Il y a le nazisme futile comme il y a le nazisme obsessionnel. Une chaîne qui va de Jean Roucas aux époux Klarsfeld.
Le 29 mars en effet, le chansonnier Jean Roucas, soutien actif du Front national, a tweeté : « Les méthodes du PS contre les candidats FN : incendies, menaces de mort, agressions. Valls et ses SA en action. Heil Hollande ».
Jacques Mailhot, le directeur du Théâtre des 2 Ânes, a immédiatement réagi en se séparant de Jean Roucas qui, selon lui, « a dépassé les bornes… Le théâtre ne peut cautionner de tels propos infamants pour la République et ses représentants » (Le Parisien).
Jean Roucas ne sera défendu par personne et, moi aussi, je le blâme.
Je ne méconnais pas que Gilbert Collard, qui sera son avocat et lui a apporté son soutien, n’a pas tort quand il déclare qu’un humoriste de gauche peut tout se permettre mais que Roucas, d’extrême droite, est immédiatement stigmatisé.
Cette évidence ne doit pas faire oublier – quoi qu’on pense de l’exclusion décrétée par Jacques Mailhot – que le nazisme ne peut pas être un terrain de jeu dans lequel le verbe irresponsable et libre aurait le droit de s’ébattre. Il y a des comparaisons qui sont des provocations inutiles et des absurdités intellectuelles et politiques. Des références honteuses pour celui qui en use.
Jean Roucas s’est fait plaisir en tweetant de la sorte mais l’écart est trop grand, trop indécent entre son constat peut-être légitime et les conséquences odieuses qu’il en tire à l’encontre du président et du Premier ministre. J’entends bien que mon appréciation sera discutée par certains au nom de la liberté d’expression (Boulevard Voltaire) et je suis conscient que rien n’est simple. Il me semble toutefois que j’ai de quoi nourrir une argumentation pour refuser le nazisme désinvolte et futile et critiquer qui s’y abandonne.
Tout le monde n’a pas en l’occurrence le génie de Roberto Benigni.
Beate et Serge Klarsfeld, qui bénéficient d’une promotion intense à l’occasion de la parution de leurs mémoires, ont développé à la fois une analyse réaliste et une dénonciation fantasmée, idéologique et historique. La première, dans son pessimisme, n’est pas dénuée de fondement mais la seconde est outrancière et, je le crois, fausse. Comme s’il fallait, pour le FN, ajouter à tout coup à la prévision, de l’élucubration.
Quand les Klarsfeld soulignent que « Marine Le Pen a fait des progrès au niveau des voix et la situation est toujours inquiétante même s’il y a peu de conseillers départementaux… elle est presque assurée d’avoir 25% aux régionales, une élection à la proportionnelle », ils ne se trompent pas. Ils restent sur le terrain politique et se contentent d’exprimer une inquiétude que beaucoup peuvent partager.
Mais leur point de vue bascule dans l’extravagant quand ils évoquent, pour le FN, un « fascisme à la française » (Europe 1).
Alors qu’on fait remarquer en effet à Serge Klarsfeld que la présidente du FN obtenait « librement » ses voix, il réplique que « le parti nazi les a eues aussi librement… Le FN est-il vraiment comparable ? Ce ne sont pas les mêmes excès… mais le FN est porteur d’un fascisme à la française, de changer la mémoire de ce qui s’est passé pendant la guerre… Marine Le Pen n’a pas rompu avec son père ».
On est toujours gêné d’opposer son modeste point de vue à la parole d’un couple respecté dont le combat consistant à traquer sans trêve ni repos les criminels nazis a suscité admiration et adhésion inconditionnelle. Qui est-on pour oser une telle contradiction ?
Pourtant, ce n’est pas offenser les Klarsfeld que de dénier qu’ils aient raison sur tout et que leur mémoire douloureuse et pugnace les conduise forcément vers la vérité.
Par exemple, le concept de « fascisme à la française » a été contesté par une majorité d’historiens. Comment peut-on continuer à prétendre, quoi qu’on pense du fond du FN, que Marine Le Pen « n’a pas rompu avec son père » alors que, l’affection mise à part, la fille, sur les plans politique et historique, est aux antipodes de lui ?
Cela ne signifie pas que son programme n’est pas dangereux mais au moins il convient d’accepter la réalité d’une contradiction forte entre eux. Marine Le Pen a toujours été irréprochable, comme Roger Cukierman a eu le courage de le déclarer, au regard de la Seconde Guerre mondiale, de l’Occupation, du racisme et de l’antisémitisme. Elle s’est contentée de répudier les délires ou les nostalgies délétères de son père. Ce n’est pas rien et démontre que « changer la mémoire de ce qui s’est passé pendant la guerre » n’est absolument pas sa passion trouble et équivoque.
Au-delà de ces appréciations discutables, je vois, dans cette référence inlassable au nazisme pour élucider un présent sans lien avec lui, dans ce nazisme obsessionnel, une menace constante pour la liberté d’expression. On aspire à coincer celle-ci entre l’horreur absolue et singulière de la Shoah et un avenir qui sans cesse rendrait plausible son retour.
Ce qui, en définitive, obérerait toute possibilité d’une pensée, d’une parole et d’un écrit seulement critiques osant se frayer un chemin, aujourd’hui, entre les monstruosités de l’Holocauste et un futur détaché à perpétuité de ce passé funèbre et criminel.
Le nazisme dans tous ses états. Il me semble qu’à force d’en user, sur un mode léger et polémique ou tragique et virtuellement accablant, on le banalise. On lui fait perdre sa spécificité inouïe en l’actualisant au-delà de toute mesure.
Contre le bon sens et la vérité.
Le FN devrait être combattu sur ses idées économiques, comme tous les autres partis.
Le PS qui l’a créé pour gagné le pouvoir, et qui aujourd’hui le perd à cause de ses électeurs qui partent voter pour le FN.
Le PS devrait aujourd’hui combattre les idées de retraite à 60 ans, la fin de l »austérité » (l’Etat a dépensé 85 milliards de plus qu’il n’a gagné l’an dernier), la sortie de l’euro avec la dévaluation du franc ce qui augmenterait la dette d’autant.
Le FN vante une politique d’extrême gauche et des idées d’extrême droite.
On peut aussi les gratifier de rompre un système de détournement d’argent public (si le bilan de Hénin-Beaumont est vrai).
Les pompes à fric des associations, des emplois fictifs, des sociétés parapubliques, du cumul des emplois, saute aux yeux de tous et les mensonges proférés par les médias de collusion avec les politiques sont dévoilés.
Le système est pourri et va exploser.
Les élections ont montré que le PS était bien comme l’indiquent les sondages de Hollande à 11%, l’UMP-UDI à 16% et le FN à 12%.
D’avoir traité depuis tant d’années les personnes de fascistes, de nazillons, a marché mais cela semble n’être plus très payant.
Le nazisme, a-t-on le droit d’en parler autrement que par des idioties ?
La conjonction du sentiment d’une guerre qu’on n’aurait pas dû perdre, la découverte de ce que la grande majorité des membres d’une ethnie particulière avait prospéré en y échappant, la nostalgie du romantisme allemand et d’un empire perdu par un traité de Versailles inique, la misère, le danger de la montée du communisme et le souhait des pays occidentaux de se servir de l’Allemagne pour y faire barrage, tels sont les ingrédients de l’inéluctable arrivée d’un fascisme germanique.
Si ce n’avait été Hitler, ça aurait probablement été un autre.
Alors quel rapport avec la France ? Aucun !
Quant à JMLP, il n’a jamais tenu plus de propos racistes ou antisémites qu’il ne s’en tenait dans n’importe quel troquet ou mess d’officiers ou sous-officiers, ou réunion de scouts dans les années 50 dans le ton de la blague, et même encore dans des agapes de francs-maçons, et quasiment jamais par haine ou mépris, comme Coluche en faisait avec les Belges !
Je suis étonné et déçu de voir M. Bilger avoir perdu la mémoire de sa jeunesse pour participer à ce qui relève tout simplement de la diffamation à l’encontre de JMLP par extraction de propos décalés dans l’histoire. Tomberait-il lui aussi dans l’hypocrisie facile ?
Les époux K menacent de quitter la France si Marine Le Pen venait à être élue en 2017. Tout bien considéré, quel égoïsme ! Et ils nous laisseront nous débattre seuls contre le FN. Nous qui pensions avoir trouvé des défenseurs. Quelle désillusion !
Eh bien moi, je le défends Roucas, en reprenant vos arguments : il y en a marre de ces maîtres censeurs partisans, de ces traqueurs de dérapages à sens unique. Pourquoi M. Mailhot n’a-t-il pas maintenu fermée sa grande boîte à camembert ?
Ce qu’a écrit Roucas n’était pas très fin ? Et alors ? Ils sont toujours fins, les « humoristes » de gauche ?
La finesse est devenue obligatoire ? Je ne m’en étais pas aperçu en regardant M. Valls.
Il faut arrêter de se monter le bourrichon, il ne faut pas donner au tweet de Roucas plus d’importance qu’il n’en a. Le compte twitter de Roucas, ce n’est pas la tribune de l’ONU. Faut arrêter ton char, Ben Hur !
Je suis scandalisé par ces pudeurs de dames d’oeuvres (et c’est insultant pour les dames d’oeuvres). Au pays de Villon (pas Fillon) et de Rabelais, les tabous poussent comme les impôts à Bercy.
Et je suis scandalisé parce que, sur le fond, Roucas a raison : de « pudeur » en « dérapage », on nous impose une vision unique, on étouffe le débat, on criminalise les opinions divergentes, on ratiboise la parole publique et même privée…
On le voit sur tous les sujets sensibles (euthanasie, avortement, immigration, européisme, islamisation…) : on peut encore discuter, et de moins en moins, la rapidité du « progrès » qu’on nous impose, mais c’est socialement mortel de s’y opposer (voir par exemple la réaction à la tribune de Mgr Ravel, évêque aux armées. Un évêque qui rappelle la doctrine de l’Eglise sur l’avortement, c’est devenu un scandale).
C’est la technique du grignotage : on rogne petit à petit les limites de ce qu’il est permis de dire, avec l’appui de la loi si besoin, et avec d' »excellentes » raisons, et l’on se retrouve avec la seule liberté de choisir entre le rose clair et le rose foncé.
Défendre les Roucas, Depardieu et compagnie, c’est défendre ni plus ni moins que notre liberté politique.
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Ne sutor ultra crepidam
De même que pour le cordonnier, tous les problèmes du monde sont des problèmes de chaussure, pour les Klarsfeld, tous les problèmes du monde sont des problèmes de nazisme.
Quand on ne sait qu’une chose et qu’on en est obsédé, on analyse le monde entier à travers elle.
Je pense que les Klarsfeld pourraient facilement nous expliquer les variations du cours de l’arachide par la progression du nazisme.
Lorsqu’un parlementaire dit dans une radio « la politique pénale menée par Mme Taubira, c’est tout ce qui fait monter le FN » et que ladite ministre (ministre d’Etat !) rétorque que ces insultes :-((sic) sont surtout des déchets de la pensée humaine, je m’interroge sur les bons termes publiquement autorisés…
Certes Madame Taubira ne faisait pas référence à l’époque du nazisme, mais elle n’est pas non plus humoriste (quoique, parfois… notamment lorsqu’elle a ajouté pour désamorcer son propos que ce député avait délivré ce verdict radiophonique « sans doute à cause de la déliquescence de son parti », ça fait quand même rire du monde 😉
Beaucoup de pseudo-« rois de l’humour », tel Nicolas Bedos venant chez Ruquier déguisé en Hitler pour faire de l’humour anti-Dieudonné (son ancien ‘meilleur ami’ ;-)), n’ont pas été virés des plateaux de notre bonne télévision porte-parole socialiste que sont France 2 et Canal+, que je sache.
« L’humoriste n’hésite pas à se déguiser en führer et à s’en prendre directement à Dieudonné, remplaçant la quenelle par une merguez brandie de façon obscène » écrit Sandrine Blanchard dans Le Monde.
Que ce Monsieur de 63 ans qu’est Roucas, qui a participé à une époque aux moqueries bon enfant des émissions de Collaro, se retrouve dans cette galère ridicule pour un tweet certes pas très malin mais pas moins que Bedos chez Ruquier, est tout même la preuve que la Hollandie perd les pédales.
Jean Roucas s’appelant, en vrai, Jean Avril, j’espère que ce procès minable (comme dirait Ayrault) qu’on lui fait, n’est qu’une plaisanterie due à son nom réputé farceur. Sinon, pauvre France tu es tombée bien bas 🙁
Au-delà de ces appréciations infiniment discutables, je vois, dans cette référence inlassable au nazisme pour élucider un présent sans lien avec lui, dans ce nazisme obsessionnel, une menace constante pour la liberté d’expression.
Les nouvelles générations qui ont baigné depuis l’enfance dans tout un conditionnement politico-médiatique quotidien mêlant allégrement et n’importe comment « nazisme », « fascisme » et « racisme », le tout étant agité et monté en mayonnaise, seraient probablement étonnées d’apprendre que celles qui les ont précédées ont échappé dans la période de l’après-guerre – alors que les souvenirs douloureux étaient pourtant encore sensibles à un plus grand nombre – à tout ce battage aussi délirant que déplacé.
En fait, il faut comprendre que tout ce montage grotesque contre une prétendue résurgence du nazisme (soixante-dix ans après tout de même…) a été forgé et instrumentalisé par les résidus du soviétisme à partir des années quatre-vingt, alors que le monde entier n’a pu qu’ouvrir les yeux sur la réalité du marxisme-léninisme et de ses dérivés avec les révélations sur le Goulag, sur les boat people vietnamiens, sur le génocide commis au Cambodge etc.
Donc ces gens qui chez nous ont parfois soutenu ces abominations et qui y ont parfois même participé et qui auraient dû normalement se cacher plus bas que terre ou au moins faire repentance, ont usé de la vieille technique du voleur criant au voleur pour détourner l’attention de leurs propres turpitudes, à travers l’agitation d’un épouvantail fantasmé supposé représenter la résurgence du « nazisme ».
Les services des pays de l’Est avaient déjà tenté de nous jouer cette comédie en 1963, quand la France de de Gaulle devait se rapprocher de la République Fédérale d’Allemagne de Conrad Adenauer, en ayant agité le spectre du « nazisme » pour entraver ce processus.
Rappelons aussi que ces mêmes services ont aussi depuis exploité l’image du nazisme comme par exemple à travers la pièce Le Vicaire pour entretenir une crainte artificielle dans l’opinion européenne.
Quand un parti politique est victime en France d’amalgames prétendant l’assimiler au « nazisme », il faut vraiment être bien crédule ou de mauvaise foi pour tomber dans le panneau de ce qui n’est à la base qu’une comédie : même Lionel Jospin l’avait reconnu (il faudrait peut-être qu’il en parle à son successeur Valls).
Si l’on a pas compris que derrière tout cela se cache une entreprise de manipulation, on n’a rien compris.
Pourtant, quelle déception chez certaines personnes que je connais, qui ont voté FN, et qui se retrouvent encore avec des UMP qu’ils détestent.
Ces gens, qui avaient acheté un appartement dans certains grands ensembles, à qui on a ensuite imposé la diversité, et qui ont tout perdu parce que leurs appartement ne valent plus rien, eux votent FN non pas parce qu’ils sont nazis, mais pour des raisons économiques, parce que c’est leur seule chance de s’en sortir.
Jean qui ?
Serge quoi ?
Il faut arrêter de radoter entre poilus !
Si j’ai bien tout suivi, certains ont fait remarquer que l’Etat c’est-à-dire le collectif des citoyens de ce pays, ne se préoccupait que de certaines minorités investies d’un pouvoir de réaction (au niveau politique), et beaucoup moins de l’égalité devant la loi française…
Ce que je comprends encore moins, c’est cette occurrence à parler du nazisme, né à l’extérieur de nos frontières, mais y étant constamment présent !!
Pour ma part, tous : le parti de sarkoTchev, le parti de Papili ainsi que celui de la fifille à son papa sont sur le même paquebot qui tangue dangereusement en France. Et quand je constate que abstention + bulletins blancs + bulletins nuls atteint près de 55%, il me vient à l’idée qu’il faudrait
sans tarder supprimer la considération du mot EGALITE.
Ils ne s’adressent qu’à la moitié du pays avant et après l’élection…
Pour le Trésor Public ça ne marche pas ainsi… lamentable.
Et sur cette échelle, qui va du « nazisme futile » au « nazisme obsessionnel », où placer le néonazisme revendiqué de Svoboda et Secteur Droit, les alliés du pouvoir de Kiev, et donc nos alliés ?
On s’offusque d’une exagération d’un humoriste mais pas de notre alliance avec ces groupuscules ukrainiens, étrange, non ?
Et puis enfin, cessons de nous scandaliser de tout et de rien.
« Plus le temps passe et moins on rencontre de gens ayant connu Napoléon », c’est de Feydeau, ou Clemenceau, ou Allais, ou de moi-même, je ne sais plus…
La Shoah ayant 70 ans, il faut entretenir la flamme pour les jeunes générations, d’où cette perpétuelle accusation de fascisme ou antisémitisme, on risque fort de se souvenir de Napoléon, mais rien n’est moins sûr pour la Shoah, Hiroshima, et autres horreurs. D’où ce grand sauveur qu’est le marketing matraqueur, au moindre incident on déclare que tout un pays est antisémite et consultants, chaînes d’info, communicants, réécrivent l’histoire.
Patience, on en a encore pour trente ans.
À part la 7ème Compagnie du blog qui est encore pour l’Algérie française, hein ?
Un couple [les Klarsfeld] respecté quasiment par tous et dont le combat consistant à traquer sans trêve ni repos les criminels nazis a suscité admiration et adhésion inconditionnelle.
Admiration mal placée, justement. Au-delà d’un certain nombre d’années écoulées après la guerre, au-delà d’un certain niveau de responsabilité dans l’extermination, la traque de prétendus criminels nazis devient un simple exercice de vengeance et de militantisme idéologique.
Expulser des Etats-Unis des vieillards de 90 ans qui ont été simples gardiens de camp, les obliger à abandonner pour toujours leur tombe familiale, les traîner devant un tribunal allemand à la veille de leur mort, tout cela pour que des gens comme il faut, qui n’ont en rien souffert de la guerre, se sentent très vertueux devant leur poste de télévision, c’est purement et simplement ignoble.
L’épuration sauvage au lendemain de la Libération est honteuse mais compréhensible, le tribunal de Nuremberg était nécessaire, mais une fois le châtiment d’un certain nombre de responsables infligé, une fois ce châtiment accepté par les Allemands, une fois la condamnation du nazisme devenue unanime dans l’Allemagne entière, la traque, comme vous dites, devient de la persécution. Après la capture d’Eichmann au plus tard, l’heure était largement passée et les comptes étaient soldés.
La lustration, comme on dit en Europe de l’Est pour désigner la repentance, la purge et le châtiment des responsables communistes auxquels la Russie a largement échappé, est juste et nécessaire, au sein d’un peuple, quand elle survient au lendemain d’une guerre fratricide. La ressusciter 70 ans après, c’est un réflexe de… fascistes. Ou de communistes.
Aucune lustration ne peut, ni ne doit, punir l’intégralité du camp des vaincus. D’abord parce que c’est impossible, et ensuite parce que cela empêche le but affiché : la réconciliation nationale.
La définition de l’état de guerre, c’est que les gens règlent leurs différends par la force brute, jusqu’au meurtre. Cesser la guerre et consentir à la paix, cela signifie tourner la page, oublier les conflits, passer l’éponge.
L’alternative, c’est la vendetta de génération en génération, où les gens s’entretuent en un cycle sans fin pour des motifs qu’eux-mêmes ont oubliés. Cela ne se rencontre que chez les peuplades arriérées : Corses, Albanais…
Et encore, dans la vendetta, chaque bord a la possibilité de répliquer. C’est stupide, mais au moins cela a les apparences de l’équité.
Dans la traque aux prétendus nazis de M. et Mme Klarsfeld, un seul bord a tous les droits, et l’autre n’a que celui de se laisser insulter et traîner au tribunal. Le vrai, comme le médiatique.
C’est sympa, comme métier, celui du « couple Klarsfeld » : dénonciateur du NKVD au service du camp du Bien – mais sans les risques encourus par ces derniers, qui finissaient inéluctablement par se faire dénoncer, déporter voire exécuter eux aussi.
@Jean-Marc
Je pense, effectivement, que le système est au bord de l’explosion. Peut-être même a-t-il déjà explosé et nous ne l’avons pas encore perçu… En tout cas, il est vermoulu.
Dans ces circonstances, je pense moins à 1788 ou au royaume de Danemark qu’à la monarchie autrichienne du brave soldat Chvéïk. Je rappelle donc pour mémoire le passage clé de son interrogatoire.
– Et dans les milieux politiques, vous ne connaissez personne ?
– Si, j’achète tous les jours l’édition du soir de La Politique Nationale qu’on appelle La Petite Chienne, et elle me met au courant de tous les événements politiques.
– Foutez-moi le camp, lui cria l’homme aux yeux de bête cruelle.
Tandis qu’on l’entraînait, Chvéïk émit encore en formule de politesse
– Bonne nuit, dormez bien, honoré M’sieur.
Le sommeil de Hollande est comparable à la santé de l’Empereur pendant la retraite de Russie : il n’a jamais été meilleur.
Ce n’est pas nouveau : pour la communauté, tout ce qui n’est pas ardemment judéophile est forcément nazi et porteur de haiiine. Vous ne le découvrez quand même pas, Monsieur Bilger.
Le nazisme à toutes les sauces…
D’après les maîtres experts intellos bobos bio beaufs de gauche, si on rouspète contre l’invasion immigration sauvage et incontrôlée, on est un nazi !
Si on veut plus de respect, de morale, d’autorité dans la vie en société, on est un nazi !
Si on veut plus de sévérité et de travail dans les écoles, on est un nazi !
Si on veut des peines plus sévères contre les délinquants et l’arrêt de cette impunité érigée en dogme, on est un nazi !
Si on conteste les lois Taubira du mariage pour tous et de la « vidange » des prisons, on est un nazi !
Si on veut un contrôle plus sévère des aides-allocs distribuées à tout-va, on est un nazi !
Si… c’est bon j’arrête .
Au fait, mais c’est moi ça ! pourvu que M. Bilger ne me dénonce pas et ne me vire pas pour apologie du nazisme !
@ Frank Boizard | 01 avril 2015 à 13:18
« De même que pour le cordonnier, tous les problèmes du monde sont des problèmes de chaussure, pour les Klarsfeld, tous les problèmes du monde sont des problèmes de nazisme »
Vous oubliez Gaspinou, pour qui tous les problèmes du monde sont des problèmes de Chrétienté ! Oubli réparé.
@Parigoth
Merci d’avoir parfaitement résumé ce que beaucoup de gens de ma génération pensent…
Après « La France s’ennuie » prélude à Mai 68, « La France étouffe » prélude à ?…
@ Franck Boizard
Je ne voudrais pas jouer les cuistres mais il me semble que le « ne sutor… » signifie « ne p… pas plus haut que ton c…! »
Il faudrait penser d’abord, tweeter après. Ou ne pas tweeter du tout, cela nous épargnerait toutes ces banalités quand ce ne sont pas des bêtises incommensurables de n’importe qui sur n’importe quoi. Franchement je n’en ai rien à battre des réactions de tous ces gugusses qui croient que leurs réactions ont une quelconque importance. Quand je pense qu’on fait des infos sur les tweets des fils Sarkozy et Trierweiler, je me dis qu’on touche au comble du ridicule et de l’inanité.
Les tweets c’est le niveau zéro de la pensée. Et l’infini du narcissisme.
Ce qui semble inquiétant dans ce pays c’est l’orientation des journalistes, que ce soit pour le nazisme ou contre la Russie.
Les attaques sont souvent faites sans dossier sérieux, sans arguments autres que sentimentaux…
L’impression pour ceux qui lisent la presse étrangère, il n’y a plus de crédit envers ces petits Français, enfin ceux qui travaillent et qui se dégoûtent tous les jours un peu plus.
« Je suis Jean Roucas » ! et m… à Bedos, père et fils.
La famille Klarsfeld est infiniment respectable y compris leur fils Arno, leur chasse aux nazis compréhensible. Personne ne remet en doute les atrocités nazies, ce passé effrayant, monstrueux, dépassant l’imagination, des faits perpétrés par un Hitler malade et fou et ses émules fanatisées. Un passé qui date de 70 ans, dont il faut parler à nos enfants et petits-enfants pour qu’il ne soit pas oublié.
Mais, pendant que nous parlons encore et encore de ce passé douloureux et complexe, à chaque fois que quelqu’un a la sottise de le remettre de façon malheureuse d’actualité, nous oublions de parler du présent et des dangers qui nous menacent, un danger pourtant bien réel. Et, par je ne sais quel ostracisme ou par commodité, il est préférable de parler de Marine Le Pen, du FN et de ses vieux démons, plutôt que d’évoquer les atrocités des Islamistes (Boko Haram, Al-Qaïda, ou Etat Islamique) ou le sort des chrétiens d’Orient, forcément trop chrétiens pour en parler dans un pays laïc ? L’appel de Jean d’Ormesson et de Jacques Julliard est tombé à plat, les affiches de pub pour un concert des « Prêtres Chanteurs » en faveur des chrétiens d’Orient ont été interdites par la RATP (cf. Mgr Di Falco). Cette fois, on ne pourra pas dire qu’on ne savait pas. Mais où sont passés nos intellectuels indignés et prompts à dénoncer (à juste titre) les génocides et les droits de l’homme bafoués de par le monde ? où sont-elles ces belles âmes qui pleurent sur les malheurs du monde quand cela les arrange ?
Le deux poids deux mesures, c’est bien de cela qu’il s’agit. Un deux poids deux mesures nauséabond (pour s’exprimer comme eux).
Combien de films, de documentaires, de livres, de magazines sur l’horreur nazie, mais combien sur le soviétisme et le stalinisme en particulier ? combien sur les goulags sibériens où sont morts à -50 ° des millions de Russes ? sur les goulags ouvriers de type Réservoirs de Rybinsk ? sur Katyn ? sur les camps de concentration nazis récupérés par les Russes pour y torturer leurs prisonniers politiques (Sachsenhausen) ? sur la folie des Khmers rouges, sur les exactions au Vietnam ? et plus récemment sur la révolution islamique en Iran ? Trop dérangeant pour ces belles âmes !
Sans être une sympathisante du Front National, je constate ce qu’il faut remarquer, depuis plusieurs mois, une stigmatisation, une mise à l’écart, une haine même lorsqu’on parle de ceux qui ont le malheur de les rejoindre où du moins d’appeler au secours en votant pour eux… et Jean Roucas, excédé, a sans doute voulu (exagérément et maladroitement peut-être) exprimer sa rage d’une certaine façon.
Car on a vu le Premier ministre rouge de colère, le bras en l’air, nous rappelant lui aussi une attitude pour le moins dictatoriale, lorsqu’il parlait de la bête immonde (MLP). On a assisté à une sorte de bronca médiatique y compris dans les émissions de variétés contre ce parti, qui soit dit en passant a pignon sur rue et fait 25 % aux élections départementales. Ces Français-là ne seraient pas des Français fréquentables et comme Dieudonné, on interdit à Jean Roucas de travailler… cela rappelle justement de vieux souvenirs très amers.
Il faut constater que les socialistes aux abois, qui ont tapé sur ce parti pour éviter de perdre les élections, ne se souciaient pas de l’UMP ni de N.Sarkozy la semaine dernière, tant il leur semblait out of order. Alors à peine deux jours plus tard, le voyant reprendre du poil de la bête et l’UMP/UDI en tête, ils mettent le fils Guéant en garde à vue pour s’occuper de veilles affaires mettant en cause leur nouvelle bête à abattre… comme après son retour en politique. Une justice totalement indépendante et des manigances totalement éculées.
Comment avoir confiance dans cette gauche arrogante et bien-pensante qui a cru récupérer l’unité nationale qui a suivi les événements de Charlie Hebdo le 11 janvier et n’a pas voulu comprendre que c’était la liberté d’expression que les Français défendaient, et la France… pas ses dirigeants.
Cette liberté d’expression sans cesse à sens unique, celle de la pensée de gauche, celle du camp du bien. Encore une fois à force de montrer du doigt les méchants, les mal-pensants, les ignares et les sans dents, ceux-là réagissent comme ils peuvent et du coup dérapent. C’est réellement devenu une chasse aux sorcières et cela doit cesser, la coupe est pleine. Ras-le-bol des mots, des invectives, des heures les plus sombres, etc. à quand les camps de rééducation ?
Le climat est de plus en plus délétère, chacun essayant de récupérer un peu d’espace pour exister.
Notre Président avec son sourire niais mais bonhomme et affable apparaît comme un homme gentil mais par-derrière ce ne sont que coups bas, tripatouillages politiciens et fausse indépendance de la justice, de la police, de l’armée pour clouer au pilori ses ennemis et les torpiller aux yeux de l’opinion… il a été à bonne école avec son mentor.
Longtemps, j’ai honni les thèses complotistes mais aujourd’hui, je ne crois plus rien, tant tout me paraît trouble, je doute de tout ce qui est raconté, y compris les conclusions sur les crashs d’avions trop vite expliqués, ou au contraire les résultats d’enquête trop camouflés.
Tout me paraît glauque et volontairement ambigu, tout me paraît fait pour que ceux qui sont des boucs émissaires réagissent dans le mauvais sens ou de façon outrancière pour se défendre. Montrés du doigt ensuite à la vue de tous les Français crédules et naïfs.
Nos gouvernants devraient faire attention, ils sèment ce qui va forcément leur retomber sur la tête un de ces jours.
Le nazisme futile, ça existe ?
Drôle d’oxymore, pour le moins, utilisé sans doute ici afin d’évoquer la féquente désinvolture avec laquelle le mot est proféré.
Pas du tout futile, par contre, est le soutien apporté par la cheffe du troisième parti à ce pauvre comique troupier.
@ Robert Marchenoir | 01 avril 2015 à 15:32
Le jugement anachronique est le fait des esprits faibles ou des salauds. Devinez dans quel camp je classe les Klarsfeld.
L’obsession antinazie ressemble à la minute de haine dans 1984. Comme l’écrit Parigoth, si l’on ne comprend pas qu’on est dans la manipulation, on ne comprend rien. C’est le reproche que je fais à Jean Roucas : avoir prêté la main à cette obsession et donc à cette manipulation.
Je suis opposé à la notion même de crime imprescriptible. Et pourtant, nul ne peut me soupçonner d’être criminophile, le « taubirisme », ce n’est pas mon genre.
On l’oublie comme on oublie tant de choses (nous vivons des temps obsessionnels : en dehors de l’obsession du jour, tout est oublié), l’accusation de crime contre l’humanité a été débattue et était loin de faire l’unanimité, notamment à cause de son imprescriptibilité.
Et puis, de toute façon, tant qu’elle ne se double pas d’une obsession anticommuniste symétrique, l’obsession antinazie n’est qu’une sinistre farce.
Je ne peux m’empêcher de rapprocher, dans l’actualité, cet assaut de bêtise de l’éradication de l’enseignement du latin. Les hommes de naguère étaient libres, car ayant fait leurs humanités, chacun à son niveau, même à celui du « certif », ils étaient capables de se former un jugement.
Dans notre système actuel, c’est l’inverse : on demande de plus en plus à l’élève d’exprimer sa conformité à une opinion obligatoire. Celui qui exprime un jugement personnel devient un délinquant.
Ce n’est pas contradictoire avec l’antisémitisme exprimé en classe par certaines « chances pour la France » : à partir du moment où l’opinion ne se construit plus dans la méditation personnelle et ne se défend plus dans une joute intellectuelle ayant pour pierre de touche la Vérité mais est donnée, toutes les opinions se valent. Le prof me dit que l’antisémitisme, c’est mal, c’est son opinion. Mes copains me disent que l’antisémitisme, c’est bien. Je choisis comme on fait son marché.
Notre époque n’est déjà pas surchargée en légèreté.
HÉ LES CAMARADES ! Faites plus court, vous gagnerez en clarté, en muscle, en rythme. C’est Savo qui a le meilleur format. Mais tout le monde n’est pas un coureur de 60 mètres qui carbure à l’acide. Si vous pondez plus court, ce sera aisé d’embrasser tous les points de vue. Dès que j’ai lu deux pensums céans, je sais pas vous, mais moi j’ai souvent envie de hisser le drapeau blanc. Si vous voulez faire long, un conseil, faites de la programmation. Ou alors le curriculum vitae de Mickey Rooney, le petit géant.
Longueurs et pointes… merci de votre attention ://
Je ne suis pas un supporter du FN, loin de là, mais je trouve scandaleux que l’on puisse accuser Marine Le Pen de vouloir détruire la mémoire de la Shoah. Il est temps d’arrêter le délire et la provoc.
« Pierre Laval est mort ! » (AFP 19h59)
Poisson d’avril !
Que des nazis aient sévi durant la dernière guerre, personne ne soutiendra le contraire. Que les époux Klarsfeld en aient fait leur combat, personne ne le démentira, entretenir l’idée que le FN de 2015 est un copié-collé du nazisme des années 1939/45, et que trois lignes idiotes envoyées via un téléphone sont une apologie du nazisme est soit méconnaître ce qu’ont fait les nazis durant la dernière guerre, soit ne plus savoir quoi inventer pour intenter un procès !
Au lieu de faire un procès ridicule (avec nos sous ;-)) pour un tweet plus bête que méchant sur un supposé relent de nazisme, la justice ferait mieux de s’occuper des pédophiles sévissant dans les écoles, notamment depuis que celles-ci, contraintes par l’Etat, ont eu recours à une foultitude d’éducateurs (sic) incontrôlés pour occuper nos enfants durant les fameux temps périscolaires.
Bonjour Philppe Bilger,
« Le 29 mars en effet, le chansonnier Jean Roucas, soutien actif du Front national, a tweeté : « Les méthodes du PS contre les candidats FN : incendies, menaces de mort, agressions. Valls et ses SA en action. Heil Hollande ».
Les humoristes depuis quelques années ont tendance à faire dans la facilité. La facilité c’est la caricature bête et méchante qui consiste à se moquer ouvertement de personnalités connues du grand public : des sportifs, des célébrités du show-biz, sans oublier bien sûr les politiques qui sont toujours en première ligne.
Il fut pourtant une époque où les humoristes et les imitateurs savaient faire rire sans être méchants.
Je pense notamment à Henri Tisot imitant le Général, Pierre Douglas qui savait comme personne se mettre dans la peau de Georges Marchais, Thierry Le Luron imitant Giscard ou encore Mitterrand. Même si ce dernier était parfois assez caustique il savait respecter les personnages qu’il imitait.
Aujourd’hui, les imitateurs font de la surenchère dans l’agressivité, pensant sans doute que celui qui est le plus méchant aura forcément l’adhésion du public.
Jean Roucas n’est pas un cas isolé même si sa cible est ouvertement le gouvernement et en particulier Manuel Valls. Les Guignols de l’Info ont aussi été sanctionnés pour de nombreux dérapages. Certains humoristes de gauche n’y vont pas non plus avec le dos de la cuillère, je pense notamment à Stéphane Guillon et Didier Porte. Ceci leur a valu d’ailleurs d’être virés de France Inter.
Personnellement je n’apprécie pas trop cet humour qui consiste à se moquer outrageusement de personnalités en mettant en avant leurs petits défauts, leurs manies, voire leur physique.
Je pense qu’il est possible d’être drôle en relevant simplement un lapsus, une maladresse, ou encore une réplique pas vraiment appropriée.
Nos politiques sont souvent amenés à se ridiculiser tout seuls, alors inutile d’en rajouter.
@ Denis Monod-Broca | 01 avril 2015 à 14:29
Et sur cette échelle, qui va du « nazisme futile » au « nazisme obsessionnel », où placer le néonazisme revendiqué de Svoboda et Secteur Droit, les alliés du pouvoir de Kiev, et donc nos alliés ?
Nulle part, car il n’existe pas. Merci de bien vouloir nous montrer le programme électoral de Svoboda ou de Secteur Droit où ils « revendiqueraient le nazisme », leurs plans d’extermination des Juifs, leurs revendications territoriales sur la Pologne, leurs projets de conquête de la Grande-Bretagne, ou toute autre preuve réelle, distincte de la grossière propagande du Kremlin que vous semblez gober toute crue.
D’autre part, nous ne sommes pas plus « alliés avec Svoboda ou avec Secteur Droit » que les Etats-Unis ne sont alliés avec le Front de gauche ou avec les écologistes français. Et pourtant, les Etats-Unis sont alliés avec la France, l’un et l’autre faisant partie de l’OTAN.
A cette aune, d’ailleurs, nous ne sommes même pas alliés avec l’Ukraine, puisque cette dernière ne fait pas partie de l’OTAN, et que les membres de l’OTAN ont explicitement refusé son adhésion.
A l’époque de l’URSS, ceux qui gobaient la propagande de Moscou avaient au moins l’excuse qu’il était difficile de voyager librement dans le pays, et qu’Internet n’existait pas.
Aujourd’hui, il n’est plus tolérable de diffuser de pareilles sornettes, surtout de la part de gens qui bénéficient apparemment d’un minimum d’éducation.
@ Robert Marchenoir
L’Ukraine est le siège d’une guerre civile. Dans cette guerre deux camps s’affrontent, Kiev contre deux territoires séparatistes. Nous avons pris parti pour l’un des deux camps. Nous sommes donc l’allié de ce camp. Jusque-là je ne vois pas ce que vous pouvez trouver à redire. Étant l’allié du camp en question, celui du gouvernement de Kiev, nous sommes, nolens volens, l’allié de ses différentes composantes, dont Svoboda et Secteur droit. Ce n’est guère réfutable même si c’est difficile à entendre. Quant au programme de ces deux mouvements politiques, je vous laisse le trouver puisque, comme vous le rappelez, il est inexcusable à l’heure d’Internet de ne pas être bien renseigné.
Quant à la propagande russe, elle n’arrive pas à la cheville de la propagande occidentale, qui est d’autant plus redoutable que, étant la nôtre, nous y adhérons et l’alimentons sans même nous en rendre compte…
« L’Ukraine est le siège d’une guerre civile. Dans cette guerre deux camps s’affrontent, Kiev contre deux territoires séparatistes ».
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 01 avril 2015 à 21:15
Il y a quand même une nation souveraine contre une armée étrangère déguisée et armée de missiles, qui a probablement dégommé un avion de ligne. On a des images satellite des tanks qui passent la frontière, mais officiellement les armes et les tanks étaient planqués sous les lits des civils…
Vous pouvez appeler cela de la propagande occidentale, mais il faut une certaine dose de relativisme !
Après on peut comprendre la réaction de la partie Est russophone de l’Ukraine et de la Crimée, mais la Russie se moque du monde.
@Denis Monod-Broca | 01 avril 2015 à 21:15
Je résume votre réponse :
1. Vous êtes incapable d’apporter le moindre fait à l’appui de votre affirmation ridicule selon laquelle les partis ukrainiens Secteur Droit et Svoboda seraient néo-nazis.
2. Vous continuez à faire semblant de ne pas comprendre la différence entre une alliance entre Etats, et le soutien à l’un des partis membres d’une coalition. En suivant votre logique, l’Etat français est à la fois néo-nazi et communiste, puisqu’il est allié, via l’OTAN et l’Union européenne, à la Grèce, dont le gouvernement actuel est composé d’une coalition entre un parti d’extrême droite (donc « néo-nazi », selon votre propre classification) et un parti marxiste.
Toujours suivant votre logique, la France devrait sortir de l’OTAN, ou de l’Union européenne, ou de l’un quelconque des innombrables traités qu’elle a conclus, sitôt que les élections, dans l’un des innombrables pays adhérents de ces traités, auraient porté au pouvoir ne serait-ce qu’un ou deux ministres d’une couleur politique qui n’aurait pas l’heur de recevoir votre agrément (ou celui de Vladimir Poutine).
Laissez-moi vous dire qu’aucun service diplomatique d’aucun pays ne fonctionne sur des principes aussi absurdes. Même pas le ministère des Affaires étrangères russe !
3. Vous serez bien aimable de nous expliquer comment vous pouvez, à la fois, soutenir la partie russe dans cette affaire, répercuter sa propagande et vous déclarer révulsé par le « néo-nazisme », alors que le régime de Vladimir Poutine soutient ostensiblement les partis européens qui ne sont ni plus ni moins « néo-nazis » que Svoboda et Secteur Droit, par exemple le Front national, mais aussi certains qui sont beaucoup plus « néo-nazis » que ce dernier.
Par exemple, pas plus tard qu’il y a une dizaine de jours, Moscou a autorisé la tenue à Saint-Pétersbourg d’une conférence réunissant la droite de l’extrême droite européenne et américaine, avec, entre autres, le parti grec Aube Dorée, qui est ouvertement antisémite, ou Nick Griffith, qui est tellement néo-nazi qu’il a été exclu de la présidence du British National Party, pourtant déjà tellement à droite que le Front national ne veut rien avoir à faire avec lui – et ne parlons pas du monde politique britannique.
http://anton-shekhovtsov.blogspot.com.tr/2015/04/what-does-fascist-conference-in-st.html
4. Vous mentez effrontément en prétendant distinguer une « propagande » occidentale, et plus encore en établissant une équivalence entre la propagande moscovite, bien réelle, et « la nôtre », comme vous dites. En fait, ceci est exactement le message transmis par la propagande soviéto-russe : tout le monde ment, nous aussi, donc la vérité n’existe pas. Voici une étude sur le fonctionnement de la désinformation russe, qui n’a jamais connu, même sous l’époque soviétique, l’ampleur qu’elle a actuellement :
http://www.interpretermag.com/the-menace-of-unreality-how-the-kremlin-weaponizes-information-culture-and-money/
Il n’y a évidemment, ni en France, ni en Europe, ni aux Etats-Unis, aucun équivalent de cette usine à propagande située à Saint-Pétersbourg :
http://kioski.yle.fi/omat/at-the-origins-of-russian-propaganda
Mais si vous en connaissez une, vous êtes libre de nous la montrer…
Aucun chef d’Etat français, européen ou américain n’a, depuis 1945, successivement : envahi et annexé un territoire d’un pays voisin souverain ; prétendu qu’il ne l’avait pas envahi ; reconnu qu’il l’avait envahi, mais prétendu que c’était en réaction au changement de régime dans la capitale de ce pays, et qu’il l’avait annexé suite à la volonté de ses habitants exprimée lors d’un référendum libre ; et pour finir, reconnu que l’invasion et l’annexion avaient été décidées longtemps avant le référendum truqué, et même avant le changement de régime dans la capitale du pays.
Vladimir Poutine a fait tout cela, et beaucoup, beaucoup plus.
Si vous connaissez un seul leader occidental qui ait jamais menti aussi effrontément à la face du monde, qu’il soit de droite, de gauche, du dessus, du dessous ou vert à pois bleus, vous êtes libre d’apporter des faits à l’appui de vos assertions aussi péremptoires que dénuées de tout rapport avec la vérité.
@ Alex paulista
Lisez, renseignez-vous, utilisez votre sens critique… au lieu de répéter de façon automatique les accusations américaines fondées sur de soi-disant preuves…
L’un des camps est aidé par la Russie, l’autre par nous (Américains et Européens). Sous prétexte de démocratie et de valeurs européennes, nous avons participé à l’instauration d’un foyer de chaos et de désolation au cœur de l’Europe. Comment pouvons-nous, nous Français en particulier, nous comporter de façon aussi aveugle, aussi infantile, aussi irresponsable, aussi peu courageuse, aussi suiviste, aussi criminelle !?… Les bras vous en tombent !
Monsieur Philippe Bilger,
Excellent billet M.Bilger. Ainsi que me le disait un ami historien, les Klarsfeld du haut du magistère moral qu’il se sont attribué peuvent tout se permettre. Malheur à qui, même universitaire, osera se permettre de contester certaines de leurs analyses sur la déportation des juifs en France : complexité et contradictions des caciques du régime de Vichy à leur égard, entre autres Pétain et Laval. Mais aussi leur quasi silence sur l’attitude des USA à leur encontre jusqu’en novembre 1942, et celle du mouvement sioniste pendant toute la guerre.
Il est assez plaisant de constater leur attitude concernant le pape Pie XII. Ils le taxaient de quasi complice des nazis jusqu’au début des années 2000, et depuis ils lui trouvent d’immenses vertus. Cela alors que les archives le concernant n’apportent guère rien de nouveau.
Leur attitude et jugement sur le FN actuel n’a rien de surprenant, car ce ne sont pas des historiens ou historiants mais des militants politiques assez sectaires. On serait curieux de savoir leur jugement sur leur freluquet de fils au sujet de son passé militaire : se faire réformer pour ne pas faire son service militaire en France, mais s’engager pendant un an dans les gardes-frontières israéliens.
« …l’horreur absolue et singulière de la Shoah »
L’usage du mot « absolu » relativement à l’extermination des Juifs est très répandu dans les médias au point d’être devenu à peu près obligé.
Selon cet usage, tous les crimes, hormis l’extermination des Juifs, sont relativement horribles, elle, par contre, l’est absolument. C’est-à-dire qu’il y a deux sortes de crimes dans l’histoire de l’humanité : l’extermination des Juifs d’une part, et tous les autres crimes, d’autre part ; et que le premier relève de l’absolu, les autres du relatif.
Quand bien même l’extermination des Juifs serait le pire des crimes de l’Histoire (mais n’est-ce pas sa proximité temporelle et spatiale qui nous rend enclin à la penser telle), la faire relever de l’absolu tandis que tous les autres relèveraient du relatif, cela est dépourvu de sens. C’est un usage fondamentalement hystérique, qui aussi est quelquefois terroriste (qui ne s’y adonne pas est suspect), et quelquefois raciste (ce qui arrive aux Juifs, peuple de Dieu, relèverait en général de l’absolu, ce qui arrive aux autres êtres humains est, disons, de l’histoire naturelle).
De même, mais dans une mesure moindre, on peut critiquer l’usage du mot Shoah : ce mot exprime un jugement de valeur (« la catastrophe »), en fait une émotion, qui veut être partagée. Or un événement historique doit être nommé de façon émotionnellement neutre. Si le locuteur veut manifester de l’émotion, qu’il le fasse. Mais c’est dans une novlangue à la « 1984 » qu’on ne peut pas nommer sans manifester son parti, ici son émotion (et cette novlangue est donc hystérisée, plutôt que partisane comme celle de « 1984 »). A la rigueur, on peut admettre un usage de ce type dans une communauté, mais la reprise de cet usage à l’extérieur est évidemment regrettable. Les Palestiniens appellent la guerre de 48 la Catastrophe, les Algériens appellent leur guerre d’indépendance la Guerre de Libération, les Soviétiques parlaient de Grande Guerre patriotique, des Juifs peuvent parler de Shoah. Mais dans l’espace public français, le mot est à éviter : il est communautaire, ou bien alors il est « sympa » (il procède du même esprit que l’emploi du mot « Afrique » pour désigner la seule Afrique noire).
Excellent commentaire de Robert Marchenoir, auquel j’adhère complètement. Voilà, c’est dit ! je retourne en cuisine…
@ Xavier NEBOUT
Quant à JMLP, il n’a jamais tenu plus de propos racistes ou antisémites qu’il ne s’en tenait dans n’importe quel troquet ou mess d’officiers ou sous-officiers…
Oui d’accord. Mais c’est la caisse de résonance qui fait la différence. Il y a des blagues qui passent en petit et moyen comité et quand les médias les répercutent par bouffées, c’est beaucoup moins réussi. Tenez, moi j’ai bien aimé le « Durafour crématoire » de l’an 1988. C’est comme une saillie de restaurant avec verres de rosé, c’est logique si ça choque au-delà. Le Pen jouait sciemment avec la loi et moi avec la bienséance en souriant. Très moyen…
Un des « ingrédients » de la revanche qui a animé Hitler est le terreau barbare ou offensif de ce peuple germain. Sa réunification mise en place par von Bismarck quelques décennies plus tôt, un tour de force, a été le détonateur.
Le nazisme peut-il être français ? Le fascisme existe-t-il en France à l’exemple italien ? Poser la question, c’est y répondre, me semble-t-il.
Aucun parti nourrissant l’espoir de gouverner ne peut, en Europe, se revendiquer ni de l’un ni de l’autre.
Le fascisme italien était bien sûr d’une essence différente du national-socialisme allemand. Mais que valent ces désignations face à une réalité de fond politique ?
Le fascisme était un régime populiste, nationaliste, autoritaire pour ne pas ajouter totalitaire.
Le nazisme était un régime raciste, tenant de la supériorité d’une race sur toutes les autres, défenseur d’un certain « ordre » social et moral.
Le fascisme s’est aussi appuyé sur le culte du chef et sur l’antisémitisme.
Ce qui révulse Philippe Bilger – et les membres du FN -, c’est l’idée que l’on puisse assimiler le Front National à une forme de gouvernance raciste animée par des idéaux purement nationalistes.
Pour avoir eu des échanges avec des Allemands ayant vécu la naissance du nazisme et la deuxième guerre mondiale, je n’en ai entendu aucun indiquer qu’il était informé de l’existence de camps.
Le point commun entre le national-socialisme et le Frontisme, c’est, entre autres, le nationalisme, le culte du chef, et la capacité à désigner aux « masses laborieuses nationales de souche » un ennemi de l’étranger qui serait le porteur de tous nos maux, et dont l’extinction permettrait auxdites masses de retrouver paix, tranquillité, prospérité et pureté.
Au début des années 30 en Allemagne, il s’agissait des juifs ; en France depuis les années 80 ce sont « les immigrés », disons surtout ceux qui viennent du Maghreb et seraient de religion musulmane.
Alors Philippe Bilger a raison : les mots ont un sens et il ne faut pas jouer avec eux.
Les faits aussi ont un sens qui nous oblige à rester extrêmement vigilants.
Petites devinettes pour commencer :
Quelles sont les seules personnes en France qui passent la plupart de leur temps à parler de Shoah ? Alain Soral et Dieudonné.
Pour dire quoi ? Que les Juifs de France passent la plupart de leur temps à parler de Shoah.
Il n’y a qu’une seule personne qui fasse référence à la Shoah dans ce billet, et cette personne, c’est vous, P. Bilger.
Ce sont uniquement vos préjugés antisémites et votre inculture sur ces sujets qui mettent en rapport la qualification pour le FN de fascisme à la française émanant des époux Klarsfeld et la Shoah. Je ne peux que vous conseiller de vous renseigner sur la définition exacte du fascisme pour tenter de comprendre ce que les Klarsfeld voulaient dire ici.
« Pourtant, ce n’est pas offenser les Klarsfeld que de dénier qu’ils aient raison sur tout et que leur mémoire douloureuse et pugnace les conduise forcément vers la vérité. »
C’est bien Serge Klarsfeld qui a dit : « En France, 75% des Juifs ont survécu grâce à la population française ».
Finalement Savonarole a raison, le Maréchal n’était pas si méchant que ça ! 😉
@Jean-Marc
Vous dites « la sortie de l’euro avec la dévaluation du franc ce qui augmenterait la dette d’autant. »
Non ! La dévaluation de la monnaie n’est pas la dévaluation du patrimoine.
La sortie de l’euro permet une dévaluation du franc. Seule la dette extérieure se trouve constante après la dévaluation mais n’augmente pas. Si vous transformez 100 francs en 120 francs, vous dévaluez votre monnaie, mais en quoi augmenteriez-vous une dette qui passerait de 100 à 120 francs si vous possédez 120 francs au lieu de 100 avant ?
Pourquoi parlez-vous sans savoir ni comprendre, si ce n’est en répétant bêtement ce que vous entendez à la télé de la part d’expert et prétendus tels, payés pour vous couillonner ?
@sylvain
Comme le mal et le nazisme se confondent, tout ce qui est mal est nazi et inversement.
Partant, comme tous ceux qui ne pensent pas comme soi sont pour le mal, ils sont nazis …
Le problème est que le français moyen qui est endoctriné socialo-athée depuis 1945 si ce n’est depuis 1793, est devenu tellement ignare et par là-même idiot, qu’il ne peut plus prendre conscience de sa bêtise sauf à lui filer un grand coup sur la tête.
De l’usage abusif de certaines étiquettes :
On a commencé par comparer le FN au nazisme.
Ce faisant on ramenait le FN au nazisme, ce qui est infiniment grave.
Et puis avec le temps, l’habitude (qui est une seconde nature comme chacun sait), est venue chez les socialistes de continuer à comparer le FN au nazisme.
Ce faisant on a ramené le nazisme au FN.
Ce qui est au moins aussi grave, puisqu’on banalisait le mal absolu en le confondant avec un simple opposant politique.
Lorsque la paresse intellectuelle s’associe avec la stupidité, la défaite des récitants de la doxa n’est pas loin ! Il suffit de suivre les résultats du FN aux différentes élections pour le constater.
Le FN ne fait plus peur. Il n’a jamais fait vraiment peur que dans les fantasmes de socialistes en peine d’arguments pour défendre un projet économique et de société dont la nullité est indiscutable. Je dirai même plus, elle est absolue. À ce niveau le relativisme n’a plus lieu d’être.
Craignons que le nazisme ne fasse plus peur également, puisqu’on le ramène à un parti institutionnel admis dans le cadre républicain.
Bouc émissaire, victime expiatoire, diabolisation, martyre, après les dérives buissonnières de notre ex-leader minimo, ce ne sont pas les gesticulations de caudillo de poche de l’actuel Premier ministre qui aident à voir clair, et le destin universaliste de la nation française se dissout dans les pantomimes mercatiques du storytelling, moderne déclinaison de la propagande totalitaire.
Il n’en reste pas moins que la conjonction idéologique du nationalisme et du socialisme opérée par Mme Le Pen est le symptôme mortifère de la perte de repères moraux qui contamine tout le spectre politique, échec de l’Europe à tirer les enseignements du désastre où l’a amenée la précédente montée aux extrêmes.
Nos amis socialistes promettaient d’unir le pays après les délires buissonno-sarkozistes, ceux qui avaient tenté de rentabiliser une idéologie chrétienne qui leur a sauté à la figure, le siphonnage des voies lepénistes en 2007, crise et traité européen aidant, se retournant contre ses instigateurs en 2012.
Le pouvoir actuel, sûr de sa doxa maçonnique et anticléricale, pensait symétriquement qu’une chorégraphie inverse rétablirait l’équilibre, accordant à des minorités vengeresses un pouvoir excessif, croyant illusoirement rétablir un équilibre, alors qu’elle n’a finalement accompli que la même finalité, servi la même puissance que ses prédécesseurs, celle que dénoncent tous les grands textes, de la bible à la Recherche du temps perdu : la discrimination, la désignation de bouc émissaire, celle-là qui se dissimule dans l’amnésie menteuse des crises successives, pour ceux qui, sourds et aveugles, n’ont pas été frappés par la révélation anthropologique de la croix.
Ce système n’arrive plus à déguiser sa sauvagerie sous les dehors d’un humanisme hypocrite ou d’un christianisme dévoyé, n’arrive plus à se payer une protection sociale sur le dos des pauvres d’un ailleurs lointain, aussi est-il logique que ce soit une conjonction habile des extrêmes qui ramasse les marrons du feu nourri aux frustrations qu’il génère, fascisme et communisme confondus dans la même dénonciation violente qu’opérât l’Islam en son temps : l’abolition des privilèges n’est pas le privilège pour tous, mais pour personne.
Il est temps que le peuple de France accomplisse enfin sa révolution, se réapproprie ses racines religieuses et culturelles, celles qui définissent le royaume, annoncé par le judaïsme, révélé par la croix, et garanties par l’Islam. Il est temps que ce peuple se rende compte que la robe de ce royaume, tachée du sang de ses rois comme par l’aveu révélateur de la faute humaine, que cette robe, c’est la République, ornement fécond de la révélation que tous les poètes, depuis la nuit des temps, chantent et espèrent, celle où honorer son dieu est synonyme de l’amour du prochain, ce lieu encore fictif où l’on sera certain, lissant la boucle dorée à l’oreille de l’enfant, qu’il ne sera plus promis au destin de victime des tragédies humaines.
Une très brève histoire de l’antisémitisme :
Des exilés de Babylone dans lesquels se mêlent des « gens du voyage » de l’époque, des esclaves libérés, des bédouins au métier d’impur, en somme tout ce qu’on ne voulait pas chez soi, sont amenés à constituer une nation dans la région de Canaan après y avoir fait une razzia d’usage.
Mais comme il n’y a pas de nation sans religion commune (il n’y que récemment qu’on ne connaît pas le b.a.-ba de la politique), il faut créer une religion.
Alors on prend un brahman à l’Inde et un yahvé aux Chinois auxquels on ne comprend rien, un paquet de légendes d’ici et là, on secoue, et on a le judaïsme.
