J’ai hésité, pour le choix de mon titre, entre extrême et absolu mais il me semble que je n’ai pas eu tort d’opter pour le second.
J’ai également été tenté par le terme de « fascination » mais je l’ai écarté au profit de « triomphe », craignant que certains mauvais esprits voient dans le premier une sorte d’adhésion trouble, perverse et équivoque à une Histoire monstrueuse et à ses acteurs disparus.
Dans tous les cas, pour avoir éprouvé l’envie d’écrire un tel billet, il convient d’être passionné par l’Histoire, par ses pages glorieuses comme par ses périodes atroces.
J’ai d’autant moins de scrupule à le rédiger que mon inspiration est venue de la vision de deux formidables documentaires réalisés par David Korn-Brzoza sur « Hitler et Churchill. Le combat de l’aigle et du lion » (France 3) et les « Jeunesses hitlériennes, l’endoctrinement d’une nation » (France 2), ainsi que d’un troisième d’Antoine Vitkine dans Infrarouge sur la destinée de « Magda Goebbels, la première dame du IIIe Reich » (France 2).
Mon propos n’est pas ici de faire de la critique télévisuelle même si la valeur exemplaire de ces trois grands moments vient notamment de la qualité des témoignages, du caractère inédit des images et de la froideur objective – sans pathos – des commentaires. Ceux-ci démontrent qu’il est inutile de renchérir par les mots sur l’abjection et l’insupportable infiniment visibles.
J’aurais pu suivre le fil d’un thème qui est devenu un poncif et qui consiste à comparer le nazisme génocidaire avec le communisme meurtrier, Hitler avec Staline et le nombre de morts à imputer à l’un ou à l’autre totalitarisme. Sur ce dernier point Staline gagnerait largement mais ce n’est pas l’essentiel pour atteindre le fond des choses et l’essence de ces horreurs de l’Histoire.
Les documentaires que j’ai évoqués, sans que mon intuition soit bouleversante, m’ont rendu plus lisibles les raisons de la fascination trouble – ce mot me paraît approprié dans ce contexte – de certains pour le nazisme, Hitler, ses auxiliaires, ses séides, et l’accablement ressenti face aux Etats et aux responsables qui, faute de croire à ce qu’ils avaient lu, entendu et constataient finalement peu à peu, sont demeurés longtemps naïfs, passifs.
L’indignation historique et la détestation morale, la catastrophe humaine et le dévoiement du XXe siècle peuvent de bonne foi être considérés comme équivalents pour ce qui concerne Berlin ou Moscou mais quelque chose de singulier se rapporte au nazisme, et pas seulement dans le fait que les Juifs, les tziganes et les homosexuels ont été gazés pour ce qu’ils étaient sans que rien même de scandaleusement politique soit venu s’immiscer dans cette résolution criminelle massive.
Ce qui obsède encore aujourd’hui est lié à la certitude qu’on est confronté, pour le nazisme et tout ce qui en découlait, pour toutes les faiblesses dont il a bénéficié, toutes les Résistances qui ont eu en définitive raison de lui, à une série de paroxysmes.
Des absolus qui enferment l’humain et le citoyen d’aujourd’hui dans le sentiment et la conscience que s’est déroulée à cette époque, sur plusieurs registres, une Histoire se clôturant elle-même.
L’absolu du Mal.
L’absolu du fanatisme et de l’idéologie.
L’absolu du culte du chef. Du guide.
L’absolu d’une parole rauque, envoûtante et sauvage. Convainquant les tripes, les instincts contre toute rationalité.
L’absolu d’une volonté de domination et d’une politique des rapports de force sans le moindre recours à des considérations morales, même avec leur répudiation de principe.
L’absolu du racisme et de l’antisémitisme orgueilleusement assumés, dans une totale arrogance et croyance en la race supérieure.
L’absolu de jeunes gens indéfectiblement attachés à Hitler, décidés à le protéger jusqu’au bout et se sacrifiant pour une cause dont l’ignominie leur échappait.
L’absolu d’une bande de reîtres sous la houlette d’un délirant ayant fait preuve de quelques éclairs de génie politique et militaire dans les temps de la conquête et de l’assujettissement européens.
Est-il choquant de reconnaître l’existence de ceux-ci comme si la malfaisance ne pouvait être qualifiée globalement que de médiocre ? Une telle approche serait aussi stupide que celle s’étant étonnée d’un Hitler aimable avec ses secrétaires dans le superbe film qu’était « La chute ». Même le pire des êtres n’est jamais un bloc.
L’absolu de la naïveté et de l’illusion avec Chamberlain et Daladier mais moins dupe que lui.
L’absolu de diplomaties dépassées qui n’avaient pas compris que Hitler avait cassé les règles du jeu, le jeu avec les règles.
L’absolu de la résistance avec Churchill et le peuple anglais modèle sous les bombes.
L’absolu d’un réalisme froid et d’une prudence scandaleuse qui, face à la connaissance des camps d’extermination, n’ont rien tenté pour entraver le cours de l’Holocauste.
L’absolu d’une apocalypse shakespearienne dans le bunker de Berlin, les suicides, Magda Goebbels assassinant ses six enfants.
Avec le communisme et certaines séquences historiques qui ont ensanglanté le monde – je songe notamment aux Khmers rouges – on a évidemment connu des extrémités, des horreurs paroxystiques mais jamais un inventaire conduisant à faire une telle généralité d’absolus.
Cela n’interdit pas évidemment de mesurer l’absolu nazi par rapport à tous les autres mais il ne faut en aucun cas le banaliser, parfois par lassitude, aussi par une paresse de l’esprit : il ne peut rien y avoir de vraiment nouveau sous le soleil sombre de l’Histoire !
Pourtant, quelque chose d’unique et d’incomparable a surgi, a conquis, a dominé, a tué, a ruiné, s’est détruit.
Contre tous les tocsins superficiels et donc imprudents qui confondent et égarent, j’espère, je crois, que c’est pour toujours.
Quel mauvais choix que le mot « absolu » !
L’absolu, c’est la référence.
Alors que le nazisme est la perte totale de la boussole.
Une telle philosophie de la force ne passe pas une génération.
Monsieur Philippe Bilger votre billet est excellent, et à mon sens un des meilleurs que vous ayez publié ici. Vous soulignez fort justement, notamment en cette période de confusion politico-idéologique, la différence de nature entre le nazisme et le communisme. Le premier de par son absolu paroxystique en matière criminogène aveugle, défie l’entendement et échappe en grande partie à toute rationalité.
Merci d’avoir souligné la résistance sans faille de Churchill et du peuple anglais face au moloch, on n’ose imaginer ce qu’aurait été la suite de l’Histoire en l’absence de celle-ci entre juillet 40 et juillet 41. Churchill et son peuple étaient alors le seul Etat qui luttait contre le nazisme, alors que l’égoïsme lâche lui aurait commandé de transiger !
Le nazisme n’est pas le mal absolu, pas plus Hitler, sinon que pourriez-vous dire quand de nouvelles horreurs surviendront. Ce n’est pas un concours non plus !
Hitler c’est déjà un pseudonyme, puisque son véritable nom de famille est Schicklgruber, bohémien d’Autriche-Hongrie.
Il suffit de se référer à la monumentale biographie de Schicklgruber : « Hitler », du Pr Ian Kershaw de l’Université de Sheffield – UK, œuvre de plus de 1133 pages.
Professeur anobli par la suite donc, je ne sais pas comment l’on dit : Sir Professor, ou Professor Sir.
https://editions.flammarion.com/Catalogue/grandes-biographies/hitler
Puis également à son livre « Qu’est-ce que la nazisme ? »
Car il est matériellement impossible qu’un être humain puisse tout mettre en place seul, il faut nécessairement que des personnes soient d’accord avec lui et dans le cas qui nous concerne des millions de personnes, ainsi Schicklgruber n’est pas le problème.
Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei (NSDAP ou Parti Nazi) a été fondé en 1919. Hitler n’infiltre le NSDAP que comme agent des services secrets militaires bavarois, il est payé par eux jusqu’en 1933.
C’est un agent militaire d’infiltration qui va finir par prendre la tête de ce parti, c’est le truc le plus étrange qui soit, comme un agent du FBI qui infiltrerait la mafia pour devenir au final lui-même un mafieux.
Selon Sir Pr Ian Kershaw rien ne prouve qu’il ait été naturalisé allemand, ainsi quand il devient chancelier, c’est un immigré arrivé à 24 ans, sans apparemment la nationalité allemande, qui devient chancelier pour purifier l’Allemagne.
Il n’a jamais été élu chancelier, il a été nommé par le président de la République Paul von Hindenburg.
Schicklgruber n’a jamais été élu par les Allemands, pas plus son parti.
Wahlberechtigten (inscrit sur les listes électorales) : 44 685 764.
WählerInnen (électeurs ayant voté) : 39 655 029.
Gültige Stimmen (votes validés) : 39 343 331.
* NSDAP : 17 277 180.
– 43,91% sur les votes validés ; 56,09% des votes validés ne sont pas allés au NSDAP.
– 38,66% sur le nombre d’électeurs inscrits, ainsi plus de 61,33% des électeurs n’ont jamais voté pour le NSDAP.
https://www.gonschior.de/weimar/Deutschland/RT8.html
La majorité des Allemands n’ont jamais voté pour lui ou les nazis, comme d’habitude l’abstention a joué un rôle.
Il faut également lire Mein Kampf pour s’apercevoir que l’individu n’était pas que pour l’extermination des juifs, mais il voulait exterminer la presque totalité des Slaves et garder les plus robustes car ils étaient de très bons ouvriers agricoles.
Dans son bouquin, il appelle à l’extermination totale des juifs et des Français. Il va même jusqu’à écrire qu’il est sur terre pour aider Lucifer à empêcher les juifs et les Français d’aller au paradis.
Il n’hésite pas à affirmer que c’est le divin qui l’a envoyé sur terre.
Sans compter toute la partie complétement pédophilique où il se met à parler de la masturbation chez les enfants de 10/11 ans sur plusieurs pages et veut donc les forcer à avoir des rapports sexuels dès cet âge en organisant leur mariage, car selon lui la masturbation rendrait débile.
Pour moi, le meilleur documentaire a été diffusé sur Arte :
« Mein Kampf, c’était écrit ».
https://www.dailymotion.com/video/x2hsire
Mettons que les communistes étaient moins pressés, avaient une vision à plus long terme et se reposaient moins sur un seul homme.
Le nazisme n’existait pas sans Hitler, c’est pourquoi il devait vaincre rapidement et avec une cruauté paroxystique. Le communisme existait avant Staline et existe encore aujourd’hui, c’est pourquoi les Soviétiques pouvaient renoncer temporairement à la conquête du monde, faire varier l’intensité de la répression, et ainsi de suite.
De plus, le communisme avait pour lui l’avantage du mensonge — et il l’a toujours. Il prétendait que son but était à l’opposé du but véritable. Le nazisme, même s’il a dissimulé la réalité de l’Holocauste, ne faisait pas mystère de sa volonté de conquête, d’oppression et d’anéantissement. Il revendiquait la supériorité raciale des Allemands, qui à son tour justifiait leur domination sur le monde à n’importe quel prix. Il revendiquait le culte de la force, et la primauté de celle-ci sur le droit et la morale.
Et il revendiquait son antisémitisme, bien sûr, tandis que les Soviétiques affichaient leur détestation de l’antisémitisme au moment même où ils persécutaient les Juifs. Comme Gérard Filoche, dernièrement.
C’est pourquoi le nazisme a régné pendant un temps extraordinairement court, lorsqu’on y pense : douze ans seulement, et l’on en parle encore comme d’un événement historique surnaturel.
En comparaison, le communisme est beaucoup plus dangereux. D’abord parce qu’il est toujours là depuis un siècle et demi, contrairement au nazisme. Personne n’est nazi aujourd’hui. Beaucoup de gens, certes, rêvent d’exterminer les Juifs ; mais il s’agit des musulmans, et, justement, d’une partie des communistes.
En revanche, personne ne rêve d’établir la suprématie de la race allemande sur l’Europe, de conquérir la Pologne, l’Ukraine et les pays baltes (sauf la Russie, justement, qui n’a jamais condamné le communisme et qui est en train de le réhabiliter) ; personne ne rêve d’établir un empire allemand sur l’Europe centrale en faisant mourir de faim tous ses habitants, puis en y implantant ses paysans à elle ; personne, non plus, ne rêve de conquérir et d’asservir la Russie.
Concernant la cruauté et le mépris de l’individu, le communisme n’est guère en reste par rapport au nazisme. Non seulement il a fait beaucoup plus de morts, ce qui témoigne, il faut bien le dire, d’une efficacité supérieure dans le mal, non seulement il a fait preuve d’au moins autant de cruauté dans la persécution, les tortures et les modes d’extermination, non seulement il a lui aussi pratiqué le génocide (et sur plusieurs ethnies, encore, pas une ou deux comme les nazis) mais il a détruit de façon massive et durable l’âme de peuples entiers, à commencer par le peuple russe.
Anéantir systématiquement la famille, par exemple, faire des héros nationaux des enfants qui dénoncent leurs parents, obliger des peuples entiers à participer eux-mêmes à leur propre répression, c’est un crime encore plus épouvantable, si c’est possible, que le simple assassinat de masse.
Le communisme est aimable, et c’est pourquoi il est particulièrement à craindre. Le communisme vit du mensonge et détruit jusqu’à la notion même de vérité, et c’est bien ce qui le rend infiniment plus dangereux que le nazisme.
J’ai à peine besoin de préciser, ici, que ce qui a pris le relais du nazisme, c’est l’islam. La radicalité du projet djihadiste, sa cruauté, son caractère délirant, son suprématisme absolu et son mépris extrême de l’individu, c’est le nazisme dopé aux amphétamines et élargi à plus d’un milliard d’hommes.
La différence entre le nazisme et l’islam, c’est que ce dernier n’est pas pressé. A l’instar du communisme, mais dans une mesure beaucoup plus importante. Actuellement, il se précipite, car il a été activé par la faiblesse de l’Occident et s’imagine bénéficier d’une chance unique. A d’autres époques, il rentre en léthargie, et attend de se réveiller lorsque les siècles lui redeviendront favorables.
L’islam rejoint le communisme dans son hypocrisie : il ment constamment, le mensonge est au coeur de sa pratique et même de sa doctrine, et cela l’aide à tenir le coup dans son projet messianique de conquête du monde.
C’est aussi pourquoi le poutinisme est si dangereux. Lui aussi a mis le mensonge au coeur de sa pratique, encore plus que le communisme soviétique, si c’était possible. Comme le nazisme, il s’allie avec l’islam (Hitler avait Amin al-Husseini, Poutine a Ramzan Kadyrov). Et il emprunte bien sûr au nazisme les instruments habituels du fascisme : les Putler Jungend dont je vous ai montré une vidéo hier, le culte du chef, la primauté de la force, le militarisme chauvin, la répression arbitraire et cruelle, l’invasion et l’annexion de territoires étrangers pour faire oublier au peuple la dureté de sa vie quotidienne, etc.
Des peuples habitués au mensonge, ne rendant plus à la vérité la révérence qui lui était manifestée depuis des siècles, des peuples, même, qui ne se contentent pas de tolérer qu’on leur mente ouvertement, mais qui décident de pratiquer à leur profit les délices empoisonnés du mensonge, ceux-là sont évidemment mûrs pour tomber sous la férule d’ennemis qui se flattent de mépriser la vérité : ce peut être la Russie, bien sûr, mais ce peut être tout autant le communisme, ou l’islam djihadiste et conquérant.
Après tout, puisque cette réflexion est partie du nazisme, c’est en France que la Kristallnacht se reproduit régulièrement, désormais. Ce n’est nullement une exagération rhétorique. Tous les éléments sont réunis. Implantation d’une idéologie fanatique vouée à l’éradication des Juifs : OK. Intimidation, agressions de Juifs pour les faire fuir de leurs quartiers habituels : OK. Graffitis « Juif » sur les magasins juifs : OK. Assassinats systématiques de Juifs parce que juifs : OK. Inaction de la police (très vraisemblablement sur ordre, comme sous Hitler) : OK. Que vous faut-il de plus ?
Or, c’est bien la France qui a, simultanément : l’une des populations musulmanes immigrées les plus importante d’Europe, une complaisance appuyée pour le communisme, alliée à un régime politique comportant de nombreuses caractéristiques objectives qui le rapprochent du communisme (56 % du PIB consacré aux dépenses publiques), un passé de complaisance avec le nazisme pour une partie de sa population, et une attirance certaine pour le poutinisme, dont les réseaux sont profondément implantés dans certains milieux politiques, économiques et même militaires.
La défense est d’abord affaire de réarmement moral.
Cela dit, pourquoi chez les écrivains d’aujourd’hui le nazisme semble-t-il en train de pallier une panne de l’imagination, les romanciers se transformant en historiens salués par les prix littéraires ? N’y a-t-il rien d’autre à dire sur le monde d’aujourd’hui ? Pourquoi ignorer que le nazisme est présent quasiment chaque semaine dans les programmes télévisés, notamment dans les programmes de TMC ? Là encore, le nazisme a-t-il pour fonction de pallier la pauvreté de la création télévisuelle ? Le nazisme est il donc un bouche-trou commode, parce que la bien-pensance contemporaine n’a plus d’autre chose à dire ?
Bonjour,
Rien de plus aliénant que l’absolu. Seuls les fanatiques, les fondamentalistes, les absolutistes pensent que tout est figé, préformaté, irrémédiable.
Les ultras, les antis, les insoumis, et autres hystériques décérébrés, qui nous balancent, parfois jusque sur ce blog leurs obsessions resteront toujours une minorité, certes agissante mais ne regroupant derrière elle que des esprits facilement influençables.
Mais le monde dans lequel nous vivons n’est pas bipolaire. Rien n’est vraiment blanc, rien n’est totalement noir et heureusement sinon il serait infernal.
Tout y est nuance, évolution, réflexion, parfois contradiction. Mais cela permet à la pensée de se construire, à la société de progresser, à notre civilisation de se finaliser pour atteindre un jour la plénitude.
L’intelligence sera toujours la plus forte même si parfois elle a bien du mal à faire face à l’exaltation de quelques forcenés corsetés dans leurs certitudes.
C’était ma petite réflexion du matin…
Avec le communisme et certaines séquences historiques qui ont ensanglanté le monde – je songe notamment aux Khmers rouges – on a évidemment connu des extrémités, des horreurs paroxystiques mais jamais un inventaire conduisant à faire une telle généralité d’absolus.
Attention.
N’oubliez pas que l’Allemagne nazie n’a pas été avare de production et de diffusion d’images de propagande, qui au final ont aussi pu se retourner contre elle, par exemple quand elle a favorisé les images montrant des saccages de magasins appartenant à des Juifs.
Des journalistes étrangers pouvaient aussi se faire une idée de ce qui se passait réellement.
En revanche, du côté des régimes de type marxiste-léniniste ou maoïste, en dehors de la propagande officielle, l’omerta était quasi totale.
Par exemple, qui de nos jours, à une époque de surinformation (par ailleurs souvent incomplète), sait exactement dans quelles conditions les Coréens du Nord sont obligés de vivre au quotidien ?
Je crois avoir eu l’occasion d’indiquer ici la réflexion d’un collègue de travail à qui j’expliquais en 1975 qu’il se passait des choses affreuses au Cambodge – ce dont j’étais au courant par le biais d’une association d’aide aux premiers réfugiés – et qui m’a répondu en substance ne pas en croire un mot dans la mesure où il n’avait pas vu d’images à la télévision sur ce point.
N’oublions pas non plus que s’il y a eu un Nuremberg du nazisme, qui a levé le voile sur l’essentiel, nous attendons toujours avec impatience l’équivalent pour le marxisme-léninisme.
Dans ce cas, nous risquerions de découvrir des choses pas très ragoûtantes, y compris chez nous en ce qui concerne certaines complicités.
Nous n’allons pas ouvrir un concours indécent d’absolus, mais le nazisme rouge risquerait de se retrouver bien placé sur le podium de l’horreur.
@ Guzet | 24 novembre 2017 à 08:47
Allons Guzet, faites un effort ! Prenez-la cette cuillère à soupe d’huile de foie de morue ! Vous savez ce qu’il a dit le docteur. Après vous serez fort comme un turc.
@ Robert Marchenoir
« Le communisme est aimable, et c’est pourquoi il est particulièrement à craindre. Le communisme vit du mensonge et détruit jusqu’à la notion même de vérité, et c’est bien ce qui le rend infiniment plus dangereux que le nazisme. »
Disons plutôt que le marxisme-léninisme use de techniques propres aux séducteurs pour se faire passer pour aimable, alors qu’il est criminel par nature.
Il est effectivement essentiel de comprendre que la grande ruse du marxisme-léninisme a été de manipuler la vérité, principalement par le recours à la dialectique révolutionnaire qui dénature le langage parfois jusqu’à inverser le sens des mots, ce qui permet de mentir effrontément tout en pratiquant un discours ayant une apparence de vérité et de sincérité.
« La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force. » (George Orwell)
Même notre pays, contaminé par le marxisme-léninisme, a connu de tels procédés. Par exemple un manuel scolaire remontant à quelques dizaines d’années montrait sur une page des images de la guerre du Vietnam et sur l’autre des diplomates soviétiques intervenant en faveur de la « paix » dans une conférence internationale, ce qui permettait d’envoyer un message subliminal aux élèves tendant à rendre l’URSS « sympa ».
«Le mensonge n’est pas seulement un moyen qu’il est permis d’employer, c’est le moyen le plus éprouvé de la lutte bolchevique.» (Lénine)
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@ Guzet
« Le nazisme est il donc un bouche-trou commode, parce que la bien-pensance contemporaine n’a plus d’autre chose à dire ? »
Pendant que l’on parle du nazisme, on fait l’impasse sur les turpitudes gauchistes, passées et présentes.
Il faut comprendre que le nazisme joue en quelque sorte le rôle de mal en conserve, simple d’emploi, prêt à tartiner en cas de besoin, ou bien de grand méchant loup destiné à faire peur aux électeurs.
Les gens qui regardent encore la télévision ont probablement remarqué que dans les jours précédant une consultation électorale importante sont diffusés comme par hasard des films évoquant le nazisme, tout cela dans le cadre d’une campagne d’agit-prop menée de concert avec la presse afin de créer un amalgame avec un certain parti politique stigmatisé ainsi de façon totalement artificielle.
Pas d’amalgame, vous avez dit pas d’amalgame ?
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@ Achille
« …à notre civilisation de se finaliser pour atteindre un jour la plénitude. »
Pour l’instant, c’est plutôt mal parti…
Erreur de direction, peut-être ?
Le choix des termes révèle effectivement la confusion que peut engendrer l’évocation d’une phase atroce de l’histoire qui, se refermant sur elle-même, n’aboutit qu’au vœu pieux qu’elle ne se rééditera pas.
Le terme holocauste à propos de la Shoah en est l’exemple « absolu » :
« Et à présent cette entreprise, dont les Juifs avaient été les victimes, étaient désignées sous le terme que les Juifs eux-mêmes, en qualité d’officiants, avaient utilisés pour certaines cérémonies agréables à Yahvé. L’immensité de ce malentendu fut le signe que l’histoire était entrée dans une phase où l’archaïque et l’actuel se mélangeaient dans une mesure bien plus grande qu’auparavant. »
https://books.google.fr/books?id=u5OwBAAAQBAJ&pg=PT441&lpg=PT441&dq=holocauste+Calasso&source=bl&ots=yHRPfvgGe7&sig=RozscDG5k0Baz3O_O7lftquzuLc&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi3gbPS29bXAhWC8RQKHb0mC3gQ6AEILTAB#v=onepage&q=holocauste%20Calasso&f=true
La tentation de comparaison entre les systèmes totalitaires témoigne à mon sens de la même confusion, tentant de hiérarchiser les horreurs, rééditant alors la discrimination qui aboutit toujours à l’éternel recommencement des sacrifices, alors que c’est l’institution même du sacrifice qui devrait en être l’objet :
« Et pourtant, dans le choix inapproprié et grinçant du mot « holocauste » pour désigner l’extermination des Juifs, œuvrait une main invisible, qui n’était pas seulement la main de l’ignorance. le mot suggérait quelque chose qui était en train de se dessiner obscurément. La guerre avait supplanté le sacrifice, mais à présent le sacrifice était en train de supplanter la guerre. L’extermination des Juifs, dans ses procédures, avait été quelque chose d’intermédiaire entre abattoir et l’assainissement. Et elle aurait pu avoir lieu en temps de paix, comme une gigantesque opération d’élimination de déchets. C’est pourquoi les termes militaires ne convenaient plus. C’est pourquoi le réflexe – un réflexe abominable – fut de retomber dans la terminologie du sacrifice. » (ibid)
Ne serait-ce pas là ce « scénario obsolète qui nous hante »(Lucile), celui qui confond défaite et collaboration comme victoire et anglo-saxon, défaite et victoire n’étant encore qu’une ruse pour ne pas nous entrevoir tel que nous sommes, tous, vaincus comme victorieux, des prédateurs victimes passées ou futures de notre prédation ?
L’Empire romain, la Révolution française, le communisme soviétique ou chinois, sont d’assez beaux sujets pour les historiens. Le plus incroyable, le plus stupéfiant, le plus terrifiant sujet, c’est « le sujet du nazisme ».
Des milliers de livres, des centaines de films, ont tenté de nous faire comprendre cette monstrueuse histoire de fous.
Votre grand esprit de synthèse vous permet d’écrire une page sur cet énorme sujet. Quelle gageure ! Ma nullité ne me le permet pas.
Et qui voudra, ici, commenter vos lignes n’ajoutera que des points forcément partiels. A quoi bon ?
Ce qui est étrange, c’est que vous n’évoquiez pas ce qui est le plus absolument inacceptable, et qui est la possibilité de ne plus voir ce qu’il y a dans l’homme d’unique, unique comme dans « spes unica », et de regarder encore, « Ecce homo » qui mérite toujours le supplice, n’est-ce pas…
Je croise tous les jours des personnes bien sous tous rapports, remplies et même débordant d’intentions bonnes, dans lesquelles sommeille vaguement la bête immonde, elles n’attendent, ces personnes bien sous tous rapports, que la bénédiction de la foule profane, aveugle et sourde, pour se réveiller complètement et nous offrir, comme l’illusion tant rêvée, la fin et la disparition de l’autre, cet autre entrave, gêne, dérange l’ordre d’un meilleur monde.
Le regard tourné vers le passé s’occupe sagement l’homme vain à débattre de ce qui est fini, c’est une excuse assez lamentable pour ne pas affronter le présent et de fait sacrifier le futur.
Ainsi, nous pourrons dire : « Mais enfin, en tant que personne bien sous tous rapports, je n’ai pas donné ma caution à ce qui dans le passé a fait déchoir l’humanité…Cependant, demain est un autre jour, et demain avec ses autres morts, dans lesquels, MOI, personne bien sous tous rapports, je ne me reconnais pas, sera un lendemain qui chante ! »
La lâcheté s’accommode assez facilement de la posture, la veulerie se satisfait assez facilement d’une prétention, et les personnes bien sous tous rapports se fondent excessivement facilement dans la masse galvanisée par m’importe quel médiocre petit chant et petite danse macabre, pourvu qu’à la fin le bien-être et le lucre soient au rendez-vous.
Les politiques, « hommes de bonne volonté », sont aujourd’hui occupés, très occupés, à chercher le CHANT, dont les notes mélodieuses et irrésistibles par ondes légères et vibrantes, précipitera cette petite préparation dont la composante chimique est assez instable.
Oui, mais on peut aussi en avoir plus que marre du lavage de cerveau en continu à maudire le nazisme sans rien y comprendre faute de le vouloir.
Le nazisme résulte de la rencontre de plusieurs faits et de sens de l’histoire.
Sur le plan factuel :
– le trauma d’un traité de Versailles scélérat qui ne pouvait qu’induire ressentiment, esprit de revanche et le désir de réunifier le peuple allemand.
– le ressentiment envers ceux qui n’avaient pas fait la guerre, et notamment envers les juifs parce qu’apatrides, et qui de ce fait avaient fait des études pendant que les autres se faisaient étriper.
– la crainte pour le moins bien justifiée du communisme.
Sur le plan spirituel :
– la dichotomie multimillénaire entre le dieu d’amour filial qui pousse à la paix, et l’illusion de celui de l’héroïsme qui pousse à la guerre.
– l’incapacité des instances religieuses chrétiennes à porter la spiritualité de l’amour, celle de Dieu le Père.
– une nécessité politique de faire appel à la spiritualité de l’héroïsme.
Si on additionne tout cela à une Europe induite à porter la spiritualité de l’héroïsme à la suite du massacre de la grande guerre, on en arrive inéluctablement au nazisme pour peu qu’un orateur de talent émerge.
Hitler était-il un monstre ? Et pourquoi donc ? Probablement un brave type comme d’autres qui a été entraîné par ce qui précède et son talent.
Les crimes d’avant 1939 ? Si on les replace dans le contexte d’une époque où les morts ne cessaient de se compter par millions – la guerre, la grippe espagnole qui en a fait encore davantage, Staline… – ils relevaient de la vie ordinaire.
Ensuite, il y a eu le choix entre regarder Staline envahir la Pologne, ou la partager avec lui en pensant que les Anglais ne bougeraient pas. Que pouvait-il faire d’autre ?
Churchill a voulu la guerre, il savait que ce serait un nouveau massacre.
Lui qui louait Hitler peu de temps auparavant, a-t-il eu raison en craignant de voir dans le nazisme un mouvement qui amènerait l’Europe dans la folie du germanisme héroïque ?
Grande question, mais une fois la guerre déclenchée, il eut fallu un miracle pour que ça ne finisse pas comme ça s’est terminé, et même en toute logique à l’époque, par un déferlement de l’Armée rouge.
Hitler ne comptait pas les morts, pas plus des Allemands que des juifs, et pas plus que Churchill, les peuples de l’Antiquité ou les islamistes. Le mépris de la vie fait partie de la référence spirituelle.
Les chrétiens prient pour la conversion des non chrétiens au nom d’une paternité commune comme le faisait Alexandre le Grand, d’autres prônent l’extermination de ceux qui n’ont pas la même religion qu’eux.
Le Dieu d’amour, dieu de l’héroïsme ; entre les deux, il y a eu la chevalerie chrétienne – du moins en son principe -. Richard et Soliman.
Alors, lorsque M. Bilger et les autres se seront donné la peine de réfléchir un peu à ces sujets, ils arrêteront de nous bassiner avec leur héroïsme antinazi en canapé, et de traiter de nazi ceux qui le leur disent.
L’Islam, religion guerrière fasciste, dépasse dans sa puissance conquérante, concentrationnaire et destructrice toutes les autres idéologies criminelles que le monde a connues.
L’Islam c’est le Mal absolu, la Haine absolue, un concentré de haines toutes plus féroces les unes que les autres.
L’Islam a réussi au-delà de toute espérance à trépaner les citoyens du monde.
Pas besoin de camps de rééducation, miradors, barbelés, les troupeaux de moutons taiseux zombislamifiés du monde entier circulant librement sous la surveillance des pouvoirs complices et des associations collabos antiracistes, la planète est devenue un vaste goulag islamiste à ciel ouvert.
Ne comptons pas sur notre président, le nouveau Pétain, favorable et complice de cette conquête immigrationniste islamiste, ni sur nos institutions gangrenées depuis longtemps par cette lèpre religieuse : écoles, transports, services publics, justice, police, Assemblée nationale, etc., tenues en laisse par les bras armés pro-islamistes : les SOS Racisme, les LDH, les associations gauchistes déguisées en humanitaires et tous les bisounours intellos bobos gauchos qui préfèrent orienter nos doutes vers les seuls coupables faciles : le FN, les colonisateurs, les chrétiens, les racistes, les beaufs, Zemmour, Ménard, cibles idéales de la liturgie gauchiste.
Nous avons quelques cas de traîtres sur ce blog, il suffit donc de multiplier par des centaines de milliers en France et des millions dans le monde et vous avez la plus belle haie d’honneur pour accueillir nos futurs Hitler, Staline et Pol Pot réunis en djellabas et babouches.
Le degré suprême de la violence et de l’horreur atteint par le régime nazi est irréductible, vous avez raison, à toute autre tyrannie, fût-ce celle, impitoyable et sanglante, du stalinisme.
Ce qui les différencie définitivement c’est l’application méthodique de la « solution finale », les expérimentations sans limite de Mengele sur les enfants, les jumeaux, les hommes et les femmes, la récupération des dents en or sur les têtes coupées, les chambres à gaz, les camions asphyxiants, la récupération de la graisse humaine coulant des fours crématoires, le déblaiement des corps non calcinés à coup de pelleteuse bref, la réduction de l’Homme à un objet industriel et à un déchet.
L’absolu, c’est bien le mot qui convient pour désigner le nazisme. Tout était organisé à la perfection pour détruire, tuer, exterminer et imposer la « race supérieure ». L’abomination absolue.
