Quand nous serons sortis victorieusement de la lutte contre le fléau, serons-nous les mêmes ?
Je ne voudrais surtout pas que la froideur des statistiques, le nombre de morts qui est égrainé, nous rendent indifférents aux compassions singulières, à ces multiples tragédies qui déjà ont endeuillé tant de familles.
Aussi je prendrai du bout de l’esprit et du coeur les rares propos qui cherchent à nous persuader trop vite que le coronavirus aura des effets positifs sur notre vie économique et sociale, sur notre vision du monde, sur notre perception de la mondialisation et la politique du pouvoir pour laquelle le « quoi qu’il en coûte » pourrait avoir remplacé le « combien cela va coûter ? ».
Je n’irai pas si loin. Mais il me semble pourtant évident que déjà l’important et l’accessoire ne sont plus les mêmes, qu’il y a notamment des mansuétudes par temps calme qui sont chassées, des indignations qui se limitent à des agacements et des absurdités qui auraient honte de venir troubler l’angoisse légitime et solidaire liée à notre futur.
Deux exemples.
Rédoine Faïd, qui a bénéficié tout au long de sa carrière criminelle – cour d’assises, évasion – d’une médiatisation vulgaire et choquante, avec un livre et des invitations médiatiques, avait été condamné par la cour d’assises du Nord à dix-huit années de réclusion criminelle pour une attaque de fourgon blindé. Il vient d’être sanctionné en appel à vingt-huit ans de réclusion, après avoir d’ailleurs refusé d’être extrait pour protester contre ses conditions de détention (Morandini).
Rien ou pratiquement rien dans les médias. La cour d’assises du Pas-de-Calais a, sans frémir, appréhendé les évidences de la gravité et de la dangerosité pour sortir d’un minimalisme pénal qui n’a que trop la cote dans les périodes tranquilles. Quand rien d’essentiel ne nous menace.
Le Syndicat de la magistrature (SM) – celui que dorénavant on ne connaît que par référence au Mur des cons – vient encore de s’illustrer en publiant un petit guide rouge de 72 pages (5 euros !) dont la vocation est « de vous dire vos droits », ceux en gros qu’il s’agit d’invoquer quand on est interpellé, contrôlé et fiché. Quand la police accomplit sa mission.
Il faut lire ! Le SM se veut « fidèle à sa tradition d’accompagnement des luttes et des revendications sociales » et aspire « à combattre le déséquilibre entre les pouvoirs de police et de justice afin de permettre un contrôle réel sur les services de police » (Le Figaro).
Rien de nouveau depuis la création de ce syndicat en 1968, me dira-t-on. Il n’empêche que cette dénaturation de la mission du magistrat est beaucoup plus grave aujourd’hui où sur le plan pénal, délinquance et criminalité ont fortement augmenté et où le problème capital entre justice et police est que cette dernière est incomprise, voire méprisée par la première qui aurait l’esprit propre quand les policiers auraient les mains sales.
On aurait pu rêver.
Que le SM mette en avant « une tradition d’accompagnement » pour les victimes, l’état de droit consacré d’abord à la multitude des honnêtes gens, pour satisfaire et rassurer le citoyen. Mais inconcevable pour ce syndicat en perte de vitesse, qui n’a rien appris de ses scandales, rien oublié de son idéologie.
Patrice Ribeiro, le patron de Synergie-Officiers, est trop aimable quand il déclare que « nous n’avons aucun problème avec ce type de document dès lors qu’il ne verse pas dans l’insulte aux agents et la provocation ». Comme si un magistrat conseillant la transgression plutôt que se battant pour l’innocence était dans son rôle !
Le secrétaire général de l’UNSA-Police, Philippe Capon, est plus pertinent quand il qualifie ce guide de « malheureux et maladroit ».
J’imagine combien cette démarche partisane, si contraire aux devoirs d’un magistrat à l’égard de la société, m’aurait indigné si je n’avais pas considéré qu’il y a, aujourd’hui, des préoccupations, des hostilités à évaluer, à relativiser et à maîtriser.
Comme on aurait encore célébré vulgairement Rédoine Faïd si le coronavirus n’avait pas remis le bon sens et une cohérente hiérarchie des sujets au premier plan !
Le coronavirus va-t-il nous changer ? Ce dont je suis sûr, c’est que la France ne sera plus la même, ni le pouvoir, une fois le fléau éradiqué.
…un petit guide rouge de 72 pages à cinq euros dont la vocation est « de vous dire vos droits », ceux en gros qu’il s’agit d’invoquer quand on est interpellé, contrôlé et fiché.
Ce petit livre est-il également une référence valable pour des gens comme par exemple les Identitaires, quand, assurant sans violence des fonctions citoyennes de sécurité publique abandonnées par un État qui ne fait pas son travail, ils se font interpeller par les agents de ce même État furieux de voir ses carences exposées au grand jour ?
Le coronavirus n’est qu’un prélude aux désordres qui attendent l’humanité avec le réchauffement climatique et l’utilisation effrénée de toutes les ressources non renouvelables, jusqu’à leur épuisement.
Nous continuons à vivre comme si rien n’avait été annoncé depuis plus de vingt ans, par des scientifiques pourtant parmi les plus autorisés, comme les membres du GIEC.
De son côté, Jean-Marc Jancovici, co-fondateur de Carbone 4, conseil auprès des décideurs, se multiplie, depuis plus de dix ans, en conférences auprès des grandes écoles et auditions auprès des parlementaires, mais semble ignoré du monde politique, car les informations qu’il apporte sont malheureusement inaudibles pour se faire élire.
Une intervention comme celle qu’il a faite récemment à HEC, permet pourtant de mieux comprendre ce que nous réserve l’avenir :
https://www.youtube.com/watch?v=pGlx_xHAbjA
…Il y a dix-neuf ans l’opuscule portait en couverture un policier à tête de cochon…
On progresse…
Voire on régresse…
Dans l’ignominie.
« On est en train de provoquer un certain nombre de réactions et d’éléments qui peuvent avoir des conséquences très négatives »*, estime l’infectiologue François Bricaire qui dit s’exprimer en tant que « citoyen ».
Un commentaire parmi bien d’autres de ce spécialiste, recueilli avant le discours du président Macron et les dernières mesures d’hier soir de son Premier ministre… On imagine alors ce que doit être son sentiment après les nouvelles alertes de l’équipe aux manettes !!
Il y a donc tout à craindre d’un pouvoir qui a totalement perdu son sang-froid et se protège en instaurant l’état de siège et une panique généralisée. Sans compter la ruine d’une économie déjà fortement fragilisée… Tout cela pour un virus certes inconnu, mais à ce jour qui serait loin d’être responsable de l’hécatombe habituelle des grippes hivernales et autres pneumopathies.
*Notamment sur le plan psychologique : isolement, déprime, perte de repères, etc.
@ Shadok | 15 mars 2020 à 15:11
« Si le premier tour n’est pas défavorable à Macron il y aura en suivant un deuxième tour. Dans le cas inverse et pour des mesures de santé publique le second tour sera annulé ainsi que le premier tour et cela selon les règles constitutionnelles.
Macron démission. »
…il y aura un deuxième tour
même s’il y a 15 000 infectés et 400 morts ?
Larcher, Jacob, sont pour le maintien des Municipales, alors que Muselier, Pécresse, Bertrand ont exigé le report des élections.
Que vient faire là votre analyse à la NEBOUT ?
—
@ Shadok | 15 mars 2020 à 11:55
« Tout ce qui se dit ici sur le sac de nœuds du Coronavirus pourrait s’appliquer à l’invasion que nous subissons depuis cinquante ans, allant de l’indifférence organisée au cafouillage sanctuarisé, à la décision cachée et perverse de nos gouvernants malintentionnés. »
…l’invasion que nous subissons depuis cinquante ans
Vous avez oublié d’écrire « Macron démission » ?
Vous racontez moins de bêtises d’habitude…
Qu’est-ce qui se passe ?
Allez vite vous laver les mains !
Ce que l’on sait des lendemains de la grippe espagnole (1918-1919), à laquelle le coronavirus paraît ressembler (internationalisation, mortalité, contagiosité…), peut probablement nous éclairer en partie sur ce qui nous attend, même s’il ne faut pas oublier que cette première pandémie ravageuse de l’ère moderne est survenue à la fin de la plus meurtrière des guerres.
Début des années 20 : pour les uns – les nantis -, « les années folles », de nouvelles cultures, une nouvelle liberté ; pour les autres – les couches sociales défavorisées -, la grande misère… puis le crash de 1929… A l’époque, rien n’a beaucoup changé dans les rapports humains et entre les différentes strates de la société, un fois digérée l’hécatombe des jeunes générations.
L’homme est un animal égoïste qui, néanmoins, doit vivre en société pour survivre… Cas unique, semble-t-il, dans la nature.
Très vite, parce qu’un retour en arrière global de l’économie est impossible, les « mondialistes » verront dans cette crise du Covid-19 un incident de parcours… Et, la peur oubliée, le bal reprendra, avec quelques nouvelles précautions à la marge. Par exemple, une plus grande attention à éviter la dépendance dans un secteur clé tel que l’industrie pharmaceutique.
Si les écologistes veulent bien oublier les colères de Greta Thunberg, adopter un discours moins offensif et admettre qu’on peut ne pas penser comme eux sans être le dernier des tarés, le changement viendra du rapport de l’homme à la nature. Il a débuté. L’impact dans l’opinion des incendies au Brésil et en Australie, qui peuvent se reproduire à tout instant, sera probablement plus durable que ce virus, finalement anéanti.
Quant à espérer, de la part du public et des médias, de nouveaux comportements face à l’actualité, qui mettraient en avant l’important plus que le futile, c’est oublier que l’industrie de la communication, qui façonne l’opinion publique, est un secteur économique comme les autres, soumis aux lois du marché. Et, comme depuis toujours, parce que la clientèle en est friande, il se nourrira de trains qui n’arrivent pas à l’heure, de révélations des people et de héros plus ou moins authentiques et fréquentables…
En fait, même aujourd’hui, cette règle est respectée. Le coronavirus occupe de loin la première place dans les journaux et sur les plateaux TV parce qu’il tient la totalité de la clientèle en haleine. S’il n’existait pas, les gros titres seraient consacrés aux nouvelles vagues de migrants et au miraculeux bilan du premier accident d’un TGV commercial, en tout cas pas aux milliers de morts anonymes que la grippe ordinaire fera encore cette année.
Samedi, sur 32 pages, « Le Monde » en a accordé treize au Covid-19, une à la situation en Syrie et deux aux municipales… Ce qui correspond à la hiérarchie des centres d’intérêt actuels du grand public, alors que, d’évidence, les deux autres sujets auront aussi, sinon plus, un impact important sur l’avenir de notre pays.
Et il ne fait guère de doute que M. Macron (ou son successeur) oubliera vite le discours du « coûte que coûte » pour, sans même s’en rendre compte, sans même offusquer les Français, reprendre celui du « pognon de dingue »…
Suis-je pessimiste, désabusé ou simplement lucide ? Le monde va simplement continuer à tourner…
Que représente le SM en % des magistrats encartés ?
Sinon, je lis dans Le Monde qu’il y a eu 1 441 morts en Italie,(chiffre d’hier) et 3 193 en Chine pour un pays 15 fois plus peuplé et une épidémie qui a commencé deux mois plus tôt. Qui peut croire ça ? Il faut dénoncer cette propagande chinoise sur le Coronavirus. Bientôt, ils nous diront que l’épidémie est partie de chez nous.
Face au Coronavirus, Greta appelle à une « grève numérique » sur les réseaux sociaux afin d’éviter tout rassemblement physique.
Formidable décision, non ?
@ Alain D | 15 mars 2020 à 15:42
A côté de ça on vient de découvrir dans le département de l’Hérault une forêt sous-marine vieille de 8 000 ans.
La montée des eaux de l’époque serait due à l’activité industrielle de l’Europe voire de la Chine ?
https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/archeologie-foret-sous-marine-vieille-8000-ans-decouverte-herault-80027/
Un bulletin de l’organisation terroriste EI exhorte ses membres à “rester loin des pays concernés par l’épidémie” pour éviter d’être infectés.
Ce que notre justice n’a pas su faire le corona l’a fait ; c’est déjà ça.
https://www.valeursactuelles.com/societe/lei-conseille-ses-djihadistes-de-ne-pas-se-rendre-en-europe-cause-du-coronavirus-117076
L’insipide philosophe Raphaël Enthoven évoque le « délire coronavirus ». Pour lui, ça va.
Pour les cinéphiles de ce blog, un témoignage émouvant.
Harpo Marx décède en 1964, il était né en 1888…
Sa seule et unique épouse décide de vendre la superbe villa de Los Angeles. Trop de souvenirs.
Un agent immobilier de renom est contacté et visite l’immense domaine.
Après avoir enregistré tous les atouts de cette propriété il demande à voir la cave.
Aux Amériques, on dit « basement », soit une surface équivalente à la surface au sol de la maison, rien à voir avec nos caves à rats.
Stupéfait, il tombe sur une immense épicerie, boîtes de conserves, corned-beef, viande séchée, eau, l’équivalent d’un Carrefour de quartier. A date de péremption des produits, tout était remplacé.
Il demande à l’épouse de Harpo ce que tout cela signifie.
Harpo et ses frères ont connu la faim, ils ont connu 14-18, 39-45, Hiroshima, la guerre de Corée, la guerre froide, Cuba et le Vietnam. Des trois frères, Harpo était le plus fragile, il avait la hantise de manquer, d’avoir faim, de revivre une catastrophe mondiale.
On peut se moquer des citoyens qui engrangent les rouleaux de papier hygiénique.
Mais Monsieur Enthoven mériterait qu’on lui torche le fondement.
Le coronavirus va-t-il nous changer ?
Il va certainement nous aider à voir la vie autrement, c’est-à-dire telle qu’elle est et non pas selon les réclames TV et autres donnant une impression artificielle de vie facile et heureuse, tous les problèmes graves de l’existence étant soigneusement évacués.
Les plus anciens, qui se doutaient bien que nous ne pouvions plus continuer comme cela et qui s’attendaient à ce qu’un certain nombre d’événements graves nous tombent sur le dos -il y en a d’ailleurs d’autres en stock en plus du coronavirus – n’ont probablement pas été trop décontenancés.
En revanche, pour les plus jeunes biberonnés à une vision fausse ou du moins incomplète de la vie, cela va être l’occasion d’une remise en question d’un certain nombre de notions et de priorités.
« Le coronavirus va-t-il nous changer ? »
Espérons-le !
Pendant que le gouvernement nous demande d’éviter tous contacts : bisous, poignées de main, rester à un mètre les uns des autres, que toutes les TV nous passent et repassent ce message, France 2 et France 3 diffusent leurs jeux où tous les participants, public compris, s’embrassent, serrent des mains, se parlent nez à nez.
Incroyable !
Qu’ils soient en direct ou non, quel exemple !
Commentateurs et politiciens s’indignent que le gouvernement impose la fermeture des lieux publics non indispensables mais insiste sur la tenue des élections !
Tous ces bavards ne semblent pas comprendre que les élections ne se tiennent qu’une fois, un jour, emploient un minimum de temps, sont indispensables, mais que les citoyens passent des heures, chaque jour, au bistrot, restaurant, vont régulièrement au théâtre et au cinéma, font du jogging…
Prouvant encore une fois qu’on confond en France « un » avec « plusieurs » pour ne pas dire « multitude ».
S’il survit à ce virus, JM Blanquer va devoir modifier les programmes d’arithmétique et de français dans nos écoles et universités !
Que 1 ne peut devenir 2 ou 3 qu’avec l’aide du coronavirus !
Et expliquer le sens des mots « indispensable » et « citoyen » !
« Quand nous serons sortis victorieusement de la lutte contre le fléau, serons-nous les mêmes ? »
Si l’on en croit les propos du directeur général de la santé 50 à 70 % de la population française sera touché par le virus. Chiffres confirmés par J-M Blanquer.
Reste à savoir combien de Français sortiront indemnes de ce fléau dont il est possible de guérir si les personnes infectées sont prises en charge rapidement et ne sont pas de constitution fragile.
Je crains le pire pour les manifs Gilets jaunes à venir. Comme c’est parti ils risquent de ne pas atteindre la journée 75 faute de participants…
@ Savonarole | 15 mars 2020 à 20:25
HARPO
J’aime bien votre façon de raconter.
En ces temps de confinement, c’est un plaisir.
@ Alain D | 15 mars 2020 à 15:42
Et ceci:
https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/une-foret-sous-la-mer_142307
Sans doute dû à la révolution industrielle depuis la deuxième moitié du XVIIIe siècle et sa remarquable accélération au cours du XXe…
Enfin il y a une chose réconfortante que nous a fait découvrir ce misérable virus et dont nos médias ne nous parlaient jamais : nous avons des « scientifiques » en France !
Président, Premier ministre, ministres, tous justifient leurs décisions selon l’avis des scientifiques.
Bien sûr, en creusant un peu, sachant que les Français n’écoutent pas leurs recommandations (je le répète, basées sur l’avis des scientifiques), dans un coin du cerveau de nos gouvernants si l’épidémie n’est pas endiguée, ce qui est probable, considérant le côté frondeur des Gaulois, ce sera de la faute des scientifiques.
Si elle est contenu ce sera grâce à nos gouvernants et leur bravoure au combat contre ce virus couronné, la République aura vaincu et les scientifiques disparaîtront de nouveau !
On est politicien ou on ne l’est pas !
Le sars-cov-2 ne va pas nous changer mais il pourrait bien changer la vision que nous avons de nous-mêmes et du monde.
Vaines toute notre science, toute notre technique, vaines toutes nos élucubrations intellectuelles et philosophiques, toutes nos constructions idéologiques… qu’un minuscule virus suffit à contrecarrer sans que nous y puissions rien.
Venu de l’infiniment petit, ne nous ramène-t-il pas à notre juste dimension devant l’infini, l’infini de l’univers, de notre existence, du verbe, de leur mystère ?
Si l’épreuve nous apprend la modestie nous pourrons dire « à quelque chose malheur est bon »…
On connaît le rapport privilégié qu’entretiennent beaucoup de jeunes avec leurs grands-parents. Des liens précieux notamment dans les périodes de crises diverses : préadolescence, adolescence ou turbulences liées à des conflits avec leur environnement ou leurs propres parents… Autant de liens qui permettent de maintenir un équilibre, et de rassurer autant parents qu’enfants, tout en aidant les uns et les autres à surmonter des caps difficiles.
C’est de cela que l’on voudrait les priver…
Après avoir peu à peu détruit la famille et ringardisé le couple, c’est donc au tour des grands-parents d’être mis sur la touche, laissant entendre leur fragilité, leur vulnérabilité qui en feraient des proies de choix pour un nouveau virus semeur de morts… Lequel pousserait le vice jusqu’à se servir de leurs propres petits-enfants comme vecteur de sa sale besogne…
On réalise par conséquent le désarroi de beaucoup de jeunes qui ne savent plus vers qui se tourner ou culpabilisent à mort en imaginant qu’un simple câlin avec leur mamie ou papy pourrait être dangereux, voire mortel et que le mieux serait de renoncer à toute visite !
Il n’y aura pas de second tour. On aura droit au confinement d’ici deux ou trois jours.
Quelques remarques sur l’épidémie, sachant qu’il faut être prudent sur les faits, et que le bilan véritable ne pourra être fait que plus tard.
La Chine porte une lourde responsabilité dans l’affaire. Non seulement parce que ses habitants ont des habitudes répugnantes et illégales qui ont provoqué l’épidémie (manger des chauves-souris, des pangolins…), mais surtout parce que les autorités ont délibérément dissimulé la catastrophe pendant 7 semaines, aussi bien à leur population qu’au reste du monde.
Elles ont même persécuté ceux de leurs citoyens qui se sont le plus dévoués pour réparer les dégâts. Le premier médecin qui a alerté sur la situation a été impitoyablement persécuté (il est d’ailleurs mort du coronavirus). Un second médecin, qui lui aussi a diffusé des informations non politiquement correctes, a été muselé tout récemment.
Mais la Chine est allée plus loin : la presse du parti communiste a menacé les États-Unis de les noyer sous le coronavirus, en bloquant les exportations de médicaments dont ils dépendent. On mesure le cynisme. La Chine est un ennemi de l’Occident, au même titre que la Turquie et la Russie.
Les micro-pays d’Asie du Sud-Est (Taïwan, Corée du Sud, Singapour, Hong-Kong) se sont beaucoup mieux défendus contre l’épidémie que l’Europe et les États-Unis. Ils ont adopté très tôt des mesures de filtrage à la frontière (tests systématiques, limitation ou blocage des entrées) et de contrôle social (confinement des personnes suspectes, surveillance par la géolocalisation des téléphones, recherche systématique des contacts, stations de test des automobilistes en libre-service, sanctions pour les contrevenants…).
Résultat, Taïwan, qui n’est, aux yeux de Pékin, qu’une province de la Chine, n’a connu qu’un seul mort jusqu’à présent.
Plusieurs facteurs se sont combinés pour permettre ces mesures. D’abord, l’expérience d’épidémies similaires, que la France n’a pas connues. Celles-ci ont conduit à la mise en place de dispositifs qui étaient prêts à l’emploi quand le coronavirus est arrivé.
La France, par contraste, a connu la fameuse non-épidémie qui a conduit à l’achat de millions de doses de vaccins, qui fut tant reprochée au ministre de la Santé de l’époque — suite à quoi les Français se sont crus invulnérables.
Ensuite, la capacité des autorités à déployer rapidement et efficacement les nouvelles technologies. Par contraste, en France, l’informatique d’État est une catastrophe ambulante. Il faut dix ans pour mettre un place un logiciel, après quoi il bloque toutes les démarches administratives, tellement il est nul.
Puis, il faut le reconnaître, un certain autoritarisme, qui n’est pas forcément « dans l’ADN » européen — ce qui est une bonne chose.
Mais aussi, un sens du civisme et de la responsabilité individuelle qui nous fait cruellement défaut, et qui conduit les citoyens de ces pays, à la fois à obéir aux instructions officielles, et à adopter des comportements tenant compte de l’intérêt général.
Chez nous, la fermeture des commerces et lieux publics n’a été décidée qu’à la suite du constat que les bistrots étaient bondés, contrairement aux recommandations officielles.
A cet égard, deux personnalités italiennes, au moins, un médecin et un journaliste , ont publiquement fait leur mea culpa national : si leur pays est l’un des plus durement touchés, disent-ils, c’est que les individus (par opposition aux autorités) n’ont pas pris conscience des risques suffisamment tôt. Perpétuant ainsi des comportements dangereux.
D’autres explications ont été avancées, pour expliquer la gravité du cas italien : l’âge avancé de la population (à vérifier), le nombre important des touristes chinois (possible), et même la présence d’ouvriers chinois dans l’industrie du cuir (je m’interroge).
En tout état de cause, « lutter contre la mondialisation », sans plus de précisions, serait évidemment une fausse piste. L’immigration serait-elle ramenée à zéro, qu’il resterait les touristes, et interdirait-on le tourisme (option idiote), qu’il resterait les touristes, étudiants et hommes d’affaires français allant à l’étranger. Auxquels il n’est évidemment pas question d’interdire la sortie du pays.
Quant à la fameuse camelote chinoise, ce n’est pas elle qui véhicule le coronavirus dans les containers.
Il ne faut donc pas tout mélanger. Les fantasmes anti-libéraux de certains doivent cesser de se mettre en travers de la lutte contre la maladie. En ce qui concerne la lutte contre l’immigration, elle est ô combien nécessaire, mais elle n’aurait pas empêché l’épidémie en cours.
Inutile de dire que la pire des attitudes est de dire que c’est « la faute à Macron ». D’autant que dans ce cas, la population commence par reprocher aux autorités d’en faire trop, avant, inévitablement, de leur reprocher de ne pas en faire assez.
L’Europe et les États-Unis n’ont pas réagi assez tôt. (Ne parlons pas de l’Iran, l’un des plus gravement touchés : là, c’est la superstition islamique qui est en cause, l’arriération et la haine des États-Unis. La thèse officielle du régime est que le coronavirus a été déployé par l’Amérique comme une arme de guerre biologique. A ce stade-là, on ne peut rien faire pour de tels abrutis.)
Maintenant que c’est fait, le confinement général est la seule solution. A défaut, il n’y aurait pas assez de place dans les hôpitaux pour les malades — et nous en sommes, d’ailleurs, déjà là.
On met souvent en valeur la faible mortalité du virus (relative ! elle est bien plus élevée que celle de la grippe), mais c’est oublier que tout dépend des capacités des hôpitaux à placer les malades sous ventilation assistée. Or, les lits de réanimation sont en nombre insuffisant un peu partout. D’où les images de hangars réquisitionnés en Italie, et l’ordre donné à Rolls-Royce, par Boris Johnson, de fabriquer des ventilateurs de toute urgence.
Le but est donc de ralentir l’accroissement des cas pour mieux les répartir sur la durée, afin que les hôpitaux ne soient pas trop débordés.
Concernant les élections, j’ai cru comprendre qu’Emmanuel Macron avait décidé, fort justement, de les reporter, avant de se raviser à la dernière minute, au vu des protestations d’à peu près tous les partis (RN et LR compris). Nous savons donc maintenant ce qu’il faut penser des leçons de vertu de la droite et de l’extrême droite. Elles ont préféré leurs postes à la vie de leurs électeurs.
Pour répondre à quelques autres préoccupations évoquées, oui, le gouvernement français a, bien sûr, mobilisé les hôpitaux privés.
La piste un temps évoquée d’un médicament-miracle déjà existant (celui contre le paludisme) semble s’être évanouie. Le fameux médecin chevelu d’un hôpital de Marseille, qui se pousse un peu du col, a voulu trop tôt annoncer la solution à l’épidémie, et semble s’être vautré en beauté. Il ferait mieux d’aller chez le coiffeur (c’est hygiénique, les cheveux longs, dans un hôpital ?).
La recherche d’un vaccin est bien sûr en cours. Un laboratoire israélien vient d’annoncer qu’il y est parvenu. Un autre annonce la mise au point d’un médicament pour traiter ceux qui sont déjà malades (informations à confirmer par la suite, bien entendu). Ah ! ces Juifs avec leur QI de 110, qui dérange à la fois Xavier Nebout et Aliocha…
« Le Syndicat de la magistrature (SM) – celui que dorénavant on ne connaît que par référence au Mur des cons – vient encore de s’illustrer en publiant un petit guide rouge de 72 pages (5 euros !) dont la vocation est « de vous dire vos droits », ceux en gros qu’il s’agit d’invoquer quand on est interpellé, contrôlé et fiché. Quand la police accomplit sa mission. »
Que les gens sachent leurs droits est un bien : ne dit-on pas que nul n’est censé ignorer la loi ?
Pourquoi toujours celle qui vous dessert et non celle qui vous défend ?
Mais je m’étonne que ce livre n’ait pas été écrit par des avocats. Dont le rôle est de défendre les accusés.
Les avocats ne pensent dirait-on qu’à leurs clients, et les magistrats ne font pas confiance à la Justice.
Rien ne change, le monde c’est comme Perrier :
http://www.culturepub.fr/videos/perrier-c-est-fou-cuts/
J’extrais cette phrase de l’éditorial d’Alexis Brézet, car il me semble que le bon sens a fait défaut à beaucoup ces derniers temps… Voilà ce qui se passe quand on fait prévaloir les rêves sur la réalité.
« Disons-le: la tenue du premier tour de ces élections municipales était un non-sens absolu. Jeudi soir, la décision présidentielle de le maintenir, alors qu’était fortement recommandé aux personnes âgées de rester chez elles, était déjà lunaire. Vendredi soir, sa confirmation par le premier ministre, alors qu’étaient interdits les rassemblements de plus de 100 personnes, était incompréhensible. Depuis samedi soir, la phase 3 et le confinement recommandé, l’affaire est devenue d’une tragique absurdité »
@ Robert Marchenoir | 15 mars 2020 à 23:55
Ce n’est pas de manger de la chauve-souris ou du pangolin qui est la cause.
Pendant le siège de Paris en 1870 on a mangé toutes sortes de bêtes dont du rat qui n’est guère plus appétissant et très pathogène. Je précise d’ailleurs que les raticides vendus actuellement dans le commerce sont une véritable escroquerie. Plus aucun effet, on a l’impression au contraire de les nourrir. Mais là comme pour le reste, on n’écoute pas les gens de terrain.
Non, la cause c’est de les manger crus.
Averell Philippe tente de mettre la propagation du virus sur le dos de l’incivisme des Français ; ça change des « j’assume » qui signifiaient « va te faire voir » !
Ben non, Duc*n, il n’y a pas de mauvaises troupes, il n’y a que des mauvais chefs !
@ hameau dans les nuages | 15 mars 2020 à 19:20
@ Antoine Marquet | 15 mars 2020 à 21:27
Certaines régions lagunaires s’enfoncent effectivement sous les mers.
Malheureusement, les avis scientifiques les plus autorisés ne peuvent rien contre le scepticisme.
« Le coronavirus va-t-il nous changer ? ».
Nous aimerions le croire mais lorsque nous constatons l’insouciance et l’indiscipline effarantes avec lesquelles nombre de Français se comportent encore face à la crise sanitaire que nous traversons, nous sommes en droit de nous poser des questions !
À quel niveau le bilan humain et économique consécutif à cette crise devra-t-il se situer pour que les individus enfin s’interrogent et peut-être changent ?
Du pire peut parfois naître le meilleur et j’ose espérer qu’il en sera ainsi cette fois, mais il arrive aussi que le naturel revienne hélas vite au galop.
—————————————
@ Claude Luçon
Certes, les élections municipales n’arrivent qu’une fois tous les six ans. Mais cela posait-il un si grave problème dans les circonstances exceptionnelles actuelles que de les repousser simplement dans le temps, par exemple de six mois ? Les impératifs sanitaires ne primaient-ils pas sur le calendrier électoral ?
Le coronavirus va-t-il nous changer ?
Qu’est-ce que le changement ?
Quand une question est embarrassante, toujours répondre par une autre question, c’est la règle de la dialectique 😉
Plus sérieusement, il y a le changement intérieur qui conduit à modifier la personnalité et à nous faire devenir un autre, et le changement extérieur.
Je ne crois pas que l’épisode que nous vivons aboutisse à un changement intérieur. C’est un épisode trop bref, même s’il dure un ou deux mois, et faiblement intense, sauf évidemment pour ceux qui en mourront, peu nombreux statistiquement pour cela puisse influencer notre être intime.
Pour qu’un phénomène collectif affecte profondément la personnalité de chacun, il faut qu’il dure ou qu’il soit d’une très forte intensité, ou pire les deux à la fois.
C’est ce qui s’est passé avec les deux guerres mondiales.
La première qui a provoqué la mort de millions de jeunes hommes, a modifié la répartition des sexes dans la population, pour une longue durée. Je crois que nous vivons encore sous ce traumatisme.
Elle a également donné le signal de la primauté de la mécanisation, et la guerre est passée du stade artisanal d’autrefois au stade mécanisé à outrance.
Sous ce double effet, la société a évolué, ce furent les Années folles avec l’émancipation débridée de la femme, devenue la « garçonne » emblématique de ces années.
Et la mécanisation a gagné un domaine où elle était absente, l’agriculture abandonnant le cheval comme source d’énergie pour le tracteur.
Ces changements ont été intégrés individuellement dans la société.
La Seconde Guerre mondiale fut une guerre idéologique, les conquêtes de territoires n’avaient pour but que d’affirmer la prépondérance de l’idéologie.
Il en est resté au plan individuel, une réflexion sur le sens de la liberté et de l’humanisme. Cette réflexion a servi de support à ce qui a suivi, la guerre froide idéologique elle aussi, et plus tard la création de l’ONU et l’affirmation des droits de l’homme.
Ces droits de l’homme ont été intégrés par chacun de nous, un peu trop peut-être, mais c’est un autre sujet.
Je ne crois pas que l’effet coronavirus provoque un changement intérieur de même nature. D’autant plus que le Président, par un revirement démagogique surprenant, a proclamé l’État-providence, « patrimoine national ». Il ne l’a pas dit de cette façon, mais l’esprit y était !
Par contre ce virus provoquera un changement extérieur si l’on peut dire, il changera probablement notre relation à l’autre.
Individuellement le confinement oblige à une relation plus distanciée dans la relation directe de personne à personne, et en même temps oblige pour maintenir le contact à une relation plus impersonnelle au moyen des techniques informatiques de communication.
L’absence de relation charnelle, si je puis dire, peut lentement conduire à une société égotiste de plus en plus divisée, clivée. C’est ce qu’on observe avec une abstention aux élections, qui n’est pas seulement due au virus, mais à une tendance lourde de notre société.
La fonction altruiste que chacun a en lui peu ou prou, étant transférée au bien-être de la Planète, ce qui évite des relations interpersonnelles trop intenses.
À cela s’ajoute probablement également un changement des relations internationales. Le capitalisme productif ayant compris que la délocalisation n’était pas nécessairement une bonne chose pour les affaires, et comme c’est lui qui oriente et pour longtemps encore l’évolution des sociétés, nous nous orientons vers des relations internationales plus distantes.
Que dire en conclusion, sinon reprendre l’aphorisme de Schopenhauer :
« La solitude offre à l’homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d’être avec soi-même, et le second de n’être pas avec les autres. »
Accompagné, par ces temps difficiles de l’aphorisme :
« Carpe diem » 😉
Non, non, Marchenoir, vous ne ferez jamais de moi un antisémite, même si j’ai démontré que votre racialisme est une très mauvaise défense de nos grands frères, ce qui ne signifie pas que je vous traite d’antisémite, simplement d’ignorant des principes qui nous régissent, la violence est un virus, et il serait important actuellement de savoir, au préalable, soi-même se soigner, au lieu d’infecter par ces théories infâmes et obsolètes qu’on n’a pas repérées en soi-même comme virulentes.
Aussi je me répète et m’applique à moi-même ce que je reconnais pour vrai, en partageant avec vous ce qui sauve :
Prenons soin les uns des autres, et nous serons guéris.
@ Alain D | 16 mars 2020 à 09:24
8 000 ans…
Il y a environ 8 000 ans (donc quasiment hier), il y avait un glacier à ma porte. Les moraines frontales sont encore visibles à 3 km de chez moi. On y chassait le renne. On en a trouvé des ossements dans des cavernes surplombant l’ancien glacier. La ville de Lourdes à 30 km de chez moi a été bâtie sur un ancien glacier.
La faute à l’homme et à sa pollution ?
Vallée glaciaire d’Ossau magnifique:
https://d2xt62c7gwqga3.cloudfront.net/uploads/produit/14129/thumb.jpg?v=1582215218
Joli caillou !
https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcTqFt82o0uHg_2nKhJHVdWE03fcm_xkwXg4AuXVR2vcmSuW8HuB
Je ne dis pas que l’homme n’a pas sa part actuellement sur la pollution et ses conséquences, notamment le plastique qui est une horreur mais il faut arrêter un peu sur cette culpabilisation à outrance.
Article intéressant trouvé dans Le Télégramme concernant l’expression « chapeau à plumes ».
Tout le monde en prend pour son grade, la gauche, la droite, ainsi que le montre le dessin.
Article du 12 mars 2017 qui n’a pas pris une ride ou très peu.
Peut-être le coronavirus va-t-il changer les comportements, mais franchement j’en doute. Certaines personnalités politiques sont décidément indécrottables !
« Le coronavirus va-t-il nous changer ? »
Vous avez eu la réponse sur les berges de Seine et jardins divers…
Ne cherchez pas plus loin. Les Indiens ont trouvé le remède miracle pour se protéger du coronavirus. En plus il est très facile à se procurer. Il s’agit de l’urine de vache .
L’imam de Brest toutefois préconise plutôt l’urine de chamelle, plus douce au palais et tout aussi efficace ! 🙂
@Tipaza
« Ces droits de l’homme ont été intégrés par chacun de nous, un peu trop peut-être, mais c’est un autre sujet. »
Un homme bourré de « droits » à qui tout est dû mais sans devoirs, comme nous le constatons en ce moment.
Au fait, j’ai cité récemment des propos du Dr. Rottner, médecin urgentiste qui est aussi le président de la région Grand Est, mais ne serait-il pas logique qu’il transfère ses pouvoirs à un vice-président pour rejoindre le plus rapidement possible le service des urgences d’un hôpital ?
Sommes-nous en état de guerre, oui ou non ?
La mobilisation générale des compétences ne devrait-elle pas être décrétée ?
Cela vaut aussi pour Mme Buzyn ainsi que pour le ministre-médecin Olivier Véran et pour bien d’autres encore.
MASQUES
Depuis des années, on voit dans plusieurs pays d’Asie des gens qui marchent dans les rues avec des masques en papier. En France, dans cette épidémie, il est normal que les masques soient prioritairement accordés aux personnels de santé.
Mais pourquoi ne pas fabriquer, en urgence, des millions de masques pour les autres habitants ?
@ Mary Preud’homme | 15 mars 2020 à 22:56
Ben oui… les vieux c’est fragile et ça ne vit qu’une fois…
Bonjour Philippe,
Changer les Français ? N’y pensez pas. Déjà qu’ils se marchent dessus pour une promo de Nutella.
Pour l’heure ils sont occupés à dévaliser les rayons de supermarché.
Si les Allemands reviennent ils n’auront pas un coup de feu à tirer, juste à proposer des réductions sur les couches Pampers et les Kinder surprise, ils seront accueillis à bras ouverts.
Remarquez qu’en 40 ils n’ont pas eu à faire beaucoup d’efforts non plus, du coup, ben non, ça ne change rien.
On retiendra au sujet d’Emmanuel Macron que Kairos, le Dieu grec du temps opportun, lui a fait faux bond sur le coup des élections municipales. En pesant le pour et le contre, il paraissait moins dommageable de décaler les élections municipales que de surseoir à la nécessité d’enrayer sur-le-champ l’épidémie naissante. Si EM avait abordé l’alternative sous l’angle du bon moment, il aurait fait la synthèse des conseils qui lui étaient donnés dans le sens inverse.
Par ailleurs, quand l’application stricte des consignes débute par une exception massive, ce n’est pas un bon signal.
Certains médecins qui n’arrivent pas à avoir des masques ou du gel désinfectant pour travailler s’étonnent qu’il y en ait eu pléthore dans les bureaux de vote. Il n’ y aurait pas un peu de gâchis dans toute cette opération ? Si on en tire la conclusion qu’il faudra s’efforcer dorénavant de faire un peu moins de gâchis avec l’argent public, ce sera déjà bien, et on pourra saluer un grand changement dans les mentalités. Je n’y crois qu’à moitié.
En attendant, impossible ici de récupérer une lettre recommandée au bureau de poste, où les salariés postés derrière des portes vitrées fermées à double tour montrent d’un air rogue à ceux qui veulent entrer des affichettes indiquant que jusqu’à nouvel ordre, il ne faut rien attendre d’eux. Au supermarché, les gens se battent dans les queues à coups de cartes d’invalides pour passer les premiers, me dit mon mari qui voulait acheter un filet d’oranges, mais qui est allé remettre celui qu’il avait choisi à sa place dans le rayon plutôt que d’attendre une heure aux caisses. Pour une fois qu’il s’intéressait à l’approvisionnement alimentaire du foyer, ça va l’en dégoûter durablement. Pas de changement de ce côté-là.
@ Michel Deluré | 16 mars 2020 à 09:24
Là où la contamination se propage le plus vite entre les gens c’est dans les transports en commun. En particulier le métro et le RER. Ne vous inquiétez pas pour ce qui est d’avoir organisé les élections municipales. Ce n’est pas dans ces lieux que le risque était grand, d’autant que le local était désinfecté la veille du vote avec la mise à disposition des usagers. J’ai vu que les gens étaient très disciplinés, se tenant à distance les uns des autres et en file indienne. Beaucoup se sont protégés. Ce qui n’est pas le cas dans les métros, les trams, les bus et RER où les usagers se font face contrairement à la disposition des sièges utilisés dans les trains.
« Le coronavirus va-t-il nous changer ? » (PB)
Côté gouvernement c’est déjà en cours. Le premier : Emmanuel Macron et son gouvernement changent de cap. Ils sont tous achevés, à commencer par les manifs des GJ non stop, les casses des black blocs, les grèves générales, les protestations sans fin et maintenant la pandémie mondiale et le confinement de la France et de l’UE.
* Fermeture des frontières dans l’espace Schengen entre nos voisins de l’UE et suspension de l’immigration.
* Report de la réforme des retraites et du chômage avec la date d’effet au 1er septembre 2020 au lieu du 1er avril 2020. Le gouvernement décrète dans ce sens.
* Aides financières aux PME/PMI, salariés et commerçants forcés de fermer jusqu’à nouvel ordre.
* Report de date de paiement d’impôts et ajournement des cotisations URSSAF, sans pénalités.
Aides à Air-France/KLM par capitalisation. Avions cloués au sol pour un temps indéterminé.
C’est la dèche à la Bourse de Paris.
* Le crash boursier en chute libre. Beaucoup y perdent des plumes, sauf les banques.
Aujourd’hui 16 mars 2020 le CAC 40 est à 3.732
alors qu’il était à mi février à 6.120
Valeur Pétrole Brent à 30,64
Et ce n’est pas fini.
Bien malin est celui qui sait aujourd’hui comment nous allons résorber ce désastre une fois l’épidémie finie.
@ Tipaza
« Ces droits de l’homme ont été intégrés par chacun de nous, un peu trop peut-être, mais c’est un autre sujet »
Si on veut.
Sans aller plus loin qu’ici, la moitié des gens étaient pour qu’on pardonne à Polanski parce qu’il ne se vantait pas. En somme, du moment qu’on pèche en silence, on est tranquille.
Et tout le monde ne me semble pas condamner l’esclavage, or il me semble qu’on fait mieux, question droits de l’Homme.
D’autre part, que voulez-vous dire par « trop » intégré les droits de l’Homme ?
« La fonction altruiste que chacun a en lui peu ou prou, étant transférée au bien-être de la Planète, ce qui évite des relations interpersonnelles trop intenses. »
Pensez-vous vraiment que cela en soit la cause ?
Quoi qu’il en soit, cela ne signe-t-il pas la fin de l’humanisme et plus généralement la fin du sacrifice humain ?
Je rappelle qu’on n’est pas passé de faire couler le sang humain à rien mais au sacrifice animal.
Or là, on a arbitré pour les bêtes, contre les Hommes, on les a donc sacrifiés à la nouvelle divinité unique, Gaïa.
D’une part, certains disent que l’Homme ne doit pas avoir plus de droits que les bêtes, d’autre part, certains le pratiquent :
https://www.courrierinternational.com/article/2007/02/22/les-tribus-victimes-de-l-ecologie
Personne ne parle de ces pauvres gens : c’est qu’ils sont trop pauvres pour venir chez nous, qu’ils ne sont pas de droite ou de gauche ou monothéistes et autres joyeusetés.
Ils n’ont rien à voir avec nous, et tout avec la nature. Cette nature, en nous en faisant les interprètes à leur détriment, nous tendons à la leur confisquer comme les chrétiens ont voulu déposséder les Juifs de leurs propres textes. Eux aussi sont parfois convoqués à servir de témoins ou de concierges, enfin de gardiens dans les terres dont on ne les a pas encore dépossédés.
Les écologistes reviennent sur la fin du sacrifice humain, de l’Homme qui vaut plus que les bêtes. Il n’est pire réactionnaires !
Ils chassent des gens de leurs terres et croient décent de prendre la place qui est la leur. Ce sont des usurpateurs.
L’écologie peut avoir des utilités matérielles, par exemple la sauvegarde de certains sites, si en accord avec la population. Et surtout un rôle symbolique… Mais ce sont essentiellement des nuisibles. Et quelle virulence ! Ils n’ont pas attendus d’être au pouvoir pour avoir le sort malheureux de millions de pauvres gens sur la conscience.
Je suis contente que Robert Ménard, ce honteux, ce paria, ait été élu au premier tour avec 68,74 % des voix dans une ville où, parfois, il y a des problèmes de cohabitation entre communautés.
Comme quoi, les médias ont tort d’ostraciser les maires qui savent gérer leur ville et ce n’est pas le rôle des médias de décerner les palmes des meilleurs maires.
Au fait, Bayrou (mis en examen) l’ami fidèle de Manu, le champion de la transparence politique, a obtenu quels suffrages des électeurs de la ville de Pau ? 45,83 %.
No comment.
@ Deviro | 15 mars 2020 à 17:16
Vous devez être un macronien pour ne rien comprendre à ce qui se passe.
Quand on est bête c’est pour la vie entière, faut se faire une raison.
Allez donc vous laver la tête.
Tchao je retourne me confiner.
Il n’y aura pas de mutation de la bêtise en France et comme le dit Claude Luçon on y devient vieux cérébralement à partir de 50 ans.
Notre classe politique et ce qui va avec n’a rien à craindre, elle continuera à se partager les places juteuses, jusqu’à ce que la mutation ethnique produise ses effets et offre au reste de notre descendance un président black et un premier ministre maghrébin, qui ne seront pas d’ailleurs plus bêtes que ceux que nous avons actuellement.
@ Michel Deluré | 16 mars 2020 à 09:24
« Les impératifs sanitaires ne primaient-ils pas sur le calendrier électoral ? »
Est-ce que ce monde est sérieux ?…
Personnellement, je suis allé voter et je n’ai pas vu de personnes s’agglutiner à la porte du bureau de vote et à proximité de l’isoloir.
En fait, la proximité était plus importante dans la file d’attente à la caisse des grandes surfaces avec parfois des paniers qui dépassaient la norme du bon sens.
En abondant dans votre sens faudra-t-il aussi limiter le nombre d’entrées dans les grandes surfaces et le nombre de personnes passant en caisse ?
@ Alain D
Mais soyez rassuré cher monsieur. Tous les soirs, avant le coucher, je prie Sainte Greta puis, Sainte Rita.
Il me semble nécessaire de rappeler que la crise économique actuelle n’est pas directement due aux effets du coronavirus : les marchés ont voulu engranger les bénéfices accumulés avec la montée corrélative des indices des bourses dont tout le monde était très satisfait. Les plus malins – souvent les plus gros – ont tiré les premiers et, comme ils sont moutonniers, les investisseurs ont fait chuter la bourse… Maintenant ils sont très inquiets. Mais il faudra bien qu’à un moment ou un autre ils se « refassent la cerise » !
De fait, nos économistes ultralibéraux, souvent prix Nobel ces dernières années, ont toujours célébré la libre circulation, non pas seulement des personnes et des biens, mais surtout des capitaux. Quand les détenteurs de ces derniers récupèrent leur mise d’un coup, c’est tout le système qui s’effondre.
La crise de 2008 ne leur a pas été une conseillère avisée puisque la spéculation financière a continué de plus belle une fois les comptes rétablis par le refinancement des banques par les États.
La crise créée par les effets du coronavirus est d’une autre nature. D’abord elle montre que les « non progressistes », accusés d’être les partisans d’un monde disparu, n’avaient pas tort de critiquer le système mondialiste mis en place depuis quarante ans, largement aggravé après la chute du Mur de Berlin.
Les délocalisations des outils productifs vers les pays à main-d’œuvre la moins chère, à commencer il y a plus de vingt ans par la Chine, ont privé nos pays occidentaux, tout particulièrement ceux de l’Europe occidentale, de la grande majorité de leurs industries, la Chine étant constituée en « usine-monde » par transfert de nos propres savoir-faire industriels. Le confinement de la population chinoise dans les zones les plus actives suivi de l’arrêt momentané de l’industrie chinoise a fait cruellement apparaître que la production industrielle à flux tendu, « zéro stock », ne laissait à nos pays qu’une faible autonomie.
Dans les laboratoires pharmaceutiques, la vocation de défense de la santé a disparu pour la course aux profits financiers des actionnaires au détriment de la santé publique des pays. Ceci a conduit à la production des princeps principalement en Chine (de l’ordre de 60 %), en Inde et presque aucune dans nos pays.
Nous ne sommes à présent quasiment plus capables de produire ici les médicaments nécessaires à la santé publique avec en sus des pénuries de médicaments soit voulues pour contraindre les pays riches, notamment la France avec sa sécurité sociale, à payer leurs médicaments aux prix les plus élevés, soit parce que, la Chine « toussant », elle nous soumet à un défaut d’approvisionnement en princeps.
La notion d’industrie stratégique a également disparu au profit de la stratégie financière au seul intérêt des banques d’affaires et d’industries étrangères : il suffit de se rappeler de la vente de la division électrique d’Alstom, ou de l’aéroport de Toulouse-Blagnac ou d’une entreprise française spécialiste de la connectique ou encore actuellement d’un projet de cession d’un fleuron français de l’industrie aéronautique…
Une fois le calme revenu après l’épisode du coronavirus, je serais fort surpris que les mauvaises habitudes, sur fond de profits financiers, ne reprennent pas leurs cours !
Au plan européen, cette crise a montré que la survie des populations repose toujours sur les seuls États, cette compétence n’ayant pas été transférée à l’UE, principe de subsidiarité oblige !
Par ailleurs, pour monsieur Macron, tenant de la disparition des frontières et du fédéralisme européen, l’attitude de nos voisins lui inflige un camouflet cinglant puisque, par un contrôle drastique, ils ferment de facto leurs frontières, qu’il s’agisse de l’Italie, de l’Espagne ou surtout de l’Allemagne de madame Merkel qui ne risque pas de partager les profits qu’elle a accumulés sur le dos de ses partenaires, du Sud notamment…
Et puis, aucun pays n’a plus autorité sur la Banque centrale européenne qui est indépendante depuis le traité de Maastricht. En l’absence du contrôle politique du levier monétaire, la relance économique sera donc soumise à son bon vouloir et donc à ses décisions souveraines !
Enfin, le partenariat avec les Etats-Unis, du fait d’un président US qui considère les pays européens comme des adversaires si ce n’est des ennemis économiques, a du plomb dans l’aile. Et le parapluie de l’OTAN est tout sauf garanti. Croit-on que la Commission européenne et les dirigeants des pays membres de l’UE vont enfin décider d’une autonomie, je n’ose parler d’indépendance, vis-à-vis de la puissance tutélaire ? On peut en douter.
Vous avez écrit, Monsieur Bilger, « Le coronavirus va-t-il nous changer ? ». Pour ma part, je reste sceptique sur la capacité de notre personnel politique de changer totalement de logiciel, bien que sous la pression des événements il l’affirme. Pour moi ce n’est que conjoncturel.
Voici un message du Pr Philippe Ravaud, directeur du Centre d’épidémiologie clinique de l’Hôtel-Dieu, AP-HP
http://www.economiematin.fr/news-crise-coronavirus-directeur-hopitaux-duree-danger-sante-ravaud?fbclid=IwAR2fH19t1aoGy_88jabq6e1GySA1NxFf-yCDVdXjzsdlGilb3bPF0rTt3X8
Aujourd’hui, comme tous les jours, je suis allé chercher ma bibine à mon supermarché et j’ai pu apprécier une fois de plus la stupidité humaine dans toute sa splendeur.
Je voulais m’acheter un paquet de pâtes mais de pâtes je ne vis point. Alors j’ai voulu me replier sur un paquet de riz mais il n’y avait plus de riz non plus. Donc je me suis dit « bon, ben je vais faire de la purée en flocons alors ? », que nenni.
En sortant du rayon féculents je passe devant celui du PQ, plus RIEN ! Plus de PQ, plus de Sopalin ! J’imagine qu’ils se disent qu’au pire ils se torcheront au Sopalin.
Je voulais acheter de la lessive et des pastilles anticalcaire mais il n’y avait plus de Calgon et presque plus de lessive, ils doivent les bouffer aussi, alors j’ai pris la marque basique maison mais point de Calgon.
Il me fallait aussi des boîtes de petits pois carottes de 600 grammes mais pas la peine d’y penser.
Plus loin, au rayon frais, il n’y avait quasiment plus de beurre et sans raison logique il n’y avait plus du tout de râpé.
L’eau potable avait évidemment presque disparu mais heureusement il restait de la bière. OUF !
Donc tout va bien dans le meilleur des mondes…
Je serais un espion extraterrestre je dirais à mes congénères « Laissez tomber les gars, faut pas les côtoyer ceux-là. Ils ont un virus mortel qui s’appelle la c*nnerie. Je peux pas vous expliquer mais c’est terrifiant ».
GÉNIAL le discours de Macron ! Gé-nial !
On boucle les Français mais surtout on ne ferme pas les frontières avec deux des pays les plus contaminés du monde qui sont nos voisins parce que soi-disant « ça ne sert à rien » disent les pseudo-« ZZZZZZEXPERTS » qui font plus d’idéologie politique que de médecine.
Ça c’est de l’éducation aux « Grandes Ecoles » françaises que le monde nous envie !
VIVE LA FRANCE !
Donc vous avez compris les gens ?
On ne boucle pas les Français parce que le virus est si grave que ça et qu’il risque de contaminer et décimer la population entière française (99 % des contaminés vont bien) mais simplement parce que le système de santé français est tellement bien foutu comme on nous le serine depuis des décennies qu’il est incapable de faire face aux quelques centaines de malades en plus à cause du virus.
Donc, ensuite, pour faire avaler la psychose et donc le « confinement » (pléonasme), on balance dans les médias des débilités comme les hypothèses pseudo-scientifiques pessimistes mais surtout totalement farfelues de 300 à 500 000 morts.
@ Lodi | 16 mars 2020 à 13:16
« »La fonction altruiste que chacun a en lui peu ou prou, étant transférée au bien-être de la Planète, ce qui évite des relations interpersonnelles trop intenses. »
Pensez-vous vraiment que cela en soit la cause ? »
—
Il n’y a jamais une seule cause à un problème aussi complexe.
Mais je vous fais remarquer que l’héroïne Greta, de la cause de la Planète, est autiste Asperger.
Il suffit de la voir et l’entendre pour se rendre compte qu’elle a transféré son incapacité à communiquer « normalement » avec l’humain, en communiquant avec et pour la Planète.
Comme objet transitionnel c’est un peu gros, mais bon, l’avantage c’est qu’elle est toujours en relation avec l’objet en question, où qu’elle soit 😉
Je schématise évidemment, mais c’est une réalité qu’on ne peut éluder.
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@ Lucile | 16 mars 2020 à 11:54
« Pour une fois qu’il s’intéressait à l’approvisionnement alimentaire du foyer, ça va l’en dégoûter durablement. Pas de changement de ce côté-là. »
Ah, mais chère Lucile il s’agit là d’un invariant de la nature masculine, que les mères transféraient à leurs fils. Du moins dans le sud.
Un futur seigneur et maître du coeur de la femme qui aurait la chance de l’épouser.
L’heureux homme, et en plus il mange des oranges, mon fruit préféré !
Différences culturelles : les Européens font la queue pour acheter du papier toilette, les Américains font la queue pour acheter des armes à feu.
(Notez la légende photo grotesque du Daily Mail, site agréablement de droite et nauséabond, mais qui ne peut pas s’empêcher, de temps à autre, de donner des gages au politiquement correct : « Certains Asiatiques achètent des armes pour se protéger de possibles attaques racistes ». Alors que l’article rapporte l’évidence, à savoir que les gens s’équipent au cas où une pénurie de ravitaillement conduirait à des pillages.)
LVMH transforme ses lignes de production de cosmétiques pour fabriquer du gel hydro-alcoolique, qu’il fournira gratuitement aux hôpitaux. Merci qui ? Merci le CAC 40 et le capitalisme mondialisé. Ce n’est pas le pitit paysan de gauche franchouille qui aurait pu répondre à la demande, avec ses trois arbres à gel hydro-alcoolique qui se battent en duel dans son champ pourri.
(On rappellera que les petits cultivateurs d’arbres à PQ ont totalement disparu au cours des Trente Glorieuses, suite aux efforts de productivité imposés à l’agriculture par le général de Gaulle. Rapport Armand-Rueff de 1959 : « La situation actuelle est imputable à l’archaïsme des structures parcellaires, à la faiblesse des surfaces cultivées par bon nombre d’agriculteurs, à l’inadaptation de certaines méthodes de production aux possibilités et aux exigences des progrès techniques, enfin à l’insuffisance des stimulants, imputable, jusqu’à un passé récent, à un excès de protectionnisme. »)
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@ GLW | 16 mars 2020 à 15:10
« Personnellement, je suis allé voter et je n’ai pas vu de personnes s’agglutiner à la porte du bureau de vote et à proximité de l’isoloir. […] En abondant dans votre sens faudra-t-il aussi limiter le nombre d’entrées dans les grandes surfaces et le nombre de personnes passant en caisse ? »
Oui, bien sûr. Vous devriez vous tenir au courant. Dans de nombreux pays d’Europe, il y a un filtrage à l’entrée des supermarchés pour limiter le nombre de personnes à l’intérieur. Imposé par les autorités. Ça a commencé en France, d’ailleurs. A l’initiative des grandes surfaces.
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@ Robert | 16 mars 2020 à 18:37
« Il me semble nécessaire de rappeler que la crise économique actuelle n’est pas directement due aux effets du coronavirus : les marchés ont voulu engranger les bénéfices accumulés avec la montée corrélative des indices des bourses dont tout le monde était très satisfait. […] De fait, nos économistes ultralibéraux, etc. »
Comment peut-on nier l’évidence à ce point, au profit de l’idéologie ? Le krach des Bourses n’a évidemment rien à voir avec le violent ralentissement, prévisible et inévitable, de l’économie réelle : c’est rien que la faute des méchants spéculateurs qui ont gagné de l’argent (ce qui est mal).
Et le type le « rappelle », hein… Il ne vous dit pas : à mon avis, il ne vous dit pas : il me semble, il vous fourre le nez dans son petit livre rouge, et vous « rappelle » que vous êtes tenu d’y croire, quelle que soit la réalité observable alentour.
Il y a une chose qui est sûre : le coronavirus n’éradique pas le socialisme…
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@ Aliocha | 16 mars 2020 à 09:38
« Non, non, Marchenoir, vous ne ferez jamais de moi un antisémite, blabla. »
Mais qu’il est sot, qu’il est sot… comment est-il possible d’être aussi sot ?
Où avez-vous vu que je vous ai accusé d’antisémitisme ? Je vous accuse de bisounourserie, de gauchisme et de propension massive et généralisée au cassage de pieds. Ça n’a rien à voir.
@ Robert Marchenoir | 16 mars 2020 à 23:49
C’est de moi dont vous parlez ?
Chacun son monde !
Il paraît même que Vuitton offre aussi les bodybags griffés.
Et moi j’offre un platane à mon voisin pour que sa mère âgée puisse se chauffer l’hiver prochain. Seulement je ne le crie pas sur les toits.
Adishats Bob ! Bonne nuit !
Un joli cantique breton pour la nuit.
https://www.youtube.com/watch?v=nq1n2QUhV5M&list=LL-XBV8Yvd9VKG02xsvdWW2w&index=6&t=0s
@ Tipaza
« Il n’y a jamais une seule cause à un problème aussi complexe.
Mais je vous fais remarquer que l’héroïne Greta, de la cause de la Planète, est autiste Asperger. »
D’accord.
Je dois être un peu autiste moi-même, j’aurais dû vous demander si vous aviez en vue d’autres causes, et si oui, lesquelles ?
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@ Robert Marchenoir
« Mais la Chine est allée plus loin : la presse du parti communiste a menacé les États-Unis de les noyer sous le coronavirus, en bloquant les exportations de médicaments dont ils dépendent. On mesure le cynisme. »
On mesure aussi le danger de la mondialisation.
On dépend de gens qui peuvent nous tenir par les médicaments.
Et si un pays n’a plus d’agriculture, il n’est pas dit qu’on lui vende toujours sa nourriture. Il peut être pauvre et ne pas avoir de quoi payer. Il peut se faire qu’un jour, faute de pétrole ou autre énergie pour transporter des marchandises, on ne puisse matériellement faire venir de la nourriture.
Il peut être très impopulaire, et que les autres préfèrent que ses habitants meurent de faim.
Certains paysans peuvent avoir le fantasme de tenir les gens par le ventre. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il y a toujours le risque de manquer.
Sans commerce, on dépend trop des producteurs locaux, avec trop de commerce, on est dépendant de la Chine et demain de qui, pour quoi ?
Trop dépendre, que ce soit du producteur local ou étranger, c’est être tenu comme chien en laisse.
Il faudrait équilibrer nos approvisionnements de même qu’on devrait avoir une Constitution avec équilibre des pouvoirs.
A défaut, il faudrait peut-être faire ça :
https://www.swissinfo.ch/fre/economie/r%C3%A9serves-obligatoires_comment-la-suisse-assure-ses-arri%C3%A8res-en-cas-de-crise/44907052
Je dis à défaut, parce que les stocks finis, on n’a plus rien et qu’il n’est pas dit qu’on ait trouvé de solution, entre-temps.
Les problèmes que j’ai évoqués plus haut me semblent des plus ardus, et en fait, j’espère que certains y réfléchissent pour trouver quelques solutions au cas où. Les Etats-Unis sont protégés par leur puissance, mais tout le monde a besoin de l’être par sa capacité à anticiper.
C’est ça, Marchenoir, les juifs et leur QI de 110 me dérangeraient, avez-vous dit.
Ou vous n’êtes plus lucide sur ce que vous écrivez, ou vous nous avouez enfin que vos incohérences ne sont qu’hypocrisie, ma sottise alors est des plus éclairantes à votre sujet.
Portez-vous bien.
ZEMMOURMANIA
Cher boureau,
Vous êtes-vous régalé hier soir autant que moi de la prestation de notre petit lutin ?
Quel charme a-t-il déployé, une fois de plus, rendant inaudible le discours indigeste du constipé qui suivit !
Eric Zemmour : les élections, c’est la faute à Larcher et à [son futur successeur] Baroin ! Un scandale démocratique ! Dati dans le hul ! Collomb dans le hul ! C’est n’importe quoi ! [Même] Macron voulait les supprimer [c’est dire].
Harold Hyman : l’UE ferme les frontières extérieures. Schengen ne l’interdit pas… il faut fermer toutes les frontières !
Z : les fermetures c’est quand même efficace… la France ne ferme pas… Macron, idéologie criminelle… on ne ferme pas les lignes arrières… on envoie des masques en Chine plutôt qu’en Italie !
HY : l’UE marche comme l’ONU… retard sur les décisions [Le machin diplodocus informe !]… ce soir l’Angleterre sonne l’alarme !
Z : on va nous confiner… tout le monde sous cloche parce qu’il n’y a pas de lits d’hôpitaux pour tout le monde !… L’État a perdu la capacité de voir loin… l’explosion démographique, le nomadisme, l’accroissement de l’Urbain… on a du mal à faire plaisir à tout le monde [un fasciste ce type !!]
MM (Marc Menant) : les gens mangent mal [!!!]
HY : il n’y a plus de contagion en Chine… Confucéen [?]… ce sont les étrangers qui arrivent qui sont atteints !
Z : Netanyahou ferme la frontière tout de suite ! [Deheulasse !]
Z : ça va coûter 35 milliards [pas plus ?], dette économique, crise… Ça va faire tout faire exploser… Les compteurs mondialistes HS… les banques plan Marshall… suspension des crédits… blocages des licenciements…
MM : femmes de ménage… autoentrepreneurs… la mort d’Uber [la mort d’Hubert !!]
Z : ne vendez pas vos actions [message personnel pour le bousier de Poupoutie]
On va remettre en cause la mondialisation [Ça, c’est pas sûr coco]… depuis trente ans c’est une catastrophe… le cours des matières premières… Le Maire : des paroles en l’air… le protectionnisme, remettre les usines en France !
MM : Venise et son lazaret… [???]
HY : Amérique… Trump a hésité… on nourrit les enfants à l’école, difficile de fermer [!]… un foyer dans l’état de Washington [face à l’Asie]… c’est à l’autopsie qu’on découvre qu’ils l’avaient chopé… [Semmelweis]… on n’a pas fermé les bars à Chicago pour la Saint-Patrick [c’eût été impossible] !
Z : Je défends Trump… souvent de bonnes réactions… le corona tue la coopération… ça me déprime ce que Macron VA DIRE !!!
EN SUPPLÉMENT nous eûmes droit au côte à côte de la paire de bretelles et de la bouche de brochet : la grâce de l’understatement britiche et la lourdeur du pilier de bar gaulois. Lumineux !
Prenez bien soin de vous ami.
@ Ellen 16/03/20 12:47
Plus que le facteur de propagation du virus que représentait la tenue de ces élections municipales – cet aspect n’était cependant pas négligeable car on a bien vu qu’en certains bureaux de vote les consignes de sécurité n’étaient guère respectées ! – c’est la position incohérente de l’exécutif qui m’a interpellé.
Est-il logique de tenir d’un côté un discours justement alarmiste, de demander aux citoyens de s’imposer en conséquence certaines contraintes en évitant notamment toute promiscuité et d’organiser d’un autre côté, au moment même où l’épidémie monte en puissance et même en fixant certaines règles strictes de sécurité, une session électorale ?
Je partage certes votre point de vue selon lequel bien d’autres vecteurs favorisent hélas la propagation de ce virus mais était-il indispensable, dans ce contexte spécifique, que les pouvoirs publics eux-mêmes en ajoutent un supplémentaire, suscitant chez certains incompréhension ?
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@ GLW 16/03/20 15:10
« …faudra-t-il limiter le nombre d’entrées dans les grandes surfaces… »
Eh bien oui, certaines de ces grandes surfaces, d’elles-mêmes, ont dû déjà appliquer cette mesure en raison du comportement irrationnel ce certains citoyens !
Mais là n’était pas mon propos. Je disais simplement qu’il me semblait, dans le contexte actuel, qu’un report parfaitement possible constitutionnellement aurait été judicieux.
Au vu des conditions dans lesquelles se sont finalement déroulées ces élections, du taux d’abstention et du report in fine du second tour, une telle décision n’avait, avec le recul, rien d’absurde.
J’ai même le sentiment aujourd’hui que ce sont plus le pouvoir et les partis politiques qui initialement s’étaient prononcés pour la tenue à tout prix de ces élections qui se sont ridiculisés.
@ Tipaza | 16 mars 2020 à 23:30
Votre description de l’homme tel qu’une femme « aurait la chance de l’épouser » me paraît relever de ce que les Anglais appellent le « wishful thinking », mais je me garderai bien de détruire vos rêves, rien que pour ne pas vous faire de peine.
@ Robert Marchenoir | 16 mars 2020 à 23:49
Je ne suis pas aveugle : il est évident que les choix politiques de confinement et d’arrêt de pans entiers de l’activité économique par les décideurs du monde entier créent une crise économique très grave.
Je suis l’actualité économique et financière sans être le moins du monde socialiste. Je n’évoque que la chute initiale des marchés financiers qui a précédé la crise liée au coronavirus : celle-ci en aggrave les effets initiaux. Je souligne simplement que dans l’immense jeu de bonneteau des marchés financiers, certains ont massivement tiré leur épingle du jeu, provoquant un premier effondrement des cours.
Je ne suis pas persuadé que, une fois la crise du coronavirus passée et malgré les affirmations présidentielles, les pratiques des marchés ne reprendront pas comme avant, comme tout observateur honnête l’a constaté après celle de 2008. Parce qu’elles sont par trop déconnectées de l’économie réelle et de la géographie économique.
@ Lucile | 17 mars 2020 à 10:22
Le « wishful thinking », mais c’est beau comme un arc-en-ciel !
Vous n’avez jamais rêvé d’aller chercher le trésor qui se cache au pied de l’arc-en-ciel ?
Eh bien vous avez eu tort.
@ hameau dans les nuages | 17 mars 2020 à 00:41
@ Robert Marchenoir | 16 mars 2020 à 23:49
« C’est de moi dont vous parlez ? »
Incurable nombrilisme du gauchiste. C’est toujours de lui qu’il s’agit.
Figurez-vous que les idées délétères dont vous vous faites, ici, le propagandiste, sont partagées par une gande partie de la population. Et qu’elles sont inscrites dans le fonctionnement de notre société. Ce problème va bien au-delà de votre propre personne…
« Chacun son monde ! Il paraît même que Vuitton offre aussi les bodybags griffés. »
Le ricanement imbécile remplace assez vite la réflexion, chez certains. Les malades du coronavirus à l’hôpital, ils se moquent pas mal que le gel hydro-alcoolique qui désinfecte les mains du médecin soit fourni par un sale capitaliste du CAC 40, ou par un noble sovkhoze de fonctionnaires cégétistes.
Il se trouve juste que les camarades cégétistes n’ont pas été en mesure de le fournir, tandis que LVMH, si. Mais vous n’en tirez pas les conclusions qui s’imposent. Je suppose que vous préférez mourir communiste, mais pas contaminé par le gel du CAC 40…
« Et moi j’offre un platane à mon voisin pour que sa mère âgée puisse se chauffer l’hiver prochain. Seulement je ne le crie pas sur les toits. »
A ceci près que vous venez de le crier sur les toits. Sacrés gauchistes ! Le socialisme leur bouffe le cerveau, et ils ne s’en rendent même pas compte.
Une fois que ce platane sera brûlé, avec quoi va-t-elle se chauffer ? C’est cela, dont je vous parle.
@ Michel Deluré | 17 mars 2020 à 09:35
Je suis bien d’accord avec vous. Il n’y a pas plus incohérent que M. Macron. Lui il lui faut le feu aux fesses pour qu’il change son fusil d’épaule.
Lisez ce qu’Agnès Buzyn a déclaré la veille du vote dans sa mairie du 5e arrondissement de Paris. C’était dans Le Monde. Elle regrette d’avoir quitté son ministère de la Santé et dit qu’elle savait que l’épidémie était très grave mais elle ne pouvait pas dire publiquement la vérité. C’était une mascarade prétend-elle… Qui à votre avis lui a demandé de garder sa langue ? Le même qui lui demandé de concourir à la mairie de Paris pour remplacer Griveaux ?
https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/17/entre-campagne-municipale-et-crise-du-coronavirus-le-chemin-de-croix-d-agnes-buzyn_6033395_823448.html
S’agissant du vote du 15 mars. Certaines mairies étaient bien équipées, comme la mienne, et d’autres beaucoup moins. Disons que j’ai eu de la chance comme tous ceux qui s’y sont rendus.
« Le coronavirus va-t-il nous changer ? »
Manifestement le coronavirus change les comportements !
Le conoravirus ne va pas nous changer.
Il suffit de regarder le blog : il se pose, entre autres, un problème d’approvisionnement à cause de la mondialisation : des choses sont ailleurs, mais comme l’ailleurs a quelques problèmes, il peut s’avérer délicat de se les procurer.
D’un autre côté, il est vrai qu’en cas de mauvaises récoltes ou de pays peu fertile, il n’est pas mauvais de pouvoir se tourner vers l’étranger.
Le problème n’est pas d’être ouvert ou fermé.
Non !
Mais comment ne pas trop dépendre de l’extérieur ou de l’intérieur. De calcul, de déploiement.
De même, faut-il préférer exécutif ou le législatif ? Bien sûr, aucun, et n’oublions pas le judiciaire.
Là aussi, le problème est celui du calcul, du déploiement.
Coût avantage, évolution et souplesse des parties en présence.
Il en est de même pour l’amour.
Faut-il vivre à deux ou chacun de son côté pour se retrouver aux meilleurs moments ? Ensemble, on affronte mieux les crises et il y a moins de risques d’éloignement par le temps et les autres, séparé, il y a moins le risque de se laisser aller car on croit que l’autre vous appartient et par simple habitude.
Il faut dans chacun des cas ne pas oublier les dangers du choix et agir en conséquence.
Or nous constatons que les gens sont pour ou contre la mondialisation, point barre.
En somme, on se concentre sur les moyens, car toujours on oublie la fin pour les moyens : parce qu’on ne regarde que le plus proche et par idéologie.
Et bien sûr, on s’insulte.
Je ne vois rien de changé. Moi non plus, d’ailleurs, je reste quelqu’un de rancunier. Mais pour des raisons que j’ai déjà expliquées, je soigne davantage la forme.
L’idée que cela rende mon discours inattaquable ne m’a jamais traversé l’esprit.
C’est pour moi incroyable : d’abord, l’invincibilité n’existe dans aucun domaine. Je pense très sincèrement que nous pourrions devenir immortels : l’obsolescence programmée n’est pas a priori indéprogrammable. L’intelligence me paraît aussi susceptible d’augmentation(1).
Un créateur tout-puissant est invincible si, paraît-il, il s’est plu à s’incarner et perdre ainsi cette exception, ce privilège d’extra-territorialité face au monde.
Pour le reste…
Ensuite, à supposer même qu’on n’ait que des idées à la fois les plus vraies, étayées et exprimées dans un style admirable, ce cocktail ne serait pas bu mais recraché à votre face.
Certes, je ne pense pas que quiconque ait inventé le bloody mary ou quelque autre classique ici !
Ailleurs non plus.(2)
Mais ce que je vois, c’est qu’il se mêle bien vite des dénigrements personnels aux discussions.
Vrai, faux ?
Et que cela n’a rien à voir avec la qualité de ce qu’on a pu sortir de sa besace.
Par conséquent, je maintiens que soigner le style se fait à cause de la pression sociale, et finalement parce qu’on se prend au miroir aux alouettes de la forme, et donc, au-delà, de faire oeuvre.
Cependant notre hôte a changé : pour lui, le paradis, c’est les autres.
Nous ne nous sommes améliorés en rien, tandis que lui, si… Je n’ai évidemment jamais cru à quelque transcendance que ce soit.
Mais j’en découvre une… au blog !
1 Surtout celle de l’auteur de ces lignes, penseront les malins… A supposer qu’il soit stupide, il en aurait en effet plus besoin que d’autres, mais est-ce le besoin ou le désir qui fait tendre la main vers le meilleur ?
2 Sommes-nous à une époque d’éloquence ? J’en doute.
@ Zonzon 17 mars 2020 08:53
ZEMMOURMANIA
Le petit lutin, comme vous dites, s’est déchaîné ce soir-là.
Macron a reçu la fessée de la semaine ! C’est une fine équipe !
Un peu d’air pur dans un monde de courtisans macroniens !
Gare au virus Zonzon : on ne sort pas ! Même avec un masque ! Il ne m’en reste plus que dix. Je les distribue au compte-gouttes : mon infirmière, mon médecin… Je sélectionne dur en pestant contre Macron !
Cordialement.
@ Aliocha | 17 mars 2020 à 08:32
« C’est ça, Marchenoir, les juifs et leur QI de 110 me dérangeraient, avez-vous dit. Ou vous n’êtes plus lucide sur ce que vous écrivez, ou vous nous avouez enfin que vos incohérences ne sont qu’hypocrisie, ma sottise alors est des plus éclairantes à votre sujet. »
Je confirme mon diagnostic à votre sujet : QI guère supérieur à 90, au doigt mouillé.
Désolé de déranger le reste de l’assistance qui a compris depuis le début, mais nous avons un gentil garçon en situation de handicap au fond de la classe. Je suis obligé de lui expliquer, sinon on va se traîner cette histoire pendant un an ou deux.
J’ai dit, donc, dans un trait d’humour (notion qui vous échappe), après avoir mentionné des recherches prometteuses sur le coronavirus en Israël, que cela confirmait, par la pratique, les données de la science, laquelle établit à 110 le QI moyen des Juifs ashkénazes.
Et j’ai ajouté que bizarrement, la mention renouvelée du QI juif allait vraisemblablement déranger aussi bien vous-même que Xavier Nebout. Sur quoi je ne me suis pas trompé.
En revanche, je n’aurais jamais pu prévoir que vous alliez prendre ça comme une accusation d’antisémitisme.
Puisqu’il faut tout expliquer par le menu (et après, on va me reprocher d’être trop long…) : ça énerve Xavier Nebout qu’on rappelle le QI élevé des Juifs, parce que lui, il est antisémite. Et ça vous énerve vous, parce que vous êtes « anti-raciste », parce que vous niez les différences entre les races, et en particulier celle qu’il est le plus inconvenant de mentionner, la différence d’intelligence (*).
Dans votre cas, ça marche dans les deux sens : ça vous énerve qu’on mentionne le QI inférieur des Noirs (71), et ça vous énerve qu’on mentionne le QI supérieur des Juifs ashkénazes (110).
Ce en quoi vous êtes cohérent dans votre obscurantisme. Vous niez la mesurabilité de l’intelligence comme l’existence de constantes raciales, et par conséquent de différences entre les races.
Vous adoptez ainsi la stratégie juive de 1900 ou de 1950, qui consistait pour les intéressés à se fondre dans la masse, précisément pour échapper à l’antisémitisme. Puis à échafauder une idéologie « anti-raciste », afin de détourner l’attention des persécutions dont ils étaient l’objet, en faveur de celles qui visaient d’autres races. Et enfin, à démultiplier « l’anti-racisme » dans son apothéose, l’immigrationnisme. Lui-même prolongé par le politiquement correct, qui peut être revendiqué par n’importe quelle catégorie se revendiquant comme victime.
Il s’agit d’une politique délibérée, et d’ailleurs revendiquée, dont les historiens ont restitué les épisodes probants.
Les Juifs ont cru se protéger en réclamant la protection pour tout le monde, sachant fort bien que la réclamer pour eux risquait, dans un mécanisme pervers, de raviver l’antisémitisme.
L’ennui, c’est qu’on est passés de « c’est pas gentil de massacrer les Juifs » à « on n’en a rien à battre si les Blancs sont génocidés » — et la vérité avec. Sans compter que lorsque les Blancs sont génocidés, les Juifs le sont en premier. Comme les événements des années récentes le montrent suffisamment.
L’assimilation juive, c’est une chose. La négation de la réalité, c’en est une autre. Surtout lorsqu’elle conduit à la disparition de la civilisation occidentale — sa dimension juive comprise.
C’est pourquoi j’évoquais à votre sujet, il y a quelque temps, la notion de névrose juive.
______
(*) Sauf lorsqu’elle est en défaveur des Blancs. Dans ce cas, il est permis de la suggérer. C’est ainsi qu’une étude récente du CNAM, publiée dans une revue de l’Éducation nationale, mettait en valeur les bons résultats des filles originaires d’Asie du Sud-Est.
Elle fut largement reprise par les journalistes, qui manifestèrent leur jouissance de constater que les Blancs, les whites, les blancos étaient surpassés par les immigrés.
De surcroît, filles + immigrées : double plus bon.
Naturellement, ils se sont bien abstenus de citer le corollaire de cette étude, évoqué à mots couverts dans le texte original, mais parfaitement présent : les résultats catastrophiques des garçons noirs.
Bien sûr, les auteurs de l’étude pleurent des rivières de larmes sur « l’inégalité », la « ségrégation scolaire » et la « discrimination ». En revanche, aucune mise en cause de l’immigration de masse, et encore moins des différences innées d’intelligence entre les races.
Quand les immigrés asiatiques ont de bons résultats à l’école, c’est dû à leurs immenses mérites et à la débilité des petits Français. Mais quand les immigrés noirs, turcs ou maghrébins ont de mauvais résultats, eh bien… c’est toujours notre faute.
@ boureau 18 mars à 10 h 24
J’avais envie de rire ce matin… je veux dire faire rire avec la prétention de soulager la peine de ceux qui se réunissent ici ! Mais à constater la tonalité générale qui se dégage des commentaires, je me suis ravisé.
L’indignation est à un tel niveau qu’il n’est plus possible de rire de quoi que ce soit !
Un demi-siècle d’erreurs politiques grandioses et une pandémie qui va révéler l’incurie des politiciens au moment où nous parvenons au bord du Styx !
Les masques… les masques ce sont eux ! Hideux ils sont… indignes… impunis ils seront !
»On ne sort pas… on peste… » On vous embrasse !
@ Achille | 15 mars 2020 à 20:54
Il y a une sélection naturelle et on n’y peut rien changer.
Si les gens persistent à vouloir sortir en meute, prier par centaines ou jouer au tiercé dans des bars pour tenter de gagner le gros lot, alors ils vont au-devant de gros ennuis. Ils ne veulent pas écouter les conseils et même ils disent qu’on fait tout, rien que pour les embêter.
Dommage pour eux, sans aller jusqu’à les aimer, j’ai de la compassion.
Chez moi, loin du tumulte, j’ai du riz à profusion et comme je bois des infusions de thym ou autres, toutes les heures, j’augmente la température du foie et des intestins. Pas de troubles de transit et mes défenses immunitaires remontent.
@ Robert Marchenoir
Mais allez travailler pour Sputnik, ils sont preneurs de phrases pareilles:
« Vous adoptez ainsi la stratégie juive de 1900 ou de 1950, qui consistait pour les intéressés à se fondre dans la masse, précisément pour échapper à l’antisémitisme. Puis à échafauder une idéologie « anti-raciste », afin de détourner l’attention des persécutions dont ils étaient l’objet, en faveur de celles qui visaient d’autres races. Et enfin, à démultiplier « l’anti-racisme » dans son apothéose, l’immigrationnisme. Lui-même prolongé par le politiquement correct, qui peut être revendiqué par n’importe quelle catégorie se revendiquant comme victime.
Il s’agit d’une politique délibérée, et d’ailleurs revendiquée, dont les historiens ont restitué les épisodes probants. »
On peut connaître « les historiens » en question ? Ça m’intéresse vraiment et j’ai du temps pour lire sur un pareil sujet en ce moment, comme beaucoup de gens cloîtrés chez eux. Autant que je ne le passe pas trop ici !
@ Tomas | 18 mars 2020 à 23:50
« Mais allez travailler pour Sputnik, ils sont preneurs de phrases pareilles. »
Je vous défie de m’indiquer à quel moment Sputnik aurait écrit des phrases pareilles.
« On peut connaître ‘les historiens’ en question ? Ça m’intéresse vraiment et j’ai du temps pour lire sur un pareil sujet en ce moment, comme beaucoup de gens cloîtrés chez eux. Autant que je ne le passe pas trop ici ! »
Non. Je ne discute pas avec les gauchistes de mauvaise foi dans votre genre. Je ne suis pas chargé de pourvoir à votre éducation. La dernière fois que j’ai répondu à cette question ici, j’ai eu un faux ingénu de votre calibre qui a prétendu que le livre que je lui avais indiqué ne contenait pas ce que je disais. Alors qu’il reconnaissait ne pas l’avoir lu.
Bougez-vous les fesses. Cherchez. Apprenez. Je vous ai donné une piste, maintenant c’est à vous de travailler. Vous ne croyez tout de même pas piéger un vieux débatteur comme moi avec un truc rhétorique gauchiste aussi éculé ?
Rien ne m’énerve, Marchenoir, surtout quand ce qui est faux est faux.
La race n’est pas une donnée fiable, et ceux qui n’ont pas assez de culture et d’éducation voudrait l’utiliser pour hiérarchiser car ils n’ont pas eu accès à un autre critère, qui est la capacité à respecter son prochain, à entretenir le respect des lois dans une logique inclusive, qui alors protégera si elle est respectée.
Ceux-là, dont vous faites partie, brisant le contrat citoyen du respect des lois, s’exposent donc à ne plus être protégée par elle.
Il est donc nécessaire, si le retour au CP pour acquérir cette connaissance n’a pas eu d’effet, de protéger cette population contre elle-même, confinement, amende, puis escalade des sanctions face aux récidives, la violence ayant le même mode opératoire qu’une contamination virale.
Aussi, le handicapé du fond de la classe vous invite à vous rendre compte de l’idéologie qui fonde l’Occident, vous rappelant que l’opprobre que vous n’avez de cesse de jeter sur moi révèle que le premier dont vous revendiquez le titre, n’est que le dernier selon celle-ci, qu’il serait nécessaire de soigner votre cécité qui pour la énième fois vous amène à vous fracasser au mur de votre propre haine.
Bonne convalescence.
@ Tomas | 18 mars 2020 à 23:50
Bien agiter le peuple avant de s’en servir.
@ Robert Marchenoir
Merci de votre réponse. Vous êtes drôle à lire et avez un certain vernis de culture générale, mais vous avez donc encore de grosses lacunes qui vous obligent à user de cette ficelle classique de la propagande stalinienne du flou artistique des références pour débiter vos boniments, puisque vous refusez sous un mauvais prétexte de me répondre.
Je lis tout ce qu’on m’envoie qui présente de l’intérêt et je ne prétends jamais avoir lu quelque chose que je n’ai pas lu. J’aurais été curieux de savoir en quoi les Juifs ont forgé l’antiracisme pour renier leur condition, ou au moins dans quelle mesure ce comportement a été généralisé dans la communauté juive, car je n’ai pas l’impression qu’il ait été dominant sauf dans les années de l’après-Shoah en Europe, peut-être. Je n’ai pas retenu ça de mes lectures sur le sujet, en tout cas, mais c’est déjà ancien.
Mais bon je m’éloigne du sujet du jour et il ne faut pas. Ceux qui sont attachés à la concision auront noté la brièveté de votre réponse, c’est déjà ça !
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@ hameau dans les nuages
Vous voulez dire quoi là encore ? Vous devenez de plus en plus brumeux !
@ Tomas | 19 mars 2020 à 21:44
« Vous êtes drôle à lire et avez un certain vernis de culture générale, mais vous avez donc encore de grosses lacunes qui vous obligent à user de cette ficelle classique de la propagande stalinienne du flou artistique des références pour débiter vos boniments, puisque vous refusez sous un mauvais prétexte de me répondre. »
Mais bien sûr. Moi en stalinien, c’est crédible. Je vous signale que je suis ultra-libéral, raciste et fasciste. C’est tout de même un peu différent.
En revanche, c’est vous qui usez du truc éculé du gauchiste qui consiste à se prétendre plus cultivé que tout le monde.
Je refuse de discuter avec vous parce que vous avez amplement montré que vous êtes parfaitement de mauvaise foi, et que vous ne respectez pas l’éthique du débat.
D’ailleurs vous venez d’en faire la preuve derechef, si c’était nécessaire.
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@ Aliocha | 19 mars 2020 à 09:18
« Rien ne m’énerve, Marchenoir, blabla, il est donc nécessaire, si le retour au CP pour acquérir cette connaissance n’a pas eu d’effet, de protéger cette population contre elle-même, confinement, amende, puis escalade des sanctions face aux récidives, blabla. »
Eh bien voilà : si vous n’êtes pas d’accord avec eux, les communistes commencent par vous insulter, ensuite ils vous envoient en rééducation, et enfin ils entament « l’escalade des sanctions ».
Mais vous êtes un professeur d’amour, de christianisme, de gentillesse, de respect et tout et tout. On y croit.
A part ça, vous vous plaigniez que je vous accuse d’antisémitisme, je rectifie en vous assurant que je ne vous considère pas comme un antisémite, et vous ne trouvez pas mieux que de recommencer à faire tourner votre moulin à prières du dénigrement et de la volonté de punir.
Je me demande si, la prochaine fois, je ne vais pas faire courir le bruit que vous portez des pantacourts, et que vous torturez des chatons en écoutant du Bartok.
»Vous êtes drôle à lire et avez un certain vernis de culture générale, mais vous avez donc encore de grosses lacunes qui vous obligent à user de cette ficelle classique de la propagande stalinienne du flou artistique des références pour débiter vos boniments… »
Ceci est un message que Tomas, le 19 mars à 21 h 44, envoie en réponse à un de ses amis – 9 h 04 même jour – par paquet express.
C’est primaire, cursif, brutal, probablement ironique… c’est du premier degré mais ça fait plaisir à lire !
Sortant tôt au bord d’un fleuve, j’ai fait un peu d’exercice. Mais quelqu’un n’a pas été loin de me frôler en courant sans même l’excuse du manque de place parce qu’il ne faut pas dévier de la piste : pardon, de sa voie.
Les coureurs, et bien plus fréquemment encore les gens pratiquant le crawl, foncent comme des rhinocéros et me donnent envie de le faire un croche-pied ou de leur donner un bon coup de poing dans la figure, selon les cas.
Oui, dévier de sa course n’est pas facile, mais il n’y a pas que la vitesse qui compte. La précision aussi, notamment dans les déplacements… Ce n’est pas parce qu’on ne court pas après une balle, si possible pour la placer à un endroit impossible à attraper pour l’autre, comme au tennis, qu’il faut avancer comme un crétin.
En période d’épidémie, c’est particulièrement stupide… Mais si ce comportement pouvait tomber en désuétude, la civilité comme l’hygiène en serait renforcées.
Je ne veux pas dire de verbaliser les coureurs pour ne permettre que la marche, quand on fait du sport. Non, que chacun sorte selon son style mais en gardant la distance de sécurité, comme sur la route.
Rien de surnaturel.
Il faudrait que durant le virus, voir au-delà, les gens cessent de s’approcher des autres voire de le bousculer comme les skieurs le font des piquets.