Le cardinal Barbarin : dans l’attente du jugement d’ici…

Du 7 au 9 janvier, le cardinal Barbarin va être jugé devant le tribunal correctionnel de Lyon pour non dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs et non assistance à personnes en péril. Il est poursuivi par neuf victimes du père Bernard Preynat, rassemblées dans l’association La Parole libérée (Le Parisien).

Il risque trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

Alors qu’on avait évoqué la possibilité qu’il ne soit pas présent mais représenté par son pugnace avocat, aux dernières nouvelles sa comparution serait acquise : il l’aurait décidée. L’inverse, à mon sens, aurait été catastrophique. Son absence, même légalement autorisée, serait apparue comme la continuation d’une sorte d’indifférence. Pour l’avoir croisé dans un débat, à l’évidence il n’avait pas une personnalité à fuir le procès, d’abord le sien, bien plus que celui de l’Eglise qu’avec délectation on nourrit depuis plusieurs années.

Quelle aubaine de pouvoir, à chaque fois qu’il est question de pédophilie, rattacher exclusivement ces horreurs à l’Eglise comme si elles n’avaient eu cours qu’en son sein (Le Monde) !

Si j’éprouve le besoin, aujourd’hui, de consacrer à nouveau un billet – mon post du 10 mars 2016 : « Dieu est contre la pédophilie ! » – au cardinal Barbarin et aux douloureuses péripéties sur lesquelles il se serait tu et qui ont meurtri, cela tient au fait que je mesure avec quelles oeillères sa défense va être examinée. Je devine l’étau dans lequel il va se trouver. Pourtant il comparaît pour un délit, il est donc un prévenu ordinaire et à ce titre il a évidemment le droit de contester puisqu’il nie avoir commis cette infraction.

7782381120_le-cardinal-philippe-barbarin-le-15-mars-a-lourdes

En même temps on attend du cardinal qu’il est, d’ailleurs très affaibli puisque ciblé par une pétition qui réclame sa démission, un comportement qui ne soit pas banal. Qu’il reconnaisse humainement ce que le prévenu discute juridiquement.

La cardinal Barbarin est assez lucide et conscient de ses responsabilités pour savoir qu’en dehors même du droit pénal, il a sans doute des fautes à se reprocher mais cela devrait-il le conduire à admettre sa culpabilité judiciaire alors qu’une enquête préliminaire le concernant a été classée sans suite et que pour la période antérieure à 2014, la prescription serait acquise ?

Faudrait-il que par une sorte de sincérité, d’un sens extrême de l’honneur et d’une compassion inouïe, il dépasse le champ strict de l’incrimination pénale pour s’abandonner à un aveu plus profond et plus dévastateur pour lui mais très éclairant pour une Eglise ayant été trop souvent du côté de la discrétion et de l’étouffement plus que de la révélation ?

J’espère que dorénavant il n’y aura plus l’ombre d’une hésitation et qu’on rendra à César, et vite, ce qui doit lui être rendu. La pédophilie est une affaire de police et de Justice d’abord. Après on a tout le loisir de se livrer à des compréhensions, des explications, des repentances internes. Parce que l’essentiel aura été accompli et que cela, nulle part, dans quelque Eglise et hiérarchie que ce soit, ne devra dorénavant prêter à discussion.

Cela ne m’interdit pas, sans minimiser le traumatisme lourd des victimes, de songer aujourd’hui au cardinal Barbarin.

Il sait, il sent que le droit n’est pas tout. Il sera dans l’attente du jugement d’ici mais j’éprouve comme l’impression qu’il a déjà rendu le sien.

Article précédent

Emmanuel Macron découvre le nouveau monde...

Article suivant

Toute conviction est-elle une maladie ?

Voir les Commentaires (94)
  1. Et si vous écoutiez, mon Honorable Honoraire, et regardiez 28 Minutes sur Arte, la chaîne germano-française ?
    Ils parlent de l’affaire avec un sociologue très intéressant, je ne le connaissais pas.
    Docteur ès sociologie Olivier Bobineau, chercheur au CNRS Sorbonne.
    https://www.gsrl-cnrs.fr/bobineau-olivier/
    Spécialiste de la religion : https://www.theses.fr/2003IEPP0024
    Isabelle de Gaulym, rédactrice en chef de La Croix, fait même une révélation, elle connaît le prêtre pédophile car elle a été scout, et dans son enfance, tous les enfants le savaient et évitaient ce prêtre.
    Voilà l’entretien : https://www.youtube.com/watch?v=lm6-rK3Cw2E

  2. « Quelle aubaine de pouvoir, à chaque fois qu’il est question de pédophilie, rattacher exclusivement ces horreurs à l’Eglise comme si elles n’avaient eu cours qu’en son sein »
    Il y a de la pédophilie partout et il peut arriver d’étouffer des choses gênantes partout, ainsi au détour d’un livre sur les serials killers aux Etats-Unis, le fait que des infirmières justement soupçonnées ne faisaient pas l’objet d’enquêtes dans les hôpitaux. Elles étaient envoyées, ou laisser aller ailleurs, je ne sais plus… Cela m’a rappelé l’Eglise qui exilait et exile peut-être encore ses pédophiles au fond des campagnes. Un jour j’ai lu les mémoires d’un prêtre se présentant comme persécuté par sa hiérarchie et les bonnes sœurs. Mais pour certaines personnes qui l’avaient connu, enfant, les religieuses ne faisaient qu’essayer de le contrôler, bon courage en passant quand les religieuses ne sont rien face aux prêtres, en hiérarchie, et pareillement en nécessité, cette religion a un besoin théologique et rituel de sacrement, et peut fort bien se passer du reste.
    L’Eglise a de la pédophilie, plus l’habitude de protéger les abuseurs d’enfants, et ce alors qu’elle fait une morale, d’ailleurs contestable, ainsi sa critique de l’homosexualité qui non seulement est entre adultes consentants mais n’a même jamais été condamnée par Jésus.
    Comment s’étonner qu’elle se fasse battre ? Quand on donne le bâton pour…
    Je n’oublie pas non plus que tandis que les catholiques défilaient contre le mariage pour tous, on les voyait moins pour les chrétiens persécutés d’Orient.
    Donc à une moralité déficiente masquée par un activisme d’ailleurs hors de propos, ils ajoutaient la déloyauté envers leurs frères. Qu’après ils accusent les médias de ne pas se préoccuper des chrétiens orientaux est étrange. Il y a des gens qui veulent non seulement qu’on applique leur morale à leur place car prêcher ce dont on s’exonère, n’est-ce pas délocaliser sa morale de soi aux autres ? Mais qui délocalise leur loyauté, aussi, tu dois être plus le frère de mon frère que moi, pendant que je m’en prends au droit des autres, les homosexuels, d’être des citoyens de plein droit… Je veux dire pouvant se marier avec une personne de leur sexe, car avec quelqu’un de l’autre sexe n’a de sens que pour se couvrir, il faut l’espérer avec quelqu’un de d’accord pour la même raison ou d’autres par exemple éviter de se retrouver fille-mère, face à ceux des hétérosexuels qui les persécuteraient autrement, pendant que je néglige ce qui se fait chez moi pour nuire aux autres, toi, aide les miens. Si tu ne le fais pas, tu es méchant ! Parole de gentil.
    En passant, je dis aux asexuels que je comprends certes la curiosité, faire du sexe si on en a envie, pour voir. Mais pourquoi devenir sexuels ? La religion et le sexe, et le mélange des deux, a tendance à rendre des plus injustes.
    Faut-il changer pour être comme beaucoup de gens pour incliner au mal ? A mon avis, c’est très dispensable. Tellement qu’il y a des sexuels qui a l’inverse vont sur des sites asexuels pour savoir comment le devenir, mais hélas, on ne peut changer, sexuel, asexuel, asexuel, sexuel, souvent parce qu’on aime un sexuel, comme on veut. D’ailleurs, même s’il n’y a aucun texte sacré dans ce sens, pourquoi ne pas interdire le changement ? Religions et foules sont, en général, contre le changement.
    Pour l’affaire des Gilets jaunes contre le mariage des homosexuels, il y a deux possibilités, soit d’autres gens ont pris leur place pour le prétendre, c’est possible, on a vu les problèmes lors de l’élection de Trump, par exemple, soit c’est vrai, parce que les foules sont conservatrices.
    Et injustes. Les Gilets jaunes ne sont menacés en rien par les homosexuels, mais ce que beaucoup de gens comprennent individuellement, ils l’oublient dans le groupe, portés par leur habitude qui leur fait prendre en grippe tout ce qui diffère d’eux.
    En plus, ils ont tort d’aller dans le critère du dégoût pour leur propre position. Ils éprouvent de la répugnance pour certaines pratiques ? D’autres gens pour celles du peuple, on l’a assez vu avec Macron, sa suite et bien des gens des médias. Les homosexuels risquent de se retrouver boucs émissaires de Macron, et notre spécialiste autoproclamé de René Girard ne le remarque même pas ! C’est toujours comme ça dans la vie, les gens subissent des changements allant contre eux, et s’en prennent contre un autre changement, les homosexuels ne sont plus des citoyens de seconde zone, comme si les gays et autres lesbiennes étaient responsables de leurs malheurs.
    Il y a donc cette confusion… Il est aussi possible que ce soit parce que Macron est soupçonné d’être un inverti, mais que ce soit vrai ou non, on n’a pas à faire payer cela aux minoritaires du sexe… Je ne dis pas minoritaires pour rien, pourquoi pas huer les couples où la femme est plus âgée que l’homme, comme dans le couple présidentiel, aussi, tant qu’on y est ?
    Il ne faut pas que cela distraie du fait que Macron doit être écarté, démissionné si possible, ou autrement, si j’ose dire, dans le contexte, frappé d’impuissance.
    Ce qu’il propose ou impose ou autre, car il va peut-être nous sortir quelque chose entre l’imposition et la proposition, étant plein de fausses bonnes idées, doit être écarté d’un revers de main… Car il a perdu la confiance du peuple et doit donc finir relégué au protocole.
    J’estime et plains les gens en charge d’essayer de réformer l’Eglise, et d’ailleurs toutes les Eglises voire toute organisation, bon courage.
    Je plains triplement les victimes : d’abord de ce qu’elles subissent, ensuite de ce que l’entourage est souvent contre elles par la préférence donnée au groupe sur elles, tais-toi, pécheur, comment peux-tu critiquer le Père, qui…
    Et enfin parce que si on veut les aider, ce qui est très bien, on néglige une chose. On leur dit qu’il faut avoir confiance dans les gens qui en méritent tant, c’est sûr, ou les autres sont un risque à courir, sauf qu’on fait attention aux chefs-d’œuvre, surtout fragilisés, mais qu’en poussant les gens à aller vers les autres, on les expose à se faire à nouveau molester. Et plus que la moyenne, les prédateurs sentent les proies, les gens vulnérabilisés. Enfin, qu’importe ? Elles auront toujours besoin de sauveurs. Et puis, si une personne se fait piétiner plusieurs fois, on dira qu’elle l’a cherché, fût-ce inconsciemment… Mais si elle était restée retranchée en elle-même, on aurait dit qu’il est normal qu’elle n’aille pas mieux puisqu’elle ne va pas de l’avant, l’en marche existant avant le mouvement du même nom.
    Bref, la victime a un carnet des charges à respecter. Eh bien, non… Elle a déjà été victime de traumatisme, je ne vois pas pourquoi on lui ferait la réplique de l’enfermer dans une case.
    « Jugement d’ici ».
    Je ne crois pas qu’il y en ait ailleurs. Et il faut agir pour le vrai bien, non pour la carotte : sans désir de récompense.
    Et enfin, le juge ! Celui qui nous a créés comme nous sommes nous reprocherait d’être ce que nous sommes ? On dirait un juge qui aurait mis sciemment des innocents en prison et leur reprocherait leur mauvais comportement parce que quelques autres auraient été moins lamentables. Je ne connais rien de plus injuste.
    S’il y a des dieux, espérons qu’ils vaillent mieux que ça. Et sinon ? On est cuit, comme les carottes mentionnées plus haut.

  3. « Du 7 au 9 janvier, le cardinal Barbarin va être jugé devant le tribunal correctionnel de Lyon pour non dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs. Il est poursuivi par neuf victimes du père Bernard Preynat, rassemblées dans l’association La Parole libérée. »
    Cette affaire de pédophilie, dont certains faits remontent à plus de trente ans, est certes infamante pour l’Eglise catholique. J’avoue que je ne comprends pas que des mesures n’aient pas été prises pour révoquer ce prêtre afin qu’il ne soit plus en contact avec des enfants et que sa hiérarchie ne l’ait pas traduit devant la Justice pour ses actes odieux.
    Je pense que l’Eglise a préféré traiter cette affaire en toute discrétion afin de ne pas être éclaboussée par les comportements de ce prêtre qui vont à l’encontre de ses principes.
    C’est le principal reproche que l’on puisse faire au cardinal Barbarin. Dans le contexte de l’époque cela pouvait se comprendre sans pour autant se justifier, mais plus aujourd’hui où les réseaux sociaux montent en épingle le moindre fait divers l’agrémentant de fake news sordides pour mieux susciter la haine parmi les internautes.
    Ce procès arrive au plus mauvais moment, alors que les esprits sont particulièrement échauffés.
    Après s’en être pris à Emmanuel Macron, aux députés dont certains sont même menacés de mort, il ne serait pas étonnant que les mêmes excités s’en prennent aussi à l’Eglise, c’est-à-dire à la religion catholique, qui est un des fondements de la tradition française puisqu’elle fut, et est toujours pendant encore quelque temps, la première religion de France.
    Toute proportion gardée, le cardinal Barbarin subit la même vindicte populaire qu’Emmanuel Macron avec la même haine et la même déraison.

  4. @ Elusen | 08 janvier 2019 à 03:17
    « Elle connaît le prêtre pédophile car elle a été scout, et dans son enfance, tous les enfants le savaient et évitaient ce prêtre. »
    Elusen aussi connait ce prêtre, il était enfant de choeur dans son enfance, mais a-t-il il pu l’éviter ?

  5. J’ai lu que le Cardinal en appelait au Seigneur pour que la justice passe. Je ne pense pas que ce soit dans les compétences du Seigneur d’intervenir dans la procédure. A part un miracle peut-être mais il va falloir prier très fort !

  6. Patrice Charoulet

    IL N’Y A PAS QUE LE BOXEUR
    Ceux qui ont en fond sonore et visuel les chaînes d’info chez eux, ont pu voir des heures durant le boxeur qui déployait son art au détriment des forces de l’ordre françaises. Il y a joint un art consommé du coup de pied sur un homme en uniforme à terre. Plusieurs intervenants ici ont écrit ce qu’il fallait en penser. Je ne le redirai pas. Mon indignation est la même.
    Il ne faut pas que le boxeur nous cache la forêt. Des caméras ayant filmé ça, nous avons vu et revu ça. On voit et on commente ce qu’on nous montre. Si l’on pouvait voir tout ce qui s’est passé dans ces actions de Gilets jaunes depuis deux mois, on comprendrait mieux la réalité. On verrait ces milliers de coups de poing, de coups de pied, de jets de projectiles, de tentatives de lynchage, d’incendies volontaires (et donc criminels)…
    Ce matin, à la radio, j’entends que la famille du boxeur a eu l’idée d’ouvrir une cagnotte pour les frais d’avocat qui seront les siens. A cette heure, 113 000 euros ont été récoltés. C’est la preuve éclatante que ce boxeur, loin d’être un ovni, est admiré par une masse de sales types, de haïsseurs de la police et de la gendarmerie, est le héros qu’on voudrait bien imiter, si l’on pouvait.
    Le rêve de milliers de gens est le suivant : l’invasion de l’Assemblée nationale, de Matignon ou l’Elysée par ces hordes sauvages habillées de jaune, de noir ou de rouge. Une partie de la France veut nous la rejouer 1789 et prise de la Bastille. Par bonheur la police et la gendarmerie vont les priver de ce fantasme.
    Un de mes correspondants privés me dit ce matin de me préparer à une imminente élection présidentielle. A moins d’un décès façon Michel Berger ou d’un assassinat façon Kennedy, je lui dis ici même que cela n’a pas la moindre probabilité d’arriver. Il faudra patienter, si l’on veut changer de président. Et on peut toujours changer par la voie des urnes. Tel est notre droit, tel est notre pouvoir.

  7. @ Achille 8h54
    « Toute proportion gardée, le cardinal Barbarin subit la même vindicte populaire qu’Emmanuel Macron avec la même haine et la même déraison. »
    Ils ont en commun de faire des sermons, mais quand l’un met en oeuvre les préceptes de l’église de Bruxelles, l’autre applique l’enseignement de Rome…

  8. Xavier NEBOUT

    Le Monde, 13 avril 2010:
    « Les scandales de pédophilie qui secouent l’Eglise catholique sont liés à l’homosexualité, pas au célibat des prêtres, a déclaré, lundi 12 avril, le secrétaire d’Etat du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone. »
    A cela on doit ajouter que passée la génération de prêtres issus des familles où l’aîné prenait la suite du domaine, et où les suivants étaient donnés à l’armée et à l’Eglise, la prêtrise a été le refuge des homosexuels.
    S’en est suivie la dégringolade sur le plan théologique qui a abouti à Vatican II et la dégringolade du nombre des catholiques.
    Fuyant les séminaires infestés d’homosexuels, les vocations sincères se sont réfugiées dans les monastères – notamment bénédictins – où la vie monastique rend la tricherie impossible.
    Un prêtre qui ne comprend rien à la mystique est un imposteur – c’est-à-dire la très grande majorité d’entre eux.
    Pour preuve, leurs homélies et catéchèses de nuls pour les nuls propres à faire partir en courant.
    Les tendances à la pédophilie et l’homosexualité n’y sont que plus ou moins retenues.
    Face à cette majorité de prêtres dont Jésus disait qu’il faudrait leur mettre une pierre de moulin autour du cou et les jeter à l’eau, les vrais et maintenant presque tous issus de monastères ou du séminaire des « tradis », sont de véritables héros – on en voit encore en soutane.
    Ne nous trompons pas quant à l’opinion publique. Avec la révélation de ce que l’abolition du mariage pour tous figurait en premier dans les cahiers de doléances, le peuple attend le retour de son Eglise.
    Par là même, rien d’étonnant à ce qu’il haïsse les suppôts du diable dont l’éminent Macron au genre douteux.

  9. @ erga omnes
    Bon, la tempête passe et le déferlement de qualificatifs a fait son oeuvre. J’avais moi-même écrit à Mme Bilger que mon commentaire, fondé sur ma seule expérience de combattant, pouvait choquer et je lui demandais de le supprimer. Il était sans doute trop tard. Peu importe.
    Donc j’explique, et que ceux qui n’ont pas envie qu’il en soit ainsi passent leur chemin.
    Ce boxeur a démontré une science du combat remarquable, et j’ai transposé son action individuelle dans une attaque concertée en en soulignant le déroulement tactique probable et le danger qu’elle pouvait représenter pour la stabilité politique à l’occasion d’un emballement. C’est la dérive des comportements, bien connue dans les disputes civiles qui tournent mal.
    Il m’est arrivé, en combattant, d’admirer le comportement d’un ennemi et je ne suis pas admiratif de Jünger pour rien. Ce qui veut dire que je me suis lacé dans un contexte de guerre et non de manifestation.
    D’ailleurs, les commentaires de ceux qui m’ont déclassé de sensé en imbécile ou autre sont l’illustration de mon propos. Le second degré de ce commentaire était donc un plongeoir que certains, je ne sais plus qui, n’ont pas hésité à emprunter, comme un commentateur l’a fait remarquer avec concision. C’est bien ce que j’avais imaginé, en retard.
    Quant à l’invocation de la violence, mes références sont assez parlantes pour qu’on ne m’accuse pas de pensées originales déviantes. J’ai exercé plusieurs métiers dont certain très dur et ce n’est certainement pas celui qu’on me prête, à tort ou à raison.
    Cela dit, sincèrement, je regrette cette incursion dans la vie de l’indésirable, Mme Bilger pourra en témoigner, mais uniquement parce que, dans l’exaltation de l’analyse agonistique, j’ai préféré L’art de la guerre à l’Esprit des Lois. Le danger demeure, tel qu’il a été publié dans les années 80 où maints fascicules, que je détiens, éduquaient à la manifestation dure.
    Quant à tomber dans les qualificatifs habituels des partisans politiques, c’est aussi un effet de l’indignation non maîtrisée, donc, 1 à 1, avec la circonstance que je n’ai insulté, jugé personne, fait aucune attaque ad hominem.

  10. Julien WEINZAEPFLEN

    Le procès Barbarin est très mal parti
    1. La défense du cardinal Barbarin s’annonce catastrophique:
    a) parce qu’il a commis à sa défense Me André Soulier, un dignitaire de la franc-maçonnerie et de la mitterrandie, ténor du barreau, dont l’un des principaux faits d’armes serait, à en croire « Le Monde », d’avoir fait acquitter un boucher, meurtrier d’une petite fille, et d’avoir de surcroît demandé des dommages et intérêts pour ce meurtrier dont la réputation aurait été ternie par le procès.
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2019/01/07/andre-soulier-l-avocat-du-pouvoir_5405811_4500055.html
    b) Parce que la première chose que soulève la défense du cardinal Barbarin et de son entourage est d’éventuels vices de procédure touchant cette incitation directe, reprochant au tribunal d’avoir accepté que les victimes ne versent pas de consignation personnelle, mais le fassent sur les fonds de l’association « La parole libérée ». Comme si l’enjeu de ce qui est devenu un grave problème de société était de se battre sur la procédure quand l’enjeu est ici humain, compte tenu de la gravité, moins de ce qui est reproché au cardinal Barbarin que des sévices du Père Preynat, que le cardinal Barbarin a maintenu en poste jusqu’en septembre 2015. La défense va même jusqu’à cette ignominie de dire que « tous les abus (sic) sont permis » si l’on accepte ce mode de versement de la consignation et d’ajouter, par la voix de Me Eymeric Molin: « Autrefois, au lieu de la consignation, l’accusateur devait rester en prison jusqu’à avoir fait la preuve de la véracité de ses accusations. » « La prison dans laquelle ils ont été enfermés pendant des décennies, c’est précisément le silence que l’on vous reproche », a répliqué maître Jean Boudot, qui a décrié comme ses confrères la méconnaissance par les prévenus des traumatismes vécus par des victimes d’agressions sexuelles. »
    https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Debut-proces-Barbarin-cardinal-face-plaignants-2019-01-07-1200993660?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20190107&utm_campaign=newsletter__crx_urbi&utm_term=406&PMID=6c6207cf973a7c0a7bfc56bfa12872d0
    c) Le cardinal Barbarin concède quelques maladresses de gouvernance, mais ne reconnaît aucune faute (le clergé est pourtant un adepte de la repentance et la prêche aux fidèles). N’est-ce pas une faute de n’avoir fait aucun cas de « rumeurs » qui seraient remontées jusqu’à lui seulement en 2007, à l’en croire, mais dès 2004 ou 2005, selon le témoignage d’Isabelle de Gaulmin?
    https://www.youtube.com/watch?v=9DGIAwm57BY
    N’est-ce pas une faute pour n’importe quel patron d’entreprise de ne pas connaître le profil de ses collaborateurs, surtout s’ils font l’objet d’accusations graves, quand bien même celles-ci se limiteraient encore au domaine de la réputation ? Et, pour le dire dans le langage de la tribu ecclésiastique, n’est-ce pas une faute pour un archevêque de ne pas connaître son presbyterium=ses prêtres, lesquels sont forcément en nombre limité, du fait de la crise des vocations ?
    2. Tandis que s’ouvre ce procès, paraît aux éditions de l’Observatoire, l’ouvrage intitulé « Plus jamais ça ! » du Père Pierre Vignon, qui s’est découvert une vocation médiatique en signant une pétition demandant la démission du cardinal Barbarin après avoir exercé pendant vingt-cinq ans, donc sous la juridiction de celui-ci pendant seize ans, les fonctions de juge de l’Officialité, tribunal ecclésiastique surtout chargé en général d’instruire les demandes en annulation de mariage. Le Père Vignon s’abrite à l’ombre du pape François et de sa « Lettre au peuple de Dieu », dont les intentions de ne plus tolérer les abus sexuels dans l’Eglise seraient sans équivoque. Or il y a toujours une certaine distance entre les intentions et les actes. Dans le cas du pape François, cette distance est aggravée:
    – par le soutien qu’il a affiché au cardinal Barbarin auprès de Dominique Wolton, dans l’ouvrage qu’ont cosigné le pape et le sociologue : « Politique et société » aux éditions de l’Observatoire, ouvrage au demeurant fort médiocre et que le sociologue n’a même pas pris la peine de réécrire et de remettre de l’ordre dans les entretiens, ce qui est le b.a.-ba de la discipline.
    – par les accusations de Mgr Vigano, qu’on pouvait prendre pour le règlement de comptes d’un prélat conservateur aigri, jusqu’à ce qu’on apprenne le tout récent épisode:
    -d’un évêque argentin, Gustavo Oscar Zanchetta, démissionnaire de son diocèse à 54 ans pour abus sexuels sur des séminaristes qui, fuyant son pays, est recueilli par le pape François et nommé dans une fonction ad hoc à la vice-présidence de l’ABSA, chargée de veiller sur le patrimoine immobilier du Vatican, en dépit de ses piètres qualités d’administrateur et où il succède au cardinal Pelle, qui a dû retourner en Australie pour se défendre d’accusations d’abus sexuels dans une ancienne affaire. Or le cardinal argentin choisi pour le remplacer fait l’objet d’une enquête préliminaire pour le même motif, de l’aveu même du Vatican, qui confirme des allégations de la presse italienne. À la longue, cela finit par créer un effet de masse et comme le dit le P. Pierre Vignon, « il y a quelque chose de pourri au royaume du Vatican » où l’on retrouve la conjonction de l’argent, de la drogue et de la pédophilie. Rien ne semble avoir changé depuis l’éviction du cardinal Marcinkus et le scandale du Père Maciel, fondateur des Légionnaires du Christ, malgré la parenthèse de Benoît XVI, seul pape visiblement décidé à faire vraiment le ménage.
    3. Sous le pontificat actuel, dans l’Eglise de France et ailleurs, est organisée une grande lessive. Je suis nécessairement contraint à une certaine discrétion quant aux informations dont je dispose, mais cette grande lessive part pour être une vaste « opération pleurniche » doublée de la classique incantation : « plus jamais ça », qui n’est jamais sérieuse. « Plus jamais les avalanches », se moquait avec à-propos le journaliste et polémiste Serge de Beketch. Or, quand on saisit par la voie amicale des acteurs de ces opérations sur des rumeurs qu’on a entendues de façon insistante, ceux-ci ne nous demandent pas d’où on les tient ni ne diligentent une enquête discrète sur ces rumeurs, mais nous recommandent de prendre notre plus belle plume de délateur pour écrire à l’évêque : « Je ne suis pas un témoin direct et ne suis pas au courant de grand-chose même si ce que je crois savoir me paraît inquiétant, mais j’aimerais bien calomnier. Aussi je vous informe que le Père Untel… »
    L’État fait de la non dénonciation un crime et l’Église continue de pratiquer la politique de l’autruche. « Pas vu, pas pris. » Les prêtres soupçonnés de telles inclinations vivent à l’écart de leurs confrères, sont un peu mis au placard, mais pas du tout accompagnés. L’opprobre qui pèse sur eux leur donnera donc envie de recommencer. Car la méfiance génère la transgression.
    À long terme, cette grande lessive se révélera dévastatrice pour l’Église. Car quand, dans vingt ans, éclateront les prochaines affaires, elle ne pourra plus faire le coup d’une nouvelle catharsis.
    4. L’Église préfère donner dans la chasse à l’homme que de chercher les causes lointaines pour lesquelles des perversions individuelles viennent se greffer sur une perversion systémique. Cette perversion, c’est Christine Pedotti qui la décrit le mieux lorsqu’elle fait remarquer que l’Église interdit à ses prêtres toute forme de sexualité. Un de mes amis prêtres m’objectait qu’elle n’interdit aux prêtres que la dimension génitale de la sexualité. Qu’est-ce à dire ? La dimension génitale n’est-elle pas essentielle ? Est-elle séparée de la séduction qu’un homme ressent pour une femme lorsque le membre de son appareil génital se met en érection ? La séduction non génitale n’est-elle pas plus redoutable qu’une génitalité assumée ?
    Le vrai est que l’Église féminise, puis émascule ses prêtres. Elle les féminise : elle les habille en robe. Elle les émascule : elle les fait se prendre pour des épouses du Christ. Elle provoque un trouble dans leur genre et dans leur identité sexuelle : ils sont à la fois des épouses au service de l’Épouse du Christ, et des représentants du Christ. Tant qu’on n’aura pas fait une réflexion approfondie pour résoudre cette crise d’identité, des abus sexuels se commettront structurellement dans l’Église. Il est urgent de ne plus attendre.

  11. Après cinq ans chez les Jèses, trois ans dans une institution religieuse, j’ai enfin pu vivre libre dans un lycée, passer mes bachots et aller au concours général, l’esprit vivifié par l’air pur de l’affrontement, la virulence de l’argumentation.
    L’étonnant exercice du franchissement momentané des limites de la pondération pour revenir au calme, comme le compétiteur qui gère ses émotions de façon univoque en vue de la victoire redescend ensuite dans l’équivoque sociale, n’a pu s’exercer que dans un milieu débarrassé de tout a priori intellectuel.
    Mais j’avais alors un maître qui avait les formules propres à vous chausser l’esprit de ces bonnes bottes espagnoles qui vous empêchent d’extravaguer en deçà et au-delà des chemins de la raison (Goethe): en lui opposant qu’il n’y avait pas d’exemple de « choses » qui commencent et ne finissent jamais, il a souri en répondant : « Si, une demi-droite ».
    Celui-là ne reniait pas Aristote.
    Et pourtant, celui-là était aussi d’une famille de grands militaires.

  12. Il se trouve par un hasard heureux, et que j’apprécie vivement, que mon être insignifiant n’est pas un dépotoir.
    Dès lors, tous les sujets analysés par les médias et qui soulèvent le cœur sont trop nombreux, et il n’est plus possible en ce début d’année, après avoir reçu tous ces bons vœux, que j’accepte qu’entrent dans mon quotidien autant d’ordures.
    Puisqu’un cardinal de haut parage ne voit pas de quoi il s’agit ici, ni pourquoi il est jugé, de même que ce fameux dirigeant redresseur de balance commerciale ne voit pas pourquoi il devrait se promener en chaussons de plastique, ni pourquoi il serait jugé, alors je ne vois pas pourquoi je permettrais que soient déversées avec profusion toutes ces ordures, tous les jours, sans relâche, ad nauseam, et peut être in infinitum, non, vraiment, je ne vois pas…
    Mais je dois ignorer une chose d’importance, c’est que mon avis compte…
    Donc, si mon avis compte, si et seulement s’il compte autant que de prêcher dans un désert, dans ce cas et dans ce cas seulement, si l’on a besoin de mon avis, il faudra se rendre dans le désert le plus proche pour me mettre la main dessus, et il faut espérer que ce ne sera pas le désert de l’amour…
    Je ne m’étonne jamais de voir des hommes bas, mais je m’étonne toujours de les voir si peu honteux !

  13. Cardinal Barbarin
    Billet inopportun cher P. Bilger : attendons la fin de ce procès.
    Non pas que je croie que le Cardinal soit innocent ou coupable de quoi que ce soit, mais quoi qu’il dise ou quel que soit le jugement, il est déjà condamné par toutes les belles âmes des médias et ces détestables laïcards qui font continuellement mousser une affaire dont peu de personnes connaissent vraiment le dossier.
    Cordialement.

  14. De nombreux exemples, en France comme à l’étranger, laissent à penser que l’Institution a plus cherché à se protéger qu’à entendre et comprendre les victimes. Aussi n’a-t-elle pas réagi rapidement et fermement pour neutraliser les prédateurs.
    On est donc en face d’une sorte de ‘MeToo Balance ton porc’ qui éclabousse tout.
    Ceci aurait pu être évité si les hiérarques avaient pris leurs responsabilités. Avoir de la compassion en faveur des opprimés est pourtant une qualité qui résulte de l’Evangile.
    A l’issue du procès en cours, nous connaîtrons plus clairement ce qui est reproché au Cardinal Barbarin.
    Certes on a tendance à se focaliser sur l’Eglise lorsqu’on parle de pédophilie alors que le mal n’y est pas circonscrit. Mais une telle action commise par une personne dont l’aura a une source divine est absolument impossible à admettre pour une victime. Le traumatisme est probablement plus ravageur.

  15. Patrice Charoulet

    J’ai lu vos réflexions sur le cardinal Barbarin avec attention. Moi qui suis un esprit simple, je vais être beaucoup plus court. Je n’ai aucune hostilité à l’égard de ce cardinal, je ne demande la démission de personne. Le problème est limpide. Quand on a connaissance d’un crime, qui que l’on soit, on a le devoir d’en faire part à la justice. Les juges, à la lumière des pièces que je ne connais pas, diront ce qu’ils en pensent. Je peux rassurer d’ores et déjà les défenseurs de ce prélat. Il n’ira pas derrière les barreaux.

  16. C’est ça le courage. Ne pas fuir devant la justice et être présent à l’audience lors de son propre procès.
    La fuite en avant ne ferait qu’aggraver la suspicion.
    Le corporatisme et l’omerta existent à tous les niveaux. Les juges en savent quelque chose.

  17. claude jonniaux

    Les choses les plus simples ne s’expriment pas facilement.
    J’ai lu que le cardinal Barbarin, plutôt que de signaler le comportement du curé à la police aux fins d’enquête, avait contacté le Vatican et que par souci du qu’en dira-t-on avait décalé la décision d’éloignement et non pas l’éviction !!
    On croit rêver !! La dénonciation de crimes ne se fait pas auprès de Rome, de Médine ou de Jérusalem mais auprès de l’autorité républicaine. Par cela le ci-devant Barbarin a bien souligné la primauté du droit canon sur le droit des hommes, n’ayant toujours pas compris la Déclaration des droits de l’homme de 1789 et ses applications. Dieu est pardon et miséricorde… certes, certes…
    Il déclare également ne pas comprendre de quoi on peut l’accuser. Déni de compréhension que sa justice divine, à supposer qu’elle existe, n’est pas celle des hommes vivant à Lyon en 2019 ??
    Enfin, pour finir, et sans rapport avec M. Barbarin, si Monsieur Bilger lit ce message, pourrait-il expliquer pourquoi les juges ayant à trancher sur les casseurs des manifestations se sentent investis de cette mansuétude chrétienne en condamnant des gens porteurs d’armes lors de manifestations à des peines faisant rire le premier délinquant de banlieue…?

  18. Pierre Blanchard

    Merci à Elusen du lien vers 28 Minutes d’Arte.
    Rappelons-nous d’un passé pas si lointain
    https://www.youtube.com/watch?v=nodnsD-9AYM
    Aveux du pédophile Gabriel Matzneff à la télévision devant Denise Bombardier scandalisée
    Mars 1990
    Denise Bombardier à environ
    3’50’’ de lecture
    6’48’’ « la littérature ne peut pas servir d’alibi… »
    Pour avoir été présent devant mon poste de TV ce soir-là, je me rappelle du malaise ressenti lors de l’évocation du livre par Bernard Pivot qui, tout ébaudi en en citant des extraits, semblait devoir regretter de ne pas vivre ou avoir vécu de tels instants… (Du moins est-ce l’impression qu’il donne.)
    Au milieu d’autres femmes qui en rient, la réaction de Mme Bombardier, bien seule dans ce cénacle « d’intellectuels », fut d’une profonde justesse… n’en déplaise à M. Maztneff…
    http://www.lefigaro.fr/livres/2009/01/22/03005-20090122ARTFIG00443-denise-bombardier-gabriel-matzneff-.php
    Du même auteur par la suite, qui se voit attribuer le prix Renaudot…
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/968288-quand-le-prix-renaudot-essai-est-attribue-a-gabriel-matzneff-defenseur-de-la-pedophilie.html
    Est-ce de la sensibilité lorsqu’on se vante d’aimer les enfants ?
    Voici ce qu’il écrit dans « Les moins de seize ans »:
    « Ce qui me captive, c’est moins un sexe déterminé que l’extrême jeunesse, celle qui s’étend de la dixième à la seizième année et qui me semble être – bien plus que ce que l’on entend d’ordinaire par cette formule – le véritable troisième sexe. Seize ans n’est toutefois pas un chiffre fatidique pour les femmes qui restent souvent désirables au-delà de cet âge. (..) En revanche, je ne m’imagine pas ayant une relation sensuelle avec un garçon qui aurait franchi le cap de sa dix-septième année. (…) Appelez-moi bisexuel ou, comme disaient les Anciens, ambidextre, je n’y vois pas d’inconvénient. Mais franchement je ne crois pas l’être. À mes yeux l’extrême jeunesse forme à soi seule un sexe particulier, unique. »
    Les propos actuels de Yann Moix – qui est un fervent défenseur de G. Matzneff- sur les femmes de cinquante ans, auxquelles il préfère celles de vingt-cinq ans, montre pour le moins que l’évolution des mœurs de notre société lui interdit de descendre le curseur de ses plaisirs féminins en dessous de cet âge. (Qu’en est-il en réalité ?? seul lui le sait !)

  19. @ Patrice Charoulet 08 janvier 2019
    « Il n’y a pas que le boxeur »
    Non sans doute, mais ce que vous n’appréhendez pas c’est l’action de la communauté des gens du voyage dont ce boxeur serait issu.
    Communauté ultra-violente, que l’on voit à l’oeuvre de temps en temps.
    Dans la banlieue de Nantes, il y a des points historiques de fixation d’une communauté de gens du voyage. Tout le monde les craint : à commencer par le Préfet qui ne manque pas une occasion de les caresser dans le sens du poil.
    Ils ont tous les droits et aucun devoir. Les gendarmes les évitent le plus possible. Les CRS en ont peur ! C’est qu’ils sont armés les bougres et pas question de leur demander leur permis de port d’armes. Dans les pharmacies, ils obtiennent tout ce qu’ils veulent sans payer. Il suffit de menacer.
    Dès que l’un d’eux se fait arrêter (ce qui arrive quand même tellement ils commettent de larcins), toute la communauté bloque les ponts de Nantes et le Préfet n’a plus qu’à négocier !
    Vous allez peut-être assister P. Charoulet à quelque chose que vous n’avez jamais vu : le blocage des Champs-Elysées par les caravanes de la communauté du boxeur !
    Ça sera autre chose que la violence des Gilets jaunes !
    Petit à petit, Macron va cristalliser, dans la rue, contre lui et contre son gré, un nombre de plus en plus important d’opposants.
    Son seul salut et celui de la France : un geste important.
    Mais il ne le fera pas ! Alors à Dieu vat !
    Cordialement.

  20. Robert Marchenoir

    Au-delà des responsabilités personnelles dans ce cas précis, sur lesquelles j’ignore tout et donc ne me prononcerai pas, il me semble nécessaire de rappeler ces faits très simples, et désormais connus :
    La pédophilie dans l’Église catholique est un phénomène réel. Il n’y a pas là « des pédophiles comme partout ». Il y en a plus qu’ailleurs. Il faut généraliser.
    L’implantation et la persistance de ces pratiques délictueuses et immorales sont le fruit d’une hypocrisie croisée : celle de la droite catholique, et celle de la gauche athée.
    La cause du phénomène est facile à comprendre : il y a une présence disproportionnée d’homosexuels parmi les prêtres catholiques. Ce qu’on appelle improprement la pédophilie, et que le langage savant appelle l’éphébophilie, à savoir des actes sexuels imposés par la pression ou la manipulation, à des garçons adolescents, par des hommes adultes, est une activité d’homosexuels. C’est même l’une des manifestations les plus courantes de cette inclination.
    Les victimes de la « pédophilie dans l’Église » correspondent pour la plupart à ce profil. Ce ne sont, pour l’essentiel, ni des filles, ni des enfants impubères.
    Cette irruption des homosexuels dans l’Église semble remonter aux années 60, qui ont provoqué la fusion d’un catholicisme de gauche perverti avec une permissivité sexuelle malavisée.
    La droite catholique ne pouvait évidemment reconnaître ces pratiques, puisque sa foi les condamne absolument. Si l’Église était honnête, non seulement les homosexuels devraient être largement sous-représentés dans les rangs de ses clercs, mais, idéalement, il ne devrait pas y en avoir un seul. Ne parlons pas d’homosexuels pratiquants.
    La gauche athée, bien que ravie de pouvoir dénoncer « cette Église pédophile et hypocrite », ne pouvait en dévoiler la véritable explication. Sa foi à elle, en effet, professe que l’homosexualité n’est nullement nocive (et même, depuis un certain temps, que c’est une excellente chose, supérieure à la sexualité normale) ; et que l’homosexualité n’a rien à voir avec la pédophilie (double mensonge, comme nous venons de le voir : il ne s’agit pas de pédophilie, et cela a tout à voir).
    Cette alliance objective des contraires a engendré la conspiration du silence, avec les conséquences que l’on connaît sur les vies brisées par ces méfaits.
    Il faut se féliciter que cette conspiration ait été défaite. Elle l’a été, contre toute attente, par un pape de gauche, le pape François. Même si certains cardinaux l’accusent aujourd’hui d’avoir longtemps couvert des hiérarques homosexuels et amateurs de jeunes garçons (et cela paraît exact, en effet), il n’en reste pas moins que c’est lui qui a, aux yeux du monde extérieur, avoué l’existence d’un « lobby homosexuel au Vatican » (ce qui montre l’ampleur de la corruption).
    En nommant les choses, il a révélé la vérité et ouvert la voie à la correction de ce scandale. On ferait bien de s’inspirer de sa méthode dans d’autres domaines : immigration, islamisation, étatisme forcené, Gilets jaunes, etc.

  21. Cagnotte du boxeur :
    C’est la preuve éclatante que ce boxeur, loin d’être un ovni, est admiré par une masse de gens bien modestes tapis dans leur coin, silencieux, victimes de cette monarchie mafieuse fiscale qui les tabassent les escroquent les pressurisent les saigne ; ils voient en eux un grand résistant valeureux courageux honnête auquel ils s’assimilent face à cette force brutale haineuse de ce pouvoir qui ne connaît que les méthodes ignobles d’un autre temps révolu.
    La cagnotte a été fermée hélas, ce pouvoir ne supportant pas qu’il existe des supporters à ce brave héros de la cause populaire.
    Il faudrait créer des tee-shirts « Je suis Dettinger » mais la haine des autorités les interdirait et voterait une amende pour tous ceux qui se promèneraient avec.

  22. Ni spécialiste, ni autoproclamé, mais exprimant ce que je ressens, ne vous en déplaise, Noblejoué, car j’imagine que c’est moi que vous visez, vos propos à l’évidence témoigne de votre incompréhension du phénomène en question, et penser que Macron se servira des homos comme bouc révèle que vous ne l’écoutez pas, obsédé que vous êtes de l’émissariser au nom de vos connaissances sur le bouc émissaire.
    Comme à l’habitude, Macron tente de faire cheminer ensemble les entités contradictoires, les appelant à ne plus se discriminer, le résultat démontrant dans leur refus observable, pour les LGBT comme pour les intégristes religieux, qu’ils fondent chacun leur cohésion sur la discrimination.
    Ceci explique beaucoup des échecs du jeune président, qui ne se soumet à aucune coterie, aucune mafia, n’en déplaise à ceux qui représentent les unes ou les autres, et voudrait le pendre pour cela.
    Je regrette pour ma part, sachant ce que vous savez, que vous vous associez depuis votre balcon à ce sinistre spectacle.

  23. Les catholiques et les juifs ont connu des persécutions à travers les siècles. Pour rappel, au Mexique vers 1920, les prêtres étaient recherchés et fusillés. En Espagne, à la même époque, des familles entières de catholiques carlistes ou légitimistes fuyaient les républicains qui semaient la terreur et la mort. De nos jours encore, la gauche poursuit de ses assiduités les catholiques en général et le cardinal Barbarin en particulier. Le masque de la pudeur outragée est de sortie mais on le range quand il s’agit de protéger un gauchiste. Ainsi la gauche n’est pas aussi vertueuse quand il s’agit de poursuivre le pédophile Cohn-Bendit. Pourtant il a lui-même avoué en écrivant dans un livre ce qu’il a fait avec des enfants.

  24. Contrairement à une autre religion chrétienne, le catholicisme, par sa hiérarchie, ne prévoit pas la saisie du Procureur de la République quand des faits de pédophilie ou autres malversations sont mis à jour.
    Monseigneur Barbarin n’a donc rien camouflé puisque ce genre de faits n’est pas censé faire l’objet de poursuites pénales dans la mesure où cela se règle en interne et par vie hiérarchique.
    La loi est heureusement plus forte que la religion, et si Mgr Barbarin n’a rien eu à cacher mais simplement laissé le tapis recouvrir la poussière, il n’a pas vraiment pris beaucoup de risques hiérarchiques en dénonçant les faits.
    C’est un constat.
    Il est également temps de ce pencher sur ces vocations religieuses de toutes sortes qui peuvent permettre, à une minorité qu’on peut qualifier de prédateurs, de mettre la main sur des proies faciles. Vocation, mais laquelle ?

  25. Patrick EMIN

    C’est l’inconvénient d’avoir fait de la morale ordinaire LA morale chrétienne. On attend de ceux qui se la sont accaparée qu’ils la respectent, pas comme les autres, mais plus que les autres.
    Les hommes d’Eglise coupables de pédophilie ou de faiblesse dans la dénonciation de la pédophilie sont doublement coupables : comme le commun des mortels mais aussi comme violeurs de leur morale chrétienne.
    Je n’ai aucun sentiment bienveillant à leur égard car si l’homme pédophile faillit à la morale ordinaire qui lui est imposée, l’homme d’Eglise faillit en plus à la mission qu’il s’est donnée…
    Chercher à le dissimuler ajoute l’infamie à l’outrage.

  26. « Dieu a créé des hommes plus sensibles que les pères, en vue d’enfants qui ne sont pas les leurs, et qui sont mal aimés, et il se trouve que vous êtes tombé sur un de ces hommes-là… Vous sourirez de tout cela quand vous aurez vingt ans »
    (Abbé de Pradts)
    « Non, je n’en sourirai jamais ! » répond le jeune garçon…
    (Montherlant, « La ville dont le Prince est un enfant »)

  27. @ Noblejoué | 08 janvier 2019 à 05:12
    Réponse à une question que vous vous posez:
    https://www.huffingtonpost.fr/2019/01/06/gilets-jaunes-frigide-barjot-a-pousse-les-anti-mariage-pour-tous-a-truster-la-consultation-en-ligne_a_23635189/
    Comme quoi, il faut se méfier des revendications présentées comme venant des GJ.
    @ Achille | 08 janvier 2019 à 08:54
    Sous la réserve que je ne connais des faits que ce qui en a été dit dans les médias: Barbarin n’aurait connu l’affaire qu’une fois nommé à Lyon, alors que, selon lui, les faits reprochés au prêtre en cause étaient prescrits, et qu’aucune plainte n’avait été déposée depuis.
    Si les faits étaient vraiment prescrits, une dénonciation était inutile, faute de suite judiciaire possible, la Justice devant vérifier d’office que les faits ne sont pas prescrits avant de poursuivre.
    Quant aux suites sur le plan ecclésiastique, Barbarin a peut-être (je n’ai pas suivi toutes ses interviews) estimé que le prêtre en cause était parvenu à se maîtriser et qu’il aurait été injuste de le sanctionner.
    Attendons la suite.

  28. Mary Preud'homme

    L’occasion pour ce cardinal de donner le grand coup de balai ! Mais en aura-t-il le courage à l’image de son Seigneur chassant du temple les marchands et les hypocrites en tout genre ! « Ne faites pas de ma maison un lieu de recel et de débauche.. » Ainsi soit-il !
    Oui la pédophilie existe partout, mais au sein de l’Eglise c’est une calamité absolue en raison de la réputation de droiture morale, de charité et d’amour du prochain et du plus faible revendiqués par cette institution, ajoutée à la confiance aveugle que font souvent les parents à des clercs paraissant irréprochables et pontifiants…
    Or, normalement la pédophilie identifiée et reconnue régresse ou disparaît après une simple condamnation et en tout état de cause se soigne, en thérapie, au lieu d’être dissimulée et cachée (sous le tapis de prières !) Mais en la Sainte Eglise c’est motus et bouche cousue à cause du scandale ! Et tant pis pour toutes ces jeunes vies détruites à cause de ces faux dévots et leurs protecteurs !
    L’Eglise s’honorerait donc de veiller scrupuleusement à ce que des êtres manifestement immatures et à la sexualité prépubère ne se retrouvent en charge d’enfants. Des hommes ou femmes mentalement castrés qui se défoulent de leurs fantasmes et frustrations sur des innocents. En raison peut-être de certains traumatismes vécus par eux-mêmes dans leur petite enfance ou d’une immaturité sexuelle, doublée d’une culpabilité qui leur a été inculquée (histoire de la pomme et du péché originel) lors de leur formation catéchistique.
    Interdisant par ailleurs pour ceux qui ont choisi la prêtrise ou toute vie religieuse le mariage, mais également le libre choix d’avoir une partenaire adulte, à défaut de se « masturbiter », caresser les seins etc. (gestes impurs !!) ou, le cas échéant, d’assumer leur homosexualité…
    De quoi devenir zinzin !

  29. L’attitude du cardinal Barbarin me paraît difficilement défendable.
    Les prêtres qui ont commis ces infamies doivent être livrés à la justice sans l’ombre d’une hésitation.
    Que l’Eglise codifie canoniquement l’obligation de signalement pour les évêques me semble la moindre des choses puisque beaucoup de responsables religieux ne comprennent pas la « décence commune ».
    Du reste l’Eglise avait déjà eu à se défendre il y a vingt ans quand l’évêque de Bayeux, Mgr Pican n’avait pas dénoncé un des curés du diocèse accusé de pédophilie. En 2001, Pican avait été condamné par le tribunal de Caen à trois mois avec sursis et 1 franc de dommages et intérêts aux parties civiles.
    Cette leçon n’a visiblement pas été retenue par les autorités ecclésiastiques !

  30. Si des curés pratiquent attouchements et sodomie sur des jeunes enfants ou des adolescents, c’est peut-être que dans leur esprit leur quéquette est guidée par Dieu. En quoi est-ce condamnable d’un point de vue clérical ?
    Or l’organisation cléricale l’emporte sur la loi. Comme dans l’Islam.
    Excusez le côté cru de ce commentaire, mais avec un président de la République qui tripote des Saint-Martinois devant les caméras, comment condamner Monseigneur Barbarin de complicité puisqu’il a obéi aux procédures de Rome qui ne prévoit pas de procédure en pareil cas.

  31. @ Aliocha
    @ XS
    Non, Macron ne se sert pas des homosexuels contre les Gilets jaunes, mais je dis qu’en déstabilisant économiquement les gens et en les insultant, il peut pousser les plus atteintes de ressentiment de ses victimes à se venger sur…
    On s’en prend souvent à des gens qui ne vous ont rien fait !
    En l’occurrence on disait que les GJ se retournaient contre les homosexuels.
    Dans ce cas, cela aurait été à cause de :
    1 La déstabilisation subie par les Gilets jaunes
    2 Macron
    Je ne peux pas le dire plus clairement. Qui pousse les gens à bout est coupable de ce qu’ils feront. J’espère que ça aussi, c’est clair.
    Maintenant, il paraît que les Gilets jaunes ne se retournent pas contre les homosexuels, que c’est Frigide Barjot qui est à la manœuvre. Merci à XS de le dire.
    Au lieu de faire de la morale aux gens, toujours la même, genre vous êtes mauvais, je dis qu’il est bien, Gilets jaunes, comme d’autres gens d’ailleurs, de ne pas vous laisser aller à vous en prendre à des innocents comme parfois cela peut trois fois hélas arriver quand on est poussé à bout.
    J’espère que vous persévérerez dans la justice et que Macron démissionnera ou du moins se cantonnera à de l’administratif, je n’ai pas l’extravagance de penser qu’un peuple doit éduquer son chef ou qu’un chef retrouve de la légitimité pour rien, juste parce que le temps passe et que le peuple effacerait son ardoise d’atteinte au pouvoir d’achat comme à son estime de soi.
    Il y a donc un moment assez dangereux dont Macron est totalement responsable comme son provocateur et celui qui le maintient en se maintenant quand le chef devrait donner l’exemple… Il paraît qu’il y a des économistes atterrés, certains spectateurs des balcons aussi, je dois dire. Va-t-on rééduquer le peuple quand c’est son chef qui l’a provoqué, le rééduquer, comme cela rappelle fâcheusement les régimes totalitaires ? Puisque la règle veut que l’on garde l’élu et que la politique fasse qu’il s’est mis dans une absence de légitimité politique à gouverner, je dis qu’il faut se dérober à tout ce qu’il proposera, ne pas même l’examiner, faire une grève de la politique comme il y a une grève des urnes. Il croit se relégitimer par l’action ? Il faut le maintenir en délégitimité par des corrections électorales et des refus de toutes ses initiatives, peu importe ce qu’elles peuvent être… Force d’inertie.
    Il ne faut pas céder, non, ni à l’injustice en faisant des boucs émissaires, ni à l’anarchie en croyant déloger Macron, ni à la faiblesse en lui pardonnant.
    Quoi que je ne pense pas trop de bien de la nature humaine et encore moins des foules et de la plupart des gouvernants, je pense qu’il est possible de tenir une grève de la politique si on parvient à montrer que la masse du peuple refuse de participer aux consultations macroniennes.
    Si on n’y parvient pas, il faudra s’abaisser à répondre à Macron le Rabaisseur, surnom que je viens de lui trouver car c’est ce qu’il fait tant financièrement que dans leur dignité, et qu’il aura mérité plus que jamais. Car qui a envie que Frigide Barjot ou autres personnes de ce type viennent dicter leur loi ?
    Résistons à Macron le Rabaisseur.

  32. Daniel Ciccia

    Toutes ces affaires fournissent une occasion de disqualifier l’Eglise pour longtemps. En disqualifiant l’Eglise, on prive le monde, je le crois, d’une expertise, d’une sensibilité à l’égard de la vie, qui est indispensable et précieuse – au-delà de ce que disent la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle – à l’histoire humaine.
    J’observe d’une part la détermination du pape François à éradiquer ce mal ; et d’autre part, la tentation pour les médias d’instrumentaliser au maximum de ce qu’il possible ces affaires, pour donner de l’Eglise dans son ensemble une image dévoyée.
    Derrière le crime et la dépravation, se pose sans doute la question du mal…

  33. Votre analyse est aussi juste qu’humaine.
    Techniquement, juridiquement, la culpabilité de Monseigneur Barbarin ne paraît pas pouvoir être consacrée. Ne serait-ce qu’à raison de la prescription.
    Pour autant, il est clair que l’Eglise (son administration) a péché par laxisme en croyant bêtement se protéger d’un mouvement anticlérical réellement prégnant dans notre pays.
    Cette culture du silence, de la discipline cachée par mutations des prêtres impliqués, a été délétère.
    Si Mgr Barbarin et sa défense en avaient le courage, ils pourraient passer aveu de cette responsabilité morale, qui ne coïncide pourtant pas avec la responsabilité pénale.
    Ce serait, en prenant ce risque dans le tribunal judiciaire et médiatique, sortir par le haut.

  34. @ genau 08 janvier 2019 à 10:53
    « Donc j’explique, et que ceux qui n’ont pas envie qu’il en soit ainsi passent leur chemin. »
    Je ne passe pas mon chemin, et si sbriglia a été concis, ce qui est excellent, il demeure que la situation ne permet pas tellement le second degré du poing dans la figure, et plutôt par la plume que par le poing comme André Chénier (Iambes) le dit si parfaitement :
    « S’il est écrit aux cieux que jamais une épée
    N’étincellera dans mes mains;
    Dans l’encre et l’amertume une autre arme trempée
    Peut encor servir les humains »
    Je ne dispose pas de téléviseur, et donc j’ai toujours un temps de décalage avec les images déversées, mais celles que j’ai regardées ce matin, sur ce boxeur qui s’amende en se filmant lui-même, sont à la limite de la manipulation…
    Je suis très sentimentale, j’ai un cœur d’artichaut, et il me faut résister à ma faiblesse, qui va toujours me conduire à l’erreur d’analyse.
    Ainsi, et sachant que l’ordre est, contrairement à ce qui est colporté, un rempart contre la tyrannie de la foule, il est dégoûtant de regarder monter comme une vague qui déborde et qui, se nourrissant d’elle-même, frappe au visage quand d’autres frappent par derrière…
    Il n’est pas inconvenant, dans l’émoi de ne voir qu’une partie du tableau, ni de ne voir que ce qui nous plaît, ni même de juger et d’attaquer ad personam, ce qui l’est, c’est plus tard, de garder les yeux éblouis par un plaisir incertain et brutal !
    Vous écrivez :
    « J’ai exercé plusieurs métiers dont certain très dur et ce n’est certainement pas celui qu’on me prête, à tort ou à raison. »
    et je me permets de vous répondre que j’en exerce un très dur, mais tout étant relatif, il se peut qu’il ne le soit pas tellement…
    Puis :
    « Cela dit, sincèrement, je regrette cette incursion dans la vie de l’indésirable, Mme Bilger pourra en témoigner, mais uniquement parce que, dans l’exaltation de l’analyse agonistique, j’ai préféré L’art de la guerre à l’Esprit des Lois. »
    Je ne vois pas pourquoi vous devriez regretter, j’aime beaucoup vous lire, et votre sincérité est un gage de loyauté dans la pensée qui est la vôtre et que je ne partage pas souvent, et c’est cela qui m’intéresse. Mais aussi parce que vous avez un temps parlé des fleurs de glais…

  35. Aujourd’hui deux cagnottes font la une des merdias :
    Celle de Dettinger : la cagnotte de la gloire et de l’honneur Celle de Masurier : la cagnotte de la HONTE de la collaboration et du déshonneur.
    Bravo à tous ceux qui ont donné à celle du boxeur et que Schiappa veut dénoncer, mettre à l’index pour les embastiller.
    Honte à tous ces collabos complices de ce système monarchique répressif envers son peuple de serfs avilis humiliés et saignés, qui ont donné à celle de Masurier.
    L’histoire tranchera en faveur de Dettinger qui n’a que ses poings à opposer à la machine infernale destructrice du pouvoir féodal et ses gangsters mafieux fiscaux qui prônent une répression aveugle .

  36. Xavier NEBOUT

    @ Julien WEINZAEPFLEN
    « Le vrai est que l’Église féminise, puis émascule ses prêtres. Elle les féminise : elle les habille en robe. Elle les émascule : elle les fait se prendre pour des épouses du Christ. Elle provoque un trouble dans leur genre et dans leur identité sexuelle : ils sont à la fois des épouses au service de l’Épouse du Christ, et des représentants du Christ. Tant qu’on n’aura pas fait une réflexion approfondie pour résoudre cette crise d’identité, des abus sexuels se commettront structurellement dans l’Église »
    C’est tout faux. Vous n’avez rien compris à rien concernant la religion, et votre langage dans le style initié relève de l’imposture.
    Avant donc de jouer au savant en ce domaine, il faut au moins aller faire un tour dans un monastère bénédictin pour voir s’ils sont émasculés et féminisés, et surtout avoir une idée de la mystique en un exercice aussi élémentaire que par exemple se perdre dans des rosaires ou des pater comme dans tous les mantras de toutes les religions.

  37. hameau dans les nuages

    @ Pierre Blanchard | 08 janvier 2019 à 13:37
    A propos de Yann Moix, vous vous rendez compte si Jean-Marie Le Pen avait déclaré ne pouvoir aimer et sortir qu’avec des jeunes femmes blanches ?
    Le tollé général ! Le racisme, la bête immonde… etc. Les Gilets jaunes auraient été relégués.

  38. @ sylvain | 08 janvier 2019 à 20:55
    « Aujourd’hui deux cagnottes font la une des merdias : »
    Pourtant vous êtes sur un « merdia » ?!
    Ce blog en est un… média.
    En même temps, comme dirait l’autre, venant d’un type qui fait la promotion du viol des enfants :

    • Elusen aussi connait ce prêtre, il était enfant de choeur dans son enfance, mais a-t-il pu l’éviter ?

    Et pour cette apologie, vous avez quand même été publié.
    ———————————————————
    @ Xavier NEBOUT | 08 janvier 2019 à 23:10
    Julien WEINZAEPFLEN a pourtant raison se sont des servantes écarlates un brin drag-queen et adeptes du piercing ; vive les clous, disait Jésus… ou… il faut rester dans les clous, je ne sais plus trop.
    —————————————————————–
    @ hameau dans les nuages | 09 janvier 2019 à 00:14
    Mince, vous avez des fantasmes sexuels inquiétants vous ?!
    Le Pen est des jeunes femmes blanches cela vous fait triper, déjà votre voyeurisme est intrigant, mais que cela vous excite à ce point pour y mélanger Yann Moix…
    La perversité dans tout son absolu.
    Les pervers passent leur temps à s’occuper de savoir ce qui se passe dans le lit du voisin et maintenant, ils étalent leur sexualité.
    À la fois voyeur et exhibitionniste… il ne reste plus que la castration physique à ce stade.

  39. « Aujourd’hui deux cagnottes font la une des merdias :
    Celle de Dettinger : la cagnotte de la gloire et de l’honneur Celle de Masurier : la cagnotte de la HONTE de la collaboration et du déshonneur.
    L’histoire tranchera en faveur de Dettinger qui n’a que ses poings à opposer à la machine infernale »
    Rédigé par : sylvain | 08 janvier 2019 à 20:55.
    Marchenoir a raison : quand on lit ce genre de prose sous la plume d’un commentateur de droite voire d’extrême-droite force est de constater qu’il y a vraiment quelque chose de pourri dans notre pays.
    Et comme je ne sache pas que ledit commentateur soit un adepte du second degré…
    Tartarin versus Barbarin.

  40. Claude Luçon

    @ sylvain | 08 janvier 2019 à 20:55
    Heil Mein Fuhrer !
    Votre boxeur était bien habillé tout de noir, comme tout bon SS !
    Pire il s’est révélé être en fait un misérable collabo, un traître bien qu’il ne portait pas de jaune, il s’est excusé en disant qu’il avait eu un moment d’égarement.
    En fait il était passé à travers un trou de ver, a remonté le temps et s’est retrouvé à Munich le soir du 8 novembre 1923, à la Bürgerbräukeller, on y tabassait du flic, il a suivi involontairement il semble.
    Puis il a retraversé le trou de ver en sens inverse il est même allé trop loin et s’est retrouvé en Gaule, pardon en taule.
    Ces salauds de Gaulois sont capables de le garder quelques années pour lui laisser l’opportunité de se retrouver en temps réel.
    Touché par son aventure intemporelle j’ai fait un don en faveur des policiers sur la cagnotte de Masurier avec recommandation qu’ils prennent bien soin du boxeur maintenant repenti et surtout de ne pas s’en servir de punching ball, même si c’est irrésistiblement tentant.
    Je vais aussi lui envoyer ma copie de « Trous noirs et distorsions du temps » de Kip S. Thorne qui lui expliquera ce qui lui est arrivé en trébuchant dans un trou de ver.
    Son avocat pourra s’en servir pour sa défense !
    Au bout du compte il reviendra peut être en 2019, au pire en 2024 !
    Vous devriez faire de même, l’occupation teutonne genre dictatoriale s’est terminée en France mi-1945 ! Probablement avant votre naissance ?

  41. Michel Deluré

    S’agissant de ce sujet, l’attitude de l’Eglise est évidemment condamnable. D’autant plus que les délits commis, dans toute leur gravité, vont à l’encontre des préceptes que cette même Eglise enseigne.
    Mais il arrive à l’Eglise de quitter parfois le domaine spirituel pour retomber dans notre monde temporel et d’en adopter ses codes. Et dans celui-ci, la dissimulation est souvent de mise, quelle que soit l’institution en cause. On préfère étouffer les affaires, laver son linge sale en famille, tenter de régler les problèmes en interne, éviter le discrédit, l’opprobre.
    Rien là finalement qu’un comportement ordinaire, mais hélas lâchement humain.

  42. Xavier NEBOUT

    @ Noblejoué
    Les Gilets jaunes sont tout simplement le peuple, et le peuple ne veut pas qu’on lui fasse prendre des vessies pour des lanternes d’une manière générale, des détraqués mentaux pour des gens normaux, et une voyoucratie pour une démocratie en particulier.
    Plus simplement et c’est la quintessence du mouvement des Gilets jaunes, on en avait déjà marre de se faire prendre pour des c*ns, mais si en plus c’est par des c*ns finis, là la coupe déborde !
    Hier on apprenait que C. Jouanno se faisait entre autres rémunérations diverses et avariées, 14 900 € à ne pas faire grand-chose, et aujourd’hui on apprend que c’est à ne rien faire du tout.
    Alors adoptons le système japonais. On la met en taule et on voit après. A consulter sa biographie professionnelle, on est sûr de ne pas se tromper.
    C’est même peut-être ce qui pourrait lui arriver de mieux si les Gilets jaunes devaient descendre dans la rue avec des faux et des fourches.

  43. @ Robert Marchenoir | 08 janvier 2019 à 14:00
    « La pédophilie dans l’Église catholique est un phénomène réel. Il n’y a pas là « des pédophiles comme partout ». Il y en a plus qu’ailleurs. Il faut généraliser. »
    Encore une fois vous nous sortez vos affirmations péremptoires sans rien connaître du domaine que vous développez.
    Ainsi que je l’ai déjà indiqué, j’ai passé toute ma scolarité dans des établissements catholiques (années 50-60). Je n’ai jamais eu à subir le moindre attouchement d’un « frère » ainsi qu’on devait les appeler. Il en est de même de mes camarades de bahut qui n’auraient pas manqué de me le confier car on se racontait toutes nos misères entre nous. Misères surtout d’ordre familial car nous étions tous des enfants de foyer à problèmes comme c’est le cas de pratiquement tous les internes d’un établissement religieux ou pas.
    Ceci ne signifie pas que l’Eglise ne dispose pas de brebis galeuses en son sein, mais il ne faudrait pas faire de quelques cas particuliers, certes éminemment regrettables, une généralité.
    La pédophilie existe dans tous les classes sociales, quelles que soient les obédiences religieuses ou politiques, y compris et surtout au sein même de la cellule familiale, surtout dans les foyers recomposés qui sont de plus en plus courants de nos jours.
    L’Eglise est en train de faire le grand ménage. Le pape François a donné des consignes dans ce sens. Plus rien ne sera comme avant désormais dans ses établissements. Il serait bon que ce nettoyage s’effectue partout où des enfants sont en contact avec des éducateurs : colonies de vacances, centre d’entraînement sportif, écoles, foyers sociaux et tout le monde s’en portera bien mieux.

  44. Certes ces faits sont terribles mais que faisons-nous aujourd’hui pour les quelque 240 000 enfants en danger et que la justice a décidé de protéger mais avec des moyens hélas insuffisants avec 26 enfants par éducateur – mission impossible. En Seine-Saint-Denis ils seraient 3 900 enfants en danger, 900 en attente et ce chiffre est en augmentation de 12%…
    Derrière chacun de ces enfants ce sont des coups, de l’abandon, des fugues, la rue, les viols, des vols. Certes ce n’est pas simple mais si seulement l’affaire Barbarin pouvait servir de déclencheur pour une vraie politique de l’enfance, la lumière pourrait émerger des ténèbres. Pour les moyens faisons confiance au navigateur Le Maire, « là où existe une volonté se trouve un chemin » (Journal TV France 2 soirée du 08/01).

  45. Comme on sait dire les choses quand elles couvent l’esprit.
    Comme on peut entendre les choses quand elles s’accordent dans l’harmonie éloignée.
    La séduction est alors l’arrêt dans le mouvement, le regard fixe et le sujet interdit.
    On se sent éloigné de la violence du mensonge politique et l’auteur donneur de leçons est écarté au profit du malfaiteur qui n’en peut mais.
    Et tout cela se perdra à cause du vent qui longe les fossés sans souci de faire ployer les fleurs de lys, débouchant sur les étangs salés que fréquentent les flamants. Il est ainsi des déserts temporairement fleuris.

  46. @ genau | 09 janvier 2019 à 10:32
    J’ai écrit que j’aimais beaucoup vous lire, je me suis trompée, j’adore vous lire !

  47. Michel Deluré

    @ Robert Marchenoir 08/01 14:00
    Pourquoi affirmer que la pédophilie est plus présente dans le milieu de l’Eglise que partout ailleurs alors que cette gangrène est, pour des raisons compréhensibles, souvent tue par nombre de victimes et qu’il n’est donc possible d’établir aucune statistique sur ce sujet grave ?
    La pédophilie est malheureusement présente dans tous les milieux, qu’ils soient religieux, associatifs, sportifs, familiaux, auxquels l’enfant se trouve exposé.
    Et le traumatisme pour la victime est le même, quel que soit l’auteur de cet acte abject.
    Je rejoins donc le commentaire d’Achille sur ce point (09/01 09:50).

  48. @ duvent | 09 janvier 2019 à 11:51
    « J’ai écrit que j’aimais beaucoup vous lire, je me suis trompée, j’adore vous lire ! »
    Oui, c’est beau comme du Houellebecq… et je ne fais pas du second degré !
    🙂

  49. Juste pour rappel, ce sont les femmes qui maltraitent le plus les enfants, les mères plus particulièrement, elles sont championnes toutes catégories dans la statistique.
    Les mères à qui les juges aux affaires familiales confient systématiquement les enfants.
    Le lien sacré avec la mère…
    Mais ou sont passés les féministes ?
    La femme éternelle victime, y compris de la statistique publique !
    Étude annuelle relative aux appels du SNATED en 2017
    ► 3.2.2 L’environnement familial de l’enfant – de la page 38 à page 40.
    https://frama.link/-Ho0GcHe
    Protège-nous Marie mère de Dieu… Mère de l’Église et de Schiappa…

  50. @ Xavier Nebout
    « Les Gilets jaunes sont tout simplement le peuple, et le peuple ne veut pas qu’on lui fasse prendre des vessies pour des lanternes d’une manière générale, des détraqués mentaux pour des gens normaux, et une voyoucratie pour une démocratie en particulier. »
    Une voyoucratie pour une démocratie ? Il y aura toujours des abus dans tous les régimes politiques, il faut les combattre, « voyoucratie » est exagéré, il y a voyoucratie dans le cas des mafias et autres triades dans les endroits où l’Etat a abdiqué.
    Pour les « détraqués mentaux », on est encore plus dans le flou, la psychologie n’étant pas une science, et peut-être même pas un art, à mon avis.
    Ce qui est sûr, c’est qu’une société doit se défendre contre ceux qui font du mal aux autres, comme les abuseurs d’enfants, on peut dire pédophiles, mais je préfère préciser abuseurs d’enfants car certains pédophiles ne passent pas à l’acte, et il est des gens qui sans être pédophiles, abusent d’enfant faute de mieux ou pour varier les plaisirs ou pour transgresser ou autres mobiles encore.
    Mais s’il y a eu bien des gens essayant de faire admettre la pédophilie en 1968 et quelques fossiles vivants continuant ce combat douteux, en vérité la société est de plus en plus intolérante à la pédophilie. Et donc une fois n’est pas coutume, je dirais happy end.

  51. @ duvent | 08 janvier 2019 à 11:38
    « Je ne m’étonne jamais de voir des hommes bas, mais je m’étonne toujours de les voir si peu honteux ! »
    «Il est honteux d’être sans honte» Saint Augustin
    Et L’ABSENCE DE HONTE chez Mgr Barbarin (mais pas que !), est-ce grave docteur ?
    Ben, OUI !
    Extrait du paragraphe 3
    Quand il existe chez la personne une absence de honte>, il y a chez elle un dérèglement des relations sociales.
    Elle est dépourvue de la retenue nécessaire pour vivre convenablement en société.
    Elle refuse d’accepter la Loi.
    Les relations sociales demandent un long apprentissage et l’intériorisation d’interdits, de tabous, d’usages, de convenances, de règles de politesse.
    Ne pas les respecter correspond à des incivilités et paraît être un manque d’éducation.
    Or, dans certains troubles comme dans la phase maniaque des troubles bipolaires, il y a cette absence de civilités une perte du sens moral qui étonne, déroute, questionne et indispose l’entourage.
    Le malade maniaque va réaliser des actes interdits, va être irritable, arrogant et agressif avec tout le monde.
    Il ne va pas s’en rendre compte et ne ressentira aucune honte.
    Chez l’hypomaniaque (forme atténuée de la manie où l’humeur est normalement élevée, euphorique et irritable)
    «une certaine négligence des subtilités relationnelles (tact, politesse, manières) et de la sensibilité aux autres peut se manifester et compromettre l’insertion sociale. Il (elle) peut être trop direct, indélicat, blessant, graveleux»
    Manie et dépression Pr Marc-Louis Bourgeois Edition Odile Jacob 2007
    Le sujet pervers ressent peu d’affect donc pas de honte, il a peu de conflit à l’intérieur de lui :
    Selon Bergeret (Psychologie pathologique Edition Masson1994)
    Le pervers va réduire l’autre à un état d’objet , il ne va pas reconnaître à l’autre le droit de posséder un propre narcissisme. Il va utiliser l’autre au service de son propre narcissisme exclusivement. La précocité libidinale a été telle que pulsion et objet partiel se sont trouvés très tôt liés et l’objet total n’a pas pu être formé.
    Le Surmoi, instance critique et morale, n’est pas actif et le pervers va fonctionner avec un Idéal du Moi narcissique, sans culpabilité ni honte.
    Il éprouve des besoins compulsifs et agressifs et il passe à l’acte, il les agit.
    «(…)il prête à l’autre ce qui n’est pas tolérable en lui.L’autre n’est que menace vitale à détruire.(..)il est dans une problématique d’emprise avec l’autre. L’autre n’est que menace, il le nie pour exister. Il y a impossibilité d’identification à l’autre. Pour peu que l’autre soit peu sûr de lui-même, s’interroge au niveau de l’être et de sa légitimité.
    Les voici, l’un et l’autre, comparses et proie l’un de l’autre(….)»
    Monique Aumage:
    – Peut-on rêver la névrotisation du pervers ? in histoire de l’image en psychanalyse Edition: L’Esprit du temps2002
    Chez les criminels pervers, on retrouve cette absence de honte. Ils sont dans le déni du côté répréhensible de leurs actes, ils développent des arguments qui vont vider ces actes criminels de leur contenu inhumain. Ils ne se sentent pas coupables et n’ont pas conscience de leur responsabilité.
    «A propos des tueurs (Hutus), c’est tout à fait étonnant et aussi bouleversant de voir à quel point ils sont dénués de honte, de remords et qu’ils éprouvent seulement des regrets à cause de leur échec »
    Récit de Jean Hatzfeld , journaliste au Rwanda en 1994 cité dans Les lettres de la SPF numéro 16.
    Quand les parents n’ont pas honte de ce qu’ils ont fait, les enfants ressentent un désarroi total:
    il y a un antagonisme entre l’amour qui les lie à leurs parents et le rejet, le mépris, l’horreur qu’ils ressentent à la pensée de ce qu’ils ont fait, ils vont ainsi porter la Honte à la place de leurs parents. Ils vont ainsi ressentir une culpabilité qu’ils voudraient éviter.

  52. Robert Marchenoir

    @ Achille | 09 janvier 2019 à 09:50
    « Encore une fois vous nous sortez vos affirmations péremptoires sans rien connaître du domaine que vous développez. Ainsi que je l’ai déjà indiqué, j’ai passé toute ma scolarité dans des établissements catholiques (années 50-60). Je n’ai jamais eu à subir le moindre attouchement d’un ‘frère’ ainsi qu’on devait les appeler. Il en est de même de mes camarades de bahut qui n’auraient pas manqué de me le confier. La pédophilie existe dans tous les classes sociales, etc. »
    Également au bénéfice de Michel Deluré | 09 janvier 2019 à 11:53 :
    « Pourquoi affirmer que la pédophilie est plus présente dans le milieu de l’Église que partout ailleurs alors que cette gangrène est, pour des raisons compréhensibles, souvent tue par nombre de victimes et qu’il n’est donc possible d’établir aucune statistique sur ce sujet grave ? La pédophilie est malheureusement présente dans tous les milieux, etc. »
    Vous êtes lassant, Achille, à accuser les autres de vos propres vices, avec un aplomb à la Bouvard et Pécuchet.
    Donc sous prétexte que vous, vous n’avez pas été victime d’agressions sexuelles de la part de prêtres dans votre école catholique, il s’ensuit qu’il n’y a pas de problème d’agressions homosexuelles dans l’Église ? Vous faisiez quoi, pendant les cours de logique, dans votre école de curés ?
    De multiples dignitaires de l’Église catholique dénoncent eux-mêmes ce scandale. Le Pape lui-même le dénonce. Vous savez mieux que le Pape ce qui se passe dans l’Église catholique ? La cuistrerie pontifiante a ses limites, tout de même. Ça vous ennuierait, de vous renseigner un peu sur un sujet, avant de mettre en cause d’une façon aussi désinvolte ce que j’écris ? Depuis le temps, vous devriez savoir que lorsque j’affirme des choses, je m’appuie sur des faits.
    Monseigneur Carlo Maria Vigano, haut dignitaire du Vatican, a réclamé la démission du pape François dans une lettre ouverte de 11 pages, où il l’accuse, entre autres, d’avoir couvert le cardinal McCarrick qui avait l’habitude de mettre des séminaristes dans son lit. Il accuse le Pape d’avoir favorisé la nomination de cardinaux porteurs d’une « idéologie pro-gay ». Il dénonce le pouvoir « tentaculaire » des réseaux homosexuels dans l’Église. Il cite un rapport du John Jay College of Criminal Justice, établissant que 81 % des abus sexuels dans l’Église relèvent de l’homosexualité.
    Le cardinal Burke, de son côté, dénonce « un très grave problème de culture homosexuelle dans l’Église, en particulier au sein du clergé et de la hiérarchie ».
    En 2005, l’évêque adjoint de Buenos Aires, Juan Carlos Maccarone, a été révoqué par le pape Benoît XVI après avoir été filmé en train d’avoir un rapport sexuel avec un prostitué masculin dans la sacristie de sa cathédrale. Sa défense a consisté à dire que tout le monde savait qu’il était homosexuel, et qu’il avait été nommé en dépit de cela.
    La même année, un prêtre de la ville, Rubén Pardo, est mort… du Sida. En 2013, la justice argentine a condamné l’Église catholique à indemniser la famille d’un garçon de 15 ans, que cet homme avait invité chez lui avant de l’agresser sexuellement.
    L’archevêque de Buenos Aires était à l’époque l’actuel pape François, accusé d’avoir couvert ces agissements dans sa province, et mis en cause aujourd’hui, par Monseigneur Vigano, pour sa complaisance générale envers le clergé homosexuel. Et pourtant, même le Pape, en 2013, a reconnu l’existence d’un « lobby gay au Vatican ». Dans ces termes.
    Ce qui précède est un minuscule échantillon des faits attestés au sein de l’Église, et des statistiques à ce sujet — car, bien sûr, il en existe, ainsi que je viens de l’indiquer. Je vous ai donné suffisamment de pistes, il me semble. A vous de les explorer, si vous êtes sincèrement désireux d’apprendre ce qu’il en est.
    Dernière chose, histoire de réfuter une fois pour toutes l’increvable argument whataboutiste des catholiques sectaires, selon lesquels « y’a des pédophiles à l’Education nationale, aussi ». Il y a 20 000 prêtres en France. Il y a un million de professeurs (à la louche). Si, comme le prétendent certains, il y avait autant de pédophiles chez les profs que chez les curés, nous serions inondés du matin au soir de plaintes d’élèves agressés. Sans commune mesure avec ce qu’on entend sur les curés.
    Et ne me dites pas que « lémédias » n’en parlent pas. Les médias peuvent minimiser certains faits. Ils ne peuvent pas passer complètement sous silence des méfaits massifs et répétés. D’autant que n’importe quel abruti qui s’est coupé en se rasant peut ouvrir une page Facebook, aujourd’hui, et hurler que c’est la faute du gouvernement.

  53. @ Elusen | 09 janvier 2019 à 13:31
    Puisque vous évoquez les statistiques, statistiquement, le plus grand danger pour un enfant, la plus grande cause de maltraitance, et qui dépasse je crois de 100% la deuxième cause, est la présence au foyer d’un des deux parents qui n’est pas le parent naturel. Il s’agit de mauvais traitements en général, pas seulement de pédophilie. Mon information vient d’un de ces entretiens de Gad Saad (avec Joe Rogan et avec Nassim Taleb). Je ne sais plus lequel. Gad Saad est un mathématicien d’origine libanaise, il s’intéresse aux comportements humains.
    https://www.youtube.com/watch?v=ezhjumayRsg
    https://www.youtube.com/watch?v=NAalq9lrjQA
    Bien sûr, la perversité de certains religieux est à l’origine des problèmes de pédophilie de l’Eglise, et leur impunité aggrave singulièrement son occurrence, mais l’aveuglement des laïcs me paraît être le catalyseur indispensable. D’après le témoignage d’un ami d’enfance élevé chez les frères, il n’était pas envisageable pour lui d’en parler à ses parents, qui étaient dans un état perpétuel d’adoration naïve et infantile vis-à-vis de tout homme d’Eglise. Je sais que cet ami dit vrai. Dès qu’il s’agissait de religion, les pères comme les mères bêtifiaient souvent. L’enfantillage était de rigueur. On se demande maintenant comment des gens intelligents, ayant fait des études, peuvent avoir subi un lavage de cerveau tel qu’ils soient incapables de croire la chose possible, même devant l’évidence. J’espère que c’est moins le cas depuis qu’on en parle autant.
    J’ai déjà mentionné le film qui à mon avis décrit le mieux le manque d’esprit critique des bigots et l’impuissance d’un enfant quand les adultes qui devraient le protéger l’abandonnent par leur refus de prendre en compte la réalité. C’est La Nuit du Chasseur. Pour le comment ça tombe sur tel enfant plutôt que sur tel autre et les répercussions dans sa vie adulte, « Mystic River » me paraît un vrai chef-d’œuvre, le roman encore plus que le film.

  54. @ Robert Marchenoir | 09 janvier 2019 à 15:28
    Je vous parle de mon vécu et vous vous allez cherchez des exemples dans vos banques de données pour étayer vos allégations sans avoir jamais connu le milieu que vous dénoncez.
    Mais une accumulation de faits ne constitue absolument pas une loi naturelle. Vous avez vu quelques chats noirs et vous en déduisez que tous les chats sont noirs. C’est tout simplement ridicule.
    En clair vous passez votre temps à vous vautrer dans vos sophismes à deux balles.
    Vous êtes finalement comme tous ces intellectuels hors sol, sans doute très intelligents, qui échafaudent de grandes théories dans des domaines multiples et variés, simplement à partir d’une compilation d’articles qui vont dans le sens de leurs certitudes. Vision purement virtuelle du sachant dont le savoir est puisé dans ses vieux grimoires.
    Vous prétendez tout savoir sur plein de choses sans jamais les avoir vécues et vous me parlez de Bouvard et Pécuchet. Un comble !
    Exemple parmi tant d’autres, vos théories eugénistes fumeuses laissant entendre que génétiquement un Blanc a des capacités intellectuelles supérieures à un Noir ou un Latino.
    Et j’éviterai de m’étendre sur vos délires sur Poutine et la Russie qui relèvent de l’obsession pathologique.
    Il faudrait sortir de votre bureau climatisé, remettre à jour vos données qui doivent dater des années soixante et aller voir dans la vraie vie ce qui se passe. Au moins vous saurez vraiment de quoi vous parlez.

  55. Patrice Charoulet

    240 km/h
    Je ne lis PAS l’article consacré à une voiture BMW, p. 31, Le Figaro, 8 janvier. Une pleine page.
    Dans un petit rectangle, en bas, les chiffres. Cela me prend trois secondes. Le prix est astronomique.
    Vitesse : 240 km/h !
    Fort bien. Mais, la vitesse étant limitée, selon les endroits, à 130, 80, 50 ou… 30 sur nos routes, où peut-on rouler à 240 ? Sur le circuit du Mans ?

  56. Après toutes ces barbarinades pathétiques, v’là t’y pas que notre gouvernement se dote d’une Gestapo destinée à ficher, dénoncer et sanctionner les donateurs de cagnotte au boxeur et les Insoumis qui tiennent des propos non prévus par le lexique officiel de la bien-pensance macronienne.
    En tête du hit-parade de la délation : Schiappa, ça s’invente pas, la poupée gonflette à voix de bébé, et Aurore Bergé en recherche de reconnaissance pour bons et loyaux services rendus à son maître.
    Je me contenterai de les appeler les « gestapistes » car gestapitres et gestapettes ça va encore affoler SOS homophobie et toutes les polices du sexe et des dessous de ceintures des citoyens.

  57. @ Daniel Ciccia | 08 janvier 2019 à 19:39
    Certains hommes par nature, religieux ou civils, ne font aucune distinction entre le sacré interdit et l’agression sexuelle morbide sur les enfants. Je ne sais s’ils réalisent à quel point ils détruisent l’enfance de celui ou de celle qui leur a été innocemment confiée parce que c’est un religieux (saint ni touche ?) et sous la protection de l’Eglise, la maison sacrée du Christ.
    L’Eglise n’est en rien responsable des agissements et agressions sexuels de certains hommes religieux. Un homme est un homme, et ce n’est pas parce qu’il revêt une soutane que l’envie sexuelle l’épargne. L’habit ne fait pas le moine.
    Le Pape François et son prochain successeur devraient à l’avenir rester très vigilants. Au premier signalement, convoquer le présumé accusé, chercher des preuves, entendre la victime, les témoins et si le cas de viol et d’agression sur l’enfant est avérée et présente des similitudes psychologiques et physiques causées par un religieux pédophile, alors il ne faut pas hésiter à dénoncer les faits devant la justice. Peut-être que sous cette condition, certains pervers réfléchiront à deux fois avant de rentrer dans les ordres religieux avec la proximité des enfants.
    Il était temps de faire le grand ménage.

  58. @ Lucile
    « On se demande maintenant comment des gens intelligents, ayant fait des études, peuvent avoir subi un lavage de cerveau tel qu’ils soient incapables de croire la chose possible, même devant l’évidence »
    Il se trouve que de nombreuses personnes de niveau culturel élevé tombent dans les bras de gourous, malgré leurs diplômes.
    D’autre part, cela ne vous ait-il jamais arrivé de dire d’un de vos amis: « Non, ce n’est pas possible, pas lui. Comment se fait-il que je n’ai rien vu » ?

  59. @ Lucile | 09 janvier 2019 à 16:15
    ▬« Gad Saad est un mathématicien… »
    Gad Saad n’est pas mathématicien !
    Il a obtenu un doctorat en marketing du comportement des consommateurs, à Cornell University, université privée US.
    https://frama.link/0XV2b0nd
    Et il enseigne à l’université publique québécoise de langue anglaise Concordia, dans leur école d’économie John Molson School of Business de Montréal, titulaire de la chaire sur le marketing et le comportement humain dans la consommation.
    https://www.concordia.ca/jmsb/faculty/gad-saad.html
    ▬ « le plus grand danger pour un enfant, la plus grande cause de maltraitance, et qui dépasse je crois de 100% la deuxième cause, est la présence au foyer d’un des deux parents qui n’est pas le parent naturel. »
    Le turc qui consiste à me refiler plus de quatre heures de vidéos et me disant :

    • dém**de-toi pour trouver tout seul…

    Ben non !
    Sans compter que je sens que vous ne maîtrisez absolument pas le sujet.
    En recherche, espace, lieu, temps, etc.
    Quelle statistique, dans quel pays, sur quelle période (année) ?
    Et du 100% qui dépasse du 100%, vous êtes féministe, c’est sûr !
    Dans les violences faites sur les enfants en France, en 2017, les femmes ont la victoire par KO sur les hommes, les mères sur les pères (voir lien plus bas).
    Faut bien qu’elles soient premières quelque part, c’est pas bien grave, vous ferez mieux l’année prochaine, vous verrez.
    Et je ne vois pas ce qui vous inquiète dans le fait que les prêtres préfèrent violer les garçons ?!
    Est-ce parce que cela contesterait les fausses statistiques sur le fait que 100% des viols sont des viols de femme ?
    Les féministes adorent le très mauvais et incompétent Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, elles le citent en permanence, mais… sans jamais donner la note numéro 12.
    Oui, celle qui indique qu’en manière de violence sexuelle, sur 100% de victimes déclarées, 26% sont des hommes.

    Et dans le ménage (couple, pas faire le ménage), 18% des hommes agressés sexuellement par des femmes, 34% agressés physiquement par des femmes.

    Caroline de Haas, Marlène Schiappa, vite revenez, tout se perd !
    L’important ce n’est pas d’arriver en premier, c’est de participer !
    En tant que femme noire, israélienne, musulmane, homosexuelle, handicapée et circoncis de la droite et d’une ablation de l’extrême droite, nous sommes les éternelles victimes ; les seules victimes, il n’y a que nous et personne d’autre !
    N’ayons plus peur mes sœurs sortons du bois… de Boulogne, ou d’ailleurs, mais sortons embraser la cause soralienne de Schiappa dans un Rassemblement National.
    Tu vois pas qu’ils nous fassent des petits ensemble ces deux-là ?!
    Schiappa et Soral pire que d’être le gosse de Zemmour et Morano exposé chez Pascal Praud… comme les petits chats, un sac plastique, du coton et…

  60. Claude Luçon

    @ sylvain | 09 janvier 2019 à 18:20
    Sylvain ! sylvain ! Réveillez-vous !
    Vous rêvez !
    Attendez-vous au pire !
    Une rumeur prétend que Dettinger aurait demandé que sa cagnotte soit créditée sur celle de Masurier 🙁

  61. Robert Marchenoir

    @ Achille | 09 janvier 2019 à 16:32
    « Je vous parle de mon vécu et vous vous allez cherchez des exemples dans vos banques de données pour étayer vos allégations sans avoir jamais connu le milieu que vous dénoncez. »
    Votre mauvaise foi est éclatante. Sans parler de votre narcissisme. Tout le monde s’en moque, de « votre vécu », figurez-vous. Il est question du « vécu » de centaines de victimes de prêtres dits pédophiles à travers le monde, et vous, vous nous dites : ça ne compte pas, parce que moi, je n’ai pas été agressé ? Vous vous moquez de qui, exactement ?
    Non seulement vous énoncez une énormité logique qu’un enfant de douze ans (non débile mental) n’oserait jamais, mais vous ne tenez aucun compte des faits qui vous sont mis sous le nez.
    De surcroît, vous tentez maintenant de détourner la conversation en me calomniant via d’anciens écrits à moi concernant la Russie et la question raciale, sans le moindre fait ni argument comme à votre habitude, pas plus que vous n’avez été capable d’apporter le moindre fait ou le moindre argument à leur encontre, à l’endroit et au moment où ils ont été publiés.
    Vous vous permettez de mettre en cause ma vie personnelle dont vous ne connaissez rien, et qui de surcroît n’a rien à voir dans le débat. Une fois de plus, sous vos dehors policés, vous montrez le tout petit personnage que vous êtes.
    Qui tentez-vous de défendre, avec une malhonnêteté si manifeste ? Le cardinal Barbarin ? Les homosexuels ? Les catholiques ? La hiérarchie de l’Eglise ? Les prêtres agresseurs sexuels ? Si vous étiez avocat, vos clients auraient tôt fait d’être condamnés, avec une stratégie pareille.

  62. @ Robert Marchenoir
    « Depuis le temps, vous devriez savoir que lorsque j’affirme des choses, je m’appuie sur des faits. »
    Mais ce qu’on aime chez vous c’est justement la passion qui vous emporte, très très loin des faits, et à chaque fois !
    Un viol d’enfant c’est un viol de trop, mais franchement, affirmer que dans l’Eglise la pédophilie sévit PLUS que n’importe où ailleurs, c’est ne pas être correctement renseigné ou de mauvaise foi. Dans l’affaire de Rotherham, entre 1997 et 2013, un gang de musulmans pakistanais a violé plus de 1 500 enfants, tous de race blanche, en passant. Naturellement, le tout a été magistralement étouffé, comme à chaque fois, il ne fait pas bon provoquer lezamalgam, n’est-ce pas ?
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_viols_collectifs_de_Rotherham
    A côté d’eux, nos hommes d’Eglise sont des petits joueurs.

  63. Franck Boizard

    @ Robert Marchenoir | 10 janvier 2019 à 00:05
    Vous êtes un besogneux. Vous ne semblez pas comprendre qu’une accumulation de faits, ce n’est pas une analyse.
    D’ailleurs, en parlant d’analyse, vous devriez l’appliquer à vous-même.
    Un type, terrifié à l’idée qu’on découvre le moindre parcelle de son identité, qui a besoin de tartiner à longueur de commentaires (donc chez les autres, pas chez lui) qu’il déteste le pays dans lequel il vit et ses habitants, ça mérite une analyse.
    On rigolerait cinq minutes, je pense. Mais, pour une fois, pas des autres mais de vous.

  64. @ Valery | 10 janvier 2019 à 00:13
    « A côté d’eux, nos hommes d’Eglise sont des petits joueurs. »
    Vous en êtes propriétaire apparemment ; mais c’est vrai le viol d’enfant, c’est comme les chambres à gaz, c’est un point de détail.

  65. @ Robert Marchenoir | 10 janvier 2019 à 00:05
    « Qui tentez-vous de défendre, avec une malhonnêteté si manifeste ? Le cardinal Barbarin ? Les homosexuels ? Les catholiques ? La hiérarchie de l’Eglise ? Les prêtres agresseurs sexuels ? »
    Tout ce qui excessif est dérisoire et en ce qui vous concerne vous sombrez dans le grotesque.
    Bon, je pense que nous allons en rester là. Votre façon pernicieuse de manipuler les arguments de ceux qui vous mettent le nez dans vos incohérences relève de la malhonnêteté la plus absolue.
    Ajoutons à cela votre fatuité qui est totalement insupportable. Je renonce définitivement à échanger avec vous.
    En ce début d’année j’ai voulu faire une dernière tentative, pensant que, malgré votre nature exubérante, vous seriez capable d’accepter, sans les dénaturer, les arguments des quelques téméraires de ce blog qui osent vous contredire, mais manifestement c’est sans espoir.
    Je vous laisse donc à vos certitudes et à vos délires.

  66. @ Claude Luçon | 09 janvier 2019 à 23:32
    Fake ou pas, c’est une manoeuvre de chantage judiciaire du gouvernement envers le boxeur pour le discréditer et alléger sa peine ; et ainsi éloigner ses partisans naïfs qui croiront à cette fable.
    Dans tous les cas le pouvoir est gagnant, ils ont la force brute, les médias propagandistes aux ordres et les stratégies les plus machiavéliques pour affaiblir un opposant qui pourrait devenir un héros national ; personne n’est dupe cher Claude Luçon, à part vous bien entendu.
    Rendormez-vous et faites de beaux rêves !

  67. sbriglia @ Achille et Robert Marchenoir

    @ Achille et Marchenoir
    Votre « diablogue » me fait penser à ce capitaine de réserve qui, revenant en 1945 de captivité dans les forteresses allemandes de Lübeck et Colditz, et auquel, au retour de la guerre, étaient dévoilées les horreurs commises par les Allemands dans les camps de concentration, répondait qu’il n’avait, lui, rencontré que des officiers de la Wehrmacht très corrects, même après ses deux tentatives d’évasion qui lui vaudront plus tard la Légion d’honneur sur le front des troupes…
    Ce capitaine était mon père… Comme Achille, il n’avait jamais eu, aussi, d’attouchements des pères jésuites ou maristes… moi non plus d’ailleurs : mais pourquoi vouloir ajouter dans ce débat la niaiserie d’un cas personnel ?

  68. « Billet inopportun cher P. Bilger : attendons la fin de ce procès » (boureau 08 janvier 2019 11:58)
    La procureure vient de demander la relaxe générale dans ce dossier. Voilà qui devrait inciter quelques-uns, n’est-ce pas cher P. Bilger, à la prudence !
    Notamment les laïcards braillards et malhonnêtes dont la retenue n’a jamais été la qualité éminente.
    Il en est sans doute de même dans le dossier du boxeur : invité dans l’émission de Pascal Praud de ce jour, son avocat, Maître Vigier (remarquable de sang-froid) a eu le plus grand mal à imposer « le droit » et « la raison » devant l’hystérie de certains invités faisant partie des « élites » (sic). Hystérie à l’encontre du boxeur qui veut, sans connaître et le droit et le dossier, lyncher médiatiquement cet homme.
    Cordialement.

  69. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 10 janvier 2019 à 00:05
    « Vous vous permettez de mettre en cause ma vie personnelle dont vous ne connaissez rien, et qui de surcroît n’a rien à voir dans le débat. » »
    Vous êtes gonflé ! 🙂 parce que vous vous gênez pour faire des attaques personnelles et des généralités?
    Comme quoi on peut se croire sur un piédestal et être un écorché vif.
    C’est d’ailleurs assez bizarre cette attaque générale en règle contre l’Eglise catholique sans un mot ou une simple curiosité sur ce qui se passe dans les autres religions. Là c’est tabou.

  70. @ Paul Duret | 09 janvier 2019 à 21:58
    Si vous voulez me faire dire que moi aussi je me retrouve souvent en position défensive par rapport à la vérité quand ses manifestations attaquent mes représentations les plus chères, c’est chose faite.
    Dans cette affaire effarante, ce n’est pas seulement du comportement d’individus pris séparément qu’il s’agit, mais de toute l’institution. Au stade où en était une partie de la hiérarchie, elle ne se trompait plus de bonne foi : elle ne voulait pas savoir et ne voulait pas que ça se sache, avec je pense le soutien plus ou moins inconditionnel d’une partie de laïcs non directement touchés par la criminalité de certains membres de l’Eglise. Peut-être croyaient-ils que c’était ce qu’il fallait faire pour la renommée de l’Eglise, par obéissance ou par idéalisation, ou bigoterie ; non par intérêt ou vice. C’est toujours la même chose, il ne faut pas désespérer Billancourt. Les frontières entre l’institution et l’extérieur se renforcent pour ne rien laisser ni entrer ni sortir, et à l’intérieur de l’institution même, une compartimentation s’opère, de façon que l’information dérangeante circule le plus mal possible. Tout le monde est touché, et devient plus ou moins chargé de maintenir l’étanchéité, y compris intra muros. De sorte que même le sommet de la hiérarchie n’a une vision que parcellaire de ce qui se passe. L’irruption de la loi dans ce fonctionnement ne peut qu’améliorer les choses, mais à mon avis, le pape n’est pas au bout de ses peines.
    Théoriquement la tendance à la superstition est moins élevée chez les gens qui ont fait des études. Mais quand vous soulignez que c’est loin d’être toujours le cas, je suis là aussi d’accord avec vous.
    ———————
    @ Elusen
    Ce sont majoritairement des femmes qui s’occupent des enfants. Les sévices sur les enfants dont certaines se rendent coupables sont proportionnels au temps qu’elles passent avec eux.

  71. Garry Gaspary

    @ Valery
    Votre lien, bien loin de contredire, ne fait que confirmer la prose de Marchenoir : pour arriver à de tels taux de crimes, une culture (qui est essentiellement familiale dans ces affaires de Rotherham) du viol est nécessaire.
    Et c’est bien une culture (au sens premier du terme : quelque chose qui est entretenu, protégé, nourri, etc.) du viol pédophile que Marchenoir dénonce au sein de l’Eglise catholique.

  72. @ Elusen
    Gad Saad a commencé par les maths,
    « Dr. Gad Saad is a professor of marketing and holder of the Concordia University Research Chair in Evolutionary Behavioral Sciences and Darwinian Consumption…Professor Saad holds a B.Sc. in mathematics and computer science, and an MBA, both from McGill University (Montreal), and MS and PhD degrees from Cornell University ».
    En googlant « children abuse, stepparent, children at risk, Gad Saad », je trouve une liste longue comme le bras de références sur la question évoquée. Ce genre de vérité déplaît fortement et elle sera toujours âprement discutée.

  73. Dans cette affaire, le ministère public n’a pas requis de condamnation à l’encontre de Mgr Barbarin. Les conclusions de son analyse sont conformes à celles du juge qui avait demandé que l’affaire ne soit pas portée au tribunal où elle serait classée sans suite au motif que la non-dénonciation est prescrite.
    Les plaignants de cette affaire avaient trouvé une astuce juridique par le biais d’une procédure de citation directe ce qui mécaniquement a rendu inévitable la mise en place d’un procès.
    La loi est dure mais c’est la loi. Dura lex sed lex. Les plaignants ne sont pas résignés mais l’avocat général ne les a pas suivis dans son réquisitoire. Il est également difficile pour Mgr Barbarin d’avoir comparu devant la justice des hommes alors que sa foi le porte vers la justice divine.

  74. @ sbriglia @ Achille et Robert Marchenoir | 10 janvier 2019 à 09:38
    Les niaiseries d’un cas personnel, comme vous dites, avec la condescendance qui vous caractérise, valent bien les incongruités d’un individu qui veut absolument stigmatiser une institution, en l’occurrence l’Eglise, en se référant à des cas particuliers qui sont infimes en regard des actes pédophiles qui sont à déplorer un peu partout dans notre société.
    Je constate, au demeurant, que ni votre père, ni vous, ni moi n’avons subi d’attouchements de prêtre pédophile. Alors que vous preniez la défense systématique de ce grand malade qui nous abreuve de ses délires à longueur de journée sur ce blog témoigne d’une adoration béate parfaitement ridicule.
    Le plus naïf de nous deux n’est certainement pas moi.
    Restons-en là. Je vous laisse à vos échanges avec votre idole. N’oubliez pas votre boîte de cirage !

  75. calamity jane

    Question de sbriglia à Achille : enfin un peu de bon sens
    et/ou de fraternité !
    Mais avec sbriglia il faut être très distante pour ne pas risquer de lui écorcher l’amour pour sa mère ! De temps en temps une petite incursion d’une commentatrice serait-elle acceptable ?
    Ne vous privez pas de réponse même dans une autre langue… mdr.

  76. Herman kerhost

    Achille doit faire dans le second degré, je ne vois pas autre chose.
    Ou alors, son écran est trop propre…

  77. @ Garry Gaspary | 10 janvier 2019 à 11:07
    Youpi, le revoilou !
    Comment va-t-on nommer les hallucinantes hurluburlesques pagnolades à venir de nos deux clowns du blog : Elusen et Gaspary ?
    Les gasparinades d’Elusen, ou bien les Elusinades de Gaspary ?
    Kss kss, nonosse ?

  78. Il est vrai, Achille, que je lis sans me lasser les commentaires de Robert Marchenoir, que je les déguste comme un juriste déguste le processus argumentaire y compris adverse.
    Cela vous chatouille, j’en ai conscience, comme chatouille le talent chez le médiocre (je ne vous vise pas : vous commentez sur tout, parfois avec bonheur, souvent avec peu de souffle mais c’est la loi du genre chez qui s’épanche à profusion…).
    On prend rarement Marchenoir en défaut de logique ; il est virulent, certes, mais c’est aussi la loi du genre face à la bouillie « café du commerce » déversée sur ce blog de haute tenue par certains.
    On mesure aussi la qualité d’un homme à la petitesse ou à la grandeur de ses admirations : j’admire ce commentateur qui porte haut le drapeau du bon sens et qui ôte les cataractes de beaucoup.
    Je continuerai à l’admirer tant qu’il nous procurera ces décharges salutaires d’adrénaline.
    Je vous laisse à votre tisane : nous avons le même âge, mais pas les mêmes breuvages ; vous vivrez sans doute plus vieux.
    PS : ma condescendance ? Ne pas avoir conscience de son talent c’est faciliter la réussite des médiocres…
    Savonarole… ou Audiard, je m’y perds.

  79. @ Garry Gaspary
    Je suis d’accord avec vous, il se peut qu’une culture nourrisse et pardonne ces actes. Mais c’est à vous de prouver que le christianisme y est pour quelque chose, ce n’est pas Jésus qui a épousé une gamine de 9 ans, mais bien le prophète Mohamed.

  80. @ Lucile | 10 janvier 2019 à 11:20
    En quoi cela veut dire mathématicien, expliquez ?
    BSc = Bachelor of Science, a first-level university degree in science.

    En France, cela correspond à feu un Deug, un bac+2, aujourd’hui à une 2e année de licence. Un Bac+2 mathématique en science informatique et vous osez le présenter comme mathématicien ?!
    Correspondance des diplômes entre le Canada et l’UE : https://frama.link/J8jbjX3N
    Le seul article sur sa page universitaire concernant les enfants, c’est pour le comportement alimentaire.

    Il est bien enseignant en marketing spécialisé sur le comportement humain dans la consommation, pas spécialisé en mathématique et encore moins sur les violences dans la société, il n’a même jamais étudié ce sujet, ni les violences sur les enfants.
    Le CV complet de l’universitaire, tous ses articles, mis à jour par ses soins constamment :
    https://frama.link/Yv7Cy9rM
    Je vous rappelle que la preuve vous incombe et que vous n’avez pas à dire aux gens : « débrouillez-vous pour trouver ».
    Cela ne vous fait pas plaisir, mais en France l’instinct maternel, l’enfant mieux avec sa mère, seules les femmes savent prendre soin des enfants, cela en prend un coup, c’est une statistique officielle, pas la mienne et elle est de 2017.
    Snated, appelé aussi le 119, enfance en danger, rapport d’activité :
    https://frama.link/-Ho0GcHe
    Parents divorcés, enfant en danger :
    – sa mère : 43%
    – son père : 8,3%
    Parents non-divorcés et divorcés, un total de l’ensemble, enfant en danger :
    – Mère : 59,5%
    – Père : 40,5%
    Pour le total des enfants en danger, avec parents divorcés ou non, plus les inconnus, les professionnels, la famille proche, total :
    – Femme : 54,2%
    – Homme : 45,3%

    Et les victimes des prêtres pédophiles ce sont bien des garçons !

  81. L’Eglise n’est pas brillante, ce qui est d’autant plus impardonnable que Jésus avait dit de ne pas scandaliser les enfants.
    Le bouddhisme, le judaïsme et autre, rien n’est, à ma connaissance, sans reproche.
    Mais là où c’est le pire, car dans le texte et la vie du fondateur, c’est dans la religion du croissant, particulièrement défavorable aux femmes et aux enfants, à savoir les plus faibles :
    https://www.thisissparta.eu/textes/pedophilie/
    A mon avis, les musulmans peuvent aller de l’avant en disant que leur prophète a fait ce qui était licite à son époque, les chrétiens en disant qu’ils vont essayer de mieux appliquer ce qu’a dit Jésus, maintenant.
    Pour progresser, il faut croire le progrès possible… Mais pas trop, pas croire qu’il va venir sans qu’on fasse rien.
    Si les religions ont trop de ressentiment pour un monde où bien des gens s’émancipent d’elles, elles ne croient pas au progrès.
    Donc elles s’interdisent de progresser… Donc le monde les suspectera d’autant plus, ce qui alimentera leur ressentiment.
    Les croyants n’arrêtent pas de faire de la morale, souvent assez bête, même pas capables de voir ça, c’est dire.
    Mais c’est au fond normal, on dira qu’on répète un rôle avant de le jouer… On va donc supposer charitablement que les croyants vont finir par appliquer un tant soit peu leur morale.
    Vous savez le point commun entre la morale et un bébé ? C’est qu’on n’arrête pas de vouloir le refiler à l’autre.

  82. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 10 janvier 2019 à 10:08
    « @ Robert Marchenoir | 10 janvier 2019 à 00:05
    C’est d’ailleurs assez bizarre cette attaque générale en règle contre l’Église catholique sans un mot ou une simple curiosité sur ce qui se passe dans les autres religions. Là c’est tabou. »
    Mensonge gros comme une maison. Bien au contraire, je passe mon temps à dénoncer, non pas « les autres religions », comme vous dites sans même avoir le courage de nommer celle à laquelle vous pensez, mais l’islam et ses méfaits. Cela m’a valu suffisamment d’invectives et de calomnies… Ici, ce n’est tout simplement pas le sujet.
    Je dénonce aussi, fréquemment, le faux christianisme qu’est l’orthodoxie russe des XXe et XXIe siècle, et qui n’est autre qu’une branche du KGB, maquillée sous les oripeaux d’une religion temporelle et suprématiste. Cela aussi, ça m’a valu d’innombrables insultes de la part du réactionnariat politiquement correct de droite. Et cela m’en vaudra encore.
    « Vous êtes gonflé ! 🙂 parce que vous vous gênez pour faire des attaques personnelles et des généralités? »
    Je n’ai jamais prétendu ne pas faire de généralités. Au contraire, j’ai revendiqué cent fois la nécessité de « généraliser ». Vous le sauriez si vous cherchiez à critiquer mes commentaires de façon honnête, et non à entretenir des polémiques ad hominem, réflexes, sectaires et stériles.
    Je ne me livre pas à des attaques personnelles. En revanche, lorsque des commentateurs déloyaux, comme vous, utilisent leur vie personnelle non pas pour partager leur expérience, non pas pour transmettre des connaissances, mais pour exercer un chantage intellectuel et moral à l’encontre des autres, alors je me fais un plaisir de retourner leurs armes contre eux.
    Les règles implicites du débat occidental veulent que dans toute discussion politique, philosophique ou religieuse, les participants a) cherchent à généraliser, comme vous dites, c’est-à-dire à atteindre la vérité, ou quelque chose qui s’en approche en politique, c’est-à-dire l’intérêt général ; b) s’abstiennent d’invoquer leur cas personnel à l’appui de leur propos.
    La raison du point a) est simple. Si la politique, pour prendre cet exemple, n’est pas la recherche d’un compromis tendant à l’intérêt général, alors elle dégénère immanquablement en combat de chiffonniers, où c’est la lutte de tous contre tous et la loi du plus fort. On le voit assez avec les Gilets jaunes.
    Le débat perd alors toute raison d’être. Ne faisons pas semblant de discuter. Cassons-nous la figure mutuellement, et cherchons à infliger le plus de mal possible à l’adversaire par tous les moyens.
    La raison du point b) est tout aussi simple. Si, à l’appui de mes arguments, je fais valoir que je suis une pauvre victime, un exploité, un « racisé » ou je ne sais quoi d’autre, alors je place mes interlocuteurs devant un choix impossible : soit ils poursuivent le fil de leurs arguments, et ils prennent le risque de blesser leur contradicteur ; soit ils s’abstiennent de défendre leur point de vue, et alors la discussion s’éteint par l’intimidation.
    Je suis bien conscient qu’en disant cela, je fais figure de vieux con sorti de la naphtaline. Car sous l’effet corrosif de deux siècles de socialisme, non seulement plus personne ne respecte cette règle, mais le nombre de gens capables de comprendre seulement de quoi je parle devient micrométrique, et diminue de jour en jour.
    Bien entendu, la règle b) est d’autant plus valable sur Internet que n’importe qui peut y affirmer n’importe quoi sur son propre compte, puisque tout le monde y est anonyme, pseudonymes ou pas.
    Je vous communique donc à nouveau ma règle personnelle : si quelqu’un s’avise de jouer au rugby sur un terrain de tennis, ne comptez pas sur moi pour lui appliquer les règles du tennis, ni même celles du rugby.
    Vous pouvez vous reporter au dernier article d’Alexander Boot si vous voulez approfondir la question (et que vous lisez l’anglais).
    Je constate, en tous cas, que le sectarisme à front de taureau se porte toujours aussi bien. A l’extrême droite comme à l’extrême gauche, il ne manque pas de gens dont la seule activité intellectuelle et morale consiste à se demander : telle personne, telle opinion est-elle dans le camp du Bien ?
    A gauche, les Noirs ou l’islam sont toujours dans le camp du Bien. A droite, l’Eglise catholique ou les Gilets jaunes sont toujours dans le camp du Bien. Ce n’est tout de même pas compliqué à comprendre.

  83. Robert Marchenoir

    @ Valery | 10 janvier 2019 à 00:13
    Ce blog est noyé sous le whataboutisme, depuis quelques jours, pour ne pas dire quelques semaines. Vous êtes le dernier à nous en faire la preuve.
    Vous osez prétendre que j’ignore le scandale de la traite des Blanches par les Pakistanais en Angleterre ? J’ai dû consacrer des centaines de commentaires à ces méfaits ! Ici et ailleurs… Visiblement, vous n’en avez pas lu un seul.
    Vous n’avez pas davantage lu mes commentaires sur ce fil, sur l’affaire Barbarin, et plus généralement sur la pseudo-pédophilie dans l’Église catholique. Ou alors vous les avez lus, mais vous ne savez pas lire. Vous réagissez comme un robot. On pourrait vous remplacer par un ordinateur.
    Les viols de Rotherham, et des autres localités anglaises où des faits similaires se sont produits, n’ont strictement rien à voir avec la « pédophilie dans l’Église », en dehors du fait que ce sont des délits sexuels.
    Les musulmans dont vous parlez sont des violeurs hétérosexuels. Les prêtres dont il est question sont des agresseurs homosexuels. C’est tout le propos de mes commentaires sur ce fil, c’est bien cela qui permet d’expliquer toute cette affaire, et c’est justement ce que la gauche anti-catholique voulait à tout prix dissimuler — et la droite catholique aussi, mais cette dernière, au moins, a fini par reconnaître la vérité, ainsi que l’ensemble de l’Église, d’ailleurs.
    Vous vous obstinez à parler de « pédophilie dans l’Église ». Je viens de vous expliquer qu’il ne s’agit pas de pédophilie. Pas plus que dans le cas des gangs pakistanais en Angleterre, d’ailleurs. Vous traduisez littéralement par « enfants » le terme de « children » qui est employé par la presse britannique dans ces affaires, mais il ne s’agit pas d’enfants. Il s’agit de jeunes filles ayant passé l’âge de la puberté.
    Les événements anglais que vous citez tendent à prouver que les musulmans sont sur-représentés dans les délits sexuels en Occident, et en particulier ceux commis à l’encontre des femmes non musulmanes.
    Ils ne démentent certainement pas que les homosexuels sont sur-représentés parmi les prêtres catholiques, ni que ce soit la cause de la prévalence, nettement supérieure à la normale, des délits d’agression sexuelle à caractère éphébophile et homosexuel au sein de l’Église. Ce qui était tout le propos de mon analyse.
    Enfin, votre réflexion laisse un détestable goût d’insinuation, selon laquelle les agressions sexuelles commises au sein de l’Église ne seraient pas si graves que cela, puisque les musulmans de Grande-Bretagne parviennent à faire davantage de victimes en bien moins de temps.
    Outre que là encore, vous nous faites de la statistique de cochon (il y a infiniment plus de musulmans en Angleterre que de prêtres catholiques en France, par exemple), vous nous faites de la morale de voyou.
    Même au sein de l’Église catholique, pourtant infiniment diverse et agitée de furieuses oppositions sur cette question, personne, pas plus les papes que le cardinal Barbarin, ou qu’aucun des prélats personnellement coupables d’agressions sexuelles répétées, n’a osé avancer, en guise d’excuse ou en défense de l’Église catholique, que les Pakistanais de Grande-Bretagne étaient bien plus « performants », mais à l’encontre du sexe opposé.
    La rage whataboutiste qui agite ce blog, depuis le déclenchement du mouvement des Gilets jaunes, corrode la moralité des esprits faibles et s’insinue partout.

  84. Claude Luçon

    @ sylvain | 10 janvier 2019 à 08:46
    Merci, je suis insomniaque, je me servirai de votre texte comme somnifère.
    Avant d’essayer, de dormir, puis-je remarquer que si dupe il y a ce n’est pas moi, vous ne semblez pas avoir compris que le boxeur est un athlète connu, pas un quelconque casseur, sa notoriété demandait précisément une sanction légale mais rigoureuse !
    La preuve : quelqu’un a immédiatement lancé une cagnotte en sa faveur ce qui, que je sache, n’est pas le cas pour les casseurs lambda, à commencer par celui qui avait attaqué le policier motard une semaine avant !
    Clairement vous n’avez jamais dirigé d’hommes en circonstances difficiles et dangereuses !
    Vous ne comprenez pas pourquoi des centaines de milliers de pékins vont acclamer les Bleus de retour de Russie !
    Parce que les hommes ont besoin de héros !
    Alors il faut éviter qu’un crétin de boxeur professionnel qui cogne deux flics devienne un héros !
    Vous rêvez toujours cher sylvain, réveillez-vous !
    Si vous le pouvez, allez chercher sur France Culture une vidéo du professeur(e) Nicole Gnesotto du CNAM et écoutez ce qu’elle a à dire à propos des GJ et, comme moi, espérez que nos énarques, Macron en tête, l’ont écoutée.
    Elle n’est pas professeur de boxe !
    https://www.facebook.com/franceculture/videos/311117122847700/

  85. @ Claude Luçon | 11 janvier 2019 à 00:12
    Vous avez trop d’insomnies cher Claude Luçon, c’est mauvais pour la santé et votre équilibre mental qui semble perturbé.
    Dettinger est un héros, un vrai, mais il sera retourné par le pouvoir pour qu’il soit banni et discrédité, ils ont des moyens diaboliques pour ce faire.
    Les gens qui l’insultent sont complices collabos de ce gouvernement de traîtres et ses soudards brutes épaisses qui ont beaucoup de sang de Gilets jaunes sur leurs mains.
    La cagnotte en faveur de boxeur est la cagnotte de l’honneur et ceux qui ont donné, de vrais citoyens qui ont encore un vrai sens de la morale.
    La cagnotte de Muselier est celle de la honte, de la collaboration, du déshonneur, de la magouille politicienne, comment ne pas être élu maire de Marseille ou autre poste important après cet acte « glorieux » qui pue la haine, l’hypocrisie et l’arrivisme.

  86. @ sbriglia | 10 janvier 2019 à 14:23
    Je ne voulais plus répondre à vos commentaires, en tout cas à ceux qui me sont destinés, mais votre réponse me pousse à le faire.
    Le talent de votre héros ne me chatouille pas, je le reconnais volontiers, c’est même la seule qualité que je lui concède.
    J’ai sans doute moins de « souffle » que lui. Une des raisons est sans doute que je me m’investis pas comme lui dans chacun des thèmes à développer, encore que bien souvent il a tendance à s’en écarter pour nous pondre ses « théories » maintes fois rabâchées.
    Mes commentaires ne me prennent généralement pas plus de dix minutes. Celui-ci peut-être un peu plus.
    Je m’exprime avec mon style, étriqué sans doute, très éloigné de l’élégance de plume de certains habitués de ce blog clairement de formation littéraire, au vocabulaire très riche et à la plume aisée et élégante. Grâce à eux j’ai pu enrichir mon vocabulaire d’une bonne centaine de mots rares et savants. Je leur en sais gré.
    C’est votre formation professionnelle, sans doute, qui vous incite à cette admiration que je trouve personnellement regrettable car je considère que vous êtes un garçon intelligent, même si sur ce point vous en êtes bien plus convaincu que moi.
    Je commente tous les billets de Philippe Bilger, c’est parfaitement vrai. Je dois toutefois vous dire que c’est le seul blog que je fréquente. Je m’y sens bien, j’aime les thèmes qui y sont abordés qui sont très variés et collent à l’actualité. Et j’utilise l’espace de commentaires pour donner mon modeste avis ainsi que le font les autres contributeurs, ni plus ni moins.
    J’aime également la grande majorité des intervenants. Il y a bien quelques provocateurs qui ont tendance à rabaisser le niveau de ce blog ainsi que vous le soulignez, mais je les lis aussi, ou plutôt je survole leurs commentaires sans trop m’y attarder.
    On apprend toujours des imbéciles. Ils ont le mérite, bien malgré eux, de nous donner un aperçu pas très glorieux mais très réel de la nature humaine.
    Vous mesurez la qualité d’un homme à la petitesse ou à la grandeur de ses admirations.
    C’est un des points qui nous sépare. J’ai beaucoup de respect pour certains commentateurs, peut-être même de l’admiration, mais je ne le leur dirai pas. Je pense qu’ils sont capables de le déceler dans mes réponses, encore que pour certains, je ne leur réponde pas ou très rarement. J’apprécie leurs commentaires et intègre leur vision des choses… ou pas.
    Vous me laissez à ma tisane, dites-vous ? J’avoue que, contrairement à vous, je n’aime pas trop les boissons fortes et notamment la vodka, que je trouve parfaitement « dégueulasse » .
    J’aime le raffiné, presque le suave. Encore un point qui nous sépare. Mais ce n’est pas grave.

  87. @ Claude Luçon 00h12
    « Si vous le pouvez, allez chercher sur France Culture une vidéo du professeur(e) Nicole Gnesotto du CNAM et écoutez ce qu’elle a à dire à propos des GJ et, comme moi, espérez que nos énarques, Macron en tête, l’ont écoutée. Elle n’est pas professeur de boxe ! »
    La troisième voie pour elle c’est le « libéralisme social ». Sans définition exacte, on se perd en conjectures…
    Peut-être veut-elle réinventer la social-démocratie mise en pratique par Willy Brandt ou Gerhard Schröder et même par notre fraise des bois, François Hollande qui a été prié par les Français de rejoindre la Corrèze…

  88. @ Claude Luçon 11 janvier 2019 00:12
    Nicole Gnesotto du CNAM
    J’ai été sur France Culture comme vous le conseillez et je n’ai pas été déçu !
    Une minute de total rêve démago de la part de cette fonctionnaire « vache sacrée » qui lance le concept de « libéralisme social » sans savoir de quoi elle parle.
    Mais c’est tellement chic et bien vu, sur France Culture, de parler de « libéralisme social » et en plus ça ne mange pas de pain comme auraient dit les Gilets jaunes.
    Avez-vous plus convaincant dans votre musette ?
    Cordialement.

  89. Claude Luçon

    @ sylvain | 11 janvier 2019 à 09:05
    Bon une chose est claire, le cas échéant vous serez d’un côté de la barricade et moi de l’autre, avec les forces de l’ordre !
    Il faudra vous méfier, je suis un expert : 32 ans de guerre au départ, plus les Shiftas (Chebabs d’aujourd’hui) d’Ethiopie, le FLN au coeur du Sahara, Khomeini en Iran et les vols de voiture à main armée (trois fois) dans les rues de Lagos.
    Les GJ sont des amateurs.
    J’ai d’ailleurs dit à l’un d’entre eux, sur un rond-point, qu’il était idiot d’exposer le fait d’être cocu en arborant son gilet jaune et qu’il ferait mieux de rentrer chez lui vérifier ce que faisait son épouse, il n’a pas réagi.
    J’ai aussi l’avantage de l’âge en plus de l’expérience et de n’être pas encore naufragé, un de nos camarades commentateurs peut en testifier 🙂
    @ boureau | 11 janvier 2019 à 09:59
    @ caroff | 11 janvier 2019 à 09:38
    A chacun ses références, moi je préfère une prof du CNAM que les experts bavards de BFM, LCI, la 5, CNews…
    Je suis un homme simple mais pratique, quant au libéralisme social, supposant qu’il n’existe pas encore, il n’y a qu’à l’inventer !
    Comme le furent le capitalisme, le socialisme, le marxisme, le libéralisme, le péronisme, le castrisme et toute autre formule de société ! Non ?
    Le CNAM est un excellent endroit pour le faire.
    Au CNAM les gens ont des idées pratiques, c’est un peu l’anti-ENA !
    Pour moi nous sommes déjà dans une forme de libéralisme social, quelque chose entre deux Républiques : celle des USA et la nôtre.
    J’ai vécu dans les deux, eux envient le côté social de le France, nous avons besoin du côté libéral des USA. Il suffit de faire la synthèse.
    Lisez le billet de Philippe d’aujourd’hui à propos de GJ, il est pile dans le mille !
    J’espère qu’il invitera bientôt Nicole Gnesotto pour un de ses entretiens, pour nous permettre de la connaître sans filtrage médiatique et sans préjugé comme il sait le faire…

  90. Franck Boizard

    Il n’y a pas de problème de pédophilie dans l’Eglise. Il y a un problème de pédérastie, la pédophilie n’est qu’une conséquence.
    La chose est entrée dans les usages : les témoignages, les réactions et les absences de réaction ne laissent pas de doute.
    On peut discutailler sur les chiffres, ça n’a aucune importance. Qu’il y ait 1 pédéraste pédophile ou 10 000 dans l’Eglise, le scandale est le même, à partir du moment, où (c’est ma conviction d’après ce que j’ai lu) ce n’est pas une malheureuse exception individuelle combattue à toute force, mais la conséquence logique d’une certaine tolérance générale, tolérance insupportable.
    Dans l’autre monde, le jugement est déjà rendu : « Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer ».
    Dans ce monde-ci, la marche à suivre est simple. Cesser de finasser. Vérité et justice. « C’est une joie pour le juste de pratiquer la justice. Mais la ruine est pour ceux qui font le mal ».
    Ce n’est pas du tout la voie choisie par le pape François, qui jésuite plus que jamais. Hélas.
    « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis ».
    « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs ».

  91. @ Claude Luçon | 11 janvier 2019 à 00:12
    @ boureau | 11 janvier 2019 à 09:59
    Oh oui, vive vous deux !
    C’est tellement bien les USA, surtout sur le fil qui concerne la pédophilie !
    Aux USA, un orphelin doit être rentable, les orphelinats ont le droit de passer des accords avec des laboratoires pharmaceutiques et donner les enfants en cobaye.
    C’est tellement mieux ailleurs merci vous deux !
    Aux USA, ils n’ont jamais signé, ni ratifié la convention internationale des droits de l’enfant.
    Tu m’étonnes mon gars, quand on en est pour attraper des mafieux, le crime organisé, à infiltrer des enfants dans la mafia, des mineurs comme infiltrés !
    Une histoire vraie au cinéma : https://www.youtube.com/watch?v=9hphq0qmzCM
    Quand l’adoption n’est qu’un contrat commercial que l’on peut revendre à qui l’on veut, y compris des pédophiles. En revendant le contrat, l’on revend l’enfant qui va avec.
    Émission, Effet PAPillon, reportage de 9 minutes, soit à télécharger, soit à voir direct.
    https://frama.link/N166HP3o
    Pour faire l’apologie d’un tel système, je me demande pourquoi vous n’êtes pas encore en taule, moi ?!
    Vive le Conseil de la Résistance et ses ordonnances sur la protection de l’enfance !

  92. Claude Luçon

    @ Franck Boizard | 11 janvier 2019 à 16:52
    Il faudrait peut-être imposer aux séminaristes d’étudier Clochemerle en plus de la Bible en leur disant de remplacer les télégrammes des curés d’alors par un email ?

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *