Le dur métier de vivre ?

Ce titre, sous forme interrogative, est une citation du grand écrivain italien Cesare Pavese pour lequel le « métier de vivre était si dur » qu’il ne l’a pas supporté et a mis fin à ses jours.

Le livre du sociologue Hugues Lagrange « Les Maladies du bonheur » analyse les pathologies de la modernité en mettant en évidence notamment l’explosion des dépressions et la consommation de psychotropes (Le Point).

Plaidant par ailleurs « pour une prise en compte de la génétique pour comprendre les inégalités scolaires », il nous replonge dans un débat fameux et controversé qui avait opposé lors de la campagne présidentielle de 2007 Nicolas Sarkozy à Michel Onfray et à l’issue duquel le premier s’était vu reprocher d’avoir évoqué la génétique pour des tout petits enfants dont certaines prédispositions néfastes auraient pu être ainsi pressenties.

La constatation de ce sociologue sur « l’explosion d’anxiété et de dépressions qui semble liée à la difficulté de vivre sans guide » a attiré mon attention.

Je n’aurais pas la présomption de discuter son approche alors qu’Hugues Lagrange est réputé pour sa rigueur et son aptitude précisément à sortir des poncifs de la sociologie pour proposer des chemins nouveaux.

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Mais l’existence est-elle difficile, le quotidien est-il de plus en plus lourd à assumer à cause de cette « absence de guide » ou d’abord parce que vivre est « un dur métier » et que les temps d’aujourd’hui nous confrontent de plus en plus douloureusement à la nudité de cette épreuve ?

On pourrait même aller jusqu’à soutenir que cette absence de guide, à la supposer certaine dans tous les domaines et capitale pour la conduite de nos existences, est sans doute plus une chance qu’une nuisance. Elle nous contraint, au fil des jours, dans les domaines intellectuel et démocratique, à ne nous encombrer que de nous-mêmes pour constituer, tel un honneur, l’obligation de notre autarcie.

J’entends bien que, pour certains, être dépouillés de l’espoir de trouver en dehors d’eux des certitudes et des vérités commodes et prémâchées pourra représenter une calamité. Mais l’évolution ira dans un autre sens qui nous laissera sans le secours, le recours d’autres instances pour nous consoler, nous gouverner.

Sans doute suis-je d’autant plus enclin à me méfier de ces aperçus nous concevant comme infirmes que je trouve intrusives ces immixtions dans notre for intérieur, dans notre responsabilité et notre liberté. Elles prétendent nous apprendre à vivre, à aimer, à souffrir, à être heureux et à mourir. Je n’en peux plus qu’on nous convie à faire l’économie de ce que nous sommes. Pour le meilleur comme pour le pire.

Même si Hugues Lagrange peut voir résumer son livre par « la revanche des gènes », je ne souhaite pas au fond que pour « ce dur métier de vivre », on cherche un autre ressort que soi-même.

Seulement la misérable et splendide condition de l’homme.

À perpétuité.

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Voir les Commentaires (75)
  1. Le thème du jour ressemble à un marronnier, ce genre d’article que pondent les journalistes quand ils sont en manque d’inspiration.
    Mais il devrait intéresser certains intervenants de ce blog qui ne manqueront pas de nous tartiner quelques lignes inspirées sur ce sujet, maintes fois rebattu, des tourments existentiels.
    Quitte à être hors sujet, je voudrais évoquer le procès Fillon. Quelles que soient les fautes commises par François Fillon, ses maladresses dans sa défense et même son arrogance qui a fortement desservi sa cause, j’estime que la sanction demandée par le procureur consistant à lui infliger cinq années de prison dont trois avec sursis est démesurée.
    Quant à son épouse Penelope, elle devrait purement et simplement être relaxée: dans cette affaire elle n’a aucunement cherché à s’enrichir vu que les décisions relatives au versement de son salaire ont été prises par son mari.
    Il faut arrêter cette chasse aux sorcières particulièrement malsaine visant des élus qui ont commis des indélicatesses avec l’enveloppe budgétaire qui leur étaient allouée.
    Ils l’ont tous fait à un degré ou à un autre et donc maintenant que les règles sont claires, il faut arrêter l’acharnement sur un seul homme au motif qu’il a été Premier ministre.
    Les seules sanctions à retenir sont le remboursement des sommes indûment perçues et une période d’inéligibilité à définir en fonction des sommes détournées. Point barre !
    J’estime d’ailleurs, pour ma part, que la prison devrait être réservée uniquement aux crimes (meurtres, viols, actes terroristes) et aux délits d’atteinte aux personnes (agressions, harcèlements, mauvais traitements de ses proches) mais absolument pas aux délits portant sur du détournement d’argent public ou privé.
    Avant de vouloir critiquer François Fillon, peut-être faut-il prendre en compte son travail de Premier ministre. Poste à lourdes responsabilités où il a dû être disponible 24H/24 pendant cinq années.
    Comme cela se passe dans de nombreux couples, son épouse a été là pendant tout ce temps à l’assister, le conseiller. Ce genre de travail ne se compte pas en heures mais en temps de disponibilité.
    Il ne faudrait pas que nos juges qui sont des professionnels profitent des pouvoirs qui leur sont conférés pour régler leurs comptes comme de vulgaires boutiquiers.

  2. Denis Monod-Broca

    Nulle divinité n’ordonne nos vies. Nous devons faire, selon la formule de Régis Debray, avec « les moyens du bord ».
    Oui certes.
    Mais…
    Il est tout de même un double mystère, celui de notre existence et celui de la parole.
    Par elle, nous ne sommes pas seuls. Par elle, chacun n’est pas seulement lui-même.

  3. Patrice Charoulet

    LE NAZI HEIDEGGER
    Pour savoir si Heidegger a été un nazi radical et persévérant, il faut lire le livre fondamental et décisif d’Emmanuel Faye, professeur de philosophie à l’Université de Rouen « Heidegger, l’introduction du nazisme dans la philosophie, Autour des séminaires de 1933-1935 », Le Livre de Poche, biblio essais, 768 p.
    Ses écrits continuent de diffuser les conceptions radicalement racistes et destructrices qui constituent les fondements de l’hitlérisme et du nazisme.
    Ses lettres de dénonciation, ses rapports secrets contre des Juifs, ses liens étroits avec de hauts responsables nazis, son antisémitisme constant sont avérés.
    Dans ses livres, ses cours et ses discours, s’il attaque l’entendement et la raison, il exalte « la voix du sang et du sol » et il identifie le peuple à la race.
    Il a célébré Hitler, l’eugénisme, la sélection raciale et l’invasion de la France.
    Il est historiquement établi que Heidegger n’a pas cédé à la tentation d’une compromission partielle et passagère avec le régime en place, mais qu’il a mis toutes ses forces au service de la domination de Hitler.
    Même, Heidegger entendait faire durer la domination nazie au-delà des cent années à venir.
    C’est donc une des tâches de la philosophie que de travailler à protéger l’humanité et à alerter les esprits, pour éviter que l’hitlérisme et le nazisme continuent à essaimer à travers les écrits de Heidegger.

  4. @ Achille | 12 mars 2020 à 07:45
    « Quitte à être hors sujet, je voudrais évoquer le procès Fillon. »
    Disons que c’est un sujet fantôme depuis hier 😉
    « Il ne faudrait pas que nos juges qui sont des professionnels profitent des pouvoirs qui leur sont conférés pour régler leurs comptes comme de vulgaires boutiquiers. »
    N’insultez pas les boutiquiers. Ils ne sont pas organisés en corporation comme ils l’étaient au Moyen Âge et ils n’ont pas de syndicats pour les défendre comme en ont les magistrats présentement. Bref ils sont seuls et abandonnés de tous, sauf du fisc.
    J’ai appris ce matin sur Radio Classique que la France était un des pays les mieux informatisés en ce qui concerne la relation fisc-contribuables.

  5. A ce sujet, je recommande une excellente tribune (un peu ancienne) dans La Lettre du Psychiatre : « La dépression ou la fatigue d’être soi ».
    https://www.edimark.fr/lettre-psychiatre/depression-ou-fatigue-etre-soi
    Bien des intervenants tendent vers les mêmes conclusions que ce sociologue, pointant la hausse des diagnostics (avérés ou non), des prescriptions, des toxiques légaux ou pas, avec en parallèle une valorisation de l’individualisme et du culte de la performance.

  6. Jean le Cauchois

    @ Achille
    Vous venez de donner votre opinion sur les sanctions demandées à l’encontre du couple Fillon. Je partage votre façon de voir sur ce procès qui, pour moi, disqualifie beaucoup plus la justice que les hommes politiques. Ce serait trop long à argumenter mais je n’ai aucune admiration pour ces gens de justice : comme je l’ai entendu dire par un avocat, maître Jean-Yves Le Borgne (sauf erreur): « Tous les magistrats sont honnêtes dans l’exercice de leurs fonctions, mais tout dépend de leur inconscient ». Vous excuserez mon inconscient, si vous me trouvez trop partisan.

  7. Ce matin je me suis tartiné une partie de manivelle pas piquée des hannetons, la vie est belle ! Les problèmes existentiels n’ont aucune place pour le cadeau que nous fait la vie, nous existons, vivons ! Tout le reste est foutaise !
    Je n’ai peur que d’une chose, comme les Gaulois, que le ciel me tombe sur la tête.
    En fait de ciel, le système de santé quelemondeentiernousenvie, comment va-t-il faire pour nous sauver du coronavirus ? Alors qu’il est déjà en surrégime, le compte-tours est comme celui de mon véhicule, dans le rouge quand j’appuie un peu trop, et il faudrait penser que la digestion se fera sans occlusion intestinale ?
    Ce matin, après ma séance, un ami m’a appelé et m’a rappelé qu’il y a un peu plus d’une dizaine d’années, emporté d’urgence dans un hôpital régional, il entendait dans les couloirs « occupons-nous d’abord de lui il est jeune… »
    Donc rien de nouveau sous le soleil, les vieux aux abris, et la philosophie par beau temps et quand la mer est d’huile.
    Pour passer un bon moment, « Vous plaisantez, monsieur Tanner », de Jean-Paul Dubois.

  8. Xavier NEBOUT

    @ Patrice Charoulet
    Je crois vous avoir déjà mis au défi de produire une seule ligne d’Heidegger, quel que soit son traducteur, qui relève du nazisme.
    Le nommé Faye est un charlot reconnu, et vous vous comportez comme tel.

  9. Mary Preud'homme

    @ Achille | 12 mars 2020 à 07:45
    Merci Achille. Vous avez compris et résumé l’essentiel.
    Fillon a certainement beaucoup plus donné à son pays qu’il ne lui a repris.
    Quant à son épouse, sa franchise face aux accusations iniques des juges l’accusant de fainéantise (eux qui sont loin de travailler 7 jours sur 7 nuits comprises) et à l’acharnement des médias à la disqualifier alors qu’elle s’est manifestement beaucoup investie sans rechercher reconnaissance ou honneur par égard pour les fonctions de son mari, tout cela aurait dû plaider pour elle si nous n’avions affaire à une justice purement politique et avide de faire son sort une fois pour toutes à l’ex-candidat à la présidentielle favori des sondages en 2017…

  10. Le dur métier de vivre
    Entreprise recherche pour CDI Vivant qualifié Niveau 3- Coefficient 325.
    Aptitude à gérer le stress et à affronter le risque et les difficultés dans un environnement humainement hostile appréciées.
    Une expérience réussie de 30 ans serait un plus.

  11. @ Jean le Cauchois
    Concernant les personnages politiques, nous attendons vainement des femmes et des hommes qui auront retrouvé le sens de l’honneur et de l’éthique.
    Des responsables politiques qui comprendront qu’il s’agit de servir et non pas de se servir (pour le moment, personne à l’horizon). Quand vont-ils comprendre qu’ils doivent arrêter de se taper le pot de confiture et d’en abuser. Parce que les autres le font, je le fais aussi… Tellement facile comme argument.
    Je pense à Arnaud Beltrame. Peu de nos personnages politiques lui arrivent à la cheville. Servir et non pas se servir telle est la devise de certains vrais militaires.
    Quant à la justice, il y a aussi des femmes et des hommes de valeur mais bien souvent, nous n’en entendons pas parler car en plus, ils ont l’élégance d’être discrets.
    ————————————————————–
    @ Giuseppe
    « Donc rien de nouveau sous le soleil, les vieux aux abris, et la philosophie par beau temps et quand la mer est d’huile. »
    En effet, rien ne change sous le soleil et ce, depuis que l’homme est apparu sur cette petite planète bleue qu’il a décidé de saccager chaque jour un peu plus et il est très doué dans ce domaine.
    Quant au livre de Jean-Paul Dubois que j’ai lu, un bon moment de lecture pour se détendre.
    En Chine, ils ont nettoyé les stations de métro, les lieux publics, etc. Bref, les grands moyens. Ici, il faut seulement faire confiance à son système immunitaire.

  12. Monsieur Bilger,
    « Le quotidien est-il de plus en plus lourd à assumer à cause de cette « absence de guide » ou d’abord parce que vivre est « un dur métier » et que les temps d’aujourd’hui nous confrontent de plus en plus douloureusement à la nudité de cette épreuve ? »
    Comme toujours vous jouez les naïfs ou vous écrivez un billet et le finissez en proportion inverse de son début.
    La vie a toujours été lourde à porter pour certains en fonction des lieux et des époques, l’homme primaire a toujours besoin d’un Dieu mais jamais un homme normal n’aurait pu supporter des jean-foutre comme Guide.
    Voilà pourquoi nous sommes nombreux à ne plus supporter Macron.

  13. @ Giuseppe
    « « occupons-nous d’abord de lui il est jeune… » »
    Tant qu’ils ne disent pas (encore) il est jeune et étranger et l’autre est vieux et français, tout va bien…

  14. Patrice Charoulet

    @ Xavier NEBOUT
    Je ne vous propose pas une ligne mais les 700 pages de ce livre. Chaque écrit de Heidegger est traduit en français, mais le texte original allemand figure en bas de page. Vous n’aurez pas une preuve, mais mille preuves. Je pense que vous ne lirez pas ce livre. Vous avancez que ce professeur d’Université serait un « charlot » et que j’en suis un. Il me semble que vous nous insultez. Comme j’ai de bonnes manières, je ne répondrai pas à vos insultes par des insultes.

  15. Xavier NEBOUT

    @ Patrice Charoulet
    Si je vous avais insulté, je ne vous aurais pas dit : « Le nommé Faye est un charlot reconnu, et vous vous comportez comme tel », mais que vous êtes un charlot vous aussi.
    Ceci dit, comme vous n’avez manifestement pas lu « Être et Temps », vous êtes infichu de m’en citer une ligne qui ait un rapport avec le nazisme.
    Quant à dire que le tout relèverait du nazisme, alors là vous faites fort en élevant le nazisme à un niveau inconnu jusqu’à aujourd’hui !
    De quelle idée métaphysique parlez-vous ?
    Quant au texte qui figurerait en allemand, de quelle édition parlez-vous ?
    Vous ne confondriez pas avec « Mein Kampf » des fois ?
    « Etre et Temps » dans l’édition de la NRF, la seule qui soit sur le marché depuis au moins 35 ans, ne fait pas 700 pages mais 589 notes comprises et il n’y a rien en allemand.
    Preuve que vous ne possédez même pas ce livre, et preuve supplémentaire que vous ne l’avez jamais ouvert.
    Si le ridicule tue, prenez vite une boîte de Lexomil avant de passer à l’acte.

