De l’aveuglement puis de l’indifférence et maintenant de l’impuissance.
Des conducteurs de métro, sur la ligne 12 – la ligne 4 sera bientôt victime de la même abstention – ne s’arrêtent plus à certaines stations parce que drogués et marginaux s’y sont installés et font craindre le pire (Le Parisien, Bd Voltaire).
Je sais bien qu’il n’est pas de bon ton de se plaindre d’un phénomène social et humain surtout lorsqu’on a la chance de ne pas le subir quotidiennement. Il n’empêche que je n’appartiens pas au Paris bobo qui porte un regard distancié, faussement navré et s’émeut pour d’autres choses : celles que la modernité confortable décrète prioritaires ; celles que l’humanisme chic déclare dignes de miséricorde, comme la cause des migrants aimés de loin et en bloc.
Tout de même j’ai été capable au fil de temps de constater, ici ou là, les dégradations, les dérives, les risques de violence, le paroxysme d’une « liberté d’importuner » et que comme un lâche j’ai conclu que si je tirais mon épingle du jeu, je n’avais pas à me plaindre.
Je songe à toutes ces catégories de citoyens modestes qui sont confrontées chaque jour à des clochards, vendeurs d’objets volés ou de faux papiers, drogués et prostituées, et qui n’ont pas d’autre choix que de se dire que Paris change, que la municipalité s’en moque et que surtout il faut continuer à avoir le sourire parce que dénoncer ne serait pas progressiste.
Il y a des poches de menaces, des zones de transgression, des sphères de comportements inquiétants, comme le débridement d’une population souterraine qui estime avoir tous les droits puisque tenter de la normaliser ou de la sanctionner serait offenser sa misère réelle ou exhibée.
Une politique officielle se déroule au grand jour, des structures vont se créer, une police de sécurité du quotidien et autres manifestations de bonne volonté mais en dessous c’est une autre existence qui s’agite, prend de l’ampleur et, dans ses ombres et ses replis, échappe à ceux qui tenteraient de la maîtriser même s’ils en avaient la velléité.
On ressent de plus en plus, contre les lumières affichées de l’Etat et de son autorité, le surgissement et la multiplication, dans le métro comme dans d’autres lieux désertés – et j’y inclus les prisons où des surveillants et gardiens sont obligés de ne compter que sur eux – de mondes qu’on ne régule plus, où la loi est faite par d’autres, illégitimes, où la normalité n’est même plus un espoir, juste une nostalgie.
L’aveuglement longtemps puis trop d’indifférence et l’impuissance telle une fatalité aujourd’hui, ce serait donc cela, notre capitale sous Anne Hidalgo, cette peur diffuse, cette drogue, cette déliquescence, cette triste certitude que rien ne viendra arrêter le désordre, entraver le cours du pire ?
J’aurais même hésité à écrire ce billet si la révolte de la ligne 12 ne nous avait pas fait entrer dans un autre registre. Il ne s’agit plus seulement, presque banalement, de râler face au fonctionnement parfois médiocre de nos services publics – tout en les applaudissant quand ils nous offrent une régularité et une efficacité – mais de devoir constater qu’un service public, de lui-même, a pris la décision de battre en brèche sa mission et de priver des citoyens de son soutien.
Et je l’approuve. S’il faut ce genre de signal pour alarmer enfin et faire bouger, pourquoi pas ?
Le métro ne s’arrête plus.
Demain, le ver sera dans quel fruit, le poison dans quelle excellence française ?
Effectivement, je lis dans « Le Monde » que RATP et police sont impuissantes face à la consommation de crack dans le métro parisien et que des conducteurs refusent de s’arrêter dans certaines stations.
Mais de qui se moque-t-on ?
Qu’attend le ministre de l’Intérieur pour envoyer la troupe dégager manu militari ces cohortes de sauvages qui se sont appropriés une partie de l’espace public et mettent en danger les usagers de la RATP ?
Pour l’instant force ne reste pas à la loi, c’est inadmissible et insupportable, alors qu’avec quelques gros bras le problème serait vite résolu. Jupiter réveille-toi l’ordre public est en danger.
Assez de mots, des actes. Et surtout pas de double langage !
Je discutais un jour avec une amie agrégée de philosophie et comme je m’extasiais devant les beautés de la nature elle me répondit « la nature n’est pas normative ». Je crois que c’est une grande question.
En effet, pour les hommes, la nature ne peut pas être normative car elle est d’une sévérité absolue. Qu’une gazelle se foule la patte et elle devient la proie des lions. Qu’un gnou s’écarte du troupeau dans la traversée d’une rivière et il devient la proie des crocodiles.
Mais pourtant c’est cette intransigeance qui a fait que pendant des milliers et même des millions d’années notre globe fut une sorte de paradis.
A voir comme notre laxisme est en train de rendre la vie sur terre impossible, il faudrait peut-être se demander s’il n’y aurait pas une voie médiane entre notre permissivité et la tolérance zéro de la nature.
Quand je vous lis Philippe Bilger, je pense à New York où le ménage a été fait manu militari par son ancien maire Rudolph Giuliani dans les années 1990 (politique dite « Tolérance zéro »).
40 000 policiers pour 7,5 millions d’habitants, contrôles ciblés sur les populations les plus délinquantes.
Les résultats, excellents, se sont soldés par une baisse de la criminalité entre 30 et 65% selon les faits.
Les solutions existent mais nos gouvernements ont deux bras gauches (c’est le cas de le dire !!).
Quand Gainsbourg chantait Le poinçonneur des Lilas, il n’y avait pas ce genre de problèmes.
Je me demande si, aujourd’hui, ce n’est pas lui – ayant raté son suicide – qu’on retrouve sur le quai.
P… de rentabilité.
@ Jabiru | 20 janvier 2018 à 11:28
« …avec quelques gros bras le problème serait vite résolu. »
Vous rigolez ? Vous voulez que ce métro devienne une nouvelle ZAD ? Déjà que quelques pouilleux suffisent à donner la trouille à la police ; si les zadistes de NDDL – Notre-Dame-des-Lopettes – qui risquent de se retrouver au chomdu rappliquent, ce sera reparti pour des années d’occupations humanitaires sociales droit de l’hommistes des lignes de ce métro dépotoir puant ; plusieurs lignes et tunnel seront fermés pour que ces braves victimes de la société puissent bivouaquer à l’abri des intempéries.
A moins qu’un homme de la trempe d’un Poutine ou d’un Erdogan à la place des ces c… molles dont on subit la lâcheté depuis des décennies, décide d’agir. On peut rêver !
@ caroff 20 janvier 2018 11:51
Excellente remarque qui devrait inspirer nos élites en charge de l’ordre public. Nos forces de l’ordre sont capables de nettoyer le terrain si elles en ont l’ordre et le soutien du chef de l’Etat.
Et c’est bien à ce niveau que ça coince.
Bonjour,
En fait nous assistons tout simplement aux effets de la fractures sociale dont Jacques Chirac avait fait son thème de campagne lors de l’élection présidentielle de 1995. Fracture qui n’a cessé de s’élargir au cours de ces vingt dernières années. Aujourd’hui elle a atteint son point critique, je n’ose pas dire son point de non-retour.
Les riches s’occupent de leurs problèmes de riches : placements financiers, comment payer moins d’impôts, relations pouvant leur permettre d’obtenir la Légion d’honneur.
Les pauvres ont leurs problèmes de pauvres. Fins de mois difficiles, situation précaire, les frotteurs et les shootés du métro, sans oublier le harcèlement par un responsable hiérarchique.
Nous sommes dans un pays démocratique, respectueux du droit du citoyen. Partant de ce principe intangible qui veut que tout doit pouvoir se régler en bonne intelligence entre gens responsables, par la négociation.
En fait de négociation les litiges se règlent à l’amiable. « Tu me passes le séné, je te passe la rhubarbe. »
Bilan des courses : plus de respect de l’autorité de l’Etat et de ses services. Des situations qui se dégradent lentement. Banlieues, ZAD, transports en commun : les zones de non-droit se répandent un peu partout dans toutes les strates de notre société, comme une maladie insidieuse.
En clair, il est grand temps que quelqu’un au plus haut niveau prenne les choses en main. Encore quelques années comme cela et il sera trop tard.
« …un service public, de lui-même, a pris la décision de battre en brèche sa mission et de priver des citoyens de son soutien. Et je l’approuve. S’il faut ce genre de signal pour alarmer enfin et faire bouger, pourquoi pas ? »
Les bras m’en tombent cher P. Bilger !
Ainsi donc, le service public dont c’est le devoir de sécuriser ses lieux d’exploitation et qui décide de ne pas s’arrêter là où il y aurait des problèmes trouve votre approbation ? Je n’en reviens pas !
@ caroff 20 janvier 11:51
J’ai connu cette époque de New York où des bus obsolètes – dont les portes tenaient avec des fils de fer – slalomaient dans les rues de Manhattan pour éviter les innombrables nids de poule de 40 cm de profondeur. Où dans Soho, des rats de dix kilos nous disputaient le trottoir. Où à partir de dix-huit heures vous aviez intérêt à être rentrés chez vous avec une porte blindée. Où aller dans Harlem en taxi exigeait des conditions stupéfiantes : portes fermées bloquées, lunettes noires, course payable d’avance, pas d’arrêt aux feux rouges… etc. etc.
La première décision de Giuliani a fait le succès de sa méthode (tolérance zéro) : plus de 7000 licenciements de fonctionnaires et notamment toutes les têtes de la plupart des services de la ville ! On connaît la suite et le succès de la méthode du « carreau cassé » qui a été imposée comme un dogme !
Deuxième décision d’importance : embaucher des membres des minorités black et latinos ! Pas plus difficile que cela !
Mais surtout un courage politique à toute épreuve. Sans doute qu’Hidalgo ne sait même pas qui est Giuliani. Elle préfère célébrer le « Che » !
Cordialement.
Cette situation n’est malheureusement qu’une nouvelle illustration de l’incapacité des pouvoirs publics en France à faire respecter leur autorité.
Des groupes minoritaires peuvent ainsi, en toute illégalité, perturber l’ordre public, menacer la sécurité d’autrui, occuper des biens privés ou le domaine public, imposer en fait leurs propres lois, sans que les pouvoirs publics réagissent.
Ainsi va notre société où il est aujourd’hui possible d’imposer SA loi tout en étant minoritaire.
Mais quel pitoyable message que celui-ci et quel aveu de faiblesse de la part des pouvoirs publics !
Le poison dans l’excellence française ? Quelle excellence française ? Il faudrait arrêter de tenir pour vrai ce que tout le monde ne fait que répéter, et vérifier de temps à autre par rapport à la réalité.
La vérité est à l’opposé : à chaque fois qu’on soulève une pierre du monstre étatique français pour voir ce qui se passe en dessous, on découvre l’incroyable je-m’en-foutisme qui grouille à l’abri des regards.
Concernant le métro parisien (car il y a des métros dans d’autres villes que Paris — Le Figaro lui aussi titre « le métro », comme si la France se résumait à Paris), ce délabrement moral se voit à l’oeil nu. Il n’y a même pas besoin de soulever quoi que ce soit.
Le métro parisien est l’un des endroits les plus sales du monde développé — on n’est pas encore tout à fait dans un « shithole country », mais on n’en est pas loin. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant, puisqu’on importe les habitants de ces pays pour, euh… « nettoyer » le métro. Ils s’y prennent donc comme chez eux, et l’on voit le résultat.
Rappelons à cette occasion que ce qui fait les « shithole countries », ce sont les « shithole people ». Imaginons deux secondes qu’un dictateur communiste arrive au pouvoir, et échange les populations de la Norvège et du Soudan. Que va-t-il se passer, à votre avis ? Eh bien, il ne faudra pas vingt ans pour que le Soudan se mette à ressembler à la Norvège, et vice-versa.
Personne, ici, n’imaginera que je fais l’éloge du système soviétique ou poutiniste, mais les wagons du métro de Moscou sont désinfectés aux ultra-violets tous les dix jours. Dans le métro de Paris, il y a des endroits où la crasse s’accumule en épaisse couches géologiques, parce qu’elle n’a pas vu un poil de balai ou une goutte de savon depuis dix ans.
