Le mariage des prêtres, le grand remède ?

Je suis un pécheur et je n’ai aucune leçon à donner. Je ne suis pas assez pratiquant pour pouvoir me targuer d’autre chose que d’une croyance qui est plus une passion de la transcendance et une détestation des laïcards dogmatiques qu’une foi enracinée.

Il n’empêche que je suis frappé par le nombre de ceux qui, n’ayant pas le moindre lien spirituel avec l’Eglise catholique, la sermonnent, l’accablent, la dénoncent et la condamnent. Je ne savais pas, à les écouter sur la délinquance et la criminalité de tous les jours, qu’il y avait tant de Français attachés, contre leur habitude, à une si dure répression dans le domaine religieux.

Que des catholiques aient été atterrés par les révélations de ces derniers mois est compréhensible. Un ciblage médiatique sans nuance semble noyer tous les prêtres sous un opprobre certes justifié par trop de transgressions mais n’étant pas mérité pour une part importante de l’Eglise encore dans l’innocence au regard de ses voeux et de ses engagements.

Parce qu’il y a des pédophiles, des viols de religieuses, une homosexualité surabondante au Vatican, des liaisons entretenues par des prêtres avec des femmes dans le secret ou dans une apparente discrétion mais connue de tous, une quotidienneté manifestant, pour certains, la fascination et l’emprise d’une sexualité impérieuse, il faudrait, au nom d’un diktat de la société, édicter de toute urgence le mariage des prêtres.

Constituer ceux-ci comme nous tous, les faire ressembler à des personnes quittant leur vie domestique pour rejoindre l’office, tâtant du profane pour appréhender le sacré et offrant un message universel après avoir préparé un pot-au-feu.

Le mariage serait le grand remède. Il n’y aurait peu ou prou dans l’Eglise catholique que des criminels, des malades ou des obsédés qui seraient vite détournés de l’innommable ou de la violation tranquille des règles grâce à l’influence bienfaisante de l’union conjugale évidemment riche d’une progéniture (Le Parisien).

Je continue à penser que, si des membres de l’Eglise catholique ont failli, du plus beau niveau jusqu’au plus haut, en tous lieux et parfois sur un mode criminel qui n’a été que trop longtemps étouffé, beaucoup ont tenté et essaient, le moins mal possible, de respecter ce qu’il y a d’élevé et d’absolu dans une pratique de vie que pour ma part j’apprécie et respecte d’autant plus qu’elle n’est pas la mienne.

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Pour la pédophilie, s’agissant d’une perversion singulière consubstantielle à l’être qui profite de son statut et de son emprise pour l’extérioriser, il est évident que le mariage ne servira à rien. Seule la justice des hommes doit être saisie, et vite.

Pour les autres dévoiements – ces règles d’inconduite – qui ne sont pas accordés aux règles de rigueur et d’exigence au moins initialement acceptées, il serait illusoire de s’imaginer qu’on redonnerait à l’Eglise le tonus, la foi et la qualité qui lui manquent en décrétant cette solution de facilité que serait le mariage des prêtres.

Ce serait consentir à s’adapter à la transgression ou au laxisme. D’une certaine manière il vaudrait mieux avoir une Eglise combattante, audacieuse, fière d’elle, de ce qu’elle porte et apporte, réduite mais fidèle à la promesse inouïe d’instiller, sans arrogance ni feinte humilité, dans le relativisme du siècle l’étincelle d’un choix d’existence extra-ordinaire. On n’a pas besoin de l’approuver pour l’admirer s’il va au bout de ce qu’il impose, de ce qu’il s’impose.

Il me semble qu’il convient de casser cette image d’une Eglise à laquelle la société édicterait ses principes flous et mous pour la rapprocher de notre communauté alors que, croyants ou incroyants, on a besoin de son intégrité nue et pure.

L’obsession dorénavant est de nous persuader que le seul ressort, l’unique motivation de la prêtrise serait d’avoir à s’accommoder d’un rapport transgressif, équivoque, trouble ou contraint avec la sexualité. J’espère qu’il n’en est rien.

Pour justifier le mariage des prêtres, on évoque volontiers les couples qui, notamment dans le protestantisme, se conjugueraient parfaitement, dans leur quotidienneté, avec l’incandescence non utilitaire de la religion. Je ne suis pas sûr qu’ils représentent forcément une illustration à imiter.

Entre l’harmonie artificiellement cultivée d’unions – pour ne pas tomber dans le prosaïsme – hors sol et l’abandon à une conjugalité ordinaire avec ses faiblesses et ses bonheurs, où serait le bénéfice pour une Eglise catholique enfin recentrée sur l’essentiel, n’étant pas en permanence tentée par ce qu’elle a récusé avec force sans, pour cela, juger les autres humains engagés sur des chemins diversement profanes ?

A l’issue de ce billet je me rends compte que j’attends de l’Eglise catholique qu’elle cesse de courber le dos – la compréhension de ceux qui l’offensent doit avoir des limites – et qu’elle autorise, chez le pauvre pécheur imparfait que je suis, un sentiment d’admiration.

Au fond mon voeu le plus cher est qu’elle aussi soit transcendante.

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Voir les Commentaires (89)
  1. Il faut bien ouvrir les yeux et bien regarder ce monde, puis tenter de comprendre ce qu’il attend de chacun et de tous.
    Alors, il devient facile de comprendre qu’il manque à d’anciens rêves d’être porteurs des illusions qui donnent un espoir, puisque ces rêves, la réalité les a renversés dans l’horreur et dans l’égarement.
    Que peuvent donner ceux qui ont tout perdu, et il faut bien le reconnaître, les hommes ont tout perdu, ils regardent de tous côtés, effarés, cherchant le coupable et le trouvant aisément, il est depuis toujours l’autre, facile à condamner, facile à vaincre, facile à abattre…
    Mais, si la chair est faible, elle est aussi triste comme vous pouvez le lire ici :
    Brise marine
    Stéphane Mallarmé
    La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
    Fuir ! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
    D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
    Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
    Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
    Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
    Sur le vide papier que la blancheur défend
    Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
    Je partirai ! Steamer balançant ta mâture,
    Lève l’ancre pour une exotique nature !
    Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
    Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs !
    Et, peut-être, les mâts, invitant les orages,
    Sont-ils de ceux qu’un vent penche sur les naufrages
    Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots …
    Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots !
    Stéphane Mallarmé, Vers et Prose, 1893
    _____________________________
    @ Noblejoué
    Ce film que vous évoquez sur un autre fil est d’une grande beauté, presque autant que « Voyage à Tokyo »…

  2. Beau billet.
    Ce qui rend la pédophilie encore plus insupportable chez les prêtres que chez d’autres professions (enseignants entre autres) c’est qu’elle concerne des gens supposés pratiquer les enseignements de l’Evangile…
    On ne peut donc qu’être attristé du spectacle épouvantable que certains hommes d’Eglise offrent aux croyants et aux incroyants. Ses effets délétères ont pour conséquence de décrédibiliser les catholiques: le voile jeté sur des agissements horribles, le secret maintenu à tout prix révoltent ceux qui attachent du prix à la transparence. Comment expliquer le « dos rond » de Barbarin et consorts si ce n’est par la protection d’une communauté religieuse.
    La réponse de beaucoup de commentateurs consiste à vouloir considérer l’Eglise catholique comme une ONG quelconque devant rendre des comptes, publier un rapport annuel et se faire évaluer par ses pairs !
    Alors oui je souhaite comme Philippe Bilger que la transcendance irrigue, contre vents et marées, son action quotidienne.

  3. Le mariage des prêtres, pour ceux qui le souhaitent, ne devrait pas être un tabou. Un prêtre inséré dans un milieu familial équilibré serait moins soumis aux affres de la solitude.
    Cela étant, et comme vous l’indiquez tout à fait justement, le mariage ne règle pas les autres problèmes. La formation des prêtres doit absolument inclure un module relatif à l’interdit de la pédophilie. Les enfants sont un bien précieux et le candidat ecclésiastique doit comprendre que son inclinaison peut être lourde de conséquences en ce sens qu’il compromet l’avenir. L’accès à la prêtrise ne peut être autorisé de même qu’une faute de cette nature durant l’exercice du sacerdoce doit entraîner systématiquement une éviction de la prêtrise.
    Enfin, après avoir vu le film M (documentaire de Yolande Zauberman), témoignage poignant d’un adulte qui a été violé dans une communauté juive orthodoxe, on peut en déduire que la pédophilie n’est pas l’apanage d’une religion, mais que c’est un mal assez répandu. Deux conséquences supplémentaires sont évoquées: il arrive que l’enfant violé soit rejeté par les parents au motif qu’il est devenu impur ou bien le violé peut avoir tendance à devenir lui-même un violeur. En toute hypothèse, la pédophilie est un véritable cataclysme humain.

  4. Je vois plusieurs raisons à l’omerta qu’a pratiquée l’Eglise catholique. La première est propre à toutes les institutions qui veulent « laver leur linge sale en famille » et la seconde tient à l’attitude défensive qu’a pratiquée l’Eglise face aux nombreuses attaques dont elle a été victime depuis les lois de séparation. Une attitude plus ferme, plus assurée, plus porteuse du message qu’elle a à transmettre, aurait sûrement évité ce repli.
    La liberté de se marier ou pas permettrait à l’Eglise de ne pas se priver de personnes pour qui le célibat ne correspondrait pas à leur choix de vie.
    Et n’oublions pas que l’Eglise aurait tout à gagner à donner une plus grande place aux femmes qui souvent font tourner la boutique mais n’ont pas accès aux plus hautes fonctions.

  5. Xavier NEBOUT

    Nous pouvons situer à la fin du XIIe siècle les difficultés rencontrées par l’Eglise quant à ses prêtres, lorsque submergée par l’augmentation brutale de la population, elle a dû en nommer qui ne savaient pas au juste ce qu’ils faisaient.
    Cela ne s’est pas arrangé avec une hiérarchie parfois un peu libérée, mais la catastrophe a commencé lorsque les bonnes familles ne se sentirent plus obligées de donner l’un de leurs fils à l’Eglise.
    A partir de là, le noyau des mystiques peu éloigné des monastères fut rapidement débordé par les homophiles qui voyaient dans le clergé séculier un refuge à leur célibat.
    Puis vint inévitablement l’homosexualité, et tout aussi inévitablement la pédérastie.
    Ne nous y trompons pas, il y a longtemps que le clergé séculier et les dominicains sont en majorité composés d’homophiles et d’homosexuels qui dans leur quasi-totalité ne comprennent rien à la mystique et sont donc des imposteurs.
    Il suffit d’écouter leurs homélies et propos divers de quasi débiles pour le savoir.
    Nous leur devons l’athéisme, la décadence de notre civilisation et d’être désarmés face à l’islam.
    Et pour couronner le tout, ils verraient d’un bon oeil la dissolution des ordres monastiques qui sont leur mauvaise conscience.
    Ne nous trompons pas non plus sur le christianisme à cet égard: ces prêtres, Jésus nous dit de leur mettre une pierre de moulin autour du cou et de les jeter à l’eau.
    Ce sont les grands criminels contre l’humanité avec un grand H.
    Mais nous avons toujours et encore les moines – de moins en moins nombreux avec l’amenuisement du scoutisme traditionnel honni par la pègre bien-pensante, et dont ils étaient souvent issus.
    Un moine est célibataire – en deux mots – parce qu’il a la tête au ciel, et il n’est pas homophile parce qu’on ne peut pas tricher avec cinq heures de prière par jour.
    Concernant le prêtre, on ne peut pas se vouer à ses ouailles et à une famille.
    De plus, à l’heure du divorce pour un oui ou un non, nous aurions un scandale tous les dimanches.
    Les prêtres sincères – ceux qui ont dû faire leur études chez les bénédictins car les séminaires sont infestés – ainsi que les moines, disent souvent qu’il faudrait que tout disparaisse pour qu’on puisse reprendre à zéro.
    Saints illustres des monastères, Nicolas de Cues, Bossuet, revenez-nous pour sauver l’Occident.
    Mais nous avons aussi les orthodoxes et Poutine qui nous disent être le salut de l’Occident.
    Il faudrait savoir au moins entendre faute de savoir écouter.
    Par ailleurs et enfin, le protestantisme, c’est une dégénérescence judaïsante du christianisme qui n’aboutit au mieux qu’à du fanatisme, et jamais à la mystique. C’est une institution moralisante, mais quasiment rien sur le plan religieux.
    Parce que la religion, c’est tout simplement le chemin vers le salut de l’âme. Alors, il y a les bonnes, les mauvaises, et la meilleure.

  6. Michel Deluré

    En quoi la fin du célibat des prêtres constituerait le remède infaillible permettant enfin à l’Eglise de lutter efficacement contre ce mal qui le ronge et de l’éradiquer ?
    Ce fléau, acte de lâcheté s’il en est car s’attaquant à des victimes fragiles, innocentes, sans défense et qui est donc condamnable au plus haut point, ne sévit malheureusement pas que dans ce milieu et, que je sache, hors de ce dernier les prédateurs ne sont pourtant pas soumis à la règle du célibat !
    Je veux bien admettre qu’il existe des terrains plus propices que d’autres au développement de cette perversion mais les prêtres sont loin malheureusement d’être les seuls à s’y adonner.
    Combien de ces actes répugnants ont pour théâtre beaucoup d’autres univers, quand il ne s’agit pas du cadre familial lui-même ?
    L’Eglise, parfaitement consciente du mal qui l’habite, se doit plus que d’autres de tout mettre en œuvre pour s’en guérir.
    Elle a pour cela le devoir de rompre avec l’attitude condamnable qu’elle a adoptée jusqu’à présent sur ce sujet et qui, privilégiant les intérêts de l’institution, favorisait en fait le développement du mal et sacrifiait au final les victimes.
    L’Eglise ne peut être fidèle à son enseignement que si elle donne la primauté à l’intérêt des victimes, qui plus est lorsqu’il s’agit d’enfants, sur celui des prédateurs, surtout lorsqu’ils sont en son sein.
    Elle ne peut fermer les yeux sur les actes odieux dont elle a connaissance et couvrir ainsi leurs auteurs en les laissant échapper à la justice des hommes.

  7. @ duvent
    La chair est triste en Occident, en Orient… Au Japon, les plus grands artistes ont su représenter l’acte charnel d’une façon qui n’inspire pas le dégoût.
    De même, est-ce qu’on a droit à des danses macabres, des crânes à tous les coins d’une oeuvre ?
    On préfère parler de fugacité par les cerisiers en fleurs qui par chance me font penser au Japon, le raffinement, mais pas à la fugacité.
    Ce qui ne veut pas dire qu’on ne parle pas des choses les pires, dans « La ballade de Narayama » et dans le théâtre nô, triste vies, et tristes fantômes échappés des enfers dans un monde indistinct.
    Bref, heureusement que le Japon existe, et toutes les œuvres que je ne suis pas encore capable d’apprécier, mais un jour, peut-être…

  8. Emberlificoté, votre billet est. Non par laxisme stylistique ou lâcheté de la pensée, mais parce que les mots n’y suffisent pas et s’y bousculent à la mesure de votre trouble d’être transcendant.
    Elevé chez les Jésuites, pardon, malgré les jésuites, et marqué d’une foi sans cesse chancelante, je n’ai jamais réussi à intégrer une communauté de réflexion, même chez les intégristes du Barroux dont le mercantilisme m’a sidéré. C’est donc avec un sentiment de la culpabilité de mon asocialité que je lis votre billet et m’en permets, non la critique mais la brève interprétation.
    La pédophilie n’a rien à voir avec l’Eglise, c’est un crime, un déviance, un cas pathologique, un danger, une menace dont les prêtres et les clercs en général n’ont ni le monopole ni le privilège de capacité d’exercice. Vous le savez, la famille est le lieu de la plupart des cas de commission.
    Le mariage des prêtres ne ferait donc que déplacer la question, éventuellement avec cumul des circonstances aggravantes. L’exemple protestant n’en est pas un: tous les pasteurs ne sont pas Luther. J’ai connu une femme pasteur qui était friande de jeunes femmes et qui menait tranquillement sa vie sur ce thème, malgré les fustigations bibliques à cet égard. Une femme évêque anglicane est du même bord, je crois.
    Alors, pourquoi l’Eglise romaine est-elle si pitoyable ? La réponse serait bien prétentieuse, mais depuis le XVIIe siècle l’institution perd tous ses combats temporels et tente d’intégrer toutes les faiblesses morales et intellectuelles pour les rédimer. Son voeu d’amour, ânonné (j’avais voulu écrire annoné, mais j’ai renoncé à torturer Mme Bilger pour en rétablir le sens) par tous les mariés est contredit par le spectacle glacial des Princes de l’Eglise, blanchis sous le harnais, épuisés par les tâches administratives et les soucis d’argent. Les prêtres donnent de leur présence, pas plus, sauf à prêcher pour « les plus démunis », part réputée la plus fertile de la société. L’Abbé Mugnier est décédé depuis longtemps. Les tribuns ont disparu, le verbe du RP Riquier ferait rire ou choquerait, les soldats sont hommes d’affaires, comme toujours, je l’ai ressenti comme tel et le trouble chez le fidèle leur apparaît comme une faiblesse qui les menace, non comme une aspiration à la reviviscence.
    Puis, l' »Autre » vers qui doivent converger toutes nos pensées, jusqu’à l’oubli de notre mesnie, inclut aussi tous les bras cassés de l’Afrique, les gredins du Mashriq, et les exilés économiques. Dans cet alignement mondialisé, aucun chrétien ne peut s’y retrouver, le sacrifice permanent se portant plutôt mal par ces temps de fiscalité soviétoïde.
    Il ne reste plus que le dos rond, l’oeil sec (celui de Barbarin) et le rictus contrit.
    Un brave ami prêtre a subi le même sort que le cardinal, en plus dur ; prison, pauvreté extrême, dénuement, relatif, car les amis veillent mais une foi militante qui lui fait aimer sa cécité, détester le vent froid et plaider l’assomption, avec vigueur.
    Bernanos n’a pas vu tout le problème mais il en a tracé le cadre: il manque un Bloy qui, dérangé pendant son oraison mariale, se retourne et éructe « Je n’aime pas qu’on me fasse ch… pendant que je parle avec la Sainte Vierge ».

  9. Patrick EMIN

    Bonjour, on peut être laïque sans être laïcard et on peut être laïque transcendant. Vous semblez confondre transcendance et religion, est-ce à dessein pour appuyer votre argumentation ? De votre part, le procédé est peu honnête.

  10. Voici une lettre d’un prêtre au NYT
    https://catholique-verdun.cef.fr/wp-content/uploads/sites/27/2017/05/Lettre-dun-pretre-catholique.pdf
    Et un récapitulatif des prédations sexuelles sur mineurs
    http://www.economiematin.fr/news-pedophilie-qui-sont-cathophobes-pourfendent-eglise-france
    Il ne faut pas oublier que le camp du bien, les progressistes, le camp de la lumière, a appelé il y a 50 ans aux bienfaits de la pédophilie, alors ils tentent aujourd’hui de se dédouaner.

  11. Claude Luçon

    Le sujet du mariage des prêtres doit être dans la pensée du Pape François, il a nommé à ses côtés un herméneute, Arcivescovo Agostino Marchetto, avec mission d’analyser Vatican II.
    Il est très présent sur Internet.
    Il a, à ce jour, montré que le mariage des prêtres n’est pas un dogme de l’Eglise mais un vœu exprimé à un certain moment par un pape, voeu devenu tradition.
    Jean XXIII avait conçu Vatican II pour de sérieuses réformes de l’Eglise que des cardinaux italiens très conservateurs ont bloquées.
    Jean-Paul II aurait essayé de reprendre l’esprit de Vatican II mais fut bloqué par les mêmes puis confronté à des problèmes plus urgents concernant les finances du Vatican et sa santé.
    Il semble que François ait pris le relais d’une part en réduisant le nombre de cardinaux italiens et multipliant les cardinaux africains, sud-américains et asiatiques plus proches des croyants, puis en se donnant un herméneute, jésuite de grand talent.
    Attendons !
    Par ailleurs sans pardonner qui que ce soit il ne faut pas oublier le contexte religieux actuel en particulier les anciennes et nouvelles sectes de christianisme aux USA et Canada très proches d’Israël et penser aussi aux exactions du salafisme.
    Là aussi c’est une question de marketing, de concurrence et de clientèle et surtout du Christ.

  12. Par le plus grand des hasards, pas de scandales pédophiles sur des dizaines d’années et tous les continents, chez les protestants, les différentes Eglises orthodoxes, les maronites, les coptes…
    Leurs prêtres peuvent se marier.
    Ce qui écarte deux types de pédophiles :
    – Les pédophiles dits secondaires : des hommes avec des besoins sexuels normaux à la base et qui tombent dans cette atroce déviance.
    – Les pédophiles exclusifs qui fuient dans le ministère l’épineuse question d’une sexualité normale (hétéro ou homosexuelle) et qui trouvent un vivier de jeunes à abuser dans ce cadre.
    Par ailleurs, le célibat des prêtres est une innovation tardive de l’Eglise catholique pour des raisons très matérielles.

  13. Denis Monod-Broca

    De la femme adultère au prêtre pédophile
    Jésus ne dit pas à la femme adultère « va, ma petite, éclate-toi, tu as bien raison ». Il lui dit « va et ne pèche plus ». C’est bien différent. L’adultère – commis par une femme – était un crime épouvantable, inexpiable. C’est ce qui donne toute son sens et toute sa force à la parole de celui qui la sauve. La foule en furie, sûre de son bon droit, voulait sa mort. La criminelle, malgré l’extrême gravité de son crime, échappe, de justesse, par l’effet d’une petite phrase, à la mort.
    Le crime épouvantable, inexpiable d’aujourd’hui, est la pédophilie. Le pédophile n’encourt certes plus la lapidation mais il doit faire face lui aussi, à son tour, à une foule accusatrice, sans pitié, sûre de son bon droit. Il ne peut attendre d’elle aucun pardon. il entraîne même dans sa chute ceux qui ont voulu lui pardonner. Cela n’est pas raisonnable.
    Ni les prêtres ni les célibataires n’ont l’exclusivité de la pédophilie.
    Que celui qui n’a jamais péché…

  14. Mary Preud'homme

    Comme il était écrit dans La Croix du 22 février dernier :
    « Le catholicisme ne souffre-t-il pas d’une obsession sexuelle profonde : culte de la virginité, idéalisation de la chasteté, machisme, répression du plaisir sexuel pour limiter le sexe à sa fonction reproductrice, valorisation du célibat, etc. ? »
    « D’autres, à la suite du pape François et de sa Lettre au peuple de Dieu, mettent en cause la dérive de l’autorité en pouvoir, au sein de l’Église, dont l’absence de femmes est l’une des illustrations. « Le sommet qui s’ouvre au Vatican va-t-il avoir le courage d’aborder la vraie question, à savoir ce pouvoir « sacré » que l’Église, et avec elle une bonne part des laïcs, a conféré aux prêtres, ce qui leur donne une domination sur les consciences qui ouvre la porte à tous les excès, et à un infantilisme spirituel ? ».
    https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Monde/Stephane-Joulain-formation-pretres-doit-aider-faire-verite-eux-memes-leur-sexualite-2019-02-22-1201004362
    Quant à la pédophilie c’est effectivement une grave déviance qui ne touche pas que les clercs mais qui se révèle d’autant plus pernicieuse qu’elle concerne des hommes (ou parfois des femmes) qui par leur choix de vie et leur morale religieuse revendiquée se devraient d’être irréprochables et sur le plan sexuel parfaitement équilibrés.
    Or comment le pourraient-ils (pour certains) si leur prétendue vocation relevait davantage d’une névrose d’interdictions, de péchés toujours associés à la chair et par conséquent d’une arriération affective, que d’un choix mûri et délibéré ?
    La photo choisie par Pascale Bilger de cette assemblée d’hommes en aubes immaculées et mains pieusement jointes me semble parfaite pour illustrer l’incongruité de ces prêtres et religieux qui ont choisi (par névrose) de se couper de la gent féminine (symbole de tentation et à l’origine du péché originel).
    Même constat pour les religieuses recluses (porteuses d’alliance et soi-disant épouses par centaines de milliers d’un Christ désincarné).
    Savoir ce que Jésus, s’il revenait, penserait de tout ce cirque, alors qu’au contraire il n’a cessé de prêcher l’amour à l’œuvre dans toutes ses dimensions humaines, un amour qui libère et n’asservit jamais.

  15. Je pense que l’Eglise doit d’abord prendre la mesure de ce qui lui arrive, ne plus fermer les yeux, et laisser décanter toutes ces controverses, plutôt que de se précipiter dans des mesures hâtives. Le plus important ne me paraît pas être la question du mariage des prêtres. Comme vous le dites, le mariage n’empêche pas la pédophilie.
    @ Xavier NEBOUT
    « Le protestantisme, c’est une dégénérescence judaïsante du christianisme qui n’aboutit au mieux qu’à du fanatisme, et jamais à la mystique. C’est une institution moralisante, mais quasiment rien sur le plan religieux ».
    Tout de même vous ne manquez pas d’air. Avez-vous jamais entendu la Messe en si de JS Bach ? Quant à Pascal, il était influencé par le jansénisme, une doctrine très proche du protestantisme et qui a été condamnée par l’Église. Il faudrait d’ailleurs s’entendre sur ce qu’on appelle « la mystique ». Et se demander si la religion engendre le mysticisme ou le contraire.

  16. Le cardinal Barbarin n’est plus en odeur de sainteté parmi son aréopage lyonnais au motif qu’un vote massif des prêtres locaux demande son départ rapide de son diocèse.
    Comme quoi ça rue dans les brancards chez les curés pour tourner une page de non-dits et l’archevêque de Rouen en profite pour dénoncer « la pourriture » au sein de l’Eglise.
    Va falloir que le jésuite Pape François fasse le grand ménage pour nettoyer les sacristies et tirer un trait sur ces vilaines choses.
    Quant à Barbarin il va pouvoir s’inscrire à « Parcoursup » pour finir sa triste carrière. Combien de chapelets à réciter en robe de bure et sandalettes pour purger ce qu’il savait sur les turpitudes ambiantes ?

  17. Bonsoir,
    La qualité du texte et celle des commentaires rend humble. Cependant
    A) le célibat des prêtres n’enrayera pas la pédophilie. Seule une action énergique, répressive et persévérante éteindra ce fléau. C’est l’inertie qui a permis à des criminels de se réfugier dans l’institution.
    B) Le mariage des prêtres sauvera l’Église catholique en convaincant des jeunes gens à la foi ardente de se sentir véritablement appelés.
    C) Corrélativement, il sera impossible de refuser l’ordination des femmes.
    D) Je ne donne pas cher de la peau des pédophiles avec prêtres femmes mariées et mères.

  18. « Pour justifier le mariage des prêtres, on évoque volontiers les couples qui, notamment dans le protestantisme, se conjugueraient parfaitement, dans leur quotidienneté, avec l’incandescence non utilitaire de la religion. Je ne suis pas sûr qu’ils représentent forcément une illustration à imiter ».
    La chasse aux huguenots est ouverte !! Le 24 août approche.
    Excusez l’expression mais l’incandescence s’appliquerait plutôt au « feu au c*l » de certains prêtres catholiques.
    Il existe certainement chez les protestants, juifs, bouddhistes, musulmans de pareilles déviations… sans doute moins.
    L’abbé Pierre, un saint homme, confessait qu’il fréquentait parfois des prostituées, joli palliatif !… va et ne pèche plus… enfin pas tout de suite ajouterais in petto le jésuite, tant la sexualité est pressante.
    Le célibat des prêtres est une invention des conciles, comme l’exclusion des femmes de la prêtrise, comme l’est la virginité de la vierge… et de sa mère ! souhaité par l’inénarrable Pie XII et le risque de « distraction » qui justifierait le célibat me semble bien moins préjudiciable que d’autres « distractions » hors mariage pas toujours bien reluisantes.

  19. @ Marie | 28 mars 2019 à 14:28
    Mais si, il y a eu de nombreux cas de pédophilie dans des églises protestantes. Il y a eu un énorme scandale dans l’église anglicane avec une chorale d’enfants, en Angleterre, au Canada. Google « paedophilia anglican church choir boys, choir masters ». La liste est impressionnante.
    La différence de l’église catholique avec les églises luthériennes, épiscopaliennes, anglicanes touchées est l’ignorance du sujet entretenue pendant des années par les autorités ecclésiastiques.

  20. Mary Preud'homme

    @ Jean-Marc | 28 mars 2019 à 14:02
    Certes il est des prêtres admirables de dévouement, mais pour cela nul besoin de citer ceux qui se sont expatriés et le demeurent pour des raisons qui ne tiennent pas toutes à la charité et au don de soi. Alors que nos églises manquent cruellement de prêtres, au point que de plus en plus viennent des pays africains et que nombre de laïcs (en majorité des femmes) assument désormais la catéchèse, ainsi que l’organisation et la célébration des funérailles, etc. Là où même les diacres (tous hommes car les femmes ne peuvent prétendre au diaconat, en vertu de je ne sais quel diktat vaticafuneste) refusent de s’investir si peu que ce soit.
    Quant aux statistiques sur la pédophilie dans l’Eglise, l’on ne voit pas en quoi, si minime soit-elle par rapport à d’autres institutions, elle en atténuerait le scandale et la gravité, eu égard à l’image que le christianisme se devrait de véhiculer.
    Ce qui interpelle tout chrétien authentique ou homme de bonne volonté est donc essentiellement la souffrance des victimes, bien avant de chercher quelque excuse que ce soit aux violeurs, corrupteurs de corps et d’âme et autres malfaisants.

  21. @ Denis Monod-Broca | 28 mars 2019 à 15:55
    Jésus a dit de ne pas scandaliser les enfants, ce que font les pédophiles. C’est certainement en partie grâce à lui que l’abus sur des enfants est un crime inexpiable de nos jours, et vous vous servez de lui pour qu’on pardonne au pédophile – à mon avis il faudrait dire abuseur d’enfant, on peut abuser d’eux sans être pédophile et certains pédophiles s’abstiennent.
    L’Eglise n’a d’autre part que trop pardonné aux pédophiles avec les résultats que l’on sait.
    Comme je disais, avec vous un attentat, c’est « bah ». Vous montrez que pour vous la pédophilie, c’est ça aussi.
    Peu vous importe les victimes, vous protégez les transgresseurs. Comme l’Eglise, mieux vaut les « âmes » à sauver que la justice.
    Les victimes n’ont qu’à pardonner, à plus forte raison les autres. C’est à peine si vous ne leur faites pas la morale aux victimes.
    Mais déjà, à ceux qui les défendent… C’est vrai, on devrait être compréhensif comme Barbarin et compagnie. Les victimes, souvent étouffées par un milieu favorable au transgresseur, ne doivent pas voir que tout le monde, hors ce petit cercle, est de leur côté.
    Non, jamais les victimes ne doivent être protégées, ce qui implique reconnues comme ce qu’elles sont, dans leur droit, tandis que l’autre est dans son tort, et totalement, dans le cas du pédophile, nous ne sommes pas dans des rivaux montant aux extrêmes.
    Imitons donc l’Eglise, qui déplace le problème, je veux dire les pédophiles, si possible dans des endroits où les gens sont peu puissants et donc ne regimberont pas.
    Avec certains, un artiste, un politicien, enfin, les gens qui ne sont pas rien, ont le droit de se repaître d’enfants.
    Avec d’autres, il faut pardonner.
    Formidable ! Non seulement les enfants ne pourront jamais s’abstraire de ce qu’ils ont subi, mais de plus, contrairement à ce que vous dites, ils n’auront même pas tout le monde de leur côté.
    Jésus disait de noyer les gens faisant obstacle aux enfants, mais on peut se réclamer de lui et leur pardonner.
    Ils recommenceront, se confesseront… Et alors ? Ils auront fait quelques efforts, ce qui est merveilleux pour leur âme, leurs victimes étant dégâts collatéraux. D’ailleurs, on pourra leur dire de pardonner, le pédophile fait des efforts, lui, et toi non, donc il est meilleur que toi, docile au prêtre et réconcilié avec Dieu. Déculpabiliser le transgresseur, culpabiliser la victime, il n’y a que ça de vrai !
    Il n’y a pas que la gauche, la droite, enfin, les gens partisans qui font du mal aux autres à réclamer impunité et oubli.
    Si on est dans la proportionnalité des délits et des peines, en bonne logique, si attentats et pédophilie, c’est bah, demandez l’abolition du délit de vol.
    Et attendez-vous à des réactions, contrairement au bah sur le terrorisme ! Parce que critiquer un camp, ça plaît tellement que votre bah est passé inaperçu.
    Mais je gage que l’abolition tacite de la propriété par la fin des châtiments pour le voleur va faire réagir.

  22. D’accord avec Proxy92 | 28 mars 2019 à 16:51 et Marie | 28 mars 2019 à 14:28
    @ Lucile
    Je suis aussi d’accord avec vous mais j’aimerais que vous développiez ce point :
    « Il faudrait d’ailleurs s’entendre sur ce qu’on appelle « la mystique ». Et se demander si la religion engendre le mysticisme ou le contraire. »

  23. Oui, silence et contrition pour l’institution dépravée, et, toujours, retour au texte :
    La Vierge à midi de Paul Claudel
    Extrait des Poèmes de guerre (1957).
    Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer.
    Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.
    Je n’ai rien à offrir et rien à demander.
    Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.
    Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela
    Que je suis votre fils et que vous êtes là.
    Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête.
    Midi !
    Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.
    Ne rien dire, regarder votre visage,
    Laisser le cœur chanter dans son propre langage,
    Ne rien dire, mais seulement chanter parce qu’on a le cœur trop plein,
    Comme le merle qui suit son idée en ces espèces de couplets soudains.
    Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,
    La femme dans la Grâce enfin restituée,
    La créature dans son honneur premier et dans son épanouissement final,
    Telle qu’elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur originale.
    Intacte ineffablement parce que vous êtes la Mère de Jésus-Christ,
    Qui est la vérité entre vos bras, et la seule espérance et le seul fruit.
    Parce que vous êtes la femme, l’Eden de l’ancienne tendresse oubliée,
    Dont le regard trouve le cœur tout à coup et fait jaillir les larmes accumulées,
    Parce que vous m’avez sauvé, parce que vous avez sauvé la France,
    Parce qu’elle aussi, comme moi, pour vous fut cette chose à laquelle on pense,
    Parce qu’à l’heure où tout craquait, c’est alors que vous êtes intervenue,
    Parce que vous avez sauvé la France une fois de plus,
    Parce qu’il est midi, parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui,
    Parce que vous êtes là pour toujours, simplement parce que vous êtes Marie, simplement parce que vous existez,
    Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !
    Paul Claudel
    Extrait de Paul Claudel, Œuvre poétique, Poèmes de guerre, La Pléiade, Gallimard, 1957, p. 531

  24. @ Xavier NEBOUT
    « Parce que la religion, c’est tout simplement le chemin vers le salut de l’âme. »
    Réécoutez Brassens, sage entre tous, qui a tout dit sur la vie, l’amour, la mort :
    « Si l’Éternel existe, en fin de compte il voit
    Qu’je m’conduis guère plus mal que si j’avais la foi ».

  25. @ Xavier NEBOUT | 28 mars 2019 à 11:49
    Nulle part Jésus ne dit de noyer qui que ce soit.
    https://saintebible.com/luke/17-2.htm
    Mais si cela arrivait, ce ne serait jamais qu’une mort physique préférable à la commission d’un grave péché. Un peu comme quand vous, vous dites que vous préféreriez vous casser une jambe plutôt que de faire telle chose qui vous déplaît.

  26. Il est complètement effarant de lier dans un même syntagme : mariage, célibat et pédocriminalité !
    Une personne non mariée serait donc une violeuse.
    Que dire des veuves et des veufs, seraient-ils des nécrophiles ayant des rapports avec des cadavres ?
    Une personne célibataire serait donc une violeuse.
    Que penser de l’onanisme et en ce cas des sextoys si chers à mémé ?
    Pas un seul pédophile sur la planète ne serait marié ?
    Tous les pédophiles de la planète seraient célibataires ?
    L’inceste cela n’existerait pas !
    Selon l’INED, il y aurait en 2014, en métropole française :
    21 422 496 personnes de 15 ans et plus.
    Comme nous faisons peser la pédocriminalité uniquement sur les hommes : 9 515 593 d’hommes ne vivant pas en couple de 15 ans et plus :
    – 9 515 593 de pédophiles hommes en France.
    Ainsi en 2014 sur 53 685 685 (hommes et femmes) de plus de 15 ans, nous avions 17,72 % de pédophiles en France !
    Uniquement sur les hommes de plus de 15 ans 30,34 % !
    Comme tous les hommes ont été célibataires au moins une fois dans leur vie …
    Nous voyons très vite l’imbécillité de lier mariage, célibat et pédophilie.
    Et dans l’Église catholique cela nous ferait 100 % des hommes !
    Honorable Honoraire, le catholicisme est une théorie politique qui veut le pouvoir et l’a exercé pendant au moins 1 500 ans en France avec des millions de morts à son actif, nous avons donc le droit de la critiquer et cela n’est pas négociable.
    Il n’est pas besoin d’être membre d’un parti politique pour critiquer son idéologie et son attitude.
    Vous n’étiez pas membre de la famille des criminels que vous mettiez en accusation, cela ne vous a pas empêché de les critiquer et de les faire condamner.

  27. @ xs
    @ Denis Monod-Broca
    Jésus dit de noyer ceux qui scandalisent les enfants, pas de leur pardonner :
    « Matthieu 18.5. Et quiconque reçoit en mon nom un petit enfant comme celui-ci, me reçoit moi-même.
    6 Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer. »
    Revenons au texte, comme on dit, et si possible à un texte qui montre ce qui, dans l’idéal, devrait arriver aux abuseurs d’enfants.
    Tandis que l’Eglise les câline, eux qui outre vivre, communier, contrairement aux divorcés remariés, peuvent changer l’eau et le vin en chair et sang que les fidèles vont pieusement ingérer. La communion ? Le divorcé la pollue, pas le pédophile et l’assassin, un mystère de la foi, ou plutôt, une preuve parmi tant de l’injustice profonde des croyants et surtout de leurs chefs.
    Le sacré, c’est franchement de la pollution, et que je me trempe dans l’eau polluée du Gange, et que je communie, instrument de domination et d’exclusion du prêtre sur les fidèles, d’injustice.
    Je ne suis pas bouddhiste, mais quand ils ne me nuisent pas trop, j’en viendrais presque à plaindre les croyants.

  28. « Le mariage des prêtres, le grand remède ? »
    Un billet qui vient à point cher P. Bilger.
    A point pour ne pas céder à la doxa ambiante, formée pour la plupart par des non catholiques voulant mettre la sexualité au coeur de la religion. Puisqu’ils veulent la mettre partout. Contresens absolu de l’enseignement de l’Eglise.
    L’Eglise s’est enfermée dans le silence concernant la pédophilie en son sein. Des mesures sévères doivent être prises sur ce sujet et les catholiques les attendent avec impatience.
    Il faut rappeler que si les prêtres font voeu de célibat, le péché de chair – comme d’autres – ne peut pas leur demeurer étranger et ce voeu n’entraîne pas ipso facto celui de chasteté absolue. C’est une des grandeurs de cette religion d’avoir inventé ce concept inouï : le pardon. Ce n’est pas ce Pape qui changera le célibat. Et faut-il le changer ? Déjà les prêtres actuels ont peu – trop peu – de temps à consacrer à leurs fidèles, alors en plus s’ils doivent aussi se consacrer à leur famille… Le ministère protestant est différent et la comparaison ne peut s’établir.
    La hiérarchie de l’Eglise, depuis plus d’un demi-siècle, n’a pas su faire face à trois maux principaux qui la rongent : d’abord le brusque virage à gauche dans la doctrine quotidienne pris à Vatican II (notamment sous l’influence de la délégation française) qui a provoqué le désert dans les cathédrales comme dans les modestes églises, ensuite la théorie de l’enfouissement (toujours de Vatican II) qui a fait oublier une des bases de l’enseignement de l’Evangile (le côté missionnaire, le message de la foi) et enfin le triomphe du relativisme qui, avec décalage, a fait autant de ravages dans l’Eglise que dans la société civile.
    Là aussi, les « clercs » ont trahi les ouailles ! Trop d’anciens soixante-huitards et post-soixante-huitards dans la hiérarchie catholique qui ont oublié les dogmes de base pour l’écume des jours. L’Eglise européenne va le payer très cher.
    Je crois sincèrement, en tant que catholique, que l’Eglise de l’Occident est en train de se suicider. Ce Pape (trop marqué par l’enseignement, l’expérience et les pensées de Dom Helder Camara résumée dans son livre « Spirale de violence »), ne comprend rien à la vieille Europe et d’ailleurs il s’en méfie beaucoup. Sauf à lui dicter expressément son obligation de charité dans l’accueil des migrants. Ce n’est pas lui qui rétablira l’Eglise : sa pensée n’a pas la puissance de celle de Benoît XVI.
    Nous avons été quelques-uns à regretter l’élection d’un Pape Jésuite. Ce n’est pas pour rien que jamais dans le passé, les cardinaux n’ont élu un jésuite, tellement l’Eglise se méfie (avec raison) de cet ordre sulfureux et trop indépendant. Pas assez universalistes pour l’éventail des chrétiens dans le monde.
    « Au fond mon vœu le plus cher c’est qu’elle soit transcendante. »
    Voilà un désir que je partage cher P. Bilger.
    Cordialement.

  29. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi les prêtres étaient tenus de rester célibataires. Un prêtre est un homme comme un autre avec sa sexualité, mais aussi ses sentiments. Il peut très bien un jour tomber amoureux d’une femme et vouloir fonder un foyer avec elle, avoir des enfants. Pour ce faire, aujourd’hui il doit renoncer à son sacerdoce alors que sa foi n’est en rien affectée par l’amour qu’il porte à cette femme. C’est incompréhensible !
    Il est temps que l’Eglise revoie en profondeur ses concepts archaïques si elle veut continuer à ressembler des fidèles dans ses églises qui sont quasi désertes le dimanche. Il n’y a plus guère que les communions et les enterrements qui les remplissent, plus pour respecter les traditions que pour manifester sa foi.
    Le nombre de jeunes qui s’orientent ver la prêtrise est de plus en plus faible. Une vie avec pour toute compagne une vieille bigote qui vient vous préparer à manger et faire le ménage, ce n’est pas très folichon, il faut bien l’avouer.
    Je pense également que les femmes doivent pouvoir avoir accès à la prêtrise au même titre que les hommes. Nous somme à une époque où nous avons des femmes médecins, magistrats, officiers supérieurs, chefs de grandes entreprises. Alors pourquoi pas une femme prêtre ?
    L’Eglise doit également s’ouvrir aux mœurs de notre société moderne en autorisant l’IVG même si c’est sous certaines conditions morales. Mais aussi cesser de considérer les homosexuels comme des déviants sexuels. Moi-même j’ai mis du temps à l’accepter, mais maintenant je m’y suis fait.
    Quant à la pédophilie, c’est un autre débat. Elle ne se situe pas uniquement dans les presbytères ainsi que veulent le faire croire des laïcards un peu neuneus. Les principaux cas de pédophilie se rencontrent parmi les proches de la famille. Alors luttons partout où elle existe. Pas seulement dans les églises.

  30. Xavier NEBOUT

    @ xc
    Vous êtes bizarre: vous citez vous-même l’un des Evangiles où cela est dit.
    Est-il plus grand scandale que le prêtre qui détourne de la foi en le Sauveur au lieu d’y conduire ?

  31. « A l’issue de ce billet je me rends compte que j’attends de l’Eglise catholique qu’elle cesse de courber le dos »
    En même temps l’Evangile ne dit-il pas : « si l’on vous frappe sur la joue gauche tendez la joue droite » ?
    « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » disait Matthieu.
    Ça fait un peu peur mais la com’ est bonne. On dirait du Castaner face aux Gilets jaunes.
    En fait Jésus aurait pu faire publicitaire s’il n’avait pas été crucifié par des politiciens idiots.

  32. Xavier NEBOUT

    Votre objection est fort intéressante: vous nous dites en somme que la foi est inutile pour celui qui se conduit en saint homme.
    Mais ce que vous semblez ignorer, c’est que la vie d’un saint homme est vouée au salut de l’âme de son prochain.
    Or, il doit pour cela inculquer la confiance au fait que tendre la main vers Jésus à son dernier instant et donc le faire pendant toute sa vie, est la voie royale pour celui qui a l’immense chance d’être chrétien.
    En conséquence de quoi, la sainteté est indissociable de la foi.

  33. Denis Monod-Broca

    @ Noblejoué
    Aimer son prochain ce n’est pas aimer son ami, ça tout le monde le fait, aimer son prochain c’est aimer son ennemi.
    De même, pardonner ce n’est pas pardonner à celui qui vous a involontairement marché sur le pied, pardonner c’est pardonner à celui qui vient délibérément de commettre un crime « impardonnable ».

  34. Témoignage d’un chrétien.
    Quel beau sujet !
    Il est de fait que les rabbins et les imams peuvent se marier et donc avoir des enfants.
    Pour autant cet état n’empêche pas que certains d’entre eux deviennent coupables de dérives pédophiles ou incestueuses, c’est évident.
    Leur autorité morale et la fréquentation d’enfants favorisent évidemment les passages à l’acte des plus faibles.
    De même les instituteurs, les accompagnants d’enfants, sont soumis à cet environnement criminogène.
    Mais il est clair que le célibat ou le vœu de chasteté crée chez le mâle normalement constitué une frustration physique.
    Il est en effet nécessaire que l’homme connaisse, pratique la jouissance sexuelle.
    Seule une foi bien ancrée et l’engagement religieux peuvent intégrer l’abstinence sexuelle.
    Ce choix est incompatible avec la vie dans une société ouverte. Et les prêtres catholiques ont cette mission de vivre parmi les hommes, de diffuser la parole chrétienne.
    Comment pourraient-ils s’immerger dans la vie de tous sans la connaître, la vivre également et complètement ?
    L’Eglise catholique a une position tout à fait ambiguë sur la question.
    Sans revenir sur l’historique, on peut la résumer en disant que le prêtre ne fait pas vœu de chasteté, contrairement aux moines et aux sœurs.
    Pour ces derniers, l’engagement est clair ; chasteté comme signe de l’engagement absolu et exclusif au service de Dieu, hors la ville.
    Tandis que le prêtre fait vœu, en tout cas s’engage au célibat.
    De fait, l’Eglise catholique a tantôt admis puis interdit la fréquentation des femmes à ses prêtres.
    De sorte que la bonne du curé, ou encore les relations tout aussi connues que niées, se sont répandues dans le clergé.
    Cette ambiguïté, puisque les autorités de l’Eglise l’ont largement favorisée en la tolérant, s’est diffusée chez les candidats à la prêtrise.
    Cet amoindrissement moral, séculaire, a constitué une sorte de havre mou qui a pu accueillir les plus faibles.
    Bien plus, la prêtrise et son environnement majoritairement masculin ont favorisé cette proximité de jeunes hommes sans femmes.
    Et par conséquent une attraction pour certains hommes par ailleurs en difficulté avec le commerce des femmes.
    Le cocktail est alors devenu parfait, si l’on peut dire. Cette homosexualité rampante a gangrené, comme l’observe Philippe Bilger, les plus hautes autorités de l’Eglise catholique.
    Le Vatican, on le sait bien, est ravagé par un véritable lobby homosexuel.
    Il faut le dire.
    Alors pourquoi ne pas mettre fin au célibat des prêtres, qui n’a au fond aucune justification dans une société moderne ?
    La crise des vocations est extrême, car il va de soi que le célibat, en tout cas la chasteté, sont des obstacles majeurs à la présence des prêtres dans la ville moderne.
    On en vient aujourd’hui à regretter les prêtres ouvriers des années soixante.
    L’Eglise catholique n’a jamais été aussi déconnectée de la vie sociale aujourd’hui. Un seul sondage démontrerait que les Français, à part l’abbé Pierre (qui lui a « succombé à la tentation », pour l’avoir admis), ne sont plus en contact avec l’Eglise catholique. C’est tout à fait dommage, quand on sait que la majorité des prêtres d’aujourd’hui sont de fervents serviteurs des hommes.
    Alors oui, le mariage des prêtres pourrait être le « grand remède ». Et l’occasion de la renaissance de l’Eglise.

  35. « Parce qu’il y a des pédophiles, des viols de religieuses, une homosexualité surabondante au Vatican, des liaisons entretenues par des prêtres avec des femmes dans le secret ou dans une apparente discrétion mais connue de tous, une quotidienneté manifestant, pour certains, la fascination et l’emprise d’une sexualité impérieuse »
    Ben si tout ça ça n’encourage pas à la prêtrise je ne vois pas ce qui l’encouragera.
    Certainement pas le mariage, c’est sûr.
    Non mais vous imaginez, être prêtre et en plus avoir une femme ? Pfff, c’est même plus un sacerdoce, c’est du martyre.
    Racontée par M. Bilger, ça a l’air cool finalement l’Eglise catholique.
    Je ne suis pas assez stupide pour croire en Dieu, enfin disons plus précisément que mon coeur voudrait croire en Dieu mais que mon cerveau s’y refuse, mais là, si on me prend par les sentiments comme ça, il est possible que mon cerveau donne son autorisation et se laisse tenter par la foi catholique de façon professionnelle vu que de toutes façons j’ai que ça à faire en dehors de picoler, ce qui n’a jamais été incompatible avec la vie sacerdotale.
    En plus, quand mon cerveau (on voit où il se trouve, au même endroit que tous les autres hommes effectivement) pense à toutes ces starlettes de vingt ans qui viennent se confesser. Hmmm, MIAM !
    https://www.youtube.com/watch?v=5J8mvTWceO8

  36. Sur le fond je suis totalement d’accord avec vous. Il n’est pas illogique que le prêtre renonce à fonder une famille pour se concentrer entièrement à ses ouailles et transcender ceux-ci.
    Mais hélas, bien peu sont des êtres capables de transcender les autres, prêtres ou pas. L’Eglise de France se meurt avec 5 000 prêtres cacochymes couvrant chaque week-end dix paroisses rurales avec leur Citroën Visa hors d’âge. Et ce n’est guère mieux dans les pays voisins.
    On peut faire l’hypothèse que le voeu de célibat dissuade nombre de jeunes gens (en attendant les jeunes filles) d’embrasser la prêtrise. Ça ne contribue pas, à l’évidence, au maintien de la foi.
    Et puis toutes les religions du Livre autorisent les prêtres à se marier. Même le christianisme, puisque le clergé régulier orthodoxe a toujours eu le droit de se marier. Seuls les catholiques n’ont pas le droit de se marier.
    Une institution millénaire doit toujours réfléchir avant de changer, mais elle doit changer. L’Eglise n’a pas terminé sa mission en ce bas monde mais elle est en crise grave. Autoriser le mariage des prêtres pour revivifier son bas clergé et relancer à la conquête des âmes mérite à mon avis d’être tenté. En tout cas, la réflexion doit avoir lieu.

  37. @ Denis Monod-Broca
    Ne noyez pas le poisson de Jésus qui dit de noyer l’abuseur d’enfant car une meule au cou du transgresseur jeté dans l’eau, qu’est-ce, sinon une noyade ?
    Ce qui prouve que pour Jésus, s’en prendre aux enfants est LE crime impardonnable.
    Ne faites pas semblant de ne pas comprendre qu’il y a là une exception dans le fameux pardon chrétien.
    Et ne faites pas semblant de comprendre que je ne saurais pas que le pardon, ou les droits de l’Homme ou autres principes, s’appliquent à tous – en principe, mais nous voyons que Jésus montre une exception que je qualifierais de « on ne pardonne pas pour les plus faibles qui en pâtiront toute leur vie ».
    Si vous refusez de comprendre qu’il y a une exception au pardon chez Jésus, je le comprends fort bien.
    En fait, il y en a une autre : l’enfer. Il faut bien qu’il existe des impardonnés pour qu’ils y grillent.
    Non ? Dieu, il faudrait qu’il existe, on n’en sait rien, nous demande de tout pardonner, sauf qu’il y a une exception, sans parler de tous ceux qu’il rejettera alors que responsable d’eux puisqu’il les a créés.
    Ce qui est injuste : il fait moins qu’il ne doit.
    Par contre, demander aux gens de pardonner, c’est exiger plus qu’ils ne doivent. Car nous ne nous sommes pas créés, et encore moins les autres humains. Ce qui fait que si le pardon est le principe au fond assez peu appliqué par celui qui le dit, si on en croit les textes chrétiens, le pardon n’est pas du tout un principe pour moi.
    .
    Le pardon est ambivalent, il limite certes la violence, d’un autre côté, il encourage les transgresseurs, qui se croient un droit à mal agir puisqu’on ne les punit pas.
    Vous pourriez dire qu’on punit le pédophile… Mais justement, l’Eglise ne l’a pas fait, et c’est bien ça le problème.
    Par contre, elle ne cesse de ne pas pardonner aux gens, parfois non de mal agir, mais d’être ce qu’ils sont, ainsi les femmes infériorisées parce que femmes, et elles en redemandent, grâce au pardon, soit ce qu’il faut mettre dans la tête des gens pour que jamais ils ne vous fassent défaut quand on les traite injustement.
    L’Eglise et tant de gens prétendent être plus que justes et sont moins que justes.
    De plus, en pardonnant, par exemple aux pédophiles, un cas d’école, ils mettent les autres en danger.
    Voyons injuste, voir le traitement, par exemple, des femmes, et menaçant, voyons, par exemple, les enfants.
    Comme toute religion, plus ou moins, c’est donc une institution maltraitante des gens en général, puisque injuste, mais surtout des femmes et des enfants, des plus faibles.
    Il est donc juste et bon que les gens sortent de cette institution, comme il serait souhaitable qu’ils quittent toutes les autres du même genre.
    Absolument comme les femmes, et parfois hommes, battus ne doivent pas pardonner au conjoint, sauf s’ils veulent des coups, et autres cas du même genre. Que chacun se libère ainsi que les gens qu’on peut protéger des abus.

  38. @ Mary Preud’homme
    Je ne cherche pas à atténuer les faits de l’Eglise mais je dénonce les manipulations de masse.
    Oui l’Eglise devrait être exemplaire comme le président, les armées, la police, la justice, l’Education nationale,
    le maire, le voisin, et soi-même et je constate que cela n’est pas le cas.
    Mais j’attends la mise en examen et la condamnation des ministres de l’Education nationale, des recteurs d’académies qui ont couvert les actes pédophiles.
    J’attends aussi les suite de la justice sur Bruno le Roux qui payait ses filles en vacances en Angleterre pour un travail fictif à l’Assemblée nationale.
    Hier le nombre de morts en février a augmenté en ville et sur autoroute, alors qu’il était en baisse sur les routes, la conclusion unanime des merdias était « les radars vandalisés ».
    La manipulation mentale me gêne et après on peut lire les faibles qui nous assurent que l’IVG doit être acceptée.

  39. calamity jane

    @ Marie
    Bien sûr que le célibat est une invention tardive de l’Eglise pour des raisons matérielles… puisqu’il s’agissait de ne point partager l’héritage pour lui permettre de se situer sur des monceaux de biens autorisant les guerres, et finirait par les justifier ! les guerres, et finirait par les justifier !
    Avant Paul Claudel qui y croyait dur comme fer et enfermait sa soeur qui a plus apporté au monde que son « Partage de midi » ou l' »Annonce faite à
    Marie » et qui est encore ostracisée par sa famille.

  40. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Dans la foulée de l’affaire Barbarin, vous nous offrez d’intéressantes réflexions sur le célibat ou l’éventuel mariage des prêtres catholiques. Votre premier alinéa me surprend quelque peu. Vous écrivez ceci :
    « Je suis un pécheur et je n’ai aucune leçon à donner. Je ne suis pas assez pratiquant pour pouvoir me targuer d’autre chose que d’une croyance qui est plus une passion de la transcendance et une détestation des laïcards dogmatiques qu’une foi enracinée. »
    Vous n’êtes pas très pratiquant. Libre à vous. Dois-je comprendre que vous n’allez même pas à la messe le dimanche ? Si c’est le cas, vous n’êtes guère catholique. C’est encore votre droit.
    Vous ajoutez à cet étrange aveu que vous détestez les « laïcards dogmatiques ». Votre formule a de quoi déconcerter. Car être de religion juive, chrétienne ou musulmane, c’est croire à des dogmes. Par extension de sens on peut certes dire que toute opinion énoncée de façon impérieuse et tranchante adopte un ton dogmatique. Par exemple, ce reproche se comprendrait si vous disiez que l’athéisme du philosophe vivant le plus vendu en France, Michel Onfray, est au fond dogmatique, autrement dit impérieux et tranchant. Si l’on est curieux,on trouvera ses raisons d’être athée dans son « Traité d’athéologie », que j’ai pu lire dans la bibliothèque de Mgr Aubry, philosophe de formation, à l’évêché de La Réunion.
    L’admirable laïcité, que le monde devrait nous envier, ne mérite guère vos foudres. Ce principe permet à toutes les religions, et à tous les scepticismes,de vivre paisiblement dans notre pays. Les adeptes de la laïcité ne méritent pas d’être rabaissés en « laïcards » et encore moins de « laïcards dogmatiques » (oxymore !) .
    Certes, les athées, les agnostiques ne sont pas les plus qualifiés pour disserter sur le mariage ou le célibat des prêtres, mais chacun devrait convenir qu’un rabbin, un évêque ou un imam… ont tout simplement l’obligation de signaler à l’autorité judiciaire un crime dont ils ont eu connaissance. Il ne s’agit nullement d’accabler le prélat de Lyon et, dans la foulée, toute l’Eglise catholique. La loi est la loi. Nul ne doit la transgresser.

  41. @ Xavier NEBOUT | 28 mars 2019 à 21:25
    La réponse à votre question est « non ». Mais, justement, Jésus envisage deux situations défavorables à la personne visée, la mort et le scandale. Il est préférable pour lui que la première intervienne AVANT le second, de sorte que celui-ci ne soit pas commis. Alors, la mort frappe une personne sans faute. Tandis qu’après-coup, elle frappe un pécheur. En plus, dans ce dernier cas, des gens auront été détournés de la foi.

  42. @ Tomas | 28 mars 2019 à 23:23
    « Autoriser le mariage des prêtres pour revivifier son bas clergé et relancer à la conquête des âmes mérite à mon avis d’être tenté. En tout cas, la réflexion doit avoir lieu. »
    Même les prêtres homos, étant donné que la loi autorise les mariages de même sexe ? Porteront-ils des soutanes arc en ciel, couleur LGBT ? Pourront-ils aller défiler à la Gay Pride entre la messe et les vêpres ?
    Dites-nous, ça urge ! Ne réflexionnez pas trop quand même, because neuronite aiguë.

  43. …il faudrait, au nom d’un diktat de la société, édicter de toute urgence le mariage des prêtres.
    Chose piquante, ce sont généralement les mêmes qui ont critiqué l’institution du mariage et qui l’ont dénaturée avec le faux mariage « pour tous », qui ont prôné l’union libre voire le vagabondage sexuel, qui ont même parfois prôné aussi la pédophilie, ce sont ces mêmes saboteurs qui voudraient absolument que les prêtres soient mariés…

  44. Garry Gaspary

    On ne peut comprendre cette énième forme d’hypocrisie chrétienne sans prendre conscience qu’avant la libération sexuelle, les seuls homosexuels qui pouvaient vivre pleinement leur homosexualité dans nos sociétés étaient les prêtres…
    Et qu’ainsi, sans l’homosexualité ou autre pratique sexuelle beaucoup plus condamnable, l’Eglise n’aurait jamais pu perdurer.
    Et je passe sur la cupidité des cathos qui serinent à travers les âges que le judaïsme est la religion de l’argent ou sur la cruauté de ceux qui serinent que l’islam est la religion de la violence…

  45. Et Noblejoué vient nous faire de l’exégèse catholique, ou l’Evangile vu selon la perspective de son nombril, il n’y a même pas besoin de dénoncer ce qui s’écroule tout seul.

  46. Le mariage des prêtres serait un remède ce qui supposerait que les prêtres voire les catholiques seraient malades.
    Je me garderai bien d’admettre cette soi-disant maladie des catholiques et donc de préconiser un remède. Non, les catholiques ne sont pas malades et les prêtres non plus.
    Les dogmes, les orientations stratégiques, les modifications substantielles sont du ressort du Pape et de ses cardinaux. Je crois à la hiérarchie, je crois en Dieu. Dieu a créé l’Humanité qui en retour a inventé les religions. Mais les hommes n’ont pas inventé Dieu.
    Depuis quelques siècles, la religion catholique est attaquée, calomniée, vilipendée. Je n’ajouterai pas ma voix au concert de cris de haine, je n’écrirai pas d’horreurs semblables à celles écrites par d’illustres écrivains au talent incontestable par ailleurs. Voltaire, Victor Hugo, Walter Scott, Marx ont fait beaucoup de mal à la religion catholique. Au vingtième siècle, la mode anticléricale a submergé les écrits des auteurs de toutes sortes.
    Jésus a dit : « Que celui qui n’a pas failli, jette la première pierre ».
    On est loin de cet enseignement plein de bon sens, de pudeur et d’empathie. Désormais, tout le monde se croit obligé de dénigrer les catholiques.
    Nous sommes donc dans une société où le divorce est devenu majoritaire au sein des familles avec tous les inconvénients que cela provoque. Cette même société laxiste a inventé un nouveau combat contre le célibat des prêtres.

  47. Robert Marchenoir

    @ caroff | 28 mars 2019 à 19:27
    « Mais si c’était plus grave qu’une fracture, n’y aurait-il pas, en réplique, des ‘marches blanches’ (je n’ose dire des marches noires…) voire des incendies de véhicules à pétrole comme chez nous ? »
    Il y aurait peut-être bien pire : un malfaiteur noir tué par la police en légitime défense lors d’un contrôle = une semaine d’émeutes en 2011, 5 morts, des pillages généralisés, Londres littéralement mise à feu, plus de 100 bâtiments détruits par des incendies volontaires (dont des fleurons architecturaux qui avaient échappé aux bombardements nazis), une quinzaine d’autres villes touchées à travers le pays, des tribunaux siégeant tard le soir pour juger les émeutiers en comparution immédiate…
    Et alors ? Il faut savoir si on se couche devant les bandits, ou si on les combat. La défense de la liberté a un prix. C’est un peu la différence entre les Français, tout en gueule, et les Anglais, qui votent le Brexit et prennent le risque de renverser des voleurs en scooter pour les arrêter (tout en étant dépourvus d’armes à feu dans leurs voitures de police).
    Nos policiers à nous, ils préfèrent, de leur propre aveu, utiliser des lanceurs de balles de défense ultra-puissants à distance, pour des interpellations de confort ; ainsi que, dans les faits, ces armes, et d’autres, pour éborgner et mutiler par wagons des manifestants pacifiques — quoique socialistes et abrutis, mais cela ne devrait pas être passible de châtiments corporels, dans notre belle « République ».
    Laquelle se met à ressembler de plus en plus à une république islamique, avec application stricte de la charia : tu dis des saletés sur le président de la République ? Hop ! plus de main, t’as vu ? Ah ben non, suis-je bête, tu peux pas, t’as plus d’oeil non plus…

  48. Beaucoup reprochent ici le silence qui a entouré et masqué les abus sexuels de certaines brebis égarées, et condamnent sans ménagement l’institution, et le cardinal Barbarin qui la représente. C’est un phénomène de mode, et taper sur l’Église est tellement usuel dans notre pays depuis plus de cent ans. Quoi d’étonnant à ce qu’un magistrat juge aujourd’hui l’attitude d’hier du cardinal Barbarin, puisque de nos jours il peut juger en toute incompétence de la dangerosité du glyphosate ou des actions gouvernementales insuffisantes pour le devenir de la planète.
    C’est à croire que personne ne se souvient des mutations précipitées si longtemps pratiquées dans l’Armée ou dans les écoles pour éviter que le scandale ne salisse l’institution. Tous les commentateurs de ce blog ont connu ces procédés qu’on met ce jour sous le tapis. On a condamné Gide de retour d’URSS, Soljenitsyne de retour du Goulag car en France, on ne salit pas l’institution pour les égarements d’un malappris ; une mutation rapide et des excuses valent mieux qu’un mauvais procès, surtout si cela concerne un sujet tabou jusqu’à peu, le sexe.
    L’Église catholique a toujours défendu les faibles et prôné le pardon, malgré les citations de Matthieu rappelées inopportunément ici. Ce n’est pas avec des lois qu’on a arrêté les délits, ce n’est pas avec des mariages qu’on freinera la pédophilie qui existe depuis des millénaires, plébiscitée, masquée ou condamnée selon les époques, tout comme l’homosexualité. Un homme, ça s’empêche…

  49. @ caffer
    « C’est tout à fait dommage, quand on sait que la majorité des prêtres d’aujourd’hui sont de fervents serviteurs des hommes. »
    Et si le mal venait de là ?
    Le rôle des prêtres est me semble-t-il avant tout d’être les serviteurs de Dieu, ce qui n’exclut pas qu’ils peuvent aussi avoir à aider les hommes mais dans leurs attentes spirituelles.
    C’est la Révolution, en général, qui par une inversion des valeurs d’origine diabolique a placé l’homme au centre des sociétés à la place de Dieu.

  50. Xavier NEBOUT

    @ Lucile
    Vous m’invectivez et vous demandez ensuite ce que l’on doit entendre par « mystique », autrement dit pourquoi vous m’invectivez.
    L’émotion d’abord, la raison ensuite. C’est là le travers féminin que l’on s’efforçait jadis de corriger en éduquant les femmes à savoir se taire.
    Maintenant, au nom de l’égalité des sexes, vous vous prévaudrez peut-être à l’instar de pas mal de vos petits camarades du jour, de l’un des sommets de la philosophie en me répondant que ce n’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gue*le…

  51. Et si les clercs n’avaient fait que suivre l’air du temps ? Quand l’omnisexualisation de l’époque oblige la directrice du FMI à déclarer qu’elle est heureuse après 50 ans, en précisant « sexuellement ». Ou, plus sérieusement, en se souvenant de l’époque où les intellectuels branchés pétitionnaient dans le Monde pour prendre la défense de la pédophilie, avec un florilège de signatures : Louis Aragon, Francis Ponge, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Gilles Deleuze, André Glucksmann, Guy Hocquenghem, Bernard Kouchner, Jack Lang, Gabriel Matzneff, Catherine Millet, Jean-Paul Sartre, René Schérer ou Philippe Sollers… (Le Monde 27 janvier, 29 janvier 1977). Les clercs ont pensé, comme l’époque, que la vie était belle quand la mode était de penser qu’il était interdit d’interdire…

  52. Xavier NEBOUT

    @ xc
    Pas mal mais faux, car l’intention de commettre la faute constitue la faute. C’est là le grand apport du christianisme dans le droit.

  53. Pourquoi ne parle-t-on ici que du mariage hétérosexuel des prêtres ?
    Mariage pour tous et donc pour deux prêtres gays…

  54. Claude Luçon

    Pour les perspicaces, ci-dessous le texte dont je parlais sur le sujet de ce billet, à voir sur Google :
    « Christian Cochini, S.J., Origines apostoliques du célibat sacerdotal, Ed. Lethielleux, Paris 1981, pp. 479. »

  55. L’intelligence n’est rien si elle ne s’inscrit dans le mouvement du cœur :
    « Les idées formées par l’intelligence pure n’ont qu’une vérité logique, une vérité possible, leur élection est arbitraire. Le livre aux caractères figurés, non tracés par nous, est notre seul livre. Non que les idées que nous formons ne puissent être justes logiquement, mais nous ne savons pas si elles sont vraies. Seule l’impression, si chétive qu’en semble la matière, si invraisemblable la trace, est un critérium de vérité et à cause de cela mérite seule d’être appréhendée par l’esprit, car elle est seule capable, s’il sait en dégager cette vérité, de l’amener à une plus grande perfection et de lui donner une pure joie. L’impression est pour l’écrivain ce qu’est l’expérimentation pour le savant, avec cette différence que chez le savant le travail de l’intelligence précède et chez l’écrivain vient après. Ce que nous n’avons pas eu à déchiffrer, à éclaircir par notre effort personnel, ce qui était clair avant nous, n’est pas à nous. Ne vient de nous-même que ce que nous tirons de l’obscurité qui est en nous et que ne connaissent pas les autres. Et comme l’art recompose exactement la vie, autour de ces vérités qu’on a atteintes en soi-même flotte une atmosphère de poésie, la douceur d’un mystère qui n’est que la pénombre que nous avons traversée. »
    https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/26
    Là est sans doute la quintessence du complexe masculin, dont le féminin est miroir, et nos prélats, à trop nier la féminité, finissent au fossé.
    « L’avenir de l’homme est la femme. Elle est la couleur de son âme. Elle est sa rumeur et son bruit. Et sans elle, il n’est qu’un blasphème. » (Aragon)
    Et, pourrait-on dire, le jour où l’on saura s’aimer, réciproquement.

  56. Denis Monod-Broca

    @ Noblejoué
    « Matthieu 18.6 : Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer. »
    Cela ne signifie pas que le pécheur devrait être condamné à mort. Cela signifie que le crime est si grave qu’il vaudrait mieux pour lui être mort que de le commettre. Mais, le péché une fois commis, tout pécheur mérite pardon. Rien ne dit le contraire dans l’Evangile à ma connaissance.
    A quoi sert l’enfer dans ces conditions ? Je n’ai pas de réponse.

  57. Marc GHINSBERG

    Quand je lis ce billet et les commentaires peu catholiques qu’il suscite, je remercie Dieu de m’avoir fait athée.

  58. Jean le Cauchois

    « Le mariage des prêtres, le grand remède ? »
    A l’époque de mon enfance, lorsque chaque village avait encore son curé et que le dîner commençait par une assiette de potage, il y avait quantité de petits remèdes. Ainsi, dans un village voisin du mien, un jeune prêtre avait remplacé le vieux curé. Le curé de mon village – qui m’a raconté cette anecdote vers la fin de sa vie et le milieu de la mienne – fut prié par le doyen d’aller voir comment les choses se passaient. Il convia un soir à dîner son jeune voisin, qui lui rendit la pareille. Après la dégustation du potage, mon curé dit : « Mon fils, vous avez bien fait de conserver la vieille soupière d’argent du presbytère, et la louche associée ; pourquoi ne pas avoir fait de même avec la vieille bonne ? » et le jeune prêtre répondit « elle a voulu partir d’elle-même et c’est une famille très pratiquante de la paroisse qui m’a demandé de la remplacer par cette jeune femme, très pieuse, qui n’a plus de famille ».
    Avant de partir, mon curé prit un prétexte personnel pour faire un petit tour dans le presbytère, qu’il connaissait fort bien, avec ses nombreuses visites précédentes. Peu de temps après, les deux curés se rencontrèrent à nouveau, et le jeune interrogea « mon père, c’est curieux, depuis notre dîner, nous ne retrouvons plus la louche » et mon curé répondit « mon fils, je ne dis pas que tu couches avec ta bonne mais si tu avais couché dans ton lit, tu aurais trouvé la louche ». La recherche de transparence de notre époque ne saurait pas se pratiquer avec autant d’élégance.

  59. @ Xavier NEBOUT
    Définition d' »invective » : suite de paroles violentes et injurieuses.
    J’en conclus que vous qui vous targuez d’être dans la raison, êtes en réalité dans la dramatisation, puisque vous prétendez que je vous « invective », simplement pour vous avoir dit que vous ne manquiez pas d’air !! Et cela en réponse à votre diatribe (selon moi sidérante) concernant les protestants et les juifs. Et bien sûr vous embrayez sur une généralisation à propos des femmes, leurs émotions et leur façon de raisonner… Permettez-moi de sourire.
    En matière d’objectivité, que ce soit à propos des femmes ou à propos des religions, je ne pense pas que vous ayez de leçons à donner. Je m’étonne aussi de votre façon de me réfuter. Mais bon…
    ———————————–
    @ Noblejoué
    Je pense que le désir de réfléchir à l’éventualité d’une réalité transcendante (et à son appréhension) n’est pas produit chez les humains par les religions. Je pense que les religions sont des chemins pour y parvenir. Les bouddhistes disent à chacun de pratiquer la religion qui est la sienne. Personnellement je ne mets pas toutes les religions sur le même plan, loin de là.
    Je pense aussi qu’il y a dans chaque religion deux aspects qui répondent à des aspirations humaines différentes : un aspect rituel, que l’on retrouve dans toutes les religions et qui prescrit toutes sortes de pratiques sociales et religieuses (alimentaires, sexuelles, religieuses) et d’autre part un aspect spirituel, contemplatif, qui renvoie à une réalité transcendante au-delà des pratiques rituelles, mais pas forcément en opposition avec elles. Les prêtres sont les grands gardiens des rites. Ils les font vivre. Certains ne sont que cela. C’est là que le bât blesse.

  60. « Pourquoi ne parle-t-on ici que du mariage hétérosexuel des prêtres ?
    Mariage pour tous et donc pour deux prêtres gays… »
    Rédigé par : sbriglia | 29 mars 2019 à 11:59
    Vivement qu’on se torde de rire quand on apprendra aux infos que deux prêtres gays qui se promenaient en couple main dans la main en banlieue se sont fait agresser et tabasser par des cailleuras des teucies.
    Deux plaintes pour le prix d’une : homophobie et christianophobie ; ça va décoiffer j’vous l’dis !