Le problème, c’est que dès lors que des pères y ont cru, l’imposture devient pour les descendants une religion sacrée, comme la religion du père est partout sacrée pour tous les fils.
Partant de là, on a créé une religion de raison d’Etat qui a sa source dans l’histoire au lieu se perdre dans les origines de l’humanité, une erreur fondamentale dont seul un messie délivrera.
Dès lors, il y aura sur terre les juifs et les autres, et la suite vogue au fil des sens de l’histoire.
@Tipaza | 02 avril 2015 à 09:59
Finalement le FN, c’est un peu comme le canada dry, ça ressemble au nazisme, mais ce n’est pas du nazisme et donc on peut en consommer sans modération.
Attention toutefois aux effets secondaires…
A ceux qui cherchent, avec raison, un vocabulaire le plus factuel possible pour désigner l’extermination des juifs par les nazis, les historiens proposent le « judéocide ».
************
Bob Marchenoir,
Vous êtes tellement pris par votre obsession anti-poutinienne, qui dépasse les bornes du ridicule, que vous en perdez de vue la perspective d’ensemble.
Poutine est un méchant, nous sommes d’accord (les autres ne sont pas pour autant des gentils). Menace-t-il la France ou les intérêts français ? Non, tout simplement parce qu’il n’en a pas les moyens, ni militaires ni économiques. Et je ne crois pas qu’il y ait intérêt.
Quand la France (pas seulement de Gaulle) se rapprochait de l’URSS, ce n’était pas dans la croyance que les Soviétiques étaient des gentils, c’était par intérêt bien compris. Je ne vois pas aujourd’hui l’intérêt pour la France de se mêler des histoires entre Russes et Ukrainiens.
Pour moi, nos alliés commencent avec la Pologne.
Pour se débarrasser des mises à l’écart du parti, il faut que Marine Le Pen, impérativement, mette son père à la retraite et en tout cas hors caméra. Il ne peut s’empêcher d’en rajouter et de provoquer, à la longue c’est très gênant pour tous ceux, au FN qui parlent correctement.
La vieillesse n’excuse pas tout.
@Xavier NEBOUT
La France a emprunté en euros et doit des euros.
Quand elle emprunte de l’or elle doit de l’or, quand vous empruntez des patates vous ne redonnez pas des carottes.
Si l’Euro disparaissait cela serait différent.
« Au-delà de ces appréciations discutables, je vois, dans cette référence inlassable au nazisme pour élucider un présent sans lien avec lui, dans ce nazisme obsessionnel, une menace constante pour la liberté d’expression. »
On aimerait que vous ayez raison cher Philippe. Mais voilà que Jean-Marie Le Pen vient ce matin même se rappeler à notre bon souvenir sur BFMTV. Il persiste et signe sur les chambres à gaz.
http://www.bfmtv.com/politique/jean-marie-le-pen-persiste-sur-les-chambres-a-gaz-873716.html
On attend évidemment la réaction de Marine. Rappelons tout de même que Jean-Marie Le Pen est Président d’honneur du FN et qu’il a la ferme intention de porter les couleurs du FN aux élections régionales en PACA.
Bien sûr l’histoire ne se reproduit pas à l’identique, le monde de 2015 n’est pas celui de 1933, ne serait-ce que parce que 1933 a eu lieu. Et je suis d’accord avec vous pour dire qu’il ne faut pas galvauder et ne pas abuser de termes comme celui de nazisme, pas plus que celui de totalitarisme dont vous usez surabondamment avec quelques autres.
Pour autant il n’est pas illégitime de s’interroger sur la nature du FN, au-delà du discours policé de Marine Le Pen et de Florian Philippot, quand on voit le nombre de dérapages auxquels se sont livrés certains de ses candidats à l’occasion de la campagne pour les départementales, quand on lit les études de Fondapol sur l’idéologie d’une partie de son électorat.
D’accord avec vous pour pour ne pas faire en permanence et à propos de n’importe quoi référence au nazisme, de là à dire que le présent n’a plus aucun lien avec lui c’est aller, selon moi, un peu vite en besogne, oublier bien rapidement que le réel a eu lieu, supposer que c’est une parenthèse de l’histoire qui n’aurait laissé aucune trace dans l’esprit des hommes.
@Tipaza
« …un projet économique et de société dont la nullité est indiscutable », écrivez-vous en faisant référence à des « fantasmes de socialistes ». N’étant pas moi-même socialiste, je ne peux me prononcer de manière indiscutable sur votre axiome.
Mais la popularité grandissante du FN ne transforme en aucun cas une idéologie fondée sur le repli sur soi, l’incitation à la haine des étrangers et une série de mesures (retraite à 60 ans, hausse des bas salaires, etc.) aussi démagogiques qu’antiéconomiques, en stratégie gagnante.
Je n’ai pas entendu l’UMP, l’UDI ou le parti de gauche nous honorer des formules miraculeuses que les uns ou les autres appliqueraient pour sortir notre pays de la m… dans laquelle il se trouve.
Je profite de l’occasion pour rappeler deux choses : la première, les deux mille milliards d’euros de notre dette s’accumulent depuis la fin des années 70 ; je vous laisse le soin d’en attribuer les quotités à gauche et à droite. La deuxième chose, c’est la stratégie proposée par le FN pour faire face aux enjeux liés au retour au plein emploi :
« il faut une action stratégique volontariste d’un l’Etat fort aux marges d’action retrouvées, capable de réarmer la France dans la mondialisation. L’emploi dépend d’abord de la vitalité de nos petites et moyennes entreprises. Les PME et les PMI (en voie de disparition), fer de lance de l’activité économique et de l’emploi, méritent un traitement plus favorable qui remette l’entreprise, l’entrepreneur et le salarié au cœur de la vie économique du pays. »
Je suis en plein accord avec cette analyse. J’ai lu la suite, mais n’y ai trouvé aucune proposition concrète (« la bonne longueur pour les jambes, c’est quand les pieds touchent bien par terre », disait Coluche).
Avoir pour argument principal en soutien de MLP que c’est le seul choix qu’on n’a pas essayé, me met irrésistiblement dans la situation d’un malade atteint profondément d’un mal inconnu auquel on proposerait comme ultime remède l’absorption de cyanure. Si vous voulez tenter l’expérience, je ne suis, personnellement, pas tenté par ce choix.
J’ai le droit ?
@ Christian C
Le fascisme est non seulement un régime populiste, nationaliste, autoritaire mais aussi totalitariste, et notamment, très interventionniste.
Dit avec le vocabulaire moderne, le fascisme est purement et simplement antimondialiste.
Rien à voir avec le FN, donc…
@Xavier Nebout
L’économie ce n’est pas comme la métaphysique ou la religion. On ne peut pas dire n’importe quoi. La dévaluation ce n’est pas transformer 100F en 120F.
Si on sort de l’Euro comme le prévoit le FN vous aurez au départ 1 franc pour 1 euro. Mais dès le lendemain pour obtenir 1 euro vous devrez débourser 1,20 F. Le prix d’une Audi, d’une Mercedes ou n’importe quel produit libellé en € aura augmenté de 20 %.
@Xavier NEBOUT
Avec toute l’attention requise sur votre vision de la dévaluation, je ne peux adhérer, vous faites fausse route.
En simplifiant mais sans caricaturer : si on dévalue la monnaie ? A l’intérieur du pays les prix inexorablement augmenteront d’autant plus que l’on dévalue. Là je vais forcer le trait mais il faudra une brouette de billets pour acheter un kilo de sucre.
A l’extérieur il faudra fournir plus d’argent pour le même produit acquis auparavant. Surtout si on achète des berlines allemandes.
Je vous rappelle, il fut un temps pour les frontaliers de l’Espagne, à l’époque de la peseta, au fur et à mesure que notre franc valorisait sa position, nous avions beaucoup plus d’argent dans le pays cité. Puisqu’on nous échangeait plus de pesetas. Bon si on vous voyait étranger les commerçants augmentaient leurs prix. Imaginons aujourd’hui la même chose, le mark et le franc, nous serions aspirés inexorablement dans le même travers que nous avions avec l’Espagne.
La dévaluation avec précaution permet pour le pays concerné de participer artificiellement à la relance du pouvoir d’achat, mais rassurez-vous aujourd’hui nous sommes tellement prélevés que rien n’y ferait. Et pour quelques centimes de plus en interne plus personne ne s’y risquerait.
La position du FN en l’occurrence est intenable en disant qu’il voudrait revenir au franc ou au « franc adapté », c’est un leurre car aujourd’hui le commerce est mondial et comme nous avons une balance à l’exportation déficitaire ne croyez surtout pas que nous vendrions plus. La confiance à la monnaie qui voyage est incontournable, l’euro a fait ses preuves, le franc c’est du passé heureusement, quant au protectionnisme adapté vous expliquerez aux Chinois, en retour, d’acheter des véhicules chers à Sébastien Loeb.
La dévaluation c’est la double peine aujourd’hui : perte de pouvoir d’achat en interne, perte de confiance à l’extérieur. Quand on voyageait avec des dollars pas de problème, le franc « connais pas ! », l’euro s’échange aujourd’hui, allez, presque partout.
Bien à vous.
JMLP récidive, décidément il fera tout pour faire trébucher sa propre fille.
Vieillard haineux à vestes à carreaux, il pisse du vinaigre.
Inutile ici d’invoquer les mânes du Maréchal, c’est un psychiatre qu’il faut convoquer et le faire placer sous tutelle.
Quant à Marine elle devrait fermer sa SARL et s’adonner à la culture de l’artichaut en Bretagne…
@ Garry Gaspary | 02 avril 2015 à 11:28
Le fascisme est une idéologie totalitaire promue par Mussolini en 1922, fondée sur un nationalisme exacerbé, et ce « concept » a été agréé par Hitler (chômeur) dans les mêmes années. Il fondera, sur cette idéologie, le Nationalsozialistisch, parti national-socialiste des travailleurs allemands (d’où sera extrait le mot « nazi »), pour en devenir le leader dans les années 30.
Sauf à parfaire ma culture politique je ne vois pas bien, comme vous ou d’autres, le FN se revendiquer comme un parti « national-socialiste », même s’il devient, de plus en plus, le parti des travailleurs 😀
Ainsi par quel extraordinaire extension en est-on arrivé à dire que le FN est un parti nazi alors que le nazisme est né d’un parti national-socialiste ! Les bras m’en tombent.
Bref cela fait 70 ans qu’on rabâche les mêmes approximations. Que le parti socialiste français ne veuille pas que les mots nazis ou nazisme soient associés à son parti je le conçois compte tenu de l’histoire de ce mot, mais qu’il l’acoquine au FN est assez ahurissant.
Moi qui croyais que Valls avait, supposément, une licence d’histoire 🙁
En fait pour la génération d’après-guerre la confusion vient du fait que la Waffen-SS, qui était une armée politique, était constituée ‘uniquement’ de membres du parti national-socialiste, et pour la plupart d’engagés volontaires. Comme cette armée parallèle s’est comportée comme chacun le sait maintenant l’amalgame : nazi = SS a été vite fait, alors qu’il y a beaucoup de membres du parti nazi (nationalsozialistisch) qui n’ont jamais fréquenté, de près ou de loin, la Waffen-SS.
N’étant pas une grande historienne (ni même une petite 😉 je ne me confronterai pas aux historiens de ce blog, mais modestement je crois avoir compris que, avec ces terminologies allemandes/traductions françaises, on veut nous faire prendre des vessies allemandes pour des lanternes françaises.
Ajoutez à tout cela le mot Shoah et la soupe est servie ! 😀
Bonjour,
Il me semble que l’interdit est contre-productif. J’en veux pour preuve l’interdiction qui m’était faite dans ma jeunesse de lire Lui ou Play-boy 🙂 voire plus sérieusement (bien que) les résultats de la prohibition aux Etats-Unis…
En d’autres termes je pense que la pédagogie est préférable à l’interdit.
Maintenant, si vous en avez le courage intellectuel, venez dans les campagnes que je vous montre les incohérences du ‘fais ce que je dis, pas ce que je fais’ des politiques de droite comme de gauche, incohérences qui font comme toujours dans l’histoire le lit des extrêmes, fussent-elles de gauche comme de droite…
Ah le vieux Le Pen… Il signe une époque.
Quand il sera mort et qu’on se retournera (attention !) sur Philippot agitant ses pilules, on aura un pincement au cœur.
Le détail, la fournée… Fallait oser quand même !
Rédigé par : Christian C | 02 avril 2015 à 08:15
C’est vrai, depuis l’attentat à Charlie Hebdo, il faut rester extrêmement vigilant.
Pour nous qui avons connu le nazisme dans notre chair, dans notre famille, dans notre esprit, bien que non juifs, dans notre peur mais aussi dans la respiration lors de l’arrivée des libérateurs, nous en avons assez d’entendre des cloportes se pavaner avec l’étiquette antifasciste qui vise un paradigme dont ils ne connaissent pas les paramètres, l’assonance étant voulue.
Un officier allemand, désespéré, « madame, excusez-moi, je suis allemand, pas nazi, on me pendra si on sait que je vous ai parlé… » en attachant un fauteuil d’osier pour enfant sur son barda avant de partir en permission.
Les Klarsfeld ont entretenu la flamme de la revanche, c’est leur conviction, ils ont aidé à maintenir à la surface des imbéciles qui n’ont rien connu, rien su, pas nés au moment des faits, les fils, peut-être, de ceux qui se sont promenés en « marcel » après le passage des troupes, Thomson en bandoulière et terrorisant les habitants, quelquefois plus que les nazis.
Le travail de dénazification en Allemagne a été encore plus dur, mais plus méthodique, plus inquisiteur, moins sournois. Fürtwangler en fut l’objet, parmi d’autres, comme Arletty chez nous, puis l’estompage est venu, sauf chez ceux qui avaient un intérêt à poursuivre et maintenir un état d’esprit qui tissait leur niche.
Cela fait partie des invocations rituelles avec les valeurs de la République, alors qu’il s’agit d’un contresens évident. Il n’y a pas de valeurs de la République, il y a des principes politiques et juridiques, c’est tout. Les valeurs se placent in imo pectore, pas chez les politiciens obstinément attachés à la combine et l’idéologie éventuellemùent mortifère. Quelle valeur partager avec un communiste complice objectif d’un génocide pire que celui de Hitler ?
Quelle valeur partager avec un journaliste encensant Pol Pot ?
Le principe est d’accepter que cela existe pour éviter un plus grand mal.
De quel ciment sont faits ces « remparts contre le FN », ces chantres de la république qui sont allés boire l’apéritif quand le FLN égorgeait nos frères harkis ? Ces élus qui donnent à nos rues le nom des assassins de nos fils d’Algérie ? Ces inconstants qui balbutient le Conseil National de la Résistance, seule référence pour sauver les apparences d’une institution dévoyée qui absorbe petit à petit toutes les forces de la Nation. Dirigeants de pacotille, reniements en masse et en valeurs de la république.
Simone Weil, mystique jusqu’au reniement de sa propre vie, a brûlé d’un amour infini qui était sorti de la société, s’appuyant sur Platon et Démocrite. Aujourd’hui, une ministre au sourire un peu niais et à la dent très dure, finit d’extraire du cerveau des enfants les fondements du très concis et très rationnel latin, pour laisser la place aux vantardises de la logorrhée contemporaine.
S’il y a complot, il n’est pas dans la tête de quelques excités qu’un épouvantail nommé Cazeneuve place obstinément à droite, pour les surveiller à la façon de la Stasi, sans se souvenir qu’Hitler était de gauche, comme Mme Le Pen.
Etre nazi et de droite, c’est le résultat de la confusion des esprits que Cicéron n’aurait pas laissé passer, qu’aucun intellectuel ayant fait ses humanités n’entérinerait. Casser du noir, de l’arabe, ou de l’antifasciste, c’est du primaire, du terre à terre, de l’absence de réflexion et cela ira de mieux en mieux à mesure de la désertification des esprits.
L’Islam est un cas à part, amendable, 6 Nobel en cent ans, contre plusieurs centaines pour les juifs et les chrétiens, il ne souffre que de sa politisation jalouse qui brise ses fidèles, pas les hommes qui le peuplent.
@ Achille | 02 avril 2015 à 10:27
« Finalement le FN, c’est un peu comme le canada dry, ça ressemble au nazisme, mais ce n’est pas du nazisme et donc on peut en consommer sans modération »
Evidemment mon cher Achille puisque le mot nazisme est un mot extrait de Nationalsozialistisch, traduction : parti national so cia liste !
Si vous me permettez : ne confondez pas la Waffen-SS, qui était une ARMEE politique incorporant, par privilège, les nationaux-so cia listes,
– avec le nazisme qui était alors, dans les années 30 un parti socialiste représentant les travailleurs allemands !
En même temps je vous comprends quand P. Bilger fait son accroche de blog sur le nazisme en mélangeant dans sa soupière Jean Avril dit Roucas, Le Pen, les époux Klarsfeld et la Shoah, il y a de quoi y perdre l’étymologie du mot nazi ;-))
@ Franck Boizard | 02 avril 2015 à 10:33
Je vous l’ai déjà dit et je vous le redis : vous ne connaissez strictement rien à la Russie ni au régime de Poutine, et vos propos le prouvent. Soyez un peu moins arrogant, un peu moins servile envers l’homme fort qui fait tant mouiller l’extrême droite française et internationale, retrouvez le goût de la liberté, et étudiez un peu le sujet sur lequel vous prétendez vous prononcer de façon aussi péremptoire que non étayée sur des faits, avant de nous resservir les slogans directement décalqués des « éléments de langage » mis au point à la Loubianka.
Poutine n’est pas seulement « méchant », selon votre formule perverse qui signifie l’inverse de ce qu’elle affecte de dire. C’est un homme dangereux, qui met en péril la paix et la liberté du monde entier.
Je vous laisse le soin de trouver vous-même pourquoi. Vous y parviendrez aisément si vous êtes de bonne foi, si vous avez vraiment le désir d’améliorer votre connaissance du sujet.
Comme je vous l’ai déjà dit (mais peut-être ne m’avez-vous pas lu), je n’ai pas l’intention de vous mâcher le travail, ou plus exactement j’ai abandonné cette intention. Vous avez prouvé en effet que vous ne tenez aucun compte des faits qui ne cadrent pas avec vos préjugés.
Comme n’importe quel gauchiste de modèle courant, vous avez abandonné, sur ce sujet, toute exigence intellectuelle vis-à-vis de vous-même, et vous remplacez la réflexion par les insultes et les calomnies sectaires et partisanes destinées à discréditer vos interlocuteurs : une fois de plus, sous votre plume, je serais atteint d’une « obsession anti-poutinienne », elle « dépasserait les bornes du ridicule », etc.
Il va vous en falloir beaucoup plus pour m’impressionner.
« Obsession », c’est le slogan éculé par lequel les malhonnêtes désignent les faits et les arguments qu’ils sont incapables de réfuter. Suggérer le dérangement mental de ceux avec lesquels on n’est pas d’accord, c’est une vieille habitude soviétique.
Ca ne m’étonne donc pas que vous repreniez mot pour mot l’argumentation des officines du Kremlin, puisque Poutine, et d’ailleurs les Russes dans leur ensemble, ont réhabilité Staline. Notez que vous êtes poutiniste jusque dans votre apparente concession quant au fait que le dirigeant russe serait un « méchant ». C’est Poutine lui-même, en effet, qui se présente comme un « méchant ». Cela fait partie intégrante de l’image propagandiste qu’il tente d’imposer de lui, à domicile comme à l’étranger : le fameux « ours russe qu’il ne faudrait pas agacer », etc.
Les « méchants », comme vous dites, ça s’empêche par la fermeté et par la force militaire. Pas par les concessions et par le faux machiavélisme passif, qui est en réalité l’esprit de Munich, et qui n’a jamais permis de défendre la sûreté nationale.
@anne-marie marson
Sans doute votre commentaire visait-il à dire quelque chose : quoi ?
@ herman | 02 avril 2015 à 04:00
Excellent commentaire de Robert Marchenoir, auquel j’adhère complètement. Voilà, c’est dit ! je retourne en cuisine…
Merci, même si j’ignore auquel de mes commentaires vous faites allusion…
@ breizmabro
Mais que voulez-vous que je vous dise que vous n’avez pas déjà dit vous-même ?
Le fascisme est certes d’origine italienne, mais le nazisme est un fascisme à l’allemande caractérisé par son antisémitisme et la Shoah qui en a découlé. Il n’est donc dès lors pas interdit de parler de fascisme à la française pour un parti qui prônerait un nationalisme outrancier, un interventionnisme forcené, un autoritarisme ridicule, un populisme vil et un totalitarisme délirant. Le FN correspond-il à cette description ? Je vous laisse en juger par vous-même.
Je maintiens par contre que P. Bilger semble être bien plus obsédé par le nazisme que les époux Klarsfeld au point de le voir figurer avec la Shoah dans l’expression « fascisme à la française »…
@genau
« Quelle valeur partager avec un communiste complice objectif d’un génocide pire que celui de Hitler ? »
Sur quels critères jugez-vous qu’un génocide serait pire qu’un autre ? La qualité ou la quantité ? Ou d’autres raisons plus personnelles ?
« On proposerait comme ultime remède l’absorption de cyanure. Si vous voulez tenter l’expérience, je ne suis, personnellement, pas tenté par ce choix »
Rédigé par : Christian C | 02 avril 2015 à 11:27
Le cyanure, quelle vulgarité !
C’est avec ce poison que Göring s’est suicidé dans sa prison.
Vous êtes sur un blog d’intellectuels, faites donc un effort, pensez à la socratique ciguë !!
@ Robert Marchenoir | 02 avril 2015 à 17:48
Je vous propose un test, celui de la réalité : on en reparle dans cinq ans ? Si vous avez raison, si dans les cinq ans qui viennent la Russie a provoqué une catastrophe, je vous paye un repas de caviar chez Petrossian (ne mégotons pas).
Pour que le pari soit équitable, je vous propose aussi de définir vous-même ce que serait la catastrophe en question. Et si le délai de cinq ans ne vous convient pas, je suis prêt à négocier.
Et ce n’est pas la peine de m’insulter, ça ne me fait ni chaud ni froid.
La question que tout le monde se pose après toutes ces brillantes interventions hurluburlesques éjaculatoires :
Le Christianisme, est-ce un fascisme religieux : le Christianazisme ?
Suffirait juste de tordre un tout petit peu les bouts de la croix du Christ et le tour est joué !
N’est-ce pas Gaspounet, alias Christian C ??
Garry Gaspary | 02 avril 2015 à 18:16
« Je maintiens par contre que P. Bilger semble être bien plus obsédé par le nazisme que les époux Klarsfeld, au point de le voir figurer avec la Shoah dans l’expression « fascisme à la française »…
Non non aucune obsession ! A peine… recensement de toutes les adresses des domiciles.
Bientôt l’application sur son portable ?
http://www.sudouest.fr/2015/03/31/bordeaux-la-carte-des-enfants-juifs-rafles-pendant-la-guerre-1877500-6072.php
Voilà Gégé. Une soupe, au lit et demain je remonte sur mon toit. Ils annoncent de la pluie samedi…
L’important, aujourd’hui, n’est pas ce que le manipulateur Jean-Jacques Bourdin a fait redire au manipulateur/manipulé Jean-Marie Le Pen, mais les déclarations d’Arnaud Montebourg aux Echos. Quand une génération politique est dominée par des gens suréduqués (politiquement s’entend) issus en général de la grande ou de la moyenne bourgeoisie (qui a pu leur payer des études longues), qui n’ont aucune connaissance du mode de penser et de vivre du peuple de leur pays (qui représente près de 90% de la population active ou passive), on ne peut que s’étonner de voir monter le populisme, en corrélation avec la montée du chômage. Le national-socialisme, c’était un peu (beaucoup ?) ça au début. Quand on se penche sur le casting du gouvernement de François Hollande, on ne peut qu’être atterré des choix de « compétence sociale » (sauf peut-être à la Défense nationale). La gestion compassionnelle de notre pays par François Hollande est dramatique mais avec le casting qu’il s’est choisi, peut-il avoir une autre posture ? Où en est François Rebsamen, avec Polemploi et le code du travail ? Où en est le jeune Macron, avec la réindustrialisation ? C’est plus facile de parler des Le Pen ou du nazisme d’il y a 75 ans ! Nous avons Manuel Valls, nous avons eu Pierre Messmer : pas la même jeunesse, pas les mêmes capacités. La volubilité remplace la ténacité. Mais la France n’a pas à craindre le nazisme. Nous avons tous la mémoire de la Grande Révolution et de ce qu’il en est advenu un quart de siècle après !
@Jean-Marc, Marc Ghinsberg, Giuseppe
Vous êtes hors sujet, preuve que vous n’y comprenez pas grand-chose. J’ai parlé de la dette et vous me répondez augmentation des prix.
Par ailleurs, lorsque le coût des salaires plombe l’économie et qu’on ne peut ni les baisser, ni baisser les coûts connexes tels que celui des congés maladie de complaisance ou des licenciements, la solution est bien de baisser les salaires par une dévaluation.
On ne passerait pas une Saint-Sylvestre avec Christian C, mais ça vous fait pas de mal de le lire.
Lui au moins on sait où il est.
Un coup de pied aux fesses, ça réveille.
Douloureux, mais juste.
@ Garry Gaspary 02 avril 2015 18:16
« Le nazisme est un fascisme à l’allemande caractérisé par son antisémitisme et la Shoah qui en a découlé »
Alors dites franchement : le parti national-socialiste allemand s’est caractérisé par son antisémitisme d’où la Shoah (puisque national-socialiste = nazi, en allemand !).
Ensuite, parlant au conditionnel, vous ne vous interdisez pas d’évoquer un fascisme à la française (le fascisme étant « tout terrain » 😉 qui révélerait un nationalisme outrancier, un interventionnisme forcené, un autoritarisme ridicule, un populisme vil et un totalitarisme délirant.
Moi qui ne connais pas le FN, à part peut-être un nationalisme affirmé sans savoir s’il est démesuré, et un populisme politicien égal à celui affiché par le Front de gauche, je n’ai pas perçu outre mesure, un autoritarisme plus ridicule que celui de Valls intervenant à l’Assemblée nationale, doigt pointé, transpirant, rouge de colère, ni un totalitarisme délirant.
Pour ma part de toute façon le totalitarisme EST délirant puisqu’il ‘impose’ aux citoyens l’adhésion à une pensée unique, la sienne, hors de laquelle ils sont exclus. Exemple : le communisme.
Ai-je bien répondu ? 😀
L’obséquiosité qui entoure les Klarsfeld et leur permanente auto-célébration me fatiguent. Ce soir encore c’est un assaut de bons sentiments dans l’émission pseudo-littéraire de l’abruti François Busnel.
@ Robert Marchenoir
Les reproches que vous faites à Franck Boizard, par exemple celui-ci : « …retrouvez le goût de la liberté, et étudiez un peu le sujet sur lequel vous prétendez vous prononcer de façon aussi péremptoire que non étayée sur des faits, avant de nous resservir les slogans directement décalqués des « éléments de langage… », ou n’importe quel autre, on pourrait vous les faire à vous identiquement. Ne vous en rendez-vous donc pas compte ?
C’est toujours comme ça, ou à peu près toujours comme ça, ça ne rate à peu près jamais : on reproche à l’autre ce qu’on fait soi-même.
On peut avoir envie d’en découdre, c’est effectivement alors comme cela qu’il faut faire.
Mais si on préfère l’apaisement, il faut savoir sortir de l’imitation réciproque…
Dans l’affaire ukrainienne c’est ce qu’ont fini par comprendre et par faire Merkel et Hollande en allant voir Poutine. Ils ont eu raison. Mais sans doute était-ce trop tard. L’Ukraine, l’Ukraine de Kiev, est d’ores et déjà quasiment désintégrée, sous l’effet des affrontements entre oligarques et autres bandes rivales armées. Nous devrions avoir honte de ce gâchis, car nous en sommes largement responsables.
Oui, je sais, Poutine aussi a sa part de responsabilité. La seule différence étant que la responsabilité de la France, c’est un peu la mienne.
@ Xavier Nebout
Recommençons.
Où avez-vous vu qu’une dévaluation consistait à vous donner 120 F contre 100 F ?
La multiplication des pains c’est dans le nouveau testament pas dans la vie réelle.
En cas de dévaluation vous avez 100 avant vous avez toujours 100 après. Le problème c’est que si vous avez une dette de 100 € avant il vous faudra désormais 120 F pour la rembourser. Parce que dévaluer de 20 %, ça veut dire qu’avant 1€=1F et après la dévaluation 1€=1,20F
Compris ?
@breizmabro à 21:06
« Moi qui ne connais pas bien le FN, à part peut-être un nationalisme affirmé sans savoir s’il est démesuré »
Je suis un peu comme vous, aussi suis-je allé voir « Le projet du Front National » – chapitre « Autorité de l’Etat » puis « Fonction publique » – et j’ai lu un paragraphe << L'Ecole Nationale d'Administration (ENA) veillera en particulier à recruter des hauts fonctionnaires patriotes >> Ce n’est pas a priori choquant, sauf que le jury à l’examen d’admission devra avoir des critères. Dans le langage courant de Marine Le Pen, les militants sont souvent appelés les patriotes. Ces critères seront-ils définis par les deux énarques déjà confirmés au FN, nommément Florian Philippot, 34 ans, engagé en 2010, et Philippe Martel, 60 ans, engagé en 2013 ? ou par d’autres patriotes plus disponibles ? C’est tout de suite compliqué, et tous les procès d’intention sont possibles. C’est comme l’identité française ou bretonne ou normande. Faut-il en parler ouvertement, en énonçant des critères, ou en souhaitant leur maintien, sans le dire ouvertement, en constatant l’action du hasard ? Tout texte programmatique politique est bien difficile à rédiger, pour faire réfléchir, éventuellement convaincre, rassembler et faire adhérer : c’est plus facile de juger sur des détails de la personnalité des leaders, quitte à en avoir plusieurs de rechange dans la même famille… dans la même famille politique, je veux dire.
Il est nécessaire de demeurer très vigilant à propos du FN. Il ne faut pas baisser la garde. L’ancêtre vient encore de se faire remarquer par une sortie immonde concernant les camps de concentration.
Ce type est président d’honneur du FN. Alors, on se calme, il est beaucoup trop tôt pour délivrer un certificat de bonne conduite au FN. Il est clair qu’une frange de ses adhérents est tout à fait en accord avec les propos de J M Le Pen.
« Il y a le nazisme futile comme il y a le nazisme obsessionnel. Une chaîne qui va de Jean Roucas aux époux Klarsfeld. »
Jean-Marie Le Pen a fait la démonstration hier en maintenant sa déclaration sur les chambres à gaz qu’en ce qui le concerne, le nazisme est une futilité, bref un détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale qui ne mérite pas que l’on s’y attarde.
Non, finalement le FN et le nazisme ont bien un lien de parenté, en tout cas avec les radicaux de ce parti dont le « patriarche » est le chef de file incontesté.
Pauvre Marine Le Pen, tant que son père continuera à vociférer devant les micros et caméras, elle aura bien du mal à nous convaincre que le FN est un parti « respectable ».
Mais que peut-elle faire ? L’empêcher de se rendre aux invitations des médias qui ne cessent de le solliciter ? Impossible. Son père est la souche du Front National et au FN la souche c’est un sujet tabou, pas question d’y toucher.
JM Le Pen a encore dérapé ?? mince alors !
Nous qui vous avions promis un répit jusqu’aux régionales afin de vous remettre du combat acharné que vous avez mené contre la Bête Immonde et les retours aux « »Zeures les plus sombres de l’Histoire », c’est loupé !
Ce malheureux Valls va devoir se remettre au boulot plus vite que prévu et nous faire écouter à nouveau sa belle voix de ténor : « c’est intoléraaaaable » !!
Veuillez excuser notre Patriarche, nous l’avions fait hiberner le temps des élections par prudence, et voilà qu’il remet en transes la France entière avec ses blagounettes ringardes.
Ne baissez pas la garde comme dit Jack et soyez vigilants, la Bête ne dort que d’un oeil.
Mort de rire de bon matin !
@ breizmabro
Le parti nazi était néanmoins un parti fasciste par son adhésion aux valeurs fascistes que je vous ai listées. Encore une fois, la question est : peut-on qualifier de fasciste à la française un parti français qui ferait aussi siennes ces valeurs ? Ma réponse est évidemment oui.
Et non, vous n’avez pas bien répondu, je ne prendrai qu’un exemple pour vous en convaincre, exemple que vous pouvez aisément généraliser à toutes les autres catégories : vous confondez autorité et autoritarisme. M. Valls a de l’autorité en tant que Premier ministre, autorité qu’il tente de faire respecter, et je veux bien entendre que vous le trouviez alors ridicule. Mais l’autoritarisme ridicule, c’est quand le maire de Béziers placarde des affiches de flingue dans la ville avec comme slogan « La police municipale a un nouvel ami ».
Ai-je bien expliqué ?
« La gauche ce n’est ni le césarisme ni le bonapartisme, c’est le débat »…
Voilà une nouvelle édifiante que nous sert la garde des Sceaux : la gauche aux manettes serait un régime de type monarchique sans débat, avec plébiscite (les sondages) et apparence démocratique, et, d’après Wiki (car il faut aller
chercher précisément le sens de « césarisme ») : la confusion des pouvoirs d’un organe incontrôlé, qui ajoute : définition même de l’autoritarisme.
Enfin, une « insoumise » (Obs) qui participe du régime monarchique sans débat et nous le fait savoir ! Comme César, élu démocratiquement – comme chacun sait, bâtisseur à ses heures conquérantes et non destructeur !
Ca fait du bien de se savoir gouverné par des personnes lucides.
@ Christian C
Au questionneur multiple, souvent inspiré.
Pire Staline qu’Hitler, c’est d’abord une utilisation exceptionnelle du langage dans le domaine de l’horreur et de l’absurde. A ce niveau de contemplation, nous ne sommes pas dans le quotidien. L’ordre des valeurs obéit à un classement extra-humain, il n’y a pas de haut et de bas, seulement une gradation idéelle, qui autorise un simple péjoratif.
Sinon, que dire ? Tortiller une explication point par point, cartouche par cartouche, pendaison par pendaison…
Ensuite, oui, il y a une vision quantitative : Staline et ses séides ont eu un champ d’exaction géographique et temporel immense, qu’ils ont exploité, de la famine en Ukraine jusqu’aux diverses Kolyma, avec persévérance.
Enfin, un domaine politique. Hitler cachait ses camps à l’intérieur de son pays, réglait une question interne, propre à son délire de race, entre autres, le plus petit commun multiple de la répression politique étant le propre de toute dictature. Staline a usé des idiots utiles de France et ailleurs pour diffuser une image irénique de l’URSS, véritable poison qui a failli coûter la vie à l’Europe tout entière sans utiliser l’argument militaire, uniquement l’endoctrinement. La France a été complice moralement de Staline, jusqu’à pleurer sa mort, et continue en évitant de jeter aux orties les Thorez, Waldeck Rochet, Duclos, et bien d’autres pour cibler toutes ses attaques politiques sur un danger qui n’existe plus, définitivement fracassé après Nürnberg.
Le poison communiste est toujours présent, et les Français aiment ça.
@Marc GHINSBERG
Vous avez sauté un épisode.
A l’échelle d’un pays, dévaluer sa monnaie n’est pas dévaluer son actif, mais le diviser en un nombre d’unité supérieur.
L’euro se dévalue, alors les actions montent…
Compris ?
Remarquez, vous avez des circonstances atténuantes, 99 % des Français n’y comprennent rien.
@genau | 03 avril 2015 à 09:18
« Le poison communiste est toujours présent, et les Français aiment ça. »
Exact. Marc Lazar dans son livre « Le communisme une passion française » l’explique très justement.
@genau
Struthof, Birkenau, Auschwitz, Drancy, Belzec, Chelmno, Majdanek, Sobibor, Treblinka, et j’en laisse quelques autres de côté ; les frontières du Reich ont effectivement évolué entre 39 et 45, la localisation des camps également.
Au-delà de ces considérations géographiques, je ne suis pas client d’un match Hitler/Staline 75 ans après.
@genau
Je vous suis en tous points, et il conviendrait à titre d’exemple pour les naïfs, de rajouter la brillante carrière du nommé Boudarel et les procès qui ont ajouté à ses lauriers.
@ Garry Gaspary 03 avril 2015 08:48
Vous vous défendez bien mais vos explications ne m’ont pas convaincue totalement. En effet, ne vous en déplaise ;), je ne me confonds pas dans mes explications lorsque j’évoque Valls, autoritarisme et autoritaire, car contrairement à vous je ne trouve pas M. Valls autoritaire, à savoir qu’il se fait respecter de ses troupes mais qu’il agit avec autoritarisme c’est-à-dire qu’il impose sa vision politique, qu’il ne tolère pas la contradiction, d’où ses tragicomédies à l’Assemblée nationale qui ne sont pas du meilleur effet si l’on en croit les votes et les abstentions.
Quant à Robert Ménard qui, revenu dans sa ville, essaie de la sauver de la misère où elle a été engloutie et de la sécurité qui a été abandonnée, il est possible que ce choix ne soit pas du meilleur goût et qu’il n’empêchera ni les cambriolages ni les agressions, mais cette affiche a, paraît-il, été adoptée à l’unanimité par le conseil municipal, y compris par ses opposants.
La différence est patente entre quelqu’un qui fait voter un projet et qui met en application ce projet adopté à l’unanimité, et quelqu’un qui fait voter une loi au Parlement au moyen d’un article (indiscutable) par peur du débat, ou qui ne respecte pas le vote des citoyens qui rejettent sa politique. Ce comportement n’est pas de l’autorité C’EST de l’autoritarisme.
« …peut-on qualifier de fasciste à la française un parti français qui ferait aussi siennes ces valeurs ? »
Non. Vous ne pouvez qualifier quelqu’un de voleur s’il n’a pas encore volé même si cette idée ne lui répugne pas. Les procès d’intention sont toujours très dangereux car ils sont les corollaires de la dénonciation calomnieuse.
Kenavo ar c’hentañ 😀
Une maxime d’intello de gauche
Discuter avec une personne ayant une opinion contraire à la sienne, c’est lui permettre d’émettre cette dernière, et donc la cautionner.
D’où la loi Gayssot qui interdit les débats dérangeants pour l’histoire telle qu’elle doit être pour être conforme aux idées de gauche.
« Merci, même si j’ignore auquel de mes commentaires vous faites allusion… »
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 avril 2015 à 18:00
Je faisais allusion au premier de vos commentaires, celui concernant les époux Klarsfeld et leur mission purificatrice. Cela dit je comprends votre embarras en constatant qu’avant la publication de mon commentaire vous en aviez vous-même signé d’autres sur un tout autre sujet. J’ai d’ailleurs suivi un peu tout cela et ai même cliqué un de vos lien, celui portant sur la désinformation russe, et je dois avouer avoir été quelque peu déçu, beaucoup d’explications mais hélas pas de « faits ». Je m’en vais suivre vos autres liens, peut-être plus intéressants…
@ Xavier NEBOUT
Décidément vous êtes sacrément têtu.
A l’échelle d’un pays dévaluer, c’est augmenter la valeur, exprimée en monnaie nationale, des dettes contractées en monnaie étrangère.
Par ailleurs, si vous avez mis 10 000 € sur un compte sur livret, pour aller passer par exemple des vacances en Allemagne, que Marine arrive au pouvoir, sorte de l’euro, dise 1F = 1€, vous aurez alors 10 000 F sur votre compte sur livret. Mais le franc se sera dévalué dès le lendemain de 20%, et donc pour acheter 1€ il vous faudra débourser 1,20 F.
Votre patrimoine financier placé sur votre compte sur livret aura perdu 20% de sa valeur par rapport à l’euro et il vous faudra trouver 2000 F supplémentaire pour pouvoir passer les mêmes vacances car vos 10 000 F ne se transforment pas en 12 000 F automatiquement du fait de la dévaluation.
Je pense que vous confondez l’inflation qui s’accompagne généralement d’une augmentation de la monnaie en circulation et la dévaluation qui modifie la valeur d’une monnaie nationale par rapport aux monnaies étrangères.
C’est pourtant plus simple que le mystère de la trinité !
@Marc GHINSBERG
Vous nous montrez ce que valent les diplômes d’économie !
Oui, quand on dévalue, il faut plus de monnaie pour l’échanger avec une autre, c’est-à-dire pour honorer ses dettes, mais la valeur du patrimoine national reste constante.
Si bien que ce patrimoine vaut plus de monnaie dévaluée.
Et c’est pourquoi les actions – les morceaux de patrimoine industriel – montent lorsque la monnaie se dévalue.
Je serais étonné que vous ayez fait long feu dans la banque…
@ Marc GHINSBERG
Ben oui, dévaluer rend les produits importés plus chers et les produits exportés moins cher. C’est fait pour ça.
Quant à la dette nationale, elle est dans sa quasi-totalité rédigée en « monnaie nationale ». Quand la « monnaie nationale » changera de dénomination, franc au lieu d’euro, la valeur nominale de la dette sera inchangée. Là n’est pas le problème.
Sortir de l’euro sera un grand chambardement. La question est de savoir quand cela se fera et surtout, selon la formule du regretté Bernard Maris, si cela se fera « de gré ou de force ». Il serait éminemment préférable que ce soit « de gré », mais cela n’arrivera pas car ce serait reconnaître un échec, ce que nos chers dirigeants, dans leur infinie vanité, ne veulent absolument pas. Alors ce sera de force, et ce ne sera pas une partie de plaisir…
@Denis Monod-Broca
« Quant à la dette nationale, elle est dans sa quasi-totalité rédigée en « monnaie nationale ». Quand la « monnaie nationale » changera de dénomination, franc au lieu d’euro, la valeur nominale de la dette sera inchangée. Là n’est pas le problème. »
Génial, alors il faudra instituer comme monnaie nationale le grain de sel pendant une année, il ne restera plus qu’à rembourser nos 3200 milliards d’euros de dette avec 3200 milliards de grains de sel, après on remettra une autre monnaie nationale…
Pour ma part j’ai déposé des euros en banque et tant qu’il existera elle me devra des euros sur mon compte en devises mais pas des grains de sel.
@ Xavier NEBOUT
Quand votre monnaie est faible, les pays à monnaies fortes achètent vos produits et vos entreprises plus facilement.
Aux deux, vous devriez regarder le bank run existant en Grèce et la crise qui se profile.
@Denis Monod-Broca
La question que vous soulevée est controversée. Je vous renvoie au débat Apparu-Philippot.
http://www.liberation.fr/politiques/2014/01/16/prise-de-dette-sur-la-sortie-de-l-euro_973376
@ Xavier NEBOUT
N’importe quoi. Les actions des entreprises ne montent pas systématiquement du montant de la dévaluation. Celles qui sont exportatrices peuvent retenir la faveur des investisseurs puisqu’une dévaluation a pour but et pour effet de favoriser les exportations. En revanche, celles qui sont fortement importatrices (de matière première, d’énergie…) vont voir leur coût de production augmenter et ont toutes chances de voir leur cours baisser.
Pour le reste, je vous signale que j’ai travaillé pendant quarante ans dans la banque et que j’y exerce encore quelques fonctions.
@ Jean-Marc
Je vous laisse à vos grains de sel.
@ Marc GHINSBERG
Oui la question est controversée.
Est-elle d’ailleurs si importante ? La sortie de l’euro se fera avec restructuration de dette. Donc un peu plus un peu moins…
Ce ne sera pas une partie de plaisir mais comme c’est inéluctable nous ferions bien de nous y préparer,
Mais, comme ceux du conte qui ne veulent pas voir que le roi est nu, ils ne veulent pas voir que l’euro est fichu.
herman | 03 avril 2015 à 12:01
Quel type d’informations cherchez-vous sur la Russie ? Et lisez-vous l’anglais ?
Je connais un peu le « Roucas-blanc », un joli petit quartier de Marseille, on ne sait pas comme il est réservé…
Doit bien y’avoir des felds klar, zum bei spiel…. mais bon.
On n’y peut pas grand-chose encore, entre les mots, puisque les mots écrasent la mémoire étendue en eux : ils prennent plus de place avec presque rien…
Ensuite, c’est le shaker !
Ah !
Drame de l’histoire, le FN a atteint sa crue en élévation élective, alors c’est le drame… familial !
Reste à comparer les drames… et même les familles.
Le FN nous amuse, et la Shoah nous amuse ?
Qui bloque quoi ?
@Marc GHINSBERG
En économie, on raisonne toujours « toutes choses étant égales par ailleurs ». Si on dévalue notre monnaie par rapport au dollar et l’euro, que vaudront les actions des entreprises du CAC 40 en dollar et en euro dont les actions sont disséminées dans le monde ? La même chose !
@Jean-Marc
Vous m’en apprenez, des choses.
@Xavier NEBOUT, Marc GHINSBERG et Jean-Marc
Hé les gars, je finis de lire le dernier Piketty et je me joins à vous pour le débat ! 🙂
@ Xavier NEBOUT
Vous êtes un sacré farceur. La dévaluation a précisément pour objet de faire en sorte que les choses ne soient pas égales par ailleurs.
Mais supposons une entreprise dont l’activité et les résultats seraient parfaitement neutres par rapport à la valeur relative de la monnaie. Si on suppose une dévaluation de 20 % le cours de son action en francs n’augmentera pas de 20%, je ne sais pas d’où vous tenez cette idée. Regardez comment ça c’est passé lors des dernières dévaluations avant l’€.
Ce qui fait la valeur d’une entreprise c’est essentiellement sa capacité à dégager dans le futur des bénéfices et pas l’actif net (ce que vous appelez le patrimoine ) qui ne correspond que très rarement au cours de l’action.
@Achille
Plus on est de fous…
« @herman, quel type d’informations cherchez-vous sur la Russie ? Et lisez-vous l’anglais ? »
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 avril 2015 à 22:33
Oh, tout juste en savoir un peu plus sur le système et les méthodes poutiniennes. On lit tout et son contraire sur Poutine, on peut donc effectivement penser que les défenseurs de Poutine seraient d’une façon ou d’une autre influencés, c’est pourquoi j’ai suivi vos lien sur la désinformation russe. Je dois d’ailleurs dire que le second lien apportait plus d’informations (l’enquête sur l’usine à propagande), bien que j’eusse apprécié que les vidéos témoignages des journalistes passés par cette « usine » soient au moins sous-titrées en anglais, ce qui répond à votre seconde question.
@ Xavier NEBOUT, Marc GHINSBERG, Jean-Marc, et Achille
Une autre vision sur la sortie de l’Euro.
Souhaitable et indispensable, ou l’inverse.
http://russeurope.hypotheses.org/3516
@ Achille | 04 avril 2015 à 13:32
« Hé les gars, je finis de lire le dernier Piketty et je me joins à vous pour le débat »
Ça me fait penser à une anecdote personnelle.
J’ai, parmi mes petits-enfants, un garçon plein d’énergie, dynamique, sportif en diable, bref tout sauf un fort en thème.
Quand sa mère nous le confiait pendant les vacances, je prenais soin de lui faire lire un texte, qu’il devait commenter. La base de la pédagogie, du moins je le croyais.
Un jour, il devait avoir environ 7 ans, après une lecture, peut-être un peu difficile pour son âge, il m’a regardé d’un air grave, et m’a dit : « tu sais papy, je suis fatigué, j’ai les yeux plein de lettres » ! (sic)
J’ai compris qu’il me restait encore beaucoup à apprendre en pédagogie.
Alors Achille une question, avez-vous les yeux pleins de lettres avec en plus les chiffres et les graphiques qui vont avec quand il s’agit d’économie ?
En un mot, pouvez-vous faire un commentaire sur ce livre ??
En un mot ou en cent !
@herman
Voici une sélection de sources en anglais.
Ces deux sites couvrent l’actualité du monde russe à l’aide de traductions de sources russes (notamment de l’opposition) :
http://www.interpretermag.com/
http://windowoneurasia2.blogspot.fr/
Une partie de leurs textes sont communs. Paul Goble est un professeur américain. Ses traductions (probablement réalisées par une armée de stagiaires) ne sont pas très bonnes, mais la quantité remplace la qualité. Il y ajoute ses propres analyses (en petit nombre).
Le blog The Power Vertical, de Radio Free Europe, publie un podcast quotidien sur l’actualité russe, et une discussion hebdomadaire très intéressante d’une vingtaine de minutes avec un panel de spécialistes de la région :
http://www.rferl.org/archive/The_Power_Vertical/latest/884/884.html
Parmi les participants réguliers, Mark Galeotti (spécialiste de la Russie et des questions de sécurité) a son propre blog :
https://inmoscowsshadows.wordpress.com/
Il se rend régulièrement dans le pays (ce qui veut dire qu’il a besoin d’un visa et donc qu’il exerce une certaine autocensure sur ses propos…).
Catherine Fitzpatrick, qui traduit pour The Interpreter, ne voyage pas en Russie, et parle donc plus librement :
http://3dblogger.typepad.com/minding_russia/
Le professeur Timothy Snyder, historien spécialisé dans l’Europe centrale (« Terres de sang »), lit ou parle une dizaine de langues européennes, et donne régulièrement des interviews ou des conférences disponibles sur YouTube. L’un des mieux placés pour expliquer la Russie contemporaine à la lumière de la Seconde Guerre mondiale :
http://timothysnyder.org/
Plutôt de gauche :
https://www.opendemocracy.net/od-russia
Couvre l’Internet russe :
http://globalvoicesonline.org/-/special/runet-echo/
De l’université George Washington :
http://russialist.org/
John Schindler, historien militaire américain, ancien officier de renseignement de la NSA, auteur d’un livre sur la guerre de Bosnie, aborde régulièrement les questions de politique étrangère et de sécurité du monde russe. Son expérience directe des questions d’espionnage, et ses contacts dans ce milieu, sont particulièrement pertinents, étant donnée l’influence massive des services secrets sur la politique intérieure et étrangère de la Russie depuis 1917 (et même avant) :
http://20committee.com/
Analyses en provenance d’Ukraine (il faut passer par-dessus le mauvais anglais) :
http://english.gordonua.com/news.html
Réfutation régulière des fausses nouvelles produites par la propagande du Kremlin, par une école de journalisme de Kiev :
http://www.stopfake.org/en/news/
Actualités de Lituanie, très centrées sur la politique étrangère russe par la force des choses :
http://en.delfi.lt/
Comme vous le voyez, pas une seule source française. Si quelqu’un en connaît qui soient à la fois indépendantes du Kremlin, approfondies, sérieuses et honnêtes, je suis preneur…
@ Tipaza | 04 avril 2015 à 16:08
Cela fait bien quatre mois que je suis dessus et j’en suis à la page 760 (sur 950). N’étant pas économiste de formation, mon commentaire se limitera donc à celui d’un candide.
Je trouve toutefois le livre assez bien construit et très documenté. Quelques formules de base, des rappels sur les théories des économistes du XIXe et XXe siècle, beaucoup de graphiques, un style agréable à lire qui le rend accessible à tous pour peu qu’on ait la volonté de se taper les 950 pages.
Cet ouvrage tend à démontrer que les inégalités sociales qui reposent principalement sur l’héritage et les revenus dans les pays industrialisés ne cessent de se creuser, les guerres ayant simplement eu pour effet de ralentir le processus. Mais depuis les années 2000 le processus a repris son cours normal, les riches devenant toujours plus riches et les pauvres plus pauvres.
Comme l’a dit un jour Rockefeller, c’est le premier milliard qui est le plus dur à gagner.
Mais si vous voulez en savoir plus, vous avez deux solutions : aller sur Wikipédia (je ne vous montre pas le chemin, je sais que vous le connaissez très bien) ou mieux encore vous lisez le bouquin. Je ne doute pas que vos capacités intellectuelles qui font l’admiration des lecteurs de ce blog vous permettront d’en tirer toute la substantifique moelle.
@ Tipaza
La fin de l’euro est une autre discussion, une fin que je n’exclus nullement.
Là nous parlions d’une sortie de l’euro.
Je constate que la Grèce n’est pas sortie de la zone alors que nos détracteurs nous disent que c’est gagnant, alors je me demande pourquoi.
La Grèce a déjà bénéficié d’une centaine de milliards d’abandon de dette et en espère encore peut-être même plus. Son jeu est de faire pression avec Poutine qui au lendemain des élections proposait une aide avec pour objectif ses ports méditerranéens.
Pour les bons pères de famille français, italiens, espagnols, portugais, la solution est évidente, placements or ou ouverture de compte en Allemagne.
Le bank run grec prouve que les Grecs n’ont pas confiance dans leurs banques et après les déclarations de Lagarde, et ce qui s’est passé à Chypre, ils ont parfaitement raison.
En un mot ou en cent !
En un mot commençant…
@Denis Monod-Broca | 03 avril 2015 à 21:17
« La sortie de l’euro se fera avec restructuration de dette. Donc un peu plus un peu moins…
Ce ne sera pas une partie de plaisir mais comme c’est inéluctable nous ferions bien de nous y préparer,
Mais, comme ceux du conte qui ne veulent pas voir que le roi est nu, ils ne veulent pas voir que l’euro est fichu. »
Exactement. Ils ont surtout la trouille que la sortie de l’euro de la Grèce réussisse comme l’Islande l’a fait, ce dont on parle peu.
De toute façon aucun pays ne pourra payer sa dette.
https://www.youtube.com/watch?v=uCtfswOc1-8
Piketty et Patata : un mathématicien américain a eu accès à la banque de données d’Amazon qui peut connaître le pourcentage de lecture d’une oeuvre, Piketty n’a pas dépassé 7%… sur les milliers de livres vendus par Amazon.
À ma grande honte j’ai ainsi découvert que je n’avais jamais franchi le cap des 3% des oeuvres de Houellebecq, Zemmour, Marguerite Duras, et qu’avec Victor Hugo je ne sais toujours pas si Napoléon a gagné ou perdu à Waterloo…
@ Marc GHINSBERG
Je suis d’accord avec vous, mais je pense qu’ils vous font courir, attention à l’essoufflement cardiaque…
Sans rentrer dans les détails je voulais préciser que l’inflation est la représentation moyenne de tous les prix et de leur hausse dans une durée par exemple annuelle.
Le ressenti du consommateur peut être différent s’il voit flamber le prix d’un produit qu’il utilise couramment.
Bon, j’en resterai là, pour cet écart de trajectoire, les mécanismes sont plus complexes quand il s’agit que la BCE intervienne pour maintenir un certain niveau d’inflation en jouant sur un critère essentiel qui est le taux directeur : le but étant toujours de maintenir une inflation voisine de 2% annuel.
@Jean-Paul Ledun !
Mais non ! c’est pas comme ça !… mais vous y allez avec les mots brusquement !
Il faut écrire :
« En un mot comme en cent,
en un mot commençant »…
et pas :
« En un mot ou en cent !
En un mot commençant… »
C’est un pas compliqué, isn’t it ?
C’est pas qu’on impliquerait, n’est-ce pas ?
L’effort supporte le salut !
@Marc GHINSBERG
« Toute chose étant égale par ailleurs », ça veut dire que l’on parle d’un paramètre à l’exclusion de tout autre.
Donc, si la France dévalue sa monnaie, une action Total dont la quasi totalité des actifs et de l’activité se trouve hors de France conservera toutes choses étant égales par ailleurs sa valeur en dollar ou en euro, puis par ailleurs, variera éventuellement en fonction des conséquences de la dévaluation.
Ca commence à rentrer ?
D’autre part, si vous décrétez une dévaluation sans augmenter la masse monétaire, vous allez créer une pression au réajustement.
@ Xavier NEBOUT
Mais mon pauvre ami en prenant l’exemple de Total vous vous tirez une balle dans le pied. Total n’a de français que le nom et la localisation de son siège social. La majeure partie de ses activités se fait à l’étranger, effectivement ses actifs sont à l’étranger et son chiffre d’affaires pour l’essentiel est libellé en $. Dans ces conditions toute diminution de l’€ par rapport au $ lui est profitable comme c’est fort bien expliqué dans son rapport annuel. C’est le contre-exemple type.
J’arrête là notre échange, votre cas est désespéré.
@Robert Marchenoir
Eh bien, merci beaucoup !
Je dois être idiot ou fatigué (je préfère pour mon ego la seconde solution), mais je n’ai pas compris la conclusion de votre billet.
Je suis votre blog depuis son début. C’est la première fois que se pose la question : « Qu’avez-vous voulu dire ? »
Car Roucas, un humoriste pas drôle et vieillissant, on s’en moque !
Les époux Klarsfeld, si vous avez voulu dire que tout n’est pas à prendre comme arguments pour expliquer la situation actuelle du FN, alors j’ai compris. Ouf ! Mais pas certain de mon interprétation.
Je me suis un peu noyé dans votre billet (défaut de plaidoirie ? :-))
Je n’ai pas lu les commentaires de ce billet.
Cordialement.