Le Maire du Palais…

Il y aurait tant de sujets à traiter, par exemple la complaisance de Gérald Darmanin à l’égard de la violence d’extrême gauche des ligues racialistes, indigénistes et sa focalisation sur Génération identitaire (plus confortablement consensuelle ?) ; ou alors les ratés de la politique des vaccins… Étant légitimiste sur ce plan, je vais me contenter de suivre les recommandations qui nous seront données la semaine prochaine, quoi que je pense du « stop and go » alternatif qu’on nous impose.

J’ai envie de quitter la politique au profit de la culture mais à peine ai-je formulé ce désir et usé de ce titre facile que je comprends qu’avec Bruno Le Maire (BLM), la première n’est jamais loin de la seconde et que sans doute la culture au sens large a des incidences politiques.

Le Maire du Palais, durant la période mérovingienne, était le personnage le plus important après le roi et, par analogie avec aujourd’hui, il serait le ministre le plus influent après le président de la République. Et d’une certaine manière, malgré la hiérarchie officielle, BLM l’est.

Je viens de lire son dernier ouvrage « L’Ange et la bête », qui a pour sous-titre « Mémoires provisoires ».

Il s’agit d’un remarquable livre, vif, enlevé, bien écrit, avec des chapitres courts, pénétrants, synthétiques et parfois pédagogiques, une pensée forte, un projet affirmé. Il est à mon sens bien meilleur que « Jours de pouvoir » en 2013 où de manière un peu lassante, trop exhaustive, BLM nous déroulait une histoire politique et ministérielle dont paradoxalement, par comparaison, l’intérêt se révélait bien moindre que celui suscité par ses analyses d’aujourd’hui.

Au fil de celles-ci, j’éprouvais l’impression que son bilan, les perspectives qu’il dessinait et le volontarisme pugnace et lucide auquel il aspirait dépassaient sa personne, se rapportaient au gouvernement de la France et me paraissaient presque mettre le président entre parenthèses.

On a présenté ce livre comme « le dévoilement des coulisses de la gestion de l’épidémie » et l’expression d’un soutien renouvelé au président de la République. Il est bien plus et bien moins.

Bien plus grâce à la pluralité des thèmes, à la vision de l’auteur qui n’oublie rien de son passé – et notamment qu’il a eu des ambitions présidentielles et qu’il a participé à la primaire de la droite et du centre pour rejoindre, quittant sa famille naturelle, la cause d’Emmanuel Macron. Il expose son action de ministre de l’Economie mais ne s’arrête pas là : il nous fait partager sa conception de l’Etat, dénonce ses travers, propose des pistes de redressement et s’engage très avant dans l’élucidation des forces et des faiblesses de la France, dans l’analyse du pouvoir.

0603919405700-web-tete

Bien moins parce qu’il est difficile de voir en cet ouvrage une adhésion enthousiaste à Emmanuel Macron. Pour qui l’a bien lu, par rapport à tant d’hyperboles ministérielles inconditionnelles et d’approbations démesurées, il demeure dans un registre honorable. Il exprime un soutien et une estime qui ne dépassent jamais la décence. On sent même en creux, en certaines pages, au-delà de la seule relation d’un antagonisme assumé avec le président, une réserve, une retenue, parfois même des jugements qui cachent mal, sous leur vernis aimable, l’agacement de devoir être subordonné à quelqu’un dont on se sent au moins l’égal.

J’ai trop été le témoin dans ma vie professionnelle, judiciaire ou en détachement, de ces séquences dures à supporter parce que le chef était nettement moins bon que les meilleurs de ceux qui l’entouraient, pour ne pas comprendre qu’il y a sans doute des situations de pouvoir, en politique, qui gratifient l’un mais blessent l’autre.

BLM n’est pas de ceux qui s’estiment indignes, par devoir, de la position supérieure.

Il a vécu, il sait ce qu’il vaut, n’éprouve pas de honte à le dire, se tient dans une posture de déférence écrite obligatoire mais est à mille lieues d’une soumission banale. Ministre certes mais ni serviteur ni collaborateur.

Quand après la publication de ce livre, dans le camp présidentiel on a considéré « qu’il aurait dû attendre », il me semble que ce n’était pas seulement une question de date – en effet étranges « Mémoires provisoires », comme si BLM n’avait pas pu attendre la fin de son activité ministérielle pour en faire le bilan. Mais parce que, malgré les apparences, le président n’était pas flatté. On aurait aspiré à plus d’encens !

Il y a, face à lui, un ministre chargé d’un poste capital et qui dans la gestion de cette épidémie, recueille l’assentiment d’une majorité de Français. Bruno Le Maire affiche une identité sûre de soi, sans arrogance mais libre et responsable. Ce n’est pas rien, dans une crise terrible où l’amateurisme et les fluctuations ont dominé, d’avoir su tirer son épingle, sa compétence du jeu.

On sait que depuis le début du mandat d’Emmanuel Macron, celui-ci ou d’autres prêtent à BLM des ambitions bien au-delà de sa fonction. Régulièrement on lui prête le dessein de jouer sa carte personnelle et d’aspirer en particulier à Matignon. Comme il convient, BLM dément et déclare être voué exclusivement à sa tâche. Pas d’autre réponse possible.

Il est de notoriété politique et médiatique que ces deux personnalités fortes dans un registre différent ne s’apprécient pas et je me demande, en me plaçant du point de vue du président, si celui-ci n’éprouve pas une sorte de jalousie à l’égard de ce ministre mêlant si intimement politique et culture, cultivant peut-être mieux que lui ce lien fondamental dans notre Histoire.

D’autant plus qu’il lui dame le pion dans un domaine où Emmanuel Macron semble susceptible et désireux de ne partager avec personne son aura philosophique et littéraire, ses fulgurances intellectuelles, cette conscience d’être heureusement soi et que cela en vaut la peine pour les Français et la France.

BLM chasse sur son pré carré de sorte que ce n’est plus une chasse gardée pour le président.

Ce ministre est agaçant qui ne fait même pas semblant de se néantiser pour complaire et qui, un comble, a des dons dont il use sans demander la permission.

Cette lumière s’affichant indépendante, j’en suis sûr, fait de l’ombre à la certitude présidentielle d’être unique.

Le Maire du Palais… puis le Palais ?

Article précédent

Tout le monde ou personne, monsieur le président !

Article suivant

Masques, tests, vaccins, communication : amateurisme ou incompétence ?

Voir les Commentaires (97)
  1. Claude Luçon

    Le voici enfin à découvert celui qui manquait dans l’inventaire politique du billet « Eric Zemmour, ne dites pas oui ! »
    « Le Maire du Palais… puis le Palais ? »
    Bien sûr !
    Homme providentiel pendant la campagne contre la pandémie, homme présidentiel pendant la campagne électorale !
    Il est bien placé pour faire à Emmanuel Macron ce que ce dernier a fait à François Hollande.
    Qui prétend que l’histoire ne se répète pas ?

  2. Pour l’instant, BLM est le patron du vaisseau de béton situé à Bercy. Il cumule les ministères dans les mêmes locaux où naguère, M. Macron dirigeait le seul ministère de l’Economie. Une broutille pour BLM qui assume les autres fonctions de ministre des finances publiques.
    En plus, il écrit un livre et fait semblant de ne pas vouloir y aller l’année prochaine.

  3. « Il y a, face à lui, un ministre chargé d’un poste capital et qui dans la gestion de cette épidémie, recueille l’assentiment d’une majorité de Français. Bruno Le Maire affiche une identité sûre de soi, sans arrogance mais libre et responsable. Ce n’est pas rien, dans une crise terrible où l’amateurisme et les fluctuations ont dominé, d’avoir su tirer son épingle, sa compétence du jeu. »
    On a quand même l’impression que, depuis quelque temps, c’est BLM qui tient la boutique au gouvernement. Il a manifestement l’oreille du Président qui lui a donné carte blanche pour gérer la politique du « quoi qu’il en coûte » et le Premier ministre se garde bien d’intervenir dans son domaine.
    C’est lui qui a recadré son ministre des comptes public qui commençait à s’affoler en voyant l’ampleur que prend la dette publique. C’est lui qui s’est opposé à l’achat de Carrefour par le groupe canadien Couche-Tard.
    Le Président et le Premier ministre n’ont pas bronché face à ces décisions autoritaires.
    Les Français d’une façon générale semblent bien accepter les mesures prises par le ministre des Finances qui coûtent pourtant « un pognon de dingue ». Mais difficile de faire autrement sans provoquer un effondrement en chaîne des entreprises, grandes et surtout petites et donc de l’économie du pays.
    Il est clair que BLM a de grandes ambitions. Il l’a montré en s’inscrivant à la primaire de la droite en du centre en 2016. Alors qu’il avait déjà de nombreux supporters, il a mené une campagne très maladroite qui a montré que dans l’art de la politique il avait encore beaucoup à apprendre. Mais en matière d’économie il semble tenir la route. Enfin on le verra quand la crise sera passée et que les mesures pour assainir les comptes publics tomberont.
    Contrairement à nombre de postulants à l’Elysée, il a les moyens de ses ambitions. Mais je pense qu’il fera l’impasse en 2022 pour se consacrer à l’élection de 2027. Il a le temps pour lui.

  4. « Étant légitimiste sur ce plan, je vais me contenter de suivre les recommandations qui nous seront données la semaine prochaine, quoi que je pense du « stop and go » alternatif qu’on nous impose. »
    Le « stop and go » cela s’appelle la gestion de flux, Philippe Bilger. C’est ce qui existe déjà dans la circulation routière. Il y a des feux pour réguler le flux des voitures. Sans eux ce serait vite les embouteillages.
    Pour la Covid-19 c’est pareil. Quand le nombre de personnes admis en réanimation diminue, on cesse le confinement, quand le seuil critique est de nouveau atteint on reconfine.
    Rien de bien mystérieux à cela.
    Alors certes le confinement pose des problèmes pour les commerçants et les consommateurs qui aimeraient bien vaquer à leurs occupations quotidiennes. Mais laisser courir le virus en faisant confiance à l’auto-immunité, ainsi que le recommandent notamment des leaders du RN, ceci par pur opportunisme vu que les élections arrivent, les hôpitaux seraient très vite asphyxiés et le nombre de morts grimperait en flèche et pas seulement les vieux.
    La Hollande qui jusqu’à présent s’était refusée à confiner, en est venue à cette dernière extrémité, comme d’ailleurs tous les pays impactés par le virus.
    Eh oui, désormais plus rien ne sera comme avant !

  5. Jour après jour ce gouvernement avance ses pions islamogauchistes pour saper et détruire les fondements et les institutions de notre ripoublique.
    Darmalin fuit comme un pétochard devant les exactions criminelles des racailles tribales racialistes et bombe le torse contre une poignée insignifiante d’identitaires qui ressemble plus à un groupe folklorique en kermesse qu’à des suprémacistes terroristes d’extrême droite.
    Y a pire comme danger : la crèche de Beaucaire symbole chrétien insupportable facho raciste islamophobe RNiste ; heureusement le tribunal inquisiteur islamogauchiste de Marseille, la capitale islamique du Maghreb français, a ordonné sa destruction avec des pénalités de 5000 euros par jour.
    Conflans-Sainte-Honorine a aussi échappé au pire en refusant l´idée saugrenue et discriminatoire de rebaptiser leur lycée en hommage à Samuel Paty par peur de choquer les islamistes musulmans maghrébins arabo-africains. Que voilà un bon signal de soumission collaboration avec les crimes islamistes.

  6. Comparer Le Maire à quelqu’un c’est faire injure à la personne prise comme comparatif, tant Bruno Le Maire est ce qu’il y a de plus détestable.
    L’assurance des gens qui se trompent, aucune stabilité dans les convictions, parler pour ne rien dire en faisant des prévisions de croissance qui ne riment à rien, mais le pire c’est sa capacité à fayoter et à faire allégeance pour donner l’impression de quelqu’un de loyal. Il rappelle dans certaines entreprises celui qui est toujours d’accord avec le chef, puis qui l’air de rien critique ce même chef à la pause café ou propose de boire un verre entre collègues le soir pour en repasser une couche, avant la réunion du lendemain où il ferait le même sketch de celui qui suit le chef tel un fidèle lieutenant.
    On peut faire confiance à Macron d’avoir remarqué cela.
    Il n’empêche, faire une belle campagne électorale en 2017 pour nous imposer Le Maire, chez moi ça ne passe pas.

  7. Mais enfin, qu’est-ce qu’on attend ?
    Stérilisez-moi ces femmes et virez tous les musulmans !
    Sur une pique, la tête du président qui confine comme Staline fusillait, il est jaloux de Le Maire avec ses trois pour cent de la primaire, voilà de quoi satisfaire un peuple à la ramasse, un État décadent, une nation qui voudrait recommencer comme aux temps d’avant, votant contre nos intérêts, donnant statut divin aux charlatans, sacrifiant le bien-être des autres, dépensant toutes nos dettes, n’importe quoi pour nous agripper à un sens perdu qui ne sait plus démontrer que nous valons mieux qu’eux, qui que ces eux, ces autres puissent être.
    Pourtant, il est là le voleur, dans la nuit des cataclysmes, il suffirait de ne plus combattre, avec une violence atavique de plus en plus visible et qui nous détruira, le sens qu’il propose à notre raisonnable entendement nous donnant l’illusion de nous protéger de ce qui pourrait nous sauver.
    Si nous n’apprenons pas à l’accueillir, le brigand divin qui nous a ôté toutes protection contre nous-même, sachant perdre le mensonge de mythes nationaux d’identité et d’appartenance, nos différences raciales et nos rôles liés au genre, si nous n’accédons pas au lâcher-prise, signification grecque du pardon des offenses, jamais nous n’accéderons à l’ascétisme d’apprendre à ne pas prendre trop au sérieux quelque identité que ce soit agrippée contre une autre, et à subir le silence, la perte de sens, la chute jusqu’à nous retrouver porté par un nom écrit dans le ciel par la lèvre d’or de la plaie qui a su se garder des infections.
    Le magistrat à la retraite alors pourra justifier son refus, suivant le cadavre de son Ophélie morte pour rien, balbutiant l’antienne démodée et démente de son désir de puissance infecté qui n’a su pardonner :
    Virez-moi tous ces musulmans.
    Et tout, Le Maire ou non, recommencera comme avant, la France creusant le tombeau du rêve qu’elle su offrir au monde, se couchera dans les terres de l’oubli, laissant régner au ciel celui qu’elle prit pour voleur, lui préférant l’amnésie du mythe à la perte de sens nécessaire pour se rappeler de qui elle est la fille qu’elle n’aura pas su incarner.

  8. « Le Maire du Palais »
    La formule est plaisante !
    Un peu facile et « en même temps » significative.
    Il arrive que des jeux de mots ou des plaisanteries dévoilent à l’insu de l’auteur, une réalité.
    Le Maire est le seul ministre pour lequel je n’éprouve pas de répulsion compulsive (formule oratoire), si ce n’est pour la trahison de son camp en faveur de Macron.
    Et c’est là que je me pose la question, cette trahison, en était-elle vraiment une?
    Retour au titre « le maire du Palais » sans la majuscule du nom.
    Au fond, il me semble que Le Maire se veut, et est, un excellent exécutant.
    Un maire du palais au service d’une autorité supérieure, et donc il n’a pas trahi au sens politique. Il a continué à servir.
    Il fait partie des grands exécutants comme tout grand pays en connaît un jour ou l’autre.
    Nous avons eu Sully, Colbert et d’autres.
    Il est clair qu’il est d’une intelligence supérieure, et au-dessus de celle de beaucoup de ses collègues.
    L’intelligence sans le caractère est insuffisante.
    A-t-il le caractère de son ambition, celle du niveau le plus haut ?
    Il faut non seulement être sans scrupules, mais être un tueur suivant la formule classique. Il faut une part d’indifférence à l’autre et même de volonté destructrice pour nettoyer la piste qui mène au sommet.
    Le tout accompagné de la bête vulgarité que l’on trouve chez les hommes politiques et dont Sarkozy et Trump sont des cas limites à leur façon, mais ils ne sont pas les seuls.
    Je me souviens de la primaire de la droite, où il avait commis une erreur de citation de chiffres, et où Jean-François Copé l’avait taclé avec la méchanceté et la vulgarité dont il est capable. BLM n’avait que mollement répondu à cette attaque frontale et déstabilisante.
    Trop intelligent pour ne pas connaître les limites de ce qu’il peut faire.
    En politique connaître ses limites est souvent une erreur. La politique est le monde du rêve et du mensonge associés, en un mot de l’illusion, donc de l’irrationnel qui n’a rien à voir avec l’intelligence.
    Trop BCBG (Bon Chic-Bon Genre), pas assez fauve dans la jungle politique, il atteindra, peut-être, le niveau de Peter correspondant à son intelligence et son caractère, celui de Premier ministre. Mais pas plus.

  9. Robert Marchenoir

    Une nouvelle à la télé, une loi : Gérald Darmanin applique cette règle bien établie de la démocratie dévoyée. Les bruits de bottes concernant l’interdiction possible de Génération identitaire sont d’autant plus scandaleux, qu’à cette aune, il faudrait interdire la plupart des partis et associations de gauche.
    Génération identitaire n’est ni plus, ni moins qu’un Greenpeace de droite : elle se contente d’appliquer les méthodes d’agit-prop médiatiques qui ont fait le succès de l’organisation écologiste. Elle est même encore plus bénigne : Greenpeace a l’habitude des interventions dangereuses et illégales, genre irruption dans des centrales nucléaires. Génération identitaire se contente de balades en montagne, mais apparemment, le sport, c’est du terrorisme d’extrême droite.
    Même lors des actions qui lui ont été le plus reprochées, je ne crois pas qu’elle se soit jamais départie d’un strict respect du droit et de la non-violence. Il ne me semble pas qu’elle ait jamais ne serait-ce que retenu physiquement un immigré illégal à la frontière, en attendant la police.
    OK, pénétrer sur un chantier de mosquée désert qui ne vous appartient pas doit bien être, théoriquement, contraire à la loi, mais enfin, s’il fallait faire respecter cette règle, alors tous les syndicats et les partis de gauche, et même certains de droite, sans parler des associations, devraient être dissous pour comportement illégal.
    Le deux poids deux mesures est tout de même éclatant. Il semble impossible de se construire une image de droite ferme, en France, sans donner des gages « anti-racistes » à la gauche. Raison de plus pour rejeter avec la dernière énergie cette arnaque que constituent l’idéologie « anti-raciste » et le mot même de « racisme ».
    On est chez nous : ça s’appelle la souveraineté, le droit de vivre en paix chez nous comme nous l’entendons, et non le racisme.

  10. Christian PICQUART

    Dommage en ces moments de crise immense de toujours vouloir chercher à opposer les hommes surtout lorsqu’ils sont aux manettes d’un pays essoufflé, qui pourrait s’enfoncer dans une crise grave et totale.
    Oui, tout est loin d’être parfait chez ceux qui nous gouvernent ; je pense que l’on aurait certainement pu faire un peu mieux, malgré les manques de connaissance et de certitudes ; mais ce dont je suis certain, c’est que beaucoup auraient fait bien pire.

  11. J’ai envie de quitter la politique au profit de la culture
    Mais la « culture », qui désigne trop souvent de nos jours tout et n’importe quoi, n’est-elle pas imprégnée des remugles méphitiques à connotation politique liés à l’idéologie gauchiste ?

  12. Denis Monod-Broca

    Entre Macron trop « de gauche » et Le Pen trop « extrême droite », il pourrait y avoir un « boulevard » pour Le Maire. Les guillemets étant là pour rappeler que nous sommes, jusqu’au cou, dans le simulacre, mais qu’il faut bien trouver un successeur à Macron…

  13. Le Maire, LREM, du balai ! Ouste !
    Y en a marre de cette dictature macronienne qui détruit le pays et ses citoyens.
    Y en a marre de ce poltron de Macron et ses souhmis qui mettent tous les malheurs crimes destructions de la France sur le dos des RN, de Le Pen, des extrêmes droite, les seuls patriotes qui aiment leur nation.
    Y en a marre des ces collabos gauchislamistes qui ont infiltré toutes les institutions, police, justice, afin de nous soumettre ou nous démettre.
    Y en a marre de ce service public et son CSA commissaire politique islamiste qui favorise nos envahisseurs en instaurant une chape de plomb sur la liberté de penser non officielle : trop de mâles blancs sur les écrans, trop d’hétéros, trop de cathos, quotas obligatoires de noirs, homos, couples mixtes gauchistes dans les pubs, les divertissements, les séries, etc., sous peine de poursuites judiciaires.
    L’émission de Zemmour sur CNews est la cible favorite des inquisiteurs de Macron, ils essaient par tous les moyens de la déstabiliser et la faire passer pour une propagande raciste islamophobe. L’interdire brutalement ferait passer Zemmour pour un martyr ; ils emploient des méthodes douces bien plus dangereuses et machiavéliques :
    Christine Kelly a subi d’énormes pressions du comité d’éthique – sa – mère ; pas besoin d’être un fin observateur avisé, elle coupe souvent Zemmour, surtout hier soir un record, dès qu’il s’attaque à l’immigration en avançant des arguments trop gênants pour le pouvoir ; elle a obtempéré par peur de perdre son poste ; la ficelle est trop grosse et beaucoup de téléspectateurs indignés par son comportement de collabo ont réagi sévèrement contre elle.
    Menaces de morts, rappels à l’ordre, dictature des quotas, censures, fichages, muselage, voilà ce que devront subir à l’avenir tous ceux qui refusent de se plier et se soumettre à ce gouvernement islamogauchiste.

  14. Claude Luçon

    @ Achille | 28 janvier 2021 à 07:15
    Nous sommes à un an du début de la campagne électorale pour 2022.
    Quelques sachants, quelques seulement, pensent que nous devrions sortir du pire de la pandémie vers octobre, ne pensez-vous pas qu’il aurait intérêt à surfer sur le tsunami de sous qu’il a accordés à tout le monde pour soutenir l’économie et se présenter dès maintenant ?
    Il aura le vent en poupe ! L’homme providentiel !
    On aura oublié la Covid en 2027, si ce n’est pas le cas et qu’elle sévit toujours c’est un général et l’armée qu’il nous faudra pour gouverner le pays, ou, au mieux, ceux qui auront survécu !
    En 2027, les vents seront contraires, on aura oublié qu’il fut l’homme de la situation et en outre il risque de faire face alors à E. Philippe et même G. Darmanin ?

  15. Pitié pas ça, pas cet arrogant qui prend les gens pour des imbéciles avec ses salamalecs sur la croissance verte et les véhicules à hydrogène, sa grande lubie, alors qu’il est incapable de faire fonctionner correctement les services publics dépendant de l’autorité de son ministère.
    De toutes façons, il cumule les handicaps pour accéder à la fonction suprême:
    – il est arrogant et se montre incapable de donner l’impression de dialoguer d’égal à égal avec l’électeur moyen;
    – il aura du mal à expliquer à l’électeur indécis la différence qu’il y a entre lui et Emmanuel Macron. Je ne sais pas s’il l’apprécie, mais il est son ministre depuis 4 ans bientôt, il va falloir qu’il se dépêche de démissionner avec fracas s’il veut marquer sa différence;
    – il aura du mal à attirer vers lui l’électeur sarkozyste bas du front RPR millésime années 70, qui irait plus vers Marion Maréchal Le Pen. Y arriverait-il que Sarkozy qui ne peut le supporter (question de taille sans doute, Le Maire est grand) se chargera consciencieusement de lui savonner la planche, comme il l’a probablement fait à Fillon.
    La seule bonne nouvelle pour lui c’est que Darmanin paraît hors course pour longtemps après les dernières révélations de Mediapart.

  16. Deuxième sondage Harris pour les présidentielles 2022 : Macron 52 % / Le Pen 48 %. (Rappel en 2017 : Macron 66 % / Le Pen 34 %) !
    Marine Le Pen progresse de 3 points sur le premier sondage. Pourquoi ??
    ————————–
    Le Maire du Palais
    Il me semble que dans les temps anciens, bien des Maires du Palais ont fini, occis, dans les eaux de la Seine. Les temps actuels, dans le Palais, ne sont pas moins violents, mais sans le sang !
    J’ai déjà dit la semaine dernière, cher P. Bilger, la qualité de sa prestation à l’émission Zemmour & Naulleau. Il vieillit bien, c’est sûr. Excellent en analyses, je le sens nettement moins en convictions.
    Quoi qu’il en soit, il ne se présentera pas en 2022 sauf si E. Macron, bien improbablement, déclare forfait… En 2027, Marion Maréchal sera en face de lui à cette époque. Jolie affiche, mais pour quelle France ?
    ——————————————————
    @ Robert Marchenoir 28/01/20 09:21
    Tout à fait en accord avec votre commentaire. G. Darmanin : le politicien dont il faudra toujours se méfier…

  17. @ Achille
    « Le « stop and go » cela s’appelle la gestion de flux, Philippe Bilger. C’est ce qui existe déjà dans la circulation routière. Il y a des feux pour réguler le flux des voitures. Sans eux ce serait vite les embouteillages.
    Pour la Covid-19 c’est pareil. Quand le nombre de personnes admis en réanimation diminue, on cesse le confinement, quand le seuil critique est de nouveau atteint on reconfine. »
    OK. Néanmoins, cela fait pas mal de temps que le feu rouge est identifié comme source de blocage inefficace et accidentogène – un moyen parfois nécessaire mais pas toujours idéal dans la gestion des flux routiers. Ce n’est pas uniquement au nom de l’humour que le rond-point, par exemple, s’est imposé en dépit de nombreuses critiques à ses débuts.
    Donc si on admet cette métaphore, il faudra aussi admettre pertinent de chercher des alternatives en terme de gestion de flux.

  18. Le Maire du Palais, durant la période mérovingienne, était le personnage le plus important après le roi…
    À l’époque des rois fainéants, je suppose ?

  19. Vous êtes parfaitement à votre place sur CNews ou TV Beauf.
    Quand il n’y a pas de polémique, on en crée !

  20. Mary Preud'homme

    Le Maire du Palais ?
    À cette nuance près que Macron n’a rien d’un roi fainéant et qu’il tient, solidement, la bride de son renégat de ministre…
    Le Maire du balai va donc devoir s’accrocher pour ravir la place en 2022 à, selon lui, « l’homme sans projet… » « qui porte une idéologie qui a planté la France ». Un homme auquel il s’est pourtant rallié sans vergogne, quelques heures après la victoire du candidat « En marche » à la présidentielle…
    Après celui qui a planté la France viendrait donc l’ère de celui qui en marche arrière toute l’a ruinée ! Et se sentirait prêt à trahir de nouveau en nous refaisant le coup de Manu au père François !
    Il est vrai que depuis que Castex lui a refilé l’Espace en plus du Budget et des Finances, BLM se sent pousser des ailes et se prend pour une étoile !
    « Quo non ascendet ? »
    Au secours ! Pas ça ! Pas lui !

  21. J’avais lu le premier livre de Bruno Le Maire narrant son épopée à la tête de l’administration de l’agriculture: joli style, anecdotes amusantes sur les négociations entre Etats-membres à propos de la PAC et exposé de ses états d’âme de mari délaissant sa famille pour cause de ministériat.
    Ce bouquin me l’avait rendu plutôt sympathique car il avait le courage de faire part de ses faiblesses sans lasser le lecteur.
    Et puis il s’est fait sérieusement « bâcher » en 2016 à la primaire de la droite où il avait obtenu 2,4 %.
    Depuis il est devenu ministre de Macron: qu’a-t-il fait de si mirobolant que son plumage et son ramage séduisent soudainement l’électeur centriste ?
    Il a distribué « larga manu » l’argent public pour compenser l’interdiction faite aux entreprises et commerces de travailler et a interdit le rapprochement de Carrefour avec son concurrent québecois « Couche-Tard », manifestant ainsi l’interventionnisme étatique qui fait la réputation mondiale de la France…
    Si vous croyez que c’est suffisant pour donner des sueurs froides à Macron, n’hésitez pas à me prévenir !

  22. @ Marcel | 28 janvier 2021 à 13:50
    « Néanmoins, cela fait pas mal de temps que le feu rouge est identifié comme source de blocage inefficace et accidentogène. »
    Le feu rouge est accidentogène lorsqu’on le grille. Idem lorsqu’on ne respecte pas le confinement lorsque la situation l’exige.
    Bon, pour le rond-point, je reconnais que l’analogie routière ne marche pas vraiment…
    —————————————————–
    @ Claude Luçon | 28 janvier 2021 à 12:06
    « Quelques sachants, quelques seulement, pensent que nous devrions sortir du pire de la pandémie vers octobre, ne pensez-vous pas qu’il aurait intérêt à surfer sur le tsunami de sous qu’il a accordés à tout le monde pour soutenir l’économie et se présenter dès maintenant ? »
    Question de conscience qui n’appartient qu’à BLM. Contrairement à que laissent entendre ici certains commentateurs, BLM n’a trahi personne, il a agi en fonction de ses convictions.
    Vous noterez que Xavier Bertrand et Valérie Pécresse ont eux aussi quitté le navire LR qui n’est plus qu’un vaisseau fantôme, sans aucun capitaine capable de le guider vers la victoire en 2022.
    BLM attend son heure qui est en 2027. Ce serait une grosse erreur de sa part de vouloir se précipiter.
    En attendant il est possible, voire probable qu’il puisse prétendre à un poste de Premier ministre dans le prochain mandat de EM… Peut-être même avant.

  23. Michel Deluré

    Son intelligence, indéniable, BLM la met surtout au service de son sens de la navigation dans les eaux agitées, souvent même troubles, de la politique, ce qui en ferait sans nul doute un excellent concurrent pour le Vendée Globe, sachant parfaitement sentir et utiliser au mieux le vent, d’où qu’il vienne !
    Mettre en œuvre la politique actuelle du « quoi qu’il en coûte » ne doit pas lui poser de problèmes de conscience, lui qui, pour atteindre ses objectifs personnels, mène sa carrière politique sur le principe du « quels qu’en soient les moyens ».
    N’oublions tout de même pas qu’après un piteux résultat au premier tour de la primaire de la droite où il n’est arrivé que cinquième, il a affirmé dans un premier temps qu’il ne donnerait pas de consignes de ralliement entre les deux tours, puis a précisé qu’il voterait personnellement pour FF avant de se rallier finalement à EM avec en prime la récompense espérée. C’est ce qui s’appelle savoir mener sa barque.
    Quant à ses qualités de ministre de l’Economie, il me semble bien difficile dans les circonstances que nous connaissons de porter un jugement sur ce point, la crise sanitaire dictant plus ses conditions qu’elle ne laisse malheureusement de marges de manœuvre. C’est demain, lorsque cette crise sera éradiquée et qu’il conviendra alors de reconstruire notre économie, que nous verrons l’homme à l’oeuvre et qu’il sera véritablement possible de le juger, s’il est toujours à son poste.

  24. Nous sommes envahis de ces personnages qui nous la racontent, se la font belle et se la racontent, s’ils étaient si utiles qu’ils le prétendent ils auraient devancé EM.
    Il n’en est rien, se regardant sans cesse pédaler, pour le record de l’heure il faut appuyer sur les pédales. Il a les solutions paraît-il, mais au fond elles ne fonctionnent jamais, un ventilateur de plus dans le paysage.
    Un écrivaillon de plus, et la plume à l’encre sympathique qui dévoile son poids et le valeur que les citoyens peuvent accorder à ces penseurs de bazar, nada.
    Il ferait mieux de bosser, d’aller au chagrin avec toute la force qui animait les vainqueurs de l’industrialisation de notre pays. Au moins comme a dit Gilles-William Goldnadel nous éviterions la « défaite en rase campagne ».
    Il fait partie pourtant des fantassins, mais de la langue, pour la longue marche il est plutôt fragile.
    Stalingrad n’est pas pour ces gazelles, on l’a vu en 40 et un peu les mêmes que lui au pouvoir, on est en « guerre », oui mais quelles troupes ?
    Il fait partie de cette équipe, il n’est pas différent, s’il se sent des ailes, qu’il s’en aille et qu’il prouve enfin ce qu’il écrit.
    Un doré de plus sur tranche, s’il a un style, il est médiocre, car s’il avait la classe ce serait le Lantenac de l’écriture, des centaines de nègres ont écrit des livres magnifiques, il est bien moins meilleur que la moyenne, parce qu’il n’est pas ce qu’il pense être.
    Il me fait penser à ce qui se dit chez nous concernant la pandémie, le pays de chez nous est plein de bon sens, il sait ce qu’il voit, nous sommes en « guerre »… La guerre des boutons sans aucun doute :
    https://i.goopics.net/p0k1Y.png
    Il ne vaut guère mieux, la France ne les intéresse que pour ce qu’elle peut les mettre en valeur, et puis au fond il ne vaut pas grand-chose, il a déjà été jugé :
    « Selon les chiffres communiqués par la Haute Autorité de la primaire à 23h30, le député de l’Eure a obtenu 2,4 % des voix. Cinquième de ce premier tour, il n’est actuellement pas en situation de se qualifier. »
    Qu’il bosse un peu plus et puisqu’il a de grandes idées pour nous, qu’il commence d’une part à procurer des vaccins dans une Europe déglinguée, qui ne sait plus où elle habite.
    Ensuite qu’il consacre son énergie à montrer ses talents de négociateur, pour l’instant ils sont aussi fades que ceux d’écrivains, et aussi mauvais que ses résultats décisifs électoraux.
    Ce n’est pas de plumiers dont le pays à besoin, c’est de seringues, et aujourd’hui pour avoir un masque FFP2 (ce matin), le vide sidéral et la pénurie toujours en continu… énarque un jour, défaite toujours.
    Et les mois passent, ils se ressemblent tous, et ce gouvernement toujours le même… Les Anglais ont compris, l’âme de Winston Churchill les habite.
    Il peut toujours nous la raconter, il aura toujours quelques oreilles courtisanes, elles ne feront jamais le printemps, mais annoncent souvent les fiascos.
    Quant à son rôle de distributeur d’argent, rien de plus facile, avec le pognon cher à Nanard, surtout quand il est celui des autres.
    On ne va pas le remercier en plus.

  25. Au risque d’être critiqué, j’estime peut-être par excès mais j’assume, que la droite et la gauche sont les deux faces d’une même pièce, le constat actuel se partage entre une fuite en avant mondialiste européiste débridée et un souverainisme qui peut être raisonné comme le soulignait Maurice Allais. À une époque où les fondations de l’UE qui sont celles de l’Allemagne depuis 1957, l’ordolibéralisme (stabilité de la monnaie et commerce libre et non faussé), d’autres pays et non des moindres affichent clairement leur souveraineté.

  26. Selon Achille 15:31, Bruno Le Maire a des convictions.
    Je me gausse !
    Quant à amener Xavierges Bertrand et Valérie Pecreuse sur le tapis, cela ne fait que situer le niveau de ces rats.
    À droite dite LR, pour moi, deux voire trois personnes se détachent. Michel Barnier, Philippe Bas, et même JF Copé, un des premiers à avoir alerté sur la loi islamiste avec l’histoire du pain au chocolat et à avoir fait une belle campagne pour la tête de l’UMP (pour laquelle je préférais Fillon) et osé se présenter à la primaire de droite pour défendre ses idées.
    JF Copé en a dans le pantalon et j’apprécie cela.
    Pour ce qui est de Le Maire, je rejoins, à nouveau, Michel Deluré, qui exprime mon point de vue, à ceci près que Macron décide et lui exécute ; donc pour ce qui est de ses compétences de ministre des Finances, à part parler pour ne rien dire, elles sont peu explicites.

  27. BLM a l’envergure nécessaire. C’est un homme d’Etat, et le rôle lui irait bien. Sauf que… sa politique économique n’est peut-être pas ce dont nous aurions grandement besoin.
    Appliquerait-il la même politique s’il était le chef de l’Etat (monétariste, dirigiste ?). Difficile de le dire. Mais s’il n’était pas d’accord avec celle d’EM, il ne resterait pas à ce poste. À moins qu’il ne se sacrifie et ne boive le calice jusqu’à la lie, engagé dans une voie où il est devenu impossible de faire machine arrière, c’est à dire diminuer les dépenses, investir, diminuer les impôts et les charges, encourager le travail, la créativité et l’esprit d’entreprise.
    Dommage, car c’est exact, il est cultivé, il joue du piano, il écrit bien, il sort de Normale Sup. Mais l’économie, c’est encore autre chose, et c’est la prospérité du pays qui est en jeu, avec les emplois, la santé, l’éducation, tout ce qui en dépend.

  28. Que Monsieur Le Maire ait des ambitions, nul n’en doute. Pour la France ? Ou pour sa personne ? Aucun homme politique ne fait jamais abstraction de ses intérêts personnels et électoraux. Mais BLM donne vraiment l’impression de ne pas avoir de convictions pour son pays. Avoir participé à la primaire de la droite et sauter avec enthousiasme dans le marais des Marcheurs ? Bel exemple de caméléon. Intelligent, cultivé, compétent. Sans aucun doute. Fiable ? Dévoué à la France ? Aucune chance de convaincre les citoyens.

  29. Attention, à flatter ainsi Bruno Le Maire et en indiquant qu’il a des velléités d’occuper un poste plus élevé, vous allez le mettre en difficulté. Voyez ce qui est arrivé à Edouard Philippe.
    BLM est brillant, il a déjà accompli un beau parcours professionnel.
    Cependant, sur l’affaire Carrefour-Couche-Tard, il est loin de faire l’unanimité. On se demande ce qu’en pense réellement Macron, l’ex-banquier d’affaires.

  30. « BLM n’est pas de ceux qui s’estiment indignes, par devoir, de la position supérieure. » (PB)
    Tout est dit… Mais, pour ma part, j’aurais remplacé le mot « devoir » par « ambition », voire « obsession ». On sait que, dès 4 ans, Jupiter, qui, lui aussi, s’estime, visait la Présidence. Hermès (*) a été moins précoce, mais a mis les bouchées doubles depuis qu’il a découvert sa vocation, probablement avant même l’ENA. L’objectif, c’est le Château… et rien d’autre.
    Tout l’indique sans son CV et, jusqu’à maintenant, tout lui sourit : du cabinet noir de Villepin au fauteuil de Bercy, de son parachutage dans une circonscription en or à sa présence médiatique d’aujourd’hui qu’il doit au virus. Une élite parfaite, parée des meilleurs diplômes, bien née, élégante et courtoise, avec ce qu’il faut de références culturelles pour ne pas paraître seulement technocrate.
    BLM possède un don – il sait être là où il faut être et au moment opportun -, une qualité rare en politique, il ne tue pas pour poursuivre son chemin vers le sommet ; mais aussi un gros défaut, il change de rive pour y parvenir. 2,4 % à la primaire de la droite en 2016… Qu’à cela ne tienne… Il passe chez Macron le lendemain de son improbable victoire. Même si, quelques semaines auparavant, il l’avait qualifié d’« homme sans projet ». Déjà, en 2007, il avait trahi son ami Villepin pour un maroquin chez Sarkozy…
    Bref, un CV bien construit, étape après étape, qui zigzague pour grimper – mais BLM n’a-t-il pas une montagne à gravir… -, qui impressionne certains mais conduit d’autres à le décrire comme l’archétype de l’arriviste, certes doué et intelligent, mais prêt à tout, y compris trahir.
    Ne peut-on pas voir dans « L’Ange et la bête » l’annonce de la fin d’une étape et les prémices de la suivante ? La fin d’un mariage de raison sans passion avec une personnalité qui, statutairement, le domine, mais dont il juge être au moins l’égal. La fin d’une soumission qui s’imposait, tant Jupiter est omniprésent sur les dossiers économiques. Les prémices d’un programme de gouvernement qui, sans être à l’opposé de celui du Président – les deux hommes ont notamment la même foi en l’initiative privée et en l’Europe -, s’en démarque sensiblement en matière de pratique du pouvoir.
    « La politique ne peut pas se résumer à l’économie », affirme-t-il dans un entretien offert au site de son éditeur. « Certes, elle est fondamentale, mais la politique, c’est plus que cela. Elle doit retrouver son caractère spirituel. Redonner de la spiritualité à la politique est un enjeu majeur ». La critique de l’action de Jupiter est en creux, mais elle n’en est pas moins ferme et ne peut que déplaire au Château, dont le maître se pique parfois de philosophie…
    En publiant ce livre inattendu, mais néanmoins conçu, semble-t-il, dès son arrivée à Bercy, BLM est monté d’un échelon dans son ascension. Va-t-il en franchir un autre, décisif, dans les prochaines semaines ? Va-t-il imiter son prédécesseur, tenter le grand saut, jouer son va-tout en 2022 ? Rien n’est moins sûr.
    D’abord, parce qu’il ne semble pas disposer des mêmes atouts, des mêmes réseaux, des mêmes appuis, que ceux de Macron en 2016. Ensuite parce que la victoire paraît inaccessible. Défier Jupiter alors qu’on l’a servi sans barguigner pendant plus de trois ans, compter sur l’électorat de droite qui, déjà, ne l’aimait pas avant sa trahison, se mesurer à l’un de ses anciens – ou anciennes – amis LR… La marche est trop haute.
    Peut-être ne s’agit-il finalement que d’une démonstration savamment mesurée d’indépendance afin de retrouver un espace politique personnel qui lui permettrait, soit de ne pas sombrer avec Macron si celui-ci n’était pas réélu, soit de se mettre dans la posture du Premier ministre de son second quinquennat, jouissant, plus qu’Edouard Philippe, d’une certaine autonomie, et ainsi devenir dès 2022 le successeur naturel, sinon désigné. Son âge lui permet ce calcul… Mais il n’est probablement pas le seul à viser Matignon après la présidentielle.
    (*) « I am Hermès », n’a pas hésité à dire le tout nouveau ministre de l’Economie, en juin 2017, à un aréopage de grands investisseurs américains, pour leur indiquer qu’il était « le messager » de Jupiter… Les amoureux du latin et du grec remarqueront l’erreur : Hermès servait Zeus… Se dire Mercure aurait été plus juste… À noter que celui-ci, tout comme son homologue grec, est aussi le dieu des marchands et celui des… voleurs.

  31. @ stephane | 28 janvier 2021 à 16:57
    « JF Copé en a dans le pantalon et j’apprécie cela. »
    C’est mieux d’en avoir plus dans la tête que dans le pantalon, vous ne trouvez pas ?

  32. Robert Marchenoir

    Le suave et policé Bruno Le Maire, capable de disserter en public sur Vladimir Horowitz, est quand même cet ancien ministre de l’Agriculture qui ne savait pas qu’un hectare était un carré de cent mètres de côté. C’est aussi ce futur ministre de l’Économie qui ne savait pas que 100 x 100, ça fait 10 000.
    Si cela ne suffit pas à vous terrifier, c’est que vous êtes dans le coma.
    Sinon, aux vampires moralisateurs à l’affût du scandale, je signale que d’après LCI, il a une passion pour Lolita de Nabokov. A notre époque de mitou et de #BalanceTonPapa, cela devrait suffire amplement à saboter toute ambition présidentielle.

  33. @ Achille 28 janvier 2021 à 13:50
    Le problème, c’est que Macron semble ne pas plus savoir gérer les feux rouges que les ronds-points, voici quelque temps… Piloter adroitement le char de l’Etat exige de l’expérience…
    ————————————————-
    @ Achille 28 janvier 2021 à 15:31
    « Vous noterez que Xavier Bertrand et Valérie Pécresse ont eux aussi quitté le navire LR »… mais ils naviguent à ses côtés. Eux n’ont pas traversé la rue « pour trouver un emploi de serveur de « pognon de dingue »…
    Quant à la suite de votre propos, c’est l’hôpital qui se moque de la charité. LREM : combien de personnalités crédibles ?
    Si EM veut flinguer BLM, il remercie Castex dès le dernier mort du Covid et le nomme à Matignon… Enfin, lui propose Matignon… BLM est suffisamment expérimenté pour déjouer le piège.

  34. Michelle D-LEROY

    Belle trouvaille Le Maire du Palais…!
    Je n’avais pas voté pour BLM lors de la primaire LR, lui préférant de loin François Fillon qui au-delà de l’économie, possédait une connaissance pointue sur tous les sujets. Puis, devenu ministre d’Emmanuel Macron, je ne peux pas dire que j’ai apprécié ce genre de ralliement .
    Mais, après 5 ans de la politique du « En même Temps » exacerbée par la crise sanitaire où le stop and go est permanent avec une cacophonie gouvernementale qui règne en maître, où l’américanisation de la société est à son comble avec la toute-puissance des minorités, la liberté d’expression de plus en plus subjective, un anéantissement progressif de notre Histoire et donc de notre passé et les violences à leur comble, je suis prête à écouter ce qu’il pourrait proposer.
    Mais je crains que tout cela ne soit mal engagé, car Emmanuel Macron a des soutiens solides et puissants.
    Par ailleurs,
    « la complaisance de Gérald Darmanin à l’égard de la violence d’extrême gauche des ligues racialistes, indigénistes et sa focalisation sur Génération identitaire (plus confortablement consensuelle ?) » (PB)
    Ce ministre qui paraissait plus ferme que son prédécesseur, apparaît comme un véritable marcheur dans toute sa splendeur et digne de la macronie. Un jour un gage à la police, le lendemain à la gauche et même à l’extrême gauche. Désarmant !
    Bruno Le Maire poursuit son bonhomme de chemin sans être dans la communication permanente, mais dans cette France si abîmée avec des politiques caméléons, si indécis et sans convictions propres, il est urgent d’attendre.

  35. @ Michel Deluré | 28 janvier 2021 à 15:42
    « N’oublions tout de même pas qu’après un piteux résultat au premier tour de la primaire de la droite où il n’est arrivé que cinquième, il a affirmé dans un premier temps qu’il ne donnerait pas de consignes de ralliement entre les deux tours, puis a précisé qu’il voterait personnellement pour FF avant de se rallier finalement à EM avec en prime la récompense espérée. »
    En ce sens il n’est pas pire que Sarkozy qui en 1995 a opté pour Edouard Balladur, trahissant ainsi Jacques Chirac à qui il devait tout.
    On pourrait aussi mettre dans le même sac Edouard Philippe, Jean Castex et quelques autres ministres de LR qui ont rejoint le camp de Macron sans états d’âme.
    En politique on ne peut parler de trahison, sinon les trois quarts des ministres et ex-ministres auraient bien des choses à se reprocher, aussi bien à gauche qu’à droite.
    Tout juste peut-on parler « d’arrangements », de convergences de vue qui font que l’on décide de faire un bout de chemin ensemble, quitte à se séparer si vraiment ça n’allait pas.
    Il n’y a pas beaucoup de vertueux en politique, ce qui n’empêche nullement la compétence et la détermination.

  36. @ Ellen | 28 janvier 2021 à 19:22
    Je me tâte…Vous avez totalement raison.
    Pour la tête il y a les femmes, heureusement. Christiane Taubira, Martine Aubry, Ludovine de La Rochère, Nadine Morano, vous. Beaucoup plus claires que les hommes et moins opportunistes, excepté les députées LREM.
    Idéalement il faudrait donc une femme qui en a.
    Christine Boutin j’adhère également, même si je ne partage pas ses idées qui au final valent bien les miennes si tant est que j’en aie des stables. Les gens de conviction sont tellement rares.

  37. @ Achille |28 janvier 2021 20:59
    En 1995, Sarkozy que je n’appréciais déjà pas à l’époque, n’a pas trahi Chirac. Il a suivi son Premier ministre.
    Que Chirac se soit senti trahi, c’est possible. Un traître trahi c’est comme un voleur volé.
    Vous indiquez qu’on ne peut parler de trahison en politique tout en disant que Sarkozy a trahi Chirac.
    Que lui doit-il ? La mairie de Neuilly ? La femme de Jacques Martin ? La nièce d’Achille Peretti ? Enrico Macias ?
    Peut-être lui doit-il que tout vient à point à qui sait attendre.
    Et pour Chirac, la clé de l’élection n’était-elle pas d’être débarrassé de Sarkozy ?
    Hollande doit son élection à Chirac.
    La politique est une succession de trahisons de son propre camp (pléonasme). Les champions en la matière sont Chirac et Olivier Stirn. Les Le Maire, Éric Besson, Darmanin, Pécresse, sont des rigolos. D’ailleurs, sauf peut-être Darmanin, aucun ne sera président.

  38. Mary Preud'homme

    @ Achille
    Ce qui heurte la raison, l’honneur et la morale, c’est la volte-face spectaculaire de Le Maire qui avait qualifié Macron pendant la campagne présidentielle « d’homme sans projet… qui porte une idéologie qui a planté la France » et qui s’est pourtant empressé de le rejoindre aussitôt devenu président.
    Comment faire confiance à un tel homme ?

  39. J’ai lu un commentaire qui prête à BLM grande culture et intelligence.
    Intelligence, je ne sais pas. Mais pour la culture ! Il me souvient d’un temps où on l’avait raillé, lui qui, ministre de l’Agriculture, s’était avéré incapable de convertir un hectare en mètres carrés. Bonjour la culture ! Il est vrai que depuis, BLM s’est mis au service obséquieux d’un chef d’Etat lui-même pas fichu de convertir une décision politique en termes humains…

  40. @ stephane | 28 janvier 2021 à 21:42
    Vous tournez en rond. Concentrez-vous sur le sujet du billet et sur l’homme en question au lieu d’aller chercher les têtes tombées qui n’intéressent plus personne.

  41. @ Achille 28 janvier 2021 à 20:59
    « Tout juste peut-on parler « d’arrangements », de convergences de vue »
    Au choix, vous êtes naïf, indulgent ou niais ! Quand deux personnalités d’un même parti se disputent un mandat, se rallier à l’une d’elles est une démarche normale. Quand une personnalité quitte son parti pour rejoindre une formation concurrente, qui plus si celle-ci est porteuse d’autres convictions politiques, c’est plus qu’une désertion, c’est une trahison.
    Si vous ne voyez là qu’un « arrangement », vous admettez de fait la cuisine, la tambouille, les magouilles et l’irrespect des électeurs. Les ex-LR Le Maire, Castex, E. Philippe, Solère, Darmanin et quelques autres sont des traîtres, tout comme les ex-PS Collomb, Castaner et Ferrand. Point. Prendre des responsabilités politiques, ce n’est pas jouer au jeu des sept familles où le vainqueur l’emporte au hasard de ses bonnes pioches.
    Si je partageais votre point de vue sur les politiques – les trois quarts seraient des traîtres selon vous -, je ne voterais plus depuis longtemps… Quant à leur compétence et leur détermination, je suis, cette fois, moins affirmatif que vous…

  42. @ Serge HIREL | 28 janvier 2021 à 19:52
    « Quant à la suite de votre propos, c’est l’hôpital qui se moque de la charité. LREM : combien de personnalités crédibles ? »
    Pas beaucoup, il faut bien le reconnaître, mais LREM a au moins le mérite d’avoir un leader charismatique en la personne de Macron, alors que LR et le PS cherchent le leur désespérément.
    Même avec un parti hétéroclite, EM a réussi à faire venir à lui les meilleurs éléments des partis de gauche et de droite (Le Drian, Blanquer, Le Maire, Darmanin) et de la société civile (Elisabeth Borne, Muriel Pénicaud). Ces ministres ont montré au cours de ces trois années agitées leur fiabilité.
    Dans l’opposition, les individualités quittent leur parti les uns après les autres afin de créer leur propre mouvement : Bertrand, Pécresse à LR, Montebourg au PS, Hidalgo magouille avec les écolos, le RN essaie de nous refourguer une dernière fois MLP en attendant que la blonde Marion ait pris un peu de bouteille en politique.
    Dupont-Aignan est atteint du syndrome de Francis Lalanne en demandant à destituer le président. On est en plein délire.
    En clair tous les partis sont en phase de restructuration étant bien entendu que nous avons quitté depuis belle lurette la politique des partis. Ce sont désormais les individualités qui prévalent et il est peu probable que cela change dans l’avenir. La VIe République, pâle copie de la IVe, ne se fera pas.

  43. Bonjour Philippe,
    Ce bon Winston ne disait-il pas :
    « To improve is to change, to be perfect is to change often ».
    Ce à quoi devraient se rattacher nos girouettes pour donner du sens au vent, directeur de leur conscience.

  44. « …grâce au pluralisme des thèmes… » (PB)
    Selon Wiktionnaire, le pluralisme est la philosophie suivant laquelle les êtres sont multiples, individuels et ne dépendent pas d’une réalité absolue, ou alors un système qui admet l’existence d’opinions politiques, de courants culturels différents.
    On peine à retrouver l’un ou l’autre de ces sens dans l’usage que notre excellent hôte a fait de ce terme. Diversité, pluralité… auraient exprimé sa pensée.
    On trouve ici le trait qui est le plus caractéristique du style de Philippe Bilger : remplacer le mot qui conviendrait par un autre de même racine appartenant au vocabulaire de la théorie, de la philosophie.
    Quel est l’origine de ce procédé ? Je ne sais.
    On pourrait dire : prétention de l’auteur, qui feint la théorie, la philosophie, en employant son vocabulaire.
    On pourrait dire : incapacité de l’auteur à manier correctement la langue.
    Je hasarde : goût de l’auteur pour la pensée, la philosophie, qui lui en fait employer les mots hors de propos ; il entretient peut-être ainsi marginalement, subliminalement, une réflexion théorique, philosophique.

  45. P. Bilger ne peut pas s’empêcher de sortir de sa boîte à outils tous les candidats possibles. Tout sauf certaines ou certains.
    BLM ne fera pas mieux que les précédents puisqu’il s’est compromis avec la macronie. Il ne faut pas rêver.
    Que pense-t-il du troisième confinement qui va un peu plus détruire notre économie ? On va à nouveau nous empêcher de circuler mais pour les migrants, c’est open bar ! On n’a pas fini d’entendre parler de racisme. Au fait, il faudrait rappeler que nous sommes tous racistes. Nous avons tous une dent contre quelqu’un. Arrêtons l’angélisme !
    Au nom de ce qui ressemble de plus en plus à une dictature sanitaire chinoise, on nous supprime nos libertés. Liberté de se déplacer, de parler dans les transports en commun y compris avec le masque, etc.
    Les enfants sont obligés de mettre un masque à l’école. Toute la population devrait se soulever mais non, elle ne bouge pas un cil. L’apprentissage va en prendre un sacré coup. Les niveaux scolaires, déjà plus que moyens, vont continuer à décliner comme le reste. Mais à quoi bon se préoccuper des futures générations, n’est-ce pas !
    Que pensez-vous des rythmes scolaires tronqués et des mauvaises conditions d’apprentissage infligés à nos enfants ? Quid des générations futures ?
    Les enfants sont obligés d’apprendre avec des masques sans voir le visage et les mouvements des lèvres de leurs enseignants pour mieux comprendre la formation des sons. Des enfants enlèvent leurs lunettes car trop de buée avec le masque et donc ils apprennent moins bien. Mais non, il faut penser vieillesse.
    Ambiance étouffante et apparemment, quelques Français en redemandent !
    La seule et unique question qui importe: BLM va-t-il empêcher E. Macron de planter à nouveau l’économie au nom du tout sanitaire ?
    Faut-il rappeler que nous sommes tous mortels ? Quel pataquès à propos de la vieillesse et de la mort.
    « Le petit chat est mort » (l’École des femmes de Molière)

  46. Au vu des commentaires convergents sur l’arrivisme de Le Maire, le titre approprié aurait été « Les dents de Le Maire ».
    Gardez-le pour un prochain billet.

  47. Alors que nous continuons de façon un peu imprudente de considérer pour acquise la tenue d’élections présidentielles en 2022 en oubliant que l’année 2021 risque d’être terrible et riche en soubresauts imprévisibles, nous voilà à tirer une fois de plus des plans sur la comète autour d’un homme qui n’est qu’un clone de ces nombreux apparatchiks qui encombrent les allées du pouvoir, plus soucieux de leur carrière que du destin de la France.
    Molière a créé en son temps « le Bourgeois gentilhomme ».
    De nos jours, ne devrait-il pas plutôt écrire « l’Apparatchik homme d’État » ?

  48. « Bruno Le Maire, ce ministre de l’Agriculture qui ne connaît pas la signification d’un hectare. » (à la Une Sud Ouest Éco Agriculture).
    Il a bien fait rire chez nous, « té, un couillès de plus à ce poste ! » et s’il est aussi bon pour la musique, qui est par excellence à la base la plus mathématique des disciplines… Bref un énarque.

  49. « Il s’agit d’un remarquable livre, vif, enlevé, bien écrit, avec des chapitres courts, pénétrants, synthétiques et parfois pédagogiques, une pensée forte, un projet affirmé. Il est à mon sens bien meilleur que « Jours de pouvoir » en 2013.
    J’ai lu, lors de sa sortie en librairie le livre « Jours de pouvoir ». BLM a une belle plume et je ne manquerai pas de me procurer « L’Ange et la bête » dès que possible.
    Ces derniers mois je viens de lire en enfilade toute une série de romans d’Emile Zola : La fortune des Rougon, la Curée, la Terre, l’Argent et je viens de terminer l’Œuvre.
    En période de confinement et de couvre-feu, ce n’est pas vraiment le genre de littérature que je recommande car cela file un peu le bourdon. Je m’apprêtais à lire la Débâcle, mais je pense que je vais attendre un peu…

  50. @ Ellen | 29 janvier 2021 à 00:00
    L’atmosphère de l’étranger vous va bien. Cela fait plaisir et nous change des Le Maire et compagnie. Et puisque je ne l’avais pas encore fait, je profite de la présente pour vous souhaiter une bonne installation.
    Ce départ à l’étranger me rappelle un job à Bruxelles en 2016 où les collègues belges ne connaissaient pas François Hollande, mais il m’ont sorti la biographie de Patrick Balkany (bien avant son procès), Didier Schuller et le docteur Maréchal. On attend donc impatiemment vos retours sur la notoriété des politicardistes français en votre lieu de résidence.
    À défaut de nouvelles mesures têtes il nous faudra quelques has been. J’en ai encore plein en magasin… Pour les prochains billets.

  51. @ Serge HIREL | 29 janvier 2021 à 01:02
    « Au choix, vous êtes naïf, indulgent ou niais ! Quand deux personnalités d’un même parti se disputent un mandat, se rallier à l’une d’elles est une démarche normale. Quand une personnalité quitte son parti pour rejoindre une formation concurrente, qui plus si celle-ci est porteuse d’autres convictions politiques, c’est plus qu’une désertion, c’est une trahison. »
    Je suis sans doute un peu des trois. Mais ce qui semble vous avoir échappé c’est que la politique d’EM n’est pas une politique de gauche, mais clairement de droite, en tous les cas sur le plan économique.
    C’est ce qui peut expliquer que des ministres de droite l’aient rejoint et notamment Le Maire et Darmanin qui ne se sentent pas du tout dépaysés par les mesures prises par le président en exercice.
    La preuve en est qu’il a pris deux Premiers ministres de droite, Edouard Philippe et Jean Castex..
    Tout ça pour dire que les électeurs de gauche qui ont voté pour EM en pensant qu’il allait pratiquer la politique mise en place par François Hollande se sont bien plantés.
    J’ai longtemps voté à gauche, mais pas en 2017 car je ne me retrouvais absolument pas dans le représentant du PS qui avait été désigné par la primaire. Et je ne suis pas le seul puisque Benoît Hamon s’est pris un 6 % au premier tour.
    Il n’y a donc pas eu « trahison » de la part des deux PM et ministres de droite qui ont rejoint EM, mais tout simplement convergence de vue sur la politique à mener sur le plan économique en situation de crise. Le contexte ne permettant pas de faire généreusement du social comme au temps des Trente Glorieuses qui sont déjà derrière nous depuis quarante ans.
    Il serait temps que les Français s’aperçoivent qu’ils vivent au-dessus de leurs moyens !
    Et j’ajouterai que la grosse erreur des responsables de LR (Wauquiez, Ciotti et quelques autres) est d’avoir voulu aller marcher sur les plates-bandes du RN notamment sur les sujets sociétaux. Le tout avec du Macron-bashing populiste niveau bistrot de quartier.
    Bilan des courses, les électeurs de LR ont préféré l’original à la copie et désormais votent pour le RN.
    C’est pas très malin !

  52. @ Wilfrid Druais | 29 janvier 2021 à 02:37
    Buvez moins, surtout la nuit, ça vous évitera d’écrire des idioties.
    L’alcool vous a grillé le cerveau et chez vous c’est irréparable.

  53. Mary Preud'homme

    @ Giuseppe | 29 janvier 2021 à 10:28
    « Il a bien fait rire chez nous (…) et s’il est aussi bon pour la musique, qui est par excellence à la base la plus mathématique des disciplines… Bref un énarque. »
    Interviewé par Maximilien Hondermarck le 25 octobre 2012 (article paru sur Forum Opéra du 8 novembre 2012) il avait dit entre autres : « la musique n’a pas de sens »… « il y a une certaine incarnation de la musique dans la voix avec laquelle j’ai du mal », et qualifié au passage les chanteurs d’opéra d’hédonistes tout en admettant qu’il n’y connaissait rien.
    Sans commentaire.

  54. @ GERARD R.
    «…lui qui, ministre de l’Agriculture, s’était avéré incapable de convertir un hectare en mètres carrés. »
    Vous êtes bien exigeant de la part de nos élites (rires).
    Vous oubliez que la plupart n’ont pas le certificat d’études ou n’ont jamais été confrontés à cette question…
    Pourquoi à votre avis tous les ministres, énarques, experts, conseillers et autres dont des agences régionales de santé bourrées de fonctionnaires et assimilés, se sont-ils mélangés les pinceaux depuis un an et se sont-ils montrés incapables d’estimer les besoins en masques, médicaments, lits d’hôpitaux, respirateurs, doses de vaccins, personnel hospitalier et tutti quanti, pour ne pas évoquer les suites économiques désastreuses de leurs confinements au petit bonheur la chance ?
    Mais ce sont ces gens-là qui fixent la politique agricole ou économique de la France ainsi que quelques autres et qui vont même parfois décupler leur pouvoir de nuisance à Bruxelles.

  55. @ Achille
    « En période de confinement et de couvre-feu, ce n’est pas vraiment le genre de littérature que je recommande car cela file un peu le bourdon. Je m’apprêtais à lire la Débâcle, mais je pense que je vais attendre un peu… »
    Merci pour l’humour. La Débâcle, pas besoin de le lire. Nous la vivons chaque jour et même si nous voulions nous en échapper, les nouvelles quotidiennes nous ramènent rapidement à notre nouvelle prison mentale et psychologique, la Covid.
    Je vous conseille de lire « Bâiller devant Dieu » d’Inaki Uriarte.
    Extrait :
    « Il fut une époque où je ne bâillais jamais. Nerfs et tension me maintenaient toujours alerte et occupé. Bâiller me paraissait un luxe seulement à la portée des gens heureux. Un jour, j’ai vu par la fenêtre un homme au volant qui bâillait à se décrocher la mâchoire en attendant que le feu passe au vert. J’en ressentis une telle envie que j’écrivis : « Il bâille pendant qu’il lit le journal, bâille quand il discute avec ses amis, bâille quand il regarde la télévision ou se promène sur la plage, bâille quand il est avec sa petite amie, bâille sous la douche, bâille alors qu’on l’insulte ou qu’il a une rage de dents. Il est imbattable. Il bâillerait devant le peloton d’exécution. Il bâillerait même devant Dieu. »
    Il y a un moment où il faut être fataliste et accepter la vie comme elle va avec les milliards d’humains qui peuplent cette toute petite planète.
    Les musulmans ont cette sagesse : « Inch Allah ». Nous, Occidentaux, voulons tout maîtriser. On espérait même avoir plus de 120 ans mais en pleine forme (une espèce d’humain augmenté). Quand nous voyons les poupées Barbie style Arielle Dombasle qui ressemblent à des gamines de 25 ou 30 ans alors qu’elles ont l’âge d’être grand-mère… Brigitte Bardot accepte ses rides, pas de recours au botox miraculeux.
    Nous retournons à la base. La vie commence par la naissance et se termine par la mort. Amen ! Ainsi soit-il ! Inch Allah !
    Mais pour en revenir à nos moutons du moment. BLM et J-M Blanquer vont-ils quitter ce gouvernement pour dire non au tout-sanitaire qui détruit l’économie et saccage la scolarité de notre jeunesse ?! Alors qu’il suffirait de prendre les bonnes mesures pour protéger et isoler les plus vulnérables.
    Eric Raoult disait ce matin qu’il n’y a pas de morts de la covid chez les moins de 35 ans où le chiffre est anecdotique. Alors, pourquoi paniquer tout le monde ? Il faudrait rapidement raison garder.
    Allez, on croise les doigts, cross the fingers comme le disent nos amis britanniques qui eux vaccinent. Ici, c’est une défaite en rase campagne !

  56. @ Wilfrid Druais | 28 janvier 2021 à 23:59
    « Quand je vois que Monsieur Bilger a le temps de lire des livres de politicards comme Le Maire, je me dis que la retraite est vraiment une tragédie. Heureusement que je ne la connaîtrai jamais la retraite vu que je n’ai jamais bossé. Enfin jamais assez longtemps pour me sentir un jour retraité, c’est sûr. »
    Pauvre d’esprit que vous êtes. Ceux qui sont en état de naufrage ce sont des gens comme vous. Rien dans la tête et rien dans le pantalon. Tout est brûlé par l’alcool. Et ça ose faire la morale aux autres.
    Votre boulot à vous c’est quoi ? picoler la nuit comme un trou et se dégriser le jour ?
    Votre vie intime vous regarde, alors évitez d’em*erder ceux qui ne vous suivent pas.

  57. Désolée de remettre le couvert, toujours dans le sens économique. Mais BLM a inauguré le plus gros porte-conteneur de la CMA, CGM, construit aux Philippines. Comment ne pas interpréter ce geste comme pas très « célébrateur » de la Valeur Ajoutée en France, à la fois parce que le porte-conteneur est fabriqué ailleurs qu’en France et que ses 21 000 conteneurs permettront de livrer quantité de biens fabriqués ailleurs.
    De quoi a besoin le pays ? que tout le monde puisse travailler. Et la quantité de travail est reliée à la valeur ajoutée et non à la profitabilité d’une entreprise au-delà des rendements pour M et Mme tout-le-monde.
    C’est le principal critère que je retiendrai pour les élections à venir, présidentielle+législatives.
    Après, que ce ne soit pas la tasse de thé de tout une classe dirigeante devrait conduire à regarder un peu les programmes et la doctrine économique des écoles dont sortent nos dirigeants.

  58. Merci Angela ! Sans elle qui assurait en juillet la présidence tournante de l’UE nous n’aurions pas l’ombre d’un vaccin.
    Elle a tapé du poing sur la table, elle déteste cette Europe de « gondulfes », scientifique éclairée, elle savait, s’est tournée vers Poutine pour un échange gagnant/gagnant, lui apportant la technique supplémentaire et lui le vaccin.
    Pour mettre cette coalition européenne le nez dans le pipi.
    Elle ne renoncera pas devant cette Europe de la ligne Maginot, de la trouille et de l’incompétence. Ces dirigeants Français plus prompts à écrire leurs mémoires et cirer leurs mocassins à glands que de lutter, s’intéresser, gratter tous les ballons qui sont dans les rucks.
    Elle s’est engagée sur le mois d’août pour vacciner tout son pays, quand notre starlette Bruno Le Maire trouve le temps de s’épancher sur ce dont tout le monde se fiche, un livre qui devrait nous guérir de la peste et des écrouelles – le Palmipède l’égratigne chaque semaine, se demandant en creux à quoi il peut bien servir.
    Tant que nous aurons des lascars du calibre de Le Maire nous serons des petits, des minus, des Gamelin d’un monde qui a besoin de puissants et de « tracteurs » de packs. On se fiche… Et je suis poli, de sa prose de bazar, j’aurais pu dire qu’on s’en bat… Enfin c’est de la seringue dont on parle, Israël va sortir plus vite que tous de cette crise, donc de l’avance sur sa reprise économique – Angela l’a bien compris, les Rosbifs aussi.
    Nous serons encore avec nos Gamelin d’opérette à supputer, peser, envisager… mourir un peu plus devant tant de nullité. Il est brillant Le Maire paraît-il ? posez la question à la non énarque Angela sur ce qu’est un hectare, vous comprendrez pourquoi son pays est avec indécence chaque année champion du monde de Formule 1… à écoeurer tous ses concurrents du monde entier.
    Remercions Angela pour les quelques vaccins qu’elle a pu obtenir pour l’Europe, pendant que des anciens ministres de l’Agriculture ne savent même pas ce qu’est un champ de patates.
    Il faut arrêter avec ces politiques qui en vivent justement de cette politique, Larcher aurait des ambitions ? Voyez-vous Gégé courir derrière la victoire ? Rentier absolu de cette vie publique en état de mort cérébrale, goinfré depuis des décennies de mandats, repu d’élections, obèse de la République et de ses rentes.
    Il faudrait compter sur lui pour courir après des vaccins, relancer prestement l’économie, retrouver une agilité de conquérant, une leste attitude qui permet d’assurer un certain rapatriement économique alors qu’il a le c*l dans la graisse et la sauce qui lui dégouline sur la cravate ? Quelle plaisanterie, son petit feu, sa petite soupe comme aurait dit Mongénéral, sans compter un compteur EDF et un restaurant avec nos impôts : échange désespérément perdant pour le contribuable et la confiance. Un obèse de pensions pour nous sauver, il suffit de le croire, quand va-t-il enfin dégager ?
    On veut du frugal, de l’affûté, du cadrage-débord, la course sèche et rapide qui vous fait aplatir entre les barres.
    Angela a compris où était son intérêt et celui de ces concitoyens, les alliés elle va les chercher ailleurs, préférant les USA pour sa couverture que nos batouilles champions du blabla et de l’écriture, alors qu’on ne leur demande qu’une chose, combien de divisions sont-ils capables d’aligner, et en ordre de bataille ?
    « Défaite en rase campagne » a énoncé Gilles-William Goldnadel, il est sans doute mesuré, mais pour faire bon poids il a sorti un papier de sa poche et a égrené le classement mondial des champions du vaccin et de l’organisation, même avec des « tire-chiques » nous serions écrabouillés.
    Merci Angela, grâce à elle nos soignants seront au moins protégés.

  59. @ Wilfrid Druais
    « Il est flagrant que les femmes sont toujours plus folles de beaux et intelligents clodos que de crétins hideux pétés de thune et de pouvoir. »
    Vive l’humour, on en redemande.
    Cela me fait penser à un spectacle des Sea Girls que j’avais vu à Paris il y a quelques années. L’une de leurs chansons commençait ainsi : Je cherche un vieux, un moche mais un riche !
    Les Sea Girls débordantes d’humour c’est par ici :
    https://www.youtube.com/watch?v=nvUYBscEwaU

  60. @ Wilfrid Druais | 28 janvier 2021 à 23:59
    Horace McCoy, Raymond Chandler, James M.Cain, Jonathan Latimer ou William Burnett.
    « Le privé du roman noir n’est pas flic et n’a donc pas à se plier à la loi. Il est libre de ses actes et du choix de ses méthodes qui passent bien souvent les bornes de la légalité. La moralité n’est pas de mise: l’homme a des réactions musclées, le poing leste et la gâchette facile. Il aime les femmes, le jeu, les substances, licites ou non, avec un faible pour le whisky. »
    Alors ? C’est pour quand ?

  61. Michel Deluré

    @ Achille 28/01 20:59
    « Il n’y a pas beaucoup de vertueux en politique, ce qui n’empêche nullement la compétence et la détermination.»
    Ne mettons pas tous les politiques dans le même sac, ce serait trop caricatural, et précisons qu’il n’y a pas que dans ce domaine qu’évoluent des personnes peu vertueuses. Le milieu professionnel et parfois même familial en recèlent parfois de beaux exemples. Disons que la politique offre un environnement plus propice à la pratique de comportements prenant parfois leurs distances avec la vertu.
    Alors bien sûr que vertu et compétence ne sont pas interdépendantes, mais si l’on peut à la limite se satisfaire de la compétence sans la vertu alors qu’il paraît difficile de se contenter de la vertu sans la compétence, avouez qu’il semble toujours préférable de conjuguer les deux. La vertu n’apporte-t-elle point ce plus qui valorise la compétence et emporte l’adhésion ?
    Vous disiez dans l’un de vos précédents commentaires que BLM n’avait en fait pas renié ses convictions en se ralliant à EM. Mary Preud’homme (28/01 22:40) a apporté une preuve démontrant qu’il n’en était rien. Et pour ma part, j’ajouterai que s’il est une chose que BLM n’a pas reniée, ce sont bien en revanche ses ambitions.

  62. Claude Luçon

    @ Isabelle | 29 janvier 2021 à 08:36
    Courage !
    La France s’en remettra comme après 14/18 et 39/45, sans même compter l’Indochine et l’Algérie.
    Soixante-dix ans de paix devenaient intolérables !
    Les chauffards seuls ne faisaient pas assez de morts, il nous fallait mieux ! Ou pire ?
    Nous en étions réduits aux zadistes, aux Gilets jaunes, aux black blocs et aux fous d’Allah, les cégétistes n’étant pas à la hauteur, en souvenir de notre passé guerrier et pour construire de nouveaux monuments aux morts.
    Comme avant, confinés à la maison, pour s’occuper, il en résultera un baby-boom, ayant même éliminé les seniors et redressé les finances des caisses de retraite faute de retraités ! Il faut aussi voir le côté plaisant de la vie !
    Comme les Asiatiques semblent résistants au Covid-19, au lieu de Bruno Le Maire, Mélenchon, MLP, Zemmour et les autres comme président, pensez que nous avons Jean-Vincent Placé en réserve. Il est probable qu’il attend le prochain beaujolais nouveau pour annoncer sa candidature !

  63. @ Achille | 29 janvier 2021 à 10:33
    « En période de confinement et de couvre-feu, ce n’est pas vraiment le genre de littérature que je recommande car cela file un peu le bourdon. Je m’apprêtais à lire la Débâcle, mais je pense que je vais attendre un peu… »
    Arrêtez de déprimer et faites comme moi, j’ai ressorti les BD de mon enfance : Bibi Fricotin, Pim Pam Poum, Spirou, les Pieds nickelés, etc., autre niveau que votre croque-mort de Zola.

  64. @ Wilfrid Druais
    « Si l’argent poussait sur les arbres, les femmes se taperaient des singes ».
    C’est tout à fait l’image que je me fais de toutes ces meufs députés LREM qui défilent sur les plateaux télés, des quadras arrogantes sarcastiques méprisantes arrivistes opportunistes fayots lèche-Macron, une horreur ; inaudibles, insoutenables, elles caquètent comme des poules devant leur coq.
    Dans quel élevage trouve-t-on ces couvées, ont-elles été pondues ou vêlées ? Je plains les malheureux singes que nous décrit Wilfrid.

  65. Le Maire du Palais… des milles et une nuits, je le vois bien en djellaba babouches président dans la très bientôt et pas longtemps ripoublique islamique que sera notre Franchouïe, avec son talent de caméléon arriviste, il est en tête du casting.

  66. @ stephane | 29 janvier 2021 à 11:13
    Vous, vous devez être féru de Closer ou Voici, si vous voyez ce que je veux dire.

  67. Robert Marchenoir

    Puisqu’on parle de l’avenir de la droite, voici un manifeste très important qui vient d’être publié par Russ Vought, un ancien membre du cabinet de Donald Trump. Il annonce la création du Center for American Restoration, un think-tank doublé d’une association militante, dont le but sera de promouvoir le trumpisme sans Trump. En d’autres termes, un libéral-conservatisme dans l’intérêt du plus grand nombre.
    Avec un peu de chance, ce think-tank fera l’économie des aspects détestables de la personnalité de Trump.
    Marion Maréchal, et les autres, feraient bien d’en prendre de la graine. Nous aurions bien besoin, de ce côté-ci de l’Atlantique, de la clarté intellectuelle et morale qui se dégage de ce texte.

  68. @ sylvain | 29 janvier 2021 à 16:45
    Je me suis acheté le dernier Lucky Luke et j’attends avec impatience le prochain Astérix !
    ——————————————————-
    @ Michel Deluré | 29 janvier 2021 à 16:26
    « …j’ajouterai que s’il est une chose que BLM n’a pas reniée, ce sont bien en revanche ses ambitions. »
    Quand on a les moyens de ses ambitions, c’est bien la moindre des choses de les satisfaire.

  69. @ Ellen | 29 janvier 2021 à 19:28
    « Vous, vous devez être féru de Closer ou Voici, si vous voyez ce que je veux dire ».
    J’ai tout ce qu’il faut sur ce blog. Et quand je reçois, je donne.

  70. @ Robert Marchenoir | 29 janvier 2021 à 19:32
    Merci de nous avoir transmis ce manifeste. Ils n’ont pas perdu de temps. Bravo !

  71. @ Achille 29 janvier 2021 à 11:31
    Ni naïf, ni indulgent, ni niais… Vous êtes hérétique ! Vous niez que Jupiter soit « en même temps » de gauche et de droite ! Voilà cinq ans qu’il rabâche ce cantique et vous, sans la moindre retenue, sans crier gare, vous le classez à droite ! Tout ça pour soutenir que quelques convertis arrivistes en mal de maroquins n’ont pas trahi leur parti en se prosternant devant lui et en acceptant de le servir.
    Macron a-t-il mis fin à l’assistanat social ? Non.
    Macron a-t-il pris des mesures radicales contre l’immigration clandestine ? Non.
    Macron a-t-il mis fin aux grèves politiques de la CGT ? Non.
    Macron a-t-il reconquis les territoires perdus de la République ? Non.
    Macron a-t-il envisagé de réduire l’immigration massive via un droit d’asile détourné ? Non.
    Macron a-t-il reconquis notre pleine souveraineté nationale ? Non.
    Macron s’est-il prononcé pour la primauté de nos lois sur les directives de Bruxelles ? Non.
    Macron a-t-il pris les mesures nécessaires pour faire cesser les violences contre les forces de l’ordre ? Non.
    Macron s’est-il montré un président « régalien » ? Non.
    Macron a-t-il fermé toutes les mosquées salafistes et expulsé tous les imams anti-français ? Non.
    Etc. Etc. Dernière question: Macron penche-t-il vraiment à droite ?

  72. Mary Preud'homme

    @ Claude Luçon | 29 janvier 2021 à 16:27
    Soixante-dix ans de paix dites-vous, c’est parler à votre aise et hors du monde.
    En faisant bien vite l’impasse sur les guerres d’Indochine (1946-1954) et d’Algérie (1954-1962). En tout 16 ans de conflits ayant fait plusieurs centaines de milliers de morts et de blessés, sans compter les séquelles psychologiques chez les anciens combattants, militaires de carrière ou appelés, l’exode massif des pieds-noirs vers la métropole et les camps de réfugiés harkis en 1962 où les gens s’entassaient dans des conditions inhumaines.
    Personnellement née en 1943, mes vingt premières années ont été imprégnées de trois guerres par le biais de proches qui y étaient engagés et dont certains ne sont pas revenus ou ont été blessés. Et comme si cela ne suffisait pas, j’ai aussi vécu de 1964 à 1970 celle du Vietnam (par mari interposé lui aussi revenu amoindri et souffrant d’un grave syndrome post-traumatique dont il ne s’est jamais remis).

  73. @ Serge HIREL | 30 janvier 2021 à 01:01
    « Macron a-t-il… »
    Le problème dans votre anaphore de « Macron a-t-il… » c’est que l’on n’arrive plus trop à distinguer ce qui fait partie du programme de LR et de celui du RN.
    Les chiraquiens ne se retrouvent absolument pas dans les mesures que vous évoquez et François Fillon ayant été obligé de quitter la scène politique dans les conditions que l’on sait, il n’y a eu personne pour prendre le flambeau de la droite « traditionnelle ». Même pas Alain Juppé qui a jeté l’éponge.
    Reste donc à trouver une personnalité suffisamment charismatique pour constituer une réunion des droites, un peu comme François Mitterrand avait réussi la réunion des gauches avec son programme commun dans les années 70, pour finalement l’emporter en 1981… et marginaliser les autres partis de gauche qui s’étaient ralliés à lui. Mais ça c’est une autre histoire. 🙂

  74. Rappelons-nous que le maire du Palais, Pépin le Bref, fit tonsurer et enfermer dans un couvent le dernier roi Mérovingien, Childéric III…

  75. @ Christian PICQUART
    « Oui, tout est loin d’être parfait chez ceux qui nous gouvernent ; je pense que l’on aurait certainement pu faire un peu mieux, malgré les manques de connaissance et de certitudes ; mais ce dont je suis certain, c’est que beaucoup auraient fait bien pire. »
    Je ne crois pas vous avoir déjà lu sur ce blog. Votre commentaire est bienvenu et frappé au coin du bon sens et de l’humilité. Ce qui n’est pas si fréquent ici !
    ———————————————————–
    @ Wil
    « Si l’argent poussait sur les arbres, les femmes se taperaient des singes ».
    Ouais ! Ne soyez pas si sexiste ! Je connais pas mal d’hommes qui en feraient autant…
    ————————————————————
    @ Serge HIREL
    « Quand une personnalité quitte son parti pour rejoindre une formation concurrente, qui plus si celle-ci est porteuse d’autres convictions politiques, c’est plus qu’une désertion, c’est une trahison. »
    Là, c’est vous le naïf. Ces « arrangements » existent depuis que le monde est monde ! Les renversements d’alliance ont toujours fonctionné, y compris entre les nations.
    ————————————————————-
    @ Ellen (@ stephane)
    « C’est mieux d’en avoir plus dans la tête que dans le pantalon, vous ne trouvez pas ? »
    Là, je n’ai pas d’avis éclairé…
    Pourtant, selon certaines femmes, ce n’est pas la quantité qui compte (pour le pantalon). Pour la tête, en revanche…

  76. Trahison suppose confiance au préalable.
    Qui a confiance en Le Maire, Darmanin, Bertrand…?
    Donc politique simplement.
    Et en qui Macron a-t-il confiance ?
    Eh bien oui, personne.

  77. Mary Preud'homme

    @ Achille | 30 janvier 2021 à 09:07
    Loin de moi l’idée de vous blâmer d’être fidèle à l’homme que vous avez contribué à élire comme président (par défaut). En notant cependant que son élection ne fut possible que suite au hold-up électoral d’une majorité des voix de droite, consécutive à la mise en examen éclair de François Fillon, déchu et déshonoré, en raison de forces occultes accusatrices pour des broutilles remontant à 20 ans, alors qu’il était jusqu’alors largement pressenti pour gagner.
    Mais, fidélité mise à part, dont je vous accorde quitus, faut quand même pas pousser en qualifiant votre élu technocrate et opportuniste de personnalité charismatique, d’autant plus quand on voit avec quel score minable et quelles magouilles il l’avait remporté et à quel niveau d’impopularité il a dégringolé depuis.

  78. @ Mary Preud’homme | 30 janvier 2021 à 22:38
    «…fidélité mise à part, dont je vous accorde quitus, faut quand même pas pousser en qualifiant votre élu technocrate et opportuniste de personnalité charismatique, d’autant plus quand on voit avec quel score minable et quelles magouilles il l’avait remporté et à quel niveau d’impopularité il a dégringolé depuis. »
    Vous semblez avoir oublié que j’ai voté Fillon au premier tour de l’élection présidentielle de 2017, ceci malgré la cabale qui a été organisée contre lui.
    En fait ce n’est que sur le tard que je me suis mis à soutenir Macron, ceci face à la médiocrité des principaux leaders de l’opposition, de droite comme de gauche et ne parlons même pas des partis extrêmes (RN et LFI).
    Quant à la popularité du président en exercice, elle ne s’est jamais aussi bien portée. Elle est même bien supérieure à celle de ses prédécesseurs après plus de trois ans et demi de mandat.
    Pas de souci à se faire pour lui donc…

  79. @ Achille
    « Quant à la popularité du président en exercice, elle ne s’est jamais aussi bien portée. Elle est même bien supérieure à celle de ses prédécesseurs après plus de trois ans et demi de mandat. »
    C’est vrai que c’est assez surprenant. En surveillant la chronologie de sa cote de popularité selon l’IFOP, c’est même comme s’il avait bénéficié de la pandémie en terme de popularité.
    « Pas de souci à se faire pour lui donc… »
    Quand on voit les intentions de vote, Marine fait quand même un score suffisant pour le coiffer sur le poteau. Et cette fois, il n’aura plus l’avantage de la fameuse marche qui lui a permis de prendre le pouls des demandes des Français. Cela va donc demander de l’ingéniosité pour trouver les propositions forces qui permettraient d’écraser Marine.
    Mais sur la sécurité, il a un boulevard à exploiter: il peut grignoter à peu près autant qu’il le souhaite sur ce thème sur la droite jusqu’en 2022. Et plus la gauche arrive à monter une candidature unifiée, plus il peut se permettre de grignoter la droite sur la sécurité car si Marine arrive 3ème, il gagne haut la main face à la gauche.

  80. @ Mary Preud’homme
    @ Achille
    C’est surprenant, en lisant rapidement votre échange, j’ai cru que vous parliez de Sarkozy sans en citer le nom.
    À regret je rejoins Achille en rajoutant que depuis 1981 Chirac n’avait jamais dépassé 20 % au premier tour (moins que Fillon) pour ne pas faire grand-chose avec ses Premiers ministres.
    Je reste nostalgique de la campagne LR de Fillon même si je trouvais que son programme manquait de lucidité.
    J adhérais davantage à celui de Macron (hors suppression ISF et taxe habitation) mais ce président a trop parlé et pris des ministres recyclés.
    Toutefois qui aurait fait mieux que Macron pendant cette pandémie ?
    Le souci est ses mensonges sur les masques et une trop grande centralisation.
    Macron sera reélu et Marine Le Pen humiliée au débat.
    Si Macron débarrasse la France de la racaille, y compris Benalla, il y aura une forte adhésion.
    Que devient Christian Jacob ?

  81. @ F68.10 | 31 janvier 2021 à 01:29
    « Quand on voit les intentions de vote, Marine fait quand même un score suffisant pour le coiffer sur le poteau. »
    La prochaine élection présidentielle se jouera sur deux fronts : les TSM1 (Tout sauf Macron) et les TSM2 (Tout sauf Marine).
    On attend toujours les futurs candidats du PS et de LR, mais je ne vois pas qui pourra jouer les trublions dans ce duel qui s’annonce comme la revanche de l’élection de 2017.
    Peut-être Xavier Bertrand, mais vu qu’il a quitté LR, les consignes aux militants du parti seront de ne pas voter pour lui. Ceci étant les adhérents feront en leur âme et conscience.
    Il est clair qu’au second tour les électeurs de LFI et les militants de la droite dure de LR (Ciotti et Cie) voteront pour MLP.
    Les aigris du PS (Hamon et autres frondeurs) voteront blanc ou s’abstiendront. Mais il n’est pas impossible que certains par dépit votent MLP.
    Donc le score risque d’être serré, c’est vrai.
    Ceci étant, nous sommes à quinze mois des élections présidentielles et d’ici là tout peut arriver dans ce climat délétère. La victoire ou pas sur la Covid-19 sera le juge de paix car je doute que le virus s’éteigne comme par miracle d’ici la fin de l’année, avec ou sans vaccin à ARN messager (américain) ou classique (chinois).
    Reste à savoir si les Français auront la possibilité de choisir le type de vaccin qui leur convient le mieux. En situation d’urgence et même de pénurie, on prend celui qui est disponible.

  82. @ Mary Preud’homme
    « François Fillon, déchu et déshonoré, en raison de forces occultes accusatrices pour des broutilles remontant à 20 ans »
    Broutilles, broutilles, vous êtes bien magnanime avec l’argent public qui est aussi le vôtre.
    Les costards, on s’en cogne, c’est un cadeau privé, chacun fait ce qu’il veut de son argent.
    Mais l’emploi fictif, même si les sommes n’ont évidemment pas plombé le budget de la France, c’est minable, mesquin, pitoyable. Il fallait bien entretenir le château…
    LR est aujourd’hui en capilotade, merci Fillon !
    Macron a pu faire son marché chez LR, merci Fillon !

  83. L’anagramme du nom est parfois révélatrice de la personnalité.
    BRUNO LE MAIRE……AIRBORNE MULE.
    Tiens, j’ignorais qu’il était parachutiste.

  84. @ Achille
    Votre analyse me semble essentiellement juste.
    « La prochaine élection présidentielle se jouera sur deux fronts : les TSM1 (Tout sauf Macron) et les TSM2 (Tout sauf Marine). »
    Cet exercice, que je qualifie de Ragnarök quinquénal, m’insupporte au plus haut point. Il se résume à une épreuve de surf sur les sentiments de la population, et est intrinsèquement instable. Il donne l’illusion d’un combat de titan, quand, au fond, ce n’est qu’un phénomène d’hystéresis jouant sur des grand nombres reflétant des sentiments plus que des idées.
    C’est pour cela que je préfère mille fois la composante représentative de la démocratie helvétique. Un millefeuille relativement léger de démocratie représentative locale qui s’agrège en haut avec un conseil fédéral de sept individus qui sont contraints à l’élaboration d’un consensus par les représentants au niveau inférieur.
    Cela favorise le débat d’idées, certes un peu mielleux, mais cela nous évite les travers de la politique spectacle. Si Marine avait été représentée au parlement, avec, disons, 20 % de députés, elle pèserait dans le débat, mais elle ne pourrait pas jouer à la discriminée perpétuelle. Elle aurait 80 % des députés contre elle, et si elle sortait une bonne idée ou deux que les autres députés ne pourraient pas contrer, 1. cela nous serait bénéfique 2. elle pourrait arrêter de nous jouer un cosplay perpétuel de Divergente.
    Normalement, la démocratie devrait servir à cela: s’opposer fermement aux travers autoritaires du RN tout en incluant ses idées dans le débat public. Ce qui les rendrait mécaniquement moins autoritaires et plus libérales.
    Ce n’est malheureusement pas la mentalité française: on croit que le combat contre la droite dure ou très dure doit être un combat quasi physique. Alors qu’il devrait être un combat d’idées ne rechignant certes pas à opposer l’intolérance (rhétorique ou physique) à l’intolérance (rhétorique ou physique) quand il le faut et non pas quand il ne le faut pas…
    La situation actuelle ne me paraît pas très raisonnable.

  85. Mary Preud'homme

    @ Alpi
    Définition de l’emploi fictif :
    « Il désigne le fait de bénéficier d’un emploi (contrat de travail, de collaboration, contrat de prestation de services…), d’en toucher la rétribution afférente (salaires, honoraires…) sans pour autant effectuer les tâches que justifierait ce travail. »
    Eh bien moi il me semble que cette accusation fut instrumentalisée de bout en bout dès lors que Penelope Fillon a bel et bien effectué des tâches incombant à une collaboratrice parlementaire (dépouillement et réponse à un abondant courrier, tenue d’agenda, revue de presse, relecture et correction de discours, interventions diverses etc.).
    Sinon je voudrais que l’on m’explique comment une seule personne (l’assistante préposée à l’AN) aurait pu suffire à faire tout le travail d’un parlementaire de l’importance de Fillon, à la fois à l’Assemblée et dans sa circonscription.
    D’expérience, ayant été moi-même quelques années la proche collaboratrice d’un député qui avait plusieurs casquettes, je peux vous dire que c’est impossible.
    Au final il s’agit donc d’un mauvais procès et tout ce que l’on aurait pu reprocher à la rigueur à François Fillon, c’est d’avoir surpayé sa femme par rapport au tarif pratiqué à l’époque pour ce genre d’emploi.

  86. @ Mary Preud’homme
    On ne peut hélas pas revenir en arrière. Toutefois c’est Penelope elle-même qui reconnaissait les faits. Le 11 mai 2017, un certain Régis ANTOINE, disparu de ce blog depuis, avait écrit: « …j’avais vu l’émission Envoyé spécial, avec des extraits de l’interview de Penelope Fillon en 2007 (la totalité de l’interview n’a été disponible, pendant un temps réduit, que sur Internet). Il est certain que les propos de Penelope « Je n’ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre », ont eu un effet dévastateur pour la campagne de François Fillon. Pour autant, la qualité du travail journalistique fourni à cette occasion ne peut guère être mise en cause, puisqu’il s’agissait de la restitution fidèle des propos tenus. »
    Fillon en salariant sa femme, a fait ce que d’autres ont fait, mais Fillon lui n’a jamais changé de femme et Fillon risquait d’être président. Son erreur fut toutefois d’être trop à droite. Pour gagner il faut mettre le clignotant à gauche puis tourner à droite.Fillon s’est isolé, il n’a pas su faire.
    Qui a organisé sa défaite au premier tour ? On ne peut l’affirmer avec certitude. Mais il a été battu.
    Au regard de l’honnêteté d’un Richard Ferrand, cette subvention familiale pèse bien peu. Ferrand, lui, est libre. Il a sa rente de loyer des Mutuelles de Bretagne ; la manière dont il l’a obtenue est-elle plus honnête que le salaire d’assistante parlementaire, réelle ou supposée, de Penelope ? J’en doute.

  87. @ Alpi 30 janvier 2021 à 12:22
    Ce n’est pas parce que ces « arrangements » existent depuis que le monde est monde qu’ils ne sont pas autant de trahisons lorsqu’il s’agit d’individus isolés. Vous confondez alliances entre groupes politiques ou nations qui font et défont les coalitions et fuites plus ou moins spectaculaires de tel ou tel chez l’adversaire pour cause d’arrivisme. Il n’y a aucune naïveté à énoncer cette vérité et à dénoncer cette pratique détestable.
    ——————–
    @ Achille 30 janvier 2021 à 09:07
    « (…) l’on n’arrive plus trop à distinguer ce qui fait partie du programme de LR et de celui du RN. »
    Cette chanson ressemble beaucoup à la rengaine de la gauche depuis 1981 : tout faire pour qu’aucune alliance, aucun rapprochement ne soient possibles entre la droite dite « républicaine » et la droite « dure », que les « gauchos » appellent « extrême droite ». Le hold-up de Macron a changé la donne et ringardisé cette manœuvre. Tout indique désormais que l’électorat de droite se divisera à moyen terme entre, d’un côté, droite « dure » et droite « traditionnelle » et, de l’autre, droite « molle » plus ou moins alliée au marais macroniste, s’il parvient à sauter l’obstacle de 2022.
    Quelques réticences demeurent : Sarkozy, qui a bâti sa carrière contre le FN, les ex-chiraquiens de LR qui, pour l’instant, tiennent encore la direction du parti – beaucoup moins les militants – et, surtout, Marine, qui reste un épouvantail. Mais tout ce beau monde n’a plus l’avenir devant lui… Quant à la « personnalité charismatique » dont vous semblez vous gausser de l’inexistence, elle est blonde, jeune, souriante, se prénomme Marion et mettrait à son programme tous les dossiers que j’ai cités et que Macron néglige par idéologie.
    ————————–
    @ Achille 31 janvier 2021 à 00 06
    « Quant à la popularité du président en exercice, elle ne s’est jamais aussi bien portée. Elle est même bien supérieure à celle de ses prédécesseurs après plus de trois ans et demi de mandat. »
    Certes. Mais, malgré sa gestion erratique de la pandémie et surtout de ses conséquences sociales et économiques, il bénéficie du syndrome « guide » qui frappe les Français – et d’autres peuples – lors des crises graves. Cf le bond de 10 points de Hollande après les attentats de décembre 2015…
    Mieux vaut donc comparer de qui est comparable. Par exemple la cote de Macron aujourd’hui (40 %) et celle d’Angela Merkel (74 %). 21 points de plus qu’en mars 2020…
    Ce sondage de l’IFOP fait apparaître aussi l’aspect clivant de Jupiter : 58 % des sondés sont « mécontents » et donc plus que 2 % sont « sans opinion », ce qui est rare dans ces cotes d’amour de dirigeants politiques. Rare et inquiétant à la veille d’une campagne électorale majeure. Au Portugal, dimanche dernier, le président libéral Marcelo Rebelo de Sousa a été réélu au premier tour avec 60 % des voix. Un score qu’il doit à sa bonne entente avec le Premier ministre socialiste… Croyez-vous que Macron comprend le mot « consensus » ?
    ———————
    @ F68.10 31 janvier 2021 à 01:29
    « Mais sur la sécurité, il [Macron] a un boulevard à exploiter : il peut grignoter à peu près autant qu’il le souhaite sur ce thème sur la droite jusqu’en 2022. »
    Encore faut-il qu’il se montre un peu plus régalien qu’il ne l’a été depuis son élection, qu’il évite les entretiens type celui accordé à Brut, qu’il s’abstienne de dégainer trop vite ses soutiens aux mères dont les ados se baladent avec un tournevis dans la poche et se montre plus à l’écoute des centaines de membres de forces de l’ordre blessés par des voyous chaque année… Les coups de menton ne suffiront pas.
    ————————-
    @ stephane 31 janvier à 09:39
    « Toutefois qui aurait fait mieux que Macron pendant cette pandémie ?
    Le souci est ses mensonges sur les masques et une trop grande centralisation. »
    Réponse à votre question : tout dirigeant politique qui n’aurait pas menti sur les masques et se serait abstenu d’une trop grande centralisation. Tout dirigeant politique aussi qui aurait respecté les parlementaires, n’aurait pas infantilisé les Français et aurait évité de fanfaronner sur ses résultats quand ils figuraient en bas des classements internationaux… J’en vois quelques-uns capables de telles prouesses.
    ———————————-
    @ Achille 31 janvier 2021 à 10:31
    « La prochaine élection présidentielle se jouera (…) »
    Les boules de cristal sont de sortie…
    « La victoire ou pas sur la Covid-19 sera le juge de paix »
    Malgré la pagaille des vaccinations qui retardera la fin de la pandémie, il y a tout lieu de penser qu’au printemps 2022, la hantise des Français sera moins le virus que la crise économique et sociale majeure qui sévira alors. L’électeur aura beaucoup plus le nez sur la courbe du chômage que sur celle du nombre d’hospitalisations… Les premiers chiffres économiques n’augurent rien de bon : recul du PIB en 2020 : en Allemagne : 5 % ; aux Etats-Unis : 3,8 % ; en France : 8,9 %…
    ——————————————-
    @ F68.10 31 janvier 2021 à 15:02
    Hélas, la France ne sera jamais la Suisse. La centralisation est dans ses gènes depuis la Royauté et aucune réforme n’est parvenue à réellement réduire les prérogatives du pouvoir central, bien que nous comptions plus de 500 000 élus locaux.
    Bien sûr qu’il vaudrait mieux que le premier parti politique français dans les sondages et en nombre d’électeurs soit présent à l’Assemblée, mais rétablir un scrutin proportionnel lui offrant sa juste part risque de faire retomber le pouvoir dans les travers de la IVe République, minée par les alliances nouées et dénouées entre les partis. Le consensus helvétique est une stratégie politique inadaptable en France où les clivages idéologiques restent la norme. L’expérience du « en même temps » de Macron en est la preuve : le « en même temps » est devenu peu à peu « un coup à droite, un coup à gauche »… et on commence à lui reprocher de n’être ni de droite, ni de gauche.

  88. Mary Preud'homme

    @ stephane
    Toujours les mêmes salades, c’est usant de devoir toujours se répéter…
    Penelope Fillon est une femme réservée qui est toujours restée en retrait selon ses propres déclarations, affirmant qu’elle n’interférait pas dans la communication des affaires de son mari, qu’elle avait horreur de se mettre en avant, ce qui ne veut pas dire qu’elle ne travaillait pas (dans l’ombre) etc.
    Quant à l’interview au Sunday Telegraph, elle a été manifestement instrumentalisée et isolée de son contexte, selon les propres dires de Kim Willsher qui avait conduit l’entretien en 2007 :
    Déclaration de celle-ci en réponse aux médias français lors du Penelopegate (traduction) :
    « J’ai répondu que je ne pouvais pas me rappeler lui avoir demandé si elle travaillait ou non pour son mari… Et que non, je ne pouvais pas non plus me rappeler si elle l’avait mentionné, car c’était il y a dix ans et que ce n’était pas l’objet de l’article que j’écrivais à l’époque.”
    Etc. etc.
    Mais si vous voulez continuer à croire que Penelope Fillon est une grosse feignasse, son mari un épouvantable escroc et mafieux et les magistrats qui l’ont emballé et condamné au déshonneur en moins de 48 heures des justiciers d’une parfaite droiture, impartiaux sans peur et sans reproche, libre à vous.
    La messe est dite !

  89. @ Mary Preud’homme
    Et si vous commenciez par relire mon propos ?
    À titre personnel j’indiquais que Fillon avait fait une campagne trop à droite. Les primaires se gagnent à droite mais l’élection à gauche. Fillon qui avait ratissé large à droite aurait dû aller vers la gauche et entuber les électeurs comme chaque fois depuis Mitterrand.
    De plus, si vous relisez, vous constaterez mais je vais le réécrire plus clairement : Fillon a été lâchement abandonné et s’il a employé sa femme (quand d’autres emploient leur maîtresse), il n’en a pas changé quand d’autres sont à leur troisième.
    De surcroît, s’il y a un escroc pour moi, un malhonnête, c’est Richard Ferrand.
    Deux poids deux mesures.

  90. Mary Preud'homme

    @ stephane 31 janvier 22:37
    Vous aviez bien écrit :
    « Toutefois c’est Penelope elle-même qui reconnaissait les faits. »
    Elle reconnaissait les faits, à savoir d’avoir « exercé » un emploi fictif ? Voilà ce qui ressortait de vos propos et qui relève de l’élucubration pure et simple. Ou alors de quels faits s’agissait-il sachant qu’à la fin de votre post du 31 janvier à 17:51, vous repreniez votre antienne, sinon accusatoire du moins fortement tendancieuse, « assistante parlementaire réelle ou supposée ».

  91. @ Serge HIREL
    « Encore faut-il qu’il se montre un peu plus régalien… »
    Je ne sais toujours pas ce que veut réellement dire « régalien ». Je comprends bien l’attitude de Hans-Adam II du Liechtenstein quand il dit que l’État doit fonctionner comme une société de services dont les bénéficiaires sont les résidents sur son territoire, et ne doit fournir que les services que le privé ne peut pas fournir plus efficacement. Mais le « régalien » à la française, ch’chai toujours pas ch’que’chait.
    « …qu’il évite les entretiens type celui accordé à Brut… »
    Moi, au contraire, je trouve que c’est très bien qu’il ait accordé un entretien de ce style à Brut. De toute manière la stratégie de com’, c’est à lui de voir. Au final, la preuve est dans le pudding. Il a aussi donné un entretien au New York Times, au Guardian et à la Repubblica. Plus classique. Non, je trouve qu’il innove et diversifie sur le plan de la communication politique, et je ne vois pas pourquoi je le critiquerais sur ce point.
    « …qu’il s’abstienne de dégainer trop vite ses soutiens aux mères dont les ados se baladent avec un tournevis dans la poche et se montre plus à l’écoute des centaines de membres de forces de l’ordre blessés par des voyous chaque année… Les coups de menton ne suffiront pas. »
    Je ne suis pas certain que les Français attendent un soutien sans faille aux forces de l’ordre. Ils attendent surtout un tournant en matière de sécurité et de complaisance. Ça, oui. Mais pas nécessairement un blanc-seing donné à la police. Faut pas tout confondre.
    « La centralisation est dans ses gènes depuis la Royauté et aucune réforme n’est parvenue à réellement réduire les prérogatives du pouvoir central, bien que nous comptions plus de 500 000 élus locaux. »
    Cela nécessite une stratégie de sortie de la centralisation. Ce n’est pas impossible. Il n’y a aucun fatalisme à avoir. La question est celle de savoir quand les craquements vont se faire de plus en plus visibles. Avec Internet, la centralisation fait quand même beaucoup moins sens qu’à l’époque où Napoléon donnait des ordres depuis Paris.
    « …mais rétablir un scrutin proportionnel lui offrant sa juste part risque de faire retomber le pouvoir dans les travers de la IVe République, minée par les alliances nouées et dénouées entre les partis. »
    J’appelle quand même cela jouer sur les peurs pour que rien ne bouge. Une stratégie de proportionalisation et de décentralisation, cela se planifie et se met en place progressivement. Le principal blocage, c’est la mentalité des Français qui ne veulent pas lâcher leur monarchie élective. Gauche et droite confondues.
    « Le consensus helvétique est une stratégie politique inadaptable en France où les clivages idéologiques restent la norme. »
    Et les Français en crèveront. C’est là la sélection naturelle. Reporters sans fontières classe en 2020 la France en 34e position (score de 22.92) pour la liberté d’expression. Entre l’Afrique du Sud (31e avec 22.41) et le Botswana (39e avec 23.56). J’dis ça, j’dis rien. Enfin, si, je le dis: ces clivages vont vous sauter à la figure.
    Et tant mieux que ce soit Macron qui les fasse sauter plutôt que le premier illuminé venu, qu’il s’agisse de Mélenchon ou Marine, ou encore les identitaires et indigénistes qu’on entend de plus en plus dans la rue et sur Internet. Gouverner au centre et centre droit et faire taire les illuminés me semble bien être la priorité à l’heure actuelle.
    « L’expérience du « en même temps » de Macron en est la preuve : le « en même temps » est devenu peu à peu « un coup à droite, un coup à gauche »… et on commence à lui reprocher de n’être ni de droite, ni de gauche. »
    Sûrement pas moi. Je hais tout ceux qui me font ce chantage entre être de droite et être de gauche. Et encore plus ceux qui me font passer pour un rouge-brun parce que je ne considère pas ce clivage comme une vérité révélée fondatrice de la République et de ses valeurs. Qu’ils aillent rôtir en enfer.

  92. @ Mary Preud’homme
    Ben oui. Penelope elle-même reconnaissait à la question d’une journaliste ne jamais avoir été assistante de son mari.
    Quant à dire qu’elle a « exercé » un emploi fictif, ça me semble bien difficile ! C’en est presque de la poésie.
    Les autres magouilleurs n’étaient pas candidats et vainqueurs magistraux d’une primaire.
    Fillon n’en serait jamais arrivé là sans Penelope. D’aucuns ont voulu l’abattre et y sont parvenus, avec l’aide de Fillon lui-même.
    Et aujourd’hui, on a Bruno Le Maire et le pire c’est que si Fillon avait été élu, on l’aurait aussi.

  93. @ stephane | 01 février 2021 à 02:29
    « Et aujourd’hui, on a Bruno Le Maire et le pire c’est que si Fillon avait été élu, on l’aurait aussi. »
    Sans aucun doute. Et je pense même qu’il l’aurait pris comme Premier ministre. Alors finalement Macron ce n’est pas si mal ! 🙂

  94. @ Achille
    C’est vrai.
    Pour faire la synthèse, Fillon aurait pu prendre Le Maire comme Premier ministre.
    Là on a découvert Édouard Philippe et Jean Castex.
    Personnellement je trouve que ce sont de bons choix.
    Le pupitre de Castex est souvent trop bas et cela l’oblige à pencher la tête un peu trop, ce qui fait que ça ne passe pas chez certains, mais j’aime bien son style et en dépit du fait qu’il est venu de LR, je trouve bien que Macron utilise ses compétences.
    Par contre Le Maire…

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *