Le FN : bouffon de la République ou épée de Damoclès ?

Comme citoyen, on a le droit de s’inquiéter ou de se féliciter de l’évolution de partis qui sont pourtant aux antipodes de ses convictions.

Pour le FN, je suis lassé de devoir sans cesse montrer patte démocratique pour que me soit concédée l’autorisation de me pencher sur lui ! Puis-je formuler brutalement cette question sans avoir des arguties en retour ? Est-il, oui ou non, interdit en France ?

Pourtant, ce qui se déroule en son sein et qui suscite une curiosité médiatique abusive est passionnant et aujourd’hui une interrogation centrale vient à l’esprit : Marine Le Pen, présidente du FN, pouvait-elle agir autrement ? Aurait-elle dû, par devoir filial et complaisance politique, laisser son père consciencieusement détruire une dédiabolisation qu’il ne supportait pas ?

Je n’ose imaginer que Marine Le Pen ait été à ce point dénuée d’intuition psychologique, qu’elle n’ait pas pressenti ce qui allait advenir avec son père mis inévitablement sur la touche, dépossédé doublement de son aura : d’abord parce qu’elle avait pris officiellement sa relève et surtout parce que présidente, elle réussissait mieux que lui.

Il convient d’intégrer aux analyses qui, depuis le conflit ostensiblement affiché, surabondent, le fait que de toute manière Jean-Marie Le Pen n’aurait jamais accepté le retrait, la réserve, le silence. Même dans un climat apparemment consensuel autour de sa succession, à cause de sa personnalité et de son impérieux besoin d’exister quelles que soient les circonstances, il était inévitable qu’il vienne mettre des bâtons dans les roues d’un processus qui avait le front de se passer de lui.

Marine Le Pen a eu le courage, et sans doute cela n’a-t-il pas été sans déchirement, de tirer les conséquences de la répétition obsessionnelle de provocations plus nostalgiques que réfléchies et de considérer que le FN devait couper le cordon sinon de fidélité du moins de solidarité avec son fondateur.

Elle n’avait pas d’autre choix si elle désirait continuer à inscrire son parti dans le registre purement politique et non plus sulfureux, et à le constituer comme une machine de guerre pour gagner ; et non plus comme un poil à gratter – mais sans leur nuire – pour les partis traditionnels. Elle a résumé sa pensée en soulignant que Jean-Marie Le Pen « s’était mis de lui-même hors du parti », notamment en contestant les qualités de ses candidates pour l’élection présidentielle et pour le scrutin régional (Le Figaro Magazine).

L’argument semblant dénier la validité de la « normalisation » au prétexte que les excès auraient été tolérés hier n’a pas grand sens. Il aurait fallu alors les laisser se prolonger alors que leur multiplication et surtout cas leur caractère délibérément préjudiciable à une « ligne » plus respectable imposaient l’éradication de ces nuisances ?

La présidente du FN aurait-elle pu faire autrement pour les modalités ?

Je ne veux pas me parer, comme tant de journalistes politiques, des plumes d’une lucidité rétrospective qualifiant aisément de nécessaire ce que le réel a fait surgir. Il est clair que la précipitation a sans doute nui à la régularité formelle des décisions qu’il convenait de prendre pour la suppression de la présidence d’honneur de Jean-Marie Le Pen. Même si j’ai l’impression, sans porter atteinte à l’autorité judiciaire, qu’il y a eu une forme de volupté paradoxale à jouer le père contre la fille.

Le bureau politique du FN a exclu Jean-Marie Le Pen du parti qu’il avait fondé et j’admets, sans juger de la qualité de son action, le caractère apparemment incongru d’un tel ostracisme. Le créateur est expulsé de sa création qui ne lui ressemblait plus.

Il n’empêche que la majorité a validé ce que Marine Le Pen estimait indispensable et les recours qu’a annoncés le père ne vont pas fondamentalement obérer la poursuite d’un mouvement doublement légitimé : par la pureté morale et par l’efficacité politique.

Il fallait sortir JMLP du jeu mais en même temps, il va pouvoir s’ébattre dorénavant dans une atmosphère dont il a toujours raffolé. Il n’a jamais été un être de gestion et de conquête mais toujours de destruction et de provocation.

Il a déjà réussi à rendre sensibles des clivages entre la tante et la nièce, entre le FN historique et le Rassemblement Bleu Marine, entre les inconditionnels du passé transgressif et les militants ouverts sur d’autres perspectives plus opératoires : le pouvoir plutôt que le trouble ; la politique plus que l’agitation remuant le débat public et heureuse d’être un divertissement sans conséquence utilitaire.

Plus gravement, Jean-Marie Le Pen a fragilisé des ambitions régionales, a mis la zizanie dans des mécanismes qui hier pouvaient laisser espérer des succès et qui aujourd’hui sont battus en brèche avant peut-être de l’être véritablement demain.

Il laisse planer sa présence comme une menace. Il invoque son droit à se rendre où il le désire, notamment à l’université d’été du FN à Marseille, les 5 et 6 septembre. Comme il n’est pas souhaité, notamment par sa nièce Marion qui craint des retombées négatives pour sa campagne en PACA, il est à peu près sûr qu’il tentera d’y venir alors que Marine Le Pen a déclaré que, n’étant plus membre du FN, il n’avait aucun titre à s’y trouver. Mais il s’agit pour lui de créer toutes les incommodités possibles contre ceux qui ont jugé le parti plus important que lui.

Marine Le Pen, par cohérence aussi bien éthique que pragmatique, s’est placée dans un étau qui en définitive va permettre à son père de jouir d’un climat qu’il a cultivé durant toute sa vie politique. L’affrontement avec sa fille est la continuation d’un combat et l’expression d’un tempérament qui n’a su concevoir les joutes partisanes que sous l’angle de la démolition, de la dénonciation et de l’incantation. Cette violence verbale se nourrit de la dilection qu’éprouve le père pour les batailles sans enjeu sinon celui de son impérieux narcissisme et de son maintien en majesté. Actuellement il est plus que jamais dans son élément – celui de toute son existence publique.

Je regrette que face à ces problématiques la plupart des médias fassent preuve d’une suspecte complaisance au bénéfice de la cause du père. Attitude d’autant plus surprenante qu’ils n’ont cessé, quand Jean-Marie Le Pen était officiellement actif, de dénoncer jusqu’à la démesure quelquefois, ses transgressions mais qu’ils semblent tétanisés aujourd’hui à l’idée de reconnaître le gouffre existant entre MLP et son père et de devoir admettre que la salubrité républicaine y gagne enfin. Comme si, aussi détesté qu’il soit, les journalistes avaient besoin de garder leur bouc émissaire idéal, le père, au point de minimiser la rénovation opérée par la fille !

Quant aux partis, de droite ou de gauche, qui feignent de se moquer de ces péripéties internes au FN sans comprendre qu’elles concernent la démocratie qui est évidemment la chose et l’exigence de tous, leur démarche est gênée et de guingois. Comme s’ils étaient écartelés entre une purification éthique qu’ils devraient approuver, et un optimisme politique qui les persuade que le FN va avoir du plomb dans l’aile et perdre, à cause de JMLP, ce que le désespoir des citoyens, leurs attentes déçues, leur envie d’essayer autre chose et la médiocrité de la classe politique traditionnelle lui avaient fait gagner.

Il me semble que la perception du FN, de ses orages actuels, de ses avancées incontestables demeure fragmentaire et superficielle. Comme si on avait besoin de lui pour rire, se moquer, s’indigner ou, par compensation, se trouver remarquable et exemplaire. Comme s’il était dans notre espace mais pour la façade. Comme s’il était pris pour le bouffon de la République plus que pour une épée de Damoclès .

Alors que 2017 est proche et que le FN devrait être pris au sérieux. Il faudra plus qu’un verbe bienséant et des sermons profanes pour le menacer. Et dissuader la part du peuple qui le soutient.

(Ce texte a été publié, dans une version légèrement différente, le 25 août sur Figaro Vox)

Article précédent

Michel Houellebecq est-il plus important que ses romans ?

Article suivant

L'Eglise catholique n'a pas de leçons politiques à recevoir...

Voir les Commentaires (91)
  1. Marc GHINSBERG

    Cher Philippe,
    Vous commencez votre billet sur Jean-Marie Le Pen et le FN en disant, une fois encore, que ce parti est à l’opposé de vos convictions. Vous avez dit à plusieurs reprises que vous ne voteriez pas pour lui, dont acte.
    Mais alors pourquoi regretter que le comportement de JMLP révèle certaines tensions au sein du FN :
    « Il a déjà réussi à rendre sensibles, à cause de lui, des clivages entre la tante et la nièce, entre le FN historique et le Rassemblement Bleu Marine, entre les inconditionnels du passé transgressif et les militants ouverts sur d’autres perspectives plus opératoires : le pouvoir plutôt que le trouble… »
    et qu’il risque de compromettre d’éventuels succès électoraux :
    « Plus gravement, Jean-Marie Le Pen a fragilisé des ambitions régionales, a mis la zizanie dans des mécanismes qui hier pouvaient laisser espérer des succès et qui aujourd’hui sont battus en brèche avant peut-être de l’être véritablement demain. »
    En fait de mon point de vue, cette affaire soulève un certains nombre de questions de fond.
    La première étant de savoir si Marine Le Pen s’est résolue à exclure son père par conviction ou par tactique. La mise à l’écart du fondateur du FN parachève l’oeuvre de dédiabolisation (pour reprendre le terme consacré) commencée depuis quelques années, en fait avec l’arrivée de Florian Philippot au FN. Il est tout de même extraordinaire d’exclure aujourd’hui Jean-Marie Le Pen pour des propos qui n’ont rien de nouveau dans sa bouche et qui auparavant ne semblaient pas gêner sa fille outre mesure.
    Pour ma part je ne suis pas sûr que Marine Le Pen ait beaucoup de convictions, contrairement à Marion, mais plutôt des ambitions, comme Marion, celle notamment d’arriver au pouvoir, ambition qu’incarne si bien Florian Philippot qui impose ses idées et sa tactique. C’est lui, qui se pique d’être gaulliste – une hérésie au FN -, qui a mis au point le programme économique du parti, c’est lui qui a dissuadé MLP de défiler avec la manif pour tous, c’est lui (plus anecdotique, mais très significatif) qui a fait éliminer du programme du FN la suppression de l’ENA. JMLP ne se trompe pas de cible quand il l’accuse d’avoir mis Marine sous influence.
    La deuxième question porte sur la stratégie du FN. Il y a une vraie divergence sur la façon de voir l’avenir du FN, Bruno Gollnisch l’a parfaitement expliquée. Dans Le Figaro du 14 août dernier il pointe le danger pour le FN de cette stratégie de « dédiabolisation » qui a déjà été expérimentée par l’extrême droite italienne :
    « Fini est l’exemple d’une impasse. Dauphin de Giorgio Almirante, il en a renié l’héritage. Malgré ces contorsions déshonorantes, il n’a jamais été président du Conseil. Aujourd’hui, son parti, naguère de 120 députés, ne pèse plus rien. Fini, c’est fini. Et Alessandra Mussolini, la petite-fille du Duce, siège à Strasbourg avec les députés français UMP-Républicains ! »
    Pour B.Gollnisch, qui exprime le mieux la ligne du Président d’honneur du parti, la normalisation du FN aboutira à sa dilution dans la droite classique. C’est bien ce que vise Nicolas Sarkozy en faisant une partie du chemin en droitisant son discours.
    Marine Le Pen et Florian Philippot font le pari qu’ils réussiront à faire exploser Les Républicains à leur profit, Nicolas Sarkozy fait le pari inverse.
    Reste au-delà de ces querelles, un atout inestimable qui peut être décisif pour le FN, celui de n’avoir rien fait. Je veux dire de n’avoir jamais exercé le pouvoir. C’est finalement son argument le plus fort : puisque vous êtes déçus par la gauche et par la droite classique, essayez-nous, donnez-nous notre chance. C’est là qu’il faut expliquer aux électeurs qui sont tentés par cette expérience, l’inanité du programme du FN, notamment au plan économique.
    A quand un billet sur ce thème cher Philippe ?

  2. Il s’agit d’un vieux monsieur qui ne veut pas lâcher son œuvre depuis quarante ans. Et ses proches ont du mal à l’expulser. J’ai connu ça pour une PME, et le conseil d’administration a dû introduire dans les statuts un âge limite de 80 ans. Mais que de cris à l’assemblée des actionnaires instaurant cet âge limite… Bref, une situation classique.

  3. hameau dans les nuages

    @Marc GHINSBERG | 29 août 2015 à 08:21
    « C’est là qu’il faut expliquer aux électeurs qui sont tentés par cette expérience, l’inanité du programme du FN, notamment au plan économique ».
    Tout à fait ! On voit bien d’ailleurs la différence avec les partis se partageant goulûment le pouvoir depuis des décennies et plus encore avec la réussite actuelle du PS. Carton plein économique, social, sociétal et de politique étrangère… Un tel succès mériterait que notre brillantissime Hollande soit, comme Idi Amin Dada, nommé à vie. Les Verts d’ailleurs ne s’y trompent pas. Devant la montée des eaux suite au réchauffement de la contestation, c’est « fluctuat nec mergitur ».
    Les événements à venir balaieront ces discussions de chaisière sur le sexe des anges comme un fétu de paille. Le compteur des migrants s’ajoute dorénavant à celui de la dette mais on continue à décortiquer le doigt qui montre la lune.

  4. @Marc GHINSBERG | 29 août 2015 à 08:21
    « Fini, c’est fini. »
    Houlà ! Ne jamais dire des choses pareilles. On a vu dans le passé ce que ça donnait de vouloir se consoler et se rassurer à bon compte sur les supposés échecs de certains partis violents prêchant la haine, Hitler par exemple que toutes les classes politiques de l’époque caricaturaient, méprisaient, en le faisant passer pour un guignol ; on a vu la suite.
    Des dictateurs en gestation dans toutes les régions d’Europe attendent patiemment leur tour, suffit de demander le programme.
    Vous dites « l’inanité du programme du FN » ??
    Ah bon vous êtes Mme Irma ou Mme Soleil ? L’inanité est en cours avec ce gouvernement socialiste qui plombe le pays sur tous les plans : économiques, sociaux et sociétaux. Une faillite sans précédent.
    Fastoche de crier haro sur le baudet FN ! Il n’est pas au pouvoir me semble-t-il.

  5. Prenons les choses à l’endroit, la plus grande faiblesse du FN c’est sa forme juridique, PME familiale et pour pérenniser une telle entreprise il faut des successeurs au sein de la famille. Par contre pour le reste un sans faute car MLP et FP ont réussi le tour de force de pacifier à la fois leur électorat et leurs élus.
    L’écueil à venir n’est pas tant dans son programme dont tout le monde se fiche car il pioche un peu partout, ce sera de passer devant le notaire (c’est une image) pour assurer la succession. Et là ce sera une autre paire de manches. Pour l’instant elle a assuré la gamelle à un grand nombre de ses élus et c’est une bonne base de travail pour envahir un monde politique désuet qu’elle secoue avec toute la pugnacité d’un parti, qui s’il n’est pas trop républicain, n’en est pas moins présent.
    Pour le reste elle est plutôt l’aiguille de la balance, elle est en mesure de la faire pencher du bon côté, de son côté.
    Quant à l’allure générale du FN – et cela compte beaucoup -, des jeunes en nombre aux costards bien coupés souples sur leurs appuis, en face des vieux os usés sans moelle, il suffit de se pencher sur l’allure d’un Cambadélis champion du padamalgame ou d’un Le Guen qui se cacherait devant sa méconnaissance du marché immobilier, d’ailleurs il serait bon qu’il y retourne comme cela il n’aura plus le nez qui s’allonge.
    Alors sans doute épée de Damoclès car on est dans l’immédiateté des situations et des élections qui vont se précipiter, pour le reste elle n’a rien à redouter, elle a encore du temps devant elle et jusqu’à présent il faut lui reconnaître sa capacité à monter à l’assaut devant des compétiteurs recuits de mandats et de paroles d’une autre époque.

  6. Bonjour Philippe
    Je trouve assez savoureux ce soudain engouement des médias pour JMLP lui qui, alors qu’il était à la tête du FN, a subi un ostracisme en règle de leur part.
    A noter que Florian Philippot bénéficie d’un certain intérêt de la part de ces mêmes médias vu qu’il fait toutes les matinales des TV et radio depuis quelques mois.
    En fait quand j’écoute ce leader du FN admiratif du Général, ça me fait un peu penser au film « Viens chez moi, j’habite chez une copine » et je comprends l’irritation de JMLP lui qui a toujours combattu les valeurs du gaullisme.
    Ce spectacle pourrait ressembler à un drame shakespearien, mais dans les faits on a plutôt l’impression d’assister à une farce de Molière.
    A noter que dans les autres partis les choses ne vont pas beaucoup mieux.
    Les militants du PS ont vraiment du mal à accepter la vision très personnelle d’Emmanuel Macron sur le socialisme. Les Verts sont en train de faire leur révolution culturelle. Au Parti Les Républicains, le combat des chefs commence à se mettre en place.
    Manifestement l’année 2016 sera chaude et l’élection de 2017 peut réserver bien des surprises. Quant à l’année 2022, elle nous dira si Michel Houellebecq était un visionnaire.

  7. Laurent Dingli

    Je rejoins en tous points l’excellente analyse que nous livre Marc Ghinsberg sur votre article.

  8. On peut sans doute distinguer, comme dans les autres partis, deux ou trois tendances au FN. Celle de Marine Le Pen et de Philippot qui souhaitent la fameuse « dédiabolisation » en prônant une certaine forme de libéralisme au plan des moeurs, une non-stigmatisation des Français d’origine immigrée installés depuis un certain temps sur notre sol, un programme ambitieux pour l’école, etc.
    A côté il y a Marion Maréchal-Le Pen qui se revendique moins libérale et sans doute plus stricte en termes de lutte contre la délinquance et qui paraît peu disposée à passer des compromis avec les représentants de la communauté musulmane.
    Et puis il y a les restes du coeur nucléaire du FN, les « historiques » de l’extrême droite classique avec Gollnisch comme leader… Mais ce dernier courant auquel appartenait JMLP est désormais moribond.
    Comme si, aussi détesté qu’il soit, les journalistes avaient besoin de garder leur bouc émissaire idéal, le père, au point de minimiser la rénovation opérée par la fille !
    Parfaitement d’accord avec vous Philippe Bilger. Tous les commentateurs politiques tentent d’accréditer l’idée que le FN est au plus mal et que ses dissensions vont créer sa perte.
    En réalité ce ne sont pas les dissensions, qui agrémentent traditionnellement la vie partidaire, qui risquent de nuire au FN mais bien le progressif gommage des frontières entre la droite classique (LR façon Sarko, pas façon Juppé) et la droite plus dure (le FN), sachant qu’un profond clivage subsiste entre ceux qui veulent sortir de la zone euro et ceux qui souhaitent la continuité avec les politiques monétaristes menées par la gauche ou la droite depuis toujours.
    Les électeurs vont-ils mettre en premier critère de choix la dimension économique ou la dimension sécuritaire ?
    D’ici 2017, beaucoup d’événements pénibles comme ceux que nous avons vécus récemment peuvent se reproduire et radicaliser les positions tant à droite qu’à gauche…

  9. Construction du billet de type dialectique : la pensée de JM Le Pen n’est que provocation, et destruction, Marine Le Pen est un instrument de conquête du pouvoir, donc de construction, quelle qu’elle soit.
    Bien, la suite et les commentaires, surtout celui très éclairé de Ghinsberg, montrent que le FN devient un brûlot susceptible de faire exploser la droite tout en n’étant qu’un adversaire normal pour la gauche.
    La conclusion devrait être que le FN est attiré par le pouvoir comme phalène par la lampe et doit donc se livrer aux compromissions universellement admises pour s’en approcher, ressemblant à ses concurrents par cela au moins. Ergo, dirait Diafoirus, il perdra les élections et Hollande repassera en 2017. D’autres combinaisons doivent être possibles, mais peuplées de poignards.
    Est-il utile, alors, de parler des souhaits du peuple autrement qu’exprimés en pourcentages fiables ? Curieusement, celui qui les illustre le mieux est F.Fillon qui n’a aucune chance de succès, et c’est dommage car la radicalité de son programme devrait lui attirer la faveur, par synthèse, du petit peuple ; pensez donc, la diminution des parlementaires et autres sangsues, mais ça ne marchera pas, la coalition des intérêts de groupe et de sectes y mettra le holà.
    Alors ? Désespoir ? Sans doute, ou politique du pire.
    Le devoir de tout Français est de voter… avec ses pieds pour délégitimer le vainqueur de 2017 puisqu’aucun de ceux possibles ne changera le système de répression intellectuelle, culturelle, politique et fiscale qui s’est installée depuis des lustres.
    A moins d’une surprise… divine, mais gare aux conséquences.

  10. Garry Gaspary

    Comme citoyen, il est effectivement aujourd’hui exemplaire et remarquable de ne montrer que mépris pour le FN.
    On ne peut dissuader les beaufs d’être des beaufs. On peut juste montrer à ceux qui ne le sont pas à quel point ils ont raison, à quel point dans ces temps obscurs, ils doivent être fiers de ne jamais s’être laissé aller à passer ainsi à côté de leur humanité.
    L’avenir leur appartient car les beaufs sont déjà morts de refuser à vivre en hommes.

  11. « Le FN : bouffon de la République ou épée de Damoclès ? »
    Les deux !
    Et merci à Cambadélis qui fait sciemment monter le FN en disant qu’il reconduira quatre millions de musulmans à la frontière. Les dégâts de quatre ans de socialisme sauce hollandaise dureront bien plus longtemps que la présidence de ce parti. Le seul avantage, c’est qu’à part quelques irréductibles, les électeurs sont maintenant vaccinés pour un certain temps contre les promesses socialistes. Mais à quel prix.
    Il faut changer la constitution, et redonner du pouvoir au parlement, avant que des partis pratiquant l’amateurisme ou apprentis sorciers ne prennent le pouvoir. Il me semble également qu’il serait judicieux de revoir le système des primaires, qui est bricolé, aléatoire et bancal, ce qui ne donne ensuite le choix aux citoyens qu’entre des candidats dont ils ne veulent pas.
    Cela dit, je ne crois pas à l’élection de M LP comme Présidente, mais je pense qu’il serait urgent que les autres partis se mouillent et répondent aux grands problèmes qui agitent l’électorat, bien-pensance ou pas.

  12. « …de toute manière Jean-Marie Le Pen n’aurait jamais accepté le retrait, la réserve, le silence. » P.B.
    Oui, mais le litige entre père et fille a été consécutif à l’interview piège de Jean-Jacques Bourdin qui lui a tendu à nouveau la perche du « détail de l’histoire ». Qu’il a saisie sans coup férir ni frémir. Cette sortie de JMLP était spontanée, hors du cadre d’une manipulation programmée pour dédiaboliser le parti et prétendument, de ce fait, performer aux élections.
    Il eut donc été fort possible que JMLP ne commette pas de bévue jusqu’en 2017. JMLP ne devient dangereux et incontrôlable que lorsqu’il est ostracisé parce qu’alors, il rue dans les brancards devant les médias. Il vient d’en apporter la démonstration.
    Si rien ni personne ne l’avaient attaqué, il aurait pu demeurer – à sa place – muet comme la carpe ou ne délivrant que d’insignifiants propos.
    Le FN aurait donc pu faire l’économie d’une scission qui présentera sans doute plus d’inconvénients (fuite de cadres fidèles et d’électeurs du patriarche) que d’avantages (dédiabolisation).
    Les stratèges dirigeants du FN – qui voient d’un bon oeil cette fracture posturale père-fille pour promouvoir une réussite électorale – se fourvoient peut-être complètement.

  13. Comme citoyen normal et républicain, il est effectivement aujourd’hui exemplaire et remarquable de ne montrer que mépris pour les antiFN démagos haineux caricaturaux fascistes de la pensée de gauche.
    On ne peut dissuader les beaufs gauchistes d’être des gros beaufs gauchistes. On peut juste montrer à ceux qui ne le sont pas à quel point ils ont raison, à quel point dans ces temps obscurs socialistes, ils doivent être fiers de ne jamais s’être laissé aller à passer ainsi à côté de leur humanité.
    L’avenir leur appartient car les beaufs gauchistes sont déjà morts de refuser de vivre en hommes.

  14. Tous les partis ont actuellement du plomb dans l’aile et dans chacun de ceux-ci les doctrinaires s’affrontent avec les libéraux. Il va peut-être falloir qu’un jour l’intérêt général reprenne le dessus pour enfin aller au concret. Il n’y a aucun domaine qui puisse n’être revendiqué que par un courant qu’il soit de droite, de gauche ou des extrêmes que ce soit l’écologie, l’emploi, la croissance, la protection de nos frontières etc. Alors à quand un gouvernement d’unité nationale pour mettre en oeuvre rapidement les mesures qui s’imposent et dehors les ego qui passent leur temps à jouer les ventilateurs pour continuer à exister au bénéfice de leurs seules personnes.

  15. Merci à Philippe Bilger pour ces propos de bon sens, ce qui nous change des élucubrations habituelles dès que l’on aborde le sujet JMLP.

  16. « Est-il, oui ou non, interdit en France ? », demandez-vous.
    Certes non, mais il reste un parti puant, pseudo-démocratique et dangereux pour nos libertés.
    MLP l’a encore démontré dans ses déclarations, aujourd’hui, sur le « déferlement migratoire » : je veux arrêter l’immigration légale et clandestine.
    Que des centaines de réfugiés meurent asphyxiés dans des camions ou noyés en mer ne la trouble pas plus que cela.
    Et ce populisme nauséabond garde malheureusement l’oreille de trop de Français déboussolés par l’évolution de notre société.

