Le pape François intervient beaucoup, peut-être trop. En même temps il serait paradoxal que cette grande conscience, la lumière d’un catholicisme grâce à lui revigoré, se taisent face à un monde chaotique, désordonné, injuste et parfois tragique.
Mais se demander gravement, en feignant de ne pas avoir déjà pris son parti, si le pape est de gauche n’a aucun sens. Il échappe évidemment à cette classification commode, traditionnelle.
Il est de l’Homme.
Le cercle dans lequel on veut nous enfermer est vicieux. On accuse le pape de faire de la politique et en même temps on ne cesse de porter sur lui, quoi qu’il fasse ou qu’il dise, un jugement purement politique. On s’obstine à ne pas considérer le pape en lui et l’humanisme très particulier, dans son universalité et son essence, qu’il a à assumer et à diffuser. On en fait un partisan pour s’autoriser à le traiter en partisan. On préfère ne pas quitter nos registres familiers.
Ce serait mentir que de nier l’agacement que m’ont inspiré certaines de ses confidences, notamment l’influence prédominante d’une amie communiste sur lui. Il n’en demeure pas moins que, pour dominer cet énervement, je m’attache à sortir le pape du champ banal de la contestation partisane.
Je rejoins peu ou prou sur ce plan le sociologue Dominique Wolton qui a eu le privilège d’avoir douze séances secrètes de travail avec le Saint-Père. Il le décrit, me semble-t-il avec justesse et avec justice, quand il le voit « indiscipliné. On ne peut pas l’enfermer dans une case. Ce pape n’est bien qu’avec les pauvres, les dominés et les exclus. Il aime le peuple et n’est bien qu’avec lui. Il n’est heureux qu’au contact des gens. Il se met « au pied » des Evangiles. Il les incarne. C’est une force inouïe… » (Le Figaro).
Cette analyse ne signifie pas évidemment que le pape se désintéresse de la communauté universelle dans sa plénitude et sa diversité. De ceux qui ont le bonheur de n’être pas des malheureux comme de ceux qui subissent le malheur d’être privés du bonheur au quotidien. De ceux qui possèdent comme de ceux qui ne possèdent pas.
Mais sa mission, aussi perturbante qu’elle puisse apparaître pour les adeptes du relatif et des équilibres politiques, est de porter haut, avec une sorte d’absolutisme autarcique et entêté, la défense par principe des minorités, des groupes et des personnes ballottés par les aléas de la vie et les bouleversements du flux mondial chaotique et misérable.
Quand Rémi Brague énonce que « non, la parabole du bon Samaritain ne s’applique pas aux Etats », il a raison mais son assertion démontre en même temps que le pape, n’étant pas une personnalité politique et n’incarnant pas véritablement un Etat avec ses contraintes, ses prudences et ses précautions, a précisément pour unique impératif de soutenir jusqu’à l’absurde des causes avec une intégrité et une inconditionnalité dont l’Etat n’aurait pas le droit de faire preuve (Le Figaro Magazine).
Le pape François n’a pas le choix. S’il n’était pas Antigone, pour oser une comparaison antique et profane, contre tous les Créon du monde, sans céder d’un pouce ni dévier d’une tension qui le constitue comme gardien de l’absolu, il deviendrait alors un politique ordinaire. Il risquerait de virer à gauche.
Alors que je persiste et je signe : il est bien au-delà de nos frontières traditionnelles. Ne le réduisons pas à nos joutes.
Puisqu’il est de l’Homme.
Bonjour,
Il est vrai que le pape François dérange, surtout à droite, vu que la gauche catho constitue un courant relativement minoritaire dont la pensée est totalement en harmonie avec celle du pape François.
Le refus du pape François d’associer l’Islam aux violences islamiques qui sèment la terreur dans certains pays européens et notamment en France provoque une vague d’indignation et d’incompréhension au sein même d’une certaine frange de fidèles, les plus fervents, les plus pratiquants, les plus dogmatiques aussi. Bref ceux que l’on désigne généralement sous le nom de « cathos réacs ».
En fait le pape ne fait rien d’autre que de souligner le fait que dans toute religion, il existe des exaltés, des illuminés, des fondamentalistes qui interprètent les textes des livres saints à leur façon afin de faire prévaloir leurs idées malsaines car empreintes de racisme et d’intolérance.
Ces « fous de Dieu » existent aussi bien chez les musulmans que chez les juifs ou les chrétiens. Ce mouvement d’intolérance existe également dans certains mouvements clairement athées d’extrême gauche et d’extrême droite.
Le pape François est profondément humaniste et refuse toute violence de nature idéologique. En cela il remplit pleinement son rôle de pacificateur. Que demander de plus ?
« Puisqu’il est de l’Homme. »
Alors qu’il devrait être de Dieu !
Un pape qui est de l’Homme, avec ou sans majuscule, c’est un pape humain trop humain, engagé dans un combat politique qui oublie l’universalité du message de Jésus pour le réduire à un champ social particulier, celui de l’immigration et pas n’importe laquelle, celle des musulmans, oubliant les Chrétiens d’Orient.
Lorsqu’il dit que « Jésus est un immigré », on peut supposer qu’il s’agit d’une métaphore, mais alors pourquoi ne pas dire que Jésus est également un Chrétien d’Orient martyrisé ou un Yazidi torturé.
Il y a chez ce pape un refus, un déni des Chrétiens d’Orient qu’il a montré lorsqu’en revenant d’un voyage, il a ramené avec lui des immigrés musulmans refusant malgré les conseils de ses proches de mêler des Chrétiens, immigrés également, au groupe.
Plus fondamentalement, j’ai trouvé que les entretiens (Le Figaro) que le pape a eus avec Dominique Wolton manquaient singulièrement de spiritualité, et deux points ont attiré mon attention.
Le premier c’est le pape avouant qu’il avait suivi une analyse, sans préciser de quelle nature, je suppose qu’elle était freudienne, mais peu importe.
L’important c’est qu’il a livré les profondeurs de son âme à quelqu’un d’extérieur à l’Église.
La règle de tout temps est qu’un homme d’Eglise livre ses états d’âme à son confesseur ou à un prêtre que lui conseille son confesseur, lequel à partir des textes sacrés et de l’interprétation portée par la Tradition des Pères de l’Église, l’aide à résoudre ses problèmes.
Ici la solution choisie par François est une solution externe à la Tradition des Pères et à la foi qu’il est censé porter. Si celui qui devait devenir pape choisit une réponse externe à la religion, je considère pour ma part qu’il y a problème et que cela lui enlève beaucoup de légitimité pour porter et défendre le message de l’Église et donc celui de Jésus.
Je précise qu’il ne s’agit pas pour moi, ici et maintenant, de porter jugement sur la psychanalyse, mais de juger le rapport entre un homme d’Eglise et la psychanalyse dans la recherche de solutions à ses difficultés.
Le second point qui a attiré mon attention est l’influence d’une amie communiste sur lui.
Et ceci m’amène à une réflexion plus générale sur la lutte entre le communisme et le libéral-capitalisme.
Celui-ci a gagné la guerre froide matériellement, et l’idéologie libérale s’est imposée économiquement partout, mais je me demande si le communisme n’a pas gagné la guerre de l’idéologie.
Le principe d’égalité est devenu le rabot avec lequel toute tentative de s’extraire des servitudes sociologiques est impitoyablement effacée, le « tous égaux » communiste fait la loi.
Et plus insidieusement, la haine du communisme contre le libéralisme s’est transformée en une haine de soi de l’Occident, dans la mesure où le libéralisme l’a emporté. Détruire tout ce qui a fait la grandeur de l’Occident et jusqu’à sa mémoire est la règle.
Le pape François qui a bien connu les luttes marxistes de l’Amérique du Sud me semble entrer dans cette vision du monde, où on ne demande jamais assez à l’Occident et à l’Europe qui en est la représentante emblématique.
L’accueil des immigrés en nombre et dans les conditions politiques et culturelles définies par François signe la mort de l’Europe. On a l’impression qu’au nom d’un Évangile interprété par un crypto-marxiste c’est ce qu’il souhaite.
Il y aurait trop à dire, j’en reste là.
PS : « Puisqu’il est de l’Homme. »
On pourrait également faire une lecture de cette expression à partir de l’expression de Jésus disant : « Je suis le Fils de l’Homme », en poursuite de textes bibliques et annonçant l’Apocalypse.
C’est un autre débat.
Quoique le comportement de François nous ouvre la voie vers une apocalypse qui l’emportera avec nous si nous le suivons, ce qu’à Dieu ne plaise.
Je ne sais pas si le pape François est de gauche ou « de l’Homme », mais je pense que les commentaires suscités par votre billet vont démontrer qu’il n’est pas de droite.
La vraie, la seule frontière, est celle qui sépare l’amour du ressentiment.
http://home.nordnet.fr/~jpkornobis/Textes/frontiere1.htm
Pour pouvoir analyser, juger et critiquer le message du pape il est indispensable d’aller voir les quartiers populaires de Lagos, Jakarta, Rio de Janeiro ou Los Angeles.
Il faut penser aux conditions de vie en Inde, au Bangladesh, de tous les Africains et d’une bonne partie des Sud-Américains.
Il faut penser que plus des deux tiers de la population de cette Terre vit dans la misère mais voit maintenant – télévision et Internet aidant car même si la plupart n’en possèdent pas ils y ont accès d’une façon ou d’une autre – comment vit un petit milliard de terriens sur les sept milliards d’Homo sapiens.
Alors seulement on comprend le message que nous adresse le Pape.
Plus que défendre les pauvres c’est nous qu’il met en garde :
« Faites quelque chose, vite, pour améliorer le sort de ces gens car vous serez rapidement en voie de disparition si vous ne faites rien. »
Le danger est là !
Le drame est que les bavards ne réfléchissent plus, ils regardent le monde du mauvais bout, à travers leur nombril.
Après le burn-out c’est la réduction en cendres qu’il nous faut craindre.
Récemment, Alain Nueil, romancier et professeur de lettres agrégé, a publié un article critiquant le pape avec une insolence rare en sélectionnant quelques minces parties de ses déclarations.
En voici le début :
« Le message du pape François sur les migrants, rédigé le 15 et publié le 21 août, est tellement caricatural, tellement détaché des réalités géopolitiques d’aujourd’hui, qu’on pourrait croire à un faux, un pamphlet concocté sur-mesure pour rendre haïssables la papauté et toute la chrétienté avec elle. » Et plus loin : « Y a-t-il un pilote dans l’avion ? »
Scandalisé, j’ai adressé par courriel le texte complet d’Alain Nueil à un vieil ami, archevêque italien, herméneute du pape François, qui connaît parfaitement bien le mécréant que je suis, voici la partie de sa réponse concernant le texte d’Alain Nueil :
(une traduction je pense n’est pas nécessaire)
« Caro Claude,
Buonasera.
Grazie di essere entrato nell’arena delle discussioni sottolineando la necessità di tener presente il contesto di affermazioni estrapolate dei discorsi-documenti del Santo Padre.
Aveva detto ai giornalisti in un viaggio aereo con loro: « Vi prego di tener presente il contesto di quanto affermo ». Così sia, ma così non è, purtroppo. »
Ogni Bene.
+ Agostino
Clairement Alain Nueil n’a pas entendu la mise en garde du Pape, il ne doit pas prendre l’avion, je le lui ai signalé par courriel par l’intermédiaire du modérateur de la publication, j’attends toujours la réponse.
Comme quoi on peut être agrégé, et n’être qu’agrégé !
C’est dans ce genre de situation qu’on apprécie d’autant plus Justice au Singulier, Philippe et Pascale répondent quand on leur adresse un courriel.
Savonarole a fort bien illustré cela en écrivant :
« Salut sylvain, ici c’est l’Arche de Noé de la démocratie »
le 01 septembre 2017 à 17:47.
Le pape aussi parlait d’Arche de Noé.
« Le Pape n’est pas de gauche, mais de l’Homme… »
Je n’en suis pas si sûr, cher P. Bilger : du risque d’élire un Jésuite comme Pape !
La surprise fut grande dans le monde quand l’archevêque de Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio, fut élu Pape sous le nom de François. Mais la surprise, encore plus grande, fut l’élection, pour la première fois de l’Histoire chrétienne, d’un Jésuite. Tous les autres ordres religieux eurent de nombreux appelés à la plus haute charge de l’Eglise, jamais un Jésuite. Et pour cause : les Pères de l’Eglise, depuis cinq siècles, se sont toujours méfiés de cet Ordre rebelle, indépendant, toujours prêt à sortir des sentiers battus, à franchir les lignes jaunes.
Le Pape actuel ne déroge pas à la règle : conformément à l’esprit de l’Ordre, il est partisan d’une mondialisation « heureuse », en oubliant, comme tous les intellectuels formés par cet Ordre, les contingences primaires, la réalité des faits et des situations.
Ses raisonnements intellectuels sont imprégnés de la nébuleuse Jacques Maritain, Emmanuel Mounier et de la revue « Esprit » des années 30 si diffusée en Amérique latine. Vous soulignez vous-même sa très grande proximité intellectuelle avec une amie communiste. Par ailleurs, même s’il s’en est défendu, la « théologie de la libération » – confondant allégrement le catholicisme social et l’idéologie marxiste – a largement influencé son action dans les premières années de se charge épiscopale. Tout cela est inscrit dans son inconscient.
Certes, après les fulgurances de l’infatigable voyageur planétaire Jean-Paul II, après l’austère intellectuel intransigeant sur le dogme Benoît XVI, ce simplissime et direct François nous ramenait avec bonheur aux premières heures de l’Eglise. Mais après quatre années de pontificat, force est de constater les profonds clivages qu’il introduit dans l’Eglise.
Par exemple sur l’immigration. Elle est pour lui naturelle vers l’Europe et il n’est pas de jour où il ne nous exhorte à faire bon accueil à ces millions de migrants, avec des propositions délirantes notamment sur le regroupement familial. Sans qu’il ne semble voir ni soupeser les énormes conséquences sociales, économiques et bouleversements de tous ordres qui résultent de cette migration massive.
Nous rappeler à la charité comme il le fait, oui bien sûr, mais d’abord faudrait-il qu’il éclaire les causes. Récemment, lors de son grand voyage en Afrique, je ne l’ai pas entendu délivrer un message sévère aux potentats africains corrompus, grands responsables de l’émigration africaine par leurs désastreuses politiques économiques et leur soutien aux luttes ethniques pour préserver leur pouvoir. Les causes d’abord, avant les conséquences !
Par ailleurs, je crois me souvenir que la vie religieuse des catholiques est réglée par les trois grandes vertus théologales : la foi, l’espérance et la charité. Depuis toujours, les Jésuites se sont polarisés sur la charité, reléguant quasiment au second plan dans leur enseignement les deux autres vertus. Le Pape François est bien dans cet esprit-là. D’où pour l’instant – semble-t-il – un très fort déséquilibre d’enseignement et de messages qui peut poser question à terme s’il n’évolue pas : la charité bien sûr, mais aussi la foi et l’espérance.
Restera-t-il enfermé dans la dialectique jésuitique qui l’a formé ou rejoindra-t-il l’universalisme chrétien de Jean-Paul II ? Dieu seul le sait !
En tout cas, certains mauvais esprits chrétiens font remarquer que le Saint-Esprit qui devait éclairer les cardinaux lors de l’élection papale se serait trompé de casting dans son éclairage !
Cordialement.
A lire :
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/08/bloc-notes-le-desarmant-irreal.html
Lire aussi « Vie de Jésus » d’Ernest Renan où Jésus ne vous donnera pas la solution du problème actuel !
Arrivé au terme de sa vie, ce pape demande aux nations de fusionner et de répartir leurs richesses entre tous les leurs, sachant qu’aucun d’entre nous ne pourra emporter quoi que ce soit avec lui dans son urne.
Jésus était un hippie et vivait comme les moines bouddhistes de la charité des autres, tout en prodiguant ses conseils angéliques.
D’ailleurs, tous les riches de la terre sont en accord avec les dires du Pape et demandent toujours aux pauvres de payer plus de taxes et de partager le peu qu’ils possèdent.
Faudra-t-il, en France, en arriver à nous convertir à la religion de Mahomet et nous teindre la peau en noir ?
J’espère que ce pape va donner sa démission, puisqu’il a maintenant l’âge promis d’une retraite papale, et qu’un Pape digne de l’époque des Borgia viendra le remplacer.
Tout va bien, nous tenons enfin notre premier pape gauchislamiste !
Le Pape n’est pas de gauche mais de l’Homme…
Eh bien justement, en donnant l’impression d’être plus tourné vers l’Homme que vers Dieu, en privilégiant la créature au Créateur et en cédant ainsi à l’erreur moderniste condamnée par Saint Pie X, il semble montrer qu’il est quand même un tantinet gauchi par les idées fausses du monde actuel…
Mais bien entendu, nous éviterons de sonder les reins et les cœurs.
Où diable avez-vous trouvé que la mission du pape soit la défense des « minorités » (mot malhonnête qui ne veut d’ailleurs rien dire, mot-slogan, mot gauchiste) ? Moi, je pensais que la mission du pape était la défense de la foi catholique — et donc aussi de la communauté catholique, avant qu’elle ne devienne minoritaire sur sa propre terre, si possible.
A vous suivre, puisque le pape a un diplôme de pape, alors il peut bien se comporter comme un vulgaire politicien gauchiste, il ne pourra jamais être qualifié d’homme de gauche, puisque son immunité le protège.
Rassurez-moi : lorsque nous aurons un pape « ultra-libéral », ou « suprémaciste blanc », comme disent les imbéciles, et qu’il appellera à la privatisation des services publics ainsi qu’à la fin de l’immigration de masse, vous nous expliquerez qu’il ne s’agit pas d’un pape de droite, puisqu’il faut « considérer le pape en lui et l’humanisme très particulier qu’il a à assumer et à diffuser dans son universalité et son essence » ? Nous sommes bien d’accord ? Nous prenons rendez-vous ?
D’ailleurs, qu’est-ce qui peut bien vous faire penser que l’humanisme caractérise la fonction papale, que le pape soit « de l’homme » ? Le pape est « de Dieu », il me semble.
Et puis, comment peut-on tracer une équivalence entre l’humanisme et l’idéologie de gauche ? En somme, si l’on est de droite, on n’est pas un homme. On sait ce qu’a donné cette conception en Russie, au Cambodge, en Chine et ailleurs.
Vous semblez tenir que le devoir du pape est de défendre une cause, d’être un militant, de parler, de parler, de parler. Et s’il la bouclait, cinq minutes ? S’il éprouvait les bienfaits de l’humilité et du silence, que deux millénaires de christianisme nous ont enseignés ? Où les Pères de l’Eglise ont-ils dit que la mission du pape était de maximiser ses followers sur Twitter ? Si François s’étalait un peu moins en « conversations secrètes » (mais fortement médiatisées), en déclarations fracassantes, en interventions télévisées, peut-être dirait-il moins de sottises ?
Il est une hypothèse que vous n’avez pas envisagée : plutôt que de prendre la défense des « minorités », le pape ne serait-il pas en train de prendre le parti de la future majorité de sa boutique, qui comme chacun sait se développe plus vite en pays noir et marron qu’en pays blanc ? Faisant ainsi un calcul cynique tout à fait similaire à celui des politiciens, de « droite » comme de gauche, qui sont en train de vendre l’Occident à ses envahisseurs ?
Enfin nous serons ravis d’apprendre, de la bouche du sociologue-fonctionnaire de gauche Dominique Wolton (quasi-pléonasme en France), que le pape François « n’est heureux qu’au contact des gens », qu’il « aime le peuple et n’est bien qu’avec lui », qu’il « n’est bien qu’avec les pauvres, les dominés et les exclus ».
Outre que Wolton emploie ici sournoisement le mot de peuple dans son acception marxiste (il va sans dire qu’un chef d’entreprise, ou simplement un non-pauvre — et ne parlons pas d’un procureur réputé ! — ne fait pas partie du peuple : c’est un cochon d’oppresseur capitaliste), qu’est-ce que c’est que cette conception « Marie-Claire » de la fonction papale, où l’on se préoccupe avant tout du bien-être du papounet, et comment se sent-il, et est-ce qu’il a la pêche ce matin, veut-il un oreiller supplémentaire et n’aurait-il pas par hasard un tout petit peu de vague à l’âme ?
Pour ma part, j’avais cru que le but d’un pape était de devenir un saint ; ce qui veut dire qu’il se sacrifie pour les autres (et surtout pour la foi), au lieu de se répandre en conversations « secrètes » avec un gauchiste professionnel (qui doivent donner lieu à un livre, mais le coup du secret fait partie du plan marketing, je suppose), où il nous explique par le menu avec qui et dans quelles conditions il se « sent bien », à l’instar de n’importe quelle starlette de téléréalité.
Cela étant, je n’ai pas fait d’études de théologie ; je peux me tromper.
« …le pape, n’étant pas une personnalité politique et n’incarnant pas véritablement un Etat »
Je m’inscris en faux : le pape est le chef de l’Etat de la cité du Vatican avec l’indépendance et la souveraineté qui s’y rattachent depuis les accords du Latran en 1929. Le Vatican est membre de l’ONU avec le statut d’observateur.
N’oublions pas que le Vatican a été amené à jouer un rôle important dans des missions de paix, sa diplomatie est reconnue depuis bien longtemps.
Donc ce que François dit et écrit l’engage non seulement au titre de chef spirituel mais aussi au titre de chef d’Etat avec toutes les répercussions qui en découlent.
Ce qu’il dit du traitement des migrants dépasse clairement le cadre spirituel pour « tutoyer » la sphère politique.
On ne peut lui reprocher de le faire en tant que catholique, mais on est fondé à le critiquer en tant que citoyen !
« Malthus prédit mathématiquement que sans freins, la population augmente de façon exponentielle ou géométrique tandis que les ressources ne croissent que de façon arithmétique.
Il en conclut le caractère inévitable de catastrophes démographiques, à moins de limiter la croissance de la population. Malthus préconise ainsi une régulation volontaire des naissances, la « contrainte morale » : les couples prévoyants, en retardant l’âge du mariage et en pratiquant la chasteté jusqu’au mariage, seraient enclins à n’avoir que le nombre d’enfants qu’ils sont certains de pouvoir entretenir ou pas. » source Wikipédia
Les religions dans ce contexte ne sont que des poudrières !
Seule la Chine a réussi à modérer sa croissance démographique (qu’elle n’imposa pas à toutes les couches de sa société, ni à certaines ethnies de sa composante), elle vient d’ailleurs de modifier légèrement ces conditions en tenant compte de son évolution économique et du problème du renouvellement des générations.
En Afrique et en Inde principalement, c’est l’explosion démographique anarchique, et sa conséquence, la misère, que l’on voudrait faire partager à tous dans le cadre d’un esprit charitable infantilisé. L’invasion actuelle de l’Europe en est l’exemple stupide sans vision de ce qu’elle induit.
Il faudra bien que l’on en arrive à limiter les naissances, même au fin fond de la brousse, si l’on ne veut pas aboutir, à court terme, à une catastrophe afro-européenne sans limite.
Jésus, qui n’était que fils, n’apporte pas de remède à ce mal qui est le pendant de la charité désordonnée.
@ Claude Luçon
Nous sommes ici un certain nombre à avoir fait le tour du monde et ayant vécu de nombreuses années dans des pays que vous nommez et je m’oppose à ce que nos descendances subissent les effets de nos erreurs.
Et sinon, combien de « jungles calaisiennes » se sont installées au Vatican ?
Il était bien, le pape émérite Benoît XVI !
@Achille
Sacré Pape François, j’ai lu dernièrement qu’il avait déclaré qu’il avait des doutes dans sa tête, que notamment Adam et Eve n’avaient pas existé et que l’enfer n’existait pas non plus. S’agissant de l’enfer, on est soulagé. Ca freinait quand même un tant soit peu ceux qui s’apprêtaient à commettre des péchés et ça faisait peur aux enfants pas très sages, mais c’était un autre temps.
Ces barrières une fois levées, il devrait maintenant assouplir les interdits pour rendre le peuple plus heureux. Et à l’exemple de notre Macron national rien ne l’empêche d’améliorer l’ordinaire par ordonnance et d’en profiter pour mettre au pas son entourage ultraconservateur et pas très complaisant.
Soyez certain, Pape François, que beaucoup de vos fidèles feront siens vos états d’âme.
« Ce pape n’est bien qu’avec les pauvres, les dominés et les exclus. Il aime le peuple et n’est bien qu’avec lui. » (PB).
Pour ceux qui s’escrimaient à chercher une définition du mot peuple.
@ Robert Marchenoir
Calmos M. Marchenoir, le dégagisme sévit aussi au Vatican, après ce pape gauchiste, nous aurons droit à une fumée arc-en-ciel nous annonçant l’élection d’un pape LGBT, grâce aux quotas draconiens imposés par le lobby dans toutes les institutions sociales et sociétales et bientôt religieuses ; la papauté leur doit bien ça à nos amis des SOS homophobie, Bergé avait bien traité le pape Benoît XVI d’assassin, il ne va pas recommencer en traitant le futur pape d’homophobe, n’est-ce pas ?
Le Pape François est de l’Homme mais il est d’abord et avant tout, un homme, d’une très grande liberté, certes, mais totalement centré sur sa mission.
Beaucoup de commentateurs de ce blog sont vraiment de mauvaise « foi », comme Robert Marchenoir qui mélange la foi catholique et les catholiques, comme Exilé qui oublie que l’on ne peut pas ne pas défendre les hommes si l’on est un homme de Dieu, comme sylvain qui fait dans la caricature, comme seraye yves qui dit n’importe quoi, comme boureau qui simplifie, comme Tipaza qui est sur la défensive.
Dans le texte de Jérémie de ce dimanche, il est écrit :
« 07 Seigneur, tu m’as séduit, et j’ai été séduit ; tu m’as saisi, et tu as réussi. À longueur de journée je suis exposé à la raillerie, tout le monde se moque de moi.
08 Chaque fois que j’ai à dire la parole, je dois crier, je dois proclamer : « Violence et dévastation ! » À longueur de journée, la parole du Seigneur attire sur moi l’insulte et la moquerie.
09 Je me disais : « Je ne penserai plus à lui, je ne parlerai plus en son nom. » Mais elle était comme un feu brûlant dans mon cœur, elle était enfermée dans mes os. Je m’épuisais à la maîtriser, sans y réussir. »
Cela s’applique assez bien au Pape François.
@Giuseppe
« Ce pape n’est bien qu’avec les pauvres, les dominés et les exclus. Il aime le peuple et n’est bien qu’avec lui. » (PB).
Pour ceux qui s’escrimaient à chercher une définition du mot peuple. »
Cette définition exclut ainsi du peuple ceux qui ne sont pas pauvres, ceux qui ne sont pas dominés, ceux qui ne sont pas des exclus. C’est la notion marxienne de prolétariat. Dans cette conception, Philippe Bilger par exemple (et bien d’autres), ne fait pas partie du peuple.
@caroff
« On ne peut lui reprocher de le faire en tant que catholique, mais on est fondé à le critiquer en tant que citoyen ! »
Bien, mais alors comment doit se comporter un citoyen catholique d’après vous ?
Le sujet du jour ne m’inspirant guère, je saisis ce loisir pour lancer un appel.
Nul en informatique, publiant de (bien pauvres) posts ici depuis un an, il m’est arrivé parfois de vouloir les rédiger un peu longuement et de tomber sur ceci :
« Message de la page Web
We’re sorry, but your session has expired. We cannot complete your request. Please refresh the page and try again. »
Je n’ai pas eu besoin de dictionnaire pour comprendre chacun de ces mots, mais mon problème n’est pas linguistique, il est technique !
Je n’ai rien su faire, j’ai fermé, rouvert, et essayé de faire plus court et plus rapide.
Y avait-il un moyen (technique) de sauvegarder… le fruit de mes longs efforts ?
Je me m’adresse pas à Savonarole, prince de la forme brève, mais à deux ou trois experts en textes longs, assez compétents en informatique pour me rendre le service que je leur demande, et d’un naturel obligeant.
@ Paul Duret | 03 septembre 2017 à 14:13
« Dans le texte de Jérémie de ce dimanche, il est écrit :
« 07 Seigneur, tu m’as séduit, et j’ai été séduit ; tu m’as saisi, et tu as réussi. À longueur de journée je suis exposé à… la raillerie…, tout le monde se moque de moi. »
« 08… »
« 09… » »
La raillerie ? Vous êtes sûr qu’il ne voulait pas dire « racaillerie » ?
Dites donc cher Paul Duret, il m’a l’air bien atteint votre Jérémie, il est hors concours « çuilà », que fume-t-il ? Vous êtes sûr que c’est de la bonne ? Moi je crois plutôt qu’il devrait changer de dealer.
De ce billet, Monsieur Bilger, je retiendrai deux alinéas qui me semblent importants :
« Je rejoins peu ou prou sur ce plan le sociologue Dominique Wolton qui a eu le privilège d’avoir douze séances secrètes de travail avec le Saint-Père. Il le décrit, me semble-t-il avec justesse et avec justice, quand il le voit « indiscipliné. On ne peut pas l’enfermer dans une case. Ce pape n’est bien qu’avec les pauvres, les dominés et les exclus. Il aime le peuple et n’est bien qu’avec lui. Il n’est heureux qu’au contact des gens. Il se met « au pied » des Evangiles. Il les incarne. C’est une force inouïe… »
[…] Mais sa mission, aussi perturbante qu’elle puisse apparaître pour les adeptes du relatif et des équilibres politiques, est de porter haut, avec une sorte d’absolutisme autarcique et entêté, la défense par principe des minorités, des groupes et des personnes ballottés par les aléas de la vie et les bouleversements du flux mondial chaotique et misérable. »
Ce que écrivez ici rejoint l’idéologie dominante de l’Union européenne. Je reviendrai plus loin sur ce point qui me semble essentiel.
Le pape François, par son origine sud-américaine et sans doute sous l’influence de la « théologie de la libération » longtemps en vogue en Amérique latine, me semble oublier dans l’exercice de son pontificat une dimension essentielle : l’aspect théologique de son ministère.
L’Église catholique et romaine est fondée sur le « dogme », ce depuis le concile de Nicée (325). Par ailleurs, le concile Vatican I a défini le dogme de l’infaillibilité papale. Par voie de conséquence, l’importance que donne ce pape aux considérations sociales et sociétales hors de la théologie peuvent être graves pour son institution.
Ses prédécesseurs, notamment Benoît XVI, ne se sont jamais aventurés sur le seul terrain social sans avoir une préoccupation théologique première.
Il peut donc créer par les choix idéologiques les conditions d’un schisme auquel des papes comme Paul VI, voire Jean XXIII, ont été très attentifs. Mais cela reste le problème de l’Église catholique.
Pour en revenir à ce que nombre de critiques lui reprochent, à savoir l’ouverture sans limite des frontières de l’Europe à l’immigration qu’il semble prôner, effectivement, ce pape qui a essentiellement des références politiques sud-américaines rejoint, consciemment ou pas, les choix idéologiques de la mondialisation.
J’ai, en commentaire au billet sur Alain Juppé, joint un lien Internet pointant vers une analyse particulièrement serrée de l’idéologie de l’ouverture qui est le fondement de l’Union européenne. Voici un extrait de ce texte qui rejoint d’ailleurs ce que l’on peut observer de l’évolution de l’Église catholique :
« La très grande force d’impact et de coercition de l’idéologie de l’ouverture provient de trois facteurs essentiels. Le premier est son caractère de nébuleuse lui assurant une capacité de diffusion fluide dans la société par de multiples canaux qui n’ont aucun besoin d’être exclusivement politiques. Le second, conséquence du premier, est qu’elle offre, par son absence d’aspérité, peu de prise à la critique. Le troisième tient à un phénomène fondamental observable dans la société occidentale postcommuniste : la transmutation de cette idéologie en religion séculière substituable au christianisme en voie d’épuisement historique. Il existe en outre une dynamique commune entre cette religion et l’idéologie marxiste d’époque : la promesse eschatologique d’un avenir radieux. Ainsi, de même que le marxisme avait annoncé la fin de l’Histoire par la société universelle sans classes, l’idéologie de l’ouverture avance, dans une absurdité logique similaire, la fin des conflits et la prospérité générale grâce à un marché mondial unique sans frontières.
[…] l’ouverture à l’immigration : indépendamment de toute polémique relative à « la crise migratoire », il convient de rappeler que l’accueil des immigrés en Europe est favorisé juridiquement par une quadruple épaisseur de droits reconnus : charte de l’ONU, traités européens, Convention Européenne des Droits de l’Homme, constitutions des Etats (la française notamment). La presque parfaite égalité des droits entre nationaux et immigrés, hors droit de vote, consacre le caractère théoriquement illimité de cette ouverture, dont une dynamisation spécifique est obtenue par le procès rétroactif de l’esclavage et de la colonisation la justifiant par compensation et repentance. »
L’on voit ici que le pape François semble être exactement dans les mêmes dispositions d’esprit que les idéologues qui dirigent l’UE.
Pour plus de détail, lire ici le texte complet : http://echoradar.eu/2017/09/02/lideologie-de-louverture-2/
@ Jabiru | 03 septembre 2017 à 13:20
Le XXIe siècle sera un siècle de réformes profondes ou ne sera pas, que ce soit sur le plan philosophique, spirituel et même politique.
Le pape François revisite certains dogmes qui dataient du Moyen Âge et que les connaissances acquises au cours de ces dernières décennies ont rendu totalement archaïques, voire ridicules. Je citerai celles qui ont connu le plus de bouleversements comme la naissance de l’univers, les origines de la vie et même et surtout l’apparition de l’humanité sur Terre.
Mais les fondamentalistes des trois religions monothéistes, je pense notamment aux créationnistes, continuent à prendre au pied de la lettre les écrits des livres saints.
Il est temps de sortir des ornières qui ont guidé les peuples ignorants et crédules depuis des siècles afin de leur offrir un vision de l’existence en adéquation avec le monde d’aujourd’hui.
Il est possible de croire en un créateur, qu’on l’appelle Dieu ou autrement, qui est à l’origine du monde dans lequel on vit, mais vouloir absolument le présenter à notre image humaine n’a aujourd’hui plus de sens.
Quant à l’enfer, censé nous terroriser si nous nous hasardions à quitter le sentier qui mène à la félicité, je crois que la meilleure définition a été donnée par J-P Sartre, athée convaincu, quand il a dit « l’enfer c’est les autres ». Je n’ai pas trouvé meilleure définition.
Le pape François a tracé le chemin, ses successeurs suivront. Il en va de la survie du catholicisme et de la religion dans toute son acception.
@ Paul Duret | 03 septembre 2017 à 14:13
Dans la mesure où vous citez un « illuminé », il est normal que vous considériez que les autres disent n’importe quoi – surtout s’ils se réfèrent à Ernest Renan de l’Académie française.
Je ne dis pas que Jésus jouait de la guitare et chantait du Bob Dylan, mais découvrez, en lisant Ernest Renan, qui il était réellement et ce qu’il a fait en réalité.
Quant au Pape François il aura éloigné, pendant son « mandat », de nombreux chrétiens de l’Eglise, tout cela par ses excès gratuits.
Qu’il montre l’exemple en vendant les biens de l’Eglise, Vatican compris !
@ sylvain | 03 septembre 2017 à 13:45
« Après ce pape gauchiste, nous aurons droit à une fumée arc-en-ciel nous annonçant l’élection d’un pape LGBT. »
Reconnaissons que le pape François fut le premier, à ma connaissance, à dénoncer l’existence d’un « lobby homosexuel » au Vatican. Dans ces termes.
@ Paul Duret | 03 septembre 2017 à 14:13
« Beaucoup de commentateurs de ce blog sont vraiment de mauvaise « foi », comme Robert Marchenoir qui mélange la foi catholique et les catholiques. »
C’est sûr que ça n’a rien à voir. De même, l’essor de la religion musulmane, de ses exigences et de ses exactions, n’a rien à voir avec l’arrivée en nombre d’immigrés musulmans.
Le rôle d’un pape n’est pas de s’occuper de la santé des corps mais du salut des âmes.
Et s’il ne sait pas cela, c’est qu’il faut, comme nous l’a recommandé Jésus, lui mettre une pierre de moulin autour du coup et le jeter à l’eau.
Son rôle est d’être un chef spirituel. A défaut, il commet une faute contre l’Esprit qui n’est pas pardonnable parce qu’on ne peut en mesurer les conséquences.
A l’heure où nous aurions le plus besoin d’un grand théologien face à l’islam et l’athéisme maçonnique qui lui ouvre la voie, ce crétin devant l’éternel joue à mère Teresa.
Vous pouvez Monsieur Paul Duret m’ajouter aux « commentateurs de mauvaise foi du blog », ce qui est votre opinion, il n’empêche que ce pape ne me parle pas. Et je ne suis pas loin de partager les idées de Tipaza et boureau, voire de Robert Marchenoir (sans vouloir manier son ironie) car le pape François est à mes yeux trop jésuite.
Autant Jean-Paul II me paraissait sincère et j’ai aimé la sévérité de Benoît XVI quant à sa défense du dogme, autant ce pape actuel m’a profondément choquée en ramenant à Rome des réfugiés musulmans ce qui était tout à son honneur, mais en oubliant les malheureux chrétiens d’Orient qui ont dû se sentir abandonnés. Quel symbole cela aurait été aux yeux du monde !
Voyez comme chaque ressenti personnel nous donne l’impression de ne pas parler du même homme, fût-ce au travers de Jérémie, peut-être justement à cause de la profondeur de notre foi… ou pas.
@seraye yves
« Jésus était un hippie et vivait comme les moines bouddhistes de la charité des autres, tout en prodiguant ses conseils angéliques. »
Cette affirmation est complètement fausse. Jésus était issu d’ue famille de charpentiers et de guérisseurs qui gagnaient très bien leur vie dans l’Antiquité, il était à l’abri du besoin. Jésus a construit un fan-club qui a connu un immense succès planétaire et qui perdure de nos jours.
Le pape François est issu de la communauté jésuite universellement connu pour ses talentueuses langues de bois. Il peut prodiguer des conseils pour augmenter les flux migratoires et en même temps ne construire aucune structure d’accueil au Vatican pour les pauvres venus d’Afrique qui transitent par l’Italie.
Je ne sais pas si le pape François est « de l’homme » comme l’affirme Philippe Bilger (expression au demeurant🤔bizarre : 😏« bilgesque »…), mais dans l’histoire de la papauté, il en était un qui, assurément, ne l’était pas « de l’homme » : Innocent VIII, qui voici un peu plus d’un demi-millénaire, par l’intermédiaire de ses médecins pires, avant l’heure, que ceux de Molière, avait inauguré pour son compte personnel—de manière terrifiante—la transfusion sanguine :
Rome, 1492. Le pape Innocent VIII se meurt. Un médecin préconise😠de tenter de rendre sa vigueur au pape en apportant à son organisme le sang de trois jeunes gens en parfaite santé. Les trois « donneurs » meurent, et aucune amélioration n’est observée chez l’illustre patient, qui rend l’âme quelques jours plus tard.
@ Marc GHINSBERG | 03 septembre 2017 à 15:55
C’est bien ce que je pensais, ce pape se réclame de Marx, mais le croyez-vous vraiment ?
@ Achille
« Le pape François est profondément humaniste… Que demander de plus »
Mais de faire son boulot de dignitaire d’une Église avec un dogme, et des croyants.
On ne lui demande pas d’être un philosophe humaniste, mais de répandre et défendre la religion dont il se prétend le chef au lieu de donner des conseils sociétaux.
Il devrait être un berger, c’est le symbole de la crosse épiscopale, il ne l’est pas quand il affirme se sentir libre dans l’article en question. Un berger n’est jamais libre puisque responsable du troupeau, il se doit à son troupeau, il en est attaché et donc sûrement pas libre.
Je vais faire rigoler tous ceux qui ne connaissent pas grand-chose au spirituel catholique, mais ses propos relèvent de la démesure démoniaque.
À ce propos dans un second post vous écrivez : « « l’enfer c’est les autres ». Je n’ai pas trouvé meilleure définition. »
Cela m’étonne du mariste que vous avez été.
Lisez donc ou relisez « Le Livre de Job » dans la Bible et vous verrez que les malheurs qui frappent Job sont le résultat d’une sorte de défi ou de pari (on peut le formuler ainsi) entre Dieu et Satan, dans une discussion surprenante entre eux, où Satan lance un défi à Dieu, celui-ci l’acceptant.
Satan est présenté, dans le Livre de Job, comme un personnage aussi réel que Dieu et capable de le défier.
Le Livre de Job pose d’ailleurs le problème du Mal, mais c’est un autre sujet.
Et si le sujet vous intéresse, pourquoi pas, je vous suggère la lecture du livre de C.G. Jung intitulé « Réponse à Job », qui est une remarquable analyse du problème du Mal dans la religion chrétienne (catholique ou réformée).
@ Patrice Charoulet | 03 septembre 2017 à 16:12
La solution à votre problème, « We’re sorry, but your session has expired… », est relativement simple. Vous tapez préalablement votre réponse à notre hôte sur votre traitement de texte : Word si vous y êtes sur PC, ou Pages si vous avez un Mac. Puis vous faites un copié de votre texte initial, et vous le collez dans la fenêtre idoine du blog de notre hôte.
@ Patrice Charoulet
Rédigez votre texte sous Word ou sous votre logiciel de traitement de texte, faites sélectionner tout, puis copier, aller ensuite dans le blog et faites coller.
@Marc GHINSBERG
« On ne peut lui reprocher de le faire en tant que catholique, mais on est fondé à le critiquer en tant que citoyen ! » (caroff)
« Bien, mais alors comment doit se comporter un citoyen catholique d’après vous ? »
———————
C’est très simple : j’ai de multiples exemples de catholiques autour de moi qui vont à la messe, qui aident et aiment leur prochain, mais qui prennent la distance qui leur convient avec les dires du chef de l’Eglise.
Ca s’appelle le libre arbitre…
@ Patrice Charoulet | 03 septembre 2017 à 16:12
Par quelqu’un qui n’est pas doué en informatique – d’ailleurs en rien : j’écris directement dans l’endroit d’où poster les commentaires. Quand j’ai le message que vous dites, je coupe mon message. Puis je sors de, par exemple ici ce serait « Le pape n’est pas de gauche mais de l’Homme », je reviens et je colle mon message.
Si simple que j’y arrive, donc j’imagine, tout le monde…
@ Patrice Charoulet
Rédigez vos commentaires dans un traitement de texte, puis copiez-les dans la fenêtre de commentaires du blog. De la sorte, si ce dernier fait sa mauvaise tête, vous n’aurez rien perdu.
Si le blog vous renvoie un message d’erreur, essayez de rafraîchir la page. Parfois le commentaire revient, parfois il est perdu. Si c’est le cas, il n’y a pas moyen de le récupérer. C’est pourquoi il est prudent de rédiger dans un logiciel séparé.
Bonsoir,
Le pape, chef spirituel de près d’un milliard d’hommes et de femmes, fait de la politique à partir du moment où il se met à prescrire des directives aux Etats, en les sommant :
– d’accueillir sans frein ni limitation toute la misère du monde
– de favoriser chez eux le multiculturalisme, puisque demander aux immigrés de s’assimiler serait contraire aux droits de ces derniers de garder leur culture d’origine (et de nous l’imposer, tant qu’on y est)
– de renoncer à toute mesure de sécurité nationale, rôle essentiel de l’Etat, créé justement pour cela.
Bref, en leur demandant tout simplement de se suicider, et avec le sourire.
Toutes les paroles et tous les écrits politiques de ce pape révèlent une haine de cette vieille Europe, de ses peuples, et de « l’Occident » en général.
Il a fait une croix sur les vieilles communautés chrétiennes, que ce soient les chrétiens d’Orient ou ceux de l’Ouest, au profit du tiers monde, qu’il soit chrétien, musulman ou autre. Il n’exprime même pas le souhait d’essayer de convertir au Christ ceux qui ne sont pas chrétiens
Paul VI avait déclaré « Les fumées de Satan se sont introduites dans l’Eglise ».
Avec ce pape, c’est un véritable incendie.
« On en fait un partisan pour s’autoriser à le traiter en partisan. »
Oui, la définition de quelqu’un sert souvent à s’autoriser à le catégoriser pour en faire ce qu’on en veut, et en général, pas du bien… Mais franchement, quoi de nouveau ?
Autrefois, on ne parlait pas de droite ou de gauche, on disait que le pape était proche de tel ou tel prince. Les gens se plaignent ! Aujourd’hui, ils n’ont qu’un pape, c’est déjà ça.
Alors, pourquoi ces plaintes ? Idée : ils voudraient un chef qui soit aussi leur réassurance identitaire.
Le problème, c’est que le christianisme, c’est compliqué. D’un côté c’est identitaire, théologie, tradition, hiérarchie, d’un autre, c’est contre-identitaire car Saint Paul, s’il a rendu un esclave à son propriétaire avec du baratin sermonneur pour faire joli, a aussi dit qu’il n’y avait plus de Juif ni de gentil avec le christianisme, donc l’identité, là-dedans… Bref, les chrétiens peuvent prendre ce qu’ils veulent, il y a de tout, mais que les chrétiens « de gauche » ne critiquent pas un pape trop identitaire et les « de droite » pas assez. Tout cela est chrétien. Si les chrétiens n’arrivent pas à cohabiter avec eux-mêmes sur cela comme avant sur la question du pain, du vin mais pas du boursin et s’il est drôlement jouissif de penser que plein de gens iront en enfer ou pas, ils ne sont pas bien partis face aux défis de la concurrence avec les autres monothéistes et autres challengers.
Si on veut se défendre face à divers défis politiques, de toute façon, ce n’est pas le Pape, mais César, le rempart.
Faut-il que nos César soient déficients pour qu’on se rabatte sur un Pape ! Mais l’Eglise n’a pas empêché la chute de l’Empire romain, bien au contraire… Et ne nous dédouanons pas : dans la démocratie, César, c’est nous tous.
@ Patrice Charoulet
Il vous faut faire ce qu’on appelle un copié-collé.
C’est-à-dire garder en mémoire, ou « copier », ce que vous avez écrit, avant de fermer la page du blog. Quand vous aurez réouvert la page du blog, il y aura une nouvelle case vierge, dans laquelle vous n’aurez plus qu’à replacer (« coller ») le texte que vous aurez gardé en mémoire. (Ensuite, pour pouvoir l’envoyer, il faudra quand même rajouter au minimum un signe, sans quoi le blog ne comprend pas qu’il y a du texte à envoyer).
Comment procéder :
– SÉLECTIONNER le texte ou morceau de texte à recopier :
Amenez le curseur (barre verticale qui accompagne chaque lettre quand vous tapez un texte) au début du texte avec votre souris (ou le doigt si vous utilisez un ordinateur portable). Gardez le doigt, ou la souris appuyés, et faire glisser le curseur le long de votre texte jusqu’à la dernière lettre. Votre texte est maintenant sur fond bleu. Relevez le doigt, ou la souris. La sélection est faite.
– COPIER le texte : (Mettre le texte dans la mémoire à court terme de l’ordinateur)
Sur ordinateur Apple/Mac : Maintenant que le texte est sélectionné, vous n’avez qu’à appuyer sur deux touches du clavier à la fois : la touche « commande » (4ème en bas à partir de la gauche) et la touche de la lettre « C ». Ça ne se voit pas, mais c’est fait, le texte est copié (mémorisé par l’ordinateur).
Sur un PC (ordinateur autre que Mac/Apple : appuyer en même temps sur la touche « ctrl » (« contrôle », à gauche en bas sur le clavier) et sur la touche de la lettre « C ».
Votre ordinateur se souviendra du texte jusqu’à ce que vous lui donniez un autre texte à garder en mémoire.
– COLLER : (Reporter ce texte, là où vous le souhaitez, sur votre ordinateur ).
Vous avez quitté « Justice au Singulier » qui vous demandait de « rafraîchir » la page. Vous rouvrez donc le blog et vous cherchez la case où vous allez remettre votre texte. À cet endroit, cliquez pour amener le curseur (la petite barre verticale), comme si vous alliez vous mettre à écrire. Vous allez maintenant appuyer simultanément sur les touches de clavier « commande » et « lettre V » si vous avez un ordinateur Apple. Sinon, appuyez simultanément sur les touches « ctrl » (contrôle) et sur la touche de la lettre « V ». Votre texte devrait apparaître.
JE RÉSUME :
1) Sélectionner le texte
2) Le copier (touches cmd + touche C si l’ordinateur est de marque Apple ; touche ctrl + touche C si autre ordinateur).
3) Le coller : ouvrir le document où vous souhaitez mettre le texte. Amener le curseur à l’endroit choisi. Appuyer simultanément sur les touches cmd + V si votre ordinateur est de marque Apple, sinon sur les touches ctrl + lettre V.
4) Pour pouvoir envoyer votre texte sur le blog, n’oubliez pas de rajouter d’abord un signe ou d’aller à la ligne au bout du texte, sans quoi le texte n’est pas prêt.
Si vous copiez de la sorte une adresse mail, elle servira de lien.
Une fois que vous aurez bien assimilé ma méthode, je vous apprendrai à faire des « copies d’écran », c’est simple comme bonjour, et c’est très utile.
Si mes explications manquent de clarté, cherchez sur Internet « copier-coller sur PC » ou « copier-coller sur Mac ».
(Il y a une autre façon de faire, en passant par le menu, mais c’est plus rapide et plus simple avec le clavier). Dites-moi si ça a marché.
@ Patrice Charoulet
Si vous utilisez Microsoft, donc un programme Windows, cherchez « Wordpad » si vous n’avez pas de programme de traitement de texte.
Il devrait y avoir un programme similaire sur Apple.
Gardez le texte de Philippe sans ouvrir la case commentaire.
Tapez votre commentaire sur Wordpad tout en cliquant de temps à autre pour relire le texte du billet du jour si, comme moi, la mémoire à court terme vous trahit.
Puis faites ce que d’autres vous ont écrit, « copier » sur Wordpad, et « coller », après l’avoir ouverte, sur la case commentaire, vous aurez tout le temps nécessaire pour relire votre texte une dernière fois.
Ce système permet aussi de mémoriser tous vos textes par dates dans un dossier et le cas échéant le texte d’un de nos collègues commentateurs en procédant à un copier-collé dans l’autre sens.
@Giuseppe
Une phrase du pape François à méditer : « On m’a dit une fois : ‘Mais vous êtes communiste !’ Non, les communistes, ce sont les chrétiens. C’est les autres qui ont volé notre bannière ! »
Si ce n’est pas un pape de gauche, c’est bien imité.
@caroff
Si l’on vous suit, c’est facile d’être chrétien. Finalement on fait ce qu’on veut. C’est le libre arbitre !
@ Patrice Charoulet & Claude Luçon
Si vous utilisez un ordinateur Macintosh, donc fabriqué uniquement par Apple, le logiciel d’exploitation (MAC OS) fourni comporte toujours deux traitements de textes : un fort sommaire dénommé TEXTEDIT, et un bien plus performant appelé PAGES qui fait partie de la suite NUMBERS (tableur) et KEYNOTE (présentation style PowerPoint). Personnellement même pour mes commentaires ici, j’utilise toujours PAGES et non TEXTEDIT.
Si vous êtes sur PC, donc système d’exploitation WINDOWS, vous avez sur ceux fabriqués par les grandes marques (tel Hewlett-Packard) un traitement de texte WORD fourni à l’état origine au sein du PACK OFFICE (tableur, powerpoint, etc.) : souvent une version « familiale » et non professionnelle, mais qui suffit amplement pour les besoins courants.
Sur les PC vendus à prix d’appel et provenant de fabricants peu ou pas connus, il arrive souvent que seul le système d’exploitation WINDOWS soit fourni, et donc PACK OFFICE doit être acheté en sus. Si vous ne voulez pas faire cette dépense et/ou n’en avez pas le besoin, vous employez la solution indiqué par Claude Luçon : WORDPAD.
@sylvain | 03 septembre 2017 à 16:55
Moi j’ai un 06 mais je ne le délivre qu’avec parcimonie 😀
A part ça le pape et ses VRP pas tous très catholiques ne m’inspirent guère…
Il y a la force, et il y a la justice. Que le pape, et l’Eglise avec lui, reconnaisse sa faiblesse, est preuve qu’il emprunte la voie escarpée vers la vérité :
« Nous sommes tous vulnérables, fragiles, faibles, et nous avons besoin d’être guéris, a précisé le Pape. Nous sommes bouleversés, nous sommes persécutés, frappés comme une manifestation de notre faiblesse, de la faiblesse de Paul, une manifestation de l’argile. Et ceci est notre vulnérabilité. C’est une des choses les plus difficiles dans la vie, reconnaître sa propre vulnérabilité. Parfois, nous cherchons à recouvrir la vulnérabilité, faire en sorte qu’elle ne se voie pas, ou la maquiller, la dissimuler. Paul au début de ce chapitre dit : « Quand je suis tombé dans les dissimulations honteuses ». Les dissimulations sont toujours honteuses. Elles sont hypocrites.
Ceci est la voie vers la vanité, la superbe, l’autoréférentialité de ceux qui ne se sentent pas argile, ceux qui cherchent la plénitude d’eux-mêmes. Mais la puissance de Dieu est celle qui nous sauve, parce que notre vulnérabilité, Paul la reconnaît : « nous avons souffert, mais nous ne sommes pas anéantis. Nous ne sommes pas anéantis, parce que la puissance de Dieu nous sauve. Nous sommes choqués, mais pas désespérés ». Il y a quelque chose de Dieu qui nous donne de l’espérance. Nous sommes persécutés, mais pas abandonnés, frappés, mais pas tués. Il y a toujours ce rapport entre l’argile et la puissance, l’argile et le trésor. Nous avons un trésor en vase d’argile. Mais la tentation est toujours la même : couvrir, dissimuler, ne pas croire que nous sommes argile. Cette hypocrisie dans les rapports avec nous-mêmes. C’est la honte qui élargit le cœur pour qu’entre la puissance de Dieu, la force de Dieu. La honte d’être de l’argile et de ne pas être un vase d’argent ou d’or. Et si nous arrivons à ce point, nous serons heureux. Nous serons très heureux. Le dialogue entre la puissance de Dieu et l’argile : pensons au lavement des pieds, quand Jésus se rapproche de Pierre, et que Pierre dit : « Non, pas à moi, Seigneur, s’il te plaît ! Qu’est-ce que tu fais ? » Il n’avait pas compris, Pierre, qu’il était de l’argile, qu’il avait besoin de la puissance du Seigneur pour être sauvé.»
http://fr.radiovaticana.va/news/2017/06/16/pape_fran%C3%A7ois__se_reconna%C3%AEtre_vuln%C3%A9rables_pour_recevoir_dieu/1319434
En renonçant à la transcendance, le communisme, voulant renforcer la justice et libérer l’humain, a justifié la force, asservissant les individus, et s’est englouti dans sa propre violence. Le marché et son illusion de liberté réédite la même erreur. Le regard aimant du divin nous révèle en notre faiblesse, le reconnaître n’est pas soumission, mais chemin vers la justice et la liberté.
@Trekker, Marc GHINSBERG, Noblejoué, Robert Marchenoir, Lucile, Claude Luçon
Je venais de dire à un autre que vous que je le considérais comme mon meilleur ami sur ce blog, pour la raison que l’on sait. Je le redis.
Pessimiste de nature (comme Cioran), je pensais que mon appel resterait sans écho.
Je suis profondément surpris que six d’entre vous aient eu la gentillesse de bien vouloir tenter de m’éclairer.
Je vous prie de croire à ma profonde gratitude.
Ma nullité informatique est telle, digne d’un enfant de quatre ans, que certains termes, totalement évidents pour plusieurs d’entre vous, me sont parfaitement incompréhensibles : c’est comme si l’on m’avait parlé chinois.
Je vais écrire toutes vos obligeantes explications sur une feuille et essayer de passer du niveau zéro au niveau un.
Encore mille mercis à vous six.
@ Tipaza | 03 septembre 2017 à 19:42
« Il devrait être un berger, c’est le symbole de la crosse épiscopale, il ne l’est pas quand il affirme se sentir libre dans l’article en question. Un berger n’est jamais libre puisque responsable du troupeau, il se doit à son troupeau, il en est attaché et donc sûrement pas libre. »
Plus qu’un berger le pape est d’abord un guide. Son objectif ne consiste pas à cantonner ses ouailles dans le même pâturage jusqu’à ce que ce dernier soit devenu stérile à force d’être sollicité, il se doit de rechercher ailleurs une nourriture plus fraîche, plus riche intellectuellement.
Une religion doit évoluer avec son époque, être un support spirituel ouvert sur le monde et en mesure de s’adapter aux nouvelles connaissances acquises par l’Homme au fil des siècles.
C’est ce qui diffère d’une secte dans laquelle le gourou impose un dogme lui permettant d’avoir une emprise totale sur ses adeptes.
« Mais sa mission, aussi perturbante qu’elle puisse apparaître pour les adeptes du relatif et des équilibres politiques, est de porter haut, avec une sorte d’absolutisme autarcique et entêté, la défense par principe des minorités, des groupes et des personnes ballottés par les aléas de la vie et les bouleversements du flux mondial chaotique et misérable. »
Mille fois oui.
Je voudrais ajouter à ce billet parfait que chacun, animé où non par une foi, peut trouver un chemin dans une affirmation qui transcende les lieux communs d’usage.
Confrontée à des malheurs, bien que n’étant pas plus que cela versée dans le religieux, il m’est arrivé de m’amarrer à la voix de Jean-Paul II quand à la fin de sa vie, certains lui conseillant de démissionner, Jean-Paul répliquait : « Jésus est-il descendu de sa croix ? »
Je sais, cela peut apparaître grandiloquent, extrême, radical.
Mais le souvenir de cette réplique est ce qui, si souvent, m’a permis de ne pas lâcher la main de mes désespérés.
Le pape n’est ni de gauche ni de droite : il est jésuite.
Comme tous les papes, même ceux qui ont lutté contre les sectateurs de Saint-Ignace. A l’instar de ses prédécesseurs il mène la politique de l’Eglise qui a toujours consisté à ménager la chèvre et le chou, ce qui lui a permis de traverser les siècles cahin-caha.
On nous dit que le catholicisme de 2017 n’a rien de commun avec celui du Moyen Âge, de la Renaissance, du siècle de Louis XIV ou même de Pétain, de Franco, de Pinochet ou de Videla (avec lequel le cardinal Bergolio s’entendait fort bien).
Le nouveau pape porte des chaussures noires, comme tout le monde, et n’a au doigt qu’un anneau plaqué or, il paie sa note d’hôtel lui-même et dort dans un modeste appartement. Et il le fait bruyamment savoir.
Mais lorsqu’on le voit éluder la question de la place des femmes dans l’Eglise, s’adonner aux singeries de la liquéfaction du sang de Saint Janvier à Naples, s’extasier sur ce faux manifeste qu’est le « saint suaire » de Turin ou canoniser deux petits bergers de 7 et 9 ans à qui la Sainte Vierge serait apparue en 1917 ou deux de ses prédécesseurs en raison de prétendus miracles, on se prend à douter.
Verrait-on, par hasard, une quelconque modernité dans les canonisations de Jean XXIII et de Jean-Paul II ? Je n’y trouve, pour ma part, qu’une perpétuation de la constante politique de l’Eglise et même un lointain écho de l’apothéose des empereurs et des impératrices romaines ; et j’ai la hardiesse de douter que ces deux pontifes aient rejoint au ciel Auguste, Tibère, Claude, Néron et Agrippine.
A-t-on oublié ce prêtre de Megève favorable au mariage religieux pour les homosexuels et membre du Grand Orient de France « excommunié à titre temporaire » par l’évêque d’Annecy avec la bénédiction du pape ?
Ne se souvient-on plus qu’il a cité avec admiration cette inepte phrase de Léon Bloy « celui qui ne prie pas Dieu prie le Diable », rejetant tous les athées au nombre des sectateurs de Satan ?
Non décidément le pape actuel n’est ni de droite ni de gauche, il est jésuite et il est du passé.
Halluciné-je ? Des cours de copier-coller ? Ce blog serait-il devenu une université du troisième âge ?
@ finch | 03 septembre 2017 à 19:11
« Innocent VIII, qui voici un peu plus d’un demi-millénaire, par l’intermédiaire de ses médecins pires, avant l’heure, que ceux de Molière, avait inauguré pour son compte personnel—de manière terrifiante—la transfusion sanguine :
Rome, 1492. Le pape Innocent VIII se meurt. Un médecin préconise😠de tenter de rendre sa vigueur au pape en apportant à son organisme le sang de trois jeunes gens en parfaite santé. Les trois « donneurs » meurent, et aucune amélioration n’est observée chez l’illustre patient, qui rend l’âme quelques jours plus tard. »
« Pire avant l’heure que ceux de Molière », nous dites-vous.
Vous êtes-vous penché sur l’histoire de la transfusion sanguine dont voici ci-après quelques éléments d’information récupérés de Wikipédia assez fiable dans les matières scientifiques et particulier celle-ci dont je connaissais déjà les points importants.
Il se trouve que la petite circulation sanguine (pulmonaire) avait déjà été décrite, avec exactitude, au Caire en 1242 par un médecin et philosophe arabe qui exerça et enseigna dans les hôpitaux de Damas et du Caire au XIIIe siècle, par Ibn al Nafis (1223-1288) dont les travaux ont été redécouverts en Allemagne en 1927.
En 1492 : le pape Innocent VIII aurait subi dit-on en effet, le premier traitement de cellules vivantes.
« Persuadé par un médecin que le seul traitement était une transfusion, il se serait fait injecter successivement le sang de trois garçons de dix ans qui en moururent. Le traitement lui aurait apporté la mort. Cependant, selon le médecin et essayiste Gérard Tobelem, « aucun récit historique fiable ne permet d’authentifier » l’événement (Histoires du sang, Plon, 2013).»
Sans doute a-t-il pu subir ce qu’on appelle « le choc transfusionnel » :
« Si l’on transfuse une personne avec un produit incompatible notamment vis-à-vis du système ABO, il se produit une série de réaction immunitaires pouvant provoquer le décès du patient : les anticorps du receveur réagissent en effet aux antigènes du donneur. » Le volume transfusé peut également être en cause. Le volume de sang en circulation dans un corps est en effet proportionnel au poids du corps. Dans un corps adulte, il est d’environ cinq litres. Dans les transfusions au corps à corps de l’époque, on ne pouvait estimer la quantité transfusée.
Giovanni Battista Cybo, le pape aux sept enfants, né l’année suivant la mort de Jeanne d’Arc intervenue le 30 mai 1431 à Rouen sous le pontificat d’Eugène IV (207ème pape), est connu pour la bulle Summis desiderantes affectibus (5 décembre 1484), qui étendit le rôle de l’Inquisition à la chasse aux sorciers et au sorcières ainsi que pour son soutien à l’Inquisition espagnole menée par Torquemada. Plus précisément, le bulle autorise Henri Institoris et Jacques Sprenger à instruire le procès de deux sorcières présumées en Allemagne. À leur retour, les deux dominicains publient le fameux monument d’inepties considéré comme tel même par leurs collègues, Malleus Maleficarum (Le Marteau des sorcières) en 1486.
Pour en revenir à la transfusion sanguine qui lors de la Première Guerre mondiale a contribué à sauver la vie des soldats, « jusqu’en 1918 on ne peut pas vraiment parler de transfusion : il s’agit alors de ce qu’on pourrait appeler des « dons de sang ». Ce don a une histoire puisque les Égyptiens et le Traité d’anatomie d’Hérophile de Chalcédoine au IIIe siècle av. J.-C., en font mention. Dans la plupart de ces tentatives, le sang employé était d’origine animale.
En 1616 : William Harvey, un médecin anglais commence à parler dans ses cours de la circulation du sang. En 1628, il fait publier sa découverte. Cela prouve que le sang sert à transporter quelque chose mais à l’époque on ne sait pas encore quoi exactement.
En 1667 : Le 15 juin 1667, Jean-Baptiste Denis, un médecin français très réputé à l’époque, médecin personnel de Louis XIV, est le premier à faire injecter, de manière bien documentée, le sang d’un animal à un homme. Il injecte le sang d’un jeune agneau à un garçon d’une quinzaine d’années atteint d’une fièvre qui avait résisté à une vingtaine de saignées. Dans l’idée qu’il pouvait avoir été affaibli par ce traitement, il lui injecta neuf onces (environ 300 grammes) de sang artériel d’agneau. Le patient, suivant le récit, guérit aussitôt de façon définitive.
En 1900 : l’Autrichien, Karl Landsteiner découvre la notion de différents groupes sanguins (A-B-O (le groupe AB a été découvert en 1901), en comparant le sang de différents sujets. Il constate que le sang agglutine ou non avec les globules rouges des autres patients. Désormais la plupart des transfusions réussissent. Il obtient le prix Nobel de médecine en 1930 » et bien des progrès ont encore été réalisés depuis.
Pour en revenir aux médecins de Molière (1622~1673), il faut savoir que la fistule anale de Louis XIV est l’un des nombreux maux dont le roi Louis XIV a souffert et que ce fut son chirurgien Charles-François Félix qui l’opéra avec succès en 1686 (moins d’une dizaine d’années après le décès du comédien donc, mais il s’agit bien de la même époque, le roi ayant alors 48 ans), après la mise au point d’un instrument particulier et l’entraînement sur plusieurs dizaines d’indigents de Paris rassemblés à l’hospice de Versailles.
On n’en connaît pas précisément le nombre (on parle de 75), dont plusieurs mourront, et selon le curé de Versailles, François Hébert, ils étaient enterrés à l’aube sans faire sonner les cloches « afin que personne ne s’aperçût de ce qui se passait ».
Ces multiples opérations ont permis à Félix de mettre au point un instrument spécifique, un bistouri recourbé prolongé par un stylet et dont le tranchant est recouvert d’une chape d’argent afin de ne pas blesser lors de son introduction dans l’anus maintenu ouvert par un écarteur. L’instrument prendra le nom de bistouri « recourbé à la royale ».
« Le roi est allongé sur son lit, avec un traversin sous le ventre pour lui relever les fesses. Sont présents outre Félix, les médecins Daquin, Fagon, Bessières et La Raye assistent à l’opération, Madame de Maintenon tenant la main du roi. L’opération sans anesthésie dure trois heures, lors de celle-ci le roi aurait dit : « Est-ce fait, messieurs ? Achevez et ne me traitez pas en roi ; je veux guérir comme si j’étais un paysan. » L’opération est un succès et fera la renommée et la fortune du chirurgien qui est décoré par le roi. Cela lance la mode parmi les courtisans de se faire opérer de la fistule.
Ce sans anesthésie donc et, pour certains sans doute, sans fistule. Comme quoi, que n’est-on prêt à subir pour être à la mode !!
Entre notre hôte qui a été contaminé par le « en même temps », l’explication du copier collé en trois tomes, Marc G dont le coeur se met à battre pour un « catho » en croyant voir dans le pape un Bolchevik et enfin l’inénarrable sylvain qui rêve réellement d’un prochain pape « gay » pour pouvoir faire son « coming out »… mais quelle rentrée tumultueuse 😉
@ sylvain | 04 septembre 2017 à 08:56
« Halluciné-je ? Des cours de copier coller ? Ce blog serait-il devenu une université du troisième âge ? »
Ben alors sylvain, il faut savoir aider ses petits camarades en difficulté. Ce qui paraît évident à certains ne l’est pas à d’autres.
J’ai failli donner la solution à notre ami Charoulet, mais vu le nombres de contributeurs qui se sont précipités à son secours, je me suis dit que c’était inutile.
La leçon suivante consistera à lui montrer comment il est possible d’exporter des images, mais là c’est pas gagné !
@Marc GHINSBERG | 03 septembre 2017 à 23:57
Du coup je médite, aujourd’hui le soleil commençant doucement à dévoiler le plus beau panorama du monde, bien sûr, je vais donc méditer et contempler.
Et revoilà Jacob le « Pic vert » de Wikipédia.
Curieusement notre Pape François a un petit côté Jerôme Savonarole…
Comme vous le savez tous, un dossier est instruit depuis plus de 400 ans au Vatican pour reconnaître et éventuellement béatifier Savonarole.
Une « controverse » comme on disait, comme celle de Valladolid.
L’attente est insupportable, on espère une issue favorable pour l’an 3000.
François a nettoyé les écuries d’Augias au Vatican (pédophilie, banquiers mafieux à tonsure, franc-maçonnerie en chasuble, etc.).
Le seul danger qui nous guette c’est qu’il ne transforme les catholiques en protestants de gauche (la plaie).
Son numéro sur l’immigration, son gauchisme souriant nous font craindre qu’il ne baptise un jour Mélenchon et Besancenot.
@Philippe Dubois
C’est bizarre. Chaque fois que le Pape parle de choses concrètes et qui finalement gênent votre petit confort, vous dites qu’il fait de la politique.
Il ne fait pourtant que traduire en langage courant l’Evangile du Christ :
« «Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite: “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
«Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu…? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi?”
«Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” Mathieu 25
Certains voudraient que le Pape se fasse le défenseur de l’Occident, riche, blanc et athée /agnostique. Et bien NON, en disciple du Christ, il est là pour tous.
…J’ai vaguement eu l’impression, en lisant l’histoire de la royale fistule en commentaire du marxisme supposé du Pape François, de retrouver les divagations du saint Prépuce dans « Les clés de Saint Pierre »… ou « Les caves du Vatican »… J’hésite encore entre Peyrefitte (Roger et non Alain) et Gide…
…Quand, jeune avocat, on s’est fait reprendre d’un glacial « Revenez à votre sujet, Maître ! », on ne s’égare plus jamais dans les chemins de traverse : on ne passe pas du saint prépuce à la royale fistule… même si « Ad augusta, per angusta »…
Pouvons-nous seulement nous poser la question de savoir si le Pape est de gauche alors que, contrairement au politique qui est de l’ordre du temporel, il appartient lui à l’ordre du spirituel dans lequel ce clivage entre droite et gauche n’a pas cours ?
Le Pape incarne en fait des valeurs qui, par essence, transcendent celles-là même auxquelles se réfère le politique. Nietzsche lui-même, matérialiste s’il en est, n’affirmait-il pas d’ailleurs que l’essence de toute religion se situait dans la reconnaissance de valeurs « supérieures à la vie » ?
Alors, plutôt que de positionner le Pape par rapport à une grille qui ne vaut que pour le temporel, ne conviendrait-il pas mieux de le définir avant tout comme un humaniste, sachant que l’humanisme n’a point de couleur politique et relève entre autres de la conscience humaine ?
@ sylvain | 04 septembre 2017 à 08:56
« Halluciné-je ? Des cours de copier-coller ? Ce blog serait-il devenu une université du troisième âge ? »
Exact, nous sommes même les enseignants, nous du troisième âge, si toutefois pareil âge existe !
Il y a l’âge d’innocence (1er), l’âge de confusion (2ème) puis l’âge de raison, qu’on peut à la rigueur placer en troisième position.
Il faut bien que nous éduquions les confus du blog !
@ seraye yves | 03 septembre 2017 à 12:59
« …je m’oppose à ce que nos descendances subissent les effets de nos erreurs. »
Parfaitement d’accord avec vous !
Mais si nous n’allons pas leur donner un coup de main, ils ne s’en sortiront pas tout seuls car s’ils ont des médecins et des enseignants il leur manque les ingénieurs pour construire leurs pays.
Heureusement il y a quelques initiatives, plusieurs de nos écoles d’ingénieurs vont en Afrique créer des répliques des leurs, cela corrigera en partie les erreurs passées de nos fonctionnaires et politiciens.
@ Catherine JACOB | 04 septembre 2017 à 09:05
Vous êtes notre encyclopédie universelle faite femme.
Voici un cas personnel, qui n’est pas un « gros mensonge » (oui j’ai la mémoire longue). En 1959 à Mogadiscio j’avais entre autres animaux, chien, impala, sept tortues et un petit singe zanzibarin, il donnait des signes curieux d’agitation et m’a mordu au bras. Il est mort 48 heures plus tard.
Ai-je le sang empoisonné ?
Prudent, le toubib qui a soigné la plaie a suggéré que le singe avait peut-être la rage et m’a conseillé de commencer les piqûres de vaccin : 5cc tous les jours, autour du ventre pendant 28 jours, j’avais une bande bleue sur la peau en guise de ceinture au bout des 28 jours. Entre-temps le toubib avait envoyé le cerveau du singe à Nairobi pour analyse.
Le singe n’avait pas la rage.
Mais j’en a fait une en l’apprenant, 140 cc de vaccin dans le ventre pour rien, j’ai maudit Pasteur.
Alors explication, ai-je empoisonné le singe ?
Je pose la question car mon expérience ressemble à celle des trois gamins morts après avoir donné du sang au Pape Innocent VIII.
Vous expliquez en outre : « Cela prouve que le sang sert à transporter quelque chose mais à l’époque on ne sait pas encore quoi exactement. »
Le sait-on maintenant ?
Et vous ajoutez : « Dans la plupart de ces tentatives, le sang employé était d’origine animale. »
D’où mes doutes sur mon cas en 1959.
@ Catherine JACOB | 04 septembre 2017 à 09:05
Comme vous le savez, à l’identique de bien d’autres du blog, je suis admiratif de vos écrits qui sont une référence, un régal d’érudition et de professionnalisme dans la présentation. Aussi, j’espère que vous me permettrez, tout empreint de respect devant tout ce que vous dites, d’apporter une légère contradiction à votre commentaire. N’y voyez aucune offense, mais au contraire, le témoignage d’une considération élevée.
Le sujet évoqué est la transfusion sanguine. Le dictionnaire Dorland’s en donne une bonne définition : « The introduction of whole blood or blood component directly into the blood stream. » L’administration de plaquettes en fait donc partie. Il y a ainsi transfert du contenu (le sang ou ses dérivés) prélevé dans le contenant d’un individu (le système cardio-vasculaire : coeur, artères, veines, capillaires) dans le contenant d’un autre d’individu (si l’on s’en tient à l’hétérotransfusion). Pour des raisons de sécurité, le prélèvement sanguin s’effectue en zone de basse pression : en l’occurence les veines (car une artère piquée ça gicle et ça peut provoquer un hématome au point de ponction). La zone de l’avant-bras est le site de prélèvement privilégié car, garrot posé, les veines y sont de gros calibre quasi inratables. A l’inverse, les membres inférieurs sont déconseillés comme site de première intention (risque d’infection, de phlébite…).
Pour le reste, en déroulant votre commentaire :
— vous parlez d’une description de la petite circulation par un Egyptien en 1242, mais il s’agit du fonctionnement du contenant et non du transfert du contenu ;
— vous parlez de l’identification des groupes sanguins ABO par Karl Landsteiner en 1900 comme motif possible du décès d’Innocent VIII, mais il était mourant et c’est cela qui l’a tué car ses médecins criminels étaient d’odieux charlatans ;
— quel est le rapport de Giovanni Battista Cybo avec la transfusion sanguine ? ;
— vous parlez du génial William Harvey qui a brillamment élucidé la circulation sanguine: mais cette dernière est le fonctionnement du contenant et non le transfert du contenu ;
— vous parlez du sauvetage de Louis XIV qui a été opéré avec succès d’une fistule anale : mais c’est de la chirurgie digestive et cela ne confère pas pour autant un diplôme de compétence aux médecins ignares de Molière qui en étaient restés aux principes vétustes et stupides de Galien, celui qui prétendait [sic, en simplifiant] que le foie c’était le coeur ! Louis XIV a d’ailleurs promu—contre l’avis de la très conservatrice faculté de médecine—un peu moins de cinquante ans après la publication du merveilleux livre de William Harvey, l’enseignement de sa théorie (vraie) de la circulation sanguine.
Il semble donc que l’un des premiers cas—recensé dans l’histoire—de transfusion sanguine d’homme à homme soit bien celui d’Innocent VIII.
Ci-dessous : la xénotransfusion de Jean-Baptiste Denis—de l’agneau à l’homme—dont vous avez parlé.
Je ne vois pas grand-chose à rajouter aux excellentes critiques de Tipaza, Exilé, Robert Marchenoir, Philippe Dubois et Xavier Nebout.
M. Bilger, vous portez un jugement mondain sur un pape mondain. Par là même, vous indiquez qu’il trahit sa mission. Je ne sais pas si vous êtes chrétien. Si vous ne l’êtes pas, il est tout à fait normal que vous soyez aveugle à la mission spirituelle du pape. Si vous l’êtes, c’est plus ennuyeux.
A mes yeux, François Zéro est un anti-pape. Est-ce grave ? Oui. Est-ce mortel ? Peut-être mais ce n’est pas sûr : des anti-papes (https://en.wikipedia.org/wiki/The_Bad_Popes), il y en a dans l’histoire, des corrompus, des simoniaques, des fous, et l’Eglise a survécu. Car l’Eglise est toujours sauvée par les saints. Croyez-vous que l’Eglise allait bien quand ont surgi Saint François d’Assise et Saint Dominique ?
Pour en revenir à la querelle des immigrés, je pense la phrase d’Hilaire Belloc toujours vraie : « L’Europe, c’est la chrétienté et la chrétienté c’est l’Europe ». Lâcher l’Europe au profit de l’Afrique, c’est une erreur de jugement et une faute.
@Patrice Charoulet


Avec tout le respect que je vous dois
et si je peux me permettre – si j’analyse vos explications – je vous conseille la version de Noblejoué et lui demanderais d’expliciter.
Pour les autres, sans aucun doute pleins de bonne volonté, il faut avoir manipulé un tant soit peu les logiciels du type Word ou autres d’ailleurs. Win10 dans sa nouvelle version Office 2016 tourne en rond et ne fait que multiplier les options des options.
Comme dit mon voisin « essaye l’escabeau avant d’aller chercher l’échelle ».
Allez, au boulot.
@Achille | 04 septembre 2017 à 10:14
Effectivement, mais à vouloir trop en dire et d’un seul tenant je crois que la bonne volonté est souvent contre-productrice.
Philippe Bilger venant de parler des Mémoires du grand avocat Leclerc, publiés chez Fayard, et sbriglia venant de me l’offrir, je reçois ce livre.
Philippe Bilger a lu ce livre d’un trait. L’ouvrage ayant 506 pages et ma lecture se faisant toujours la plume à la main, il va me falloir bien des jours pour le terminer et je vais le lire d’un bout à l’autre.
L’index des noms propres me permet d’ores et déjà de relever, p.420 :
« Philippe Bilger me remue les tripes » et p.476 : « Philippe Bilger fait un beau réquisitoire », puis il précise son éloge en un alinéa très éclairant.
Les grands avocats qui écrivent ce genre d’hommage en faveur d’un avocat général ne sont pas légion.
Le livre promet. Je vais me délecter.
Merci, cher Philippe. Merci, cher sbriglia.
@ Patrice Charoulet | 04 septembre 2017 à 07:58
Mais non, c’est parfaitement normal, regardez : nous sommes sur un blog de droite, et à droite, on est solidaire, on aide son prochain.
Contrairement à la gauche qui se dit solidaire, mais qui entend par là : prendre dans la poche de son voisin en chargeant l’Etat de faire le travail, tout en bombant le torse pour montrer sa supériorité morale.
Bon, je vois un individu suspecté d’accointances gauchistes dans la liste, mais peut-être est-il un droitier dissimulé, après tout.
On ne peut en effet reprocher au Pape d’être un grand humaniste, proche des miséreux et de tous ceux qui se retrouvent bousculés par des guerres, des régimes politiques, la pauvreté, etc., c’est bien dans la continuité des évangiles, de la parole de Jésus.
Qu’il rappelle au monde la nécessité de bien traiter son prochain, cela me paraît l’essence même de sa fonction.
Toutefois, ce Pape, qui par ailleurs essaie de moderniser un peu l’Eglise (je dis bien essaie car ses réformes ressemblent à celles de Macron, plus dans la forme que dans le fond) malgré les réticences conservatrices de certains évêques, devrait sur des sujets graves être moins péremptoire et plus pragmatique dans ses conseils.
Ainsi, en 2010, Benoît XVI, sur le même sujet avait été beaucoup plus tempéré :
« Dans le même temps, les Etats ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières, en garantissant toujours le respect dû à la dignité de chaque personne humaine. En outre, les immigrés ont le devoir de s’intégrer dans le pays d’accueil, en respectant ses lois et l’identité nationale »
Ceci me paraît beaucoup plus adapté.
Défendre les pauvres, les migrants, même si c’est son rôle de pasteur, le Pape doit aussi rester réaliste. L’envahissement de l’Europe par des millions de pauvres venus d’Afrique, d’Orient ou du Moyen-Orient, ne rendrait pas plus heureux ces migrants, mais généraliserait la pauvreté, partout. Sans compter que la religion catholique, déjà bien mise à mal en Europe, serait submergée par l’Islam d’abord et d’autres religions ensuite. Cela s’appelle se tirer une balle dans le pied de la part de ce Pape. Il ne peut l’ignorer, car François n’est pas un idiot. Il est tout simplement un provocateur. Si cela était son but, il y est parvenu, en voyant la levée de boucliers, il a interpellé.
Evidemment, cela plaît à nos belles âmes qui, du coup le considèrent comme de gauche et elles se réjouissent de voir un Pape si éclairé, qui épouse leurs idées. Et c’est là qu’il rejoint la politique, par son attitude et ses propos qu’il souhaite électrochocs.
Il n’est peut-être ni de gauche ni de droite (tiens cela me rappelle quelqu’un !) mais il vient au secours de la pensée multiculturaliste tout en agaçant les plus conservateurs.
@ sylvain | 04 septembre 2017 à 08:56
Ça m’a fait le même effet, ce blog est devenu le blog de la maison de retraite « Les bleuets » 🙁
Il y a quelque temps il y avait encore Eileen et Ellen, il nous reste encore C. Jacob, mais nous n’avons plus que des blogueurs/traitement de texte (d’où les longueurs indigestes vu qu’ils passent des heures à martyriser leur clavier).
Lorsque M. Charoulet aura compris comment faire un copier-coller de son Word ou Pad (ou autre traitement de texte), je crains qu’il ne nous fasse, lui aussi, de la prose tellement pesante, bavarde, surabondante, comme les autres mythos littéraires de ce blog.
Perso, lire le premier et le dernier paragraphe de leurs bavardages, voire radotages, suffit largement à ma conviction de leur position sur le thème évoqué.
(Il n’y avait pas eu l’un de vous qui avait dit : « au-dessus de trois paragraphes je zappe ?)
Bonne lecture sylvain 😉
Adéo.
@ Achille | 04 septembre 2017 à 10:14
« La leçon suivante consistera à lui montrer comment il est possible d’exporter des images »
Est-ce vraiment utile ? Déjà que depuis que Ph. Bilger à compris le truc il nous en abreuve…
Pour Catherine Jacob je ne peux critiquer vu que c’est son ADN sur ce blog depuis fort longtemps. Par contre si elle pouvait faire plus court sur sa prose (même si je ne la lis pas).
Elle ça fait un moment qu’elle use (abuse ?) du copier-coller, ça c’est sûr 😉
@ Patrice Charoulet | 04 septembre 2017 à 14:40
« L’index des noms propres me permet d’ores et déjà de relever, p.420 :
« Philippe Bilger me remue les tripes » et p.476 : « Philippe Bilger fait un beau réquisitoire », puis il précise son éloge en un alinéa très éclairant.
Les grands avocats qui écrivent ce genre d’hommage en faveur d’un avocat général ne sont pas légion.
Le livre promet. Je vais me délecter.
Merci, cher Philippe. Merci, cher sbriglia »
Ben dites donc ! Vous ne savez pas faire un copier-coller mais pour le cirage de pompes vous êtes au top 😀
PS : cher Philippe, cher sbriglia : pôvre retraitée que je suis, n’ayant pas les moyens de prendre les transports en commun pour faire la manche, pouvez-vous m’offrir un abonnement à Canal+ afin que je puisse voir, enfin, avant de mourir, Neymar da Silva Santos Júnior. Dieu et le pape François vous le rendront 😀
@ Breizmabro | 04 septembre 2017 à 16:01
C’est vrai ce que vous dites, les interminables et soporifiques lourdeurs de certains m’avaient un temps éloigné du blog pour aller sur Twitter où je balançais la purée en quelques mots mais j’ai dérapé, l’excessivité et les outrances de mes tweets m’ont valu la radiation définitive pour racisme homophobie propos haineux etc. ; donc je suis revenu me réfugier chez M. Bilger auquel j’ai promis de me tenir à carreau, tout en étant fier d’être blanc chrétien de droite fasciste raciste homophobe islamophobe, qui pour moi sont des qualités, des décos, des médailles, dans cette société pourrie dépravée détraquée pervertie moralement sexuellement socialement qui se complet à patauger dans la fange de ce nouvel ordre mondial dégénéré ; mais je vais m’arrêter là sinon je vais à mon tour être encore plus lourd que ceux qui sont depuis longtemps en surcharge et surpoids mental.
Texte écrit sur Worpad, puis copié collé sur la fenêtre du blog ; LOL !
@ Claude Luçon
L’épisode du singe qui vous est arrivé est un phénomène bien connu et que Voltaire avait déjà décrit dans un épigramme célèbre concernant le critique Jean Fréron.
Le voici :
L’autre jour, au fond d’un vallon
Un serpent mordit Jean Fréron
Que pensez-vous qu’il arriva ?
Ce fut le serpent qui creva !
Mais à l’époque Pasteur n’était pas passé par là, et Jean Fréron évita le vaccin.
Mon pape, je ne voudrais pas blasphémer mais : « y a pas écrit Blandine non plus ! »
Sylvain, n’ayez crainte d’avoir risqué de devenir lourd si vous continuiez d’écrire.
Vous l’étiez déjà en troisième ligne, dès « purée ».
La prose qui suit est tellement toxique que même l’excellente Madame Bilger vous aura laissé vous complaire en complet.
Bonjour
@ Paul Duret | 04 septembre 2017 à 11:54
Vous savez fort bien que toutes les paroles du Christ s’adressent à chaque personne et non aux Etats, qui ont d’abord le devoir de protéger leur cité et leur peuple.
La charité est une vertu individuelle, qui peut s’organiser à plusieurs dans le cadre des associations.
Ensuite, le pape ne fait strictement aucune différence entre :
– les vrais réfugiés de guerre qu’il est juste et nécessaire d’aider au plus près de chez eux pour leur permettre de retourner dans leur pays une fois la guerre terminée.
– les migrants « économiques » (en gros ceux qui viennent pour vivre à nos crochets).
Il semble également renoncer à convertir ces migrants, ce qui est quand même dans son rôle de pape, chef de l’Eglise, puisqu’il demande aux Etats de permettre à ces personnes de conserver leur culture, or toute société multi-culturelle devient multi-conflictuelle.
Il oublie également les paroles de Benoît XVI, qui disait quand même que le premier droit était celui de ne pas émigrer. Le pape peut s’intéresser à tous en demandant aux pays occidentaux d’améliorer leur aide au développement.
Il ne résoudra aucun problème des pays du tiers monde par la mort de l’Occident.
Déjà, l’encyclique « Laudato si » était du même acabit ; en résumé : Occidentaux, retournez à l’âge de pierre pour permettre à certains de proliférer, puisque le contrôle des naissances n’est pas une solution.
– et vous devrez accueillir le surplus dans la joie et la bonne humeur.
Quant à la ferveur catholique ou chrétienne en Afrique, je vous conseille la lecture du livre de Jean Hatzfeld « Une saison de machettes », recueil d’interviews des tueurs du génocide rwandais, dans lequel on apprend que dans un pays chrétien à 98 % dont près de la moitié de catholiques, ces individus ont joyeusement découpé leur voisin de banc de chorale paroissiale.
@sylvain
Votre homophobie devrait se méfier de l’homophonie.
@ Patrice Charoulet
Selon Giuseppe. Savez-vous faire un clic droit ou un clic gauche ? C’est la base. Regardez bien votre souris, essayez de l’observer comme un petit animal, d’une manière générale expérimentez à votre rythme sur l’ordinateur et alpaguez tous ceux qui passent par là et ont une quelconque compétence en informatique.
Donc, en haut la souris est divisée en deux parties. En donnant un coup sur la gauche, on pointe où on veut écrire. Avec la gauche, on pointe sur des options, comme copier ou couper. Attention à ne pas faire l’un pour l’autre !
Je pourrais écrire sur traitement de texte, quand même, et transférer. Mais le gras qui se répand, de certains, des gros contresens d’autres, me font préférer rester au plus près du texte de notre hôte et des commentateurs.
Il y a aussi la paresse. On peut chercher un tas de liens et les entreposer. Un sentiment d’obligation pourrait-il se faire jour ? Je préfère ne pas risquer de m’imposer de fardeau. Et puis, je risquerais de passer d’un sujet à l’autre, ce qui n’a rien de mal, mais ôterait cette concentration cachée sous la verve que je dois à mon style.
Comme le copier – ou couper – coller relève toujours de la même technique, je vous conseille de l’essayer aussi pour nous envoyer des liens. Toujours refaire la même chose est si fastidieux ! Cela vous serait variation, et le plaisir de la recherche tempérerait la corvée de la manipulation.
On est toujours l’ignorant de quelqu’un d’autre : je ne sais pas mettre d’image, alors j’ai peut-être le poids des mots, mais pas le choc des photos. Tant pis, tout le monde renonce à ceci ou à cela, dans la vie, moi c’est à cela, tant mieux pour mes nerfs.
J’ai quand même progressé, mais ne pas se mettre de pression sur des détails.
N’oubliez jamais que l’essentiel reste votre message ainsi que votre style, et que les deux, reconnaissables, montrent que vous nous apportez quelque chose.
Courage donc.
@ Tipaza | 04 septembre 2017 à 17:33
Merci pour le poème mais dans mon cas le singe est vraiment mort et je me suis vraiment tapé 28 fois 5cc dans le ventre.
En fait en y repensant c’était plutôt une forme un peu douloureuse de tatouage.
Pasteur aurait pu faire les injections plus petites NdD !
@finch | 04 septembre 2017 à 13:23
« Quel est le rapport de Giovanni Battista Cybo avec la transfusion sanguine ? »
Giovanni Battista Cybo est le nom ‘au civil’ d’Innocent VIII.
Sinon, avant d’envisager de transfuser du contenu, il convient de savoir comment ce contenu se comporte dans son contenant. En l’occurrence, il y circule.
« Vous parlez de l’identification des groupes sanguins ABO par Karl Landsteiner en 1900 comme motif possible du décès d’Innocent VIII, mais il était mourant et c’est cela qui l’a tué car ses médecins criminels étaient d’odieux charlatans »
Ce n’est pas l’identification de 1900 qui est le motif du décès intervenu en 1492 bien évidemment, en revanche, la découverte de 1900 peut permettre d’identifier une possible cause à l’échec de la thérapeutique de la transfusion, si effectivement mise en œuvre, à savoir le choc transfusionnel que causent les incompatibilités dont on n’avait encore aucune idée à l’époque, ainsi qu’une potentielle overdose de sang transfusé.
Quant aux jeunes garçons, si on les a vidés de leur sang au bénéfice d’une sorte de vampirisme papal, ils ne pouvaient pas en réchapper.
Mais si par chance il n’y avait pas eu d’incompatibilité, qu’on eut usé avec modération du volume de sang transfusé, et sans autre cause mortelle, la tentative eût pu réussir qui ne résultait pas de la mise en œuvre d’une mauvaise théorie mais de son application empirique.
Eût-il été procédé de même que dans le cas de l’opération de la fistule royale, autrement dit par expérimentation préalable, sans doute se serait-on aperçu comme on s’en est aperçu par la suite en étudiant un grand nombre de cas, que parfois ça réussissait et parfois non et on se serait alors penché sur la question du pourquoi / comment.
Les médecins de Molière c’est un peu les petits bras musclés des enzymes gloutons de Coluche, une mise en cause salutaire qui n’est pas exclusive de toute efficacité. De nos jours la question de l’expérimentation avant mise sur le marché (produit) ou mise en œuvre (technique), est l’une des questions qui fâchent. C’est cependant une question au coeur du progrès et des apprentissages, si l’on songe que Shénnóng (神農 -2820 /-2798), celui des Trois Augustes qui aurait inventé la charrue et la mise en culture des sols, aurait découvert les cent plantes médicinales recensées à son époque présumée, en les goûtant, autrement dit en les essayant.
« Il semble donc que l’un des premiers cas—recensé dans l’histoire—de transfusion sanguine d’homme à homme soit bien celui d’Innocent VIII. »
Laquelle transfusion n’a peut-être bien pas eu lieu.
@ Claude Luçon | 04 septembre 2017 à 13:10
« Vous expliquez en outre : « Cela prouve que le sang sert à transporter quelque chose mais à l’époque on ne sait pas encore quoi exactement. »
Le sait-on maintenant ? »
C’est le sang qui fait tous les transports utiles ou nuisibles à l’organisme, l’alcool par ex. quant aux globules rouges c’est à eux que revient la charge des échanges gazeux, oxygène//gaz carbonique.
Comme si vous ne le saviez pas !!
« Et vous ajoutez : « Dans la plupart de ces tentatives, le sang employé était d’origine animale. »
D’où mes doutes sur mon cas en 1959. »
Connaissez-vous la célèbre épigramme décochée par Voltaire à Élie Catherine Fréron qui s’était attaqué vigoureusement à lui ?
La voici :
L’autre jour au fond d’un vallon,
Un serpent piqua Jean Fréron ;
Que croyez-vous qu’il arriva ?
Ce fut le serpent qui creva.
D’après François-Un si j’ai bien compris, l’Enfer n’existe pas. Bonne nouvelle ! Mais comme le Ciel et l’Enfer n’existent, s’ils existent, que l’un par rapport à l’autre, si l’un n’existe pas, l’autre n’existe pas non plus, forcément. Imparable ! Et s’ils n’existent ni l’un ni l’autre, leurs maîtres de maison respectifs, Zeus, devenu Dieu, alias Allah, d’un côté, et Satan, alias Lucifer, de l’autre, n’existent pas non plus. Pas mal, le Souverain Pontife !
Depuis la nuit des temps l’Eglise a prospéré, souvent grassement, sur la culpabilisation des âmes qu’elle entretient chez ses fidèles. Avec la menace du feu éternel en « Enfer » pour celui qui ne se repentira pas. Pendant des siècles et des siècles, le péché absolu a été le blasphème, l’hérésie, l’apostasie. Jusqu’au temps dit des « Lumières » où on a conquis le droit de se dire « athée » sans être brûlé vif. L’Eglise a alors changé le registre de la lucrative culpabilisation des masses avec le sexe. Voir tout le XIX° siècle puritain. Jusqu’à la libéralisation sociétale du mi-XX° siècle. La culpabilisation par le c.. n’a alors plus vraiment marché, et les églises se sont encore plus vidées. Avec leur flirt avec les communistes, les curés ont essayé un moment un nouveau type de culpabilisation. Cela n’a pas vraiment marché non plus, notamment chez les bourgeois pétés de tune.
Et puis, il y a, enfin, un nouveau type de culpabilisation en vue : l’invasion massive des migrants. Au nom d’une prétendue lecture élargie de l’Evangile, mais biaisée, en ignorant les textes de base de l’Eglise pourtant souvent frappés au coin du bon sens (« rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu »), François-Un agite maintenant le spectre du Diable ! Sans l’Enfer !
Tu as tout faux, Pépère ! sans l’Enfer, tu ne peux plus rien faire. Tu ne pourras même plus entretenir Saint-Pierre de Rome construit grâce aux Indulgences (assurances de ne pas aller en Enfer). Rassurons-nous vite, il n’ira pas loin, le fourbe.
« Le cercle dans lequel on veut nous enfermer est vicieux. On accuse le pape de faire de la politique et en même temps on ne cesse de porter sur lui, quoi qu’il fasse ou qu’il dise, un jugement purement politique. »
D’accord, mais ça n’arrive pas qu’à lui. Essayez, en France, avant Macron, d’échapper à ça en politique ! Plus embêtant encore : si un écrivain ou artiste ou autre est un tant soit peu connu, on essaiera de le catégoriser là-dedans.
Visiblement. Et parfois, plus sournoisement, dans d’autres cas, mais refermons la parenthèse. Et lors de la dernière présidentielle, j’ai vaguement craint une guerre civile. Assez de cette obsession droite/gauche !
Si l’intello se montre pour n’importe quoi d’autre, je me lance, si par miracle en France, quelqu’un se disait transhumaniste, on lui demanderait : de droite ou de gauche ?
Ah, pitié, vouloir plus de vie, plus d’intelligence, ce n’est rien, tout ce qui importe c’est cela, cela vraiment, le tangage bâbord tribord ? Jamais de la vie, c’est la vie qui compte.
Bon, passons de l’idéalisme prospectif à l’hier catastrophique… Se demander si le pape est de droite ou de gauche me rappelle qu’on demandait aux rares bouddhistes d’Irlande du Nord s’ils étaient bouddhistes, catholiques ou protestants.
Laissons les gens être ce qu’ils sont. Ne les forçons pas à entrer dans des cases qui ne leur correspondent pas comme certains enfants enfoncent des pièces dans le puzzle pour que ça tienne.
Soyons le peintre de « Mais qui a tué Harry ? » d’Hitchcock, pas le shérif adjoint payé à la pièce ! En fait, tous les personnages sauf ce déplaisant, et l’ennuyeux Harry, sont riches en humanité !
L’artiste, l’enfant qui mélange les temps et sa mère qui dit bien ce qu’elle veut dire sans le dire, le riche, le marin retraité, le médecin qui lit en marchant, la vieille fille pas aigrie et pas qu’un peu pince-sans-rire, la commerçante au grand coeur.
@ sylvain | 04 septembre 2017 à 17:04
Ben alors sylvain, un p’tit coup de moins bien ? 😀
Quelle idée aussi d’aller faire le « cake » sur l’oiseau bleu ou face-de-bouc, les outils fructueux de Big Brother ?
Bon retour.
Adéo
@ finch | 04 septembre 2017 à 13:23
« N’y voyez aucune offense, mais au contraire, le témoignage d’une considération élevée »
Vous avez fait une école de musique ? Je vous demande ça parce que vous avez l’air expert en joueur de pipeau, violon et tambourin.
J’ose croire que C. Jacob a lu « Le Beaucor et le Narreu ».
« (…) Apprenez que tout teurfla
Vit aux pendé de luiceu qui le couté.
Cette çonleu vaut bien un magefro sans doute »
En même temps un type qui représente Dieu sans avoir été mandaté par lui, il a réussi son coup d’État !
Le vieux, ce Dieu, est mis sous tutelle, ça sent le sapin !
Et puis croire dans un Dieu génocidaire, qui prône le viol, la pédophilie, l’esclavage, l’extermination, dans l’espoir qu’il vous aime, cela ressemble étrangement au syndrome de la femme battue !
Un Dieu qui a exterminé tout le monde, qui demande à ce qu’on le craigne et qui nous dit que le salaud, c’est le Lucifer ?!
Je pense qu’il faut réfléchir ; faisons entrer l’accusé !
Lucifer n’a jamais tué personne !
Lucifer qui n’a jamais entraîné de déluge !
Lux Cifer = porteur de lumière, celui qui apporte la connaissance.
Lucifer celui qui apporta la connaissance par le fruit de la connaissance, de l’arbre de la connaissance.
Dieu vengeur, génocidaire, assassin, massacreur qui interdit le fruit de la connaissance, qui glorifie :
« Heureux les simples d’esprit ! »
Un Dieu qui a créé les hommes à son image, entre autres pour faire pipi, aller à la selle, etc.
Vive le Pape, il a au moins réussi son coup d’État, il peut aller à la messe le matin pour aller voter extrême droite l’après-midi, être raciste, être suprématiste, au nom de l’amour de son prochain et de la compassion !
Ah mais bien sûr, chrétien originellement, vient de crétin ou l’inverse.
Tout est dit sur les simples d’esprit !
http://www.cnrtl.fr/etymologie/cr%C3%A9tin
Quand il aura cinq minutes, le pape pourra se demander s’il fait bien partie de sa mission de se faire le complice de l’Etat islamique, d’Al-Qaeda et des différents groupes criminels qui engrangent cent millions de dollars par mois en organisant l’invasion de l’Europe par les prétendus « réfugiés » :
https://www.amazon.com/Merchants-Men-Kidnapping-Trafficking-Multi-Billion/dp/1609807081
Comme disait Alain Juppé (mais il parlait de Benoît XVI), « il y a un problème avec ce pape ».
@Elusen | 04 septembre 2017 à 23:26
« Ah mais bien sûr, chrétien originellement, vient de crétin ou l’inverse.
Tout est dit sur les simples d’esprit ! »
Enfin ça y est, le revoilou notre Gaspary que le monde entier nous envie !
Kss kss nonosse bon chienchien !
Le diable, le bon dieu, et nous, nous, nous : chacun se croit seul en enfer, et c’est cela, l’enfer.
« Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres. 10Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de chute n’est en lui. 11Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux. »
Au vu des sempiternels commentaires qui se mordent la queue, il n’est sans doute pas superflu de répéter sans relâche que nous sommes des imitateurs, que celui qui décrit Dieu, que personne n’a jamais vu, comme un vengeur, se décrit soi-même et son propre désir de revanche, tentant de recréer du mythe sur le mensonge révélé des mythologies, pour mieux ne pas se reconnaître au miroir de la connaissance, et toujours accuser l’autre plutôt que soi-même, kss-kss contre beauf christianisé ou noblejoujou contre aliocaca, les stériles ténèbres des combats inféconds qui mènent inexorablement à l’impasse toujours réempruntée du mensonge obscur des meurtres inutiles.
@Philippe Dubois
« On apprend que dans un pays chrétien à 98 % dont près de la moitié de catholiques, ces individus ont joyeusement découpé leur voisin de banc de chorale paroissiale. »
C’est tout à fait exact. On pourrait dire la même chose des Allemands qui étaient également chrétiens à 95% et qui ont soutenu le nazisme ou des Russes, orthodoxes à 100% et qui ont soutenu Lénine. Cela ne prouve pas grand-chose. La paix dont nous bénéficions depuis 1945 n’est qu’une parenthèse historique et je suis persuadé qu’une crise un peu violente pourrait y mettre fin. Mais là, on ne pourrait plus dire que cela arrive dans un pays chrétien.
@ sylvain | 05 septembre 2017 à 00:41
« Enfin ça y est, le revoilou notre Gaspary que le monde entier nous envie ! Kss kss nonosse bon chienchien !
Voilà ce qui s’appelle argumenter ! Il ne manquait pas, en effet, les onomatopées… Il est très regrettable que l’on vous ait débarqué des sites que vous avez mentionnés, car votre argumentation redoutable et pertinente, comme l’est un caillou dans la chaussure, ne manquait pas au progrès du raisonnement. SH.H.T.T. ! en français que vous pouvez comprendre ça donne : « …! »
@ Elusen
Il me semble que la confusion s’est emparée de vos propos ! Mais que vient faire Dieu dans les théories purement humaines, recueillies et assemblées de façon puériles dans des ouvrages que la contradiction n’effraie pas, pour des nations aveugles et sourdes, mais ayant une passion pour la pensée magique et les contes ?
Par Toutatis, il ne faut pas tout mélanger, ça n’aide pas à l’avènement de la vérité, s’il y en a une (ou plusieurs ! c’est possible !)…
@Elusen
« Et puis croire dans un Dieu génocidaire, qui prône le viol, la pédophilie, l’esclavage, l’extermination, dans l’espoir qu’il vous aime, cela ressemble étrangement au syndrome de la femme battue ! »
Très belle description d’Allah et de son porte-parole… Mahomet !
@ finch | 04 septembre 2017 à 13:23
que vous avez su récupérer du site du musée de la transfusion sanguine et du don du sang et l’insérer dans votre post, ceci étant indiqué pour les ceusses qui ne sauraient pas comment identifier les images sources. La moitié inférieure concerne un donneur précédemment objet de décollation, ce qui, s’agissant de transfusion, n’a jamais marché.
– Dernière modification fichier complet : 17/11/16
Votre anecdote n’est bien évidemment concernée que par la moitié supérieure de l’image :
L’agneau est reconnaissable par son sabot et la main qui travaille reproduite dans un petit format sur le bras qui reçoit la transfusion est tout à fait caractéristique du « récit en images = idéogramme » de cette époque. Et, en ce qui me concerne c’est cela qui m’intéresse, vu que comme le dit en parlant de l’image, Breizmabro | 04 septembre 2017 à 16:01 : « Pour Catherine Jacob c’est son ADN sur ce blog depuis fort longtemps. »
Ceci étant, l’idée en œuvre est identique à la xéno- et allogreffe sur laquelle ‘planchent’ les chercheurs de nos jours, en raison de la pénurie d’organes, vu qu’en dehors du foie et du rein, le donneur ne peut être que décédé, et ce depuis peu. Maintenant, ça ne pose pas que des problèmes techniques, mais également éthiques.
@Breizmabro | 04 septembre 2017 à 16:01
« Pour Catherine Jacob je ne peux critiquer vu que c’est son ADN sur ce blog depuis fort longtemps. Par contre si elle pouvait faire plus court sur sa prose (même si je ne la lis pas).
Elle ça fait un moment qu’elle use (abuse ?) du copier-coller, ça c’est sûr 😉 »
En effet, et je me suis déjà expliquée là-dessus, en particulier sur le fait que si les gens se donnaient la peine de se renseigner quant à des informations dans le domaine public, ils écriraient moins de bêtises. Le copié-collé présente d’autre part l’avantage de ne pas déformer l’information. Enfin, il est susceptible d’être ensuite, au besoin, corrigé et /ou réécrit. Et pour finir, il demande à ce que la source soit correctement citée, ne serait-ce qu’au moins lors de la première citation ou en fin de post, en cas d’extraits multiples d’un même article.
@Breizmabro | 04 septembre 2017 à 23:19
« (…) Apprenez que tout teurfla
Vit aux pendé de luiceu qui le couté.
Cette çonleu vaut bien un magefro sans doute »
Autrement dit, on a là une identification du renard et du chamane.
Le caractère pour « chair » intervient comme clé dans par ex. « sentir le cru », « sentir le poisson », « puer ». D’où on peut penser que le corbeau est à l’image de la divinité qui se laisse avoir par l’offrande d’un vieux bout de n(p)ourriture pleine de vers et les mots flatteurs qui l’accompagnent. Le caractère « chair » ayant évolué vers « lune », on peut également penser que le corbeau est désigné en tant qu’oiseau charognard.
« Le pape n’est pas de gauche mais de l’Homme… »
Non le pape n’est ni de gauche ni de droite ni du centre. Il pense être au-dessus des Etats politiques leur demandant d’ouvrir grand les portes à l’immigration musulmane de masse pour préparer une nouvelle guerre de religion.
Puisqu’il est de l’Homme, et pendant qu’on y est, demandons au Pape François d’ouvrir les portes du Vatican aux imams pour transformer nos églises en mosquées ?! Et alors !!
Si on ne veut pas reproduire la guerre des religions, je propose que chacun reste chez soi et garde sa foi en son âme et conscience. On demande au Pape François de continuer à assurer la succession du Pape Jean-Paul II, un vrai chrétien dans l’âme et de coeur ne mélangeant pas les genres.
Quant à ce fou El-Usen, il aurait dû aller à la fête des cochons. Ca lui aurait fait grand bien au lieu de venir ici raconter ses idioties.
@ Robert Marchenoir | 05 septembre 2017 à 00:34
Là vous êtes d’une remarquable mauvaise foi !
Il n’appartient pas au Pape de faire respecter la loi dans le monde, c’est la tâche de chaque pays dans ses frontières.
Vous vous rajeunissez sans le savoir, vous n’étiez pas né, mais vous revenez au bon vieux temps de l’anticléricalisme, des radicaux-socialistes d’Edouard Herriot.
Le temps n’est plus où l’on bouffait du curé, maintenant on les égorge dans leur église.
@ Transireau | 04 septembre 2017 à 22:16
Les millions de réfugiés en Turquie et Jordanie et ailleurs, les migrants qui se noient en Méditerranée, les fous d’Allah qui égorgent et violent à tout-va, le Nord-Coréen qui balance des missiles et expérimente avec ses bombes H, Maduro qui nous ramène au bon vieux temps des dictateurs sud-américains, le Rwanda qui pratique le génocide comme sport, les truands qui font la loi dans nos prisons, les millions qui crèvent de faim ici et là, les Ukrainiens qui s’entre-tuent… je dois bien oublier quelques autres horreurs ici et là… Le Pape n’a pas à chanter : « Il est où l’enfer » sur l’air de Christophe Mahé, il nous rappelle seulement qu’il l’a trouvé, ici sur terre.
@ Catherine JACOB | 04 septembre 2017 à 20:48
Oui j’ai une idée sur le rôle du sang.
C’est un peu comme un champ de pétrole avec plein de tuyaux partout qui transportent le crude vers le stockage d’un terminal. La différence étant que le pétrole ne revient pas à son point de départ, il est transfusé directement dans la ventre des pétroliers (les bateaux, pas les hommes qui en cherchent).
Pétrole et sang sont des sources d’énergie pour l’homme.
C’est vrai, j’oubliais ! La couleur est différente.
A chacun sa déformation professionnelle !
Pour le petit poème de Voltaire, Tipaza me l’avait déjà mentionné, j’y ai répondu !
@ Robert Marchenoir
« Le pape pourra se demander s’il fait bien partie de sa mission de se faire le complice de l’Etat islamique, d’Al-Qaeda et des différents groupes criminels »
Et pourquoi pas le complice de Kim Jong-un pendant que vous y êtes. Non, mais c’est vraiment n’importe quoi. Il va falloir installer un détecteur de fake news sur ce blog et je suis sûr que vous allez le faire sonner plusieurs fois par jour.
@Noblejoué | 04 septembre 2017 à 19:26
Rendez-vous sur le billet de nôtre hôte « La bande des quatre ! » du 11 avril 2017 pour ne pas encombrer.
@ sylvain | 05 septembre 2017 à 00:41
« Enfin ça y est, le revoilou notre Gaspary que le monde entier nous envie ! Kss kss nonosse bon chienchien ! »
Et pourtant, à vous lire, c’est bien vous qui remuez la queue !
Bonjour Monsieur,
« On accuse le pape de faire de la politique et en même temps on ne cesse de porter sur lui, quoi qu’il fasse ou qu’il dise, un jugement purement politique. »
Pas complètement d’accord avec vous. Quand le pape, dans les pas du Christ, nous invite « à changer nos coeurs », il est « de l’homme », mais quand il commence à détailler des mesures précises de régularisation des sans-papiers, extension du droit du sol, etc. comme c’est le cas dans son dernier texte sur l’accueil des migrants, il enfile clairement les chaussures du politicien.
C’est ce que j’ai tenté d’expliquer dans un article de mon blog (que vous connaissez peut-être car nous partageons tous deux le plaisir de contribuer parfois au journal libéral en ligne Contrepoints) :
https://leblogdenathaliemp.com/2017/08/26/le-pape-se-prendrait-il-pour-un-homme-politique/
Je ne suis pas chrétien, mais il me semble que Jean-Claude Milner, dans ses « Considérations sur la France« , tape dans le mille.
« L’Église s’est effectivement installée dans les droits de l’homme, après avoir soutenu, tout au long du XIXe siècle, qu’ils relevaient du délire. Il y allait de sa survie ; rappelons que durant les deux guerres mondiales, elle avait choisi le mauvais camp. Si elle voulait se faire une place, après 1945, dans un monde bipolaire où l’une des superpuissances était protestante et l’autre athée, il fallait composer. Il y avait plus de catholiques aux USA qu’en URSS ; le choix était facile, mais il réclamait un sacrifice : le Vatican renonça de plus en plus ouvertement à la notion d’État catholique. L’avenir n’appartenait plus aux Concordats de type mussolinien ou franquiste ; il passait par l’amère pilule des droits de l’homme.
L’Église actuelle se résigne à soutenir, contre toute évidence, que les droits de l’homme répètent fidèlement l’enseignement du Christ. En particulier, elle s’emploie à faire oublier que la proposition : « Les hommes naissent libres », nie le péché originel et Paul de Tarse. De même, elle doit faire oublier que la proposition : « Ils naissent égaux en droits », nie la prédestination et saint Augustin. Enfin, « ils demeurent égaux en droits », rompt toute relation entre droits et fautes : il n’y a pas de damnation et le réprouvé n’a pas moins de droits que le juste. Le jugement dernier n’aura pas lieu.
En vérité, cela fait longtemps que l’Église catholique a abandonné la religion chrétienne à son sort
Son raisonnement est des plus simples : si l’on a la foi, la religion est assez forte pour suppléer aux prêtres. Se soucier des croyants représente donc une perte de temps. Mieux vaut s’occuper des incroyants, d’autant qu’ils sont majoritaires.
Justement parce que plus personne n’a la foi dans les pays qui comptent, les prêtres doivent s’occuper de cette majorité indifférente.
Loin de la convertir, ils doivent la persuader qu’elle peut, sans changer, être décomptée sur les registres de l’Église.
En résumé, l’Église ne saurait lier son avenir à celui de la religion chrétienne ; elle inclut dans ses prévisions la possibilité que cette religion s’éteigne au profit d’une religiosité indistincte ; l’important est de mettre la main sur ce produit de substitution.
Aujourd’hui les droits de l’homme peuvent servir à cette fin. S’il apparaît demain que leur utilité faiblit, il sera toujours temps de les dénoncer.
La biographie du pape François semble attester qu’il est prêt à tous les retournements
Le fait est que la religion chrétienne, strictement entendue, ne peut fonder aucune politique aujourd’hui. On m’objectera le passé ; je ne le nie pas.
Mais j’affirme qu’il ne vaut plus, ne serait-ce que pour une raison : qui de nos jours peut réciter le Credo en croyant ce qu’il dit ? ou tout simplement en comprenant ce qu’il dit ?
Le chrétien moderne peut se proclamer chrétien en n’ayant aucune idée de la résurrection ou du péché originel ou de la Trinité.
Il attache plus d’importance à des choix éthiques simples, qui lui viennent des médias plutôt que d’une foi déterminée. Contrairement à la religion chrétienne, les Églises chrétiennes continuent d’intervenir dans le champ politique ; parmi elles, l’Église catholique a accumulé tant d’erreurs qu’elle en est réduite à la solution des plus faibles : imiter le discours du plus fort, quitte à le miner de l’intérieur, si elle le peut.
Je ne tiendrais pas les mêmes propos si je devais commenter la montée en puissance des évangélistes. Ils ont conquis l’Amérique latine, Poutine les redoute et Trump leur prête appui. Mais, justement, ils ne s’installent pas dans les droits de l’homme ; ils ne craignent pas d’en exclure des pans entiers de l’espèce humaine. »
Il me semble que la charité chrétienne n’est ni de droite ni de gauche.
Quant au Pape il se doit d’être juste, bon et rassembleur de ses ouailles.
Il y a aussi des êtres normaux chez les jésuites, mais ils ne sont pas au Vatican.
https://www.youtube.com/watch?v=atPttuTnyMo
Pour réconcilier tout le monde, croyants et non, gens pensant du bien ou pas du christianisme, de Dieu et du reste :
On disait à Voltaire que Dieu avait créé l’Homme à son image. Il répondait qu’il le lui avait bien rendu.
@ seraye yves
Je ne comprends pas, soyons sincère, disons que je n’admets pas que les Jésuites soient impopulaires, et surtout chez les cathos : ils font le boulot.
Ca ne m’empêche pas d’avoir souri et lisant « Le Juif errant » de Sue, qu’on devrait plutôt appeler le Jésuite errant, comme je ne sais plus qui mais aussi moi l’avons remarqué.
A un moment, pour rire, j’allais dans des sites complotistes, mais voir des choses désuètes et inoffensives, comme complot jésuite, anglais, je ne sais plus quoi, à se tordre.
Je crois qu’on pourrait taper n’importe quoi, il en sortirait toujours un complot… Faudrait pas que les romanciers abusent des complots, et les gens, des romans de ce type, sauf avec un oeil critique, peut-être, à mon avis, sinon on tomberait vraiment dans le n’importe quoi.
Plus original, attention Spoiler ! Dans les bandes dessinées, zut, s’appelle comment, les Minutemen ? Et l’auteur ? Anglais. Plus belles images que dans les trucs habituels de super-héros, enfin, ceux qui savent reconnaîtront, Rorschach découvre qu’Ozymandias s’arrange pour que la moitié de New York soit détruite par une soi-disant mini-invasion extraterrestre, ce qui réconcilie l’Est et l’Ouest.
Après, Ozymandias, l’homme supposé le plus intelligent qui existe, enfin, riche et populaire, et ce qui compte, qui a la réputation d’être le génie bienfaisant, conduira le monde vers l’utopie… Sauf si on découvre le journal de Rorchach mort dans l’aventure.
Là, pour changer, le complot est « sauveur » mais le sauveur est « mauvais » et on n’est pas sûr de la fin.
Quand même, le mieux dans cette problématique et tant d’autres ! me semble toujours K. Dick.
Et donc, je l’ai gardé, tandis que d’autres, non. Terrible, dans les livres comme le reste, il y a une sélection naturelle… Sinon, on n’a plus d’espace vital.
Hommage aux bibliothèques, où on peut lire sans préjudice d’argent, d’espace, et de temps, par rapport aux librairies, où le roulement des livres est rapide !
Comme les gens aiment bien s’imaginer des complots de ce qui est présumé être bon, comme les Jésuites chez les catholiques, on pourrait imaginer un complot de bibliothécaires – ça a peut-être déjà été fictionné – mais pourquoi ? Alors là… Bon, on ne va pas se casser la tête sur ça, en fait, les images de complot de bibliothèque pourraient être esthétiques, mais sur le fond, je ne vois rien, et créer quelque chose à partir de rien, c’est bien démiurgique pour pas grand chose.
Essayer de revaloriser les Jésuites me paraît presque aussi difficile…. Bon, il y a déjà la multibiographie de Lacouture, qui est pas mal.
Et puis ça suffira comme ça : ce devrait être aux catholiques de défendre l’un des ordres qui a le plus fait pour leur foi. C’est juste que j’aime bien les gens intelligents qui font ce qu’ils croient devoir, et qui, cerise sur le gâteau, sont mal vus par les leurs !
La vie, c’est ça, exactement ça, et le super-héros le plus réaliste, si ça veut dire quelque chose pour un genre qui relève si évidemment de la mythologie, est évidemment l’homme araignée, pas si puissant, pas riche et moyennement populaire.
En contraste avec cette catastrophe en relations publiques, son balancement d’immeuble en immeuble et la chanson qui me semble jazz mais je suis moyennement mélomane, célébrant sa gloire.
@ Elusen | 05 septembre 2017 à 15:36
« Et pourtant, à vous lire, c’est bien vous qui remuez la queue ! »
Merci, c’est trop d’honneur et je confirme qu’elle continue à remuer contrairement à vous tous chers Bilgérontes nostalgiques des matins où vous pouviez la contempler au garde-à-vous lors de la montée des couleurs.
Allez ne soyez pas jaloux et contentez-vous de nous refaire vos célèbres couplets antichrétiens si talentueux dont vous avez le secret !
Kss kss ! christianisé, christianisation, ksskss !
@ Catherine JACOB | 05 septembre 2017 à 09:56
Il est vrai que La Fontaine s’est inspiré de la farce racontée par Apulée dans les Florides (livre IV) mais lui ne parlait pas de viande mais de « friand ».
Monsieur de La Fontaine, moraliste, nous en a fait tout un fromage 😀
Adéo
@ sylvain | 05 septembre 2017 à 20:48
« – « Et pourtant, à vous lire, c’est bien vous qui remuez la queue ! »
– Merci, c’est trop d’honneur […] »
Oh ben si c’est là que vous placez votre honneur ; La Thaïlande vous tend les bras comme à tous les chrétiens :
« Laissez venir à moi les petis enfants » !
@ caroff | 05 septembre 2017 à 09:51
« Très belle description d’Allah et de son porte-parole… Mahomet ! »
Vous n’avez pas compris grand-chose, d’ailleurs comprenez-vous quoi que ce soit ?
« Allah » c’est de l’arabe, ce n’est pas un nom ni un prénom, c’est un mot qui se traduit par : Dieu !
« Muhammad » et non : « Mahomet » qui est une traduction latine !
Muhammad n’a jamais été le porte-parole de Dieu !
Vous répétez comme le Daech la Constitution d’Arabie Saoudite !
Oui : Le Daech, parce que c’est un sigle, donc : « le » devant !
Le FBI, la CIA, la DGSE, le DAECH.
C’est comme affirmer que l’on est chrétien et réciter la Constitution des USA !
The Basic Law of Saudi Arabia – Titre premier – Principes généraux – Art. 3 :
« Il n’y a qu’un Dieu et Mouhammad est Son Prophète »
http://www.wipo.int/wipolex/en/text.jsp?file_id=200064
Ce n’est pas écrit dans le Coran, c’est donc un échec pour vous et vos complices du Daech.
Dans le Coran, il y a une vingtaine de prophètes, la plus citée est une femme !
Attention la voilà : Meriem en arabe, Marie en latin, citée 43 fois !
– Muhammad : 4 fois !
– Jésus : 35 fois !
Oui, Jésus est le seul prophète d’ordre divin dans le Coran !
Sourate 3 – 59.
« Pour Allah, Jésus est comme Adam qu’Il créa de poussière, puis Il lui dit “Sois” : et il fut. »
Sourate 2 –
87.
« Certes, Nous avons donné le Livre à Moïse; Nous avons envoyé après lui des prophètes successifs. Et Nous avons donné des preuves à Jésus fils de Marie, et Nous l’avons renforcé du Saint-Esprit. »
253.
« Parmi ces messagers, Nous avons favorisé certains par rapport à d’autres. Il en est à qui Allah a parlé; et Il en a élevé d’autres en grade. A Jésus fils de Marie Nous avons apporté les preuves, et l’avons fortifié par le Saint-Esprit. »
Mais manque de pot pour vous, c’est le même dieu aux trois courants, rigoureusement le même, prônant l’esclavage, la pédophilie, le meurtre, les génocides (les faisant lui-même au besoin), les viols, etc.
Mais surtout dans le Coran, il prône sa masturbation, rien que cela :
Sourate 16 – 4.
« Il a créé l’homme d’une goutte de sperme ; et voilà que l’homme devient un disputeur déclaré. »
Vive Lucifer celui qui apporte la connaissance !
@ Paul Duret | 05 septembre 2017 à 14:20
« Et pourquoi pas le complice de Kim Jong-un pendant que vous y êtes. Non, mais c’est vraiment n’importe quoi. Il va falloir installer un détecteur de fake news sur ce blog et je suis sûr que vous allez le faire sonner plusieurs fois par jour. »
Ce qui serait bien, avant d’écrire n’importe quoi et de sortir les buzzwords du jour avec abandon, c’est que vous lisiez ce que j’ai écrit. Et jusqu’au bout.
Si j’ai mis un lien, ce n’est pas pour faire joli. C’est pour partager les informations dont je dispose. L’avez-vous suivi ? Avez-vous lu la notice du livre auquel il conduit ? Avez-vous lu les extraits qu’Amazon met gracieusement à votre disposition ? Visiblement non. C’est plus facile de parler de fake news sans réfléchir, lorsqu’on critique quelqu’un qui fait partie de votre boutique. Le niveau baisse…
@ Claude Luçon | 05 septembre 2017 à 12:16
« Là vous êtes d’une remarquable mauvaise foi ! Il n’appartient pas au Pape de faire respecter la loi dans le monde, c’est la tâche de chaque pays dans ses frontières. »
Non, c’est vous qui êtes d’une remarquable mauvaise foi. Je n’ai nulle part écrit qu’il appartenait au pape de faire respecter la loi dans le monde. En revanche, comme chef des catholiques et comme homme tout court, il n’a pas à appeler à une violation massive de la loi ; il n’a pas à préconiser une invasion migratoire qui profite avant tout à des mafias criminelles et islamistes, comme le livre que j’ai indiqué le démontre. En avez-vous pris connaissance, avant de proférer des accusations personnelles aussi hâtives qu’infondées ?
Si vous vous avisiez d’appeler au pillage des pâtisseries, sous prétexte que les SDF ont eux aussi droit aux éclairs au chocolat, on vous ferait honte à juste titre ; et pourtant, vous n’êtes pas chargé d’assurer la sécurité des pâtisseries, et vous n’êtes pas le pape.
« Le temps n’est plus où l’on bouffait du curé, maintenant on les égorge dans leur église. »
Euh… oui. Justement. Rappelez-moi qui se livre à ce type d’exactions ? Raison de plus pour ne pas appeler à l’immigration illimitée, comme le fait le pape avec une désinvolture qui frise la haute trahison. En des temps plus virils, quelque roi aurait enfermé ce personnage dans un cachot, pour l’empêcher de nuire plus avant.
@Breizmabro | 05 septembre 2017 à 21:10
« Il est vrai que La Fontaine s’est inspiré de la farce racontée par Apulée dans les Florides (livre IV) mais lui ne parlait pas de viande mais de « friand ».
Monsieur de La Fontaine, moraliste, nous en a fait tout un fromage 😀 »
Pardonnez-moi de vous contredire, mais il s’agit bien chez Apulée d’un fromage
Fromage: https://books.google.fr/books?id=eW9nqFJDiHUC&pg=PA577&lpg=PA577&dq=Apul%C3%A9e+corbeau+renard&source=bl&ots=igxXDxHgDR&sig=p0U5WxegxMiKcNFmhNJY_csYF5c&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwipn-GhgpDWAhWMHxoKHX5TD6sQ6AEIKTAB#v=onepage&q=Apul%C3%A9e%20corbeau%20renard&f=false
« Le corbeau et le renard ayant aperçu tous deux à la fois un morceau friand » signifie dans la langue de l’époque, non pas un morceau de pâté, mais un morceau de choix, appétissant.
Ici, il est par ailleurs bien nommé à propos de cette même source, un fromage : https://books.google.fr/books?id=eW9nqFJDiHUC&pg=PA577&lpg=PA577&dq=Apul%C3%A9e+corbeau+renard&source=bl&ots=igxXDxHgDR&sig=p0U5WxegxMiKcNFmhNJY_csYF5c&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwipn-GhgpDWAhWMHxoKHX5TD6sQ6AEIKTAB#v=onepage&q=Apul%C3%A9e%20corbeau%20renard&f=false
Voir les sens de ‘friand’ dans le wiktionnaire. Il s’agit du sens numéro 3 : https://fr.wiktionary.org/wiki/friand
En revanche vous trouvez bien des pâtés chez les Grimm, en l’espèce « pâté de moustiques » (Le Lion et la Grenouille).
@ Elusen | 06 septembre 2017 à 05:41
Salut fils de Satan. Libérateur de la pensée perverse et propagateur de la bêtise.
https://www.youtube.com/watch?v=RFN8ahYN1b0
« Salman Rushdie, qui vit toujours sous la menace d’une fatwa, lance un cri d’alarme en direction de l’Occident.
« Je suis en désaccord fondamental avec ces gens de gauche qui font tout pour dissocier le fondamentalisme de l’islam. Depuis cinquante ans, l’islam s’est radicalisé. Côté chiite, il y a eu l’imam Khomeini et sa révolution islamique. Dans le monde sunnite, il y a eu l’Arabie saoudite, qui a utilisé ses immenses ressources pour financer la diffusion de ce fanatisme qu’est le wahhabisme. Mais cette évolution historique a eu lieu au sein de l’islam et non à l’extérieur. Quand les gens de Daech se font sauter, ils le font en disant « Allahou Akbar », alors comment peut-on dès lors dire que cela n’a rien à voir avec l’islam ? » »
Sais-tu, fils de Satan,qu’il n’y a pas que la France en Europe et dans le monde ? Heureusement, car la France est aujourd’hui condamnée par ses politiciens-escrocs de gauche et de droite et par ses envahisseurs. Espérons que sa maladie ne s’étendra pas au reste de l’Europe, bien que les Allemands semblent devenus eux aussi des chiffes molles.
Lorsque l’Islam sera au pouvoir en France, ce pays sombrera dans la misère et toi, fils de Satan, tu trembleras de peur et de faim.
@ Catherine JACOB | 06 septembre 2017 à 09:34
« Pardonnez-moi de vous contredire, mais il s’agit bien chez Apulée d’un fromage.
« Le corbeau et le renard ayant aperçu tous deux à la fois un morceau friand » signifie dans la langue de l’époque, non pas un morceau de pâté, mais un morceau de choix, appétissant. »
Vous ne me contredisez pas vous remettez juste le texte d’Apulée dans le « bon sens » 😉
Eh oui, mes doigts ont tapé sans que mon cerveau ne les corrige : « de » friand, alors que le texte d’Apulée dit friand (notre friandise d’aujourd’hui).
Le texte dit « Le corbeau et le renard ayant aperçu tous deux à la fois un morceau friand, se hâtaient, pour aller le saisir, avec un empressement égal ; mais égale n’était pas leur vitesse parce que le renard courait et le corbeau volait (…) »
C’est cette version que je lisais à mes petits-enfants, je la trouve plus drôle que la version de monsieur de La Fontaine.
Adéo
Complément à Catherine JACOB | 06 septembre 2017 à 09:34@Breizmabro | 05 septembre 2017 à 21:10
Louvre, rez-de-chaussée
.
En revanche, il me faut absolument vous remercier chaleureusement pour le rappel d’Apulée, car il y désigne expressément le corbeau comme l’oiseau d’Apollon. Et même si je le savais, la désignation de l’oiseau en ces termes est extrêmement importante. Grâce à vous et à votre erreur sur « friand » qualificatif et non substantif, une simple hypothèse se voit confirmée.
Et d’où la lecture de l’élément mis en jaune ci-dessous en tant que « fromage » ou encore « viande / lune », est probablement en réinterprétation ultérieure du caractère 口 au-dessus de la tête de l’oiseau sur la base de son contenu présumé et sans doute s’agit-il de la coupe qu’Apollon l’avait envoyé chercher, autrement dit des deux constellations éponymes.
D’où le syllogisme veut que si le renard peut être identifié au chamane et le chamane à Apollon, Apollon peut-il être identifié au renard et comme il existe une épiclèse d’Apollon qui est « Apollon lycien » souvent interprétée à partir du nom du « loup » (Gernet, Jeanmaire etc.), le renard est possiblement un loup sans qu’on puisse dire qui de la poule ou de l’œuf est premier et ce qui n’est cependant pas exclusif d’une origine anatolienne, bien que déclarée de nos jours peu probable, de l’Apollon vainqueur du monstre nommé Python, monstre dont l’étymologie du nom peut se référer à « ça pue ; tout comme donc, il a été expliqué de 膻 » Vers 130-150 après J.-C. ?, d’après un original qui ornait le gymnase du Lycée à Athènes (Grèce), créé vers 300 avant J.-C. :
La Salle des Caryatides Salle 17
De même qu’il soit plutôt musicien n’est pas exclusif d’un chamane dansant vu que souvent ils se livrent aux deux à la fois tout en ‘vaticinant’.
Comme quoi, même si la formulation n’est pas exactement celle-ci, Lacan a raison, il faut creuser là où “ça pue” tout comme une équipe française l’a récemment fait, mais alors là, pas métaphoriquement du tout, dans les catacombes qui s’étendent pour partie sous le Vatican pour y découvrir les corps d’Européens non encore exactement identifiés en tout cas non Romains, si j’ai bien compris, victimes de plusieurs épidémies de peste noire sur une période allant du 1er au 3ème siècle (2500 corps déposés tête bêche et entassés dans plusieurs salles).
Encore merci, merci, merci.
Vous faites tous fausse route.
Le Pape François veut récupérer les décombres d’une Eglise protestante qui s’effondre de partout.
Telle une sirène, il tente de les séduire, on sait combien nos frères protestants sont sourcilleux et ratiocineurs, dans moins de trente ans il y aura une « fusion-acquisition » de l’Eglise catholique sur l’Eglise protestante.
Ça sera pas la joie, il n’y a qu’à regarder les bobines de Pierre Joxe, Jospin, Couve de Murville, mais bon, on sera plus nombreux face à l’Islam. C’est déjà ça.
Voyez, au pays de Calvin c’est déjà la débandade…
https://www.letemps.ch/suisse/2015/06/19/inexorable-declin-eglise-protestante
@Robert Marchenoir
J’ai bien lu le lien que vous signalez. Et je ne vois pas en quoi le Pape serait responsable de ce vaste trafic d’êtres humains. Il me semble qu’il est plutôt contre l’exploitation de l’homme par l’homme. Maintenant, si vous voulez justifier votre opposition à l’accueil des réfugiés, vous trouverez toujours mille arguments pour ne pas le faire. Cela me fait penser à une de mes amies qui ne donne jamais d’argent à une ONG car, dit-elle, on ne sait jamais où va l’argent.
@ Savonarole | 06 septembre 2017 à 13:39
« Le Pape François veut récupérer les décombres d’une Eglise protestante qui s’effondre de partout. »
Désolé mais ce constat sur l’Eglise protestante ne s’applique qu’à l’Europe qui fut son berceau. En Amérique du Sud et en Afrique, les sectes évangélistes, baptistes, etc. sont en pleine expansion depuis dix à quinze ans, et ne se limitent plus à leur terre origine : les USA.
En conséquence il y a fort à parier que ce sont elles qui récupéreront les décombres de notre Eglise catholique, non seulement dans les pays précités mais aussi en Europe. Dans cette dernière, et cela fort discrètement, elles étendent leur emprise.
Certes ces sectes religieuses US ont pour le moins un lointain rapport avec le protestantisme européen. Mais on ne peut leur dénier leur vitalité, et l’attrait qu’elles exercent auprès de nombre d’esprits : leurs dogmes et rituels simplistes y sont pour beaucoup.
Rassurez-vous, nombre de ses prédicateurs, souvent télé-évangélistes, sont plus proches question image de nos stars actuelles du petit écran que de celle rigoriste d’un Joxe, Jospin, etc. Reconnaissez que leurs offices dominicaux à base de chants collectifs d’inspiration gospel sont autrement plus ludiques qu’une messe en latin à Saint-Nicolas-du-Chardonnet !
Parfois je me demande si ce blog ne déblogue pas !
@mektoub | 06 septembre 2017 à 11:18
« Lorsque l’Islam sera au pouvoir en France, ce pays sombrera dans la misère et toi, fils de Satan, tu trembleras de peur et de faim. »
Ici fils de Rahan à Mektoub, qui devrait tourner son stylo sept fois dans ses doigts avant d’écrire…
Une question me taraude : si votre fils de Satan est de connivence avec Satan pourriez-vous nous expliquer votre phrase ci-dessus ? Si j’étais Satan j’épargnerais mes enfants, sinon, je suis Saturne. Quant à Rushdie, je n’aime pas son regard torve, et ce n’est pas gentil d’attaquer sur le physique, c’est que ce qui n’est pas physique chez lui est encore plus torve… Question de point de vue sans doute.
Achille vous croyez vraiment que les ingénieurs trouvent parce qu’ils ne cherchent pas ? C’est une blague vous savez ? Et elle est destinée aux béotiens qui sont quantité et pas ingénieurs pour deux sous…
@ mektoub et Elusen
Pour vous réconcilier. Un peu difficile mais j’ai une idée, ce serait bête de ne pas essayer, je me demanderais ce qui serait arrivé si je l’avais dite…
On dit que la curiosité a tué le chat. Je préférerais l’être que d’ennui, donc je me lance !
Le monothéisme, et ses multiples interprétations où on se dispute le même dieu, dieu, qu’on dit bon et le diable mauvais si parfois on soutient l’inverse… n’apporte-t-il pas plus de divisions, de guerre et autres violences, dans le monde, que le polythéisme, l’agnosticisme ou l’athéisme ?
Par conséquent, si on veut un dieu, titan en l’occurrence, n’ayant pas tout ce passif, et en plus qui corresponde à notre époque, je propose Prométhée.
Soyons frères en Prométhée !
@Paul Duret
« Il me semble qu’il est plutôt contre l’exploitation de l’homme par l’homme. »
Et c’est pourtant le cas. Qui, croyez-vous, sera aux premières loges et premières victimes de l’arrivée de ces migrants si ce ne sont les travailleurs pauvres de ce pays ?
Pourquoi croyez-vous que monsieur Gattaz se félicite de leur arrivée ?
Le Pape par ses propos apporte une caution morale sans en subir les conséquences. C’est pire.
« Seigneur pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font »
@ duvent | 06 septembre 2017 à 17:14
« Achille vous croyez vraiment que les ingénieurs trouvent parce qu’ils ne cherchent pas ? C’est une blague vous savez ? Et elle est destinée aux béotiens qui sont quantité et pas ingénieurs pour deux sous… »
Ça aurait pu être drôle. Le problème c’est que ce n’est pas du tout ce que j’ai dit ni même laissé entendre. Mais continuez, vous faites des efforts méritoires dans le domaine de l’humour et cela mérite bien quelques encouragements. ☺
@ Catherine JACOB | 05 septembre 2017 à 09:56
« Votre anecdote n’est bien évidemment concernée que par la moitié supérieure de l’image. »
Nous sommes d’accord.
« …la xéno- et allogreffe sur laquelle ‘planchent’ les chercheurs de nos jours, en raison de la pénurie d’organes… »
On modifie même génétiquement des porcelets pour contrer le phénomène de rejet et révolutionner la xénotransplantation. Il est à remarquer que les membranes du porc sont aussi utilisées depuis très longtemps dans la fabrication de prothèses valvulaires cardiaques.
« …en dehors du foie et du rein, le donneur ne peut être que décédé, et ce depuis peu. »
Ce n’est pas tout à fait cela. Les greffes d’organes n’ont été rendues possibles que grâce à la définition de la mort cérébrale : à savoir le cerveau est diagnostiqué mort, détruit, sans chemin retour. Légalement, le prélèvement d’organe devient possible… mais à cœur battant. Dans la mort cérébrale, le donneur pressenti n’est pas en collapsus cardio-vasculaire, c’est-à-dire que son système circulatoire fonctionne, avec au premier chef le cœur qui bat et assure une pression efficace dans les artères des différentes destinations : tous les organes et tissus sont perfusés normalement avec du sang oxygéné rendu possible par l’assistance respiratoire. C’est capital, car jusqu’à la dernière minute les futurs greffons sont viables (l’ischémie est retardée à l’instant ultime). À partir du moment où le greffon est extrait du donneur (lorsque le pédicule nourricier a été sectionné après avoir libéré tout le reste), il se produit la course contre la montre que chacun connaît : les greffons sont conservés en containers stériles, dans le froid, et d’importants moyens logistiques de transport permettent de rejoindre rapidement les blocs opératoires des disciplines concernées par l’organe, où se trouvent les receveurs préparés.
Les condamnés à mort chinois sont des donneurs d’organes d’office. Ils sont anesthésiés, délestés – à cœur battant – de leurs organes, puis tués (ce qui intervient de facto une fois le cœur prélevé…). C’est assez moche.
« Ce serait mentir que de nier l’agacement que m’ont inspiré certaines de ses confidences, notamment l’influence prédominante d’une amie communiste sur lui. Il n’en demeure pas moins que, pour dominer cet énervement, je m’attache à sortir le pape du champ banal de la contestation partisane. »
En psychanalyse on appelle ça le déni. Plus vulgairement, se mentir à soi-même et donc aux autres.
Le plus drôle étant bien évidemment le « je m’attache à sortir le pape du champ banal de la contestation partisane. » Bien évidemment… Hahaha !
Franchement M. Bilger, c’est au-dessous de vous d’employer l’escroquerie intellectuelle de la soi-disant neutralité ou objectivité qui n’existe pas pour soutenir vos points de vue.
Bon, qu’un escroc sans importance dans mon genre en use et abuse par facilité face aux idiots qui remplissent ce monde quand lors d’un débat il est fatigué, en panne d’arguments ou plus vraisemblablement trop saoul, ce n’est pas grave, mais vous, allons…
Assumez et prenez vos responsabilités !
Ah ben oui, mais quand on est un personnage public évidemment les deux deviennent souvent difficiles à concilier, je comprends.
.
Ca me fait penser à quelqu’un sur un autre site qui disait « Si je dis que je vote FN, j’ai plus qu’à chercher un autre travail, une autre femme et d’autres amis », auquel j’ai répondu : « C’est une bonne façon de savoir si votre femme vous aime vraiment et si vos amis sont vraiment vos amis. Donc, il faut le dire même si c’est faux. »
Bonsoir
@ Trekker | 06 septembre 2017 à 15:44
« Reconnaissez que leurs offices dominicaux à base de chants collectifs d’inspiration gospel sont autrement plus ludiques qu’une messe en latin à Saint-Nicolas-du-Chardonnet ! »
Où avez-vous vu qu’une messe doit être ludique ?
La messe est la réitération du sacrifice du Christ, ce n’est pas une teuf !
J’exècre aussi les liturgies « catholiques » :
– guitares/djembés
– avec des cantiques niais à pleurer et/ou les chants de l’ordinaire remplacés par des chants infâmes dont le texte est d’une effrayante pauvreté spirituelle.
(Voici le début du Gloria pour la messe de première communion de ma paroisse – dans mon diocèse, c’est en fin de CM2 :
Merci pour l’arbre et l’océan
Merci pour le soleil et le vent, ils disent combien tu es grand
Etc.
Je n’étais pas présent pour cause d’élections le 11 juin, je serais sorti.)
Cela dit, chacun ses goûts.
@ Paul Duret | 06 septembre 2017 à 14:47
« J’ai bien lu le lien que vous signalez. »
Alors vous n’avez aucune excuse.
« Et je ne vois pas en quoi le Pape serait responsable de ce vaste trafic d’êtres humains. »
Soit vous faites l’imbécile, soit c’est très bien imité. On est co-responsable d’un crime à partir du moment où l’on en facilite l’exécution. Cela s’appelle la complicité, notion présente dans toutes les morales et dans tous les corpus de droit connus. N’hésitez pas à nous expliquer de quelle façon le pape François échapperait miraculeusement à la morale qui régit notre comportement à nous autres humbles mortels — et qui doit pas mal à la religion chrétienne, au passage. Religion qu’il est censé défendre, et non pas saboter.
« Maintenant, si vous voulez justifier votre opposition à l’accueil des réfugiés… »
Ce ne sont pas des réfugiés : ce sont des envahisseurs, et ceux qui approuvent leur venue sont des traîtres. Est-ce assez clair ?
Loretta Napoleoni, économiste qui préside le groupe de travail du Club de Madrid chargé de la lutte contre le financement du terrorisme, a publié une enquête de 300 pages qui explique a), que vos soi-disant réfugiés payent très cher des prestataires de services sans lesquels ils ne pourraient pas s’introduire illégalement chez nous, b) que ces prestataires de services sont, entre autres, l’Etat islamique et Al-Qaeda, organisations terroristes musulmanes et sanguinaires qui veulent notre asservissement et notre extermination. Et vous osez appeler ça des réfugiés ?
« Maintenant, si vous voulez justifier votre opposition à l’accueil des réfugiés, vous trouverez toujours mille arguments pour ne pas le faire. »
Comme tous les gauchistes, vous attribuez à vos adversaires votre propre façon tordue de raisonner. Figurez-vous que pour ma part (et nous sommes quelques-uns dans ce cas), je commence par rechercher les faits, puis j’en tire des arguments, et finalement j’arrive à des conclusions. C’est ainsi que s’est construite notre civilisation, que vous semblez si empressé à détruire.
Mais nous avons bien compris que dans votre univers mental, on commence par énoncer les conclusions (il faut laisser entrer les immigrés illégaux en masse, parce que ce sont de pauvres victimes gna-gna-gna), et puis on cherche à emplâtrer n’importe quel argument fallacieux par là-dessus, pour justifier a posteriori son dogme gauchiste criminel.
C’est ainsi que vous pouvez, à la fois, assurer avoir pris connaissance de travaux prouvant que nous avons affaire à une invasion organisée par des mafias barbaresques cherchant à détruire l’Europe, et affirmer que nous devons laisser faire, que c’est une bonne chose, parce que c’est politiquement correct.
En fait, vous n’allez même pas jusque-là : vous êtes encore plus paresseux. Vous ne vous donnez même pas la peine d’avancer ne serait-ce que le semblant d’un argument. Vous vous contentez de vérifier que votre interlocuteur n’appartient pas à votre secte, et puis vous démarrez la machine (fatiguée, poussive) à lancer des invectives et des accusations péremptoires.
@ mektoub | 06 septembre 2017 à 11:18
Chez vous, c’est soit :
– la drogue,
– l’alcoolisme,
– les médicaments.
Les anges sont asexués, ils sont supposés ne pas pouvoir avoir d’enfant, donc encore moins un fils, quand bien même chez vous Satan l’habite !
La petite pilule bleue, c’est vraiment pas bon pour votre santé !
« Daech » n’est pas un lieu mais un sigle, donc :
– Le Daech,
– Du Daech,
Mais pas : de Daech, ce n’est pas une ville !
Prométhée ! Où ceux qui ont des problèmes de foi devront soigner leur foie.
«C’est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaie d’opprimer la vérité. Tous les efforts de la violence ne peuvent affadir la vérité, et ne servent qu’à la révéler d’avantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la violence, et ne font que l’irriter encore plus.» (Pascal)
On peut résister et se croire plus fils de Prométhée que de Caïn ou de Job, on ne témoignera que de son orgueil qui n’a d’égal que sa cécité, précipité aux gouffres infernaux de la vanité des malédictions faustiennes, où les réponses ne peuvent être frappées qu’au sceau des insultes et de la haine.
@Robert Marchenoir
Cool, cool M. Marchenoir. Voilà un cas concret :
Nous avons accueilli dans notre paroisse, trois familles de réfugiés.
Deux familles de chrétiens irakiens avec deux enfants chacun et une femme syrienne, veuve, musulmane, avec ses deux enfants. Tout se passe bien mais il est vrai qu’ils sont très bien entourés et accueillis. Leur connaissance du français progresse, les enfants sont scolarisés, certains ont quitté leur famille d’accueil et ont trouvé un logement social, ils touchent le RSA, un des hommes a commencé un travail dans une entreprise d’insertion.
Pas de djihadistes parmi eux et une bonne intégration en France, grâce à la générosité des familles d’accueil. Ce ne sont que des faits réels !
@ Paul Duret | 07 septembre 2017 à 10:23
Je suis atterré. Vous nous présentez trois cas particuliers dont vous prétendez qu’ils ne posent aucun problème, et puis vous en concluez que les millions d’immigrés illégaux qui ont envahi l’Europe ne posent aucun problème. Quel âge avez-vous ? Trois ans ? Connaissez-vous une discipline du savoir humain qui s’appelle la logique ? Savez-vous qu’à défaut de la maîtriser, vous seriez contraint d’habiter dans une grotte et vous nourrir de racines ?
Ce que je vois, c’est que ces « trois familles de réfugiés » vous servent surtout, à vous, à faire briller votre belle âme. Mon Dieu, que je suis charitable et que nous sommes de bons chrétiens, moi et ma paroisse. Mais vous ne nous dites pas tout.
Vous affirmez que vous avez accueilli trois familles de réfugiés, dans votre paroisse. Ils seraient « très bien entourés ». Comme c’est mignon…
Cependant, si l’on vous lit d’un peu plus près, on remarque surtout que vous êtes très généreux avec l’argent des autres. Les enfants ont « trouvé un logement social » — comme ça, en soulevant une pierre : ils l’ont construit de leurs mains, je suppose ?
Les enfants sont scolarisés, dites-vous. A l’école publique, je suppose. Payée sur le budget de l’Etat. Qui est en déficit depuis quarante ans, sans interruption.
Ce que vous oubliez de nous dire, c’est que l’impôt prélevé de force sur les Français (et sur leurs enfants à naître) sert à payer ce « logement social » et cette « scolarisation ». Les Français qui, comme vous devriez le savoir, sont majoritairement opposés à l’immigration de masse.
Vous approuvez donc ce qui est, de fait, un vol. Obliger les Français à payer pour ce qu’ils ne veulent pas, c’est du vol. Le christianisme réprouve le vol. Le christianisme est différent du marxisme.
Puis vous nous déclarez, émerveillé, que vos « réfugiés » touchent le RSA. Quelle belle preuve de réussite sociale, en effet ! Quelle bonne raison pour approuver l’immigration de masse ! Les immigrés rentrent chez nous en violation de la loi, par millions, et nous les couvrons d’allocations sociales. Cela me semble, en effet, un argument imparable en faveur des propos du pape.
Le président de la République grimpe dans un arbre planté dans le parc de l’Elysée, il secoue les branches, et il en tombe des brassées de billets de banque qui financent le RSA. Vos « réfugiés » ont trouvé le chemin de l’arbre, et ils se sont donné la peine de se baisser pour ramasser les biftons : c’est la preuve que l’immigration illégale de masse est une bonne chose.
Un des hommes a commencé un travail dans une entreprise d’insertion, dites-vous. Autrement dit, une fausse entreprise, subventionnée par tous les bouts, qui n’aurait aucune raison d’exister s’il n’y avait personne à insérer. Vous créez le malheur, vous mettez des rustines sur le malheur, et puis vous en concluez : le malheur, c’est le bonheur.
Et le pompon : parmi vos trois familles de réfugiés, il n’y a pas de djihadistes. Pour l’instant. Et pour ce que vous en savez. Trois familles, dont deux sont chrétiennes. Vous vous moquez de nous.
Vous savez très bien que la majorité des immigrants illégaux sont musulmans. Le pape nous incite à laisser entrer tout le monde et à ne sélectionner personne. Et vous prenez appui sur vos deux tiers de chrétiens à vous, dans votre paroisse, autour de votre petit nombril, pour vous émerveiller qu’il n’y ait point de djihadistes parmi eux ? Il faudrait les en remercier, peut-être ?
Faut-il vous mettre sous le nez les innombrables attentats qui sont directement liés à l’immigration de masse, les meurtres, les viols, les vols, le trafic de drogue, la criminalité en tout genre, la saleté, les maladies importées, les incendies volontaires, les rixes entre immigrés, la prostitution, les atteintes à l’ordre public, la haine inextinguible de ces gens-là envers nous ?
Sortez donc un peu le nez de votre merveilleuse petite paroisse socialiste (et non catholique), et lisez l’article de cette femme, professionnelle de l’humanitaire et donc gauchiste bon teint par statut, spécialiste de l’aide aux immigrés afghans, qui s’est sentie obliger de livrer à la face du monde ce sale petit secret : les Afghans qui ont envahi l’Europe sont des violeurs professionnels.
Les immigrés sont déjà extraordinairement sur-représentés parmi les auteurs de viols en Europe (les viols en Suède sont presque à 100 % le fait des immigrés), mais les Afghans sont extraordinairement sur-représentés parmi les immigrés auteurs de viols en Europe.
http://nationalinterest.org/print/feature/ive-worked-refugees-decades-europes-afghan-crime-wave-mind-21506?page=show
Quelle magnifique chose, en effet, que l’immigration de masse !
@ Elusen | 07 septembre 2017 à 06:23
Que voulez-vous que l’on réponde à un être qui ne comprend rien et mélange tout…
« Heureux les simples d’esprit le royaume du ciel est à eux », mais dans votre cas vous devez être excessivement malheureux, votre poitrine doit brûler de haine.
Reposez-vous fils de Satan, rêvez à toutes ces vierges qui vous attendent avec l’espoir de pouvoir vous laver les pieds et le reste. Pourquoi vous acharner sur un peuple décadent qui se vautre dans la luxure et qui est devenu pleutre ? Profitez de cette France pourrie qui donne sans compter avant que tout ne s’écroule, vous avec.
Faites comme Macron 1er, faites-vous donner les clés du coffre et allez chercher des esclaves en Afrique pour faire le boulot que les autres ne veulent pas faire. Faites comme lui, soyez un sans famille, trichez avec vous-même et trompez les autres, mais ne leur crachez pas dessus, cela ne sert à rien.
« Rassurez-vous, nombre de ses prédicateurs, souvent télé-évangélistes, sont plus proches question image de nos stars actuelles du petit écran que de celle rigoriste d’un Joxe, Jospin, etc. Reconnaissez que leurs offices dominicaux à base de chants collectifs d’inspiration gospel sont autrement plus ludiques qu’une messe en latin à Saint-Nicolas-du-Chardonnet ! »
Rédigé par : Trekker | 06 septembre 2017 à 15:44
Bien d’accord avec vous. Rien ne nous oppose.
Toutefois, avez vous remarqué que le public de ces télé-évangélistes américains est à 99% de race noire ? Black, comme on dit à Saint-Germain-des-Prés.
Pour un télé-évangéliste blanc qui hurle « Jésus est votre voisin ! » il y a 3000 noirs dans la salle qui scandent un « Amen » ou un « Hallelujah » tonitruant.
Ces télé-évangélistes sont multimillionnaires.
Le noir américain est devenu une proie du pseudo-protestantisme.
« Infortuné convive au banquet de la vie », le noir américain est une catastrophe intellectuelle, pour une Condoleeza Rice, que de couillons obèses qui peuplent les prisons américaines.
Si c’est ça le protestantisme made in USA, merci.
(…) Au banquet de la vie, infortuné convive,
J’apparus un jour, et je meurs.
Je meurs ; et, sur ma tombe où lentement j’arrive,
Nul ne viendra verser des pleurs.
Salut, champs que j’aimais ! et vous, douce verdure !
Et vous, riant exil des bois !
Ciel, pavillon de l’homme, admirable nature,
Salut pour la dernière fois !
Ah ! puissent voir longtemps votre beauté sacrée
Tant d’amis sourds à mes adieux !
Qu’ils meurent pleins de jours ! que leur mort soit pleurée !
Qu’un ami leur ferme les yeux !
— Nicolas Gilbert, Adieux à la vie »
Je pensais que c’était de moi, mais un ami me rappelle que c’est de Nicolas Gilbert.
Ça devrait plaire à Catherine JACOB car il était du coin…
@mektoub
« Reposez-vous fils de Satan, rêvez à toutes ces vierges qui vous attendent avec l’espoir de pouvoir vous laver les pieds et le reste. Pourquoi vous acharner sur un peuple décadent qui se vautre dans la luxure et qui est devenu pleutre ? Profitez de cette France pourrie qui donne sans compter avant que tout ne s’écroule, vous avec. »
Mais de qui exactement êtes-vous l’ami ou l’ennemi ?
Seriez-vous le fils, non pas de Satan qui a l’air de ne pas recueillir votre assentiment, mais de sylvain ?
Le peuple décadent et pleutre peut-il compter sur votre soutien pendant qu’Elusen se fera laver tout le corps, d’après vos pronostics avisés ?
Tenez-nous au courant, je vous prie, afin que nous accourions de France et de Navarre (pourries bien évidemment…) nous mettre sous votre protection, que dis-je sous votre égide !
@ Paul Duret | 07 septembre 2017 à 10:23
C’est très bien ce que vous faites, et vous comptez en accueillir combien ?
Dans ma commune socialo-communiste avec des centaines d’ingénieurs d’une entreprise nationale, nous avons accueilli dernièrement toute une famille de Syriens. Le logement refait à neuf était l’ancien logement du directeur de l’école, les meubles provenaient de dons et le reste aussi, on lui a même trouvé un travail, ils ont une superbe voiture et beaucoup d’habitants de cette commune aimeraient avoir autant d’attentions.
Cher Paul Duret, combien de temps croyez-vous que cela va durer car il reste encore un milliard « d’émigrés économiques » à recevoir et la charité que nous faisons aux autres nous ne sommes pas capables de la faire entre nous ; et puis l’argent, d’où vient-il ? Des taxes, impôts et contributions et qui les paie ? Les autres évidemment ! Certes il y a l’argent de la prostitution et de la drogue et il paraît que cela marche très fort en ce moment ! Il y a également les arrangements matrimoniaux mixtes, blancs-noirs et noirs-blancs et il y en a beaucoup, beaucoup, beaucoup avec toujours les mêmes piégés dans cet univers dantesque !
Bien, reste le problème de Jésus, vous savez le petit, comment se porte-t-il dans votre commune ? Ici on le cache !
J’ai oublié de vous dire que dans mon département on fait fort, nous recevons tous les incasables de Lille ou d’ailleurs qu’aimablement Cazeneuve nous a donnés à charge… Il paraît que dans le Nord cela faisait désordre et Aubry n’en voulait plus… pourtant elle profite bien je trouve du malheur des autres !
Faut dire qu’une famille de cinq à dix personnes nous coûte moins cher qu’entretenir un ancien président ou parlementaire sachant que les uns comme les autres ne serviront à rien !
A dios
@ Patrice Charoulet | 03 septembre 2017 à 16:12
Les réponses des commentateurs précédents sont parfaites si vous souhaitez conserver vos textes dans des fichiers et dossiers.
Si vous voulez faire simple :
a) A l’apparition du message « We’re sorry, but your session has expired »,
===> faites un COPIER/COLLER de votre commentaire même si non terminé
===> déconnectez et reconnectez-vous sur le billet concerné
===> collez votre texte (en attente dans le presse-papier lors de la précédente action / copié)
===> modifiez ou complétez-le si nécessaire
===> validez l’envoi
b) Rappelez-vous que si vous demeurez connecté SANS COMMENTER, sur un ou plusieurs billets, un long moment, et que vous voulez commenter, alors le message « We’re sorry, but your session has expired… », apparaîtra. Déconnectez et reconnectez-vous, avant de commencer la saisie de votre texte du billet concerné.
P.S. Il est fort probable donc que pour vous, WORD soit inconnu (payant qui plus est). Allez sur Internet à la découverte de Libre Office Writer (gratuit), il pourrait vous rendre des services (les mêmes que Word) pour l’enregistrement de tous les textes que vous voudriez conserver, trier, modifier, casser, partager.
Cordialement
@ Philippe Dubois | 03 septembre 2017 à 21:44
Un pape pyromane !
Fort heureusement, des vocations naissent tous les jours.
http://www.dailymotion.com/video/xjgcxn
@ Aliocha
Ce sont les croyants qui posent problème. Ils se posent problème en se détruisant les uns les autres, ce qui ne serait pas si grave… Et ils posent problème aux autres.
Constatant l’incapacité des gens à vivre sans religion, je propose un dieu, Prométhée, qui a toutes sortes de qualités en lui-même et en adéquation avec notre époque.
« Prométhée ! Où ceux qui ont des problèmes de foi devront soigner leur foie. »
Mon foie se porte bien, merci… Mais j’aimerais mieux mourir demain du foie que de tomber dans la foi, entre autres pour ne jamais commettre de piteux sermons, comme trop de croyants.
Par égard pour la foi de Lucile, par égard pour un ami et un poème de Kipling qu’il m’a rappelé, je m’arrête ici.
Brisons là.
Curieusement, le Pape est bien silencieux sur l’ouragan qui ravage les rives que nous avons découvertes en 1492.
Ces glands tropicaux sont à l’image des trois petits cochons de Walt Disney, à force de construire en bois et en paille, ils sont emportés au moindre souffle.
Sous Sarkozy il convenait de rire de Saint-Martin, ses villas de millionnaires, sa jet-set, ses boutiques de luxe, aujourd’hui on nous prie de pleurer.
Et, et, et, Macron est arrivééééé, chantait Henri Salvador.
Zorro-Macron est dans la War Room, le QG français, il va y aller, quand ? Avec Kouchner ? On ne sait pas, le suspense est insupportable. Un sac de riz sur l’épaule ? Un remake d’Haïti ce serait super pour faire remonter sa cote de popularité. Ségolène Royal dans l’avion présidentiel ? Pourquoi pas, le ridicule ne tue plus.
Six morts à ce jour, l’équivalent d’un accident de la route, va-t-on nous en faire un foin longtemps ?
Comme pour la Guyane, ça va encore nous coûter trois à six milliards.
Petit aparté technique, suite à fugace | 07 septembre 2017 à 18:03.
Je ne comprends pas ces histoires de sessions expirées et de longs moment passés sans commenter. Il n’y a pas de session, sur ce blog. Personne ne tape de mot de passe pour commenter, et nous ne sommes pas sur une banque, qui coupe effectivement la session au bout d’un certain temps pour des raisons de sécurité.
Si l’aperçu ou l’envoi d’un commentaire amènent un message d’erreur, c’est… une erreur du logiciel du site. Cela ne devrait pas se produire. La teneur du message n’a pas grande importance. Très vraisemblablement, elle est elle-même erronée.
Ce qu’on peut faire alors, après avoir copié le commentaire pour le coller dans un traitement de texte, afin de le préserver, c’est, non pas se reconnecter au site (expression ambiguë qui suggère la soumission d’un mot de passe), mais rafraîchir la page, commande qui figure dans tous les navigateurs. Plutôt que de fermer l’onglet, voire de quitter le navigateur.
Cela consiste, pour le navigateur, à demander au site de lui renvoyer la page (correctement, cette fois-ci, abruti, merci). Après quoi, il est possible qu’on retrouve son commentaire intact, mais il est aussi possible qu’il se soit évaporé. C’est alors qu’on le recollera à partir du traitement de texte.
Toutes ces histoires de copier/coller me rappellent une formation informatique dans les années 95 ; l’insupportable formateur nous prévenait que faute de faire tel geste, notre texte risquait de « tomber dans le vide ». Cette expression m’a rendu malade, « tomber dans le vide », moi qui pensais qu’on gardait toute trace d’humanité à la Bibliothèque nationale ou aux Archives… Mon monde s’écroulait.
@ mektoub | 07 septembre 2017 à 13:27
Est-ce Satan que le sexe travaille, ou vous pour y faire autant référence ?
Remarquez :
– Je sus
et
– Jésus, c’est tout de même très proche pour quelqu’un comme vous !
Sans compter toute la médiocrité et la haine de vos propos, un vrai monothéisme aussi troublé que son Dieu qui a convoité la femme d’un autre (Marie) et lui fit un enfant (Jésus).
Mais qui au-delà coucha avec sa propre mère, un Dieu incestueux au complexe d’Oedipe du même ordre que Macron :
« Priez pour nous Marie mère de Dieu »
Satan, ce sont les chrétiens qui le prient, ce sont les chrétiens qui en ont fait leur Dieu !
« Ne nous soumets pas à la tentation mais délivre-nous du mal » c’est donc bien Dieu qui soumet à la tentation, d’autant que c’est lui qu’il l’a créé cet archange, le plus beau de tous et il n’a rien vu venir… Pour un Dieu omniscient…
De toute manière Dieu n’a jamais créé la France, pas plus que les États-nations, donc un bon monothéiste – que vous êtes – devrait se réjouir, voire jouir vu les troubles de la sexualité de votre intervention précédente, de la fin des États-nations, il pourra faire pareil que son Dieu, retourner voir maman.
Rappel mythologique :
« De plus en plus irrité par la rébellion continuelle de Prométhée, Zeus le fit enchaîner, nu, à une rocher dans les montagnes du Caucase (ou à une colonne) et un aigle (ou un vautour) lui dévorait le foie toute la journée. Cet animal vorace faisait parti de la dangereuse progéniture d’Echidna et Typhon. En plus il n’y avait pas de terme à sa souffrance, car toutes les nuits son foie se reconstituait. Et Zeus pour excuser sa cruauté, fit circuler une histoire qu’il avait inventée de toute pièce : Prométhée venait sur l’Olympe pour avoir une aventure amoureuse secrète avec Athéna (scholiaste d’Apollonios de Rhodes). Malgré son supplice, Prométhée persista dans son attitude de révolte. Dédaigneux des plaintes et des prières humiliantes, il ne cessait de défier le maître de l’Olympe et d’exhaler sa haine en apostrophes violentes. Ne détenait-il pas d’ailleurs un secret redoutable intéressant l’avenir même de Zeus ? »
https://mythologica.fr/grec/promethee.htm
Ah, les systèmes totalitaires…
Brisons-les !
@ Robert Marchenoir | 07 septembre 2017 à 21:33
« Ce qu’on peut faire alors, après avoir copié le commentaire pour le coller dans un traitement de texte, afin de le préserver, c’est, non pas se reconnecter au site (expression ambiguë qui suggère la soumission d’un mot de passe), mais rafraîchir la page, commande qui figure dans tous les navigateurs. Plutôt que de fermer l’onglet, voire de quitter le navigateur. »
Merci du retour.
En effet, j’ai bien ce bouton actualiser à disposition, ou F5 ou Ctrl+F5. Je vais donc changer sur ce point aussi.
@ Savonarole | 07 septembre 2017 à 21:58
Ne pas déranger n’étant pas affiché, voici un copié/collé encore ; c’est tellement facile !
« Au contraire des Grecs et de l’Occident, les philosophies orientales ont toujours accueilli la notion de vide à bras ouverts, parce que le vide, pour elles, est la matrice de tout, la mère de tout, l’origine de tout. Ce n’est pas le vide dénué de tout, comme dans la pensée occidentale, mais un vide plein, rempli d’énergie. D’où le titre de mon ouvrage « La plénitude du vide ». Dans le taoïsme, c’est le vide qui est à l’origine de l’Univers. Ce qui rejoint la cosmologie moderne. » (Extrait du lien ci-après)
La nature en aurait horreur paraît-il. Bonne lecture, même en diagonale.
https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/trinh-xuan-thuan-le-vide-est-la-matrice-de-tout_23515
@Savonarole | 07 septembre 2017 à 21:05

. La trépanation censée réduire la tension intracrânienne était déjà pratiquée au néolithique ;
voir dit-on le mésolithique (entre environ 10 000 et 5 000 ans av. J.-C. en Europe) . C’est fou, quand on y pense, que les populations qui résidaient dans ce genre d’habitat
trifouillaient déjà le cerveau à des fins thérapeutiques.
« Curieusement, le Pape est bien silencieux sur l’ouragan qui ravage les rives que nous avons découvertes en 1492. »
Et d’une, il est hors de son pouvoir de commander aux éléments et de deux, ce n’est pas son boulot.
Sinon, étranges formations en altitude qui font penser à des formations cycloniques, en particulier la deuxième à partir de la gauche de l’écran. Mais, observées cependant à l’aplomb de Metz-Nord depuis la fenêtre du métrolor Thionville – Metz mardi en fin d’après-midi.
@ Savonarole | 07 septembre 2017 à 16:58
« Je pensais que c’était de moi, mais un ami me rappelle que c’est de Nicolas Gilbert.
Ça devrait plaire à Catherine JACOB car il était du coin… »
« Dans les catacombes de Paris, le Sarcophage du Lacrymatoire dit ‘Tombeau de Gilbert’ porte sur son socle les vers célèbres du poète : Au banquet de la vie, infortuné convive, j’apparus un jour et je meurs… » – wiki –
Vous seriez de tendance pré-romantique sur le retour ? Première nouvelle.
En tout cas, le malheureux est décédé à 29 ans d’une trépanation censée remédier aux conséquences d’une chute de cheval survenue l’an 1780, opération qui n’a rien de romantique. Le côté curieux de l’anecdote, c’est l’aspect prémonitoire du poème :
La propriétaire du crâne ci-dessus, une jeune fille ayant, suite à préconisation du sorcier de la tribu pour faire sortir quelque esprit malin qui lui aurait troublé l’esprit peut-on imaginer, subi une térébration verticale avec un couteau de silex en guise de tarière a, dit-on, survécu. Mais bon, le crâne porte encore une belle ouverture. Les morceaux d’os découpés auraient servi ensuite d’amulette protectrice, mais il n’est pas précisé au bénéfice de qui.
« Une étude sur 130 crânes trépanés de la grotte-aven des Baumes-Chaudes (Gorges du Tarn) montre que 70 % des individus ayant subi la trépanation avaient survécu (trépanations cicatrisées, voire trou résorbé par régénération de l’os) » indique encore l’article, Le poète maudit lorrain originaire des environs d’Epinal n’a donc pas eu de chance ou alors il est tombé non seulement sur la tête mais encore sur un incompétent.
@Catherine JACOB | 08 septembre 2017 à 14:25
Quelle horreur, le pauvre Nicolas Gilbert, « tempête sous un crâne »…
Merci pour cet éclairage que j’ignorais.
Jusqu’aux années soixante les Diafoirus pratiquaient l’électrode sur le cerveau, une des soeurs de Kennedy en est restée handicapée, on songe au film « Vol au-dessus d’un nid de coucou ».
Aujourd’hui, la Faculté a fait d’énormes progrès, on place le patient devant BFMTV, 24/24 H, et progressivement il se met En Marche.
@ Catherine JACOB | 08 septembre 2017 à 14:25
On connaissait les « bêtises de Cambrai » mais pas celles de Jacob.
La préhistoire est à manipuler avec précaution et Wikipédia aussi (sauf pour les photos). Ceci dit un trou dans le crâne correspond le plus souvent à un coup reçu, à un rituel ou même au reste de scène d’anthropophagie.
Ceci dit et source Wikipédia : « Il est possible d’observer certains groupes ethniques, en particulier dans l’ouest de l’Afrique, et de tenter d’en tirer des conclusions sur les pratiques médicales préhistoriques. Cette approche présente plusieurs difficultés, comme la différence de climat, et les grandes différences de pratiques entre ethnies. De Laet prévient : « Une similitude technologique n’implique pas nécessairement des institutions sociales ou religieuses identiques ». Enfin, certaines survivances du folklore permettent de remonter à des origines préhistoriques. »
@fugace | 08 septembre 2017 à 13:50
Grand merci fugace, je vais me soigner.
@fugace | 08 septembre 2017 à 13:50
« …voici un copié/collé encore ; c’est tellement facile !
« Au contraire des Grecs et de l’Occident, les philosophies orientales ont toujours accueilli la notion de vide à bras ouverts, parce que le vide, pour elles, est la matrice de tout, la mère de tout, l’origine de tout. Ce n’est pas le vide dénué de tout, comme dans la pensée occidentale, mais un vide plein, rempli d’énergie. D’où le titre de mon ouvrage « La plénitude du vide ». Dans le taoïsme, c’est le vide qui est à l’origine de l’Univers. Ce qui rejoint la cosmologie moderne. » (Extrait du lien ci-après)
La nature en aurait horreur paraît-il. Bonne lecture, même en diagonale.
https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/trinh-xuan-thuan-le-vide-est-la-matrice-de-tout_23515
———————–
Je vais vite me procurer ce livre de Trinh Xuan Thuan, merci mille fois, c’est un thème qui m’a toujours préoccupé.
@ Savonarole | 08 septembre 2017 à 16:52
« …on songe au film « Vol au-dessus d’un nid de coucou » »
Ah là, en effet terrible film et génial Jack Nicholson, comme toujours. Mais le problème ça n’y est pas tant la Faculté si mes souvenirs sont bons, que l’infirmière en chef Mildred Ratched. D’après certaines de mes sources, il paraît que le trait n’est pas forcé et qu’il existe des Mildred Ratched pour de bon, ce qui fait froid dans le dos.
« Aujourd’hui, la Faculté a fait d’énormes progrès, on place le patient devant BFMTV, 24/24 H, et progressivement il se met En Marche ! »
Ha ha. Excellent.
@ K. Verne | 08 septembre 2017 à 17:20
« La préhistoire est à manipuler avec précaution et Wikipédia aussi. »
Merci du conseil. Sinon, info pour info, les Gorges du Tarn et Les Baumes Chaudes ne sont pas en Afrique.
Quant à ces Bêtises de Cambrai à la recette issue d’une erreur, d’ingrédient ou de dosage, peu importe, elle porte le nom d’une localité. Jacob n’est pas à ma connaissance une localité et la bêtise sur les friandises, c’est Breizmabro qui l’a commise, l’idée qui en est issue, en revanche c’est bien moi qui l’ai eue.
Enfin, je signale à toutes fins utiles qu’il a existé un beau gosse nommé Emile Friant né à Dieuze en Moselle, mais, à ma connaissance, élu à l’Académie des Beaux-Arts, il n’y a pas été mangé. Ma grand-mère en avait une toile qui devait me revenir mais a été récupérée par une cousine plus prompte que moi à la récupération, et qui a déclaré ensuite quand je l’ai réclamée, se l’être fait voler.
Eh oui. Un préjudice de plus.
@ Catherine JACOB 09 septembre 07:00
« Vol au dessus d’un nid de coucou »
Vaniteusement, aurais-je l’honneur de vous apprendre une toute petite chose ?
Film admirable avec des acteurs possédés par leurs personnages et une caméra exceptionnelle.
Savez-vous d’où vient le titre du film ?
Quelques années avant la réalisation de ce chef-d’oeuvre, le gouvernement californien avait instauré une législation, exceptionnellement favorable, de soins (sic) en faveur des drogués de cet Etat. Mais seulement bien sûr pour les résidents californiens.
Peu de temps après la mise en place de ces distributions gratuites de drogues de toutes sortes, de soins spécifiques, d’accueil dans des bâtiments municipaux, les drogués des Etats voisins sont arrivés en masse pour bénéficier de cette manne. Bien entendu, ils ne furent pas refoulés d’où l’expression et le titre du film : des coucous venus d’ailleurs se sont glissés dans le nid des drogués californiens.
Cordialement.
@boureau | 09 septembre 2017 à 13:10
« Savez-vous d’où vient le titre du film ? »
Non je l’ignorais. Merci de cette information.
Ce sont vraiment des bêtes curieuses que ces coucous dont les jeunes pondus après les œufs du propriétaire du nid, naissent juste un peu avant les autres oisillons pour les balancer en bas du nid dès qu’ils éclosent. Saviez-vous vous-même que le cri et le comportement de cet oiseau seraient à l’origine du mot cocu et qu’il existe un Saint des cocus dont l’histoire est assez curieuse ?
Sinon, j’ai eu affaire aujourd’hui à la version française de Mildred Ratched, pas en infirmière chef mais en secrétaire chef. J’ai failli en faire de la chair à pâté et j’ai bien peur qu’un jour mon vernis de bonne éducation craque et que ça finisse par arriver. 🙊 🙉 🙈
@ Catherine JACOB 09 septembre 2017 19:47
Il y aurait plusieurs patrons des cocus (c’est normal compte tenu de leur nombre !). Si vous avez une histoire curieuse, je suis preneur.
Quant à votre Mildred Ratched à la française, il est des moments, sans perdre sa bonne éducation, où on doit – je dis bien on doit – remettre à leur place les tyranneaux administratifs. Cela nous évite de perdre des millions de neurones ensuite à culpabiliser.
Cordialement.
@ boureau | 09 septembre 2017 à 21:48

, que son épouse avait fricoté avec le régisseur de son domaine qui souhaitait peut-être bien être désigné seigneur à sa place, ce qui serait le signe que les Dames de l’époque étaient détentrices d’un pouvoir qu’elles ont perdu par la suite.
;
.
« Il y aurait plusieurs patrons des cocus (c’est normal compte tenu de leur nombre !). Si vous avez une histoire curieuse, je suis preneur. »
Sur la reproduction ci-dessous d’une peinture murale du XVe siècle dont le sujet est un événement censé s’être produit sur la fin du VIIIe siècle, vous pouvez apercevoir en bas à droite, une dame qui ressort de la fontaine dans laquelle elle vient de la tremper, une main noircie.
Il s’agit de l’épouse d’un chevalier bourguignon chargé vers 745 d’un commandement dans l’armée de Pépin III, dit le Bref, le fils de Charles Martel et le père de Charlemagne et donc le premier maire du palais à avoir été proclamé roi.
Au retour d’une expédition, une bonne âme lui rapporta, un peu comme on le voit sur la façade de l’abbaye de Murbach qui se trouve dans les environs de la chapelle
Bref, l’épouse protestant de son innocence au lieu de l’envoyer balader, on mit en place une sorte d’ordalie dont on pense qu’elle témoignerait plutôt d’un ancien culte des sources.
Quoi qu’il en soit, l’épreuve ayant consisté à retirer un caillou du fond d’une fontaine d’eau, a priori fraîche, à peine l’infidèle eut-elle plongé la main dans l’eau, qu’elle poussa un hurlement de douleur et retira de la fontaine sa main droite dont les chairs étaient carbonisées.
La fontaine ayant rendu son jugement, Gangolphe, le chevalier, se retira alors dans un domaine éloigné, laissant son château à l’infidèle et vivant en ermite. Humiliée, l’épouse infidèle le fit assassiner par le bras de son amant, qui retrouva l’époux dans sa retraite et, lâcheté supplémentaire, le poignarda dans son sommeil.
Ce martyr de la fidélité conjugale est devenu le saint protecteur des liens sacrés du mariage, ainsi que des cordonniers et des tanneurs par analogie avec la peau de la main de l’épouse infidèle qui s’était détachée des os comme des lambeaux de cuir !
On construisit une chapelle qui fut dédiée au souvenir de « l’incident » et qui achevée au milieu de XVe siècle fut objet de pèlerinage. Ce dernier connut de telles affluences au XVIIIe, que la Chapelle dût être agrandie en 1778.
Le nombre de pèlerins qui assistent à la fête de Saint Gangolphe, fixée au deuxième dimanche de mai, est de nos jours singulièrement réduit en comparaison de ce qu’il fut encore dans les années précédant la Seconde Guerre mondiale.
Mais on y vend toujours des coucous de Saint Gangolphe, sifflets traditionnels en poterie, qui imitent le chant du coucou, cet oiseau qui pond ses œufs dans les nids des autres et leur fait élever ses enfants.
La fontaine, située dans un jardin privatif, existe toujours :
Quand j’y suis allée, un enfant pleurait.
@ Catherine JACOB 10 septembre 2017 09:49
Je ne connaissais pas l’histoire du sieur Gangolphe. Merci de l’avoir contée et si bien illustrée.
Finalement pas très moral votre conte : c’est le cocu qui part vivre en ermite et sa femme qui profite avec son amant !
Mais nous connaissons tous l’air célèbre de la Périchole : « Mon Dieu que les hommes sont bêtes… » Déjà Eve avec la pomme…
Sur un autre sujet, il est sûr qu’au Moyen Age, les femmes avaient une importance dans la société qu’elles ont perdue dans les siècles suivants. Nos enragées féministes devraient en prendre de la graine.
Quant aux méthodes des coucou n’est-ce pas l’illustration du Grand Remplacement cher à Renaud Camus ?
Cordialement.