  61. Xavier NEBOUT

    A l’occasion, si les uns et les autres évitaient de confondre pédophile et pédéraste comme homophile et homosexuel, ça aiderait dans la compréhension des propos.

  62. Alain PIERRAT

    @ Xavier NEBOUT
    « Votre objection est fort intéressante: vous nous dites en somme que la foi est inutile pour celui qui se conduit en saint homme. »
    Pas tout à fait. Je dis qu’on peut se conduire en saint homme avec ou sans la foi. Celle-ci ne me semble pas être une condition nécessaire (et naturellement pas suffisante). J’ajouterais même – avec un peu de malice provocatrice, j’en conviens – que l’athée qui se conduit en saint est d’autant plus méritoire qu’il n’espère aucun paradis !
    La proposition de Brassens peut être retournée : l’Éternel peut se rendre compte que je me conduis comme un forban en ayant la foi !
    ————————————
    @ boureau qui nous parle de « péché de chair »
    Pour moi, c’est un oxymore ! (Dès lors que cela se passe entre deux adultes consentants.)

  63. @ Xavier NEBOUT
    « L’émotion d’abord, la raison ensuite. C’est là le travers féminin que l’on s’efforçait jadis de corriger en éduquant les femmes à savoir se taire. »
    Je crois qu’avec celle-là, vous allez vous faire des copines ! Mais j’imagine que vous vous en souciez comme de colin-tampon.
    Franchement, on aurait pu aussi vous apprendre à réfléchir avant d’écrire de pareilles c… Vous pensez réellement que les hommes ne s’expriment pas avec le cœur avant l’esprit ? Alors lisez les commentaires écrits par les hommes de ce blog !

  64. @ sbriglia | 29 mars 2019 à 11:59
    Seul un amateur de ballon ovale pouvait souligner l’oubli.
    Jeu de vision et de stratégie, ce qui manque le plus. Et transformé en plus.

  65. @ Denis Monod-Broca
    « Cela ne signifie pas que le pécheur devrait être condamné à mort. Cela signifie que le crime est si grave qu’il vaudrait mieux pour lui être mort que de le commettre. »
    Logique, enfin, logique, quel emploi du mot, religieuse… Un crime si grave qu’il aurait mieux valu que son auteur soit mort signifie qu’il n’a pas été digne de vivre donc de continuer à le faire.
    Dieu nous demanderait de pardonner, selon les chrétiens, mais ne le fait pas, à mon avis de manière immanente dans le cas du pédophile qui doit être mis à mort, et de manière transcende, définitive, dans le cas de l’enfer. Pourquoi ? Quand un truc est manifestement de la dernière iniquité mais qu’on aime ou a peur ou estime son auteur, on n’ose pas le dire voire le penser.
    On suppose, on lui fait crédit pour aucune raison valable, qu’il doit bien y avoir une intention droite, en somme, on confond le désir qu’une chose soit ce qu’on veut et la réalité.
    La raison et la justice montrent qu’un être créateur tout-puissant est responsable de tout donc du mal. Et en plus de tout ce qui ne va pas dans le monde, il en a encore un d’encore plus atroce, l’enfer.
    Il faut choisir, tout-puissant ou bon. Mais choisir ? Le monothéiste veut tout et son contraire comme le lyncheur accuse sa victime de tout et son contraire : le croyant est essentiellement un esprit d’une avidité peu commune, ce qui ne l’empêche pas de prêcher la tempérance aux autres.
    Enfin, des croyants sont un peu plus équilibrés, l’idée qu’il n’y a pas d’enfer (renonciation à faire de Dieu son homme de main ) idée qu’il n’est pas tout puissant (renonciation à la toute-puissance par procuration.)
    Ainsi, leur Dieu qu’ils peuvent sans faire rire qualifier de bon leur offre-t-il un père véritable et non un père fouettard.
    Enfin, qu’un dieu existe ou pas et quels que soient sa fiabilité ou le niveau intellectuel et éthique des croyants, le fait est que nous souffrons et nous mourrons et ne l’avons en rien mérité.
    Et qu’il est ainsi paradoxal d’attendre d’êtres frappés de disgrâce qu’ils rendent le bien pour le mal qu’ils ont reçu du monde, sans compter que les gens sont souvent d’une monstrueuse ingratitude, comme si faute de s’attaquer aux causes des maux, ils se jetaient plus lâchement sur les gens faibles ou qui le deviennent d’abaisser leur garde.
    En un mot comme en cent : souvent le transgresseur ne vous pardonnera pas que vous lui ayez pardonné.
    Il y a le cas plus rare où un mauvais se bonifie au fil du temps, qu’on s’y attache, et donc souffre pour lui de remords excessifs quand au lieu de se limiter à obtenir son pardon ou d’essayer de bien agir, il se met à avoir peur d’un dieu qui après tout l’a fait ce qu’il est.
    Il faut être juste avec les autres, mais aussi avec soi… Et puis on peut se repentir de certaines fautes sans voir les autres provoquées par exemple par des préjugés, entortillées à son identité de sorte qu’il faudrait des millénaires pour se départir de ses préjugés.
    Parce que le pardon, je le signale en passant, lie bien autant que le ressentiment, si vous pardonnez à quelqu’un, vous le prenez moralement en charge.
    En somme, pour moi une morale sérieuse se base sur la justice, et éventuellement, si on accepte de prendre quelqu’un en charge, la loyauté. Tandis que la religion ne sert que de tranquillisant, elle calme les foules par les rites, les individus en leur offrant des consolations telles que l’enfer pour les autres, et détériore en général leur sens de la justice.

  66. @ Lucile 29 mars 2019 à 15:03
    Je vais défendre les prêtres, pour une fois. A l’origine, ils s’occupent de sacrifice, de rites, quoi de spirituel ? Chez les chrétiens, aussi le sacrifice de la messe, mais en plus, et surtout, de dogme. Le gardien ne va pas convier à l’aventure, et au contraire : il est là pour brider, empêcher, et ainsi, qu’on lise la Bible, autrefois.
    Quand certains se plaignent que bien des gens la dédaignent cela m’amuse, il ne fallait pas en dégoûter le public.
    Quand on n’est pas prêtre, on n’est pas chien de garde du rite ou du dogme. Quand on est bouddhiste, on ne se montre pas parfait, mais plus tolérant, on se dispatche en diverses écoles.
    Plusieurs courants de pensée, plusieurs formes d’exercices spirituels où existe un meilleur rapport au corps. D’où l’attirance chrétienne pour le bouddhisme. Comme ils ont aussi leurs manques, ils font aussi leur miel du christianisme.
    « Je pense que le désir de réfléchir à l’éventualité d’une réalité transcendante (et à son appréhension) n’est pas produit chez les humains par les religions. »
    Je ne sais pas. En tout cas, de nos jours, il est bien évident qu’on peut avoir un rapport immédiat à une réalité transcendantale dans des paysages ou confronté à des œuvres qui peuvent sembler seuils d’un autre monde, ou par questionnement philosophique, ou par des états de concentration extrême. Est-ce un rêve ou un pressentiment de quelque chose ? C’est en tout cas à prendre en compte.
    On peut toujours se poser la question d’une transcendance, mais avec un ressenti accentué et éventuellement des idées nouvelles quand on se trouve sur certains seuils, le mot franchir me paraissant piégé de bien des façons, tranchant dans le sens de la réalité des impressions quand cela ne me semble pas sûr, et allant avec l’idée qu’on progresse, ce qui n’est pas dit non plus. Mais ce n’est pas non plus à écarter d’un revers de main : vrai ou faux, tout ce qui est inspirant mérite qu’on s’y ouvre.

  67. @ Marc GHINSBERG
    Oui parfois ce serait plus confortable. Pour la plupart des gens, il me semble qu’être catholique, c’est être identitaire gaulois phallocrate. Certains ici s’en vantent même, c’est vous dire le niveau.
    Pourtant Jésus fut le premier communiste, si on lit la Bible. Je n’ai jamais très bien compris comment on pouvait être catholique (au sens de croyant authentique) et être raciste ou contre l’assistance sociale.
    Rassurez-vous il y a d’autres courants dans l’Eglise catholique qui je pense jouent un rôle positif dans le progrès humain. Mais en France, malheureusement, ce catholicisme identitaire conservateur me semble en croissance. Pour la bonne raison que la pratique devenue ultraminoritaire a rendu ce courant plus visible dans l’Eglise, leur permettant d’y diffuser leur message, qui est en gros celui de Mgr Lefèbvre, dont la notoriété dans certains pays étrangers comme la Pologne, par exemple, m’a beaucoup surpris.
    Le célibat des prêtres n’est pas, bien sûr, la seule cause de cette situation, mais il n’a sans doute pas contribué à l’arranger.

  68. @ Alain PIERRAT 29 mars 2019 18:07
    « Péché de chair = oxymore »
    Oxymore ou pas, vous m’avez fort bien compris. N’est-ce pas l’essentiel ?
    Cordialement.

  69. Bonjour,
    98% des pédophiles sont des hommes et 95% sont mariés, en quoi le mariage des prêtres changerait-il la donne ?

  70. Puisque le sacrifice désormais est inutile :
    « 16 Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.
    17 Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.
    18 Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.
    19 Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un coeur brisé et broyé. »
    https://www.youtube.com/watch?v=erIgelUhqoc
    Aïe, non, pas sur la tête !

  71. Patrice Charoulet

    CHATEAUBRIAND, SUICIDE, MONTHERLANT, CIORAN
    On a failli ne rien pouvoir lire de Chateaubriand. Avant de quitter le manoir paternel, le futur écrivain fit une tentative de suicide qu’il nous raconte. Il mit une balle dans un fusil de chasse, mit le canon du fusil dans sa bouche, appuya sur la détente. Le coup ne partit pas. Il en fut quitte pour la peur et ne s’obstina pas, y voyant un signe du ciel.
    On sait, en revanche, que sa sœur adorée, Lucile, réussit, elle, son suicide en 1804. J’ignore de quelle façon elle se suicida.
    A propos de suicide, Montherlant s’informa des années durant sur le suicide chez les Romains en consultant un grand connaisseur de la littérature latine, le jeune Gabriel Matzneff (toujours vivant, lui). Longtemps après, quasi aveugle, considérant que la somme de ses plaisirs ne compensait pas la somme de ses tristesses, Montherlant, après avoir comparé toutes les façons de se suicider, ne voulut pas rater son suicide. Il prit un revolver et le mit dans sa bouche. Par écrit, il chargea Gabriel Matzneff de disperser ses cendres sur le forum de Rome. Ce qui fut fait.
    Quant à mon ami Cioran, ami de Matzneff aussi, il passa une partie de sa vie à vanter le suicide, et mourut de mort naturelle. Sa compagne, Simone Boué, agrégée d’anglais, qui fit bouillir la marmite, Cioran n’ayant jamais été salarié, elle, fut renversée par un voiture à Paris. Ah, les bagnoles !

  72. Garry Gaspary

    @ Guzet
    « Et si les clercs n’avaient fait que suivre l’air du temps ? »
    Ben tiens…
    Au lieu de raisonner bêtement et synchroniquement, raisonnez intelligemment et diachroniquement : à l’époque où l’Eglise condamnait au bûcher tout « pervers » sexuel, que pensez-vous qu’un jeune homme qui découvrait que le corps des femmes ne l’intéressait pas plus que cela avait tout intérêt à croire sinon que c’était là le signe qu’il était appelé au service du Christ ?
    L’homosexualité chez les prêtres est une tradition millénaire. Et si le Pape souhaite mettre fin à cette tradition, c’est parce que l’époque moderne où l’on n’a plus besoin de se faire prêtre pour vivre son homosexualité le permet. La crise des vocations et la libération sexuelle suivent d’ailleurs une même pente ascendante.
    Mais, comme on dit, les traditions, cela a du bon, et la prêtrise permet toujours de tripoter des adolescents, d’où les résistances en interne que rencontre Sa Sainteté.

  73. Merci cher Philippe pour ce grand débat que j’attendais. Je m’aperçois que beaucoup sont touchés par ces questions et tant mieux. L’Eglise va avancer et ce n’est pas la première fois que cette Eglise est ébranlée.
    Sur un autre sujet qui concerne Michel Onfray. Je suis croyante et lui athée.
    Je vous assure que j’envie les qualités humaines qu’il pratique dans son comportement, dans sa vie perso et dans ses enseignements.

  74. Mary Preud'homme

    @ Joséphyne | 30 mars 2019 à 09:52
    Vos chiffres ne veulent strictement rien dire. Ce qui serait vraiment utile d’énoncer en matière de statistiques et de comparaison est le nombre de pédophiles, hommes mariés, comparé à celui des prêtres. Sachant que les hommes mariés sont environ 14 000 000 à ce jour et les prêtres moins de 15 000.

  75. @ Xavier NEBOUT
    @ Noblejoué
    Je n’ai pas trouvé de commentaire par un professionnel qui me satisfasse vraiment. J’essaie de donner une réponse de mon cru, alors, mille excuses si je suis un peu long et confus.
    Il n’est pas dit dans Matthieu 18,6, Luc 17,2, ni Marc 9,42 qu’il « faut » noyer les auteurs de scandale, mais que cela « vaudrait mieux » (ou expression équivalente) pour eux. Alors, question: mieux que quoi ? Luc répond « que de scandaliser un seul de ces petits ». Autrement dit, mieux vaut périr, fût-ce d’horrible façon, mais avant d’avoir commis une faute, plutôt que de vivre dans la faute en y ayant, de surcroît, entraîné quelqu’un avec soi.
    Matthieu et Marc ne précisent pas quelle est l’autre branche de l’alternative. Voudraient-ils dire que si le fautif meurt paisiblement sa faute n’est pas effacée et le pire l’attend, alors qu’une mort atroce rachèterait sa faute ? C’est douteux. On n’est pas dans le cas du martyre, et surtout, cela ne ferait pas disparaître les effets du scandale, quelqu’un reste détourné de Dieu. A mon sens, l’explication la plus simple, et la plus probable, est que la précision apportée par Luc est sous-entendue dans les autres synoptiques.
    Je n’ai pas trouvé de traduction par « il aurait mieux valu ». Il me semble que cela clarifierait Matthieu et Marc, mais je ne peux pas dire plus, ne connaissant que des bribes de grec ancien.
    Pour finir: faut-il prendre cette parole de Jésus au pied de la lettre ? Son but ne serait-il pas de souligner la particulière gravité de la faute pour dissuader de la commettre ?

  76. Le mariage des prêtres en promet de belles, passer de la pédophilie à l’hétérosexualité, je plains les nonnes…

  77. @ xs
    A mon avis, Jésus fait preuve d’humour. Prendre une meule pour entraîner un homme à l’eau est une curieuse exécution, mais il faut exécuter quelqu’un, même d’une façon pénible pour lui et compliquée pour la société que de ne pas châtier de mort un abuseur d’enfant.
    Quitte à faire image, Jésus fait image drôle, signe qu’il ne se prend pas au sérieux, comme le prouve le lavement des pieds. Mais meule fait humoristique… Est-ce que cela aurait pu être repris par Eco dans « Le nom de la rose » ? Va savoir.

  78. @ xc
    Pardon, je voulais dire le lavement des pieds. Hum, j’ai quelque chose de pénible à faire qui va me prendre du temps et sans doute m’empêcher d’intervenir. Et cela me distrait plus que d’habitude.
    Mais bref, il faut empêcher les abuseurs d’enfants de nuire. Mieux vaut tuer, et même d’une façon bizarre que de laisser un pédophile actif en réchapper.
    Par contre, attention ! Je plains les pédophiles d’être ce qu’ils sont, les conjure de ne pas passer à l’acte, j’en appelle aussi aux autres de ne pas persécuter ceux qui se retiennent.
    Qui est responsable de ses tares ?
    Personne ne peut mieux faire que de ne pas y donner cours. Dans tous les domaines, sévissons contre les coupables et ne faisons pas du pré-crime.
    Pour les enfants, on a beau dire, quelle guérison ? Il est normal de ne plus faire confiance aux enfants quand harcelé en cour de récréation, aux adultes quand tripoté ou violé… Il me semble malsain de vouloir obliger les gens à faire confiance, pardonner, en somme, perdre le seul profit pris à l’occasion : comprendre ce qu’est l’envers du décor.
    Et vivre en conséquence. Si les gens ne sont pas contents de prendre par ricochet un peu de ce savoir, de la démystification de ce que sont les humains, tant pis pour eux.
    Et surtout… Pour de futures victimes éventuelles. Combien de temps a-t-on ignoré la pédophilie et le harcèlement, scolaire et autre ?

  79. @ Noblejoué | 31 mars 2019 à 14:05
    Je pense à quelque chose d’approchant. Sculpter ces meules avec les outils de époque devait prendre du temps. Elles devaient coûter un pognon fou. Et faute de matériel de plongée, impossible de les récupérer après l’usage dont nous discutons. J’imagine donc les disciples pensant en leur for intérieur: « Le Rabbi exagère ».
    J’ai fait quelques recherches de traductions. J’ai Luc avec moi, mais, apparemment, tous les traducteurs de Matthieu et Marc contre. Je reste tout de même sur mes positions. Et j’en reste là pour ce billet.

  80. En fait le débat sur le mariage des prêtres est oiseux.
    La question est: voulons-nous encore une Eglise en France dans dix ans ?
    Il y a environ 5 000 prêtres en France.
    Il y a tout au plus une centaine d’ordinations par an.
    Mais par contre il y a 800 décès de prêtres par an.
    Pas besoin d’être Einstein pour en arriver à la seule conclusion que sans mariage des prêtres, bientôt il n’y aura plus de prêtres…

  81. « Pas besoin d’être Einstein pour en arriver à la seule conclusion que sans mariage des prêtres, bientôt il n’y aura plus de prêtres… »
    Rédigé par : Tomas | 03 avril 2019 à 23:56
    Ben si, il faut être Einstein pour poser vos équations et tenter de les résoudre :
    – si les prêtres font un mariage hétéro, il faut donc supposer que leur descendance sera mâle et, cerise sur le gâteau, aura la vocation ?
    – si les prêtres font un mariage homo, il faut supposer que la PMA ou l’adoption engendrera des vocations chez les descendants, à supposer qu’ils soient mâles ?
    – si les prêtres peuvent copuler et retrouver bobonne le soir au foyer, il faut supposer que cette enthousiasmante perspective bousculera les vocations pour revêtir la chasuble ?
    Oui, il faut qu’Einstein m’explique…
    A défaut d’Einstein un Tomas à jeun, raisonnant a minima comme mon paysan du Cantal, suffira.

  82. Bonjour,
    Haaaaaa ma pauvre Joséphine, non, 95 % desdits pédophiles ne sont pas des hommes et je vous engage à lire « X Y » d’Elisabeth Badinter. L’Eglise est un folklore global mais il y a bien sûr des prêtres sur un chemin d’amour aussi, même s’ils sont rares.
    Un petit rappel. Pédophilie égale enfants prépubères et éphébophilie égale pubères, point final. L’Eglise à une certaine époque, pendant plusieurs siècles aux environs de la deuxième partie du second millénaire, a fait des bordels dits d’utilité publique où des femmes et des enfants, filles et garçons, étaient prostitués et si je mens ou me trompe je donnerai ultérieurement à qui me le demandera les documents qui se trouvent sur Internet et qui sont historiques à ce sujet.
    J’affirme que sans amour Dieu n’existe pas et que toutes ces inventions de Dieu ou des dieux ne sont là que pour rassurer les hommes et adouber la politique qui en profite. Certains ont tout intérêt dans ce vaste cosmos à exploiter la crédulité des autres à des fins d’obéissance, un point c’est tout.
    Jésus était appelé rabbouni (rabbin) et comme tout citoyen et a fortiori un rabbouni, il devait et doit être marié et avoir donc des rapports sexuels, ce qui est humain mais aussi libérateur de tensions émotionnelles, pour ceux qui ne comprendraient pas (Wilhelm Reich).
    Il y a une arrogance, une violence, une hypocrisie dans le catholicisme romain qui sont telles que nos populations sont profondément aliénées (c’est de moi), un Dieu vengeur crée un enfer pour ces enfants qu’il met à l’épreuve, c’est un démon subtil mais un démon. Tous ceux qui ne sont pas dans la foi ne peuvent comprendre et tous ceux qui ne comprennent pas le mot amour ou liberté ne connaîtront pas la délivrance qui mène à la joie et à l’innocence (de moi aussi).
    Il vaut mieux en rire qu’en pleurer, les curés, les prêtres ou peu importe comme on les appelle, en faisant voeu de chasteté sont contre-nature sauf s’ils y découvrent un travail qualitatif sur l’énergie à des fins de différents yoga ou travail de survie.
    Ce n’est pas le sexe qui est sale mais l’homme qui juge. Petit rappel pour les incultes dirai-je avec un peu d’ironie (humour): TU NE TUERAS POINT. Point final.
    Bien entendu, nous ne tuons plus de nos jours, nous massacrons humains et animaux avec une telle aisance qu’à la télé il nous faut du sang.
    Merci Rome, du pain et des jeux LOL (j’aime ce sigle).
    Bien à vous tous.

  83. Mary Preud'homme

    @ waridel 26 décembre 16:11
    « Jésus était appelé rabbouni (rabbin) et comme tout citoyen et a fortiori un rabbouni, il devait et doit être marié et avoir donc des rapports sexuels, ce qui est humain mais aussi libérateur de tensions émotionnelles, pour ceux qui ne comprendraient pas (Wilhelm Reich).
    Très juste. L’homme n’étant pas fait pour vivre seul selon le Premier Testament… Et la femme ayant été créée pour lui servir de compagne…
    Le mariage s’entendant, exclusivement, entre un homme et une femme…
    Ce qui n’empêche nullement la tolérance et le respect vis-à-vis de personnes nées différentes, dès lors qu’elles s’acceptent elles-mêmes telles quelles, et s’avèrent capables de s’assumer sans vouloir revendiquer à tout prix de prétendus droits à une égalité de principe avec les couples homme-femme, avec en prime un droit inhumain à l’enfant préfabriqué (sans père ou sans mère).

  84. @ Mary Preud’homme
    « Très juste. L’homme n’étant pas fait pour vivre seul selon le Premier Testament… Et la femme ayant été créée pour lui servir de compagne… 
    Le mariage s’entendant, exclusivement, entre un homme et une femme… »
    Ah! Les valeurs familiales bibliques…
    Quand on les examine de près, cela donne cela:
    https://m.youtube.com/watch?v=bldw8X5apnY
    C’est en anglais, mais ça vaut son pesant de cacahouètes, le mariage selon la bible…
    Position personnelle: abrogation du concept de mariage dans tout le corpus législatif. L’Etat ne devrait avoir aucun droit de regard sur nos vulves et nos roubignoles. (Bon, je sais bien: les choses ne peuvent pas être aussi simples que cela, mais bon, c’est une ligne directrice de ma position…)

  85. Mary Preud'homme

    @ F68.10 | 26 décembre 2019 à 19:59
    Avant toute affirmation péremptoire et nous infliger vos commentaires roubignolesques et oiseux, puisse votre position personnelle retrouver des lignes directrices et une boussole fiable, sinon à la hauteur de nos rêves, de préférence à la portée des enfants et au-dessus de la ceinture !

  86. @ Mary Preud’homme
    « Avant toute affirmation péremptoire et nous infliger vos commentaires roubignolesques et oiseux, puisse votre position personnelle retrouver des lignes directrices et une boussole fiable, sinon à la hauteur de nos rêves, de préférence à la portée des enfants et au-dessus de la ceinture ! »
    Je vous ferais remarquer que la vidéo que j’ai fournie, détaillant le mariage selon la Bible, fourmille de références précises aux passages bibliques attestant des propos du locuteur. Vous pouvez vous en assurer en regardant les incrustations défiler dans cette vidéo.
    C’est exactement l’inverse d’affirmations péremptoires: ce sont des affirmations sourcées.
    Mes commentaires roubignolesques le sont proportionnellement à la volonté de l’Etat de légiférer sur l’usage de nos roubignoles. Une volonté « roubignolesque ».
    Quant à ma « boussole », je n’ai jamais caché les positions éthiques qui sont les miennes. Elles viennent essentiellement d’un livre qui s’appelle, curieusement et homonymement, « l’Ethique ». Pas tout à fait pour les enfants… cela vous déçoit peut-être…
    Maintenant, vous avez aussi le droit de quitter le terrain des attaques personnelles pour me rencontrer sur le terrain des arguments. Vous êtes la bienvenue.

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