Le FN battu mais à quel prix !

Tous perdants !
Les deux dames patronnesses avec leurs interventions lamentables tout comme le nouvellement élu en Rhône-Alpes !
Eh quoi ! il ne se parle que du parti national et des prochaines élections et vous voudriez que nous sortions les mouchoirs ? Après avoir affirmé être le premier parti de France, remettre une couche et s’autoproclamer premier parti d’opposition ? Avec quelles intentions ? Celles siphonnées au parti de gauche par exemple ? Prendre tant d’aises publiquement n’est pas un gage de sérieux.

« Le mépris, dans tous les cas, devra être remplacé par de la courtoisie républicaine »
Vous rêvez. On va voir les magouilles continuer de plus belle, à commencer par Bartolone. Sera-t-il désavoué par la gauche à l’Assemblée comme il serait naturel ? Rien n’est moins sûr. J’attends de voir la réaction qui devra être ferme. Ferme y compris à droite. Cette fausse droite qui se laisse rouler dans la farine gauchisante depuis trente ans. Incapable de se défendre, de combattre, capitulant sans cesse sur tous les sujets. Et ils s’étonnent que les électeurs se tournent vers le FN ? Ne comprennent-ils pas qu’avoir deux partis de gauche à se partager le pouvoir ne sert à rien ?
Si Bartolone n’est pas sévèrement sanctionné voire exclu de la vie politique, alors c’est que rien ne change, et les Français seront encore cocus. Le plus abject serait que Bartolone soit recasé par les copains coquins à un poste façon Moscovici où la responsabilité et la compétence sont les derniers critères de choix.

Il est étonnant que n’ait guère été relevé le caractère également sexiste de l’attaque de Claude Bartolone contre Valérie Pécresse.
Si elle n’avait pas été une femme, il n’aurait en en effet jamais pu parler de « danse du ventre ».
Etant le quatrième personnage de l’Etat, et plus particulièrement en tant que Président de l’Assemblée nationale, C. Bartolone a pour fonction d’empêcher que ce genre de remarque délétère ne prospère au cours des débats. L’ensemble de sa diatribe « ad feminem » montre qu’il est incapable de s’appliquer à lui-même la discipline que sa fonction lui impose de faire respecter et constitue une très lourde faute.
Le fait qu’il refuse de présenter des excuses est une autre faute.

Bonjour,
Je n’ai jamais voté FN et ne voterai sans doute jamais pour ce parti, mais j’ai trouvé la campagne de l’entre-deux-tours des régionales particulièrement détestable.
En particulier le comportement du chef de la majorité pour qui j’avais toujours eu de la considération vu qu’il a montré à plusieurs reprises qu’il savait se démarquer des vieilles badernes du PS qui en sont restées aux valeurs désuètes du début du siècle dernier.
Mais au cours de la dernière semaine Manuel Valls a montré un visage que je ne lui connaissais pas, même si je savais qu’il était souvent sujet à des accès de colère.
J’ai trouvé particulièrement déplacée sa façon de jouer les prophètes de l’Apocalypse, les grands inquisiteurs dogmatiques, promettant la guerre civile à tout ceux qui ne se soumettraient pas à ses consignes. Consignes consistant à voter pour L.R. quitte pour cela à saborder les candidats du PS de trois régions et ainsi insulter les électeurs de gauche qui avaient voté pour le candidat qui défendait leurs convictions.
Personnellement je n’ai pas suivi son mot d’ordre, j’ai voté pour le candidat du PS, enfin ex-PS puisque pour le second tour le parti en question lui avait retiré son investiture. Oui, je sais, essayer de comprendre cette consigne absurde, c’est déjà désobéir, mais j’ai pris le risque.
A noter que cela n’a pas empêché J-P Masseret d’obtenir le même score qu’au premier tour, ce qui indique que je n’ai pas été le seul à désobéir au « chef ».
Cela n’a pas non plus empêché le FN d’être battu, comme quoi il était inutile de jouer sur la peur des citoyens en les menaçant d’une guerre civile si le FN venait à gagner, rien que ça !
Il serait temps que les ténors du PS arrêtent de crier au loup à chaque élection, en pointant d’un doigt tremblant de colère le FN. Ce dernier semble avoir atteint sa « masse critique » et ce n’est pas en le diabolisant qu’il sera vaincu dans les élections à venir.
Il est un peu trop facile de faire porter la responsabilité de son bilan désastreux à un adversaire qui au cours de ces quarante dernières années n’a en aucun cas été responsable de la situation dans laquelle se trouve notre pays.
Pour être crédible, le PS mais aussi les autres partis dit « républicains » doivent rechercher une autre argumentation pour convaincre les électeurs. Celle-ci a, semble-t-il, encore marché pour les élections régionales, mais rien ne permet d’affirmer qu’il en sera de même pour l’élection présidentielle de 2017.
Les élections régionales ont été une victoire à la Pyrrhus. L’élection présidentielle de 2017 risque d’être une défaite à la Bérézina. Il reste à peine dix-huit mois pour changer le « logiciel », c’est peu.

Commençons par observer que si le Front National ne parvient pas à passer victorieusement la barre du second tour, tout – même l’improbable – a été fait pour l’en empêcher, depuis les retraits de liste jusqu’aux vociférations hystériques du Premier ministre et de ses affidés.
Par ailleurs l’utilisation habile et ultra politicienne des attentats horribles de novembre et du grand cirque médiatique de la COP21 a permis aussi, le temps d’une élection, de détourner les yeux du peuple des souffrances qui sont les siennes, chômage et pouvoir d’achat en tête.
Reste, malgré le tapage fait autour de la prétendue « défaite » du FN et de ses dirigeants, que le parti des Le Pen enregistre des scores inouïs et surtout fait élire des centaines de conseillers régionaux, sur tout le territoire à l’exception notable de l’Outre-Mer. Ce maillage d’élus ne peut qu’approfondir encore l’emprise de ce parti dans les métropoles, les villes et les campagnes, préparant ainsi de futures victoires.
Ne passons pas non plus sous silence les moyens financiers qu’une telle foule d’élus représente pour leur formation et les possibilités d’action et de propagande qu’ils leur offrent.
Envisageons lucidement aussi que dans deux grandes régions, le Nord et PACA, le Front National, représenté par des groupes pléthoriques, sera durant six ans la seule voix de l’opposition, surtout si messieurs Bertrand et Estrosi gouvernent en tenant compte, comme ils le promettent, des attentes des électeurs de gauche qui leur ont permis d’être élus.
Mais selon moi la principale leçon à tirer des élections d’hier est que, sous la pression du peuple et de la nécessité, il va falloir que se mette en place une complète refonte de la géographie politique française.
Le parti socialiste est plombé par ses « alliés » Front de Gauche et Verts qui le rejoignent le temps d’un second tour de scrutin, mais qui, le soir même, retournent à leur opposition sans concession. Pour le PS, c’est une impasse.
De même, les Républicains et les Centristes sont dans l’obligation électorale de s’entendre tactiquement, mais chacun, mû par des intérêts divergents, reprend ses billes dès l’élection passée. Pour Les Républicains, c’est une impasse.
L’inexorable progression en voix du FN oblige, sous peine de disparition, les deux blocs de la vie politique à se fragmenter et à se recomposer, moitié de la gauche avec la droite et moitié de la droite avec la gauche.
Quand plus rien ne sépare un Valls ou un Macron d’un Raffarin ou d’un Le Maire, quand on aurait du mal à distinguer ce qui peut bien opposer une Kosciusko-Morizet d’une Hidalgo, l’heure est venue de cesser de faire semblant et de s’unir à ceux avec qui on a tout en commun.
Or la cause de cette coupure artificielle de la France en deux camps, qui prétendent s’opposer quand tout les réunit, est dans le second tour de l’élection présidentielle qui fait s’affronter deux écuries qui devront s’opposer durant cinq ans pour justifier le combat qu’elles ont mené. Il va donc falloir passer par une réforme profonde des institutions voulues par de Gaulle et Debré en 1958 qui, en induisant la coupure de la France en deux blocs antagonistes, sont dorénavant un lourd handicap pour notre démocratie.
Faute de cette courageuse refonte de nos institutions – et il ne faut sûrement pas compter sur un François Hollande pour avoir un tel courage – la montée de l’extrémisme ne pourra pas être durablement endiguée.

Tout ce cirque m’évoque une sorte de guerre de tranchées avant la bataille suprême en mai 2017.
Les positions ont changé avec des bleus en reconquête et des roses au bord de la déconfiture. L’ennemi frontiste pilonné pendant des semaines par ces deux camps, alliés circonstanciels, a finalement cédé.
Mais son armée s’est simplement repliée, ses armes ne lui ont point été confisquées et ses soldats piaffent d’impatience en attendant des jours meilleurs !
Théâtre d’opération gelé donc !
Cette métaphore guerrière esquissée, je regrette qu’une région n’ait pu être gagnée par le FN, ne serait-ce que pour vérifier sa capacité à gérer un tel ensemble territorial dans le respect des us républicains !

Excellente et lucide analyse de la situation par Philippe Bilger.
Le retrait de la gauche au second tour dans deux régions phare, contre la clarté et les évidences politiques, a créé une situation de confusion et d’équivoque. Pour nuire à un FN décrété non républicain, on a mis à mal la République : étrange manière de redonner du crédit à la politique et redonner confiance aux citoyens !
Une fois de plus, et ces pratiques dignes d’une république bananière ne semblent même plus choquer personne, ceux qui se permettent de crier au loup fasciste hors de tout propos et se piquent de donner des leçons de démocratie à qui veut les entendre sont en fait les premiers à la maltraiter.
Nous vivons sous une cinquième république dont un des axes consiste en une bipolarité entre une majorité et une opposition, cette dernière étant supposée comme l’aurait dit monsieur de La Palice s’opposer à la majorité, dans la perspective d’un contrôle et d’un équilibre des pouvoirs.
Or à quoi assistons-nous depuis que le FN s’est invité dans la cour des grands, sinon à des alliances de fait entre des gens qui sont supposés s’opposer entre eux mais qui en pratique et au lieu de cela vont plutôt s’opposer au petit dernier, quitte à employer tous les moyens, qu’ils soient légaux mais aussi et surtout illégaux ou malhonnêtes et après avoir verrouillé ce qu’il faut bien appeler le Système.
Ils font feu de tout bois et jettent dans la balance et sans vergogne tout ce qui leur tombe sous la main : médias aux ordres, prétendus artistes, syndicats voyous, milieux mondialistes, loges, lycéens aussi ignares que moutonniers, fonctionnaires trahissant leur devoir de réserve, racailles des quartiers, benêts croyant les contes de Loup-Garou débités par la télévision etc., tout est bon pour réduire au silence cet empêcheur de magouiller en rond qu’est le FN.
Au fait, qui peut réellement nous faire un petit topo sur les principaux enjeux des élections régionales, si l’on excepte l’intervention hors sujet d’économistes partisans ayant esquivé le débat à propos du programme du FN ? Personne. Le débat a été escamoté au profit du barrage qu’il aurait fallu opposer à un parti politique reconnu, comme s’il allait de soi, après que le Premier ministre lui-même a donné le ton de façon partisane.
Ici Pyongyang…
Mais si tous ces copains et ces coquins, ces clientélistes jetant à la volée l’argent du contribuable sous forme de subventions pour s’acheter des voix, ces idéologues pervers cherchant à remplacer le peuple français, ces affairistes, ces titulaires de postes, honneurs, avantages et prébendes et ces agitateurs ayant poussé des racailles à la haine pourront respirer un temps après avoir senti passer le vent du boulet avant de retourner à leurs affaires pas toujours reluisantes, ils ne font guère qu’accumuler un peu plus de charbons ardents sur leur tête, pour la prochaine fois…

On peut parler de plafond de verre et tutti quanti, argument vain pour se rassurer, allez sur le site du ministère de l’Intérieur et comparez les tableaux entre les deux tours : 800 000 voix de plus pour le FN ! Tout le reste est blabla, qui plus est, la lecture dans le détail fait apparaître des visions beaucoup plus éclairantes que celles de nos-experts-en-tous-genres. Les chiffres sont têtus.
Les gouttes de sueur doivent perler sur les tempes de certains car en 2017 un des deux institutionnels sera éliminé.

« Le FN battu mais à quel prix ! »
Certes, le FN n’a conquis aucune région ; mais certains électeurs qui ont voté toute leur vie à gauche ont été obligés de voter pour le candidat de droite, ce n’est pas rien !
Au final, 358 conseillers régionaux ont été élus pour représenter les électeurs qui ont suivi les analyses et les arguments du FN.
Ce nombre d’élus est à additionner à ceux des autres élus du parti d’extrême droite en poste actuellement :
– 62 conseillers départementaux;
– 14 maires;
– 2 députés;
– 2 sénateurs;
– 24 députés européens.
Nous obtenons donc 462 signatures potentielles pour parrainer le candidat du FN aux prochaines élections présidentielles.
Une page de l’histoire de France est tournée. Les socialistes détenaient le pouvoir dans toutes les régions sauf en Alsace et en Corse, c’est terminé. Le président socialiste, à la tête du pouvoir exécutif de gauche, pouvait s’appuyer sur le Sénat et l’Assemblée nationale majoritairement à gauche ; mais le Sénat a basculé à droite. Les électeurs des communes ont majoritairement choisi des maires de droite. Le pouvoir judiciaire quant à lui, est incontestablement resté idéologiquement à gauche et même à l’extrême gauche. Les socialistes ont essayé d’instaurer une dictature du prolétariat, ils ont échoué.
La tâche des Républicains s’avère difficile entre une gauche qui va retrouver son rôle de contradicteur dans lequel elle excelle et la petite entreprise de La Trinité-sur-Mer assoiffée de pouvoir.

Xavier NEBOUT est en vacances ? Ou alors son clavier est en carafe ? C’est encore un gôchiste qui a fait le coup…

Ni retrait ni fusion en région ALCA, ce qui n’a pas empêché Philippe Richert de l’emporter haut la main.
Il me semble que c’est ce qui ce serait passé aussi dans le Nord-Pas-de-Calais si les socialistes n’avaient pas retiré leur liste. En PACA c’était plus délicat vu le score au premier tour et la personnalité de MMLP.
La décision de Nicolas Sarkozy (suivie par tous les leaders de droite, à l’exception d’une seule) de faire confiance aux électeurs était donc une décision courageuse et respectueuse de la démocratie, qu’il convient de saluer.
A l’inverse des directives autoritaristes de Valls, qui prend vraiment les citoyens pour des demeurés incapables de discernement. Quant au cadeau empoisonné qu’il aurait fait à ses adversaires Les Républicains, lequel va les maintenir (au moins dans deux régions) prisonniers comme dans une nasse, il va peser très lourd lors des présidentielles.
Moralité : le remède socialiste pire que le mal FN.

La France a manqué une chance de se secouer en n’élisant pas Marion Le Pen.
La pègre politicarde peut continuer à se distribuer les prébendes, la pègre des associations peut continuer à vivre de subventions, la pléthore de fonctionnaires territoriaux peut vivre de nos impôts à faire semblant de servir à quelque chose, les artistes bidon peuvent vivre des places offertes à leurs spectateurs, la profusion de films de héros de la résistance de la 36ème heure seront toujours subventionnés, les Buren peuvent vendre leurs urinoirs à chien à prix d’or, les chargés de mission et chercheurs en sociologie peuvent se pavaner dans les palaces d’un bout à l’autre de la terre.
Tout va bien pour le dernier peuple socialiste de la planète, digne héritier des valeurs universelles issues de 1793.
La c……. française est inépuisable.

« Le premier tour a permis aux citoyens de choisir, le deuxième a servi à exclure. »
Mon sentiment est plutôt que le premier tour a permis aux citoyens de s’exprimer, le deuxième à choisir de manière pragmatique.
Les votants sont libres. Nous n’avons pas de caméras dans les isoloirs. Ils sont libres aussi de se renseigner avant de voter. Se renseigner, ce n’est pas écouter les discours des pro ou des anti. C’est chercher ce que signifient certaines paroles hors campagne électorale. Ou certains actes, par exemple l’adoubement d’un Dieudonné invitant sur scène Robert Faurisson. C’est bien suffisant et cela rend inutiles les consignes de vote.

@Mary Preud’homme
« Moralité : le remède socialiste pire que le mal FN. »
Un seule phrase… tout est dit !

@genau
Quant au FN, il serait souhaitable qu’il se matelasse d’un groupe de savants économistes PRATICIENS. Pas du genre Piketty. Des gens solides, expérimentés (…)
Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais je crois savoir que c’est déjà le cas en ce qui concerne les praticiens, même si les économistes (dont des professeurs d’économie réputés) inspirant la doctrine économique du FN ne sont pas tous membres de ce parti.

@calamity jane
Jamais pseudo n’aura été aussi bien porté !

Je me tue à répéter que la carte du chômage et celle des bons résultats du FN sont superposables. La seule manière de lutter contre l’excès de vote FN est de redonner de l’espoir aux Français, en particulier en leur donnant un vrai emploi. Alors, on pourra également être exigeant avec les petits délinquants, avec les fraudeurs et avec le travail au noir.
Autre remarque : j’ai eu l’impression que Marion Le Pen était soulagée de ne pas avoir gagné. Gérer une région à 26 ans avec des cadres si peu formés aurait été un suicide.

NKM que j’aime bien depuis son « faible avec les forts et fort avec les faibles » à l’encontre de FH, a toujours une justesse de mots et une grande lucidité d’esprit.
Elle va être sans doute « gelée » au profit des deux grands vaincus de son parti et c’est ce qu’elle voulait exprimer. Dans le ni ni point de salut, c’est se tromper sur la course à mener pour être en finale et gagner.
Que NS ne veuille pas l’entendre pas c’est son choix, XB a bien reconnu et adoubé ce que dit NKM, les lendemains vont être douloureux pour l’ancien Président, s’il veut à tout prix se présenter sur les fondements qu’il affiche, et surtout être en finale. Qu’il se penche sur les chiffres de son ancien ministère, NKM avec sa formation de mathématicienne a vérifié tout cela depuis un bon moment. Point de salut derrière le FN à lui sucer les roues.
Les Républicains gagnants mais à quel prix !
Allez NKM la majorité de son camp pense comme elle.

Je crois me souvenir que Bartolone avait mis en jeu son perchoir, un poulet déplumé j’entends d’ici les « cot, cot, codeeeeet… » dans l’hémicycle s’il ne s’en va pas.

Après avoir perdu la bataille des idées, la gauche a perdu la bataille de l’espoir.
L’espoir qui fait rêver, qui permet de se projeter dans un avenir meilleur. L’espoir pour lequel certains acceptent de mourir dans les illusions du futur.
Une campagne indigne qui s’est résumée à la stigmatisation du FN et sans propositions autres que le rejet de l’extrême droite. La peur, la haine, l’outrance à chaque phrase ont été les seuls arguments d’un PS sans convictions et sans vision historique. Un découpage régional nouveau peut être le cadre d’une nouvelle définition de la vie politico-administrative de notre France.
Mais non, rien n’a été dit à ce sujet par le gouvernement et son Premier ministre, seulement préoccupés d’une éventuelle guerre civile.
Et puisque cette référence à une guerre civile semble lui avoir été dictée par ses origines catalanes, je rappellerai qu’André Malraux a décrit la guerre civile espagnole dans un livre superbe, « L’espoir ».
Il y avait chez les « rouges » l’espoir d’un monde meilleur pour lequel ils se battaient et étaient prêts à mourir.
« Plutôt mourir debout que vivre à genoux », ce fut le slogan de la gauche espagnole et catalane.
Pour Valls ce fut « courage fuyons », un combat douteux où le PS n’a que des coups à prendre dans deux ou trois régions.
On n’a pas vu le moindre espoir radieux dans les propos de Valls sinon la haine associée à la peur et à une mauvaise foi tragi-comique approuvant les délires de Bartolone et le décrivant comme un homme d’État.
Le PS ne voit pas l’avenir en rose, si je puis dire.

Mondialistes contre patriotes
Marine Le Pen résume ainsi la situation politique française au lendemain des Régionales : « Le clivage est désormais entre mondialistes et patriotes ».
C’est assez bien vu.
Mais il faut aussitôt ajouter que la vision qu’a Marine Le Pen de la patrie est aussi délétère que la vision qu’ont du monde ceux qu’elle appelle « mondialistes ».
Eux ne jurent que par la mondialisation, qui n’est autre qu’une guerre sans fin de tous contre tous, d’où sont censés émerger les meilleurs, Quant aux perdants, tant pis pour eux ! Ils n’avaient qu’à ne pas perdre. Mais qu’ils ne se plaignent pas trop, n’ont-ils pas, par l’effet du « ruissellement », les miettes ? Et ces miettes ne sont-elles pas d’autant plus abondantes que les forts sont plus forts, les riches plus riches ?… Cette mondialisation n’est rien d’autre qu’une institutionnalisation de la loi du plus fort, et donc un renoncement à des siècles et des siècles de progrès vers la civilisation.
On comprend que les électeurs protestent contre ça. C’est ce qu’ils font en étant de plus en plus nombreux à voter FN.
Mais Ils n’adhèrent pas pour autant à la vision lepéniste de la patrie. Ils ne veulent pas de cette vision d’une France entourée d’ennemis, rejetant les étrangers, intolérante, agressive, divisant les Français en sous-catégories.
Les uns et les autres, « mondialistes » et « patriotes », ont oublié que la liberté, l’égalité et la fraternité sont gravées aux frontons de la République. Et qu’elles ont un sens.
La liberté, ce n’est pas la liberté d’écraser autrui. L’égalité, ce n’est pas l’égalité des chances débouchant sur l’exclusion des plus faibles, ni une égalité à géométrie variable selon la couleur de la peau, la religion ou l’origine ethnique. Quant à la fraternité, elle n’est rien si elle ne s’étend pas à l’humanité entière, « barbares » inclus.
Il est des moments où il faut savoir rompre, s’éloigner, être soi-même, se libérer de l’étreinte de la foule, cesser de jeter des pierres – ou des bombes – sur ceux que la peur désigne. Cela demande lucidité et courage. Beaucoup de lucidité et beaucoup de courage. Il ne s’agit pas d’un repli frileux sur soi. Loin de là. Il s’agit tout au contraire d’un retour à l’universel, aventure pleine de risques et à la fin incertaine. La seule qui vaille.
Si la France, vieux pays plein de savoir et de sagesse, ne le fait pas, si elle ne donne pas l’exemple, qui le fera ?

Si le FN a le droit de s’exprimer, y compris par la calomnie dont il est l’un des plus constants utilisateurs, je ne vois aucune raison pour le protéger des coups les plus rudes pour autant. Quand le FN s’en prend sans ménagement et sans légèreté au reste de la vie politique, ce serait légitime, pauvre petit parti victime des autres, tandis qu’il faudrait y aller avec plus de tempérance à son égard par respect pour ses électeurs ? Serait-ce à dire que, par une perversion de la mansuétude, l’électeur FN serait plus délicat à traiter que l’électeur de gauche ou de droite ? Soit on veut jouer dans la cour des grands, et l’on prend les coups à mesure qu’on les assène, soit on quitte l’enfer trop rude de la vie politique.
Dénonçant le prétendu mauvais traitement qui aurait été réservé au FN, vous faites soudain fausse route en évoquant la formule scandaleusement idiote de C. Bartolone à l’égard de Valérie Pécresse : elle n’est pas, que je sache, au FN. S’il s’agit de démontrer que la campagne électorale a été d’une extraordinaire médiocrité d’un bord à l’autre de l’échiquier politique, FN compris, je vous suis. Mais s’il s’agit d’illustrer le mauvais traitement destiné au FN, c’est raté puisqu’en l’occurrence, c’est la candidate LR qui a reçu le plus méchant missile.
Je n’ai été choqué par la phrase de M. Valls évoquant une guerre civile qu’en raison de son étonnante crétinerie ! Décidément, Valls est un âne, ce n’est pas un garçon intelligent, il sonne faux, il veut exister au-delà de toute autre préoccupation. Hollande combat Daech, il combattra le FN dans des termes comparables, chacun sa guerre héroïque à sa mesure, quelle pitié ! Combien de voix cette imbécillité a-t-elle rapportées au FN ?
Les phrases justes de X. Bertrand, tant entre les deux tours en intimant le silence à Sarkozy, qu’au moment de sa victoire, furent les seules qui sonnaient vrai. Pauvre Valls qui appelle à une refondation de la pratique politique quelques heures seulement après avoir cautionné la caricature de Bartolone et après sa propre contribution au ridicule politique, il paraissait être en devoir de se faire hara-kiri tant sa conception vaniteuse et excitée de la politique est tout ce que l’électeur fuit ces derniers temps.
Toujours est-il que le FN n’a pas été maltraité outre mesure : que l’on soit d’accord ou pas, les autres partis politiques ne veulent pas d’un FN aux commandes et font campagne en ce sens. C’est leur droit le plus absolu et les électeurs sont seuls décisionnaires. Le FN a bénéficié d’une large couverture médiatique, a pu exprimer ses idées à défaut de programme qu’il n’avait pour aucune région. Il a pris des coups, il en donne depuis si longtemps qu’il ne peut guère s’en plaindre. Il ne mérite pas plus d’égards qu’un autre.

Dans le Grand Est, Masseret (PS) s’est maintenu au deuxième tour. Cependant, privé du soutien socialiste, il a perdu une grande partie de son électorat. Masseret a voulu garder quelques sièges et, pour cela, il n’a pas respecté les consignes du PS. Masseret, dans cette triangulaire, a joué avec le feu, il a failli permettre à Philippot d’être président. Franchement, Philippot président à Strasbourg ! Quelle erreur de casting, dans une ville européenne où siège le Parlement européen.
En Île-de-France, c’est une très grande satisfaction de voir que Mme Pécresse l’a emporté. Bartolone a été odieux. Il mérite la défaite. Une défaite sans trop de conséquences puisque ses pairs considéreront, à tort, qu’il est toujours digne du ‘perchoir’ des palais, des dorures et autres avantages.

Ben…
On attend tranquillement la providence incarnée, qui fera rafler la mise par une personne en politique qui, comme Mitterrand par la droite étouffa le parti communiste en son temps avec l’aide de l’Histoire mondialisée, étouffera par la gauche le FN sans encore l’aide de l’Histoire mondialisée… c’est pas gagné d’avance l’affaire !
Le mur de Berlin étant devenu la grande muraille de Chine, voire les palissades persillées de partout autant que les côtes grecques et les déserts mexicains, on attendra qu’elles tombent les barrières non douanières mais on va plutôt s’attacher à les bâtir par soubresauts avec l’Histoire avant de les abattre.
Et tout cela, sans jamais parler d’argent, comme faisait trop mal Mitterrand mais très bien Kafka !
Et le FN abuse parlant de « plafond de verre » mais pensant « murs de verre ».

NKM, plus opportuniste tu meurs ! La politique politicienne chevillée au corps et les dents qui raient le parquet. Avec en outre un immense mépris pour les perdants dont ferait partie à ses yeux son ancien mentor NS, hier adulé par intérêt et aujourd’hui tenu pour quantité négligeable.
Finalement en Essonne (notamment à Longjumeau où elle n’a pas laissé un souvenir inoubliable) on l’avait bien jugée. Tout juste le minimum syndical (caméras et embauches pléthoriques d’agents municipaux) et tchao à la première occasion. Débrouillez-vous les copains ! Carrière oblige, faut la comprendre !
A quand un match entre l’ancien maire d’Evry et l’ancienne édile de Longjumeau ? Finalement ces deux-là (parachutés un temps en Essonne (par leurs instances respectives en attendant mieux) se ressemblent comme deux gouttes d’eau.
D’un côté comme de l’autre, on est loin d’une véritable ambition au service de la France !

@au monde entier
Commentaire rédigé par : zenblabla | 14 décembre 2015 à 19:24
On attend tranquillement la providence incarnée, qui fera rafler la mise par une personne en politique qui, comme Mitterrand par la droite étouffa le parti communiste en son temps avec l’aide de l’Histoire mondialisée, étouffera par la gauche le FN sans encore l’aide de l’Histoire mondialisée… c’est pas gagné d’avance l’affaire !
… Et tout cela, sans jamais parler d’argent, comme faisait trop mal Mitterrand mais très bien Kafka !
———-
Il faut que vous le sachiez, je viens d’être atteint (l’objet, la victime, le bénéficiaire, etc.) d’une FULGURANCE.
Ne comprenant toujours rien de rien aux commentaires de zenblabla, j’en ai déduit, à mon corps défendant mais avec ma logique implacable, qu’ils étaient trop profonds pour moi.
Voilà, c’est avoué…

Progrès socialiste :
En 1950, insulte à agent ou agression et l’agité partait en prison pendant des années.
Aujourd’hui, l’incivil crée une association subventionnée et est reçu à l’Elysée avant de devenir secrétaire au PS.

Le pacte republicain marche dans le sens FN vers LR, mais jamais dans l’autre sens.
JD.Reffait se plaint que le FN n’ait pas ete maltraite.
Pourtant, dans l’emission 28′ avant le deuxieme tour, Coco, dessinatrice rescapee de Charlie Hebdo a dessine : « Pan dans la gueule de Marine » avec des gants de boxe.
De meme ce soir au Petit Journal, combat de boxe contre le FN.
Il me semble que G.Durand a ete vire il y a quelques annees pour avoir apporte des gants de boxe sur un plateau tele.

« Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, le pragmatisme revanchard de l’un et la posture présidentielle de l’autre : on aura cette opposition en 2016. Et on n’oubliera pas Xavier Bertrand qu’on rêvait dans une ambulance et qui a gagné son pari en ne s’attachant qu’à sa région. » (PB)
Bien vu mais… trois hommes pour un fauteuil cela fait beaucoup.
La courte-paille c’est pour l’école primaire, à la rigueur les chaises musicales pour le prochain congrès LR, cela aurait un peu plus de tenue, en principe ce jeu est réservé pour les soirées festives.
Je doute qu’à l’approche de 2017 le climat soit ensoleillé, alors que déjà l’orage gronde. Bon, plutôt que des tee-shirts à vendre aux militants, des parapluies feront sans doute l’affaire.

@ Exilé
« … pour revenir avec plus de modestie à la réalité de l’humanité telle qu’elle est depuis des millénaires, loin de tout universalisme de bazar… »
En revenir à des millénaires en arrière, effacer des siècles de progrès vers un peu de civilisation… beau programme d’avenir vraiment et si plein d’espoir… Votre réponse est très profondément déprimante.

@JDR
Exact !
Le FN bleu-bite
sitôt en politique,
c’est prédire pour lui
blanc déjà écroui,
le rouge évanoui
recalant le drapeau.
le bleu près de la hampe
qui se doit augmenté,
afin que le drapeau
une fois replié,
recouvre avec le bleu
les couleurs oubliées.
Comme vous dites vrai !
@Achille
Vous me faites plaisir, puisque vous parlez, de votre côté, d’une région autant en objet pour moi.
Je vote toujours du côté de l’intention qui se présente visiblement, si cette intention n’hypothèque pas un résultat qui l’ensablerait.
Votant écolo par l’intention qui parfois comporte retrait en résultats, je ne voulais pas simplement suivre l’allure forcément politicienne de Sandrine Bélier.
Alors j’ai réussi à entraîner une non votante déclarée, aller voter pour l’extraordinaire homo-crypto des attachements du bassin minier détaché du PS… qu’elle ne s’abstienne pas comme prévu et participe pour au moins lisser les pourcentages.
A la suite, j’ai pu y aller votant avec Richert, tandis que le socialo de base d’Alsace qui hypothèque la ville de Strasbourg depuis des lustres allait y trouver l’avantage d’appareil dont je voudrais bien le priver, tout cela sans que la politique des bantoustans fabriquée par lui (Ries) ne s’estompe avec cette élection par la grâce de ce suffrage.
Tout le confort fut pour moi, j’ai honte et suis heureux à la fois… It’s a shame !
Alors, j’ai continué le récolement au sujet de la mobilité des populations à Strasbourg.
Là-bas, on ne sait toujours pas qui coupera depuis quarante ans, étant l’obédience de son appartenance politique, le ruban du contournement de la ville par autoroute, tandis que les bouchons que subissent les « péri-urbains » oblitèrent les 45mn actives trop souvent, tandis qu’en centre-ville se discute pour toutes causes – état d’urgence mais bizarre écologie dédiée confondue – l’octroi de 750 possibilités d’accès en tout et pour tout, si bien qu’un ami élu parmi les 750 renonce à rentrer en ville faisant cause les sièges de sa voiture qui sont démontés à chaque tentative de stationner, de mon côté étant verbalisé pour cause d’alimentation de mes chantiers par une brigade de stationnement qui déambule ordinairement en zone occupée mais extraordinairement en zone vierge, « à nos frais rendez-vous compte !! »
Bref, on ne sait pas comment va la mobilité en regard de l’enkystement territorial.
Donc, j’ai réussi à entraîner en démocratie un vote d’une amie qui m’a expliqué qu’habiter au Neuhof était embêtant puisque tous les feux de circulation s’y trouvaient toujours souvent passant au rouge, alors même qu’elle n’était que visiteuse commerciale.
Une des raisons pour lesquelles elle a préféré retourner en ville, étant assez fortunée.
Ayant continué à relever les données d’expérience, j’ai constaté :
Sur cent passages en carrefour, à Strasbourg, 33 sont au vert, 30 sont au rouge, 37 deviennent rouges au moment où vous vous y présentez.
Cela parle ? Pas assez !
Dans les bantoustans du Neuhof d’avant, quand se brûlaient des voitures pour subversivement participer en ses parkings aux illuminations du Noël du Neuhof d’avant, il n’y a presque plus de voitures dans les parkings du Neuhof de maintenant.
La mobilité est réduite, je n’espère pas dramatiquement que cela soit en jack-pot pour voyages en Syrie, mais la mobilité est réduite aux excellences fort cher à payer en voyage comme ils seraient brusquement opportuns par le tram.
Au point que les bourgeois eux-mêmes renoncent au Neuhof tandis qu’il s’y plairaient autant qu’ils y iraient.
Ce qu’il se voit, c’est qu’au Neuhof, les parkings en bas des barres d’immeuble sont depuis peu vides, les bourgeois devraient s’y garer facilement pour prendre le tram s’ils sont salariés en CDI, voire fonctionnaires.
Il faut quand même que je vous raconte une histoire :
Place de l’étoile à Strasbourg, où diffuse pour chacun la cité administrative – l’euro-métropole, la capitale européenne, le siège de l’ACAL/ALCA, la Mairie -, lorsque vous rentrez dans son espace circulatoire, il faut quand même être fortement rencardé pour savoir comment en sortir, être libéré des voitures, observer le petit panneau de la circulation qui vous extrait du site réglé par une sorte de ceinture circulatoire, moyennant le franchissement d’un ridicule « bateau » comme il se dit pour définir le franchissement d’un trottoir…
Pour l’accueilli comme pour l’ignorant…
It’s a shame !
Comment exprimer la honte qu’inspire le développement de la puissance publique face à un peuple qui n’en peut mais, s’obligerait par bêtise confite d’ignorance à voter FN ?
Moi qui pensais que la mobilité au moins, pouvait être pensée aussi loin que sa facilité, à Strasbourg, c’est comme au Moyen Âge ressuscité en histoire d’octroi, qui fait l’ostracisme, et relègue avec la grâce de la coercition, un concept par notre maire Roland Ries, socialiste…
Le résultat de mes relevés pour expérience :
33 verts, 30 rouges, 37 orange obligatoirement devenant rouges… et pour 50 d’entre tous, personne ne passant aux carrefours.
La capacité de remettre le peuple en emmerdements qui se monnayent au détriment du peuple en toutes politiques est proprement stupéfiante !
La cinquième est désuète, Achille !

Excellente analyse, comme très souvent, face au triste spectacle auquel nous avons eu droit. Et que dire de l’attitude de M. Bartolone qui amuse la galerie en feignant de présenter sa démission de président de l’Assemblée nationale à ses amis politiques.
La dignité ne serait-elle pas plutôt, pour un homme politique perdant une élection, de prendre acte du désaveu des électeurs et de démissionner de l’ensemble de ses mandats électifs ? Cela s’appelle le respect du suffrage universel.
Une loi leur en faisant l’obligation serait-elle une mauvaise loi ? Mais quel élu, à ce jour, aurait le courage d’en prendre l’initiative…

Vous avez détesté la campagne électorale des régionales ? Je crains que la prochaine campagne présidentielle ne soit encore bien pire.
Le grand Platon disait :
Les esprits supérieurs s’intéressent aux idées
Les esprits moyens aux actes
Les esprits médiocres aux personnes.
C’est curieux comme la politique a tendance à attirer les médiocres.
@ Deviro | 14 décembre 2015 à 20:33
« Ne comprenant toujours rien de rien aux commentaires de zenblabla, j’en ai déduit, à mon corps défendant mais avec ma logique implacable, qu’ils étaient trop profonds pour moi. Voilà, c’est avoué… »
Vous ne comprenez rien aux commentaires de zenblabla ? Ne vous inquiétez pas c’est tout à fait normal, c’est même le contraire qui serait inquiétant.

Mea culpa…
J’avais écrit il y a peu que la gauche était morte, je me suis lourdement trompé.
Elle est plutôt en bonne santé et toujours intelligente.
A H+24 d’une simple élection régionale et à partir d’un énorme piège baptisé « barrage républicain » elle arrive à faire exploser le parti « Les Républicains ».
NKM se fait virer et va devenir sans aucun doute la porte-parole d’un Juppé qui la soutient et qui par conséquent commence à prendre ses distances avec un Nicolas Sarkozy qui tente de mettre la barre à droite. Xavier Bertrand qui voit la catastrophe arriver quitte le bateau en laissant ses anciens amis en découdre entre eux.
Raffarin achève le travail en laissant traîner l’idée que finalement l’union faisant la force, il vaut mieux ne faire qu’un avec les socialistes.
Vraiment cette droite est désespérante et j’ai l’impression que les électeurs de dimanche doivent commencer à se demander si on ne les prend pas pour des pigeons.
Il n’y a pourtant qu’une seule chose simple à comprendre : quand on est de droite le seul adversaire c’est la gauche, ça évite les malentendus .
Au final, comme la situation socio-économique de la France ne sera ni meilleure ni pire en 2017 que ce qu’elle est en 2015, François Hollande sera présent au second tour et l’emportera devant Marine Le Pen.
A part ça, je suis curieux de voir le chiffre des participants à la prochaine « Fête de la voiture qui brûle » de cette fin d’année.

@Jean-Dominique Reffait
« Valls est un âne, ce n’est pas un garçon intelligent, il sonne faux »
Valls compense une impuissance intellectuelle évidente par une agressivité verbale, une expressivité renfrognée souvent à la limite de la méchanceté, accompagnées d’une gestuelle nerveuse qui finit par le rendre ridicule.
Une caricature de Louis de Funès dans ses rôles étourdissants de mauvaise foi.
Mais de Funès nous jouait la comédie, Valls se joue la comédie et tente de se hausser du col.
Il arrive que les spectateurs prennent plaisir à ce spectacle, mais seulement pendant un temps limité.

@ Trekker | 14 décembre 2015 à 22:20
Merci. Je l’ai mis en lien pour ne pas être accusé de plagiat par Baudelaire…
Et pour illustrer ma tristesse.
Notre pays est trop immobile, c’est ça qui le tue. Il faut lancer des projets, qu’ils soient inspirés par la gauche pour les personnes âgées, de droite pour la création d’entreprises, écologistes…
Mais faire quelque chose, occuper positivement ces gens qui en viennent à parier sur des solutions aussi absurdes que celles du Front National.
Car enfin, comment croire en un parti noyauté par des nostalgiques de l’Allemagne nazie et du passeport indigène qui explique que pour résoudre la misère il suffit de balancer des lardons dans la soupe populaire, de sortir de l’Europe, de dévaluer brutalement la monnaie (ce que même la Grèce ne se résout pas à faire tant ce serait dévastateur), de discriminer en fonction de la religion, de dissuader les meilleurs étudiants étrangers de venir en France et d’empêcher les Français de se marier avec un conjoint étranger en leur offrant le choix entre l’exil et le divorce (ce que signifie de fait leur projet de diviser par dix le nombre de visas attribués)…
Il faut vraiment avoir perdu ses repères pour croire en de telles solutions.

@Paul Duret
« Je me tue à répéter que la carte du chômage et celle des bons résultats du FN sont superposables ».
Je me joins à la réponse d’Exilé. Regardez bien l’autre raison en pointillé sous celle du chômage.
L’ouest et la Bretagne préservés. Préservés du chômage ? que nenni….
Les Landais et Basques regardent vers l’océan, sourds du fracas des vagues et aveugles au soleil couchant, la Bretagne idem. Ils devraient se retourner un « chouïa »…
http://hpics.li/74c5a6a

De nouveaux « restaurants » Quick passent au halal. C’est une triste première dans le département de l’Ain. « Le client est roi » répond l’entreprise de malbouffe qui se moque de la souffrance animale. Vivons-nous encore dans un pays laïc ?

J’ai écouté avec attention le démographe Hervé Le Bras dire qu’il n’était pas tout à fait exact d’affirmer que la carte du chômage pouvait se superposer avec celle des votes du FN, qui devraient être plus denses dans les grandes villes. C’est un peu plus nuancé.
L’anthropologie, qu’il a citée, explique que ceux qui sont amenés à fréquenter couramment les immigrés au sens large, s’aperçoivent en fait qu’ils ont les même problèmes au quotidien que l’ensemble, crèche, école, transports etc. De ce fait le sentiment de « peur » est beaucoup moins présent. A l’inverse plus on s’éloigne, et c’est le cas de la ruralité en général, là s’affiche une proportion plus nette.
D’autre part il a préféré lire en creux le résultat des votes en disant qu’il n’y avait que 50 % de votants et que cela représentait un pourcentage encore plus réduit de cette part. Il n’a pas tort mais 6 800 000 bulletins ce n’est quand même pas rien.

Chapeau Xavier Bertrand !
Notre hôte dans un billet avait envisagé sa qualité, il renonce à ses mandats, sa déclaration sur son futur agissant est des plus proche d’un des souhaits principaux des citoyens, l’arrêt des cumuls qui étouffe la démocratie.

@Alex paulista
« Car enfin, comment croire en un parti noyauté par des nostalgiques de l’Allemagne nazie ».
Ca c’est de la propagande indigne. Je ne dis pas qu’il n’y ait pas eu de collabos autour de ce crétin de Jean-Marie, mais l’eau a coulé sous les ponts.
De plus et surtout, plus généralement il a été prouvé historiquement que la majorité des collabos de 40 étaient de gauche. Et plus drôle encore, les premiers résistants étaient massivement d’extrême droite.
De Gaulle écrira : « À Londres, j’ai croisé la cagoule et la synagogue ».
Ce qui devrait suffire à confirmer tout ça.
Alors le discours qui consiste à renvoyer systématiquement le FN à la collaboration est calomnieux et vous perpétuez cette tradition depuis quarante ans, qui a consisté en une réécriture de l’histoire que d’ailleurs la droite la plus bête du monde a laissé faire. Réécriture par la gauche naturellement qui a eu les mains libres après-guerre pour cette sale besogne puisqu’on lui a laissé l’éducation, la culture, l’université….
C’était trop beau et elle ne s’est pas gêné.

@ Paul Duret
Je rejoins hameau dans les nuages et Exilé. Si le chômage est une donnée essentielle, elle n’est pas la seule motivation du vote FN. D’ailleurs hameau et Exilé, dont les thèses sont très proches de celles du FN, sont assez bien placés pour vous le rappeler.

Le débat se radicalise, les bobos gauchos donneurs de leçons mais loin, très loin de montrer l’exemple, en appellent aux « valeurs de la République », à la « fraternité universelle »… Devant tant d’arrogance et d’impudeur, j’en ai vomi.
Leur simple engagement, en dehors de nous faire haineusement et violemment la morale, tout en promouvant leur image dans des médias couchés à gauche plus que complaisants est, pour les plus actifs, d’aller se montrer au spectacle des « Enfoirés », mot qui prend tout son vrai sens politiquement. Si Coluche, dont la générosité a été immense et admirable, revenait, il serait étonné, déçu, et dégoûté de voir comment l’œuvre de sa vie a été dévoyée en instrument de propagande socialiste.
Yves Montand et Simone Signoret avaient en leur temps eu le courage de reconnaître s’être trompés au sujet de l’URSS, patrie du Socialisme universel et triomphant en millions de morts.
Aucun socialiste encarté ou sympathisant, désormais, ne voudra reconnaître son erreur, et au contraire il nous entraînera dans une fuite en avant suicidaire de « toujours plus » : plus d’Etat , de bureaucratie, de règlements kafkaïens, de lois liberticides, de déresponsabilisation des individus au profit d’un Etat de plus en plus envahissant, de plus en plus d’assistanat au lieu d’encourager l’initiative…
Mais hélas, ce discours amplifié par les médias toutous : Ruquier, Ardisson, Canal plus etc. continue d’être entendu car « il s’adresse au cœur des gens » LOL quelle hypocrisie, deuxième vomi, et sous-entend que ceux qui n’approuvent pas sont des « salauds ». Difficile de s’opposer à ça ! Car on prend alors le risque de faire l’unité contre soi…
C’est le calcul que fit Mitterrand en 86, lors de la création de son comité de soutien SOS Racisme, piloté par Attali et Bianco depuis l’Elysée. Ca a marché à l’époque, il n’y a pas de raison que Hollande à son tour n’essaie pas !
Cette gauche haineuse complice crapule de l’Herpès est à gerber !

Bien sûr que la France est toujours un pays laïc, la preuve ? Les Quick halal se développent pour le plus grand bonheur des Français musulmans…
Quant à faire le lien entre souffrance animale – même si elle est respectable – et pays laïc, seul celui qui se prend pour un parangon toute catégorie confondue a osé le faire… se prenant les pieds dans le tapis du manque absolu de la moindre logique !

Ses collègues ont sauvé la mise à Barto qui pourra continuer à mener son train de vie haut de gamme ; acclamé debout il va pouvoir continuer à nous bassiner avec ses origines modestes. Mais acclamé pour quoi d’abord ? pour avoir perdu la Région, contre Huchon qui l’aurait peut-être conservée ?
Le PS continue à s’enfoncer – et ce ne sont pas les incantations de Cambadélis qui vont y changer grand-chose – et va finir par disparaître des radars non à cause de ses militants colleurs d’affiches mais juste à cause de ses dirigeants.
Martine Aubry qui se défausse sur Hollande pour expliquer la défaite de sa région… incapable de se remettre en question (le pull marine au fond de la piscine…) est décevante.
Xavier Bertrand remonte le niveau, et Monsieur Estrosi aussi, contraints ou pas, tactique ou pas, l’électrochoc leur aura appris quelque chose. On misera sur eux la prochaine fois, car ils ne se sont pas dégonflés comme d’autres, trop d’autres.
La politique est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux politiciens qui travaillent pour leur propre carrière. Qu’ils fassent attention, à gauche comme à droite, le prochain coup de semonce c’est pour bientôt, et le signal, s’il ne l’ont pas compris leur sera renvoyé.
Madame Dati qui était prête à s’enrôler au PS il y a peu nous fait un couplet sur NKM qui ne manque pas de charme, mais à tout prendre je préfère la rigueur de NKM qui se bonifie avec le temps.
Et à gauche on a qui pour remonter le niveau ? Monsieur Masseret qui reste fidèle à ses idées et pédagogue.

@lee 15 décembre 2015 à 11:11
Un grand plaisir de lire ce que j’avais écrit depuis longtemps sur beaucoup de blogs, de forums et sur Facebook, ce qui m’a valu des avertissements, des menaces, accusé de révisionnisme, d’incitation à la haine, pour finalement me faire radier, censurer et supprimer par les responsables de ces « espaces d’expression libre » LOL LOL LOL !
Depuis je me suis réfugié chez Philippe Bilger, le SEUL espace de liberté sur le Net ; j’insiste sur le SEUL !

@ Pastel
« Pour un observateur étranger, Valls est le mieux à même de sortir le pays du bourbier où il est ensablé »
C’est effectivement toute la distance qui sépare l’observateur étranger de l’acteur qu’est le citoyen engagé, le plus souvent « à l’insu de son plein gré », dans des manœuvres politiciennes pour lesquelles il n’a jamais donné mandat.
Un exemple tout chaud, Bartolone, battu par le suffrage universel, est reconduit «par acclamations » du groupe PS, à la présidence de l’Assemblée nationale.
L’observateur étranger que vous êtes a-t-il vu cela souvent à l’étranger précisément ?
Pour être respecté, encore faut-il être respectable.
Je vous souhaite un ciel bleu pastel cet après-midi. Personnellement je préfère les cieux bleu marine, souvent plus incertains je vous l’accorde.

@Giuseppe
J’ai écouté avec attention le démographe Hervé Le Bras dire qu’il n’était pas tout à fait exact d’affirmer que la carte du chômage pouvait se superposer avec celle des votes du FN, qui devraient être plus denses dans les grandes villes.
Ce qu’affirme Hervé Le Bras est plus que souvent à prendre avec des pincettes, il a même été épinglé par le Club de l’Horloge (prix Lyssenko 1991).
http://www.clubdelhorloge.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=57&Itemid=202
Son histoire simpliste de « peur » reprend un thème cher aux Hommes du Régime, mais elle ne suffit pas à tout expliquer.
D’une part, dans les grandes villes dont Paris, il existe encore souvent un réseau sécuritaire plus étoffé que dans les petites villes ou bien que dans certains quartiers quasiment désertés par des forces de police qui ne peuvent même plus y assurer leur propre sécurité, donc ce qui est selon un euphémisme désigné sous le terme d’incivilités y est un peu plus encadré qu’ailleurs.
D’autre part, les villes les plus importantes, y compris les villes de préfecture, comportent généralement une plus forte proportion de membres de la fonction publique qui ignorent tout des affres du monde du travail réel, avec les dépôts de bilan et les pertes d’emploi qui en résultent.
Même dans l’accès aux soins, ils disposent de certains avantages refusés au reste de la population (c’est ce que d’aucuns appellent l’égalité…).
Ensuite, dans les zones à très forte proportion d’immigrés – comme la Seine-Saint-Denis de Don Bartoleone – les primo-Français ont été obligés de fuir vers des zones péri-urbaines par la force des choses (quand par exemple les logements sont attribués en priorité à d’autres) voire parfois sous la menace : il est logique que le vote FN y soit relativement faible, faute d’électeurs potentiels.
Se reporter aux publications de Christophe Guilluy.
Mais indépendamment des analyses que nous pouvons faire sur un plan sociologique au sujet de la corrélation chômage-vote FN, il me semble important d’émettre une mise en garde en ce qui concerne l’usage dialectique qui est fait du terme chômage, qui est utilisé seul et en dehors de tout contexte par les Hommes du Régime comme s’il s’agissait d’une fatalité, de même que certains pays totalitaires accusent la sécheresse pour de mauvaises récoltes qui relèvent de leur impéritie.
Quelles sont les causes du chômage ?
Principalement des suppressions d’emplois suite à des restructurations d’entreprise en perte de rentabilité, voire des dépôts de bilans.
Et en amont, alors que les chefs d’entreprise français ne sont pas plus mauvais que d’autres, pourquoi la France est-elle un des rares pays européens à ne pas décoller ?
Un élément de réponse tient d’une part dans le poids écrasant des charges pesant sur les entreprises, avec l’idée idiote de taxer le travail, et d’autre part du climat délétère entretenu depuis le XIXe siècle en France dans le monde du travail, visant à entretenir un climat d’affrontement permanent entre de gentils ouvriers et de méchants patrons : le démentiel Code du Travail, véritable repoussoir à l’embauche, reflète hélas cette mentalité d’un autre âge.
Ces Hommes du Régime – tant ceux de la vraie gauche que ceux de la fausse droite – qui se plaignent du chômage alors qu’ils en sont les premiers responsables déplorent des conséquences dont ils chérissent les causes.
Nous retrouvons la même attitude dans le domaine du terrorisme, mais ceci est une autre histoire…

@ lee | 15 décembre 2015 à 11:11
« Ca c’est de la propagande indigne. Je ne dis pas qu’il n’y ait pas eu de collabos autour de ce crétin de Jean-Marie, mais l’eau a coulé sous les ponts ».
Pas tant que ça. Malgré les efforts évidents de MLP pour se débarrasser des candidats qui posent devant le drapeau nazi avec le bras levé, elle-même allait danser au bal autrichien interdit aux juifs. Et la vieille garde des Gollnisch et des quarantenaires issus des pires mouvements d’extrême droite constitue l’ossature du parti. On nous montre un énarque gay diplômé en figure de proue, mais faut regarder derrière.
Regardez comme ils rechignent quand il faut expulser un de leurs amis qui a eu le malheur de tatouer ses idoles de jeunesse…

Cher Philippe,
« Lustucru, chapeau pointu… », chacun connaît le début et la fin de l’histoire.
Pourquoi Voltaire qui a fui les grands de l’époque une énorme partie de sa vie serait-il accusé par des revisiteurs d’avoir embastillé ses contradicteurs ?
Que l’on tombe encore à ce jour dans le panneau de ses détracteurs, il y a de quoi se construire très rapidement une maison de Hobbit et entrer en hibernation pour compter les moutons précieux.
françoise et karell Semtob

@genau
Adorable mythomane que ce prof, j’ai plongé, mais sans doute est-il inscrit au FN.
Cher genau, c’est très bien de reconnaître votre erreur due à la précipitation mais pourquoi risquer d’en commettre – peut-être – une autre ?
Sérieusement, y croyez-vous vous-même, à cette histoire d’enseignant qui serait inscrit au FN ?
Même s’il est possible que certains enseignants puissent être proches de cette mouvance, je ne vois pas très bien comment ils auraient pu passer au travers des énormes pressions exercées sur eux par leur milieu.
Comment ceux qui sont passés par les IUFM, ces machines à laver le cerveau, n’ont-ils pas été démasqués ?
Et ensuite, que dire de l’ambiance des salles de professeurs ?
Nous avons un embryon de réponse sur son appartenance idéologique : il a été interné en établissement psychiatrique, un autre type de déséquilibré qu’il faut ménager, en quelque sorte, pour ne pas faire jaser sur la place publique…

@Giuseppe | 15 décembre 2015 à 12:35
« Le PS avait sans doute besoin de capitaliser sur J-Y Le Drian en Bretagne… »
Mais croyez-en les Bretons, le cumul de Le Drian ils s’en souviendront. Longtemps.
Pourquoi ? Parce que Le Drian a fait une partie de bonneteau avec les Bretons : « Là vous me voyez ? là vous ne me voyez plus ».
Le Drian est ‘peut-être’ un bon ministre et il en a joué pour se faire élire, mais c’est un mauvais Breton, et les Bretons mangent beaucoup de poisson (si vous voyez ce que je veux dire ;))
Si j’avais un message à passer à Le Drian je lui dirais : si Per-Jakez Helias était encore vivant il en crèverait de honte.

Il aura fallu attendre le lendemain du deuxième tour pour que le FN réalise qu’il leur faut des alliances pour vaincre, et aujourd’hui ils font les doux yeux à Dupont-Aignan, c’est un peu tard (surtout que cette sympathique tête de lard n’est pas commode).
Fonçant à la tête d’une Panzer Divizionen, culbutant tout sur son passage, vomissant tripes et boyaux sur tout le monde, Marine et Marion se retrouvent comme Perrette et son pot au lait du regretté Jean de La Fontaine, « gros-jean comme devant ».
Napoléon avait tout compris, en 1808, à la bataille de Somosierra, ce fut sa cavalerie de Polonais qui triompha lors d’une charge épique.
Pour gagner une bataille on a toujours besoin de tirailleurs sénégalais, de goumiers marocains, de Turcos, de supplétifs viets, bref d’une Légion étrangère. En somme des alliés.
L’histoire militaire de France le démontre.
À trop vouloir jouer les « FFI » de dernière heure autour de la Mairie de Paris, sur des tractions avant et brassards au bras comme en 1944, le FN va s’épuiser, comme Mélenchon.
Alors, on les cueillera comme des glands, qu’ils sont.

Le gentil boy-scout Franck Boizard devrait brûler ses « Martine chez Voltaire », notre puceau de la littérature nous amuse, mais gare à ce qu’il nous courrouce.

Ah ! eileen, vous nous aviez promis le mépris silencieux, mais je savais que vous ne tiendriez pas, car la bêtise est toujours bavarde. Finalement, ce n’est pas plus mal car vous en profitez pour nous offrir une nouvelle perle avec votre « souffrance animale » qui serait « respectable » ! Vous vouliez sans doute dire que la prise en compte de la souffrance animale est respectable, mais comme vous tapez plus vite que vous ne pensez (ce qui, il est vrai, dans votre cas n’est pas difficile), vous débitez à peu près n’importe quoi. Continuez donc vos bidochonneries, cela me détend beaucoup du travail. Depuis un certain temps, j’ai remarqué que le bourrin et la bourrine de base ont un nouveau tic de langage : celui de truffer leurs phrases de « après » et de « maintenant ». Et devinez quelle grande lumière a aussitôt illustré cet appauvrissement du verbe, reflet pourtant fidèle du rétrécissement de sa pensée ? Je vous le donne en mille. Ahaha ! Lol ! Après ! Maintenant ! Deux millions d’années « d’évolution » pour arriver à eileen, et après on me reproche de préférer les animaux…
@ Savo
Allez, je fais mon Alex paulista :
Eins Panzerdivision
Zwei Panzerdivisionen

Re la COP21 il y a comme une supercherie, une escroquerie intellectuelle. Avant l’ouverture de la COP21 les experts affirmaient tous que cette conférence serait un succès à une seule condition : l’urgence était la valorisation de l’émission du CO2.
Laurent Fabius a été ovationné par des parlementaires, de gauche, chauffés à blanc… En écoutant de plus près on s’aperçoit que le prix du CO2 était à ce jour inconnu ; il le serait plus tard ! Ben voyons, et il en est ainsi du suivi des actions que F Hollande a planifié à 2020… FH pense sans doute qu’il sera réélu… à moins « qu’il passe la patate chaude à son successeur »…
Affligeants tous ces politiques de tous pays qui racontent n’importe quoi qui nous laissent croire que tout va bien que cette conférence aurait été une réussite absolue… sans doute parce que les repas bio qui ont été servis étaient excellents !

On connaît cette déclaration d’un Président du Conseil devant l’Assemblée nationale. Pour fustiger l’action de son prédécesseur : « nous étions au bord du gouffre ». Pour vanter son action à lui : « depuis, nous avons fait un grand pas en avant ».
Quand, au lendemain des Régionales, j’entends M. Valls dire « j’ai compris le message des électeurs, nous allons accélérer les réformes », je comprends : « vous avez raison, nous sommes au bord du gouffre, ne vous inquiétez pas, nous allons faire un grand pas en avant ».

Pour le FN impossible de se constituer des alliances, pour l’instant il assume seul, pour lui faire allégeance il faut qu’il monte son score encore plus haut et la distribution de gamelles se faisant plus rare pour les autres, forcément ils viendront et voudront laper à leur tour.
La tactique est comme quand on veut construire sur des marécages, assécher, assécher pour pouvoir battre des pieux et poser des fondations.
Saint-Pétersbourg est l’exemple type. Dupont-Aignan est le FG de la droite, insuffisant, il n’a pas de divisions, juste des francs-tireurs et en plus il n’a pas le matériel pour battre les pieux.

@Laurent Dingli 15.12.15 – 17.54
Cessez de protester des effets dont vous chérissez les causes.
Insulter sans tomber dans l’injure est une disposition que vous ne connaissez pas.
Il n’est réplique si piquante que le mépris silencieux, mépris silencieux ne voulant pas dire éternel ainsi que vous le sous-entendez !
Continuez de vomir votre haine, être votre Wailing Wall m’indiffère !
G.O.M.E.R.

@Laurent Dingli | 15 décembre 2015 à 17:54
Allez, je fais mon Alex paulista :
Eins Panzerdivision
Zwei Panzerdivisionen
Alex Paulista est fâché avec le pluriel allemand, Laurent Dingli, lui, est fâché avec le singulier…
marrant, de la part d’un puriste => Eine Panzerdivision

A en juger par de nombreux commentaires, j’ai l’impression que majoritaires sont ceux qui n’ont toujours pas compris qu’il s’agissait d’élections régionales (et non de législatives et encore moins de présidentielles). Comme quoi il n’y a pas que chez les ruraux que l’on observe cette forme d’ignorance (quasi patho-logique) en matière de politique (à ras des pâquerettes !).

@Savonarole
« Bartolone sera le seul politique dans l’histoire de la Ve République à avoir eu un arrêt de travail de 10 jours au lendemain de sa déroute. Ça restera aussi comique que ce président du Conseil, tombé d’un train en pyjama ».
Oui ! Il a été à la visite médicale et puis le docteur lui a dit : « vous avez utilisé tous vos neurones, revenez dans 10 jours !!
Quel pauvre type !

Dans la vie réelle, on pourrait organiser le dîner de cxxs hebdo, chacune venant accompagné d’un idiot = son « Pignon ». Le Pignon regarde aujourd’hui avec les références d’hier, c’est un processus dont bien des aspects échappent à beaucoup d’entre nous mais que le « bon Pignon en devenir » aborde avec la suffisance de celui qui croit en avoir le contrôle. A l’issue du dîner est déclaré vainqueur le Pignon qui aura été le plus « performant » au cours du dîner, et là commence un autre souci quand les idiots qui concourent au titre envié de « Pignon de la semaine » sont de pauvres bougres délaissés, des égocentriques pathologiques atteints de troubles de la personnalité !

@Savonarole | 15 décembre 2015 à 19:54
« Ça restera aussi comique que ce président du Conseil, tombé d’un train en pyjama. »
Pas Président du Conseil, mais de la République :
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2008/09/27/1274678_paul-deschanel-president-de-la-republique-tombe-du-train-pres-de-montargis-dans-le-loiret-en-1920.html

Nicolas Sarkozy a eu raison d’éjecter NKM, un vrai boulet, une poseuse qui brasse du vent.
Ces histoires lénifiantes d’association droite-gauche ne tiendront pas une semaine, si ce n’est pour servir la communication de Hollande ou celle du petit facho catalan.
Le spectacle de Xavier Bertrand et de Christian Estrosi, touchés par la grâce, a quelque chose de frelaté et de ridicule, sauf pour les gogos qui tombent dans le panneau. Et ils sont légion.

@Laurent Dingli | 16 décembre 2015 à 09:46
Franchement Christian Estrosi qui a (enfin) trouvé son chemin de Damas après avoir longtemps baroudé sur les chemins escarpés qui mènent au FN, ça me la coupe.
J’imagine avec compassion les électeurs de gauche qui se sont résignés à voter pour lui dimanche dernier. Quelle abnégation ! Moi, je n’aurais pas pu.
Xavier Bertrand rentre tout doucement dans le rang. Il a obtenu son Saint Graal en devenant président de région et se tiendra tranquille pendant quelque temps… enfin jusqu’à l’élection présidentielle de 2022.
Quant à NKM, elle fait partie des « emmerdeuses » de LR, comme les Nadine Morano, Rama Yade et Rachida Dati, (j’en oublie sûrement) qui ont pourri la vie de Nicolas Sarkozy tout au long de son mandat et aujourd’hui plus que jamais.
Pauvre Sarko il a eu bien des malheurs avec « ses femmes ».

@Laurent Dingli | 16 décembre 2015 à 09:46
« …sauf pour les gogos qui tombent dans le panneau. Et ils sont légion. »
C’est tout le problème de la démocratie. On pourrait appeler cela le théorème de Frêche, du nom de feu Georges Frêche qui expliquait (à lire avec l’accent méridional) :
« Il y a 10 % à 12 % de gens intelligents. Pourquoi j’irais me fatiguer à essayer de les convaincre ? Moi, je parle aux cons. Les deux premières années du mandat, je les matraque, ils me détestent « Frêche, on aura ta peau ». Les deux dernières années du mandat, je relâche la pression, je les caresse, je leur dis « Cons, je vous aime » et je leur ouvre un institut catalan alors que le catalan est parlé par trois pelés et un tondu et, hop, je suis réélu. »

@breizmabro
Je me suis fait la même réflexion que vous à propos de cet instituteur ; il a fallu qu’il se taillade à coups de cutter pour que l’Éducation nationale l’empêche de sévir dans des classes maternelles. Et encore c’est parce que ça s’est su. Ca fait froid dans le dos.
Je ne comprends pas très bien que Bartolone soit allé se faire examiner dans un hôpital AMÉRICAIN, et à NEUILLY, la ville où les femmes portent le serre-tête (mais aussi le kilt et pas de culotte, d’après une étudiante qui payait ses études en travaillant comme vendeuse intermittente dans les magasins de chaussures chics de la capitale. D’après ses statistiques, le 16ème et Neuilly étaient en tête. Ca a peut-être évolué, je n’ai pas de chiffres récents).

@Achille
« Pauvre Sarko, il a eu bien des malheurs avec ses femmes »
Et j’ajouterais complétement déstabilisé quand Cécilia l’a quitté alors qu’il venait de conquérir l’Elysée.
Ils ne sont pas si forts que cela ces matamores ! Quand on voit un Bartolone qui n’ose plus se montrer, de race blanche mais j’espère rouge de honte, qui se prend un arrêt maladie pour se faire oublier pendant les fêtes, le temps que ça passe. Sa saillie vis-à-vis de la Dame Pécresse va quand même lui coller aux basques un bon moment et il va peut-être falloir qu’il se mette au Valium pour dormir, encore qu’à ce niveau ils se croient tout permis sauf quand ça commence à chauffer !

Le nom d’Olivier Falorni avait couru pour remplacer l’indéracinable Barto de son arbre perché ; rappelez-vous, celui-là même qui a évincé de son perchoir, rêvé à l’époque, S. Royal. Décidément le monde est tout petit, et la politique une grande famille.
La Rochelle manquerait-elle autant à notre ministre de l’Ecologie, nul ne le sait elle est tellement imprévisible, mais 2017 approche et l’air marin, doit-elle penser, me fera le plus grand bien ; l’ombre de Fafa ne favorise pas du tout mon teint.
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Il ne faut pas jeter la pierre à D. Reynié un autre que lui n’aurait pas fait mieux ou beaucoup mieux, il a été au fer, je ne le crois ni assez dupe ni assez vaniteux.
Le contexte ambiant saturé de FN ne pouvait que l’étouffer, le reproche qui peut lui être fait est que les conditions climatiques étant très détériorées, il était encore vu en creux plus parisien en somme que les Parisiens, et passé la Loire il aurait dû savoir qu’il était dans le sud.
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@ Franck Boizard | 16 décembre 2015 à 11:43
Je vais être un peu taquin – je l’espère -, le théorème de Frêche a ses limites, les cons lui ont survécu, la preuve c’est vous qui les évoquez aujourd’hui, le cynisme et l’humilité ont une limite celle de sa propre vie, et en politique cela ne va jamais bien loin non plus… on est toujours le con de quelqu’un…

@ Giuseppe | 16 décembre 2015 à 10:00
Mon cher Giuseppe je vous ai souvent trouvé affûté dans vos interventions mais là cette phrase me laisse pantoise.
« Comment peut-on se constituer de tels patrimoines par le seul fait de faire de la politique ? »
Mais Giuseppe c’est ‘justement’ pour obtenir ce patrimoine que ces messieurs-dames FONT de la politique. Qui mieux que la politique donne accès à tous les passe-droits légaux ?
Je ne veux pas dérouler une liste mais, à commencer par Hollande et Royal : une SCI contenant des actifs sous-évalués pour échapper à l’ISF, idem pour Bartolone, idem pour Balkany, idem pour Valls, et j’en passe, la liste serait trop longue.
PS (post-scriptum ;-)) : petit ouf de soulagement, l’Assemblée nationale annule l’amnistie fiscale de Mediapart et Arrêt sur Images qui s’étaient ‘auto-appliqués’ (?) une TVA réduite.
L’Assemblée a finalement retoqué par 40 voix contre 22 les amendements défendus par des députés socialistes et écologistes, le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert les jugeant « inapplicables » et sources de problèmes de constitutionnalité.
En effet où irions-nous si chaque entreprise « s’auto-appliquait » le taux de TVA qui lui sied ?
Notre trotskiste Plenel, le Monsieur anti-« système financier » par excellence, a quand même tenté le coup (en même temps 4,2 millions de dettes fiscales ça oblige à tenter ;-))
Il a fait comme Fabius fils, il a joué, il a perdu.
Tous les jours ne sont pas gagnants. Demandez à Don Bartolone.

Je suis d’accord avec votre analyse sur le fait que, depuis de trop nombreuses années, la gauche a usé et abusé de la crainte du FN d’une façon si caricaturale qu’elle n’est finalement plus crédible. A son crédit, il faut tout de même remarquer que la doctrine du FN, telle qu’elle était exprimée et symbolisée par son ancien président-fondateur, Jean-Marie Le Pen, était légitimement inquiétante en matière de respect de la République et des libertés fondamentales. Je crois qu’il serait plus précis de dire, pour utiliser une expression à la mode, que la gauche (et notamment le Premier ministre) ne sait toujours pas changer « son logiciel » de dialectique, face à l’indéniable mutation du FN depuis l’arrivée de Marine Le Pen à sa tête.
Dire que « le FN n’aime pas la France », ou parler sans cesse de « front républicain » ou de « barrage républicain », alors qu’à ce jour ce parti n’a tenu aucun propos ni mené aucune action antirépublicaine, ne fait que l’ostraciser et discrédite les auteurs de ces propos.
Manuel Valls et ses amis feraient bien mieux de se limiter à dire ce qui est par contre une réalité, que j’ai observée autour de moi à plusieurs reprises depuis les attentats du 13 novembre et le succès électoral du FN : la parole des Français sur la sécurité et l’immigration, contenue et bridée depuis tant d’années par le « politiquement correct » et la pensée unique imposée par la gauche, s’exprime de plus en plus ouvertement dans la rue et aux terrasses des cafés. Libération sans doute salutaire, car il est légitime que chacun puisse exprimer ses opinions, ses craintes et ses angoisses trop longtemps contenues ; mais aussi libération qui peut devenir dangereuse, car pour certains elle ne connaît guère de limites, et l’on voit de plus en plus souvent bafouée dans la rue ces dernières semaines la loi de 1972 interdisant les propos racistes en public. C’est en ce sens que le FN peut être considéré comme dangereux : son arrivée au pouvoir pourrait amener encore davantage de débordements verbaux, voire physiques, si les plus radicaux de notre population semblaient tout à coup percevoir une certaine forme de complaisance ou de blanc-seing de la tête de l’Etat à ces débordements. Là Manuel Valls aurait raison, nous ne serions pas loin de la guerre civile. Mais tout cela, il aurait fallu que notre Premier ministre l’explique, si c’était sa pensée, et qu’il ne se contente pas de raccourcis de langage.
Je terminerai en indiquant que je pense que cette théorie du « plafond de verre » est à présent caduque depuis les attentats du 13 novembre. Les hommes politiques de droite et de gauche auraient bien tort de se dispenser d’actions d’envergure d’ici 2017 en se disant que, quel que soit le cas de figure, candidat LR ou PS face à Marine Le Pen au second tour des présidentielles, celui-ci l’emporterait, grâce à ce « plafond de verre ».
Certes, comme vous le dites, environ 70 % des Français, pour le moment, ne croient pas au programme économique du Front National. Mais si, par malheur, notre pays devait faire face à de multiples attentats dans les deux années à venir, le seul critère de choix aux élections deviendrait la politique de sécurité et surtout d’immigration. On verrait sans doute alors que ce plafond de verre n’existe pas et que le réservoir de vote FN est pratiquement sans limites…
Plutôt que d’ostraciser ou blâmer les électeurs FN, ne faudrait-il pas finalement mieux admettre avec humilité qu’en chacun de nous, il y a un petit électeur FN qui sommeille, mais qu’il est du devoir et de la dignité de chacun, homme politique ou électeur, de tout faire pour ne pas le réveiller ?

C’est assez pitoyable de voir les journaleux faire d’Estrosi un étendard de la lutte anti-FN.
Ca prend à peu près deux minutes sur n’importe quel moteur de recherche internet pour savoir qu’il a passé toutes les années 90 à essayer de passer des accords avec ce parti pour gouverner la PACA.
Quand Marion Maréchal-Le Pen veut supprimer les subventions à des associations caritatives qui font plus de politique que de caritatif ça fait un scandale mais quand Fleur Pellerin veut sucrer les subventions des médias qui ne lui plaisent pas, c’est-à-dire de droite comme Valeurs actuelles, ça ne choque à peu près personne.
Quand Nadine Morano parle de « race blanche » c’est un drame national de dix jours où la droite est sommée par le tout boboland médiatico-politique de se débarrasser d’elle sous l’accusation de faire le jeu du FN et quand c’est Bartolone qui emploie la même expression de façon encore plus insultante, on attend les élections passées pour en débattre, évidemment tout le boboland parisien ou presque vote pour lui et les condamnations médiatiques ne sont prononcées que du bout des lèvres en arguant que le pauvre devait être fatigué.
Imagine-t-on la déflagration médiatique si Valérie Pécresse avait osé dire à Bartolone qu’il était le candidat des noirs, des arabes et des culs-terreux du 9-3 ? Sa carrière était terminée dans les 24 heures. La droite se serait débarrassée d’elle sous la pression du boboland, Pécresse se serait retrouvée au tribunal et aurait sûrement été condamnée.
Ce deux poids deux mesures permanent devrait être une honte pour le journalisme français qui de toutes façons n’a plus honte de rien.
Un sociologue dont je ne me souviens plus du nom a dit quelque chose de très juste sous forme de boutade. La médiacratie voterait à gauche même si la gauche votait le travail des enfants.
Et après cette médiacratie va se demander pourquoi le peuple la déteste autant que les politiciens.

@ breizmabro
« Mais Giuseppe c’est ‘justement’ pour obtenir ce patrimoine que ces messieurs-dames FONT de la politique. Qui mieux que la politique donne accès à tous les passe-droits légaux ? »
Vous avez raison, j’ai toujours été un grand naïf sentimental, je ne me referai pas… J’avais un petit espoir, là vous me le retirez.

@ Laurent Dingli | 16 décembre 2015 à 17:11
Le cauchemar d’une Marion Maréchal-Le Pen, dites-vous.
A part des grands mots ronflants et creux, qu’est-ce que cela veut dire ?
En quoi Mlle Maréchal est-elle un cauchemar ? Je la trouve au contraire pleine de bon sens et de droiture.
Moi, des cauchemars comme cela, j’en veux bien tous les jours !

@Wil
« Imagine-t-on la déflagration médiatique si Valérie Pécresse avait osé dire à Bartolone qu’il était le candidat des noirs, des arabes et des culs-terreux du 9-3 ? Sa carrière était terminée dans les 24 heures. La droite se serait débarrassée d’elle sous la pression du boboland, Pécresse se serait retrouvée au tribunal et aurait sûrement été condamnée. Ce deux poids deux mesures permanent devrait être une honte pour le journalisme français qui de toutes façons n’a plus honte de rien. »
Vous pointez là un des maux de notre pseudo-démocratie.
Pour appuyer vos dires, on pourrait ajouter la comparaison plus qu’audacieuse tentée par l’ineffable Bourdin ce matin : Daech (je préfère dire comme beaucoup d’Arabes « l’organisation terroriste ») et le FN même combat !!
MLP publie les photos horribles d’exactions des islamistes pour frapper l’opinion de l’absurdité de cette phrase et bien entendu, c’est elle qui est accusée !!
A noter que le sinistre de l’intérieur et le taureau catalan ont foncé dans la muleta !!

@ Achille | 16 décembre 2015 à 18:50
« Le pauvre Bartolone s’est laissé emporter par son tempérament de Latin. Ses mots ont sans doute dépassé sa pensée »
Déjà dire « le pauvre Bartolone » est osé vu son p’tit magot, mais dire qu’il s’est laissé emporter par son tempérament de Latin et que ses mots ont sans doute dépassé sa pensée est carrément outrageant pour nous, la « race blanche » 😉
Sacré Don Bartolone, lui qui se voyait déjà le parrain de l’Île-de-France se voit souffler la place par une petite blonde née à Neuilly. Il est vrai que tout le monde ne peut pas être natif de Tunis comme lui ou son pote Delanoë…
Non, non mon cher Achille, les mots n’ont pas dépassé la pensée de Don Bartolone, même s’il a une pensée rabougrie et débile il pensait bien ce qu’il a dit, et qu’il a confirmé. C’est en réalité un tout petit monsieur, misogyne et raciste, qui s’est exprimé. On comprend mieux maintenant ce que veut dire « chassez le naturel il revient au galop ».
Que ce monsieur, numéro quatre de l’Etat, qui fait la leçon d’un ton docte à des députés qui eux n’auraient pas osé utiliser de telles attaques pour se faire élire, reste Président de l’Assemblée nationale, sera une insulte permanente aux représentants du peuple.

Rédigé par : Franck Boizard | 16 décembre 2015 à 20:10
Franchement Franck, vous prenez vraiment au sérieux ce que dit là Georges Frêche ?
De la plaisanterie de pure forme pour faire marrer l’assemblée, point barre.
Autre chose, vous faites donc partie des 10% les plus intelligents ?
Êtes-vous sérieux ?

Cynisme et politique.
Il est incontestable que la plupart des électeurs aujourd’hui sont fatigués de voir les politiques et autres grands patrons se battre pour des postes fixant pour eux-mêmes les conditions d’exercice avantageusement exorbitantes tout en traitant les chômeurs de fainéants.
Cette guerre de temps de paix que se livrent ces belligérants sans honneur affublés des hardes de la pauvreté pour les uns ou du manteau flamboyant de la liberté pour les autres va précipiter tout le monde, eux compris, dans l’abîme. Cela ils ont fini par le comprendre (par l’abstentionnisme croissant) et certains commencent du coup à vouloir un changement de méthode. Quelle que soit la motivation des acteurs concernés, le constat d’une nécessaire adaptation de la praxis politique à la nouvelle situation du pays est indéniable. Même Monsieur Raffarin, qui a fait partie de ceux qui avaient fait évoluer le modèle de « l’honnête homme » des Lumières vers celui du « battant », et pris le pays pour une entreprise capitaliste, en concurrence commerciale avec d’autres pays vus sur le même modèle entrepreneurial. Tant pis pour les morts sociales laissées tombées à terre (cf le documentaire de Madame Darc sur les femmes dans la rue).
Peut-être que les réelles motivations de ces responsables sont sans intérêt. Peut-être que ce qui compte, pour l’instant du moins, c’est le changement progressif opérable, à opérer, vers une société plus juste et moins égoïste.

@ caroff
Ce qu’a fait Marine Le Pen est à vomir. Vous la soutenez, cela ne m’étonne guère.
@ Franck Boizard
Et c’est bien pour cela que vous soutenez le FN. Il ne faut quand même pas être bien malin pour ne pas comprendre toute l’inanité du programme de ce parti.

@Antoine Duval
Plutôt que d’ostraciser ou blâmer les électeurs FN, ne faudrait-il pas finalement mieux admettre avec humilité qu’en chacun de nous, il y a un petit électeur FN qui sommeille, mais qu’il est du devoir et de la dignité de chacun, homme politique ou électeur, de tout faire pour ne pas le réveiller ?
J’ai l’impression que vous vous faites une idée assez curieuse de la nature supposée de l’électeur FN, forgée à partir de stéréotypes diffusés par les gens du Système autour de contes de Loup Garou destinés à effrayer les chaumières.
Non, l’électeur FN n’est pas un monstre entouré de vapeurs sulfureuses, c’est simplement quelqu’un qui n’est pas plus méchant que quiconque d’autre et qui ne demande qu’à vivre en paix et normalement dans son propre pays, sans se faire agresser en permanence par tout le monde y compris par ceux de ses propres compatriotes qui se posent en chantres de la fraternité.
Si cela se trouve, l’électeur FN est quelqu’un qui vous ressemble, qui est issu du même milieu social que vous, qui suit un parcours dans l’existence similaire au vôtre, qui a lontemps voté consciencieusement comme vous pour des partis du Système, peut-être même à gauche.
Et puis, à force de réflexions, celui qui va devenir un électeur FN finit par se rendre compte qu’il existe un hiatus de taille entre ce que lui racontent et lui ordonnent de croire les Hommes du Régime et les médias qui relaient leur propagande et la réalité quotidienne.
Éventuellement, le déclic peut provenir d’un incident, voire d’un drame, faisant que l’électeur ordinaire comprend immédiatement l’ensemble de la situation, comme s’il venait de rencontrer son chemin de Damas en quelque sorte.
L’électeur FN, ce sera peut-être aussi vous demain, quand vous comprendrez qu’il n’y aura pas d’autre alternative à votre refus d’être rayé de la carte parce que vous avez le tort d’être Français.

@Franck Boizard 16.12.15 – 20.09
Vous avez raison, cependant… ni nécessaire ni obligatoire de partager les idées rugueuses de Marion Maréchal Le Pen, biberonnée à celles du grand-père, pour reconnaître le talent et le grand professionnalisme de cette très jeune femme. Certains vieux croûtons donneurs de leçons – comme ce médiocre Bartolone en arrêt maladie incapable de supporter le stress – feraient bien de s’en inspirer : en moins de 18 mois elle s’est mariée, a mis au monde une petite fille sans jamais donner dans le people, conduit efficacement une campagne électorale, siégé à l’Assemblée nationale, tout en poursuivant des études !
En plus, elle a l’outrecuidance d’être non seulement intelligente, mais belle et séduisante. Bénie des dieux, rien ne lui sera pardonné !

Ce qui a été comploté contre Marine Le Pen est à vomir, cette déchetterie merdiatique fasciste récoltera ce qu’elle mérite : une ascension fulgurante du FN, les gens normaux ne supportent plus cette ostracisation, ces insultes, ces attaques fascistes ad nauseam ; ce climat de haine instauré par la propagande socialiste et tous ces bobos collabos intellos se retournera contre eux et j’y participerai avec joie.

Georges Frêche pensait ce qu’il disait mais enrobé de la gouaille et de la faconde qu’il fallait ou de vaseline, au choix, ses propos passaient la rampe. Mais il ne fallait pas s’y tromper, grand prédateur au clientélisme tel qu’il peut en exister dans les régions du sud, il imposait sa façon d’être à une majorité de citoyens qui adoraient ces comportements.
Je crois me souvenir que ce territoire était endetté jusqu’au cou, frustré de n’avoir pas été ministre, connu pour ses dérapages, sur Fabius en particulier, c’était sa signature pour exister. Bon, on ne va pas en refaire l’histoire.

Je ne sais pas si les Allemands sont les mieux placés pour analyser le déclin de la France, toujours est-il que ça correspond à quelque chose de réel et de mesurable.
Ce que les étrangers ne voient pas quand ils se récrient devant le vote lepéniste, ce sont les vexations continuelles que les Autorités font subir aux citoyens. Que diraient par exemple les Londoniens si leur maire décidait d’installer un camp de migrants à la lisière de Hyde Park ? Ils ont pourtant beaucoup plus d’espaces verts que les Parisiens, mais un maire normalement constitué se fera un devoir de préserver la beauté des sites, et d’essayer de l’étendre progressivement à des sites moins magnifiques, tandis que chez nous c’est l’opération inverse, on étend progressivement ce qui est « salopé » à ce qui est beau sous prétexte qu’il faut que ce soit pareil pour tout le monde. C’est impensable, et cela rend les gens fous. Ils se sentent déshonorés, humiliés par ceux qu’ils élisent. Comme la droite traditionnelle est incapable de défendre les citoyens contre un tel saccage, ils se tournent vers ceux que ça choque encore. Dans l’affaire il s’agit bien sûr d’une instrumentalisation des réfugiés par les Autorités pour emm… le bourgeois, et par conséquent faire jubiler le prolo. Le calcul est mesquin, mais surtout aucune morale n’y trouve son compte, la France devient vraiment, réellement, sûrement, assez miteuse ; et les touristes préfèrent se promener ailleurs.

Tout a été dit, alors pourquoi en rajouter ?
Simple question de sensation irritée. Les propos du bourdin sont étranges mais reflètent bien la viscosité de la gent journalistique. Il aurait pu émettre à Radio Paris, conscient de l’outrance de ses propos, mais porté par le souffle du bénéfice immédiat. Il sera à ranger dans le même placard que le petit bonhomme de l’Assemblée nationale.
La comparaison avec le Front National n’est pas, en soi, plus crétine que la plupart des propos de Valls, sauf que ce dernier couvre une action d’Etat tandis que le bourdin ne couvre rien du tout, sauf le creux de sa virtuosité logorrhéique.
Le Monde publiait avant-hier un article d’une Dakhli quelconque, chercheure, qui justifiait Daech par les crimes de l’Occident. Ca tient de bout et même de bout en bout sauf qu’il faut démontrer l’affirmation, sans omettre les crimes de l’Orient, contraignant à une étude comparative dont les noeuds sont gordiens. Le crime intellectuel c’est d’affirmer sans reconnaître que les parts sont impossibles à attribuer. Mais du moment que c’est dans l’air du temps, c’est bon à publier.
Ainsi, le bourdin essaime dans toute l’infrasociété des opinions partisanes. On pourrait en faire un néologisme dans des expressions familières : « tu raisonnes comme un bourdin », « plus bourdin, tu meurs » etc.
Et pourtant que d’horreurs domestiques, politiques, les gens qui savent lire et parler le français, qui cherchent et qui travaillent, nous offrent-ils à la réflexion. Il suffit, pour s’en convaincre, de s’attacher à la lecture en assignant à son poste de télévision ou de radio des heures limitées.
Ainsi, quand quelqu’un dit que les élections régionales ne sont pas des élections nationales, il enfonce une porte ouverte, mais sans expliquer qu’au plan régional, le corps électoral s’est exprimé avec une ambition nationale.
Je me félicite ainsi de l’arrivée des nationalistes en Corse. Ils vont devoir faire leurs preuves, leur relative jeunesse les y aidera mais leurs tentations universalistes vont mettre ma chère île en face de certaines réalités humaines surtout si on sait qu’en Corse les « souchiens » sont minoritaires en population.
Au contraire de ce que pensent les Français, les Corses ne sont ni racistes ni Front national, et les musulmans n’y connaissent aucune hostilité, à condition, comme les Français, de respecter les codes corses. Or, jusqu’à présent, ces codes étaient abondés par la vieille garde corrompue et clientéliste, les nationalistes tendance Talamoni ayant même versé dans une certaine dépendance des forces obscures, starwars oblige. Mais la population a parlé, maintenant il faut démontrer en évitant toutes les « bourd…ins ».

Une polémique (une de plus) fait rage depuis hier concernant des photos twittées par Marine Le Pen suite à son interview chez M. Bourdin et celle de Gilles Kepel.
Je n’ai entendu ni l’une ni l’autre mais ce retentissement m’amène un coup de gueule, même si je ne suis pas une groupie du FN.
Car, en tant que citoyenne française inondée depuis l’entre-deux-tours par une politique politicienne destinée à piétiner près de 7 millions d’électeurs, et les propos excessifs des uns et des autres, ce qui me scandalise ce n’est pas ce jeu politique, même s’il est peu ragoûtant.
Mais ce qui me gêne, c’est juste qu’on se trompe d’ennemi, parce que le nommer serait selon la bien-pensance, un amalgame et une stigmatisation d’une partie de la population. Marine Le Pen est un bouc émissaire bien pratique pour nos politiques rejetés par plus d’un tiers des électeurs. Un exutoire à leur déception.
Pourtant, notre Premier ministre, les yeux furibonds, pendant la campagne du second tour a répété que les Français devaient se souvenir des « heures les plus sombres de notre Histoire »…un pan de notre Histoire vieux de 70 ans, ce qui, évidemment, n’enlève rien aux horreurs commises.
Mais qui, dans notre classe politique du Front de Gauche au Centre, qui de nos journalistes si pointilleux sur les dérapages verbaux, qui des chefs religieux, des loges et des intellectuels se targuant d’humanisme à tout propos, ose dénoncer haut et fort les crimes horribles perpétrés par Daech ? Car entre décapitations, esclavagisme, attentats, charniers retrouvés de Yazidis, enfants handicapés exécutés et autres abominations, il s’agit bien de crimes contre l’humanité et non plus de simples crimes de guerre.
Sauf que pour cela il faudrait dire que ces crimes sont commis au nom de l’Islam. Et cela c’est impossible car le dire provoque immédiatement la suspicion des maîtres supérieurs de l’intelligentsia, des sachants, des belles âmes.
Pourtant cette omerta cautionne presque les horreurs que nous savons. Car oui nous savons, personne dans 40 ans pourra le contester. L’Etat Islamique se vante de ce qu’il fait au nez et à la barbe des Occidentaux qu’il ridiculise. Il diffuse lui-même vidéos et photos pour sa propagande, pas besoin de Marine Le Pen pour cela.
A mon sens, cacher ces photos éloquentes, c’est laisser perdurer les crimes sans les condamner explicitement, il y a donc de quoi s’interroger.
On peut détester le FN et (ou) sa Présidente, on peut s’en servir comme d’un puching-ball, mais cela n’excuse rien de cette folie meurtrière, jusqu’à nos portes.
De grands criminels de l’Histoire ont été jugés, à juste titre, par des tribunaux internationaux quelle que fut leur idéologie, ou condamnés à l’unanimité à titre posthume (Hitler, Pinochet, Pol Pot, Milosevic ou les responsables des massacres au Rwanda…) mais là, qui parle de devoir juger les chefs un jour ?
Nous savons que les musulmans dans leur ensemble n’ont rien de commun avec ces boucheries, alors justement au lieu de se mettre la tête dans le sable, le mieux serait justement d’élever la voix pour qualifier cette folie de crimes contre l’humanité, ce qui en même temps permettrait de séparer ceux qui appliquent jusqu’à la folie les versets du Coran de ceux qui vivent leur religion simplement et n’ont rien à voir avec cela. Un bien pour les seconds. Ne rien faire c’est laisser justement supposer que tout se vaut.
Et c’est beaucoup plus facile de s’en prendre à Mme Le Pen, laissant croire au plus grand nombre que son idéologie vaut celle de l’Etat Islamique même de façon louvoyante. Vraiment contre-productif et abject.
Nous naviguons dans le glauque et chacun fait tout pour y rester, entretenant ainsi une ambiguïté qui ne grandit personne. Nos politiques en sont là et c’est minable. On comprend les résultats des urnes, tant tout est écoeurant.

@Exilé
Il n’y a pas qu’en Corse que les autochtones se font respecter.
Dans certaines contrées de notre belle France où perdurent les traditions avec leurs notions bien ancrées de respect et de valeurs, une vigilance citoyenne veille à ce que l’ordre public soit respecté. En cas de dérapage, les éventuels perturbateurs sont rappelés discrètement mais fermement à l’ordre faute de quoi il leur est conseillé de mettre les voiles pour éviter quelques désagréments.Et en général c’est très efficace ! Comme quoi quand on veut on peut, il suffit qu’une solidarité citoyenne prenne les choses en main pour anticiper avant que cela se gâte.

Dernière… Il aura tout fait, le sensationnel, l’important, le futile, l’inimaginable et pourtant… Pourtant il fait encore la une, un vrai spectacle sous chapiteau ouvert, tous les jours apporte son lot d’aventure, d’inconcevable, celui par qui le scandale est arrivé et pourtant… Pourtant nous n’étions pas au bout de nos surprises, il a failli, il n’a pas osé et pourtant il aurait pu être notre Président, enfin… Une affaire sortie sur un magazine en ligne, il ne lui manquait plus que cela, une paternité (?) cachée.
Fichtre, DSK encore sur le devant de la scène, pas pour des raisons politiques… Jusqu’où ira t-il peut-on penser ? Et dire que notre Barto national fait une petite déprime pour une élection manquée, lui c’est la présidence qu’il a loupée et apparemment cela l’émoustille !
Les fêtes approchent, pour ne pas tomber dans la morosité ambiante, champagne pour tout le monde !

Une forte récompense à qui fera taire eileen et Giuseppe…
J’espère que Philippe Bilger nous éclairera sur l’affaire Jacqueline Sauvage. Pour ma part, sa condamnation en appel à dix ans de prison m’a profondément choqué.
FN : Bourdin est un sot doublé d’un provocateur et la réaction de MLP est odieuse. A-t-on pensé aux familles des personnes que l’on voit brûlées vives ou égorgées ?
Et que dirait-on si l’on publiait une vidéo montrant l’agonie d’une victime du 13 novembre pour des raisons de politique intérieure ? Et les mêmes qui criaient théâtralement à la manipulation quand la presse publiait la photo d’un jeune migrant mort sur une plage trouvent désormais tout à fait normal le déballage macabre de leur idole, Marine Le Pen. La France est piégée entre la bien-pensance des bobos tels que Raphaël Enthoven et la pseudo-victime haineuse du FN. Triste époque…

@Michelle D-LEROY
Exactement ! Considérer le Front National comme médiateur est une erreur. C’est ce qu’ont fait les médias depuis la fin de l’été cad les trois mois qui ont précédé l’élection. La mésaventure chez RMC participe de cette attitude.
Sinon, un type en France aujourd’hui ne pourrait pas parler « d’obsession du repli identitaire » ? En s’adressant à une députée du parlement européen ?
On atteint le sous-sol de la réflexion tout court pour ne pas écrire politique.
Et pendant ce temps-là DèCHE(T) butine dans nos références, pour ainsi que vous le dites, nous ridiculiser.
La première mesure prise par François Hollande pour démarrer son quinquennat a donné la teneur pour la suite. Imposer par n’importe quel moyen et ne tenir aucun compte des réactions du peuple français. En bref, le simplisme
en politique cad l’incapacité à nuancer pour trouver des solutions adéquates.

Laurent Dingli 18.12.15 7:56
Ni troll, ni flaming juste un vulgaire et médiocre comique troupier :-/ dont la pédanterie, la suffisance suintent de haine… doublé d’un menteur ou d’un idiot ou un idiot menteur ou le contraire « promesse d’une forte récompense » qu’il serait bien incapable de tenir : au championnat du monde de la cxxxxxxxe, il finirait deuxième, trop cxx pour finir premier !
L’ostrogoth est triste, malheureux, négatif et dépressif 🙁
:-p :-p (:-) (:-) G.O.M.E.R

@Laurent Dingli
« Une forte récompense à qui fera taire eileen et Giuseppe »
Combien ?

@ Laurent Dingli | 18 décembre 2015 à 07:56
Bien essayé mais c’est raté. Car d’un côté on a été abreuvé d’images de cet enfant par les médias ad nauseam et de l’autre côté on a joué les prudes pour, paraît-il, ne pas choquer. Mais le procédé n’est pas nouveau, on l’a vu pendant la guerre d’Algérie où les porteurs de valise insistaient sur la gégène pratiquée sur les terroristes du FLN en omettant la torture sur les familles entières de harkis retournant au bled après le refus de leur accueil en France par la France socialiste. Vous voulez des photos non floutées ? La décapitation est un jeu d’enfants à côté. Il est vrai qu’ils étaient de mauvais musulmans pour « la cause du peuple » des Deux Magots.
Ces mêmes médias exposant pour la bonne cause la fillette nue brûlée par le napalm au Vietnam mais défendant le tortionnaire Boudarel.
Au fait avez-vous vu l’exposition d’Human Rights Watch des victimes d’Assad ? ça pour watcher, ça watche…
Bande d’hypocrites !

@calamity jane
La dernière, promis ! C’est tellement facile que je n’ai pas pu résister.
Le shérif, sur son Wanted est capable d’avoir mis sa propre photo, ce qui en l’occurrence est tout à fait crédible, chez les Dalton un sot est un sot et en plus ils s’acharnent, ce qui en fait toute la saveur… Allez, tellement facile que je n’irai pas plus loin, d’ailleurs le Dalton de l’histoire ne comprend jamais rien à rien.

La preuve est faite s’il en était besoin que Laurent Dingli, écolo revendiqué, aime vraiment les bêtes à en juger par sa façon stoïque à supporter certaines bêtes et méchantes de la pire espèce, j’ai nommé l’espèce humaine !

@ Mary Preud’homme
C’est si vrai…
@ hameau dans les nuages
Vous confondez tout : dénoncer les horreurs d’une guerre ou d’un régime est une chose, se servir de ces horreurs pour des raisons de politique intérieure en est une autre. Si les propos de J.-J. Bourdin sont condamnables, ceux de Gilles Kepel ne le sont pas. J’ai d’ailleurs écrit la même chose sur ce blog il y a quelques mois. Sur les indignations à géométrie variable, je vous rejoins bien évidemment.

J’ajoute à l’attention de Mary Preud’homme :
Je suis en train d’écouter sur RFI le père Guy Gilbert, que vous connaissez certainement : la manière dont il tente de réinsérer les jeunes à la dérive depuis une quarantaine d’années, notamment en les mettant en contact avec des animaux. Une action admirable, loin très loin des bavardages médiatiques. Un vrai humaniste, un vrai chrétien.

Guy Gilbert, un authentique témoin de l’amour à l’œuvre.
Je le connais de réputation depuis les années soixante-dix et j’ai lu une dizaine de ses livres.
J’ai aussi eu la chance d’aller l’écouter et de le rencontrer. La dernière fois c’était à Saint-Louis-des-Français à Rome.
Echanger avec lui est un vrai bonheur !