Le Festival de Cannes : amateurisme ridicule et monstrueux…

Au sujet de la cérémonie de clôture du Festival de Cannes, de son organisation et du choix de la Palme d’or, j’ai envie de reprendre ce que Roger Nimier avait écrit dans Opéra il y a longtemps au sujet de Jean-Louis Barrault : « Surprise hier soir à l’Odéon : Jean-Louis Barrault encore plus mauvais que d’habitude ! »

Le 17 juillet au soir, force est de constater que, en effet, le Festival s’est surpassé : il a été plus mauvais que les années précédentes. Je me demande d’ailleurs s’il n’y a pas une malédiction qui frappe les fêtes corporatistes, quoique internationales, pour les rendre à chaque fois plus insupportables au commun des citoyens français dont beaucoup pourtant aiment le septième art.

En dénonçant par ordre croissant, j’avoue avoir été d’emblée agacé par le couple de présentateurs de l’avant-cérémonie, tous deux très, trop volubiles, remplaçant l’amabilité par l’hyperbole, la jeune femme abusant des « génialissime », des « sublissime » ! Qu’aurait-elle donc dit s’il y avait eu vraiment matière à éloge ? Pourquoi l’animation médiatique, pour ce type de cérémonies et parce qu’on rencontre actrices et acteurs, se condamne-t-elle à l’enflure ?

Mais ce n’était rien par rapport à la suite.

Malgré la grâce de Dora Tillier qui a fait tout ce qu’elle a pu pour être une maîtresse de cérémonie à la hauteur – la maîtresse l’a été mais pas la cérémonie ! -, l’annonce du palmarès fut un total fiasco, comme si le président Spike Lee, peut-être singulier mais constamment « à l’ouest », n’avait jamais été informé des modalités de sa mission.

Cela faisait beaucoup rire Mélanie Laurent et il n’y avait que Tahar Rahim pour tenter de mettre un peu d’ordre et de cohérence dans ce « foutoir » et cet amateurisme qui donnaient envie d’appeler au secours le maître d’oeuvre des Oscars.

Tahar Rahim, à la fois, indiquait la marche à suivre, conseillait, traduisait et c’est grâce à lui si Spike Lee s’est normalisé – en dehors des seuls instants où il était complimenté et comprenait alors très bien de quoi il s’agissait.

Une « foire » qui demeurera dans les annales.

Mais nous n’avions pas encore touché le fond : apparemment certains des prix, si j’en jugeais par les palmarès médiatiques prévisibles (Le Figaro, Le Parisien, Libération), n’ont pas surpris et même s’il a fallu supporter les propos interminables des lauréats ou de leurs représentants, avec traduction, la salle applaudissait comme il convient, en particulier les prix d’interprétation.

Image

Enfin l’octroi de la Palme d’or. « Titane », film de Julia Ducournau, qui a fait également le scénario et les dialogues. Avec notamment Vincent Lindon dans un rôle inhabituel, c’est peu dire !

J’avais commencé à m’inquiéter en entendant le propos de remerciement de Julia Ducournau. À l’évidence une intellectuelle qui affichait ses partis pris pour l’anormalité, la monstruosité, l’horreur et qui cherchait à nous démontrer qu’en elles il y avait de l’humanité et de l’universel et que son oeuvre favorisait « l’inclusion » ! Elle semblait négliger le fait qu’il ne fallait rien moins que du génie pour obtenir une adhésion forte et admirative à partir de telles prémices.

Puis j’ai vu le film.

Un désastre.

Étrange idée d’abord que de donner la Palme d’or à un film de genre, comme si le seul genre acceptable pour l’art ne devait pas être le genre « universel ».

Je peux admettre cependant qu’à proprement parler, tout pourrait être qualifié de film de genre mais les oeuvres qui échappent à cette catégorie naturellement et techniquement restrictive, sont celles qui, par le biais de l’histoire, de la richesse de l’univers, des idées et des sentiments, de la finesse de l’analyse et de la portée, bien au-delà d’elles-mêmes, même sans qu’elles aient la prétention de le vouloir, échappent à leur champ comique, guerrier, musical, policier, fantastique ou mélodramatique. Un film de genre se sauve quand au fond il en sort.

Titane est un film de genre d’une extrême médiocrité. Plutôt du grand guignol qui, si les spectateurs n’étaient pas emplis de révérence devant ce que les « sachants » ont décrété comme chef-d’oeuvre, aurait dû tous nous faire éclater de rire.

Deux séquences totalement contrastées.

La première : une jeune femme porteuse d’une plaque de titane à la suite d’un accident subi quand elle avait 12 ans, devenant meurtrière, poussée apparemment par une haine de la sensualité, des corps, d’une humanité dont on peut penser qu’elle se venge ou la méprise parce qu’elle en a été privée. Du sang mais tellement programmé, une violence mais tellement surjouée que l’un et l’autre font qu’on s’esclaffe. Le ridicule naît d’abord de ce hiatus entre une mise en scène qui se prend au sérieux avec de gros sabots destinés à nous faire frémir et le caractère artificiel, invraisemblable et risible de ce paroxysme tournant sur lui-même.

La seconde : pour échapper à la police, elle occulte sa féminité, devient un garçon, rencontre un commandant de pompiers (Vincent Lindon) dont le fils a disparu et qui dit reconnaître le sien dans cet être ambigu. Fille, garçon, identité trouble, sensualité transgenre, évolutions chorégraphiques du commandant (sans doute a-t-il besoin de se détendre !) et des pompiers, lien entre le faux père et le faux fils avec une confiance qui se crée. La jeune fille est enceinte, le commandant l’accouche et va s’occuper du bébé. Juste avant, on a échappé à l’inévitable tentation entre le faux père et la vraie fille !

On ne crée pas forcément de l’empathie en passant, sans l’ombre d’une plausibilité, sur un mode totalement arbitraire, d’une criminelle à un faux fils aimé par un faux père. On sent la réalisatrice désireuse de changer de cap en plaquant de l’humain, du père, du fils, des larmes dans son histoire. C’est plutôt hilarant !

Tout cela atteint le comble du grotesque. L’anormal et l’incongru se cultivent eux-mêmes, aux antipodes de la plus petite parcelle d’authentique humanité. Manifestement Julia Ducournau n’a pas su accomplir le saut entre le bizarre, l’horreur et l’universel. À son film il manque donc l’essentiel. Qu’un jury ait osé magnifier une telle supercherie ridicule et grandiloquente me dépasse. Dans le jury personne n’a donc protesté ? Même pas Tahar Rahim ?

Quant à Vincent Lindon, il est encore plus inaudible que d’habitude. À mon avis, avec son texte minimaliste, ses pectoraux et son corps de pompier dopé aux anabolisants, ses activités mi-professionnelles mi-chorégraphiques, il a honte de se faire entendre.

Il a raison.

Article précédent

Éric Dupond-Moretti présumé innocent mais Emmanuel Macron vraiment coupable !

Article suivant

Sarah Halimi : un projet de loi vraiment utile ?

Voir les Commentaires (90)
  1. Patrice Charoulet

    Je n’ai pas vu la cérémonie. Je n’ai vu que la tenue carnavalesque du président du jury : quelle honte !
    J’ai horreur des films d’horreur. Vous l’avez vu. Ce que vous en dites ne m’inciterait pas à dépenser un centime pour aller voir ça.

  2. La caste de l’industrie cinématographique a réussi à produire quelques beaux navets, horribles à souhait, sources de polémiques si possible sans fin.
    Titane restera dans la liste des films que je ne regarderai pas. M. Bilger et des journalistes l’ont vu, ont fait un compte rendu, c’est suffisant pour moi. Il n’est pas surprenant que Vincent Lindon affirme n’avoir rien compris au film. On lui dit d’adopter un mec, il accepte. On lui dit de jouer le pompier, c’est d’accord. On lui dit qu’il doit aider une femme à accoucher. Pas de souci. Mais à la fin, il faudrait admettre que tout cela tient ensemble. Même avec de la drogue et de la moraline cela ne colle pas.

  3. Cela fait bien longtemps que je ne m’intéresse plus au cérémonial du festival de Cannes qui confine au ridicule.
    Ce bal des Narcisse persuadés qu’ils font partie de l’élite intellectuelle de notre pays et même du monde, eux qui se retrouvent dans les palaces luxueux de la ville, vont se goinfrer dans les restaurants huppés de la Côte d’Azur, ceci avec les généreuses subventions de l’Etat.
    Ce qui n’empêche nullement ces phares de la pensée de cracher dans la soupe en défendant les classes laborieuses qu’en fait ils méprisent souverainement.
    Restent toutefois quelques stars vieillissantes qui ont la décence de reconnaître que leur statut privilégié, elles ne le doivent pas à leur seul talent mais surtout au public qui paie sa place pour aller voir leurs films.
    Que dire encore de ces metteurs en scène qui choisissent des thèmes de plus en plus tarabiscotés, voire morbides. Comme ceux qui ont été présentés cette année :
    – les Gilets jaunes dont l’acteur principal s’est distingué pendant les quelques minutes où il a eu le micro pour tenir des propos insultants envers le chef de l’Etat. À noter que ce film n’a obtenu aucun prix, ce qui n’est que justice.
    – un tueur fou qui a quand même valu le prix d’interprétation masculine à Caleb Landry Jones, acteur américain dont je découvre le nom.
    – la Palme revenant, sans mauvais jeu de mots, à Julia Ducournau pour son film Titane. Une sorte de remake de L’Éloge de la folie, mais sans le génie d’Erasme évidemment.
    Que dire aussi de la cérémonie des César et aussi celle des Molière où des comédiens et comédiennes se distinguent par leurs propos vulgaires et leur comportement incongru.
    Le cinéma est un art noble, encore faudrait-il qu’il soit représenté par des créateurs et des artistes de talent. On attend la relève avec impatience. Un peu d’ailleurs comme en politique où là aussi c’est la déroute totale.
    Nous vivons une époque de fin de règne !

  4. D’où l’on peut conclure que ce Titane n’était qu’un vulgaire fer-blanc et qu’il va rouiller très vite.
    Alors que le mâle blanc, hétéro et vacciné (of course) durera bien plus longtemps !
    Vite, retour à l’éternité du western avec un classique parmi les classiques de John Ford, avec John Wayne : She Wore a Yellow Ribbon.
    C’est quand même mieux qu’une plaque de titane, et surtout la symbolique est tellement plus agréable. Les amateurs de westerns me comprendront !

  5. anne-marie marson

    « J’avais commencé à m’inquiéter en entendant le propos de remerciement de Julia Ducournau. » (PB)
    Oui, c’est encore pire que ce que je pensais.
    C’était un poulailler d’actrices vieillissantes et figées dans le botox.
    Le cirque était présidé par Spike Lee « premier acteur noir a présider le festival de Cannes », et composé « d’une majorité de femmes ».
    Il fallait récompenser une femme, même nullissime.

  6. Je n’ai rien suivi de cette cérémonie !
    Même plus envie d’aller voir les acteurs français.
    Ridicule amateurisme, c’est dans l’air du temps !

  7. Bonjour Philippe,
    Il faut bien dire qu’un film sans Jason Statham ou Ze Rock voire Suzy la ventouse ou Pamela boum boum n’a pas grand intérêt.
    En littérature Hermann Hesse disait qu’il n’y avait pas un livre sur mille qui donne l’impression que ce sont les personnages qui parlent et pas l’auteur.
    J’ai l’impression qu’il en va de même pour toutes les formes d’art.
    L’émotion première est maintenant balayée au profit de la connaissance de l’auteur, de ce qu’il a voulu dire, aurait voulu dire, de la connaissance de sa vie intime qui permettra de comprendre l’insondable narcissisme qui l’étreint. Trois pots de yaourts collés sur une toile agrémentés d’un étron et de deux rouleaux de PQ feront passer l’immonde croûte au rang de chef-d’œuvre pour peu que le père du gribouille l’ait obligé à manger le gras de sa viande quand il était petit.
    On s’en fiche.
    « L’art, c’est la contemplation du monde en état de grâce ». H.Hesse
    Pas de son nombril ou de celui de ses amis.
    Bon, honnêtement je ne suis pas cinéphile pour deux ronds, un bon « Le cave se rebiffe » diffusé pour la 1894e fois m’enchantera toujours alors que je zapperai dès les premières images de Cria cuervos ou Cris et chuchotements.
    Rire, s’émouvoir, se laisser porter par l’histoire est trop rarement possible.
    Du feel good, de la poésie, du rire débridé, de l’action, quelques boulards pour les retours de jouvence. Le cinéma ce n’est pas Critique de la raison pure.
    Quant aux présentateurs, ils sont tellement imbus d’eux-mêmes, se pensant au-dessus de ce qu’ils présentent, qu’ils en arrivent à faire des émissions dont le sujet est… leur présentation. Voir les César.
    Very interesting.

  8. Je crois que la Palme d’or va faire l’unanimité, ou presque, contre elle.
    J’ai bien aimé le commentaire d’un critique belge, Hugues Dayez, « comme si Luc Besson avait triomphé devant Ingmar Bergman » en comparant ce navet gore avec le très beau film de l’iranien Asghar Farhadi qui n’a eu que le Grand prix du jury.
    https://www.rtbf.be/culture/cinema/festivaldecannes/detail_les-critiques-d-hugues-dayez-a-cannes-titane-palme-d-or-le-desolant-triomphe-du-cinema-creux-et-tape-a-l-il?id=10806776&fbclid=IwAR0uHCLjgDyRaQxy09YqxWvADvSG5CYNAT9YXFmsDf5LJNVP_rMYLCYSq1Y
    Les organisateurs avaient choisi Spike Lee plus connu pour ses frasques racialistes que pour sa contribution au septième art, ils en ont donc eu pour leur argent. Provoquer pour faire le buzz et contenter le microcosme du cinéma en méprisant le spectateur, telle est l’actuelle équation cannoise !

  9. Cela fait longtemps que le Festival de Cannes a sombré dans une décrépitude telle que c’est perdre son temps que d’en regarder le palmarès.
    Quant à Titane, c’est « Titan » ou « Titanic » ? Dans les deux cas, le « e », pourtant symbole du féminin dans notre langue, ne s’impose pas…

  10. Autant quand Philippe semble faire la promotion de l’extrême droite il m’en éloigne, autant là il met ma curiosité à rude épreuve ; quel est ce navet ?
    Billet très bien écrit qui va certainement drainer davantage de curieux que si cela avait été une critique élogieuse.
    En même temps Philippe n’a jamais eu beaucoup de chances avec ceux qu’il admire.

  11. Il est certain que Julia Ducournau n’est pas David Lynch, que le festival de Cannes est mort en 1968 et le cinéma en 1983. Deux de ces trois axiomes sont dus à Godard. Bien que ses films soient chiants et qu’il ait été le plus con des Suisses pro-chinois, Jean Yanne a tourné dans Week-end et comme ce dernier, JLG n’a jamais été primé à Cannes…

  12. J’adôôôre les portraits du Volatile, dont celui à l’acide chlorhydrique de Marion Cotillard dont son dernier combat pour la planète est de ne plus manger de Nutella… Une perruche de plus dans ce monde d’artistes ou de sportifs qui se sentent investis d’une mission surnaturelle : le Nutella pour les uns, le genou à terre pour les autres, dont un qui se moquait misérablement des Japonais, alors qu’il nous abreuve de leçons de maintien, il ferait mieux d’être meilleur ballon au pied, gagner la Coupe d’ Europe… C’est moins facile.
    Et en venir à la critique du film Titane, nul, qui fond comme du beurre au soleil, et encore, du mauvais beurre, même pas de la margarine.
    On est loin des Pasolini, Ferreri, Rosselini, Ettore Scola et la dernière scène d’Affreux, sales et méchants, elle, titanesque (Brutti, sporchi e cattivi).
    Pas besoin d’effets spéciaux, la classe à l’état pur, bien sûr pour le plaisir Sergio Leone qui a effacé d’un trait de pellicule l’imagerie de l’enfance des cow-boys et des Indiens de John Wayne… Une page était tournée.

  13. hameau dans les nuages

    Et tout cela sans masques ni barrières sanitaires réservés aux gueux.
    C’est le Berlin de 1920.
    Cela a très mal fini.

  14. Claude Luçon

    À entendre les médias leur donner du « célébrité » 365 jours par an 24 heures par jour ils ont fini par le croire !
    À quand un sondage ?
    Le moment est venu de créer un Festival du pékin ordinaire !

  15. Notez que le parallèle du Festival de Cannes avec la politique, c’est, non seulement d’être totalement hermétique aux critiques des gens, mais de faire pire à chaque fois.
    Depuis « Emmanuelle » ou « Histoire d’O » (je ne sais plus) je n’ai plus mis un pied dans une salle obscure. C’est à dire, depuis l’époque où j’ai compris que pour vendre ces navets soporifiques, les radios FM étaient obligées de « dégueuler » 24 heures sur 24, déjà à l’époque, combien c’étaient des chefs-d’œuvre géniaux, alors qu’ils ne reflétaient bien souvent que la névrose de l’auteur, du réalisateur ou des deux. J’avais juré qu’on ne m’y reprendrait plus.
    Avec l’ère du Net, je sélectionne rigoureusement les films que je regarde. Je les visionne intégralement ou pas, d’abord en streaming et s’ils me plaisent, je les télécharge – le tout gratuitement, bien sûr – à destination de ma vidéothèque. Et à ceux qui pourraient me traiter de malhonnête ou de voleur, je pose la question suivante : « Qui est voleur ? Celui qui télécharge illégalement ou ceux qui vendent légalement, jusque 25 €, une m*rd* comme : (mais il y en a d’autres) « Maman, j’ai raté l’avion » ?
    En outre, n’oubliez pas le pognon de dingue que pompe au contribuable le monde de la soi-disant culture. Combien de fois pensent-ils que je serais disposé à payer, pour voir un film qui huit fois sur dix, s’avère excrémentiel, mal adapté, polluant en termes de propagandes sociétales, donc politiques ou simplement barbant ?? Alors que la propagande hollywoodienne persiste à nous assurer que le cinéma, c’est avant tout le rêve…

  16. Comme d’hab quoi.
    Ça vaut peut-être quand même mieux que La Loi du Seigneur de Wyler avec Gary Cooper en… je n’en sais rien et je m’en tape. Mais c’est peut-être faux, mal rappelé, bof, cinéma.
    À ce propos, j’ai écouté l’autre soir « Les Noces… », hilarant et bien interprété, mais des audaces grivoises. Le ruban de la comtesse devient sa petite culotte… Bon d’accord, mais bof, c’était quand même Mozart.

  17. Michel Deluré

    Ce serait perdre son temps que de disserter sur cette pantalonnade offerte par une soi-disant élite imbue de ses prétendues qualités artistiques et qui entend nous dispenser au travers de celles-ci un intellectualisme abscons.

  18. Patrice Charoulet

    On le sait, le dernier livre de Flaubert, « Bouvard et Pécuchet », publié en 1881, est inachevé. Le mort de l’auteur en est la cause. Il y consacra les dix dernières années de sa vie, en lisant environ 1 500 livres pour alimenter la dizaine de chapitres de son livre. Ses deux personnages se consacrent tour à tour à la chimie, l’agriculture, l’archéologie, la philosophie, l’histoire, la religion… Tout échoue et tout les déçoit. C’est un livre extrêmement drôle.
    Si vous n’avez jamais lu ce livre, que vous le trouvez dans une bibliothèque municipale et que vous n’avez que le temps de lire un chapitre, je vous recommande le chapitre 9, qui est consacré aux excursions (incursions ?) des deux « bonshommes » (terme de Flaubert) dans le domaine religieux.
    Si Flaubert a bien lu 1 500 livres, on peut supposer qu’il a lu 150 livres religieux (connus ou moins connus) pour traiter les divers problèmes, les divers dogmes qui sont abordés successivement.
    Vous pouvez aussi lire tout le livre.
    Lire Flaubert est un régal.

  19. Claude Luçon

    Qui prétend qu’il n’y a plus d’élévateur social en France ?
    À Cannes on passe du statut de saltimbanque à celui de célébrité en un tour de manivelle sans même avoir fait Sciences Po !

  20. François Klausmann

    « Manifestement Julia Ducournau n’a pas su accomplir le saut entre le bizarre, l’horreur et l’universel. » Très bien dit.
    N’est pas Cronenberg (Dead Ringers), Lynch (Elephant Man) ou Tod Browning (Freaks) qui veut.

  21. Le Festival de Cannes : amateurisme ridicule et monstrueux…
    Faut-il comprendre que, dans ce domaine comme dans d’autres dont l’actualité nous sature, la France est devenue folle ?

  22. Voilà enfin un billet fédérateur. Les contributeurs de ce blog, toutes tendances confondues, sont d’accord pour dire que ce festival a perdu son âme des années 60. Les stars d’aujourd’hui ne font plus rêver le public.
    Les films primés font un bide retentissant dans les salles obscures.
    Les gens préfèrent aller revoir un bon vieux western spaghetti de Sergio Leone ou encore une rediffusion du gendarme de Saint-Tropez avec Louis de Funès et Michel Galabru.
    Plus personne ne veut se prendre la tête avec des histoires de tordus, débouchant sur une morale dévoyée où les méchants passent pour les victimes « du système ».
    Rien de bien étonnant à cela.

  23. @ Achille
    « Voilà enfin un billet fédérateur. Les contributeurs de ce blog, toutes tendances confondues, sont d’accord pour dire que ce festival a perdu son âme des années 60. »
    Personnellement, je ne me suis pas intéressé à ce festival. Mais ayant un culte prononcé des navets, les meilleurs étant les navets particulièrement involontaires ou particulièrement volontaires, je me réjouis que le festival de Cannes récompense, me dit-on, un navet. De ce que j’en lis, cela ressemble à du Gaspar Noé en particulièrement raté.
    Avec un peu de chance, je le classerai, quand je le verrai, dans ma liste des navets cultes. J’espère ne pas être déçu ! Monsieur Bilger m’a en effet mis l’eau à la bouche…

  24. Marrananrolles

    N’est pas Claude Sautet qui veut…
    Le Festival de Cannes, comme les César ou les Victoires qui célèbrent des « artistes » autocentrés qui nous rendent nostalgiques d’une époque guère lointaine, sont le miroir de notre décadence.
    Rendez-nous Romy Schneider, Noiret, Gabin, Bourvil, Signoret et tant d’autres… Eux au moins avaient de la classe et du talent…

  25. Il paraît que le chef-d’oeuvre primé n’est pas un chef-d’oeuvre, il semble que les gens soient des amateurs : tant de gens et d’argent pour rien
    Il ne faudrait pas, par contre, que le travail, l’intelligence et l’argent investi dans les vaccins n’aient servi à rien. Vaccinez-vous !
    Ceux qui ne le font pas sans incompatibilité médicale ne sont pas des résistants mais des saboteurs. Est-il trop tard pour que quelque comique tourne les manifestants et « résistants » antivax selon leurs mérites ? Avec les serveurs, ce sont quand même les premiers concernés : si le virus reprenait, les premiers touchés par un éventuel confinement, ce serait quand même les professions de contact.
    J’ai vu, écrit par terre, quelque chose comme « Vax, antivax, l’essentiel, c’est la Révolution ». Il est vrai que la question vaccinale divise, faux que la Révolution soit souhaitable. Le communisme n’a jamais accouché que de dictatures. Les riches, comme le reste, ne sont qu’un moindre mal… Mais les antivax se tirent une balle dans le pied : comment leur demander d’être solidaires si l’épidémie devait repartir à cause du fait que trop de gens aient refusé le vaccin ? Quand on donne le mauvais exemple en n’étant pas solidaire, quand on sera peut-être la cause de davantage de morts, on est assez mal placé pour faire la morale aux autres.
    En ce moment où on parle de plus taxer des multinationales, serait-ce un levier pour elles ? Pour vraiment ne pas payer ou que les gens se vaccinent ou tenter dans le deux directions ? Une idée donnée en échange de rien, ou plutôt pour secouer les antivax !
    Riches, pauvres, l’essentiel, c’est de se vacciner. Pour que le plus grand nombre de gens possible vivent. Pour que le plus de secteurs économiques possibles soient sauvés, certes avec les riches qu’il y a derrière.
    Mais surtout les autres : en cas de déluge, les plus près de l’eau meurent d’abord, et les gens très riches sont comme sur la montagne par rapport aux autres. Ce qui ne veut pas dire qu’ils soient coupables comme le croient certains qui s’imaginent que le fait d’être indemne d’une chose veut dire qu’on en soit la cause.
    Avec ce type de raisonnement, tuons d’éventuels gens indemnes de telle ou telle maladie : tant qu’on est dans le n’importe quoi.
    Sur un autre plan, les gens intelligents et lucides n’ont pas créé la bêtise ou la folie des autres. Là, je transgresse : je connais quelqu’un qui voudrait que je ne méprise rien ni personne, personne, mais le mépris étant une réaction d’autodéfense type contre qui vous a injustement méprisé d’abord ou type contre ceux qui vont vous tuer, c’est très difficile.
    Quelle personne charmante !
    Les « résistants » aux vaccins risquent de nous tuer, et je n’ai pas l’intention de mourir ou de laisser mourir en silence quand pour une fois il est si facile d’augmenter substantiellement les chances de survie, de préservation des richesses et des emplois, et enfin de se débarrasser à terme du masque, incomparablement plus pénible qu’une petite piqûre.
    On parle de liberté ? Je n’ai pas choisi que les plus faibles meurent ou de me trouver entraîné dans une récession par la faute de saboteurs. Les naufrageurs, ça suffit ! Il y a des gens croyant que si tout s’effondre, ce sera mieux : plus convivial, égalitaire et charmant. Bien sûr que non : totalitarisme ou simple prolétarisation ne donneront rien de bons.
    Le nihilisme ça suffit ! Enfin, ces excès donneront peut-être à réfléchir : c’est ce qui se trouve, au fond, dans tout ce qui justifie la souffrance et la mort. Alors qu’il n’y a que dans les étangs que des flots sales jaillissent des lotus.

  26. Que ce soit César, Victoires, Cannes ou autre cérémonie d’autoproclamation du génie, tout est bidonné depuis le début dans la mesure où la sélection des opus qui concourent est plus qu’opaque.
    À Cannes, à de rares exceptions près, les films ne doivent surtout pas rencontrer l’estime du grand public. Cette année encore, la palme est scandaleuse mais dans l’ambiance actuelle de la dictature de ces pseudo-intellos qui forts d’être du bon côté, à gauche bien sûr, tout en voyageant en première et dormant dans le satin de leur home des beaux quartiers, montrent au bon peuple le beau, le vrai, le moral. Le dégoût !

  27. @ F68.10 | 19 juillet 2021 à 23:47
    « Avec un peu de chance, je le classerai, quand je le verrai, dans ma liste des navets cultes. J’espère ne pas être déçu ! Monsieur Bilger m’a en effet mis l’eau à la bouche… »
    Pour ceux qui n’ont pas compris pourquoi Julia Ducournau a obtenu la Palme d’or, je les invite à écouter l’émission culte de France Inter Le masque et la plume consacrée au festival de Cannes.
    Avis éclairé d’intellectuels bon teint (comme on ne les aime plus) qui savent déceler ce que le commun des mortels est incapable de voir dans une construction artistique. Pour les impatients, écouter à partir de 8 mn 30.
    En clair, eux non plus n’aiment pas le film, mais vu que c’est un film dérangeant, bien dans l’ambiance du moment, et paraît-il bien réalisé techniquement, alors il méritait bien la Palme.
    Enfin ne boudons pas notre plaisir cocardier, c’est un film français qui a eu la Palme d’or, qui plus est une femme, ce qui n’était pas arrivé depuis 1993 (« La Leçon de piano »).
    Que demander de plus après la bérézina des Bleus à l’Euro de football et un Tour de France où le meilleur Français finit à la huitième place… 🙂

  28. Bonjour monsieur Bilger,
    Je viens de vous entendre sur CNews.
    Vous poussez les gens à se faire vacciner.
    Il serait bien que vous nous fassiez connaître la raison pour laquelle, concernant ce vaccin covid, nous soyons obligés de donner notre consentement sans réserve, sinon l’injection de celui-ci est refusée.
    AMELI
    « La vaccination est gratuite pour tous car aucun patient ne doit renoncer à se faire vacciner pour des raisons financières.
    Elle n’est pas obligatoire et repose sur une décision partagée entre le patient et le professionnel de santé vaccinateur. Ainsi, le consentement doit être recueilli au préalable et tracé dans le dossier médical du patient. »
    https://www.ameli.fr/loire-atlantique/medecin/actualites/vaccination-contre-la-covid-19-le-point-sur-la-strategie-et-les-vaccins
    Quand certains d’entre nous ont eu un passé malheureux avec des scandales médicaux et en souffrent toujours, ont-ils encore le droit de douter des bienfaits de toutes les « avancées médicales » ?

  29. Michel Deluré

    @ Achille 20/07 08:45
    « Enfin ne boudons pas notre plaisir cocardier, c’est un film français qui a eu la Palme d’or ».
    On peut certes voir les choses sous cet angle mais n’est-il pas des lauriers dont on se passerait parfois aisément plutôt que d’en éprouver un plaisir cocardier ?
    Mais enfin, puisque l’art a ses parts de mystères, inintelligibles pour le commun des mortels, et que des experts que vous nous invitez à écouter affirment que par certains aspects le film primé mérite sa récompense, alors ne privons pas les cinéphiles « bleu, blanc, rouge » de savourer ce moment, même si dans les salles obscures le succès populaire ne sera peut-être pas au rendez-vous.

  30. @ Michel Deluré | 20 juillet 2021 à 10:43
    Hélas, l’art de nos jours, quel que soit le domaine, est devenu d’une complexité telle qu’il ne s’adresse plus au grand public, mais uniquement à une certaine élite qui possède les codes.
    Laissons celle-ci à son entre-soi et sachons apprécier les choses simples, accessibles à tous et qui n’en sont pas moins admirables.

  31. @ marie | 20 juillet 2021 à 10:23
    Encore la vaccination !
    C’est devenu une idée fixe et tout est prétexte à renforcer l’obsession. Ça ne sert à rien de s’écharper, certains sont convaincus qu’il faut la rendre obligatoire, d’autres non, et chacun pour de bonnes raisons. Dès qu’on met le nez dehors tout nous y fait penser, dès qu’on ouvre un journal, dès qu’on allume la radio ou la télé, dès qu’on se promène sur YouTube, c’est le point fixe auquel tout nous ramène. Il devient impossible de parler d’autre chose, il faut se ranger dans un camp et essuyer les reproches de l’autre camp.
    Nous avons un gouvernement, élu par nos soins, à lui de prendre ses responsabilités, ainsi qu’au Parlement. La masse des gens obéira aux autorités quoi qu’elles exigent, et les autres se débrouilleront.
    Dans une supérette que je fréquente à Paris, ni les employés ni le patron ne se feront jamais vacciner, ils sont contre, c’est peut-être une question de religion, ou d’ethnie. Je leur fais confiance (en quelque sorte) pour se débrouiller quand ils seront tenus de faire appliquer la loi, si jamais cela arrive, mais nous n’en sommes pas encore là.
    Je suis fan de ce blog, de son auteur, de sa modératrice, et de ses habitués. J’ai failli m’écrouler de rire en lisant ce billet, un petit bijou d’humour et de bon sens. Et paf, voilà que ça dévie sur le vaccin. Justice au Singulier sera-t-il bientôt devenu un blog infréquentable, une tribune obsessionnelle et vindicative avec les mêmes arguments frénétiquement répétés ad nauseam ? Maintenant, comme on dit dans le Midi, basta ! Je suis pour mettre une amende à qui remet le sujet sur le tapis : pas 45 000 €, ça paraît quand même un peu beaucoup, ni la prison, ni même des insultes. Mais une armoirie dans le style Festival de Cannes.

  32. Une cérémonie nullissime de « pipoles » souvent donneurs de leçons (une fois n’est pas coutume).
    Vous voulez voir des films en direct live, direction Cavaillon !
    Cavaillon : des hommes lourdement armés attaquent un groupe et tirent sur la police.
    Les riverains ont assisté à une vraie scène de guérilla urbaine dans ce quartier du Vaucluse.
    https://www.valeursactuelles.com/regions/provence-alpes-cote-dazur/vaucluse/no_agglomeration/faits-divers/video-cavaillon-des-hommes-lourdement-armes-attaquent-un-groupe-et-tirent-sur-la-police/
    Au fait, la macronie prévoit-elle un vaccin contre la racaillosphère ?
    Gabriel Attal, face à la contestation qui monte y compris parmi les forces de l’ordre, nous menace du « tsunami de la quatrième vague », rien que cela.
    https://www.valeursactuelles.com/politique/pass-sanitaire-et-controles-on-ne-peut-pas-tout-demander-aux-policiers-jugent-les-syndicats/
    Qui hystérise à nouveau le débat ?
    Nous sommes dirigés par des frappadingues et les dingues adorent cela. Ils sont entre eux !

  33. hameau dans les nuages

    @ marie 20 juillet 2021 à 10:23
    Je suis d’accord avec vous. Je renonce personnellement à convaincre. De toute façon une fois vaccinée toute personne devient par la force des choses militante de ce vaccin. Vous leur mettez devant les yeux toutes les statistiques officielles de cette fausse pandémie, rien n’y fait même en les décortiquant un minimum pour montrer les incohérences. Comment le pourraient-ils dans la mesure où aucune marche arrière n’est possible ?
    Donc logiquement ils essaient de gré ou de force d’entraîner tout le monde dans leur galère.
    L’avantage est de savoir qui est qui.
    Et un avocat général humain peut se montrer procureur.
    J’ai eu comme ça un Procureur qui accusait avec la plus grande véhémence un agriculteur en ayant cherché dans sa vie privée les arguments dont il s’est servi lors de son réquisitoire.
    J’étais présent auprès de cet agriculteur dans la salle d’audience. Pauvre agriculteur accusé d’être abandon de famille alors que son fils était présent à ses côtés (ce qui n’avait rien à voir avec le motif de l’accusation).
    Dossier très mal constitué. L’agriculteur à une question a bien sûr répondu mais la réponse détruisait complètement les raisons de sa présence. Et celui qui avait porté plainte relegué à la photocopieuse dans son administration.
    Alors monsieur Bilger suivant scrupuleusement les dires des médecins de plateaux et fort de son aura, estime lui aussi que blabla…
    C’est complètement délirant, alors qu’en 15 minutes, en étudiant les statistiques officielles dans un esprit critique et non pas approbateur, on voit l’entourloupe.
    Alors comme on dit ici, « Decho dise »… laisse dire…

  34. @ Isabelle
    « Une cérémonie nullissime de « pipoles » souvent donneurs de leçons (une fois n’est pas coutume). Vous voulez voir des films en direct live, direction Cavaillon ! Cavaillon : des hommes lourdement armés attaquent un groupe et tirent sur la police. »
    Vous n’avez pas l’impression d’exagérer à systématiquement dévier la conversation ? Vous devriez, pourtant…
    « Qui hystérise à nouveau le débat ? »
    Vous. Clairement. Relisez votre propre commentaire pour vous en convaincre.
    « Nous sommes dirigés par des frappadingues et les dingues adorent cela. Ils sont entre eux ! »
    Nous sommes dirigés par des gens qui n’ont aucune raison d’être parfaits, mais qui ont au moins le mérite d’avoir été élus et de viser à être responsables.
    Votre manie critique se révèle gratuite et outrancière, et ne rassure aucunement quant à votre capacité à prendre les bonnes décisions si vous étiez au pouvoir. Vous, vous visez la destruction de l’autorité de l’État. Vous ne cherchez aucunement à émettre des critiques sensées et vous ne visez aucunement à corriger ce qui ne va pas. Vous n’êtes qu’une fanatique, Isabelle, sans aucun sens de la mesure.
    ——————————
    @ Lucile
    « C’est devenu une idée fixe et tout est prétexte à renforcer l’obsession. Ça ne sert à rien de s’écharper… »
    Si. Cela sert de s’écharper. Et c’est le moment d’apprendre à ne plus tolérer ce culte de l’absurde en la matière. Mais c’est juste absurde de le faire tout le temps quitte à asphyxier toutes les autres discussions.
    « Je suis fan de ce blog, de son auteur, de sa modératrice, et de ses habitués. J’ai failli m’écrouler de rire en lisant ce billet, un petit bijou d’humour et de bon sens. Et paf, voilà que ça dévie sur le vaccin. Justice au Singulier sera-t-il bientôt devenu un blog infréquentable, une tribune obsessionnelle et vindicative avec les mêmes arguments frénétiquement répétés ad nauseam ? Maintenant, comme on dit dans le Midi, basta ! »
    Essayons de voir si les gens sont capables de cesser de parler des vaccins le temps d’un billet…

  35. Bonjour Philippe,
    Lucile, pardonnez cher hôte de déroger à votre règle, je plussoie.
    Le prochain qui dévie du sujet d’un billet sera tenu d’aller voir le navet dont il est question et de nous en faire un résumé.

  36. Dans l’état actuel de la vie artistique en France, dauber sur Jean-Louis Barrault me paraît… comment dire… saugrenu !

  37. Michelle D-LEROY

    Le 7e art est un révélateur de la société dans laquelle nous vivons. Les scénaristes et les acteurs dans leur immense majorité vivent dans leur bulle sinon intellectuelle, du moins financière.
    Ils se croient obligés de surfer sur les thèmes à la mode, de traduire la modernité des idées, celle des minorités MeToo, LGBT, féministes, genrées, woke et melting-pot, etc. Bref ils soutiennent la cancel culture par principe.
    Il suffit de regarder les téléfilms pour comprendre qu’on nous impose un changement de société familial et culturel. Le cinéma et la télévision sont d’excellents vecteurs pour faire évoluer les idées et les moeurs.
    Aux spectateurs de faire la part des choses et d’aller ou pas dans les salles, de suivre le festival de Cannes ou les remises de prix retransmises à la télé.

  38. @ marie | 20 juillet 2021 à 10:23
    On peut se la raconter comme on veut :
    https://www.lapresse.ca/international/asie-et-oceanie/2021-07-06/covid-19/l-indonesie-submergee-par-la-flambee-du-variant-delta.php
    On peut penser que c’est peu aussi :
    Les données sont collectées à partir de sources multiples qui se mettent à jour à des moments différents et ne s’alignent pas toujours. Certains endroits peuvent ne pas fournir des informations complètes.
    Cas – France
    Mis à jour le 20 juil. à 16:27 heure locale
    Confirmés
    5 871 881
    +4 151
    Décès
    111 521
    +20
    Guérisons
    341 615
    +234
    Pas grand-chose statistiquement, mais quand c’est la mère et son enfant comme l’a dit le docteur Pelloux… Ou son propre parent souvent…
    Statistiquement ce n’est pas grand-chose il est vrai… Sauf quand vous faites partie du 0.0…
    Peut-être n’avez-vous jamais été vaccinée ? 111 500 décès ne sont pas grand-chose vus de loin en effet.
    Comme tout accident en fait, sauf quand cela vous tombe sur le coin de la figure.
    J’ai été vacciné en long en large et en travers armée comprise, y compris à l’époque des débuts de l’hépatite avec toutes les âneries que l’on a pu colporter à l’époque, du tétanos aussi, mon milieu et par précaution…
    Ceci dit je ne vois pas pourquoi la qualité de la recherche serait moindre parce que le vaccin a été conçu dans des temps records, je n’y connais pas grand-chose, mais je fais confiance aux spécialistes.
    À volume égal nous avons divisé par trois les temps de construction, vous me direz que ce n’est pas la même chose, c’est vrai, mais le progrès est là, les algorithmes aussi, les modélisations etc. C’est ainsi, bien sûr des non vaccinés passeront à travers, c’est aussi dans l’ordre des choses.
    J’ai écouté Christian Bréchot plusieurs fois, apparemment il a les pieds sur terre, il a interpellé nos manifestants du nom de « gâtés », comme il est bien élevé il n’a pas osé frappadingues.
    Il est vrai que l’on ne pourra jamais convaincre celui qui ne veut pas être convaincu, c’est pour cela qu’existe l’escrime, sport où l’on peut rompre sous les attaques, sans pour autant perdre.

  39. « Dans l’état actuel de la vie artistique en France, dauber sur Jean-Louis Barrault me paraît… comment dire… saugrenu « !
    Rédigé par : Bill Noir | 20 juillet 2021 à 14:45
    Et s’il plaît à Philippe de faire du Jeanson ce n’est certes pas moi qui vais m’en plaindre…

  40. @ F68.10 | 20 juillet 2021 à 14:26
    Merci de votre compréhension.
    Il faut dire que Jérôme (20 juillet 2021 à 14:39) a trouvé la punition appropriée : « Le prochain qui dévie du sujet d’un billet sera tenu d’aller voir le navet dont il est question et de nous en faire un résumé ». Ce ne sont certes pas des travaux d’intérêt général, mais l’effet dissuasif est garanti. J’ai lu quelque part que l’héroïne du film fait l’amour avec une voiture. Techniquement ça ne me paraît pas évident.

  41. @ F68.10 | 20 juillet 2021 à 17:37
    Vous n’avez pas tort, mais pour obtempérer il faudrait que vous me présentiez votre carte de police, et bien évidemment votre code QR pass sanitaire à partir de demain.
    Ce qui ne m’incite pas pour autant à aller voir un film d’Isabelle Huppert alors que je suis un amoureux du cinéma. « Un chien andalou » dans un atelier de cinéphiles… Euh… Rompez !
    …Euh… Je me croyais encore au travail.

  42. @ Giuseppe
    « Vous n’avez pas tort, mais pour obtempérer il faudrait que vous me présentiez votre carte de police, et bien évidemment votre code QR pass sanitaire à partir de demain. »
    Non. Cela ne se passe pas comme cela: vous avez le choix entre « obtempérer », comme vous le dites si bien, ou refuser de transiger, comme je le dis si bien.
    Si vous refusez de transiger, je vous informe simplement que je n’aurai alors aucune raison de me sentir moralement tenu à mettre la sourdine sur les vaccins le temps d’un billet. Et, manifestement, cela déplaira à nombre de personnes sur ce blog. Ce qui m’indiffère. Mais parlez-en quand même à Lucile…
    Je me borne donc à vous proposer de nous mettre d’accord sur des règles de politesse le temps d’un billet. Je ne me propose nullement de défoncer la porte de votre domicile à coups de hache et de vous en envoyer la facture. Parce que, justement, je ne m’adresse pas à vous en qualité de policier, gros malin…
    ————————————————
    @ Lucile
    « Merci de votre compréhension. »
    Comme vous pouvez le constater, votre proposition semble rencontrer une fin de non-recevoir. Personne ne semble vouloir d’une trêve, sur ce blog…

  43. Claude Luçon

    @ F68.10 | 21 juillet 2021 à 00:17
    Giuseppe a tort !
    De quel autre sujet pouvons-nous débattre depuis plus d’un an ?
    D’après nos médias il ne se passe rien d’autre dans ce monde !
    Une inondation ici et là faisant quelques dizaines de morts mais ce ne sont que des Belges et des Allemands, des milliardaires qui se baladent dans l’espace et rentre avec leur véhicule dont la carrosserie est intacte, quelques Africains qui crèvent de faim en plus du virus, la Tunisie qui a quelques soucis d’ordre médico-politiques, Angela qui récolte 80 % d’avis favorables, ce qui prouve qu’une scientifique peut être une bonne cheffe d’Etat sans être passée par l’ENA, des hurluberlus qui tuent leur copine pour entraîner nos gendarmes d’élite à descendre d’hélicoptères avec des cordes… rien vous dis-je !
    Philippe en est réduit à parler du Festival de Cannes sans réussir à soulever notre enthousiasme habituel.
    Par ailleurs le grand remplacement étant de mode on peut spéculer qu’il est en cours mais par des virus dont on ignore la religion !
    Supputer qu’après être passé d’alpha en delta, il va changer en bêta pour se mettre au niveau de tous ceux qui ne veulent ni vaccination, ni pass médical, pour leur apprendre qu’un virus, ça se respecte !
    Après tout pourquoi le Covid ne serait-il pas fier de l’être en se comparant aux humains qui le dédaignent ?

  44. @ Lucile
    @ F68.10
    Il y a l’agressivité des gens du blog, il y a le fait que tout le monde n’est pas passionné par les mondanités ou inspiré a priori par le film… Est-il bon, est-il mauvais ? Je n’en sais rien, mais sur que peut-on faire avec une voiture, je regrette finalement de ne pas avoir vu « Crash » de Cronenberg. J’ai vu certains de ses films, d’autres non. Dans le genre science-fiction-horreur, Joe Dante et d’autres ne sont pas mal. Mais il y a aussi les livres de ce genre. Stephen King avait écrit un livre sur l’attentat de Kennedy, voyage dans le temps qui n’était pas mal : l’Histoire opposait de la résistance, et tant mieux car voulant changer pour le mieux, on allait au pire… Je crois remarquer une tendance à ne rien vouloir changer dans la fiction : dans la série de la Croisée des mondes, déjà, une façon de circuler entre les mondes semblait bien mais était destructrice.
    J’y vois un mélange du fait que le communisme n’a pas été une réussite et des problèmes écologiques. Je pense que cette tendance peut s’accentuer avec le vieillissement de la population.
    Exactement comme il y a une mode pour parler de ce qui était minoré, les femmes, les homos… Bon, se renouveler, c’est bien, tomber dans de nouvelles ornières, moins. Heureusement les œuvres que j’aime ne se réduisent pas à changeons ou ne changeons pas ou à leur casting. Je me dégoûte et je m’ennuie si vite ! Pourtant, je suis bon public : je viens pour jouir d’autre chose que de critiquer, dans la vie, et cela dans tout, mais si ce qu’il y a en face s’avère mauvais, quel dégoût. Il faut que je le cache à une personne qui a une grande pénétration psychologique, on n’est pas sorti de l’auberge… Bref, revenons au sujet.
    L’horreur peut faire du bien, ainsi voir « L’Attaque des Titans » en boucle pendant un confinement, il s’agit pour faire vite de monstres qui semblent n’avoir rien à voir avec les humains qu’ils mangent sans raison, confinant les survivants de notre espèce dans une ville. Il y a l’aspect horreur, des héros, mais aussi, un aspect enquête car les choses sont un peu plus compliquées que prévues. De beaux combats en trois dimensions et des héros aussi intéressants que les Américains des autres œuvres que j’ai vaguement évoquées mais différents. Leur dévouement à l’Humanité pour la plupart, leur complexité et l’attachement qu’on peut avoir jusque pour les « traîtres », sont des réussites.
    Tout cela vient d’un manga que je trouve illisible pour ses dessins comment dire ? maladroits et sales, qui ont malgré tout un style mais insupportable pour moi. L’auteur ne savait pas dessiner mais écrire, il n’avait pas de partenaire et a courageusement tout fait, paraît-il, bravo… Donc, il a trouvé ou plutôt forcé sa voie, et la nouveauté de histoire et de son style plaisent, plus accessible en animé qu’en livre, évidemment. Cependant, on a opportunément gardé l’aspect mécanique et cadavre des Titans : ce que l’auteur a le mieux fait en tant que dessinateur.
    À noter que le même mot, escrire, existait pour dire écrire et dessiner, autrefois, et que le courageux auteur a repris autrement de mêler paysages et poèmes en unissant ce qui est très souvent disjoint dans la bande dessinée. Il me semble aussi que souvent, un dessinateur en vient à écrire et non l’inverse, dans les arts graphiques… Vu la difficulté à dessiner, ça ce comprend… L’auteur est donc un héros, à sa manière, ce qu’on porte en soi oblige, c’est noblesse oblige vu sous l’angle créatif, en somme.
    Par contre et parallèlement et sans vouloir spoiler, le héros principal est paraît-il de plus en plus déconstruit, je dis paraît-il car je n’ai pas encore vu la fin, on ne peut pas dire que je me précipite… C’est l’avantage d’avoir beaucoup de fers au feu.
    Vous avez raison, Lucile, de vouloir que nous sortions de notre obsession… Les meilleurs des habitants de la ville confinée par les Titans sont ceux qui veulent voir le monde et sont prêts à les combattre pour ce rêve !
    Lutter, c’est entrer en soi, dans ses peurs, c’est sortir de soi, aller vers le monde.

  45. sbriglia (20 juillet 18h51) nous évoque un dénommé Jeanson… un type d’avant Macron.
    Aurait-il l’amabilité de nous préciser s’il s’agit de Henri ou de Francis.

  46. anne-marie marson

    @ Claude Luçon | 21 juillet 2021 à 01:14
    « Philippe en est réduit à parler du Festival de Cannes sans réussir à soulever notre enthousiasme habituel. »
    Ph. Bilger n’a pas parlé non plus du Tour de France, passé pratiquement inaperçu cette année.
    En ce qui concerne le vaccin, un documentaire sur ARTE hier soir a indiqué que, en Chine, il n’y a plus de virus en circulation, grâce au confinement.
    Les Chinois n’ont donc pas besoin d’être vaccinés.
    En France, les frontières du pays n’ont jamais été contrôlées, donc le virus a pu circuler, à cause de l’incompétence de Clément Beaune.
    À cause de l’incompétence de quelques-uns, on oblige les Français à être vaccinés et on empêche les gens de travailler et de circuler.
    Il paraît que les vaccinés ne seront pas obligés de porter un masque en extérieur. Est-ce que ce n’est pas de la discrimination, une forme d’étoile jaune ?
    Mon médecin dit que c’est de la discrimination.
    Il paraît aussi que les restaurateurs de seraient plus menacés de 1 an de prison.
    Les non-vaccinés ne doivent pas prendre le pouvoir sur les vaccinés. Il me semble que pour l’instant c’est le contraire.
    Dans les hôtels 5 étoiles, il paraît que le pass sanitaire n’est pas demandé.

  47. Ah, les gens, tous ces autres qui ne sont pas nous, et servent au sadisme de notre cohésion !
    « Le récit seul au-dessus du désastre est un ciel supportable. »
    Olivier Py, Illusions comiques
    La palme est attribuée à Tante Geneviève qui a compris que l’acteur est un personnage qui sait qu’il joue faux, imitant sa mère en sa manière de porter sa pochette quand elle va à l’opéra, qui elle-même imitait Michèle Morgan, la construction du personnage a été inventée pour interpréter le drame bourgeois, on joue un personnage qui joue un personnage, je vous en prie, leçon de comédie, de 36.40 à 44.30 :
    https://www.youtube.com/watch?v=o7cdcvqgNGs&t=2248s
    L’incarnation seule est digne d’intérêt, l’interprétation est impossible, voilà qui renvoie Nietzsche au comique illusoire de sa volonté de puissance : « Si potiche je fus, je ne serai pas cruche… »
    Voilà de quoi passer au masque qui bâille sur un autre masque, l’aveu de la convention qui dénoue le drame bourgeois de toute ses vacuités, reste le théâtre de la joie, la tragédie qui fait de nous des hommes, et le drame lyrique qui fait de nous des poètes, et nous permet d’affronter sereinement notre condition, leçon de tragédie, je vous en prie, allez à 1:17:55, l’acteur tragique n’a aucune intention, il est comme absent de sa propre parole, il ne la parle pas, il la montre, les ténèbres sont peintes sur la méchante toile, sale et vieillie, la bibliothèque brûle, mais tant que l’acteur parle, elle n’est pas morte encore, le récit seul au-dessus du désastre est un ciel supportable.

  48. Quand on voit qu’une daube comme « Bienvenue chez les Ch’tis » fait des millions d’entrées, film qui est au cinéma ce qu’est un chanteur de variétés tel que Johnny le franco-français à la musique d’ambiance, on peut se demander ce qu’attend le spectateur !
    Ils ont duré, ce qui prouve qu’ils ont trouvé leur place, mais peut-être peut-on se poser la question de la diffusion de tout ce qui existe ailleurs, ou alors nous serions d’indécrottables « chauvinas » ?
    Bienvenue chez les Ch’tis qui met une grosse demi-heure avant de démarrer, des blagues lourdingues dont celle du facteur bourré… Et puis ?
    Mario Monicelli, Le Pigeon, et tant d’autres… Bon on pourrait y passer la nuit, mais le devoir m’attend.
    https://youtu.be/EaRQd_JMPyc

  49. @ Patrice Charoulet | 19 juillet 2021 à 17:41
    « Si vous n’avez jamais lu ce livre, que vous le trouvez dans une bibliothèque municipale et que vous n’avez que le temps de lire un chapitre, je vous recommande le chapitre 9, qui est consacré aux excursions (incursions ?) des deux « bonshommes » (terme de Flaubert) dans le domaine religieux. »
    Vous devriez en toucher deux mots à sbriglia. Il en fait souvent référence dans ses commentaires. Un livre qui l’a beaucoup marqué semble-t-il.
    Il laisserait même entendre qu’il y a quelques Bouvard et Pécuchet sur ce blog… dont moi, bien sûr ! 🙂

  50. sbriglia@Bill Noir

    «sbriglia (20 juillet 18h51) nous évoque un dénommé Jeanson… un type d’avant Macron. Aurait-il l’amabilité de nous préciser s’il s’agit de Henri ou de Francis.»
    Rédigé par : Bill Noir | 21 juillet 2021 à 08:03
    Henri, bien sûr, l’homme qui a appris à parler au cinéma français, le polémiste le plus redouté et l’esprit le plus mordant de l’époque…

  51. @ anne-marie marson
    « Il paraît que les vaccinés ne seront pas obligés de porter un masque en extérieur. Est-ce que ce n’est pas de la discrimination, une forme d’étoile jaune ? Mon médecin dit que c’est de la discrimination. »
    Votre médecin devrait être radié par le conseil de l’ordre.
    —————————-
    @ Lucile
    Bon, ben il n’y aura pas de trêve. Tant pis.

  52. @ Claude Luçon | 21 juillet 2021 à 01:14
    Ceux qui ont connu la réception de travaux, les levées de réserves, les garanties décennales, et tout le reste, ont appris l’expression « aller à Canossa ».
    Parfois les genoux égratignés juste pour ne pas interrompre un dialogue et reprendre là où le bât blesse et signer le contrat de l’année, parfois se mettre devant des portes pour cacher des flashes inévitables, dans la tolérance, mais dont le client aurait pu les juger inesthétiques sur le moment. Pourtant tout cela rentrait largement dans les tolérances et les DTU.
    La vie quoi ! La vie jolie comme dirait ma… Bref !
    Ce qui n’empêche pas les plus belles rencontres du monde avec des architectes aux réalisations internationales, parler de notre jeunesse à Bielsa – du côté de… au Txotx -, et du Chupa Chups qui coûtait una peseta.
    Seuls certains grands groupes pour des marchés privilégiés se permettaient d’aller en justice ce qui n’empêchait pas le même client de lui commander d’autres travaux, je pense à certaines gares parisiennes (une formation avec un courtier en assurances).
    Tout est complexe, j’ai réalisé qu’avoir « tort » pouvait aplanir les problèmes, les ego sont parfois démesurés… Au pays de grands bretteurs nous avons appris à rompre, et au bout du compte comme l’a dit Pierre Berbizier, seule la victoire est belle. À son époque la longueur des crampons comptait pour beaucoup, ainsi que la finesse de jeu d’un Dupont de Castelnau-Magnoac dont même l’entraîneur des Rosbifs a dit qu’il était le seul joueur qu’il prendrait s’il le fallait.
    « En Angleterre ou en Afrique du Sud, Dupont est déjà considéré comme le meilleur joueur du monde. Quand on vient à Antoine Dupont, et on y vient assez vite en ce moment, les superlatifs sont presque un peu gênants. Au hasard, Cyril Baille, le pote du Stade toulousain. « Un martien, notre extraterrestre à nous ». »
    Voilà pourquoi j’ai tort (je déteste ce mot), mais au fond c’est une victoire, nous ne doutions jamais de nous mes collègues et moi, sinon nous aurions été emportés, laminés, par la moindre vaguelette, plutôt comme Mitterrand lors de ses entretiens avec Elkabbach et lui expliquait qu’il n’allait pas trembler au moindre grain des océans, il n’avait pas été élu pour cela.
    Ouf ! L’Australie a gagné la belle, mais ce dont je ne doute pas c’est que cette fois-ci les Français seront champions du monde, et cela malgré les rebonds capricieux du ballon, les rebonds de la vie. Nous avons d’excellents techniciens de tout ce qui ne tourne pas rond, ou plutôt de ce qui est ovale.
    Les pleureuses sont priées de rester à la maison.
    J’étais de ce côté, le Président est bien mièvre devant une façade:
    https://www.lepoint.fr/societe/notre-dame-de-paris-jean-michel-wilmotte-ne-repetons-pas-le-syndrome-de-la-sagrada-familia-22-04-2019-2308810_23.php
    La Pyramide du Louvre, Beaubourg, aujourd’hui dans le paysage, personne pour les détruire, tout le monde pour les visiter et les encenser.

  53. La macronie poursuit son mauvais film. Vaccination, pass sanitaire, menaces, amendes disproportionnées et bientôt nouveau confinement, vacances gâchées pour tout le monde : fronde des vaccinés et des non vaccinés en vue ?! Stop à ce gouvernement 👎🆘😡

  54. anne-marie marson

    @ F68.10 | 21 juillet 2021 à 12:27
    « Votre médecin devrait être radié par le conseil de l’ordre. »
    Je vais lui faire part de votre réflexion.
    Vous me paraissez un peu facho.

  55. @ anne-marie marson
    « Je vais lui faire part de votre réflexion. Vous me paraissez un peu fâcheux. »
    Oui, je suis un peu raide. Cela s’explique par le fait qu’on ne devrait pas laisser, par exemple, des pédiatres anti-vaccin abuser de leur position pour propager ce type de propos. Et ce n’est pas une atteinte à la liberté d’expression que de les virer pour cela, de la même manière que ce n’est pas une atteinte à la liberté d’expression que de virer un ingénieur dans le pétrole s’il lui prend l’idée de tabler sur une baguette de sourcier pour en rechercher…
    Je suis fâcheux. Et pour de bonnes raisons: les mauvaises idées, en médecine, cela tue. Un médecin est moralement tenu de ne pas dire n’importe quoi en matière médicale.
    Rassurez-vous pour votre médecin: le conseil de l’ordre, malheureusement, et contrairement à la déontologie médicale, a tendance à être sacrément complaisant avec les médecins qu’il devrait discipliner.
    ————————————
    @ Isabelle
    « La macronie poursuit son mauvais film. Vaccination… »
    Manifestement, ce n’est pas sur vous qu’il convient de compter pour mettre la sourdine sur le thème de la vaccination.
    L’État a une légitimité pleine et entière pour imposer la vaccination si les bénéfices en terme de santé le justifient. Macron ou pas Macron.

  56. @ Lucile
    Consolez-vous : la conquête spatiale avance : en plus de la rivalité entre Etats, il existe de plus en plus une rivalité entre très riches pour la course à l’espace.
    Les gens sont parfois confinés, l’espèce va sortir de son confinement terrestre.
    https://www.dailymotion.com/video/x82hp0x
    Vous avez remarqué, une personne âgée aussi. Ce qui donne une habile transition : de plus en plus de gens de très haut niveau luttent contre le vieillissement, les connaissances s’accumulent pour le comprendre et aller contre lui, les intérêts vont dans ce sens… Ceux des Etats pour une population en meilleure santé, ceux des professionnels pour lutter contre ce processus… Tout cela réveille les gens du long sommeil de la résignation :
    https://www.lesmots-leschoses.fr/livre/9782875422200-la-mort-de-la-mort-les-avancees-scientifiques-vers-l-immortalite-jose-cordeiro-david-wood/
    La sanglante et appauvrissante écume de l’Histoire, c’est le covid, mais l’Histoire continue.
    En France, on se dispute sur l’écume, car non seulement les gens ne se tournent guère vers l’avenir, mais obscurantistes, trop refusent le vaccin. Après quoi, ils se plaignent qu’ils sont exclus, hier, en effet, je suis allé à un spectacle dont les antivax étaient filtrés. Les malheureux étaient privés du droit d’infecter les autres : révoltant, non ? Ce qui me révolte plutôt, c’est le nombre de gens qui vont mourir par leur faute, soit tués par le virus, soit par le fait que l’économie ne repartira pas aussi fortement qu’elle le pourrait ! Personne ne doit oublier le rôle du gouvernement chinois ni des réfractaires au vaccin tandis que les victimes physiques et économiques s’accumulent… Ce n’est pas Macron ou les riches mais le gouvernement chinois suicidairement admiré et les antivax qu’on « comprend » tant alors qu’on persécute depuis des lustres les drogués, eux qui n’obligent personne à prendre une dose mais qu’on chasse, parfois à mort, aux Philippines ! Ce n’est pas la liberté ou la compassion qui guide les gens mais la quête du privilège de nuire avec l’approbation des masses.
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2018/04/26/le-prix-du-danger-critique/
    Plus immédiatement, je n’aime pas être obligé de porter le masque et de donner mon code à flasher… Si les gens étaient de meilleurs citoyens, je n’aurais à me plier à aucun contrôle. Je ne dis pas ça contre le personnel de sécurité, calme et pédagogue, mais parce que la poésie de la vie est dans les angles morts du monde : les rues perpendiculaires, les digressions et les mots oubliés d’un livre sur lesquels on s’endort avant la nuit.

  57. On me dit qu’il ne faut plus parler ici de Madame Covid [*] . Quoi d’autre ? On ne va pas tout de même pas évoquer le cinéma actuel, on deviendrait grossier !
    [*] Les gens de peu disent « La Covid »… c’est vulgaire !

  58. Sur tous les plateaux TV, le pass sanitaire et la vaccination obligatoire ad nauseam ! Comment y échapper ? Partir en Corse ! Raté !
    Gageons que malgré la vaccination obligatoire et le pass sanitaire, la macronie va bientôt nous imposer un nouveau confinement et les Français obéiront. Ce peuple est soumis et prêt à subir n’importe quelles injonctions. Il n’y a plus rien à faire pour lui !
    «Comment pouvez-vous penser imposer de nouvelles mesures restrictives alors qu’il y a 30 millions de vaccinés ?» J. Messiha
    https://twitter.com/CNEWS/status/1417947986252943366
    En Corse, la saison touristique commence déjà à être entachée par une sale ambiance. On parle à nouveau de confinement !
    Il y a désormais une plèbe d’en haut et une plèbe d’en bas. Des populistes beaufs d’en haut, en majorité vaccinés et vulgaires à force de bien-pensance, qui font face à des populistes beaufs d’en bas, en majorité non vaccinés et grossiers, jouant les rebelles (même pas peur !) devant un virus qui, pour le moment, ne ressemble pas à Ebola… Vulgarité contre grossièreté.
    Pauvre France !

  59. Patrice Charoulet

    Je signale à tous les habitués de ce blog qu’un texte d’Aliocha qui paraît incompréhensible ne se comprend qu’après avoir cliqué sur le lien qui renvoie à une pièce de théâtre d’Olivier Py.
    Je lui avais dit par mail mon incompréhension. Il a souligné l’importance du lien fourni.
    Maintenant, ce qui m’avait paru incompréhensible a du sens.

  60. Bonjour Philippe,
    Antoine Dupont.
    On dirait le fils naturel des frères Bogdanoff.
    Du coup, le côté extraterrestre, oui, pourquoi pas.

  61. anne-marie marson

    @ F68.10 | 22 juillet 2021 à 01:55
    Mon médecin n’est pas anti-vaccin, loin de là. Il vaccine ceux qui veulent se faire vacciner, sans problème. Il ne vaccine pas ceux qui ne veulent pas. Il ne les inscrit pas de force dans un centre de vaccination.
    Je ne suis pas non plus anti-vaccin. J’ai tous mes vaccins, y compris anti-tétanos l’année dernière. Mes enfants ont tous leurs vaccins.
    Je n’aime pas ce vaccin anti-covid et la façon dont il est imposé. On veut nous faire pleurer dans les chaumières parce qu’on ne protège pas notre voisin. Je me moque complètement de mon voisin, et de sa santé.
    Le masque pour ceux qui ne sont pas vaccinés et pas de masques pour les autres est une discrimination.
    J’ai écrit fâcheux, mais je voulais dire facho.

  62. Le moins que l’on puisse dire est que la photo choisie pour ce billet n’est pas à l’avantage de Vincent Lindon.
    Il a les yeux de quelqu’un qui a fait la chouille toute la nuit et comme si cela ne suffisait pas il est en compagnie de deux dames qui le dépassent d’une demi-tête.
    On pourrait croire que cet acteur n’est pas vraiment apprécié dans la famille Bilger ! 🙂

  63. « Je me moque complètement de mon voisin, et de sa santé. »
    Rédigé par : anne-marie marson | 22 juillet 2021 à 11:15
    est le fond de la pensée des gens contre le vaccin anticovid… Pas les principes dont ils peuvent se parer.
    Et le plus drôle, c’est qu’ils attendent l’approbation des autres !
    J’espère que les autres ne vont pas s’abaisser à la leur accorder. Ça ne risque pas de m’arriver, en tout cas. Ni de pardon pour les morts, les chômeurs ou un éventuel futur reconfinement.
    Vous n’aurez pas notre complaisance.

  64. @ anne-marie marson
    « J’ai écrit fâcheux, mais je voulais dire facho. »
    Ne vous retenez pas: optez pour nazi. L’exagération, cela détend. Ce qui est bel et bien anti-démocratique, c’est de nier la légitimité de l’État dérivant du vote à imposer la vaccination.
    « Le masque pour ceux qui ne sont pas vaccinés et pas de masques pour les autres est une discrimination. »
    Un discrimination tout à fait louable.
    « Je me moque complètement de mon voisin, et de sa santé. »
    Libre à vous. Libre aux responsables politiques de considérer qu’on ne construit pas une société sur la base d’une morale aussi égoïste.
    « On veut nous faire pleurer dans les chaumières parce qu’on ne protège pas notre voisin. »
    « On » ne cherche pas à vous faire pleurer. « Je » cherche à vous convaincre qu’il existe des bases objectives à la morale. Est-ce que contaminer l’eau potable au choléra est une bonne chose ? Oui ou non ? Non. Bien évidemment.
    Il existe donc des bonnes et des mauvaises réponses en matière de morale, qui ne dépendent pas de nos idiosyncrasies personnelles ; idiosyncrasies qui n’ont aucune raison d’être partagées par autrui et aucune raison d’être un bon guide moral. La preuve: personnellement, je suis pro-virus. Eh bien je dois ravaler mon chapeau si je veux prétendre parler objectivement de la morale ; et alors prendre position pour le vaccin.
    « Je n’aime pas ce vaccin anti-covid et la façon dont il est imposé. »
    Je n’aime rien de ce qui est médical et rien de ce qui relève de la contrainte en matière médicale. Ce qui est sans importance dans le cas d’espèce. Ce n’est pas « j’aime » ou « j’aime pas »… c’est minimiser la souffrance collective sur des critères objectifs. Votre gêne face à la contrainte vaccinale ne pèse pas grand-chose face aux enjeux en matière de santé publique au niveau mondial.
    « Je ne suis pas non plus anti-vaccin. J’ai tous mes vaccins, y compris anti-tétanos l’année dernière. Mes enfants ont tous leurs vaccins. »
    Le fait que vous ayez tous vos vaccins n’est absolument pas incompatible avec l’opposition à la vaccination. Ce qui constitue bien une composante du mouvement anti-vaccin.
    « Mon médecin n’est pas anti-vaccin, loin de là. Il vaccine ceux qui veulent se faire vacciner, sans problème. Il ne vaccine pas ceux qui ne veulent pas. Il ne les inscrit pas de force dans un centre de vaccination. »
    Que votre médecin respecte votre libre arbitre en la matière, tant mieux. Si les autorités médicales lui imposent des règles, il doit les appliquer. Votre médecin est par contre tenu, selon la déontologie médicale, à ne pas tenir publiquement en sa qualité de médecin des propos contraires aux connaissances scientifiques. Il ne fait pas exactement cela quand il prétend qu’il s’agit là de « discrimination ». Mais, franchement, je suis à peu près sûr qu’en creusant un peu, il tient des positions hostiles aux vaccins: le terme « discrimination » est trop fort face à un tel enjeu de santé publique. Demandez-lui donc s’il ne trouve pas le droit de l’hospitalisation psychiatrique discriminatoire ; et, s’il le trouve discriminatoire, s’il s’y oppose. Il est à parier qu’il vous tiendra un autre discours…
    ———————————————-
    @ Bill Noir
    « On me dit qu’il ne faut plus parler ici de Madame Covid. Quoi d’autre ? »
    Vous faites exactement ce qu’il vous plaît. Jusqu’ici, personne ne semble ouvert à l’idée de mettre les vaccins en sourdine le temps d’un billet. Ce qui ne me semblait pas trop demander, ne serait-ce qu’à titre expérimental, pour vérifier s’il était possible de discipliner la discussion. C’est manifestement impossible.
    Mais vous faites bien ce que vous voulez !! C’était une proposition. Pas un ordre. Personne ne tient un flingue collé à votre tempe, hein…
    « On ne va pas tout de même pas évoquer le cinéma actuel, on deviendrait grossier ! »
    Oh ! Moi, j’ai trouvé des choses pas si mal que cela dans le contemporain. Je suis en train d’essayer de donner le goût de la lecture à ma fille. Et je suis assez content que le cinéma contemporain mette à l’écran des textes comme Fondation d’Asimov. Pour essayer de lui mettre l’eau à la bouche en matière de lecture… Merci Apple TV+. Sortie le 24 septembre 2021.

  65. Nanni Moretti forcément amer, il vient de cylindrer Titane le vainqueur.
    Il ne faut pas se raconter d’histoires, quand on veut casser des codes, il faut avoir du génie, et dans Titane même pas l’ombre d’une lumière paraît-il.
    Prendre des couloirs ou des voies différentes quand on escalade il faut du talent, j’ai entendu une belle définition de ce mot, du travail et de la persévérance.
    Quand on aime le cinéma italien, il ne peut y avoir que de la rancoeur dans la bouche de Moretti, ce n’est pas possible, il a le talent, lui, c’est sûr.

  66. Un blog dans lequel on se dispute sur la possibilité pour une dame de faire l’amour avec une voiture ne périra jamais !

  67. Robert Marchenoir

    @ anne-marie marson | 22 juillet 2021 à 11:15
    « Je me moque complètement de mon voisin, et de sa santé. »
    C’est bien ce que je pensais… et c’est bien ce que l’on vous reproche, à vous les anti-vaccin. C’est pour protéger la population d’irresponsables dans votre genre que les lois existent.
    « J’ai écrit fâcheux, mais je voulais dire facho. »
    En d’autres termes, vous nous confirmez qu’être de gauche, c’est se moquer totalement du sort d’autrui. On s’en doutait un peu, remarquez…
    « Le masque pour ceux qui ne sont pas vaccinés et pas de masques pour les autres est une discrimination. »
    Bien entendu, et c’est une excellente chose, la discrimination : la prison pour les meurtriers, la liberté pour les citoyens respectueux de la loi ; le retrait du permis pour ceux qui roulent sans assurance, la liberté de rouler pour les autres. La possibilité d’exercer la médecine lorsqu’on a obtenu le diplôme correspondant, et l’interdiction de le faire dans le cas contraire. Qu’est-ce que vous trouvez anormal, dans la discrimination ?
    Au demeurant, personne n’a proposé ce que vous dites sur les masques. Il est question de dispenser du port du masque ceux qui pénètrent dans les lieux soumis au pass sanitaire. Ceux qui ne peuvent montrer le pass ne seront pas contraints au port du masque : ils ne pourront pas rentrer du tout.
    C’est donc un allègement des contraintes. Avant, tout le monde était obligé de porter le masque dans les restaurants ou les magasins.
    Votre précédent commentaire est rempli de fausses informations de ce style. Ainsi, j’aimerais bien savoir dans quelle poubelle d’Internet vous avez trouvé que les hôtels 5 étoiles seraient dispensés de pass sanitaire. Sous réserve de confirmation, il semblerait que ce soit plutôt le contraire. Les hôtels seraient dispensés de pass sanitaire, sauf s’ils disposent d’espaces collectifs (restaurant, piscine…). C’est plutôt l’hôtel une étoile qui n’a ni restaurant, ni piscine…
    « En Chine, il n’y a plus de virus en circulation, grâce au confinement. Les Chinois n’ont donc pas besoin d’être vaccinés. »
    Donc vous réclamez davantage de confinement, c’est bien ça ? Jusqu’à présent, le parti des râleurs hurlait plutôt à la dictature à cause du confinement. Il faudrait voir à conserver un minimum de cohérence…
    Quant à prétendre que la Chine ne vaccine pas, franchement, faites l’effort de vérifier, avant de balancer de telles énormités…
    Avec 7 vaccins autorisés, la Chine est le pays qui en a mis au point le plus grand nombre. Plus de 80 pays les utilisent. A l’heure où nous parlons, la Chine a injecté 1,48 milliard de doses à ses citoyens, soit le nombre le plus élevé du monde, et de loin (*).
    ______
    (*) Je conseille le site Our World in Data à ceux qui cherchent des statistiques sur le Covid. Il est fort bien fait, les données sont très bien expliquées, et il permet de se faire des petits graphiques sur mesure avec les pays que l’on veut, c’est très smart.

  68. @ Robert Marchenoir (@ anne-marie marson)
    « C’est bien ce que je pensais… et c’est bien ce que l’on vous reproche, à vous les anti-vaccin. C’est pour protéger la population d’irresponsables dans votre genre que les lois existent. »
    Personnellement, ce n’est pas ce que je reproche aux anti-vaccins. Mais c’est un élément qui permet d’affirmer que leurs priorités morales sont déplacées. Et aussi un élément qui justifie la nécessité que la puissance publique ait la capacité de trancher. En leur défaveur.
    Et, effectivement, ce type d’antivaccionalisme est différent d’autres types d’antivaccionalisme que j’ai eu l’occasion de rencontrer sur les blogs anglo-saxons. Les positions d’une certaine C. K. sur le blog de Gorski sont altruistes: « ce sont les vaccins qui ont causé la mort subite de mon bébé !! ». C. K. cherche à protéger les gens en incriminant les vaccins sur la base de son histoire personnelle.
    Les antivaccionalismes ne sont pas tous les mêmes…
    « Quant à prétendre que la Chine ne vaccine pas, franchement, faites l’effort de vérifier, avant de balancer de telles énormités… »
    D’autant plus que la Chine cherchait à imposer un vaccin chinois pour les étrangers qui veulent rentrer en Chine… Jeu de pouvoir en la matière…

  69. Herman Kerhost

    @ anne-marie marson | 22 juillet 2021 à 11:15
    « Je me moque complètement de mon voisin, et de sa santé. »
    Ha ha ! Vous vous moquez de vos voisins ? Eh bien, peut-être que vos voisins font de même à votre égard. À part ça, la discrimination, ça vous dérange…

  70. LA GAZETTE DROUOT 23/07/21 
    Un magnifique « Enlèvement d’Europe », un bronze à patine brune de Claude Lalanne.
    La preuve que les artistes du XXe siècle ne sont pas tous tombés dans l’ArtKon !

  71. Hier, pendant le repas du soir, un de mes descendants déclara que « Star Wars » était une œuvre de science-fiction. Il est multilingue, il ne saisit pas le côté réducteur qu’il peut y avoir dans ce terme en french courant.
    Je lui rétorquai qu’un tel chef-d’œuvre devait être plutôt qualifié de « transposition ». Comme Gulliver ou Don Quichotte. Un procédé pour faire passer en toute simplicité des vérités premières.
    D’autant que les artifices les plus « fictionnels » – les robots, les engins, les jeux de lumière – sont moins intéressants que les images réelles, celles du désert par exemple, et bien sûr des personnages quand ils ont visage humain.
    Je ne pus m’empêcher de lui décrire le lever du soleil à l’Assekrem… où l’on voit Dieu !
    Nous avons ensuite parlé, pour me réconcilier avec ce jeune homme, du cycle arthurien… les trois volumes de la Pléiade que Macron a omis de faire figurer dans sa photo officielle.

  72. anne-marie marson

    @ Herman Kerhost | 24 juillet 2021 à 13:12
    Non, au contraire, mes voisins s’occupent de ma santé.
    J’ai rencontré deux voisines récemment dans l’escalier.
    Voisine1: Bonjour, bla, bla, bla… Vous êtes vaccinée ?
    Moi: Non, pas encore.
    Voisine1: Je peux vous inscrire sur Doctolib si vous voulez.
    Moi: Merci, je sais me servir de Doctolib.
    Voisine2: Bonjour, bla, bla, bla… Vous êtes vaccinée ?
    Moi: Non, pas encore.
    Voisine2: Il ne faut pas plaisanter avec ça. Je peux vous inscrire sur Doctolib, si vous voulez.
    Moi: Merci, je sais me servir de Doctolib.
    Ma nièce (qui travaille dans une ARS): si tu as un problème avec tes rendez-vous, dis-le moi, je peux t’inscrire sur Doctolib.
    Moi: Merci, je sais me servir de Doctolib.
    C’est fou le nombre de gens qui ont un accès privilégié à Doctolib. C’est le nouveau sésame.

  73. @ anne-marie marson
    « Non, au contraire, mes voisins s’occupent de ma santé. »
    Je ne cautionne pas ces comportements. Ce n’est pas là leurs oignons.

  74. Il peut y avoir des voisins indiscrets. Mais d’un autre côté, il y a des connaissances qui informent des endroits où on a une chance de se faire vacciner et qui encouragent quand on s’acharne en vain et commence à s’impatienter. Je ne voyais pas trop l’intérêt de parler de ça a priori puisqu’il me semble d’abord qu’il faudrait augmenter l’appétence générale pour la vaccination.
    Mais puisqu’on en parle, je dirai merci à ceux qui m’ont soutenu. Merci à l’endroit où j’ai téléphoné et au centre de vaccination. Pas merci à mon généraliste, mais enfin, j’ai profité de la sortie pour me faire vacciner pour le reste et essayer de voir s’il connaissait un collègue vaccinant les gens, un centre de vaccination, que sais-je encore ? Mais en somme, un hôtelier et un sportif que je connaissais m’ont été plus utiles et plus sympathiques. De loin, de loin… L’hôtelier est d’autant plus remarquable que la crise n’a pas épargné l’hôtellerie, loin de là. Il paraît que les gens oublient d’aérer quand ils sont à l’hôtel, ce qui est surtout embêtant en période de covid, autant le dire, ça peut être utile, j’imagine.
    Bref, même en anticipant autant que possible, cela n’a pas été facile, comme pour beaucoup de gens d’ailleurs. Parler peut être intrusif ou une manière de se soutenir mutuellement, tout dépend de bien des choses… Pour ma part, j’ai apprécié une solidarité voire une complicité dans le malheur des temps.
    Nous n’aurions jamais cru voir les gens défiler contre le pass et plus souterrainement le déni de l’utilité du vaccin ou la proclamation de ne rien avoir à faire des gens, de la liberté d’empoisonner le prochain.
    Et tandis que je revoyais malgré tout les bars et les restaurant se rouvrir, je me disais que je reverrais peut-être une mendiante qui m’avait dit être serveuse avant le covid… En effet, et elle mendiait toujours, la reprise n’est pas pour tout le monde, sans doute, et son ami aussi n’avait pas d’emploi alors qu’il travaillait dans la musique. Dans leur vie de squat, l’ordinateur portable avait été volé : il ne pouvait pas travailler sur des enregistrements, et le concert où il devait officier avait été interdit pour raison de covid…
    Il n’y a pas que les chiffres, que deviendront l’hôtelier, le technicien du son et la serveuse et tant d’autres si par la faute des « résistants », le virus a le temps de muter assez efficacement pour que rien n’en vienne à bout ?
    Et combien de morts ?
    Et combien de temps avant qu’on ne soit obligé de sacrifier ou les exposés au virus, faibles physiquement, ou les exposés à la crise, les vulnérables économiquement ?

  75. MARSEILLE, LA FRANCE
    Amine El Khatmi, le compère de Zéribi, parle le français comme vous et moi !

  76. anne-marie marson

    @ F68.10 | 01 août 2021 à 15:05
    Je suis d’accord, ce ne sont pas leurs oignons.
    Mais quand on entend dans les médias des intervenants dire qu’il faut aller chercher les gens entre deux gendarmes pour les vacciner, on ne s’étonne pas de ce qui se passe dans les immeubles.
    Cela devient de l’hystérie.
    En même temps, la SNCF supprime des trains pendant les vacances. Les trains de banlieue sont bondés, bonjour la circulation du virus.

  77. @ anne-marie marson
    « Je suis d’accord, ce ne sont pas leurs oignons. »
    Nous sommes d’accord sur ce point.
    « Mais quand on entend dans les médias des intervenants dire qu’il faut aller chercher les gens entre deux gendarmes pour les vacciner, on ne s’étonne pas de ce qui se passe dans les immeubles. »
    L’État est en droit de passer ce genre de mesures, de mon point de vue.
    Cela étant, s’il veut muscler encore davantage la politique vaccinale, il n’a pas à aller jusque-là. Il peut se contenter d’imposer la vaccination obligatoire avec prunes salées et contrôles renforcés sur voie publique. Nul besoin de jouer ainsi les matamores avec des gendarmes en allant chercher les gens à leur domicile.
    Je serais curieux de savoir où vous avez entendu ces propos. (Je ne regarde pas la télévision ni n’écoute la radio.) J’ai quand même envie de connaître le barge qui sort cela et d’évaluer précisément son niveau de bargitude.
    « Cela devient de l’hystérie. »
    Moi, honnêtement, cela me ferait marrer de voir les gendarmes défoncer les portes des honnêtes gens et leur envoyer la facture de la démolition de leur porte pour les forcer à se faire piquer. Schadenfreude.
    Je ne pense malheureusement pas que ce rêve érotique se réalisera. Vous pouvez dormir tranquille sur vos deux oreilles sur ce point précis.
    « En même temps, la SNCF supprime des trains pendant les vacances. Les trains de banlieue sont bondés, bonjour la circulation du virus. »
    La politique de la seuneuceufeu, je préfère me taire dessus: mon fondamentalisme ultra-libéral me ferait prononcer des propos qui feraient passer la politique vaccinale actuelle pour de la démagogie avancée. Du « populisme », comme on dit de nos jours.

  78. Un beau reportage sur Jean Vilar (01/08 France 5). L’erreur de ce grand personnage aura été d’avoir oublié que le théâtre est d’abord « beauté » avant d’être politique.

  79. anne-marie marson

    @ F68.10 | 02 août 2021 à 21:05
    Je ne me souviens plus du nom de cet individu qui a fait le buzz quelques jours sur CNews.
    Pour ma part, je pense au sujet de cette soi-disant crise sanitaire que l’hypothèse de départ est fausse, les démonstrations suivantes sont fausses et que la conclusion (le pass sanitaire) est fausse également.
    De toute façon, d’autres ont pris sa place, comme le Pr. Mégarbane, ou Odile Launay, infectiologue, qui déclare que les gens ont la liberté de ne pas se faire vacciner, mais n’auront pas la liberté de voir leurs proches hospitalisés.
    J’ai appris que cela s’appelait le « nudge » ou harcèlement incitatif, pour changer les comportements des gens. Il suffit de rendre impossible la vie des gens qui n’obéissent pas aux injonctions des « médecins sachants » pour que les gens cèdent et obéissent aux injonctions.
    De même qu’à Paris, Anne Hidalgo rend tellement impossible la vie des automobilistes et des habitants que ceux-ci finissent par abandonner leur voiture ou déménager.

  80. @ anne-marie marson
    « Je ne me souviens plus du nom de cet individu qui a fait le buzz quelques jours sur CNews. »
    Dommage. J’aimerais bien faire mon mur des c*ns à moi tout seul.
    « Pour ma part, je pense au sujet de cette soi-disant crise sanitaire que l’hypothèse de départ est fausse, les démonstrations suivantes sont fausses et que la conclusion (le pass sanitaire) est fausse également. »
    Nous ne sommes pas d’accord, pour autant que j’en juge ; mais je ne crois pas que cela soit le point central de votre commentaire.
    « De toute façon, d’autres ont pris sa place, comme le Pr. Mégarbane, ou Odile Launay, infectiologue, qui déclare que les gens ont la liberté de ne pas se faire vacciner, mais n’auront pas la liberté de voir leurs proches hospitalisés. »
    J’ai regardé Odile Launay très rapidement. Je n’ai pas pu tracer cette information, donc ce ne sont pas des propos que je mets dans sa bouche.
    Mais ce sont des propos qu’un médecin de ma famille (suivez mon regard…) tient explicitement. Cette personne revendique de pouvoir refuser de soigner les non-vaccinés.
    C’est une position odieuse, contraire à l’éthique médicale, et sur le fond une tentative de prise de pouvoir sur le politique par le médical. C’est au politique de décider cela (et il abuserait en faisant cela, à moins d’arguments vraiment solides…). Mais ce n’est pas aux médecins de décider cela au nom de la « science », qu’ils instrumentaliserait honteusement s’ils se livraient à cela.
    « J’ai appris que cela s’appelait le « nudge » ou harcèlement incitatif, pour changer les comportements des gens. »
    Non. La « nudge theory » (que je connais quand même un peu) c’est de repenser le cadre dans lequel on vit pour faire en sorte que les choses se passent au mieux. Des choses comme cela:
    « En 2009, Stockholm, pour inciter la population à utiliser des escaliers dans le métro plutôt que les escalators, a mis en place des escaliers musicaux. Les usagers, emballés par l’installation, ont alors délaissé l’escalator et de cette manière ont été conduits à faire un effort physique. » — Wiki
    C’est donc très bien, la « nudge theory ». Si des gens font passer des arbitrages moraux sous couvert de « nudge theory », c’est 1. qu’ils n’ont rien compris 2. qu’ils cherchent à s’arroger une autorité morale sous couvert du dernier mot à la mode 3. qu’ils vous escroquent 4. qu’ils doivent être dénoncés. Et dans un monde parfait, embastillés.
    « Il suffit de rendre impossible la vie des gens qui n’obéissent pas aux injonctions des « médecins sachants » pour que les gens cèdent et obéissent aux injonctions. »
    Cela n’est pas de la science. Cela est un modèle médical connu sous le nom de paternalisme médical, en vigueur en France mais moins dans d’autres parties du monde. Un modèle que l’État français trouve très confortable. Et que les gens qu’on enferme en psychiatrie connaissent très très bien.
    « La coercition dans les soins de santé est bien connue et les traitements forcés contre la volonté du patient est encore plus courant dans les soins psychiatriques. En fait, la psychiatrie est la seule discipline où la coercition dans les soins peut être légale et sanctionnée par l’État. Bien que la prise de décision autonome soit contestée en raison de la relation de pouvoir entre le praticien qualifié et le patient non qualifié, ce gradient de pouvoir est encore plus intense en psychiatrie en raison de la nature de la maladie mentale. L’histoire regorge d’exemples d’abus politiques du pouvoir confié aux médecins et plus particulièrement aux psychiatres, comme on l’a vu pendant le régime nazi et le régime soviétique lorsque les dissidents politiques étaient étiquetés « malades mentaux » et soumis à des « traitements » inhumains. La coercition dans les soins psychiatriques se manifeste sous la forme d’admission d’office, de traitement d’office, d’isolement/de contention, d’hospitalisation ambulatoire et, dans le contexte indien, comprend également un traitement clandestin. Ainsi, pour le moins, discuter des controverses entourant la coercition dans les soins psychiatriques est de la plus haute importance et ces controverses portent principalement sur les questions de « justification » et de « droits humains ». » — Indian Journal of Psychiatry, 2010.
    En France, quiconque tient ce genre de discours est étiqueté « scientologue ». C’est très tendance. En tout cas, cela l’était quand j’ai commencé à trouver quand même abusif le comportement de ma mère psychiatre à mon égard… et que j’ai alors demandé mes dossiers.
    Mais le paternalisme médical n’est de la science que si on déforme abusivement le sens du mot « science ». Et oui, en tant que personne embastillée à répétition à coup de piqûres dans les fesses, je vous confirme que cette abusive déformation a bel et bien cours. Mais avec ma double casquette de normalien, je vous informe que le mot « science » n’est pas censé être synonyme de brutalisation des faibles hors de tout cadre légal, ou dans un cadre légal affreusement complaisant avec la brutalisation. En gros, navré, mais je vais continuer à défendre la science et les vaccins. Mais pas les bourreaux et les bourrins.
    « De même qu’à Paris, Anne Hidalgo rend tellement impossible la vie des automobilistes et des habitants que ceux-ci finissent par abandonner leur voiture ou déménager. »
    Les Parisiens n’ont qu’à mettre en place des votations, s’ils ne sont pas contents. Aucune pitié pour eux.
    Ce n’est pas du « nudge » que de harceler les gens. Exemple: la musique dans les escaliers du métro de Stockholm, c’est du « nudge ». Les coups de poing dans la face en psychiatrie, ce n’est du « nudge » que si on n’a pas peur de faire dire n’importe quoi aux mots.

  81. L’ÉVEIL DU PETIT SUISSE
    Un de nos compatriotes trouvant que sa mère psychiatre avait un comportement abusif à son égard vient de quitter notre pays et s’est expatrié à Stockholm (Suède) au motif qu’on y trouve des escaliers musicaux dans le métro lesquels par leur emprunt permettent un effort physique salutaire plutôt que de se pavaner dans des escalators peu écologiques.
    Soucieux dans les moindres détails, le gouvernement suédois a imposé le sens interdit dans les escaliers musicaux et diffuse de préférence du Mozart ou de l’Offenbach dans les montées (pour dynamiser ) et du Mahler dans les descentes (pour rêvasser à loisir).

  82. @ Bill Noir
    « Un de nos compatriotes trouvant que sa mère psychiatre… »
    Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que vous me visez un peu personnellement dans vos commentaires depuis quelque temps. Je me trompe ?
    Parce que si je ne me trompe pas, peut-être qu’il convient que je vous réponde avec de plus en plus de délicatesse ? Vous me dites, hein… je mets des gants de soie pour écraser vos testicules tout en délicatesse quand vous le souhaitez.
    « …vient de quitter notre pays et s’est expatrié à Stockholm (Suède) au motif qu’on y trouve des escaliers musicaux dans le métro lesquels par leur emprunt permettent un effort physique salutaire plutôt que de se pavaner dans des escalators peu écologiques. »
    Non, Stockholm, jamais mis les pieds. J’ai des origines danoises et je trouve Copenhague particulièrement jolie. J’y ai d’ailleurs pris cher avec leur TVA sociale. Mais je n’ai pas traversé jusqu’à Malmö et encore moins Stockholm.
    Donc, non, rien à voir entre Stockholm, ma môman et la choucroute. On expliquait juste que la nudge theory, au départ, n’est pas un concept conçu pour outrepasser toutes les manières démocratiques de délibérer sur les thématiques morales. (cf. Commandements de Blanquer.) C’est seulement un moyen, quand on se fixe un but, d’influencer les gens par des choses comme, oui, mettre de la musique dans les escalators pour les amener à faire un peu d’exercice. Il ne s’agit pas de leur mettre un flingue sur la tempe en leur ordonnant de faire des pompes, des tractions et des squats, hein…
    Tout ce qui relève du nudge doit in fine être démocratiquement discuté et démocratiquement décidé pour que les arbitrages moraux décidés ne prennent jamais les premiers concernés en traître. Parce que la science, et la « nudge theory », ne sont pas a priori censés être des armes de manipulation mentale au service exclusif des médecins ou gouvernements.
    Ça, par contre, c’est une horreur éthique qu’on se permet au prétexte de la science: le médicament connecté… vous m’en direz tant !! Mais mettre de la musique dans les escalators, quand même, ça va… le goulag est quand même un peu loin, hein…
    « Soucieux dans les moindres détails, le gouvernement suédois a imposé le sens interdit dans les escaliers musicaux et diffuse de préférence du Mozart ou de l’Offenbach dans les montées (pour dynamiser) et du Mahler dans les descentes (pour rêvasser à loisir). »
    Avec un peu de chance, le gouvernement suédois demande même l’avis à sa population, qui sait ? Stockholm est dans un pays nordique, pas en France. Peut-être qu’on a moins besoin de romper devant un gouvernement et d’ironiser devant ses desiderata simplement parce que ce n’est pas la croix et la bannière que de demander à faire passer le dernier CD de Mozart à tel ou tel endroit.
    Quoi qu’il en soit: oui, il est légitime d’influencer les comportements avec le « nudge ». Il est illégitime de toujours tout décider d’en haut sur ces thèmes et systématiquement prendre les Français en traître. Puis de leur répondre « euh… c’est la science. » Ou comment ne jamais assumer ses responsabilités.

  83. anne-marie marson

    @ F68.10 | 06 août 2021 à 23:30
    « Ce n’est pas du « nudge » que de harceler les gens. Exemple: la musique dans les escaliers du métro de Stockholm, c’est du « nudge ». Les coups de poing dans la face en psychiatrie, ce n’est du « nudge » que si on n’a pas peur de faire dire n’importe quoi aux mots. »
    Je ne fais pas dire n’importe quoi aux mots.Ce n’est pas le harcèlement qui est en cause, c’est le comportement induit par ce harcèlement.
    Je comprends bien ce qu’est la « nudge théorie ».
    Mes connaissances en psychiatrie s’arrêtent à Françoise Dolto (Freud, Foucault, Dolto).
    En ce qui concerne la « nudge théorie », je voulais dire qu’à partir d’une hypothèse qui est fausse, on oblige les gens à avoir un comportement comme si cette hypothèse était vraie.
    Par exemple je pense que l’hypothèse du réchauffement climatique est fausse.
    Pourtant on oblige les gens à croire que cette hypothèse est vraie, que les éoliennes vont résoudre le problème, ce qui permet à la politique Barbara Pompili d’implanter en baie de Saint-Brieuc des éoliennes qui ne servent à rien, mais bétonnent et sabotent le paysage.
    De même je pense que la pandémie n’existe pas, mais on oblige les gens à se faire vacciner comme s’il y avait vraiment une pandémie.
    Il paraît que les hôpitaux sont en tension, mais le fameux Pr. Mégarbane lance un appel: on a besoin de 50 médecins pour les DOM-TOM, le déplacement est pris en charge.
    240 personnels de santé vont quitter les hôpitaux français pour se rendre aux DOM-TOM.
    Donc conclusion de Mégarbane: il faut se faire vacciner pour éviter la surcharge des hôpitaux français pendant qu’il y manquera des médecins et du matériel.
    Une cousine, enseignante en ZEP pendant tout sa carrière, se demandait à chaque rentrée scolaire comment elle allait réagir si une élève voilée souhaitait intégrer sa classe.
    Étant elle-même une personne pas très évidente, le cas ne s’est jamais posé, les élèves préférant se défiler avant.
    Mais elle disait souvent que lorsqu’elle distribuait dans sa classe des revues comme ELLE ou Paris Match, pour une étude sur la publicité dans la presse, elle entendait les mouches voler dans la classe, les élèves préférant lire les potins sur Johnny and Co plutôt que les préceptes du Coran.
    Pourtant la « nudge théorie » des islamo-gauchistes les oblige à respecter les préceptes du Coran, pour leur bien ?

  84. @ anne-marie marson
    « Je ne fais pas dire n’importe quoi aux mots.Ce n’est pas le harcèlement qui est en cause, c’est le comportement induit par ce harcèlement. Je comprends bien ce qu’est la « nudge théorie ». »
    Je suis ravi que vous voyez que la théorie du nudge est un outil a priori légitime.
    « Mes connaissances en psychiatrie s’arrêtent à Françoise Dolto (Freud, Foucault, Dolto). »
    Je vais essayer de ne pas m’énerver à la lecture de cela, ce qui nous emmènerait trop loin.
    « En ce qui concerne la « nudge théorie », je voulais dire qu’à partir d’une hypothèse qui est fausse, on oblige les gens à avoir un comportement comme si cette hypothèse était vraie. Par exemple je pense que l’hypothèse du réchauffement climatique est fausse. »
    C’est exactement le problème que j’ai essayé de soulever avec hameau dans les nuages. Sans succès.
    Soyons donc honnêtes deux minutes sur le sujet.
    Le nudge est un outil. Comme un autre. Ce n’est de la manipulation que si les gens sont pris en traître. S’il y a un outil démocratique permettant de recueillir l’assentiment ou les objections des premiers concernés à l’installation de musique dans les escalators de Stockholm, il n’y a pas de problème de légitimité à ce type d’action.
    C’est bien l’État qui a vocation à prendre en compte l’état des connaissances pour mettre en place des politiques publiques, si tant est qu’il recueille l’assentiment des premiers concernés.
    Le hic est le suivant: ce n’est pas à l’État de définir le vrai. On ne légifère pas sur la valeur de π. Que Macron le veuille ou non, ce n’est pas lui qui établira la vérité scientifique sur les concentrations de dioxyde de carbone dans les calottes glaciaires. Ce n’est pas lui qui établira la vérité sur la phylogénétique du coronavirus. La vérité ne se décrète pas en conseil des ministres.
    La vérité, c’est la société civile qui la détermine. Il y a trois factions dans la société civile au sujet du régime d’établissement de la vérité.
    1. Les populistes / complotistes, qui revendiquent le droit que cela soit celui qui hurle le plus fort avec les propos les plus idiots qui gagne et domine le régime d’établissement de la vérité.
    2. Les religieux, catholiques ou autres, qui revendiquent que ce soit leur religion qui détermine ce qui est vrai ou ce qui est faux. Ils souhaitent que domine une hiérarchie de la compétence qui soit aux mains des hiérarchies ecclésiales.
    3. Les partisans de la science. Ou de la rationalité. Ou des Lumières. Ou ce que vous voulez. Ces gens-là pensent que c’est à la liberté d’expression de permettre l’affrontement des idées, et de permettre à ce que les meilleures idées gagnent. Ce qui légitime le développement d’une hiérarchie de la compétence au sein de l’université, au moyen du débat contradictoire et de la confrontation des idées.
    Ma perspective est proche du point 3. Avec des exigences personnelles supplémentaires comme, par exemple, la séparation de l’Université et de l’État. Comme jadis de l’Église et de l’État. Séparation de l’Université et de l’État qui n’est pourtant pas d’actualité en France…
    Je défends donc l’existence d’une telle hiérarchie, qui dissocie complètement la Vérité de l’État et qui affirme que seul le débat d’idées permet d’atteindre la vérité. Ceux qui prennent en charge sérieusement ce débat d’idées, ce sont bien les scientifiques et philosophes. Les autres sont des parasites. Ou des spectateurs. Ou des outsiders, qui doivent être respectés quand ils sont sérieux. Et c’est mon travail de défendre cette hiérarchie de la compétence, mais aussi de la faire chanceler quand elle trahit l’exigence de rationalité.
    Maintenant, cela signifie, oui, que je défends l’idée que l’État se réfère à la Science pour appuyer ses politiques. Mais pas qu’il en soit un esclave (les contraintes politiques existent et ne doivent pas être négligées au prétexte de la science désincarnée). Simplement qu’il ne nie pas les connaissances existantes au prétexte de connivences idéologiques avec les irrationalistes ou de complaisance avec les populistes.
    Donc, sur le changement climatique… tant que le monde universitaire et scientifique affirme une certaine vérité en la matière, je nie la liberté du politique d’en faire fi. Il en va de même avec la vaccination.
    Maintenant, cela ne signifie nullement que les hystériques qui instrumentalisent le changement climatique au prétexte de cracher sur le capitalisme, le libéralisme économique ET philosophique et qui souhaitent l’instrumentaliser pour détruire la liberté de conscience et d’expression à ce sujet (et je pèse mes mots) au prétexte d’imposer une décroissance et/ou une planification administrative de l’économie soient mes amis. Rien ne serait plus faux.
    Mais si vous voulez contester l’état des connaissances au sujet du changement climatique, faites-le au niveau de la science. Montez en compétence. Ne faites pas d’erreurs dans vos arguments. Pointez du doigt les réelles connivences, complaisances ou erreurs en les documentant. Et là, vous aurez mon soutien. Mais si vous tombez dans les travers des complotistes ou des religieux, vous me trouverez sur votre chemin.
    « Pourtant la « nudge théorie » des islamo-gauchistes les oblige à respecter les préceptes du Coran, pour leur bien ? »
    Définissez-moi les islamo-gauchistes. Sinon, c’est un concept flou. Ils existent cependant bel et bien. Et non, ils ne font pas du nudge. Mais de l’endoctrinement idéologique visant à faire confondre critique des religions et racisme sociétal. Ils sont dangereux. Ce n’est pas du nudge, mais bien une guerre idéologique qui prend les enfants à témoin et en fait des enfants-soldats. Un peu comme la religion, d’ailleurs. Et ce n’est là nullement un hasard.

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *