’affaire Neyret. Franchement, pour avoir comparé avec la police allemande ou anglaise, il n’y a pas photo, la nôtre se rapproche plus de la police russe, en moins pire heureusement.
Ce qui est gênant c’est que les uns et les autres votent FN en rangs serrés, sept policiers sur dix d’après une enquête du CEVIPOF.
@ Xavier Nebout
Ne confondez pas votre personne avec la majorité. Ce n’est pas parce que vous rêvez du retour du Maréchal Pétain sur terre que la majorité des Français le souhaite. Le FN, « premier parti de France », fait 30% aux européennes auxquelles participent 40% des électeurs. Quant au Maréchal Pétain, personne ne l’a obligé à s’engager dans la Révolution nationale et dans la collaboration sans arrière-pensées avec l’occupant. Le fait que nombre de mouvements d’extrême droite lui rendent hommage, y compris à son action à la tête du régime de Vichy, en dit long sur ce qui nous attend si l’extrême droite arrive au pouvoir. On aura des Sylvain partout paradant le flingue en bandoulière, assouvissant leurs passions dans la sauvagerie pour liquider leurs années de frustration et de lâcheté. On aura des camps de rétention qui seront en fait des camps de concentration. On aura la guerre avec nos voisins qui ne supporteront pas longtemps ce voisinage infernal. On aura la dégringolade économique. On aura la mort de la culture au nom de la croisade contre l’art dégénéré. Aucune dictature n’a débouché sur des résultats positifs, sauf la Chine communiste, et encore, il faudra voir ça à long terme.
@ sylvain
Vous êtes vraiment un pauvre type. Je vous imagine rempli de frustrations de tous ordres, avec une bibliothèque remplie d’ouvrages d’Eric Zemmour, de Laurent Obertone et de Dominique Venner pour les soirs où vous voulez avoir l’air intellectuel. Pas l’ombre d’un raisonnement dans vos interventions qui sont l’expression de la stupidité et de l’inculture les plus crasses. La France est bien partie avec des gens comme vous pas de doute !! J’espère pour vous que vous n’avez pas atteint encore l’âge adulte, il y aurait vraiment de quoi s’inquiéter !
@ Marc GHINSBERG | 21 octobre 2016 à 13:27
« La colère des policiers est légitime. Elle doit s’exprimer par l’intermédiaire de porte-parole crédibles. »
http://www.lepoint.fr/societe/policiers-en-colere-un-porte-parole-autoproclame-proche-de-l-extreme-droite-21-10-2016-2077595_23.php«
Ce qui veut dire que ces abrutis de journalistes n’ont même pas pris la peine de vérifier la qualité de leur interlocuteur avant de lui tendre le micro d’abord et de diffuser son interview ensuite.
Moi qui croyais que la vérification des infos et le croisement des sources étaient les bases du métier !
…une République apaisée (…)
Ah mon pauvre monsieur, si vous saviez !
Notre petite Marianne a toujours été très agitée. Toute petite, elle éructait déjà des horreurs et des obscénités.
Nous avons tout essayé : les tisanes, les bains froids, la sophrologie, le laudanum, les neuroleptiques, les benzodiazépines : rien n’y fait.
Depuis quelque temps, elle nous inquiète, il lui arrive de sortir des propos incohérents : « mon niquabe, à la ouaquebarre, Juppé président ! ».
Que pouvons-nous faire sinon la confier à un établissement hospitalier spécialisé ?
@ caroff | 21 octobre 2016 à 20:07
…et il a même des enfants, car ça se reproduit ces petits hommes-là 😉
@Valery
« Ben, moi aussi je peux me proclamer leader des amoureux des alouettes, cela ne veut pas dire que ces derniers m’ont choisi, cependant. Et surtout les alouettes, elles s’en tapent. Cela n’implique que mes propos et mes délires. On peut aussi dire de moi que je suis proche du FN, ça implique quoi ? »
Ça implique que quelqu’un proche du FN essaie de prendre la tête des amoureux des alouettes, ni plus, ni moins.
@Claude Luçon
Tous, police, magistrature, politiques, médias.
Je suis surpris que vous repreniez cette énumération telle quelle sans la pondérer par quelques précautions.
Pour nous en tenir aux médias, vous savez très bien qu’en France ils sont à quelques exceptions près acquis au sabotage révolutionnaire de tout ce qui pourrait représenter selon eux une société « bourgeoise » voire « d’extrême droite » et que nous ne pouvons pas leur faire confiance, il suffit de se reporter à la propagande mensongère qu’ils débitent sans vergogne pour s’en convaincre.
De même nous pourrions faire un procès en manque de confiance à l’encontre d’un monde politique qui ne représente que lui-même ainsi qu’à l’encontre d’une partie de la magistrature.
Toutes ces corps, y compris la police, ont souvent tendance à oublier que le pouvoir dont ils détiennent une parcelle ne leur a été confié que sur délégation du Peuple dont ils ne sont que les serviteurs et non les maîtres.
@ Marc GHINSBERG | 22 octobre 2016 à 00:35
« Alors avant de dire que la sclérose nous pétrifie, prenez la peine de faire fonctionner vos méninges »
On voit par là que Marc a fait œuvre de pédagogie toute sa vie durant.
Directeur de banque il infligeait au petit peuple de gauche, smicards, retraités (et accessoirement à celui de droite également) des agios pour découvert bancaire, pur acte de pédagogie pour traduire concrètement le principe philosophique de son gourou Hollande : » la finance c’est l’ennemi ».
Chaque fois que ledit petit peuple constatait que son maigre compte en banque diminuait, par des prélèvements indus, il prenait conscience dans la réalité d’une vie de sans-dents, de la puissance de la pensée du bavard Commendatore.
Expérience d’une pédagogie sans faille qui retardait encore plus le remplacement des dents usées à force d’avoir été serrées.
Nous avions autrefois des instituteurs hussards noirs de la République en blouse, ils étaient en général radicaux socialistes.
Ils ont perdu le radical, et les blouses ont cédé la place au costard cravate des banquiers socialistes en léger surpoids si on en juge par Michel Sapin, l’exécuteur des basses œuvres financières et fiscales du Commendatore. Mais nous ignorons l’IMC de Marc, et c’est tant mieux.
La pègre intellectuelle met J.F. Poisson au ban de la société pour avoir dit qu’Hillary Clinton était soumise aux lobbies sionistes !
Nous sommes en plein cauchemar.
Qu’on ose nous dise que les lobbies sionistes n’existent pas, que la droite israélienne n’utilise jamais le chantage au vote des juifs pour obtenir l’aide des USA, qu’on ose nous le dire !
Il n’y a rien d’antisémite dans un tel propos. Par contre, la pègre intellectuelle nous démontre être elle totalement soumise aux lobbies sionistes dans la mesure où elle ne fait pas un avec eux.
Après, on s’étonnera que le monde musulman aspire à se venger de l’Occident.
Allez les Français, votez pour les protecteurs du sionisme drapés dans les « valeurs de la ripoublique » !
Les Palestiniens peuvent crever, mais ne nous faites pas bobo ; c’est pas de notre faute si nous sommes des veaux qui marinent dans la Shoah et l’antinazisme à raison d’un ou deux films par soir !
Il convient ici de rappeler que tous les juifs ne sont pas sionistes, loin de là, et donc que l’assimilation de l’antisionisme à l’antisémitisme est une escroquerie intellectuelle. Les juifs antisionistes, cela va de Gisèle Halimi à lord Menuhin ; la plage est large !
Bonjour,
Pour clore la discussion.
Définition de : « Le peuple policier n’en peut plus » : ensemble de citoyens d’un Etat qui composent les classes sociales et modestes, sans privilèges.
Définition de : « Attrape-peuple » : ruses, mensonges, tromperies grossières des hommes politiques.
Il était grand temps que ça bouge. Et encore, je trouve étonnant que tous ces policiers ne se soient pas révolté plus tôt. Voilà qu’après plus de dix-huit mois d’effort intense et sans relâche et avec un effectif réduit, le ministre de l’Intérieur et le patron de la Police générale leur demandent de mettre de l’ordre là où tous les responsables politiques gauche et droite ont mis le désordre généralisé.
J’ai plus confiance en la Police nationale et municipale active sur le terrain pour protéger les citoyens que sur nos politiques planqués dans leur bureau se contentant pompeusement de nous sortir toujours les mêmes refrains usés jusqu’à la corde et auxquels plus personne ne croit depuis bien longtemps.
Ceci dit en passant, je soutiens la police du terrain. Sans elle, nous serions déjà en guerre civile.
@ Philippe Dubois 22/10/2016 à 9h30
Entièrement d’accord avec vous et j’espère que votre commentaire n’aura pas échappé à Marc GHINSBERG. Le plus comique dans cette affaire c’est qu’en plus un commissaire de police donc par définition un cerveau diplômé du ministère a entrepris de négocier avec cet individu sans savoir à qui il s’adressait.
@ Diogène | 21 octobre 2016 à 23:39
Merci pour Koh-Lanta mais entre WW2 et 44 années d’exploration pétrolière, j’ai eu largement de quoi m’initier à ce genre d’activité dans des pays plus qu’exotiques. Nous n’avions pas pensé à amener un cameraman pour filmer nos exploits.
A tout prendre je préfère lire vos textes, toutefois il est trop tard pour que je me mette au Droit, alors offrez-nous des sujets plus excitants et plus vastes.
A propos du tonneau la chose me touche particulièrement, mon grand-père maternel avait une petite entreprise où avec quelques ouvriers il fabriquait des tonneaux, qu’il appelait aussi barriques, pour les producteurs de Gris Meunier de la Vallée de la Loire. Vrai ! Alors voyez, dans mon cas il y a un côté émotionnel quand je lis votre pseudonyme, gamin j’adorais mon grand-père. Toutefois il est plus que probable que ce soit moi le grand-père entre nous deux, mais ne cherchez pas à m’adorer, la critique me va très bien, c’est plus stimulant.
@Xavier NEBOUT
« …et c’est un général de gendarmerie qui prend la tête de l’Etat »
On peut toujours rêver mais en règle générale les tentatives de putsch ça se termine toujours mal, surtout dans nos démocraties. Par les temps qui courent certains généraux visent surtout une seconde carrière dans le privé beaucoup plus rémunératrice que leur solde de militaire. Ce que l’on peut déplorer et à quoi l’on ne s’attendait pas, c’est au départ du patron de la gendarmerie, le général Favier et au départ « anticipé » du général Soubelet, deux officiers généraux très appréciés par leurs officiers et sous-officiers.
@Tomas | 22 octobre 2016 à 09:20
OK on a compris. vous n’avez pas un amour immodéré pour la police en particulier et pour les forces de l’ordre en général. Vous avez au moins une des caractéristiques du français moyen. Sauf que la fièvre concernant la police déborde largement aussi maintenant sur la gendarmerie que vous considérez comme respectable… et aussi sur l’armée.
Alors au lieu de nous la faire « coucou fais-moi peur » que faites-vous ?
Je veux dire en dehors de la légalisation du cannabis et l’arrivée de clandestins migrants qui sont vos chevaux de bataille.
J’avais déjà donné ici une solution envisageable pour ce qui concerne les trafiquants de drogue. L’essai thérapeutique, à savoir leur faire ingurgiter un pourcentage de la drogue qu’ils transportent afin de calculer la DL (dose mortelle) en fonction du poids de l’individu et de la substance transportée. Vous dites vous-même avoir été en contact avec des policiers puant l’alcool, il est donc normal d’envisager de saupoudrer aussi les gros bonnets pour leur faire franchir la ligne blanche. Attention je ne suis pas une brute ! Cela se ferait en milieu hospitalier palliatif avec des seringues à usage unique.
On a besoin de statistiques de ce genre en France…
@agecanonix
« Vous êtes pénible de vous en prendre tout le temps à Philippe Bilger et ne pas voir la poutre qui est dans votre œil ! »
Force m’est de reconnaître que vous pouvez être d’une certaine utilité.
Grâce à vous, je viens de saisir tout le sens de cette fameuse couv de Charlie Hebdo qui avait tant fait grincer certains musulmans : » C’est dur d’être aimé par des cons ».
Je pense que quand il lui arrive de lire la prose de quelques-uns de ses plus fervents supporters ici, l’état d’esprit de Monsieur Bilger ne doit pas être si éloigné que ça de celui prêté au Prophète par l’auteur de ce dessin.
Juste pour être clair, je ne m’en prends pas tout le temps à Monsieur Bilger.
Et pour la poutre dans mon œil, ça serait bien que vous expliquiez de quoi il s’agit.
Il vous a sans doute échappé que nous étions dans un pays de libre expression et que dans l’espace public, une assertion, thèse ou théorie postulant au statut de vérité, peut et doit être critiquée par l’échange rationnel d’arguments.
Votre mentalité de nervi vous interdit la possibilité d’un tel exercice, ce n’est heureusement pas le cas de tout le monde.
Je ne pense pas que vous aurez droit à une autre réponse de ma part.
Je vous trouve incurablement sot et je n’ai nulle envie d’échanger avec vous.
« Quand ce quinquennat aura rendu l’âme si j’ose dire, il conviendra de toute urgence, pour crever les abcès, débrider les plaies et repartir du bon pied, avec une bonne allure dans une République apaisée, d’organiser des Etats généraux de la sécurité avec ceux qui, de près ou de loin, sont impliqués dans le combat pour une démocratie efficace et exemplaire. Tous, police, magistrature, politiques, médias. Afin que les choses soient dites et les responsabilités établies. » (PB).
La pire de toutes les présidences de la Ve République, les stagiaires de F. Fressoz, c’est pire que cela : un Etat à l’abandon, un Etat déeiré, un Etat qui va nous être rendu en lambeaux.
Un désastre cumulé au quinquennat précédent, on parle d’états généraux, c’est peu de chose de le dire maintenant, des hommes pour agir, pas des élus de circonstance que le hasard des partis aura mis en place.
Mais qui ?
Trois ministres du même gouvernement et chacun regarde dans une autre direction (photo).
Visiblement, ils ne sont pas d’accord. Nous non plus !
Adieu Monsieur Hollande…
@ Yves | 22 octobre 2016 à 00:21
« Une tâche ingrate et lourde attend les policiers la semaine prochaine : le démantèlement de la jungle de Calais. »
Nous n’en doutons pas, mais que dire de ceux qui vont voir arriver tous ces illégaux… combien d’entre eux ne sont pas des fuyards de la justice de leur pays après avoir commis des délits ou des crimes… pourquoi les recaser en France et dans des petites communes… pourquoi la France alors qu’il y a de la place dans les DOM-TOM… non tout cela ne tient pas debout c’est du travail bâclé et de l’entourloupe de la part de Hollande et de sa bande !
Donc la France va être gangrenée un peu plus, nous débordons pourtant de Maghrébins, d’Africains … il suffit de passer en voiture dans de nombreux quartiers ou d’aller faire ses courses pour voir la progression journalière de ces nouvelles populations !
Et puis le flot qui nourrissait la jungle de Calais ne va pas s’interrompre pour autant… certes les Anglais ont trouvé un rempart avec la France, mais nos frontières sont des passoires !
Il y aura toujours des antipatriotes pour vouloir que l’invasion se poursuive, nous en avons d’ailleurs quelques-uns sur ce blog… G.G., Tomas, Diogène et même des grands seigneurs comme Ghinsberg !
Si nous ne nous réveillons pas, nous serons tous égorgés comme le souhaite G.G. !
@ Diogène | 22 octobre 2016 à 11:27
« Je vous trouve incurablement sot et je n’ai nulle envie d’échanger avec vous. »
Nous pensons la même chose l’un de l’autre et c’est notre seul point commun !
@sbriglia
Je m’incline devant vos talents d’exégèse des écrits de Monsieur Bilger.
Vous êtes le seul à avoir compris que « peuple policier » voulait dire flic de base. Les policiers gradés étant par définition inaccessibles aux préoccupations des flics de base, si l’on vous comprend bien.
Ce sont là des préjugés de crétin de base, justement.
C’est aussi bête que le fait de vouloir disqualifier un commentateur parce qu’il serait de gauche ou de droite. Cela n’a aucun sens. Il y les abrutis dont il serait vain de vouloir sortir quoi que ce soit, et les autres.
Vous n’êtes pas dans les autres.
@GLW
Le commentaire de Philippe Dubois ne m’a pas échappé. Personnellement je ne suis pas étonné de ce genre de situation. Comment voulez-vous que des journalistes de chaînes d’informations en continu vérifient quoi que ce soit ?
N’oublions pas toutefois que ce sont d’autres journalistes qui ont dénoncé l’imposture.
@Tipaza et consorts
Dites-moi courageux anonymes planqués derrière vos claviers, ça ne vous gêne pas trop de dénigrer le CV de quelqu’un qui s’exprime à visage découvert ? Sans parler de l’élégance du procédé, ne comprenez-vous pas que cette manière d’agir ne fait que souligner votre incapacité à argumenter et l’inanité de votre pensée ?
@Tomas
« La police cultive de surcroît une proximité assez gênante avec le monde du crime, comme l’a montré l’affaire Neyret »
Pas de bonne police sans indicateurs !! Naïf va !!
« On aura la mort de la culture au nom de la croisade contre l’art dégénéré. »
Vous voulez parler de l’art contemporain ? En plein dans le mille !!
« …Une bibliothèque remplie d’ouvrages d’Eric Zemmour, de Laurent Obertone et de Dominique Venner »
Vous préférez les ouvrages d’Eric Fassin, Raphael Liogier ou Laurent Joffrin?
On vous les laisse !!
Au fond vous êtes une caricature de benêt répétant comme un perroquet les antiennes déversées sur les ondes…
@hameau dans les nuages
La haine vous égare ; effectivement, comme le Français moyen je n’aime pas trop tout ce qui entrave ma liberté, mais la police est un mal nécessaire et loin de moi l’idée de remettre en cause son existence, son droit à avoir des moyens corrects et son droit à la légitime défense. Relisez bien mes posts avant de soulager votre bile, je ne vous ai rien fait d’abord !
Il n’empêche que je suis choqué par toutes ces déclarations d’amour à une police qui n’est pas parfaite, je vous ai donné quelques exemples. Et choqué des soutiens à un mouvement de protestation dans lequel il n’y a pas grand mérite à voir la patte de l’extrême droite. Les policiers ont une arme avec eux, ça les oblige à être plus exemplaires que les gens qui n’en n’ont pas, or on en est loin visiblement.
@ Tomas | 21 octobre 2016 à 20:21
« Si le syndicalisme français est aussi conflictuel, c’est que les rapports avec le patronat, historiquement, l’ont toujours été. »
Oui, mais c’est précisément cela qui doit changer chez nous, ce côté 19ème siècle des syndicats français et l’influence révolutionnaire inspirée par le parti communiste.
Cette situation existait aussi en Grande-Bretagne, les conflits sociaux dans la période d’après-guerre et jusqu’à l’élection de Thatcher étaient du même ordre plutôt pire particulièrement à l’initiative des syndicats de mineurs et de dockers. Le genre d’incident CGT/DRH d’Air France récent chez nous se pratiquait couramment en Grande-Bretagne dans les années soixante. Le parlement britannique a revu le rôle des syndicats et les choses se déroulent infiniment mieux aujourd’hui.
Outre les Britanniques j’ai eu l’occasion de négocier avec des syndicalistes nigerians et ai été impressionné par leur attitude courtoise, leur connaissance de la loi et leur habileté de négociateurs. Nos cégétistes devraient aller y faire un stage.
@ Exilé | 22 octobre 2016 à 10:00
« Tous, police, magistrature, politiques, médias.
Je suis surpris que vous repreniez cette énumération telle quelle sans la pondérer par quelques précautions. »
Ce n’est pas de moi, c’est une partie du texte de Philippe que j’ai copié-collé. Je suis plutôt d’accord avec votre commentaire cette fois-ci, ce qui n’est pas toujours le cas.
Par exemple vous écrivez ailleurs :
« Les acquis sociaux des policiers sont les mêmes que ceux des fonctionnaires, ils ont droit à des récupérations généreuses »,
Or ces derniers jours on nous répète qu’ils ont un total de 20 millions d’heures supplémentaires qu’ils ne peuvent récupérer, drôle de générosité !
@ Xavier NEBOUT | 22 octobre 2016 à 10:21
On se demande ce que le sionisme a à voir avec le texte de Philippe Bilger !
Ceci dit « sionisme » n’est pas un gros mot ou une calamité c’est, d’après Larousse « Mouvement dont l’objet fut l’établissement en Palestine d’un Etat Juif ». Ce qui devrait être la seule interprétation sur un blog qui idolâtre la langue française.
Je pense que Diogène doit être complètement « noir », normal puisqu’il vit dans un tonneau. Il doit être également un « jeune-vieux » qui a trouvé un code pénal dans une poubelle et qui l’utilise de temps à autre pour faire croire.
A l’accent de sa voix, de ses colères, de ses insultes je pourrais même dire quelle est sa région culturelle de naissance. C’est ainsi, il faut de tout pour faire un monde, mais c’est bien dommage que l’ivraie se mélange au reste des merveilles de la nature.
Indécrottable et incurable.
@Claude Luçon
Voyez-vous, nous sommes sans doute quelques-uns ici à être grands-pères, ou en voie de le devenir.
Pour ce qui est de vous adorer, il n’y a pas de risque. Ce n’est pas ma pente naturelle.
Comptez plutôt sur mes piques, s’il y a besoin.
Je veillerai simplement à ce qu’elles restent dans les limites de la courtoisie que nous nous devons les uns aux autres.
Je n’oublie pas la nécessaire objectivité.
@ Marc GHINSBERG | 22 octobre 2016 à 12:40
« Dites-moi courageux anonymes planqués derrière vos claviers, ça ne vous gêne pas trop de dénigrer le CV de quelqu’un qui s’exprime à visage découvert ? »
Globalement vous avez raison, mais individuellement vous avez tort. Vous avez opté pour « le visage découvert », c’est votre choix, mais dans un blog ou autres médias, s’exprimer le « visage découvert » n’est pas une obligation et rien ne vous interdit de bloguer sous un pseudo (ce que vous faites peut-être déjà ;))
Ne pas culpabiliser les blogueurs qui ont choisi l’anonymat, Marc GHINSBERG, serait une preuve de fair-play, les culpabiliser est la preuve que vous êtes un mauvais joueur qui n’assume pas la critique.
Seriez-vous socialiste version Cambadélis ?
Pauvre Diogène ! Mais que vous a-t-il donc fait ? Qu’est-ce donc que cette curée ?
Quand je lis l’abruti qui nous vante le Maréchal Pétain à chaque commentaire sans qu’un seul d’entre vous ne sursaute, il y a de quoi s’interroger sur l’âge moyen des plumitifs de ce blog.
@ Diogène | 22 octobre 2016 à 15:03
Merci ! Tout à fait d’accord.
Vous avez une génération de retard, je suis arrière-grand-père.
@breizmabro
Si je m’exprime sur ce blog c’est bien entendu que j’accepte les critiques, celles qui portent sur mes idées, mes opinions. Pas celles qui portent sur des éléments de mon CV, surtout lorsque ceux qui les formulent le font masqués et en utilisant les clichés les plus éculés.
C’est très gentil, ces plaintes des policiers. On ne peut que les approuver. Maintenant, moi je me demande qui sont ces personnes qui accueillent les citoyens pacifiques et respectueux de la loi dans les commissariats.
Ce sont sûrement des usurpateurs, des comédiens recrutés par petites annonces, des espions trotskistes chargés de faire haïr la police françouése. Peut-être même des agents de l’impérialisme américain envoyés par la CIA pour saboter notre belle civilisation ?
Car si c’étaient des policiers, les mêmes qui sont de pôv’ victimes contraintes de défiler dans la rue pour défendre leurs « drouâs », voire leur survie face aux bandits, comment se permettraient-ils de traiter avec un tel mépris et une telle insolence les citoyens pacifiques qui viennent se plaindre, eux-mêmes, de ces bandits ?
Cela ne se peut point. Il est urgent que ces messieurs de la police nous disent qui sont ces faux policiers qui prétendent parler à leur place.
@Savonarole
Quand je lis l’abruti qui nous vante le Maréchal Pétain à chaque commentaire sans qu’un seul d’entre vous ne sursaute, il y a de quoi s’interroger sur l’âge moyen des plumitifs de ce blog.
Et si nous cessions de jouer aux inquisiteurs ou aux sycophantes afin de nous faire passer à bon compte pour des gens bien ?
N’y a-t-il donc pas des sujets beaucoup plus préoccupants que des histoires remontant à soixante-dix ans qui ont déjà fait depuis l’objet partout d’invectives et de tombereaux de commentaires pas toujours pertinents?
Pourquoi ne pas parler aussi de Bazaine, tant que vous y êtes ?
Au cas où vous ne vous en seriez pas aperçu, il y a des Français qui se font massacrer ou assassiner dans leur propre pays, en France, par la faute de politiciens et de leurs satellites, guère plus recommandables que ceux qui de fil en aiguille en sont arrivés aussi à pactiser avec l’ennemi lors de la période que vous avez évoquée.
@ Claude Luçon
Je suis d’accord, cela doit changer, mais le patronat français doit faire des efforts aussi, pour qu’il y ait situation conflictuelle il faut être deux. Que Mme Thatcher ait réduit à néant le syndicalisme britannique et ait remis l’économie du pays sur la pente de la croissance est une chose, que le peuple anglais vive mieux en est une autre. Vu la façon dont ils ont voté lors du Brexit on peut se poser la question de savoir si c’est le cas. Ma préférence irait au modèle du capitalisme rhénan mais celui-ci a aussi ses zones d’ombre, la prospérité allemande se faisant sur le dos des habitants de l’ex-RDA.
Vous venez sinon de donner les raisons de la colère des policiers : ceux-ci ont des heures supplémentaires à récupérer et doivent être lassés de perdre leurs week-ends à faire des gardes statiques. On peut les comprendre, mais qu’ils soient au moins honnêtes et n’aillent pas faire pleurer dans les chaumières avec leur quotidien difficile qu’ils ont choisi, à ma connaissance.
@ caroff
Benêt fasciste vous-même, d’abord, vous faites vous aussi partie de ces gens qui invectivent dès qu’ils ont épuisé les maigres arguments qu’ils ont dans leur besace ! Je ne connais pas les écrivains ou publicistes dont vous parlez à part Joffrin qui il me semble à été rédacteur en chef du Nouvel Observateur, mais je ne lis pas très souvent les newsmagazines. Ensuite je sais bien que la police a besoin d’indice, mais il surprenant d’y trouver un des plus gros grossistes en hachisch du pays (cas du patron de l’OCTRIS) et on n’est pas obligé d’aller au restaurant avec les ténors du milieu comme Neyret. C’est bien ça le problème de la police, elle fricote trop avec les criminels et cogère plus la situation sécuritaire du pays avec eux qu’autre chose, le cas du trafic de drogue étant éclairant, je n’ai jamais vu autant de policiers mis là pour rassurer le citoyen pour des résultats aussi faibles…
@ Xavier NEBOUT | 22 octobre 2016 à 10:21
« Qu’on ose nous dise que les lobbies sionistes n’existent pas, que la droite israélienne n’utilise jamais le chantage au vote des juifs pour obtenir l’aide des USA…
Il convient ici de rappeler que tous les juifs ne sont pas sionistes, loin de là, et donc que l’assimilation de l’antisionisme à l’antisémitisme est une escroquerie intellectuelle. »
Pour une fois, totalement d’accord avec vous sur ce hors sujet : assimiler antisémitisme et antisionisme relève de la plus élémentaire mauvaise foi. Ce n’est qu’un argument fallacieux propagé par les défenseurs inconditionnels de l’état d’Israël, et surtout de sa politique de colonisation.
Pour être rigoureux on devrait dénommer l’antisémitisme par le terme antijudaïsme, et cela pour deux raisons :
L’antisémitisme dans sa définition usuelle, c’est l’hostilité ou haine vis-à-vis des personnes de confession juive, ou se rattachant culturellement à celles-ci, voire seulement d’ascendance juive. Le cas type furent les nazis car pour eux une personne d’ascendance juive, même convertie au protestantisme ou catholicisme depuis deux générations, restait juive ! De plus dans leurs délires racialistes, mélangeant allègrement religions et ethnies, ils firent de cette appartenance et ascendance religieuse juive une race !
Les sémites désignent la ou les ethnies peuplant en majorité la partie ouest du Moyen-Orient, cela lors de la première moitié du premier millénaire après J-C. Cette zone géographique correspondait peu ou prou aux actuels Israël, Palestine, Sinaï, Syrie, Jordanie, etc. Les actuels Palestiniens sont au sens ethnique bien plus des sémites que la majorité des juifs peuplant l’Etat d’Israël. Ces derniers provenant, hors une infime minorité, d’une immigration européenne (Ashkénazes) et d’AFN (Séfarades) qui n’a pour seul point commun que son appartenance au judaïsme : religion et/ou culture. Celle-ci étant le fruit de conversions au judaïsme entre le Ve et le VIIIIe siècle, de populations locales sous l’influence de pasteurs juifs. Lire ou relire entre autre sur ce sujet Fernand Braudel, Arthur Koestler et Shlomo Sand.
Le sionisme n’est qu’un concept politique élaboré à la fin du XIXe siècle par Theodor Herzl, juif laïc et proche de l’athéisme, celui-ci visant à l’établissement en Palestine d’un Etat Juif ce qui fut fait en 1947. Il convient de rappeler qu’initialement Theodor Herzl voulait créer cet état juif en Ouganda, il y renonça face à la farouche hostilité britannique : ces derniers tenaient à garder pour eux la colonisation de ce pays au potentiel économique prometteur. Il dut alors se rabattre sur la Palestine, colonie elle aussi britannique mais qui ne présentait pour ces derniers qu’un très faible intérêt économique. Theodor Herzl bien que profondément laïc, se servit alors de la mythologie biblique – Terre promise, Jérusalem, etc. – pour tenter de convaincre les diverses communautés juives de la justesse de son postulat politique. Celles-ci fort nombreuses dans ce qui deviendra l’Europe de l’Est, étant alors fort pratiquantes et repliées – de gré ou de force – sur elles-mêmes. Mais son projet politique d’un Etat Juif en Palestine ne fit guère recette dans le monde juif, et cela jusqu’en 1945. À partir de cette date pour faire court, on peut dire que le mouvement sioniste fit une quasi OPA sur le génocide des juifs européens – dont il s’était désintéressé pendant la Seconde Guerre mondiale – et qui aboutit à la création de l’État d’Israël.
Sionisme, a sionisme et anti sionisme ne sont donc que des positions strictement politiques : défense de l’État d’Israël, allant de sa simple existence en tant qu’Etat à celle indéfectible de sa politique d’expansion-colonisation. Cette dernière étant illustré par l’AIPAC aux USA, et depuis une vingtaine d’années mais à un degré moindre, ou plus discret, par le CRIF en France.
Vous rappelez à juste raison que le sionisme est loin d’être partagé par tous les Juifs hors d’Israël. Certes on les entend bien moins que l’AIPAC et le CRIF, car ils ne sont pas représentés, et ne le souhaitent pas, par des lobbys puissants. Car eux savent fort bien faire le distinguo entre une pratique religieuse, une culture ou tradition familiale et un Etat avec sa politique par nature contestable. Certes comparaison n’est pas raison, mais on n’a pas vu les catholiques français s’organiser en lobbys pour défendre la politique du Québec, bien que celui-ci soit peuplé en très grande majorité d’immigrés français et de religion ou culture catholiques !
Le procès en « sorcellerie » intenté par nombre de nos médias et une partie de notre classe politique à l’encontre de J.F. Poisson est inique. Au nom de quoi serait-il infondé à critiquer l’influence d’un lobby politique US – même si ce dernier se revendique sioniste – alors que celui-ci clame haut et fort ses positions ? Je tiens à préciser que je ne partage pas nombre des positions politiques de J.F. Poisson.
PS : Je tiens à m’excuser auprès de notre hôte pour ce long hors sujet. Mais n’ayant pris connaissance de son billet que cet après-midi, à mon sens tout avait été déjà dit et redit sur les problématiques qu’il soulevait.
J-C Cambadélis, le gardien du temple Solférino et les autres désavoués.
Manuel Valls affiche son « entier soutien aux policiers ». C’est une très bonne nouvelle. Il ne reste plus qu’à assurer le suivi et tenir les promesses avant un mois. Comme quoi, quand le peuple descend pour agrandir les rangs et crier non à l’injustice, non aux sanctions des policiers, non à l’abus de pouvoir, ça fait tout de suite de l’effet. Les politiques réfléchissent seulement quand il y a le feu au lac parce qu’ils savent que sans les boucliers, (police et gendarmerie) pas de sécurité. Et ça, c’est pas possible en état de guerre.
« @Exilé
« Peuple maudit issu de 1793, souviens-toi de ce que fut Philippe Pétain, et de ce que tu en as fait. »
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 22 octobre 2016 à 00:17″
Apparemment vous ne savez pas lire, ou alors vous êtes « Exilé » depuis le 8 mai 1945…
@ Savonarole
J’ai déjà répondu ici longuement à M. Nebout sur le maréchal Pétain, il y a quelques années. Ce sujet étant très secondaire et cette admiration déplacée relevant à mon sens de l’excentricité, je ne vois pas la nécessité d’insister et de me répéter.
@Tomas
« Benêt fasciste vous-même, d’abord, vous faites vous aussi partie de ces gens qui invectivent dès qu’ils ont épuisé les maigres arguments qu’ils ont dans leur besace »
Il me semble que vous-même m’invectivez non ?
Se faire traiter de benêt est plutôt gentil pourtant…
En tout cas vous avez atteint sans effort le point Goldwin !!
Bravo !
@ Tomas
La haine ? Mon Dieu ! La haine… toujours ce discours moisi en reprenant une des remarques les plus usitées par la gauche avec la pratique de l’inversion des valeurs.
Je vous invite à écouter ce dialogue sur France Culture entre Malika Sorel-Sutter et Magyd Cherfi. Un véritable condensé des problèmes de l’intégration loupée ou de l’assimilation réussie. Vous verrez que ce ne sont pas que des problèmes d’argent.
Une perle de Culture :
https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/devenir-francais
Mon épouse avec émotion a reçu par la poste le livre de lecture qu’elle avait en Algérie dont les auteurs sont A. Abbad, LP Renaud et B. Aïtouyaha. Que des Gaulois donc…
Plein de pages comme « Fatima va à l’école avec Zohra », ou encore page 94 : « Le jour de l’Aïd » :
« On vient de tuer un beau mouton chez les Ben-Aïssa car c’est aujourd’hui l’Aïd el-Kébir. Mohammed qui a revêtu son splendide costume de velours est entouré de ses soeurs, de son ami Marcel et de ses cousins Horia et Farid….
Ainsi de suite…
La haine, mon Dieu… Mais qui a la haine?… Et de quoi ?
@Tomas à 17:49
Vous confondez la Légion étrangère qui elle part en première ligne au front pour abattre l’ennemi avec risque de laisser aussi sa vie, avec les policiers qui eux sont détachés sur le terrain pour maintenir l’ordre et assurer la sécurité des personnes et des biens. Soyez donc un peu plus solidaire envers les policiers qui n’ont pas choisi de se faire tirer dessus par des bandes de caïds et des criminels de tout bord, comme vous prétendez.
J’espère que vous n’aurez jamais besoin un jour de leur aide.
@ Elllen
Non désolé, je ne céderai pas au pathos de l’actualité sous prétexte d’un fait divers tragique et condamnable. Que la police française balaye aussi devant sa porte. Je ne cautionne par ailleurs aucunement les violences commises par des voyous de banlieue pour lesquels je n’ai pas plus d’estime que pour les policiers violents, alcooliques et corrompus qui ont sali l’image de leur corps.
@ hameau dans les nuages
Je n’ai jamais dit que les problèmes d’intégration étaient seulement des problèmes d’argent. Mais il faut bien admettre qu’entre le chômage endémique dans les cités et le sous-investissement dramatique de l’Etat dans ces zones (y compris pour les moyens policiers d’ailleurs) c’est une donnée importante du problème. Je ne vois pas ce qu’ont à faire les souvenirs algériens de votre épouse là-dedans.
@ caroff
Point Godwin vous-même, non je ne trouve pas que benêt soit une insulte sympathique, avant de vous offusquer relisez-vous !
@hameau dans les nuages
Une perle de Culture
Merci pour ce lien, le discours de Malika Sorel est à s’agenouiller devant, tellement il est écologique, dans le sens où il nettoie la pensée dominante actuelle – cette constante auto-victimisation des Français, cette incompréhension de la vraie force et origine de leurs valeurs, et pourquoi il est impératif que ces valeurs ne soit pas diluées dans la sauce toxique du « multiculturel », où il rend son hommage bien mérité à cette République généreuse et accueillante que, moi-même étant immigrée, je chéris et lui dois tant. Puis-je suggérer à Philippe Bilger un entretien avec Malika Sorel, cette femme apporte de la lumière là où récemment l’obscurité semble gagner du terrain.
@ Tomas
Accepter un risque n’est pas avaliser le fait d’être réduit à l’état de cible. Il faut aux policiers des moyens matériels, et comment dire ? De solidarité des citoyens.
@ Diogène
Désolé qu’on se moque de vous. Peut-être qu’expliquer pourquoi vous avez choisi ce pseudo désarmerait l’aggressivité… Il y a aussi ma curiosité. Si toutefois ma question vous semble indiscrtère, ignorez-la.
@ Robert Marchenoir
Vous savez bien que ceux qui agressent les policiers et les victimes traitées avec désinvolture ne sont pas les mêmes.
Vous ne voulez pas plutôt vous servir de votre intelligence pour trouver comment incliner les forces de l’ordre à plus de respect des victimes, et les citoyens à plus de solidarité envers les policiers éreintés ?
@ Marc GHINSBERG
Je n’ai aucune qualité pour représenter les intervenants à pseudonymes. Toutefois, comme ceux qui vous ont attaqué pour leurs idées mais des choses ne s’excuseront probablement pas auprès de vous, je tiens à me désolidariser ce ce qu’on pourrait appeler un abus de masque. Se protéger est bien, en profiter pour attaquer, mal. Qui sait, grâce à votre protestation, certains masques s’en rendront peut-être compte.
@ Masques – et aux autres ?
Soyons masqués comme des héros, pas comme des agresseurs ! Comme si Jekyll avait eu l’intention de devenir meilleur en prenant le filtre… On peut toujours essayer.
Faudrait-il obliger les gens à prendre des noms de héros pour qu’ils s’identifient aux héros et se comportent mieux ? Je plaisante, mais si ce genre d’idée qui a certains fondements scientifiques mais est liberticide passait, je prendrais Mort Cinder.
Et je me demande ce que choisiraient les intervenants du blog voire qui sait Monsieur et Madame Bilger. Tiens, si des gens veulent répondre, pour apaiser et rendre le débat un peu ludique, espiègle.
@Savonarole
Apparemment vous ne savez pas lire, ou alors vous êtes « Exilé » depuis le 8 mai 1945…
Que voulez-vous que je fasse ? Que je me couvre la tête de cendres en m’arrachant les cheveux et que je me roule par terre la bave à la commissure des lèvres ?
On dirait que vous vous êtes chargé d’organiser la minute de la haine, comme dans le roman d’Orwell « 1984 ».
Vous n’aurez pas ma haine, comme disent les jeunes gens.
Et si vous voulez vraiment vous rendre utile, combattez donc les vraies menaces actuelles au lieu de vous acharner sur des fantômes.
@ Tomas à 17:49
Je lis parfois vos commentaires sur différents sujets, qui me paraissent marqués par une idéologie très « début XXIe siècle ». Aujourd’hui, vous nous proposez « Ma préférence irait au modèle du capitalisme rhénan mais celui-ci a aussi ses zones d’ombre, la prospérité allemande se faisant sur le dos des habitants de l’ex-RDA ». Je suis demandeur de vos arguments à l’appui de votre assertion « la prospérité allemande faite sur le dos des habitants de l’ex-RDA ». Je vous informe que j’ai été le « start-up manager » d’une usine nouvelle de production de matériaux de construction, durant l’année 1995, près de Cottbus (usine démarrée contractuellement uniquement avec du personnel local « Ossie, ohne Wessie ») et que je viens de passer mes vacances d’été dans la région de Dresde. Je veux bien confronter mes souvenirs et mon expérience personnels très « fin XXe siècle » aux arguments nécessairement novateurs qui doivent être les vôtres. Mais soyez précis et concis.
@Claude Luçon
Il semble vous échapper que le sionisme est pour quelque chose dans le comportement des « sauvageons ».
@ Tomas | 22 octobre 2016 à 20:15
Le sous-investissement dramatique ? Non mais vous délirez ! Ces banlieues nous coûtent un max ! Et pourquoi tous les commerces s’en vont-ils, les docteurs et infirmières libérales fuient-ils, les enseignants touchent-ils une prime pour y aller, la police s’enferme-t-elle dans ses commissariats, les cages d’escaliers et les halls d’immeubles qui sont des puanteurs, et les espaces verts saccagés, les autochtones qui fuient…
Vous avez écouté le dialogue sur France Culture que je vous ai soumis ? Même pas…
Magyd Cherfi est de Toulouse. A Toulouse il y a le quartier du Mirail de sinistre réputation. A Borderouge en quelques années une forêt de grues a construit des immeubles neufs pour répartir la population du Mirail, véritable ghetto. Tout est neuf ! et les em**** recommencent…
Ce n’est surtout pas un problème d’argent.
Pour ce qui est du livre reçu par mon épouse, c’était pour vous faire oublier les clichés et les images d’Epinal que vous avez en tête. Mais c’est peine perdue.
Une pépite trouvée sur l’état de notre Etat :
http://www.lci.fr/societe/margny-les-compiegne-il-stoppe-un-braquage-mais-se-voit-refuser-la-medaille-d-honnneur-2008951.html
Bonne nuit. Faites de beaux rêves.
@ Jean le Cauchois
17 000 euros de revenu annuel moyen à l’Est, 25 000 à l’Ouest.
5 % de chômage à l’Ouest, 9% à l’Ouest, sachant que les métiers sous-payés fleurissent depuis le plan Hartz IV.
Autre zone d’ombre du modèle allemand, l’agriculture qui a connu un fort développement depuis les années 90, au point que le pays est aujourd’hui autosuffisant sur le plan alimentaire, grâce à la noria de travailleurs de l’Est sous-payés qui travaillent dans les fermes à cochons ou les champs d’asperges.
Je ne connais pas trop mal les nouveaux Bundeslaender, j’y ai passé un an à la fin des années 90 moi aussi et y suis retourné depuis, je vais souvent à Berlin et moi aussi j’ai passé des vacances à Dresde et en Suisse saxonne, une de mes régions préférées en Europe. Je n’ai pas lancé de start-up pour ma part, je me suis contenté de travailler sur des chantiers de reconstruction pour 10 marks de l’heure pour payer mes études là-bas, ça donne sans doute un autre point de vue.
Ca vous va pour la concision ? Vous m’expliquerez ce qu’est une idéologie début XXIe siècle, ça m’intéresse au plus haut point.
@ Noblejoué
Je suis solidaire avec la police : j’évite les infractions au volant, je ne commets pas d’incivilité, je suis aimable avec les policiers que je rencontre, je paye scrupuleusement mes impôts dont une partie va dans le budget de l’Intérieur. Que voulez-vous que je fasse de plus ? Que je mette un badge « j’aime la police » au revers de mon veston ou que j’agite un drapeau français au passage de ces cortèges masqués comme des blackblocks ? Il y a de graves problèmes dans la police française, je maintiens ce que j’ai dit, il est compliqué de persuader les voyous de banlieue d’être honnêtes quand ils voient à quels policiers ils ont affaire. Je veux bien dénoncer le banditisme des cités mais pas pour défendre une police dont nous n’avons pas de raisons d’être particulièrement fiers, surtout si on la compare à celle de nos voisins allemands.
@ Xavier Nebout
Je suis d’accord avec vous, le conflit israélo-palestinien a fait beaucoup de dégâts chez nous en effet. La question est compliquée car il n’y a pas vraiment de solution au problème, les Juifs ont légitimement besoin d’un Etat vu tout ce qui leur est arrivé et les Palestiniens ont été objectivement expulsés de leurs terres alors qu’ils n’étaient pour rien dans les malheurs des Juifs européens. Il faut laisser le temps passer en espérant que ça règle le problème.
Il n’y a pas besoin d’Etats généraux. Il suffit de reconnaître l’évidence, nous dit Jared Taylor, d’American Renaissance : c’est une affaire de race.
Promouvoir une société multiraciale, c’est promouvoir la haine et la guerre civile. En France comme aux Etats-Unis, les mêmes causes produisent les mêmes effets.
http://www.amren.com/news/2016/10/the-art-of-racial-paralysis-race-riots-paris-muslims/
La solution est donc simple : chacun chez soi, et les vaches seront bien gardées.
Dans le même ordre d’idées, petite nouvelle « amusante » : aux Etats-Unis, 65 millions de personnes parlent une langue étrangère à la maison. Soit un habitant sur cinq. Ce chiffre a plus que doublé depuis 1990.
La première de ces langues étrangères, de très loin, est l’espagnol (40 millions de personnes). Ensuite, viennent le chinois (3,3 millions), le tagalog (1,7 million, Philippines), le vietnamien (1,5 million), le… français (1,3 million — inutile de vous dire que la plupart des ces francophones ne sont pas des Gaulois) et… l’arabe (1,2 million).
44 % de ces résidents américains qui ne parlent pas l’anglais à la maison sont… nés aux Etats-Unis. 40 % de ces 65 millions déclarent parler l’anglais moins que très bien. En Californie, 45 % des habitants parlent une langue étrangère chez eux.
http://cis.org/Nearly-65-Million-US-Residents-Spoke-a-Foreign-Language-at-Home-in-2015
On comprend pourquoi les partisans de l’immigration parlent tant de « vivre-ensemble » : c’est parce que le « vivre-ensemble » est manifestement impossible dans ces conditions.
Une fois de plus, on voit comment fonctionne le socialisme : il commence par détruire la société, puis il propose ses services pour recoller les morceaux.
@ Xavier NEBOUT | 22 octobre 2016 à 22:08 @ Claude Luçon
« Il semble vous échapper que le sionisme est pour quelque chose dans le comportement des sauvageons ».
Oui ça m’échappe complètement ! Votre explication sera la bienvenue.
Je ne sais pas qui sont les « sauvageons », si vous le savez dites-le à la police, elle aussi l’ignore.
Quant aux policiers ils étaient français pas israéliens.
Merci d’avance pour les précisions.
@ hameau dans les nuages
Surdotées en services publics les banlieues ? Faites-moi rire, on voit bien que ce n’est pas vous qui avez perdu des heures à la poste, à la CAF ou chez le médecin pour dire ça. Ce sont justement les petites villes du Sud-Ouest, qui étaient sous-développées dans les années 60, qui ne sont encore pas trop mal loties car l’Etat a fait des efforts dans ces régions dans les années 70. Et là aussi je peux comparer puisque je n’ai quitté le Sud-Ouest qu’à 27 ans, vous ne me coincerez pas comme ça !
J’ai écouté la moitié de votre émission oui (pardon mais ça dure une heure et j’ai quand même des choses à faire et notamment des gamins à élever), la morale est que tout se joue dans les familles mais aussi que l’accueil est primordial, cf. Magyd Cherfi (qui vient du quartier des Izards et non du Mirail, mais qu’importe) se faisant traiter de sale bougnoul après l’école. Et quand la structure familiale est défaillante ou inadaptée à la société d’accueil, il faut des services sociaux qu’il n’y a plus depuis longtemps.
Je connais bien Toulouse pour y avoir passé huit ans et pas trop mal les quartiers du Mirail et d’Empalot, ne venez pas me dire que c’est en bon état. Ca ne l’était pas dans les années 90 en tout cas, celles où les choses ont commencé à empirer vraiment. Celles où on a eu les premières émeutes, en 97, après que la police a laissé agoniser un voyou dans le caniveau sans même avoir consigné l’événement dans son rapport, forcément ça a fait du bruit ensuite.
Epargnez-moi votre propagande de l’Algérie française et vos histoires de Mouloud qui tue le cochon en costume avec son ami Marcel, c’est grotesque quand on pense aux dizaines de milliers de morts de la répression des émeutes de Sétif. Vous avez déjà regardé les vidéos des fellaghas qui venaient de prendre un coup de gégène pour voir ?
Le citoyen est tiraillé entre le besoin d’une police efficace et la nécessité de contenir les excès que cette efficacité semble induire. Les policiers eux-mêmes entretiennent cette confusion en soutenant d’un côté ceux d’entre eux qui abusent de leur force et en réclamant par ailleurs des droits nouveaux d’usage de cette force.
Personne n’a envie d’une police à l’américaine qui dégomme les noirs à un rythme industriel.
Mais personne n’a non plus envie d’une police qui se fasse massacrer avec tant de facilité.
Il y a la loi. Elle s’impose. Les syndicats de policiers seraient bien inspirés de ne pas protester quand elle s’applique à eux alors qu’ils exigent que son application soit durcie pour les autres.
Les policiers seraient bien inspirés de ne pas enfreindre la loi en manifestant sans autorisation et avec du matériel professionnel : on ne peut se plaindre du déclin de l’autorité quand on prend soi-même ses aises avec elle. Comment, demain, feront-il évacuer une manifestation civile non autorisée après avoir démontré qu’il s’asseyaient eux-mêmes sur les règles ?
Bref, aucune institution dépositaire de la force publique n’a le droit de déroger si peu que ce soit aux lois de la République.
Pour autant nous devons admettre que les évolutions protéiformes de la violence requièrent de nouvelles formes d’engagement de la police. Et si des groupes islamo-mafieux entendent interdire l’application de la loi dans les territoires qui leur ont été abandonnés, il faut bien que la police dispose de moyens nouveaux, humains, matériels et juridiques, pour éradiquer cette peste sociale. Je me garderai bien d’esquisser l’ombre d’une solution, je n’y connais rien, ce serait ridicule et je ne puis que faire le constat de cette nécessité. L’armée elle-même doit sans doute jouer son rôle puisque nous savons que la guerre est bel et bien entrée sur des territoires qu’il faut, au sens vrai du terme, reconquérir. La police est et restera incapable de faire face seule à ce défi.
On ne peut que comprendre l’exaspération des policiers, les images de ces pères et mères de famille brûlés sont insupportables. J’ai déjà dit ici que la responsabilité de nombreux élus locaux est engagée. L’état d’urgence est uniformément appliqué, selon les mêmes règles, sur tout le territoire national alors qu’il est patent que des actions beaucoup plus fortes, encadrées par des lois spécifiques, s’imposent dans certains territoires plus que dans d’autres. Cette conception hexagonale de la sécurité est absurde : si les territoires sont inégaux devant la violence, il me paraîtrait lucide que la loi prenne en compte ces inégalités et autorise à certains endroits déterminés et pour une période donnée des actions qui seraient illégitimes ailleurs.
@ Jean-Dominique Reffait
Il y a la loi. Elle s’impose.
Oui. Et elle est censée s’imposer à tous.
Et quand on voyait hier des professeurs qui dénonçaient des jeunes qui refusaient de participer à une minute de silence consacrée aux victimes des attentats sous prétexte qu’ils considéraient le fait de mourir en djihadistes respectable, et que l’on entend aujourd’hui P. Bilger, pour l’exemple, nous expliquer que la phrase maudite de Zemmour est effectivement un peu maladroite, on comprend (et comprendre n’est pas excuser) que des professeurs se prennent actuellement des gros pains de la part de leurs élèves.
Quand on entendait hier le même Zemmour nous expliquer que si les gens en avaient marre des Noirs et des Arabes, c’était parce qu’ils composaient la majorité de la population carcérale française, et que l’on voit aujourd’hui des femmes musulmanes importunées par des policiers juste parce qu’elles portent un burkini sur une plage, on comprend toute la férocité actuelle de la haine à l’encontre de la police.
Ne pas confondre l’autorité de la loi et de ceux qui sont censés la représenter qui doit être justement défendue avec la domination de la beaufitude et de ceux qui l’incarnent qui doit être légitimement brisée. Il est aujourd’hui devenu nécessaire de bien distinguer la violence illégale parce que contraire à la loi de la violence légitime qui s’oppose à tous ceux qui cherchent à détruire la loi républicaine.
@Noblejoué
« Désolé qu’on se moque de vous. Peut-être qu’expliquer pourquoi vous avez choisi ce pseudo désarmerait l’agressivité. »
Je dois tout de suite vous rassurer sur l’effet que pourrait avoir sur moi l’agressivité, s’il en est. Elle n’en a aucun, et je sais mordre quand j’y suis confronté.
Quant au choix de mon pseudo, il m’a été inspiré par des souvenirs de ma période étudiante. J’avais endossé le rôle du personnage pour préparer un concours d’éloquence. Il y a prescription. Et de plus c’était à l’étranger.
Je pense d’ailleurs qu’il faudrait le faire parler pour connaître ce que lui inspirerait le bal des postures que nous proposent les différents acteurs qui jouent dans nos univers politique, économique et médiatique (les blogueurs compris).
Ce serait savoureux.
@ Marc GHINSBERG | 22 octobre 2016 à 16:31
Vous connaissez la nature humaine quand elle est dans le pas vu pas pris tout est permis.
Dans certains blogs j’écris sous mon identité, je ne risque rien bien sûr parce que mon CV n’est plus exploitable. Pour ce blog-ci j’ai pris le pseudo représentant mon amour pour ma Bretagne. Même pour cela je me suis souvent fait apostropher, pour les bonnets rouges et les portiques, et bien sûr l' »autoroute »(sic) bretonne sans péage, par exemple, comme si j’étais responsable des c**neries des gouvernements. Mais bon.
Mon grand âge m’a appris que le monde se divise en deux catégories : les spéredeks et les diots (en breton nordiste evel-just ;-))
@Tomas | 23 octobre 2016 à 00:21
Et pourquoi n’y a t-il plus rien dans ces quartiers ? Encore cette inversion : on organise tout pour que cela se fasse et puis ensuite on se plaint de sa réalisation. C’est gagnant-gagnant sauf pour les victimes et vous vous retrouvez avec le beau rôle de la mouche du coche.
Mes trois enfants sont à Toulouse et aux environs après avoir quitté la ville. Seul en reste un, qui sortant du travail attend ses collègues pour arriver groupés à la station de métro. Et vice versa. Et ce n’est pas pour faire la farandole.
Merci mais je ne confonds pas les Izards et le Mirail malgré le fait qu’il y ait des points communs :
http://www.ladepeche.fr/faits-divers/guerre-des-gangs-a-toulouse/
Mais qu’est-ce que vous voulez, si c’est ce genre d’ambiance que vous voulez pour vos enfants…
De fait c’est un début d’apartheid mais inversé. Les petits blancs n’imposent rien, ILS SE BARRENT !… (Je ne suis pas en colère :))
Ce qui devrait vous satisfaire puisque vous êtes pour la régularisation.
Il faut arrêter l’hypocrisie. Dépassé un taux, « le vivre ensemble » et la mixité sociale sont des illusions. Phénomène naturel comme les frontières que vous voudriez abattre. On n’est plus dans la touche folklorique bien sympathique. Pour le grand bonheur d’une certaine élite.
Vous voulez aussi l’album de photos des personnes exécutées et torturées par le FLN dont un oncle de mon épouse ?
Qui n’a pas été, étant gosse, le souffre-douleur de ses petits camarades ? Que n’ai-je pas entendu moi-même avec mes oreilles à la Gainsbourg et mon physique de courant d’air, avec un professeur de gymnastique qui me traitait de squelette ambulant… Vous croyez que les Portugais et les Espagnols (pour ce que je connais) n’ont pas subi ce genre de propos ? Et les Macaronis ? Pourquoi avec eux tout s’est-il aplani ? Peut-être que les torts sont partagés, non ?
Et évitez le sempiternel couplet sur le racisme, s’il vous plaît.
Vous devriez écouter la deuxième partie.
@ Jean le Cauchois | 22 octobre 2016 à 21:29 et Tomas | 22 octobre 2016 à 23:38
Je crains qu’une confusion sur le « capitalisme rhénan » ne fausse certaines appréciations. L’actuel capitalisme allemand (de l’Ouest en l’espèce) a perdu son caractère car il est devenu intégralement ultra-libéral. Je vous renvoie à l’excellent livre de Michel Albert « Capitalisme contre Capitalisme » paru aux éditions du Deuil en… 1991.
La relecture de ce livre est particulièrement édifiante sur les errements du capitalisme actuel à vocation strictement financière et non pas industrielle comme l’était le capitalisme rhénan des Trente Glorieuses.
@ Jean-Dominique Reffait | 23 octobre 2016 à 00:52
Je souscris intégralement à la conclusion de votre commentaire :
« On ne peut que comprendre l’exaspération des policiers, les images de ces pères et mères de famille brûlés sont insupportables. J’ai déjà dit ici que la responsabilité de nombreux élus locaux est engagée. L’état d’urgence est uniformément appliqué, selon les mêmes règles, sur tout le territoire national alors qu’il est patent que des actions beaucoup plus fortes, encadrées par des lois spécifiques, s’imposent dans certains territoires plus que dans d’autres. Cette conception hexagonale de la sécurité est absurde : si les territoires sont inégaux devant la violence, il me paraîtrait lucide que la loi prenne en compte ces inégalités et autorise à certains endroits déterminés et pour une période donnée des actions qui seraient illégitimes ailleurs ».
C’est en quelque sorte ce que j’exprimais différemment dans mon commentaire du 21 octobre 2016 à 10:49 quand j’écrivais en réponse à Monsieur Bilger :
« A juste raison, vous fustigez la lâcheté de nos dirigeants qui sont incapables d’analyser la situation autrement que par leurs filtres idéologiques et donc n’envisagent comme réponses que de simples rustines là où il faut tout repenser sans œillères.
Un seul élément me semble mériter une précision : la légitime défense est définie par la loi et reste la même pour tous. En revanche, il me semble que c’est bien le droit d’usage des armes de la gendarmerie, institution militaire, que les policiers voudraient voir étendre à leurs modes d’action. Il appartient aux instances gouvernementales de légiférer en ce sens.
Mais les conséquences sont craintes par nos décideurs politiques. Imaginez un instant un usage des armes lors de la tentative d’assassinat de nos policiers par incendie dans leur voiture avec la mort ou la blessure de l’auteur. On aurait eu droit à des émeutes dans le quartier, voire ailleurs en France. Nos politiques sont-ils prêts à affronter ce risque ? J’en doute. Et pourtant, si l’on veut extirper le mal endémique qui ronge « les quartiers populaires », sans doute faudra-t-il à un moment en prendre et surtout en assumer le risque sans faire porter le chapeau aux policiers ou aux gendarmes ! »
Bien à vous.
@Jean-Dominique Reffait | 23 octobre 2016 à 00:52
Voilà un commentaire frappé au coin du bon sens auquel je souscris entièrement. Rien à retirer !
@Jean le Cauchois
@Tomas
Le coût de la réunification RFA/RDA se monte à environ 1500 milliards€ .
L’une des premières décisions fut de réaliser l’union monétaire : l’épargne des citoyens de la RDA a été échangée au taux de 1 mark est contre 1 DM, dans la limite de 6000 DM par personne ; au-delà de ce plafond s’appliquait un taux de 1 DM pour 2 marks est. Etant donné le pouvoir d’achat excédentaire en RDA, le basculement a donc en réalité été plus favorable : sachant que le total des avoirs et transactions courantes des individus échangés au taux de 1 : 1 s’est élevé à 140 milliards de DM, chacun a touché en moyenne environ 8 500 DM.
Fondamentalement, l’union monétaire s’est résumée ainsi à un transfert de patrimoine d’Ouest en Est, puisque la substance économique de la RDA ne permettait pas de lever de telles sommes.
Quoi qu’il en soit, l’union monétaire a permis aux Allemands de l’Est de consommer et de satisfaire ainsi leurs désirs non assouvis depuis de longues années !
Par ailleurs de fortes disparités existent également entre Länder de l’Ouest : PIB du Land de Hesse : 35 700€, Rhénanie-Palatinat : 25 500€ et 49 000€ à Hambourg (ville Etat).
Au total le niveau de vie entre ex-Est et Ouest est aujourd’hui équivalent grâce aux énormes transferts de protection sociale.
La disparité moyenne des revenus peut s’expliquer par le fait que les performances économiques des nouveaux Länder étant faibles, elles tassent les revenus que peut proposer le marché, ce qui a pour conséquence de tasser les prix.
Or, on sait que le pouvoir d’achat d’un euro est plus important dans les régions dont les performances économiques sont faibles, il faut se garder de confondre revenus et niveau de vie – les deux ne sont pas tout à fait identiques…
@ hameau dans les nuages
Les torts sont toujours partagés, mais à vous lire on a quand même l’impression que tout est de la faute des Arabes…
Je suis quand même surpris que votre fils ne puisse aller tout seul au métro à Toulouse. C’est de la paranoïa pure et simple !
Moi aussi j’ai eu de la famille tuée par le FLN pendant la guerre d’Algérie, je ne vais pas pour autant me faire mon opinion sur ce conflit à cette seule aune. Si les Pieds-Noirs n’avaient rien eu à se reprocher ils ne seraient pas partis en masse sitôt les accords d’Evian signés.
@ Robert
Oui, le capitalisme rhénan à l’ancienne a vécu, il n’y a qu’à voir le patron de Bayer pour s’en convaincre !
@ caroff
Ces transferts massifs d’argent n’ont pas suffi pour empêcher le mal-être à l’Est, illustré par tous ces jeunes qui se battent entre eux et font la chasse aux Turcs. Il faut y avoir été pour connaître cet aspect des choses ! Il y a aussi des Länder pauvres à l’Ouest, mais à l’Est c’est partout.
Mais nous nous éloignons du sujet qui était la police française !
@ Tomas | 22 octobre 2016 à 09:20
« Qu’un policier de ma connaissance m’ait dit une fois sur le ton de la plaisanterie « tout le monde a quelque chose à se reprocher » est révélateur d’un certain esprit qui n’existe pas dans la gendarmerie nationale. Les gendarmes, eux, ne jugent pas, ils exécutent ; les policiers s’érigent en censeurs et en gardiens de l’ordre moral au premier contrôle alors qu’ils ne sont pas là pour ça.
Ils font un métier difficile, ils voient toute la misère humaine et ne méritent pas tous, loin s’en faut, l’opprobre de la société. Mais ils ne méritent pas non plus toutes les louanges qu’on leur tresse, les quelques exemples documentés que je vous ai donnés, et qui ne viennent pas de la « presse gauchiste », suffisent à mon sens à le prouver. »
Pas souvent en accord avec vos propos, là pour une fois je partage ce point de vue, au travers de plusieurs vécus.
Pour la police, « tout le monde a quelque chose à se reprocher » fait partie de leur formation.
J’en profite pour remercier les gendarmes « en treillis » qui il y a quelques mois, alors qu’ils rejoignaient leur domicile un vendredi soir, après un stage éloigné d’une semaine, se sont arrêtés pour me prêter main forte face à un individu alcoolisé qui venait de percuter mon véhicule le précédant, par deux fois. Ils n’étaient pas obligés de le faire, s’agissant d’un incident de circulation. Je leur ai fait signe et dans le seconde, ils sont intervenus.
@Tomas | 23 octobre 2016 à 13:29
« Si les Pieds-Noirs n’avaient rien eu à se reprocher ils ne seraient pas partis en masse sitôt les accords d’Evian signés. »
Ah oui, quand même… Où l’on voit remonter à la surface la vraie, l’odieuse nature de la gauche.
« On ne m’ôtera pas de l’idée que, pendant la dernière guerre mondiale, de nombreux Juifs ont eu une attitude carrément hostile à l’égard du régime nazi. »
Mais là, c’était Pierre Desproges au siècle dernier, et c’était de l’ironie… Tandis que les sinistres gauchistes d’aujourd’hui, ils sont tout à fait sérieux lorsqu’ils vous disent que puisque des gens sont persécutés, c’est bien qu’ils y sont pour quelque chose… Enfin, c’est valable seulement pour leurs ennemis politiques, naturellement !
Essayons donc un peu pour voir : « Si les Arabes et les Noirs n’avaient rien à se reprocher, les Français n’auraient aucune réticence à les embaucher, à leur louer un logement ou à leur ouvrir en grand les portes du pays. »
Ah non, tiens, là, ça ne fonctionne plus : c’est du « racisme »… malgré tous les chiffres de la délinquance, et les innombrables faits objectifs qui justifient une telle méfiance.
La fuite des pieds-noirs n’a évidemment aucun rapport avec les menaces de mort qu’ils ont subies, ni avec les exactions dont ils ont été les victimes : assassinats abominables, tortures de toute sorte… Et bien sûr, s’ils ont été assassinés, c’est leur faute : l’Arabe est un pur angelot qui ne fait jamais de mal à personne (sauf quand on le provoque), tandis que le Blanc français s’ingénie à persécuter le monde entier par pure méchanceté.
C’est bien ce que je disais : sous des dehors de centriste, de modéré qui pèse le pour et le contre, vous êtes en réalité un gauchiste enragé.
@ Tomas |e 22 octobre 2016 à 23:38
« Je suis d’accord avec vous, le conflit israélo-palestinien a fait beaucoup de dégâts chez nous en effet… »
Totalement d’accord avec vous, mais les influences délétères de ce conflit chez nous remontent au plus à vingt ou vingt-cinq ans cela sous l’effet de deux faits principaux pour faire court :
Notre politique étrangère au Moyen-Orient qui depuis la période gaullienne s’efforçait de maintenir la balance égale entre Israël et Palestiniens, s’est muée progressivement en soutien de fait à la politique de colonisation d’Israël. Certes nos gouvernants la condamnent mais cela se limite au verbiage, ce tournant fut acté par le gouvernement Jospin et s’est poursuivi depuis. Comment imaginer qu’un Hollande ait le courage de tenir devant la Knesset le même discours que François Mitterrand dans le milieu des années 80 !
Dans la même période le CRIF s’est progressivement instauré en soutien indéfectible de la politique colonisatrice des gouvernants israéliens, et n’a eu de cesse d’exiger et d’obtenir de nos gouvernants repentance voire indemnisations. Cela pour des faits et crimes remontant à la Seconde Guerre mondiale, ceux-ci dus à un pouvoir illégitime proche de la dictature et agissant sous la contrainte de l’occupant nazi.
« La question est compliquée car il n’y a pas vraiment de solution au problème, les Juifs ont légitimement besoin d’un Etat vu tout ce qui leur est arrivé et les Palestiniens ont été objectivement expulsés de leurs terres alors qu’ils n’étaient pour rien dans les malheurs des Juifs européens… »
Là encore en partie d’accord avec vous, mais la faute initiale fut de créer un Etat Juif en Palestine qui était quand même peuplée par des habitants n’ayant rien à voir avec le génocide nazi. En toute justice il aurait été bien plus judicieux de créer cet Etat sur le territoire d’un Länder allemand, car ses habitants avaient une part conséquente de responsabilité dans le drame subi par les juifs. Mais on ne peut revenir sur le passé après soixante-dix ans, l’Etat juif existe et l’immense majorité de ses fondateurs n’est plus de ce monde.
Les divers gouvernements africains lors de la décolonisation ont très bien compris, avec sagesse, que vouloir revenir aux frontières d’avant la colonisation serait mettre à feu et à sang tout le continent. L’Histoire est souvent injuste, mais elle est ; et rêver de remonter son cours est une utopie.
« Il faut laisser le temps passer en espérant que ça règle le problème… »
Là je suis autrement plus pessimiste que vous, même en faisant abstraction de la volonté actuelle des Israéliens de s’approprier les territoires occupés, et ce pour deux raisons principales :
Depuis environ une quinzaine d’années on est passé aussi bien du côté israélien que palestinien, d’un conflit avant tout géographique à un autre d’essence religieuse et dans ce genre d’affrontement la raison n’est jamais de mise. Le Hamas qui n’est qu’un avatar local de l’islamisme intégriste est dominant au sein des Palestiniens, et l’ultrasionisme – la Torah est pour eux un livre d’histoire et un cadastre – chez les Israéliens.
L’autre consubstantiel à la création d’Israël, c’est qu’aucun de ses dirigeants successifs n’a reconnu la faute initiale : imposition d’un Etat, de plus d’essence théocratique, par la force au détriment du peuple palestinien, dans lequel ceux admis à y rester ne seraient au mieux que des sous-citoyens.
La raison voudrait que la création rapide d’un Etat palestinien dans les frontières d’avant 1967 soit acceptée par Israël, et à terme que les deux Etats s’unissent dans une confédération ou fédération. Mais on est loin de l’ébauche même de la création de cet Etat palestinien. Depuis les accords de Camp David – remontant à plus de vingt ans – censés arriver à cela, les choses hélas n’ont fait qu’empirer.
@ Tomas, le 23 octobre à 13h29
« Si les Pieds-Noirs n’avaient rien eu à se reprocher ils ne seraient pas partis en masse sitôt les accords d’Evian signés. »
En effet, « avoir fait suer le burnous » fut une des raisons de leur fuite éperdue vers la mère patrie, tous les Gonzales, Hidalgo, Ramirez, Macias, Iglesias, Rivera, Sanchez, se rappelèrent soudain qu’ils étaient français grâce au décret Crémieux. Ce fut le premier « regroupement familial »…
@ Robert Marchenoir
Les répressions de Sétif de 1945 ont fait sans doute plus de morts en quelques semaines que toutes les victimes du FLN sur toute la guerre, ou peu s’en faut. Le FLN a tué et torturé mais pas à la même échelle que l’armée française.
Les Algériens vivaient à peu près comme les Noirs d’Afrique du Sud. Qu’on ne vienne pas me raconter les salades habituelles sur la civilisation de l’Afrique du Nord qui n’a bénéficié qu’à la population européenne. L’Arabe n’est pas violent et sanguinaire par essence, mais comme tout le monde il n’est pas plus que ça porté vers la miséricorde, quand même ce serait dans son intérêt.
@Tomas | 23 octobre 2016 à 13:29
« Si les Pieds-Noirs n’avaient rien eu à se reprocher ils ne seraient pas partis en masse sitôt les accords d’Evian signés. »
Et les Harkis, d’affreux collabos sans doute…
Voilà ! Bravo, c’est bien, il suffit de titiller l’humaniste et le naturel revient au galop. Vous êtes un simple porteur de valises, mais je l’avais déjà deviné.
« La France n’a pas colonisé l’Algérie, elle l’a fondée » Ferhat Abbas
Hocine Aït Ahmed : « Du temps de la France, l’Algérie, c’était le paradis ! »
@hameau dans les nuages
Les Harkis, des collaborateurs ? Non, des supplétifs locaux comme on en trouve dans tous les empires coloniaux et tous les régimes ségrégationnistes. Il y avait 8000 Noirs, dont 9 officiers, dans l’armée sud-africaine des années 80.
La France a créé sans le vouloir une nation qui n’existait pas avant la colonisation, les tribus et les cités côtières étaient des mondes différents. D’où sans doute l’échec de l’Etat algérien indépendant.
Je sais tout cela, mais on ne construit pas sa légitimité sur des massacres. Je maintiens que si les Pieds-Noirs n’avaient rien eu à se reprocher collectivement, ils ne seraient pas partis en masse en 1962. J’ajoute qu’il serait temps qu’on passe à autre chose, les Français et Algériens d’aujourd’hui ont sans doute autre chose à faire pour préparer leur avenir que de remâcher en permanence les souvenirs de l’Algérie française.
@Tomas
« Les répressions de Sétif de 1945 ont fait sans doute plus de morts en quelques semaines que toutes les victimes du FLN sur toute la guerre, ou peu s’en faut. Le FLN a tué et torturé mais pas à la même échelle que l’armée française. »
Les Algériens répètent en boucle que les plus de cent morts européens de la révolte qui toucha l’est du pays ont déclenché le massacre de 45 000 musulmans.
Les historiens spécialisés dans cette période s’accordent à dire qu’en réalité il y eut entre 3000 et 6000 morts…
Le nombre de harkis torturés et massacrés par le FLN est évalué à environ 50 000….
De la même façon, l’histoire enseignée aux écoliers algériens mentionne la mort de « deux millions de martyrs » entre 1954 et 1962, alors que les chiffres vérifiés par des historiens anglo-saxons indiquent plutôt 300 000 morts…
@ caroff et Robert
Merci pour vos éclairages complémentaires.
@Tomas
Dans mon échange avec vous, j’avais bien présupposé que vous étiez un ex-jeune de la fin du XXe siècle = je profiterai d’une autre occasion / d’un autre billet pour vous parler de l’idéologie début XXIe siècle, telle que je la perçois chez nombre de vos contemporains, pour vous remercier de la précision et de la concision de votre réponse.
@ caroff
Je ne prends pas les chiffres du FLN pour argent comptant rassurez-vous, mais les 300 000 morts des historiens indépendants font déjà plus que les 20 000 Français morts dans cette guerre. Est-ce que ça inclut les enfants et les femmes morts de faim et de maladies dans les centres de regroupement aussi ?
Ensuite on en a déjà parlé de la guerre d’Algérie, je connais votre avis, vous connaissez le mien, on va essayer d’oublier par respect pour les morts des deux camps. Tiens au fait il y avait plein de femmes voilées en Algérie dans les années 60 contrairement à ce que vous avez affirmé l’autre jour :
http://www.rts.ch/archives/tv/information/continents-sans-visa/3470400-situation-en-algerie.html
La guerre d’Algérie nous a fait perdre beaucoup d’argent et beaucoup de temps, et a fait couler trop de sang. Et déchaîne encore ça et là des polémiques inutiles, donnant de plus des arguments aux extrémistes des Indigènes de la République qui voudraient se voir dédommagés de l’esclavage. Et en 2016 cet imbécile de Fillon nous refait le coup de la colonisation civilisatrice. On n’est pas en guerre civile mais plutôt en pleine régression culturelle et intellectuelle !
Y’a les mêmes en Angleterre, on les appelle les « whenwes », « when we were in Rhodesia », eux aussi ont la nostalgie de leur paradis perdu dont ils furent chassés pour ne pas avoir lâché du lest assez tôt. Comme les Pieds Noirs !
@ Tomas
Ma réponse de 19:49 adressée initialement à caroff et Robert vous est en fait destinée dès la fin de la première ligne. Essayez de la retrouver, comme je vous retrouverai pour la réponse promise. A bientôt
@Tomas
Je dois avouer que j’ai du mal à comprendre votre position et vos arguments. Rien que durant les deux semaines précédentes, il y a eu une vingtaine d’agressions violentes contre les enseignants. Plusieurs agressions contre les forces de l’ordre, dont un bon nombre pouvant être qualifiées comme tentatives d’assassinat. Il est évident que les deux phénomènes ont le même visage, l’effet provenant des mêmes causes, des mêmes faiblesses si longtemps victimes du déni le plus sectaire.
Personnellement j’aimerais imaginer que tout Français patriote – et par cela je traduis « éprouvant des liens forts avec son pays » se sente responsable, profondément blessé dans sa chair, descende dans la rue et, sans aucune concession, défende l’honneur piétiné et bafoué des enseignants et des policiers. Les deux garants de l’ordre autant spirituel que physique en France.
Mais je vous vois là, à faire des simagrées, à palabrer, à vous chamailler et houspiller, à gratter, à papoter avec arrogance à propos des méfaits de la police, de ses prétendues connivences, alors qu’une seule attitude, à mon sens, s’impose en ce moment : prendre leur défense à corps perdu. Crier d’une seule voix, la voix de la France en colère. C’est votre seul devoir.
Bien sûr que les policiers ne sont pas parfaits, les enseignants non plus. Et je concède que notre devoir est aussi de descendre dans la rue quand, de leur côté, la loi est enfreinte. Eux aussi ils ont leur brebis galeuses, mais à chaque accusation son moment !
Mais cette position flasque, apathique et asthénique, qui consiste, comme certains ici le font, à constamment opposer le noir au blanc, le bleu au jaune, le rouge au vert, pour excuser l’inexcusable encore et encore, est tout simplement anti-patriotique, illogique et surtout, pas constructive pour un sou.
Car, pour l’instant, ce sont les familles de policiers et celles des enseignants qui, avec le cœur serré et inquiet, guettent leur retour sains et saufs à la maison chaque soir, et ce n’est que cela qui devrait nous préoccuper.
@ Jean le Cauchois
Vous avez bien fait de me signaler votre message que je n’avais pas remarqué. Vous supposez bien en effet, j’étais jeune à la fin du XXe siècle. Et j’aurais beaucoup d’intérêt à lire votre description de l’idéologie du début du XXIe siècle !
@Tomas
« Tiens au fait il y avait plein de femmes voilées en Algérie dans les années 60 contrairement à ce que vous avez affirmé l’autre jour »
J’ai vécu trois ans en Algérie comme coopérant entre 1977 et 1980. Je parle de ce que j’ai vu, lu et entendu sans aucun filtre.
Il n’y avait pas une jeune fille ou une jeune femme voilée à la fac ni au lycée, ni dans les écoles.
Les seules à porter le haïk, tissu en soie grège avec la voilette, étaient les femmes âgées…
Sinon, pour revenir au sujet, je n’ai jamais eu à me plaindre de la police française, sauf une fois.
Mon fils s’étant fait menacer de mort dans les rues d’une station balnéaire bien connue par un beauf automobiliste mécontent d’être gêné par un gamin à vélo, je me suis rendu au commissariat nanti d’un témoignage écrit et du numéro d’immatriculation de la voiture.
Le commandant de police a refusé catégoriquement de prendre ma plainte en considération au motif qu’il n’y avait pas d’infraction constatée.
J’aurais dû lui demander la main courante !
Ce même policier a également envoyé balader une touriste britannique qui avait été détroussée peu de temps auparavant.
J’en ai conçu une forte honte pour la réputation de ce commissariat.
@ Valery
Tiens donc, ce serait mon seul devoir d’être aveuglément solidaire d’une police dont je persiste à penser qu’elle n’a rien d’exemplaire ? Mais en vertu de quoi ? Je maintiens ce que j’ai écrit sur la police, je n’ai rien à retirer, qu’elle balaye devant sa porte d’abord. Vous vous souvenez du pataquès qu’ils ont fait quand on les a contraints à porter un numéro matricule pour éviter les contrôles à répétition ?
Bien sûr que je compatis avec les enseignants et les policiers qui se font attaquer, que je condamne toute forme d’agression et de violence, et que je suis pour une réponse pénale ferme pour les agresseurs de fonctionnaires. Mais ce papier étant consacré à la police, j’ai cru bon d’axer mon propos sur celle-ci. Ca suffit de les présenter en pauvres victimes en passant à l’as tous leurs errements, lisez donc les articles que j’ai mis en lien dans mes posts si vous voulez avoir une idée, et soyez sûr que c’est la partie émergée de l’iceberg.
Dois-je ajouter une énième fois que je ne suis pas de ceux qui pensent que la guerre civile nous menace, encore une invention de médias en mal de sensation. Le problème des banlieues n’est pas nouveau et ses manifestations sont connues depuis les années 80. Il n’est pas insurmontable pour peu qu’on s’en donne les moyens mais on ne le fait pas. Et toutes les banlieues ne sont pas des coupe-gorge où personne ne peut entrer ni la police, j’ai habité trois ans en zone de sécurité prioritaire sans avoir le moindre souci malgré mon visage pâle et mes yeux bleus. La France n’est pas l’Afghanistan, malgré ce que certains, y compris ici, essayent de faire croire. C’est un pays sûr et prospère à l’échelle du monde, n’en déplaise à ceux qui ne seraient pas d’accord, même si nous avons nos problèmes qu’il faut régler.
Je ne vais donc pas me perdre en belles phrases larmoyantes sur le déclin de notre nation, je me contenterai de respecter l’ordre public et de payer consciencieusement mes impôts, je ne pense pas qu’on doive exiger davantage de moi ni des autres.
« Le peuple policier n’a pas les mains moins propres et l’esprit moins digne que ceux de la magistrature. Ce n’est pas lui qui a installé le Mur des cons ! »
Nous y revoilà !
« Le peuple policier s’est mis en branle sur un mode singulier. Assumant d’encourir le reproche de l’illégalité parce que, à force de n’être pas entendu ni soutenu par les voies normales, il n’avait plus d’autre choix. »
Ne pas avoir d’autre choix vous semble-t-il vraiment pouvoir tout justifier ? Quelle ouverture vous offririez par là à l’avocat de la défense si vous étiez toujours en activité !
Bref, mon humble opinion est que j’écouterai les doléances de ces fonctionnaires ! lorsqu’ils recevrons tous une formation correcte, quand ils n’auront plus de brebis galeuse dans leur hiérarchie et surtout quand ils n’auront plus aucune hésitation à faire le ménage dans leurs propres rangs du service le plus ordinaire aux services les plus contestables, soit dit pour rester soft, dès que leur tâche de faire respecter les droits citoyens quand ils sont en danger démocratique leur paraîtra avec courage le leur commander.
Leur premier mot d’ordre doit être d’obéir avant d’être de défiler !
La lutte antiterroriste ne me paraît plus être de leur ressort, ils n’en ont pas les moyens ! Soit dit clairement !!
@Catherine JACOB | 24 octobre 2016 à 09:29
« La lutte antiterroriste ne me paraît plus être de leur ressort, ils n’en ont pas les moyens ! Soit dit clairement !! »
Mais non voyons ce n’est pas leur rôle, ils ne doivent s’en tenir, d’après l’Evangile selon Saint Tomas Gaspary, qu’à se laisser caillasser, tabasser et cramer ; d’ailleurs une mesure d’importance va être enfin prise pour dissuader les dealers et les racailles de leur lancer des cocktails Molotov : les combinaisons et uniformes ignifugés, je préconise en plus d’équiper ces vêtements de détecteurs de fumée, tout le monde sait que les policiers en faction font la sieste dans leur voiture de fonction donc ils seraient réveillés en douceur avant le drame.
En outre, il faudrait aussi organiser un moratoire Police-dealers demandant à ces derniers d’être plus conciliants et de s’équiper de cocktails Molotov moins agressifs avec programmateurs-minuterie en option :
Pour 500 g :
Poulet bleu compter 20 minutes
Poulet saignant 30 minutes
Poulet à point 45 minutes
@Tomas | 24 octobre 2016 à 00:05 pour en finir avec ce hors sujet
« Les pieds noirs devaient avoir des choses à se reprocher pour partir ainsi après les accords d’Evian. »
Mais non Tomas ceux qui avaient des choses à se reprocher avaient déjà déménagé.
Mon épouse avait comme copain d’enfance son voisin Daïba (elle a les photos). Le père de ce gosse faisait partie du FLN et sa mère était une grande copine de ma belle-mère. On n’était pas chez les colons, là… maisonnettes identiques dans un petit village.
Et puis quand un soir la mère de Daïba vient voir madame Sanchez pour lui dire : « Antoinette il faut que vous partiez « ils » vont venir chez vous ! », vous faites quoi monsieur l’insolent ? vous négociez ? sachant que l’armée avait déjà déserté le camp militaire pas loin ?
Je suppose donc que dans la rue si quelqu’un sort un couteau et que vous détalez comme un lapin c’est uniquement parce que vous avez quelque chose à vous reprocher ?
http://www.fdesouche.com/miniatures/620×400/781425.jpg
Eh oui désolé vous ne trouverez pas ce genre de choses dans vos médias préférés.
PS : Les patronymes sont vrais comme les faits.
@ Catherine JACOB
« Bref, mon humble opinion est que j’écouterai les doléances de ces fonctionnaires ! »
Eh bien, entre ceux qui n’aiment pas les policiers parce qu’ils assurent l’ordre (mal vu par une partie de la gauche) et ceux qui les battent froid parce que fonctionnaires (une partie de la droite fait une allergie aux fonctionnaires), les pauvres policiers ont du souci à se faire. Je comprends combien ils ont besoin de rencontrer de la compréhension quand ils en trouvent si peu.
En temps habituel, ils doivent ne pas le prendre trop mal, mais là… Ils servent de cible et quoi ? C’est le moment qu’on choisit pour leur sortir qu’ils ne sont pas parfaits.
Chaque chose en son temps, et si nous devons toujours réagir face à tous les abus, n’accablons pas les gens de n’être pas autre chose que des êtres d’imperfection, comme nous.
@ hameau dans les nuages
Ne me racontez pas d’histoires, plus d’un million de pieds-noirs est parti à l’été 1962, donc l’écrasante majorité d’entre eux. Je sais que tous n’étaient pas de grands planteurs, mais tous avaient bénéficié de l’exploitation des fellahs algériens, les gens du FLN n’allaient pas faire dans le détail au moment de régler les comptes de 150 ans d’occupation brutale, il y a toujours des innocents qui ne sont pas au bon endroit comme dirait Eric Zemmour. Je le regrette, les pieds-noirs ont connu une tragédie et une Algérie indépendante franco-arabe aurait pu être un pays magnifique, mais encore une fois, tous les gouverneurs venus de métropole avec le mandat de « civiliser » les Arabes ont été rappelé dans l’année sous la pression du lobby colon. Après, votre femme et sa famille ont payé les pots cassés, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise, comme le cousin de ma mère qui s’est fait descendre sur un trottoir à Alger alors que vraiment ça ne le regardait pas cette histoire, lui qui était un appelé du contingent.
Il faudrait tourner la page et passer à autre chose.
Je ne vois pas ce que cette affiche sur le blanc est sale vient faire là, je ne pousse pas le masochisme jusqu’à avoir honte de ma couleur de peau et à la renier. Arrêtez de penser que je suis un antifa extrémiste borné et de me prêter a priori les mêmes opinions que la frange la plus extrémiste de l’extrême gauche, ou je vais être forcé de vous placer définitivement dans la catégorie des néo-nazis incurables à la sylvain moi aussi. J’en serais peiné car contrairement à lui vous savez réfléchir.
@ sylvain
Pauvre naïf, ça fait longtemps que le moratoire police-dealers est instauré, si vous alliez acheter du shit au pied des barres d’immeubles vous vous rendriez compte. A Grigny que je sache la spécialité des délinquants au carrefour du drame était le braquage des voitures, pas le deal. Je n’ai jamais entendu parler de violences envers les policiers commises par des dealers, les quartiers où le shit est en vente libre sont bien connus de la police qui y patrouille rituellement de temps à autre.
Vraiment ces frontières jamais sortis de leur trou pavillonnaire, c’est à mourir de rire !
Inutile de se cacher derrière son petit doigt, si la police se rebiffe et entre en sécession c’est – sans doute – qu’elle a épuisé toutes les ressources de se faire entendre par des voies légales et qu’il y a péril en la demeure !
@sylvain | 24 octobre 2016 à 11:11
« Pour 500 g :
Poulet bleu compter 20 minutes
Poulet saignant 30 minutes
Poulet à point 45 minutes »
Poule au pot farcie Henri IV : Recette Ingrédients (6 personnes ; 750g.) – Cuisson : selon l’âge de la vieille poule !
• 1 poule avec cœur, foie et gésiers
• 500g de navets
• 500g de carottes
• 150g de mie de pain
• 1 kg de poireaux en botte
• 1 kg de pommes de terre
• 300g de jambon cru
• 250g d’oignons
• 2 coeurs de céleri branche
• 6 gousses d’ail
• 4 clous de girofle
• 3 oeufs
• 1 chou vert
• Persil plat
• 10 cl de lait
• 3 cl d’Armagnac
• Muscade
• Sel, poivre
A Tomas revient sans conteste la palme des âneries sur ce fil. Quand il nous conte ou nous réinvente une police dont manifestement il ne connaît rien de rien, sinon celle vue à la télé par des journaleux (même pas fichus de reconnaître les grades et a fortiori les multiples fonctions de cette institution). A moins qu’il ne s’agisse d’une police revisitée par un ADS(*) ignare de ses connaissances du côté de Grigny (à la Sihem Souid) qui se ferait passer pour un nouveau super héros, doublé d’un justicier et conseiller, surdoué, au point d’avoir l’oreille des plus grands pontes de la maison Poulaga ! Des comme ça il y en a un peu partout et pas seulement dans la police, des je ne sais rien mais je dirai tout, etc. Des qui ignorent que plus un métier est sensible, moins on en sait de son vécu au quotidien, y compris parmi les plus proches de celui ou celle qui l’exerce. C’est dire si tous les autres sont largués et très très loin de la réalité.
(*) auxiliaire de police en CDD
@Tomas
« Ne me racontez pas d’histoires, plus d’un million de pieds-noirs est parti à l’été 1962, donc l’écrasante majorité d’entre eux. Je sais que tous n’étaient pas de grands planteurs, mais tous avaient bénéficié de l’exploitation des fellahs algériens, les gens du FLN n’allaient pas faire dans le détail au moment de régler les comptes de 150 ans d’occupation brutale »
Franchement Tomas, sur ce sujet et d’autres, arrêtez de dire des sottises !!
Selon Germaine Tillion, peu suspecte de sympathie pour les pieds-noirs, le nombre de colons, les vrais, ceux qui faisaient « suer le burnous », était d’environ 12 000 personnes sur plus d’un million d’Européens.
Donc 97 % de cette population était constituée de petites gens, pour la plupart immigrés économiques ou politiques du pourtour méditerranéen.
Et puis, parler de « planteurs » !! Vous confondez avec les Békés de Martinique ?
150 ans d’occupation brutale ?
Non, 132 ans au total parsemés de brutalités pendant sept ans au début de la guerre d’indépendance et quelques mois après le seconde guerre (Sétif, Guelma, Kherrata) sans compter les enfumages au début de la colonisation.
Pour mémoire, huit ans de guerre civile dans les années 1990 auront fait quasiment autant de morts que pendant « l’occupation » comme vous dites…
@ Mary Preud’homme | 25 octobre 2016 à 17:44
«…des je ne sais rien mais je dirai tout, etc. »
Oui, bon. Des comme vous dites il y en a dans toutes les branches et c’est vrai qu’ils sont nuisibles. Ceci étant, à la réflexion il semblerait que les fonctionnaires de police qui se sont fait agresser dans leur véhicule étaient cette fois en parfait état de légitime défense et c’est là où le public ignare comme moi ne comprend pas qu’ils ne se soient pas davantage défendus.
Mais une conséquence de cette agression est qu’à Metz on semble en avoir tiré une leçon puisque là où habituellement on voyait un véhicule de police en faction, désormais on en voit deux ; d’où ce sera peut-être plus difficile de leur refaire le même coup.
Les trios de militaires armés jusqu’aux dents semblent également se déployer différemment. Mais pourquoi faut-il qu’il y ait des drames avant qu’on songe à agir. Dans le cas qui nous occupe, il s’agit de la police mais quel que soit le problème, passage à niveau, marquages au sol, maintenance des installations potentiellement dangereuses et que sais-je encore, il faut toujours accumuler les drames avant d’agir et aussi que les populations concernées pètent les plombs. C’est tout de même fabuleux !
@ Catherine JACOB
« I. Les conditions légales de la légitime défense.
La légitime défense est définie à l’article 122-5 du Code pénal qui dispose :
« N’est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui, sauf s’il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte.
N’est pas pénalement responsable la personne qui, pour interrompre l’exécution d’un crime ou d’un délit contre un bien, accomplit un acte de défense, autre qu’un homicide volontaire, lorsque cet acte est strictement nécessaire au but poursuivi dès lors que les moyens employés sont proportionnés à la gravité de l’infraction »
Pour que la légitime défense soit reconnue, il faut donc que soient réunies certaines conditions principalement au nombre de trois, à savoir :
– l’atteinte doit être injustifiée.
Cette condition légale se comprend parfaitement et vise notamment à interdire le délit de rébellion.
On ne peut donc pas invoquer la légitime défense pour résister par exemple, à une intervention ou une arrestation faite par les services de police.
L’atteinte est justifiée dans la mesure où les services de police interviennent dans un cadre légal.
– L’atteinte doit être concomitante à l’acte de légitime défense.
Cela signifie que l’on ne peut se défendre que contre une agression actuelle et non pas contre une agression passée.
Cela peut paraître logique, car il s’agit là d’éviter les actes dits de vengeance.
Autrement dit, vous ne serez en état de légitime défense que si vous résistez à une agression qui est en train de s’accomplir.
Si vous vous en prenez à votre agresseur plusieurs jours plus tard, il va de soi que vous n’êtes plus en état de légitime défense, mais que vous commettez un acte de vengeance.
– L’acte de défense doit être proportionnel à l’agression.
Cela signifie que l’on ne peut pas se défendre n’importe comment et que l’on ne peut pas, par exemple, tirer avec une arme à feu sur quelqu’un qui vient de vous mettre une simple gifle.
Intellectuellement, cette condition légale se comprend et vise à éviter les abus et les dérapages.
Le législateur a simplement oublié que les abus et les dérapages sont l’œuvre d’une minorité, et que la plupart des citoyens contraints de se défendre face à une agression ne dérapent pas de la sorte.
L’article L 122-5 du Code pénal ne vient pas au secours du justiciable quant à l’exigence de proportionnalité.
Le législateur a donc oublié l’essentiel qui se trouve dans deux facteurs complémentaires que sont :
– la peur ressentie par la personne attaquée au moment même de l’agression et qui ne lui permet pas toujours de respecter l’exigence de proportionnalité ;
– l’inadéquation entre l’exigence de proportionnalité et certaines situations qui ne sont précisément pas mesurables ou quantifiables.
L’exigence de proportionnalité devrait donc être revue en fonction de certains paramètres etc.
D’où il ressort que la présomption de légitime défense que réclament les policiers depuis des lustres apparaît comme une revendication tout à fait justifiée, à plus forte raison dès lors que de plus en plus de racailles parfois aidées par des avocats véreux profitent de ce laxisme de la loi pour faire poursuivre des hommes de bonne foi et qui n’ont cru faire que leur devoir en défendant l’intégrité physique de leurs concitoyens sinon la leur propre. Policiers qui se retrouvent trop souvent (du fait de ces conditions invraisemblables et inapplicables dans l’urgence de la légitime défense) sur le banc des accusés alors qu’ils n’ont fait qu’accomplir leur devoir. Tandis que d’autres, écoeurés par le laxisme du pouvoir, préfèrent – hélas – laisser courir le voyou, quitte à passer pour des dégonflés ou des incapables.
@ caroff
Vous vous répétez, vous m’avez déjà sorti cet argument. Je vous répondrai à nouveau que les petits Blancs de l’Algérie française avaient un sort nettement plus enviable que les fellahs du bled. Au moins savaient-ils lire et avaient-ils accès aux services publics.
@ Mary Preud’homme
Moi, je ne connais pas la police autrement que par les journaux télévisés ? Il faudrait que je regarde ceux-ci d’abord, ce qui m’est étranger et où j’habite rigoureusement impossible. Par contre j’ai connu une vingtaine de policiers de tous grades et je ne compte pas combien j’en ai croisé lorsque j’habitais en banlieue. Je maintiens (sans répéter mes arguments qu’on trouvera dans mes posts précédents, articles de presse à l’appui) que notre police n’a que peu le sens du service public, qu’elle peut être violente, qu’elle est pas mal corrompue. Je ne sais pas si elle est aussi alcoolique que par le passé, je me souviens lors de mes années étudiantes à Toulouse m’être fait asperger au Ricard par des policiers dans un fourgon alors que je roulais en sens interdit sur mon vélo, ça vous donne une idée du niveau, mais ça a pu changer, je veux bien leur laisser le bénéfice du doute.
Un truc rigolo aussi : vous ne trouvez pas étrange qu’à chaque attentat, ce soit les syndicalistes qui assurent le service sur les plateaux télés ? Il n’y a pas de service de presse au ministère de l’Intérieur ?
C’est plutôt vous qui vous laissez intoxiquer par des médias qui prennent plus le parti de la police qu’autre chose, je trouve.
Et encore une fois, je ne cautionne absolument pas les violences à leur encontre, toutes mes interventions visaient à réagir à un article que je trouvais trop complaisant avec notre police. La réforme de celle-ci est un des chantiers majeurs de la réforme de l’Etat à conduire.
@ caroff | 25 octobre 2016 à 18:18
Merci, moi je renonce devant tant d’ignorance des réalités du terrain. Ils ont de la m**** dans les yeux. Ce qui en soi n’est pas grave s’ils ne se transformaient pas en donneurs de leçons. Un éternel recommencement maintenant avec les clandestins déclarés « migrants » pour la bonne cause.
Quand je vois un représentant de l’Etat, casquette avec feuilles de chêne sur la tête, être à la descente d’un car pour accueillir des clandestins jeunes et mâles et leur serrer la main…
@hameau dans les nuages
« Quand je vois un représentant de l’Etat, casquette avec feuilles de chêne sur la tête, être à la descente d’un car pour accueillir des clandestins jeunes et mâles et leur serrer la main… »
Cette situation est délirante en effet qui voit nos fonctionnaires se prêter à cette mascarade !!
En ce qui concerne Tomas, je renonce devant tant d’ignorance et de mépris !
@ Tomas
« …vous ne trouvez pas étrange qu’à chaque attentat, ce soit les syndicalistes qui assurent le service sur les plateaux télés ?…/… Il n’y a pas de service de presse au ministère de l’Intérieur ?… »
Les policiers de tous corps et grades ont une obligation de réserve qui leur interdit de s’exprimer ès qualités pour commenter les événements qui relèvent de leurs fonctions ou dont ils ont eu connaissance. Concernant les affaires pénales même suivies de bout en bout par des enquêteurs de la police ou de la gendarmerie, c’est un magistrat qui au final est chargé de faire le point presse. Précisions qui ont déjà été données.
Quant au ministre de l’Intérieur, il ne se prive pas de venir commenter les événements, entouré d’une cohorte de hauts fonctionnaires – motus et bouche cousue – le plus souvent en uniforme.
Concernant le droit syndical en France, il est le même pour tous, y compris les policiers dont vous avez pu néanmoins remarquer qu’ils s’expriment uniquement au nom de leur syndicat corporatif.
Regardez bien comment fonctionne la désinformation marxiste, parce que nous en avons ici un échantillon chimiquement pur qui devrait être déposé au musée des crimes du communisme :
Tomas | 23 octobre 2016 à 13:29
« Si les Pieds-Noirs n’avaient rien eu à se reprocher ils ne seraient pas partis en masse sitôt les accords d’Evian signés. »
Puis :
Tomas | 23 octobre 2016 à 17:56
« Les répressions de Sétif de 1945 ont fait sans doute plus de morts en quelques semaines que toutes les victimes du FLN sur toute la guerre, ou peu s’en faut. »
Et enfin :
Tomas | 23 octobre 2016 à 18:57
« Il serait temps qu’on passe à autre chose, les Français et Algériens d’aujourd’hui ont sans doute autre chose à faire pour préparer leur avenir que de remâcher en permanence les souvenirs de l’Algérie française. »
Voilà le genre de jeu de bonneteau intellectuel auquel les socialistes se livrent sans interruption depuis un bon siècle et demi, au point que l’on ne se rend même plus compte du crime permanent qu’il représente contre la vérité et contre les personnes.
Dans un premier temps, nous avons ici un gauchiste de modèle ordinaire qui commence par énoncer une énormité, sur le plan des faits, sur le plan politique et sur le plan moral : la preuve que la victime est coupable, c’est qu’elle a été persécutée.
Devant le tollé (très modéré) suscité par ces propos, son auteur change de sujet. Il move les goalposts, comme on dit en anglais : il déplace subrepticement la cage de buts à roulettes.
Il se met à parler de la répression commise par l’armée fançaise, qui aurait été (autre assertion fantaisiste, mais nous ne sommes pas à ça près) largement plus condamnable que les exactions du FLN.
Mais on s’en moque, de la répression commise par l’armée française. Ce n’est pas le sujet. Le sujet, c’est ce que les pieds-noirs auraient « à se reprocher », selon la délicieuse expression de notre ami communiste de service, qui a lui-même lancé cette polémique. Les civils européens expulsés d’Algérie ne sont évidemment pas responsables d’exactions supposées commises par l’armée !…
Au lieu de défendre ses propos comme un homme digne de ce nom (ou de s’excuser après avoir été mis face à ses énormités), le gauchiste veule et sournois, au couteau intellectuel entre les dents, déplace la conversation sur un sujet qui n’a rien à voir.
Il n’y a rien pour incriminer les pieds-noirs ? Ce n’est pas grave, on va les diffamer par association. La conversation se porte donc sur le sujet de l’armée, sans que personne ne fasse remarquer le tripatouillage.
Notre communiste modéré se fait rétamer derechef sur cet autre terrain de jeu qu’il a lui-même choisi ? Aucune importance, il nous informe désormais qu’on a trop parlé de l’Algérie et que tout ça est derrière nous. Alors que c’est lui qui a commencé à parler de l’Algérie en insultant un million de rapatriés…
Le culot est quand même à couper le souffle : lançons une énorme calomnie, salissons les victimes de la façon la plus odieuse qui soit, puis prétendons que tout cela n’a aucune importance et que nous n’avons pas envie d’en discuter. Ce qui restera dans les esprits, ce sera bien sûr la calomnie, surtout si l’opération est répétée des milliers de fois…
Bien entendu, ce pauvre Tomas n’a aucune importance ; ce qui compte, c’est que ce genre de répugnant tripatouillage se produit à des milliards d’exemplaires, c’est qu’il se répète inlassablement, depuis des décennies, à tel point que les conservateurs et les anticommunistes les plus lucides continuent à se faire avoir. Parce que tous, tant que nous sommes, nous baignons du matin au soir dans cette vomitive bouillie idéologique.
On pourrait citer des pages et des pages d’exemples similaires. Il suffira de renvoyer à ce texte du blogueur Fromage Plus concernant la propagande sur l’immigration, qui date de 2009 mais qui n’a rien perdu de son actualité :
https://fromageplus.wordpress.com/2009/02/17/resumons/
Rappelons donc que ce micrométrique dialogue sur l’Algérie s’inscrit dans une stratégie organisée et planifiée par les dirigeants de la machine de guerre communiste, qui consiste à désorienter et démoraliser la société occidentale pour mieux la détruire de l’intérieur. Comme l’expliquait l’ancien agent du KGB Youri Bezmenov, dans cet extrait de la conférence qu’il avait donnée à Los Angeles en 1983, déjà :
http://www.dailymotion.com/video/xkqbob_les-methodes-de-subversion-1de4
http://www.dailymotion.com/video/xkq1yl_les-methodes-de-subversion-2de4
http://www.dailymotion.com/video/xkq1py_les-methodes-de-subversion-3de4
http://www.dailymotion.com/video/xkq1i9_les-methodes-de-subversion-4de4
Youri Bezmenov a fait défection en 1970, et a été exfiltré au Canada par la CIA. Je vous conseille l’audition intégrale de cette conférence de 1983 et de l’interview filmée qu’il a donnée à Edward Griffin en 1984, qu’on trouve ici (sans sous-titres, mais avec une bonne qualité sonore) :
https://www.youtube.com/user/hermitcleric
Les avertissements de Bezmenov à l’Occident sont d’une stupéfiante actualité. Ils s’appliquent aussi bien au régime russe actuel qu’à celui de l’époque, à la menace communiste comme à la menace islamique. Il met en cause la lâcheté et la trahison des « élites » de gauche occidentales : intellectuels, journalistes… Son discours anticipe même le mouvement conservateur contemporain qui s’oppose à l’immigration de masse aux Etats-Unis, appelle à une renaissance du patriotisme, et… critique les excès de la société de consommation.
Je m’empresse de préciser, à l’intention des gros malins qui trouveraient dans ce dernier point de quoi alimenter leur anti-américanisme et leur poutino-servilité, que Bezmenov était un amoureux de l’Amérique, et que c’est la CIA qui lui a sauvé la vie après sa défection. Ce sont les Etats-Unis qui lui ont permis de refaire sa vie sur le continent nord-américain. Y compris en lui donnant la liberté de critiquer l’appât excessif du gain et les dérives de la publicité dans le monde capitaliste.
On ne connaît pas d’équivalent d’agents des services secrets occidentaux ayant fait défection en Russie, et autorisés à faire des tournées de conférences pour critiquer le culte de l’homme fort propre à la Russie et sa propension à l’impérialisme militariste. C’est toute la différence entre les deux civilisations.
Bezmenov est réputé être mort en 1993 en Ontario. Je dis réputé, parce qu’il était étrangement jeune à l’époque (53 ou 54 ans), que les circonstances de son décès ne semblent pas connues, et que l’hypothèse circule qu’il aurait pu avoir mis en scène sa disparition pour échapper aux menaces de mort dont il a été l’objet de la part du KGB. A moins, bien sûr, qu’il n’ait été capturé et exécuté par les Russes. Il ne serait pas le premier.
Parmi les rares traces qu’il a laissées en Occident, figurent quelques brochures sous le pseudonyme de Tomas Schuman. Pour rendre hommage à ce qu’il a fait pour nous au péril de sa vie, on peut faire pire que lui prêter l’oreille jusqu’au bout.
Et puisqu’il est question des « mesures actives » des services secrets russes, et de la façon dont ils s’emploient à démoraliser les Occidentaux et à semer la dissension entre eux par des moyens clandestins, rappelons que l’un des tout premiers posts de Tomas, ici, a été pour donner des leçons à la France au nom du modèle poutiniste, et qu’il nous a fait obligeamment la démonstration qu’il écrivait à partir d’un ordinateur doté d’un clavier russe.
@ Mary Preudhomme
Je ne vois pas le rapport entre le devoir de réserve et le fait que les syndicats policiers assurent la communication du ministère de l’Intérieur à chaque attentat, pardon. Les attachés de presse existent pour cela.
@ caroff
Je ne comprends pas. Si vous pensez avoir raison, vous devez avoir autre chose qu’une citation de Germaine Tillion à ressortir à chaque fois comme argument pour étayer vos certitudes, non ?
Une ola pour Tomas !
Tomas est atteint d’une paranoïa virant schizophrénie : si les policiers ont été cramés dans leur voiture de fonction, c’est la fôôôte aux Neyret et aux grands pontes de la police qui comme chacun sait passent leur temps à festoyer avec les trafiquants de drogue. On tient un bon là ; le boulet du blog, un Gaspary bis, un bon collabo propagandislamiste de gauche ; il y en avait plein les Kommandantur à l’époque, rebelote !
@Tomas
« Je ne comprends pas. Si vous pensez avoir raison, vous devez avoir autre chose qu’une citation de Germaine Tillion à ressortir à chaque fois comme argument pour étayer vos certitudes, non ? »
Je vous répète ses chiffres que les historiens connaissent par coeur, car je crains que vous ayez du mal à vous concentrer et, par conséquent, à comprendre. Vous ne connaissez rien de l’Algérie donc le mieux est que vous enfourchiez un autre cheval qui penche plus à gauche !
@Robert Marchenoir
« Rappelons donc que ce micrométrique dialogue sur l’Algérie s’inscrit dans une stratégie organisée et planifiée par les dirigeants de la machine de guerre communiste, qui consiste à désorienter et démoraliser la société occidentale pour mieux la détruire de l’intérieur. »
Je dirais aussi communiste et j’ajouterais gaucho-libérale : tous les trentenaires dont l’enseignement de l’Histoire, au collège et au lycée, a été délivré par des profs baignant leurs discours dans la moraline au lieu de s’en tenir aux faits.
On pourrait ajouter aussi, dans le même ordre d’idée, la guerre d’Espagne dont l’étude est résolument manichéenne.
@sylvain
Quelle paranoia ? Contrairement a vous, la France d’aujourd’hui me convient tres bien, il y a juste des choses a regler a la marge. En 1930 j’aurais ete un proletaire exploite et potentiellement tuberculeux, en 1830 un paysan analphabete sous-alimente, et caetera. Si vous etes malheureux, prenez-vous en d’abord a vous-meme, a notre epoque nous vivons bien !
Quelle schizophrenie ?Je n’aime ni les voyous incendiaires ni les policiers corrompus, cela ne devrait pas choquer. Mais le principe d’un fil est le debat, et le principe du debat est d’avoir une opinion differente de l’autre. Ce sont plutot les gens comme vous qui polluez la frequence avec vos imprecations sans intelligence et sans humour.
Enfin, mettez-vous dans la tete que n’etant pas musulman et n’ayant aucune intention de le devenir, je ne peux etre taxe d’islamiste, trouvez autre chose, le vocabulare d’insultes de l’extreme droite basse du front est assez riche pour cela !
@caroff | 26 octobre 2016 à 09:41
« Je dirais aussi communiste et j’ajouterais gaucho-libérale. »
De gauche, certainement. J’utilise indifférement les termes de communisme, de socialisme, de gauche et de gauchisme. Pour moi, tout cela est la même chose, de nos jours, même si, au cours de l’histoire, différentes factions se sont fait concurrence avec différentes variantes de la même idéologie, justifiant des noms différents.
Mais libérale ? Où avez-vous vu des libéraux calomnier les pieds-noirs ?
Les anti-libéraux français utilisent le terme de libéralisme exactement de la même façon que le régime soviétique utilisait le terme de fascistes, et que le régime russe contemporain utilise le terme de nazis.
Pour Moscou, tous les gens que le régime n’aime pas sont des fascistes ou des nazis. Pour les anti-libéraux, tout ce qu’ils n’aiment pas relève du libéralisme.
Remarquons qu’une part non négligeable des anti-libéraux sont poutinistes ; Eric Zemmour en est un exemple emblématique. C’est ainsi que la boucle est bouclée.
Dmitri Kisseliov, le faux journaliste vedette de la télévision d’Etat russe, et vrai propagandiste délirant en chef, vient de défendre l’invasion de la Hongrie par l’URSS en 1956, dans une émission où l’insurrection anti-soviétique était qualifiée de « pogrom » organisé par la CIA et par d’anciens nazis, et de première « révolution de couleur » manigancée par les Américains. Ce qui a provoqué la convocation de l’ambassadeur russe par les autorités de Budapest. Au passage, cela montre à quel point les pro-russes se trompent lorsqu’ils prétendent que Poutine a rompu avec le communisme.
http://gdb.rferl.org/D932D94C-DF5F-4960-9FA1-0F3EF7E34CDF.jpg
Les étatistes forcenés voient du libéralisme chez d’autres étatistes forcenés, qui sont simplement de gauche alors qu’eux sont de droite.
@Robert Marchenoir
Gaucho-libertaire, comment dire ?
Pour simplifier c’est Cohn-Bendit, croisé avec Pigasse, croisé avec Macron, croisé avec presque tous les journalistes de France Télévisions et de Radio France, bref un animal malfaisant atteint de psittacisme !!
@Tomas
« Je ne vois pas le rapport entre le devoir de réserve et le fait que les syndicats policiers assurent la communication du ministère de l’Intérieur à chaque attentat, pardon. Les attachés de presse existent pour cela. »
Ne vous faites pas plus bête que vous n’êtes. Dès lors que chacun a pu remarquer que les syndicats des différents corps de la police (respectivement de gardiens, officiers et commissaires) ne s’expriment qu’au nom de leurs syndicats respectifs.
Concernant le ministère de l’Intérieur, l’initiative est laissée au ministre en exercice ou à son secrétaire d’Etat s’il en existe un, voire au Premier ministre ou au Président en cas d’affaires particulièrement graves. Dans les affaires moins sensibles, au préfet de région. Ce qui semble de bonne politique.
Quant aux policiers en charge de la communication, ils n’informent la presse qu’après en avoir référé à leur autorité hiérarchique et généralement sur des affaires non sensibles touchant pour l’essentiel à l’organisation des services ou aux réformes en cours.
Concernant le devoir de réserve et de neutralité des personnels de la police nationale et de la gendarmerie, vous référer au code de déontologie de la sécurité publique, article R434.29 et R434.32.
@ caroff
Tres bien, je vous laisse a vos certitudes et me repens de mes mauvaises pensees de gauche bien-pensante. Il n’y a pas eu d’epidemie qui a decime le tiers de la population algerienne dans les annees 1870 sans la moindre intervention de la metropole, pas eu d’expropriation des bonnes terres par les colons, pas eu d’instrumentalisation des Kabyles presentes comme des cousins eloignes des Gaulois au debut du XXe siècle, les Arabes ont tous beneficie de l’ecole gratuite et obligatoire comme les Europeens, Setif a ete une banale operation de maintien de l’ordre, les sections administratives speciales ont fait de l’excellent travail au profit des personnes deplacees des zones de guerilla, il n’y a jamais eu d’autres tortures que celles commises par les sanguinaires du FLN et les « corvees de bois » sont une legende propagee par les medias gauchistes. L’OAS etait une creation des services secrets sovietiques pour deconsiderer les Francais d’Algerie.
Quant aux Algeriens ce sont des ingrats doubles d’imbeciles, ils auraient tous appris a lire pendant la colonisation sinon. Et des barbares sanguinaires, cela va sans dire, d’ailleurs maintenant c’est notre pays qu’ils mettent a feu et a sang.
C’est forcement vrai puisque c’est l’ORTF qui l’a dit !
La gauche et son connisme chronique :
Vous n’avez quand même pas remarqué que la gauche traite facilement de « cons » tous ceux qui ne pensent pas comme elle ?
Bedos et la « conne » Morano…
Sophia Aram et les « gros cons « qui votent Front National…
Nos magistrats au-dessus de tout soupçon de partialité et leur mur des cons… etc. etc.
Imaginons maintenant les réactions de tous ces pseudo-ripoubliconars-démocrasses gauchiasses si le Front National ou ses encartés se conduisaient ainsi.
La gauchisserie des Bedos père et fils, Guillon et toute la smala de la Jameldebouserie sont des fascistes de la pensée unique socialiste des artistes !
On peut tout se permettre dès lors qu’il s’agit d’un homme ou d’une femme politique blanche et de droite.
Il faut évidemment faire beaucoup plus gaffe si vous osez insulter une femme politique de gauche d’origine maghrébine, là il y a des limites à l’humour…
D’ailleurs personne n’oserait aller aussi loin !
Le procureur Gasparislamiste anti-France anti-police Tomas y veille !
@caroff | 26 octobre 2016 à 14:28
Mmmoui… C’est bien ce que je craignais. Tous les méchants se retrouvent dans le même sac. En dehors du fait que, pour moi, Macron c’est un gentil (mettons un gentil modéré), je vois mal à quel moment « tous les journalistes de France Télévisions et de Radio France » auraient été des libéraux (pour moi, ce sont plutôt des étatistes enragés), ni à quel moment Pigasse ou Macron auraient dit que les rapatriés d’Algérie mériteraient leur sort parce que ce sont de sales colonialistes.
Si la droite pouvait s’efforcer d’être un peu plus intelligente et un peu moins sectaire que la gauche, ce ne serait pas un mal…
@ Mary Preud’homme
Merci pour le cours de droit, mais alors pourquoi les soirs d’attentats voit-on défiler tous les représentants des syndicats sur les plateaux des chaînes d’information ?
@ caroff
Non il ne connaît rien à l’Algérie. Oui les Maghrébines allaient en classe.
Photo où l’on peut compter le nombre d’Occidentales : trois dont ma belle-soeur au premier rang !
http://hpics.li/a55e604
Daïba avec mon épouse : on reconnaît bien là le style flamboyant des maisons de colons qui faisaient paraît-il suer le burnous. La preuve, dirait-il, c’est qu’à l’arrière-plan les anciens fellahs sont à l’ombre.
http://hpics.li/be87505
Et là la salle de bains carrelée. Mon beau-père et ses deux filles :
http://hpics.li/b23b2cc
parce qu’ils avaient l’eau ! rendez-vous compte !
Ma belle-mère : http://hpics.li/3aa4bbf
Je vous le dis, croyez-le. S’ils sont partis pour éviter le cercueil, hein… c’est qu’il devait y avoir bien des raisons… Allez ma bonn’dame…
Je vous prie de m’excuser madame Bilger mais là de voir encore ce genre de personnages et qui de plus vont nous enfoncer à nouveau dans le chaudron, cela me rend un peu malade…
Mais pas deux fois. Cela va être à eux de partir.
Damned, me voilà démasqué par le sagace Marchenoir.
Reprenons si vous le voulez bien :
– je n’ai pas lancé le sujet, pour commencer. Relisez bien tout le fil.
– je maintiens que les Pieds-Noirs ont malheureusement récolté le fruit de leur imprévoyance, comme les Anglais de Rhodésie : on ne fait pas suer le burnous à l’indigène impunément, un jour il finit par se rebeller, sauf si on le massacre avant.
– je maintiens aussi que la condition des Pieds-Noirs sous l’Algérie coloniale était infiniment supérieure à celle des indigènes. On se reportera aux ouvrages parus sur le sujet pour plus de détails.
– je ne me souviens pas avoir condamné explicitement l’armée française, la guerre c’est la guerre et les lois de la civilisation ne s’y appliquent pas, malgré la convention de La Haye. Mais on peut comprendre le ressentiment algérien après ce qu’on leur a fait subir.
Si après, certains persistent à croire que la perte de l’Algérie dans ces conditions a été un scandale historique pour notre pays, libre à eux d’avoir cette opinion. Ce que je déplore c’est que cinquante ans après on en soit encore des deux côtes de la Méditerranée à remâcher ces épisodes. Du coup ce sont les amis russes de Marchenoir qui ont aujourd’hui une relation politique privilégiée avec l’Algérie, pas nous, alors qu’on aurait franchement tout à y gagner.
A moi d’jouer ! J’ai des envies de « faire les lits du Front national » cette bête immonde qui pousse les flics dans les rues sous les yeux de notre Jeanne d’Arc nationale.
« Ces salopards de beaufs christianisés d’extrême droite ne veulent pas que l’on puisse brûler vifs des flics dans l’exercice de leur fonction.
Ces FNistes sont vraiment des gens pas bien.
Par contre ce qui n’est pas salopard, c’est quand les gauchistes pensent que le flic dans la voiture qui brûle doit se laisser faire.
Pour voir la réaction d’un magistrat gauchiste dans cette condition, ou de ceux qui font les lois, il faudrait tous les mettre dans un autobus et l’allumer.
Et mettre la racaille autour pour les empêcher de sortir. »
On peut rêver, non ?
@Robert Marchenoir
« Mmmoui… C’est bien ce que je craignais. Tous les méchants se retrouvent dans le même sac. En dehors du fait que, pour moi, Macron c’est un gentil (mettons un gentil modéré), je vois mal à quel moment « tous les journalistes de France Télévisions et de Radio France » auraient été des libéraux (pour moi, ce sont plutôt des étatistes enragés) ».
J’aurais dû préciser « libéral-libertaire » ou petit-bourgeois à prétention libertine comme dit drôlement Soral (que je ne supporte pas par ailleurs !!).
@Tomas
« Très bien, je vous laisse à vos certitudes et me repens de mes mauvaises pensées de gauche bien-pensante »
Je vous pardonne : vous direz deux Pater et trois Ave !!
Plus sérieusement, je n’ai pas de certitudes particulières sauf celle de ne pas stigmatiser le petit peuple pied-noir qui dans son immense majorité a vécu plutôt paisiblement auprès ou à côté des musulmans. Ils ne sont en rien responsables des orientations prises par les gouvernements successifs de la France dans ce département français !!
Et puis, on ne peut pas reprocher à la France d’avoir colonisé ce pays et en même temps déplorer son absence dans les villages (les douars) des Aurès ou de la Kabylie, qui ont été laissés en effet à l’écart du développement !
@Tomas | 26 octobre 2016 à 18:49
3 à 4 ans, l’âge des pourquoi… Il serait temps de grandir et passer à autre chose, ne croyez-vous pas ?
@Tomas
« Du coup ce sont les amis russes de Marchenoir qui ont aujourd’hui une relation politique privilégiée avec l’Algérie, pas nous, alors qu’on aurait franchement tout à y gagner. »
Encore une fois vous dites n’importe quoi !
Principaux fournisseurs de l’Algérie (chiffres 2015) :
1) Chine 16%
2) France 10,5 %
3) Italie 9,3%
14) Fédération de Russie 1,6%
Avant d’avancer vos arguments, documentez-vous !
@ caroff (et aux autres)
« Et puis, on ne peut pas reprocher à la France d’avoir colonisé ce pays et en même temps déplorer son absence dans les villages (les douars) des Aurès ou de la Kabylie, qui ont été laissés en effet à l’écart du développement ! »
Mais si, on peut. D’abord, la France n’aurait pas dû coloniser. Mais enfin, pouvoir illégitime ou non, le pouvoir crée des devoirs, elle aurait dû mieux développer le pays. Attention, je ne dis pas que la France aurait facilement pu éviter de coloniser, on croyait cela juste à l’époque, et je ne dis pas que d’autres peuples colonisateurs aient fait mieux. A-t-on le droit de reconnaître le bon droit de chaque peuple chez lui à se dresser contre l’envahisseur sans diaboliser les conquérants ? Ce droit, je le prends, en tout cas.
Les pieds-noirs n’étaient pas coupables : qui ne veut mieux vivre ailleurs, qui ne suit les recommandations de son pays pour cela, et ensuite, qui va renoncer aux terres prises par ses ancêtres ? Les révoltés non plus : qui ne veut retrouver le droit de vivre selon sa volonté, arraché par le conquérant ?
Conflit de légitimité et violence réciproque puis conflit de mémoire. Aujourd’hui, nous serions coupables de continuer à nous déchirer. Que les Etats reconnaissent leurs crimes, que les historiens oeuvrent et que les peuples ne se servent plus du passé pour excuser leurs défaillances présentes.
Allons, ne péchez plus !
@ caroff
Vous ai-je parlé de relations économiques ? Regardez un peu le parc d’avions de l’armée de l’air algérienne, vous comprendrez un peu mieux ce que je veux dire :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Armée_de_l%27air_algérienne#A.C3.A9ronefs
Que voulez-vous que la Russie vende à l’Algérie alors qu’elle n’exporte que du gaz naturel et du pétrole, et depuis peu un peu de céréales ? En revanche sur le plan politique l’Algérie soigne ses relations avec la Russie pour s’éviter des leçons de droit-de-l’hommisme de la part de l’Union européenne, et entretient donc une coopération militaire étroite avec ce pays. Le test viendra quand les Algériens voudront construire une centrale nucléaire chez eux.
Je ne suis pas animé par la haine des Pieds-Noirs, pas du tout, ce sont en général des gens sympathiques et leur histoire est fascinante, comme celle de tous les colonisateurs qui ont affronté mille périls pour faire souche en terre étrangère. Je ne leur jette pas la pierre pour avoir fait suer le burnous de l’indigène, tous les colons européens imbus de la supériorité de leur civilisation ont fait de même. Mais de là à laisser dire sans broncher des énormités sur le « rôle positif de la colonisation française en Afrique du Nord » accompagnées de relents xénophobes, il y a un monde. Enfin, les métropolitains comme moi ne voient pas pourquoi ils devraient subir les jérémiades sans fin des rapatriés d’Algérie après que leurs grands-parents et arrière-grands-parents ont payé de leurs impôts le développement de l’Algérie, qui a toujours été orienté au bénéfice des colons, et trop peu des indigènes, même si certains en ont bénéficié.
Quant au rôle des petits Pieds-Noirs sous la colonisation, je veux bien qu’ils aient vécu paisiblement aux côtés des Arabes, mais force est de constater qu’ils n’ont guère été révoltés par l’injustice de la situation des indigènes dont ils se sont fort bien accommodés. Je ne leur jette pas la pierre pour cela, c’était normal pour les Européens de l’époque de considérer les Africains comme des sous-hommes ; en revanche aujourd’hui, il n’est pas normal qu’on ait encore des manifestations de commémoration d’un goût douteux alors qu’on sait ce qu’il s’est passé.
@ Mary Preud’homme
L’âge des pourquoi durera chez moi jusqu’à la fin, j’espère. Pourquoi devrais-je être d’accord avec vous sur l’exemplarité de la police, le degré de l’insécurité en France et le caractère violent par définition de l’Islam ? Je vous renvoie à mes arguments si vous ne les avez pas lus et ne suis pas convaincu par les vôtres. Après, libre à vous de ne pas être d’accord, je ne me formaliserai pas.
@ hameau dans les nuages
Merci pour les photos très intéressantes. Je compatis sincèrement au malheur de votre épouse, tout comme à celui de l’Allemand des Sudètes ou de Silésie qui s’est fait expulser en 1945 pour expier les crimes de la Wehrmacht et de la Waffen SS. Il y a des milliers d’innocents qui doivent payer une faute collective, c’est comme ça hélas depuis que le monde est monde. Je n’ai jamais dit qu’aucun Arabe n’allait à l’école, juste que tous n’en profitaient pas, nuance. Je peux vous citer des récits où on mentionne la présence d’un ou deux Arabes dans une classe de garçons remplie d’Européens. Bientôt vous me direz qu’aucun fellah n’a été expulsé de ses terres pendant la colonisation ?
Enfin au moins vous (ou plutôt votre femme), vous avez une raison valable pour ne pas aimer les Algériens plus que ça, que voulez-vous que je vous dise de plus ? Mais n’attendez pas que ceux qui n’ont pas connu cette histoire douloureuse se solidarisent automatiquement avec vous. L’Algérie française c’est aussi la gégène, les corvées de bois, les déportations des villages et les regroupements dans des camps mal approvisionnés, il faut être honnête avec son passé. Je m’excuse si je vous parais froid et clinique dans ma vision des choses, mais je n’ai pas grandi en Algérie et mes parents non plus, et jamais un Arabe ne m’a tracassé dans ma vie. Je n’y peux rien si c’est comme ça, je ne vais pas me monter le bourrichon sur une prétendue invasion islamique de la France pour vous faire plaisir.
@Tomas | 26 octobre 2016 à 19:29
« – je n’ai pas lancé le sujet, pour commencer. Relisez bien tout le fil.
– je maintiens que les Pieds-Noirs ont malheureusement récolté le fruit de leur imprévoyance, comme les Anglais de Rhodésie : on ne fait pas suer le burnous à l’indigène impunément, un jour il finit par se rebeller, sauf si on le massacre avant. »
C’est bien vous qui avez prétendu que les pieds-noirs étaient responsables des vols, des tortures, des assassinats et finalement de l’expulsion qu’ils ont subis, avant de rétropédaler, face aux objections et à votre absence d’arguments, en affirmant qu’il ne fallait pas déterrer les vieilles histoires de l’Algérie parce qu’il valait mieux s’occuper de l’avenir.
Vous dites une chose et son contraire à quelques heures d’intervalle. C’est quand ça vous arrange. Il y a une règle pour les gauchistes, et une règle pour tous les autres. Ce sont les mêmes qui nous percent les tympans avec leur exigence « d’égalité »…
Et vous redoublez de mauvaise foi à l’instant en justifiant les vols, les tortures, l’assassinat et l’expulsion de masse par l’assertion selon laquelle les pieds-noirs auraient « fait suer le burnous ».
Vous tracez une fausse équivalence morale entre un supposé « suage de burnous » et la barbarie génocidaire de masse dont ont été victimes les pieds-noirs. Encore une caractéristique de l’ignominie et de l’amoralité communistes. Quand bien même les pieds-noirs auraient « fait suer le burnous », cela n’aurait pas justifié les exactions qui ont suivi. Et cela rendrait encore moins les pieds-noirs responsables de ces exactions, au contraire de ce que vous avez affirmé.
Outre que « faire suer le burnous » ne veut rien dire, que c’est un simple slogan politique, que par conséquent il ne devrait pas avoir droit de cité dans une discussion civilisée, ce qui est suggéré par cette expression c’est que les pieds-noirs auraient exploité les Algériens.
Premièrement c’est faux, deuxièmement il s’agit là d’un concept purement et intégralement communiste.
C’est faux parce que les pieds-noirs étaient, pour beaucoup d’entre eux, d’une extraction sociale modeste : petits fonctionnaires, petits commerçants, petits agriculteurs…
C’est communiste (et donc condamnable et pervers) parce que cela suggère que lorsqu’on emploie des salariés (qu’on « fait suer le burnous », ou le blue-jean, ou le costume-cravate), on est un brigand, alors que c’est l’inverse : on est un bienfaiteur de l’humanité, un géant bienveillant dont les pieds sentent merveilleusement bon et qui devraient être baisés avec révérence par le monde entier.
Votre discours sur les pieds-noirs reproduit intégralement celui des ordures et des traîtres du PCF et de la CGT en 1962. Il suffit de consulter les journaux de l’époque pour s’en assurer.
Encore une preuve que vous êtes un communiste enragé :
« Je maintiens aussi que la condition des Pieds-Noirs sous l’Algérie coloniale était infiniment supérieure à celle des indigènes. »
Où avez-vous trouvé que la « condition » de tous devrait être égale ? Sinon dans les postulats de l’idéologie communiste ?
Comme le disait Youri Bezmenov dans la conférence que je vous ai indiquée, « Il y a des gens qui sont grands et bêtes, et d’autres qui sont petits, chauves et intelligents ». L’assistance part alors dans un énorme éclat de rire : on voit bien, sur la vidéo, que Youri Bezmenov est chauve et intelligent.
Les Maghrébins ont un quotient intellectuel de 80 en moyenne. Les Européens qui ont colonisé l’Algérie ont un quotient intellectuel de 100 en moyenne (moins, sans doute, maintenant, car grâce aux politiques d’immigration promues par les communistes dans votre genre, quand on importe en masse des abrutis dans une société, eh bien on a tendance à en faire une société d’abrutis).
Les Européens sont travailleurs alors que les Maghrébins sont paresseux. Les Européens ont développé les sciences et les techniques, alors que les Maghrébins s’en remettent à « inch Allah ». Comme on le voit partout où des Arabes ou des musulmans sont libres de se développer en toute indépendance, en dehors des influences néfastes du colonisateur occidental. Comme le montre l’expression populaire « travail d’Arabe ».
Comme le montrent les rapport officiels des préfets dans les années 1920, sollicitant l’opinion des chefs d’entreprise de métropole sur instruction du gouvernement, et recueillant leur désapprobation massive des travailleurs immigrés algériens qui leur étaient imposés pour des raisons politiques : les patrons se plaignant qu’ils étaient peu instruits, peu motivés, peu productifs et peu loyaux. Eh oui, en 1920, déjà…
Le résultat est, effectivement, comme le disent ingénument les gauchistes dans votre genre, que « la condition des pieds-noirs en Algérie était supérieure à celle des indigènes ».
Le résultat est aussi que les Algériens ont bénéficié de la « condition » des pieds-noirs, comme vous dites. Les magnifiques bâtiments art-déco d’Alger, ce ne sont pas les indigènes qui les ont construits. Si le méchant colonisateur n’avait pas « fait suer le burnous », ils ne seraient pas là.
Et d’ailleurs, depuis que le méchant colonisateur n’est plus là, ils tombent en ruines, bien que l’Algérie flotte sur une nappe de pétrole et de gaz que le méchant colonisateur lui a acheté à un prix bien supérieur à celui du marché mondial, longtemps après l’indépendance, pour se faire pardonner d’avoir construit tant de magnifiques bâtiments, d’hôpitaux, d’écoles et de routes.
Et pour se faire pardonner de soigner gratuitement, dans les services de pointe de ses hôpitaux parisiens, les dirigeants de l’Algérie indépendante. Parce qu’un demi-siècle après la décolonisation, les Algériens n’ont, semble-t-il, pas encore été capables d’inventer la médecine, même au bénéfice de leurs présidents, alors que « les musulmans nous ont apporté la médecine », si l’on en croit la répugnante propagande immigrationniste des gauchistes dans votre genre.
Je constate que « le peuple policier » a eu plus de chance avec son ministre que la manif pour tous avec son interlocuteur au gouvernement !
Ceci dit, j’ai écouté avec beaucoup d’intérêt le 28′ d’hier sur ARTE avec Luc Poignant (Unité police SGP-FO), Laurence Blisson (juge d’application des peines au TGI de Bobigny et Secrétaire générale du Syndicat de la magistrature), et le politologue et spécialiste de la police Sebastian Roché ; leur débat ayant été précédé de Farhad Khosrokhavar, sur le thème Les prisons françaises : une cocotte-minute.
Accessoirement on dira que le problème de la cocotte-minute ne commence que lorsqu’on lui bouche l’échappée de la vapeur, ou qu’on l’ouvre sans avoir préalablement évacué cette dernière. Néanmoins, j’ai écouté et cru comprendre mais peut-être ai-je mal compris, que la prison était le sifflet et la société la cocotte.
Bref, j’ai surtout retenu de ce débat de spécialistes s’il en est, que le moment des doléances policières était particulièrement bien choisi, vu que le gouvernement est à la recherche de voix à droite, que l’extension des conditions de la légitime défense n’était pas une bonne idée et SURTOUT que les Etats où la police est par voie de conséquence amenée à sortir le plus son arme étaient aussi ceux dans lesquels au bout du compte, il y avait le plus de policiers tués !
Du coup, dans la pensée de leur propre sauvegarde, si je pense qu’il sera utile d’avoir obtenu des moyens supplémentaires, je pense aussi qu’avoir cédé sur le chapitre de la légitime défense dans un but électoraliste conduira beaucoup plus de policiers à être portés par six personnes, que de délinquants et de criminels à être jugés par douze personnes, selon le mot de je ne sais plus trop qui.
Enfin, j’ai entendu que la police française avait les plus mauvaises relations avec la population de toutes les polices européennes, et ce n’est ni un aménagement de la loi, ni une enveloppe supplémentaire qui va arranger cela qui me paraît essentiel à la sécurité de la police elle-même.
J’ai entendu également parler de davantage de formation, de la part de Luc Poignant si j’ai bonne mémoire, et je pense qu’il s’agit là, DE TOUS POINTS DE VUE, de la meilleure et de la plus sensée des revendications.
L’autre jour j’ai vu manœuvrer un petit groupe de six gendarmes dont cinq gendarmettes parmi lesquelles, ne voyez aucune malice de ma part dans cette remarque, deux bons gros popotins !
Je ne dis pas qu’une gendarmette n’a pas droit à un popotin, je pense même que l’autorité a voulu exprimer par là une volonté d’ouverture de ce corps aux émules de l’adjudant-chef puis lieutenant Isabelle Florent (alias Corinne Touzet) dans Une femme d’honneur et a donc fait preuve de bonne volonté, mais je ne suis pas sans me poser quelques questions quant à la célérité dont les deux courageuses jeunes femmes évoquées ci-dessus sont susceptibles de faire preuve en toute circonstance.
Car, si la magistrature assise verra son assise, précisément, renforcée au prorata de la taille de cette partie de son anatomie, je doute qu’il en soit de même dans la gendarmerie.
Ce que je veux dire par là, c’est que chaque corps a ses particularités mais que tous doivent de la loyauté à l’autorité comme à la République et je ne sache pas qu’il ait été beaucoup question de cette dernière qualité dans les récentes manifestations.
@ Robert Marchenoir
Vous ne vous arrangez pas dites donc ! Et pour la mauvaise foi regardez-vous. De quel génocide ont été victimes les Pieds-Noirs ? D’où sortez-vous vos données sur le QI comparé des Algériens et des Français ? D’où sortez-vous que le QI est un indicateur pertinent entre tous ?
Oui, je pense que les droits et les devoirs doivent être les mêmes pour tous, si vous êtes un libertarien individualiste sans pitié ce n’est pas mon cas. Il n’en était pas ainsi en 1920 je sais, donc ça s’est terminé comme ça devait se terminer, pourtant certains esprits lucides condamnaient déjà la colonisation à l’époque, même chez nous, que ne les a-t-on écoutés.
Noblejoué a magnifiquement résumé toute la problématique dans son post et a conclu de la bonne manière : il est urgent d’oublier.
Vous êtes raciste et n’aimez pas les musulmans, c’est votre droit le plus strict, n’essayez pas d’inventer des arguments à l’appui de votre thèse, vous êtes grotesque, franchement.
Dans ma longue carrière d’agent de la première direction du KGB puis du SVR j’en ai vu des cas mais des comme vous, pas souvent !
@Robert Marchenoir
« Et d’ailleurs, depuis que le méchant colonisateur n’est plus là, ils tombent en ruines, bien que l’Algérie flotte sur une nappe de pétrole et de gaz que le méchant colonisateur lui a acheté à un prix bien supérieur à celui du marché mondial, longtemps après l’indépendance, pour se faire pardonner d’avoir construit tant de magnifiques bâtiments, d’hôpitaux, d’écoles et de routes. »
Vous me l’ôtez du clavier !!
C’est ce que j’ai pu constater chaque fois que je suis allé en Algérie. Les ordures balancées dans les cages d’ascenseur des immeubles de la rue Michelet (Didouche Mourad aujourd’hui, mais les Algérois persistent à appeler les rues d’Alger par leur nom de baptême !).
Peut-être savent-ils confusément ou lucidement ce qu’ils ont perdu avec le départ des Roumis !!
C’est le pays qui a le taux de natalité le plus élevé du Maghreb (et du Machrek) ainsi qu’un taux de chômage des jeunes avoisinant les 35%.
C’est sans doute encore de la faute des Français si une grande partie de cette jeunesse n’aspire qu’à émigrer en France ou au Canada.
En France, oui, ce pays honni, qui pour sans doute se faire pardonner, maintient un régime dérogatoire aux règles du regroupement familial en n’exigeant pas de ressource minimale pour accueillir les cousins du bled (taux de consanguinité proche du taux de chômage : 32%).
Pardon pour le hors sujet mais Tomas parle de ce qu’il ne connaît pas…
@ Robert Marchenoir | 27 octobre 2016 à 13:18
« …faire suer le burnous ne veut rien dire »
Suelburnus est le gouverneur romain de la Corse qui lance ses troupes à la recherche d’Ocatarinetabellatchitchix.
A part cela, ayant vécu en Afrique, j’approuve pleinement votre commentaire. Et un certain nombre de vieux Africains ont la nostalgie de la présence française.
@caroff et Robert Marchenoir
Ce qui est formidable avec vous c’est qu’il faut tout expliquer.
Si vous avez toute la population diplômée et formée qui quitte un pays d’un coup, et que ce pays dispose d’une infrastructure moderne nécessitant un certain nombre de compétences pour la faire tourner, forcément ça ne marchera pas. Un peu comme si tous les ingénieurs d’une centrale nucléaire s’en allaient en laissant le soin aux balayeurs et aux femmes de ménage de la faire tourner.
C’est ce qui s’est passé en Algérie, ainsi qu’au Zimbabwe. Même situation, même cause, même effets.
Je vous vois déjà me sortir les chiffres vertigineux des coopérants qui n’ont pas dû être plus de 10 000 au même moment dans le pays, ce qui n’est pas comparable avec un million de personnes.
Ensuite, je n’ai jamais dit que les Français étaient les seuls responsables du marasme algérien d’aujourd’hui, je ne me souviens pas que nous ayons abordé le sujet. Bien sûr que le système de parti unique et de développement économique sur le modèle soviétique a été une catastrophe dans un pays qui n’avait pas connu la révolution industrielle. Bien sûr que la société traditionnelle et religieuse est un obstacle au développement économique, voyez le retard à l’allumage de la plupart des pays catholiques d’Europe lors de la révolution industrielle et des pays orthodoxes ensuite. Et le revanchisme algérien actuel est aussi stupide que la rancoeur remâchée des rapatriés de 1962, ça ne les mènera pas bien loin.
Vous êtes experts dans l’art de me faire dire ce que je n’ai pas dit, ça vous arrive de lire un texte jusqu’à la fin ?
@Philippe Dubois | 27 octobre 2016 à 20:26
Sauf que lesdits Africains ont la nostalgie de quelques Français qui furent l’honneur de la France (enseignants, médecins, infirmières, missionnaires ou militaires) et venus pour apporter le meilleur de leur civilisation tout en respectant les « colonisés ». Rien à voir donc avec les racistes qui par leurs préjugés imbéciles, leurs exactions et leurs brimades ont largement contribué à l’échec de ladite colonisation qui aurait pu évoluer sur une authentique assimilation, sans brimades ni reniements.
A cet égard, Marchenoir me semble parfaitement illustrer les fachos de tout poils et autres Dupont Lajoie qui par leurs préjugés imbéciles ont fait tout foirer !
Amen…
@ Philippe Dubois
Pas tous franchement je pense. Je connais mal l’Afrique mais pas mal de gens qui y sont allés m’ont décrit leurs contacts avec les locaux, les citoyens de l’ancienne puissance coloniale ne sont pas particulièrement bien vus au Cameroun, par exemple. Les souvenirs des médecins et bons samaritains de la colonisation, et il y en eut, commencent à s’effacer de la mémoire des hommes. Les coopérants auraient pu prendre le relais mais ça aussi, ça n’a pas marché, alors qu’ils y croyaient à leur mission. Mais évidemment on a préféré dans les années 60 et 70 conduire une coopération de substitution et plaquer notre modèle de développement au lieu d’essayer de comprendre sur quels leviers il fallait agir. Lire à ce sujet le très intéressant livre de Jacques Baratier, « L’entreprise contre la pauvreté ».
Les Algériens que j’ai rencontrés à l’étranger c’est tout l’un tout l’autre, soit ils nous détestent soit ils nous aiment bien. C’est compliqué semble-t-il l’Algérie ! En France ils sont plutôt rigolos avec leurs « Vous les Français vous êtes trop sympas » auxquels je réponds invariablement que les massacres à l’aveugle ça va, on a suffisamment donné dans notre histoire.
@Catherine JACOB
« L’autre jour j’ai vu manœuvrer un petit groupe de six gendarmes dont cinq gendarmettes parmi lesquelles, ne voyez aucune malice de ma part dans cette remarque, deux bons gros popotins !
Je ne dis pas qu’une gendarmette n’a pas droit à un popotin, je pense même que l’autorité a voulu exprimer par là une volonté d’ouverture de ce corps aux émules de l’adjudant-chef puis lieutenant Isabelle Florent (alias Corinne Touzet) dans Une femme d’honneur et a donc fait preuve de bonne volonté, mais je ne suis pas sans me poser quelques questions quant à la célérité dont les deux courageuses jeunes femmes évoquées ci-dessus sont susceptibles de faire preuve en toute circonstance »
Excellentes remarques Catherine Jacob. Il ne faut pas avoir peur de dire les choses. Le métier de policier ou de gendarme exige, tant des hommes que des femmes (qui veulent s’y risquer), des qualités humaines et des aptitudes physiques sans lesquelles ces personnels sont voués au ridicule, à l’inefficacité et à l’échec, voire à la dangerosité pour leurs collègues ou ceux qu’ils ou elles seraient censés protéger. Comme quoi la réussite (intellectuelle) à un concours ne fait pas tout s’agissant d’un métier exigeant avant tout des qualités physiques et humaines (essentiellement viriles) sans lesquelles les autres connaissances demeurent inutiles.
@ Tomas | 27 octobre 2016 à 23:00
« Les souvenirs des médecins et bons samaritains de la colonisation, et il y en eut, commencent à s’effacer de la mémoire des hommes. »
Vous avez raison et c’est bien pour cela que j’ai écrit : un certain nombre de vieux Africains, les jeunes étant souvent particulièrement haineux et vindicatifs
@ Mary Preud’homme | 27 octobre 2016 à 21:25
Sauf que ces vieux Africains ont aussi la nostalgie des patrons blancs qui les faisaient bosser (pas trop dur, ces patrons ayant eu tendance à « s’africaniser » aussi).
Parce qu’à cette époque, tout fonctionnait correctement.
Et puis, tout le monde obéissait au blanc, alors que dans de nombreux pays, les membres de l’ethnie A refusent d’obéir à ceux de l’ethnie B qui considèrent eux-mêmes ceux de l’ethnie C comme des Untermenschen.
Monsieur Philippe Bilger,
Bernard Cazeneuve a annoncé qu’il souhaitait aligner l’outrage à un policier ou un gendarme sur celui d’un magistrat.
Notre Constitution veut en son article 1er que « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ».
Une femme de 70 ans, qui a élevé dignement quatre enfants, a travaillé plus de quarante ans, n’a jamais commis d’infraction de quelque nature que ce soit, peut se faire outrager et voir la justice sanctionner moins sévèrement le coupable que si la victime était un « être supérieur » ?
Certains mettent en avant le fait que les magistrats et les policiers représentent l’ordre public et qu’il est donc nécessaire de les « surprotéger ». Pourquoi ne pas inclure les enseignants, eux aussi victimes de fréquents outrages et qui représentent l’éducation, ou le personnel soignant dans les hôpitaux qui représentent la santé ? Sans éducation ni santé quelle serait l’utilité de l’ordre public ?
Faire respecter l’ordre public incombe à tous, par exemple si je vois un valide sur une place handicapé je l’invite fortement et fermement à quitter la place. Dans ce cas d’après vous il serait en droit de m’insulter avec une sanction moindre à cet outrage que si son interlocuteur était un policier ?
Merci de l’attention que vous porterez à mes questions.
Bien cordialement.
@Jérôme Lyothier | 28 octobre 2016 à 16:59
Cher Monsieur, si vous viviez dans certains quartiers vous sauriez que se faire insulter est le lot quotidien des policiers de sécurité publique, y compris les personnels des BAC et d’autant plus durement qu’ils sont en bas de l’échelle. C’est pourquoi ils ont renoncé depuis des lustres à porter plainte pour outrage. S’agissant de leur intégrité physique il me semble par ailleurs qu’ils ne sont pas particulièrement surprotégés avec plus de vingt blessés par jour dans les rangs des forces de l’ordre (police et gendarmerie). Ce qui rapporté à l’effectif des fonctionnaires et militaires actifs ou de terrain estimé à 120 000 représente quand même 6 % par an. Et rapporté à toute une carrière donne toutes les chances (si l’on peut dire) à un policier ou gendarme d’être blessé plusieurs fois en activité. Imaginez ce que cela donnerait si les enseignants dont l’effectif est d’environ 1 100 000 déploraient chaque année près de 70 000 blessés en activité. Or vous osez comparer les risques quotidiens d’un policier à ceux des enseignants qui pour l’essentiel ne font qu’essuyer des provocations ou insultes qui sont le lot de beaucoup de gens (et pas seulement des policiers qui pour l’essentiel laissent courir) dès lors que la politesse et le respect ont été dévalorisés et ringardisés. Mais par qui au juste ? N’est-ce pas aussi du fait de certains enseignants gauchistes qui paient aujourd’hui les conséquences de leur laxisme et plutôt que se remettre en question continuent de se défausser sur les représentants de l’autorité et voudraient en outre jouir des mêmes droits. Mais pour en faire quoi ? On croit rêver !
@Jérôme Lyothier
Vous vous adressez à Monsieur Bilger concernant cette affaire d' »outrage à agent », je me permets quand même de vous raconter une petite anecdocte qui révèle que le laisser-aller est permanent et que s’agissant d’outrage
le respect est dû à la personne humaine, son semblable, pas à un chapeau !
Une connaissance me faisait part de ce qu’elle avait écrit pour demander les pièces d’un dossier (selon l’article de Loi xyz).
Sans réponse trois mois plus tard, elle téléphone. Je vous passe les détails pour apprendre que c’était à sa mère de faire cette demande.
La mère fait la demande et reçoit comme réponse qu’il fallait réagir six mois après la décision du Procureur… Son étonnement ne s’arrête pas là puisqu’elle me décrit le courrier comme étant une photocopie avec barre noire transversale, parsemée de points noirs (ndlr vitre
de la photocopieuse jamais nettoyée) et se demande comment un tel courrier peut être anonyme cad avec un cafouillage au-dessus de « le service abc ». Je pense qu’elle n’en revenait pas elle-même !
En résumé, quatre mois sans réponse. Un appel téléphonique. Une nouvelle demande. Une réponse non conforme à la loi. Une présentation digne des pays sous-développés… et on nous intimerait le droit au respect ?!
Mais oui, incluons tous les fonctionnaires pour le droit au respect surtout ceux qu’on ne voit pas et qui envoient des torchons en réponse à des demandes légales et revenons au bon vieux temps des baronnies !
Il paraît que le diable se cache dans les détails ?!