Ce n’est naturellement pas une question de « moyens ». Le PIB de l’immense Russie (146 millions d’habitants) ne dépasse pas celui de l’Italie ou de l’Espagne, tandis que notre dépense publique reste toujours délirante à 56 % de notre PIB, largement supérieur à celui de la Russie. Le monstre étatique français pille le pays tout comme le monstre étatique russe (quoique en y mettant plus de formes), et ça n’empêche pas ses arrière-cours (tribunaux, wagons de métro…) de ressembler à des trous du c… du monde. Mais je vous rassure : tout comme en Russie, cet argent n’est pas perdu pour tout le monde.
D’ailleurs, les autorités des deux pays ont l’air de s’entendre comme larrons en foire. Le sénateur Souleymane Kerimov, 21e fortune de Russie avec 6,3 milliards de dollars, a été arrêté à sa descente d’avion à Nice, en novembre, pour blanchiment de fraude fiscale aggravée commis en bande organisée. La justice française le soupçonne d’être le véritable propriétaire de quatre villas qui occupent 90 000 mètres carrés sur la Côte d’Azur. Il a été assigné à résidence avec une caution de 40 millions d’euros.
Les autorités russes ont immédiatement grimpé aux rideaux en poussant des petits cris perçants de vierges outragées : Souleymane Kerimov était couvert par l’immunité diplomatique, son arrestation était un scandale. Peu importe qu’il n’ait jamais été diplomate (et on ne l’a d’ailleurs jamais vu siéger non plus à la chambre haute…). En revanche, il a donné 100 millions de dollars pour la construction de la mosquée géante de Moscou, inaugurée par Poutine aux côtés d’Erdogan (ceci pour les gogos qui s’imaginent que la Russie a l’intention de nous aider à lutter contre l’islamisation de la France).
En décembre, 13 personnalités russes du monde des arts et des affaires, décorées de la Légion d’honneur, ont écrit à Emmanuel Macron pour solliciter le retour de l’oligarque au pays, le temps de l’enquête. Ces honnêtes citoyens « savaient » que « Monsieur Kerimov respecte la loi », tandis qu’une « directrice de musée d’art moderne », signataire de la lettre, expliquait, avec cette inimitable incohérence si charmante chez nos amis russes, que « les lois fiscales en France sont très compliquées et qu’il est probable qu’il les ait enfreintes sans le savoir ».
Surtout, les pétitionnaires expliquaient qu’ils soutenaient Souleymane Kerimov « parce qu’ils nous a aidés à plusieurs reprises lorsque nous en avions besoin ». C’est pas plus clair comme ça ?
Résultat des courses, le procureur de Nice, Jean-Michel Prêtre, a autorisé l’oligarque à se rendre en Russie « visiter un parent », entre hier vendredi et après-demain dimanche, sachant « qu’il doit rentrer en France pas plus tard que lundi ». Hahaha. Parions un ticket de métro usagé contre une villa sur la Côte d’Azur que la « justice » française constatera à sa grande surprise, lundi prochain, que le « sénateur-diplomate » lui aura fait faux bond, et aura raté son avion du retour.
Du coup je ne vais pas me fatiguer, je vais reprendre mon post du 19 janvier dernier à 11:34 sur le billet « Enfin ! », qui disait :
« Il semble plus simple de chasser les zonards de NDDL que de chasser les drogués du métro parisien.
Mille CRS pour 300 glandus à NDDL, zéro policier pour mettre de l’ordre dans le métro qui abrite trente à quarante drogués au crack (métro Marcadet, et Porte de la Chapelle).
Il paraît que G. Collomb est autoritaire, les usagers du métro attendent son bon vouloir. »
(Sur ce coup-là j’étais en avance d’un métro ;))
Bonjour
@ Achille | 20 janvier 2018 à 14:46
« En fait nous assistons tout simplement aux effets de la fractures sociale »
Non, nous assistons à l’un des effets de la politique d’immigration incontrôlée menée depuis plus de 43 ans, dont Chirac fut un des complices.
La photo, bien que floutée, parle d’elle-même.
(Si le journaliste avait pu prendre un cliché avec Pierre-Marie et Charles-Hubert, c’est celui-ci qui aurait été montré.)
@ boureau | 20 janvier 2018 à 15:16
D’accord avec vous, le service public n’a pas à démissionner et il faut s’inspirer de ce qui marche.
Cela commençait correctement en citant la nature salariée de l’initiative de certains « conducteurs de métro, sur la ligne 12 – la ligne 4 sera bientôt victime de la même abstention – [qui] ne s’arrêtent plus à certaines stations » : la direction de la RATP (Retour A Tes Pieds, humour de chansonniers dans les années 60) étant bien trop lâche pour oser « stigmatiser » surtout à quelques semaines du Jubilé 68…
Alors il n’est pas possible de procéder au raccourci, même souterrain, comme suit :
« constater qu’un service public, de lui-même, a pris la décision de battre en brèche sa mission ».
Surtout dans un pays où la césure entre direction-gestion contre salariat-syndicats est aussi marquée qu’en France.
Cela n’est pas un point de détail.
Les gestionnaires sont excédés par cette odieuse clique de conducteurs provenant de la très atavique et bestialement biologique humanité non augmentée.
Les directions de « RAT-pieds », « Interquartiers-Cités », « cherchez-les-RER », « TER-EURO », pour ne pas stigmatiser « la nouvelle crypto-culture UNDERGROUND », attendent impatiemment la livraison prochaine de conduct.eur.rice.s en Humanité Augmentée qui e.lles.ux s’arrêteront !
Metro-gougueule avec humanité aug-mentale : bon voyage !
Je fais juste un petit hors piste pour saluer MONSIEUR Bocuse qui vient de mourir.
Cet homme, apprenti cuisinier à 14 ans, a été un des meilleurs représentants de la France dans le monde, de sa gastronomie, de ses terroirs et ses produits, avec un amour immodéré pour son pays.
Je crois qu’à lui on peut attribuer la phrase de Kennedy : « Ne te demande pas ce que ton pays peut faire pour toi mais ce que tu peux faire pour ton pays ». Il l’a mise en application.
Il a reçu à sa (ses) tables, presque tous les chefs d’Etat de tous les pays.
Comme quoi il ne suffit pas d’avoir « fait des écoles » comme il disait, pour serrer les mains de présidents 😉
SOYONS PRAGMATIQUE :
Il faut être réaliste, on ne résoudra pas ce problème avec davantage de policiers, ni avec le prochain candidat X ou Y à la présidentielle.
Notre mode de vie génère ce type de problème, et on essaie de le contrecarrer en installant davantage de policiers plutôt que d’essayer de faire en sorte qu’il n’y ait pas, ou moins, de problème à contrecarrer.
Ce qui doit être possible, étant donné qu’il y a très peu de temps on n’aurait jamais vu une dizaine de dealers et consommateurs sur un quai de métro en plein centre de Paris l’après-midi.
On ne me fera pas croire que la situation existe telle quelle depuis que le métro a été créé.
Il s’est passé quelque chose qui a engendré cette situation.
On peut essayer de la contrecarrer avec des flics, mais il serait plus sage d’essayer de faire en sorte de n’avoir rien à contrecarrer.
Lu dans Le Monde :
« …des associations effectuent des « maraudes » depuis le 7 décembre, poursuit la RATP, ce que confirme une source associative. « Ces maraudes ont pour objectif de réduire la présence des usagers consommant des drogues sur les quais du métro, de les sensibiliser au respect des voyageurs et des agents RATP, et de leur permettre d’accéder aux structures sanitaires et sociales en surface. » »
La faillite française dans toute sa splendeur, ça fait quarante ans que l’on « dialogue », avec les excellents résultats que l’on connaît et avec un FN à 30 %.
Surtout ne changeons rien.
J’ajoute… Sur la ligne 12, par chez moi, entre les stations Sèvres-Babylone et Assemblée nationale, jamais aucun problème.
J’y ai bien croisé quelques socialistes, qui erraient, hagards, sur les quais de la station Solférino, mais ça ne va pas plus loin.
S’agissant de se payer l’usager (de plus en plus usagé d’ailleurs), les agents de la RATP ont toujours été fortiches. Il fut une époque où tout était bon pour que ces agents dûment syndiqués s’arrêtent (sans qu’on le leur demande) mais toujours prétendaient-ils sans rire pour « offrir » à l’usager de plus en plus usagé et abusé d’ailleurs (pour rester polie), un meilleur service public, voire pour pallier la lâcheté de ceusses qui comme nous, usagers et usagères travaillions dans le privé et ne pouvions nous permettre de nous arrêter pour un oui pour un non, sans risquer le renvoi.
Aujourd’hui donc les mêmes qui nous ont empoisonné l’existence durant un minimum d’une dizaine de lustres décident donc de ne plus s’arrêter pour desservir certaines stations ou faire jouer leur droit de retrait à la moindre insulte. A la SNCF (via SUD Rail) on a d’ailleurs la même engeance de bras cassés emmerdeurs… Ah j’ai dû en faire des heures sup pour pallier la carence de ces syndicalistes hors sol qui nous pourrissaient la vie et nous coûtaient bonbon en heures de nounous au minimum deux mois sur douze.
Et les mêmes de nous faire croire qu’ils ne vont plus s’arrêter, une fois encore pour des broutilles qui ne les concernent en rien et dont ils ont trop longtemps dénié à la police le droit de s’occuper… Alors là, les bras m’en tombent. Mais qui gouverne ce pays ?
Sachant que nous avons les moyens de faire partout le ménage, à condition de le vouloir, à commencer par la capitale et les grandes métropoles.
De la même façon que l’on opère un grand nettoyage dans une maison longtemps abandonnée, à condition d’en avoir le courage et d’y mettre le paquet et le temps qu’il faut. Sans se disperser sur des tâches annexes qui ne font qu’envenimer le problème et retarder le retour à une situation assainie !
Tout semble aller à vau-l’eau un peu partout dans notre société. Les exemples ne manquent pas.
Mais que l’on se rassure. La France Insoumise a décidé d’ouvrir une école afin de remédier à cet état de fait.
On imagine déjà le programme :
5H du matin Lever au son de l’Internationale.
6H Rencontre avec des sergents instructeurs de la CGT et de l’UNEF.
8H Cours d’expression révolutionnaire prodigués par Raquel Garrido et Danièle Obono.
Repas de midi en compagnie de Clémentine Autain et Caroline De Haas qui évoqueront à table les problèmes de harcèlement sexuel dans les transports et au travail.
Après-midi : travaux pratiques avec la participation de zadistes expérimentés dans la construction de barricades et de casseurs spécialisés dans la confection et le maniement de cocktails Molotov.
17H : vidéo sur la vie et l’œuvre de J-L Mélenchon.
Pour les inscriptions aller sur le site indiqué ci-joint :
https://lafranceinsoumise.fr/
@ Friedrich 20 janvier 2018 à 17:18
« Ces maraudes ont pour objectif […] de les sensibiliser au respect des voyageurs et des agents RATP… »
Sensibiliser des dealers et des accros au crack, ça c’est un défi comme les aime Macron ! 😉
En même temps Paris a innové dans des salles de shoot :
« Une vingtaine de professionnels accompagnent les usagers. « Il y a un accueil, c’est bien fait. Ils tutoient tout le monde, ils connaissent bien les prénoms des gens », affirme un consommateur. » (France 3, 2017)
Voilà une idée qu’elle est bonne, que Collomb envoie ses flics distribuer des flyers indiquant où sont les salles de shoot dans Paris et celles qui accueillent le mieux ces toxos, pardon, ces… usagers (du métro ? :D))
Après avoir lu votre texte sur le métro parisien et ce qui s’y passe, je pose la question suivante : les quais des stations de métro se trouvent-ils sur le sol français ? La réponse est oui.
Dieu sait si je n’ai aucune sympathie pour la socialiste Anne Hidalgo, mais la sécurité est du ressort du ministre de l’Intérieur. Quand une infraction est constatée, elle doit être sanctionnée. C’est élémentaire. Les ordres ne sont pas donnés d’y mettre fin dans le métro. C’est le SEUL problème.
Un billet qui décrit une situation réaliste et critique.
Pompiers et policiers caillassés, gardiens de prisons malmenés, conducteurs de métro qui n’assurent plus les arrêts douteux, le lycée Gallieni de Toulouse où le personnel est en grève depuis le 9 janvier parce que les profs n’en peuvent plus d’être insultés et agressés par des lycéens ingouvernables quand ils ne sont pas absents. Un lycée où des élèves-dealers ont créé une zone de non-droit à l’intérieur de l’enceinte scolaire, etc. Bref, le service public n’est plus assuré mais on peut comprendre ces agents et ces fonctionnaires. Qui, pour souvent des salaires bien bas, voudrait prendre régulièrement des risques pour sa vie ? Et qui prendrait leurs récriminations en compte s’ils continuaient à faire ou à essayer de faire sans rien dire ?
Comme beaucoup sur ce blog, je constate que l’autorité de l’Etat a été progressivement abandonnée pour avoir la paix et assurer la tranquillité des politiques tous partis confondus. Abandonnant ainsi, comme le souligne si bien M. Bilger, toute une catégorie de citoyens qui n’a pas les moyens d’habiter des quartiers plus favorisés.
Récemment, un jeune a été poignardé à la station Châtelet parce qu’il aurait bousculé un déséquilibré. Déséquilibré qui avait donc un couteau dans sa poche.
La même semaine, un jeune de 15 ans a été tué dans une bagarre entre bandes rivales.
A plusieurs reprises ces dernières semaines des rodéos sauvages de bikers viennent bloquer en pleine journée la Francilienne.
On voit bien que toute cette petite délinquance, avec un sentiment d’impunité, progresse.
Le Président, le ministre de l’Intérieur et celle de la Justice devront rapidement donner des signaux forts pour montrer leur détermination à faire régresser cette situation… bien qu’on soit en droit de se demander s’il n’est pas déjà trop tard.
On sait bien aussi que le flot continu de l’immigration clandestine et des mineurs non accompagnés aggrave cette situation. Tous ces jeunes inoccupés, sans argent, sans avenir, sont forcément des cibles faciles pour les réseaux mafieux de drogue et de prostitution. Plus les gouvernements ont été et sont permissifs avec l’immigration, plus le problème prend de l’ampleur. Pas besoin d’être un expert pour le comprendre.
Nos dirigeants successifs n’ont pas été complaisants par bonté d’âme ou par un humanisme débordant. Ils ont eu peur d’une gauche et d’une extrême gauche utopiste et laxiste, prête à manifester pour défendre l’indéfendable, soit par snobisme intellectuel, soit par réaction systématique. Ils ont eu peur d’échauffourées (les événements de 2005 les ayant traumatisés), ou encore ils ont été redevables à des pays étrangers qui financent notre dette ou aident leur politique personnelle à l’étranger. Ils ont donc fermé les yeux par confort, jusqu’à la situation actuelle, espérant que le gouvernement qui suivrait soit moins couard qu’eux.
Sauf que nous arrivons à cette situation inextricable et grave.
Que la situation économique s’améliore, que le chômage régresse, tant mieux, mais cela ne suffira pas à résoudre les problèmes sociaux et sociétaux déjà minés à la base par une misère qui grandit à force de laisser rentrer toute la misère du monde. Ce phénomène est lui-même exacerbé par des cultures différentes.
Il ne suffira pas non plus à nos dirigeants actuels de faire comme ceux qui les ont précédés, c’est-à-dire d’invectiver ceux qui dénoncent les faits bien visibles et bien réels. Quant aux effectifs supplémentaires qui sont concédés pour calmer les grévistes, ce ne sont que des colmatages provisoires puisqu’on ne s’attaque pas aux causes.
Ces problèmes gagnent aussi les métropoles régionales. Il faudra bien s’en préoccuper.
Le plus étonnant, c’est qu’on ne s’étonne plus de situations qui sont tout de même extravagantes. Le spectacle de CRS luttant contre… des gardiens de prison en juste révolte parce les drouats d’l’homme du détenu sont supérieurs à ceux des gardiens ; le spectacle des drogués du métro (Marcadet et les autres) et « la maison du drogué » à la gare du Nord… Les attaques journalières contre les policiers visant à les tuer ou blesser ; le cocktail Molotov à usage permanent ordinaire ; les mille voitures brûlées du Nouvel An considérées comme « normales » par le ministre de l’Intérieur ; les zadistes qui font la loi depuis des années en toute tranquillité ; les pompiers piégés, attaqués, alors qu’ils sont des sauveteurs au dévouement sans réserve…
Vous ne trouvez pas que ça fait beaucoup ? La déliquescence atteint des sommets et le vocabulaire de nos ministres se limite à INADMISSIBLE, INACCEPTABLE, INTOLERABLE, répétés depuis des décennies… Et on ne trouve rien de plus urgent que d’emm… les automobilistes avec des routes à 80 km/heure pour faire rentrer un peu plus d’argent. Et à lire la presse de gauche, le danger serait l’antisémitisme sournois et la renaissance d’un fascisme qui ne passera pas…
Lamentable.
Cher Philippe,
Nous ne sommes plus les meilleurs en qualité de soins, en qualité d’enseignement, en qualité alimentaire mais nous pouvons nous féliciter d’avoir le meilleur niveau de crasse dans nos rues et nos transports.
La France a atteint un niveau de crasse potentiellement dangereux avec 300 microgrammes/m3, pour un seuil de dangerosité de 80 (indice de qualité de l’air). Il faut se consoler car nous ne sommes pas dépourvus d’innovation et les employés des transports disposent depuis quelques temps de filtres pour narines, qui sont des sortes de petits paniers retenus par des arceaux pour déresponsabiliser l’Etat pour pénibilité, maladie professionnelle et contamination aux particules fines.
Il existe un problème de santé publique et notre métro le plus sale du monde a trouvé également une solution par remplacement des outils de freinage qui seront mis en place avant l’août, foi de rats, et si ceux-ci ne nous mangent pas.
Depuis 2015, un autre problème se rajoute aux dégâts pulmonaires générés par cette vénération de la crasse, et ce n’est que la gale qui s’invite dans nos hôpitaux, dans nos commissariats, dans nos écoles. Des opérations de communication locale ne parviennent pas à rassurer les parents dans les écoles qui ferment faute d’enfants. Les rats se sont même invités au quai d’Orsay et dans d’autres ministères. Les punaises de lit tourmentent nos hôtels et les laboratoires vendeurs de produits pour les poux de misère prospèrent.
Votre article mentionne quelques inquiétudes au sujet de pratiques de drogues dans nos souterrains préférés, mais ne faut-il pas y voir une chance pour les usagers de sortir plus loin de leur destination et de profiter de la pollution de surface qui est certes toxique mais moins tueuse.
Et pourquoi ne pas mentionner les petites bandes de Paris, qui sont peu nombreuses, une petite quarantaine intra-muros, et à multiplier par x dans le pays, qui elles, n’ont rien trouvé de mieux que d’arrêter les trains entre deux gares, pour avoir moins à marcher. Quel bonheur de pouvoir regarder le paysage entre deux stations ou entre deux bagarres !
Encore que le train s’arrête aussi souvent qu’il peut pour éviter les suicidés de la vie qui fleurissent avant le printemps.
Dans ces métros, le monopole de la mendicité n’appartient pas aux camés, mais aux misères cachées, beaucoup plus discrètes, des personnes âgées qui ne peuvent plus se soigner ou payer leurs énergies, des étudiants en voie de prostitution pour terminer leurs études, des artisans liquidés par l’Etat.
Et c’est en grande pompe que nous allons organiser nos Jeux et parer toute cette misère de paillettes, de lasers et de grands rêves si nos sportifs ont les aides pour financer les équipements vestimentaires.
françoise et karell Semtob
Il y a des poches de menaces, des zones de transgression, des sphères de comportements inquiétants, comme le débridement d’une population souterraine qui estime avoir tous les droits puisque tenter de la normaliser ou de la sanctionner serait offenser sa misère réelle ou exhibée.
Excellent billet, cher monsieur Bilger.
Vous vous penchez sur la misère humaine réelle, telle qu’elle est aussi vécue par des millions de braves gens qui en subissent parfois aussi gravement les conséquences, ces braves gens que d’aucuns décrivent avec mépris comme des populistes parce qu’ils ont le tort d’appeler un chat un chat et de se plaindre quand ils ont des raisons objectives de le faire.
Et vous constatez enfin comme beaucoup d’entre nous l’ont déjà fait depuis plusieurs années qu’il existe un fossé béant entre la présentation des choses par la politique officielle qui ressemble à celle des villages Potemkine sous Catherine II et la vie réelle en France.
Eh oui, le quotidien des Français n’a que très peu de rapport avec ce que les politiciens et leurs satellites nous décrivent dans leurs discours décalés et artificiels…
@ Michelle D-LEROY | 20 janvier 2018 à 19:07
Et à Toulouse le lycée Gallieni est absolument neuf…
@ Patrice Charoulet | 20 janvier 2018 à 18:54
Notre éminent professeur serait-il naïf, à moins qu’il ne simule tantôt l’ignorance, tantôt l’aveuglement, aux fins de s’imaginer avoir le pouvoir de faire réagir par le biais de ce stratagème infantile (et sans réflexion aucune) les habituels contributeurs de ce blog, y compris les bac – 3 ?
Tiens, vous décrivez sous forme de parabole métaphorique allusionesque (il y a tant d’anglicismes snobs, idiots, impropres et de plus risibles que je, pardon, nous, nous nous octroyons le droit au néologisme vindicatif, railleur et vexatoire) la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ?
Où les zadistes dans leur grande pureté, forts de leur autonomie, semblent (je ne suis pas encore sûr) utiliser pour leurs réfrigérateurs et autres convenances, de l’électricité produite (d’aucuns utiliseraient un néo-verbe anglicisme « générée ») par de l’énergie nucléaire au moins pour partie, sans payer pour icelle énergie ? Et l’eau ?
Bon j’arrête là ou je vais encore me faire du mal.
@ Mano
« Je discutais un jour avec une amie agrégée de philosophie et comme je m’extasiais devant les beautés de la nature elle me répondit « la nature n’est pas normative ». Je crois que c’est une grande question. En effet, pour les hommes, la nature ne peut pas être normative car elle est d’une sévérité absolue »
J’ai beau chercher dans le dictionnaire le mot « normatif » , je ne comprends pas ce que cette phrase signifie.
Même dans le contexte gazelle/lion/entorse de gnou. Pardon pour le gnou.
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@ Friedrich
« Notre mode de vie génère ce type de problème »
« …des associations effectuent des « maraudes » »
C’est drôle et triste cette mode du mot « maraude ».
Pourquoi « maraude » ? Pourquoi le SAMU social fait-il des « maraudes » ?
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/maraudage/49349
https://www.littre.org/definition/maraude
http://www.cnrtl.fr/definition/maraude
C’est pas bien de marauder !
Mais comme le mot juste aurait été « patrouille » ou « ronde » avec tant d’affreuses connotations militaires (pouah !) ou flicardes (berk !) eh bien on a choisi le terme impropre, corrigez-moi si j’erre (attention, lusitanisme parce qu’il y en a marre des anglicismes), de maraude. Ca fait plus chic, ça a un côté médiévo-bobo séducteur.
Quant à « notre mode de vie qui GENERE ce type de problème », veut-ce dire qu’il les engendre ? Les produit ?
En anglais certes, « our way of life may (or may not) GENERATE such problems ». Mais les faibles en français et en anglais nous perroquettent (perroquetter verbe du premier groupe : ça choque, hein ? Alors que « parroter » passerait mieux puisque ce serait un anglicisme), or donc disais-je, on nous perroquette du génère, du généré, du générer, à tour de clavier ou micro, c’est si chic que pschiiiitt ! c’est passé dans la novlangue dégénérée.
Dégénérer, ça c’est du français.
« Générer », ça le dégénère, le français.
Au fait : http://www.wordreference.com/enfr/parrot
Mais vous n’y pensez pas enfin ! « Engendrer », il y a quasiment du sexe dans le mot.
Ah et pas dans générer ?
Et c’est bien le sexe non ? Si le phéromones nous y poussent, eh bien c’est que les hautes autorités l’ont voulu !
NB : j’ai vérifié pour « eh bien », c’est légal (« légal » sans lusitano-brésilianisme) :
https://www.littre.org/definition/h%C3%A9
https://www.littre.org/definition/eh
Quant à Hidalgo
QUEL EST LE FÉMININ D’ESCROC ?
