Le défaitisme de l’Etat est le premier scandale…

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner nous déclare « qu’il y a eu une centaine d’interpellations pour la nuit d’Halloween avec un nombre d’incidents largement inférieur à celui des années précédentes et des dégâts bien moindres même s’ils demeurent totalement anormaux et scandaleux » (Le HuffPost).

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Et je parie qu’il nous tiendra les mêmes propos pour la nuit de la Saint-Sylvestre à venir.

Pourquoi s’accommode-t-on du pire au prétexte qu’on a connu pire ?

A cause du défaitisme de l’Etat qui n’envisage même plus que les atmosphères festives puissent se dérouler paisiblement, normalement.

Dans l’univers pénitentiaire, le grand débat porte sur l’installation et l’usage de téléphones alors que la condition des personnels et les violences qu’ils subissent sont préoccupantes au plus haut point et que les condamnés n’ont pas à être consolés pour leur enfermement.

Pourquoi se détourne-t-on du pire au prétexte qu’il y aurait mieux, et du plus facile, à faire ?

A cause du défaitisme de l’Etat qui n’a même plus le courage d’assumer les légitimes conséquences d’une justice pénale qui n’est de loin pas la plus sévère en Europe.

Depuis plusieurs années, un basculement grave s’est opéré qui ne confronte plus seulement la société à des transgressions et malfaisances délictuelles ou criminelles mais à d’insupportables violences contre ceux qui ont pour mission d’assurer l’ordre, de relayer l’autorité des pouvoirs publics et de veiller à la tranquillité de tous. Auparavant on frappait, on blessait, on tuait bien sûr hélas mais le nouveau sport national est de frapper, blesser et tuer les gardiens de notre paix. De s’en prendre à la police.

Pourquoi accepte-t-on le pire au point de favoriser, dans certains lieux et certaines cités, une appropriation, par des minorités sûres de leur impunité, de l’espace et du sort des honnêtes gens impuissants et désarmés ?

A cause du défaitisme de l’Etat qui n’ose même plus rêver d’une France vigoureuse et redressée parce qu’il serait épuisant d’exercer son autorité partout et toujours.

Pourquoi ne s’émeut-on qu’à la suite d’un incident plus grave que d’autres de ce qui se déroule dans les établissements scolaires, de ce qui mine l’enseignement, et parfois le fait ressembler à un parcours du combattant, et de la lâcheté des hiérarchies ?

A cause du défaitisme de l’Etat qui a abandonné sa mission et ainsi amplifié une culture de l’irresponsabilité générale consistant, pour les familles défaillantes, à tout attendre de l’école, elle-même espérant en l’institution judiciaire, clairement en crise de légitimité et d’autorité, pour en définitive incriminer la société, ce qui revient à ne plus rien faire.

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Pourquoi, contre l’exigence de la morale publique qui appellerait impartialité et efficacité, trop souvent le pouvoir donne-t-il l’impression de faire preuve d’indulgence pour ses amis et de sévérité pour ceux qui ne le sont pas ?

A cause du défaitisme de l’Etat qui s’est résigné à ne percevoir l’éthique politique et ses dérives plus comme un thème de discours et une dénonciation opportuniste que pour un combat sans merci à mener au nom de la démocratie.

Je pourrais continuer sur cette veine et il me serait facile d’égrener tout ce qui dans notre République transmet aux citoyens un message délétère : l’Etat ne croit plus à ce qu’il raconte puisqu’il se garde bien, avec une énergie paradoxale, de tenter d’incarner ces valeurs et ces principes d’ordre, d’autorité et de justice.

Ce serait tellement compliqué. Et il faut dire que de tous les côtés on avalise son incurie.

Les sociologues patentés nous affirment que c’était beaucoup plus grave avant et donc il ne faut surtout pas se plaindre.

Les humanistes compulsifs alertent sur le fait qu’une démocratie vigoureuse et se faisant respecter deviendrait du fascisme, du populisme à la mode française. Comme paraît-il le choix ne serait qu’entre une République molle et un Rassemblement national « non républicain », il serait seulement décent de prendre parti pour la première sans s’aventurer à rêver d’une démocratie miraculeusement vertébrée pour tous et à tout instant.

Le défaitisme de l’Etat est en effet le premier scandale mais qu’importe puisque rien ne viendra rompre le cours de notre chute, aussi accablés que nous soyons mais ceux qui nous gouvernent étant tellement résignés qu’ils s’accommodent tristement, pour la France, du moins pire.

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Voir les Commentaires (119)
  1. « Pourquoi s’accommode-t-on du pire au prétexte qu’on a connu pire ? »
    D’abord M.Bilger, la formulation de cette question est au choix un oxymore ou un sophisme, voire les deux, donc dans les deux cas elle est stupide.
    Si on a connu pire que le pire c’est que ce qu’on pensait être le pire n’était pas le pire. Il ne peut y avoir qu’un seul pire. Capice ?
    Sinon, c’est un peu comme la blague attribuée à Woody Allen « l’éternité c’est long surtout vers la fin ».
    Ensuite, cette question n’est qu’une question bidon du bac à laquelle on peut répondre facilement par : on s’habitue au pire grâce à ou à cause de, c’est selon, l’instinct de survie qui dirige quasiment toutes les actions importantes de tous les êtres vivants parce qu’il est inscrit dans les gènes de chaque être vivant depuis que la vie existe.
    Et enfin M.Bilger, d’un point de vue politique, « pourquoi s’accommode-t-on du pire au prétexte qu’on a connu pire ? » demande l’homme qui a voté Sarko puis Hollande puis Macron et qui votera la prochaine fois comme la bien-pensance médiatique de gauche lui dira de voter pour ne pas se retrouver ostracisé. L’homme qui, pour continuer à se faire bien voir de cette bien-pensance médiatique, tape sur le RN alors qu’au fond il est quasiment d’accord sur tout avec ce parti, d’autant plus depuis que Philippot n’est plus là et que le RN ne veut plus quitter l’UE.

  2. Je regrette de plus en plus d’avoir choisi de devenir français… car le territoire français est
    totalement rongé de l’intérieur par des forces maléfiques islamiques, particulièrement puissantes et de plus beaucoup de Français collaborent intellectuellement et physiquement à sa destruction.

  3. « A cause du défaitisme de l’Etat qui a abandonné sa mission et ainsi amplifié une culture de l’irresponsabilité générale consistant, pour les familles défaillantes, à tout attendre de l’école, elle-même espérant en l’institution judiciaire, clairement en crise de légitimité et d’autorité, pour en définitive incriminer la société, ce qui revient à ne plus rien faire. »
    Combien de fois devrai-je le répéter ? Il ne faut rien entreprendre qu’on n’ait, visiblement, pas les moyens de faire aboutir :
    – Du côté des familles, on n’a plus l’excuse charnelle depuis la pilule pour faire des enfants qu’on n’a pas les moyens financiers ou affectifs d’élever. Se défausser sur l’Etat est l’irresponsabilité fondamentale en matière d’éducation.
    Du côté de l’Etat :
    – On n’a plus d’excuse depuis l’histoire de la jupe, de Cologne et des attentats, faisceaux d’indices finissant par faire preuve de dangerosité, pour admettre l’immigration musulmane.
    – Dans la vie, il faut promettre le moins possible mais comme Pyrrhus « violent mais sincère, il fera plus qu’il n’a promis de faire ». Ce qui signifie qu’il faut débaptiser le ministère « éducation » nationale et l’appeler « instruction » nationale. On signifiera par là que si l’Etat est bien placé pour le savoir, les parents ont la responsabilité de l’éducation de leurs enfants. Davantage éduquer les enfants mais non comme mission, comme pis-aller, en rappelant par un nom et tout le temps que c’est aux parents de le faire !
    A propos d’ordre, il faut visiblement des forces de l’ordre dans les écoles. Dans une société où l’autorité n’est plus reconnue et particulièrement celle du savoir, la force doit suppléer. Une police de proximité, installée dans les quartiers et dans les écoles me semble bien… En tout cas mieux qu’un professeur réduit à la fonction de dompteur dans sa classe.
    On n’est pas obligé d’être mou ou autoritaire, l’autoritarisme fait de l’autorité un but en soi, le défaitisme oublie que l’autorité est un moyen. Il faut toujours se rappeler que l’humain, l’animal qui plus qu’avoir un outil, ça arrive à d’autres, est l’animal qui fait un outil à partir d’un outil, le maître des outils, est pourtant toujours remis en cause dans sa maîtrise… Comment, il sacralise l’outil ou le rejette.
    On le voit dans le fait qu’on écarte ou croit au contraire certains outils miraculeux, alors que non… Je ne vais pas faire l’histoire des techniques, merci. Mais on oublie qu’il n’est pas que des techniques sur des choses concrètes, mais aussi des techniques de comportement, comme par exemple pour exercer le pouvoir, où l’autorité et ses modes d’exercice sont des outils indispensables.
    Perfidie : l’autorité du grand manitou pour le peuple, comme celle des parents pour les enfants, est fondamentale.
    Or bien des parents déclarent leur irresponsabilité en disant à l’école d’éduquer leurs enfants. Si on les prenait au mot, je ne veux ou peux pas le faire, on devrait les confier à des personnes désireuses d’adopter ! Les gens ne se rendent pas compte des conséquences de leurs actes et de leurs dires… Il ne faut pas arracher des enfants à leurs parents sauf cas extrême et ne pas mortifier les gens… Mais dans un débat, on peut dire la vérité.
    Comment des parents qui ont renoncé pourraient-ils rendre leurs enfants responsables ? Et qui peut bien faire office de parents quand souvent un beau-père lui-même se voit opposé un « t’es pas mon père ».
    Bien des enfants adoptés veulent aller à la recherche de leurs « vrais parents », il faut être un saint pour adopter, vos enfants vous prendraient-ils pour un « père truqué » comme dans Philip K. Dick ?
    Les enfants attendent tout des parents charnels, les parents charnels se défaussent, et ceux qui se retrouvent entre eux prennent les violences des deux côtés.
    Mais tout le malheur vient des parents biologiques donc sacralisés. Autant n’importe qui ne devrait pas être parent, autant toute personne qui assume un rôle parental devrait être considéré ainsi par les enfants… On n’en prend pas le chemin en voulant dévoiler la mère sous X et le fournisseur de semence, aggravant ce que je dénonce. C’est prendre au piège la femme. Message : il n’est d’autre choix que l’avortement, toujours ce qu’on a voulu écarter revient vous tourmenter. Il ne faut pas aider de couple infertile… Il faut être traçable comme la bidoche du boucher, le sacré en rehaussant des idées écrase les personnes, détruisant leur liberté.
    Le sacré anéantit donc la vie car la femme avortera dans des cas où elle s’en serait abstenu. L’homme ne versera de champagne, solitaire, que pour son propre plaisir, et non qui aurait besoin du nectar pour l’engendrement de cet enfant que tant de gens auraient désiré, puisque malgré les avanies des adoptants, tant de gens rêvent d’être parents malgré l’ingrate nature.
    Autre angle : le drogué est, enfin, souvent, car il y a un usage civilisé des drogues, irresponsable… Mais s’il n’a pas d’enfant et que des gens clean en ont, qui nuit le plus à ses proches et à la société ? Pour dire qu’on est irresponsable à la mesure des responsabilités qu’on prétend assumer.
    A-t-on un devoir d’ambition, le drogué lambda coupable de renoncement ? Dans ce cas, drogué ou non, il faudrait remplir les prisons de gens ayant baissé les bras. A mon avis, comme dit plus haut, on est plutôt coupable de s’engager et de mésuser de son pouvoir, par exemple, pour revenir plus ostensiblement à l’autorité, en étant dans l’abandon de l’autorité ou l’écrasement de ce qu’elle est censée servir par l’autorité.
    Macron est toujours, quel exemple ! dans le trop ou trop peu d’autorité. Mais c’est en tant qu’insulteur des Français, une nouveauté, qu’il restera dans mon esprit, l’Insulteur.
    Si je m’en rappelle je le surnommerai toujours ainsi… Car qui est en tort face à vous n’a pas à vous faire la morale, ou s’il s’y risque, à être écouté. Non, qui devait être arbitre entre les Français et les accable de l’injustice de leur cracher au visage est déchu de son autorité morale. Il faut le supporter comme Président, car la loi, c’est la loi, sans loi, arbitraire et peut-être guerre civile. Mais son autorité morale doit être abolie ici comme elle l’est probablement ailleurs, qui se retourne contre son peuple n’en est plus digne.

  4. Castaner n’a pas tort.
    À Honfleur par exemple, Halloween s’est très bien passé, sans incidents.
    Pourtant on y a vu le sosie de Patrick Juvet en manteau de grenadier d’Empire à six boutons dorés, perché sur des Louboutin à échasses et accompagné d’un gars qui s’était déguisé en Top Gun de la Patrouille de France.
    Croquignolets à souhait.
    Croyez-vous que des voyous leur auraient jeté des pierres, pas du tout, on leur a donné des bonbons.

  5. Les autorités connaissent parfaitement bien ce qui se passe dans les banlieues. Chacun à son niveau protège ses arrières et surtout le déroulement de sa carrière. Alors c’est comme dans les écoles, le mot d’ordre des proviseurs c’est surtout pas de vagues ! Car si ça pète un jour, dixit Philippe de Villiers, on craint de ne pas être en mesure d’être à la hauteur pour calmer les ardeurs.
    Et c’est dans ce contexte que l’on continue à camoufler la poussière sous le tapis.

  6. Bonjour,
    « Pourquoi accepte-t-on le pire au point de favoriser, dans certains lieux et certaines cités, une appropriation, par des minorités sûres de leur impunité, de l’espace et du sort des honnêtes gens impuissants et désarmés ? »
    Autant qu’il m’en souvienne, en 2004 le ministre de l’Intérieur de l’époque s’était rendu dans une cité sensible et levant les yeux vers une femme qui lui faisait part de son exaspération face aux incivilités que les habitants devaient subir de nuit comme de jour, il s’était adressé à elle en ces termes : « Vous en avez assez de cette bande de racailles ? On va vous en débarrasser ! »
    C’était il y a quatorze ans, depuis le ministre en question est devenu président de la République, puis il a été battu en 2012 et rebattu en 2017, ne passant même pas les barrages de la primaire de son parti.
    Et depuis rien n’a changé, enfin presque puisque le tout nouveau ministre de l’Intérieur nous affirme que le nombre d’incidents lors de la nuit d’Halloween est inférieur à celui de l’année précédente. Si la situation s’améliore nous ne pouvons que nous en réjouir.
    Certes l’affaire du petit crétin qui a voulu épater ses copains en braquant sa professeure avec une arme factice a soulevé une vague d’indignation bien compréhensible dans la population.
    A noter toutefois qu’aux USA les élèves utilisent des armes de guerre et que le résultat se traduit régulièrement pas des dizaines de morts. Nous n’en sommes pas encore là. Pourvu que ça dure !
    Ce genre de situation quasi anarchique démontre le renoncement de certains parents à leur devoir de citoyen. Devoir qui consiste à inculquer dès le plus jeune âge à leur progéniture certaines valeurs fondamentales à commencer par celle du vivre-ensemble qui repose d’abord sur le respect. Respect de ses parents, de ses professeurs, des policiers, de ceux qui n’ont pas la même couleur de peau et la même religion que nous.
    A noter qu’après les attentats de 2015, la population embrassait les policiers dans la rue. Ce phénomène particulièrement rarissime a même inspiré l’anar Renaud qui en a fait une chanson. Sans doute était-il encore bourré quand il l’a écrite, mais elle nous avait réchauffé le cœur à la manière d’un feu de bois, comme dirait Brassens.
    Tout le monde était devenu Charlie. Le Bien avait enfin terrassé le Mal. Enfin pendant quelques semaines puisqu’ensuite tout est redevenu comme avant.
    Cela dénote la versatilité d’une population qui se laisse facilement manipuler par des gens pernicieux qui connaissent parfaitement la nature humaine et s’en servent allègrement pour faire atteindre leurs objectifs.
    Tout va mal, et même de plus en plus mal. Ambiance de fin de règne d’une démocratie malade de ses principes trop tournés vers l’humanisme benêt..
    Emmanuel Macron nous dit que c’est le retour vers les années 30. Peut-on comparer notre époque à celle qui a conduit à la Seconde Guerre mondiale ? La droite et l’extrême droite s’insurgent et pourtant il y a quand même certaines similitudes troublantes.
    Alors que l’on va fêter le centenaire de l’armistice de celle que les Poilus avaient appelé la « Der des Ders », il semble que nous soyons en route pour la Troisième. Que faire quand tout semble déjà écrit d’avance ?

  7. Olivier Seutet

    Je suis particulièrement frappé par l’attitude de l’Etat : faible dans les banlieues face à des minorités qui font régner l’oppression, fort et intransigeant face aux classes moyennes qui tentent vaille que vaille de faire leur devoir. Incroyablement « progressiste » dans les questions dites sociétales qu’il entend imposer sous la pression de minorités particulièrement revendicatives, effroyablement lâche devant les dérives de comportements indignes d’une société soucieuse de la liberté de chacun. Avide de transparence, récompensant la délation, soucieux d’une justice intransigeante et laissant dans l’ombre des parts entières de territoires où règne l’omerta et l’impunité.
    Et pourtant cet Etat a des moyens incroyables, dignes des prélèvements qu’il extorque sur l’économie apparente ; mais les pâlichons, les faibles, les lâches qui se prétendent nos dirigeants ne se résolvent pas à agir. Ils nous font croire qu’ils font des réformes quand ils époussètent. Ils prétendent gérer quand ils ferment les yeux sur l’inacceptable et tonnent sur les écarts de ceux qu’ils osent encore oppresser.
    Un régime qui hésite entre la médiocratie et la médiacratie. Qui croit que la communication a été inventée pour pallier les déroutes devant les mafias, les abdications face aux religieux.
    Une décomposition qui ne peut que mal finir.

  8. En attendant le retour aux années trente il y en a deux qui, eux, n’ont peur de rien, ce sont Castaner et Nuñez.
    Pourtant les faits sont là, sur une simple plaisanterrie (sic) sur les réseaux sociaux des sauvageons ont relayé la plaisanterie et ont brûlé des centaines de voitures dans plusieurs départements… et dire à la presse qu’il s’agit d' »un nombre d’incidents largement inférieur à celui des années précédentes et des dégâts bien moindres » est bien la preuve que la politique à l’ancienne, celle du mensonge au peuple est de retour. Mais les temps ont changé messieurs, les réseaux sociaux sont là pour le pire, celui que l’on vient de vivre, et le meilleur, celui de le communiquer immédiatement et sans le filtre de la place Beauvau !
    « Il s’agit d’un nombre d’incidents largement inférieur à celui des années précédentes » dit Casto (chez qui ya tout c’qui faut… en c**ries) à quoi on peut ajouter « et bien moins que demain »…
    Mais ne nous étonnons pas, c’est le même qui disait que le foulard des musulmanes était la même chose que celui que portaient nos grand-mères 🙁
    Police et gendarmerie sont paralysées, les ordres sont incohérents face à une situation qui se dégrade tandis que les mafieux des quartiers les remplacent pour faire la loi, la leur.
    Et pendant ce temps LE CHEF des armées (en déroute) nous serine qu’il y a une similitude entre l’Europe des années 1930 et celle d’aujourd’hui. Pourtant en 1930 l’immigration était absente, alors qu’aujourd’hui elle est devenue la cause réelle de nos appréhensions, y compris celle de G. Collomb, et à ma connaissance ni Marine Le Pen ni sa nièce n’envisagent la création d’un parti national-socialiste (Nationalsozialistische), parti d’où est issu notre historien de génie.
    Comme l’a prévu G. Collomb, la guerre, s’il y a, se déclenchera par les banlieues, tétanisés que sont nos dirigeants par les COMITÉS Théodule de l’ONU, dont fait partie l’Arabie saoudite, qui se réunissent deux fois par an.
    L’ONU, ce machin comme disait de Gaulle, qui coûte un pognon de dingue et se plie aux desiderata de ses mandants, avec son droit-de-l’hommisme en bandoulière.
    Casto, Nuñez et les années trente, c’est tout ce que Gérard Philippe à trouvé ? Oups ! Edouard, Gérard c’est l’autre, celui qui a quitté ce gouvernement de charlots en courant et qui ne veut même plus porter leur bannière, c’est dire ! En plus il risque un contrôle pour avoir été trop généreux avec Manu le p’tit-génie-des-contes-à-dormir-debout.

