L’esprit vagabonde durant les vacances. Il passe d’une marche à l’autre et à peine intéressé par un sujet, il en choisit un autre.
Pour ne rien cacher de mes errances, j’étais parti sur le couple Obama qui a accablé Donald Trump (BFM TV) puis sur Paris Match avec une magnifique et sereine photographie de Brigitte et Emmanuel Macron en couverture (je persiste : scandaleuse privatisation de leur vie conjugale et familiale au bénéfice de la seule Mimi Marchand) pour aboutir à un sentiment complexe mêlant estime et agacement.
Le président Trump est atypique : c’est un euphémisme. Avant la Covid-19 et sa désastreuse gestion de l’épidémie, j’étais persuadé qu’il serait réélu sans difficulté.
Aujourd’hui, on ne peut plus en être sûr. Le drame américain est qu’il faut peut-être souhaiter la victoire de Joe Biden, alors qu’il n’est pas un aigle démocrate ! La seule argumentation de Trump en défense qui me touche est de l’entendre rappeler au couple Obama que s’il a été élu en 2016, ce dernier n’y était pas pour rien ! De fait, aux Etats-Unis comme ailleurs, à chaque victoire d’un adversaire, les perdants ont tendance à oublier leur responsabilité comme si c’était une opération du Saint-Esprit qui avait fait gagner l’élection !
Puis Paris Match, cet hebdomadaire dont je ne peux pas me passer et je subis beaucoup de critiques pour n’avoir jamais caché cette addiction… faisant fi de son clientélisme culturel et médiatique pour privilégier souvent ses remarquables enquêtes.
En couverture donc, une belle photographie du couple présidentiel, elle souriante, lui bienveillant.
Mon premier mouvement a été de me demander ce que pourraient bien penser de cette présentation tous ceux qui aux antipodes de cette sérénité se battaient au quotidien, voire contre le président, pour disposer de moyens d’existence décents sur les plans familial et professionnel. Tous ceux qui sont plongés, pour faire un peu de démagogie, dans la vraie vie.
J’ai conscience de forcer le trait mais l’article éclairant d’Olivier Royant, dans les pages intérieures, révèle bien ce que j’ai questionné dans mon titre comme exhibitionnisme démocratique.
Des photographies d’Emmanuel Macron s’adonnant à « sa balade quotidienne en mer » prenant garde de ne pas trop éclabousser son épouse à l’arrière, du couple amoureux de dos et des visions du président en exercice lors de ses sorties de Brégançon.
Et le texte lui-même mêlant des aperçus intimes, des confidences, la quotidienneté du couple, leur vie avec enfants et petits-enfants, à des considérations intelligentes, lucides et riches d’enseignement sur la France et la situation internationale.
Tout cela entrelacé, entrelardé, au point que l’exhibitionnisme démocratique, qu’on le juge inévitable ou non, est peut-être d’abord cela : mettre tout dans un même sac au point d’ennoblir l’intime, au risque de banaliser le grave. De créer une plénitude qui pour les uns sera indécente, pour les autres hypocrite.
Un couple, un président s’abandonnant à cette modernité qui aspirant à vouloir jouer sur tous les tableaux participe insensiblement à l’image de la politique comme divertissement, à l’image du divertissement comme obligation.
Si j’étais Gilet jaune, je continuerais peut-être à cultiver cette idée choquante que le président Macron, ayant été élu par un faible pourcentage de votants, n’est pas légitime. Ce reportage, je le crains, va renforcer ce préjugé. Un chef de l’Etat n’est jamais trop sérieux !
Alors que dans de multiples débats face à des Gilets jaunes courtois (Sud Radio), je me suis battu pour souligner le scandale républicain d’une telle dénonciation.
Mais je ne crois pas que l’exhibitionnisme démocratique soit la meilleure méthode pour rapprocher le président des citoyens, le peuple de la démocratie.
Lassée de cet exhibitionnisme à deux balles. Quant à l’épouse du Président, on ne devrait tout bonnement pas la voir. Personne ne l’a élue, que je sache !
Une présidence à ras des pâquerettes comme les présidences précédentes… Pas de quoi pavoiser !
Comme le disent les amis Canadiens: « on s’en calice, tabernacle ! »
Le couple présidentiel
Ou le rituel aoûtien envers le veau d’or : Macron !
Finalement vous ne pouvez vivre sans lui cher P. Bilger ! Vous l’aimez, vous l’adorez, vous brûlez pour lui, vous vous consumez pour lui !
Mais tout cela contenu, dissimulé, caché presque. Aussitôt une déclaration d’amour, aussitôt une critique (d’une plume légère) pour essayer de donner le change.
Personne n’est dupe : un encouragement pour Baroin est en fait téléguidé pour Macron. Et le reste à l’avenant. C’est votre idole absolue du moment. Mais il ne faut pas trop que cela se sache ! Pourquoi ? Nulle honte à idolâtrer Macron. Chacun ses critères.
L’amour prend des chemins détournés mais nous voyons clair.
D’ailleurs votre estime pour Paris Match explique tout : vous avez une âme de midinette, il faut que vous adoriez le prince en place. Lecture de cette revue sous prétexte « de remarquables enquêtes » dites-vous ? Lesquelles cher P. Bilger, lesquelles ?
Quand on sait que le directeur de la rédaction (Hervé Gattegno) est le même pour Paris Match que pour le JDD, on comprend qu’il n’y a pas que Mimi Marchand dans la combine pour promouvoir le Président actuel.
Trump / Biden : bien malins et bien sots les chroniqueurs qui donnent déjà le nom du vainqueur. Attendons avant de donner un avis qui ne repose sur rien, sinon des sentiments personnels.
Cordialement
Quant à moi, je trouve ces photos et reportages horripilants. Y a-t-il des gens à qui ils plaisent ? Ont-ils une quelconque utilité en matière de visibilité médiatique ? Risquerions-nous, en leur absence, d’oublier Emmanuel et Brigitte ? Auraient-ils peur, eux, de se sentir oubliés ? Veut-il, avec leurs chemises blanches immaculées et leur parfaite sérénité, nous convaincre que nous n’avons aucune raison de nous inquiéter de quoi que ce soit ? Questions sans réponse.
Je ne lis Paris Match que chez mon dentiste et à chaque fois je me dis qu’heureusement je n’ai pas trop de caries…
À part ça Macron se bronze la couenne à Brégançon et avant c’était Hollande et avant c’était Chichi. Sarko lui bronzait (et bronze encore) au Cap Nègre chez les Bruni…
L’info estivale c’est épatant !
C’est le héros rentré quelques jours au château avant de repartir pour mourir à la guerre à l’instar de ses ancêtres depuis les croisades.
Hors du cadre de la photo, les petits-enfants couronnés de violettes jouant au cerceau sous le regard attentif de la nurse.
Là où c’est un peu décalé, c’est que la réalité est à l’inverse de l’image.
Avec Photoshop on fait des miracles, madame Macron paraît plus jeune que son mari ! J’espère que Paris Match a indiqué que la photo était retouchée, comme la loi le lui oblige… Cette tromperie s’ajoute aux autres, on se souvient des bourrelets du ventre de Nicolas Sarkozy sur son canot, effacés comme par magie…
Malgré les dénégations de la dame, on voit qui préside…
En plus, un gros problème de Photoshop qui donne le tournis.
Exhibitionnisme peu plaisant, en effet.
… »Scandaleuse privatisation de leur vie conjugale et familiale »… (PB)
Ce couple a des enfants ? Et nous ne le saurions pas ?
Exhibitionnisme tout court Monsieur Bilger ! LE CHOC DES PHOTOS !
Et je m’arrête là au lieu de me laisser aller à écrire sur une femme de 67 ans qui ne me représente pas du tout, du tout, du tout comme ne me représentait pas Mme Trierweiler, trop préoccupées par leur image « à vouloir être avec »…
« Ça m’en touche une s’en faire bouger l’autre » 2020 avant JC
Hélas, sujet marronnier ! L’heure est au polémique, pas au consensus. Il y a trop de doutes sur l’origine de Macron, les ressorts de son élection, son indifférence face à un résultat minoritaire et en contrepartie sa persistance à faire et à défaire, au sein d’un entrelacs fiscal et financier hermétique.
Trop de livres ont paru: ont-ils sapé la population ? Sont-ils soit peu lus parce que trop peu cités par les médias officiels et fatalement compromis ? On ne sait.
Les abjections dans les milieux bien-pensants, le mépris pour ce qui est et a été la France, la glorification de tout ce qui est noir, et le racisme anti-blanc, sont-ils considérés comme négligeables parce qu’on est en vacances et que tout se met en place pour la rentrée ? On ne sait.
L’argument selon lequel l’Algérie, par exemple, n’est telle que parce que la France l’a faite, après 700 ans d’occupation ottomane et n’y est resté que 140 ans en gros, en laissant un pays construit, productif, aujourd’hui incapable de se nourrir, est-il en train de pénétrer les esprits français, sous la menace de la haine algérienne, par ailleurs contredite par une coopération militaire et policière de bon aloi ? On ne sait.
Alors, la photo « marchande » du couple Macron paraît être un pied de nez, un m’as-tu-vu ripoliné. Sans effet, juste un haussement d’épaules ou une réflexion amère et sotte « combien a coûté la fabrication de Mme Macron, et à quelle fin ? »
La bousculade du questionnement interne interdit une réponse radicale ; le faire serait, injustement, de considérer Match comme une fontaine à niaiseries. Ce n’est pas le cas.
« je persiste : scandaleuse privatisation de leur vie conjugale et familiale au bénéfice de la seule Mimi Marchand » (PB)
Hum ! Un rien de jalousie journalistique peut-être ?
Il est vrai que voir Brigitte M. sur une vidéo de Justice au Singulier pourrait être fascinant si, toutefois, Pascale n’avait pas « modéré » l’interview au préalable ?
Une blonde de 67 ans qui séduit un gamin de 25 ans son cadet est capable de tout !
Dès que j’ai appris la bonne nouvelle, diffusée à gogo par la très consciencieuse chaîne de propagande BFM TV, je me suis précipité chez mon diffuseur de presse, le cœur angoissé. En resterait-il un ? J’ai frisé l’amende, le retrait de points – vous savez, le 80 km/h. J’ai couru. En resterait-il un ? Le rayon est vide… Mais mon marchand connaît ses clients. Un regard à droite, un regard à gauche – vous savez, le « en même temps » – sur les mines déconfites devant le rayon vide… et le voici qui plonge sous le comptoir et me tend l’objet désiré. What do you except, comme dit India Alexandria – vous savez, le mannequin british qui a détrôné Penelope Cruz chez Schweppes. Non, rien de trash dans ce désir soudain. Bien au contraire. C’est une image pieuse que je suis allé acquérir au péril de ma sieste.
Lui en chemise blanche – vous savez, plus blanc que blanc, Coluche aurait aimé -, le regard à la fois bon et altier, attendant que Mimi appuie sur le déclic. Elle, de blanc vêtue bien sûr, mutine et œil de gamine, assise à demi à cheval sur le bureau du Président – vous savez, style Mourousi avec Mitterrand. Bref, une photo prise sur le vif, c’est sûr, dans l’intimité volée d’un couple en vacances…
Quelle gestuelle magnifique ! Et ces deux petits doigts qui serrent la taille de la dulcinée ! Quelle trouvaille !…Un seul petit regret : j’aurais aimé que la main gauche de Manu 1er – vous savez, le supporter du PSG qui tweete à la fin des matchs – s’appuie sur un globe terrestre – vous savez, style Napoléon , maître du monde. N’allait-il pas, le lendemain, planifier l’avenir de la planète avec cette Allemande dont le nom m’échappe – vous savez, celle qui a permis à nos amis d’outre-Rhin de pleurer trois fois moins de morts du virus que chez nous.
La précieuse relique sur le siège arrière – vous savez, pour ne pas être tenté de la regarder en conduisant -, je suis rentré chez moi, ai sauté sur mon lit et décroché l’infâme tableau d’un peintre ami qui veillait sur mes nuits… et mes amours.
Désormais, Manu et Bribri rendront mes sommeils apaisants et mes réveils merveilleux… jusqu’au prochain reportage de guerre de « Paris Match », qui n’hésite pas à envoyer ses reporters sur le terrain, y compris militaire – vous savez, le fort de Brégançon.
Les futures photos, j’en suis sûr, seront encore plus ravissantes ! Quelle splendide idée a eu là Frère Arnaud – vous savez, le fiston de Jean-Luc – malgré ses déboires financiers… On me dit, j’ose à peine y croire, que c’est Frère Nicolas – vous savez, l’adepte du « Kärcher » – qui, très présent désormais parmi ses chevaliers blancs, la lui aurait suggérée.
Bon, je vous laisse. Je dois m’occuper de ma pitance. On est le 20 du mois et il reste des pâtes et du jambon. Vivre avec le RSA, ce n’est pas facile. Mais, Dieu, quel bonheur ! Saint-Emmanuel et Sainte-Brigitte veillent sur moi. Rien ne saurait me manquer. Le Seigneur est mon berger – vous savez, le cantique, psaume 22, que l’on chante aux enterrements…
Ils se prennent pour ce qu’ils ne sont pas et veulent nous donner l’impression que leur vie est belle et pourtant ce qu’elle a l’air sotte… La réalité est tout autre et Macron et sa bande veulent s’approprier la France, puis l’Europe et pourquoi pas le monde… et pour s’approprier la France ils veulent nous éliminer, nous muter, nous détruire, regardez autour de vous ce qui se passe dans nos villes et nos bourgades.
Alors avant de crever de cette adversité il ne nous reste qu’à rendre la pareille, éliminons Macron !
« Si j’étais Gilet jaune, je continuerais peut-être à cultiver cette idée choquante que le président Macron, ayant été élu par un faible pourcentage de votants, n’est pas légitime. »
Nous sommes bien d’accord monsieur Philippe Bilger et la Macronie est une insulte à l’histoire de France.
@ Isabelle 20 août 13:13
Wouah Birguitte ! Au fil du temps et des publications photos de Paris Match, on va finir par croire que Birguitte est la fille de Manu 😀
Ainsi va la France ! Deux mois de confinement, les sacro-saintes vacances qui font encore que le pays est au ralenti, les centres-villes sont déserts. Les boutiques sont fermées. Elles lèvent le rideau la semaine prochaine, à partir du 21.
La crise ! Quelle crise ? La cigale ayant chanté tout l’été…
Le président et son épouse ont donné le la en partant à Brégançon… 3 semaines.
Le pays a une dette colossale….
Jet Ski, Jet Set, politique spectacle dérisoire.
Médiacratie, Médiocratie…
PS : Après tout « cette publicité » est payée par le vulgum pecus contribuable, car « Copié sur le site Politologue.com depuis l’url : https://www.politologue.com/aides-a-la-presse/aide-presse.PARIS-MATCH-PARISMATCH-COM.qqn
Aides à la presse de 2015 à 2017 Entre 2015 et 2017 PARIS-MATCH / parismatch.com a obtenu 1 424 830€ d’aides à la presse. Ce qui représente une moyenne annuelle de 474 943€ d’aides pour une diffusion totale de 91 302 856 exemplaires*. Cela représente une aide moyenne par exemplaire de 0,01561 €**
Plus d’info sur : https://www.politologue.com/aides-a-la-presse/aide-presse.PARIS-MATCH-PARISMATCH-COM.qqn
Sans oublier que le JDD qui appartient au même groupe a reçu
Copié sur le site Politologue.com depuis l’url : https://www.politologue.com/aides-a-la-presse/aide-presse.LE-JOURNAL-DU-DIMANCHE-JDD-FR.jzA
Entre 2012 et 2017 LE JOURNAL DU DIMANCHE / JDD.fr a obtenu 9 018 160€ d’aides à la presse. Ce qui représente une moyenne annuelle de 1 503 027€ d’aides pour une diffusion totale de 63 682 721 exemplaires*. Cela représente une aide moyenne par exemplaire de 0,14161 €**
Plus d’info sur : https://www.politologue.com/aides-a-la-presse/aide-presse.LE-JOURNAL-DU-DIMANCHE-JDD-FR.jzA
https://www.midilibre.fr/2020/08/20/la-drole-de-posture-de-brigitte-macron-en-couverture-de-paris-match-regale-les-internautes-9027439.php
Les deux se valent :
https://pasidupes.blogspot.com/2012/08/le-president-hollande-se-donne-en.html
« Mais je ne crois pas que l’exhibitionnisme démocratique soit la meilleure méthode pour rapprocher le président des citoyens, le peuple de la démocratie. »
Vous avez l’air de découvrir l’exhibitionnisme politique, Philippe Bilger. Il a toujours existé, en particulier quand approche une élection, pas forcément présidentielle.
J’en veux pour preuve ces quelques photos de nos derniers présidents qui n’hésitent pas à montrer leur corps parfois un peu grassouillet et même celui de leur épouse (Carla est magnifique !).
Rien de vraiment choquant à cela. Le peuple aime bien les présidents qui se comportent finalement comme le citoyen lambda.
Il est vrai que nous traversons en ce moment une période de pudibonderie assez sidérante sur fond de féminisme échevelé. La dernière preuve étant que désormais le tour de France met fin à ses hôtesses sur les podiums. On va où là ?
J’enrage vraiment quand je vois ce genre de comportement tellement contre-productif pour leur image. Mais bon sang de bonsoir ! Mais pourquoi ! C’est tellement indécent dans le contexte actuel. De la pure provocation imbécile.
Mais bien sûr ils ont droit de faire relâche ! Là n’est pas le problème..
À quelques kilomètres de chez moi, une femme dans une maison isolée a subi une infection foudroyante (purpura fulminans) suite à une égratignure faite par son chien dans un contexte, je pense, d’alcool et de tabac. Résultat: amputation des deux jambes, des doigts des mains, le nez attaqué… l’horreur absolue. Elle a voulu continuer à vivre malgré le fait que des médecins lui aient conseillé de « partir »…
Une de ses amies a lancé un appel via Facebook pour l’aider à réaménager le rez-de-chaussée, l’étage étant maintenant impossible à atteindre, l’ARS demandant, paraît-il, un délai de 3 ans pour l’étude et la réalisation de son dossier.
La vidéo mise sur le compte pour expliquer la situation montre bien l’ambiance qui devait régner dans la maison, misère psychologique certes… et financière aussi…
Alors à voir le couple princier sous tous les angles et objectifs, je fulmine aussi… Un peu de pudeur !
https://www.youtube.com/watch?v=s4g2CVdGjj0
Chouette c’est la récré !
On attend tous avec gourmandise la saleté de breizmabro.
Déception s’il n’y a rien…
« Puis Paris Match, cet hebdomadaire dont je ne peux pas me passer et je subis beaucoup de critiques pour n’avoir jamais caché cette addiction… faisant fi de son clientélisme culturel et médiatique pour privilégier souvent ses remarquables enquêtes. »
L’exhibitionnisme de ce journal saute aux yeux. Il me semble que pour montrer qu’il vaut mieux que cela, il serait bon de mettre ses enquêtes en valeur.
Macron n’est pas le seul à s’exhiber mais il est juste que rien ne lui soit pardonné.
Ce n’est pas son bonheur mais les insultes: « gens qui ne sont rien », « Gaulois réfractaires » et autres qui sont des agressions.
Dit autrement : personne n’a tort d’être heureux, personne n’a raison d’agresser.
Et en général, il ne faut pas trop se montrer. Si on est plus riche, beau, je n’ose dire intelligent, et en tout cas heureux, on est envié. Si on l’est moins, on est méprisé.
Mais si on se cache trop, on est suspect, et on n’est pas à l’époque de la Cité interdite où le souverain se cachait de ses sujets tout en visant à tout savoir d’eux, araignée au centre de sa toile.
Si on se montre trop, on est mal vu, notamment avec le contre-modèle de Néron. Il n’a pas mis le feu à Rome, mais son cabotinage insupportable a fini par le rendre odieux à tous sauf à la plèbe qui n’écrit pas l’Histoire et aux Grecs qui ne me semblent pas avoir tellement porté le souvenir de celui qui avait toujours été bon pour eux et un fervent défenseur de leur culture et de l’art.
Il faut donc montrer et cacher, comme au strip-tease… De manière tamisée, une bête de proie est souvent une bête de scène.
« Acta est fabula » (la pièce est jouée), dernières paroles prononcées par Auguste sur son lit de mort.
Cheeeese… souriez, c’est pour la photo – vous me reconnaissez ? c’est moi, Brigitte et mon Piou-Piou – c’est mon mec à moi – tout beau et tout bronzé.
Elle est pas belle la vie du château ?
Il me semble qu’aux USA, l’épidémie a été gérée Etat par Etat. Ce sont les Etats gérés par des démocrates (New York, Californie) qui ont enregistré et de très loin, les résultats les plus désastreux, peut-être parce qu’ils sont plus urbains et parce que la densité de population y est beaucoup plus élevée. Après les pics d’avril-mai, les courbes de progression de la maladie ont fortement baissé ; elles ont un peu monté dans les Etats républicains, plus ruraux et encore peu touchés jusqu’alors, tandis qu’elles ont fortement descendu dans les Etats démocrates, de sorte qu’elles se rejoignent maintenant, à un niveau plus bas.
L’article suivant affirme que la politique menée par les gouverneurs des Etats a une incidence sur les chiffres de malades et des morts observés. C’est dans les Etats les plus touchés au départ que l’épidémie a été prise le plus au sérieux, alors qu’elle a pu être minimisée par les électeurs des Etats moins infectés.
https://apnews.com/7aa2fcf7955333834e01a7f9217c77d2
@ boureau | 20 août 2020 à 13:37
Hey l’ami lisez le début du billet :
Philippe écrit : « L’esprit vagabonde durant les vacances. Il passe d’une marche à l’autre et à peine intéressé par un sujet, il en choisit un autre ».
En clair, avant sa sieste, Philippe se demande ce qu’il pourrait bien nous raconter sur son billet du jour, il va au plus simple: les Macron !
Il ne pouvait décemment pas parler du sujet qui mobilise tous les médias depuis trois mois: le masque ou pas le masque ? Quand ? Qui ? Où ?
Il était parti sur le couple Obama mais quant on voit Barack, 58 ans, paraître plus âgé que Brigitte, mieux vaut se rabattre sur nos deux tourtereaux.
————————
@ Deviro | 20 août 2020 à 19:40
« On attend tous avec gourmandise la saleté de breizmabro. »
Touch’ pas à not’ breizmabro !
Elle sait ferrailler avec drôlerie elle !
On mange la saleté avec gourmandise chez les Deviro ?
Nous on préfère ses homards bleus !
Superbe photo qui respecte la hiérarchie de l’ancien monde,
L’homme dépasse d’une bonne tête la femme. Celle-ci courbant un peu la tête en signe de soumission, et c’est normal et c’est justice.
Tous deux vêtus de blanc, on se croirait revenu au bon temps des colonies.
Toute réflexion faite, ce n’est pas la hiérarchie de l’ancien monde, mais celle de l’éternel masculin et du non moins éternel féminin.
Voilà qui devrait faire plaisir aux hystéro-féministes !
P.-S.: C’est fou ce qu’on peut faire dire à une photo. Le fameux test de Rorschach revu et corrigé.
Bonjour Philippe,
C’est la vulgarité du temps présent.
La médiocrité professionnelle de Macron nous a été vendue comme talent.
Bien des neu-neu ont mordu.
Il doit occuper l’espace en faisant du vent.
Et en tentant de s’hyperprotéger de la contestation.
Paris Match a toujours porté la vulgarité des « people riches ».
C’est un journal qui peut se consulter d’un derrière distrait quand on manque de Lotus double ouate.
Votre affection pour ce type de feuille vous appartient.
Macron c’est Trump, en vulgaire.
Comme je l’écrivais précédemment : on s’en câlisse de ce couple présidentiel, ou monarchique devrait-on préciser, qui se pavane à coups de clichés « photoshopés ».
Le pays continue de sombrer dans le chaos et on ne cesse de faire des risettes pour les couvertures glacées des magazines « pipoles ».
Esther Benbassa, « islamo-gauchiste primaire ».
« Proposition idiote de faire disparaître le peuple français par métissage imposé au besoin par l’immigration illégale. Imaginez qu’on propose de renouveler la population d’une Afrique que nul ne s’offusque de nommer Noire au rebours d’une Europe qu’on ne saurait dire Blanche. » G-W Goldnadel
« êtes-vous en mesure de transformer une sénatrice islamo- gauchiste primaire en conservatrice nuancée ? » G-W Goldnadel
Cette femme est aussi dangereuse que Mélenchon et sa bande de France Soumise. Ils veulent fracturer et diviser le pays, tout comme Macron. Diviser pour mieux régner, ainsi est leur devise.
Ils se moquent totalement que ce pays connaisse à terme une guerre civile pourvu qu’ils en récoltent les fruits juteux. Quant aux fruits amers, ce sont les citoyens qui les récolteront.
——
Exhibitionnisme d’un couple monarchique… Pourtant, pas de quoi fanfaronner !
On nous parlait d’un soi-disant « nouveau monde », vaste blague. Rien ne change sous le soleil. Les rapports de force font partie de la nature humaine.
Les Suisses veulent fermer leurs frontières avec la France car les cambriolages sont en hausse. Ils ont aussi interdit l’accès à certaines piscines à cause d' »incivilités » de la part de « Français ». En clair, des sauvages et des racailles qui pourrissent la vie des autres partout où ils passent.
La France, pays non grata en Suisse. C’est tout dire !
« Une ville suisse veut fermer sa frontière avec la France en raison des cambriolages
DELINQUANCE La commune de Boncourt considère que la fermeture de ses frontières mettrait fin à la hausse des cambriolages qu’elle subit »
https://www.20minutes.fr/monde/2841979-20200818-ville-suisse-veut-fermer-frontiere-france-raison-cambriolages
Nous donnons une image de plus en plus déplorable au reste du monde… Bien loin de cette photo pathétique en somme.
Je me moque de l’intimité du couple présidentiel comme du premier polo Lacoste d’Emmanuel Macron. En revanche vous faites mention d’une question importante, la remise en cause par certains (notamment des Gilets jaunes et de ceux qui les soutiennent) de la légitimité du président de la République au motif qu’il n’aurait été élu que par un très faible pourcentage des électeurs.
Le raisonnement consiste à rapporter le nombre de voix obtenu au premier tour au total des électeurs inscrits, et non pas au total des suffrages exprimés. Selon cette méthode Emmanuel Macron aurait été élu avec 18,2 % des inscrits (24 % des exprimés).
Ce raisonnement est totalement pervers. D’abord l’élection présidentielle se joue à deux tours. Ce mode de scrutin est parfaitement légitime, il a été décidé par référendum en 1962 par 62,3 % des suffrages exprimés.
Il n’y a pas, par ailleurs, à s’étonner qu’au premier tour aucun candidat ne recueille la majorité absolue. À l’élection de 2017 il y avait, au premier tour, 11 candidats ! Cela provoque mécaniquement une dispersion des voix.
Enfin, à ceux qui rapportent le nombre de voix aux inscrits et non aux votants, qui considèrent que ceux qui s’abstiennent désapprouvent les deux candidats restés en lice, alors que l’abstention a de multiples causes, qui sont souvent les mêmes que ceux qui prétendent qu’on a bafoué la volonté du « peuple » qui a rejeté en 2005 le référendum relatif au projet de Constitution européenne, je ferai observer que le NON à ce référendum n’a fait que 37 % des inscrits !
En couverture donc, une belle photographie du couple présidentiel, elle souriante, lui bienveillant.
Pour un photographe de presse, saisir les grands de ce monde quels qu’ils soient sous leur meilleur jour – à supposer qu’ils en aient un – quand ils sont en vacances en compagnie de leur dulcinée, est un art difficile si l’on cherche à faire rêver dans les HLM à partir de gens pas toujours très recommandables et parfois d’un aspect aussi aimable qu’une porte de prison.
Et puis, comment se renouveler pour éviter que le portrait de Brigitte et Emmanuel au soleil de Brégançon dans une France qui se délite n’évoque pas trop Eva et Adolf batifolant sous le ciel bleu du Berghof pendant que le monde était en feu ?
Le credo de Mimi-la-marchande :
Le poids des maux de l’âge, Photoshop l’allège…
Le chic des photos truquées, Photoshop l’assure…
Quant au chèque, bien sûr, Photoshop le gonfle.
——
Au jeu des légendes :
Bribri : « Mimi, magne-toi ! Mes lombaires crient misère ! »
Manu : « Mimi, prends tout ton temps ! J’adore ma posture ! »
——
Le comble des couvertures de « Match » : elles mettent à nu !
« Il faut peut-être souhaiter la victoire de Joe Biden, alors qu’il n’est pas un aigle démocrate ! » (PB)
Ce Joe Biden qui nous apprend que « De même que Néron jouait du violon pendant que Rome brûlait, Trump lui, joue au golf » ?
À l’époque du « Grand incendie de Rome », celui dont l’Histoire a conservé la mémoire, « les incendies se déclaraient à Rome, comme dans la plupart des grandes villes, avec une certaine fréquence. Ceci était favorisé par les caractéristiques de construction des édifices antiques, constitués en grande partie d’éléments en bois (plafonds, balcons, etc.), et qui pour la plupart utilisaient des braseros pour l’éclairage, la cuisine et le chauffage. Les voies de circulation étaient étroites, sinueuses et l’accotement des insulæ facilitait la propagation des flammes. »
Cette situation se retrouvera par ailleurs dans le « Grand Incendie » dit ‘de Meireki’ (明暦の大火, Meireki no taika), du nom de l’ère sous laquelle il détruisit la ville d’Edo (aujourd’hui Tokyo) du 2 au 5 mars 1657 et fit 100 000 victimes. « Edo, comme la plupart des villes japonaises de l’époque, et comme beaucoup de celles existant alors en Asie de l’Est, était construite essentiellement à partir de bois et de papier. Cette année-là, les bâtiments étaient particulièrement secs en raison de la sécheresse de l’année précédente. De plus, les routes et les espaces libres entre les édifices étaient étroits, ce qui permit au feu de se propager et se développer rapidement », tout comme à Rome sous Néron et tout comme à Londres du 02/09 au 05/09 1666 où l’incendie s’était déclaré peu après minuit dans une boulangerie de Pudding Lane et propagé rapidement vers l’ouest.
Le retard dans la décision d’allumer des contre-feux en ayant également accéléré la propagation, les Français et les Hollandais accusés par la rumeur d’avoir allumé l’incendie, furent l’objet de lynchages.
En ce qui concerne l’incendie d’Edo, « la légende raconte qu’il fut causé par des moines bouddhistes qui souhaitaient se débarrasser d’un kimono à manches longues de ce qu’on appelle furisode 振袖, littéralement « manches qui pendent et réservé aux femmes célibataires et dont la longueur peut atteindre 1m25 réputé « diabolique » (il provoquait la mort de tous ceux qui le portaient : trois adolescentes l’ayant auparavant revêtu étaient ainsi passées de vie à trépas), en essayant de le brûler ; une saute de vent soudaine provoqua l’embrasement du temple. Depuis, on donne également à la catastrophe le surnom d’« incendie aux longues manches ». La reconstruction de la ville prenant en compte le risque d’incendie, prit deux ans au Shogounat.
En ce qui concerne l’incendie de Rome, « Néron, qui se trouvait à une soixantaine de km de Rome, à Antium sur littoral tyrrhénien, l’ancienne capitale des Volsques où il ne jouait pas au golf, serait revenu en ville où sévissaient déjà les pillards dans les décombres fumants, quand les flammes menaçaient sa résidence (Domus Transitoria) mais ne serait pas parvenu à la sauver.
Nonobstant, il aurait pris en compte le sort des citoyens dont les demeures étaient parties en fumée, en ouvrant les monuments du Champ de Mars, y installant des baraquements, en approvisionnant en vivres les alentours et en descendant le prix du boisseau de blé, de trois sesterces.
Ces dispositions, auraient été prises selon Tacite afin d’obtenir le soutien populaire, mais n’auraient en définitive pas atteint ce but, n’empêchant pas une rumeur selon laquelle l’empereur se serait mis à chanter (sans cependant s’accompagner au violon… !!), la « Chute de Troie », en contemplant la violence de l’incendie visible de son palais. (« quæ quamquam popularia in inritum cadebant, quia pervaserat rumor ipso tempore flagrantis urbis inisse eum domesticam scænam et cecinisse Troianum excidium, præsentia mala vetustis cladibus adsimulantem ») (Extraits Wiki).
D’où on peut penser qu’avant toute analyse rationnelle de la situation qui l’a engendrée, il n’y pas de catastrophe sans « boucs émissaires », à Londres les Français et les Hollandais, à Edo (Tokyo) les moines bouddhistes poursuivant le diable jusque dans les manches d’un kimono de pucelle, après le second incendie de Rome, la secte des Illuminati de l’époque, autrement dit les Chrétiens, par l’empereur, ainsi que par l’Histoire, cet empereur qui édicta alors pourtant un certain nombre de règles d’urbanisme parmi lesquelles le fait que « les édifices ne pourront avoir des murs mitoyens ; que certaines parties devront être construites en pierre de Gabies ou d’Albe, considérées comme réfractaires au feu. Qu’en outre les propriétaires devront prendre toute disposition pour que les moyens de lutte contre le feu soient disponibles » et, de même que la préfecture du Bas-Rhin, notamment dans le coin où je me trouve présentement, a pris le 06/08 et comme chaque année, un arrêté limitant l’usage de l’eau à des horaires très précis, interdit le lavage des véhicules, réglementé le renouvellement de l’eau des piscines et l’arrosage des pelouses etc. etc., Néron a réprimé l’usage abusif de l’eau par les particuliers afin d’assurer un meilleur débit de l’eau distribuée par les aqueducs etc. etc.
Autrement dit, comme toute autorité en responsabilité, et n’en déplaise à ses détracteurs, il a, en la circonstance, fait son boulot.
On précisera à Joe Biden qu’il devrait peaufiner ses métaphores et autres comparaisons sinon les Européens vont penser qu’il ne s’adresse qu’aux incultes et autres amateurs de rumeurs et de réputations toutes faites, vu que l’ancêtre du violon, la lira da braccio ou lyre de bras, utilisée par les poètes-musiciens de cour italiens pendant le XVe et le XVIe siècle pour accompagner leurs récitations improvisées de la poésie lyrique, est très étroitement lié à la vièle médiévale. Il ne semble pas qu’il y ait eu dans la Rome antique d’instrument à cordes frottées, mais plutôt à cordes pincées telle la cithare dont, effectivement, cet empereur qui « aurait voulu être un aaaartiiiiste… » jouait, en référence à Apollon, ayant même organisé une tournée dans le « pays de la culture » de l’époque, la Grèce, accompagné d’une claque, et en cela il était d’avant-garde pourrait-on dire, de supporters chargés de clamer dans les gradins « Gloire à César, notre Apollon, notre Auguste, notre dieu Pythien ! ».
Cet équipage extravagant faisant tourner le commerce, les Grecs se sont frotté non pas les cordes, mais les mains.
« En couverture donc (de Paris Match), une belle photographie du couple présidentiel (français), elle souriante, lui bienveillant. »
Et surtout, inversant quasiment, grâce à du matériel de traitement de photographie au top, leur différence d’âge.
Cher Philippe,
Ma femme achète parfois « Match » : il y a de jolies photos. Ce coup-ci, la couverture lui a donné envie de… ne pas l’acheter. Je la comprends.
Vous auriez lu, dites-vous, notamment, des considérations présidentielles intéressantes. Je ne sais.
En revanche, je recommande à tout le monde la lecture d’un billet de Maxime Tandonnet dans son blog, intitulé « Diplomatie du petit coq ». Je souscris à ses réflexions du premier au dernier mot.
https://maximetandonnet.wordpress.com/2020/08/15/diplomatie-du-petit-coq/
Ils sont très bien assemblés pour cet exhibitionnisme. Ils aiment ça (moi, nous…). Ils en redemandent. Et, demain, on revotera pour lui, c’est ça le pire (cf. Mitterrand en 88 réélu après un 1er septennat calamiteux).
@ Claude Luçon (@ Deviro)
« Touch’ pas à not’ breizmabro !
Elle sait ferrailler avec drôlerie elle ! »
J’acquiesce. « Pas touche à breizmabro »… À laquelle j’envoie un gros « zotche ».
Parole d’ex-Chti expatriée maintes et maintes fois.
Vous avez dit : couple Macron.
Un autre style de couple, nettement moins glamour :
Le couple turco-allemand, Merkel-Ergogan !
https://www.bvoltaire.fr/le-couple-franco-allemand-remplace-par-laxe-merkel-
erdogan/
Une photo glamour pour occulter la rentrée prochaine. Une ficelle toujours utile en politique show-business. Les protégés et les naufragés.
https://frontpopulaire.fr/o/Content/co189373/proteges-et-naufrages-une-tres-sombre-rentree
Pour finir, cette chanson de J. Dutronc. Le monde entier est un cactus !
https://www.youtube.com/watch?v=4TlKA4vqAuo
@ Claude Luçon
@ Isabelle
Merci ! Karantez (= amicalement)
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@ Serge HIREL 20 août 2020 à 17:28 et 21 août 09:29
Drôle, les deux ! Mais ATTENTION le père la morale Deviro est aux aguets pour sanctionner, comme il se doit, l’outrecuidant ou l’éhontée qui se moquerait de sa jolie plante artificielle… 😀
@ Isabelle (@ Claude Luçon)
« J’acquiesce. Pas touche à breizmabro »
Moi idem.
Le reproche concerne plus volontiers le média que le couple présidentiel.
Le média veut vendre du papier, c’est son objectif.
Certes, le couple présidentiel y trouve son compte. C’est une pub gratuite et un démenti formel. Macron n’est pas un personnage arrogant.
Hollande et Valérie non plus d’ailleurs ; la presse nous a montré de paisibles amoureux déambulant dans le sud.
Que les Gilets jaunes soient contents ou pas, c’est sans importance. On les a vus à l’oeuvre à l’Arc de Triomphe. Merci, on a déjà donné. Un président ne doit certainement pas adapter sa communication pour eux. C’est à eux de faire des efforts: moins de vulgarité, moins de casse, un peu plus d’organisation démocratique. Les sans culottes des ronds-points sont passés à côté de toutes les opportunités.
Quel contraste en juxtaposant cette photographie avec celle de Monsieur Macron aux Antilles. Il était tout sourire, blotti entre ces deux éphèbes couleur ébène, tête accolée contre une puissante épaule, émerveillé de ce doigt sondeur. Cela aurait fait sensation en couverture du magazine Têtu. Mais que de sérieux en couverture de Paris Match ! Mais point de réensemencement en compagnie de sa muse quelque peu défraîchie, dans les confins de la chirurgie esthétique. Ô exhibitionnisme du renoncement de l’orientation sexuelle. On n’étale guère ses phantasmes sur la place publique. Le sourire a changé de visage.
…lui bienveillant.
Bienveillant avec un regard de robot aux crocs limés…
Des gens bienveillants comme lui m’inquiéteraient plutôt.
« L’esprit vagabonde durant les vacances. Il passe d’une marche à l’autre et à peine intéressé par un sujet, il en choisit un autre.
Pour ne rien cacher de mes errances, j’étais parti sur le couple Obama qui a accablé Donald Trump puis sur Paris Match avec une magnifique et sereine photographie de Brigitte et Emmanuel Macron en couverture (je persiste : scandaleuse privatisation de leur vie conjugale et familiale au bénéfice de la seule Mimi Marchand pour aboutir à un sentiment complexe mêlant estime et agacement. » (PB)
Alors pourquoi nous l’afficher sur une demi-page ? Quel méli-mélo ! E.Macron n’est pas le seul à passer d’une marche à l’autre. Vous l’avez rejoint. Je ne vous reconnais plus M. Bilger. Vous retombez dans vos 14 ans.
Errer pendant les vacances et finir sur un magazine « people », un vrai torchon juste écrit pour les naïfs qui aiment des photos retouchées de trente ans en arrière, comme ces idoles ados, vous renvoie à votre adolescence.
Pascale, votre charmante épouse et jolie comme une fleur, elle, au moins ne triche pas. « Être » avant de « paraître » est plus respectueux que de nous présenter une femme de 67 ans retouchée jusqu’aux oreilles avec son Piou-Piou.
Je suis très déçue.
Soyons sérieux et « Parlons vrai »…
Pendant que le couple bling-bling fait des petites photos. Voici ce qui se passe en France, j’écris à nouveau, en FRANCE.
Darwin au secours. Il est grand temps de réaffirmer la laïcité.
Séparation de l’église et de l’Etat au plus vite. Tout est à refaire !
Besançon : une musulmane de 17 ans tondue et frappée par sa famille pour être sortie avec un chrétien.
https://www.valeursactuelles.com/faits-divers/besancon-une-musulmane-de-17-ans-tondue-et-frappee-par-sa-famille-pour-etre-sortie-avec-un-chretien-122861?fbclid=IwAR1WLMhfr5WPVWApXSDpRvmYBzGJLpohcgTC3rrFQblgxsLH_5BTsBDFKBk
Certes, le président de la République a, non seulement besoin mais est en droit, comme tout un chacun, de prendre des vacances.
Mais était-il nécessaire, plus particulièrement en cette année exceptionnelle et où l’on ne compte plus ceux qui auront dû tirer, pour diverses raisons, un trait sur leurs congés, qu’il choisisse justement cette période pour s’afficher ainsi avec son épouse, tous deux détendus, hâlés, sereins ?
Cette image, à bien des égards provocante dans les circonstances que nous traversons, semble nous narguer et adresse un véritable pied de nez à ses contempteurs, leur offrant à nouveau sur un plateau de quoi alimenter leurs critiques, leur haine.
Cette photo n’apaise pas, elle ne réconcilie pas, elle accentue la distance qui sépare le Président de ceux qu’il gouverne, elle conforte les divisions.
Certains penseront peut-être que par cette photo, le couple présidentiel a voulu renvoyer l’image d’une France debout, sereine face aux défis qui lui font face, parfaitement apte à les surmonter.
D’autres n’y verront qu’un maladresse, bien involontaire, une de plus cependant venant s’ajouter à une liste déjà longue depuis 2017.
D’autres encore, dont je suis, considéreront qu’il s’agit hélas d’une nouvelle et inutile provocation dont EM est friand et qui intervient à un moment peu opportun, là où l’unité de notre peuple a besoin d’être renforcée face aux efforts qui nous attendent.
@ Ellen | 21 août 2020 à 14:01
ELLEN !!
Philippe écrit et vous reprenez :
« L’esprit vagabonde durant les vacances. Il passe d’une marche à l’autre et à peine intéressé par un sujet, il en choisit un autre ».
Quand on s’adresse à un cerveau de ce calibre il faut penser à plusieurs niveaux… et essayer de trouver le bon !
Là je pense qu’il nous balade, comme d’habitude, faute d’un autre sujet, en plus le masque pour Covid-19, les vacances et de la canicule ne l’incitent pas à la cogitation.
Pensez-y : il rêve peut-être toujours, intimement par précaution, de Greta Garbo et est toujours sous le coup de la scène de jalousie qu’a dû lui assommer Pascale sur ce sujet et qu’il méritait bien !
@ Isabelle
@Claude Luçon
@Lucile
« J’acquiesce. Pas touche à breizmabro »
MOI AUSSI… breizmabro a mille fois raison. Il n’y a que des hypocrites qui se voilent le visage.
Besançon : une musulmane de 17 ans tondue et frappée par sa famille pour être sortie avec un chrétien. Comment va réagir la femme du Président Macron à cette information ? On sort des magazines « Paris Match »ou « Voici »…
Le mâle blanc n’étant pas en cause, les de Haas, Patin, Coffin et autres islamogauchoécoloféministes sont aux abonnées absentes. La horde haineuse tond le chrétien désormais perçu comme l’occupant. Tout un symbole !
Marlène Schiappa : on attend vos réactions ?!
Critiquer cette photo, c’est vraiment chercher des poux dans la tête du Président.
D’une part, il n’apparaît pas à poil comme Chirac, d’autre part quand vous comparez à la couverture médiatique de Meghan et Harry, c’est du pipi de chat…
On va mettre ce billet sur le coup de la canicule et de l’oisiveté.
@ Achille | 20 août 2020 à 18:22
« …sur fond de féminisme échevelé. La dernière preuve étant que désormais le tour de France met fin à ses hôtesses sur les podiums. On va où là ? »
À quand une plainte pour viol d’un coureur à l’encontre d’un des hôtes officiants sur le podium ? Voir un certain ex-adjoint à la culture de la Mairie de Paris…
@ Michel Deluré
« Certes, le président de la République a, non seulement besoin mais est en droit, comme tout un chacun, de prendre des vacances. »
Droit… Droit… Droit…
Et ses devoirs ?
Celui qui prétend être un chef d’État doit-il absolument se comporter comme tout un chacun ?
—————
@ Isabelle
@ Claude Luçon
@ Lucile
@ Ellen
« Touch’ pas à not’ breizmabro ! »
Bien entendu je m’associe à tous ceux qui ont pris la défense de notre chère breizmabro qui fait souffler sur ce blog l’air du grand large…
Franchement, vos comparaisons deviennent très curieuses… Moi non plus, je n’ai pas les vacances du couple Macron et pourtant, je n’y vois pas un scandale. Moi aussi, je vois des belles maisons, luxueuses, loin loin de mon petit quotidien, et je n’en suis pas verte de jalousie et de dépit. Ce n’est pas parce qu’on est riche qu’on est heureux, c’est l’histoire du verre à moitié vide ou plein. Cette façon actuelle de voir les choses entretient des rancunes malsaines mais surtout une forme de pensée inquiétante.
Et puis, vous que je croyais vraiment démocrate, et juriste en prime, même si le droit constitutionnel n’est pas spécialité, reprendre ce refrain du président à la légitimité douteuse à cause des abstentions, là j’avoue que les bras m’en tombent !
Moi aussi, breizmabro est ma Bretonne préférée.
Je sais qu’elle me pardonne mes outrances sur la Bretagne.
Toutefois, je note que des chaisières tombent sur le râble de Deviro, alors que d’autres l’ont accablée. Pourquoi ne pas s’en prendre à ceux-là ? Peur des coups ? Flèches du Parthe ?
« Touch’ pas à not’ breizmabro ! »
Pour que le sang joyeux dompte du blog l’esprit morose,
Il faut, tout parfumé du sel des goëmons,
Que le souffle atlantique emplisse nos poumons ;
Et que breizmabro nous offre des saillies que le cidre arrose.
Pcc : José-Maria de Heredia, Bretagne, dans Les Trophées
@ Alberto 20 août 2020 à 17:52
Et revoici la sempiternelle diatribe contre les aides à la presse…
Première constatation : les chiffres trouvés sur politilogue.com – un site de compilation de données sans réelle démarche scientifique ni charte déontologique – sont partiels : ils ne comprennent pas la compensation par l’Etat des tarifs postaux préférentiels accordés par La Poste à la presse. « Tarifs préférentiels » est vite dit dans la mesure où, en contrepartie, la presse fournit les exemplaires destinés à ses abonnés totalement triés par centres distributeurs et par tournées. Ce qui n’est pas un mince travail.
Ces aides au postage sont marginales pour le JDD – qui paraît le dimanche – mais sont de plusieurs millions d’euros pour « Paris Match » (4 293 285 euros en 2013). Pour l’ensemble des titres distribués par La Poste, en 2017, au titre de cette compensation, l’Etat lui a versé 121 millions d’euros (249 en 2013 – rapport Cour des comptes 2018).
Deuxième mise au point : bien que versées aux entreprises de presse, ces aides, dont la majorité concerne la distribution (postage donc et portage) ne sont pas des subventions à celles-ci, mais des aides au lecteur. Sans elles, celui-ci aurait à se rendre chez son diffuseur de presse (ce qui peut doubler le prix facial du journal – pour ma part, l’achat du « Monde », 3 euros, me revient chaque jour à 6 euros car 12 km de voiture…) ou à supporter un prix de vente plus élevé, l’entreprise ayant à prendre en charge la totalité des salaires et des charges de ses porteurs. Les chiffres cités par politologue.com concernent pour 90 % ces aides à la distribution par portage, le reste, provenant du Fonds stratégique pour le développement de la presse, étant destiné aux services en ligne créés par ces entreprises.
Troisième commentaire : ces aides au portage n’auraient pas lieu d’être si la qualité du service de La Poste ne s’était pas largement effritée depuis une trentaine d’années. On est loin, très loin aujourd’hui, de l’époque où est née cette expression qui dit la facilité d’une action : « comme une lettre à La Poste »… Pas un facteur dehors avant 9h – l’abonné est parti au travail depuis belle lurette – et, en campagne, quitte à rouler sur le trottoir, on ne descend pas de voiture pour déposer le courrier dans la boîte à lettres… La presse ne pouvait pas se permettre de perdre tous ses abonnés. D’où le recours au portage. Et ce sont les quotidiens qui ont le plus tôt et le mieux développé ce service qui ont enregistré les baisses les plus faibles de diffusion (« L’Alsace », « Les DNA », « Ouest-France »…).
Enfin, la justification de ces aides de l’Etat : une démocratie sans journaux privés, sans choix multiple de titres, n’est pas une démocratie. Un citoyen sans presse libre, sans possibilité de s’informer grâce au média écrit qui lui semble adapté à ses attentes, n’est pas un citoyen. Une presse trop chère, inaccessible aux moins fortunés, crée des sous-citoyens qui doivent se contenter d’avaler la potion du pouvoir, pas toujours enclin à délivrer la vérité vraie… Et la presse française, qui supporte des charges beaucoup plus lourdes que ses confrères étrangers en raison des exigences du Syndicat du Livre CGT – et, il faut le dire, du manque de courage de ses patrons pour lui tenir tête – est une presse chère.
Certes, ailleurs, ces aides sont bien plus faibles, quasi inexistantes parfois. Mais aucun moyen n’existe aujourd’hui de sortir de ce cercle vicieux créé dans l’euphorie des fausses solidarités de la Libération. Voici quelques années, un scénario à la Thatcher, qui, au début des années 80, soutenue par tous les barons de la presse britannique, après un conflit de près de six mois, a réussi à dynamiter les trade-unions de Fleet Street, était encore possible. Aujourd’hui, que se passerait-il ? La presse écrite sombrerait définitivement, emportée par les services en ligne, pourtant beaucoup moins performants.
Alors, de grâce, ne tirons pas sur l’ambulance…
Je partage totalement les commentaires de Jachri | 21 août 2020 à 15:20 et de Paul Duret | 21 août 2020 à 14:56.
Il semble que depuis que Philippe Bilger a son rond de serviette à Sud Radio, ses billets ont perdu cette distanciation qui est l’apanage du sage face aux événements. Dommage car j’ai toujours apprécié cette noble attitude de sa part.
Le président est en vacances, certes, mais quelles vacances. Il a reçu dernièrement Angela Merkel au fort de Brégançon, il s’est déplacé au Liban pour soutenir le peuple libanais, il est en relation permanente avec son PM et ses principaux ministres.
Alors, qu’il s’accorde un peu de temps pour faire quelques heures de jet-ski et qu’il accorde quelques photos à Paris Match, il ne faut quand même pas en faire un fromage !
La rentrée sera rude et il saura là encore faire face aux difficultés qui s’annoncent.
Tout le reste n’est que gesticulations et mauvais esprit du plus mauvais goût.
@ Lucile 21 août
@ Exilé 21 août
@ Savonarole 21 août à qui je n’ai rien à pardonner, pas même la lecture de Ouest-France 😀
@ Tipaza 21 août 2020 « qu’en termes charmants ces choses là [me] sont dites » 😉
Je vous remercie tous, er gwir (= vraiment, sincèrement) comme disent mes amis.es de chez Jacky à Ouessant.
Adéo à tous
Belle solidarité autour de breizmabro que je trouve sympathique (la solidarité).
Il est clair que les idées de cette facétieuse contributrice ne sont pas les miennes.
Je ne partage pas non plus son humour breton parfois un peu trivial. Mais l’humour c’est un peu comme le haggis anglais, certains adorent, moi, ça me reste sur l’estomac. Heureusement elle sait nous faire partager sa passion pour le homard bleu, plat que j’apprécie tout particulièrement.
@ Exilé 21/08 15:17
Je suis en plein accord avec vous et l’évidence que j’évoquais dans ma phrase d’introduction ne sous-entendait nullement que je balayais d’un revers de manche les devoirs s’imposant à tout Président, comme à tout citoyen d’ailleurs.
Le reste de mon commentaire et notamment ma conclusion ne disaient d’ailleurs pas autre chose.
En cette année si différente, où tant de particuliers et d’entreprises souffrent et s’interrogent sur leur avenir, cette couverture frise l’indécence et traduit effectivement un manquement à un devoir essentiel de discrétion qui aurait dû être de mise en la circonstance.
Le poids des mots suffisait sans qu’il ait été besoin du choc des photos !
@ Tipaza
Puisqu’on en est à pasticher le Parnasse…
Souvent, pour s’amuser, le président volage
Éclabousse en riant le journaliste amer
Qui suit dans un navire, avec le troisième âge,
Son jet ski trépidant sur les creux de la mer.
La rime est douteuse mais ce genre de villégiature aussi…
@ Achille 21 août 17:59
« Heureusement elle sait nous faire partager sa passion pour le homard bleu, plat que j’apprécie tout particulièrement »
C’est déjà ça 😀
@ breizmabro
C’est lui le fameux Jacky d’Ouessant ?
https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g1201052-d7310492-Reviews-Chez_Jacky-Ouessant_Finistere_Brittany.html
Il ne compte plus les étoiles.
@ Achille | 21 août 2020 à 17:59
Achille, le haggis n’est pas anglais, c’est écossais. Si vous confondez anglais et écossais je vous conseille de ne pas prendre de vacances en Écosse 🙂
Les mêmes ressorts, la même esbroufe.
BHL dont l’ensemble des tirages ne fait même pas le tirage d’un seul Michel Onfray, c’est dire l’estime de sa pensée dans le monde des lecteurs, penseurs et intellectuels.
Emmanuel Macron sera vite oublié, seule la partie people restera pour l’Histoire, et les anecdotes.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/le-nouveau-livre-de-bhl-se-vend-il-mieux-que-les-pr%C3%A9c%C3%A9dents/ar-BB15ZzyD
D’après la légende du blog, breizmabro habiterait dans une contrée limitrophe de l’océan Atlantique, dans une île où l’été est déjà passé puisque je rappelle qu’il y a deux saisons en Bretagne, l’hiver et le 15 août. Tous les mâles frétillant devant une bouteille de rosé rêvent d’un repas chez Jacky.
Mais tout cela est très virtuel et ne peut pas casser trois pattes à un canard ni même une pince à un homard même s’il est bleu.
Par contre les fautes d’orthographes de la prose de breizmabro sont bien réelles et je m’insurge vigoureusement contre l’écriture inclusive. L’écriture est un prolongement de la parole et non l’inverse. L’Académie française a communiqué à ce sujet en termes peu flatteurs. L’écriture inclusive est une impasse.
Les retouches par Photoshop sont géniales, sur certaines photos je parais dix ans de moins. Pourquoi je dis ça ? comme ça.
En même temps une gamine de Besançon d’une famille adepte de la religion de paix qui est tombée amoureuse d’un chrétien se fait tondre (ça ne vous rappelle rien ?) et frapper. Mais rien de ça dans Paris Match.
@ Claude Luçon | 21 août 2020 à 20:47
« Achille, le haggis n’est pas anglais, c’est écossais. »
Maintenant que vous me le dites, vous avez raison. Il se trouve que la femme du couple chez qui j’étais logé lors d’un stage de perfectionnement d’anglais à Canterbury, était Ecossaise.
C’est à cette occasion que j’ai goûté pour la première fois cette spécialité culinaire d’outre-Manche.
Après avoir péniblement terminé mon assiette, la cuisinière m’a dit « did you like it ? », ce à quoi j’ai répondu poliment « oh yes, it was delicious ! » et du coup elle m’en a remis deux bonnes cuillerées dans mon assiette. Je ne suis pas près d’oublier ce terrible moment !
@ vamonos
« L’écriture inclusive est une impasse. »
J’ai un proposition alternatif. Pour lutter contre le dérive de l’écriture inclusif, il convient simplement de tout accorder au masculin. Plus aucun discrimination dans ce nouvel approche de l’écriture. Le littérature ne s’en portera que mieux. Il suffit de faire passer un petit réforme orthographique, et le tour est joué. Je serais un femme, je me réjouirais de ce nouvel avancé vers un égalité tout autant formel que réel.
@ Achille | 21 août 2020 à 22:21
Lors d’un séjour en Écosse, à Aberdeen, en 1967, j’ai eu droit à un haggis, par chance je traitais et traite toujours depuis 1957 une infection amibienne et ai pu m’en sortir en prétendant que ce genre de nourriture m’était interdit et, mentant, en disant que pour cette même raison je ne mangeais plus d’andouillette en France !
Ceci dit les Ecossais, vous avez dû le constater, sont extrêmement sympas et nous aiment bien, nous avons le même ennemi : l’Anglais !
Quand un Ecossais se dit votre ami, c’est vrai, un Anglais humm… la perfidie ne leur est pas inconnue !
Breizhie, pré-si-dente.
La mouche du coche n’a qu’à bien se tenir et sans le gilet mondain de la popularité commerçante, le monde fonctionnerait-il en son déni de démocratie ?
Pauvre ami de Morges, t’as pas reçu Paris Match ?
@ Serge HIREL
Allons donc ! aides, subventions, allégements en sciences économiques, toutes choses égales par ailleurs, ce qui n’est pas payé par les uns est ipso facto payé les autres…
Pour la presse, il y a :
les aides directes
les aides fiscales avec notamment un taux réduit de 2,1 %
et… des aides sociales (eh oui !) pour les journalistes.
« Enfin, des aides sociales sont apportées, par le biais de la réduction de taux et de l’abattement d’assiette sur les cotisations sociales en faveur des journalistes, estimé à 169 millions d’euros en 2016, dont 114,1 millions d’euros pour la presse écrite »….
Pour le projet de loi 2020, le Sénat avait estimé pour la presse :
On peut donc estimer les aides à la presse, sur un périmètre réduit, à environ 540 millions d’euros.
Estimation des aides à la presse écrite
Type d’aide
Montant estimé en 2020
Aides directes
206,8
Soutien fiscal (estimations)
220,5
Mesures sociales (estimations)
114,1
Total
541,4 millions.
Enfin quant à savoir qui détient la presse en France, voici une infographie intéressante :
https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA
36 groupes ou familles se partagent la presse en France…
« L’amour est plus puissant que la haine. L’espoir plus puissant que la peur. La lumière plus puissante que l’obscurité. C’est notre moment. » Joe Biden promet de sortir les Etats-Unis des « ténèbres ». Titre ronflant du journal « Le Monde » comme il se doit.
Mazette, quelle prose et quel poète, pouet, pouet ! Et la santé préférable à un cancer en phase terminale, etc.
On se croirait dans les années 70, « peace and love » sauf que nous n’y sommes plus. Qu’a t-il fumé pour nous sortir de telles lapalissades ?
Mimi Marchand et Paris Match.
C’est tout de même en grande partie grâce à cette personne et à ce genre de presse (pour ne pas évoquer certains milieux d’affaires) que M. Macron, illustre inconnu avant 2017, a été propulsé sur le devant de la scène et mis sur le marché comme une marque de lessive, ce qui a assuré son élection.
Victoire de la démocratie ou de la réclame ?
@ Achille 21/08 22:21
« Oh yes, il was delicious ! »
À en juger par le résultat de cette réplique que vous avez dû prononcer avec un impeccable accent, vu qu’elle fut parfaitement comprise, avez-vous persévéré dans votre souhait de perfectionner votre pratique de la langue de Shakespeare ?
@ Achille 21 août 2020 à 17h45
« Alors, qu’il s’accorde un peu de temps pour faire quelques heures de jet-ski et qu’il accorde quelques photos à Paris Match, il ne faut quand même pas en faire un fromage ! »
Même Sibeth n’aurait pas osé une telle parade idolâtre face à l’avalanche de critiques. Vous allez recevoir quelques « bons points » supplémentaires de l’Elysée… Vous les méritez !
Ça dépend, Exilé, de ce que vous respectez, la démocratie ou la réclame ?
@ vamonos 21 août 21:40
« il y a deux saisons en Bretagne, l’hiver et le 15 août »
Quoique cette année, même le 15 août…
En même temps comme dit Manu, ça nous évite les incendies, même avec une OCB bien roulée de chez Bolloré, mal éteinte 😀
@ Michel Deluré | 22 août 2020 à 08:57
« À en juger par le résultat de cette réplique que vous avez dû prononcer avec un impeccable accent, vu qu’elle fut parfaitement comprise, avez-vous persévéré dans votre souhait de perfectionner votre pratique de la langue de Shakespeare ? »
Sur les phrases courtes comme celle-ci, je peux faire illusion sur la qualité de ma prononciation. Mon accent franchouillard passe inaperçu.
Ceci étant, depuis que je suis à la retraite, je ne parle pratiquement plus l’anglais. Je lis des articles à l’occasion, notamment quand je m’attarde sur les liens de ce blog ou sur Twitter, mais sans plus.
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@ Serge HIREL | 22 août 2020 à 10:08
« Même Sibeth n’aurait pas osé une telle parade idolâtre face à l’avalanche de critiques. Vous allez recevoir quelques « bons points » supplémentaires de l’Élysée… Vous les méritez ! »
On a tous son coté idolâtre envers certaines personnalités que ce soit du monde de la littérature, du cinéma, des sciences et même de la politique. Vous-même, je pense que vous n’échappez pas à la règle.
Mais ce que vous appelez idolâtrie concernant E.M. c’est tout simplement de la confiance. Vu les calibres disponibles dans le paysage politique français, je pense que je n’ai pas beaucoup le choix… Mais si vous avez des noms à me donner je peux toujours les examiner avec bienveillance…
@ Achille
@ Claude Luçon
À propos d’Ecosse et d’Écossais. L’un de mes amis écossais m’avait raconté la blague suivante à propos du kilt et ce que les messieurs portent ou non dessous.
What is it worn under the kilt ? que portez-vous sous le kilt ?
Réponse : Nothing but everything is in order.
To wear, wore, worn : porter un vêtement
et worn signifie aussi : usé.
Si vous voulez la tenue complète avec le kilt, n’oubliez pas le sporran et le dirk (à prononcer avec un r bien roulé à l’écossaise).
Quant à la photo de l’Écossais dont le kilt s’envole au vent avec comme sous-titre : Gone with the wind !
Bien à vous, messieurs.
@ Savonarole 21 août 20:29
« C’est lui le fameux Jacky d’Ouessant ? »
Oui… MAIS (comme disent les politiciens) nous, les îliens, ne venons chez lui que le soir, dès que les amoureux de son établissement auront repris le bateau pour Le Conquet.
Un conseil, s’il vous prenait l’idée d’aller dans son resto un jour, surtout ne mettez pas de masque avant d’entrer chez lui sinon il va vous faire tout un cours sur la puissance des vents de son île contrant un virus ridicule évacué façon puzzle.
En même temps (comme dit Manu) aucun îlien n’a été détecté positif au virus par un médecin de Brest, dépêché via l’île par le CHU de Brest.
Sauf preuve contraire évidemment.
Adéo Savonarole
@ Isabelle | 22 août 2020 à 13:48
Concernant le kilt, ne pas oublier le tabouret associé que votre ami écossais doit bien connaître ! 🙂
@ breizmabro
À propos du fameux virus. Un petit canular. L’hydroxychlo… machin efficace contre les accidents de trottinettes.
Les fameuses revues scientifiques… Le Professeur Raoult en rit encore !
https://www.causeur.fr/peut-on-publier-nimporte-quoi-dans-les-revues-scientifiques-180717
@ Achille 22 août 2020 à 11:48
Lisez ou relisez le « Livre de l’Exode »… En route vers la Terre Promise, en l’absence de Moïse, des Juifs ont idolâtré le Veau d’Or et lui ont fait confiance pour les guider… Cela s’est mal terminé pour eux… La confiance aveugle ressemble fortement à de l’idolâtrie… Bon, Manu sait piloter convenablement un jet-ski… Mais en est-il de même lorsqu’il redevient Macron conduisant le char de l’Etat ? Apparemment, nous sommes nombreux à en douter.
Ce jour même, n’aurait-il pas dû ranger son joujou au garage et se rendre illico à Oradour ? Il a ordonné à ses ministres de gesticuler en France entière, parfois pour des motifs pour lesquels un déplacement du préfet local aurait été suffisant… voire le sous-préfet du coin. À Oradour, c’est une des pages les plus sombres de notre Histoire qui a été salie, bafouée, niée. La France est meurtrie. Un petit tweet, un coup de menton et puis voilà… Passons à table, sous le soleil…
Quant à votre souhait que je soumette à votre « bienveillance » quelques noms de personnalités capables de remplacer Jupiter et de mieux faire, je n’ose m’exécuter… J’en connais plusieurs… et même un grand nombre… Mais je crains qu’aucune d’elles ne sache manier le jet-ski avec la dextérité de Manu.
@ Achille
« Mais ce que vous appelez idolâtrie concernant E.M. c’est tout simplement de la confiance. »
Je ne suis pas sûr que votre confiance soit très bien placée, au vu de l’acharnement que semble mettre ce personnage à arabiser la France et à la laisser envahir à l’encontre de la volonté des Français.
@ Serge HIREL | 21 août 2020 à 16:47
« …la presse fournit les exemplaires destinés à ses abonnés totalement triés par centres distributeurs et par tournées. Ce qui n’est pas un mince travail. »
Tout est largement automatisé. La Poste fournit aux journaux (ou aux messageries, je ne sais pas au juste) un fichier qui est le plan de tri dans l’ordre duquel l’ordinateur va imprimer les coordonnées des destinataires sur l’emballage de chaque exemplaire. Ce premier tri est, vous l’aurez deviné, dans l’ordre des centres de tri postaux, et pour chaque centre de tri, par ville et par tournée de distribution.
Ensuite, la machine de tri de l’expéditeur fait un regroupement des exemplaires selon ce même tri.
Après quoi, il n’y a plus qu’à envoyer chaque lot au centre de tri postal concerné.
Sans ce travail préalable, La Poste devrait effectuer le tri elle-même et demander des tarifs plus élevés.
@ breizmabro
@ Achille (concernant les hôtesses du Tour de France)
À propos d’exhibitionnisme du couple présidentiel. Ce couple est petit joueur par rapport aux écolos de Rennes.
Je crois avoir compris que vous habitez, breizmabro, non loin de l’île d’Ouessant. Heureusement, vous avez échappé à la vie « étonnante » de Rennes.
Qui dit mieux dans la jobardise écolo ?
À Rennes, en septembre, pas de Tour de France mais des cyclistes nus ! La nov’langue, comme il se doit, a trouvé un mot : la cyclonudista !
Terminées les jolies hôtesses élégantes à faire pâlir d’envie et de jalousie les « charmantes » pseudo-féministes style De Hass, Patin ou Coffin. À la place, un défilé de derrières sur vélos.
https://www.bvoltaire.fr/a-rennes-en-septembre-pas-de-tour-de-france-mais-des-cyclistes-nus/
J’espère que vous n’habitez pas à Rennes car leurs écolos sont sérieusement atteints de dinguerie !
On va pouvoir commencer un florilège de toutes les idées loufoques des écolos… Pour le moment, la palme d’or revient à Rennes.
@ Isabelle
« Les fameuses revues scientifiques… Le Professeur Raoult en rit encore ! »
C’est bien parce que trop de choses sont publiées qui ne devraient pas l’être que les scientifiques s’organisent, un peu pour nettoyer cela. Comme sur Retraction Watch.
Les revues scientifiques, c’est au moins un moyen de communiquer la recherche, et justement de l’y laisser s’y faire défoncer par d’autres articles dans les mêmes revues. C’est précisémentla nature de l’exercice. Les revues scientifiques, c’est simplement un passage obligé, qui demande quand même de faire quelques efforts. Et c’est quand même infiniment mieux que de voir des cinglés promettre la lune et quantités de vérités sur la base de leur seule parole sans même faire l’effort de publier en passant sous les fourches caudines de l’évaluation par les pairs.
Sinon, oui, le problème est connu. Par exemple: voici un article sur les essais randomisés contrôlés visant à déterminer si les parachutes protègent des conséquences abruptes de la chute libre. D’autres ont même fait publier un plagiat de Mein Kampf dans une revue de sciences sociales dite féministe en remplaçant, si j’ai bien compris, les juifs par les mâles.
Ce n’est pas parce que des horreurs sont publiées dans les revues scientifiques qu’on pourrait passer sous silence les données qui s’y accumulent. C’est justement le problème des thuriféraires — oui, des thuriféraires — de Raoult.
Un seul article publié dans une revue médicale n’a généralement pratiquement pas de valeur. Cent articles publiés dans des revues médicales, cela a plus de valeur.
Situation complètement différente comparativement à d’autres domaines scientifiques. Par exemple, en mathématiques, où un seul article peut en écraser cent autres. En médecine, il est bien bien plus rare que ce soit le cas.
Chaque domaine scientifique fonctionne en effet quelque peu différemment. La médecine nécessite bien plus de scepticisme — compte des enjeux, des pressions, du pognon, des polémiques morales, des menteurs, des fraudeurs, de la violence intrinsèque à la pratique de la médecine et des théories du complot — que la géométrie algébrique — au hasard… — pour que le milieu social de la recherche médicale puisse fonctionner. Et c’est justement pour arriver à surmonter ce nécessaire scepticisme qu’on exige des études rigoureuses et nombreuses. Pour ne pas flinguer des gens en se trompant.
@ Isabelle 22 août 16:47
Oui j’avais vu ce canular publié.
« Trois universitaires lausannois ont tenté l’expérience en rédigeant l’article le plus farfelu et le plus stupide de leur carrière et en le proposant ensuite à la revue Asian Journal of Medecine and Health qui se targue de ne publier que des études de haut niveau des meilleurs chercheurs du monde entier »
« David Lembrouille, Sylvano Trottinetta et Nemo Macron, le nom du chien du président français.
Entre jeux de mots graveleux et références loufoques, notamment à Batman, rien n’a éveillé l’attention de cette prestigieuse revue scientifique, à la grande surprise de Mathieu Rebeaud, biochimiste à l’origine de ce canular qui a navré les esprits chagrins et ravi ceux qui ricanent en regardant les « experts scientifiques » sur les chaînes d’info en continu.
Le Professeur Didier Raoult en rit encore. »
J’ajoute que depuis quelques années les publications dans ces journaux dit « scientifiques » n’ont rien à envier aux scoops de Ouest-France* qui a édité dernièrement :
« après contrôle d’un individu ivre à l’île d’Yeu son ‘pénis’ lui a été retiré »
Depuis les gendarmes du coin veulent s’inscrire en stage de chirurgie 😀
Adeo Isabelle
*clin d’oeil à Savonarole
@ Serge HIREL
« Quant à votre souhait que je soumette à votre « bienveillance » quelques noms de personnalités capables de remplacer Jupiter et de mieux faire, je n’ose m’exécuter… J’en connais plusieurs… et même un grand nombre… Mais je crains qu’aucune d’elles ne sache manier le jet-ski avec la dextérité de Manu. »
Si Manu est adroit au jet-ski (ce qui n’est pas bien compliqué), vous, vous êtes le champion de la pirouette !
@ xc 22 août 2020 à 18:33
« Après quoi, il n’y a plus qu’à envoyer chaque lot au centre de tri postal concerné. »
Bref, rien de plus facile… Et le journal arrive chez l’abonné en temps et en heure… (J+1, voire J+2 pour un quotidien…) et en parfait état, « comme une lettre à la poste »… au bon vieux temps.
Mais dans la vraie vie, c’est-à-dire contrairement au processus idéal que La Poste décrit dans ses rapports et que vous résumez en cinq lignes, bugs, erreurs dans les fichiers fournis et colis égarés sont légion…
Outre cet aspect technique, le problème est financier : toutes les opérations de tri qui relèvent du travail de La Poste, mais qui sont assurées par la presse ont un coût. Qui paie les salariés qui les effectuent ? Qui paie le matériel nécessaire ? Les tarifs postaux préférentiels sont loin d’être un cadeau… Et La Poste y trouve son compte, puisqu’elle reçoit une compensation de l’Etat (95,9 M€ en 2020).
Par ailleurs, à votre connaissance, La Poste a-t-elle une explication qui tienne la route pour justifier que ses préposés ne commencent pas leurs tournées avant 9h, alors qu’autrefois, ils étaient au travail deux heures plus tôt ?…
Pour votre info, les messageries de presse, MLP et France Messagerie, qui, depuis le 1er juillet, a repris Presstalis, n’interviennent bien sûr pas du tout dans ces opérations. Elles assurent la livraison aux dépositaires qui servent le réseau de diffuseurs… Elles le font, elles, réellement en temps et en heure, c’est-à-dire entre 4 et, au plus tard, 6 heures du matin… Quant au portage, il est effectué avant 7h du matin… bien avant l’apparition des préposés…
Par ailleurs, l’ensemble des exemplaires destinés aux abonnés, triés comme il se doit dans l’ordre de la tournée de chaque préposé, est remis par l’éditeur – ou son imprimeur – dans un seul bureau du réseau STP dédié à la presse (et non envoyé « au centre de tri concerné »), La Poste se chargeant tout de même de ventiler elle-même les colis dans ses différents centres de tri. Mieux vaut que l’éditeur respecte à la minute près les horaires de livraison prévues. Sinon, « le papier » attendra le lendemain pour être traité…
@ Serge HIREL | 22 août 2020 à 17:50
« Quant à votre souhait que je soumette à votre « bienveillance » quelques noms de personnalités capables de remplacer Jupiter et de mieux faire, je n’ose m’exécuter… J’en connais plusieurs… et même un grand nombre… Mais je crains qu’aucune d’elles ne sache manier le jet-ski avec la dextérité de Manu. »
Je suis sincèrement déçu par votre réponse. Je pensais connaître enfin l’homme (ou la femme) providentiel capable de sortir la France de son mauvais pas. Mais vous préférez garder égoïstement ce nom pour vous.
Avouez quand même que passer d’un « capitaine de pédalo » à un champion du jet-ski, ce n’est pas si mal. On est sur la bonne voie ! 🙂
@ Isabelle | 22 août 2020 à 16:47
« @ breizmabro : À propos du fameux virus. Un petit canular. L’hydroxychlo… machin efficace contre les accidents de trottinettes. Les fameuses revues scientifiques… Le Professeur Raoult en rit encore ! https://www.causeur.fr/peut-on-publier-nimporte-quoi-dans-les-revues-scientifiques-180717«
Vous avez bien compris que ce canular prouve la nullité de Raoult et de ses suiveurs, et non l’inverse ? Que c’est dans ce but que l’expérience a été conçue ? Et qu’elle a réussi au-delà de toute espérance ?
Un qui n’a pas compris, visiblement, c’est l’abruti Roland Jaccard, « psychologue, écrivain, journaliste, critique littéraire, essayiste et éditeur suisse », qui a écrit l’article que vous nous mettez en lien.
Les autres qui n’ont pas compris, ce sont les « rédacteurs en chef », directeurs et relecteurs divers du torchon souveraino-poubelliste Causeur, lequel propulse la prose du susdit.
Je vous refais donc le film : un nombre assez conséquent d’imbéciles croient aux salades chloroquistes du haut fonctionnaire et charlatan Didier Raoult. Parmi ces imbéciles, figurent un nombre non négligeable de médecins généralistes (autrement dit, des prolétaires médicaux, il n’y a pas de quoi se hausser du col).
Ces derniers forment un « collectif » (voilà qui sent bon la merguez marxiste) appelé « Laissons les médecins prescrire ». Sous-entendu : la chloroquine. Sous-sous-entendu : les médecins ont la liberté de prescrire ce qui leur passe par la tête. Fort heureusement, cette liberté n’existe pas, sinon vous sortiriez de chez le docteur avec une ordonnance de cyanure.
Ce « collectif » se donne pour porte-parole une gynécologue, Violette Guérin, connue pour son militantisme anti-viol (rien à voir avec le coronavirus). En compagnie d’une députée LREM, Martine Wonner, qui se trouve être psychiatre (toujours aucun rapport avec le coronavirus), elle rédige une étude (aussi bidon que celles de Raoult), censée prouver l’efficacité de la chloroquine.
La substance a été administrée à 20 patients seulement. Groupe témoin compris, l’échantillon était de 88 personnes. Le tout, non randomisé, bien sûr. Quant aux patients… eh bien ! c’étaient les médecins du collectif eux-mêmes, ainsi que leurs proches. Nul besoin d’être prix Nobel de statistique, ou épidémiologiste d’élite, pour comprendre à quel point cette « étude » était biaisée dès le départ.
Bien sûr, aucune revue scientifique digne de ce nom n’a accepté de publier ce monceau de n’importe quoi. Pour donner un vernis de crédibilité à leurs faux travaux, les auteurs se sont tournés vers ce qu’on appelle une revue prédatrice.
Autrement dit, une revue scientifique frauduleuse, qui ressemble à une vraie, mais qui accepte n’importe quel article, à condition que ses auteurs payent, et qui n’exerce aucune relecture, sinon pour faire semblant. Les Indiens sont spécialistes de ce genre d’escroquerie, qui leur procure une petite industrie tout à fait vivace, ma foi.
Le, euh… « docteur » Martine Wonner, et néanmoins député de la Nation (macroniste, je le rappelle), a donc « réussi » à publier cette étude dans l’Asian Journal of Medicine and Health, en affirmant qu’elle avait « autant confiance dans cette revue que dans le Lancet ».
A ce stade-là, les personnes affligées de troubles mentaux savent qu’elles ne doivent surtout pas aller consulter le docteur Wonner — ou alors le docteur Wonner se paye ouvertement notre fiole. Parce que, pour un médecin, confondre l’Asian Journal of Medicine and Health avec The Lancet, c’est un peu comme, pour une ménagère de cinquante ans, confondre une côte de bœuf angus rassise à point avec un steak Lidl grouillant d’asticots.
Et de vrais médecins ne s’y sont pas trompés. Les auteurs du fameux canular que vous nous indiquez. Ils se sont mis en tête de prouver que l’Asian Journal of Medicine and Health était une revue bidon. Ils se sont dit : si nous réussissons à leur faire publier un article tellement grotesque qu’il est manifestement un faux, alors nous aurons prouvé que l’étude pro-chloroquine du collectif « Laissons les médecins prescrire » est bidon, puisque ses auteurs n’ont trouvé que cette revue prédatrice pour la publier.
Et c’est ce que nos joyeux farceurs ont fait. Ils ont rédigé un article tellement délirant, tellement bourré de n’importe quoi à chaque ligne, que le premier plombier venu ou la première marchande de légumes venue était capable de se dire : ces gens-là se payent ouvertement notre tête.
Une marchande de légumes, mais pas le « critique littéraire suisse » Roland Jaccard, apparemment. Et pas, non plus, nos escrocs indiens — mais eux, ils le font exprès.
Car c’est rentré comme dans du beurre. Même la « relecture » était bidon. Les pseudo-auteurs se sont vu opposer de fausses objections, aussi détaillées que dépourvues de pertinence, et ils y ont répondu en redoublant de n’importe quoi — ce qui a naturellement été accepté.
Pour donner une idée du grotesque de l’article soumis, il faut considérer que l’objet de « l’étude » était de prouver l’efficacité de la chloroquine contre les accidents de trottinette. Allusion transparente à l’énorme bêtise sortie par Didier Raoult dans l’une de ses fameuses vidéos, où il assurait que la pandémie de coronavirus faisait moins de morts que les accidents de trottinette.
Dès la première page, les blagues de carabin se bousculent : l’auteur chef de file est Willard Oodendijk (en abrégé : W. Oodendijk, qui donne, une fois prononcé en anglais, b… en bois) ; il travaille au Belgian Institute of Technology and Education (BITE), situé dans la charmante bourgade de Couillet ; un autre auteur travaille à l’Institute for Quick and Dirty Science, à Neuneuchâtel ; etc., etc.
Je vous laisse découvrir la relation du canular par le docteur Michaël Rochoy, l’un des farceurs de salut public à l’origine de cette entreprise d’assainissement collectif.
Les amateurs de coups de pied aux fesses à la fausse science se régaleront à la lecture de la version originale de ce pataphar, qu’il faut lire intégralement, jusqu’à la bibliographie. Didier Raoult se fait copieusement ridiculiser, dans ces notes de fin comme ailleurs. Je vous recommande particulièrement celle-ci :
« 11. Raoult D. Trust me, I’m the elite and I know the rules of statistics to make your life easier. Useless Commission of National Assembly ; 2020. Available : https://www.liberation.fr/checknews/2020/06/28/plus-l-echantillon-d-un-essai-clinique-est-faible-plus-c-est-significatif-que-veut-dire-didier-raoul_1792554 «
Mais il y a aussi cet article fondamental de 1979 :
« 8. Sigaps Max. I love the smell of hydroxychloroquine in the morning. Inter J of Secret Agents. 1979 ; 4(8) : 1516-2342. »
ll faut avoir une certaine familiarité avec le jargon des études scientifiques, et avec les péripéties de la chloroquine, pour apprécier l’intégralité des blagues qui se nichent dans le moindre détail.
Les pénibles néo-gaullistes infichus d’apprendre la langue des dieux trouveront ici la traduction française de cette étude révolutionnaire, intitulée « Contrairement aux attentes, SARS-CoV-2 plus Létal que les Trottinettes : est-ce que l’Hydroxychloroquine pourrait être la Seule Solution ? »
Mais il faut vous remercier pour avoir indiqué cet article de Causeur. Il nous fournit une saisissante vérification de ce théorème sociologique : l’idéologie, les croyances et les phénomènes de meute rendent complètement étanches à la réalité les personnes les plus intelligentes et les plus gradées socialement (ne parlons pas des autres…) : Causeur est l’un des parangons du politiquement correct de droite, Roland Jaccard est l’un des « éditorialistes » vedettes de Causeur, il est impeccablement réactionnaire, parfaitement anti-doxa et tout à fait rebelle, c’est pas la moitié d’un imbécile (« psychologue, écrivain, journaliste, critique littéraire, essayiste et éditeur suisse »), et… blaaaaam ! il se vautre dans les grandes largeurs, en faisant dire à ce canular l’exact contraire de ce qu’il signifie.
« Tout le monde sait bien que » Didier Raoult est dans le camp du Bien, que c’est un gentil, que c’est lui qui a raison contre tout le monde, donc n’importe quelle opération de réinformation un peu rigolote, contenant les mots « chloroquine », « revue scientifique » et « Didier Raoult » est forcément une preuve de plus de ce que tout le monde sait (et moi, l’immense Roland Jaccard, le premier) : Raoult est un dieu vivant, et tous les autres sont des imbéciles.
On ne va pas, en plus, se donner la peine de vérifier.
Le politiquement correct de gauche est absurde, mais je vois de moins en moins la différence avec le politiquement correct de droite.
______
Et bien sûr, nous dit breizmabro | 22 août 2020 à 21:22 :
@ Isabelle 22 août 16:47
« Oui j’avais vu ce canular publié. J’ajoute que depuis quelques années les publications dans ces journaux dit ‘scientifiques’ n’ont rien à envier aux scoops de Ouest-France, etc. »
Les robots parleurs continuent à répondre à d’autres robots parleurs… et pia pia pia, et pia pia pia…
Effarant. Et ces gens-là votent, manifestent, bloquent les ronds-points… il y en a même qui sont « grandes plumes » dans des « sites de réinformation »…
@ Achille
Quant au paquebot « France », il est déjà à la ferraille et son plus valeureux capitaine repose à Colombey…
https://www.youtube.com/watch?v=dps9c7reBNk
Peut-être pourrait-on essayer l’amiral Mélenchon ? Après un stage de pilotage du ferry-boat…
@ Martchi
@ breizmabro
Martchi est reparti avec de looonngues explications pour démolir le Pr Raoult.
Nous avons bien compris qu’il préfère la blonde un peu plantureuse nommée Karine Lacombe…
Il ne s’agit pas de prendre fait et cause pour les uns ou les autres dans leurs querelles stériles de chiffonniers.
Il s’agit de souligner l’imbécillité des uns et des autres.
Face à ce virus, des antibiotiques pour éviter l’aggravation et un système immunitaire digne de ce nom… Point barre. Le reste est bavardage inutile.
Quant au Doliprane, autant souffler dans un violon quand vous avez attrapé ce virus. Ce qui fut mon cas en mars dernier… 17 jour d’antibiotiques. Pour les sueurs nocturnes qui évoquent les crises de paludisme, vous vous débrouillez seul… Serviettes humides pour tenter de se rafraîchir.
Expérience de terrain, du concret.
Sur ce, bonne santé et bonne chance à tous.
@ Martchi 23 août 08:33
« Les robots parleurs continuent à répondre à d’autres robots parleurs… »
À propos de robots parleurs, vous, vous avez dû être programmé pour nous ressasser à l’envi votre rancune réchauffée contre le Professeur Raoult. Vous devez utiliser les piles Wonder tant vantées par Bernard Tapie 😀
https://www.youtube.com/watch?v=xiz4JEEJbR4
Yen a qui font du jet-ski, vous, vous faites de la rame (du verbe ramer, je précise au cas où vous confondriez avec « rame de papiers »).
Adéo Martchi. Remettez vos piles en charge et hop vous allez repartir pour vos 25 paragraphes ponctués de liens bleu ciel 😉
@ Robert Marchenoir
« Ce « collectif » se donne pour porte-parole une gynécologue, Violette Guérin, connue pour son militantisme anti-viol (rien à voir avec le coronavirus). En compagnie d’une députée LREM, Martine Wonner, qui se trouve être psychiatre (toujours aucun rapport avec le coronavirus), elle rédige une étude (aussi bidon que celles de Raoult), censée prouver l’efficacité de la chloroquine. »
Eh ben… les bras m’en tombent. Autant les choix de Macron me semblent relativement pro-science en termes de politiques publiques ; autant on ne peut pas en dire autant des députés de la majorité. J’ai en tête Blandine Brocard… Sans oublier qu’il y a quand même aussi un peu de ménage à faire du côté des universités…
« Quant aux patients… eh bien ! c’étaient les médecins du collectif eux-mêmes, ainsi que leurs proches. »
Noooon… Ils ont osé ?
@ Robert Marchenoir
« Je vous refais donc le film : un nombre assez conséquent d’imbéciles croient aux salades chloroquistes du haut fonctionnaire et charlatan Didier Raoult. Parmi ces imbéciles, figurent un nombre non négligeable de médecins généralistes (autrement dit, des prolétaires médicaux, il n’y a pas de quoi se hausser du col). »
Je pense que vous ne connaissez pas le milieu médical surtout au niveau de la recherche et des publications des chercheurs.
Il faut avoir connu ceux-ci pour savoir ce qu’ils sont capables de faire pour arriver à leurs fins, que ce soit Raoult (qui n’est pas haut fonctionnaire) ou d’autres.
Attendons donc la fin de l’épidémie pour en tirer des conclusions qui ne seront de toutes façons pas à l’avantage du gouvernement français.
@ Serge HIREL | 23 août 2020 à 10:56
Pauvre J-L Mélenchon. Il a tenu un discours de clôture de son université d’été aujourd’hui digne de son idole Fidel Castro. Toujours le même prêchi-prêcha éculé que, bien sûr, BFM et CNews se sont fait un devoir de diffuser dans son intégralité.
Telle une idole qui croit encore en son étoile bien pâlissante, il laisse planer un suspens insoutenable sur sa candidature éventuelle à l’élection présidentielle.
Espérons qu’il prendra enfin la bonne décision, à savoir quitter définitivement la scène politique. Après tout, à 69 ans il a largement tous ses points pour une retraite bien cossue, même si sur le plan du mérite elle est discutable.
@ Joséphyne | 23 août 2020 à 16:40
« Je pense que vous ne connaissez pas le milieu médical surtout au niveau de la recherche et des publications des chercheurs. »
Je pense que, je pense que… tout le monde s’en tape, ma petite dame, de ce que vous pensez. Surtout si votre « pensée » consiste uniquement à prétendre que je ne connais rien à tel ou tel sujet, ce qui revient à prétendre que vous, vous en connaissez beaucoup plus long que moi.
En somme, vous être en train de faire un concours de zizis avec moi, ce qui est assez piquant pour une dame, avouez-le.
Ce qui pourrait être intéressant, éventuellement, c’est que vous partagiez avec nous ce que vous savez sur le sujet des traitements contre le Covid-19, pour peu qu’il s’agisse d’informations inédites que nous n’ayons pas déjà lues partout.
Puisqu’il faut déduire, de votre commentaire aussi agressif qu’évanescent, que vous contestez les faits que je viens de présenter à ce sujet.
Hélas ! hélas ! hélas ! Nul fait et nul argument dans votre expectoration hargneuse, qui viendraient contredire ce que j’écris. Uniquement des considérations générales renvoyant tout le monde dos à dos, sur le ton de « j’sais c’que j’sais, et m’demandez pas d’expliquer de quoi il retourne » :
« Il faut avoir connu ceux-ci [les médecins et les chercheurs] pour savoir ce qu’ils sont capables de faire pour arriver à leurs fins. »
Bien sûr, il n’y en a pas un pour racheter l’autre, soit l’argument pourri du whataboutisme :
« Que ce soit Raoult ou d’autres. »
En somme, puisqu’il y en a d’autres qui racontent n’importe quoi (dites-vous, sans la moindre preuve), alors il ne faudrait pas critiquer Raoult : lui aussi, il a le droit.
Je vais donc être direct : puisqu’il y a des hommes qui violent des femmes, vous ne verrez aucun inconvénient à ce que j’en fasse autant à votre encontre ?
« Raoult n’est pas haut fonctionnaire. »
Ah tiens ? Il est quoi, alors ? Médecin libéral ? Prolétaire dans le privé ? Plante en pot ? Il ne tire pas ses ressources de l’État, peut-être ? Il ne dirige pas 800 personnes, il n’a pas bénéficié de 150 millions d’euros pour créer l’IHU qu’il dirige, soit la subvention la plus importante jamais accordé dans le domaine médical ? L’Assistance Publique Hôpitaux de Marseille et l’Université Aix-Marseille ne font pas partie de la gouvernance de son bouzin ? Il n’est pas comme cul et chemise avec les politiciens locaux ?
Raoult est le type même du mandarin qui vit aux crochets de l’État, tout en passant son temps à cracher sur l’État et donc sur les contribuables qui le financent.
« Attendons donc la fin de l’épidémie pour en tirer des conclusions qui ne seront de toutes façons pas à l’avantage du gouvernement français. »
Ben voyons. L’argument pourri de ceux qui veulent vous faire taire, mais qui n’ont aucun argument. On sait pas. Y faut attendre.
Admirez l’incohérence du débatteur malhonnête qui cherche à détourner la conversation : il faut attendre la fin de l’épidémie (donc au moins deux ans, selon l’OMS), parce que c’est trop tôt, là on peut rien dire.
Mais… d’une part Raoult, lui, il peut tirer des conclusions avant la fin de l’épidémie, et même avant qu’elle ne démarre, si vous avez bien observé (forcément, puisque lui, il a raison par définition), d’autre part, moi je sais, je peux vous dire que les conclusions (qu’on tirera dans deux ans) ne seront pas à l’avantage du gouvernement français (sous-entendu : elles donneront raison à Raoult, qui n’est pas du tout payé par le gouvernement français).
Pour la mauvaise foi, vous vous posez un peu là…
On sait tout ce qu’il y a à savoir, et d’ailleurs je vous l’ai dit, et d’ailleurs vous n’avez pas été en mesure de contester un seul des faits que j’ai présentés — et pour cause.
Il est, au contraire, parfaitement urgent de ne pas attendre la fin de l’épidémie en peignant la girafe, puisque c’est une épidémie mortelle, coûteuse et invalidante, bougre d’andouille ! Justement ! C’est maintenant qu’il convient de descendre en flammes les mensonges qui tuent des gens (et gaspillent l’argent des Français). Pas une fois que tout le monde aura oublié, qu’on n’en parlera plus à la télé, bref lorsque les tripoteurs dans votre genre auront réussi leur opération de diversion.
Donc, pour conclure : j’en connais beaucoup plus que vous sur le milieu médical et de la recherche.
Et je viens de le prouver.
Puisque vous tenez absolument à faire un concours de zizis avec moi.
@ Joséphyne
Je crois que Martchi vient de ressortir sa tapette à mouches 😀
Sacré Martchi, toujours à fond… mais perso je le remercie car grâce à lui je ne lis plus les ‘dérivants’ bleu ciel de ce blog.
Monsieur Marchenoir, vous m’amusez (et pas que moi) avec votre façon de répondre avec un énervement qui vous conduira à l’infarctus si vous n’y prenez garde.
Nous ne sommes pas d’accord, soit, vous ne me connaissez pas mais cela ne vous empêche pas de m’injurier, comme vous le faites souvent avec d’autres.
J’ai pour habitude de ne pas répondre à qui me parle avec grossièreté.
C’est dommage car vous avez souvent des arguments intéressants mais gâchés par vos emportements.
Vous m’avez mal lue, je ne prends pas la défense du Pr Raoult. Vous en faites une telle obsession que vous semblez régler des comptes personnels avec celui-ci.
Si j’ai parlé du milieu de la recherche, c’est que je le connais bien.
Et admettez que tous ces « experts » médicaux nous en donnent un bien piètre spectacle hélas.
Je vous souhaite une bonne soirée.
@ Robert Marchenoir
« Raoult est le type même du mandarin qui vit aux crochets de l’État, tout en passant son temps à cracher sur l’État et donc sur les contribuables qui le financent. »
Exact.
Mais bon, en tant qu’habitué des unités pour malades difficiles, incurablement récalcitrant, et fondamentalement haineux envers le corps médical, il est quand même nécessaire que ce soit quelqu’un d’autre que moi qui s’y colle pour énoncer quelques lapalissades qui pourrait être conçues par des cerveaux trop sains comme une critique infondée basée sur un ressentiment.
Raoult s’est comporté comme un sac à foin de brute épaisse de cour de récréation lors de cette pandémie et de ses interactions avec le reste de la communauté scientifique. Ce qui, en termes que je trouve trop politiquement corrects, s’appelle un « mandarin ».
Merci, Robert, de l’écrire noir sur blanc.
Au sujet des concours de zizis avec les femmes, vous pouvez parfois avoir des surprises.
@ Joséphyne | 24 août 2020 à 20:45
« Monsieur Marchenoir, vous m’amusez (et pas que moi) avec votre façon de répondre avec un énervement qui vous conduira à l’infarctus si vous n’y prenez garde. »
Tiens donc… pas que moi… encore un avatar de breizmabro ?
« Cela ne vous empêche pas de m’injurier. »
Chochotte. Montrez-moi précisément où je vous aurais injuriée. Nulle injure dans mon précédent commentaire. Ici, vous y avez droit, comme ça vous aurez raison au moins une fois.
« J’ai pour habitude de ne pas répondre à qui me parle avec grossièreté. »
Alors là, vous vous dépassez. Trois sottises dans une seule phrase de treize mots. Premièrement vous prétendez ne pas répondre à l’instant même où vous répondez, deuxièmement je ne vous parle pas, c’est vous qui m’avez pris à partie de façon stupide et malveillante, et troisièmement il n’y a aucune grossièreté dans mon propos.
« Comme vous le faites souvent avec d’autres. »
Accusation gratuite étayée sur rien, comme le reste de votre vinaigre verbal. En tout état de cause, vous n’êtes pas ici la gardienne des bonnes manières.
« Vous m’avez mal lue, je ne prends pas la défense du Pr Raoult. »
Ben voyons… donc vous m’attaquez dans quel but, exactement ? Juste pour le plaisir de mettre la zone ? Parce que déjà que votre commentaire imbécile m’accusant de ne rien connaître au monde de la médecine et de la recherche était totalement dépourvu de contenu, mais si, en plus, il ne prenait pas la défense du malfaiteur Raoult (on ne dit pas le professeur, on dit le gros imbécile Raoult plein de soupe, qui sent des pieds), alors vous nous balancez un commentaire pour dire quoi ? Vous venez d’avouer que vous êtes un troll de bas étage, il me semble.
« Vous en faites une telle obsession que vous semblez régler des comptes personnels avec celui-ci. »
Mais là, vous ne prenez pas du tout la défense du « professeur » Raoult. Menteuse !
Bien sûr, la seule raison qu’on peut avoir d’attaquer le non-professeur Raoult, c’est parce qu’on a un compte personnel à régler avec lui. Ce ne peut nullement être parce qu’il est un charlatan qui se sert de son poste, offert par le contribuable français, pour promouvoir des travaux frauduleux et criminels. Ce ne peut nullement être pour les raisons avérées et précises que l’on a exposées par le menu.
Auxquelles vous n’avez pas commencé à donner le début de la queue d’une réfutation.
Les défenseurs de Raoult l’abruti ont le droit de le porter au pinacle, mais lorsque les gens raisonnables (c’est-à-dire à peu près 100 % des chercheurs et des médecins) expliquent pourquoi c’est un malfaiteur, alors ce ne peut être « qu’obsessionnel » et le résultat d’un « compte personnel à régler ».
Les méthodes des trolls dans votre genre sont toujours les mêmes : on nous a déjà fait le coup avec Poutine, avec les communistes et avec beaucoup d’autres.
« Si j’ai parlé du milieu de la recherche, c’est que je le connais bien. »
Tiens donc… un peu comme le « petit-fils » de breizmabro ? Où est-il passé, d’ailleurs, celui-là ? On ne peut pas vous retirer le fait que votre commentaire avait effectivement pour seul contenu, en dehors d’une attaque personnelle, une vantardise totalement gratuite, étayée sur absolument rien, émise par un pseudonyme qui n’a laissé aucune marque, ici, dans les mémoires.
« Joséphyne » connaît bien le milieu de la recherche. Scoop mondial. Heureusement que Philippe Bilger tient un blog où des vérités aussi fondamentales pour l’avenir de l’humanité peuvent se dire en l’absence de toute censure.
« Et admettez que tous ces ‘experts’ médicaux nous en donnent un bien piètre spectacle hélas. »
Je n’admets rien du tout. Quels experts ? De qui parlez-vous ? Savez-vous lire, parlez-vous le français ? Ça vous écorcherait la bouche de citer le nom des personnes contre lesquelles vous portez des accusations ?
Je peux, pour ma part, vous présenter de nombreux experts médicaux qui disent des choses fort justes et fort intéressantes sur la chloroquine, le Covid-19 et le pétomane marseillais.
Je l’ai fait, d’ailleurs. C’est bien ce qui vous gêne…
Mais vous pouvez continuer avec votre trollage raoultiste. Vous vous fatiguerez avant moi. Les trolls poutinistes ont lâché l’affaire (*), vous finirez par la lâcher aussi.
Il faut vraiment que les raoultistes soient des roquets décérébrés : à chaque fois qu’ils poussent un jappement, c’est l’occasion de leur mettre dans les dents une nouvelle étude qui vient de sortir… et qui vaporise les prétentions de leur gourou.
Le Raoult-bashing du jour, c’est une étude datée du 21 août, publiée par The Lancet Rheumatology. Voyez, c’est pas vieux. Ce travail prouve que l’association hydroxychloroquine et azythromycine, dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, augmente la mortalité par défaillance cardiaque.
Soit exactement le contraire de la fable de Didier Raoult : un, la chloroquine est to-ta-le-ment inoffensive, deux, les abrutis qui la prétendent inefficace sont ceux qui ne l’ont pas testée en association avec l’azythromycine, formule magique dont MOI JE Didier Raoult a bien expliqué au monde entier qu’elle foirait si on en omettait la deuxième partie.
______
(*) Pour ne pas parler des trolls électriciens, qui ont fait long feu.
@ Joséphyne
« Mais là, vous ne prenez pas du tout la défense du « professeur » Raoult. Menteuse ! » (Robert Marchenoir)
Et bim !
« Bien sûr, la seule raison qu’on peut avoir d’attaquer le non-professeur Raoult, c’est parce qu’on a un compte personnel à régler avec lui. Ce ne peut nullement être parce qu’il est un charlatan qui se sert de son poste, offert par le contribuable français, pour promouvoir des travaux frauduleux et criminels. Ce ne peut nullement être pour les raisons avérées et précises que l’on a exposées par le menu. » — Marchenoir
Et re-bim !
@ Robert Marchenoir | 25 août 2020 à 07:32
« Pour ne pas parler des trolls électriciens, qui ont fait long feu. »
Coucou, je suis là mais las de vos développements longs comme un jour sans pain. Or j’adore le pain.
À propos de zizi, je me demande même si ce n’est pas orgasmique votre histoire. Plus c’est long et plus c’est bon.
Vous n’êtes pas aussi ingénieur chercheur en plomberie par hasard ? Parce que j’ai le mitigeur inverseur de la douche qui est tombé en rade et il va falloir bidouiller car en ces temps de Covid, trouver une pièce est une vraie aventure.
Eh bien, deux longs, longs, longs commentaires pour démonter celui qui n’est pas d’accord avec l’Evangile selon saint Marchenoir.
Je vous laisse à la rédaction de votre Nouveau Testament avec Poutine dans le rôle de Judas. Décidément, vous ne vous pouvez pas vous empêcher de le citer. Je vous l’avais déjà fait remarquer il y a longtemps, pensant que vous résidiez en Russie tant vous donniez l’impression de le connaître.
J’ai du mal à comprendre votre énervement permanent dès que l’on ose ne pas être de votre avis. Comment voulez-vous argumenter puisque vous vous réfugiez toujours derrière l’avis d’autres que vous glanez sur Internet ?
Quant au « et bim » de F68.10, je croyais cette expression réservée aux adolescents genre mon petit-fils qui adore ponctuer ses phrases de cette façon.
Je vous laisse donc à vos enfantillages.
—
Heureusement @breizmabro, vous êtes le phare de ce blog.
J’adore votre humour grinçant de Bretonne.
Je suis Gallo mais pas que. Ma petite-fille née à Quimper n’est pas mal non plus en caractère affirmé. Marchenoir ne ferait pas le poids !!
Continuez à faire souffler ces vents décoiffants qui remettent les idées en place à qui se force à se triturer les méninges et la prochaine fois que je dégusterai un homard bleu (bien sûr) je le dédierai à votre honneur.
@ F68.10
« Et bim ! »
« Et re-bim ! »
Vous êtes las, effectivement, ménagez-vous.
@ Aliocha
« Vous êtes las, effectivement, ménagez-vous. »
Avec vous, oui, effectivement. Pour d’autres choses, beaucoup moins.
@ Joséphyne
« J’ai du mal à comprendre votre énervement permanent dès que l’on ose ne pas être de votre avis. »
Dans le domaine de la santé, les idées fausses ont des conséquences parfois mortelles. C’est justement une des particularités de la médecine qui fait que les discussions y sont toujours plus raides qu’ailleurs.
« Comment voulez-vous argumenter puisque vous vous réfugiez toujours derrière l’avis d’autres que vous glanez sur Internet ? »
C’est un des principes de la science, que dis-je, du savoir, que de se référer à des gens qui ont pensé à ces choses avant nous. Même les formes de vie simiesques de la vallée de l’Indus ont compris cela dès la plus haute Antiquité: si on veut critiquer des dépositaires du savoir — que sont davantage les livres et les documents que ne le sont les personnes… — on peut, mais il est nécessaire de préalablement se mettre à niveau. Donc de savoir se repérer adéquatement dans le domaine en question.
C’est pour cela qu’il est nécessaire de faire la différence entre études randomisées contrôlées et études observationnelles. Distinguo que breizmabro ne semble pas comprendre. Et quoi de mieux pour comprendre cette différence que de lire des textes à ce sujet ? Tenez ! Wikipédia, par exemple !
« Quant au « et bim » de F68.10, je croyais cette expression réservée aux adolescents genre mon petit-fils qui adore ponctuer ses phrases de cette façon. »
Je n’ai rien contre les gosses et le langage des gosses. Je n’ai pas de pudeurs de matriarche acariâtre.
« Je vous laisse donc à vos enfantillages. »
Si vous voulez jouer aux billes avec moi, vous pourrez admirer mon cachalot.
@ hameau dans les nuages | 25 août 2020 à 09:30
« J’ai le mitigeur inverseur de la douche qui est tombé en rade et il va falloir bidouiller car en ces temps de Covid, trouver une pièce est une vraie aventure. »
Moi aussi, mon mitigeur de douche est en carafe, et je ne sais pas comment le réparer. Je le mentionne ici, car apparemment c’est le genre de détail qui passionne les foules, et Philippe Bilger a créé l’un des blogs de bricolage les plus respectés de France.
« Coucou, je suis là mais las de vos développements longs comme un jour sans pain. »
Dit le type qui est trop fatigué pour lire mes commentaires, mais qui les lit quand même, puis se plaint auprès de moi de les avoir lus.
Jusqu’au bout, parce le détail sur les trolls électriciens était… juste à la fin.
Les gens sont bizarres. Personne ne les oblige à faire des trucs qu’ils n’aiment pas, ils les font quand même, puis ils viennent se plaindre de les avoir faits.
De même qu’ils se vantent d’être des semi-analphabètes. Un texte long, pour moi, c’est quelque chose, mettons, qui excède les 1 000 pages. En deçà, c’est un texte, tout simplement.
Vous, et quelques autres, êtes comme un type qui prendrait une carte de bibliothèque, puis qui irait se plaindre au directeur de la bibliothèque qu’il y a des livres trop épais dans les rayons.
En lui expliquant qu’il ne lit que des bandes dessinées, des SMS ou des tracts publicitaires.
La rage communiste de certains à ravaler tout le monde à leur niveau ne connaît décidément pas de bornes.
Tout est relatif…
Les derniers commentaires de Robert Marchenoir accablent certains parce qu’il seraient trop longs à lire, alors que je les ai trouvés particulièrement courts. Je me rend bien compte que la teneur du sujet ne permettait sans doute pas l’écriture d’un livre, mais j’aurais tout de même aimé un peu plus long…
« le pétomane marseillais »
Ha ha !! Merci Robert, j’ai bien ri, encore une fois !
@ Joséphyne |25 août 2020 à 15:00
Un conseil Joséphyne, ne rentrez pas dans les jeux pervers du docteur Jekyll et du mister Hyde de ce blog. Il y a d’autres intervenants plus intéressants sur ce blog, et plus courtois que ces deux frappadingues.
Adéo Joséphyne
—————————————————–
@ Martchi 26 août 13:37
« Moi aussi, mon mitigeur de douche est en carafe »
Allons bon, vous aussi vous utilisez un.. mitigeur !? J’y crois pas 🙁
Un truc du genre qui mélange l’eau chaude à l’eau froide pour qu’elle devienne tiède ? 😀
Sacré Martchi, toujours à la pointe de l’information 😀
@ breizmabro
« Un conseil Joséphyne, ne rentrez pas dans les jeux pervers du docteur Jekyll et du mister Hyde de ce blog. Il y a d’autres intervenants plus intéressants sur ce blog, et plus courtois que ces deux frappadingues. »
Les deux frappadingues ne tiennent pas des propos dans votre style ; qu’il serait légitime de qualifier de meurtriers, que vous en soyez consciente ou pas.
@ Joséphyne | 25 août 2020 à 15:00
Vous qualifiez breizmabro de phare de ce blog, ce qui ne m’étonne pas s’agissant d’une Bretonne revendiquée pur jus.
Des phares d’autant plus précieux qu’ils se font de plus en plus rares sur nos côtes.
Quant aux lumières factices et autoproclamées qui scintilleraient ici d’un QI imaginaire, agrémenté d’un vernis de savoir laborieusement pompé et d’une couche indécrottable de racisme, rejetant au rang de communistes, fascistes, gauchistes, poutinistes (insulte suprême) tout ce qui ferait de l’ombre à leur mégalomanie compulsive et à leur intolérance pathologique, on en est au contraire gavés !
Vite de l’air !
Eh bien ! breizmabro, Joséphyne, Mary Preud’homme, duvent… je crois que le club des vieilles dames acariâtres est au complet.
Le club des vieilles dames acariâtres et hargneuses qui n’ont rien à dire, mais qui le disent bien fort. Jadis, les bigotes de village écartaient leurs rideaux pour voir si le fils Machin fréquentait la fille Truc, puis se répandaient en vilenies pour faire savoir qu’Unetelle n’avait pas été vue à la messe l’avant-veille.
Aujourd’hui, c’est moderne, c’est smart, c’est connecté : elles se retrouvent sur Internet. Elles sont toujours aussi laides et langues de vipère, mais leurs commérages s’étendent aux confins du monde habité.
Au fait, si l’une de ces dames voulait bien nous faire connaître son « avis » supérieurement informé sur l’article de The Lancet Rheumatology, daté du 21 août, celui qui montre le risque mortel de l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine… qu’elle ne se gêne surtout pas.
@ Martchi du 27 août 14:52
« Elles sont toujours aussi laides (?) et langues de vipère »
Contrairement à vous qui êtes un ancien beau avec une langue de putois, ce qui enchante visiblement les membres de votre famille de pensée (au singulier puisque vous n’en avez qu’une… de pensée ;))
Mais bon, comme disait Charles (de Gaulle) « la vieillesse est un naufrage », et pour cela il vous sera beaucoup pardonné.
Longue vie à vous Martchi ! (et surtout n’oubliez pas de prendre votre dose de chloroquine chaque matin pour vous maintenir en forme ;))
@ Robert Marchenoir (@ breizmabro, Joséphyne, Mary Preud’homme)
« Au fait, si l’une de ces dames voulait bien nous faire connaître son « avis » supérieurement informé sur l’article de The Lancet Rheumatology, daté du 21 août, celui qui montre le risque mortel de l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine… qu’elle ne se gêne surtout pas. »
Vous savez bien qu’elles ne le feront pas. Il est des recoins obscurs que les phares de la pensée — bretons ou pas — rechignent à illuminer.
@ F68.10
@ Robert Marchenoir
« asinus asinum fricat »
On sait que quand deux ânes se rencontrent ils aiment se frotter l’un l’autre pour calmer leurs démangeaisons ! Pauvres bêtes !
@ Mary Preud’homme
« On sait que quand deux ânes se rencontrent ils aiment se frotter l’un l’autre pour calmer leurs démangeaisons ! Pauvres bêtes ! »
Premièrement, permettez-moi de vous féliciter de vous adresser à moi en utilisant — enfin — mon pseudonyme.
Deuxièmement, sur le fond: oui, je soutiens Marchenoir quand il vous soumet des données. Que vous et vos acolytes refusent de les considérer doit bien être mis en exergue pour montrer noir sur blanc le refus de débattre autrement que par des dénigrements incessants, comme ceux de breizmabro, au détriment des données concrètes qui viennent éclairer la discussion au sujet de l’hydroxychloroquine.
Marchenoir soumet des données. Aucune de vous trois ne les traite. L’hypothétique lecteur de nos échanges doit être mis face à ce constat.
Que vous nous preniez pour des ânes n’est d’aucune importance comparativement à l’enjeu exposé dans le précédent paragraphe.
@ Robert Marchenoir | 26 août 2020 à 13:37
Ça y est ! Commandé depuis tout à l’heure ! Pas tout à fait le même entraxe entre le mitigeur et l’inverseur mais je vais bien pouvoir l’adapter à la cloison de la douche.
Si vous avez besoin d’un renseignement n’hésitez pas. C’est ça la solidarité au sein d’un blog. Avec le texte des explications que j’ai suivi avec le doigt il y a des dessins, ce qui m’a sauvé.
Que vous dire d’autre, voyons… voyons… Ah si ! À propos de vos commentaires ce n’est pas que je ne les lis pas mais je le fais avec le grand côté de mon équerre en sautant les gros mots.
« L’hypoténuse »… qu’ils l’appelaient à l’école… Vous voyez j’ai de beaux restes quand même !.
Si vous saviez le nombre de conquêtes (Martine, Josiane… ah Josiane ! soupir… et tant d’autres…) que j’ai faites en plaçant ce mot dans la discussion. Beaucoup plus que disjoncteur… que j’employais surtout pour la rupture, ce qui est logique.
@ F68.10 | 27 août 2020 à 16:56
Parce que selon vous, qualifier d’acariâtres, de communistes et de toutes sortes de noms d’oiseau, plus de laiderons, des femmes qu’il ne connaît pas (intellectuellement) et n’a jamais vues (physiquement) relèverait donc de données concrètes qui mériteraient d’être débattues ?
Alors que ce monsieur grand hâbleur et petit joueur ne fait que se réfugier dans la provocation, le mensonge, les sarcasmes, la diffamation, les calomnies, le racisme et l’outrance pour avoir le dernier mot et terrasser ainsi (traîtreusement) ses adversaires idéologiques quel que soit le sujet ? S’adjugeant de ce fait, pour lui seul, un droit d’expression à sens unique de type dictatorial…
@ F68.10 | 27 août 2020 à 15:29
Soyez honnête ou plutôt efforcez-vous de continuer à l’être. Le débat scientifique sur l’hydroxychloroquine ne peut pas avoir lieu sur ce blog avec des personnes qui ne sont en aucun cas techniquement qualifiées pour le faire.
Marchenoir qui est maintenant macronien est un obstiné de nature, pendant des années il avait Poutine comme bête noire et se disputait avec tous les commentateurs de ce blog pour un oui et pour un non.
Marchenoir s’en prend maintenant au professeur Didier Raoult qui se démène contre l’imposture des grands laboratoires qui font appel à des revues spécialisées et qui diffusent de fausses informations médicales afin d’obtenir la primauté sur la vente des médicaments juteux.
La lutte du professeur Didier Raoult est la bataille traditionnelle du pot de fer contre le pot de terre et c’est de plus une bataille politique vicieuse comme le sont toutes celles échappées de la Macronie.
Je m’adresse donc à F68.10 et non pas à Marchenoir qui pour moi devrait depuis longtemps se faire soigner.
@ F68.10 | 27 août 2020 à 15:29
Traduction. The Lancet du 21 août dernier:
« L’étude a inclus 956 374 utilisateurs d’hydroxychloroquine, 310 350 utilisateurs de sulfasalazine, 323 122 utilisateurs d’hydroxychloroquine plus azithromycine et 351 956 utilisateurs d’hydroxychloroquine plus amoxicilline. Aucun excès de risque d’événements indésirables graves n’a été identifié lors de la comparaison de l’utilisation d’hydroxychloroquine et de sulfasalazine pendant 30 jours. Des séries de cas autocontrôlées ont confirmé ces résultats. Cependant, l’utilisation à long terme de l’hydroxychloroquine a semblé être associée à une mortalité cardiovasculaire accrue (HR calibrée 1 · 65 [IC à 95% 1 · 12–2 · 44]). L’ajout d’azithromycine semble être associé à un risque accru de mortalité cardiovasculaire à 30 jours (HR étalonné 2 · 19 [IC à 95% 1 · 22–3 · 95]), de douleurs thoraciques ou d’angine de poitrine (1 · 15 [1 · 05– 1 · 26]) et une insuffisance cardiaque (1 · 22 [1 · 02–1 · 45]).
Interprétation:
Et donc l’association SEMBLE potentiellement mortelle si la posologie va au-delà de 30 jours… donc rien de nouveau puisque le professeur Raoult dit que l’emploi doit se faire au tout début des symptômes.
Par contre le Doliprane, en vente libre, pendant 30 jours…
Et tout ça sans gros mots ou injures qui peuvent affaiblir un argumentaire.
Je parlais de laideur morale, bien entendu. Tout le monde aura compris.
@ Robert Marchenoir | 27 août 2020 à 14:52
« Eh bien ! breizmabro, Joséphyne, Mary Preud’homme, duvent… je crois que le club des vieilles dames acariâtres est au complet. »
Un instant j’ai cru que vous alliez m’oublier, mais non, et je vous avoue que j’ai goûté une sorte de joie intense de rejoindre ce groupe que vous avez imaginé.
Oui, car je ne vois pas pourquoi j’en aurais été exclue, en effet, je fais des efforts considérables pour vieillir, et plus encore pour atteindre un niveau suffisant d’acariâtreté, sinon à quoi bon vivre ? Je vous le demande ? À quoi bon ? Hein ?
Vous nous écrivez :
« Jadis, les bigotes de village écartaient leurs rideaux pour voir si le fils Machin fréquentait la fille Truc, puis se répandaient en vilenies pour faire savoir qu’Unetelle n’avait pas été vue à la messe l’avant-veille. »
Est-ce que vous êtes certain de ce qui vous avancez ? Jadis, je n’étais pas là, mais on dit qu’à cette époque bénie, les poltrons dans votre genre rasaient les murs afin que les vieilles femmes à moustaches, acariâtres bien sûr, ne les voient pas entrer où vous savez… Je n’en dirai pas davantage, car je veux votre bien…
Donc, je m’en vais vous satisfaire en vous disant que jusqu’à présent je n’ai pas abordé ce sujet médical hautement dangereux, pour des raisons stratégiques de la plus haute importance, et dont je me tamponne mollement le coquillard…
Cependant, il faut que je vous précise ceci :
1. Les confins du monde habité sont bons pour votre médiocrité, j’en occupe un autre.
2. La laideur suivant vos critères m’est totalement inconnue, et donc je ne peux pas vous contredire sur cette question, je peux seulement vous affirmer que votre beauté m’a depuis fort longtemps subjuguée, au point que je me soigne en mettant un emplâtre cum mercurio, sur ma jambe de bois de noyer, afin de retarder les effets durables d’une mort certaine et violente, que votre splendeur infuse comme une tisane dans mon petit cœur de vieux laideron complètement ratatiné…
3. Enfin, « l’article de The Lancet Rheumatology, daté du 21 août, celui qui montre le risque mortel de l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine… », sur ce point, j’ai des informations nec plus ultra. Donc, je vous donne rendez-vous samedi en 15, rue du Chat qui pelote, pas loin du Panthéon, mais ce que je sais doit être tenu secret pour le moment, et vous comprenez très bien pourquoi, n’en parlez à personne, venez seul, et afin de me permettre de vous reconnaître, prenez sous le bras une échelle et un sconse (de la sorte si je ne vous vois pas, je vous sentirai…). Si vous avez un béret rouge, mettez-le sur la tête du sconse, ainsi, les erreurs sur la personne seront évitées, et alors vous saurez tout, tout, tout… sur Raoult, Breizmabro et le quinoa, euh, non, je m’égare, la réglisse !! Euh, non ! La panisse marseillaise !
@ Mary Preud’homme
« Parce que selon vous, qualifier d’acariâtres, de communistes et de toutes sortes de noms d’oiseau, plus de laiderons, des femmes qu’il ne connaît pas (intellectuellement) et n’a jamais vues (physiquement) relèverait donc de données concrètes qui mériteraient d’être débattues ? »
Tout d’abord, la personne qui a qualifié autrui, Joséphyne en l’occurrence, d’acariâtre, c’est moi. Et cela faisait suite à un propos me dénigrant sur la base d’allégations d’infantilité. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois dans un assez court laps de temps que ce type de dénigrement associant les gosses à quelque chose de « mal » me désigne.
Alors je vais être clair: les femmes qui se prévalent de leur féminité ou leur statut de mère pour cracher sur les gosses quand ce n’est sur leurs propres gosses pour se faire mousser auprès d’autres femmes tout en en profitant pour taper sur les hommes qui ne comprennent rien à rien en les ravalant à un statut de gosse, c’est un comportement parfaitement révoltant qui, par ailleurs, vise à s’assurer une domination rhétorique à peu de frais. Le terme de « matriarche acariâtre » me paraît donc adéquat pour décrire ce travers, et je trouve que ce n’est pas volé.
En ce qui concerne les « communistes », j’ai moi-même, à mes débuts sur ce blog, été surpris par l’utilisation que Robert Marchenoir faisait de ce terme. Il s’est expliqué à quelques reprises de la signification exacte dans laquelle il employait ce terme, qui n’est pas la mienne, et si vous voulez lui chercher des noises sur cette utilisation du terme, libre à vous.
En ce qui concerne le terme de laideron, au-delà de l’aspect cocasse que je trouve à vous voir monter sur vos grands chevaux pour défendre le droit des femmes à ne pas être attaqué sur leur beauté dans un contexte où cela ne dérange personne qu’on puisse médicaliser des gens sur des allégations fantaisistes dans des milieux de type carcéraux (quelques-uns sur ce blog réclament la construction d’hôpitaux psychiatriques de type SuperMax, quand même…), il va de soi que Marchenoir faisait une référence au fait qu’une réalité ancienne, le commérage intempestif, se retrouve transposée à l’heure actuelle sur le net. Ce qui est factuel. Et il est factuel que les commères n’avaient pas la réputation d’être les plus belles des femmes… Donc son propos ne me choque que peu. Et si vous avez des reproches à lui faire, faites seulement: si ces reproches sont pertinents, je ne pourrai que les approuver. En l’état, je trouve que votre propos relève de l’indignation facile dans un contexte rhétorique où les piques assassines en provenance, par exemple, de breizmabro, ne manquent pas.
« Alors que ce monsieur grand hâbleur et petit joueur »
Eh bien, voyez-vous, pourquoi le qualifiez-vous de « petit joueur » ? Quoi, dans ces propos, légitime ce qualificatif ? Robert Marchenoir oppose des arguments, qui valent ce qu’ils valent. Pourquoi parler de « petit joueur » plutôt que de lui montrer qu’il se trompe sur X ou Y ? Les noirs ou les communistes, au hasard ? Parce que c’est plus facile de dénigrer que de trouver des arguments ?
« …ne fait que se réfugier dans la provocation »
Ce n’est pas de la provocation que de ridiculiser des arguments pourris. Si sa « provocation » est gratuite et malvenue, il devrait, logiquement, être facile de trouver des failles dans ses propos et de montrer que la ridiculisation des arguments qu’il opère est malvenue. En l’état, invoquer l' »outrage » et demander du « respect » n’est pas suffisant pour convaincre que la ridiculisation qu’il opère n’est pas opportune. Vous devriez être capable de le prendre au piège à partir de ses propres propos s’il ne les ficèle pas correctement.
« le mensonge »
Si Marchenoir ment, vous devriez être capable de le mettre en évidence. Sinon, vous ne devriez pas utiliser cette accusation.
« les sarcasmes »
C’est très bien les sarcasmes.
« la diffamation »
Quelle diffamation ? Qualifier des harpies de laides au motif qu’elles se comportent comme des commères ? Après toutes les perfidies de breizmabro ? Ce n’est pas pousser le bouchon un peu loin ?
« les calomnies »
Quelle calomnies ?
« le racisme »
Affirmer l’existence de différences biostatistiques entre groupes humains n’est pas du racisme. Maintenant, il va tout de même un peu loin sur ce thème, je le concède. Mais encore une fois: si ces arguments sont pourris, vous devriez être capable de les démonter et de ridiculiser Marchenoir efficacement sur la base de ses propos. Pas sur la base de simples dénigrements.
« et l’outrance pour avoir le dernier mot et terrasser ainsi (traîtreusement) ses adversaires idéologiques quel que soit le sujet ? »
Ce n’est pas traître. Il argumente et pousse son avantage pour faire passer ses idées. C’est légitime. Si vous n’arrivez pas à le contrer, c’est que vous n’êtes pas au niveau. Pas nécessairement qu’il ait raison sur tous les points. Simplement que vous n’êtes pas au niveau.
« S’adjugeant de ce fait, pour lui seul, un droit d’expression à sens unique de type dictatorial… »
Personne ne vous empêche de le contredire. Il n’y a rien de dictatorial dans l’utilisation que fait Robert Marchenoir de sa liberté d’expression. Bien au contraire. Bien au contraire…
Vous êtes si belle, mon vieux laideron acariâtre, je vous aime, je vous aime, je vous aime !
@ F68.10 | 28 août 2020 à 02:47
Un peu d’honnêteté vous siérait quand vous voulez défendre votre mentor. Ainsi, selon vous, Marchenoir n’aurait pas employé par deux fois (cf post du 27 à 14:52) le mot acariâtre pour qualifier plusieurs dames du blog dont moi-même ?
Sans parler de tout le reste pour le moins sarcastique, sur l’âge, le physique supposé toujours en mauvaise part, le rappel hors contexte d’un propos datant de plusieurs années (expérience professionnelle, vécu, relations, famille) afin de vous tourner en dérision ou s’en prendre insidieusement et lâchement à l’un de vos proches.
Dialoguer avec un être aussi retors, de mauvaise foi, borné, sectaire et raciste est donc mission impossible. C’est perdre son huile… Dont j’ai grand besoin et que je réserve pour les sujets qui en valent la peine et les personnes que j’estime et vice versa.
Je me contente donc de lui clouer le bec de temps en temps quand ça déborde, bien consciente qu’avec ce genre d’individu, argumenter ne sert à rien et ne fait qu’alimenter sa perversité.
Au final ce qu’il mériterait, si toutefois il avait le courage de se montrer, c’est une bonne correction.
Mais non, Clovis, Marchenoir n’est pas macroniste, il n’a pas tous les défauts, mais l’immense avantage d’être démocrate, il faut savoir lui rendre ce qui est.
En ce sens et sur le sujet, non du jour, faut pas rêver, mais sur le sens démocrate, je ne saurai que trop conseiller d’écouter Darius Rochebin à 20 h sur LCI, pour ceux que l’exercice consensuel intéresse, même Mathieu Kassowitz y devient pondéré, c’est tout dire de l’intérêt de la chose.
https://www.lci.fr/replay/video-20h-darius-rochebin-du-jeudi-27-aout-2020-2162972.html
Je croyais que seules les vieilles dames étaient susceptibles. A priori quelques messieurs aussi.
Je n’ai jamais vu Monsieur Marchenoir, depuis le long temps de la lecture de ce blog, admettre d’autres pensées que les siennes et le contredire vous expose à des diatribes qui frisent parfois l’insulte.
Qu’il s’intéresse de près à la crise sanitaire actuelle et aux nombreuses polémiques entourant le Pr Raoult ne l’autorise pas à proclamer que celui-ci est un crétin, car il ne fait que se ranger derrière ceux qui le vouent aux gémonies pour des raisons de guerre d’ego dans le milieu de la recherche.
Citez des études de X ou Y et considérer qu’elles seules ont raison est le contraire de la pensée scientifique (voir Popper).
Raoult a été très clair: hydroxychloroquine + un antibiotique au tout début des symptômes pendant une durée n’excédant pas une semaine sans augmenter les doses prescrites.
Le conseil de prendre du paracétamol et d’appeler le 15 quand vous commencez à avoir des difficultés respiratoires est incompréhensible.
De plus si vous souffrez de comorbidités, c’est un non-sens.
Comment voulez-vous faire confiance ensuite à des publications dans de soi-disant revues scientifiques prestigieuses quand The Lancet s’est ridiculisé (et pour un bon moment sans doute) en voulant démontrer que Raoult avait tort dans des articles mensongers, immédiatement claironnés par le ministre de la Santé pour démolir une fois de plus Raoult.
Alors on ne va pas s’écharper sur les différents articles cités par Monsieur Marchenoir sous prétexte que celui-ci ne peut pas supporter le Pr Raoult.
C’est vrai que celui-ci le dépasse largement en comportement mégalo et que Monsieur Marchenoir arrive parfois à être plus nuancé. Mais son attitude le plus souvent péremptoire me dissuade d’argumenter avec lui.
Pour F.68.10, les « enfantillages » soulignaient vos « bim » de fin de phrase, qui m’ont surprise, vos commentaires étant plutôt très sérieux.
Il va bientôt falloir signaler nos « second degré » pour faire comprendre que l’on n’est nullement dans l’insulte.
Une petite dernière pour taquiner Monsieur Marchenoir:
dans une récente interview de Raoult, une journaliste lui demandait quand la population pourrait enlever le masque.
Réponse de celui-ci: « Je ne sais pas, je ne fais pas de politique ! »
Cordialement tout de même.
@ hameau dans les nuages | 27 août 2020 à 19:41
Comme vous avez accepté de relever mon défi concernant l’étude de The Lancet Rheumatology avec des objections rationnelles, contrairement à ces dames, je vous dois une réponse. Il y a plusieurs erreurs dans votre interprétation, mais je ne retiendrai que la principale, qui est contenue dans cette phrase :
« …donc rien de nouveau puisque le professeur Raoult dit que l’emploi doit se faire au tout début des symptômes. »
Votre emploi de cet argument est ennuyeux, car non seulement il est complètement anti-scientifique, mais il a été réfuté à d’innombrables reprises, ici même et ailleurs.
La discussion scientifique n’est possible que si l’on tient compte des arguments déjà émis et jamais réfutés. Autrement dit, du savoir existant.
S’il est établi que l’eau mouille, et que vous venez nous dire sans cesse : l’eau mouille pas, l’eau mouille pas, il va être impossible de tenir une discussion rationnelle avec vous. Cela dépasse le seul domaine scientifique, d’ailleurs.
On ne peut pas débattre avec des gens qui refusent l’éthique du débat rationnel, et lui substituent la propagande, c’est-à-dire la répétition de la fausseté. La seule réponse possible, alors, devient le sarcasme — après quoi, les propagandistes se plaignent d’être « insultés ».
Je vais donc réfuter pour la dixième fois, peut-être, cet argument, en prévenant à l’avance qu’en l’absence de contre-argumentation valable, toute répétition du propos littéralement insensé que je viens de citer vaudra renonciation à toute prétention à participer à un débat rationnel.
Votre argument est faux pour trois raisons.
La première est qu’il suppose que Raoult a raison par définition. C’est le mantra des raoultistes : quiconque dit quelque chose de différent de Raoult a tort, puisque tout le monde sait bien que Raoult a raison.
Il s’agit du vice rhétorique de la pétition de principe : on se sert de ce qu’il convient de démontrer pour réaliser la démonstration elle-même. C’est le serpent qui se mord la queue.
De plus, il est démontré que Raoult n’a pas prouvé ce qu’il affirme, à savoir l’efficacité et l’innocuité de la chloroquine contre le Covid-19.
Cette assertion est donc doublement fautive sur le plan de la logique.
La seconde raison est que l’argument suppose que Raoult est le dictateur mondial de la recherche scientifique, et que lui seul fixe le cadre de toutes les études non réalisées par lui.
Je suis au regret de vous démentir : malgré sa mégalomanie et l’adoration de ses fidèles, Raoult n’est pas le maître du monde, ce n’est pas un dieu vivant (sauf au sein de son IHU, malheureusement), et rien n’oblige un savant patagon ou moldo-valaque à mener ses recherches selon une méthode dictée par Raoult — et non selon celle qu’il croit bonne.
Toute étude scientifique est caractérisée, notamment, par une hypothèse que l’on cherche à vérifier. Par exemple, l’efficacité ou l’innocuité de la chloroquine employée contre le Covid-19, ou les deux.
Elle est aussi caractérisée par des critères, explicites, selon lesquels l’hypothèse étudiée sera réputée avérée ou réfutée. Par exemple, une baisse de la charge virale de tant, le passage des patients en réanimation au bout de x jours ou le décès.
L’établissement de cette hypothèse et de ces critères est un élément fondamental de l’étude, et il incombe, bien évidemment, à ses auteurs.
Contester une étude au motif que ces éléments sont différents de ceux appliqués par Raoult n’a pas de sens : évidemment qu’ils sont différents, puisque c’est une étude différente ! Si tous les savants répétaient la même étude à l’infini, il n’y aurait plus de science.
La posture des raoultistes, et du gourou lui-même, est ici particulièrement culottée, puisqu’elle revient à ceci : Raoult a étayé ses assertions sur des études qu’il a menées en violation de toutes les règles de l’art (et qui par conséquent ne prouvent rien). Non seulement ça, mais il récuse explicitement ces règles, prétendant qu’elles ne s’appliquent pas à lui. Et après ça, il exige des autres qu’ils fassent son propre travail !
La troisième raison porte sur le fond lui-même. Les raoultistes prétendent que la chloroquine est efficace seulement à un stade précoce de la maladie. Ils récusent donc tout travail qui en étudie les effets à un stade plus avancé, et qui conclut à son inefficacité (ou à sa nocivité).
Les raoultistes ne nous précisent jamais, d’ailleurs, quel est exactement ce stade précoce de la maladie auquel leur molécule magique serait efficace. Aucun chiffrage en jours n’est jamais fourni.
Ce qui a permis, par exemple, aux raoultistes de déplacer subrepticement la cage de buts à roulettes, lorsque telle étude a justement montré l’inefficacité de la chloroquine à un stade précoce.
C’était trop précoce, ont dit ces gougnafiers à ce moment-là, il aurait fallu viser juuuuuste un peu plus tard — mais là encore, aucune donnée tangible.
Naturellement, cette assertion est bidon. Car cela fait longtemps, maintenant, que des études randomisées avec groupe témoin (donc d’un haut niveau de crédibilité, contrairement aux torchons de Raoult) ont prouvé que la chloroquine était également inefficace à un stade précoce de la maladie, ou en prophylaxie (c’est-à-dire avant toute contamination).
Le prochain, donc, qui me sort cet argument…
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@ Clovis | 27 août 2020 à 18:48
« Marchenoir qui est maintenant macronien… pendant des années il avait Poutine comme bête noire… Marchenoir s’en prend maintenant au professeur Didier Raoult… Marchenoir qui pour moi devrait depuis longtemps se faire soigner…. »
Je vous confirme que je fais partie d’un cabinet secret, qui reporte directement à Emmanuel Macron, et qui a pour vocation de rendre la vie infernale aux subversifs de votre espèce.
Nous sommes financés à fonds perdus par les banquiers juifs, George Soros et mon ami Bill Gates.
Nous multiplierons par quatre le prix du litre de diesel d’ici douze mois, nous vous obligerons à vous faire injecter le vaccin contre le Covid concocté par Anthony Fauci (à défaut de quoi votre accès à Internet sera coupé), et nous téléchargerons sur votre téléphone une application qui vous forcera à écouter la déclaration quotidienne du président, faute de quoi vous ne serez plus remboursé par la Sécu.
Il va sans dire que nous établirons une base secrète de l’OTAN sous les fenêtre de Vladimir Poutine, où seront déportés les récalcitrants de votre espèce, lesquels seront nourris d’épluchures et seront forcés de vider les cendriers avec la langue.
@ Joséphyne | 28 août 2020 à 15:34
« Raoult a été très clair : hydroxychloroquine + un antibiotique au tout début des symptômes pendant une durée n’excédant pas une semaine sans augmenter les doses prescrites. »
Et voilà : à l’instant même où je réfute cet argument imbécile, vous le reproduisez à la suite de milliers d’autres.
Que veut dire « Raoult a été très clair » ? Cela ne peut vouloir dire qu’une chose : Raoult l’a dit, donc c’est vrai.
Désolé de vous démentir une fois de plus : non seulement j’ai loupé la dépêche d’agence annonçant que Raoult était le maître du monde et avait toujours raison, mais votre assertion est l’exact contraire de la démarche scientifique.
En matière scientifique encore plus qu’ailleurs, l’argument d’autorité n’a aucune valeur. Le premier étudiant en médecine venu a toute légitimité pour contester les assertions d’un prix Nobel. A condition qu’il en fasse la preuve.
Et c’est bien ce qui s’est produit dans l’affaire chloroquine contre Covid-19. Il a été démontré que Didier Raoult avait tort (et Luc Montagnier aussi), et cette démonstration a été faite, entre autres, par des étudiants en médecine, par le coordinateur des jeunes infectiologues français — plus, évidemment, des tripotées de scientifiques de tous âges et de toutes qualifications à travers la planète, tellement la falsification de Raoult était grossière.
« Que [Robert Marchenoir] s’intéresse de près à la crise sanitaire actuelle et aux nombreuses polémiques entourant le Pr Raoult ne l’autorise pas à proclamer que celui-ci est un crétin, car il ne fait que se ranger derrière ceux qui le vouent aux gémonies pour des raisons de guerre d’ego dans le milieu de la recherche. »
Ce n’est pas mon intérêt pour la pandémie qui m’autorise à proclamer que Raoult est un crétin ; c’est le fait qu’il le soit, et que je l’aie démontré. A la suite d’innombrables scientifiques.
Ou, plus exactement, c’est un faussaire. Il faut s’entendre sur le terme de crétin. Raoult ne manque pas d’intelligence. Le problème est qu’il s’en sert pour berner les gens et prendre du pouvoir sur autrui. C’est donc beaucoup plus grave que s’il était simplement un crétin.
Vous prétendez que Raoult est victime de guerres d’ego dans le milieu de la recherche. Il est vrai que celui-ci a un tout petit ego tout à fait riquiqui, ne mène de guerre contre personne dans le milieu de la recherche, et se contente de manipuler ses éprouvettes dans une humilité de franciscain. Payez-vous donc notre tête.
Indépendamment de la mégalomanie grotesque de Raoult, vous nous dites : y’a des guerres d’ego dans la recherche, donc ceux qui le contredisent ont tort. C’est malhonnête. Si vous prétendez que l’ego prend le pas sur la vérité scientifique (et il y a effectivement des guerres d’ego dans la recherche, c’est visible à l’œil nu), qu’est-ce qui vous permet de dire que c’est au détriment des thèses de Raoult, et non l’inverse ?
« Citer des études de X ou Y et considérer qu’elles seules ont raison est le contraire de la pensée scientifique (voir Popper). »
Et c’est exactement ce que vous faites. Vous citez les études de Raoult, et vous postulez qu’il a raison parce que ce sont les siennes.
Que dis-je : vous ne vous donnez même pas cette peine. Vous ne citez aucune étude, vous n’avancez aucun argument, vous ne démontrez rien, vous ne vous sortez même pas les mains des poches pour réfuter les innombrables faits et arguments que j’ai mis sur la table depuis huit mois sur ce sujet.
Vous faites du name-dropping (« voir Popper »), vous dites : y’a des études qui disent truc, et y’a des études qui disent non-truc, Marchenoir soutient les secondes et moi je soutiens les premières, par conséquent c’est moi qui ai raison.
Vous dites : y’a des guerres d’ego dans la recherche, par conséquent c’est Raoult qui en est victime (et pas les adversaires de Raoult).
Cela, du coup, c’est un raisonnement d’une crétinerie profonde. C’est le summum du non-raisonnement.
« Alors on ne va pas s’écharper sur les différents articles cités par Monsieur Marchenoir sous prétexte que celui-ci ne peut pas supporter le Pr Raoult. »
Ben voyons… hypocrite manière de fuir vos responsabilités. Je vois mal comment vous pourriez faire pour contester mes conclusions basées sur des études, sans vous « écharper » sur celles-ci, selon votre vocabulaire malhonnête. En bon français : prendre la peine de les lire, de les comprendre, et de les réfuter, ainsi que mon argumentation — si toutefois vous en êtes capable.
Ce qui demande un peu plus de travail que d’affecter la supériorité méprisante de celui qui est au-dessus de tout ça, renvoie tout le monde dos à dos, mais finit, bien sûr, par soutenir l’une des parties.
En mentant sur mes motivations : je n’aboutis pas aux conclusions qui sont les miennes parce que je ne supporte pas Didier Raoult, je ne supporte pas Didier Raoult parce que c’est un charlatan, ainsi que je l’ai démontré. Vous inversez simplement la cause et la conséquence, excusez du peu.
« Son attitude le plus souvent péremptoire me dissuade d’argumenter avec lui. »
Non, c’est votre attitude qui est péremptoire. Vous vous permettez de discréditer mes conclusions, et de me discréditer moi-même, sans jamais vous sentir obligée de fournir ne serait-ce que le début d’une argumentation.
« Dans une récente interview de Raoult, une journaliste lui demandait quand la population pourrait enlever le masque. Réponse de celui-ci: ‘Je ne sais pas, je ne fais pas de politique !' »
Didier Raoult, bien au contraire, passe son temps à faire de la politique, et c’est bien ce qui est le plus frappant dans ses interventions, interviews et autres. Son discours est complètement non-scientifique, et parfaitement politique.
Il vient d’organiser une conférence de presse, dans son IHU, en compagnie du maire de Marseille et du président de la métropole. Voilà qui n’a rien de politique, déjà… Et quel était le message de Raoult, dans cette conférence de presse ? Nous a-t-il fait part de quelque avancée scientifique révolutionnaire contre le Covid-19, réalisée sous son égide, ce qui serait conforme aux responsabilités qui sont les siennes, en vertu des sommes considérables que lui alloue le contribuable français ? Pas du tout.
A-t-il fait le point sur la recherche mondiale sur le Covid-19, l’avancée des vaccins, la résurgence de la maladie en France ou à l’étranger, le test et le suivi des contacts dans notre pays ? Que nenni.
Il s’est employé à opposer Marseille et Paris, à dénigrer le gouvernement et à faire son propre éloge, et à prôner « l’optimisme ». La responsabilité d’un savant n’est pas de promouvoir l’optimisme. Ça, c’est le boulot des politiciens. Le rôle d’un savant, c’est de faire connaître la vérité sur ce qui relève de sa discipline — et seulement sur cela.
C’est ce que fait un Anthony Fauci aux États-Unis, par exemple. Fauci tient le rôle, dans son pays, que Raoult voudrait tenir en France — à la place du conseil scientifique qu’il insulte, sans pourtant avoir la dignité d’en démissionner. Et Fauci n’est pas une marionnette de son gouvernement : Trump, qui l’a nommé, passe pourtant son temps à l’humilier en public.
Mais Fauci continue à faire son travail. Trump lui interdit de donner des interviews dans les grands médias ? Ça ne fait rien, il accepte les invitations des podcasts les plus obscurs, parce qu’il croit de sa responsabilité de transmettre aux citoyens le savoir scientifique qui est le sien.
Raoult, lui, passe son temps à faire de la politique (la sienne, essentiellement), puis prétend qu’il n’en fait pas ! En fait, l’un des aspects les plus spectaculaires du comportement de Raoult, c’est sa propension quasi-pathologique à la projection : il passe son temps à accuser les autres des fautes qu’il ne cesse de commettre.
« Comment voulez-vous faire confiance ensuite à des publications dans de soi-disant revues scientifiques prestigieuses quand The Lancet s’est ridiculisé (et pour un bon moment sans doute) en voulant démontrer que Raoult avait tort dans des articles mensongers, immédiatement claironnés par le ministre de la Santé pour démolir une fois de plus Raoult. »
Tout simplement en lisant The Lancet — et les autres revues scientifiques. Non seulement The Lancet ne s’est pas ridiculisé dans cette affaire, mais son comportement a été exemplaire.
Vous faites allusion, sans la nommer (encore un procédé malhonnête de votre part), à une étude concluant à l’inefficacité et au danger de la chloroquine, publiée par The Lancet, puis rétractée.
Vous omettez de dire qu’il a suffi d’un mouvement de contestation de cette étude, issu de scientifiques anonymes du bas de l’échelle, s’exprimant sur Internet à travers le monde entier, pour que les auteurs de l’étude réclament, à leur source, le détail des données qu’ils avaient utilisées. Et pour que, devant le refus de cette dernière, les auteurs rétractent eux-mêmes leur propre étude, accompagnés par la rédaction en chef du Lancet lui-même.
Tout cela n’a pris… qu’une semaine.
Huit mois après ses premières élucubrations sur la chloroquine, dont nous savons maintenant qu’elles sont non seulement erronées, mais, dans les faits, falsifiées, Didier Raoult n’a toujours pas rétracté ses assertions.
Si vous aviez la moindre connaissance du sujet dont vous prétendez parler, vous sauriez que le directeur de The Lancet vient de publier un livre sur l’éthique de la recherche et de la publication scientifiques, couvert d’éloges par les spécialistes.
Si vous vous étiez donné la peine d’étudier le domaine dont vous parlez de façon si… péremptoire, merci, c’est le mot que je cherchais, vous sauriez que le fait, pour une revue scientifique, de rétracter des articles, souvent et rapidement, est un gage de crédibilité, et non l’inverse.
Bien entendu, la rétractation de cette étude n’a aucune incidence sur l’état du savoir concernant l’action de la chloroquine contre le Covid-19. Le corpus d’études non rétractées et d’un haut niveau de qualité, concluant à l’inefficacité, au danger de cette molécule, ou les deux, dans le traitement du Covid-19, suffit amplement à l’établir.
« Je n’ai jamais vu Monsieur Marchenoir, depuis le long temps de la lecture de ce blog, admettre d’autres pensées que les siennes. »
Vous avez mal regardé.
« Le contredire vous expose à des diatribes qui frisent parfois l’insulte. »
Accusation parfaitement gratuite, soigneusement émise dans le vague et étayée sur absolument rien.
En revanche, je vous confirme que I don’t suffer fools gladly, en bon français : si vous vous obstinez à jouer au c…, et que page après page, jour après jour, vous vous employez à répondre, à des argumentations dûment étayées sur des faits, par des sophismes, des slogans, des rumeurs, des sarcasmes et des attaques personnelles, vous n’allez pas vous faire accueillir avec un bouquet de violettes.
Et ce sera justice.
@ Mary Preud’homme
« Un peu d’honnêteté vous siérait quand vous voulez défendre votre mentor. »
Marchenoir n’est pas mon mentor. Cela fait longtemps que je pense qu’il faut pourfendre les conn*ries.
« Ainsi, selon vous, Marchenoir n’aurait pas employé par deux fois (cf post du 27 à 14:52) le mot acariâtre pour qualifier plusieurs dames du blog dont moi-même ? »
Marchenoir a effectivement utilisé deux fois le mot « acariâtre » dans le commentaire que vous mentionnez. Mais j’étais très loin d’être malhonnête, et même plutôt l’inverse, quand je mentionne que c’est moi qui avait utilisé le mot acariâtre. Ici-même. À 06:48 le 26 août. Donc bien un jour avant que Marchenoir ne l’utilise. Je revendique donc la primauté sur mon « mentor ».
« Sans parler de tout le reste pour le moins sarcastique, sur l’âge, le physique supposé toujours en mauvaise part »
Le simple fait que vous vous outragiez sur des commentaires, même négatifs, sur le physique (lesquels, je vous prie ? au fait…) montre bien que le sarcasme est parfaitement justifié: qu’en a-t-on à cirer du physique de tel ou tel contradicteur ? Partez donc du principe que je suis un chien. Cela facilitera la discussion.
« le rappel hors contexte d’un propos datant de plusieurs années (expérience professionnelle, vécu, relations, famille) afin de vous tourner en dérision ou s’en prendre insidieusement et lâchement à l’un de vos proches. »
Sans précisions me permettant d’identifier le propos que vous incriminez, je suis incapable de prendre position.
« Dialoguer avec un être aussi retors, de mauvaise foi, borné, sectaire et raciste est donc mission impossible. »
Meuh non… je me suis bien tapé quantité de médecins et de policiers de parfaite mauvaise foi, à supposer qu’ils ne fussent pas simplement incompétents. Il faut apprendre à se défendre un minimum, ma bonne petite dame. Quand il raconte des âneries, c’est à vous de le lui faire remarquer. Allez: je vous fais une offre ! À partir du 1er septembre jusqu’au 7 septembre, je tombe à bras raccourcis sur Marchenoir, rien que pour vérifier qu’il soit possible de lui apporter de la contradiction. Deal ?
« C’est perdre son huile… Dont j’ai grand besoin et que je réserve pour les sujets qui en valent la peine et les personnes que j’estime et vice versa. »
À mon avis, vous faites fausse route. Si Marchenoir a des idées détestables selon vous, il importe de les démonter. La structure du débat public et la gestion de la liberté d’expression des uns et des autres relèvent de la responsabilité individuelle et collective de tout un chacun.
« Je me contente donc de lui clouer le bec de temps en temps quand ça déborde, bien consciente qu’avec ce genre d’individu, argumenter ne sert à rien et ne fait qu’alimenter sa perversité. »
Vous avez, de mon point de vue, tort. Marchenoir semble rechercher des gens qui lui apportent des contradictions construites. Ce que vous appelez de la « perversité », c’est de mon point de vue un effort louable pour hisser le débat public vers le haut.
« Au final ce qu’il mériterait, si toutefois il avait le courage de se montrer, c’est une bonne correction. »
Je reconnais bien là votre autoritarisme. Et c’est bien pour lutter contre l’autoritarisme que la liberté d’expression a son importance. Si c’est simplement pour confronter nos goûts et nos couleurs, cela a bien peu d’importance.
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@ hameau dans les nuages
« Et donc l’association SEMBLE potentiellement mortelle si la posologie va au-delà de 30 jours… donc rien de nouveau puisque le professeur Raoult dit que l’emploi doit se faire au tout début des symptômes. »
Marchenoir vous a déjà apporté une contradiction sur laquelle je ne reviendrai donc pas. Simplement: 1. Marchenoir affirmait simplement que c’était la toute dernière étude en date, pas qu’elle était le clou dans le cercueil ; mais simplement un clou dans le cercueil. 2. L’étude atteste effectivement de contre-indications qui se manifestent par des effets qui sont observables quand la durée de traitement dépasse le seuil de 30 jours ; cela étant, ce n’est pas comme s’il y a avait un couperet comme quoi à 29 jours c’est OK et à 30 jours ce n’est plus OK ; c’est simplement que c’est à 30 jours qu’on constate qu’il y a un problème, et ce problème se déploie donc naturellement avant 30 jours sans qu’on sache quantifier cela par cette étude ailleurs qu’après 30 jours.
Cela étant, je vous avoue que je n’ai pas lu cette étude, car j’en ai un peu ma claque de toujours lire le même type de sornettes et d’études au sujet de l’hydroxychloroquine. À un moment, on en a fait le tour. Donc, vous pouvez me contredire, et j’irai regarder cette étude plus en détail si cela en vaut la peine.
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@ Clovis
« Soyez honnête ou plutôt efforcez-vous de continuer à l’être. Le débat scientifique sur l’hydroxychloroquine ne peut pas avoir lieu sur ce blog avec des personnes qui ne sont en aucun cas techniquement qualifiées pour le faire. »
Effectivement. C’est pour cela que les liens hypertextes sont une invention fantastique. Elle permet de référencer des discussions tenues par d’autres personnes sur une quantité de sujets. Parce que ces discussions ont bel et bien lieu. Peut-être pas sur le blog de Monsieur Bilger, mais sûrement pas non plus sur la chaîne YouTube du Druide.
« Marchenoir qui est maintenant macronien est un obstiné de nature, pendant des années il avait Poutine comme bête noire et se disputait avec tous les commentateurs de ce blog pour un oui et pour un non. »
Je ne sais pas si Marchenoir est macronien. Ce que je sais, c’est que je le suis. Et j’ai effectivement un problème avec la position de Marchenoir sur la Russie, car il me semble impensable de l’ostraciser comme il semble vouloir le faire sur la scène internationale. Simultanément, ce ne sont pas des enfants de choeur, et l’empoisonnement de Navalny en témoigne. Pour une personne comme moi qui vomit l’autoritarisme en matière politique, le régime russe est assez insupportable. Mais je ne crois pas qu’on puisse effectuer des transitions démocratiques à la va-vite et le régime poutinien est un pis-aller qu’il convient de contenir avec lucidité sans l’ostraciser. En ce qui concerne la Syrie, je suis tout de même bien content qu’un tel régime autoritaire se soit interposé quand Le Fameux Monde Libre faisait la preuve de son inconséquence.
« Marchenoir s’en prend maintenant au professeur Didier Raoult qui se démène contre l’imposture des grands laboratoires qui font appel à des revues spécialisées et qui diffusent de fausses informations médicales afin d’obtenir la primauté sur la vente des médicaments juteux. »
Les grand laboratoires font leur biz’ et ne sont essentiellement pas attaquables sur ce point. Ils sont attaquables quand ils produisent des études frauduleuses (Vioxx par exemple) et quand ils profitent, y compris par la corruption, des inadéquations des mécanismes de marché en matière de récompense de l’innovation et de la recherche en matière thérapeutique. Se focaliser sur les maladies chroniques en ayant laissé tomber le marché des maladies infectieuses, c’est un péché dont ils coupables, bien qu’ils ne soient pas les seuls à l’être. Mais, de mon point de vue, une large partie des problèmes en matières médicales vient davantage des médecins que des labos. Le sang contaminé, par exemple, ce n’est pas un coup des labos… Pour moi, ce monde, c’est un peu les Bioumans: chacun prétend avoir les fesses plus propres que les autres alors que ce n’est pas le cas, et le public croit alors, à tort de mon point de vue, que les médecins sont gentils tout plein et les labos sont des gros méchants. Je trouve la réalité bien plus nuancée, et trouve même que le corps médical est plus coupable qu’il ne veulent l’admettre de toute une gamme de dysfonctionnements.
« La lutte du professeur Didier Raoult est la bataille traditionnelle du pot de fer contre le pot de terre et c’est de plus une bataille politique vicieuse comme le sont toutes celles échappées de la Macronie. »
Je ne vois pas ce que « la Macronie » vient faire dans cette histoire. Je trouve au contraire que la position de Raoult est celle d’un mandarinat assez odieux. Et je me permets même de faire remarquer que Raoult a des liens avec Douste-Blazy qui me paraissent assez suspects ; Douste-Blazy ayant aussi toute une gamme de positions assez particulières. Je pense en particulier à un article journalistique dans la revue Science intitulé « French Psychoflap ».
« Je m’adresse donc à F68.10 et non pas à Marchenoir qui pour moi devrait depuis longtemps se faire soigner. »
Et bien, peut-être trouverez-vous qu’il faut que j’aille me faire soigner aussi. Je vous avoue toutefois que ce genre de propos ne peut structurellement tout simplement plus marcher sur moi.
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@ Joséphyne
« Pour F.68.10, les « enfantillages » soulignaient vos « bim » de fin de phrase, qui m’ont surprise, vos commentaires étant plutôt très sérieux. »
Ben… j’ai un peu la réputation d’être un roi de la déc*nne dans les hôpitaux psychiatriques où j’ai mes habitudes…
« Il va bientôt falloir signaler nos « second degré » pour faire comprendre que l’on n’est nullement dans l’insulte. »
Eh bien la locution « Je vous laisse donc à vos enfantillages » permettait logiquement d’inférer qu’il s’agissait là d’un dénigrement gratuit des positions que moi-même et Marchenoir tenions sur Raoult. Vous pouvez m’insulter tant que vous voulez, je ne vous en tiendrai pas rigueur. Tant que cela ne déstructure pas et ne dénature pas les propos que je tiens, ainsi que leurs structures argumentatives. Car ça, c’est plus sérieux que de banals outrages à mon honneur. Je n’en ai plus, d’honneur, par ailleurs.
@ F68.10 | 29 août 2020 à 17:44
Toujours à mentir et renverser les rôles : vous aviez pourtant bien nié que Marchenoir n’avait pas employé l’adjectif acariâtre dans le post précité, en invoquant maintenant un autre, antérieur, dont il n’était nullement question dans le lien en question. Premier mensonge.
Ensuite vous alléguez que ce serait moi qui m’attacherais à des apparences physiques (réelles ou supposées) alors que c’est votre mentor, seul, qui en est à l’origine, ayant caricaturé et relayé sur ce blog en des termes on ne peut plus sarcastiques, imaginaires et rédhibitoires, les propos de plusieurs dames de ce blog, visant à les discréditer, les ridiculiser, les reléguant au rang de harpies, bigotes, idiotes, laiderons, et autres vieilles pies !
Après cela et bien d’autres visant les médecins qui attestent de vos obsessions et de vos partis pris vis-à-vis de professions que pour ma part et pour l’essentiel je respecte et admire, eu égard à leur engagement et à leur dévouement, ne soyez pas étonné que je ne vous réponde plus.
@ F68.10 | 29 août 2020 à 17:40
Je commente sur ce blog depuis l’origine… ou presque, mon premier commentaire datant de juin 2006, soit 14 ans.
Aucune commentatrice n’argumente pied à pied.
Toutes ne sont que dans le sarcasme, le dénigrement, la moquerie gratuite, le quolibet… voire le pédantisme moliéresque.
Exceptions : Lucile et la regrettée Véronique Raffeneau.
À quoi bon, dès lors, vous échiner à leur apporter une pensée structurée ?
@ Mary Preud’homme
« Toujours à mentir et renverser les rôles : vous aviez pourtant bien nié que Marchenoir n’avait pas employé l’adjectif acariâtre dans le post précité, m’en invoquant maintenant un autre, antérieur, dont il n’était nullement question dans le lien en question. Premier mensonge. »
Tout d’abord, j’ai réfuté votre accusation de mensonge, et vous me précisez que mon comportement de menteur est récurrent. Je vous serais donc reconnaissant de bien vouloir documenter votre accusation sur mes autres « mensonges », car, pour l’instant, il est factuel que c’est une accusation que vous effectuez sans base factuelle à votre appui.
Et je vais, encore une fois, traiter votre accusation de mensonge au niveau de mon utilisation du mot « acariâtre »:
1. À 06:48, le 26 août, j’utilise le mot « acariâtre » pour indirectement qualifier le comportement de Joséphyne en affirmant que « je n’ai pas de pudeurs de matriarche acariâtre. » 2. Le 27 août, à 14:52, Robert Marchenoir utilise aussi le mot « acariâtre » à l’attention de breizmabro, Joséphyne, vous-même et duvent en parlant du « club des vieilles dames acariâtres ». L’accusation est, je vous le concède, plus directe que la mienne. 3. Le 27 août à 17:50, vous vous plaignez effectivement de l’utilisation du mot « acariâtre » par Robert Marchenoir. 4. Le 28 août à 02:47, j’écris à votre attention: « Tout d’abord, la personne qui a qualifié autrui, Joséphyne en l’occurrence, d’acariâtre, c’est moi. » Et effectivement, il est factuel que je fus le premier à utiliser ce mot.
Quand vous le reprochez à Marchenoir, il me paraît parfaitement honnête de vous préciser que fus bien — je signe et je persiste — le premier à l’utiliser dans cette séquence chronologique. Ne pas vous le faire remarquer, cela, ce n’aurait pas été honnête. Dans ce propos, je n’ai pas « nié », pour reprendre votre formulation, que Marchenoir n’ait utilisé ce mot, chose que par ailleurs je valide par mes commentaires du 29 août à 17:44 et par le commentaire ci-présent. On fait plus impénitent comme « mensonge », tout de même, Mary…
Par contre, qualifier mon exhaustivité dans l’analyse de la chronologie des « insultes » pour effectivement affirmer, factuellement, que c’est moi qui ai utilisé le mot « acariâtre » et lancé cette discussion, et que, donc, j’en porte la responsabilité, pour vous, c’est de la malhonnêteté, car cette honnêteté s’interpose dans votre vendetta contre Marchenoir. Donc, je reprécise, une fois, encore: Marchenoir a effectivement traité les quatre dames de « club des vieilles femmes acariâtres », mais la première personne qui a utilisé ce terme et à qui vous devriez vous en prendre si vous jugez le terme non-pertinent, c’est moi. Bel et bien MOI.
« Ensuite vous alléguez que ce serait moi qui m’attacherais à des apparences physiques (réelles ou supposées)… »
Eh bien, à partir du moment où ce type de propos semble vous toucher, c’est bien que cela a de l’importance. Non ?
« …alors que c’est votre mentor… »
Encore une fois, ce n’est pas mon « mentor ». C’est une personne avec qui je partage une certaine éthique du débat. Mon « mentor », c’est William Warren Bartley III.
Je vous ferais remarquer que vous avez dédaigné mon offre, valable pour une semaine, de mercenariat confrontationnel vis-à-vis de Marchenoir, et ce à votre bénéfice. Grande tradition suisse, le mercenariat… Ne venez pas vous plaindre que j’épargne Marchenoir si vous n’émettez pas le souhait de voir votre position démentie.
« Seul, qui en est à l’origine, ayant caricaturé et relayé sur ce blog en des termes on ne peut plus sarcastiques, imaginaires et rédhibitoires, les propos de plusieurs dames de ce blog, visant à les discréditer, les ridiculiser, les reléguant au rang de harpies, bigotes, idiotes, laiderons, et autres vieilles pies ! »
Compte tenu que ces dames, et c’est parfaitement documentable, sont incapables d’argumenter autrement que par persiflage, il ne faut ab-so-lu-ment pas s’étonner que l’utilisation du sarcasme vienne s’opposer au persiflage. Je légitime l’approche de Marchenoir sur ce point.
« Après cela et bien d’autres visant les médecins qui attestent de vos obsessions… »
J’vais m’gêner !…
« …et de vos partis pris vis-à-vis de professions que pour ma part et pour l’essentiel je respecte et admire. »
Quand ils se comportent en violeurs, meurtriers ou tortionnaires, êtes-vous capable de dépasser votre admiration pour reconnaître l’existence de problèmes ? Non, bien sûr. C’est bien devant ce type de comportement visant à dédouaner le corps médical de comportements particulièrement immoraux au prétexte de votre « respect » et de votre « admiration » que je m’insurge. On retrouve ce type de fétichisme à travers tout le spectre politique ; qu’il s’agisse de votre autoritarisme droitard qui s’évertue à considérer comme pathologique toute remise en cause de l’autorité, telle que la revendication que le corps d’un patient appartienne au patient et non pas au médecin ; ou qu’il s’agisse d’un solidarisme gauchiste qui affirme que c’est une forme de nazisme que de prétendre qu’on puisse soigner trop les gens. Devant l’inanité de cette forme de pensée qui relègue leurs auteurs, de mon point de vue, au rang de déchets humains, il importe d’affirmer haut et fort: le corps d’un patient lui appartient, et « Non », c’est « Non ».
À vous de voir si vous avez de l’estime pour les violeurs. Je n’en ai que peu quand il s’agit de mâles (ou même de femmes), et j’en ai encore moins quand il s’agit de docteurs — et en particulier de médecins — à qui la société confère le droit de dire le vrai et donc l’obligation morale de ne pas (trop) mentir.
Même si d’un point de vue légal, la tradition française en matière médicale est plutôt celle d’une obligation de mentir; cf. articles 30 et 31 du code déontologie médicale de 1947 et article 34 de celui de 1955. Les choses ont un peu changé à partir de 1979, mais sans comprendre que la tradition du mensonge obligatoire est celle qui est dominante d’un point de vue légal, on ne peut mesurer adéquatement l’insignifiance de ces changements purement « nominaux »; tels que l’introduction de la première notion de « droit » accordé au « patient » en 1995 seulement… cf. article 36 du code de déontologie de 1995.
Cessez donc de vous moquer du monde.
« …eu égard à leur engagement et à leur dévouement, ne soyez pas étonné que je ne vous réponde plus. »
Oui, oui, défendez-les même quand ils violent. C’est bô le respect de l’autorité…
Quand à ce que vous faites de votre temps, je confirme que c’est bel et bien votre problème et absolument pas le mien.
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@ sbriglia
« Je commente sur ce blog depuis l’origine… ou presque, mon premier commentaire datant de juin 2006, soit 14 ans. Aucune commentatrice n’argumente pied à pied. Toutes ne sont que dans le sarcasme, le dénigrement, la moquerie gratuite, le quolibet… voire le pédantisme moliéresque. »
Il faut de tout pour faire un monde. Le problème n’est pas la moquerie, même gratuite. C’est l’incapacité à faire la différence entre les registres du burlesque et de l’argumentatif. Pour ensuite venir jouer les vierges effarouchée dans la registre de la diffamatioooooonn !!
« Exceptions : Lucile et la regrettée Véronique Raffeneau. »
Je ne connaissais pas Véronique Raffeneau. Effectivement son style de prose est appréciable. Lucile aussi a un comportement parfaitement appréciable et je regrette qu’elle ne commente pas plus, malgré nos différences. Je concède effectivement que le style d’argumentation de moi-même et de Marchenoir puisse être perçu comme confrontationnel, mais ce n’est pas une raison pour ne pas nous rentrer dans le lard.
« À quoi bon, dès lors, vous échiner à leur apporter une pensée structurée ? »
Le combat de toute une vie… Il y a des sujets où le style d’argumentation qui consiste à procéder par séduction entre plans de pensée ne peut avoir que des conséquences désastreuses dans la vie réelle sur des personnes tout à fait réelles.
Rédigé par : sbriglia @ F68.10 | 29 août 2020 à 21:43
Il me semble que vos leçons concernant l’argumentation et la logique devraient d’abord s’adresser à votre protégé qui vient d’être pris en flagrant délit de mensonges et qui s’en tire avec une pirouette au sujet du qualificatif qui m’était adressé une fois de plus par son comparse Marchenoir arrivé d’ailleurs sur ce blog bien avant lui.
Concernant Marchenoir que vous admirez et tenez pour un débatteur hors pair, seulement quelques remarques : chacun sait ici que je me suis toujours revendiquée comme non raciste, ce qui n’a rien à voir avec l’antiracisme (militant) dont il continue à m’affubler et qui m’est pourtant totalement étranger. De même quand il m’accuse de communautarisme ou d’avoir « trahi ma race », alors que je suis sans aucune ambiguïté et de longue date une démocrate de droite bien dans sa peau, interculturaliste certes, ce qui est à l’opposé du multiculturalisme politique dont il voudrait m’affubler et qui est une auberge espagnole où chacun vient avec sa cuisine. Tandis que l’interculturalisme suppose et impose (nonobstant le respect de toutes les différences) l’adhésion des étrangers aux valeurs et aux principes du pays d’accueil.
@ F68.10 | 30 août 2020 à 16:53
J’aime vous lire, pour autant je n’ai pas spécialement envie de vous rentrer dans le lard, n’étant pas intéressée par de longues confrontations ; ce n’est pas mon motif pour participer aux commentaires de ce blog ; je peux donc rester sans réagir à des arguments qui me paraîtraient attaquables, ou du moins opposables, plutôt que de prolonger des controverses difficiles à terminer, et pas toujours directement en rapport avec le sujet proposé par Philippe Bilger ; il m’arrive bien de m’écarter du thème du billet, comme maintenant, mais avec des remontées de mauvaise conscience qui m’interdisent d’abuser.
Il arrive souvent aussi que je manque de données précises sur tel ou tel sujet, c’est pourquoi, prévoyant d’être bombardée par des faits auxquels je n’aurai rien de substantiel à opposer, j’abandonne, faute de munitions, de peur de me faire laminer par un opposant qui n’aurait pas le triomphe suffisamment modeste pour mon amour-propre.
Je vous soutiens par la pensée quand vous entrez en guerre contre les ratiocinations délirantes en forme d’homélies, mais je renonce depuis quelques mois à m’escrimer contre ce genre de littérature, car je me suis aperçue que l’attention qu’on lui porte lui sert de fertilisant. Je ne me dérobe pas. Je l’ai fait avant vous.
Je laisse les ‘alley-oops’ et les ‘slam dunks’ (passe de côté et smash gagnant – basket) aux champions tout en reconnaissant que les joutes sont passionnantes à observer quand le jeu est brillant. Je suis la première à les savourer. Ce n’est pourtant pas ce qui m’intéresse le plus dans ce que vous écrivez. Si sur telle ou telle question, quelqu’un élargit pour moi la gamme d’éléments à faire entrer dans mon jugement, je suis tout ouïe. Je suis même à l’affût de cela, et sur ce point vous n’êtes pas décevant.
J’avoue enfin que je suis contente quand je vois monter au front des gens plus pugnaces que moi et qui défendent certains de mes points de vue. J’apprécie au plus haut point les argumentations solides et bien charpentées.
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@ sbriglia
Merci également à vous, sbriglia, de votre appréciation. J’y suis sensible. Concernant mes consœurs, je suis moins exclusif que vous. Michelle D-LEROY et d’autres, comme Catherine JACOB, me semblent avoir une pensée structurée. Par ailleurs, d’autres formes d’expression plus spontanées peuvent aussi présenter de l’intérêt. Moi aussi j’appréciais spécialement Véronique Raffeneau, la justesse des mots qu’elle employait, et son souci de justice. Pourquoi dites-vous « la regrettée » ? J’espère qu’elle participera encore.
Moi aussi je vote Lucile.
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@ Mary Preud’homme | 30 août 2020 à 21:31
« Concernant Marchenoir que vous admirez et tenez pour un débatteur hors pair, seulement quelques remarques : chacun sait ici que je me suis toujours revendiquée comme non raciste, ce qui n’a rien à voir avec l’antiracisme (militant) dont il continue à m’affubler et qui m’est pourtant totalement étranger. »
Ben voyons… Même quand vous me traitez de raciste à propos de tout et de rien, vous n’êtes pas « anti-raciste »… pas du tout…
Même quand vous opposez les vertus supposées (et naturellement invérifiables) de vos proches de couleur (et les vôtres par extension), pour apporter la contradiction dans un débat politique général portant sur l’immigration en général et les races en général… vous n’êtes pas du tout « anti-raciste »…
Même lorsque, il y a dix ans, avant mon arrivée sur ce blog, vous écriviez ceci, qui m’était inconnu et que nous devons aux recherches de F68.10 :
« Impossible par conséquent de se voiler la face et de nier une évidence, à savoir que même si les préjugés raciaux peuvent perdurer de part et d’autre, jusqu’à aujourd’hui, ce sont essentiellement les noirs et les musulmans originaires de nos anciennes colonies qui en ont fait les frais. Et à diplômes, compétences et mérites égaux, chacun sait que la candidature d’un citoyen prétendument issu d’une ‘minorité’ n’a qu’une chance infime d’être retenue. »
Si cela n’est pas la définition même de « l’anti-racisme »… Admirez le « chacun sait que » étayé sur rien, éternel procédé rhétorique de la gauche à laquelle vous vous défendez d’appartenir…
Admirez le citoyen « prétendument issu d’une minorité », énorme arnaque au cœur de l’idéologie « anti-raciste » : on commence par prétendre que les personnes issues de races non-blanches sont injustement discriminées, puis on exige des mesures « anti-racistes » en leur faveur, puis on exige des quotas, et enfin on prétend que les races n’existent pas, que c’est une « construction sociale », que si les Noirs sont noirs, c’est qu’ils sont « racisés »…
Mais ça n’empêche pas les gens comme vous de hurler que « chacun sait bien que » les non-blancs sont persécutés en raison de leur race… race dont vous nous dites la seconde d’après qu’elle n’existe pas…
Ce qui vous permet de traiter de « racistes » toutes les personnes dans mon genre qui se livrent à des analyses sur les races qui ne favorisent pas les non-blancs…
Il y a dix ans, sur ce blog, alors que je n’étais même pas présent, vous vous livriez déjà à cette malversation intellectuelle, la même qui, aujourd’hui, conduit les Black Lives Matter à proclamer que tous les Blancs sont « institutionnellement » et « structurellement » racistes, tandis que les Noirs ne peuvent, par définition, pas l’être.
Même lorsqu’ils assassinent un Blanc pour la seule raison qu’il a dit « All lives matter », slogan qui, aujourd’hui, passe pour extraordinairement « raciste » aux États-Unis, bien au-delà des seuls militants BLM, et qui peut vous valoir la perte de votre emploi et la mort sociale.
Et c’est précisément lorsque j’ai souligné cela que j’ai eu droit dernièrement à l’un de vos délires haineux me traitant de « raciste » — l’une des dizaines de fois où j’ai eu droit à ce qualificatif infamant de votre part. Infamant, et tenant lieu de menace, puisque vous connaissez fort bien ses implications sociales et juridiques.
Mais à part ça, vous n’êtes pas du tout « anti-raciste »… Comme F68.10 l’a, après bien d’autres, démontré, vous êtes bien une professionnelle du mensonge.
Chacun pourra constater, sur ce même fil vieux de dix ans, comment vous vous en preniez à un malheureux commentateur nommé Erig Le Brun de La Bouëxière, procédant à des attaques personnelles à son encontre en réponse à ses considérations de portée générale sur la justice, portant des accusations imaginaires sur sa vie privée que vous ne pouviez connaître, et excipant de la vôtre, dont personne ne peut rien savoir, en guise de contre-argument dans une discussion politique.
Comme vous avez toujours fait, et comme vous le faites toujours. Signant votre incapacité radicale à prendre part à une discussion rationnelle et civilisée.
Ce qui ne vous a pas empêchée, à l’époque, d’affirmer :
« Car mon élégance à moi est d’abord morale, de même que ma noblesse… »
Comme je l’écrivais tantôt, on a de sacrées vedettes, sur ce blog ! Et vous ajoutiez :
« …La seule qui compte d’ailleurs, qui ne s’éteint pas et que je crois avoir transmise, intacte malgré l’altération de la couleur, à ma postérité. »
Confirmant ainsi l’obsession narcissique d’un niveau quasi pathologique qui est la vôtre, au sujet du métissage, et vous fait croire que l’on parle de vous lorsqu’on tient une discussion de portée générale. Discussion que vous vous empressez de saboter au nom d’offenses imaginaires qui vous seraient faites, alors que celle qui offense la vérité, la raison et la courtoisie, ici, c’est vous.
C’est vous qui êtes proprement obsédée par la race. C’est vous qui avez construit votre vie autour de cela, puis qui tentez d’obliger tout le monde à vous faire allégeance à ce motif, dès que la conversation s’approche du sujet. C’est vous, l’authentique raciste.
Vous avez compris, vaillante Mary ? C’est vous la raciste à pousser les racistes dans leur retranchement.
Il leur faut du bouc à dépecer, du différent à saigner, au cas où ils entendraient que ce n’est pas eux la victime qui sait pardonner, tout leur système s’effondrerait, vous comprenez, le dieu, c’est eux, un bien vengeur, un bien méchant, le modèle de leur stérile désir de puissance, qui sans leur anti-truc ou anti-machin n’existerait pas.
Laissons-les, ils sont déjà morts, il nous reste à faire l’Europe sur la base du pardon à l’ennemi, merci Patrice pour la citation, faisant de celui-là dans l’acceptation mutuelle des différences, un partenaire, un frère humain, ou bien une sœur, un monde de justice et de joie qui dépend comme vous le disiez si bien, de notre foi, laissant au tristes sires la capacité de s’entre-dévorer par ennui, à confondre le royaume et l’empire, l’amour avec l’envie, l’exigence démocrate du pardon avec le laisser-aller des vengeances qui retournait, retourne, et retournera invariablement à la tyrannie.
@ Aliocha (@ Mary Preud’homme)
« Vous avez compris, vaillante Mary ? C’est vous la raciste à pousser les racistes dans leur retranchement.
Il leur faut du bouc à dépecer »
C’est n’importe quoi. Il y a Robert Marchenoir disant depuis un bon moment que les Noirs ont un moindre QI que les Blancs et des gens qui le confortent plus ou moins, d’autre part Mary Preud’homme le niant et des gens qui la confortent plus ou moins.
Nous observons deux camps et des gens qui ne s’approchent pas de cette mêlée… Personne n’est une victime isolée, personne n’est poussé dans ses retranchements, je vois plutôt une guerre « intellectuelle » des tranchées.
Une drôle de guerre où Mary, croyant peut-être triompher alors que cela me semble douteux, dédaigne l’aide de F68.10 comme de changer de stratégie. Pourtant mieux vaut avoir des alliés et évoluer dans ses stratégies dans un combat pour aller contre l’enlisement, ce que j’explique par le fait qu’elle ne cherche pas vraiment la victoire.
Quand on cherche la victoire, on ne la tient pas pour acquise : prétention, repos, il n’est rien dont on ne consente à se séparer pour l’obtenir.
On n’aide pas Mary Preud’homme et les Noirs minorés en donnant à entendre que la victoire est là ou qu’il soit pertinent de se draper indûment dans une posture de victime quand on ne l’est pas, et cela aux dépens de vraies victimes, Noirs et parfois Blancs agressés en raison de leur type physique.
Il existe un problème : quand on parle objectivement d’une chose ou qu’on donne un conseil bienveillant on est pris pour se croyant supérieur, j’ai l’impression, car j’ai parlé de niveau et on m’a sorti une réflexion sur mon niveau, ce qui doit être lié.
Pathétique.
C’est quand même extraordinaire, je suis loin d’être bête*, d’ailleurs qui l’est ici ?
Mais il semble que nul n’a compris que personne ne détenait des études invalidant celles de Robert Marchenoir ou une motivation suffisante pour les chercher ou une méthode pour les contredire utilement soi-même ou le courage de les sortir de son chapeau, sans quoi ce serait déjà fait. Cela signifie QUE PERSONNE N’EST AU NIVEAU, du moins sur un aspect de la question.
Je pense que ce défaut de l’armure est un effet pervers de textes interdisant les propos racistes : pourquoi argumenter quand on a la loi pour soi ?
Tout cela n’est certes pas la faute de Mary Preud’homme, mais étant donné qu’elle a plus réagi sur ce sujet que d’autres personnes et parfois avec un autoritarisme répondant ou provoquant ou parallèle à une autre forme d’agressivité de Robert Marchenoir, elle est évidemment plus représentative de cela que le commentateur lambda.
F68.10 semblait tomber du ciel pour combler une carence argumentative sans parler d’avoir un style avec quelque chose de l’agressivité de nos deux chefs de file du débat sur le racisme, l’omnicompétence de Catherine JACOB et l’équilibre de Lucile mais patatras, il n’était pas assez bon pour Mary Preud’homme la victorieuse et martyre et mon idée ne valait rien, ni aucune idée, d’ailleurs… Repoussez les idées et vous perdrez la bataille des idées, ignorez qu’il faut des alliés et une stratégie et vous perdrez la guerre intellectuelle pour les malheureux que vous prétendez protéger.
*Je parie qu’un homme d’esprit va dire que si. Autant s’en passer : je voudrais éviter d’avoir à répéter que je ne pardonne pas, attitude qu’on appelle tyrannique, mais pas, curieusement, le fait pour quelqu’un de vouloir qu’on lui rende son argent, et ce même quand il est riche et l’autre pauvre.
Ainsi l’argent est tout et l’honneur n’est rien. Mais je demande ce qu’on peut faire sans colonne vertébrale et la réponse est : rien. On croit tout recevoir sans donner : obtenir la victoire, argumentative ou autre, sans donner rien de soi et sans s’effacer pour sa cause dès lors instrumentalisée. Ce que je relève sur vous ne signifie pas que je pense Robert Marchenoir plus intègre : je ne saurais dire s’il s’avère net de ce point de vue ou s’il efface particulièrement bien ses traces. Je ne fais pas de procès d’intention, je laisse les comportements des gens venir à moi, après quoi je ne me cache pas ce que j’en pense et le communique, enfin, à supposer qu’il y ait quelque raison suffisante d’envoyer cette bouteille à la mer.
Continuez donc, Lodi, à jeter l’opprobre en justifiant l’injustifié, vous ne continuerez, à l’habitude, que de vous engloutir dans vos sophismes injustifiables.
Le pardon n’est pas se soumettre mais se libérer d’une relation toxique, nécessitant, et vous l’avez dit, de rompre ce lien néfaste pour ne pas répondre au mal par le mal, accédant à ce territoire qui nous est inconnu par l’embouchure du fleuve christique, peu importe ici le débat théologique, et qui est la mer de la paix.
Aucune victoire, mais le partage d’une défaite commune si nous ne savons pas répondre favorablement à l’invitation qui nous est faite d’accéder à ce stade supérieur d’humanité qui comprend que la mort alors n’est rien, puisque le modèle ineffable nous propose ce chemin de résurrection, non de nos corps souffrants, mais de l’abandon du ressentiment qui interdit d’en percevoir ce fait observable raisonnablement, que si nous savons pardonner, imitant l’ineffable, nous saurons échapper au mal des réciprocités qui ne savent que détruire, reconnaissant que ce n’est pas nos petites personnes, mais la vie qui est éternelle, que nous avons néanmoins le choix de la détruire, si nous n’admettons pas de renoncer à l’orgueil de notre ressentiment.
La position n’est pas morale, n’est pas de l’ordre de la définition d’un bien ou d’un d’un mal qui ne nous appartient pas, coucou Elusen et F68.10, qui entraîne à la chute dans l’un ou l’autre enfer des pro et des anti qui en restent à la métaphore sportive de la victoire ou de la défaite, mais de reconnaître l’unicité de ce chemin que la vie, la nature, ce que les croyants appellent Dieu, mais qu’il est accessoire de se battre à le nommer car c’est lui qui nous nomme, et qui est ce fil si aiguisé qu’il nécessite de chausser les mocassins souples de la foi pour choisir rationnellement de s’y engager, et qui n’est autre que notre réalité partagée.
Si vous opérez ce choix solidaire et cessez de me jeter l’opprobre de tenter de partager cette perception de la réalité, alors je reconnaîtrai bien volontiers que mes maladresses aient pu vous blesser en cette aventure, et vous demanderai alors, et seulement alors, comme je vous pardonne, de me pardonner.
Sinon, et vous êtes parfaitement libre de répondre favorablement ou non à ce qui n’est qu’une invitation, vous assumerez seul vos contradictions que je continuerai à dénoncer selon ce principe qui nous est supérieur, on ne peut pas, par simple honnêteté, dénoncer le lynchage en le justifiant.
À bon entendeur cohérent, salut !
Il est intéressant de voir Aliocha intervenir, dans cette discussion, pour soutenir Mary Preud’homme : cela prouve que « l’anti-racisme » est la fausse religion de notre temps.
Aliocha ne fait pas la chasse au « raciste » de façon aussi mécanique que Mary Preud’homme, qui fonctionne comme le chien de Pavlov. Mais son inquisition moralisatrice est la même que celle de son pendant féminin.
Elle est même plus révélatrice : c’est tout à fait systématiquement qu’il mélange la littérature, la philosophie, la politique et la religion. C’est tout à fait délibérément qu’il se prévaut, sans cesse, d’un discours de policier des âmes chargé de faire régner la morale chrétienne, tout en prétendant, à la moindre mise en cause, que son approche n’est pas religieuse.
Et c’est cela, « l’anti-racisme » : une idéologie qui prétend au rang de religion de substitution. Elle emprunte à la morale chrétienne sans rien y comprendre. Elle pille le rituel de la foi chrétienne tout en prospérant sur la mort de Dieu. Elle nage dans la confusion, précisément parce qu’elle n’a plus la foi.
« L’anti-racisme » n’est pas opérationnel. Cela ne marche pas. Ni au niveau collectif — les sociétés « anti-racistes » sont au contraire ultra-violentes. Ni au niveau individuel — il suffit d’observer Aliocha comme Mary Preud’homme pour constater qu’il n’apporte ni la sérénité, ni la paix de l’âme, ni la capacité à dialoguer harmonieusement avec son prochain.
« L »anti-racisme » ne fonctionne pas en tant que politique : il suffit d’observer les États-Unis, avec les Black Lives Matter, ou la France, avec Danièle Obono, pour constater qu’il alimente la division, la haine et la violence.
Il ne fonctionne pas en tant que religion : personne n’a jamais satisfait ses besoins spirituels en proclamant : je suis anti-raciste. Il ne rassemble pas les hommes dans une foi commune, il les divise. Il est impuissant face à la religion qu’il prétend apprivoiser : l’islam. Les musulmans asservissent les chrétiens au nom de « l’anti-racisme ».
À l’instar du communisme, dont il est l’avatar, il est voué à l’échec, parce qu’il confond les ordres et qu’il n’est ni chair, ni poisson. Le communisme est l’islam du XXe siècle, disait Jules Monnerot ; « l’anti-racisme » est le communisme du XXIe siècle, dit Alain Finkielkraut.
Tout comme le communisme, « l’anti-racisme » a ceci de commun avec le christianisme qu’il prétend à la charité et au salut des hommes. Mais contrairement au christianisme, il ne tient compte ni de la nature humaine, ni de la nature divine.
Le christianisme a fonctionné. Il a fait la conquête pacifique des âmes. Il a donné naissance à la civilisation occidentale. Il a uni les hommes à travers les continents, les races et les cultures. Il est cohérent sur le plan temporel comme sur le plan spirituel.
Le communisme a spectaculairement échoué sur tous les plans. Ses partisans, insatisfaits de la démonstration, tentent de renouveler l’expérience sous la bannière de « l’anti-racisme ». Le résultat sera aussi sanglant et aussi absurde, sur tous les plans.
Mon commentaire à Lodi vous concerne donc, Marchenoir, et exactement au même titre, continuez donc à justifier le racisme par le chrétien, la longueur de vos diatribes démontre vos confusions, à vouloir au nom de l’amour du prochain rejeter nos frères de couleur, vous confirmez être un odieux falsificateur.
Ce fut déjà, et dans les grandes largeurs, prouvé, je ne recommencerai pas.
Le verdict est très clair, votre imposture démontrée, et je vous conseille à nouveau de ne pas multiplier les victimes dans le seul but de vous détourner de vous-même, me tenant à votre disposition en cette auto-digestion pour en analyser si besoin, pipologiquement s’entend, les déjections.
Rédigé par : Aliocha | 03 août 2019 à 10:07
L’imposture est signée, Marchenoir, et, sans respect ni rectitude, vous brisez sans façon l’intimité des discussions privées de ceux qui n’ont eu que le tort de vous faire confiance.
Vous rappelez ce que vous décrivez comme les zeureslesplussombresdenotrehistouaaaaare, et vous vautrez à l’image d’Elusen dans la délation la plus éculée, lui au moins a la décence de reconnaître qu’il a signé le pacte malin.
Vous cherchez à diviser, ce qui est fatal, car votre pensée sur le racisme est fille de la division.
Etc.
@ Aliocha | 01 septembre 2020 à 12:06
« Vous brisez sans façon l’intimité des discussions privées de ceux qui n’ont eu que le tort de vous faire confiance. »
Mais qu’il est sot, qu’il est sot… comment peut-on être aussi bête, et aussi arrogant à la fois ?
Quelle intimité ? Quelles discussions privées ? Qui m’a fait confiance, et sur quel point ?
Vos commentaires, ici, sont privés ? Vous êtes sur Internet, mon bonhomme, le monde entier vous regarde. Et c’est bien pour cela que vous nous infligez jour après jour vos remontrances délirantes de petit chef de secte imaginaire… Comme si vous l’ignoriez, espèce de menteur frénétique et de manipulateur impuissant !
@ Aliocha
Que vous déliriez sur F68.10 et moi est une chose : je peux me défendre. Mais baver sur les absents en est une autre.
Je vous somme de laisser Elusen tranquille !
Quel lâche vous êtes : vous voulez pouvoir attaquer en étant sûr de ne pas être remis à votre place, soit en vous en prenant aux absents soit en décrétant qu’on ne doit pas se venger !
Quel EXEMPLE de ce qu’est souvent le prêchi-prêcha contre la vengeance, au fond. Quand je le dis, on peut croire que j’exagère, ne pouvant jeter un tortueux devant les yeux du public. Mais vous le FAITES.
Sachez que je n’ai aucune envie de laisser sans suite que vous ayez osé dire que F68.10 et moi avions fait de vous notre bouc émissaire.
Quelqu’un comme vous ne peut pas me faire changer d’avis sur la vengeance qui est un désordre pour la société, condamné par conséquent, mais un bienfait pour une victime passant de l’impuissance à la puissance autrement que par la malhonnêteté intellectuelle du qui perd gagne et autres escroqueries du même ordre que vous n’arriverez pas à me refourguer, non merci.
Et dire que c’est entre autres à cause de fausses victimes dans votre genre qu’on met en doute qu’il en existe de vraies…
Le vieillard cacochyme perd la mémoire :
https://www.philippebilger.com/blog/2019/07/encore-nadine-morano-cest-vrai-ou-cest-raciste-.html
Vous remontez ce billet dans les commentaires innombrables jusqu’à celui que j’ai cité précédemment, et retrouverez notre dispute où je vous demandais votre définition du racisme, et où vous aviez tenté de nous diviser Patrice Charoulet et moi, sur le sujet du racisme, ce qui est impossible.
Tout y est démontré, prouvé, et vos haineuses diatribes enfoncées au fond de votre gorge.
Reprenez-vous, vous divaguez.
Eh oui, Lodi, je possède mon sujet, et vous vois sous les ruines sophistiques de vos supercheries mondaines, à appeler le normalien qui n’est pas dans meilleur état que vous à la rescousse, et tenter de me donner des ordres, petit tyranneau.
Au nom de quoi ? Que vous niez l’évidence, que l’évangile est le fondement de la théorie mimétique, et que j’ai démontré que vous étiez un usurpateur hypocrite ?
C’est pourtant la dure réalité, et point besoin de rappeler Elusen, F68.10 l’a déjà dépecé, alors qu’ils utilisent tous deux à mon endroit les mêmes arguments moraux.
La violence fatigue, il serait temps de vous désintoxiquer, mais à l’image de Marchenoir, c’est comme pour l’héroïne, il n’y a que le toxico qui puisse décider de s’en passer.
Bon repos, les amis, et un bon conseil : silence et contrition.
@ Aliocha (@ Lodi)
« …je […] vous vois sous les ruines sophistiques […] à […] tenter de me donner des ordres, petit tyranneau. »
Hmmmh… OK.
« …les amis, et un bon conseil : silence et contrition. »
Aucune « ruine sophistique » dans votre art de ne pas voir la poutre dans votre oeil, manifestement…
@ Aliocha
Je vous « somme » parce qu’il est amusant de prendre un ton comminatoire à qui ne cesse de donner des ordres, tout simplement !
Et je risque ? Rien : vous m’avez déjà traité indûment de tyran.
Je ne l’ai fait que pour un pauvre absent, Elusen, les absents ont toujours tort : si on parle de victimes, les victimes idéales, certes puisqu’elles ne peuvent pas se défendre !
Sur la question de dieu et diable, vous vous ressemblez fort : vous y croyez et chacun a son champion, qui serait gentil et l’autre méchant quand rien ne prouve que les interéssés existent et que l’un d’eux nous aide en quoi que ce soit.
C’est vraiment n’importe quoi.
Sinon, je suis toujours parfaitement honnête, intellectuellement parlant, et signale en passant que les sophistes valaient bien mieux que ce que leur réputation a fait d’eux.
——————————————-
@ F68.10
Il me fallait défendre Elusen l’absent… Devrais-je en faire autant pour Aliocha s’il s’en allait ? Le cas est douteux : qui attaque les absents ne me semble pas prioritaire pour qu’on restitue les termes exacts de sa pensée, grand mot, certes, dans bien des cas.
Enfin, disons intention de pensée.
Je ne vois pas pourquoi l’humour me serait interdit car en vérité je ne vois pas pourquoi et comment je devrais interdire quelque chose aux débatteurs.
Mais les moralistes à la Aliocha ne comprennent pas la justice : qui est dans son droit est dans son droit, qui est dans son tort est dans son tort et le temps ne fait rien à l’affaire. Autre chose : s’en prendre à un absent, de plus aimé de personne, est déloyal au plus haut point car en principe nul ne le défendra jamais.
Il ne s’agit, en vérité, pas d’un duel mais d’un assassinat. Comme je l’ai dit, Aliocha prétendant défendre les victimes veut se payer des victimes sans défense.
Encore un Tartufe comme ceux pensant que peu importe le viol de Polanski puisqu’il ne se vantait pas de son crime… Alors faisons-en autant de tous les criminels.
Après tout, même à l’heure d’Internet, certains savent s’envelopper dans le silence.
L’avantage : vider les prisons, redonner de la respectabilité aux curés et autres respectables pédophiles.
Amusant d’observer des gens favorables à la repression jusque pour des drogués – à quand le rétablissement de la puniton des sucidants ? – défendre des abuseurs qui ne sont même pas leurs amis : en France, on piétine principes et victimes pour étendre son petit pré carré de privilège.
Au cas où on me lit, je me mets la moitié du blog à dos avec Polanski, mais pour moi cette affaire ne se refermera jamais, elle est bien trop grave et révélatrice à la fois.
Avec ça et d’autres choses, je ne suis pas populaire : sans talent, style « qui chie et chiant » pour résumer un commentateur tournant autour du pot pour l’exprimer raciste, abyme de mauvaise foi, tyran et diabolique, je collectionne. Et on voudrait que j’aime ceux qui me crachent dessus, que je renonce à leur rendre leur dû ? Pardon mais je suis tout sauf un crachoir.
Vous allez dire, pourquoi rester ? Parce que les billets sont bons et les patrons sympatiques, qu’un certain débat est possible, que je n’ai pas trouvé un jardin épicurien et que le paradis privé de l’opium m’est hélas inaccessible.
Le seul mal qu’on pourrait trouver à redire à l’opium dans mon cas serait que je renoncerais à écrire ici, ce qui au vu des réactions constituerait un débarras pour beaucoup, et que j’abdiquerais peut-être certaines ambitions, mais en somme, je n’ai juré à personne de les accomplir et il n’y aurait rien là de déloyal.
De toute façon, elles sont extrêmement ardues, autant renoncer dans l’indifférence flottante à ce qui renoncera à soi, sentant ses pensées glisser comme l’eau, le sable ou les nuages que je peux contempler plus utilement que les tableaux dans les musées où le regard des autres a toujours tué le mien sur les oeuvres.
Renoncer ou pas, après tout, m’adresser à vous me fait penser qu’il faut sortir de l’impuissance apprise ou ne pas y entrer, suivant les cas, un pied dans le rêve, un dans la réalité, comme Corto Maltese, un dans le présent, un dans le passé, comme Mort Cinder, en somme, la liberté, c’est de choisir l’errance entre les mondes.
Oui, la paille et la poutre, même les normaliens y viennent.
On avance bien.
Mais dis donc, Didon, qui a fait fuir Elusen ?
Vous ne seriez pas de mauvaise foi, Lodi, vous ne témoigneriez pas de vos hypocrisies.
Marchenoir me déguise en anti-raciste haineux, F68.10 en inquisiteur, et vous en assassin, chacun se voit lui-même au miroir d’Aliocha.
Miroir, mon beau miroir, dis-moi, dis-moi, que c’est moi le plus moi.
Maintenant je n’ai plus
Ni génies pour me seconder, ni magie pour enchanter,
Et je finirai dans le désespoir,
Si je ne suis pas secouru par la prière,
Qui pénètre si loin qu’elle va assiéger
La miséricorde elle-même, et délie toutes les fautes.
Si vous voulez que vos offenses vous soient pardonnées,
Que votre indulgence me renvoie absous.
@ Aliocha
Vos jeux de mots sont foireux. J’ai dit à de nombreuses reprises mes désaccords avec Elusen sans frapper au-dessous de la ceinture en le traitant d’islamiste ou autres saletés et n’ai jamais approuvé ces comportements.
F68.10 est également sans reproche.
En fait, il est bien bon de ma part de le défendre quand il m’a traité de raciste ! C’est parce que j’essaie d’être juste, soit une chose inconcevable pour des gens comme vous.
Quant à votre cas, chacun y voit ce qui lui importe, tout le monde peut constater que vous êtes haineux malgré vos airs doucereux, donc pour Robert Marchenoir très passionné par le racisme et l’anti-racisme, ce sera à cette sauce.
F68.10 a souffert d’atteinte à sa liberté, il détecte votre côté liberticide, et quant à moi, très tôt dans la vie m’est apparue la réalité de la vie, de la mort, la mortalité, et l’immortalité. À part ça, il y a la rivalité qui peut aller jusqu’au duel et à l’assassinat… Je discerne surtout cet aspect chez vous. Là, c’est Elusen, un absent, donc sans défense, qui en fait les frais.
Ce n’est pas ma faute si vous êtes un lâche, mais lâche à un point qui bat les records. En plus, F68.10 et moi vous avions dit de ne pas vous en prendre à l’absent, mais vous récidivez.
Absolument atterrant, lamentable…
Les remarques de Robert Marchenoir, F68.10 et moi sont toutes vraies et reliées, de même qu’un éléphant a quatre pattes semblables à des piliers, une trompe et deux défenses. Enfin, pardon à l’éléphant, soit dit en passant, on compare avec ce qui tombe sous l’esprit.
Mais je parie que vous allez jouer les innocentes victimes au détriment des vraies, tiens, un truc en passant, sur les couleurs, tant de gens étant obsédés par la question de la race dans ce blog :
https://www.un.org/africarenewal/fr/magazine/décembre-2017-mars-2018/en-finir-avec-la-persécution-des-albinos
@ Lodi (@ Aliocha)
« F68.10 a souffert d’atteinte à sa liberté, il détecte votre côté liberticide… »
Exact. C’est patent.
Et Marchenoir, ils s’acoquine aux deux tyranneaux, pour rire ?
C’est plus de la bêtise, c’est de l’incontinence, l’heure de la couche à sonné, Lodi, la tototte et au lit.
Bonne nuit, les petits !
@ F68.10 | 01 septembre 2020 à 23:16
Votre remarque à Aliocha touche au cœur de l’idéologie « anti-raciste », et montre pourquoi elle est aussi attirante pour ses adeptes.
« L’anti-racisme », c’est une licence pour persécuter très concrètement des individus en particulier, après avoir proclamé son amour du genre humain en général. Autant cette dernière vertu est théorique et invérifiable, autant la malveillance exercée en conséquence est bien réelle, et touche des personnes parfaitement identifiables.
L’asymétrie et l’impunité sont les deux caractéristiques de « l’anti-racisme ». Cela ne coûte rien de se proclamer « anti-raciste », et personne ne peut démontrer que vous ne l’êtes pas. Ce joker acheté avec de la monnaie de singe vous permet ensuite d’exercer des exactions parfaitement réelles envers des personnes qui les subissent vraiment, sans que personne ne puisse s’y opposer, puisque vous le faites au nom du bien.
L’accusé prétendument « raciste » ne peut se défendre, puisque le « racisme » n’a aucune définition précise, et peut désigner à peu près n’importe quoi. D’ailleurs, l’accusateur se garde bien de préciser son grief, selon les bonnes vieilles recettes de tous les totalitarismes.
Le tout est de tirer le premier. « L’anti-raciste » auto-proclamé l’est par définition, dans une tautologie indémontrable qui ne souffre aucune réfutation. Le « raciste » l’est du fait même qu’il est accusé par « l’anti-raciste », et qu’il n’a pas pris la précaution de jouer le rôle de son agresseur avant lui.
Tout cela ne serait qu’un jeu verbal pour pervers hypocrites, si cela ne se tenait que dans les profondeurs des commentaires de blog. Hélas, cela reflète une lutte impitoyable qui se joue dans le monde réel, et se termine régulièrement dans le sang et le meurtre.
Vous remarquerez que le mécanisme de « l’anti-racisme » est exactement le même que celui de l’idéologie de gauche en général (ce que j’appelle souvent, pour simplifier et donner la mesure des choses, le communisme).
L’être-de-gauche, lui aussi, est une « unique selling proposition », une offre que vous ne pouvez pas refuser, une posture irrésistible qui présente tous les avantages et aucun inconvénient.
En échange de se proclamer généreux, attentif aux miséreux et soucieux de redresser les torts (allégation qui ne coûte rien et que personne ne peut vérifier), l’homme de gauche gagne le droit d’accuser tout le monde et sa mère d’être un vil exploiteur (variantes : bourgeois, riche, macronien… les qualificatifs ne manquent pas).
Plus votre gentillesse à l’égard d’autrui est générale et de principe, plus vous pouvez vous permettre d’être authentiquement méchant envers les individus bien réels que vous croisez.
L’islam, aussi, est basé sur ce mécanisme. Du seul fait que vous vous proclamiez musulman, vous avez le droit de persécuter tous ceux qui ne le sont pas. En prime (caractéristique spécifique à cette idéologie), vous gagnez le droit de traiter toutes les femmes en objets sexuels. Ce dernier point est, il me semble, décisif dans le succès mondial de l’islam.
On ne s’étonnera pas de constater que les « anti-racistes » sont, très souvent, de gauche, et complaisants avec l’islam.
Tandis que les musulmans sont massivement de gauche, et immanquablement « anti-racistes ».
Cette contradiction interne de « l’anti-raciste » ou de l’homme de gauche est une constante, aussi immuable, mettons, que la constante de Planck. Il suffit de gratter une seconde le cobaye Aliocha pour qu’aussitôt, il passe de l’amour immodéré du genre humain à la haine de votre personne en particulier. La collision verbale que vous avez relevée se reproduit sous des centaines de variantes.
Le plus comique (et là, nous tenons un spécimen sans aucun doute particulier, qui transcende « l’anti-racisme » du tout-venant), est la façon dont il se transforme périodiquement en Saint-Sébastien percé de flèches, affichant voluptueusement son martyre : rhôôô, je suis une pauvre victime, tout le monde me persécute, c’est un complot contre ma personne.
Juste après avoir gratuitement insulté la dernière personne qui passait à proximité.
Remarquons qu’après des années passées à répandre sa haine « anti-raciste » sur ce blog, Aliocha n’a toujours pas eu l’honnêteté la plus élémentaire de nous annoncer à quelle race il appartenait.
D’où parles-tu, camarade ?
@ Robert Marchenoir
Camarade, je suis un bon blanc bien catholique, petit-fils d’un capitaine de frégate qui saborda son navire en la rade de Toulon avant de rejoindre Darlan à Vichy, et de voir brisée sa carrière brillante qui le destinait aux plus hauts postes, en 44 au ministère de la guerre, dans l’antichambre du général de Gaulle qui refusa de le recevoir.
Quant à mon positionnement politique, mettez vos oreilles et notez-le, je l’ai déjà dit cent fois, je suis de centre-gauche, tendance Delors-Rocard.
Je l’ai déjà dit, mais votre mémoire d’obsédé violent ne sait pas repérer les nécessités de ses amnésies, que vous vouliez recommencer une discussion où déjà vous refusiez de définir le racisme pour le justifier et où je me vis obligé de vous réduire à voir ce que vous êtes, un toxico de la haine, en témoigne.
Vous pourrez ad libitum recommencer en boucle de justifier l’injustifiable, cela ne saura que confirmer ce qui a déjà, et sévèrement, été jugé, et vous offrir à l’habitude aux récidives, aggravant votre cas, tentant par des procès d’intention de dissimuler vos usurpations délétères d’odieux falsificateur, rappelant encore une fois, puisque c’est nécessaire au vu des cécités pathologiques de votre surdité, que vous êtes le double monstrueux de ce que vous dénoncez, un épouvantable tyranneau totalitaire, à l’image de vos petits camarades de jeu, qui eux au moins ont l’honnêteté de reconnaître et de revendiquer leur barbarie aztèque, mais partagene avec vous l’incontinence de leur dérive, et auxquels ainsi qu’à vous en son temps j’ai signifié que je me tiens à leur disposition pour analyser la puanteur de leur défécations.
Continuez donc, braves vieillards, à organiser votre chute, vous ne m’empêcherez jamais de témoigner qu’il est possible de danser sur ce fil aiguisé entre les deux enfers des pro et des anti, que les racistes que vous êtes rejoignent en ce choix les antiracistes dont je ne suis pas au gouffre du néant, laissant à ceux qui ont choisi de chausser les mocassins de la foi danser la victoire du réel, celui qui sait nommer simplement le mensonge de votre état :
Racisme: idéologie postulant une hiérarchie des races.
@ Robert Marchenoir
« L’asymétrie et l’impunité sont les deux caractéristiques de « l’anti-racisme ». Cela ne coûte rien de se proclamer « anti-raciste », et personne ne peut démontrer que vous ne l’êtes pas. »
Eh bien, là, effectivement, je tique. Autant je suis le premier à reconnaître les effets désastreux de la ségrégation qui existe actuellement, le premier à refuser qu’on traite mal les gens en raison de leur origine ou leur culture — ou même qu’on les traite mal tout court… quelle idée saugrenue… — j’avoue ne pas avoir été fasciné par la capacité des « antiracistes » de faire quoi que ce soit qui aille au-delà de la police des mots quand il s’agit de vraiment faire quelque chose contre « le racisme ».
Et par contre, je reconnais dans nombre de comportements rhétoriques des antiracistes le même type de fanatisme que je retrouve, effectivement, dans les religions telles que l’islam (mais pas que…) avec cette licence d' »interdire le mal » qui vous est accordée (sans blague…), mais que je retrouve aussi dans le domaine de la psychiatrie (et généralement dans le domaine de la médecine) un peu à tous les niveaux. La même conceptualisation du Vrai, du Bien, de la légitimation de la violence au nom du Vrai et du Bien.
Au fond, toujours la même notion: tout, absolument tout, est permis au nom d’une notion de salut.
Ben non…
Ce qui ne signifie pas que le racisme n’existe pas, ni qu’il n’y ait une pelletée de problèmes à gérer autour de cette question. Simplement que c’est impossible de réfléchir à un sujet si les réponses à toutes les questions sont prescrites par un oracle ou une doxa.
Et pour clore cette petite discussion sur ce que vous appelez l’antiracisme, de concert avec les premiers concernés, je me permets de leur rappeler cet aphorisme plein de sagesse:
« Celui qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le devenir lui-même. Et quand ton regard pénètre longtemps au fond d’un abîme, l’abîme, lui aussi pénètre en toi. » — Nietzschichinou, Par delà le bien et le mal, maxime 146, page 132.
Je note, F68.10, votre prise de distance avec Marchenoir sur le sujet raciste, et constate avec bonheur que vous intégrez enfin le principe mimétique des abîmes et des doubles monstrueux, peut-être intégrerez-vous bientôt que ce qui nous sépare est moins important que ce qui nous rassemble.
@ Aliocha
« …petit-fils d’un capitaine de frégate qui saborda son navire en la rade de Toulon avant de rejoindre Darlan à Vichy »
Ben non, l’amiral Darlan a quitté Vichy pour Alger, où son fils était hospitalisé, le 4 novembre 1942 et il y est demeuré jusqu’à son assassinat ; la flotte s’est sabordée à Toulon le 27 novembre 1942.
Y a comme un défaut !
Seriez pas parent avec Hervé Morin, celui qui a vu les alliés débarquer en Normandie 17 ans avant sa naissance ?
https://www.bing.com/videos/search?q=herv%c3%a9+morin+debarquement+de+normandie&docid=608052715051614723&mid=C0C2E8F6612DD1F45F73C0C2E8F6612DD1F45F73&view=detail&FORM=VIRE
@ Aliocha
« Je note, F68.10, votre prise de distance avec Marchenoir sur le sujet raciste, et constate avec bonheur que vous intégrez enfin le principe mimétique des abîmes et des doubles monstrueux, peut-être intégrerez-vous bientôt que ce qui nous sépare est moins important que ce qui nous rassemble. »
Ah ! Mon petit inquisiteur personnel me décerne des bons points ! Dites-moi quand j’en ai assez pour obtenir une image, en bon iconodoule que je suis…
Plus sérieusement: je n’ai aucunement à me justifier de racisme ou de non-racisme face à quiconque. Je ne tolère pas qu’on glisse sous ma peau ainsi ; et la Parole Obligatoire comme préalable à la Rédemption est un concept que je honnis. Radicalement.
Alors laissez-moi préciser que je valide intégralement l’idée que seule la méthode scientifique permette de déterminer si, oui ou non, les habitants de Kepler-1649c sont plus c*ns que ceux de Trappist-1f. Il me paraît important d’apporter un soutien sans équivoque à Robert Marchenoir sur ce point précis, et d’affirmer haut et fort qu’aucun salamalec antiraciste simpliste n’est susceptible de me faire dévier de cette ligne. Quand les objections ne sont pas simplistes, c’est une autre paire de manches…
En ce qui concerne Nietzsche: à aucun moment Nietzsche ne double ce constat de l’injonction à détourner son regard de l’abîme ; ce que vous, par contre, faites dans vos imprécations et homélies. Des traditions non-chrétiennes en font même parfois une voie d’accès privilégiée à ce que Xavier Nebout appelle le spirituel.
Je crois que nos positions sont bien plus irréconciliables que ce que vous souhaitez en laisser paraître. Un adorateur d’Éris a pour principe de ne jamais être d’accord avec autrui tant qu’il le peut.
« Il suffit de dire qu’Éris n’est pas odieuse ou malicieuse. Mais Elle est espiègle, et peut être un peu sal*pe parfois. » — Principia Discordia
———
@ Aliocha (@ Robert Marchenoir)
« Racisme: idéologie postulant une hiérarchie des races. » — Aliocha
Alors voilà le petit hic dans votre définition, qui explique très bien pourquoi Robert Marchenoir voit dans les définitions du racisme quantité de non-pensés ou non-dits qui rendent cette question infiniment pénible à traiter avec les gens butés: une idéologie, c’est, nous dit Wikipedia, « a set of beliefs or philosophies attributed to a person or group of persons, especially as held for reasons that are not purely epistemic ». En français: « un ensemble de croyances ou philosophies attribuées à une personne ou un groupe de personnes, spécifiquement lorsqu’elles sont tenues pour des raisons qui ne sont pas purement épistémiques ».
Maintenant, admirez le jeu de chassé-croisé: il y a un an, la même page donnait la définition suivante: « An ideology is a collection of normative beliefs and values that an individual or group holds for other than purely epistemic reasons. » En français: « collection de croyances et valeurs normatives qu’un individu ou groupe tiennent pour vrai pour des raisons autres que purement épistémiques ». À l’époque, cette définition était sourcée, et en provenance du Oxford Companion to Philosophy. Elle est toujours sourcée dans la page actuelle comme provenant de la même source, mais elle a été — je tousse — « subtilement » amendée.
Si nous prenons la définition d’il y a un an, une position scientifique et rationnelle ne peut être qualifiée d’idéologie. Car une telle position serait tenue pour des motifs purement épistémiques.
Avec la nouvelle définition, nous avons l’apparition d’une imprécision permettant de qualifier une position scientifique et rationnelle d’idéologie. Avec un peu de mauvaise foi, certes, mais néanmoins, c’est possible.
Dans un cas, l’affirmation d’une différence de QI entre groupes humains sur de purs motifs scientifiques peut être qualifiée de raciste selon votre définition. Dans l’autre cas, non.
Et vous comprenez bien que le terme « raciste » a des implications non-triviales. Qui ne tiennent donc qu’à une imprécision, ou à une touche de laxisme, dans la définition du terme « idéologie ». Terme que vous utilisez dans votre définition de « racisme ».
C’est pourquoi il est alors important, si vous tenez à conserver votre définition du racisme, de nous expliquer noir sur blanc votre position: une position rationnelle et scientifique peut-elle être une position idéologique ?
De toute évidence, compte tenu de votre passif sur ce blog, il est clair comme de l’eau de roche que votre réponse est que la science est une idéologie. Mais ce serait mieux que vous nous l’écriviez noir sur blanc, en réponse à ce commentaire, pour que nous puissions nous y référer pour de futures discussions.
Et bien évidemment, tant que vous tiendrez cette position, des gens comme moi vous tomberont dessus à bras raccourcis. Sans même avoir besoin de mentionner le racisme ou de prendre position à ce sujet.
@ F68.10 | 04 septembre 2020 à 09:50
« Eh bien, là, effectivement, je tique. »
Qu’entendez-vous par là ? Que vous êtes en désaccord avec moi ? Ce n’est pas le cas. Vous dites :
« J’avoue ne pas avoir été fasciné par la capacité des ‘antiracistes’ de faire quoi que ce soit qui aille au-delà de la police des mots quand il s’agit de vraiment faire quelque chose contre ‘le racisme’. »
C’est exactement ce que je viens de dire.
Quant à ceci :
« Je suis le premier à reconnaître les effets désastreux de la ségrégation qui existe actuellement. »
Vous vous contentez de reproduire un poncif de « l’anti-racisme », mais vous vous gardez bien de définir en quoi consisterait cette « ségrégation », quels en seraient les « effets », et en quoi ils seraient « désastreux ».
Bref, en quoi il y aurait, actuellement, en Occident, un « racisme » à l’encontre des non-blancs (c’est dire une injustice), et en quoi il serait à l’origine de maux subis par ces derniers.
________
@ Aliocha | 04 septembre 2020 à 08:04
« Je suis un bon blanc bien catholique. »
Vous êtes donc un traître à votre race. C’est une information.
En revanche, vous êtes un très mauvais catholique, pour différentes raisons que je viens d’expliquer ici.
« Racisme : idéologie postulant une hiérarchie des races. »
Il n’existe donc pour ainsi dire aucun raciste parmi les Blancs, et moi moins que les autres : je n’ai jamais professé une « idéologie postulant une hiérarchie des races ». En revanche, il y en a un nombre non négligeable parmi les Noirs, les Arabes, les Chinois ou d’autres. Vous trouverez aisément les références.
« Quant à mon positionnement politique, mettez vos oreilles et notez-le, je l’ai déjà dit cent fois, je suis de centre-gauche, tendance Delors-Rocard. »
Ah boooon ? Alors ça, ça m’en bouche un coin, voyez-vous ! J’étais persuadé que vous étiez quelque part entre le Rassemblement national et Génération identitaire. Comme quoi, on peut se tromper du tout au tout sur les gens…
Sinon, j’adore votre style de dialogue « bien catholique »… C’est marrant, mais les catholiques convaincus que je fréquente ne parlent pas comme ça. Y’a un truc, comme qui dirait, fondamentalement différent. Je n’arrive pas à mettre le doigt dessus… je me perds en conjectures… mais y’a un truc.
« De vous réduire à voir ce que vous êtes, un toxico de la haine, etc. »
Badaboum, badaboum, badaboum.
Avez-vous songé à louer vos services comme entraîneur de logiciels d’intelligence artificielle ? Votre pipotron humain est assez au point : vous pourriez aisément donner un vernis de crédibilité à quelque machine informatisée produisant du texte automatique.
« Vous pourrez ad libidum recommencer en boucle de justifier l’injustifiable » (Aliocha)
Ne vous laissez pas envahir par le sexe, Aliocha…
« Ad libitum »… selon le codex duventus…
@ Robert Marchenoir
« Qu’entendez-vous par là ? Que vous êtes en désaccord avec moi ? Ce n’est pas le cas. »
Exactement. Sur la phrase en question, je suis effectivement d’accord avec vous. Et c’est pour cela que « je tique » face à la situation actuelle que vous décrivez.
« Vous vous contentez de reproduire un poncif de « l’anti-racisme », mais vous vous gardez bien de définir en quoi consisterait cette « ségrégation », quels en seraient les « effets », et en quoi ils seraient « désastreux ».
Mon niveau de « racisme » ne semble pas convenir à grand monde sur ce blog… Mais quel que soit ledit niveau, mon daltonisme n’a pas encore atteint le niveau ne me permettant plus de distinguer le blanc du noir. Les positions dites de droite sont assez unanimes à partager mon constat, et je parle donc de ségrégation.
Il ne s’agit pas de ségrégation légale, au sens où il n’existe pas une seule loi en France, à ma connaissance, susceptible d’être considérée comme raciste sur un plan formel. Il s’agit simplement d’un constat. Et oui, je trouve complètement absurde d’entasser de la « diversité » sur de la « diversité ».
Le bonhomme qui vient du Pourristan le plus émigrationniste se retrouve à débarquer au milieu de populations dite de la « diversité ». Tous les Français sont français en France — j’ai bien compris — mais si l’Afghan qui débarque voit comme archétype du Français un Français d’origine sénégalaise, il y a comme qui dirait un petit problème d’entassement de la « diversité » sur de la « diversité ». Cela me paraît factuel comme constat, et cela ne nécessite aucune considération sur la justice sociale pour être tenu comme factuel. Et je pense que c’est assez désastreux.
Franchement, je serais même pour rétablir quelques discriminations dans la loi, réservées par exemple aux sociétés privées de gestion du parc immobilier, et les rémunérer/pénaliser — éventuellement par des mécanismes de marché, genre droits carbone — si elles n’arrivent pas à équilibrer un truc genre coefficient de Gini ou une forme de critère entropique dans l’attribution des logements afin de garantir que tout ce beau monde se disperse petit à petit pour déghettoïser les ghettos.
Ce n’est même pas une question de justice sociale. Cela offense simplement mon sens de l’esthétique — pour ne rien dire de mon sens de l’éthique — que de voir la situation actuelle. C’est très égoïste comme point de vue.
« Bref, en quoi il y aurait, actuellement, en Occident, un « racisme » à l’encontre des non-blancs (c’est dire une injustice), et en quoi il serait à l’origine de maux subis par ces derniers. »
Même pas besoin de prendre position sur ce point pour discuter de la déghettoïsation que je préconise. Un recours aux mécanismes de marché pour défendre mon sens de l’esthétique me paraît suffisant comme base de discussion.
Si vous voulez, revenonsausujai, sous les ordres de Darlan, avant ou après, il faudrait d’ailleurs que je me renseigne. Mais après Toulon, mon grand-père se retrouva à Vichy, ça je le confirme, précisant que mes origines culturelles sont maintenant lointaines, et que je ne pratique aucune religion.
Mais ce n’est qu’un détail pour donner à notre imposteur l’occasion de me traiter de traître, il n’est pas à ça près, et à faire de moi l’ennemi qu’il imagine pour mieux se délasser les nouilles, comme notre scientifique des pensées magiques qui nous ramène ses tests de QI, qui sont exactement des mesures effectuées sur une base culturelle, donc idéologique, qu’il prend pour mesure scientifique, alors qu’il me somme d’avouer que je prends la science pour une idéologie.
La contemplation de ses contradictions est effectivement un abîme, comme son agressivité pédante et obscure qui ne sait qu’adorer ce qu’il croit ne pas être définissable, et qui est sa propre violence, illustrant à merveille que sans Dieu, les hommes deviennent des dieux les uns pour les autres, autres qu’ils dénient, ce qui explique son irrespect fondamental du prochain et ses accointances avec Lodi, car vous comprenez, dieu, c’est eux, on en reviendra donc en boucle aux tyranneaux infantiles, s’interdisant tout accès au réel.
Ils vont tous aller en retraite à Trisulti, Steve Bannon y a laissé sa cellule, avant d’aller à leur destination naturelle, l’asile ou la prison, rejoindre ceux qu’ils dénoncent, racailles, sauvageons et autres anti-racistes militants radicalisés qui sont leurs semblables, malgré leur désir d’être des barons, subir la même rude punition que la vie leur inflige ou leur infligera.
Le plus triste est qu’ils interdisent toute joie à prendre leur délire incontinent d’autant plus au sérieux que confusément ils le savent absurde, allons donc nous abreuver à la source, parmi ceux qui connaissent le vrai et qui, même s’ils n’ont pas réussi l’agrégation ou passé les tests discriminants, ont l’intelligence de la placer après le mouvement du cœur qui l’engendre :
https://www.youtube.com/watch?v=lP2bumHNLs8
@ Aliocha
« Mais ce n’est qu’un détail pour donner à notre imposteur l’occasion de me traiter de traître… »
Je ne vous ai pas traité de traître. Je trouve même que vous êtes d’une fidélité… excessive à vos idées. Mais je crois que vous parliez-là de Marchenoir.
« …comme notre scientifique des pensées magiques qui nous ramène ses tests de QI… »
Ah voilà, cela parle de moi. Alors oui, je ramène les tests de QI sur le tapis, non pas parce que cela m’enchante, loin de là, mais simplement parce que cette question fait l’objet du conflit au sujet du racisme entre Marchenoir d’un côté et Mary Preud’homme et vous de l’autre. Comme l’a adéquatement relaté Lodi.
Il n’est donc pas possible de traiter la nature de ce conflit au sujet du racisme sans mentionner cet item. Vous m’en voyez navré, mais traiter de la pertinence de votre définition et de son applicabilité à Marchenoir — ce qui est bien votre intention, de l’appliquer à la position de Marchenoir, me semble-t-il… — ne peut faire l’économie de cette discussion.
Ne serait-ce que par pur acquit de conscience.
En ce qui me concerne, mon intérêt personnel est, je ne vous le cache pas, de disséquer votre position au sujet de la rationalité, de l’idéologie et de la morale, sujet qui m’intéresse énormément compte tenu de mon lourd passé en chambres capitonnées. J’imagine que vous ne verrez pas d’inconvénients à ce que j’examine vos représentations mentales à ce sujet (et ce indépendamment de la question, pour moi annexe, du QI). Et il se trouve que vous êtes effectivement bavard à ce sujet précis:
« …qui sont exactement des mesures effectuées sur une base culturelle, donc idéologique, qu’il prend pour mesure scientifique, alors qu’il me somme d’avouer que je prends la science pour une idéologie. »
Donc, si je vous comprends bien, et vous comprendrez bien que je cherche scrupuleusement à ne pas déformer vos propos, vous semblez affirmer les choses suivantes:
1. Que je vous « somme » d’avouer que vous prenez la science pour idéologie. Alors non. Il me semble que vous avez prouvé par vous-même dans le passé que c’était votre position. Je ne vous sommais pas. Je vous invitais à nous exposer votre position noir sur blanc pour faire avancer la discussion et que nous sachions, enfin, sur quel pied danser.
2. Vous faites scrupuleusement attention dans vos propos à justement ne rien affirmer quant à la question « un résultat scientifique peut-il être considéré comme idéologique ? ». Nous ne sommes donc toujours pas avancé en la matière du point soulevé en 1.
3. Par contre, vous semblez prétendre que le QI n’est pas un concept scientifique. Ce qui permet de dévier la conversation du point 2. ci-dessus qui était réellement celui qui suscitait mon intérêt et sur lequel ma question portait. Je me permets aussi de vous rappeler que nous avons déjà traité de la question de la scientificité du QI, et que, sans appel, nous vous avons réfuté. Le QI n’est pas une mesure effectuée sur une base culturelle (*), et vous pourrez danser autour d’un totem en invoquant la pluie que cela n’y changerait rien.
Mais, en fait, votre diversion est encore plus perverse que cela. Donc je reformule la question de manière simultanément plus hypothétique et plus précise: supposant que dans cinquante ans, nous ayons une mesure objective, non « culturelle » et scientifique permettant de comparer les capacités cognitives entre populations humaines ; et supposant que nous obtenions des résultats montrant des différences cognitives entre groupes humains, par exemple des groupes ethniques ; serait-ce votre position qu’affirmer cette vérité scientifique tomberait sous le coup de potentielles accusations d’idéologie? Oui ou non?
Cette dernière question est très bien posée. Ce n’est pas comme si je vous « sommais » de répondre « oui » ou « non » à la question « avez-vous cessé de violer des enfants ? », auquel cas ni « oui » ni « non » ne seraient des réponses correctes. À moins d’avoir de sérieux problèmes à régler…
Ah ! Et je ne vous somme en rien. J’ai juste besoin de comprendre quelle est votre position à ce sujet. Évidemment, en l’absence de réponse de votre part, il nous serait impossible de savoir si discuter du QI des Noirs, des extraterrestres, des aborigènes et des bulots serait susceptible d’être en soi raciste. Ce serait gênant…
En tout cas, le verdict de Wikipedia semble bien être qu’une assertion tenue pour vraie sur la base de purs motifs épistémiques ne saurait être raisonnablement tenue pour idéologique. Et que donc, discuter des QI entre groupes humains n’est pas a priori du racisme, même si on affirme des différences de QI entre groupes humains.
En tout cas, quelle que soit votre affiliation ethnique réelle ou supposée, ce type de pénible pilpoul montre bien qu’il est assez usant de discuter avec des gens qui ont un QI de bulot ou qui le feignent. Vous devriez applaudir nos efforts incessants…
(*) Aparté: le QI n’est effectivement pas une mesure qui dépend d’un contexte culturel. Les motifs qui peuvent expliquer des différences de QI, par contre, peuvent être attribués à des facteurs sociaux ou génétiques ou autres. Mais contrairement à l’opinion d’Aliocha, ces considérations ne prouvent pas la non-scientificité du QI, mais font justement l’objet d’études scientifiques sur le QI. Les aspects culturels dans les causes de différences de QI font donc justement partie intégrante de la science. Ce petit tour de passe-passe aliochesque méritait d’être souligné compte tenu de son niveau affligeant de sournoiserie si c’est là chose intentionnelle.
@ Aliocha
« Si vous voulez, revenonsausujai, sous les ordres de Darlan, avant ou après, il faudrait d’ailleurs que je me renseigne. »
Ah, vous affirmez d’abord, vous vérifiez ensuite ?
Vous avez tout dit, rien à ajouter !
@ Aliocha
« …ce qui explique son irrespect fondamental du prochain et ses accointances avec Lodi, car vous comprenez, dieu, c’est eux »
Je ne raisonne pas en terme de divinité, sans quoi le pouvoir me suffirait.1 Pour en avoir sur ce blog, je m’accointerais avec des idées qui ne sont pas les miennes, répudierait la réflexion pour le style et m’allierais aux forts et écraserais les faibles.
Je ne sais comment pensent les autres, mais comme vous ne faites que déformer les idées des commentateurs voire leur comportement, votre avis est à écarter.
En fait, je désire l’éternelle jeunesse, la surintelligence, la résurrection des morts, et la conquête spatiale par les humains sans parler de la perénisation du monde, en somme, le salut universel.
Bien sûr, ce n’est pas en servant de serpillière que je pourrais militer pour l’avancement de tout cela, mais en vérité, je fais mon possible pour servir mes idées plutôt que me servir d’elles.
Croyez bien que pour certaine chose j’ai demandé à plus adapté que moi de prendre ma relève 2 mais si on peut ne pas assez croire en moi pour recevoir ce que je dis, on peut aussi trop le faire pour se substituer à ma personne : affirmation et rétractation de soi ne servent pas autant que les promoteurs de ces attitudes peuvent le penser, ce qui n’a rien d’étonnant car tout dépend du temps et du lieu dans la stratégie.
Enfin, c’était pour autre chose que le blog mais c’est une attitude générale chez moi.
Outre évidemment que nous sommes tous victimes de la souffrance et de la mort, des personnes ont une double peine, celles qui lynchées, exploitées ou les deux, sont des intouchables au sens hindouiste. Je défends ces personnes mais mon attitude est la même : si quiconque de plus compétent passe, je lui céde volontiers la place, comme à F68.10, et surtout pas avec un prêchi-prêcha moralisateur immoral qui ne peut que décourager quiconque de défendre les pauvres Noirs mis actuellement sur la sellette. Quelle injustice !
Les premiers immigrés dont certains nous rendent le bien d’être reçus par le mal de leur ingratitude déclinée en attentats et attaques plus sournoises sont pourtant les musulmans et non les Noirs. Il ne faudrait plus en recevoir plutôt que d’essayer de mettre des arriérés au niveau et d’expluser les pires comme si notre pays était un établissement scolaire. Quelle idée… Nous en sommes donc réduits à pomper, comme les Shadoks :
https://www.youtube.com/watch?v=6NJP-ClYld4
Inutile de dire que je ne pompe pas, ce qui, concernant les arriérés, serait se demander comment les intégrer, les éduquer et autres choses semblables : à ceux qui les ont voulus de les assumer.
Mieux : d’assumer leur échec en appelant à la fin de leur implantation désastreuse chez nous. Nul ne doit rendre le bien pour le mal que ceux qui y croient et à condition de ne pas nuire aux autres : or les musulmans1 portant atteinte à tous par les attentats et à la majorité en s’en prenant aux libertés… Je dis majorité car les liberticides seraient bien sûr ravis d’être dans leur sillage pour abolir la liberté que notre pays perd sans cesse, de la Terreur à Vichy, sans pourtant s’interdire de faire la leçon aux autres.
Restons libres, ne soyons pas occupés, et d’autant que personne ne nous sauvera, cette fois… Cet objectif est déjà bien extraordinairment difficile pour des incapables dans notre genre.
Tout le monde sort ses ancêtres paraît-il merveilleux en en faisant l’arbre qui cache la forêt de la catastophe nationale.
Ce qui compte pourtant est qu’ils n’ont pas su éviter le pire et qu’il est de notre devoir de le faire. Il ne s’agit pas d’imiter leur échec mais la réussite des pays invaincus et libérateurs, en un mot, anglo-saxons. Il ne faut que s’inspirer du courage des rares Français en ayant eu pour changer nos modèles, nos institutions, notre mentalité et nos comportements, en un mot, passer d’un pays intermittent de la liberté comme des artistes sont intermittents du spectacle, et devenir des citoyens d’un pays où l’on aime plus la liberté que la vanité. Ce qui veut dire écarter l’arrivage de nouveaux indésirables et se mettre à l’école de l’exercice de traditions démocratiques autrement ancrées que les nôtres, autrement capables d’équilibrer les pouvoirs et ainsi de garantir des abus et des coups d’Etat.
1 Le pouvoir est toujours lié à la divinité, qui l’exerce ne doit pas le faire trop longtemps comme il ne faut pas trop boire, sans quoi il risque fort l’ivresse du pouvoir.
2 Plus apte pour une chose, moins apte pour une autre : à quiconque de plus adapté de prendre la relève à mon avis. Je vais devoir assumer un rôle qui certes devrait me revenir, d’un certain point de vue, mais sans en avoir vraiment les aptitudes, eh bien, je vais devoir évoluer dans un domaine où il est totalement assuré, contrairement à ce qu’on a dit ailleurs, que je suis sans talent… Quand les gens ne peuvent pas vous sentir, ils vous dénient vos dons, dans le cas inverse vos manques mais dans tous les cas, c’est pour se débarasser de vous.
Après quoi, ils sont au spectacle, bouffon ou héros, de vos aventures, si j’ose dire, se retirer de tout et s’armer d’indifférence à tout, mais dans notre société, s’il n’y a pas de service militaire, chacun doit fournir aux divertissements des autres, voyez-vous ça.
Comme on panse ses blessures comme on peut et qu’on s’en veut d’avoir bien joui des autres, on prétend que l’échec n’est pas l’échec ou que la douleur élève, enfin, des consolations qui ne tiennent pas la route… Des inconscients ont peut-être besoin de se brûler pour savoir ce qu’est le feu, pas moi, quand quelque chose m’arrive, outre le malheur, je ressens de l’ennui, oui, de l’ennui, je me dis que je n’avais pas besoin de le vivre pour le savoir. Quel ennui, vraiment… Colossal. Ce qui abaisse abaisse, eh oui, et c’est tout : il est bienheureux qu’au lieu de radoter que le mal soit un bien, certains aient songé à abolir l’esclavage, pour changer un peu. Donc, dans l’idéal, je me bats pour le bien, dans l’idéal parce que sans talent n’est-ce pas, et surtout sans celui d’être, en somme, charismatique, on va au-devant de sacrés problèmes. Confondre ma capacité de progression ou celle de faire sortir certains de leurs réflexions habituelles ne veut pas dire plaire, rassembler, fédérer, ce qui serait plus leur vocation. Que des diplomates, des gens charismatiques m’envoient au casse-pipe, merci, merci encore ! Pas une écorchure pour leur peau, le pire pour moi, si je perds, ça ne leur fait rien, si je gagne, ils gagnent aussi, c’est vraiment l’idéal. Au fond, pourquoi pas, les gens ne vous font héros que pour ne pas l’être.3
2 On me dira pas tous. Mais à la guerre, traditionnelle ou hybride, armée ou culturelle, comme à la guerre.
Voulons-nous rester libre ? Toutes les autres considérations sont parasites. S’amuser à pomper l’eau d’un navire qui prend l’eau ? Le réparer, à la limite.
3 Ou on se fait héros pour ne pas être comme ceux qui vous déçoivent ou imiter ceux qui vous plaisent. Sauf qu’à part dans les histoires où le héros s’arrange pour faire triompher le héros, dans le monde, la lutte est souvent bien trop inégale, pour quiconque est assez intelligent pour s’en rendre compte.
Vous n’êtes pas le nombril du monde, F68.10, l’imposteur en chef s’appelle Marchenoir, vous êtes son lieutenant, comme Lodi est le vôtre, vous rejoignant tous dans la tyrannie de petits tyranneaux qui vous détruit, puisque vous l’avez choisie.
—-
Effectivement, revenons au sujet, mes origines culturelles sont parfaitement accessoires au regard de l’idéologie sainte que je sers, seule à même de décrire la réalité car seule à savoir se soumettre à la science de la connaissance que les textes nous amènent, et que les sommations totalitaires qui voudraient justifier la violence fondamentale et inconsciente de nos tyranneaux que je ne lis qu’en travers, car elle n’est qu’une somme de truismes sophistes pour déguiser sous les gravats de leur érudition, l’effondrement mental de ce dont ils ne s’aperçoivent même pas, alors qu’ils l’avouent malgré eux, qu’elle n’est que la réédition des rituels de l’échec de leur désir de domination à laquelle leur soumission au mal, dont la définition n’appartient à personne sauf à la réalité que seule l’anthropologie religieuse sait dégager, les vouent à la destruction, sans même qu’il faille bouger le petit doigt.
Que cela ne vous empêche pas d’accorder vos attentions à l’histoire de mon grand-père si cela vous intéresse, mais évitez, je vous en conjure, de vous associer aux associateurs, ceci dit pour vous éviter les enfers d’une damnation qu’à leur exemple vous choisiriez de vous-même.
À bon entendeur cohérent, s’il en existe encore.
@ Aliocha | 05 septembre 2020 à 10:24
SVP, mettez des sous-titres français à votre gloubi-boulga.
P.-S.: les tribulations de votre grand-père ne m’intéressent pas plus que ça ; ce que je soulignais, c’est la fausseté historique de vos allégations et le peu de confiance à leur accorder.
P.S. 2: Marchenoir et F68.10 écrivent ce qu’ils veulent, comme moi j’écris ce que je pense ; ça ne signifie ni que je les soutiens ni que je les désapprouve ; tout au plus peut-on croire que les grands esprits se rencontrent (ouaf ouaf !)
Enfer et damnation, cigarettes, whisky et petites pépées, programme à envisager !
@ Aliocha
« Vous n’êtes pas le nombril du monde, F68.10, l’imposteur en chef s’appelle Marchenoir »
OK, OK, OK, ne vous fâchez pas !… C’est simplement, je vous jure, que c’est très difficile de déterminer quels fragments de vos phrases sont adressés à qui, quand et comment. C’est difficile. Par exemple, quand vous parliez d' »agressivité pédante et obscure », sans vouloir me prendre pour « le centre du monde » — comme si l’idée m’en croisait la tête… — il est quand même gênant de ne pas savoir si vous vous adressez au conducator ou à la valetaille que nous sommes…
« Effectivement, revenons au sujet, mes origines culturelles sont parfaitement accessoires au regard de l’idéologie sainte que je sers… »
Le melon que vous avez est assez fascinant. Idéologie « sainte », vous dites? Humm… est-ce qu’un argument serait capable d’ébranler, un jour, إِنْ شَاءَ ٱللَّٰهُ, votre sainte certitude ? Ou est-ce quand même assez carré, dans votre tête, chez vous ?
« …seule à même de décrire la réalité car seule à savoir se soumettre à la science de la connaissance que les textes nous amènent… »
Ah oui… vu comme cela, vu qu’il est certain que seule votre idéologie « sainte » permet de décrire la réalité, il est clair comme de l’eau de roche que tout ce qui n’est pas compatible avec votre idéologie « sainte » ne peut être tenu pour épistémiquement solide. Donc, ipso facto, seule votre idéologie « sainte » permet de déterminer ce qui relèverait de l’idéologie, car non-basé sur des bases épistémiques solides qui ne peuvent qu’être compatibles avec votre idéologie « sainte ». En gros, pour faire simple: c’est votre idéologie « sainte » qui permet de déterminer si autrui est raciste.
Eh ben… dire que nous sommes en 2020… Je me demanderai toujours comment notre espèce a réussi à descendre des arbres pour se mettre à deux pattes puis bâtir une civilisation qui posa le pied sur la Lune; car quand on prend connaissance de votre point de vue, cela force l’incrédulité.
« …et que les sommations totalitaires qui voudraient justifier la violence fondamentale et inconsciente de nos tyranneaux que je ne lis qu’en travers… »
Ah oui… c’est totalitaire de vouloir discuter avec vous. C’est totalitaire de vous apporter la contradiction. Nous devons nous laisser verser vos homélies telles du miel dans les oreilles, et ne jamais vous opposer des arguments car c’est totalitaire. Et pour bien vous protéger du totalitarisme, vous ne nous lisez que de travers. Comme je vous comprends…
« …car elle n’est qu’une somme de truismes sophistes pour déguiser sous les gravats de leur érudition… »
Donc, si je vous comprends bien, vous faites l’apologie de l’ignorance ? Alors je vais vous remettre une couche de savoir:
Si jamais des facteurs sociaux et culturels influencent le QI de populations, il s’agit là d’une question et de données qui font partie intégrante de la science. Pas d’un motif permettant de rejeter le QI comme non-scientifique.
J’ai fait court et simple. Pour faciliter votre acquisition de connaissances.
« …l’effondrement mental de ce dont ils ne s’aperçoivent même pas, alors qu’ils l’avouent malgré eux, qu’elle n’est que la réédition des rituels de l’échec de leur désir de domination à laquelle leur soumission au mal… »
J’en frissonne…
« Que cela ne vous empêche pas d’accorder vos attentions à l’histoire de mon grand-père si cela vous intéresse, mais évitez, je vous en conjure, de vous associer aux associateurs… »
Les « associateurs »… vous êtes anti-trinitarien ? Je croyais que les chrétiens étaient des mouchrikoun ! Mais bon, je ne suis pas un « associateur », mais bel et bien un négateur. Je crois utile de le préciser.
@ revnonausujai
Si vous ne comprenez pas, retournez donc à vos petites pépées en évitant de me prêter vos habitudes petites-bourgeoises qui ne concernent que vous, et prenez garde à votre foie, ne vous étouffez pas au gloubi-boulga que ces excès ne manqueront pas de produire.
@ Aliocha
« …l’idéologie sainte que je sers, seule à même de décrire la réalité »
Au moins, on peut peut-être s’entendre sur les points suivants :
– c’est une « idéologie » que vous défendez
– vous vous considérez comme son « serviteur »
– vous la qualifiez de « sainte », vous la percevez donc comme une idéologie religieuse
– vous affirmez qu’elle « décrit la réalité »
– et qu’elle est la « seule » à pouvoir le faire
– parce qu’elle se « soumet » à la « science de la connaissance que les textes nous amènent ». Autrement dit elle se fonde sur des textes.
– tout opposant tourne donc le dos à la réalité
– s’associer à d’autres pour réfuter cette idéologie revient à une auto-damnation
Ces postulats ne sont pas partagés par grand monde sur le blog, ce point rendant à lui seul la discussion vaine.
Au fait, Aliocha, est-ce vous qui avez transmis mon adresse mail à Patrice Charoulet ?
______
@ F68.10 | 04 septembre 2020 à 23:52
Alors nous sommes d’accord sur le fait que vous « tiquiez ». Parfois, votre humour au douzième degré fait obstacle à la compréhension…
Concernant la ségrégation, on ne peut que vous donner raison. Mais je vous ferais remarquer que les mécanismes de correction que vous réclamez existent déjà. La concentration ethnique que vous déplorez se fait malgré ces dispositions.
De façon générale, le fait que les Pakistanais se retrouvent avec les Pakistanais, et les Irlandais avec les Irlandais, est une constante de l’immigration dans tous les pays, qui provient simplement de la nature humaine.
Le regroupement ethnique spontané est, d’une part, une méthode de survie pour les populations concernées, et, d’autre part, un moteur pour l’immigration. C’est parce qu’il existe déjà des Irlandais (ou des Maliens, ou des Chinois de telle région) dans le pays hôte, que les Irlandais, les Maliens ou les Chinois de telle région sont fortement incités à aller rejoindre leurs compatriotes déjà présents sur place. C’est en partie en vertu d’un tel mécanisme que des milliers d’Africains sont prêts à risquer leur vie pour passer de Calais en Angleterre.
La seule solution est en amont, dans l’arrêt de l’immigration de masse. Aucune mesure corrective ne peut mettre fin à cette « ségrégation » en aval.
@ Aliocha
« Si vous ne comprenez pas, retournez donc à vos petites pépées en évitant de me prêter vos habitudes petites-bourgeoises qui ne concernent que vous »
Il n’y a rien de petit-bourgeois à vouloir s’appuyer sur un minimum de rationalité pour faire sortir l’humanité de l’ignorance, de la pauvreté, de la misère, du malheur, et de quantité d’autres maux. Même Bakounine était de ce point de vue. Et il n’était pas « petit-bourgeois »:
« D’un côté, la science est indispensable à l’organisation rationnelle de la société ; d’un autre côté, incapable de s’intéresser à ce qui est réel et vivant, elle ne doit pas se mêler de l’organisation réelle ou pratique de la société. Cette contradiction ne peut être résolue que d’une seule manière : par la liquidation de la science comme être moral existant en dehors de la vie sociale, et représenté, comme tel, par un corps de savants patentés ; par sa diffusion dans les masses populaires. La science, étant appelée désormais à représenter la conscience collective de la société, doit réellement devenir la propriété de tout le monde. (…) C’est pour cela qu’il faut dissoudre l’organisation sociale séparée de la science par l’instruction générale, égale pour tous et pour toutes, afin que les masses, cessant d’être des troupeaux menés et tondus par des pasteurs privilégiés, puissent désormais prendre en main leur destinée historique. » — Mikhaïl Alexandrovitch Bakounine, Dieu et l’Etat
@ Aliocha
« Si vous ne comprenez pas, retournez donc à vos petites pépées en évitant de me prêter vos habitudes petites-bourgeoises qui ne concernent que vous, et prenez garde à votre foie, ne vous étouffez pas au gloubi-boulga que ces excès ne manqueront pas de produire. »
Eh ben mon grand, on pète un câble ?
1 – Ce que l’on conçoit bien, s’énonce clairement ; cela a été dit il y a trois siècles et reste d’actualité. Manifestement, ce n’est pas le cas de vos écrits.
2 – Je souligne, sinon peut-être un mensonge délibéré, mais au moins une poussée mythomane et vous me répondez « habitudes de petit-bourgeois », vous avez bien raison, quand les faits contredisent la théorie, refusons de voir les faits.
3 – Vous avez bien noté que mon allusion aux plaisirs terrestres tournait en dérision vos exordes hystérico-religieux, bravo !
4 – Vous pourriez respecter l’orthographe de mon pseudo, je ne vous appelle pas « allo-chat » ; tiens, encore un animal satanique !
Vous ne devriez pas Lucile, ne pas vous appliquer les savants conseils que vous donnez à vos affidés, vous risquez de me donner l’occasion de préciser ce que je connais bien, je vous en sais donc gré.
J’ai des convictions, vous l’aurez remarqué, et tout l’exercice face à la violence de vos protégés consiste à décrire, suivant en cela Marcel Proust, que votre petit comité fonctionne comme une société archaïque, avec ses mythes, l’athéisme ou le racisme par exemple, ses rituels, se payer Aliocha ou l’un ou l’autre de ces gens, ces autres qui ne font pas partie de votre élite autoproclamée, éditant des interdits – vous feriez mieux de vous taire, me signifiez-vous régulièrement – sans laquelle la cohésion sacrée de ce petit clan n’existerait pas.
Ce qui permet, scientifiquement en vous observant comme un entomologiste vos agissements d’insecte, de définir le saint par opposition, une cohésion qui ne serait pas fondée sur le mensonge des mythes – nous sommes d’une race supérieure, par exemple – mais sur notre réalité naturelle de persécuteur, ce que le texte a révélé, la victime pardonnante offrant une perspective radicalement différente sur les rapports humains, dévoilant ce mécanisme religieux que vous et vos affidés pratiquez dans l’aveuglement supérieur de vos inconsciences.
Vous êtes en ce sens beaucoup plus religieuse que moi, vous êtes une barbare, Lucile, sous les airs bon teint de votre dédain, à ne pas entendre ce qui libère du mensonge de l’organisation de toutes cultures, fondées sur cette trinité inversée du diable, du meurtre et de son mensonge, une associatrice, une polythéiste selon les musulmans, créant des dieux pour justifier votre propre violence, qu’ils se nomment Lodi, Marchenoir et F68.10, n’étant pas le moindre ridicule de votre position, et qui vous contaminent par leur désir de domination, ne résistant pas à les imiter, mesurant ma popularité pour m’intimer comme vos petits camarades, l’ordre de la boucler, ce qui est la conclusion comme la motivation de votre démonstration éclatante.
Vous êtes donc admise, telle la vestale des temps anciens, au temple depuis deux mille ans écroulé, et accéder au grade de tyrannette des gravats, vous donnant l’illusion de la victoire que je vous laisse, vous pardonnant bien volontiers par amour de votre sexe, bien que j’aurais préféré que vous l’assumiez tel qu’il est en la toute-puissance de sa réalité.
@ Aliocha (@ Lucile)
« J’ai des convictions, vous l’aurez remarqué »
Alors, moi, effectivement, je l’ai remarqué. Et je tiens à vous préciser, contrairement à ce que vous semblez croire, que mon but n’est absolument pas de vous condamner sur vos convictions intimes ou de faire de vous un athée. Ce n’est pas cela… C’est de vous illustrer certaines conséquences de vos convictions sur lesquelles vous ne pouvez pas vous attendre à susciter un accord de la part de personnes qui ne pensent pas comme vous. Je fais notamment allusion à une certaine discussion que nous avons eue sur la place des athées non girardo-compatibles dès que cela touche au pouvoir législatif. Ce sont des choses que certaines personnes comme moi ne peuvent pas laisser passer. Il y a d’autres exemples.
Ce qui est frappant, et je vous l’avoue m’inquiète, c’est de voir que vous ne semblez pas capable de mettre des distances entre vos convictions intimes et l’impact que vous vous efforciez qu’elles aient dans l’espace public. Pour moi, il est effectivement impensable de laisser le champ libre à des gens que j’appelle les théocrates. Et paradoxalement, ce qui n’est pas commun pour un francophone, je revendique de laisser la place aux théocrates dans le jeu politique jusqu’à les autoriser à revendiquer une théocratie dans le champ politique. Et, ce, même pour les fondamentalistes musulmans non-violents. Ce qui implique que j’aie le droit de les combattre dans le même champ politique à travers le débat d’idées.
Vous faites donc les frais de ma conviction sur la place des opinions théocrates en démocratie. Je la trouve très tolérante, mon opinion… Certains antifas non complaisants avec les religions ont une position bien plus raide quant aux opinions théocrates. Et même la laïcité française, je trouve, est assez raide face aux opinions religieuses ou sectaires, position laïque que je trouve parfois difficilement acceptable.
Je vous prie donc de voir dans notre mode d’interaction, qui vous paraît confrontationnel, une paradoxale revendication de la légitimité de l’expression des opinions théocrates en République laïque. Opinions qui doivent être débattues et combattues. Pas pudiquement réduites au silence dans le cadre d’un clivage gauche-droite qui est la pierre de touche de l’analyse politique de l’extrême gauche.
Et cette position, qui peut paraître paradoxale, s’explique par ma défense radicale de la liberté de conscience, y compris la vôtre, qui se couple radicalement aussi avec une défense radicale de la liberté d’expression: la vôtre et la mienne. Ce qui signifie aussi que quand je trouve que le débat devrait arriver à terme pour cause d’improductivité et de tournage-en-rond, j’en arrive à demander qu’on vous fasse taire. Pour justement vous apprendre à mieux parler, et à mieux défendre votre point de vue. Cela peut paraître paradoxal, mais c’est ainsi.
Quant à la place de la rationalité et de la science dans la vie publique, j’essayais effectivement de vous apprendre deux ou trois choses à ce sujet. Je tenais effectivement à vous expliquer, par exemple, en quoi le terme « idéologie » était lié à des questions « épistémiques » et par là à la rationalité. Ce n’est pas pour rien que ces concepts ont émergé au fil du temps. Une des raisons en est, que vous le vouliez ou non, l’émergence des règles de débat et de recherche de la vérité qui, d’un milieu académique et originellement religieux (car les questions de rationalité jouent un rôle important en théologie et philosophie, historiquement), se sont progressivement déversées dans le milieu du débat public avec le développement de la liberté d’expression. C’est pour cela qu’il me paraît impensable, sur un sujet tel que le racisme, où la question de l’épistémologie et de la science y est inextricablement liée historiquement, de ne pas vous faire remarquer qu’il est impossible de comprendre quoi que ce soit à ce sujet si le terme « épistémique » suscite autant de rejet et de confusion chez vous.
Rien ne vous empêche, y compris avec un prisme religieux, de comprendre quelles sont les règles de débat rationnel sur lesquelles s’est progressivement bâtie la science, y compris en relation avec la religion, qui elle aussi a des règles de débat plus ou moins rationnelles. Ce qui ne signifie même pas les accepter, mais simplement les comprendre.
Il m’est fascinant, qu’à travers tous nos échanges, vous n’ayez pas saisi là mon intention. Et il est probable que vous continuerez à la rejeter longtemps. Mais voilà: ce que vous prenez pour une « persécution » est une introduction aux règles de débat rationnel auxquelles votre position théocratique sera contrainte de s’ouvrir si jamais il devient possible et réaliste d’abattre ce clivage droite/gauche qui rend tout tel débat impossible.
Comme vous le voyez avec Xavier Nebout, sur un thème tel que l’avortement, il est impensable de ne pas faire communiquer et débattre les athées et les religieux. Dans le monde anglo-saxon, on y arrive tant bien que mal à avoir de tels débats. La preuve en est la séquence du débat Turek-Hitchens que je lui ai montrée et soumise. En France, il n’y a absolument RIEN de tel, et si votre position est marginalisée au sein de la société française, s’il y a un tel rejet axiomatique de la droite-conservatrice-théocratico-facho, c’est justement — en partie — parce que des débats de ce style n’arrivent pas à émerger.
67 millions de crétins qui n’arrivent pas à faire émerger des débats polis, courtois et rationnels, et qui préfèrent s’injurier dans l’octogone du Palais Bourbon dès qu’ils le peuvent.
Il est temps d’y remédier.
Et vous devriez m’en remercier.
@ Aliocha
« …une associatrice, une polythéiste selon les musulmans, créant des dieux pour justifier votre propre violence, qu’ils se nomment Lodi, Marchenoir et F68.10 »
C’est nouveau, ça vient de sortir, Lucile prendrait Marchenoir, F68.10 et moi-même pour des dieux ? Mêler les musulmans à la théorie de René Girard ne vous réussit pas, mais c’est bien normal : que peut-il sortir de bien à se référer à des arriérés ? Rien, vous en êtes encore une fois la preuve. Selon la théorie, c’est la victime qui est divinisée, donc vous qui vous prenez pour une victime.
Mais cela, vous ne pouvez pas le dire, on verrait vite que vous ne faites semblant d’être une victime que pour vous diviniser, ou dit plus vulgairement, vous monter du col. C’est indécent pour les vraies victimes et désastreux pour Girard, vous servant de sa théorie en lui nuisant, vous vous en avérez un véritable parasite.
Lucile ne vous lynche pas, elle ne vous divinise pas non plus. Alors lui sortir :
« Vous êtes donc admise, telle la vestale des temps anciens, au temple depuis deux mille ans écroulé, et accéder au grade de tyrannette des gravats, vous donnant l’illusion de la victoire que je vous laisse, vous pardonnant bien volontiers par amour de votre sexe, bien que j’aurais préféré que vous l’assumiez tel qu’il est en la toute-puissance de sa réalité. »
Elle ne vous lynche pas, et vous l’insultez en la traitant de tyran, pardon, tyrannette, ce qui est rabaissant, le ette signifiant petit, franchement, aimeriez-vous qu’on vous nomme Aliochette ?
S’ensuit l’inévitable pardon du chrétien et assimilé qui porte des accusations fausses et se moque des gens à sa victime, car s’il y en a une, c’est elle que vous accusez à tort et rabaissez.
Après tant de mauvaises actions, vous prétendez le sexe féminin tout-puissant, mais c’est cela, bien sûr… Occupez-vous plutôt des avanies que subissent les femmes, au lieu d’essayer de leur donner l’illusion d’être toute-puissantes.
Les croyants et assimilés, merci de le démontrer encore, sont beaucoup plus des tyrans, à traiter indûment les autres de tyran, des escrocs en jouant au qui perd gagne, les femmes étant le « sexe sacrifié » selon l’expression heureuse de Talleyrand, que des gens capables de faire le bien pour le bien, identifiant nature, vérité et dieu comme Spinoza…
Les perdants perdent, c’est tout : que leur dépouilles servent à faire des dieux n’en fait pas plus des gagnants que le vison n’est vainqueur de ce qu’on le porte en fourrure. Les femmes sont censées être douces, gentilles, au service des autres, ni plus ni moins que les domestiques dont on fait rarement des gagnants, dans la société. Les hommes, incapables pour beaucoup de se battre pour que les femmes, leur mère, leur amante, leur amie, leur soeur ou autre, soient leurs égales en fait et en droit, leur sortent ce genre de sottises auxquelles ces dernières se raccrochent car cela est bon pour leur ego et les autorise à faire des lois liberticides comme celles de la Prohibition : on n’est ni libres ni égales mais on a le pouvoir de contraindre les autres.
Je précise que je n’ai rien contre les femmes ni d’ailleurs les domestiques, mais ils ne mènent pas la monde vers son salut en sous-main : moins n’est pas plus, les dominés ne sont jamais que des dominés.
Sans compter que les femmes ne devraient pas devoir faire semblant d’être plus spirituelles que les autres pour être traitées comme eux.
Les handicapés et les vieux sont moins forts qu’un homme jeune valide mais cela ne donne pas le droit de les maltraiter si évidemment on ne s’en prive pas. Mais ils ont aussi leur contrainte, le vieux est censé être sage, l’handicapé courageux, c’est cela, oui… Ces personnes doivent se faire pardonner leur faiblesse en jouant un rôle qu’ils n’ont pas choisi.
C’est n’importe quoi : qui est magistrat, parent, professeur, a choisi un rôle à assumer : qui est fort ou faible physiquement n’est pas le porteur d’une quelconque mission, d’une improbable vocation.
On a la fâcheuse tendance à dédouaner les éventuels incapables d’une fonction choisie et de coller une fonction obligée à qui n’en veut mais. Or seuls les libres sont responsables, et les vieux n’ont pas choisi de décliner, les femmes d’être asservies car faibles et encore davantage quand enceintes donc dans la dépendance des autres, les handicapés d’être ceux qui ont besoin des valides.
« l’athéisme ou le racisme par exemple, ses rituels, se payer Aliocha ou l’un ou l’autre de ces gens, ces autres qui ne font pas partie de votre élite autoproclamée, éditant des interdits – vous feriez mieux de vous taire, me signifiez-vous régulièrement – sans laquelle la cohésion sacrée de ce petit clan n’existerait pas. »
Lucile vous dit de vous taire car vous dites n’importe quoi et que cela la fatigue, encore que moins que moi en voyant combien vous discréditez Girard mais je ne dirais pas aux gens de se taire… Je pense que c’est parce que le commandement a un côté fort ennuyeux : se laisser aller à la chasse aux idées nouvelles ou commander, il faut choisir.
On peut dire que je ne me gaspille pas mais aussi que je fais de la non-assistance à Girard, aux croyants que vous discréditez. Je m’abstiens aussi de commander quand je ne peux contraindre car j’ai une sainte horreur de gaspiller mon autorité, ce qui est encore une forme d’égoïsme.
Si votre opinion comptait, on pourrait dire que je craindrais que vous croyiez que je porte à votre liberté d’expression, car vous voyez toujours tout n’importe comment alors qu’il est loisible à chacun de tout dire sans contraindre personne ici.
Bref, Lucile se dévoue. Elle a un côté élite qui en défrise certains ici, savoir, expression très tenue et commandement qui ressort d’une certaine manière même quand je ne vois pas trop l’opportunité de commander dans un rapport de force défavorable. Style et principe… Ce n’est pas une défense de l’athéisme, car je pense que Lucile et son inspirateur Spinoza sont dans un monothéisme loin de son intolérance pourtant presque consubstantielle et d’une mentalité qui n’a rien de beau pour l’amour du savoir, de la nature et de dieu confondu en ce sens que la volonté et la nature de dieu s’exprimeraient dans un monde où chercher dieu ou la vérité ne sont qu’un, et pourquoi pas ? À mon avis, plus un créateur vaut quelque chose plus il s’exprime, sans pour autant s’étaler, dans son oeuvre, or le Créateur étant censé être parfait, chez lui, l’un et l’autre ne font qu’un.
Lucile n’est pas athée, et il ne ne me semble pas être Don Juan, Charlus, le diable ou allez savoir quoi, la prochaine fois ?
Est-ce que le jeu c’est de dire c’est chaud, c’est froid, et finalement, je jette le masque ou une autre stupidité du même genre ?
Les gens sont si prévisibles une fois qu’ils ont déçu, il y a, par exemple, le parasite de René Girard quand je croyais naïvement, ah, mon éternelle naïveté ! que quelqu’un allait servir la vérité et les victimes, entre autre déchus, pour reprendre un vocabulaire religieux.
@ F68.10
Le problème est que votre épistémè n’admet pas que ma position n’est pas théocratique, que le réel et son observation ne peuvent pas faire l’économie de la connaissance du phénomène religieux dans la relation entre les humains que l’étude des textes permet, et qui est à mon sens le seul moyen de résoudre le paradoxe que vous décrivez, la persécution, préalable au débat selon vous, ce qui explique vos dérives, interdisant alors de dégager des lignes de force commune dans ce qui est son objectif, l’élaboration d’un consensus pour mieux décrire la réalité et définir les bases d’une action qui intégrerait les perspectives différentes dans le respect de chacune, sans qu’aucune ne prenne le pas sur une autre, dégageant alors le principe transcendant qui admet de remettre en question cette persécution préalable, cette négation de la position d’autrui en préalable à la discussion et qui, on le voit bien actuellement chez les Américains, n’est pas loin de la guerre civile où les minorités notamment s’enferment dans leur déni, et ne trouvent leur cohésion que dans le retour du sus à l’ennemi, qui est un retour à la barbarie.
Si vous admettez la perspective de la victime pardonnante, et c’est un choix, libre et consenti, s’ouvre alors un autre chemin pour le débat, qui permettrait alors d’inventer, car effectivement nous en sommes à un point où nous n’avons que très peu d’instruments pour résoudre ce paradoxe, un autre mode de fonctionnement que la persécution pour se parler, ce que j’appelle ma foi étant la croyance, non pas en une représentation ou l’autre d’un créateur supposé, mais que c’est la réalité qui nous invite à cette imagination, tous les textes, et leur déni par Lucile indique, comme vous, que vous ne répondez pas favorablement à cette invitation que le réel nous propose, préférant la réédition des destructions, l’accusation préalable de la persécution, retournant au mensonge des mythes, et vous interdisant d’élaborer avec autrui sans l’évincer, la tentative de décrire cette réalité, votre paradoxe atteignant alors son climax, votre refus de la connaissance du phénomène religieux n’aboutissant qu’à le reproduire, faisant de vous-même votre propre dieu, donc en votre choix persécuteur, de vous autodétruire.
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@ revnonausujai
Si vous ne comprenez pas que ne pas comprendre ne légitime pas d’évincer sans argument, vous ne pouvez comprendre qu’il n’y a aucun pétage de câble à vous signifier que vous vous révélez vous-même en cette éviction, mais simple constatation.
Je ne suis aucunement soumis au désir de plaire qui est la règle mondaine, passez donc votre chemin, je vous en prie, la popularité chez moi n’est pas une obsession.
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@ Robert Marchenoir
Mais pourquoi donc aurais-je votre mail ?
Pardonnez-moi, mais je n’ai aucune intention de vous envoyer des mots doux en privé, je préfère en public vous administrer les baffes que vous méritez.
Au risque de me répéter, reprenez-vous, vous divaguez.
@ Aliocha | 05 septembre 2020 à 23:06
Aliocha dans son rôle de Saint-Sébastien postmoderne ou macronien comme on voudra.
L’antique Saint-Sébastien souffrait sous les flèches qui lui étaient destinées.
Notre new Saint-Sébastien renvoie dix flèches pour une reçue, tout en se plaignant d’en recevoir.
Il adore le rôle de victime, mais c’est pour mieux rendre les coups reçus.
Le type même du masochiste proustien, manipulant le faux, l’usage de faux et l’hypocrisie suprême, qualité de survie dans le salon des Verdurin.
Madame Verdurin n’osait plus rire parce qu’une fois elle s’était décrochée la mâchoire.
Aliocha n’ose plus rire parce que le rire est le propre de l’homme et qu’il n’est que littérature incomprise.
Lucile fait le constat que, pendant les deux mois de congé, l’espace de Philippe Bilger a vu se répandre le marquis de l’incompréhension littéraire qui n’a de l’amour chrétien que la notion ségrégationniste : moi, ceux que j’aime et éventuellement ceux (pas celles) qui pensent comme moi !
En ouvrant la page et constatant les pavés d’incongruités passant du martyr à l’adoration absolue, une seule solution : prendre le chemin de traverse où l’on respire… vierge de pollution visuelles.
La meute se mobilise pour la patronne du dard divin, ils ne sont plus que trois ou quatre, mais bientôt une foule à se soumettre aux grands inquisiteurs :
« Tu les a vus, les hommes « libres », ajoute le vieillard d’un air sarcastique. Oui, cela nous a coûté cher, poursuit-il en le regardant avec sévérité, mais nous avons enfin achevé cette œuvre en ton nom. Il nous a fallu quinze siècles de rude labeur pour instaurer la liberté ; mais c’est fait, et bien fait. Tu ne le crois pas ? Tu me regardes avec douceur, sans même me faire l’honneur de t’indigner ? Mais sache que jamais les hommes ne se sont crus aussi libres qu’à présent, et pourtant, leur liberté, ils l’ont humblement déposée à nos pieds. Cela est notre œuvre, à vrai dire ; est-ce la liberté que tu rêvais ? » »
https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Fr%C3%A8res_Karamazov_(trad._Henri_Mongault)/V/05
Que les braves résistent donc à la meute et lisent les textes, tout, exactement tout y est décrit.
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@ Tipaza
Ah, votre Lucile et son désir de plaire, vous voilà tout mobilisé !
Vous avez fort bien compris ce que je raconte, Tipaza, il n’y a que votre mondanité qui vous empêche de le reconnaître.
Allons, allons, un peu de courage, camarade, pour accéder à la vérité, il n’y a pas besoin d’être sélectionné au salon des sacrificateurs.
@ Aliocha
« Le problème est que votre épistémè n’admet pas que ma position n’est pas théocratique… »
Même pas. Le problème principal est que vous ramenez votre girardisme à toutes les sauces et que vous n’avez toujours pas résolu la contradiction suivante: vous demandez à ce qu’on accorde à statut scientifique à la théorie girardienne tout en niant la légitimité de la démarche scientifique. Comme je vous l’ai dit, cela force l’incrédulité.
Si vous ne rameniez pas incessamment votre girardisme, et que vous acceptiez qu’on ait le droit de ne pas penser comme vous, il serait plus facile d’entamer un dialogue.
En l’état, vous ne pouvez à la fois vous prévaloir de la science tout en rejetant la science, et simultanément m’accuser de bigoterie. Il y a un truc qui ne tient franchement pas debout dans votre argumentation.
« …le réel et son observation ne peuvent pas faire l’économie de la connaissance du phénomène religieux… »
Bien sûr que si. Si vous voyez une pomme devant vous, il n’est pas besoin de faire référence à un phénomène religieux pour affirmer qu’il s’agisse là d’une pomme. Le moins d’hypothèse est nécessaire pour arriver à votre conclusion, le plus solide elle en devient. C’est un phénomène logique parfaitement connu: c’est une propriété des treillis, notion logique dans laquelle se situe chacune de mes et de vos assertions. En somme: chaque fois que vous insistez sur le fait que l’existence de Dieu est nécessaire à votre argumentation alors que vous pourriez vous en passer, vous affaiblissez votre argumentation. Car vous la faites dépendre d’hypothèses parfaitement inutiles que vous laissez votre contradicteur libre d’attaquer.
C’en est même trop facile, et c’est justement pour cela que j’ai l’impression de faire un carnage à chaque fois que j’argumente avec vous. Carnage qui vous permet alors de revendiquer le statut de Saint-Sébastien percé de flèches, comme Marchenoir l’a souligné, avec une déconcertante facilité, mais qui ne modifie pas pour autant la place de vos assertions dans ce treillis. En somme, vos assertions n’en sont pas plus vraies.
En fait, elles en deviennent même aussi faibles que les assertions sur l’existence de Dieu ou de la validité du girardisme… Et nous retournons alors à la case départ, le degré zéro de nos discussions: le statut scientifique du girardisme quand on refuse l’idée que la science ne soit pas une idéologie. C’est coton, n’est-ce pas?
« …dans la relation entre les humains que l’étude des textes permet, et qui est à mon sens le seul moyen de résoudre le paradoxe que vous décrivez… »
Le moyen le plus simple de résoudre le paradoxe, c’est de faire dépendre de Dieu, إن وجد الله, ce qui en dépend, et de ne pas en faire dépendre ce qui n’a nul besoin de lui pour être argumenté avec efficacité. C’est exactement ce que j’essaie de vous apprendre.
« …la persécution, préalable au débat selon vous, ce qui explique vos dérives… »
Je ne vois pas en quoi il s’agit de dérives. Ce n’est pas une dérive d’argumenter sur ce qui est vrai et ce qui est faux. Même les théocrates le font: ils argumentent sur la validité de la croyance en Dieu. Et, sur ce point précis, c’est parfaitement leur droit. C’est juste curieux qu’ils revendiquent avoir le droit d’argumenter et simultanément le droit de rejeter toute argumentation qui leur est opposée au motif d’une « persécution » somme toute assez imaginaire.
« …interdisant alors de dégager des lignes de force commune dans ce qui est son objectif… »
Non. Lorsque vous ne faites pas dépendre votre argumentation de Dieu, on peut tout à fait se mettre d’accord sur des objectifs communs. Mais à chaque fois que vous faites dépendre votre argumentation de Dieu, et surtout que vous prenez prétexte d’un vague point d’accord pour prétendre que cela valide votre position girardienne, je suis contraint de vous démolir. À chaque fois. J’aurais espéré que cela devienne clair avec le temps…
« …l’élaboration d’un consensus pour mieux décrire la réalité et définir les bases d’une action qui intégrerait les perspectives différentes dans le respect de chacune… »
À aucun moment je ne nie le besoin de prendre en compte les croyances et préférences de chaque composante de la société. À aucun moment. Mais si vous en profitez pour valider dans mes mots un quelconque girardisme ou une quelconque thèse métaphysique, je reviendrai à la charge pour dissocier les notions de tolérance et de coopération de celles de Dieu et du girardisme.
« …sans qu’aucune ne prenne le pas sur une autre… »
Il y a le vrai et le faux. La tolérance envers les croyants ou les mécréants n’implique pas un relativisme qui accepterait que le vrai n’ait pas la prééminence sur le faux dans notre société. Nous ne pouvons pas faire l’économie de la recherche de la vérité. Ce qui signifie que si la position athée est vraie, il est important qu’elle prévale ; importance en proportion de ses conséquences concrètes. Ce qui n’a rien à voir avec la mise en place de pogroms de chrétiens… Rien. À. Voir.
« …dégageant alors le principe transcendant qui admet de remettre en question cette persécution préalable… »
Vous réclamez qu’on n’ait pas le droit qu’on vous critique. Ce n’est pas comme cela qu’on recherche la vérité en société. Donc, clairement: Non.
Bon. Je vous suggère qu’on arrête ici.
@ F68.10
Non, vous recommencez et ne cesserez jamais, l’anthropologie ne dépend pas de l’existence ou non de Dieu, mais décrit votre comportement comme le mien, qui sont religieux, que l’on croie ou pas, qui sont des croyances équivalentes, basée sur une incertitude commune et partagée, que vous le vouliez ou non, le texte décrit la transcendance qui permet de réguler la violence, et qui est l’amour, ou le respect d’autrui, définition du saint, c’est-à-dire le renoncement à la persécution, cette vision sacrée que vous épousez.
Vous voulez gagner, prévaloir, démontrer que vous avez raison, persécutez donc, vous vous détruisez, c’est votre choix, ne l’imposez pas aux autres.
Pour ma part, je continuerai à vous inviter, ne vous en déplaise, à envisager cette réalité, qui est humaine et non divine, entendrez-vous une fois cela ?
Mais arrêtons là, vous avez raison.
@ Chemin de traverse | 06 septembre 2020 à 12:15
« prendre le chemin de traverse où l’on respire »
Excellente idée, c’est la solution.
Aliocha | 04 septembre 2020 à 08:04 :
« Je suis […] petit-fils d’un capitaine de frégate qui saborda son navire en la rade de Toulon avant de rejoindre Darlan à Vichy, et de voir brisée sa carrière brillante qui le destinait aux plus hauts postes, en 44 au ministère de la Guerre, dans l’antichambre du général de Gaulle qui refusa de le recevoir. »
revnonausujai | 04 septembre 2020 à 18:23 :
« Ben non, l’amiral Darlan a quitté Vichy pour Alger, où son fils était hospitalisé, le 4 novembre 1942 et il y est demeuré jusqu’à son assassinat ; la flotte s’est sabordée à Toulon le 27 novembre 1942. Y a comme un défaut ! »
Tiens, tiens, tiens…
Aliocha | 04 septembre 2020 à 08:04 :
« Je suis un bon blanc bien catholique. »
Aliocha | 05 septembre 2020 à 10:24 :
« Évitez, je vous en conjure, de vous associer aux associateurs, ceci dit pour vous éviter les enfers d’une damnation qu’à leur exemple vous choisiriez de vous-même. »
Aliocha | 05 septembre 2020 à 23:06
« Vous êtes une barbare, Lucile […], une associatrice, une polythéiste selon les musulmans […] ».
Tiens, tiens, tiens…
Le type commence par nous dire qu’il est « un bon blanc bien catholique », expression qu’un catholique n’emploie jamais pour se décrire lui-même, mais que les anti-chrétiens emploient abondamment pour se moquer des catholiques.
Puis, il traite ses adversaires d’associateurs, insulte spécifiquement musulmane, visant particulièrement les chrétiens dans leur foi elle-même, et crime justiciable des plus grands châtiments selon l’islam.
De plus, il passe son temps à nous vaporiser de gentils poèmes truffés de chameaux dans les dunes.
De plus, il est fanatiquement « anti-raciste ».
De plus, il est un fanatique tout court :
Aliocha | 05 septembre 2020 à 10:24 :
« L’idéologie sainte que je sers, seule à même de décrire la réalité. »
De plus, il en arrive à traiter Lucile de « barbare », sous prétexte qu’elle a osé le contredire — Lucile, une femme, sans doute le commentateur le plus diplomate de ce blog, dont l’opposition s’est bornée à affirmer : « Ces postulats ne sont pas partagés par grand monde sur le blog, ce point rendant à lui seul la discussion vaine ». Soit la contradiction la plus soft du siècle.
De plus, il soutient Macron avec un fanatisme totalement incompatible avec le reste de ses positions. Qui imagine Emmanuel Macron en porte-drapeau de la religion chrétienne, du renoncement à soi, de l’amour universel ?
Une chose est sûre : Aliocha est un fanatique (il vient de le déclarer lui-même), par conséquent toute discussion avec lui est sans objet.
Et une autre chose est sûre : Aliocha n’est pas celui qu’il prétend être.
@ Robert Marchenoir (@ Aliocha)
« Et une autre chose est sûre : Aliocha n’est pas celui qu’il prétend être. »
Ces incohérences ne sont pas impossibles: les gens ne maîtrisent pas aussi bien l’histoire de leur famille qu’ils peuvent le croire. L’expression « bon blanc bien catholique » peut aussi être tournée en dérision, et ne prouve pas une usurpation d’identité culturelle. La terminologie d' »associateur » est en revanche effectivement bien curieuse, mais vu le degré d’allumage et de fanatisme d’Aliocha, il n’est pas inconcevable qu’il réutilise ce type d’élément rhétorique, même en connaissance de cause sur les implications du concept du shirk.
C’est vrai que c’est assez frappant de voir la rhétorique d’Aliocha tourner in fine plus autour du concept d’idolâtrie et même de Tawhid que de Girard stricto sensu, dont il se sert un peu comme d’un paravent ; mais il n’est pas inconcevable qu’il se soit fait sa petite forme d’oecuménisme maison dans le fondamentalisme.
Il ne me semble donc pas possible d’en tirer les déductions que vous en tirez.
Au plus pourrait-on le soupçonner d’être un membre du Hizb-ut-Tahrir en mode duplicité, mais cela ne change rien à ses arguments. D’autant plus que même en Europe, nous avons eu, par exemple avec Izetbegovic, et son oeuvre L’Islam entre Est et Ouest, des arguments théocrates très au fait du substrat culturel et philosophique de l’Occident ; et qu’en conséquence de quoi, il existe nécessairement une articulation argumentative entre fondamentalistes, qu’ils soient chrétiens ou musulmans, sur ces thèmes.
C’est vrai que son obsession à se sentir visé par mes propos même quand il ne l’est pas semble signer chez lui un problème plus personnel que philosophique avec les associateurs ou les négateurs telles que ma personne ; mais si on s’arrête à cela, on refuse l’idée d’argumenter.
Et contrairement à vous, je crois que l’argumentation, et non pas le « dialogue pacifique et respectueux de nos différences », est susceptible de faire son chemin dans les populations religieuses. Par exemple, cette conversation entre un Pakistanais et des athées texans est assez révélatrice de l’impact possible de telles conversations. Les gens sont capables d’évoluer, et Aliocha n’est pas condamné à la cécité.
Tiens, tiens, notre oracle de la méthode scientifique monté à dos d’une baleine qui se nomme Raoult, vient nous exposer les conclusions de son enquête irréfutable, nous démontrant que dénoncer la persécution chez les barbares destine à être brûlé au bûcher pour cause de persécution. C’est à suivre le chemin de Chartres, mais comme on ne part plus de Paris, on finit à Trifulsi par être décoré par sa sainteté Tipaza de l’ordre de Léon Bloy.
Voilà ce qu’il en coûte d’avoir conscience de n’être qu’un Aliocha, on prend les chemins de traverse à rebours jusqu’à la meule de foin, tombant sur Lucile et Savo, je vous dis pas le tableau !
Effrayé par tant de lubricité et prenant le maquis, voilà que l’on rencontre un baron nommé du nom de sa maladie, construisant un temple à la raison avec guillotine intégrée, nous jurant que cette fois, tout serait démontré, que sans violence il n’y a pas de labo, que le petit Jésus est un salaud, que c’est prouvé depuis sa première communion.
On se dit, c’est pas vrai, ce n’est qu’un rêve, et voilà que pourtant, on tombe sur un éléphant à trois pattes nommé Lodi, qui se demande pardon à lui-même, allez savoir pourquoi, se fouettant sévèrement jusqu’au sang, en proclamant, vilain Aliocha, méchant !
On se défend alors comme on peut, on dénie, on dit que, non, on ne cherche que duvent, que c’est volatil, ces êtres-là, qu’elle est passée par genau, qu’elle reviendra par là prendre notre défense car il nous a semblé qu’elle avait bien compris en compagnie de Mary, toute la difficulté de démontrer qu’être de la race inférieure des zèbres destinait à témoigner que la machine scientifique à discrimination intégrée n’était qu’une religion comme les autres, un mythe à justifier la violence, une usine à interdit façon Auschwitz, que la victime était sacrée et le bourreau violent, que c’est l’enfer qui monte, et pas Don Juan qui descend, qu’avoir compris cela était le seul moyen d’être démocrate et laïque, qu’il n’était plus besoin du rideau pour dissimuler le rien de ses turpitudes, que maintenant tout se voyait au jour nouveau qui se lève sur la terre bientôt détruite.
C’est alors que soudain, terrible et souverain, se dresse le tribunal comme un nœud de vipères, l’aréopage du salon Verdurin se présente en majesté et Marchenoir, l’accusateur de la cour des miracles, prononce le verdict définitif, la sanction juste et sans contradiction, laissant le public pantois d’admiration :
« Mg uaaah gof’nn syha’h, f’k’yarnak ‘a ! Badaboum, badaboum, badaboum »
Impressionné par tant de rectitude, à deux genoux on admet la décision, on promet que, oui, demain on arrête l’Évangile, qu’effectivement ce n’est pas bon pour nous, qu’on regrette d’avoir vu Lucile et tous ses compagnons tels qu’ils sont, que la meute est le bien, la violence est le bon, et la science et la persécution le seul mythe qui tient, que vous avez raison, raison, raison…
J’ajoute une chose : il y a un bout de temps que j’avais renoncé à attendre quelque chose de ce fil. J’avais tort.
Perdu au fin fond de la hiérarchie temporelle du blog, refuge d’un débat hyper-pointu entre quelques personnes, il a néanmoins réussi à attirer des lecteurs, et surtout il a produit des interventions d’un niveau incroyablement élevé.
À quoi est-ce dû ? A la liberté, défendue envers et contre tout par Philippe et Pascale Bilger, et sûrement contre les pratiques de la plupart des auteurs de blogs, qui auraient zappé cet échange depuis longtemps.
@ Robert Marchenoir | 08 septembre 2020 à 10:16
Cheers ! Et merci aussi à Pascale et Philippe Bilger.
Quelle alacrité, inspecteur efsoixantehuitpointdix ! L’amiral va vous décorer de l’ordre de Léon Bloy du Darlan de Vichy, vous aurez vos entrées à la basilique pour la Saint Robert, ne vous inquiétez pas.
Mon dieu, mon dieu, jusqu’où s’arrêteront-ils, avec moi !
@ Aliocha
« On se dit, c’est pas vrai, ce n’est qu’un rêve, et voilà que pourtant, on tombe sur un éléphant à trois pattes nommé Lodi, qui se demande pardon à lui-même, allez savoir pourquoi, se fouettant sévèrement jusqu’au sang, en proclamant, vilain Aliocha, méchant ! »
Quel crétin ! Quand on m’accuse injustement, c’est bien méchant, certes. Pourquoi ne pas dire aux injustes qu’ils sont injustes, je leur dois des égards pour leur iniquité ?
D’un autre côté, de fausses accusations me font penser à mes vrais manques. Lesquels ? Ce n’est certes pas d’instrumentaliser mes idées par vanité. Alors au regard de vous et de quelques autres, on pourrait dire que je ne commets aucune faute mais quand on a des critères plus exigeants, il n’en va « mystérieusement » pas ainsi.
Autre « mystère », une exigence est une exigence, personne n’a à savoir sur quoi elle porte. Et de toute manière, même connu par hypothèse pour son voisin, un but est une exigence pour soi et un mystère pour les autres.
@ F68.10 | 08 septembre 2020 à 05:24
« Il ne me semble donc pas possible d’en tirer les déductions que vous en tirez. »
Je ne tire pas de déductions : je fais des hypothèses, qui ne seront, bien entendu, jamais infirmées ni vérifiées. Mais face à tant de contradictions, de duplicité et de malveillance, il importe de dévoiler les possibilités.
« Au plus pourrait-on le soupçonner d’être un membre du Hizb-ut-Tahrir en mode duplicité… »
Comment ça, au plus ? Un membre de cette secte, ou de n’importe quelle autre partie de la galaxie musulmane.
« Mais cela ne change rien à ses arguments. »
Il n’y a aucun argument. Vos efforts, constituant à opposer la rationalité au délire, sont admirables, mais ils servent surtout à démontrer l’absurdité de la partie adverse, ainsi que votre virtuosité.
« Contrairement à vous, je crois que l’argumentation, et non pas le ‘dialogue pacifique et respectueux de nos différences’, est susceptible de faire son chemin dans les populations religieuses. »
Je n’ai jamais dit une chose pareille. Mais c’est, de toute façon, un autre débat : les populations religieuses, c’est autre chose qu’Aliocha, qui n’est, d’ailleurs, pas du tout religieux. Il est engoncé dans un vernis sectaire et pseudo-religieux, ce qui est tout à fait différent.
D’autre part, de quelle religion parlons-nous ? Selon qu’il s’agit du christianisme ou de l’islam, les choses sont complètement différentes. Le christianisme est parfaitement accessible au discours rationnel. L’islam, non.
L’expérience montre que ce qui est susceptible de faire son chemin chez les musulmans, c’est l’amour au sens chrétien du terme. Passer d’un « Dieu de haine », selon le titre du livre de Wafa Sultan, à un Dieu d’amour, constitue littéralement une révélation pour ceux des musulmans qui se sont convertis au christianisme.
D’ailleurs, même sans aller jusqu’à la conversion, la révélation que les rapports humains peuvent se dérouler sur le mode de la charité chrétienne (en dehors de toute implication de foi), au lieu du mode islamique de la contrainte et de la terreur, peut constituer un bouleversement mental pour les musulmans. Pour les femmes, en particulier, qui sont les premières à souffrir de cette conception des rapports humains.
Après, je découvre, à la faveur d’un fait-divers récent, qu’il y a aussi des musulmans qui se convertissent au judaïsme — enfin, il y en a eu au moins un, qui a dûment subi une agression antisémite en conséquence.
Le parcours est d’ailleurs aussi étonnant vu d’un côté que de l’autre.
« Les gens sont capables d’évoluer, et Aliocha n’est pas condamné à la cécité. »
Vous êtes visiblement nouveau, ici…
Aliocha nous voit, c’est donc qu’il est aveugle, démonte nos impostures, n’a donc pas d’arguments, l’amour est transgression au nouvel Occident, hérésie le pardon, nous voulons de la science, du bien discriminant, des mythes et du mensonge pour justifier sans fin nos violentes ascèses.
La maïeutique a fonctionné, l’athée et l’intégriste s’accordent aux violons du rite des barbares, déguisent leur victime pour mieux sacrifier à leur partage, dissimulant que tout, exactement tout, est démontré.
Diable, meurtre, mensonge, rien de divin dans tout cela, de l’humain, rien que de l’humain.
@ Robert Marchenoir
Votre commentaire m’a fait… sourire. Un peu béatement, d’ailleurs. Je vous en remercie.
Un petit mot sur les « populations religieuses ». Il ne s’agit bien sûr pas de taper sur les populations religieuses, mais simplement de ne pas se voiler la face sur certaines situations: je vous suggère si vous avez le temps, d’écouter la discussion entre le pakistanais Amed et Tracie Harris à 17:42. C’est — y compris dans le contexte de notre discussion avec Aliocha — cela que je juge être le but à atteindre. Et pour un Pakistanais avec la peine de mort pour blasphème à la clé, ce n’est pas une mince affaire:
« Tracie Harris: Attendez, voici une question légitime que j’ai pour vous, cependant, Amed: si la science nous sortait un nouveau modèle qui affirmerait que l’univers s’effondre et ne se dilate pas, considéreriez-vous alors le Coran comme étant fondamentalement défectueux ? Que c’est faux, que le passage est faux, que le livre est faux et qu’il est incorrect dans ce qu’il prétend?
Amed: Oui, en effet.
Tracie Harris: Vraiment?… »
En ce qui concerne ma « virtuosité », elle fut chèrement acquise.
@ Aliocha
« Mon dieu, mon dieu, jusqu’où s’arrêteront-ils, avec moi ! »
Quand nous aurons illuminé les chemins obscurs de l’univers! J’ai parfois des rêves de gamin…
« Quelle alacrité, inspecteur efsoixantehuitpointdix ! L’amiral va vous décorer de l’ordre de Léon Bloy du Darlan de Vichy, vous aurez vos entrées à la basilique pour la Saint Robert, ne vous inquiétez pas. »
Il faut quand même que vous soyez conscient qu’à chaque fois que vous sortez une ânerie, par le corollaire de Russell du lemme de Guillaume de Soissons, vous m’offrez la papauté sur un plateau.
J’aimerais bien que vous soyez conscient que c’est une mauvaise idée que de multiplier les papes dès qu’on raconte des âneries.
@ Robert Marchenoir
« L’expérience montre que ce qui est susceptible de faire son chemin chez les musulmans, c’est l’amour au sens chrétien du terme. Passer d’un « Dieu de haine », selon le titre du livre de Wafa Sultan, à un Dieu d’amour, constitue littéralement une révélation pour ceux des musulmans qui se sont convertis au christianisme.
D’ailleurs, même sans aller jusqu’à la conversion, la révélation que les rapports humains peuvent se dérouler sur le mode de la charité chrétienne (en dehors de toute implication de foi), au lieu du mode islamique de la contrainte et de la terreur, peut constituer un bouleversement mental pour les musulmans »
Sans doute, mais il ne faut pas trop le dire, sans quoi beaucoup voudront la poursuite de l’immigration musulmane.
Que ce soit au nom de la solidarité avec les pauvres, du passé colonial, de l’amour ou de l’ascension à la rationalité des arriérés, il existe, en somme, l’idée que nous devons acceuillir et éduquer les sectateurs de la religion du croissant.
Or à mon avis, ce devoir d’éducation n’existe pas : ils ne sont ni nos fils ni nos disciples.
D’autre part, cette immigraton est la première où certains nous rendent, pour le bien d’être ici, le mal de leur ingratitude concrétisée en attentats, atteintes à la laîcité, liberté des femmes, sécurité des Juifs et que sais-je encore ?
Par conséquent, notre devoir envers nous-mêmes et pour le monde, étant de rester libres, nous avons à faire refluer les ensemenceurs de ténèbres.
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@ F68.10
À propos d’ensemenceurs de ténèbres, il est bien malheureux qu’Aliocha déforme la théorie de René Girard.
Imaginez que quelqu’un en fasse autant de votre maître à penser !
Il n’est vraiment pas juste que ce soit moi qui passe derrière pour essayer d’inciter les gens à lire Girard, que ce soit moi qui essaie de démonter ses absurdités ici, parce que, voyez-vous, le faire pour un estampillé « sans talent », ce n’est pas de la tarte. Il faut croire que les autres « fins connaisseurs » se mettent aux abris, ce qui est peut-être plus… sage, lâche ?
Ou tout simplement, fatalisme : toute oeuvre secrète ses parasites.
Quoi qu’il en soit, pour le reste, vous avez raison d’être prudent : si une oeuvre est instrumentalisée, il est difficile de déterminer les enjeux en action derrière le faux monnayage.
Comme je le répète, nous n’avons aucun devoir d’éducation des arriérés… On pourrait déjà le contester pour des gens normaux, personne n’étant venu nous apporter quelque lumière autrement que par conquête, les Romains amenant l’écriture et divers autres trucs à des Gaulois en vérité civilisés mais interdit d’écriture, de culture de la vigne et autres inventions méditérranéennes.
Evidemment, on pourrait adopter une attitude aussi inédite qu’étendre notre civilisation sans rien en retirer en terme de puissance, par pure grâce.
Pourquoi pas ? Après les devoirs inédits de libération des esclaves, des minorités telles que les Juifs, et les femmes, la grâce inédite pour des gens à qui nous ne nuisons pas, envers qui nous n’avons aucune restauration de leur droit à accomplir.
Par contre, il est bien évident pour moi que les musulmans se sont rendus indignes de toute sollicitude.
Nous n’avons pas à nous polluer par la présence de nouveaux immigrés musulmans : aux indignes les ténèbres extérieures.
On me dira sans pardon, ce que je ne nie pas, mais je me proclame aussi sans illusion, ne me croyant pas de faux devoirs et de fausses capacités : les musulmans ne sont pas plus capables de recevoir la lumière que nous ne sommes tenus de la leur apporter.
Je fais abstraction des exceptions mais leur triste sort est-il de ma faute et de mon ressort ?
Peut-être les représentants de la dernière religion monothéiste changeront-ils ? Certains prétendent qu’ils le font dans leur pays. Allez savoir, nos immigrés sont peut-être plus tarés que la moyenne, je n’en sais rien et ne pense pas devoir nous mettre un tant soit peu en danger, à le calculer même…
Ces gens qui n’en valent pas la peine.
J’espère que les musulmans s’améliorent mais nous n’avons pas à soigner des gens qui ne veulent pas l’être, rêvant, au contraire, de nous contaminer.
Aux contaminants sans remède la quarantaine, aux ténébreux les ténèbres extérieures.
Ne sachant pas trier le bon grain de l’ivraie, n’ayant pas plus de devoir que de capacité à relever les musulmans de leur abjection, il nous faut fermer la porte à un endroit qui n’est pas plus à eux que nous n’avons à l’aménager à leur intention.
Drôle de société ! On fait tout contre le suicide, qui n’est que la mise au rebut de soi par soi face à une vie où on n’a plus de place, et on s’ouvre à ceux qui nous mettent tous, peu à peu, au rebut de notre société par leur grignotage incessant de toutes nos libertés.
Vous avez dit que l’Occident ne pouvait échapper au danger, à la corvée et à la pollution que constitue la fréquentation des musulmans et que nous devions débattre avec eux.
Mais comme je l’ai dit, nous n’avons, pour commencer, aucun devoir envers des gens qui ont commis le crime sans précédent de nous rendre le mal pour le bien. Ensuite, ni le nazisme ni le communisme n’ont été vaincus par le seul débat, mais il a fallu conquérir militairement ou économiquement les pays en étant infectés et essayer de les développer… Nous croyons pouvoir faire l’économie de la soumission des rebelles pour passer directement à l’éducation et au développement, ce qui, à mon sens, est une erreur. Il faut d’abord briser peuples et croyants en quelque idéologie pour les changer et notre mentalité de repentants face à des bombardements pourtant nécessaires rend cette phase impossible… Nous ne pouvons plus faire de guerre véritable. D’autre part, nous sommes devenus trop circonspects de notre argent et trop incertains de notre civilisation pour l’établir où elle ne gâcherait pourtant rien vu l’état de décadence des sociétés en question.
Résumons : nous n’avons ni de devoir ni de capacité à rédimer ceux qui s’imaginent fils de quelque dieu éventuel mais qui ne sont, pour l’heure, que des fils de ténèbres contaminantes.
Ne grossissons pas les ténèbres constituées par les musulmans installés chez nous par les ténèbres qui grondent à nos portes.
@ F68.10
Vous êtes dans la nasse, et vous y enfoncez.
Bien sûr que vous êtes le pape de toutes vos âneries, comme Raskolnikov face à son juge, vous amenez sur un plateau la preuve de vos ignorances, je le savais dès les origines de la buse.
De vous-même et par vous-même, vous avez admis que votre science n’existe que pour justifier que la persécution est votre ressort, ce que je vois chez vous dès le commencement, retournant alors au comportement des religions archaïques polythéistes d’avant les religions du livre.
Je n’instruis aucun procès, je partage une connaissance rationnelle fondée sur l’étude des textes, religieux comme profanes, vous pourrez sans fin tenter de justifier, multipliant les références, les insultes, les humiliations, vous agitez à l’hameçon réel, vous ne saurez que corroborer de vous-même et par vous-même, vous accrocher à chaque fois un peu plus aux fers de la vérité, qui est son expression rationnelle.
Vos délires avec Marchenoir en témoignent, vos absurdes enquêtes sur mes origines le démontrent, et dire que Tipaza, pourtant bien informé de cette réalité, pense que je ne ris plus, alors que votre spectacle est du plus haut comique, soyons charitable, ne parlons pas de Lodi.
Saurez-vous cesser de vous agiter, d’appeler les mannes de tous les psychédélismes, les rites de tous les vaudous, qui ne savent que laisser la ride aux eaux de la réalité clairement formulée, après avoir sombré ?
Saurez-vous entendre que Porphyre ne signe aucune victoire face aux aveux de l’assassin romanesque, mais contemple avec le doux regard celui qui, enfin, comprend et accède au partage solidaire de ce qui n’est que la compréhension profonde des structures de notre psyché, apaisant le ressentiment, dissolvant la jalousie, et permettant d’accéder à la liberté en renonçant à la vengeance ?
Je vous le souhaite sincèrement, et témoigne une dernière fois qu’il n’y a aucune animosité à tenter de partager ce qui est vrai, et que je reconnais pour l’expression rationnelle du réel, qu’il n’est besoin d’aucune théologie pour le comprendre, mais simplement de reconnaître la toute humanité de cette réalité, le crucifié pouvant en ce contexte parfaitement être pris comme un personnage de roman :
« Le Christ nous met face à ce choix terrible : ou croire, ou ne plus croire en la violence.
Le christianisme, c’est l’incroyance. »
Alors, cher semblable, incroyant ?
@ Aliocha
« soyons charitable, ne parlons pas de Lodi »
La vérité est que ne pouvant m’accuser ni de racisme, ni de rationalisme militant vite devenu soi-disant persécuteur dans votre esprit, vous pataugez.
Et encore plus de ce que vous ne pouvez me dire ignorer Girard que vous déformez, vous, comme je l’ai montré abondamment.
Ce n’est pas par charité que vous vous taisez, c’est parce que vous n’avez rien à dire.
Vous avez bien essayé de le faire mais j’ai balayé vos sottes évaluations de ma personne comme le vent d’automne le fait des feuilles mortes.
Il est bien triste que quelqu’un ayant lu Girard, et ayant donc éminemment le devoir de défendre les victimes, ne sache argumenter qu’en accusant ses interlocuteurs.
Sous des airs doucereux quand on ne vous contrarie pas, le vernis craque vite : vous êtes tout à fait à son inverse.
Que dire après vos désastres ?
Il faut faire abstraction des personnes pour aller puiser la connaissance comme autrefois et dans certaines régions on boit encore de la bière avec de la paille : on doit filtrer le savoir de ceux qui peuvent le corrompre car il n’est rien de parfaitement pur, dans le monde.