C’est bien de lutter contre la bagnole, encore faudrait-il faciliter l’alternative, tordre le bras à la RATP pour que son métro soit propre et climatisé (même avant le grand réchauffement en été c’est intenable) et payé par les innombrables fraudeurs.
Il faudrait que les règles de circulation et stationnement soient imposées : verbalisation sévère et enlèvement des voitures dans les cas suivants :
– passage au rouge notamment scooters de d’jeunes, à toute blinde sans éclairage,
– circulation sur les voies de bus de véhicules non-autorisés au point que parfois ils sont si nombreux qu’il faut y aller soi-même car ils se rabattent à gauche et empêchent les réglos de progresser vers les feux tricolores,
– stationnement sur la chaussée (notamment nord-est de Paris c’est une circulation du tiers monde),
– arrêt et stationnement sur les trottoirs et « pistes cyclables » (Madame Hidago ouvrez l’encyclopédie à la page « Piste cyclable » vous verrez de quoi il s’agit). Sur mon trajet de 16 km je compte chaque fois une dizaine parfois vingt véhicules stationnés sur les pistes cyclables dont ceux des inspecteurs de la RATP (porte d’Orléans), de La Poste, de Midas (boulevard Brune) de Carrefour et d’une auto-école (sic) rue Friant.
– entre autres…
Nous sommes dans un « Shithole country » et une « Shithole city ».
Cocorico !
De l’honorable honoraire : « Paris bobo »
« Bobo » est une injure !
– Bourgeois bohème, quel est le rapport raciste avec une région européenne et la bourgeoisie dont vous faites largement partie depuis votre naissance ?!
– Quelqu’un vous a-t-il traité de congénital de Moselle (como) ?!
Sans compter que la terminologie vient des USA, d’un journaliste ultraconservateur qui a inventé cette terminologie de mépris pour désigner les New-Yorkais qui votent à gauche, font du vélo, mangent bio ou production locale, donc sans aucun rapport avec Paris ou la France.
Il n’y a aucune injure pour les gens de droite, c’est surprenant ?! La droite et l’extrême droite ne savent désigner leurs adversaires que par des injures.
Et alors là, votre référence minable : Boulevard Voltaire, limite obscène et pornographe, tenue par des personnes qui ne sont pas journalistes, ne savent pas de quoi elles parlent et ne mettent jamais les pieds dans les endroits dont ils parlent.
J’ai presque envie de vous demander d’aller vous acheter une cervelle !
Ce ne sont pas des journaux qui en sont à l’origine, ce sont des syndicats de cheminots qui ont signalé le problème, et un syndicat d’usagers.
Le problème vient de la fermeture d’un centre de lutte contre la toxicomanie au terminus de la ligne 12, les toxicomanes ayant eu l’habitude de s’y rendre, quand il a fermé, ils se sont rabattus sur plusieurs stations de métro de la même ligne.
Les pouvoirs publics n’ont fait que déplacer le problème, comme à l’ordinaire.
1° Ce n’est pas la Mairie de Paris qui gère le métro, c’est la Région Ile-de-France, sous la présidence de Valérie Pécresse.
2° La Région ne peut rien faire sans l’autorité des Préfectures de Région et de Paris, car Paris a un statut particulier du fait que c’est la capitale, elle n’a le droit d’avoir un maire que depuis 1977.
Métro, compétence régionale :
https://www.iledefrance.fr/competence/metro
Rappelons que la police intervient tous les jours sur ces stations de métro, que la sécurité de la RATP intervient tous les jours, mais il semble que les dealers de drogue soient prévenus de leur arrivée, car quand la police ou la sécurité de la RATP arrivent il n’y a plus personne.
@ Sergio Carioca | 20 janvier 2018 à 23:50 sur votre « maraud » miauleur.
Dauzat (1938) attribue l’étymologie probable à des emplois du centre-ouest (poétvin-saintunjhaè langue d’oï et lemosà langue d’oc), c’est pratiquement une onomatopée pour désigner le chat et plus particulièrement le matou pas castré : lequel a un feulement de gorge donnant sensiblement un son ‘marào’ avec accent tonique sur le ‘à’ de la diphtongue finale. Les linguistes du « parlanjhe » de Poétou comme Michel Gauthier (contemporain vivant) utilisent bien marao voire maràu(d) pour désigner le petit félin. De là, le chat médiéval ou dans la Renaissance étant souvent un peu voleur et même comme le nom l’indique : chapardeur, alors marauder est commettre de menus¤ larcins subreptices de-ci de-là. Et une maraude la promenade alimentaire du matou-maraud qui procède à son self-service parmi les reliefs que les étranges bipèdes-infourrés peuvent offrir même involontairement à ses babines alléchées.
¤ larcins pour ses menus de repas
La mode qui sévit pour faire utiliser « maraude » à propos des « rondes » en question, en effet, est un petit snobisme ridicule mais qui a réussi sa contagion improbable.
Il existe toutefois une explication par l’idéologie prégnante et toujours sous-estimée par les dictateurs média-bavards de HAINE DES PERES, ce qui conduit à censurer religieusement le terme le plus adéquat de « patrouille » pour préférer à la limite n’importe quoi.
Les amoureux de la langue française et aussi bien de ses variétés romanes régionales n’ont pas fini de pleurer avec ces bavasseurs-tortionnaires qui martyrisent le françois, le poétvin, le gascon, etc.
Alors merci à votre maraud et bonne Rivière-de-Janvier* sous été austral.
* Rio de Janeiro.
Tolérance zéro. Quel qu’en soit le coût.
@ Achille 20 janvier 11:51
Bonjour Achille,
Je relis votre post. Le vivre en France se dégrade à cause notamment d’un laxisme généralisé, le surtout pas de vagues devient notre commun.
Je pense à nos jeunes et surtout à ce que nous allons leur laisser, pas joli joli ! Et que pouvons-nous faire à notre niveau ?
Rassurons ceux qui empruntent le métro. Cette zone devenue à risques, comme les teucies de banlieue où règne la loi de la jungle, qui était et est encore à ce jour une vaste cour des miracles, deviendra à son tour une ZAD, avec ses guetteurs, ses antifas autoproclamés vigiles, ses obstacles matériels bloquant les lignes choisies pour y camper, ses associations gauchistes complices, la justice rouge du SM qui les encouragera dans leur combat comme elle l’a fait pour les zadistes de NDDL, les élus de gauche NPA, FI, les intellos bobos de gauche, les merdias orientés créateurs de buzz provoc prozadistes, et les bassesses à répétition de ce gouvernement de limaçons couchés soumis collabos qui entraîne la France dans une déchéance irréversible.
Et bien entendu nous aurons ici et sur d’autres Rézossossios, des collabos venant nous expliquer que toute cette anarchie violente est légitime.
@ Mitsahne 20/01 19:41
Je partage totalement votre point de vue.
A la lecture des événements qui se déroulent dans notre pays, on croit marcher sur la tête.
Des zadistes annexent terres et voies de circulation, des drogués privatisent des stations de métro pour s’adonner à leurs activités répréhensibles, des détenus imposent leur loi dans les prisons, des délinquants piègent et agressent les représentants des services publics dans des zones reconnues de « non-droit » et tout cela sous l’oeil tolérant des pouvoirs publics alors que l’on attendrait de la part de ces derniers une réaction ferme et efficace !
Cette tolérance naïve qui contribue à pourrir la vie au quotidien de l’immense majorité des citoyens honnêtes est un aveu de faiblesse de l’Etat et participe à la dégradation du climat social dans notre pays.
@ Elusen | 21 janvier 2018 à 02:13
Insulter notre hôte avec les mots les plus abjects, ignoble individu que vous êtes, est le signe de votre débilité mentale aggravée. Votre cerveau est tout aussi puant que le purin des porcs. Pour moi, vous êtes un « rien », un extrême gauchiste islamisé, un parasite donnant envie de vomir. Vous avez de la chance de ne pas être censuré. A la place de Ph. Bilger, je vous aurais envoyé aux 500 diables avec une fourche dans le derrière.
Vous ne valez pas un kopeck.
Elusen = Gaspary. Voilà, c’est dit ! Y en a marre de cet individu.
@ Mano | 20 janvier 2018 à 11:39
« Je discutais un jour avec une amie agrégée de philosophie et comme je m’extasiais devant les beautés de la nature elle me répondit « la nature n’est pas normative ». Je crois que c’est une grande question. »
L’approche de certains philosophes est parfois assez surprenante. Ils devraient davantage prendre en compte les lois de la nature.
Comment ça, la nature n’est pas normative ? Elle obéit, au contraire, à des règles immuables. Depuis que le monde existe, elle a déjà subi plusieurs catastrophes qui ont occasionné la disparition de nombreuses espèces sur Terre.
L’Homme en jouant les apprentis sorciers serait bien inspiré d’en tenir compte car il risque de connaître sa colère impitoyable. A force de piller les ressources de la planète dont il se considère le dépositaire : déforestation irresponsable, pêche intensive, pollution massive, surpopulation incontrôlée, etc. il risque un jour d’en payer le prix fort.
Dame Nature saura parfaitement se remettre de sa disparition, comme elle l’a fait de celle des dinosaures qui eux, par contre, n’étaient pas responsables du cataclysme qui les a anéantis.
Elle a tout son temps pour se reconstituer et retrouver son équilibre, même si pour cela elle doit compter en millions d’années. L’Homme lui, n’aura été qu’une espèce parmi tant d’autres.
@Sergio Carioca | 20 janvier 2018 à 23:50@ Mano
« « Je discutais un jour avec une amie agrégée de philosophie et comme je m’extasiais devant les beautés de la nature elle me répondit « la nature n’est pas normative ». Je crois que c’est une grande question. En effet, pour les hommes, la nature ne peut pas être normative car elle est d’une sévérité absolue »
J’ai beau chercher dans le dictionnaire le mot « normatif » , je ne comprends pas ce que cette phrase signifie.
Quant à Hidalgo
QUEL EST LE FÉMININ D’ESCROC ? »
—————-
S’agissant de ce second point, j’ai bien une idée mais je doute que Pascale Bilger estime qu’elle puisse franchir la norme du blog.
Quant au premier point, je vous renvoie à ce texte très clair de Maaike van der Lugt consultable en suivant ce lien et intitulé L’Autorité morale et normative de la Nature au Moyen Âge. En voici le début, déjà suffisant pour comprendre ce que la prof de philo cité par Mano voulait dire et qu’elle ne lui a manifestement pas expliqué ou alors à propos de quoi Mano n’a manifestement pas demandé à être éclairé.
« Lorsque le 10 mars 2008, le goût du gouverneur de l’État de New York Eliot Spitzer pour les call girls haut de gamme fut révélé au monde, il ne fallut que sept jours pour précipiter ce politicien de haut vol vers sa chute.
Spitzer avait en effet, durant sa carrière de procureur général, puis de gouverneur, cultivé une réputation de Monsieur Propre et réprimé les réseaux de prostitution. – Cf. E. Pilkington, Dirty Money Trail that Exposed Mr Clean, The Guardian, 11 mars 2008
Durant cette semaine, deux intellectuels américains vinrent toutefois rompre l’unanimité des condamnations publiques.
Dans une colonne écrite depuis la Belgique – La prostitution est légale dans plusieurs pays européens – la philosophe Martha Nussbaum fit valoir que les fautes de Spitzer ne concernaient que sa femme et ses enfants.
Si le gouverneur avait enfreint la loi, il s’agissait d’une loi mauvaise, inspirée par un puritanisme nuisible et typiquement américain. – M. Nussbaum, Trading on America’s Puritanical Streak, Atlanta Journal – Constitution, 14 mars 2008.
La ligne de défense de David P. Barash fut tout autre. Le comportement de Spitzer n’avait guère étonné ce biologiste de l’université de Washington. Dans la nature, seuls certains vers parasites restent fidèles à leur partenaire sexuel jusqu’à la mort ; leur amour est si fusionnel que leurs corps s’attachent définitivement l’un à l’autre. Spitzer, homme de pouvoir, s’était quant à lui simplement comporté en mâle dominant. Le titre de la colonne de Barash résumait son argument : « Voulez-vous un homme ou un ver ? » Il faut choisir. – D. P. Barash, Want a Man or a Worm ?, Los Angeles Times, 12 mars 2008 – »
Je ne m’attarderai pas sur cette affirmation que seuls les vers restent fidèles à leur partenaire sexuel, vu que c’est également le cas de, par ex. les cigognes, et que l’image du ver me paraît particulièrement significative ainsi qu’en effet peu attractive, mais bon.
« Demain, le ver sera dans quel fruit, le poison dans quelle excellence française ? »
La question n’est donc pas tant de quel fruit, mais de quel ver ? Bon, pardon messieurs, je ne fais que passer…
« L’interrogation sous-jacente aux articles réunis dans ce volume – Il s’agit de La nature comme source de la morale au Moyen Âge, Micrologus’ Library 58, Firenze 2014 – p. 3~40 – est, en effet, de comprendre à quel point la nature possédait ou constituait un pouvoir moral et normatif au Moyen Âge. La nature était-elle source du bien ? Pouvait-on mesurer à son aune les actions humaines, les systèmes sociaux, politiques et juridiques, l’art et la science ? »
C’est cela en effet, que j’ai mis en caractères gras, que signifie l’expression d’une Nature qui serait, ou pas, normative.
« Là où Nussbaum pointait la relativité des normes sexuelles d’une culture à l’autre, Barash inscrivait l’infidélité de Spitzer dans la nature universelle de l’homme, se faisant, ainsi, le porte-parole de la sociobiologie, courant scientifique né dans les années 1970, et aujourd’hui particulièrement à la mode dans le monde anglo-américain.
Il peut paraître saugrenu, dans un volume sur le Moyen Âge, de commencer par un fait divers et la science contemporaine. Pourtant, les textes médiévaux recèlent parfois des propos sur la morale sexuelle pas si éloignés que cela de ceux de Barash. Les fameuses condamnations de 1277 accusent les philosophes de l’université de Paris, entre beaucoup d’autres thèses, de s’appuyer sur la nature et la science pour prôner une morale sexuelle scandaleuse – à l’aune des normes chrétiennes et sociales de l’époque – qui autoriserait non seulement les rapports extra-conjugaux mais aussi homosexuels. – La condamnation parisienne de 1277 éd., trad., introd. et com. D. Piché, Vrin, Paris 1999 cf. les thèses 166, 168, 169, 172, 181 et 183.
Ce n’est pas le lieu d’entrer dans le débat de savoir à quel point cette vision de la sexualité est une accusation malveillante du censeur, Étienne Tempier (l’évêque de Paris), ou correspond effectivement aux opinions et aux mœurs des artiens visés. Les thèses condamnées ne se retrouvent pas dans leurs écrits, qui traduisent, bien au contraire, un idéal ascétique et chaste de la vie philosophique.
Ce qui m’importe, pour le moment, est le fait qu’une morale sexuelle transgressive fondée sur l’autorité de la nature était pensable au Moyen Âge – Pour Alain de Libéra – spécialiste de Philosophie médiévale (Penser au Moyen Âge, Paris 1991, chap 6), l’image du philosophe dépravé renverse l’idéal de vie du philosophe artien visé en réalité par Étienne Tempier. La morale sexuelle incriminée semble correspondre, bien plutôt, à un trait de la culture cléricale qui s’exprime de manière plus allusive et ambiguë dans le De amore d’André le Chapelain, texte goliardique à succès écrit au XIIe siècle que l’évêque de Paris avait également mis au ban ( goliardique : littérature produite par les clercs indisciplinés vivant en marge des lois de l’Eglise comme les neumes nommés Carmina Burana – déf. Larousse). Cf. La condamnation parisienne de 1277, 227-50. »
Maintenant, quelle est cette Nature qui serait, ou pas, normative ?
« La polysémie notoire du terme ‘nature’ (et, par conséquent, du ‘contre-nature’) dans la pensée médiévale suggère que la réponse à ces questions ne saurait être univoque ou simple. En fonction des contextes de son utilisation, la nature peut renvoyer à l’ensemble de l’univers ou à l’essence d’un individu ou d’un groupe. Les médiévaux mettent sur un piédestal la Nature – parfois représentée comme une reine qui juge, ordonne, arbitre ou gouverne – mais ils parlent aussi de la nature d’une espèce, d’un sexe, d’un peuple, d’une personne. La nature est représentée comme une instance puissante, immuable et divine, imposant son ordre sur les hommes et la société, mais aussi comme une force intérieure, une pulsion potentiellement perturbatrice de l’ordre social, jaillissant du for intérieur des hommes et des femmes. Les fluctuations sémantiques du concept se révèlent particulièrement lorsque l’on s’interroge sur ses antonymes. Sans épuiser toute la richesse des sens, la nature peut s’opposer à Dieu, à la grâce, à la liberté, à la volonté, à l’art, à l’histoire, à la civilisation. De plus, si les pôles de ces alternatives se recouvrent parfois, au moins partiellement, ce n’est pas toujours le cas. La nature peut se démarquer de Dieu et du divin, par exemple dans la philosophie du XIIe siècle où la nature acquiert une certaine autonomie, créant par ricochet la catégorie du surnaturel. Mais cette conception de l’ordre naturel que l’homme peut étudier sans en appeler à Dieu, n’efface pas un autre sens, selon lequel la nature s’identifie à Lui. En tant que création, la nature est une manifestation du pouvoir divin et un agent de sa puissance – la bibliographie sur le concept de ‘Nature’ au Moyen Âge est abondante. Devant cette multiplicité de sens, l’approche pluridisciplinaire s’imposait. » etc.
Pour le surplus, je vous renvoie au texte même.
Je me déplace tous les jours en transports en commun dans Paris pour aller sur mon lieu de travail et en repartir le soir. La situation devient de plus en plus difficile, surtout depuis que les voies sur berge sont fermées et que le nombre des vélos en libre-service a été divisé par dix.
Les stations sont mal nettoyées, les rames de métro et de tramway sentent très mauvais. La désinfection n’est pas pratiquée. Des voyageurs font des malaises de plus en plus souvent, les agressions et les disputes se multiplient. Les fauteurs de trouble sont visibles, il s’agit soit de jeunes visiblement drogués soit de nouveaux arrivés à Paris qui ne connaissent pas les usages dans les transports. Ils ne paient pas leur voyage, ne valident pas le ticket et restent obstinément plantés devant la porte de la rame pendant toute la durée de leur trajet. Les voleurs à la tire sont conscients de l’impunité totale dont ils jouissent.
La station Marcadet-Poissonniers est envahie par des drogués au crack, cet état de fait est connu depuis des années. J’avais une collègue de travail qui ne descendait plus à cette station mais à la suivante, puis rentrait à pied chez elle. C’était il y a trois ans. Les choses ne se sont pas arrangées, elles ont même empiré.
Les pouvoirs publics laissent faire.
@ Patrice Charoulet 20 janvier 2018 18:54
Nous savons tous que la Préfecture de police dépend du ministre de l’Intérieur et lui-même du Président. Le problème fondamental n’est pas là, me semble-t-il.
Dans toute société humaine, dans toute entreprise, il existe pour un fonctionnement efficace, une responsabilité hiérarchique qui grandit, normalement, avec la montée dans l’échelle de commandement.
Il semble, que dans nos Services (sic) publics, cette responsabilité hiérarchique – depuis le plus petit poste jusqu’aux plus hauts fonctionnaires – soit devenue une irresponsabilité collective.
Désabusés que nous sommes, nous les usagers (quel vilain mot), nous regardons avec effarement cette descente aux enfers de l’Etat, en abandonnant nous-mêmes tout esprit critique et nous participons ainsi, in fine, à cette irresponsabilité collective.
Le « c’est pas moi, c’est lui » traduit exactement ce phénomène de délitement de l’Etat. Accentué par une cogestion administration/syndicats qui perpétue cette paralysie.
Si elle n’est pas la seule responsable évidemment, Madame Hidalgo – dont le pouvoir n’est pas mince – partage, en tant que maire, cette irresponsabilité. Ses priorités sont ailleurs : Paris ‘paillettes’ en surface pour les bobos, les touristes et la com, Paris ‘enfer’ sous terre pour les usagers de la RATP. Idéologie et manque de courage politique.
Cordialement.
@ Sergio Carioca
« Pourquoi « maraude » ? Pourquoi le SAMU social fait-il des « maraudes » ? »
En fait, le mot a été retenu par une organisation caritative proche du FN, présidée par le Pasteur Blanchard, qui avait pris l’initiative de marauder dans les rues de Paris afin d’apporter quelque réconfort ou assistance aux SDF (qui sont souvent délaissés par les humanistes officiels car trop français).
Ce terme maraude n’est pas nécessairement péjoratif ou désobligeant, un taxi peut par exemple être en maraude.
Le SAMU social a par la suite repris cette expression à son compte.
Vous êtes marrant : vous refusez de voter pour « les extrêmes », autrement dit, vous votez là où on vous dit de voter, pour qu’on ne change surtout pas la politique qui échoue depuis quarante ans et, ensuite, vous vous étonnez que nous continuions à dévaler la pente.
C’est un peu inconséquent, non ?
Anne Hidalgo va mettre des HLM dans le XVIe, sûrement ça s’imposait.
Je ne sais pas exactement quelle autorité est concernée par les dealers du métro, mais le problème ne devrait pas être insurmontable, alors que nous avons des lois, une police, une mairie, un ministère de l’Intérieur, un ministère des Transports (le tout avec des majuscules), bref tout un appareil pour faire face à de tels problèmes. Pourtant nous savons qu’il faudra nous y accoutumer avant qu’on songe sérieusement à les régler, et que cela dépend du bon vouloir de quelques-uns qui ne sont pas prêts à prendre le mal à la racine.
Quel chagrin d’assister à la dégradation inéluctable de Paris, quelle inquiétude de constater tous les jours que les nuisances empirent, quelle rage de voir nos élus trouver que c’est assez bon pour nous, que la nostalgie n’est pas de mise, qu’ils nous mijotent des événements festifs tout au long de l’année à grand renfort d’emprunts, et surtout quelle désolation de penser au patrimoine kafkaïen que nous laissons à nos enfants.
Nous avons connu le bonheur de circuler, de travailler et de vivre dans une ville sûre et familière, comparée à ce qu’elle est devenue ; nous sommes navrés de notre impuissance à simplement préserver ce qui nous paraissait aller de soi.
Une contributrice que j’apprécie beaucoup me trouve naïf de souhaiter que des ordres soient donnés afin que ce qui se passe de regrettable sur certains quais des stations du métro parisien ne se reproduisent plus.
Or, j’écoute Valérie Pécresse, sur LCI, ce midi. Interrogée sur ce sujet, elle souhaite plus de policiers sur ces quais.
Qu’avais-je dit d’autre ?
Il y a deux naïfs en France ?
@ Lucile
« Nous avons connu le bonheur de circuler, de travailler et de vivre dans une ville sûre et familière, comparée à ce qu’elle est devenue ; nous sommes navrés de notre impuissance à simplement préserver ce qui nous paraissait aller de soi. »
Parisien de souche, je ne reconnais plus guère ma ville, devenue crasseuse et surtout ségréguée. Pendant de très nombreuses années, il y avait des gens de toutes origines sociales cohabitant dans les différents arrondissements et puis le forçage populationnel avec Paris Habitat aux manettes et l’augmentation vertigineuse du prix de l’immobilier ont tout bouleversé. On a des réserves d’Indiens un peu partout…
J’habite désormais dans une grande métropole régionale dont la qualité de vie est incommensurablement supérieure à celle de la capitale !
Question hors sujet :
Qui dans ce blog a mis aujourd’hui une cravate noire ?
@ Patrice Charoulet
Il me semble que vous faites allusion au commentaire d’hier 20:42.
Bien qu’envoyé de mon email, je n’en suis pas l’auteur, l’un de mes invités s’étant permis d’écrire à ma place. L’enquête est en cours…
@ Claggart
Non, pas de cravate noire aujourd’hui mais une pensée pour notre Roi, mort pour rien puisque l’abolition des privilèges, chacun le sait, est une ânerie.
@ Claggart
Pas si hors sujet que cela votre post.
En ce jour anniversaire de la mort de Louis XVI, notre dernier grand roi, sauvagement assassiné alors qu’il était innocent de tous les crimes dont on l’accusait, prions pour notre pays qui en a bien besoin.
@ Claggart
« Qui dans ce blog a mis aujourd’hui une cravate noire ? »
Moi.
Enfin, moralement, car j’évite d’en porter pour des raisons de santé.
Mais surtout, je pense à ce qui fut la cause première des malheurs de la France.
Jourd’hui, galette royale/Champagne en hommage au grand Roi que fut Louis XVI ; VIVE LE ROI !
Pensée cordiale aux associations de sans-abristes qui pullulent dans le métro, obligés eux aussi de manger de la galette et de la brioche pour pallier le manque de pain, dixit Marie sans toilettes aux sans culottes sans dents.
@ Claggart
Pas de cravate noire mais un drapeau blanc à une fenêtre. A Lisbonne cela peut surprendre…
@ Elusen
Je me pose une question à laquelle vous seul (seule ?) pouvez répondre :
Votre façon de vous exprimer ici est innée ou bien c’est arrivé après votre opération ?…
Je me perds en conjectures…
Prenez vos comprimés et un peu de tisane, c’est réconfortant.
Mais… ne désespérez pas, la science médicale fait d’énormes progrès.
Sachez en tout cas que je compatis à votre souffrance. Courage !
@ Jabiru | 21 janvier 2018 à 09:09
Le XIXe siècle a connu la révolution industrielle. Le XXe la révolution technologique. Qu’en sera-t-il du XXIe siècle ?
Je crois que nous sommes arrivés à la fin d’un cycle. L’humanité est en train de pénétrer dans un autre paradigme dont il est difficile d’imaginer la complexité.
A notre niveau nous ne pouvons rien faire, si ce n’est observer la révolution qui se profile. Il est déjà trop tard.
@ Franck Boizard 21 janvier 2018 11:59
« Vous refusez de voter pour les extrêmes (…) et, ensuite, vous vous étonnez que nous continuions à dévaler la pente. »
Vous n’avez pas tort :
« Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes. » Bossuet
Cordialement.
@ vamonos
Je pense comme vous que ce qu’il y a de pire dans le métro est sa puanteur. Mais on préfère parler, même pas d’insécurité, mais de ce qui choque le regard… Alors que l’odorat est le sens le plus envahissant, une des raisons de son discrédit… Un livre que je n’ai pas lu mais dont j’ai entendu parler et qui semble intéressant sur le sujet :
https://www.la-croix.com/Culture/Livres-Idees/Livres/Le-nez-terra-incognita-de-la-philosophie-_NG_-2010-03-10-573119
Par contre j’ai lu un livre super sur les parfums dans la collection Bouquins, pour apprendre et rêver, ce qui n’est pas une mince affaire, concernant les odeurs…
A tous les fans du pôvre Louis XVI !!
Sa fuite en carrosse fut aussi discrète que les virées nocturnes de notre président en scooter rue du Cirque en début de mandat.
Les grands hommes sont parfois si petits…
Cher Philippe,
La France est en deuil pour Paul Bocuse mais aussi pour son désistement de candidature pour l’Exposition universelle.
Faut-il que le gouvernement ait si peu confiance en ses réformes et en l’avenir de la France pour s’éliminer d’une aussi belle possibilité de vitrine, d’échanges internationaux et de mise en valeur des innovations et de la richesse de son patrimoine.
Ce soir, nous ressentons et vivons notre pays comme un ballon dégonflé, qui refuse le défi de rénover, de mise en valeur.
Serions-nous devenus un pays de « couilles molles » ? Même l’étendard est en berne !
françoise et karell Semtob
@ boureau
« Il semble, que dans nos Services (sic) publics, cette responsabilité hiérarchique – depuis le plus petit poste jusqu’aux plus hauts fonctionnaires – soit devenue une irresponsabilité collective. »
C’est ce qui s’appelle la dilution des responsabilités…
Qui conduit d’ailleurs à terme – et notre pays en est hélas une triste illustration – à une décomposition de la société.
@ boureau | 21 janvier 2018 à 17:11
Je propose qu’on remplace le point Godwin par le point Bossuet.
Ou alors, que le prochain qui nous ressort les conséquences gna-gna-gna qui chérissent les causes gna-gna-gna fasse le tour de la cour des Invalides à cloche-pied.
J’ai eu Bossuet au téléphone, ce matin, et il commence à en avoir plein le dos des cuistres qui font les malins en écorchant sa prose.
Cordialement.
@ semtob | 21 janvier 2018 à 18:56
« La France est en deuil pour Paul Bocuse mais aussi pour son désistement de candidature pour l’Exposition universelle. »
Pour Monsieur Paul je comprends.
Pour l’expo universelle… pour une fois qu’un chef de gouvernement sait arrêter la machine à s’emballer à temps… je dis BRAVO…
Entre la coupe du monde de rugby et les JO… il y aura déjà assez de ces deux gouffres financiers pour un seul pays, le nôtre, en si peu de temps, alors en ajouter un troisième, merci !
« Serions-nous devenus un pays de « couilles molles » ? Même l’étendard est en berne ! »
Venant de la part de deux soeurs, l’expression est pour le moins plaisante et je n’aurai qu’une réponse : il ne tient qu’à vous de les durcirs ces « c… m… » et de brandir l’étendard !
Bonjour M. Bilger,
Merci pour tous vos billets et bonne année.
D’après les « spécialistes », le moment culminant de la déprime est le 15 janvier.
@ Robert Marchenoir 21 janvier 2018 20:27
Bossuet
« pour les malins qui écorchent sa prose »
Effectivement il me revient que vous étiez présent le jour où Bossuet aurait prononcé cette maxime. Vous avez dû rectifier de vous-même.
Cordialement.
@ Mary Preud’homme | 21 janvier 2018 à 13:14
« Bien qu’envoyé de mon email, je n’en suis pas l’auteur, l’un de mes invités s’étant permis d’écrire à ma place. L’enquête est en cours… »
Sans doute un petit chenapan de petit-fils. Même les enfants de commissaire se mettent à faire ce genre de facétie. Tout fout l’camp !😊
@ Catherine JACOB
Merci pour l’explication. Le contexte plus large m’a permis de comprendre. Néanmoins, la tentative de lecture du petit essai de la philosophe a avorté. Mon déconomètre de poche à quartz était à l’orange. Je l’enregistre pour lui donner une seconde chance mieux éveillé.
@ rayons… X !
Obligé pour la dissertation linguistico-étymo-félidée !
Après les territoires perdus de la République en périphérie, voici que le cœur de la ville voit se créer des zones de non droit en son sein. Le métro les ignore, il passe et ne s’y arrête plus. Mesdames et Messieurs les voyageurs vous vivez une situation analogue à certains quartiers suburbains où le droit ne s’applique plus. Qui pour stopper la gangrène ?
Une contributrice, dont j’apprécie la prose, m’apprend qu’un post signé d’elle n’est pas d’elle. Elle m’informe aimablement qu’elle enquête sur cette usurpation d’identité. Elle m’obligerait sensiblement en voulant bien me faire part des fruits de son enquête, vu que le post était à la fois désobligeant et infondé. Ce post a porté préjudice à mon honneur, ce qui me contriste un brin. Je la prie de bien
vouloir se mettre ma place et de convenir de ce que j’avance.
@ Ellen | 21 janvier 2018 à 10:15
Ben dites donc quand vous vous mettez en colère ça décoiffe ! Ceci étant vous avez raison et j’ai du mal à comprendre comment des posts aussi insultants peuvent passer la modération. Ceci ne se voit sur aucun autre blog.
Ce qui est désolant c’est qu’Elusen est capable de nous pondre des commentaires intéressants quand il ne nous fait pas son numéro de Philippe Poutou en pleine crise de palu. On sent bien le potentiel et même la culture derrière cette nature dévastée par la haine du « système ».
Quel gâchis !
« Ou alors, que le prochain qui nous ressort les conséquences gna-gna-gna qui chérissent les causes gna-gna-gna fasse le tour de la cour des Invalides à cloche-pied. » (Robert Marchenoir @ boureau )
Entièrement d’accord… mais je durcirais la peine : aller des Invalides à Meaux à cloche-pied avec un couffin sur la tête rempli de pains au chocolat pour les déshérités de Copé.
Depuis dix ans c’est bien la vingtième fois que l’on nous bassine ici avec cette phrase…
On n’est pas des aigles mais quand même…
@ Achille/Jabiru 21/01 16:36
« A notre niveau, nous ne pouvons rien faire, si ce n’est observer la révolution qui se profile »
Selon vous, nous ne pourrions donc être que spectateurs au lieu d’être acteurs ? Laissons faire plutôt qu’agir ?
Ne pensez-vous pas que là réside justement une des sources de nos problèmes de société ? Etre passifs plutôt que dans l’action, subir en fait notre destin plutôt que d’essayer, autant que faire se peut, de le maîtriser ?
De l’aveuglement puis de l’indifférence et maintenant de l’impuissance.
C’est aussi pour cela que ceux qui font semblant de gouverner, impuissants face aux vrais problèmes, se tournent vers des dérivatifs traités en urgence absolue, comme par exemple la limitation de vitesse sur les routes à 80 km/h, ce qui leur permet de faire croire à ceux qui le veulent bien qu’ils agissent.
Comme cette zone de non-droit est destinée à devenir un dépotoir inhumain récupéré par les leaders et dealers gauchistes, je propose avant l’heure de rebaptiser la RATP en ZADTP ; reste aux techniciens à revoir les systèmes d’aération et d’évacuations des inévitables fumées toxiques, shits, lacrymos et cocktails Molotov quand les « forces de l’ordre » (LOL) et celles du désordre, ex-Sivens, ex-NDDL, ex-casseurs antifas des centres villes, décideront de refaire mumuse pendant plusieurs décennies pour amuser la galerie sous l’oeil réjoui des Trump, Poutine, Erdogan et du géant chinois tous morts de rire devant les simagrées, courbettes et ronds de jambe pathétiques et ridicules de notre Zébulon de l’Elysée à plat ventre devant quelques casseurs profiteurs parasites bien engraissés par notre système social le plus ubuesque au monde.
@ Pierre Blanchard 21 janvier 20:32
Moi aussi, j’aime bien que les Semtob nous parlent à la manière des ambulancières de guerre plutôt que de rester muettes comme des tombes (anagramme de Semtob).
Contributrice ! Est-ce que j’ai une tête de con-tributrice ?
@ Patrice Charoulet
C’est bien parce que j’avais jugé un post quelque peu désobligeant à votre égard que je vous ai adressé rapidement une explication, me doutant que la contributrice dont vous parliez « sans la nommer » était moi-même. Et si vous ne me nommez pas (une seconde fois) c’est que vous me déniez une quelconque identité.
Quant à parler d’usurpation (alors que seul le maître de ce blog connaît mon adresse email) et de déshonneur, il ne faut pas pousser !
L’histoire de l’enquête en cours, c’était juste un gag dans lequel Achille s’est engouffré pour nous sortir ses grosses vannes habituelles et prêcher le faux pour savoir le vrai…
Faire une enquête pour si peu, j’ai autre chose à faire vous savez.
@ Michel Deluré | 22 janvier 2018 à 08:55
Je crains que nous ne puissions pas faire grand-chose en tant que citoyen pris isolément. Certes il est possible de se regrouper en association pour faire pression sur le pouvoir en place. C’est ce qui est arrivé avec l’abandon du projet d’aéroport de NNDL.
Bien des projets de loi ont été rangés dans les tiroirs après des manifestations monstres dans la rue. Souvenons-nous de la loi Devaquet en 1986 qui consistait à mettre en place un système d’enseignement supérieur à l’américaine, avec mise en concurrence des universités. Projet violemment rejeté par les étudiants de gauche de l’époque qui voyaient le risque de ne plus pouvoir pantoufler pendant des années sur les bancs de la fac et pouvoir décrocher après avoir repiqué deux ou trois ans un hypothétique diplôme. Il suffit de voir le parcours universitaire des derniers présidents de l’UNEF pour avoir une idée des « lumières » qui dirigent ce syndicat.
Au passage ayons une pensée pour le ministre qui est mort dernièrement et qui a été obligé de démissionner suite au tollé provoqué par son projet de réforme. Projet qui, soit dit en passant, a été repris par Valérie Pécresse alors ministre de l’Enseignement supérieur avec un certain succès. Mais entretemps les mentalités avaient changé.
D’une façon générale, notre seul moyen d’action véritablement démocratique est le bulletin de vote à l’élection présidentielle. A charge ensuite au président élu de prendre les choses en main.
EM n’est en place que depuis un peu plus de huit mois. Accordons-lui le temps de mettre en place les réformes fondamentales que ses prédécesseurs n’ont pas osé faire.
Les médias passent leur temps à nous donner la cote de popularité du président et du PM en temps réel, un peu comme les cours du CAC 40 à la Bourse de Paris. Les résultats obtenus se mesureront en fin de mandat et seulement alors nous saurons s’il aura réussi ou pas.
Mes filles (jeunes et jolies) et moi passons régulièrement (et seuls) par Marcadet-Poissonniers, par les environs de la Chapelle et de tous ces coins si terribles du 18ème ! Et nous ne nous sommes jamais trop fait de souci… Ah si, on m’a volé mon beau smartphone tout neuf à un portillon du métro… Mais pour le reste je suis très étonné de toute cette littérature inquiétante.
@ Achille | 22 janvier 2018 à 07:05
Je ne suis jamais en colère pour rien, il m’en faut beaucoup pour réagir mais quand je vois que c’est la dernière goutte qui fait déborder le vase, après avoir accumulé le trop-plein, alors là j’interviens pour rendre la monnaie de sa pièce. C’est légitime non ? Philippe Bilger est trop bon, moi aussi mais pas au point de tout permettre, de salir les personnes et pourrir le blog.
Merci Achille pour votre soutien. Ah, ne croyez pas qu’Elusen ponde des choses intéressantes, ce ne sont que des copier-coller accompagnés de sa haine envers tout le monde. Il n’a pas dû se faire vacciner contre la rage.
@ Elusen 21 janvier 2018 à 02:13
« Le problème vient de la fermeture d’un centre de lutte contre la toxicomanie au terminus de la ligne 12, les toxicomanes ayant eu l’habitude de s’y rendre, quand il a fermé, ils se sont rabattus sur plusieurs stations de métro de la même ligne »
C’est quoi le « centre de lutte contre la toxicomanie au terminus de la ligne 12 » ? Expliquez-moi, ça m’intéresse.
@ boureau 21 janvier 2018 à 17:11
Spéciale dédicace aux voteurs de Macron ? 😉
« Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes. » Bossuet.
M. Bilger a dû apprécier cette citation de Bossuet tellement d’actualité.
@ Mary Preud’homme | 21 janvier 2018 à 13:14
« Bien qu’envoyé de mon email, je n’en suis pas l’auteur, l’un de mes invités s’étant permis d’écrire à ma place. L’enquête est en cours… »
Voilà ce que vous avez écrit. Ne voulant pas embêter les 2600 lecteurs de ce blog avec une affaire qui ne concerne que vous et moi, j’ai prié notre chère modératrice de vous demander si vous l’autorisiez à me dire votre adresse mail. Vous avez répondu que vous ne le souhaitiez pas. Libre à vous.
Tout étant possible, j’ai cru qu’une femme dont j’appréciais (je le redis) les textes depuis un an que je suis ici ne pouvait pas dire… n’importe quoi.
Je crois comprendre à présent que c’était, je vous cite, un… « gag ». Ah bon. Vous faites des gags ! On s’amuse comme on peut.
Je considère donc que l’affaire est close. Et je ne vous importunerai plus ni par un mail privé, ni par un dialogue, ici. Je ne dialogue pas avec des personnes qui font des gags.
@ Patrice Charoulet
Je vous exprime mes regrets de ce que trop de gens vous ennuient parce que vous avez été professeur. C’est d’ailleurs assez paradoxal si on songe qu’ici, la plupart des gens se déclarent pour l’autorité, la culture et la méritocratie.
Les gags contre les personnes sont souvent injustes et cruels. Mais pour détendre l’atmosphère, et en espérant que vous apprécierez, un extrait de film où on se moque de la grammaire, toujours un peu terrorisante, et notamment quand il s’agit du latin :
https://www.youtube.com/watch?v=p0oremW6dsc
Bon courage.
@ breizmabro
« »Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes. » Bossuet. »
Cette citation attribuée à Bossuet est apocryphe dans sa formulation et notre ami Robert Marchenoir – grand chasseur de fausses nouvelles même vieilles de trois siècles devant l’Éternel – a raison de tiquer.
En fait, il s’agit d’un détournement d’une autre phrase de Bossuet : « Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ! quand on l’approuve et qu’on y souscrit, quoique ce soit avec répugnance. »
Ceci dit, cette formule – même remaniée – colle parfaitement à l’actualité.
Et nous aurions grand tort de ne pas la citer quand les faits s’y prêtent.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Oracle/semaine_3_2015
@ Ellen | 21 janvier 2018 à 10:15
1° quel est le rapport entre la Bohème (région) et la bourgeoisie ?
2° l’invention de ce terme signifie originellement : fasciste libéral ; libéral dans la culture anglo-saxonne et non francophone ; c’est donc bien une injure (bourgeois bohemian).
3° Le livre écrit par un journalise états-unien vise les personnes blanches riches et libérales, car le terme a un critère de couleur de peau, c’est un terme racialiste qui s’oppose à WASP, le livre est une critique vindicative contre les personnes blanches désignées par bourgeois bohemian.
Bobos in Paradise : The New Upper Class and How They Got There
L’auteur, journaliste absolument pas chercheur, déplore la disparition des WASP au profit de ceux qu’ils appellent les Bobos, de ceux qui ne vont plus à l’église protestante.
http://www.nytimes.com/books/first/b/brooks-bobos.html
Le journaliste a travaillé pour le Wall Street Journal, droite tendance extrême droite, propriété de News Corporation (Rupert Murdoch, Fox News, Sky News, etc).
Il a, entre autres, travaillé pour le très conservateur The Hoover Institution, groupe de pression US.
Il a par la suite travaillé pour The Weekly Standard, classé, chez les Anglo-Saxons, néoconservateur.
Cela vise bien à injurier des personnes.
4° cela vient de la culture US où de manière raciste, pendant le maccarthysme, les personnes du milieu de la culture, opposées à l’extrême droite et à une droite raciste, étaient désignées par : bohemian.
Le nom d’un peuple, comme travail d’arabe.
5° L’honorable honoraire est un bourgeois, depuis sa naissance. Pas de honte à cela, mais de quel droit s’en exclut-il ? Il n’y a pas plus mondain et parisien que lui.
6° avez-vous un terme pour désigner la bourgeoisie de droite ?
Non, pas un, ce simple fait prouve le mépris, donc l’injure.
Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse – article 29.
« Toute expression outrageante, terme de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait est une injure. »
Dans ma réponse, il ne peut pas y avoir d’injure si elle a été sollicitée et précédée de provocation, ce qu’a fait l’honorable honoraire.
7° « un extrême gauchiste islamisé »
Est-ce que l’on parle des gens comme vous en disant :
croisé de droite cannibale et pédophile ?
Comme les lascars, vous voulez pouvoir injurier, mais que personne ne vous réponde.
@ Patrice Charoulet | 22 janvier 2018 à 18:35
Je comprends votre désappointement et je dirais même que je le partage, face à la réponse expéditive de votre interlocutrice. Preuve qu’on peut partager les mêmes idées et malgré tout ne pas être en harmonie sur le plan du caractère.
Cela va faire huit années bientôt que je viens sur ce blog et que je lis les commentaires de Mary Preud’homme.
Généralement ils sont sans nuances, aucun second degré, humour à dose homéopathique. C’est la Ma Dalton du blog. Après son passage on ramasse les morts.
Eh bien en huit ans c’est bien la première fois que je la vois faire un gag. J’avoue que moi-même je me suis laissé prendre.
Si vous voulez un petit conseil, ce genre de personnage s’attaque de face, pas par des allusions plus ou moins alambiquées comme vous le faites habituellement. Rien de tel pour l’agacer. Je pense que cette petite escarmouche vous aura convaincu.
Ach… so weiter 09:10
Planqué derrière un pseudo :
« Fais le gros tant que tu voudras, tu ne tromperas jamais que les imbéciles. »
(Anne Barratin)
@ Patrice Charoulet (22 janvier 18:35)
J’ai effectivement répondu à Pascale Bilger que je ne souhaitais pas que vous soit communiquée mon adresse e-mail, une règle à laquelle je me suis d’ailleurs toujours tenue depuis que je viens sur ce blog, qui n’est pas un forum comme d’aucuns semblent le considérer et en faire un peu trop usage pour leur propre promotion. D’où, au fil des années, une perte en qualité (niveau commentaires) au profit d’une quantité de plus en plus indigeste et hors sujet.
J’ai précisé, je cite, qu’il n’y avait aucune ambiguïté dans mon explication qui vous serait néanmoins apparue comme « étrange », et que : si j’ai ajouté « l’enquête est en cours », c’était uniquement pour clore mon message par une note d’humour (qui manifestement a dû vous échapper dès lors que j’ai omis de terminer par un point d’exclamation).
Sachant que bien évidemment si une personne parmi mon entourage ou mes invités vient consulter ou poster un message sur mon ordi ouvert à tout vent et sans code d’utilisateur (en omettant d’apposer sa propre signature ou tout autre pseudo), j’en reste seule responsable. Si le continu en avait été réellement blessant ou injurieux, j’aurais demandé à ladite personne de vous présenter des excuses, mais ce n’est pas le cas, vous en conviendrez. Surtout au vu de ce qu’on lit sur ce blog de la part de certains frustrés et mal embouchés (de préférence sous pseudo) qui ne viennent ici que pour en découdre et se défouler par pure bêtise, méchanceté gratuite et jalousie. Quand ils ne poussent pas la veulerie jusqu’à s’en prendre à votre famille.
« Furieux de l’inflexibilité de l’État, les nationalistes corses appellent à une «grande manifestation» »( Le Figaro)
Après un billet sur Marlène Schiappa, Brigitte Bardot et Carmen aurons-nous droit à un billet sur Colomba du même Mérimée ?
J’ai tant et tant à dire sur les Corses, je veux dire les Corses au féminin.
Tiens, ça me fait penser que le même mot représente indifféremment les hommes et les femmes, « celles et ceux » qui habitent l’Ile de Beauté.
Voilà une aberration, une anormalité que Marlène devrait rectifier au plus vite, je m’étonne de l’absence de pétition sur ce sujet !
À propos de Marlène Schiappa, elle a une diction très particulière. Elle mange certains sons et en transforme d’autres, le tout rapidement et dans la foulée, sur un ton général mi-enfantin mi déterminé. Elle incarne de ce point de vue un vrai renouvellement, il n’y a pas une personne de la génération précédente qui parlerait comme elle.
Rien qu’en l’entendant, on se sent démodé. Mais on s’en félicite.
@ Lucile | 24 janvier 2018 à 13:22
« Marlène Schiappa a une diction très particulière(…)Rien qu’en l’entendant, on se sent démodé. Mais on s’en félicite. »
C’est le langage des ados, qui parlent comme ils écrivent les textos, en abrégé, mangeant les dernières syllabes.
Je me bats avec ma petite-fille, qui pourtant est en classe prépa, en lui répétant de ne pas parler swahili, car bientôt, avec ou sans Audika (les prothèses qui commencent à me faire détester Anny Duperey de trop la voir), il faudra un interprète entre nous.
Démodé je me sens, mais je ne m’en félicite pas, vous imaginez la tirade du Cid, racontant son exploit contre les envahisseurs islamistes avec cette diction, et Chimène s’extasiant sur le même ton !!
Il est vrai que Marlène n’a rien de Chimène, ni Macron du Cid Campeador.
@ Lucile | 24 janvier 2018 à 13:22
« À propos de Marlène Schiappa, elle a une diction très particulière. Elle mange certains sons et en transforme d’autres, le tout rapidement et dans la foulée, sur un ton général mi-enfantin mi déterminé. »
J’évite de m’infliger Marlène Schiappa, mais il s’agit là d’une tendance générale chez les femmes. La plupart des moins de quarante ans parlent maintenant comme des petites filles, ou plutôt comme des adolescentes. Je pense qu’il s’agit d’une mutation génétique. Ils ont mis un truc dans la flotte, je ne vois que ça.
J’écoutais l’autre jour une représentante syndicale de je ne sais quelle corporation du ministère de la Justice, interviewée sur les prisons. Pas vraiment un sujet ni un métier de mijaurées. Eh bien, elle avait une voix de Lolita. Et on s’étonne, après, que des gardiennes de prison se fassent agresser par des détenus de sexe masculin.
« La plupart des moins de quarante ans parlent maintenant comme des petites filles, ou plutôt comme des adolescentes. Je pense qu’il s’agit d’une mutation génétique. Ils ont mis un truc dans la flotte, je ne vois que ça » (Robert Marchenoir)
A l’opposé de vos allégations à l’évidence de parti pris et destinées à tromper des lecteurs non avertis, force est de remarquer que les voix de filles tendent au contraire à devenir de plus en plus graves.
Dans le domaine du chant (par exemple) que je pratique depuis de longues années (je suis moi-même contralto), c’est même une évidence, au point que les voix alto et mezzo sont en train de prendre le pas sur les sopranos. Alors que lorsque j’ai commencé à chanter, c’était l’inverse, la voix de contralto au timbre grave accordé quasiment à l’octave du ténor était qualifiée de rarissime.
Moralité : ne pas confondre chanteur et maître-chanteur…
@ Lucile | 24 janvier 2018 à 13:22
« À propos de Marlène Schiappa, elle a une diction très particulière. Elle mange certains sons et en transforme d’autres, le tout rapidement et dans la foulée, sur un ton général mi-enfantin mi déterminé. Elle incarne de ce point de vue un vrai renouvellement, il n’y a pas une personne de la génération précédente qui parlerait comme elle.
Rien qu’en l’entendant, on se sent démodé. Mais on s’en félicite. »
J’avais remarqué sur Radio Classique lors de son interview cette voix de petite fille. Je trouve cela plutôt inquiétant d’asséner des soi-disant vérités avec cette voix de fausset. C’est innocent mais redoutable.
Les problèmes de prononciation sont devenus la plaie à la radio comme à la TV. Par exemple la présentatrice météo sur France 2 ne sait pas prononcer les « o ». Cela donne une rivière en vigilance « jeune » et non pas « jaune », les côtes devient les « quotes ». Heureusement qu’il y a l’image pour comprendre.
@ anne-marie marson | 25 janvier 2018 à 08:56
Il faudrait que je la réécoute, mais autant que je me souvienne, elle produisait un son qui se rapprochait du « n » quand elle aurait dû dire « d », en glissant ces altérations dans un débit continu assez charmeur quoique têtu, d’où l’effet « Lolita » souligné par Robert Marchenoir. Mary a sûrement raison, les voix féminines deviennent moins haut perchées, c’est la diction qui est moins articulée, avec un débit plus rapide.
Il paraît qu’aux USA les femmes trouvent sexy les voix profondes et « husky » (rauques, comme enrouées), et les hommes trouvent sexy les voix « breathy » (voilées). Dans les séries, les bécasses ou les pestes ont une voix aiguë et articulent comme des maîtresses d’école ou des écolières. Pas cool, quoi… Je pense que ce sont le cinéma et la télévision qui créent des modèles. Tipaza, vous aurez du mal à convaincre votre petite-fille !
Que c’est vrai !
La voix de la Schiappa, faut faire quelque chose, c’est plus possible !
Clémentine Autain, Caroline De Haas et quelques autres, leurs voix d’adolescentes attardées…
Que la presse audio ou télévisuelle change leur voix, il leur suffit de tourner le bon bouton en ajoutant des graves, tout le monde a cela sur son ordinateur avec les logiciels gratuits embarqués dans Windows, Ubuntu, MacOS, ce type de média peut bien faire quelque chose avec ses tables de mixage.
Quand elles parlent on dirait des élèves prépubères de 4e.
Je pense que c’est parce qu’elles parlent avec la gorge et non avec l’estomac, c’est comme pour le chant.
Après faudra faire quelque chose pour la beauf Morano, elle parle comme une Dédé pilier de comptoir.
http://insistance.org/uploads/Ambronay_CGillie2%20%20Exode%20Exil.pdf
Il semblerait que Mary n’ait pas tout à fait tort…
@ Mary Preud’homme | 24 janvier 2018 à 19:17
« A l’opposé de vos allégations à l’évidence de parti pris et destinées à tromper des lecteurs non avertis, force est de remarquer… »
C’est merveilleux, elle n’en rate pas une… Je le confesse, en effet : je suis le secrétaire général du parti clandestin des femmes à la voix grave (en plus de ma fonction de directeur de la mission internationale à la russophobie), et je suis chargé de semer la discorde entre les dames qui parlent comme des lycéennes, et celles qui causent comme des fumeuses de Gitanes. Ne me demandez pas pourquoi, les implications géostratégiques seraient trop compliquées à expliquer à des lecteurs non avertis.
« Dans le domaine du chant (par exemple) que je pratique depuis de longues années (je suis moi-même contralto)… »
En plus du parachutisme et de la dactylographie de rapports confidentiel défense ? Mais comment faites-vous ?
« En plus du parachutisme… » (Robert Marchenoir)
Pour le reste
« Et si ça vous intéresse
Cherchez pas dans le journal
Non, cherchez pas !
Demandez à mon cheval…. »
(F. Pagny)
Partir de Marcadet-Poissonniers pour aboutir à la tessiture de voix des Schiappa et autres De Haas est un plaisir de fin gourmet, l’épectase étant d’imaginer Mary P. chanter Casta diva de nuit à 3 000 pieds pour parachuter un rapport confidentiel défense sur Poutine à colonel Bob…
Vous aurez beau dire, Philippe, c’est aussi une des raisons qui nous font venir sur ce blog : quand ça part en… (censuré par correctrice).
@ Robert Marchenoir | 25 janvier 2018 à 16:35
La même s’imaginait que je voulais danser avec elle, et s’en offensait, en plus. Comme si cela n’aurait pas pu être moi, franchement ?
De toute façon, la musique et pire, la danse, ce n’est pas mon truc… Mais celui de me renseigner quand c’est possible, si.
Alors aucune idée sur le fond de l’affaire mais merci, merci, vous m’avez fait rire, et plusieurs fois encore ! Je fais ce que j’ai à faire par ailleurs, une petite tristesse, et je relis ça…
Non, parce que les interprétations délirantes, ça commence à faire.
@ anne-marie marson de 8:56
Ne jetons pas la pierre à nos « ménagères de plus de cinquante ans », comme disent les sondeurs.
Ayant raté Woodstock, Mai 68, les Beatles et les Stones, nos inconsolables ménagères de 40 à 55 ans se mettent à causer djeun’s en emmenant leur fille chez Zadig & Voltaire près de la place Saint-Sulpice (rien que ce carambolage culturel, Zadig, Voltaire, Saint-Sulpice fait frémir « le piéton de Paris » – célèbre livre de Léon-Paul Fargue – que je suis…).
Elles adorent Andy Warhol le barbouilleur, Musso, Pancol et Marc Levy, les nouveaux Voltaire.
Il faut avouer que c’est l’apanage exclusif de la bourgeoise, qui se croit obligée de surcroît d’être de gauche pour faire encore plus jeune. Comme Catherine Deneuve.
« J’ai lu dans Elle
Qu’on peut être belle
Sans être pucelle ! »
(Léo Ferré).
Elles adorent Che Guevara ou Hô Chi Minh, mais ne se lassent pas de regarder en boucle Apocalypse Now ou Robert de Niro dans Voyage au bout de l’enfer.
Bref, des ânes Hidalgo. Sans jeu de mots.
De plus, patatras, voilà que surgit Brigitte Macron qui s’habille en hussard ou cuirassier d’Empire, veston croisé à six boutons, pantalon de cavalerie ultra-serré, on l’imagine lors de la charge d’Eylau.
Quoi qu’il en soit de toute cette quincaillerie, il faut reconnaître qu’elles sont de plus en plus belles et désirables, à leur âge nos grand-mères étaient déjà mortes.
@ Robert Marchenoir | 20 janvier 2018 à 15:33
« En revanche, il a donné 100 millions de dollars pour la construction de la mosquée géante de Moscou, inaugurée par Poutine aux côtés d’Erdogan (ceci pour les gogos qui s’imaginent que la Russie a l’intention de nous aider à lutter contre l’islamisation de la France).
Dimanche, les forces turques ont envahi la province kurde de Afrin, et n’ont pas l’intention d’en rester là. Pour l’instant la communauté internationale est muette.
Est-ce que la Turquie ne va pas finalement envahir la Syrie pour y établir un régime islamiste turc, avec l’aide des Russes ?
Dans ce cas, Bachar el-Assad a maintenant du souci à se faire, même si les Russes le soutiennent.
Le problème est que la Turquie est dans l’OTAN, et la diaspora turque a colonisé la plupart des banlieues françaises, en rachetant dans des centres-villes dévastés par une politique urbaine insensée (comme à Corbeil-Essonnes par exemple) la plupart des boutiques où les paiements se font en espèces, comme les boulangeries, les retoucheries, les petites épiceries. Rien n’est déclaré, les bénéfices sont faramineux et leur permettent de racheter tous les pavillons environnants vendus par une population vieillissante, alors qu’eux-mêmes bénéficient de logements sociaux neufs clés en main construits pour eux.
La Turquie islamise la France secrètement grâce à sa mafia.
Tous ces messieurs infatués de leur personne qui ne viennent sur ce blog que pour étaler un savoir trop souvent pompé sur le Net et remis bout à bout afin de donner l’illusion d’une culture encyclopédique inépuisable ; des quidam n’ayant que l’ironie à la bouche lorsqu’ils découvrent (ô crime de lèse-matamore) quelqu’un qui vient leur opposer un argument de bon sens ou témoigner d’une expérience vécue. Ce sont alors des sarcasmes, des quolibets et des accusations diffamantes qui n’en finissent plus, d’autant plus si la personne est une dame qui n’a ni froid aux yeux ni langue de bois et ne se gêne pas pour remettre ces paltoquets vantards et mal embouchés à leur place de nains de jardin.
Oui je viens sur ce blog depuis 2006 et fort heureusement, outre les billets de Philippe toujours enrichissants et qui invitent à la réflexion sur de multiples sujets, j’ai aussi la satisfaction de lire des commentaires intelligents, objectifs, concis et bien argumentés. Sans oublier nos deux ou trois humoristes qui apportent périodiquement, et toujours avec esprit et à-propos, un peu de piment à nos lectures. Ces derniers ne m’ayant jamais qualifiée eux de sotte, de demeurée, de bornée, d’imbécile et même de tueuse ! Ce qui est un comble eu égard à mon parcours et à ma réputation.
@ Mary Preud’homme
Vous avez raison de vous exprimer, comme tout le monde, vous avez des connaissances livresques et vécues, ce qui est très bien.
Je pense que nul ne vous les conteste, d’ailleurs. Le « comment faites-vous » est le réflexe général des gens face aux personnes suractives, un compliment involontaire, en quelque sorte.
Mais quand vous supposez des intentions inexistantes chez les gens, que doivent-ils faire, ne rien dire et vous les confirmer par le silence ou répliquer ?
Vous, si dynamique, vous vous tairiez dans ces cas-là ?
@ Noblejoué | 26 janvier 2018 à 00:24
Pourquoi ?!
Vous n’avez aucune encyclopédie.
Pourtant, vous devriez les avoir reçues.
@ Mary Preud’homme | 25 janvier 2018 à 20:37
« Tous ces messieurs infatués de leur personne… »
« …Ce qui est un comble eu égard à mon parcours et à ma réputation. »
Au moins, on ne pourra pas dire que l’égalité des sexes n’est pas respectée.
Le métro ne s’arrête plus !
Pour en finir avec ce mensonge et cette divulgation d’une fausse information, le métro s’arrête toujours à la station en question !
Un honorable honoraire sans aucune nuance, tu m’étonnes qu’il site l’extrême droite comme source.
Ce sont certains machinistes qui n’arrêtent pas leur train à la station quand ils pensent qu’il pourrait y avoir un danger pour les usagers et cela n’est que sur certaines plages horaires et peu fréquent.