  9. Qu’aurait-on dit lorsque les grandes compagnies terrorisaient les voyageurs, quand les gendarmes des Basses-Alpes patrouillaient pour chasser les charbonniers constitués en bandes de chauffeurs, torturant à mort les fermiers isolés. Quand en 1932, on dut envoyer la troupe pour mater (comme matador) les sauvages de Valensole (04).
    Certes, les choses ne vont pas très bien, pas seulement chez nous.
    Et là-bas au fond d’un cul-de-basse-fosse pakistanais gît une simple femme, depuis huit ans, sans cesse conspuée, non par de grands hommes mais par tout un peuple tolérant et épris de paix. Les juges, sans l’acquitter, avaient fini par trouver sa charge tellement énorme qu’ils avaient biaisé la loi pour l’acquitter, faute de preuves, confirmant ainsi le poids de la législation d’amour.
    Mais le bon peuple se retourne, manifeste, hurle à la mort, la vraie, exige de suspendre au bout d’une corde ce corps déjà épuisé par la prison et le chagrin.
    Et les politiques cèdent, commettent la pire des injustices, accepter de faire réviser une sentence d’acquittement. Si Dieu existe quelque part, qu’il leur pardonne ou les exécute.
    Le bon peuple, le nôtre, nous, celui que nous accueillons, celui qui, en cas de rupture du pouvoir chez nous, recréerait des tricoteuses et retondrait les femmes ou fusillerait les inconstants. Derrière lui, en attente, se profile le visage blême des religieux, déjà barbus, déjà habillés de chiffons, précédé des désoeuvrés volontaires prêts à tout, parce que bons à rien.
    Je voudrais espérer que, quelque part, un homme, sans valeurs républicaines, sans farderies, entraîne une troupe féroce, avec des complicités sans âme, prépare l’enlèvement d’Asia Bibi, pour cracher à la face de cet Islam-là, lui dire le mépris qu’il inspire. SI cette femme meurt, nous n’aurons plus rien à dire aux cailleras comme aux jeunes tunisiens qui fêtent Al-Qaïda et Hitler. Par pitié, n’évoquons pas le passé pour faire cultivé.
    Marchons, c’est tellement plus simple de gémir sur les insuffisances d’un chef d’Etat un peu désaxé ; le murmure de mécontentement étouffe les pleurs d’une femme chrétienne.

  10. Les humanistes compulsifs alertent sur le fait qu’une démocratie vigoureuse et se faisant respecter deviendrait du fascisme, du populisme à la mode française.
    En fait, le défaitisme de l’État n’est guère que le prolongement d’un défaitisme de toute la société française, sous le terrorisme non-dit du slogan « il est interdit d’interdire », avec l’inévitable procès en fascisme ou rappel aux sempiternelles HLPSDNH* fait à tout détenteur d’autorité à commencer par un père de famille responsable s’il accomplit ce qui relève tout simplement de sa mission d’éducateur ou de gardien de la paix civile.
    Quand ceux dont la fonction est de faire respecter dans l’intérêt de la Cité l’ordre baissent les bras devant le désordre, la société entière se transforme en pandémonium.
    Circonstance aggravante, notre pays sert de défouloir à des populations qui dans leur pays d’origine ne pourraient pas se permettre le moindre écart sans être sévèrement sanctionnées mais qui se croient tout permis en France, où la liberté est plutôt considérée sous sa forme dévoyée qu’est la licence.
    « L’ordre, et l’ordre seul, fait en définitive la liberté. Le désordre fait la servitude »
    (Charles Péguy)
    (*) Heures Les Plus Sombres De Notre Histoire

  11. Catherine JACOB

    @ breizmabro | 04 novembre 2018 à 10:22
    « Comme l’a prévu G. Collomb, la guerre, s’il y a, se déclenchera par les banlieues, tétanisés que sont nos dirigeants par les COMITÉS Théodule de l’ONU, dont fait partie l’Arabie saoudite, qui se réunissent deux fois par an. »
    J’ai tenu hier devant ONPC jusqu’à la présentation par Ségolène Royal de son livre dont présentation éditeur ci-après :
    « « On voit bien que ç’a été parfois très violent pour vous. Mais vous n’avez rien dit. Comment fait-on pour tenir ? »
    Au moment où la parole des femmes se libère enfin, beaucoup d’entre elles m’ont demandé de m’exprimer sur ce qu’une femme en politique subit en silence. Et de plus en plus d’hommes me disent : parlez pour nos filles, nos compagnes, nos sœurs. Je me suis donc accordé ce droit de dire, et ce droit est vite devenu un devoir. La raison du silence des femmes, c’est la peur de l’humiliation. Ce fut difficile, et parfois douloureux d’écrire, car il a fallu que je revive des épreuves que j’avais rangées dans ma mémoire frigorifiée.
    Mais, m’a-t-on dit, ayant été la première femme de l’histoire de France à accéder au second tour de l’élection présidentielle, vous deviez prendre la parole pour faire avancer la cause des femmes et poser des repères. Et en plus, j’ai appris de ma longue expérience des combats écologiques la ressemblance entre les violences faites aux femmes et celles faites à la nature, avec des prédateurs qui maltraitent, salissent, exploitent, trop souvent en toute impunité. Le même vocabulaire. La même loi du silence. C’est donc pour accélérer l’action que j’ai décidé de faire entendre ma voix et celles qui n’ont pas pu se faire entendre.
    Respect de la nature, respect des femmes : et s’il y avait là une réponse aux deux fléaux qui frappent aussi bien la planète que l’action politique, la déshumanisation et le déracinement ? »
    Ce que j’ai retenu de sa présentation orale personnelle, c’est que si les femmes des pays en difficulté accédaient à la propriété des outils agricoles ainsi qu’à la possibilité de contracter elles-mêmes des prêts, cela aurait pour effet d’augmenter de 50% la production agricole de ces pays avec pour conséquence de réduire d’autant le risque de guerre.
    Je veux y croire et j’aimerais qu’on les aide au lieu de manipuler nos élections, ce sera à la fois beaucoup plus efficace et beaucoup plus humain. Cela dit, je reconnais avoir voté à son époque pour Sarkozy, mais aujourd’hui, je m’interroge.

  12. Excellent billet, monsieur Bilger, qui fait un constat que personne ne saurait contester sans une mauvaise foi évidente.
    Pour ce qui me concerne, je considère que cela est partie intégrante d’un projet idéologique à l’œuvre dans l’esprit des nos « élites » parfaitement formatées pour ce faire à l’ENA, d’autant plus qu’elles ne savent plus ce qu’est l’esprit de résistance.
    Le premier élément de cette idéologie est l’abolition du principe même d’autorité : pour cela nos trotskistes, par leur entrisme au moins depuis 1968, en ont parfaitement instillé le poison dans les têtes pensantes de notre pays.
    Le deuxième élément est, au nom des pères de cette Europe faible voulue par les États-Unis, parce que fauteuse de deux guerres mondiales, la suppression des nations et même de tout patriotisme.
    Le troisième élément est le relativisme généralisé, dont l’un des grands prêtres était monsieur Jack Lang, le règne de l’idée que toutes les cultures se valent, celles du fin fond des douars nord-africains ou de la brousse africaine comme la nôtre, principalement gréco-latine et industrielle.
    Le quatrième élément est la culture de la honte de notre passé, notamment colonial qui n’est plus que colonialiste et source de honte et de contrition éternelle.
    Enfin, c’est le renversement généralisé des valeurs fondamentales de notre société européenne et française, avec la disparition de tout morale publique comme du sens moral.
    Donc maintenant nous recueillons les fruits amers de décennies de bourrage de crâne amplifié par des médias qui ne font appel qu’au seul sentimentalisme pour effrayer les chaumières, avec l’abandon corrélatif de la raison et de tout sens politique au sens noble, à savoir la culture du « citoyen » dans une « société politique », ce qu’est fondamentalement la République française.
    Les peuples commencent à réagir. Y aura-t-il un sursaut salutaire ? Vu que nos professeurs ne sont plus les hussards de la République, mais soumis à un système qui en fait des personnes au service des élèves et non des passeurs de connaissance, l’on peut légitimement en douter.

  13. Depuis plusieurs années, un basculement grave s’est opéré qui ne confronte plus seulement la société à des transgressions et malfaisances délictuelles ou criminelles mais à d’insupportables violences contre ceux qui ont pour mission d’assurer l’ordre, de relayer l’autorité des pouvoirs publics et de veiller à la tranquillité de tous. Auparavant on frappait, on blessait, on tuait bien sûr hélas mais le nouveau sport national est de frapper, blesser et tuer les gardiens de notre paix. De s’en prendre à la police.
    Un mal pour un bien.
    Mais il semble à l’évidence, que ce ne soit pas encore suffisant pour que nos élus dans leur ensemble insuffisamment concernés et bien évidemment encore trop éloignés des réalités, sortent de leur paresse confortable.
    Ainsi, il va falloir aller jusqu’à quelle situation générale pour qu’enfin les consciences sortent du déni ambiant ?

  14. M. Bilger,
    A tous vos « pourquoi », on pourrait donner autant de « parce que » !
    Le premier et le pire, est : « Parce que tant que mon bien-être est préservé, le monde va parfaitement bien ! »
    Puis parce que la mauvaise foi est un grand malheur, cette mauvaise foi, qui se sert abondamment, qui trouve des raisons légitimes et honorables à se commettre avec des personnages de comédie, qui prétend faire le bien quand elle déverse le mal, qui organise le bien et le bon, dans un spectacle hideux dont le rictus donne la nausée, et dont l’audace fait baisser les yeux de l’honnête homme.
    Ainsi, l’homme seul n’est plus rien, il ne vaut plus rien, il ne sert à rien, l’homme seul est contre-nature, il dit à la foule combien tout est abandonné et perdu, l’homme seul fermera les yeux sur la foule qui hurlera que les sociologues ont raison, puisque leurs bourses sont pleines, qu’ils sont repus d’avoir constaté !
    Constaté quoi ? Eh bien, ce qui a été constaté par de plus grands, plus courageux, plus brillants, plus honnêtes, plus intelligents, en somme ceux qui meurent de ne pas vouloir que l’homme soit un objet, une marchandise, un être effrayé par une fin inévitablement douloureuse.
    La fin est certainement inévitable, sans doute douloureuse, mais la main d’un autre, son regard et sa chaleur peuvent remplir la nuit noire et glaciale d’une musique qui serait un écho lointain de la bonté de l’homme pour l’homme, après qu’il fût un loup !
    Kathleen Ferrier et Mahler :
    https://www.youtube.com/watch?v=p77JoONFX8U

  15. Une guerre civile peut arriver d’un jour à l’autre, il suffit d’un rien.
    Les uns sont exaspérés d’être matraqués par les impôts et taxes, d’autres par les incivilités constatées chez eux, d’autres encore parce qu’ils n’auront plus de choix que de se défendre contre les gangs des zones de non droits, d’autres enfin parce qu’ils n’ont plus rien à perdre en situation de chômage ou de précarité, et les gangs pour espérer faire de l’argent sans craindre la maréchaussée qui sera totalement débordée.
    Il suffira d’une grève générale pour tout déclencher, par exemple le premier responsable sera notre premier sinistre qui vente l’augmentation des taxes sur le carburant, en d’autres temps ce fut sur l’augmentation du prix de la baguette de pain.
    Tout ceci est un cocktail explosif.
    Il y aurait des problèmes, mais il faut surtout éviter d’en parler, ou en parler à mots couverts ou relativiser.
    Bonne méthode en effet que de casser le thermomètre pour ne pas voir monter la fièvre.
    Ce qui n’est pas bon pour la démocratie, c’est d’endormir le bon peuple, lui faire croire que tout va bien quand ce n’est pas le cas. Le réveil risque alors d’être assez brutal.
    Que croyez-vous ? Les gens sont lucides et tout le monde ne porte pas des œillères.
    Si vous pensez qu’envisager un soulèvement des banlieues est exagéré, allez le dire à Gérard Collomb.
    Si on enlève les forces maritimes, les aviateurs dont les moyens et les missions sont inadaptées à un soulèvement des banlieues.
    Si on enlève les forces de gendarmerie, réserve incluse, appelée à la sécurité des points sensibles (relais hertziens, dépôts de munitions, centrales et installations nucléaires, centre de décision de l’autorité etc.).
    Si on enlève les forces de police réservées au maintien de l’ordre et à la sécurité publique, que reste-t-il pour refaire la « bataille d’Alger » ? quelques fantassins d’unités plus ou moins disparates et incomplètes en raison de nos opérations extérieures !
    Le Général de Villiers en était convaincu, après bien d’autres militaires en retraite ou en activité qui ont vu disparaître 50% de nos forces conventionnelles victimes des « dividendes de la paix », la réduction drastique des budgets militaires, la dissolution effrénée de nos régiments, la mise en retraite d’office de nombreux officiers et sous-officiers de valeur, tout a été fait pour assurer la prochaine défaite des banlieues.
    Par ailleurs, même avec des moyens humains conséquents, l’autorité politique aurait-elle encore le courage et la volonté de rétablir l’unité nationale ?
    Les nouvelles générations qui ont accédé au pouvoir n’ont pour leur grande majorité ni fait de service national ni connu le temps des vaches maigres, encore moins le sens des responsabilités collectives, ayant par lâcheté ou par idéologie laissé s’enkyster un islam radical, des zones de non-droit, une justice droit-de-l’hommiste qui ne connaît de la loi que la lecture du Dalloz, en en ignorant la finalité.
    Un Etat qui punit les honnêtes gens et laisse courir les récidivistes, qui démotive par la confiscation par l’impôt les plus brillantes volontés, qui brade sa souveraineté à la technocratie, qui triche par la communication désinformée, qui gouverne par la pratique de l’autoritarisme, qui laisse à vau-l’eau les intérêts industriels et commerciaux.
    Comment alors ressaisir une nation qui désespère ?

  16. @ Achille 04 novembre 2018 à 09:22
    Vous avez raison Achille de rappeler des faits évidents car le peuple a la mémoire courte.
    En 2005 on embrasse la police et en 2018 on la caillasse.
    La situation actuelle n’est pas brillante sur ce fond d’insécurité préoccupant et d’une délinquance qui n’a plus peur de rien jusqu’à « se faire du flic ».
    Il va bien falloir un jour sortir la trique pour calmer ces voyous et surtout les mettre hors d’état de nuire.
    On va payer cher le laxisme de ceux qui ont fermé les yeux pendant des années vis-à-vis de ceux qui n’ont qu’un but, tuer notre démocratie.
    Soutenons nos forces de l’ordre, elles sont garantes d’une liberté qui nous est chère. Pourvu que ça dure avant que des extrémistes ne s’en chargent !

  17. @ genau | 04 novembre 2018 à 11:26
    Le pape François avec l’époux et la fille d’Asia Bibi, en avril 2015.ICI
    « À Noël 2013, Asia envoie une lettre au pape François pour lui faire part de ses conditions d’incarcération, puis, en octobre 2014, elle le supplie « de prier pour elle […] pour son salut et pour sa liberté ». Elle écrit alors : « Je suis encore agrippée avec force à ma foi chrétienne. Je sais que grâce à votre prière, ma liberté pourrait être possible ». En avril 2015, le Pape reçoit son époux et sa fille au Vatican et leur confie : « Je prie pour Asia, pour vous et pour tous les chrétiens qui souffrent ». »
    Extrait de https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Asia_Bibi
    Prier ne suffira pas. Les innombrables chrétiens encore assassinés aujourd’hui le savent pourtant bien. Que dire, et surtout que faire ?
    —————————————————-
    @ Noblejoué | 04 novembre 2018 à 06:53
    « Dans la vie, il faut promettre le moins possible mais comme Pyrrhus « violent mais sincère, il fera plus qu’il n’a promis de faire ». Ce qui signifie qu’il faut débaptiser le ministère « éducation » nationale et l’appeler « instruction » nationale. On signifiera par là que si l’État est bien placé pour le savoir, les parents ont la responsabilité de l’éducation de leurs enfants. Davantage éduquer les enfants mais non comme mission, comme pis-aller, en rappelant par un nom et tout le temps que c’est aux parents de le faire ! »
    Entièrement d’accord. Tout en considérant que l’éducation peut et doit-être partagée. Éducation sur les valeurs reçues et transmises de génération en génération par les parents toutes cultures confondues. Et éducation civique par l’école, afin de relier les éducations parentales qui peuvent ne pas être toutes en harmonie, et qui plus est compenser a minima la défaillance des parents qui se trouvent privés de cette capacité éducative, pour tellement de raisons. Dans ce dernier cas, qu’a prévu le groupe (la société) ?
    L’instruction ne sera alors qu’un plus qui devra permettre à ceux qui font preuve d’intelligence de se distinguer très tôt afin que le groupe les choisissent pour qu’ils éclairent le meilleur chemin pour tous.
    Malheureusement, il semble qu’il manque quelque chose à ce concept élémentaire, l’intelligence ne semblant pas suffire au regard des attelages gouvernementaux successifs de ces dernières décennies, qui à l’évidence ne réussissent pas à répondre au souhaitable commun.
    Quel est-il d’ailleurs ? Il faudrait déjà pouvoir l’exprimer simplement.
    « A propos d’ordre, il faut visiblement des forces de l’ordre dans les écoles. Dans une société où l’autorité n’est plus reconnue et particulièrement celle du savoir, la force doit suppléer. Une police de proximité, installée dans les quartiers et dans les écoles me semble bien… En tout cas mieux qu’un professeur réduit à la fonction de dompteur dans sa classe. »
    NON, non, et non. L’instituteur (pardon, le professeur des écoles), les professeurs dans leur ensemble doivent être reconnus comme des maîtres à part entière et avec les directeurs d’école, avoir l’entière légitimité pour exclure du circuit normal et reconnu, tout rebelle (frondeur ou autre), avec la contrepartie d’accueil de deux nouveaux pour un exclu. Charge alors au groupe (la société) d’imposer au cas par cas des alternatives, temporaires ou définitives, aux insubordonnés, lesquels devront faire l’objet d’attentions suffisantes et nécessaires pour les ramener dans le troupeau. Impossible ?

  18. @ Catherine JACOB
    « Ce que j’ai retenu de sa présentation orale personnelle, c’est que si les femmes des pays en difficulté accédaient à la propriété des outils agricoles ainsi qu’à la possibilité de contracter elles-mêmes des prêts, cela aurait pour effet d’augmenter de 50% la production agricole de ces pays avec pour conséquence de réduire d’autant le risque de guerre. »
    Madame Royal a le chic pour geindre sur son sort en faisant des comparaisons sur le sien et celui de femmes effectivement démunies dans des pays pauvres, en mélangeant l’agression faite à la Nature et à la Féminité. Alors là, il fallait trouver la formule !!
    Vous avez déjà travaillé dans une hiérarchie uniquement féminine ? Je peux vous assurer que les rapports de force n’ont rien à envier aux hiérarchies masculines, en plus mielleuses.
    De quoi se plaint-elle ?
    Cette manie de ces femmes politiques de pleurer sur leur sort auprès d’hommes qui ne leur font paraît-il aucun cadeau.
    Et où est-il écrit qu’ils doivent les ménager sous prétexte que leur sexe est si fragile (quand cela les arrange) ?
    Elles veulent le pouvoir mais depuis quand celui-ci est-il bordé d’ouate ?
    Donc si on l’écoute, les femmes au pouvoir règneraient vertueusement, tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
    Et les hommes ? A quoi seraient-ils réduits dans cette bascule de la direction du monde ?
    Je laisse à ceux-ci le soin de leurs revendications dans un monde devenu matriarcal.
    Je sais, et suis bien placée pour le savoir, que certains hommes ne sont pas fréquentables (pour faire court), mais de là à tous les supposer violeurs en puissance comme certaines femmes politiques semblent le suggérer, non.
    Aucun homme ne m’a jamais manqué de respect, sauf à s’attirer une remise à place devant des tiers s’il le fallait, où même seuls. Ce qui n’empêche pas le jeu de la séduction et de savoir jusqu’où on veut aller.
    Et qu’on ne vienne pas pleurer sur son sort des années après sous prétexte que l’on a suivi un homme dans une chambre d’hôtel… pour admirer des estampes japonaises comme on disait à mon époque.
    Etre naïve dans les années 2000 est une vaste rigolade à mon avis.
    « Au moment où la parole des femmes se libère enfin, beaucoup d’entre elles m’ont demandé de m’exprimer sur ce qu’une femme en politique subit en silence » dixit Madame Royal…
    Mais enfin, comment se laissent-elles faire à ce point ? Vous imaginez Mesdames Garaud, Merkel ou Lagarde pleurer sur leur sort ?
    « La raison du silence des femmes, c’est la peur de l’humiliation. Ce fut difficile, et parfois douloureux d’écrire, car il a fallu que je revive des épreuves que j’avais rangées dans ma mémoire frigorifiée ». Idem.
    J’ai du mal à imaginer Madame Royal parlant d’humiliation quand on connaît l’ambition et l’arrivisme de sa personne qui remonte aux années Mitterrand.
    Qu’elle ait été humiliée par son ex-compagnon qui a tout d’un mufle, je veux bien, mais elle fait des généralités.
    Elle revient sur le devant de la scène car elle sent que l’aura de M. Macron pâlit mais qu’elle ne vienne pas nous faire pleurer sur sa « mémoire frigorifiée » !
    Je n’ai pas voté pour Madame Royal en 2007 et je n’en ai aucun regret. Je ne me fais aucune illusion sur Monsieur Macron qui reste pour moi un acteur qui a voulu endosser le rôle de président de la République française et qui se rend compte que le public n’adhère pas à son jeu et n’est pas loin de le siffler.

  19. Claude Luçon

    @ Robert | 04 novembre 2018 à 12:39
    « Pour ce qui me concerne, je considère que cela est partie intégrante d’un projet idéologique à l’œuvre dans l’esprit des nos « élites » parfaitement formatées pour ce faire à l’ENA, d’autant plus qu’elles ne savent plus ce qu’est l’esprit de résistance. »
    Votre commentaire complète excellemment celui de Philippe.
    Le plan d’ailleurs continue officiellement quand Macron compare notre époque à celle qui a suivi la grande dépression de 1929.
    A croire qu’il délire !
    Pour commencer, en France comme ailleurs, les acteurs comme les circonstances ne sont pas les mêmes.
    Il n’y avait pas de territoires perdus dans la République, nous avions même récupéré ceux qui l’étaient : l’Alsace et la Lorraine.
    L’islamisme n’était pas un problème, l’islam encore moins.
    Le Front populaire était la conséquence et la continuation de la révolution industrielle du 19ème siècle et bien autre chose que les Insoumis de Mélenchon ou les cégétistes de Martinez.
    Deux conceptions de notre démocratie s’affrontaient, pas deux civilisations.
    Les forces de l’ordre faisaient régner l’ordre sur instructions du gouvernement, brutalement si nécessaire. Le tabassage était dans le bon sens, Benalla aurait été décoré pour avoir fait son devoir de citoyen.
    Les instituteurs, qui n’étaient pas encore « professeurs des écoles », de même que tous les curés, ceux de Clochemerle, pas ceux d’aujourd’hui, enseignaient aux gamins que nous étions qu’un citoyen a des devoirs.
    Tous les hommes de 20 ans se préparaient à défendre le pays les armes à la main, dehors comme dedans, après le service militaire ils étaient organisés en territoriaux prêts à assister les forces de l’ordre…
    C’était une époque où les gens demandaient l’électricité, l’eau courante, et les réseaux d’égouts partout en France, des gens dont la plupart se déplaçait à pied, en bicyclette ou à cheval et ne hurlaient pas au scandale quand le prix des semelles, des pneus et des fers à cheval augmentait, et ils ignoraient ce qu’étaient le diesel.
    C’était une époque où les pékins ordinaires ne partaient pas en vacances tous les trois mois, ils n’y partaient pas du tout jusqu’en 1936, après une seule fois l’an pendant 15 jours s’ils pouvaient se permettre les billets de train.
    Ce n’était, plus simplement, pas le même monde, les pères qui avaient survécu après 14/18, dont beaucoup était mutilés, devaient préparer leurs fils pour la prochaine dernière, au cas où les migrants d’alors venus de l’est recommenceraient, ce qu’ils ont fait, des migrants casqués en uniformes verts sur des véhicules nommés panzers.
    Macron, comme il était à craindre, ne connaît ni ne conçoit l’histoire récente du pays dans lequel il est pourtant né et dont il profite et qui a profité grassement des bénéfices du labeur des générations nées entre les deux guerres.
    La France ne vivait pas comme aujourd’hui dans l’abondance de 1920 à 1940, seule une toute petite minorité y avait droit. Les migrants russes, polonais, italiens, espagnols ou portugais y venaient pour travailler, pas seulement pour réclamer les « acquis sociaux !
    Macron nous avait prévenus lors de son interview par Emile en 2007, le passé n’était pas son problème et il entendait bien l’ignorer.
    Nous l’avons élu, encore une fois pas moi, nous ne pouvons que le subir en priant qu’il ait, comme Bernadette, celle de Lourdes, une révélation ou, à la rigueur, qu’il prenne exemple sur celle de Chirac.

  20. Rappelons que le photomontage grossier met en scène la police française sur les Champs-Élysées pour la race inférieure de supporters de football alors qu’ils cassaient parce qu’une équipe venait de gagner un match France/Belgique.
    Photographie de Gonzalo Fuentes pour l’agence Reuters :
    https://frama.link/527ozuX8
    La deuxième partie vient d’une série télé états-unienne : The Purge.
    https://www.imdb.com/title/tt6110648/
    « Le défaitisme de l’Etat »
    Il ne peut pas y avoir de défaitisme de l’État, ce sont les animistes qui pensent un truc pareil, voire les supporters de football.
    L’État étant un concept, une infrastructure, une chose, il ne peut donc être défaitiste ; ce sont des individus qui le sont, pas l’État.
    Le problème ne vient donc point de l’État, mais des individus qui ont le pouvoir de le gérer, des individus tels qu’un Honorable Honoraire ; j’ose espérer qu’au moins encore en poste, vous, vous auriez, pour ce jeune en classe avec une arme, engagé une procédure contre les parents pour défaut d’éducation et leur responsabilité sur un mineur.
    J’ose l’espérer !

  21. Bonsoir monsieur Bilger,
    « L’Etat ne croit plus à ce qu’il raconte puisqu’il se garde bien, avec une énergie paradoxale, de tenter d’incarner ces valeurs et ces principes d’ordre, d’autorité et de justice.
    (…)Le défaitisme de l’Etat est en effet le premier scandale mais qu’importe puisque rien ne viendra rompre le cours de notre chute »
    Nous sommes d’accord et j’ajoute que pour permettre à une caste de garder le pouvoir ils ont plongé la France dans un univers kafkaïen.

  22. Le petit laïus de Castaner est un bon exemple de la pédagogie étatiste, je le signale en passant à ceux qui en demandent toujours plus.
    Les Égyptiens anciens vouaient un culte aux chats. Un général romain fit peindre à ses soldats des chats sur leurs boucliers et les fit déferler sur l’Égypte. Les soldats égyptiens se laissèrent massacrer du premier au dernier, on ne se bat pas contre des chats, le chat est sacré !
    L’histoire est sans doute un peu exagérée, mais à peine, et cette légende est à l’image de notre défaitisme. On est en train de se faire ronger de l’intérieur, comme le dit Francis PO, nous aurons bientôt atteint grâce à l’immigration la proportion critique qui rendra irréversibles nos mutations sociales les plus désastreuses, parce que nous sacralisons imperturbablement nos principes ronflants, quitte à nous sacrifier nous-mêmes, mais surtout nos enfants et nos petits-enfants, à qui nous laisserons outre quelques beaux restes, un pays livré au pillage, criblé de dettes, amer, vivotant sans ressort et résigné.
    Si la France et l’Europe ont réussi à prospérer à travers l’histoire, relativement aux autres pays du monde, c’est parce qu’elles étaient dirigées par des pragmatiques, papes et rois très chrétiens compris, conseillés par Machiavel, et autres intellectuels de la même veine. Nous sommes maintenant dirigés par des dogmatiques. Le « progressisme » ne s’oppose pas au « nationalisme », comme veut le faire croire Emmanuel Macron, ce président qui intellectualise les problèmes et fabrique des concepts creux, menant à des impasses ; le « progressisme » combat essentiellement le pragmatisme, c’est-à-dire l’adaptation à la réalité historique, la capacité à se donner des objectifs, et l’efficacité pour les atteindre. C’est de ce même progressisme dont se sont toujours réclamés bien des défaitistes, des utopistes, et des apprentis sorciers au pouvoir. Et pourtant E.M. en a fait le thème de sa campagne électorale pour les Européennes. On en est là.
    Savonarole, merci de m’avoir fait exploser de rire avec votre description du sosie de Patrick Juvet arpentant les rues d’Honfleur déguisé en grenadier d’Empire.

  23. Michelle D-LEROY

    On constate que les ministres de l’Intérieur se succèdent et minimisent les événements, répétant à l’envi : « c’est tout à fait inacceptable ». Sauf qu’ensuite, il ne se passe rien.
    En dehors des règlements de comptes, des rixes entre bandes rivales à coups de barres de fer, des voitures brûlées, des policiers, pompiers ou services de secours caillassés, agressés, chacun peut recevoir un coup de couteau juste pour croiser le regard d’un individu ou refuser une cigarette.
    D’autant que cela se passe tous quartiers confondus, puisqu’au nom du « vivre-ensemble », il a été décidé de saupoudrer les logements sociaux.
    La seule décision des gouvernements étant de détourner l’attention des inquiétudes en faisant diversion sur d’autres sujets.
    « Les sociologues patentés nous affirment que c’était beaucoup plus grave avant et donc il ne faut surtout pas se plaindre. »
    Par quelles preuves cette affirmation est-elle étayée, impossible de le savoir… à quelle époque ? à la ville ? à la campagne ? En tout cas, elle est utilisée dans les grandes écoles pour minimiser les faits, puisque plusieurs fois, des jeunes autour de moi m’ont démontré que c’était la « méchante droite » qui jouait sur les peurs, que j’avais eu la chance de vivre les Trente Glorieuses mais qu’avant c’était bien pire. Pourtant si j’en réfère aux récits de mes grands-parents (hors période d’occupation) je n’ai rien entendu de pareil.
    Evidemment si on remonte au Moyen Âge…
    J’avoue que cela me laisse dubitative.
    Aujourd’hui, en tout cas les faits divers violents pullulent et sont très visiblement liés au choc des cultures, même si c’est politiquement incorrect de le dire. Sauf qu’à force de ne rien dire, on laisse proliférer la violence.
    Hier soir, lors de l’émission ONPC, Ségolène Royal nous a défini l’éducation parentale : transmission des valeurs, de la notion du bien et du mal, du respect de l’autre, etc. Rien à dire, j’étais entièrement d’accord avec ce qu’elle a énuméré en tant que mère de famille, mais qu’on le veuille ou non, lorsqu’elle parle de nos valeurs, ce sont celles de notre culture judéo-chrétienne et malheureusement pas forcément celles de cultures bien différentes, installées dans nos villes, nos banlieues, et même de plus en plus en campagne. Ces dernières, en plus d’avoir une culture différente, sont aussi dans la détestation des ex-colonisateurs que nous sommes à leurs yeux.
    Non seulement nos dirigeants ne font rien mais en plus ils sont dans la politique de l’excuse. Donc double rien.
    En attendant, il va bien falloir sévir et imposer des règles plus strictes, notamment à l’école où les profs ne savent plus que faire avec des élèves indisciplinés, violents, qui ont réponse à tout d’un côté et coincés entre des parents d’élèves trop protecteurs de leurs enfants OU parents démissionnaires de l’autre, sans oublier une hiérarchie qui fuit les responsabilités au nom du #pasdevagues.
    A force de ne pas vouloir de vagues on aura le tsunami.

  24. @ Achille
    « Emmanuel Macron nous dit que c’est le retour vers les années 30. Peut-on comparer notre époque à celle qui a conduit à la Seconde Guerre mondiale ? La droite et l’extrême droite s’insurgent et pourtant il y a quand même certaines similitudes troublantes. »
    Et c’est reparti sur les années 30…
    Cher Achille, vous êtes bien gentil, mais peut-être pourriez-vous essayer de cesser de croire que tout ce que votre téléviseur vous déverse chaque jour dans le crâne correspond à la réalité actuelle et est parole d’Évangile…
    Voici deux argumentaires qui vous expliqueront mieux que moi en quoi ce parallèle n’est pas pertinent :
    http://www.lefigaro.fr/vox/histoire/2018/11/01/31005-20181101ARTFIG00150-barbara-lefebvre-non-monsieur-macron-notre-epoque-n-a-rien-a-voir-avec-les-annees-30.php
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/11/02/31001-20181102ARTFIG00299-caroline-galacteros-le-populisme-exprime-l-instinct-de-survie-des-peuples.php
    Rappelons que le nazisme, désigné sous le vocable plus polémique qu’historique de « peste brune » (même s’il s’agissait d’un régime peu recommandable) était de type socialiste sur plusieurs points (économie, encadrement de la jeunesse, mœurs, attitude anti-religieuse etc.) et ne reflétait en rien une quelconque idéologie abusivement dite de nos jours « d’extrême droite ».
    Et en France, la présumée « extrême droite » de l’époque ne partageait en rien cette façon de voir les choses.
    Il faut aussi rappeler que c’est le Komintern, sous l’inspiration de Staline, qui a eu l’idée d’associer systématiquement le « fascisme » et par extension le nazisme à la droite en général, qu’elle soit « extrême » ou pas, afin de discréditer ses adversaires.
    Staline est mort, mais ses ordres sont toujours suivis.
    Seriez-vous un des derniers dinosaures staliniens ?

  25. Il faut dire aussi qu’on défend peu les enfants les uns des autres.
    Si c’est la jungle entre eux, pourquoi s’étonner que cela déborde sur les adultes ? Quand des parents d’élèves peuvent s’en prendre aux professeurs, il est difficile de demander aux enfants de les respecter.
    Les enfants ne font que reproduire ce qu’ils voient. On se fait les dents sur des élèves, on voit que l’on dit des profs, que ce sont des gens pas bien parce que… Voyons si j’en oublie :
    – Mécréants
    – Femmes
    – Fonctionnaires
    – Ne gagnent pas assez d’argent pour être prestigieux
    Les leçons de morale ne servent guère, il faut donner l’exemple. Et donc, tout le monde ne valant pas grand-chose de ce point de vue, il faudrait que certains s’abstiennent, mais non.
    Donc, l’école doit faire parents de rattrapage… Je rigole ! On n’a pas de pédagogie adaptée à chaque élève en particulier pour enseigner, mais le professeur apprendra à être.
    Non.
    En fait, il apprend… l’inverse. Pas de vagues ? se plaignent les professeurs quand on les agresse.
    Eh bien ils n’en font pas quand des élèves s’en prennent à certains.
    Chacun ne pense qu’à son cas ou à la limite celui de ses pairs :
    https://www.dailymotion.com/video/x3y9yf
    C’est la nature humaine… Il est plus facile de rêver au dragon, enfin, chinois, merveilleux, qu’à des humains bien éblouissants. Pour moi, en tout cas, et les créatures telles que le fongus et le gluming de Philip K. Dick ne manquent pas non plus de qualités.
    S’ils croient à la réincarnation, les extraterrestres apprennent aux enfants la peur et la pitié en montrant ce que nous sommes, et la prudence en leur enseignant à ne pas nous voir. Eux aussi ont des problèmes éducatifs ! Comme le prouvent les OVNI.

  26. Patrice Charoulet

    Un remerciement par vie
    J’ai enseigné jusqu’à 65 ans le français en collège et en lycée. De la sixième à la terminale, le dernier jour de l’année, avant les grandes vacances estivales, les élèves se précipitent vers la sortie. Une seule fois, une élève est restée à ce moment quelques instants pour me dire ceci : « Monsieur, je tenais à vous remercier pour l’enseignement que vous nous avez donné. J’ai beaucoup aimé vos cours. » Cette élève de 5e, je l’ai su plus tard par son père, a été élève en khâgne au lycée Louis-le-Grand de Paris et a été reçue à Normale Sup.
    Pas un instant je ne veux croire que j’y suis pour quelque chose. Elle le doit à son intelligence, à son travail et à ses nombreuses qualités. Elle le doit sans doute aussi à tous les professeurs de français qu’elle a eus ensuite.
    Mais je ne peux oublier ni ce merci ni ce parcours.

  27. @ fugace
    « L’instruction ne sera alors qu’un plus qui devra permettre à ceux qui font preuve d’intelligence de se distinguer très tôt afin que le groupe les choisissent pour qu’ils éclairent le meilleur chemin pour tous. »
    L’instruction n’est pas un plus, elle est tout : lire, écrire, compter et bien plus encore.
    Les parents ne peuvent pas bricoler ça chez eux.
    Par contre l’école ne me semble pas faite pour socialiser ou éduquer, à mon avis… Aux parents l’éducation, et où qu’aillent les enfants, ils se socialisent, alors…
    Si encore l’école était un sanctuaire, on dirait que c’est une garderie qui peut, qui sait parfois, apprendre quelque chose et rectifier une éducation défaillante.
    « NON, non, et non. L’instituteur (pardon, le professeur des écoles), les professeurs dans leur ensemble doivent être reconnus comme des maîtres à part entière et avec les directeurs d’école, avoir l’entière légitimité pour exclure du circuit normal et reconnu, tout rebelle (frondeur ou autre), avec la contrepartie d’accueil de deux nouveaux pour un exclu. Charge alors au groupe (la société) d’imposer au cas par cas des alternatives, temporaires ou définitives, aux insubordonnés, lesquels devront faire l’objet d’attentions suffisantes et nécessaires pour les ramener dans le troupeau. Impossible ? »
    Question de discipline, on voit bien que la situation actuelle n’est pas optimale, loin de là.
    La question des professeurs arc-boutés pour dire qui doit être exclu du circuit normal est étrange.
    Ils se plaignent de quoi ? Devoir faire la discipline, l’éducation, ôte ta casquette, coupe ton portable, ne m’insulte pas, silence… Cours, est-ce que tu veux l’écrire ou tu crois qu’il va se télécharger dans ton esprit ?
    Passionnant…
    Ils se plaignent de quoi, des insultes ?
    Alors, faut-il attendre des morts pour réagir, et si oui, combien ? Soit le professeur fait son cours soit il fait le pion.
    Comme le nom l’indique, on peut engager des pions, mais il n’est pas dit qu’ils aient une autorité bien assurée.
    Lamentable, quand même… A une époque où on a la pilule et qu’on n’est pas obligé d’avoir des enfants, en avoir quand on aurait bien besoin d’être soi-même éduqué. Que voulez-vous que je vous dise ?
    Je sais : à bas les mauvais conseillers qui poussent les autres du côté où ils doivent tomber, entraînant les autres.

  28. anne-marie marson

    Le gouvernement français ne célèbre plus que les défaites, pour amadouer les ennemis d’hier ?
    Le général Bigeard est muet à jamais.
    Heureusement il y a Edouard Philippe :
    http://www.koztoujours.fr/une-memoire-a-10-milliards
    Après le dégagisme, c’est la purge, dans tous les domaines.
    La France est devenue un paillasson sur lequel quelques-uns s’essuient les pieds.
    Merci Macron.

  29. L’armée est la seule institution qui fonctionne encore à peu près bien en France, preuve en est qu’on voudrait l’utiliser en dernier recours pour mettre fin à l’invraisemblable bazar régnant dans nos riantes cités.
    Mais voilà, personne ne le décidera et il faudra se contenter de la politique des albuplasts et des rustines onéreuses.
    Il ne faut pas être un grand devin pour imaginer qu’aux prochaines émeutes, l’Etat débloquera des milliards, non pas pour construire des prisons, mais pour repeindre une fois de plus les cages d’escaliers…

  30. Xavier NEBOUT

    @ Wil
    Vous avez très bien choisi votre pseudo. Vil car anonyme, et doublement vil pour injurier celui qui vous abrite.
    Et j’ajoute idiot, car il s’agit de savoir si pour influer quelque peu sur les destinées de notre pays, il ne faut pas s’en tenir à la droiture sans pour cela être exclu des médias.
    On pourrait certes lui reprocher de ne pas suivre la très périlleuse voie d’E. Zemmour, mais d’une part, ce dernier ne constitue pas une autorité morale à l’instar de P. Bilger, et d’autre part, il y a tout lieu de penser que Zemmour n’a survécu malgré tout son talent, que parce que sa judaïté le protège du classement « nazi ».
    Quant à savoir au juste quelle sont ses opinions, on peut en voir le reflet sur celles de la grande majorité des abonnés à son blog et en déduire qu’il est effectivement plus près de Marion que de Manu.
    Croyant d’ailleurs savoir qu’il aime bien lire les opinions des gens dans leur subconscient plutôt que dans leurs déclarations même sincères, il devrait se méfier de lui-même.

  31. Robert Marchenoir

    Ce n’est pas seulement du défaitisme. C’est aussi un choix de priorités. A cet égard, on pourra prendre connaissance avec profit des dernières déclarations d’un responsable policier britannique.
    Car les maux que nous déplorons ne sont pas particulièrement dus à Emmanuel Macron, ni spécialement propres à la France : ils sont constitutifs d’un déclin généralisé de l’Occident. Il est important d’en avoir conscience, afin de ne pas se tromper de cible.
    Ce haut gradé anglais, un certain Anthony Stansfeld, dirige la police de la région de Thames Valley. Il vient de se plaindre, auprès de la presse, de la persécution à laquelle ses subordonnés ont été contraints de soumettre une vieille dame parfaitement innocente. Au nom du prétendu « anti-racisme », et de la lutte contre les inexistants « délits de haine ».
    Cette conductrice de plus de 70 ans s’était retrouvée bloquée, dans une station-service, derrière une autre conductrice qui n’en finissait plus de dégager le passage, après avoir fait son plein. Elle a eu le malheur de donner un coup de klaxon.
    Grave erreur : c’était un coup de klaxon raciste, car la conductrice pas pressée était noire (*). Après avoir prodigué les insultes d’usage, elle a aussitôt fait savoir aux responsables de l’établissement qu’elle venait d’être victime d’un « hate crime », d’un « délit de haine ».
    Et la police fut obligée de convoquer la vieille dame, de l’interroger pour la passer au racistomètre, de la mettre en garde et de la ficher à vie. Non, ont répondu les policiers à son courrier, il ne nous est pas possible d’effacer votre nom de nos registres, bien qu’aucune suite n’ait été donnée à votre interrogatoire : la loi nous l’interdit.
    Le chef de la police a précisé que la vieille femelle raciste blanche (**) avait été anéantie par ces accusations, qu’elle était irréprochable et qu’elle était même « un pilier de sa communauté ».
    Il a réclamé un changement de loi, expliquant que dans l’état actuel du droit, la police avait obligation d’enquêter dès que quelqu’un se plaignait d’un fait simplement « perçu » comme étant un « délit de haine ». Cela peut conduire « aux pires injustices », a-t-il dit — ce qui tombe sous le sens.
    Evidemment qu’à la moindre contrariété, les populations « racisé-e-s » (comme se désignent eux-mêmes les pires fanatiques de « l’anti-racisme », coucou Charoulet) vont sortir le joker racial, et obliger la police blanche à ramper à leurs pieds.
    Et c’est en effet ce qui se passe, a reconnu ce responsable de la police. L’incident auquel il fait allusion n’est nullement isolé. « C’est un cas absolument classique », a-t-il précisé dans son interview au Times.
    Il est d’autant plus urgent de changer les lois et d’arrêter ces imbécillités « anti-racistes », a ajouté Anthony Stansfeld, que pendant ce temps, l’Angleterre est terrassée par une vague de criminalité violente terrifiante.
    Dans les six premiers mois de l’année, 69 000 enfants de 10 à 15 ans ont été poignardés, ou ont subi d’autres agressions graves. Les attaques au couteau sont en augmentation de 12 %, les meurtres de 14 %, les délits sexuels de 18 % et les vols avec violences de 22 %.
    De nouvelles formes de criminalité violente explosent, comme l’agression à but crapuleux menée à scooter (23 000 en 2017 dans la seule ville de Londres, 25 fois plus que cinq ans auparavant) ; ou bien le jet d’acide, très à la mode également (800 attaques en un an). Et ne parlons pas des viols systématiques, par des gangs pakistanais, de très jeunes filles de souche, capturées et réduites en esclavage sexuel.
    Inutile de dire que toutes ces formes de criminalité « innovantes » sont pratiquées de façon excessivement disproportionnée, quand ce n’est pas exclusivement, par nos amis venus d’ailleurs et victimes de notre odieux « racisme » : musulmans venus du sous-continent indien, pour l’esclavage sexuel, Noirs pour les attaques à scooter et à l’acide.
    Simultanément, face à des responsables policiers qui n’hésitent plus à s’avouer débordés et impuissants, les mêmes populations « racisé-e-s » exploitent systématiquement les lois de gauche qui leur permettent de paralyser les forces de l’ordre, en les obligeant à perdre leur temps sur des actes « racistes » complètement imaginaires (94 000 « délits de haine » traités par la police en un an…).
    Ce qui a l’avantage collatéral d’intimider ces sales Blancs, et de bien leur faire comprendre qui commande.
    Il y a quelques jours, un responsable de la police encore plus haut placé que le précédent, puisqu’il s’agit du président du Conseil national des chefs de la police, a déclaré qu’il était temps que les forces de l’ordre s’occupent un peu plus des cambriolages et des tentatives de meurtre, et un peu moins de délits idéologiques et imaginaires tels que la « misogynie ». Elle s’appelle Sara Thornton, au passage, et c’est une femme.
    Je suppose que ce serait un peu trop demander à ces nombreuses dames, présentes aux plus hauts niveaux des forces de police britannique, si la féminisation des forces de l’ordre dont elles sont la preuve ne serait pas, pas hasard, l’expression de la même idéologie déplorable dont elles prétendent regretter les effets — tout en bénéficiant, elles-mêmes, des avantages sonnants et trébuchants du gauchisme (un haut fonctionnaire, en Grande-Bretagne, c’est quelqu’un d’extrêmement bien payé).
    Imposer comme une priorité, dans une corporation par définition virile, l’embauche de femmes y compris à des postes de commandement, c’est exactement ce qui détruit la police de l’intérieur, au même titre que la détruit de l’intérieur l’idéologie excusiste et « anti-raciste » qui met au premier rang des préoccupations les « délits de haine », plutôt que les crimes de sang.
    ______
    (*) Antillaise, très précisément. Je l’indique à l’intention de ceuzécelles qui prétendent que les Noirs antillais, pour de mystérieuses raisons, seraient moins noirs que les autres.
    (**) Oui : il n’y a pas de raison. L’égalité, vous vous souvenez ?

  32. @ Exilé | 04 novembre 2018 à 19:54
    « Rappelons que le nazisme, désigné sous le vocable plus polémique qu’historique de « peste brune » (même s’il s’agissait d’un régime peu recommandable) était de type socialiste sur plusieurs points (économie, encadrement de la jeunesse, mœurs, attitude anti-religieuse etc.) et ne reflétait en rien une quelconque idéologie abusivement dite de nos jours « d’extrême droite ».
    Le coup du nazisme qui serait un régime de type socialiste est un argument un peu usé et pour le moins spécieux que nous sortent systématiquement les gens de droite pour justifier leur combat contre le socialisme.
    Je vous renvoie donc à une définition plus objective du national-socialisme que vous trouverez dans tout bon dictionnaire. Celle du Larousse par exemple qui me paraît juste.
    https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/national-socialisme/53870
    Je n’ai jamais prétendu que le climat social actuel était la réplique stricto sensu des années 30, mais je pense que certaines idées qui circulent en France et surtout dans d’autres pays européens, notamment en Italie, Hongrie, Autriche, Pologne, ainsi d’ailleurs qu’aux Etats-Unis depuis que Donald Trump est au pouvoir, reprennent celles de ces années sombres. A commencer par la xénophobie, le repli identitaire, le nationalisme pur et dur qui consiste à fermer nos frontières y compris s’il le faut en érigeant des murs. Rien à voir avec le socialisme dans ce genre d’attitude.
    D’ailleurs je ne pense pas qu’Emmanuel Macron ait fait référence au nazisme dans ses propos qui est une idéologie de « gros malade » qui a totalement dévoyé le concept de socialisme, le vrai, celui de Jaurès.
    Le socialisme c’est comme le cholestérol, il y a le bon, et il y a le mauvais
    Le premier défend le peuple dans les régimes démocratiques, le second sert les dictatures. Il convient de savoir bien faire la différence.

  33. Partout les fureurs de la foule réclament leur aliment sanglant.
    Du Brésil au Pakistan jusqu’au leader du monde libre, qui se scénarise en héros de la guerre des trônes promettant sanction, la fiction uniformise l’exigence violente de ses scandales, révélant le ressort passionnel du divertissement.
    Le terme progressisme est sans doute erroné, car il s’agit de s’élever contre la régression qui gagne tous, absolument tous les comportements, pris qu’ils sont dans les contaminations réciproques.
    C’est bien la problématique à laquelle est confronté Macron, où la volonté d’établissement d’un consensus n’est plus qu’un élément clivant de plus, les accusations aberrantes d’inculture envers un président jamais aussi cultivé depuis Mitterrand en témoignent, le ressentiment et la frustration envers un État pensé confisqué donne le signe qu’il n’y aurait plus que la violence et la dénégation des moqueries comme bien commun, permettant à chaque citoyen de légitimer sa désertion du corps social.
    La prière est un moyen efficace d’action sur soi-même, seul territoire d’efficacité possible et envisageable, permettant de supporter sans céder aux passions des scandales la contemplation atroce de la réalité de notre condition, permettant d’envisager la compensation nécessaire et mirifique de cette condition, chance laissée à notre main de ne pas céder aux sirènes des régressions, croyant alors qu’il serait possible d’être uni par autre chose que la haine, de soi comme des autres, laissant aux fureurs des foules l’illusion du bien, se contentant de la révélation que porte en elle la contemplation du visage de ceux qu’on aime, celle qui donne aux cœurs vaillants, et de toute éternité, la capacité de résistance aux forces de l’ancienne destruction.
    https://www.youtube.com/watch?v=yjz2TvC2TT4
    De cette capacité, si ténue, si fragile et pourtant seule réelle, dépend l’avenir de l’humanité, dans la mesure où chaque individu accepte de la vivre dans la solitude absolue de son intimité, sachant qu’elle n’est que le miroir de celle des autres, et en cela les rejoint, permettant dans cette conscience commune l’établissement d’une relation apaisée, la possibilité d’une future création.

  34. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner nous déclare « qu’il y a eu une centaine d’interpellations pour la nuit d’Halloween avec un nombre d’incidents largement inférieur à celui des années précédentes et des dégâts bien moindres même s’ils demeurent totalement anormaux et scandaleux ».
    Ah, Castaner et Nunez, les joyeux duettistes de la Place Beauvau…
    Nous avons gagné le gros lot avec ces deux-là, le premier ayant déclaré : « Qui doute que le réchauffement climatique pèse sur la dynamique du djihad ? » et le second : «  Je vois dans ces quartiers une force et une énergie républicaine énorme. ».
    Mais quand donc ces gens-là et leurs alter ego cesseront-ils de raconter n’importe quoi et de se moquer du monde ?

  35. Défaitisme, lâcheté, et surtout déni de la réalité de la dissolution de la France.
    Si c’est moins pire qu’avant quand c’était plus pire, c’est qu’on ne veut pas voir que c’est pire de chez pire et nous sombrons sans avoir de bouée de sauvetage.
    Un gouvernement qui refuse de voir la réalité, il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, et chaque ministre en place déclare la main sur les yeux « cachez ces banlieues que je ne saurais voir ».
    Il faut attendre le départ du gouvernement de Collomb, pour entendre des paroles de vérité, dommage qu’il ne les ait pas prononcées avant, quand il avait, peut être (?) le pouvoir de changer les choses.
    Le nouveau mot de la novlangue orwellienne, est le « j’assume » prononcé par Philippe à propos des limitations de vitesse, et par Macron sur l’augmentation des taxes sur les carburants.
    Ce nouveau mot est le synonyme de « je vous emmerde, je fais ce que je veux ». Et les mêmes qui « assument » cherchent à nous effrayer en parlant des années 1930.
    S’il y a une proximité avec les années trente, ce n’est pas dans un conflit improbable, mais dans la distance entre le pays légal et le pays réel.
    Une Assemblée nationale constituée de serviles et incompétents députés qui votent sur instruction sans se rendre compte de la souffrance et des difficultés du Peuple, la majuscule, qui fera rire les bobos, se justifie lorsque celui-ci est nié, moqué et lié par des lois dont il ne peut se défaire et qui le tuent lentement.
    Maurice Genevoix au Panthéon, pourquoi pas, bien que je trouve cela dérisoire, le vrai geste révélateur d’un changement de paradigme en forme de tsunami, serait d’y mettre Charles Maurras, celui qui dans les années trente a théorisé l’écart, la contradiction qu’il y avait entre le pays réel et le pays légal.
    Car nous en sommes là, il n’y a plus de lien, il n’y a plus de cohérence entre les gens d’en haut et ceux d’en bas, entre le pouvoir et le Peuple.
    Ce « j’assume » aristocratique, oligarchique, est le contraire de la démocratie, il est le refus de toute négociation entre ceux qui ont obtenu le pouvoir sur un coup de force légal d’élections et ceux qui n’ont pas voté parce que trop épuisés, et qui attendent légitimement mais vainement la prise en charge de leurs problèmes.
    Entre la résolution des problèmes du quotidien et la résolution des problèmes futurs de la planète, Macron et Philippe « assument » le choix de résoudre ceux du futur.
    Pour le présent nous attendrons, il est trop rétif à l’action politique !

  36. Pourquoi accepte-t-on le pire au point de favoriser, dans certains lieux et certaines cités, une appropriation, par des minorités sûres de leur impunité, de l’espace et du sort des honnêtes gens impuissants et désarmés ?
    Il y a plusieurs raisons à cela.
    L’une d’elle étant que réveiller la bête qui dort, simplement après l’avoir chatouillée, suffirait à la mettre en fureur et à démontrer une fois de plus que tous les discours de propagande sur le vivre ensemble, les chances pour la France etc. ne sont que des supercheries mensongères et que tous les apprentis-sorciers qui ont favorisé une immigration totalement inassimilable au nom de principes humanistes fumeux ne sont que des irresponsables dangereux.
    Une autre raison est non seulement la montée du communautarisme mais encore du clanisme, dans un pays pétri au contraire d’individualisme forcené mettant par exemple en exergue des « droits de l’homme » – d’un homme sans racines et isolé – plutôt que le droit des gens, qui prédomine dans certaines cultures tribales dans lesquelles l’homme n’est rien mais le groupe est tout.
    Par exemple, quand il arrive encore à la police de chercher à interpeller l’auteur d’un vol de deux-roues dans un quartier sensible, toute la communauté fera bloc -parents y compris à – pour l’en empêcher, en se solidarisant avec le délinquant, alors que dans un environnement franco-français une telle interpellation se ferait pratiquement dans l’indifférence générale ou même avec l’approbation des gens qui sauraient de quoi il retourne.
    Et quand un délinquant ou un criminel d’origine « communautaire » doit passer en jugement, selon un droit individualisant les responsabilités à l’extrême, nous nous trouvons face à une incohérence culturelle manifeste dans la mesure où la justice est alors vue comme s’en prenant non pas à une personne (un « individu » comme disent les gendarmes) mais à un groupe, à un clan, en bloc.
    Au passage, cet aspect de solidarité clanique démontre l’inanité du mantra « pas d’amalgame » répété par les perroquets de service après chaque attentat, comme si les actes des terroristes ne relevaient que de la seule responsabilité de leurs auteurs alors que tout leur environnement familial et communautaire s’y associe totalement…
    Ce qu’un ancien Président qualifiait de « fracture sociale » relève plutôt d’une fracture clanique, autour de traditions culturelles radicalement opposées, ne partageant pas les mêmes normes morales et légales, de part et d’autre d’un fossé qui ne fait que s’élargir.

  37. @ Robert Marchenoir
    Ce que vous nous racontez est intéressant, cependant, cette histoire de racisme, qui ne vous lasse pas, ne peut pas faire l’objet d’une théorie ou d’un idéal qui sauverait le meilleur des mondes…
    Il n’échappera à personne que « le racisme » est la chose la mieux partagée du monde, qu’il n’existe pas de groupe, ou ce que vous voudrez qui ne soit pas raciste, que cette façon d’être s’exprime toujours, depuis toujours et pour toujours, dès lors, ne serait-il pas intéressant de passer une vitesse dans votre raisonnement ?
    Sachant que la peur n’évite pas le danger, mais qu’elle permet des actions qui vont de la destruction à la destruction massive de l’objet de la crainte, et sachant par ailleurs, que « dulce bellum inexpertis », ne pourrait-il être envisagé une autre base de réflexion ?
    Par ailleurs, le défaitisme de l’Etat n’exprime rien d’autre que le délitement que chacun et tous accueillent comme la modernité, le défaitisme commence dans le berceau, et repose sagement en attendant Godot !
    Auriez-vous par un heureux hasard, une autre rengaine ? Je vous le dis afin qu’il n’y ait pas de confusion, je n’ai aucune rengaine à proposer, mais je me soigne…
    Bref ! Le monde s’effondre, vite prenons le thé ! « Some are born to sweet delight some are born to endless night ».

  38. @ Elusen 04 novembre 2018 à 17:18
    « L’État étant un concept, une infrastructure »
    Antiphrase. Le concept est une abstraction, une vue de l’esprit il ne peut donc être une infrastructure qui est la fondation d’une structure.
    Non content de n’être pas Brésilien mais d’avoir tout de même des avis sur la politique du Brésil en affirmant que ce sont les gouverneurs de ce pays qui étaient corrompus ou qui organisaient la corruption, aujourd’hui vous donnez des leçons de français.
    Où avez-vous appris le français ? Dans des écoles ? En France ? Depuis quand ? Dans quelle région ? Dans quelle ville ?
    Toutes ces questions sont légitimes pour mieux appréhender vos interventions.

  39. @ Achille
    « A commencer par la xénophobie, le repli identitaire, le nationalisme pur et dur qui consiste à fermer nos frontières y compris s’il le faut en érigeant des murs. Rien à voir avec le socialisme dans ce genre d’attitude. »
    Passons sur l’aspect caricatural des choses contenu dans votre description, mais en gros ce que vous décrivez ne fait que correspondre à ce que l’homme à toujours fait, depuis l’homme des cavernes, pour se mettre en sécurité et n’a rien que de très normal et élémentaire !
    Le mot citoyen, par exemple, qui est apparu dans des civilisations déjà évoluées, désigne un habitant responsable d’une cité, généralement délimitée par une enceinte souvent fortifiée, pour se protéger des menaces extérieures.
    Par ailleurs, une enceinte ou bien une frontière ne sont pas nécessairement imperméables en toutes circonstances, elles sont un peu analogues à la peau d’un organisme vivant qui filtre les échanges avec le monde extérieur, en laissant passer ce qui est bon pour lui tout en bloquant ce qui lui est toxique ou nuisible.
    Même les cellules du corps humains sont séparées de leurs homologues par une membrane…
    La vie est faite de limites et de distinctions.
    Quand on est citoyen d’Athènes, on ne l’est pas de Sparte et réciproquement, car indépendamment de questions relevant de sentiments supposés plus ou moins hostiles, les intérêts des deux cités n’étaient pas forcément les mêmes.
    Toujours pour rester dans le registre antique, l’expression « Timeo Danaos et dona ferentes » tirée de l’Enéide, qui pourrait de nos jours être taxée de xénophobe ne faisait qu’exprimer une crainte vis-à-vis des ruses des Grecs, et non pas une quelconque « haine » à leur encontre.
    Enfin, en tant que particulier, ne me dites pas que vous laissez les portes d’accès à votre domicile grandes ouvertes jour et nuit.
    Il y a peut-être quand même des limites au socialisme…

  40. @ Achille | 05 novembre 2018 à 06:44
    Cette intervention a retenu toute mon attention.
    La bonne définition du nazisme, selon le Larousse, est donc une doctrine nationaliste et raciste.
    Sachant que nazisme est la contraction de national-socialisme. Si on admet sans trop de difficulté que national est le ferment qui détermine le nationalisme, alors nécessairement, le socialisme est un avatar du racisme. CQFD.
    La doctrine nazie est arrivée au pouvoir en Allemagne parce que Hitler s’est adressé aux pauvres, aux laissés-pour-compte et aux représentants de la classe moyenne. Tous ces gens ont voté pour Hitler parce qu’ils avaient l’impression d’être entendus et qu’ils allaient obtenir leur part du gâteau. Une fois au pouvoir, la dictature du prolétariat est devenu la dictature d’un clan. La suppression des SA est très bien racontée par Max Gallo dans son ouvrage « La nuit des longs couteaux ».
    L’extorsion criminelle réalisée de manière industrielle sur les juifs et les opposants politiques a servi à financer le train de vie du peuple allemand de manière socialiste.

  41. Ce constat sur le défaitisme de l’Etat est accablant.
    L’Etat aurait donc baissé les bras par impuissance et les citoyens lambda courberaient l’échine en encaissant les coups ?
    Pourtant cet Etat est sévère. Par exemple envers les automobilistes qu’il taxe à n’en plus finir, qu’il punit bien trop sévèrement à la moindre incartade. L’objectif est de faire du gain.
    On a donc le sentiment que son action répressive est d’autant plus aisée qu’il n’y a pas de résistance.
    Mais dans les circonstances que vous évoquez, on constate effectivement une auto-limitation. Est-ce en raison de la parcimonie des moyens financiers, ou pour ne pas provoquer de vagues, ou bien par absence de volonté politique ?
    Un exemple de volonté politique (verbale) :
    Sarkozy en octobre 2005 : « vous en avez assez de cette bande de racailles, on va vous en débarrasser ».
    Depuis, l’eau a coulé sous les ponts, les responsables politiques ont changé. Mais la racaille s’est accrochée comme les moules au rocher.
    On observe aussi des rappeurs qui continuent à déverser une prose nauséabonde, hostile, revancharde sur les habitants et le pays dont ils tirent leurs revenus. Ils représentent la haine qui monte de certains territoires.

  42. @ duvent
    Les propos de Robert Marchenoir sont très clairs et il est étonnant que vous ne compreniez pas.
    La police demande qu’on arrête de lui faire perdre son temps avec de pseudo-histoires de « délits haineux » alors que les crimes et délits sont en forte hausse.
    C’est tout simple. Il faut hiérarchiser les priorités.
    Je pense que vous êtes capable de comprendre qu’il est plus important que la police lutte contre les jets d’acide que contre des coups de klaxon supposés racistes.
    Mais j’ai tout de même l’impression que votre priorité à vous est de moucher Marchenoir, quitte à perdre tout bon sens. Reprenez-vous.

  43. Patrice Charoulet

    @ Robert Marchenoir 5 nov. 4H16
    Vous adressant longuement à Alex Paulista, j’ai dit ma surprise d’avoir eu droit, récemment, à un bref alinéa.
    A quatre heures du mat dans un texte assez long, cette fois, j’ai droit en passant à ceci : « les pires fanatiques de l’antiracisme, coucou Charoulet ».
    J’ai dit toutes mes raisons d’être de droite, d’aimer l’ordre, de soutenir la police, de détester les délinquants et les criminels, et… de n’être pas raciste. J’aurais vanté la racisme, comme d’autres, comme vous, je n’aurais pas été gratifié de votre « coucou ». N’espérez pas de moi un éloge du racisme. Je suis tout sauf fanatique.

  44. Xavier NEBOUT

    L’irresponsabilité générale, c’est la définition du socialisme.
    Ce lycéen est ainsi une victime de la société qui relègue de fait les noirs dans une caste inférieure dans l’attente du grand remplacement, et son professeur en est la complice.
    Ou alors, on abandonne le paradigme soixante-huitard et la langue de bois en disant aux noirs que s’ils ne sont pas contents des conséquences de leur différence raciale, ils retournent ou vont là ou se trouvent une majorité de noirs, quitte à leur payer le déménagement.
    Car quoi qu’en disent les humanistes, les antiracistes, antixénophobes etc., un blanc fera toujours la tête si sa fille vient lui dire qu’elle sort avec un noir.

  45. @ Tipaza
    « Ce nouveau mot est le synonyme de « je vous emmerde, je fais ce que je veux ». Et les mêmes qui « assument » cherchent à nous effrayer en parlant des années 1930″
    Absolument. C’est Macron disant « qu' »ils » viennent me chercher ! » en sachant que personne ne le peut, la Constitution le protégeant. Et son coup des années trente c’est son « après moi le chaos », une soupe réchauffée dans la marmite de l’ancien Front National.
    Macron c’est un socialiste qui a été élu en disant « ni de droite ni de gauche » mais qui est de gauche, de la bourgeoise, de celle des Strauss-Kahn, Sinclair, des Serge July, entre autres, ou de Jean-François Kahn disant en parlant des frasques de Strauss-Kahn au Sofitel américain « c’est juste un troussage de domestique ».
    Oui Manu est un arrogant personnage et son « j’assume » est bien un « je vous emmerde » et le E. Philippe fait la même chose avec ses 80 km/h qu’il « assume » et les taxes sur le pétrole qu’il « assume » aussi.
    Le dicton paysan a bien raison lorsqu’il dit « qui se ressemble s’assemble ».

  46. @ Florence | 05 novembre 2018 à 11:45
    « Les propos de Robert Marchenoir sont très clairs et il est étonnant que vous ne compreniez pas. »
    Oui, en effet, c’est étonnant, et je dirai même mieux, c’est étonnant !
    Mais après votre surprise me concernant, pourquoi jugez-vous bon et utile d’affirmer : « Je pense que vous êtes capable de comprendre… »
    Je vous trouve bien présomptueuse de « penser » que je suis « capable de comprendre », en êtes-vous certaine ?
    Si oui, je n’irai pas, après le thé, mettre un cierge à Sainte Rita !

  47. @ vamonos | 05 novembre 2018 à 11:01
    « Si on admet sans trop de difficulté que national est le ferment qui détermine le nationalisme, alors nécessairement, le socialisme est un avatar du racisme. CQFD. »
    CQFD rien du tout ! Votre démonstration pour le moins rapide est un raccourci assez grossier.
    Il est clair qu’Hitler en reliant le mot socialisme à celui de nationaliste avait l’intention d’attirer à lui les faveurs de la classe prolétarienne qui, à cette époque, en Allemagne, était très importante. Il a enclenché la lutte contre les riches qui, dans leur grande majorité étaient Juifs, se servant de cette lutte des classes pour parvenir au pouvoir.
    Bref, du populisme primaire soutenu par une théorie raciale revêtue d’une apparence faussement scientifique qui a abusé un peuple allemand prêt à croire n’importe quoi pour sortir de sa condition.
    Le pire c’est que le nazisme n’est pas mort et que les groupes néo-nazis se reconstituent un peu partout en Europe depuis quelque temps.

  48. @ Robert Marchenoir | 05 novembre 2018 à 04:16
    Bien d’accord.
    Le temps passe et nous n’aurons pas eu le temps d’honorer nos morts.
    La Toussaint est déjà derrière nous.
    Pourtant, c’est avec émotion que l’on peut penser à ces êtres chers qui nous ont quittés ou dont on n’entend plus parler.
    – Fadela Amara, qui logeait ses frères dans les appartements de la République.
    – Rama Yade, superbe écervelée de Sarkozy. Disparue.
    – Fodé Sylla, patron de « Touche pas à mon pote », englué dans des affaires de drogue.
    – Stéphane Pocrain, lui aussi « Touche pas… », mais qui passait son épouse à tabac.
    – Malek Boutih, le « bon arabe » assommant qui en faisait des tonnes pour l’intégration.
    – Harlem Désir, le nul miraculé, aujourd’hui émarge à 9 000 euros/ mois dans une institution de la République.
    – Dominique Sopo, encore un MRAP, « touche pas à jenesaisquoi », oublié des médias, si prompts sous Sarkozy à lui tendre des micros.
    Et j’en passe…
    À l’heure où la patronne de France Télévisions déplore l’abondance de « blancs de plus de 50 ans » dans les médias, on se pince pour savoir où elle va nous trouver une génération de coloured people qui ne nous fasse pas rigoler.
    Est-ce vraiment être raciste que de constater que tous ces crétins qui n’avaient pour étendard que la couleur de leur peau nous auront bien fait suer sous Sarkozy ?

  49. Achille nous narre : « Il est clair qu’Hitler en reliant le mot socialisme à celui de nationaliste avait l’intention d’attirer à lui les faveurs de la classe prolétarienne qui, à cette époque, en Allemagne, était très importante. Il a enclenché la lutte contre les riches qui, dans leur grande majorité étaient Juifs, se servant de cette lutte des classes pour parvenir au pouvoir.
    Bref, du populisme primaire soutenu par une théorie raciale revêtue d’une apparence faussement scientifique qui a abusé un peuple allemand prêt à croire n’importe quoi pour sortir de sa condition.
    Le pire c’est que le nazisme n’est pas mort et que les groupes néo-nazis se reconstituent un peu partout en Europe depuis quelque temps. »
    Ou alors on retourne sur les bancs de l’école et on admet qu’existait bien un courant très franchement socialiste au NSDAP, sans lequel on ne peut expliquer le sens de la nuit des longs couteaux.
    Et, ensuite, on observera que l’antisémitisme mahométan a cours partout en Europe et surpasse sans discussion possible le péril que constituerait le néo-nazisme, se résumant à quelques pécores se réunissant parfois pour des concerts de mauvais rock métal dans d’obscures salles de fêtes de village.
    Ceci fait, on peut en revenir à la situation française et ses périls, qui ne sont pas des vues de l’esprit très théoriques, incarnées uniquement dans des reportages vaseux d’Arte.

  50. Bonjour Monsieur,
    Ci-dessous, quelques extraits de « L’étrange défaite » de Marc Bloch.
    Écrit à chaud en 1940 juste après la défaite française, ce texte ne fut publié qu’en 1946. L’historien, qui avait été mobilisé à sa demande, y analysait sans concessions les raisons du désastre que les Français venaient de subir. Il mettait en avant, bien sûr, « l’incapacité du commandement », mais soulignait aussi les facteurs qui, au sein de la société française, avaient contribué au désastre.
    Extraits (peu choisis au hasard) :
    De « L’incapacité du commandement »
    De la « crise des cadres »
    « Jusqu’au bout, notre guerre aura été une guerre de vieilles gens ou de forts en thèmes, engoncés dans les erreurs d’une histoire comprise à rebours : une guerre toute pénétrée par l’odeur de moisi qu’exhalent l’École, le bureau d’état-major du temps de paix ou la caserne. Le monde appartient à ceux qui aiment le neuf. C’est pourquoi, l’ayant rencontré devant lui, ce neuf, et incapable d’y parer, notre commandement n’a pas seulement subi la défaite ; pareil à ces boxeurs, alourdis par la graisse, que déconcerte le premier coup imprévu, il l’a acceptée. »
    Une IIIe République haïe
    « Examen de conscience d’un Français »
    « Cette faiblesse collective, écrit-il, n’a peut-être été, souvent, que la somme de beaucoup de faiblesses individuelles. »
    « Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France, ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération. »
    « J’appartiens à une génération qui a mauvaise conscience. » C’est que cette génération avait compris que le traité de Versailles portait en germe le conflit suivant, elle avait pressenti un « sursaut allemand » à venir, elle avait réalisé que la France n’était plus une puissance qui pouvait compter en Europe. Et pourtant, elle n’a rien voulu voir, ni voulu mettre en garde : « paresseusement, lâchement, nous avons laissé faire. »
    Toutefois, le livre de Bloch se termine par un appel à la résistance : « Je souhaite, en tout cas, que nous ayons encore du sang à verser… »
    Si l’histoire est la science du changement, malheur à ceux qui ignorent leur histoire. Bonne chance.

  51. Macron et Cie coulent mais ils assument ? Sans bouée de sauvetage, ce n’est pas nous qui irons les chercher au large. Peut-être SOS Méditerranée pour les déposer chez Salvini ?

  52. Mary Preud'homme

    Défaitisme et laxisme à tous les étages.
    Le héritiers comme souvent ont dilapidé l’héritage.
    Plutôt que d’en faire l’inventaire et avoir à cœur de préserver, sinon mettre en valeur et faire fructifier le patrimoine laissé au prix de durs combats dans tous les domaines, ils se sont gavés et ont même l’outrecuidance, aujourd’hui, alors qu’ils n’ont fait que se la couler douce et vivre d’une rente de situation, de se comparer à leurs ancêtres respectifs qui eux ont vraiment souffert (guerres, combats, privations, rejets, intolérances tous bien réels).
    Génération actuelle de pseudo-victimes en tous genres et de toutes origines qui passent le plus clair de leur temps à pleurnicher sur leur sort et désigner des boucs émissaires, ce qui les exonère de balayer devant leur porte, s’interroger sur leurs propres failles et se retrousser les manches, à l’image de leurs valeureux ascendants auxquels ils ont le culot de se comparer, alors que ces derniers très probablement les renieraient, eu égard à leur paresse et leur veulerie !
    Le courage, la dignité, l’honneur, autant de vertus dont personne n’a le monopole, n’en déplaise à ceux qui passent leur temps à salir, dénaturer et propager la haine.
    Si seulement les médias au lieu de nous gaver de leurs éternels clichés de banlieues enflammées, de ghettos puants, de quartiers pourris, de jeunesse interlope et paumée, de drogués, de communautaristes retranchés, de casseurs de flics, de squatteurs et d’abuseurs, faisaient l’effort de nous informer sur d’autres réalités, et nous montrer que dans ce pays, nonobstant ces signes avant-coureurs de désastre et de décadence, il reste encore une majorité de vrais gens qui travaillent, élèvent leurs enfants dignement, respectent la loi, contribuant ainsi à maintenir – debout – ce pays fragilisé par toutes sortes d’attaques lâches et de renoncement de nos pseudo-élites.
    Faire un grand ménage et nettoyer ce pays de tous ces parasites, cela devrait être possible avec une volonté au plus haut niveau.
    Debout la France !

  53. @ Marcel P
    « Ou alors on retourne sur les bancs de l’école et on admet qu’existait bien un courant très franchement socialiste au NSDAP, sans lequel on ne peut expliquer le sens de la nuit des longs couteaux. »
    Surtout, ce socialisme nazi revendiqué haut et fort par les fondateurs de cette mouvance, était comme celui de Jaurès de type violemment athée et anti-chrétien.
    Un homme sans Dieu est condamné à faire n’importe quoi et généralement le pire.
    Dans le genre il n’est point nécessaire de remonter aux années 30 ou 40 pour ressusciter des horreurs, rappelons tout de même que le génocide cambodgien de 1975, plus proche de nous, n’a pas été perpétré par des nazillons plus ou moins fantomatiques agités comme des épouvantails mais par des gens bien réels situés dans la lignée du marxisme-léninisme, estampillés conformes par certains de ces grands médias français si respectables.
    Chose curieuse, dans ce cas cela n’a eu l’air d’émouvoir personne.
    Et rappelons aussi, même s’il faut bien entendu relativiser les choses, que le racisme a aussi été un compagnon de route du socialisme français, eh oui.
    Léon Blum à la Chambre des députés le 9 juillet 1925 :
    « Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture… »
    Par ailleurs Jaurès, présenté comme un parangon de vertu, a été antisémite durant une partie de sa carrière.
    Et pour revenir sur l’idée simpliste répétée par Achille que l’ouverture des frontières relèverait d’une attitude socialiste exclusivement dans sa version de gauche, notons aussi qu’aucun régime politique – à part le régime révolutionnaire français – n’a autant ouvert de frontières en aussi peu de temps en Europe que le régime d’un certain chancelier.
    Qui rêvait aussi d’une grande Europe…

  54. @ breizmabro | 05 novembre 2018 à 10:47
    « Antiphrase. Le concept est une abstraction, une vue de l’esprit il ne peut donc être une infrastructure qui est la fondation d’une structure. »
    Là, chapeau ! Non contente de hisser la voile vous investissez le dur, le concret, « L’État étant un concept, une infrastructure » nous a bien fait rire. Sacré joueur de toupie, il n’en loupe pas une, égal à lui-même, « trop bon pour… trop c… pour aller ailleurs » – honte à moi !
    Mais le pire c’est qu’il ne le fait pas volontairement.
    Pour vous l’étape suivante – vous sauterez la classe vous le méritez – ce sera, après l’infrastructure, la plaque uniformément chargée à bord encastré, plaques circulaires of course.
    Je vais devoir bûcher ferme car avec vous tout est possible.
    Bon vent et bonne infrastructure.

  55. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner nous déclare « qu’il y a eu une centaine d’interpellations pour la nuit d’Halloween avec un nombre d’incidents largement inférieur à celui des années précédentes et des dégâts bien moindres même s’ils demeurent totalement anormaux et scandaleux ».
    Et je parie qu’il nous tiendra les mêmes propos pour la nuit de la Saint-Sylvestre à venir.

    M.Castaner ne fait que nous resservir la soupe avariée qui était la spécialité de ses prédécesseurs, qui se tapaient sur le ventre de satisfaction à chaque fois qu’ils dénombraient une réduction de quelques unités sur les centaines d’incendies criminels constatés à l’occasion des festivités alors que le chiffre aurait normalement dû être égal à zéro.
    Oui, zéro, aucun, pas un seul, wallou, comme il y a cinquante ans avant que certaines prétendues traditions ne se soient installées en France.
    Faudra-t-il encore, quitte à radoter, dire et et redire qu’un incendie volontaire de véhicule ou autre ne relève pas d’un incident mais d’un crime ?
    Quand les médias présentent ces manifestations comme des traditions locales, j’ai ainsi eu l’occasion d’apprendre par la PQR que par exemple les incendies de véhicules à Strasbourg-Neuhof et autres lieux relevaient d’une tradition alsacienne (ce que Philippe Bilger nous a soigneusement caché ;-)) nous ne pouvons que nous inquiéter du niveau de banalisation de la délinquance et de ses dérives criminelles.
    Enfin, dans quels autres pays du monde et d’Europe assistons-nous à un tel niveau d’ensauvagement ?
    Pourquoi à la Saint-Sylvestre la ville de Strasbourg est-elle livrée aux feux d’hydrocarbures (que font les écolos ?) alors que rien d’équivalent ne se passe de l’autre côté du pont de Kehl ?
    Pourquoi ?

  56. Michelle D-LEROY

    @ breizmabro
    « Oui Manu est un arrogant personnage et son « j’assume » est bien un « je vous emmerde » et le E. Philippe fait la même chose avec ses 80 km/h qu’il « assume » et les taxes sur le pétrole qu’il « assume » aussi. »
    Cette affaire de taxes sur le carburant en est la preuve et j’approuve.
    Ils disent qu’ils ne reculeront pas parce qu’une part il n’y a plus d’argent dans les caisses et que c’est pour le bien de la planète, mais en même temps ils n’hésitent pas à organiser des déplacements quotidiens coûteux en argent et en carburant. Ils se moquent donc de nous ouvertement et outrageusement.
    Pour la petite histoire, je me souviens, début 2017, des funérailles de M. Beulin, Président de la FNSEA, à la cathédrale d’Orléans où le chef de l’Etat M. Hollande avait traversé la ville avec une escorte de onze véhicules et plusieurs motards. Juste un exemple de déplacement coûteux en argent et en carburant, que j’ai pu constater par moi-même, imaginons donc l’itinérance mémorielle avec en plus la réception des soixante chefs d’Etat.
    Les taxes sur le carburant ne seront pas de trop pour couvrir les frais. Si encore ces déplacements servaient à la mémoire des poilus, il y aurait demi-mal, mais ils servent surtout à l’ego présidentiel.
    Face à la grogne, l’exécutif, en bon socialistes qu’ils sont et pour faire taire les plus râleurs, finira par octroyer une petite prime sociale pour certains « pôvres », tout en maintenant la facture à payer sur la majorité.
    De la sécurité ils s’en moquent, laissant aux peuples ce sujet bien trop populiste.
    Vous avez raison, Macron et E.Philippe, c’est la gauche caviar.

  57. Michel Deluré

    En fait, le pouvoir politique dans notre société démocratique louvoie toujours entre liberté et ordre, comme si les deux notions étaient antinomiques, comme si la liberté pouvait exister sans ordre.
    Le pouvoir politique faillit parce qu’il manque de courage et craint en permanence qu’un excès d’ordre soit perçu comme une atteinte à ce bien, si cher pour le citoyen, qu’est la liberté alors que cette dernière ne peut qu’être régie par un ensemble de règles.
    La responsabilité du pouvoir politique est d’identifier clairement la ligne de démarcation en deçà de laquelle l’ordre est nécessaire à la liberté et au-delà de laquelle il lui nuit.
    Comme l’exprimait Saint-Just, la différence entre liberté et servitude, c’est que pour la première nous dépendons de « lois raisonnables » alors que pour la seconde nous sommes soumis en revanche à des « lois injustes ».
    Croire comme l’exprimait Victor Hugo que « tout ce qui augmente la liberté augmente la responsabilité » constitue une erreur. C’est ce genre de croyance qui peut d’ailleurs conduire au renoncement, au défaitisme de nos dirigeants politiques.

  58. Personne n’a prononcé le mot « force. » Comme dans « force doit rester à la loi ». Tant que, à la fin d’une journée d’émeute ou de black blocs en liberté, le ministre de l’Intérieur tirera gloire du fait que les forces de l’ordre n’ont pas seulement cassé un ongle chez les casseurs, ça recommencera avec les mêmes ! Interpellations ? A quoi bon ? Il n’y a pas de sanctions.

  59. Et pendant qu’Edouard allait faire des mamours à un ancien chef du parti communiste vietnamien, un gendarme de 45 ans, qui faisait partie de la Garde républicaine, a été retrouvé lundi matin, en uniforme, son arme de service à ses côtés, dans les jardins de Matignon (la thèse du suicide est privilégiée).
    Il y a quelques semaines, les gendarmes affectés à la protection de Matignon dénonçaient leurs conditions de travail dans une lettre à leur hiérarchie.
    Un courrier envoyé le 29 août a été révélé début octobre par L’Essor, la revue de la Gendarmerie. Le document est signé « les gendarmes de la compagnie de sécurité de l’hôtel Matignon » (CSHM, 2e régiment d’infanterie de la Garde républicaine).
    « Un profond malaise règne au sein de la CSHM depuis maintenant plusieurs mois. Le quotidien des gardes républicains, notamment leurs rythmes de travail et leur vie de famille, a été fortement affecté par l’accroissement du temps de service consécutif à une modification en profondeur des différents plannings de garde, à la multiplication des missions liées à la primature » écrivent les signataires.
    « Les méthodes de management depuis l’été 2017 ne permettent pas aux gardes républicains d’accomplir sereinement leurs missions en raison d’une trop grande fatigue morale et physique liée à une surcharge de travail sans cesse croissante ».
    « Nous sommes parfaitement conscients que notre démarche n’est pas conventionnelle, poursuivent-ils, soulignant leur devoir de réserve, mais « nous sommes arrivés à un point de non-retour ».
    (31 gendarmes suicidés cette année ! Un tiers d’escadron !!)
    Je ne suis pas militariste mais j’aurais aimé que les hommes (ou femmes ?) qui protègent le Premier ministre soient un peu plus respectés.
    En même temps.. j’imagine qu’Edouard va dire à la famille de ce gendarme : « Je regrette son geste mais J’ASSUME ».
    Edouard a à son service 38 personnes pour sa sécurité et 14 chauffeurs qui ne doivent pas connaître le prix du carburant.
    164 personnes dans son secrétariat. Son seul cabinet compte 67 personnes pour le conseiller, dont 11 personnes affectées à son cabinet militaire.
    Y’avait pas un postulant au job de président de la République qui nous avait dit « je vais supprimer 50 000 postes de fonctionnaires ? »
    En même temps Doudou a dit en août 2018 qu’il supprimerait 4 500 postes.
    Du coup, à Matignon, ç’a été le gendarme le premier.

  60. Cher Philippe,
    « L’homme retourne à l’homme » a dit Maurice Genevoix, dans une histoire d’écureuil et d’un vieil homme commandant. Une histoire pour les enfants supposait-il.
    Mais à ce jour comment entendre cette phrase ?
    Allusion à la poussière ? A l’animalité ? A la solidarité ?
    Il faudrait un peu de principe de réalité.
    Un peu de principe, un peu de tête au singulier ou pluriel.
    françoise et karell Semtob

  61. @ breizmabro | 05 novembre 2018 à 18:59
    Votre interprétation sur le suicide de ce gendarme dans les jardins de Matignon est particulièrement dégueu***se.
    Comment osez-vous, du fin fond de votre patelin, donner une explication sur un geste fatal qui ne souffre pas qu’une bigoudine vienne nous accabler de sa science.
    Taisez-vous Breizmabro.

  62. @ Giuseppe 05 novembre 2018 à 15:24
    « …après l’infrastructure, la plaque uniformément chargée à bord encastré, plaques circulaires of course »
    Certainement mon cher maître 😉
    Mais en vrai « la plaque uniformément chargée à bord encastré, plaques circulaires » c’est quoi ?
    En même temps je m’en fiche un peu (sans vouloir vous fâcher) moi en ce moment avec mes ami(e)s on est plutôt sur le coup de la pêche à la crevette, le bouquet, la belle, la vraie, la bretonne, celle que l’on cuit dans l’eau de mer.
    Et forcément j’ai une grosse pensée pour vous et vos superbes montagnes.
    Adéo Giuseppe 😉

  63. @ breizmabro | 05 novembre 2018 à 18:59
    C’est horrible ce qu’il se passe sous Macron. Nous partageons toute notre peine avec la famille du gendarme qui a dû beaucoup souffrir pour mettre fin à ses jours. Macron est à mon avis un horrible Président pour les Français. C’est la faute de Hollande et de Valls qui l’ont fait rentrer à Bercy et à l’Elysée. Nous n’avons que des nazes.

  64. Claude Luçon

    @ breizmabro | 05 novembre 2018 à 18:59
    Votre interprétation sur le suicide de ce gendarme dans les jardins de Matignon est particulièrement dégueulasse.
    Comment osez-vous, du fin fond de votre patelin, donner une explication sur un geste fatal qui ne souffre pas qu’une bigoudine vienne nous accabler de sa science.
    Taisez-vous Breizmabro.
    Rédigé par : Savonarole | 05 novembre 2018 à 20:07
    « @ Savonarole 05 novembre 2018 à 20:07
    Et moi je vous emmerde monsieur le marin à veste Barbour !
    Rédigé par : breizmabro | 05 novembre 2018 à 20:37 »

    Drôle de façon de regretter le suicide de ce garde républicain.

  65. J’avais évoqué dans mon commentaire du 4 novembre 2018 à 12h39, que Claude Luçon 04 novembre 2018 à 17:14 a estimé complémentaire du billet de notre hôte, l’inversion des valeurs dans notre société.
    Sur le site Boulevard Voltaire, j’ai repéré un article qui me semble montrer jusqu’où, y compris la justice, cette société, si l’on me permet cette expression triviale, « marche à côté de ses pompes ».
    L’article s’intitule : « Justice et forces de l’ordre : la condamnation de trop ? ». Il évoque la condamnation ferme avec inscription au casier judiciaire d’un adjudant-chef de gendarmerie. Les faits sont les suivants : « Un gendarme de 53 ans a été condamné, ce mercredi 3 octobre, à trois mois de prison avec sursis, six mois d’interdiction d’exercer sa profession et inscription de ladite condamnation au bulletin n° 2 de son casier judiciaire. L’adjudant-chef dont il est question comparaissait, en effet, devant le tribunal correctionnel de Charleville-Mézières pour avoir giflé un mineur qui s’en était pris son épouse. À noter que les représentants de « la victime » n’ont pas estimé nécessaire de se porter partie civile à l’occasion de ce procès. C’est dire l’importance qu’eux-mêmes attachent à ce fait divers qui, pourtant, est tout a fait révélateur de la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui. » (http://www.bvoltaire.fr/justice-et-forces-de-lordre-la-condamnation-de-trop/)
    Ce type de condamnation confirme bien que c’est le principe même d’autorité qui est jeté aux orties. Ce n’est certainement pas avec ce type de condamnation que notre pays redressera la barre, surtout lorsqu’on entend que les juges des enfants du tribunal de Bobigny dénoncent dans une tribune leur incapacité à faire appliquer rapidement leurs décisions.
    Nul doute que Mary Preud’homme ne manquera pas de relever cette information qui s’inscrit dans sa réflexion du 5 novembre 2018 à 14h21 !

  66. @ Claude Luçon
    « Drôle de façon de regretter le suicide de ce garde républicain »
    Hop, hop, hop, sujet verbe complément, le commentaire sur le suicide de ce garde républicain émanait de sa hiérarchie qui disait :
    « Un profond malaise règne au sein de la CSHM depuis maintenant plusieurs mois. Le quotidien des gardes républicains, notamment leurs rythmes de travail et leur vie de famille, a été fortement affecté par l’accroissement du temps de service consécutif à une modification en profondeur des différents plannings de garde, à la multiplication des missions liées à la primature » écrivent les signataires »
    « Les méthodes de management depuis l’été 2017 ne permettent pas aux gardes républicains d’accomplir sereinement leurs missions en raison d’une trop grande fatigue morale et physique liée à une surcharge de travail sans cesse croissante »
    Quant au commentaire du rigolo de service, si vous saviez où je me mets ses interpellations pseudo-barcelonnettes…

  67. @ Claude Luçon 05 novembre 2018 à 20:58
    Au fait, ça vous a interpellé vous, à part ce soir, le suicide de ce garde républicain à cause des « méthodes de management depuis l’été 2017 qui ne permettent pas aux gardes républicains d’accomplir sereinement leurs missions en raison d’une trop grande fatigue morale et physique liée à une surcharge de travail sans cesse croissante » ?

  68. @ breizmabro | 05 novembre 2018 à 20:10
    Vous avez raison, à tout prendre aujourd’hui je préfère la crevette, mais je n’ai pas le choix, elle est forcément à l’eau de neige accompagnée d’un Picpoul de Pinet frais, cela compense.
    Appellation très bien protégée du côté de Pezenas – les Romains n’étaient pas fous – peu d’étendue concernée ce qui en fait la qualité à un prix très doux.
    Ce satané petit recueil est toujours dans ma bibliothèque – enfin plutôt là où j’empile mes livres, il y a… il y a… il y a bien longtemps ce n’était pas une plaque, mais une poutre qui m’est tombée sur la tête et l’ingénieur de recherche avait pris un malin plaisir à me garder tout un après-midi dans son labo d’expériences, alors que la réponse s’inscrivait en deux lignes.
    Cela a scellé sans doute mon avenir professionnel, je serais meilleur dans la production.
    Je m’éloigne un peu, tant pis, mais l’air frais des montagnes et le grand vent de la mer ont sans doute des valeurs apaisantes il faut en profiter, je me souviens de panneaux publicitaires dès l’approche de nos contrées, « équilibre le nerveux, rééduque l’accidenté… » et je crois le troisième « guérit le rhumatisant ».
    Aujourd’hui on appelle cela la balnéothérapie le reste ferait un peu peur dans nos sociétés de confort, un autre monde le business en plus.
    Heu… J’dis ça… Bon, demain sera un autre jour.

  69. Claude Luçon

    @ breizmabro | 05 novembre 2018 à 21:48
    Un homme, ou une femme, qui prend sa propre vie n’est pas un sujet de discussion pour moi, un sujet de réflexion certes, une grande tristesse bien sûr, mais surtout pas l’objet d’un règlement de compte verbal.
    Breizmabro, je suis régulièrement et aime bien vos textes, très drôles souvent, vous poussez les choses un peu loin parfois.
    Que croyez-vous que le métier de pétrolier est ?
    Un derrick de forage tourne 24 heures sur 24 et est un engin à haut risque (1), plus vous approfondissez le forage plus la pression augmente plus vous risquez l’éruption (2), les réservoirs de brut ont la particularité d’être sous des environnements dangereux (3) et, fréquemment, dans des situations sociales dangereuses genre guerre d’Algérie ou somalo/éthiopienne, ou kidnapping de pétroliers contre rançon, un business au Nigeria.
    Nous avions adapté les trois principes de la gastronomie française, à savoir qu’un bon pétrolier doit aussi respecter trois principes :
    *1 la sécurité
    *2 la sécurité
    *3 la sécurité
    à la place du beurre des cuisiniers, d’après les Américains.
    Un de mes mécaniciens, arabe, s’est égaré et perdu au milieu du Sahara, je l’ai fait rechercher pendant trois jours avec tous les moyens possibles et n’ai pas dormi pendant ces trois jours, la direction parisienne m’a dit d’arrêter la recherche parce qu’elle coûtait trop cher, cela demande des nerfs solides et un certain culot pour envoyer sa direction au diable, mais j’ai récupéré mon bonhomme en vie.
    Un vieux copain dirigeait la construction d’Osirak, la centrale nucléaire que Chirac avait vendue à Saddam Hussein, quand les Israéliens sont venus bombarder son chantier, lui et son personnel, cela aussi demandait des nerfs.
    Il n’y a pas que les officiers de gendarmerie qui ont la vie de leurs hommes entre leurs mains, des dirigeants d’entreprise aussi.
    Il faut parfois choisir : ou la sécurité de ses hommes, ou la hiérarchie et ses sous.
    Savoir quand le moment est venu de pousser un coup de gueule.
    C’est, au passage, ce qu’a fait le Général de Villiers. Ce qui lui a coûté cher et ce qui a montré le genre de chef qu’il avait et que nous avons aussi.

  70. @ Michelle D-LEROY | 05 novembre 2018 à 16:37
    Décidément tout est bon pour dézinguer EM, y compris et surtout la mauvaise foi.
    Je vous ferai juste remarquer que cette grogne attisée principalement par quelques excités de LR, RN, LFI sur le prix des carburants ne repose sur aucune raison quand on compare avec les pays voisins, hormis le Luxembourg et à un degré moindre l’Espagne qui aurait dépensé en 2010 plus de 2 milliards pour subventionner l’essence.
    http://www.europe1.fr/economie/carburant-ce-que-payent-nos-voisins-1210387
    A entendre ces « indignés » on pourrait croire que tous les Français vivent dans des bleds paumés à la campagne. Une grande partie d’entre eux vivent dans des agglomérations très bien desservies par les transports en commun. Alors on se calme !

  71. Concernant le suicide d’un gendarme affecté aux services du Premier ministre, la décence voudrait que l’on n’exploite pas ce drame à des fins politiques. Bien souvent un suicide est provoqué par des raisons personnelles et non systématiquement professionnelles. Alors attendons la fin de l’enquête.

  72. S’agissant de la mise en équilibre du budget de l’Etat, il y a deux leviers fondamentaux. Augmenter les recettes et diminuer les charges.
    . Taxer et surtaxer est facile à condition de faire passer la pilule.
    . Diminuer les dépenses en faisant la chasse au gaspillage d’argent public ce qui demande beaucoup de courage et dans ce domaine pas beaucoup de candidats pour s’atteler à la tâche.
    Le chef de l’Etat a tous les moyens pour lutter contre le gaspillage.
    Dans beaucoup d’entreprises il y a une fonction « coast killer » dont la mission est de détecter les dérives budgétaires.
    Qu’attend Bercy pour avec le concours de la Cour des comptes pour fermer les robinets dépensiers avant de créer de nouvelle taxes ?
    Le Général de Gaulle quand il résidait à l’Elysée éteignait les lumières avant d’aller se coucher, c’est une image qui va faire sourire mais elle participait au respect des deniers de l’Etat.
    Macron qui sait compter doit absolument faire diminuer le poids de la dépense publique pour remettre la France en équilibre et éviter une fronde qui est en train de gonfler.

  73. @ Claude Luçon 06 novembre 2018 à 01:43
    « Un homme, ou une femme, qui prend sa propre vie n’est pas un sujet de discussion pour moi, un sujet de réflexion certes »
    Je voulais justement en signalant ce geste grave, mettre en exergue les raisons supposées qui ont poussé cet homme de 45 ans et père de famille, à le faire.
    Il semble, sous toutes réserves puisqu’il y a enquête, que son geste ait été le résultat de « méthodes de management depuis l’été 2017 qui ne permettent pas aux gardes républicains d’accomplir sereinement leurs missions en raison d’une trop grande fatigue morale et physique liée à une surcharge de travail sans cesse croissante » et c’est signé « Les gendarmes de la compagnie de sécurité de l’hôtel Matignon » et non Breizmabro !
    A une époque ou certains citoyens de notre pays ne respectent plus ni la police ni les gendarmes, j’ai été outrée de savoir qu’au plus haut de l’Etat ils n’étaient pas respectés non plus.
    En outre je vous ferais remarquer que c’est barcelonnette qui a dégainé l’insulte comme à son habitude, me traitant de dégueul**se et me sommant de me taire, vous avouerez qu’il ne m’en fallait pas plus pour trouver la réplique appropriée à l’insulte de ce plouc et à son ton comminatoire.
    Adéo quand même Claude 😉

  74. @ Achille 06 novembre 2018 à 08:46
    « Bien souvent un suicide est provoqué par des raisons personnelles et non systématiquement professionnelles »
    Mais parfois le suicide pour raisons personnelles découle des conditions de travail. Or il semblerait qu’il y a quelques semaines, les gendarmes affectés à la protection de Matignon dénonçaient leurs conditions de travail dans une lettre à leur hiérarchie en ces termes :
    « Un profond malaise règne au sein de la CSHM depuis maintenant plusieurs mois. Le quotidien des gardes républicains, notamment leurs rythmes de travail et leur vie de famille, a été fortement affecté par l’accroissement du temps de service consécutif à une modification en profondeur des différents plannings de garde, à la multiplication des missions liées à la primature », écrivent les signataires.
    Mais n’ayez crainte Achille, la grande muette le restera, enquête ou pas.

  75. @ Catherine JACOB | 05 novembre 2018 à 23:42
    Alors vous aimez aussi ceci, Kirsten Flagstad :
    https://www.youtube.com/watch?v=_SGappJ3EZc
    Vous évoquez les « hikikomoris », cela est étrange et finalement atroce…
    Je suis pour que la joie demeure, cependant et comme tout ne peut se connaître que par la comparaison…
    Il faut bien admettre que ce que dit Socrate (Phédon) est vrai :
    « Quant à Socrate, il se mit sur son séant dans son lit, puis, repliant sa jambe, il se la frotta avec sa main et, tout en frottant, nous dit : « Quelle chose étrange, mes amis, paraît être ce qu’on appelle le plaisir ! et quel singulier rapport il a naturellement avec ce qui passe pour être son contraire, la douleur ! Ils refusent de se rencontrer ensemble chez l’homme ; mais qu’on poursuive l’un et qu’on l’attrape, on est presque toujours contraint d’attraper l’autre aussi, comme si, en dépit de leur dualité, ils étaient attachés à une seule tête. Je crois, poursuivit-il, que si Ésope avait remarqué cela, il en aurait composé une fable, où il aurait dit que Dieu, voulant réconcilier ces deux ennemis et n’y pouvant réussir, leur attacha la tête au même point, et que c’est la raison pour laquelle, là où l’un se présente, l’autre y vient à sa suite. C’est, je crois, ce qui m’arrive à moi aussi, puisqu’après la douleur que la chaîne me causait à la jambe, je sens venir le plaisir qui la suit. »

  76. @ Robert | 05 novembre 2018 à 21:33
    Voilà un juge anormal et pourtant il juge. Mettons un ordinateur à sa place et la justice serait mieux rendue ; combien y-a-t-il de déséquilibrés dans cette organisation ?
    Les membres de cette profession mériteraient de passer tous les six mois un test psychologique devant un psychiatre pour s’assurer qu’ils sont bons pour le service.
    Nous avons énormément à faire, mais sous Macron ce ne sera pas possible car il est un contre-exemple.

  77. @ breizmabro | 05 novembre 2018 à 10:47
    « Antiphrase »
    Ben non, cela ne peut pas être une antiphrase, puisqu’il n’y a aucune ironie.
    Le but n’étant point d’employer n’importe quel mot à la légère pour vous donner un semblant de contenance.
    http://www.cnrtl.fr/lexicographie/antiphrase
    L’État, ce sont les deux, un concept avec lequel est organisé le pouvoir politique, et qui se matérialise, non pas par une unique personne, mais par une infrastructure dont le but est de gérer ce pouvoir.
    https://www.universalis.fr/encyclopedie/etat/
    La gestion du pouvoir a un mot spécifique : administrer, qui donne : administration.
    Ainsi, ce ne peut être l’État qui a failli, mais ceux qui exercent le pouvoir.
    Que vient faire, sur ce sujet, votre délire sur le Brésil ?!
    Cela traduit surtout une inconstance intellectuelle.

  78. Bonjour et merci pour votre blog.
    Je suis resté sur ma faim en lisant votre dernier paragraphe. Vous parlez de « scandale », de « chute » ininterrompue, tout en supposant le maintien de « ceux qui nous gouvernent ». Vous témoignez de votre état de « tristesse », donc je comprends, mais il reste étonnant de la part d’un juriste et d’un humaniste je trouve, que l’instruction de ce « défaitisme » reste à ce point inachevée et le point de vue juridique sous-jacent non abordé.
    La défaite pouvant alimenter le défaitisme, ce défaitisme alimentant lui-même de manière certaine la défaite, où allons-nous ? De quelle « chute » parlez-vous en somme ? Quelle est l’issue, la « mire » de notre société en son état/Etat actuel, que vous décrivez d’un constat qui me semble implacable (les défaites et le défaitisme de l’Etat) ?
    Sans polémiquer, on peut répondre qu’inévitablement cette « mire » est au moins le questionnement de la légitimité de l’Etat lui-même. Et, partant, la probable dénonciation du « contrat social » qui fonde cet Etat et avec lui l’ensemble de nos institutions, qui en sont le tissu capillaire.
    Pour le citoyen partie au contrat social, le « défaitisme » et les défaites de l’Etat mettent en péril la satisfaction de ses besoins y compris les plus élémentaires (cf. pyramide de Maslow), comme le besoin de sécurité et d’intégrité. Dit autrement, pour le citoyen partie au contrat social, son cocontractant manque à ses obligations. Le contrat cesse d’être causé et le citoyen – c’est un principe fondamental du droit des obligations – peut légitimement se libérer de l’exécution de ses propres obligations arguant du principe d’exception d’inexécution des obligations.
    L’issue, l’horizon, la mire, doit donc être la dénonciation du contrat social fondant l’Etat.
    Mais pourrait-on alors opposer de manière fondée que l’Etat n’est pas tenu d’une obligation de résultat, mais tout au plus de moyen ?
    D’abord, je ne le pense pas ; mon avis est que si l’Etat s’est vu confier le monopole de la force légitime, c’est que son obligation est de résultat. Ensuite, admettrions-nous même que ses obligations nées du contrat social ne soit que de moyen, on devrait alors sans doute constater avec vous que l’Etat renonce à faire usage desdits moyens.
    Ce renoncement, c’est le « défaitisme », lui-même prouvé par les faits/situations que vous mentionnez, mais plus généralement par le développement tous azimuts et consenti par l’Etat de zones de non-droit ou de pseudo-droit. Les exemples sont innombrables : du « Mur des Cons » à Bordeaux, aux quartiers dont la République accepte d’être exclue bien sûr, en passant par l’accaparement des trois pouvoirs par une caste de Français aux droits exorbitants du droit commun (fonctionnaires et élus), en passant encore par la normalisation du journalisme politique, par l’accaparement de la négociation sociale par des syndicats avérés mafieux et scandaleusement présumés représentatifs, par le dysfonctionnement de l’institution judiciaire (l’absence de secret de l’instruction, des délais d’accès à la justice qui confinent au déni de justice par ex.), etc.
    Le défaitisme n’est pas un simple mot ni une humeur triste, il décrit une situation, une situation illustrée de faits nombreux et convergents, que les mots « scandale » et chute ne suffisent pas à décrire utilement.
    Un défaitisme d’une part, en effet, il n’y a aucun doute, empreint même de collusion par endroits, qui attestent ensemble de ce que l’Etat ne satisfait pas même à ce qui serait ne fût-ce qu’une obligation de moyens.
    La seule conclusion possible tant philosophique que légale au constat du défaitisme que vous faites, est, il me semble un second constat, celui d’une faute d’une gravité fondamentale et irréparable commise par l’Etat. Le constat de ce que le contrat social, même s’il ne faisait naître qu’une obligation de moyen, est aujourd’hui caduc. Un contrat caduc, ce n’est pas rien.
    Si l’institution « Etat » survit à ce défaitisme, à son auto-dégagisme, à cette vacance même, en réalité, c’est donc sur un fondement renouvelé, nouveau, mais plus sur le fondement du contrat social.
    Ce nouveau fondement peut par exemple être l’acceptation de l’Etat courant par un peuple ne faisant pas usage de son droit, droit à la désobéissance civile ou droit d’exercer son pouvoir « constituant » par exemple. Ou la justification philosophique et légale de l’Etat tyrannique par le simple effet du temps selon Comte.
    Admettons encore une fois. Mais alors quelle instance peut légitimement constater ce fondement nouveau, cette acceptation ? Sans doute pas l’Etat lui-même. Ni une institution qui le constitue. Ni une institution complice de sa faute. Notamment pas, donc, une « représentation nationale » qui a failli, voire qui est complice de la commission de la faute, et surtout qui n’est en aucun cas elle-même la partie cocontractante de l’Etat au contrat social, sauf à priver le citoyen de tout droit à l’expression d’une volonté autonome.
    A défaut d’instance légitime à constater l’existence d’un fondement nouveau et légitime à l’Etat, il appartient à chaque individu de s’exprimer, positivement ou par le silence. Avec alors, à ce moment précis et rare de l’Histoire, deux difficultés : (i) il n’existe alors plus d’autorité légitime dépositaire du monopole de la force légitime dans la géographie de feu-l’Etat, (ii) il n’existe alors plus non plus d’instance ayant le monopole de la représentation collective.
    Je n’ai pas de solution au premier problème, mais je constate qu’il y a un possible fondement philosophique et juridique à l’état de guerre civile. Quant au second problème, il me semble se résoudre par la constatation logique de l’existence d’un droit de retrait au profit de chaque citoyen ; d’un droit à ne pas être partie au prochain contrat social, quitte à ce que la Nation se scinde ou disparaisse.
    Il n’y a de « scandale » dans ce « défaitisme » de l’Etat, que si l’on n’en tire pas collectivement et individuellement de conséquences. Sinon il n’y a pas véritablement de « scandale », mais l’appel à un ordre nouveau.

  79. @ Elusen 06 novembre 2018 à 15:53
    « …cela ne peut pas être une antiphrase, puisqu’il n’y a aucune ironie »
    Vous êtes Français vivant en France ? Depuis quand ? Dans quelle région habitez-vous ?
    Ces questions sont légitimes pour mieux appréhender vos interventions.

  80. En France, selon le seuil de pauvreté adopté, un individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 855 euros (seuil à 50 % du revenu médian) ou à 1 026 euros (seuil à 60 %).
    Ceci dit quand j’entends tous ces hors-sol brandir l’argument de la voiture électrique et une aide de 1 500 € pour passer au véhicule propre – qui n’en a que le nom -, j’ai l’impression que les pieds ont remplacé le cerveau.
    Avec quel argent les 9 000 000 qui sont sous le seuil de pauvreté vont-ils changer leur voiture ?
    Parmi les 27 000 000 d’actifs et les 3 000 000 de chômeurs (BIT 2016) on note 1 000 000 de travailleurs pauvres et un salaire médian à 1710 €, comment acheter un véhicule électrique à plus de 20 000 € une location de batterie proche de 100 €/mois, une autonomie de jouet et un volume de chargement digne du gadget avec une valeur de revente au niveau du paquet de lentilles ?
    La hausse des taxes n’est pas la goutte qui fait déborder le vase, ces dépenses contraintes – le carburant – cumulées aux hausses stratosphériques des énergies de chauffage font peur aux citoyens.
    Peur de ne plus pouvoir s’alimenter, se chauffer (30 % se restreignent), avoir un toit ou le perdre, l’exécutif ne mesure plus rien, la peur s’installe doucement, la misère pour les plus nombreux qui voient les fins de mois se rapprocher de plus en plus vite des débuts.
    Il est idiot de parler de goutte d’eau ou plutôt de goutte d’essence.
    C’est la peur de ne plus satisfaire l’essentiel – pas seulement le carburant il y a belle lurette qu’il est cher.
    L’essentiel c’est ce qui permet de garder un peu de reconnaissance et de dignité, amener les gosses au sport par exemple, au cinéma… L’essentiel est la dernière étape avant d’entrer inéluctablement dans la morbide pauvreté qui attise un ressentiment exacerbé depuis quelques mois.
    Un exécutif loin des réalités, ou bien qui ne veut pas les voir comme si en répétant d’augmenter les taxes, le pays, par enchantement, deviendra vert et écologique.
    Vaste programme, la méthode Coué en accéléré.
    J’ai entendu une anecdote sur une ancienne ministre, rentrée dans le rang des citoyens courants elle était tombée en panne sèche avec sa voiture.
    Elle ne voyait pas les autres lui faire le plein, en fait elle ne voyait plus rien.
    Repenser les dépenses publiques est un vrai enjeu sans doute plus écologique que tout ce que l’on ânonne, parce que la dette est un vrai pesticide, le pire de tous.

  81. @ Edgy | 06 novembre 2018 à 16:34
    Votre interminable commentaire commence par « Je suis resté sur ma faim en lisant votre dernier paragraphe » et se termine par une conclusion :
    – qu’il y a un possible fondement philosophique et juridique à l’état de guerre civile.
    – d’un droit à ne pas être partie au prochain contrat social, quitte à ce que la Nation se scinde ou disparaisse.
    – il n’y a pas véritablement de « scandale », mais l’appel à un ordre nouveau.
    ———
    Donc « à l’ouest rien de nouveau » et monsieur Philippe Bilger ne peut pas « inciter à » ce que vous décrivez, faites comme Edouard Philippe, assumez sans ne rien faire, et ne dites pas « Je n’ai pas de solution ».
    Pourtant vous avez des idées en évoquant la guerre civile, la disparition de la nation ou la fin de la citoyenneté.
    Sur cette affaire, je suis comme Pépin et je souhaite la destitution du pinocchio Macron et de toutes ses équipes et conseillers qui profitent comme des vautours des carcasses de la nation française.
    http://fboizard.blogspot.com/

  82. @ breizmabro | 06 novembre 2018 à 17:45
    Un vrai troisième ligne vous êtes, comme le Mongol, on le surnomme ainsi, emblème du ballon ovale, la moustache en moins certes mais l’intelligence de jeu jusqu’au bout des mains, comme vous.
    Les « populaires » auraient scandé votre nom et Dieu sait qu’à l’époque elles étaient exigeantes.

  83. Robert Marchenoir

    Un mot, tout de même, sur ces suicides de fonctionnaires, puisque le sujet vient sur la table. Je regrette, mais j’ai un doute. Je n’avale pas toute cuite la version toujours suggérée, en pareil cas, par la bien-pensance franchouille-socialiste universelle et obligatoire : à savoir que l’horrible Etat ultra-libéral (?) les tourmenterait tellement, par sa promotion du capitalisme déchaîné au sein de la fonction publique, qu’ils seraient obligés de se donner la mort.
    J’émets clairement l’hypothèse que ces gens-là puissent être fous. Non pas d’une folie habituelle, répertoriée par la Faculté, de celle qui vous vaudrait internement, ou prescription de force médicaments.
    Mais d’une folie typiquement nationale, la folie du fonctionnaire qui a cru toutes les salades qu’on lui raconte depuis sa naissance : qu’il a drouâ à son « emploi », qu’il a drouâ à ce que jamais rien ne bouge, qu’il a drouâ à ne vraiment pas travailler beaucoup, qu’il a drouâ, surtout, à l’admiration éperdue des foules et aux remerciements incessants des cochons de payants, pour l’admirable dévouement dont il est censé faire preuve.
    Et lorsqu’il s’écrase le nez sur le mur de la réalité, lorsqu’il s’aperçoit que tout cela est faux, que tout cela ce sont des mensonges, cela lui est tellement insupportable qu’il se suicide.
    Voilà maintenant que des gendarmes — c’est-à-dire des gens nettement plus équilibrés que le reste de la population, en principe, des gens qu’on paye pour rester de marbre face à des malfaiteurs munis d’armes mortelles et résolus à les utiliser — voilà qu’ils se suicideraient, sous prétexte que « les méthodes de management, depuis l’été 2017, ne permettent pas aux gardes républicains d’accomplir sereinement leurs missions, en raison d’une trop grande fatigue morale et physique liée à une surcharge de travail sans cesse croissante » ?
    Je vous demande pardon ? Les gardes républicains ? Je ne doute pas que les méthodes de management de la fonction publique françouése soient détestables, non pas parce qu’elles s’apparenteraient à celles du secteur privé, mais bien au contraire parce qu’elles s’en éloignent.
    On sait que les cas de harcèlement moral sont beaucoup plus nombreux dans le public que dans le privé — forcément, dans le privé, on peut virer les gens. Difficilement, très difficilement, même, mais on peut. Dans le public, la certitude que tout le monde a drouâ à son poste facilite mécaniquement le harcèlement.
    Mais les gardes républicains ? Qu’est-ce qu’ils font de spécialement difficile, pénible ou dangereux, les gardes républicains ? Ils vont mater de la racaille dans les cités sensibles ? Ils reçoivent le public jamais content qui vient faire renouveler son passeport au guichet des commissariats ? Ils nettoient les morceaux de viande humaine entre les rails du métro après les suicides ?
    Quelle est cette mystérieuse « fatigue morale et physique », infligée par leurs chefs, qui les pousserait à utiliser leur arme de service pour des raisons autres que réglementaires ? La fatigue morale ? Vraiment ? Je pensais que lorsqu’on entrait dans l’armée, c’était pour en ch… ? Je pensais que les militaires, c’était des durs de durs, des tatoués, pas des amis à Emmanuel Macron, si vous voyez ce que je veux dire, hin-hin-hin ?
    La fatigue physique ? Vous voulez dire : on oblige les gardes républicains à des marches commando épuisantes, avec cinquante kilos de matériel sur le dos, au milieu du désert, du genre de celles qui sont de rigueur au sein des unités d’élite de toutes les armées du monde ? Et leurs officiers exagèrent tellement, au cours de ces exercices, que certains en meurent d’épuisement ?
    Parce que ça, ça arrive, effectivement, aux vrais soldats. Je ne dis pas nécessairement en France, je ne dis pas souvent, mais j’ai un ou deux cas en tête. Nulle trace de suicide, dans ces événements.
    Donc, les membres de la police d’élite, chargée de protéger le présidôn de la Frônce (*), qui sont (me semble-t-il, mais je veux bien qu’on m’explique le contraire) dispensés des tâches les plus dévalorisantes ou dangereuses réservées aux flics normaux, ces hommes, qui sont censés être la crème de la crème, se font sauter le caisson, simplement parce qu’ils sont fatigués ? Moralement et physiquement ?
    Mais faut changer de job, mon bonhomme ! Faut démissionner ! Tu sais que la démission, c’est un droit de l’homme ? Même pour les fonctionnaires ? Tu sais que t’as parfaitement le droit d’abandonner ton costume d’opérette ridicule, pour enfiler un costume de livreur d’Amazon, et faire enfin un métier honnête, où tu auras tout le loisir d’être fatigué moralement et physiquement, au bout de ta journée, et d’en être content, content de la saine fatigue du travail accompli ?
    Oui, parce que c’est curieux, on n’entend jamais parler des suicides de livreurs d’Amazon, ou de maçons, ou de dépendeurs d’andouilles. Les suicides, je ne sais pas si vous avez remarqué, c’est toujours dans le public, jamais dans le privé.
    Ces épouvantables épidémies de suicides, c’est toujours dans la police… France Télécom… Renault… les « paysans »… bref, exclusivement des fonctionnaires.
    Curieusement, les stato-gauchistes en tirent argument pour prétendre qu’il faut renforcer les rangs de la fonction publique. Personnellement, un métier et une organisation qui poussent leurs membres au suicide, eh bien ! je pense qu’il faut plutôt les démanteler, de toute urgence.
    Je vous demande pardon, mais je ne connais aucun autre pays au monde où l’on se plaigne ainsi d’une épidémie de suicides chez les fonctionnaires. Ne me dites pas que c’est parce qu’ils ne sont pas assez nombreux : il n’y a pas d’autres pays au monde où il y ait autant de fonctionnaires. Bon, peut-être Cuba et la Corée du Nord, merci de ne pas pinailler.
    D’où je déduis que si leur qualité de fonctionnaire a quoi que ce soit à voir avec leur suicide, c’est précisément parce qu’ils sont trop nombreux. Nous avons donc deux solutions : soit les laisser se suicider jusqu’à ce que leurs rangs s’éclaircissent suffisamment — ce qui ne serait pas gentil, et puis, surtout, ça risquerait d’être long ; soit faire preuve de compassion, et tailler à la hache dans leurs effectifs — solution que je préconise depuis longtemps.
    Sérieusement, ce que j’ai entendu, sur différents suicides de fonctionnaires, sur l’employé de France Télécom qui vient à une réunion exprès pour se percer le ventre (mais pas complètement, et pas trop fort), ce que j’ai pu constater moi-même (les agents de France Télécom qui vous hurlent dessus, à peine êtes-vous entré dans la boutique, en criant qu’ils sont persécutés et qu’ils sont de pauvres victimes), tout cela penche vers l’inscription d’une nouvelle pathologie au DSM IV, la fonctionnariose gallicana.
    De même qu’il est de plus en plus manifeste que le fameux « déséquilibre mental » de certains islamistes, auteurs d’attentats, est caractéristique de l’islam lui-même, et non du profil particulier de certains marginaux, cette pathologie collective du suicide du fonctionnaire français tend à montrer que c’est le fonctionnarisme à la française lui-même qui rend fou. Ses membres, comme la société tout entière.
    _______
    (*) Ceci, dans l’hypothèse la plus favorable à leurs jérémiades. L’autre étant que ces hommes font simplement partie d’une unité de cérémonie, chargée d’exhiber ses costumes à l’intention des touristes. Ce qu’on appelle des planqués, en bon français.
    Le gendarme qui s’est tué, d’après les gazettes, était chargé de la surveillance vidéo à l’hôtel Matignon. Tâche épuisante, dangereuse, salissante et dévalorisante, comme on peut le mesurer. Le gars était chargé de surveiller des bandits à distance… dans un endroit où il n’y en a pas la queue d’un… soigneusement protégé par un écran vidéo… au centre d’un des bâtiments les mieux gardés du pays… dans l’un des quartiers les plus chics de la capitale.
    A l’évidence, c’est la faute à George Soros, à l’ultra-libéralisme mondialisé et à sa marionnette Emmanuel Macron, si le pauvre prolétaire-gendarme s’est suicidé face à des conditions de travail aussi insupportables.

  84. Depuis quelque temps sur les plateaux TV et les chaînes de radio c’est la chasse au « bon client » comme ils disent.
    M-O Fogiel en fait partie, bien sûr. Mais vu que c’est un professionnel des médias, il passe plutôt bien car il sait bien développer le message qu’il veut faire passer. En clair il veut nous fourguer la GPA.
    On a droit aussi à Muriel Robin qui est manifestement une grosse tourmentée. Son combat à elle ce sont les femmes battues. Noble cause évidemment. Malheureusement elle fait partie de ces vedettes du show-biz incapables de s’exprimer quand elles n’ont pas un texte fourni par un scénariste.
    Autre cas qui interpelle. Anasse Kazib, syndicaliste de SUD Rail. Autrement dit, ce que l’on ne fait pas de mieux en matière de subtilité intellectuelle.
    Il a son rond de serviette aux GG de RMC où il peut impunément débiter ses âneries. Il se fait littéralement éreinter sur Twitter, ce qui explique sans doute la raison pour laquelle les GG le gardent précieusement. Un beau cas !
    Et pour finir, last but not least, Jacline Mouraud. Une spécialiste en « ectoplasmes » dont elle est la parfaite illustration. Elle est partie en guerre contre la hausse du prix des carburants. Cause éminemment défendable à condition de ne pas s’égarer dans des propos de harengère.
    Depuis sa vidéo qui a connu un certain succès sur les réseaux sociaux, elle est sollicitée par tous les plateaux TV.
    Il serait temps que nos médias arrêtent d’inviter ces gens censés représenter le peuple dans toute son ingénuité et qui sont une insulte à son intelligence.

  85. @ Giuseppe 06 novembre 2018 à 22:05
    J’aurais été HONOREE que des « populaires » exigeantes scandent mon nom ! 😀
    Pour répondre à la personne Elusen, je lui posais (et la repose) la question de savoir s’il est Français car accoler dans le même phrase les mots « concept » et « infrastructure » est naturellement ironique lorsque l’on maîtrise la langue française.
    Elusen pose souvent des questions mais ne répond jamais à celles qu’on lui pose SAUF, par ironie sans doute 😉 à celle où je lui disais sous la forme interro-négative « est-ce que je vous demande, moi, si votre grand-mère fait du vélo ? » à laquelle il a répondu « Oui ». Je lui en avais demandé la preuve et il ne me l’a pas donnée…
    Sur le dernier billet (PMA-GPA) il assène, pour la ixième fois, que nous ne savons pas faire la différence entre PMA et AMP avec force explications scientifiques et juridiques livresques, pour terminer par nous dire ce que nous savons déjà depuis que le mariage pour tous à été voté, que la GPA sera, obligatoirement, autorisée afin de ne pas contrevenir au principe d’inégalité.
    En conclusion j’hésite entre Elusen n’est pas français ou Elusen est un robot. Ou les deux à la fois 😀
    Et comme chantait Henri Salvador « faut rigoler, faut rigoler avant qu’le ciel nous tombe sur la tête ».
    Adéo Giuseppe, et bon Picpoul de Pinet frais 😉

  86. @ breizmabro | 06 novembre 2018 à 17:45
    Que vient faire ici mon hypothétique statut juridique ?
    Avant de demander aux autres leur acte de naissance, à la Trump, commencez par présenter le vôtre !

  87. @ Elusen | 07 novembre 2018 à 10:13
    Goujat un jour, goujat toujours. Vous voulez voir l’acte de naissance d’une femme pour connaître son âge.
    Elusen, vous copierez cent fois : « Je ne demanderai jamais son âge à une dame. »

  88. La France vient d’accepter de repousser la taxation des Gafa ! On parle d’un report en 2020.
    Google, Amazon, Facebook, Apple se frottent les mains.
    Pourquoi ce report alors que Jupiter maintient sa décision sur les taxes de carburant qui pénalisent les automobilistes et les particuliers qui se chauffent au fuel. Deux poids deux mesures qui ne vont pas arranger sa cote de popularité !
    Pourquoi ne renforce-t-il pas les moyens pour lutter contre la fraude fiscale au lieu de décider d’alourdir des taxes qui vont concerner des ménages aux revenus modestes ?

  89. @ Robert Marchenoir de 02:55
    Et la lumière fut !
    Vous risquez d’être privé de biscuits bretons pour deux semaines…
    En France quand un train déraille, Force Ouvrière invoque « un manque d’effectifs ».
    Quand une grue tombe sur un chantier on hurle aux « cadences infernales ».
    Marshall McLuhan, sociologue canadien, expliquait que bon nombre de citoyens vivent dans ce qu’il appelait « la galaxie Gutenberg », ils ne s’intéressent qu’à ce qui se passe à moins de 100 kilomètres de leur environnement, dès qu’ils sortent de ce périmètre ils sont perdus, les Spoutniks dérèglent le climat, Trump est fou, les bébés sans bras c’est les pesticides, et ma tante pourrait être mon oncle.
    Malgré tout ce qui est à notre disposition pour s’informer et ne pas mourir idiot, il subsiste en France des Babaorum d’imbécillité…

  90. @ breizmabro | 07 novembre 2018 à 09:50
    « En conclusion j’hésite entre Elusen n’est pas français ou Elusen est un robot. Ou les deux à la fois 😀 »
    Vous devez connaître l’antienne pince-mi et pince-moi, pince-mi tombe à l’eau qui reste-t-il ?
    Alors je vous propose une troisième voie pour le joueur de toupie, cela commence par c, par contre couillon est tombé à l’eau vous avez le choix en trois lettres, ou en sept… Honte à moi !

  91. @ Robert M. 07 novembre 2018 à 02:55
    « Un mot, tout de même, sur ces suicides de fonctionnaires. Je regrette, mais j’ai un doute » (*)  
    C’est déjà ça, ça change de certains qui ne doutent de rien et surtout pas de leur bon goût en toutes circonstances…
    En même temps, comme dit l’autre, je suis étonnée de son revirement soudain puisqu’à propos de ce que j’avais écrit sur le suicide supposé, il m’écrivait « Votre interprétation sur le suicide de ce gendarme dans les jardins de Matignon est particulièrement dégueu***se. Comment osez-vous, du fin fond de votre patelin, donner une explication sur un geste fatal ».
    Heureusement aujourd’hui il conclut son intervention par « il subsiste en France des Babaorum d’imbécillité… » ce qui me laisse supposer qu’il est en pleine auto-analyse.
    Décidément cette Savonnette est d’un drôôle lorsqu’il exécute ses saltos arrière…
    Pas d’inquiétude Robert M. la boîte de Traou Mad tant jalousée n’a pas été renversée pour un doute levé 😀
    Adéo Robert M. 😉  
    (*) sur « le doute » n’ayez crainte j’ai bien saisi l’ironie…
    ——————————————————————
    @ Elusen 07 novembre 2018 à 10:13
    Demandez à la Savonnette de Barcelone, il en sait plus sur moi que n’importe qui de ma famille, où j’habite et ce que je mange. Il me dit si ce que j’écris c’est bien ou mal, quand me taire, TOUT vous dis-je, vous en saurez plus par lui que le Préfet de ma paroisse et, contrairement à vous, il possède un humour bien franchouillard misogyne qui vous plaira beaucoup.
    —————————————————————-
    @ vamonos 07 novembre 2018 à 10:42
    …avant de m’être présenté moi-même.
    Ce n’est pas tellement l’âge de la dame qui importe, elle s’en fiche, elle le connaît, mais le sieur ayant la manie maniaque 😉 de toujours poser des questions et de demander des preuves qu’il est de bonne guer.., pardon, courtoisie de faire de même à son égard 😀

  92. Catherine JACOB

    @ duvent | 06 novembre 2018 à 10:09
    Phédon rapporte en effet par ces mots à Échécrate, la conversation qu’il eut avec Socrate le jour choisi pour l’exécution de ce dernier et alors qu’on venait de lui enlever ses fers et qu’il avait demandé à Criton d’éloigner sa femme Xantippe qui était auprès de lui avec l’un de ses enfants.
    C’est une fois que Xantippe qui poussait force hurlements et se meurtrissait le visage en signé d’expression de sa douleur morale, fut éloignée de sa cellule, que Socrate s’exprime ainsi que la douleur et le plaisir, qui chez lui est d’ordre physique alors que chez Xantippe elle est d’ordre moral et je me demande dans quelle mesure on ne pourrait considérer qu’il pense aussi aux consolations dont il conviendra que Xantippe, bien qu’une véritable mégère au naturel, bénéficie, lorsqu’il refait circuler le sang dans sa jambe délivrer des fers par lesquels on l’avait enchaîné et qu’il en éprouve un soulagement qu’il qualifie de « plaisir ».
    De même sans doute Xantippe trouvera-t-elle quelque plaisir à ce qui la pourra soulager de sa peine. N’oublions pas que le Phédon dont vous citez le passage 189~190, a pour sous-titre « De l’âme ».
    Interrompu par Cébès, s’ensuit alors une discussion sur la raison pour laquelle Socrate s’était mis à composer des vers depuis qu’il avait été incarcéré, ce qui ne lui était jamais arrivé auparavant. Socrate explique qu’il respecte ainsi la prescription d’un songe lui conseillant de « cultiver les beaux-arts » et à laquelle il avait donné jusqu’à présent le sens de poursuivre son activité accoutumée, à savoir la philosophie, le premier de arts, mais donnait depuis sa condamnation un sens nouveau, celui de la célébration mémorielle, laquelle comme on le sait, apaise.
    Et Phédon n’a-t-il pas indiqué que le plus grand plaisir résultait pour lui de la remémoration (186), ce qu’il fait donc lorsqu’il fait revivre les derniers instants de Socrate pour ses interlocuteurs. Il indique en effet (187) ceci : « Je n’éprouvai pas la pitié qu’il était naturel que j’éprouvasse en assistant à la mort d’un ami ; au contraire, Échécrate, il me semblait heureux, à le voir et à l’entendre, tant il mourut avec assurance et dignité ; et je pensais qu’il ne quittait ce monde que sous la protection des dieux qui lui destinaient dans l’autre une félicité aussi grande que celle dont aucun mortel ait jamais joui : aussi ne fus-je pas saisi de cette pitié pénible, que semblait devoir m’inspirer cette scène de deuil. Je ne ressentis pas non plus le plaisir qui se mêlait ordinairement à nos entretiens sur la philosophie, car ce fut encore là le sujet de la conversation : mais il se passait en moi je ne sais quoi d’extraordinaire, un mélange jusqu’alors inconnu de plaisir et de peine, lorsque je venais à penser que dans un moment cet homme admirable allait nous quitter pour toujours. »
    Parmi le rappel de ces derniers instants, une discussion sur en effet le plaisir ainsi que sur la nature de celui que procure la philosophie qui n’est ni celui de boire ou de manger, ni celui de l’amour, ni aucun des plaisirs qui « regardent le corps ».
    Socrate enseigne alors que « Chaque peine, chaque plaisir, a, pour ainsi dire, un clou avec lequel il attache l’âme au corps, la rend semblable, et lui fait croire que rien n’est vrai que ce que le corps lui dit. […] Qu’il prenne donne confiance pour son âme, celui qui, pendant sa vie, a rejeté les plaisirs et les biens du corps » – auxquels donc appartient le soulagement de leur délivrance qui suit la souffrance infligée par les fers -, « comme lui étant étrangers, et portant au mal ; et celui qui a aimé les plaisirs de la science ; qui a orné son âme, non d’une parure étrangère, mais de celle qui lui est propre, comme la tempérance, la justice, la force, la liberté, la vérité ; celui-là doit attendre tranquillement l’heure de son départ pour l’autre monde, comme étant prêt au voyage quand la destinée l’appellera. »
    D’où il s’en suit que pour Phédon, il n’y a pas de « de plus grand plaisir que de (s)e rappeler Socrate, ou en en parlant (lui)-même, ou en écoutant les autres en parler » dans une remémoration qui mêle les plaisirs de la Science aux plaisirs de l’amitié que les mots font revivre.
    —————–
    J’ai écouté le lamento de Didon, du Didon et Enée de Henry Purcell par Kirsten Flagstad que vous suggérez, When I am laid in earth dans lequel elle se donne la mort après qu’Enée l’a quittée, et dans lequel elle demande à Bélinda, sa confidente, de se souvenir d’elle mais d’oublier son destin: « Remember me, but ah! forget my fate», autrement dit de faire revivre les plaisirs de l’amitié dans leur souvenir, comme Phédon le fait à propos de Socrate.
    Comme on dit que Kirsten Flagstad est considérée comme la plus grande soprano wagnérienne, je l’ai écoutée également dans la mort d’Isolde dirigée par Furtwängler, oeuvre que par un moment j’ai souvent écoutée en me ressouvenant de ma jeune sœur, notamment dans la transcription qu’on doit à Franz Liszt… Elle y est affectivement grandiose.
    Merci d’avoir attiré mon attention sur cette merveille.

  93. Le supposé « commando d’ultra-droite » qui visait Emmanuel Macron semble prendre l’eau de toutes parts. Même les médias sont extrêmement prudents, c’est dire.
    Mitterrand déjà s’était inventé un attentat dans les jardins de l’Observatoire à Paris.
    Apparemment il s’agirait de piliers du bar Le Balto du coin, des avinés, mais le tam-tam médiatique entretient l’angoisse, Maurice Szafran se désespère, va-t-on nous supprimer notre idole ? Sa mèche en tremble, le cliquetis de ses 25 bracelets mesure son indignation.

  94. Malgré toutes mes réserves sur notre Président, je ne peux que le trouver courageux face à toutes ces Breizmaboul qui veulent faire le show devant les caméras.
    C’est un chemin de croix pour lui.
    Que de c**s, que de ploucs grégaires, la France profonde, une décadence.
    Alors qu’il s’agit de célébrer une boucherie internationale, les glands lui causent diesel et carburant. Pauvre Président.

  95. Le « voyage sentimental » de Macron au travers de 14-18 est assez émouvant.
    Je ne pense pas qu’il soit un grand patriote, mais il y met les formes, c’est un jeune homme bien élevé.
    J’espère qu’au passage d’un champ d’honneur il n’oubliera pas la Grande-Bretagne, qui aura laissé 400 000 morts dans nos betteraves.
    De Passchendaele à la victoire, cela mérite que l’on respecte cette immense nation et leur désir de nous quitter et que Monsieur Michel Barnier cesse de jouer les experts-comptables.

  96. Le principal argument des activistes du droit à l’enfant, selon lequel la différence de traitement entre couples homosexuels et couples hétérosexuels, quant à l’accès à la PMA, serait discriminatoire, vient très logiquement de tomber à l’eau.
    Les juges confirment donc ce que les opposants à la PMA pour toutes répètent depuis plus d’un an :
    « Le principe d’égalité ne s’oppose ni à ce que le législateur règle de façon différente des situations différentes, ni à ce qu’il déroge à l’égalité pour des raisons d’intérêt général, pourvu que, dans l’un et l’autre cas, la différence de traitement qui en résulte soit en rapport direct avec l’objet de la loi qui l’établit ».
    Le Conseil d’État confirme ainsi, dans des termes quasi similaires, ce que le Conseil constitutionnel avait déjà indiqué dans son avis de mai 2013 validant la loi Taubira.
    La stérilité d’un couple lesbien est intrinsèque au défaut d’altérité sexuelle caractérisant une telle union. Elle n’a aucun caractère pathologique et ne peut en conséquence être comparée à l’éventuelle infertilité pathologique d’un couple hétéro.
    Ainsi, la loi réservant la PMA au traitement des infertilités d’origine pathologique n’est pas discriminatoire, et le principe d’égalité ne peut légitimer l’extension de la PMA.

  97. Mary Preud'homme

    @ Savonarole | 07 novembre 2018 à 12:09
    Quelle lumière ? Ou alors « amère Licht »…
    Concernant le suicide de ce militaire, garde républicain de son état, il me semble pour le moins malvenu de se hasarder à des remarques ou à des conclusions hâtives, dans un sens comme dans l’autre.
    D’autant que le directeur général de la gendarmerie nationale, himself, a admis que le burn-out parmi ses troupes était une réalité, que les seuls « stages de voile », expression pudique servant en fait à désigner les mises au repos d’office des surmenés et dépressifs en augmentation, ne sauraient régler. Et diligenté une enquête pour en trouver les causes.
    Il est vrai que rester impassible et au garde-à-vous devant un président et sa bourgeoise hilare s’affichant sans vergogne avec des guignols avinés et braillards qui font la teuf sur le perron de l’Elysée, comme le soir de la fête de la zizique, y’a de quoi péter un plomb. Surtout quand on n’a pas vu sa femme et ses gosses depuis trois jours et qu’on doit en plus la boucler, devoir de réserve oblige, et continuer à faire de la figuration sabre au clair !

  98. Bouaarkk ! Flaap, Vaan, Wiiiz ! Tout à coup le portillon s’ouvre à 18:30 et 36 commentaires déboulent, on n’y comprend plus rien.
    Depuis 11:26 rien et soudain la Bibliothèque nationale est à nos pieds…
    Comment voulez vous que je retrouve ma nouille bretonne dans tout cela ?
    Bon, je reprends depuis le début…

  99. @ Mary Preud’homme de 18:13
    « Concernant le suicide de ce militaire, garde républicain de son état, il me semble pour le moins malvenu de se hasarder à des remarques ou à des conclusions hâtives, dans un sens comme dans l’autre. »
    Ah oui ? Alors pourquoi vous adressez-vous à moi ? C’est à Breizmaboul que vous devriez parler. C’est à elle que vous devriez adresser vos somptueuses leçons de morale.

  100. Mary Preud'homme

    @ Savonarole, dans la série « et la lumière fut ! »
    Sauf erreur n’avez-vous pas encensé Marchenoir dont les critiques, l’acharnement mesquin et le dénigrement des gendarmes en général, assimilés à des fonctionnaires fainéants, revendicatifs et inutiles étaient vraiment insupportable et odieux en pareille circonstance ?
    Il y a quand même des limites à l’indécence et à la méchanceté gratuite !

  101. @ Mary Preud’homme | 07 novembre 2018 à 19:39
    Mary, mon amitié pour vous m’interdit de vous répondre.
    Vendredi, vers 10 heures, je serai à l’église de la Médaille, 140 rue du Bac, vous me reconnaîtrez, j’aurai L’Humanité sous le bras. Impossible de me rater avec un quotidien pareil.
    Prenons un café.

  102. @ vamonos | 07 novembre 2018 à 10:42
    « Elusen, vous copierez cent fois : « Je ne demanderai jamais son âge à une dame. » »
    En somme, pour vous, les femmes sont des êtres qui ne doivent pas avoir les mêmes droits !
    —————————————————————-
    @ breizmabro | 07 novembre 2018 à 09:50
    ► « Pour répondre à la personne Elusen, je lui posais (et la repose) la question de savoir s’il est Français car accoler dans le même phrase les mots « concept » et « infrastructure »… »
    Dictionnaire du CNRS le CNRTL.
    Infrastructure :

    • Support, base indispensable à l’édification, au maintien, ou au fonctionnement d’une structure concrète ou abstraite.

    Concept :

    • Représentation mentale abstraite et générale, objective, stable, munie d’un support verbal

    ► « Antiphrase. Le concept est une abstraction, une vue de l’esprit il ne peut donc être une infrastructure qui est la fondation d’une structure. »
    Effet boomerang, selon breizmabro | 05 novembre 2018 à 10:47 :

    • Où avez-vous appris le français ? Dans des écoles ? En France ? Depuis quand ? Dans quelle région ? Dans quelle ville ?
      Toutes ces questions sont légitimes pour mieux appréhender vos interventions.
  103. « Le défaitisme de l’Etat est le premier scandale… » (PB)
    Je suis stupéfait, je ne sais plus quoi penser de ce Président et de ses claudications d’humeur ou de vision.
    Plus il évolue moins il pèse, il s’enferre à vouloir réécrire l’histoire, et ressasser maladroitement des parcours quand la messe a déjà été dite, il est des champs de mines qu’il vaut mieux explorer et baliser avant d’avancer les yeux fermés semble-t-il.
    Je suis stupéfait de cette façon de faire, d’introduire des débats, mal étudiée, comme s’il ne l’avait pas préparée, maladroite, puérile parce que sans doute ses prédécesseurs l’ont fait et qu’il voulait faire comme eux, mais très mal et au mauvais moment.
    Benjamin Griveaux à la rescousse d’un Président qui secoue la couverture alors que la poussière a déjà été enlevée, citant Mongénéral, c’est déjà racler les fonds de tiroir pour justifier à tout prix – cela se sent – ou plutôt pour s’enfoncer davantage.
    Les circonstances n’ont rien à voir, les hommes ne sont pas les mêmes.
    http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/enseigner/memoire_vichy/08reconnaissance1.htm
    Aujourd’hui plus rien ne lui est et sera pardonné, ce manque de compréhension de l’environnement actuel fait penser à une personne qui avance toute seule sans rien regarder, sans se rendre compte, qui traverse le boulevard de tous les dangers, elle avance, elle avance… Jusqu’à quand ?
    Malgré un teint hâlé, rasé de près, il fait fatigué, son « itinérance » semblait bien partie, mais la fraîcheur n’est pas au rendez-vous ; plus patient et appliqué que jamais il trébuche souvent sur une marche, il ne regarde plus assez devant lui et autour alors que c’était un point fort quand il a réussi son élection.

  104. Catherine JACOB

    @ Savonarole | 07 novembre 2018 à 15:16
    « Alors qu’il s’agit de célébrer une boucherie internationale, les glands lui causent diesel et carburant. Pauvre Président. »
    Rectification:
    Alors qu’il s’agit de célébrer LA FIN D’ une boucherie internationale ET LE CENTENAIRE DE L’ARMISTICE, les glands lui causent diesel et carburant. Pauvre Président. 
    Le 11 novembre 1918, la signature de l’Armistice acte la fin de la Première Guerre mondiale et la défaite de l’Allemagne.
    L’hommage rendu le sera aux « Poilus » ! Merci d’éviter de plaisanter à leur propos.
    ————————————————————-
    @ duvent | 07 novembre 2018 à 19:57
    Merci. Je l’ai jouée. Evidemment, rien à voir avec Barenboim.

  105. Mary Preud'homme

    @ Savonarole | 07 novembre 2018 à 21:45
    Why not ?
    Hélas un autre jour car vendredi j’ai un concert en Bretagne.

  106. @ Catherine JACOB | 07 novembre 2018 à 22:59
    Vous avez tout à fait raison, à trop vouloir faire court on perd du sens, j’aurais dû formuler autrement.
    Pour l’anecdote, il y a quelques années j’avais déniché un collectionneur de documents militaires spécialisé sur cette guerre. C’était avant la formidable base de données Mémoire des Hommes. Pour la modique somme de 20 euros il avait retrouvé mon grand-père, lieutenant au 2e Régiment de tirailleurs algériens, avec une photo de lui et sa fiche signalétique !

  107. @ Mary Preud’homme | 07 novembre 2018 à 18:13
    « Il est vrai que rester impassible et au garde-à-vous devant un président et sa bourgeoise hilare s’affichant sans vergogne avec des guignols avinés et braillards qui font la teuf sur le perron de l’Elysée, comme le soir de la fête de la zizique, y’a de quoi péter un plomb. Surtout quand on n’a pas vu sa femme et ses gosses depuis trois jours et qu’on doit en plus la boucler, devoir de réserve oblige, et continuer à faire de la figuration sabre au clair ! »
    Vous avez raison de l’avoir souligné. Ce cirque ridicule est affligeant.
    Surtout avec le parvenu Macron, homme fade venu de nulle part et qui ne représente plus rien ni personne.
    ————————————
    @ Dr Olivier | 07 novembre 2018 à 17:31
    « La stérilité d’un couple lesbien est intrinsèque au défaut d’altérité sexuelle caractérisant une telle union. Elle n’a aucun caractère pathologique et ne peut en conséquence être comparée à l’éventuelle infertilité pathologique d’un couple hétéro. Ainsi, la loi réservant la PMA au traitement des infertilités d’origine pathologique n’est pas discriminatoire, et le principe d’égalité ne peut légitimer l’extension de la PMA. »
    Très juste. C’est aussi mon avis. Merci de votre intervention. Tous les points de vue doivent être mis sur la table pour être partagés pour repenser à ce qu’il y a lieu de faire et surtout ne pas faire. On ne fait pas un bébé, une vie anonyme, parce qu’un bout de papier l’autoriserait sous prétexte d’une loi bâclée et non réfléchie aux conséquences à venir.

  108. @ Elusen 07 novembre 2018 à 21:52
    Je comprends mieux. Vous ne connaissez du Français et de sa langue QUE ce que vous apprenez en compulsant hâtivement vos dicos, c’est-à-dire l’explication du mot que vous utilisez.
    Je vous laisserai dorénavant en paix pour que vous puissiez compulser vos dicos en ligne, et nous communiquer vos recherches.

  109. @ Catherine JACOB le 7 novembre à 14 h 24
    Kirsten Flagstad, il faut aussi la savourer dans Mahler.
    Par exemple dans les Kindertotenlieder, Boult, Phil. Vienne 1958.

  110. @ breizmabro | 08 novembre 2018 à 08:44
    « Hé petite, tu vois il a les cheveux qui lui poussent à l’envers dans le cerveau, mon vermicelle aux lettres est plus clair que ses pensées, est-ce qu’il a une gueule d’infrastructure le petit bétonnier inutile ? Il est à l’huile ce qu’est la sardine, il a la même boîte sans savoir à quoi sert la boîte, il a l’huile sans savoir à quoi sert l’huile, il est sardine et en fin de compte c’est écrit, la sardine peut vivre dans l’huile. Hé bé… c’est pas gagné. »

  111. @ Giuseppe 08 novembre 2018 à 14:38
    « Hé bé… c’est pas gagné. »
    Et on n’a pas fini de voir ses proses robotisées en caractères gras ET en couleur (parce qu’il le vaut bien ;)) sur ce blog.
    Bon, maintenant que j’ai enfin compris qu’il n’était pas de culture française puisque visiblement il n’en a pas l’esprit, je vais le laisser gentiment divaguer sur l’autosatisfaction de ses propres publications (ya un autre mot pour ça mais madame Bilger ne permettra pas que je l’écrive :D)
    Adéo Giuseppe 😉

  112. @ breizmabro | 08 novembre 2018 à 08:44
    « …ce que vous apprenez en compulsant hâtivement vos dicos »
    Serait-il ainsi établi que vous la ramenez en permanence sans jamais savoir de quoi vous parlez, ni même maîtrisez la signification des mots ?

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