  17. Liliane Guisset

    Cher Monsieur Bilger,
    « L’argument semblant dénier la validité de la « normalisation » au prétexte que les excès auraient été tolérés hier n’a pas grand sens »
    Il me semble au contraire que cet argument – que vous évacuez un peu légèrement monsieur Bilger – demeure plus sensé que tous les autres et reste en tous les cas, incontournable. Monsieur Ghinsberg a raison de s’interroger sur le choix de l’alternative qui a réellement présidé à l’exclusion du cofondateur du FN par sa fille : conviction ou tactique.
    Car enfin, s’il s’agit de conviction, celle-ci date bel et bien d’hier. En effet, Madame Le Pen laissait encore entendre en 2009 (lors de l’interview menée par un Serge Moati piégé entre malaise et fascination), que concernant l’héritage du FN, elle « prenait tout ». Tout, y compris nécessairement « le point de détail ». La même année, elle affirmait ailleurs qu’il n’existait aucun sujet de discorde entre elle et son père.
    Certes, dans son livre autobiographique « A contre flots », elle qualifiait l’avènement de l’horreur nazie de « summum de la barbarie ». C’était bien le moins qu’on pût écrire. Tout cela ne l’a pas empêchée de prendre en son temps la pose avec de joyeux drilles au crâne rasé ou de faire un pas de danse à Vienne le jour d’un anniversaire emblématique pour la communauté juive et ce en compagnie de quelques personnalités appartenant au gratin d’une extrême droite décomplexée. Sur le plan de la symbolique, ce pas de danse était assurément un faux pas. Il semblerait toutefois qu’il n’y en ait pas eu d’autres depuis.
    Dès lors, je m’interroge : s’il s’agit de conviction, par quel processus mental madame Le Pen est-elle parvenue à se détacher de ce qui l’absorba au sens quasi physique du terme pendant plus d’un quart de siècle ? Comment s’est-elle extraite de ce qui a constitué jour après jour le fond culturel, idéologique voire psychologique de son existence ? Comment ne pas imaginer les tablées de Montretout à l’heure du thé sans le déversement sinon quotidien du moins récurrent de ces calembours obscènes auxquels monsieur Le Pen nous a « habitués » ? A partir de quand Madame Le Pen a-t-elle cessé d’en rire ou tout au moins d’en sourire ? D’où, de quoi ou de qui lui est venu ce sursaut moral ? Comment s’est forgée cette conviction nouvelle – si c’est bien d’elle qu’il s’agit – effectivement nécessaire à la refonte éthique du parti ?
    Faut-il attribuer le miracle de cette reconversion à monsieur Philippot ? Sans doute y est-il pour quelque chose. Quant à savoir s’il y est pour beaucoup, c’est une autre histoire.
    Mais s’il ne s’agit pas de conviction mais de tactique… dans ce cas, tout devient plus clair. Plus besoin d’en appeler à des broutilles comme la crise de conscience, le remords, etc. Car qu’est-il finalement reproché à monsieur Le Pen ? D’avoir pensé ce qu’il a toujours pensé ou de l’avoir dit ? (Et de l’avoir dit une fois de trop ?)
    J’en viens à me demander s’il existait un quota de provocations que monsieur Le Pen ne pouvait dépasser – en public – sous peine de sanctions… La publication via le journal Rivarol des vieux poncifs du Président d’honneur – un rappel des fondamentaux en quelque sorte – m’apparaît dans cette perspective tacticienne comme une opportunité de taille dont Marine Le Pen ne pouvait que s’emparer avec les conséquences que l’on sait. Conséquences assumées avec une douleur certaine dont je me garderais bien de sourire mais aussi avec une trouble réjouissance dont je me garderais bien de douter.
    Voici désormais la fille du « Menhir » libre, dégagée de toute entrave idéologique délétère et, par ailleurs, déclarée irréprochable – un sacre ! – par le Président du CRIF en personne.
    Mais faire le bien ce n’est pas s’abstenir de faire le mal. Et taire les choses ce n’est pas s’abstenir de les penser.
    J’ignore (tout le monde l’ignore d’ailleurs, elle excepté) si madame Le Pen ne dit pas tout à fait ce qu’elle pense et ne pense pas tout à fait ce qu’elle dit. Quoi qu’il en soit sa prudence langagière – qu’elle relève de la conviction ou du calcul – porte ses fruits. Cela étant, les fruits sont-ils comestibles ou non ? Mortels ou non ? Seule la mise en actes à l’échelle nationale d’une parole « irréprochable » pourra nous renseigner.
    Cela dit, monsieur Le Pen a-t-il raison d’affirmer plus fort que jamais que le Front National, c’est lui ? Et de récuser par tous les moyens dont il dispose les accusations dont il est l’objet et les griefs dont on l’accable ? Le déposséder du titre de Président d’honneur a-t-il un sens ? Pour la première et sans doute pour la dernière fois de ma vie, j’ai envie de prendre la défense de cet homme. Et Dieu (?) sait ce qu’il m’en coûte… Oui, le Front National, c’est lui. Ce parti c’est sa création sinon sa créature. Il a le droit de reprocher à celle à qui il l’a confié un traitement qu’il n’a jamais prescrit, il a le droit de vouloir soustraire son sulfureux curriculum vitae à une entreprise de blanchiment instaurée sans son autorisation. Et il a le droit de demander du renfort du côté de la Pucelle d’Orléans pour faire entendre une voix qui commence à montrer des signes de faiblesse.
    Alors conviction ou tactique ? Je défie quiconque de le savoir. Il me semble tout de même que tuer le père pour cause d’indignité relève d’une certaine forme de bravoure mais que le tuer par opportunisme appartient au seul champ diabolique.

  18. @Alain | 29 août 2015 à 18:51
    « Que des centaines de réfugiés meurent asphyxiés dans des camions ou noyés en mer ne la trouble pas plus que cela. »
    « …populisme nauséabond »
    Et d’un, nous sommes des milliers voire des millions à n’être pas du tout troublés par ce qui arrive aux migrants ; nous ne les avons pas obligés à venir se noyer ou s’asphyxier. Point barre !
    Et de deux : notre populisme nauséabond répond à votre bisounoursisme démagogique nauséeux.
    Ras-le-bol de devoir pleurer sur toutes les misères du monde !

  19. Le drame serait d’avoir MLP et Juppé au deuxième tour en 2017, ce serait à se flinguer.
    Que de tergiversations amphigouriques !
    On ne peut pas continuer à bichonner MLP tout en trouvant Juppé lumineux.
    Il y a un moment où il faut prendre son courage à deux mains, pour ne pas dire autre chose, le poser sur la table et dire clairement « Voilà, c’est moi ! »

  20. Le parti de MLP n’est pas encore en mesure de se confronter au pouvoir, elle le sait. Cela étant, deux axes de progression s’offrent à elle. D’un côté elle utilise la carence des institutionnels, sans trop se forcer, ils lui mâchent le travail. De l’autre elle sait qu’elle n’a pas d’étapes à brûler, aller trop vite en besogne ce serait se défaire, donc elle va patienter tout en suscitant l’envie des électeurs. Sa base électorale est solide mais elle est une armée sans garnisons.
    L’écoute de FP va dans le sens de la modestie des humbles, des laborieux – il faut bien s’identifier à ses électeurs -, la patience n’est pas leur moindre défaut, sous des dehors vindicatifs ils savent qu’il faut manger du pain noir. JMLP patiemment mais sûrement a été laminé, quoi qu’on en dise il est mort politiquement. Désormais un boulevard va s’offrir à eux deux, MLP et FP, la nièce a besoin de se créer une stature politique solide, la région PACA va lui offrir cette opportunité, les conquérants ont toujours voulu annexer des terres.
    Des lendemains électoraux à venir lumineux vont assurer soit une suprématie en carton-pâte, soit une véritable hégémonie qu’il faudra traduire dans les fiefs des vieux routards, dont peu de citoyens cautionnent l’action vu le nombre de votants. Le scrutin à deux tours n’avantage pas le FN certes, mais sans doute vise-t-il simplement l’annexion d’une partie de la droite, qui lui permettra de s’essuyer les pieds sur l’autre partie.

  21. @ Alain
    « Que des centaines de réfugiés meurent asphyxiés dans des camions ou noyés en mer ne la trouble pas plus que cela ».
    En toute hypothèse cela devrait troubler encore plus les gouvernements des pays d’où proviennent ces réfugiés-migrants-clandestins… Je mets à part les ressortissants syriens qui n’ont plus de gouvernement… La faute à qui ??

  22. « Marine Le Pen a eu le courage, et sans doute cela n’a-t-il pas été sans déchirement, de tirer les conséquences de la répétition obsessionnelle de provocations plus nostalgiques que réfléchies et de considérer que le FN devait couper le cordon sinon de fidélité du moins de solidarité avec son fondateur.
    Elle n’avait pas d’autre choix si elle désirait continuer à inscrire son parti dans le registre purement politique et non plus sulfureux, et à le constituer comme une machine de guerre pour gagner ; et non plus comme un poil à gratter – mais sans leur nuire – pour les partis traditionnels ».
    Je considère, Monsieur Bilger que l’essentiel de votre analyse tient dans ces deux alinéas. Je me dois de préciser que je ne suis pas et ne serai jamais électeur du FN.
    C’est effectivement pour réaliser cet objectif qu’elle s’est adjoint Florian Philippot, énarque transfuge du camp chevènementiste qui l’aide à constituer une organisation et un positionnement de son parti très différents de ceux du règne de son père. Son objectif reste bien de récupérer les déçus de la gauche, le monde ouvrier délaissé par cette même gauche, le monde paysan qui constate amèrement qu’il a été sacrifié sur l’autel de l’européisme tant par la gauche que par la droite dites de gouvernement. En somme les « Français de la base » qui n’appartiennent pas à ces communautés (religieuses, sexuelles ou autres migratoires) qui sont l’objet de l’attention de nos décideurs ou de leur « think tanks » du type Terra Nova.
    Certains reprochent à MLP de faire assaut de populisme, mot fourre-tout à la mode servant à stigmatiser qui ne pense pas comme la doxa officielle l’exigerait. Mais comment nommer les « caresses » de Monsieur Sarkozy en direction des électeurs du FN pour attirer leurs voix à son profit ? Qu’est-ce que la politique de Monsieur Hollande quand dès à présent elle est entièrement faite de communication en vue de sa propre réélection ?
    Le peuple français est trahi par ses élites. Il y a une vingtaine d’années sont parus une série de livres d’analyse fort instructifs. Je pense notamment à celui de Thierry Pfister (Lettre ouverte aux gardiens du mensonge), à celui de Jean-Claude Guillebaud (La trahison des Lumières) ou à celui de Zaki Laïdi (Un monde privé de sens) qui ont gardé toute leur actualité.
    Par ailleurs le fondement de la société, le règne de la loi égale pour tous, est battu en brèche en permanence : l’égalité des citoyens devant la loi est devenue une fiction, ces derniers en ayant une conscience de plus en plus aiguë. Il suffit de voir ce qu’il s’est passé à Roye où la Justice, en appel, s’est pliée aux injonctions d’un groupe de gens du voyage pour comprendre pourquoi de plus en plus de gens, même s’il ont conscience de ce que le FN ne sera pas en mesure d’appliquer son programme, préfèrent voter pour lui que pour les représentants des autres partis à présent jugés disqualifiés.

  23. hameau dans les nuages

    @ Alain | 29 août 2015 à 18:5
    Je comprends que vous ne vouliez pas l’arrêter. Elle sert vos desseins politiques ressassés par « les citoyens du monde ».
    Alors qu’elle désire l’arrêter ce qui ipso facto supprimerait les centaines de migrants se noyant ou mourant étouffés et permettrait à ceux présents d’être absorbés par la société. Vous êtes l’idiot utile de service d’un monde ultra libéral.
    Vous voyez votre contradiction puante ?
    Non ?
    Alors je vous mets ce texte :
    « Ce que nous ne voulons pas, c’est que le capital international aille chercher la main-d’oeuvre sur les marchés où elle est le plus avilie, humiliée, dépréciée, pour la jeter sans contrôle et sans réglementation sur le marché français, et pour amener partout dans le monde les salaires au niveau des pays où ils sont le plus bas. C’est en ce sens et en ce sens seulement que nous voulons protéger la main-d’œuvre française contre la main-d’oeuvre étrangère, non pas je le répète, par un exclusivisme chauvin mais pour substituer l’internationale du bien-être à l’internationale de la misère. »
    Ne cherchez pas son auteur au sein du FN, il s’agit de Jean Jaurès.

  24. Denis Monod-Broca

    Bouc émissaire de bouc émissaire…
    Le FN et son président étaient diabolisés. Désormais, pour échapper à cette diabolisation, et par mimétisme, le FN diabolise son ex-président.
    Pas sûr que ça marche…

  25. « Je regrette que face à ces problématiques la plupart des médias fassent preuve d’une suspecte complaisance au bénéfice de la cause du père. Attitude d’autant plus surprenante qu’ils n’ont cessé, quand Jean-Marie Le Pen était officiellement actif, de dénoncer jusqu’à la démesure quelquefois, ses transgressions. » 
    Vous avez parfaitement raison monsieur Philippe Bilger, il est pour le moins plaisant de voir ces médias et quelques commentateurs ici prendre de fait la défense de ce triste personnage. Les seules excuses qu’on puisse lui concéder, c’est une forme de sénilité alliée à son autocratisme pulsionnel, qui ne font qu’exacerber ses vieux démons.
    A croire que la mise hors jeu de J-M Le Pen les gêne beaucoup : disparition de leur épouvantail préféré qui n’a jamais tenté d’accéder au pouvoir ? Insertion dans le jeu politique du FN new look qui lui, veut réellement accéder au pouvoir ?

  26. @ Alain
    Votre commentaire est tout à fait juste.
    Ces réfugiés cherchent simplement à fuir la mort ; il faut n’avoir connu qu’un monde de bisounours pour ne pas comprendre le désarroi qui les pousse à quitter leur pays, ou alors être dénué d’empathie.

  27. Robert Marchenoir

    Il y a en revanche un point sur lequel il n’y a pas « l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette » entre Marine le Pen et son père, comme disent les cuistres de l’ENA qui nous gouvernent (et dont certains sont au Front national) : le soutien à la politique impérialiste de la Russie. Ce qui n’a pas l’air de déranger énormément de monde.

  28. Ah la PME Le Pen. Le fondateur et papa ridé qui vient de temps à autre mettre la main aux fesses des secrétaires qui sourient crispé. Qui critique vertement et bruyamment la descendance pour telle dépense ou stratégie que le patriarche même avisé n’aurait jamais envisagées. Ouverture de la gueule avant celle du sapin.
    Ils sont comme ça les souverainistes – le FN, Dupont-Aignan, Mélenchon ou autre Chevènement – ils pratiquent la politique de la terre brûlée avec leurs contradicteurs parce qu’ils sont rarement maîtres chez eux, en leur antre. Un peu comme les anciens rois francs. Les uns admirent leur doigt tendu, les autres lustraient leur sceptre. Thèse et prothèse.

  29. @ Alain
    Le temps passé par Alain à blablater sur ce blog contre les méchants FNistes aurait pu être utilisé pour aller sur le terrain, ou en mer, sauver deux ou trois barcasses de migrants ; il aurait même reçu une médaille des assos droit de l’hommistes.
    Quel gâchis !

  30. calamity jane

    @sylvain
    Nombreuses sont les personnes vivant sur le territoire qui n’avaient pas demandé à y venir comme par exemple les enfants d’émigrés ; enfants venus jeunes ou même très jeunes.
    Vous avez l’air de mieux concevoir l’invasion et/ou la colonisation…
    Plus généralement, on n’a jamais demandé à certains groupes de vendre de la cambronne sous vide ! et pourtant non seulement ils la vendent mais la font payer au prix fort. Maintenant remplaçons « grands groupes » par partis politiques…

  31. Christian C

    @hameau dans les nuages
    Vos analyses et citations eussent gagné à s’appuyer sur le bon sens paysan qui semblait jusqu’ici la marque de fabrique dont vous vous revendiquez.
    Il est clair dans votre esprit que Jaurès tiendrait en 2015 les propos que vous lui attribuez, lesquels ont été prononcés avant la guerre de 1914, il y a plus d’un siècle, dans un contexte où la vie, les combats du peuple au quotidien n’avaient rien de commun avec la mondialisation que nous connaissons et la libre circulation des biens et des personnes.
    Votre dérision à l’encontre des politiques ayant disposé du pouvoir depuis soixante-dix ans ne fait rire que les tenants du Front National qui espèrent nous convaincre, sous prétexte que MLP n’a jamais eu à mener une quelconque politique, locale, régionale ou nationale, qu’elle saurait le faire demain.
    Faites alors, s’il vous plaît, au moins l’effort de nous exposer la logique de la politique du FN au plan économique et au regard de l’immigration.
    Aucun pays d’Europe aujourd’hui, ne vous en déplaise, ne s’est tenu à l’abri de la crise de 2008 ; on peut se répéter pendant des lustres que cette situation est la conséquence de la politique de la droite ou de la gauche, cela ne sert à rien. Nous portons tous le sac à dos de la dette que nous n’allègerons qu’au prix d’efforts conséquents sur notre niveau de vie, et non en appliquant le programme économique débile de MLP.
    Quant à l’immigration, avant de regarder votre nombril de Pyrénéen fier de l’être, lisez un peu les nouvelles : (lefigaro.fr du 24 août 2015) « Dépassée par le nombre, la Macédoine rouvre ses frontières aux migrants ». Mais selon vous, grâce au service d’ordre du FN, MLP va contenir l’immigration aux frontières nationales, bien sûr, mais avec quoi ? Votre réponse m’intéresserait.
    Quoi que vous en pensiez, les modes de vie que nous avons connus depuis soixante ans au moins ne sont pas tenables dans le temps. De moins d’un milliard et demi au milieu du 20ème siècle, la population terrestre est de plus de sept milliards aujourd’hui, attendue au niveau de neuf milliards dans trente ans. L’agriculture pyrénéenne va devoir améliorer ses rendements.
    L’agitation du FN ne peut ni ne pourra rien résoudre sur la base de propositions démagogiques et irréalistes.
    Je comprends que ça vous embête mais c’est comme ça.

  32. Un proverbe dit que « quand le sage montre la lune, les inconscients regardent le doigt ». Et c’est ce que nous faisons tous. Monsieur Bilger vous écrivez « Je regrette que face à ces problématiques la plupart des médias fassent preuve d’une suspecte complaisance au bénéfice de la cause du père ». C’est que cette expulsion leur en fait sans doute pressentir une autre qui se fera cette fois-ci contre nous. En effet que s’est-il passé ? Au FN de nouveaux venus ont d’abord été de plus en plus nombreux, puis ils ont imposé leur loi, et finalement ils chassent celui qui avait construit la doxa FN. Pas besoin d’être voyant pour comprendre que, à une plus grande échelle, il est en train de se passer la même chose dans notre pays.

  33. Il était grand temps que le FN se fluidifie en se débarrassant des grumeaux. JMLP ne pourra pas mettre le FN dans son linceul et c’est sans doute ce qui le rend aigre.
    On peut toujours tergiverser et argumenter dans tous les sens avec force « détails », le schéma directeur du deuxième tour de 2017 sera : PS vs LR, PS vs FN ou LR vs FN.
    Le PS et LR ont montré leur incompétence à plusieurs reprises. Le FN n’a pas eu l’occasion de le faire.
    Que voulons-nous, remettre le couvert avec les mêmes en sachant d’avance qu’aucune amélioration n’est possible ou tenter une expérience avec des gens différents ? Pourra-ce être pire ?
    Jusqu’à présent l’odeur de soufre gouvernementale n’a perturbé que les narines des indigènes de l’Hexagone, les indigènes exogènes y trouvent une odeur de jasmin. Il serait peut-être temps de changer de parfum.

  34. Catherine JACOB

    « Comme citoyen, on a le droit de s’inquiéter ou de se féliciter de l’évolution de partis qui sont pourtant aux antipodes de ses convictions.
    Pour le FN, je suis lassé de devoir sans cesse montrer patte démocratique pour que me soit concédée l’autorisation de me pencher sur lui ! Puis-je formuler brutalement cette question sans avoir des arguties en retour ? Est-il, oui ou non, interdit en France ?
     »
    Vous avez manifestement la même position sur le sujet que celle de l’évêque varois dont s’est cependant désolidarisée publiquement la Conférence des évêques de France.
    «Faut-il exclure une personnalité du FN, la blacklister du débat politique quand près de 40% des Varois l’ont introduit récemment lors des élections départementales ?», s’est défendu Mgr Dominique Rey, l’évêque de Fréjus-Toulon, qui avait également convié le député LR Hervé Mariton et un représentant de l’association anti «mariage pour tous» Sens Commun. – Le Monde.
    Peut-être la solution eût-elle dû être la même pour MLP que celle adoptée pour l’UMP par LR et tout compte fait tous les partis devraient faire de même et en particulier les Verts, ce qui serait une façon de battre les cartes et de les redistribuer en sorte que les électeurs ne se fondent pas sur une étiquette et les casseroles qu’elle traîne éventuellement derrière elle mais sur des idées, un programme et la fiabilité éprouvée – ou pas – des personnalités qui les défendent.

  35. Xavier NEBOUT

    Seul le FN est porteur d’une opposition musclée à l’invasion de notre pays, avec son corollaire qui est la sortie de l’Europe institutionnellement incapable de s’y opposer.
    Or, ne nous y trompons pas ; les boniments de la pègre médiatique sont de plus en plus impuissants à masquer cette vérité, et le peuple a peur de l’invasion, et à juste titre.
    Les Français sont prêts à être plus pauvres pour rester Français, libres de retrouver la religion perdue face à l’islam.

  36. Les propos du FN sont les seuls cohérents : Marine Le Pen est réaliste même si ses paroles sont électoralistes. Je préfère quelqu’un qui regarde les choses en face que tous ces démagos gauchistes au regard fuyant, pro-immigrationistes, généreux et solidaires avec le fric des autres, très accueillants du moment que leurs protégés ne viennent pas squatter leur palier d’immeuble, qu’ils ne s’approchent pas de leurs enfants etc. ; refrain connu de tous ces gros beaufs faux derches de gauche qui polluent le débat social avec leurs mensonges, leur hypocrisie, leur humanisme de façade.
    Toute cette empathie ridicule de niaiserie ne sert en définitive que le grand projet d’invasion programmée de main-d’oeuvre à moindre coût pour remplacer la nôtre devenue trop chère et pas assez malléable.
    En somme tous ceux qui défendent cette immigration planifiée et qui vilipendent les citoyens qui s’y opposent ne sont que les collabos d’un système orchestré à grande échelle, des vichystes de la mondialisation financière du grand remplacement des populations, religions, moeurs, coutumes, etc.
    Mais allez expliquer ça à de gros beaufs crétinisés de gauche !

  37. Garry Gaspary

    @ Christian C
    Nous portons tous le sac à dos de la dette que nous n’allègerons qu’au prix d’efforts conséquents sur notre niveau de vie, et non en appliquant le programme économique débile de MLP.
    Mais pourquoi ne pas tout simplement jeter ce sac aux orties ? Cela s’appelle la faillite généralisée de l’Etat. Certes, cela ne se limite pas à la sortie de l’euro mais à la sortie du système monétaire.
    Certes, cela implique la disparition totale de la monnaie et des banquiers, mais cela se fonde sur l’hypothèse folle que le blé n’a pas besoin de monnaie pour pousser, que le bœuf n’a pas besoin de monnaie pour brouter, ou que le médecin sait encore soigner lorsque son compte en banque s’est volatilisé.
    Aucun mirage n’a eu autant de pouvoir sur l’homme que l’argent.

  38. Cadeau : vide-grenier pour tout le monde, surtout pour les gros beaufs crétinisés de gauche :
    http://www.lorgane.com/GUIDE-PRATIQUE-DU-CHOMEUR-PROFESSIONNEL_a1282.html
    http://lagauchematuer.fr/2015/08/29/la-gauche-na-toujours-pas-pris-conscience-du-desastre-de-limmigration/
    http://lagauchematuer.fr/2015/08/26/larabie-saoudite-refoule-ses-clandestins-la-france-elle-a-decide-de-les-garder-et-de-les-nourrir/
    Quouâââââ !?? Y a pas de boulot en France ?
    Et le fait que le PS fasse venir des balayeurs roumains pour bosser à leur Université d’été c’est pas un signe de plein emploi ça ?
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2015/08/27/25001-20150827ARTFIG00138-universite-d-ete-du-ps-le-recours-a-des-travailleurs-roumains-passe-mal.php
    Charlots socialos, pléonasme !
    Mon stand a du succès, ça marche fort !
    On attend toujours la chorale christianisée de notre ami Gaspinocchio à la clarinette pour mettre de l’ambiance.
    Kss kss, chrétiens, christianisé, christianisation kss ks !!

  39. @sylvain | 30 août 2015 à 10:05
    Tout à fait !
    Ras le bol de tous ces menteurs que plus personne ou presque ne croit.

  40. hameau dans les nuages

    « Je comprends que ça vous embête mais c’est comme ça. »
    Rédigé par : Christian C | 30 août 2015 à 09:21
    Oh mais je ne suis point embêté !
    Mais permettez-moi d’être dubitatif sur votre solution de partager le poids de la dette. Ayant une retraite de 700 euros et mon épouse de 200 je vois mal ce que l’on pourrait prendre en plus dans notre besace. Ah si peut-être au niveau du foncier car je viens de me prendre une douille annuelle pour m’être fait une souillarde. Si bien que l’économie faite sur nos conserves et cochonnailles sera absorbée par ce nouvel impôt. Voilà pour le côté folklorique et la petite histoire. Multipliez cela par des millions de micro-exemples et vous comprendrez que ce pays va mourir guéri. Les dotations de l’Etat baissant drastiquement, les collectivités locales pour subsister vont se comporter comme des morpions.
    Même chose pour l’immigration avec cinq millions de chômeurs au bas mot. Vous voulez partager quoi ? Une solution ? Aucune aide de toutes sortes comme l’AME, condamnation extrêmement forte des associations humanistes plus qu’humanitaires jouant le rôle de passeurs, peine de mort pour les terroristes, expulsion manu militari des prisonniers ayant la double nationalité avec partenariat du pays de l’autre origine, soutien au régime d’Assad (les Syriens fuient plus Daesh que Damas sinon ce flux aurait commencé bien avant). Croyez-moi, le téléphone arabe (quoique on les voit débarquer avec leurs tablettes) va fonctionner. Après tout ce serait le rôle de l’Arabie saoudite et autres pays satellites richissimes de les accueillir. Non ? Ah bon pourquoi ?
    Sinon vous ? Quelles sont vos solutions ?
    C’est amusant cette manie des gens de gauche de trouver des solutions avec ce qui appartient aux autres.
    Pour ce qui est de la productivité agricole, là aussi bizarrement ce sont encore des bien-pensants qui atteints de schizophrénie dénoncent la surpopulation de la terre mais aussi la surproduction agricole qui serait susceptible de la nourrir. Ajoutez-y un appel du vide programmé avec l’avortement et l’euthanasie (choses impensables pour les arrivants des contrées lointaines où la famille au sens large est sacrée avec une très forte relation intergénérationnelle) et vous avez là les ingrédients d’une pompe aspirante diabolique.
    Diabolique est le mot.
    Reconnaissez quand même à Jean-Marie Le Pen d’en avoir annoncé les conséquences avec d’autres alors que ceux qui maintenant déclarent que le FN n’a pas de solutions riaient sous cape.
    Je précise quand même que je ne suis pas adhérent au FN afin d’éviter que l’on me colle une étiquette. Spécialité là aussi des bien-pensants qui aiment disposer les gens sur des étagères comme les livres d’une bibliothèque pour montrer leur savoir et leur supériorité.

  41. Michel Deluré

    JMLP fait partie de ces êtres qui ne peuvent se résoudre à quitter la scène. Nous en connaissons beaucoup d’autres comme cela, non seulement dans le domaine de la politique mais aussi dans celui du spectacle, des médias, du sport… Ils ont le sentiment qu’ils n’existent plus s’ils ne sont plus exposés aux feux de la rampe.
    Le problème avec cette épicerie familiale qu’est le FN, c’est que l’ex-patron et créateur était au final un concurrent moins dangereux pour les autres épiciers de la politique que la gérante actuelle qui lui a succédé.
    Il ne voulait pas de la plus grosse part de marché qui lui aurait imposé de transférer son petit commerce dans les locaux de l’Elysée. Il se contentait, avec ses remarquables qualités de bonimenteur, de vendre des produits plus exotiques que ceux de ses concurrents, attirant une clientèle déçue par l’absence d’originalité et l’incompétence de ces mêmes concurrents. Certes, son petit commerce familial prospérait, sans jamais cependant atteindre le cap de la grande surface, la clientèle préférant au moment fatidique opter pour les produits plus consensuels proposés par la fusion des concurrents.
    La démarche de la nouvelle gérante est par contre différente. Il ne s’agit plus de se démarquer à tout prix de la concurrence, d’afficher au grand jour sa différence, mais au contraire de se fondre dans le paysage concurrentiel, de devenir un acteur du marché comme les autres. C’est en cela que cette démarche est plus dangereuse parce que, sur le fond qui est essentiel, rien n’a changé, les produits sont toujours les mêmes, mais la politique commerciale pour les faire accepter par la clientèle est plus insidieuse.

  42. Christian C

    @hameau dans les nuages
    Je ne vous disposerais pas sur une étagère ; en tout cas pas chez moi.
    A propos d’étiquette, je ne vois pas ce qui vous incite à me qualifier « de gôche ». Mais passons. Vous êtes paysan, et comme beaucoup de vos collègues, vous gagnez très peu d’argent et vous êtes proche de la soupe distribuée par le secours populaire. Je compatis. Mais de ce fait vous ne devez guère contribuer à l’impôt commun, et je trouve que c’est très bien. L’idée que je participe chaque jour à un peu de votre subsistance me réjouit.
    Pour ce qui est de l’immigration, que voulez-vous dire ? Rien à partager ? Des gosses, et même bien des adultes ougandais, érythréens, indiens, et j’en passe, récupéreraient volontiers les ordures de nos supermarchés pour s’en nourrir.
    Faites donc ce que vous voulez de l’euthanasie, de l’avortement, du mariage gay. Ca doit vraiment vous déranger souvent, dans votre cabane au fond du jardin.
    Votre horizon se limite au périmètre de votre terre et à votre petit cercle familial et amical. « NE PAS DERANGER » hameau, il est content.

  43. Si on veut déclasser les propos de Jaurès au nom des époques relatives, il faut aussi déclasser Blum et Ferry. Parler de notre monde tout à fait nouveau, exempt de toutes les opinions passées, implique qu’il faut aussi déclasser Maurras, de Bonal, Darquier, Bloy, et comme la nouveauté ne se limite pas aux politiques, déclassons aussi Jouvenel, Jünger, etc. ne parlons de rien d’autre que du temps présent, faisons une toile nette qui dira peut-être quelque chose à quelqu’un.
    Comment fractionner l’Histoire en déclarant tel ou tel inactuel ? Tout simplement en étant français et en lisant nos manuels d’histoire.
    Quelle que soit la valeur et la fonction du FN, il sera confronté à l’immense manipulation qui va de pair avec la surpopulation mondialisée.
    Ainsi, samedi et dimanche, une centaine de « gens du voyage » ont bloqué des milliers d’automobilistes, français et étrangers, pour obtenir une faveur pour l’un des leurs, emprisonné, afin qu’il assiste aux obsèques de son père, apparemment lui aussi auteur du meurtre d’un gendarme.
    On notera qu’un député socialiste a qualifié la démarche de ces braves gens d’exercice du droit à la libre circulation, on peut douter de la santé mentale de ce représentant du peuple.
    Les forces de l’ordre sont restées immobiles ; silence, on négocie, ou plutôt on bavarde en attendant la décision de la cour d’appel saisie d’un recours contre la décision du JAP qui avait refusé la faveur sollicitée, ce qui est parfaitement légal.
    Jusque-là, seul le mépris des populations fiscalisées et immobilisées était visible, et c’est banal de la part des socialistes. Il faut bien honorer une communauté aux moyens d’existence évanescents.
    L’ignominie s’est développée au niveau des médias.
    Commentaires badins, lénifiants, banalisation de ce coup de force et fausses nouvelles : escamotage des commentaires furieux ou méprisants des automobilistes envers la France, détresse de certains voyageurs, aucune importance, les gens du voyage s’expriment.
    Mieux, programmation instantanée de documentaires sur l’intégration des Roms, avec crétinisme au sommaire en montrant une personne qui venait d’obtenir un logement, après 21 ans en France, sauf qu’elle ne parlait pas un mot de français. Vive l’intégration. Après tout, c’est son droit de mépriser le français, la ministre de l’EN fait de même.
    Le comble est atteint avec les commentaires de fin de conflit : les gens du voyage ont obtenu gain de cause, vous lisez bien, gain de cause, autrement dit la cour d’appel a obtempéré et cédé devant le désordre et la menace des soutiens de la noble cause : l’enterrement d’un assassin, auquel doit assister un taulard. C’est bien la mort de l’état de droit. Quel que soit l’humanisme dont voudront se prévaloir les juges dans leur noble factum, ils ont entériné, la main dans la main des gouvernants, la négation de l’autorité de l’Etat. Tous les factieux du monde peuvent s’en prévaloir et achever de dépecer ce qui fut la France.
    Quelqu’un a-t-il une idée de l’ignominie que révèle un tel enchaînement ? M.Bilger qui fut magistrat accepte-t-il qu’on parle ainsi de la magistrature, qu’on jette sur elle ce manteau de Déjanire ? La soumission au politique, qu’on fasse d’elle une courroie de transmission de la lâcheté ? C’est vrai qu’elle a derrière elle un passé fâcheux. Juges, sans vous insulter, je vous affirme que la presse a fait de vous des esclaves de la force, qu’elle a affirmé que vous avez jugé sous la pression. Vous avez contribué à signer l’acte de décès de l’état de droit.
    La gravité des faits résulte du complot monté en vitesse et maladroitement pour nier toutes les valeurs dont les politiques se gargarisent, et jusqu’à la stupidité, le crétinisme, sans compter le mépris envers les populations.
    Je n’espère rien du FN, depuis hier, le seul espoir réside dans la révolte. Et elle ne viendra pas, et surtout pas des gendarmes, qui ont trop à faire à piéger les dangereux délinquants de la vitesse excessive et à parader sur les autoroutes, arrogance en bandoulière. Ils peuvent ajouter à leur uniforme le brassard noir de leur collègue, les politiques leur ont préféré les assassins.

  44. @Robert
    Probablement pourrait-on faire la même analyse concernant d’autres villes du sud-ouest aujourd’hui largement quadrillées par les voiles et autres burqas.
    Concernant le vote FN une rumeur courait il y a quelques années que les juifs votaient FN. Il est difficile d’avoir des certitudes à ce sujet : les taux d’absentéisme des quartiers défavorisés augmentant à cause des abstentions liées à la défection des électeurs de gauche notamment, on voit mécaniquement le FN monter, mais la réalité de ces votes en nombre de votes est quantitativement moindre. Des observateurs ont remarqué que ces taux de vote pro-FN diminuent lorsque l’abstention est moindre et particulièrement lors des présidentielles. Reste à savoir si les prochaines présidentielles mobiliseront les électeurs suffisamment pour empêcher ce même processus favorisant le FN. Il est remarquable de voir que personne ne connaît réellement le programme du FN sur des questions autres que sociétales, Monsieur Le Pen se chargeant de faire suffisamment de bruit pour que les journalistes ne s’y intéressent pas.
    @ChristianC @hameau dans les nuages
    « Mais de ce fait vous ne devez guère contribuer à l’impôt commun, et je trouve que c’est très bien. »
    Vous oubliez que nous payons tous l’impôt à travers la TVA et d’autres redevances et taxes. Votre argument est invalide et témoigne d’un mépris de classe inacceptable : le droit de penser et critiquer n’est pas lié à la richesse sonnante et trébuchante en France, même si effectivement elle confère un pouvoir supérieur d’action et de décision, malheureusement.

  45. hameau dans les nuages

    @Christian C | 30 août 2015 à 11:28
    « Mais de ce fait vous ne devez guère contribuer à l’impôt commun, et je trouve que c’est très bien ».
    Mais si ! Mais si je contribue ! Certes pas par l’intermédiaire de l’impôt sur le revenu que je n’ai pas mais figurez-vous que ma retraite après quarante années de cotisation se voit amputée dorénavant de 50 euros mensuels au titre de la CSG… Cette retraite tellement importante que la MSA dans sa grande bonté nous laisse à disposition une surface dite officiellement « de subsistance » mais à la condition expresse de ne faire aucune production faisant l’objet d’un commerce (contrôles à l’appui). Vous voyez bien qu’un état de droit peut quand il veut.
    Vous vous réjouissez justement de contribuer à ma subsistance. Je ne vois pas comment, par contre moi je me réjouis d’avoir pu contribuer à vous sustenter en produisant à des coûts proches des cours mondiaux.
    « Votre horizon se limite au périmètre de votre terre et à votre petit cercle familial et amical. »
    Image d’Epinal classique du laboureur découvrant de nouveaux horizons en rejoignant ses collègues du 18e régiment d’infanterie en gare de Pau pour monter au front. Il faudrait vous renouveler à gôche dirait Marchenoir… A ce propos, sur le monument aux morts pour la patrie du village il est inscrit en lettres d’or : NE PAS SUBIR.
    Eh bien non vous seriez justement vous aussi trop content. Je suis urbi et orbi de par ma naissance et ma grande famille et tenez-vous bien nous disposons outre l’électricité (le gaz est encore en bouteille) et l’eau courante, de moyens modernes de communication. C’est fou, non ?
    Est-il vrai par contre que Paris est encerclé par le périphérique, qu’il faut un laisser-passer pour y pénétrer et que les loyers y sont très chers pour refouler la populace ?

  46. Et après Christian C s’etonnera que la classe ouvrière, paysanne et prolétaire ait fui le Parti Socialiste.
    Quel mépris ! On s’en souviendra…
    Petit Fouquier-Tinville, va !

  47. Dans son immense bonté, Mme Taubira vient de déclarer que la France ne faisait pas assez d’efforts pour accueillir plus de migrants. Serait-elle prête à titre personnel à prendre en charge ne serait-ce qu’une famille pour montrer l’exemple ? Cette nouvelle provocation aura un côté positif, celui de coaliser encore un peu plus les trois quarts des Français qui en ont assez de ce parti socialiste qui part à la dérive. Si seulement les bons, et il y en a dans l’équipe au pouvoir, pouvaient imposer un changement de cap pour recadrer le débat. On peut toujours espérer !
    J’entendais le maire de Lyon dernièrement à la radio, le discours est quand même différent de celui que l’on entend tous les jours.

  48. Qu’est-ce que c’est que cette histoire de « point de détail » ? Il ne faut pas faire de détail ?
    Vraiment ? Ce pays meurt de ses journaleux vendus au sensationnalisme de la petite phrase qui tue (pue ?).
    Tous les jours, toutes les semaines, on nous abreuve de ces « petites phrases », « éléments de langage » et autres pets de la République…
    Et maintenant G.Gaspary qui veut relancer l’économie en supprimant la monnaie, et cela au nom de l’Histoire, évidemment ! C’est Jésus le coupable de tout ça !
    Plus c’est gros plus ça passe ? Pas même ! Beaucoup trop gros, ça coince…!

  49. Alex paulista

    @ Savonarole | 30 août 2015 à 15:09
    En même temps, les ouvriers plus les paysans, ça ne fait pas grand-monde. Mieux vaut cibler les employés de mairie et les administratifs de l’Éducation nationale.
    Les ouvriers ont disparu, et les paysans n’ont jamais trop voté à gauche, sauf pour « glaouis » qui donne tout à la fête de Maubourguet.
    Au final, le PS est au pouvoir.

  50. @Alex paulista | 30 août 2015 à 17:37
    Exact. Vous avez raison. Question de génération, j’ai encore en tête la classification Parodi. Un homme remarquable.

  51. @ Jabiru
    Le discours de la dame Taubira sur l’immigration est à géométrie variable.
    Quand elle est en Guyane elle prête une oreille plus qu’attentive à ses amis créoles qui se plaignent de l’afflux incontrôlé des Brésiliens, Surinamiens, Guyaniens (de la Guyana), des Haïtiens, des Dominicains, etc. qui envahissent son beau pays !!
    Revenue en métropole, tout autre est son opinion !!

  52. « Il y a en revanche un point sur lequel il n’y a pas l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette entre Marine le Pen et son père… : le soutien à la politique impérialiste de la Russie. Ce qui n’a pas l’air de déranger énormément de monde… » (R.Marchenoir) 
    Ah enfin une saillie russophobe, et contre le diable personnalisé qu’est Poutine à vos yeux !… Il était étrange que dans vos commentaires sur ce billet de notre hôte une de vos phobies récurrentes, russophobie et racisme anti-noirs, vous n’en ayez pas cité au moins une.
    Dans les complices actifs de cette politique impérialiste de la Russie, vous avez oublié probablement par inadvertance de mentionner ce vieil agent du FSB qu’est J-P Chevènement !…

  53. Alex paulista

    @ genau | 30 août 2015 à 11:48
    Je ne comprends pas bien quelle est l’ignominie à laisser quelqu’un assister à l’enterrement de son père.
    Taulard, assassin, peu importe.

  54. Robert Marchenoir

    Trekker | 30 août 2015 à 22:37
    Ah enfin une saillie russophobe, et contre le diable personnalisé qu’est Poutine à vos yeux !… Il était étrange que dans vos commentaires sur ce billet de notre hôte une de vos phobies récurrentes, russophobie et racisme anti-noirs, vous n’en ayez pas cité au moins une.

    Il suffit d’appuyer sur un bouton, et on déclenche le magnétophone à slogans néo-communistes de Trekker. On a le droit de tout reprocher au Front national, mais pas son soutien à Vladimir Poutine ! Qui n’est pas « le diable personnalisé », figurez-vous, mais juste un tyran ordinaire, qui séduit naturellement les tyranneaux frustrés de votre acabit, les généraux de blog qui rêveraient d’être à sa place – mais n’en ont bien sûr pas les moyens.
    Alors, pour assurer leur confort psychologique, ils s’essuient les grolles sur la g… de ceux qui n’ont pas d’autre choix, eux, que de souffrir de la tyrannie.
    Tenez, Trekker, je pense que ce texte vous est destiné, à vous et à beaucoup d’autres (Chevènement compris, naturellement : je ne peux pas les citer tous à chaque fois, ça ferait un annuaire !) :
    « Oh, comme ils sont nombreux les amoureux de Poutine qui vivent à l’étranger ! Chers poutinophiles d’au-delà des frontières, ne serait-il pas temps pour vous d’obéir à vos principes en revenant à la maison ?  »
    « Poutine voit s’épuiser son contingent de ressources humaines, pour vous il remettra en marche l’ascenseur social : il a besoin d’économistes, de juges, de gardiens de l’ordre à sa main et d’âmes d’artistes. Votre dévouement au grand leader pourrait enfin s’exercer. Et comme vous pourriez faire progresser la propagande ! Vous imaginez un peu les gros titres ? « Les ex-émigrés ont maudit l’Occident et par dizaines de milliers reviennent dans la Sainte Russie ! »
    « Je vous ai convaincus ? Alors, en avant, allez acheter vos billets. On vous logera dans vos bien-aimés appartements construits dans les années 50, on vous accordera un salaire de 30 000 roubles (350 €), vos enfants et petits-enfants recevront une brillante éducation dans les écoles de Mouchamerdovsk et notre médecine nationale soignera comme il convient toutes les maladies chroniques que vous avez accumulées pendant votre vie dans ces maudits pays étrangers. »
    « Après quoi des popes sauveurs d’âmes chanteront à votre enterrement la liturgie des morts avec application et vous enfouiront dans cette terre si chère à votre coeur. »
    « Comment ? Vous avez décidé de ne pas revenir ? Alors, merde ! Dans ce cas, fermez vos gueules et fermez aussi la porte derrière vous. Le plus hermétiquement possible. »

    Texte qui vient d’être publié par un journaliste russe dissident, vivant et travaillant en Russie : Sacha Sotnik.
    Mais vous vous en fichez, hein, des Russes, Trekker ? Ce n’est qu’un prétexte, pour vous, la Russie ! Tant que vous pouvez pérorer sur le monde et ses environs à partir de vos douillettes pantoufles, les Russes peuvent bien crever.
    Pendant ce temps, Sacha Sotnik fait, lui, un vrai travail de réinformation en risquant sa liberté et sa vie, sans moyens, en interviewant des Russes dans la rue, dans des jardins publics, avec sa femme qui tient la caméra, et en diffusant le tout sur YouTube :
    https://www.youtube.com/user/sashasotnik
    https://www.facebook.com/sasha.sotnik
    http://www.bbc.co.uk/monitoring/russian-couples-tv-channel-offers-rare-opposition-voice
    Ce qui lui a valu d’être harcelé et arrêté par les autorités.
    Les vrais « diables personnifiés », ce sont ces Occidentaux, libres et bien nourris, qui, sans interruption depuis près d’un siècle, nous expliquent comment sont formidables toutes ces dictatures à travers la planète (l’URSS, Cuba, la Chine, le Cambodge, le Venezuela, l’Iran, l’Irak, la Russie…) où pour rien au monde ils n’iraient vivre, naturellement.
    Ça, c’est une vraie perversion.

  55. @ Alex paulista
    C’est que vous avez lu dans le sens qui vous complaît et vous cancellez tout ce qui ne vous convient pas. Ca s’appelle de la censure.
    Il n’est pas question de discuter le fait d’assister à la cérémonie, mais la façon dont cela a été amené. Bon, procédure auprès du JAP ; refus. Appel. On est dans le domaine judiciaire. Jusque-là, tout est normal.
    Ensuite, les « gens du voyage », en cours d’appel, ne sont pas contents et barrent une autoroute, c’est déjà moins normal un jour de rentrée où les automobilistes ont payé et ont le droit de rentrer chez eux.
    Vient le nœud de la question : les forces de l’ordre laissent les gens à l’abandon, dédaignent les détresses signalées, le gouvernement ne bouge pas, le ministre non plus, des milliers de personnes sont bloquées. Normal ? Vous trouvez normal de mépriser ainsi la population ?
    Dernier épisode : la cour accepte l’élargissement provisoire du détenu, sous escorte. Tout est normal.
    Mais à partir de là, se développe un coup d’Etat médiatique : la télévision signale « l’incident » sur un ton badin, traite les choses légèrement et titre surtout que les « gens du voyage » ont obtenu gain de cause. C’est un mensonge et c’est une gifle à la justice qui est supposée avoir cédé à la pression des autorités, qui s’en défendent par le silence, et par la rue, enfin, celle des soixante zozos qui ont paralysé la circulation. On diffuse immédiatement des images favorables aux Roms, comme toujours, alors qu’il s’agit d’un acte de banditisme, de violence par des gens armés. Et vous avez l’audace de réduire ça à l’assistance à un enterrement, mais vous êtes déjà esclave des médias, vous gobez ce discours infâme où toutes les fameuses valeurs de la République ont été bafouées. Certes, quand il s’est agi de familles, le pouvoir a su frapper fort et gazer très bien. Dans ce cas, rien. Et vous négligez le gendarme mort, il ne compte pour rien. Ne croyez-vous pas que le JAP qui a refusé la faveur avait quelque raison de le faire ? Non, vous restez sur un humanisme très général, très salon parisien : « Mais enfin, mon cher, il ne s’agit que d’un enterrement de pauvre diable, moi, je donne mon OK pour secourir ces miséreux. »
    C’est une trahison de nos institutions, un mépris affiché du peuple qui a droit à l’ordre et à la libre circulation, c’est une insulte à la justice ou au moins un soupçon insupportable jeté sur elle. Je ne m’énerve jamais sur ce blog, mais là, entendre ainsi cette ignorance des institutions, cette désinvolture dans une petite phrase indifférente, bien digne de ce pays qui m’écoeure, grâce à vous. Vous ne vous rendez pas compte de la gravité des faits ; le seul silence du gouvernement et la complicité de la télévision en témoignent. Tout a été très vite fait pour que, vous, ignorant de la nature de nos institutions, n’ayez pas le temps de réagir. Déjà, l’affaire est oubliée. Je vous souhaite de vivre prochainement sous le régime conjugué de cette violence des communautés et de cette trahison d’Etat, ça vous fera tout drôle, et sans le souhaiter, je ne vous porterai aucune aide si vous en êtes la victime.

  56. Alex paulista

    @ genau | 31 août 2015 à 00:30
    C’est vous qui transformez le fait d’assister à cet enterrement en enjeu de victoire ou défaite des institutions. Vous créez un enjeu communautaire sur un sujet qui devrait pourtant amener au consensus.
    Je remarque que depuis les événements du Thalys tous les excités de droite dans votre genre se projettent dans le rôle du héros et menacent leurs contradicteurs de ne pas les sauver. C’est risible.
    Le tout avec un saupoudrage de « je paye donc j’ai droit » pour donner la petite touche de vulgarité.

  57. calamity jane

    … »les gens du voyage, en cour d’appel… barrent une autoroute »…
    On pourrait poser la question : quel est le comble pour les gens du voyage ?
    Mieux vaut en rire. Cela n’aurait pas pu se faire sur une route nationale, l’autoroute est devenue un espace hors la loi, anonyme, parce qu’elle ne représente pas le pays sur lequel elle existe ; mais un gouffre à pognon pour l’usager.

  58. Garry Gaspary

    @ herman
    Il vous a été enseigné : « Rendez à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu. »
    En vérité, je vous le dis, à vous et à Christian C qui se fait de la bile pour le remboursement de la dette : ne rendez rien à César car tout est à vous, ne rendez rien à Dieu car Il vous a tout donné.
    Voilà le lien entre le christianisme et l’économie : le culte de l’argent. Un vrai culte, au sens fort du terme. Voilà la seule chose que le christianisme a réussi à rendre sacrée pour l’homme de l’Occident, au point qu’il est devenu incapable de concevoir le monde sans elle. Au point même que l’argent est clairement devenu le centre de toute conception du monde occidental : la finance est l’ultime philosophie.
    Au point que le beauf christianisé Marchenoir peut aller jusqu’à flinguer pour sauver son autoradio, comme dit le bon Renaud.
    En vérité, je vous le demande à vous et à Christian C : qu’est-ce que l’argent ? Est-ce lui qui fait pousser le blé ? Meugler le bœuf ? Est-ce lui qui soigne le malade ? Quel pouvoir a-t-il en réalité ?
    Celui de la division.
    L’argent divise la société en Eglise et Etat, au point que l’Eglise devient dépendante de l’Etat, et l’Etat dépendant de l’Eglise. L’argent divise le paysage en ville et en campagne, au point que la ville devient dépendante de la campagne, et la campagne dépendante de la ville. L’argent divise les hommes en exploitants et exploités, au point que l’exploitant devient dépendant de l’exploité, et l’exploité dépendant de l’exploitant.
    Supprimez l’argent, vous supprimez la division.
    Et vous réalisez que Dieu est en César, autant que César est en Dieu.

  59. Le FN remercie le juge qui a cédé sous la pression des gens du voyage. Nul doute, tous ceux qui ont été scandaleusement, en toute impunité et laxisme, bloqués sur l’A1 et qui, une fois rentrés chez eux apprennent qu’ils ont eu gain de cause, voteront FN.
    Deuxième remerciement du FN : en réponse au laxisme européen qui s’agenouille devant les migrants sous des prétextes « humanistes », une propagande intensive coordonnée par les médias à la botte se répand sur les écrans depuis quelques jours : « tout le monde devient ou doit devenir généreux solidaire accueillant » ! En réalité nous sommes sommés de l’être de gré ou de force. Les Etats prennent le relais des mafias de passeurs trop artisanales à leur goût pour continuer leur projet d’invasion programmée ; les morts découverts dans le camion sur l’autoroute sont une aubaine pour eux.
    Deux ignominies qui se paieront très cher dans les urnes !

  60. hameau dans les nuages

    @ Alex paulista
    Ce qui s’est passé sur l’autoroute est un épiphénomène. En fait c’est tous les jours et partout.
    Même chez nous, « bien à l’abri », des sédentaires (je dis bien sédentarisés et non pas « gens du voyage ») ont voulu partir en colonne et se sont installés sur un terrain de la commune de Gelos. Le maire s’y est opposé en se couchant sur la route pour empêcher l’accès. La préfecture s’est couchée elle aussi en restant muette aux appels de la commune concernée. Et donc le maire a cédé.
    Faire « contrôle u » pour lire l’article réservé aux abonnés
    http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2015/08/29/gens-du-voyage-le-maire-de-gelos-reclame-du-respect,1272253.php

  61. Allons cher Marchenoir, le Garry Gaspary c’est à consommer avec modération, vous allez le rendre chèvre à la longue, vous risquez d’être tenu responsable de l’aggravation de la sclérose de ses neurones si vous n’y prenez garde. Gaspinou méprise l’argent, surtout la petite monnaie ; on tient un bon là !
    Allez Gaspounet, susucre, coucouche panier !

  62. @ genau | 31 août 2015 à 00:30
    Votre commentaire m’a fait chaud au cœur car, pour tout républicain pour qui le respect de la loi est le fondement du « pacte social » et de l’autorité de l’État, cet incident est fort symbolique de la déliquescence de nos institutions.
    Un point à signaler toutefois : l’absence d’intervention de la gendarmerie. Ceci ne résulte aucunement d’un choix de son commandement, mais bien des seules directives du préfet de département en lien constant avec le ministère de l’Intérieur.
    J’ai entendu la préfète s’exprimer au micro d’une radio : j’ai été stupéfait d’entendre que cette décision était motivée par le souci de pas de créer un trouble à l’ordre public en faisant intervenir la gendarmerie. Comme si le blocage de l’autoroute, l’abattage d’arbre et le regroupement d’émeutiers sur la voie publique ne constituait pas déjà en soi un trouble à l’ordre public !
    Enfin, comme vous, je regrette que la décision de la cour d’appel ait donné l’impression d’avoir été prise sous la pression d’un groupe d’émeutiers.
    Au bilan force n’est pas restée à la loi, ce pourquoi sont fait policiers et gendarmes…

  63. Mary Preud'homme (la chienlit !)

    « Un point à signaler toutefois : l’absence d’intervention de la gendarmerie. Ceci ne résulte aucunement d’un choix de son commandement, mais bien des seules directives du préfet de département en lien (Robert 31 août 16:03)
    C’est bien de le rappeler. A en juger par la veulerie de ce gouvernement, l’on se demande comment la hiérarchie de la police nationale, ainsi que celle de la gendarmerie, qui font (chacune de leur côté ou conjointement) un travail remarquable dans des conditions de plus en plus ingrates, mais se trouvent pourtant désavouées (voire ridiculisées) par un pouvoir fantoche, peuvent continuer à faire leur métier sereinement ! Sans oublier les subordonnés de ces deux institutions, de plus en plus écoeurés par la lâcheté et le mauvais esprit ambiant et qui ont souvent l’impression d’être abandonnés par leurs chefs, alors que les vrais coupables de ce laxisme et de cette chienlit généralisée se situent ailleurs, hors d’atteinte… Car émanant directement des plus hautes sphères du Pouvoir.

  64. « En temps que citoyen, je ne peux pas etc. etc. et niah, niah, niah…
    Quand tous ces « citoyens » seront submergés par la vague migratoire ou la dictature de Bruxelles, ils n’auront qu’à dire « on ne savait pas… », « on n’a pas voulu ça ». Trop tard et bien fait, et adieu la France. Je veux dire que le FN est notre dernier recours avant la fin (voulue). Inutile de discuter du sexe des anges (Byzance aussi était une belle civilisation et sa cathédrale Sainte-Sophie est aujourd’hui mosquée).

  65. Mary Preud'homme

    drazi a écrit, 1 septembre 2015, 09:37
    (Byzance aussi était une belle civilisation et sa cathédrale Sainte-Sophie est aujourd’hui mosquée).
    Sainte-Sophie est un musée depuis 80 ans, une « restitution à l’humanité » qui a eu lieu sous la présidence de Mustafa Kémal.

  66. @ Mary Preud’homme (la chienlit !) | 31 août 2015 à 23:10
    « …l’on se demande comment la hiérarchie de la police nationale, ainsi que celle de la gendarmerie… » 
    Il n’a pas dû vous échapper que le général Denis Favier, patron de la gendarmerie, a pris sans ambiguïté et quasi immédiatement la défense de ses hommes après la mort accidentelle du manifestant à Sivens.
    Une chose plutôt rare chez les généraux et même de gendarmerie, qui tiennent hélas avant tout à ne pas déplaire aux gouvernants en place. Mais là le général n’avait pas « tué » le courageux commandant du GIGN, qui était monté en 1994 à l’assaut en tête de ses hommes dans l’Airbus à Marignane.
    On aurait aimé voir le même sens des responsabilités vis-à-vis de ses subordonnés chez un certain général, ancien patron du COS, lors du procès d’un adjudant-chef et de deux hommes de troupe. Heureusement pour ces derniers que la justice ne fut pas dupe, tant de ses dénégations que de ses accusations à leur encontre.

  67. Pas d’autres alternatives que l’exclusion ? Pas sûr, Marine Le Pen aurait pu, dès lors que JMLP n’avait plus de mandat au FN, dire que ses propos n’engageaient que lui. Point barre. S’il fallait exclure des partis tous ceux qui disent des énormités, où irions-nous ?!

  68. Laurent Dingli

    @ Robert Marchenoir, caroff, sylvain et quelques autres
    Je profite d’une connexion pour tenter de répondre à quelques-unes de vos affirmations. Je voudrais préciser au préalable que je ne juge pas les positions des uns et des autres sur la question de l’immigration, qu’ils y soient hostiles, favorables, à demi-réticents, etc., chacun a le droit d’avoir ses propres convictions et je ne me sens pas l’âme d’un censeur.
    Certains parlent d’une « invasion ». Peut-on vraiment discuter ce terme, n’est-il pas finalement trop subjectif, chacun ayant sa perception du seuil au-delà duquel la présence de l’étranger lui semble intolérable ? En tout cas, pour ma part, je ne considère pas que la France subisse aujourd’hui une telle « invasion » ni même qu’elle en soit réellement menacée dans un avenir proche. Avant d’évoquer des périodes plus anciennes, je voudrais considérer la situation actuelle et la singularité du problème auquel nous sommes aujourd’hui confrontés : celui des réfugiés de guerre d’Irak et de Syrie. J’ai entendu diverses suggestions à ce sujet, émanant notamment de la droite non lepéniste. Si la transcription journalistique de la récente intervention de Nicolas Sarkozy est fidèle, l’ancien président de la République se serait prononcé en faveur d’un accueil temporaire de ces réfugiés de guerre. Autant dire tout de suite que je trouve cette proposition ridicule et totalement irréaliste dans la mesure où l’on ne peut à la fois demander à des personnes déracinées par la guerre de s’intégrer dans une patrie d’adoption puis de rentrer chez eux (quand ? lorsque ces conflits seront terminés ? dans cinq, dix, quinze ans, c’est-à-dire à une date indéterminée et lorsque leurs enfants auront été éduqués dans nos écoles ??). Une autre proposition, déjà plus réaliste, émane du centriste Jean-Christophe Lagarde qui propose d’accueillir les réfugiés de guerre mais de fermer dans le même temps la voie de l’immigration économique afin d’équilibrer le flux annuel. J’ignore si cette solution est praticable mais elle a le mérite d’exister. En tout état de cause nous pouvons certainement trouver des solutions qui ménagent à la fois la nécessité humanitaire d’aider des personnes étrangères en souffrance et celle de prendre en compte l’équilibre national et notre identité.

  69. Laurent Dingli

    Dans ce petit coin de Finistère où je vis la plus grande partie de l’année, les positions de certains me paraissent de plus en plus tranchées et le rejet des migrants plus massif. Ici, pourtant, il n’y a quasiment aucun immigré. Alors comment expliquer un tel rejet ? Il est probable que l’incapacité du pouvoir actuel ainsi que la crise qu’il entretient et pérennise accentuent le profond sentiment d’angoisse, mais aussi la lassitude et le désarroi palpables chez un certain nombre de nos concitoyens. Nous vivons une perte de repères importante due, en partie, aux progrès rapides de la mondialisation : et dans ce cadre l’immigré n’a pas besoin d’être présent physiquement pour servir d’épouvantail. J’ai toujours pensé, et l’ai d’ailleurs écrit ici même, que nous aurions dû débattre sereinement et aborder sans crainte cette question cruciale. C’est pourquoi j’étais favorable au débat sur l’identité nationale et l’immigration proposé il y a quelques années par Nicolas Sarkozy bien qu’il fût instrumentalisé par ce dernier comme par ses adversaires socialistes qui n’ont cessé de pousser des cris d’orfraie.
    J’entends souvent, ici ou là, prétendre qu’il vaudrait mieux s’occuper de « nos » pauvres et de « nos » SDF plutôt que d’aider les réfugiés : c’est étonnant le nombre de personnes qui se souviennent de l’existence des SDF dès qu’il s’agit de condamner l’immigration et qui oublieront nos pauvres nationaux aussitôt que l’on aura abordé un autre sujet que celui des flux migratoires. L’argument, pour le moins opportuniste, ne me paraît pas convaincant, d’autant plus que l’on peut aider à la fois les SDF et les migrants.

  70. @Laurent Dingli
    Ce n’est pas seulement la présence physique des immigrés sur un territoire qui cause du rejet, ce sont d’autres raisons, dont la première est l’incompréhension : on n’explique pas suffisamment aux gens les vrais motifs de l’immigration : le besoin de main-d’oeuvre pas chère et docile pour occuper des emplois mal payés ça ils l’ont compris, le fait que l’on manque de personnes formées et diplômées (les médecins étrangers dans nos hôpitaux coûtent moins cher que les médecins français et nous permettent d’économiser le coût de la formation), ça aussi ils l’ont compris, le fait que l’on a des accords avec des pays étrangers qui disposent de ressources naturelles dont nous avons besoin et que l’on accueille chez nous des familles dont ces pays ne peuvent pas s’occuper ça c’est peut-être moins clair. Ce que les personnes dont vous parlez voient, c’est que leurs enfants sont ou seront au chômage, que la grande distribution asphyxie la petite production notamment agricole, que leur pays est presque totalement désindustrialisé, que leurs retraites baissent, que les loyers sont hors de prix, que leurs économies filent à grande vitesse, et que leur argent (impôts et autres taxes) ne permet pas non plus de recruter des policiers et gendarmes en sous-effectif chronique. Ils peuvent avoir de plus le sentiment – justifié ou non – que la solidarité serait à sens unique : les nantis auraient moins d’efforts à faire, toutes proportions gardées, que la grande masse des autres.
    On se retrouve de nouveau avec une situation absurde où seule l’extrême droite – qui n’a pas de meilleures solutions à proposer mais qui se garde de le révéler – explique qu’elle entend les réelles difficultés des gens et le manque de solutions pour eux : au chômage et à la souffrance au travail, le mal logement (voir les rapports annuels des associations), la mauvaise alimentation (voir par exemple l’obésité liée à la malnutrition). Les personnes dont vous parlez regardent la télévision et voient que les auteurs d’attentats sont des enfants d’immigrés qui ont eu droit à la même école gratuite que leurs enfants, à la même médecine gratuite, aux mêmes aides qu’eux ; ils voient que leurs enfants étudiants doivent se priver de soins médicaux parce que leur système de sécurité sociale spécifique est tellement mal fichu que les médecins ne sont pas remboursés. Etc.
    Et pourtant nombre de personnes, nanties ou pas, se sont montrées généreuses et accueillantes, sans doute pour différentes raisons mais surtout sans doute parce qu’ils n’ont pas oublié qu’eux-mêmes sont des descendants d’immigrés et ont encore en mémoire que la France (bon gré mal gré) leur a sauvé la vie ou celle de leur famille. Et pourtant nombre de personnes tendent la main, montrant ainsi que les Français ne sont pas racistes pour la plupart d’entre eux.

  71. hameau dans les nuages

    @ Laurent Dingli | 13 septembre 2015 à 23:54
    « Dans mon petit coin du Finistère… »
    Figurez vous que dans mon petit coin du Béarn aussi, c’est fou non ?
    Le problème est que cela n’a absolument rien à voir. Cette démonstration de gauche est récurrente. Le genre : mais en quoi cela te concerne ?
    Puis après vous démontrez au nom de la France.
    Eh bien figurez-vous, les gens du Béarn, ceux du Finistère ou d’Auvergne sont Français et raisonnent France au-delà de leur appartenance à une identité régionale.
    D’autant plus, et c’est encore plus fou, qu’ils ont de la famille ailleurs et notamment en ville, voire à la capitale, voyagent, et tenez-vous bien ont des moyens d’information à leur disposition… C’est dingue non ?
    Manifestation à Pau organisée par une vingtaine d’associations (même les francs-maçons sont sortis de leur chapelle !) un samedi sous la pluie donc peu propice pour partir en balade en montagne ou sur la côte à une heure d’autoroute. Cent trente personnes en tout et pour tout, enfants compris, selon le journal de gauche local où officient d’anciens journalistes de Libération, Messieurs Helvig et Bouguereau encore soixante-huitards sur le tard, matraquant avec des éditoriaux culpabilisants commençant à sentir le vinaigre de vin rouge.
    Leur mauvaise foi allant jusqu’à faire le parallèle avec les réfugiés républicains fuyant le régime franquiste et parqués dans des camps pétainistes en oubliant que c’était le Front populaire qui les avait construits et qu’en 1962 ces mêmes humanistes donc forcément de gauche saluaient le régime de Pol Pot, voulaient rejeter à la mer les pieds noirs qui étaient français ne connaissant la métropole que par le biais de leur participation dans l’armée française au combat contre l’Allemagne. Et je ne parle pas des harkis…
    Vous êtes étonné que cela ne prenne plus ? pas moi, mais je ne « désespere » pas qu’un autre événement providentiel et exceptionnel bombardé par les médias serve d’étouffoir au sentiment patriotique des Français.
    Comme dit monsieur Macron, on ne gouverne pas en fonction de l’état d’esprit général et Monsieur Gattaz se range derrière votre avis ou l’inverse. Les migrants c’est bon pour l’économie.
    Les idiots utiles du patronat ont fait la ronde devant la préfecture de Pau :
    http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2015/09/14/130-manifestants-samedi-a-pau-en-soutien-aux-refugies,1275633.php

  72. hameau dans les nuages

    « Et pourtant nombre de personnes tendent la main, montrant ainsi que les Français ne sont pas racistes pour la plupart d’entre eux. »
    Rédigé par : JLM | 14 septembre 2015 à 09:04
    Mais qu’est-ce que c’est que cette imbécillité répétée sans arrêt ? Où est le racisme ? Où est le sentiment de supériorité ? Ce dévoiement des mots est d’une nullité crasse digne d’ados abrutis scolairement, gavés de messages-réponses automatiques.
    Et encore cela ne marche plus que chez les gaveurs professionnels, retraités de l’enseignement, syndicalistes patentés ou cracheurs de feu intermittents. Et encore même chez les punks à chiens malgré les vapeurs d’alcool et de shit on fait le distinguo entre les bons et les mauvais migrants…
    http://www.fdesouche.com/646249-les-punks-chien-ce-nest-plus-ce-que-cetait
    Hé mon gars ! J’appuie frénétiquement sur votre digicode, tambourine à votre porte blindée cinq points, réveillez-vous ! Il y a le feu dans votre escalier de service !

  73. @hameau dans les nuages
    Votre message est incompréhensible pour moi mais je ne vous taxerai pas d’imbécillité car je n’en vois pas l’intérêt.

  74. Mary Preud'homme

    Nicolas Sarkozy, lors de sa récente intervention au sujet du problème des migrants*, a souligné avec raison :
    Qu’il convenait d’établir une distinction rigoureuse entre plusieurs catégories de candidats à l’émigration. Aux portes de l’Europe et non une fois que la vague nous a submergés. On voit ce que cela donne en Allemagne. Dès lors qu’il est avéré que nombreux sont ceux qui ne fuient ni la guerre, ni la persécution etc. mais viennent en Europe pour des raisons économiques (souvent des hommes seuls), leur objectif étant de s’installer et de faire venir leur famille. De ce fait, ils ne peuvent bénéficier du droit d’asile et sont donc des clandestins. Quant à ceux qui sont réellement en danger dans leur pays, ils peuvent (et doivent) obtenir le statut de réfugié avec tous les droits qui s’y attachent, ou à défaut, la protection subsidiaire. Dans ce dernier cas, ils ne bénéficient alors que d’une autorisation de séjour d’un an – renouvelable – « sauf si les circonstances qui ont justifié son octroi ont cessé d’exister ou ont connu un changement suffisamment profond pour qu’elle ne soit plus requise ». Auquel cas le bénéficiaire doit retourner dans son pays d’origine (cf OFPRA et CNDA). D’où la remarque de NS (se contentant de rappeler le droit) et qui avait souligné que cette catégorie de migrants n’avait pas vocation (sauf exceptions ou changement de statut) à rester en France.

    * migrants et non émigrés (mot valise)

  75. Robert Marchenoir

    @Alex paulista | 30 août 2015 à 22:43
    Je ne comprends pas bien quelle est l’ignominie à laisser quelqu’un assister à l’enterrement de son père. Taulard, assassin, peu importe.

    Alex paulista, réfugié au Brésil, explique aux Français, à distance respectable, qu’ils doivent accepter de passer la nuit dans leur automobile à leur retour de vacances, parce que des « gens du voyage » veulent faire modifier des décisions de justice par la violence.
    Et qu’ils doivent laisser piétiner la loi et l’ordre public pour favoriser des intérêts particuliers.
    Il y a des culots qui sont stratosphériques.
    Au lieu de vous mêler d’une réalité dont vous ignorez tout et qui ne vous touche en rien, Alex paulista, pourquoi ne profitez-vous pas de votre présence au Brésil pour nous faire connaître tous les bienfaits de la délinquance de grande ampleur qui règne là-bas ?
    Pourquoi n’ouvrez-vous pas un blog en portugais pour expliquer aux Brésiliens qu’ils doivent accepter de se laisser kidnapper par les gangs sans rien dire, que le trafic de drogue n’est après tout qu’une manifestation de la richesse culturelle d’un Autre différent, que s’ils se font massacrer par des meurtriers ce n’est pas une bien grosse affaire ?
    Mais non : le gars donne des leçons de morale à distance, après avoir mis un océan entre lui et ceux dont il prétend régenter la vie.
    En faisant l’imbécile, en plus. Comme s’il s’agissait simplement de « laisser quelqu’un assister à l’enterrement de son père » !

  76. Robert Marchenoir

    @Laurent Dingli | 13 septembre 2015 à 19:43
    En tout état de cause nous pouvons certainement trouver des solutions qui ménagent à la fois la nécessité humanitaire d’aider des personnes étrangères en souffrance et celle de prendre en compte l’équilibre national et notre identité.

    Non. Justement. Ce n’et pas possible. Il va falloir choisir.
    Pour commencer, il va falloir remplacer les mots « aider des personnes étrangères en souffrance » par « flatter sa belle âme en affichant une générosité de façade ». Ou bien : « n’avoir pas le courage de passer pour un salaud en prenant les décisions qui s’imposent ».
    Je remarque que, comme d’habitude, vous vous arrêtez pile-poil avant de nous révéler la fameuse « solution qui peut ménager » une chose et son contraire.
    Vous êtes persuadé qu’on peut la trouver… mais vous laissez prudemment cette charge aux autres.
    En vous réservant le bénéfice de vous auto-attribuer la supériorité morale.
    Vous contestez que la France et l’Europe soient en butte à une invasion. Vous discutez, vous « ne considérez pas pour votre part ».
    Le chef du renseignement militaire français affirme qu’un million de personnes se massent en Libye en ce moment-même, pour tenter de passer illégalement en Europe. Le fait qu’il s’agisse du chef du renseignement militaire devrait vous mettre la puce à l’oreille.
    A partir de combien de personnes considérez-vous qu’il s’agit d’une invasion ? L’armée française comprend seulement 200 000 hommes. Des centaines de milliers d’étrangers ont déjà pénétré l’Europe illégalement, en groupe, sur un temps très court, sans compter tous ceux qui sont déjà là, avec des intentions ouvertement hostiles, comme le prouvent leurs déclarations, celles des personnes qui les envoient et d’innombrables agressions collectives, verbales et physiques, commises par ces « migrants » envers la population indigène et les représentants de l’ordre (indigènes = nous, faut-il le préciser ?).
    Des pays ont fermé leurs frontières. Certains ont interrompu les liaisons ferroviaires. Certains ont coupé leurs routes. Certains construisent des barrières de barbelés à leurs frontières. Certains ont envoyé l’armée à leurs frontières.
    Qu’est-ce qu’il vous faut ?
    L’Etat islamique a annoncé, il y a quelque temps déjà, qu’il lâcherait les immigrés sur l’Europe – et pas « pour chercher une vie meilleure ». Les services de renseignement européens admettent que parmi les soi-disant réfugiés de guerre, il y a de nombreux authentiques djihadistes en mission. D’innombrables actes de guerre terroriste ont déjà été perpétrés sur notre sol.
    Qu’est-ce qu’il vous faut, exactement, pour vous réveiller d’un demi-siècle de sommeil bercé par l’utopie gauchiste, par l’illusion qu’on pouvait vivre dans le confort, l’opulence et la paix sans jamais avoir à rien risquer pour les défendre ?
    Pour commencer, il faudrait que vous acceptiez de risquer votre réputation. Ce serait la moindre des choses.
    Si les Français n’ont même pas le courage de passer pour des gens un peu déplaisants qui envoient au diable la prétendue « nécessité humanitaire d’aider des personnes étrangères en souffrance », comment voulez-vous qu’on s’en sorte ?
    Quand il s’est agi de bombarder Dresde, je ne crois pas me souvenir que la « nécessité humanitaire d’aider des personnes étrangères en souffrance » ait été au premier plan de nos préoccupations.

  77. hameau dans les nuages

    « Votre message est incompréhensible pour moi mais je ne vous taxerai pas d’imbécillité car je n’en vois pas l’intérêt. »
    Rédigé par : JLM | 14 septembre 2015 à 12:28
    Sourd en plus.
    L’Etat vient de trouver d’un coup de baguette magique 77 000 logements vacants pour les migrants alors que que de très nombreuses familles dont beaucoup issues de l’immigration attendent depuis des années.
    Vous comprenez ce qui est en train de se passer ou pas ? Vous imaginez les rancoeurs et les affrontements futurs ? Je suis bien à l’abri dans ma maison et vous dans la vôtre ou votre appartement et vous expliquez doctement que les gens, qui sont à vos yeux des abrutis ou de simples gens, n’ont pas eu assez d’explications et que l’extrême droite… toujours elle bien sûr… et devinant la suite de votre raisonnement, surfer sur la vague serait sous doute responsable des éventuels troubles à l’ordre public.
    Vous tendez la main mais c’est une bombe qui vous est posée dedans et j’espère de tout mon coeur que ce ne soit justement pas l’extrême droite qui ait à gérer mais les docteurs en humanisme sans matraque mais avec des bisous.
    Bientôt pourquoi pas la réquisition des résidences secondaires ? J’attends la confirmation qu’il ait été demandé à une agence immobilière de la région de Bordeaux une liste des domiciles vacants.

  78. Laurent Dingli

    @ Robert Marchenoir,
    Je remarque que, comme d’habitude, vous vous arrêtez pile-poil avant de nous révéler la fameuse « solution qui peut ménager » une chose et son contraire.
    Non, j’ai évoqué deux pistes auxquelles j’ai réagi. Arrêtez donc de mentir.
    En vous réservant le bénéfice de vous auto-attribuer la supériorité morale.
    …et de travestir intentionnellement mes intentions afin de discréditer mon propos. Les marxistes, que vous passez votre temps à critiquer, auraient presque des leçons à recevoir de votre part en matière de dialectique et de manipulation du discours ! Je ne prétends avoir aucune supériorité morale, je fais seulement part de mes convictions.
    Vous contestez que la France et l’Europe soient en butte à une invasion. (…) Le chef du renseignement militaire français affirme qu’un million de personnes se massent en Libye en ce moment-même, pour tenter de passer illégalement en Europe.
    Vous délirez totalement, mon pauvre ami. La plupart des migrants n’ont d’ailleurs aucune intention de se rendre en France. Votre trouillomètre à zéro est d’un grand comique lorsqu’on sait que les représentants de l’OFPRA ont presque dû supplier quelques réfugiés, présents en Allemagne, pour qu’ils daignent venir chez nous ! On est loin du million d’Islamistes et autres métèques le couteau entre les dents prêts à déferler pour voiler nos filles et nos compagnes (Aux armes, citoyens, formez vos Bidochons !).
    Des pays ont fermé leurs frontières. Certains ont interrompu les liaisons ferroviaires. Certains ont coupé leurs routes. Certains construisent des barrières de barbelés à leurs frontières. Certains ont envoyé l’armée à leurs frontières.
    Et alors ? ça prouve quoi ? Rien du tout. Vos idoles, les Etats-Unis, avaient eux aussi construit un mur, croyant pouvoir stopper le déferlement des « chicanos », eh ! mais « los gringos » ont vite déchanté et se sont rendu compte qu’ils ne pouvaient que juguler tant bien que mal le flux. Tiens, les Etats-Unis, un pays d’immigration, ça devrait vous plaire !
    Pour en revenir à ceux qui dressent des murs. C’est leur choix, et si nous ne sommes pas ici aux Etats-Unis, nous ne sommes pas non plus en Pologne ni en Hongrie. S’ils veulent rester entre chrétiens slaves et se tirer la barbichette, grand bien leur fasse. Ceci dit, heureusement qu’on ne les a pas refoulés il y a cinquante ans lorsqu’ils tentaient de traverser le rideau de fer (tiens, un autre mur) et fuir le paradis communiste !
    L’Etat islamique a annoncé, il y a quelque temps déjà, qu’il lâcherait les immigrés sur l’Europe – et pas « pour chercher une vie meilleure ». Les services de renseignement européens admettent que parmi les soi-disant réfugiés de guerre, il y a de nombreux authentiques djihadistes en mission. D’innombrables actes de guerre terroriste ont déjà été perpétrés sur notre sol.
    Ben, oui, bien sûr, vous allez arrêter les djihadistes, les hommes qui ont commis le 11 Septembre, les attentats de Londres, Paris et Madrid, en érigeant un mur et en interdisant l’émigration !! Un sacré comique ce Robert Marchenoir. Vous en avez d’autres comme celles-là ?
    Quand il s’est agi de bombarder Dresde, je ne crois pas me souvenir que la « nécessité humanitaire d’aider des personnes étrangères en souffrance » ait été au premier plan de nos préoccupations.
    Le bombardement de Dresde était un acte inutile. Ce qui a paralysé le Troisième Reich, c’est le bombardement systématique des ses usines et de ses moyens de communication (et incidemment ceux de l’Europe occupée).

  79. Robert Marchenoir

    @Laurent Dingli | 14 septembre 2015 à 19:07
    Vous mentez. Vous n’avez proposé aucune « piste ». Vous avez simplement répercuté les bavardages de politiciens qui ne proposent, eux non plus, rien de concret, en dehors de bonnes paroles.
    Vous prétendez mieux connaître la situation que le général responsable du renseignement militaire de la France. Vous niez des chiffres que nul ne conteste et une réalité qui se voit à l’oeil nu.
    Vous prétendez que fortifier les frontières n’empêche pas l’entrée des immigrants, et donc des terroristes. C’est probablement pour cela que les armées, depuis des millénaires, n’ont jamais construit de fortifications ni défendu leurs frontières !…
    Vous prétendez que les Etats-Unis ont construit un mur pour prévenir l’invasion des immigrants d’Amérique du Sud, que celle-ci se poursuit, et que par conséquent le mur ne sert à rien.
    Vous oubliez naturellement de préciser que ce mur ne protège qu’une partie de la frontière, et que les deux grands partis américains, les grandes entreprises, les grands médias et l’intelligentsia font tout pour maintenir la pompe aspirante de l’immigration et légaliser l’immigration illégale.
    Il y a, aux Etats-Unis, des « villes sanctuaires » où la police n’a pas le droit d’arrêter les immigrants clandestins. Il y a douze millions d’immigrants illégaux qui vivent déjà sur place, parfois depuis dix ans. Il y a, en Chine, des agences de voyage spécialisées dans les femmes enceintes, qui organisent des voyages tout compris en Amérique pour leur permettre d’accoucher là-bas, ce qui donne automatiquement la citoyenneté américaine à leur bébé, et leur permettra de faire venir légalement toute leur famille à sa majorité. Il suffirait aux autorités de lever le petit doigt pour empêcher ces femmes de pénétrer aux Etats-Unis. Nul besoin de mur pour cela ! Le président Obama invite officiellement des immigrés clandestins, qui n’ont pas le droit de se trouver sur le territoire, à assister à des événements qu’il préside à la Maison-Blanche.
    Et vous êtes en train de nous expliquer que le mur est un échec ! Quelle belle illustration de la perversion gauchiste ! On fait tout pour que ça foire, et après, on dit : ben, vous voyez, ça a foiré…
    En vérité, vous mériterez ce qui vous arrivera.

  80. @ Robert Marchenoir | 14 septembre 2015 à 16:04
    Ça y est, on est venu au bout de vos clichés sur le Brésil ?
    Ou on va avoir droit au tout-le-monde-est-noir-sauf-les-gringos-derrière-des-miradors ?
    C’est amusant comment l’attaque personnelle et le fait que je sois au Brésil deviennent des arguments pour défendre vos thèses bancales quand la raison ne peut plus rien pour vous.
    Et puis allez-y, informez-moi, vous qui êtes au contact du vrai danger, en France, avec tous ces migrants qui fondent sur vous (et Béziers, bien sûr !) et ces gitans assoiffés de sang : qui sont ces personnes qui auraient dormi dans leur voiture ?
    Personne n’a passé la nuit sur l’A1, parce que les autorités ont mis en place des trajets de substitution, comme lorsqu’un camion se renverse sur le pont de Saint-Cloud, ou un quelconque carambolage.
    Certes, au pire deux heures de perdues, c’est toujours rageant, mais c’est malheureusement monnaie courante, à Paris comme à São Paulo. On allume la radio, l’air conditionné ou le chauffage, on prévient par SMS ceux qui éventuellement nous attendent.
    Vous agitez les peurs, c’est tout. Allez vivre à Béziers, avec les autres assistés bien de chez nous qui votent pour Robert Ménard.
    @ hameau dans les nuages | 31 août 2015 à 11:30
    Je connais un peu le profil de « sédentarisés » dont vous parlez, et je sais qu’ils ne sont pas faciles à gérer, notamment à Perpignan. Ils démontrent par l’exemple que les problèmes d’intégration ne viennent pas de la religion.
    Mais pour moi il faut laisser un homme assister dignement aux funérailles de son père dans la mesure du possible. Cela ne présume aucunement le laxisme contre les troubles de l’ordre public : un État civilisé doit traiter les deux aspects indépendamment.

  81. Laurent Dingli

    @ Robert Marchenoir
    « Vous prétendez que fortifier les frontières n’empêche pas l’entrée des immigrants, et donc des terroristes. C’est probablement pour cela que les armées, depuis des millénaires, n’ont jamais construit de fortifications ni défendu leurs frontières !… »
    Eh oui, les murs n’arrêtent rien, voyez plutôt comme les parois de votre crâne n’empêchent nullement le vide sidéral de traverser votre cervelle…

  82. hameau dans les nuages

    @Laurent Dingli
    « Ben, oui, bien sûr, vous allez arrêter les djihadistes, les hommes qui ont commis le 11 Septembre, les attentats de Londres, Paris et Madrid, en érigeant un mur et en interdisant l’émigration !! Un sacré comique ce Robert Marchenoir. Vous en avez d’autres comme celles-là ? »
    Qu’est-ce que c’est que ce raisonnement ? Et vous croyez qu’en autorisant une immigration massive vous allez les persuader de finalement renoncer à leurs projets alors qu’ils seront d’autant plus comme des poissons dans l’eau ? Alors que les autorités à l’heure actuelle ne pénètrent même plus dans des zones de non droit sur le territoire français…
    En fait en parlant d' »émigration » vous êtes déjà mentalement dans le concept du remplacement, de leur laisser la place. L’émigration se produit c’est vrai mais avec le départ de France vers d’autres cieux de nombreux cadres dégoûtés. Étrange lapsus ? ou pas…
    Vous feriez un sacré plombier en ouvrant le robinet en grand pour diminuer la pression au niveau de la fuite au lieu d’aller fermer le compteur.
    Je pense que vous baissez les bras. Reste à savoir si c’est par je-m’en-foutisme ou connivence idéologique.
    Après moi le déluge.

  83. Laurent Dingli

    Non, hameau dans les nuages, je ne baisse pas les bras mais je vous dis que vous nourrissez une illusion si vous pensez qu’un mur règlera ou même limitera le péril terroriste. Ces fanatiques sont suffisamment bien organisés et entraînés pour passer entre les mailles de ce genre de filet un peu grossier. Commençons déjà par aller cueillir à l’aéroport ceux qui reviennent de Syrie et faire un peu le tri dans cette police digne de Dupond et Dupont (sans parler de la présidence du Père Ubu).
    Quant à votre interprétation vasouillarde de mon lapsus, docteur Sigmund dans les nuages, que dire…

  84. @Laurent Dingli
    « Eh oui, les murs n’arrêtent rien »
    Les murs, je ne sais pas…
    Mais une barrière bien faite, érigée par un pouvoir politique qui sait ce qu’il veut, ça marche.
    Ça marche d’ailleurs tellement bien que ça s’exporte.

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *