Paul Verhoeven est un cinéaste néerlandais âgé de 77 ans qui, entre l’Europe et les Etats-Unis, a réalisé un grand nombre de films dont certains ont connu un immense succès.
Pour ma part, je n’en ai vu que trois : Basic Instinct, Total Recall et Black Book le moins connu mais que j’ai beaucoup apprécié.
Invité d’honneur du festival Toute la mémoire du monde à la Cinémathèque française, il a donné une interview au Monde et l’une de ses réponses m’a surpris et m’a semblé en total décalage avec mon expérience et ma vision de spectateur passionné de cinéma.
On lui fait part que « Dans ce film (Spetters) comme dans tout votre cinéma, le sexe occupe une place très importante… » et il réagit ainsi : « J’ai toujours été très intéressé par les comportements sexuels. Qui ne l’est pas ? La vraie question, c’est pourquoi n’y a-t-il pas plus de sexe au cinéma ? c’est quand même la base de l’évolution, non ? Le sexe et la violence sont deux choses fondamentales de notre univers, c’est important de les montrer ».
Je me demande comment un professionnel averti comme lui peut soutenir qu’il n’y a pas assez de sexe et de violence dans les films alors que pour le profane, l’inverse est plus juste et que la représentation crue et sans fard des scènes de l’un et de l’autre est un élément capital du cinéma d’aujourd’hui. Ils nous étouffent, ils n’illustrent plus, ils dominent.
Comme s’il était nécessaire dorénavant, pour n’importe quel scénario et quelle que soit l’histoire, de présenter le sexe dans sa quotidienneté ou son paroxysme, hétérosexuel ou homosexuel (tendance actuellement très en vogue) et la violence dans ses détails et modalités les plus ostensibles. L’humanité est réduite à ce type d’attitudes.
Pour nous donner l’illusion d’une vérité superfétatoire qu’on n’exige pas de l’artiste et d’une réalité prosaïque qui ne nous importe pas, il est évidemment fondamental qu’un ou deux corps nus s’exhibent, qu’un homme ou qu’une femme urine et que les toilettes deviennent un lieu de contemplation pour le spectateur.
Cette surabondance de l’indélicat et de l’inutile est tellement banale maintenant qu’on est presque surpris quand miraculeusement une oeuvre échappe à cette pesanteur du concret le plus élémentaire qui soit et se contente de faire appel à notre imagination pour combler ce dont nous prive fort heureusement la mise en scène.
Quand Paul Verhoeven se plaint du manque de sexe et de violence, il légitime une infinité de prétendus créateurs qui confondent masturbation et réalisation et rend encore plus fragile une cloison qui sépare de plus en plus mal l’art véritable et la pornographie masquée.
Soutenir que ces « deux choses fondamentales de notre univers » doivent être montrées et que « c’est important » met en évidence, à mon sens, une perversion profonde de la fiction actuelle. Il conviendrait de « montrer » le sexe et la violence alors qu’il y a infiniment plus de magie, de sensualité et de vérité dans l’avant et l’après et que c’est manquer une étape essentielle de tout récit que de l’alourdir par la représentation brute et immédiate de ce que la suggestion évoquerait avec plus de finesse.
La litote est de loin supérieure à la vulgarité et, exprimant apparemment moins, elle signifie pourtant beaucoup plus. La vulgarité, parce qu’elle dévoile tout, bloque l’imagination et la prive des égarements du songe et des inventions du désir.
On nous montre trop alors qu’on ne voudrait pas tout voir.
Derrière cette impudeur systématique, le cinéaste se moque-t-il de nous en nous prenant pour des voyeurs qu’il flatte ou se croit-il provocateur, parce qu’il a poussé encore plus loin que tel ou tel de ses confrères, le nu, la copulation, l’abandon et la complaisance ?
Il pourra toujours compter sur quelques critiques qui lui trouveront du génie à proportion même de son « vérisme » et le féliciteront d’avoir si bien su reproduire dans sa platitude le fil des jours.
Surtout, qu’on ne prétende pas que cette contradiction dont Verhoeven se moquerait s’il la connaissait ne peut surgir que dans la tête d’un conservateur, d’un passéiste puritain. Ce serait absurde parce que c’est au nom de l’art même, en l’occurrence de celui du cinéma, que je récuse cette double idée fausse : pas assez de sexe et de violence alors qu’ils adviennent comme des incongruités la plupart du temps et il faudrait les montrer davantage, alors que les montrer empêche précisément qu’on les voie autrement. Superbement.
Je sais bien que la litote est aujourd’hui une figure de style quasiment méprisée. Notre monde aime les grosses caisses mais heureusement l’élégance, la grâce et le talent savent en général nous sortir des coulisses nauséabondes pour nous honorer sur la scène.
J’ai résolu le problème : je vais voir des films pornos… des pornos juifs : une minute de sexe et neuf minutes de culpabilité…
PS : « Notre monde aime les grosses caisses mais heureusement l’élégance, la grâce et le talent savent en général nous sortir des coulisses nauséabondes »… on a dit « sexe » Philippe… devant, pas derrière…
« Le sexe et la violence sont deux choses fondamentales de notre univers, c’est important de les montrer »
Curieuse phrase en effet.
La première partie est juste, le sexe et la violence sont bien deux choses fondamentales de notre univers.
La seconde – puisque ces deux choses sont fondamentales, il serait important de les montrer – est l’expression d’une fausse évidence.
En parler, les évoquer, les suggérer… bien sûr, mais les montrer, ou même les simuler, est-ce justifié ?
Se croire obligé de les montrer c’est, oubliant la raison, se laisser aller à la pensée sacrificielle.
Prophétie de Malraux sur le pire à côté du meilleur des « usines à rêve » : « Jamais le monde n’a connu des usines à rêves comme les nôtres (…) Ces usines si puissantes apportent les moyens du rêve, les pires qui existent, parce que les usines du rêve ne sont pas là pour grandir les hommes, elles sont là tout simplement pour gagner de l’argent. Or le rêve le plus efficace pour les billets de théâtre et de cinéma, c’est naturellement celui qui fait appel aux éléments les plus profonds, les plus organiques et, pour tout dire, les plus terribles de l’être humain et, avant tout, bien entendu, le sexe, le sang et la mort » (19 mars 1966).
@sbriglia | 23 février 2016 à 08:53
« Je vais voir des films pornos… des pornos juifs : une minute de sexe et neuf minutes de culpabilité… »
Excellentissime ! J’ai bien ri ! Merci !
Quant à la litote, j’en distingue au moins deux variétés, l’allusive profondément érotique, et la puritaine frustrée des séries américaines : toute la différence entre le style, la classe, le poétique bandant, et les codes hollywoodiens moralo-calvinisto-compatibles.
Quant à Paul Verhoeven, cinéaste néerlandais (« à Amsterdam, il ya Dieu, il y a les dames »), son propos est tout à fait compréhensible par réaction avec le puritanisme mondialisé.
Bonjour,
Manifestement Paul Verhoeven n’a pas lu Proust sinon jamais il n’aurait pas tenu de tels propos.
Hélas, l’amour platonique c’est terminé. Depuis quelques dizaines d’années les cinéastes et écrivains (enfin pas tous mais quelque-uns quand même) oublient de s’adresser aux couches supérieures du cerveau, celles qui commandent les émotions et la pensée abstraite, pour se consacrer exclusivement au cerveau reptilien qui gère les comportements basiques (sexe, agressivité et bonne bouffe).
Mais il est vrai qu’il y a un public pour ça.
Ah bon !
Le Cantat ainsi que Lars von Trier qu’il fallait excuser parce que partie du monde artistique … (voilà-t-il pas que je fais une erreur : du monde créatif-artistico-pervers) et ce pauvre P. Verhoeven n’aurait pas la possibilité de se justifier ? Cela tient juste au fait que ce brave Monsieur voulait voir de près ces choses sexuelles en chair et en… chut sbriglia
vient d’en parler !
Le sexe et la violence qu’il cite le brave ! Et le pognon ? Il doit considérer que cela ne mérite pas une brique d’investissement puisque les billets circulent de main en main… pas filmable quoi !
Excellent Achille ! la réponse à Madame la Mère de Monsieur le Commissaire Divisionnaire ! Dans Divisionnaire il y a « division » avant visionnaire !
Madame la Mère de Monsieur le Divisionnaire s’imagine avoir l’exclusivité des relations – tendues en ces temps – avec ce milieu du secret d’état d’urgence et d’Etat tout court.
C’est le rituel annuel de Madame la Mère de Monsieur le Divisionnaire que de s’en prendre aux pseudos de l’anonymat. Courage Madame la Mère du Commissaire
Divisionnaire le printemps approche qui vous fera reprendre les couleurs de l’insouciance ! ):
@Achille | 23 février 2016 à 10:55
Très juste cher Achille, en effet mais les nouvelles références « cul-turelles » d’aujourd’hui se situent plutôt en dessous des ceintures des citoyens, le cerveau reptilien ou pas n’est plus sollicité. Les lois polysexuelles de Taubira, les icônes du showbiz Femen, Conchita Wurst, sont érigées en nouveaux modèles de vertus affectives normées avant-gardistes modernistes et gare à ceux, réacs, fachos, christianisés (kss kss) rétrogrades, qui désapprouvent.
Plus belle la vie, messe intello bobo quotidienne, est un brillant exemple de beaufiserie gauchiste : antiracisme bêlant, multiculturalisme vivrensembliste de façade démago (« pas d’ça chez moi »), victimisme homosexuel pleurnicheur, familles décomposées recomposées multicolorisées ; et bientôt en guest stars, des migrants pôv’ victimes des affreux citoyens calaisiens et des paras nazis de Pegida , vous pariez ?… Le panthéon de la bêtise gauchiste illimitée !
M. Bilger,
Il me semble que votre cinéaste a surtout un grave et cruel problème avec l’imagination… Car tout la différence vient de là !
Certes, le cul est polyvalent, mais il faut prendre garde à préserver notre langue dans ce qu’elle de plus profond : une « caisse », ça ne se rapporte pas au porno mais à la pré-scatologie.
C’est dans la subtilité de l’écoute apophatique que se distingue le poète en différenciant la caisse de la flatulence ou du pet, et en y associant avec finesse et perspicacité le verbe ad hoc, car larguer n’est pas lâcher ni laisser échapper.
« Paul Verhoeven est un cinéaste néerlandais âgé de 77 ans »
Et donc à un âge où l’on devient, généralement, plus urinaire que génital, il a tout de même réussi la plus belle litote du cinéma dans « Basic instinct » : a-t-elle ou non, une petite culotte ?
Ça vaut bien le sempiternel « Va, je ne te hais point ! »
« To have or not to have » ou Hamlet revisité par la divine Sharon…
@ calamity jane (23 février 2016 à 11:05)
« Salut à toi, dame Bêtise
Toi dont le règne est méconnu… »
(JB)
@calamity jane
Excellent dernier paragraphe. Il y en a certains dont je n’ai pas envie de connaître quoi que ce soit, pas même leur prénom/patronyme, je laisse ce comportement « à l’affût permanent » sur tout et tout le monde aux concierges et pipelettes.
Vous et Achille avez raison, le confort offert par l’utilisation d’un pseudo doit être maintenu pour nous préserver de toutes ces pipelettes qui se nourrissent de l’autre pour exister et qui ignorent que l’anonymat d’un pseudo est relatif : Monsieur et Madame Bilger connaissent notre e.address, notre prénom/nom et pour ma part comme beaucoup d’autres très certainement mon N° de portable et plus encore l’IP… peut nous identifier comme par exemple un cas de lèse-majesté vs la Mère de je ne sais plus qui ahaha
En plus je pense que certains n’aimeraient pas que leurs petits-enfants lisent ce qu’ils osent écrire, quant à moi je ne voudrais pas voir mon prénom/patronyme affichés, je ne suis à la recherche d’aucune reconnaissance de quelque nature que ce soit.
Lire un e.commentaire c’est aussi décoder ce qu’a voulu exprimer l’autre, c’est avoir la capacité de comprendre en sortant du premier degré élémentaire, c’est un jeu de l’esprit, c’est savoir passer du commentaire sérieux à ce qui paraît tellement extravagant et se poser les bonnes questions sans accuser/condamner l’autre, pour enfin exister et montrer sa « supériorité » sans toujours en faire la démonstration.
La vulgarité n’est pas essentiellement dans certaines images, dans les mots, la vulgarité par les images, le vocabulaire est insupportable, la vulgarité est aussi mais plus insidieuse dans le comportement, le mental. Certains/certaines sont ‘naturellement’, comme génétiquement, vulgaire !
Ne pas s’en tenir qu’à la forme, il y a le fond !
Ceux qui associent spontanément vulgarité à films ou images porno, sont plus vulgaires que ce qu’ils dénoncent !
Propos décousus d’un déjà mort, curieux de la vie des particules. Quand tout cela sera fini, que vous contemplerez les portraits craquelés de vos ancêtres, ou seulement auteurs, quelle qu’ait été leur vie, n’aurez-vous pas seulement l’image de leur aspect extérieur sans chercher s’ils ont été féroces, libidineux, lubriques, ou abstèmes.
Il y a la passion, la satisfaction, la petite mort, le sentiment aussi qui, provisoirement sublime la chose. Il y a aussi le tempérament qui, comme son nom ne l’indique pas, ne tempère pas, mais donne de la température, la soumission à l’instinct de base : le fonctionnement.
Dans le même temps, il y a l’amour qui n’est pas un sentiment, mais une volonté, un choix.
Que de choses sans dictionnaire, et que de mots pour un instinct : le fonctionnement, réglé par les hormones, la testostérone, les yeux, infidèles informateurs, l’odeur, les phéromones, non maîtrisables, le sentiment, volatil, changeant, erratique dans son choix.
Quelle image avons-nous de nos ancêtres, si ce n’est une fixation sur un papier, une image d’artiste, une gouache révélatrice ou une cruelle diapositive à la Kisling qui débusque la cruelle lesbienne sous le visage de l’ambassadrice, sans en exposer les emportements.
Il y a le marquis de Sade, plus sage que fou dont on ne coupe dans un livre que les pages sanglantes, comme Pétrone n’est vu que comme un libertin, dessinateur acerbe des vices de la société mais contempteur discret de la faconde sociale.
Loin de tout cela, il y a l’amour, qui n’est pas un sentiment, qui est un choix, une force qui s’accommode de la violence du corps emporté en gardant sur l’objet de son existence un regard extasié. Il s’applique à toute chose humaine, il est le contenant et le contenu. Pour ce qui nous concerne, il est l’oeil qui se lève du livre, qui regarde l’être en face, vieilli, voûté, ridé et qui traduit en paroles : « je t’aime. »
Cela permet aux intello-bobos de se payer des films pornos en prétextant être allé voir l’oeuvre dérangeante d’un réalisateur qui fait bouger les lignes en s’attaquant à tous les tabous.
@ Xavier NEBOUT | 23 février 2016 à 11:33
Vous avez eu à 11h33 des envies de haricots de mouton à midi ou quoi ? 😀
M. Paul Verhoeven a donc déjà atteint l’âge de 77 ans, le temps passe si vite, il n’a rien vu venir. Dans ces conditions, il est donc tout à fait légitime que ses ébats ne soient plus aussi fougueux qu’au siècle dernier. Je conçois tout à fait que le visionnage de scènes parfois crues de ses films ne le motive pas suffisamment.
Notre cinéaste (M. Paulo) n’a pas trop le choix. Soit il range le redoutable dans le caleçon des souvenirs, soit il s’engage sur une voie cinématographique encore moins fleur bleue, tout en veillant à ne pas franchir la ligne fatidique qui propulserait son nouveau film dans la catégorie des œuvres légèrement à caractère pornographique.
Heureusement, la pharmacopée a fait des progrès, un petit cachet de viagra ne peut pas faire de mal sauf à provoquer une légère migraine facilement dissipée en avalant un peu d’aspirine à titre préventif.
Deviro & co ie. ceux qui font une piteuse parodie des ‘Vieux de la Vieille’
Vous ou ceux qui vous ressemblent avez lourdement, mais que savez-vous faire d’autre, critiqué mes LOL désormais ringards et devenus ahaha
Vous ne critiquez pas les émoticônes ou smileys et pour cause soit vos lunettes ne sont plus adaptées et vous ne les voyez pas, soit – ce que je crois – vous ne savez pas les déchiffrer, raison pour laquelle je vous fais (:-) – sign. §:-)
La marge est mince entre le plaisir à voir une scène pornographique et une partie à trois, et entre une partie à trois et l’homosexualité, la marge est mince aussi.
Tout cela n’a d’autre but que de nous faire admettre l’homosexualité qui est, rappelons-le toujours, contre-nature et donc une affaire de malades mentaux et de dégénérés.
Et là où ces cinglés sont particulièrement pervers, c’est en voulant faire croire que le plaisir coupable à regarder en voyeur une belle femme est de même nature.
Les femmes cérastes sifflent et crachent leur venin !
Honte à ces lyncheuses, ces lécheuses et autres colporteuses de ragots !
Question vulgarité et bêtise elles tiennent le pompon !
Si ça continue, le blog de Philippe Bilger va devenir un vrai nid de vipères où les meilleures plumes n’oseront plus mettre les pieds. Ce qui a d’ailleurs commencé hélas !
La Cinémathèque française invite Paul Verhoeven, somme toute un cinéaste quelconque et souvent médiocre : Basic instinct son « chef-d’oeuvre » – au scénario affligeant – ne doit son succès qu’aux scènes X tournées par Sharon Stone. Quitte à mettre en valeur un metteur en scène souvent fort dérangeant mais talentueux, elle aurait mieux fait d’inviter David Cronenberg, son discours sur la violence et le sexe au cinéma aurait probablement été moins indigent.
Le pire, c’est que la vie réelle est influencée par cette tendance à rajouter artificiellement de la violence pour créer de l’intensité dramatique.
Au Brésil, on surprend sa femme de ménage en conversation passionnée de type « novela », avec un amoureux qui déclare que si untel fait ci ou ça (en général des choses bien ridicules), il tue untel ou unetelle…
D’autres qui reviennent à un amant qui les bat parce qu’au fond, si on retire les baffes de leur vie de couple, restent seulement une bêtise crasse et un dialogue de borborygmes convenus.
Comme au cinéma, cette intensité surjouée masque la faiblesse du scénario.
@sbriglia | 23 février 2016 à 08:53
« On a dit « sexe » Philippe… devant, pas derrière… »
On a dit Total recall, sbriglia, pas Total rect…
@ PhD | 23 février 2016 à 14:57
C’est vrai. Un peu comme du temps où quelques-uns sont allés voir Emmanuelle (le film, pas l’écologiste…) en faisant croire qu’ils y allaient pour les superbes images du photographe Just Jaeckin.
J’ai toujours trouvé curieux ce besoin de certains de devoir se justifier. Pour tout.
Si vous aimez les films violents, profitez-en, si vous aimez les films érotiques, faites-vous plaisir 😉
Si vous aimez les films de violences érotiques, allez voir un psy. Il sera sûrement aussi brindezingue que vous ça vous rassurera.
Qu’attendre d’autre de ces contrées glacées du nord de l’Europe qui bouffent du caribou mironton ?
Pompidou y voyait une promesse d’avenir pour la France, « avec le soleil en plus », précisait-il.
De ces puceaux coincés par le protestantisme IKEA nous est venu le porno danois, les pétards hallucinogènes hollandais, les films à mourir d’ennui suédois, et les putes en vitrine comme aux Galeries Lafayette à Noël.
Le tout daubé et nappé d’une royauté Bouglione qui elle-même semble périr d’ennui.
De ces malabars Vikings il ne reste qu’une immense maison de retraite qui vous prend en charge de la naissance à la mort, le « tout gratuit », la propreté de ses caniveaux, leur civilité, leur politiquement correct, ces désespérants champs de tulipes…
Alors de temps à autre ils leur remonte une bulle dans le cerveau qui fait péter l’ensemble, un film, un livre, ou un massacre de 77 jeunes étudiants, c’est leur soupape.
@ eileen
« La vulgarité n’est pas essentiellement dans certaines images, dans les mots, la vulgarité par les images, le vocabulaire est insupportable, la vulgarité est aussi mais plus insidieuse dans le comportement, le mental. »
L’apologie de la bassesse morale est abominable et jamais dénoncée. Sa forme la plus insidieuse me semble être la téléréalité. Comme je ne suis pas pour la censure et que je ne me vois pas me lancer dans des croisades sur des représentations, je n’en parlerai pas plus… Mais il me semble drôle d’attaquer une manière de considérer l’art par un réalisateur qui est loin d’être déshonorant quand on n’en dit rien. Que le « Hollandais violent » défende le sexe et la violence doit-il étonner ? En général, les gens promeuvent ce qu’ils sont ou voudraient être. Ce comportement n’est ni bien ni mal, c’est comme l’ombre que chacun projette avec soi.
D’une manière générale, je pense qu’on peut tout montrer avec art, sexe, violence, mais alors une question peut se poser pour la violence, comme ne pas en faire l’apologie par la grâce de l’art comme comment ne pas assassiner l’art au nom de la morale (la violence c’est mal, alors vous avez droit à une boucherie qui équivaut à l’ennui, c’est ennuyeux donc j’ennuie le spectateur).
Le sexe n’est ni bien ni mal. Considérer qu’il est mal de le montrer a des relents d’erreur morale, à mon sens, des relents de oh c’est mal, mais peu importe ce qu’on fait, l’important est que personne ne le sache… Un fourvoiement dont nous sommes bien punis car la manière de le filmer, décrire, dessiner en général… on est loin des estampes japonaises !
D’un autre côté, tout pouvoir montrer n’oblige pas à le faire. Tel un dessinateur qui aurait un trait infaillible ne serait pas obligé de tout détailler pour préférer laisser dans l’ombre ou le halo, ou synthétiser, pour varier ses effets ou redoubler la puissance de l’évocation par l’économie de moyens.
C’est le sujet qui compte, le sujet qui est le maître du conteur, l’histoire doit montrer-cacher ce qu’il faut pour son sens, cohérence et progression.
@Trekker | 23 février 2016 à 17:36
La Cinémathèque française ?
Aujourd’hui elle est dirigée par Frédéric Bonnaud, sorti du néant et n’ayant pour tout diplôme que celui d’être le fils de son père…
@breizmabro | 23 février 2016 à 20:14
« …un peu comme du temps où quelques-uns sont allés voir Emmanuelle (le film, pas l’écologiste…) en faisant croire qu’ils y allaient pour les superbes images du photographe Just Jaeckin… »
Les superbes images de Just Jaeckin, il ne faut pas exagérer, une succession de photos sans âme dignes du photographe de mode qu’il était initialement. Emmanuelle le film est l’exemple type, hélas pas le seul, de dénaturation du livre d’Emmanuelle Arsan. Celle-ci d’ailleurs a toujours rejeté cette adaptation – flirtant avec le porno BCBG pour faire des spectateurs – de son livre.
« Les femmes cérastes… »
Ce mot ne me disait que pas « astes » et il me fallut prendre des dispositions encyclopédiques pour le comprendre. Donc astes sont des branches à fruit sur un pied de vigne… ce qui me convient parfaitement.
Je dédie donc le vocable complet à celle qui en connaît le sens persifleur…
Dans le matin clairet !
« La politique est une charge citoyenne pas un métier »
Pourquoi un talentueux scénariste ne ferait-il pas un film de cette formule que Jacques Attali vient de développer en disant « La France est le seul pays au monde qui a fait un métier de la politique, qui élit à chaque fois des gens qui de toute leur vie n’ont jamais rien fait d’autre, et dont les assistants parlementaires leur succèdent ».
Comment un pays comme la France peut-il se réformer s’il est gouverné par des fonctionnaires ? Un fonctionnaire ne sait raisonner qu’en terme d’économie dirigée et de lois faites/proposées « au lance-pierre » comme si une loi pouvait créer du chômage, souvent elle ne permet même pas de créer les conditions…
La France est le seul pays au monde (seul domaine dans lequel la France est numéro 1, pas de quoi fanfaronner) qui n’a pas mis en place un non cumul des mandats et aussi deux mandats et pas plus pour tous les politiques sans aucune exception… Aux USA à chaque mandature ce sont de nouvelles têtes qui émergent, des candidats qui ont un vrai métier et qui apportent des idées nouvelles, de nouvelles façons de voir et de faire… Qui donc – qu’un citoyen devenu président – aurait pu imposer aux fonctionnaires américains le BBZ Budget Base Zero, qui d’autre qu’une personne venue du secteur marchand ? etc.
La France seul pays au monde qui – toutes choses égales par ailleurs – a deux à trois plus de fonctionnaires et leurs avantages multiples et variés que les autres pays développés, ce qui plombe la France et ses comptes publics.
Cette déclaration – enfin dite aussi clairement par Attali – nous indique que ce mode de fonctionnement politique nous ravage, ravage la France… Aucun renouvellement de la classe politique, mais surtout notre classe politique finit par être totalement indigente, incapable et incompétente, sans talent, qui se contente de mimétisme, du « on a toujours fait comme ça ! »
La fin du film pourrait être du chômage tous azimuts, des campagnes ravagés etc. Dommage que Chaplin ne soit plus, il en aurait fait un film truculent ahaha
@Mary Preud’homme | 23 février 2016 à 17:08
« Si ça continue, le blog de Philippe Bilger va devenir un vrai nid de vipères où les meilleures plumes n’oseront plus mettre les pieds. Ce qui a d’ailleurs commencé hélas ! »
Faux, en tant que meilleure plume du blog, j’ose m’accorder le droit de continuer à y mettre les pieds.
Si les propos de Xavier NEBOUT du 23 février 2016 à 16:54 tombent probablement sous le coup de la loi, ils révèlent surtout une incroyable obsession qui en dit sans doute beaucoup plus sur lui que sur les homosexuels.
Quant à la légitimité artistique de la représentation de la violence ou du sexe au cinéma, entre suggestion et vérité crue ou sublimée le dernier mot restera toujours au talent du réalisateur et des acteurs.
« Donc astes sont des branches à fruit sur un pied de vigne… ce qui me convient parfaitement. »
Non, calamity, ce sont des vipères à cornes selon mon Petit Robert…
Nul, même le serpent, n’est donc à l’abri d’être cocu… c’est ce qu’a voulu dire sans doute Mary…
On en avale des couleuvres sur ce blog…
@breizmabro
Il y avait eu un tel battage sur « Emmanuelle » que j’avais été le voir. Je crois que c’est la première fois que je sortais en colère d’une salle de cinéma bien avant la fin du film. C’est lamentable, exaspérant, même pas érotique, plus nul je meurs, à filer des baffes à ceux qui y trouvent quelqu’intérêt. Ca a dû plaire à F. Hollande…
Une qui ne fait pas dans la litote mais plutôt dans la vulgarité c’est bien Roselyne Bachelot.
Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas… mais elle flingue à tout va.
On la disait retirée de la vie politique pour se consacrer à son nouveau métier d’animatrice de luxe dans une émission de D8, où manifestement son salaire est très généreux au vu de sa prestation. Manifestement elle a quelques petits comptes à régler, notamment avec Nicolas Sarkozy.
Quand on pense qu’elle se roulait par terre pour avoir un poste de ministre à l’époque où Sarkoy était le seigneur et maître de l’UMP, je trouve son attitude plutôt indécente.
Ceci étant elle n’est pas la seule dans ce cas. Mais la politique c’est aussi ça.
@Savonarole | 23 février 2016 à 21:20
J’approuve entièrement, et j’ai bien ri ce qui ne gâte rien…
@ Gavot | 24 février 2016 à 09:16
Aucun propos ne devrait « tomber sous le coup de la loi », même s’ils ne nous font pas plaisir…
« Si ça continue, le blog de Philippe Bilger va devenir un vrai nid de vipères où les meilleures plumes n’oseront plus mettre les pieds. Ce qui a d’ailleurs commencé hélas ! »
Une commentatrice dont je regrette le départ, c’est Catherine Jacob.
Elle était toujours au sujet, nous racontait sa vie, mais elle agrémentait ses laïus interminables de belles images et ramenait tout à la culture nippone.
Bon je la charriais bien de temps en temps, mais elle ne se fâchait jamais, contrairement à la Ma Dalton du blog. Finalement je l’aimais bien et je commençais à faire de bons progrès en japonais.
Où que tu sois Catherine, reviens. On t’aime !
@ Savonarole | 23 février 2016 à 22:03
…et de sa bande ! 😀
Des films pornos (cochons comme disait les anciens) il en existe de toutes sorte, d’autant que le tournage de ces films ne coûte pas les millions de dollars d’un film de Besson, du coup « qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse »…
Ce que je regrette, et qui me questionne, c’est qu’il y ait si peu de films parodiques des pornos. Ces G.O du porno perdent-ils le sens de l’humour en filmant leurs phantasmes ?
En même temps lorsque j’ai lu les paroles de la chanson d’Orelsan (rappeur) qui, entre autres douceurs, écrit : « ferme ta gueule ou tu vas te faire marie-trintigner » reconnues par des magistrats de cour d’appel comme « une liberté d’expression de l’artiste » je me dis : tout est possible…
Il m’avait semblé pourtant qu’une loi punissait l’incitation à la haine.
Oups, excusez-moi, c’était juste contre la haine, RACIALE !
Ou antisémite me souffle Dieudonné, pas contre les femmes traitées de putes publiquement MAIS en chanson.
Comme chantait Sardou : « c’est plus mignon, en chanson » 😉
Emmanuelle : après douze ans dans la même salle des Champs-Elysées, beaucoup ont vu ce film, qui date de plus de quarante ans. Ce que j’en ai retenu : un film érotique qui est plus dans l’émotion et la suggestion sexuelles, tout y est – il me semble – conforme à l’idée que certains peuvent se faire de l’érotisme de bonne tenue, soft et non vulgaire, les paysages, les personnages, tout y est très beau. La scène du fauteuil, depuis 1974 on a fait mieux ou pire, avec par exemple Basic Instinct… Par contre il se peut et je le conçois parfaitement que l’émotion retenue ne soit pas la même pour l’homme ou pour la femme.
Erratum – mon 9.05
…comme si une loi pouvait créer du chômage ou des emplois, autre que aidés, souvent elle ne permet même pas d’en créer les conditions, juste de se superposer à d’autres, donc à complexifier. Les emplois et le chômage se sont les entreprises qui les créent, soumises au loi du marché.
@ eileen | 24 février 2016 à 09:05
Jacques Attali a sans doute déjà oublié qu’il fut le sherpa, le spin doctor, de ces professionnels de la politique.
Quant à sa carrière dans le monde réel du travail elle est loin d’être exemplaire si l’on en juge par ses résultats.
Il a bien créé la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) qui en soi semblait une bonne idée pleine de promesses, mais il a été contraint de quitter son poste après les nombreuses révélations sur son train de vie et le mode de gestion contesté de son établissement.
Ce monsieur qui a tendance à se prendre pour le phare du monde en matière d’économie ferait bien de suivre ses propres conseils avant de demander aux autres de les appliquer.
@sylvain 24.2.2016
Aucun doute, dans le fond, vous êtes le « tout meilleur » de ce blog, vous êtes tout simplement « unique », certains vous ont ralliés, d’autres vous raillent… continuez vous êtes « un autre point de vue constant et affirmé », quant à la forme, qui peut se permettre de juger ?
Je cherche en vain le « serpent à plumes » sa dualité, ou plutôt son dualisme, je ne trouve que Folcoche, toujours la vipère au poing, comme quoi la vulgarité est partout, même là où le billet proposé ne s’y prête pas !
@Xavier NEBOUT
Vous semblez aussi doué pour la critique cinématographique, les commentaires sur le droit et un tas d’autres choses dont on ne pourrait même pas envisager de faire la liste.
Vous ne ferez croire à personne que vous êtes sorti avant la fin de la projection du film Emmanuelle. C’est un mensonge grossier.
Ou alors, il faudrait formuler l’hypothèse que vos jugements de goût se forment en un endroit qui en principe sert à d’autres fonctions.
Pour preuves, vos appréciations sur les homosexuels, votre confession concernant votre rapport à la pornographie et vos pratiques de voyeur.
S’agissant de vos propos purement homophobes, vous commettriez une erreur en vous estimant à l’abri de poursuites judiciaires. Trouver vos coordonnées même sans le concours du maître des lieux ou de votre FAI, ne représente pas de difficultés insurmontables à qui voudrait s’en donner la peine. Si vous avez un doute, mettez-moi au défi, je m’engage à ce que ça reste entre nous.
Les vertiges de l’hubris, vous devriez oublier ça.
@sbriglia
J’ai écrit encyclopédique…
Cérastes : les vipères à cornes sbriglia et non « astes » relisez mon commentaire.
@sylvain | 24 février 2016 à 09:13
« …en tant que meilleure plume du blog, j’ose m’accorder le droit de continuer à y mettre les pieds »
Conclusion vous écrivez comme deux pieds 😀
Le cinéma comme l’art en général devient sans saveur et trop de vide crée le désintérêt. Combien de grands films français par an ? des films dont les gens se souviennent ? Il y a tout de même plus de petits divertissements que de grandes oeuvres cultes (selon l’expression consacrée).
De plus, des téléfilms ou des séries de bonne et même très bonne qualité sont devenus fréquents à la télévision. Les rôles principaux y sont interprétés par de bons acteurs et même de très bons acteurs. Ces acteurs (Philippe Torreton, Jacques Weber, Gérard Jugnot et tant d’autres) n’ont plus peur d’être ravalés au second rang parce qu’ils travaillent pour la télé.
Les choses changent. Dans une période où le pouvoir d’achat diminue, où la starisation n’est plus aussi idolâtre (les magazines people se vendent moins) que par le passé, le cinéma n’a plus le même impact. Il m’arrive fréquemment de voir une vidéo de film et à la fin de dire « eh bien heureusement que je n’ai pas payé pour le voir ! »
Le sexe et la violence, nous en sommes un peu saturés. Aux cinéastes de s’adapter au monde nouveau et de trouver des nouveautés pour donner envie aux spectateurs.
On peut estimer déplorables les écrits de Xavier Nebout sur l’homosexualité.
Personnellement je les déplore.
Comme je déplore vos menaces… policières à son égard.
Mais ils ne tombent pas sous le coup de la loi pénale…
Allez à la source et regardez les textes, d’interprétation stricte en droit pénal.
Et essayez de faire confiance à notre hôte qui ne tolérerait pas de telles dérives pénales mais qui sait respecter la liberté d’expression, y compris de ceux qui, parfois, déraillent…
Par ailleurs je suis personnellement pour le mariage des homosexuels… il n’y a aucune raison que nous soyons les seuls à souffrir…
@protagoras
« Aucun propos ne devrait « tomber sous le coup de la loi », même s’ils ne nous font pas plaisir… »
Vieux et vaste débat… Vous incluez l’injure, la diffamation, la propagation de fausses nouvelles, l’appel au meurtre et j’en passe ?
@Diogène | 24 février 2016 à 13:06
« S’agissant de vos propos purement homophobes, vous commettriez une erreur en vous estimant à l’abri de poursuites judiciaires. Trouver vos coordonnées même sans le concours du maître des lieux ou de votre FAI, ne représente pas de difficultés insurmontables à qui voudrait s’en donner la peine. Si vous avez un doute, mettez-moi au défi, je m’engage à ce que ça reste entre nous ».
Toujours ce délicieux fumet de dénonciations calomnieuses qui ont si bien réussi à la France par le passé…
Vous êtes homosexuel, Diogène ? Je vous pose la question, parce que votre passion du mouchardage et de la menace personnelle est non seulement caractéristique de la gauche, mais plus encore des militants homosexuels.
Il n’y a pas plus hargneux, plus vindicatif et plus enragé à nuire à son prochain que ces gens-là, en particulier sur Internet.
Histoire de remettre l’église au centre du village : « l’homophobie » n’existe pas, pas plus que « l’islamophobie » ou toute autre « phobie » inventée par des groupes subversifs pour tenter d’intimider leurs opposants.
Il existe des gens qui n’aiment pas les homosexuels, ce qui est parfaitement leur droit, comme il existe des gens qui n’aiment pas les commentateurs de blog qui s’appellent Diogène (ce qui est un droit de l’homme, je vous le rappelle).
Il existe des gens qui n’aiment pas l’homosexualité, ce qui est également leur droit le plus strict, comme il existe des gens qui refusent d’accorder aux homosexuels le droit de revendiquer une parodie de mariage ou d’adopter des enfants. Ce qui est non seulement leur droit le plus strict, mais le bon sens même.
Il existe enfin des gens qui s’opposent à l’étalage complaisant au cinéma de scènes sexuelles toujours plus extrêmes, ce qui est là aussi non seulement leur droit le plus strict, mais un signe de sagesse et de vertu.
Pour remonter au commentaire de Xavier Nebout qui semble avoir suscité vos pathétiques menaces, il va de soi que mettre en scène, au cinéma, des actes de triolisme, comporte une dimension homosexuelle. Par définition.
Mais les gauchistes passent leur temps à nous expliquer que la pluie ne mouille pas, que la dictature du prolétariat c’est la démocratie populaire, que voler aux riches pour donner aux pauvres c’est la justice sociale, que la théorie du genre qu’ils enseignent à l’école n’existe pas, que les fonctionnaires de la CGT font grève par procuration, et que le triolisme ne relève nullement de l’homosexualité, bien que se déclarer opposé à sa représentation publique soit un acte « d’homophobie, » qu’il convient de dénoncer toutes affaires cessantes à la police.
Anonymement, bien entendu, hé, pas fou…
@ Michelle D-LEROY | 24 février 2016 à 16:01
« Le sexe et la violence, nous en sommes un peu saturés »
J’ai envie de vous demander : vous avez quel âge ?
Parce que « nous en sommes un peu saturés » ne concerne pas la génération actuelle.
La preuve ?
Certains s’enrôlent chez Daech où le sexe n’est qu’un moyen de reproduction et la violence un moyen viril de s’affirmer.
Chacun ses phantasmes.
@Achille 24.2.16
Rien à redire, vous avez raison, et aussi sur son train de vie… et ce n’est pas une légende !
Comme beaucoup, j’ai une fâcheuse tendance à les considérer lui et ses semblables comme incompétents, ce n’est qu’un raccourci, ce que je leur reproche c’est de ne jamais passer de la théorie à la pratique, de ne pas avoir le savoir-faire et le faire-savoir, ils ne veulent pas faire, ce serait alors mettre les mains dans le cambouis, ce serait déroger/dévier de la route de leur plan de carrière. Et en cela Attali est un excellent exemple. Ils en seraient capables ? pas tous et pas toujours. Anne Lauvergeon après d’excellentes, brillantes études, après avoir été aussi sherpa et spin doctor de Mitterrand, a totalement raté Areva, mettant la France et EDF dans de très graves difficultés. Areva à cause de mauvaises décisions est une catastrophe industrielle.
Ils sauraient faire, ils pourraient faire, quantité de propositions du comment faire très largement détaillées, quasiment des modes d’emploi, leur ont été remises en vain, ce qu’il manque c’est une réelle, vraie volonté politique.
Mot pour mot, j’adhère à votre commentaire.
Le cinéma est un art mineur, un chef-d’oeuvre n’a qu’une espérance de vie de 50 ans, qui peut encore aujourd’hui se cogner le « Troisième Homme » ou « African Queen » ?
Que reste-t-il des chabadabada de Claude Lelouch ?
Parfois, un film italien des sixties nous émeut, un Guépard, un Mastroianni, un Sordi, un Trintignant lorsqu’il tournait à Rome, mais ce n’est jamais que parce que ce monde a disparu, nostalgie devant les brutalités du fils d’Audiard, qui fait dans la bidoche de gauche, avec nos sous…
La peinture est l’art le plus proche du cinématographe, quoi de plus beau que « La prise de la smala d’Abd El Kader » d’Horace Vernet (Musée de Versailles) ? Ou bien une excellente flagellation du Christ de bonne facture.
Là où le cinéma est novateur, c’est la guerre, en quelques images inouïes il nous transporte, les Sentiers de la Gloire, Docteur Folamour, King and Country de Joseph Losey (Monsieur Klein), Les Hommes contre de l’Italien Rosi, Apocalypse Now et bien d’autres, le cinéma retrouve alors Goya, « les horreurs de la guerre »…
Cher Achille,
Bien que Catherine Jacob soit incontestablement un personnage de haute culture générale, n’oubliez pas pour autant tous les autres, dûment identifiés, qui ont contribué à faire grandir ce blog et à lui donner ses lettres de noblesse.
Pour rappel au sujet de l’anonymat ce commentaire très juste, objectif et respectueux du droit et de l’altérité de chacun :
quote :
« Le fait de mettre son vrai nom ne présente aucun intérêt sur ce blog comme sur les autres réseaux sociaux, mis à part, bien sûr les personnalités connues du grand public. »
Cher Achille, ce qui à mes yeux ne présente aucun intérêt est le fait de se dissimuler pour commenter les billets d’un blog où l’auteur-propriétaire ne donne qu’un nom.
Le sien.
Quand le magistrat Philippe Bilger était, disons, dans l’opposition et pratiquement le seul magistrat à s’exprimer librement et de façon indépendante, signer de mon nom mes commentaires est devenu pour moi une évidence : ma façon de reconnaître sa liberté d’expression qu’il place au-dessus de tout.
Une façon de conquérir ma propre liberté.
Quant à l’utilisation de pseudonymes, c’est un vrai plaisir de lecture quand l’emploi d’un pseudonyme créé un univers, un monde, un imaginaire, une identité à nulle autre pareille.
Quelques-uns – très peu – ici, ont ce talent. »
unquote
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 15 juillet 2014 à 07:51
Concernant le dernier paragraphe de dame Véronique, je pense notamment à Savonarole qui doit d’ailleurs se souvenir que je ne l’ai pas ménagé et encore moins encensé au tout début. Et vice versa ! Un seigneur avec sbriglia et autres vieux de la vieille toujours en pointe pour flairer l’intrus (e) et le troll !
Quant à ceux qui ont toujours publié sous leurs patronymes, reconnaissez que Aïssa, Laurent Dingli, Jean-Dominique Reffait, Frank Thomas, J.P Ledun, Oursivi, pour ne nommer que quelques-uns de mes plus sympathiques adversaires (sinon détracteurs ou persifleurs compulsifs) restent parmi les meilleurs. Et pardon pour ceux (ou celles) non nommés et qui continuent vaille que vaille à venir publier régulièrement ici (sous leur patronyme ou pseudo et à enrichir de leur verve le blog bilgérien).
Nb : Ma Dalton est un terme dont je m’étais affublée moi-même par dérision(*) mais qui ne me correspond en rien, ni physiquement, ni spirituellement, ma meilleure arme étant la musique et accessoirement la guitare !
(*) avec assez de verve etc.
@Achille
Les Français ont la mémoire courte. Rappeler certains faits, ça permet de remettre quelques pendules à l’heure. Vous l’avez fait, bravo.
Diogène, vos moiteurs de tapette nous fatiguent.
Robert Marchenoir et Xavier Nebout n’ont pas tort, vous nous vrillez le fondement.
Nos deux champions de la testostérone virile sont à bout, l’un veut brûler Moscou, l’autre reconquérir Jérusalem au glaive, fichez-leur donc la paix.
@ Savonarole | 24 février 2016 à 19:01
« Le cinéma est novateur, c’est la guerre, en quelques images inouïes il nous transporte, les Sentiers de la Gloire, Docteur Folamour, King and Country de Joseph Losey (Monsieur Klein), Les Hommes contre de l’Italien Rosi, Apocalypse Now et bien d’autres, le cinéma retrouve alors Goya, « les horreurs de la guerre »… »
Etes-vous bien sérieux quand vous dites que le cinéma est novateur en citant les films que vous citez ? :)* quand même
@ Mary Preud’homme | 24 février 2016 à 19:42
« Pardon pour ceux (ou celles) non nommés et qui continuent vaille que vaille à venir publier régulièrement ici (sous leur patronyme ou pseudo et à enrichir de leur verve le blog bilgérien) »
Madame est trop bonne 😀
@breizmabro | 24 février 2016 à 21:01
Ben oui, voyez le succès phénoménal de la série « Apocalypse Verdun » et suite, de France 2, des millions de Français ont admiré cette série. Non ?
Il ne faut pas oublier que le deuxième cerveau se situe dans le ventre et pour certains beaucoup plus bas !
Quant à moi j’aime le cinéma qui élève et fait rêver, les prises de vues somptueuses, le romantisme, la musique des sens, tout ce qui parle au cœur de façon allusive et respecte le mystère des êtres et le miracle de l’amour à l’œuvre (en actes ou en paroles).
C’est dire combien ce genre de cinéma exhibitionniste, vulgaire et voyeur me déplaît et me semble avilissant.
Toutes les réalisations Daniel Costelle et Isabelle Clarke sont parfaitement réussies ; affirmer que cette série a été admirée, elle a été suivie avec grand intérêt historique. La plus réussie est Apocalypse 2ème Guerre Mondiale.
Le sexe ou la violence au cinéma sont mauvais quand le film est mauvais, inutiles quand le film est inutile, beaux quand le film est beau. Il s’agit bien souvent du cache-misère d’un scénario indigent, cela ne dit rien du sexe ou de la violence mais tout de la pauvreté artistique des auteurs.
A l’inverse, quels chocs que « L’empire des sens » ou « Le dernier tango à Paris » ! Et la violence façon Tarantino est d’une beauté saisissante !
Un film est bon ou mauvais et, partant, le reste suit.
PS : Je déteste au plus haut point que l’on agite la qualification pénale d’un propos pour mieux faire taire son auteur, en l’occurrence, Xavier Nebout. A part deux bras, deux jambes et une tête (quoique…), je n’ai rien de commun avec Xavier Nebout mais il n’y a ici, je veux le croire, que des personnes suffisamment mûres pour saisir une outrance sans avoir à se réfugier piteusement derrière la maréchaussée. Si quelqu’un s’avisait de porter le pet devant un tribunal s’agissant des propos de Xavier Nebout ou d’un autre, je me porterais en défense illico.
@Mary Preud’homme | 24 février 2016 à 21:33
Lequel de ses films avez-vous vu ?
Aucun sans doute.
Le plus populaire, Total Recall, a un scénario qui est un modèle du genre, bien meilleur que celui des Matrix.
C’est assez génial.
Mais pour vous, c’est de la daube exhibitionniste.
@Savonarole | 24 février 2016 à 19:01
« Le cinéma est un art mineur, un chef-d’oeuvre n’a qu’une espérance de vie de 50 ans… »
Savonarole dans ses œuvres provocatrices !
S’il fallait qualifier de mineur tout art dont les chefs-d’œuvre du jour n’ont que 50 ans d’espérance de vie, il ne resterait pas beaucoup d’art majeur.
L’Art est l’expression de la Nature au moyen de la Culture. Il subit comme la Culture les « outrages du temps ».
Sur ce sujet qui a donné des dizaines de mètres de linéaires dans les bibliothèques, Ernst Jünger s’est exprimé avec sobriété :
« Il n’y a pas d’oeuvre d’art éternelle, mais de l’éternité en elle. »
Et ce sont les œuvres d’art qui portent en elles cette parcelle d’éternité qui durent et qui passent le temps.
Il en est du cinéma comme de la peinture, de la littérature ou la musique.
J’invite Savonarole, qui nous a dit habiter la Catalogne, à visiter le musée Dali à Figueras. Il pourra faire le tri lui-même entre les œuvres porteuses de cette étincelle d’éternité et les autres provocatrices ou plus simplement alimentaires.
Et quel artiste n’a pas été tenté un jour par l’art alimentaire !
Il y a du Salvador Dali chez Savonarole.
La moustache en moins probablement, et c’est la moustache qui fait l’artiste c’est bien connu.
@Mary Preud’homme | 24 février 2016 à 21:33
« Il ne faut pas oublier que le deuxième cerveau se situe dans le ventre et pour certains beaucoup plus bas ! »
Géolocalisement parlant, il existe aussi le cinéma colorectal cher à une certaine intelligentsia socialiste boboïsante, surtout sur le service « pubis ».
@ Gavot | 24 février 2016 à 17:32
« Vous incluez l’injure, la diffamation, la propagation de fausses nouvelles, l’appel au meurtre et j’en passe ? »
Oui, pour deux « raisons » :
– « Le premier homme à jeter une insulte plutôt qu’une pierre est le fondateur de la civilisation » (attribué à Sigmund Freud)
– le mot « chien » ne mord pas
Il en est de la répression et de la liberté comme de la laideur et de la beauté : il n’y a pas de limite à la laideur, il y en a à la beauté.
@breizmabro 24.2.16 – 21.07
Bien pour la rubrique nécro :-O
Un vieil ami, homosexuel, m’a dit que les deux films qu’il estimait les plus érotiques sont : « Mort à Venise » (Visconti) et « Au-delà du bien et du mal » (Liliana Cavani).
Pour ma compagne, il s’agit de « Portier de nuit » (Liliana Cavani).
Je n’ai pas dit les plus « bandants », mais les plus érotiques…
@ Diogène
Le seul responsable et coupable de la publication du contenu des commentaires parfois immondes de ce blog se nomme P. Bilger.
Je ne remets pas en question votre capacité à découvrir qui se cache derrière le pseudo Xavier NEBOUT, par contre, vu la totale mainmise de notre hôte sur les commentaires publiés ici, je me demande sincèrement comment vous réussirez à prouver que le contenu de ce commentaire a entièrement été écrit par celui qui est censé l’avoir signé.
Il est bien entendu que P. Bilger confond liberté d’expression et propagande inepte, il est bien entendu qu’il communie totalement avec la troupe de décérébrés qui vous a répondu.
Cependant, je doute qu’on élimine efficacement la bêtise inhumaine en l’individualisant. C’est donc perdre une énergie précieuse que de s’en prendre personnellement à des Xavier Nebout, Philippe Bilger ou autres Marchenoir, sylvain, Savonarole, sbriglia, etc., etc. quand on a, comme vous, les moyens culturels de ridiculiser ce qui les unit.
Autrement dit, vos commentaires savants sont bien plus précieux ici que toute attaque personnelle, fût-elle justifiée.
C’est tout le paradoxe de ce blog : les commentaires savants des uns qui, pourtant, ridiculisent chacun de ses billets, lui sont essentiels puisque, sans eux, la bêtise des autres l’anéantirait en très peu de temps.
@Robert Marchenoir
Malheureusement pour vous, homosexuel je ne suis pas et je n’en connais pas non plus dans mon entourage.
Toutefois, il n’est pas nécessaire d’être homosexuel pour haïr l’homophobie sous quelque forme qu’elle se manifeste. Question d’éthique. C’est bête, hein ?
J’ai des tâches plus gratifiantes à accomplir que de vous en convaincre et je n’aime pas ce que vous exhalez.
Cette litanie à propos de ce qui existe ou pas n’a aucun intérêt. Par-dessus tout ça, il y a la LOI.
Je n’ai pas pour les débiles congénitaux une dilection particulière, mais je prends soin de ne pas en faire étalage à tout propos, alors même que la LOI ne l’interdit pas explicitement. Les débiles congénitaux, on peut le déplorer, ne constituent pas une catégorie.
Je ne le fais pas, parce que, instinctivement, je sens que les autres s’en taperaient, de savoir ce que je pense des cons. Ils auraient d’ailleurs raison.
Et pour finir, je n’ai pas vu où il est question de dénonciations ou de menaces dans mon post, vous racontez n’importe quoi. Relisez au lieu de raconter des c….
Paul Verhoeven a me semble-t-il une vision utilitariste du sexe : aux Pays-Bas, il n’y a pas de rideaux aux fenêtres, on se soucie moins de l’opinion, la perception, des voisins ou passants. Chez soi, tout le monde fait plus ou moins pareil, non ?
Philippe exprime une vision plus latine : voiler sa vie intime, ses besoins plus ou moins avouables, sa femme de l’intérieur. Pour quelqu’un qui dispose d’un imaginaire, c’est fantastique. Fellini expliquait qu’un de ses premiers émois a été ressenti lors de l’épluchage de pommes de terre avec une religieuse. Ce dénudement en commun de tubercules représenta pour le petit Federico un début d’érotisme fondateur. Fort transgressif avec le recul du temps et le savoir-faire consommé du conteur.
C’est peut-être plus une question culturelle qu’individuelle, les Etats-Unis sont le creuset idéal entre religions, argent, litote, vulgarité, Verhoeven, Woody, la pornographie californienne, Hitchcock, sa Nouvelle-Angleterre et tant d’autres.
Bonjour
@ Savonarole | 24 février 2016 à 19:01
« Qui peut encore aujourd’hui se cogner le « Troisième Homme » ou « African Queen » ? »
Moi, sans aucune hésitation pour African Queen (et Bogart par extension), et je reverrais avec plaisir Le Troisième homme.
Apocalypse Now est un chef-d’oeuvre (ah, cette scène d’ouverture avec les Doors en fond musical), mais je lui préfère « Voyage au bout de l’enfer » (The deer hunter) de Cimino, avec un Robert de Niro absolument exceptionnel.
De Niro est à mon avis le meilleur acteur encore vivant et peut-être le meilleur de tous les temps (derrière Bogart ?).
@protagoras | 25 février 2016 à 09:09
Il y a aussi The Servant, de Joseph Losey, avec Dirk Bogarde et James Fox. 1964.
Mort à Venise est un film sublissime, toutefois, il s’agit plus de pédophilie que d’homosexualité, votre ami est curé ou instituteur ?
@Tipaza 25.2.16 – 7.49
Excellent com : l’art alimentaire existe déjà il est pour le coup éphémère, il suffit de fréquenter quelques tables pour l’apprécier ! Une assiette qui ressemble à une œuvre d’art, que l’on ose à peine toucher, une grande assiette dans laquelle sont disposées des choses à consommer, dans un style « small is beautiful » selon le très célèbre économiste britannique Ernst Friedrich Schumacher !
@protagoras 25.2.16 – 9.09
Si j’avais apprécié le livre de Thomas Mann malgré un soupçon de malaise dû (peut-être) à ce que je ne suis pas, j’ai moins apprécié le film, malgré la présence de Dirk et Silvana aha (Bogarde et Mangano pour les non cinéphiles aha) et celle du très beau Björn Andresen… justement trop beau, pour ne pas me confirmer dans mon malaise… Ceci dit les décors du film sont superbes, là encore un peu mal à l’aise.
Je comprends que votre ami l’ait apprécié, c’est en effet un très beau film tout en émotion, en suggestion, d’une très grande élégance dans le non dit !
Dans les deux films que vous citez, il y a Dirk Bogarde, votre ami ne serait-il pas aussi un fan de Dirk Bogarde ahaha ?
PhD | 25 février 2016 à 12:03
Ah oui, j’ai oublié de citer « The Deer Hunter » avec de Niro, formidable, vous avez raison.
Dans l’horreur de ces guerres, il y a aussi « Johnny got his gun » de Dalton Trumbo, qui sera poursuivi dans la chasse aux sorcières de McCarthy.
Et comme souvent, on oublie « La 317e Section » avec Bruno Cremer et Jacques Perrin.
Certains aspects de « La Canonnière du Yang-Tsé » avec Steve McQueen sont uniques.
Pour les amateurs, lire « Les Français au Tonkin, 1870-1902- Une conquête difficile » de Michel Bodin (Editions Soteca).
Une aventure hors du commun, commanditée par le François Hollande de l’époque, Jules Ferry, homme de gauche.
La prise de Hué avec 250 fusiliers marins contre 6000 Pavillons Noirs vaut son pesant d’or…
Ah, nom de Dieu, qu’on me selle un cheval !
@ Alex paulista (25 février 2016 à 04:21)
Comme souvent vous êtes hors sujet. Bien relire le développement de PB. Il n’était nullement question ici de faire la critique (ou le procès) d’un film en particulier mais de donner son avis sur trop de sexe et de violence au cinéma ou pas assez (comme l’avait fait Verhoeven).
Quant à dire qu’il faudrait que je me tape les films de violence ou de Q pour avoir le droit de donner mon avis, c’est aussi bête que prétendre qu’il convient d’avoir goûté à la drogue pour en parler.
Eh bien non Monsieur, quand un film m’insupporte, je ne fais pas de quartier, je quitte la salle ! Et basta !
@Garry Gaspary | 25 février 2016 à 10:28
Il a pété les plombs notre Gaspounet, il est temps qu’il change de médecin traitant et de chambre capitonnée.
Audiard disait qu’il ne répondait pas aux cons ça les instruit, moi au contraire je leur cause, je me délecte, je me régale, je jouis de les voir patauger dans leur crasse mentale.
Allez Gaspy vite un petit couplet christianisé, beaufisé frontisé FNisé, un peu d’humour ne fait pas de mal de temps en temps.
Au fait, il m’a pas répondu le Gaspy, comment trouve-t-il les nouveaux jeunes curés en jeans moulants ? C’était mieux avant ? sous la soutane ?
Un billet bien vu sur un sujet effectivement bien complexe. Un imbroglio qui ne risque pas de s’arranger rapidement.
Déjà il y a réfugiés et réfugiés, ceux qui fuient la guerre et ceux qui fuient la simple misère. Or, Manuel Valls l’a redit récemment, « l’Europe et la France ne peuvent pas recevoir toute la misère du monde ». Car si on circule (et c’est mon cas) dans certains pays du monde surpeuplés et pauvres, ce sont des millions d’individus qui pourraient chercher à fuir leur misère et continuer d’arriver en nombre à Calais.
Pour ne parler ensuite que des réfugiés moyen-orientaux chassés par la guerre, ils sont poussés par la Turquie où ils sont restés un moment, et ce malgré les grosses aides européennes.
Qu’est-il fait pour qu’ils puissent retourner reconstruire leur pays ? Pour qu’ils puissent légitimement retourner dans leur pays ? Les Européens reçoivent donc le boomerang de leur inaction, de leurs hésitations face à l’Etat Islamique, pour ne pas heurter des pays qui jouent double jeu, pour ne pas aider Bachar el-Assad. Ils préfèrent laisser pourrir la situation.
Un super reportage dans le FigMagde vendredi dernier montre (entre autres) comment des associations dites humanitaires qui circulent en Europe et vont accueillir comme des princes ces migrants en Grèce, dans l’île de Lesbos, agissent assez curieusement. Financées par qui ? Cela donne le sentiment que des fonds occultes circulent bel et bien par des organisations nébuleuses. Les passeurs et leur appétit du gain ou qui financent Daech ? Des pays du Golfe ou la Turquie qui jouent double jeu ?
Ensuite les grandes puissances jouent chacune leur partition politique et géostratégique avec leurs alliances et leurs intérêts.
Et au milieu, des gens déracinés. Mais il se peut, aussi, qu’il y ait derrière tout cela une volonté de déstabilisation de l’Europe, une volonté d’islamisation du vieux continent. La naïveté n’est plus de mise.
Nos politiques, désemparés par tant de flux humains, ne savent plus où donner de la tête. D’un côté les migrants qui (et cela dérange un peu) sont de plus en plus exigeants et de l’autre les populations inquiètes de ces nouveaux « envahisseurs ». Leur inquiétude est bien légitime dans un pays où le chômage bat des records (malgré quelques subterfuges pour manipuler les chiffres) et où depuis quarante ans des flux migratoires avec regroupement familial ont conduit le pays à un communautarisme musulman déjà presque insoluble.
Pire, les pouvoirs publics et nos dirigeants politiques, bien embarrassés par le problème, voulant démontrer leur humanisme au monde entier et aux nombreuses associations de pleureuses patentées, s’ingénient à aider les populations de nouveaux arrivants en mettant à disposition un budget important pour une prise en charge totalement gratuite, ce qui en période de crise est forcément au détriment des populations déjà victimes de la crise. Comment ne pas créer de populisme avec une telle discrimination ?
Le problème est aussi que toutes ces aides mises à disposition créent d’elles-mêmes un appel d’air.
Tandis que l’U.E., Mme Merkel en ayant été le moteur, au lieu de dire que le bon coeur a ses limites, continue d’imposer des quotas à ses Etats, une charge bien trop lourde quand on sait que la Grèce est exsangue et n’arrive plus à nourrir ses propres citoyens, que des pays comme la Hongrie sont encore fragiles et même que la France stagne sinon décline.
La situation économique est une chose, la situation humaine à venir en est une autre.
Ces migrants voudront s’installer, travailler, vivre avec leur culture, leurs coutumes et leurs traditions et à force, cela engendrera des jalousies, des heurts, des querelles et même, immanquablement, ce sera le terreau de guerres civiles.
Les pro-européens nous ont vanté l’U.E. comme un gage de paix depuis sa construction, pour à tout prix ne plus revoir des guerres comme en 14/18 ou en 39/45 avec les « plus jamais ça ».
Aujourd’hui, si toute velléité de guerre entre Européens est devenue impensable, les guerres civiles entre communautés culturelles, sur le sol européen, ne sont plus à exclure… et cela serait créé par les renoncements de cette même Europe porteuse de paix, rattrapée par son inaction, son angélisme et ses utopies… aidée en cela par toutes les belles âmes.
@Tipaza | 25 février 2016 à 07:49
Bon, j’ai exagéré…
Comme disait Sir Anthony Blunt, cousin de la Reine Elisabeth et espion communiste « l’art ne progresse pas, il évolue ».
Pour le cinéma, tout ce qui m’a plu à 20 ans me déçoit aujourd’hui.
Pour deux ou trois répliques magnifiques de George Sanders, ou Burt Lancaster, que ne faut-il pas se fader avant que rouquines et blondasses ne ralentissent le OK corral viril…
@ Garry Gaspary
J’essaie de ne pas m’illusionner sur l’utilité de mes posts. Ce serait un comble, tant je suis moi-même soufflé par les certitudes que certains de ces messieurs et dames croient devoir afficher.
Le plus incroyable, c’est que beaucoup de ces gens pensent que le droit d’entrée, c’est de surenchérir dans l’imbécillité et l’immonde. Après, il n’y a pas là que des rôles de composition. On peut voir de belles originalités.
Certains de mes désaccords avec notre hôte sont irréductibles, mais je crois, même s’il ne m’appartient pas d’en juger, que ce blog mérite mieux que de recueillir autant d’immondices.
Il était de nécessité décisive selon les faussaires de la pensée réac, de combattre le politiquement correct , au nom d’une liberté d’expression soi-disant malmenée.
Le problème, c’est que la pensée revendiquée comme réac est une pensée tautologique ; elle s’explique par son énoncé. A rose is a rose.
Elle ne pense pas, justement, la soi-disant pensée réac, elle n’a pas que ça à faire, elle fait des affaires. Elle est juste une supercherie. La propension de ses locomotives à asséner des arguments d’autorité fait le reste.
Je n’ai aucune difficulté à partager avec certains d’entre eux l’idée d’un abaissement généralisé, c’est un fait. Je note simplement que beaucoup en parlent fort pour s’exonérer.
J’ai eu il y a quelques années (1982), le privilège extraordinaire d’assister outre-Rhin et à mes frais, à deux séminaires sous la houlette de Jürgen Habermas. C’était sur sa Théorie de l’agir communicationnel et l’espace public.
Je suis sûr qu’une fois qu’on a vécu ça, et surtout si on est parvenu à en retenir quelque chose, on distingue facilement un scolastique d’un vrai philosophe.
Pour en revenir à la pensée réac, je ne voudrais pas être à la place de ses promoteurs qui ne devaient pas espérer une telle moisson d’abrutis, quand viendra pour eux le moment de faire disparaître ces recrues qui, pour beaucoup d’entre eux ne dépasseront jamais le stade anal. Une hécatombe en perspective.
Pour les amateurs de guerres perdues, allez 17 rue du Cardinal Lemoine-Paris 75005.
Deux dames âgées vietnamiennes y tiennent boutique, habillées de noir, à la viet, quatre grands fauteuils incrustés de nacre invitent à la lecture d’une bibliothèque immense sur cette étrange admiration que nous avons pour eux, après les avoir tant combattus.
Lieu silencieux, visages indéchiffrables, étrangeté, je ne me réveille que lorsqu’elles m’annoncent,
« 18 euros ! », à la caisse.
@ Savonarole | 25 février 2016 à 18:13
« Bon, j’ai exagéré… Pour le cinéma, tout ce qui m’a plu à 20 ans me déçoit aujourd’hui. »
Pour l’exagération, mais elle m’amuse autant que les élucubrrrrations de Salvador Dali.
Et puis toute exagération a un fond de vérité par définition !
Pour l’émotion de 20 ans, hélas il est rare qu’on la retrouve telle quelle.
Mais on peut la retrouver différemment avec un certain sourire et la tendresse que l’on peut avoir pour d’anciennes amours.
Par contre aucune possibilité de transmission de cette émotion aux petits-enfants.
Passionné de westerns, j’avais essayé de montrer à mes petits-enfants, franco-texans (ils tiennent à être texans), « La charge héroïque », (« She wore a yellow ribbon »), film que je place au sommet pour l’humour et la délicatesse avec lesquels John Ford traite ses personnages.
Ça n’a pas fonctionné, la réaction immédiate a été de dire que ma télé était en panne, le noir et blanc leur était inconnu !!
J’ai essayé ensuite avec «Le train sifflera trois fois» (High Noon), résultat : une réaction d’ennui total.
Et pourtant ce western est construit à la façon des pièces de théâtre classique. Il obéit à la règle des trois unités, l’unité de lieu, de temps et d’action.
Comme quoi les règles de la perfection ne sont plus adaptées au zapping féroce des jeux électroniques qui formatent les jeunes.
Peu importe, la jeunesse a doublement tort, tort vis-à-vis des anciens et tort vis-à-vis de la jeunesse à venir qui leur fera les mêmes reproches que ceux qu’elle nous fait.
Donc j’ose affirmer que rien ne vaut un bon John Ford ou Howard Hawks.
@ Tipaza | 25 février 2016 à 20:39
Mes enfants se régalent avec ce que je leur montre, qui se trouve sur YouTube :
Gédéon, les vieux Spider man, le Ballon Rouge, les vieux Scooby doo.
Et j’aime bien regarder Bob l’éponge avec eux. Le dessin animé est plutôt bien fait.
En revanche, la manie actuelle de tout adapter en film est une catastrophe.
Certains films ne vieillissent pas : Le Mépris, Rouge, L’Horloger de Saint Paul, Una giornata particolare, Coup de torchon, L’aventure c’est l’aventure, La grande vadrouille.
Alors que Le flic de Beverly Hills a pris un coup…
@ Diogène
Considérer, comme je le fais, que le savoir a plus de valeur que l’ignorance n’est pas chercher à illusionner qui que ce soit, bien au contraire, et les certitudes du savant n’ont rien à voir avec les dogmes des ignorants, dans le fait même que les unes sont émises pour être discutées alors que les autres ne supportent aucune discussion.
Ce blog est uniquement dans la main de son propriétaire, ce n’est ni à vous, ni à moi, ni à personne d’autre que lui d’avoir l’obligation d’y faire le ménage en se débarrassant des immondices que certains seraient tentés d’y déposer. Et lorsque ce n’est pas fait, la seule responsabilité civile ou pénale qui puisse être engagée est la sienne.
Sur le reste, si la « pensée » réac se contentait d’être tautologique, elle serait totalement inoffensive. Sa nocivité provient effectivement de son passé scolastique dont le propre a été d’anéantir toute donnée ontologique humaine en la plaçant dans un au-delà ou dans un en deçà historique. Ainsi, lorsqu’un abruti vient affirmer que l’homosexualité est contre-nature, il applique une donnée humaine (l’homosexualité) sur un concept purement scolastique (la nature), ce qui rend son propos complètement débile.
@ Jean-Dominique Reffait
Si être citoyen n’est pas être un flic à la place du flic, ce n’est pas non plus se rendre complice d’un vulgaire délinquant en refusant de témoigner ou en apportant un faux témoignage.
Il existe de nombreuses associations qui peuvent demander des comptes à Philippe Bilger pour certains commentaires présents sur son blog. Je n’ai pas à me substituer à elles. Mais si elles avaient besoin de mon aide, je ne la leur refuserais certainement pas.
@ Garry Gaspary
Votre post d’hier contenait une question sur la possibilité d’identifier avec précision l’auteur d’un commentaire. Je n’y ai pas répondu.
Sachez que cela ne présente pas de difficultés majeures pour quelqu’un dont c’est le métier.
Quand vous commentez un billet ou répondez à un participant, vous remplissez un formulaire qui est adressé à un serveur qui le traite (rendre le HTML lisible). Le serveur qui traite le formulaire stocke au passage l’adresse IP de votre machine, qu’elle soit personnelle ou d’entreprise (trop souvent). Un moyen pratique pour interdire un emm…, par exemple.
Cela signifie que l’on ne pourrait pas, si on le voulait, attribuer à tort un commentaire à quelqu’un.
On va éviter les détails techniques. Simplement, aller à la source réelle d’un commentaire, voire d’un mail, c’est juste une succession d’étapes à franchir, comme forcer les dispositifs proxy qui en principe protègent les serveurs des intrusions, et savoir ce que l’on cherche.
Et croyez-moi, les machines qui hébergent ce type d’activité ne sont pas des forteresses.
« Il existe de nombreuses associations qui peuvent demander des comptes à Philippe Bilger pour certains commentaires présents sur son blog. Je n’ai pas à me substituer à elles. Mais si elles avaient besoin de mon aide, je ne la leur refuserais certainement pas.
Rédigé par : Garry Gaspary | 26 février 2016 à 09:14 »
Gaspary a raison : si on nettoyait ce blog des toutes ces gasparimmondices qui le polluent et l’empestent, on y verrait plus clair et l’atmosphère serait plus respirable.
En outre il ferait un bon gestapiste délétère en dénonçant aux assoces tous ceux qui ne lui conviennent pas ; on tient là un bon collaboboislamiste !
Eho Gaspy ! Porte plainte tant que tu veux mais pas à 16 heures, sinon il faut que je décommande mon thé.
@sylvain
Je me demande si quelqu’un peut vraiment faire quelque chose pour vous.
Le but, ce n’est pas de s’en prendre aux personnes en tant que telles, mais aux idées.
Votre cas relève à l’évidence d’une activité qui n’est pas pratiquée ici. Le nettoyage urbain.
En attendant priez pour qu’une semelle étourdie ne vous étale pas, ce qui compliquerait singulièrement la tâche de ces employés en uniformes vert fluo.
@ Diogène | 26 février 2016 à 10:37
@ Garry Gaspary
Votre post d’hier contenait une question sur la possibilité d’identifier avec précision l’auteur d’un commentaire. Je n’y ai pas répondu. Sachez que cela ne présente pas de difficultés majeures pour quelqu’un dont c’est le métier, etc.
Vous mentez. Vous mentez, et vous vous vantez.
On croise régulièrement, sur Internet, des petits flics gauchistes dans votre genre qui cherchent à intimider ceux qui ont l’outrecuidance de ne pas se soumettre à leur idéologie, et prétendent pouvoir révéler leur identité.
Même si la manipulation que vous décrivez était possible, elle ne suffirait pas à identifier ceux dont vous êtes incapable de réfuter les opinions par les voies de la raison et du débat civilisé.
Mais le plus intéressant, ici, est naturellement que vous menaciez en public vos interlocuteurs de les persécuter en vous livrant, à leur détriment, à une intrusion non autorisée dans un système de traitement d’informations automatisé (en français courant : piratage informatique) ; ce qui est un délit, je vous le rappelle.
En somme, vous vous vantez d’être un cambrioleur, et vous menacez de pénétrer de force chez les gens pour leur casser la figure, s’ils continuent à dire des choses qui diffèrent de vos idées.
Vous êtes le même personnage qui, tantôt, se vantait ici de défendre la « LOI » (en lettres majuscules, pour faire plus sérieux), et menaçait de dénoncer aux autorités un commentateur qui se contentait de déclarer, à juste titre, son dégoût face aux scènes pornographiques qui envahissent le cinéma, y compris mâtinées d’homosexualité.
Vous êtes un magnifique exemple du deux poids, deux mesures de la gauche. La loi, c’est quand ça vous arrange !
Pour votre gouverne : être opposé à la pornographie au cinéma, ce n’est pas illégal. Réprouver l’homosexualité et sa promotion par l’obscénité publique, ce n’est pas illégal. Pirater des systèmes informatiques (ce que vous seriez bien incapable de faire selon la méthode que vous décrivez) est parfaitement illégal, et puni de peines assez lourdes.
J’ajoute que bon nombre de ces systèmes se trouvent aux Etats-Unis, pays qui a) protège jalousement la liberté d’expression, b) réprime très sévèrement le piratage par Internet. Des citoyens européens ont déjà été extradés aux Etats-Unis pour de tels faits.
Puisque nous sommes sur un blog d’inspiration juridique…
@ sylvain | 26 février 2016 à 12:34
Cher sylvain, vous pourriez même vous porter partie civile et lui demander des dommages et intérêts.
Enfin, il sera pardonné, de temps à autre GksssGksss apporte un peu de rire et de couleur quand l’ambiance est un peu morose.
Aujourd’hui les montagnes sont très belles, mon noisette après votre remarque est encore plus savoureux.
France/Galles sera terrible se soir, j’espère que notre analyste de blog n’y verra pas une connotation religieuse ; sinon, lors d’un regroupement, peut-être faudra-t-il appuyer les rucks et s’essuyer un petit peu les crampons.
« Il existe de nombreuses associations qui peuvent demander des comptes à Philippe Bilger pour certains commentaires présents sur son blog. Je n’ai pas à me substituer à elles. Mais si elles avaient besoin de mon aide, je ne la leur refuserais certainement pas.
Rédigé par : Garry Gaspary | 26 février 2016 à 09:14 »
Entre l’intelligence artificielle et l’abrutissement naturel, le choix devient de plus en plus draconien.
@ Mary Preud’homme | 25 février 2016 à 15:58
Moi c’est l’ignorance satisfaite qui « m’insupporte », comme vous dites.
Au cas où vous aimeriez connaître un peu ce que font les gens sur qui vous crachez :
http://www.dailymotion.com/video/x895pp_total-recall-bande-annonce_shortfilms
C’est du divertissement de bonne qualité qui pourrait vous faire du bien.
« Orelsan (rappeur) qui, entre autres douceurs, écrit : « ferme ta gueule ou tu vas te faire marie-trintigner »
Rédigé par : breizmabro | 24 février 2016 à 11:08″
Certes, ce n’est pas terrible.
Mais à tout prendre je préfère un rappeur de mauvais goût qui traite bien sa compagne dans la vie, à un rockeur qui fait de bonnes chansons, se présente comme un symbole vivant de l’intégrité mais massacre sa compagne à coups de poings après avoir quitté sa femme en sortie de couche, femme qui soutiendra le père de ses enfants mais finira par se suicider.
Cantat a sa place dans mes playlists, mais Orelsan n’a pas la sienne dans nos prisons.
@Alex paulista | 26 février 2016 à 16:48
« Cantat a sa place dans mes playlists, mais Orelsan n’a pas la sienne dans nos prisons. »
Ah bon, quelles sont les différences entre ces deux fachos du dépotoir cul-turel gauchiste ? Même niveau de haine, de violence, impossibles à départager.
Tout en gueule comme de bons gauchistes, je leur planterais bien un « casque » dans leur cheutron ; flexion, lier, jeu ! et PAF !
A ce soir cher Giuseppe, bon match !
@Robert Marchenoir
« …dénoncer aux autorités un commentateur qui se contentait de déclarer, à juste titre, son dégoût face aux scènes pornographiques qui envahissent le cinéma, y compris mâtinées d’homosexualité »
C’est surement un détail mais ce qui motive les remarques de Diogène, comme les miennes d’ailleurs, ce n’est certainement pas l’obsession de Xavier Nebout pour l’homosexualité et le dégoût (affiché en tout cas) que lui inspirent les scènes de sexe à connotation ou ouvertement homosexuelles.
Non ce qui est profondément répugnant c’est de lire sous la plume de ce triste sire :
« (…)l’homosexualité qui est, rappelons-le toujours, contre-nature et donc une affaire de malades mentaux et de dégénérés. Et là où ces cinglés sont particulièrement pervers… »
Ainsi, en quelques lignes, les homosexuels dans leur ensemble se voient qualifiés de malades mentaux, de dégénérés, de cinglés, pervers et bien entendu contre-nature. C’est curieux comme vous semblez ignorer les éructations de celui que vous défendez.
Quant à votre développement sur le piratage informatique, vous n’avez pas l’impression de grimper un peu vite aux rideaux ? Vos accusations à l’encontre de Diogène (qui n’a certainement pas besoin que je prenne sa défense) et l’outrance de vos comparaisons sont plutôt ridicules, mais il s’agit sans doute de l’illustration de ce que vous appelez « les voies de la raison et du débat civilisé ».
Finalement les histoires de paille et de poutre ça marche aussi bien que que Créon et Antigone dans les commentaires de ce blog.
@Robert Marchenoir
Je suis à moitié étranglé de rire. Je vous imagine bien devant votre écran la langue pendante et la bave aux lèvres.
Je ne devrais pas avoir à me défendre, tant vos élucubrations sont ridicules.
Je vous mets au défi de trouver une seule phrase de moi par laquelle j’aurais menacé quiconque.
D’en trouver une autre par laquelle je me sois vanté de quoi que ce soit. Délire paranoïaque ? Dans ce cas, il faudrait respecter les délais de prise. On ne joue pas avec ça, vous savez.
Pour le fonctionnement des systèmes d’information, n’avancez pas des choses à propos desquelles vos connaissances sont manifestement embryonnaires, pour ne pas dire inexistantes.
On peut tout à fait héberger chez soi un site supportant des centaines de requêtes/heure, si on dispose du matériel adéquat.
Mon petit-fils de dix ans pourrait vous apprendre comment ça marche.
Si vos cuistreries avaient pour but d’impressionner, je ne suis pas le bon interlocuteur. J’ai parlé à ce participant de choses pour l’apprentissage desquelles il est sans doute bien trop tard pour vous.
Il faudrait déjà que vous puissiez assimiler ce que vous lisez, et vous n’en avez pas fait la démonstration. Désolé.
En définitive, vous vous livrez à la seule chose qui soit vraiment à votre portée : l’invective. L’invective bête et méchante.
Et surtout, abstenez-vous de parler d’idées. Rien ne vous est plus antinomique.
@ Alex paulista (26 février 2016 à 16:25)
Mais c’est vous seul qui crachez cher Monsieur, ne renversez pas les rôles. Pour manifester ma désapprobation, je me contente de fredonner en choisissant un air approprié à la situation !
Cracher est une habitude dégoûtante qui ne fait pas partie de mes mœurs n’étant pas Chinoise, mais Française élevée avec de bonnes manières – et tout à fait épanouie, spirituellement, socialement et musicalement.
Et si je répète que la pornographie me dégoûte à un point que vous ne pouvez imaginer, dégrade tout autant la femme que l’homme et tue l’amour, je vais certainement aggraver mon cas.
Tant pis, j’en accepte l’augure !
En moi l’esprit d’enfance n’a pas pris une ride comme aurait dit je ne sais plus qui…
Encore un grand moment de socialitude intello bobo du showbiz, ça ne s’invente pas. Adèle Haenel, actrice en panne de pub, a trouvé le filon pour démarrer une carrière prometteuse : elle va bouder le cinéma blanc et masculin, na ! Pas assez de femmes, pas assez de noirs (euh pardon, de gens de couleur). Chez nous ce sont les homos qui ont réussi à s’implanter dans nos environnements grâce aux « quotatas » imposés, chuuutt, par le lobby LGBT : dans les pubs, les feuilletons, les médias du service public de gauche, ça me rappelle les pubs anciennes pour la lessive OMO « et surtout n’oubliez pas votre baril d’OMO… »
En somme, si vous voulez être en conformité avec les dogmes imposés par notre intelligentsia de gauche et bien entendu avec la loi socialiste, il faudra être femme, de couleur, homo, pro-migrants, de gauche, plaintif, pleurnicheur, victime repentie… Je m’y emploie mais échec sur toute la ligne : j’ai repris un abonnement à V.A., attends avec impatience 2017 pour mettre mon bulletin FN dans l’urne, je suis blanc sauf quand je viens de faire la vidange de ma bagnole, hétéro, hélas hélas, chrétien, rooo pas bien, kss kss.
Qu’en pensez-vous docteur ?