Le Mur des cons, l’Arc de Triomphe dévasté : un double cataclysme…

L’actualité qui sait être à la fois tragique et ironique a réuni, pour le pire, deux événements : le procès de l’ancienne présidente du Syndicat de la magistrature (SM) pour injures publiques à la suite de ce qu’il a été convenu d’appeler le Mur des cons révélé en 2013 grâce à un journaliste clairvoyant qui comme souvent, dénonçant le scandale, a été jugé fautif (Le Figaro); la dévastation le 1er décembre de l’Arc de Triomphe par une bande de casseurs d’habitude venus des banlieues parisiennes, d’ultra-gauche déguisés en Gilets jaunes, ou de Gilets jaunes authentiques.

Bien sûr ces deux épisodes ne sont pas de même nature, n’ont pas la même gravité mais révèlent, chacun à leur manière, un changement radical du terreau et de la décence français.

Pour le premier, il a fallu attendre le début du mois de décembre 2018 pour que cette affaire bouleversante au sens propre pour une part importante de la magistrature et la société mais éclairante sur quelques énergumènes du SM, puisse être enfin jugée. Elle a bénéficié de toutes les subtilités dilatoires de l’état de droit qui donne souvent l’impression aux citoyens que l’urgence judiciaire est inversement proportionnelle à l’ampleur du trouble causé à l’opinion publique et aux fondements de la démocratie.

Le Mur des cons n’est pas une offense capitale à l’image de la Justice et à la République parce que j’y suis et que je m’en félicite. Pour être sincère je ne raffole pas de certains compagnonnages mais je m’honore de me voir en robe rouge d’avocat général coexister avec des parents de victimes assassinées.

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Ce qui a été commis là avec ce panneau et cette impudence à la fois bête et provocatrice a constitué un moment clé de l’Histoire judiciaire française, faisant presque oublier par son odieuse singularité, partialité et abjection Outreau et ses sinistrés.

Ce Mur qu’on a osé qualifier de pochade a ouvert une période où non seulement la magistrature – à cause du SM et bien au-delà de lui – n’a plus pu plaider son absence de politisation mais où, dans son ensemble, en dépit des protestations et de la bonne foi de beaucoup, elle a été mise en cause, réputée injuste et décrétée partisane. Son acquittement est devenu inconcevable.

2013 : un choc judiciaire, une indignation populaire.

La dévastation de l’Arc de Triomphe, dans son genre, est une horrible « première ».

On peut trop vite l’oublier en s’obsédant sur les réponses à donner à la crise inouïe qui agite la France tout entière et sur une haine qui, ciblant exclusivement le président de la République, et avec quelle grossièreté, frappe par son caractère absolument inédit. Il ne s’agit plus de politique mais de ressentiment profond.

Pourtant le gouvernement n’a pas eu besoin de suivre les conseils de Jean-Pierre Raffarin toujours très original ! – il faut dialoguer avec les Gilets jaunes (mais avec quels représentants et seront-ils présents ou non ?) – pour enfin lâcher du lest. Encore une démonstration de la justesse de cette pensée à la fois philosophique et sociale : pourquoi attend-on d’être au fond du trou pour se demander comment on est arrivé au bord ?

Le Premier ministre a annoncé le gel des tarifs de l’électricité et du gaz, un moratoire sur sur le carburant et un allègement du contrôle technique. C’est tard, j’espère que ce n’est pas trop tard et que la masse des Gilets jaunes en même temps soutenue et honorable saisira ce recul intelligent qui lui est offert. C’est bien mieux que rien et le quotidien modeste de beaucoup sera un peu soulagé (Morandiniblog).

La souillure de l’Arc de Triomphe n’est pas l’un de ces débordements inévitables et suscitant une indignation à la fois vive et résignée – c’est nul mais on n’y peut rien ! – que des manifestations parisiennes ont connus, pratiqués et fait subir. C’est une dévastation qui marquera comme une césure entre une démocratie même exacerbée, voire dévoyée et une sauvagerie non républicaine, l’amnésie et la fureur obtuses de brutes cassant pour le plaisir et s’attachant à détruire notre suprême symbole national – avec ce Soldat inconnu quintessence de tous nos héros anonymes et sacrifiés pour le futur, le nôtre – avec une rage ostensible, une visibilité arrogante et une impunité assurée d’elle-même.

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Quand on dévaste l’Arc de Triomphe, on n’est plus dans la communauté nationale. On la hait ou on n’aspire qu’au vertige chaotique et incendiaire d’un internationalisme de la violence et de la subversion.

On m’a amusé avec la tentative d’impliquer l’ultra-droite – elle peut être inepte et agressive mais en général elle hypertrophie plus les symboles nationaux qu’elle ne les brise alors que l’ultra-gauche, porteuse d’une dérision révolutionnaire, ne va pas pleurer sur des destructions qui saccagent l’emblème d’une société que même au repos elle aspire à mettre à bas.

Le procès du Mur des cons : enfin !

La destruction de l’Arc de Triomphe : une profanation et une violation qui en disent long.

Les responsables et les coupables de ce double cataclysme seront-ils impunis ?

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Monsieur le président, il y a une solution !

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Voir les Commentaires (123)
  1. Après « Police vos papiers », opuscule édité à l’époque par le SM et où les policiers étaient représentés avec une tête de porc,
    http://www.syndicat-magistrature.org/Vos-papiers-Que-faire-face-a-la.html
    Après un second opuscule de la même veine,
    http://www.syndicat-magistrature.org/Le-Guide-du-manifestant-arrete-mis.html
    Comment ne pas voir que la mouvance soixante-huitarde qui gangrène depuis l’origine ce syndicat de magistrats, portait en germe son « apothéose » qu’est le Mur des cons ?
    Pour peu que cette affaire soit dévolue en appel à Evelyne Sire-Marin, responsable du SM à l’époque de l’opuscule porcin, aujourd’hui présidente de chambre à la cour d’appel de Versailles, sa collègue en charge du SM au moment du Mur des cons peut dormir sur ses deux oreilles !
    Tiens, une idée pour votre prochaine session YouTube, Philippe : inviter la rousse Evelyne, elle a l’habitude des caméras et ce serait autrement punchy que la délicieuse Béatrice Brugère.

  2. Merci pour ce texte : j’ai enfin l’impression de retrouver l’ombre d’une grande Dame oubliée. Cela fait un bien fou !

  3. Pour être sincère je ne raffole pas de certains compagnonnages mais je m’honore de me voir en robe rouge d’avocat général coexister avec des parents de victimes violées et assassinées. (PB)
    Vous avez bien raison et c’est aussi pour cela que nous vous estimons.
    L’honneur ne se mesure pas au poids des décorations, mais à des attitudes dans l’existence.
    La destruction de l’Arc de triomphe : une profanation et une violation qui en disent long. (PB)
    Que Philippe Bilger, soucieux du respect du sens des mots me permette de lui rappeler que le terme profanation n’est en principe consubstantiel qu’à ce qui touche au sacré, au divin.
    Mais puisque nous vivons sous un régime qui a évacué le divin et donc le sacré, le terme profanation est alors impropre dans son sens premier.
    Rappelons aussi qu’à la place de l’arc de triomphe imité de l’antique et recouvert de la statuaire contestable que nous connaissons, nous aurions pu avoir eu droit à un éléphant gigantesque, selon le projet original…
    Babar est-il sacré ? Pas vraiment mais l’important n’est pas là.
    Sous ce monument se trouve la tombe du Soldat inconnu, qui, sans être non plus recouverte d’une aura sacrée au sens religieux du terme tout en obligeant au respect dû à toute tombe, est en plus chargée d’une symbolique très forte incitant au recueillement dans la mesure où elle focalise à elle seule le sacrifice de centaines de milliers de Français, nos anciens, qui, quelles que soient leurs origines et leurs convictions, ont fait le sacrifice de leur vie pour que la France reste elle-même.
    Cette tombe dans sa grande simplicité nous incite aussi, dans le silence, à nous poser des questions.
    Comment être digne de tels exemples ? Aurions-nous été capables de faire ce qu’ils ont fait ?
    Et de nos jours où la France est de plus en plus menacée de l’intérieur dans son existence de façon insidieuse parfois par ceux-là mêmes qui sont chargés de la défendre dans ses frontières et dans son âme, que faisons-nous à notre niveau pour elle ?
    …et une sauvagerie non républicaine… (PB)
    Précisons aux lecteurs étrangers qui visiteraient ce blog, qu’il existe en France depuis 1789 deux sortes de sauvagerie :
    1) La sauvagerie non républicaine : la mauvaise.
    2) La sauvagerie républicaine : la bonne.

  4. « Le procès du Mur des cons : enfin ! » dixit Philippe ; pas Edouard non non, le nôtre bien à nous qui nous câline de sa plume divine.
    Vous rêvez cher Philippe ! On dit bien que les loups ne se dévorent pas entre eux, les cons non plus !
    Ce n’est plus un mur mais une muraille de la bêtise gauchiste.

  5. Un journaliste servile, silencieux ou trop obéissant n’aurait pas permis de mettre à jour la bêtise du Syndicat de la magistrature qui se permet d’afficher un Mur des cons. Quelle naïveté de la part de ses représentants. N’importe qui aurait pu prendre des photos et les diffuser ! Y compris un syndicaliste qui se serait trouvé en conflit avec son organisation ou bien un autre syndiqué.
    Les syndicalistes se sont donc placés en situation de danger et ils doivent en payer le prix. Ce prix inclut aussi la déconvenue des justiciables français qui ne pouvaient pas imaginer cette sottise de la part de magistrats qui les jugent.
    Le journaliste se retrouve donc dans la situation d’un lanceur d’alerte qui fait oeuvre utile mais qu’on sanctionne. Un comble !
    La profanation de l’Arc de Triomphe est aussi le symbole de la bêtise. Mais s’y ajoute la violence aveugle et le mépris du peuple français, de son histoire et de ses héros. La Justice, la vraie, devra passer et sanctionner lourdement.

  6. Le tympan des cons, manquant se rompre le col pour décapiter les statues à la cathédrale de Reims: l’iconoclasme protestant, celui des musulmans à Bamiyan, le saccage des villes, des sites antiques, la profanation de Saint-Denis. Tout y est passé. L’Arc de triomphe aussi, exaltation de la guerre et de la victoire, comme si un peuple se mesurait à son obéissance au massacre. Force est de se réfugier dans la piété, le souvenir et les pleurs des mères et des filles pour donner à ce monument une force intime. Monument est d’ailleurs un drôle de mot, il s’agit d’un avertissement (monere, v.latin, avertir. D’où monition = avertissement solennel) qu’il s’est passé quelque chose. Il ne s’est rien passé à l’Arc de triomphe si ce n’est la manifestation périodique d’une victoire, la dernière en date, les autres s’empilant dans les musées, pêle-mêle avec les défaites.
    Les manifestants et leurs séides indésirables ont tout manqué: il fallait exiger la liberté et la responsabilité, le droit de vivre mal, mais aussi le droit de s’en mettre plein les poches, en travaillant, et non en spéculant ou en étant le serviteur d’un Etat irresponsable. Personne ne songe à remettre en cause la soumission. Alors, l’attaque de l’Arc de triomphe se justifie puisque les enfants des soldats de la liberté mendient aux palais de la République en scandant: « c’est pas assez, encore un peu, encore ».
    Macron a gagné, le peuple de violence était seulement un cheval au débourrage. Il a donc le temps d’octroyer, de lâcher les rênes pour un cadeau à tempérament, et demain, tirer le mors sur le chanfrein pour faire baisser la tête.
    Les vaincus de base seront ceux qui avaient encore un peu d’aisance et seront évincés de tout relâchement de la pression. Et pour faire bonne mesure, et donner une charogne à rogner, on donnera en pâture l’ISF au bon peuple qui se réjouira de voir punir les riches, bientôt plus visibles que sur la ligne d’horizon.
    Qui a réclamé plus de liberté pour investir, plus de faveur aux investissements, de souplesse avec les normes, la suppression des tracasseries et des privilèges administratifs ? Personne. On veut des lois, des avantages acquis et intouchables. C’est la France, et basta.

  7. Une victoire d’une équipe de France de football donne lieu à ce même type de dégradations. Comme le réveillon ou le 14 juillet. Il n’y a aucune raison que le trouble suscité par le gouvernement y échappe.

  8. Daniel Ciccia

    Mal nommer ou ne pas nommer les choses pour ce qu’elles sont, c’est apporter du malheur à la France. J’en déduis que, s’agissant de la protection de la démocratie, appeler un chat un chat, fût-il en gilet jaune, est le devoir intellectuel et moral auquel chaque citoyen libre doit savoir répondre lorsque l’heure sonne de se prononcer sur le chaos qui menace son pays.
    Le Premier ministre, M. Edouard Philippe, aujourd’hui, a fait des gestes d’apaisement. Il lui en a coûté sûrement. Mais ces gestes, avec notamment le gel des taxes pour six mois et une phase de discussions au plus près des populations, sont le maximum qu’il pouvait faire. Il a dit que le gouvernement tirerait au terme de cette période les conséquences de cette séquence en faisant le bilan de ce qui est possible de satisfaire ou pas.
    Cela ne neutralisera pas le mouvement. On le voit. Le président de la République a été massivement hué lors de son déplacement au Puy-en-Velay, fief de M. Wauquiez, où il allait à la rencontre du personnel d’une préfecture incendiée.
    Il est temps de se poser les bonnes questions sur la nature profonde de ce mouvement et de se demander si cette violence ne lui est pas consubstantielle et non pas, comme on se complaît à le créditer, marginale.
    La nature profonde de ce mouvement est insurrectionnelle et elle est de plus en plus attisée délibérément, en connaissance de ce à quoi elle peut déboucher. On sait qui elle sert et qui elle dessert politiquement. On sait plus encore les dégâts économiques et culturels que cette confusion créée et installe.
    Cela, au-delà des gloses médiatiques auxquelles cela donne lieu, témoigne que l’heure est grave pour la Patrie, celle qu’il est permis d’aimer. Infiniment plus grave que la question de « la faute originelle » sur l’ISF, éternel os à ronger idéologique pour éviter de se poser les bonnes questions.
    Ce qu’il y a derrière toute cette chienlit sympathique et exaltante, c’est un coup d’Etat qui ne dit pas son nom, parce que son nom est peut-être en partie « social » et appellerait automatiquement l’indulgence. Il utilise le vecteur de la colère d’une partie du peuple instrumentalisé et de la populace, mais c’est un coup d’Etat.
    Cette colère a été excitée et amplifiée à dessein. Des partis d’opposition, et plus encore des chevilles ouvrières et des militants de différents halos, y participent et le nourrissent.
    Il y a eu, au cours des différents blocages, une « jonction » particulière qui retient mon attention parce qu’elle a été tentée et qu’elle n’a pas eu lieu,. Il s’agit de celle opérée, sciemment, en direction des forces de l’ordre, les compagnies républicaines de sécurité, les gardiens de la paix, les brigades de gendarmerie mobile et l’ensemble des personnels soumis à cette épreuve harassante physiquement et moralement.
    M. Chalençon, comme de nombreux gilets jaunes, a prétendu que ces forces étaient de leur côté et avaient manifesté leur soutien. M. Chalençon, meneur dans le Vaucluse, a même déclaré que, samedi autour de l’Arc de Triomphe, des CRS leur avait dit « Tenez bon ». Il est vrai que circulait sur Facebook une « fake picture » montrant un gendarme anonyme avec un Post-it signé d’un « Ne lâchez rien ».
    Les enquêtes parlementaires et sénatoriales devraient se saisir de cette tentative à caractère séditieux. D’autres circonstances, le 1er mai, ont appelé, il y a quelques mois, de la part de M. Bas, notamment, une volonté de tirer les choses au clair.
    Ce n’est pas le cas aujourd’hui.
    M. Macron a déjeuné avec les forces de sécurité, après les événements de Paris. Cela n’est pas étranger à ce climat et aux tentatives de faire basculer ce qui demeure de protection autour de la République. Ils méritaient cet hommage et ce réconfort.
    Ceux qui composent nos forces de sécurité. Ceux qui en prennent plein la figure mais qui conservent leur intégrité et, à l’opposé de beaucoup de leurs compatriotes, ne lâchent vraiment rien, sont les héros de la République.
    Les seuls, avec les 20 % auxquels les sondeurs évaluent le nombre de compatriotes à ne pas entrer dans ce tourbillon jaune, à tenir leur poste.
    Mme Le Pen conjure le chef de l’Etat, au sortir de la réunion organisée à Matignon pour consulter les chefs de parti, de céder avant samedi afin de ne pas être le premier chef de l’Etat à devoir ordonner des tirs sur la foule.
    M. Mélenchon qui croit voir poindre dans ce fracas l’opportunité de fonder sa sixième République n’a pas daigné répondre à l’invitation. M. Ruffin, lui, a prédit à M. Macron un destin à la Kennedy.

  9. « Le Mur des cons, l’Arc de Triomphe dévasté : un double cataclysme… »
    Ou l’opportunité de sévir sur deux fronts, l’un d’une partie de l’élite, dévoyée, l’autre, d’une partie des manifestants, qui a également perdu son chemin. Un kairos ?
    On parle de ressentiment ? Ce livre est formidable et pas trop long – en fait, on en voudrait plus, c’est si intéressant :
    https://www.odilejacob.fr/catalogue/histoire-et-geopolitique/histoire/ressentiment-dans-lhistoire_9782738118745.php

  10. « Les responsables et les coupables de ce double cataclysme seront-ils impunis ? »
    Evidemment. Vous connaissez mieux que moi ce qu’est la justice, alors pourquoi cette question dont vous connaissez la réponse.

  11. Patrice Charoulet

    Dans un article sur le procès relatif au Mur des cons, le chroniqueur judiciaire du Figaro rappelle que le SM atteint 22 % aux élections syndicales.
    Il est terrifiant de penser qu’un magistrat sur cinq est, comme le dit sobrement ce chroniqueur, « très à gauche ».
    Vous revenez sur les agissements des manifestants samedi dernier à Paris, et à l’Arc de triomphe. Je signale que l’abruti nommé Todd, dans un débat récent, a dit que les journalistes étaient bien naïfs de ne pas songer à la thèse, je cite, « d’agents provocateurs ».

  12. L’affaire du Mur des cons, même si je la trouve assez pitoyable venant de gens qui sont censés appliquer la loi, me paraît relativement mineure.
    Ce genre de comportement de la part de magistrats fait un peu penser à celui des carabins qui se font des blagues de mauvais goût en sortie du bloc opératoire.
    Il s’agit en fait d’un exutoire destiné à évacuer le stress accumulé au cours d’une journée souvent éprouvante, ceci dans ces deux corps de métier.
    Les dégradations de l’Arc de Triomphe, les dégâts des Champs-Elysées et avenues environnantes sont par contre sans commune mesure en matière de gravité.
    Il s’agit véritablement d’actes de guerre qui doivent être traités avec la même sévérité que les actes de terrorisme.
    A noter que l’on compte désormais quatre morts, depuis les événements du 17 novembre jusqu’à ce jour. Si le mouvement des Gilets jaunes compte poursuivre son action samedi prochain, d’autres morts risquent de s’ajouter à la liste.
    Ajoutons à cela les effets dévastateurs sur l’économie du pays qui se comptent déjà en milliards d’euros de pertes.
    Le mouvement de sympathie des Français à l’égard des Gilet jaunes est en train de s’étioler rapidement car s’ils comprennent bien la cause, ils contestent résolument la méthode.
    Dans un pays civilisé, toute solution passe par des négociations. Refuser le dialogue et imposer ses exigences est la négation de la démocratie. C’est tout simplement inacceptable.

