La cravate, le chewing-gum, les accusés de réception, le portable, le regard, la galanterie, l’écoute sont, au milieu de tant d’autres, les signes indiscutables d’un délitement du savoir-vivre et et de la relation avec autrui.
Alors que la politesse devrait être précisément le dénominateur commun à une société qui n’éprouve pas le besoin ni n’a la capacité d’une bienveillance universelle. Elle a cet avantage de créer du lien quand il n’y a pas amour ou amitié, seulement une neutralité ou une indifférence.
Je sais bien que la volonté de résister à cet insensible et constant déclin de l’urbanité singulière et collective est moquée comme l’expression d’un archaïsme, la traduction d’une sénilité générationnelle, le souci dépassé d’une allure enfuie depuis longtemps. Ce sont les tenants de cette restauration qui sont contraints sans cesse de se justifier quand la multitude désinvolte ou grossière s’affiche comme le comble du progrès.
Ainsi, parce que des députés LR, dont l’excellent Marc Le Fur, ont élaboré un amendement visant à interdire à l’Assemblée nationale (AN), par dignité, l’usage du chewing-gum mâché « de manière ostensible » dans une proposition de résolution tendant à modifier son règlement, beaucoup ont tourné en dérision cette initiative. Au nom d’arguments qui relèvent à chaque fois du même registre (Le Point).
Il y aurait des choses plus importantes à faire à l’AN et cette dernière se couvrirait de ridicule en édictant une telle prohibition ! L’image des députés dans l’opinion publique va en être encore plus dégradée !
Je pense rigoureusement l’inverse.
Il est dramatique que quelques parlementaires aient été obligés d’aller vers cette extrémité puisque, faute de pouvoir instaurer ou réinstaurer une délicatesse et une politesse sociales et au quotidien, ils n’avaient que la ressource d’intervenir dans leur champ d’action : le parlementaire.
Il est d’ailleurs honteux de constater que l’évidence qui justifie leur amendement n’est pas partagée par tous. Comme si on séparait radicalement les débats de fond du négligé des apparences et des comportements. Quand, dans un tel lieu républicain, tout se doit d’être lié.
Il est navrant de relever que l’amendement met en lumière un constat de faillite. S’il a du sens, cela tient au fait qu’en amont, dans la banalité des jours et des attitudes, dans les mille rencontres que le hasard favorise, l’élémentaire décence de ne pas parler à quelqu’un en mastiquant un chewing-gum n’est pas respectée.
Au-delà, qu’on ne regarde pas dans les yeux celui auquel on s’adresse, qu’on parle avant même d’avoir écouté l’autre, qu’on ne réponde pas aux lettres ou aux mails, qu’on consulte son portable lors des déjeuners ou des dîners, qu’on ne tienne plus la porte pour une femme ou qu’on s’assoie avant elle, qu’on ne laisse pas sa place à une personne plus âgée que soi dans le métro, ou moins fringante, que le langage soit délibérément maltraité, souillé, que dans beaucoup de séquences professionnelles (en particulier judiciaires) le laisser-aller, en quelque sorte, s’impose, que les multiples occasions de démontrer la civilité et la considération soient trop souvent battues en brèche, pire, niées.
Parce que sa liberté passe avant l’esthétique et la grâce de la politesse. Et que c’est une décadence, le scandale étant que l’AN soit en effet légitime quand en aval elle tente de limiter les dégâts et la régression.
De fil en aiguille, à cause d’une déplorable évolution, le processus de la tenue, critère ayant une part certes minime dans la qualité d’une civilisation, tourne au désastre et laisse parfois, mais trop tard, à la toute dernière extrémité la charge de faire cesser le pire.
Dans une société qui maîtriserait les données naturelles de la coexistence, des révoltes comme Balance Ton Porc ou Me Too n’auraient jamais eu droit de cité. J’admets qu’elles ont sans doute incité un certain nombre de comportements ostensiblement grossiers et dominateurs à se replier vers une forme de normalité contrainte et que déjà ce n’est pas rien.
Il n’empêche que la simple adoption d’une loi contre le harcèlement de rue – au demeurant inapplicable – représente la rançon perverse d’un monde qui préfère ne plus compter sur chacun pour sa régulation mais sur des décrets qui caporalisent à vide.
Derrière le chewing-gum et les nombreuses défaillances, insignifiantes ou non, qui blessent une certaine conception de la concorde sociale, pointe un phénomène qui, sans faire de la sociologie de bazar, se rapporte à l’individualisation forcenée des citoyens.
Où que ce soit, on mâche ostensiblement son chewing-gum parce qu’on en a envie et que l’autre, le lieu, vous sont indifférents. Alors que l’inverse doit inspirer. Non plus partir de soi mais faire honneur aux autres. Jeter le chewing-gum quand on parle, pour les autres, comme le port d’une cravate dans certaines circonstances, et ce corset d’une élégance qui peut apparaître comme un insupportable devoir mais est d’abord un hommage dû à ceux qui vous entourent.
Démarche qui n’est pas contradictoire avec le droit à la liberté et à la simplicité quand les circonstances vous délient.
Dans mon existence judiciaire, quand je focalisais sur la vulgarité du chewing-gum à l’audience ou dans ses coulisses, la déplorant à tous les niveaux, ce n’était pas une lubie de ma part mais une exigence qui n’avait pour finalité que de nous placer à hauteur de ce que nous avions à accomplir et des autres qui attendaient tout de nous, et d’abord qu’on leur permette l’estime.
La dignité, bien sûr, n’est pas qu’une affaire de forme mais elle passe par là.
Le chewing-gum colle à notre société comme à une chaussure malencontreusement souillée.
Si nous pouvions nous débarrasser de ce qui profondément nous banalise, ce serait bien.
Pas de machin-gum en discutant avec les vieilles, ne pas mollarder sur la moquette dans les magasins, ou ne pas roter à table, en fait, il s’agit de ne pas déranger quand on en a quelque chose à battre.
Par contre dans le commerce, y faut pas déranger. Alors chez vent kiff et appels les vendeuses ne pètent pas en discutant avec les clients.
Heureusement qu’il y encore le blé pour maintenir les bonnes manières !
Il faudrait aussi interdire le port du pyjama en compte rendu de Conseil des ministres.
@ Robert M. 29 mai 2019 à 15:50
Voire carrément Sibeth.
À chaque pays, à chaque société, ses interdits !
Il y a quelques années j’ai passé quelques mois à Houston (Texas).
Peu de temps après mon arrivée, je suis allé faire des courses dans une supérette, pas très loin de la maison où j’habitais, dans un quartier huppé.
Quelle a été ma surprise en voyant une belle pancarte sur la porte d’entrée qui indiquait en gros caractères :
« Il est interdit de rentrer en tenue négligée et avec des armes » ! (sic à la traduction près)
…qu’on consulte son portable lors des déjeuners ou des dîners (…)
Ou bien qu’on l’utilise dans des lieux publics comme par exemple des commerces pour y tenir à haute voix devant d’autres personnes des discussions qui ne les concernent pas et qui les importunent…
Le chewing-gum est indispensable à l’Assemblée nationale.
La séance des questions au gouvernement commence à 15:00. Avant d’arriver à leurs sièges de velours rouge (on remarque parfois leurs pas lourds pour monter les marches), ils se sont gobergés au restaurant gratuit de l’Assemblée.
Pour beaucoup d’entre eux, ils puent l’alcool et les remontées gastriques du veau Marengo ou de la tête de veau gribiche arrosés des meilleurs vins les tourmentent.
A vingt ans on comprend, mais à soixante balais mâcher de la gomme c’est curieux.
On peut tout masquer, mais pas l’haleine, le chewing-gum est indispensable pour nos députés.
Bof ! Si on en croit Emmanuel Todd, le déclin de la politique et la déconsidération de ceux qui la manipulent sont tellement évidents qu’une grossièreté de plus ne noircit pas le tableau.
Ne vous plaignez pas, M. Bilger, la prochaine fois que vous rencontrerez un député vous pourrez lui coller votre gomme sur le revers du veston, après tout, pour une décoration de haut niveau, on parle bien d’un crachat. Si, si, vérifiez, enfin, pas vous, ceux qui pensent encore aux décorations.
Quant à porter une appréciation sur les masticateurs, je m’en garderais bien, on m’a dit que des gens très bien, comme aurait dit P. Barboteux, les prennent en photo pour surprendre les projets fiscaux qu’ils ruminent.
« Je pense rigoureusement l’inverse. »
Moi de même car voici très exactement ce dont dans une société relativement policée telle la nôtre, le fait de mâcher « de manière ostensible », donc tourné vers autrui, est le signifiant :
Mâcher du chewing-gum a certes des vertus liées à la fois à la composition des ingrédients et au fait de mâcher lui-même, mais de même que vous ne déféquez pas en public sauf circonstances particulières, vous ne mâchez pas ostensiblement cette matière élastique sur laquelle on peut encore tirer ou souffler des bulles d’une façon pleine de sous-entendus dont on se passerait bien.
Le chewing-gum (…)
Et si nous évitions de baragouiner le sabir que M. Macron et ses acolytes affectionnent ?
Tant qu’ils n’auront pas réussi à rayer tout ce qui est français de la carte en dépit de leurs efforts répétés, ce qui reste de Français devrait s’attacher à respecter leur langue, donc à parler de gomme à mâcher pour qualifier cette matière caoutchouteuse.
Pour la petite histoire, nous devons au général mexicain Antonio López de Santa Anna, le vainqueur d’Alamo, d’avoir introduit aux États-Unis d’Amérique où il s’est trouvé en exil la gomme issue d’un arbre constituant la base de ce qui s’est appelé par la suite des Chiclets, quand Thomas Adams a élaboré et commercialisé le produit que nous connaissons.
Tous les désagréments que nous cause cette substance collante engluant nos rapports humains sont donc imputables à ce personnage historique…
De ce billet d’humeur bien sentie, je retiendrai Monsieur Bilger ce seul passage : « Au-delà, qu’on ne regarde pas dans les yeux celui auquel on s’adresse, qu’on parle avant même d’avoir écouté l’autre, qu’on ne réponde pas aux lettres ou aux mails, qu’on consulte son portable lors des déjeuners ou des dîners, qu’on ne tienne plus la porte pour une femme ou qu’on s’assoie avant elle, qu’on ne laisse pas sa place à une personne plus âgée que soi dans le métro, ou moins fringante, que le langage soit délibérément maltraité, souillé, que dans beaucoup de séquences professionnelles (en particulier judiciaires) le laisser-aller, en quelque sorte, s’impose, que les multiples occasions de démontrer la civilité et la considération soient trop souvent battues en brèche, pire, niées. »
C’est le portrait sans retouche de notre société où l’on n’apprend plus aux jeunes les règles de tenue et de savoir-vivre en société que les milieux ouvriers eux-mêmes ne manquaient pas d’inculquer à leurs jeunes générations. Pour une seule raison : ce sont des valeurs bourgeoises ! C’est donc ringard et cela doit être jeté avec l’eau du bain !
L’argent pour certains tient lieu de passe-partout et de bénéfice de tous les droits pour qui a acquis de la fortune.
Pour d’autres, dans le 93 mais pas seulement, c’est le « respect » qu’ils réclament mais qu’ils sont incapables d’exercer face à leurs vis-à-vis. Monsieur Chevènement les avait avec exactitude qualifiés de sauvageons. Les années ont passé, et les sauvageons sont devenus sauvages.
C’est cela renverser l’ancienne société, faire table rase du passé. C’est aussi ce que l’on qualifie de « progressisme »…
« …l’excellent Marc Le Fur »
Oui , l’excellent Marc Le Fur, le député LR de Loudéac-Lamballe qui, aux dernières législatives, a battu son concurrent LREM au deuxième tour (la région Bretagne a actuellement 22 ou 23 députés Macron sur les 27 ! la honte de Breizmabro !). A propos de cette Breiz (qui n’est pas ma bro / mon pays à moi), j’adore traduire le breton : Le Fur, c’est le sage, un personnage sensé et réfléchi. Bien trouvé pour un défenseur des bonnes manières, pour qui le versaillais Bellamy peut faire partie de la famille de madame du Grand-Air, la patronne de la Bécassine de l’enfance de nos parents, qui auront retrouvé la liberté grâce aux GI, alors que nous, nous retrouvons la morosité par la faute des GJ. Mais la vraie liberté, ce sont les GR.
@ Robert Marchenoir | 29 mai 2019 à 15:50
En effet, la tenue de Sibeth Ndiaye est une horreur. Et dire qu’elle est porte-parole du gouvernement ! Macron les choisit juste à sa mesure. Il les aime débraillés, provocants, reluisants et vulgaires… La classe en somme, comme lors de la fête de la musique à l’Elysée. Macron a perdu la tête, je vous le dis.
Quand les règles de bienséance disparaissent elles sont remplacées par des interdictions légales.
C’est à la fois mieux que rien et bien regrettable…
Il y a encore bien pire que de mastiquer un chewing-gum en s’adressant à quelqu’un : le jeter sur le trottoir ou par la fenêtre de la voiture sur la chaussée. Pour les mairies c’est une calamité.
Les chewing-gums s’incrustent dans le bitume, impossible de les enlever. Ils mettent cinq ans à se dégrader, et d’après l’article suivant,
« La France est le deuxième pays consommateur mondial de chewing-gum avec 5 chewing-gums par semaine ! »
http://thinkchewing-gum.e-monsite.com/pages/b-son-impact-sur-l-environnement.html
@ Jean le Cauchois 29 mai 2019
« Macron et la Bretagne »
La Bretagne est – politiquement – totalement macronisée (jusqu’à l’ubris) !
Plusieurs raisons principales:
La traditionnelle doctrine sociale du clergé breton encore fortement imprégnée et l’influence des associations syndicalo-chrétiennes : JAC, JOC, JEC, sans parler de la CFDT qui a effacé la notion chrétienne de ses statuts mais en a conservé l’esprit.
La forte personnalité de Le Drian qui tient solidement la région et régit les carrières politiques locales d’une main de fer.
L’incroyable puissance d’Ouest France qui, chaque jour, polit l’image de Macron et, chaque jour, habilement, détruit les images de tous ceux qui ne sont pas macronistes. Sans oublier La Croix, très diffusé en Bretagne, et qui renvoie tous les jours l’ascenseur à Macron pour le remercier des millions d’euros que l’Etat lui verse.
Enfin, et cela explique les petits scores du RN, nous ne sommes pas encore dans le « grand remplacement » en Bretagne. Pas encore mais ça vient !
Voilà, cher Jean, où nous en sommes en Macronie bretonne !
Heureusement il nous reste les GR comme vous le précisez. Je vis dans le golfe du Morbihan et les sentiers côtiers sont parmi les plus agréables de France. Sans parler de notre « Semaine du Golfe » actuelle (tous les deux ans) qui voit des milliers de bateaux de toutes formes et de tous tonnages en parade autour de nos îles. Que du bonheur loin de la politique !
Seul point noir : les Parigots qui viennent nous envahir tous les week-ends grâce au TGV : une plaie !
Cordialement.
Excellent, M. Bilger et je vous félicite. Pour la petite histoire, les signes de politesse sont apparus il y a longtemps. Lorsque deux chevaliers se rencontraient, pour montrer leur confiance l’un envers l’autre ils quittaient leur heaume et il nous en est venu la politesse de lever son chapeau quand on dit bonjour. Certes il y a de moins en moins de chapeaux mais il y a de plus en plus de tchadors ! Alors par contre une convention de cette époque nous est restée. Lors de la rencontre ils se montraient aussi qu’ils n’étaient pas armés en tendant la main droite ouverte et il nous en est venu le serrement de mains. L’ancienneté de certains pratiques est amusante. Et par exemple bien peu savent que la tradition de prendre la nouvelle épousée dans ses bras pour lui faire franchir le seuil de la maison remonte… à l’enlèvement des Sabines six siècles avant notre ère. Aussi je pense que la désinvolture actuelle envers la plupart des usages de politesse est une régression malheureusement inexorable. Plus nous avançons plus nous nous « primatisons ».
Que rajouter, sinon que dans notre société, tout effort intellectuel est proscrit et l’irresponsabilité est en état de grâce. Au lieu de lutter contre une situation qui nous paraît anormale, il est plus facile de dire qu’elle est devenue la norme. Ainsi nous sommes tranquilles, plus de soucis.
Nous pouvons en effet nourrir quelques inquiétudes si nous jugeons que c’est surtout par l’exemple que s’enseigne le savoir-vivre, que se transmettent certaines valeurs élémentaires et immuables, qui constituent les fondements nécessaires et indispensables de la vie en société.
Car l’exemple n’est plus ce qu’il était et il véhicule, au fil du temps, plus de mauvaises que de bonnes manières. Pire, certains essayent même de nous convaincre qu’il ne s’agit là après tout que d’une évolution normale, ce qu’ils désignent comme un progrès.
Et puis, il est si facile et imparable de se retrancher derrière l’alibi de la sacro-sainte liberté pour décréter que tout est individuellement permis, même si cette attitude nuit à l’ensemble auquel nous appartenons. C’est oublier que nuire à l’ensemble nuit en retour à chaque composant de cet ensemble.
Le savoir-vivre, la bonne éducation, sont une manière d’être, une capacité à bien agir, c’est-à-dire à agir humainement. Ils devraient être la nature même de l’homme, qui lui dicte de bien se conduire, d’agir en s’attachant à le faire bien. Il ne semble malheureusement pas que notre société suive ce chemin.
Comment s’étonner des comportements de nos contemporains alors que les « zélites » se livrent à la bataille de chiffonniers stigmatisée dans le précédent billet ?
« La dignité, bien sûr, n’est pas qu’une affaire de forme mais elle passe par là. »
Les pires quand même, ce sont ceux qui font du bruit en mâchant leur chewing-gum la bouche ouverte et pas parce qu’ils ont des végétations, mais parce que c’est leur habitude de mâcher ainsi.
Remarquez, l’amateur de westerns que je suis se dit qu’au Far West sauvage, ce n’était pas du chewing-gum qu’on mâchait mais des chiques de tabac qu’il fallait en général cracher.
Dans certains westerns, Rio Bravo par exemple, c’est même un crachoir de chiques qui est le sujet par lequel commence le film, et qui reste présent dans la tête des protagonistes pendant tout le film.
Une question me taraude, est-il plus vulgaire de mâcher du chewing-gum ou d’être en compagnie de musiciens black, homos revendiqués, ou bien en compagnie d’un petit truand qui fait un doigt d’honneur pendant une accolade présidentielle ?
Quand l’exemple vient d’en haut, on ne s’étonne plus de tomber si bas.
A quand un amendement pour l’usage de la balayette dans les toilettes de l’Assemblée nationale ?
Question : les toilettes du Sénat sont-elles moins sales que celles de l’AN ?
Le Sénat et l’AN sont connues pour leurs commissions.
Le groupe LR de Christian Jacob (Rantanplan) va-t-il changer d’optique et ne pas s’opposer à un contrôle des toilettes par leurs occupants lors du départ ?
Un appel d’offres pour la fourniture de balayettes ?
Qu’en pense le déontologue de l’AN ?
Ceux qui nous mettent dans la m… doivent-ils la nettoyer ?
Je me souviens d’un stage dans une grande entreprise automobile.
Je suis allé aux toilettes au premier étage et c’était sinistré.
La fois suivante je me dis, je monte au 6e à l’étage des directeurs. C’était pire.
L’Ascension
A la question de savoir s’il est convenable de changer de sujet lors d’une conversation, la réponse est oui, s’il s’agit de réparer un oubli.
Les fêtes chrétiennes sont toujours les bienvenues comme jour de congé, mais en en oubliant le sens, on oublie le sens de sa vie.
L’Ascension, quoi de plus farfelu et dérisoire, nous dirons les esprits forts ?
Pas si simple !
L’idée de neutronisation est venue en voyant la trace laissée par un corps sur un mur sous l’effet de la bombe d’Hiroshima.
En appliquant le phénomène au linceul de Turin, sa datation correspond alors à la mort du Christ.
D’autre part, nous avons les nombreux témoignages de bilocation notamment ceux concernant le Padre Pio. Et puis ceux, innombrables, concernant les « fantômes ».
En tout état de cause, dans une société de bouchés à l’émeri incapables d’admettre la réalité des expériences de sortie du corps, ou tout simplement la possibilité quasiment ouverte à tous de trouver les réseaux telluriques d’une maison sur un plan, il est inutile de perdre son temps à parler de la résurrection de Jésus et de son ascension.
Oui mais voilà: la contemplation que permet la foi en l’incroyable a toujours pour effet tangible de transformer des visages contractés par les angoisses en visages sereins et souriants…
C’est le commencement du commencement…
@ manoray | 30 mai 2019 à 09:45
A côté de ça on nous a formatés dans l' »Education nationale » avec le droit de cuissage des méchants seigneurs alors que cela n’avait rien à voir avec le fait de déflorer la future épouse.
Que de bêtises rabâchées par nos enseignants gauchiasses dirait sylvain…
Bob va pas être content. Hier un Russe ne parlant pas un mot de français et un Serbe ont débarqué dans ma cour car on leur avait dit que j’avais une machine agricole d’occasion dont je voulais me défaire. Machine payée en images, je suppose que c’était le Russe, vu sa carrure, qui faisait office de garde du corps.
Nous avons longuement parlé de l’UÇK, de Kouchner, de la mafia albanaise, de l’OTAN, de l’Amérique. Une anecdote dans la discussion: les Serbes avant cette guerre ne comprenaient pas et en rigolaient de voir les Albanais du Kosovo se promener sur les routes avec leurs tracteurs en file indienne dans un département grand comme la Gironde, et de tourner en rond. « Nous rigoler » puis « nous comprendre en voyant caméras », « vous bourrer crâne pour accepter guerre ».
C’est ainsi que ma presse à foin est partie dans le sud de la Serbie faire le bonheur d’un petit paysan serbe.
Ah, j’entends les sonnailles dans la rue. Le départ en estive commence.
Le chewing-gum est une véritable plaie.
Mon médecin traitant a même dû se résoudre à afficher une note dans sa salle d’attente demandant à ses patients de ne pas coller leur pâte à mâcher sous les chaises mais de les jeter dans la poubelle mise à leur disposition.
Eh oui, on en est là !
J’ose espérer que nos députés font preuve d’un peu plus de savoir-vivre…
@ Savonarole
« Pour beaucoup d’entre eux, ils puent l’alcool… »
Eh oui, ce sont les mêmes qui, rejoignant leur banc en titubant, vont ensuite voter des lois au mieux idiotes mais trop souvent spoliatrices, sectaires, scélérates ou liberticides ou bien faisant la promotion de vices que la plupart des nations ont condamnés dans l’espace ou dans le temps, ou bien encore parfois vont voter des déclarations de guerre avec des millions de morts à la clé…
Et ces gens-là, qui imposent l’usage de l’éthylotest aux automobilistes, ont omis de se l’appliquer à eux-mêmes.
Quand les parlementaires boivent, les Français trinquent…
Vous ne casserez pas la baraque comme on dit avec légèreté, suite à votre article relatif à la mastication débridée, voire outrancière et souvent provocatrice.
A l’absence de bienséance, au manque de savoir-vivre, à la politesse en voie de disparition, etc., etc.
Dix-huit commentaires seulement en vingt-quatre heures après publication et à cette heure-ci de la part de vos nombreux contributeurs patentés,.
Excusez du peu, le bien vivre ensemble ne fait plus recette.
L’apprentissage des civilités ne semble plus de mise, il faut s’y faire.
C’est sûr qu’après « nique la France », « j’ai baisé la France jusqu’à l’agonie », vous aurez de la difficulté à vous hisser en tête du hit-parade des bonnes manières.
@ lionel | 30 mai 2019 à 12:02
Pourquoi voulez-vous commenter l’évidence ? Tout le monde fait le même constat. Qui n’écrit mot consent.
ENCORE UN !
Une série de personnalités ont refusé de dire pour qui elles allaient voter aux européennes.
Ce matin, sur LCI, l’invité était Henri Guaino l’ancienne plume du président Sarkozy. Il a dit un certain nombre de choses, assez peu banales, sur LR, la droite, le peuple…
Et l’animatrice, qui avait déjà posé le question à d’autres, lui a posé la question : Pour quelle liste avez-vous voté ? Et, comme on pouvait s’y attendre, il a dit qu’il refusait de répondre à cette question.
Moi j’ai déjà répondu. Je vote toujours UMP-LR. Personne ne m’avait interrogé, je n’ai été invité par personne et ma réponse n’intéresse personne.
De leur côté, des chauffeurs de taxi, des limonadiers, des salariées de la coiffure (payées au SMIC), des ambulancières (payées au SMIC) ne se gênent pas pour dire pour qui ils ont voté. Je laisse deviner pour qui. C’est invariable.
Le chewing-gum revient à la mode. Le regain de popularité est cyclique. Les dentistes se frottent les mains car les dents ne sont pas prévues pour fonctionner pendant des heures. La suractivité de l’appareil dentaire provoque une usure prématurée qui donne du travail aux cabinets dentaires.
Cette habitude de mastiquer en permanence est un gage de désinvolture. Je la mets sur le même plan que le fait de fumer, de vapoter ou de chiquer. Ces activités sont inutiles au fonctionnement du corps et même nocives pour la santé. Il ne s’agit donc pas de progrès personnel mais de décadence.
Depuis quelques années, le mode de salutation a évolué. De plus en plus, les jeunes et les plus jeunes ne se saluent plus en se serrant la main. Désormais, ils se frappent les paumes droites l’une contre l’autre puis se cognent mutuellement les poings. En cas de salutation appuyée, ils concluent par un contact des coudes droits. Cela s’appellent faire un check en franglais. On vérifie que l’autre est là, qu’il est sur la même longueur d’ondes. Si on ne s’aime pas, on frappe très fort. Si on se connaît vaguement, on s’effleure les paumes sans se regarder.
De toute façon, en entreprise, le matin, les gens se serrent de moins en moins la main. Dans les bureaux paysagers, ceux qui arrivent les derniers vont directement à leur place sans saluer les collègues. Les gens se parlent de moins en moins. Ils communiquent par mail ou par messagerie instantanée, ou bien en utilisant un quelconque outil collaboratif. Le tout est de se mettre d’accord pour télécharger des outils compatibles. Là se trouve la limite du nouveau modèle de communication. Il faut être initié, faire parti du sérail, être coopté. C’est aussi comme cela que les musulmans grignotent peu à peu l’espace de travail. Les pots ont disparu, la machine à café officielle est désertée ou fréquentée en solitaire. Par contre, la cafetière mutualisée est très fréquentée ainsi que la salle de prière surtout en période de ramadan comme actuellement.
Encore un mot pour rappeler l’apparence déplorable du ministre chargé de la communication du gouvernement. Avec une baleine rose imprimée sur le torse d’un haut de pyjama bleu, il semble qu’elle cherche à se faire jeter des cailloux. Oui, j’aime les femmes. Non, je ne les aime pas toutes.
En résumé, l’attitude désinvolte est nocive pour la santé, elle crée des barrières artificielles qui enferment dans la solitude. Les codes de salutation et donc de communication ont changé. C’est une somme de faits.
Au-delà, le chewing-gum est le second détritus le plus commun derrière le toujours aussi nocif mégot. Le pire n’est pas certain, et pourtant : seulement à Paris, ce sont 350 tonnes de mégots jetés par terre par an !
Et quand on sait que Un seul mégot de cigarette peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau dans les océans ou rivières ! (source : Surfrider Fondation)-
https://consommonssainement.com/2018/04/07/megots/
Pour ce seul sujet (on pourrait rajouter les médicaments jetés dans les poubelles ou les toilettes), il ne faut plus se demander où tout cela conduira désormais à court terme.
Quelle parade ? Et pourtant, les fumeurs sont en grande diminution. A croire que ceux qui demeurent veulent vraiment em…der les autres.
Au-delà des mauvais comportements individuels et collectifs, dans nombre de domaines dont je me demande comment il serait possible de les rendre beaucoup plus acceptables, il est une première idée qui m’était apparue en son temps intéressante s’agissant des chewing-gums : créer des bornes sur lesquelles on pourrait coller son chewing-gum, avec l’idée de rendre le geste ludique en dessinant des cibles (politiques ?).
Pourquoi le chewing-gum est-il un danger pour notre environnement ? Le chewing-gum est fait à base de polymères qui servent aussi à fabriquer la gomme de pneu. En effet, les chewing-gums que nous mâchons sont composés à partir de dérivés du pétrole. Et bien entendu, le chewing-gum de par sa composition ne se biodégrade pas instantanément. Il met généralement cinq ans avant de disparaître, ce qui est énorme (mais rien comparé au mégot qui met douze ans). Quand il est jeté sur un trottoir, il reste accroché au bitume jusqu’à ce qu’il soit enlevé par la voirie. Mais cela coûte très cher, en plus du gaspillage d’énergie et d’eau chaude ; cela prend une demi-heure pour nettoyer 50 cm² et sans pour autant avoir un résultat resplendissant. Un chewing-gum coûte trois fois plus à enlever qu’à acheter, pour se donner un ordre d’idées.
Vous ne pouvez par exemple pas le composter car il ne se décompose pas. Comme pour le mégot, le chewing-gum pollue l’eau car il ne se dissout pas. Mais il a aussi un impact négatif sur la faune.
Extrait de : http://www.gumego.com/chewing-gum-un-vrai-probleme-ecologique/
Et après qu’en font-ils ?
http://www.leparisien.fr/sports/football/ces-chewing-gums-energisants-dont-les-footballeurs-raffolent-21-02-2019-8017686.php
Au cours du match d’hier soir en Ligue Europa, on voit par exemple un joueur entrant en cours de match avaler quelques pilules. Pas du chewing-gum assurément.
Il y a quelques mois mon mari et moi avons pris régulièrement train et métro de Melun à Paris et j’ai été heureusement surprise du nombre de fois où des jeunes sans distinction de sexe ou de “provenance” nous ont spontanément offert leur place assise.
L’impolitesse, je l’ai vécue lors du décès de mon mari il y a deux mois, confrontée à des robots au téléphone ou par courrier. Pas en face-à-face, où les employés des secteurs public ou privé ont été très bien, mais impuissants: il faut contacter ce numéro, le service clients, etc.
C’est cet espace-robot déshumanisé qui crée selon moi ce sentiment de perte de sens.
@ Michel Deluré
« Et puis, il est si facile et imparable de se retrancher derrière l’alibi de la sacro-sainte liberté pour décréter que tout est individuellement permis, même si cette attitude nuit à l’ensemble auquel nous appartenons. »
Effectivement, alors que la liberté devrait consister à choisir librement, entre le bien et le mal, le bien, elle se traduit trop souvent de nos jours par « je fais ce que je veux ».
Et quand tout le monde se comporte de cette manière, les conflits sont inévitables et nous retournons à la loi de la jungle.
« Derrière le chewing-gum et les nombreuses défaillances, insignifiantes ou non, qui blessent une certaine conception de la concorde sociale, pointe un phénomène qui, sans faire de la sociologie de bazar, se rapporte à l’individualisation forcenée des citoyens. »
Non seulement une individualisation de l’individu mais aussi un comportement laxiste en général. Le machouillage du chewing-gum en est un signe. Mais je pense que chacun d’entre nous pourrait raconter au moins une anecdote sur des comportements négligés qui contribuent au délitement de la société. A tel point que parfois, c’est nous-mêmes avec une éducation plus ancienne qui paraissons avoir une attitude vieillotte ou surannée ou une tenue endimanchée décalée.
Par exemple venir en costume cravate quand tous les hommes sont en jeans, chemise ouverte à une cérémonie sans dress-code particulier. Ou recevoir mille mercis lorsqu’on décommande un rendez-vous comme si c’était inhabituel.
Certes la tenue vestimentaire a évolué vers une tenue plus casual, pourtant, en voyant une ministre s’exprimer en public dans une tenue mi-sport-mi-nuit, des ministres aux coiffures improbables, cela me fait le même effet que de voir une serveuse de restaurant en tongs ou une employée administrative me recevoir avec un jean troué. Je reste persuadée que le délitement de nos comportements et donc de la société, est un tout et que l’exemple vient d’en haut.
Un billet qui a le mérite de poser le phénomène d’une dérive globale sur le respect de soi-même, la courtoisie et le savoir-vivre en général.
En cet espace-temps consacré au mâchonnage et au ruminage, honneur à vous Xavier NEBOUT d’évoquer le Saint Suaire, linceul du Christ, et qui le restera tant que la science sera incapable d’en expliquer la nature et de le reproduire à l’identique.
À ceux qui hantent parfois l’église Saint-Sulpice, il est proposé une reproduction photographique en vraie grandeur (première chapelle à gauche) qui les laissera la gomme collée au palais !
@ Exilé le 30 mai 2019 à 11:36
« Quand les parlementaires boivent, les Français trinquent… »
Heureusement ces mêmes parlementaires ont des chauffeurs payés par nos impôts qui ne dépassent pas le 80 km/h et qui les ramènent dans leur circonscription pendant qu’il/elle cuve sur la banquette arrière.
Ouf ! nos impôts servent enfin à quelque chose de positif : moins de morts sur les routes.
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@ fugace | 30 mai 2019 à 13:45
« …un joueur entrant en cours de match avaler quelques pilules. Pas du chewing-gum assurément »
Peut-être… mais ce devait être des bio, et si c’est bio c’est bon, c’est prouvé 😀
On ne peut quand même pas laisser dire que les députés et les sénateurs sont alcooliques ! Voilà bien une généralisation digne du café du commerce. Le plus rigolo c’est quand cette injure est faite au nom de la défense des convenances…
« LaREM EST L’ISSUE QU’A TROUVEE L’UMP » (Henri Guaino, LCI , 30 mai 2019)
Hélas.
Pour bien saisir le sens de cette phrase, il faut bien connaître les conceptions de son auteur. Je les connais. Mais cette phrase permet aussi de comprendre Juppé, Le Maire, Darmanin, Raffarin… le triomphe Macron à Neuilly, Versailles, le XVIe et le reste. Et, trois fois hélas, le score de Bellamy, que j’ai soutenu et que je soutiens. Car je diffère, de ce point de vue, d’Henri Guaino, qui fut l’excellente plume du président Sarkozy, et qui vient de refuser de dire ce matin pour qui il avait voté. Je crains que ce ne soit inavouable publiquement.
Il y a des microsociétés qui ont leurs codes et qui vous le font supporter lorsque vous les fréquentez par aventure.
Elevé dans la religion catholique, avec envoi chez les jèzes à 9 ans, j’étais content de suivre mon grand frère, mais rapidement, je me suis rendu compte, encore enfant, que le pli imposé par le fer, la férule, disons, ne perdurerait pas. Et ça s’est répété toute la vie, comme le chewing-gum colle aux trottoirs. Je n’ai jamais réussi à adhérer à une collectivité d’inspiration chrétienne. Manque de caractère, indigence de discipline, refus de soumission, infériorité de caractère, médiocrité de comportement, je ne sais alors que, par opposition, la discipline volontaire de la vie en société civile m’a toujours paru élémentaire. On ne mâche pas, on ne rentre pas sans s’être déchaussé (chez un musulman) on rentre dans un restaurant en passant devant les dames, on retient la portière de la voiture, etc. Tous ces petits rites qui rendent les choses simples et agréables, encore que pour les femmes, j’ai aujourd’hui des doutes. Monter un escalier en précédant, tout le monde comprend, comme le descendre, mais tenir la portière… il n’y a plus de robe sauf à Cannes, on ne se fait plus tuer dans les auberges, sauf à Bercy, mais c’est bien comme ça, ça me va, ça sent bon Balzac et Louis Mercier, l’Abbé Mugnier.
En revanche, s’obliger à taire un bloc de vérités, de truismes, d’évidences, pour rester adhérent, peut-être adhésif à un groupe de pensée, peste, c’est affreux. Du coup, Léautaud, tout miteux, tout emberlificoté dans ses toiles d’araignée et ses loufoqueries avec « le fléau » paraît charmant.
Pour cela, j’ai toujours aimé Jacques Loussier, dont ni le rythme ni la mesure ne s’éloignaient de son prestigieux mentor, mais qui en swinguait les mélodies.
Le chewing-gum c’est à la tenue ce qu’est le LGBT à la Princesse de Polignac: grosses fesses sanglées dans un jeans douteux face à l’éther entourant la diaphane Clara Haskil.
Mais où Macron va-t-il chercher ses porte-parole ? Sans doute chez Wrigley.
A lire ce blog, à part Charoulet, je ne vois pas qui pourrait remplacer Wauquiez…
https://www.youtube.com/watch?v=Mkzw7Wop9pU
Les grands bourgeois qui ont voté pour LREM et ont retourné leur veste une fois de plus, c’est Rioufol qui le dit brillamment aujourd’hui dans sa sublime chronique. Alors les chewing-gums on s’en tape.
Au fait y’a un mec qui s’est fait flinguer pour un regard de trop et les acolytes du coupable seraient en fuite en Algérie. Y paraît aussi que le ministre de l’Intérieur doit fermer sa gu**le (dixit le grand chef procureur de la Ripoublique). Alors le chewing-gum on s’en tape M’sieur.
Chewing-gum de deuxième main, sérieux, recherche unijambiste avec semelle en crêpe pour bout de chemin ensemble. Ecrire aux époux Bilger qui transmettront 😉
@ Lucile
« On ne peut quand même pas laisser dire que les députés et les sénateurs sont alcooliques ! Voilà bien une généralisation digne du café du commerce. Le plus rigolo c’est quand cette injure est faite au nom de la défense des convenances… »
Bien vu Lucile. La pochetronnerie est sans doute l’une des choses au monde la mieux partagée, avec la con**rie. J’en conclus qu’il n’y a sans doute guère plus de poivrots chez les parlementaires que dans la population générale !
Quant aux chewing-gums, rien de bien nouveau sous le soleil. Qui ne se souvient pas d’en avoir eu collé dans les cheveux par l’instit parce qu’il en mâchonnait en classe !
Alors, faisons comme à Singapour : pas de cigarettes et pas de chewing-gum.
@ Patrice Charoulet | 30 mai 2019 à 17:08
Je vais finir par croire que vous êtes « le ver solitaire de la droite » M. P. Charoulet.
Si j’osais, ce que j’ose faire, je dirais même plus, M. le professeur P. Charoulet, vous en êtes même « le vers solidaire de la droite ».
Vous y êtes « si attaché » que même quelqu’un comme H. Guaino n’arrive jamais à vous en décoller…
Votre surnom dans ces contrées dot être : Le sparadrap du capitaine Haddock.
Petit rappel qui vous fera certainement plaisir
https://www.franceinter.fr/emissions/histoires-politiques/histoires-politiques-13-fevrier-2017
@ Lucile
« On ne peut quand même pas laisser dire que les députés et les sénateurs sont alcooliques ! »
S’il existe une cellule de dégrisement à l’AN, c’est probablement que sa nécessité s’est historiquement fait ressentir…
Bien entendu, il ne s’agit pas de généraliser et de tous les qualifier d’alcooliques, mais il faut reconnaître que certains parlementaires ou ministres qui sont des visiteurs assidus de la buvette ne seraient peut-être pas toujours dans un état leur permettant de prendre un volant s’ils leur arrivait de devoir conduire.
La conduite des affaires de la France est encore plus importante et devrait impliquer des mesures sécuritaires adaptées.
Nous pourrions aussi évoquer le recours à des substances stupéfiantes illicites dans le monde de la politique, surtout du côté de certains partis.
Mais ceci est une autre histoire…
Carambar !
Voilà un beau et bon Malabar qui risque de coller au siège de la France Insoumise. La collaboratrice de monsieur Coquerel qui souhaiterait au vu des résultats des européennes que tous les Français aillent niqu** leurs mères.
Confortant ainsi l’islamisation dénoncée par certains au sein de ce parti.
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/le-message-insultant-d-une-elue-de-la-france-insoumise-qui-en-dit-long-20190530
Je ne sais pas si cette charmante dame est française mais alors si c’est le cas je crains le pire pour sa mère.
La France insoumise ou déjà soumise ?
@ boureau à 08:36
Cher boureau,
Je ne m’attendais pas, en disant spontanément tout le bien que je pense de Marc Le Fur et des GR, à apprendre que vous résidiez sur les bords de la « petite mer ». Quel plaisir de découvrir, certes avec un dictionnaire breton/français, la signification des noms de lieux et des noms de personnes. Je suis un habitué de La Baule, nom récent (comme celui de Deauville en Normandie), alors que Le Pouliguen, la plage blanche, est si simplement évocateur.
Je suis simplement surpris de l’emprise maintenue – d’après vous – par la mémoire du catholicisme sur les orientations politiques des électeurs. Il est vrai que les votants sont souvent âgés, et nombreux en Bretagne et, n’en déplaise à notre ami Charoulet, Macron a réussi à faire un gouvernement avec Le Drian aux Affaires étrangères et Le Maire à l’Economie : exit l’UMPS. Bonne balade ce week-end.
L’autre jour dans le métro, un monsieur assis près de la fenêtre voulait descendre et passait devant moi.
J’ai spontanément enlevé mes paquets qui gênaient son passage. J’ai entendu « Merci Madame ».
J’étais sidérée et je n’ai pas réalisé tout de suite.
D’habitude c’est plutôt: « je dois passer pouffiasse dégage tes paquets ».
@ Exilé
Vous aviez l’air tellement convaincu que je suis allée vérifier sur Internet s’il y avait vraiment une cellule de dégrisement à l’Assemblée nationale. En fait, voilà tout ce que j’ai trouvé :
« En 2010, une découverte étonnante a été faite au sein de l’Assemblée nationale à l’occasion de travaux. Un cachot, datant de la construction du Palais Bourbon en 1722, a été mis au jour à proximité de l’hémicycle, relate un article du Parisien de l’époque. Cette pièce de 2 mètres sur 1,5 mètres n’était meublée que d’un banc de pierre. Jusqu’alors, seule une autre pièce baptisée « cellule de dégrisement » était connue. Cette pièce, en réalité un petit local meublé, a véritablement servi à enfermer des députés. Le dernier à y être passé est le comte Armand Léon de Baudry d’Asson, un député royaliste (…). Ce dernier, connu pour ses vives interruptions dans l’hémicycle, y a séjourné brièvement sous Léon Gambetta en 1880, emmené de force par une vingtaine de soldats, rapporte un article du Monde ».
https://www.bfmtv.com/politique/buvette-cachot-salle-de-sport-cinq-lieux-caches-de-l-assemblee-nationale-1186971.html
Je pense comme Alpi qu’il n’y a pas plus d’alcooliques là qu’ailleurs. Il y en a aussi chez les médecins, et même chez les pilotes d’avion. Je trouve dangereux de saper l’autorité du Parlement par les temps qui courent.
Sans vouloir fayoter auprès de Pascale et des commentatrices de ce blog, je me dois de remarquer que ce dont se plaint Philippe s’applique pratiquement uniquement aux hommes et d’ajouter que la mode change souvent brutalement chez les mâles. Nous avons eu les précieux, les sans culottes, les zazous, les pantalons pattes d’éléphant, les cheveux et rouflaquettes longs… nous en sommes à la période « mal lavés, mal rasés, mal éduqués et débraillés » !
Patience !
Les modes ex-britannique et ex-italienne de l’élégance masculine et la courtoisie qui va avec reviendront bien un jour, ne serait-ce que parce que quelques entrepreneurs futés y verront un moyen de gagner beaucoup d’argent.
Les GJ réclament d’ailleurs plus de pouvoir d’achat, Macron semble enclin à le leur donner, et nos écolos, que le même Macron va devoir courtiser, vont bientôt protester contre le chewing-gum qui pollue aussi la planète !
Disons que mâchouiller, et pire, cracher, n’est pas gracieux. Jeter empiète sur le territoire de l’autre comme quand on fume, mais ce n’est pas la seule chose qu’on fasse avec le tabac, d’ailleurs mauvais pour la santé :
http://www.cda-adc.ca/fr/oral_health/complications/tobacco/smokeless.asp
Ceci dit, le chewing-gum serait profitable au corps.
https://www.levif.be/actualite/sante/le-chewing-gum-et-ses-nombreuses-vertus/article-normal-26717.html
Inutile de dire que les deux, mais surtout fumer, favorisent la concentration, et on veut des gens concentrés, oui ou non ?
Donc, à moins que les gens aient une moindre exigence de productivité, du moins apparente, la quantité n’est pas la qualité, ou se mettent à être moins polluants, mais pourquoi pour cela seulement, ou plus poli, mais aussi par exemple en ne prenant pas toute la place avec leur sac, ou en déployant leur journal, ou en se servant de l’ouverture de leur parapluie pour écarter les autres, le même problème resurgira, d’une façon ou d’une autre, les produits anciens devraient se maintenir, d’autres être inventés, séjournant dans la cavité buccale et conquérant le territoire environnant.
Ton corps t’appartient, l’espace hors-corps est commun.
Voilà un très beau billet, qui me suggère l’idée de solliciter Monsieur Bilger afin qu’il intervienne auprès des présentateurs de « débats » télévisés pour leur rappeler que lorsque les invités parlent et a fortiori vocifèrent, tous en même temps, outre l’impolitesse inacceptable, cela constitue, pour des gens présumés cultivés, eh bien… le public ne comprend rien ! Pardi !
Ce qui me rappelle un dicton: « L’instruction n’exclut pas l’imbécillité ». Les susmentionnés débats nous le démontrant quotidiennement.
Je remercie d’avance Monsieur Bilger pour son intervention.
Les deux aïeux, Chirac et Giscard, sont encore joyeusement avec nous alors que leurs enfants, RPR et RI, sont archimorts et que les petits-enfants, LR et alliés, sont subclaquants.
Yapa de justice !
@ Lucile
« Je trouve dangereux de saper l’autorité du Parlement par les temps qui courent. »
Encore faudrait-il qu’il soit le premier à se montrer respectable et que le politique ne contribue pas à saper cette autorité, comme l’indique par exemple l’attitude de M. Macron et de ses acolytes envers leur propre majorité parlementaire.
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@ Gavroche
« Au fait y’a un mec qui s’est fait flinguer pour un regard de trop et les acolytes du coupable seraient en fuite en Algérie. »
Il y en a aussi eu un qui a été volontairement écrasé par un chauffeur de bus originaire de cette contrée.
Sans oublier les gens qui ont été blessés par une farce et attrape bricolée par un étudiant sans visa vivant en France avec sa famille depuis deux ans.
Et tutti quanti.
Mais bien entendu, la menace c’est « l’extrême droite »…
@ Patrice Charoulet 30/05 17:08
J’ai l’impression, Patrice Charoulet, que vous avez un train de retard !
Notre hôte, dans ce billet, a pourtant abordé un thème digne d’un sujet de philosophie aux prochaines épreuves du baccalauréat et qui aurait dû normalement inspirer l’ancien professeur de français que vous êtes.
Vos réflexions auraient sans nul doute nourri le débat soulevé par Philippe Bilger de manière beaucoup plus positive que de vous interroger encore sur la question, obsessionnelle apparemment chez vous, de savoir si le vote d’Henri Guaino est ou non avouable publiquement !
@ Noblejoué
« Ton corps t’appartient, l’espace hors-corps est commun. »
Il n’empêche que chacun peut revendiquer le droit à disposer d’une sphère d’espace vital rapproché à l’intérieur de laquelle il ne souhaite pas constater d’intrusion non désirée…
@ Zonzon 7 h 31
Et quand nos deux aïeux en viennent à leur arrière-petit-fils ce n’est qu’effroi et grincement de dents.
– Où est-on allé le chercher celui-là !
– Il tient du père Hollande !
…………
– Pourtant c’est un nanarque.
– Bof ! Rappelle-toi, de notre temps il y avait déjà de drôles de zigotos !
…………
– Même que Bijou, il veut fermer la taule…
– Ouais ! Il veut en faire des trucs, il fait que dalle…
– Quand même, les GJ c’est lui !
………
………
– Dis-moi, au fait, tu as reçu ta pension ce mois ?
– C’est Anne et Mone qui y sont allées.
– Tu n’as rien remarqué ?
– Tant qu’il y a de l’encaisse…
………
– Oui, tu as raison ! On s’est déjà pas mal sucré.
Ces deux sympathiques vieillards devisent ainsi à longueur de journée. Ils ne sont plus méchants, c’est déjà ça. Mais sur leurs nobles visages s’empreint un trouble existentiel : ne sont-ils pas responsables des extravagances actuelles ? Ils ressentent comme des malaises ! La fin de vie c’est quelque chose !
Parfois ils se disent que Vincent Lambert a du bol !
@ Denis Monod-Broca
« Quand les règles de bienséance disparaissent elles sont remplacées par des interdictions légales. »
Sauf que si ces interdictions ne sont que virtuelles et ne peuvent pas être appliquées et respectées en pratique, elle ne servent rigoureusement à rien et contribuent même à affaiblir la crédibilité du pouvoir qui les a édictées.
Je puis vous affirmer, pour avoir fréquenté les transports en commun il y a quelques années, que l’interdiction de fumer n’y est pas respectée (il m’est arrivé de voir dans une station RER parisienne quelqu’un fumer juste sous un panneau d’interdiction) et que même les « autorités » à savoir les transporteurs ou la police traînent des pieds pour la faire respecter.
Toujours dans la même station, il m’est arrivé de faire remarquer à une patrouille de CRS que des individus fumaient à quelque distance. A leur regard, j’ai compris que si j’insistais c’est moi qui allais faire au minimum l’objet d’une vérification d’identité en règle…
Mais nous savons qu’en France la notion « d’état de droit » ne relève que de la fiction juridique.
Et une fois de plus, nous sommes obligés de constater l’extrême légèreté du législateur qui ne s’interroge pas sur l’applicabilité des lois qu’il empile au kilomètre.
LES EUROPEENNES A LA REUNION (suite)
Ce vendredi matin, Guillaume Larrivé, député LR, était invité à parler une demi-heure sur BFM. Il fut excellent. Il pense que LR doit accueillir la droite conservatrice, la droite sociale et la droite libérale. Et ne se résigne pas au duel détestable : la France qui va bien (vote Macron) vs la France qui va mal (vote Le Pen).
La France qui va mal, reparlons-en. Ayant travaillé douze ans, avant ma retraite, à La Réunion, j’ai dit que je ne comprenais pas comment le parti Le Pen avait pu triompher dans toutes les communes de là-bas. On m’a taquiné : « Consultez vos anciens élèves, professeur ! ». Je ne suis pas le professeur Brigitte Trogneux, qui n’a pas coupé tous les ponts avec ses (grands) élèves de lycée, je n’ai eu avec des élèves de douze ou treize ans, QUE des relations pédagogiques et toujours entre les quatre murs de mes classes.
J’ai fait mieux, pour m’éclairer. Je viens d’envoyer quelques mails à des amis vivant dans ce DOM.
De retour de mon café, à l’instant, je lis une réponse. Ce n’est pas un ancien élève de 5e, c’est un ancien universitaire, reçu premier à l’agrégation d’histoire (comme Wauquiez !). A l’en croire, les Réunionnais ont cru au référendum martelé par les médias et les deux intéressés. Ils ont voté CONTRE Macron.
A la réflexion, mes courriers étaient inutiles. Les scores Le Pen sont analogues au nord, au nord-est, au sud-est de l’Hexagone et dans tous les coins où la France va mal. Macron était le punching-ball parfait. Un autre, à sa place, eut fait l’affaire.
Moi, je vais bien, je ne me suis pas trompé d’élections. J’avais le choix entre 34 listes. J’ai choisi. Inutile de redire pour qui. Je ne voudrais pas lasser.
@ Jean Le Cauchois 30 mais 2019 23:33
« Le vote Bretagne »
Puisque vous allez à La Baule, vous devez bien vous égarer, de temps en temps, dans la Bretagne profonde. Pas un pas dans cette merveilleuse Brocéliande sans un calvaire, une chapelle, un enclos paroissial… On n’efface pas quinze siècles de culture ultracatholique… Il y a encore quelques beaux restes.
Même si le vote catholique y a perdu de son ampleur, il est dans la mémoire collective notamment pour ses innovations sociales. Bien sûr, il a régressé, mais les Bretons sont profondément légitimistes et partisans de l’ordre. Sauf quand on écrase leurs valeurs.
On retrouve ce même esprit à l’opposé, en Alsace. Alors que l’Histoire et les caractères sont assez différents.
Merci pour le week-end : il s’annonce radieux dans « notre petite mer ». Après une heure de marche quotidienne le long de la mer, dans le sable ou sur les sentiers, ce sera palourdes farcies, foie de veau avec petits pois de saison et pour finir kouign-amann spécial poire.
Il y a quelques jours, j’ai eu la fierté de ma vie : j’ai ramassé sur la plage un hippocampe (symbole du golfe du Morbihan) que j’ai religieusement porté aux autorités compétentes. Avec une fierté…
Bon week-end à vous aussi Jean.
Cordialement.
@ Noblejoué de ce jour.
« Ton corps t’appartient, l’espace hors-corps est commun. »
Cher Noblejoué,
Il y a deux choses qui me sont totalement hermétiques c’est le jazz et la philosophie, les abstractions glauques et les blémitudes ésotériques m’assomment.
Mon inculture dans ces deux domaines me force à vous lire.
Miles Davis a tué le jazz, quand on passe chez Gibert, boulevard Saint-Michel, ce rayon est déserté. Quant à la philosophie, pour un enchanteur comme Spinoza ou La Boétie, que nous aura-t-il fallu nous cogner en terminale avec Camus, Sartre et Simone… Un calvaire.
Et je vous passe la « French Theory » chère aux universités américaines.
Je vous conseille le dernier livre de Sir Roger Scruton, « L’erreur et l’orgueil », sur les philosophes français d’après-guerre. Un massacre de nos petits marquis…
Si vous parlez anglais, voici une conférence entre Scruton et Jordan B. Peterson sur la transcendance, ça devrait vous plaire.
https://m.youtube.com/watch?v=qtfdnwbadvk
Une seule solution, le chewing-gum biodégradable (Chicza) et taxer lourdement (à l’image des alcools et spiritueux) tous les autres produits du genre non bio. Idem pour les cigarettes, revenir aux bonne vieilles cibiches sans filtre… sachant que lesdits filtres (qui en réalité ne filtrent rien) polluent encore plus que la gomme à mâcher, ainsi que l’a fait remarquer vamonos.
Concernant la politesse et le savoir-vivre, à part l’éducation dès le plus jeune âge, je ne vois pas.
Quant aux codes vestimentaires et de présentation, il devrait être exigé, de la part de tous ceux qui exercent des fonctions en vue ou d’autorité, une tenue correcte et une netteté rigoureuse, coiffure comprise.
Continuez à mâchouiller votre élastique, dans des rues de Paris pour qui il fallu inventer le ramasseur de crottes et des brigades pour décaper les pavés incrustés de cette gangrène qu’est le chewing-gum.
Le bonheur de marcher en été sur une cochonnerie qui vous colle aux semelles de cuir alors que vous avez rendez-vous dans un hall de marbre lisse à deux pas, juste au bon moment.
Diantre ! Sans compter l’aérophagie et les mâchoires pourries comme panorama de votre vis-à-vis ; à tous ceux qui puent du gosier je conseille le Zan de l’enfance, bien plus doux. Mieux encore, le cachou Lajaunie qui vient de déménager dans de nouveaux locaux… La classe pour cadre supérieur en retard à un rendez-vous, et qui pourra même l’offrir à son interlocuteur en vantant ses qualités digestives et gustatives.
Pendant ce temps, le noisette du matin, au lever du soleil s’accompagne de ce que ne comprendront jamais les accros du bitume et de la saleté de métropoles bordées de poubelles avant enlèvement:
https://i.goopics.net/5Dr8v.png
Sous le plus beau panorama du monde, of course.
https://i.goopics.net/1oRla.png
Tout à portée de boyau, pas comme le métro qui pue le mauvais fromage, l’air vicié et les diesels qui enfument les poumons.
Les étapes du Giro aujourd’hui et demain sont décisives, les européennes sont un cache-misère que les politiques et journalistes font traîner à souhait, en attendant un Tour de France pour enfin réveiller tous les maillots jaunes endormis, dont on fête cette année le centenaire.
Quand on compare Roland-Garros et Wimbledon, au-delà des chewing-gums, il y a réellement du boulot quant à la tenue du public du tournoi parisien.
Du niveau ras des pâquerettes, une ambiance artificielle, la sottise à l’etat pur et l’omerta des chaînes TV.
@ Exilé | 31 mai 2019 à 10:35
« Ton corps t’appartient, l’espace hors-corps est commun. »
Il n’empêche que chacun peut revendiquer le droit à disposer d’une sphère d’espace vital rapproché à l’intérieur de laquelle il ne souhaite pas constater d’intrusion non désirée… »
D’accord pour être contre les intrusions. Exemple, la fumée, les rots, les parapluies déployés pour manger votre espace vital….
Mais souvent, les gens se mêlent de ce qui n’empiète en rien sur eux, par exemple, si quelqu’un boit sa flasque de rhum sans vous en renverser dessus ni vous écarter, ni rien, par désapprobation de l’alcool ou de cette façon de l’utiliser.
Quant aux drogués, ils n’ont même pas le droit de faire ce qu’ils veulent d’eux chez eux !
C’est fou, et aux Philippines, logiquement, d’abus en abus, pas le droit de faire ce qu’on veut de soi, prison… On finit par tuer.
Qui a dit que le bornes franchies, il n’y a plus de limites ?
Aussi, pour moi, si je suis la première personne à ne pas apprécier le tabac, la vulgarité des discours, les publicités, en général stupides, qui de plus vous tombent dessus au téléphone, je dois bien dire que ce sont ceux qui prétendent défendre leur espace vital de certains comportements qui commettent les abus les plus continus (la prohibition de drogues après celle de l’alcool) et les plus graves (aux Philippines avec les drogués, par exemple).
Et de plus, comme de bien entendu, des gens veulent leur emboîter le pas, ici…
Alors, le drame cosmique de chewing-gum, pardon, un détail de manque d’éducation beaucoup plus général contre des violences sanctionnant des gens n’attaquant personne, en comparaison.
Ce n’est rien…
Les gens soit parlent comme tout le monde, j’ai le droit de cracher comme tout le monde vu que tout le monde le fait, soit disent, eh, t’es pas d’accord, cela doit provenir de quelque philosophe pas bien net, et hop, attends que je dézingue la philo ou trouve quelqu’un pour le faire.
Sans vouloir dézinguer la philo moi-même, les gens d’ici se prétendent croyants, notamment les gens pour la Prohibition. Bien… Mais voyons, il n’y a pas chez Jésus et pas que lui de ne pas faire ce qu’ils ne voudraient pas qu’on leur fasse, et si demain on interdisait le vin, et l’époque aime les solutions extrêmes, si on les tuait à la moindre chopine ?
Parce que je signale que, la drogue, c’est assez relatif, déjà prohibé, l’alcool est considéré comme une drogue relativement dure.
Qu’est-ce qu’il y a de juste à dicter le comportement des gens dans ce à quoi ils ne font que nuire, quand ils ne nuisent qu’à eux-mêmes ?
Qu’est-ce qu’il y a de juste à traiter autrui comme on refuserait de l’être soi-même ?
@ Jean le Cauchois 30 mai 2019 à 23:33
« Quel plaisir de découvrir, certes avec un dictionnaire breton/français, la signification des noms de lieux et des noms de personnes »
Un dictionnaire breton/français pour venir visiter la Bretagne quand on vient du Havre !?
Je savais que le Finistère signifiait la fin de la terre (bretonne) mais à ce point-là… 🙁
En même temps, comme dit l’autre, si vous situez La Baule en Bretagne JM Ayrault va se retourner dans sa tombe*
* « on » me dit dans l’oreillette que JM Ayrault ne serait pas mort… Je le note.
Si la vision de gens ruminant leur gomme à mâcher – pas très agréable – n’est pas conforme aux règles de la politesse, l’usage du tabac nuit gravement à la santé des gens qui y sont exposés malgré eux :
«Les données scientifiques ont démontré qu’il n’y a pas d’exposition passive au tabac sans conséquences, notamment cardiovasculaires et cancérologiques»
http://sante.lefigaro.fr/article/journee-sans-tabac-les-non-fumeurs-sont-aussi-concernes/
@ Savonarole
« Il y a deux choses qui me sont totalement hermétiques c’est le jazz et la philosophie, les abstractions glauques et les blémitudes ésotériques m’assomment.
Mon inculture dans ces deux domaines me force à vous lire. »
Quelle horreur, moi qui veux que personne ne force l’autre, vous obligez !
Je vous remercie pour l’auteur que vous me signalez, mais ne peux le commenter en l’état si j’espère, éventuellement, le lire un jour.
Si vous saviez dans combien de textes, de domaines je devrais pèleriner, pour savoir et comprendre ce que je voudrais, sans compter tout ce que je devrais vivre !
Je ne suis à jour de rien mais enfin une quête n’est pas un agenda.
Il m’arrive de penser que je peux donner quelque connaissances et idées, mais je ne prétends à aucune autorité, pas plus d’ailleurs que je ne m’incline devant elles.
Je suis avide de ce qui me manque, ou quand j’ai quelque inspiration, d’écrire ce qui me vient, comme une respiration, inspirer, expirer. Ce n’est pas un rôle, c’est vital. Et de plus, contrairement à ceux qui croient que je suis là pour détruire à cause du grand crime d’interroger, je suis en quête, on m’a dit de l’Everest, tant que ça !
Ce qui m’a bien donné envie d’abandonner vu mes insuffisances et mon désir de ne pas m’exposer à l’échec, et tant pis si cela a tant de sens pour moi. Mais je poursuis grâce à cette personne qui me conseille si bien, est une présence si chaleureuse si je la vois finalement bien trop peu tant elle rayonne comme un soleil, disperse sa lumière autour d’elle et a un agenda de ministre, ce qui ne l’empêche pas de me ranimer au plus profond de mes angoisses comme l’aurore disperse les ténèbres.
En somme, merci à elle, à tous ceux qui ont pu m’aider comme elle dans la vie et à ce qui me permet d’exprimer cette gratitude aujourd’hui.
Le Président Gerald Ford après une opération du genou avait la fâcheuse habitude de se casser la figure en descendant les passerelles de son avion. Ses détracteurs disaient de lui « allez-vous réélire un gars qui ne sait pas marcher et mâcher du chewing-gum en même temps ? »
@ Giuseppe
Attention à la réglisse, qui augmente la tension artérielle et dont les femmes enceintes devraient se méfier (mauvais pour le cerveau de l’enfant).
@ Lucile | 31 mai 2019 à 22:35
Sage rappel, ma maman ne devait pas en consommer ; pour ma part je cède parfois à la tentation d’un rouleau de réglisse en achetant le Volatile, je ne risque plus grand-chose ; la procréation n’entre pas non plus dans ma catégorie, quant à ma TA de 12-7, un score idéal de mi-temps de rugby qui laisse entrevoir la victoire et l’espoir aux deux participants, mais sans moi puisque j’ai été remplacé aux citrons… Je taquine bien sûr.
@ hameau dans les nuages
La presse à foin désormais en Serbie, la femme qui trie les papiers, ça y est l’heure de la retraite a sonné pour vous il me semble :))
Les nuages sont à vendre ou à louer ?
Je viens de voir la tête de Patrice Charoulet sur Facebook.
Il ne fait pas vraiment gars de droite.
Au faciès je le voyais plutôt jospinien.
Je reste derrière un relatif anonymat et si j’ai été excessif en étant choqué par son souhait d’en savoir plus sur qui fait quoi et vote pour qui etc. je présente mes sincères excuses pour la perception de la forme que monsieur Charoulet a pu avoir de mon point de vue.
Il m’arrive d’être d’accord avec lui quand il n’est pas pompeux.
Je souligne que ce blog demeure l’espace de liberté d’expression dont nous avons besoin et personne n’a le monopole de raconter des sottises…