Bruno Retailleau (BR) a tout dit dans un remarquable entretien qu’il a donné à Valeurs actuelles (VA).
Outre sa volonté de demeurer au gouvernement tant qu’il s’estimera utile aux Français et en protection de la menace de LFI, il a développé une double argumentation, s’appuyant à la fois sur sa fonction ministérielle et sur sa présidence des Républicains.
La première argumentation porte sur l’obligation, pour une droite authentique, de se débarrasser de l’influence pernicieuse d’une idéologie de gauche qui l’a gangrenée dans beaucoup de domaines, notamment judiciaire et culturel. Rien de ce que la gauche a de valable ne lui appartient en propre, une droite intelligente a le devoir de le récupérer, comme Nicolas Sarkozy l’avait d’ailleurs proposé en 2007. Je ne doute pas que BR a pour objectif principal de redonner à la droite dont il a pris la tête, fierté, audace, sincérité et moralité. J’insiste sur ce dernier point qui est l’angle mort de la politique française, tous partis, responsables, opposants, ministres confondus. La droite, comme le souligne BR, ne doit pas se contenter d’être un peu mieux ou un peu moins mal que la gauche, elle se doit d’être tout autre chose, indépendante et inventive.
La seconde argumentation, qui a énoncé une évidence – le macronisme disparaîtra avec la fin politique d’Emmanuel Macron – a pourtant suscité une controverse et des réactions très vives de Renaissance. On comprend mal celles-ci. Dans une situation catastrophique dont l’initiateur, il ne faut jamais l’oublier, a été Emmanuel Macron, il était inévitable que la pratique gouvernementale ne ressemblât pas aux périodes ordinaires et fût secouée par des antagonismes qui n’excluent pas pour l’instant un accord de base sur l’essentiel souhaité par le Premier ministre.
Je serais prêt à admettre que le macronisme, si on peut conceptuellement le définir, a d’abord, et surtout, été un dépassement affiché de la droite et de la gauche afin d’opérer une prise du pouvoir grâce à un électorat séduit par cette espérance, mais vite désabusé. Par la suite, la politique d’Emmanuel Macron a mélangé dans le désordre, avec des contradictions, des voltes voire des aberrations, des mesures plutôt libérales, une vision internationale se voulant gaulliste, beaucoup de repentance, longtemps un fiasco régalien, une manière narcissique, trop sûre de son fait, d’exercer le pouvoir, avec une indifférence totale à l’égard des critiques même les plus républicaines qui soient.
Si macronisme il y a eu, il a été tué par lui-même et depuis 2017, la seule preuve du macronisme est Emmanuel Macron lui-même, qui a tout fait par d’incessantes variations pour nous contraindre à ne considérer que lui comme point fixe. Celui-ci disparu, il n’y aura plus rien. Ce qui démontre la pertinence du point de vue de BR, au demeurant déjà proféré sur un mode atténué par la porte-parole Sophie Primas.
BR affirme qu’il « ne croit pas au en même temps » et que « le macronisme alimente l’impuissance ». Il n’est plus personne, au regard des résultats nationaux ou internationaux, qui ne fustige pas cette prétendue simultanéité qui a rendu notre politique à la fois inefficace et illisible. L’action impose des choix, des arbitrages, des exclusions quand le « en même temps » conduit à la stérilité. Sa seule utilité est dans le débat intellectuel, personnel, où chacun, pour s’enrichir de plénitude, a le devoir de peser le pour et le contre, les idées et leur contradiction, son opinion et ce qui pourrait la nier.
La démonstration de la faillite du « en même temps » est facile à opérer. Par exemple quand on voit le sondage écrasant (la gauche à peine moins sévère que la droite) sur le fiasco régalien du président de la République. Le régalien, longtemps un domaine trop vulgaire, trop populaire pour lui. Puis il a tenté d’en apprendre la langue mais cela a toujours été une langue étrangère. Grâce à François Bayrou, pour la première fois de notre histoire, nous avons un couple régalien exceptionnel, exactement sur la même longueur d’onde. Il masque la faiblesse présidentielle.
BR a toute légitimité pour s’exprimer sur l’ensemble des sujets et ce n’est pas, de son chef et enfin, la première mesure de rétorsion véritable à l’encontre des autorités algériennes qui va diminuer son crédit. Quatre-vingts dignitaires algériens privés des facilités diplomatiques dues à l’accord de 1968 ! La diplomatie à la Jean-Noël Barrot a vécu !
La seule question qui vaille est non pas de savoir si BR restera au gouvernement – cela dépend de paramètres qui ne relèvent pas que de lui – mais si jusqu’en 2027 la droite dont il est aujourd’hui l’incarnation éclatante saura faire bloc pour gagner.
Avec un adieu sans trop de regret au macronisme !
Bon, Philippe Bilger est désormais rentré complètement en campagne. On a droit à un décalque du propos du candidat Bruno Retailleau. Car le Vendéen qui est « en même temps » ministre de l’Intérieur et président des LR est en fait avant tout candidat à la succession d’Emmanuel Macron. En tant que ministre, qui plus est d’une fonction régalienne, il n’a pas vocation à s’exprimer sur tous les domaines, il est tenu à une certaine réserve. S’il veut critiquer le gouvernement, qu’il en sorte.
« Quand on est ministre on ferme sa gueule ou on démissionne. » J-P. Chevènement.
Bruno Retailleau est appelé à démissionner du gouvernement comme l’avait fait Emmanuel Macron à l’égard de celui de François Hollande et Nicolas Sarkozy à l’égard de celui de Jacques Chirac, c’est une question de temps. Cela ne signifie pas pour autant que LR censurera François Bayrou. Ils n’ont aucun intérêt à apparaître comme les initiateurs du chaos, rôle dévolu au RN et à LFI.
Bruno et Philippe pensent que le macronisme va disparaître avec Macron parce que cela les arrange. Mais le problème c’est que Macron ne va pas disparaître, il est bien trop jeune et bien trop ambitieux pour s’effacer. Comme Giscard, Hollande ou…Trump, il n’aura qu’une idée : revenir.
En attendant, on souhaite bien du plaisir au futur ex-ministre de l’Intérieur qui devra se garder de Laurent Wauquiez qui n’a pas digéré sa défaite cuisante à la présidence des LR ; il devra aussi se garder de Marine Le Pen et de Jordan Bardella, il sera leur cible privilégiée car ils n’auront pas l’intention de le laisser chasser sur leurs terres sans réagir.
« Le macronisme s’est déjà tué lui-même… »
N’enterrons pas trop vite le macronisme. Même sans Emmanuel Maron celui-ci va continuer à perdurer encore un bon moment.
Certes sous une forme remaniée, notamment par Gabriel Attal qui est bien décidé à reprendre le flambeau, avec moins de « en même temps » et plus de pragmatisme.
Quant au « retaillisme » qui n’est en fait qu’un gaullisme mal retaillé, existera-il un jour ?
Là, rien n’est moins sûr car le personnage dépare trop du Général dont il est loin d’avoir la stature et le charisme.
Par ailleurs BR va avoir contre lui des adversaires redoutables, à commencer par Laurent Wauquiez qui ronge son frein et n’apprécie pas du tout que le ministre de l’Intérieur et président de LR lui ravisse la vedette. Et ne parlons même pas de MLP et Jordan Bardella qui n’aiment pas que BR vienne empiéter sur leurs plates-bandes.
Ajoutons à cela que le bilan du ministre de l’Intérieur, après bientôt un an place Beauvau, n’est pas vraiment convaincant. Beaucoup de bla-bla mais peu de résultats.
Bref pour Bruno Retailleau, ce n’est pas gagné. 2027 c’est encore loin et je crains qu’il ne tienne pas la distance.
Bruno Retailleau : « Je suis gaulliste, pas macroniste ».
Je crois que Bruno Retailleau n’a pas compris ce qu’était le gaullisme.
https://www.youtube.com/shorts/A34kRhcZ0Pw
Cher hôte,
Je comprends vos envies et la séduction qu’exerce sur vous Bruno Retailleau. Il vous semble honnête, qu’il croit vraiment à ce dont il parle et que, s’il en avait les moyens, il mettrait en oeuvre la politique sécuritaire qu’il préconise. Pourquoi pas. Je ne vois pas qu’on puisse faire confiance à Gérald Darmanin. Sexuellement très trouble, capable d’assouvir ses instincts par la contrainte, menteur, rappelons-nous cette finale de coupe d’Europe et ses mensonges, avec, cerise sur le gâteau, les images des caméras de surveillance ayant opportunément disparu. Je ne vois pas qu’on puisse confier la moindre parcelle de l’avenir de notre pays à une telle personne.
D’autres effets rhétoriques me paraissent très contestables.
Prenons acte que la droite ne devrait pas être la gauche sinon quelle utilité auraient l’une ou l’autre ?
Affirmer qu’il faudrait s’affranchir de la pression « humanisto-sociale » qu’impose la gauche, qu’est-ce que ça veut dire ? Ça va de pair avec un autre argument inlassablement étalé, le fameux, on ne peut rien dire, la bien-pensance, ras-le-bol.
Remarques pour rire, ça suppose que la droite pense mal. Remarque plus « sérieuse », le on ne peut rien dire signifie, c’est pénible, on ne peut rien dire sans qu’on soit contredit par le trop fameux « bien-pensant »
Et, suite, qu’est ce qui est sous-entendu par bien-pensance de la part des mal-pensants ?
Le bien-pensant pense que la guerre c’est pas beau, le mal-pensant doit-il affirmer que c’est magnifique ?
La condamnation de la torture, la sensibilité à la misère, à la pauvreté… tout ça serait donc du plus mauvais genre ? Il n’y a pas de domination sur la base d’une intimidation morale de la pensée de gauche. Il y a que, de gauche et de droite, bien des gens sont sensibles, ont de la considération pour leur prochain, font montre de prévenance pour le faible face au fort. Il y a peut-être là une discussion à tenir sur le faible et le fort. C’est variable. Ce sont les situations qui en décident.
Pour le reste, je trouve bien trop lapidaire ces affirmations autour du bien-pensé, mal-pensé, influence de la gauche sur un supposé bien, que le droite voit comme le mal et inversement.
Une seule chose est sûre, Macron et ses séides sont des cornichons.
Est-ce que Macron a inventé une autre façon de faire de la politique ?
Une politique de l’ailleurs reposant sur les certitudes de son auteur qu’il est le meilleur, qu’il a tout compris des lacunes des uns et des autres et qu’en conséquence une démarche « gaullienne » aurait une chance de convaincre.
Hélas, cet inspecteur des finances n’avait aucune expérience politique (alors que le grand Charles s’était déjà frotté à cet exercice), il n’avait jamais été élu, il n’avait qu’une faible appréciation de la vie en société et il considérait la France comme un terrain de jeu en étant, au passage, adoubé par des gens qui n’avaient pas plus d’intérêt pour le populo franchouillard.
Le résultat est si accablant qu’il produit chez une bonne part des électeurs une féroce envie de goûter à une politique de restauration de la France aux plans intérieur et extérieur.
Les épisodes de dégonflage de notre pays, incapable de défendre ses ressortissants pris en otage par une clique de la rive sud de la Méditerranée auraient été, par exemple, inconcevables il y a quelque temps.
Mais qu’attendre du « en même temps » face à des voyous, qu’attendre de Bayrou son inspirateur en politique, un aimable Palois qui ne fit rien de rien alors qu’il était ministre de l’EN (1993-1997), qu’attendre de Barrot dont on dit qu’il serait ministre des Affaires étrangères, un être sans viscères ?
Qui a mis la France dans cette situation et qui ne reconnaît pas ses fautes répétées conduisant au chaos actuel ?
@ Achille | 24 juillet 2025 à 06:29
« Ajoutons à cela que le bilan du ministre de l’Intérieur, après bientôt un an place Beauvau, n’est pas vraiment convaincant. Beaucoup de bla-bla mais peu de résultats. »
Voilà, enfin, que je suis en accord avec vous.
Il aura été un de ces ministres du genre « Retenez-moi ou je fais un malheur ». Sa timide menace de démissionner et son échec concernant les OQTF resteront dans les mémoires. Bref, s’il n’était plus ministre il retournerait dans le ventre mou des LR. Par contre, il serait souhaitable de connaître ses intentions concernant les désistements de LR au bénéfice du RN en 2027.
Le macronisme n’existe que pour ceux qui ne savent que céder aux effets de meute, quand l’échec des partis dominants a permis de tenter d’amener le peuple français à la lucidité du consensus indispensable, celui qui permettrait d’assumer la défaite toujours inconsciente des empires coloniaux européens.
Nous voici donc repartis, pour satisfaire un souverain accoutumé aux alcools de ses illusions, à désigner l’autre à la vindicte pour espérer gagner l’élection, la tête de turc du président permettant de craindre ce qui menace, l’association rouge-brune des démagogues qui ne saura que précipiter l’Europe à se soumettre à l’un ou l’autre de ses vainqueurs de quarante, incapable qu’elle fut d’entendre le jeune président français qui a vu toutes ses prémonitions se réaliser, échec non pas de l’individu mais de sa capacité à savoir mobiliser une opinion dévastée par les influences ennemies et trompée par des leaders incapables de proposer autre chose que ce qui déjà les avait menés à l’échec qui permit l’élection du sus-nommé.
Retailleau saura-t-il formuler cette réalité ?
Il démontrerait, en sa capacité à accéder au consensus, c’est à dire au « En même temps », sa capacité à pouvoir gouverner.
Il n’en prend pas le chemin.
Monsieur Retailleau est sur les ondes matin, midi et soir et sa nouvelle position politique ne va pas aider à le brider dans sa communication compulsive. Il me rappelle Nicolas Sarkozy qui – comme Trump aujourd’hui – devait traverser l’écran chaque jour pour se regarder dans la glace.
On lui demande d’assurer la sécurité des Français avec tous les moyens dont il dispose et pas de donner des leçons quotidiennes au Quai d’Orsay ou à la Chancellerie. Les nouvelles nous montrent qu’il est très loin du compte.
Inutile de se plaindre, agir au lieu de se pavaner devant les caméras, même si ça ne se voit pas à la télé. Mais c’est trop demander à qui s’y voit déjà !
Ce ministre est une outre à vent.
@ Kardaillac | 24 juillet 2025 à 12:10
Je ne sais pas si c’est une outre à vent mais ce monsieur a compris, comme d’autres avant lui, qu’un maroquin ministériel était un tremplin vers la présidence de la République.
Cela ne préjuge rien de bon.
@ Kardaillac | 24 juillet 2025 à 12:10
Vous voulez que Bruno Retailleau réussisse en 9 mois, dans une France agonisante, ce que les autres gouvernements et ministres n’ont pas fait pendant plus de 30 ans ?
Devant votre clavier vous semblez être plus malin que BR. Sortez, allez sur le front et on verra ce que vous savez faire face à une horde de racailles d’ultragauche et des narcotrafiquants vous balançant des projectiles et vous menaçant d’une kalachnikov.
Lisez Valeurs actuelles, pièce jointe par Philippe Bilger.
Je suis d’accord avec BR à 100 %.
La France est très malade et une thérapie de choc s’impose au plus vite pour retrouver le calme et la sécurité. Si on ne veut pas finir comme les multi-ethnies en Afrique ou en Afghanistan, on a intérêt à nous battre pour défendre notre pays, notre culture, notre histoire, notre chrétienté et nos terres avant qu’il ne soit vraiment trop tard !
Il faut tout faire pour éviter une guerre civile !
@ Michel Deluré | 24 juillet 2025 à 11:44
« Ce courage collectif, seul à même d’engendrer le sursaut indispensable au redressement… »
Sauf que vous savez très bien que ce n’est pas le peuple français lui-même qui décide librement de son propre destin et que tout, à savoir objectifs, volonté, accords, décisions, engagements etc. passe par le filtre du monde politico-médiatique qui décide en petits comités plus ou moins occultes de ce qui est bon ou pas pour lui…
En pratique, loin d’un monde politique imprégné d’apathie voire de trahison, l’espoir ne résiderait que du côté des réactions de réseaux d’hommes indépendants et résolus partageant la même vision des choses, un peu dans l’esprit de ceux qui se sont développés en 1940 contre l’occupant allemand.
Cher Aliocha, je vous aime bien et à ce titre je plains votre cécité.
Emmanuel Macron se moque du consensus, de la paix, des autres en général. Seule sa personne mérite son estime. Ses relations enrichissantes avec les puissants.
Ce n’est pas un rassembleur mais un artisan du chaos, qui le sert et à travers lequel il calcule sa survie et un pouvoir dictatorial basé sur la peur. Sur ces techniques, lire l’excellent Stratégie du choc et les principes de l’école de Chicago.
Il aime tout et n’importe quoi si ça le sert. Mimi Marchand la marchande de drogue, Niel le proxénète, Kohler M. MSC, les roses bruns genre Bruno Roger-Petit, Benalla le voyou duquel il attendait la formation de son petit SAC personnel.
Comment arrivez-vous à apprécier un homme pareil ? Les mensonges et conflits d’intérêts, remember Covid et la catastrophe sanitaire de la vaccination que les fact-checkers stipendiés de la macronie nous présentent comme scientifiquement prouvée bénéfique, alors que ça craque de partout malgré un niveau de censure rarement atteint dans notre pays…
Je rejoins l’analyse de Marc Ghinsberg en ce sens que ce qu’il est convenu d’appeler le macronisme survivra avec la personne d’Emmanuel Macron.
Après deux quinquennats présidentiels, indépendamment de leurs contenus et résultats, et eu égard à sa jeunesse, Emmanuel Macron ne devrait pas disparaître de la scène politique et médiatique.
Un avenir fort probablement glorieux l’attend, sans nul doute dans une institution internationale, européenne ou non européenne, dans une entité politique ou économique, lui l’ancien banquier d’affaires chez Rothschild, l’ancien chef de l’État, parfait anglophone, grand europhile et grand connaisseur des dossiers internationaux que ses fonctions antérieures lui ont fait connaître.