Incompréhensible ! Comment cette idéologie a-t-elle pu proliférer ? et être portée et mise en œuvre par des Allemands intelligents, cultivés, de la bonne société. Comment, même si Hitler était fou, a-t-il pu entraîner à ce point tant de monde dans son sillage ?
J’ai en tête le récit de cette baronne allemande, dont le mari, industriel, était proche d’Hitler, à la tête de la Gestapo. Bon mari, bon père, élégant et courtois, cultivé, amateur d’art, elle raconte les fêtes qui étaient données dans son manoir en l’honneur des dignitaires du régime, sans qu’elle ait jamais soupçonnée elle-même les horreurs de la Shoah. Elle raconte qu’à part Himmler, grossier et vulgaire personnage, tous les autres étaient courtois et aux manières délicates. Elle n’a découvert la vérité qu’après la chute du régime, après la mort de son mari sous les bombardements à Berlin, après le suicide des Goebbels, ses amis dont elle n’avait pas deviné l’endoctrinement, et autres dignitaires nazis.
Je suis allée à Auschwitz le mois dernier et j’ai pu constater de visu que ce camp avait été réquisitionné, préparé pour le génocide que l’on connaît dès 1939.
Tout avait été projeté, installé dans le but précis de crimes de masse. Avec un soin absolu dans les détails.
Et donc, l’horreur absolue, le crime de masse, l’idéologie à son paroxysme qui dépasse forcément l’entendement. Je ne sais pas si en France, beaucoup de gens savaient ou préféraient ne pas savoir. Aujourd’hui avec Internet, tout se sait presque instantanément, mais à cette époque ? Comment imaginer une telle haine, une telle machine bien huilée ? Cela dépasse le raisonnement humain.
Ce qui s’est passé en URSS est-il plus excusable ? Les gens étaient arrêtés juste pour un sourire qui faisait d’eux des comploteurs, ou parce que leur voisin était jaloux d’eux, pour des motifs futiles et parfois parce qu’on avait tout simplement besoin de main-d’œuvre gratuite. Combien de morts dans les camps de rééducation ou dans le réservoir de Rybinsk (immense camp de prisonniers-travailleurs d’où on ne revenait jamais), creusé par des prisonniers politiques dénutris, battus, punis, amenés au bout de leurs forces ? Une guerre civile et idéologique aussi, pour museler un peuple et imposer un modèle de société. Là encore un embrigadement.
Enrôlement des jeunesses dès le plus jeune âge, qu’elles fussent nazies ou communistes.
Curieusement, hier soir, dans la série « Un village français », un prisonnier ex-communiste rescapé de camp de concentration, puis capturé par les bolchéviques, comparait les deux enfers vécus devant un « camarade ». Je rappelle que le scénario est écrit par un ex-communiste, très à gauche mais visiblement très impartial, ce qui a fait de cette série une véritable analyse des sentiments humains très fluctuants à l’époque.
Ni plus ni moins avec les Khmers Rouges. Des idéologies mortifères, abominables, un XXe siècle entaché pour toujours de ces deux pestes brune et rouge.
Si le régime destructeur d’Hitler a agi pendant une dizaine d’années, les régimes communistes ont sévi pendant 70 ans, ce fut dans la durée avec plus ou moins de sévérité, mais toujours dans la répression que les peuples de l’Est ont subi le totalitarisme.
Une Polonaise rencontrée récemment nous a raconté que dans les années 80, encore, ceux qui allaient simplement à la messe le dimanche étaient surveillés et punis, leurs enfants étaient interdits de telle ou telle école, recalés aux examens, ou eux-mêmes se voyaient changer de travail sans motif avéré. Bien sûr rien de comparable avec les régimes qui ont précédé mais pour eux c’était toujours un carcan et la peur de l’arrestation au final.
Lorsqu’on a toujours vécu en démocratie, on ne peut imaginer le calvaire et la peur quotidienne de ces peuples.
Je ne suis pas certaine que ces idéologies qui mènent au pire ne puissent pas, un jour, refaire surface. Lorsqu’on voit l’E.I. commettre des crimes odieux et être excusés par certains, quand on voit en ce moment des peuples (rohingyas, yéménites, libyens…) laissés pour compte pour de sombres intérêts internationaux, je pense que tout pourrait encore arriver. Et, avec pourtant ces exemples historiques récents, de trouver les arguments pour excuser l’inexcusable.
Sans aller vers des abominations comme celles que nous évoquons, que je crois impossibles aujourd’hui avec Internet et les réseaux de communication, il faut quand même se méfier des raz de marée idolâtres, totalement incompréhensibles, pour des leaders politiques nouveaux. Après des années de vide politique et une certaine décadence, les gens ont besoin d’ordre et de renouveau. C’est bien le ras-le-bol du peuple allemand qui avait amené Hitler au pouvoir. Il était convaincant par ses beaux discours, il a été suivi, adulé, aidé.
De mon point de vue aucun leader ne mérite un suivisme total, il commet toujours des impairs.
Le pire, c’est que pour masquer des vérités pourtant bien voyantes, on ne parle que du FN comme danger immédiat, il y en a pourtant d’autres bien plus dangereux aujourd’hui.
@ Achille
Attention, ce sont souvent des minorités qui ont amené les pires régimes et les ont aidés à perdurer.
Je ne saurais trop conseiller la lecture de la trilogie de Thierry Wolton sur le communisme :
https://livre.fnac.com/a10637863/Thierry-Wolton-Une-histoire-mondiale-du-communisme
Celui consacré aux victimes (le deuxième tome) est à la limite du supportable.
Ce qui distingue le nazisme et le communisme c’est la durée : 12 ans dans un cas et plus de 75 ans (et pour certains hélas ce n’est pas fini !) dans l’autre. Mais les similitudes sont grandes avec le culte du chef, une police politique omniprésente, la privation de liberté et les tortures pour les opposants.
La seule différence, de taille il est vrai, c’est l’absence de persécution contre les Juifs, quoique certains faits établissent clairement l’antisémitisme du régime stalinien..
Pouvons-nous nous abriter derrière les horreurs commises par le nazisme pour occulter des horreurs similaires commises par d’autres idéologies mortifères ?
« J’ai eu l’occasion de comparer les méthodes des Nazis et des Viêts.
Juifs, Tziganes, Résistants de tous bords, s’ils nous réduisaient en une sous-humanité, les Nazis ne cherchaient pas à nous convertir. Par la faim, les privations, les Viêts nous amenaient au même état que les Nazis, mais ils exigeaient en plus que nous adhérions à leur système, en reniant toutes nos valeurs, notre foi en la justice, en notre pays. »
Colonel Eric Weinberger,
ancien déporté à Buchenwald et prisonnier du Vietminh
http://www.anapi.asso.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=78&Itemid=151&lang=fr
Monsieur Bilger,
La question de fond de ce billet ne sera jamais définitivement résolue mais je crains que nous, Français/ pays de l’Europe de l’Ouest péchions par une vision alimentée excessivement par notre propre histoire.
Autrement dit, nous avons souffert sur notre sol du nazisme mais pas du communisme (rappelons que l’URSS est un allié à partir de juin 1941 et l’opération Barbarossa), ce qui nous empêche une certaine hauteur de vue.
Sur ces questions-là, je lis souvent avec beaucoup d’intérêts des oeuvres d’universitaires anglo-saxons qui ont une approche, me semble t-il, globale des sujets, et c’est très instructif.
Pêle-mêle, sans hiérarchie, les éléments de réflexion suivants me viennent à l’esprit :
– Alain Besançon, académicien, « Le Malheur du siècle : sur le communisme, le nazisme et l’unicité de la Shoah », à lire…
– La grande famine en Ukraine dans les années 30.
– L’Allemagne des années 30 était un pays très moderne, industrialisé, avec une administration efficace. Le soviétisme, les Khmers Rouges, etc. s’inscrivaient dans un pays moins développé dans l’ensemble ; autrement dit, ne s’agit-il pas d’une différence de degré et non de nature ?
– Le Goncourt de cette année, « L’ordre du jour » : livre agréable à lire mais relativement médiocre finalement… Que ce livre ait ce prix illustre d’une certaine manière cette fascination morbide pour un régime dont nous avons souffert dans notre chair.
Bref, ça me semble hasardeux de parler d’un « absolu » s’agissant du nazisme, tout dépend du prisme de lecture.
Petit parallèle avec la Première Guerre mondiale :
– Les Somnambules de Christopher Clark, historien (2013) : Poincaré en prend pour son grade alors qu’il est souvent présenté en France comme un grand homme, à l’instar d’un Clemenceau.
– Les Vaincus de Robert Gerwarth, historien (2017) : la Première Guerre mondiale s’est arrêtée le 11 novembre 2018 s’agissant des conflits interétatiques mais dieu sait si les pays de l’Est ont poursuivi le conflit avec des guerres civile atroces (Russie, Hongrie, Balkans…).
Bien à vous
L’absolu est le fanal qui attire les bateaux en détresse. Il en est de même des peuples désorientés par l’absence de la boussole dont l’éducation ancre dans l’enfance la direction morale. À force de déconsidérer la morale en l’abandonnant aux seuls soins des familles et des religions, la cohésion de la société se délite suscitant une panique qui projette les plus faibles vers la force de l’absolu. Or l’absolu est le mal car il s’oppose à la lucidité qui permet d’appréhender la complexité de la réalité et d’en dégager l’axe du bien. Il est le refuge de ceux qui ont perdu le sens moral.
Cher M.Bilger, je crois que cette fois-ci, vous êtes à côté de la vérité, historique et logique.
Je suis un passionné de Mein Kampf et du Coran, sans lien originel de causalité. Petit à petit, je décrypte ce qu’il y a de prospectif et de mystique dans ces deux ouvrages, sans relation nécessaire ou présupposée. Je l’ai déjà dit ici, mais dans le désert évidemment, on est en France bien-pensante.
Cette référence permanente à l’hitlérisme nazi, considéré comme le mal absolu, est une des pires erreurs de notre temps, puisque vous en arrivez à dire que le communisme a « évidemment » commis des atrocités, sans justifier le traitement intellectuel différent qui lui est réservé et sans mentionner les fondements des deux paronymes.
Staline était l’ami d’Hitler et il était tellement c… qu’il n’a pas voulu croire à la perfidie de son « ami » Adolf en 1941.
Les atrocités de Staline ont commencé bien avant l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Alors, qui est le modèle de l’autre ?
Les armes d’Hitler, héritées de la social-démocratie, sont des cadeaux de Staline, permettant l’installation d’usines allemandes (cinq bases) blindées, réalisées avec l’argent du plan de redressement occidental dont a bénéficié l’Allemagne.
Les cinq milliards de mark-or, d’où viennent-ils ?
Il faudrait tout de même rectifier l’ordre des facteurs dans la progression de l’ignominie au premier rang de laquelle se trouve le parti communiste, spécialement français.
De grâce, lisez ou relisez Wolton et ses longs extraits de textes soviétiques ou le recensement de Nekrich et Heller ou la somme de Courtois, ou même Soljenitsyne.
Pour la Chine communiste, de grâce, lisez Jon Halliday et son Mao, jamais on n’a pu penser à une telle infamie, alors qu’Hitler avait au moins l’avantage d’être abstème et indifférent à l’argent. C’est peu, mais ça a existé.
Je ne donne pas dans l’insulte, mais dans la rage de voir que, malgré les documents, les preuves, les récits, on en est, même vous, dans une attitude presque compréhensive à l’égard du communisme, père du nazisme et par là même, oncle de l’Islam moderne.
Tous ces régimes et là, je vous rejoins, ont en commun l’interdiction de la pensée. Les Lumières, en grande partie mythiques, ont énoncé les fameuses valeurs rabotées aujourd’hui, utilisées ad nauseam et employé une méthode faite pour rendre ambiguë toute conclusion, elles ont fourni une esquisse, rien de plus.
Les hommes des tous ces pays, musulmans, russes, allemands ont les mêmes caractéristiques, partagées avec nous, mais les régimes cités en bloquent l’exercice et le développement et par là même nous infestent parce que ne pas penser, c’est simple. L’émotion, ça se vit comme une extase, vous avez lu ce pauvre Enthoven voyant de l’islamophobie dans le Notre Père. Par bonheur, il s’est rétracté, et par là, se réhabilite en marquant la frontière du danger de la destruction de l’esprit critique.
Marchenoir (quel nom prédestiné quand on est désespéré) et Elusen ont tout dit, ou presque.
Pour ma part, la présence permanente de l’évocation du nazisme est le pendant du tic de pensée qui consiste à traiter de nazi tout ce qui n’est pas gauche et pro-islam, comme tout homme est « évidemment » un porc…
Todorov et Cyrulnik ont bien vu que la perversité était dans « l’Un ». Or, cette référence à l’Un, le monolithe hitlérien comme unique pierre de touche d’un danger politique, c’est la perversité. De la même façon que l’Islam en tout soumettant à l’adhésion à la foi islamique, bonté, pardon et richesses, mais accablant l’incroyant de menaces et les réalisant, est pervers.
Si Arnold Schönberg avait pu convaincre Hitler de la justesse de la musique dodécaphonique, au lieu de devoir partir en Amérique, l’Un aurait été brisé et la guerre évitée, les Juifs mis à leur place intellectuelle au lieu de n’être vus qu’à travers Süss.
Si la chute judiciaire des Lettres françaises avait eu plus de résonance, le mythe soviétique aurait volé en éclats en France.
Les absolus que vous visez dans les carences occidentales ne sont que le reflet des hésitations, des incompétences et des compromis. La diplomatie n’est pas à sa place dans votre énoncé. Un diplomate sait mais ne dit rien, s’il dit, ce n’est pas un diplomate.
Mais si, longtemps encore, des hommes comme vous admirent ce ressassement permanent et mortel du nazisme de télévision, alors, oui, nous aurons perdu la guerre contre l’Islam et contre toutes les oppressions de la pensée.
Vous savez ? Vous me donnez envie de me replonger dans Thoreau et de laisser ma liberté dépendre de 7,25 dollars.
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@ Trekker
Vous avez en grande partie raison et défendez bien votre opinion, sauf qu’à cette époque, les Anglais n’ont fait que bénéficier de l’impréparation d’Hitler, car ils n’avaient aucun moyen de résister. Vous connaissez le fameux discours de Churchill où, après la péroraison héroïque sur la Résistance, il disait à ses collègues : « Et s’ils viennent quand même, on les recevra à coups de bouteilles de bière, parce que nous n’avons rien d’autre. »
Ce que Chamberlain savait très bien, et atténue un peu sa niaiserie. Mille pardons pour ce tempérament qui ne veut être qu’amical.
@ Elusen | 24 novembre 2017 à 01:45
« La majorité des Allemands n’ont jamais voté pour lui ou les nazis, comme d’habitude l’abstention a joué un rôle. Il faut également lire Mein Kampf pour s’apercevoir que l’individu n’était pas que pour l’extermination des juifs, mais il voulait exterminer la presque totalité des Slaves et garder les plus robustes car ils étaient de très bons ouvriers agricoles. »
Vous rappelez à juste raison ces deux faits que notre mémoire collective a souvent tendance à minorer voire oublier.
Hitler et tous ses sbires s’accaparèrent le pouvoir début 33 par un putsch masqué par un pseudo-processus démocratique. Cela a été amplement démontré par tous les historiens spécialistes de cette période et du nazisme.
Dans la folle hiérarchie criminogène des nazis, Juifs, Tziganes, homosexuels et malades mentaux devaient être systématiquement éradiqués, les Slaves de même, hormis une petite moitié apte à être réduite en esclaves agricoles ; les Français race inférieure et dégénérée avaient vocation à fournir des distractions aux armées du III° Reich. Seul l’écroulement militaire de ce dernier en mai 45 ne leur permit pas de mener jusqu’à son terme ce programme.
@ Robert Marchenoir
« J’ai à peine besoin de préciser, ici, que ce qui a pris le relais du nazisme, c’est l’islam. La radicalité du projet djihadiste, sa cruauté, son caractère délirant, son suprématisme absolu et son mépris extrême de l’individu, c’est le nazisme dopé aux amphétamines et élargi à plus d’un milliard d’hommes »… et paragraphes suivants.
Entièrement d’accord avec vous. Même aveuglement et lâcheté criminelle des « élites » au pouvoir face à cette gravissime menace présentée par l’islam conquérant, que dans les années d’avant-guerre face au nazisme.
Pour information, il devait y avoir demain 25 novembre à Paris une manifestation pacifique contre l’islamisme assassin. Le régime l’a interdite au prétexte que les antifas voulaient la perturber. Entrave inadmissible au droit constitutionnel de manifester.
Cher Philippe,
Nous acceptons votre titre parce que « absolu » ne porte pas de majuscule.
Lorsque nous utilisons le mot « Absolu », il s’entend comme l’Ungrund de Jakob Boehme et porte majuscule : « Absolu » avec un grand A.
Au sujet du dernier commentaire cité par vos soins, nous aimerions connaître les recherches des historiens concernant la mise en scène proposée par l’organisation du suicide collectif.
En effet le documentaire présente une femme qui conduirait ses enfants vers la mort en leur proposant une aventure. Quel était l’état des routes le jour de ce déplacement en calèche ? Y-a-t-il eu des bombardements ? Qui l’accompagnait ? Qui en sont les témoins ?
Encore aujourd’hui, nous apprenons que certains pays ont effectué des accords avec les terroristes en Syrie et ont couvert la fuite de nombre d’entre eux pour éviter des victimes civiles et protéger la vie des soldats au sol.
N’ont-ils pas pu rejoindre l’Argentine comme la plupart et fait en sorte de scénariser leur mort afin de changer d’identité et de ne plus être recherché puisque morts ? A regarder les chronologies, il a existé des délais suffisants pour faciliter des fuites que l’histoire n’explique pas à ce jour. Cela fait vraiment trop mise en scène organisée !
françoise et karell Semtob
@ Guzet | 24 novembre 2017 à 08:47
Les nazis ont commis tant de monstruosités qu’ils symbolisent le mal, du contraste du bien et du mal peut découler des effets artistiques, psychologiques et moraux. Auteur et lecteur communient dans l’idée que par l’oeuvre ils contribuent à empêcher le retour du mal.
Mais c’est une illusion, il revient toujours sous de nouvelles formes. Je ne dis pas que romancer l’horreur ne serve à rien, cela partage la connaissance et développe l’empathie, notamment pour les victimes. Cela donne un consensus minimum à la société : à bas les monstres. C’est quand même mieux qu’accabler les dragons, probablement imaginaires, et si on en croit l’Orient, qui sont magnifiques, en fait… Là, on a vraiment du mal, garanti made in enfer. Mais sinon, je vais choquer…
Les victimes d’hier servent à ne pas voir celles d’aujourd’hui… Dire qu’on a tant cru que le « devoir de mémoire », une expression sur laquelle il y aurait à dire, empêcherait d’autres génocides. Ah oui, en informer le Rwanda… Si on me dit qu’en Europe, tout va bien, il y a eu la Yougoslavie avec épurations ethniques et peut-être pire, demander à plus savant.
Que d’hésitation… Mais après mûre réflexion, je crois que les génocides recommenceront parce qu’aucun peuple n’a été puni pour avoir commis un génocide. Par exemple, les Allemands ont dû quitter les Sudètes pour ne plus nuire à la Pologne qui d’ailleurs s’est agrandie. Le mauvais voisinage coûte… Génocider les Juifs, non. Quelle perte territoriale pour l’Allemagne, il me semble que donner une partie de l’Allemagne comme terre aux Juifs aurait permis que ces derniers aient un foyer sans nuire aux Arabes et en donnant un exemple salutaire à des candidats génocidaires.
Les Grecs sont punis pour leurs dettes. Il y a eu boycott contre l’Afrique du Sud pour détruire l’apartheid.
Le plus grand des crimes, et qui rapporte le plus, je veux dire que si on tue le voisin, tous les autres voisins se réconcilient sur son dos et que certains récupèrent ses biens, n’est pas puni.
C’est comme si on frappait l’escroc, le harceleur, et tout ce qu’on voudra, mais pas l’assassin. Je gage que les rues ruisselleraient de sang.
Et encore ! La société désapprouve le crime… Au contraire, dans le contexte d’un génocide, auto-génocide ou génocide d’un autre peuple, la société pousse au crime.
Comme le peuple criminel n’est pas puni, pourquoi ne pas le refaire ?
Et qu’on ne me rétorque pas que la punition collective, c’est mal. Quand à la guerre, on bombarde, on doit le faire de tout le monde. A la paix, tous les Grecs sont tenus de marche ou crève par la dette, même si une minorité n’était peut-être pas cigale… On ne s’est pas demandé s’il n’y avait pas une minorité de Blancs contre l’apartheid qu’on allait gêner avec le boycott. Toute rétorsion politique est collective.
Elle n’existe pas pour les génocides… On doit, en fait, s’étonner que quelque chose où on n’est pas puni ne se fasse pas plus.
On n’est pas entré en guerre contre les Allemands pour sauver les Juifs, on n’a pas puni le génocide qu’ils ont subi. La conclusion est : si moi, dirigeant untel, si moi, peuple untel d’accord, je veux génocider, c’est sans souci. Le tabou, c’est comme aurait dit les Grecs, l’ubris, attaquer des voisins puissants, se croire d’autant plus invincible qu’on court à la défaite. On pourrait dire qu’on peut aller à la chasse à l’homme sur ses terres mais non déranger le voisin.
Je ne dirais pas que le reste est littérature, vu que la littérature n’est pas du brassage d’idées reçues, en principe.
Plutôt que comme les enfants ont besoin de doudou, il faut des illusions rassurantes à beaucoup.
Alors que la littérature devrait inquiéter.
Mais non, est-ce qu’on parle, par exemple, des réfugiés de la conservation ? On, c’est pas de la science-fiction, expulse les indigènes pour créer des réserves. En clair : on sacrifie des hommes aux bêtes… Massivement. Vous voyez un auteur parler de ça ? Rien à gagner, dénoncer les méchants capitalistes, ou l’Etat, on a un fan-club garanti, mais les millions de malheureux sacrifiés à des bêtes ne sont bons qu’à se fâcher avec les écologistes, ces héros du temps présent. Des millions de gens, hors de leurs terres, se meurent à petit feu comme arbres arrachés…
Et le gag, c’est quand on dit qu’il faut les aider à s’intégrer aux gens qui les ont déchus de leurs terres, donc condamnés à l’alcoolisme et autres choses semblables pour oublier. Les aider genre dame patronnesse, les moraliser, sans doute, quand l’abus est de les avoir abolis en tant qu’Hommes, mis plus bas que bêtes. Et non point peuple conquis par un autre, gens abolis par peuple voisin, mais déchets des animaux qu’ils avaient préservés jusque-là, étrangers à la terre que des étrangers, des touristes ayant bonne conscience écologique, vont visiter.
Il y a toujours de l’inédit, mais auteurs et lecteurs préfèrent, il faut le croire, le radotage, vu que ça ne fait pas fiction.
Pourtant, beau sujet. Pourtant, parce que… dangereux, j’ai dit. Plus on pollue, plus il faut honorer les écolos comme plus un pécheur pèche, plus il doit acheter d’indulgences. Ici, c’est encore plus simple, il suffit de délocaliser l’écologie dans le tiers monde, laisser ces espaces comme terrain de jeu des adorateurs de Gaïa.
Certains disaient qu’une divinité femelle serait mieux que mâle, que le souci de la terre est confondu avec celui de ceux qui l’habitent.
Non.
On dénonce cette abomination absolue depuis 70 ans.
Et 70 ans après, les Juifs quittent la France où ils ne se sentent pas en sécurité ; on relativise leurs craintes : les enfants de l’école juive à Toulouse, le jeune homme enlevé et torturé à mort dans une forêt de banlieue, la dame défenestrée par un détraqué, c’est effectivement du fait divers, par rapport à l’industrialisation de la mise à mort pratiquée par les nazis. N’empêche que…
On croyait pourtant que plus un Juif ne mourrait en France parce qu’il était juif. Faut-ils qu’ils se résignent, une fois de plus ? Qu’ils se joignent aux gens qui font des lancers de ballons et qui prônent le fameux « Ils n’auront pas ma haine » ? En France ?
« Le nazisme : le triomphe de l’absolu ! »
Formule – elle aussi – ambiguë qui pourrait vous être reprochée cher P. Bilger, par des esprits vicieux ! Et ils sont légion.
Beau texte. Très beau texte !
« Les documentaires… m’ont rendu plus lisibles les raisons de la fascination trouble… de certains pour le nazisme… »
Le plupart des documentaires sur l’Allemagne de 1920 à 1945 font une impasse quasi totale sur certaines causes profondes du succès et de l’emprise du nazisme. L’arrivée au pouvoir d’Hitler, son maintien, son triomphe et sa chute ne sont pas seulement la résultante de l’influence d’une doctrine sur l’inconscient collectif de la société allemande ou de la seule fascination d’un peuple vers un orateur exceptionnel et morbide.
Deux composantes majeures sont souvent occultées.
Les trop grands sacrifices imposés au vaincu de la guerre 14/18.
L’Allemagne était déjà exsangue, ruinée à la fin de la guerre avec deux millions de morts et presque quatre millions et demi de blessés. Tous les diplomates savaient que les efforts demandés au vaincu étaient énormes (et ne seraient jamais tenus). D’autant plus que la crise de 1929 a accentué la misère d’une grande partie de la population allemande. Le ressentiment qui en est né explique en partie cette adhésion à Hitler et le désir de revanche. Adhésion qui n’avait rien à voir avec le nazisme en tant que doctrine.
L’antisémitisme. Il est constant dans l’histoire de l’Allemagne. Mais il a pris une bien plus grande ampleur dans les années 20/30. Une grande partie de la population allemande reprochait à des membres de la communauté juive de bloquer l’accès à certaines professions (médicales, juridiques, cinématographiques…). Et la persécution de la communauté juive n’a provoqué, dans la majorité des cas, qu’indifférence de la part des Allemands.
Ces documentaires, tournés pour la plupart par des descendants des victimes de la Shoah, ne contextualisent que très sommairement leur approche de cette période et leurs commentaires.
Vous avez raison d’appeler à la vigilance. L’heure est grave.
Cordialement.
@ Exilé | 24 novembre 2017 à 10:00
« Disons plutôt que le marxisme-léninisme use de techniques propres aux séducteurs pour se faire passer pour aimable, alors qu’il est criminel par nature. »
Bien entendu. C’est amusant que vous écriviez cela, car j’ai longuement hésité à remplacer le mot aimable par le mot séduisant. Et puis j’ai préféré celui venu d’abord sous ma plume, précisément parce qu’il est plus choquant.
Aimable, ici, ne signifie naturellement pas digne d’être aimé, mais qui parvient aisément à se faire aimer. Et cela est incontestable : il suffit d’observer.
Le degré suprême de la violence et de l’horreur atteint par le régime nazi est irréductible, vous avez raison, à toute autre tyrannie, fût-ce celle, impitoyable et sanglante, du stalinisme.
Nous la connaissons, celle-là. Un peu facile.
Nous connaissons aussi le coup du stalinisme qui permet à travers la mise en cause d’un bouc émissaire – qui n’était certes pas quelqu’un de recommandable – d’innocenter une idéologie perverse développée par toute une chaîne de criminels en chambre qualifiés abusivement de philosophes comme Marx et autres et de criminels théoriciens-praticiens comme Lénine.
En toute rigueur, nous devrions même remonter aux personnages ayant fomenté et mis en œuvre la révolution dite française, eh oui, reportez-vous à Lénine, qui s’en est inspiré…
Quant aux actes de barbarie, si seuls ceux commis par les nazis ont été abondamment cités et exposés, ce n’est pas pour autant que d’autres crimes du même genre n’ont pas été commis du côté des marxistes-léninistes et maoïstes, sans oublier les Khmers rouges.
Vous avez l’air d’ignorer que ce sont les Soviétiques qui ont communiqué aux nazis – à l’époque où ils étaient copains comme cochons – le modèle du système concentrationnaire que ces derniers ont ensuite transposé chez eux.
Même les camions asphyxiants ont été employés par les Soviétiques…
(* note 1)
Et si les marxistes-léninistes ne se sont pas spécialisés dans les crimes de masse de type « raciste » bien que le génocide des Ukrainiens puisse se ranger dans cette catégorie, ils en ont commis d’autres sous la forme d’un racisme de classe, ce qui ne vaut pas mieux.
Le massacre de Katyn, que les Soviétiques ont tenté d’imputer aux Allemands, entrait dans cette catégorie du fait de la volonté d’éradiquer l’élite polonaise constituée par des officiers.
L’exemple le plus récent et le plus flagrant en ce sens est celui du génocide cambodgien, ayant visé en priorité les « bourgeois » qui ont été exterminés après avoir été envoyés aux champs pour les « rééduquer ».
Il se trouve que plusieurs personnes – dont moi – ont pu connaître des témoins de ces exactions, je pense par exemple à un jeune réfugié cambodgien qui travaillait dans la même entreprise que moi qui a vu sa mère être abattue devant lui.
Un autre m’a raconté qu’un de ses amis – réfugié en France – a dû abattre son propre frère…
Le pire est que tout cela a été commis trente ans après que le nazisme a été éradiqué, c’est-à-dire que pendant que l’on cherchait à culpabiliser en France des gens pour des crimes que ni eux ni leurs parents n’avaient commis, au même moment ailleurs dans le monde les massacres se poursuivaient allègrement dans l’indifférence des bien-pensants, dont ces messieurs-dames de la presse.
Enfin, nous devrions nous interroger aussi sur la responsabilité voire la complicité de prétendues élites intellectuelles françaises qui ont eu aussi, directement ou indirectement, du sang sur les mains.
Pensons à Boudarel, fierté de l’Université, dont les traitements puis la retraite ont été payés par le contribuable, complice malgré lui…
Le nazisme a été éradiqué.
Mais la bête immonde marxo-lénino-trotsko-maoïste a le ventre toujours fécond…
* note 1: « Le malheur du siècle : sur le communisme le nazisme et l’unicité de la Shoah », Alain Besançon, Fayard
@ caroff | 24 novembre 2017 à 12:54
« Je ne saurais trop conseiller la lecture de la trilogie de Thierry Wolton sur le communisme. »
Peu couverte à sa sortie par les médias, peu exposée en librairie et hors de prix : à 39 euros le tome, il faut débourser près de 120 euros pour les trois volumes ! En revanche, des livres de propagande marxiste à 9 euros, il y a en plein les rayons… Pour ma part, j’attends la sortie en poche, si tant est qu’elle ait lieu un jour.
Notons aussi que pour 39 euros, l’édition françouése, reine de l’intellect mondial et arbitre du génie galactique, n’a même pas la décence de vous vendre un livre relié. C’est un ouvage de référence, c’est un livre épais, mais ça ne fait rien : donnons-leur de la camelote brochée qui va se démantibuler après la troisième lecture, de toutes façons tout le monde fait pareil !
On voit aussi, appliquée à ce titre, cette somptueuse arnaque inventée par l’édition française : dans tous les pays du monde, un produit nouveau est vendu au prix fort, puis, après un certain temps, son prix baisse, ou il est carrément soldé. En France, c’est l’inverse ! Inventée pour les livres d’art, et maintenant étendue aux essais, la méthode consiste à dire : vous devez l’acheter maintenant, parce que trois mois après sa sortie, il va valoir nettement plus cher…
Regardez comme c’est beau, comme c’est divin, comme c’est magique
https://www.youtube.com/watch?v=NZb-SVm7eLE
https://www.youtube.com/watch?v=ZqN9aS2S3L0
C’est très apaisant. Le retour sur l’histoire tragique contre l’humanité avec la photo terrifiante m’ont remuée.
Bonne nuit à tous
Dictateurs, camps d’internement, déportation… regardons autour de nous, cela subsiste de nos jours. Qui s’insurge ? Les ONG, parfois la presse. La diplomatie reste étonnamment prudente et silencieuse. Quand Trump tance le gras petit dictateur thermonucléaire, curieusement, la communauté internationale blâme le président US qui, dans cette affaire, a un certain courage. Et pourtant, je suis à mille lieues d’être un adepte de Trump.
@ sylvain | 24 novembre 2017 à 10:55

« L’Islam, religion guerrière fasciste, dépasse dans sa puissance conquérante, concentrationnaire et destructrice toutes les autres idéologies criminelles que le monde a connues. »
Le troll qui tente de faire dériver le sujet sur son obsession psychiatrique : l’islam !
Faut prendre ses cachets avant d’écrire là.
1° L’Islam n’est pas une religion !
C’est une théorie politique pour construire un Etat sur un espace géopolitique et ayant pour source juridique le Coran, les hadiths et la souma.
La première fois que le mot Islam entre dans la langue française, source :
– Bibliothèque orientale ou dictionnaire universel –
de Barthélemy d’Herbelot de Molainville – Publié avec privilège du Roy – 1697.
Alors que Musulmanisme, Mahométisme c’est déjà en usage en 1300.
2° La religion, c’est le Musulmanisme (mahométanisme, mahométisme).
3° Le Vatican est un Etat ségrégationnisme, non démocratique, autoritaire, fasciste.
Basé sur la Bible qui appelle au meurtre, massacre, génocide, pédophilie, esclavage, ségrégation, racisme.
4° Le Coran est basé sur la Bible et il s’en revendique, donc…
@ Trekker | 24 novembre 2017 à 15:45
Je ne suis pas entièrement en accord avec ce que vous relevez.
Le but de Schicklgruber était à terme l’extermination des Français.
L’efficacité (qui n’est pas un mot positif) avec laquelle 5,4 millions de personnes ont été exterminées dans des camps est due au fait que cela avait déjà été mis en pratique bien avant.
La technique d’extermination a été élaborée sur plusieurs années, pour ce faire elle fut mise en pratique en Namibie, colonie germanique.
La technique fut validée en 1904 par Otto von Bismarck.
Mais le plus surpenant, c’est qu’un des gouverneurs de la Namibie qui a aidé à la mise en place de la technique a eu un fils qui devint un pilier du NSDAP : Heinrich Göring père de Hermann Göring.
80% de la population fut exterminée en Namibie, nous voyons ici l’apprentissage de la méthode et son perfectionnement pour arriver entre 1941 et 1944 à exterminer dans des camps plus de 5,4 millions de personnes.
Loin en Afrique, à l’époque, le reste du monde n’a rien su.
Noir dans les camps nazis – Serge Bilé
https://www.editionsdurocher.fr/livre/fiche/noirs-dans-les-camps-nazis-9782268084084
Schicklgruber voyait à terme l’extermination des Français, si en Afrique cela avait marché sans aucune révolte de l’Occident, que sur l’extermination des juifs, des Gitans et d’une partie des Slaves personne ne disait rien, il pouvait en faire de même avec les Français.
– Mein Kampf – de Schicklgruber, connu sous le pseudonyme de : Hitler.
Nouvelles éditions latines 1979 –
@ Ellen
Merci pour la musique. En remerciement :
https://www.youtube.com/watch?v=7WpPBym_n2Y
Ainsi que pour toutes les personnes m’ayant poussé vers la musique, sans grand résultat, je dois dire.
Incapable d’être dans la musique sans images, et même ainsi, généralement, pas longtemps.
Mais justement, Internet permet d’avoir quelques instants de musique dont j’arrive à tirer une certaine jouissance, puis de faire ce que j’ai à faire sur le reste de l’ordinateur.
Ainsi, mon manque de capacité à être mélomane et mon manque de concentration actuelle se compensent.
@ Robert Marchenoir | 24 novembre 2017 à 21:35
Heureusement qu’il y a les bouquinistes !
@ Elusen
Probablement que vous vous faites plaisir avec ce type de provocation : « Le Vatican est un Etat ségrégationnisme, non démocratique, autoritaire, fasciste. Basé sur la Bible qui appelle au meurtre, massacre, génocide, pédophilie, esclavage, ségrégation, racisme ».
Une forme de délectation à en attendre des réactions outragées ? Eh bien non.
Allez vous balader dans la cité du Vatican et repartez rassuré : pas de meurtre au nom de Dieu et du prophète Jésus, pas de dictateur, pas de massacre ni de génocide ou bien alors je n’ai pas fait attention à tout, pas de pédophilie institutionnalisée, mais des fautes individuelles.
En revanche, en France il nous faut l’opération Sentinelle et des villes barricadées par des chicanes… au nom de Dieu ?
L’unicité est la relation.
Pour accueillir l’Un, il faut être deux et accepter sa propre existence sans nier celle de l’autre et, avec lui, se souvenir que le seul Unique qui soit est celui qui n’exige pas d’holocauste.
Comme le silence vers lequel se dirige le dodécaphonisme, se souvenant alors de l’origine de sa sensation artistique première, les accords basiques, chantés avec la fille d’étable aux pieds crottés ainsi que l’ami impressionné à vie par le sourire énigmatique et sardonique du futur compositeur, irriguent de leur simplicité perdue la terre aride du désespoir, y revivifiant la graine de la joie :
https://www.youtube.com/watch?v=_eIHRuvzK0c
MDR de bon matin. Notre imam Elusen, champion de la propagande et du révisionnisme islamiste, est très courroucé ; ses potes criminels ont encore frappé fort en Egypte, je doute qu’il aille y faire un tour expliquer aux proches des victimes que son islam religion fasciste criminelle de masse ne fait exploser des mosquées que pour passer des messages d’amour, de paix et d’humanité.
Elusen, qui comme Vergès et Leclerc, va nous expliquer que les tueurs islamistes n’ont pas posé un véhicule bourré d’explosifs mais seulement des questions…
Encore un week-end à mourir de rire, j’encadre pour montrer à mes potes de droite fachos réacs chrétiens islamophobes racistes xénos etc. ; l’apéro saucisson pinard va être chaud !
J’ai d’autant moins de scrupule à le rédiger que mon inspiration est venue de la vision de deux formidables documentaires réalisés par David Korn-Brzoza sur « Hitler et Churchill. Le combat de l’aigle et du lion » (France 3) et les « Jeunesses hitlériennes, l’endoctrinement d’une nation » (France 2), ainsi que d’un troisième d’Antoine Vitkine dans Infrarouge sur la destinée de « Magda Goebbels, la première dame du IIIe Reich » (France 2).
Cher monsieur Bilger, vous avez probablement gardé, en tant que magistrat émérite, des réflexes propres à la charge que vous avez exercée.
Je suppose que lorsque vous prépariez un réquisitoire vous le construisiez en examinant les faits à la lumière des textes de loi, dans leur stricte froideur parfois inhumaine et non pas à l’aune du bruit médiatique que telle ou telle affaire aurait pu susciter, y compris parmi les plus horribles, pour en déduire un coefficient de gravité supposée.
Il me semble difficile d’affirmer de façon définitive que l’horreur dont un certain régime s’est rendu coupable correspondrait à un absolu.
Derrière tout homme, il y a de l’hommerie et si une chose est sûre c’est qu’il est capable pour nuire à son prochain de faire appel à des trésors d’inventivité inimaginables et qu’en la matière l’absolu comme l’infini, relève de l’abstraction mathématique.
Tout ça pour dire que nous nous focalisons sur le seul nazisme pour différentes raisons qui dépassent son seul caractère odieux : c’est la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’un régime et ses représentants ont été jugés, c’est aussi une des premières fois que les ressources de filmographie authentiques ou basées sur des fictions sont diffusées de façon fréquente sur un même thème et c’est aussi l’objet d’une instrumentalisation qui vise plus hélas à asseoir des positions bassement politiques qu’à entretenir dans le respect la mémoire des victimes.
Encore une fois, nous n’allons pas agiter des nombres de morts ou bien des descriptions d’atrocités, mais, s’il est logique d’entretenir le devoir de mémoire par le recours à des productions médiatiques, est-il juste d’occulter complètement tous les autres crimes contre l’humanité qui ont été couverts par une chape de plomb des origines à nos jours, pour ne pas évoquer ces crimes qui n’ont pas fait l’objet d’un procès similaire à celui de Nuremberg et encore moins l’objet d’une intense production médiatique ?
Le journaliste Pierre Desgraupes disait : « ce dont nous ne parlons pas n’existe pas .»
Mais au fond, Nuit et Brouillard, n’est-ce pas aussi cela ?
Le nazisme n’est pas un absolu, puisqu’il y a le communisme qui est son égal dans l’horreur.
Notre obsession du nazisme révèle une profonde maladie mentale : il a disparu définitivement depuis 1945. Pourquoi nous obséder sur un problème qui n’en est pas un plutôt que de prendre à bras-le-corps les problèmes de notre temps ?
@ genau
Staline ami d’Hitler, ça, c’est une vue de l’esprit.
Leur relation a été fondée sur un échange de technologie contre un sol de fabrication pour contourner le traité de Versailles.
Après le deal sur la Pologne et le revirement de l’Angleterre, Staline attendait que l’Allemagne soit empêtrée à l’ouest pour l’envahir, et Hitler le savait si bien qu’il a de ce fait conclu l’armistice avec la France pour ne pas devoir mobiliser quelque 500 000 hommes pour l’occuper. Situation que Pétain a su très bien négocier.
Lorsqu’Hitler a attaqué l’URSS, quelque quatre millions de Russes attendaient le bon moment le long de la frontière. Mais Hitler a été plus vite.
D’autre part, le modèle d’Hitler n’a pas été Staline, mais Mussolini, et la spiritualité germanique était proche de celle des Romains de l’Antiquité. Mourir sans regrets et donner la mort sans scrupules…
Staline était en réalité plus proche du christianisme – à sa façon.
Manifestement le nazisme et le stalinisme ne sont pas éradiqués. Les génocides ont continué à se perpétrer après la Seconde Guerre mondiale un peu partout dans le monde.
Dernièrement le TPI a condamné Ratko Mladic, l’ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, à la prison à perpétuité suite au massacre de Srebrenica (8000 musulmans assassinés).
Hier un attentat en Egypte a fait 235 morts dans une mosquée. Comme quoi les islamistes ne tuent pas seulement les « mécréants » mais également des musulmans qui partagent la même référence cultuelle.
En ce moment, les marchands d’esclaves font leurs petites affaires en Libye comme au temps du Moyen Âge.
L’islamisme radical n’a rien à envier au nazisme et au stalinisme. Il est même un mélange de ces deux idéologies mortifères.
Tous les documentaires du monde nous montrant les atrocités commises par des fous furieux semblent sans effet. Les tueries continuent malgré les indignations de la communauté internationale qui manifestement semble dépassée par cette déferlante d’ignominies.
Que faire pour éradiquer ce fléau qui semble d’un autre temps ? Là est la question et on attend toujours la réponse !
@ Catherine JACOB
En lisant tous les commentaires de ce blog, on aperçoit quelques personnes qu’on est forcé de considérer comme des fous furieux. Faut-il dialoguer avec eux ? Je ne le pense pas. En tout cas, je ne le ferai pas, quoi qu’ils disent, même s’ils avaient la sotte idée de s’adresser à moi.
Parmi les dames, trois ou quatre me paraissent de très bon niveau, cultivées, intelligentes, informées, réactives, je n’oublie pas, sbriglia vient de le noter, l’excellente Lucile. Vous êtes, Madame, de ce nombre. Manifestement, vous êtes, peut-être, parmi nous tous, hommes et femmes confondus, la personne qui a le plus travaillé dans de multiples domaines intellectuels. Il vous a fallu des dizaines de milliers d’heures pour connaître, notamment, le japonais. Qui parmi nous peut en dire autant ?
Permettez-moi, du fond de mon ignorance et à mon niveau en-dessous du médiocre à ces divers égards, de vous poser une question. Sur ce blog influent, lu en moyenne par 2600 visiteurs quotidiens, combien, selon vous, comprennent les caractères japonais et chinois ? S’il est possible, quand on ne connaît pas l’anglais, l’italien, l’espagnol… le sens d’un mot de l’une de ces langues ,de trouver leur sens sur le Net, ce n’est guère faisable – et qui aurait d’ailleurs le temps ou le goût de le faire ? – pour les mots chinois ou japonais que vous employez. Tout le monde ou presque est contraint de zapper l’ensemble du post, qu’on aurait sans doute eu plaisir à lire sans ces hiéroglyphes, si l’on peut dire, même si ce ne sont pas vraiment les pays dont il s’agit.
Le nazisme a servi de support à trop de fictions, trop de doctrines, trop de célébrations, trop de musées, pour avoir gardé intacte sa réalité brute. La mise à la mode exacerbée de l’émotion – par nature ambivalente – et l’utilitarisme contemporains en ont fait le support idéal, l’argument décisif, la référence, en matière politique, philosophique, morale, et même artistique. Institutionnalisé, romancé, dénoncé, sans cesse « revisité » comme disent les cuisiniers, il est devenu l’outil pédagogique par excellence, celui qui trace la frontière entre le bien et le mal. Cette banalisation mithridatise, quand elle n’endurcit pas les esprits tordus dont toute société regorge.
À propos de films, « M le Maudit » me paraît dépeindre de manière intelligente le climat dans lequel a couvé la doctrine nazie. La fin du film en particulier, où le coupable attrapé par la pègre appelle à son secours la police, n’a pas trop vieilli.
@ jack | 25 novembre 2017 à 08:40
Parce que l’État du Vatican n’aurait jamais prôné la conversion, l’Inquisition, l’esclavage, la colonisation ?!
Qui peut entrer dans l’État du Vatican ?!
Qui peut être citoyen de l’État du Vatican ?!
L’État du Vatican a imposé sa loi pendant près de 1700 ans sans qu’aucun citoyen n’ait eu le droit de vote.
Les accords du Latran signés par Mussolini le fasciste qui crée l’État du Vatican, le Saint-Siège en profitant pour l’imposer comme religion d’État.
L’article 5 qui impose que l’État du Vatican soit encerclé d’une enceinte pour le fermer.
http://www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/Vatican-Latran.htm
Le problème pour vous, c’est que les habitants du Vatican ne sont pas restés dans leurs murs, mais qu’ils sont venus envahir le monde !
L’attitude de l’État du Vatican pendant la Seconde Guerre mondiale et après où il cacha des nazis
http://www.editions-perrin.fr/livre/les-nazis-en-fuite/9782262041502
@ Patrice Charoulet | 25 novembre 2017 à 11:42
« Parmi les dames, trois ou quatre me paraissent de très bon niveau, cultivées, intelligentes, informées, réactives, je n’oublie pas, sbriglia vient de le noter, l’excellente Lucile. Vous êtes, Madame, de ce nombre. »
Cela me rappelle le discours de mariage d’un de mes amis. Il y avait plein de jolies femmes autour de la table, mais il s’est adressé à sa femme en lui disant qu’elle était la plus jolie des femmes présentes. Je m’en rappelle encore.
Il a quand même divorcé dix ans plus tard, sa femme l’ayant trompé.
@ Achille
« Comme quoi les islamistes ne tuent pas seulement les mécréants mais également des musulmans qui partagent la même référence cultuelle. »
Attention, pour l’heure les islamistes n’ont pas encore revendiqué l’attentat.
Mais s’ils venaient à le faire, ce qui est envisageable, ils ne seraient pas en contradiction avec leurs principes dans la mesure où les soufis fréquentant cette mosquée sont considérés par eux comme des hérétiques et des apostats, donc plus musulmans.
Il n’est donc pas possible d’affirmer qu’il s’agisse de la même référence cultuelle.
D’autre part, il est aussi possible d’envisager que cette action s’intègre dans un cadre « géopolitique » de contrôle du territoire proche de la bande de Gaza.
http://www.lefigaro.fr/international/2017/11/24/01003-20171124ARTFIG00294-egypte-carnage-dans-une-mosquee-du-nord-sinai.php
@ Elusen | 25 novembre 2017 à 02:16
« Le but de Schicklgruber était à terme l’extermination des Français »
Je suis en désaccord avec vous sur ce point, Schicklgruber-Hitler avait certes dans son Mein Kampf déversé tout son mépris et sa haine des Français, mais il n’avait pas prôné ouvertement leur extermination. La victoire ultérieure de l’armée allemande en juin 40 sur celle française, constituait alors pour lui une « correction » suffisante vis-à-vis de ce peuple dégénéré. D’ailleurs Hitler et ses sbires nazis n’eurent jamais aucun plan d’extermination même partiel des Français, ils se contentèrent d’une répression féroce vis-à-vis de ceux qui leur résistaient. Bien sûr il tentèrent d’exterminer les juifs français ou résidant en France, mais à leurs yeux ils étaient avant tout des juifs et non des nationaux ou résidents français.
« La technique d’extermination a été élaborée sur plusieurs années, pour ce faire elle fut mise en pratique en Namibie, colonie germanique.(…) un des gouverneurs de la Namibie qui a aidé à la mise en place de la technique a eu un fils qui devint un pilier du NSDAP : Heinrich Göring père de Hermann Göring. 80% de la population fut exterminée en Namibie, nous voyons ici l’apprentissage de la méthode et son perfectionnement pour arriver entre 1941 et 1944 à exterminer dans des camps plus de 5,4 millions de personnes… »
Vous faites bien de rappeler que la méthode d’extermination de masse fut initiée et expérimentée en Namibie par l’armée du Kaiser dans les années 1900. Le nombre des exterminés en volume fut bien moindre qu’entre 1942/1945, mais cela était uniquement dû à deux facteurs. Le nombre des Namibiens était relativement limité, et les moyens logistiques-techniques de l’époque et du lieu assez frustes : inexistence de voies ferrées, de chambres à gaz et Zyklon B.
Attention à ne pas se focaliser sur les seuls camps d’extermination, ~ 4 millions de juifs y périrent, qui certes représentèrent la barbarie nazie poussée à son paroxysme « industriel ». La Shoah dite par balles, bien moins spectaculaire, fit ~ 2 à 2,5 millions de morts juifs dans les territoires dits de l’Est. Il convient de rajouter à ce dernier chiffre son quadruple voire quintuple de civils slaves, en majorité des Soviétiques, qui eux aussi furent exécutés par les nazis : fusillés, pendus, brûlés vifs, etc.
—————————–
@ Xavier Nebout 24 novembre 2017 à 10:47
« Hitler était-il un monstre ? Et pourquoi donc ? Probablement un brave type comme d’autres qui a été entraîné par ce qui précède et son talent. »
Si on prolonge l’hypothèse Xavier Nebout : les SS Totenkopf ne respectaient pas toujours les dosages du Zyklon B lors de l’épouillage des nouveaux arrivants juifs dans les camps ; quant aux Waffen SS des Einsatzgruppen, ils ne pratiquaient qu’une légitime autodéfense sur le front de l’Est !
Moralité ou immoralité, Faurisson et consorts ont au moins un lecteur assidu dans le Bordelais !
@ Xavier Nebout
Je ne suis historiquement pas d’accord avec vous, les sources écrites semblent indiquer que Staline avait une réelle amitié (à la politique, bien sûr) pour Hitler. Mais ce n’est qu’un sujet de conversation.
@ Robert Marchenoir
J’ai fait le sacrifice, j’ai les trois tomes et je m’offre à vous les prêter, comme j’ai donné la tablature de Weimar à un monastère qui hésitait à l’acheter.
@ celui qui référence André Rieu
Sans animosité, mais il faut six mois pour former un performer de rock et quinze ans pour un mauvais violoniste comme Rieu. Cette musique savonneuse m’agace et ne me procure qu’une émotion passagère, liée à la forme orchestrale et au spectacle. Contrairement à ce qu’a dit quelqu’un d’autre, la concentration sur Schönberg ou Webern remplit l’esprit de cette élévation de la pensée. N’oublions pas que Webern a été tué par un soldat américain pourri, par erreur. Anton Webern, oui……………..
Certes, Hitler et les nazis ont été un fléau. Mais imaginez ce que serait aujourd’hui l’Europe en supposant qu’il n’ait rien fait… Sans vouloir jouer aux devinettes, on peut assurer que toute l’Europe, Grande-Bretagne incluse, serait sous la botte stalino-communiste dans le « paradis » merveilleux qui va avec.
On peut dire sans crainte d’être démenti que le sacrifice des combattants de cette fantastique bataille a sauvé l’Europe d’un désastre pire encore que ce qu’elle a vécu.
Surprise : on oublie Mao !
@ Lucile
Les juifs quittent la France à cause de l’antisémitisme, vous avez raison mais il faut quand même dire que l’antisémitisme actuel, qui se développe, n’est plus le même que celui des années 30/40. Il nous faut l’admettre et trop de personnes font semblant de ne pas le voir, par indifférence ou par confort mais aussi en croyant protéger une communauté. Du coup, ils protègent le radicalisme.
Je suis d’accord avec vos commentaires, et si c’est vrai que le nazisme a servi à trop de supports, de fictions, de documentaires, il faut bien admettre aussi qu’il en va tout autrement en ce qui concerne le stalinisme (antisémite aussi, soit dit en passant) et le soviétisme en général. C’est avec embarras et circonvolutions qu’on en parle, comme si la terreur communiste, cela avait été pour la bonne cause. Qui vous dira que l’appartement communautaire, c’était tout bonnement de la colocation, ou que l’avantage du communisme autoritaire qui vous assignait un emploi, c’était l’absence de chômage, etc. Toujours l’argument pour dédouaner le manque brutal de liberté et auréoler le bonheur ouvrier.
Malgré cela, c’est au travers de documentaires, même un peu partiaux, qu’il est utile et intéressant d’informer les générations futures sur ces deux totalitarismes pour ne pas oublier l’Histoire, cette Histoire et son industrie de la mort… Pour la mémoire, pour ce que cela ne se reproduise pas, du moins à ce niveau.
@ Achille
« L’islamisme radical n’a rien à envier au nazisme et au stalinisme. Il est même un mélange de ces deux idéologies mortifères »
Ce qui vient de se passer en Egypte n’a pas de nom. L’horreur totale. On annonce maintenant plus de 300 morts. Ces monstres, dénués de toute compassion, de toute pitié, ont visé là des Soufis, des apostats selon eux, et des conscrits qui allaient rejoindre l’armée égyptienne. Je ne serais pas étonnée d’apprendre que ces derniers aient été dénoncés. Car derrière tout ce que nous avons évoqué, ce qui entretient l’horreur, c’est aussi la délation.
Dans leur esprit, tous ceux qui ne pratiquent pas leur religion dans tout ce qu’il y a de radical sont considérés comme mécréants et peuvent mourir même si pour nous ce sont tous des musulmans. Le totalitarisme absolu, là encore.
En ce qui concerne ces deux idéologies, à titre personnel, je reste persuadée que Hitler était un fou, avec son obsession de la race pure, de la haine des juifs malgré sa mère juive qu’il adorait. Mais ceux qui l’ont suivi sans état d’âme ? Comment expliquer ? Ils auraient pu se fourvoyer un temps, mais si longtemps ? J’avoue avoir entendu déjà des psy à ce sujet, sans que personne ne puisse m’expliquer ce fanatisme et cet engrenage intellectuel.
Or aujourd’hui, nous savons qu’il existe encore d’autres fanatismes de par le monde dont l’islamisme radical, jusque sur notre sol.
Espérons que pour de sombres raisons, on ne le banalisera pas ce danger mondial par convenances. Nos grands-parents et nos parents ont banalisé la montée du nazisme parce qu’ils ne pouvaient imaginer une horreur pareille. Pour eux, sans doute, leur ennemi de 14/18 était l’Allemand droit dans ses bottes, rigide et austère mais pas inhumain et dénué d’émotion à ce point par endoctrinement. Nous, nous savons.
———————————–
@ Prouin Guy
« L’absolu est le refuge de ceux qui ont perdu le sens moral. »
C’est vrai mais vouloir remplacer l’éducation familiale par une éducation collective, c’est justement cela que faisaient ces deux totalitarismes, se charger de l’éducation des enfants pour les rééduquer à leur façon en les endoctrinant.
Et, si nous n’y prenons pas garde, nous avons vu assez récemment des ministres de gauche qui aurait aimé que l’Education nationale se substitue aux familles en matière d’éducation.
Certes, malheureusement, certaines familles sont déficients, absentes ou perturbées mais est-ce une raison pour déposséder la majorité de celles-ci ?
————————–
@ semtob
Nous savons bien que beaucoup de nazis ont fui vers l’Amérique du Sud et même les Etats Unis, mais combien sont restés en Allemagne et particulièrement à l’Est en RDA et sont devenus des responsables dans la Stasi ?
Est-ce que les dictatures changent de police lorsqu’elles redeviennent des pays modérés ? Est-ce que les apparatchiks des pays de l’Est n’ont pas été les dirigeants des entreprises privées sitôt le rideau de fer tombé ?
Parfois, il vaut mieux vivre dans l’ignorance, en espérant que l’enfer existe dans un autre monde pour ces personnes-là.
@ Catherine JACOB
« Fais ce que voudras ».
@ Lucile
Ce film pourrait aussi vous intéresser :
http://desoncoeur.over-blog.com/article-autour-de-fritz-lang-et-des-nibelungen-pourquoi-choisir-les-nibelungen-39046433.html
@ Patrice Charoulet | 25 novembre 2017 à 11:42
Voudriez-vous interdire les citations latines ou de quelque autre langue dans les livres, ou les discussions des polyglottes ? Parce que tout le monde n’y a pas accès… Interdisons les mots rares, les allusions culturelles un peu fines, le style proustien, enfin, rendons le monde insipide.
L’humour est bien toujours un peu ambigu, il faut donc l’abolir, pas toujours saisi par tous, et jamais unanimement apprécié.
Coupons-lui la tête !
On ne voit pas pourquoi certains se permettent de mettre des liens, ici. Il est bien évident que tout le monde ne les lira pas.
Puisque cela échappera à certains, abolition.
De même que les textes qui, trop longs, ou faisant appel à des notions inusitées, sollicitent par trop la concentration voire l’intelligence du lecteur.
Ce blog, un des moins censurés et où les commentateurs ne sont pas les pires d’Internet, finirait en Reader’s Digest.
Elusen : propagandiste et menteur
« Le problème pour vous, c’est que les habitants du Vatican ne sont pas restés dans leurs murs, mais qu’ils sont venus envahir le monde !
L’attitude de l’État du Vatican pendant la Seconde Guerre mondiale et après où il cacha des nazis »
Pourquoi pervertissez-vous et cachez-vous la vérité ? Vous êtes champion de la désinformation et de la propagande.
Mussolini et Pétain, deux responsables politiques cirant les bottes des nazis parce la France et l’Italie étaient gouvernées par deux trouillards.
S’agissant du Vatican, voici la vérité : trois mois avant qu’il y eut la rafle des juifs, Rome a été bombardée faisant plus de 1600 victimes innocentes toutes religions confondues. Informé seulement partiellement après que le concordat a été signé entre le pape Pie XI et l’Allemagne hitlérienne et avant qu’il ne succombe d’une crise cardiaque, son successeur, le Pape Pie XII, pieds et mains liés au vu ce qui s’était passé d’horrible au Pays-Bas où les Juifs et les catholiques baptisés par les Juifs ont tous été déportés et gazés, le pape Pie XII en toute connaissance de cause n’a pas hésité à accueillir dans sa résidence privée au Vatican des centaines de juifs cachés sous sa protection et en toute discrétion, sans le faire savoir aux Italiens par peur que les nazis en fassent davantage d’autres victimes juives et catholiques.
Ceux qui avaient leur conscience ont protégé plus de 4000 juifs en les accueillant dans des couvents au risque de leur propre vie, sauvant ainsi des centaines de familles juives.
@ genau | 25 novembre 2017 à 15:30
« Cette musique savonneuse m’agace et ne me procure qu’une émotion passagère, liée à la forme orchestrale et au spectacle. »
Je n’ai forcé personne à aimer André Rieu et son spectacle, mais vous, si vous préférez le rap vulgaire et ultraviolent pour être plus dans le vent, ça vous regarde. Voyez-vous, moi quand je n’aime pas quelque chose ou quelqu’un je n’écoute pas et je tourne les talons.
A chacun ses goûts et sa sensibilité.
Le nazisme : le triomphe de l’absolu !
Au fait, et si nous remontions aux sources des horreurs qui se banalisent sur terre depuis un siècle et qui toutes, d’une façon ou d’une autre, sortent de la même matrice à savoir la révolution dite française, fomentée et mise en œuvre par des hommes issus des sombres lumières, qui, ayant chassé Dieu de la Cité, ont mis à sa place un Homme déifié qui se croit tout permis à commencer par le pire ?
Car il y a bien eu génocide. Pour l’auteur, cela ne fait pas l’ombre d’un doute. Toute l’action répressive menée, au moins à partir de janvier 1794, si ce n’est l’automne 1793, en porte la marque. Les textes de Turreau, de Lequinio ou de Carrier établissent juridiquement la nature de leurs crimes. Villemain explique dans des pages lumineuses qu’en matière de Droit la façon dont on tue les victimes ne compte pas pour définir un génocide (gaz, machette, poison, famine), pas plus que le nombre de morts ou le fait de catégoriser les victimes (les hommes seuls ciblés) ou l’absence d’idéologie (d’autant qu’il en existe une à l’œuvre en Vendée, celle de la régénération de l’humanité).
http://www.lelitteraire.com/?p=28088
@ Ellen | 25 novembre 2017 à 19:13
Et le révisionnisme d’une grenouille de bénitier survint.
* Source Université de Laval – État fédéré du Québec du Royaume fédéral Canada.
Accords entre le Saint-Siège et le royaume d’Italie du 11 février 1929, dit accords du Latran.
Signé par Mussolini

http://www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/Vatican-Latran.htm
* Source Digithèque de matériaux juridiques et politiques
Université de Perpignan – République de France.
Toujours signé par Mussolini.

http://mjp.univ-perp.fr/traites/1929latran.htm
« Rome a été bombardée faisant plus de 1600 victimes innocentes toutes religions confondues.»
Parce qu’il y aurait des victimes coupables ?!
Sans compter que c’est Rome qui a été bombardée et pas le Vatican, ainsi sans aucun rapport avec les complicités de l’époque du Vatican avec le fascisme et le nazisme, sans compter les dictatures sanguinaires de l’Amérique latine.
– Les nazis en fuite – Ed. Perrin.
Pr Gerald STEINACHER, docteur en histoire – University of Nebraska–Lincoln – USA.
http://www.editions-perrin.fr/livre/les-nazis-en-fuite/9782262041502
@Solon
« Surprise : on oublie Mao ! »
Pas tout à fait, j’ai en ce qui me concerne évoqué les maoïstes…
Mais un des grands oubliés est le génocide arménien (1915) qui a servi de répétition générale pour la suite.
@ Trekker
Vous m’aviez habitué à une plus grande honnêteté intellectuelle, mais il est vrai qu’à l’instar de l’abruti moyen, sitôt qu’on parle de la seconde guerre, vous délirez.
Il n’y a aucun rapport entre les propos que j’ai tenus aujourd’hui et le révisionnisme, et par ailleurs, les révisionnistes tels « Faurisson et consorts » ne font en rien l’apologie du nazisme.
@ Patrice Charoulet
Dans un sens je ne peux qu’être flattée de faire partie de votre sélection, mais je n’aime pas trop être mise en compétition avec les autres femmes.
Je n’écris pas ici pour recueillir des lauriers, mais pour le plaisir de donner mon avis et parfois de provoquer celui des autres. Je ne nie pas que leur appréciation me touche et me donne confiance en moi. Mais pourquoi établir une hiérarchie de niveaux, et aussi d’ailleurs, pourquoi faire des femmes une catégorie à part, évaluer leur intelligence et leur niveau de culture ? Les femmes qui interviennent sur ce blog sont intéressantes à lire, certaines sont farfelues, d’autres réfléchies, d’autres savantes. Quant aux hommes, même ceux que vous qualifiez de fous furieux, je m’intéresse aussi à leur prose dans toute sa diversité. Je reconnais maintenant l’auteur assez rapidement, quand le texte est trop long pour que je voie apparaître la signature dès le début de ma lecture, et cette familiarité me plaît. En revanche, je crains que tout ce qui fasse monter l’esprit de concurrence entre les blogueurs nuise à leur spontanéité d’expression et à leur liberté de pensée, pourtant nécessaires à la qualité de leurs interventions.
Je vous remercie toutefois beaucoup de la gentillesse de votre intention à laquelle je suis sensible.
Raste, krieger,
Krieg ist aus !
https://www.youtube.com/watch?v=XNuoTSphW-Y
@Noblejoué
Monsieur,
Permettez-moi de vous exprimer toute ma sympathie. J’aime l’amitié, j’aime les affectueux, j’aime les admirateurs. Vous savez mieux que moi quels sentiments sont à l’oeuvre dans votre post, pour tenter de « secourir » (!) une personne.
Cette personne me répondra ou non. Elle fera ce qu’elle voudra. Si elle veut me répondre, elle dispose d’assez de ressources et d’esprit pour le faire toute seule. Si elle me répond par le silence, je n’en serai nullement vexé.
J’ai fait ce type de réponse à plusieurs, quand je l’ai estimé nécessaire.
Cela étant dit, tous les sujets que vous abordez n’ont strictement aucun rapport avec le point extrêmement précis que j’ai évoqué. Cela saute aux yeux.
Ce qui, hélas, ne renforce pas vraiment votre… plaidoirie.
Enfin, vous aurez noté que je commence ma (pauvre) prose par un éloge détaillé, même si je n’ai pas les sentiments qui sont les vôtres, réservant ces sentiments à ma femme.
@ Ellen | 25 novembre 2017 à 19:13
« …le pape Pie XII en toute connaissance de cause n’a pas hésité à accueillir dans sa résidence privée au Vatican des centaines de juifs cachés sous sa protection et en toute discrétion. »
Sous le pontificat du même pape Pie XII, entre 1945-47, le Vatican fut fort complaisant pour ne pas dire complice vis-à-vis de nombre de nazis voulant gagner l’Amérique du Sud. Mais le pape devait ignorer ce qui se passait alors dans la maison de Saint Pierre, seuls d’infâmes mécréants disent qu’il ne voulait surtout pas savoir.
@ Michelle D-LEROY | 25 novembre 2017 à 17:20
« Beaucoup de nazis ont fui vers l’Amérique du Sud et même les Etats Unis, mais combien sont restés en Allemagne et particulièrement à l’Est en RDA et sont devenus des responsables dans la Stasi ? »
Cela fut quasi de même en Allemagne de l’Ouest, les anciens nazis n’étaient pas rares dans son administration entre 1945 et fin 70. Reinhard Gehlen en fut l’archétype, de 1942 à avril 45 il était chef du SD (renseignement militaire des nazis) sur le front de l’Est, et fut l’initiateur fin 46 du futur BND (service de renseignement) de l’Allemagne de l’Ouest. Il en restera le redoutable directeur jusqu’en 1968, bénéficiant de l’appui sans faille de la CIA, et recycla en son sein nombre de ses ex-collègues nazis.
Anecdote édifiante sur le personnage : dans la deuxième moitié des années 50 et début 60, il fut d’une neutralité plus que bienveillante à l’encontre des trafiquants d’armes allemands. Ceux-ci étaient les principaux fournisseurs d’armes du FLN, et comptaient nombre d’ex-nazis parmi eux. La liquidation de plusieurs de ces « honorables » commerçants en gros par notre service action provoqua son ire.
@ Xavier NEBOUT | 25 novembre 2017 à 21:13
Mea culpa ! Faurisson et consorts ont seulement nié la réalité des chambres à gaz, mais n’ont pas banalisé Hitler comme un certain commentateur…
@ genau
Je vous remercie du fond du coeur pour votre généreuse proposition. Il ne serait pas raisonnable, cependant, que je l’accepte : plus de trois mille pages ! Je risquerais de vous en priver trop longtemps…
P.S. : Vous m’avez naturellement obligé à googler « tablature de Weimar »…
@ Trekker | 25 novembre 2017 à 15:18
Chez Schicklgruber, il ne transparaît aucune haine envers les Tziganes et les juifs avant son infiltration dans le NSDAP.
Il n’a pas rejoint ce parti, il a été chargé de l’infiltrer par les services secrets militaires bavarois qui craignaient que ce parti ne déstabilise l’État de Bavière par de la violence et de la criminalité.
Schicklgruber était caché en Bavière, c’était un fuyard, recherché dans son pays l’Autriche-Hongrie pour vol, escroquerie, abus de confiance, soustraction à ses obligations militaires, désertion, il risquait plus de cinq ans de prison.
Il vient d’une famille de la bourgeoisie, il avait des domestiques à la maison, il est allé jusqu’au lycée et à l’époque ce ne sont pas les pauvres qui y allaient. Dans « Mein Kampf », il indique même être allé à l’université.
En Bavière, il cherche à vivre de manière anonyme car il est recherché par les autorités d’Autriche-Hongrie. Il vit de sa petite fortune qu’il dilapide et absolument rien ne laisse transparaître qu’il serait antisémite, rien.
Sans le sou, il rejoint l’armée germanique des volontaires étrangers pour la guerre de 1914-1918 où il sera estafette, celui qui transporte les ordres par plis scellés.
La guerre, il ne l’a pas faite au front, il était au quartier général, il fut blessé en transportant le courrier, c’est de là qu’il tient sa médaille, pas pour autre chose. Il n’a jamais eu le grade de caporal.
Il a même été évacué pour « hystérie de guerre » en hôpital psychiatrique, document à l’appui du Professeur, Dr en histoire, Thomas Weber de l’Université d’Aberdeen – UK – Écosse.
La Première Guerre d’Hitler – éd. Perrin.
http://www.editions-perrin.fr/livre/la-premiere-guerre-d-hitler/9782262035891
Schicklgruber était selon le Pr Ian Kershaw proche ou membre d’un parti de gauche après la guerre, il participait à des comités d’autogestion, d’ailleurs lors d’un débat contre le président du Sozialdemokratische Partei Deutschlands qui lui objectait qu’il avait été socialiste, il répondit :
« Tout le monde a moins été une fois dans sa vie socialiste ».
Pour avoir participé et encouragé les comités d’autogestion alors qu’il était militaire, il a été arrêté et risquait d’être fusillé, il a alors balancé tous les noms des autres militaires, c’est là que les autorités militaires se sont dit : « Tiens, une balance, un lâche, il va pouvoir nous servir ».
Ils l’ont gardé et sa mission a été d’infiltrer le NSDAP, il était payé pour le faire et cela jusqu’en 1933.
Un jour, le NSDAP lui a proposé de faire un discours pendant un congrès, très bien rémunéré, contre les juifs, il le fit et dit n’importe quoi, la foule l’acclama, c’est alors que les chefs du NSDAP, lui ont proposé plus d’argent pour continuer ce type de discours.
En cela, je ne suis pas certain qu’il fût antisémite convaincu, mais un être vénal doublé d’un vulgaire opportuniste.
Cela lui faisait du fric, comme pour Alain Bonnet (pseudonyme Soral) ou Dieudonné, inciter à la haine leur permet de gagner du pognon, c’est un marché porteur pour eux.
« Mein Kampf », en réalité ce sont deux livres regroupés en un seul, la première partie publiée après sa sortie de prison ne comporte pas d’incitation à la haine, ni d’appel au meurtre contre les juifs.
Je pense que ce n’est pas lui qu’il l’a écrit, par ailleurs, car il était en prison et dictait le truc à d’autres personnes qui ont nécessairement remis en forme, réécrit.
La deuxième partie est quant à elle hallucinante, elle n’a ni queue ni tête, comme le jeu pour enfants où sur un papier on écrit un mot, on le cache et l’enfant suivant doit écrire un autre mot, ainsi de suite, et à la fin on lit la phrase : cadavre exquis ; la deuxième partie, j’ai eu l’impression que c’était cela, voire qu’elle était écrite par un fou.
Les deux parties sont complétements différentes.
C’est dans cette deuxième partie qu’il appelle à la haine, à la destruction, etc.
Il me semble que les Français cela a toujours été son objectif, il s’est accommodé de l’objectif du NSDAP l’extermination des juifs, des Tziganes, à condition qu’il lui soit permis de parvenir au sien : éliminer tous les Français, puisque dans un de ses discours, il affirme qu’il faudra les chasser où qu’ils se trouvent sur la planète.
@ Patrice Charoulet
« Permettez-moi de vous exprimer toute ma sympathie. J’aime l’amitié, j’aime les affectueux, j’aime les admirateurs. »
Tout cela me touche, mais j’aimerais mieux vous inspirer un plus grand amour de la liberté.
Les blogueurs n’ont pas besoin d’un défenseur, étant assez grands pour extraire l’information utile de toutes les interventions.
@ Lucile | 25 novembre 2017 à 21:18
Vous avez raison.
@ Michelle D-LEROY
« Incompréhensible ! Comment cette idéologie a-t-elle pu proliférer ? et être portée et mise en œuvre par des Allemands intelligents, cultivés, de la bonne société ? »
Justement, est-ce que les gens de moins bonne société font quelque chose de pire, que, mettons, la mafia ?
Ce n’est pas pour en dire du bien, mais enfin, les organisations criminelles ou simplement les gens qu’on qualifie pour tout et pour rien de mauvais genre, au hasard, la vie de bâton de chaise, ont-ils jamais pu, voulu, opérer des destructions de masse ?
Il y a un puritanisme intellectuel, établi ou cherchant à s’établir, tournant au ressentiment et à la démesure, dans le totalitarisme.
« Aujourd’hui avec Internet, tout se sait presque instantanément, mais à cette époque ? Comment imaginer une telle haine, une telle machine bien huilée ? Cela dépasse le raisonnement humain. »
Sur la question, débattue, du savoir des contemporains, au cas où vous l’auriez négligé, vous pouvez voir le documentaire posté par Elusen sur Mein Kampf, qui montre la complexité de la situation.
La haine est le fruit, entre autre, du ressentiment, qu’on néglige trop dans l’Histoire, on évoque Versailles ou la crise de 29, mais elle a encore d’autres sources. La machine bien huilée a une longue tradition, du génocide vendéen, matrice des autogénocides modernes, à l’arménien.
Donc il y a une mèche qui n’attend que l’occasion d’exploser… Inutile de vous dire l’esprit dans lequel c’est fait, comme le dit René Girard, le totalitarisme nie le souci des victimes, et est obligé d’en faire bien plus pour réconcilier la communauté, moins on croit à la culpabilité du bouc émissaire, plus il faut en faire pour le même résultat, ce en quoi il est puissamment aidé par la technologie moderne.
Après, les circonstances des décisions sont âprement débattues… Après, circonscrire exactement la spécificité du nazisme… Peut-être une soif du pire, pour soi et pour les autres, le ressentiment devenu trou noir qui s’effondre sur lui-même, le pire du romantisme ?
Un ressentiment romantique habité par l’ubris… La beauté du diable et de l’enfer par Wagner, le feu et le désir d’achèvement, si ce n’est dans un empire universel, une destruction totale.
Alors, si on dit « plus jamais ça », le spectacle des uniformes, le regard dur et la silhouette arquée, l’énormité architecturale, les fantasmes sadiques, la notion de race qui peut flatter au passage toute personne d’apparence idoine, attire vers les fictions y faisant référence.
Tout cela décèle la tentation, donc la possibilité de récidive.
« Sans aller vers des abominations comme celles que nous évoquons, que je crois impossibles aujourd’hui avec Internet et les réseaux de communication, il faut quand même se méfier des raz de marée idolâtres, totalement incompréhensibles, pour des leaders politiques nouveaux »
On peut très bien savoir et s’en moquer.
Mais je ne vais pas développer, pour toutes sortes de raisons.
Pour achever sur une note positive :
« Incompréhensible ! Comment cette idéologie a-t-elle pu proliférer ? et être portée et mise en œuvre par des Allemands intelligents, cultivés, de la bonne société »
Je pense que vous êtes vous-même de la meilleure société et que votre réaction traduit votre bon cœur ainsi que votre bonne volonté.
Nul doute, qu’entre autres grâce à vous, les personnes de votre entourage ne se maintiennent dans le bien voire aillent vers le mieux sans tentation du pire.
Pour être complet, il ne faudrait pas oublier les évolutions récentes de l’Église, repentance par rapport à laquelle les accusations d’Elusen semblent de la roupie de sansonnet :
« Reconnaître les déviations du passé sert à réveiller nos consciences face aux compromis du présent, ouvrant à chacun la voie de la conversion.
(…)
Pardonnons et demandons pardon ! Tandis que nous rendons grâces à Dieu qui, dans son amour miséricordieux, a suscité dans l’Église une récolte merveilleuse de sainteté, d’ardeur missionnaire, de dévouement total au Christ et au prochain, nous ne pouvons manquer de reconnaître les infidélités à l’Évangile qu’ont commises certains de nos frères, en particulier au cours du second millénaire. Demandons pardon pour les divisions qui sont intervenues parmi les chrétiens, pour la violence à laquelle certains d’entre d’eux ont eu recours dans le service à la vérité, et pour les attitudes de méfiance et d’hostilité adoptées parfois à l’égard des fidèles des autres religions.
Confessons, à plus forte raison, nos responsabilités de chrétiens pour les maux d’aujourd’hui. Face à l’athéisme, à l’indifférence religieuse, au sécularisme, au relativisme éthique, aux violations du droit à la vie, au manque d’intérêt pour la pauvreté de nombreux pays, nous ne pouvons manquer de nous demander quelles sont nos responsabilités.
Pour la part que chacun d’entre nous, à travers ses comportements, a eue dans ces maux, contribuant à défigurer le visage de l’Église, nous demandons humblement pardon.
(…)
Mais que signifie pour nous le terme « réconciliation » ? Pour en saisir le sens et la valeur exacte, il faut d’abord se rendre compte de la possibilité de la division, de la séparation. Oui, l’homme est la seule créature sur terre qui puisse établir une relation de communion avec son Créateur, mais elle est également l’unique à pouvoir s’en séparer. Malheureusement, l’homme s’est effectivement souvent éloigné de Dieu.
(…)
Saul de Tarse, devenu saint Paul, se présente aujourd’hui devant nous comme témoin : il a ressenti de façon singulière la puissance de la Croix sur la route de Damas. Le Ressuscité s’est manifesté à lui dans toute sa puissance aveuglante : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?… Qui es-tu, Seigneur ?… Je suis Jésus que tu persécutes » (Ac 9, 4-5). Paul, qui ressentit si fortement la puissance de la Croix du Christ, s’adresse aujourd’hui à nous à travers une fervente prière : « Nous vous exhortons à ne pas recevoir en vain la grâce de Dieu ». Cette grâce nous est offerte, insiste saint Paul, par Dieu lui-même, qui nous dit aujourd’hui : « Au moment favorable, je t’ai exaucé ; au jour du salut, je t’ai secouru » (2 Co 6, 1-2). »
http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2000/documents/hf_jp-ii_hom_20000312_pardon.html
Encore un pas, Elusen, la lucidité mène à la conversion.
@ Noblejoué | 26 novembre 2017 à 04:19
@ Lucile | 25 novembre 2017 à 21:18
Vous avez raison tous les deux dans vos réponses très délicates.
Je crois que Patrice Charoulet vit un vrai calvaire, celui de ne pouvoir attribuer une note à chacun. Déformation professionnelle d’un ancien prof ?
@ Aliocha | 26 novembre 2017 à 08:53


Et ?!
Ainsi, il suffirait de se repentir et de s’auto-accorder un pardon pour être dédouané de tout, un peu comme les députés français qui à trois reprises se sont voté des auto-amnisties.
1° l’État du Vatican fut fondé par le fascisme, l’article 3 des accords du Latran l’indique bien.
2° l’État du Vatican a collaboré avec le fascisme, le nazisme, le pétainisme.
3° des individus membres de l’Église catholique ont résisté, ont été des Justes, mais pas l’État du Vatican.
4° l’État du Vatican a permis et organisé la fuite des criminels de guerre qu’il a lui-même cachés.
La Bible appelle au meurtre, au génocide, au massacre, à l’esclavage qu’elle ne condamne jamais, à la pédophilie, etc.
Quelques exemples tirés de la Bible œcuménique traduite avec complaisance par l’Église catholique elle-même.
@ Elusen
L’Ancien Testament est le livre partagé par les trois monothéismes. L’Evangile révèle son fonctionnement et désorganise du coup les institutions fondées sur le mensonge des sacrifices, rendant impossible la paix illusoire fondée sur lui.
Il n’est donc plus efficace et la révélation désorganise jusqu’à la cellule basique de la famille, dans la mesure où elle ne tient pas compte de l’enseignement christique, et ôte tout frein à la violence, mettant en lumière le point d’évolution où en est l’humanité : ou croire en la violence, ou ne plus y croire.
Que vous ne voyiez pas l’importance essentielle de le repentance de Jean-Paul II témoigne de votre incompréhension de cette révélation qui rejoint celle de l’Occident lui-même : le christianisme, c’est l’incroyance, et la possibilité, en acceptant de reconnaître son propre comportement violent, d’avoir le choix d’accéder au prochain stade d’évolution tenant compte de cette connaissance révélée du religieux, et d’enfin sortir des anathèmes des religions qui ne font que mener, et vous nous le prouvez en compagnie de tous ceux qui nient les autres, à la destruction de la relation.
Les soufis d’Égypte massacrés ce week-end en sont encore les martyrs et je laisse Ibn Arabi conclure, puisque vous n’avez pas conscience de ce que nous partageons et que c’est à moi que revient la charge d’affirmer que cette réalité est aussi décrite dans le Coran, chez ceux qui ont l’honnêteté de voir, d’entendre, et d’incarner :
« …Adresse aux tentes pourpres,
Aux abords de l’enceinte sacrée,
La salutation de l’amant
Qui soupire vers vous, esclave du désir.
S’ils adressent le salut
Rends-le avec le zéphyr oriental.
Et s’ils se taisent,
Bâte les montures et avance
Jusqu’au fleuve de Jésus
Là où leurs montures font halte,
Et là où les tentes blanches,
Prés de l’embouchure, sont plantées… »
Après la révélation, nous ne pouvons offrir en holocauste qu’un cœur brisé et un esprit broyé, acceptant l’imitation de celui qui indique le seul chemin viable pour l’humanité, ne plus croire aux montures sacrées de la violence et accéder à la sainte embouchure de l’amour et de la paix.
Salaam !
@ Aliocha | 27 novembre 2017 à 07:10
J’ai pourtant mis des extraits des Évangiles où Jésus (Issa en arabe, car c’est le seul prophète d’ordre divin dans le musulmanisme), affirme être sur terre pour apporter le feu, le glaive, la guerre et séparer ceux qui s’aiment.
Selon l’Évangile de Judas, apôtre lui, contrairement à deux individus retenus pour les Évangiles, Jésus s’est suicidé.
Deux des quatre Évangiles retenus par les chrétiens ne sont pas d’apôtres.
Les seuls vrais Évangiles viennent des douze apôtres, dont Judas, alors pourquoi les chrétiens refusent-ils de retenir les dix autres.
Cela ne retire rien au fait que l’État du Vatican a été fondé par le fascisme italien et que cet État a collaboré avec le nazisme, le fascisme, le pétainisme.
Quand bien des ecclésiastes ont été des résistants, des Justes, l’État du Vatican a collaboré, il est allé jusqu’à cacher les criminels de guerre.
Je traçais un parallèle, tout à l’heure, entre le nazisme, le communisme et l’islam. Non seulement il n’y a là rien de révolutionnaire, non seulement cela relève de l’évidence, mais c’est déjà ce que notaient les éditeurs américains de Mein Kampf en 1941 (chez Houghton Mifflin).
Dans cette édition savante et annotée, faite bien entendu pour éclairer les Américains sur le nazisme et les mettre en garde contre ses dangers (à l’instar de l’édition française de l’époque), l’introduction indique ceci : « Seuls les chefs des révolutions mahométane, française et russe ont su déchaîner une force comparable à celle qui, à présent, domine l’Europe ».
Il serait bon de s’extraire des films et autres documentaires contemporains, souvent lestés d’intentions propagandistes pas très pures, pour se reporter à ce que l’on savait, tout simplement, du vivant même de Hitler.
La comparaison avec la Révolution française ravira sans doute un ou deux commentateurs ici, qui se reconnaîtront. Elle aide à comprendre en quoi la diabolisation contemporaine de l’Amérique, par cette même partie du réactionnariat qui fait de la Révolution française son principal ennemi, est erronée.
Quant à la révolution bolchevique, si elle possède sa dynamique propre, elle s’inscrit dans l’invariant russe, qui n’a jamais changé depuis la naissance de ce pays : la paranoïa, le ressentiment, la jalousie, le revanchisme, l’agression, le messianisme politico-religieux et la volonté impérialiste de soumettre l’Occident. En ce sens, la focalisation des pro-russes sur « Poutine » est, au pire une escroquerie intellectuelle, au mieux la marque d’une profonde ignorance. Ce n’est pas « Poutine » le problème. C’est la Russie (*).
Je suis conscient qu’en écrivant cela, je réactive et je justifie la paranoïa des Russes et de leurs idiots utiles occidentaux. C’est le problème avec les paranoïaques agressifs : il attaquent tout le monde, tout le monde les redoute, et du coup les paranoïaques répondent : vous voyez bien, nous sommes de pauvres victimes et tout le monde nous en veut. C’est exactement la mentalité musulmane.
La différence entre l’islam et la Russie, c’est qu’il existe un contingent non négligeable de Russes qui sont révulsés par cet état d’esprit, et rêvent que la fameuse « âme russe » se libère de cette malédiction séculaire, nuisible pour le monde entier et, au premier chef, auto-destructrice.
Il ne faut naturellement pas les chercher parmi les supplétifs du KGB, ou les faux partisans du « dialogue » avec la Russie. (« Il faut parler avec les Russes » : comme si l’on faisait autre chose que parler avec les Russes ! Encore faudrait-il que les Russes parlent avec l’Occident…).
Ils se trouvent chez les dizaines de milliers de savants, de musiciens, de créateurs d’entreprise, d’écrivains ou de professeurs qui abandonnent la Russie pour s’installer en Europe ou aux Etats-Unis. Non seulement ils s’y intègrent parfaitement, mais bien souvent ils deviennent des membres éminents de la société et contribuent fortement au rayonnement de la civilisation occidentale.
Chaque année, ce sont 200 000 Russes qui quittent ainsi définitivement leur pays. Les meilleurs, les plus créatifs, ceux qui ont la mentalité européenne : précisément ceux dont il aurait besoin pour sortir de son arriération.
Les musulmans en font autant ; mais hélas, ce n’est pas par opposition aux moeurs islamiques. Constatant que l’islam ne marche pas chez eux, ils viennent parasiter l’Occident en y installant l’islam. Ce qui est voué à l’échec, bien entendu.
___
(*) Au demeurant, « Poutine », c’est déjà fini. Il va entamer son dernier mandat après « l’élection » de l’année prochaine (gagnée d’avance, comme du temps de l’URSS), et tout Moscou débat déjà de sa succession. Même les médias du régime, qui n’hésitent plus à évoquer l’après-Poutine. Il n’y a que les poutinistes, toujours la tête profondément enfoncée dans le sable hexagonal, pour ne pas avoir encore percuté.
@ Aliocha | 27 novembre 2017 à 07:10
« L’Ancien Testament est le livre partagé par les trois monothéismes. »
Je comprends maintenant votre erreur. D’abord, il n’y a pas « trois monothéismes ». Cette tentative d’assimiler le judaïsme, le christianisme et l’islam est aussi abusive que la fameuse expression « les religions du Livre ».
Mais surtout, seuls le judaïsme et le christianisme s’appuient sur l’Ancien testament. L’islam lui emprunte certes des éléments et même des personnages, mais c’est pour mieux les subvertir et nier leur essence. Le Coran s’approprie Jésus et la Vierge Marie, mais c’est pour taxer la Bible de falsification, pour nier la divinité de Jésus et pour faire de l’un et de l’autre, en définitive, tout autre chose que ce qu’ils sont. Pire : l’islam accuse les chrétiens de faire de la Vierge Marie une divinité, alors que le dogme chrétien n’a jamais postulé une telle chose.
En somme, l’islam est stupide, ignorant, vole, ment comme un arracheur de dents et au même moment, accuse ses victimes de mensonge pour dissimuler ses méfaits. Si cela vous rappelle le communisme (ou le poutinisme), ce n’est pas un hasard.
Vous êtes sûr de ne pas être musulman(e) ?
Je suis athée, rigoureusement athée, ou plus précisément, selon certains, je suis un « apostat », car j’ai été élevé dans la religion catholique dont j’ai tout rejeté. Des messes et des messes, des prêches et des sermons, j’en ai « bouffé » plus que de raison en mon jeune temps. Je n’ai cependant jamais entendu dans les églises appeler au meurtre et à toutes les vilenies qu’il y a dans le Coran (que j’ai lu).
Lire à ce sujet : https://ripostelaique.com/clichy-et-si-les-autorites-etudiaient-enfin-les-paroles-de-la-priere-du-vendredi.html
@ Niorant | 27 novembre 2017 à 20:57

Vous confondez prêches, sermons et écrits.
Ainsi à quoi sert votre intervention si vous ne maîtrisez absolument rien ?!
Dans la Bible (Torah) l’esclavage est prôné, le meurtre, le génocide, le viol, la pédophilie.
Dans le Coran tout autant.
Vous mettez un lien sur un site d’extrême droite propagandiste, comme si c’était une source de référence fiable.
Un truc écrit par une certaine Sophie Durand qui ne fournit aucune preuve de qui elle est, qui ne fournit aucune preuve qu’elle parle l’arabe, mais elle affirme pouvoir traduire ce qu’aurait ou non dit un prêtre musulman pendant une prière en la ville de Clichy-la-Garenne.
Était-elle sur place ?
A-t-elle enregistré le propos ?
Elle va jusqu’à truquer une photographie qu’elle a redécoupée.
Juste pour que nous ne voyons pas le trucage et que la photographie ne vienne pas de France mais du Pakistan.
C’est la couverture d’un livre d’un chercheur allemand, en sociologie et économie, Universitäte Bremen, Pr Gunnar Heinsohn.
Photographie qui apparaît sur son livre dans l’édition néerlandaise de 2003 et non en 2017 à Clichy-la-Garenne.
La preuve irréfutable ici : https://miniurl.be/r-1jkq
En droit pénal, cela s’appelle un faux et usage de faux.
Le faux et l’usage de faux sont punis de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
La loi de 1881 sur l’expression publique :
Si le monothéisme masculin moyen-oriental (hébraïque, christique, musulmaniste) est certes une horreur, les gens comme vous sont une honte pour le genre humain, vous n’avez aucun honneur, aucune morale, aucune probité, intégrité, vous n’êtes rien.
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@ Robert Marchenoir | 27 novembre 2017 à 19:46
« Le Coran s’approprie Jésus et la Vierge Marie, mais c’est pour taxer la Bible de falsification, pour nier la divinité de Jésus et pour faire de l’un et de l’autre, en définitive, tout autre chose que ce qu’ils sont. »
De nouveau le monothéisme masculin moyen-oriental (hébraïque, christique, musulmanisme) est un courant de haine et d’appel au meurtre.
Mais vous mentez comme à l’ordinaire sur le caractère de la Bible dans le Coran, de Jésus et Marie.
Vous ne faites même pas des erreurs, des fautes, mais vous mentez, ce qui indique une intention de nuire, d’inciter à la haine.
Il y a plus d’une vingtaine de prophètes dans le Coran et pas un seul, comme l’affirment les islamistes et non les musulmans.
L’affirmation selon laquelle il n’y aurait que Muhammad comme prophète vient de la loi constitutionnelle d’Arabie Saoudite et non du Coran.
Preuve à l’appui, Université de Perpignan, Digithèque de matériaux juridiques et politiques.
Je ne vais prendre qu’une traduction, celle de Malek Chebel, Dr en anthropologie des religions, psychanalyste.
Coran
Jésus est baigné du Saint-Esprit, donc touché par la grâce divine, l’esprit de Dieu est à l’intérieur de lui ; pas Muhammad.
Jésus est cité plus de 29 fois dans le Coran et Meriem (Marie) plus de 45 fois.
– Le livre donné à Moïse est confirmé pas vilipendé !
– La Torah est citée plus de 19 fois comme étant une obligation à respecter, car donnée par Dieu.
– Les Évangiles, également cités 13 fois comme étant une obligation absolue.
Les religions et autres choses semblables… Une respiration, Imagine, hors de l’oppression, la polémique et le ressentiment :
https://www.youtube.com/watch?v=DVg2EJvvlF8
J’ai pourtant, Elusen, interprété le feu et le glaive, mais vous ne lisez pas. Je dois donc, comme avec Robert Marchenoir, répéter sans relâche, qu’en révélant l’innocence des victimes, la révélation christique ôte la protection de l’organisation du sacré archaïque par la désignation de boucs émissaires, et ouvre la porte à son déchaînement. L’hypocrisie occidentale, croyant pouvoir asseoir son pouvoir en utilisant cette connaissance, a engendré sa propre dénonciation, et on peut voir le Coran comme tel, les jeux réciproques de tous ceux qui ne se posent pas la question essentielle menant aux montées aux extrêmes qui finiront par nous détruire.
Alors, et je m’adresse aux rivaux symétriques que Robert Marchenoir et Elusen se proposent d’eux-mêmes d’interpréter, pouvez-vous y répondre, et sans tomber sur le dos d’un quelconque Aliocha ou autre communiste ou apostat :
Croyez-vous, ou ne croyez-vous pas en la violence ?
Il n’y a aucun propos théologue là-dedans, mais rien qu’une question humaine, celle que l’anthropologie du religieux est à même de poser, transmutant le pari de Pascal en choix clairement défini :
“Le réel n’est pas rationnel, mais religieux, c’est ce que nous disent les Evangiles : il réside au cœur des contradictions de l’histoire, dans les interactions que les hommes tissent entre eux, dans leurs relations toujours menacées par la réciprocité. Cette prise de conscience est plus que jamais requise, aujourd’hui que les institutions ne nous aident plus, que c’est à chacun de se transformer seul. En cela, nous en sommes revenus à la conversion de Paul, à cette parole qui vient soudain le transir : “Pourquoi me persécutes-tu ?” La radicalité paulinienne convient très bien à notre temps. C’est moins le héros qui monte vers la sainteté, que le persécuteur qui se retourne et tombe à terre.” R. Girard, 2007
@ Elusen
Votre bordée d’injures n’abaisse que vous et vous exclut de fait de tout débat. Et pas seulement. « Honte pour le genre humain ». mais c’est exactement le genre d' »argument » que les nazis employaient à l’égard de ceux qu’ils exterminaient.
La réalité, que vous déniez, vous dérange tellement qu’elle vous fait dérailler. Vous y êtes allé, vous, écouter les prêches du vendredi dans les mosquées, pour pouvoir affirmer que ce que dit S.D. n’est pas vrai ?
En tout cas, je peux vous le dire en connaissance de cause, les pouvoirs publics sont parfaitement au courant de ce qu’il s’y dit et sont bien embêtés (ce qui est un euphémisme).
Je vous invite aussi à lire, écrit par un apostat de l’islam, et dont vous ne contesterez donc pas la capacité à lire et comprendre l’arabe :
https://ripostelaique.com/tout-savoir-sur-les-versets-coraniques-et-la-violence-en-8-parties.html
J’ai plusieurs amis apostats de l’islam eux aussi, malheureusement ils sont trop peu nombreux, ils sont tous unanimes sur la question.
@ Aliocha | 28 novembre 2017 à 08:09
« …qu’en révélant l’innocence des victimes »
Vous rendez-vous compte que ce type de syntagme ne veut rien dire.
Y aurait-il des coupables victimes ?
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/victime
Le Coran qui fonde le courant mahométisme du monothéisme masculin moyen-oriental ne se caractérise pas par votre propos.
Mais selon Muhammad et ses disciples, les chrétiens ont trahi Dieu.
1° la trinité : Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ; pour eux c’est du polythéisme, il n’y a pas une prière à trois Dieu.
2° Jésus n’est pas le fils de Dieu, mais le seul prophète d’ordre divin.
3° Dieu n’a pas couché avec sa mère Marie, n’a pas fait d’inceste pour procréer son Jésus.
« Priez pour nous Marie mère de Dieu ».
4° Pour le courant mahométanisme ; qui prient les chrétiens, Dieu ou le Diable ?
« Et ne nous soumets pas à la tentation… »
Celui qui soumet à la tentation, c’est le Diable, pas Dieu.
5° les chrétiens prient Jésus et non Dieu, ils prient un prophète, ils prient Marie, ils ont donc trahi Dieu, toujours selon les Mahométans.
@ Aliocha
« Croyez-vous, ou ne croyez-vous pas en la violence ? »
Je vais vous le refaire au ralenti : « Les gens intelligents pensent, les autres croient ! »
@Elusen
Dans le rite sacré, le bouc émissaire est sacrifié comme étant coupable. C’est ce mensonge que la passion du Christ révèle, le bouc est innocent donc victime. Je peux donc vous traduire ma question ainsi :
Le bouc émissaire est-il coupable ou innocent ?
Quant à vos représentations monothéistes masculines, qui sont d’ordre théologique, elles ne sont pas de ma compétence.
Soixante-dix ans après sa chute, j’ai quand même l’impression que le nazisme a triomphé. Vous avez en trois jours regardé trois reportages diffusés à la télévision sur le sujet ; moi-même, lors de mon dernier passage à Paris, j’ai constaté que le rayon « Allemagne nazie » de la librairie où j’ai mes habitudes était toujours aussi bien garni.
Est-ce lié à la Seconde Guerre mondiale, premier conflit aux images abondamment disponibles ? Est-ce lié à la fascination que nous éprouvons pour le mal, celle qui amène le plus distingué des intellectuels à lire comme les autres les sordides faits divers des journaux ? En tout cas, cette fascination déborde les frontières de l’Europe :
http://www.sofoot.com/hitler-sur-un-tifo-dans-un-derby-soudanais-450600.html
https://www.vice.com/fr/article/dpmdxx/high-five-les-neonazis-de-malaisie
Il n’y a pas à dire, c’est inquiétant pour la suite…
@ Niorant | 28 novembre 2017 à 14:17
Vous faites des faux en écriture, vous faites usage de ces faux, vous les attribuez à d’autres et vous ne seriez point la honte du genre humain ?!
Vous êtes pris en flagrant délit, mais vous revenez à la charge pour crier que vous êtes innocent, avec pour preuve de nouveau le même site anonyme d’extrême droite qui pratique le faux, la fabrication de faux, l’usage et la divulgation.
Site qui n’a rien de laïque ; le droit international impose l’enregistrement de tous les sites sur le Registre international des domaines :
https://www.whois.com/whois/ripostelaique.com
Site qui se cache en Suisse pour se soustraire au droit français, donc aucun respect pour la France, pour le droit de la France, pour la Nation française.
– Dont la personne qui a ouvert le site se cache en Thaïlande à Hang Dong !
– Dont l’administratrice a un nom germanique et se cache en Australie !
– Dont le type chargé du support technique vit en Suisse germanique !
– Dont la chargée de contact vit également en Suisse !
Et tout ce monde qui fabrique des faux est chargé de nous expliquer ce qui se passe ou non en France, le tout en vivant en Suisse, en Australie et en Thaïlande !
Va te cacher !