Le complotisme est une maladie incurable !

Depuis le désastre du 15 avril à Notre-Dame de Paris, une fois la sidération et l’émotion passées, une série de polémiques connexes ont surgi car il ne faut pas oublier que nous sommes en France.

Le doigt regarde la lune et les controverses s’attachent au doigt au lieu de contempler l’essentiel qui est la lune.

La pire se rapporte à ce qu’il est convenu d’appeler le complotisme et qui est pour moi une maladie incurable.

Complotisme. Complot. Le délire de croire que derrière l’apparence, la transparence il y aurait sans cesse des forces obscures et mystérieuses, qu’on ne nous dirait rien et qu’on nous cacherait tout. Le monde serait empli de pièges qui viseraient à nous fermer les yeux et à nous égarer. Quand cette hantise se répète et qu’elle n’accepte jamais d’être remise en cause, elle se mue en pathologie.

Ce n’est pas d’aujourd’hui que je relève cette disposition à la fois personnelle et nationale, qui touche structurellement une minorité de citoyens. En matière judiciaire par exemple, combien de fois ai-je pu relever, certains médias étant complices, la propension à préférer une absurdité sulfureuse à une vérité banale, le fantasme d’une erreur judiciaire à l’évidence d’une culpabilité.

L’aptitude au doute est une qualité. Mais le doute comme finalité pour se plonger dans un questionnement sans fin, une faiblesse.

S’il fallait définir le complotisme, je le décrirais comme l’obsession, face au réel, avant le moindre commencement de preuve, à privilégier le soupçon, à récuser par principe l’information officielle et à mettre en cause ce qui crève les yeux et l’esprit. De condamner comme illégitime ce qui est partagé par beaucoup.

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Pour Notre-Dame de Paris, depuis le 15 avril, alors que tant d’éléments, d’indices, de témoignages, de constatations et d’avis, d’absence de revendication, pour l’instant militent pour la cause accidentelle et que l’enquête menée par des spécialistes incontestés – je prends ce risque – va la démontrer, une frange s’acharne à répéter qu’on nous cache la vérité, qu’on nous manipule et que l’incendie résulte forcément d’un attentat islamiste. C’est une aberration contre laquelle le bon sens et la raison ne peuvent rien.

Les mêmes qui vous disent qu’il faut attendre les résultats des investigations techniques et judiciaires les préjugent et les considèrent comme acquis au soutien de la thèse terroriste.

Qu’on m’entende bien : le complotisme est radicalement à distinguer de l’intelligence qui se doit d’être libre et ouverte aux incertitudes historiques et politiques, à l’ambiguïté du réel, aux mille complexités de la nature et de la matérialité. On a non seulement le droit mais le devoir de s’interroger sur l’incertain mais sans pour autant frapper de suspicion tout ce qui offense ses croyances et ses réflexes. Il y a le débat intellectuel avec son pluralisme obligatoire et le factuel, le matériel qui imposent leur loi, quoi qu’on en ait.

Le complotisme, je le répète, est une maladie incurable mais la curiosité et la lucidité critique sont des richesses.

La majorité heureusement ne pourfend pas systématiquement les données plausibles. Tout craindre, tout soupçonner, tout dénoncer, ne rien entendre, ne rien accepter, inquiète sur la vision de la vie et de la société et sur les rapports qu’on entretient avec soi-même.

Il faut prendre garde à cette loi des séries qui incite à mettre sur le même pied l’accidentel et le malfaisant, qui est incapable, notamment, d’admettre que les profanations d’églises (dans l’état des investigations par exemple, Saint-Sulpice n’était pas un incendie islamiste mais un règlement de comptes entre SDF) n’induisent pas inéluctablement pour Notre-Dame de Paris une conclusion mécanique imprégnée de la même tonalité terroriste. Il faut savoir arrêter le gouvernement par la méfiance, l’incrédulité et cette forme d’arrogance qui vous pose comme supérieur à tout ce qui est communiqué. La parole officielle n’est pas méprisable en elle-même.

Pour justifier mon point de vue qui définit le complotisme telle une maladie et le libre examen comme une chance, je parie. Quand l’enquête aura conclu que l’incendie a été accidentel, il y aura toujours une frange qui n’y croira pas. Elle y verra un nouveau complot.

On donne scandaleusement des armes au terrorisme à force de le présumer derrière chaque catastrophe.

On peut être sûr que si le futur démontrait ma naïveté, je ferais amende honorable.

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Voir les Commentaires (303)
  1. Xavier NEBOUT

    Les complotistes oublient généralement que pour monter un complot, il faut des comploteurs.
    Or, un comploteur, ça se tait. Deux, trois, passe encore, mais plus, et surtout s’il y a une femme dans le lot, et là, c’est cuit.
    C’est ainsi que pour le complot du siècle concernant les tours de Manhattan, manque seulement le moindre comploteur…
    Mais le bouquin avait fait un sacré carton, et ça n’a fait de mal à personne.

  2. En fait vous ne faites que distinguer une forme particulière de l’imbécillité qui est en train de submerger la terre entière, avec par exemple de très nombreux Américains qui ne croient pas que la terre est ronde ou de ces islamistes qui espèrent 70 vierges à leur disposition dés qu’ils auront commis un attentat. L’imbécillité se généralise à une vitesse grand V. Et on ne voit pas comment arrêter ce tsunami.

  3. Joubertrand

    « …alors que tant d’éléments, d’indices, de témoignages, de constatations et d’avis, l’absence de revendication, pour l’instant militent pour la cause accidentelle et que l’enquête menée par des spécialistes incontestés – je prends ce risque – va la démontrer »
    Non Monsieur Bilger, ce n’est pas vrai ce que vous dites. Vous voulez absolument croire, et nous faire croire, que la cause du sinistre est accidentelle mais il n’y a, de ce que le public sait, strictement aucun élément, aucun indice, aucun témoignage, aucune constatation dont on puisse conclure de façon certaine que l’origine serait accidentelle. Bien au contraire tout ce que l’on apprend depuis deux jours sur les risque d’inflammation d’une charpente en vieux chêne et la nécessité pour y mettre le feu d’un foyer initial très spécifique assurant un important dégagement de chaleur et une montée en température particulièrement élevée, milite pour être convaincu de ce que ce sinistre a peu de chances d’être accidentel.
    Quant aux « spécialistes incontestés », il y en a plus – et en particulier du côté des architectes des bâtiments de France dont ceux qui connaissent la cathédrale Notre-Dame – qui émettent de sérieux doutes sur la réalité de l’accident que ceux qui se risquent à confirmer la thèse officielle de l’accident.
    Quant aux sapeurs-pompiers, les médias nous ont pendant le déroulement de l’incendie littéralement matraqués avec l’information toutes les heures selon laquelle « les pompiers privilégient la thèse de l’accident », alors que l’on n’a entendu sur les ondes et à la télé AUCUN responsable des pompiers tenir de tels propos. Ce n’étaient que des allégations de journalistes, probablement sur ordre.
    Aux arguments avancés par ceux, comme moi, qui ne sont pas du tout convaincus de ce que seule la thèse de l’accident est logique et acceptable, et que la précipitation avec laquelle on nous l’a imposée sans preuve relève du mensonge, donc de la forfaiture, vous répondez en brandissant la « théorie du complot », voire en nous traitant de « malades ». Ce ne sont pas des arguments.
    Sur l’affaire AZF. Un témoignage personnel. Quelques années après, je recevais à dîner chez moi quelques amis dont un haut fonctionnaire de la DST, aujourd’hui décédé (mais dont je peux donner le nom). Alors que je livrais à mes convives mes réflexions sur cette explosion, lesquelles n’allaient pas dans le sens de la version officielle, il me mit la main sur le bras et me dit, ainsi qu’à tous les présents: « T’inquiète pas, on sait tout sur cette explosion, sur celui qui a fait le coup, sur ceux qui ont participé à l’action d’une façon ou l’autre, sur l’explosif utilisé comme détonateur, sur l’appartement où il a été préparé… » Ce qui a clos la discussion. Le procureur qui le jour de l’explosion a déclaré « il y a 90 % de chances que ce soit un accident » a menti. N’a-t-il pas d’ailleurs déclaré quelques jours après « qu’il ne pouvait pas dire autre chose, sinon cela aurait risqué de profiter à qui vous savez » ?
    Nous sommes selon toute vraisemblance avec l’incendie de la cathédrale Notre-Dame dans la même logique de désinformation criminelle.

  4. Marc GHINSBERG

    Excellent billet que je partage totalement.
    « Le complotisme est une maladie incurable ! »
    A bon entendeur salut !

  5. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Grâce à votre hospitalité, je m’étais exprimé sur le sujet que vous traitez ce matin.
    Quand il y a deux ou trois possibilités, et que l’on enquête, on n’a pas raison de parler de complotisme et d’approuver aveuglément la thèse officielle, qui ne sait rien… puisqu’on enquête !

  6. Monsieur Bilger,
    Pour lors, vous avez objectivement autant tort que ceux que vous dénoncez. Contrairement à ce que vous affirmez, je ne sache pas qu’il y ait […tant d’éléments, d’indices, de témoignages, de constations, d’avis…] militant pour la cause accidentelle. Lesquels ? Je n’en ai pas entendu qui auraient force de preuve. Pour le moins, il y en a quelques autres qui ne laissent pas de surprendre, comme celui de l’ancien ingénieur en chef de Notre-Dame qui évoque que les installations électriques, tout comme le système de détection incendie, avaient récemment été intégralement remis aux normes et même plus ; tout comme encore celui de l’architecte en chef en exercice évoquant qu’il n’y avait nul chantier en cours là – la noue – où l’incendie aurait débuté, tout comme certains témoins affirmant qu’il y aurait eu deux départs de feu ou ces autres affirmant l’étrangeté de couleur des premiers feux ; mais encore les images montrant un homme présent sur les lieux quinze minutes avant le début de l’incendie et que diffusent certains médias étrangers. On peut vous concéder qu’effectivement il n’y a aucune revendication jusqu’à présent. Ce point est, il est vrai, déterminant. Pour le reste, il n’y a pas grand-chose qui soutienne votre affirmation. C’est ainsi l’enquête qui déterminera la vérité. Elle n’a pas encore débuté, il me semble. On verra donc plus tard pour les causes.
    Néanmoins, il est un aspect qui m’a fortement déplu quand, même pas deux heures après le début de l’incendie, on nous a asséné de façon quasi unanime que l’incendie était très certainement d’origine accidentelle. Que veut-on nous faire penser alors que l’on ne sait objectivement rien ? Veut-on nous empêcher de mal réagir ? Pour ma part, je n’ai besoin de personne pour penser et fonder mon opinion sur les choses et m’insupportent ceux qui veulent m’incliner. Je ne doute pas qu’une très grande part de la population est dans la même posture. Ainsi quand quelqu’un constate qu’on cherche à le persuader inopportunément, nécessairement ce même s’interroge sur ce qu’on cherche à lui cacher.
    Au final, l’enquête et rien que l’enquête rendra compte des faits.
    En aparté, j’ose espérer que pour déterminer comment sera la nouvelle flèche, le décideur final sera l’archevêque et non l’Etat. Notre-Dame n’appartient légalement à l’Etat qu’à la suite d’un vol. Notre-Dame, c’est un peuple, le peuple français qui pendant des siècles s’est tourné dans la prière vers Marie. Si ce n’est plus qu’un monument inerte, sans plus sa vocation originelle et spirituelle, on peut l’abattre.

  7. Julien WEINZAEPFLEN

    Si le complotisme est une maladie incurable, l’anticomplotisme est la disposition qui opte sanitairement, car on se fait des cheveux blancs à soupçonner systématiquement bien que le soupçon soit la base de la littérature, pour la version proposée par la propagande d’un pouvoir se présentant lui-même comme bienveillant.
    Vous-même préjugez du résultat de l’enquête quand vous pariez pour un incendie accidentel. Au lendemain du 11 septembre 2001, un attentat contre la cathédrale de Strasbourg avait été déjoué. Dix jours plus tard, il n’était pas question de dire que l’explosion de l’usine AZF à Toulouse pouvait être le fait d’un attentat. Le responsable en était forcément l’entreprise chimique. Le 14 novembre 2015, plus de dix personnes trouvaient la mort dans un test de vitesse du TGV organisé près de Strasbourg pour des « voyageurs civils ». On n’a quasiment pas dit un mot de ces dix morts s’ajoutant à la liste macabre des attentats de la veille à Paris, et personne n’a relevé que, si tel était le bilan de ce « crashtest » de vitesse, la SNCF l’avait organisé bien légèrement. On n’a pas davantage intenté de procès médiatique contre la compagnie nationale de chemins de fer ni dit pourquoi on y renonçait. Pourtant la société de la France vivant sous le « principe de précaution » cherche un responsable dès qu’un événement minuscule dévie la trajectoire routinière de la marche du monde.
    « Ce n’est pas parce qu’on se sent persécuté qu’il n’y a pas de persécuteur », me disait un ami qu’on accusait de souffrir de paranoïa.

  8. « Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux »
    dit le renard au Petit Prince.
    Et c’est pourquoi, après les dégradations visibles et revendiquées celles-là, de beaucoup, beaucoup trop d’églises, car une seule c’est déjà trop, le Petit Prince se mit à penser à propos de Notre-Dame au terrorisme et se fit traiter de complotiste.
    Il se dit que tant qu’on le traiterait de complotiste, il serait vivant, et ceux qui le condamnaient également.
    Puis il se mit à penser au jour où il n’y aurait plus de complotisme, ni de vérificateurs de preuves puisque l’inversion de pouvoir aurait réussi.

  9. Pour mémoire
    « La motivation terroriste » de l’attaque de Strasbourg, qui a fait trois morts et 13 blessés (selon le dernier bilan fourni à 10h20 par la préfecture du Bas-Rhin), « n’est pas encore établie » mercredi matin, a déclaré le secrétaire d’État à l’Intérieur Laurent Nuñez, invitant à la « plus grande prudence » sur la qualification des faits.
    Suivi pour sa radicalisation mais aucun signe de passage à l’acte. L’assaillant, toujours recherché, est « un individu connu en droit commun pour beaucoup de délits autres que liés au terrorisme, il n’a même jamais été connu pour des délits liés au terrorisme », a précisé Laurent Nuñez sur France Inter. »
    On sait tous ce qu’il en est aujourd’hui quant aux faits du 11 décembre même et le passé carcéral ultra signalisé de Cherif Chekatt.
    Autrement dit, il est certain qu’il n’y a aucun empressement politique à envisager un attentat islamiste – alors qu’on se régale à annoncer l’arrestation de cellules terroristes d’extrême droite dont l’essentiel semble se résumer à l’échange de recettes de toilettes sèches survivalistes.
    L’absence de revendication est signifiante mais pas déterminante. On sait ce que les dernières revendications de l’Etat islamique valent. On sait aussi que nombre de terroristes islamistes ne se reconnaissent pas en l’Etat islamique. En fait, un attentat n’est pas forcément le fait d’une personne ou d’un groupe très organisé. Ca peut être fortement teinté d’amateurisme, voire de la quasi-improvisation. Du coup, revendiqué, dans ce contexte.
    Et lorsqu’on parle d’amateurisme islamiste, c’est quand même étonnant qu’aucun (ou alors peu – pas vu) article ne mentionne le procès récent d’Ines Madani
    https://www.ouest-france.fr/societe/justice/ines-madani-condamnee-huit-ans-de-prison-pour-avoir-recrute-des-djihadistes-6307640 alors qu’on titrait encore vendredi dernier « Bientôt jugée pour l’attentat raté de Notre-Dame, Inès Madani condamnée à 8 ans de prison ».
    On se doute que chacun se débrouille maintenant pour ne pas être mis en cause. Les responsables du chantier indiquent qu’il n’avait pas commencé, l’ancien architecte que l’installation électrique avait déjà été révisée et était bonne. Il va être difficile d’identifier la faute qui mène à un tel incendie.
    Tout ce qu’on peut raisonnablement en dire, c’est que pour l’instant on ne sait rien, que ceux qui en savent plus n’ont aucune raison de nous en dire plus si existaient des raisons de penser que ce n’est pas accidentel. Sans doute est-ce accidentel ; sans plus d’infos, on peut l’imaginer. Mais on ne peut pas non plus avoir de certitude – attendons les résultats de l’enquête. Et ce n’est pas non plus totalement absurde de se demander si cela aurait pu être un attentat.

  10. Bonjour,
    La trahison n’est pas amendable ! Voilà un titre plus adapté.
    Le complotisme n’est pas descendu du ciel sur une licorne magique, le complotisme est l’effet d’une cause: l’accumulation des trahisons.
    Les mensonges de ministres (Cahuzac ou l’allergique à l’administratif)…
    Les affaires d’Etat qui durent quinze ans avant d’être jugées…
    Les copinages et arrangements…
    Le complotisme est le symptôme, pas la maladie qui est la multi-trahison.
    L’opinion ne croit plus, la croyance est devenue défiance, bascule totale.
    Cessez de disserter sur le doigt qui vous montre la lune… une planète de trahison ne disparaît pas d’un article de blog ni d’un discours.
    C’est proverbial:
    « Ce n’est pas ta trahison qui me bouleverse mais c’est de ne plus JAMAIS pouvoir vous croire ».
    Ex-croyants sont rejetants, les pires sont les déçus qui croyaient le plus.
    Pas de complot, des trahisons.

  11. Pour Notre-Dame de Paris, depuis le 15 avril, alors que tant d’éléments, d’indices, de témoignages, de constatations et d’avis, l’absence de revendication, pour l’instant militent pour la cause accidentelle…
    Hum…
    Pour l’instant, nous ne pouvons guère parler d’indices, dans la mesure où les enquêteurs eux-mêmes n’ont pu y accéder.
    Et il semblerait que les témoignages ne concordent pas tous.
    Mais même si la cause accidentelle est celle qui se présente d’abord à l’esprit, il est imprudent d’en exclure d’office une autre.
    Nous verrons bien.
    Ceci dit, je souhaiterais revenir, de façon générale, sur la dénonciation à la mode du « complotisme » ou bien de la « théorie du complot », comme si l’histoire de l’humanité, d’Eve et du serpent à nos jours en passant par l’affaire Stauffenberg, n’était pas une somme de petits et grands complots dans tous les milieux, et pas uniquement dans ceux liés à la politique.
    Complots, machinations, ruses, trahisons : ce sont les points commun de nombreux événements historiques ou même d’actualité.
    Nous sommes dans la Semaine Sainte, la livraison de Jésus-Christ au Sanhédrin n’a-t-elle pas été le fait d’un complot ?
    S’il n’est pas toujours facile de rassembler les preuves d’un complot, il est néanmoins possible de se poser la question : « à qui profite le crime » ou bien de prendre en compte la convergence des faisceaux d’indices pour en pressentir la possibilité.
    Certains complots présumés, secrets de Polichinelle pour des esprits clairvoyants comme par exemple l’assassinat de Mossadegh en Iran, ont été depuis révélés au grand jour par la déclassification d’archives secrètes.
    https://nsarchive2.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB435/
    Depuis plus d’un siècle, la guerre de l’ombre menée par des États et de grandes compagnies afin de se réserver l’accès à des ressources pétrolifères est probablement un des premiers théâtres de complots en tous genres, des plus subtils aux plus mortels, pensons par exemple à la mort mystérieuse du géologue Conrad Kilian, qui a annoncé la présence de pétrole dans le sous-sol du Sahara, après avoir probablement été suicidé par les services d’un pays « ami »…
    Bien entendu, il n’est pas raisonnable de ramener à un complot tout fait pour lequel les explications fournies par les autorités ne sont pas convaincantes, mais à moins de tomber dans la dictature il n’est pas possible d’interdire aux personnes animées d’un esprit de doute cartésien de se poser des questions en présence d’incohérences manifestes.
    Quand par exemple la presse vient nous annoncer que tel ou tel personnage se serait suicidé alors qu’il a été retrouvé avec deux balles dans la tête, que l’on ne vienne pas nous dire que tout cela ne pose aucun problème de logique…
    Enfin, dans certains cas, les gens qui usent de la caisse de résonance médiatique pour dénoncer à grand bruit la « théorie du complot » le font parce qu’ils savent très bien que ce qui est dénoncé recoupe en grande partie la réalité…

  12. Robert Marchenoir

    S’il est complotiste d’être persuadé dès à présent que l’incendie est le fruit d’un attentat musulman, il est carrément suspect, de la part des autorités, d’affirmer la certitude d’une origine accidentelle, avant même que les premiers interrogatoires aient commencé.
    Indépendamment des éléments que l’enquête révèlera (et que par définition nous ne connaissons pas encore), l’origine terroriste est parfaitement vraisemblable. L’intention de multiples candidats ne fait pas de doute, les antécédents ne manquent pas (rappelez-vous l’avion d’Air France qui devait être précipité sur la tour Eiffel), la date (à l’orée de la semaine de Pâques) est significative, et la possibilité technique est manifeste.
    L’absence de revendication ne veut rien dire, et d’ailleurs l’Etat islamique s’est félicité de l’incendie. En français…
    ______
    S’il faut se réjouir de l’authentique chagrin que l’incendie de Notre-Dame a suscité bien au-delà des frontières de la France, certains en ont profité pour en rajouter dans l’ignominie politiquement correcte.
    Voyez cet article hypocrite et répugnant du magazine américain Rolling Stone, qui s’interroge gravement sur le fait de savoir si Notre-Dame ne serait pas un peu réactionnaire, par hasard, qui détourne honteusement l’article que le critique d’architecture du New York Times a consacré à la cathédrale, en lui faisant dire ce qu’il n’a pas dit, et qui donne la parole à des professeurs d’université dégénérés, américain et canadien, lesquels nous expliquent que Notre-Dame est trop chrétienne et pas assez nègre, et qu’il conviendrait de la reconstruire sur des bases un peu plus conformes aux délires des gauchistes américains.
    Un historien de l’architecture, un certain Patricio del Real de l’université Harvard, ose dire que « le bâtiment était si chargé de signification, que l’incendie fait figure d’acte de libération ». Il n’y a pas, je crois, de meilleure preuve que la rage de détruire tout ce qui est beau et bon est à la racine de l’idéologie de gauche.
    Un autre pratiquant de la même discipline, John Harwood, de l’université de Toronto, nous explique « qu’il serait naïf de reconstruire la cathédrale à l’identique. Ce serait la répétition des erreurs du passé, des erreurs de pensée, et il faut se dire que si l’on touche au bâtiment, il faut que ce soit l’expression de ce que nous voulons — de ce que les catholiques de France, de ce que les Français veulent. Que serait une expression de ce que nous sommes maintenant ? Qu’est-ce que la cathédrale représente, à qui s’adresse-t-elle ? »
    Si vous n’avez pas compris cette épouvantable bouillie verbale, le « journaliste » de Rolling Stone, je veux dire le commissaire politique de service, se charge d’expliciter les propos de Harwood au style indirect — ou de les arranger à sa sauce, on ne sait : « Toute reconstruction devrait refléter, non pas la vieille France, une France qui n’a jamais existé, une France religieuse, blanche et européenne, mais la nouvelle France qui est en train de naître ».
    Voilà. Si vous vous imaginez avoir existé, vous les catholiques, vous les Blancs, vous les Européens, eh bien ce n’était qu’un mauvais rêve. Fruit de vos « préjugés ». Débarrassez le plancher, merci.
    L’auteur de l’article souligne bien « qu’au fil des siècles, ce qu’être ‘français’ veut dire a changé considérablement ». Français entre guillemets, au cas où vous n’auriez pas compris. Qualité totalement imaginaire : j’emploie le mot parce que c’est l’usage, mais comprenez bien que les Français n’ont jamais existé.
    D’ailleurs, se réjouit cette personne, « Le nombre de catholiques pratiquants [en France] chute d’année en année : il est passé de 64 % à 2010, à 56 % en 2012″ (c’est en réalité beaucoup moins que ça, à mon avis, mais la réalité des chiffres importe peu à ce genre de propagande).
    « Le nombre de musulmans en France augmente aussi, passant de 3 % en 2006 à 5 % aujourd’hui, ce qui suscite une islamophobie rampante et donne naissance à des partis d’extrême droite comme le Front national, dirigé par l’extrémiste [au cas où ça vous aurait échappé…] Marine Le Pen. »
    Cette immonde littérature, conforme en tous points à l’idéologie politiquement correcte qui infecte les « élites » américaines, est due à une péronnelle blanche interchangeable, nommée Ej Dickson, qui s’est illustrée dans le journalisme par des articles du genre « Pourquoi des hétérosexuels rejoignent des clubs de masturbation collective ». C’est en effet le mot qui convient.
    Pour vous laver la tête, vous pouvez toujours lire l’article du chroniqueur architectural du New York Times, qui, lui, rend correctement hommage à l’histoire de Notre-Dame de Paris et à la gloire de la France.
    Incidemment, vous pourrez constater, hélas ! hélas ! qu’il faut lire la presse américaine pour avoir une sélection de photos digne de ce nom, en illustration de l’un des événements les plus dramatiques de ces dernières années qui touche au cœur de notre pays. Sélection qui fait largement appel à des photographes français, d’ailleurs, y compris une photo de Cartier-Bresson que je ne connaissais pas.
    L’article se termine sur ce passage : « Dans le documentaire de référence ‘Civilisation’, on voit l’historien d’art Kenneth Clark sur le parvis de Notre-Dame de Paris, disant : ‘Qu’est-ce que la civilisation ? Je ne sais pas. Je suis incapable de la définir en termes abstraits. Mais je peux la reconnaître quand je la vois’. Se tournant vers la cathédrale, il ajoute : ‘La voici’. »

  13. Xavier NEBOUT

    Le complot maçonnique est en route pour dénaturer Notre-Dame.
    Un concours est ouvert pour l’affubler d’une flèche « moderne » alors qu’il suffisait de reprendre les plans de Viollet-le-Duc.
    Un général, diplômé franc-mac par définition, serait nommé pour coordonner les travaux.
    Notre-Dame ne doit pas être chrétienne, mais française.
    Autre complot bien réel:
    Nous apprenons que 18% des prénoms donnés en ce moment sont d’origine islamique. En plus, nous avons les africains ayant des prénoms chrétiens.
    Le grand remplacement devient inéluctable, et ses pourvoyeurs relèvent de la haute trahison.

  14. Il est normal d’enquêter après un incendie pour en déterminer les causes et pour savoir s’il était volontaire ou non. Les pyromanes, ça existe. Les églises vandalisées également. La négligence des installations de chantier aussi. Tout est possible. Ça ne me paraît pas du complotisme que d’envisager diverses hypothèses. La suspicion ne peut que se renforcer quand les conclusions (les moins litigieuses) sont officiellement évoquées comme acquises alors que l’enquête ne fait que commencer. Cela ressemble à du politiquement correct.
    À supposer que l’incendie soit le résultat d’un acte malveillant, ce qui n’est tout de même pas impossible à 100%, la crainte que la réaction populaire soit violente en dit long sur la tension sociale, sur la pression exercée par la rue, et sur le manque d’autorité du pouvoir.

  15. Sandrine Garrimus

    Le complotisme n’est pas une maladie, il est une saine et normale réaction à toute une suite d’affaires dans lesquelles on nous a peut-être menti.
    – affaire AZF
    – suicide de François de Grossouvre à l’Elysée, de deux balles dans la tête
    – affaire Saint-Aubin, pris pour quelqu’un d’autre
    – suicide très louche de Boulin
    – suicide de Bérégovoy avec l’arme de son garde du corps
    – affaire du cimetière de Carpentras…
    Alors vous avouerez qu’on nous ment un peu trop et que dans ces conditions nous nous méfions et nous avons raison. De plus pour l’incendie de ND il y a trop de mauvaises coïncidences. Vous risquez donc de faire bientôt amende honorable. Préparez-vous.

  16. Sandrine Garrimus

    De plus j’ajoute que beaucoup de choses devraient vous mettre la puce à l’oreille : plus de mille églises vandalisées en un an, en moyenne deux chaque jour en France, dans l’indifférence la plus complète. Dernièrement, Saint-Sulpice et Saint-Denis. Il y a donc en France des gens qui n’aiment pas nos églises et passent à l’acte. Êtes-vous au courant ?… Il faudra vous y faire : le peuple de France en a assez. Donc essayer de le paralyser avec des théories du complot, cela ne marche plus.

  17. revnonausujai

    René Descartes et le doute méthodique.
    Christophe Castaner, Rémy Heitz et la parole servile, tout est dit !

  18. Remercions madame Garrimus d’avoir délaissé, pour l’instant, l’homme de Roswell, le suicide maquillé d’Hitler, le meurtre déguisé en accident de Jea-Edern Hallier, le triangle des Bermudes, etc.
    Toujours l’occulte fascinera l’inculte…
    PS : Merci à LVMH, Pinault et L’Oréal de se tirer la bourre et de le faire savoir : saine émulation qui n’aurait aucun intérêt dans l’anonymat total puisque : « Tu renonces à défiscaliser ? moi aussi ! »
    Tant mieux pour les finances de l’Etat… les nôtres, un peu.
    Bien faire et le faire savoir !
    « Salauds de pauvres qui chipotent » aurait dit Coluche.

  19. « S’il fallait définir le complotisme, je le décrirais comme l’obsession, face au réel, avant le moindre commencement de preuve, à privilégier le soupçon, à récuser par principe l’information officielle et à mettre en cause ce qui crève les yeux et l’esprit » (P. Bilger)
    On serait donc complotiste lorsque l’on est incrédule face « aux informations officielles en remettant en cause ce qui crève les yeux et l’esprit »
    Exemple madame Legay : dans un premier temps on nous assure qu’elle est tombée dans une bousculade. Dans un deuxième temps, après visionnage des vidéos, on nous dit qu’elle a été poussée du bras par un gendarme. Dans un troisième temps le procureur est sommé de s’expliquer sur les blessures occasionnées à madame Legay.
    Si je suis incrédule sur les différentes versions que la police a délivrées aux médias suis-je une complotiste puisque j’ai soupçonné l’information officielle de ne pas dire toute la vérité dès le début de l’événement ?

  20. Complotisme ?
    Comme le procureur et les pouvoirs publics d’un côté, comme les comploteurs acharnés et encartés de l’autre, vous êtes en avance cher P. Bilger dans vos conclusions.
    La raison implique d’être prudent.
    Nous avons suffisamment eu d’exemples dans un passé récent de détournements de vérité qu’il importe d’être patient.
    Ni politiquement correct, ni comploteur mais patient et attentif !
    Cordialement.

  21. Pour le complotisme il faut un complot et des comploteurs. Un acteur peut être le résultat d’une communauté de gens qui forment un complot et dont il n’est que l’agent. Il s’agit donc d’une communauté de complices, et un ou plusieurs auteurs principaux.
    S’il n’y avait rien de plus facile que de mettre le feu à la charpente, on peut imaginer que les ouvriers le savaient, eux et leur entourage. Le bruit s’en répandant par simple conversation de bistro, n’importe qui a pu échafauder pour son propre compte ou pour le compte d’une organisation X le projet d’en profiter pour commettre un attentat. Sauf que le but du complot est d’obtenir un résultat, ce n’est pas obligatoirement de l’érostratisme.
    Or, à part avoir suscité l’absentéisme des pays musulmans, de toutes façons, fermés à l’esthétique occidentale et les commentaires orduriers de quelques débris islamistes, le résultat ne profite, implicitement, qu’à Macron, qui en tire profit. Il a le personnel, les connaissances techniques par ses séides, la route des accès, ergo Macron a mis le feu à N-D. A moins qu’il ne s’agisse d’un énarque vexé par le bouteillon servi à propos de la suppression de l’ENA. Mais j’y pense Macron est énarque, donc, l’incendie de N-D est un suicide de Macron déguisé en opportunité géniale et Macron mort, on ne pourra pas lui faire d’obsèques nationales à N-D, c’est godiche ça.
    Heureusement que nous avons les antifas, l’Algérienne de service de l’UNEF à vomir encore un peu, pour nous faire rire.
    Pourtant, il y avait des gens tristes, peut-être des comploteurs de la renaissance.

  22. Robert Marchenoir

    Complotisme : qu’est-ce qu’un attentat islamiste ? Par exemple, lorsqu’un immigrant illégal pakistanais est jugé pour avoir brisé l’orgue, deux portes et plusieurs vitraux de la basilique de Saint-Denis — sanctuaire au moins aussi important, pour la chrétienté et pour la France, que Notre-Dame de Paris — et que l’individu en question fait l’imbécile au tribunal, qu’il fait semblant de ne pas comprendre, de ne pas être concerné, est-ce un attentat islamiste ? Évidemment.
    Certes, il y a toutes les chances pour que les grands chefs à plumes du terrorisme islamique international ne se soient pas réunis dans leur bureau directorial, au sommet d’un gratte-ciel luxueux, dans un pays qui restera anonyme, pour remettre sa lettre de mission à Mohamed, et lui dire : tu iras mettre le bololo à la basilique de Saint-Denis, pour embêter ces chiens d’infidèles de Français.
    Mais il ne fait aucun doute que la haine anti-chrétienne, et anti-française, motivée par sa religion et sa culture, sont à l’origine de cet acte.
    Le terrorisme musulman est une zone grise qui comporte bien des nuances, de la bonne grosse opération militaire déclarée, style 11-Septembre, aux agressions quotidiennes des immigrés contre les Français. Tout cela fait partie du djihad.
    Dans le cas de Notre-Dame, toutes les hypothèses sont possibles. Surtout qu’il est démontré qu’en période de travaux, les toits et les combles de la cathédrale étaient une passoire, malgré toutes les clés, les procédures de sécurité, etc.

  23. Je comprends que M. Bilger dans un réflexe de complaisance de caste ne souhaite pas aller à l’encontre des déclarations du procureur de Paris qui quelques heures seulement après le début du sinistre déclarait qu’il était d’origine accidentelle. Et toute personne qui met ses sourcils en accent circonflexe devant une telle déclaration ne peut être que « complotiste ». Les actes contre les églises et la statuaire religieuse chrétienne n’ont jamais été aussi nombreux (plus de 800 en 2018). Cet incendie intervient juste avant les fêtes de Pâques. J’ai un doute. Un gros doute car l’enquête sur les éléments matériels est quasiment impossible, tout a brûlé. Reste l’interprétation des couleurs des flammes et les auditions des « témoins ». Piètre consolation, je trouve que Macron a eu des mots justes pour l’émotion.

  24. Dans mon fauteuil

    Monsieur Philippe Bilger,
    Je vais aller très vite.
    Je partage avec vous et @Marc Ghinsberg vos positions.
    On est donc 3 !

  25. Cher monsieur Philippe Bilger,
    Il est écrit chez Wikipédia que vous êtes un macronien de la première heure ; aussi, après avoir lu votre billet je me dis que la c*nnerie est elle aussi une maladie incurable et qui se répand dans toutes les couches de la société et même chez ceux qui sont chargés de juger les autres.

  26. Mon Honorable Honoraire n’auriez-vous point oublié vos cours de droit et votre pratique ancestrale d’accusateur public ?
    Le Code pénal français ne définit-il point le complot ?
    N’avez-vous jamais plaidé en tant que ministère public contre un complot ?
    Les complots, les conspirations cela existe !
    Ce sont des groupes de personnes qui s’entendent pour préparer un délit ou un crime, il y a ici la notion de bande organisée et de la préméditation.
    Le complot, c’est pour nuire ; la conspiration, c’est pour renverser le pouvoir.
    Celui qui complote est un comploteur.
    Un complotiste, mot qui n’existe pas dans la langue française, même pas dans le dernier dictionnaire de l’Académie française, c’est une personne qui part de son idéologie et non de fait, qui part de la conclusion qu’elle veut ardemment pour prétendre qu’il y aurait un complot.
    https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9C3270
    Peut-être que l’absurdité tient surtout aux néologismes employés, car reprendre quelque chose de réel, ‘le complot’, pour créer deux néologismes : complotiste et complotisme, c’est quand même les ancrer par le radical dans le réel.
    Cela peut aussi, à terme, amoindrir les complots en les faisant passer pour des chimères, du fantasme.
    Car si les complots existent bel et bien, reste à savoir lesquels ; la fantasmagorie n’est pas un complot, mais peut devenir un délire.
    En ce qui concerne les jouets des bourgeois et des plus riches, Notre-Dame, franchement, moi, je n’en ai rien à faire. Mais alors cela ne m’atteint pas du tout.
    C’est typique de vos classes sociales, vous décidez de là où doit aller l’émotion, vous décidez de quand nous devons, ou pas, nous choquer, nous scandaliser, être ému.
    Par contre, les personnes qui en France n’ont pas accès à la nourriture, les enfants qui dorment sur les trottoirs, les personnes qui tuent les enfants de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), vous n’en avez cure.
    Nous devons vouer un culte à vos émotions et à votre animisme remplissant des bâtiments, des tableaux, des statues, d’émotion ; et pour ça, ben vous avez mystérieusement de l’argent, des crédits ; là vous en avez, là vous en trouvez.

  27. @ sylvain le complotiste | 18 avril 2019 à 13:46
    Christophe Cros Houplon, en somme, ce type qui n’était même pas présent à un endroit, il ne s’est même pas déplacé, sur place physiquement, pour constater, il n’a aucun pouvoir d’enquête, aucun diplôme dans la structure de la manière, dans l’architecture, mais il saurait de quoi il parle en aussi peu de temps.
    Christophe Cros Houplon, c’est qui ce type ?
    C’est quoi ses diplômes ?
    Il gagne sa vie comment ?

  28. Vérité voulue n’est que dogme de complaisance. En prenant le parti de la vérité voulue, Philippe Bilger prend des risques. Attendons les résultats de l’enquête clame-t-il… qui ira certainement dans le sens qu’il indique : la voie accidentelle, assure-t-il.
    Mais il n’y a plus de scène de départ de feu. Les matériaux et l’organisation de ceux-ci en structure sont partis en fumée, éclatés par la chute de dizaines de mètres, éparpillés en morceaux, fragments et suie. Des poutres consumées, noircies, désintégrées, amputées, enchevêtrées jonchent le sol de la nef profanée par une lumière de ciel inaccoutumée, offensante, par l’air insolite qui s’insinue, par l’exposition aux aléas du climat.
    L’enquête n’apprendra rien ou si peu de ce côté et on pourra, par conséquent, faire dire ce qu’on voudra aux restes de feue la charpente, de feue « la forêt » de poutres en chêne millénaire…
    On étudiera les vidéos, on recueillera les témoignages de passants ou voisins qui auront observé la scène par l’extérieur à l’instant du départ de feu. On continuera d’interroger les ouvriers du chantier. Mais loin de la scène disparue de démarrage du sinistre, on n’approchera la vérité pure qu’imparfaitement, qu’approximativement.
    Churchill disait qu’il ne croyait qu’en les statistiques qu’il avait lui-même arrangées. Une enquête qui n’a rien à se mettre sous la dent sera aussi malléable que des statistiques accommodantes.
    Castaner a réagi comme Philippe Bilger. Ou plutôt, c’est l’inverse… En plus, Castaner a admonesté sèchement Dupont-Aignan : le vilain complotiste pas sérieux, primitif, primaire… offensant pour la vérité admise, de mise, dominante, prosélyte d’État.
    Le procureur de Nice connaît la démarche : si rien n’avait filtré, la vérité décidée aurait été validée en conflit d’intérêt.
    Cette vérité officielle, validée, certifiée, se confond peut-être avec ce qui s’est réellement passé (qui sait ?), mais comment affirmer péremptoirement qu’elle est la seule à avoir droit de cité au stade précoce actuel, alors qu’on ne sait rien, qu’on suppute, qu’on tergiverse. Philippe Bilger ne sait rien, suppute beaucoup, et présente à qui veut l’entendre sa vérité à retenir…
    N’oublions jamais la commission Warren qui a voulu imposer la vérité d’État, celle de l’unique tireur par l’arrière depuis le sixième étage du School Book Depository alors que le film d’Abraham Zapruder montre bien le recul postérieur de la tête de Kennedy au moment de l’impact (images déterminantes 314 et 315 opportunément escamotées par la F.B.I.) de la troisième balle tirée par l’avant depuis le monticule herbeux à droite d’Elm Street de la Dealey Plaza.
    Ici, la vérité voulue a pris le pouvoir pour imposer la thèse du tireur solitaire et écarter le complot.
    Les décideurs d’État sont ainsi. Ils écrivent à façon le déroulement de drames historiques majeurs (l’incendie de Notre-Dame revêt indéniablement ce statut…) dans le sens qu’ils estiment être celui de l’intérêt supérieur de la nation.
    Il arrive que la fable concoctée corresponde au vrai… mais ce n’est pas la règle.
    Envisager toutes les hypothèses en refusant de fermer toutes les portes ne transforme pas de facto en complotiste.

  29. Il est clair que le complotisme a pris une dimension dévastatrice avec les réseaux sociaux qui sont inondés de fake news, propagande idéologique, religieuse et communautariste.
    Reste encore les médias dignes de ce nom qui, en principe, sont censés vérifier les informations qu’ils émettent. Mais là encore les chaînes d’infos continues qui font dans l’improvisation permanente et certains journalistes malsains qui se sont spécialisés dans les « révélations » obtenues sous le manteau, ne prennent pas cette précaution élémentaire. L’important est d’être le premier à annoncer le scoop. Il sera toujours temps ensuite de faire un correctif.
    Tout cela est consternant !

  30. @ Marc GHINSBERG
    « « Le complotisme est une maladie incurable ! »
    A bon entendeur salut ! »
    Que pensez-vous des gens atteints de paranoïa qui voient la main d’une extrême droite fantasmée partout ?
    Sont-ils des complotistes ?

  31. On l’oublie, mais entre l’accident, l’attentat idéologique, la vengeance, le désir de gagner de l’argent, on provoque aussi des incendies par fascination du feu.
    C’est bien possible pour Notre-Dame. Je ne vois pas pourquoi les maniaques du feu ne cibleraient pas que les bois et non les monuments… Qui incendie un bois vise un capital pas forcément symbolique, mais naturel, et des gens habitent parfois non loin d’eux, sans parler des forestiers, des touristes, chasseurs et autres randonneurs qui peuvent les traverser.
    Le feu est beau comme le soleil et destructeur au plus haut point, je m’étonne qu’on ne songe pas à la fascination exercée par le feu. Autour du feu, les humains se sont unis contre les dangers de la nuit, ont cuit des aliments, aiguisé des armes, mais aussi, par le feu, les humains ont sacrifié, incendié les terres ennemies, et été tentés de revenir au chaos.
    Et les situations chaotiques, ou les individus submergés par le chaos, ont tendance à lancer le feu sur le monde.
    Pour mémoire, un bonze incendie le pavillon d’or par haine de la beauté dans l’ouvrage éponyme de Mishima.
    En somme, on peut chercher du côté du monument, soit dévoré par un incident, soit assailli par un islamiste, mais on peut aussi regarder du côté du feu… Le feu fascine depuis toujours, et en même temps, comme tout ce qui fascine, provoque un déni de fascination, un refoulement, et pourtant ! Dans l’incendie, ce peut être la cible qui compte, ou le geste.
    Un peu comme il y a des meurtres pas vengeance, avidité, idéologie, et d’autre part, des meurtres pour le meurtre, comme on en voit dans les crimes en série…
    Or tout n’est pas rationnel, et l’idée peut en venir surtout quand il s’agit du feu, lequel réveille quelque chose de très archaïque en nous.
    Il ne faut négliger aucune piste, donc pas celle-là, il me semble qu’à force de voir des intentionnalités plus ou moins rationnelles partout, on ne puisse capturer un certain type de criminels.
    Dont je comprends que dans bien des sociétés on les ait eux-mêmes jetés au feu.

  32. Robert Marchenoir

    Complotisme : le grand drame de l’affaire, c’est que les sites français, ou ceux de l’Union européenne, qui se sont voués à la réfutation des fausses nouvelles… pratiquent eux-même la diffusion de fausses nouvelles.
    Ou plus exactement, ils mêlent, à des réfutations justes et nécessaires de bobards incontestables, diffusés à des fins de propagande, des contre-arguments parfaitement fallacieux portant sur d’autres informations, et visant à défendre l’idéologie dominante, plutôt qu’à établir la vérité.
    Le mélange des deux est absolument dramatique, car il ruine tous les efforts qui pourraient être faits en la matière, y compris par ceux qui s’attachent à la rigueur, à l’exactitude et à l’objectivité. Il aurait mieux valu ne rien faire.
    L’un de pires fautifs en la matière est la rubrique Les Décodeurs du Monde. Le site spécialisé de l’Union européenne pratique lui aussi ce jeu malsain. Le site Conspiracy Watch du Juif de gauche Rudy Reichstadt, tout en faisant un travail de valeur sur certains points, se laisse lui aussi contaminer par cette tache idéologique. Et se heurte à des Juifs de droite ce faisant.
    Par exemple, s’il dénonce à juste titre une campagne de diabolisation aux relents antisémites contre George Soros, il n’équilibre pas son constat par le financement incontestable et massif qu’apporte ce dernier à la cause immigrationniste en Europe. Qui s’apparente, par son ampleur, à une campagne de subversion. Comme Israël le dénonce pour son compte…
    Curieusement, du peu que j’en ai vu, la rubrique Check News de Libération me semble plus honnête que les autres. Je ne me souviens pas de l’avoir prise en flagrant délit de manipulation idéologique.
    Sans surprise, l’essentiel des tromperies de tous ces « décodeurs » se porte sur ce qui risquerait de présenter sous un mauvais jour les immigrés et l’islam. On a souvent le sentiment que pour certains de ces gens-là, être opposé à l’immigration et à l’islamisation, mettre en évidence leurs méfaits, c’est déjà, en soi, une « fake news ».
    Les groupes de journalistes américains, ukrainiens ou d’Europe centrale qui s’attellent à cette tâche le font avec une rigueur professionnelle qui n’a rien à voir.
    Nous avons vraiment un problème avec la rigueur et la vérité.

  33. Le complotisme est pour moi une sous-ensemble à l’intersection de la bêtise profonde (je reste correct mais je n’en pense pas moins) et de la méchanceté.
    Et il est autoréalisateur puisque toute explication rationnelle confirme le complot.
    The « unbearable asymetry of bullshit ».
    Il est plus facile de dire des c… heu… sottises que de les réfuter.
    D’ailleurs ne le constate-t-on pas dans d’autres blogs ?

  34. « Le complotisme n’est pas descendu du ciel sur une licorne magique, le complotisme est l’effet d’une cause: l’accumulation des trahisons » selon ch A.
    Mais le complotisme est le frère jumeau du besoin de bouc émissaire, qui faisait par exemple qu’on brûlait de prétendues sorcières quand la récolte était mauvaise.

  35. Le complotiste est un frustré. Il ne fait pas partie des happy few. Alors il s’imagine qu’on lui dissimule. Il n’est pas maître d’oeuvre y compris de sa propre vie. Donnez à un complotiste une bonne situation, une grosse voiture, il ne pourra plus croire qu’on lui veut du mal. Se remettra à son complotisme si d’aventure il veut plus ou mieux. En fait, il est incapable de se regarder en face plus de dix secondes. Ou alors c’est la faute du miroir, de l’ampoule ou du temps. Une forme de grégarité aigre. Tu m’aimes… qui me dit que je suis le seul dans ta vie ?
    Cela dit une dose de complotisme est souhaitable lorsqu’un Etat ou de très gros intérêts gravitent : l’explosion d’AZF à Toulouse, la disparition du Boeing au-dessus de la Thaïlande ou l’assassinat de JFK à Dallas bien sûr. Dans ces cas-là, lire les médias au premier degré est un crime passible de mise au ban pour état amoureux manifeste 🙂

  36. Claude Luçon

    @ Dans mon fauteuil | 18 avril 2019 à 18:17
    Quatre !
    Vous pouvez me rajouter à votre liste !
    Dans le même esprit que le complot, Bacon écrivait il y a déjà longtemps : Calomniez, calomniez il en restera toujours quelque chose !
    De là partent généralement les complots, ici il s’agit de calomnier les musulmans.
    De deux choses l’une, ou Daech a été complètement éliminé, peu probable, ou ce ne sont pas eux, ils s’en seraient vantés !
    Dupont-Aignan a perdu une occasion de se taire une fois de plus.
    Ne pas oublier les contre-complots : Dieu lui-même aurait déclenché l’incendie pour nous rappeler qui nous sommes !

  37. Anne Guedes

    Très d’accord avec Noblejoué. J’ai été sidérée d’entendre parler de feu purificateur, ranimant la flamme de la foi enlisée dans la torpeur. J’espère que nous saurons comment les flammes ont pu dévorer les combles si rapidement alors qu’il me faut un certain temps pour faire prendre feu (sans papier, mais avec des brindilles) à des bûches de chêne, pourtant archi-sèches.

  38. Sandrine Garrimus

    Le complotisme est une invention pratique.
    Lire sur Résistance Républicaine les commentaires d’un certain Adalbert qui se présente comme spécialiste d’épistémologie:
    http://resistancerepublicaine.eu/2019/04/18/notre-dame-complotisme-ou-demarche-scientifique/
    Extraits :
    D’un simple point de vue formel, la théorie de l’accident est tout aussi complotiste que celle de l’attentat – si celle-ci l’est.
    Il convient à ce stade de dénoncer l’argument fallacieux du « complotisme » : c’est un sophisme qui appartient à la famille de « l’argumentum ad odium », comme les accusations de racisme, de fascisme d’islamophobie, etc., et qui permet de disqualifier sans efforts et sans preuve le contradicteur, le mal-pensant.
    La peur irraisonnée de la gauche envers le danger que représenterait une extrême droite fantasmée est aussi du complotisme…

  39. Finch et Elusen font une analyse à froid.
    Je pose la question dans l’affaire en question : s’il y avait eu une intention malveillante, à qui profiterait le crime, étant donné les circonstances ?

  40. Marc GHINSBERG

    @ Exilé
    « Que pensez-vous des gens atteints de paranoïa qui voient la main d’une extrême droite fantasmée partout ? »
    Ils sont aussi imbéciles que ceux qui ne la voient nulle part.

  41. Patrice Charoulet

    @ Robert Marchenoir 18 avril 17h44
    Grand merci à vous de nous avoir offert cette vidéo montrant deux jeunes gens parcourant nuitamment les toits et les échafaudages de Notre-Dame… qui n’était manifestement pas assez surveillée.

  42. @ Robert Marchenoir 18 avril 2019 18:25
    « Nous avons un problème avec la rigueur et la vérité »
    Sans doute ce qui manque le plus à notre « collectif France » : rigueur et vérité.
    Depuis quelques semaines, je vous lis volontiers car il me semble que vous avez changé. Est-ce l’approche de notre Pâques si bienfaisante, si rédemptrice ?
    Quoi qu’il en soit, continuez dans ce sens, vous avez une puissance d’information et de synthèse assez spectaculaire et intéressante.
    Cordialement.

  43. Michel Deluré

    « L’aptitude au doute est une qualité. Mais le doute comme finalité pour se plonger dans un questionnement sans fin, une faiblesse. »
    Mais le problème est que les tenants de ces thèses du complot ne sont même pas effleurés un seul instant par le doute.
    Peu leur importe l’état de connaissance des événements, peu leur importe que leurs arguments ne se fondent sur aucuns faits prouvés, voire sur de simples indices suspects découverts.
    La vérité ne peut forcément, même sans preuves, qu’être conforme à la construction de l’esprit qu’ils ont échafaudée. Pour eux, point de doute, rien que des certitudes.

  44. Sur le fond je suis d’accord avec vous, mais si l’information suivante est vraie, il y a de quoi se poser des questions:
    L’ancien architecte en chef de Notre-Dame de Paris (2000-2013) se montre très sceptique :
    ”En 40 ans d’expérience, je n’ai jamais connu un incendie de la sorte.”
    ”Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant.”
    ”L’incendie n’a pas pu partir d’un court-circuit, d’un simple incident ponctuel. Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant.“

  45. Garry Gaspary

    @ Lucile
    « …la crainte que la réaction populaire soit violente »
    Quand on connaît la moyenne d’âge de la réaction populaire de ce blog, on se dit effectivement qu’un coup de déambulateur bien asséné, cela peut faire très mal…

  46. Robert Marchenoir

    Causes de l’incendie : signalons tout de même qu’au 17 avril, la position officielle du parquet était la suivante :
     » ‘A ce stade, les investigations n’ont pas mis en évidence d’éléments désignant une origine criminelle’ et ‘la piste accidentelle demeure privilégiée’, a précisé le parquet qui, toutefois, ‘n’exclut aucune hypothèse’ «  (AFP).
    Il me semble que la signification de ces phrases, écrites en français parfait, est tout à fait claire.
    _______
    @ sbriglia | 18 avril 2019 à 20:11
    [Destructions commises dans la basilique de Saint-Denis par un Pakistanais présent illégalement sur le sol français.]
    Vous récusez l’évidence, avec le cliché habituel : attendons l’enquête à venir. Quelle enquête ? Ce malfaiteur a comparu devant un tribunal. C’est le signe que l’enquête est terminée, il me semble…
    Indépendamment de cela, à un moment, quand la répétition de tels actes atteint les niveaux hallucinants que nous connaissons, il faut quand même se résoudre à « faire des amalgames » (en français normal : penser, être « cartésien », comme vous dites) et tirer des conclusions.
    C’est-à-dire qu’à votre avis, quel pourrait être le motif de ces destructions, sinon la haine religieuse et ethnique ? Le vol et le trafic de pièces détachées d’orgue ? Une haine irraisonnée de la musique classique ? Une panique irrépressible qui aurait saisi cet homme devant une porte fermée, et qui l’aurait entraîné à vouloir la défoncer ? Un désaccord esthétique fondamental avec les parti pris picturaux de l’auteur des vitraux ?
    Et prière de ne pas me répondre qu’il était « fou » ; ça commence à bien faire, cette litanie de musulmans « fous » qui, comme par hasard, s’en prennent aux Français, aux Juifs et aux chrétiens. C’est bien cette folie-là qui est le motif, en effet : la folie musulmane.
    ______
    @ daurinques | 18 avril 2019 à 18:03
    « L’enquête sur les éléments matériels est quasiment impossible, tout a brûlé. »
    Et pourtant : la police dit le contraire. Les éléments brûlés vont justement apporter de nombreux indices. Si vous voulez dire que tout ce qui a été touché par les flammes s’est volatilisé, n’existe plus, c’est tout simplement faux. Il suffit de regarder les photos.

  47. Restons mesurés et humbles devant les faits: qui ne peut être d’accord avec cette affirmation de bons sens ?
    Pourtant, lorsqu’il m’arrive de regarder certaines émissions diffusées sur le service public ou sur des chaînes privées, je me souviens de ce sondage récent:
    https://www.la-croix.com/Economie/Medias/Barometre-medias-journalistes-sommes-remettre-question-2019-01-24-1200997667
    Question: « Croyez-vous que les journalistes sont indépendants et résistent aux pressions des partis politiques et du pouvoir ? » NON: 69%
    Question: « Croyez-vous que les journalistes résistent aux pressions de l’argent ? »: NON: 62%
    « Qui devrait agir contre les » fake news » »: Les journalistes: 36%… le gouvernement: 23%
    Entre l’espérance que les journalistes pourraient mieux faire que les responsables publics et qu’ils ne sont malgré tout peu crédibles, tout est dit !!
    Par ailleurs pour avoir été mêlé professionnellement à la diffusion de la « vérité » sur les pollutions qui nous affectent, je peux vous affirmer qu’il s’agit d’un très dur combat.
    Il est tellement plus facile de construire des fictions que de révéler ce que nous enseignent les instruments de mesure !!
    Alors oui, mon premier réflexe est la méfiance !

  48. sbriglia@Robert Marchenoir

    « @ sbriglia | 18 avril 2019 à 20:11
    [Destructions commises dans la basilique de Saint-Denis par un Pakistanais présent illégalement sur le sol français.]
    Vous récusez l’évidence, avec le cliché habituel : attendons l’enquête à venir. Quelle enquête ? Ce malfaiteur a comparu devant un tribunal. C’est le signe que l’enquête est terminée, il me semble… »
    Au temps pour moi : j’ai lu trop vite et pensé que vous faisiez référence à ND de Paris.
    Acceptez mes excuses.

  49. herman kerhost

    Ce n’est pas comme si des islamistes nous mitraillaient, nous égorgeaient, ou nous écrasaient sous les roues d’un camion.
    Dans ce cas, évidemment, nous aurions tendance à privilégier la piste du terrorisme musulman.
    Mais non, nous sommes tranquilles de ce côté-là, et malheur à ceux qui soupçonnent cette population parfaitement innocente. Ce serait non seulement déplacé, mais en plus ce serait raciste, et le racisme, c’est mal.

  50. Patrice Charoulet

    BLOGS ET LANGUES ETRANGERES
    Sur le blog de Philippe Bilger que je connais depuis deux ans, des commentateurs font des citations en langue étrangère. Certains traduisent, certains ne traduisent pas. Je n’approuve pas ces derniers.
    Question de politesse. Et, parfois, ils encourent le reproche de pédantisme.
    Une commentatrice, récemment, n’a pas craint de nous dire : « Ex malis eligere minima oportet. »
    Latiniste, j’ai compris. Cela veut dire : « De plusieurs maux il faut choisir le moindre. » Cela n’a pas été traduit. Que les non-latinistes se débrouillent !
    D’autres commentateurs nous ont infligé des textes plus ou moins long en anglais, en portugais, en japonais… sans traduire.
    Dans les Mémoires d’outre-tombe, Chateaubriand a plus d’égards pour ses lecteurs français. Reçu par Washington, il nous rapporte les propos de la servante qui l’accueille. Elle n’a dit que trois mots: « Walk in, sir. » Se disant que tout le monde ne comprendrait peut-être pas, l’écrivain a cru nécessaire de les traduire !
    Suivons son exemple.

  51. @ Elusen | 18 avril 2019 à 18:40
    « Christophe Cros Houplon, c’est qui ce type ?
    C’est quoi ses diplômes ?
    Il gagne sa vie comment ? »
    J’ai choisi ce type parce que son nom m’a tout de suite fait penser à « croupion » ; intéressé que vous êtes par cette partie anatomique, je savais que vous alliez mordre à l’hameçon ; bingo !
    Complotistement votre sylvain, kss kss, nonosse ?

  52. @ sbriglia @ Marc GHINSBERG
    Il y a une chose que vous devez comprendre: notre hôte SAIT. Tout sur tout. Je propose qu’il rejoigne d’urgence ceux qui enquêtent sur l’incendie et leur donne ses conclusions. Mais s’il se trompe, il fera son mea culpa… pratique non ? Visiblement PB a trouvé là un sujet qui l’obsède et l’occupe de façon assez inquiétante je trouve. Allez… silence pour tous pour l’instant !
    @ sbriglia @ Robert Marchenoir
    « Allons, allons, pas vous pas ça : attendons au moins l’enquête à venir… »
    Mais vous rêvez: trop simple, trop évident. Aussi bien pour notre hôte que cela empêcherait de nous tartiner ses nombreux tweets et blogs et les participants de ce blog… itou !

  53. Ce matin je me suis mis à penser à une ancienne chapelle transformée en cinéma… Par association d’idée sans doute.
    Le temps qu’il puisse prendre une décision, l’architecte des Bâtiments de France, l’échafaudage est resté en place, longtemps.
    Je prends rendez-vous dans deux ans, Notre-Dame encore dans la salle d’attente aura eu le temps de prendre froid et personne pour lui offrir une couverture.
    ————-
    Ça y est les experts de tout poil sont sur la piste, les architectes nouveaux sont de sortie, la France entière de Raymond Souplex et de Sherlock Holmes a sorti la loupe et la boussole.
    Bon, commençons à mettre l’église au centre du village, pour les curieux Robert M. a posé une intéressante question avec sa vidéo des deux jeunes, c’est ce qu’on appelle aussi le contrôle d’accès.
    Bienvenue dans le monde des responsabilités et des responsables.
    Allez, casque sur la tête, appareil Leica et en avant chers Watson !
    A ce stade-là il faut commencer à aller sur le terrain… Aujourd’hui je suis sûr que le contrôle d’accès est appliqué, avant je n’en sais rien.
    https://www.preventionbtp.fr/Documentation/Explorer-par-produit/Information/Fiches/Organisation-et-management-de-la-prevention/Organisation-de-la-prevention-sur-les-chantiers/Le-maitre-d-ouvrage

  54. Aujourd’hui j’ai envie de pousser un coup de gueule, il est complètement anormal que l’on entretienne nos anciens présidents jusqu’à leur dernier souffle, sans compter les Premiers ministres !
    Quand je vois l’aréopage de Giscard il y a de quoi tomber à la renverse, l’ancien Premier ministre finlandais redevenu député européen était éberlué devant cet état de fait inimaginable dans son pays.
    Pépère gavé de retraites – vaincu non pas par arrêt de l’arbitre, mais par jet de l’éponge sans combattre -, qui bénéficie encore et toujours de secrétaires, de locaux de nabab alors qu’il s’est débiné sans défendre ses chances, vous parlez d’un guerrier qui donne encore des leçons de maintien !
    Sarko battu, Sarko plus rien ! Fini ! Le temps de la transition et de la sécurité – six mois je crois me souvenir en Finlande -, des citoyens ensuite comme les autres, battu c’est battu, c’est quand même simple à comprendre.
    Combattre ces privilèges, oui ! Et surtout que l’on ne me dise pas que les montants sont symboliques et qu’ils ne représentent pas grand-chose… Eh bien moi je veux bien les prendre sur mon compte en banque, de quoi faire tourner quelques hôpitaux à l’agonie.
    Assez de ces journalistes soyeux, écorchés aux genoux à force de courber l’échine et de dire la messe, répétant sans cesse sur des chaînes officielles que c’est démago, réduire les assemblées c’est démago aussi, ainsi que réduire le train de vie de l’Etat.
    Le pognon de dingue est partout, il dégouline des pores de l’Etat, il faut simplement avoir le courage et non pas la fainéantise de prendre le bon récipient et d’aller se déplacer comme pour la récolte du miel.
    Pas de petites économies, l’ENA et ses privilèges à vie pour ceux qui sortent de la « bosse ». A 25 ans ils sont mort-nés sans avoir planté une pointe, avec eux nous devrions rebâtir la France ? Engourdis de prébendes et de subsides, vous parlez d’une caste de guerriers dont on a tant besoin !
    2 300 milliards de dette publique, à cause d’eux, de ces écoles soi-disant d’élites, exceptionnelles nos élites, comme terrassiers et creuser des trous ils sont champions du monde.
    Le sommet de la réussite, l’homme qui parle à l’oreille de ces champions du déluge, Alain Minc, mais quelle réussite à son actif, toujours dans le faux-semblant, les nuls ont toujours besoin de plus nuls pour se rassurer.
    Mongénéral doit être bien triste, quand je vois aussi le mièvre et insipide Lang poser pour un selfie et dont on peut se demander son apport dans nos vies. Malraux doit être aussi bien malheureux devant toutes ces manches à air d’un pouvoir qui les dépasse et de citoyens qu’ils méprisent de leur superficialité.
    Un selfie devant Notre-Dame qui brûle, il faut croire que la bêtise crasse est qualifiée Mo, incombustible pour les nouveaux experts du classement feu des matériaux.

  55. Le complotisme est l’arme des faibles, des personnes sans racines et dépourvues de bon sens. Poussé à son paroxysme, c’est une maladie.
    Par contre, se méfier des paroles officielles, de ce que dit la télé ou tel ou tel beau parleur, c’est du bons sens.

  56. Jean le Cauchois

    @ bcdn à 09h00
    « Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant »
    Merci pour cette information, validée par l’identité de son rapporteur, un grand connaisseur des lieux. Nous attendrons donc patiemment l’explication officielle, tout comme notre hôte, grand habitué (et ancien organisateur ?) des lenteurs de la justice de notre pays.

  57. @ Giuseppe 14h25
    « Pas de petites économies, l’ENA et ses privilèges à vie pour ceux qui sortent de la « bosse ». »
    Il y a environ 90 énarques par an. Les mieux classés sont recrutés par des corps prestigieux: l’inspection des finances, la Cour des comptes, le Conseil d’Etat et les autres (inspections ministérielles, Quai d’Orsay et corps préfectoral puis conseillers de tribunaux…) vont être recrutés plus modestement en fonction de leur rang de sortie.
    Sur les 90 énarques il y a chaque année des arrogants, des obsédés carriéristes, des vaniteux, des flemmards, mais aussi des personnalités captivées par l’intérêt général, par le service de l’Etat dans un dévouement impressionnant.
    Bref il y a de tout dans une promotion et pour avoir travaillé au quotidien avec eux, qui furent pour la plupart de charmants collègues, je puis dire qu’il est impossible de les caricaturer en les faisant tous passer pour des privilégiés.
    J’ai aussi travaillé avec des X-Ponts, des X-Mines, des IGREF qui font tourner, comme les énarques, la boutique France. Sans cette administration d’élite sur laquelle notre Etat trouve à fonctionner, où en serions-nous exactement ?
    Certes, tous autant qu’ils sont peuvent être critiqués pour certaines suffisances que je préfère aux insuffisances de certains politiques. Mais il me paraît outrancier de s’en prendre à des gens qui connaissant intiment l' »exercice de l’Etat ». Ce sont des spécialistes de l’ingénierie administrative qui ne sont pas plus à blâmer que les experts de l’ingénierie du bâtiment ou de tout autre domaine.
    Vous seriez bien en peine de vous débrouiller à la tête d’une direction ou d’un service ministériel et les énarques n’ont pas la prétention de prendre votre place !
    Chacun son métier et j’ajoute que si Macron veut supprimer l’ENA, il sera contraint de la remplacer par une autre école d’excellence avec sans doute un recrutement fondé sur d’autres paramètres et sur des apprentissages « renouvelés »…

  58. Catherine JACOB

    « On nous cache tout, on nous dit rien
    Plus on apprend plus on ne sait rien
    On nous informe vraiment sur rien. » chantait en 1967 Jacques Dutronc – cf. sur Youtube; Autrement dit encore «On ne nous dit pas tout» – Cf. Anne Roumanof– version 2011 ; version 2012 (Les deux versions ont gardé toute leur fraîcheur ainsi que leur actualité…)
    Les huit théories du complot les plus célèbres sont détaillées sur C-NEWS où l’on apprend que près de 8 Français sur 10 croiraient à au moins une théorie du complot.
    – «LE PRÉSIDENT KENNEDY A ÉTÉ ASSASSINÉ PAR LA CIA»
    – «LE SIDA EST UN VIRUS CRÉÉ EN LABORATOIRE»
    – «LADY DI A ÉTÉ ASSASSINÉE SUR ORDRE DE LA FAMILLE ROYALE»
    Pour les moins délirantes.
    Ce dont ces théories témoignent en premier lieu, c’est d’une absence absolue de confiance dans les gouvernances que l’on croit capables de tout, même d’avoir inventé Galilée pour contredire l’idée que la terre est plate, ou encore carrée.
    Cela étant, leur absurdité est une question à la fois de point de vue et de sémantique.
    La question de point de vue réside dans le fait qu’il s’agit là d’une idée ancienne dans laquelle la terre n’était pas considérée d’un point de vue géographique mais du point de vue d’un rituel de sépulture ainsi que et consécutivement, de la nécromancie.
    Comme tout ce qui fait initialement sens se délite avant d’en retrouver, mais un différent.
    Cela tient sans doute au fait que ce sur quoi porte d’idée a changé de sens et/ou a revêtu un sens qui n’est plus partagé par les interlocuteurs -ce qui reste valable en ce qui concerne le malentendu en général -, selon cette même idée défendue par Aristote que, à l’image du corps opposé à l’âme, tout se corrompt.
    Ou encore selon cette autre idée «[…] tout ouvrage qui traite de la vertu ou de la politique n’est, au fond, qu’un traité des peines et des plaisirs : car l’homme vertueux est celui qui sait en faire un bon usage, et le vicieux, celui qui en fait un mauvais. Nous avons donc suffisamment fait voir jusqu’ici que la vertu consiste dans les peines et dans les plaisirs ; qu’elle s’accroît par les mêmes causes qui la font naître ; et qu’elle se corrompt ou se dégrade, quand ces causes n’agissent pas de la même manière ; qu’en un mot, elle produit des actes conformes aux causes qui l’ont fait naître. » – La Morale et la Politique d’Aristote, traduction M. THUROT (Collège de France).
    Que la vertu « se corrompt ou se dégrade […] en ce qu’ « elle produit des actes conformes aux causes qui l’ont fait naître » est sans doute au fondement des thèses complotistes qui trahissent en premier lieu, une dégradation de la confiance dans les organes du pouvoir, dès lors que ces derniers se sont déjà rendu coupables en d’autres circonstances de ce dont on les accuse dans un contexte donné, autrement dit d’un mauvais usage d’un principe donné.
    Ex. « Ils l’ont déjà fait, ils le referont » dit la formule qui nie qu’on puisse s’amender, en particulier lorsque l’affect est en jeu.
    D’où :
    Lady Di, « princesse du peuple », ou encore « princesse des cœurs », était plus appréciée que les Windsor au crédit desquels avait déjà été mise sa tendance à l’anorexie, d’où la possibilité qu’on ait pu désirer s’en débarrasser est-elle devenue cette croyance: « On s’en est débarrassé », et par là même « on nous en a privés. »
    Que tout ce qui est de l’ordre du possible ou de l’envisageable n’aboutisse pas nécessairement à un passage à l’acte, ne peut pas être entendu dès lors qu’il s’agit de l’affect. Autrement dit avec la plus célèbre de Pensées pascaliennes : « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. »
    D’où :
    De l’existence d’une arme bactériologique, à savoir ce moyen d’attaque qui «utilise des organismes (germes pathogènes ou autres) destinés à affaiblir les armées ou les populations ennemies par la propagation de maladies pouvant être mortelles ou simplement incapacitantes et qui ont un potentiel de nuisance tel qu’elles ont été classées dans les armes de destruction massive », a pu germer l’idée que le VIH, ce virus par lequel les populations à partenaires multiples, en particulier les populations LGBT, sont censées être affectées de façon privilégiée, et qui donc a pu apparaître comme la punition d’une vie qu’on imagine gouvernée par le plaisir, ait pu être conçu comme une arme bactériologique échappée des labos créateurs, ou encore testée au départ sur des populations fragiles, est à nouveau une question d’affect ainsi qu’une marque de défiance.
    A nouveau on passe de « Il est dans l’ordre du possible qu’ils en soient capables » à « ils l’ont fait. » Et de la nécessaire vigilance citoyenne, on est passé directement à une procédure accusatoire gouvernée par la peur que, cela ou autre chose, se produise effectivement. De « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. », on passe à « la peur a ses raisons que la raison ne connaît point. »
    D’où :
    Du fait qu’il existe une activité clandestine menée par l’agence centrale du renseignement (CIA) dont le statut juridique est indépendant du gouvernement des Etats-Unis, et vu qu’elle apparaît régulièrement se passer de rendre des comptes à quiconque, se comportant en terrain conquis au mépris des instances officielles étrangères, il n’est pas inimaginable qu’on les crédite d’agir à leur convenance dans et hors de leur compétence territoriale et en l’occurrence aux USA même contre leurs propres gouvernants légitimes.
    Là encore, tout est une question d’affect. « On en prête qu’aux riches » aurait dit Tristan Bernard, « car les autres remboursent difficilement », et de la capacité à rembourser, autrement dit par métaphore, de la capacité à se débarrasser d’un potentiel emm*rdeur quelle que soit sa position sociale, on passe aisément à l’idée de « Jeune, riche, beau, séducteur, plein d’idées, solaire, les forces de l’ombre l’ont vaincu », ce qui permet également de séparer sa fatale destinée de la nôtre.
    Tout cela pour dire que rien n’est fondamentalement absurde qui apparaît souvent susceptible de trouver une explication dont il convient en revanche de se préoccuper.
    Cela vaut également pour la thèse du complot qui fait l’objet du billet. Il ne sert de rien de proclamer « c’est absurde » ou « c’est là un nouvel effet d’un incurable mal français », quand il serait plus utile et productif de se dire : « Les gens en sont désormais au point de penser ceci, cela » et d’en tirer les conclusions qui s’imposent eu égard à la défiance qui s’exerce à l’encontre de cet indéterminé et diabolique « On ».

  59. @ sylvain | 19 avril 2019 à 11:07
    « Christophe Cros Houplon »
    Donc la référence que vous choisissez, disons-le à tout le monde, relève de la psychiatrie, un peu comme vous.
    Christophe Cros Houplon, votre référence qui saurait qui a fait brûler le truc Notre-Dame, sur son blog affirme que :
    – Adolf Hitler était un membre de la famille Rothschild et qu’ils l’ont caché en Argentine où il y est mort.
    – Lady Diana aurait découvert que la famille royale était constituée de Reptiliens et non d’humains, ils l’ont donc tuée.
    – John Fitzgerald Kennedy aurait été assassiné par les Rothschild.
    – antivaccin, car selon lui par l’énergie mentale nous pouvons éradiquer les virus.
    – le virus du sida n’existe pas.
    – dans les sous-sols des l’Organisation des Nations unies, ils mangent des bébés.
    Et donc l’expert en incendie que vous avez choisi, c’est lui ; et la modératrice de l’Honorable Honoraire dans son immense crédulité vous publie.

  60. S’il fallait définir le complotisme, je le décrirais comme l’obsession, face au réel, avant le moindre commencement de preuve, à privilégier le soupçon, à récuser par principe l’information officielle et à mettre en cause ce qui crève les yeux et l’esprit.
    Ah ! l’information officielle
    Ou bien encore l’information délivrée par la Pravda, en quelque sorte, celle qui nous présentait des photographies desquelles certains personnages ayant cessé de plaire au régime soviétique avaient disparu comme par enchantement et que de mauvais esprits qui devaient être l’équivalent de nos complotistes refusaient de croire…
    Car l’image photographique et encore plus l’image vidéo peuvent mentir et nous crever les yeux avec leurs mensonges…
    Eh oui, le « vu a la télé » n’est en rien parole d’évangile quand un simple cadrage habile suffit par exemple pour faire croire, lors d’un entretien télévisé durant une manifestation, qu’un tribun de gauche connu était suivi d’une foule nombreuse alors qu’il n’y avait qu’une poignée de clampins derrière lui.
    Et s’il y a une « information officielle », devons-nous comprendre qu’elle serait l’expression de la vérité, délivrée par l’équivalent du ministère de la Vérité du roman 1984 d’Orwell ?
    Allez, une petite blague soviétique sur la question :
    Brejnev et Napoléon discutent entre eux dans un autre monde.
    – Oh, si seulement nous avions eu un aussi grand chef militaire que vous, dit Brejnev à Napoléon, Hitler n’aurait jamais pu pénétrer sur le sol de la mère patrie.
    – Et si j’avais eu à ma disposition un journal tel que la Pravda, personne n’aurait jamais entendu parler de Waterloo, répondit Napoléon.
    (Bien entendu, nous avons aussi nos équivalents à nous de la Pravda parmi « les médias dignes de ce nom » comme les appelle sans rire notre ami Achille…)

  61. @ caroff 19 avril 2019 à 15:18
    Pour d’autres raisons que je ne peux (veux) pas développer je suis assez d’accord avec vous.
    Les frais/fraîches émoulu.e.s de l’ENA ou d’autres grandes écoles sont souvent arrogants du genre « moi JE sais, maintenant JE sais » et au bout de deux trois claques dans leurs administrations respectives ils ne deviennent plus que des grouillots, instruit.e.s et formé.e.s certes ; mais au final qui tire la queue du Mickey ?
    Lors de mes missions de contrôle de gestion en entreprises j’ai eu l’occasion de rencontrer quelques-uns ou unes de ces sorti.e.s de grandes écoles, globalement rien à redire sauf qu’on ne leur apprend pas dans leurs écoles l’importance des rapports humains.
    Manu en est un exemple type.

  62. calamity jane

    Je suis flattée d’avoir, dès mon premier commentaire, mis en doute la capacité des poutres à prendre feu comme « un fétu de paille »…

  63. Patrice Charoulet

    VARIA
    Dans les « Mémoires d’outre-tombe ». Chateaubriand était d’abord venu à Londres obscur et sans le sou. Il y revint ambassadeur de France. Sur son passeport, il était écrit : « Sa seigneurie le vicomte de Chateaubriand, pair de France, ambassadeur du Roi près de Sa Majesté britannique ».
    Le mépris païen du chétif, du faible, de l’inadapté… (Emmanuel Mounier, Traité du caractère, 1948)
    S’en prenant à un adversaire excité, dans un débat télévisé : « Buvez de l’eau de Vichy ! » (Gilbert Collard)
    Voulant consoler Cahuzac, Dupond-Moretti lui dit : « Vous n’avez tué personne ! »
    Cahuzac a répondu : « Si ! Ma famille et moi. »
    Il y a 50% de fonctionnaires à l’Assemblée nationale.
    Alain Soral a soixante ans.
    Le journalisme sans journal qu’a pratiqué de Maistre…(Albert Thibaudet). On en connaît des gens qui pratiquent le journalisme sans journal !
    Chopin*, c’est ma conscience ! (Gainsbourg)
    * Il avait la photo de Chopin sur son piano.
    Le prénom véritable de Gainsbourg était Lucien, prénom qu’il a détesté pendant toute son enfance. Or, c’est le prénom qu’il donna à son dernier enfant, fils de Bambou. Cherchez l’erreur !
    J’ai enterré trois cardiologues. (Gainsbourg)
    Une orthographe de clochard… (Robert Marchenoir)
    Ces orgies sanglantes… (Chateaubriand, parlant de la Révolution de 89)
    Aimez-vous les uns sur les autres. (Prévert)
    Louant un ami très cher qui venait de disparaître : « C’était un homme droit comme une barre. »(Gabin)
    Lisant dans un tome de l’Histoire de la philosophie, en Pléiade, le texte de mon prof de fac Alexis Philonenko (reçu major de l’agreg à 23 ans) sur Fichte, j’apprends plusieurs choses :
    D’abord que Fichte est pour la Révolution, sous sa forme française, alors que Kant condamne toute révolution. De ce point de vue, je suis plus kantien que fichtéen.
    Que Fichte est contre la peine de mort et que Kant est pour. A cet égard, je suis plus fichtéen que kantien.
    Que Kant distingue, après Sieyès, « citoyens actifs et citoyens passifs ». Très bonne distinction.
    Que Fichte a écrit un livre « pour remédier à son impécuniosité », écrit mon prof. Belle formule.

  64. @ Giuseppe 19 avril 2019 à 14:25
    Mais comment peut-on vous donner tort !
    La réplique à votre commentaire sera : mais supprimer çà ou là quelques milliers d’euros ne nous rendra pas plus riches !
    Soit mais comme dit le proverbe les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, entre nos ex, nos gavés du Sénat et nos surpayés député.e.s européens, certes ça ne boucherait pas la dette abyssale de la France, mais en même temps ça remettrait en cause les pensions alimentaires que nous versons à nos ex et les aides sociales que nous versons à nos sénateurs.
    Adéo Giuseppe
    PS: Je crois que ce week end les casiers vont nous fournir en homards bleus pour les pique-niques sur la plage 😉

  65. Robert Marchenoir

    @ sbriglia@Robert Marchenoir | 19 avril 2019 à 09:52
    Vous êtes tout excusé. J’avais pensé en effet, un moment, que vous confondiez avec Notre-Dame, et puis j’ai lu et relu votre commentaire… ça m’étonnait.
    ______
    @ boureau | 19 avril 2019 à 08:32
    « Depuis quelques semaines, je vous lis volontiers car il me semble que vous avez changé. Est-ce l’approche de notre Pâques si bienfaisante, si rédemptrice ? »
    Vous êtes bien urbain (comme disait un certain pape), mais je serais curieux de savoir ce qui vous donne cette impression.
    Car il me semble n’avoir changé ni mes convictions, ni mes méthodes…
    ______
    @ Sandrine Garrimus | 19 avril 2019 à 03:44
    Le problème du complotisme, c’est que le mot est piégé. Hitler était-il raciste ? Il est assez difficile de répondre par la négative.
    Tartempion, Trucmolle ou Marine Le Pen sont-ils racistes ? La question ne peut pas avoir de réponse, il ne faut surtout pas y répondre et il faut répandre sur le questionneur le contenu d’un camion de vidange. Pourquoi ?
    Parce que le mot a été tellement tordu dans tous les sens qu’il ne veut plus rien dire. Quand on sort le mot raciste, je sors mon revolver. Dire de quelqu’un qu’il est raciste, aujourd’hui, cela équivaut à dire qu’il est une sorcière ou un Juif.
    Il serait bon que le mot complotisme, qui recouvre des pratiques bien réelles et tout à fait funestes, ne soit pas saboté de la même manière. Nous en avons besoin.
    Le complotisme, c’est l’amour du mensonge et de l’illusion. Ce n’est pas, contrairement à ce avec quoi nous bassinent les complotistes qui n’en sont pas, le fait de discerner des complots ici où là.
    C’est la passion de détruire la vérité, c’est la rage de refuser de reconnaître la réalité, c’est l’empressement à élaborer des contes à dormir debout faute d’assumer des faits déplaisants, et c’est, aussi, la joie mauvaise d’accuser les victimes des crimes qu’elles ont subis. En pleine connaissance de cause, bien souvent.
    C’est, en somme, le refus d’accepter sa responsabilité d’homme.
    ______
    @ Anne Guedes | 19 avril 2019 à 01:28
    « J’espère que nous saurons comment les flammes ont pu dévorer les combles si rapidement alors qu’il me faut un certain temps pour faire prendre feu (sans papier, mais avec des brindilles) à des bûches de chêne, pourtant archi-sèches. »
    Demandez à n’importe quel pompier… Quand vous essayez de faire partir un feu dans une cheminée, vous avez un mal de chien. Mais lorsqu’un incendie se déclenche (ce qui est l’exception, fort heureusement), c’est facile de l’éteindre dans les premières minutes, mais, très vite, la progression du feu est exponentielle.
    Pour déclencher un feu, il suffit d’une oxydation minuscule sur un contact électrique. La résistance du circuit augmente, la température aussi… jusqu’à ce que l’échauffement atteigne l’incandescence.
    L’incendie était toujours la hantise des entreprises qui intervenaient sur la charpente de Notre-Dame, ou d’autres édifices similaires. L’entrepreneur de Notre-Dame a été responsable d’un bref incendie sur un toit, dernièrement, qui a été rapidement maîtrisé. Le danger est réel et connu.
    ______
    @ scoubab00 | 19 avril 2019 à 00:33
    « Cela dit une dose de complotisme est souhaitable lorsqu’un État ou de très gros intérêts gravitent : l’explosion d’AZF à Toulouse, la disparition du Boeing au-dessus de la Thaïlande ou l’assassinat de JFK à Dallas bien sûr. Dans ces cas-là, lire les médias au premier degré est un crime passible de mise au ban pour état amoureux manifeste 🙂 »
    Comment ça, bien sûr ? Bien sûr, le prétendu « complot » autour de l’assassinat de Kennedy n’existe pas. Ou plus exactement, le complot n’est pas celui avec lequel les complotistes nous cassent les oreilles depuis un demi-siècle maintenant.
    Il y a eu en effet complot, et c’est un complot soviétique, monté par le KGB, pour faire croire que l’assassinat de Kennedy n’était pas ce qu’il est. Que les victimes étaient les coupables. Qu’il a été tué par la CIA et patin-couffin.
    Tous les éléments de ce complot sont connus : les auteurs, les méthodes, les lieux, les dates… Il s’agissait, pour l’URSS, de s’exonérer de ses responsabilités dans cet assassinat, et de rejeter la faute sur les Etats-Unis. Comme la Russie l’a toujours fait depuis 1917, et continue de le faire à ce jour.
    Tout cela est dans les livres d’histoire. Mais les complotistes ne lisent pas les livres d’histoire… Leur objectif n’est pas d’apprendre. Il est d’empêcher la vérité d’arriver jusqu’à eux.

  66. @ caroff | 19 avril 2019 à 15:18
    « J’ai aussi travaillé avec des X-Ponts, des X-Mines, des IGREF qui font tourner, comme les énarques, la boutique France. Sans cette administration d’élite sur laquelle notre Etat trouve à fonctionner, où en serions-nous exactement ? »
    Je vais vous répondre par une boutade, nous en serions avec 2 300 milliards de dettes de moins.
    Ne pas mésestimer la capacité des gens à pouvoir se hisser, s’élever, à bousculer ces endogamies de formation.
    Qui eux avaient surtout compris avant les autres que la voie royale était de faire de la politique, ils étaient les instituteurs et le curé du village d’une certaine époque.

  67. Mais comment peut-on affirmer avec tant de certitude que l’incendie est accidentel alors que l’enquête n’a pas commencé et que personne ne sait à l’heure actuelle quelle est la cause de l’incendie ?
    Du reste le procureur dit lui-même qu’il n’exclut aucune hypothèse.
    Sur ce coup-là, les « complotistes » et les « anti-complotistes » sont à renvoyer dos à dos.

  68. C’est sûr qu’après les déclarations sous serment d’un préfet, général, chef de cabinet, et de l’entourage de l’Elysée, des passeports dans l’affaire Benalla, il faut être malade mental pour penser qu’il peut y avoir des mensonges d’Etat.
    Pour faire amende honorable vous pouvez déjà le faire sur l’affaire Crédit Lyonnais vs Bernard Tapie puisque l’annulation de l’accord coûte déjà plus cher en frais d’avocats que ce que l’Etat va en retirer.

  69. @ Robert Marchenoir 19 avril 2019 17:40
    « Vous êtes bien urbain (comme disait un certain pape) mais je serai curieux de savoir ce qui vous donne cette impression. »
    Impression, soleil levant.
    Lorsqu’en 1874, Claude Monet présente son célèbre tableau, le critique d’art de Charivari Louis Leroy, écrivit:
    « Impression ! Impression, j’en étais sûr. Je me disais aussi puisque je suis impressionné. Il doit y avoir de l’impression là-dedans. »
    Cordialement.

  70. @ Catherine JACOB | 19 avril 2019 à 15:20
    « «Le sida est un virus créé en laboratoire» »
    Heuuuu, ben le problème pour CNews et vous, c’est que c’est vrai !
    Le syndrome immunodéficient acquis ne relève pas d’une volonté de création, mais d’une effroyable conn*rie.
    Deux médecins, un états-unien, un belge, ont violé les protocoles et les interdictions absolues de créer les vaccins à partir d’animaux.
    Pendant une campagne de vaccination en Afrique contre la polio, ils se sont servis de chimpanzés et de macaques, le singe dont ils se sont servis avait un virus, qui à cause du vaccin pour homme qui lui était injecté, a muté et a pu se transmettre à l’homme.
    C’est un documentaire de Radio-Canada, CBC, la RTBF, France 2, RDI, Channel 4, TV5 Monde, SBS-TV Australie.
    https://www.youtube.com/watch?v=KKJInAkxnLY
    Un autre documentaire d’Arte.
    https://www.youtube.com/watch?v=SWqMrXW4axQ

  71. @ Giuseppe 17h57
    « Je vais vous répondre par une boutade, nous en serions avec 2 300 milliards de dettes de moins. »
    Qui vote la loi de finances chaque année ?

  72. @ breizmabro | 19 avril 2019 à 17:36
    Quinze milliards sous le tapis ! Ce ne sont pas des petits ruisseaux et pourtant c’est ce que l’on veut nous faire croire. Quinze milliards pour un député PS bon teint qui vivait grassement du système, je ne pense pas qu’il y soit allé non plus avec le brise-roche pour les trouver.
    A cela vous ajoutez la part du CICE et les quelques milliards qui tombent dans l’escarcelle des grands groupes comme les champignons peuvent pousser en automne ; réinvestis aussitôt au second marché dit spéculatif, on doit bien être à trente. Misère !
    Je continue ? Bon, cela date un poil mais de temps à autre un petit coup de vieux monde pour nous rappeler que le nouveau est aussi triste que l’autre.
    << Un député PS dénonce les folles dépenses des élus locaux !" Belle promotion mercredi 12 septembre à la une du Canard enchaîné pour L'Etat au régime, le livre de René Dosière qui paraît le 20 septembre au Seuil. Le journal satirique détaille en pages intérieures "les 15 milliards sous le tapis" dénichés par celui qui, sous Nicolas Sarkozy, traquait les dépenses inutiles de l'Elysée. René Dosière (PS) s'en prend cette fois notamment aux collectivités territoriales, majoritairement dirigées par les socialistes. Quelques exemples de gaspillage épinglés : •Les 240 milliards d'euros dévolus aux collectivités locales font vivre 525 000 élus (conseillers municipaux, régionaux, territoriaux...). Conséquence ? La France compte "un élu pour 125 habitants". "Une armée mexicaine" qui se livre à "une effarante course aux indemnités", estime René Dosière. •Ces indemnités ont "augmenté de 27,8 %" entre 2007 et 2009 " pour atteindre 208 millions d'euros alors que "le nombre de communautés est demeuré stable" •Les parlementaires qui exercent aussi une fonction locale peuvent toucher jusqu'à 8 272 euros d'indemnités (montant maximum). Voilà qui ne motive guère pour une limitation des mandats. •Conclusion ? Une "réforme de l'administration locale", ce serpent de mer, permettrait, selon le parlementaire, 15 milliards d'économies.>>
    Imaginez aujourd’hui avec un rythme de croissance des indemnités de près de 28 %.
    Pour vous ce sera homard bleu, pour nous ce sera omelette de Pâques, non pas à la coume de Porteilh, un des sommets de la station de ski de La Mongie chère à Emmanuel, mais un peu plus bas, Picpoul de Pinet frais of course avec du pur brebis de la vallée voisine, là c’est gourmandise assurée.

  73. Je suis très triste et très en colère depuis que Notre-Dame de Paris a brûlé.
    Je suis triste parce que 800 ans de notre patrimoine est parti en fumée. Ce monument de Paris est le plus visité des monuments au niveau européen. J’allais de temps en temps à la messe de la fin d’après-midi. Le sermon est de haut niveau. La cantatrice et l’organiste sont des pointures. Je suis chrétien et conscient de ce que notre pays doit à la religion du Christ.
    Je suis en colère parce qu’il y a forcément eu une erreur humaine quelque part. J’espère que l’enquête déterminera si l’erreur a été volontaire ou involontaire.
    Je suis en colère aussi parce que l’entreprise de rénovation est sérieuse, elle a fait son travail dans les règles et le dernier ouvrier est parti à 17h30. Le feu a pris une heure après. Ce n’est pas juste de détourner l’attention vers des gens honnêtes et de s’en servir comme bouc émissaire.
    Ce n’est pas juste non plus de s’en prendre aux donateurs qui veulent que Notre-Dame soit rénovée.
    Je suis outré mais non surpris par les réactions de certains musulmans qui ont posté des messages d’allégresse ou de moquerie dans les réseaux sociaux. Il suffit de mettre en perspective les messages postés lorsqu’une rondelle de saucisson est glissée dans la boîte aux lettres d’un musulman. Deux poids, deux mesures, je ne m’y ferai jamais.
    Alors, à complot, complot et demi.

  74. @ Exilé 19 avril 2019 à 16:28
    « Car l’image photographique et encore plus l’image vidéo peuvent mentir et nous crever les yeux avec leurs mensonges »
    Vous avez raison et il n’y a pas si longtemps dans l' »affaire » Benalla, Emelien et son staff n’ont pas hésité à intercaler des vidéos n’ayant rien à voir avec Benalla frappant un jeune à la Contrescarpe.
    La vidéo intercalée montrait un manifestant violent jetant des chaises sur des policiers, or cette vidéo avait été tournée en d’autres lieux et à d’autres dates que le jour des violences de Benalla.
    Les fake news ne viennent pas toujours d’où l’on croit.
    Scoop : le badge de Benalla pour accéder à la salle de sports de l’Assemblée lui a été attribué par Benoît Hamon sur présentation d’un faux document.
    Mais que fait donc cet énergumène toujours en liberté !?

  75. @ Robert Marchenoir
    « Pour déclencher un feu, il suffit d’une oxydation minuscule sur un contact électrique. La résistance du circuit augmente, la température aussi… jusqu’à ce que l’échauffement atteigne l’incandescence. »
    J’aime quand tonton Marchenoir nous explique l’électricité.
    Tonton explique-nous ce qu’est un disjoncteur différentiel, obligatoire aujourd’hui.

  76. Cher Philippe,
    Pour ceux qui rencontrent des difficultés à allumer le feu pour faire dorer quelques châtaignes, il existe de nombreuses possibilités avec démonstration écologique sur le net.
    L’usage de quelques pommes de pin ramassées en promenade puis séchées ou encore le trempage de coton à démaquiller dans des bougies usagées fondues dans une boîte de conserve ou les tressages de copeaux de bois évitent la pulvérisation d’allume-feu et l’utilisation du papier journal qui fait fumer l’encre.
    Le diamètre proposé du coton permet d’effectuer une dizaine de minutes d’allumage, sans fumée.
    Une fleur rosace composée de ces cotons permettrait d’augmenter le temps d’allumage sans fumée.
    Ce qui signifie qu’une vigilance toute particulière doit entourer les travaux, les visites et que se fier aux systèmes d’alarme reste bien inopérant. Rien ne remplace l’humain et se reposer sur l’intelligence technologique rencontre des limites.
    La sidération rencontrée ne doit pas endormir la vigilance et si les populations commencent à raisonner en envisageant qu’un problème peut avoir plusieurs solutions et qu’une recherche doit toujours s’étayer sur de multiples hypothèses, c’est que les populations sont plus émancipées.
    Se poser des questions a parfois des atouts.
    françoise et karell Semtob

  77. @ Catherine JACOB
    « «LADY DI A ÉTÉ ASSASSINÉE SUR ORDRE DE LA FAMILLE ROYALE» »
    Je m’empresse de dire que je ne suis pas spécialement un supporter de cette théorie, mais je souhaiterais relater un fait troublant.
    Il existe une vidéo sur le MI6, qui évoque l’historique de ce service, ses méthodes et ses agents.
    A ce titre, un ancien agent, interrogé sur la manière de tuer avec discrétion certaines personnes que la Grande-Bretagne considère comme appartenant à son opposition, tout en faisant croire à un accident, a évoqué la technique consistant à éblouir avec un puissant flash le conducteur d’une automobile roulant dans un tunnel, en l’occurrence celle où se serait trouvé le dirigeant serbe Milosevic si ce plan avait été retenu :
    A partir de 13 mn (en anglais) :
    https://www.youtube.com/watch?v=kN0E4fE4Yp8

  78. @ calamity jane | 19 avril 2019 à 17:15
    « Je suis flattée d’avoir, dès mon premier commentaire, mis en doute la capacité des poutres à prendre feu comme « un fétu de paille »… »
    Aujourd’hui je suis en forme, et en plus c’est une belle journée.
    Comme je suis un garçon bien élevé je ne m’engagerai pas sur la valeur et le référentiel de « flattée » dans ce cas. Je vous engage modestement à lire le lien suivant ; déjà il permet de faire le tri et peut-être d’organiser pour vous la notion de feu, ce que vous appelez prendre feu comme « un fétu de paille ».
    https://www.actimodul.fr/photos_site/GaleriePDF/Normes-et-reglementations/Classements-feu-Reflex-60-euroclasses.pdf
    Ensuite vous vous pencherez sur celui-ci, en particulier à la page 2 où un exemple de comportement au feu est relevé avec – ce qui est important – l’épaisseur d’une protection qui varie, pour augmenter la résistance de l’échantillon.
    Ce qui amène très logiquement et humblement à considérer la notion de confection de structures types et à tester en fonction des résultats à obtenir.
    Je n’irai pas plus loin, si ce n’est que dans le cas de plaques de plâtre et de plafonds – c’est un exemple – suivant le degré CF exigé, le fabricant couvre un éventail habituel de besoins… Les autres cas… sont une autre histoire.
    http://www.professionsbois.com/uploads/Nos%20publications/plaquette_chene_aval-1.pdf
    —————————————-
    @ Florence | 19 avril 2019 à 17:59
    « Mais comment peut-on affirmer avec tant de certitude que l’incendie est accidentel alors que l’enquête n’a pas commencé et que personne ne sait à l’heure actuelle quelle est la cause de l’incendie ? »
    Pour le coup votre interrogation est d’une grande rigueur scientifique et je me posais modestement la même interrogation que vous.
    Je ne pense pas que tous ces experts de la première heure avec leurs petits souliers vernis ont pu escalader et investiguer tous les coins et recoins de l’ouvrage, alors que pas une seule tour d’escalier valide n’est en place. Ont-ils comme les anges des ailes ?…
    Le drone ne remplacera pas en l’occurrence un ange et encore moins un humain.
    J’ai donné rendez-vous dans deux ans, pour que Notre-Dame ne prenne pas froid. D’ici là bien des spécialistes et architectes l’auront fait passer par mille états, soufflant le chaud et le froid technique et architectural.
    Je pense aux casiers à relever d’une contributrice, et l’incertitude d’une pêche annoncée comme miraculeuse, je l’espère pour elle, mais ne pas oublier la devise d’un club local, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
    J’ai beaucoup apprécié l’intervention du Président des Compagnons d’Occitanie, certes ils auront un rôle sans doute à jouer mais une part très importante du travail de construction est ailleurs, et là aussi est une autre histoire.

  79. @ Robert Marchenoir, le 19 à 17:40
    Un peu de bon sens cher Bob. Le lien complotisme – JFK est automatique puisque l’assassiné était chef d’Etat au moment des faits. Et pas n’importe quel chef, pas n’importe quel Etat… voilà tout ! J’ignore si c’est la CIA, les Russkofs ou un mari jaloux (très organisé). Un citoyen de Sa Gracieuse Majesté m’a entretenu il y a deux ans environ d’une hypothèse fort intéressante : une vengeance d’ordre familial.
    Papa Kennedy qui était un politicien/diplomate/homme d’affaire de haut vol aurait trempé à répétition dans des carabistouilles avec la mafia. Elle aussi pour partie irlandaise comme les ancêtres de JFK. Papa, un homme tout aussi brutal se serait brouillé avec ces voyous. Pour de bon. D’où une possible vengeance à mèche lente. C’est que, chez les Kennedy comme dans la mafia, on est très famille. Une date anniversaire ne s’oublie pas, c’est le point commun qu’ils ont avec les historiens. Le seul j’espère :))

  80. @ caroff | 19 avril 2019 à 18:34
    Par Clément Le Foll• Publié le 26 juin 2017 à 10h04 – Mis à jour le 27 juin 2017 à 07h40
    « La rentrée parlementaire pourrait avoir des airs de réunions d’anciens élèves. Lors de la première séance publique à l’Assemblée nationale, mardi 27 juin, des députés pourraient retrouver de vieilles connaissances, camarades de promotion ou d’écoles. Sciences Po, Essec, HEC, ENA, ENS… Nombre de nouveaux élus ont répété leurs gammes sur les bancs des mêmes établissements. Le Monde est parvenu a retracer le cursus scolaire de 443 des 577 députés. »
    Bon, pas beaucoup de Compagnons à l’horizon, ni tonneliers, ni bourreliers, bigre !

  81. @ Giuseppe 19 avril 2019 à 18:34
    Vous avez deux mille fois raison. Que puis-je dire de plus…
    Ah si, chez vous c’est Picpoul de Pinet frais of course avec du pur brebis de la vallée voisine*
    Chez nous c’est, si possible 😉 homards bleu et vin nantais.
    Santé Giuseppe !
    Adéo
    * j’aime beaucoup le fromage de brebis.

  82. « Le délire de croire que derrière l’apparence, la transparence il y aurait sans cesse des forces obscures et mystérieuses, qu’on ne nous dirait rien et qu’on nous cacherait tout. Le monde serait empli de pièges qui viseraient à nous fermer les yeux et à nous égarer. Quand cette hantise se répète et qu’elle n’accepte jamais d’être remise en cause, elle se mue en pathologie. »
    D’abord M. Bilger, l’apparence et la transparence sont deux choses complètement différentes et n’ont rien à faire accolées l’une à l’autre. Elles ne sont pas du tout synonymes. Et on peut même dire qu’elles pourraient être contradictoires et qu’il faut souvent choisir entre les deux.
    Ensuite, « Le monde serait empli de pièges qui viseraient à nous fermer les yeux et à nous égarer ».
    On voit que M. Bilger a eu une vie facile. Pour lui le chemin n’a jamais été « empli de pièges » visant à lui fermer les yeux et à l’égarer. Il en a de la chance. La preuve, il a une femme magnifique qui corrige son blog (héhéhé ! Il est très fort, n’est-ce pas Madame Bilger ?).
    Enfin, en ce qui concerne le complotisme, je ne sais plus qui a dit une phrase du genre : « Ce n’est pas parce qu’il y a des complotistes qu’il n’y a pas de complot ».
    Quand je lis la citation sus-présentée par votre serviteur (une des expressions les plus hypocrites de la langue française et il y en a ! « votre serviteur » !), je ne sais plus si M. Bilger est un naïf, oserai-je dire un crétin ? Ben non, je peux plus, Madame Bilger n’accepte plus que je traite les gens de crétins ce qui en terme « littéraire » si je puis dire me coupe un bras vu que si je ne peux plus insulter personne, que vais-je devenir, moi le pov’ gars blanc discriminé de cité de banlieue ? Je vous le demande… A vot’ bon coeur m’sieurs dames,une petite pièce siouplé… Mais je m’égare,une fois de plus.
    Ca devient vraiment n’importe nawak ce commentaire ! C’est po grave au point où j’en suis, je vais finir.
    Donc, la question est: M. Bilger quand il critique le complotisme, « On nous dit rien, on nous cache tout », est-il un naïf qui n’a rien compris à la vie, à son âge avancé, ou un escroc intellectuel prêt à tout pour défendre Macron pour qui il a voté ?
    J’ai mon idée mais je laisse les gens décider par eux-mêmes pour peu qu’ils en soient capables.
    C’est quand même assez pitoyable.
    Il est vrai que la politique n’a jamais, mais VRAIMENT JAMAIS été faite de complots. Non, non…
    On pourrait passer la nuit rien qu’à énumérer tous les complots politiques de l’histoire de l’humanité.
    Le complotisme est une maladie selon M. Bilger.
    Non c’est la paranoïa qui est une maladie. Et encore, c’est selon les psys qui sont des escrocs notoires donc on n’en est pas sûr.
    Le complotisme n’a rien à voir avec une maladie, la naïveté, et donc la c*nnerie qui est son synonyme, par contre, là il y a une vraie question.

  83. Claude Luçon

    @ Wil | 19 avril 2019 à 22:45
    « …J’ai mon idée mais je laisse les gens décider par eux-mêmes pour peu qu’ils en soient capables. »
    C’est généreux de votre part de laisser les autres, nous, décider pour nous-mêmes. Merci !
    Mais vous êtes-vous posé la question de savoir si vous en êtes vraiment capable vous-même ?
    ——
    Re-Wil | 19 avril 2019 à 22:45
    « Le complotisme est une maladie selon M. Bilger.
    Non c’est la paranoïa qui est une maladie
    …Le complotisme n’a rien à voir avec une maladie… »
    Maladie :
    *Larousse*, définition 2. = altération, dégradation de quelque chose.
    *Hachette*, définition 4. = ce qui est comparable à un état ou un processus morbide
    J’aurais donc tendance, comme Philippe, à voir un complot comme une dégradation de quelque chose, un processus morbide !
    Le paranoïaque n’est peut-être pas celui que vous suggérez ?

  84. Robert Marchenoir

    @ scoubab00 | 19 avril 2019 à 22:00
    « Un peu de bon sens cher Bob. Le lien complotisme – JFK est automatique puisque l’assassiné était chef d’Etat au moment des faits. Et pas n’importe quel chef, pas n’importe quel Etat… voilà tout ! J’ignore si c’est la CIA, les Russkofs ou un mari jaloux (très organisé). Un citoyen de Sa Gracieuse Majesté m’a entretenu il y a deux ans environ d’une hypothèse fort intéressante : une vengeance d’ordre familial. »
    Ah, d’accord. Donc en fait vous savez de façon certaine qu’il y a « complot » dans le cas de l’assassinat de JFK (en français rigoureux : que les autorités et la presse ont menti sur le sujet), mais vous ne savez pas en quoi consiste le « complot » en question.
    Et vous avez un ami anglais qui vous a entretenu d’une hypothèse intéressante. Y’a un mec, y m’a dit des trucs. Un peu comme Achille qui interroge ses voisins pour savoir ce que pense la France entière.
    Je dois dire que vous nous offrez là une espèce de comble du complotisme qui est assez réjouissant. Vous savez qu’on nous ment, mais quant à nous révéler la vérité, il ne faut pas compter sur vous.
    On notera la viscosité verbale dont vous usez, et qui permet aux tripoteurs en tout genre d’insinuer n’importe quoi, tout en se récriant, si besoin est, le moment venu : hein ? mais j’ai rien dit, moi !
    En fait, le complotisme n’est pas une maladie incurable : c’est un état volontaire.
    ______
    @ Jean-Marc | 19 avril 2019 à 20:30
    « J’aime quand tonton Marchenoir nous explique l’électricité. Tonton explique-nous ce qu’est un disjoncteur différentiel, obligatoire aujourd’hui. »
    Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas eu le gros malin de service, qui vient faire son petit numéro de sarcasme et de dénigrement sans le moindre rapport avec ce qui se dit.
    Et donc pour en revenir au sujet, qui est (en gros, hein…) les causes de l’incendie de Notre-Dame, vous êtes en train de nous dire qu’il n’y a jamais d’incendies électriques ? Qu’ils ne constituent pas une part tout à fait significative de l’ensemble des incendies ? Que les contacts défectueux, caractérisés par une résistivité anormale, ne sont pas, eux-mêmes, une cause redoutée et fréquente d’incendies électriques ?
    Expliquez-nous donc l’électricité et son absence de dangers, pépé Jean-Marc.

  85. calamity jane

    @ Giuseppe
    « Ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement » !
    C’est le mot « flattée » qui vous a gêné ? Parce que vous, vous connaissez des compagnons du devoir charpentiers, couvreurs ?
    Et qu’une personne de sexe féminin ne devrait, s’agissant d’une autre Dame, n’y rien connaître ?
    Avec le chant des oiseaux, ma journée commence bien devant les monts silencieux. Et surtout, Giuseppe, ne vous inquiétez pas : vous êtes le meilleur.

  86. Deux problèmes des complotistes, inverser la charge de la preuve, et préférer le plus improbable possible, tels des extraterrestres cachés parmi nous, au probable.
    Mais qui peut les condamner à cause de leur méfiance ? Pas moi… Il y a eu trop d’auto-génocides, de gouvernements ayant fait Shoah de leurs minorités, des Vendéens à je ne vais pas dire le dernier peuple par peur de ne pas être à jour, pour ne pas tenir tous les décideurs, et plus généralement, les humains, en suspicion.
    Mais suspect ou non, il faut prouver la culpabilité des gens. Enfin, les principes, ce n’est pas ce qui étouffe les complotistes.
    D’autre part, que des extraterrestres cachés parmi nous veuillent nous détruire, et tout cela par des moyens qui me semblent un peu tirés par les cheveux, demande une crédulité inversement proportionnelle à l’incrédulité dont on gratifie les institutions.
    Que c’est fatigant… Des gens technologiquement avancés se traîner dans le bricolage : crédible. Les humains sont capables de construire des bombes tuant les humains et non les bâtiments, des aliens hostiles auraient pu depuis longtemps faire le même type de choses en mieux, nous serions morts sans avoir eu le temps de nous en rendre compte, nos cadavres servant d’engrais. Par contre, je ne vois pas l’intérêt de nous réduire en esclavage, et quand bien même, avec des moyens et de l’organisation, on tue le plus gros du troupeau, on garde l’utile qu’on clone, reconfigure et dresse sans s’encombrer du reste… Mon Dieu, que les complotistes feraient des conquérants inefficaces et des résistants en dessous de tout de ne pas voir la logique de la situation, la réalité, ce n’est pas je m’arrange pour créer un scénario sur le doute sur la réalité où les autres sont plus forts, plus technologiques voire plus intelligents et plus méchants que les humains, ce qui n’est pas peu dire, mais ils perdent.
    Dans la réalité, ils gagneraient, si on peut même parler de victoire quand ce ne serait pas à une guerre mais à une chasse qu’on assisterait dans un tel cas : avec en option dératisation des humains ou réduction au rôle d’animal de rente ou de divertissement, ou des deux – me manquent les besoins et les goûts des conquérants pour le déterminer.
    Préférer le compliqué au simple, parler de ce qui serait plus technologique voire plus intelligent que nous et parfaitement hostile, et penser qu’on pourrait s’en sortir est encore pire, c’est contradictoire, ça ne tient pas.
    Mais que veut-on ? Se mettre en scène comme David face à Goliath, vraiment, on ne déplorera jamais assez l’influence de la religion sur l’intelligence.
    En fait… La fronde est une arme redoutable, et il paraît que Goliath avait un problème de coordination musculaire : à quoi sert d’être un épouvantail de muscles si on ne sait pas se mouvoir ?
    Sinon, reste l’idée qu’un dieu tout-puissant veuille sur le faible, dès lors le plus fort, et bien sûr les humains en serait gratifiés. On ne voit pas que Dieu ait sauvé les Vendéens, les Arméniens, les Juifs, et tant d’autres, mais pour notre espèce, il ferait sans doute un effort. Il y a aussi l’idée révolutionnaire, le gouvernement et les aliens sont mauvais, mais le peuple en marche, tadam, les renversera.
    Tout cela passe mieux avec des phrases ronflantes et de la musique pompeuse… Si on examine les faits froidement, jamais.
    La Résistance renverse les mauvais. C’est ça, et croyez-y aussi en cas de gouvernement humain mondial tyrannique.
    Et évoquons le 18 juin en oubliant le point important, que la lutte peut déboucher sur la victoire car la France n’est pas seule :
    http://www.cher.gouv.fr/content/download/12058/81263/file/Appel+du+18+juin+1940.+de+Gaulle.pdf
    Il y a des risques, oui, que ce qui enserre toute la Terre, et en plus, serait plus intelligent que nous, tombe.
    Ce qui serait faible comme des peuplades de l’âge de pierre face à nous, mais sans l’ombre des scrupules que nous avons quand même un peu et que nous nions comme nos ancêtres, symétriquement, leurs crimes, gagne ?
    On nie les Alliés, on nie les scrupules des colonisateurs, qui après tout avaient gagné militairement, et sans même se rendre compte du tour de passe-passe.
    Mais entre un scénario qui plaît pour des raisons émotionnelles et ce qui se passerait dans la réalité ? Aucun rapport.
    Bref, les théories complotistes et bien des récits qui ne méritent guère d’être appelés de science-fiction nient l’Histoire, sont sans aucune lucidité face à l’Histoire. Mais aux romanciers et scénaristes sans scrupules, piochez, piochez, succès garanti, tout est branlant, mais correspond à l’esprit avide de consolation frelaté de trop de gens.
    Bon, c’est pas avec tout ça qu’on serait prêt à avoir un esprit raisonnablement méfiant envers les puissants et les autres.
    Ou qu’on se révélerait capable de quelque chose face à des aliens, même un peu moins affûtés que ceux qui en bonne logique devraient nous tomber dessus, en cas d’invasion.
    Comme les rapports des humains entre eux et de possibles aliens sont tout de même une question importante, il vaudrait pourtant mieux les traiter à contre-courant de ce torrent de purgation de nos insatisfactions mémorielles.
    Il est plus honnête de voir les choses comme on en a envie sans prétendre à la moindre réalité.
    Si on n’a pas trop besoin de consolation, par les nuages :
    http://www.ladilettantelle.com/article-j-aime-les-nuages-de-john-constable-1776-1837-122899859.html
    Autrement, par la drogue ou équivalent.
    http://www.sceneario.com/bande-dessinee/corto/la-lagune-des-beaux-songes/8605.html
    Mais prétendre être dans la réalité voire y guider les autres et les plonger dans de lâches illusions ?
    Puisque sous couvert de faire progresser les gens, les théories du complot les amènent, en vérité, insidieusement, à régresser.
    Si on pouvait prévoir qu’on deviendrait ainsi, il vaudrait mieux se tuer pour l’éviter… Dans bien d’autres cas, le suicide est la seule solution, la dernière porte de sortie.
    Plus une société met d’obstacles au suicide, plus elle démet les gens de maîtrise sur leur vie, un peu comme un écrivain qui n’aurait pas le droit de jeter une partie ou l’entièreté de son oeuvre au feu. Quel brouillon infâme ce serait ! Telle est la vie de qui n’en maîtrise pas le terme, à la merci des événements, se poursuivant quand désertée d’inspiration, affreuse comme la dernière des loques qu’on ne voit plus sur aucun pauvre, mais qui enserre d’absurde tant d’existences.

  87. Catherine JACOB

    J’ai une nouvelle fraîche à soumettre aux fins limiers de ce blog.
    La voici:
    « Un touriste russe a survolé la cathédrale de Strasbourg avec son drone dans la nuit de jeudi à vendredi dernier. Son appareil est resté coincé dans la flèche du monument. Vendredi vers 2h, six sapeurs-pompiers du Groupe de recherche et d’intervention en milieu périlleux (GRIMP) sont intervenus pour récupérer ce drone dont la batterie se serait déchargée, afin d’éviter la chute de l’engin sur la voie publique. »

  88. Et c’est reparti pour un samedi Gilets jaunes.
    Ça finit par devenir encore plus rengaine que les re-re-rediffusions du feuilleton Zorro que nous inflige France 3 tous les samedis (et dimanche) depuis au moins cinq ans !
    A noter que ces manifs clairement organisées par les partis d’extrême gauche avec la participation gracieuse de black blocs venus de l’étranger sont totalement inefficaces.
    J’en veux pour preuve la remontada d’Emmanuel Macron dans les sondages (+ 3 points lors du dernier sondage).
    Enfin comme le dit une devise Shadock
    « Ce n’est qu’en essayant continuellement que l’on finit par réussir… »
    En d’autres termes… « Plus ça rate et plus on a de chances que ça marche… »

  89. Voilà quelqu’un qui a l’air de savoir de quoi il s’agit puisque c’est tout simplement le directeur de la société de rénovation. On peut l’entendre dire vers la fin que cette structure en poutres de chêne présente des sections tellement importantes qu’un simple court-circuit ne permet pas l’embrasement de telles charpentes mais qu’il faut une source de chaleur conséquente.
    https://www.youtube.com/watch?v=Cq7aZxjUCxo

  90. @ Robert Marchenoir
    Aaaaaaaaargh, dur le SAV sur ce blog parfois 😉
    Bob, le complotisme dans ce fameux dossier JFK non élucidé est, pour un observateur lambda, une possibilité à examiner, un réflexe à essayer. Pas de certitude de complot, non, juste un éventail de présomptions qui électrise le littéraire que je suis. J’ajoute que le meurtre tout aussi trouble de Robert Kennedy, intervenu quelques années après celui de son frère de président, cadre assez avec l’intuition de mon correspondant britannique (voir commentaire datant du 19 avril à 22:00).
    Bon week-end pascal !!

  91. Sandrine Garrimus

    @ xc
    Non je ne confonds pas du tout avec René Lucet. François de Grossouvre s’est bien suicidé de deux balles dans la tête, à l’Elysée. l’affaire a été étouffée. Les deux affaires n’ont absolument rien à voir.
    @ Patrice Charoulet
    Ne vous vantez pas trop d’avoir eu Alexis Philonenko comme prof. Il est très contesté. Par exemple sur sa mauvaise compréhension de Nietzsche. Aussi pendant mes années de philosophie je n’ai jamais rien lu de Philonenko, sur les conseils de mes profs.

  92. « L’ancien élève des jésuites d’Amiens a-t-il eu, le soir de l’incendie, une forme de révélation ? En tout cas, une chose est sûre. Ce dossier de la restauration de la cathédrale mythique va rester son domaine ultraréservé, aussi important pour lui que le pouvoir de contrôler l’arme nucléaire. L’ancien disciple de Paul Ricœur croit aux « forces de l’esprit » ?
    Les architectes inventifs et ambitieux peuvent s’atteler à leur tâche. Ils ont leur chance. La flèche Macron est lancée » (Serge Raffy)

  93. Pardonnez-moi cette image ô combien d’actualité, mais le complotisme a, comme le feu, besoin d’un comburant. Et celui-ci est l’air brassé par des dirigeants au mieux imprudents. A l’instar de l’incident impliquant Geneviève Legay où notre Président avait totalement manqué de la prudence la plus élémentaire (ce qui lui est d’ailleurs revenu comme un boomerang), on annonce, alors que le feu n’était pas éteint, que c’est un accident.
    Cette précipitation est coupable, tout autant que désigner un innocent à la vindicte publique. Comment, dans ce telles conditions, ne pas douter ? Le temps le dira, mais l’enquête révèlera, j’en ai la conviction, des manquements techniques et humains qui auront, au final, contribué à la gravité du sinistre ainsi qu’à ces pertes irréparables pour notre patrimoine.

  94. @ Robert Marchenoir
    « Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas eu le gros malin de service, qui vient faire son petit numéro de sarcasme et de dénigrement sans le moindre rapport avec ce qui se dit. »
    Oui la dernière fois c’était pour infirmer votre affirmation première que seuls les Russes influaient dans les pays étrangers.
    Après la preuve que les Américains le faisaient régulièrement, et plusieurs commentaires, le poisson rouge Marchenoir a oublié son affirmation première pour se féliciter que les USA le faisaient aussi.
    Pour en revenir sur les risques électriques, les disjoncteurs différentiels sont obligatoires pour cela aujourd’hui, vos connaissances n’ont pas évolué depuis l’URSS.

  95. Le « complotisme », tout comme l’anti-complotisme compulsif, sont révélateurs de de la dégradation de notre capacité de réflexion, encrassée par une sur-information de piètre qualité ayant quasiment éliminé notre esprit critique basé sur le doute, remplacé par le « c’est vrai puisque tout le monde le dit » ou par le « vu à la télé », c’est-à-dire par des certitudes de confort nous évitant de nous poser des questions.
    Nous devons réapprendre à réfléchir par nous-mêmes et à rechercher la vérité en faisant abstraction des conséquences sociales que cette quête pourrait entraîner.

  96. @ calamity jane | 20 avril 2019 à 05:29
    Rien à voir avec la qualité du diseur, vous voyez dès que l’on fait une remarque à une femme, c’est malheureux, elle se sent agressée, c’est vous qui le dites, pas moi ! : »Et qu’une personne de sexe féminin ne devrait, s’agissant d’une autre Dame, n’y rien connaître ? ».
    Cela n’a strictement rien à voir avec mon propos qui se voulait technique et que vous dévoyez.
    Tout cela pour vous avoir fait la remarque qu’en l’état actuel des faits constatés et factuels, à part Dieu, je ne vois pas qui sait ou connaît le début du commencement de quelque chose de cette affaire.
    Lisez ma réponse à Lucile.
    « Ne vous inquiétez pas : vous êtes le meilleur », sans doute bien excessif, mais nous faisions autorité dans le milieu.
    Que voulez-vous, quand on a rêvé jeune de faire le métier que l’on exerce par la suite, que l’école laïque gratuite permet d’apprendre, alors vous saisissez la chance que vous avez, et vous essayez d’être toujours meilleur.
    J’ai eu de la chance, d’autres avec moi, je l’ai beaucoup provoquée en travaillant énormément, rassurez-vous je n’étais pas le seul, « c’est le travail qui commande » étaient les paroles d’embauche de notre super PDG.
    Ceci dit votre remarque était désopilante, tellement elle était naïve. Je pensais me moquer gentiment, mais sans doute ai-je été un peu trop abrasif, pardonnez-moi.
    Pour finir nous sommes un pays de montagne où les charpentiers, couvreurs, zingueurs sont légion, parmi les meilleurs, beaucoup de Compagnons, mais d’autres aussi par un savoir transmis de générations en générations.
    Des carrières de schiste locales aussi qui ont couvert le toit du Pic du Midi et celui de la gare Matabiau à son époque…
    J’en fréquente toujours de cette corporation et refaisons parfois le monde et les cathédrales, autour d’un verre bien frais, surtout l’ été, comme les oiseaux c’est la période qu’ils préfèrent.
    Je m’arrête ici nous y passerions la nuit, il faut que j’aille chercher le chocolat de Pâques et justement nous avons un excellent chocolatier aussi, Paris n’est pas le centre du monde non plus, des pays existent ailleurs.

  97. « Aussi pendant mes années de philosophie je n’ai jamais rien lu de Philonenko, sur les conseils de mes profs. »
    Rédigé par : Sandrine Garrimus | 20 avril 2019 à 10:19
    On comprend mieux vos errements : la soumission à l’autorité professorale est le début de l’asservissement de la pensée.
    Philonenko est un fabuleux défricheur de la philosophie allemande.

  98. @ scoubab00 | 19 avril 2019 à 22:00
    Vous avez dit « complot » ? – Dix principes de la mécanique conspirationniste
    https://www.monde-diplomatique.fr/2015/06/BREVILLE/53077
    et plus si intéressé :
    Le complotisme = disqualifier pour mieux dominer.
    …« complotisme » est en train de devenir le nouvel indice du crétin, le marqueur qui situe immanquablement son homme.
    Du complotisme de l’anticomplotisme en passant par paranoïa des puissants
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/10/LORDON/57960
    Bonne lecture.

  99. Autre sujet à polémique :
    Un concours d’architecture est lancé pour reconstruire la flèche de Notre-Dame… c’est une hérésie d’envisager que son visuel soit modifié. Par contre, pour la charpente, il n’y a aucun visuel : pourquoi alors ne pas remplacer les poutres de chêne par des matériaux plus modernes ?

  100. Tweet d’Eric Naulleau : « Quelle absurdité d’opposer le sort d’une cathédrale à celui des pauvres. Victor Hugo a écrit Notre-Dame de Paris ET Les Misérables. »

  101. @ Catherine JACOB | 20 avril 2019 à 08:41
    J’ai lu que, remis en liberté après avoir été auditionné, l’individu en question est poursuivi pour:
    « engagement ou maintien par le télépilote d’un aéronef circulant sans personne à bord au-dessus d’une zone interdite », ainsi que pour son utilisation de nuit et la conduite non conforme aux règles de sécurité.
    Drones: que dit la loi ?
    Hier c’était de cet ordre : [….En janvier 2014, un jeune amateur de 18 ans qui avait filmé des bâtiments de Nancy avec une GoPro fixée sur son drone a été condamné à une amende de 100 € pour non-respect de la réglementation et à une autre de 300 € pour mise en danger de la vie d’autrui. Début octobre 2014, un touriste israélien a dû payer 400 € d’amende pour avoir survolé Paris avec son drone…..]
    extrait de http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/02/24/01016-20150224ARTFIG00147-drones-que-dit-la-loi.php
    Question:
    – Mais quand donc les législateurs comprendront-ils que dans ce domaine (comme dans bien d’autres), le premier article de la loi devrait être, en sus du reste, la confiscation de l’engin et sa restitution au propriétaire sous forme d’un « cube » équivalent approximativement au volume d’origine (car hors batterie quand même !).
    Je ne suis pas allé voir la législation d’aujourd’hui. Il faut espérer qu’elle n’a pas 1 000 drones de retard sur les potentialités négatives au sens des risques majeurs ; les petites causes pouvant produire de plus grands effets.
    P.S. J’ai un gentil voisin qui en possède un avec caméra. Ayant survolé ma propriété privée à plusieurs reprises, pour à sa façon venir me dire un petit bonjour, j’ai un jour préparé mon piège. Et puisque le moteur de ces petits engins est encore loin d’être discret, dès que j’ai entendu les premières manœuvres, échelle+épuisette de pêche, m’ont permis de le lui confisquer à sa grande surprise. Finalité : grosse rigolade, et seulement le lendemain, soirée barbecue où l’engin lui fut rendu en état de marche évidemment.
    Légalement, il était en tort, mais probablement moi aussi au final.
    —————————————————–
    @ GLW | 20 avril 2019 à 09:58
    Les feux de quelque origine qu’ils soient peuvent couver plusieurs jours. Les exemples ne manquent pas.
    Les semaines à venir devraient nous éclairer un peu plus sur les installations de détection et/ou protection incendie en place.
    Sachant que les détecteurs ioniques peuvent répondre un peu plus rapidement aux flammes vives, alors que les détecteurs photo-électriques sont plus rapides à détecter les feux lents qui couvent.
    Quant aux détecteurs de fumée de type optique, ils sont généralement mieux adaptés à la détection des feux lents qui pourraient couver pendant plusieurs heures avant de s’enflammer.
    Attention danger : sous la terre, il y a un feu de tourbe qui couve.
    ———————————————-
    @ Sandrine Garrimus | 20 avril 2019 à 10:19
    « Aussi pendant mes années de philosophie je n’ai jamais rien lu de Philonenko, sur les conseils de mes profs. »
    Avec le recul, ne vous seriez-vous pas fait berner par des complotistes ?
    —————————————————–
    @ breizmabro | 20 avril 2019 à 10:33
    Avec Manu, une chose est quasi certaine, la nouvelle flèche ne retrouvera pas son coq gaulois. Bien que sauvé des flammes semble-t-il.
    Alors quoi ? Un paon (*), une colombe ?…
    Car on ignore semble-t-il encore l’origine de cette représentation du coq au faîte des clochers de nos villages.
    Sans doute annonce-t-il l’arrivée du jour après la nuit, le jour nouveau ; symboliquement « l’arrivée du bien après le mal ». C’est peut-être pour cela qu’une représentation de ce volatile est perchée au sommet de nos églises.
    Certes, le coq a encore et toujours des qualités proverbiales de fierté, de courage et de vigilance. D’intelligence je ne sais pas !
    Néanmoins, pour ma part, c’est un animal familier qui sait se faire entendre.
    La race française officielle qui représente le coq gaulois est la « Gauloise dorée ». (bien moins connue que la gauloise bleue ! 🙂
    (*) Le paon est un oiseau sacré de toutes les couleurs, très beau, ayant son charme dans sa queue. Lorsqu’il chausse, il pousse un cri, et quand il a chaussé, il s’éloigne. Il chausse seulement au printemps. Ses œufs sont précieux pour la confection de l’or, comme ceux de l’oie. Lorsque le paon est mort, il ne se putréfie pas et n’exhale pas une mauvaise odeur, mais il demeure comme embaumé de myrrhe.

  102. Sandrine Garrimus

    @ sbriglia
    Quels errements ?…
    Celui d’avoir répondu à vos propos insultants ? Evidemment, dire que vous n’avez pas d’argument, ce n’est pas bon pour votre ego. Il s’en remettra.
    Philonenko est peut-être bon pour la philosophie allemande, mais sur Nietzsche il avait des explications qui révulsaient mon prof, normalien, agrégé etc. et aussi sur Kant.
    Il n’était pas question de soumission à un prof quelconque, surtout en faisant sur le tard un cursus complet de philosophie. Juste de suivre les cours, de passer les partiels, le tout avec la plus grande attention et le plus grand profit, ce dont tout le monde n’est pas capable…

  103. @ calamity jane | 20 avril 2019 à 05:29
    J’ai un peu de temps devant moi, les chocolats sont en poche, je n’ai pas pu résister, je complète ici après dégustation.
    Je voudrais revenir très brièvement sur ce que j’entends comme bêtises à longueur de journée.
    Ce n’est pas la compétence ni le savoir-faire qui feront obstacle, c’est tout ce qui va graviter autour pour prendre les décisions, qui va traîner en longueur : experts, expertises, arbitrages etc.
    Les « bavards » chers à Claude Luçon certes pour la bonne cause – pas tous – mais ce sont ceux-ci qui seront maîtres des horloges.
    La structure de la charpente telle qu’elle était à Notre-Dame n’avait rien de rare ni d’exceptionnel, hormis son âge vénérable qui en faisait son essence essentielle et les siècles des veines de ses troncs.
    Ceci dit un deux pentes, avec arrondi, noues et faitages est d’un grand classicisme courant dans nos vallées, plomb et zinc pour parachever.
    Je vous livre quelques documents conservés par-devers moi, et un extrait de savoir-faire local pour les avoir pratiqués, lesquels seraient sans aucun problème à la hauteur de l’exigence souhaitable.
    Belle journée.
    https://goopics.net/i/yE3K9
    https://goopics.net/i/Y0N3J
    https://goopics.net/i/5Jo37
    https://goopics.net/i/LZEv8
    https://goopics.net/i/rdQAw
    Ardoise, plomb, zinc, cuivre, trilogie incontournable, Paul Boeswillwald successeur de Viollet-le-Duc et les autres, pour rappeler l’histoire de nos couvertures. Oubliés sans doute, mais en vie dans nos contrées.

  104. calamity jane

    @ Giuseppe
    Enchantée : touché et coulé !
    Et je ne m’attendais pas à ce que vous refassiez le panégyrique de vos parcours ; redits, ré-écrits dans cet espace.
    Pas de panique donc : vous restez le meilleur.
    Je reste donc votre dévouée morte de rire !
    J’en profite pour remercier Robert Marchenoir qui, le premier émit un doute sur ma « question » donc « comme un fétu de paille » et auquel j’ai demandé de m’éclairer par un ouvrage. Ce qu’il a fait.

  105. Patrice Charoulet

    AUX INCENDIAIRES
    Aux incendiaires en jaune, en rouge ou en noir.
    Notre-Dame en flammes ne leur a rien appris et ne les a pas freinés. Il y a toujours des gens heureux de mettre le feu.
    Grand merci aux télés de nous montrer, ce samedi, les feux éteints par les pompiers. Elles devraient avoir la gentillesse de nous montrer la binette des incendiaires.
    Et quand les pompiers n’auront pas le temps d’éteindre ces feux, elles seront aimables de nous montrer le bel immeuble qui brûlera, puis les cadavres calcinés qu’on sortira des flammes.

  106. Catherine JACOB

    @ finch | 20 avril 2019 à 13:16
    Il faut penser que la reconstruction de Notre-Dame ne fera pas que coûter, mais que l’argent dépensé ne servira pas qu’à l’achat des matériaux de remplacement mais paiera le salaire de beaucoup, beaucoup, beaucoup de travailleurs au précieux savoir-faire : forestiers, tailleurs de pierre, charpentiers, sculpteurs et tout un petit monde auquel les GJ aux compétences équivalentes, pourront s’agréger.

  107. Robert Marchenoir

    @ Jean-Marc | 20 avril 2019 à 12:02
    Mais c’est que vous tenez à confirmer votre qualité de roquet impertinent, ma parole !
    « Oui la dernière fois c’était pour infirmer votre affirmation première que seuls les Russes influaient dans les pays étrangers. »
    Vous mentez. Je n’ai jamais dit une chose pareille. Ce n’est pas le sujet du fil. Et ni vous, ni moi, ni personne ici n’est en mesure de se remémorer le contexte et le contenu de cette discussion. Veuillez ne pas détourner la conversation, et avoir le courage de porter vos objections quand le sujet est sur la table et pas six mois plus tard.
    « Pour en revenir sur les risques électriques, les disjoncteurs différentiels sont obligatoires pour cela aujourd’hui, vos connaissances n’ont pas évolué depuis l’URSS. »
    Non. Vous racontez totalement n’importe quoi. Puisque vous avez décidé de troller ce fil, je vais être obligé de vous infliger la correction que vous méritez.
    1. Les disjoncteurs différentiels ne sont pas obligatoires. Je vous laisse trouver pourquoi. Je ne vous donnerai pas la solution. Travaillez un peu, ça vous changera.
    2. Les disjoncteurs différentiels ne protègent pas du risque d’incendie dû à des contacts défectueux.
    3. On n’en a rien à battre, de vos histoires de disjoncteurs différentiels. Notre-Dame a brûlé, disjoncteurs différentiels ou pas. Les incendies électriques sont nombreux, disjoncteurs différentiels ou pas. Les mauvais contacts sont souvent en cause, disjoncteurs différentiels ou pas. Dans le cas qui nous occupe, l’hypothèse de la cause électrique a été privilégiée par les enquêteurs, disjoncteurs différentiels ou pas.
    Vous êtes un exemple parfait du type qui n’a rien à dire, mais qui tient à le dire quand même en dénigrant les autres, et en pinaillant sur des micro-détails qui n’ont rien à voir avec le sujet, sous prétexte que Dieu sait quoi a été dit qui dérange sa sensibilité de politicard sectaire et bas du front.
    Heureusement que les pompiers de Paris n’ont pas votre sale mentalité, parce que Notre-Dame serait réduite à un tas de cendres fumantes, s’ils pensaient comme vous.
    ______
    @ scoubab00 | 20 avril 2019 à 10:16
    « Le complotisme dans ce fameux dossier JFK non élucidé est, pour un observateur lambda, une possibilité à examiner, un réflexe à essayer. Pas de certitude de complot, non, juste un éventail de présomptions qui électrise le littéraire que je suis. »
    Qu’est-ce que je disais… rétropédalage, enfumage et blablatage à tous les étages.
    J’écrivais tantôt : « On notera la viscosité verbale dont vous usez, et qui permet aux tripoteurs en tout genre d’insinuer n’importe quoi, tout en se récriant, si besoin est, le moment venu : hein ? mais j’ai rien dit, moi ! »
    Le premier coup, le complot est manifeste, et il faudrait être un abruti pour ne pas le voir : « Une dose de complotisme est souhaitable lorsqu’un État ou de très gros intérêts gravitent : […] l’assassinat de JFK à Dallas bien sûr. Dans ces cas-là, lire les médias au premier degré est un crime passible de mise au ban pour état amoureux manifeste « .
    Le coup d’après, ce n’est plus « une certitude de complot, juste une possibilité à examiner, un réflexe à essayer ».
    Mais hop ! vous repassez une petite couche en hypocrite, en suggérant de façon mensongère que « le dossier JFK n’est pas élucidé ».
    Le diagnostic de Noblejoué est bien le bon :
    « Deux problèmes des complotistes, inverser la charge de la preuve, et préférer le plus improbable possible. » Noblejoué | 20 avril 2019 à 07:59
    ______
    @ GLW | 20 avril 2019 à 09:58
    « Voilà quelqu’un qui a l’air de savoir de quoi il s’agit puisque c’est tout simplement le directeur de la société de rénovation. On peut l’entendre dire vers la fin que cette structure en poutres de chêne présente des sections tellement importantes qu’un simple court-circuit ne permet pas l’embrasement de telles charpentes mais qu’il faut une source de chaleur conséquente. »
    Vous vous moquez de nous, je crois. Il s’agit en effet du patron de la société de restauration qui intervenait à Notre-Dame. Par conséquent, il cherche à s’exonérer. Son opinion est fortement sujette à caution. Seuls importent les faits dont il peut faire part concernant les interventions de ses ouvriers.
    D’autre part, ce n’est pas un expert en incendie, donc sa parole n’a aucune crédibilité sur ce point. Enfin, son entreprise est directement responsable d’un départ de feu sur une charpente, lors d’un travail de couverture récent. Il a reconnu cette responsabilité…

  108. @ finch | 20 avril 2019 à 13:16
    Oh ben si c’est Éric Naulleau qui le dit alors ; le type qui gagne sa vie en travaillant pour Hanouna.
    Loué soit Éric Naulleau !
    Et puis il fait ça sur Twitter, un entreprise qui ne paie point son juste dû, évasion fiscale, vol de données, manipulation.
    Auriez-vous l’extrême obligeance de nous rappeler ce qu’est la complicité en droit ?
    Mais ainsi parla saint Éric Naulleau !
    ————————————————–
    @ fugace | 20 avril 2019 à 12:50
    « Vous avez dit « complot » ? – Dix principes de la mécanique conspirationniste »
    Complot et conspiration sur la même ligne, alors qu’ils ne signifient pas la même chose.
    C’est la conspiration qui va se mettre à définir le complot, hé bé…
    Ce sont les caries dentaires qui vont définir les hémorroïdes.
    ————————————————–
    Je retourne à ma lecture du :
    – Report On The Investigation Into Russian Interference In The 2016 Presidential Election ; dixit Mueller.
    Quand même largement plus intéressant que l’imbécillité des Marchenoir, Exilé et compagnie.

  109. @ Robert Marchenoir
    « Non. Vous racontez totalement n’importe quoi. Puisque vous avez décidé de troller ce fil, je vais être obligé de vous infliger la correction que vous méritez. »
    Bien sûr.
    https://www.legrand.fr/questions-frequentes/quelle-difference-entre-interrupteur-differentiel-et-disjoncteur-differentiel
    On peut y lire
    « Les interrupteurs différentiels protègent les personnes contre les effets néfastes d’un courant de fuite (choc électrique). Les disjoncteurs différentiels assurent le même rôle mais ils protègent aussi les équipements électriques contre les surtensions. L’installation d’un certain nombre d’interrupteurs différentiels et de disjoncteurs dans votre logement est donc obligatoire. Ils sont placés à l’intérieur de votre tableau électrique. »
    « Un disjoncteur empêche qu’un courant trop intense (surtension, surcharge ou court-circuit) endommage vos circuits électriques ou vos appareils.
    C’est pourquoi un disjoncteur a toujours une valeur seuil, un calibre, exprimé en Ampères (typiquement : 10A, 16A, 20A, ou 32A).
    Quand un incident se produit, et que ce seuil est dépassé, un disjoncteur coupe donc automatiquement le courant. »
    « Avec l’amendement 5 de la norme NF C 15-100, il devient obligatoire d’observer de nouvelles règles et de les intégrer dans votre installation électrique. »

  110. @ calamity jane | 20 avril 2019 à 16:20
    Au moins vous ne mourrez pas de bêtise et… Non…
    Rappelez-vous les paroles de François Mitterrand, qu’il fallait tourner sept fois sa langue dans la bouche…
    « Je suis flattée d’avoir, dès mon premier commentaire, mis en doute la capacité des poutres à prendre feu comme « un fétu de paille »… »
    A l’estaminet vous avez fait écrouler tous les bâtisseurs locaux, votre verre vous y attend, comme nous sommes des personnages bien élevés, la tournée est pour nous, on ne vous mettra pas l’herminette dans la plaie.
    Mon voisin hoche du casque, il vous a pardonné votre frivolité de réflexion.

  111. @ fugace 20 avril 2019 à 13:53
    « Lorsque le paon est mort, il ne se putréfie pas et n’exhale pas une mauvaise odeur, mais il demeure comme embaumé de myrrhe »
    Je n’ai pas eu l’occasion de le constater mais je vous crois car c’est joliment tourné.
    Adéo fugace

  112. Il est fou de se disputer sur les causes encore inconnues de l’incendie de Notre-Dame quand la Justice a le double avantage de mieux chercher les causes que nous et de dépassionner la société par le fait comme le châtiment des coupables s’il y a lieu !
    Parler, oui, s’excommunier, non ! Dans une société où on discrédite tant et plus, on dira que les adeptes des théories du complot sont notre caricature, perdant et la présomption d’innocence, et le sens de ce qui est le plus probable.
    Puisque les mots de personne n’apaisent, comme ceux d’Orphée, admirons le feu non pas ennemi des incendies, mais des cheminées :
    https://www.youtube.com/watch?v=wjYRsKQ_DlA
    Il ne faut pas nous déchirer… D’un autre côté, se tenir prêts, contre tout ennemi possible, toujours :
    https://www.youtube.com/watch?v=hPpC07KVBPI

  113. Sandrine Garrimus

    @ fugace
    « Avec le recul, ne vous seriez-vous pas fait berner par des complotistes »
    Ah, présenté comme cela, peut-être. Le monde de la philosophie a bien sûr ses chapelles. Mais tout comme le monde du droit, dont je suis issue également. Il suffit juste d’en être conscient, de choisir la bonne, et de garder le sens de l’humour. M. Bilger aussi est concerné et a pu en être victime…

  114. @ Claude Luçon
    « C’est généreux de votre part de laisser les autres, nous, décider pour nous-mêmes. Merci !
    Mais vous êtes-vous posé la question de savoir si vous en êtes vraiment capable vous-même ? »
    D’abord, je vous en prie. Profitez-en, c’est pas avec Macron que vous aurez la possibilité de décider par vous-même.
    Ensuite, me suis-je posé la question de savoir si j’étais capable de décider par moi-même ? Evidemment non ! Ça vous va ? Vous êtes satisfait ? Vous vous sentez tout d’un coup beaucoup plus intelligent ?… Pfff, bref ! Comme je n’ai que ça à faire là, je vais vous répondre sur le fond.
    Donc je dis: « Le complotisme est une maladie selon M. Bilger.
    Non c’est la paranoïa qui est une maladie
    …Le complotisme n’a rien à voir avec une maladie… »
    Et vous répondez:
    « Maladie :
    *Larousse*, définition 2. = altération, dégradation de quelque chose.
    *Hachette*, définition 4. = ce qui est comparable à un état ou un processus morbide.
    J’aurais donc tendance, comme Philippe, à voir un complot comme une dégradation de quelque chose, un processus morbide !
    Le paranoïaque n’est peut-être pas celui que vous suggérez ? »
    Mon Dieu ! Où est le rapport entre la définition du dictionnaire du mot maladie et celui de complotisme ? Je ne vois pas et il n’y en a aucun.
    Qua je sache, maladie et complotisme ne sont synonymes dans aucun dictionnaire.
    La preuve, dans aucune définition du mot maladie que vous donnez il n’est fait mention du mot complotisme.
    Vous faites une sorte de sophisme qui n’est même pas un sophisme mais simplement un raisonnement qui est pour résumer: « Luçon n’aime pas le complotisme ; Bilger dit que le complotisme est une pathologie donc Luçon pour « prouver » son point de vue et que Bilger a raison sort la définition du mot maladie de deux dicos »… »emballé c’est pesé », le complotisme est une maladie.
    N’IMPORTE NAWAK !
    Ce n’est pas parce que vous considérez comme M. Bilger que le complotisme est néfaste que ça a un rapport avec une maladie et un processus morbide, à part dans votre cerveau !

  115. Catherine JACOB

    @ fugace | 20 avril 2019 à 13:53
    « Légalement, il était en tort, mais probablement moi aussi au final. »
    Il n’est en effet pas permis « de survoler une propriété privée ni de prendre des photos d’individus dans leur espace privé ou leur intimité sans leur autorisation explicite ».
    Maintenant je ne sache pas que l’usage de l’épuisette de pêche et son exercice périlleux au bout d’une échelle soit proscrit par autre chose que votre propre sécurité dès lors que vous exercez vos talents d’acrobate dans l’espace de votre propriété privée.
    D’une façon générale, « N’est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui, sauf s’il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte. » dit l’article article 122-5 du code pénal.
    Donc là, vous vous êtes simplement emparé de l’objet du délit sans rien mettre d’autre en péril que votre propre sécurité, qui plus est vous l’avez rendu quand les enseignants qui confisquent les objets trouble-fête ou trouble-cours, ne les rendent pas toujours donc…
    Cela étant précisé, rien n’interdit à un ballon (aérostat) de venir vous faire un petit coucou par la fenêtre si vous résidez en hauteur, j’en connais même un dont la nacelle a accroché le paratonnerre de l’immeuble du canard local, et après avoir consulté la cartographie spécifique aux drones à laquelle donne accès l’article du Figaro de votre lien, j’ai également constaté que l’espace aérien urbain interdit aux drones était loin de l’être aux hélicoptères qui descendent ma foi fort bas parfois, au point que j’ai pu en faire quelques vidéos depuis les jardins.
    « J’ai lu que, remis en liberté après avoir été auditionné, l’individu en question est poursuivi pour:
    engagement ou maintien par le télépilote d’un aéronef circulant sans personne à bord au-dessus d’une zone interdite », ainsi que pour son utilisation de nuit et la conduite non conforme aux règles de sécurité. »
    C’est ce que disent les gens et les DNA en effet. Le périmètre survolé étant tout de même celui des exploits d’un terroriste ainsi qu’un établissement scolaire, quelle mouche a piqué ce Russe pour avoir eu l’idée d’en faire nuitamment une cartographie, qui plus est sans avoir vérifié l’état de sa batterie qui l’a planté pile dans le même moment que ledit drone se fichait dans la flèche de la cathédrale de Strasbourg ? Je me demande quelles explications il a bien pu donner en dehors d’un : « Je n’étais pas au courant que l’utilisation des drones en milieu urbain était, en France, soumise à autorisation et que certains périmètres leur étaient strictement interdits. » Il va falloir briefer les agences de voyages quant à cette spécificité française.
    Sinon, lors de quels survols ce touriste a bien pu épuiser précédemment la batterie de son drone?
    « Question:
    – Mais quand donc les législateurs comprendront-ils que dans ce domaine (comme dans bien d’autres), le premier article de la loi devrait être, en sus du reste, la confiscation de l’engin et sa restitution au propriétaire sous forme d’un « cube » équivalent approximativement au volume d’origine (car hors batterie quand même !). »
    L’Etat n’a pas les moyens, je pense, de faire cadeau d’ un César aux touristes.
    ——————-
    Fugace @ breizmabro | 20 avril 2019 à 10:33
    Il existe à Kobe une villa de style occidental bâtie en 1904 pour un propriétaire allemand qu’on appelle « la Villa dont la girouette est un coq », ce qui s’observe principalement au sommet des églises ou de certaines résidences privées. Les Japonais pensent que sa fonction est au moins autant d’éloigner les mauvais esprits que d’indiquer la direction du vent.
    De fait, au sommet du pavillon dit, de ce fait, « des Phénix » au Byōdō-in à Uji, dont l’édification (1052) est plus ancienne encore que celle de Notre-Dame de Paris (1163) se trouvent également des oiseaux, il ne s’agit pas de coqs mais de phénix et ils ne servent pas de girouette, la symbolique en est celle de l’immortalité. Le « Pavillon des Phénix » (1053) n’était cependant pas à l’origine un bâtiment à vocation religieuse mais la villégiature du prince impérial Minamoto no Tōru, possible modèle du héros du « Dit du Genji», dit-on. Enfin, les deux premiers caractères utilisés pour qualifier le bâtiment central de ce pavillon, celui où sont positionnés ces HŌŌU dont la dénomination est restituée par « Phénix » soit https://www.byodoin.or.jp/, sont à l’origine utilisés pour nommer le Vent ou Les Vents avec une majuscule.
    —————
    @Sandrine Garrimus | 20 avril 2019 à 10:19@ Patrice Charoulet
    « Ne vous vantez pas trop d’avoir eu Alexis Philonenko comme prof. Il est très contesté. Par exemple sur sa mauvaise compréhension de Nietzsche. Aussi pendant mes années de philosophie je n’ai jamais rien lu de Philonenko, sur les conseils de mes profs. »
    Après sbriglia et fugace je me permets de m’étonner de ce conseil étrange et plus encore de qui l’a suivi aveuglément. Vous êtes bien sûre d’avoir fait des études de philosophie ?
    @ Sandrine Garrimus | 20 avril 2019 à 14:32@ sbriglia
    « Philonenko est peut-être bon pour la philosophie allemande, mais sur Nietzsche il avait des explications qui révulsaient mon prof, normalien
    • Ah là, tout s’explique 😉
    , agrégé etc. et aussi sur Kant. »
    Bref, exemples :
    1. Nietzsche
    2. Kant
    Qu’a donc dit le normalien agrégé de philosophie dont la thèse de doctorat a été soutenue sur quoi au fait ?

  116. Anne Guedes

    @ Robert Marchenoir
    Je sais d’expérience qu’une fois que le feu a pris, l’embrasement est omnidévorant surtout si les bûches sont en contact avec le feu sur tous les côtés. Ce qui s’est passé après la première alarme « fumée » n’est pas clair. En tout cas, quand la première unité de pompiers est arrivée devant ND, les flammes étaient énormes.

  117. @ Catherine JACOB 17:35
    Entièrement d’accord. Mais les Gilets jaunes dernière mouture ne veulent rien savoir. En France, être riche est ressenti par les pauvres comme une honte. Il faut donc que les pauvres se servent chez les riches. Les Gilets jaunes fanatiques trouvent leur inspiration dans l’ultra-gauche. Dès lors, le raisonnement de redistribution consiste à dire : on prend l’argent de la rénovation de Notre-Dame de Paris et on se le met dans la poche. La cathédrale restera en l’état, meurtrie, saccagée par l’incendie, soumise aux intempéries. Peu importe ! Moi d’abord, les autres on s’en fiche, les monuments emblématiques du pays, on s’en moque… L’éphémère au détriment de l’éternel, du sublime. Aberrant.
    Les milliardaires français qui ont donné de l’argent pour sauver Notre-Dame de Paris devraient être remerciés, honorés pour leur beau geste. Il ne s’agit pas de communication de leur part, ce qui est une accusation insultante. Ils renoncent à la déduction fiscale accompagnatrice (Pinault, Arnault).
    À juste titre, Bernard Arnault a été outré par cette réaction.
    Le journal Libération l’avait déjà insulté peu après l’élection de François Hollande à la présidence de la République, parce qu’il avait voulu devenir citoyen belge sous la menace d’un nouvel assommoir fiscal (l’horrible titre : « Casse-toi, riche con »).
    En France, on hait le riche, alors qu’il faudrait cohabiter avec lui sans le jalouser. Il devrait être loué, cajolé, préservé comme aux États-Unis. Le mérite des riches qui se sont faits eux-mêmes est immense là-bas. C’est un repoussoir chez nous. Ne sommes-nous pas le pays qui a coupé la tête du roi ?
    Quand il n’y aura plus de riches en France, les pauvres ne deviendront pas plus riches pour autant.
    Il y a une inculture économique totale des revendicateurs assoiffés : l’argent tiré de la restauration de l’ISF n’ira pas dans leur poche. Ils auraient été mieux avisés de s’inquiéter plutôt de la flat tax, beaucoup plus inégalitaire.
    Les revendications initiales des Gilets jaunes étaient justes et cohérentes car leurs membres fondateurs travaillaient, appartenaient à la classe moyenne ou laborieuse (expression du chef de l’État), les retraités étaient nombreux sur les rond-points assurément assommés par la politique fiscale inadmissible de Macron contre eux.
    Ceux qui défilent maintenant n’ont plus rien à voir avec ces honnêtes gens du début : ils ne veulent rien, sinon casser, déstabiliser la République, et virer Macron de son poste. Des anarchistes, des casseurs, des black blocs… Pas la France !

  118. Jean le Cauchois

    @ Robert Marchenoir à 18:55
    J’ai lu votre diatribe (cf Larousse : diatribe = critique très violente, parfois injurieuse) contre Jean-Marc, sur le thème « disjoncteurs différentiels, ou pas ». Libre à vous d’enjoliver ou d’enlaidir votre argumentation sur les disjoncteurs thermiques simples ou différentiels. Leur présence est la norme pour toutes les installations électriques actuelles, industrielles, commerciales ou simplement domestiques, depuis au moins une bonne vingtaine d’années, en France, et dans le monde entier (on les appelle des « quick-lag » en anglais). Ce sont des « interrupteurs automatiques » dont le but est d’isoler un circuit électrique dès que l’intensité dépasse un seuil réglable dit nominal (exprimé en ampères), ou dont l’isolement par rapport à la « masse » présente un défaut décelé par « un courant de fuite » (exprimé en milliampères). En clair, limiter l’apparition d’un court-circuit fortuit ou d’une perte d’isolement, à quelques millisecondes, de manière à en éviter les conséquences dommageables. Je vous défie d’allumer un barbecue avec papier sec et petit bois sec en y organisant un court-circuit domestique local, avec un circuit actuel. Par contre, si vous y ajoutez un liquide inflammable ayant eu le temps de se volatiliser partiellement, vous risquez de réussir… mais c’est plus simple avec une simple allumette, comme les toujours jeunes alumni de votre génération..

  119. herman kerhost

    @ Wil | 20 avril 2019 à 22:00
    Ah, Wil ! J’aime bien lire vos commentaires, pour leur musique un peu rock’n roll.
    Mais parfois, il faut le dire, vous êtes une triple buse…
    Le complotisme est une maladie ne veut pas dire que maladie est synonyme de complotisme, la maladie n’est pas non plus une métaphore du complotisme.
    Le complotisme est une maladie au même titre que la jalousie. Par exemple.
    Avez-vous trouvé « alcoolisme » dans votre définition de maladie ?

  120. @ Sandrine Garrimus
    Votre respect pour votre professeur est touchant mais exagéré… Autant on peut comprendre le désir de ne pas le contrarier à l’époque, soit pour les notes, soit pour le ménager, autant rien n’interdit de manger le fruit défendu quand on ne risque plus rien, et d’autant que la philosophie ne devrait pas se faire à coup d’autorité.
    C’est fou le nombre de gens qui enseignent l’inverse de ce qu’ils sont censés transmettre, un désastre ! Entre ceux qui dénient les beautés de la philosophie, par exemple car elle ne prouve rien, et ceux qui la rabattent sur la foi en défendant des dogmes et tabou, je m’étonne qu’elle n’ait pas déjà disparu, c’est beaucoup plus mystérieux que les personnes disparues, pour sûr.
    Je lance un appel, qui saurait dire pourquoi la philosophie n’a pas disparu ? Et faire une expérience de pensée où la philosophie aurait disparu.
    J’ai trop sommeil pour me lancer, et puis, ce n’est pas moi qui ai le plus besoin de faire des expériences de pensée, tandis que les victimes des injonctions les plus antiphilosophiques, si.
    Ah oui, le coup, pourquoi la philo n’a pas disparu… Je précise aux malcomprenants que je ne désire pas l’abolition de la philosophie. Un avertissement nécessaire : on m’a accusé de sabotage de la pensée, sans blague, et je ne risque pas de l’oublier.
    Ou de favoriser le plagiat… Plus diabolisé, tu meurs ! Enfin, malheureusement, ce ne peut être une méthode de suicide, sinon, ce serait vite fait avec les dingues.
    Ce genre de réaction montre qu’il faut absolument complaire aux gens qui se prévalent de quelque autorité, intellectuelle ou autre, et que donc, oui, si on vous prévient de ne pas lire un livre et que vous êtes noté ou voulez être bien vu de quelqu’un, il faut dire amen à tout et à n’importe quoi, ne pas vouloir comprendre, ne pas penser par soi-même, rien.
    Même la bienveillance est indiscrète, tout ce qui veut approfondir est de trop, en somme, pour plaire, il faut être conformiste.
    Mais en somme, que vaut quelqu’un qui se comporte ainsi ? Obstacle à son développement intellectuel, il doit être laissé derrière soi comme, dans un registre plus dramatique, les mauvais parents et autres autorités semblablement dévaluées.

  121. Robert Marchenoir

    @ Jean-Marc | 20 avril 2019 à 20:19
    J’étais absolument sûr que vous alliez mordre à l’hameçon, et nous balancer « un lien ». Les trolls pinailleurs dans votre genre n’en font jamais d’autres.
    Manque de bol, votre lien ne montre :
    1. Ni que les disjoncteurs différentiels sont obligatoires,
    2. Ni qu’ils protègent contre les incendies dus aux contacts défectueux.
    Évidemment, pour comprendre pourquoi, il faudrait que vous réfléchissiez avec un organe qui s’appelle le cerveau, au lieu de vous contenter de la pensée-Internet, de la pensée copier-coller, de la pensée-Wikipédia.
    Peut-être êtes-vous doté d’un tel organe. Ce n’est pas certain. Demandez à votre médecin.
    (Ne parlons même pas du fait que votre « lien » vient d’un marchand de disjoncteurs, qui pratique de surcroît des prix exorbitants, et qui a intérêt à vous refiler sa marchandise sous n’importe quel prétexte.)
    Et donc, vous étiez en train de nous expliquer que Notre-Dame de Paris n’a pas brûlé, et que vous savez, de façon certaine, parce que vous avez lu le catalogue de Legrand, que la source de l’incendie n’est pas électrique ?
    ______
    Plus important — mais parfois, il faut savoir interrompre l’émission pour remettre un fâcheux à sa place –, les dernières déclarations du successeur d’Emmanuel Macron, Jérôme Rodrigues de la Grande Jaunisse (le type avec un œil en moins) :
    « Emmanuel Macron ne fait pas attention à nous. Il devait annoncer [son plan de mesures suite au Grand débat] en début de semaine. Il ne l’a pas fait à cause d’un malheureux incendie dans une cathédrale, je trouve ça regrettable. Le monde a l’air de s’arrêter de tourner quand il y a un incendie en France. »
    Bah oui. Selon le Portugais Rodrigues, l’incendie de Notre-Dame est un petit fait divers de rien du tout. Les caprices infantiles et prolongés des Gilets jaunes sont beaucoup plus importants. Huit siècles de chrétienté, un incendie affreux qui a frappé de saisissement le monde entier, qu’est-ce que c’est à côté du petit nombril de Monsieur Rodrigues ?
    Du coup, il s’est fait qualifier de « débile profond » par le député LaREM Jacques Marilossian, ce qui me semble assez mérité.
    « J’attends celui qui va nous expliquer que l’incendie de Notre-Dame est un complot ourdi par le président de la République pour faire durer le plaisir des Gilets jaunes », a précisé l’employé de Rothschild et de la finance internationale. Et il a eu cette remarque judicieuse :
    « C’est d’une grande débilité, tout ce que je viens d’entendre. Avant, le débile racontait ses débilités au café du coin, et à 10 heures du soir, le patron lui disait : rentre chez toi. »
    Comme quoi, il y a certains Arméniens qui ont plus de bon sens que certains Portugais. Pas d’amalgame et ne généralisons pas, naturellement. Il y aussi des Canadiennes qui en tiennent une couche. Surtout les Canadiennes pneumatiques :
    Gilets jaunes : Pamela Anderson dénonce la « violence structurelle des élites » en France
    Yep. L’agrégée de sociologie Pamela Anderson, après avoir sauté le gauchiste poutinophile Julian Assange dans son placard de l’ambassade d’Équateur à Londres, dénonce la violence structurelle des élites en France.
    « Je méprise la violence… mais que représente la violence de tous ces gens, ces luxueuses voitures brûlées, en comparaison de la violence structurelle des élites françaises — et mondiales ? »
    Eh ouais. Qu’est-ce qu’elle représente ?
    « La réponse est que cela vient des tensions croissantes entre les élites des grandes villes et les pauvres dans les zones rurales, entre les politiques représentés par Macron et les 99 % qui en ont marre des inégalités, non seulement en France, mais dans le monde entier aussi. »
    Voilà. Dans le monde entier.
    Pamela Anderson ne gagne que 100 000 euros en une demi-heure, et possède à Marseille une maison avec piscine de 2,9 millions d’euros. Mais elle soutient les Gilets jaunes.

  122. Cher Philippe,
    Ground zero.
    Point zéro.
    Nos tours presque jumelles sauves.
    Nos reliques répliquent.
    No panique.
    Et pourtant, nous on flippe!
    Touchées au cœur,
    En plein center,
    En plein malheur,
    La pleine lune
    ne peut plus se poser sur la flèche
    et nul spectacle n’apportera consolation.
    Le berceau des âmes
    à jamais transpercé,
    Notre histoire dépecée
    n’y voit ni signe,
    ni miracle
    et sonde un vide
    un engloutissement
    un effondrement.
    françoise et karell Semtob

  123. calamity jane

    Ma parole, vous insistez ! et remettez ça en ré-écrivant mon commentaire…
    Je suis flattée d’avoir devinée, par devers moi, qu’en tant que coq français vous iriez chanter les deux pattes dans l’ignorance au bistrot du village.
    A certaines heures le panorama doit y être exceptionnel et la prétention particulièrement à fleur de peau.
    P.S. – Je n’aime que le contenu de verres que je choisis moi-même et dont j’ai éprouvé le cépage. Alors, les pisse-vinaigre des bistrots de village… Giuseppe ! je vous les laisse.

  124. Que d’experts en incendie, experts en structure de la matière sur ce site, whaou !
    Cela vient peut-être de : femme au foyer, au four et au moulin, le foyer du feu !
    Après avoir brûlé tant d’innocents déclarés hérétiques, qu’une cathédrale brûle, c’est un juste retour de flamme.
    Enfin un réel bucher de vos vanités !
    Faut dire que votre Dieu monothéiste moyen-oriental s’est présenté à vous en buisson ardent, apparemment il aime jouer avec les allumettes.
    Peut-être que c’est un complot de Allah-Yahvé, qui enfin brûle de sa flamme de la colère vos péchés, de tant croire dans l’argent, de tant croire dans vos biens matériels, votre Veau d’Or, et de vouer un culte à un immeuble… plus qu’à lui.
    Au fait, combien d’entre vous l’ont visitée ?
    Combien d’entre vous l’ont déjà approchée ?
    Combien d’entre vous en avaient réellement à faire quelque chose même avant qu’elle ne se consume ?
    Les médias, y compris vos sites à deux balles, vous disent quand vous devez avoir de l’émotion ou pas.
    Tous experts du néant, vous savez tout sans rien connaître, vous avez un avis sur tout, tout le temps, vous ne savez rien, mais vous avez une opinion non d’éclairés, mais d’allumés.
    Ben le feu ça brûle… et pour vous, c’est une découverte !

  125. @ finch 20 avril 2019 à 23:32
    « Il ne s’agit pas de communication de leur part, ce qui est une accusation insultante »
    J’ose croire que c’est du second degré…

  126. Sandrine Garrimus

    C’est effarant !…
    Je dis qu’Alexis Philonenko est contesté parmi ses pairs (ce qui en philo est ennuyeux) et qu’en conséquence j’ai évité de le lire (ce qui ne veut pas dire que je n’ai jamais ouvert ses oeuvres)… et c’est un déchaînement. L’une refuse de croire que j’ai fait des études de philosophie (bien après des études de droit et le CAPA), l’autre demande presque que la philosophie disparaisse, après m’avoir dit que j’étais trop soumise (qu’en sait-il ?) et enfin on me demande sur un ton inquisitorial quel a été le sujet de thèse de mon prof, histoire de vérifier… Faut-il en déduire que vous êtes des jaloux, des grincheux ?…
    Et personne ne relève ce que je dis sur l’inestimable M. Bilger, à savoir qu’il entre, lui, presque à coup sûr dans la catégorie des soumis. Et ses commentateurs probablement aussi (presque, probablement, je prends des précautions pour ne pas trop vexer les uns ou les autres). Et ce n’est pas du complotisme, juste une vérification de fait. D’ailleurs je me suis très longtemps absentée de ce blog à cause de cela. Restez entre vous dans vos rêves surréalistes et vos quasi-délires verbeux. Pour certains commentaires, on fait comme avec Trissotin, on se demande ce qu’ils signifient après les avoir lus. Probablement leurs auteurs ne le savent-ils même pas eux-mêmes. Donc je pense m’absenter à nouveau. Pax vobiscum !…

  127. « Suicidez-vous »
    Tel est le slogan entendu hier dans les rangs des Gilets jaunes les plus radicalisés. Ceci à la suite de la série de suicides parmi les forces de l’ordre observée depuis quelques mois.
    Je ne me suis jamais fait d’illusions sur l’intelligence de ces individus qui depuis cinq mois sèment la désolation dans les grandes métropoles, mais là je crois que l’on a atteint le fond de la bêtise et de l’ignominie.

  128. Michel Deluré

    @ Achille 21/04 08:36
    Je ne peux que vous rejoindre et s’il en est encore qui pouvaient avoir quelques illusions sur le QI de ceux qui s’enorgueillissent de se parer chaque samedi de cette tunique jaune, ce nouveau coup d’éclat, aussi abject qu’imbécile, doit être de nature à faire tomber leurs illusions.
    Au point où ces manifestants en sont arrivés, leur cas semble vraiment désespéré et incurable.

  129. @ Sandrine Garrimus | 21 avril 2019 à 08:35
    Vous avez fait le CAPA donc vous connaissez cette corporation de menteur-pervers qui jouissent de faire innocenter des criminels et condamner des innocents ; puis vous avez trempé vos lèvres dans la coupe de la sagesse, pour calmer vos souffrances, et vous vous enflammez pour quelques remarques qui ne sont pas divines.
    En ce qui me concerne, je me moque éperdument de votre état d’âme, car je me méfie des avocates comme de la peste, c’est uniquement le mot CAPA qui m’a fait sortir de mon éléphant.

  130. Une série d’attentats au Sri Lanka en pleine célébration de Pâques a fait au moins 140 morts et des centaines de blessés.
    Il est évident que l’extrapolation de ces événements à ce qui s’est passé au début de la Semaine Sainte à Paris avec l’incendie de Notre-Dame serait du complotisme de bas étage, d’ailleurs il n’existe pas de complotisme de haute futée, pas même pour la charpente et les chênes qui ont fourni les poutres.
    Toute ressemblance serait fortuite et involontaire comme on dit au cinéma.
    Le complotisme est devenu l’arme de destruction idéologique de l’adversaire au même titre que le racisme, l’antisémitisme, et autres qualificatifs du même style.
    Déconsidérer l’autre par une étiquette infamante évite de réfléchir plus loin que le bout de son nez ou à tout le moins des affirmations, limite fake news, du pouvoir.
    Le complotisme qui attribue aux extraterrestres, les pyramides égyptiennes ou mayas, entre autres affabulations relève effectivement de l’affabulation pas même poétique.
    Le complotisme en politique est souvent l’attitude saine du citoyen qui sait qu’il y a la Vérité (avec majuscule) et que de cette vérité, le pouvoir extrait les éléments qui vont lui permettre de conforter son influence.
    Jamais le pouvoir, dans aucun régime, n’accepte ou n’énonce complètement la vérité vraie, parce que celle-ci est trop complexe et que la complexité est souvent dérangeante ou dangereuse, ou pire parce qu’elle est contraire à ses intérêts à court ou long terme.
    Je ne ferai pas la liste des demi-vérités, contre-vérités énoncées par les pouvoirs en place depuis que l’Histoire a été capable de les répertorier.
    Mais le doute et plus que le doute la suspicion dans les propos officiels est le moins qu’un citoyen, homme libre et surtout libre de toute allégeance partisane, peut et doit avoir à l’égard des gouvernants, sans que ce soupçon soit de nature névrotique.
    Mais enfin si les responsables en charge de l’enquête sur l’incendie avaient déclaré que toutes les pistes seraient étudiées avec la même rigueur y compris la piste terroriste, la suspicion serait moindre.
    Le même président qui déclarait qu’il n’y a pas de culture française, parce que la presse européenne le portait aux nues, et qu’il se voyait le président d’une Europe fédérale, est venu nous dire un an après environ qu’il fallait sauver un patrimoine national témoin de cette culture qu’il niait, et cela parce qu’il pensait que cette déclaration allait lui permettre de gagner quelques points dans les sondages et peut-être les futures élections.
    Comment accorder le moindre crédit à quelqu’un qui sur le plan culturel, le plus important dans la guerre de civilisation qui nous est menée, est capable de tels revirements ?
    S’il est vrai que la confiance n’exclut pas le contrôle, alors la méfiance exclut encore moins le contrôle et surtout pas le doute en attendant le contrôle.
    Une mise en examen de vérité en quelque sorte !

  131. @ Sandrine Garrimus
    « …l’autre demande presque que la philosophie disparaisse »
    Absolument pas.
    Je relève ce qui attaque la philo, je ne l’attaque pas.
    Et si je demande de dire ce qui changerait avec la disparition de la philo, c’en est un éloge indirect, là aussi.
    Il faut que je fasse tout, ici, Apollon, aide-moi, et surtout pour autre chose, merci !
    Donc, comment faire comprendre mon dire sur la philo, c’est fou, chaque fois que je problématise, on me dit que j’attaque, ou presque.
    Parce que je vois les failles, vois que le monde pourrait être autrement qu’il n’est ? Tout philosophe, et d’autres gens encore devraient en être capable, a priori, mais pas, pas si on fait de la philosophie une identité, j’ai suivi tel cursus, eu tel prof qui… Bref, est-on d’abord un disciple, comme d’une religion, ou un questionneur ? Telle est la question.
    Je suis un questionneur.
    Donc les gens me mettent en question, croyant que je les mets en question, eh non, ils le font eux-mêmes par leur attachement à ce qui devrait leur enseigner le détachement. Paradoxal. Mais ils n’ont qu’à dire que je ne comprends rien à rien, puisque je pose des questions, et que je manipule, puisque je change de perspective, à un moment, je prenais un tas de poses bizarres dans la rue pour voir les choses sous d’autres angles. Mais j’ai arrêté pour ne pas être mal vu, c’est le cas de le dire. Prudent, mais comment mon regard pourra-t-il se renouveler, alors ? Peut-être qu’il ne le pourra pas, après tout, la plupart des gens s’encroûtent.
    Maintenant que je me suis mis en scène, il le faut, puisque mis en cause, il faut se défendre en s’impliquant dans le discours quand il est beaucoup plus fun de se dire et si les choses étaient comme si ou comme ça, oui, c’est aussi passionnant qu’un selfie face à un nouvel angle sur le monde, en photographie, peinture, et autre, envoyons la sauce.
    Enfin, commençons doucement, quand je dis les choses en résumé, en lapidaire, les gens ne comprennent pas, et je ne vais pas non plus écrire des pages… Donc quoi ? Humour.
    Humour, je ne sais quel prince de l’Eglise, meilleur joueur que des « philosophes », disait que la preuve que l’Eglise était soutenue par Dieu est que malgré toutes ses insuffisances, elle existait toujours.
    Manière de reconnaître ses torts…. Et manière d’essayer de prouver indirectement Dieu et qu’il soutient l’Eglise.
    Rien n’était prouvé, en fait… Mais enfin, cela peut aider les convertis, or il faut confirmer les gens dans leur foi, sinon, ils la perdent.
    Prêcher les convertis n’est pas si bête, en fait, ce n’est pas une perte de temps, quand on en a.
    Autre comparaison… Des animaux, des mâles, ont des handicaps, les femelles les choisissent, car survivre avec prouve qu’on a par ailleurs de bons gènes.
    Eh bien, c’est pareil, la philosophie survit à ses opposants, et à certains de ses « croyants », philosophes.
    Maintenant, je réponds à ma question, « que deviendrait le monde sans philo ? »
    Eh bien, on problématiserait moins, ce qui veut dire qu’on perdrait en doute et en créativité, moins libre.
    Je n’ai pas envie de développer. En fait, je ne voulais pas parler mais recevoir la parole des autres, apprendre, découvrir du nouveau sur ce thème. Raté ! Et ça n’arrivera plus, telle que la discussion est partie.
    Pourquoi est-ce que je me retrouve dans la position d’enseignant quand il est plus profitable d’apprendre ?
    Eh bien, pour me défendre, adios l’ouverture à l’autre, les nouvelles connaissances ou idées qui ne viennent pas, je me défends, et précise ma pensée, mais il est probable qu’on va me dire que ce n’en est pas une. Qui, comment et pourquoi quelqu’un le sortira ? Aucune importance.
    Pour la question de la soumission, je ne sais qui vous visez, mais je ne suis pas si simpliste de dire une personne soumise pour ne pas avoir lu un livre, quand même !
    Qu’on aime quelqu’un, soit reconnaissant ou admiratif, on a tendance à s’abandonner à lui, à faire, ce qu’il ne faut jamais, enfin, rarement, confiance. L’horreur totale !
    Car on a tendance à perdre en indépendance d’esprit, sans compter que l’autre peut vous rendre le bien pour le mal, mépris pour admiration, procès d’intention pour confiance, impertinences pour questions ne manquant pas de pertinence, et compagnie.
    Je ne dirais pas aux gens qu’ils sont soumis pour un livre, mais enfin, j’aurais tendance, face à un tel danger, à prévenir quiconque, et surtout moi, d’éviter un tel sort à l’ombre du moindre risque de devenir soumis.
    Un pantin, possédé par l’autre… Bien, certains veulent l’être, alors qu’ils le soient, mais je ne voudrais pas que cela arrive par surprise et malgré soi à quiconque. Mieux vaut prévenir que guérir, d’autant que la guérison me semble presque impossible.
    Affreux, non ? L’amour de la vérité, j’approuve… L’amour des autres, il vaut mieux pas, l’amitié, l’admiration, l’amour, tout sentiment oblatif expose à la désagrégation.
    On doit aux autres d’être juste. On se le doit aussi. Le reste…
    Je ne veux pas dire que tout attachement soit laid, seulement que je ne vois pas comment il peut se mesurer à la liberté, la dignité et le reste. Est-ce que le papillon doit s’attacher à la flamme ?
    Non, mon sens de la justice et ma compassion m’obligent à tenter d’inciter les gens à se préserver de ceux qui me semblent aller contre leur indépendance d’esprit.
    Pas de jugement, lequel a tendance à être injuste et surtout à enfermer, et surtout pas de mépris.
    Un regret si vous partiez, aucune manipulation pour cela ou pour que vous restiez.
    Vous êtes libre, absolument libre.
    Je n’aime pas trop qu’on me dise désirer, presque ou non, la disparition de la philosophie, mais dans la mesure où vous m’avez poussé à plus de clarté, je ne vous en veux pas, et vous pouvez me croire, faire semblant que je tende l’autre joue n’est pas mon style.
    Je remercie surtout Apollon.

  132. Christophe Servan

    Le complotisme n’est pas une maladie c’est un symptôme, le symptôme d’une société à qui les pouvoirs publics ont raconté des balivernes pendant trop longtemps. Ce qui en revanche est une maladie bien réelle c’est la pratique systématique dans le débat public de l’amalgame entre la loufoquerie, l’ignorance, la provocation et le doute raisonné. Il n’existe en effet non pas une mais autant de théories du complot que l’imagination peut en produire et bien évidemment toutes ne se valent pas.
    Dans l’affaire de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, ce n’est pas l’hypothèse d’un assassinat volontaire qui choque. Après tout, l’Occident n’est-il pas en guerre contre le terrorisme islamique – n’est-ce pas l’objet de la force Sentinelle – et que pas plus tard que le mois dernier en réponse à l’attentat de Christchurch, Daech avait promis des représailles.
    Ce qui choque c’est cette promptitude à qualifier de complotistes ceux qui se bornent juste à émettre l’hypothèse d’un incendie volontaire comme si l’enquête était déjà terminée. Faut-il rappeler qu’officiellement la thèse de l’accident est juste « privilégiée », ce qui implique qu’il en existe d’autres.

  133. @ Achille 21 avril 2019
    « Suicidez-vous »
    Si vous examinez soigneusement, comme je l’ai fait, les vidéos très complaisamment diffusées et rediffusées sur les chaînes d’info, vous remarquerez que les personnages douteux qui lancent cette provocation honteuse n’ont rien des Gilets jaunes. Plus sûrement des Black Blocs ou assimilés.
    Effectivement les journalistes (sic) rivalisent d’amalgames pour les identifier aux Gilets jaunes. Les instructions élyséennes sont impératives : déconsidérer à chaque instant ce mouvement irréductible.
    Vous devriez vous en prendre plutôt à E. Macron qui, comme ses prédécesseurs, participe à la pérennité de ces mouvements d’extrême gauche. Mouvements que j’ai bien connus à Nantes pendant des années dans le cadre de Notre-Dame-des-Landes.
    Ce président que vous idolâtrez leur a donné une existence officielle et respectable, en négociant avec eux l’abandon de la « zone » de NDLL. Abandon fugitif, puisque la plupart sont encore là, toujours dans l’illégalité et les menaces pour les agriculteurs des environs. Ils en profitent à Paris dans l’impunité que l’on constate.
    Serait-ce trop vous demander de prendre du recul et d’examiner les faits ?
    Cordialement.
    Joyeuses Pâques à tous.

  134. Xavier NEBOUT

    2019, l’année où le diable, profitant de l’incendie de Notre-Dame, en a profité pour en expulser Dieu.
    Ils avaient le choix entre constater que notre pays vivait une tragédie avec le retour de la religion du fond des cœurs, soit faire ce qu’ils font.
    Les mots religion, Marie, catholique etc. sont bannis de tous discours et visions dans les médias en proportion de leur soumission à la raison d’Etat maçonnique.
    Nous vivons un hold-up et le peuple s’affale devant la bande de gangsters qui le soumet.
    Macron a toutes les caractéristiques de ce qu’on appelait « le diable » au temps des cathédrales.
    On peut encore vivre en dehors du monde déchu, et regarder ses petites-filles chercher les oeufs autour de la maison.
    Bonne fête de Pâques à tous.

  135. Claude Luçon

    @ Wil | 20 avril 2019 à 22:00
    Lisez ce que vous écrit herman kerhost le 21 avril 2019 à 00:06, il l’explique mieux et plus simplement que moi !
    Je lis ce blog parce que j’y trouve des tas de commentateurs et commentatrices clairement plus intelligent(e)s et mieux informé(e)s que moi, à commencer par le blogueur, et même à mon grand âge on est toujours heureux d’apprendre !

  136. Catherine JACOB

    @ Sandrine Garrimus | 21 avril 2019 à 08:35
    « Donc je pense m’absenter à nouveau. Pax vobiscum !… »
    Plus facile, manifestement, que de donner des exemples de ce qui dans la pensée de Philonenko qui s’est attachée au commentaire de Nietzsche et de Kant, causait la détestation de votre enseignant, au point de le révulser.

  137. Catherine JACOB

    Ceci, en revanche, n’est pas du complotisme :
    Explosions au Sri Lanka : plus de 150 morts dont des étrangers, lors de la célébration de la messe pascale dans trois églises, ainsi que trois hôtels de classe internationale.
    La population du Sri Lanka île située à l’extrémité sud du continent indien, capitale Colombo, c’est 1 200 000 de catholiques et 21 000 000 de bouddhistes.
    Qui va aider les familles dont les membres ont été tués à cette occasion ?

  138. Les flics n’ont pas besoin des conseils des GJ pour se suicider, ils y arrivent bien tout seuls ; moi-même quand je mange un Petit Suisse, je peux dire que je me « petitsuisside ».
    La propagande grotesque sur la soi-disant fatigue des policiers, rabâchée en boucle sur les merdias aux ordres, a fait flop : cette victimisation forcenée des flics ne prend plus : regardez-les courir comme des lapins dès qu’ils reçoivent des ordres d’interpeller un manifestant, de vraies fusées !
    Ils ont une semaine entière de soins de récupération et massages comme des sportifs de haut niveau entre chaque samedi.
    Saluons leur courage quand cinq costauds casqués armés ont appréhendé une petit femme GJ de 50 kg à terre, des héros vous dis-je !
    Sauf dans les banlieues à risques où on les voit détaler comme des lâches caillassés par les cailleuras.

  139. Xavier NEBOUT

    @ xc
    Un roi assassiné d’une manière ou une autre par ceux qui veulent prendre sa place est une chose, assassiné par la volonté du peuple aussi téléguidée soit-elle, cela n’a eu lieu qu’en France.
    Même Staline ne l’a pas fait.

  140. « Je dis qu’Alexis Philonenko est contesté parmi ses pairs (ce qui en philo est ennuyeux) et qu’en conséquence j’ai évité de le lire (ce qui ne veut pas dire que je n’ai jamais ouvert ses oeuvres)… »
    Merveilleux !
    « J’ai évité de le lire… ce qui ne veut pas dire que je n’ai jamais ouvert ses œuvres ! »
    Traduction ?
    « Je me suis longtemps absentée de ce blog »
    Y avez-vous jamais été présente ?
    Effarant de fatuité !

  141. @ Robert Marchenoir | 21 avril 2019 à 01:21
    Bob – je me permets -, vous êtes sans doute un grand électricien de textes pour mon tableau général je me contenterai de https://www.bureauveritas.fr/besoin/controle-des-installations-electriques
    Des mots on ne peut mourir, mais de courants de fuite, oui.
    J’ai apprécié le coup de « saton » ou de « semelle » de sbriglia (20 avril 2019), quelques aficionados peuvent saisir.
    Aujourd’hui Bob – je me permets – il aurait droit au carton rouge, pour l’électricité nous en reparlerons plus tard.
    L’épaule d’agneau est au four, le breuvage est à souhait, tout vient à point pour qui sait attendre.
    Ceci dit, ce matin j’ai entendu notre ministre de la Culture nous dire que ND était « quasi… » et toutes les approximations qui vont avec.
    Une autre « batouille » de plus… Elle l’est ou elle ne l’est pas Scrogneugneu ! Avec ce type de déclaration vous faites « fouetter » les gens encore plus.
    Bob, demain sera un autre jour.

  142. 14H30 ce jour de Pâques: plus de 200 morts au Sri Lanka. Pas de revendication à cette heure, nous dit le Figaro. Ce doit donc être accidentel.

  143. Mary Preud'homme

    @ Sandrine Garrimus | 21 avril 2019 à 08:35
    Vous êtes manifestement nouvelle sur ce blog dont certains se permettent sans vergogne d’en dicter les lignes conductrices au mépris de notre hôte, se permettant en outre de caricaturer méchamment, de corriger et condamner avec hargne ceux ou celles qui ne partageraient en rien leurs préjugés, leur sectarisme ou leurs haines recuites…
    Au hit-parade de ces énergumènes qui ne viennent que pour se montrer, jouer les matamores contradicteurs, insulter et diffamer à tout-va au mépris d’une élémentaire bonne foi, je citerai Marchenoir et Elusen

  144. Alors, alors mon Honorable Honoraire ?!
    J’attends toujours depuis le 4 avril 2019… hein… toujours rien de votre part ?!
    C’est pourtant de vous ça !
    Les opposants à la loi anticasseurs ne cassent rien !
    Ne permettez pas, moi je me permets, le Conseil constitutionnel a pourtant rendu sa décision.
    Et devinez quoi ?
    Il a annulé toute la partie imbécile, subjective, aléatoire de la loi ; mais si, vous savez, celle qui visait à interdire à une personne non condamnée, en fonction de l’humeur du Préfet, donc du Gouvernement, de manifester.
    De l’informer au dernier moment, sur place, dans la manifestation.
    Tout l’article 3 annulé !
    Alors, c’est qui, qui, qui casse rien maintenant ?!
    Décision n° 2019-780
    Et alors, je ne résiste pas pour bien enfoncer le clou, de votre spectacle, à vous mettre les noms des magistrats qui ont annulé l’article 3.
    C’est cadeau, c’est offert.

  145. @ Achille | 21 avril 2019 à 08:36
    « Tel est le slogan entendu hier dans les rangs des Gilets jaunes les plus radicalisés. »
    Des gilets qui parlent ?!
    Des gilets qui se radicalisent ?!
    Cela sent du Voldemort à plein nez ça ?!
    « Je ne me suis jamais fait d’illusions sur l’intelligence de ces individus »
    Les gilets sont devenus des individus et auraient une intelligence ?!
    Mais que fait Harry Potter ?!

  146. Tweet mal inspiré du Président Macron:
    « Profonde tristesse après les attaques terroristes contre des églises et des hôtels au Sri Lanka. Nous condamnons fermement ces actes odieux. Toute notre solidarité avec le peuple sri lankais et nos pensées pour tous les proches des victimes en ce jour de Pâques »
    Ce ne sont pas des attaques contre des églises qu’il faut déplorer mais les attaques contre les centaines de chrétiens qui fêtaient Pâques à l’intérieur de ces églises.
    P.-S.: Quand on lit les commentaires assez débiles d’Elusen, on ne s’étonne plus de ce genre d’attaques.

  147. Je ne sais si le complotisme est une maladie incurable, mais j’attends que les ‘’éleveurs de pensée’’ (ou qui se croient tels) m’éclairent sur les paroles prononcées ce jour par Mgr Aupetit, archevêque de Paris, je cite :
    « Bénissons ceux qui nous haïssent, bénissons ceux qui nous tuent ! »
    Après les attentats au Sri Lanka (210 morts, 450 blessés dans églises et hôtels) le jour de Pâques, comment faut-il appeler cette exhortation à la clémence ? Encouragement au meurtre ? Incitation à la destruction, à l’assassinat ?
    Ou bien crise de démence précoce ? Paroles d’un déséquilibré ? Perte soudaine des facultés mentales ?
    Surtout Padamalgame ! Cépaçalislam !
    On dénonce les salopards qui ont crié aux policiers « suicidez-vous » et on a raison. Je dis que les paroles de l’homme d’église Aupetit sont ignobles et mériteraient une condamnation pénale. Les mots que j’ai envie d’écrire ici ne seraient pas acceptés par Mme Bilger. J’ai envie de gifler publiquement son Eminence, ce braillard de la foi aux si estimables propos.
    Qu’il sache, ce ventriloque de Dieu, la haine qu’il peut déclencher par des paroles aussi stupides.
    ‘’La mémoire du Juste sera éternelle’’ (psaume 111)

  148. @ Achille
    « Je ne me suis jamais fait d’illusions sur l’intelligence de ces individus qui depuis cinq mois sèment la désolation dans les grandes métropoles, mais là je crois que l’on a atteint le fond de la bêtise et de l’ignominie. »
    A l’occasion des terribles attentats commis par les tenants d’un certain système politico-religieux sur le sol français, les commentateurs nous rebattent à chaque fois les oreilles avec des kyrielles de padamalgam !
    Admettons, même s’il y a à redire.
    Mais alors, pourquoi ces gens-là – ou leurs frères – pratiquent-ils allègrement des amalgames en d’autres cas, par exemple quand ils assimilent les authentiques Gilets jaunes pacifiques du début aux casseurs quasi professionnels comme les gauchistes ou les syndicalistes camouflés en Gilets jaunes ou bien comme les Black Blocs ?
    Question subsidiaire : qui a donc, depuis plusieurs mois, donné le champ libre aux Black Blocs pour en revanche mieux taper sur les Gilets jaunes, parfois de façon disproportionnée voire injustifiée par rapport aux circonstances ?
    Note : bien entendu, je n’approuve en rien la tournure prise par les événements.

  149. Patrice Charoulet

    Une curiosité
    Sur le site « Dreuz.info », je tombe sur cette annonce, assez originale :
    « Afin de faciliter la discussion, veuillez choisir un pseudo et vous y tenir.
    Les commentateurs changeant de pseudo sans l’avoir préalablement demandé seront bannis.»

  150. @ sbriglia | 21 avril 2019 à 12:27
    Et si en plus vous vous essuyez les crampons, attention, là c’est le conseil de discipline et la radiation possible.

  151. Certains cancers sont incurables.
    La bêtise est incurable.
    Certaines ignorances sont incurables.
    Certaines folies sont incurables.
    Certains mensonges et la mauvaise foi sont incurables.
    Il semble bien que le complot… Tour de Babel et galimatias enveloppé d’embrouillaminis confus… soit le bâtard obligé et inévitable des copulations de ce bel ensemble.

  152. @ Xavier NEBOUT | 21 avril 2019 à 10:24
    « Bonne fête de Pâques à tous ».
    Merci. À vous de même.

  153. « Le doigt regarde la lune et les controverses s’attachent au doigt au lieu de contempler l’essentiel qui est la lune. » (PB)
    Ici notre hôte fait preuve d’une grande rigueur scientifique et je rajoute un doigt à son doigt, peut-être pour éclairer un peu plus la lune.
    Face au complotisme et aux délires de certains, j’y vais quand même doucement avec les hypothèses certifiées plus sûres que sûres.
    « Il s’agit d’étudier ces systèmes en interaction avec d’autres (détection, asservissement, désenfumage). »
    http://www.cstb.fr/fr/plateformes-essais/essais-au-feu/
    Je crois avoir lu ici l’emploi de détecteurs infrajenesaisplusquoi, on peut imaginer le résultat avec tous ces professeurs Tournesol.
    Mon voisin a au moins la satisfaction de comprendre que lorsqu’on lui parle d’arbre à cames en tête, il faut qu’il la baisse pour y voir plus clair sous le regard attentif de la lune.

  154. hameau dans les nuages

    @ Giuseppe | 21 avril 2019 à 13:18
    Cher presque voisin, je vous salue. J’ai assisté à cette discussion très électrique depuis mon hameau et j’ai compris l’acharnement de Robert Marchenoir à vouloir avoir raison à tout prix malgré l’évidence. Le brave homme doit nous envoyer sa littérature depuis outre-Atlantique où le courant est encore en 110 volts (220 chez Poutine aussi, et ça si ce n’est pas une preuve…). Ce qui provoque de bien moindres soucis de sécurité. Alors quand vous lui répondez, branchez un adaptateur 110/220… en évitant de le faire disjoncter.
    Je regagne mes pénates. Timidement, les premières hirondelles arrivent…

  155. @ Paul Duret 21 avril 2019 à 18:28
    « Tweet mal inspiré du Président Macron »
    Ecrit par Sibeth ? 😉

  156. Merci à ceux qui disent bonnes fêtes de Pâques aux autres, et tant que j’y suis, souhaitons-les-leur, ainsi qu’aux autres.

  157. @ racine15
    « Ce doit donc être accidentel. »
    Et ceux qui prétendent le contraire sont d’affreux complotistes.

  158. @ boureau | 21 avril 2019 à 10:20
    « Si vous examinez soigneusement, comme je l’ai fait, les vidéos très complaisamment diffusées et rediffusées sur les chaînes d’info, vous remarquerez que les personnages douteux qui lancent cette provocation honteuse n’ont rien des Gilets jaunes. Plus sûrement des Black Blocs ou assimilés. »
    Sur les vidéos que j’ai visionnées les individus qui proféraient ces ignominies portaient un gilet jaune.
    Reste maintenant à faire le tri entre les bons Gilets jaunes et les méchants.
    Les bons se sont depuis longtemps désolidarisés du mouvement ou encore ont tout simplement été éjectés avec insultes et menaces de mort.
    A noter toutefois que deux « figures » du mouvement ont dénoncé avec vigueur ces propos honteux. Il s’agit de Jérôme Rodrigues et Pricillia Ludosky.
    Par contre, nous n’avons toujours pas de commentaires de la part d’Eric Drouet et Maxime Nicolle. Il serait intéressant de connaître leur avis sur une des chaînes d’infos continues où depuis cinq mois, ils ont leur rond de serviette.
    Qui ne condamne pas approuve…

  159. @ Elusen | 21 avril 2019 à 18:17
    « Des gilets qui parlent ?!
    Des gilets qui se radicalisent ?!
    Cela sent du Voldemort à plein nez ça ?! »
    C’est de l’humour ? L’effort est louable mais il y a encore du boulot avant de nous faire esquisser un sourire.

  160. @ hameau dans les nuages | 21 avril 2019 à 21:58
    Ravi de votre retour on dit qu’une hirondelle ne fait pas le printemps mais elle y contribue, allez floraison toute fraîche d’hier, j’ai même coupé l’herbe autour:
    https://goopics.net/i/RgA47
    Le bon sens c’est ce qui manque le moins disait le laboureur à ses enfants… Enfin le fond aussi.
    Electricité et en même temps, comme dirait l’autre, avec fétu de paille nous avons les deux mamelles d’une nouvelle forme de ce qu’on appelait avoir les pieds sur terre.
    Bon, alors… peut-être pour une fuite prochaine de plomberie, j’attends les futurs experts à qui on devrait inculquer dès le plus jeune âge le bon sens paysan.

  161. @ Achille | 21 avril 2019 à 22:46
    «… avant de nous faire esquisser un sourire. »
    Un nous de majesté pour Sa Majesté des mouches !
    ——————————–
    @ Paul Duret | 21 avril 2019 à 18:28
    « Quand on lit les commentaires assez débiles d’Elusen…»
    J’ai pourtant dit la même chose que vous !
    Que les gens accordent plus d’importance à un immeuble qu’à des vies humaines.
    De fait cette débilité se retourne contre vous si ce n’est plus pour ne pas l’avoir compris.
    ——————————–
    @ Mary Preud’homme | 21 avril 2019 à 15:47
    « Au hit-parade de ces énergumènes … insulter et diffamer à tout-va au mépris d’une élémentaire bonne foi, je citerai … Elusen »
    Haaa haaaaaaa ha ha ha, mon dieu… son dieu, leur dieu…
    La reine des racistes qui joue les vierges effarouchées, c’est son côté François Fillon qui nous parle de probité.

  162. Catherine JACOB

    @ Achille | 21 avril 2019 à 22:46
    « C’est de l’humour ? L’effort est louable mais il y a encore du boulot avant de nous faire esquisser un sourire. »
    Et ce fantôme d’un auteur célèbre, vous fera-t-il sourire ?

  163. Robert Marchenoir

    @ Pierre Blanchard | 21 avril 2019 à 20:59
    Et le plus extraordinaire, c’est que sa seule qualification, c’est… d’avoir joué le personnage du président de la République dans une série télévisée ! Vertigineux…
    Remarquez, il s’en tirera peut-être bien. Il a été massivement élu par les Ukrainiens, qui n’en peuvent plus de la corruption, alors qu’il s’est fait complètement bananer par le président en titre Porochenko lors du grand débat de fin de campagne.
    Un peu comme si Marine Le Pen l’avait emporté sur Macron après sa catastrophe télévisée, où elle annonçait la prochaine révélation d’un compte bancaire dissimulé par son adversaire à l’étranger. Révélation qu’on attend toujours — mais l’opinion a une mémoire de serin.
    ______
    @ Mary Preud’homme | 21 avril 2019 à 15:47
    « @ Sandrine Garrimus | 21 avril 2019 à 08:35 – Vous êtes manifestement nouvelle sur ce blog dont certains se permettent sans vergogne d’en dicter les lignes conductrices au mépris de notre hôte […]. Au hit-parade de ces énergumènes qui ne viennent que pour se montrer, jouer les matamores contradicteurs, insulter et diffamer à tout-va au mépris d’une élémentaire bonne foi, je citerai Marchenoir et Elusen. »
    Ah, ça y est, Mary Preud’homme cherche à nouveau des copines. Et par la seule méthode qu’elle connaisse : la médisance à l’égard d’autrui.
    Une nouvelle petite camarade se pointe dans la classe, et aussitôt elle la colle : alors je t’explique, Machin c’est un c…, Duchmurtz c’est une peau de vache, ils vont te faire beaucoup de mal, mais moi je veux bien être ton amie.
    ______
    @ Giuseppe | 21 avril 2019 à 13:18
    « Des mots on ne peut mourir, mais de courants de fuite, oui. »
    Exactement. Comme vous êtes tout de même un peu du bâtiment, malgré votre logique floue un peu trop fréquente à mon gré, je vous confirme qu’un disjoncteur différentiel est destiné à la protection des personnes, et à éviter l’électrocution.
    Et non à éviter l’incendie. Et encore moins l’échauffement de contacts desserrés ou oxydés, qu’il serait bien incapable de prévenir.
    La physique a ses lois, l’électricité en dépend, et on ne peut changer ces lois avec des mots. Par ailleurs, même quand il n’y a pas d’électricité en jeu, les mot tuent bel et bien. Cent millions de personnes, environ, en ce qui concerne les mots de la doctrine communiste.
    P.S. : Si vous pouvez vous payer le Bureau Veritas pour votre tableau électrique… c’est que vous êtes un gros richard ! Notez bien que je n’ai rien contre ceux qui sont pétés de thunes, moi, contrairement à certains, ici.

  164. @ Pierre Blanchard | 21 avril 2019 à 20:59
    Volodymyr Oleksandrovych Zelensky naît le 25 janvier 1978 à Kryvy Rih (près de Dnipro, RSS d’Ukraine), ville russophone, de parents scientifiques d’origine juive et russophone.
    Marié à Olena Kiyachko, qu’il a rencontrée au lycée, il est père de deux enfants : Oleksandra (2005) et Kirilo (2013).
    En 2003, après un diplôme en droit, il fait ses débuts à la télévision ukrainienne.
    Il participe au jeu télévisé KVN, avant de fonder la société de production Kvartal 95. Il suscite la controverse pour gérer ses sociétés de production via des sociétés offshore basées à Chypre.
    À partir de 2015, il incarne un professeur d’histoire devenu par hasard président d’Ukraine dans la série télévisée Serviteur du peuple (en) (Sluha Narodu), diffusée sur la chaîne 1+1. Son personnage de chef de l’État idéal et son retrait du monde des affaires en Russie en 2014 lui assurent une forte popularité au sein de l’opinion publique ukrainienne
    (source Wikipédia).
    BHL doit être heureux voilà une belle opération montée au nez et à la barbe de tous. Comme pour notre polichinelle national : Macron.
    ——————————————————-
    @ racine15 | 21 avril 2019 à 14:28
    Effectivement, comme d’habitude, cela doit être accidentel. Pourtant :
    « Le chef de la police nationale, Pujuth Jayasundara, avait émis une alerte il y a dix jours, sur la foi d’informations « d’une agence de renseignement étrangère » avertissant qu’un mouvement islamiste, le NTJ, projetait « des attentats suicides contre des églises importantes » et l’ambassade d’Inde à Colombo. »
    https://www.ouest-france.fr/monde/sri-lanka/attentats-au-sri-lanka-ce-que-l-sait-des-huit-explosions-qui-ont-fait-plus-de-200-morts-6318203

  165. @ Robert Marchenoir | 22 avril 2019 à 09:09
    Bob – je me permets -, j’ai gardé quelques amitiés solides qui viennent encore à mon chevet pour le simple plaisir de me voir ou m’aider.
    Je n’irais pas chercher Legrand ni Hager ou d’autres, personnages qu’il m’arrive de côtoyer de temps à autre.
    Pourtant, Bob, le matériel évolue, l’informatique, et plus prosaïquement si vous avez un frigo ou un congélateur, je vous conseillerais d’équiper votre tableau d’un disjoncteur type HPI.
    Si on peut être embastillé pour des mots, ou en mourir, il est vrai aussi qu’on peut perdre toute sa nourriture par des déclenchements intempestifs.
    C’est vous qui voyez, son prix est trois fois plus élevé, mais un disjoncteur est à la portée de toutes les bourses, et comme la vie n’a pas de prix dit-on, alors…

  166. @ Catherine JACOB | 22 avril 2019 à 08:34
    « Et ce fantôme d’un auteur célèbre, vous fera-t-il sourire ? »
    Au risque de vous décevoir, non, pas vraiment.
    Je préfère encore vos petites mésaventures de la vie quotidienne que vous nous faites partager de temps en temps et qui sont toujours très amusantes.

  167. Comme vous, Philippe Bilger je suis découragé de voir tant de haine et de bêtise de la part de certains lanifestants prêts à toutes les ignominies pour semer le désordre dans notre pays.
    Si le mouvement des Gilets jaunes veut conserver un peu de crédibilité et de dignité, il doit condamner sans réserve les comportements indignes de certains de ses membres.
    Cela a été fait par Jérôme Rodrigues et Pricillia Ludosky, qui ont compris jusqu’où ne pas aller trop loin.
    Je trouve au demeurant lamentables certains leaders de l’opposition qui poussent l’indécence jusqu’à rejeter la faute de cette chienlit qui n’en finit pas, sur EM.
    Ce sont les mêmes qui hurlent à la dictature quand les FDO chargent les émeutiers, ceci au nom de la liberté de manifester, oubliant au passage que cette liberté est soumise à certaines conditions, à commencer par l’ordre républicain.
    Trop de rigueur, pas assez de détermination, c’est toujours la faute à EM. C’est si facile de critiquer quand on est dans l’opposition.
    Feraient-ils mieux face à des individus qui ne respectent rien, pas même la loi? Cela reste à démontrer.

  168. Notre hôte avait souligné à juste titre les délais d’intervention, dans tous les cas l’objectif et la notion d’effondrement d’une structure sont liés au temps d’évacuation du public.
    Par contre la notion de résistance « à tout » ce serait considérer le bâtiment – puisqu’on est dans la justice – comme une prison, il faut donc imaginer le prix à payer pour intervenir sans délai…
    Mais là est une autre histoire.
    Allez, pour le plaisir d’éviter les complots et les bêtises au poids :
    http://www.francilbois.fr/images/construction/construire-en-bois/construction_bois_et_s%C3%A9curit%C3%A9_incendie.pdf

  169. Robert Marchenoir

    @ Giuseppe | 22 avril 2019 à 10:27
    « Pourtant, Bob, le matériel évolue, l’informatique, et plus prosaïquement si vous avez un frigo ou un congélateur, je vous conseillerais d’équiper votre tableau d’un disjoncteur type HPI. »
    Vous êtes bien urbain de vous intéresser à mon humble tableau électrique (et je ne doute pas que cet objet passionne les foules), mais en l’occurrence, dans cette discussion idiote que je prolonge à plaisir pour montrer toute l’idiotie de son initiateur (un dénommé Jean-Marc *), il s’agissait de l’installation électrique de Notre-Dame. Léger détail.
    D’autre part, puisque vous avez la bonté de me prodiguer des conseils (allons-y, transformons ce blog en forum de bricoleurs, moi je suis pour), je vous retourne votre gentillesse en vous conseillant de vous équiper d’un détecteur d’arc, seul dispositif en mesure de protéger votre foyer contre certains risques d’incendie dus à des connexions défectueuses.
    Détecteurs d’arc qui ne sont, eux, obligatoires dans aucune circonstance dans les installations domestiques frônçaises, que vous chercherez en vain dans la norme NF machin-chose, mais qui sauvent pourtant des vies. En Amérique du Nord. Dans certains pays de sauvages où ils sont obligatoires.
    Et bien sûr, nous avons l’ex-éleveur de chèvres au Larzac, le gauchiste hameau dans les nuages, qui, depuis qu’il a échoué dans la profession d’agriculteur, donne des leçons d’agriculture à tout le monde, et qui, maintenant, vient nous prodiguer sa science électrique et de lutte contre l’incendie en collant aux fesses du premier troll venu :
    hameau dans les nuages | 21 avril 2019 à 21:58
    « J’ai assisté à cette discussion très électrique depuis mon hameau et j’ai compris l’acharnement de Robert Marchenoir à vouloir avoir raison à tout prix malgré l’évidence. Le brave homme doit nous envoyer sa littérature depuis outre-Atlantique où le courant est encore en 110 volts (220 chez Poutine aussi, et ça si ce n’est pas une preuve…). Ce qui provoque de bien moindres soucis de sécurité. »
    Si vous réussissez dans l’électricité comme vous avez réussi dans l’agriculture, je crains le résultat. Mais on a bien compris que vous, vous n’avez besoin ni de faits, ni d’arguments, ni de pensée pour avoir raison. Le ressentiment et la haine dirigent vos interventions.
    Et donc, en fait, sur les causes de l’incendie de Notre-Dame, votre judicieuse opinion, c’est… ? Vous qui avez toujours raison, puisque vous habitez à la campagne, et que vous n’avez pas un rond ?
    ______
    (*) Lequel continue à faire tourner sa roue de hamster, ici : Jean-Marc | 22 avril 2019 à 10:16, en montrant derechef qu’il est incapable de penser autrement qu’en « donnant un lien », sans s’apercevoir que le lien en question n’étaye nullement son, euh… « raisonnement ».
    Raisonnement inexistant, d’ailleurs, puisqu’il se réduit à balancer, dans une conversation consacrée aux causes de l’incendie de Notre-Dame, l’expression « disjoncteur différentiel », à ajouter le mot « obligatoire », puis à coller des liens où il est question de « disjoncteurs différentiels ».
    Ce dont un algorithme serait capable (et en fait, un algorithme fait beaucoup mieux). On peut même demander à un algorithme d’ajouter, en « conclusion » de son « raisonnement », l’essentiel du message de Jean-Marc, qu’il vient de délivrer enfin ici : « T’es un con ». Tout ça pour ça…

  170. @ Robert Marchenoir | 22 avril 2019 à 19:53
    Bob – je me permets -, je suis un garçon bien élevé, merci de le rappeler, je suis ainsi… Enfin pas toujours quand même.
    Certes je n’ai pas la même type de culture que duvent ou l’humour de breizmabro – que je salue ici au passage (toujours mon côté urbain Bob) -, je ne vais pas non plus encombrer cet espace de propos de bricoleur ce qui serait malvenu et pas dans l’esprit de ce blog.
    Cependant et pour en terminer, au passage je rappellerai au spécialiste que vous êtes Bob – je me permets -, que le dispositif différentiel compare le courant sortant (Is) et le courant entrant (Ie). Si le dispositif détecte une différence entre les deux courants, Is et Ie, supérieure ou égale à la valeur de la sensibilité de l’appareil (10 mA, 30 mA, 300 mA…) à ce moment-là les contacts de puissance sont ouverts. La différence est appelée IΔn (soit : I delta n).
    Vous en tirerez les conclusions que vous pensez utiles, qui vous sont propres bien évidemment, tout en intégrant dans une logique de protection et de sécurité qu’un interrupteur différentiel peut être introduit à la suite de courbe à définir, mais cela n’a pas dû vous échapper.
    J’arrête ici Bob, je suis en attente de la version officielle des rapports, mais je doute qu’avant de longs mois les conclusions ne soient rendues publiques… Je m’imagine mal continuer le fil technique y compris sur la sécurité incendie, dont je n’ai plus les compétences suffisamment élevées pour poursuivre.
    Tout cela évolue bien vite, comme Claude Luçon je reste en état de veille pour rester bon pied bon œil, et comme lui pouvoir sauter au-dessus des caddies longtemps encore, CL que je salue aussi au passage, ainsi que Hope… J’en oublie certainement, mais je ne suis pas non plus en représentation politique.

  171. hameau dans les nuages

    @ Giuseppe | 22 avril 2019 à 21:29
    AHAHA ! Laissez tomber ! Dans son esprit se mélangent interrupteurs et disjoncteurs différentiels… Jouant sur les mots en parlant de Veritas qui n’est pas obligatoire alors que le Consuel faisant partie de Veritas l’est bien évidemment du moins si on veut faire les choses sérieusement et cela pour à peu près cent euros suivant la demande.
    Mais aux States il habite la petite maison dans la prairie et a encore des fusibles à tabatière où il place des épingles à nourrice de son gosse en langes faute de fil de plomb. C’est la misère. Noire…
    http://antick.free.fr/Tech/Elec/Fusible/Bipolaire.jpg
    Bob de son vrai nom Charles Ingalls:
    https://cache.magicmaman.com/data/photo/w1000_c18/4j/7kew0e9taysgjkbswv6g0fevddj.jpg

  172. @ herman kerhost
    « Ah, Wil ! J’aime bien lire vos commentaires, pour leur musique un peu rock’n roll.
    Mais parfois, il faut le dire, vous êtes une triple buse… »
    D’abord merci pour le compliment et ensuite dire que je suis parfois une triple buse est un euphémisme.
    Je suis souvent très c*n.
    Le reste de ce que vous dites n’est malheureusement pas très intéressant non plus.
    « Le complotisme est une maladie ne veut pas dire que maladie est synonyme de complotisme, la maladie n’est pas non plus une métaphore du complotisme. »
    Ca n’a absolument aucun sens.
    C’est P. Bilger qui dit que le complotisme est une maladie, pas moi, au contraire.
    « Le complotisme est une maladie au même titre que la jalousie. Par exemple. »
    La jalousie n’est pas une maladie tant qu’elle n’est pas obsessionnelle et contrôlée.
    Allez voir votre médecin et dites-lui: « Docteur, je suis malade, je suis jaloux, donnez-moi un traitement » il vous enverra voir un psy, c’est-à-dire un escroc notoire.
    La jalousie n’est qu’une preuve d’affection voire d’amour.
    Il n’y a pas d’amour sans jalousie et il n’y a même pas d’amitié sans jalousie.
    Ceux qui disent qu’ils aiment vraiment et ne sont pas jaloux sont des hypocrites ou des masochistes.
    Je ne sais plus quel philosophe disait quelque chose comme « l’amour, c’est un sentiment que tout le monde a envie de donner et que personne n’a envie de recevoir » ou l’inverse. Bref, ça peut paraître sympa comme ça mais au fond c’est une aliénation mentale.
    Mais je m’égare une fois de plus.
    Le complotisme n’est pas plus une maladie que la jalousie tant qu’il n’est pas obsessionnel.
    Comme je l’ai déjà dit en citant je ne sais pas qui : « Ce n’est pas parce qu’il y a des complotistes qu’il n’y a pas de complot ».
    Je préfère être complotiste que naïf.

  173. @ Giuseppe | 22 avril 2019 à 10:27
    Avant de vous lancer, vous auriez dû couper le courant ! Car vos conseils à R.M. ne sont pas au niveau.
    S’agissant de « différentiel » j’ai pris l’exemple avec des interrupteurs, mais cela vaut pour les disjoncteurs.
    Spécifiquement, l’interrupteur différentiel de type Hi / Si ou HPI est utilisé pour les appareils qui sont sensibles aux coupures de courant intempestives : congélateur, alarme, informatique.
    Il est reconnaissable grâce au symbole Hi HPI ou Si inscrit sur l’interrupteur différentiel, au-dessus du bouton de test.
    Extrait de :
    https://www.installation-renovation-electrique.com/interrupteur-differentiel-type-ou-type-ac/
    Nota : les interrupteurs différentiels pourront avantageusement compléter une installation existante déjà équipée de disjoncteurs. Viendra ensuite la question des seuils 20 mA, 300 mA pour la protection des personnes en effet.
    Il ne faut pas tout mélanger même en matière de types de disjoncteurs. La preuve encore qu’il ne faut parler que de ce que l’on connaît bien.
    Pour vous c’est le béton, domaine très très intéressant aussi, surtout quand on s’intéresse à son retrait.

  174. @ fugace | 23 avril 2019 à 03:13
    Je crois que vous ne « pipez » rien, dirait mon grand-père. En tête de plusieurs circuits vous avez un disjoncteur différentiel type A ou C en installation domestique et ensuite des interrupteurs différentiels calibrés qui protègent chaque circuit – relisez-moi.
    Au piquet !
    Vexé ?
    Vous en êtes resté comme Bob à la dynamo de la bicyclette :
    https://schema-electrique.net/schema-cablage-branchement-tableau-electrique.html
    Il y a toutes les couleurs qu’il faut comme à l’école primaire, cela devrait aller.

  175. @ hameau dans les nuages | 23 avril 2019 à 00:27
    J’arrête ici, avec fugace aussi, qui me semble-t-il, reprend ce que j’ai écrit. J’ai l’impression que c’est nuit et brouillard dans leurs explications et dans leur tête.
    Avec les couleurs et un peu de patience ils devraient arriver à comprendre, non ?
    Mon voisin a opiné et s’est bien marré avec les fusibles à tabatière. Vous lui avez ravivé de vieux souvenirs, il en avait les larmes aux yeux c’est un grand sentimental, il a levé son béret, s’est gratté la tête en marmonnant que certains devraient prendre la fourche pour muscler leur cerveau.
    Pour le Consuel vous avez totalement raison, obligatoire pour faire réceptionner une installation électrique lors d’une création ou rénovation. J’ai pas osé ils auraient peut-être confondu avec consulat et m’auraient repris.
    Bon j’arrête ici presque voisin, et belle journée.

  176. @ Giuseppe | 23 avril 2019 à 10:03
    Monsieur « je sais tout » veut avoir le dernier mot. Quitte à répéter ce que les autres ont déjà exprimé ou le dire autrement.
    “Le poète a toujours le dernier mot.”
    “La morale a toujours le dernier mot.”
    “Le bon écrivain est celui qui a le dernier mot.”
    “On peut avoir le dernier mot avec une femme, à la condition que ce soit oui.”
    “Le dernier mot de la liberté, c’est l’égoïsme.”
    “N’essayez pas d’avoir le dernier mot.”
    Ça devrait vous intéresser, même si c’est du ballon rond, le parallèle avec l’ovale devrait être à votre portée :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Monsieur_je-sais-tout
    Vous avez quel âge Monsieur « Je sais tout », pour tenter de ridiculiser ceux qui vous décodent ?
    Des crétins, j’en ai croisé pas mal dans ma vie. Je pensais que c’était une espèce en voie de disparition. Mais mon voisin me dit que ça se reproduit aussi.
    À+ dans cet espace en espérant que votre état va s’améliorer. Ce que je vous souhaite.
    Pour moi ce sujet est clos.
    Cordialement

  177. hameau dans les nuages

    @ Giuseppe | 23 avril 2019 à 10:33
    Non non les couleurs des fils c’est pour faire joli 🙂
    Au tout début de mes rénovations et n’ayant aucune connaissance en électricité je ne me préoccupais pas des couleurs et il m’arrivait de couper le neutre au lieu de la phase dans les interrupteurs. J’étais content, ça marchait ; jour ! nuit ! jour ! nuit !
    https://www.youtube.com/watch?v=Pr8ETbGz35Q
    On annonce de la grêle pour cet fin d’après-midi sur les abords du massif… attention aux surtensions… 🙂

  178. @ hameau dans les nuages | 23 avril 2019 à 12:43
    Excellent !
    J’entends ceux qui disent « je sais tout  » alors j’ai été consulter ce qui m’entoure, elles étaient magnifiques ce matin :
    https://goopics.net/i/OZLoR
    Pleines de bon sens mes fleurs, elles m’ont répondu que ce sont ceux qui ne savent rien ou pas beaucoup qui parlent ainsi… J’ai fini de nettoyer, elles sont heureuses et la pluie commence à tomber.
    On ne sait jamais, comme certains en étaient restés à la bobine et que quelques 4L sont encore en route, je joins aussi à leur intention quelques conseils que nous mettons à profit avec mon voisin.
    https://goopics.net/i/pXwWR
    Cela va les occuper et peut-être les faire monter en gamme… Pour les courants faibles, je n’ose pas, ils seraient capables de convoquer le docteur.
    Bon, un petit retour ne fait pas de mal après tout.

  179. @ fugace | 23 avril 2019 à 12:01
    « Vous avez quel âge Monsieur « Je sais tout » …»
    Il faut faire attention avec ce genre de truc ridicule, parce que vous vous posez nécessairement comme étant le contraire : un monsieur « Je ne sais rien ».
    Et si vous ne savez rien qu’est-ce que vous venez casser les pieds à celui qui sait tout ?!
    Nous balancer du wikibeauf comme référence culturelle ou du savoir ? On lui parle d’œuvre d’art, il nous répond Michel Sardou !
    Être expert en cliquetis ce n’est pas avoir de solides connaissances ou du savoir. L’on ne s’inventorie pas expert parce que l’on fait usage de wikibeauf là où d’autres auraient étudié le sujet pendant des années.
    Le feu ça brûle et l’eau ça mouille !

    Le Feu, élément – par Georges KAYAS : maître de recherche au CNRS, physique corpusculaire.
    Incendies – par Messieurs :
    – Jean-Luc CARTAULT : lieutenant-colonel sapeur-pompier, titulaire d’un master 2 de droit de la sécurité civile, expert près la cour d’appel et juridictions administratives de Lyon.
    – Benoît CLAIR : gérant du Centre national de prévention et de protection, loi 1901.
    – David KAPP : rédacteur en chef technique, pour le magazine : Face aux risques – pour piloter les missions de sûreté, incendie et sécurité.

  180. Plutôt que d’invoquer Wikibofbof comme référence absolue de leur inculture et rester en état de veille, je ne peux que conseiller un abonnement – bien sûr dans les domaines introduits récemment ici – à https://www.lemoniteur.fr/article/la-coordination-securite-incendie-une-necessite-pour-le-maitre-d-ouvrage.215549 qui en principe devrait tenir au courant tous ces sorciers experts adeptes de Wikinéant, des prochaines avancées.
    J’arrête ici, en attendant les résultats des missions dont seront mandatés des sachants, pompiers, etc.

  181. Aujourd’hui les premiers travaux de sécurisation/protection sont mis en œuvre – les travaux de sauvegarde -, avant de laisser place sans doute à un ensemble provisoire de couverture qui permette de travailler en attendant les choix définitifs.
    Du provisoire conséquent, fait pour durer, avec tout ce qu’il faut pour affronter les intempéries de toutes sortes y compris les querelles sur le choix des anciens et des modernes : pierre, verre, aluminium, inox, pour redonner du souffle à un moment quand le pays en a tant besoin.
    Décourageant ! Vous plaisantez ! Demandez aux Catalans, qui font durer le plaisir pour tirer tout un pays qui construit depuis plus de cent ans sa cathédrale et en plus en béton armé !
    Un ignorant m’a interpellé sur le retrait du béton voulant faire de l’humour à deux balles, depuis belle lurette cela n’existe plus, mais les ignorants ont la peau dure, ils regardent leur doigt mais pas la lumière, je n’y répondrai pas, car Wikibof est son missel, pour une méchante messe ridicule une fois de plus.
    Pour les curieux, les jours de pluie :
    https://www.culturagenial.com/es/basilica-la-sagrada-familia/, rien à voir avec ND mais une visite complète, avec traducteur portable qui vous guidera de pièce en pièce, pour un prix abordable.
    Demandez à un taxi sur place de venir vous chercher, il connaît l’heure la plus propice. Très, très en dessous du prix des taxis parisiens.
    Euh… Je me suis égaré, tant pis, mais chaque fois que je la visite je découvre un peu plus, empruntez l’ascenseur dans un coin bien discret, pour aller au plus haut des tours et prenez l’escalier pour descendre, à couper le souffle les touristes négligent pour le bonheur de certains.

  182. Robert Marchenoir

    @ Giuseppe | 22 avril 2019 à 21:29 (et suivants…)
    « Le dispositif différentiel compare le courant sortant (Is) et le courant entrant (Ie). Si le dispositif détecte une différence entre les deux courants, Is et Ie, supérieure ou égale à la valeur de la sensibilité de l’appareil (10 mA, 30 mA, 300 mA…) à ce moment-là les contacts de puissance sont ouverts. La différence est appelée IΔn (soit : I delta n). »
    C’est passionnant. Je dois reconnaître que vous savez faire un copier-coller à partir d’une notice technique. Il y a même des lettres grecques.
    Et donc ? Où voulez-vous en venir ? Tout cela je le sais, figurez-vous. Et rien de cela n’a le moindre rapport avec le billet de Philippe Bilger, qui s’appelle « Le complotisme est une maladie incurable ! », dois-je vous le rappeler, et non « Cours d’électricité pratique pour débutants ».
    La discussion porte sur les causes de l’incendie de Notre-Dame de Paris, et non sur vos connaissances en matière de dispositifs de sécurité pour les installations électriques — qui ne sont pas aussi étincelantes que vous le croyez, comme je viens de vous le démontrer (*).
    Et elle porte sur la déformation systématique de la vérité opérée par certains, qui s’appelle complotisme.
    L’une des méthodes du complotisme, justement, consiste à détourner l’attention des faits, en multipliant les considérations faussement techniques sur des points qui n’ont rien à voir. Mais ça fait « scientifique », donc les gens qui tartinent ces sottises peuvent passer pour sérieux auprès d’esprits faibles.
    C’est exactement la manipulation à laquelle s’est livrée le dénommé Jean-Marc sur ce fil, en lançant son trolling sur les disjoncteurs différentiels. Pendant qu’on discute de thermite et de la température de fusion de l’acier (thèmes favoris des complotistes du 11-Septembre), on oublie de s’intéresser aux terroristes musulmans qui pilotaient les avions, à la préparation de l’attaque par Ben Laden dont tous les détails sont connus, etc.
    Le troll Jean-Marc a naïvement livré, d’ailleurs, le vrai motif de sa tentative de sabotage de ce fil : ça le dérange que je sois contre Poutine. Et donc, disjoncteurs différentiels. C’est parfaitement cohérent, puisque le complotisme fait partie des armes de subversion de l’Occident par le poutinisme, qui a repris cette méthode du communisme soviétique.
    Il est très décevant de vous voir, vous, Giuseppe, prêter main-forte à ce trollage, en dévoyant la technique et la science dont vous vous faites le défenseur ici, ordinairement à bon escient.
    Il est beaucoup plus prévisible de voir hameau dans les nuages nous gratifier de son retour, dans l’unique but de participer à ce sabotage de la vérité, avec les faibles moyens dont il dispose : le « name-dropping » sur quelque organisme administratif dont il connaîtrait le nom, et qui participe à l’oppression réglementaire étouffant la France.
    Comme si je ne connaissais par le Consuel, et comme si, là encore, son existence avait le moindre rapport avec l’incendie de Notre-Dame.
    Mais il est logique qu’un stato-gauchiste franchouillard, comme hameau dans les nuages, invoque le Consuel dès qu’il est contrarié, de même qu’un chrétien invoque la Sainte Vierge lorsqu’il est en danger.
    Cette concrétion administrative est typique de la collusion entre la corporation des électriciens et celle des fonctionnaires, laquelle illustre bien, à son tour, le fonctionnement du capitalisme de connivence à la française. Il est dans l’ordre des choses qu’un anti-libéral comme hameau dans les nuages invoque le Saint Nom du Consuel, dès lors qu’il sent qu’un débat le dépasse, mais qu’il voudrait bien le faire dérailler.
    ______
    (*) Et vous continuez à faire le faraud : méfiez-vous, vous commencez à ressembler à Garry Gaspary. Vous avez atteint votre seuil d’incompétence, mais vous poussez quand même. Lorsqu’un ignorant reproche aux autres de connaître ce qu’il ignore, il en devient franchement ridicule. C’est ce qui est en train de vous arriver

  183. @ Robert Marchenoir | 24 avril 2019 à 01:46
    «…qui s’appelle complotisme. »
    Cela ne risque pas !
    Le mot n’existe pas dans la langue française !
    Ni l’Académie française, ni la Commission d’enrichissement de la langue française sur son site officiel « France terme » n’ont fait entrer ce mot dans la langue française.
    Même le Littré ou le dictionnaire du CNRS ne connaissent pas ce néologisme !

  184. @ Giuseppe
    Alors ressaisissez-vous puisque la lumière vous dit qu’un court-circuit ou qu’un moteur bloqué ne créent pas de DDP…
    Bien content de relire hameau dans les nuages, pour une fois que l’on a quelqu’un de pragmatique.

  185. herman kerhost

    @ Wil
    « Le complotisme n’est pas plus une maladie que la jalousie tant qu’il n’est pas obsessionnel. »
    Vous avez tort, le complotisme, ce n’est pas un coup je suis un coup je ne suis pas. C’est tout le temps, à chaque fois. Vous jouez sur les mots, mais sans vous en rendre compte vous validez la chose.
    C’est ainsi que lorsque vous dites que si vous n’êtes pas complotiste, c’est qu’alors vous êtes naïf, vous prouvez vous-même que vous n’êtes pas complotiste.
    Être complotiste, c’est penser que toutes les informations sont fausses, dès lors qu’elles ne cadrent pas avec l’histoire qui berce vos illusions.
    Le naïf gobe n’importe quelle histoire, quand le complotiste n’admet rien de ce qu’on lui met sous le nez. Alors que le sceptique attend les conclusions de l’enquête, et s’informe à des sources fiables, le complotiste cherche en ligne en tapant « complot » dans sa recherche, ou va directement sur son site favori qui lui sert de masturbatoire, en lui projetant ses fantasmes sur un monde qui n’existe pas ailleurs.
    Le complotisme est une maladie, au même titre que la paranoïa. C’est la même logique. La complexité du réel fournit largement assez d’éléments pour se construire une vérité parallèle, qui tient plus ou moins debout (en supprimant toutefois ce qui rend cette vérité caduque), et n’a pour objectif que de répondre à une obsession.
    Inutile de vous dire que la paranoïa, ça se soigne.
    Sur la jalousie, vous avez tort là aussi. La jalousie est en soi un excès, dès l’origine où elle trouve sa cause. La jalousie n’est pas le sentiment que vous ressentez lorsque votre femme vous trompe, ou lorsqu’un ami vous trahit. La jalousie, c’est lorsque vous ne supportez pas que quelqu’un parle à votre femme, ou que vous jugez inconcevable que l’amitié de votre ami ne vous soit pas exclusivement dédiée.
    Sur l’amour, en revanche, je serais plus enclin à vous suivre.
    Je note toutefois qu’il vous serait plus aisé d’enfermer un amoureux qu’un complotiste…

  186. Bien évidemment je pourrais le refaire deux fois ΔΔ ou trois ΔΔΔ, bien que je ne parle ni le grec ni le copte. Bob – je me permets – ce n’est pas à vous que je vais apprendre à introduire le caractère Δ une fois donc.
    Ceci étant, soucieux de votre santé et devant les quelques explications de votre part de l’époque des isolateurs en porcelaine et des fusibles en plomb, je me permets humblement de joindre un petit dessin.
    Celui-ci vous dira pourquoi vous avez depuis peu, ou vous devriez avoir un disjoncteur différentiel du type A ou AC de 30 mA en tête de vos circuits.
    J’ai bien peur que devant vos explications, certes parfois instructives, mais là pour le coup surtout abracadabrantesques, j’espère donc que vous avez confié votre tableau à un modeste professionnel bien plus compétent que moi bien évidemment.
    Bob, sans vouloir me moquer – je ne me le permettrais pas – changez votre équipement s’il n’est plus tout à fait au goût du jour, vous devriez y arriver si vous ne m’avez pas lu de travers:
    https://goopics.net/i/nQKGQ
    Et puis pour les courants de fuite un 30mA pour ne pas brûler votre moustache au cas où:
    https://goopics.net/i/deQjd

  187. @ hameau dans les nuages | 24 avril 2019 à 08:55
    Descendus à température adéquate au frigo… Mmmm… Je faisais même un crochet par Oloron quand j’étais dans les parages, pour passer à la boutique… C’était avant Lanvin je crois me souvenir.
    « L’aptitude au doute est une qualité. Mais le doute comme finalité pour se plonger dans un questionnement sans fin, une faiblesse. » (PB)
    Bon, j’en terminerai là-dessus.

  188. Robert Marchenoir

    @ Jean-Marc | 24 avril 2019 à 10:06
    « Alors ressaisissez-vous puisque la lumière vous dit qu’un court-circuit ou qu’un moteur bloqué ne créent pas de ddp… »
    J’adore les gens qui font semblant d’en savoir plus que les autres, mais qui parlent en code pour que personne ne puisse les comprendre (et qui déforment les propos de leurs interlocuteurs).
    Je traduis donc votre galimatias : DDP (en majuscules, c’est une abréviation) = différence de potentiel. Synonyme : tension électrique.
    Même en électricité, vous n’y connaissez rien. Votre obstination à défendre le faux, commune ici avec vos collègues Giuseppe et hameau dans les nuages, vient du fait que vous confondez deux grandeurs physiques : l’intensité électrique, et la température. Excusez du peu.
    La conversation dans laquelle vous vous êtes imprudemment immiscé, montrant toute l’étendue de votre ignorance, ne portait ni sur les court-circuits ni sur le blocage des moteurs : elle portait sur les contacts électriques défectueux, par oxydation ou par desserrage, qui peuvent à eux seuls provoquer des incendies.
    Défauts contre lesquels les disjoncteurs différentiels ne protègent pas.
    Si vous voulez détourner une conversation pour des motifs politiques cachés, à l’aide de données techniques n’ayant rien à voir, essayez au moins que votre technique soit exacte.
    Et accessoirement, ne donnez pas aux lecteurs des indications fausses, sur des sujets qui mettent en jeu leur sécurité personnelle. Indépendamment de Notre-Dame, dont vous avez l’air de vous soucier comme de votre première chemise.

  189. hameau dans les nuages

    @ Giuseppe | 24 avril 2019 à 18:33
    Figurez-vous que lorsqu’on sent le chocolat de chez Lindt c’est un signe de mauvais temps… tout ça pour dire qu’Oloron-Senta-Maria n’est pas loin. 🙂
    Et Robert qui pédale dans la fontaine à chocolat pour avoir ABSOLUMENT raison… c’est-y pas malheureux de voir ça… S’il est manager je plains son équipe…

  190. Robert Marchenoir

    @ Giuseppe | 24 avril 2019 à 15:49
    « Celui-ci vous dira pourquoi vous avez depuis peu, ou vous devriez avoir un disjoncteur différentiel du type A ou AC de 30 mA en tête de vos circuits. »
    Vous continuez à faire l’imbécile. Qu’est-ce qui vous fait penser que je n’ai pas de disjoncteurs différentiels depuis fort longtemps ?
    « Vos explications, certes parfois instructives, mais là pour le coup surtout abracadabrantesques. »
    Mes explications sont parfaitement claires, contrairement aux vôtres qui sont surtout inexistantes, dictées par la vanité, l’obstination et la volonté de jeter la confusion.
    Croyez bien que si j’avais besoin de conseils en matière électrique, vous seriez la dernière personne auprès de laquelle j’irais les chercher.
    Et sinon, sur Notre-Dame de Paris ? Vous avez un avis ? des informations ? ou vous êtes juste là pour troller ?

  191. @ hameau dans les nuages | 24 avril 2019 à 20:54
    Honte à moi ! C’est que je suis un fan de chocolat, et parfois le cerveau affiche des associations d’idées bien bizarres Lindt/Lanvin.
    Non, non, je n’irai pas consulter ce serait pire encore.
    https://youtu.be/bKeLX1AztZg

  192. @ Robert Marchenoir | 24 avril 2019 à 22:41
    Bob – je me permets -, je vois bien que je ne suis pas grand-chose pour vous, la preuve c’est que vous ne me lisez pas.
    Donc en plus de ne pas écouter les gens, vous ne les lisez pas.
    Pour en revenir à Notre-Dame je serais bien en peine d’émettre une quelconque opinion/supputation propre à toute « batouille » qui n’est pas sur le terrain et sans équipe dédiée à ces recherches.
    En conséquence je me contente de lire ce qui s’écrit dans les revues spécialisées. Avant de longues semaines et la patience de sachants compétents et rapports à fournir ; je doute que ce soit pour demain la veille que filtre une information digne d’intérêt.
    Je sais que vous tenez à votre explication carbonée fumeuse de l’arc électrique, elle est séduisante de prime abord pour un profane comme vous Bob, parce que vous avez dû l’entendre de quelques « pégots » de médias, en mocassins à glands, qui n’ont investigué les lieux qu’au travers des cartes postales de ND qui trônent sur leur bureau désormais.
    Oups ! Bob – je me permets -, j’espère que vous ne faites pas partie de ces luisants de société BCBG, auriez-vous aussi cette carte postale avec la tour Eiffel dans la boule de verre et la neige qui tombe quand on la retourne… comme boule de cristal ?
    Bob, j’arrête ici définitivement, je ne me vexerai pas, juste une dernière remarque, je sais que les DDA ne sont pas obligatoires, peut-être est-ce pour cela que je n’en vois pas dans votre tableau ?
    Ne me répondez pas je sais ce que vous allez me dire.

  193. @ herman kerhost | 24 avril 2019 à 14:23
    « Le complotisme est une maladie, au même titre que la paranoïa. C’est la même logique. »
    Eh ben maintenant nous avons le docteur en médecine avec certificat de psychiatrie et tout et tout.
    Il y aurait ainsi de la logique dans la paranoïa ?!
    Dans une maladie aussi ?! Elle aurait un processus de pensée rationnel ?!
    La maladie pense !
    J’aurais plutôt dit que la maladie se panse, mais ce n’est que moi.
    J’ai beau regarder le dictionnaire de l’Académie de médecine, le complotisme n’y apparaît pas, mais il est fort vrai que ce blog vaseux nous a habitués à tous ces experts autoproclamés.

  194. @ Robert Marchenoir
    Votre cas relève de la psychiatrie.
    « Même en électricité, vous n’y connaissez rien. Votre obstination à défendre le faux, commune ici avec vos collègues Giuseppe et hameau dans les nuages, vient du fait que vous confondez deux grandeurs physiques : l’intensité électrique, et la température. Excusez du peu. »
    J’imagine que vous voulez parler de l’effet de joule (température n’est pas la dénomination en électricité), et l’intensité : E=RIIt.
    « La conversation dans laquelle vous vous êtes imprudemment immiscé, montrant toute l’étendue de votre ignorance, ne portait ni sur les court-circuits ni sur le blocage des moteurs : elle portait sur les contacts électriques défectueux, par oxydation ou par desserrage, qui peuvent à eux seuls provoquer des incendies. »
    Comment ? U=RI
    https://www.installation-renovation-electrique.com/resistance-electrique-defaut-disolement/
    En bonus l’interview de l’ancien architecte de Notre-Dame, qui n’a certes pas vos compétences mais de meilleures connaissances de la cathédrale.
    https://www.youtube.com/watch?v=q64pMLHXm2A
    Le problème avec l’électricité, c’est que cela obéit à des lois et il ne suffit pas de déblatérer des tartines pour avoir raison.

  195. @ Jean-Marc | 25 avril 2019 à 07:50
    Houlà si vous attaquez l’effet Joule, il va nous faire pleurer Bob l’Epon… l’Electricien.
    Ceci dit un article documenté du Palmipède consacre à ce sujet quelques premières remarques, des fumeurs qui se seraient confiés aux enquêteurs et des mégots bien sûr, ainsi que des équipements électriques sans doute un peu olé, olé et d’autres faits.
    Pour l’instant rien d’avéré ni de bien scientifique ni rigoureux, mais comme à son habitude le Volatile pose ses pattes là où cela fait parfois un peu mal.
    L’avenir devrait être plus… éclairant.

  196. Il est intéressant de relire certains commentaires du début de l’année 2017, sous les post consacrés par notre hôte à l’affaire Fillon (et notamment, mais sans exclusive, celui du 9 février 2017: « François Fillon, sortez par la grande porte ! »).
    On y découvrira, parfois effaré, parfois amusé, combien certain(e)s ont hurlé au « complotisme » et, au mépris de toute prudence, aveuglé(e)s par leur passion ou leur militantisme, ont démontré leur perméabilité aux thèses complotistes visant à saboter la candidature de F. Fillon…
    Les mêmes qui écrivaient, il y a peu, concernant une manifestante blessée : « La charge des policiers ne visait pas cette dame et aucun policier ne l’a blessée ce qui a été confirmé par le procureur ; elle a tout simplement buté sur un obstacle en voulant s’enfuir, laquelle chute a occasionné ses blessures. Dommage pour cette dame mais avouez que porter plainte en pareil cas est pour le moins gonflé de la part de la famille !! ».
    Chacun se fera son jugement… les archives sont là, hélas…ou heureusement, c’est selon.

  197. Donc, si j’ai bien compris, vous enquêtez tous sur une affaire sans avoir accès au dossier, ni au lieu de l’incendie ?!
    Vous n’avez accès à absolument rien, mais vous enquêtez tous de derrière votre clavier.
    «…l’ancien architecte de Notre-Dame…»
    Toujours en vie depuis 1163 ?!

  198. Mary Preud'homme

    @ sbriglia | 25 avril 2019 à 11:44
    Merci pour l’info. La dame qui s’est reconnue n’avait en fait que répété les assertions du procureur. Ce serait donc lui le comploteur ?
    Sbriglia, je sens bien que depuis un certain temps vous souffrez dès lors que votre idole Marchenoir se prend des baffes dans tous les sens, ou se fait contrer avec à-propos par des commentateurs manifestement plus cultivés que lui sur tel ou tel sujet. Et que n’étant pas très courageux, vous vous en prenez à moi par frustration, alors que je ne suis certes pas la plus virulente à son égard, ayant même renoncé à rendre coup pour coup !
    J’ai aussi noté que de mes interventions vous ne retenez que les plus critiques, les plus sujettes à polémique et jamais celles (majoritaires) qui tendent à pacifier, à rendre compte d’un vécu sans ostentation, parler de mes passions si le sujet du billet s’y prête, ou à élever le débat…
    Vous seriez sans doute très très surpris de découvrir la femme que je suis dans la vraie vie et qui n’a vraiment rien à voir avec la « caricature repoussante » dont certains ici se complaisent à me transformer ! Manifestement par jalousie, rancœur et il faut bien le dire pure méchanceté !
    ???!!!

  199. Robert Marchenoir

    @ Jean-Marc | 25 avril 2019 à 07:50
    « Votre cas relève de la psychiatrie. »
    Votre cas relève du trollage, et du syndrome franchouillardo-communiste du pinaillage arrogant et à côté du sujet. Plus les fâcheux dans votre genre sont sectaires, stupides et ignorants, plus ils le prennent de haut, et plus ils tentent de donner des leçons à mauvais escient.
    Mais allons-y, je suis votre homme. Avec la permission de Pascale Bilger, et puisque vous insistez, nous allons transformer ce fil en https://www.philippebilger.com/forum.des.gentils.bricoleurs.de.droite. Puisqu’il faut bien cela pour démonter les méthodes des complotistes et des trolls.
    « J’imagine que vous voulez parler de l’effet de joule (température n’est pas la dénomination en électricité), et l’intensité : E=RIIt. »
    « U=RI »
    Exactement. Au bout de quinze allers-et-retours, le gars a enfin compris qu’il y avait un léger rapport entre l’élévation de température et le risque d’incendie. Tout n’est pas perdu.
    Malheureusement, vous nous refilez une fois de plus, comme l’ensemble de vos collègues trolleurs sur ce sujet, un lien qui n’a rien à voir. Et qui n’étaye nullement (et pour cause) ce que vous prétendez depuis le début, à savoir que les disjoncteurs différentiels protégeraient contre les risques d’incendie dus aux connexions défectueuses.
    Vous nous balancez au hasard une page d’un blog d’un électricien consacrée aux défauts d’isolement et à la façon de les mesurer, ce qui n’a strictement rien à voir avec les connexions défectueuses (en fait, c’est à peu près le contraire… comprenez-vous pourquoi ?).
    Et vous nous balancez un lien vers une interview de l’ancien architecte en chef de Notre-Dame de Paris qui n’a, elle non plus, aucun rapport avec l’allégation stupide que vous avez lancée ici pour faire dérailler la conversation, concernant vos satanés disjoncteurs différentiels.
    En effet, non seulement Bernard Mouton n’a aucune compétence en lutte contre l’incendie et encore moins en électricité, mais il ne dit pas un mot (évidemment), au cours de ces 12 minutes d’entretien, sur l’aptitude des disjoncteurs différentiels à pallier les risques d’incendie dus aux connexions défectueuses (passage tout à fait anecdotique d’un de mes commentaires, sur lequel vous avez cru bon de vous jeter pour me casser les pieds, en vous désintéressant du reste, enquillant sottise sur sottise par la suite).
    Bernard Mouton dit deux choses pertinentes par rapport au fond du débat lancé par Philippe Bilger ici, à savoir que, sous son autorité, l’installation électrique et l’installation de détection incendie avaient été refaites de façon très soigneuse, et qu’il ne comprend pas comment le feu a pu prendre et se propager aussi rapidement, suggérant ouvertement (mais sans le dire) la possibilité d’un incendie criminel.
    Possibilité que j’avais évoquée, il y a 20 jours, longtemps avant que vous ne crussiez bon de faire étalage de vos connaissances inexistantes en électricité, alors que je posais la question suivante : les services secrets se sont-ils assurés qu’aucun ouvrier musulman ne travaille sur le chantier ?
    Mais comme tout bon troll, vous passez d’un sujet à l’autre pour brouiller les pistes, et faire oublier l’inanité des assertions que vous avez émises cinq minutes auparavant.
    « Le problème avec l’électricité, c’est que cela obéit à des lois et il ne suffit pas de déblatérer des tartines pour avoir raison. »
    En effet. A qui le dites-vous ? Que ne vous appliquez-vous cette maxime à vous-même, en vous appuyant sur ces fameuses lois de l’électricité pour nous expliquer comment, d’après vous, un disjoncteur différentiel pourrait prévenir les risques d’incendie dus aux connexions défectueuses ?
    Pour cela, évidemment, il faudrait que vous compreniez quelque chose à ces lois, au lieu de faire du « name-dropping » pour faire croire que vous y connaissez quelque chose, comme vous le faites depuis le début de votre ridicule trollage ici.
    Moi aussi, je peux recopier l’encyclopédie de l’électricité. Même Guiseppe et hameau dans les nuages peuvent le faire, c’est vous dire.
    En fait, vous êtes même incapable de recopier l’encyclopédie de l’électricité sans vous vautrer. Il est stupide de dire, comme vous le faites, que la dénomination de température n’est pas celle qui s’applique en électricité.
    La température est une grandeur physique. Cette grandeur ne change pas de nom selon que l’on fait de l’électricité, de la météorologie ou que l’on prépare le dîner. C’est toujours la température.
    L’effet Joule, c’est la loi qui établit la relation entre les grandeurs relatives au courant électrique, et leurs effets en termes de température des matériaux traversés.
    Voilà, monsieur l’âne savant qui cherche à faire dérailler les conversations avec des considérations impertinentes, sous prétexte que ça vous défrise qu’on dénonce le complotisme imbécile qui s’est déchaîné à l’occasion de l’incendie de Notre-Dame, ou la vilenie des poutinistes français qui font l’éloge d’un régime sous la férule duquel ils n’admettraient jamais de vivre (exactement comme le faisaient les communistes avec l’URSS).
    Complotisme qui ne consiste pas à envisager l’hypothèse d’un attentat musulman, mais à le faire en méprisant la vérité, en répercutant des rumeurs infondées et à rejeter avec mauvaise foi tous les faits et arguments qui iraient dans le sens contraire.
    Comme le dit Philippe Bilger : « Qu’on m’entende bien : le complotisme est radicalement à distinguer de l’intelligence qui se doit d’être libre et ouverte aux incertitudes historiques et politiques, à l’ambiguïté du réel, aux mille complexités de la nature et de la matérialité. On a non seulement le droit mais le devoir de s’interroger sur l’incertain mais sans pour autant frapper de suspicion tout ce qui offense ses croyances et ses réflexes. »
    Maintenant, nous attendons avec impatience vos explications, « basées sur les lois de l’électricité », de votre commentaire insultant et imbécile ayant lancé ce trollage, que je reproduis ici :
    Jean-Marc | 19 avril 2019 à 20:30
    « @ Robert Marchenoir – Pour déclencher un feu, il suffit d’une oxydation minuscule sur un contact électrique. La résistance du circuit augmente, la température aussi… jusqu’à ce que l’échauffement atteigne l’incandescence. »
    « J’aime quand tonton Marchenoir nous explique l’électricité. »
    « Tonton explique-nous ce qu’est un disjoncteur différentiel, obligatoire aujourd’hui. »
    Insolence idiote, qui prétendait répondre à mon commentaire suivant (le contexte est important) :
    Robert Marchenoir | 19 avril 2019 à 17:40
    « @ Anne Guedes | 19 avril 2019 à 01:28 – J’espère que nous saurons comment les flammes ont pu dévorer les combles si rapidement alors qu’il me faut un certain temps pour faire prendre feu (sans papier, mais avec des brindilles) à des bûches de chêne, pourtant archi-sèches. »
    « Demandez à n’importe quel pompier… Quand vous essayez de faire partir un feu dans une cheminée, vous avez un mal de chien. Mais lorsqu’un incendie se déclenche (ce qui est l’exception, fort heureusement), c’est facile de l’éteindre dans les premières minutes, mais, très vite, la progression du feu est exponentielle. »
    « Pour déclencher un feu, il suffit d’une oxydation minuscule sur un contact électrique. La résistance du circuit augmente, la température aussi… jusqu’à ce que l’échauffement atteigne l’incandescence. »
    « L’incendie était toujours la hantise des entreprises qui intervenaient sur la charpente de Notre-Dame, ou d’autres édifices similaires. L’entrepreneur de Notre-Dame a été responsable d’un bref incendie sur un toit, dernièrement, qui a été rapidement maîtrisé. Le danger est réel et connu. »
    Expliquez-nous donc, Monsieur Jean-Marc, en quoi l’obligation des disjoncteurs différentiels (autre assertion fallacieuse, mais chaque chose en son temps — là, Giuseppe semble enfin avoir compris) éliminerait le risque d’incendie dus aux connexions défectueuses.
    Avec vos mots. Sans vous contenter de balancer « des liens ». Si vous en êtes capable. Si vous le savez. Si vous comprenez quoi que ce soit aux « lois de l’électricité » avec lesquelles vous nous bassinez.

  200. J’ai entendu les nouveaux historiens de Notre-Dame mobilisés sur tous les fronts sur tous les plateaux, Emmanuel Macron utilisera les ordonnances – on peut le soutenir – il l’a dit dans le but de trancher des choix une fois le nouveau projet arrêté, sinon deux quinquennats n’y suffiront pas.
    C’est parti à mon humble avis pour la série TV la plus longue de l’histoire, les chapelles commencent à se constituer, les pour, les contre, les anciens, les modernes, les progressistes, les aventureux, les visionnaires, pour la vie éternelle il faudrait qu’elle soit reconstruite, pour des siècles et des siècles…
    Au fait quand est-ce qu’on commence ?
    Un général, une division, que sais-je, une armée… J’ai entendu tout cela.
    Pour l’instant, où en sont les pointerolles, ciseaux à grain d’orge, chasse, gradine, massette, taillant, têtu, pique, poulkai, boucharde, chemin de fer, rabotin, râpe, ripe, sciote, etc.
    Les bavards sont en place, leur jour de gloire est arrivé, ils ne vont plus lâcher, ND pourra attendre encore longtemps, la pauvre, de désespoir elle va finir par se déliter.

  201. hameau dans les nuages

    @ Jean-Marc | 25 avril 2019 à 07:50
    Moi par contre j’ai bien compris que si une personne est complètement à la masse, à cause ou grâce à l’interrupteur différentiel, elle disjoncte. Rien ne vaut les travaux pratiques.

  202. @ Robert Marchenoir
    https://leroidelabricole.fr/fonctionne-disjoncteur-differentiel/
    « En plus de ces cas et des problèmes d’isolation couverts par l’interrupteur, le disjoncteur détecte de manière autonome les courts-circuits et les échauffements anormaux. Il protège donc également contre les incendies. »
    Je vous avais mis les formules pour la corrélation mais sans succès.
    Figurez-vous que la dissipation de chaleur a des incidences sur un circuit.
    Pour info, en électricité ddp s’écrit sans majuscules.

  203. @ Robert Marchenoir | 25 avril 2019 à 21:54
    Bob – je me permets -, avec tout le respect que je vous dois, vous me faites penser à une poule devant une fourchette.
    Si vous m’aviez juste un peu lu – mais vous n’écoutez que vous-même – je vous ai parlé précédemment de courbe de disjoncteur et de DDA, pourquoi ? Oui pourquoi Bob ? Je me permets.
    Vous vous entêtez inutilement et abracadabrantesquement sur une notion connue certes, mais là vous regardez votre nombril alors qu’il vous est demandé de regarder la lumière.
    Pourquoi Bob, parce qu’il existe des disjoncteurs magnétothermiques qui détectent à la fois les surcharges de courant et la présence de court-circuit.
    Son dispositif thermique, le bilame se déforme et donc se produit la mise hors tension du circuit en cas de surcharge
    Le dispositif magnétique, en cas d’élévation brutale de courant engendrant un court-circuit, et donc provoque l’ouverture du disjoncteur.
    Exemple concret (avec la notion de courbe et donc aussi d’acceptabilité):
    Vous devez lancer un appareil qui consomme habituellement 10 A vous disposez d’un disjoncteur de 20 A, or au lancement, votre appareil nécessite 25 A. Que va faire le disjoncteur selon la courbe Bob ? Oui que va-t-il faire Bob ? Il va s’adapter et laisser l’appareil se lancer ou détecter un pic de courant trop long et se couper s’il estime qu’un problème de sécurité est en jeu.
    Le disjoncteur est plus intelligent que la poule, il va s’adapter. Je me permets Bob. L’ère du fusible en plomb et de la porcelaine, c’est fini Bob.
    C’est pour cela que l’on parle de disjoncteur intelligent, on parle de courbes de déclenchement qui sont associées.
    Regardez votre tableau si symbole avec carré ouvert vous disposez d’une protection thermique, dessous se trouve le symbole magnétothermique, il s’agit d’un demi-cercle et la protection magnétique.
    Promis juré, croix de bois, croix de fer… Je ne dirai plus un mot, et rassurez-vous aucun complotisme avec Jean-Marc et hameau. Du coup je vais voir si mon voisin s’est occupé de nourrir ses poules.

  204. Et pendant ce temps-là en France :
    À 15 ans, il échappe à la guerre en Syrie et perd un oeil en France.

    • « Il y avait du gaz lacrymogène, les « gilets jaunes » couraient. Moi, je suis resté là où j’étais, à côté de l’arrêt de tram », raconte Mohammad qui faisait ce jour-là des courses avec son père.
    • C’est là qu’une balle en caoutchouc tirée par un lanceur de balle de défense (LBD) lui a fait perdre définitivement l’usage de l’oeil droit – l’usage controversé des LBD a été dénoncé par les organisations des droits de l’homme et l’ONU.

    Mais un bâtiment qui ne servait à rien, qu’il fallait entretenir à coup de millions, détruit par un incendie sans aucune victime fait chialer sa race à tout le monde.

  205. @ Elusen
    « …un bâtiment qui ne servait à rien »
    A quoi sert ce qui est beau ? On voit souvent combien on tient à une réalité quand on la perd, les œuvres d’art ne font pas exception.
    Si « tout le monde pleure », c’est parce qu’une part de la beauté du monde créée par l’Homme a disparu, un monument attestant de son Histoire aussi.
    Jusqu’à preuve du contraire, je le dis car on découvre de nouvelles aptitudes à toutes sortes d’animaux de nos jours, parmi le propre de l’Homme, il y a la perception de l’Histoire, et parmi le propre de certains peuples, l’art.
    Ces deux catégories sont importantes chez nous… La perte d’un bâtiment emblématique de tout cela est donc cruellement ressentie.
    Cela ne veut pas dire que les gens ne ressentent rien pour les personnes malencontreusement atteintes par les LBD, ce dispositif que le monde ne nous envie pas.
    Mais les événements se succèdent, mesures discutables de Macron, mobilisation des Gilets jaunes, répression, incendie de Notre-Dame de Paris.
    D’autres abus lanceront d’autres protestations, d’autres catastrophes d’autres sidérations…
    Ce qui me choque, pour ma part, est, dans tous les domaines, le manque d’anticipation.

  206. @ Noblejoué | 26 avril 2019 à 17:38
    « À quoi sert ce qui est beau ? »
    Comment faites-vous pour définir le beau et l’imposer à tout le monde ?
    Un sentiment, une subjectivité peuvent-ils s’imposer ?
    «…les œuvres d’art ne font pas exception. »
    Vous passez plus de temps à crier là-dessus que pour la vie d’êtres humains.
    Vous passez plus de temps à y mettre de l’argent qu’à lutter contre la pauvreté que vous organisez au préalable.
    Les enfants qui dorment sur les trottoirs à Paris seraient selon votre élucubration plus préoccupés par l’incendie d’un truc qui ne sert à rien que par leurs conditions ?!
    Qui fixe le rythme, si ce n’est que vous les élites tant bourgeoises, financières, médiatiques et du pouvoir ?!
    Votre émotion, vous exigez qu’elle soit celle de tout le monde.
    Votre réalité n’est pas nécessairement celle des autres.
    Ériger vos émotions, votre manque de pudeur, comme étant la vérité de tous, c’est de l’exhibitionnisme, de la pornographie.
    Vous avez pourri la vie de tout le monde avec Palmyre en Syrie ou des Bouddhas de Bâmiyân que pour des gens tués, massacrés, des génocides organisés par les islamistes.
    Pour les pauvres pas d’argent, pour les vieux qui mangent de l’alimentation pour chiens et chats pas d’argent, mais pour un immeuble, des Jeux olympiques, le sport favori des pédophiles le football, là vous avez tout ce qu’il faut.
    Là vous trouvez des bénévoles pour des millionnaires pour vos coupes du monde et olympiques, mais pour aider des enfants à faire leurs devoirs, plus personne.
    Vous n’avez aucun sens de la mesure avec vos animismes.
    Ce n’est qu’un immeuble, il n’y a pas eu de morts, passez à autre chose !
    Ce n’est pas 1940 où les nazis envahissent la France !
    Tout est périssable et non éternel, faites avec !

  207. Robert Marchenoir

    @ Jean-Marc | 26 avril 2019 à 07:03
    C’est de pire en pire… vous vous enferrez avec une application consternante. Donc, maintenant, votre site de référence en matière de sécurité électrique, c’est… Le Roi de la bricole. Effectivement, c’est de votre niveau.
    Sans surprise, ce nouveau lien que vous nous fournissez conduit à un site extraordinairement mauvais. La page que vous nous présentez est un festival d’approximations, de demi-vérités et d’erreurs. Sans compter les inventions pures et simples. Le « disjoncteur alternatif », ça n’existe pas. Un disjoncteur différentiel n’est pas destiné à protéger « des appareils plus utiles que d’autres, ou simplement plus précieux ».
    La phrase que vous extrayez est carrément fausse. Votre « Roi de la bricole », qui m’a l’air d’être du niveau du « Roi des forains », prétend : « En plus de ces cas et des problèmes d’isolation couverts par l’interrupteur [différentiel], le disjoncteur [différentiel] détecte de manière autonome les courts-circuits et les échauffements anormaux. Il protège donc également contre les incendies. »
    Outre que « détecter de manière autonome » ne veut rien dire, un disjoncteur, différentiel ou pas, ne détecte nullement les échauffements anormaux.
    Un disjoncteur tout court protège contre certains dysfonctionnements pouvant conduire à des échauffements, et donc à des incendies. Mais ce qu’il détecte, ce sont des sur-intensités. C’est tout à fait différent.
    La fonction différentielle d’un disjoncteur différentiel, ou d’un interrupteur différentiel, ne protège nullement contre les incendies (ou alors, tout à fait à la marge). Elle n’est pas faite pour ça. Elle est faite pour protéger les personnes contre l’électrocution, en cas de fuite de courant vers la masse métallique d’un appareil.
    Et dans tout cela, nous n’avons toujours rien de pertinent par rapport à votre insolente adresse à l’égard de « Tonton Marchenoir » qui, selon vous, n’y connaîtrait rien en électricité, contrairement à Jean-Marc, le roi du volt-ampère.
    Vous avez eu l’imprudence de me chercher des poux dans la tête au sujet des risques d’incendie présentés par les connexions défectueuses. Vous avez eu la sottise de soutenir que les disjoncteurs différentiels a) étaient obligatoires, b) protégeaient contre ce risque d’incendie précis.
    Et vous n’avez toujours présenté aucun fait, argument ou référence à l’appui de cette affirmation extravagante.
    La dernière page Web que vous nous présentez ne traite nullement des connexions défectueuses. Le mot connexion n’y figure même pas.
    Bien entendu, en dépit de tous vos copiés-collés, vous n’avez toujours pas compris pourquoi l’application des lois de l’électricité faite par les disjoncteurs différentiels ne permettait pas de prévenir le risque d’incendie dû aux connexions défectueuses. Et pour finir, vous dites…
    « Pour info, en électricité ddp s’écrit sans majuscules. »
    Superbe exemple de pinaillage impertinent — et faux. Donc pour vous, les grandeurs physiques (comme la température) changent de nom selon que ce sont des électriciens ou des romanciers qui s’en servent, et la langue française a des règles différentes selon les professions. Remarquez, vous faites preuve d’une certaine cohérence dans l’erreur.
    Une abréviation s’écrit en majuscules « en électricité » comme partout ailleurs (avec une variante récente pour les abréviations prononçables, qui peuvent ne prendre qu’une majuscule initiale).
    Les électriciens, ou électro-tripoteurs, qui écrivent DDP sans majuscules sont des ânes bâtés analphabètes. Ce qui est ennuyeux lorsqu’on met en application une technique potentiellement mortelle.
    Les lois de l’électricité (que vous continuez à ignorer) régissent le comportement de l’électricité, et les lois de l’orthographe (que vous ignorez pareillement) régissent l’usage de la langue française. Si vous confondez l’un et l’autre, je ne donne cher ni de votre peau ni de vos écrits.
    ______
    @ Giuseppe | 26 avril 2019 à 14:43
    « Bob – je me permets -, avec tout le respect que je vous dois, vous me faites penser à une poule devant une fourchette. Si vous m’aviez juste un peu lu – mais vous n’écoutez que vous-même […]. Vous vous entêtez inutilement et abracadabrantesquement sur une notion connue certes, mais là vous regardez votre nombril alors qu’il vous est demandé de regarder la lumière. »
    Non, c’est vous qui êtes (au mieux), un faux expert qui a largement dépassé son seuil d’incompétence, qui ne comprend rien et n’écoute rien, et qui parle à côté du sujet. Votre capacité à projeter vos vices sur autrui est réellement spectaculaire.
    Heureusement que vous êtes à la retraite, et que vous n’avez plus aucune responsabilité dans le bâtiment. Je frémis à la pensée des catastrophes que vous nous infligeriez.
    Le respect que vous devez, en l’occurrence, il est surtout envers la vérité. Or, vous vous essuyez copieusement les pieds dessus.
    A la suite d’innombrables andouilles sur ce fil, et à la suite des innombrables commentaires trollesques que vous avez laissés sur le sujet, vous tentez de m’apprendre, une fois de plus, des choses que je connais depuis longtemps : les différentes courbes des disjoncteurs, etc.
    Et une fois de plus, avec une application qui serait comique si elle n’était potentiellement mortelle, vous tapez consciencieusement à côté de la plaque, parce que vous être trop vaniteux pour vous remettre en cause, et vous dire, que, peut-être, il y a des choses que vous ignorez sur le sujet.
    Vous nous propulsez donc une tartine pour nous expliquer, en résumé, « qu’il existe des disjoncteurs magnéto-thermiques qui détectent à la fois les surcharges de courant et la présence de court-circuits ».
    Et vous ajoutez : « Vous devez lancer un appareil qui consomme habituellement 10 A vous disposez d’un disjoncteur de 20 A, or au lancement, votre appareil nécessite 25 A. »
    Sauf que ce n’est pas le sujet sur lequel cet abruti de Jean-Marc a prétendu (et prétend encore) me contredire.
    Le sujet, ce sont les connexions défectueuses.
    Donc, nullement les appareils qui consomment davantage au démarrage qu’en cours de fonctionnement (*). Nullement les surcharges de courant. Et nullement les court-circuits.
    Ce que j’ai expliqué ici mille fois. A demi-mot, certes, pour vous tester, ainsi que toute la bande de trolls qui fait meute avec vous.
    Et ça n’a pas raté : vous continuez à faire tourner votre roue de hamster. Vous avez appris A et B au cours de votre vie professionnelle, et depuis, vous avez fermé la porte. C a beau exister, vous vous refusez à en envisager la possibilité.
    Mais je crois surtout que, comme l’ensemble des trolls de la meute, ici, vous recopiez à la hâte des trucs sur Internet sans rien y comprendre, histoire de faire le malin.
    ______
    (*) Ce qui n’est pas une anomalie. C’est un comportement parfaitement attendu. Contrairement à un court-circuit ou une sur-intensité, qui sont facteurs de risque.
    Et je constate que selon les bonnes habitudes des trolls dans votre genre, vous avez subrepticement changé de sujet : vous avez commencé par nous casser les pieds hors de propos avec les disjoncteurs différentiels, maintenant vous êtes passé sans piper mot aux disjoncteurs magnéto-thermiques.
    Outre que les deux adjectifs sont différents, ils ne s’appliquent pas à la même chose. L’adjectif différentiel porte sur l’objectif du disjoncteur. L’adjectif magnéto-thermique porte sur la méthode utilisée pour parvenir à l’objectif. Les deux notions ne se recouvrent pas. La plupart des disjoncteurs magnéto-thermiques ne sont pas différentiels. Essayez de réfléchir avant de recopier Wikipédia…

  208. @ Elusen
    « Tout est périssable et non éternel, faites avec ! »
    Je pourrais donc répondre que les humains et les peuples aussi et que la misère ou les génocides qui accélèrent le processus comme les incendies la fin des bâtiments, il faut faire avec.
    Mais plus logiquement, je lutte contre la finitude de tout ce qui ne devrait pas prendre fin.
    Et, hum, ne me confondez pas avec d’autres, je n’impose rien. Chacun a ses priorités, et je dirais que celle de tous, de nos jours, c’est l’urgence, en tout domaine.
    Tandis que je suis pour la prévention.
    « Comment faites-vous pour définir le beau et l’imposer à tout le monde ?
    Un sentiment, une subjectivité peuvent-ils s’imposer ? »
    Tombe mal pour moi, car je n’impose jamais rien.
    Mais il est vrai qu’un consensus, pas total car rien ne l’est jamais, s’impose quelque peu en art, Notre-Dame fait partie de ce qui semble devoir être préservé par bien des gens.
    « Pour les pauvres pas d’argent, pour les vieux qui mangent de l’alimentation pour chiens et chats pas d’argent, mais pour un immeuble, des Jeux olympiques, le sport favori des pédophiles le football, là vous avez tout ce qu’il faut »
    Je suis une des rares personnes du blog à ne pas aimer le foot, même si je lui reconnais comme à tant de choses, une fonction cathartique, et à ne pas vouloir qu’on mette trop d’argent dans le sport, même que j’aime, comme le tennis, donc vous tombez mal.
    Doublement mal : je suis pour qu’on aide tous les pauvres voire qu’il n’y en ait plus, ayant voté pour Hamon et son revenu universel, une idée d’ailleurs défendu non seulement par une trop faible part de la gauche mais une partie de la droite, enfin, pas trop en France ou pour cela comme pour d’autre choses, le pays est bien arriéré.
    « Vous n’avez aucun sens de la mesure avec vos animismes.
    Ce n’est qu’un immeuble, il n’y a pas eu de morts, passez à autre chose !
    Ce n’est pas 1940 où les nazis envahissent la France ! »
    Je ne suis pas animiste ; dans la mesure où cela n’est pas pure imagination, comme on peut le soupçonner de toute expérience religieuse, j’ai senti la présence d’Apollon, point barre.
    L’argument du nazisme est étrange, je ne vois vraiment pas le rapport avec l’art tel que nous en avons parlé, ou la misère telle que vous l’avez rappelée au blog ainsi d’ailleurs que les abus policiers. Enfin, du moins, vous n’avez traité personne de nazi, alors que trop de gens accusent leur contradicteur d’être d’extrême gauche ou d’extrême droite, des suppôts du totalitarisme, en somme.
    De quelque façon que ce soit, que la discussion s’égare dans le nazisme sans raison, souvent, il faut « faire avec », comme vous dites.
    Je dirais plutôt : le supporter en faisant tout pour changer ce fait, comme tant d’autres, déplorables.

  209. Chemins de traverse

    Nous apprenons que Madame Brigitte Trogneux-Macron va reprendre du collier… Elle démissionne donc de son poste à l’Elysée payé par les Français… Oui ? Non ?
    Nous nous demandons s’il n’y aurait pas « conflit d’intérêts » ?!

  210. Ohé les coupains !
    Si vous vous ennuyez ce week-end, y a une superbe exposition très ouaciste au musée d’Orsay, les modèles noirs sont à l’honneur, l’apologie de la race noire, les cultures afouicaines différentes de celles étudiées pendant des décennies en cours d’histouâre : noirs accrochés sur les troncs des cocotiers, pygmées cannibales qui dansent autour de la marmite dans laquelle bouillonne un missiounnaire blanc, les boîtes de Banania, symbole de la négouitude.
    Vous y découvrirez un monde merveilleux, celui qui va enfin remplacer cette sous-race blanche catho facho réac qui doit impérativement disparaître pour le bien de l’humanité.
    Si les files d’attente sont trop longues, vous pouvez tout aussi bien organiser une rando à travers le Saindenikistan, avec une bonne assurance tous risques, vous ne serez pas déçus et c’est gratuit.

  211. @ Robert Marchenoir
    Ce sera ma dernière parce que discuter avec quelqu’un qui ne sait rien est lassant.
    « Outre que « détecter de manière autonome » ne veut rien dire, un disjoncteur, différentiel ou pas, ne détecte nullement les échauffements anormaux. »
    Je vous avais mis la formule de l’effet Joule. L’énergie dissipée fait une ddp donc le disjoncteur la détecte.
    « Vous avez eu l’imprudence de me chercher des poux dans la tête au sujet des risques d’incendie présentés par les connexions défectueuses. Vous avez eu la sottise de soutenir que les disjoncteurs différentiels a) étaient obligatoires, b) protégeaient contre ce risque d’incendie précis.
    Et vous n’avez toujours présenté aucun fait, argument ou référence à l’appui de cette affirmation extravagante. »
    Figurez-vous qu’un fil électrique est une résistance qui dépend de son diamètre et de sa longueur.
    S’il est oxydé son diamètre est réduit, tout comme s’il y a des contacts mal serrés et en plus s’ils bougent, la résistance varie et comme la tension U=RI varie, la ddp est détectée.

  212. hameau dans les nuages

    @ Giuseppe | 26 avril 2019 à 14:43 (si vous pouviez envoyer une copie à Bob)
    Ca y est j’ai compris ! Bob nous explique et compare l’installation électrique de sa cabane au fond du jardin avec celles industrielles ou recevant du public.
    http://www.volta-electricite.info/articles.php?lng=fr&pg=10873
    En effet il s’est aperçu que son disjoncteur différentiel qu’il estimait au départ de la discussion pas obligatoire n’a pas disjoncté alors que la prise où il avait branché son taille-haie chauffait. Sur le principe il a raison, en partie…
    C’est pour ça que le Consuel est OBLIGATOIRE (ne vous en déplaise) car l’une des choses que fait monsieur Consuel devant votre tableau, et j’en ai fait l’expérience à plusieurs reprises, c’est de vérifier le serrage des connexions avant toute chose.
    Et nous sommes là dans le cas d’une vague installation domestique pourtant soumise a la norme NF C 15-100 draconienne (sauf pour sa cabane apparemment).
    Mais dans le cas qui nous occupe les installations sont vérifiées, re-revérifiées avec des visites annuelles notamment avec ce type d’appareil pour quatre francs six sous:
    https://www.google.com/search?q=thermotre+infra+rouge&oq=thermotre+infra+rouge&aqs=chrome..69i57j0l5.7151j0j8&sourceid=chrome&ie=UTF-8
    Appareil permettant de contrôler les serrages sans avoir à utiliser un tournevis pour ce faire et risquer la rupture des vis de contact encore plus préjudiciable.
    Avec la condition sine qua non qu’il y ait de l’électricité dans la zone où le feu a démarré dans Notre-Dame…That is the question…
    Et vous voyez Bob, si je puis me permettre, tout ça en restant poli et sans insulter les gens et en l’occurrence les pécores comme moi .Parfois quand je me regarde humblement je me désole mais je me console en me comparant à vous.
    Car vous dépassez les bornes… électriques… ou pas…
    Après les premières hirondelles un autre rayon de soleil avec les premiers pèlerins de Compostelle.
    Buen camino Bob !

  213. @ Chemins de traverse 27 avril 2019 à 07:34
    « Elle démissionne donc de son poste à l’Elysée payé par les Français… Oui ? Non ? »
    Je crains que non.
    En politique, depuis Manu, le cumul des mandats est interdit MAIS sa meuf peut, elle, cumuler son poste de « direction de madame la femme du président » avec les 200 000 euros qui lui ont été alloués à l’unanimité 😉
    Je suppute* que madame Macron, âgée de 66 ans, n’a pas dû cotiser tous ses trimestres pour avoir le droit à sa retraite de l’EN à taux plein, elle fait donc quelques heures mensuelles de rattrapage pour l’obtenir ce fameux taux plein, il faut bien penser à l’avenir…
    Quel bel exemple pour les retraités qui se plaignent d’avoir de modestes retraites et à qui Manu prouve, par l’intermédiaire de sa femme, que s’ils veulent une retraite à taux plein il faut travailler jusqu’à 66 ans.
    CQFD
    *j’adore ce mot pas toujours facile à placer dans une conversation chez Jacky 🙁

  214. @ breizmabro | 27 avril 2019 à 13:19
    J’imagine que très vraisemblablement (*) j’ai dû louper quelque chose car « 440 000 euros. C’est la somme allouée à la Première dame de France ».
    Au hasard http://www.elle.fr/People/La-vie-des-people/News/Brigitte-Macron-le-budget-de-la-Premiere-dame-3574181
    (*) j’ai placé aussi le mien.
    Supputons notre grand manque d’anticipation :
    « Prévoir, c’est à la fois supputer (jauger) l’avenir et le préparer ; prévoir, c’est déjà agir. »
    ————
    @ Elusen | 23 avril 2019 à 14:06
    https://www.bing.com/videos/search?q=je+sais+que+je+ne+sais+rien+gabin&view=detail&mid=34968834E336CF93F03934968834E336CF93F039&FORM=VIRE

  215. @ breizmabro | 27 avril 2019 à 13:19
    Il en est un autre difficile aussi à placer à l’estaminet, quand un participant d’ici, bien ingrat et condescendant, subodorait que nos breuvages étaient du pisse-vinaigre, (je ne sais plus si c’est fugace ou Calamité j. peu importe d’ailleurs).
    Chez Loulou, subodorer ferait fureur, seul obstacle, j’ai bien peur que quelqu’un de plus malin que les autres, le lobe des oreilles ensoleillé, nous fasse la remarque « doré bleu ou à point ? ».
    Pourtant les murs affichent les visiteurs d’un jour, d’un soir, ou réguliers, que des pointures madame ! Un musée local, que dis-je une institution ! Ahhh… Ils ne sauront jamais.

  216. @ Noblejoué | 27 avril 2019 à 04:49
    Vous pourriez dire ce que vous voulez, même les pires imbécillités, vous semblez ne point vous en priver vu que vous méconnaissez que la pauvreté est un acte humain qui ne relève que de la volonté d’un groupe qui domine un autre.
    Assassiner, pratiquer des génocides, organiser la pauvreté ne relève que de la volonté d’individus, pas de la fatalité ou d’un problème technique.
    Il n’y a aucun consensus sur le beau, ce que vous affirmez est faux. Il ne peut pas y avoir consensus sur de la subjectivité, les pauvres et la classe moyenne n’ayant jamais été consultés, ceux à naître pas plus.
    C’est uniquement le groupe qui exerce le pouvoir qui impose sa vision et l’érige en dogme, poussant le vice en y mettant des notes, 0/20 si vous n’êtes pas d’accord avec eux, poussant la perversité de l’endoctrinement en organisant des prix : César, Oscars, Palmes, Molières, etc ; pour normaliser leur subjectivité.
    L’incendie d’un vulgaire bâtiment n’est pas une catastrophe nationale, les nazis qui envahissent la France : si !
    Le délire autour de ce bâtiment indique bien que vous n’avez aucun sens de la mesure.
    Vous lancez des souscriptions pour un vulgaire bâtiment, mais pas pour Wallis-et-Futuna touché par des cyclones qui ont détruit les écoles et les routes et dont dix ans plus tard la plupart n’ont pas été reconstruites.
    Les jardins suspendus de Babylone ont disparu, vous ne lancez pas une souscription nationale pour les reconstruire.
    Qu’est-ce qui a disparu depuis 2 500 ans en France ?
    Votre exagération dans la destruction partielle d’un bâtiment qui ne sert à rien est obscène.
    Tout est périssable, faites avec !
    Le site d’informations Arrêt sur images :
    Notre-dame : « on n’entend que des non-professionnels ! »émission offerte par les abonnées.

  217. Chemins de traverse

    @ breizmabro
    Vous craignez que « sup(de)pute » remplaçât l’A.N.E. ? ex E.N.A..
    Un jour, je regardai CNews et défilait le titre de l’émission : « ça se dis pute ». Dans l’air du temps sans doute !

  218. @ Elusen
    « Vous pourriez dire ce que vous voulez, même les pires imbécillités, vous semblez ne point vous en priver vu que vous méconnaissez que la pauvreté est un acte humain qui ne relève que de la volonté d’un groupe qui domine un autre. »
    Imbécile vous-même. La pauvreté est plus compliquée que ça, par exemple, les gens ont tendance à avoir des enfants alors même qu’ils sont pauvres et disposent de la contraception.
    Ce n’est pas le groupe des riches qui oblige le groupe des pauvres à se reproduire mais les pauvres qui décident de le faire et donc de transmettre leur pauvreté à leurs enfants.
    Il est vrai que certains, pauvres et pas pauvres, riches ou aisés, traitent les pauvres et autres sans enfants d’égoïstes quand ils s’abstiennent.
    Mais d’autres vont dans le sens inverse… Donc non seulement personne n’est forcé, mais des influences vont dans les deux sens.
    « Assassiner, pratiquer des génocides, organiser la pauvreté ne relève que de la volonté d’individus, pas de la fatalité ou d’un problème technique. »
    Que de la volonté… Il y a par exemple des traditions que les gens suivent, riches ou pauvres, genre avoir des enfants qu’on ne peut assumer (dans le cas des riches, je dis que l’argent ne fait pas tout, on peut leur léguer de beaux problèmes psychiques).
    La volonté des gens n’entre pas là-dedans, ils suivent une tradition qu’il est inconcevable pour eux, je ne dis pas de ne pas suivre, mais seulement de questionner. Et aussi puissante est sur eux la propagande.
    Sans compter que bien des choses sont des faits de l’homme non voulus par l’homme, et pas seulement la pauvreté.
    L’esclavage, l’infériorisation des femmes, personne n’a décidé de les créer, cela a émergé, simplement, dans des temps, très, très lointains, aux quatre coins du monde.
    Et la religion, ce n’est pas un complot de prêtres non plus.
    Décidé ! Sans vouloir vexer notre hôte, c’est bien un truc de procureur, de tribunal ou idéologique, de dire que les gens décident tant que ça, dans la vie.
    Il faut bien que les gens aient voulu pour les condamner… Alors, cela peut avoir l’utilité sociale de réprimer pour dissuader, dans une certaine mesure, des comportements, cas procureur, ou rassembler contre ceux qu’on appellera décideurs, cas de gens qui croient changer quelque chose à la société en diabolisant certains et en traitant les autres d’imbéciles, mais penser que la volonté des gens tient tant d’importance dans leur vie est, tout simplement, faux.
    Sous le terme de fatalité, vous escamotez un peu vite que par exemple, la géographie existe. Il y a, par exemple, la malédiction du pétrole : certaines ressources sont plus facilement captables par une petite élite aux dépens de la population.
    Et l’Histoire… Si, si ! Pour se développer, les pays pauvres doivent nous imiter, mais les ayant colonisés, ils doivent passer au-dessus de l’antipathie que nous pouvons leur inspirer ; le Japon, habitué à imiter depuis des lustres, a mieux réussi qu’aucun autre. Comme c’est visible ! Petit pays sans guère de ressources. Au fait, sans forcément y parvenir, par un juste retour des choses, on tend à lui rendre la pareille.
    Exagérons la volonté humaine, diminuons l’Histoire et la géographie, enflons le rôle des dominants et des gens attaquant les autres, et on obtient la recette d’Elusen et de tant d’autres.
    Symétrique aux riches qui disent que les pauvres n’ont qu’à être plus volontaires, en évacuant ce coup-ci les dominants et les gens qui attaquent les autres, et souvent aussi l’Histoire, qui peut être instrumentalisée. Dans une moindre mesure, on a la même chose en géographie.
    « Il n’y a aucun consensus sur le beau, ce que vous affirmez est faux. Il ne peut pas y avoir consensus sur de la subjectivité, les pauvres et la classe moyenne n’ayant jamais été consultés, ceux à naître pas plus. »
    Quoi, vous ignorez qu’un consensus peut évoluer ? Dans tous les domaines, autrefois, les gens pensaient la terre plate. Et certains le font encore ! Même en science, le consensus n’est jamais absolu.
    A fortiori en art. Mais il y a tout de même un certain consensus sur le beau, ne vous en déplaise. Les réactions sur Notre-Dame l’ont montré, consensus non absolu mais tout de même, très important. Les contestations ont été morales et identitaires, ceci n’est pas mon histoire, ceci n’est pas bien, on donne de l’argent pour les pierres et non pour les gens.
    « C’est uniquement le groupe qui exerce le pouvoir qui impose sa vision et l’érige en dogme, poussant le vice en y mettant des notes, 0/20 si vous n’êtes pas d’accord avec eux, poussant la perversité de l’endoctrinement en organisant des prix : César, Oscars, Palmes, Molières, etc ; pour normaliser leur subjectivité. »
    Toute éducation est fais ci, fais pas ça, toute société impose ses normes. Quant aux prix, aux concours, les Grecs avaient déjà des prix, les Chinois des concours.
    Toute subjectivité est toujours normalisée… Vous ne le saviez pas ?
    « L’incendie d’un vulgaire bâtiment n’est pas une catastrophe nationale, les nazis qui envahissent la France : si !
    Le délire autour de ce bâtiment indique bien que vous n’avez aucun sens de la mesure. »
    Je ne délire pas. Si les nazis et autres ont commis des génocides, cela n’empêche pas de réprimer des crimes individuels quand ils ne sont plus au pouvoir.
    Si on soigne les gens, on reconstruit aussi les bâtiments… Si on regrette la mort de chacun, irremplaçable, on le fait aussi des chefs-d’œuvre, qui sont, eux aussi, irremplaçables.
    Vous ne comprenez pas que le monde a plusieurs dimensions. Je ne me charge pas de vous l’expliquer.
    « Vous lancez des souscriptions pour un vulgaire bâtiment, mais pas pour Wallis-et-Futuna touché par des cyclones qui ont détruit les écoles et les routes et dont dix ans plus tard la plupart n’ont pas été reconstruites. »
    Vous seriez bien inspiré de lancer une telle souscription, vous savez ! Plus il y en aura de diverses, plus les gens prendront conscience des choses, sans compter que les gens auront plus de chance de donner car une cause au moins peut leur sembler importante ou les concerner ou les deux.
    « Les jardins suspendus de Babylone ont disparu, vous ne lancez pas une souscription nationale pour les reconstruire.
    Qu’est-ce qui a disparu depuis 2 500 ans en France ? »
    Eh bien, mais même remarque que plus haut ! Il n’y aurait rien de mal, bien au contraire, à ce qu’on reconstruise !
    Que les gens commencent par le vide qu’ils ressentent de ce que le feu leur a pris, et que mis en appétit, ils rebâtissent d’autres merveilles.
    Pour l’instant on le fait en image de synthèse, c’est déjà ça.
    « Votre exagération dans la destruction partielle d’un bâtiment qui ne sert à rien est obscène.
    Tout est périssable, faites avec ! »
    Ce qui est obscène c’est, au lieu d’essayer de reconstruire un bâtiment ou d’essayer de lancer quelque politique sociale ou humanitaire que ce soit, de tendre à décourager les gens quand ils font oeuvre de préservation du monde.
    Si tout est menacé par la destruction, les médecins, les chercheurs, comme les reconstructeurs de bâtiments existent, faites avec !

  219. C’est dimanche, repos ! Bob – je me permets -, la table est mise des deux côtés, l’un est plus sportif il faut chausser les skis, l’autre est accessible à pied, c’est vous qui voyez.
    Vous reconnaîtrez quelques personnes, je vous sais perspicace, rien que du frais et du terroir, la vie, quoi !
    J’allais dire, mais sans malice, sortez de votre cabane, les coustous sont à point.
    https://goopics.net/i/Aq4E0
    https://goopics.net/i/5DPv1

  220. @ Noblejoué | 28 avril 2019 à 07:52
    La pauvreté n’existe pas dans la Nature, aucun arbre pauvre, aucune mouette.
    Elle est le fait d’une volonté chez les humains !
    Vous amalgamez procréer et pauvreté, or les personnes que vous mettez en accusation sont bien pauvres dès le départ puisque vous les mettez en accusation sur ce fait.
    La pauvreté n’est pas un choix pour ceux qui la subissent, c’est une organisation sociale au profit du haut du panier.
    Le génocide, l’extermination relèvent bien de la volonté, quels éléphants ont décidé de génocider les panthères ou d’autres groupes d’éléphants ?
    La tradition relève bien d’une volonté, elle n’est pas génétique, elle est faite d’une construction idéologique sur la base de laquelle l’on éduque, l’on conditionne.
    Le pétrole ne relève pas de la fatalité, qu’est-ce que c’est que cette argumentation aberrante ?!

    • Le pétrole a pour origine la substance des êtres, animaux ou végétaux, vivant à la surface du globe et particulièrement en milieu aquatique. La matière organique ainsi produite se dépose au fond des mers et des lacs et est incorporée aux sédiments. À mesure que ceux-ci sont enfouis, les constituants organiques se transforment, principalement sous l’action de la température, en hydrocarbures dont une partie vient progressivement se concentrer dans les pièges des réservoirs poreux.

    Un consensus ne peut pas évoluer, il n’a aucune conscience de lui-même, c’est un concept, il n’est pas en vie. Ce sont les gens qui évoluent, pas les concepts.
    Il n’y a aucun consensus sur le beau, personne n’a voté, personne n’a été consulté, ce sont ceux qui exercent le pouvoir qu’ils l’ont arbitrairement défini. Cela reste du domaine de la subjectivité.
    Et selon vous il en deviendrait légitime de normaliser sa subjectivité parce que les autres le feraient ou l’auraient fait :
    – pourquoi tuez-vous ?
    – parce que les autres l’ont fait !
    – ouais, c’est de l’argumentation ça ?!
    Vous mettez sur le même plan soigner une personne et reconstruire un bâtiment, ce qui est de l’animisme, car je n’ai point le souvenir qu’un bâtiment soit en vie ou soit un congénère de l’espèce humaine.
    Ce sont des humains qui soignent d’autres humains et pas des bâtiments qui reconstruisent ou rénovent d’autres bâtiments.
    Sans compter que le bâtiment dont il est question ne sera pas reconstruit, puisqu’il n’a pas été détruit ; vous semblez l’ignorez, mais dans son cas l’on parle de rénovation.
    Selon vous le monde aurait plusieurs dimensions, je pense que l’alcool ou la drogue doivent bien aider !
    Tout a une fin, tout est périssable, même vous, faites avec !

  221. @ Chemins de traverse
    « Un jour, je regardai CNews et défilait le titre de l’émission : « ça se dis pute ». »
    Et ils le sont ceux qui viennent michetonner tous les soirs sur CNews 😀

  222. @ Elusen
    « La pauvreté n’existe pas dans la Nature, aucun arbre pauvre, aucune mouette.
    Elle est le fait d’une volonté chez les humains ! »
    Ne jouons pas sur les mots… Certains animaux territoriaux d’espèces territoriales n’ont pas de territoire, rôdant aux alentours de congénères mieux pourvus.
    S’ils pouvaient parler et penser, ils se diraient pauvres. Eh oui, les ressources sont rares dans la nature, et déjà là, inégalement réparties !
    « Vous amalgamez procréer et pauvreté, or les personnes que vous mettez en accusation sont bien pauvres dès le départ puisque vous les mettez en accusation sur ce fait. »
    Comment la pauvreté vient-elle à la plupart des gens ? De naissance.
    Je « mets en accusation » les irresponsables qui se reproduisent quand ils pourraient s’en abstenir grâce à la contraception, mais surtout les gens qui, de gauche ou de droite, encouragent de tels comportements !
    Les pauvres ont la grande excuse d’être pauvres… Pour les idéologues, il n’en va pas ainsi. Ils poussent les autres dans la boue et s’étonnent qu’ils doivent en vivre maculés. L’idéologie fait oublier le principe de causalité et l’observation, rien que ça.
    Evidemment, en un sens tout le monde est excusable, notre volonté est si faible. Mais inégalement. Les gens accablés de problèmes, par exemple la pauvreté, sont plus excusables que les autres.
    Je « condamne » tout autant les gens qui se reproduisent en ayant de gros problèmes psychiques… Je ne sais pas moi : serait-ce une bonne idée pour un pédophile d’avoir des enfants ? Mais ce sont surtout ceux qui lui diraient d’essayer, c’est ça, expérimente sur le dos d’innocents, qui me répugnent… Voilà.
    « La pauvreté n’est pas un choix pour ceux qui la subissent, c’est une organisation sociale au profit du haut du panier. »
    Certes, mais ayant des enfants, ils choisissent qu’ils seront pauvres. La société ne va pas se mettre à être égalitaire parce qu’ils ont eu des enfants.
    Je sais que les gens ayant des sentiments, amoureux, parentaux et autres, ont tendance à perdre la tête… Mais comme autrefois, les esclaves, plus excusables car davantage dominés et sans moyens de contraception, faisaient naître leurs enfants dans les chaînes, les pauvres condamnent leurs enfants à la même vie qu’eux, voire dégradée, vu le chômage, les retraites prises plus tard, les frais d’étude augmentant… Vous en voulez d’autre ?
    Si, il y a malédiction du pétrole :
    http://www.slate.fr/story/11521/le-petrole-rend-pauvre
    « Un consensus ne peut pas évoluer, il n’a aucune conscience de lui-même, c’est un concept, il n’est pas en vie. Ce sont les gens qui évoluent, pas les concepts. »
    On rejoue sur les mots ! Il est moins lourd de le dire, exactement comme on écrit que le soleil se lève, mais je peux faire aussi lourd que vous, vraiment pénible.
    « Les individus d’une société, selon leurs conditions de vie et leurs représentations, vivent dans un consensus, forcément imparfait. Imparfait ? Il y a toujours des dissidents et des gens qui, croyant aux mêmes choses que les autres, ne voulant pas changer les règles, trichent, tout simplement.
    Mais les individus évoluent au cours de leur vie, par exemple, en rencontrant des gens d’autres sociétés, ce qui les fait réfléchir autrement sur la leur. Ces individus peuvent écrire, leur oeuvre influencer. Par exemple ? Eh bien, Montaigne, trouvant qu’il était pire de brûler des gens vivant au nom de Dieu, comme trop de ses concitoyens, que de manger les morts comme les Indiens… Les idées de Montaigne ont permis de relativiser l’horreur ressentie face au cannibalisme et de contribuer à attaquer l’Inquisition et de promouvoir la tolérance. »
    Mais vu que tout le monde le sait, comme deux et deux font quatre et qu’il y a mille autres cas du même genre, je dis que LE CONSENSUS ÉVOLUE.
    « La tradition relève bien d’une volonté, elle n’est pas génétique, elle est faite d’une construction idéologique sur la base de laquelle l’on éduque, l’on conditionne. »
    On est conditionné, on ne choisit que dans les cas, rares, où on réinterprète la tradition.
    La plupart des gens ne choisissent rien au niveau des valeurs qu’ils suivent, et à peine les orientations de leur vie, et ce même dans des sociétés promouvant le choix, alors les autres…
    « Il n’y a aucun consensus sur le beau, personne n’a voté, personne n’a été consulté, ce sont ceux qui exercent le pouvoir qu’ils l’ont arbitrairement défini. Cela reste du domaine de la subjectivité. »
    Quand les gens font un lynchage, ils ne votent pas forcément non plus… En fait, même dans une démocratie, la plupart des actions, même consensuelles, ne passent pas par le vote.
    « Et selon vous il en deviendrait légitime de normaliser sa subjectivité parce que les autres le feraient ou l’auraient fait :
    – pourquoi tuez-vous ?
    – parce que les autres l’ont fait !
    – ouais, c’est de l’argumentation ça ?! »
    Je crois que personne n’échappe à la normalisation de sa subjectivité s’il est bon de le faire le plus possible. Je dis que la normalisation permet aux gens de faire société, l’arrachement à cette normalisation d’être un individu… Un processus permet la stabilité, l’autre le progrès, et l’un ne va pas sans l’autre.
    Pour tuer, c’est plus compliqué… Il faut à la fois plus et moins de normalisation qu’en art.
    Plus car si un pays ne se défend pas contre les envahisseurs, si les citoyens ne tuent pas les soldats ennemis qui tuent, ils meurent, et leurs enfants et les citoyens survivants qui ne veulent pas mourir seront asservis. Donc c’est vous qui voyez, mais il faut bien tuer les tueurs.
    Moins, pas du tout, il n’est pas légitime de tuer du tout des innocents sous prétexte que d’autres le font, par exemple parce qu’ils sont Noirs, Juifs ou que sais-je encore ?
    « Vous mettez sur le même plan soigner une personne et reconstruire un bâtiment, ce qui est de l’animisme, car je n’ai point le souvenir qu’un bâtiment soit en vie ou soit un congénère de l’espèce humaine. »
    Je ne suis pas animiste, mais je constate que les humains ont besoin de bâtiments, que ce soit pour les abriter ou pour des raisons symboliques… Les gens ont besoin de soins, et ont aussi besoin de bâtiments, que ce soit pour protéger leur corps ou pour des raisons symboliques, comme le cas de Notre-Dame peut vous aider à le comprendre.
    L’être humain a besoin d’Histoire, de symbole et de beauté, et toute société où des objets cumulant les trois subissent une atteinte grave en subit le contre-coup, comme vous pouvez le voir.
    « Sans compter que le bâtiment dont il est question ne sera pas reconstruit, puisqu’il n’a pas été détruit ; vous semblez l’ignorez, mais dans son cas l’on parle de rénovation. »
    C’est encore jouer sur les mots.
    « Selon vous le monde aurait plusieurs dimensions, je pense que l’alcool ou la drogue doivent bien aider ! »
    Je pense que ne pas comprendre la dimension symbolique de l’Homme, ni l’Histoire, ni la géographie et autres choses, fait de vous quelqu’un qui ne saisit pas grand-chose.
    « Tout a une fin, tout est périssable, même vous, faites avec ! »
    Comme un autre, vous en appelez à ma mort, c’est vraiment le comble de l’élégance.
    Mais ce que j’en fais c’est plutôt : tout pour ne pas dire qui perd gagne, ce serait obligé donc souhaitable, et tout pour la mort de la mort.
    Personne ne me dicte ma conduite, même vous, faites avec !

  223. @ Noblejoué | 28 avril 2019 à 17:45
    « jouer sur les mots », voilà bien le propos des Précieuses ridicules.
    La pauvreté n’existe pas dans la Nature, ni à l’état de Nature, puisqu’elle implique d’autres notions telles que la richesse, l’économie et une organisation sociale ; elle relève d’une volonté humaine, c’est une organisation sociale que certains subissent au profit des autres.
    Les gnous n’organisent pas la pauvreté en leur sein, pas plus que les poules ou les hamsters. Les arbres et les fleurs ne l’organisent pas plus.
    La naissance n’est pas en rapport à une condition sociale, mais à une condition organique. Rien de génétique ou d’intrinsèque dans la pauvreté, c’est structurel.
    Vous faites une métonymie, comme à l’ordinaire, vous confondez naître au sein d’une structure qui organise les conditions sociales de pauvreté et naissance.
    Votre métonymie vous pousse systématiquement vers l’animisme, vous vous convainquez que les mots, concepts, choses sont en vie et doués de leur propre raison.
    Par votre rhétorique vous écartez systématiquement l’intervention humaine sur les choses, les concepts, les mots, comme si les humains n’avaient aucune responsabilité, que c’était inhérent à eux.
    Les mots, les choses, les concepts n’évoluent pas, les humains agissent dessus, les orientent ; il y a donc bien une intention.
    Il ne peut pas y avoir de consensus sur le beau, puisque c’est subjectif et que cela n’a aucun rapport au réel, mais fait appel à l’imaginaire. C’est ici uniquement la subjectivité des élites qui s’impose au plus grand nombre, sans qu’il n’ait été consulté.

    • Envisagée de cette façon, la notion de consensus implique l’analyse des mécanismes et des procédures qui font naître la décision collective.

    Il n’a jamais été question de normalisation, mais bel et bien de normalisation de la subjectivité, complément de détermination du nom oblige. Vous prenez un malin plaisir à systématiquement digresser.
    Vous parlez d’actions humaines sur des humains que vous mettez en parallèle avec une chose, un bâtiment, aucun bâtiment n’agit consciemment sur un autre, c’est aussi simple. De nouveau les bâtiments n’ont pas de volonté propre.
    Certaines églises anciennes, de 150 à 200 ans, au Canada, sont revendues à des particuliers ou des entreprises qui en font des salles de spectacle, des restaurants, des bars, des sièges sociaux, voire des habitations.
    Les mots ont un sens et une portée que vous ne semblez guère vouloir maîtriser, cela impose une rigueur intellectuelle que vous refusez.
    Pour ce bâtiment qui a été incendié, sans aucun mort, qui ne servait à rien, il n’est pas question de reconstruction, car il n’est pas détruit, des parties sont détruites, donc les mots en usage sont :
    – restauration
    – rénovation.
    Actuellement, le mot employé par les authentiques experts du domaine est : restauration. Ce qui n’est pas la même chose que de repartir de zéro et ne demande pas les mêmes techniques, puisque l’on se doit de préserver ce qui a déjà été construit.
    Vous accordez plus d’importance à un vulgaire bâtiment qu’à la vie et cela doit être dénoncé, qui que vous soyez, Honorable Honoraire et inconnus.
    Vous surjouez, vous employez des mots, des expressions d’une telle imbécilité : la France touchée dans son cœur.
    Vous allez dans l’obscénité, vous vous étalez à l’étatsunienne en chialant en public, priant en public, vous n’avez plus aucune pudeur, plus aucune retenue à la française.
    Vous n’êtes que des colonisés, des pornographes.
    Vous ordonnez à tout le monde, à tous les Français de se soumettre ou de périr.
    Ce n’est qu’un bâtiment et rien d’autre, pas une vie !

  224. @ Elusen
    « Vous surjouez, vous employez des mots, des expressions d’une telle imbécilité : la France touchée dans son cœur.
    Vous allez dans l’obscénité, vous vous étalez à l’étatsunienne en chialant en public, priant en public, vous n’avez plus aucune pudeur, plus aucune retenue à la française. »
    J’ai déjà répondu au reste, donc je vais directement là. Je ne vais pas dire la France touchée au cœur, mais si d’autres ne sentent ainsi, pourquoi pas ?
    Si les gens se sentent faire partie d’une communauté, il est naturel qu’ils la personnalisent.
    Si les gens sont croyants, il est normal qu’ils prient et fassent d’autres démonstrations de leur foi.
    Vous avez dit que je manque de rigueur, c’est vous qui n’en avez pas en refusant que les causes aient des conséquences, les gens agissant selon ce qu’ils sont, en l’occurrence blessés, et parfois, croyants.
    « Vous n’êtes que des colonisés, des pornographes. »
    Vous reprochez aux Français d’être colonisés parce qu’influencés par les Etats-Unis, c’est ça votre rigueur, la pudeur, la retenue française ?
    Un mythe, d’ailleurs.
    Il n’y a jamais eu de retenue dans l’opposition des Français entre eux, la droite et la gauche accusant l’autre de ne pas être le vrai peuple. L’antiaméricanisme, c’est décent aussi, et toujours, toujours en politique, la démesure, que vous illustrez bien en nous disant pornographes et colonisés, or je sais plus qui a dit que tout ce qui est excessif est insignifiant.
    Quant à moi je pense que l’influence anglo-saxonne serait bienvenue dans certains domaines tel que notre Constitution avec des pouvoirs démesurés au Président.
    « Vous ordonnez à tout le monde, à tous les Français de se soumettre ou de périr. »
    N’importe quoi. Il y aurait menace de mort… Là ce n’est plus de la caricature, c’est de l’invention pure.
    « Certaines églises anciennes, de 150 à 200 ans, au Canada, sont revendues à des particuliers ou des entreprises qui en font des salles de spectacle, des restaurants, des bars, des sièges sociaux, voire des habitations. »
    Pardon mais ce n’est d’une part pas la même profondeur historique que des bâtiments de l’Ancien monde, d’autre part, décider de vendre des bâtiments, et voir un incendie sur l’un des plus emblématiques sont deux réalités bien différentes.
    Comme je le disais: vous ne comprenez pas l’Histoire.
    Pas plus que l’histoire naturelle, sinon vous admettriez qu’il y a nombre de ressemblance entre les sociétés animales et humaines.
    Il vous manque le monde naturel, la profondeur historique, la géographie, le monde, en somme.
    Ne vous reste que la photographie du présent, pas étonnant que tout vous semble digression !
    Que tout vous semble construit, voulu par l’Homme, les Hommes semblent naître à chaque instant avec vous, veulent quelque chose aujourd’hui : mais pas tellement, leurs instincts, scoop, l’Homme est une espèce animale, une Histoire dont vous n’avez pas conscience, comme votre église de 200 ans est révélatrice, et la géographie, confondre l’ancien et le nouveau monde, tout cela les détermine.
    Ce qui fait que leur liberté est très faible… Les Européens ne sont pas colonisés, par contre les humains sont, même pas colonisés, plus forts, déterminés par leur biologie, leur histoire et leur géographie, dans une mesure très importante.
    Vous ne croyez qu’au dictionnaire car il est une des rares réalités construites consciemment par les humains, constructiviste, vous vous appuyez sur ce qui est le plus construit.
    En ignorant que la langue, elle, n’a pas été décidée un beau jour, et qu’elle évolue hors des dictionnaires.
    La société humaine n’est pas voulue, elle est un héritage de l’époque où nous n’étions pas encore humains, et a évolué sans que la volonté s’y mêle beaucoup, la plus grande partie de l’Histoire, les gens imitant leurs ancêtres.
    C’est tout récemment que les humains ont essayé de changer en le décidant, voire en s’imaginant le faire rationnellement, avec rigueur.
    Et ça n’a pas toujours donné des merveilles, comme on l’a vu avec la Terreur puis le communisme.
    D’où des gens préférant l’irrationnel, qui a lui aussi inspiré des excès… Donc croire que les humains décident ! Et rationnellement, n’ayons pas peur de nous enfoncer dans la fiction.
    C’est prendre l’exception pour la règle.
    Vous ne voyez que le sommet de l’iceberg, vous ne consentez pas à découvrir l’essentiel, que vous dire ?
    Que vous avez moins d’excuses que les marins, les livres d’Histoire, les lieux marqués par l’Histoire tel que Notre-Dame, ça existe. La géographie aussi, que vous dire ? C’est bien parce que la France est à l’ouest de l’Europe qu’elle n’a pas été colonisée, mais vraiment, par la Russie.
    Mais l’influence culturelle, ça tourne, le Japon, à présent la Corée du Sud, dans une certaine mesure la Chine, mais c’est dommage puisqu’elle n’est pas une démocratie, et colonise vraiment, elle, le Tibet, passé de mode, prennent une place de plus en plus grande.
    Il y a des inconvénients, mais l’avantage est que cela nous sort d’oppositions recuites entre admirateurs de la Russie, qui en art et en science sont bons mais en économie et en politique, déplorables, et les Etats-Unis, pas à leur meilleur avec Trump, de l’air !
    Tiens, une idée pour vous faire comprendre les implications de l’Histoire dans le présent, combien une époque peut en éclairer une autre, cette émission:
    https://www.france-medias.fr/concordance-des-temps/e-79
    Il faudrait, mais vous n’êtes pas le seul, que vous en écoutiez beaucoup !

  225. Robert Marchenoir

    Le moment est venu, je crois, de mettre fin aux souffrances des Trolls du Disjoncteur Différentiel — et d’expliquer au passage, aux aimables lecteurs de ce blog, une ou deux notions d’électricité de base qui pourront un jour leur sauver la vie. J’en profiterai pour tirer la leçon politique de cette tempête dans un verre de pastis, qui illustre, sans surprise, l’anti-libéralisme forcené qui infecte la France. A la fin, il y aura un petit « bonus track » pour ceux qui seront allés jusqu’au bout…
    Cela fait donc dix jours qu’un imbécile nommé « Jean-Marc » a cru bon de me casser les pieds avec cette kolossale finasserie :
    @ Jean-Marc | 19 avril 2019 à 20:30
    « J’aime quand tonton Marchenoir nous explique l’électricité. Tonton explique-nous ce qu’est un disjoncteur différentiel, obligatoire aujourd’hui. »
    Cela venant à la suite d’une remarque totalement anecdotique de ma part, sur les connexions électriques défectueuses pouvant causer des incendies, noyée au milieu de considérations relatives au feu de Notre-Dame et au complotisme qui l’entoure.
    Suite à quoi, une meute de roquets inopérants composée de Guiseppe, de hameau dans les nuages et du sus-nommé s’est accrochée à mes basques, en faisant assaut de cuistrerie au nom des « lois de l’électricité », et des lois tout court. Auxquels se sont associés quelques intervenants de bonne foi, qui m’excuseront d’avoir opportunément oublié leur nom (ce sont les fâcheux dont on se souvient, comme toujours).
    Malgré leurs innombrables interventions sur ce fil, ces misérables trolls, au bout de dix jours passés à tenter de détourner la conversation, ne sont toujours pas parvenus à étayer leur infinie prétention et leurs grotesques attaques personnelles.
    Toujours aucune justification de l’allégation selon laquelle « les disjoncteurs différentiels sont obligatoires », ni, surtout, de l’allégation selon laquelle ils préviendraient les risques d’incendie dus aux connexions défectueuses.
    Ce n’est pas faute d’avoir inondé les lieux avec des ricanements et des insultes variés, assortis de « liens » et de bouts de texte copiés au hasard sur Internet, tous moins pertinents les uns que les autres.
    Le troll en chef « Jean-Marc » venant de se surpasser avec cette déclaration d’une prodigieuse ignorance :
    @ Jean-Marc | 27 avril 2019 à 09:06
    « Je vous avais mis la formule de l’effet Joule. L’énergie dissipée fait une ddp donc le disjoncteur la détecte. »
    Traduisons cet écrit, qui n’est conforme ni aux lois de la physique ni à celles du français : « L’énergie dissipée » [par la connexion défectueuse, donc] « crée une différence de potentiel, donc le disjoncteur la détecte. »
    L’ennui est qu’un disjoncteur ne détecte pas la différence de potentiel (c’est-à-dire la tension) : il détecte l’intensité. Léger détail… Je passe sur les autres erreurs techniques contenues dans ces quelques mots.
    Voici donc la solution. Elle est très simple, ne nécessite aucune connaissance technique préalable, et encore moins l’étalage d’équations faussement scientifiques (car incomprises par ceux qui les recopient bêtement).
    Premièrement, il est faux de dire que les disjoncteurs différentiels sont obligatoires, tout simplement parce qu’ils ne sont obligatoires que dans certains cas et certaines circonstances. Ceux-ci laissent la place à suffisamment d’exceptions, pour que les mêmes autorités qui ont mis ces réglementations en place se tordent officiellement les mains en se répandant sur le nombre des installations qui ne sont pas « aux normes ».
    Deuxièmement, et surtout (car l’invocation de la réglementation n’est qu’un trollage à l’intérieur du trollage, détournant l’attention de l’essentiel), les disjoncteurs, qu’ils soient différentiels, ordinaires ou roses à pois bleus, sont bien incapables de couper le courant lorsqu’une connexion défectueuse menace de mettre le feu.
    Ce que fait un disjoncteur, c’est qu’il mesure l’intensité du courant, et qu’il coupe le circuit lorsque celle-ci est supérieure à un seuil pré-défini.
    Un disjoncteur ordinaire mesure l’intensité circulant dans les fils d’un circuit. Si celle-ci devient trop élevée, soit que l’on branche trop d’appareils sur le circuit, soit qu’il se produise carrément un court-circuit (les deux fils se touchent), alors il interrompt la circulation du courant.
    Pour en venir aux fameuses « lois de l’électricité » invoquées par les trolleurs et cuistres en chef sur ce fil, brancher trop d’appareils sur un circuit donné diminue exagérément sa résistance, et donc augmente dangereusement l’intensité du courant qui le traverse (loi d’Ohm).
    La température des éléments composant le circuit (fils, interrupteurs, prises…) dépendant de l’intensité du courant qui les traverse, celle-ci monte également, créant un risque d’incendie (effet Joule).
    L’autre risque que prévient un disjoncteur ordinaire, c’est le court-circuit : suite à une anomalie quelconque (isolant usé, etc.), les deux fils du circuit se touchent. La résistance entre eux (qui doit normalement être infinie) devient brusquement nulle, d’où augmentation brutale de l’intensité et risque immédiat d’incendie.
    Il ne s’agit là que d’une variante du premier cas.
    Un disjoncteur différentiel (ou sa variante, l’interrupteur différentiel) a un tout autre rôle. Je parle ici de la seule fonction différentielle de l’appareil, sachant qu’un disjoncteur différentiel est tout simplement un interrupteur différentiel auquel on a ajouté un disjoncteur ordinaire.
    Cet appareil détecte non pas le dépassement d’un seuil d’intensité du courant circulant dans les fils, mais le dépassement d’une certaine différence entre l’intensité du courant qui circule dans les deux fils.
    Cette différence doit, normalement, être nulle : le courant qui arrive par un fil doit être égal à celui qui retourne par l’autre. S’il ne l’est pas, c’est qu’il existe une fuite de courant quelque part. C’est qu’une partie, ou que la totalité du courant qui arrive par le fil de phase s’écoule non pas par le deuxième fil, le fil de neutre, mais par le troisième, le fil de terre.
    Et cela ne peut se produire que si, accidentellement, il se produit un défaut d’isolation dans un appareil relié à la terre, et que le fil de phase se retrouve en contact avec la carcasse métallique de l’appareil.
    Ce qui crée un risque, non pas d’incendie, mais d’électrocution.
    L’obligation (dans certains cas) de l’emploi d’un disjoncteur différentiel est une amélioration de l’obligation (dans certains cas) de l’utilisation d’un fil de terre. D’ailleurs, historiquement, la première est intervenue bien après la seconde.
    Si votre machine à laver connaît un défaut d’isolation, et que suite aux vibrations, à la chaleur, etc., le fil de phase vient à rentrer en contact avec la carcasse métallique, le fait que cette dernière soit reliée à la terre vous protège. En effet, même si vous touchez l’extérieur électrisé de l’appareil, le courant s’écoulera préférentiellement par le fil de terre, qui offre une résistance beaucoup moins grande que celle de votre corps. Au pire, vous sentirez une bonne châtaigne.
    Sauf… sauf si, par exemple, vous touchez en même temps votre machine à laver, et un robinet. Dans ce cas, la résistance offerte par le circuit qui inclut votre corps devient suffisamment faible, pour que le courant qui le traverse devienne suffisamment dangereux. Comme votre cœur est sur le chemin, il y a danger de mort.
    L’ajout d’un disjoncteur différentiel au circuit permet de couper le courant avant que vous ne touchiez votre machine à laver, dès que le défaut d’isolation se manifeste.
    Encore une fois : un disjoncteur différentiel (par opposition à un disjoncteur ordinaire) ne sert nullement à prévenir les risques d’incendie. Comme l’ont précisé benoîtement un certain nombre d’ânes savants ici (mais sans comprendre ce qu’ils écrivaient), un disjoncteur différentiel détecte des fuites de courant infimes. En général de 30 mA. Bon courage pour déclencher un incendie avec 30 mA qui s’écoulent dans un fil de terre…
    Venons-en maintenant à cette fameuse remarque de ma part sur les connexions défectueuses, qui a suscité ce déferlement de hargne, de mesquinerie et d’ignorance pour des raisons qui n’ont, naturellement, rien à voir avec l’électricité.
    Une connexion, c’est une interruption de la continuité d’un circuit électrique. Comme il est matériellement impossible de réaliser une installation avec des conducteurs d’un seul tenant, on est obligé d’intercaler, à d’innombrables endroits, des séparations mécaniques assorties d’une continuité électrique. Les conducteurs font contact, mais ce sont des éléments physiquement séparés. C’est le cas lorsqu’on relie deux fils entre eux dans une boîte de connexion, lorsqu’on relie un fil à un interrupteur, etc.
    La continuité électrique peut être assurée par deux moyens : le serrage d’une vis, ou la pression d’un ressort. Dans les deux cas, la connexion peut s’avérer mauvaise, ou se dégrader au fil du temps, sans que cela se voie. Une vis peut se desserrer, une oxydation peut apparaître à la surface du métal sur les points de contact… Et pourtant, le courant passe, les lampes s’allument, on ne se doute de rien.
    Que se passe-t-il alors ? La résistance offerte par la connexion au courant électrique augmente. De quasiment nulle, si la connexion est bonne, elle devient significative.
    Que nous disent, alors, les lois de l’électricité, celles qui sont invoquées d’autant plus bruyamment par les ânes savants qu’ils sont incapables de les comprendre ? La température de la connexion augmente, car l’énergie dissipée augmente avec la résistance et le carré de l’intensité.
    Dès ce moment, on a perdu le contrôle, car une connexion est faite pour être froide. Si elle chauffe, elle peut se contenter de tiédir agréablement la pièce de quelques micro-degrés, ou bien la température peut s’élever suffisamment pour mettre le feu.
    Cela dépend de la résistance parasite générée, de la forme et du volume de cette dernière, de la concentration du courant au sein de cette résistance, de la possibilité d’évacuation de la chaleur alentour, des éléments inflammables à proximité… rien de tout cela n’est prévisible.
    C’est d’autant plus dangereux qu’une autre loi électrique, ignorée, elle, de tous nos ânes savants mais expérimentés en trollage, veut que la résistance d’un conducteur augmente avec sa température. Autrement dit, dès qu’une résistance apparaît dans une connexion, on risque une évolution explosive : la résistance augmente, donc la température augmente… par conséquent la résistance augmente encore plus… accroissant ainsi le dégagement de chaleur…
    C’est ainsi qu’on peut en arriver à ceci. Cette photo a été prise lors d’une expérience dans un laboratoire de sécurité électrique : les fils et les éléments métalliques de la connexion peuvent tout simplement se retrouver chauffés au rouge. Sachant que dans la quasi-totalité des cas, ceci est invisible, car caché dans un mur, à l’intérieur d’un appareillage… On mesure le danger.
    Et que fait, dans ce cas, notre brave disjoncteur différentiel (ou pas, d’ailleurs), invoqué comme infaillible, par tous nos as du trollage, simplement parce qu’il est rendu Obligatoire, par l’État fort et stratège, qui, lui-même, est Saint, Juste et Bon et par conséquent ne peut pas se tromper, et nous protège en toutes circonstances ?
    Rien. Rien du tout. Nib, que dalle.
    En vertu de ces « lois de l’électricité » mêmes, que les cuistres inopérants qui nous environnent invoquent d’autant plus fort qu’ils les ignorent — et qu’ils sont incapables de les comprendre même lorsque, pris en flagrant délit de pipotage, ils se précipitent sur Wikipédia pour les recopier.
    Car un disjoncteur est fait pour couper le courant lorsque l’intensité devient trop forte. Or, que se passe-t-il lorsqu’une connexion devient mauvaise (ou l’était au départ) ? La résistance du circuit augmente, et donc l’intensité… baisse.
    Ce n’est jamais que le contraire, mais ça n’a jamais empêché un troll de troller. L’échauffement provoqué par une mauvaise connexion n’est pas dû à un excès d’intensité : il est dû à un excès de résistance.
    Comme l’écrit un ingénieur en sécurité électrique, spécialisé dans les enquêtes consécutives aux incendies : « Il n’existe, à l’heure actuelle, aucun moyen de détecter une mauvaise connexion dès qu’elle survient ». Incidemment, ce monsieur s’appelle Chris Korinek (et non « Le Roi de la bricole »), et, non, il n’est pas français — ce qui explique qu’il sait de quoi il parle.
    Il est américain, et il écrit dans Electrical Construction & Maintenance, le magazine de son pays spécialisé dans l’installation et la maintenance électriques, et publié à l’intention des électriciens professionnels depuis… 1901.
    Bien entendu, c’est aux Etats-Unis qu’il faut se rendre pour trouver l’usage, dans les installations domestiques, d’un appareil susceptible de détecter les connexions en cours d’échauffement dangereux : le détecteur d’arc. Appareil qui est même obligatoire dans les logements, dans un certain nombre de cas. Renvoyant le « Consuel », « Promotelec », la norme NF C-15-100 et toute une ribambelle de secrétions de l’État stato-gauchiste franchouillard au rang de vieilleries dignes de pays du Tiers-monde.
    Appareil que j’ai cité, dans un précédent commentaire — mais aucun de nos experts de l’agriculture, du bâtiment et de la bricole ici présents n’a percuté, et n’a cru bon de creuser la piste.
    Surtout pas le « paysan » hameau dans les nuages, qui se complaît à décrire les Américains comme un peuple arriéré doté d’installations électriques antédiluviennes, alors que c’est précisément le contraire. Et que c’est justement cette supériorité qui suscite les clichés anti-américains rabiques et jaloux des chauvins dans son genre.
    Avec un détecteur d’arc, on ne parle plus, contrairement au disjoncteur différentiel, de grandeurs basiques telles que la tension, l’intensité ou la résistance. C’est un instrument de mesure électronique, capable de détecter la forme et la nature des courants faibles générés par les arcs électriques minuscules, susceptibles de se produire à l’endroit d’une connexion défectueuse. Et de faire la différence avec les nombreux arcs (en français courant : étincelles) qui se produisent de façon parfaitement normale dans une installation (interrupteurs, moteurs…).
    Même le détecteur d’arc, cependant, ne procure pas une protection absolue contre les risques des connexions défectueuses. Contrairement aux disjoncteurs (non différentiels !), qui suffisent à procurer une protection quasi-certaine contre les risques d’incendie dus aux sur-intensités, dès lors que les prescriptions nominales du reste de l’installation (section des conducteurs, etc.) sont respectées.
    Comme je l’écrivais, les connexions défectueuses sont bien le tueur silencieux le plus redoutable, en matière d’incendie. Une grande partie de ces derniers ayant une origine électrique.
    L’enseignement sociologique et politique qu’il convient de tirer de cette ridicule éruption de trolls, c’est à quel point l’étatisme qui infecte la France empêche les gens de penser par eux-mêmes.
    Il suffit qu’on évoque un fait technique qui tend vaguement à contredire les préjugés politico-idéologiques de certains, pour qu’aussitôt surgissent, de derrière le papier peint, des chasseurs en meute faisant assaut d’attaques personnelles.
    Puis, dans un second temps, lorsque les faits et la science sont à nouveau rappelés, la réplique vient sous la forme : c’est obligatoire, autrement dit l’État a fait une Loi ; et comme l’État est infiniment bon et infiniment sage, seul est vrai et nécessaire ce qui a fait l’objet d’une Loi. Le reste n’existe pas.
    Il n’y a même pas besoin de réfléchir. Il est parfaitement exclu que l’État soit caractérisé par son incurie, sa négligence ou sa collusion d’intérêts avec certaines corporations. Ici, avec des électriciens plus pressés de se faire de l’argent facile (discutez pas, c’est obligatoire, signez ici et donnez-moi l’argent) que de respecter les lois de leur art et d’assurer la sécurité de leurs clients.
    Et les clients sont complices. Ils sont ravis de se faire empapaouter. Ils en rajoutent dans la dévotion au « Consuel » et à « l’obligation ». Ils se complaisent dans leur servitude.
    Il est absolument frappant, en l’occurrence, de constater à quel point la myriade d’institutions étatiques, et para-étatiques, chargées en principe d’assurer notre sécurité (pompiers, associations de promotion de la sécurité électrique, etc.) sont muettes sur les vrais dangers.
    Dans les pays civilisés (Angleterre, Etats-Unis…), les corps équivalents dispensent abondamment explications et conseils, par exemple sur le danger des connexions électriques défectueuses — mais c’est une attitude qui se retrouve dans d’autres domaines.
    Chez nous, non. 56 % du PIB part en fumée dans la dépense publique, 5,7 millions de fonctionnaires officiels vivent à nos crochets (sans compter les autres), Emmanuel Macron vient de jeter aux orties la promesse déjà dérisoire d’en supprimer 120 000 en 5 ans, et on chercherait en vain des informations dispensées par ces messieurs, qui montreraient qu’ils font leur métier.
    D’ailleurs, nos trolls de service ont cherché. Mais ils ont limité leurs recherches à la franchouillardie intérieure. Un petit élargissement de leur champ d’exploration aux pays normaux leur aurait permis d’apprendre pas mal de choses…
    Comme vient de déclarer le président de la République, dans une phrase stupéfiante de sa conférence de presse qu’aucun média ne semble avoir relevée : « L’art d’être français […], c’est, très profondément, décider de ne pas nous adapter au monde qui nous échappe. »
    C’est sûr que quand tu décides de ne pas t’adapter aux lois de l’électricité, parce que t’es pas d’accord avec, t’es mal barré… mais ça vaut aussi pour les lois de l’économie, et pour beaucoup d’autres. Cette phrase suffit, à elle seule, à expliquer les Gilets jaunes, le chômage et bien d’autres choses.
    J’en terminerai, pour récompenser ceux qui ont lu jusque-là, avec un autre danger qui menace près de 100 % des lecteurs de ce blog — et qui est superbement ignoré, pour ne pas dire dissimulé, par les pompiers français, comme par le reste des institutions étatiques chargées d’assurer notre sécurité (contrairement aux pompiers britanniques, qui alertent depuis longtemps sur le sujet).
    Près de 100 % des lecteurs de Philippe Bilger, en effet, possèdent, chez eux, en toute légalité, et en plein respect des « obligations » et des myriades de normes qui nous empoisonnent la vie, une bombe incendiaire et une arme chimique asphyxiante, prête à se déclencher : à savoir un réfrigérateur.
    Dans le silence total des autorités à ce sujet, les Français s’imaginent qu’un réfrigérateur ne peut pas mettre le feu, puisqu’il produit du froid. Grave erreur.
    Depuis que le politiquement correct s’est mis en tête de « sauver la planète », la totalité des réfrigérateurs vendus sont des bombes prêtes à exploser. Le gaz réfrigérant, qui était jadis du fréon parfaitement inerte, a en effet été remplacé par… un dérivé du butane. Il suffit d’un thermostat défectueux, d’une fuite infime, d’une minuscule étincelle, pour provoquer un grave incendie précédé d’explosion. D’innombrables personnes ont perdu la vie dans ce genre de sinistres.
    Cerise sur le gâteau, les panneaux isolants, qui permettent de conserver le froid à l’intérieur de l’habitacle, étaient, précédemment, eux aussi constitués d’un matériau parfaitement inoffensif. Hélas, comme ils risquaient (une fois tous les 20 ans, et uniquement en cas de traitement négligent des déchets), de trouer la couche d’ozone et de chagriner les ours blancs, on les a remplacés par une matière qui, en cas d’incendie, non seulement prend feu très facilement, mais dégage des fumées extrêmement toxiques.
    A tel point que les pompiers anglais (mais pas les français — eux sont occupés à sauver le Saint-Sacrement) inondent la population de mises en garde, enjoignent de ne surtout pas placer un réfrigérateur à un endroit où il gênerait l’évacuation en cas d’incendie, publient le recensement des feux de frigo, citent les marques les plus dangereuses, etc.
    S’il fallait une preuve supplémentaire que l’écologie tue, et que le socialisme tue…

  226. @ Noblejoué | 29 avril 2019 à 07:06
    Le fait que vous ayez abandonné les cultures de France pour tomber dans l’obscénité, la vulgarité, la pornographie états-uniennes de celui qui chialera le plus devant les caméras, tomber dans ce que l’on appelle la dictature de l’émotion, ne vous donne aucune légitimé à imposer votre émotion aux autres.
    Vous ne venez pas, Honorable Honoraire et les autres, nous montrer votre nudité, ni faire vos besoins devant nous, il ne serait que temps que vous retrouviez le chemin de la pudeur, de la retenue, de la décence.
    Venir vomir vos émotions systématiquement à la face de tout le monde, de manière nombriliste, là ou d’autres souffrent réellement dans leur chair, fait de vous une bande d’individus digne de la téléréalité, c’est dire votre bassesse.
    Ce n’est qu’un vulgaire bâtiment, il n’y a pas eu mort d’homme, faites avec !
    Vos réalités ne sont pas celles des autres, vos émotions ne sont pas celles des autres !
    Vous n’avez pas à nous y contraindre !

  227. @ Robert Marchenoir | 29 avril 2019 à 22:44
    Il m’en coûte de faire cet aveu, mais j’ai disjoncté à la lecture du commentaire.
    Ma résistance était trop faible pour supporter l’intensité intellectuelle et la trop forte tension de concentration qu’il imposait.
    Même pas pu lire jusqu’au bout à cause de l’obscurité totale qui a envahi mon cerveau.
    J’ai explosé.

  228. Finalement l’électricité a beau être régie par des lois inaliénables, définie par des équations incontestables et des effets maintes fois éprouvés, elle parvient, elle aussi, à provoquer des discussions dignes des philosophies et doctrines les plus absconses.
    Chacun voit la fée électricité à l’aune de ses certitudes, interprète les normes de sécurité à sa façon, et revendique sa connaissance du sujet sur un ton doctoral qui n’admet aucune réplique.
    Certains ici, manifestement obsédés par le besoin d’avoir toujours raison, en deviennent franchement pénibles.

  229. @ Elusen
    « Le fait que vous ayez abandonné les cultures de France pour tomber dans l’obscénité, la vulgarité »
    Si d’un côté je ne mythifie pas les cultures de France – vous avez raison en ceci qu’il y en a plusieurs – de la dernière obscénité, parfois, pour les raisons que j’ai dites, je n’abandonne rien non plus, et ne suis pas la seule personne dans ce cas.
    En fait, une de ces cultures, la bretonne, connaît une renaissance certaine dont vous feriez mieux de parler, à l’exemple de commentateurs de cette région – ou de n’importe quelle autre culture, d’ailleurs, plutôt que d’essayer d’entraîner les autres dans vos ressentiments.
    « Ce n’est qu’un vulgaire bâtiment, il n’y a pas eu mort d’homme, faites avec !
    Vos réalités ne sont pas celles des autres, vos émotions ne sont pas celles des autres !
    Vous n’avez pas à nous y contraindre ! »
    Mais personne ne contraint personne !
    Entre ceux qui s’imaginent que je veux saboter leurs théories, ou la disparition de la philosophie ou ceux qui s’imaginent que je veux les contraindre à quelque chose, me voilà bien.
    Ce ne sont pas les bâtiments ou ceux qui veulent les préserver, qui sont vulgaires, mais les injustes accusateurs en tout genre, qu’ils émaillent leurs propos d’insultes et de gros mots ou non.
    Tout ça parce qu’ils ne supportent pas qu’on pense ou sente autrement qu’eux et ravalent les autres à la fange télévisuelle s’ils sont politiquement bredouilles. Je dirais pitoyable, mais je n’ai pas pitié de ceux qui sont injustes, et puis, il est pitoyable de dire pitoyable : c’est si usé !

  230. @ Robert Marchenoir | 29 avril 2019 à 22:44
    Bob – je me permets -, excellentissime « reformulateur », plutôt que de vous condamner à une tournée générale pour plagiat, je me permets de vous soumettre cette étude, qui devrait vous ramener dans notre siècle.
    La page 22 devrait vous faire quitter définitivement l’ère de la porcelaine et du plomb.
    http://thesesups.ups-tlse.fr/3166/1/2016TOU30040.pdf
    N’insistez pas Bob – je me permets – je sais ce que vous allez me répondre. Je reconnais en vous un vrai équarisseur de la pensée, les abattoirs devraient être votre domaine – je me permets Bob – je sais ce que vous allez me répondre.

  231. Robert Marchenoir

    @ Tipaza | 30 avril 2019 à 08:37
    Je vous conseille de faire vérifier votre installation par un électricien.
    ————–
    @ Achille | 30 avril 2019 à 08:55
    « Certains ici, manifestement obsédés par le besoin d’avoir toujours raison, en deviennent franchement pénibles. »
    Vous voulez parler de Jean-Marc, Giuseppe et hameau dans les nuages ? Ou bien voulez-vous dire que ceux qui tentent de prouver qu’ils ont raison alors qu’ils ont tort, et qui utilisent pour cela le trollage, l’amalgame, le détournement de sujet, le sabotage de fil de discussion dix jours durant, la présentation de fausses preuves, le mensonge, le harcèlement, le sarcasme, le dénigrement et l’insulte équivalent à celui qui est la cible des premiers ?
    Voyez-vous, Achille, par la lâcheté et la malhonnêteté de votre intervention, vous révélez quelles sont vos vraies valeurs.
    Le problème n’est pas de savoir qui a raison. Le problème est de savoir ce qui est vrai. On peut toujours faire l’imbécile (ou le malin, c’est pareil) lorsqu’il s’agit de politique ou d’économie. Ce n’est plus possible dès lors qu’il s’agit de science ou de technique.
    Je note que les trolls sus-cités ont au moins fait semblant de présenter des arguments techniques. Vous ne vous donnez même pas cette peine. Votre attitude est infantile. Vous vous vautrez dans le relativisme et dans le « tout se vaut ». Vous faites mine de renvoyer tout le monde dos à dos. Vous imaginez ainsi passer pour un grand sage.
    Ce faisant, vous validez la tactique des trolls qui ont envahi ce fil, et qui consiste, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, à tenter de m’intimider sur mes arguments politiques en faisant un détour par l’électricité. Détour où ils se sont lamentablement vautrés, comme je viens de le démontrer, et comme vous échouez (et pour cause) à le réfuter.
    Tactique d’autant plus ignoble, qu’elle s’accompagne de harcèlement en meute et d’insultes continues pendant dix jours. Et ne parlons pas des insultes à la vérité. Ne parlons pas de l’irresponsabilité qu’il y a à diffuser des fausses informations susceptibles de mettre en danger la vie d’autrui.
    Mais bien sûr, mon bon Achille, le plus grand crime, c’est d’avoir raison, n’est-ce pas ? D’ailleurs vous, vous avez toujours tort, nous sommes bien d’accord ?
    Quant à la prétendue « pénibilité » des commentaires qui vous sont infligés, alors qu’ils ne vous visent nullement, je note que vous êtes venu lire un fil préhistorique oublié de la plupart, avant d’y déposer votre petite offrande.
    Vous me faites penser à ces gens qui vont traîner dans les quartiers mal famés, puis qui se récrient devant les horreurs qu’ils prétendent y apercevoir.

  232. L’enquête est toujours en cours. Sur ce blog, la piste électrique semble avoir été explorée dans sa totalité et tout le monde est désormais au courant (je cherchais à placer cette blague, c’est fait). Le rappel des formules fondamentales a permis de rafraîchir les mémoires. E=Riit est une formule qui appartient au socle des bases fondamentales. Elle est trop souvent ignorée sur les blogs vulgaires. La légère altercation entre différents intervenants a finalement été bénéfique.
    L’enquête officielle n’est pas close loin de là. Rien ne s’oppose à faire des suppositions à partir des éléments disponibles. Dans le quartier du Marais, les conversations sont alimentées par une rumeur persistante. Quelques jours avant l’incendie de Notre-Dame, les ouvriers ont procédé au démontage de plusieurs statues de métal, elles ont été déposées avec une grue. Situées autour de la flèche de la cathédrale, elles étaient soutenues par des socles constitués de métal et de ciment. Les ouvriers ont rebouché les trous, refait l’étanchéité et rangé les outils. Mais un point chaud a pu couver sous la toiture, dans les voliges qui séparent la toiture des poutres multiséculaires.
    Un feu peut couver pendant plusieurs jours parce qu’il n’a pas assez d’oxygène, la combustion est lente, on parle de feu froid. Mais dès que le plancher finit par s’effondrer, l’oxygène abonde et le feu peut se propager à grande vitesse.

  233. @ Robert Marchenoir | 30 avril 2019 à 15:41
    « Ce faisant, vous validez la tactique des trolls qui ont envahi ce fil, et qui consiste, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, à tenter de m’intimider sur mes arguments politiques en faisant un détour par l’électricité. »
    Quoi ? Que lis-je ? On tente d’intimider Marchenoir ??
    Cela ne se peut !!! Je répète, cela ne se conçoit point ! Et donc, cela n’est pas vrai…
    Doit-on apporter notre soutien à Marchenoir, après que Achille, Giuseppe, et un certain Jean-Marc ont agi de la sorte ? OH, OUI !
    Je me sens émue et encline à défendre ce pauvre Marchenoir, dont on se demande bien pourquoi il persiste à nous donner son cours de génie électrique ?? (Politiquement bien évidemment…)
    Cependant, il me semble qu’il a raison ; le courant, plus connu sous le nom de « jus » ça fait mal, ça envoie des châtaignes et c’est dangereux !!! Cessez ! Cessez de tenter d’intimider le timide Marchenoir, ce n’est pas gentil !
    Pourtant, ce sujet hautement scientifique m’intrigue et me terrorise !
    Dès lors, il faut avertir les personnes inconscientes que vraiment il ne faut pas négliger l’entretien des réfrigérateurs, et toutes sortes d’appareils dont on ne se méfie pas assez, parce que l’électricité c’est excessivement dangereux et on n’imagine pas à quel point…
    Obiter dictum, je ne suis plus tranquille, je ne l’étais pas tellement avant, mais désormais, et depuis que Marchenoir est intimidé, enfin pas tout à fait, mais presque, la vie devient comment dire, je ne sais pas… mes certitudes s’effondrent, un doute atroce m’envahit et je ne suis plus moi-même.
    C’est pourquoi, sur l’autre fil dans lequel M. Bilger nous parle de Pedro S. , je ne dirai qu’un mot, un seul, mais il vaut son pesant d’olives sévillanes : « Olé ! », le reste du commentaire c’est Savonarole qui s’en charge…
    P.-S.: Aux experts en électricité, on me fait savoir qu’une réunion doit se tenir incessamment sous peu, et que sont bienvenus tous les experts, en électricité et autres phénomènes dangereux, mais non contondants !

  234. @ Noblejoué | 30 avril 2019 à 14:22
    « Mais personne ne contraint personne ! »
    Qu’est-ce alors cette ultramédiatisation ?!
    Qu’est-ce alors que vous en parlez continuellement ?!
    Qu’est-ce alors vos souscriptions, y compris d’État ?!
    Qu’est-ce alors que vous refusez à quiconque qu’il n’en ait rien à faire ?!
    La preuve étant que vous m’avez interpellé, parce que je n’en ai rien à faire qu’un bâtiment soit partiellement brûlé, sans mort et qu’il n’entraîne rien sur la vie de qui que ce soit.
    Votre bâtiment a brûlé, vous n’êtes pas à la rue, vous n’êtes privé de rien, cela n’a aucune incidence sur votre vie !

  235. @ Robert Marchenoir | 30 avril 2019 à 15:41
    « Ce faisant, vous validez la tactique des trolls qui ont envahi ce fil, et qui consiste, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, à tenter de m’intimider sur mes arguments politiques en faisant un détour par l’électricité. Détour où ils se sont lamentablement vautrés, comme je viens de le démontrer, et comme vous échouez (et pour cause) à le réfuter. »
    Personne ne m’aime. C’est pas juste ! Vous me faites penser à un petit poussin noir qui comme vous ne comprend pas que tout le monde lui en veut.
    C’est le syndrome de Calimero
    Hélas nous ne pouvons rien pour vous mon pauv’ gars !

  236. @ duvent 30 avril 2019 à 19:34
    Drôôle…
    Moi-même qui ne suis pas experte en électricité après avoir TOUT lu sur ce fil, je me suis penchée (dangereusement) sur mon tableau électrique.
    Ayant pris confiance en moi grâce (?) aux modes d’emploi fournis par nos valeureux spécialistes, j’ai interphasé deux trois trucs.
    Du coup je vous adresse cette missive à la lueur de ma bougie.
    On ne m’y reprendra plus à lire des balivernes éclectiques, oups, pardon, électriques !! 😀

  237. @ Robert Marchenoir | 30 avril 2019 à 15:41
    « Quant à la prétendue « pénibilité » des commentaires qui vous sont infligés, alors qu’ils ne vous visent nullement, je note que vous êtes venu lire un fil préhistorique oublié de la plupart, avant d’y déposer votre petite offrande.
    Vous me faites penser à ces gens qui vont traîner dans les quartiers mal famés, puis qui se récrient devant les horreurs qu’ils prétendent y apercevoir »
    Bob là – je me permets – l’image est belle et sculpturale, du coup je vous pardonne mon emprunt du DDA ici pour aller faire un tour aux USA voir un peu de quoi il retournait chez eux, et revenir en France. Un vrai pigeon voyageur vous êtes Bob. Un vrai colombophile me souffle mon voisin.
    Encore un expert de plus (vamonos | 30 avril 2019 à 16:54) qui nous explique… que le diable n’avait pas de queue, disait ma grand-mère dans ce cas précis, alors que rien ne filtre et qu’avant des mois, sans doute plus, les rapports ne seront pas rendus officiels.
    « Un feu peut couver pendant plusieurs jours parce qu’il n’a pas assez d’oxygène, la combustion est lente, on parle de feu froid. Mais dès que le plancher finit par s’effondrer, l’oxygène abonde et le feu peut se propager à grande vitesse. »
    La pluie ça mouille et le vent souffle, monsieur de Lapalisse dans toute sa splendeur et comme Fernand Raynaud le fût du canon met un certain temps pour refroidir.
    Mon voisin mouille son doigt pour voir d’où vient le vent, en fait je n’ai jamais su les diplômes qu’il possédait ni ceux de ma grand-mère mais à lire certains spécialistes sans nul doute ils méritaient tous les deux le prix Nobel.
    Bon, il est temps que je me penche sur la 4L de mon voisin le circlip de maintien dans la tête de l’allumeur Marelli est difficile d’accès, et depuis quelques jours vous m’avez fait trembler, j’ai cru retourner trente années en arrière. Je sais ce que vous allez me dire Bob, ce n’est plus la peine je ne vous entends plus ; j’entends plutôt déjà le courroux d’Achille, scrogneugneu je n’ajouterai plus un mot à l’avenir !

  238. hameau dans les nuages

    @ vamonos | 30 avril 2019 à 16:54
    Vous faites bien d’aborder ce sujet. La découpe au chalumeau des statues en cuivre repoussé représentant les 12 apôtres est une honte. Du travail d »arabe » dirait Bob. Décapitées pour passer les sangles pour les soulever alors que leur poids est d’environ 150 kg soit le poids d’un chauffe-eau à accumulation de 500 litres. A-t-on vu des livreurs pour éviter d’esquinter la jaquette d’un chauffe-eau le découper pour le porter ?
    Je rappelle qu’il y avait un ascenseur et tout le cheminement en tubulure.
    Est-ce la cause ? je n’en sais rien mais vraiment…
    https://www.google.com/search?q=statues+apotres+notre+dame+d%C3%A9capit%C3%A9es+chalumeau&rlz=1C1CHBF_frFR769FR769&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwi6gO_pyPjhAhVPLBoKHeiZCkcQ_AUIDigB&biw=1920&bih=969#imgrc=9wPI9w_pi5K6jM:

  239. Mary Preud'homme

    Achille, Giuseppe, Jean-Marc, hameau dans les nuages, Tipaza, qualifiés de trolls parce que n’adhérant pas aux théories fumeuses de Marchenoir qui se prend pour un génie en matière d’électricité comme en maints domaines d’ailleurs où il n’entend manifestement que pouic.
    Qu’entends-je, que lis-je ?
    Ce pauvre Marchenoir ne devrait-il pas faire une pause et méditer sur les innombrables sujets où il n’a qu’une connaissance partielle (voire nulle) et devrait éviter afin de ne pas se ridiculiser davantage en voulant jouer à tout prix les professeurs Tournesol !
    A moins qu’il soit ingénieur électricien à l’image de mes nombreux ex-collègues et amis (dont je fus un temps la collaboratrice, chargée de traduire leurs notices techniques) et qui rigolent grave en lisant ses productions hautement fantaisistes et censées clouer le bec à tous les gens d’expérience et de métier.

  240. Noblejoué

    @ Elusen
    « Qu’est-ce alors cette ultramédiatisation ?!
    Qu’est-ce alors que vous en parlez continuellement ?!
    Qu’est-ce alors vos souscriptions, y compris d’État ?!
    Qu’est-ce alors que vous refusez à quiconque qu’il n’en ait rien à faire ?! »
    Mais ce n’est rien de plus que les pics d’effervescence sur tout et sur rien qui ne cessent d’agiter les médias.
    Que ce soit pour les victimes de ceci ou de cela, la fête de tel événement ou de tel grand homme ou je ne sais quoi.
    Ce ne sont pas des contraintes, tout au plus, des importunités… Quand un sujet m’ennuie, par exemple le foot, je l’évite par quelque autre programme, un livre, un DVD, que m’importe ?
    Une légère gêne pour moi, un grand bonheur pour d’autres… Personne ne m’oblige à rien, et même, je sais l’occasion où tous sont à un endroit pour aller à un autre : comment être tranquille non en allant en un lieu précis mais en laissant les autres s’y rendre. Je peux même imaginer la joie de communier à un événement, comme le font tant de gens par extrapolation des fois où j’étais bien avec quelques personnes.
    Pour résumer, une légère gêne rançon de la vie en société qui peut, au lieu de vitupérer contre, donner l’opportunité d’aller par des chemins de traverse, comme, physiquement, quand presque tout le monde se rend quelque part et qu’on va ailleurs.
    Évitons les endroits médiatiques, les expositions, pour aller au hasard de ses envies et dans les forêts, si possibles privées, beaucoup ne sont pas cernées d’enceintes. N’incitons pas à ce qu’elles le soient en évitant de fumer, se garer aux endroits dévolus au ramassage des grumes, et autres choses semblables.
    « La preuve étant que vous m’avez interpellé, parce que je n’en ai rien à faire qu’un bâtiment soit partiellement brûlé, sans mort et qu’il n’entraîne rien sur la vie de qui que ce soit.
    Votre bâtiment a brûlé, vous n’êtes pas à la rue, vous n’êtes privé de rien, cela n’a aucune incidence sur votre vie ! »
    Pardon, mais interpeller quelqu’un n’est pas le contraindre, ou alors, chaque fois que quelqu’un vous propose quelque chose ou conteste une de vos opinions, vous êtes dans les fers ! Il ne faut pas exagérer.
    La perte de quoi que ce soit qu’on apprécie prive de quelque chose… Les étoiles, mettons qu’elles puisse disparaître sans que par gravité, la vie sur notre planète en soit affectée… Eh bien, quand même, les gens se trouveraient bien privés, et d’abord les plus pauvres, qui ayant peu de biens, ont du moins ceux accessibles à tous. Les SDF, qui n’ont que les lumières de la ville et du ciel, seraient privés de celles du ciel, peu regardées en dehors des marins et des astronomes, par des gens plus intégrés socialement. Les plus pauvres ont accès à moins de lieux, les publics, et avec restriction. Les églises sont des lieux publics où les pauvres peuvent aller. De plus, ce sont des lieux symboliques, notamment avec le roman de Victor Hugo, la perte du bâtiment ôte certes quelque chose à tous, mais surtout à des gens qui n’ayant pas, en général, la culture la plus cosmopolite qui soit, n’ont pas tellement d’autres lieux pour relativiser, amortir le choc.
    Que ce soit un lieu symbolique pour certains pauvres, Notre-Dame les enrichit, que ce soit un scandale qu’on y affecte de l’argent en n’écoutant pas leur revendication pour d’autres, un scandale, un argument relançant leurs contestations.
    Notre-Dame est largement aussi utile aux pauvres qu’aux riches. Si des riches ont, pour une fois, donné dans leur pays au lieu de délocaliser leur argent, il n’y a pas à les condamner pour ce geste.
    Evidemment, cela ne les dédouane pas du reste, mais de même que quand on dénonce les abus de l’Eglise, il n’y a pas lieu de dire que ce n’est pas grave car elle a inspiré des œuvres d’art, on ne relativisera pas l’art par l’abus non plus.
    Il faut tout prendre en compte. Si on parle Gilet jaunes, ne pas dire, eh il y a les terroristes ou Notre-Dame, donc arrêtez. Si on parle de Notre-Dame, ne pas dire, il y a la misère, donc ça suffit. Aucune réalité n’en abolit une autre, vous savez.

  241. @ breizmabro | 30 avril 2019 à 21:24
    Bon, bon, l’heure est grave, je sais bien que Marchi est plus fort que le fromage Roquefort dirait Loulou, mais en l’occurrence mettons l’église au centre du village. Sinon bientôt il va vous demander d’accrocher une dynamo à votre vélo d’intérieur et de produire vos propres besoins en électricité cela s’entend: ce qui en soi est favorable à votre maintien en bonne santé pour ramer, mais pour le reste gardez la bougie à portée de main on ne sait jamais.
    Pour les nuits d’hiver peut-être que cela pourrait vous y aider :
    https://www.boutique.afnor.org/solution-et-services
    Ensuite vous pourrez vous procurer le document de référence gratuit qui vous permettra de vérifier que votre tableau est juste à point, comme le plat à déguster en ce jour de travail intense du 1er Mai.
    http://www.consuel.com/wp-content/uploads/Autocontrole_installation-electriques.pdf
    Mais plutôt peut-être chez Jacky trouverez-vous un excellent professionnel qui vous fera gagner du temps et vous rassérénera… C’est pour chez Loulou tout à l’heure, je vais voir comment placer ce verbe.
    « A table !… » Bon, pour l’instant on va aller s’ouvrir l’appétit avant que le grand timonier de l’électricité nous le coupe.
    Je vois que la rigoureuse Mary Preud’homme | 30 avril 2019 s’invite à nos séances, Marchi va crier bientôt au complot, mais là sera une autre aventure.
    Bonne journée.

  242. Herman kerhost

    Entre ceux qui se sont fait étriller lors d’un débat sur la Russie, ceux qui qui n’en reviennent toujours pas que l’on ne reconnaisse pas l’énorme privilège que d’être la maman* d’un commissaire de police, d’être entouré de docteurs, avocats, professeurs… et ceux qui rêveraient d’avoir un quelconque talent littéraire, même sur un simple blog politique, y a du monde au balcon.
    Dieu est grand, il leur pardonne.
    Pas sûr cependant que le gars qui a sorti le fameux E=RI pardonne à Jean-Marc (le roi de la bricole), qui pense que lorsque la résistance varie cela conduit à une variation de la tension:
    « la résistance varie et comme la tension U=RI varie, la ddp est détectée. »
    Jean-Marc | 27 avril 2019 à 09:06
    *On comprend mieux la piètre qualité des traductions de notice.

  243. @ Herman kerhost | 01 mai 2019 à 12:48
    « Pas sûr cependant que le gars qui a sorti le fameux E=RI pardonne à Jean-Marc (le roi de la bricole), qui pense que lorsque la résistance varie cela conduit à une variation de la tension… »
    Avec tout le respect que peut vous devoir Jean-Marc vous allez vous faire laminer. U=RI pour les intimes, RI mariés pour le pire et le meilleur R que multiplie I ou « lycée de Versailles » comme disait Coluche ou Bérurier.
    1er Mai, forcément le travail avant tout…
    Achille va pas être content, et puis dans le fond on s’en fiche un peu, non ?
    Heureusement « Pas sûr » risque de vous sauver des postillons de Jean-Marc, bon ce n’est pas tout Loulou nous fait signe, la garbure est servie.
    J’ai réussi à placer mon rasséréner (Breizmabro), j’ai fait un tabac, je pense que mon voisin de table spécialiste des courants forts et courants faibles a pris son air rigolard, mais n’étant pas un spécialiste de la mécanique des fluides il a mal dimensionné ses capacités d’écoulement.
    Ce blog est formidable, s’il n’existait pas il faudrait l’inventer.

  244. Mary Preud'homme

    @ Giuseppe | 01 mai 2019 à 11:26
    Rigoureuse moi ? Qualificatif bien peu « accordé » tant au sens premier qu’au second, à ma personnalité, ma passion pour la musique et à mon physique qui n’a rien de froid et de sévère !
    Quant à m’inviter ou (pire) m’imposer là où je ne serais pas attendue et « désirée », ce n’est pas du tout mon style, plutôt inclassable et n’appartenant à aucune coterie.
    @ Herman kerhost | 01 mai 2019 à 12:48
    M’étonnerait que vous soyez photographe pour nous sortir d’aussi mauvais clichés ! Mais plutôt du genre pipelette à nous ressortir toujours les mêmes vannes éculées !
    Quant aux notices techniques, je vous accorde qu’elles sont devenues illisibles depuis l’apparition et la généralisation (cela a commencé il y a une trentaine d’années) des logiciels de traduction multilingues.

  245. @ Noblejoué | 01 mai 2019 à 07:08
    Si ce ne sont pas des contraintes, pourquoi tant d’incitation à la haine des médias envers ceux qui n’en ont rien à faire ?!
    Si ce ne sont pas des contraintes pourquoi en ce cas m’interpellez-vous au prétexte que je ne suis pas dans votre trip ?!
    Il n’y a pas eu de morts, la France n’a pas été envahie, la France n’a pas perdu son autonomie, son droit à l’autodétermination.
    Vous n’avez rien perdu, votre vie ne sera pas plus courte, vous ne vous êtes pas appauvris, vous avez toujours accès à la nourriture et à l’eau, vous n’avez pas perdu votre appartement, ni votre retraite.
    Donc le délire sur un bâtiment de 1 300 ans qui a brûlé, il va falloir vous clamer !

  246. @ Mary Preud’homme | 01 mai 2019 à 17:18
    Euh… Vous êtes sûre pour coterie ? La police… un peu non ?
    Bon, bon… C’est bizarre cet instinct de persécution qui vous poursuit… Bizarre…
    « Vous seriez sans doute très très surpris de découvrir la femme que je suis dans la vraie vie et qui n’a vraiment rien à voir avec la « caricature repoussante » dont certains ici se complaisent à me transformer ! Manifestement par jalousie, rancœur et il faut bien le dire pure méchanceté !
    Rédigé par :Mary Preud’homme | 25 avril 2019 à 12:37″
    ???!!!

  247. Mary Preud'homme

    @ Giuseppe | 01 mai 2019 à 23:06
    Avant de publier certains extraits, relire le contexte SVP.
    Ne serait-ce que pour avoir un minimum de crédibilité.
    Par ailleurs je suis aussi fière du métier de mon fils que de celui de ma fille, sauf que le premier est plus souvent (injustement) attaqué et caricaturé, ce qui ne me fait pas pour autant appartenir à une coterie quand je rétablis les faits.
    D’autant que ma seule passion est la musique à laquelle je consacre depuis ma retraite la majorité de mon temps.
    ————————————————
    @ Elusen | 01 mai 2019 à 18:29
    Mais qu’il est c*n le complice de destructeur de cathédrales millénaires, de patrimoine et de pyramides et qui s’en vante !

  248. Noblejoué

    @ Elusen
    « Si ce ne sont pas des contraintes, pourquoi tant d’incitation à la haine des médias envers ceux qui n’en ont rien à faire ?! »
    Vous venez de découvrir que les médias sont anti-anticonformistes, apparemment… Ils oscillent entre guimauve et agressivité, agressivité contre ceux qui sont indifférents à Notre-Dame, mais aussi, parfois, l’inverse, comme on le voit avec la chanson où on tourne en dérision ce monument historique et le catholicisme.
    Dans un pays comme la France, en guerre civile froide comme je l’ai déjà fait remarquer, les médias, comment dire ? jettent de l’huile sur le feu.
    « Si ce ne sont pas des contraintes pourquoi en ce cas m’interpellez-vous au prétexte que je ne suis pas dans votre trip ?! »
    Aucune contrainte. Interpeller n’en est pas une, faut-il vous le répéter… Il y a des gens qui croient qu’on veut faire des complots contre eux quand c’est faux, vous c’est que je voudrais vous contraindre.
    Non !
    Et puis, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais ici nos hôtes font plus que tolérer le hors-sujet, donc vous pouvez fort bien parler de ce que vous voulez, je ne sais pas moi, certains nous narrent la renaissance bretonne, ils pourraient dire celtique, ça n’a pas lieu qu’en France, vous, vous pouvez parler de la renaissance indienne, par exemple.
    J’ai bien compris que vous étiez aussi fragile, dans votre genre, que la personne croyant que je complotais, donc j’essaierai d’y penser et de ne jamais dire un mot qui puisse être interprété comme contrainte quand l’autre me voyait en machiavélique saboteur de ses théories à me donner, vu l’insulte que c’est, envie de le faire vraiment, contacter ses adversaires et monter un beau piège : je n’aime pas qu’on m’accuse injustement, le tigre est un de mes animaux préférés pour sa beauté et de punir ses agresseurs. Mais en tant qu’humain, mieux vaut ne pas truquer la vérité, prendre langue avec des minables, frapper sur les fragilités des gens.
    Donc, comme je dis, il faut clore cette discussion. Ce qui ne veut pas dire que je tende à vous empêche de parler.
    Il me semble que vous avez l’esprit assez libre pour dire ce que vous voulez, et qu’ici la censure est minime. Je n’aurais jamais cru que quelqu’un qui court les discussions comme vous puisse se sentir contraint avec le régime médiatique habituel et dans ce blog voire par moi… Mais puisqu’il en est ainsi, je ne veux participer en rien à ce qui semble vous faire du mal, et vous conjure, au contraire, de faire ce qui est bon pour vous.
    Si jamais je devais vous contredire, dans l’avenir, ce serait évidement sans désir de vous contraindre, mais je crois qu’il faudrait que je pense à vous le préciser.
    On disait « sauf votre respect », il faudra innover, voyons « mais il est bien entendu que vous en pensez ce que vous voulez et agissez à votre guise ».
    Je m’étonne, quand tant vous insultent, que vous réagissiez à Notre-Dame comme si vous subissiez une contrainte.
    Il y a quelque chose qui me semble de l’ordre du symbole là-dedans, pour vous, me semble-t-il, et qu’il serait sans doute bon pour vous d’éclaircir. Mais sans doute douloureux, donc le coût n’en vaudrait peut-être pas le gain.
    Je pense qu’on devrait vous ménager, et que vous devriez le faire, avant tous les autres.
    Quoi qu’il en soit, pour cela ou pour la lutte pour vos idées, je vous souhaite bon courage.

  249. @ Elusen | 01 mai 2019 à 18:29
    « Il n’y a pas eu de morts, la France n’a pas été envahie, la France n’a pas perdu son autonomie, son droit à l’autodétermination.
    Vous n’avez rien perdu, votre vie ne sera pas plus courte, vous ne vous êtes pas appauvris, vous avez toujours accès à la nourriture et à l’eau, vous n’avez pas perdu votre appartement, ni votre retraite.
    Donc le délire sur un bâtiment de 1 300 ans qui a brûlé, il va falloir vous clamer ! »
    Votre argumentation est étrange, et l’on s’interroge sur le but que vous poursuivez…
    Il faudrait nous expliquer le rapport que vous souhaitez nouer entre Notre-Dame et les pires méfaits des hommes à l’égard des hommes.
    En effet, si je vous lis souvent, je ne vous comprends pas aussi souvent, alors qu’il me semble que vous détenez les moyens de vous faire comprendre de moi.
    Dès lors, je me permets de vous donner mon avis.
    Voici donc ce que vous ne semblez pas vouloir entendre, ni voir, ni connaître et qui est essentiel :
    Notre Dame est un lieu qui n’est ni une grange, ni un cybercafé, elle porte la trace des hommes du passé et de leur histoire, elle expose aux yeux de tous le savoir-faire et l’imagination, elle ouvre les portes à tous et délivre à chacun ce qu’il porte en lui-même, et qui demeure caché…
    Ainsi, et parce que l’homme n’est pas seulement un goret, il aspire à ce qui est démesuré en lui, c’est pourquoi la nourriture terrestre ne lui est pas suffisante, et c’est pourquoi, dans l’expression de sa terreur il est si créatif, violent, dominateur, persécuteur, et borné, craintif, soumis et persécuté.
    Alors, que cette charpente aux tenons et mortaises parfaits, aux cintrages étonnants, aux tracés fantastiques, disparaisse, n’est pas sans conséquence, car cette disparition soustrait à nos yeux la force, la connaissance, le savoir, le désir, la sublimation de l’ouvrage conçu et l’habileté des mains.
    Vous pourrez, bien sûr, opposer « la vie », mais alors de cette vie au-dessus de tout, vous aurez extrait ce qui fait que l’homme espère, croit, imagine, rêve, conçoit, comprend, et accepte l’impermanence, qui vous l’admettrez est inacceptable.
    Donc, le symbole est respectable, l’ouvrage est admirable, et l’homme est grand ! Il ne l’est pas seulement par l’index qui se tend vers l’immortalité, mais par le pouce qui lui permet de tenir son outil.
    Ceci nous conduit à admettre que la destruction des ouvrages anciens est la destruction de la meilleure part de l’homme, car en effet, dans l’homme le plus simple, le plus ignorant, le plus malheureux, le plus déchu, existe et s’exprime ce désir fou de vouloir regarder sur les murs et dans les jardins, par-dessus les fleuves et sur les mers, dans les crevasses et sur les monts, l’expression de sa révolte qui n’est pas toujours dans la gamelle…
    Sauf si vous pensez que ce sentiment n’existe que chez les nantis, ce qui serait une insulte pour ceux qui ne le sont pas, vous admettrez que Notre-Dame mérite les yeux qui se tournent vers elle, et donc vers les hommes qui nous l’ont donnée à voir, quand bien même tout est illusion et déception ici bas ; V.V.O.V. !

  250. @ duvent | 02 mai 2019 à 09:28
    «…et l’on s’interroge…»
    « On », rien que ça ?!
    Il n’a rien d’autre à faire de sa fin de vie « on » ?!
    Votre sentiment, votre imaginaire devrait être celui des autres. Vous décidez et les autres vous subissent. Ne serait-ce point là une des définitions du viol ?
    Dans votre absurde théorie, il ne pourrait pas y avoir d’histoire sans que les bâtiments, toutes choses, les êtres soient éternels. Ainsi tous ceux qui périrent par les flammes de l’Inquisition n’ont en réalité jamais existé, car il faudrait, selon vous, qu’ils continuent à être en vie pour avoir existé.
    Un immeuble vieux de 1 300 ans, pas aux normes de sécurité contemporaines, dans lequel vous avez fait entrer les technologies contemporaines alors qu’il n’est pas prévu pour, brûle, la belle affaire !
    Du bois, ça prend feu, vous venez de le découvrir, ho là là !
    Il n’y a eu aucun mort, aucune personne n’en est devenue pauvre, aucune conséquence sur l’humanité, et vous venez beugler en place publique. À part cela aucune exagération.
    La Bastille remplit tous vos fantasmes et délires historiques, vous ne venez pas exiger qu’elle soit reconstruite, ni pleurer.
    Les dinosaures, c’est du pareil au même, alors roulez-vous par terre, vomissez-moi votre douleur.
    Venez me surjouer la bourgeoise qui s’invente des souffrances parce que sa vie est brisée par les regrets de ne pas s’être jetée, comme en Inde, dans les flammes pour accompagner un vieux bâtiment de 1 300 ans.
    « Pouuuurquoiiiiii ! Pouuuurquoiiiiiiiiii, mon dieu je souffreuuuuuuuuuu ! »
    ——————————-
    @ Noblejoué | 02 mai 2019 à 07:39
    Je m’en moque que cela ait brûlé et vous devez faire avec !
    Ainsi, si vous pouviez avoir l’obligeance de bien vouloir pleurer en silence au lieu de me casser les oreilles en la surjouant à l’Africaine qui se jette au sol en gesticulant frénétiquement et en s’égosillant.
    Vous êtes une animiste, comme duvent, mais cela ne reste qu’un vulgaire bâtiment, alors cessez de vous enflammer.
    Y pas eu de morts, ce n’est pas Armaguédon, la fin des temps, ni du monde, ça a brûlé, ben voilà, passez à autre chose.
    Tenez, un nouveau sextoy pour rallumer la flamme de la passion et brûler d’ardeur : le Centre Pompidou ! duvent pourrait tenir la chandelle.
    Remarquez si lui pouvait brûler, je pourrais me surprendre à faire la fête !

  251. Noblejoué

    @ Elusen
    « Y pas eu de morts, ce n’est pas Armaguédon, la fin des temps, ni du monde, ça a brûlé, ben voilà, passez à autre chose. »
    Si je veux.
    Vous pourriez aussi passer à autre chose qu’à dire aux autres de passer à autre chose ?
    « Vous êtes une animiste, comme duvent, mais cela ne reste qu’un vulgaire bâtiment, alors cessez de vous enflammer. »
    Les bâtiments ne sont pas vulgaires, l’être humain est l’animal qui se sert d’un outil pour fabriquer un autre outil, les bâtiments sont une extension d’un des propres de l’Homme, la technique.
    D’où sortent entre autre la religion et l’art. Le vulgaire bâtiment est une oeuvre d’art, soit une des réalisations les plus hautes de l’esprit humain. Ressentir une émotion artistique n’est pas le propre de l’animiste mais de l’humain, et mieux vaudrait être animiste que déchu d’un des propres de l’Homme, comme j’espère que vous ne l’êtes pas quoiqu’on puisse douter de votre sens artistique à minimiser l’importance d’un monument artistique emblématique.
    « Ainsi, si vous pouviez avoir l’obligeance de bien vouloir pleurer en silence au lieu de me casser les oreilles en la surjouant à l’Africaine qui se jette au sol en gesticulant frénétiquement et en s’égosillant. »
    Tiens, avant c’était à l’Américaine ?
    Si vous pouviez avoir l’obligeance de ne pas faire de leçon de morale aux autres à propos de leur maintien comme un puritain autrefois mécontent que les gens puissent jouir du théâtre, sauf que là, ils sont tristes de l’état de Notre-Dame, ce serait bien bon de votre part.
    Des gens critiquaient les autres de goûter le théâtre, la danse, au nom de Dieu, vous que d’autres déplorent l’incendie d’une cathédrale au nom de la pauvreté ou du maintien.
    Mais c’est toujours la même chanson : rabaisser les autres dans cette manifestation de leur subjectivité et de leur union, l’art, qui est l’un de ces propres de l’Homme par lequel chacun peut devenir davantage lui-même en s’unissant aux autres.

  252. @ duvent | 02 mai 2019 à 09:28
    Je viens de lire une des plus belles cathédrale qu’il m’ait été donné de voir… Il n’y manque ni un tenon, ni une mortaise, quant au maniement de la bisaiguë un vrai régal.

  253. @ Elusen | 02 mai 2019 à 20:17
    « Pouuuurquoiiiiii ! Pouuuurquoiiiiiiiiii, mon dieu je souffreuuuuuuuuuu ! »
    Ceci est le meilleur de votre commentaire !!
    —————————————————
    @ Giuseppe | 02 mai 2019 à 22:28
    J’ai rangé des outils anciens dans lesquels manque la bisaiguë, le trusquin à portée de main dit que le tracé doit être sûr…

  254. Herman kerhost

    Jean-Marc ne veut pas comprendre, ce n’est pas possible pour lui d’admettre avoir eu tort, c’est au-dessus de ses forces.
    Il faut dire qu’il y a une meute ignorante qui a décidé de lui apporter du soutien, on trouve même dans celle-ci une traductrice de notice d’appareil électrique, qui croit que cela suffit pour se prévaloir d’être électricien soi-même.
    Et ce beau monde fait partie de l' »élite », on voit bien là la mouise dans laquelle se trouve la France.

  255. « C’est ainsi que devant cette réalisation artistique, la plus complète qui fut jamais puisque tous les arts y collaborèrent, du plus grand rêve auquel se soit jamais élevée l’humanité, on peut rêver de bien des manières, et la demeure est assez grande pour que nous y puissions tous trouver place. La cathédrale qui abrite tant de saints, de patriarches, de prophètes, d’apôtres, de rois, de confesseurs, de martyrs, que des générations entières se pressent jusqu’à l’entrée des porches, souvent suppliantes, angoissées, élevant l’édifice en tremblant sous le ciel comme un long gémissement, tandis que des anges se penchent en souriant du haut des galeries qui, dans l’encens rose et bleu du soir et l’or éblouissant du matin, apparaissent vraiment comme « les balcons du ciel », la cathédrale, dans son immensité, peut aussi bien donner asile au lettré qu’au croyant, au vague rêveur qu’à l’archéologue ; ce qui importe, c’est qu’elle reste vivante et que du jour au lendemain la France ne soit pas transformée en une grève desséchée où de géants coquillages ciselés sembleraient comme échoués, vidés de la vie qui les habita, et n’apportant même plus à l’oreille qui se pencherait sur eux la vague rumeur d’autrefois, simples pièces de musée, musées glacés elles-mêmes. »
    https://www.delitdimages.org/la-mort-des-cathedrales-par-marcel-proust-le-figaro-1904/
    L’incendie est l’allégorie, la conséquence naturelle de notre absence de foi, la France ce coquillage au cœur desséché, oublieuse de ce qui la fonda, ce symbole vivant du rite oublié qui meurt tout au fond des sépulcres du musée.

  256. Mary Preud'homme

    @ Herman kerhost | 03 mai 2019 à 01:10
    Pauvre petit monsieur, il faut vous faire une raison, cessez donc de me poursuivre, sinon de me harceler pour complaire à votre maître. Vous n’avez aucune chance de me rattraper et encore moins de me toucher !

  257. Herman kerhost

    @ Mary Preud’homme | 03 mai 2019 à 13:02
    « Pauvre petit monsieur, il faut vous faire une raison, cessez donc de me poursuivre, sinon de me harceler pour complaire à votre maître. Vous n’avez aucune chance de me rattraper et encore moins de me toucher ! »
    Pauvre petite madame, je n’attends aucunement que la raison fasse son nid dans votre esprit si dérangé. Vous poursuivre ? Vous harceler ? Manquerait plus que ça ! Ne prenez pas vos rêves pour la réalité, votre toute petite personne, aussi insignifiante que l’inverse de la valeur que vous lui attribuez, ne m’intéresse nullement.
    N’avez-vous pas au minimum sous-entendu que vous y connaissiez quelque chose en électricité, parce que vous fûtes un temps (selon vos dires…) traductrice de notices ? Vous rendez-vous compte de la stupidité que vous proférez en disant cela ?
    Je passe sur votre tirade sur le « maître » etc. c’est devenu pour les gens sans réelle valeur une habitude de se défendre ainsi sur ce blog, Achille ayant lancé le produit…

  258. @ duvent | 03 mai 2019 à 00:28
    « Ceci est le meilleur de votre commentaire !! »
    Je vous rappelle qu’un commentaire ne parle pas de soi, mais de vous !
    ———————————————–
    @ Noblejoué | 02 mai 2019 à 22:20
    « Si je veux. »
    Cela s’appelle la névrose obsessionnelle !
    Ça a brûlé, point !
    Vous aurez beau la ramener sans cesse que cela n’y changera rien : ça a brûlé.
    Pas de mort, pas la fin de l’humanité, qu’un vulgaire bâtiment, alors continuez à jouir du théâtre !

  259. Noblejoué

    @ Elusen
    « Cela s’appelle la névrose obsessionnelle ! »
    Si vous saviez combien de sujets m’intéressent ! Pas d’obsession, mais la conviction qu’il faut tout faire pour la pérennité de ce qui mérite de persister.
    Y compris dans les « vulgaires » bâtiments.
    Et c’était bien le moment d’en parler.
    « Pas de mort, pas la fin de l’humanité, qu’un vulgaire bâtiment, alors continuez à jouir du théâtre ! »
    Je ne jouis jamais de la peine, ce qui fait que je dois vraiment prendre sur moi quand je ne peux échapper à assister à des enterrements.
    Qui ne prolongent la vie de personne et ne font pas revenir les morts… Qui réconfortent certains mais ne font pour moi que remuer le fer dans la plaie, mettre un faux sens sur de l’absurde comme quand les courtisans qui ne se lavaient pas se parfumaient, croyant masquer la puanteur, la rendaient plus forte et si possible plus répugnante.
    Par contre, je fais ce que je peux pour préserver ce qui doit l’être, et en montrer l’importance est l’un des nombreux moyens de parvenir à contribuer à ce but.
    Réparation des vivants, des institutions, des bâtiments, des Hommes et de qui leur sert d’abris, oui, sans m’obséder car je ne le suis de rien, me motive fortement.
    Ceci dit, je vais arrêter de défendre Notre-Dame, car après tout, Apollon ne m’a pas fait missionnaire de l’art, que je sache !
    Je lui demande essentiellement l’inspiration, je lui dois de ne persister quand elle s’évapore qu’en cas de nécessité absolue, ce qui n’est pas le cas, en l’occurrence.
    Chacun sa voie.

  260. Et voilà une réalité au lieu de chialer sur un bâtiment !
    Une fillette de 7 ans tuée à cause de mauvais traitements. La protection de l’enfance partant du délire religieux : tu honoreras ton père et ta mère, l’a rendue au père qui l’a maltraitée. Elle a réussi à s’enfuir pour demander de l’aide à des voisins qui n’ont rien fait, le lendemain elle décédait à l’hôpital.
    Le problème, c’est que la protection de l’enfance du Québec (DPJ) savait et a laissé faire sous prétexte qu’un enfant est mieux chez ses parents que dans un foyer ou chez sa grand-mère.
    Combien de fois en France des enfants appellent à l’aide et pas une seule, un seul d’entre vous n’ouvre sa porte ou appelle la police ?
    https://ici.radio-canada.ca/tele/24-60/site/episodes/433082/fillette-granby-protection-jeunesse-inondations

  261. Mary Preud'homme

    @ Elusen | 03 mai 2019 à 23:12
    Holà Elusen combien d’enfants avez-vous protégé et pourriez revendiquer avoir aidé ou sauvé par votre intervention ? Franchement, répondez sans tricher.

  262. Noblejoué

    @ Elusen
    « Et voilà une réalité au lieu de chialer sur un bâtiment ! »
    Tout est réel, et vous dénonceriez mieux les abus en captant la bienveillance des gens plutôt qu’en provoquant.
    Si on veut faire se mouvoir les gens, que de difficultés ! Les braquer n’aide pas, croyez-moi.
    Oui, c’est une folie de rendre l’enfant à de mauvais parents. Tout cela est dû à la sacralisation de la biologie, le parent n’est pas celui qui aime mais le géniteur, et de l’autorité, le parent préféré à l’enfant.
    Il faut dire et redire combien cette attitude est injuste… Le faible, celui qui n’a rien demandé, l’enfant, doit être préféré, et le vrai parent, s’il se trouve quelqu’un de responsable pour adopter l’enfant, c’est celui qui l’aime, qui l’aime vraiment, pas pour une saison ou si tout se passe bien, qui s’implique.
    Tout le monde sait ce que c’est que d’être un enfant, tout le monde l’a été, mais on préfère encore trop souvent une tradition conduisant à de grands abus, et on n’aide pas l’enfant, pas vraiment puisqu’on le remet à ses bourreaux.
    Il n’est donc pas étonnant qu’on aide encore moins d’autres victimes, voire qu’on les dénigre sous le nom d’assistés.
    Changer les choses implique la patience quand on voit d’où on part, et la prudence, pour ne pas se rajouter des obstacles par des provocations qui n’ont pas lieu d’être.
    Du passé, il faut garder l’acquis, je veux dire les chefs-d’oeuvre, et la connaissance, par exemple historique.
    Il ne faut ni garder ni jeter l’indifférent, comme la religion, c’est intime, à voir pour chacun ce qu’il en fait, et éviter ses effets délétères sur la société, comme dans le cas de remettre des enfants à leurs méchants parents.
    Il faut jeter le pire. Pour cela, il est nécessaire d’éclairer le public pour pouvoir abolir les abus.
    Éclairer ne signifiant pas aveugler mais répandre une lumière assez puissante mais aussi douce, comme pour la lecture, afin qu’ils s’amendent, comme d’ailleurs ils peuvent vous faire prendre conscience de ses propres abus si jamais on en commet, sait-on jamais.

  263. @ Elusen | 03 mai 2019 à 23:12
    « Combien de fois en France des enfants appellent à l’aide et pas une seule, un seul d’entre vous n’ouvre sa porte ou appelle la police ? »
    Tout faux mon cher Elusen ! Si un ou des enfants frappent à ma porte, je leur demande d’abord leur prénom ; si c’est un Noureddine, bingo ! C’est peut-être un de mes multiples descendants conçus dans les BMC en Algérie.
    Kss kss, nonosse ?

  264. @ Elusen
    « Cela s’appelle la névrose obsessionnelle ! »
    C’est vous qui seriez plutôt du côté de la névrose obsessionnelle avec votre comptabilité loufoque : en gros, si je me désole de l’incendie de Notre-Dame je n’aurai plus assez de larmes pour les tragédies de la terre.
    ND est peut-être un de ces lieux où l’on peut pleurer les souffrances, les siennes et celles des autres. J’y étais une fois avec trois amies en visite. L’une d’elle m’a dit tout bas que c’était l’anniversaire de la mort accidentelle, vingt ans plus tôt, de son enfant, une petite fille. Toutes les quatre mères, et comprenant son chagrin, nous avons arrêté notre visite pour allumer un cierge et faire une petite pause, certaines d’entre nous croyantes, d’autres pas du tout, et la maman en deuil protestante. Je ne vous raconte pas la suite parce que vous allez me prouver que nous ne connaissons rien aux malheurs des gens et que nous sommes des infirmes du cœur, alors que vous, le grand penseur, vous avez des sentiments vrais.
    Ceux qui répètent que Notre-Dame n’est qu’un monument, un amas de pierres, savent très bien que tant que des messes y seront célébrées, et même après si cela devait se produire, ce ne sera pas le cas. Et c’est ça qui les dérange.

  265. @ Mary Preud’homme | 03 mai 2019 à 23:53
    Vu ma profession… comparé à vous… innombrable… mais on peut dire que c’est tricher, puisque je ne suis pas traducteur pour des notices électriques.
    ——————————————————
    @ Noblejoué | 04 mai 2019 à 07:42
    Une animiste qui brame toutes ses larmes sur un bâtiment ose parler de bienveillance ?!
    ———————————————————
    @ sylvain | 04 mai 2019 à 09:32
    Mais s’il frappe à la porte, c’est pour la pension alimentaire !
    À défaut de ronger son frein, le vieux doit mettre la main à la poche, mais pas sur l’entrejambe de Noureddine.
    ———————————————————–
    @ Lucile | 04 mai 2019 à 10:51
    L’animisme relève d’un trouble de la raison, voire mental !
    Un vulgaire bâtiment qui ne servait à rien a brûlé, sans aucun mort, sans conséquence sur l’humanité et vous venez couiner.
    Brutalement vous avez de l’oseille pour ce vulgaire bâtiment.
    Mais pour les vieux qui achètent du Canigou pour manger, les enfants qui dorment sur les trottoirs, mystérieusement vous n’avez plus rien.

  266. Mary Preud'homme

    @ Elusen | 04 mai 2019 à 19:08
    Pour avoir voulu faire le malin comme vos potes Robert Marchenoir et Herman kerhost, vous voilà largué une fois de plus à nous ressortir sottement un truc qui n’a rien à voir avec l’affaire du jour, soit une expérience personnelle parmi tant d’autres (professionnelle ou sportive) qui se rapportait à un sujet précis et que seuls peuvent comprendre ceux qui suivent le fil sans a priori.
    Vu ?
    Et comme j’ai exercé une bonne douzaine de métiers, vous risquez d’y perdre votre latin à vouloir tout comprendre ou tout suivre, d’autant plus si le post en référence (réagissant à une question précise) ne vous était en rien destiné.

  267. Noblejoué

    @ Lucile
    J’ai apprécié l’humanité de votre post sur la manière dont vos amies et vous aviez vécu la peine et la cathédrale.
    C’est cette ouverture à la beauté et cette empathie pour tous les êtres qu’il serait bon d’encourager plutôt que d’en étouffer les manifestations pour, comment dire ? réquisitionner au profit de ce qu’on estime prioritaire, ou plus fort encore, rivaliser à qui sera le plus parfait sauveur des malheureux.
    Dans la beauté, la compassion, la justice, la vérité ou l’approbation des qualités d’un autre on laisse derrière soi toutes ces pesanteurs.

  268. @ Mary Preud’homme | 04 mai 2019 à 20:55
    Moi, moi, moi, moi, moi !
    Je, je, je, je, je, je !
    En clair, c’est vous qui avez la plus grosse, vive les trans ; même si en électricité, vous n’avez pas la lumière à tous les étages, et ça ce n’était pas dans la notice.

  269. @ Noblejoué | 05 mai 2019 à 08:32
    « C’est cette ouverture à la beauté et cette empathie pour tous les êtres qu’il serait bon d’encourager plutôt que d’en étouffer les manifestations pour, comment dire ? »
    La drogue et l’alcool, ça doit aider !
    Parce que là ?! Outch !
    Un immeuble qui brûle déclenche de l’empathie ?!
    Quand j’écrivais : animiste !
    Vous voulez du choquant !
    – Avengers Endgame :
    * budget 356 millions de $ !
    * En deux semaines d’exploitation : 2,1 milliards de $ de chiffre d’affaires !
    https://www.boxofficemojo.com/movies/?id=marvel2019.htm

  270. @ Noblejoué
    Je ne pensais plus vraiment à cet épisode, c’est cette amie qui me l’a rappelé.
    Autre chose : j’ai gardé pour vous cette référence:
    https://www.theatlantic.com/video/index/587926/finding-meaning/
    Il s’agit d’une vidéo (en anglais) sur l’interview du fils d’un moine bouddhiste japonais. Il parle du désir de trouver un sens à sa vie. Il évoque le détachement recherché par les bouddhistes, et la frontière étroite que ce détachement entretient avec l’ennui (en français dans le texte). Il regrette, hors caméra, que ses parents n’aient pas eu pour lui et son avenir plus de désirs quand ils l’ont éduqué.

  271. Noblejoué

    @ Elusen
    « Un immeuble qui brûle déclenche de l’empathie ?!
    Quand j’écrivais : animiste ! »
    La capacité à percevoir la beauté ouvre au monde donc aux autres êtres vivants donc aux humains et par exemple à leurs souffrances.
    Cette ouverture au monde peut prédisposer les gens à plus d’empathie.
    D’autre part, les gens empathiques ont tendance à personnaliser les objets, ce qui fait pendant aux gens peu empathiques se servant des autres comme d’objets.
    L’animisme est, par ailleurs, un système de représentation du monde ; ce n’est pas la peine de se moquer de l’intolérance monothéiste pour prendre de haut les animistes comme eux.
    Animistes, combien de guerres de religion ?
    Que les gens soient animistes, monothéistes ou autre, cela m’est équilatéral, je veux pas qu’ils ne se nuisent pas entre eux, et surtout pas aux gens que j’apprécie et à moi.
    Bons et mauvais points à tout le monde selon le comportement, pas les opinions.
    Pour le saignant, je verrai plus tard, n’étant pas un vampire, je ne suis pas toujours en appétit.

  272. Noblejoué

    @ Lucile
    En fait, je ne suis pas fana du bouddhisme ou de la dépression, qui me semblent être vivre comme si on était mort, ni fana du désir qui vous fait dépendre de l’objet désiré.
    Je suppose qu’il faudrait être passionnément vivant en même temps que détaché de son détachement même, détaché à ne plus sentir l’attachement ni même l’écart qu’on subit à être sans lien.
    Les gens trop détachés des choses ne devraient pas avoir d’enfants, comment se battraient-il, désireraient-ils pour eux ? Les égoïstes qui les oublient, les envieux qui entrent en rivalité, non plus.
    Bref, peu importe la ou les cases qui me concernent, ce n’est pas plus pour moi que je n’en ai envie, ça tombe bien. Mais je m’effraie de voir tant d’enfants subir des parents désastreux ; quoique je ne sois pas un bouddha de la compassion, je les plains de tout mon cœur, et comme mieux vaut prévenir que guérir, j’espère décourager les incapables de se lancer. On écrit que tout prêt doit être remboursé, mais la dette qu’on contracte en faisant venir un enfant au monde pour souffrir et mourir si on n’a rien qui puisse en atténuer le choc mais tout, au contraire, pour le multiplier, est odieux au possible. C’est l’autre, l’enfant sans défense qui paie, comme des enfants contractent encore dans des lieux arriérés, les dettes de leurs parents. On peut jouer à qui a sauvé le plus d’enfants, j’ai comme un doute… Enfin, qui sait, peut-être, mais pour moi, le chêne est dans le gland, et tout me porte plutôt à prévenir, « non, écoutez, mieux vaut être traité d’égoïste pour n’avoir pas d’enfant que de l’être en se le permettant quand on ne peut l’assumer. D’accord, mettons que vous êtes bien plus aptes que moi ! Mais cela ne suffit pas. »
    Je voudrais que ce que j’écrive là, en tout cas, soit sincère au possible, et de prévention, ce dont, par définition, personne ne va me féliciter. Il n’y a pas de « merci de m’avoir épargné d’exister ! » possible.
    Et il est presque aussi improbable que quelqu’un dise « finalement, je continue à prendre ma contraception, je viens, pour une fois, d’interroger ma conscience, et elle me dit non. »
    Il y aura vous êtes insensible, la société est mauvaise et vous la défendez ou vous aimez plus les pierres que les gens ou d’autres encouragements à me laver les mains de l’irresponsabilité ambiante.
    A devenir ce qu’on dit que je suis, en somme, allez, allez, ne vous gênez pas, il y a une Providence, un Etat-Providence, la nature humaine ou autre chose, un plan B vu que vous n’êtes pas le plan A.
    Bon, tout le monde la joue je suis ssssssssssssiiii sensible, et il n’est pas juste de dire que je le sois moins qu’un autre. Mais après tout, je suis ssssssssssssiiii honnête, surtout.
    Je n’ai pas besoin du malheur des gens pour jouer les saints ou les héros, et d’autre part, je sais bien que je n’ai pas les capacités de redresser tout ce que les autres ont tordu comme l’art les bonsais. Comme je ne suis pas tout à fait sans intelligence, j’évite les problèmes que je n’ai ni l’intelligence ni le courage de trancher – et si tant de gens étaient tellement supérieurs à moi, ce serait déjà accompli.
    Donc je dis de faire avec ce qu’on a : certains devraient comprendre qu’ils n’ont que du malheur à transmettre, du désastre, de la défaite, de l’absurde et du ressentiment, et qu’ils n’ont pas à s’en dédouaner sur les autres.
    Assumez, et je dis aux conseilleurs qui ne se lèveront pas la nuit pour les enfants, qui n’assureront pas leur avenir, que ce sont surtout les parents et les enfants condamnés à se rendre malheureux les uns par les autres, les payeurs.
    On n’a pas fini de payer les « sages » leçons de ceux que le monde se donne en directeurs de conscience.
    Le Yi King dit que le sage n’a pas à se mêler aux fous, Confucius a qui on faisait la remarque, ou alors l’avait-il entendu dire, je ne sais plus, trouvait cruel l’homme qui renonce à tendre à réformer le monde ; question de point de vue.

  273. @ Noblejoué | 06 mai 2019 à 20:56
    « La capacité à percevoir la beauté ouvre au monde… »
    Vous tournez en boucle avec votre théorie farfelue !
    Vous n’êtes même pas capable de définir le beau !
    Même pas capable d’avancer une seule preuve de votre affirmation !
    Ce qui ouvre au monde, c’est d’y naître !
    Dictionnaire du Cnrs – Animiste :

      Tendance à considérer les objets comme vivants et doués d’intentions.
      − Croyance spontanée des jeunes enfants pour qui tout objet qui se meut est doué d’une vie personnelle.

    Continuez à pleurnicher sur un bâtiment !

  274. Noblejoué

    @ Elusen
    Je ne pleurniche pas sur un bâtiment. Je vous réponds maintenant car j’avais bien trop de problèmes à résoudre avant, Apollon me comprend si des gens pensent que je suis contre la philosophie, ou le soleil levant ou des théories pour les interroger comme je le fais de tout et toujours.
    D’abord, définir la beauté, c’est beaucoup me demander quand bien des gens se sont cassés les dents dessus, mais on pourrait le dire aussi de la justice.
    Par contre, les gens en demandent moins souvent une définition, et pour cause, la leur leur suffit, la beauté elle, ni plus ni moins assurée, est plus attaquée.
    A mon avis, parce que la plupart des gens se sentent plus ou moins lésés, victimes d’injustice alors que le sens de la beauté peut manquer à beaucoup, on pense comme on se heurte au monde.
    Eh bien, commençons par dire que si on n’a pas de définition unique de la beauté, comme pour la justice, cela a fait couler beaucoup d’encre et est bien intéressant, exemple :
    https://journals.openedition.org/rgi/1033
    Parenthèse, on pense comme on se heurte, mais aussi selon son rôle : si on m’avait sorti ça, j’aurais sans doute interrogé.
    Et là, je vous le donne en mille, on m’aurait accusé de sabotage de la philosophie, d’une théorie ou du commentateur.
    Bref, et quand je dis que la beauté peut développer l’empathie, un livre passionnant sur les droits de l’Homme montre le rôle des idées, mais aussi de l’expérience sensible, littéraire surtout :
    https://www.markushaller.com/d/HUNT(Muskens)Jusletterjuillet2013.pdf
    L’empathie sur les jeux vidéos, et ses effets selon la personne à qui on s’identifie :
    http://psychologik.blogspot.com/2016/03/les-jeux-video-rpg-sont-lies-lempathie.html
    Quant à la cathédrale ? Comme le disait Hugo, c’est un livre de pierre. Je dirais donc que comme tel, développe l’empathie, sans parler du rôle de purgation de l’art.
    Enfin, il développe l’empathie, il purge… En général, comme tel ou tel médicament en efficace, mais qui ne le sera pas sur une minorité de personnes. Tout le monde n’est pas sensible à l’art, ou du moins pas forcément tous les arts, et a fortiori, toutes les œuvres.
    Et maintenant, parce que j’en ai marre des polémiques sur Notre-Dame et que la pierre renvoie à la danse comme l’immobilité au mouvement, le monothéisme au polythéisme et la défense de la beauté au constat désolé que je ne suis pas extrêmement mélomane, chacun ses manques, mais que j’aime du moins beaucoup une oeuvre :
    https://www.youtube.com/watch?v=BcFtIS3sk0c

  275. @ Noblejoué | 08 mai 2019 à 03:59
    Vous rendez-vous compte que vous dites n’importe quoi ?!
    Que c’est complément farfelu, alambiqué !
    L’universalité dans la subjectivité n’existe pas !
    Rien n’est universel dans le beau, ce n’est que subjectif, c’est un sentiment, un ressentiment.
    Il n’y a aucune polémique sur un bâtiment qui a brûlé, la polémique est sur l’obscénité des réactions.

  276. Noblejoué

    @ Elusen
    « Vous rendez-vous compte que vous dites n’importe quoi ?!
    Que c’est complément farfelu, alambiqué ! »
    A moins que certaines choses ne vous échappent comme le pourquoi de réactions qui vous semblent obscènes ?
    Je comprends très bien et ces réactions, et pourquoi cela semble mal à d’autres, et surtout que les gens ne comprennent pas et j’estime que tout a été dit. Sauf si un public fervent réclamait la suite du dialogue, je ne vois pas l’intérêt de le poursuive.

  277. hameau dans les nuages

    @ Noblejoué | 08 mai 2019 à 03:59
    « Quant à la cathédrale ? Comme le disait Hugo, c’est un livre de pierre »
    Bien évidemment.
    Pas que la cathédrale, bien des objets sont témoins et acteurs. Là c’est la margelle d’un puits au village:
    http://zupimages.net/viewer.php?id=19/19/h6lg.jpg
    Il est certain que si on est dans l’esprit « post formica » on ne peut pas comprendre.

  278. Noblejoué

    @ hameau dans les nuages
    J’aime bien aussi les œuvres non monumentales voire confidentielles. Merci donc d’avoir posté cette photographie !

  279. Mary Preud'homme

    @ Noblejoué | 09 mai 2019 à 17:13
    N’insistez pas Noblejoué dès lors que cet Elusen assimile nos cathédrales et autres monuments patrimoniaux et multimillénaires à des vespasiennes et autres sanisettes, dont la disparition peut être facilement remplacée par des toilettes publiques payantes…
    Preuve qu’il en est resté question réflexion au stade anal et boutiquier tout près de ses sous !

  280. @ Noblejoué | 09 mai 2019 à 17:13
    «…je ne vois pas l’intérêt de le poursuive…»
    Dès le départ de votre intervention, il n’y avait aucun intérêt.
    Votre petite personne, le moi je, ne concerne en rien le sort de l’humanité.
    Vous adulez des pierres, pensez qu’elles sont en vie, confondez bâtiment qui brûle avec votre frénésie à le pleurer, quel intérêt y aurait-il eu à être en boucle sur vos ressentiments ?

  281. Noblejoué

    @ Elusen
    « Dès le départ de votre intervention, il n’y avait aucun intérêt. »
    Ah oui ? Vous y avez quand même répondu.
    « Votre petite personne, le moi je, ne concerne en rien le sort de l’humanité. »
    Tout le monde exprime sa subjectivité, certains, comme moi, en faisant part de leurs états d’âme, d’autres, comme vous, en rabaissant les gens, ce qui est un état d’âme, agressif, qui ne s’avoue pas.
    La petite personne de chacun est une expression, parmi d’autres, de l’humanité, ni plus… ni moins.
    « Vous adulez des pierres, pensez qu’elles sont en vie, confondez bâtiment qui brûle avec votre frénésie à le pleurer, quel intérêt y aurait-il eu à être en boucle sur vos ressentiments ? »
    J’adule… Incroyable, dans toutes vos faussetés vous avez détecté du vrai, ce doit être statistique, à force de tirer au hasard on finit par tomber sur la cible !
    J’adule la BEAUTÉ, et d’autres choses encore, mais je vous en fais grâce, la beauté, vous pouvez peut-être l’assimiler, n’en demandons pas trop.
    Les pierres ne sont évidemment pas vivantes, mais la beauté vit en chaque personne qui aime le beau, ne confondez pas tout.
    Qui aime la musique ne va pas croire la musique vivante quoiqu’il y ait l’expression musique vivante, qui aime les langues vivantes ne croit pas les langues vivantes et si on dit qu’une langue est morte mais qu’on la pratique, on n’est pas nécrophile. Que vos « raisonnements » nous mèneraient loin si on les prenait au sérieux !
    Ceux des philosophes, je le prends comme des hypothèses, si ceci était, cela serait… dans le monde du philosophe en question, dans la réalité, ah, la réalité, c’est autre chose.
    Disons que questionner est intéressant, et que c’est toujours mieux que confondre le fait qu’on aime la beauté et le support qu’elle prend, exemple, les pierres.
    Mes ressentiments ? Concernant Notre-Dame, je n’en aurais que pour un éventuel incendiaire volontaire. Concernant les discussions ici, en ce moment, et espérons que cela se poursuive, aucun.

  282. hameau dans les nuages

    @ Elusen | 11 mai 2019 à 23:22
    Vous êtes déjà allé faire votre pèlerinage à La Mecque effleurer la Pierre Noire ou est-ce que c’est dans vos intentions ?
    Plus pragmatique, j’ai « ressuscité » pour leur donner une seconde vie quelques pierres extirpées d’une décharge publique et vouées à l’enfouissement pour faire un petit portail à un jardin de curé. Les gens demandaient souvent quelques feuilles de laurier-sauce pour leur ragoût. Ils y ont dorénavant accès depuis la rue.
    http://zupimages.net/viewer.php?id=19/19/d2kf.jpg

  283. Noblejoué

    @ hameau dans les nuages | 12 mai 2019 à 12:25
    Bravo pour votre restauration !
    Cultiver la terre, relever les pierres… Certains peuvent critiquer les paysans, vous montrez à quoi ils œuvrent.

  284. @ Noblejoué | 12 mai 2019 à 07:36
    Vous affirmiez avoir fait le tour de la question ?!
    Et il suffit d’y remettre une pièce et la machine redémarre !
    N’inversez pas les rôles, ne l’oubliez pas, vous m’avez interpellé personnellement, ainsi en me demandant une réponse, je ne vous ai pas sollicité.
    Dès votre interpellation, vous avez affirmé savoir ce qu’était le beau et qu’il y aurait une universalité là-dedans.
    Votre propos prétendait parler au nom de tous les Français.
    Vous avez fait de la métonymie, confondu un incendie et le bâtiment, sur cette base, vous avez directement enclenché avec de l’animisme envers un bâtiment.
    Nous sommes bien ici dans du ressentiment, un truc illogique, irrationnel qui ne concerne que votre personne et pas l’humanité.

  285. Noblejoué

    @ Elusen
    « Vous affirmiez avoir fait le tour de la question ?!
    Et il suffit d’y remettre une pièce et la machine redémarre ! »
    Vous avouez donc avoir provoqué avec le une pièce et la machine redémarre, mais quel besoin ? Je l’avais bien vu.
    J’avais fait le tour de la question, évidemment, de la question de la beauté.
    Mais il y avait le problème de votre mise en cause de ma personne, qui en est une autre.
    Prière de ne pas tout mélanger.
    « N’inversez pas les rôles, ne l’oubliez pas, vous m’avez interpellé personnellement, ainsi en me demandant une réponse, je ne vous ai pas sollicité. »
    Vous rêvez, je n’inverse rien, je dis que quand on trouve que quelqu’un dit quelque chose qui n’est pas intéressant mais qu’on discute un certain temps avec lui, on se contredit.
    Je n’ai pas dit qui commence à parler, vraiment aucun rapport.
    « Dès votre interpellation, vous avez affirmé savoir ce qu’était le beau et qu’il y aurait une universalité là-dedans. »
    Tout le monde a une idée plus ou moins précise du beau, et oui, il y a une universalité de l’idée de beauté.
    Comme de justice, comme du bien, comme de bien d’autres choses encore ! Ce qui ne veut pas dire que tout le monde ait la même définition, réveillez-vous, même la vie, nous sommes tous vivants, n’a pas une définition unique ! Ainsi, certains pensent les virus vivants, et d’autres non.
    « Votre propos prétendait parler au nom de tous les Français.
    Vous avez fait de la métonymie, confondu un incendie et le bâtiment, sur cette base, vous avez directement enclenché avec de l’animisme envers un bâtiment. »
    Vous êtes drôle, on parle et on ne parle pas au nom de tous pour bien des choses, ainsi, les Français sont connus pour leur amour et connaissance du vin, ce qui ne veut pas dire que tous l’aiment ou soient experts.
    Il s’agit d’un trait culturel qui impacte tous les Français, qu’ils soient individuellement concernés ou non.
    Notre-Dame, architecturalement, historiquement et littérairement, est aussi très profondément établie dans l’identité nationale.
    Donc tout Français est concerné, que chaque Français l’apprécie ou non.
    Est-ce assez clair ?
    Autre chose : il est normal de confondre l’incendie qui dévore un bâtiment et le bâtiment, car le bâtiment devient feu, exactement comme un cigarette s’enflamme et finit réduite en cendres.
    Une chose se transforme par ce qu’elle subit. Mais cela ne la rend pas plus vivante. Elle subit une perte de matière et de complexité, elle perd ce qui vous échappe, la beauté.
    « Nous sommes bien ici dans du ressentiment, un truc illogique, irrationnel qui ne concerne que votre personne et pas l’humanité. »
    Vous dites n’importe quoi, vraiment, il n’y a pas d’animisme pour une description de processus, comme on ne croit pas que le soleil tourne autour de la Terre pour dire qu’il se lève !
    Et de cet animisme, vous dérivez vers le ressentiment, je ne vois aucune logique là-dedans, sans définir lequel, comme si j’en avais pour la vie ou pour des innocents.
    Je n’en ai que pour quelqu’un qui aurait incendié ce bâtiment. Et c’est normal : qui diminue la beauté du monde porte atteinte à tous les amateurs de beauté et personne appréciant que les humains en aient créées, que ce soit Notre-Dame ou tout autre chef-d’oeuvre. Autant le créateur permet à chacun de mieux voir le monde, savoir en contempler la beauté, se purger de ses passions ou augmenter l’empathie, autant le destructeur plonge le monde aveugle, ainsi les obscurantistes ayant détruit des chefs-d’oeuvre.
    Maintenant que j’ai répondu à vos mises en cause, vous devriez cesser vos provocations.
    Parce que je ne suis pas votre juke-box.

  286. @ hameau dans les nuages | 12 mai 2019 à 12:25
    Je suis civilisé, je ne vais pas en vacances dans des pays où juste à côté de vous l’on torture, assassine, génocide, viole, et vous, vous continuez à prendre des photos, à faire des ego-portraits et prétendez avoir plein de souvenirs dans la tête.
    Et qu’est-ce que j’irais faire à la Mecque même si le pays n’était pas un État terroriste ?!
    Ce n’est pas ma sexualité, je n’entre pas dans La Mecque, même si les genres n’existent plus.
    ————————-
    @ Noblejoué | 13 mai 2019 à 15:32
    Pauvre victime éternelle !
    Petite Pocahontas qui pense que les pierres ont une âme et que cela vaut bien un milliard d’euros, alors que sur les trottoirs de sa ville des gens y dorment.

  287. Mary Preud'homme

    « Pour éviter les incendies dans l’édifice, l’électricité n’avait pas été installée dans la charpente baptisée le forêt »… Ce que tous ceux qui ont eu le privilège de visite l’endroit (interdit au public) ont pu constater.
    L’incendie se serait déclenché vers 18 heures 30 lundi 15 avril, peu après une première alerte non correctement identifiée, si bien que les pompiers ne seraient intervenus qu’une demi-heure plus tard alors que le feu faisait rage. Lequel incendie (provoqué par un court-circuit alors que logiquement l’électricité était proscrite dans les combles) s’est propagé à une grande vitesse. Une heure plus tard environ, la flèche de 96 mètres de haut s’est effondrée, etc.

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