Longtemps il y a eu un complotisme détestable. Celui qui face à d’incontestables vérités, à des évidences généralement admises, proposait ses visions, ses versions iconoclastes et provocatrices. Celui qui ne supportait pas, dans tous les domaines, l’existence d’un consensus pertinent parce qu’il s’imaginait toujours que, derrière, il y avait un piège, une tromperie, une manipulation.
Il me semble que depuis quelque temps le complotisme est devenu sinon honorable, du moins plausible, comme si la politique nationale et internationale, les péripéties et les coulisses de la vie démocratique lui avaient donné une sorte de légitimité.
L’élection à une voix près de Richard Ferrand comme président du Conseil constitutionnel, grâce à l’abstention du Rassemblement national, qui en a surpris plus d’un, autorise les spéculations, libère des perspectives de doute, de suspicion, de connivence et fournit du grain à moudre à ceux pour lesquels le limpide est un péché et le trouble le principe.
Quand Cyril Hanouna, à la suite de la scandaleuse éviction de C8 de la TNT, laisse entendre qu’il y aurait eu une manoeuvre de la part d’Alexis Kohler et de l’ancien président de l’Arcom Roch-Olivier Maistre, à l’insu du président de la République, on n’est pas obligé de le croire mais il n’est pas honteux non plus d’apporter du crédit à ces allégations (CNews).
A l’encontre du même Alexis Kohler, la commission des finances à l’Assemblée nationale valide un éventuel recours pénal si celui-ci persistait dans son refus d’être auditionné. Quelle surprenante attitude, et qui ne laisse pas de faire surgir des interrogations, que ce mauvais exemple républicain donné par quelqu’un qui devrait plus que tout autre se comporter selon la règle ! Il n’est pas choquant , dans ces conditions, que l’imagination de chacun batte la campagne…
Sur le plan judiciaire, au procès du « financement libyen », un enregistrement tombe du ciel et est produit par la défense qui l’a reçu anonymement quand le ministère public, s’étonnant de sa présentation tardive, y voit un effet d’audience et une volonté dilatoire (Le Figaro). Cet épisode est suffisamment troublant pour faire naître des suspicions en pagaille. Derrière lui, quels secrets s’agitent ? La curiosité est légitime. Lever la chape ou non ?
Tout, dans le monde d’aujourd’hui, est devenu possible, plus rien n’est inconcevable. Les ombres répudiées hier par les gens raisonnables ont aujourd’hui droit de cité et pour certains elles semblent correspondre davantage aux lumières que les prétendues révélations des discours officiels. Ce qui est occulté non seulement n’est plus stigmatisé comme l’invention d’esprits malades mais surgit au premier plan comme l’explication la plus cohérente, le ressort le plus clairvoyant.
On n’a plus le droit de rejeter, comme émanant d’un complotisme délétère, ce qui s’efforce de nous présenter le dessous des cartes, l’envers du décor et les coulisses quand jusqu’alors on souhaitait que nous soyons obsédés par la scène.
Ce complotisme revêtu dorénavant de pureté démocratique est aussi la conséquence de séquences politiques qui ont de moins en moins à voir avec le conventionnel. Quand la surface, peu ou prou, malgré les secrets nécessaires, faisait don aux citoyens d’une lisibilité qui ne se plaçait pas aux antipodes de la vérité authentique. Il n’y avait pas l’écart phénoménal constaté de nos jours entre la complicité des puissants et les miettes laissées au peuple. La dégradation de l’esprit républicain, la dérive du politique en politicien, des principes en anecdotes et joutes parfois ridicules, ont engendré cette hypertrophie des mobiles personnels, des antagonismes secrétés davantage par le heurt des psychologies et des ambitions que par le souci objectif du pays et de sa sauvegarde.
Il suffit, dans nos démocraties ordinaires comme dans les régimes totalitaires, d’observer le surgissement de personnalités atypiques pour comprendre comment une politique des grands desseins et une vision considérant bien au-delà du champ étroit de ses intérêts immédiats ont été remplacées par des courtes vues et une désinvolture à l’égard des valeurs de base. Dans notre pays qui demeure une démocratie malgré les étranges décisions judiciaires ou surtout administratives qui la défigurent, peut-on nier le fait que la personnalité d’Emmanuel Macron a une incidence décisive sur la banalisation de l’allure politique en coups et en décrets narcissiques ?
C’est encore plus vrai, évidemment, pour le président Trump et le dictateur Poutine : on a quitté les négociations pour les trocs, la tenue et la loyauté pour la vulgarité de rapports de force poussés à l’extrême, la fidélité à l’égard des alliés pour le mépris ostentatoire de certains d’entre eux.
La manière dont Donald Trump a traité le président Zelensky est une honte. Même si ce dernier n’avait pas été un héros, il ne méritait pas d’être vilipendé comme s’il avait été coupable de l’invasion de son pays ; et qu’il convenait de bien montrer qu’il était faible et que les dominants étaient ailleurs… Pour moi, cela relève d’une goujaterie internationale.
Si on met ensemble ces éléments factuels et personnels, ces données nationales et internationales, on pourrait conclure qu’une certaine forme de complotisme est devenue la règle.
En résumé, appréhender le réel par le pire n’est plus du pessimisme mais peut-être une lucidité qui a compris l’époque.
« Toujours préférer l’hypothèse de la connerie à celle du complot. La connerie est courante. Le complot exige un esprit rare. »
Michel Rocard
« Toujours préférer l’hypothèse de la connerie à celle du complot. La connerie est courante. Le complot exige un esprit rare » (Michel Rocard)
J’ajouterai à ce mot de MR l’hypothèse du mensonge, dont le champion est très certainement Donald Trump dont le chef-d’œuvre restera dans les annales de la diplomatie de caniveau, son « l’Ukraine n’aurait pas dû déclencher la guerre à la Russie ».
Nous nous empêchons d’en rire par la seule raison qu’on ne rit pas d’une tragédie humaine à pareille échelle. Mais entre les mensonges de Trump et de Poutine et la propagande de ce dernier, je ne vois pas de complot, pour la simple raison qu’avait très bien dite Michel Rocard.
Les complots créés et entretenus par des complotistes sont devenus tellement nombreux que la ritournelle est devenue obsédante, à la mode et du dernier chic. Dans une discussion, l’expression est devenue usuelle pour décridibiliser l’interlocuteur. Le terme de complot est arrangé à la sauce adéquate, avec un peu de parfum et parfois une cerise sur le dessus si le ton est suave.
La méthode est reconnue imparable, les techniques éprouvées déstabilisent à coup sûr. Par exemple, en face d’un présumé huluberlu qui soutient que la terre est ronde, il suffit de déclarer qu’il est tombé dans le piège d’un complot organisé par les vendeurs de mappemonde.
La vulgarité du complot, des complotistes et des rapports de force est opposée par nature à la réthorique du style ampoulé des salons germanopratins. Tout cela me fait venir la transpiration à la tête.
Les Américains ont voulu Trump, il a été élu, il est le nouveau shériff de Washington et donc de la Terre entière. Il a décidé de mettre fin aux guerres de Gaza et d’Ukraine. Le jeu politique des émissaires est facilement critiquable, je pense qu’il vaut mieux considérer les objectifs et se réjouir qu’ils soient atteints.
Quand on voit souffrir les femmes et les enfants ukrainiens sous les bombes russes, on a envie que cela s’arrête sauf si on a un intérêt dans la vente d’armes. Quand on voit les soldats nord-coréens continuer à avancer en file indienne sans porter secours à leur frère d’arme tombé devant eux dans un champ de bataille ukrainien, on a envie que cela s’arrête, ou alors on a perdu toute notion de charité, d’empathie. Il devient alors urgent de résilier les abonnements à Netflix ou Mediapart.
Depuis que Trump est arrivé au pouvoir, les démons de la guerre font grise mine. Dans un oeil du démon, il y a le complexe militaro-industriel russe et dans l’autre, le complexe militaro-industriel européen. Les démons jouent les victimes et appellent au secours en montrant du doigt le nouveau bouc émissaire qui est Trump, l’homme d’affaires qui a survécu à deux tentatives d’assassinat pendant sa campagne électorale. Trump ne joue pas à la victime, il agit, il progresse.
S’il y a complot, c’est qu’il y a association secrète ou groupement de fait à caractère occulte. Si donc on ne veut pas qu’il y ait complot, il faut réactiver les principaux articles de loi du 13 août 1940.
Tant l’immense majorité des Français applaudirait cette décision, le fait qu’elle soit inenvisageable à ce jour prouve qu’il y a bien complot et même mafia.
Faire semblant de l’ignorer relève de l’hypocrisie.
La difficulté est qu’il faudrait alors mettre ceux de leurs membres qui tiennent la fonction publique et organismes subventionnés en camps entourés de barbelés, pas tant pour les emprisonner que pour les protéger, car si les Français savaient, ils voudraient les lyncher.
J’ai toujours pensé que si Trump la fermait et juste faisait ce qu’il avait à faire, il aurait bénéficié d’un bien meilleur soutien partout dans le monde. À mon sens, sa 2e élection fut perdue à cause de ses nombreux égarements verbaux, bien plus que pour ses actions, en somme banales.
Maintenant, pour nuancer, il y a un paramètre dont pas mal de monde semble oublier la portée et l’importance stratégiques, c’est la détestation d’une grande partie de l’électorat pour le politiquement correct et les freins qui en résultent, autant pour le développement d’une pensée critique, mais aussi la simple curiosité d’en savoir plus, ou la diversité des opinions et des débats. Les gens en ont marre d’entendre un prêche constant, interminable et moralisateur.
Voilà où Trump, instinctivement ou pas, trouve une niche féconde, et il se produit le même phénomène que lorsque vous êtes privé de nourriture pendant longtemps, pour ensuite en boulotter, d’un coup et tellement vite que ça finit en indigestion. Mais avec Trump, il y a encore de la marge, la privation d’une parole virile a été fort longue.
On a le même phénomène sur les réseaux, une incroyable éclosion de « journalistes citoyens », qui tout en se targuant d’être indépendants et objectifs, sont dépendants financièrement de leurs abonnés et finissent par épouser une ligne éditoriale biaisée, tout comme dans l’information publique qu’ils prétendent combattre. Mais ils donnent la version non autorisée, et c’est cela qui séduit.
Par conséquent, il est impossible de s’informer de façon objective et tout débat aujourd’hui consiste à opposer deux opinions, où chacune est articulée autant sur une partie de vérité que sur une partie de désinformation, consciente ou par omission.
Je ne vais pas tirer sur Trump pour ses propos sur Zelensky, car je partage son analyse. Mais je suis russe et naturellement l’esprit d’appartenance à un groupe, physique ou culturel, nous rend subjectif. Tout comme un juif défendrait bec et ongles la politique d’Israël, un Palestinien celle de Palestine, ou un Français celle de la France – enfin, pas très sûr du dernier exemple.
Pour l’instant, j’attends de voir au-delà des paroles. Une chose est sûre, ça bouge, enfin, et dans toutes les directions, culturelle, politique et géopolitique. Certains vont être frustrés, d’autres soulagés, sans surprise.
« Il me semble que depuis quelque temps le complotisme est devenu sinon honorable, du moins plausible, comme si la politique nationale et internationale, les péripéties et les coulisses de la vie démocratique lui avaient donné une sorte de légitimité. » (PB)
Il est clair que depuis quelque temps, les Français ont tendance à sombrer dans la paranoïa, en voyant des complots partout.
Je citerai trois exemples qui sont terriblement d’actualité :
– la nomination de Richard Ferrand à une voix près grâce à l’abstention du RN qui a fait bondir toute la gauche et jusqu’à Laurent Wauquiez de LR. Il est vrai que ce dernier déteste autant le RN qu’Emmanuel Macron, donc pas de surprise de ce côté-là.
– le retrait de C8 de la TNT qui fait bondir toute la galaxie Bolloré, à commencer par CNews qui a consacré une journée entière hier à commenter cette décision, approuvée au demeurant par le Conseil d’État qui est, soit dit en passant, la plus haute juridiction administrative.
– les manigances de Donald Trump avec Vladimir Poutine pour, affirme-t-il, mettre un terme à la guerre en Ukraine, ce que tout le monde souhaite, mais en prenant bien soin de ne pas accepter les Européens à la table des négociations. On peut se demander pourquoi ?
Et pour analyser ces trois situations particulièrement confuses, nous avons les médias de droite et ceux de gauche qui disent tout et son contraire.
Difficile pour le citoyen lambda de se forger une opinion !
@ Patrick EMIN
À ne lire que le journal de Mickey, d’ici peu, vous serez le seul à dire que ce n’est pas Zelensky qui a déclenché la guerre.
La honte, ce n’est pas Trump traitant Zelensky comme une m…, mais d’abord l’épuration ethnique ayant conduit à l’expulsion de quelque 500 000 russophones de la région d’Odessa, les envois d’obus sur les fermes du Donbass pour en chasser les mauvais habitants, et toutes les provocations diverses et avariées.
Sous le régime de Macron et du programme commun, l’ingérence des Américains est devenue intolérable sur les chaînes publiques et même pour certains commentateurs de ce blog alors que le discours de Vance a rappelé les bases de l’autodétermination des peuples.
Vance a dénoncé l’annulation d’élections et la censure qui deviennent des outils utilisés fréquemment. Suite à cette prise de parole, le président du Parlement européen a commencé à répondre mais s’est arrêté parce qu’il a fondu en larmes.
Pour rappel, les élections roumaines ont été annulées et d’autre part, onze millions d’électeurs français ne sont pas représentés dans les instances décisionnaires de l’Assemblée nationale.
L’ingérence d’Obama qui soutenait la candidature de Macron était considérée comme normale. L’ingérence des ONG financées par les USA est considérée comme normale quand il s’agit de promouvoir l’idéologie de la transformation des individus qui ne savent pas faire la différence entre un homme et une femme.
Vance a prévenu en y mettant les formes, la sécurité intérieure aux frontières de l’Union européenne n’est pas dans les attributions de l’Amérique. C’est clair ! En cas de guerre civile, il ne faudra pas compter sur une intervention comme en 1917 et 1944.
L’Histoire est toujours écrite par les vainqueurs. Malheur à celui qui trouve que la mariée est trop belle et ose émettre quelques bémols et soulever des impossibilités techniques. Il peut être même condamné pour ça. « À quoi vous pensez ? » euh non, à rien.
Il faut laisser le temps au temps. Le complotiste a souvent raison trop tôt et malheur à celui qui verse du gravier dans les rouages médiatiques. Les sirènes des stukas n’ont pas fini de fonctionner.
https://www.youtube.com/watch?v=GchQtltVFrI&ab_channel=DamienSaez
Il n’y a rien à faire contre la psychologie des foules alors je me calme les nerfs en faisant du bois.
« La manière dont Donald Trump a traité le président Zelensky est une honte. Même si ce dernier n’avait pas été un héros, il ne méritait pas d’être vilipendé comme s’il avait été coupable de l’invasion de son pays ; et qu’il convenait de bien montrer qu’il était faible et que les dominants étaient ailleurs… Pour moi, cela relève d’une goujaterie internationale. » (PB)
Ce n’est que votre avis comme vous le dites, vous oubliez toute l’histoire qui s’est produite pour amener – l’Ukraine-l’Europe-les USA – à entrer en guerre contre la Russie… Vous oubliez les dernières demandes de Zelensky qui souhaite que l’Europe lève une armée de 200 000 soldats pour défendre son pseudo-pays… Vous oubliez sa dernière condamnation concernant Porochenko…
https://www.lemonde.fr/international/article/2025/02/14/l-ukraine-sanctionne-son-ancien-president-petro-porochenko_6546584_3210.html
https://fr.euronews.com/2025/02/15/zelensky-il-est-temps-de-creer-des-forces-armees-de-leurope
Eh bien oui Zelensky me fait penser au dictateur incarné par Chaplin… tous les deux des comédiens… Chaplin était génial et nous faisait rire, Zelensky était vulgaire dans ses shows à la télé ukrainienne avant sa présidence… sans parler de sa haine envers l’Église orthodoxe… Zelensky a trouvé chez Macronéron et Ursula la Hyène deux partenaires de rêve pour accomplir son destin morbide… d’où le mot « dictateur »… les USA veulent un retour sur investissement : quoi de plus normal.
Le vrai problème est que la Russie a gagné cette guerre, ce qui était prévisible et prévu par les spécialistes, vu le rapport de forces (à moins d’élargir le conflit). Trump veut arrêter les frais, et dans cette première phase qui précède la négociation, il essaye plus ou moins de camoufler la défaite des USA et de l’Europe. Pour l’instant la façon dont il le fait n’est pas brillante, ni élégante, loin de là. Il ne fait pas bon être du côté des vaincus mais c’est spécialement terrible pour les Ukrainiens.
Nous verrons ce que tentera d’imposer lW. Poutine, et ce que D. Trump réussira à négocier. Sale boulot.
Aux endroits du pire surgit aussi la fleur du bien, quand l’échec du clivage des partis dominants permit l’éclosion de Macron.
Espérons que la France entendra la voix de l’héritier gaullien, et le suivra enfin en son appel au réveil stratégique européen, essentiel renoncement aux défaitismes nationalistes :
https://www.youtube.com/watch?v=dV-UMhQtC34
Vive la France.
Éternel effet de miroir en politique :
Le complotisme des uns face au déni de réalité des autres, et entre les deux coule une rivière de connerie, pour paraphraser le titre d’un très beau film qui n’en mérite pas tant.
Puisque la fameuse citation de Michel Rocard a été le premier réflexe des commentaires, disons que Michel Rocard en connaissait un brin en connerie.
Lui qui a inventé une taxe imposable, que même les rois de France de l’Ancien Régime n’auraient pas osé.
Le tout sous les applaudissements de la gauche en poil de chameau comme on disait à l’époque, qui allait être la première « bénéficiaire » de cette taxe imposable, sous le doux nom de « CSG non déductible ».
Mais bon, le sado-masochisme des benêts de la social-démocratie n’est pas le sujet du jour, revenons à nos moutons, ceux qui se font tondre la laine sur le dos.
Le déni de réalité est le carburant qui fait fonctionner nos élites, inépuisable carburant idéologique qui consiste à ne pas voir ce qu’ils ont devant eux, l’événement brut dans toute son évidence.
Le cubisme surréaliste politique dans toute son acception.
C’est Picasso qui disait : « quand je n’ai pas de bleu, je mets du rouge », il voulait dire par là qu’il changeait de vision si sa vision première était en panne d’inspiration.
Pourquoi je parle de Picasso ?
C’est que s’ouvre à Paris au musée Picasso une exposition intitulée : « L’Art dégénéré » qui reprend le thème d’une exposition des années 1930 en Allemagne, exposant les tableaux de peintres modernes, dont Picasso.
Il s’agissait de montrer la laideur de la peinture moderne déformant la réalité pour la déstructurer en fonction des états d’âme du peintre.
Je me suis dit qu’il faudrait faire une exposition sur « La Politique dégénérée », montrant le déni de réalité de nos politiques et la déstructuration de nos sociétés qui en résulte.
Ce déni est si vaste qu’on se demande dans quels cerveaux malades il peut naître ?
Du sentiment d’insécurité au sentiment de submersion immigrationniste, car nos dirigeants sont de grands sentimentaux, en passant par la mondialisation heureuse, la chance de la diversité, j’en passe et des meilleurs, comment ne pas se poser des questions sur les objectifs visés et ceux qui nous manipulent.
De là un complotisme qui est celui du simple bon sens.
Que veulent-ils ceux-là qui nous dirigent et où allons-nous ?
Et au-delà de ce complotisme rationnel qui se veut de survie, que l’on peut démonter par des arguments rationnels – le mensonge a aussi sa part de rationalité – il y a pire, il y a le soupçon.
Le soupçon qui s’ancre dans l’âme du citoyen et qu’aucun argument ne peut effacer parce qu’il est du ressenti instinctif et donc plus fort que l’argument mensonger qu’on peut lui opposer.
Quand la survie est en jeu, l’instinct est souvent – toujours – meilleur conseiller que la folle raison manipulable.
Et dans ce soupçon il y a la question naturelle et de bon sens, qui n’est pas seulement celle de la compétence fourvoyée dans l’idéologie mondialiste, ou de l’incompétence, il y a la pire question qu’on puisse se poser à l’égard d’un dirigeant, d’un chef, celle de l’utilité :
Mais à quoi servent-ils nos élites ?
À quoi a servi Macron ? :
De quelle utilité a-t-il été dans le service de santé qui se délabre sous ses yeux et les nôtres impuissants ?
De quelle utilité a-t-il été dans le service de l’éducation qui se dissout lentement ?
De quelle utilité a-t-il été dans la sécurité de nos villes et villages où la mort à l’ancienne, par le poignard est devenue la règle ?
Toutes questions qualifiées de complotistes et qui sont de simple bon sens.
Réfléchir c’est déjà désobéir, dit-on et c’est cette désobéissance par la réflexion que les bien-pensants qui nous dirigent veulent empêcher, sous prétexte d’empêcher le complotisme.
J’ai été parmi les premiers à réagir au billet de Philippe, suggérant d’ailleurs qu’il serait plus précis de parler de « mensonge » plutôt que de « complot ». Mais ce qui m’a véritablement sidéré par la suite, c’est la lecture de certains commentaires, particulièrement ceux osant affirmer – avec une stupéfiante assurance – que l’Ukraine serait responsable de la guerre déclenchée par la Russie. Cette inversion accusatoire mérite qu’on s’y attarde, car elle révèle plusieurs mécanismes préoccupants de notre époque.
Première observation : l’anonymat numérique comme bouclier. Le pseudonymat offre un confortable refuge à ces voix qui n’oseraient probablement pas tenir de tels propos à visage découvert. C’est la lâcheté 2.0, en quelque sorte.
Deuxièmement, il y a ce que j’appellerais « l’effet de dilution ». Ces négationnistes contemporains – car appelons-les par leur nom – comptent sur la masse des contenus en ligne pour noyer leurs allégations mensongères. Dans la cacophonie numérique, tout devient équivalent, même l’absurde. Ces mêmes personnes seraient probablement prêtes à nous expliquer que c’est la Pologne qui a agressé l’Allemagne nazie en 1939…
Troisième point crucial : l’inculture revendiquée. Ces négateurs de l’évidence font fi de toute source historique sérieuse, préférant construire leur propre réalité alternative. C’est un phénomène qui mériterait d’ailleurs une analyse psychiatrique approfondie.
Les réseaux sociaux sont-ils responsables ? Non, ils ne sont que le révélateur d’une pathologie préexistante. Ils ont simplement offert une tribune sans précédent à ceux qui, auparavant, limitaient leurs élucubrations au comptoir du café du commerce. La différence, c’est qu’aujourd’hui, leurs propos polluent des espaces de réflexion de qualité, comme le blog de Philippe.
Que faire face à cette situation ? La modération a priori serait techniquement possible mais pratiquement insurmontable pour un blog très fréquenté. Nous voilà donc contraints à une forme de cohabitation numérique avec l’absurde, où chaque lecture des commentaires devient un exercice de patience intellectuelle.
Cette situation pose une question plus large sur notre rapport à la vérité historique à l’ère numérique. Comment maintenir un débat public sain quand la désinformation se pare des atours de l’opinion légitime ? C’est peut-être là le véritable défi de notre modernité médiatique.
Il est toujours plus facile de crier au complotisme et même souvent plus rassurant, puisque, par essence, le complot, c’est « les autres », que de chercher sereinement les vrais ressorts d’une actualité qui surprend. C’est le cas des quatre exemples cités par notre hôte.
Il est douteux que l’abstention du RN qui a permis à une personnalité contestable de s’installer au Palais-Royal soit due aux propos de celui-ci devant les parlementaires qui avaient à donner ou non le feu vert à cette proposition indécente du président de la République. Il est aussi difficile de croire que Marine Le Pen se soit laissée embobiner par des promesses (secrètes) de Ferrand.
Dans cette abstention qui surprend, je vois plutôt la conséquence d’une stratégie volontaire qui lui permettra, lorsqu’elle sera (si elle arrivait) aux affaires, de déstabiliser le président du Conseil constitutionnel s’il se comportait, tel Fabius, comme un adversaire politique et, s’il le faut, proposer aux Français une réforme de la Constitution visant à amoindrir la puissance des Sages.
Si le « copain-coquin » de Macron avait été défait, celui-ci ne pouvait pas choisir pire (Dupond-Moretti ou Taubira, qui auraient subi le même sort) et aurait dû nommer une pointure en droit constitutionnel… beaucoup plus respectable et donc beaucoup moins facilement déboulonnable. Un p’tit coup de « Mutuelles de Bretagne » au bon moment et, hop ! Ferrand sera disqualifié…
Depuis l’affaire Fillon, et même bien avant, il ne fait aucun doute que le secrétariat général de la présidence de la République est un lieu de pouvoir à lui seul, qui peut aller, pour le satisfaire, au-devant et même au-delà des désirs du Prince. Par ailleurs, il est rare qu’un haut fonctionnaire, même s’il est à la tête d’une autorité dite « indépendante », entre en conflit avec un autre, surtout si celui-ci est plus puissant que lui. On n’oubliera pas non plus que les membres de l’Arcom sont nommés par le pouvoir politique et que cela ne peut que rester gravé dans leur tête… On notera enfin que plusieurs d’entre eux doivent leur carrière à l’audiovisuel public… auquel C8 taille des croupières…
Où est le complot ? Il ne s’agit que de gens qui se connaissent, éventuellement se tiennent par la barbichette… et se parlent pour, en éliminant un trublion qu’il emploie, narguer un grand patron de l’audiovisuel qui déplaît au Prince. Quitte pour ce faire à priver 2,6 millions de Français de la chaîne sur laquelle il sévit, au motif officiel que celle-ci lui laisse dégoiser des propos vulgaires, déjà sanctionnés ? La liberté d’expression ? Le double jugement d’un même infraction ? Allons donc ! Nous servons d’abord le Prince… Pas de complot donc, simplement de la déférence envers celui-ci…
Alexis Kohler, encore lui, refuse de témoigner devant une commission d’enquête parlementaire qui l’a convoqué… Mais de quel droit ces députés le menacent-ils d’une plainte en justice ? Leur céder serait une turpitude ! Aucun complot dans cette affaire ! Ces représentants du peuple devraient savoir que c’est le gouvernement qui est soumis au contrôle du Parlement, pas l’Élysée ! Et les Français devraient applaudir le récalcitrant qui, pour défendre la démocratie, prend le risque de la prison… Où est-il écrit dans la Constitution que le Président doit rendre des comptes ? Les comploteurs, ce sont les députés ! Allez, circulez, bonnes gens, le Président… et moi veillons sur vous…
Aucun complot, seulement une grosse entourloupette… pour préserver un secret d’État, depuis longtemps éventé : Macron n’est pas un Mozart de la finance.
Quant à l’enregistrement providentiel « tombé du ciel » pour sauver un prévenu d’un deuxième bracelet, il m’étonne qu’un ancien avocat général s’étonne (presque) de cette manœuvre de sa défense aux abois, après un mois d’audiences pendant lesquelles il a été malmené par ses compagnons de banc, parfois peu solidaires. Comme dans la quasi-totalité des cas, la « révélation » a fait long feu et pourrait même avoir agacé les magistrats, se sentant, une nouvelle fois, considérés comme des « petits pois ».
Là encore, il ne me semble pas qu’il y ait matière à dénoncer un complot, en tout cas pas du tout de la même ampleur que celui supposé par les avocats de Sarkozy, qui lui vaut ce nouveau procès. Il est effectivement bien difficile de croire que le régime de Kadhafi, à l’époque bien en cour en Sarkosie, ait pu laisser traîner quasiment à l’air libre un document attestant le détournement de 50 millions d’euros du Trésor libyen. Ici, le complot est soupçonnable, là, il ne s’agit que d’une ultime et dérisoire tentative de sauver le client…
Quatre affaires donc, mais auxquelles on parvient à trouver des explications, certes à vérifier – ce qui, je l’avoue, n’est pas gagné, faute de pouvoir accéder aux preuves – sans avoir à faire appel à la théorie du complot, qui permettrait aux réseaux dits « sociaux » de se déchaîner une nouvelle fois les « zélites », les « nantis » et autres « zigotos » de la politique…
Vous écrivez en conclusion Monsieur Bilger : « C’est encore plus vrai, évidemment, pour le président Trump et le dictateur Poutine : on a quitté les négociations pour les trocs, la tenue et la loyauté pour la vulgarité de rapports de force poussés à l’extrême, la fidélité à l’égard des alliés pour le mépris ostentatoire de certains d’entre eux ».
Vous oubliez que les relations internationales sont fondées en grande partie sur le cynisme lié à des rapports de force et à la seule défense des intérêts des États.
Certains qui avaient des œillères sur l’amitié des États-Unis pour ses alliés découvrent avec stupéfaction, à la « faveur » des attitudes de monsieur Trump, cette manière cynique d’aborder le monde des affaires internationales, en particulier celui lié à la guerre en Ukraine. Et ce n’est pas parce que certains présidents démocrates y mettaient les formes que les intentions de l’État profond du système fédéral américain étaient différentes. Mais cela ne peut se juger que sur le temps long.
Sans revenir à la manière dont les USA ont lâché le Sud-Vietnam en 1974-75, il suffit de se rappeler la venue en Europe de monsieur Brzezinski à la veille des années 2000, en France en particulier. En réaction à une question d’un journaliste il avait fait comprendre que les pays européens n’avaient qu’à obéir à Washington, une mise au garde-à-vous que beaucoup ont oubliée.
Dans ce même temps, Boris Eltsine régnait à Moscou (https://www.revueconflits.com/jean-robert-raviot-boris-eltsine-et-ses-heritages-politiques/). Les bonnes relations avec l’Occident, tout particulièrement avec les milieux affairistes états-uniens, commençaient à se traduire à un dépeçage économique par oligarques interposés. La démission d’Elstine et son remplacement par son Premier ministre, Valdimir Poutine, a entraîné une reprise en main de certains oligarques au profit d’autres à la main du nouveau tsar.
D’évidence les fameux « néocons » de Washington n’ont pas apprécié que ce dernier reprenne les affaires à son compte avec comme objectif de reconstituer une Russie en grande puissance. D’où, après une forme de lune de miel entre Russie et Occident, un raidissement réciproque puis une opposition de plus en plus frontale, notamment par une lutte d’influence en Ukraine et en Biélorussie.
Si Moscou a réussi à conserver sa mainmise sur la Biélorussie, elle a perdu la main politiquement à Kiev, notamment après le départ de monsieur Porotchenko. En 2014, après avoir soutenu la révolte de Maidan, ce dernier est élu président. Sa volonté de mettre fin à la guerre du Donbass en négociant avec la Russie avec le concours de l’UE (accords de Minsk 1 et 2 garantis par la chancelière Merkel et le président Hollande, puis par le président Macron) s’opposait aux choix des Faucons. L’élection de monsieur Zelensky en 2019 l’a empêché de signer les accords de Minsk à Paris et c’est monsieur Zelensky qui a signé ces accords avec monsieur Poutine après avoir demandé moult modifications au texte.
Depuis, madame Merkel, confirmée ensuite par monsieur Hollande, a déclaré que ces accords n’avaient pas pour finalité de régler le problème ukrainien mais bien de laisser le temps à l’Ukraine de se préparer à une confrontation armée avec la Russie.
Et, il y a trois ans, la Russie n’a pas réussi a gagner militairement son « opération militaire spéciale » qui visait à renverser le régime à Kiev pour le remplacer par des hommes à sa botte.
Ukraine et Russie ont négocié en Turquie dès mars 2022 pour aboutir à un pré-accord oral (https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/l-ukraine-affirme-un-accord-oral-de-la-russie-dans-les-negociations-pour-mettre-fin-a-la-guerre-819e93f0-791c-43a8-8d90-707d23e3025b) que le Premier ministre britannique a empêché d’appliquer après son intervention à Kiev en assurant monsieur Zelensky du soutien matériel de l’Occident.
Après trois ans de guerre avec plusieurs centaines de milliers de morts, certains s’étonnent de l’attitude de monsieur Trump qui veut négocier la fin de cette guerre directement avec monsieur Poutine, en laissant l’Union européenne de côté.
Or, monsieur Trump est avant tout un homme d’affaires états-unien. Ensuite, le maintien d’un soutien matériel à l’Ukraine gêne le rattrapage technique des États-Unis en matière d’armement face à la Russie, mais aussi et surtout face à la Chine.
Et sa volonté stratégique semble bien de tenter de découpler la Russie de la Chine tandis que leurs BRICS peuvent limiter l’influence des États-Unis dans le monde.
Le proche avenir nous dira comment se règlera (ou pas) cette affaire. Bien entendu, certains ne manqueront pas d’accuser mon commentaire d’être complotiste !
Cher Philippe,
Vous écrivez notamment : « La manière dont Donald Trump a traité le président Zelensky est une honte ». Je partage votre opinion. La manière dont il traite le Canada, le Groenland, le canal de Panama, l’Europe, est aussi une honte. Et le soutien de Musk à l’AfD, parti néonazi, aussi. Et ce n’est qu’un début : le mandat Trump va durer quatre ans.
Trump, Poutine, Zelensky et les autres acteurs du tout nouveau monde… Pourquoi y aurait-il une dose de complotisme dans leurs relations, presque courtoises ici, exécrables là ? Encore une fois, on peut trouver une explication raisonnable à ce spectacle de marionnettes qui, en quelques jours, s’est imposé au monde entier.
Il me semble que notre vieille Europe, dont les dirigeants réunis à Bruxelles potassent en priorité normes et directives, ne se sont pas aperçus que la Troisième Guerre mondiale avait débuté. Ni chars, ni canons, pas même de fantassins. Elle est et restera économique et opposera deux superpuissances, la Chine et les États-Unis, qui, aujourd’hui, courtisent l’un et l’autre tous les États du monde pour recruter leurs alliés.
Tous… sauf ceux de l’Union européenne qui, bien que désindustrialisés, de moins en moins autosuffisants, de plus en plus dépendants de matières premières qu’ils importent, veulent jouer dans la cour des grands sans en avoir les moyens, ne serait-ce qu’en décrétant la fin des hostilités entre eux en matière de production de biens.
Si, en Chine, le régime communiste semble avoir trouvé un mix efficace entre le collectivisme contraignant et le capitalisme débridé, aux États-Unis, depuis quelques semaines, le pays se met en ordre de bataille, sous les ordres du nouveau « sherif » – l’expression, qui sonne juste, est de JD Vance – qui ne prend pas de gants pour faire ce qu’il a dit : « Make America great again ».
Certes, Trump ne sort pas de l’ENA, ni de West Point, n’a pas l’onctuosité des diplomates du Quai ou du Foreign Office et appelle un chat un chat et un « dictateur » un chef d’État qui, mandat terminé, dirige encore son pays…
Rompu aux négociations au couteau et au champagne du milieu immobilier, Trump, actuellement, est plus « cow-boy du Far-West » qui défouraille que « sherif » qui tempère. Il est en tout cas très exactement le président qu’il fallait aux États-Unis pour entrer dans ce combat mondial et défendre leur hégémonie économique. Et ses premières mesures, spectaculaires, vont dans le bon sens (en se plaçant bien sûr du point de vue US).
L’objectif est de briser l’axe Pékin-Moscou et sa méthode pour y parvenir est de faire au plus vite ami-ami avec Poutine en flattant son ego. Dans ce domaine aussi, Trump est un expert… Même si, pour cela, il faut rompre toute amitié avec Zelensky, ne plus lui fournir d’armes, tarir les subsides de l’USAID, prétendre qu’il est à l’origine du conflit… la fin justifie les moyens… d’autant plus que l’Ukrainien, qui renâcle, est un caillou dans la chaussure dont il doit se défaire. Quitte à le délégitimer ouvertement.
C’est la guerre… la vraie… On ne fait pas dans la dentelle.
L’Union européenne, elle, Macron plus que d’autres, est encore au XXe siècle et ses postures morales, ses combats entre armées, ses tranchées et ses morts au champ d’honneur. Pire, en matière de défense, elle n’a ni la volonté, ni les financements nécessaires, ni même les moyens juridiques appropriés pour se doter de forces communes. Et ce d’autant plus que la France ne peut pas y apporter officiellement sa puissance nucléaire sans rompre l’unité nationale.
Alors, pour l’homme d’affaires Trump, pour l’Américain fier de sa bannière étoilée, l’Europe, malade économiquement, faible militairement, encore en proie au wokisme et au gauchisme qu’il déteste, si elle n’est pas quantité négligeable, ne mérite pas d’attentions particulières…
Et, lundi prochain, Macron risque bien de revenir de Washington les mains vides ou porteur de promesses qui ne seront pas tenues. Une seule chose est sûre : Trump ne lui fera tout de même pas l’affront de l’installer à l’autre bout d’une table de six mètres de long. Par contre, cette fois, il pourrait bien lui broyer la main… pour l’exemple.
« On pourrait conclure qu’une certaine forme de complotisme est devenue la règle. » (PB)
Mais c’est une très vieille règle !
On nous vantait en 1938/39 le communisme pour son désir de paix tout en signant son accord de non-agression avec Hitler ! D’où nous vivons toujours la guerre du petit peuple martyrisé par les patrons, en patron encore aujourd’hui même quand il y a plus de (petits) patrons que d’employés et de chômeurs en France !
Ou de 1975 à 1979 les journalistes US nous racontaient que le Shah d’Iran était le nouvel Hitler et sa Savak la Gestapo confiant ainsi un de leurs amis aux ayatollahs !
Qu’il a fallu Reagan pour nous expliquer que l’URSS n’était pas le paradis du travailleur mais une vaste idiotie nucléaire !
Qu’on nous effraie avec le gaz de schiste alors que personne ne sait ce qu’est le schiste et le gaz qu’il contient tout en achetant du gaz naturel américain liquéfié lequel est du gaz naturel contenu dans de l’argile cuite ! Que nous ferions mieux de chercher le gaz dans les entrailles de notre France, comme à Lacq vers 1950 !
Que les Français ont cru que les centrales nucléaires étaient un danger public !
Que Poutine est l’envoi de Dieu, lequel Dieu a dévié la trajectoire de la balle qui n’a pas fini sa course dans le cerveau de Trump !
Que Mélenchon qui n’a pas un chromosome de Gaulois ou de Franc dans son ADN est français oubliant qu’il fut un temps pas si longtemps où l’on fusillait les Insoumis avant d’en faire des infirmiers ou, depuis peu, des élus de la République !!
Qu’on réduira notre dette publique en sabrant les retraités sous prétexte qu’ils gagnent plus que les actifs, oubliant que les actifs d’aujourd’hui sont des fainéants comparés aux bosseurs que nous étions au temps des 40 heures et 65 ans de retraite ! Nous faire croire que les gens d’aujourd’hui sont mal payés est le pire complot de l’époque. Il leur suffit de travailler plus comme nous l’avons fait à partir de 1945 et jusqu’en 1981 !
Pour qui veut véritablement voir, la flagrance du haut niveau de corruption dans les instances décisionnaires avec la manipulation concomitante des masses sont les inspiratrices de toutes les théories du complot. À force d’abus en tout genre, de mensonges et de contraintes, l’autorité a perdu la confiance et, désormais, perd la légitimité.
Celui qui aujourd’hui ne soupçonne pas par défaut est quelqu’un qui a délibéré en son for intérieur de ne rien voir pour pouvoir continuer à agréer à tout sans avoir à s’accuser pour ou sa lâcheté ou sa collaboration passive et intéressée.
Cette posture est désagréable et détestable au possible mais il n’est pas d’alternative honnête tant la corruption, le cynisme et le vice ont gangrené toutes les strates élevées de la société, celles de pouvoir comme celles d’opposition.
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@ Claude Luçon
Un système de retraite par répartition dans un pays dont l’économie périclite, avec une population dangereusement déclinante, est un gigantesque système de Ponzi qui ne profite qu’aux premiers souscripteurs et laissera sur la paille les derniers.
@ Patrice Charoulet | 21 février 2025 à 18:47
Un prof qui se livre
Un canard qui se confie
Merlan-salsifis
Qu’il est bon de vivre.
Cela fait deux jours que CNews nous prend la tête avec le retrait de C8 de la TNT par l’Arcom, validé par le Conseil d’État. Et tout laisse à penser que cela va continuer jusqu’à sa fermeture vendredi prochain.
Jules Torres du JDD va même jusqu’à affirmer que des gens de l’Arcom lui ont dit, je cite : « On nous a demandé de virer Cyril Hanouna, on l’a fait, on a fait notre boulot. On s’est bien payé le groupe Bolloré. On s’en fout de mettre au chômage 400 potes d’Hanouna ».
Franchement j’imagine mal des membres de l’Arcom être assez stupides pour déballer ce genre de propos sidérants à Jules Torres qui est un porte-flingue de Bolloré. Cela pue la fake new à plein nez.
Ça aussi, cela ressemble fort à un complot. On attend maintenant qu’il nous fournisse les éléments factuels permettant de valider ses allégations !
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C’est curieux cette façon de saluer la foule de la part des conseillers de Donald Trump qui rappelle fortement le salut nazi des années sombres. Après Elon Musk c’est maintenant au tour de Steve Bannon.
Cela a même choqué Jordan Bardella lui-même qui, pour le coup, a renoncé à prononcer son discours devant un rassemblement de conservateurs venus du monde entier.
Mal lui en a pris car cela lui a valu, de la part de l’auteur de ce geste controversé, un tombereau d’injures.
Mais peut-être qu’en France cela lui vaudra quelques points de plus dans les sondages d’opinion. Qui sait ?
Moralité de cette anecdote : il vaut mieux éviter de se rendre dans des réunions où l’on peut rencontrer des gens pas du toujours très recommandables. 🙂
Le complotisme, en tout temps et dans quelque domaine que ce soit, a toujours été présent. Il est en quelque sorte consubstantiel à l’homme dès lors que celui-ci est contraint de vivre en groupe, là où son animalité égoïste, son « insociable sociabilité » pour reprendre les termes de Kant, est confrontée à cette implacable réalité qu’il ne peut en fait se passer des autres mais que tout autre constitue en même temps pour lui un obstacle potentiel.
Le recours à la théorie du complot est alors tellement commode pour instiller dans l’esprit d’autrui l’idée non démontrée que tel événement résulte d’une volonté délibérée de nuire en fait à l’intérêt général qui coïncide alors parfaitement, par un heureux hasard, avec le propre intérêt particulier de celui qui utilise ce stratagème.
Le problème est que de nos jours le complotisme a malheureusement trouvé dans la complicité des médias et des réseaux dits sociaux un inespéré et formidable amplificateur lui permettant de toucher un auditoire beaucoup plus vaste, pour partie crédule, vulnérable et donc plus réceptif et influençable.
« Celui qui ne supportait pas, dans tous les domaines, l’existence d’un consensus pertinent parce qu’il s’imaginait toujours que, derrière, il y avait un piège, une tromperie, une manipulation. » (PB)
Ah, consensus, que de crimes on commet en ton nom…
Il y a quelques années, il m’arrivait de suivre de loin les débats entre scientifiques à propos de l’existence d’un consensus sur le sujet de la théorie du « réchauffement climatique ».
L’un d’eux, quand on lui parlait de consensus répondait : « Consensus, what consensus ? ».
N’oublions pas par exemple que du temps de Louis Pasteur, un consensus existait dans la communauté scientifique sur la théorie de la « génération spontanée », qu’il réduisit à néant avec une expérience très simple.
En effet, un consensus n’est qu’une façon provisoire d’admettre une explication éventuelle à un phénomène non expliqué, mais en matière de science seules les preuves comptent.
Il y a les complotistes façon « Balto » et il y a les complotistes façon « Fauchon ».
C’est au début de la vidéo et la dame est ministre.
https://www.youtube.com/watch?v=8QCYTimN1PM&t=323s
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@ Achille | 22 février 2025 à 07:31
Vous transformez la vérité. La version de Jules Torres est qu’il se trouvait dans le même restaurant et à une table voisine où déjeunaient ces personnes de l’Arcom et Jules Torres a pu entendre ce que se racontaient ces personnages. Ce n’est pas comme vous dites une déclaration qui lui a été faite.
« C’est encore plus vrai, évidemment, pour le président Trump et le dictateur Poutine… » (PB)
Nous pouvons critiquer ces négociations entre le président Trump et le « dictateur » Poutine (*) mais elles ont le mérite de démontrer que la guerre en Ukraine ne relevait pas du seul fait de la Russie mais qu’elle n’était que la conséquence de la volonté des USA, manifestée déjà sous le président Carter en 1997 par son conseiller Zbigniew Brzeziński, de prendre le contrôle de l’Ukraine présentée comme le pivot de l’Eurasie, afin de couper le lien qui aurait pu s’établir entre l’UE et la Russie, ce qui aurait pu entraîner l’émergence de ce qui aurait été la première puissance économique mondiale.
« L’invasion » bizarre de l’Ukraine conduite sans soutien logistique afin de répondre à des années de provocations occidentales et le rôle de pousse-au crime joué par la personnalité égocentrique de M. Zelensky dans l’affaire ne sont que des épiphénomènes.
Quant aux Européens, manipulés par la propagande tonitruante de leurs gouvernants et de leurs médias complices, ils n’ont rien compris à ce jeu d’échecs géopolitique.
(*) M. Poutine, que nous pouvons certes critiquer, est le président élu d’un grand pays doté d’une Constitution, d’ailleurs rédigée en collaboration avec des constitutionnalistes français, et ce n’est pas parce que le marigot politico-médiatique français a lancé une mode désobligeante en le traitant de dictateur que nous sommes obligés de la suivre.
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Il arrive que quelques « comploteurs » parfois dénoncés par des « complotistes » aient la franchise et le courage de reconnaître la vérité : les complots existent bel et bien…
« Quelques-uns croient même que nous (la famille Rockefeller) faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des États-Unis, caractérisant ma famille et moi en tant qu’internationalistes et conspirant avec d’autres autour de la Terre pour construire une politique globale plus intégrée ainsi qu’une structure économique – un seul monde si vous voulez. Si cela est l’accusation, je suis coupable et fier de l’être. »
(Memoirs, David Rockefeller, éd. Random House; 1st Trade Ed, October 15, 2002 (ISBN 978-0679405887), p. 405)
@ Achille | 22 février 2025 à 07:31
Si l’on veut prendre un peu de distance pour apprécier l’affaire du retrait de l’autorisation à C8 d’émettre sur la TNT, il convient d’en revenir à des éléments d’analyse en droit qu’on peut trouver ici :
https://libertescheries.blogspot.com/2025/02/haro-sur-larcom.html
On verra si le groupe Bolloré présente à nouveau une candidature pour les ex-C8 et NRJ 12 pour les quatre fréquences abandonnées par lui au titre de Canal +. Et, en ce cas, comment l’ARCOM se positionnera.
Ceci étant, comme l’a souligné le vice-président Vance à Munich, l’Union européenne et la France en particulier reposant sur un juridisme de plus en plus étroit et coercitif et la loi sur des éléments de plus en plus moraux et de moins en moins sur des incriminations matérielles objectives, la liberté d’expression est devenue un objet de plus en plus contrôlé pour aboutir à des décisions de plus en plus réprimées et contestables du point de vue du citoyen standard dont l’avis n’est pas pris en compte par les décideurs administratifs comme par le législateur.
La censure moralisatrice reste un fond d’action, notamment d’une certaine gauche toujours prompte à clouer au pilori quiconque ne pense pas dans le carcan qu’elle impose. Attitude qui se retrouve aussi dans l’extrême centre qui nous gouverne. Sans compter les manipulations des faits pour effacer leur réalité quotidienne. Les attentats au couteau ou l’affaire « Louise » sont emblématiques de cette réinterprétation des faits pour ne pas mettre en cause le récit lénifiant et rousseauiste qui nous est servi par les antennes du service public.
Par ailleurs, le Conseil d’État ou le Conseil constitutionnel sont de plus en plus au service de cette idéologie et donc de l’actuel Exécutif. Il suffit de se rappeler la manière dont le CC a censuré la loi sur l’immigration il y a un an ou encore comment le rapporteur dans les tribunaux administratifs se prononcent dans le sens des revendications des écologistes les plus jusqu’au-boutistes.
@ Achille | 22 février 2025 à 07:31
Comme d’hab’, vous commentez sans vous informer. Les « gens de l’Arcom » – je n’aurais pas employé ce terme un peu méprisant – n’ont pas parlé à Jules Torres. Ils conversaient entre eux dans un restaurant, installés à la table voisine où votre « ami » Geoffroy Lejeune déjeunait avec deux confrères, Jules Torres donc et Charlotte d’Ornellas. Et tous trois ont rapporté exactement les mêmes propos de ces « gens »… imprudents. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre d’infos « secrètes » qui ont pour première source les grands et petits restaurants…
Vous êtes donc l’auteur d’une « fake news », d’autant plus simple à identifier qu’il est facile de contrôler la présence des journalistes et de ces « gens de l’Arcom » à proximité les uns des autres : le restaurant est équipé de caméras de protection…
« Cela fait deux jours que CNews nous prend la tête… »
Tiens, tiens… Étonnant ce jugement sans nuance de quelqu’un qui prétend ne pas regarder cette chaîne et, dit-il, se contente d’en picorer quelques extraits au hasard de ses pérégrinations sur X… Au fait, comment pouvez-vous fréquenter ce réseau appartenant à un « nazi » ?!
Quant à l’autre « nazi », Steve Bannon, qui n’a plus le droit de saluer la foule qui l’applaudit en levant le bras une demi-seconde, il n’est plus conseiller de Trump depuis août 2017. Il vous faut mettre vos fiches à jour…
Et Bardella, en ne prenant pas la parole, a fait une grosse faute de carre qui démontre qu’il est encore bien jeune et trop sensible à l’air du temps, qui reste empesté par les gauchistes, certains macroniens compris.
Moralité de votre pensum matinal : au saut du lit aussi, il faut lire avant d’écrire.
@ Xavier NEBOUT | 21 février 2025 à 08:07
« À ne lire que le journal de Mickey, d’ici peu, vous serez le seul à dire que ce n’est pas Zelensky qui a déclenché la guerre. »
Propos répugnants, pour ne pas changer. Vous n’êtes pas le seul, certes, mais quand d’autres ont au moins l’excuse d’être payés pour se livrer à cette désinformation la plus grotesque, on se doute que vous, vous le faites gratuitement.
Le jour où la France sera elle aussi forcée de se battre contre la Russie, j’espère bien que ce genre de propos méritera le peloton d’exécution.
@ Michel Deluré | 22 février 2025 à 10:47
Les médias officiels sont les haut-parleurs ayant pour amplificateur par exemple l’AFP et en reprenant les communiqués officiels. Prenez le temps de lire la presse régionale. Seule la rubrique nécrologique diffère selon les endroits.
Reste à trouver la source du financement par subventions de ces médias, ce qui n’est pas très difficile.
L’emprise sur ces médias n’est pas nouvelle :
https://www.youtube.com/watch?v=W_9-O966cXE&ab_channel=rolletedition
@ Michel Deluré | 22 février 2025 à 10:47
« Le problème est que de nos jours le complotisme a malheureusement trouvé dans la complicité des médias et des réseaux dits sociaux un inespéré et formidable amplificateur lui permettant de toucher un auditoire beaucoup plus vaste, pour partie crédule, vulnérable et donc plus réceptif et influençable. »
Sachant que le principal complotiste n’est autre de nos jours que le Régime lui-même, qui agite à tout propos et hors de propos par l’intermédiaire de tous ses relais médiatiques, sociaux, professionnels, associatifs et autres l’épouvantail en haillons de « l’extrême droite » pour faire peur au Peuple afin qu’il vote bien pour ceux qui sauront l’en protéger, ne fût-ce que par des moyens pas très avouables…
@ Serge HIREL | 22 février 2025 à 11:53
« Comme d’hab’, vous commentez sans vous informer. Les « gens de l’Arcom » – je n’aurais pas employé ce terme un peu méprisant – n’ont pas parlé à Jules Torres. Ils conversaient entre eux dans un restaurant, installés à la table voisine où votre « ami » Geoffroy Lejeune déjeunait avec deux confrères, Jules Torres donc et Charlotte d’Ornellas. Et tous trois ont rapporté exactement les mêmes propos de ces « gens »… imprudents. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre d’infos « secrètes » qui ont pour première source les grands et petits restaurants… »
J’espère que dans ce cas les trois comparses ont enregistré la conversation sur leur portable afin de confirmer cette information, sinon ils risquent d’être poursuivis par l’Arcom pour diffamation. Encore que juridiquement un enregistrement peut très bien être contesté car aujourd’hui il est facile d’en fabriquer un faux.
Quant au fait que mon « ami » Geoffroy Lejeune et la charmante Charlotte d’Ornellas puissent témoigner de la véracité des propos de Jules Torres, même un avocat débutant n’aura aucun mal à démonter ce genre d’argument.
Il n’en demeure pas moins que ces « gens de l’Arcom » (aucun mépris dans ce terme utilisé couramment) ont fait preuve de beaucoup d’imprudence d’autant que le visage de ces trois journalistes est bien connu du grand public.
Affaire à suivre car je pense qu’elle n’en restera pas là et que la Justice va prendre le relais.
Beau samedi du fait de ce très bel article, des superbes commentaires sur fond de tournoi des 6 nations.
@Valéry 21 février 2025 à 07:56 : le politiquement correct évoqué est le noble paravent de l’ignoble « business-as-usual », dans lequel un petit nombre encaisse les dividendes tandis que s’enfle la dette pour tous.
Cette honte économique assure le succès des Thénardier démagogues de LFI et du RN.
Ceux-ci prétendant représenter le tiers état qu’ils trahissent chacun à leur manière [aux plans économique et civilisationnel], en bons alliés objectifs du système susmentionné.
@ Exilé | 22 février 2025 à 11:44
« …la volonté des USA, manifestée déjà sous le président Carter en 1997 par son conseiller Zbigniew Brzeziński, de prendre le contrôle de l’Ukraine présentée comme le pivot de l’Eurasie… »
Ah merci de citer cet individu que je voulais citer mais dont je ne me souvenais pas du nom… et pour cause… Ce serait-il appelé Dupond ou Dupont que c’eut été plus facile, à la terminaison près.
Maintenant on peut aussi citer le Forum économique mondial de Davos qui réunit les décideurs économiques et politiques des plus grandes puissances autour des grands enjeux mondiaux.
Décideurs qui décident du sort de la planète avec l’arrogance de ceux qui n’ont de comptes à rendre à personne pour la plupart.
Sans s’afficher ouvertement comme complotiste, on n’est pas loin de quelque chose qui ressemble à une secte plus ou moins secrète qui manipule le monde.
Des romans de la fin du XIXe et début du XXe siècle parlaient d’organisations de type mafieux qui avaient la volonté de gouverner le monde.
Le Forum de Davos n’est pas secret, il n’est pas mafieux, mais il exerce un pouvoir occulte dans la mesure où il n’a de compte à rendre à personne… si ce n’est aux actionnaires.
Et là je ne fais pas d’anticapitalisme primaire ou secondaire, je constate simplement que les décisions ne sont pas avalisées par de quelconques référendums, dans aucun pays, bien que les gouvernants se croient ou sont obligés de suivre lesdites décisions.
Le plus fort est que ces décisions sont informelles et que donc on nous explique qu’elles n’existent pas, qu’il s’agit simplement de réunions entre gens du même monde.
Pour ceux qui ont quelques références historiques, c’est un peu le Congrès de Vienne du XIXe, se partageant le monde économique, qui se réunit chaque année.
Heureusement l’arrivée conjointe, sans être coordonnée, de Trump, de Musk, et de Milei, pourra limiter peut-être la volonté oligarchique des décideurs de Davos.
Les fake news, allègrement propagées par les pouvoirs, sont mères de ce que les mêmes appellent à toutes les sauces « complotisme », qui n’est souvent rien d’autre que l’expression d’une contradiction que les propagateurs ne supportent pas.
Ils ont comme alliés leurs stipendiés, les fact-checkeurs et débunkeurs de tout poil, Conspiracy Watch et autres donneurs de leçons, menteurs patentés, cf, par exemple, l’affaire du fond Marianne. Ils se sont fait absoudre… par leurs commanditaires. Pratique.
Nous avons maintenant à la tête du Conseil constitutionnel un affidé du pouvoir pour lequel ce dernier a jonglé de juge en juge pour obtenir la prescription de l’affaire des Mutuelles de Bretagne.
Vous m’direz, on avait Sang contaminé 1er, en charge de l’institution censée évaluer la constitutionnalité de décisions prises par un pouvoir, conseillé par un cabinet dirigé en France par le fils du responsable pas coupable. Vous avez dit conflit d’intérêt ? Le rappeler vous range derechef dans la case complotiste, alors que, comme rappelé plus haut, il s’agit d’un conflit d’intérêt, pas d’autre proposition.
L’utilisation de cet anathème ne fonctionne plus, ceux qui l’utilisent sont des fake newseurs, se savent complotistes, voir Sarkozy et la Libye que d’aucuns, contre tous les éléments, s’obstinent à juger victime du complot qu’il a lui-même ourdi contre Kadhafi, et s’en défendent en en accusant leurs contradicteurs.
Macron gaulliste, j’ai lu ça sous la plume de mon cher Aliocha. Comme chacun sait je suis reine d’Angleterre 😀
La nomination de Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel, la dramatisation de la situation militaire, le blablab macronien sur TikTok, tout ça participe de la volonté de l’incompétent président de rester au pouvoir. Peut-on appeler ça un complot, ou est-ce la simple entente de gens qui se soutiennent pour continuer à se servir ?
Ferrand a suggéré le troisième mandat dans la foulée du second, comme Raffarin d’ailleurs. Un complot ? Non, ils le disent. Mais suggérer, souligner qu’il y a concordance de volontés pour un même but vous fait immédiatement traiter de complotiste afin de mieux cornériser ceux qui font montre d’un peu d’esprit critique.
Ne parlons pas de la période Covid qui rend hystériques les propagandistes macrono-pfizeriens. On a eu droit au mix anti-vaccino-complotiste. Les manipulations avérées, Peter Daszak, les conflits d’intérêt, Ursula von der Leyen, les docteurs Knock des chaînes en continu stipendiées de Pfizer, les nombreux cas d’effets secondaires sévères du vaccin, le surcomptage des victimes, la dramatique mise en place des fins de vie dans les EHPAD, du docteur Olivier « Mengele » Véran.
Rien n’y fait. Si en plus de ce regard critique on ne s’est pas fait vacciner…
Mais heureusement, comme fasciste, communiste et autres, l’anathème s’épuise, voire se retourne contre ceux qui le pratiquent.
@ Herman Kerhost
La liberté d’expression allant à la suite de Trump, les infos finissent par percer au grand jour.
Il se propage de plus en plus que l’Angleterre au premier chef a incité Zelensky à faire volte-face au moment de signer l’accord avancé par la Turquie.
Pour l’expulsion de quelque 500 000 russophones, c’est à dire une épuration ethnique en règle, il faut se donner la peine d’aller voir sur Internet.
Quant aux bombardements des fermes du Donbass par les Ukrainiens, il faudrait se souvenir des informations que l’on entendait alors à ce sujet un peu partout.
Et puis nous avons notre Hollande national qui s’est fait piéger par un faux appel de Porochenko, et a révélé que les accords de Minsk n’étaient qu’un leurre pour permettre à l’Ukraine de s’armer pour faire la guerre à la Russie.
Alors, il devait attendre quoi, Poutine ?
Vous aussi, ne lisez pas que Mickey, écoutez Bercoff sur Sud Radio, ou regardez CNews.
Il y a tout lieu de penser que les électeurs du RN ont voté pour lui faute de mieux, tant Marine Le Pen n’est pas un phare, et que le jeunot Bardella a d’évidence été avancé pour ne pas lui faire d’ombre.
Avec son programme sans réduction réelle des dépenses publiques, le coup de Ferrand, et maintenant le cinéma que nous fait le bachelier avec un salut à la foule qui aurait ressemblé à un salut nazi, la coupe est pleine.
Si Retailleau perce, le RN sera laminé par les LR et bon vent.
Pour ma part je vote Asselineau. Il a toujours vu juste, notamment en étant le seul à dénoncer la mascarade anti-Poutine dès le début.
La bêtise n’ayant pas de limites, on entend en substance que si on ne les arrête pas, les Russes envahiront même la France…
Or la question se pose de savoir si nous n’aurions pas tout intérêt à voir la France devenir russe. Poutine en échange de Macron, je prends ; les orthodoxes à la place des catholiques du moment, je prends ; le fait que les migrants ne songent même pas à aller em*erder les Russes, je prends.
Nous avons environ un fonctionnaire pour 12 habitants (5, 6 millions pour 68 millions), en Russie, c’est un pour cent, et ils vont en supprimer 100 000. Je prends.
Poutine, viens nous sauver !
@ Jérôme | 22 février 2025 à 17:51
Je n’ai rien à ajouter à votre bilan.
@ Jérôme
Vous êtes au courant du pouvoir inégalé du président de la Ve République ?
Chaque président le doit à de Gaulle, comme le pays lui doit l’arme nucléaire et le siège au Conseil de sécurité.
Dans la mesure où les Français ne jouent pas contre eux-mêmes, à votre image et celle de tous les trumpo-poutiniens qu’ici vous rejoignez en leur vérité alternative, cela peut permettre d’enfin réaliser ce que Macron réclame depuis bientôt huit ans, le réveil stratégique européen.
Vous avez le droit de vous soumettre aux Chinois avec l’oligarchie mondialisée.
@ Robert | 22 février 2025 à 11:50
« Sans compter les manipulations des faits pour effacer leur réalité quotidienne. Les attentats au couteau ou l’affaire « Louise » sont emblématiques de cette réinterprétation des faits pour ne pas mettre en cause le récit lénifiant et rousseauiste qui nous est servi par les antennes du service public. »
Dans certains cas, comme l’avait démontré Pascal Praud, c’est l’AFP qui édulcore les faits pour ne pas trop effaroucher des Français qui auraient parfois tendance à mal voter.
Ainsi, à propos du meurtre du jeune Élias, une dépêche avait laissé entendre qu’il avait été victime d’un coup de couteau alors qu’il avait été quasiment éventré à la machette, avec des coups de hachette en prime…
Ça se passe comme cela dans la merveilleuse France des droits de l’homme, chez les petits protégés des hommes du Régime…
@ Achille | 22 février 2025 à 15:11
Puisque vous menacez trois journalistes professionnels d’une plainte en diffamation de l’Arcom, parlons-en de diffamation ! Plus exactement de celle que vous avez commise vis-à-vis d’eux, dans vos deux commentaires de leurs propos. En mettant en doute sans nuance la véracité de leurs paroles, vous portez atteinte à l’honneur de personnes clairement identifiées et cherchez à leur nuire. S’ils déposaient plainte contre vous, vous seriez bien en peine de prouver votre bonne foi en arguant que vous disposez d’éléments abondant vos dires. Pire, votre récit des circonstances dans lesquelles ils ont entendu les « gens de l’Arcom » est truffé d’erreurs grossières, qui démontrent que vous n’avez même pas pris soin d’écouter l’ensemble de leurs témoignages… L’arroseur risque donc d’être arrosé… copieusement.
Quant à l’Arcom, qui est enfin sur le gril, elle se gardera bien de suivre votre conseil. D’abord, parce que les trois journalistes n’ont commis aucun délit. Est-ce interdit d’écouter, dans un restaurant, la conversation de la table voisine ? Ensuite, parce que ses dirigeants ne sont pas assez sots pour provoquer un débat public sur les circonstances de leur décision malsaine… Ils vont au contraire faire le dos rond en espérant que la tempête ne les emporte pas.
Ces dernières semaines, Philippe Bilger tentait d’excuser l’État, donc que nous le voulions ou non les hommes qui le représentent, des crimes supposés imprévisibles commis par des gens que ledit État et ses représentants ont pourtant laissé ou fait entrer en France.
Or, une fois de plus, c’est le même scénario, tragiquement banal et connu, qui se répète encore et encore, avec le même type d’acteurs, de dialogues et d’accessoires :
« Une attaque au couteau à fait au moins un mort et plusieurs blessés à Mulhouse ce samedi 22 février. Le suspect, né en 1987 en Algérie, était fiché pour risque de terrorisme, a indiqué le procureur. Sous obligation de quitter le territoire le suspect serait en attente de plusieurs jugements. L’assaillant aurait crié «Allah Akbar» lors de l’attaque. »
https://www.youtube.com/watch?v=uDaLUZuA3TY
Question : quand donc tous ces hommes politiques, fonctionnaires, magistrats et autres qui sont responsables d’avoir été en connaissance de cause à l’origine de ce genre de risque auront-ils à répondre de leur imprudence, de leur négligence, parfois de leur déni de réalité et parfois même hélas de désir de détruire la France pour de sordides questions d’ordre idéologique que nous pourrions qualifier de félonie ?
Au fait, puisqu’en période électorale il est de bon ton de vilipender les électeurs qui boudent les urnes, est-il possible de leur garantir que certains scandales similaires cesseraient s’ils venaient à se déplacer en masse ?
@ Aliocha | 22 février 2025 à 18:51
Sauf que les jésuites et autres affidés de circonstance ou au rabais, ne me semblent pas être des personnes à l’image d’un de Gaulle auquel vous vous remettez sans cesse, sans avoir pour autant le moindre argument censé se rapporter aux engagements sans réserve, crainte, ni compromission de ce grand homme qui manifestement n’aurait pas apprécié des récupérations et soutiens venant de planqués de votre genre.
@ Robert | 22 février 2025 à 11:50
« Si l’on veut prendre un peu de distance pour apprécier l’affaire du retrait de l’autorisation à C8 d’émettre sur la TNT, il convient d’en revenir à des éléments d’analyse en droit qu’on peut trouver ici :… »
Je me permets de vous joindre une explication rationnelle des raisons de la fermeture de C8 qui sont fort différentes de la version tarabiscotée que vous pouvez entendre sur CNews qui relèvent de la pure propagande.
Certes l’auteur de ce post est Manuel Bompard, mais il lui arrive parfois de dire des choses intelligentes étayées par des arguments incontestables.
Tout est dit et bien dit !
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@ Serge HIREL | 22 février 2025 à 19:47
Quand on n’a rien à dire sur le fond, on se rattrape sur la forme.
L’erreur que j’ai commise en croyant que les membres (*) de l’Arcom s’étaient adressés directement à ces trois journalistes – et dont je fais amende honorable – ne change en rien le procédé sournois utilisé par ces journalistes pour extorquer une conversation privée.
Je doute fort que l’Arcom accepte sans réagir que les propos particulièrement graves qui auraient été tenus de la part de son personnel, soient divulgués sur les ondes, portant ainsi atteinte à son honneur.
L’avenir nous dira la suite qui va être donnée à cette affaire.
(*) Oublions le terme « les gens » puisque cela semble vous offusquer.
@ Serge HIREL
« les trois journalistes n’ont commis aucun délit. Est-ce interdit d’écouter, dans un restaurant, la conversation de la table voisine ? »
Article 226-1 du code pénal :
Est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende le fait, au moyen d’un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui :
1° En captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ;
Jadis, les journalistes avaient commencé par faire du droit. Ça permet à ceux que les scrupules n’étouffent pas, sans aborder le droit sur tous les sujets, d’en avoir l’intuition.
Dommage, et on se fait peur à l’idée que vous ayez été journaliste.
On n’en peut plus ! Ce n’est pas un fait divers mais un terrorisme islamiste tuant des personnes au hasard… On veut son nom et sa nationalité !!
Un islamiste radicalisé, connu sous ORTF « Obligation de Rester sur le Territoire Français », sous surveillance à distance, a attaqué au couteau à Mulhouse ce samedi après-midi 4 personnes, dont un civil, décédé sur place suite à ses blessures et 3 agents de la police municipale blessés et hospitalisés.
J’espère que cet assassin islamiste a été interpellé dans les règles, sinon la justice française et le Conseil constitutionnel sont capables de le remettre en liberté avec dédommagements financiers pour non respect au droit de l’homme.
Cher Aliocha, je vous suppose trop cultivé pour imaginer que vous ne fassiez pas preuve d’une petite mauvaise foi.
Que Macron soit président dans le cadre de la Ve, oui. Que ça fasse de lui un gaulliste, j’ose espérer que vous y voyez une nuance, doux euphémisme. Que je lui dénie cette filiation ne signifie pas que je suis un thuriféraire du général. Il n’est pas européen, sinon il n’aurait pas vendu Alstom aux Américains. Il n’aime pas la France, les Français. Il est affligeant, c’est un gamin qui va sur TikTok pour se faire valoir, qui se fait piéger par les premiers venus tant il est narcissique. Il n’est respecté par aucun chef d’État.
Il est veule, totalitaire, admire contrairement à ce que vous pensez les tyranneaux du genre Trump et Poutine. C’est une sorte de Trump en plus vulgaire. Fake news, détestation de ceux qui ne lui font pas la révérence, vérités alternatives quand ça l’arrange.
Vous êtes aveugle cher ami. C’est le pire président de la Ve. Économiquement médiocre, un Richard Clayderman de la finance …
Comment peut-on voter pour cette chose…
@ Axelle D
Que de fiel et de sectarisme partisan !
Et vous parlez au nom du gaullisme ?
Vous divaguez.
La démocratie américaine s’effondre et pactise avec l’ennemi, pendant que deux tiers des Français ne savent s’allier que pour faire chuter le gouvernement du troisième qui, lui, ne sait rejoindre qu’un des premiers pour empêcher l’autre de gouverner.
Heureusement qu’il nous reste un président quand l’action est indispensable.
Merci de Gaulle et merci au président d’assumer la charge considérable qui permet aussi et en conséquence de mesurer qui est prêt à faire corps au service du pays.
C’est l’occasion de remercier Bardella, qui ne sera jamais un choix envisageable pour moi, d’avoir su renoncer à cautionner les destructeurs de démocratie.
@ Xavier NEBOUT | 22 février 2025 à 17:51
« Vous aussi, ne lisez pas que Mickey, écoutez Bercoff sur Sud Radio, ou regardez CNews. »
Désolé, mais je ne lis pas Mickey. Le ferais-je que je serais sans doute mieux informé que vous.
Lorsqu’on se vante de s’informer en écoutant Bercoff, qui n’est qu’un sous-prolétaire de l’opinion, on ne mérite même pas de se faire contredire sur les mensonges qu’on répand.
Votre commentaire s’est auto-détruit par votre sottise infinie.
Comme beaucoup, vous ne faites que croire ce que vous voulez croire. Dialogue de sourds. Impossibilité de convaincre. Perte de temps. Non merci…
@ Ellen | 22 février 2025 à 21:29
« On n’en peut plus ! Ce n’est pas un fait divers mais un terrorisme islamiste tuant des personnes au hasard… On veut son nom et sa nationalité !! »
Cela serait en fait bon pour… les journalistes. À force de devoir dire crûment ce qu’ils passent sous silence, ils prendraient conscience de la réalité.
Pour beaucoup de gens, ce qui n’est pas dit n’existe pas… Je pense que les personnes maniant les mots mais loin de la méthode scientifique, ou de toute autre ascèse intellectuelle, d’ailleurs, sont particulièrement exposés à ce défaut.
Mais en fait, il est aisé de voir que les immigrés ayant inauguré de nous rendre le mal pour le bien sont les musulmans.
Comme ils n’ont pour l’instant pas été imités par d’autres, il faut interdire l’immigration musulmane. Si ce vice devenait général ? Toute immigration.
À chacun selon ses mérites : il n’y a pas de droit à immigrer chez les gens, qu’on se le dise.
Du point de vue du pays hôte, une immigration doit servir ou du moins ne pas nuire. Garder une immigration problématique est une folie.
On a tellement intégré la fatale démence de permettre à n’importe qui de venir chez nous qu’on se focalise sur les OQTF… Alors que c’est en amont des vagues les plus destructrices qu’il faut élever les barrages.
Folie, folie…
@ Achille | 22 février 2025 à 20:46
Manuel Bompard ne fait pas partie de mes références : je le subis assez sur nos écrans pour ne pas encore l’écouter à votre invitation.
Il n’empêche que l’ARCOM n’a procédé qu’à de l’habillage juridique pour rendre sa décision confirmée par le Conseil d’État.
L’habillage juridique ne rend pas pour autant cette décision acceptable à cause de sa résonance de censure, celle que j’ai vue en Algérie dans ma prime jeunesse lorsque dans les années 1960 L’Écho d’Oran paraissait très caviardé…
J’attends que ces mêmes organes prennent des décisions de même nature contre les chaînes publiques (voire privées type LCI) qui programment des émissions où l’on encense des contrevérités historiques ou qui se livrent à une propagande éhontée. Comme cela va dans le sens voulu par les modes actuelles en vigueur, on n’est pas près de les voir se réaliser ! Dans ce cas d’espèce on ne procède qu’à quelques remontrances sans conséquence !
@ Jérôme
Vous choisissez la Chine, donc ?
Votre tableau du président, parfaitement injuste, indique que vous en faites un bouc émissaire, vieille technique de l’orgueil des individus pour se défausser de la responsabilité collective.
Macron est ce qu’il est et n’échappe sûrement pas à cette réalité, il ne s’agit pas d’en faire une idole qui le voue – mais pour s’apercevoir de cela, il s’agit d’être renseigné – à la même exacte émissarisation.
Il n’a été élu que par la faillite des élites françaises des deux partis dominants, à n’avoir pas su tirer les enseignements du désastre de l’effondrement total de l’État en 1940, embourbés dans le double déni des accusations réciproques qui explique notre incapacité à nous réformer.
Comme Trump, il est un symptôme et non la cause du mal qui nous frappe, et il le sait. À la différence du premier qui est l’archétype de l’adolescent occidental, homme du ressentiment qui ne supporte pas la contradiction et risque de pulvériser le monde libre en enfant-roi qui se prend pour ce qu’il n’est pas.
Il n’en demeure pas moins qu’il est notre président doublement légitimé par l’élection, que nos institutions miraculeuses lui confèrent un pouvoir autonome unique au monde qui a permis à de Gaulle d’instituer la résistance nécessaire pour contredire la démence universelle, et qui invite tout Français digne de ce nom à soutenir, non pas la personne, mais l’institution.
Cela permet d’envisager que les arguments qu’il va présenter à l’élu américain pourraient infléchir le délire dominant qui risque de nous pulvériser, l’argument notamment de la bombe iranienne favorisée par les Russes pouvant éventuellement mobiliser Wall Street dans son soutien à Israël, en faveur de la solution européenne d’endiguement de la barbarie russe.
Nous sommes l’Europe, historiquement informés du cycle complet de domination et de sa chute inéluctable. Macron est un enfant éduqué à cette réalité, en témoignent ses discours prémonitoires de la Sorbonne qui se voient validés par l’histoire et lui donnent une légitimité, notamment face aux Allemands qui ont l’occasion aujourd’hui de se réveiller en réponse à l’infamie du discours de Vance, quand ils se voient proposer d’user de leur liberté pour se soumettre à la nouvelle hégémonie oligarchique qui ne fait que répéter l’erreur coloniale – domination sous les dehors d’un christianisme alors dévoyé par les Européens avec les résultats que l’on observe chez les anciens colonisés contre l’Europe – réplique américaine de la même erreur au nom de la démocratie.
Qu’ils reprennent donc leurs ogives, nous achèterons européen et continueront à défendre la protection sociale, celle qui a permis à la France de résister mieux que quiconque à la crise des subprimes.
Chine, Russie, Amérique, ont besoin du marché européen pour fonctionner, à nous de savoir leur imposer ici nos règles, qu’enfin Irlande et Luxembourg acceptent l’uniformisation fiscale et que si les nouveaux tyrans se vautrent dans le protectionnisme erroné, nous imposerions non plus 15 mais 50 % sur les GAFAM, que si Trump alors veut retourner contre nous ses ogives censées nous protéger, la France a à son endroit le même argument.
L’Amérique a choisi d’offrir son État aux intérêts privés, qu’ils s’en démêlent.
S’ils veulent reproduire l’erreur ancestrale, à nous de savoir nous mobiliser, tirant les enseignements du passé, concluant avec le général qui avait su sauver notre honneur après le désastre, que le temps de la liberté n’en était plus à la domination mais à la coopération, quand chaque individu a conscience des devoirs que l’exercice de la liberté exige, devoirs définis par l’ordre fraternel, seul à même d’en réguler les inégales voracités.
Nos principes fondamentaux sont simples et compréhensibles par chacun, le Français que vous êtes devrait sortir du fond de sa barrique pour comprendre qu’il ne dépend que de nous à savoir le défendre et le revendiquer, sachant qu’est libre celui qui use de sa liberté, et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres.
Allez l’OM, je vous embrasse.
P.-S : je prie ardemment pour que l’Allemagne ne cède pas à l’usage fallacieux de la pensée de Jean-Paul II des Nabuchodonosor des temps actuels.
Il suffit de poursuivre la citation pour s’apercevoir qu’elle contredit immédiatement le propos qui voudrait faire de l’étranger l’unique responsable d’une responsabilité commune :
« N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! Le Christ sait « ce qu’il y a dans l’homme » ! Et lui seul le sait ! »
https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/1978/documents/hf_jp-ii_hom_19781022_inizio-pontificato.html
Ah le multiculturalisme, le vivre-ensemble, que de joyeusetés en perspective avec le sang des Français et l’argent du contribuable.
Les seuls qui doivent passer leurs journées à arroser les exploits de leurs protégés, ce sont les députés délinquants LFI-Hamas qui se sont donnés pour mission de créer un grand chaos dans tout le pays en complicité avec Macron qui s’en lèche les babines et les babouches.
La peine de perpétuité qui devrait théoriquement être appliquée contre les assassins islamistes est subie surtout par les victimes et les familles des victimes grâce à Badinter, Taubira, Moretti et toute la gauche, ministres criminels mais notre État protecteur de ces racailles s’en tape le coquillard, les coups de couteau font partie désormais de notre nouveau patrimoine culturel.
L’État de droit protège plus les criminels que les citoyens français grâce allah gauche et quelques vendus de la droite girouette collabo hébergés par la macronie.
Pour changer cela, il faudra voter massivement et majoritairement souverainisme, patriotisme, civisme, moralité, autorité et redonner le pouvoir au peuple grâce à un référendum qui contrecarrera le gouvernement des juges rouges SM mur des cons, le Conseil constitutionnel traître allah France, ainsi que toutes les associations gauchistes, comités islamisés, ONG, tous pro-migrants.
Ils auraient tort de se gêner nos belles richesses importées, ils savent qu’ils ne seront jamais expulsés, qu’ils risquent tout au plus de se faire engraisser à nos frais dans des asiles de « pas si fous que ça ».
Tous ces « déséquilibrés » savent aussi qu’ils sont protégés par ce diabolique et sanguinaire État de droit qui fait jouir nos juges extrêmes gauchistes et leur permet de répandre dans la nature tous ces tueurs OQTF afin d’assouvir leurs fantasmes criminels en collaboration avec le programme d’épuration ethnique du grand remplacement des Français blancs de souche cathos prévu par l’UE, Macron, Merkel, Olaf, Von der Leyen et tous ces « bruxellois » collabos à l’islamiste envahisseur terroriste criminel.
Restons quand même vigilants et ne nous trompons pas de cible, ne changeons pas de braquet, le vrai et seul danger qui nous guette, c’est le facho raciste islamophobe d’extrême droite :
C’est Le Pen, le RN, Bardella, c’est Zemmour, c‘est les nazis, c’est les fachos, c’est le retour aux heures sombres, aux rafles, aux déportations, aux camps miradors barbelés. BEN VOYONS !
Pour le moment, un écran de fumée occupe nos cervelles de colibris : le scandale Bétharram en boucle, avec Bayrou en guest star.
Et surtout, celui que toutes les gauches et les macronistes attendent en piaffant d’impatience :
Le procès « re-ten-tis-sant » contre Marine Le Pen !
Immigration, OQTF, crimes islamistes ?? Euh, nous y travaillons en respect de « les tas de drouââââ » LOL, restons prudents, pas de récupération, pas de stigmatisation, ce serait faire le jeu du RN !
Ce serait raciiiiiste et l’Algérie ne serait pas contente.
Ben voyons !
@ Achille | 22 février 2025 à 20:46
« …le procédé sournois utilisé par ces journalistes pour extorquer une conversation privée »
Et de trois ! Trois diffamations dans la même journée et à l’encontre des mêmes journalistes ! Les termes « sournois » et « extorquer » constituent la preuve de votre volonté de leur nuire. À moins que la loi dise qu’entendre par hasard une conversation est un « procédé sournois » et qu’« entendre » et « extorquer » sont des synonymes…
En français, « extorquer » sous-entend une intention de voler, mais aussi un acte violent visant à s’emparer indûment d’un bien ou à faire dire à quelqu’un ce que l’on souhaite entendre et/ou qu’il ne veut pas dire.
Si Geoffroy Lejeune, Jules Torres et Charlotte d’Ornellas avaient enregistré la conversation des « gens de l’Arcom », le terme « extorquer » aurait pu, à la limite, être utilisé. Non seulement, ils ne l’ont pas fait, mais ils n’ont même pas pris langue avec eux… Placés par hasard à une table voisine, ils les ont simplement entendus… et ont rapporté des bribes de phrases édifiantes.
« Conversation privée » ? Un restaurant est un espace public et celui qui s’y aventure doit savoir qu’il risque d’être écouté… Mon sentiment est que, dans l’affaire, les « gens de l’Arcom » ont été assez sots et arrogants pour tenir en public une telle conversation ou qu’ayant reconnu les trois journalistes, ils l’ont poursuivie pour les narguer. Mal leur en a pris. Ils vont être identifiés…
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@ Xavier NEBOUT 22 février à 21:10
« Article 226-1 du code pénal »
Donc, si je comprends bien votre interprétation personnelle de cet article, la personne qui, dans un restaurant, entendant des malfrats installés à la table voisine se féliciter d’un hold-up qu’ils viennent de commettre, se précipite au commissariat de police pour rapporter ce qu’il a par hasard écouté, est un délinquant…
Cet article du code pénal, remanié deux fois l’an dernier tant certains aspects du sujet qu’il traite sont difficiles à cerner, concerne les procédés techniques permettant la captation, l’enregistrement et la transmission de paroles prononcées à titre privé. Aucun des trois journalistes n’a utilisé l’un de ces procédés. Leur rapport de la conversation des salariés de l’Arcom n’est que verbal. Donc, exit l’article 226-1.
Comme vous êtes têtu, vous allez continuer à affirmer que ladite conversation était privée. Deux objections :
– Un restaurant est un lieu public – et non un lieu privé – dont la configuration ne permet pas de protéger les propos d’oreilles indiscrètes. La moindre des précautions est donc de ne pas y tenir ceux qui doivent restés secrets ou confidentiels ou d’y louer un salon particulier qui, lui, a le statut de lieu privé.
– Les propos qu’ont rapportés les trois journalistes sont liés à une actualité brûlante et à des décisions très controversées de l’Arcom et du Conseil d’État, qui touchent les 40 millions de Français qui, chaque mois, regardent C8 et impactent la première des libertés fondamentales, la liberté d’expression. Faire connaître ces propos au grand public est donc d’intérêt général. On ne compte plus les décisions judiciaires qui, fort heureusement, font passer la défense de l’intérêt général avant le respect strict du domaine privé. Lequel, dans le cas présent, est très loin de ne pas pouvoir être contesté.
P.-S. : Je suis très heureux de faire peur à un laudateur compulsif du camarade Vladimir. Continuez donc de lire la Rossiïskaïa Gazeta… et de rêver au Grand Soir et à un code pénal liberticide. La presse française se passe aisément de lecteurs tels que vous.
@ Herman Kerhost | 22 février 2025 à 12:51
« Le jour où la France sera elle aussi forcée de se battre contre la Russie, j’espère bien que ce genre de propos méritera le peloton d’exécution. »
Je me demande si vous auriez l’honneur et l’équité de désirer la même peine pour vous que celle que vous souhaitez à M. Nebout si les chars russes ne franchissaient pas les frontières françaises.
Vos propos sont d’une violence équivalente au geste meurtrier de l’OQTF de Mulhouse. Une détestation recuite et haineuse vous les inspire.
@ Serge HIREL | 23 février 2025 à 14:16
« Et de trois ! Trois diffamations dans la même journée et à l’encontre des mêmes journalistes ! Les termes « sournois » et « extorquer » constituent la preuve de votre volonté de leur nuire. À moins que la loi dise qu’entendre par hasard une conversation est un « procédé sournois » et qu’« entendre » et « extorquer » sont des synonymes… »
En cherchant bien je pourrais bien en trouver quelques autres. Mais pour aujourd’hui cela suffira.
Ce qui est sournois ce n’est pas d’entendre une conversation. Cela nous arrive tous dans un restaurant, c’est même parfois un peu pénible, mais de profiter de son métier de journaliste pour aller balancer à l’antenne la conversation que l’on a entendue. Ça fait un peu cafteur de CM2.
« Mon sentiment est que, dans l’affaire, les « gens de l’Arcom » ont été assez sots et arrogants pour tenir en public une telle conversation ou qu’ayant reconnu les trois journalistes, ils l’ont poursuivie pour les narguer. Mal leur en a pris. Ils vont être identifiés… »
Je pense qu’effectivement, l’hypothèse la plus vraisemblable, ainsi que vous le soulignez, est que les « gens de l’Arcom » ont identifié les trois journalistes et ont tenu volontairement ces propos outranciers dans l’intention de les narguer.
Il est vrai que chez CNews, ils ont l’humour très chatouilleux, surtout quand ce sont eux qui sont pris pour cible. 🙂
@ Achille | 23 février 2025 à 15:34
Ne pas confondre entendre et écouter.
Il me semble que le journaliste en question aurait admis avoir prêté une oreille attentive et indiscrète aux propos tenus à la table voisine, puis les avoir dûment notés sur son calepin pour dit-il les restituer fidèlement… Belle mentalité ! En tout cas pas très moral comme procédé ! Oui messieurs dames il a tout capté et copié en toute légalité, mais avec la volonté de nuire quand même ! Non il n’a pas ouvert son téléphone pour enregistrer… L’aurait-il fait qu’il ne s’en serait pas vanté ! Il ne lui est pas venu non plus à l’esprit de questionner ses voisins de table sur la conversation qu’il venait de surprendre ! Courageux mais pas téméraire le gars !
@ Achille | 23 février 2025 à 15:34
« Ce qui est sournois, [c’est] de profiter de son métier de journaliste pour aller balancer à l’antenne la conversation que l’on a entendue. Ça fait un peu cafteur de CM2. »
Et de quatre ! Bon, cette fois, soyons indulgent, passons l’éponge sur le tableau noir. Disons que vous auriez pu faire preuve d’un peu d’humour. Par exemple, vous souvenant du bon vieux temps de la télé, en faisant de ce trio trop curieux à votre goût de « petits rapporteurs »… Ne trouvez-vous pas que, de temps en temps, « L’Heure des pros » ressemble quelque peu à cette émission culte ? Ah ! mais, j’y pense… Vous ne pouvez pas répondre à cette question, ous ne regardez pas CNews…
@ Jean sans terre | 23 février 2025 à 15:29
« Je me demande si vous auriez l’honneur et l’équité de désirer la même peine pour vous que celle que vous souhaitez à M. Nebout si les chars russes ne franchissaient pas les frontières françaises. »
Tout porte à croire que les Russes, ayant souffert du guêpier ukrainien, ne seraient pas très enthousiastes pour renouveler ce genre d’opération, coûteuse en hommes surtout dans un pays dont la démographie manque de dynamisme.
Nous pouvons penser que leur but de guerre (forcée), à savoir la protection des minorités russophones, est quasiment atteint et qu’ils auraient tout à perdre à se lancer dans des opérations hasardeuses qui de plus ne leur apporteraient que des ennuis.
Et surtout, ils peuvent profiter de l’occasion pour faire la paix avec le commanditaire réel de cette guerre par procuration à savoir les États-Unis d’Amérique et peut-être même de rebattre les cartes dans la région voire pourquoi pas ailleurs de concert avec ce pays.
@ Jérôme | 22 février 2025 à 22:38
[Emmanuel Macron] n’aime pas la France, les Français. Il est affligeant, c’est un gamin qui va sur TikTok pour se faire valoir. »
Un peu comme Philippe Bilger, donc (*).
Il est totalement exclu que l’un ou l’autre cherchent à transmettre leur savoir et leur expérience aux jeunes en allant les chercher là où ils se trouvent, c’est à dire plutôt sur TikTok que dans les salles de lecture de la Bibliothèque Nationale.
De même, on ne saurait imaginer que vous écriviez ici pour vous « faire valoir ». C’est complètement inenvisageable.
Et bien sûr, la mission fondamentale du chef de l’État, c’est « d’aimer la France et les Français ». Les Français sont des bébés vagissants en manque d’affection, qui se pressent aux pieds du président de la République pour obtenir un gros câlin.
Son rôle, ce n’est pas du tout de discerner les intérêts fondamentaux du pays et d’avoir le courage de faire ce qu’il faut pour les défendre, y compris si cela ne consiste pas à faire la distribution des sucettes en expliquant à tous les monchéri-moncoeur à quel point ils sont formidables.
______
(*) Et puis tiens ! Moi qui ne vais absolument jamais sur TikTok, je viens de cliquer ici ou là sur la page de notre hôte, et je dois dire qu’une minute de sagesse sans interruption par P… P…, avec cette intonation qui lui est si caractéristique et qui ajoute tant à son propos, doublée à l’occasion d’un peu de Chopin en fond sonore… eh bien je prends. Je dois sûrement être resté un grand enfant !
@ Serge HIREL | 23 février 2025 à 20:25
« Ah ! mais, j’y pense… Vous ne pouvez pas répondre à cette question, vous ne regardez pas CNews… »
Mais si, je regarde CNews. C’est C8 et notamment l’émission TPMP de Hanouna que je ne regarde jamais, me contentant de voir passer les clashs sur X.
Je vous l’ai dit dans mon post « Achille | 20 février 2025 à 06:17 » que je vous ai adressé dans le billet « Pourquoi CNews creuse-t-il l’écart ? ».
J’ai même précisé que je regardais l’émission « L’heure des pros » un peu comme je regardais « Les Guignols de l’info » au bon temps de la présidence de Jacques Chirac.
Mais effectivement « Le petit rapporteur » de Jacques Martin ça peut marcher aussi, vu que rapporter c’est un peu le métier de journaliste, quitte à en rajouter un peu pour faire monter la mayonnaise.
Encore faut-il être capable de faire la distinction entre une plaisanterie – en fait une parodie des allégations tenues sur CNews – destinée aux trois journalistes, et une volonté affichée de s’en prendre à C8. Ce que ne semble pas avoir compris le très sérieux Jules Torres qui a pris les propos au premier degré pour ensuite aller les divulguer aux addicts de CNews avec des trémolos d’indignation dans la voix.
Allez, une diffamation de plus. Mais promis, c’est la dernière ! 😊
À propos de la censure affectant C8, je crains que cette décision politique (j’attends que les journalistes fassent leur boulot en détaillant les 30 (?) infractions imputées à la chaîne) ne fasse finalement pschitt.
Hanouna continuera d’être Hanouna sur un autre canal avec le même succès et les censeurs seront une fois de plus contraints d’élaborer une contre-attaque foireuse.
Je ne peux croire que Macron qui occupe son temps à nommer ses copains dans les fromages de la République ne se soit pas intéressé de près à l’avenir de C8 surtout après avoir découvert que Cyril Hanouna organisait les débats politiques de façon plus ouverte que les sbires de France Télévisions !
Quelle trace cette décision honteuse va-t-elle laisser dans l’opinion ?
Pas sûr que cela soit bénéfique à l’alliance centriste actuelle !
@ Robert Marchenoir | 24 février 2025 à 03:21
« Moi qui ne vais absolument jamais sur TikTok, je viens de cliquer ici ou là sur la page de notre hôte… eh bien je prends. Je dois sûrement être resté un grand enfant ! »
Même lui, même Marchenoir que je croyais être des nôtres, un compagnon du refus droit dans ses bottes, même lui !
Nous en sommes là, Marchenoir qui plonge dans la lumière noire de TikTok, et Marine Le Pen qui vote – implicitement – pour Richard Ferrand.
Après neuf années de socialisme fabiusien, neuf longues années de socialisme ferrandien nous attendent.
L’éternité constitutionnalisée en quelque sorte.
Les Compagnons du refus, c’est un beau titre de parti ça ! Je vais le faire enregistrer.
Nous serons peu nombreux, peut-être même serai-je le seul, Mais qu’importe, comme dit l’autre : « La solitude offre à l’homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d’être avec soi-même, et le second de n’être pas avec les autres. »
Certains comme Achille auront le droit d’être donateur, mais pas membres.
Le sort d’Aliocha est en suspens. J’attends la traduction, en français lisible, de ses commentaires par l’IA qui rencontre là sa première impossibilité.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/autres/autolib-anne-hidalgo-et-les-maires-du-grand-paris-condamn%C3%A9s-%C3%A0-verser-66-millions-d-euros-%C3%A0-vincent-bollor%C3%A9/ar-AA1zC0dp?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=44cd92acca164402ad652e7273b3bc06&ei=133
On n’a plus un rouble vaillant, et en plus on jette l’argent par les fenêtres.
Paris est sale, Paris est endetté, Paris se vide et j’entends après les JO que Hidalgo serait une maire de grande envergure. C’est à mourir de rire!
Des JO qui devraient redorer son blason ? Elle laisse une dette colossale…
https://www.leparisien.fr › paris-dette-cons…
« Fin 2023, elle devrait être de 8,2 milliards pour atteindre 8,8 milliards fin 2024, selon les projections de la Ville. La durée de désendettement de la municipalité va ainsi passer de treize à… »
Et on appelle ça de grands politiques, élus et réélus par des citoyens qui adorent se flageller, on se contente vraiment de peu dans notre pays, nulle d’entre les nuls. Le suivant ne fera pas mieux, le courage est ce qui manque le plus, Paris et ses impôts, Paris pour bobos, Paris de misère.
Les électeurs pleurnicheront ensuite sur leur sort. C’est à l’image du pays, et en plus quand j’entends qu’il faudrait taxer les retraités, les seuls au fond qui sont passés à la caisse, qui y passent encore et toujours… Et si on taxait toutes ces imbécillités politiques, le droit de renvoi à mi-mandat comme aux USA ? On ne sait que gaspiller, dilapider, arroser du sable et le mot efficience en France reste toujours inconnu.
Comme par hasard la visite d’Emmanuel chez Donald, et comme je suis un peu complotiste j’imagine très bien le Cinglé et ses services à la source de cette action :
En 1999 les attentats à la bombe de Moscou et d’autres villes russes ont fait des centaines de morts et ont été officiellement attribués à des militants tchétchènes. Cependant, certaines personnes, y compris des membres de l’opposition russe, ont avancé l’hypothèse que le FSB (services de sécurité russes) pourrait avoir été impliqué pour justifier une nouvelle guerre en Tchétchénie et renforcer la position politique de Vladimir Poutine.
Et puis tant que j’y suis j’en remets une lichette de complotisme, je soupçonne les service de Winston Volodymyr d’appuyer un peu plus longtemps sur le bouton, juste pour la sensation de la guerre à rappeler ce que c’est.
« Guerre en Ukraine : alerte aérienne dans la région de Kiev en pleine visite de dirigeants européens »
@ Giuseppe | 24 février 2025 à 12:43
Une blanche béance qui s’étale sur le blog, tel est son commentaire !
D’où l’on peut en conclure que Giuseppe n’a rien à dire, et qu’il tient à nous le faire savoir.
Dont acte.
À moins que le syndrome C8 ne frappe ici aussi …;-)
@ Tipaza
« Les liens entre un être et nous n’existent que dans notre pensée. La mémoire en s’affaiblissant les relâche, et malgré l’illusion dont nous voudrions être dupes, et dont par amour, par amitié, par politesse, par respect humain, par devoir, nous dupons les autres, nous existons seuls. L’homme est l’être qui ne peut sortir de soi, qui ne connaît les autres qu’en soi, et, en disant le contraire, ment. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Albertine_disparue.djvu/46
N’ayez donc pas si peur de vous découvrir aux yeux de vos semblables : l’autre, c’est vous.
Cela donne à penser qu’il y aurait derrière votre refus une grande souffrance, ce chemin qui mène pourtant à la vie des autres :
« Sans doute la solitude eût mieux valu, plus féconde, moins douloureuse. Mais si j’avais mené la vie de collectionneur que me conseillait Swann (que me reprochait de ne pas connaître M. de Charlus, quand, avec un mélange d’esprit, d’insolence et de goût, il me disait : « Comme c’est laid chez vous ! »), quelles statues, quels tableaux longuement poursuivis, enfin possédés, ou même, à tout mettre au mieux, contemplés avec désintéressement, m’eussent — comme la petite blessure qui se cicatrisait assez vite, mais que la maladresse inconsciente d’Albertine, des indifférents, ou de mes propres pensées, ne tardait pas à rouvrir — donné accès hors de soi-même, sur ce chemin de communication privé, mais qui donne sur la grande route où passe ce que nous ne connaissons que du jour où nous en avons souffert, la vie des autres ? »
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_La_Prisonni%C3%A8re,_tome_2.djvu/233
Cher Aliocha,
Pourquoi dénier à Emmanuel Macron les qualités que vous lui prêtez ferait-il de moi un suppôt de la Chine ?
Nous avons une Europe totalement non-démocratique, des décisions qui se prennent de façon obscure par des commissions non élues…
Par ailleurs EM n’aime ni la France ni les Français. Il est soumis à tout ce qui peut lui rapporter à titre personnel. Le moins qu’on puisse essayer de faire lorsqu’on dirige un pays c’est d’en améliorer le fonctionnement. Pas pour ce simple but. Afin d’essayer de donner à la population de ce pays le meilleur bien-être possible. Tous les crétins qui pensent que l’économie est un but en soi sont des bas du Front.
Je partage votre idée d’essayer de préserver voire d’améliorer l’existant. C’est là que je diverge, et comme disait Desproges dix verges c’est beaucoup pour un seul homme, pas ce que pense EM. Prêt à vendre à BlackRock une retraite nouvelle mouture, cédant Alcatel, Alstom, profitant du Covid pour semer la peur … Il Tiktokise 2 blablas 3 absurdités. Je comprends, il s’ennuie à la maison.
« La manière dont Donald Trump a traité le président Zelensky est une honte. Même si ce dernier n’avait pas été un héros, il ne méritait pas d’être vilipendé comme s’il avait été coupable de l’invasion de son pays ; et qu’il convenait de bien montrer qu’il était faible et que les dominants étaient ailleurs… Pour moi, cela relève d’une goujaterie internationale. » (PB)
M. Macron a fait une communication délirante supposée expliquer comment il allait dire à M.Trump ce qu’il devait faire et devait dire à M. Poutine, ah mais !
François Asselineau s’est livré à une explication de texte lumineuse de cette intervention de M. Macron destinée à faire prendre aux Français des vessies pour des lanternes sur divers points de la genèse de la guerre en Ukraine et sur ses suites apocalyptiques selon lui, afin de lancer dans l’opinion l’idée d’exclure toute recherche de paix :
Quand Macron prétend expliquer la géopolitique à Trump…
https://www.youtube.com/watch?v=54EgT-fqnPc
P.-S. : à ce jour, M. Zelensky n’est plus président, mais il reste tout de même malgré tout un dictateur, lui (eh oui, plusieurs éléments caractéristiques le prouvent).
@ Axelle D | 23 février 2025 à 19:02
La question est donc de déterminer si « une oreille indiscrète » entend ou écoute… Peut-être pourriez-vous approfondir votre enquête sur ce sujet de la plus haute importance auprès vos nombreux amis membres des forces de l’ordre, qui, eux aussi, pratiquent professionnellement ce « pas très moral procédé ».
Ils vous diront aussi que, lorsqu’ils remettent le fruit de leur travail à un juge d’instruction en débutant leur laïus par « il me semble que… », celui-ci leur rappelle qu’ils ne sont pas là pour penser, mais pour apporter des preuves, au minimum des aveux. Vous, nous n’avez ni les unes ni les autres. Vous vous contentez de discourir et de suivre la meute, laquelle, conduite par Achille, n’attache guère d’importance à la vérification des faits.
P.-S. : surtout évitez de répondre que seule la police est en droit d’enquêter, on pourrait croire que vous n’aimez pas « les » journalistes…
Complotons complotons !
Pour revenir sur ce fameux salut nazi qui met en transes toutes les pucelles effarouchées des merdias islamos fachos gauchistes, il faut que le pouce soit collé aux autres doigts.
Or sur toutes les photos, y compris celle de Bannon, de Musk, de Bardella accusés d’apologie du nazisme, cette règle primordiale n’est pas respectée et donc ils pourraient bénéficier d’un non-lieu ; l’arthrose du canal carpien a du bon parfois.
D’ailleurs ce salut dit nazi est répété des centaines de fois sur les quais des gares, doit-on faire intervenir la police ferroviaire ? Ces voyageurs sont-ils des fachos nazis ?
Tiens d’ailleurs c’est l’heure de ma complote de pomme pour ma pomme et comme j’ai envie de comploter, je vais tendre le bras pour attraper le pot de complote au-dessus de l’armoire tout en écartant le pouce, des fois que mon voisin m’accuse de faire la popologie du nazizisme.
Complotons complotons !
@ Achille | 24 février 2025 à 06:07
En suggérant que les propos des « gens de l’Arcom » pouvaient relever du sarcasme vis-à-vis des journalistes du JDD, je vous ai offert une porte de sortie de l’impasse où vous vous étiez fourré en vous indignant qu’ils les aient rendus publiques. Vous vous êtes précipité sur la bouée de sauvetage… Mais n’en profitez pas pour bavasser contre Jules Torres et pour échafauder un scénario dont vous n’avez pas le début du commencement du quart d’une preuve.
@ Serge HIREL | 24 février 2025 à 18:26
« Vous vous êtes précipité sur la bouée de sauvetage… Mais n’en profitez pas pour bavasser contre Jules Torres et pour échafauder un scénario dont vous n’avez pas le début du commencement du quart d’une preuve. »
Ce n’est pas une bouée de sauvetage mais plutôt une explication parfaitement acceptable et je vous remercie de me l’avoir fournie.
Vu l’énormité des propos tenus par ces « gens de l’Arcom », il me paraît parfaitement plausible, pour ne pas dire évident, qu’ils ont été prononcés avec l’intention de se moquer des trois journalistes de CNews de la table d’à côté, qu’ils avaient parfaitement reconnus.
D’ailleurs sur CNews ce « scoop » n’est plus revenu dans les débats, preuve que lesdits journalistes se sont aperçus de leur bourde et ont préféré revenir sur des arguments plus sérieux.
@ Serge HIREL | 24 février 2025 à 17:28
Cher Serge Hirel, à croire que vous avez lu dans mes pensées ! Eh bien oui je confirme, le journaliste n’est ni policier, ni juge… Voilà bien ce qui semble poser problème à vous-même et nombre de vos collègues qui trop souvent se posent en fins limiers, contribuant de ce fait, par leur inexpérience, leurs maladresses et leurs désirs intempestifs de sortir à tout prix l’information qui fait choc, à faire échouer des enquêtes de longue haleine !
Comme si le discernement et l’élémentaire prudence avant d’accuser devaient être tenus pour quantités négligeables !
Inexpérience, maladresses, voire vantardises de journalistes brouillon ou croupion contribuant ainsi à tromper l’opinion, voire à renseigner l’adversaire pour faire le buzz ! Et autres dommages collatéraux lorsque des organes de presse se croyant bien informés s’acharnent des années durant sur de prétendus coupables se révélant finalement innocents. Ce qui peut conduire à gâcher des vies car la calomnie voyez-vous a la vie dure et peut même tuer !
Pas de quoi plastronner !
@ sylvain | 24 février 2025 à 17:48
« D’ailleurs ce salut dit nazi est répété des centaines de fois sur les quais des gares, doit-on faire intervenir la police ferroviaire ? Ces voyageurs sont-ils des fachos nazis ? »
Vous oubliez les prétoires de la République française où sont tapis d’innombrables nostalgiques du nazisme qui poussent même le vice jusqu’à forcer ceux qui passent entre leurs mains à adopter leurs turpitudes :
« Levez la main droite… »
@ Jérôme
Votre ressentiment vous empêche de considérer que la construction européenne défendue par Macron est condition de la protection de nos intérêts vitaux.
L’histoire immédiate lui donne raison et devrait mobiliser les Français, s’ils veulent exister.
Ils peuvent aussi choisir de disparaître avé tous les sylvaing américaing.
@ Exilé
« Vous oubliez les prétoires de la République française où sont tapis d’innombrables nostalgiques du nazisme qui poussent même le vice jusqu’à forcer ceux qui passent entre leurs mains à adopter leurs turpitudes : « Levez la main droite… »
Mauvais exemple, le bras est trop plié ; on peut tout au plus accuser l’accusé de nazi intimidé ou débutant en stage d’alternance en nazification.
Moi, même en voiture, mort de trouille* d’être pris en flagrant délire d’apologie de nazisme, j’hésite à tendre le bras pour baisser mon pare-soleil, des fois que des paparazzis gauchistes dans les voitures suiveuses ou d’en face guettent cet instant pour me mettre allah première page de Libé et sur leurs Rezossocios : « Chic on a encore déniché un nazi » !
*Ne le répétez pas, c’est un secret : la trouille provoque chez moi des désagréments humiliants, vous ne voyez pas lesquels ? Un indice : je porte des couches ; dur dur d’être nazi, bon aryen ou bon à rien ?
En ce moment , je me mets dans la peau d’un gauchiste (bonjour les odeurs) et j’ai découvert une faille dans notre système judiciaire : il n’y a pas de loi contre le pas de l’oie, pourtant certains s’y prêtent avec zèle ; moi-même depuis mes prothèses des genoux, mes jambes sont raides, ma démarche est nazie. Et les danseuses 💃🏻 du french cancan, n’est-ce pas une danse nazie ? On les tient !
J’adore quand un complot nazi se déroule sans accroc.
Sylvano sylvanovitch pourra continuer à jouer les pauvres victimes pour légitimer l’imitation américaine des apologies de la force russe, il ne pourra jamais travestir l’histoire européenne du salut fasciste :
https://www.youtube.com/watch?v=xsSgVE-_DTg
@ Achille
« Vu l’énormité des propos tenus par ces « gens de l’Arcom », il me paraît parfaitement plausible, pour ne pas dire évident, qu’ils ont été prononcés avec l’intention de se moquer des trois journalistes de CNews de la table d’à côté, qu’ils avaient parfaitement reconnus. »
Pour une fois je suis d’accord avec ce que dit le macronien Achille, dès le premier jour de cette infaux, j’avais dit à ma voisine de canapé que c’était une provoc trop grosse et trop recuite pour être crue.
Nous avons vécu la même aventure lors d’un mariage avec mes potes du FN de l’époque, ayant déniché un gauchiste assis à notre tablée, un déluge de blagounettes toutes d’extrême droite louanges au génie de Jean-Marie Le Pen s’est abattu sur ce malheureux bourré de rage, de haine, de colère contre nous les fachos racistes qui faisaient semblant de l’ignorer ; un régal !
Le président Macron a des partisans et des adversaires. Chez ses adversaires, tout ce qui l’affaiblit les réjouit. En ce moment, un événement les comble d’aise. Un auteur que je nommerai pas vient d’écrire un livre dont je ne veux pas donner le titre, qui soutient la thèse que la femme du président n’était pas une femme. Ce livre délirant est… numéro un des ventes sur Amazon !
Quels sont les acheteurs ? Des gens qui détestent le président et aussi des gens qui atteignent le sommet de la crédulité. Pourquoi ? Parce qu’il est établi que le femme du président eut avec son premier mari TROIS enfants, un fils ingénieur, une fille cardiologue et une fille avocate. Un seul enfant aurait suffi comme preuve que cette femme n’était pas un homme.
Le livre en question est cher. Même s’il était vendu un euro, il serait encore trop cher. Un tissu d’âneries délirantes et complotistes ne vaut rien.
N’achetez pas ce livre, même si vous n’êtes pas un partisan du président.
@ Patrice Charoulet | 27 février 2025 à 09:57
Avec ce genre de post, ne vous faites pas vous-même colporteur de ragots imbéciles et méchants qui ne méritent que mépris ou indifférence.
@ Patrice Charoulet | 27 février 2025 à 09:57
Les termes « liberté d’expression » allument-ils une petite lueur dans votre cerveau asservi au Prince ?
Vous êtes vous-même l’auteur d’une « fake news ». Le comble est qu’elle vous concerne directement. Depuis des années, vous vous vantiez de manger du merlan à l’eau. Il y a peu, vous avez écrit que vous dégustiez du saumon en pavé… Quelle version faut-il croire ?
Qui vole un œuf vole un bœuf… Avez-vous vraiment été prof ? Possédez-vous vraiment une extraordinaire collection de dictionnaires ? Croyez-vous vraiment que la terre est ronde ? Et même, êtes-vous vraiment macronien ? N’êtes-vous pas un « troll » qui, de temps à autre, pollue ce blog ?
Ne répondez pas, il me serait impossible de vous croire…
« Quand Cyril Hanouna, à la suite de la scandaleuse éviction de C8 de la TNT, laisse entendre qu’il y aurait eu une manœuvre de la part d’Alexis Kohler et de l’ancien président de l’Arcom Roch-Olivier Maistre, à l’insu du président de la République, on n’est pas obligé de le croire mais il n’est pas honteux non plus d’apporter du crédit à ces allégations. » (PB)
Pour en revenir à l’éviction de C8 de la TNT, la décision de l’Arcom a été certes un peu radicale, mais pas du tout ridicule.
Il aurait suffi de faire fermer l’émission TPMP, vu que les autres émissions ne posaient pas de problème.
Mais CNews et Europe 1 ont voulu transformer cette sanction en une remise en cause de la liberté d’expression. Comme si les attaques ad hominem, la vulgarité, les insultes pouvaient relever de la sacro-sainte liberté d’expression.
Là il s’agit bien de manipulation, voire de complotisme.
Il est bon de rappeler que C8, la première chaîne de la TNT en taux d’audience, n’était absolument pas rentable.
Raison pour laquelle Bolloré a profité de la perte de fréquence pour supprimer cette chaîne (ainsi que NRJ 12 dont tout le monde se fiche).
L’occasion était trop bonne pour arrêter de perdre de l’argent.
C’est lui qui a mis les 400 employés de C8 – techniciens en régie et personnel administratif qu’on ne voit jamais, mais qui font tourner la boutique – « sur le carreau ».
Pour Hanouna, pas de souci, il a déjà sa place sur W9 à la rentrée.
Ceci étant, à quelque chose malheur est bon.
Tel le régime minceur « Comme j’aime », regarder quotidiennement cette émission crétinisante TPMP, avec Hanouna dans le rôle du clown de service, avait surtout pour effet de vous faire perdre 5 points de QI en un mois et plus si l’on continuait le traitement.
Espérons simplement que les nouvelles chaînes qui remplaceront C8 et NRJ12 seront d’un niveau culturel, ou à défaut ludique, plus élevé.
Nous le saurons en juin prochain.
@ Herman Kerhost | 25 février 2025 à 23:09
Cher Monsieur,
Voyons, il ne s’agit pas de raisonnement, il s’agit d’équité et de justice. Si vous souhaitez l’exécution et la mort de votre adversaire parce qu’il se trompe, l’honneur devrait vous obliger à désirer la même fin si vous-même vous trompez.
Vous reprenez sans prudence et sans vérification la base argumentaire qui est répétée à l’envi sur tous les plateaux de télévision et à peu près dans tous les médias. Celle-ci a une apparence de déduction logique mais sans jamais que les prémisses du raisonnement ne soient vérifiées. Il s’agit, par conséquent, de raccourcis de la pensée simplistes qui n’ont d’autre but que de convaincre un public qui ne fera pas d’effort de vérification.
Considérant qu’aujourd’hui les médias n’ont plus aucune indépendance mais sont assez largement stipendiés par leurs propriétaires, plus ou moins connivents et systématiquement intéressés, tout honnête homme devrait s’obliger à vérifier l’information avant que de vouer aux gémonies celui qui s’oppose à ses opinions.
Je ne parviens toujours pas à discerner en quelle façon la Russie constituerait une menace pour la France. De même, je ne parviens toujours pas à discerner pour quels motifs la France devrait secourir l’Ukraine. Je vous prie de ne pas en appeler à l’humanité et à la morale car en d’autres innombrables occurrences, on s’en passe aisément sans mauvaise conscience.
Vous faites de moi un suppôt de Poutine. Je ne me reconnais aucune allégeance envers les Russes. Je ne m’en reconnais aucune non plus à l’égard des Américains, ni non plus aucune à l’égard des autres Européens. Leur sort m’importe considérablement moins que celui de mes compatriotes. Je ne suis ni sensible à l’européanisme, ni sensible à l’occidentalisme. Ces deux abstractions n’évoquent rien pour moi. Je ne les confonds pas avec la civilisation et je ne me souhaite aucune communauté de destin avec les autres pays d’Europe. Je ne me reconnais que Français, monarchiste et catholique.