Son aura post-présidentielle renforcée par son verbe, lui consolideront des relais politiques en France et une certaine envie de revenir, surtout que le droit public actuel lui permettra en 2032 de solliciter à nouveau le suffrage des Français.
Ce sont à ces derniers à ne pas, comme en 2017, se laisser entraîner dans une croyance infondée à je ne sais quel renouveau, je ne sais quelles perspectives.
La fulgurante ascension d’Emmanuel Macron, passant en 2012 du statut d’inconnu du grand public, à 2016, candidat quasi providentiel qui sera réélu cinq ans plus tard, était trop belle pour déboucher sur une nouvelle ère de la vie politique française, où les codes du pouvoir pourraient être modifiés au profit d’une nouvelle dimension politique attractive pour notre pays.
Cette exposition médiatique commencée lors des premières années du mandat de François Hollande me semblait irréaliste pour paraître comme authentiquement crédible.
Mieux vaut prendre du recul face aux cavaliers qui arrivent trop vite, en matière politique, l’expérience constitue un atout indéniable, même si parmi les anciens chefs d’État, leur expérience ne s’est pas forcément traduite par des résultats économiques et sociaux remarquables.
Édouard Philippe ne cache pas son ambition présidentielle, la voie dont il usera pour parvenir à l’Élysée ne le sera pas avec le soutien des Républicains, bien qu’il ait participé en 2002 à la création de l’UMP au côté d’Alain Juppé, il s’inscrira dans le bloc central macroniste (Horizons), en concurrence directe avec Gabriel Attal de Renaissance, autre structure macroniste, voilà une preuve que le macronisme ne disparaîtra pas en 2027.
Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a été assez surprenante de soutenir publiquement Bruno Retailleau pour cette saillie verbale, évoquant un gouvernement d’assemblage, les faits ne lui donnent pas tort tant il paraît évident que dans la conjoncture politique actuelle, le gouvernement n’est que partiellement calqué sur la volonté présidentielle, ce calquage étant institutionnel dans tout gouvernement, mises à part les cohabitations.
« Le macronisme s’est déjà tué lui-même… » (PB)
…et ce depuis la fête de la musique en juin 2017 avec ses LGBT défoncés sur le perron à l’Élysée.
Les mélenchonistes et la bande à Bonnot se sont aussi flingués eux-mêmes ! Ils n’ont pas la police pour les y aider.
Plus vite le terrain sera déblayé et plus vite nous pourrons reconstruire notre pays. Pour cela il faut aider la nouvelle droite à les faire rentrer dans les mairies et à l’Élysée.
Ne pas oublier au menu le Conseil d’État à mettre au goût du jour…
On ne redressera pas la France avec le macronisme. Ni oui ni non, quoi qu’il en coûte, hypertrophie du moi par le chef, absence de vision qui ne soit pas électorale et dégonfle en vue des prochaines élections.
Pour redresser la France, il suffit de changer d’objectif. Il y a un peu plus d’un demi-siècle, les démolisseurs se sont attaqués aux bases de la société existante. Méthodiquement, au nom de principes fumeux, ils ont fait des droits de l’individu l’objet exclusif qu’il fallait atteindre.
On constate les dégâts, l’anarchie sociale, le non-respect des exigences élémentaires de la vie en société. À la moindre revendication, on sort l’agressivité contre le voisin, les manifs, la violence contre les forces de l’ordre, le tout avec la complaisance d’au moins 30 % des juges.
Il faut en revenir à la seule règle : revoir notre droit pour que le vivre-ensemble soit possible. Cela se fera par les voies démocratiques ou nous ne survivrons pas.
@ Ellen | 24 juillet 2025 à 17:07
La « thérapie de choc » que vous réclamez à juste titre et que j’attends moi aussi, ne consiste pas à parler de thérapie de choc à la télé 360 jours par an.
Un peu de retenue en communication et plus d’application au combat quotidien ne devraient pas nuire.
Mais c’est plus simple de s’épancher au micro que de commander.
@ Cyril Lafon 18:46
« Après deux quinquennats présidentiels, indépendamment de leurs contenus et résultats, et eu égard à sa jeunesse, Emmanuel Macron ne devrait pas disparaître de la scène politique et médiatique. Un avenir fort probablement glorieux l’attend… »
Est-ce que Brigitte Macron, 79 ans en 2032, va pouvoir suivre son mari pendant 5 ans et tenir le coup jusqu’à 84 ans en 2037, fin du troisième mandat ?
Pour être un bon Président, l’anglais ne suffit pas. Poutine et Xi Jinping ne parlent ni anglais ni français, comme d’ailleurs beaucoup de chefs d’État. Ça ne les empêche pas de conduire leur pays et de se faire comprendre grâce à leurs traducteurs professionnels.
Qui sait ce qui peut arriver d’ici là avec toutes les guerres qui se profilent sous nos yeux ?
Charles de Gaulle ne parlait pas anglais et pourtant tout le monde ne jure que par lui.
@ Jérôme
La personne m’intéresse moins que le discours et le positionnement, centriste et européen, c’est à dire en phase avec la réalité, qui n’est pas celle de l’électorat français, embourbé dans ses illusions et inconscient d’être le seul peuple à même encore de dire non aux oligarchies mondialisées, dans la mesure où il saurait accéder au consensus nécessaire, celui qui permit après le désastre, des gaullistes aux communistes, de définir un modèle de société solidaire sans être collectiviste, mais s’est perdu aux clivages démagogues.
Jusqu’à maintenant, Macron, qui n’est pas le chaos mais son symptôme n’ayant dû son élection qu’à l’ironie de l’offrande de deux costumes, nous a gardés de la glissade vers les extrêmes, simple retard semble-t-il, au vu des réactions dont la vôtre qui se laissent aller aux détestations ataviques et personnelles, jouet de manipulations contradictoires, système à bout de souffle refusant le consensus nécessaire à sa réforme.
Depuis sa première élection jusqu’à la dissolution, Macron a mis le peuple français face à lui-même et tant pis si, comme le soulignait Sloterdijk, les Français en demandent trop à leur président pour éviter de prendre leur responsabilité :
« Faudrait-il donc qu’il incarne une sorte de chaman capable de soigner sa tribu malade ? Ils se comportent comme un peuple de déserteurs qui réclament que quelqu’un les sauve et, quand il est là, prennent la fuite au lieu de se laisser contaminer par son élan vital, sa capacité de travail inépuisable et sa volonté de créer un avenir pour son pays… »
La bête à cornes a bon dos, ou les Français réagissent, ou c’est le FMI, Macron ou pas.
La macronie disparaîtra à la condition unique que Macron disparaisse. Si Macron disparaît, ses séides laudateurs reprendront leur indépendance. S’il ne disparaît pas, ils continueront à flagorner.
Macron fera tout pour ne pas partir en 2027. Il sait trop que, sauf à obtenir entre-temps des pouvoirs supérieurs dans une instance internationale, il est voué à souffrir de pires affres judiciaires que n’en a supportées Nicolas Sarkozy. Si Emmanuel Macron quitte le pouvoir, il est condamné à la mort politique et publique et tout son pouvoir sera aussitôt et définitivement réduit à néant.
Après la servilité docile du peuple français durant l’épisode de crise d’anxiété paroxysmique du Covid puis la frayeur à la suite du déclenchement de la guerre en Ukraine, qui ont valu au président sa deuxième élection, il est raisonnablement envisageable de supposer qu’une majorité du peuple français est disposé à toujours plus concéder et à se soumettre. Il n’est qu’à voir la capacité du président à préserver sa domination sur tous les pouvoirs alors qu’il est démocratiquement en minorité sensible depuis longtemps. Il n’y aucune opposition véritable. Ce jeu politique est une mascarade. La méthode du président est de subvertir les consciences puis de les soumettre à une intense terreur psychologique. Tout est possible et le président tentera jusqu’aux pires extrémités, jusqu’à déclencher une guerre, juste pour pouvoir se maintenir.
Comment qualifier justement Retailleau ? Disons qu’il n’est qu’un collaborateur inoffensif du président. C’est une baudruche remplie de vent, feignant l’activité mais réduite à l’impuissance, sans honneur puisque l’honneur commanderait de se retirer après avoir échoué. Darmanin ne vaut pas mieux. La vieillesse, dit-on, est un naufrage. LR est un naufrage moral.
Olivier Marleix qualifiait le président de liquidateur. Le terme est encore trop modéré. De la France, il est le fossoyeur, le Borniol des croque-morts. Le PS, LR, les centristes l’ont été et par ce qu’ils appellent leur sens des responsabilités, le sont toujours. Disons que ces notables ne portent plus aucun amour de la France qu’ils considèrent comme une abstraction surannée. Ces gens m’apparaissent être des commis stipendiés d’intérêts étrangers, qui se nourrissent sur la bête avant même qu’elle n’ait expiré son dernier souffle. Ces gens ne sont pas corrompus. Ils sont la corruption. Ce sont les fossoyeurs de la France.
Quant à la supériorité dont leurs laudateurs les parent, elle n’est qu’imaginaire. Ils ont l’esprit mesquin. Quant à leurs capacités, jugez aux résultats, jugez à l’état calamiteux dans lequel est la France. Il n’y a pas à choisir entre la peste et le choléra. Ils sont les deux à la fois. Je ne sais s’il faut pardonner aux Français d’avoir mis à leur tête cette engeance mais il est manifeste qu’ils ne savent pas ce qu’ils font. La question n’est pas de savoir si les Français ont encore du courage, mais comment est-il possible qu’ils aient l’esprit si dépravé qu’ils tolèrent une dépradation si complète du pays qui les vit naître.
Le 15 juillet 1791, la France était encore monarchiste au sens de monarchie constitutionnelle et inviolabilité de la personne du Roi.
Nous pouvons donc dire que la vérité de la droite est royaliste, et son inconscient la porte aujourd’hui vers l’image d’un chef tel de Gaulle.
Alors, toujours dans cet inconscient, on aimerait voir en Bruno Retailleau le retour à 1791, mais on est très loin du compte, sinon en sa personne, dans le magma de politicards et politicardes divers et souvent très avariés dits LR.
On se dit gaulliste, mais en ignorant Yves de Gaulle. On se dit de droite, mais en ignorant François Asselineau, parce que les Français sont des veaux gouvernés par la pègre intellectuelle dont l’âme diabolique est la franc-maçonnerie révolutionnaire.
Yves de Gaulle et François Asselineau approuvent Poutine dans sa lutte contre cette pègre et sont donc exclus des médias, et ce sont ces derniers – C News compris – qui conduisent les veaux.
La France est devenue la patrie du mensonge, en cela parfaitement représentée par un psychopathe qui la mène à la ruine, et pour la redresser, Bruno Retailleau semble avoir l’envergure d’un morceau de sparadrap.
Et nos suppôts d’Ancien Régime réclament avec Poutine et Netanyahou la tête du monarque républicain, certains de savoir ce qu’ils font alors qu’ils ne savent que passer au crible de leur ignorance.
Ou quand l’erreur ne sait répondre que par l’erreur, les royalistes deviennent la réplique des révolutionnaires régicides qu’ils abominent.
« 16Si tu eusses voulu des sacrifices, je t’en aurais offert; Mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes. »
https://saintebible.com/lsg/psalms/51.htm
Le macronisme est voué à disparaître avec le départ d’EM pour la simple et bonne raison que ce mouvement a prétendu gouverner une démocratie en faisant fi de cette nécessité structurante pour un tel régime de reposer sur l’existence d’une majorité et d’une opposition, appelée ici droite et gauche, ailleurs conservateurs et travaillistes, ou encore républicains et démocrates, pôles entre lesquels existe une possibilité d’alternance. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si nombre de pays dans le monde se réclamant d’un régime démocratique se sont ralliés à cette topographie politique.
En faisant table rase de ce paysage politique et en prétendant gouverner en dépassant ces clivages naturels, avec un rassemblement central, hétéroclite, opportuniste, sans liant en termes de valeurs, de convictions, sans colonne vertébrale, ce que l’on appelle le macronisme a donné naissance à un tripartisme, rejetant dès lors les oppositions aux extrêmes et leur ouvrant ainsi la porte à l’alternance, avec les craintes que l’on peut en attendre.
C’est cette pratique qui a suffisamment démontré ses lacunes et limites – regardons où elle a mené le pays aujourd’hui en de nombreux domaines – et qui nous fait courir bien des dangers dont nous ne pourrons accepter l’héritage et qui ne pourra donc survivre au départ d’EM. Parce que c’est une constante structurelle, nous avons besoin que ces deux camps, droite et gauche, existent et cessons de rêver à leur disparition.
« Avec un adieu sans trop de regret au macronisme ! » (PB)
C’est bien joli tout ça, mais si l’on nous permet de plaisanter gentiment, qui a coopéré sur ce blog à l’arrivée de M. Macron en 2017 en lui ayant trouvé « de la tenue » ou bien en l’ayant jugé « compétent » ?
Depuis, la réalité est tout autre : il est la risée du monde entier et de ses homologues, il a multiplié les insultes aux Français, il a participé à la diffusion de narratifs historiques mensongers anti-Français forgés par la gauche socialo-communiste, il a plongé la France dans la dette, il a détruit l’industrie, le commerce et l’hôpital, il a dépouillé l’Armée d’une partie de son matériel, il a participé aux provocations gratuitement hostiles à la Russie au lieu de travailler à la paix, il a versé sans contrôle des milliards qui nous manquent maintenant dans le tonneau des Danaïdes d’un des pays les plus corrompus de la planète, il a accru le niveau d’une immigration trop souvent inassimilable, hostile, ruineuse et criminelle, il a multiplié les mesures inutiles ou liberticides, il a laissé péricliter la qualité de l’enseignement, il a encouragé les manœuvres visant à opposer les Français les uns aux autres…
Bref, un bel exemple de malfaisance traduite par un gâchis mémorable.
Et pourtant, sur ce blog et ailleurs, ce n’étaient pas les mises en garde qui manquaient sur les dangers qu’il représentait sur plusieurs points.
Mais hélas, les Cassandre sont condamnées à ne pas être écoutées.
Ah, voilà que Macron a fait quelque chose de bien : la reconnaissance de l’État palestinien. Et là, bravo !
D’abord, il désavoue le génocide, puis il va nous mettre en bonne relation avec le monde musulman et il nous replace dans le jeu international, en étant de surcroît du bon côté sur le plan de la conscience.
Pour ceux qui dénoncent une forme de récompense du 7-Octobre, il convient de préciser que le massacre a eu lieu dans un kibboutz construit sur l’emplacement d’un village palestinien entièrement rasé et enfoui…
Ça ne justifie pas mais ça explique…
@ Exilé | 25 juillet 2025 à 13:02
Merci Exilé de faire le point sur l’historique désastreux d’Emmanuel Macron.
Je parie qu’EM ne reviendra plus au pouvoir en 2032. Et ce ne seront pas non plus la gauche, ni les socialistes ni le RN qui seront gagnants, mais bien la droite réunie sous l’oeil vigilant de LR.
J’admire la constance de notre hôte pour la politique.
Jamais je n’ai été confronté à l’inutilité politique comme aujourd’hui, autant élire des gouvernements de gestionnaires avec des entrepreneurs qui savent à quoi sert le pognon cher à Nanard.
Un exemple parmi tant d’autres, prendre rendez-vous avec un dermato, après avoir été à Canossa pour en trouver un.
En fait je paye une rallonge pour être incisé par un sachant.
Je devais soi-disant recevoir la facture au bout de 10 jours pour ma mutuelle, aguerri à ce type de promesses, j’ai transmis ma facture de la rallonge accolée à mon ticket bancaire acquitté, je pensais que cela suffirait… Eh bien non !! Bien sûr la mutuelle voulait « le bordereau ».
C’est pas grave si vous ne suivez pas.
Au bout d’un mois, et après avoir relancé, suite donc au retour négatif de ma mutuelle qui voulait cette facture avec « bordereau », je contacte donc le champion du bistouri, en vacances évidemment, qui est « en retard », c’est pas grave non plus, par précaution je lui ai envoyé un courrier de rappel.
En gros, j’ai réglé cash mon intervention sur-le-champ juste 5 mn avant le bistouri, et si je suis remboursé dans deux mois je dirai en plus merci… Merki, merkiki ?
Nous sommes fous ! Il paraît que nous avons l’IA? Il paraît qu’Internet devait tout simplifier, il paraît que nous devrions être dans la simplification depuis Pépère et son délégué, l’ancien secrétaire d’État socialiste Thierry Mandon condamné pour escroquerie à la Cité du design de Saint-Étienne.
Pas de bol pour moi, l’ex-homme politique de 66 ans, ministre sous la présidence de François Hollande, a été condamné ce vendredi 15 novembre à un an de prison avec sursis et 22 000 euros d’amende… Enfin c’est du passé mais sans suite non plus, du vent, de la brise, de la part d’un capitaine de pédalo on ne pouvait pas penser autrement aujourd’hui.
Je pensé qu’un homme comme Thierry Mandon, roué et un peu bandit sur les bords, aurait pu faire avancer le schmilblick… Eh bien non ! C’est pire !!
Bon j’en ai plein d’autres mais ma détestation des politiques ne change pas, il faut que tout change pour que rien ne change, la suite à venir sera pire encore, et pourtant je serais bien tenté de faire appel à des voleurs du type FN/RN mais ils sont tellement nuls qu’ils se feraient prendre encore sans y arriver. Je suis désespéré.
Le macronisme survivra tant que toutes les bombes à retardement de Macron et ses complices traîtres au pays n’auront pas explosé.
Il a encore deux ans pour faire des dégâts et davantage encore pour sacrifier le peu de souveraineté qu’il nous reste.
@ Xavier NEBOUT | 25 juillet 2025 à 13:59
Il y en a deux, Trump et Netanyahou, qui vont être déçus de ne pouvoir transformer Gaza en French Riviera pour les touristes étrangers fortunés.
Maintenant il reste à savoir combien de temps la paix entre Israël et la Palestine va durer une fois ces deux États reconnus indépendants cohabitant côte à côte. Il y a beaucoup de travail à faire, à commencer par la mise en place d’un vrai chef à la tête de chacun de ces deux pays et l’instauration d’une politique raisonnable et pacifiste acceptée par les deux partis.
Depuis 1948 à ce jour, il y a toujours eu des guerres entre Israël et la Palestine, pensez-vous que celle d’aujourd’hui est la dernière ? À mon humble avis non ! Il y aura forcément rancune et vengeance, de part et d’autre, tôt au tard. Il suffira d’une étincelle pour que ça reparte.
@ Giuseppe | 25 juillet 2025 à 14:50
Pas plus d’un est tombé dans son piège. Là où E. Macron est le plus doué c’est son pouvoir de mettre les électeurs sous hypnose. La tchatche et les promesses c’est son fort. S’il était avocat il battrait EDM, allez, relaxe pour tous ses clients moyennant un gros chèque à la sortie, en cash c’est encore mieux. Le fisc, curieux et trop gourmand, vaut mieux l’éviter.
Depuis 2012, je n’ai voté pour personne. Aucun ne m’inspirait confiance. Et j’ai eu raison.
« La seule question qui vaille est non pas de savoir si Bruno Retailleau restera au gouvernement – cela dépend de paramètres qui ne relèvent pas que de lui – mais si jusqu’en 2027 la droite dont il est aujourd’hui l’incarnation éclatante saura faire bloc pour gagner. » (PB)
Inutile de tirer des plans sur la comète si aujourd’hui ce qui est supposé incarner la « droite », en mesure de montrer ce dont elle est capable sur le champ de manœuvres confortable de l’opposition, ne fait que nous décevoir, par exemple en ne remplissant pas son rôle et en faisant même du sabotage.
Il suffit par exemple de constater comment elle se comporte lamentablement à l’Assemblée de façon irresponsable, soit en étant absente de certains débats importants soit en s’abstenant comme sur l’électricité nucléaire, ce qui risque de doubler la facture des Français.
À quel jeu joue-t-elle ?
Comment pourrions-nous alors lui faire confiance dans un contexte « de combat réel » ?
Mais si M. Retailleau n’est pas capable de « cheffer » (en dialecte chiraquien) ses propres troupes pour qu’elles montrent l’exemple, c’est plutôt mal parti pour la suite…
Cher Aliocha, il me semble que je dois fort mal m’expliquer ou que notre différence de perception est un abîme.
Vous dites que les citoyens comme moi sont responsables du chaos ??? Qui sème le vent en France ? Qui insulte les Français, les méprise ouvertement ? Qui veut, voulait faire sa petite milice de type SAC… Ce monsieur ne porte d’intérêt à l’Europe que pour ne pas assumer, c’est l’Europe, facile. Qui a eu une gestion dictatoriale de la période Covid, qui se moque de la santé, de l’éducation, de la police, de la justice ?
La plupart des citoyens souhaitent un dialogue apaisé, des dirigeants qui écoutent, un peu plus de sécurité, en quoi serait-ce une volonté de chaos ? Qui a mis le feu aux poudres en Nouvelle-Calédonie ? Qui a présidé à la vente d’Alstom, Alcatel ? Qui brade les bijoux de famille à ses copains ?
Il est d’une vulgarité sans pareil, il assène ses fake news, se dédouane de tout échec, se congratule des réussites… non là du coup il ne se congratule jamais.
Je ne vois pas chez bien des contributeurs de ce blog la volonté de chaos, tout au contraire.
Bref, vous êtes à la limite de la canne blanche et du Labrador 😀 ce qui ne m’empêche pas de vous trouver sympathique.
Le macronisme survivra-t-il ?
De fait il se dit dans les coursives que monsieur Macron étudierait une solution qui lui permette de se présenter à la future élection présidentielle, peut-être en démissionnant quelques mois avant son terme, la Constitution étant muette dans ce type de circonstance et la question qui se poserait serait de savoir si le Conseil constitutionnel serait capable d’avaliser ce type de forfaiture.
La suite de mon commentaire s’appuiera sur ceux d’autres intervenants.
Le constat de caroff | 24 juillet 2025 à 10:02 est une parfaite description de la situation de la France sous monsieur Macron, situation qui n’est que la suite logique des politiques suivies depuis trente ans, à commencer par monsieur Juppé et ses successeurs.
Les deux derniers paragraphes du commentaire de Jean sans terre | 25 juillet 2025 à 01:07 sont la parfaite description de l’absence d’honneur et de compétence de la grande majorité de notre personnel politique.
Ce qu’Exilé | 25 juillet 2025 à 13:02 confirme dans ce commentaire d’une parfaite lucidité.
Son complément Exilé | 25 juillet 2025 à 17:18 rappelle utilement les démons qui ont rendu LR plus européiste et mondialiste que soucieux de la France et dont les choix depuis quinze ans ont été plus centristes que d’une droite gaullienne.
Monsieur Retailleau en sait quelque chose lui qui a assuré la campagne de monsieur Fillon avec un certain succès mais dans l’opposition résolue de caciques de son parti comme monsieur Copé ou l’action souterraine d’un Laurent Wauquiez puisqu’il n’appartient pas à la technostructure énarchique de son parti et qu’il peut compter sur les transfuges de LR qui ont rejoint monsieur Édouard Philippe pour lui savonner la planche. Car ce parti de notables est incapable actuellement de remettre en cause son idéologie.
Il n’est pas si facile de passer directement de ministre de la Police à chef de l’Exécutif. De mémoire, seul Fouché y a réussi en 1815, quelque peu aidé par Talleyrand : le crime appuyé par le vice.
Et ne me parlez pas de NS, il fait l’objet d’une damnatio memoriae à faire pâlir d’envie Akhénaton, Héliogabale et même Charlton Heston dans les Dix Commandements…
@ Robert | 25 juillet 2025 à 18:53
« …dans l’opposition résolue de caciques de son parti comme monsieur Copé… »
Mais M. Copé ne peut à la fois défendre les intérêts d’un industriel étranger spécialisé dans les éoliennes et ceux des Français…
https://www.bvoltaire.fr/j-f-cope-avocat-dun-geant-de-leolien-qui-attaque-une-petite-commune-rurale/
@ Jérôme
Voilà un discours typiquement français de se sentir insulté quand on essaye de réformer un système qui coûte un pognon de dingue pour des résultats minables.
La vérité est effectivement injurieuse au regard du somnambulisme des vaincus de 1940 qui n’ont toujours pas su tirer les enseignements de leur défaite, en sont encore à dissimuler les vieilles haines rancies, à vouloir déguiser en victoire ce qu’ils doivent à un général de génie qui sauva leur honneur, et traitent d’aveugles ceux à qui il reste encore un peu de lucidité, étant sortis du pré hexagonal pour se rendre compte des arrogances privilégiées d’un système social qu’ils estiment dû et qu’ils refusent désormais de soutenir, sans évidemment savoir par quoi le remplacer, si ce n’est par la satisfaction régicide voire xénophobe ou génocidaire.
Et vous osez parler de paisibles retraités, qui ont bénéficié pendant le Covid des protections que le système hospitalier n’était pas à même d’assurer, au prix de la santé mentale des petits qui eux n’était pas plus en danger que cela. Le monde entier a suivi le même chemin, mais votre obsession idolâtre ne peut que rendre Macron responsable de cela, alors que la pandémie a permis de faire le point sur les mondanités scientifiques, la publication de résultats erronés qui concerne l’ensemble mondial de la communauté humaine.
Le nouveau directeur de l’institut national de la santé américaine est précis sur le sujet, vous devriez l’écouter et ne pas tomber en réciproque.
Il n’épargne aucun dirigeant, n’exonère personne de sa responsabilité et indique à quel effort collectif nous sommes invités pour ne pas tomber dans les démagogies les plus crasses, celles qui malgré lui empêcheront l’administration à laquelle il a adhéré d’accéder aux difficultés que représentent la science, si elle en reste aux complotismes infantiles qui mentent à leur président quand il a perdu au golf.
https://www.youtube.com/watch?v=K4Cs7Q3qmOE
Les sous-titres traduits sont disponibles.
@ Metsys | 25 juillet 2025 à 19:19
« Il n’est pas si facile de passer directement de ministre de la Police à chef de l’Exécutif. De mémoire, seul Fouché y a réussi en 1815, quelque peu aidé par Talleyrand : le crime appuyé par le vice. Et ne me parlez pas de NS, il fait l’objet d’une damnatio memoriae à faire pâlir d’envie Akhénaton, Héliogabale et même Charlton Heston dans les Dix Commandements… »
Sauf que les cinq points (sur six) concernant les prérogatives du ministère de l’Intérieur qui vous ont échappé et tendant à réduire la fonction (sottement caricaturée par vous) à un vulgaire flicage, attestent eux sans conteste de votre ignorance crasse de l’essentiel de cette noble fonction et de préjugés bien franchouillards, stupides et mesquins et par-dessus tout nuisibles à la vérité.
Cher Aliocha,
Vous êtes à la limite de la mauvaise foi. Vous comprenez, j’en suis sûr, que ce n’est pas la réforme que je trouve insultante. Elle me semble normale, souhaitable, mais également discutable, c’est important.
Je trouve insultantes les insultes. Méprisant les gens qui ne sont rien, les ouvrières illettrées, la rue à traverser, le travail pour un costume…
Économiquement il faudra qu’il démontre que c’est un Mozart. Pour le moment, au mieux un Richard Clayderman. En gros, un piètre interprète de partitions qu’on lui écrit.
Il n’a rien fait de positif lors du Covid. Si ce n’est d’entraîner la ruine de milliers de petites entreprises et inciter à la vaccination avec un produit dangereux, ne vous contentez pas des discours des stipendiés Pfizer. Même un officiel comme J-F Delfraissy a piteusement reconnu qu’il savait depuis le début que ce vaccin ne protégeait ni de l’infection ni de la transmission.
Penchez-vous sur la façon dont le virus interagit avec le corps, de ce que fait le vaccin Pfizer, et vous comprendrez à quel point ce dernier est nocif.
Il souhaite et attise les vents contraires pour demeurer au pouvoir. Ce qu’il n’arrivera pas à faire je l’espère. Une personne dangereuse. L’exact contraire de la façon dont vous l’envisagez.
Je pense que nous sommes irréconciliables à son sujet. Ce n’est pas très important.
@ Ellen | 25 juillet 2025 à 16:39
Je suis désespéré. La seule institution qui fonctionne au poil c’est la collecte des impôts avec prélèvement à la source, mise en place par Darmanin. C’est de l’horloge suisse de haute qualité. On me pique le pognon sans qu’il ait le temps de rentrer dans mes comptes, le site est on ne peut plus clair et efficace, les pages sont préremplies et à compléter… Bref pour vous prendre l’oseille c’est du grand art. On vous prévient aimablement que l’on vous remboursera cet été du trop-perçu, ce qui vient d’être fait. Enfin un outil qui fonctionne comme sur des roulettes ! Darmanin à l’époque avait été moqué, il a montré sans couac que c’est possible.
Pour le reste c’est une catastrophe, j’ai découvert une ONG qui avait été fondée par Jacquattali, enfin un truc de plus comme celle de NVB et bien d’autres.
On ne sait plus où en est le prélèvement de 40 milliards, ça n’en finit plus et tout cela juste pour abaisser un déficit stratosphérique autour de 5 %, pour l’Europe, les 3 % attendront.
Les fournisseurs de tout ne sont pas dupes, ils savent que nous avons de la monnaie de singe avec 3350 milliards de dette, alors ils en tiennent compte.
J’avais besoin de quelques coudes PVC, à l’époque ça coûtait une misère, aujourd’hui j’ai demandé même au vendeur s’il ne s’était pas trompé.
On roule des mécaniques mais Trump l’a bien résumé ce que dit Macron « ne pèse rien » où quelque chose dans ce style. Qu’on aime ou pas Trump.
Dans nos poches nous n’avons plus que des roubles.