  13. Le non savant

    La Constitution.
    Elle a bien des qualités, et est très résistante.
    Toutefois, et elle n’y est pour rien, elle a vieilli.
    A l’évidence elle n’est plus adaptée à l’air du temps qui veut plus de « démocratie participative », plus de consultations directes, ce que la Ve République prévoit sous forme de « référendum », mais de manière trop encadrée et trop limitée dans les sujets.
    Par ailleurs, on ne peut plus, pour les mêmes raisons, donner un chèque en blanc à un Président sur tous les sujets.
    On le pouvait autrefois, du temps de la création de la Ve parce qu’elle était faite d’abord pour un homme exceptionnel au regard de l’Histoire, et ensuite parce que les majorités de ce temps étaient larges, stables, incontestables.
    La présidentialisation due au quinquennat, le rôle de « collaborateur » du Premier ministre qui ne gouverne plus mais exécute, pose la question du contrôle du Président.
    Il faudrait quelque chose à mi-mandat pour valider son action.
    Le Président a été régulièrement élu, mais avec un score (trop) étriqué au premier tour, le second ne comptant pas.
    Ce qui est une nouveauté dans la Ve, mais qui se reproduit.
    Si sa majorité est large, elle n’est pas conforme à l’esprit de la Ve (qui s’appuyait sur des partis structurés et « unis »), faite de gens totalement inexpérimentés, recrutés de bric et de broc sur Internet, bien souvent même pas implantés dans le territoire qu’ils représentent.
    Ce n’est que trop visible en ce moment. Il n’y a pas 10 députés sur 300 qui font le poids !
    Il faut aller à l’évidence vers une meilleure représentation des multiples facettes de notre société, et organiser des consultations du Peuple sur les grandes orientations comme la transition écologique, l’Europe, l’immigration, la PMA.
    L’élection présidentielle et ses cent sujets vus à la va-vite, ne suffit plus à tout valider.
    Je suis convaincu que cela se fera, mais il n’y a pas le feu, et cela doit être fait dans une période calme.

  14. @ Daniel Ciccia | 04 décembre 2018 à 20:14
    « Il est temps de se poser les bonnes questions sur la nature profonde de ce mouvement et de se demander si cette violence ne lui est pas consubstantielle et non pas, comme on se complaît à le créditer, marginale.
    La nature profonde de ce mouvement est insurrectionnelle et elle est de plus en plus attisée délibérément, en connaissance de ce à quoi elle peut déboucher. On sait qui elle sert et qui elle dessert politiquement. On sait plus encore les dégâts économiques et culturels que cette confusion créée et installe. »
    Il me semble qu’ici vous posez mal le problème.
    Je vous rejoins quant à votre propos sur l’image qu’a donnée monsieur Édouard Philippe. Son propos a été très mesuré et le ton était à la modestie, contrairement à ses attitudes péremptoires antécédentes. Je suis persuadé que si ce propos était intervenu en début de semaine dernière, il aurait été audible.
    Aujourd’hui, il a enfin joué son rôle de Premier ministre en laissant penser qu’enfin il décide et gouverne. Mais il était nécessairement contraint par le devoir de ne pas désavouer le président de la République par un recul plus important que le petit pas en arrière qu’il a fait ce midi.
    Or, il aurait fallu qu’il prenne plus tôt la parole alors que son silence, en l’absence du président de la République, n’a fait qu’aggraver la situation.
    Quant à la « nature profonde du mouvement », il est évident qu’à son début, le premier samedi notamment, les manifestants n’étaient pas agressifs. J’ai été surpris samedi dernier en traversant un petit groupe de Gilets jaunes qui commençaient à se rassembler sur la place principale de ma ville de province de sentir une grande nervosité, palpable sans même avoir à parler avec eux !
    Donc en trois semaines, l’absence de parole tant du Premier ministre que présidentielle, une radicalisation s’est produite, aggravée par le discours présidentiel de la semaine dernière consacré à la transition énergétique. Monsieur Macron a eu le tort de renvoyer son évocation de la grogne des Français en fin de discours, preuve tangible que les manifestations des Gilets jaunes étaient très secondaires pour lui. Et cela a été perçu par les manifestants. C’était en quelque sorte « remettre une pièce dans le juke-box ».
    En l’état, la situation n’est pas encore insurrectionnelle, mais « pré-insurrectionnelle », puisque les incidents (hors lycéens manipulés par leurs syndicats dans la main de partis bien connus) ne se poursuivent pas cette semaine. En revanche, le risque d’insurrection est patent avec les manifestations envisagées samedi prochain.
    Les mesures annoncées par le Premier ministre, pour raisonnables qu’elles soient, ne répondent plus aux attentes des Gilets jaunes parce que limitées dans le temps.
    Enfin, les Français attendaient des paroles fortes au retour du président de la République. Or ce dernier, qui depuis sa prise de fonction s’est toujours mis en scène comme premier des gouvernants, se substituant ainsi aux fonctions normalement dévolues au Premier ministre, a confié à monsieur Philippe le soin de prendre la parole pour calmer la situation, l’utilisant ainsi comme paravent ou comme fusible dans une situation délicate qu’en réalité il a lui-même initiée par ses choix et son comportement, responsabilité qu’à présent il semble vouloir faire assumer par monsieur Philippe…
    Et le « chef » Macron se voit affaibli par les deux livres du général de Villiers : d’abord « Servir » après sa démission pour les causes que l’on connaît et à présent « Qu’est-ce qu’un chef ? », titres à mon sens cruels pour les attitudes publiques de monsieur Macron.
    A l’instant sur LCI, Christian Saint-Etienne évoque, parmi les erreurs de monsieur Macron, la suppression de la taxe d’habitation qu’il évalue d’un coût de 50 milliards sur son quinquennat, alors qu’il consacre 1,5 milliard à la recherche sur l’intelligence artificielle.
    L’on voit bien que c’est le président de la République qui, par ses choix, ses erreurs, son comportement et son langage, a scié la confiance que son élection avait suscitée, aggravant la situation laissée par ses prédécesseurs, pour la rendre totalement insupportable à 80 % des Français.

  15. phil Bourdein

    Terrible, avec la nouvelle dictature des « Yakafokons » propagée par les rézossocios tout-puissants, plus les « idées » sont nulles et basiques, plus c’est compréhensible.
    Ainsi Yakafokon sait que courir après des jeunes en baskets avec 20 kg d’équipements sur le dos, faaaacile !
    Yakafokon qui ignore le passé de son pays ne sait pas que du temps du terrible Pasqua, celui-ci avait inventé des flics en motos tout-terrain avec un passager armé d’un gourdin et que ça tapait sur tout le monde, sauf les casseurs qui savaient déjà courir.
    Yakafokon SAIT qu’il suffit de photographier les délinquants et faire de la reconnaissance faciale.
    Yakafokon SAIT reconnaître des types avec des capuches, des casques et un foulard sur le visage.
    Yakafokon sait qu’il suffit de virer l’Assemblée nationale et demander – à qui ?- des élections à la proportionnelle.
    De toutes façons Yakafokon sait que la Constitution permet tout.
    Yakafokon vous inonde en permanence d’arguments « compris » dans 12 mots simplistes d’un touitte qui reprend des co…ries monumentales en économie, finance, actualités internationales, pas besoin de lire des journaux qui s’échinent à publier des articles de 200 lignes qui font mal à la tête.
    D’ailleurs Yakafokon SAIT que toute la presse est aux ordres, comme les juges.
    Yakafokon veut une République des Yakafokons mais finalement comme personne ne comprend, ça coince.
    Je recommande le film Idiocraty aux Yakafokons, ça leur fera du mal… s’ils le comprennent.

  16. Et pendant ce temps-là…
    https://elpais.com/tag/manuel_valls/a
    Manuel Valls: “Si algo quedará de lo que hice en el Gobierno es mi capacidad de aguantar”
    Marc Bassets / Vicens Giménez | 31/10/2018 – 18:43 CET
    El ex primer ministro de Francia responde al cuestionario ‘3 ideas’ para abrir una ventana a sus convicciones íntimas
    Vu d’ici et avec le recul, le mot « aguantar » est savoureux, il parle de sa capacité à endurer, à supporter.
    Pépère et son épisode Davet et Lhomme, Macron et son style… Que du vécu en somme.
    Une personne qui m’est chère prononçait souvent ce mot, dure au mal, infatigable, capable de renverser toutes les situations au bout du compte… Aguantar sonne plus clair que ce qu’il exprime, Manuel Valls connaît bien ses racines.

  17. Daniel Ciccia

    @ Robert
    Cher monsieur, vous avez un prisme. Je n’en ai point. Que vient faire le général de Villiers dans ce raisonnement ? Qu’étaye-t-il réellement quant au destin du pays ? De modestes oeuvres de librairie, selon moi.

  18. Marc GHINSBERG

    @ Le non savant
    « …ensuite parce que les majorités de ce temps étaient larges, stables, incontestables. »
    1962 – L’Assemblée nationale renverse le gouvernement Pompidou. De Gaulle dissout l’AN.
    1967 – Pompidou : majorité d’une voix à l’AN.
    1986 – Mitterrand perd sa majorité aux élections, première cohabitation.
    1988 – Réélu, Mitterrand fait une ouverture vers le centre, Rocard record de l’utilisation du 49-3.
    1993 – Mitterrand perd sa majorité, deuxième cohabitation.
    1997 – Chirac après une dissolution hasardeuse perd sa majorité, troisième cohabitation.
    Je ne dirai pas que les majorités furent toujours larges, stables et incontestables.
    En revanche, la Constitution a fait preuve de sa robustesse en toutes circonstances.

  19. Xavier NEBOUT

    Voilà l’occasion de se demander pourquoi un arc de triomphe eut été inconcevable avant 1789.
    A cette époque l’espèce humaine devait être différente car on aurait édifié une église consacrée à la prière pour les quelque CINQ MILLIONS DE MORTS des campagnes napoléoniennes, une bricole, un « détail de l’histoire ».
    Ou alors nous sommes devenus très c*ns…
    Pour la flamme du Soldat inconnu, elle serait à rapprocher de celle que l’on trouve sur les tombes des orthodoxes, ou des cierges de nos mausolées et chapelles dédiés aux défunts et saints… pour aider l’âme des uns à s’écarter de leur forme, pour aider la parole des autres à s’élever.
    La Fraaaaaaaaaance croirait-elle à des choses pareilles ?
    Vive la république des c*ns !

  20. Robert Marchenoir

    Le mouvement des Gilets jaunes, c’est ce moment prévu par Margaret Thatcher où le socialisme a épuisé l’argent gratuit des autres. Les Français viennent de rentrer dans le mur, ce mur vers lequel ils fonçaient en klaxonnant, et, comme prévu, ça va être la faute du mur.
    Le drame est qu’il n’y a pas un seul mur. Il y en a une infinité, alignés les uns derrière les autres. La décadence d’une civilisation, d’un pays ou d’une économie n’a pas de fin. C’est un processus continu, qui peut se poursuivre pendant des siècles.
    Contrairement à ce que pense la racaille propre sur elle, ça ne va pas « péter ». Il n’y aura pas de « libération », à l’issue de laquelle on pourra « tondre » ou « fusiller » les ennemis (soit 67 millions de Français, moins un). La désagrégation, c’est long et douloureux.
    L’erreur de la plupart des analystes est de considérer la révolte des Gilets jaunes comme absolument inédite. C’est faux. C’est toujours le cirque habituel, les mêmes plaintes qui amènent les mêmes revendications, avec les mêmes méthodes — et les mêmes réponses des autorités.
    La seule différence est que cette fois-ci, il n’y a même pas eu besoin de chefs communistes pour amorcer le mouvement. Les gens sont devenus tellement abrutis et hargneux, ils ont tellement absorbé le politiquement correct ambiant, qu’ils se mettent en route tout seuls. La servitude est parfaite. Il n’y a même plus besoin « d’avant-garde de la classe ouvrière », la « classe ouvrière » fait le boulot sans qu’on le lui demande.
    En face, ce n’est pas mieux. Le chef du bololo, là, il a annoncé un moratoire de six mois sur les mesures qui font bobo. Avec une « grande concertation » entre-temps. Afin de trouver des « mesures d’accompagnement ».
    Si je comprends bien, ça veut dire que les augmentations du carburant, l’aggravation du contrôle technique et tout le toutim auront bien lieu, mais qu’on les retarde simplement, le temps de mettre au point la litanie habituelle d’allocations compensatoires, d’exceptions pour les gens Bien et de punitions supplémentaires pour les sales riches.
    Bref, le jeu de bonneteau habituel : tu n’aimes pas mes nouvelles taxes ? Hop, hop, hop, je ferme le robinet bleu, je débranche le tuyau vert, je le rebranche ici, je crée une petite dérivation vachement sioux dans le coin, regarde un peu mon nouvel évaporateur fiscal à transition isotopique incorporée, je pose 4 et je retiens 2, et par ici messieurs-dames le bon pognon gratuit des autres.
    Après, on attend la prochaine « vague de colère », et on recommence. C’est ce que les Français veulent. Ils l’auront donc.
    Ils réclament exactement ce que leur fournissent tous les gouvernements depuis des décennies, Macron compris : le politiquement correct stato-gauchiste. La lutte de tous contre tous, par l’intermédiaire de l’Etat sanctifié. La baisse des impôts pour moi, et des impôts punitifs pour les autres. Plus d’allocations pour moi, et donc encore plus de dépense publique.
    L’interdiction du glyphosate. La taxation du kérosène « parce que ce sont les riches qui voyagent en avion ». L’obligation de nourrir, loger et soigner les demandeurs d’asile, parce qu’on est gentils. La retraite à 60 ans. L’augmentation du Smic. Des impôts plus lourds pour les « gros » (textuellement). Le maintien de la retraite par répartition (qui plonge les retraités dans la misère).
    Les Gilets jaunes poussent tellement loin l’idéologie de la lutte de tous contre tous qui est la leur, celle de l’étatisme, celle du socialisme, qu’ils menacent de mort leurs propres délégués afin qu’ils n’aillent pas défendre leurs revendications auprès du gouvernement !
    Il y a eu un viol lors de la dernière manifestation des Gilets jaunes à Paris ! Un Gilet jaune en a violé un autre ! Nous sommes en plein banditisme bolchevique…
    Il n’y a pas de différence de nature entre vouloir « punir les riches » en réclamant le rétablissement de l’ISF, et punir les riches en incendiant leurs belles voitures. C’est juste une question de degré. On supprime les intermédiaires, voilà tout.
    La nature même du socialisme le plus raffiné, le plus intellectuel, le plus propre sur lui, c’est le banditisme. C’est la mentalité de voleur. Quand vous êtes prêt à vous attribuer le fruit du travail d’autrui par l’intermédiaire de l’Etat, ce n’est qu’une affaire de temps pour que vous vous en occupiez vous-même.
    Ce même banditisme qui était si étroitement lié à la révolution soviétique à ses débuts, qui l’est resté tout au long de l’URSS, grâce au Goulag qui a incrusté en Russie la culture de la délinquance, et qui culmine aujourd’hui avec l’Etat mafieux poutinien. Etat mafieux porté aux nues, sans surprise, par tout ce que la France compte de « souverainistes » et de soi-disant « représentants du vrai peuple », à droite comme à gauche.
    Et ce n’est pas une question de classe sociale. L’un des Gilets jaunes jugés suite à la manifestation de samedi est un chauffeur routier, venu de province, qui gagne… 4 000 euros nets par mois. Avec de tels revenus, on est « riche », en France. Mais on est toujours le riche de quelqu’un…
    La fameuse « France périphérique » dont nous casse les oreilles l’imposteur Christophe Guili-guili, cette « France péri-urbaine » censée souffrir dans la misère, c’est précisément, nous apprend Jacques Lévy, l’endroit… où il n’y a pas de pauvres.
    Les pauvres, nous dit ce vrai géographe, lui, professeur à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne et à l’université de Reims, auteur d’une étude intitulée Théorie de la justice spatiale, ils se trouvent… dans les centres-villes. Soit exactement le contraire de ce que « sait bien » la « sagesse populaire » contemporaine.
    A votre avis, combien de Parisiens intra-muros ont-ils droit à un logement social ? 70 % ! C’est Anne Hidalgo elle-même qui révèle ce chiffre. Au passage, cela montre bien l’imbécillité de la politique socialiste consistant à réclamer toujours plus de HLM.
    On trouve aussi les pauvres dans les banlieues, naturellement ; et dans les campagnes, nous dit Jacques Lévy. Son livre, on n’en entend pas parler sur Radio Le Pen, ni sur Télé Dupont-Aignan. Ni à Radio Comptoir. Son auteur est invité à la Librairie de l’éco sur BFM TV. Pas étonnant que les abrutis professionnels, en plus de chercher à détruire le jardin des Tuileries, s’attaquent aussi aux voitures et aux journalistes de BFM TV.
    La haine de tous contre tous s’accompagne, bien sûr, d’une lâcheté caractérisée. Jacline Mouraud, l’un des porte-parole officiels des Gilets jaunes, celle qui a déclenché le mouvement avec sa vidéo, réclame une protection policière pour venir négocier avec le gouvernement.
    Sous prétexte qu’elle a reçu des menaces de mort sur Internet… des Gilets jaunes eux-mêmes. D’accord pour faire la révolution, mais sous la protection armée de l’Etat, hein…

  21. Quel est le rapport entre le ‘mur des cons’ dans un local syndical, lieu privé, et le saccage – et non la destruction – de l’Arc de triomphe ?
    Et y ajouter Outreau ?!
    Pourquoi pas Auschwitz pendant que vous y êtes ?!
    Charlie Hebdo, l’Hyper Cacher ?!
    L’école de Toulouse Ozar Hatorah ?!

  22. Que l’on soit partisan ou opposant, rien ne saurait justifier le manque de courtoisie envers Macron.
    Il est certes celui qui a décidé de faire payer les Français au maximum tout en favorisant les puissances de l’argent. C’est là qu’est sa faute !
    Mais ceci ne saurait expliquer et encore moins justifier, les huées.
    Le droit de manifester son opposition est inaliénable dans une démocratie, mais le droit au respect des personnes, l’est tout autant.
    Les GJ on fait reculer tant soit peu le pouvoir macronien. Il est temps de faire la trêve de Noël, et de reprendre le dialogue.
    Ensuite si le pouvoir macronien entend appliquer ces hausses de taxes repoussées, il sera temps de reprendre le combat.
    Mais de grâce, que chacun respecte l’autre, que la parole libre laisse la place au dialogue constructif, et que les huées laissent la place au silence.
    Je pensais la France pays civilisé. C’est fort heureusement le cas le cas pour 99,5 % de la population, puisque la jaunisse n’a jamais contaminé plus de 300 000 personnes.
    Parmi eux, quelques milliers d’asociaux, de beaufs tatoués et bas du front que je ne leur ferai pas l’honneur de qualifier de citoyens – mot qui n’a sans doute pas pour eux la moindre signification.
    Ces primates n’ont que la violence aveugle pour tout langage.
    La société, communauté de gens respectant un tant soit peu les règles du vivre-ensemble, se doit de se protéger de ces dangereux.
    Je pense que on est dans une situation où tout peut arriver.
    Macron sur le fond ne vit pas de la politique ; demain il quitte la politique et il retrouve sans difficulté un travail bien mieux payé, plus agréable, plus confortable.
    Par contre si Macron démissionne, les Français se retrouveront face à eux-mêmes et à leur b**del. Comme disait très bien le général de Gaulle, les Français sont des veaux.

  23. Xavier NEBOUT

    Beaucoup de femmes retraitées, chez les Gilets jaunes…
    L’homme est ailleurs, avec une plus jeune.
    Les enfants sont partis depuis longtemps, ils ont ‘leur situation ». On les voyait le dimanche, puis pour les fêtes, et de moins en moins souvent.
    On s’amuse bien dans le club des anciens.
    Dans quelques années, on vendra la maison pour attendre la mort en maison de retraite en ayant l’air d’être heureux, pour n’emm**der personne, et garder sa fierté.
    Quant à l’Eglise, il y a bien longtemps qu’on n’y a pas mis les pieds, on n’a pas envie d’y entendre un silence trop lourd de reproches.
    De temps en temps, on regarde les photos de ses parents et grands-parents qui vivaient dans un autre monde, plus pauvre mais si heureux. Et on y pense de plus en plus souvent, en secret, jusqu’au dernier instant où l’on va enfin redire « papa » « maman ».
    Et puis un beau jour, le gilet jaune. Un moment de vie. Un moment pour s’en prendre aux salauds qui ont fait ce monde de c*ns sans âme ni coeur – le monde de Macron.

  24. « Quel est le rapport entre le ‘mur des cons’ dans un local syndical, lieu privé, et le saccage – et non la destruction – de l’Arc de triomphe ? »
    Le fait que le poisson commence à pourrir par la tête et que lorsque les élites se conduisent comme des voyous les « sans dents » n’ont aucune raison de ne pas les suivre.
    Les dégâts de l’Arc de triomphe seront vite réparés, l’Etat y pourvoira.
    Le désordre induit par le mur des cons marquera durablement le rapport du citoyen à la Justice: ce n’est plus ici, hélas, une question de budget.

  25. Il faut dialoguer avec les Gilets jaunes (mais avec quels représentants et seront-ils présents ou non ?) – pour enfin lâcher du lest.
    N’appliquons pas les grilles de lecture de l’ancien monde conformiste aux Gilets jaunes.
    Pour l’instant, il ne cherchent manifestement pas à calquer leur comportement sur trop de ces syndicats à la française qui ont tendance à se comporter en terroristes mafieux, avec quelques gros bras qui imposent leur loi aux autres.
    D’après ce que certains GJ ont laissé entendre, ils estiment que ce n’est pas à eux de « dialoguer ».
    Ils ont envoyé un signal d’alarme, un peu comme un voyant rouge qui s’allume sur le tableau de bord d’un véhicule. Au conducteur de savoir pourquoi.
    Autre comparaison, si un seau d’eau finit par déborder, la faute en incombe à celui qui l’a rempli à ras bord, sans avoir anticipé ce qui devait arriver de façon inéluctable.
    Certes, les doléances des GJ sont multiples, mais les plus fréquentes portent sur le niveau d’imposition français (qui a récemment obtenu la première place au monde) et sur l’empilage des taxes de toute nature, dont le produit est affecté de façon opaque à remplir un tonneau des Danaïdes de gaspillages multiples et incontrôlés, y compris afin d’alimenter le clientélisme de la caste politique.
    En gros, les GJ semblent avoir dit : la limite est atteinte.
    Maintenant il appartient à ceux qui sont théoriquement des gouvernants de revoir leur copie, et pas uniquement sur la taxation des produits pétroliers car le mal est plus profond que ce seul point.
    Mais peut-être faudrait-il pour cela que les technocrates apprennent enfin que le facteur humain ne se met pas en équations…

  26. Patrice Charoulet

    @ Antoine Marquet 5 déc. 00h12
    Ravi de vous lire tout d’abord, je trouve vos interventions ici beaucoup trop rares. J’ai saisi votre aimable invitation en usant de votre vidéo.
    Vous vouliez répondre à ce que je viens de dire sur le triste Todd.
    Qu’un ou deux observateurs ventripotents et à deux ans de la retraite aient tenté de se mêler à la foule pour donner des renseignements aux services par téléphone portable ne m’étonne nullement.
    Ceux qui ont tagué l’Arc de Triomphe, fracturé le tiroir-caisse de la boutique de l’Arc, défoncé la porte pour grimper sur le toit, été au corps-à-corps avec les forces de l’ordre en uniforme, et qui ont voulu lyncher un policier, j’en passe et des pires, n’étaient nullement des « agents provocateurs » (rétribués par la police) mais étaient indéniablement de vrais manifestants.
    Ne parlons pas des incendiaires, des pillards de commerce, des destructeurs de voitures armés d’une hache, qui, je vous en assure, n’ont pas le début d’une ombre d’un lien avec les services de police, qui étaient venus de Trappes ou d’Aulnay par le métro, avec leur capuche, leur sac à dos et qui sont repartis les poches pleines de billets de banque, en attendant samedi prochain.

  27. « On m’a amusé avec la tentative d’impliquer l’ultra-droite – elle peut être inepte et agressive mais en général elle hypertrophie plus les symboles nationaux qu’elle ne les brise alors que l’ultra-gauche, porteuse d’une dérision révolutionnaire, ne va pas pleurer sur des destructions qui saccagent l’emblème d’une société que même au repos elle aspire à mettre à bas. » (PB)
    Cinq ans ont passé depuis que j’ai découvert l’existence du « Mur des cons ». Mes débuts de contributeur datent de ce moment-là de l’histoire judiciaire française. Pour moi, il y eu un avant et un après ! Charmé par la réaction empreinte de dignité de M. Bilger, j’avais décidé de lui apporter mon soutien avec les faibles moyens dont je disposais et donc de commencer à écrire sur son blog.
    Des énergumènes du Syndicat de la magistrature qui ont commis ces actes odieux il y a plus de cinq ans doivent aujourd’hui en répondre devant le Justice. J’attends avec sérénité la peine qui sera prononcée et les suites judiciaires qui en découleront. Je ne me fais pas beaucoup d’illusion, la mansuétude de la France est immense surtout à l’égard de ses serviteurs, fonctionnaires qui plus est.
    Quatre jours ont passé depuis la manifestation sauvage de samedi où des hordes hétéroclites de gens en colère ont bravé les interdictions, obstrué la voie publique, bloqué la liberté de se livrer à des activités commerciales. On m’apprend que quatre cents personnes ont été arrêtées. Cent d’entre elles ont été relâchées. La plupart des autres ont fait l’objet de la procédure de comparution immédiate. Quelques-uns sont en prison et préparent leur défense en vue d’un procès qui interviendra plus tard. Mais la majorité des manifestants est d’ores et déjà fixée sur son sort. La Loi portée par le garde des Sceaux M. Perben a marqué un progrès significatif pour désengorger les prisons et raccourcir les délais entre le délit et la peine. Ainsi quelques Gilets jaunes se trouvent incarcérés, je trouve que les peines sont trop légères. Bien souvent les juges sont influencés par les avocats commis d’office qui répètent inlassablement que le dossier est vide. Même si le prévenu avait dans ses poches des lunettes de ski (interdit), de l’essence (interdit), des objets neufs issus d’un pillage (interdit), pour l’avocat de la défense le dossier est vide ! L’empathie des avocats de la défense et communicative. La Justice est à gauche, idéologiquement jalouse des riches et des entrepreneurs, elle est aussi méprisante à l’égard de ceux qui ne veulent pas « changer les choses ». Alors les casseurs sont libres de recommencer dès samedi leurs actes de sédition et de continuer la lutte finale qui conduit au chaos et au néant.
    Quand je vois de tels débordements populaires, quand je vois la réponse judiciaire, je pense à l’avenir, ma place dans la société et je regarde vers Londres ou Singapour où le régime politique ressemble à ce que l’opinion publique française qualifie d’ultra-droite.

  28. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 05 décembre 2018 à 00:09
    Votre ligne de défense est d’opposer une misère à une autre. Celle des villes contre celle des campagnes, comme si on ne savait pas qu’il y avait des malheureux en ville. La petite différence, monsieur Marchenoir, est qu’il subsiste dans les campagnes, chez les ploucs et les culs-terreux, ceux que vous aimez tellement, une forme de solidarité et d’entraide. On s’inquiète quand les volets de la mamie ne se sont pas ouverts ou que la cheminée ne fume pas, on prévient quand quelque individu traîne-savate inconnu déambule dans les rues.On va aux nouvelles. Ce qui fait, monsieur Marchenoir, que l’on peut dormir sans s’enfermer à double tour comme vous devez le faire.

  29. @ Achille
    « Dans un pays civilisé, toute solution passe par des négociations. Refuser le dialogue et imposer ses exigences est la négation de la démocratie. »
    Où voyez-vous donc, dans les faits et non sur le papier, une forme de démocratie en France ?
    Si les GJ, plutôt apolitiques, n’ont eu d’autre alternative que de descendre dans la rue, c’est bien la preuve que ce que vous appelez la démocratie ne fonctionne pas.
    Enfin, les GJ n’ont pas à singer les syndicats ou les partis politiques actuels – qui démontrent trop souvent leurs limites si ce n’est leurs tares – ils se contentent d’envoyer un signal d’alarme.

  30. @ Antoine Marquet | 05 décembre 2018 à 00:13
    Ce que j’en pense se résume par un pouce en bas parce que je n’aime pas les débuts de lynchage.

  31. Moratoire, le joli mot pour cacher une mauvaise action.
    Que penseriez-vous d’un vendeur de voitures d’occasion qui vous vendrait une voiture avec six mois de garantie, en sachant pertinemment qu’elle va tomber en panne au septième mois ?
    C’est exactement ce qui se passe, un moratoire de six mois sur la hausse des taxes, donc jusqu’aux élections européennes, puis on remet tout en place, comme avant. Les taxes reviennent.
    La loi a prévu une protection contre les vices cachés pour le matériel, mais elle n’a rien prévu pour les vices et mensonges cachés des politiciens.
    J’avais dit que le caractère de Macron se dévoilerait face à cette épreuve, c’est face aux échecs qu’on mesure un homme.
    Voilà qui est fait.
    L’insincérité est le fondement de son caractère.
    J’ajoute qu’il a envoyé son Premier ministre au front, pendant qu’il est allé faire un petit tour des popotes chez les gendarmes du Puy-en-Velay, pour jouer les psychothérapeutes et les assistantes sociales.
    Il a dit : « Je suis triste » (sic). Un chef triste devant l’épreuve, je ne pensais pas que ça pouvait exister.
    Pour paraphraser Mao qui parlant des USA, parlait de tigre en papier, je dirais :
    Macron, un samouraï en papier mâché !

  32. Xavier NEBOUT

    Une perle de notre état de droit:
    Selon l’art 222 de la loi Elan, une autorisation illégale d’implantation d’antenne de téléphonie mobile ne peut pas être retirée.

  33. La souillure de l’Arc de Triomphe
    Au-delà de la souillure physique de ce monument par des casseurs, que penser d’autres formes de souillures moins visibles mais d’une certaine manière plus graves faites par tous ces Présidents qui se sont succédé depuis une cinquantaine d’années devant la tombe du Soldat inconnu pour y déposer une gerbe à certaines occasions alors que, à des degrés divers, ils ont tous plus ou moins cautionné la livraison de la France à l’étranger et à des populations qui trop souvent haïssent la France et le démontrent par des actes ?

  34. @ Daniel Ciccia | 04 décembre 2018 à 23:23
    Cher Monsieur, croyez que j’évite d’avoir un prisme.
    Dans mon commentaire que je n’ai pas voulu rallonger, si j’ai évoqué le général de Villiers, c’est simplement parce que son nom a été lancé sur les réseaux sociaux comme s’il pouvait être un recours ! Le boulangisme est mort et enterré.
    Si vous avez lu certains de mes commentaires précédents, vous devriez savoir que je fais un parallèle avec la situation de 1848 qui me paraît effectivement assez semblable du fait de l’écart entre les élites au pouvoir et les « classes laborieuses », terme d’ailleurs utilisé par monsieur Macron ou son entourage.
    Ce que je voulais simplement signifier est que, compte tenu de ce qu’il s’est passé au Puy-en-Velay, l’on voit qu’à présent monsieur Macron se trouve confronté à la haine d’une frange déjà importante de Gilets jaunes. Soyez assuré que je le déplore très profondément parce que je reste toujours respectueux de la fonction présidentielle. Ce type de sentiment excessif et regrettable ne me semble avoir été cristallisé que sur la personne du général de Gaulle du fait de ses choix pour accorder l’indépendance à l’Algérie.
    Mon vrai regret dans la situation actuelle est que le président de la République risque maintenant de se trouver seul face à la vindicte populaire.

  35. Dans les deux cas, les limites ont sauté. Un groupe minoritaire impose sa loi, persuadé qu’il a raison et qu’il est du côté du bien. Cela me paraît encore plus délétère quand il s’agit de la justice, impunément, et en douce.

  36. Plus de quarante mille voitures (source CDIA) crament chaque année en France, sans raison apparente ou plus souvent pour fêter quelque chose. Nos voisins sont effarés quand on leur donne nos chiffres jusqu’à nous demander benoîtement « mais que fait la police ? ».
    Les scènes d’émeute que les chaînes d’info nous ont montrées à satiété samedi dernier ne sont que le transport dans Paris des festivités de banlieue. Ce dont les autorités n’ont cure, sauf à compter les « départs de feu » séparés des voitures brûlées par l’incendie de leur voisine, etc. tout ça pour fournir les assurances en chiffres afin d’ajuster leurs primes… Mais au fond, tout le monde s’en moque !
    Si certains se réveillent, beaucoup ne se sont jamais endormis et les cris d’orfraie me font rire. Face à l’insurrection qui continue à monter, M. Castaner est à zéro mort et les pouvoirs publics ont abandonné l’ordre qu’ils remplacent par les images du désordre. L’impuissance est totale. La protection de chacun passe désormais par l’auto-protection.

  37. @ Xavier NEBOUT 05 décembre 2018 à 07:12
    Vous avez un peu de vague à l’âme Xavier ?
    Je vous réponds, pour vous faire un sourire par ces temps bretons pluvieux, moi
    « Quand je serai vieille, je m’habillerai de mauve
    Je mettrai un chapeau rouge qui jure avec ma robe
    Je dépenserai ma pension en cognac en gants de dentelle et en sandales de satin, et je dirai que nous n’avons pas les moyens d’acheter du beurre.
    Je m’assoirai sur le trottoir quand je serai fatiguée
    Je tirerai les sonnettes d’alarme
    Je ferai courir ma canne sur les barreaux des clôtures
    Je rattraperai le temps perdu quand j’étais jeune et sérieuse
    Je sortirai en pantoufles sous la pluie
    Je cueillerai des fleurs dans les jardins des autres
    J’apprendrai à cracher très loin
    Mais peut-être devrais-je m’exercer un peu avant afin que mes amis ne soient pas surpris et choqués quand tout à coup je serai vieille..
    Et que je m’habillerai de mauve » 😀
    (Jenny Joseph, 1963)
    Adéo Xavier N.

  38. « Bien sûr, ces deux épisodes ne sont pas de même nature, n’ont pas la même gravité mais révèlent, chacun à leur manière, un changement radical du terreau et de la décence française » (PB)
    Phrase essentielle cher P. Bilger. Ces deux épisodes concrétisent le délitement de la société française (sans doute aussi celui de la société occidentale issue du monde judéo-chrétien).
    Les protagonistes du Mur des cons échapperont vraisemblablement à quelque condamnation que ce soit : les ficelles juridiques corporatistes seront sans grand effort trouvées.
    L’épisode de l’Arc de Triomphe – au delà de la douleur de voir ce lieu de symbole défiguré et souillé – rappelle que l’Histoire est tragique : les chefs d’Etat qui ne voient pas venir la colère de leurs peuples se préparent des lendemains qui pourraient être terribles.
    Cordialement.
    ————————-
    @ Xavier NEBOUT 05 décembre 2018 07:12
    Noblesse du coeur !
    J’ai apprécié.
    Cordialement.

  39. Les dépenses publiques enfin mises sur la table !
    Il sera évident qu’il faudra moins de fonctionnaires, de territoriaux, de diplomates, de commissions et agences gouvernementales, de parlementaires, de sénateurs, de communes etc.
    On dépense plus que les autres pour la retraite, l’éducation, le logement, la redistribution sociale, avec des résultats médiocres et avec des bénéficiaires qui sont les premiers à râler, à manifester et à casser !
    Donc, il faudra aussi que les Français travaillent plus, aient moins de retraite, de vacances, de RTT, moins de médicaments gratuits ou de bains de boue ! Et enfin, il y aura moins de taxes et cotisations pour les entreprises qui pourront se battre à armes égales dans la vraie guerre qui sévit depuis trente ans, la guerre économique.
    Et notre richesse augmentera et notre dette diminuera, Amen !
    Réparer toutes les erreurs de nos gouvernants depuis quarante ans et dont hérite Macron sera long et difficile et les GJ seront rejoints par une majorité d’autres mécontents, les retraités, dont l’acrimonie remplit ces colonnes, râleront tout autant, nos dames de salon de thé continueront à cracher sur Macron, nos casseurs de casser et l’opposition de faire de la démagogie.
    Douce France.

  40. @ Antoine Marquet
    @ Patrice Charoulet
    Bien que non sollicité, je me permets d’émettre un avis sur « votre » vidéo: pour moi, rien de très nouveau dans les techniques de recherche de renseignement ou d’influence dans le cadre du maintien de l’ordre en situation de crise. Le dernier exemple qui me vienne en mémoire remonte à la Manif pour tous.
    A mon tour, je souhaiterais modestement avoir votre avis sur celles-ci qui me paraissent un peu plus inquiétantes.
    https://www.youtube.com/watch?v=TZNMfokyOtM
    et puis dans la même veine,
    https://www.youtube.com/watch?v=yIGHOwulbMI
    J’espère sincèrement qu’il s’agit là, dans la deuxième, d’un montage ou d’une manipulation, surtout le trait lumineux à la fin, après la chute de la victime, évoquant, pour le fantassin que je fus, un tir plongeant à la balle traçante…
    Mais je me trompe sûrement.
    Cordialement

  41. L’affaire Benalla, la fête de la musique, les paroles et la communication déplacées témoignent d’un manque d’ancrage profond dans un pays qui était comme une poudrière, EM et tous les politiques sans exception n’ont rien vu venir et pourtant 9 000 000 de citoyens vivant sous le seuil de pauvreté d’une façon pérenne auraient dû alerter depuis bien longtemps.
    J’avais écrit que le pays était sous arrêté de péril et je n’ai jamais connu personne pour le lever sans raser et reprendre tout depuis les fondations, ou alors des personnages solides pour se lancer dans des confortements rationnels… Mais là il faut du métier comme nous le disions.
    Loin de lui jeter la pierre, Pépère pensait scooter et Sarkozy sur un yacht n’avait pas pris la mesure non plus.
    Ils auraient dû faire des études de génie civil, depuis longtemps un vide-cave avec témoin d’alerte aurait empêché l’eau de monter et prévenu de tout débordement.
    Il est temps de mettre des scientifiques au pouvoir, des vrais, des qui sont sur la brèche tous les jours, des bâtisseurs, cette caste d’énarques et autres Sciences Po qui ne voient pas plus loin que leurs bouts de chaussures vernies, ce n’est pas une visite éclair chez un industriel qui va les renseigner sur la gale du ciment ; vite des docteurs au chevet de ces malades qui ne savent pas qu’ils le sont et qui nous gouvernent.
    Nous confions les clefs d’un poids lourd à des Adrien Quatennens et bien d’autres encore à LREM et ailleurs, alors qu’ils n’ont même pas le permis B.
    Tout a changé, le numérique, l’industrie, et toujours pas de pilotes, de bosseurs, de lutteurs, des qui se couchent sur les ballons chauds, que des starlettes de la politique ou des rentiers et ce depuis des décennies, oui c’est grave docteur.

  42. Au procès de la Présidente du SM, c’est une jolie scène d’hypocrisie. C’est pas moi, je ne sais pas, je voulais pas faire mal ! On croirait entendre l’interrogatoire d’un malfrat de banlieue. Si on lui répondait de cette façon, comment le prendrait-elle ?

  43. Et bien on y est ! La démocratie directe est là, sur le terrain, sur les ronds-points, dans les sondages en soutien, 75% de la population.
    Les grands sujets seront débattus sur le parvis, plus de cachotteries, les lois sont iniques, gilet jaune agité, la participation transparente à la gestion de la cité, tout le monde en rêvait elle est là… Sauf que démocratie a la limite toujours de la décision si elle veut se faire comprendre.
    Pas d’accalmie à l’horizon, et toujours le rejet aussi puissant des politiques qui ont failli à leur mission y compris tous les corps intermédiaires, l’hiver est chaud pour l’instant, et la température n’est pas près de baisser pour les jours à venir.

  44. Je ne suis pas certain que les hauts fonctionnaires , fussent-ils instruits, savants, qui sont en charge de ces nécessaires ajustements, rééquilibrages, aient pris la mesure des événements actuels. Comme déconnectés des réalités.
    Les preuves se trouvent dans ce plaidoyer, pour peu que les mots utilisés soient compris dans toutes leurs acceptions, d’abord, celle de la réalité augmentée.
    Car enfin, recycler quatre fois le mot « inflation » pour expliquer tout ou partie de la compression des dépenses de l’État, peut, très vite, se révéler contre-productif, comme dans le lancer du boomerang, en réalimentant les ressentiments des Gilets jaunes de tout poil, qu’ont ne peut plus déconsidérer, en continuant à les appréhender comme des ignares, des illettrés, des gens de rien, pour leur faire avaler des couleuvres.
    Ils le savent bien, l’inflation c’est la valse des étiquettes, comme l’érosion de l’Euro, confisquant leur pouvoir d’achat, et c’est un tour de passe-passe, pour continuer à leur imputer les dispendieuses dépenses de l’État, sans avoir à se creuser les méninges.
    Quand par ailleurs, cette réalité augmentée leur fait voir qu’ils sont les cibles prisonnières d’un mode et d’une qualité de vie très dégradés, qui les affaiblit, qui les rend malades, qui les empêche de donner le meilleur d’eux-mêmes, comme pour les contraindre, les formater économiquement, à pénétrer dans ce train fantôme des assistanats de toute espèce, créant de dépensières addictions, sans véritablement guérir.
    Mais lucides, conscients de toutes les obséquieuses attentions, socio-économico-commerciales, dont ils font l’objet, burn-outés, sentant bien qu’on attend tout d’eux, pour ne rien changer au système, qui habille les uns en déshabillant les autres, dès leur naissance.

  45. @ Robert 04 décembre 2018 22:31
    « Le risque insurectionnel est patent »
    Votre analyse est bonne et nous sommes au bord du gouffre.
    Les « zozos » gouvernementaux (désolé mais y aurait-il un terme plus approprié ?) font tout le contraire de ce que le sens commun dicte à ce moment du mouvement des Gilets jaunes.
    Voilà qu’ils saupoudrent à tout-va : un recul sur les taxes, une pincée pour les agriculteurs, une autre pour les transporteurs routiers, etc. Exactement le contraire de ce qu’il faudrait faire !
    C’est la panique dans les ministères et à l’Elysée, et tels une volée de moineaux, depuis hier les ministres et sous-ministres se répandent dans les médias déroulant des débuts de propositions ou de réformettes qui n’ont aucun sens d’ensemble !
    Ont-ils à ce point perdu le sens commun ?
    La demande majeure porte sur le pouvoir d’achat. Seule une satisfaction collective sur ce point peut désarmer la colère qui monte. Une fois, dans l’urgence, cette augmentation décidée et promue, d’autres réformes plus parcellaires peuvent être mises en discussion, mais d’abord le pouvoir d’achat.
    Inutile d’attendre trois mois ou plus, une réunion solennelle des principaux ministres, d’élus soigneusement choisis et compétents, de syndicalistes et de quelques Gilets jaunes (leur rôle devient alors secondaire) en un temps défini et débouchant sur des mesures immédiates, tangibles et sortant de la mendicité, devrait permettre de retourner la situation. Tout en muselant Bercy qui fera tout pour faire capoter les négociations.
    Quant à Emmanuel Macron, qui est en train de s’inventer un personnage crépusculaire, visitant les territoires à la nuit tombée, entre chien et loup, dans le plus grand secret; il paie – au prix fort pour la France – son inexpérience de la politique et du maniement du peuple.
    Son hémiplégie financière précipite sa chute.
    Nous étions quelques-uns sur ce blog à présager les problèmes à venir : ils sont là. Les réformettes sont terminées, les grandes réformes structurelles qui devaient nous relancer, ne verront jamais le jour.
    Ce quinquennat est mort du point de vue des réformes. Notre avenir commun est sombre.
    Cordialement.

  46. @ Le non savant | 04 décembre 2018 à 22:23
    « Il faut aller à l’évidence vers une meilleure représentation des multiples facettes de notre société… »
    Il faut donc que le Parlement soit un échantillon représentatif de notre société, comme pour un sondage. Donc, le même pourcentage que dans la population générale de chaque sexe, de LGBTQ, de Noirs, d’Auvergnats, de plombiers, d’illettrés, de dyslexiques, et j’en passe.
    Non. Il faut une majorité, soutenant le gouvernement (jusqu’à nouvel ordre) et une opposition pour contrôler son action et apprécier les résultats de sa politique.

  47. ALERTE AU TSUNAMI
    Alors que la France vit au rythme des Gilets jaunes en colère et d’un gouvernement aux abois, dans l’indifférence médiatique et politique la plus totale, Macron signera la semaine prochaine ce pacte onusien sur les migrations. Paralysé par ce climat d’insurrection ? Ignorance ? Quasiment personne, en France, ne semble mesurer le danger que représente ce pacte pour la civilisation européenne et nos identités.
    la suite : http://corto74.blogspot.com/
    Laissera-t-on Macron, dont le peuple réclame la démission, signer ce pacte et au nom de qui ? Le sien ? D’ailleurs un certain nombre de pays ne signeront pas, sauf les intéressés.
    Je crois que Macron devrait s’abstenir de signer car on ne lui pardonnera jamais de l’avoir fait sans consulter la nation !

  48. Quel avenir va-t-on laisser à nos petits-enfants ?
    On a 25 ans pour changer notre mode de vie.
    On aurait dû commencer il y a 50 ans (on savait déjà).
    Les voitures propres ne seront pas généralisées avant 10 ans.
    Alors, on fait quoi ?
    Si chacun n’est pas prêt à donner 5% de ses avoirs pour préparer l’avenir de ses enfants, l’humanité est bien fichue.
    Triste constat !
    Ils veulent faire la révolution et on sait qu’aucune révolution n’a au final abouti au progrès social. Toute révolution est une régression.
    Seule la démocratie permet l’ouverture vers le progrès.
    Alors, réveil…
    Les médias modérés sont inaudibles.
    Les écolos sont inaudibles.
    Les partis sont des moutons.
    La peur est la pire des choses.
    Les Gilets jaunes se tirent une balle dans le pied.
    Les 45 000 morts de Nicolas Hulot induits par la pollution au NOx c’est eux.
    Alors qui va maintenant les réveiller ?
    Et cette violence, on va la supporter encore combien de temps !?
    A l’arrivée, c’est encore nous qui payons et c’est encore l’avenir qui se floute un peu plus.
    Quand vont-ils comprendre qu’on n’a plus le temps ?

  49. Robert Marchenoir

    On nous dit que les Gilets jaunes sont un mouvement radical. Pas du tout. C’est un mouvement nihiliste. Il est radical au niveau de l’incohérence des revendications et de la violence des méthodes. Mais il n’est pas radical au niveau politique.
    J’entends par là : affirmer des vérités étouffées par le pouvoir, quels que soient les risques attachés à une telle prise de position ; et exiger les mesures qui devraient logiquement s’ensuivre, même si elles vont dans le sens contraire de ce qu’appliquent les classes dirigeantes – et même de ce que revendique l’opposition.
    La radicalité, c’est de revendiquer l’extrémisme à bon escient, parce que ce qui est qualifié d’extrême aujourd’hui est ce qui devrait être centriste demain.
    Si, véritablement, le mouvement des Gilets jaunes était avisé politiquement, il avait un boulevard devant lui. Quel en a été le déclencheur ? une révolte fiscale, provoquée par une taxe écologique de plus, une atteinte de plus au pouvoir d’achat, une atteinte de plus à la liberté d’aller et venir.
    Que pouvaient faire les Gilets jaunes pour canaliser efficacement cette unanimité dans la révolte ? Beaucoup de choses, en somme.
    Ils pouvaient, tout d’abord, dire en substance : halte aux taxes. Ça suffit. Le seuil de tolérance est dépassé. Nous exigeons la fin de toute augmentation de taxes. Nous exigeons qu’il n’y ait plus aucun nouvel impôt, quelle que soit l’appellation qui serve à le dissimuler : contribution, cotisation ou que sais-je encore.
    Et pour garantir l’application d’une telle mesure, nous exigeons une baisse significative et mesurable de la dépense publique. Nous exigeons que vous nous disiez où, quand et comment vous allez réduire la dépense publique.
    Voilà qui aurait été une revendication simple, immédiatement compréhensible par tous, et propre à unir l’écrasante majorité des Français qui, nous dit-on, soutiennent les Gilets jaunes. Une revendication, j’ajoute, propre à apporter les effets désirés, à savoir une baisse des taxes et impôts en tout genre.
    Voilà qui aurait été radical, car cela aurait rompu avec la politique de tous les gouvernements depuis longtemps.
    Hélas ! cela aurait été « ultra-libéral », et personne n’a envie de se voir qualifier de la sorte par ses voisins, sa famille, ses collègues de travail, le libéralisme étant, en France, quelque part entre le nazisme et la pédophilie dans l’échelle de la vilenie.
    Soit. Laissons tomber la baisse de la dépense publique. Il y avait une autre piste, plus spécifique à la situation actuelle, tout aussi pertinente, radicale et efficace.
    La taxe qui a fait sortir Jacline & compagnie de leurs gonds était une taxe écologique. Les Gilets jaunes pouvaient dire : halte à l’arnaque écologique. Tout le monde peut voir, maintenant, que la protection de la planète n’est qu’un prétexte. Nous exigeons l’abandon de toute taxe ou réglementation prétendument écologique.
    On veut bien que vous protégiez l’environnement, c’est-à-dire que vous empêchiez les cheminées d’usine de cracher des fumées, et les services municipaux d’enterrer les ordures au lieu de les brûler proprement. Mais toutes ces salades de réchauffement, de carbone et je ne sais quoi, ce sont des arnaques, des inventions de technocrates pour nous soutirer notre argent durement gagné.
    Et si jamais, dans cinquante ans, le climat change, eh bien ! nous nous adapterons, comme l’homme l’a toujours fait. Si ça se refroidit, on construira des maisons avec des murs plus épais. Et si ça se réchauffe, on dessinera de plus jolis décolletés pour les femmes.
    Voilà qui aurait été radical, car cela aurait permis de briser l’une des plus grandes forces politiques qui appauvrissent les Français et restreignent leur liberté.
    Hélas ! une telle revendication aurait fait des Gilets jaunes des méchants, des insensibles aux souffrances de la Planète, de grosses brutes occupées à piétiner notre mère Nature. Pas question d’affronter la réprobation du Café du commerce, dans le simple but de défendre les intérêts supérieurs de la nation.
    Une telle revendication aurait aussi relevé du gros bon sens paysan, tel que certains croient le voir dans ce mouvement — comme quoi, les Gilets jaunes sont aussi « hors-sol » et coupés des réalités que les « élites » qu’ils dénoncent.
    Il y avait une troisième revendication radicale possible, pour les Gilets jaunes : halte à l’immigration de masse. Toutes ces taxes dont vous assommez la France périphérique, elles servent en grande partie à financer une immigration non seulement nocive, mais illégale.
    Je ne suis pas sûr qu’une telle revendication ait été avisée sur le plan tactique, la question étant propre à déclencher l’électrocution sur le rail du politiquement correct. Il aurait, sans doute, été préférable de cantonner à des revendications économiques une révolte déclenchée par des facteurs économiques.
    Mais enfin, les sondages nous apprennent que la majorité des Français, désormais, trouvent que l’immigration a dépassé les bornes. La majorité d’entre eux disant aussi soutenir le mouvement, si celui-ci voulait vraiment être radical, il lui suffisait d’ajouter deux et deux.
    Là aussi, cette revendication relevait du bon radicalisme. Celui qui procède de la constatation d’une vérité interdite, qui est susceptible de conduire à un revirement positif de l’opinion publique, qui en déduit des mesures nécessaires et applicables, et qui est propre à apporter durablement les effets que l’on souhaite. Effets qui sont cruciaux pour le bien-être de la nation.
    Évidemment, cela suppose d’accepter d’être traité de « raciste » par tout le monde et son cousin, de passer pour un horrible facho auprès de son entourage, voire de renoncer à certaines opportunités de carrière ou même de perdre son emploi.
    Encore un signe que les Gilets jaunes veulent bien faire la révolution, mais la révolution subventionnée, assistée, avec principe de précaution incorporé et à condition qu’ils ne risquent rien.
    Si l’on consulte les revendications officielles des Gilets jaunes, on s’apercevra que sur ces trois points, elles contiennent des demandes allant dans le sens rigoureusement inverse.
    Incohérence supplémentaire, les Gilets jaunes sont dits populistes, donc assimilés, par exemple, aux Américains qui ont voté pour Donald Trump. Si l’on faisait un sondage sur ce point, je suppose que l’on trouverait, chez les Gilets jaunes, une sur-représentation des partisans de Donald Trump par rapport à la moyenne de la population.
    Eh bien ! ces trois points : baisse systématique des impôts, abandon des grands programmes de taxation et de réglementation écologique, et lutte déclarée et de principe contre l’immigration de masse, figurent parmi les axes principaux de l’action de Donald Trump. Il y a populistes et populistes.

  50. C’est effectivement un des paradoxes de la situation.
    J’irais même plus loin ! En creux ils nous disent :
    1. Qu’ils ne souhaitent pas payer : si l’impact social de la crise d’il y a dix ans a été très lourd, l’effort fiscal a été porté par les Français les plus aisés.
    Loin de les remercier pour cet effort conjoncturels, nos Gilets jaunes aimeraient un effet de cliquet et ne pas voir la facture fiscale être allégée pour les « privilégiés » car ils bénéficiaient d’avantage.
    2. Qu’ils se sont habitués à la déflation : ils aimeraient que les prix continuent à baisser même si ce n’est pas bon au global car tant qu’on est en emploi, notre situation s’améliore. Ils voudraient donc un effet de cliquet eux aussi mais à la baisse pas à la hausse.
    3. Qu’ils ne voit pas plus loin que le bout de leur nez car ils ne souhaitent pas se saisir de ces facteurs conjoncturels pour aller vers un « nouveau modèle » qu’ils appellent tant en embrassant la transition écologique. Le retour de l’inflation va nous faire tout drôle et le pouvoir d’achat risque d’être entamé pour une raison simple : la rémunération de l’épargne et les hausses de salaires seront rétrospectives et on courra derrière.
    Au passage, on notera que l’Etat s’en sort pas mal de ce point de vue avec le prélèvement à la source…
    Le pétrole ne manquera pas de monter malgré les nouvelles méthodes d’extraction.
    Les pays émergents adoptent des modes de consommation assez similaires aux nôtres et à terme la demande d’énergie augmentera alors que la production d’or noir finira bien par décliner.
    Dès lors les prix flamberont et les voitures peut-être moins car électriques, on l’espère, ou l’essence tout simplement trop chère pour être ainsi gâchée !
    L’histoire rime: les années 70, ses chocs pétroliers et son inflation nous ont amené Mitterrand.
    En revanche je ne crois qu’il fut porté au pouvoir sur un tas de voitures fumantes…
    Nous voguons sans doute vers plus de « socialisme ».

  51. @ Robert Marchenoir | 05 décembre 2018 à 19:21
    Du grand Marchenoir !
    Pas un iota à changer en ce qui me concerne.
    Tout est dit… avec talent.

  52. Mary Preud'homme

    @ Giuseppe | 05 décembre 2018 à 15:28
    « J’avais écrit que le pays était sous arrêté de péril et je n’ai jamais connu personne pour le lever sans raser et reprendre tout depuis les fondations, ou alors des personnages solides pour se lancer dans des confortements rationnels… Mais là il faut du métier comme nous le disions… »
    Nombreux furent ceux (ou celles) ayant longtemps alerté sur un péril imminent d’effondrement de l’édifice France, eu égard à de multiples signes avant-coureurs de catastrophes, défaillances et failles accumulées depuis des lustres, et à avoir refusé de ce fait de confier les clés de la maison à Macron et à son équipe de bricolos d’opérette !
    Et les mêmes qui à l’époque se sont moqués alors de nos appréhensions et de nos angoisses justifiées, de s’indigner aujourd’hui contre des errements dûment signalés, faire la leçon à plus clairvoyants qu’eux et, sans doute pour s’exonérer de leurs erreurs de jugement, aller jusqu’à brûler – aveuglément et sans vergogne – ce qu’ils avaient adoré !

  53. @ yves albert 5 décembre à 18 h 48
    « …Macron signera la semaine prochaine ce pacte onusien sur les migrations.(…)Quasiment personne, en France, ne semble mesurer le danger que représente ce pacte pour la civilisation européenne et nos identités.(…)Macron devrait s’abstenir de signer car on ne lui pardonnera jamais de l’avoir fait sans consulter la nation ! »
    De Zonzon le 01 décembre :
    «…Le voici à pied d’œuvre pour signer la charte de l’immigration sans limites ni contraintes et pour abandonner aux boches la défense du pays.
    Ce sont deux crimes d’état.
    Cet individu doit être empêché. »
    Cet individu doit être empêché !
    Nous renouvellerons cet appel chaque jour jusqu’à la renonciation à cette folie.

  54. Franck Boizard

    Chers commentateurs, la lecture de ce blog me rajeunit… d’environ 170 ans.
    Je n’ai pas connu les louis-philippards, mais vous êtes tels que je les imagine, la bedaine en moins probablement, puisque ce n’est plus à la mode. C’est vraiment très amusant.
    Je vous remercie pour ce moment de plaisir.

  55. Extrait du « Diable Rouge », pièce de théâtre écrite par Antoine Rault en 2009, qui retrace les derniers mois de la vie de Mazarin :
    « Colbert: Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au cou…
    Mazarin: Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l’État…, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’État en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les États font ça.
    Colbert: Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l’argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables
    Mazarin: On en crée d’autres.
    Colbert: Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’ils ne le sont déjà.
    Mazarin: Oui, c’est impossible.
    Colbert: Alors, les riches ?
    Mazarin: Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres
    Colbert: Alors, comment fait-on ?
    Mazarin: Colbert, tu raisonnes comme un pot de chambre sous le derrière d’un malade ! il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres ! C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux-là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser… c’est un réservoir inépuisable. »
    Voilà nos Mazarin (maintenant énarques) toujours à l’œuvre !

  56. Daniel Ciccia

    Ni le scrupule ni la honte n’étouffent plus personne. Il faut croire qu’aucun des groupes qui composent l’opposition au sein de l’auguste assemblée ne prend conscience de la gravité du moment et ne mesure, même si ce qui se passe aurait pu arriver à chacun d’entre eux, ce qu’elle implique.
    Le président de la République est peut-être inaudible.
    Ni la foule ni les députés ne l’entendent.
    Au coeur de ce qui devrait être le lieu de son intelligence, il n’y a plus que le spectacle accablant des effets oratoires au service de petits calculs consistant à conduire chaque jour davantage le président de la République, chef de l’Etat, échec et mat.
    M. Macron a demandé solennellement aux chefs de file de l’opposition d’appeler les Français à renoncer aux manifestations qui menacent la République.
    Il l’a demandé solennellement parce que cela a un sens peut-être vital pour nos institutions.
    Mais il l’a demandé en vain.
    Chacun est à sa petite affaire, à sa dérision, à son ivresse oratoire. Pendant ce temps, la France sombre et risque de sombrer davantage samedi.
    Il n’y a certes pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre mais il n’y a pas pire parleur que celui qui perd sa parole en la couplant au vacarme de la foule.
    Ce n’est pas là du courage et ce n’est pas de la politique au service des citoyens.
    La parole présidentielle, même si elle peut paraître « démonétisée » et présenter une aubaine aux oppositions politique, médiatique et syndicales, est une parole en responsabilité.
    Elle conserve sa valeur et elle convoquait, de fait, la responsabilité de tous ceux à qui elle s’est adressée.
    Cette responsabilité, la responsabilité de Mme Le Pen, de M. Wauquiez, de Dupont-Aignan, de M. Faure pour le PS, a manqué donc le rendez-vous. Il ne leur a pas semblé plus vital que les intérêts partisans.
    Cela, chers compatriotes, en dit long quant à ce que serait la capacité et la qualité délibérante du parlement si la Constitution de notre pays venait, comme cela est revendiqué, à changer.
    Après les ivresses auxquelles il semblerait que le « peuple » et l’opposition se sont adonnés, viendra la gueule de bois, car le pire n’est pas sûr.
    Il n’est pas sûr pour la France.
    Il n’est même pas sûr, malgré les augures médiatiques, pour l’exécutif.
    Si le gilet jaune, selon la formule de l’orateur hors pair qu’est Jean-Luc Mélenchon, est un bonnet phrygien, alors la Révolution, celle qui était supportée et rendu historiquement supportable par les Lumières, est finie.
    Elle est saccagée, offerte aux vandales, comme l’Arc de Triomphe et la tombe du Soldat inconnu samedi dernier.
    La révolution, nationale des uns ou internationale des autres, n’est plus que le boucan d’esprits abîmés et égarés, attirés par les ténèbres et sidérés par leur pouvoir d’achat.
    Ce fut une erreur pour les politiques d’en avoir fait l’alpha et l’oméga de la politique au point que, toute honte bue, la baisse de quelques euros des allocations familiales a pu susciter les protestations que l’on sait et que quelques centimes de plus à la pompe puissent conduire un peuple à se jeter dans les bras des démagogues.
    Ils se multiplient et s’adonnent à leurs surenchères, faisant des plans sur la comète de la convergence des luttes. Mais ce qu’ils font, c’est abuser l’intelligence du peuple, et par la confusion jetée par le mouvement, le priver de la capacité d’entendement sur ce qui se joue réellement et, en le libérant de sa propre conscience, le faire prisonnier de ses frustrations.
    Chacun peut se demander si cela n’est pas, au fond, trahir le peuple que de croire que sa dignité est tenue là, réduite à cette notion de pouvoir d’achat.
    Le peuple peut encore se demander cela car, bientôt, ce bien si précieux sur lequel repose la dignité et l’honneur de la Nation, il le piétinera lui-même au nom de ce qui n’est déjà plus de la politique.
    Il ne sera plus qu’un public parmi d’autres, déambulant dans l’histoire avec un ridicule gilet jaune.
    Sans davantage de dignité, et sans souveraineté aucune.
    Bien à vous.

  57. Quand je vois l’état de délabrement d’un pays dans lequel beaucoup avaient mis leur énergie, reconstruit pierre à pierre pour les plus anciens, quelle folie !
    Des très proches qui ont creusé tunnel et construit hôpitaux, tout ce dont on peut être fier, je passe devant certains encore ; tout cela dilapidé depuis des décennies, par clientélisme rampant ou incompétence notoire.
    Que faire ? 67 000 000 d’habitants, des structures pour quatre fois plus et une dette comme nœud coulant, il ne reste plus qu’à tirer sur la corde pour tous ceux qui nous entourent.
    Ce n’est pas une « meilleure répartition des richesses » comme le ânonnent journalistes chroniqueurs de TV, mais une meilleure répartition de l’impôt et comme pour la monnaie l’écoute attentive des citoyens pour adapter les échanges et se désendetter sans faillir.
    Frais de fonctionnement abyssaux et Baroin qui réclame plus d’engagement, qu’il commence par lui-même apprendre à dépenser utile dans sa ville après il pourra quémander.
    Quand on est en faillite, rien à distribuer à part le découragement et la misère.
    Gagner de l’argent c’est de la participation et de l’intéressement, dans un entreprise vertueuse c’est du gagnant-gagnant il en existe toujours, ce qui est morbide c’est d’en perdre et les comptes de l’Etat en sont une preuve vivante.
    Ce n’est pas quand une entreprise est morte qu’il faut investir c’est trop tard, mais plus que jamais quand elle vit.

  58. Mary Preud'homme

    « Nous renouvellerons cet appel chaque jour jusqu’à la renonciation à cette folie. »
    Rédigé par : Zonzon (le mal informé, en date du 05 décembre 2018 à 20:37)
    « Le pacte migratoire ne change rien au droit de la gestion des frontières.(…) Parmi les plus emblématiques, celle consistant à inciter les pays à « munir tous les migrants d’une preuve d’identité légale et de papiers ». Citons aussi la volonté de « renforcer l’action transnationale face au trafic de migrants », de « prévenir, combattre et éliminer la traite de personnes », de « faire en sorte que les filières de migration régulière soient accessibles et plus souples », d' »assurer l’accès des migrants aux services de base », d’ »éliminer toutes les formes de discrimination » ou encore de « mettre en place des mécanismes de portabilité des droits de sécurité sociale et des avantages acquis ».
    Un texte qui « ne changera pas grand-chose » à la politique migratoire française, selon Matthieu Tardis, chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri), interrogé par France Info ; ce Pacte de Marrakech ne conduira pas à une augmentation du nombre de migrants en France et « ne changera pas grand-chose » à la politique migratoire française. Le chercheur estime même que l’effet pourrait être inverse car ce texte pourrait « limiter des arrivées irrégulières et surtout dangereuses pour ces personnes ».
    Un point de vue confirmé par Louise Arbour, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU pour les migrations citée par AFP Factuel. Selon elle, le pacte migratoire “ne change rien au droit de la gestion des frontières. Il espère inculquer un peu d’ordre aux mouvements transfrontaliers afin qu’ils soient moins chaotiques et moins problématiques pour les gouvernements.” »
    https://www.sudouest.fr/2018/12/05/pacte-de-marrakech-et-migrations-non-macron-ne-va-pas-vendre-la-france-a-l-onu-5627763-6116.php

  59. le gilet bleu

    Voici ce que publie le site TAHITI TODAY.
    L’information est-elle empreinte de vérité ou une fake news ? Mais il n’est pas inutile de s’y attarder.
    « Le mercredi 28 novembre 2018, le quotidien égyptien Al-Masri Al-Youm (« L’Égyptien aujourd’hui ») a publié un article accusant la mouvance des Frères musulmans d’être impliquée, directement ou indirectement, dans l’éclatement des violences sur les Champs-Élysées.
    Il s’est appuyé sur l’analyse d’un fin connaisseur (de l’intérieur) des méthodes fréristes dans de telles circonstances. Il s’appelle Mohamed Habib. Jusqu’à sa démission en 2009 de toutes ses fonctions islamistes, Mohamed Habib occupait un poste clef au sein de l’échiquier international des Frères musulmans. Il était premier adjoint de leur «guide suprême». C’est dire !
    Dans sa déclaration au quotidien égyptien, il a fait remarquer les ressemblances entre les actes de violence constatés sur les Champs-Élysées samedi dernier, et des actes similaires observés au Caire, la capitale égyptienne, en janvier 2011.
    «La similitude – dit-il – entre les événements du Caire et de Paris est très importante.
    Ce qui nous invite à réfléchir et à analyser attentivement cette question. En général, nous pouvons dire que les islamistes sont impliqués directement ou indirectement dans ce qui s’est passé en France.
    Mais, pour que nous soyons cohérents, il nous faut davantage d’investigations précises pour savoir exactement qui est derrière ces manifestations qui ressemblent très fortement à ce que nous avons observé [au Caire] durant la révolution [du 25] janvier [2011]». Mohamed Habib précise que si le début de la contestation est le fait de citoyens français en colère, les Frères musulmans tentent d’investir cette colère et l’utiliser à leurs fins de déstabilisation politique. »

  60. Il faut :
    – alourdir l’ISF
    – décourager les fortunés à investir en France
    – mettre en place un contrôle des capitaux aux frontières
    mais qui va embaucher
    – on va embaucher des fonctionnaires
    mais qui pour les payer
    – l’Etat
    mais l’Etat est à découvert
    Pas grave, alors la dette
    mais elle est déjà explosive !
    Dernière solution à la vénézuelienne :
    – CHERCHER du travail hors de nos frontières !
    Ouf, enfin une excellente solution pour l’avenir de nos jeunes.

  61. Nouvelles du front:
    Mohamed, Miloud et Oualid, les pilleurs de l’Arc de Triomphe, ont été condamnés à de simples peines d’amende:
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/manif-du-1er-decembre-novices-et-opportunistes-a-la-barre_2051705.html
    Je me suis consolé en assistant à une prise d’armes ce matin dans la cour d’honneur des Invalides.
    Le parfait ordonnancement de la cérémonie, la musique des troupes de marine jouant « En passant par la Lorraine », ouvrant et fermant le ban, tout cela a constitué un ravissement et m’a fait oublier les saccages des Champs-Elysées.
    L’armée demeure une des rares institutions dont on peut louer la dignité et l’efficacité « dans c’pays »…
    Et pourtant la première préoccupation de Macron fut de mettre à pied le général de Villiers, chef d’Etat-Major des Armées…

  62. @ Mary Preud’homme
    Intéressant mais il est dit qu’il faut signer ce pacte entre autre afin :
    « éliminer toutes les formes de discrimination » : mais il nous faut discriminer ouvertement ou non les musulmans, à savoir essayer de ne pas les admettre en Europe car l’Islam crée des problèmes :
    – De terrorisme
    – D’atteinte à la laïcité
    – D’arriération scientifique (refus de faits historiques comme le génocide subi par les Juifs, le darwinisme…)
    – D’atteinte à l’égalité entre les hommes et les femmes.
    Or mieux vaut prévenir que guérir. Nous ne sommes même pas capables d’arriver à quelque chose avec les nôtres et il nous en faut d’autres… Nous sommes des Shadocks, nous adorons pomper ! Dérisoire.
    Ce texte est non contraignant, mais nous sommes en France, où des textes, paraît-il contraignants, ne sont pas toujours appliqués, mais où si le rapport de force évolue, car nous ne suivons que la force, des textes non contraignants seront suivis… On nage en plein arbitraire ! Vous n’êtes pas sans savoir qu’explicitement, on essaie des dispositions législatives dans des bouts de notre beau pays pour voir ce que ça donne ? Alors, avec mon mauvais esprit, on fait un texte « facultatif » qu’on appliquera, puis la soumission des populations trop accablées par le quotidien pour regimber acquise, on le rendra obligatoire.
    Et alors ? Entre autres choses, on augmentera les problèmes d’insécurité d’où recours à l’état d’urgence qui n’a déjà que trop tendance à devenir la règle.
    Qu’importe qu’on sacrifie la liberté des citoyens, les droits des femmes, l’éducation, les Juifs et la laïcité ?
    Le risque d’abaissement du pays ne compte pas au vu d’un soi-disant devoir d’hospitalité.
    Nous pouvons donc conclure, puisqu’on agit comme si le pays était fait pour les étrangers, que les étrangers, nous le leur aurons appris, se comporteront en clients d’hôtel ou en seigneurs.
    Des gens diront qu’il suffit de leur enseigner ceci ou cela, mais qu’on fasse des vagues ou non, cela ne marchera pas, parce que nous aurons abdiqué le droit de décider si nous voulons d’une immigration ou non. Qui abdique la question principale n’a plus de force sur les subsidiaires, les modalités.
    Tandis qu’il est question de demander aux citoyens de faire des efforts, on fera effort pour des étrangers, ce qui est une usurpation d’avantages, comme si des parents privaient leurs enfants de faire des études et adoptaient d’autres enfants.
    Il est vrai que des parents trouvent mieux les enfants des autres comme un Macron ne trouve pas les Gaulois assez bien pour lui. Quel dommage, il ne peut pas changer son peuple contre un autre ! Mais il peut tenter d’en altérer la fierté par l’obligation de se plier à ce qu’il refuse comme d’en bricoler l’identité, c’est vrai qu’on n’aura jamais assez d’Islam chez nous.
    Après tout, chacun ses goûts : mais assumons :
    – Plus de laïcité
    – Plus de droit des femmes
    – Plus de droit des Juifs
    Et j’en oublie.
    Mais non, trop de gens demandent plus de musulmans et veulent plus de, qu’est-ce qui est le plus aux antipodes, de droit des femmes.
    Or non, c’est l’un ou l’autre, il faut choisir.
    Ce n’est pas on les accueille et on leur transmet nos valeurs. C’est on les accueille donc on renonce à nos valeurs.
    Ah, je sais, des gens relatent leurs exploits, comment ils ont parlé à des arriérés, totalement en vain d’ailleurs, mais ils ont agi et donc tout va bien.
    Evidemment, on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.
    Mais si on perçait un navire et qu’on écopait après, cela ne servirait pas à grand-chose.
    Et en tout cas, n’étant pas un Shadock, je ne ferai évidemment rien, sinon peut-être regarder ce spectacle aussi absurde que de défendre l’ouverture de la ville d’Ys pour essayer de ne pas être submergé après.
    Agir pour le panache est du dernier égoïsme quand il ne s’agit pas de soi, quand le destin des siens est en cause, il faut plutôt faire preuve d’anticipation voire de dureté et de cynisme.
    Je signale que l’aide au développement, pour être humaine, donne aux étrangers les moyens de venir chez nous, ce qui avec l’immigration musulmane est des plus destructeurs.
    Certains diront ne pas vouloir faire autre chose que du panache et leur désir de fierté.
    L’égalité, la sécurité, le panache, tout vaudra toujours mieux que la liberté pour des Français qui se flattent sur tous les tons de l’aimer !
    Les Anglo-Saxons font moins de phrases mais moins de faux pas, si je ne m’abuse, sans dictateur depuis Cromwell.
    Plutôt que s’ouvrir aux pires, imiter les meilleurs, soit on progresse, soit on régresse, dans la vie.

  63. Mary Preud'homme

    @ le gilet bleu | 05 décembre 2018 à 21:59
    Ce que vous écrivez ne m’étonne pas. Une récupération à laquelle j’avais pensé dès les premiers signes d’instrumentalisation, de radicalisation et de violences, sans commune mesure avec les intentions initiales des « Gilets jaunes », soit à peine 300 000 protestataires « planplan » censés mettre la France en péril…
    Et ça marche, y compris pour les « En marche », aujourd’hui « arrière toute » ! De qui se moque-t-on ?

  64. Face à tous ces manifestants, la solution passe par la remise en service de Benalla ; lui saurait quoi faire et qui tabasser.
    Français, vous avez lynché Benalla, vous voilà châtiés.

  65. Mary Preud'homme

    @ stephane | 05 décembre 2018 à 23:11
    Nous sommes envahis et pollués de longue date et jusqu’au sommet de l’Etat par la voyoutocratie et la corruption ! Et en guise de remède à cette asphyxie mortifère pour la démocratie et nos institutions, vous suggérez de nous en remettre une couche avec ce Benalla agent double et pervers par excellence ?
    Faut quand même pas pousser !

  66. Dernière satisfaction en date. Les mesures proposées, lancées en l’air par Édouard Philippe ; des tas de petites exemptions de petites augmentations, de suppression, de diminution d’augmentation, avec ce commentaire splendide sur je ne sais quelle étrange lucarne: « c’est le monde du travail qui en profite, les retraités, non. »
    Ce qui me rend heureux dans cette réflexion, c’est la perpétuation du raisonnement que je tiens depuis un certain temps: Macron brise la société en petits morceaux pour la réduire, là, il continue son oeuvre d’émiettage. Mais il y a un bon côté: se sentir exclu de la collectivité nationale, la retraite qui est la suite du travail, ne fait plus partie de la société du travail.
    Personnellement, ça me convient assez: plus d’obligation, désintérêt total pour tout ce qui est société – dons, aides, bénévolat, soutiens divers. Le silence des grands cimetières sous la lune.
    Non, je blague bien sûr, on ne le fera pas, on se contentera d’aller s’asseoir sur les coteaux qui sont voisins de la rivière et de voir passer les bateaux en buvant son verre.
    Les Gilets jaunes sont au carré de ce régime devenu fou. Vouloir rétablir l’impôt le plus bête du monde, sous une forme évaluée, indiscernable pour un esprit honnête, n’est même pas digne d’Aurore Bergé ; c’est vous dire où on est descendu.

  67. Le malaise et la colère des citoyens étaient bien trop profonds et depuis trop longtemps pour s’arrêter à la dernière goutte qui a fait déborder le vase. Une dizaine de revendications non satisfaites sont sur le bureau de Macron, seul maître de l’horloge à se planquer entre quatre murs et charger Edouard Philippe de faire le sale boulot.
    Dépassé par les événements, l’exécutif ne semble pas avoir compris que les Gilets jaunes et tous les citoyens ont pris le pouvoir. Macron ne dispose que de deux jours pour jouer sa dernière carte : la capitulation ou le chaos.

  68. Michelle D-LEROY

    Lorsqu’une information paraît sous le manteau on nous dit pour se donner de l’importance ou pour minimiser que c’est très probablement une fake news ou que ce n’est pas très grave.
    Ce fut le cas lorsque l’affaire du « mur des cons » a été divulguée.
    J’ai lu à deux reprises aujourd’hui cette info concernant une possible intervention des Frères Musulmans. Merci à « le gilet bleu » de nous en faire part.
    Ce qui est certain c’est que la violence inouïe sur les Champs-Élysées samedi dernier n’était pas naturelle et je doute qu’elle soit entièrement due à ces Français en colère même si certains ont pu se laisser entraîner… mais ces Français-là respectent leur patrimoine historique.
    Depuis trois jours, à Orléans, les lycées subissent des violences : début d’incendie, voitures retournées ou brûlées… là encore les lycéens sont dépassés par des éléments extérieurs arrivés de nulle part.
    Certes on doit prendre ces infos avec circonspection mais tout de même c’est troublant. Toutefois à force de laisser une gangrène proliférer sur notre sol on ne peut s’étonner ensuite de certains faits.
    Et notre Président s’apprête à en remettre une couche à Marrakech… Petit à petit nous nous piégeons par des actes et des signatures. On a beau dire que cela ne changera pas grand-chose, plus on accepte de se plier aux volontés mondialistes plus nous sommes tributaires.
    Il me semble que cette ratification concernait le peuple de France et méritait un référendum. Après on s’étonne de la colère des Français lorsqu’ils s’aperçoivent trop tard qu’ils sont pieds et poings liés.

  69. @ le gilet bleu | 05 décembre 2018 à 21:59
    « Mohamed Habib précise que si le début de la contestation est le fait de citoyens français en colère, les Frères musulmans tentent d’investir cette colère et l’utiliser à leurs fins de déstabilisation politique. »
    Mais aussi installer dans notre pays démocratique et avec le temps, la politique de l’islam.
    http://mohamedlouizi.eu/2018/11/30/intifada-sur-les-champs-elysees/
    Il faut empêcher le traître Macron de signer le pacte le 11 décembre prochain à l’ONU tenu au Maroc sur l’accord des migrations de masse incontrôlables.

  70. Antoine Marquet

    @ Patrick | 05 décembre 2018 à 15:13
    En effet, l’on voit ce qui peut être un tireur d’élite avec deux autres personnes. Ils n’ouvrent pas le feu. Leur position et leur mission ne me semblent pas inquiétantes a priori puisqu’ils sont en surveillance au cas où un « malade » ne profite de toute cette confusion pour utiliser une arme létale. Dans ce cas le tireur recevra sans doute ordre de le neutraliser.
    La deuxième vidéo est suspecte. Sous l’impact d’une balle de fusil 5,56, 7,62, etc. le corps ne tombe pas mollement et verticalement ; il reçoit un impact violent d’un petit objet perforant et voyageant à ~ 900 mètres à la seconde. Vous pouvez me croire que ça secoue.
    Quant au trait lumineux qui peut faire penser à une balle traçante, il appelle de ma part les observations suivantes: le trait surgit après la chute de l’homme, bien que cela puisse être une autre balle (en cas de tir par rafale), l’angle de la trajectoire du trait lumineux est si bas que l’arme devrait se trouver près du sol… Il peut s’agir d’un projectile de plus gros calibre, comme les grenades lancées par les forces de l’ordre, pas en tir oblique mais en tir tendu. Enfin je n’ai pas les moyens d’analyser cette vidéo scientifiquement…

  71. François Le Bris

    A écouter tous ces politicards de l’opposition gagnant plus de 5 000 euros par mois et les Gilets jaunes qui bénéficient d’une protection sociale élevée, on croirait que ce pays est le tiers monde.
    Et pourtant tous les vrais pauvres du monde veulent y venir.
    Le dialogue permettra de changer la politique du pays sans pour autant réaliser le grand soir synonyme de chaos, de mort et de lendemains qui déchantent.
    Depuis quarante ans, la droite et la gauche n’ont pas eu le courage de faire des réformes de fond, ce qui explique en partie la révolte des GJ avec son sectarisme et son totalitarisme.
    La démission du Président précipiterait notre pays vers les populismes d’extrême droite ou d’extrême gauche.
    Voyez le résultat au Venezuela de JLM ou dans l’Italie de MLP…
    Le Président voulait baisser le nombre de députés et sénateurs mais il se heurte à une forte résistance de tous ces élus.
    Le projet de réforme a été reporté sine die.
    À la tribune de l’Assemblée, pas un mot sur les violences envers les forces de l’ordre ou la souillure de l’Arc de Triomphe, rien, non rien de rien, Mélenchon ne regrette rien.
    Et maintenant, il se prend pour Mirabeau qu’il a tenté de paraphraser : « Allez dire au roi (Macron) que nous (Gilets jaunes) sommes ici (à l’Arc de Triomphe) par la volonté du peuple et que nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes ».
    L’ennui c’est que même Mirabeau a fini sa carrière à l’échafaud.
    N’est-ce pas Méluche ?
    Les partis de l’opposition soufflent sur les braises pour cuire dans leur petit coin leur petite soupe.
    Dans la crise majeure que nous traversons, on aurait pu espérer qu’ils pensent à l’intérêt national et que par un comportement responsable ils contribuent à un apaisement constructif.
    Eh bien non, ils restent dans leurs errements habituels : servir leurs intérêts avant de servir la France, avec en perspective les prochaines élections, et si possible anticipées.
    Ils s’acharnent, comme les charognards, sur la bête blessée qu’ils ont été incapables de terrasser eux-mêmes.
    Déjà décrédibilisés, ils continuent à s’enfoncer dans leur marécage. Leur soupe faite d’un mélange de cynisme, de démagogie, d’hypocrisie, d’égoïsme, fortement assaisonnée d’ambitions personnelles, est à vomir.
    LR, RN, LFI, les Patriotes (!) de Philippot, vous faites honte à la République, vous en êtes indignes, elle vous boycotte.

  72. @ François Le Bris | 06 décembre 2018 à 03:55
    « L’ennui c’est que même Mirabeau a fini sa carrière à l’échafaud. »
    La nullité abyssale des macroriens en histoire, et en histoire de France en particulier, me surprendra toujours.
    Macron a dit qu’il n’y avait pas de culture française, il n’y a pas surtout de culture historique chez les macronriens.
    Mirabeau est mort de maladie, mort de sa belle mort si on peut dire.
    Il faudra dire à Blanquer qu’avant de faire des efforts pédagogiques dans les quartiers dits sensibles, il commence à donner quelques cours de culture générale aux militants de LREM.

  73. Daniel Ciccia

    Lorsque ces événements seront derrière nous, car ils finiront par s’y replacer, il faudra tirer sans doute des leçons politiques et nous verrons bien ce qu’elles vaudront.
    Peu de souris, je l’accorde volontiers, ont accouché d’une montagne.
    Plus sérieusement, j’attends, et la France – je répugne profondément à invoquer son peuple pour longtemps – attend que les sénateurs et parlementaires, les commentateurs et éditorialistes zélés, ceux-là même qui réclamèrent la tête de Benalla, fassent preuve d’un même zèle sur ce qui s’est déroulé au cours de ces trois dernières semaines.
    Je l’ait déjà dit, le mouvement des Gilets jaunes s’apparente à un coup d’Etat qui ne dit pas nom.
    S’il n’y avait qu’une once, qu’un simple et relatif soupçon, que ce mouvement longtemps dit « sans queue ni tête » en aie une ou plusieurs, alors, chers compatriotes, il est de l’ordre de la justice, il est de l’ordre des institutions de la République, que cela soit tiré au clair.
    Rappelez-vous, chers compatriotes, on a ouvert, en votre nom, des enquêtes parlementaires pour bien moins que ce qui enflamme, déchire et menace le pays.
    P.-S.: Merci, Monsieur Bilger de m’accorder une place et d’en abuser. Le mur des cons s’est élargi. Il y a un grand examen clinique à faire de ce qui s’est manifesté ces trois dernières semaines. Sans a priori, mais avec l’exigence de la vérité. Celle qui vous anime aussi, je le sais.

  74. Aaaaah le Mur des cons… si tous ces gens se donnaient la main, combien de frontières traversées, de barbelés déchirés, de béton franchi ? Ou tagué :-/

  75. Le tour de passe-passe était trop visible, fini le moratoire.
    La hausse de la taxe carbone sur le carburant est purement et simplement annulée pour 2019.
    C’est un premier pas… en arrière… il faut qu’il y en ait d’autres. L’abandon des 80 km/h entre autres, c’est par eux que le ferment de révolte de la périphérie a commencé.
    Un bel exemple de l’adage : « Petites causes grands effets ».
    La rigidité psychologique d’Edouard Philippe est un vrai désastre politique et historique dans ces moments de révolte.
    Cet individu doit être placardisé dans un musée de personnages politiques n’ayant aucun sens politique.
    Je le verrais bien conférencier au Musée Grévin décrivant la carrière de Landru.
    Dans un autre style, j’ai bien aimé le côté farce de Marlène Schiappa déclarant qu’elle demanderait la réintégration de l’ISF dans le système fiscal.
    Je l’ai entendue hier soir sur une chaîne d’infos en continu. Elle parle du nez !
    Dans ma jeunesse les enfants qui parlaient de cette façon étaient opérés des végétations. Je n’ai jamais su ce que c’était, mais dans la cour de récréation c’était un plus ou un moins, ça dépendait !

  76. Et voilà, on nous ramène l’immigration ! Et le fantasme arachnide tisse sa toile, pensant contenir la fonte.
    Que les irresponsables prennent donc le pouvoir, eux qui l’abattent en bataillon des divisions, l’investissement, disparu, les progrès scolaires, envolés, mais ouf, on pourra continuer à rouler au diesel, puisque ce n’est pas nous qui l’avons choisi, continuer à se gaver à crédit, puisqu’on nous le dit, et surtout pas apprendre à penser, et à choisir, et à l’assumer.
    La start-up nation du net prend sa revanche et se soumet aux pets du Trump et de l’oncle Sammy, Poutine, Erdogan, et Xi Jinping ont de beaux jours devant eux, L’Europe est à vendre aux plus offrants, le gilet offre sa poitrine de chair à canon qui ne sait que pleurer, et les irresponsables en leur salon pourront se lamenter, car ils ne choisissent pas de s’agréger contre, tout contre, ils ne savent pas, les tout-petits, que l’idole est celui qu’on abat, que cette victoire signe la défaite complète et la totale soumission :
    Bourreau, président !

  77. Dimanche soir, j’avais prévu de regarder « The Revenant » sur France 2 avec l’excellent Leonardo DiCaprio, film dont j’avais entendu le plus grand bien. Mais mon épouse étant une inconditionnelle de la série Vera qui passe à la même heure sur France 3, j’ai donc programmé l’enregistrement du film de France 2, prenant soin d’ajouter une marge de 15 à 20 mn afin de parer aux inévitables débordements du JT de 20H.
    Malheureusement The Revenant attendra, vu que le film a été déprogrammé pour être remplacé par une émission spéciale consacrée aux Gilets jaunes, organisée par Léa Salamé et Thomas Sotto.
    Les invités étaient les suivants :
    Gabriel Attal – jeune Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale qui, après les défections de ses camarades, a dû finalement se résoudre à défendre la position du gouvernement. Bizutage un peu sévère, mais dont il s’est sorti fort honorablement.
    Il faut dire qu’il n’était pas à la fête avec les invités qui lui faisaient face. Pensez donc !
    Thomas Piketty économiste très médiatisé, résolument orienté à gauche et dont on se demande bien où il a obtenu son diplôme d’économiste tant il a raconté d’âneries concernant l’ISF.
    J-L Mélenchon qu’il est inutile de présenter. Le « bon client » des médias. Il les déteste mais cela ne l’empêche pas d’être présent sur tous les plateaux TV.
    Jean-François Barnaba, « gilet jaune » dans l’Indre. Ce type est un fonctionnaire territorial “sans affectation”. Autrement dit: payé à rien foutre 2 600 € net DEPUIS 10 ANS !
    S’il en est un qui profite des taxes et impôts destinés à faire vivre (plutôt très bien) les assistés de notre société, c’est bien lui. Cela ne l’a pas empêché de nous sortir la litanie des « forçats de la faim » que nous déversent les Gilets jaunes en permanence depuis trois semaines sur toutes les chaînes.
    L’incontournable Jacline Mouraud, interrogée en duplex depuis son canapé. Elle est plutôt d’accord pour négocier, mais à condition qu’on lui assure une protection policière. On se demande bien pourquoi ?
    Et pour finir l’ineffable Laetitia Dewalle, porte-parole des Gilets jaunes du Val-d’Oise. Une véritable hystérique tenant des propos totalement incohérents. Allant même jusqu’à contredire la pauvre Jacline Mouraud, visiblement dépassée par le mouvement qu’elle a provoqué par sa vidéo sur Facebook.
    J-L Mélenchon voyant les dégâts qu’elle provoquait par ses vociférations vengeresses, est venu à sa rescousse, accusant de perversité les journalistes posant des questions auxquelles elle était visiblement incapable d’apporter une réponse intelligente.
    Bref’ une émission totalement surréaliste dans laquelle j’ai découvert Gabriel Attal, jeune secrétaire d’Etat qui a montré beaucoup de dignité et une maîtrise parfaite de la situation face à une meute de chiens enragés qui pensaient ne faire qu’une bouchée de lui mais qui en ont été pour leur frais.
    Respect Monsieur Gabriel Attal !

  78. Ce Mur qu’on a osé qualifier de pochade a ouvert une période où non seulement la magistrature – à cause du SM et bien au-delà de lui – n’a plus pu plaider son absence de politisation mais où, dans son ensemble, en dépit des protestations et de la bonne foi de beaucoup, elle a été mise en cause, réputée injuste et décrétée partisane. Son acquittement est devenu inconcevable.
    La thèse de la « plaisanterie de potaches » ne tient effectivement pas debout devant le ciblage politique et idéologique des personnes qui ont fait l’objet de cet affichage, qu’en langage marxiste-léniniste ou trotskiste on appellerait des « ennemis de classe », à l’instar de ceux qui sous certains régimes faisant hélas l’objet de l’admiration de trop de nos compatriotes, auraient reçu une balle dans la nuque.
    En France, nous n’en sommes pas encore tout à fait là bien qu’il y ait eu des précédents, mais tous ceux qui ont eu leur photographie épinglée sur ce triste mur ont manifestement été désignés à la haine et à la vindicte publiques dont ces magistrats dévoyés se sont cru autorisés à se faire le bras armé au cas où l’occasion s’en serait présentée, par le biais de procès iniques et cyniques dont ils se sont fait une spécialité.
    Ce mur est en fait un révélateur de la mentalité animant certains magistrats et de leur absence totale de moralité et d’esprit de justice.
    Au-delà du processus de sélection des élèves magistrats, cela pose un sérieux problème en ce qui concerne la confiance que nous sommes censés accorder aux magistrats et à la qualité de la justice qu’ils rendent, la presse regorgeant depuis des années d’exemples de jugements parfois aberrants est là pour nous le rappeler.
    Je crois savoir qu’en droit il existe une notion de « suspicion légitime ».
    Les justiciables ne pourraient-ils pas être autorisés à l’invoquer sans complications excessives au cas où ils auraient à comparaître devant une cour où figureraient des membres de ce sinistre syndicat ?

  79. Patrice Charoulet

    Je n’oublie certes pas comment le chef de l’Etat a été élu : après une série de péripéties plus folles les unes que les autres. Je n’ai pas pour lui plus d’estime qu’il n’en mérite. Il est élu pour cinq ans, et ses députés recrutés sur Internet aussi. Il ne faudra plus voter pour lui ni pour eux, si l’on n’est pas content d’eux.
    J’ai dit et redit ici tout le mal que je pensais des Gilets jaunes. Je n’ai pas changé d’avis. C’est le n’importe quoi au plus haut degré.
    L’hypothèse de l’ultradroite ne tient plus la route une seule seconde.
    Pour qui sait lire, voir et entendre, le cahier de doléances ressemble de plus à un processus prérévolutionnaire. D’où la jubilation et les encouragements d’un Mélenchon ou d’un Besancenot. Ah comme ils rêveraient d’un nouveau 1789, et souhaiteraient que la lie du peuple prenne d’assaut l’Elysée, faute de Bastille !
    Les autres dirigeants politiques, s’ils ne souhaitent pas vraiment un nouveau 1789, se réjouissent tout simplement de voir le pouvoir affaibli, dans la perspective des prochaines élections, à commencer par les européennes.
    Enfin, presque toutes les radios et toutes les télés ont rivalisé de démagogie, de lâcheté et de bassesse en invitant des Gilets jaunes, qui ont aligné des absurdités ou des banalités affligeantes, et qui ont été écoutés comme des oracles.
    Tout le monde devient fou. On dirait qu’ils s’ennuient et qu’ils souhaitent un peu d’animation dans les rues, aux Champs ou à l’Arc de Triomphe.
    Désolant.
    Quelle humanité ! Quelle France ! Quelle décadence !

  80. Catherine JACOB

    @ genau | 06 décembre 2018 à 00:54
    « …avec ce commentaire splendide sur je ne sais quelle étrange lucarne: « c’est le monde du travail qui en profite, les retraités, non. » »
    Et donc, les retraités à la trop petite retraite et qui sont obligés de continuer à travailler ??
    J’ai regardé « C dans l’air » hier mais je n’ai pas pu les écouter jusqu’au bout à propos des niches fiscales, idem pour 28’.
    Comment ces gens n’ont-ils pas conscience de ce que quelques niches fiscales donnent un peu d’air à la fiscalité la plus lourde d’Europe et que d’envisager de les supprimer donnera l’envie à encore plus de monde de se demander comme la dame GJ interviewée au journal : « Si on ne travaille que pour payer des taxes et ne pas même pouvoir aider nos enfants ou faire plaisir de temps en temps à nos petits-enfants, à quoi ça sert de vivre encore ? »
    Les débats où de soi-disant journalistes experts (experts de quoi au fait ? ce qui vaut pour les très jeunes profs d’économie à, encore !, Sciences Po), au salaire mirobolant, dissertent sur les difficultés quotidiennes des « petites gens » comme on disait autrefois, pour suggérer de les pomper encore davantage mais autrement (suppression de présumées « niches fiscales » par ex. pour rendre encore un peu plus difficile si possible leur « chienne de vie »), et les forcer comme, à la chasse, on force la bête courue et aux abois, me sont devenus totalement insupportables.

  81. « Nous n’avons aucune divergence et sommes tous les deux de concert entre l’Elysée et Matignon »… « Entre le Président et moi il n’y a pas une petite feuille de papier à cigarettes » disait Edouard Philippe il n’y a encore pas si longtemps.
    Messieurs les politiques, quoi que fous disiez et fassiez, la vérité finit toujours par sortir.

  82. @ Achille | 06 décembre 2018 à 07:59
    Plutôt que de râler contre le niveau intellectuel des Gilets jaunes, vous devriez remercier le ciel ou la Providence de nous donner l’occasion de voir deux mouvements populaires dans notre vie, Mai 68 et Décembre 2018.
    Celui de 68, initialisé par des étudiants révolutionnaires ou se croyant tels, que la vie allait transformer en notables repus et défenseurs de leurs privilèges, tout en ouvrant le pays à l’immigration misérable pour se donner bonne conscience.
    L’exemple le plus limpide est celui de Cohn-Bendit, devenu partisan de l’ordre, du libéralisme et de Macron dont il se vante d’être un conseiller intermittent, prouvant ainsi qu’on peut refaire en sens inverse le fameux chemin de la roche Tarpéienne vers le Capitole, il suffit de savoir nager en eaux troubles. Les saumons, eux nagent et remontent vers des eaux plus claires, mais c’est un autre sujet.
    Et le second mouvement partant de la base comme disaient ceux de 68, et qui pratique le dégagisme des élites de 68 et de leurs enfants.
    Dans un superbe article dans le Figaro Yves Mamou décrit le sens profond de ce qui se passe.
    Je vous suggère de le lire, pour comprendre les événements, vous pourrez ensuite adhérer ou pas, je n’ai pas l’esprit missionnaire considérant que la vérité ne triomphe jamais, elle est éternelle, il lui suffit d’attendre que le mensonge meure tout simplement.
    Un seul regret c’est que l’éternité c’est long surtout vers la fin.
    http://premium.lefigaro.fr/vox/politique/2018/12/04/31001-20181204ARTFIG00220–les-gilets-jaunes-ne-sont-pas-une-revolution-mais-un-mouvement-de-restauration.php
    Enfin une remarque sur votre commentaire peu aimable, vous dites :
    « …la pauvre Jacline Mouraud, visiblement dépassée par le mouvement qu’elle a provoqué par sa vidéo sur Facebook…./…les journalistes posant des questions auxquelles elle était visiblement incapable d’apporter une réponse intelligente. »
    Je n’ai pas vu l’émission, mais est-ce que les questions étaient intelligentes ?
    Et l’intelligence des graines, vous y pensez à l’intelligence des graines ?
    Elles sont modestes, n’ont rien qui attire le regard, mais elles portent en elles les fruits des jours futurs qui nous régaleront.
    Reprocher à Jacline son manque d’intelligence c’est reprocher à la graine de ne pas vous donner le fruit que vous souhaitez immédiatement.
    « Patience, patience,
    Patience dans l’azur !
    Chaque atome de silence
    Est la chance d’un fruit mûr ! » (Paul Valéry)
    P.-S.: Le film Le Revenant est un très bon film, faites comme moi, faites-vous une vidéothèque, vous serez libre des chaînes de télé.

  83. Compte rendu d’audience de cette grande chroniqueuse judicaire qu’est Pascale Robert-Diard (Le Monde) :
    La présidente à Françoise Martres : « Philippe Schmitt (dont la fille a été assassinée), que fait-il là ? » (sur le mur des cons…)
    – Clairement, il n’aurait pas dû y être. Je lui renouvelle mes excuses »
    La présidente insiste :
    – Avez-vous fait une enquête pour savoir qui l’avait mis là et pourquoi ? »
    – Ça n’avait pas de sens de chercher à le savoir.
    – Alors personne, au SM, ne peut dire à M. Schmitt (présent à l’audience) pourquoi il est sur ce mur ?
    – Il avait des positions sur la justice que nous contestions.
    – Lesquelles ?
    – Il était membre de l’Institut pour la justice, qui avait des positions de droite dure.
    – Alors, ces personnes ont été épinglées parce qu’elles sont de droite, c’est ça ?
    – Nous menons un combat politique.
    – Mais M. Schmitt n’est pas un homme politique !
    – Ce n’est pas sa personne qui est visée…
    – Mais c’est sa photo, relève sèchement la présidente.
    Sans commentaire…

  84. Des lycéens manifestent contre la réforme du lycée
    « Réforme du lycée : un choix de spécialités plus restreint que prévu… »
    Septembre 2018, L’Étudiant, extraits :
    « Il y a plusieurs mois, le ministre avait évoqué sa volonté de proposer un choix qui serait « le plus large possible ». Or, une note de service de la direction générale de l’enseignement scolaire que s’est procurée l’Étudiant semble réduire le champ des possibles des élèves. »
    « Chaque lycée n’aura donc pas l’obligation de proposer un nombre minimum de spécialités. Le document indique que sept spécialités sur 12 « doivent pouvoir être accessibles dans un périmètre raisonnable », autrement dit au sein d’un réseau d’établissements ou d’un bassin, et pas forcément d’un lycée. Il s’agit de : histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques ; humanités, littérature et philosophie ; langues, littératures et cultures étrangères ; mathématiques ; physique-chimie ; SVT ; SES. »
    « La majorité des lycées devrait pouvoir proposer ces sept matières. Dans le cas contraire, il est précisé que deux lycées voisins peuvent, à eux deux, proposer ces sept disciplines. Vous suivriez alors des cours dans deux établissements différents. La note précise que, « à titre exceptionnel », lorsque la spécialité souhaitée n’est pas proposée dans un lycée, les élèves pourraient la suivre dans un autre lycée ou demander à changer de lycée. Et de préciser également qu’il sera possible de suivre une spécialité « par le biais du CNED [Centre national de l’enseignement à distance] ». »
    – « il est précisé que deux lycées voisins peuvent, à eux deux, proposer ces sept disciplines. Vous suivriez alors des cours dans deux établissements différents »
    Cela n’augure rien de bon
    Dans les zone rurales, il n’y a souvent qu’un seul lycée dans un rayon important.
    En zone urbaine, pour rejoindre le lycée de la commune la plus proche, il faut parfois une heure.
    – « Et de préciser également qu’il sera possible de suivre une spécialité par le biais du CNED [Centre national de l’enseignement à distance] ». »
    Le CNED va devoir faire un recrutement important !
    Monsieur Blanquer va-t-il faire faire perdre leurs dernières illusions à ceux qui croyaient en lui ?

  85. @ Michelle D-LEROY
    « Il me semble que cette ratification concernait le peuple de France et méritait un référendum. Après on s’étonne de la colère des Français lorsqu’ils s’aperçoivent trop tard qu’ils sont pieds et poings liés. »
    Effectivement, cette affaire est extrêmement grave pour l’avenir de notre pays.
    Il n’est manifestement pas innocent que les « grands médias » – sauf Le Figaro – d’habitude si prolixes sur des questions de société parfois futiles se tiennent cois, sachant que le sujet est explosif.
    On trouve par-ci par-là quelques propos lénifiants pour nous endormir, qui présentent ce traité comme non contraignant, alors qu’en fait les articles qu’ils contient ont pour vocation d’être intégrés tôt ou tard au droit des pays signataires, après une campagne médiatique de conditionnement des esprits.
    Le document de base est accessible ici :
    http://www.undocs.org/fr/A/CONF.231/3
    Plusieurs articles sont plus qu’inquiétants, dont ceux figurant sous le chapitre suivant qui en fait institue, sous couvert d’intentions hypocritement vertueuses, une interdiction pure et simple de critiquer tout aspect négatif relevant des effets de l’immigration :
    Objectif 17 : Éliminer toutes les formes de discrimination et encourager un débat public fondé sur l’analyse des faits afin de faire évoluer la manière dont les migrations sont perçues.
    E-li-mi-ner…
    En pratique, cela veut dire qu’en France, alors qu’à la troisième génération, l’immigration est non seulement un échec total en ce qui concerne l’assimilation des personnes mais encore pose d’énormes problèmes en matière de sécurité, de coûts, de chômage, de cohésion sociale, de communautarisation, d’incompatibilité culturelle et religieuse etc. il faudra alors accepter sans avoir le droit de protester ou simplement de critiquer de recevoir encore et encore plus de vagues de « migrants » qui seront revêtus de tous les droits et qui pourront donc imposer leur loi aux habitants historiques…
    Ce qui se profile à terme d’après les éléments dont nous disposons et à la lumière des réalités que nous subissons depuis une quarantaine d’années est tout simplement ce que l’on appelle en français une occupation étrangère.
    Vraiment pas la peine d’avoir commémoré le 11 novembre 1918 et rappelé la mémoire du Soldat Inconnu à nos bons souvenirs pour en arriver là…
    ————————-
    @ François Le Bris
    « A écouter tous ces politicards de l’opposition gagnant plus de 5 000 euros par mois et les Gilets jaunes qui bénéficient d’une protection sociale élevée, on croirait que ce pays est le tiers monde.
    Et pourtant tous les vrais pauvres du monde veulent y venir. »
    Vous n’avez manifestement pas encore compris la situation.
    Si les vrais pauvres du monde veulent venir en France, c’est qu’ils savent qu’ils seront entretenus, logés, nourris, soignés, enseignés, distraits, transportés etc. aux frais de ces idiots de Français (dans certains pays, les gens que tant de bêtise fait rire emploient un terme plus cru qu’idiots).
    Par ailleurs, tordons le cou à cette prétendue « protection sociale », consistant à extorquer aux gens sur leur salaire un pourcentage non négligeable (alors qu’ils pourraient souscrire une meilleure assurance privée pour moins cher), qui sera souvent dilapidé pour assurer des prestations médicales énormes en volume à des étrangers qui dans tout pays ne marchant pas sur la tête ne devraient pas y avoir droit, hormis bien entendu les cas d’urgence extrême.
    Il faut aussi savoir que les Franco-Français qui bénéficient d’une protection sociale élevée selon la propagande peuvent mourir comme des chiens sur un brancard, abandonnés pendant des heures dans un couloir des urgences d’un hôpital (quand ils parviennent à y accéder) encombrées par des gens qui n’ont rien à y faire, mais qui parfois n’hésitent pas à user d’arguments frappants pour faire accéder leur parentèle aux soins en priorité.
    Et quand un Gilet jaune potentiel, attendant son tour chez le pharmacien, voit ce dernier remettre gratuitement à un immigré illégal titulaire de l’AME une liste imposante de médicaments, alors que lui-même ne peut même pas se payer une mutuelle, il comprend que du pharmacien, de l’immigré illégal et de lui, le dindon de la farce, c’est lui, qui n’a le droit que de payer, de subir et de se taire.

  86. PÉTITION DES GILETS TRICOLORES
    Il s’apprête à signer l’acte de décès de notre nation.
    Après l’exil du peuple arménien au siècle dernier et celui du peuple hébreu naguère, il prépare la dissociation du peuple français. Mais Dieu n’aime pas la bêtise, nous ne serons pas sauvés !
    Celui qui n’a pas d’enfant ne connaît pas les affres dont nous sommes saisis quand nous contemplons nos chères têtes blondes.
    A lire l’histoire depuis quatorze siècles nous ne savons que trop ce qui nous attend. Les religions sont diverses, la nôtre ne nous protégera pas de la géhenne.
    La rouerie n’est pas antinomique de la barbarie.
    Comme les jaunes, les gilets tricolores doivent prendre en main ce qui reste de leur destin.
    Sautons En Marche de ce toboggan qui nous précipite dans la gueule de Cerbère.
    Quittons le Machin.
    Abandonnons en hurlant la forgerie onusienne.
    Signez, faites signer la pétition des gilets tricolores ! Fuyons l’horizon mondialiste !
    « Replions-nous » sur Molière, Debussy, Poussin, Lavoisier, Pasteur, Mansard, Louis Renault, Poincaré, le vin de Bordeaux, la fricassée de cochon, l’omelette aux truffes (un œuf, une truffe) la cigale de la garrigue, la fondue savoyarde, le houblon du Nord, la douceur angevine, le bistro de Jacky d’Ouessant…

  87. @ Ellen 06 décembre 2018 à 09:46
    Comme disait un certain Abraham Lincoln « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut tromper tout le peuple tout le temps »
    ça finit par se voir…
    C’est dommage parce que Manu commençait à nous faire une politique à la Coluche « Si vous avez besoin de quelque chose dites-le moi je vous dirai comment vous en passer ». En même temps, sauf surprise, on a encore trois ans pour rire encore un peu avec Manu, par exemple que va-t-il nous proposer comme fête à l’Elysée le 14 Juillet prochain ?
    Castaner, pas encore ministre de l’Intérieur, avait diffusé les photos de ladite fête en disant « Diffusons ces photos puisqu’elles gênent tant une partie de la classe politique, elles vous dérangent ? Tant pis. Partageons-les ! »
    Curieux qu’il ne partage pas aussi volontiers les vidéos des fêtes qui se déroulent sur les Champs-Elysées depuis quelque temps…
    Adéo Ellen

  88. En 68, Charles de Gaulle avait un soutien en la personne du général Massu et de son armée.
    Aujourd’hui Macron est le dos au mur et bien seul.
    Comment va-t-il se sortir de cette pétaudière face à des mouvements difficilement contrôlables, la moindre bavure d’un côté ou de l’autre pouvant déclencher des gestes désespérés.
    Tout cela est vraiment préoccupant car si ça pète vraiment les moyens vont vite devenir insuffisants.

  89. Si François Hollande et son immobilisme pouvait se taire, un peu de décence, le boxeur qui se fait compter sans combattre et qui vient ramener sa fraise quand il est dans les vestiaires.
    Le pire de tout, « à vaincre sans péril on triomphe sans gloire » lui c’est sans honneur à ce compte-là.
    Politiques de retraites dorées sur tranche, parcours soyeux, forcément ne rien faire pour ces nuls c’est déjà beaucoup trop, et en plus ils aboient derrière une palissade bien haute, au cas où ils pourraient être mordus.

  90. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 05 décembre 2018 à 09:43
    « Votre ligne de défense est d’opposer une misère à une autre. Celle des villes contre celle des campagnes, comme si on ne savait pas qu’il y avait des malheureux en ville. »
    « La petite différence, monsieur Marchenoir, est qu’il subsiste dans les campagnes, chez les ploucs et les culs-terreux, ceux que vous aimez tellement, une forme de solidarité et d’entraide. On s’inquiète quand les volets de la mamie ne se sont pas ouverts ou que la cheminée ne fume pas, on prévient quand quelque individu traîne-savate inconnu déambule dans les rues.On va aux nouvelles. »
    « Ce qui fait, monsieur Marchenoir, que l’on peut dormir sans s’enfermer à double tour comme vous devez le faire. »
    Je n’ai pas une ligne de défense : j’ai une ligne d’attaque. Je ne suis pas convoqué à votre tribunal, bien que vous en rêviez. J’ai bien compris vos fantasmes de petit flic facho-communiste qui n’a pas les moyens d’assouvir sa haine en vrai ; mais, heureusement pour la paix (toute relative) de notre nation, il reste un certain nombre de malfaisants dans votre genre qui doivent se cantonner à Internet pour ventiler leur haine, leur jalousie et leur ressentiment.
    Quant à ma ligne, comme vous dites, c’est celle de la vérité contre celle du mensonge. Contrairement à vous, qui pensez pouvoir faire des bons sentiments avec de la haine, et de la charité avec du mensonge.
    Ma ligne, comme vous dites, c’est celle des intérêts de l’ensemble des Français, et pas seulement de ma tribu. Contrairement à vous.
    Contrairement à vous, je ne me répands pas en déclarations d’amour aussi hypocrites qu’inefficaces envers les « culs-terreux ». Je propose des réformes économiques et politiques aptes à résoudre les maux dont ils se plaignent. Et vous ? Que proposez-vous ? Rien. Le sarcasme, la ratiocination et la haine.
    Le commentaire que vous croyez bon de me reprocher oppose un livre farci de mensonges (celui de Christophe Guilluy) à un livre qui recherche la vérité (celui de Jacques Lévy). J’ai expliqué pourquoi l’un et l’autre méritaient ces jugements respectifs. Vous préférez le livre du menteur parce qu’il vous conforte dans vos illusions. Grand bien vous fasse, mais gardez pour vous votre morale frelatée.
    Vous avez beau vous vanter de votre solidarité (ça ne coûte pas cher, sur Internet : moi, je suis le roi de Prusse), vous ne m’apparaissez pas précisément comme le parangon d’altruisme que vous prétendez être.
    Moi, ce que je vois, à travers vos commentaires, c’est surtout un homme qui se réjouit du malheur des autres et jalouse leur bien-être.
    Vous nous dites que votre idyllique petite campagne est si paisible, que vous dormez la porte ouverte. Eh bien ! pourquoi nous cassez-vous les oreilles, alors, avec vos lamentations sur les immigrés qui apportent l’insécurité chez vous ?
    Vous êtes heureux, votre mode de vie est bien préférable à celui des citadins, alors pourquoi ne cessez-vous de déverser votre hargne sur eux ?
    Si vous étiez le vertueux chrétien qu’à l’occasion vous vous vantez d’être, vous devriez plaindre vos compatriotes qui sont, comme vous dites, obligés de s’enfermer à double tour — et pas seulement pour dormir. Vous devriez compatir à leur sort, et non vous moquer d’eux.
    L’une des raisons pour lesquelles près de 100 % des Français ferment leur porte à clé, en effet (y compris à la campagne, figurez-vous), c’est pour se protéger contre les voyous animés par la même haine que vous, la même avidité à s’attaquer à tous ceux qui n’appartiennent pas à leur tribu, le même empressement à reprocher à la terre entière les malheurs, réels ou supposés, que la vie a pu leur réserver.
    Car certains de ces malheurs sont parfaitement imaginaires. C’est ce que montre Jacques Lévy dans La Justice spatiale (un titre impeccablement socialiste, au passage), et c’est bien ce qui vous dérange. Parce que ça ne cadre pas avec votre belle histoire.
    C’est aussi ce que montre le procès de ce chauffeur routier à 4 000 euros par mois, monté casser du flic à Paris par révolte contre son extrême pauvreté.
    C’est encore ce que montre ce pauvre porte-parole des Gilets jaunes… qui est fonctionnaire… payé littéralement à ne rien faire… depuis dix ans… 2 600 euros nets par mois… soit 16 % de plus que la moyenne des Français (qui travaillent).
    Nous apprenons ainsi que dans la France périphérique, ravagée par l’ultra-libéralisme au profit de la finance internationale apatride, il existe un statut particulier, baptisé FMPE : fonctionnaire momentanément privé d’emploi. Le moment pouvant être amené à durer, comme on le voit.
    Ayant 62 ans, cette courageuse victime de la politique arrogante et anti-sociale de Macron pourrait, je suppose, prendre sa retraite, mais cela diminuerait sans doute ses revenus.
    Quant aux autres, eh bien ! le malheur fait partie de la vie humaine. C’est une chose que de défendre une action politique, de droite, de gauche ou d’ailleurs, dans l’espoir qu’elle puisse améliorer le sort des hommes, dans ce qu’il peut avoir d’améliorable par la politique.
    C’en est une autre d’abreuver la terre entière de son ressentiment, en ne cessant de reprocher aux autres les déconvenues que l’on a pu subir au cours de son existence. Tout en se réjouissant de celles qu’on leur imagine, parce que ça compense. Ainsi que vous le faites constamment ici. Le ressentiment, voilà bien l’une des pires passions humaines, l’une des plus destructrices pour leurs adeptes. Et pour les autres.
    Montrez-moi une seule nation pacifique, puissante et prospère dont le peuple s’abreuve à la source du ressentiment. Il n’y en a pas.
    En revanche, que voyons-nous en France, en Russie et dans le monde islamique, trois nations basées sur cette détestable passion humaine ? La déliquescence prolongée, la pauvreté, l’ignorance et la violence de tous contre tous.

  91. @ Achille | 06 décembre 2018 à 07:59
    ▬ « Thomas Piketty … et dont on se demande bien où il a obtenu son diplôme d’économiste… »
    Non, pas ‘on’, mais vous !
    Thèse de doctorat en Sciences économiques à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS).
    ▬ « …tant il a raconté d’âneries concernant l’ISF. »
    Sujet : Essais sur la théorie de la redistribution des richesses
    https://www.theses.fr/1993EHES0056
    C’est son sujet depuis 1991 (deux ans de thèse) soit 27 ans d’études du sujet, par contre vous, vous avez juste raté : The revenant.

  92. Le toujours excellent Alain Madelin réfute le terme de « pouvoir d’achat » pour préférer celui du « reste à vivre » (Périscope sur LCI).
    Nuance qui peut sembler insignifiante, mais qui parle, une fois qu’on a payé loyer, crédits, cantine, transports, essence, que vous reste-t-il pour être heureux ?
    Pas grand-chose, Noël arrive, théâtre, cinéma, restos, « adieu vive clarté de nos étés trop courts » (Baudelaire).
    Quelle honte de lire ici les commentaires d’anciens fonctionnaires, qui auront passé leurs 42 annuités dans la docilité et à plat ventre s’indigner soudain que des ploucs trouvent la facture salée.
    Soudain, un blog accueillant leur permet de se dédouaner de leur lâcheté et de leur confort intellectuel présent.
    Le communisme n’explique pas tout.
    Les lâches s’accrochent à de vieilles lunes pour se justifier.
    Pauvres types…

  93. @ Rosalie | 05 décembre 2018 à 22:36
    ▬ « Il faut : alourdir l’ISF »
    Vous ne vous en êtes toujours pas aperçu, mais il n’y a plus d’ISF depuis le 31 décembre 2017.
    ▬ « -…décourager les fortunés à investir en France »
    Avec 100 milliards d’€uros d’évasion et de fraude fiscale, bon nombre cherche encore où se trouve l’investissement en France.
    400 milliards d’€uros de garantie aux banques pendant la crise des subprimes, crise qui a coûté à la France 600 milliards d’€uros sous la présidence Sarkozy de Nagy-Bocsa, je vois assez vite comment les fortunés le sont devenus.
    ▬ « – CHERCHER du travail hors de nos frontières ! »
    Vous n’êtes pas salariée !

  94. @ sbriglia
    «Nous menons un combat politique. »
    Comme s’il s’agissait du rôle de gens qui en principe ne devraient que s’occuper de justice, du moins dans leur environnement professionnel…

  95. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir
    « Je n’ai pas une ligne de défense : j’ai une ligne d’attaque. Je ne suis pas convoqué à votre tribunal, bien que vous en rêviez. J’ai bien compris vos fantasmes de petit flic facho-communiste qui n’a pas les moyens d’assouvir sa haine en vrai ; mais, heureusement pour la paix (toute relative) de notre nation, il reste un certain nombre de malfaisants dans votre genre qui doivent se cantonner à Internet pour ventiler leur haine, leur jalousie et leur ressentiment »
    AHAHAHA !…
    Quand je vois le temps que vous passez à distiller la vôtre, ici et ailleurs… Tenez je vais aller à l’église du village allumer un cierge et déposer une intention de prière pour votre salut.

  96. @ Elusen | 06 décembre 2018 à 17:14
    On a bien compris que chez vous la pertinence, voire l’intelligence, se mesure au kilo de diplômes.
    J’ai eu l’occasion d’écouter des débats sur l’économie entre des sommités de grande réputation dont les diplômes n’avaient rien à envier à Piketty.
    Ils se balançaient des chiffres à la tête, totalement invérifiables pour le commun des mortels et étaient en total désaccord sur les principes économiques les plus adaptés à notre société de consommation.
    Concernant l’ISF, j’ai trouvé les arguments de Gabriel Attal bien plus pertinents que ceux de Piketty, cet économiste de plateaux TV, qui en est resté aux théories keynésiennes totalement obsolètes aujourd’hui.
    A noter que la France est le seul pays européen qui fait payer l’ISF aux grandes fortunes, avec pour effet l’évasion fiscale galopante. Encore une exception française dont on pourrait bien se passer.
    Il vaut mieux que l’argent de l’ISF soit directement investi dans les entreprises afin de les rendre plus compétitives et améliorer les salaires des travailleurs, plutôt que donner cet argent au fisc pour financer des allocations et subventions diverses et variées de gens qui en sont encore restés à l’Etat providence et en veulent toujours plus tout en crachant dans la soupe.
    Oui j’aurais préféré voir The Revernant, car l’émission que j’ai vue hier m’a provoqué une montée d’adrénaline, de l’hyperacidité gastrique et une brusque montée de tension avec pour conséquence une mauvaise nuit.

  97. @ Tipaza | 06 décembre 2018 à 10:44
    « Je n’ai pas vu l’émission, mais est-ce que les questions étaient intelligentes ? »
    Il est parfaitement possible de donner une réponse intelligente à une question bête. Cela m’arrive assez souvent sur ce blog.
    Hélas c’est l’inverse que l’on observe depuis que les Gilets jaunes squattent les plateaux TV .
    J’ai écouté dernièrement une mère de famille affublée de son gilet jaune qui disait « Pas de loisirs ni de coiffeur, les mêmes vêtements depuis vingt ans ».
    Bref sa vie ressemble à un roman de Charles Dickens. Faut arrêter, là !
    Bon, pour The Revenant je crois que je vais carrément acheter le DVD.

  98. @ Achille | 06 décembre 2018 à 19:56
    « On a bien compris que chez vous la pertinence, voire l’intelligence, se mesure au kilo de diplômes. »
    « On », je ne sais pas trop qui c’est, vous non plus apparemment !
    C’est de vous et pas de moi, cela :

    • Thomas Piketty économiste très médiatisé, résolument orienté à gauche et dont on se demande bien où il a obtenu son diplôme d’économiste tant il a raconté d’âneries concernant l’ISF.

    Vous allez jusqu’à mesurer l’intelligence en fonction du prestige supposé de l’institution où il aurait obtenu son diplôme. Dans les délires de votre classe sociale, l’EHESS, c’est le summum.
    Quant à moi, je n’ai fait que constater qu’il étudie la question depuis au moins 27 ans, alors que vous êtes partagé entre votre femme et Vera.
    « …de Piketty, cet économiste de plateaux TV. »
    Par contre vous non, vous n’êtes pas télé du tout !
    Dans votre recherche du prestige :
    École d’économie de Paris (PSE) – École Normale Supérieure.
    https://www.parisschoolofeconomics.eu/fr/piketty-thomas
    Harvard University Press
    http://www.hup.harvard.edu/catalog.php?isbn=9780674430006

  99. « Le procès du Mur des cons : enfin ! » (Ph.B)
    Bâclé ! En Angleterre et aux USA, tout n’est pas parfait, mais enfin quand même. La justice n’est pas un jeu de dames. Dans ce type de procès l’affaire aurait été jugée en moins de six mois et la magistrate du SM, coupable de l’infraction humiliante et grossière, serait sanctionnée et condamnée avec dommages et intérêts pour préjudice moral causé aux personnes qu’elle a épinglées sur son mur de cons. On pourrait croire qu’elle s’est fabriqué un trophée pour sa carrière. C’est inouï et impensable pour tout le corps de la justice aussi. Quelle justice, quelle crédibilité aujourd’hui ? Peut-on encore faire confiance à une justice qui s’est montrée sous son vrai jour après ce gigantesque scandale ? Le doute s’est installé.

  100. @ Elusen | 07 décembre 2018 à 01:21
    « Quant à moi, je n’ai fait que constater qu’il étudie la question depuis au moins 27 ans, »
    Quoi, 27 ans de travail acharné, de propositions inspirées et toujours pas prix Nobel ? Quelle ingratitude ! Ce sont encore et toujours les économistes américains sortis de Harvard qui phagocytent tous les prix.
    Enfin, Thomas Piketty que le monde entier nous envie, peut toujours se consoler en disant que ses bouquins et conférences du genre « l’Economie pour les nuls » lui assurent sa popularité et ses compléments de revenus.
    Après tout le prestige d’un prix Nobel n’est rien s’il n’est pas partagé avec le grand public. 🙂

  101. « Une adhérente du mouvement gilet jaune » dès la suggestion de le poser sur le tableau de bord de la voiture et « militante antimilitariste »… Aujourd’hui vendredi 7 décembre 2018, je demande au Chef des armées d’interdire toute manifestation demain samedi 8 décembre pour protéger mes frères gardiens de la paix. Je suggère une manière de manifester la colère : ne pas payer les différents impôts et taxes jusqu’à l’organisation d’élections municipales anticipées en mai 2019, le même jour que les élections européennes.
    Les « députés en marche docile » pourraient commencer par ne garder que l’équivalent du SMIC comme émolument pour la même dépense de matière grise qu’un élève de l’école maternelle à… l’école normale.

  102. Zonzon, animal volant, aurais-tu donc perdu tes ailes ?
    Il semblait pourtant que tu avais lu le vieux maître, tu prétendais avoir compris le passage du sacré au saint, tu nous citais Norma, le don face au sacrifice.
    Hélas, avant que le coq chante, toi aussi tu cèdes, livrant Alcide à la géhenne, ainsi que toi-même, ainsi que la France qui, si tu l’oublies, n’existe plus que dans ton fantasme de pouvoir encore éduquer tes enfants.
    Je t’invite, mon frère, à rentrer dans ces lieux désertés à clochers verticaux comme l’idée du doigt divin, contempler le mystère insondable de cette homme mort, cloué sur la croix, l’image du Dieu vivant.
    Sais-tu, comme tu le prétends, ce que tu fais ? Ou bien n’est-tu toi aussi qu’un pharisien hypocrite à l’image de tous les démagogues pensant que lyncher un banquier donnera du pain au peuple, te livrant aux démons, devenant un religieux radical comme les autres ?
    Retrouve donc tes ailes, mon frère, calme la joie mauvaise qui noie tes paroles dans le goût du sang, laisse à Héraclite son logos et retourne à Jean, alors et alors seulement, tu seras digne de la France et des paroles du commencement, les seules qui valent la peine de servir, main dans la main de l’épouse, à la protection de l’enfant.

  103. Votre Piketty, le philosoeuf escronomique socialoviétique a surtout du succès dans la partie invendus qui coûtent plus cher que ça rapporte, demandez aux archivistes chargés de remplir les bennes d’équarissage.

  104. Mur des Cons
    Comme prévu, le Parquet de Paris a requis la relaxe de l’ancienne présidente du Syndicat de la magistrature dans cette affaire.
    Corporatisme éclatant cher P. Bilger.
    Cordialement.

  105. @ boureau | 07 décembre 2018 à 17:51
    « Corporatisme éclatant cher P. Bilger. »
    C’est surtout votre ignorance qui est mise en avant !
    Le Parquet ne pose jamais de condamnation, ce sont des juges qui le font en France.
    Un local syndical est un lieu privé non ouvert au public.
    Vous affichez ce que vous voulez chez vous tant que ce n’est pas à la vue du public.
    Rappelons que les champions de la liberté d’expression ont déposé une plainte, les mêmes qui « gueulent leur race » : aujourd’hui on ne peut plus rien dire en France.
    Ménard a déposé plainte.
    Ménard, Zemmour, Bonnet (pseudonyme Soral), M’Bala M’Bala, les Le Pen sont les champions des plaintes envers ceux qui parlent contre eux.

  106. @ Achille | 07 décembre 2018 à 07:28
    « …et toujours pas prix Nobel ? »
    Il n’y a pas de prix Nobel en économie, c’est une invention de la presse !
    Alfred Nobel n’a jamais créé de prix en économie, pour lui l’économie n’était pas une science, mais un truc du niveau de la numérologie.
    C’est Sveriges Riksbank, la Banque de Suède, qui a créé un prix en économie en 1969, qu’elle a prétendu faire en mémoire à Alfred Nobel, Alfred Nobel était mort depuis 1896.
    De fait quand une banque vous récompense, ce n’est pas bon signe, car dans votre immense ignorance et votre attitude primitive attirée par tout ce qui brille, y compris des médailles, il vous aura échappé les faillites de plusieurs récipiendaires : Myron Scholes et Robert Merton, sur plusieurs milliards de dollars qu’il aura fallu que le Congrès US couvre.
    « …les économistes américains sortis de Harvard… »
    Sans compter que toutes les crises financières ont eu pour origine des diplômés de Harvard.
    Mais un vieux bourgeois n’a qu’une crise existentielle autour de ce qu’il va regarder à la télé : sa femme, Vera ou The Revenant.

  107. @ Elusen | 08 décembre 2018 à 01:34
    « …dans votre immense ignorance et votre attitude primitive attirée par tout ce qui brille… »
    « Mais un vieux bourgeois n’a qu’une crise existentielle autour de ce qu’il va regarder à la télé : sa femme, Vera ou The Revenant. »
    Que de mots aimables dans vos commentaires. Je devine une grande frustration chez vous que vous camouflez tant bien que mal derrière votre suffisance.
    Tout laisse à penser que votre vie sentimentale n’est pas très folichonne. Vous devriez essayer d’aller sur un site de rencontres afin de trouver une compagne ou un compagnon (chacun sa préférence sexuelle) pour vous sortir de votre morosité.
    Rien de tel qu’un petit câlin de temps en temps. La vie vous paraît tout de suite plus belle et les gens que vous côtoyez plus sympathiques.
    Ce que j’en dis c’est pour votre bien car vous êtes à deux doigts du burn-out mon pauvre gars.

  108. @ Achille | 08 décembre 2018 à 12:48
    « Je devine une grande frustration chez vous … »
    C’est pourtant vous dont la vie se résume à un plateau télé.
    Chuuuut…
    Y a pas de quoi !

  109. @ Elusen | 09 décembre 2018 à 03:03
    Un plateau TV peut revêtir bien des côtés plaisants à condition, bien sûr, de ne pas être tout seul devant sa télé.
    Je vous laisse avec vos banques de données que vous allez puiser sur Internet. Apparemment cela suffit à votre bonheur.
    A chacun le sien.

  110. « Mur des Cons.
    Comme prévu, le Parquet de Paris a requis la relaxe de l’ancienne présidente du Syndicat de la magistrature dans cette affaire.
    Corporatisme éclatant cher P. Bilger. »
    Rédigé par : boureau | 07 décembre 2018 à 17:51
    Les magistrats du siège ont, ce jour, rendu l’honneur à leur robe.
    Même si les condamnations sont symboliques, les motifs sont sévères et renvoient aux poubelles de l’histoire les Evelyne Sire-Marin et autres Françoise Martres…

  111. @ Achille | 08 décembre 2018 à 12:48
    « Vous devriez essayer d’aller sur un site de rencontres afin de trouver une compagne ou un compagnon (chacun sa préférence sexuelle) pour vous sortir de votre morosité.
    Rien de tel qu’un petit câlin de temps en temps. La vie vous paraît tout de suite plus belle et les gens que vous côtoyez plus sympathiques.
    Ce que j’en dis c’est pour votre bien car vous êtes à deux doigts du burn-out mon pauvre gars. »
    Le site de rencontres d’Elusen Gaspary se situe autour des paroisses dans lesquelles il a tenu le rôle d’angelot des sacristies pendant sa tendre enfance.

  112. @ sylvain | 31 janvier 2019 à 19:35
    « Le site de rencontres d’Elusen Gaspary se situe autour des paroisses dans lesquelles il a tenu le rôle d’angelot des sacristies pendant sa tendre enfance. »
    Moi aussi j’ai longtemps fréquenté les sacristies dans ma tendre enfance, mais je ne l’ai jamais rencontré. Si cela avait été le cas, je pense que cela m’aurait marqué.
    A mon avis il devait plutôt traîner ses babouches du côté de la mosquée située juste à côté du Quick halal.

  113. Mary Preud'homme

    « Même si les condamnations sont symboliques, les motifs sont sévères… »
    Rédigé par : sbriglia | 31 janvier 2019 à 17:13
    Pas sûr que les victimes apprécient ce genre de jugement au corporatisme masqué et d’une rare hypocrisie !

  114. Ainsi, la prévenue a été déclarée coupable d’injure publique à l’égard de deux personnes. Pour les autres, des considérations techniques ont emporté l’intime conviction du Juge qui n’a pas donné suite à leurs demandes de réparation.
    Après six ans de procédure, les hommes du mur des cons en sont toujours au même point, honnis, vilipendés, méprisés. L’indépendance de la Justice n’est pas un vain mot.
    Pour l’indépendance du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif, on peut toujours rêver…
    En résumé, on peut traiter un président de con et ce n’est pas une injure ; mais si on traite un juge de petit pois, il en va tout autrement.

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