  16. Michelle D-LEROY

    @ Achille
    « Il faut arrêter cette chasse aux sorcières particulièrement malsaine »
    @ Jean Le Cauchois :
    « …ce procès qui, pour moi, disqualifie beaucoup plus la justice que les hommes politiques »
    Deux phrases qui résument bien ce que je pense.
    Fillon paie pour tous les politiques qui ont utilisé les règles (volontairement ?) mal fichues à leur profit… et à mon avis ils ont été nombreux.
    La condamnation de François et Penelope Fillon ne pourra qu’aggraver un mécontentement latent de ses anciens soutiens et laissera en général un certain malaise.
    A force de faire passer la classe politique pour des malhonnêtes et des profiteurs dans l’opinion publique, on risque d’une part de se priver de futures candidatures intéressantes et d’autre part de persister dans la méfiance et le rejet vis-à-vis des politiques, deux sentiments plus nuisibles qu’utiles.
    Nous sommes dans une société très explosive et nous savons que la moindre étincelle peut à tout moment virer au drame mais voilà qu’à cause d’un virus qui sévit dans le monde entier, une grave crise financière se profile.
    Tous les ingrédients sont désormais présents pour que tout ce qui semblait bancal mais colmaté depuis des années, déborde et conduise à des incidents graves. Si nous sommes un tantinet réalistes, nous voyons arriver le pire plutôt que le meilleur.
    Dans cette société fracturée et communautarisée, je crains le pire. Alors au lieu d’en rajouter par des procès politiques, d’exciter les rancoeurs, de mépriser ceux qui se révoltent, nos dirigeants feraient bien d’apaiser les tensions.
    Sans compter l’arrivée probable de milliers de migrants de culture musulmane venant de Turquie via la Grèce. Ce qui contribuera encore une fois à amplifier le malaise ambiant.
    Nos dirigeants politiques depuis des décennies se sont laissé déborder par ces vagues migratoires sans aucune maîtrise, par volonté mondialiste et faussement charitable… mais tant que la France pouvait les prendre en charge financièrement, chacun faisait mine de croire à leur intégration en fermant les yeux sur les réalités culturelles, mais si l’argent manque, alors là ce sera une autre histoire. Le tiers monde délocalisé.
    Cette situation ne pourra être qu’explosive, d’autant qu’elle est soutenue par des groupuscules extrémistes et violents d’extrême gauche. Je viens de visionner un échange entre étudiants à Nanterre, cela m’a effrayée, vu la haine qui transpirait dans les propos échangés.
    Le fait même de parler d’ensauvagement de la société (ce qui est visible à l’oeil nu) est immédiatement taxé de racisme et le ton menaçant.
    L’explosion des anxiétés et des dépressions ne pourra qu’augmenter.
    Je ne suis pas optimiste.

  17. Serge HIREL

    Loin d’être un marronnier, ce billet de notre hôte est d’une réelle actualité. L’ouvrage d’Hugues Lagrange repose sur un constat : dans notre monde « moderne », le sort de l’homme s’est individualisé… y compris face à la maladie et à la mort. Aujourd’hui, en fonction de sa constitution, de son comportement, chacun fait face à des atteintes personnalisées (cancer, obésité, anxiété…). Dans le passé, il était collectif… Bourgeois, aristocrate ou manant, on mourait victime d’une épidémie venue d’ailleurs… Peste, choléra, grippe espagnole… Inimaginable en 2020…
    Dans le passé, l’homme était « guidé » – contraint ? – dans tous les aspects de sa vie. La famille, la religion, la classe sociale… lui dictaient ses limites. Aujourd’hui, il est libre – livré à lui-même ? – et le slogan de Mai 68 résume bien cette situation : il est interdit d’interdire. Dans nos démocraties, seul l’Etat impose quelques contraintes… que chacun s’empresse de contester. Même la vie professionnelle, qui fixe des règles strictes, est en mutation, à l’exemple de ces start-up qui anéantissent horaires, espaces de travail et, parfois, hiérarchie.
    Oui, bien sûr, comme notre hôte, nous avons tous tendance à nous satisfaire de cette autonomie. D’autant que, pour la plupart d’entre nous, elle n’est pas synonyme de solitude sociale, qui déboucherait, pour ceux qui l’ont en horreur, sur l’acte mortifère de Cesare Pavese. Les restaurants, les bars, les discothèques, les stades… où l’on se fait plaisir, ont remplacé l’incontournable grand-messe dominicale… On y célèbre l’amitié, plus rarement la solidarité…
    Une solitude encore moins probable depuis que chacun peut décrire ses états d’âme – y compris, à ses risques, l’intimité de sa vie privée – sur les réseaux sociaux… Pourtant, à bien y regarder, ces communautés virtuelles qu’ils façonnent ne génèrent-elles pas, paradoxalement, les mêmes contraintes que celles qui s’imposaient par crainte du « qu’en-dira-t-on » ?
    Puis vint le coronavirus… Contrainte de se laver les mains, contrainte de tousser dans son coude… Ne plus s’embrasser… Le recul est immédiat, brutal, spectaculaire. Dans les prochains jours, la panique pourrait conduire « les autorités » – le mot prend ici tout son sens – à employer un remède moyenâgeux : le confinement de tous… Nul n’est plus autonome et la survie de chacun dépend de l’autre.
    Chacun de nous est-il prêt à y laisser sa liberté ? A admettre des contraintes oubliées ? Rien n’est moins sûr… Mercredi soir, « les autorités » ont dû accepter que les supporters du PSG manifestent leur soutien aux joueurs enfermés dans un Parc des Princes vide… L’image était stupéfiante, mais disait aussi qu’il était impossible à quiconque, sans recours à la force, d’imposer la loi, même si elle est de simple bon sens.
    Au-delà de cette perte de l’autonomie, de ce retour à l’Etat qui ordonne – Macron, cette fois, porte bien son surnom -, les semaines qui viennent risquent de bouleverser notre conception des rapports sociaux, de faire passer notre société du « vivre-côte-à-côte » au « vivre-ensemble ». Pour ne pas mourir…

  18. Robert Marchenoir

    Je vous rejoins, si votre propos consiste à exprimer une lassitude du trop-plein de psychologisme que nous imposent la sous-culture psychanalytique et ses avatars. Les psycho-machin, dont je ne nie pas l’utilité, ont fait leur temps. Du moins en tant que dictateurs intellectuels et ingénieurs sociaux.
    Et en effet, il convient de réhabiliter l’autonomie de l’homme, sa liberté et sa responsabilité.
    Cela dit, cette autonomie a des limites. Je suis curieux du plaidoyer d’Hugues Lagrange en faveur « d’une prise en compte de la génétique pour comprendre les inégalités scolaires ». Malheureusement, l’article du Point est payant.
    Derrière cette formulation précautionneuse, je crois deviner que l’auteur tente d’approcher le rail électrique du politiquement correct : le caractère largement génétique de l’intelligence (dissimulée ici derrière le cache-sexe des « inégalités scolaires »).
    D’ici un siècle, on considérera comme une extraordinaire bizarrerie que notre époque, dont la prospérité doit pourtant tellement à la science, se soit ingéniée à la fois à nier les disparités d’intelligence entre les hommes, l’importance de cette dernière dans les performances individuelles et sociales, et son caractère largement héréditaire (50 à 80 %).
    Cette rage à nier l’évidence va jusqu’à dénier l’existence même de cette caractéristique humaine. Combien de fois lit-on qu’il y a des intelligences différentes, que l’intelligence ne sert à rien, et ainsi de suite ?
    Cela, dans des sociétés industrielles développées qui n’ont jamais accordé autant de place à l’intelligence, et qui multiplient les dispositifs destinés à l’évaluer : examens, concours, prix, universités d’élite, entretiens d’embauche…
    La raison en est simple : c’est la prévalence de la mentalité socialiste dans la société en général, et dans le monde universitaire en particulier.
    Le socialisme postule, suppose et nécessite la plasticité infinie de l’homme : un autre monde est possible, il faut repartir d’une page blanche. Après quoi, les ingénieurs sociaux que nous mettrons à votre disposition créeront l’homme nouveau. Tous les maux contemporains sont dus à la société. Il suffit de faire œuvre de pédagogie.
    Les personnes qui tiennent ce discours sont aussi (quel hasard !) celles qui se proposent pour cette tâche : il suffit de leur faire confiance, de leur confier les rênes du pouvoir, et alors les limites de l’homme disparaîtront comme par miracle.
    C’est pourquoi la biologie est l’ennemi juré de ces gens-là. La biologie est la preuve de leur impuissance, le rappel incessant que le socialisme ne peut pas tout, et surtout, surtout, l’incarnation de l’inégalité comme dimension indépassable de l’existence.
    Là est la raison du tabou que constituent la biologie, la génétique, l’hérédité. Elles pulvérisent la prétention des socialistes au pouvoir.
    L’épisode nazi vient commodément au secours de ce tabou. Bien qu’Hitler soit mort, que ses successeurs les plus importants soient les musulmans (lesquels professent une idéologie suprématiste, mais résolument « anti-raciste » : il suffit de se déclarer musulman pour le devenir), et que le racisme ait finalement joué un rôle assez mineur dans l’idéologie nazie.
    Celle-ci considérait les Juifs comme des sous-hommes, mais n’oublions pas que les Juifs possèdent, en tant que groupe humain, cette remarquable caractéristique de constituer à la fois une race, un peuple, une religion, une culture — et désormais une nation.
    Le judaïsme s’effaçait assez facilement aux yeux des nazis — Nicolas Sarkozy n’aurait pas été juif à leurs yeux, et l’on retrouvera sans peine une déclaration célèbre d’un des plus hauts dignitaires nazis, disant : c’est moi qui décide qui est juif. (Il s’agissait de justifier la présence d’un Juif dans son entourage.)
    La dimension politique et économique du judaïsme jouait un rôle important dans sa diabolisation par les nazis : anti-capitalisme, anti-mondialisme, haine de l’Angleterre et des États-Unis.
    Les nazis étaient d’autant moins racistes, si l’on entend par là la reconnaissance rationnelle des réalités raciales, qu’ils mettaient les faits à l’envers : ils considéraient les Juifs comme une race inférieure, alors qu’ils constituent une race supérieure sur le critère de l’intelligence — l’un des plus importants de nos jours.
    Pour en revenir à Hugues Lagrange, j’aimerais proposer un article récent qui rejoint probablement ses préoccupations. Il a été publié dans Quillette, un journal d’idées libéral-conservateur, en ligne, d’origine australienne, mais en réalité international.
    Il a été rédigé par un certain Wael Taji. Comme son nom ne l’indique pas, c’est un Chinois, chercheur à l’université de Pékin. Il emploie un pseudonyme. C’est dire les risques que vous courez, aujourd’hui, dans le monde universitaire, si vous faites des recherches dans le domaine de l’intelligence. Et que vous reconnaissez le poids de l’hérédité.
    Disons-le tout de suite, son article est « raciste ». Le mot race n’y figure pourtant pas. Mais la race, c’est l’hérédité. Les problèmes que pose l’héritabilité de l’intelligence dans les relations inter-raciales sont similaires à ceux qu’elle pose dans les relations intra-raciales.
    Le prétendu humanisme socialiste affirme faire œuvre de générosité en niant les différences d’intelligence entre les hommes, et le rôle de l’hérédité dans celles-ci. Mais c’est un mensonge. En réalité, il se montre d’une incroyable cruauté. Il mène ses protégés à la mort.
    Wael Taji rappelle un épisode oublié de la guerre du Vietnam, qui a fait l’objet d’un livre en 2015, intitulé « La folie de McNamara ». McNamara était le secrétaire américain à la Défense de l’époque.
    On le sait assez peu, mais l’armée américaine recrute, entre autres, sur des critères d’intelligence. Si vous êtes en dessous d’un certain niveau, vous ne pouvez pas rentrer dans l’armée. Contrairement à tout ce que nous racontent les ânes socialistes, l’intelligence se mesure. Cela s’appelle le QI.
    Pendant la guerre du Vietnam, l’armée américaine manquait d’hommes. Le gouvernement ne voulait pas s’aliéner les classes moyennes en soumettant les étudiants à la conscription. Le secrétaire à la Défense a donc décidé d’abaisser le score de QI nécessaire pour rentrer dans l’armée.
    Les résultats furent catastrophiques. La bêtise tue. Contrairement au cliché, il faut être intelligent pour être un soldat. « La folie de McNamara », de Hamilton Gregory, a pour sous-titre : « L’emploi de soldats au QI peu élevé pendant la guerre du Vietnam ». Il relate des épisodes hallucinants dus à l’admission, dans l’armée, de ce que la sagesse populaire de l’époque avait appelé « les abrutis de McNamara ».
    Ces derniers étaient certes capables d’accomplir des tâches simples. Mais, comme l’écrit Wael Taji, une tâche simple, mal exécutée, peut avoir des conséquences désastreuses sur le champ de bataille.
    Et dans la société civile, en temps de paix, ajouterai-je.
    C’est pourquoi l’admission en masse de populations immigrées à l’intelligence largement inférieure, en moyenne, est un crime. Un crime contre les indigènes, mais aussi contre les populations importées, qui seront incapables de se débrouiller par leurs propres moyens dans une société basée sur l’intelligence.
    C’est pourquoi, aussi — et c’est le propos de Wael Taji — il est criminel de faire croire, aux citoyens des sociétés occidentales développées, indépendamment de toute problématique d’immigration, qu’ils « peuvent y arriver », qu’il suffit de « bien travailler à l’école », que tout est une question de mérite et que tout le monde a sa chance. C’est faux.
    Bien entendu, il faut promouvoir la responsabilité individuelle, le respect du travail et le goût de l’effort. Mais dire aux gens, y compris aux Noirs, aux fumeurs de clopes et aux conducteurs de diesel, qu’ils peuvent y arriver s’ils essaient assez fort, tous, sans distinction, c’est criminel.
    Car cela signifie que s’ils n’ont pas une Rolex à 40 ans, c’est leur faute.
    Si vous voulez rendre les gens fous, fous de rage et de désespoir, continuez comme ça.
    Dans un passé désormais oublié, n’importe quelle institutrice de village (qui n’avait pas lu Heidegger, croyez-moi), était capable de dire, au bout de quelques mois, lesquels de ses petits élèves iraient loin dans la vie. Et elle le disait : ça se voyait à l’œil nu, et cela ne faisait pas polémique. C’était, et c’est toujours, la nature. Mais les socialistes ont horreur de la nature.
    Il est d’autant plus urgent de reconnaître la réalité et de se débarrasser des tabous, qu’à l’avenir, l’intelligence sera plus importante qu’elle ne l’a jamais été, en raison des évolutions technologiques. Le fossé menace de se creuser entre une élite à l’intelligence supérieure (due pas uniquement, mais largement, à l’hérédité), qui aura accès aux meilleurs postes et aux conditions de vie les plus agréables, et une masse de gens à l’intelligence normale, ou inférieure, pour lesquels il y aura de moins en moins d’emplois adaptés.
    D’autant que ces emplois iront préférentiellement (si l’on poursuit la politique immigrationniste délirante qui est la nôtre) à des étrangers importés en masse. A la fois parce qu’ils sont incapables d’en occuper d’autres, parce qu’ils sont moins chers, parce qu’ils servent d’électorat de substitution aux socialistes, et parce que leur pouvoir de nuisance est largement supérieur à celui des indigènes.
    Ai-je la solution ? Non, bien sûr. Pas plus que n’importe qui d’autre.
    Ce dont je suis certain, en revanche, c’est qu’on ne trouvera pas de solution si l’on s’obstine à nier la réalité.
    C’est pourquoi l’idéologie « anti-raciste », comme tous les autres dérivés du socialisme (égalitarisme, politiquement correct…), sont criminels.
    Le communisme a toujours été criminel, il est difficile de le nier aujourd’hui ; les avatars sous lesquels il tente de s’imposer aujourd’hui le sont tout autant.

  19. « Le livre du sociologue Hugues Lagrange « Les Maladies du bonheur » analyse les pathologies de la modernité en mettant en évidence notamment l’explosion des dépressions et la consommation de psychotropes » (PB)
    Quand on ne connaît pas le sujet on pourrait croire que c’est parce qu’il y a plus de dépressions qu’il y a plus de consommation de psychotropes alors qu’en fait c’est parce qu’il y a depuis les années 50 de plus en plus de psychotropes à cause de la recherche des labos pharmaceutiques qu’il y a de plus de plus en plus de dépressions.
    Il y a des années, j’avais lu en une étude sur ce sujet qui me concerne personnellement vu que je suis camé aux anxiolytiques depuis trente ans qui disait que dans les années 50 il y avait au maximum une dizaine ou une vingtaine de pathologies mentales répertoriées officiellement par l’Etat américain et que maintenant on en est à environ 350 et qui expliquait que chaque fois qu’un labo pharmaceutique trouve une nouvelle molécule il crée un « nouveau » médicament quasiment identique au précédent mais avec cette nouvelle molécule pour se faire du fric en plus et comme par hasard quelque temps plus tard, l’agence pour la santé américaine officialise la mise en vente du médoc et, ô surprise, l’apparition d’une nouvelle « pathologie » mentale, donc totalement bidon et inventée par le labo pour vendre sa came.
    Ajoutez à ça l’ignorance crasse des médecins en général sur la réalité de l’évolution de leur propre discipline et leur corruption bien connue (cadeaux, séminaires aux soleil, prime de fin d’année pour les remercier de fournir les données personnelles sur l’état de leurs patients, etc.), surajoutez-y la crédulité intrinsèque du patient lambda qui n’y connaît rien évidemment et qui donc prend son médecin pour Dieu ce qui est normal puisque lui-même se prend pour lui et la bêtise du même patient lambda qui pense que s’il n’a pas une ordonnance longue comme le bras en sortant de chez « Dieu » il a perdu du temps et surtout du fric et ira donc voir un autre « Dieu », surajoutez à toute cette escroquerie généralisée un système de remboursement de came comme celui de la France et vous comprenez pourquoi la France justement est le champion du monde de la consommation de psychotropes.
    Donc, ce n’est pas parce qu’il y a plus de dépressions mais c’est juste qu’il y a plus de médocs à vendre.
    N’est-ce pas Roselyne Bachelot et son million de vaccins acheté a ses anciens patrons pharmaceutiques ?…
    Quand j’étais gamin dans les années 70, je ne sais plus vraiment mais il y avait quoi ? 5 vaccins max pour aller à l’école et maintenant il en faut 11 je crois… C’est vrai que depuis quarante ans l’espérance de vie a énormément chuté…
    Et bien sûr, vous voyez tous ces escrocs de médecins médiatiques dire à longueur de temps qu’il faut absolument se faire vacciner !
    CQFD
    « On pourrait même aller jusqu’à soutenir que cette absence de guide, à la supposer certaine dans tous les domaines et capitale pour la conduite de nos existences, est sans doute plus une chance qu’une nuisance. » (PB)
    Bien sûr…
    C’est sans doute « grâce à » cette absence de « guide » (but) que Monsieur Bilger a fait la carrière qu’il a faite ?… qu’il a épousé Madame, qu’il a fait des enfants ?
    Allons, allons. Quand on veut faire de la psycho, la moindre des choses est de commencer par de l’introspection Monsieur Bilger.
    Mais un conseil, ne cherchez pas trop loin en vous-même parce que vous allez vous perdre comme je l’ai fait.
    « Quand tu regardes l’abîme, l’abîme regarde aussi en toi » Nietzsche

  20. Xavier NEBOUT

    La génétique peut expliquer le contenant, mais une partie seulement du contenu.
    Or, si on y trouve les informations innées relatives aux instincts, la plus grande partie est formée par les connexions acquises dès le stade embryonnaire.
    Et les connexions, elles résultent des états d’âme de la mère avant la naissance puis des deux parents lors de l’enfance.
    Si la pensée de la mère, inspirée par l’Esprit, est entièrement vouée à Dieu, alors la mère est sainte, vierge de l’influence du père, et l’enfant est fils de Dieu.
    Dommage pour les protestants de ne pas avoir l’esprit ouvert vers les saints mystères, comme disait Bossuet.
    Quant à savoir si un état d’âme de l’embryon relève de la réincarnation d’une âme errante… c’est un autre sujet…
    P.-S.: ce commentaire n’est pas à la portée des athées.

  21. Patrice Charoulet

    HEIDEGGER (suite)
    Emmanuel Faye, professeur de philosophie à l’Université de Rouen, auteur du livre décisif « Heidegger, l’introduction du nazisme dans la philosophie », m’honore de cette réponse, après quelques cris d’orfraie sur ma page Facebook, mais qui peut être lue ici par Xavier Nebout, qui me cherche noise :
    .
    « Patrice Charoulet a pris le risque de résumer certaines thèses de mon premier livre sur Heidegger sans être lui-même spécialiste de cette pensée. Je le remercie de son courage. Il me demande de répondre aux réactions vives que son post a suscitées. J’avoue ne pas souhaiter me lancer dans une énième controverse. Tout de même, ce qui apparaît dans les différents messages ici postés, c’est que la plupart des auteurs de ces messages n’ont pas lu ce premier livre, ni le second, un collectif – Heidegger, le sol, la communauté, la race (Beauchesne, 2014) –, ni le troisième, dont toute la deuxième partie porte sur une relecture de Heidegger après la publication de ses premiers « Cahiers noirs » – Arendt et Heidegger (Albin Michel, 2016), ni évidemment le dernier ouvrage collectif paru en langue anglaise, « Confronting Heidegger », où je débats posément, textes en mains, avec différents heideggériens américains et allemands (Fried, Thomä, etc.). Donc je suggère à ceux qui préjugent que mes recherches seraient délirantes de lire un peu, non seulement pour connaître quelque peu le détail de mes analyses critiques (par exemple, pour mentionner mes études récentes, sur catégories et existentiaux, métaphysique et méta-politique, passage de la question Was? à la question identitaire Wer?, critique du « droit essentiel » du peuple ou Wesensrecht völkisch, etc.), mais aussi et surtout pour avoir accès dans ces ouvrages à toute une série de séminaires et de cours, parus en allemand, traduits en anglais, italien, etc. mais pas en français où les ayants droit heideggériens bloquent tout. La règle de base, ne critiquer que ce que l’on a lu sérieusement. Ce que j’ai fait avec Heidegger comme avec Voegelin ou Arendt. Bien cordialement. Emmanuel Faye »

  22. @ Wil | 12 mars 2020 à 20:52
    « Quand on veut faire de la psycho, la moindre des choses est de commencer par de l’introspection »
    Aïe, grave erreur de diagnostic.
    L’introspection ça commence par une double prescription :
    La première c’est le « connais-toi toi-même », et la seconde continue par un « deviens ce que tu es ».
    Le premier prescripteur a été condamné à mort par la justice de l’époque.
    Et le second a fini fou.
    Vous voulez sauver le malade ou augmenter la vente d’anxiolytiques ?

  23. Marc GHINSBERG

    @ Xavier NEBOUT | 12 mars 2020 à 21:34
    Je confirme que ce commentaire n’est pas à portée des athées.
    En revanche il est à la portée de ceux qui croient encore au Père Noël.

  24. Pour une fois je ne répondrai pas directement au billet de notre hôte mais me référerai à deux commentaires.
    Tout d’abord celui de Serge HIREL | 12 mars 2020 à 19:06. Vous écrivez en conclusion: « Au-delà de cette perte de l’autonomie, de ce retour à l’Etat qui ordonne – Macron, cette fois, porte bien son surnom -, les semaines qui viennent risquent de bouleverser notre conception des rapports sociaux, de faire passer notre société du « vivre-côte-à-côte » au « vivre-ensemble ». Pour ne pas mourir… »
    Au vu de ce qui se passe en Italie où une personne se trouve dans l’obligation de demeurer confinée avec sa sœur décédée pour cause d’atteinte par le coronavirus, où une famille sicilienne a été durement verbalisée pour avoir célébré des obsèques, je crains que la dernière partie de votre phrase ne doive être ainsi rédigée : « les semaines qui viennent risquent de bouleverser notre conception des rapports sociaux, de faire passer notre société du « vivre-côte-à-côte » au « vivre-seul ». Pour mourir seul… »
    Ce qui est une certaine manière de répondre à monsieur Bilger !
    J’ajoute que pour une fois monsieur Macron n’a pas « ordonné » : il s’est à quantité de reprises contenté de nous dire : « je compte sur vous »… Quelle humilité !
    Le second commentaire est celui de Michelle D-LEROY | 12 mars 2020 à 18:23. Lorsque vous écrivez « Nos dirigeants politiques depuis des décennies se sont laissé déborder par ces vagues migratoires sans aucune maîtrise, par volonté mondialiste et faussement charitable… », je vous rejoins mais il me semble que vous faites encore preuve de trop de charité chrétienne à l’égard de nos politiciens. Ne voyez pas là la moindre attaque personnelle.
    En réalité, il s’agit de choix purement idéologiques, le progressisme de monsieur Macron et de ses pairs, leur volonté de faire disparaître l’ancien monde, celui des nations, des peuples historiques d’une part ; de choix économiques répondant aux contraintes de la mondialisation et aux demandes du MEDEF, pour maintenir une politique de bas salaires, d’autre part.
    Je vous rejoins intégralement lorsque vous écrivez : « Le fait même de parler d’ensauvagement de la société (ce qui est visible à l’œil nu) est immédiatement taxé de racisme et le ton menaçant. » De fait ce sont les souchiens blancs qui sont taxés de racisme tandis que dans le parti des « Indigènes de la république », la représentante emblématique, Houria Bouteldja, militante franco-algérienne, peut se définir comme communautariste, racialiste, organiser des réunions « racisées » sans être inquiétée par la Justice, et s’en prendre impunément à Zineb El Rhazoui…
    J’ai entendu un responsable universitaire dénoncer récemment les dérives au sein de l’Université, gangrenée par des idéologies importées des campus des universités américaines au détriment des enseignements scientifiques et scientifiquement établis.
    Quand on ajoute à cela les maires qui fricotent avec les islamistes pour obtenir leurs voix ou assurer la tranquillité publique, on sent bien que l’explosion est proche: il suffira d’une allumette trop près d’un réservoir d’essence…

  25. La source du mal de vivre c’est l’ennui, et celui-ci est abondant dans nos sociétés modernes où tout est acquis. D’où Koh-Lanta, l’Île de la tentation, Facebook, Justice au singulier. D’où l’hystérie médiatique quand Notre-Dame brûle ou qu’il y a le coronavirus. La vie est devenue trop facile, sans doute.
    ——————————————————
    @ Wil
    Remarque intéressante, pas faux sans doute. Détail, la France n’est plus depuis longtemps la championne d’Europe de la consommation d’anxiolytiques, on a heureusement fait des progrès depuis les années 70/90 où le Lexomyl et le Néo-Codion se trouvaient partout.
    Aux Etats-Unis, dans les Etats ayant légalisé l’herbe, la consommation de calmants a très vite baissé. Au moins ce n’est pas la sécu qui rembourse !

  26. @ Xavier NEBOUT
    « Or, si on y trouve les informations innées relatives aux instincts, la plus grande partie est formée par les connexions acquises dès le stade embryonnaire »
    Ben mer*e alors ! Et moi qui croyais que Dieu savait ce qu’il faisait, qu’il était omniscient et omnipotent, me voilà bien marri et donc d’autant plus sceptique sur son existence.
    Je veux dire, si Dieu n’a de pouvoir sur sa créature hypothétique que par l’inné et que tout l’acquis dépend des parents, il est aussi utile qu’un pansement sur une jambe de bois.
    C’est décevant de la part de Dieu quand même. Et vu la nullité du résultat on peut même douter qu’il soit Dieu tout court et par conséquent on peut douter de son existence même.
    ——————————————————–
    @ Tomas
    Vous avez raison sur la consommation des psychotropes par les Français.
    Nous ne sommes plus les champions du monde du genre. Même pas les champions d’Europe ! C’est dire si on est nul en tout.
    Au temps pour moi d’avoir colporté un lieu commun sans objet.
    Par contre si vous pensez que la consommation d’herbe favorise la baisse de celle de psychotropes parce que vous avez lu des études américaines, c’est que vous fumez juste un petit splif de temps en temps et que vous vous faites des films sur les pseudo-drogues douces et les dures entre amis bobos parce que le shit peut ruiner une vie plus vite que l’alcool, je l’ai vu.

  27. La solution vous est pourtant proposée, Marchenoir, relisez le préambule suisse.
    Tant que l’intelligence ne se rendra pas compte en quel terreau elle a fleuri, elle s’interdit de rester vive et de savoir imaginer les conditions de sa survie.
    Ce n’est sûrement pas le socialisme, donnant à croire que le privilège serait pour tout le monde, qui pourrait proposer une solution, mais la connaissance profonde, qui est connaissance des phénomènes religieux qui nous régissent, du fonctionnement de ce qu’il est convenu d’appeler le cœur, dont personne n’a le monopole, mais dont l’équilibre est la solution que vous ne connaissez pas.
    Votre analyse du génocide des juifs en témoigne, vous êtes un négationniste du racialisme nazi, il suffit de rappeler les croyances en la supériorité de la race aryenne, elles aussi légitimées par les bataillons de tests de QI produits par des scientifiques soumis à l’idéologie qui les dominait, aussi fallacieux que ceux auxquels vous faites référence.
    Les juifs sont considérés comme des sous-hommes, mais qu’à cela ne tienne, ils sont tellement intelligents, ils s’en sortent toujours, la hiérarchie biologique que vous avez le déshonneur de revendiquer a pourtant déjà failli les anéantir, le pire étant que vous croyez, sinistre croyance, les défendre en vous comportant ainsi.
    Vous êtes un faussaire dangereux, vous m’obligez à le répéter.
    Je m’en excuse auprès de notre hôte qui, lui, nous avoue en ce billet ce qui pourrait être pris comme l’aveu d’une faiblesse, mais qui est la force et l’honneur de l’humain, de se reconnaître sans guide autre que l’autarcie de soi-même, ce soi-même qui n’est que la généalogie géologique de nos influences successives, ne l’empêchant sûrement pas d’affirmer sa particularité, la question de sa supériorité restant ouverte et encadrée par la loi, qu’il a l’honneur de représenter avec la détermination personnelle qu’il définit à raison comme l’ultime résistance en ce monde écroulé, au milieu des décombres duquel ne sait tenir que le cœur des justes, la seule force à même de polariser l’intelligence sur les durs chemins de la vie.
    Le ressort de soi-même est mortel comme nous-même, nous n’avons pour guide que celui qui nous l’a révélé puis qui s’est absenté, laissant pierre roulée et tombeau vide, nous donnant à entendre la capacité immense du cœur humain, le seul qui sait mettre l’esprit intelligent au service de la justice, celle qui ne se conjugue qu’au singulier, nous laissant alors le choix, reconnaissant le guide potentiellement en la personne du plus miséreux, laissant au passé ceux qui ne savent pas s’en détacher se vautrer dans leurs mensonges oublieux qui ne servent que leur caste, acceptant que nos misérables personnes traversées par les splendeurs de la création savent transcender la perpétuité, savent la nommer éternité.

  28. @ Wil
    Bon, l’alcool et les drogues je connais un peu le sujet aussi. Les psychotropes sont tous dangereux et nocifs, mais nous sommes inégaux devant eux. Certains s’enquillent 20 joints ou 5 Ricard par jour des années sans souci, d’autres sombrent au bout de trois soirées lycéennes. C’est l’injustice de la nature, celle qui rend la vie si dure.

  29. Jean le Cauchois

    Contrairement à Cesare Pavese (qui a mis fin à son « métier de vivre » en 1950), nous avons eu la chance, dès notre jeunesse, d’avoir pu écouter un « lanceur d’alerte » de l’époque, Louis Aragon : « Le temps d’apprendre à vivre, il est déjà trop tard » et « Il n’y a pas d’amour heureux ». Nous en avons fait un bon usage et je me souviens d’avoir appris mes premiers mots d’italien dans un roman-photo de l’époque : « una di perdita, dieci di ritrovata », disait l’ami au jeune premier qui se lamentait d’être abandonné par sa compagne. Un « métier de vivre » qui doit rester difficile à terminer pour Cesare Battisti.

  30. @ Achille
    A propos de boutiquier, merci à deux « boutiquiers » m’ayant empêché de tomber dans une escroquerie de quelqu’un se faisant passer pour un proche ayant besoin d’argent par mail.
    J’avais eu ce genre de message, mais rarement, moins bien écrit, et de plus avec démenti du proche avant d’en prendre connaissance. Certains en sont inondés… Pauvre proche devant faire arranger son ordinateur commotionné dans cette affaire et ayant passé des heures au téléphone pour démentir sa soi-disant maladie à ses connaissances !
    Mais l’important est surtout que le proche n’ait pas l’hépatite de je ne sais plus trop quel genre, n’est-ce pas ?

  31. Serge HIREL

    @ Robert Marchenoir 12 mars 20 :34
    On peut admettre, comme l’indique Hugues Lagrange, que la génétique (l’inné) joue un rôle dans le QI de tel ou tel individu. Tout comme l’acquis, dont la qualité dépend du milieu de vie et de l’éducation (au sens large). Il est exact qu’à l’époque où les instituteurs ne disposaient pas des « ustensiles » actuels de l’orientation scolaire, ils distinguaient néanmoins aisément « ceux qui iraient loin ».
    Il est évident que la foi en l’égalité parfaite de tous dont sont atteints les socialistes relève de la niaiserie… mais elle a fait beaucoup de dégâts, par exemple en forçant des jeunes dont l’intelligence aurait pu s’exprimer dans un métier manuel à prendre la voie littéraire et naturellement, à en sortir sur un échec. Tout en restant courtois vis-à-vis d’eux, il leur aurait été aisé de se rendre compte de l’inanité de ce dogme en comparant les QI de leurs chefs : tous n’avaient pas – et n’ont pas – celui de Mitterrand…
    Ce qui revient à dire qu’il n’est pas juste de considérer que tous les individus d’un même groupe – ethnique, religieux ou de circonstance – possèdent un même QI. En clair, prétendre que « les Juifs » sont « des sous-hommes », comme l’affirmait Hitler, relève du racisme le plus abject. Mais écrire que les « populations immigrées » ont une « intelligence largement inférieure » est de la même veine, même si vous édulcorez votre propos en ajoutant « en moyenne ».
    D’autant que chacun de nous peut se trouver être un immigré. Exemple : depuis le Brexit, il y a trois millions d’immigrés européens en Grande-Bretagne…
    D’autant que les exemples ne manquent pas de familles immigrées, y compris parmi celles venus d’outre-Méditerranée, dont des membres excellent chez nous. Exemple : il y a de fortes chances que, le 23 mars, Paris se réveille avec pour maire une Espagnole naturalisée, la fille d’un couple marocain-algérien, ou la petite-fille d’un juif polonais.
    Mais ne me faites pas dire ce que je ne dis pas et ne pense pas. La France rencontre actuellement un vrai problème en matière d’immigration et il n’est pas suffisamment pris en compte. Je crains comme beaucoup ces vagues d’immigrés non contrôlées, non désirées, ces « chances pour la France » qui caillassent nos pompiers. Mais, même si ceux-là sont indésirables et si certains d’entre eux paraissent avoir un QI de moineau, il n’y a nulle raison, ni scientifique, ni culturelle, de considérer que « les immigrés » sont tous des « inférieurs ».

  32. @ Wil
    « Par contre si vous pensez que la consommation d’herbe favorise la baisse de celle de psychotropes parce que vous avez lu des études américaines, c’est que vous fumez juste un petit splif de temps en temps et que vous vous faites des films sur les pseudo-drogues douces et les dures entre amis bobos parce que le shit peut ruiner une vie plus vite que l’alcool, je l’ai vu. »
    Si on veut parler de l’utilisation médicale du chanvre, alors on parle médecine. Et on parle donc de quelque chose de quand même différent du pétard du matin. Sujet à ne pas confondre, donc, avec ce qui suit:
    Si on veut parler de gens qui partent en sucette avec des spliffs, oui, cela existe.
    Mais que vous vous basiez sur votre expérience au sujet de ce que vous avez vu, j’ai deux problèmes: 1. Vous n’êtes pas en mesure de tenir un propos épidémiologique sur la base de ce que vous avez observé, aussi dérangeant que cela ait pu l’être pour vous. 2. Compte tenu de la façon dont sont traités les fumeurs de pétards en France, il est possible que vous ayez vu des choses que vous n’ayez pas vraiment eu l’occasion de comprendre.
    Je vous rappelle que ce n’est pas parce que la Terre a l’air plate qu’elle n’est pas ronde. Mais je suis d’accord avec vous: elle a bien l’air plate.
    Mais bon, sans vouloir faire mon rabat-joie, je vois quand même une différence entre le fumeur de joints lambda et l’allumé qui s’injecte de la cocaïne dans la jugulaire en fabriquant ses filtres à seringues avec ses résidus de clopes. C’est quand même pas exactement le même topo.
    Il y a quand même des drogues plus violentes que d’autres. Si vous avez beaucoup de temps à perdre, et que vous voulez rire à gorge déployée tout en méditant sur le fait que la stupidité est un sport de combat, je vous conseille la lecture de l’expérience surréaliste de Soap MacTavish, relatée en juillet 2010, et qui est devenu depuis un grand classique littéraire du Net en son genre…

  33. Xavier NEBOUT

    @ Patrice Charoulet
    Lorsque je dis qu’il n’y a pas un mot d’allemand, je voulais dire en bas de page…
    Quant à la traduction Martineau, elle ne fait que 350 pages importantes notes comprises (comme l’édition de la NRF est en petits caractères, je regarderai de près comment il avait fait quand j’aurai le temps).
    Par ailleurs, dans notre beau pays, on ne peut pas être professeur de philosophie sans être nécessairement athée et politiquement correct, autrement dit un charlot.
    ———————————————————
    @ Wil
    Dieu est par l’Esprit (au sens d’intention sur le monde sans aller à la mondanéité heideggerienne) qui est coéternel à la création pour l’avoir précédé hors du temps, et existe par les êtres qu’il a inspirés.
    Depuis que l’on sait que le monde est né de l’inconnaissable avant qu’apparaisse le temps, la thèse est imparable.
    Dur de vivre en face d’évidences aussi simples à comprendre lorsqu’on est passé à côté, qui plus est en prenant ceux qui les vivaient pour des imbéciles, n’est-ce pas ?
    Le mieux est de persévérer…

  34. Chemins de traverse

    Le « en même temps » fonctionne à merveille !
    Pour un billet concernant « le dur métier de vivre », les commentaires s’intéressent aux incongruités des époux Fillon et autre Heidegger !
    Pour les Fillon, vous avez déjà émis un billet.
    Pour Heidegger, comment un patronyme tel que P. Charoulet n’est-il pas nationalement reconnu ? Je veux dire pour avoir le besoin de nous informer de bisbilles pseudo (ouf !) philosophiques…!

  35. Le stade 3 est annoncé. Je vais me consacrer à mes proches. Bon courage à tous. Prenez soin de vous. Cordialement

  36. @ Lodi | 13 mars 2020 à 00:54
    Vous pouvez traduire ? J’ai un petit problème avec vous, d’une façon générale, je ne comprends rien à ce que vous dites… même quand vous faites court ! : )

  37. Le dur métier de vivre ? En particulier quand un virus destructeur frappe la planète.
    Là il ne s’agit plus de mal-être ou de considérations purement existentielles, mais d’un véritable danger physique.
    Excellent discours d’Emmanuel Macron qui a su trouver les mots qui conviennent pour sensibiliser, rassurer l’ensemble des Français en expliquant les mesures que le gouvernement va prendre face au fléau qui frappe le pays et ceci « quoi qu’il en coûte » .
    A charge maintenant à chacun de nous de respecter les prescriptions qui sont données et faire preuve de solidarité, concept qui n’apparaissait plus guère dans les comportements depuis quelque temps.

  38. Robert Marchenoir

    @ Serge HIREL | 13 mars 2020 à 01:12
    Vous êtes touchant, dans vos efforts pour concilier la véracité des faits que je décris (et que vous reconnaissez) avec votre souci d’apparaître comme un gentil garçon.
    J’espère que dans votre parcours vers la nauséabonderie, que vous avez visiblement entamé, vous finirez par vous débarrasser de la deuxième préoccupation. Non seulement elle ne sert à rien, mais elle est nocive.
    Vous verrez, ça prend un certain temps. On ne passe pas d’un seul coup du politiquement correct à la vérité pure et simple. La propagande est trop forte.
    Pour vous aider, je relève ce qui ne va pas dans vos propos.
    « On peut admettre, comme l’indique Hugues Lagrange, que la génétique (l’inné) joue un rôle dans le QI de tel ou tel individu. »
    Non. On ne peut pas l’admettre. C’est la vérité scientifique absolument certaine, établie depuis longtemps, au-delà de tout doute, avec un luxe de preuves et de détails.
    « Il n’est pas juste de considérer que tous les individus d’un même groupe – ethnique, religieux ou de circonstance – possèdent un même QI. »
    Soyons précis, et disons que ce n’est pas vrai. Dire que ce n’est pas juste entretient la confusion avec le sens socialiste de cet adjectif : ce n’est pas gentil, ce n’est pas généreux, ce n’est pas conforme à la morale.
    Même une fois la substitution effectuée, le problème de cette phrase est que personne ne prétend une chose pareille. Personne ne prétend que tous les individus d’un même groupe ont le même QI. Au contraire, les savants qui étudient l’intelligence passent leur temps à inventer des moyens de mesurer les différences entre individus d’un même groupe.
    Il s’agit donc d’un homme de paille : on met dans la bouche de l’interlocuteur un argument qui n’a jamais été le sien, pour affecter ensuite de le réfuter. Dans le but de discréditer ce qu’il a réellement dit, et qui est difficilement contestable.
    Il est d’autant plus déplacé, de votre part, d’insinuer que j’aurais dit que « tous les individus d’un même groupe – ethnique, religieux ou de circonstance – possèdent un même QI », que mon commentaire, l’article sur lequel il est basé et le livre sur lequel ce dernier est basé sont, au contraire, consacrés à analyser les conséquences de la grande disparité de quotient intellectuel au sein d’un même groupe racial (c’est amusant que vous n’osiez pas écrire le mot) : le nôtre. Celui des Blancs.
    « En clair, prétendre que ‘les Juifs’ sont ‘des sous-hommes’, comme l’affirmait Hitler, relève du racisme le plus abject. »
    Sans doute, encore qu’il nous faudrait entamer une discussion sur ce que veut dire le mot racisme. Cela serait très long, et je ne veux pas rentrer dans ce débat ici, afin de ne pas détourner la conversation.
    Notez simplement que si cela relève du racisme le plus abject, c’est surtout qu’il a entrepris, consécutivement, d’en tuer entre 5 et 6 millions. S’il s’était contenté de peindre des toiles médiocres au fond d’un village quelconque, sans jamais accéder au pouvoir, on se contenterait de le considérer comme un excentrique assez déplaisant.
    « Mais écrire que les ‘populations immigrées’ ont une ‘intelligence largement inférieure’ est de la même veine, même si vous édulcorez votre propos en ajoutant ‘en moyenne’. »
    Bon, là, vous vous crashez en beauté à cent milles à l’heure. Vous n’êtes pas complètement guéri, loin de là.
    Écrire que les populations immigrées ont une intelligence largement inférieure à la nôtre n’est pas « de la même veine » que ce qu’a fait Hitler. Je viens d’écrire des mots sur du papier électronique, Hitler a massacré des millions de gens. Cela n’a strictement rien à voir.
    Je n’édulcore pas mon propos en ajoutant en moyenne. Je ne suis pas votre grand-mère, je ne suis pas en train de vous préparer des gâteaux. Je ne me suis pas trompé entre le sel et le sucre. Mon propos est d’écrire la vérité, pas d’écrire des choses qui vont faire plaisir à tel ou tel, ou me faire passer pour un gentil garçon.
    Écrire que les populations immigrées ont une intelligence largement inférieure à la nôtre est la stricte vérité. Ça s’appelle un fait. Vous aurez beau froncer les sourcils et tracer des parallèles fallacieux avec Hitler, vous n’y pourrez rien changer.
    D’ailleurs, le but de Hitler était exactement inverse : il ne luttait pas contre l’immigration de masse ; il voulait, au contraire, procéder à une émigration de masse de la paysannerie allemande, pour l’installer sur les terres d’Europe centrale ; et dans ce but, il s’est livré à une émigration de masse de son armée, autrement appelée invasion, pour, entre autres, exterminer les Juifs là où ils se trouvaient. C’est-à-dire, essentiellement, pas en Allemagne.
    Quant à son attitude envers les Juifs, elle s’adressait à une race qui était (et est toujours) plus intelligente que la sienne. En moyenne. Je vous confirme qu’il y a des abrutis juifs comme il y a des génies allemands.
    Le fait d’ajouter le qualificatif « en moyenne » à l’expression « l’admission en masse de populations immigrées à l’intelligence largement inférieure » est une redondance. Dire que les immigrés ont une intelligence largement inférieure à la nôtre, c’est synonyme de largement inférieure en moyenne.
    Le mot est simplement là parce que le délabrement des esprits est tel, la propagande a tellement infecté les cerveaux et pris la place de la science, qu’il est parfois nécessaire de dire que l’eau mouille et qu’elle laisse une sensation d’humidité, que le soleil brille et qu’il répand la lumière, et ainsi de suite.
    « D’autant que chacun de nous peut se trouver être un immigré. Exemple : depuis le Brexit, il y a trois millions d’immigrés européens en Grande-Bretagne…  »
    Comment ça, d’autant que ? Vous partez donc du principe que tous les Européens blancs sont des génies ? Alors que vous venez de nous mettre en garde sur le fait que les membres d’un même groupe humain ont des QI différents ?
    « D’autant que les exemples ne manquent pas de familles immigrées, y compris parmi celles venus d’outre-Méditerranée, dont des membres excellent chez nous. »
    Comment ça, d’autant que ? Qu’essayez-vous de démontrer ? En quoi le fait que certains immigrés excellent chez nous change quoi que ce soit au fait que l’immigration dans son ensemble est d’un QI largement inférieur au nôtre ?
    « Mais ne me faites pas dire ce que je ne dis pas et ne pense pas. La France rencontre actuellement un vrai problème en matière d’immigration et il n’est pas suffisamment pris en compte. »
    Je ne vous fais rien dire… je me contente de vous écouter. Je constate que vous reconnaissez le problème, ce dont il faut vous féliciter.
    Et que vous éprouvez simultanément le besoin de vous en excuser, en m’hitlérisant. M’hitlériser est grotesque, et viendra un jour où vous comprendrez que vous n’avez pas besoin de vous excuser de dire la vérité.
    « Mais, même si ceux-là sont indésirables et si certains d’entre eux paraissent avoir un QI de moineau, il n’y a nulle raison, ni scientifique, ni culturelle, de considérer que ‘les immigrés’ sont tous des ‘inférieurs’. »
    Encore une fois, personne ne dit cela. Même « l’ultra-droite » ne dit pas cela. Et d’ailleurs, des inférieurs, cela ne veut rien dire. Inférieurs en quoi ? Phrase inutile, elle aussi.
    Mais le plus amusant, c’est que votre commentaire s’achève là. Autrement dit, vous avez complètement raté le sujet du mien. Vous vous êtes enfargé sur le sujet de l’immigration et de la race, parce que c’est ça qui brille et fait la différence entre les gens qui pensent « bien » et les gens qui pensent « mal ». Les gentils et les méchants.
    Mais c’était un thème tout à fait secondaire de mon commentaire, et complètement absent du long article qu’il évoquait (l’avez-vous lu ?), ainsi que du livre sur lequel est basé ce dernier.
    Le vrai sujet de mon intervention, c’est l’avenir des individus les moins intelligents de notre propre race, de notre propre nation, dans un siècle où l’on aura de moins en moins besoin d’eux.
    Et mon objurgation consécutive consiste à dire : il est urgent de se débarrasser des tabous du politiquement correct, de faire comme Hugues Lagrange, et de consentir à étudier la réalité.
    Parce que quelles que soient les opinions politiques des uns et des autres, des choix qui ne tiennent pas compte de la réalité ne peuvent conduire qu’à l’échec.

