On peut se moquer tant qu’on voudra mais ce qui vient d’éclater entre Nicolas Sarkozy et François Fillon n’est pas la guerre.
Seulement la montée d’une espérance.
D’autant plus urgente et nécessaire que l’opposition médiocre de la droite encore sarkozyste, la faiblesse et la seule bonne volonté du pouvoir socialiste, le désastre prévisible de la politique pénale annoncée et, en lien, l’ascension populaire et sondagière apparemment irrésistible du FN vont confronter notre pays à d’extrêmes difficultés, plus préoccupantes encore, voire insolubles, que celles d’aujourd’hui.
Nicolas Sarkozy n’a pas été déclaré innocent par les juges et son excellent avocat, maître Thierry Herzog, en dépit du rôle ingrat qui lui a été confié, le sait mieux que personne. Là où le parquet de Bordeaux avait requis un non-lieu pour absence de charges, les magistrats instructeurs l’ont ordonné à cause de l’insuffisance de celles-ci. L’articulation de leur pensée, claire et cohérente, justifie, malgré le défaut d’une innocence irréfutable, l’ordonnance de non-lieu qui tire les conséquences de la ténuité des charges (Le Monde, Mediapart). Edwy Plenel a raison et Jean-Michel Aphatie a tort (Canal Plus). Nicolas Sarkozy se méprend délibérément, profitant d’une opportunité judiciaire ambiguë pour en faire une victoire politique. Sa déclaration sur sa page Facebook est – j’ai le devoir à nouveau de le signaler – le comble de l’indécence quand l’ancien président de la République prétend nous faire compatir à des avanies dont il a été peu ou prou le responsable et sans commune mesure avec celles de vrais et modestes sinistrés judiciaires. Les appréciations enthousiastes de ses amis si compétents pour la justice et intègres – les Balkany, Edouard Balladur notamment – devraient l’inquiéter plus que le réjouir.
Je persiste au risque de la dérision : François Fillon, aujourd’hui, représente la seule chance d’une droite de tenue, courageuse et honorable.
Il faut l’écouter et le lire avant de continuer à déverser sur lui critiques et, pire, mépris comme s’il avait été l’inspirateur du quinquennat précédent dont il a été à mon grand regret, de son fait, un Premier ministre renouvelé.
« Je suis mieux placé que Nicolas Sarkozy pour l’emporter en 2017… Il est très difficile de revenir quand on a été battu… Quand on perd une élection, il est impossible de dire qu’on a fait une bonne campagne… Quand on perd une élection, on doit se remettre en cause, sinon c’est un bras d’honneur aux Français… » (Valeurs actuelles)
Banalités, évidences, pensera-t-on confortablement parce qu’enfin la vérité a été proférée par ses soins. Il n’est même pas utile de souligner qu’après sa défaite, Nicolas Sarkozy a passé le flambeau à François Fillon, ce qui équivalait de sa part à un retrait définitif, et qu’il a trahi cet engagement (JDD). Ce n’était pas la première fois que Sarkozy faisait fi de ce qu’il avait promis : Charles Pasqua, Jacques Chirac ou Dominique de Villepin, pour le CPE, avaient déjà pu apprécier sa fidélité toute relative.
Se gausser de l’assurance de François Fillon persuadé d’être « le mieux placé pour 2017 » serait également ridicule. Ce n’est pas lui qui a été défait en 2012, ce n’est pas lui non plus qui vient de bénéficier d’un non-lieu justifié mais peu glorieux, ce n’est pas lui qui traîne à ses basques d’homme public une série de casseroles qui, pour être implicites faute d’incrimination judiciaire pour l’instant, feraient mauvais genre pour un candidat nous ayant déjà fait subir durant cinq ans sa conception de la République et de la présidence de celle-ci.
Je vais bien sûr avoir droit au reproche lassant de haïr Nicolas Sarkozy alors que mêlé à des considérations personnelles, il y a d’abord le souci, je l’admets obsessionnel, de ne me plus me faire flouer, et la France avec moi pour ceux qui me comprennent. Rien ne serait pire que son retour dans une compétition pour laquelle, avec son ami inféodé et intéressé Jean-François Copé, il trouverait bien le moyen de piper les dés.
Qu’on arrête aussi de faire preuve d’une condescendance amusée ou attristée à l’égard de François Fillon, en particulier à l’UMP où, paraît-il, il n’y aurait que de forts caractères et des paroles libres. Alors que pour la première fois véritablement – il ne s’agit plus de raffarinades enrobées ou de dénonciations si soft qu’elles font rentrer les compliments par la fenêtre après avoir semblé les faire sortir par la porte – il est proclamé nettement, face à Nicolas Sarkozy, qu’il a été défait parce que sa campagne avait été mauvaise, qu’il n’est plus légitime à cause de cela et qu’il a une personnalité non seulement inapte à la remise en cause mais arrogante au point, après son non-lieu, de se vanter d’être unique à droite. Ces âmes trempées – de Juppé à Guaino – jugeant Fillon si faible, si effacé, si lisse, je ne les ai jamais entendues durant cinq ans et depuis 2012, elles n’ont jamais été audacieuses au point de quitter leur inconditionnalité craintive et leur hypocrisie politique. Elles ont attendu qu’un autre dise tout haut ce qu’elles remâchaient tout bas.
François Fillon, lui, en effet et sans tergiverser, énonce cette dure vérité que le roi est nu. Il fallait répéter cette conclusion amère et lucide puisque la victoire de François Hollande n’avait pas suffi à battre en brèche l’idée jamais discutée à l’UMP, globalement si lâche, du caractère irremplaçable de ce chef que la République avait renvoyé. Il est vrai que le gouvernement socialiste, depuis le mois de mai 2012, a tout fait pour favoriser cette illusion chez Nicolas Sarkozy. A force d’être mauvais, il l’a confirmé dans sa vanité d’avoir été bon, voire exceptionnel.
Entendre François Fillon, aujourd’hui, – sans doute à la fois par exigence personnelle, envie, enfin, de sortir ce qu’il a sur le coeur et sur l’esprit et désir d’être la voix de tous ceux qui n’en peuvent plus de voir la droite se rabougrir aussi voluptueusement autour d’un vaincu qui bloque, par tactique, la pensée, la réflexion et la rénovation de son camp – est un bonheur. Il n’était que temps de proférer ces brutalités démocratiques puisque Nicolas Sarkozy ne connaît qu’une cause : la sienne, dans une autarcie même dépouillée de toute aura. Le de Gaulle du cap Nègre, dont la France aurait un besoin absolu, passe mal.
Nicolas Sarkozy, au propre et au figuré, a fait plus d’un bras d’honneur dans sa vie.
François Fillon, courtoisement, lui en a fait un et c’est doux, bon et riche d’avenir s’il ne se contente pas de croire en son destin mais s’il l’impose, s’il s’impose.
Dommage que je ne puisse insérer des images ou photos sur ce blog, j’ai une collection impressionnante de doigts d’honneur de bras d’honneur que je pointe régulièrement sur des forums blogs ou pages Facebook envers toute cette gauchaillerie intello bobo vomissive : les Désir, Taubira, Duflot, Besancenot, Mamère etc., récemment Malek Boutih odieux arrogant méprisant insultant menaçant l’autre soir à Mots croisés ; je n’ai que du dégoût et des nausées envers ces ignobles individus et surtout tous ces juges nocifs du SM et ses Portelli Sire-Marin etc. leur mur des cons !
Comment en est-on arrivés là, tombés si bas ??
François Fillon a déclaré la guerre contre son ancien patron Nicolas Sarkozy « Mr President ».
Affaire à suivre pour cette fin d’année.
Bonjour Philippe Bilger,
« Je persiste au risque de la dérision : François Fillon, aujourd’hui, représente la seule chance d’une droite de tenue, courageuse et honorable. »
Il est clair que vous avez choisi votre camp Philippe Bilger : tous derrière François Fillon et malheur au vaincu de mai 2012.
En ce qui me concerne, je pense que Nicolas Sarkozy ou François Fillon, c’est blanc bonnet et bonnet blanc. Le style n’est certes pas le même, mais ils proposent tous les deux exactement la même politique, celle que l’on a connue de 2007 à 2012 et dont on a pu observer les effets.
Bref rien de bien glorieux vu que la France est toujours dans la panade, avec une dette qui ne cesse d’augmenter, un chômage qui continue à progresser, une croissance exsangue et un pouvoir d’achat en berne.
Il est vrai qu’au cours de ces seize mois où la gauche est au pouvoir, les choses n’ont pas changé significativement. Nous avons eu, par un tour de passe-passe, une réforme sociétale qui continue encore à faire polémique, une réforme pénale qui manifestement n’a pas convaincu grand-monde si ce n’est ceux qui l’étaient déjà.
De là à dire, face à cette incurie du pouvoir qui n’a déjà que trop duré, qu’il faut s’orienter vers un autre parti plus radical, qui présente le mérite de n’avoir jamais été au pouvoir et donc est vierge de toute responsabilité sur la situation de la France, la tentation est grande et certains n’hésitent plus maintenant à franchir le pas.
Je crains toutefois que le remède ne soit encore pire que le mal. Beaucoup de Français ont tendance à confondre le patriotisme et le nationalisme. Le Général disait que le premier était l’amour de son pays et le second la détestation des autres pays.
Attention de ne pas confondre, car une fois au pouvoir ce parti sulfureux fera tout pour s’y maintenir et on connaît ses méthodes !
Si, par un hasard (dont je doute aujourd’hui) F. Fillon rencontrait un homologue de sa taille dans d’autres partis
hormis J.-L. Mélenchon qui n’a besoin de personne pour défendre ses idées politiques (sauf son rôle de carpette concernant la Libye), nous pourrions assister à une campagne pour 2017 absolument passionnante…
Mais j’ai passé l’âge de croire au Père Noël !
La montée d’une espérance, une de plus ?
S’agissant du comportement de l’ex-Président, son ex-femme Cécilia l’a bien résumé dans une seule phrase : « Son agitation n’a fait qu’agacer ».
S’agissant du notable de Solesmes, le costume me semble un peu étroit pour la tâche à accomplir.
N’oubliez pas Alain Juppé qui est en embuscade et que beaucoup de ceux qui l’ont maltraité en 1995 lui reconnaissent aujourd’hui une stature d’homme d’Etat apte à remettre le train sur les rails. C’est bien lui le patron aujourd’hui et il est incontournable.
« Séduit par son dynamisme et son programme, j’ai voté NS en 2007…
Déçu par son quinquennat j’ai voté Bayrou en 2012 au premier tour….
Voulant barrer la route à NS, j’ai voté Hollande au deuxième tour…
Aujourd’hui j’appelle à voter Fillon… à quatre ans des élections…
Ma névrose obsessionnelle contre NS enfle au point d’inquiéter mon entourage…
Je suis devenu un exégète du bras d’honneur : le vulgaire, car répétitif, et celui, plein de noblesse, du notaire de province saisi par l’ivresse des cimes… »
Qui suis-je ?
Sarkozy est monté en grade sur l’échelle éthico-esthétique. Cela fait plaisir. Il était Caligula au petit pied, le voilà devenu de Gaulle du cap Nègre.
Certes du cap Nègre, oh que c’est « dur » à encaisser, mais de Gaulle quand même !
Quant à M. Nouveau Fillon,il me rappelle le collège « tu vas te battre Sarko, tu vas te battre Sarko ».
Ca durait des jours. Et finalement, un mois, deux mois, un an, deux ans après le début du titillage du frustré, un seul coup de poing arrivait et le collant belliqueux redescendait sur terre pour la fin des études.
Monsieur Bilger,
Pourquoi tant de place tenue par Sarkozy dans vos chroniques ? Sarkozy n’est grand que de la médiocrité de son successeur, de ses concurrents, de ses adversaires, politiques ou magistrats, comme l’a montré la pitoyable équipée du « petit » juge Gentil.
Par ailleurs, si seuls les candidats « décents », comme disent nos amis britanniques, devaient être élus, MM. Barre et Balladur auraient, en leur temps, été présidents… Reste Bayrou, le seul à ne pas être compromis. Mais comme figure de renouveau, on peut rêver mieux. Parlons donc moins de Sarkozy (comme de Marine Le Pen) et défendons, le moment venu, le meilleur pour ses qualités propres.
Sarko ne reviendra pas. Vous vous énervez pour rien Philippe. Mais apparemment vous y trouvez un profond plaisir. J’espère que vous en avez d’autres. Il n’y a pas que Sarko dans la vie.
Fillon n’a aucune chance de retenir l’attention des Français. Il a, dans l’ombre, appliqué les idées et la politique de Sarko. Celle-ci a été rejetée en bloc par une majorité des électeurs. Donc adieu Père Fillon.
FF n’a actuellement qu’un seul pouvoir : celui de détruire son camp alors que l’UMP demande à être reconstruite.
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@Sylvain
Pour une fois je partage un de vos arguments.
Malek Boutih sur France 2 lundi a été ignoble face à son opposant. Pourtant, il a souvent une très bonne et saine analyse, même de son propre camp. Comment peut-on se ridiculiser à ce point ! Le seul sérieux sur le plateau c’était Philippot, seul contre tous !
Philippe vous n’allez jamais tenir le coup jusqu’en 2017. A ce niveau de haine, votre santé en prend certainement un coup. Je le dis sans plaisanter.
Ce n’est plus le garde du sot, c’est son directeur de campagne qui nous parle.
Et la tête dans le seau pour impressionner car si cela ne raisonne pas plus ainsi cela résonne plus loin et nous aurait presque une posture biblique : Yahvé guidant Moïse en quelque so(rtilège) d’une voix résonnant par delà les lieux, audible partout, crédible nulle part dirons les mauvaises langues normalement cérébrées.
Cela nous change déjà de tous ces gens médiatiques nous poussant la chansonnette, « Marine est là ».
Mais cela ne vole pas plus haut, toutes ces plumes que la basse-cour agite en désignant l’un ou l’autre de ces titans aux pieds d’argile, en sus d’être crottés par tant d’années de fréquentation du marigot…
Globalement, on s’en fiche.
Fillon ne vaut pas mieux que son ex-mentor dont il fut lui aussi directeur de campagne à la première contrariété que les « en-place » lui firent avaler.
Ces gens sont d’une médiocrité insigne et vous vous avilissez à les scruter avec cette énergie.
AO
On pourrait espérer que ces diatribes incessantes sur les hommes politiques finissent. Cela n’a aucun intérêt.
Chacun peut aimer ou détester Nicolas Sarkozy mais je constate que depuis le non-lieu de Bordeaux, ses détracteurs ont la trouille qu’il revienne.
Chacun y va sur sa médiocrité, sa vulgarité, son agitation, ses prises de position dérangeantes, etc. comme s’il était à la veille de reprendre le pouvoir. Certes il avait des défauts, certes il avait fait des promesses qu’il n’a pas tenues mais il avait une vraie personnalité, un flair sur les changements nécessaires à engager pour moderniser le pays dans la mondialisation. L’inertie des corps intermédiaires ne lui a pas permis ces changements, il les a pris à contre-pied et à rebrousse-poil.
Evidemment, face à ce tandem Hollande/Ayrault archimédiocre qui tente de nous gouverner, aux discours ânonnants, soporifiques et sans consistance, Nicolas Sarkozy ne peut que briller.
Malgré tout, la médiocre opposition sarkozyste dont j’étais, n’est plus aussi sûre de vouloir son retour, de même qu’elle ne trouve pas dans François Fillon et sa placidité, un candidat suffisamment solide pour diriger la France en 2017.
Si Nicolas Sarkozy a abîmé la France selon certains, aujourd’hui, elle est poliment massacrée. Moquée par l’étranger, diminuée en Europe, la France a changé depuis 18 mois, beaucoup plus que dans les 20 dernières années. Si pendant sa campagne François Hollande s’est présenté ou a été présenté comme un social-démocrate, il n’en est rien. L’exemple de la nouvelle loi pénale de sa ministre le démontre, si cette loi ne lui plaisait pas, il le ferait savoir, la retoquerait ou « démissionnerait » C.Taubira. S’il laisse faire, c’est bien qu’il est d’accord. Il laisse aussi faire tous les caprices gauchistes de certains élus qui vont de la démolition pure et simple d’églises encore fort belles et intéressantes architecturalement (Abbeville par exemple) à la théorie du genre à l’école, aux taxations diverses et variées, à la stigmatisation des riches déclinée jusqu’aux français moyens, du symbole de la nouvelle Marianne sur le timbre postal. Et je ne parle pas des tromperies, des cachotteries sur les chiffres, des vrais faux bugs de statistiques du chômage. Je ne parle pas non plus des choix économiques d’une autre époque, des choix d’empêcher des salariés volontaires de travailler les dimanche ou le soir, des multiples commissions nommées pour donner le change, des copinages aux postes clés, etc.
Les Français médusés par cette audace tranquille, par cette insidieuse transformation parfois à la limite du totalitaire, depuis 18 mois ne peuvent que regarder Nicolas Sarkozy avec nostalgie, car il n’aurait pas osé dépecer la culture française avec cette arrogance. Mais devant cette évolution, et se souvenant des reculades de l’ancien Président devant les slogans socialistes et les pleutres positions de son camp, beaucoup de Français ont déjà pris la décision : ou bien s’abstenir de voter ou bien voter FN.
Ces deux dernières décisions, aussi contestataires soient-elles, pourront être utiles et faire réfléchir ou infléchir les politiciens trop sûrs d’eux et aux oeillères pour les élections intermédiaires. En 2017, elle ne serviront qu’à faire réélire ceux qui nous gouvernent aujourd’hui : un suicide collectif.
Cessons de parler de Nicolas Sarkozy et regardons le désastre ambiant.
« Je vais bien sûr avoir droit au reproche lassant de haïr Nicolas Sarkozy… »
Excellent, surtout si c’est sincère.
Ça me fait penser à la lettre que Winston Churchill avait envoyée à sa mère, alors qu’il était au lycée et qu’elle lui reprochait de ne pas travailler assez.
En voici un extrait :
« Si au lieu de me demander ce que je ne sais pas, vous me demandiez ce que je sais, nos relations seraient meilleures. »
Remarquez, si vous ne haïssiez pas autant Sarkozy, on ne vous en ferait pas le reproche lassant !!
Fillon le fuyant, incapable de s’assumer, entr’ouvrant une porte à une relation avec le FN, pour la refermer aussitôt ! Et s’il n’y avait que cette dérobade.
Manque de caractère évident, ayant une haute opinion de lui, mais n’ayant pas l’instinct du grand fauve dans la jungle politique, parfait exécutant de Chirac et Sarkozy et méprisé par l’un comme l’autre.
Attendre dix-huit mois pour déclencher le conflit frontal. Ne pas avoir l’audace et la mauvaise foi de rejeter tout ce qu’il a fait aux ordres pour prétendre faire mieux, et autrement.
Franchement, après un notable corrézien, vous rêvez d’un notable sarthois, pas plus d’ambition ??
Bonjour,
C’est votre liberté de penser que F.Fillon est le seul à droite et le mieux placé pour 2017 et je rajouterai pour le moment. La lutte entre FF et NS sera dure, sans pitié et mortelle certainement politiquement pour les deux. Dans le camp Sarkozy ils sont capables de tout, de tout pour le pouvoir.
A droite les stratèges et les sages devraient réfléchir à un troisième homme. Cette droite démocratique et sociale est nécessaire à la vie politique de la France, mais elle favorise l’extrême droite FN par ses divisions qui perdurent depuis des décennies.
Alors cet homme est peut-être Jean-Paul Delevoye ou un autre lui ressemblant ?
L’éventuel retour de Nicolas Sarkozy dans quatre années est sans doute la menace la plus imminente pour la France.
Mais le chômage grossit toujours. Il frappe ces millions de personnes qui, elles au moins, ne sont pas une menace. Voyez les quatre immolés de la dernière année qui n’ont suscité ni l’intérêt présidentiel pour les morts de Lampedusa, ni le déchaînement médiatique pour les Roms, ni l’enthousiasme républicain pour le mariage pour tous. La volonté des jeunes diplômés de quitter la France, la destruction du tissu industriel, les entreprises étrangères qui ne peuvent s’établir en France (à cause d’un bug informatique qui les empêche de recevoir un numéro de Siret – Le Canard Enchaîné du 22 mai 2013 ‘La France accueille à bras fermés les employeurs étrangers’) sont évidemment moins intéressants à commenter. Les blogs et les commentaires sont devenus un divertissement, comme le cinéma ou le théâtre, on y cultive le même besoin d’imagination.
Peut-être que l’aveuglement qui consiste à ne pas diagnostiquer le réel pour ce qu’il est conduit au désastre. Dire que NS menace la France aujourd’hui revient à alerter un cancéreux sur les risques d’un rhume.
Je pourrais ajouter la discrimination des chômeurs (Le Monde) parce que nous pensons comme des sclérosés notre avenir.
C’est assez agaçant d’être le témoin impuissant des querelles de chipies de nos soi-disant élites. Au moins, le ridicule est parfois divertissant, comme un clown triste.
Quant j’entends des personnalités pontifier sur les solutions qu’ils ont pour la France, et en particulier pour le chômage, je leur propose de diviser le problème par trois millions en trouvant un boulot pour un seul chômeur. Je n’ai encore trouvé aucune de ces élites pour résoudre ce petit problème. Comme quoi, il doit être plus simple d’aller sur Mars que chez son voisin.
« Franchement, après un notable corrézien, vous rêvez d’un notable sarthois, pas plus d’ambition ?? »
Rédigé par : Tipaza | 09 octobre 2013 à 16:55
Un employé de bureau ou un garçon de café peut aujourd’hui être élu président de la République française, François Hollande l’a prouvé. C’est ce que l’on appelle la démocratie. On peut passer de Tulle à l’Elysée sans problème. C’est ce que j’appelle une décadence. ENA ou pas. Un jeune Bernard Tapie sera un jour élu président de la République française. La France est en pente douce.
Ce Fillon est un Hollande de droite. Aucune tellurgie ne le secoue.
Et puisque vous semblez un fin connaisseur de Churchill, je vous citerai Winston qui un soir des années soixante recevait un ami qui se plaignait du calme plat de la vie politique anglaise ; dans un sursaut aviné le vieux lion s’exclama : « mais enfin Archibald, je ne peux pas vous organiser une guerre mondiale tous les week-end ! »
C’est tout le problème de Fillon, c’est qu’il n’y a plus rien à faire, c’est plié…
Ceux qui ont reproché à Nicolas Sarkozy d’avoir fait campagne alors qu’il était encore Président et donc de s’être déplacé aux frais du contribuable… ce qui lui valut notamment d’être retoqué par le Conseil constitutionnel, comme nous le savons, ne disent mot en voyant M. Valls (qui aurait pourtant fort à faire en actes et non en paroles) commencer la campagne du PS en vue des municipales. Personne ne critique, normal la gauche ne peut qu’être morale.
Normal aussi que le Président ait placé, en loucedé, ses chouchous justement au Conseil constitutionnel, en remplacement de membres en fin de mandat et au CCNE (Comité d’Ethique) en y plaçant des membres de LGBT en vue du débat sur la PMA et la GPA… Bel exemple de démocratie et d’ouverture que cet entre-soi frisant le népotisme. Le Président sait que le peuple est majoritairement contre la PMA et la GPA, il le méprise.
On peut dire de Nicolas Sarkozy qu’il était le pire des Présidents, celui-ci est le pire du pire et personne n’ose le dire. Pitoyable.
« Je vais bien sûr avoir droit au reproche lassant de haïr Nicolas Sarkozy alors que, mêlé à des considérations personnelles… »
Soit !
Alors videz votre sac de considérations personnelles une fois pour toutes.
« … il y a d’abord le souci, je l’admets obsessionnel, de ne me plus me faire flouer, et la France avec moi pour ceux qui me comprennent »
Une crise, des crises profondes, économiques, sociales, politiques (sens haut) déchirent notre pays depuis quarante ans, et vous, vous avez le sentiment de n’être floué QUE depuis 2007 !
Considérez les presque quarante années qui séparent 1974 et 2013.
Non, croyez-moi, vous n’appartenez pas au monde perdu et abandonné de ceux qui ont été floués et ignorés par les pouvoirs qui se sont succédé depuis quarante ans.
Fillon a été durant cinq ans l’instrument fidèle, docile, infaillible de tous les excès du quinquennat de Sarkozy. Comment peut-on reprocher la présidence de Sarkozy sans y associer son Premier ministre ?
L’hypocrite et l’hystérique.
« Je persiste au risque de la dérision : François Fillon, aujourd’hui, représente la seule chance d’une droite de tenue, courageuse et honorable. »
Il faudra ce souvenir de cela dans quatre ans et, plus encore, dans cinq.
« Entendre François Fillon, aujourd’hui, […] est un bonheur. »
Cette phrase m’a laissé perplexe. Autant je partage votre détestation de Sarkozy, autant je ne suis pas enthousiasmé par Fillon. Leur style et leur personnalité sont certes différents, mais ils représentent tous deux la droite bonapartiste (autoritaire, conservatrice, libérale et démagogique) dans toute sa splendeur. Son culte puéril du chef et son attente vaine d’un homme providentiel m’ont toujours fait sourire. La seule ambition de cette droite de gouvernement semble être de gagner les élections et de revenir au pouvoir. Mais pour en faire quoi ?
@ Savonarole
Un employé de bureau ou un garçon de café peut aujourd’hui être élu président de la République française.
Hélas non. Si l’on instituait par extraordinaire l’élection présidentielle par tirage au sort, statistiquement les représentants de ces professions auraient toutes leurs chances. Et encore plus les représentantes…
Mais c’est comme ça, nos voyous politicards sont tellement sympathiques qu’on n’a de cesse de voter pour eux. Bien habillés aussi, lorsqu’il avait 25 ans Hollande avec son complet d’énarque faisait déjà vieux. Ca c’est de l’anticipation, de la grosse chance et dire que le père François espère faire pareil avec la crise. Ou laisser croire.
Je ne saurais trop conseiller à Philippe d’aimer Sarko comme son prochain, comme François, le pape ici, aime le sien de façon indifférenciée qu’il sente des pieds ou qu’il pue l’ail calabrais.
l’ascension populaire et sondagière apparemment irrésistible du FN vont confronter notre pays à d’extrêmes difficultés, plus préoccupantes encore, voire insolubles, que celles d’aujourd’hui.
Ah ! La magistrature mène à tout à condition d’en sortir.
Philippe Bilger semble vouloir se reconvertir à la lecture dans le marc de café…
Pour ma part, je ne possède même pas de boule de cristal mais les informations dont je dispose conjuguées à un certain nombre d’expériences pénibles me montrent à l’évidence que les diverses difficultés présentes dont surtout celles issues du couple infernal immigration incontrôlée-délinquance (voire criminalité) ne font que croître de façon inquiétante pour quiconque sait faire preuve de lucidité.
Tout porte à croire qu’au cas où les irresponsables d’hier et d’aujourd’hui seraient reconduits « aux affaires », ces difficultés déjà extrêmes de nos jours deviendraient dramatiques demain, car nous ne voyons pas très bien pourquoi ils arriveraient à maîtriser demain ce en quoi ils ont lamentablement échoué hier.
Un homme politique peut être « modéré », « consensuel » et bien peigné, s’il ne possède ni force de caractère ni courage, à commencer par celui de s’opposer s’il le faut aux oukases de ses amis, il ne pourra qu’accompagner le désastre final en jouant de la harpe sur les ruines dues à ses incompétences (à moins que plus prosaïquement il ne cherche à sauter en catastrophe dans un des derniers avions à pouvoir encore décoller pour l’étranger).
En 1940, la France ne pouvait plus compter sur des « modérés » façon Albert Lebrun, Daladier, Reynaud et consorts, seuls des « extrémistes » (dont plusieurs étaient même à la droite de l’extrême droite) se sont jetés dans le combat, parfois pour y périr comme Honoré d’Estienne d’Orves.
Pour qui voter en 2017 ? La question tourmente déjà les allergiques à Sarkozy, qui n’auront plus l’échappatoire de voter socialiste comme en 2012, tant le gouvernement actuel se montre inapte à redresser une situation économique très gravement compromise.
Un autre candidat UMP ? Copé ? Certainement pas. Juppé ? Peut-être.
Fillon ? Sa voix ne porte pas, dans tous les sens du terme. Comme Hollande, lui aussi a un problème d’inaudibilité et de visibilité. Il manque à Fillon une énergie, un charisme, une résonance, il ne passe pas la rampe comme on dirait d’un acteur de théâtre. Lui qui s’est fait dérober la présidence de l’UMP, comment pourrait-il s’imposer au G8 dans le cercle des dirigeants des pays les plus puissants, et qui ne sont pas des enfants de chœur.
Puisque Bayrou, le centre, EELV, l’extrême gauche ne sont pas des alternatives crédibles, et que les politiques de droite comme de gauche sont des échecs patents sauf pour les plus riches, il ne reste en piste que le Front national, dont l’avancée est spectaculaire, et qui séduit hélas de plus en plus les vrais déçus des promesses non tenues et qui se débattent seuls dans leurs problèmes
Une perspective de vote fort inquiétante, qui fait ardemment souhaiter le moment venu l’irruption d’ un homme providentiel encore inconnu ou discret à ce jour. Cependant l’histoire ne se répète pas, et l’arrivée d’un de Gaulle bis reste bien improbable.
« Comment en est-on arrivés là, tombés si bas ?? »
Rédigé par : sylvain | 09 octobre 2013 à 12:11
Parce que vous n’étiez pas là pour relever le niveau, pardi !
Trop occupé à poster des doigts d’honneur sans doute.
@Rousselot Jean-Paul
Jean-Paul Delevoye, c’est ce nul qui préside le Conseil économique et social et vous le voyez en candidat de la droite ?
C’est lui qui a refusé que le CES se saisisse du « Mariage pour tous » malgré les 600 000 signatures.
Fillon a dans les veines ce qu’on appelle ici du « sangue de barata ».
Très peu pour la France, merci.
Comme à l’habitude, votre position sur l’ancien président Sarkozy va vous attirer des foudres… Si, à titre personnel, je partage souvent le fond de votre analyse sur ce dernier, il reste que ce sujet est sans doute un peu trop présent dans vos billets, ce que certains commentateurs considèrent comme une obsession.
J’apprécie votre analyse du choix et des motivations des juges d’instruction. Pour qui connaît un peu les arcanes judiciaires, votre analyse au plan du droit me semble difficilement réfutable car elle est fondée sur la raison et la technique judiciaire, froide et tellement éloignée des choix fondés sur l’émotion de nombres d’intervenants, partisans de Monsieur Sarkozy, droit qui ne saurait leur être contesté. Cependant, l’excès d’admiration conduit à des analyses excessives. Tout autant d’ailleurs qu’une haine viscérale interdit une approche raisonnée et raisonnable des problèmes.
En revanche, je vous suis moins sur votre analyse de Monsieur Fillon. Il est loin le temps où il pouvait prétendre à une filiation gaullienne.
Il est devenu un ultralibéral pur et dur et je pense que ses choix politiques s’inscriront dans une logique très éloignée d’une action réellement sociale et démocrate. Sans doute est-il aussi social-démocrate que Monsieur Hollande, ce que ce dernier se refuse encore à avouer publiquement.
Nous sommes dans la même logique de soumission atlantiste, ce qui à mon sens n’augure pas d’un changement profond de politique, y compris par rapport à celle suivie par Monsieur Sarkozy qu’il a, à quelques réserves près, mise en œuvre sans états d’âme pendant cinq ans de « collaboration » à Matignon…
Un tout dernier point : il est quand même incompréhensible qu’au bout de dix-huit de présidence de Monsieur Hollande, les caciques de l’UMP se battent en place publique pour la place du présidentiable, alors que la situation de notre nation est à ce point dégradée. Où est le patriotisme allégué par cette droite « décomplexée » ?
Le « de Gaulle du cap Nègre » a-t-il résolu le problème de tout-à-l’égout de sa belle-famille ?
Quelqu’un a-t-il la réponse ?
Le BIlger nouveau est arrivé, et le cru s’annonce plus prometteur que le précédent.
On n’y trouve plus le goût amer de la rancœur qui gâche tous les arômes.
JF Copé et P. Balkany sont peut-être des amis de N. Sarkozy, mais il ne leur avait confié aucun poste au gouvernement et avait pris Fillon comme Premier ministre.
Ceci dit, la droite honorable est très bien illustrée par Fillon, mais la question essentielle est de savoir : Fillon, mais pourquoi faire ?
Serait-il capable de dire au Français qu’ils doivent renoncer, soit à 40% de leurs fonctionnaires, aux congés maladie bidon et à leur droit du travail dément, soit à l’euro pour qu’on puisse dévaluer ?
Serait-il capable d’envoyer promener les « humanistes » pour stopper les pompes à émigrants ?
Et qui en sera capable ?
Le pseudo-duel entre Nicolas Sarkozy et François Fillon n’intéresse pas les Français qui vivent au quotidien des difficultés de tous ordres et ne voient pas le bout du tunnel, même si Hollande président en titre depuis 17 mois, comme certains semblent l’oublier, leur a annoncé monts et merveilles à l’horizon 2025, ce même Guimauve le Conquérant qui avait déjà promis sitôt élu de réenchanter le rêve. Las ! Le rêve s’est vite transformé en cauchemar et Moiprésident en baudruche qui n’arrive même plus à diriger son attelage de bras cassés tirant à hue et à dia et conduisant inexorablement le pays à la ruine économique et sociale. Ce qui devrait interpeller les media qui continuent néanmoins à polluer les esprits avec des querelles de clocher et autres anecdotes sans intérêt ne servant en fait qu’à masquer la chienlit actuelle. A les entendre, le responsable de tous les malheurs de la France serait toujours et encore Sarkozy. Et si Hollande, président en titre, dois-je redire, accumule les gaffes et les déboires, c’est encore de la faute du diabolique ex-président, qui a peut-être, sait-on jamais, dissimulé quelques poupées vaudous dans les cheminées de l’Elysée avant de se faire la malle avec Carlita. Ce qui expliquerait l’incroyable guigne de Moiprésident qui va d’échec en déconfiture au point que cela fait pitié…
Mais laissons là pépère François, sa dégaine et sa déveine et revenons à la joute à fleurets mouchetés entre Nico et Filou. Le premier ne s’y voyant plus et le second s’y voyant déjà !
Personnellement, je garde toute mon estime à Nicolas Sarkozy tout en étant quasiment certaine qu’il ne se représentera pas en 2017. Dès lors qu’il semble avoir d’autres projets et ambitions, à plus ou moins long terme, y compris pour ses très proches. Quant à son ex-Premier ministre, je dois dire qu’il m’a beaucoup déçue et s’ilk en est un qui a montré son vrai visage, c’est bien lui ; et cela à deux reprises, primo lors du vote pour la présidence de l’UMP où il alla jusqu’à briser son propre parti afin de satisfaire son ego et à présent en empruntant sans vergogne la toge de Brutus et du justicier blanc.
Concernant enfin la réaction de Sarkozy après l’ordonnance de non-lieu, je la trouve archinormale pour un homme qui s‘était senti injustement atteint dans son honneur et sa probité. Ce qui est certainement la perception de toute personne de bonne foi ayant suivi cet invraisemblable feuilleton politico-judiciaire qui n’avait manifestement pour but que de régler définitivement son compte à l’ex-président. Un homme dont le parcours sans être parfait est toutefois plus qu’honorable, n’en déplaise à ses détracteurs, ce dont l’histoire seule jugera quand les passions se seront apaisées et la peur panique irrationnelle, l’hostilité, la hargne, le dépit et les rancoeurs personnelles que cet homme inspire, encore, à certains seront enfin taris.
Eh bien Philippe, j’espère que votre sot bien gardé se garde bien de lire vos commentateurs, parce que vu le nombre de claques et de coups de pied aux fesses qu il a ramassés sous vos lignes en si peu de temps, nous serions obligés de convenir que cet homme lisse a pris dur relief.
AO
Cher Philippe,
Que des leaders s’affrontent en politique, c’est l’expression même de la démocratie.
C’est un exercice beaucoup plus sain, bien qu’il soit totalement décalé dans le temps, que les théâtralisations que nous présente Bartolone.
A moins que, ce dont nous sommes persuadées, ce soit Hollande qui ne puisse pas finir son mandat pour mensonge d’Etat.
Les Français ont en grande majorité compris que Hollande, Moscovici, Ayrault et Dame Taubira ont protégé Monsieur Cahuzac dans son mensonge et ont perdu leur pari de poker menteur.
Ils seront soumis à la question parce que lorsqu’on se défile avec l’aide de l’hystérique Bartolone, les cerveaux attendent l’aveu et cet aveu, il faudra bien de gré ou de force qu’il soit fait.
La date du 16 janvier va être décortiquée, hachée menu jusqu’à ce que la vérité vienne au grand jour.
Cet enfumage a assez duré et il faut absolument que chaque groupe parlementaire fasse accoucher Hollande et Ayrault puisque Moscovici a déjà reconnu les faits.
françoise et karell semtob
Il semble quasiment impossible de se faire élire à la présidence sans appartenir à un parti politique. Le choix de la désignation de l’heureux élu devient crucial. Les différents candidats doivent donc s’affronter pour être choisis soit par les électeurs membres ou non du parti ou par les chefs de courant. En ce moment ce qui est difficile à vivre ce sont toutes ces attaques méprisantes envers les candidats. A croire que le choix de certains va se faire sur celui qui sera le meilleur pour éviter les peaux de banane, au risque de choisir le plus faux des personnages. Un innocent aux mains pleines ne serait pas pour me déplaire. En regardant par curiosité la dernière émission Mots croisés avec Malek Boutih, évoquée dans ce blog par divers intervenants, on ne peut qu’être frappé par le boulevard offert au FN par l’attitude enfantine et méprisante des participants face à un représentant du FN extrêmement posé. En outre l’appel à la révolte de M. Boutih en cas de succès du FN semble plus porteur de troubles pour la société que le parti qu’il menace de tous les maux. J’ai un doute sur le vivier humain dont disposerait le FN, mais il faut reconnaître qu’ils ont aussi des personnalités fortes et impressionnantes par leur calme en face de gens odieux et déformés par la haine de perdre leur fromage.
Si vous appelez un « bras d’honneur » le résultat d’une habileté qui laisse sans voix, alors le « bras d’honneur » de Monsieur Nicolas, avocat d’affaires pendant l’une de ses auditions m’a fait sourire. Dans un agenda, le juge a lu Betencourt ou Betancourt. Monsieur Nicolas a affirmé avec aplomb qu’il s’agissait d’un rendez-vous avec Ingrid ; mais pas avec Liliane. Je suis resté sans voix en imaginant la confusion entre Ingrid Betancourt et Liliane Bettencourt. Certes les prénoms sont différents, les silhouettes ne prêtent pas à confusion et les fortunes respectives ne sont pas comparables. Tout à fait monsieur le Juge, tout à fait.
Les couacs continuent !
D’après la presse notre Premier ministre a commis une belle bavure en dévoilant le nom de deux nouveaux journalistes otages en Syrie, alors que leurs familles avaient demandé un report de 48h pour l’annoncer officiellement.
Selon lui il s’agit d’une maladresse.
Une de plus !
Alors oublions un peu Sarko, il y a tellement à dire sur cette équipe de bricoleurs.
@Jabiru
« Les couacs continuent ! »
Le gros couac c’est figurez-vous que nos deux otages sont entre les mains de ceux que précisément Hollande veut libérer du joug de El Assad. Le silence ou l’embarras du gouvernement s’explique dès lors. Les tractations vont bon train : « on vous prend 4500 « réfugiés » si vous libérez nos deux journalistes »…
El Assad doit bien se marrer car lui il aurait immédiatement offert sur un plateau d’argent nos deux Tintin pour montrer au monde entier que c’est un bon démocrate.
« L’Orient compliqué », c’est un truc qui dépasse Hollande.
Ce qui est important en 2017, c’est d’être présent au second tour.
Le FN y sera et certainement à la première place.
Le second du premier tour aura de fortes chances d’être élu (il y a quand même pas mal d’électeurs qui sont allergiques au FN).
La lutte entre le PS (Hollande), le centre (Bayrou) et l’UMP (Fillon ?) va être passionnante.
A ce petit jeu, Bayrou ne sera pas le plus mal placé.
Un petit retour, oh, très discret. Pour comprendre la France et son taux historiquement bas depuis le procès de Nürnberg, il faut lire les journaux suisses, belges et allemands. Hilarant.
Un autre plaisir : l’attitude de Boutih, dans la plus pure tradition trotskiste. Il nous faut Boutih tous les soirs à la télévision, comme jadis Jean Kanapa, ça fait du bien et ça rassure, un c… restera toujours un c…
Et au moins, maintenant, on peut appeler à la révolte sans craindre l’incrimination idoine, puisque Boutih l’a fait, impunément. Vive Boutih, Boutih à l’Académie, Boutih grand ayatollah, au Panthéon.
Alors que le gouvernement s’arrache les cheveux pour trouver une femme, si possible de gauche, pour l’inhumer au Panthéon, une Canadienne ramasse le Prix Nobel 2013…
On se souvient ici du fiel répandu sur Sarkozy lorsqu’il avait pensé à Albert Camus pour le Panthéon…
Pour les femmes, à part Jeanne d’Arc, je ne vois pas …
Il y a bien Françoise Giroud, Françoise Sagan, Michèle Cotta, Christine Ockrent, Audrey Pulvar, Pascale Clark, Ariane Massenet, Mary Preud’homme, mais certaines sont encore vivantes et le ridicule ne faisant en France plus aucune victime, va falloir patienter.
@Mary Preud’homme
Un homme dont le parcours sans être parfait est toutefois plus qu’honorable, n’en déplaise à ses détracteurs, ce dont l’histoire seule jugera quand les passions se seront apaisées et la peur panique irrationnelle, l’hostilité, la hargne, le dépit et les rancoeurs personnelles que cet homme inspire, encore, à certains seront enfin taris.
Veuillez me permettre de vous faire remarquer que votre défense aveugle de feu Sarkozy présente aussi une forme de caractère passionnel faisant l’impasse sur la raison et sur l’objectivité.
Voici un échantillon de ce que nous devons à ce personnage :
● Pour la première fois dans son histoire un homme politique a fait rentrer en France en dix ans plus de 2 millions d’immigrés, d’ailleurs pour la plupart aussi inutiles qu’inassimilables et qu’il faudra entretenir à coups de milliards!
Même Jospin en avait « importé » moins !
● Naturalisations-express en masse.
● Aggravation de la préférence étrangère (aides sociales indues, logement, gratuité des soins etc.) alors que des Franco-Français sont dans la difficulté.
● « Ouverture » uniquement à gauche, à partir de conseillers aussi dangereux que nuisibles.
● Suppression de la prétendue « double peine » qui nous condamne à conserver chez nous des criminels étrangers dont nous nous passerions bien.
● Mépris antidémocratique du résultat du référendum de 2005.
● Mise en place d’instances « religieuses » musulmanes et promotion de l’Islam, au mépris des règles de la « laïcité ».
● Appel menaçant au « métissage » (de quoi je me mêle ?).
● Maintien voire renforcement des lois délétères imposées par la gauche (35 heures, lois liberticides, programmes scolaires infectés par l’idéologie gauchiste…).
● Maintien de subventions aux associations prétendument « antiracistes », aux syndicats, à la presse alors que la dette publique explose.
● « Réformettes » n’ayant pas affecté le fond des questions traitéees : par exemple la « réforme des retraites » n’a non seulement rien résolu sur le fond mais encore le scandale de l’inégalité existant entre les régimes du « public » et ceux du « privé » perdure.
Pis encore, les caisses de retraites du « privé », déjà réduites à la portion congrue, sont « siphonnées » au profit d’autres régimes déjà très avantageux.
● Introduction de la « théorie du genre » dans les programmes scolaires.
● Lois ayant anticipé les lois Taubira.
● « Guéguerre » ridicule contre la Libye en dépit des avis de sages chefs d’Etats africain comme Idriss Déby, ayant déstabilisé de façon profonde la région avec des conséquences graves (Aqmi, Mali, Lampedusa…).
● Fréquentations obséquieuses de divers cercles ou officines afin d’y faire allégeance.
● Création d’une litanie de taxes au lieu de s’attaquer à la gabegie étatique.
● Etc., etc.
Avec un homme « de droite » comme celui-là, qui a de plus avoué qu’il n’aimait pas la France, nous n’avions plus besoin de gauche…
La panthéonade sera le bras d’honneur de Hollande à la République comme le rappelle un journaliste de la Tribune de l’Art : « Il est tout de même paradoxal (le terme est faible) d’appeler le grand public à financer, grâce à une souscription qui a déjà rapporté 68 565 €, une partie de la restauration du Panthéon, et d’envisager froidement d’en débourser un million pour une opération aussi vaine. » Pompidou croyait que la Révolution éclaterait quand le seuil de 500.000 chômeurs serait dépassé. Malgré la crise et l’explosion de pauvreté, le chômage et l’inaptitude des élites, on persiste à s’inquiéter de la présidentielle de 2017, et de ce que le Canard Enchaîné d’hier titrait « les meilleurs sujets idiots » de nos politiques et de ceux qui les commentent : le panthéon est listé avec les mini-miss et la cigarette électronique. En somme les intelligences françaises proposent une société, un « choix de société » comme disent les syndicalistes. Seulement elle apparaît niaise, ridicule et organisée par les plus incroyables imbéciles de notre histoire. J’hésite entre rire et pleurer. Peut-être que le bras d’honneur n’a pas encore assez servi.
Il y en a un qui se fait très discret en ce moment et qui observe, je pense avec une réelle jubilation, la petite guéguerre que se livrent l’ancien président et l’ancien Premier ministre.
Tout le monde semble l’avoir oublié mais, voici quelques mois, il n’avait pas caché son intention de se présenter pour la primaire de l’UMP, même si Nicolas Sarkozy revenait dans la course.
Tapi dans l’ombre il attend son heure, laissant les « champions » s’autodétruire. Il n’aura plus ensuite qu’à ramasser la mise.
Il s’agit de Xavier Bertrand. Retenez bien ce nom, en 2016 on en entendra parler.
Dans les démocraties matures, un chef politique défait à une élection nationale se retire, on n’entend plus parler de lui. En France non, le perdant s’accroche, veut revenir au mépris de toute décence. Le mythe du recours se met alors en place, ce vieux réflexe monarchiste qui veut croire à une onction du chef. C’est assez décevant démocratiquement.
Fillon aura du mal, son pire ennemi étant lui-même. Il ne semble pas forcément prêt à tout mais plutôt à n’importe quoi. Cet homme intelligent se cherche un positionnement marketing et il a bien tort. Son caractère le placerait volontiers au-dessus de la mêlée et il semble vouloir à toute force y revenir, trouver sa place dans la mare aux crocodiles.
Parti comme il est, j’ai du mal à y croire. Il s’y prend le plus mal possible.
Une cote de popularité ça tient à quoi ?
Prenons le cas de Manuel Valls soutenu actuellement par deux Français sur trois.
Manifestement ce ministre de l’Intérieur tient sa place avec une autorité naturelle, n’hésite pas à « aller au charbon » quand il le faut, soutient ses troupes qui le respectent et donne une bonne image de la fonction. Un type sérieux à qui une bonne majorité fait confiance.
Par contre si on gratte un peu, on constate que les résultats ne sont pas à la hauteur de ce qui est attendu. Un seul exemple, le nombre de reconduites à la frontière d’immigrés irréguliers a chuté de 40 % depuis le début de l’année selon un article d’Yves Thréard.
Ce qui signifie qu’en terme de sondage, les sondés, dans leur grande majorité, privilégient beaucoup plus la forme que le fond. L’apparence, c’est toujours l’apparence qui prime. J’ai connu, comme bien d’autres, dans ma carrière quelques « brasseurs de vent » qui se sont fait de belles situations, mais la sanction dans le privé c’est le compte de résultat et en général en cas de dérive ça ne pardonne pas. Les ventilateurs sont priés d’aller exercer leurs talents sous d’autres cieux. Pour revenir à notre fier Catalan, que je soutiens à titre personnel, il faut admettre que le job est rude dans le contexte d’un fort afflux de demandeurs d’asile (+ 10%) et d’un contingent de Roms certainement supérieur aux 15 000 annoncés. Mais ces chiffres-là ne sont pas donnés dans les discours et c’est bien là où le bât blesse.
Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer de votre inclination vers les couilles molles.
Le rêve américain :
Yes we can !
…et le rêve français :
Yes week-end !
Ca n’a rien à voir mais cela me détend.
Faire accoucher F.Hollande et JM.Ayrault sera difficile, même avec la théorie du genre.
Ceux qui espèrent que F.Hollande partira avant la fin de son mandat devraient réfléchir.
F.Hollande était à Saint-Etienne récemment. Il en a profité pour dîner chez Troisgros.
Tout le monde n’a pas le privilège de dîner chez Troisgros.
Il faudra bien cinq ans à F.Hollande pour faire le tour de tous les restaurants étoilés de France et de Navarre.
Au moins la crise ne lui coupe pas l’appétit.
@Jabiru
un contingent de Roms certainement supérieur aux 15 000 annoncés.
En fait, 20 000 seraient annoncés.
Mais cela ne change pas grand-chose : ils seraient en pratique au moins dix fois plus nombreux sinon plus.
Ceci étant, Valls évoque les Roms pour passer sous silence d’autres cas beaucoup plus graves…
Ce pourrait être un sujet du bac : peut-on faire rêver quand on fait sérieux ? Sarko était très aimé des enfants, sa petite taille, ses mimiques, son côté m’as-tu-vu, sa troisième épouse mystérieuse. Avec Fillon, changement de paradigme, même Berlusconi doit avoir envie de se suicider s’il entend un de ses discours caporalistes.
Rien ne dit que François ferait moins bien que son ancien chef… ou même mieux rétorquerait Buridan. Nous sommes de bien grands enfants à voter pour un tel ou une telle sans programme précis et quantifié en euros. C’est de notre faute en premier lieu si on opte pour du vent de tribune. Les poils qui se dressent en meeting ne sauraient remplacer un anémomètre fiable. Avec des chiffres dessus.
Pas très sport votre attitude Philippe. Comme vous j’ai voté Nicolas Sarkozy en 2007. Il m’a bien berné je dois dire. Bravo l’artiste, admiration, ça m’apprendra. Leçon suivante…
@parigoth
L’arbre Rom cacherait-il une forêt ?
Sans doute la lecture de l’analyse de Maître Eolas permettra-t-elle, pour celles et ceux qui auront la patience d’aller au bout de son billet, de se faire une idée de la procédure qui ne soit pas entachée d’un fondement sur l’émotion ou la mauvaise foi :
http://www.maitre-eolas.fr/post/2013/10/10/Consid%C3%A9rations-sur-un-non-lieu
Parigoth
Expliquez-nous comment on peut faire entrer dans un pays des personnes qui y sont déjà établies, ce qui est le cas des émigrés. Soyez donc précis sur les termes employés. Vous désigniez sans doute par là les étrangers qui sont admis chaque année en France et donc munis d‘un titre de séjour. Si c’est le cas, revoyez vos chiffres à la baisse. En effet, d’après l’INSEE, la France a accueilli 3,7 millions d’étrangers en France entre 1946 et 2008.
Concernant ces 15 dernières années, les statistiques (du ministère de l’Intérieur) font état de 180 à 190 000 étrangers qui entrent en France chaque année, mais d’autres repartent, meurent ou obtiennent la nationalité française (phénomène du balancier). Et contrairement à vos allégations, à la suite des consignes restrictives du précédent gouvernement concernant l’acquisition de la nationalité française, le nombre de naturalisés a chuté en moyenne de 25 % (ce que l’on a assez reproché à Sarkozy). Et si à flux constant (à savoir 190 000 étrangers accueillis chaque année) les conditions pour acquérir la nationalité française se sont durcies le nombre d’étrangers qui sont restés étrangers a forcément augmenté. Mais au final le nombre de Français issus de l’immigration a amorcé une régression. C’est pourtant simple à comprendre.
Au sujet de vos propos polémiques (défense aveugle de feu Sarkozy etc.) là encore je vous renvoie à la définition de ces trois termes : défense, aveugle et feu et si nécessaire à la relecture (sans oeillères) de mon précédent commentaire.
@anne-marie marson
« F.Hollande était à Saint-Etienne récemment. Il en a profité pour dîner chez Troisgros. »
Cela en faisait donc quatre.
« A la suite des consignes restrictives du précédent gouvernement concernant l’acquisition de la nationalité française, le nombre de naturalisés a chuté en moyenne de 25 % (ce que l’on a assez reproché à Sarkozy). »
Rédigé par : Mary Preud’homme | 10 octobre 2013 à 22:45
En effet (à prononcer avec l’accent du Béarn).
En ajoutant un délai d’un an ou deux à toutes les procédures de demande sur une dizaine d’années (de 2002 à 2012), on crée artificiellement une baisse de 25%.
Par exemple, avant on devait attendre deux ans après le mariage pour lancer le dossier (qui prenait typiquement 18 mois à être traité). Maintenant il faut attendre quatre ans pour pouvoir déposer un dossier.
Ensuite, on peut ralentir le traitement des dossiers: instaurer une « cérémonie de naturalisation » qui n’a lieu qu’une fois tous les 36 du mois en mairie, évaluer le niveau de français en passant devant des évaluateurs en sous-effectifs (délai additionnel de un an).
Certains vont trouver ça « malin », mais c’est objectivement une arnaque statistique, et on peut le comprendre que l’on soit de gauche, de droite, coco ou facho.
Ce ‘coup de pouce’ à François Fillon est tout à fait salutaire. Ceux qui, à l’UMP, croient encore au sauveur Sarko sont dans l’erreur. Ils sont nostalgiques du passé et prêts à recommencer la course à l’échec. Fillon l’avait annoncé : il casse de la vaisselle et brise la loi du silence. Il reste à souhaiter que l’UMP ne se coalise pas pour le casser. La droite en serait la grande perdante et le pays aussi.
J’ai lu environ un tiers du livre de Cécilia Attias.
Pas mal écrit d’ailleurs : on la comprend, ce n’est pas lourd, ce n’est pas non plus sot.
Elle y parle notamment du « total désintérêt » avec lequel elle a effectué telle activité – elle veut dire « désintéressement complet » (puisque elle ne veut pas dire que ça l’a ennuyé, mais qu’elle n’espérait pas y gagner quoi que ce soit).
Une anomalie parmi d’autres.
Conclusion 1 : elle a écrit son livre toute seule.
Conclusion 2 : elle ne l’a pas fait relire, sinon peut-être par Nicolas S. ou par Philippe Bilger !
Pour le Panthéon, Olympe de Gouges (timbrée grave), ou Madame Sartre (!), ou Germaine Tillion, ou Soeur Emmanuelle (dans une église désécrée…), ou Simone Veil (toujours vivante, mais qu’on va abattre pour la circonstance).
Il y a des jours où je me sens étranger dans mon propre pays… (destin ordinaire des vieux cons…).
Ensuite ça va être un Arabe (Djamel Debbouze ? Abd-el-Kader ? La veuve de Yasser Arafat ?), un Noir (l’esclave inconnu ? l’inventeur de l’excision ?), puis une femme noire, arabe, musulmane, handicapée, juive, mère de famille, chrétienne, homosexuelle, terroriste et attendrissante, puis l’Afrique du Sud va nous envoyer un morceau de Nelson M. (le bras gauche ? le poumon droit ?), enfin ça va être Badinter et Taubira, enfin après, épuisé de dégoût, tel Tibère à Capri, je meurs.
Je vous invite à écouter la chronique d’Eric Zemmour de ce matin (sur RTL) Philippe Bilger. François Fillon est habillé pour l’hiver et les saisons à venir. Dur ! Dur !
C’est pourtant simple à comprendre.
Rédigé par : Mary Preud’homme | 10 octobre 2013 à 22:45
À comprendre, oui.
Mais l’explication fut laborieuse.
Dites Mary, vous vous adressez de cette façon aux immigrés… pour les faire repartir ??
@ Tipaza
On se connaît ?
@ Jean-Paul Ledun
Sauf que ce quatrième gros est très peu étoilé !
@Mary Preud’homme
En effet, d’après l’INSEE, la France a accueilli 3,7 millions d’étrangers en France entre 1946 et 2008.
Concernant ces 15 dernières années, les statistiques (du ministère de l’Intérieur) font état de 180 à 190 000 étrangers qui entrent en France chaque année, mais d’autres repartent, meurent ou obtiennent la nationalité française (phénomène du balancier).
Vous jouez sur les mots.
Évidemment, si vous faites confiance aux chiffres de l’INSEE (ou d’autres organisations similaires), il n’y a plus qu’à tirer l’échelle.
Permettez-moi tout de même de vous faire remarquer que lors de son recensement de 1999 l’INSEE s’est trompé de 500 000 personnes…
Une paille.
Un autre exemple : il y a quelques années, la municipalité de Grigny, qui avait fait confiance aux évaluations de l’INSEE concernant sa population, a été confrontée à un sérieux problème lors d’une rentrée des classes, où les besoins réels dépassaient largement les prévisions.
Par ailleurs les statistiques « officielles » font l’impasse sur l’immigration illégale, du même ordre de grandeur que l’immigration dite « légale » (c’est probablement ce paramètre qui a dû aggraver la situation constatée à Grigny).
Des démographes indépendants ont démonté toutes ces manipulations à partir de calculs relativement simples que chacun peut reproduire, en comparant par exemple le taux d’accroissement de populations de départements « multiculturels » avec celui de départements de départements encore « mono-culturels ».
Il est possible de déterminer ainsi, à partir d’autres données intermédiaires, le nombre de personnes que l’on peut considérer comme étrangères de fait.
Quant aux étrangers ayant obtenu la nationalité française, c’est sûr que la possession de kilos de « papiers » français va les transformer du jour au lendemain comme par miracle en Français comme vouzémoi, ayant instantanément oublié leurs idiome d’origine pour penser et parler dans la langue de Molière, pour saisir la pensée de leurs nouveaux compatriotes à demi-mot, pour saisir les mille nuances de la politesse qui a fait la réputation de la France (enfin, à une époque…), pour se conformer aux us et coutumes propres à la civilisation française, pour ne plus égorger de moutons dans les baignoires etc.
Vous feriez mieux de regarder les réalités en face plutôt que de raisonner en termes de statistiques ou de poncifs inculqués par la propagande.
« Il y a le mensonge, le sacré mensonge et les statistiques ». (Disraeli).
Enfin, vous ergotez sur l’aspect polémique de mon commentaire à propos de Sarkozy, mais je vous indique que la liste non exhaustive que j’ai établie est basée – elle – sur des faits.
Bien entendu, vous avez toute latitude pour nier la réalité, mais attention, il s’agit là d’une propension typiquement socialiste…
« Que les dealers s’affrontent en politique, c’est l’expression là même de lémocratie. »
Merci beaucoup Mames Semtob !
La lémocratie, c’est nouveau autant que cela reste en retrait…
Non, non !
Hollande, il paraît, n’est pas encore justifiable !
J’ai trouvé déplorable que deux avocats aient pu parler « d’innocence » tout en sachant pertinemment que cela n’avait aucun sens. C’est prendre les Français pour des incultes en droit, ce qu’ils sont malheureusement.
« pour ne plus égorger de moutons dans les baignoires etc. »
Rédigé par : Parigoth | 11 octobre 2013 à 20:47
Tiens, un ancien électeur de Sarkozy !
Encore un billet qui sue la haine à l’égard de Nicolas Sarkozy comme ceux que vous rédigez à l’encontre de Marine Le Pen. Décidément, les billets de ce blog sont beaucoup moins argumentés que vos implacables réquisitoires de jadis. La médiatisation à outrance ne vous grandit pas.
Philippe Bilger a manifestement plus d’empathie envers « la droite molle » qu’envers « la droite décomplexée ».
C’est son droit. Mais il n’est pas prouvé que « le peuple de droite » dont le ras-le-bol affleure de plus en plus, partage ses sentiments…
Le parquet avait parlé d’absence de charges, les magistrats instructeurs d’insuffisance de charges. Pourquoi accorder plus de crédit aux magistrats instructeurs (même si eux on le dernier mot) qu’au parquet ?