C’est un sujet infiniment délicat au sujet duquel on a droit à des nuances, des prudences et des interrogations qui ne s’imposent pas forcément sur d’autres thèmes. Je l’avais déjà abordé, mais plus rapidement et superficiellement, dans les Vraies Voix sur Sud Radio où j’avais soutenu que je comprenais la position des autorités danoises souhaitant interdire la « dégradation publique d’objets religieux », notamment les autodafés du Coran, tout en veillant à sauvegarder l’expression écrite ou orale pour l’éventuelle dénonciation de l’islam, du christianisme et du judaïsme.
J’ai évidemment été sensible à la tribune indignée initiée par Richard Malka dénonçant, selon lui, ce retour à une conception « moyenâgeuse » du rapport à la religion. « Pénaliser l’acte de brûler des Coran, c’est s’engager sur une pente extraordinairement dangereuse », selon cet avocat adepte d’une liberté d’expression absolue dans ce domaine (Le Monde).
Je comprends la crainte éprouvée par ce défenseur de talent mais elle n’est pas à ce point irréfutable qu’elle puisse me détourner d’une argumentation contraire.
J’ai eu du mal à intégrer que le blasphème en soi soit forcément le signe d’une société libre, ouverte et progressiste. Il me semblait plutôt la manifestation immature et provocatrice d’un monde incapable de respecter les croyances honorablement ressenties.
Aussi le fait, pour le Danemark, de sanctionner les offenses religieuses particulièrement blessantes pour les fidèles d’une religion, quelle qu’elle soit, ne m’apparaît pas, d’emblée, comme une régression.
J’avoue également, les expressions orale et écrite étant préservées, que ce qui émane du Danemark et de cette social-démocratie atypique parce que capable de conjuguer l’obligation de l’humanité avec les leçons du réel ne m’a jamais choqué. J’éprouve l’impression que rien n’a été décidé au hasard et que, si des risques ont été pris, c’est en pleine conscience des problématiques à prendre en compte.
Le grief qui est fait à ces sociétés d’être lâches face aux dérives souvent mortifères suscitées par les intégrismes religieux, notamment islamiste, est injuste. J’y vois plutôt une forme de raison et même le retour d’une décence qui n’est absolument pas de la complaisance à l’égard des horreurs mais la reconnaissance que le fait religieux mérite la protection des pouvoirs. Leur charge est de veiller à la tranquillité des cultes, d’avoir le souci de préserver les pratiques religieuses des atteintes indignes et de permettre les expressions de ceux qui ne sont concernés ni par les uns ni par les autres.
À tort ou à raison, une distinction a toujours marqué mon attitude intellectuelle et psychologique dans le domaine de la liberté d’expression. La séparation entre les idées et les croyances. Les premières sont faites pour relever des débats, pour être contredites. Une idée interdite est le comble de l’étouffement démocratique. Les esprits et les intelligences sont offensés. Mais une croyance relève des tréfonds intimes, des histoires personnelles et familiales, d’un terreau qui se rapporte aux sensibilités. Il me semble qu’on devrait laisser tranquilles ces états d’âme et ne jamais se poser en prosélytes ou en procureurs de ces sphères étrangères à la rationalité et à l’argumentation. Une croyance qu’on blesse, singulière ou collective, c’est de l’indélicatesse humaine.
Enfin, prétendre que sanctionner le blasphème, avec les limites indiquées, serait valider des Etats comme la Syrie ou l’Iran n’hésitant pas à tuer au nom du Coran, n’est pas pertinent. Je ne sache pas que le régime antérieur ait eu un quelconque effet positif sur ces sauvageries. A-t-on le droit de continuer au moins à douter que le délit de blasphème soit une arme décisive à la fois pour offrir aux religions, à leur expression sereine et acceptable, la considération qu’elles méritent et pour entraver la folie d’intégrismes destructeurs ?
Ce n’est pas parce que notre Histoire, dans des périodes où le catholicisme faisait loi, a sanctionné tragiquement des blasphémateurs que le blasphème en tant que tel, dans son extériorisation publique, est à célébrer.
Je suis tout sauf péremptoire à ce sujet mais j’ai toujours été gêné par ce poncif, prétendument libérateur et progressiste, que le blasphème doit être perçu comme un progrès de la civilisation. Comme sacré.
Une fois de plus, il s’agit de protéger le Coran et les musulmans qui sont très malheureux parce qu’ils considèrent que l’ensemble des gens qui ne sont pas musulmans ne font rien qu’à leur faire des misères.
Les musulmans refusent toute représentation de Dieu, de son prophète et même des génies chargés de taper sur les cadavres au fond des cercueils pour empêcher l’âme du défunt de monter au paradis au motif qu’il n’a pas suffisamment respecté les cinq piliers de son vivant. Le livre est en vente libre. Les athées ne trouvent rien à redire.
Dans les classes de la République, les professeurs de sciences de la vie et de la Terre sont chahutés et même traités de blasphémateurs au motif qu’ils présentent les thèses de Darwin. Les croyants dans l’évolutionnisme se taisent, pas de vague. Dans certains cas, de plus en plus nombreux, c’est le professeur qui doit quitter son poste !
Doucement mais sûrement, les juifs et les chrétiens sont poussés vers la sortie. Les musulmans et les athées guettent le moindre signe de rébellion. Alors, la terreur est installée. Il ne faut rien dire, rien faire. Les spécialistes, les psychologues, les ministres ont tous un point commun, la tolérance d’accord mais à géométrie variable.
Et puisque la victime non musulmane reste inerte, on peut continuer à sévir.
Il reste à définir le blasphème et le blasphémateur.
Comme dans toute discussion, il faut d’abord s’entendre sur le sens des mots.
« Blasphème » est une déformation vers la notion de Dieu, de « blâme » ; et « blâme », c’est bla pour la voix ou la parole comme dans blabla, et me à moi.
Quant à « sacré », c’est le même mot que « secret ».
Le « blâme » serait donc « ma voix » avant celle de celui à qui il s’adresse.
Alors peut-on avancer à tous propos sa parole sur celle d’autrui, et notamment sur son être ?
A-t-on le droit de lui dire ce que l’on pense de ce qu’il est au plus profond de lui-même, de lui dire par exemple qu’il est laid, et notamment à une femme ?
A-t-on le droit de dire à autrui que son père lui-même le prend pour un idiot ?
On s’accordera à dire que non, mais pourquoi ?
Parce que tout cela a trait au secret de son être, et que c’est
la nature de ce secret, qui a grandi en prenant le sens de « sacré ».
Alors ce qui a fait la gloire de mon père en mon intimité, est sacré.
Et la religion de mon père est sacrée.
C’est pourquoi du temps de la civilisation, l’auteur d’un blasphème public à l’encontre des croyants ne devait pas y survivre.
Par extension, l’offense donnait lieu aux duels.
Précisions au prochain numéro.
« J’ai eu du mal à intégrer que le blasphème en soi soit forcément le signe d’une société libre, ouverte et progressiste. Il me semblait plutôt la manifestation immature et provocatrice d’un monde incapable de respecter les croyances honorablement ressenties. » (PB)
Le respect ne se décrète pas : les croyances ont toutes sortes d’hypothèses improuvées, et pour cause, c’est leur ADN, de contradictions internes et de légitimations du mal sans parler de pratiques oppressives.
Ce n’est guère respectable.
C’est la force qui réclame le fameux respect, et je le prouve.
Rien ne dit que le Père Noël soit vrai, cependant les jeunes enfants y sont attachés. C’est une croyance, non ?
Et qu’est-ce qu’elle a justifié de mal ou provoqué de dégâts ? Pourtant, les adultes éradiquent toutes les croyances de l’enfance, et c’est sans problème qu’on nomme un film « Le Père Noël est une ordure ».
Les adultes, donc, ont le pouvoir et le mauvais esprit de vouloir museler la liberté d’expression des autres.
Ce n’est pas un droit mais un privilège auquel CERTAINS prétendent. Et qui ? Les monothéistes.
À ma connaissance, les païens se moquaient eux-mêmes de leurs dieux et les bouddhistes n’écument pas de rage quand on leur dit qu’ils adorent le vide, soit pas du tout ce qu’ils pensent de leur message, mais ce qui vient facilement aux philosophes et à d’autres prenant connaissance de leur théorie et pratique.
Pourquoi les monothéistes sont-ils beaucoup plus persécuteurs que les bouddhistes, qui l’ont un peu été, et les païens, même topo ?
Sans doute parce que l’unique a pour effet de se croire unique, mais comment ? Tiens, on va dire que ses mythes fondateurs sont écrits et dotés d’un clergé ou équivalent puissant, il faut s’incliner.
Et plus, les gens compensent, plus ils sont en tort, plus ils revendiquent, la meilleure des défenses, c’est l’attaque.
Et quand on n’a pas de raisons, on a des martyrs ou on massacre les autres qui, eux, ne sont pas des martyrs de la vérité : les morts pour la foi sont des élus, les autres des rebuts, air connu.
Les croyants ne sont pas mieux que les autres, mais pires, toutes choses égales par ailleurs, et je le prouve.
Il a beaucoup été dit que qui ne croit pas en un ou un troupeau de dieux ne craint rien et ne respectera donc pas sa parole. Mais moi je dis que celui qui respecte (et encore !) ses serments par crainte n’est pas loyal mais trembleur.
Tandis que qui fait ce qu’il doit sans peur de punition et désir de récompense est le seul moral.
Et tant qu’à respecter la règle d’or, sa parole ou autre, les incroyants ne font pas pire que les croyants, toujours habiles à se défausser en achetant leurs dieux à coup de sacrifices, d’indulgences, de confessions ou de n’importe quelles autres pitoyables ruses, encore.
Tandis que l’incroyant s’assume, et si on ne tient pas compte des inventions morales si indispensables des croyants, telles que tout ce qui tient aux pratiques de la religion, ne font pas pire, et sont plus francs vis-à-vis d’eux-mêmes, voire avec les croyants, si ces derniers ne talibanisent pas trop notre pauvre monde.
Tirant sa morale de la règle d’or sise en tout humain, et de sa réflexion personnelle, l’incroyant est libre.
Ne tremblant pas devant son dieu ou l’opinion de ses coreligionnaires, l’incroyant est véridique.
Que de supériorité ! Il est difficile de prendre au sérieux les admonestations de gens dont j’ai décrit le fonctionnement habituel plus haut… Pire, on se dit que si on les suivait, on s’engagerait sur le chemin de l’injustice, n’accordant pas tous les droits qui sont dus aux femmes, aux homosexuels, ou aux croyants de religions minoritaires et sans doute encore bien d’autres gens à immoler à leurs éternels caprices.
Bien sûr, si l’incroyant au divin croit en je ne sais quoi de totalitaire, il ne fait que tomber de Charybde en Scylla, le pauvre !
Je le plains car il y eu effort de s’élever, et ce pour tomber encore plus bas. C’est bien pitoyable.
Et donc, s’il existait un ou des dieux voulant élever des humains à un niveau supérieur, ils ne fonderaient pas une religion, on a vu le résultat.
Ils parleraient aux humains comme les muses sont supposées les inspirer, et ainsi, ce serait amusant, oyez !
Les religions seraient des châteaux de cartes amassés par l’imagination oppressives de groupes les gardant hors du courant d’air de la moindre citrique de peur qu’elles s’écroulent.
Tandis que le vent de l’esprit soufflerait dans celui des humains épris de vérité proportionnant leur propos à l’intelligence et à la plus ou moins bonne volonté de leurs interlocuteur, aussi épris de justesse et de justice que des êtres piégés dans la souffrance et la mortalité peuvent s’efforcer de l’être.
Personnellement je ne suis pas favorable au blasphème. Il s’agit d’abord d’un manque de respect qui conduit inévitablement certains esprits exaltés à l’insulte, au mépris et pour finir à la haine, avec les conséquences qui en découlent.
Il est possible de ne pas partager la foi d’un croyant, quelle que soit sa religion, sans pour autant chercher à le blesser, à l’humilier. Il suffit simplement de lui exposer ses raisons avec des arguments pertinents. À charge pour lui d’apporter les siens.
C’est un peu la même chose en ce qui concerne les convictions politiques. On peut observer sur ce blog les échanges aigres-doux entre intervenant campés sur leurs convictions et qui en viennent parfois aux insultes.
À croire que certains viennent sur ce blog uniquement pour déballer leurs certitudes et malheur à qui osera les contredire. Ils ont alors droit à un tombereau de reproches agrémentés de noms d’oiseaux.
En ce qui me concerne je viens sur ce blog d’abord pour donner mon avis sur le thème du billet et éventuellement commenter certains posts qui ont attiré mon attention. Rien de plus. J’évite autant que faire se peut de m’étaler dans des pensums interminables avec moult liens plus ou moins discutables pour étayer ma thèse.
J’avoue avoir renoncé à échanger avec certains intervenants, vu que cela finit toujours pas des insultes. Ce n’est pas blasphémer j’espère !
Zemmour recondamné par la dictature rouge des juges procureurs inquisiteurs :
Le harcèlement inquisition et attaques ad hominem contre Zemmour est un blasphème : empêcher ce brillant écrivain de dire et écrire des vérités en le condamnant pénalement et pécuniairement c’est le signe que nous vivons dans une dictature contre la liberté d’expression ; on n’allume plus de bûchers because le trou dans la couche d’ozone mais on le stigmatise, le caricature, le calomnie, on pratique l’anathème et le décrète hors la loi avec l’aide des journalopes gauchistes, de toute la gauche, des juges rouges, des associations fachos racistes anti-Blancs, tous soumis au régime macronien Nupes, une véritable armada islamogauchiste en face de laquelle Zemmour résiste tel un héros résistant à cette charia lancée contre lui.
Le blasphème est partout : pratiqué par la gauche, les musulmans islamistes, le régime macronien collabo, contre les policiers, contre les citoyens blancs de souche, contre notre religion, notre culture, nos moeurs, contre tous ceux qui ne veulent pas se plier à la loi islamique qui a pris le dessus sur les lois de la République.
« J’ai évidemment été sensible à la tribune indignée initiée par Richard Malka dénonçant, selon lui, ce retour à une conception « moyenâgeuse » du rapport à la religion. « Pénaliser l’acte de brûler des Coran, c’est s’engager sur une pente extraordinairement dangereuse », selon cet avocat adepte d’une liberté d’expression absolue dans ce domaine. » (PB)
Sauf que ces beaux esprits sont les mêmes qui, sur certaines questions comme le « racisme » (notion floue permettant d’ailleurs de désigner tout et n’importe quoi à la tête du client) et autres sujets connexes, ont mis en place l’équivalent d’une nouvelle Inquisition, l’esprit de justice en moins.
@ Vamonos
« Les musulmans et les athées guettent le moindre signe de rébellion. »
Les musulmans et les athées ??
Vous vous moquez de qui ??
Votre distinction, cher hôte, entre les croyances et les idées me paraît beaucoup plus féconde que celle entre les croyances et les savoirs, prétentieuse et portée par des docteurs autoproclamés, généralement en sciences inexactes, donc humaines, qui font profession d’oublier que la science procède par hypothèses et que le dernier mot du sage Socrate en matière de philosophie est prononcé quand l’ultime savoir de l’homme le conduit à reconnaître qu’il ne sait rien.
Les caricatures de Mohamed sont venues de la presse danoise et l’interdit des autodafés du Coran devrait encore nous venir de cette « démocratie atypique » qui a voté « non » au traité de Maastricht (si je ne m’abuse) et qu’on a fait revoter pour qu’elle change d’avis en obtenant des exemptions prébréxiteuses à l’application des normes les plus entravantes de l’Union européenne.
Je parodierais volontiers ce mot de Jeanne d’Arc à Pierre Cauchon: « Démocratie luthérienne, c’est par toi que je vis et démocratie luthérienne, c’est par toi que je meurs, bien que mon président ait dit beaucoup t’admirer en faisant un parallèle désavantageux avec ses concitoyens les Gaulois réfractaires. »
Il me semble qu’il nous faut distinguer entre l’autodafé d’une personne privée comme Salwan Momika et un autodafé qui serait exercé par une puissance publique et dont Voltaire, dans « Candide », nous a inspiré une juste horreur. Salwan Momika au contraire, a le droit de faire ce qu’il fait. C’est un happening qui veut éveiller les consciences à la source d’exactions que peut être le Coran s’il est pris au pied de la lettre, et l’exégèse qui interdit de l’interpréter encourage à le lire de cette manière littéraliste et avec une vénération sacrée qui va jusqu’à faire de l’eau bénite à partir de l’eau coranisée, qui acquiert des vertus thaumaturgiques d’avoir touché le Coran. Ce lanceur d’alerte irakien réfugié en Suède et d’origine chrétienne sait ce qu’il en coûte d’être athée en terre d’Islam. On n’en a pas le droit, pas même au Maghreb, et on fait silence en Occident sur cette proscription de l’athéisme.
Une nation européenne n’a certes pas le droit de reprendre à son compte ce que se permet une personne privée, et la « sagesse des nations » ou le « droit des gens » n’ont jamais fait depuis les Lumières qu’elle promeuve d’autodafés autres que symboliques, le contre-exemple étant la mise au pilon décrétée par les tribunaux. Mais une nation cultivée doit protéger le droit de la personne privée à brûler des livres, d’autant que le procédé est moins obscène que celui des caricatures du prophète dans des positions inconvenantes.
Le blasphème ne peut pas être un délit retenu par un Etat laïque, car il ne reconnaît aucun culte, mais je conviens avec vous que le blasphème relève de l’immaturité du blasphémateur.
À votre exemple, l’abbé Guillaume de Tanouarn avait produit au moment de l’affaire du « pisse-Christ » une distinction féconde entre le blasphème et le sacrilège en disant qu’on pouvait certes commettre un blasphème, mais que le sacrilège était le respect du sacré et que ce qu’on peut appeler en bonne part « le respect humain » devrait nous interdire de profaner le sacré des autres.
Cela peut paraître contradictoire avec mon cautionnement de l’autodafé privé, mais je résoudrai ma contradiction à l’aide de votre distinction des idées et des croyances. Un autodafé privé manifeste une antipathie fondamentale avec des idées qu’on veut symboliquement brûler. Une caricature obscène atteint l’image d’une figure que l’on vénère. Or l’idée est rationnelle et la croyance est visuelle, d’où la tentation iconoclaste de toutes les religions, toujours en vigueur dans l’islam qui interdit qu’on se fasse toute image non seulement du Dieu unique, mais de toute réalité du monde visible et invisible, ce que l’islam résout par l’arabesque, la plus belle forme d’art selon Baudelaire.
La révélation des ressorts secrets du sacré ne peut qu’inviter au respect de la croyance d’autrui ou de sa non-croyance, qui donne à penser que lorsqu’on est un peu renseigné sur le fonctionnement religieux des sociétés, il ne peut y avoir de blasphème que pour ceux qui ignorent cette réalité et voudraient imposer ce à quoi pourtant ils sont libres de croire ou pas.
La laïcité est le corollaire de l’exercice de la liberté, pisser sur la croix ne fait qu’en renforcer la réalité et toujours pour justifier ses violences, ne saura jamais qu’en répéter la révélation qui rend libre de toute inique domination, laissant la victime innocente mettre en perspective par l’exemple de son pardon le fait observable scientifiquement que les blasphémateurs et ceux qui tiennent à les brûler, ne savent encore et toujours pas ce qu’ils font.
Cher Philippe,
J’ai lu très attentivement vos réflexions sur le blasphème.
Voici les miennes. En 68, on nous demandait parfois : « D’où parles-tu, camarade? ». En matière religieuse, on pourrait aussi demander à chaque opinant d’où il parle. Je vais commencer par là. Depuis 60 ans, je suis athée, sans l’ombre d’une hésitation, même s’il m’arrive de lire Bossuet, Fénelon ou Pascal… par goût de la langue française. Les religions me paraissent un tissu de fables grotesques et/ou navrantes.
On parle ces temps-ci dans certains médias de blasphèmes dont se plaignent des musulmans. Mais la religion catholique a accordé une belle place au blasphème. Un seul exemple, le chevalier de la Barre fut torturé et décapité, à l’âge de 19 ans, pour avoir refusé d’ôter son chapeau devant une procession catholique. « Blasphème », a-t-on dit !
Je suis tellement étranger aux idées religieuses que je n’aurais pas une seule seconde l’idée de « blasphémer », pas plus les croyances musulmanes que les croyances chrétiennes.
Certains pauvres types se réunissent pour salir (ou brûler) des ouvrages religieux, pour consommer théâtralement du porc. Ils croient faire un acte politique estimable, lutter contre le « grand remplacement » et sont pour la plupart, en France, d’extrême droite. J’imagine que l’un d’entre nous, qui écrit sous pseudo, doit trouver extrêmement drôle de faire des « blasphèmes » anti-musulmans. On s’amuse comme on peut. J’ai d’autres divertissements.
P.-S. : il se trouve que j’avais acheté et lu le (très) petit livre de l’avocat Malka, dont vous avez mis la photo sur votre blog. Ce n’est pas quelqu’un qui m’est antipathique, mais le livre est assez cher pour la maigreur de son contenu. J’aurais dû ne pas faire cette dépense.
« Pénaliser l’acte de brûler des Coran, c’est s’engager sur une pente extraordinairement dangereuse », selon cet avocat adepte d’une liberté d’expression absolue dans ce domaine. » (PB)
Monsieur Bilger, je me fie à vous pour cette citation, puisque je ne lis pas Le Monde et je dirai que cet avocat est un bouffon, mais de la pire espèce, celle qui n’amuse que les imbéciles…
Notre temps charrie comme un égout à ciel ouvert la sottise la plus crasse, ce n’est pas nouveau, mais ce qui l’est c’est son immensité, son intensité, son instantanéité, et ça c’est comment le dire poliment, ben, je ne vois pas…
Grossièrement ça donne : « Ce boxon me fout la gerbe ! »
Ceci étant dit, c’est à dire l’essentiel, j’ajouterai et c’est une évidence, qu’il n’existe pas plus inconsistant, plus menteur, plus pétochard, plus suiveur, plus agenouillé qu’un avocat.
Lorsque je lis le titre de son livre, je me marre, plus racoleur, plus prostitué, plus vide, plus hypocrite, sont ces œuvres répugnantes qui vous expliquent comment perdre du poids, comment en prendre, comment en donner à vos idées, comment en expurger celles des autres, comment purger son temps, comment profiter de celui des autres, comment tartiner de bêtise le monde, et comment rire de sa perte définitive…
Vous allez me demander : mais où diable voulez-vous en venir ?
Et je vous répondrai : Mais M. Bilger, comment diable voulez-vous que je le sache ? Et puis est-ce bien utile de le savoir ?
Alors, vous allez m’objecter : Comment donc, Madame duvent, voulez-vous être prise au sérieux ? Le sujet est grave, et il me semble que vous vous en tamponnez mollement le coquillard.
Et je marmonnerai : Mais M. Bilger, pourquoi voulez-vous me peiner, alors que vous pourriez simplement reconnaître que je suis la plus affûtée de votre blog ?
Vous rétorquerez alors : Madame duvent, je suis aux regrets de vous autodafer, et j’espère que cela vous apprendra à vivre…
Je hurlerai : Non, non, pitié M. Bilger, ne m’autodafez pas, faites pas ça, je vous en supplie ! Un illuminé l’a fait, il portait une petite moustache brosse à dents, et d’autres avant lui aussi… Ce n’est pas gentil !
Et vous direz : Madame duvent, cessez ! Je suis Magistrat, comprenez-vous ? Des pitres comme vous j’en ai vu en quantité, cessez donc ! Et dites-moi ce qui dans l’opus de M. Malka vous dérange.
Alors je répondrai impavide : M. Bilger, il convient, lorsque les choses ont atteint un certain niveau de déliquescence, d’agir avec promptitude et discernement. Et si par un hasard malheureux, notre temps médiocre donne la parole à des fantoches, qui s’imaginent qu’un titre tel que : « Le droit d’emmerder Dieu », est subtil, il faut par salubrité des débats, rappeler qu’emmerder les absents est une signe de sottise que la loi morale ne permet pas ! Emmerder Dieu, ce n’est pas un acte de courage, ni de rébellion, ni original, ce n’est rien, puisque moi-même je l’emmerde depuis que j’ai l’âge de raison…
Par ailleurs, une chose est cruciale, qui est de reconnaître que nos contemporains ont la fâcheuse tendance à prendre la prostitution pour une vertu, ce qui pourrait être risible, si s’intercalait de temps à autre la réflexion, la mesure, la sobriété, la probité, l’intégrité et autres fantaisies dans ce genre…
Mettons que s’interroger sur la finalité des actions serait un bon début, alors je vous soumettrai cet adage attribué à Sénèque : Tria praestanda sunt ut vitentur : odium, invidia, contemptus.
@ Achille | 08 septembre 2023 à 08:36
Je viens sur le blog JaS depuis 15 ans et j’exerce mon droit d’expression depuis plus de 10 ans.
Les tenues vestimentaires émanant de la « culture » musulmane ne cessent de proliférer.
Nous avons d’abord eu le tchador, puis la burqa, le hijab, la jilbab, et le burkini pour les piscines. Sans oublier la djellaba, la chechia et le kufi pour les hommes. Maintenant il s’agit de l’abaya et du qamis.
Comme il fallait s’y attendre, l’interdiction de l’abaya dans nos écoles laïques s’est traduite par une campagne de diffamation en provenance de la Turquie, pays situé aux portes de l’Europe, soutenue par les Frères musulmans.
Blasphème ou pas, il est temps de remettre l’église au milieu du village, si tant est que l’on puisse encore utiliser cette expression.
@ Vamonos | 08 septembre 2023 à 04:35
« Les musulmans et les athées guettent le moindre signe de rébellion »
Vous pouvez y ajouter les juifs. Monsieur Richard Malka est séfarade et à donc à ce titre à l’insigne honneur d’avoir le droit de critiquer les juifs. Enfin pas trop non plus, les gardiens du temple de la communauté n’apprécieraient pas. Certains sujets sont sacrés… Sinon c’est « open bar » pour les autres religions et notamment catholique. Il avait d’ailleurs fait condamner Dieudonné.
« C’est un sujet infiniment délicat au sujet duquel on a droit à des nuances, des prudences et des interrogations qui ne s’imposent pas forcément sur d’autres thèmes. » (PB)
Oui voilà, comme vous dites.
@ Achille
Avant d’attaquer un sujet qui me tient à coeur, mais plus tard, je viens d’ouvrir un petit vin de circonstance, la Cuvée Christophe Dominici – un homme d’exception -, trouvé par hasard à la foire aux vins.
Là c’est parti pour le sport le plus tactique et intelligent ainsi que celui qui se pratique avec le plus grand nombre de joueurs.
Charlie de cette semaine y a consacré sa Une et ses commentaires au Blasphème.
Richard Malka est comme certains le savent l’avocat emblématique de ce journal.
Bon, là c’est concentration jusque tard dans la soirée, les Blacks pour une soirée de tous les dangers… J’espère que vous n’aurez pas le crampon qui tremble, l’équipe compte sur vous.
@ Achille | 08 septembre 2023 à 11:24
« Blasphème ou pas, il est temps de remettre l’église au milieu du village, si tant est que l’on puisse encore utiliser cette expression. »
Oui, la nôtre est bien au milieu du village, et tenez-vous bien ! Elle est ouverte tous les jours ! Oui c’est absolument vrai !
Située sur la voie du Piémont encore à l’abri des marchands du temple pour aller à Compostelle, un registre est à la disposition des pèlerins. Des messages venant du monde entier, les derniers en date, du Texas. Remerciant de trouver une église ouverte. On en est là.
Il m’arrive de leur parler, de leur offrir de quoi se rafraîchir. On sent chez beaucoup une énorme recherche sur eux-mêmes, sur la finalité de la vie après de dures épreuves qu’elles soient physiques ou spirituelles. Des silences, parfois des larmes qui pointent. Il y a quelques jours c’était une dame d’un certain âge qui venant en sens inverse m’annonçait qu’elle abandonnait. Je prenais mon café assis dans la rue, sur la pierre des anciens. Trop dur, surtout qu’elle avait trouvé en travers du chemin un énorme Patou gardant le bétail. je la sentais dépitée. Un café, quelques blagues en disant que souvent les paysans, en faisant la fougère pour la litière à l’automne, en retrouvaient ainsi désorientés voire décédés après avoir erré des jours et des jours.
Je pris la vieille 106 de mon père que François B veut interdire en ville pour sauver la planète, pour la raccompagner sur la Voie en dépassant le chien incriminé, impressionnant mais bien sympathique et dont je connaissais le propriétaire. Très émue la dame, vraiment, y voyant peut-être un signe.
@ Vamonos | 08 septembre 2023 à 11:16
« Je viens sur le blog JaS depuis 15 ans et j’exerce mon droit d’expression depuis plus de 10 ans. »
Je ne pensais pas à vous particulièrement. Je constate simplement que quelques intervenants de qualité dont j’appréciais les commentaires, même si je ne les partageais pas forcément, ont quitté ce blog, manifestement agacés par les rengaines de certains habitués qui ne cessent de nous servir la même soupe réchauffée, avec toujours les mêmes arguments éculés.
Je les ai déjà nommés dans un post précédent, je ne me répéterai donc pas.
Blasphème.
…La Terre fut enveloppée d’une lumière intense et brève ; les neuf milliards d’humains terrifiés entendirent une voix qui leur dit « qu’avez-vous fait de moi »… et en une fraction de seconde tout disparut… pour que plus rien ne vienne troubler la sérénité de l’univers.
@ Achille
Les Indonesiens vont a la plage, la riviere ou la piscine en short ou bermuda, et t-shirt… pas ce qu’ils portent sur eux, ils se changent avant…
J’ai l’epouse de mon neveu qui portait le burkini pour aller a la piscine de l’hotel avec ses deux garcons… bon, elle est chez elle apres tout…
Sinon des burkinis je n’en ai pas trop vus…
Pour ce burkini, ce qui m’enerve le plus, c’est cette styliste (ou couturiere) australienne et musulmane qui a pris l’idee de maitres-nageuses musulmanes australiennes a qui sont fournies des tenues d’homme-grenouilles (ou qui y ressemblent) afin qu’elles puissent travailler tout en etant fideles a leur religion…
Cette styliste (ou couturiere) y a vu un moyen d’aider ses soeurs dans la foi, ou de se faire du pognon ?
Il y a dans le blasphème une dimension délibérément insultante, provocatrice, irrespectueuse qui me répugne. Blasphémer, c’est rejeter souvent aveuglément, de manière irrationnelle, dans la violence verbale et/ou physique, les croyances et convictions d’autrui sans être seulement à l’écoute des arguments sur lesquels se fondent ceux qui partagent ces croyances et ces convictions. Blasphémer, c’est faire preuve d’intolérance, d’étroitesse d’esprit, c’est penser que l’on sait dans un domaine où justement nous ne savons pas mais simplement croyons.
Appelons-en plutôt à la sagesse de Protagoras en guise de religion, qui nous enseignait avec lucidité : « Sur les dieux je ne puis rien dire, ni qu’ils sont, ni qu’ils ne sont pas. Trop de choses empêchent de le savoir : d’abord l’obscurité de la question, ensuite la brièveté de la vie humaine. ». Voilà qui renvoie religieux et athées dos à dos, parfois à leurs excès respectifs.
Je suis sensible à l’argumentation de M. Bilger. En effet par mon éducation et mon expérience, quand bien même j’eus des talents de dessinateur je ne suis pas sûr que j’aurais produit des caricatures dans l’esprit de Charlie.
Pour autant je ressens le besoin impérieux de savoir que c’est possible car cela reste malgré tout une preuve de liberté d’opinion. De plus je suis convaincu que la pratique d’une telle loi glissera imperceptiblement, lentement et sûrement vers des élargissements de celle-ci permettant à quiconque de faire condamner n’importe qui en rattachant artificiellement ses prises de position à une offense blasphématoire.
Enfin, je ne peux m’empêcher de constater que le culte catholique est particulièrement la cible de profanations en France et sans pour autant émouvoir la Cité ?
@ hameau dans les nuages | 08 septembre 2023 à 11:32
D’ailleurs Dieudonné n’aurait pas pu écrire ce titre sans avoir un nouveau procès sur le dos car seul les enfants de l’unique Dieu peuvent en convenir…
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@ Exilé | 08 septembre 2023 à 09:06
« Sauf que ces beaux esprits sont les mêmes qui, sur certaines questions comme le « racisme » (notion floue permettant d’ailleurs de désigner tout et n’importe quoi à la tête du client) et autres sujets connexes, ont mis en place l’équivalent d’une nouvelle Inquisition, l’esprit de justice en moins. »
On a mis en place progressivement depuis Mitterrand une nouvelle Inquisition en même temps que l’invasion, le surendettement, et la suppression de la liberté de dire… l’esprit de justice en moins.
La victime est toujours coupable de ne pas honorer ses maîtres, il en est ainsi depuis la nuit des temps et c’est à chacun son tour de devenir le maître ou le coupable au travers des siècles.
En résumé c’est toujours l’autre le blasphémateur qui est souvent jugé pour tout autre raison que celle du blasphème.
Excellent article de Wikipédia sur le blasphème :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Blasph%C3%A8me
@ Aliocha
Vous n’êtes pas obligé de nous affliger de votre pédantisme lourdingue pour tenter de compenser l’absence d’études secondaires qui vous auraient au moins permis de savoir construire une phrase.
On n’y comprend rien.
@ Vamonos | 08 septembre 2023 à 04:35
« Les musulmans et les athées guettent le moindre signe de rébellion. »
Je suis évolutionniste, proche des animistes, disciple de Newton, je crois en l’ADN, donc basiquement athée, pas de Dieu pour moi, pire je porte normalement une djellaba chez moi, pourtant athée je ne guette pas le moindre signe de rébellion !
Rébellion contre quoi au fait ?
Si Homo sapiens avait atteint même un faible degré de civilisation en particulier de connaissance scientifique, un rien de biologie, ils comprendraient la révolution qu’a été la découverte de l’ADN, le fait qu’on peut maintenant manipuler le destin d’un homme en trafiquant avec les ARS, on est en droit de se demander ce que répondraient Jésus et Mahomet ?
Le moment est venu de réviser la Bible et le Coran !
Je propose une nouvelle religion :
Evolutionnisme
Dont la référence sacrée est Wikipédia.
Comme l’ADN a été isolé pour la première fois en 1869 par le biologiste suisse Friedrich Miescher, je propose donc Miescher comme archange de cette nouvelle religion dont les biologistes sont les prêtres.
Pour prier, utiliser les salons d’attente de son toubib habituel, sinon en faisant la queue dans la pharmacie du coin, c’est d’ailleurs pour cela qu’on nous appelle « patients », nous y avons le temps de prier !
Au lieu de Bible ou Coran utiliser Internet en particulier :
fr.wikipedia.org/wiki/Acide_désoxyribonucléique
Comme la Bible est divisée en livres, ou sourates comme le Coran, Wikipédia est divisé en site.
Si Dieu il faut pour cette nouvelle religion, c’est incontestablement Newton, d’autant plus qu’il séjournait sous un pommier !
Je ne suis pas, ou crois ne pas être, le seul croyant de cette nouvelle religion !
Le père Pierre Teilhard de Chardin y pensait déjà sans même connaître l’ADN !
Le blasphème est impossible chez les évolutionnistes, tout le monde a son logiciel, pardon ADN, tout le monde est évolutionniste, trop de ce monde sans le savoir !
Alors priez avec moi en djellaba, ou en bikini, c’est mieux avec le bikini qui permet de voir la qualité de l’ADN de qui expose le sien !
Vamonos vous devriez pourtant savoir cela !
Il faut guetter les ADN dont très peu se rebellent !
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@ Patrice Charoulet | 08 septembre 2023 à 10:18
« Les religions me paraissent un tissu de fables grotesques et/ou navrantes. »
Pas si vous les considérez du point de vue évolutionniste et avec un rien de sciences !
Considérant le sauvage qu’a produit la lignée des grands singes, en l’occurrence Homo sapiens qui passait son temps à trucider ses contemporains, à les dévorer même, au départ quelques sages ont cherché un moyen de les civiliser avec des religions qui inventaient des tas de Dieux, menaçant Homo sapiens de toutes sortes de tortures s’ils n’arrêtaient pas de s’entretuer
jusqu’au jour où, voyant que menacer les pékins du moment avec chacun son Dieu n’était pas très efficace, mieux valait le faire avec un seul, rassemblant la foule sous un seul Dieu, avec un seul Enfer, tentative de créer une société pacifique. Sans grand succès il est vrai !
C’est grotesque, navrant, vu du XXIe siècle, avant et bien avant c’était une façon d’éduquer avec les moyens d’alors, d’où les religions, de créer des sociétés civiles.
D’autres plus tard ont essayé les partis politiques, autres formes de religion, nazisme, marxisme… mais peu à peu grâce ou à cause de ces religions, Homo sapiens commence enfin à croire en la paix et à se préoccuper de toutes les âneries du passé, en détruisant et salissant la nature dont nous sommes originaires.
Il nous faudra inventer d’autres formes de religions pour amener Homo sapiens à la raison.
Je pense qu’une nouvelle religion est en cours de conception : l’IA !
Ce n’est pas Dieu qu’on emmerde, ce sont les croyants, et la distinction de Malka m’est toujours apparue fausse.
Les juges font aussi ce prétendu distinguo.
En réalité ils font de la politique et rejettent la liberté de critique de leur religion temporelle.
La dernière décision Zemmour le montre encore.
Le harcèlement de Dieudonné est inadmissible. Son vrai fondement est la critique d’Israël et son soutien aux Palestiniens.
D’ailleurs on n’a jamais entendu Malka, comme Badinter d’ailleurs, sur le sort réservé aux Palestiniens.
Robespierre célébrant le culte de la déesse Raison. C’est plein de saveur ; en tarabiscotant un peu l’esprit on en arriverait à dire qu’être déraisonnable est blasphématoire. (un peu elliptique, j’en conviens).
Puisqu’il s’agit plus fréquemment d’islam, convenons qu’une religion qui se pose en régime d’Etat, agit comme un Etat, et intolère toute atteinte, physique comme morale, affaiblit singulièrement le sens de blasphème, qui devient un droit pénal corrompu par un a priori (vêtement, cheveux, cigarette, mœurs, alcool etc.).
Quant au respect humain, on m’apprenait autrefois que c’est une attitude qu’il faut ignorer car elle renferme tous les abandons, les faiblesses et les reniements. Mais ceci était enseigné par les bons pères jésuites qui nous méprisaient cordialement. L’analyse était toutefois juste, à condition de savoir remplacer le verbum par un syntagme fort. On nous proposait alors l’estime (trop proche de la comptabilité), la considération (trop social), mais surtout la faculté d’admettre ou de recevoir.
En ce qui concerne l’islam, sa faculté de rentrer en colère dès qu’une objection, minime, lui est opposée, me fait douter de sa capacité à admettre la dialectique des idées et sa propension à se réfugier derrière les innombrables hadiths me fait penser à la perte volontaire du petit Poucet dans la forêt.
Par ailleurs, comment voir l’attitude de nos amis danois comme autre chose que ce qu’elle semble être: une prudence élémentaire face à un ennemi mortel de la civilisation judéo-chrétienne et incapable de se réformer, en espérant qu’il aille trop loin et fasse rire.
Sachant au surplus que le sort ou « fatum » ignore les situations humaines causées par les pensées et les actions, permettant qu’un criminel vive en paix, un politique en majesté, un mécréant en onction et qu’une enfant innocente ne puisse ouvrir ses yeux que sur l’horreur et la mort, le seul blasphème qui pourrait s’exercer se perd dans l’impossibilité de lui trouver un objet.
Dans une nation laïque, le blasphème ne devrait être susceptible de poursuites que s’il porte (gravement) atteinte à la paix sociale et à l’ordre public en s’en prenant « directement » aux croyants et non aux symboles et autres signes de leurs croyances, ces derniers n’ayant d’ailleurs aucune réalité pour les athées.
Si bien que seul un croyant pourrait être accusé de blasphème en cas de dérision desdits symboles ou d’attaques calomnieuses de sa propre foi, relevant de ce fait d’un tribunal ecclésiastique et non du droit commun.
Quant à brocarder Dieu et en faire le bouc émissaire de ses malheurs, c’est aussi vieux que le monde comme en atteste ce juron « nom de Dieu » employé à toutes les sauces ! Ce qui dans le catéchisme de l’Eglise catholique (si j’ai bonne mémoire) est qualifié de péché mortel…
Je suis atterrée qu’en 2023, le blasphème puisse être sanctionné par la loi dans un pays européen. On rogne la liberté de pensée et d’expression par petits morceaux, et chaque fois, il y a de bonnes raisons : c’est exceptionnel, c’est un cas particulier, etc. Comme si tous les cas n’étaient pas particuliers.
Quand on est pour la liberté de pensée et de parole, « sauf pour… » , on est en fait contre.
Les imbéciles qui font un mauvais usage de cette liberté se condamnent eux-mêmes à la réprobation des gens sensés. Cela devrait suffire.
Cher Philippe, je suis entièrement d’accord avec vous, le blasphème n’est pas un progrès, mais de là à le sanctionner, qu’elle régression pour notre société ! C’est presque cela le pire, que nous en soyons là. Et que d’une certaine manière il ne soit pas incongru d’en discuter.
Car tous comptes faits, si la liberté a ses inconvénients, elle est infiniment moins dangereuse que la répression par la police et la justice, du blasphème. Que la police et la justice s’occupent de la vraie criminalité.
Si histoire de rigoler, on affichait une caricature de son père en train de se faire sodomiser, on aurait le droit de s’indigner.
Si c’est le père d’un autre, ça dépendra. S’il est d’extrême droite, alors ce sera poilant.
Et si c’est un prêtre en soutane, quelle rigolade !
Ah, et si leur père vénérait le prêtre en soutane qui l’a marié ?
Vous n’y comprenez rien. Et je vous en éclaire la raison qui des êtres font des choses, des objets, tant que leur néocortex, siège du cœur de l’esprit, ne se sera pas abandonné à l’innocence qui aura appris à pardonner.
C’est pourtant si clair, c’est cela qui permet aux plus simples de pouvoir envisager la réalité, cachée à la complexité des plus érudits.
« Le génie n’est que l’enfance nettement formulée. »
Charles Baudelaire
https://www.youtube.com/watch?v=5KcTZnhpUWw
Lucile l’a parfaitement formulé :
« Les imbéciles qui font un mauvais usage de cette liberté se condamnent eux-mêmes à la réprobation des gens sensés. »
Cela suffit à dégager le sens de la liberté, qui est une connaissance à même d’amener à la responsabilité de savoir maîtriser ses comportements, et les imbéciles ne sont que des ignorants qui ne savent pas ce qu’ils font.
« …sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres… »
https://fedlex.data.admin.ch/filestore/fedlex.data.admin.ch/eli/cc/1999/404/20210101/fr/pdf-a/fedlex-data-admin-ch-eli-cc-1999-404-20210101-fr-pdf-a.pdf
@ Lucile | 08 septembre 2023 à 21:31
Parfaitement en accord avec le commentaire de Lucile. Que dire de plus, si ce n’est que dans une démocratie la séparation de l’Église et de l’État est l’un des principes fondamentaux de fonctionnement. Rétablir le blasphème comme délit revient explicitement à rompre ce pacte de séparation qui a été l’un des ciments de la paix intérieure des démocraties modernes, et à remettre dans la société la transcendance qui en avait été exclue.
C’est ouvrir la porte à tous les conflits internes de guerre de religion sous le fallacieux prétexte de les éviter avec les pays étrangers qui précisément ne pratiquent pas cette séparation, au point de la revendiquer parfois dans l’intitulé du pays.
On trouve dans ce projet de loi l’amalgame mensonger, trompeur, hypocrite, consistant à dire qu’il s’appliquera à toutes « les religions du Livre », alors qu’il s’agit de calmer les partisans d’un islam conquérant qui ne se satisfera pas de cette première reculade officielle, mais en réclamera d’autres plus visibles.
On en revient à la source du conflit, l’immigration massive est un cancer destructeur de nos sociétés.
On ne peut vivre en société avec des groupes qui veulent imposer leurs règles de vie dans la société au nom d’une transcendance qui avait été reléguée dans l’intime des personnes et exclue du pacte social.
Il est curieux de voir que c’est une social-démocratie qui porte le premier coup aux droits de l’Homme, en réintroduisant le droit de Dieu sous le couvert de la réintroduction du blasphème.
N’en doutons pas, ce premier coup sera suivi par bien d’autres.
@ Giuseppe | 08 septembre 2023 à 12:0« Bon, là c’est concentration jusque tard dans la soirée, les Blacks pour une soirée de tous les dangers… J’espère que vous n’aurez pas le crampon qui tremble, l’équipe compte sur vous. »
J’avoue avoir eu quelques sueurs froides lors de la première mi-temps où les Bleus étaient un peu trop fébriles. Mais ils se sont bien rattrapés en seconde mi-temps avec un finish à couper le souffle.
Petite note de consternation : les quelques dizaines de crétins qui ont sifflé le Président lorsque celui-ci a pris la parole. Des pisse-vinaigre qui ne savent pas faire la part des choses entre une soirée festive et leurs revendications.
Avoir de la gueule en bande c’est facile, mais on les aurait mis séparément en face d’Emmanuel Macron, ils auraient fait dans leur froc.
Affligeant !
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@ Lucile | 08 septembre 2023 à 21:31
« Les imbéciles qui font un mauvais usage de cette liberté se condamnent eux-mêmes à la réprobation des gens sensés. Cela devrait suffire. »
Non cela ne suffit pas car, à l’évidence, ce serait trop simple.
L’intolérance, le sectarisme sont de plus en plus présents dans notre société. Il faut craindre le moment où le nombre d’imbéciles dépassera celui des gens sensés et je pense que l’on est sur le point d’y arriver… si ce n’est déjà fait !
@ Achille | 09 septembre 2023 à 08:19
« Avoir de la gueule en bande c’est facile, mais on les aurait mis séparément en face d’Emmanuel Macron, ils auraient fait dans leur froc. »
En êtes-vous sûr ? Ce gosse est venu faire de la provocation alors qu’il s’y attendait. Il avait bien interdit les Champs-Elysées au public pour la commémoration du 8-Mai.
Quand on se targue de vouloir e**merder une partie des Français:
https://pbs.twimg.com/media/FISRRAcWUAUxh9N.jpg
À mon avis ce sont les services de sécurité qui ont dû faire dans leur froc. Imaginez que les « quelques dizaines » de spectateurs selon vos dires envahissent la pelouse pour rejoindre sa tribune…
Ce gosse fait dans le « nananère même pas cap » alors que l’Allemagne vient de nous renvoyer dans les 22.
Je suis de la position de Caroline Fourest chez Pujadas qui après avoir analysé les raisons de ceux qui étaient susceptibles de brûler le Coran, jugeait que c’était plutôt contre-productif.
Charlie par son dessin de Une le montrait bien et rejoignait la position de la journaliste en soulignant qu’il valait mieux lire ce livre plutôt que de le brûler. Avec bien sûr la lecture à double détente assassine sur le moyen d’étouffer les flammes… Dessinateur engagé, on y retrouve le trait de Reiser.
Le blasphème est-il le drapeau de la liberté ?
Le blasphème peut être motivé par la critique, la provocation, l’humour, l’ignorance ou la haine. Le blasphème peut être perçu comme une atteinte à la liberté de conscience et de culte, comme une offense à la dignité humaine, comme une incitation à la violence ou comme une manifestation de l’intolérance.
La liberté, quant à elle, peut être comprise comme le droit de faire ce que l’on veut, dans les limites de la loi. La liberté implique la responsabilité de ses actes et de ses paroles, mais surtout pas d’auto-censure rampante.
Tant que Charlie publiera je me sentirai en sécurité.
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@ Achille | 09 septembre 2023 à 08:19
Le pied n’a pas tremblé, pour la suite sera-ce suffisant ?
C’était très tendu, ballon poisseux, chaleur accablante, et un peu la trouille de se louper.
Si la question du blasphème n’était qu’une question de politesse, de courtoisie, de respect des croyances des autres, oui, il ne serait que modérément problématique de punir le blasphème selon la même logique qui fait qu’on punit le fait de déféquer dans la rue: cela ne se fait tout simplement pas.
Malheureusement, la question du blasphème est plus profonde. Elle a trait au verrouillage d’un système politique au profit d’une religion législatrice ou d’une tentative de verrouillage de ce système politique au profit d’une religion législatrice.
Dans le climat actuel, il me paraît presque un devoir moral que d’affirmer publiquement son athéisme lorsqu’on l’est. Et presque un devoir moral de réclamer, si le blasphème est interdit par la loi, la pénalisation des propos abjects affirmant l’existence d’un Dieu législateur.
Je suis le premier à trouver la laïcité française trop dure. L’assouplir exigerait une contrepartie: l’abandon des prétentions législatrices des religions qui prétendraient s’affranchir du vote et du débat public pour légiférer.
Ce n’est pas là une question anecdotique: débattre de la question de l’euthanasie ou du suicide assisté ne peut se faire dans un contexte de furie religieuse où certains agiteraient le blasphème à tout-va, car cette question politique relève bel et bien d’une forme de blasphème.
Le catholicisme a abandonné du bout des lèvres ses prétentions législatrices. L’islam ne les a pas abandonnées du tout du tout du tout.
Et le Danemark se couche.
Moi, étant un peu trop conciliant par nature, je serais d’accord pour interdire l’incendie du Coran en place publique. À condition qu’on puisse lui mettre le feu en privé et publier l’autodafé sur TikTok.
Mais comme toujours: on donne la main, puis on se fait manger le bras.
@ hameau dans les nuages | 09 septembre 2023 à 09:44
« Ce gosse fait dans le « nananère même pas cap » alors que l’Allemagne vient de nous renvoyer dans les 22. »
En êtes-vous bien sûr ? Le journal Der Spiegel ne semble pas de votre avis.
La France c’est l’Allemagne en mieux !
Pourtant ce journal n’a jamais été très tendre avec la France… 😊
«… tout en veillant à sauvegarder l’expression écrite ou orale pour l’éventuelle dénonciation de l’islam, du christianisme et du judaïsme. » (PB)
Placer l’islam sur le même plan que le christianisme et le judaïsme relève d’une lourde erreur communément commise dans la mesure où son livre de référence, le Coran, même s’il comporte un volet à caractère religieux ou supposé tel, est aussi l’équivalent en quelque sorte de notre Code civil en évoquant une suite d’interdits et des préceptes concernant de multiples aspects de la vie courante.
Il faut donc en tirer la conclusion que l’islam, loin d’être seulement une religion, est aussi un mouvement de nature politique régissant non seulement la vie de l’homme mais également celle de la société dans laquelle il évolue, ce qui pose incidemment le problème de sa concurrence directe et de sa compatibilité avec les lois civiles propres à chaque pays.
Et cela même sans évoquer les versets « religieux » appelant au meurtre de diverses catégories de personnes dont les incroyants, appels qui en principe sont en complète infraction avec les lois civiles locales dans la mesure où il ne s’agit plus ici de simples « opinions ».
Cette ambiguïté de la nature réelle de l’islam par les menaces qu’il implique, confirmées par une histoire tragique plus que millénaire en diverses contrées, est probablement la cause principale de la méfiance qu’il suscite dans les sociétés de type occidental, qui sont obligées de faire preuve d’une extrême prudence dans ses relations avec lui.
On ne se moque pas Achille !
https://www.msn.com/fr-fr/sport/other/coupe-du-monde-de-rugby-france-vs-all-blacks-mbapp%C3%A9-moqu%C3%A9-pour-sa-r%C3%A9action/ar-AA1gsVhX?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=7f709f6a99a84c8880404e17925e41a4&ei=9
Un peu quand même…
@ Lucile 08/09/23 21:31
Mais n’est-ce point l’usage même du blasphème qui conduit en fait à tuer la liberté de pensée ?
La liberté de pensée n’est-elle pas mise en danger, s’agissant de convictions religieuses, si ceux qui ne partagent pas ces convictions usent d’outrances, d’offenses, de violences, d’irrespect pour les combattre ?
La liberté de pensée n’est-elle pas mise à mal lorsque nous la considérons en fait comme la puissance de faire ce qu’on veut, en toute intolérance ? Envisager de sanctionner le blasphème, n’est-ce donc pas, au-delà d’un acte attentatoire à la liberté de pensée, un acte plutôt destiné à la protéger de ce qui peut lui nuire, en attendant que l’homme comprenne peut-être enfin un jour que « la vraie liberté, c’est pouvoir toute chose sur soi » (Montaigne) ?
« le droit d’emmerder Dieu » du moins ceux qui prétendent le représenter, ce n’est pas un droit mais un devoir, vu le mal qu’ils ont fait, celui qu’ils font, celui qu’il feront.
@ Lucile | 08 septembre 2023 à 21:31 et @ Tipaza | 09 septembre 2023 à 07:27 me semblent avoir dit l’essentiel.
Ce que je voudrais ajouter est que notre classe politico-économique, toute à la recherche d’une main-d’œuvre à bas coût au seul profit d’un certain patronat, celui des entreprises notamment du CAC 40, a joué aux apprentis-sorciers depuis une quarantaine d’années. Cela a commencé avec la volte-face socialiste de 1983 pour fondre la France dans le moule de la globalisation, puis de l’Union européenne post-2005. Moyennant quoi la gauche a renoncé au principe de l’assimilation au profit d’une « intégration » qui en est arrivée, rapport Tuot du Conseil d’État, à la vouloir « inclusive ». Avec à la clé la valorisation d’une société communautaire (le fameux « droit à la différence »).
La porte a donc été ouverte aux revendications, non plus seulement communautaires, mais maintenant strictement communautaristes, particulièrement dans les sociétés issues du monde musulman où le Coran est la parole d’Allah qui ne saurait être contredite sauf à commettre le blasphème dont monsieur Paty a subi les effets dans sa chair, après les attentats contre Charlie Hebdo, puis du Bataclan, sans compter les multiples attentats au couteau, y compris contre des prêtres catholiques en plein office religieux, le plus souvent commis par des personnes à l’esprit dérangé (psychiatrisation bien commode) pour se refuser de voir la réalité d’un islamisme conquérant. En quelque sorte un forme de « eyes wide shut » si commode pour masquer la réalité dans sa crudité.
Or, on observe maintenant un envahissement de tout l’espace public par des revendications musulmanes intégristes qui commencent à faire peur aux partisans de cette société communautariste, dont monsieur Macron, comme monsieur Hollande et bien d’autres ont été les fervents partisans sur l’autel d’une UE gangrenée par les Frères musulmans et leur entrisme dans les plus hautes sphères de décision. Il suffit de penser au fameux « pacte de Marrakech » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_mondial_sur_les_migrations) qui avait d’ailleurs les faveurs de monsieur Macron. Idéologie portée aussi par madame Vallaud-Belkacem, Franco-Marocaine, dont on a fait une ministre de l’Éducation nationale, alors même que par son statut elle a fait allégeance au roi du Maroc et que, selon les propres déclarations de ce dernier, cette allégeance prime sur sa nationalité française.
D’évidence, le fait de brûler un Coran comme une Bible ou les Évangiles ou tout texte religieux fondamental, heurte ce que nos amis britanniques, en particulier George Orwell, appellent la « common decency ». Tout citoyen sensé, particulièrement s’il est profondément républicain, ne peut que condamner moralement ce type de comportement qui offense le principe même de tolérance religieuse, fondement de la laïcité à la française.
En revanche, vouloir « criminaliser » ce type de comportement par l’intermédiaire de la loi est une faute, tout autant que les lois mémorielles dont la France a abusé dans les décennies 1990-2000.
Blasphème de longue date de la part d’un ballon ovale qui se permet de voler sur une aile grâce à l’inertie du passeur, qui profite de ce surcroît d’énergie gratuite pour rebondir dans la profondeur sans se mettre en frais d’un en-avant, toujours désolant pour son image.
Balle du diable, qui jouit de sa chute continue hors du Paradis.
Bref, vive le ballon rond, toujours poli et respectueux des usages et autres croyances qui prospèrent sur le tapis vert dans des chemins de rebonds heideggeriens qui mènent vers la plus parfaite des mondanéités du monde.
« Je suis tout sauf péremptoire à ce sujet mais j’ai toujours été gêné par ce poncif, prétendument libérateur et progressiste, que le blasphème doit être perçu comme un progrès de la civilisation. Comme sacré. » (PB)
Je n’ai pas entendu grand monde clamer plus ou moins fort que le blasphème était un gain civilisationnel.
Mon grand-père me racontait que les prêtres en soutane étaient accompagnés de croassements alors qu’ils passaient dans quelque rue.
Blasphème ? Non, moquerie de plus ou moins bon goût, mais rien qui puisse enflammer l’opinion à l’époque du petit père Combes !
Dans Hara-Kiri des années 1970, des caricatures très « disruptives » mettaient en scène le pape et Jésus dans des attitudes équivoques sans que cela déclenche des représailles et des protections policières devenues communes aujourd’hui.
C’est que les préceptes de la religion catholique ne sont pas perpendiculaires à l’esprit de la Constitution française comme peuvent l’être les enseignements de l’islam (certaines sourates sont assez gratinées)…
Surtout, les relations entre les religions chrétiennes et le pouvoir laïc se sont réalisées en plusieurs étapes ( le concordat de 1801: la religion catholique n’est pas la religion officielle de la France mais celle de « la grande majorité des Français » puis la loi de 1905…) et sans l’arrivée massive des musulmans dans notre pays, il n’y aurait pas eu de troubles communautaires et de revendications alimentaires, vestimentaires et comportementales jamais expérimentées jusque-là.
Une donne nouvelle est apparue en France avec l’immigration nord-africaine et la plupart des politiques ne parviennent pas à comprendre, ou font semblant de ne pas comprendre, que les mahométans n’ont pas la même « Weltanschauung » (représentation du monde) que le Français moyen qu’il soit électeur LFI ou macronien…
La question du blasphème, qui est d’après moi une non-question, en devient une par la prise en otage des bigots coraniques sur l’Etat français.
@ Xavier NEBOUT | 09 septembre 2023 à 06:12
Envisagez donc votre épouvantable commentaire dans le contexte des scandales sexuels de l’Église.
Il semble que personne ici ne sache que l’objet des religions est le salut de l’âme ; Jésus, c’est « je sauve ».
Depuis les témoignages irréfutables de nombre de médecins anesthésistes des hôpitaux sur les EMI, ne pas vouloir savoir que l’âme est indépendante du corps relève tout simplement de la stupidité stricto sensu.
Et plus on est stupide, plus on s’accroche aux branches pour tenter de démontrer que ce sont les autres qui le sont, qui plus est en se dissimulant derrière n’importe quoi, à commencer par la « démocratie » qui n’est en rien incompatible avec un pouvoir religieux.
Les supérieurs des abbayes sont démocratiquement élus.
« Le blasphème est-il sacré ? » (PB)
Oui, oui, et OUI !
Écouter ce genre de cruche, de pintade, d’imbécile, se mettre en scène à ce moment-là, mérite bien que de blasphémer sur celle-ci… Elle a le droit de dire cette perruche… Et si elle pensait un peu à ceux qui ont souffert pour de vrai et qui souffrent, et non pas à son nombril.
https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/violent-s%C3%A9isme-%C3%A0-marrakech-au-maroc-la-maison-de-ce-couple-d-influenceurs-fran%C3%A7ais-s-effondre-sous-leurs-yeux/ar-AA1gsYmX?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=a8c5f2f8623047679ad2960835db5a24&ei=25
Au pays de « En cas de malheur »:
https://www.allocine.fr/film/fichefilm-3225/critiques/spectateurs/#review_12897809
Ces ados qui se griment et s’accoutrent comme des zombies font froid dans le dos. L’Iran, le Pakistan, l’Afghanistan et d’autres encore les accueilleront avec toute la bienveillance qu’elles réclament, due à leur rang.
C’est désespérant, aussi désespérant que certaines dans les écoles affichent la tenue de « Belphégor » dans un pays qui a fait de Brigitte Bardot une Marianne:
https://www.gettyimages.fr/photos/marianne-brigitte-bardot
Blasphémer c’est laïque, c’est résister, pas la peine d’en faire des caisses comme on dit:
https://charliehebdo.fr/2023/04/religions/freres-musulmans-un-livre-pour-tout-comprendre/
Bergeaud-Blackler… l’éducation passe aussi par là, dans notre beau pays et ailleurs aussi:
https://youtu.be/S94YRpiqHPg?feature=shared
@ Exilé
« Placer l’islam sur le même plan que le christianisme et le judaïsme relève d’une lourde erreur communément commise dans la mesure où son livre de référence, le Coran, même s’il comporte un volet à caractère religieux ou supposé tel, est aussi l’équivalent en quelque sorte de notre Code civil en évoquant une suite d’interdits et des préceptes concernant de multiples aspects de la vie courante. »
Le judaïsme a le même type de position sur la notion de loi imposée par Dieu. Le christianisme a aussi un tel focus, modulé par une baisse de la normativité du texte au profit du pouvoir normatif des institutions. Au nom de Dieu.
Et contrairement à ce que vous insinuez, si, c’est bien un fondement du christianisme que de faire dériver la législation et le droit de Dieu et donc aussi de la Bible, bien que différemment.
Vous ne trompez par vos propos que les gens qui sont ignorants de l’histoire.
Et c’est d’ailleurs pour cela que vous ne pouvez vous empêcher de haïr la République: la loi ne dérive plus de Dieu ou de la Bible.
@ Achille | 09 septembre 2023 à 08:19
« Il faut craindre le moment où le nombre d’imbéciles dépassera celui des gens sensés et je pense que l’on est sur le point d’y arriver… si ce n’est déjà fait !
Vous n’avez peut-être pas tort sur ce point. Nous vivons dans ce que le journaliste américain Sam Harris appelle « L’âge d’or des trous du c*l ». (The Golden Age of Assholes).
Je n’ai pas encore regardé son blog malgré son titre intéressant mais je présume (et j’espère bien) qu’il range dans la catégorie « assholes » non pas les blasphémateurs, mais les gens qui portent plainte pour « crime de haine » ; les flics qui viennent enquêter chez vous sur dénonciation de « crime de haine », réquisitionnent et fouillent la mémoire de l’ordinateur et du téléphone pour estimer au plus juste votre degré de « haine » ; les juges qui siègent gravement pour qualifier et punir le crime de « haine » ; et surtout les assholes qui applaudissent des deux mains, si l’on peut dire.
En GB il existe maintenant des infractions qui ne sont pas à proprement parler des infractions, parce qu’elles ne sont pas interdites par la loi, mais qui en sont quand même et qui vous valent d’être interrogé au poste par des policiers, surveillé, et inscrit sur un registre infamant si jamais quelqu’un – à savoir un asshole susceptible et vindicatif – a porté plainte contre vous pour s’être senti heurté dans ses sentiments par votre manque supposé ou manifeste d’empathie. Ces infractions qui n’en sont pas vraiment portent un nom orwellien que j’ai oublié. Pendant ce temps-là, le vol a été dépénalisé. OK…
Soyons pratiques : les blasphèmes ne tuent personne, mais le problème de nos jours est qu’il permettent à des individus seuls ou en groupes, intéressés et agressifs, de s’ériger en victimes et donc de réclamer vengeance. Pour eux, toutes les occasions sont bonnes. Deux solutions : ou les autorités laissent les victimes s’indigner sans s’émouvoir, ou elles interviennent et punissent. De deux maux choisissons le moindre.
Sans vouloir blasphémer, qui sont donc nos racailles ?
Aujourd’hui ce n’est pas la jeunesse de chez nous qui cause le plus de problèmes, scotchée qu’elle est devant les smartphones.
La vraie racaille c’est l’importée, facile à reconnaître grâce aux faciès spécifiques dont ils sont dotés.
Un ramassis de glandeurs voyous allergiques à la moindre goutte de sueur ; de pickpockets débutants, ils gravissent ensuite tous les échelons du crime en toute impunité, vols, viols, dealers, meurtriers multirécidivistes protégés par une justice complice du crime et soutenus par la gauche.
Qui tueraient père et mère pour 5 g de shit.
La conscience bien tranquillisée par les discours de repentance diffusés par une gauchisserie « bien-pensante ».
Attisés aussi par un islamisme rampant…
»Chances pour la France » qu’ils appellent ça nos socialauds socialopes socialopitres racaillocialos collabocialos islamocialos paranocialos schyzocialos…
»Verrues cancérigènes pour la France » que je les appelle.
D’abord, oublions Maître Malka et les « laïcards » qui ont une lecture très particulière et provocatrice de la loi de 1905. Même si elle marque la victoire définitive de la République dans son long combat contre le pouvoir politique de l’Eglise catholique, omniprésent avant 1789, même si sa rédaction pointilleuse laisse filtrer la méfiance de l’Etat à son égard, elle établit sans aucune ambiguïté la liberté de culte et protège toutes les religions de tout acte visant à entraver celle-ci. Elle n’a pas été conçue dans le seul but de permettre aux ayatollahs d’une laïcité dévoyée d’em*erder Dieu.
Contrairement à ce qu’on peut lire ici et là, le projet de loi danois ne vise pas à interdire le blasphème, mais un sacrilège, l’incendie en public de livres religieux, le Coran en l’occurrence. On pourrait même soutenir qu’il s’agit de mettre fin à une profanation, ce livre ayant un statut d’objet sacré pour une partie de la population, comme une tombe, un mausolée ou un édifice religieux.
Je ne vois pas bien en quoi ce projet porte atteinte à la liberté de conscience. Bien au contraire, il exige qu’elle soit respectée par ceux-là même qui sont hostiles à l’islam au point de détruire son livre sacré. Ce geste provoquant la colère et la haine des « croyants », même les plus modérés, ce que ceux qui l’accomplissent ne peuvent pas ne pas savoir – s’ils ne les recherchent pas -, il s’agit bien d’un trouble à l’ordre public, qui ne doit pas être toléré.
Pour ce qui est de l’interdiction du blasphème, parole qui outrage une divinité et/ou une religion, dans toute démocratie, il doit être acquis que la liberté d’expression est sacrée et ne peut subir aucune entrave… Même si, parfois, on peut douter de la pertinence, de l’utilité, de l’intelligence des moyens mis en œuvre pour diffuser son opinion… « Je suis Charlie », oui, trois fois oui… mais peut-être pas jusqu’à applaudir la publication des « caricatures de Mahomet »… qui, réalisées par un Danois, n’ont pas heurté que les musulmans.
Plus généralement, l’idéal – mais il est utopique – serait que le fait religieux reste strictement dans la sphère privée et que l’Etat n’est à en connaître que pour en assurer le libre exercice. Avec la loi de 1905, la France, sur ce point, avait un coup d’avance sur les autres démocraties. Quelques-unes, dont le Danemark, ont encore une « religion d’Etat », l’Allemagne punit le blasphème, la Suède, officiellement, interdit à ses citoyens d’être catholiques…
L’irruption massive de musulmans sur notre territoire, la formation de communautés autour de leurs mosquées, insuffisamment contrôlées, le prosélytisme d’imams en mission venus d’ailleurs, les connivences avec eux de certains élus territoriaux à la recherche de la paix sociale et… d’électeurs, ont changé la donne.
Parce que l’islam mêle étroitement foi, pratiques religieuses, pouvoir politique et codes sociaux et cherche ainsi à remplacer notre conception de l’espace commun. Parce que l’islam, qui, comme l’Eglise catholique autrefois, détient l’essentiel de la puissance publique dans les Etats dits « musulmans », non seulement refuse de se soumettre à nos lois républicaines, mais va jusqu’à les combattre, y compris devant le Conseil d’Etat.
Parce que, jusqu’à maintenant, nos gouvernants, pris au piège de l’absence d’une autorité musulmane unique, n’ont pas réussi à imposer à l’islam la loi de 1905 dans toute sa rigueur. Parce que, depuis Giscard (l’ami de Khomeini…), ils ont au contraire multiplié les erreurs, du regroupement familial à la constitution, quasi volontaire, de quartiers musulmans…
Sortir de ce guet-apens ne sera pas simple. Il exigera d’autant plus de volonté que nous devons, coûte que coûte, respecter à l’égard de cette religion archaïque (patriarcat, soumission des femmes, haine des « infidèles »…) l’ensemble de nos principes démocratiques… L’éducation est probablement le meilleur moyen de tenter de reprendre, pas à pas, le terrain perdu… À condition que les enseignants se comportent à nouveau comme les « hussards noirs de la République » qui, en leur temps, ont imposé la laïcité. Attal sera-t-il le nouveau Jules Ferry ? J’en doute… malheureusement.
@ Exilé
« Il faut donc en tirer la conclusion que l’islam, loin d’être seulement une religion, est aussi un mouvement de nature politique régissant non seulement la vie de l’homme mais également celle de la société dans laquelle il évolue, ce qui pose incidemment le problème de sa concurrence directe et de sa compatibilité avec les lois civiles propres à chaque pays. »
La France est championne pour mener son pays à la ruine culturelle, historique et économique et le premier pays de l’UE à s’islamiser. Aucune région ne fait exception. Il suffit de se promener à travers la France, prendre le métro à Paris pour voir le pays déstructuré, abîmé et malmené.
Il n’y a qu’à voir le nombre de mosquées implantées en France, elle bat le record: 2 800 recensées en 2022 contre 100 en 1970. D’autres projets en voie de construction de mosquées sont approuvés par notre gouvernement. Plus la France accueille de migrants illégaux d’Afrique et plus les mosquées poussent comme des champignons non comestibles. Je ne compte même pas les lieux clandestins et les écoles coraniques sans contrat d’Etat.
France, en 2022: 2 800 mosquées contre 100 en 1970.
Hongrie: 3 (de petite capacité d’accueil)
Pologne: 6 (très petites capacités d’accueil situées vers l’est, côté de la Russie)
Les autres pays d’Europe comptent entre 7 et 85 maximum, de petite taille.
Après on s’étonne que l’on ait la guérilla en bandes organisées contre la France ?
Les Français, dehors, dégagez, nous intiment les pays d’Afrique.
Et si on faisait pareil ? En échange on leur renvoie les leurs par charter, surtout les OQTF en premier, à récupérer sur le tarmac de leur aéroport national. Un panier de nourriture pour deux jours avec 100 euros en poche leur seront fournis par ces mécréants français qui doivent dégager. Ne pas oublier la smala Traoré dans la foulée. Pour elle il faudrait affréter un coucou spécial vu leur nombre.
P.-S.: est-ce un blasphème que de dire que la France est impunément islamisée contre la volonté des Français ?
@ Lucile | 09 septembre 2023 à 16:52
« Soyons pratiques : les blasphèmes ne tuent personne, mais le problème de nos jours est qu’il permettent à des individus seuls ou en groupes, intéressés et agressifs, de s’ériger en victimes et donc de réclamer vengeance. Pour eux, toutes les occasions sont bonnes. »
Bon, voyons ce que je pense de trop de croyants, si je veux bien admettre que certains émergent de très haut d’un tel bourbier.
Les croyants ont toujours chouiné au blasphème, non ? S’ériger en victime pour tout et pour rien. En tout cas, dans les discussions, chaque fois qu’on n’est pas d’accord avec eux, on les « persécute ».
On porte atteinte à leur dieu… Il faut donc qu’ils intimident, plan A, ou quand ils n’ont pas le pouvoir, ou veulent qu’on les aime (alors qu’ils ont quoi d’aimable ? rien), plan B, et font du chantage affectif après s’être adonné à celui de la force.
En appeler au pouvoir civil en se disant persécuté me semble entre les deux logiques, on ne tue pas mais on empoisonne la vie des gens par le biais du pouvoir séculier.
Les croyants envahissent tout. Ils balisent le monde de leurs signes, bâtiments, gestes, paroles, tous plus sacrés les uns que les autres.
Puis ils réclament qu’on s’incline face aux signes quand la seule chose respectable est un comportement du même nom. Mais il est évidemment plus difficile de le fournir que de baliser villes et campagnes de leurs bâtiments, sons de cloches ou cris cassant les oreilles appelant à la prière.
Ils se délectent des catastrophes : chaque fois qu’il y en a une, ils disent que Dieu a châtié telle ou telle catégorie de gens qu’ils n’aiment pas.
Ils attendent voire, comme Poutine, favorisent la venue de la fin du monde.
C’était l’odieux chez les croyants, passons au ridicule.
La mode est à présent chez eux de prétendre Dieu bouc émissaire, on croit rêver.
Mais enfin, ces gens prétendent Dieu créateur, donc à l’origine des problèmes, non ? Et tout-puissant : donc il pouvait les éviter puisqu’il peut tout. Conclusion, il n’a pas voulu.
Et ce sont donc les humains, ses victimes.
Disons que les choses seraient moins faciles dans le cas de dieux n’ayant pas créé le monde ou pas tout-puissants.
Mais les monothéistes adorent la force, et pas du tout l’amour quoi qu’ils en disent, il leur faut un superdieu. Dont acte, mais dans ce cas, il est supercoupable, ce n’est pas un être un peu soupe au lait, distrait ou accablé par des milliards de monde à rédimer quand il aurait à peine les pouvoirs de faire fonctionner une galaxie de manière satisfaisante.
Bref, je plains les croyants corrects perdus au milieu des autres, mais je me soucie surtout des athées, et encore plus des agnostiques, ma catégorie, ceux qui assument leur ignorance.
L’espace est aussi muet que les nuages auxquels on imagine des figurer, engendreurs de poésie, mais non de dogmes donc de guerre.
@ Giuseppe | 09 septembre 2023 à 11:46
Le football est un sport qui repose surtout sur l’instinct alors que le rugby, lui, exige de la stratégie.
Raison pour laquelle Kylian Mbappé ne sera jamais un grand joueur de rugby, quand bien même il serait un bon footballeur. Ne lui en demandons pas trop ! 🙂
@ Xavier NEBOUT | 09 septembre 2023 à 13:30
Il faut être prudent. Les récits à propos des EMI sont faits par les gens qui ont survécu. Rien ne permet d’affirmer que les autres ont fait le même genre d’expérience.
@ Narcisses | 09 septembre 2023 à 11:50
« « le droit d’emmerder Dieu » du moins ceux qui prétendent le représenter, ce n’est pas un droit mais un devoir, vu le mal qu’ils ont fait, celui qu’ils font, celui qu’il feront. »
Les plus grands crimes dont l’homme puisse être capable ont été ou sont commis par des gens qui ont appliqué ce que vous préconisez, à commencer par les révolutionnaires français, suivis par les marxistes-léninistes soviétiques et leurs avatars khmers, coréens, chinois et tutti quanti.
La complainte des religieux.
Comment prendre ça par le bon bout ?
Le désamour envers la religion vient essentiellement de sa propension à vouloir régir la vie des hommes sur la base plus qu’hypothétique de l’existence d’un personnage appelé Dieu qui aurait émis des principes de vie à respecter, donnés via des intermédiaires douteux, Gabriel, Jésus, Moïse…
Contrairement à ce que j’ai lu, ça vaut autant pour le judaïsme, la chrétienté que pour l’islam.
Ces principes sont écrits dans des bouquins dont le niveau est affligeant, et sur le sujet je partage l’avis du herr professor, si, si, je partage son avis, herr Charoulet himself, ils sont moins bien traduits que Oui-Oui et la voiture rose, et intellectuellement bien en dessous.
Et il faudrait accepter qu’au nom de ces tissus d’âneries nous adaptions nos comportements.
Vient-il seulement à l’esprit d’un croyant que ce salmigondis d’imbécillités puisse heurter un athée quand on veut lui imposer les principes de vie qui en découlent ? Me direz-vous, les principes peuvent être bons. Peut-être, mais pas imposés sur la base d’une croyance religieuse.
Tu ne tueras point. C’est bien. À discuter entre gens sensés. Pas parce qu’un Dieu l’aurait dit. Parce qu’en tant qu’humains, nous avons admis que tuer n’est pas une solution pour résoudre ses problèmes. Et encore, parmi les chrétiens dûment estampillés il en existe qui vont défendre la peine de mort. Comme quoi la parole divine connaît bien la géométrie variable.
L’avortement… combien de lois ont fait l’objet d’oppositions religieuses ? Le mariage pour tous. Ce n’est pas dire qu’on ne puisse en discuter. Avoir une réflexion éthique, philosophique sur ces sujets. Sur la base d’arguments construits, réfutables … pas sur la base de : Dieu a dit que c’est bien ou pas, c’est marqué dans le grimoire. De mémoire, Dieu a dit à Barbarin que ce n’est pas bien de se marier entre gens de même sexe, dans le même temps il semble qu’il ait oublié de lui dire que sodomiser des enfants n’est pas bien non plus.
Le blasphème n’est rien. Il peut être vulgaire et inutilement provocateur. Et alors ? Il sera estimé comme tel. Il peut être drôle, destiné à gentiment moquer les ineffables inepties que prononcent les doctes de la foi avec des airs inspirés en tentant de faire valoir l’incroyable complexité du texte nécessitant une exégèse de dix ans après dix ans d’études.
Mon Dieu dirais-je si j’y croyais.
Allez, un exemple :
« Au commencement Dieu créa le ciel et la terre.
La terre était informe et vide ; les ténèbres couvraient l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
Dieu dit : » Que la lumière soit ! » et la lumière fut.
Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière et les ténèbres.
Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres Nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin; ce fut le premier jour… »
Je vais prendre un congé sans solde pour étudier le truc ; pfff, soyez sérieux. Si un religieux intervient dans le débat public au nom de sa croyance, il faut bien pour échanger se baser sur ce qui fonde sa pensée, sa croyance.
Et comme tout croyant est un apophatique qui s’ignore, il est impossible de tenir une discussion raisonnable avec lui. Il croit.
Et comme j’ai la foi de l’athée…
@ Achille | 09 septembre 2023 à 08:19
« Petite note de consternation : les quelques dizaines de crétins qui ont sifflé le Président »
Achille, depuis cette soirée époustouflante, avez-vous pu faire soigner votre ouïe ? « Quelques dizaines de crétins »… Je vous ai d’abord cru, n’ayant pas écouté en direct l’auguste déclaration. Cependant, votre précision sur le nombre de « crétins » m’a intrigué… Comment a-t-il pu les compter ? Vérification faite grâce au différé, je me suis aperçu de la gravité de votre surdité soudaine… Achille, c’est tout le stade – 80 000 personnes – qui huait !
Rassurez-vous, j’ai trouvé la raison de cette unanimité. Elle n’est en rien politique… C’est une affaire de choix du sélectionneur. L’Ovalie préfère Galthié, qui a participé quatre fois à la Coupe du monde, à un gamin d’Amiens, qui, quatre jours plus tôt, au camp de base des Bleus, avait tenté de lui ravir le poste… Bon, bien sûr, certains diront que, plus que faire le job, Macron avait derrière la tête de profiter de l’effet Coupe du Monde pour gagner quelques points de popularité. Mais ce sont de mauvaises langues n’est-ce pas ?
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@ Achille | 09 septembre 2023 à 10:53
« En êtes-vous bien sûr ? Le journal Der Spiegel ne semble pas de votre avis.
La France c’est l’Allemagne en mieux ! »
Du danger de ne lire que les titres avant d’effectuer un copier-coller… Dans son édito sur RTL, François Lenglet, qui n’est pas soupçonné d’être un fervent contempteur du président, apporte beaucoup de nuances aux louanges du Der Spiegel…
@ Achille | 10 septembre 2023 à 07:26
Les Bleus ont avalé une sacré arête de poisson avec les Blacks, ce qui les rassure, le prochain crustacé ce sont les Bocks, la voie d’escalade la plus redoutable, la plus raide, pleine de pièges, en plus des crampons ils devront affûter les piolets.
Comme je suis un peu taquin vis-à-vis de certains ici je dirais que Macron a été le 16e homme, il a été les voir dans leur camp retranché, et pour em…bêter ses détracteurs il a bu sa mousse aux vestiaires avec l’équipe après la victoire.
Comme Winston Volodymyr il monte en première ligne, le risque est moins grand c’est sûr, mais le pied de nez est suffisamment lisible pour faire pleurer tous ceux qui le détestent, et en plus il adore cela en remettre une couche:
https://youtu.be/jtVLL5gcjP4?feature=shared
Un peu de raisonnement logique.
Nous découvrons avec quelque amusement mêlé de pitié des gens qui réclament un prétendu « droit d’emme*der Dieu ».
Admettons, rien de nouveau sous le soleil.
Mais alors, comme ce sont généralement des gens qui se targuent, en tant qu’esprits forts (sourires), de nier son existence, ils tombent dans une contradiction.
En effet, au lieu de faire comme si Dieu n’existait pas, ils se complaisent à étaler ce qu’il faut bien appeler de la haine à son encontre, en reconnaissant par là même a contrario ladite existence.
Jusque-là, cette attitude ne les grandit pas, mais cela les regarde.
Les choses se manifestent de façon beaucoup plus grave pour la société quand les mêmes, rageant ne pouvoir atteindre l’objet de leur haine, la reportent sur ses serviteurs, qu’ils oppressent et mènent parfois au martyre, en s’efforçant de les faire abjurer sous la contrainte selon un schéma identique depuis deux mille ans sous divers régimes politiques dans le temps et dans l’espace, de Rome à nos jours.
Mais là encore, ils sont perdants.
Sanguis martyrum, semen christianorum (sang des martyrs, semence de chrétiens, Tertullien).
@ Serge HIREL | 10 septembre 2023 à 14:07
« Vérification faite grâce au différé, je me suis aperçu de la gravité de votre surdité soudaine… Achille, c’est tout le stade – 80 000 personnes – qui huait ! »
Ben voyons ! Je crains qu’en ce qui vous concerne, il ne vous faille retourner chez votre audioprothésiste Audika, car votre appareil auditif est complètement déréglé. Si vous repassez la scène en différé vous constaterez que les sifflements n’ont duré que quelques secondes, vite remplacés par des applaudissements.
Vous observerez aussi que « le Prince » n’a absolument pas été déstabilisé par ces individus qui étaient manifestement venus plus pour gâcher la fête que pour soutenir nos Bleus face aux redoutables All Blacks.
J’ajoute que nombre d’éditorialistes de droite comme de gauche, n’ont pas hésité à condamner ces quelques sifflements qui dénotent un état d’esprit passablement étriqué.
Quand on reçoit des invités venus du monde entier, on évite de laver son linge sale en public. Cela doit rester en famille !
P.-S. : Concernant François Lenglet, qui, comme Yves Calvi d’ailleurs, n’a jamais été un fervent admirateur du Président, son ironie ne m’avait pas échappé. Il n’en demeure pas moins qu’il a énuméré avec une certaine objectivité les arguments du journal allemand. C’est tout à son honneur car cette qualité est devenue très rare chez les journalistes…
@ Michel Deluré | 09 septembre 2023 à 11:47
« Mais n’est-ce point l’usage même du blasphème qui conduit en fait à tuer la liberté de pensée ? »
Comme je vois les choses, l’usage du blasphème ne conduit pas à tuer la liberté de pensée et de parole, il la met à l’épreuve. Le fait de débiter des vulgarités sur les bonnes sœurs ou sur le rabbin du coin, si bête et désagréable soient les propos, n’empêche personne de penser ni de répondre. Ce qui restreint leur liberté, c’est l’attitude menaçante de fidèles qui, considérant par tradition que le blasphème mérite la peine capitale, se chargent personnellement de la sentence et de l’exécution – au nom de leur croyance, à laquelle il ne faut pas toucher. La pratique que je décris est réelle et non imaginaire, c’est un fait indéniable.
Voilà les conditions de pression dans lesquelles une loi contre le blasphème serait votée. C’est en fait une négociation entre l’État et les tenants d’une religion, mais qui vise tout un chacun. Il est évident qu’il est très tentant pour les politiciens aux manettes d’acheter la paix civile à ce prix. La plupart d’entre eux sont dans le court terme.
Par ailleurs, si on fait une loi sur un objet de culte particulier, faudra-t-il en prévoir une sur tel ou tel grigri vaudou par exemple ?
@ Lucile | 10 septembre 2023 à 16:36
« Ce qui restreint [la] liberté [de blasphémer] c’est l’attitude menaçante de fidèles qui, considérant par tradition que le blasphème mérite la peine capitale, se chargent personnellement de la sentence et de l’exécution – au nom de leur croyance, à laquelle il ne faut pas toucher. La pratique que je décris est réelle et non imaginaire, c’est un fait indéniable. »
Si mes souvenirs sont bons, Charlie a publié des dessins aussi injurieux et méprisants contre le Pape que les « caricatures de Mahomet »…
Si ma mémoire ne me fait pas défaut, les fidèles catholiques, qui ont dit leur dégoût, n’ont pas menacé de mort les journalistes de Charlie. Les musulmans, eux, dans le monde entier, ont hurlé au blasphème et annoncé le châtiment prévu par la charia. Parfaitement organisé en commando terroriste, un groupe de fidèles a procédé de sang-froid à l’exécution. Bilan : douze morts et une atteinte gravissime à la liberté d’expression. Dans nos banlieues, les musulmans ont applaudi le massacre… À l’époque, des amis habitant à 800 m du Val Fourré (Mantes-la-Jolie) ont entendu les youyous de joie deux jours durant.
Ne croyez-vous pas qu’il serait logique que nous nous montrions sans la moindre parcelle de pitié, sans la moindre intention de négocier quoi que ce soit avec une religion et ses fidèles qui se comportent ainsi et que nous permettions à l’autre de faire valoir son droit au respect de ses convictions ? Sans pour autant lui permettre de regagner du terrain dans le domaine politique, dont elle doit être fermement maintenue à l’écart.
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@ Achille | 10 septembre 2023 à 15:28
Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre… Il est inutile de chercher à convaincre quiconque est de mauvaise foi. Quant au fait que ces huées ont été entendues dans le monde entier, depuis quand le divorce – car c’est bien de cela dont il s’agit – est-il devenu une procédure couverte par le secret-défense ? Les ambassades étrangères, les journalistes étrangers en poste à Paris, les milieux d’affaires relaient depuis belle lurette ce désamour des Français pour leur jeune prince arrogant…
@ Achille | 10 septembre 2023 à 15:28
« Quand on reçoit des invités venus du monde entier, on évite de laver son linge sale en public. Cela doit rester en famille ! »
Certes.
Mais n’oubliez pas que le destinataire du concert des joyeux merles siffleurs est lui-même un habitué du lavage de linge sale à l’étranger quand il se croit obligé de critiquer la France et ses habitants devant ses hôtes qui doivent se demander pourquoi ce personnage vient les prendre à témoin au sujet d’affaires qui ne les concernent en rien.
Manifestement, M. Macron semble être un sous-doué de première classe en matière de diplomatie, aussi.
La preuve, en quelques années, il vient de mettre en l’air en Afrique le travail plus que centenaire de nombreux explorateurs, administrateurs coloniaux, militaires, industriels, diplomates et ministres.
Chapeau.
Il transforme en plomb toutes les pépites qu’il touche.
Et qu’allait-il donc faire dans ce stade à faire l’intéressant, de quoi se mêle-t-il au lieu de faire son travail ?
@ Exilé | 10 septembre 2023 à 20:45
Il a dit que les Français n’aimaient pas les réformes, ce qui n’est pas faux.
Nous avons pu nous en rendre compte avec le Non au référendum sur la Constitution européenne (2005) et dernièrement avec la loi sur le report de l’âge de la retraite à 64 ans.
Rien qui ne ressemble à la divulgation d’un secret d’État. Un peu léger pour engager une procédure de destitution…
@ Achille | 10 septembre 2023 à 22:20
Macron n’a pas dit que « les Français n’aimaient pas les réformes ». Il les a traités de « Gaulois réfractaires » devant la reine Margrethe II du Danemark le 29 août 2018.
Il est faux d’affirmer que les Français n’aiment pas les réformes. Ils acceptent celles qui leur paraissent utiles et justes. Apparemment, Macron n’a pas bien compris cela…
Depuis quand la réponse « oui » est-elle obligatoire lors d’un référendum, en particulier si cette réponse affirmative met à mal notre souveraineté ?
Les Français ou leurs représentants ont-ils eu l’occasion d’exprimer un vote sur la réforme des retraites échafaudée par Macron ? Vous confondez scrutin et 49-3…
Macron ne risque pas une procédure de destitution. Elle n’existe pas en droit français. Et son comportement à l’étranger relève plus de la provocation bête et méchante que de la haute trahison…
Le désamour des Français pour leur jeune prince arrogant aura donc été jusqu’à le réélire pour mieux le siffler au tournant, quand le peuple se souvient de sa pulsion régicide qui fait de lui le complice des tyrans, fossoyeur de démocratie.
Au pays des Gaulois réfractaires qui coûtent un pognon de dingue pour des résultats minables, il semblerait que le blasphème de la doxa xénophobe soit de dire la vérité qui, comme la femme iranienne, se doit de rester voilée, au risque sinon de voir les messieurs 7 % se vautrer aux boues infectes des fossés insurrectionnels, rejoindre les foules manipulées pour dénigrer la liberté de la sanction démocratique, ils n’ont alors que le spectacle du suicide collectif à proposer.
« D’ailleurs, ici, on se garde bien de l’admettre : ce qui fait se rétracter la France dans le monde, et que l’on ne s’avoue pas par enthousiasme et par paresse, c’est moins son histoire coloniale (elle n’apparaît ni pire ni meilleure que celle de l’Empire colonial belge ou celle des comptoirs de l’Empire britannique) que son présent, le spectacle du suicide collectif qu’il offre, le déclinisme autochtone qui autorise les discours antifrançais à l’étranger. La sinistrose, le pessimisme, la déchéance des leaderships politiques ou les envies de décapitation et ses utopismes radicaux demeurent à la source de ce qu’on refuse de voir : le lien entre la débâcle française internationale et ses invasions populistes intérieures. On ne peut espérer que ce pays tienne la tête haute quand les siens mêmes rêvent à chaque manifestation de rue de le décapiter. On ne peut espérer de l’aura alors qu’on fabrique de soi une image de faillites.
…
Étrange nation où chacun se veut roi en vandalisant le royaume, où l’on désire le prestige de la France en commençant par la déraciner, où l’on réclame de garder le rang en recourant au chaos sublimé.
…
Peut-être parce que la France ne sait pas encore ce qu’elle doit faire d’elle-même pour accepter de trancher dans le vif avec le prix que cela suppose. La question est donc de l’ordre de l’intime pour cette nation. »
https://www.lepoint.fr/postillon/que-faire-des-ex-colonies-07-09-2023-2534463_3961.php#xtmc=daoud&xtnp=1&xtcr=1
Merci au président de continuer à savoir interroger l’ordre intime de la nation, en dépit de tous les siffleurs qui n’ont rien d’autre à proposer que la décapitation de leur propre suffrage, ne gardent de la souveraineté du peuple que sa capacité à s’offrir aux tyrans.
@ Exilé 20h45
« Manifestement, M. Macron semble être un sous-doué de première classe en matière de diplomatie, aussi. »
Nous avions d’excellentes relations avec le Maroc jusqu’à ce que Macron préfère une très hypothétique réconciliation avec l’Algérie en humiliant notre pays devant cette clique corrompue issue du FLN.
Le Maroc qui attendait un soutien français sur le Sahara occidental en est pour ses frais et le fait payer en dédaignant l’offre d’aide aux sinistrés du tremblement de terre.
En Afrique, notre zone d’influence traditionnelle, la France est priée de se replier alors que nous avons dépensé des milliards et subi des pertes en vies humaines dans le Sahel. Au Niger ni les Américains, ni les Italiens, ni les Allemands n’ont soutenu l’approche française axée sur des représailles de la CEDEAO.
Nos relations avec l’Allemagne sont mauvaises (Energie, achats d’armes…) en dépit des tentatives de séduction de Macron.
J’arrête là !
@ Serge HIREL | 11 septembre 2023 à 01:18
« Macron n’a pas dit que « les Français n’aimaient pas les réformes ». Il les a traités de « Gaulois réfractaires » devant la reine Margrethe II du Danemark le 29 août 2018. »
Si, il l’a dit , mais c’était en août 2017. Il était Président seulement depuis quelques mois.
Il a dit aussi, c’est vrai, que les Français étaient des Gaulois réfractaires en août 2018. Ce que ces derniers ont toujours revendiqué et d’ailleurs les médias anglo-saxons nous ont toujours dépeints comme cela.
Ce n’est pas par hasard que les albums d’Astérix le Gaulois se vendent comme des petits pains auprès des lecteurs de 7 à 77 ans.
J’ai toute la collection et je ne manquerai pas d’acheter le dernier album « L’iris blanc » qui doit paraître prochainement.
@ Aliocha 7 h 39
« Le désamour des Français pour leur jeune prince arrogant aura donc été jusqu’à le réélire pour mieux le siffler au tournant, quand le peuple se souvient de sa pulsion régicide qui fait de lui le complice des tyrans, fossoyeur de démocratie. »
Je ne pense pas que les 80 000 spectateurs du Stade de France étaient uniquement composés de membres du RN, de Reconquête ou de LFI.
Il y a donc manifestement un problème Macron décrypté par une majorité de Français: ce président s’aime beaucoup plus qu’il ne nous aime et il est surtout là pour profiter des instants qui pourraient lui être moins défavorables, comme un beau match de rugby auquel il n’entrave que pouic.
Pourquoi a-t-il voulu s’exprimer alors que c’était plutôt au président de la FFR de le faire ?
Pourquoi n’est-il pas parti plus tôt à Dehli au G20 pour éviter la bronca prévisible ?
Parce que c’est lui le plus fort, le plus beau, celui a tout compris !!
J’ai entendu Dominique de Villepin sur France Info essayer, tenter, de justifier la raison pour laquelle le Maroc n’avait pas fait appel à le Frââânce pour les secourir.
J’en ai assez de ces types rangés des voitures, ils feraient mieux de la fermer, vouloir expliquer c’est cautionner au fond la position de celui qui a décidé.
La Frââânce ferait mieux de se concentrer sur ses objectifs, ils ne veulent plus de nous et ils ne changeront pas.
Commercer n’est pas jouer, si on a besoin du gaz et du pétrole algérien ou de vacances au Maroc grand bien nous fasse et leur fasse, pour le reste c’est perdre son temps, s’humilier comme en Afrique.
Soit ils sont avec nous soit ils sont contre nous.
Blasphémer c’est tout de suite la crise de nerf, ces pays arriérés pour nous sont dans leur logique intérieure de domination par la religion, ce qui ne les empêche pas de massacrer intérieurement leur peuple, ou encore de piller les ressources.
En Iran – c’est un exemple -, ils sont comme chez le Cinglé, une minorité qui se goinfre à en vomir, la religion en étendard pour justifier la corde qui pend, et le chanvre à venir dont ils font les cordes. Le voile qui enchaîne est emblème de soumission et de justification. La religion sans partage et le fouet pour tous sauf pour les élites corrompues.
Instrumentalisation de ces pouvoirs par la terreur, la religion pour la justifier. Le Cinglé est de la même veine, il a quand même une figure un peu bouffie, pour celui qui aimait le Marcel.
Le Cinglé bientôt va tomber, un peuple de courage s’est levé, plus personne ne les fera reculer, plus le conflit avance plus ils cracheront sur tout ce qui s’oppose à eux, Winston Volodymyr hier soir a annoncé la couleur pour ceux qui suivent, ce n’est pas simplement de la communication, il sait que maintenant il peut balancer quelques obus loin de chez lui, par-dessus les toits de tous ces cinglés et cela ouvre des perspectives.
Pas comme nous en 40 et la suite. L’Ukraine montre avec parcimonie des images qui constituent désormais leur future lutte, ils construisent ce qui se fait de mieux en matière de signal et de technologie de drones et missiles, bientôt ils ne fourniront plus que des couches-culottes à cette Europe de misère et à cet OTAN tuméfié, un peu quand même…
Les Ukrainiens sont aussi capables que nous de piloter un F16 ou un quelconque aéronef, ils étaient le savoir-faire du pays du Cinglé. La trouille est mauvaise conseillère, Winston l’a compris.
On nous raconte des salades, pensez-vous qu’il faut autant de temps pour conduire une voiture de course sans faire de vous un champion du monde de F1 ? La réponse est dans la question.
L’Ukraine a développé ses propres technologies, quand vous avez le savoir et la mort au-dessus de la tête, je peux imaginer que le cerveau mouline plus vite et les applications qui s’enchaînent sans toutes les lourdeurs administratives qui sclérosent, mises en lumière par Marc Bloch. Surtout quand la mort vous guette au quotidien.
Nous n’étions jamais aussi forts que quand les délais étaient très courts et les pénalités de retard très élevées.
Winston Volodymyr est jeune, il attendra son heure pour dire tout le bien qu’il pense de certains. Il le fera car l’Histoire est toujours écrite par les vainqueurs et surtout par ceux qui versent leur sang.
@ Serge HIREL | 10 septembre 2023 à 20:28
« Ne croyez-vous pas qu’il serait logique que nous nous montrions sans la moindre parcelle de pitié, sans la moindre intention de négocier quoi que ce soit avec une religion et ses fidèles qui se comportent ainsi et que nous permettions à l’autre de faire valoir son droit au respect de ses convictions ? »
Si bien sûr je le crois. C’est aussi ce que j’ai voulu dire.
Pour moi ce n’est d’ailleurs pas une question de pitié, c’est une question de raison, de réalisme, et d’instinct de conservation. Et s’il y a un point sur lequel il me semble crucial de tenir, c’est sur celui de la liberté de pensée et de parole. C’est ce qui nous a permis de progresser tout au long de l’histoire.
À propos de l’interdiction de l’abaya dans les lycées, cela me paraît une source de tractations et de problèmes sans fin pour un résultat égal à zéro, ou pire, puisque dans une majorité des cas, les autorités scolaires seront obligées de reculer. Si le gouvernement limitait dans le même temps les entrées illégales en provenance de pays musulmans dans notre pays, on pourrait le croire maladroit peut-être, mais sincère et décidé à régler une partie des problèmes. Mais là c’est de l’esbroufe, il se moque franchement du monde (à mon avis).
@ caroff
Vous auriez lu l’article que je cite, votre analyse ne serait pas si infantile.
@ Lucile | 11 septembre 2023 à 21:20
Dans mon commentaire, que vous citez, j’ai employé le terme « pitié » improprement. J’aurais dû écrire « sans la moindre faiblesse ». Il n’y a bien sûr aucune raison d’éprouver ne serait-ce qu’une parcelle de pitié pour des individus bien décidés à mettre à mal notre société. Et nous ne devons rien lâcher en matière de liberté d’expression, de respect de nos lois et d’exercice sans partage de nos habitudes sociales, quitte à réprimer plus durement toute tentative de les réduire ou de les remplacer par d’autres, y compris s’il s’agit de simples menaces sur les réseaux sociaux.
L’agression, pour l’instant verbale, du proviseur de Clermont-Ferrand aurait dû être immédiatement sanctionnée par une mise en détention provisoire jusqu’au procès. Remettre ce criminel potentiel en liberté en moins de 24h relève du laxisme ou, pire, de la soumission. En tout cas, certainement pas d’un exercice raisonnable de la justice.
Quant à l’interdiction de l’abaya, vous avez probablement raison : les recours à la justice vont se multiplier, donc affaiblir le pouvoir exécutif. La seule mesure qui mettra fin à ces polémiques est le port d’un uniforme dans tous les établissements scolaires. Un uniforme et non pas une « tenue tee-shirt/jean » comme l’a déjà suggéré Macron qui, dans cette affaire, une fois de plus tend, lui aussi, à saper l’autorité de l’Etat, dont pourtant il est censé être le premier défenseur.
@ Serge HIREL
Ainsi donc, pour deux ou trois cents récalcitrants auxquels on donne beaucoup trop d’importance et de visibilité, vous voudriez imposer l’uniforme à 12 millions d’élèves. Ce qui constituerait une forme de capitulation de notre République et par conséquent une belle victoire pour l’islam radical et autres fondamentalistes qui ne cherchent que cela.
Sans compter le coût supplémentaire pour les familles ! Ou des frais supplémentaires partiellement ou intégralement pris en charge par l’Etat ?
Comme si en trente ans et quelque, depuis l’histoire minuscule des premiers foulards dont on avait tout un plat (donnant ainsi une audience inespérée à l’islam militant), on n’avait rien appris !
Ce qui est sacré, c’est la liberté, et la religion s’y oppose de manière récurrente.
Ainsi, je souscris la mort dans l’âme à la régression d’un uniforme scolaire, et à mon avis, universitaire et dans les services publics, pour que l’Etat donne l’exemple par le fait plutôt que par de dérisoires discours vides.
Car le moindre mal prime.
Bien sûr, si en France, on avait laissé les arriérés s’habiller en arriérés, on n’en serait pas là.
Mais on a cru éclairer les ténèbres, et les fringues, la bouffe et le reste sont devenus des positions à tenir, des enjeux de souveraineté.
Il faut donc consentir à certaines contraintes pour prévaloir, l’uniforme en l’occurrence.
Soit les croyants, en l’occurrence les musulmans, imposent leurs caprices, soit pour s’y opposer, on doit sans cesse se pencher sur leur cas, comme si on n’avait rien de mieux à faire que gardiens d’arriérés, casuistes de fringues, bouffe et autre, vu que le croyant « sacralise » tous les aspects de la vie… Enfin, enferme la vie dans un réseau de contraintes dignes d’un règlement de prison.
Enfin, je dois dire que le christianisme le fait moins que le judaïsme et le mahométantisme, les sectateurs de ce dernier genre de monothéisme étant en plus très acharnés à ne pas laisser une société laïcisée perdurer où elle existe, et advenir ailleurs.
Voilà ce qui arrive quand on accepte l’immigration musulmane, mais pouvait-on le prévoir ?
Aucune ne nous avait confrontés à tant d’obscurantisme revendicatif, quand les sectateurs de la religion du croissant ne nous agressent pas, tout simplement, en nous rendant le bien d’être ici par le mal de l’ingratitude.
Une première, encore.
Rappel, il faut soit interdire l’immigration musulmane, soit adopter la solution danoise.
Empêchons la France de devenir une poubelle ou ne nous plaignons pas qu’elle pue.
Islam, caricature révélatrice de la religion : un dieu tout-puissant nous aurait créé… Ah ? Donc fait souffrant et mourant, offert en pâture aux virus et autres tremblements de terre.
Si du ressentiment devait s’exprimer, il lui faudrait se tourner vers cet être hypothétique, en toute justice.
Cependant le croyant est éminemment injuste, il baise la main qui le frappe, adore son bourreau.
Et pour lui plaire, s’empoisonne la vie avec une tonne d’interdits à imposer aux autres, voulant le contaminer, si ce n’est de sa croyance, de ses contraintes.
Le croyant ne peut s’en prendre à celui qui est, si on croit en Dieu tout-puissant, le responsable de son malheur, dieu.
L’invention du diable le soulage un peu, mais rien ne vaut de s’en prendre à ses congénères. En principe, à plus faibles que soi. S’il les soumet, jackpot, s’il meurt donc va dans un paradis supposé, aussi.
Bref, autant l’être humain, qui souffre et qui meurt, est, en vérité, un éternel perdant, autant le croyant s’imagine gagner, et sera prêt à détruire le monde pour cela, voir Poutine parlant de fin du monde.
Les croyants s’opposent presque toujours à la liberté, boussole qui montre le sud, dans tous les sens du terme.
Bouffe, fringue, sexe, idées et leur expression, tout doit être contrôlé par eux.
Bien, les gens qui voient des personnes leur crier de ne pas être libre à cause du cercle infini vont dire que le cercle infini, on devrait bien l’enfermer dans un carré, et qu’on serait enfin libre, bonsoir.
Si c’est un blasphème, les croyants au cercle infini en sont totalement responsables.
Jésus disait qu’il venait pour les malades, pour les pécheurs, c’était incroyablement lucide pour quelqu’un de si investi dans la croyance : si on met de côté les malheureux croyant parce que leurs parents croient, convertis et croyants zélés sont souvent des gens qui ont une « épine dans la chair » ou plutôt dans l’esprit, à faire payer aux autres.
Le monde, la vie et le reste est abondamment et illogiquement condamné par eux puisque paraît-il fait par un dieu bon… Lequel après s’être bien excité lors du Déluge et autres hauts faits du même genre, s’était assoupi comme un volcan attendant de recouvrir tout le globe de ses scories.
Quelle description ! Elle ressort absolument du discours des croyants, de même que le style saint-sulpicien ou les dieux hindouistes massacrés par l’art indien actuel, sont la création pure et simple de leurs adorateurs.
Les vrais sacrilèges sont les croyants, faisant payer aux autres de sortir la poussière du tapis, de montrer combien leur conception de dieu est répugnante, et offensante pour le ou les dieux concernés – au cas où ils existent, je les salue en passant, puisqu’on en parle.
Soit de longues litanies, soit être disséqués en objet d’étude, cela n’est pas très stimulant pour des dieux. Enfin, merci pour la pluie tombant pendant que j’écris si c’est vous l’envoyer, rien de plus utile, et de plus agréable que la water music.
Bref, après avoir dit un mot à notre hypothèse, je propose diverses raisons pour lesquelles le monde « mauvais » ne favorise pas les croyants : il n’est pas de dieu, ou alors aucun impliqué dans nos affaires… Ou plus vexant, les dieux manifestent leur clémence en ne châtiant pas des croyants en faisant des êtres de ténèbres, quand ils sont pure lumière.
@ Serge HIREL | 12 septembre 2023 à 00:11
Nous sommes donc plutôt d’accord.
Une petite anecdote à propos des uniformes scolaires. Ça se passe en Angleterre, au pays des blazers et des cravates rayées. Il y a maintenant un problème, on découvre que les uniformes sont, tenez-vous bien, « genrés » !!! Dans des établissements où les profs n’ont plus le droit de s’adresser aux élèves en les appelant « Boys and girls » sous peine de perdre leur travail, les jupes plissées sont devenues politiquement incorrectes. Pantalons pour tout le monde dans certains établissements dès cette année. Bientôt le costume Mao peut-être.
@ Lucile | 12 septembre 2023 à 18:11
Je pense qu’il est de la nature d’un uniforme d’être uniforme, et que le pantalon pour tous est donc une bonne chose.
En plus, un pantalon est toujours décent, et pratique pour courir en dehors des cours, même si dans les fictions, on contourne le côté peu pratique de la pièce de tissu.
Un esprit sain dans un corps sain, tout ça.
Favorable à la liberté d’expression, je ne vois pas par contre pourquoi ne pas dire Boys and girls. Mais en fait, je pense qu’on devrait préférer dire « élèves » qui va plus vite, contourne les problèmes du sexe, et rappelle que l’école est faite pour apprendre.
Bref, un mot pour contourner des polémiques stériles, et le rappel constant de la mission de l’école. L’uniforme ? C’est le fanatisme musulman qui imposera peut-être aux Français d’y revenir, mais tant qu’à faire, on peut en profiter pour désamorcer aussi les polémiques sexuelles, et d’autres, s’il s’en trouve… L’école doit transmettre la lecture, l’écriture, le calcul et bien d’autres savoirs, elle ne doit pas dégénérer en agora où les adultes se livrent des combats par procuration, sur le dos des enfants.
@ Lucile | 12 septembre 2023 à 18:11
« Bientôt le costume Mao peut-être. »
Excellente idée 😉
Savez-vous que la veste est officiellement déclinée en trois couleurs, qui renvoient à la segmentation de la société chinoise ? bleue pour les travailleurs et paysans, grise pour les cadres urbains, verte pour l’Armée populaire de libération et les gardes rouges.
Dans cet esprit révolutionnaire qui caractérise notre époque, on pourrait reprendre cette idée, avec des couleurs différentes : bleue pour les garçons et rose pour les filles.
Les indécis auraient le choix entre des kilts où le bleu et le rose se mélangeraient, façon tartan, ou le costume tweed, un tweed arc-en ciel.
Jamais vu ça, je vais faire breveter cette idée.
La hiérarchie, même si révolutionnaire, était respectée. On la devinait au nombre et à la marque des stylos qui dépassaient de la poche supérieure gauche.
J’avais lu à l’époque un article sur ce sujet, d’un journaliste américain.
Et voilà où mène l’ignorance, on affirme que la liberté est sacrée et on fait de la laïcité une nouvelle religion, croix et bûchers pour éliminer ceux qui osent nous porter contradiction, tous ces autres, ces gens qui ne sont pas moi, moi qui suis le roi.
Qu’on ose blasphémer ce dogme onaniste, on sera donc éliminé, avec la bénédiction sévère des dieux ressuscités à l’occasion, au cas où ils existeraient.
La vieille bête au cœur humain réclame sa pitance, un musulman en abaya, une drag queen en chinchilla, un nègre à pendre ou un juif en combustible à chicha, tout ça par incapacité à faire corps autour des plus petits, et continuer à suivre son désir que toujours on finit par prendre pour la loi.
Heureusement que les mahométans existent, nous permettant d’imiter les meilleurs en ce qu’ils ont de pire, puisque la retraite à soixante-dix ans est une insulte au souverain, soyons danois quand même ou bien américain, russe ou chinois, après tout pourquoi pas, on se déteste tellement à vouloir se sacrifier pour générer sa propre divinité, son auguste liberté qui ne peut être qu’ailleurs, aux pays fantasmés qui n’ont jamais existé, incapables que nous sommes de nous reconnaître au miroir unique de la réalité de notre petit moi qui se prend pour le roi et finira, si vieille histoire mille fois répétée, par sombrer au fossé de toutes les infantiles vanités.
Nous reste alors le chemin de l’exode, ce temps de la liberté où patience et amour permettent de faire face au mal qui, fatalement, continue d’exister, puisque les humains ont liberté de le choisir, préférant l’état antérieur de l’esclavage qui les rassure, plutôt que d’accepter le don de la rédemption qui pourtant indique la voie de la vie, acceptant notre place qui est seconde au service de son éternité première et que nous avons toute latitude de refuser au bénéfice de notre moi infime, et continuer à le prendre pour la divinité, « monomoi-isme » du nombril qui n’a pour horizon que la fin de l’humanité.
Mon epouse indonesienne vient de me narrer le cas d’un professeur de college musulman qui s’est converti au christianisme… Il a dit du mal de Mahomet et du Coran et s’est enfui aux USA par peur d’aller en prison pour blaspheme…