  39. anne-marie marson

    @ Marc GHINSBERG | 12 mars 2020 à 23:04
    Croire au Père Noël tout en sachant qu’il n’existe pas est bien plus évolué que de ne pas croire au Père Noël sachant qu’il n’existe pas.

  40. Catherine JACOB

    Après lectures de quelques commentaires, je pense utile de citer la Psychogénéalogie qui se définit ainsi « Guérir les blessures familiales et se retrouver soi ».
    « Se réapproprier son histoire personnelle et familiale, mieux s’inscrire dans une lignée et une légende, et mettre de l’ordre dans le chantier laissé par nos anciens : tel est l’objet de la psychogénéalogie clinique. Elle ouvre des possibles : maintenir les loyautés qui nous conviennent, faire émerger tout ce qui a pu être joyeux, honorable, agréable et paisible ; prendre du recul pour vivre sa vie à soi… Psychothérapeute, groupe-analyste et psychodramatiste de renommée internationale, professeur émérite à l’université de Nice, inventeur du mot psychogénéalogie, Anne Ancelin Schützenberger (1919~2018) a écrit ce livre (350 000 exemplaires vendus en 2015) comme une suite au célèbre Aïe, mes aïeux(1988) ! Elle y aborde l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur les loyautés familiales invisibles. Elle aide à se poser les bonnes questions pour vivre et non plus survivre, pointe les pièges à éviter, et ouvre le chemin qui permet d’aller butiner dans le jardin familial. » – Reprise de la présentation éditeur

  41. hameau dans les nuages

    @ Catherine JACOB | 13 mars 2020 à 08:57
    Tout à fait. Mais notre société veut par tous moyens saper les bases afin de faire de nous des orphelins de notre propre histoire. Les gens résistent par exemple en consultant tous les sites de généalogie pour reconstituer leur histoire. La vie est une course de relais où on se transmet le « passage de témoin » roulé comme un parchemin. Il n’est pas toujours brillant mais cela ne fait rien. Il peut même avoir l’effet inverse, booster celui qui le reçoit.
    Mes parents étaient des taiseux. J’avais besoin de savoir mais mon père ne voulait pas car dixit « ce sont 50 années de mer*e ». Je ne voulais pas juger mais savoir.
    Maintenant je sais. Il a beaucoup exagéré mais j’assume et signe pour le reste. Les recherches généalogiques de mon épouse ont fini le travail.
    La vie est un long apprentissage et arrive bientôt l’examen de passage.

  42. @ Robert Marchenoir (@ Serge HIREL)
    « Le vrai sujet de mon intervention, c’est l’avenir des individus les moins intelligents de notre propre race, de notre propre nation, dans un siècle où l’on aura de moins en moins besoin d’eux. »
    J’apprécie vivement cette appréciation.
    Passionnant, cet échange épistolaire entre vous deux.
    Je vous invite à relire « le Loup des mers » de Jack London. Tout y est dit.
    L’intelligence innée ou acquise. Le déterminisme social.
    Jack London croyait à une sélection naturelle, quasi animale, du plus fort aux dépens du plus faible.
    Comme je l’écrivais précédemment, le stade 3 a été annoncé, je vais me consacrer à mes proches. Bon courage à vous tous. Prenez soin de vous.
    Ravie de partir sur une note d’accord avec Martchi, comme le surnomme breizmabro.

  43. Wael Taji conclut son article ainsi :
    « Ignorer le fait que le contexte génétique et environnemental de la naissance d’un individu le dote inévitablement – pour le meilleur et pour le pire – d’une personnalité, d’un niveau de sociabilité et d’un degré d’intelligence est une forme de déni de réalité qui ne sert qu’une chose : notre besoin de nous déculpabiliser. Prétendre que les personnes accablées d’un faible QI sont paresseuses ou manquent de motivation est un moyen de nous absoudre de notre responsabilité à les aider. Accepter que l’intelligence existe, que l’intelligence compte, et que les moins intelligents sont nos égaux en valeur et en qualité morales, et doivent dès lors être aidés, constitue une première étape avant de répondre à un besoin de plus en plus urgent : prendre pleinement en compte les défavorisés cognitifs. »
    https://www.lepoint.fr/debats/qi-les-perils-de-l-ignorance-13-10-2018-2262712_2.php#xtmc=qi&xtnp=1&xtcr=2
    Ce qui est à peu près l’inverse de ce que Marchenoir prétend, ne retenant que ce qui arrange son délire.
    Vous devriez vous faire tester, camarade suprémaciste, le résultat confirmerait peut-être pourquoi vous enfreignez sans cesse la loi, et ayez à ce point besoin de vous déculpabiliser.
    Mais rassurez-vous, il est des intelligents qui ont du cœur, et sauront accompagner sans injonction morale votre retour à la réalité, il suffit juste que vous le décidiez, et ça, ça ne dépend que de vous, comme le sevrage ne dépend que de la décision du toxico à se libérer de son esclavage.

  44. Le livre du sociologue Hugues Lagrange « Les Maladies du bonheur » analyse les pathologies de la modernité en mettant en évidence notamment l’explosion des dépressions et la consommation de psychotropes.
    Rappelons que la France est une des championnes du monde en ce domaine, ce qui montre qu’il y a bien un problème français.
    Alors que depuis 1789 tous les emplumés en tricolore, les maîtres d’école, les médias et le monde de la « culture » nous rebattent les oreilles à grands coups de grosse caisse à propos de la chance que nous aurions de vivre sous un merveilleux régime promettant un avenir radieux plein de fraternité et de bonheur, cela veut tout de même dire qu’il y a un lézard quelque part et que la marchandise n’est pas conforme…

  45. Serge HIREL

    @ Robert Marchenoir / 13 mars 08:13
    Ma lecture de votre message n’a pas dépassé la moitié de sa troisième ligne. Personne n’a de temps à perdre pour lire de tels propos, encore moins pour y répondre. D’autant que, pour avoir lu votre prose depuis quelque temps, je connais votre art parfait de sortir les mots et les phrases de leur contexte. Un dialogue, même par écrit, suppose un minimum de correction.

  46. Serge HIREL

    Il n’a fallu qu’une heure pour qu’apparaisse un exemple patent du « retour de l’Etat qui ordonne » (cf mon message du 12 mars 19 : 06). Emmanuel Macron, chef de guerre contre le nano-envahisseur chinois, a annoncé la fermeture des crèches, des écoles… « jusqu’à nouvel ordre »… Il aurait pu tout aussi bien dire : « pour une durée indéterminée ». Ce qui revient au même, mais me paraît plus « rassembleur » et donc un peu moins anxiogène.
    Les rassemblements de supporters du PSG sont-ils eux aussi interdits « jusqu’à nouvel ordre » ?…

  47. @ Achille
    Pardon, mais je parlais de choses si simples que je ne pensais pas que quiconque puisse ne pas les comprendre.
    Ni philosophie, ni science, juste…
    …juste que j’incitais à la prudence avec les messages des boîtes mail et défendais les « boutiquiers ».
    « Il ne faudrait pas que nos juges qui sont des professionnels profitent des pouvoirs qui leur sont conférés pour régler leurs comptes comme de vulgaires boutiquiers.
    Rédigé par : Achille | 12 mars 2020 à 07:45 »
    Vous ne vous rappelez même pas de ce que vous écrivez ? Pour contester de mauvais comportements, vous vous en prenez aux commerçants traités de boutiquiers !
    Comme personne ici ne défend le petit commerce et en l’occurrence les « boutiquiers », je me suis dis que je pourrais le faire avec une ANECDOTE SIMPLE.
    En principe, tout le monde comprend une historiette…
    A moins que votre boîte mail n’ait jamais été piratée, non plus que celle de vos connaissances ?
    Et vous n’avez jamais eu peur qu’un proche ne tombe gravement malade ou devienne pauvre ou ait des problèmes administratifs ou doive boire une potion composée de ces trois plantes amères ? Heureux Achille !
    Le problème est que vous ne vous rappelez pas ce que vous écrivez ou ne comprenez pas qu’on défende des gens pas pires que les autres…
    En l’occurrence les commerçants qui m’ont évité une arnaque à l’usurpation d’identité d’un ami soi-disant en détresse.
    Sans parler des gens pouvant subir une arnaque par bêtise, affolement, espoir ou allez savoir quelle tare, encore :
    https://www.lenetexpert.fr/info-pratique-attitude-adopter-en-cas-reception-dun-e-mail-etrange-voire-douteux/
    J’ai manqué de réflexion, je l’avoue. Des commerçants m’ont évité une perte d’argent autant que rassuré.
    J’ai de plus téléphoné à qui de droit, et sa ligne n’était pas coupée, évidemment, contrairement à ce qui était prétendu.
    J’ai donc paniqué, ce qui est vraiment lamentable, surtout pour quelqu’un comme moi.
    Mais je le dis dans l’intérêt des imprudents, tout le monde peut l’être… Et défendre le petit commerce.
    Pour en revenir à vous, vous avez un problème de mémoire ou d’empathie ou les deux, mais ce n’est pas grave, et peut se soigner, par exemple avec la lecture ou la relecture de romans.
    Avec de la politique et quelque ironie comme vous n’en manquez pas ? Rien ne me vient, mais vous pouvez demander au libraire ou aux gens du blog ou les deux, vous savez.
    Vous avez aussi un manque de concentration prouvé par le fait que vous ne lisez pas l’entièreté d’un commentaire long – alors qu’il suffit de passer à autre chose et d’y revenir.
    Que de problèmes !
    Mais, heureux Achille, grâce à vos questions et vos réponses, je vois ce qui vous manque et comment vous pouvez l’obtenir.
    Fractionnez vos tâches, continuez à être curieux et développez ce point fort chez vous.
    J’oubliais : essayez de vous rappeler de ce que vous faites et de son retentissement sur les autres.
    Etant donné que vous êtes heureux et curieux, cela ne saurait constituer une grosse charge mentale et vous apportera beaucoup.
    Vous comprendrez des réalités plus complexes et pourrez les relier entre elles. Vous les saisirez intellectuellement et de manière affective, en trois dimensions en quelque sorte.
    Ce sera un nouveau monde.
    https://www.youtube.com/watch?v=OV0KkYUa6iA

  48. Catherine JACOB

    @ hameau dans les nuages | 13 mars 2020 à 10:06
    « faire de nous des orphelins de notre propre histoire »
    Je trouve votre expression très juste et pertinente. Pour moi c’était exactement le projet de Hollande, qui tendait vers un moment zéro à se réapproprier sans cesse.
    Pour le XVIIIe c’était « Après moi le déluge » selon l’expression attribuée à Louis XV. Ce fut un déluge de sang. Pour le hollandisme et les socialismes de tout poil c’est « avant moi » ou « avant nous », rien !

  49. Le 12 janvier 2020, Philippe Bilger nous faisait un rappel de la « Charte du blog », avec, comme à son habitude, patience et urbanité. Il concluait : « Les commentaires et les échanges interminables, sur des sujets totalement déconnectés du billet, ne sont désormais plus souhaités. »
    Trois mois après, ce 12 mars 2020, comment ces demandes raisonnables et courtoises sont-elles observées ?
    Pour les « échanges interminables », monsieur Marchenoir champion incontesté de la catégorie, nous délivre deux interventions de plus de 18 000 caractères. Sachant qu’une page A4 contient en moyenne de 2 000 à 2 500 caractères, on arrive à 8 pages A4 de logorrhées… Soyons toutefois positif en observant qu’il n’y parle ni de Soviétiques, ni de Russes, et même pas, horresco referens, de Poutine.
    Pour les « sujets totalement déconnectés du billet », monsieur Charoulet est lui aussi champion incontesté dans cette catégorie, cette fois-ci sur Heidegger. Comme son blog reste lamentablement désert, il profite de celui de P. Bilger autrement achalandé. C’est la peu glorieuse technique dite du coucou.
    Courtoisie et politesse vis-à-vis des demandes très mesurées de notre hôte ne semble pas faire partie de leurs préoccupations premières. Puis-je m’étonner de ce que ce soient des personnes n’utilisant PAS de pseudonymes qui se montrent si désinvoltes envers la Charte ?
    Et F68.10 et Lodi n’ont rien changé non plus à leurs habitudes.

  50. @ Xavier NEBOUT
    « Dieu est par l’Esprit (au sens d’intention sur le monde sans aller à la mondanéité heideggerienne) qui est coéternel à la création pour l’avoir précédé hors du temps, et existe par les êtres qu’il a inspirés. »
    Ben mon colon ! Si vous pensez que vous allez convaincre qui que ce soit avec un pareil galimatias, z’êtes pas rendu (comme on disait chez moi) !

  51. Xavier NEBOUT

    @ Robert Marchenoir
    Laisser entendre que les noirs sont une race inférieure, on peut se le permettre si on dit aussi que les juifs sont la race supérieure.
    Ça élève le niveau du blog de P. Bilger. Enfin, c’est lui qui voit…

  52. @ Lodi | 13 mars 2020 à 13:59
    « Vous ne vous rappelez même pas de ce que vous écrivez ? Pour contester de mauvais comportements, vous vous en prenez aux commerçants traités de boutiquiers. »
    Si j’ai utilisé le mot « boutiquier » c’est tout simplement parce que ce mot est tombé en désuétude et ne s’utilise pratiquement plus, tout comme les termes « fumiste » (maintenant on dit chauffagiste, vu la réputation de ce vieux métier) ou « chiffonnier » (métier disparu depuis qu’il existe des collectes de vêtements) qui ne sont plus utilisés, si ce n’est dans un sens péjoratif.
    Si ça peut vous rassurer j’ai le plus grand respect pour les commerçants. J’ai d’ailleurs de très bons rapports avec ma bouchère qui sait préparer d’excellente têtes de veau, tout comme avec ma boulangère qui tous les matins me sert une baguette encore frémissante.
    L’idée ne m’est jamais venue de les traiter de boutiquières ce que pourtant elles sont.
    Les appellations changent avec le temps. Un balayeur est désormais un technicien de surface, une secrétaire est une assistante de direction, un éboueur est un agent de propreté urbaine.
    Mais j’aime votre côté bon samaritain qui vient toujours défendre les travailleurs de condition modeste et qui pourtant sont si importants dans notre vie de tous les jours. Concernant les derniers cités, on s’en rend compte lorsqu’ils se mettent en grève.

  53. @ GDAT13
    « Et F68.10 et Lodi n’ont rien changé non plus à leurs habitudes. »
    Je fais quelques efforts tout de même. Mais j’ai quelques règles que j’essaie d’observer dans cet ordre: 1. Répondre aux attaques personnelles. 2. Répondre aux propos constructifs ou critiques honnêtes. 3. Ne pas trop discriminer à qui je réponds et sur quoi je réponds.
    Alors effectivement, je réponds plus aux commentaires que strictement au sujet de l’article. Mais quand vous voyez le comportement d’Elusen, je me demande vraiment comment je peux laisser passer de telles inepties tellement il me court-circuite le cortex préfrontal avec son style d' »argumentation ». Je ne vois vraiment pas comment je peux laisser passer cela. Là, je l’avoue, je craque.

  54. Michelle D-LEROY

    @ Robert
    « En réalité, il s’agit de choix purement idéologiques, le progressisme de monsieur Macron et de ses pairs, leur volonté de faire disparaître l’ancien monde, celui des nations, des peuples historiques d’une part ; de choix économiques répondant aux contraintes de la mondialisation et aux demandes du MEDEF, pour maintenir une politique de bas salaires, d’autre part. »
    Quand vous dites choix idéologiques, je suis effectivement d’accord avec vous, bien que j’aie la naïveté de croire que la gauche est beaucoup plus idéologique que la droite, même si cette dernière a fait la même chose pendant des années. Mais plus par peur d’être considérée comme raciste ou par peur des critiques de la gauche que par idéologie.
    Du coup tous les gouvernements ont laissé faire. Et vous avez raison de rajouter :
    « Quand on ajoute à cela les maires qui fricotent avec les islamistes pour obtenir leurs voix ou assurer la tranquillité publique, on sent bien que l’explosion est proche »
    C’est tout simplement incroyable de duplicité et d’hypocrisie. Il y a donc idéologie et ambitions personnelles, même les plus détestables.
    Forcément il va y avoir un clash… et s’il venait de cette bizarre épidémie ? Côté économique, cela va être une catastrophe et le manque d’argent risque bien de redistribuer les cartes dont au moins celle d’une France ouverte à tous les vents et celle de la charité.

  55. @ GDAT13 | 13 mars 2020 à 15:27
    Les hors-sujet sont inévitables : votre intervention en est un. Toujours, celui qui s’y adonne pense avoir une bonne raison de lancer sa propre partition.
    Vous en faites un en sermonnant, ce qui est franchement déplacé. Vous n’avez jamais réfléchi au pouvoir ? Quand celui qui n’est pas l’autorité se mêle de l’appuyer, il souligne qu’elle n’en manque que dans des cas, mon Dieu, assez rares.
    Patrice Charoulet, outre sa chasse aux pseudonymes, quand il est arrivé ici, faisait, accessoirement, la chasse aux hors-sujet. A part ça, il voulait aussi noter les gens : une catastrophe. Qu’il joue les élèves dissipés et non les pions est un PROGRÈS de sa part.
    Il usurpe moins d’autorité et ses textes sont devenus plus créatifs.
    Robert Marchenoir, F68.10, quelques autres et moi, avons un petit problème. Une pensée, et complexe qui plus est. Les arbres tiennent plus de place que les herbes, sauf dans le cas des bambous, évidemment.
    A moins, tout est possible sauf aller contre le principe de causalité, de faire dans le bronzai.
    Je n’étais pas pour par HUMILITÉ : s’y adonner revient, ni plus ni moins, à FAIRE OEUVRE.
    Passons… Je fais court pour me conformer à ce que veut monsieur Bilger, mais aussi parce que, comme tout le monde vous le dira, on perfectionne mieux ce qui n’est pas trop vaste.
    Avantage : on jette le moins bon, on est plus percutant. Inconvénient : on se sépare aussi du hors-sujet qui est souvent plus créatif que le reste. Alors j’ai décidé de remployer certaines idées et expressions AILLEURS.
    Mais l’avouer fait terriblement sérieux, dire que je ne venais, en somme, que pour jouer, le texte de monsieur Bilger est l’oeuvre, le reste n’est que son contexte, rien de…
    …de grave. Enfin, je le croyais. Mais on rivalise pour la politique, mais on débusque ce que serait chacun, mais on s’érige critique les uns des autres, chacun croit pondre un chef-d’oeuvre, ou pire, guette les fautes de l’autre pour se rehausser d’autant.
    J’étais en quête de jeu et de joie, d’idées et de formules, en somme : d’inspiration. Il y a un auteur, et des gens qui commentent, questionnent, et dialoguent, un texte qui nourrit les autres et dérive en eux comme un fleuve se perd en mille cours d’eau sans cesser de faire de la vie qui circule un don de son cours.
    Je doute qu’on puisse substituer à la vie du fleuve les grandes eaux de Versailles.
    Enfin, j’invoque le plus merveilleux des dieux, Apollon pour qu’il nous inspire tous :
    https://jpbalvay.piwigo.com/picture?/5025/category/versailles
    ————————————————————-
    @ Achille
    Vous avez raison : les mots changent de sens.
    Je vous demande pardon. C’est parce qu’on critique trop certaines personnes, et que ça tombait mal, en l’occurrence, des commerçants se sont, récemment, très bien comportés à mon égard.

  56. @ Xavier NEBOUT
    « Dieu est par l’Esprit (au sens d’intention sur le monde sans aller à la mondanéité heideggerienne) qui est coéternel à la création pour l’avoir précédé hors du temps, et existe par les êtres qu’il a inspirés. »
    Euuuh, OK, je vois…
    https://www.youtube.com/watch?v=UQzWcHdA6NY
    ——————————————————–
    @ F68.10
    « Mais que vous vous basiez sur votre expérience au sujet de ce que vous avez vu, j’ai deux problèmes »
    Vu les bêtises que vous racontez dans votre commentaire qui mélange tout et n’importe quoi vous n’en avez pas que deux à mon avis.

  57. Robert Marchenoir

    @ Serge HIREL | 13 mars 2020 à 11:20
    « Ma lecture de votre message n’a pas dépassé la moitié de sa troisième ligne. »
    Et vous vous en vantez.
    « Personne n’a de temps à perdre pour lire de tels propos, encore moins pour y répondre. »
    En revanche, vous semblez avoir beaucoup de temps pour nous déverser, ici, des kilomètres d’eau tiède relevant des clichetons les plus éculés.
    « D’autant que, pour avoir lu votre prose depuis quelque temps, je connais votre art parfait de sortir les mots et les phrases de leur contexte. »
    Absolument pas. Je les remets, au contraire, dans leur contexte. En ce qui concerne votre dernière intervention, je l’ai traitée à peu près dans sa totalité. Je vous mets au défi de nous dire quel serait le « contexte » que j’aurais omis.
    N’utilisez pas des mots dont vous ne comprenez pas le sens. N’utilisez pas des expressions toutes faites qui servent, aux inopérants dans votre genre, d’argument lorsqu’ils n’ont rien à dire.
    « Un dialogue, même par écrit, suppose un minimum de correction. »
    Mais je suis parfaitement correct. Votre vanité ridicule vous fait vous offusquer de ma bonté. Je corrige donc mon appréciation : vous êtes un bisounours grotesque et prétentieux qui déplace beaucoup d’air pour pas grand’chose.
    ______
    @ Isabelle | 13 mars 2020 à 10:08
    @ Robert Marchenoir (@ Serge HIREL)
    « J’apprécie vivement cette appréciation. Passionnant, cet échange épistolaire entre vous deux. »
    Comme quoi… Monsieur Hirel a raté quelque chose.
    « Ravie de partir sur une note d’accord avec Martchi, comme le surnomme breizmabro. »
    J’en suis ravi également.
    Ne vous inquiétez pas pour l’épidémie. Tout ira bien.
    _______
    @ Aliocha | 13 mars 2020 à 10:16
    Vous êtes tellement stupide et tellement malveillant, que vous me citez l’article que je vous ai cité, et que vous prétendez que « ce serait l’inverse de ce que je prétends ».
    Si j’ai cité cet article, c’est bien que je l’approuve, espèce d’abruti profond ! Vous le sauriez, si vous vous étiez donné la peine de me lire.
    Mais vous êtes tellement confit dans votre rôle de petit flic moral, que vous ne faites même pas l’effort d’entrer dans la pensée d’autrui. Vous vous donnez le ridicule de dire aux gens qu’ils ne pensent pas ce qu’ils pensent, qu’ils ne disent pas ce qu’ils disent.
    Vous me conseillez de me faire « tester ». Sur quoi ? Sur mon QI ? Donc le QI existe ? On peut le mesurer ? On peut classer les gens selon leur QI ? C’est quand ça vous arrange, hein…
    Vous m’accusez d’être « suprématiste ». Ah bon ! Des preuves ? Des indices ? Une amorce de raisonnement ? Une explication, même, de ce que vous entendez par là ?
    Pas du tout. Jamais rien. Des insultes, des adjectifs se voulant infamants. C’est tout ce que vous savez faire.
    A nouveau, cette accusation ventilée pour la centième fois, selon laquelle « j’enfreindrais sans cesse la loi », sans jamais la moindre précision sur la loi en question. Sans jamais aucune imputation précise.
    Autrement dit, de la calomnie pure et simple, distillée à longueur de pages et d’années.
    Comme, au demeurant, vous ignorez tout de moi, la seule « infraction à la loi » que vous pourriez m’imputer, au sens juridique du terme, concernerait mes écrits.
    Autrement dit, des délits d’opinion. Il semble vous échapper que ce blog est celui de la liberté d’expression. Si vous faites partie de ceux qui aimeraient limiter cette dernière à leurs seules opinions à eux par le biais de la loi, que faites-vous donc ici ? Pourquoi vous incrustez-vous sur un blog à ce point contraire à vos convictions ? Et qui espérez-vous convaincre ?
    Il semble aussi vous échapper que ce blog est modéré. Êtes-vous en train de nous dire que vos compétences juridiques surpassent celles d’un ancien avocat général ayant quelque notoriété, pour dire le moins ? Seriez-vous à ce point infatué de votre personne ? Rêviez-vous de faire procureur quand vous étiez petit ?
    Mais votre malhonnêteté ne s’arrête pas là. Dans votre campagne de harcèlement à mon égard, vous entretenez sans cesse la confusion entre la loi juridique et la loi religieuse. Sans jamais nous dire, d’ailleurs, de quelle religion vous vous réclamez.
    Vous n’en avez aucune. Vous vous bricolez votre petite religion de poche, à partir de rien, et puis vous venez à la jeter à la figure des autres.
    La vraie religion, Monsieur le faux prophète, ne consiste pas à battre sa coulpe sur la poitrine des autres.
    Non seulement c’est une faute sur le plan religieux, c’est une faute sur le plan moral. Il est parfaitement impoli de faire des reproches à autrui en référence à une religion dont il ne se réclame pas. Il est parfaitement grossier de vous ingérer dans la vie intime des gens en leur reprochant de ne pas suivre les préceptes de votre religion — que vous laissez d’ailleurs commodément dans le flou, si tant est que vous en ayez une.
    Vos pratiques s’apparentent à celles des islamistes les plus enragés. Mais eux, au moins, ils ont le courage de se réclamer d’une religion.
    Je vous signale qu’on a le droit d’être athée dans ce pays, et que les curés, les vrais comme les faux, on les envoie se faire voir, lorsqu’ils se comportent comme des membres du KGB.
    Comme si ce répugnant brouet de fausse religion, de fausse morale et de faux juridisme n’était pas suffisant, vous y ajoutez une giclée de fausse psychanalyse : les résultats de mes « tests » (?) devraient prouver que « j’ai besoin de me déculpabiliser ».
    Vous êtes décidément le papier buvard des pires modes de notre société.
    Et avec ça, vous vous payez le luxe d’être un macroniste énamouré. A lire ce que vous dites d’Emmanuel Macron, c’est Jésus-Christ en personne. Pourquoi Macron ? On n’en saura rien, là non plus. Pas d’argument, que des halètements illuminés. Votre politique est aussi frelatée que tout le reste.
    Je préfère mille fois un communiste déclaré, voire un néo-nazi franc et massif, à un persécuteur hypocrite dans votre genre. Au moins, eux défendent quelque chose.
    Vous, vous ne défendez que votre passion pour la haine, le mépris, l’accusation, le dénigrement, la calomnie, au profit de la supériorité morale qui serait la vôtre, et dont nous attendons toujours des indices probants.
    Le tout abrité derrière un commode anonymat, naturellement. Exactement comme les Allemands de l’Est qui dénonçaient leurs voisins. Remarquez, la dénonciation anonyme se porte très bien en France, aussi. Mais c’est toujours au nom de la morale, pas vrai ?
    ______
    @ GDAT13 | 13 mars 2020 à 15:27
    « Pour les ‘échanges interminables’, monsieur Marchenoir champion incontesté de la catégorie, nous délivre deux interventions de plus de 18 000 caractères. »
    Ah. Encore un petit flic. Celui-ci compte les signes. Quand on n’a rien à dire, on peut effectivement reprocher aux autres d’en dire trop.
    Je cherche désespérément à quel moment Monsieur GDAT13 nous aurait gratifiés d’un commentaire vaguement intéressant. En revanche, quand il s’agit de tenter d’interdire aux autres de formuler des opinions non politiquement correctes…
    « Soyons toutefois positif en observant qu’il n’y parle ni de Soviétiques, ni de Russes, et même pas, horresco referens, de Poutine. »
    Voilà. Donc l’essentiel, c’est de ne rien à avoir à dire, et de le dire rapidement. Tout en ne disant du mal ni de l’URSS, ni des Russes, ni de Poutine. Parce que ça, ça chagrine les gardiens des élégances de droite. Ou de gauche, d’ailleurs.
    Vous remarquerez qu’il est impossible de satisfaire les poutino-lécheurs : si vous dites du mal de Poutine, ils ne sont pas contents (ils ne vous disent jamais pourquoi). Et si vous ne dites pas du mal de Poutine, ils vous rappellent vos crimes passés. Damned if you do, damned if you don’t.
    Si GDAT13 pouvait m’expliquer en quoi mon commentaire serait totalement déconnecté du billet… Il est vrai que pour cela, il faudrait le lire, et ne pas se contenter de le passer au compteur de signes.
    Quant à la longueur, qui est une notion subjective, il semble échapper à notre poutiniste de service que la modération a toute latitude pour demander à tel ou tel commentateur de bien vouloir réduire tel ou tel texte avant publication.
    ______
    @ Xavier NEBOUT | 13 mars 2020 à 15:59
    @ Robert Marchenoir
    « Laisser entendre que les noirs sont une race inférieure, on peut se le permettre si on dit aussi que les juifs sont la race supérieure. »
    Certains ne supportent pas qu’on dise du mal de Poutine. D’autres qu’on dise du bien des Juifs. Dans un cas comme dans l’autre, aucune explication n’est donnée.
    Et les propos sont déformés, bien entendu. Je n’ai pas laissé entendre que les Noirs étaient une race inférieure. J’ai rappelé, parce que c’est vrai, que les Noirs africains ont un QI moyen de 71, largement inférieur à celui des Blancs (100).
    De même, j’ai dit, parce que c’est vrai, que les Juifs ashkénazes ont un QI moyen de 110.
    Ça vous défrise peut-être, mais ce sont des faits. Voir Richard Lynn : Race Differences in Intelligence, An Evolutionary Analysis, Washington Summit Publishers, 2015 (deuxième édition, révisée) ; The Chosen People: A Study of Jewish Intelligence and Achievement, Washington Summit Publishers, 2011.

  58. @ Wil
    « Vu les bêtises que vous racontez dans votre commentaire qui mélange tout et n’importe quoi vous n’en avez pas que deux à mon avis. »
    Eh bien, je vous rassure, avec votre commentaire, j’en ai essentiellement deux. Je me permets de vous les rappeler:
    « Mais que vous vous basiez sur votre expérience au sujet de ce que vous avez vu, j’ai deux problèmes: 1. Vous n’êtes pas en mesure de tenir un propos épidémiologique sur la base de ce que vous avez observé, aussi dérangeant que cela ait pu l’être pour vous. 2. Compte tenu de la façon dont sont traités les fumeurs de pétards en France, il est possible que vous ayez vu des choses que vous n’ayez pas vraiment eu l’occasion de comprendre. »
    Et je vais les traduire en français plus simple:
    1. Ce n’est pas parce que vous avez vu des cas individuels que vous êtes en mesure de juger sur la seule base de votre expérience l’étendue réelle du problème. Vous êtes tout autant potentiellement enclin à exagérer les dégâts que vous reprochez à Tomas d’être potentiellement enclin à les minimiser.
    2. Si vous avez vu des dégâts individuels sur des personnes, ils prennent probablement certaines formes, souvent répertoriées dans la littérature sous différents vocables. Quand vous regardez les témoignages de certaines personnes qui sont passées par là, vous obtenez des sons de cloche qui ne sont pas les exactement les mêmes que ceux des gens qui y assistent et que ce qui est répertorié sous les vocables en question. Il y a donc probablement des choses que vous ne percevez pas dans ces situations.
    Vous avez le droit de répondre à ces deux points. Ou le droit de vitupérer. C’est votre choix.
    Le reste de mon commentaire avait différentes touches, humoristiques par exemple avec Soap MacTauvish (qui vaut son pesant de cacahouètes…). Mais peu importe: les deux points importants en réponse à votre commentaire sont ceux ci-dessus, et nuls autres. Remettre le focus sur ces deux points est la meilleure méthode pour ne pas « mélanger tout et n’importe quoi », comme vous dites.

  59. Notre extrémiste en chambre, malgré ses deux balles dans le genou, continue ses délires, il ne se rend pas compte que ses justifications illégales du racialisme, alors qu’il avoue n’avoir aucune solution mais que des objectifs de discrimination, démontre à nouveau qu’il est un faussaire, un imposteur, pensant qu’on le prend pour Hitler, alors qu’il n’est qu’un citoyen comme tout le monde, permettant de comprendre que quand la rage se saisit d’une population, elle court dans sa totalité à sa destruction.
    Il nous cite un article qui démonte ses positions, et est incapable de s’appliquer à lui-même ses conclusions, n’ayant alors d’autre solution que de s’acharner sur ceux qui soulignent sa contradiction, révélant à l’habitude ce qui n’est que le contour de ses obsessions.
    Vu, Marchenoir, comme à cache-cache, il suffirait que vous renonciez à éparpiller façon puzzle ceux qui osent vous mettre face à vous-même pour comprendre que les tests de QI, s’ils ne sont pas accompagnés de la responsabilité de ceux qui les effectuent selon leur propre code culturel, ne sont qu’une affirmation supplémentaire d’un désir dominant qui, depuis la fondation du monde, s’exonère de ce qui serait une solution non pas morale mais pragmatique, tenir compte des défavorisés, cognitifs ou autres, que là est la vraie intelligence, celle qui comprend qu’elle n’est que haine si elle n’est pas conduite par les instincts du cœur, méprisant les malheureux à coups de tests qui ne savent démontrer que son incapacité à appréhender cette réalité, que la vraie force se mesure à sa capacité à bien s’occuper des malheureux.

  60. Xavier NEBOUT

    @ Robert Marchenoir
    Si on mesure l’intelligence en se fondant sur une bévue occidentale, les Occidentaux vont être les plus intelligents.
    Or, la notion de QI est fondée sur une mauvaise définition de l’intelligence puisque le propre de celle-ci est de permettre de comprendre sans passer par la raison, alors que la définition « moderne » est le contraire.
    Du latin inter et ligare, l’intellection est l’aptitude à relier conscience et réalité.
    L’intellect repose sur les axiomes qui lui permettent d’interpréter ou plus précisément d’intelliger la réalité sans recourir à son analyse. La capacité d’interprétation sera nommée intelligence avec l’intellection pour effet, mais la maîtrise à la fois consciente et nécessairement non analytique de l’intelligence sera dite « surconscience ».
    L’intelligence repose sur des axiomes – des certitudes inconscientes, car prendre conscience d’un axiome reviendrait à soumettre celui-ci à la raison et donc à contraindre l’intellect à repartir d’un autre.
    « Sans recourir à l’analyse », c’est-à-dire sans la raison. Et c’est là que les tenants du QI ont tout faux.

  61. @ Xavier NEBOUT 12 mars à 21 h 34
     »Je confirme que ce commentaire n’est pas à portée des athées. En revanche il est à la portée de ceux qui croient encore au Père Noël. »
    Les cathos, les juifs, les athées… manque que les musulmans !
    Petit papa Mohamed apporte-moi un Monopoly version banlieue pour le Mouloud !

  62. @ Robert Marchenoir | 14 mars 2020 à 01:05
    « En revanche, quand il s’agit de tenter d’interdire aux autres de formuler des opinions non politiquement correctes… »
    Ne jouez pas les martyrs, à aucun moment la Charte du blog n’a voulu interdire quoi que ce soit. Elle demande simplement, avec une retenue que je trouve remarquablement courtoise, de faire plus court : « Les commentaires et les échanges interminables, sur des sujets totalement déconnectés du billet, ne sont désormais plus souhaités. » Ni plus, ni moins.
    « Quant à la longueur, qui est une notion subjective… »
    Il y a peut-être une légère contradiction entre « la notion subjective » et l’aimable évocation du petit flic qui compte les signes (ce qui est totalement objectif) : sur ce billet vos trois interventions remarquables et très connectées au sujet « Le dur métier de vivre » équivalent à douze pages A4, alors que le billet lui-même de P. Bilger fait… une page. J’espère que ce comptage n’est pas encore trop subjectif pour vous.
    « la modération a toute latitude pour demander à tel ou tel commentateur de bien vouloir réduire tel ou tel texte avant publication. »
    Je crois que c’est bien parce que la modération ne veut pas user de son pouvoir d’interdire les interventions trop longues OU déconnectées du sujet, qu’un rappel de la charte du blog a été fait le 12 janvier. Et c’est une attitude puérile que de continuer à se conduire d’une façon non souhaitée par l’auteur de ce blog sous prétexte que la modération désire rester… très modérée.
    « Quand on n’a rien à dire, on peut effectivement reprocher aux autres d’en dire trop. »
    Je crois bien que c’est P. Bilger qui parle d’échanges interminables, c’est la réponse que vous lui faites ?
    Le poutino-lécheur de service vous salue bien.

  63. @ F68.10
    « Vous avez le droit de répondre à ces deux points. Ou le droit de vitupérer. C’est votre choix. »
    C’est sans doute la seule chose intelligente que vous ayez dite en deux commentaires.
    Je ne vais même pas répondre sur vos deux points particuliers qui sont sans intérêt parce que comme tous les camés ou juste les fumeurs occasionnels que j’ai connus vous me gonflez à vouloir absolument faire passer la fumette pour une « bonne drogue ». Comme s’il y avait une « bonne drogue » !…
    Si vous pensez que la beuh ou le shit c’est bien eh bien allez-y, défoncez-vous ! Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?
    Tant mieux si vous considérez que n’êtes pas accroc et que ça ne ruine pas votre vie ! Tant mieux !
    Vous c’est la fumette moi c’est l’alcool, chacun sa dope.
    Bonne chance à vous.
    C’est toujours le même cirque avec les fumeurs ! Toujours !…

  64. @ Wil
    « C’est sans doute la seule chose intelligente que vous ayez dite en deux commentaires. »
    On va commencer par constater que c’est un début de compliment.
    « Je ne vais même pas répondre sur vos deux points particuliers qui sont sans intérêt parce que comme tous les camés ou juste les fumeurs occasionnels que j’ai connus vous me gonflez à vouloir absolument faire passer la fumette pour une « bonne drogue ». Comme s’il y avait une « bonne drogue » !… »
    Humm… Non. Ce sont deux points méthodologiques assez importants si on ne veut pas faire n’importe quoi si on souhaite s’occuper des camés. Il y a des bonnes manières et des mauvaises manières de s’occuper des camés, et s’interdire d’y réfléchir correctement, c’est se garantir de ne pas résoudre quoi que ce soit.
    « Si vous pensez que la beuh ou le shit c’est bien eh bien allez-y, défoncez-vous ! Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? »
    J’ai écrit cela ?
    « Tant mieux si vous considérez que n’êtes pas accroc et que ça ne ruine pas votre vie ! Tant mieux ! »
    Ah ben non je ne suis pas accroc ! Pour que je sois accroc, il faudrait déjà que j’en consomme… Le café par contre, oui, je suis accroc.
    « Vous c’est la fumette moi c’est l’alcool, chacun sa dope. »
    Moui… alors là non. D’une part, peu importe que je sois fumeur ou pas. Déjà, il y a cette rationalisation comme quoi l’alcool serait traditionnel donc OK, alors que le chanvre, pour une raison « mystérieuse » ne le serait pas. Première illusion morale qu’il convient de dissiper.
    Ensuite, que le chanvre soit interdit ou pas, ce n’est pas pour autant que les méthodes qui sont pratiquées à l’heure actuelle au sujet de ce problème sont bonnes. Et au-delà d’être bonnes, elles s’accompagnent d’idées qui sous couvert de bon sens, peuvent s’avérer dangereuses. Et de manière encore plus cruciale, quand on disserte « scientifiquement » sur le chanvre dans le milieu médical, il y a beaucoup de non-dits, et un non-pensé en particulier:
    La médecine étant considérée comme une science (exacte ou pas, peu importe), elle s’exporte dans nombre d’autres pays. En effet, si on sait faire des choses intelligentes chez nous médicalement, il ne serait pas idiot que dans les coins les plus pourris de la planète on puisse leur expliquer deux ou trois choses: pour les opérations chirurgicales des yeux, par exemple, il est assez clair que ce type d' »impérialisme culturel » n’est pas complètement crétin.
    Mais en ce qui concerne les addictions, les présupposés implicites qui imbibent les classifications nosographiques et les modes de pensée associés au savoir « occidental » (je mets entre parenthèses car il n’est pas si unifié que cela) voyagent aussi dans les bagages du même « impérialisme culturel ». Et dans le domaine des addictions et des domaines connexes, cela peut être particulièrement dommageable.
    Les fadaises comme quoi l’acte de fumer la clope serait une reproduction freudo-sexuelle de la têtée, franchement, faut faire gaffe avec ce genre de délires quand on tente de l’exporter à travers le monde… Sur l’alcool et le chanvre, le même type de considérations et des considérations plus subtiles peuvent faire des ravages.
    C’est aussi et surtout pour cela qu’il importe d’arrêter de délirer dans tous les sens sur ces sujets. Non le chanvre ne guérit pas du cancer. Mais non aussi, l’alcool n’est pas « mieux » que le chanvre.
    Et je ne vous empêche pas de picoler en disant cela. À moins que vous n’ayez des raisons de me contredire sur l’impact de mes mots ?
    « Bonne chance à vous. »
    Perso, je suis pas mal foutu, mais pour d’autres raisons…
    « C’est toujours le même cirque avec les fumeurs ! Toujours !… »
    Ouais, ben mauvaise pioche. Moi c’est le café surtout… Mais si l’idée me prend d’aller fumer du crack place Stalingrad avec des sorciers maliens, je vous fais signe ! Promis !

  65. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 14 mars 2020 à 09:49
    « Notre extrémiste en chambre, malgré ses deux balles dans le genou, continue ses délires […]. »
    De mieux en mieux ! Des fantasmes de mutilation et des menaces de tirs à l’arme à feu, maintenant… Heureusement que vous êtes un professeur d’amour et de christianisme… Et de légalité. Et d’altruisme. Et de générosité.
    Faut-il que les gauchistes de ce blog sentent l’échafaudage de leur misérable doctrine s’effondrer sous mes commentaires, pour qu’ils en viennent, les uns, à souhaiter me faire mourir de faim, les autres, à souhaiter me tirer dessus…
    S’il fallait encore une preuve que l’idéologie de gauche dissimule la haine et la volonté de meurtre derrière un vernis de gentillesse, je crois que nous l’avons.

  66. Vous avez raté ceci, Marchenoir :
    @ Aliocha (@ Robert Marchenoir)
    « La solution vous est pourtant proposée, Marchenoir, relisez le préambule suisse. »
    Il dit qu’il voit pas le rapport. (https://www.youtube.com/watch?v=ni6w-YNJYIM&t=58s)
    La logique chez les Karamazov, en somme… Mais, bon, paraît-il que Serge est fils unique…
    Rédigé par : F68.10 | 13 mars 2020 à 00:46
    Peut-être que F68.10 est gauchiste, après tout, tout est possible en la logique marchenoirienne quand on ose contredire notre enfant-roi.

  67. @ Aliocha
    « Peut-être que F68.10 est gauchiste, après tout, tout est possible en la logique marchenoirienne quand on ose contredire notre enfant-roi. »
    Ben quand je vois pas mal de gauchistes en France, j’ai envie de pleurer devant leur stupidité. En Suisse, ils sont tout autant « idéalistes », mais ils arrivent à discuter et échanger avec les autres personnes, et une portion significative de mes d’amis y sont « de gauche »; même si je n’ai jamais réussi à supporter leur humanisme dégoulinant.
    C’est quoi votre définition de « gauchiste » ? Dites-moi quels sont vos critères, et je vous répondrai.
    Cela étant, il me semble que vous avez parfaitement le droit de « contredire » Robert Marchenoir, et qu’il vous le rend bien…

  68. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 15 mars 2020 à 15:13
    Ne fuyez pas vos responsabilités en vous réfugiant derrière F68.10.

  69. Vous êtes drôle, Marchenoir, je vous aime bien.
    Vous venez avec notre rationaliste de nous faire la danse du scalp d’Aliocha, démontrant au passage que les athées sont des archaïques comme tout le monde et, dans votre rage infantile de celui à qui on refuse un goûter nocif pour lui, vous nous tortillez des danses de plus en plus contemporaines, tentant de vous défaire de l’hameçon mimétique, ce qui n’a pour résultat que de vous y enferrer plus profond.
    Vous n’êtes pas Hitler, mon bichon comme vous m’appeliez il y a peu, je ne vous veux aucun mal, et tenter de passer pour une victime n’a aucune chance ici d’avoir l’once d’une crédibilité, si ce n’est de démontrer aux oreilles ouvertes un principe du sacré archaïque que je répète sans cesse, la victime est sacrée, ce principe que vous dénoncez chez les antiracistes sans savoir ne pas vous l’appliquer, car vous ne vous rendez pas compte que vos rageuses dénonciations ne peignent que vous-même.
    Ce qui permet de rédiger le devoir que notre normalien a pris l’habitude de me commander, le gauchiste chez Marchenoir est celui qui ose contredire sa majesté, notamment quand il nous sort ses sophismes sur les races, se fichant lui-même des balles absurdes dans les genoux de ses démonstrations, et prétendant que la chaise roulante qu’il est alors obligé d’emprunter pour venir nous convaincre, est le vecteur indispensable pour fonder l’avenir de l’humanité.
    L’exemple de son analyse du racialisme nazi en est la plus complète démonstration, qui a même démantibulé la chaise sus-décrite dans laquelle il s’est emberlificoté tout seul, tentant dans un dernier sursaut étranglé de prouver que, quand même, la poupée Aliocha est le summum de la perversité meurtrière du gauchisme universel.
    C’est divertissant après tout, et en ces temps de confinement pour ceux qui ont un peu de conscience, remercions-le, notre raciste d’opérette, de savoir nous occuper à autre chose que de nous-même.
    Mille baisers à tous, et prenez bien soin de vous.

  70. @ Aliocha
    « Vous venez avec notre rationaliste de nous faire la danse du scalp d’Aliocha, démontrant au passage que les athées sont des archaïques comme tout le monde et, dans votre rage infantile de celui à qui on refuse un goûter nocif pour lui, vous nous tortillez des danses de plus en plus contemporaines, tentant de vous défaire de l’hameçon mimétique, ce qui n’a pour résultat que de vous y enferrer plus profond. »
    Alors s’il faut, pour ne pas être « archaïque » se réfugier dans le théisme et donc l’irrationalisme, il me semble clair que je ne veux prendre aucune part à votre « modernité ».
    Et il serait temps qu’on sorte du psychologisme béat pour illuminer la nature des débats d’idées que les êtres humains tentent d’avoir entre eux.
    « Ce qui permet de rédiger le devoir que notre normalien a pris l’habitude de me commander, le gauchiste chez Marchenoir est celui qui ose contredire sa majesté, notamment quand il nous sort ses sophismes sur les races, se fichant lui-même des balles absurdes dans les genoux de ses démonstrations, et prétendant que la chaise roulante qu’il est alors obligé d’emprunter pour venir nous convaincre, est le vecteur indispensable pour fonder l’avenir de l’humanité. »
    Si vous voulez un résumé un peu fiable de la question du racialisme d’un point de vue scientifique, je vous suggère de jeter un coup d’oeil à ce résumé. Il récuse tout autant des visions racistes ou racialistes excessives que l’idée naïve qu’il n’y a aucune différence parce que par principe il ne pourrait pas y en avoir.
    Je pense que cet article contredit certains des propos de Robert Marchenoir, encore qu’il me faudrait faire l’archéologie de vos discussions pour en avoir le coeur net. Et donc, selon votre propre définition du gauchiste, je serais un gauchiste.
    « Mille baisers à tous, et prenez bien soin de vous. »
    Veuillez avoir la délicatesse de ne jamais m’intimer l’injonction de prendre soin de moi. Par politesse et délicatesse.

  71. Intéressant.
    Le théisme dans l’esprit rationaliste se confondrait avec le psychologisme, nous convergeons donc vers l’anthropologie, ce qui n’est pas pour me déplaire.
    Si vous contredisez Marchenoir, F68.10, il ne faut pas être grand clerc pour prédire que vous serez alors traité de gauchiste pervers polymorphe, ce qui permet de démontrer que la gauche, comme toutes positions spatiales, ne se définit que par rapport à un référent culturel, et se retrouverait à l’extrême droite dans un autre, d’où l’intérêt de savoir s’extraire des rivalités totalitaires pour observer la relation qu’entretiennent les systèmes culturels entre eux, et sur quels modèles ils interagissent.
    Cela ne contredit pas à mon sens la conclusion de votre article sur le sujet, traduit par google trad :
    « Comme les autres constructions sociales, les races sont de véritables entités culturelles. Pour de nombreuses personnes, l’appartenance à un groupe racial constitue une partie importante de leur identité sociale et de leur image de soi. Mais les faits sociaux ne font pas nécessairement partie du paysage biologique. Dans les populations régionales multiethniques, les races ne sont que des groupes ethniques liés à des phénotypes idéaux vagues, incohérents et stéréotypés. La prise de conscience croissante de la non-signification de la taxonomie raciale conduit actuellement un nombre croissant de citoyens américains à refuser de se classer racialement ou à se permettre d’être ainsi classés par d’autres (Fish 1995). À long terme, nous serions probablement mieux lotis si nous suivions tous leur exemple. »
    Les différences, essentielles pour la paix sociale, sont donc évidemment plus culturelles que raciales, je suis heureux que vous nous le confirmiez, et si Marchenoir pouvait intégrer cette réalité, il comprendrait qu’il serait plus efficace en ses combats souvent légitimes, sauf sur ce sujet où son obsession recouvre malheureusement de ses incohérences pathologiques la vérité qu’il saurait dégager, s’il savait y renoncer.
    Si vous désirez faire l’historique de ma dispute avec Marchenoir sur le sujet, vous le trouverez ici, pardon, je ne sais pas faire de ce lien un lien vivant :
    Rédigé par : Aliocha | 03 août 2019 à 10:07
    C’était en commentaire, à mon sens en plein dans le sujet, de ce billet :
    https://www.philippebilger.com/blog/2019/07/encore-nadine-morano-cest-vrai-ou-cest-raciste-/comments/page/7/#comments
    Puisque le soin vous est insupportable, je ne vous souhaite que de bien vous porter.

  72. @ Aliocha
    « Le théisme dans l’esprit rationaliste se confondrait avec le psychologisme, nous convergeons donc vers l’anthropologie, ce qui n’est pas pour me déplaire. »
    Non, le théisme est une croyance au sujet de la réalité et se traite donc comme toute autre croyance. Quand je parlais de psychologisme, je faisais référence à votre manie d’utiliser des termes comme « archaïque », « rage », « infantile », « tortillez des danses », « hameçon mimétique », etc. Des concepts qui n’ont aucune valeur argumentative quand il s’agit de traiter un sujet, mais qui, en affirmant des choses de nature psychologique, tentent de démonter un argument qui lui, ne tient pas à ces considérations psychologiques. Une forme d’argument ad hominem.
    « Si vous contredisez Marchenoir, F68.10, il ne faut pas être grand clerc pour prédire que vous serez alors traité de gauchiste pervers polymorphe. »
    Je me moque pas mal des attaques éventuelles de Robert Marchenoir si elle ne tiennent qu’à de l’invective. Il a fait l’effort dans le passé de me répondre avec des arguments, ce qui me semble indiquer qu’il est capable de mieux que des invectives. Je ne suis pas trop inquiet de ce côté-là, et si jamais il me prend de défendre une position « gauchiste », peu m’importe qu’elle soit catégorisable ainsi tant que j’arrive à la défendre.
    « Ce qui permet de démontrer que la gauche, comme toutes positions spatiales, ne se définit que par rapport à un référent culturel »
    Je la définis comme l’affirmation déraisonnable que l’économie administrée est mieux que des mécanismes de marchés régulés par la puissance publique ou la société civile. En première approximation.
    « Cela ne contredit pas à mon sens la conclusion de votre article sur le sujet, traduit par google trad. »
    Effectivement, cet article est nuancé. Cependant, cet article rejette aussi l’affirmation péremptoire qu’il n’existe aucune différence biologique entre groupes humains, ce que certains gens de gauche nous assènent comme dogme sous menace de sanctions judiciaires. Ce débat est vivace, car le traitement des troubles de l’apprentissage fait l’objet de ce contentieux, avec des scientifiques plaidant pour une forme de classification génétique des écoliers au motif d’aider les plus faibles.
    Mais au-delà de la question ethnique ou raciale et de la génétique, la question du QI au niveau personnel est encore plus problématique, car il est assez clair que la part de génétique sur le QI est importante, bien plus prédictive que ne l’est votre appartenance ethnique ou raciale. Rien que sur un plan individuel, et même pas racial, il n’est pas certain que les gens aient bien cerné les enjeux sociaux de ces faits.
    « Les différences, essentielles pour la paix sociale, sont donc évidemment plus culturelles que raciales, je suis heureux que vous nous le confirmiez »
    Je vous encourage aussi à lire tout l’article et à accepter que les différences génétiques entre races, ou plutôt « clines » selon l’article, existent aussi. Parce que c’est agréable quand un article est d’accord avec nous, mais c’est aussi moins agréable quand il affirme des choses avec lesquelles on est en désaccord…
    « Si vous désirez faire l’historique de ma dispute avec Marchenoir sur le sujet, vous le trouverez ici, pardon, je ne sais pas faire de ce lien un lien vivant »
    Pour l’instant, je vais me replonger dans Terminator. Besoin d’un peu de détente…
    « Puisque le soin vous est insupportable, je ne vous souhaite que de bien vous porter. »
    Merci beaucoup d’avoir fait cet effort, même si malheureusement je ne souhaite même plus « bien me porter » tellement l’idée même m’en est insupportable.

  73. Julien WEINZAEPFLEN

    La dépression est-elle une maladie d’égoïstes ? Et l’égoïsme est-il une maladie de la modernité ? Une maladie de « La Société des individus » (Norbert Elias) qui tiennent pour une évidence que notre situation au monde est celle de notre conscience individuelle.
    Nous consommons des psychotropes en solitaire pour nous tranquilliser de vivre sans compagnie parce que nous avons perdu le sens de la convivialité et de l’initiation qui s’attache à la consommation collective de psychotropes chamaniques ou récréatifs. En Occident, le vin est devenu de l’alcool et l’alcool une drogue.
    La crise de la transmission qui faisait que, sans égard au partage des tâches ménagères, les jeunes filles apprenaient les recettes de leur grand-mère, ou encore que les enfants qui n’étaient pas des rois, partageaient le travail de leurs parents et étaient mis à contribution dans les « corvées » du quotidien, repose sur une crise de l’initiation, qu’elle soit rituelle, usagère ou sexuelle: on ne va plus au bordel civil ou militaire pour tenter de « l’essai royal » ; on n’apprend plus à faire usage de la vie ; l’adolescence est un passage identifié et reconnu, mais un passage de quoi à quoi ? C’est une crise identitaire idéalisée dans une période où il n’y a plus d’identité. L’indifférenciation sexuelle ne facilite pas que l’adolescence soit un « passage aux hommes » ou une voie d’accès à la féminité dans une société qui pense que le genre est une construction sociale et non une donnée biologique.
    La « société des individus » hait les tuteurs. Et pourtant elle met 1 million de majeurs protégés sous tutelle. Dans une espèce de prison civile (ou de privation des droits civiques) qui ne dit pas son nom.
    Alors que « cette absence de guide, à la supposer certaine dans tous les domaines et capitale pour la conduite de nos existences, est sans doute plus une chance qu’une nuisance. » Mais dites cela trop fort, vous passerez pour un dangereux anarchiste, agent de déliaison sociale à mettre d’urgence hors d’état de nuire, car une des modalités de la protection des majeurs est la psychiatrisation des sujets dont la police des arrière-pensées suspectera que celles-ci sont à surveiller ou à rééduquer. Notre société cultive cet autre paradoxe qu’elle promeut l’autonomie physique, y compris des plus infirmes, mais se méfie de l’autonomie morale, alors que par ailleurs elle est assez solipsiste, ne concevant l’empathie que comme une concession; supposant après Sartre qu’il y a une distance infrangible entre « moi » et autrui ; jouissant avec gouleyance de l’incommunicabilité des êtres.
    Il y a certes une solitude existentielle et même ontologique de l’être humain, laquelle n’a jamais été aussi bien rendue que dans la tirade de Norbert de Varenne dans « Bel ami » de Maupassant. Mais c’est la solitude des passages. Ne pas accepter de guides, mais seulement des conseillers, revient à la reconnaître. C’est faire la part de cette solitude qui faisait dire à mon père: « On naît seul, on grandit seul et on meurt seul », sans considérer qu’on ne vient pas au monde sans le secours d’une sage-femme. L’homme n’est pas fait pour être un orphelin ou un cœur abandonné. Mais la solitude ontologique de l’être humain est subordonnée à la communion des saints que j’appelle pour ma part « télépathie générale », courant communionnel de la Création et condition de l’empathie. La convivialité ou convivance, qu’on appelle communément le « vivre-ensemble », devrait prendre appui sur ce terrain de la non distance entre mon semblable et moi.

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