Laurent Delahousse converse, un journaliste questionne…

Laurent Delahousse (LD) a été suffisamment critiqué, et de manière étonnante puisque pour une fois le corporatisme médiatique n’a pas sévi, pour que je prétende même rajouter une pierre infime à son procès.

Pourtant je ne le quitterai pas tout à fait puisque son rédacteur en chef sur France 2 Jean-Michel Carpentier (JMC) est venu courageusement à son secours en le félicitant d’avoir « conversé » avec le président de la République plutôt que de l’avoir « agressé »(FigaroVox).

Cette alternative dépasse très largement le cas de Laurent Delahousse et permet une réflexion sur le journalisme français, notamment politique.

A condition qu’on laisse de côté le ridicule du propos périphérique de JMC soutenant qu’il fallait de « l’audace, voire de l’arrogance » pour oser « converser » ainsi. Une touche parfaitement inutile apportée à une argumentation discutable mais révélatrice.

Emmanuel-macron-et-laurent-delahousse-dimanche-lors-de-leur-entretien-diffuse-sur-france-2_5994284

En effet elle ne semble laisser le choix au journalisme, face au pouvoir, qu’entre une conversation ou une agression. Elle oublie ce qui fait le coeur de cette activité capitale pour la démocratie – si le narcissisme professionnel ne s’en empare pas abusivement – et qui est tout simplement l’aptitude au questionnement.

La démarche du questionnement est précisément ce qui devrait éviter à l’échange le caractère léger, futile, mondain de la conversation ou bien la roideur, la grossièreté, voire l’hostilité de l’agression. Elle impose de fuir une tranquillité, sérénité certes agréables mais qui ne garantissent nullement que la personnalité dont on attend beaucoup offrira des réponses sincères, non conventionnelles.

Et elle exclut la violence d’un rapport qui conduirait l’autre à un repliement sur soi ou à une révolte.

On a tout de même, face au président de la République, d’autres options que celles de la conversation aimable mais stérile ou de l’agression indélicate et contre-productive. Le questionnement, avec la forme courtoise qui doit être la sienne et la pugnacité intelligente et curieuse du fond, représenterait, s’il était vraiment pratiqué, le modèle d’un journalisme audiovisuel. Et j’ose dire qu’il pourrait être parfois utilement cultivé ailleurs.

Pourquoi se trouve-t-on le plus souvent confronté à une série d’incapacités, d’insuffisances ou de maladresses qui laissent l’auditeur ou le téléspectateur sur sa faim ou énervé, déçu ou frustré ?

Parce qu’il arrive que le journaliste soit si sûr de lui qu’il coupe en permanence celui qu’il doit écouter.

Si peu sûr de lui, si ignorant qu’il s’arrête à la première réponse au lieu d’obliger son invité à l’approfondir, la compléter ou la rectifier.

Parce que le langage et le vocabulaire sont parfois si mal maîtrisés qu’ils interdisent à ceux qui questionnent la division bienfaisante entre la politesse du ton et la fermeté de l’interrogation.

Si LD aurait dû faire autre chose que converser et s’il s’est heureusement abstenu d’agresser, j’admets cependant bien volontiers la difficulté de la tâche du journaliste, à la hauteur de la grandeur de sa mission. Dans mon panthéon personnel et ma hiérarchie que le hasard des rencontres et des écoutes a créée, je place notamment au premier rang Patrick Roger (Sud Radio nous unit mais ne me prive pas de l’objectivité), Caroline Roux et Elizabeth Martichoux.

Je n’ai jamais été enthousiasmé par les prétendues vedettes mâles de l’interview : j’ai en horreur qu’on n’écoute pas et qu’on ne soit pas loin de se croire le plus important dans l’échange, en questionnant puis en donnant ses propres réponses à ses questions, l’invité attendant quelques secondes de répit pour avoir sa chance.

4d97509_21787-148wwlg.mf020m5cdi

Ce n’était pas rendre service à LD que de lui faire croire qu’il avait été exemplaire. Et ce d’autant plus qu’Emmanuel Macron ne lui aurait pas tenu rigueur d’accomplir un travail de vrai journaliste.

On ne converse pas, on n’agresse pas.

On questionne et c’est tout un art bien peu partagé.

Article précédent

Anémone, une fleur amère...

Article suivant

Rien de Novès sous le soleil ? (2)

Voir les Commentaires (88)
  1. « Et j’ose dire qu’il pourrait être parfois utilement cultivé ailleurs. »
    Mais oui, mais oui, ici… Mais l’alternative entre conversation entre-soi et agression – n’importe quoi n’est pas que chez les journalistes, elle existe beaucoup entre les gens, en France.
    Et pour la politique internationale, en France, on ne conçoit guère la relation aux Etats-Unis que dans l’attitude prêtée aux autres de toutou ou ce qu’on prend chez nous pour de la résistance, mais que j’appellerais attitude de roquet. Je crois que c’est parce qu’on a gardé et l’esprit de cour Ancien Régime et l’esprit révolté de la Révolution.
    Soyons adultes, non point hantés par le passé mais l’intégrant, soyons dans la démarche du questionnement.

  2. Patrice Charoulet

    J’ai lu votre texte sur les qualités qu’il faut avoir pour bien interroger, et, au fond, sur l’art du dialogue.
    Votre émission du vendredi (Sud Radio), de midi à 13h est, évidemment, à ne pas manquer, en particulier par les lecteurs de ce blog. Je n’en rate aucune.
    Mme Martichoux, chaque matin, sur RTL, de 7h45 à 8h, est un rendez-vous politique utile. Et « C dans l’air » chaque fin d’après-midi, émission animée par Caroline Roux est, pour ceux qui ont du temps libre, incontournable. Vous avez eu raison de le souligner. Vous avez volontairement péché par omission, avec Bourdin, BFM, 8h45, dont je ne me prive pas.
    Vous pouviez difficilement vous citer vous-même dans votre panthéon. Je tiens à réparer cet oubli forcé par les convenances, en redisant ici, pour la énième fois, mais le sujet du jour m’y pousse, que vos 49 dialogues demeurent un modèle du genre. Ceux qui parleront de brosse à reluire, de carpette, à mon propos ne me connaissent guère. Je suis autant capable de louer que de blâmer.
    Ce qui est mauvais est mauvais. Et les crétins sont des crétins.

  3. Bonjour,
    « Laurent Delahousse converse, un journaliste questionne.. »
    Cette petite causerie gentillette dans les couloirs de l’Elysée, entre le président et une présentateur vedette du JT, a fait beaucoup de bruit.
    Sans doute était-ce le but recherché et le succès a dépassé toutes les espérances !
    J’ai appris que ce n’était pas du direct mais qu’elle avait été organisée six jours à l‘avance. Le temps, sans doute, de gommer les passages pas très réussis, expurger les expressions pouvant prêter à polémique, couper les plans mal cadrés. Bref, présenter un « produit » peut-être un peu bidouillé, mais plutôt sympa. Et personnellement j’ai plutôt aimé, même si cette mise en scène faisait partie d’un plan com destinée à valoriser l’image du président. Après tout quelle importance ?
    A noter que c’est surtout Laurent Delahousse qui a subi les foudres de ses confrères. Haro sur le bellâtre ! Il a eu droit à tout de la part des animateurs vedettes vieillissants des radios périphériques : entretien mielleux, complaisance avec le pourvoir, cireur de pompes…
    Le plus remonté étant J-J Bourdin dont j’ai bien cru qu’il allait nous faire un malaise en direct.
    Je pense que si c’était lui qui avait été sollicité pour assurer ce petit clip, on aurait vu ce qu’était une vraie interview avec le président. Il n’aurait pas manqué de demander à Emmanuel Macron le prix d’un ticket de métro, le nombre de sous-marins nucléaires tactiques en France, ou alors de faire une petite règle de trois.
    La politique c’est aussi ça. Rien de tel pour échauffer les esprits.
    Alors un bon conseil pour le prochain réveillon. Evitez d’aborder les thèmes touchant à la politique.

    Rien de pire pour casser l’ambiance !

  4. Michel Deluré

    J’adhère totalement PB à votre propos et trouve désolant que trop de journalistes ignorent la voie médiane que vous décrivez pour emprunter malheureusement les chemins de l’extrême auxquels vous faites référence.
    Ces derniers ne se révèlent d’aucun intérêt pour l’auditeur, dénaturant l’information ou lui enlevant tout intérêt, voire la rendant insipide, privilégiant la forme au détriment du fond, servant beaucoup plus l’ego de l’intervieweur que la personne et le propos de l’interviewé.
    Le journaliste n’est alors plus dans sa fonction qui est d’informer le public, de lui donner les clés qui lui permettront de se forger, en toute objectivité, son jugement.

  5. Vous mettez le doigt sur le problème, Philippe, en analysant le rôle que se donne l’interviewer. Dans vos entretiens, la mise en scène est réduite, l’interviewer paraît effacé, mais des questions pertinentes amènent des réponses le plus souvent pleines de teneur. Le contraire des interviews tape-à-l’œil, mais vides d’informations style Delahousse et Macron à l’Élysée. On se serait cru dans un film, avec deux acteurs beaux gosses et dans le vent, comme l’ont souligné des commentateurs/trices enchantés/ées sur le blog de Morandini.
    Quand j’entends les journalistes commenter les événements politiques de l’année comme ils le font tous en ce moment, je suis surprise que même les meilleurs ne se rendent pas compte à quel point ils ont une vision brouillée de leur propre rôle. Ils analysent la vie politique en experts, avec une objectivité apparente, comme s’ils n’interféraient pas abondamment dans la vie politique. Ils passent leur temps à dire que « les Français » veulent ceci ou ne veulent pas cela, comme si les Français étaient un groupe homogène, avec une vision arrêtée et des volontés précises. En somme, les journalistes serviraient à première vue de rouages entre les politiques et la masse des téléspectateurs. Ils auraient analysé ce que veulent « les Français », ils pourrait donc être leurs porte-parole, et ils expliqueraient par ailleurs aux Français ce que font les politiques. C’est déjà un rôle difficile à tenir. Et je trouve que les spécialistes des instituts de sondage rapportent de manière beaucoup plus fine et plus exacte les attentes des Français, pour peu qu’on les laisse s’exprimer plutôt que de généraliser et simplifier leurs recherches pour les exploiter immédiatement dans un sens journalistique, en sautant aux conclusions.
    Mais en fait quand on entend et quand on voit faire les journalistes, on s’aperçoit qu’une autre croyance se superpose à la vision d’experts qu’ils ont d’eux-mêmes. Beaucoup ont une vision encore médiévale, ou puérile, du pouvoir. Certains le haïssent et traitent les personnalités politiques comme des tyrans à mater. D’autres se mettent inconsciemment de leur côté – ne sortent-ils pas des mêmes écoles ? – et voient « les Français » comme des enfants capricieux et ingouvernables, pas tous bien intelligents, bref à « éduquer ». Ce sont ceux qui réclament pour eux de la pédagogie, plus de pédagogie, et encore de la pédagogie, et qui se verraient bien eux-mêmes en courroies de transmission, mais plutôt du haut vers le bas, bref en éducateurs des masses. (Je rappelle l’étymologie du mot, « pais, paidos, enfant », et « ago, je conduis ».)
    Certains journalistes, hypnotisés par les ors de la République, et se sentant définitivement plus proche des puissants que des Français moyens, donnent carrément un petit coup de pouce aux politiques en leur servant la soupe, tout à fait inconsciemment.
    Oui, inconsciemment, et c’est bien ça le pire.

  6. Robert Marchenoir

    Vous avez la grandeur d’âme de ne retenir, de cette tribune, que la seule interrogation légitime qu’elle contient. Et de faire mine, de surcroît, de concéder à son auteur des intentions sincères et honnêtes. Puis enfin de poser, à sa place, les termes du débat qu’il aurait pu, en effet, soulever à bon droit. Ce qu’il a choisi de ne pas faire.
    Je n’aurai pas cette bonté, et je soulignerai pour ma part l’extrême déliquescence du débat public que révèle cette tribune proprement ordurière, d’une mauvaise foi et d’une hargne hallucinante, pleine de confusion mentale et de mépris, où l’ironie lourdingue le dispute au sectarisme, et où la jalousie corporatiste éclate au milieu d’un style de cochon.
    Non seulement France 2 n’a pas de comptes à rendre aux téléspectateurs, aux élus, aux citoyens, mais si ces derniers osent exprimer la moindre critique à l’encontre de gens qu’après tout ils financent, bien malgré eux (le président, la télévision publique), eh bien ils s’attirent une bordée d’injures.
    Les fonctionnaires-journalistes savent, mieux que le peuple, ce qui est bon pour le peuple. Ils se tuent à le leur fournir. Et ces manants osent encore protester ?
    Même du temps de la monarchie dite absolue, les puissants n’ajoutaient pas, à l’injustice de leur pouvoir, un tempérament aussi délicat et des susceptibilités aussi exacerbées.
    Il n’est jusqu’aux « confrères » de ce monsieur, pourtant liés à lui par une solidarité de classe, qui s’en prennent plein la figure : certains journalistes ont souligné le caractère pour le moins complaisant des questions posées au président de la République ? C’est que ce sont des incapables ! des jaloux ! ils ne sont pas aussi bons que Moi et Mon journaliste Laurent Delahousse ! Nous, Nous côtoyons le président, ce qui est bien la preuve que Nous avons réussi, alors qu’eux sont des losers inefficaces qui ne nous critiquent que parce qu’ils Nous envient !
    Il s’agit là d’un rédacteur en chef de France 2, Mesdames et Messieurs, du supérieur hiérarchique de l’homme qui a été choisi pour interviewer le président de la République. Pas, contrairement à ce qu’on pourrait penser à la lecture de sa prose, d’un troll Internet de bas étage qui, au hasard, insulterait les opposants politiques de la Russie au motif qu’ils seraient jaloux des performances sexuelles (imaginaires) de Vladimir Poutine.
    Et il menace, en plus, le cochon : « Tiens… mais restons-en là, nous pourrions devenir désagréables. »
    Même son ironie lui échappe. Même ce procédé rhétorique, qui tient désormais lieu de sagesse à toute une partie de la population, est employé ici à tort et à travers, par ce quelqu’un qui ne comprend même pas ce qu’il écrit. Et qui a le culot de prendre une posture anti-système alors qu’il en est un des piliers, et qu’il s’emploie à le défendre bec et ongles.
    Illettrisme, arrogance, sectarisme, mensonge ouvert, revendication d’irresponsabilité, primauté de la force sur le droit, perte complète de tous les repères moraux par ceux-là mêmes qui sont censés constituer l’élite de la société : la mentalité de voyou est bel et bien en train de devenir la norme.

  7. Pourquoi les initiales à la place des noms, j’ai vu ça ailleurs aussi, ça a l’air d’une mode. Mais vous ce n’est pas la mode qui vous inspire, alors ?

  8. Dans leur « démarche de questionnement », LD, comme d’ailleurs est la pratique de la plupart de ses confrères, a posé peu de questions fermées, obligeant son interlocuteur, cerné par une espèce de maïeutique, à être acculé dans un retranchement sans issue et à livrer à la fin sa pensée.
    J’ai naguère servi un PDG qui exigeait une réponse binaire à ses questions, et malheur à celui qui transigeait à cette règle.

  9. Les journalistes ne sont pas toujours libres. Sans compter les nouvelles vaches sacrées, ils peuvent être liés par les intérêts et le militantisme de leur employeur.
    Alors que la présidente de France Télévisions joue en ce moment son budget et… le renouvellement de son mandat, nul n’espérait que Laurent Delahousse interpelle le président de la République de la façon suivante :
    – Vous avez fait à Alger, en février dernier, puis le 6 décembre, deux déclarations restées discrètes : pourriez-vous les commenter et les développer ?
    . Première déclaration : Vous vous êtes « félicité » de l’amélioration des relations bilatérales, soulignant que le nombre de visas délivrés par la France à des Algériens a doublé ces deux dernières années et vous avez souhaité « renforcer les relations consulaires », en clair, augmenter encore le nombre de visas, c’est-à-dire le nombre des futurs immigrés illégaux puisque tout le monde sait que des bénéficiaires oublient de rentrer au pays à l’échéance de l’autorisation temporaire ?
    . Deuxième déclaration : « La diaspora algérienne en France est à mes yeux un atout formidable pour nos deux pays ». Merci de nous expliquer en quoi elle est « formidable » (comparée par exemple à une diaspora de l’Europe de l’Est ou portugaise) et quels sont les effets secondaires, que, peut-être, vous apercevez ?
    Une fois connus le parti pris et les concours organisés en faveur du candidat Macron par le propriétaire de BFMTV, RMC, L’Express, Libé, on ne devait pas s’étonner que les journalistes de ces organes de presse, les instituts de sondage ayant leur clientèle, aient une pratique répétitive, promouvant le champion-maison et démolissant ses concurrents !

  10. Joyeux Ramadan monsieur Bilger.
    Commissaire UE : « Aucun coin de l’Union européenne n’échappera à l’immigration de masse » (Observatoire de l’islamisation)
    http://www.fdesouche.com/922715-commissaire-ue-coin-de-lue-nechappera-a-limmigration-de-masse#
    « Bruxelles a déclaré que les Européens doivent accepter l’immigration massive en provenance du tiers monde comme la « nouvelle norme », avertissant que ni les murs ni les politiques ne permettront à un morceau de l’UE de rester « homogène et sans immigration ».
    « Il est temps d’affronter la vérité. Nous ne pouvons pas et ne pourrons jamais arrêter l’immigration », écrit Dimitris Avramopoulos, commissaire européen chargé de l’immigration, dans un article pour POLITICO publié lundi et intitulé « Les migrants européens sont là pour rester ».
    L’Eurocrate y dit que « la mobilité humaine définira de plus en plus le XXIe siècle », et que l’immigration de masse est une question dans laquelle Bruxelles a engagé l’Europe « pour le long terme » , en déclarant : « L’immigration est profondément liée à nos politiques en matière d’économie, de commerce, d’éducation et d’emploi – pour n’en citer que quelques-unes. »
    Faisant référence aux migrants des pays les plus pauvres du monde qui se sont vus accorder le statut de réfugié en Europe, Avramopoulos a clairement indiqué que Bruxelles considère l’asile non pas comme un moyen d’offrir un répit temporaire à la guerre, mais plutôt comme une autre méthode de transplantation permanente des populations du tiers monde dans les pays de l’UE.
    « Ils ont trouvé la sécurité en Europe, mais nous devons aussi veiller à ce qu’ils trouvent un foyer », écrit-il à propos des réfugiés, en insistant sur le fait que programmer les Européens à l’accueil de l’immigration de masse est « non seulement un impératif moral », mais aussi « un impératif économique et social pour notre continent vieillissant – et l’un des plus grands défis dans l’avenir proche ».
    À cette fin, la Commission s’emploie à « renforcer les voies légales d’immigration économique grâce à une Carte Bleue plus ambitieuse pour les travailleurs hautement qualifiés et à lancer des projets pilotes ciblés de migration de main-d’œuvre dans les principaux pays du tiers-monde », note-t-il. »
    Dans la Russie soviétique du temps de Staline, le Bureau politique du Parti communiste d’URSS fixait les objectifs économiques, le Gosplan planifiait les milliers de tonnes de blé qu’il faudrait produire, les milliers de tonnes d’acier, ici, et là, pas ici, mais là, les kilowatt-heures que permettrait d’obtenir la construction de tel ou tel barrage, ici ou là, pas ici mais là. C’était la politique économique dirigiste et centralisée, à laquelle le peuple russe et ceux des ses républiques diverses qui composait l’URSS devaient se soumettre, se soumettaient. de bonne ou de mauvaise grâce. On décidait pour lui les normes et les objectifs économétriques, les données quantitatives de la production et leur répartition sur le territoire soviétique. Les quotas, les transferts de marchandises, de machine-outils, étaient fixés par l’instance suprême, quant aux transferts de population (vers l’Orient russe), ils étaient de deux types : à mobile économique, et induits comme tels par les décisions touchant la sphère économique (octroi de terres à labourer, à défricher, développement de villes avant-postes dans l’Orient, etc.) et à dessein pénitentiaire d’autre part (le Goulag, sur lequel il est inutile de revenir ici).
    Puis, le communisme vit fleurir, plus à l’Est, l’ère maoïste et au Cambodge, plus spécifiquement, le polpotisme :
    Même économie dirigée qu’en URSS dans ce moment de la tyrannie communiste à l’Est, mais avec un supplément d’âme : les transferts de population vers les campagnes sont dirigés autoritairement et centralement, aussi autoritairement que les objectifs quantifiés de la production. Pol Pot, et avant lui Mao, décidèrent que, littéralement du jour au lendemain, à coups de feu tirés en l’air et à coups de sifflet, serait opérée la transhumance des populations urbaines vers les campagnes, afin d’édifier l’économie socialiste dans le monde rural, ce à quoi se mêlait la dimension de purge idéologique bien connue et abondamment glosée s’agissant de la Chine de la Révolution culturelle puis du Cambodge. Et déjà, on vit les objectifs économiques céder le pas, leur quantification n’étant désormais plus que secondaire, devenant parfaitement fantaisiste, alors que devenait prédominante l’intention de « refonder le peuple », d’en faire un peuple nouveau, refait dans tous les sens du terme. Le déplacement démographique dans l’espace national, la fabrique démographique devenait l’objectif premier sous le parement du souci économique. L’économie étant en lambeaux et sans aucun espoir de relèvement, on résolut de prendre la matière humaine comme matière à ouvrer. Faute d’industrie appliquée à de la matière première, ce sont les hommes et les femmes qu’on se prit à transformer industriellement comme matière (en en faisant passer de vie à trépas une forte proportion d’entre eux en sus d’opérer leur transplantation). Mais il faut souligner toutefois que, tant en Chine qu’au Cambodge de Pol Pot, cette manière de transplanter et de transformer l’humain respecta les identités ethniques et nationales respectives. Pol Pot, qui était un monstre et une pourriture comme l’histoire en a peu recensés, n’eut jamais l’idée de faire disparaître les Cambodgiens du sol du Cambodge en les chassant et en les métissant par une importation de matière humaine allochtone. La brute devait manquer d’imagination.
    Troisième phase dans l’horreur : l’Union européenne et son Soviet Suprême la Commission.
    A ce stade, le dirigisme économique s’est effacé ; il a fait plus que se rabougrir, il a disparu. Mais en revanche, l’autre versant du dirigisme, le versant démographique qu’avaient inauguré les tyrannies maoïste et polpotiste, a pris des proportions qui confèrent une dimension nouvelle à ce mode de tyrannie par une oligarchie. La démographie y est traité comme jadis l’économie dirigée – non seulement la démographie n’est désormais rien de plus qu’une branche de l’économie, mais elle est devenue la branche dirigée de l’économie libérale. Dans le régime qu’impose la Commission de Bruxelles, tout le dirigisme de Staline, en abandonnant la sphère économique, s’est reporté sur les populations humaines et leurs composantes historiques. L’oligarchie décide qui sera le peuple, ce qu’il sera et comment on parviendra à le reformer sous le diktat théorique de l’économie, pourtant libérale (!). La place de l’économie dans ce mode de dirigisme totalitaire n’est plus que celle d’un truchement : l’économie, nous dit-on, nous impose une immigration de masse du tiers-monde en Europe. Elle est donnée comme prétexte théorique à refaire le peuple.
    La problématique est éthique, politique et profondément philosophique : pour commencer, comment un peuple peut-il être souverain quand une oligarchie se met en devoir de le composer de ses mains, à coup de décrets et d’oukases migratoires ? Comment, et de quel droit, une poignée d’hommes et de femmes peuvent-ils décider de transferts de populations internationaux, trans-continentaux afin de combler leur idéal économique, leur vision privée des objectifs économiques ? Fixer des cibles quantifiées à des transplantations transcontinentales de populations représente un crime contre l’humanité, et quand ces transplantations se décident et sont quantifiées au prétexte d’objectifs prétendûment économiques purs, on se trouve en présence d’un acte de tyrannie qu’il faut placer sur un même plan que ceux des grandes tyrannies qui ont ensanglanté le XXe siècle.
    Forcer le peuple à faire ce qu’il ne veut pas a toujours mal fini en Europe, généralement par des têtes brandies au bout de piques. Mais forcer le peuple à être ce qu’il ne veut pas… Pour ce crime suprême, le châtiment sera incommensurable. On ne saurait trop inviter M. Dimitris Avramopoulos à méditer sur le sujet.
    Conclusion : pour aller plus vite il faut une guerre nucléaire !
    Joyeux Ramadan quand même !

  11. Pour revenir sur cette conversation de salon entre deux acteurs de la vie publique, peut-on souligner que la forme adoptée, la position debout, n’incite en aucune façon à poser de vraies questions pour obtenir de vraies réponses ?
    Avez-vous essayé d’entreprendre une discussion sérieuse en descendant un escalier ou en visitant un château ?
    Donc l’objet de cette « interview » n’était pas de clarifier la pensée complexe de M.Macron, mais plutôt de le mettre en valeur avec toute l’onction de cordialité que cela suppose.
    Dans d’autres pays, le journaliste « politique » est payé pour interroger les décideurs et obtenir des réponses intelligibles de façon à éclairer les choix citoyens.
    Pour y parvenir il convient de bien connaître les dossiers pour rebondir sur les assertions souvent vagues ou délibérément confuses des interviewés…
    En France les rares qui s’y essayent ne font pas carrière !
    Quant à la défense de Delahousse par son rédacteur en chef Carpentier, elle est tout simplement pathétique, limite foutage de g… !

  12. Patrice Charoulet

    « AUX AVANT-POSTES »
    On entre au « Petit Larousse » comme on accède à l’Académie. Dans la solennité et l’émotion, après un aimable pugilat. Qu’un mot nouveau soit accepté rue du Montparnasse, qu’on reçoive un écrivain quai de Conti, c’est même consécration, reconnaissant une contribution éminente à la langue française, même privilège rare et pesé au trébuchet. (…)
    Rendons hommage à un sacerdoce méconnu, celui des rédacteurs-lexicographes. Leur responsabilité est immense et c’est un métier exigeant. Car surveiller le lexique français ne laisse pas de répit.
    Il s’agit de repérer les termes dont l’emploi nouveau paraît avéré. Leur attestation, par son abondance et sa diversité, laisse entendre que chacun d’eux est entré dans l’usage. Il faut beaucoup de science et plus encore de finesse pour estimer ce dernier. Un rédacteur-lexicographe a pour mission de définir dans son domaine l’état actuel du lexique : à l’héritage d’un passé vénérable s’adjoignent des nouveautés de bon aloi, qui traduisent l’évolution du monde et des vocables.
    Ensuite, comme sous la Coupole, on passe au vote. Chacun défend son candidat ; l’assemblée des rédacteurs débat, soupèse, retient. (…)
    Saluons l’oeuvre de ces greffiers de l’usage contemporain : ils ont la modestie du vrai savoir et la ferveur des amants. Année après année, ils modernisent le dictionnaire, élevant avec respect, avec affection, un monument de science et d’harmonie à la gloire de notre bien le plus précieux : la langue. »
    (Bernard Cerquiglini, Préface, Le petit Larousse illustré)

  13. Que de chemin parcouru !
    Au commencement ils étaient des novices.
    Aujourd’hui Christophe Castaner est obligé de tempérer ses troupes qui auraient un forme d' »hégémonie » à l’Assemblée, et notre jeune Président qui rayonne jusqu’à mettre sous l’éteignoir un Laurent Delahousse dont il semblerait qu’il soit comme un papillon sous la lumière.
    Seuls les imbéciles pouvaient penser que des non professionnels ne réussiraient pas : dans le privé c’est trois mois d’essai et la porte si sans résultats ; ceux qui jugeaient n’étaient que des gavés de mandats qui se pensaient indispensables, les électeurs sont stupéfaits de ce que l’on pouvait faire en si peu de temps.
    René Dosière n’a fait que des constats toute sa vie, dans une entreprise il aurait été éjecté. Si c’est pour dire a posteriori que cela ne va pas, cela ne sert à rien, agir en amont pour redresser la barre, les novices le font, de vrais marins hauturiers. Nous n’avions que des moussaillons.
    Vingt-cinq longues années pour notre spécialiste (?) des comptes publics sans résultats – la gamelle était bonne, le Canard l’avait égratigné.
    Au bout de six mois les petits bleus ont retourné les cartes sans trembler.


  14. @ caroff | 26 décembre 2017 à 15:22
    Pour revenir sur cette conversation de salon entre deux acteurs de la vie publique, peut-on souligner que la forme adoptée, la position debout, n’incite en aucune façon à poser de vraies questions pour obtenir de vraies réponses ?
    Pourtant nombre de très grands acteurs de la vie politique, en particulier à l’international, ont réglé bien des problèmes en tête à tête, debout, en marchant, loin des médias de tous types et des oreilles indiscrètes !!

  15. « Pourquoi se trouve-t-on le plus souvent confronté à une série d’incapacités, d’insuffisances ou de maladresses qui laissent l’auditeur ou le téléspectateur sur sa faim ou énervé, déçu ou frustré ?
    Parce qu’il arrive que le journaliste soit si sûr de lui qu’il coupe en permanence celui qu’il doit écouter »
    En même temps c’était juste une interview qui ne dit rien, qui ne sert à rien, et que personne ne retiendra. Bref un clip de propagande à la bonne heure télévisuelle (; Marchenoir).
    Pour le reste, Delahousse-la-mèche (comme il se dit dans les rédactions), ou pas, quelle aurait été la différence avec un autre pour animer ce clip ?
    Je vous le demande.

  16. La démarche du questionnement est précisément ce qui devrait éviter à l’échange le caractère léger, futile, mondain de la conversation ou bien la roideur, la grossièreté, voire l’hostilité de l’agression. Elle impose de fuir une tranquillité, sérénité certes agréables mais qui ne garantissent nullement que la personnalité dont on attend beaucoup offrira des réponses sincères, non conventionnelles.
    Il faut avoir vécu la période ayant précédé Mai 68 pour comprendre l’évolution du journalisme radiophonique et éventuellement télévisé en ce qui concerne le nouveau type de comportement adopté depuis par les journalistes lors des entretiens accordés par diverses personnalités.
    Les journalistes souvent ravalés au rang de faire-valoir à la fin de l’époque gaullienne, pleins de déférence voire d’obséquiosité envers leurs interlocuteurs, se sont après cette période transformés pour certains en véritables butors arrogants et agressifs à l’encontre de ceux qu’ils interrogeaient – du moins dont ils n’avaient rien à craindre pour leur carrière – en leur coupant sans cesse la parole, en faisant semblant systématiquement de croire qu’ils ne racontaient que des histoires, etc.
    Est-il si difficile que cela pour un journaliste qui maîtrise son art de montrer poliment à celui qu’il interroge et sans le traiter comme du poisson pourri qu’il n’est pas dupe de ses réponses quand elles sont manifestement de mauvaise foi ?
    De plus, nous avons assisté à l’émergence du journaliste-vedette, celui qui fait l’actualité, alors qu’en principe son rôle n’est que celui d’un observateur discret de son époque avant d’être un informateur en principe objectif.
    Mais nous savons aussi que depuis Sartre qui a déclaré de façon péremptoire : « l’objectivité n’existe pas », de trop nombreux journalistes s’en sont donné à cœur joie en l’envoyant par-dessus les moulins et pis encore en affichant ouvertement et avec cynisme leur parti pris politique comme s’il s’agissait là de la chose la plus normale qui soit, y compris quand il bafoue le respect dû aux convictions de leur auditorat.
    Dans ces conditions, comment tant de Français peuvent-ils encore continuer d’écouter ce genre de d’entretiens biaisés sans se rendre compte qu’ils sont au pire manipulés ou au mieux qu’ils perdent leur temps ?

  17. @ Claude Luçon | 26 décembre 2017 à 16:37
    « Pourtant nombre de très grands acteurs de la vie politique, en particulier à l’international, ont réglé bien des problèmes en tête à tête, debout, en marchant, loin des médias de tous types et des oreilles indiscrètes !! »
    « debout, en marchant, loin des médias de tous types et des oreilles indiscrètes »
    Sauf que là c’était : debout, en marchant, devant des millions de téléspectateurs attentifs.
    Le monde a changé mais les politiciens croient toujours et encore qu’ils vont changer le monde, même celui de l’impact télévisuel.
    « Ô jeunesse voici que les noces s’achèvent
    Les convives s’en vont des tables du banquet (…) »

  18. Laurent Delahousse
    Jean-Michel Carpentier a eu tout à fait raison, cher P. Bilger, de féliciter son employé Laurent Delahousse pour sa prestation face à Emmanuel Macron. Il était parfait dans le rôle qui lui était dévolu : faire-valoir du président.
    Ce dialogue désuet était voulu par l’Elysée. Donc pas de surprise : service public réquisitionné et interlocuteur carpette. D’ailleurs le « bon peuple » était content semble-t-il et a applaudi les duettistes.
    Il y a très peu, en France, de journalistes de questionnement comme vous dites, comme il y a très peu d’ailleurs de journalistes d’investigation. Les années Mitterrand ont tué la profession. Depuis s’est installée une sorte de connivence de discrétion, de non belligérance, de courtisanerie unique en Europe. D’ailleurs, l’Elysée recrute à tour-de-bras dans ce milieu pour assurer les courroies de transmission de sa communication toute-puissante.
    Formée au même moule, cette profession médiocre, d’une inculture crasse, est la risée de ses collègues européens. La toute nouvelle génération de journalistes (sic) en plus de cette médiocrité à laquelle peu échappent ne sait plus parler, ne sait plus construire un phrase, ne sait plus exprimer des idées, aligne un vocabulaire de deux cents mots maximum avec des ‘euh’, des ‘hein’, des ‘du coup’, des ‘et voilà’ qui tiennent lieu de pensée.
    De plus, l’idéologie fait des ravages. On le sait tous : pas de salut ni de carrière, ni d’avantages pour un débutant s’il n’est de gauche. Il existe sans doute quelques aventuriers qui aimeraient faire le job, mais les directions des rédactions les ramènent vite à la réalité. Nous avons en France un journalisme de consensus avec le pouvoir et les puissants. Pas de vagues.
    Comme celle des magistrats, c’est une profession à disposition du pouvoir politique, médiocrité en plus.
    Cordialement.

  19. @ phineus 12:10
    Le choix des initiales est un moyen de lutte contre la crampe de l’écrivain, pratiquée sans risque essentiellement dans deux situations :
    – le contexte immédiat :
    Ex. le bulletin ci-dessus de PB, aujourd’hui.
    ou
    – la notoriété incommensurable et intemporelle du sujet :
    Ex.
    JC (dans la formule X ans avant JC)
    JFK
    JJSS
    BHL

  20. Les initiales (JC pour Jacques Chirac par exemple) c’est aussi insupportable à lire que l’écriture inclusive récemment promue. Mais ça fait élitiste, branché.
    Au fait, journaliste informateur ?
    Les deux barrières ont-elles été brisées ?
    Une seule barrière a-t-elle été brisée ?
    Aucune barrière n’a-t-elle été brisée ?
    Car si elle avait été fermée avant, la barrière aurait été brisée par le bus après, inéluctablement ?
    Quelqu’un a-t-il vu une photo claire de ces barrières avant et après l’accident ?
    Le flou sera-t-il la règle désormais jusqu’à la « vérité vraie officielle » dans une semaine, un mois, un an ?

  21. Patrice Charoulet

    Boureau se plaint d’entendre des « euh », des « hein », des « voilà ».
    J’y ajouterai les « pour le coup », les « je veux dire », les « si vous voulez », les « au final », les « justement »… qui pullulent sans raison. Le pompon revient à « effectivement ». Ecoutez bien tous les débats de télé ou de radio. Dans un petit prétoire de sous-préfecture, j’ai compté, un jour, trente « effectivement » dans une plaidoirie de dix minutes. Il est vrai que ce n’était pas un ténor, mais un totor du barreau.
    Je pense que tous les gens qui parlent en public devraient s’enregistrer avec un petit magnétophone de poche, se réécouter et s’autocritiquer sévèrement.
    Mais qui en est capable ? Ou recourir à Monsieur B… le nom m’échappe.

  22. Robert Marchenoir

    @ agonie | 26 décembre 2017 à 14:24
    Puisque vous tenez à remettre sur le tapis cette fake news que j’ai précisément réfutée dans un fil précédent (mais l’océan du mensonge submergera toujours l’îlot de la vérité), je signale ici ce que j’ai découvert depuis, à savoir que le site américain Breitbart, dirigé par l’ex-bras droit de Trump Steve Bannon, est l’un des acteurs de cette opération de désinformation.
    Les fameuses phrases inventées, qui ont été ajoutées au texte original, entre guillemets, par Boulevard Voltaire, figuraient au discours indirect dans l’article de Breitbart, qui commençait ainsi à déformer subtilement la tribune originale du commissaire européen Dimitris Avramopoulos. Ce qui ne signifie pas que Breitbart soit le premier, ni le seul noeud de la chaîne de désinformation à avoir mis ses sales pattes sur la vérité sortant toute nue du puits ; mais cela signifie certainement qu’il est complice du crime.
    On sait que les réseaux trumpistes aux Etats-Unis ont eu un rôle décisif dans l’opération de déstabilisation tentée par la Russie à la veille de l’élection présidentielle française, pour tenter une dernière fois de barrer la route à Emmanuel Macron (fausses rumeurs balancées par Marine Le Pen lors du débat avec Macron, quelques secondes avant la fin légale de la campagne électorale ; piratage de mails de l’équipe de campagne de Macron ; annonce de la diffusion de ces mails par WikiLeaks, qui est un couverture des services secrets russes ; etc.).
    Pour rappel, à l’intention des 0,2 % de lecteurs qui s’intéressent à des détails futiles comme la différence entre la vérité et le mensonge : le commissaire européen Dimitris Avramopoulos n’a jamais dit les choses suivantes qui lui sont prêtées :
    « Aucun coin de l’Union européenne n’échappera à l’immigration de masse. »
    « Programmer les Européens à l’accueil de l’immigration de masse est non seulement un impératif moral, mais aussi un impératif économique et social pour notre continent vieillissant – et l’un des plus grands défis dans l’avenir proche. »
    « Avramopoulos a clairement indiqué que Bruxelles considère l’asile non pas comme un moyen d’offrir un répit temporaire à la guerre, mais plutôt comme une autre méthode de transplantation permanente des populations du tiers monde dans les pays de l’UE. »

    Même si, effectivement, la tribune d’Avramopoulos publiée en anglais dans Politico (ce qui la rend inaccessible à beaucoup de nos compatriotes) est un plaidoyer pour que l’Union européenne s’adapte à l’immigration de masse, plutôt qu’elle ne la combatte, comme il conviendrait de le faire.
    La désinformation est souvent différente du mensonge pur et simple. Bien souvent, elle contient un fond de vérité, auquel sont ajoutés des faits imaginaires qui n’en paraissent que plus vraisemblables.
    Qui donc a intérêt à exagérer, de la sorte, la position pro-immigration d’un responsable de l’Union européenne ? Qui, surtout, dispose des hommes et des moyens pour orchestrer cette falsification et la diffuser sur tous les sites de la réacosphère ? La réponse coule de source : ce sont les services secrets d’un pays dont le nom commence par « Rus » et se termine par « sie », lesquels ont été pris à d’innombrables reprises en flagrant délit d’opérations de ce genre entre 1917 et 2017, presque sans interruption.

  23. Jean le Cauchois

    @ Claude Luçon à 16:27
    « Pourtant, nombre de très grands acteurs de la vie politique, en particulier à l’international, ont réglé bien des problèmes en tête à tête, debout, en marchant, loin des médias de tous types et des oreilles indiscrètes »
    J’ai le souvenir d’une double page de Paris Match. Page de droite, une photo pleine page du parc de l’Elysée, en hiver, avec les silhouettes complémentaires de Charles de Gaulle et de Konrad Adenauer debout, tête nue, au milieu de la pelouse, entre les grands arbres… Page de gauche, un titre « Dans le parc de l’Elysée, le Président et le Chancelier se sont entretenus confidentiellement… Voici ce qu’ils se sont dit… », suivi d’un texte (imaginé par le journaliste ou transmis par l’Elysée ?). Mais quelle importance…

  24. @ boureau | 26 décembre 2017 à 17:43
    Vous avez tout à fait raison.
    Le journaliste d’aujourd’hui c’est un journaliste de téléréalité, un journaliste qui cherche le buzz pour sa promo.
    Aujourd’hui Hanouna téléphone à Macron comme Leonarda a téléphoné à Hollande, et les deux répondent.
    Tout le monde veut sa minute de gloire télégénique, son selfie people à défaut d’estime.
    A part ça…

  25. @ breizmabro | 26 décembre 2017 à 17:37
    « …sauf que là c’était : debout, en marchant, devant des millions de téléspectateurs attentifs… »
    …qui malheureusement n’entendaient pas ce que Reagan et Gorbatchev se disaient, ils ne pouvaient qu’admirer le dentier du sourire de Reagan et la couleur de la tache sur le crâne chauve de Gorbatchev. Et pourtant ces deux-là ont changé le monde, en marchant, un peu partout.
    « Ô jeunesse… »
    Si c’est pour moi, merci c’est gentil !


  26. @ Robert Marchenoir | 26 décembre 2017 à 19:35
    « ce sont les services secrets d’un pays dont le nom commence par « Rus » et se termine par « sie », lesquels ont été pris à d’innombrables reprises en flagrant délit d’opérations de ce genre entre 1917 et 2017, presque sans interruption. »
    Il y en a bien un aujourd’hui qui permettrait de vous aider à résoudre l’énigme mais il n’existait pas entre 1917 et 1991 !
    Un pays qui nous a effectivement envoyé un tas de migrants à l’époque, une sorte de marche blanche au point qu’ils furent surnommés Russes blancs. Nous avons même dû en loger quelques-uns à l’Académie française.
    Vous avez mis les lettres dans le désordre : « i.e URSS ».
    @ Jean le Cauchois | 26 décembre 2017 à 19:46
    Vrai ! Je n’avais pas pensé à ces deux-là qui étaient pourtant plus près de nous que Reagan et Gorbatchev.

  27. @ bernard | 26 décembre 2017 à 18:53
    Pour ma part j’avais démissionné, face à la démarche que vous, vous faites en relevant ce point particulier de l’état des barrières. Aux journaux télévisés, j’ai cru pour ma part apercevoir à plusieurs reprises, l’une des barrières bien relevée, donc non détruite. Comment est-ce possible si le car a été heurté à l’arrière ?

  28. Très difficile de comprendre pourquoi l’opinion est si partagée sur cet entretien si on ne projette pas le phénomène sur la vision brouillée de la politique.
    La sincérité et la spontanéité sont bannies de notre raisonnement : les politiques, de quelque bord qu’ils ressortissent, les ont par trop perverties. Banal à ressasser, mais c’est une constante acquise, comme une équation démontrée.
    Entendons-nous bien, je n’ai pas suivi l’entretien, et n’apporterai donc aucune opinion sur son contenu. Mais il me semble utile de relever que, sous l’actuel président, il règne un climat de puissance de travail, de volonté d’agir par « épiphanie », en faisant surgir des points de réforme qui se manifestent dans un domaine particulier, en apparaissant brutalement dans le paysage politique.
    Ainsi, en adoptant ce mode déambulatoire, le pouvoir aurait voulu, par son interface M.Delahousse, démontrer qu’il était susceptible d’aller partout, de répondre dans un mode universel qui n’est pas sans rappeler l’école péripatéticienne et ses tendances systématiques à la classification.
    M.Poutine adopte ou a adopté cette façon de faire en se montrant dans toutes les postures avantageuses mais sa technique est rudimentaire car il a devant lui une population mal dégrossie aux subtilités du pouvoir, et sidérée par des années de petit père des peuples.
    Il serait alors peut-être bon d’envisager M.Macron comme un homme qui sait disserter de la chose publique de façon accessible tout en conduisant avec discrétion des transformations profondes de la politique nationale.
    Ceci est différent du mensonge ou de l’abus de langage : c’est une utilisation de la forme qui permet d’instiller l’acceptation des règles à suivre de l’action directe.
    Ce n’est peut-être pas très original, je le concède et mérite sans doute l’ironie, même blessante, mais peu importe ; une attitude attentive confirmera, je l’espère, cette vision.

  29. 95 sur 100, la Femme...

    Pour faire arrière-plan et contraste aux badineries entre bellâtre Emmanuel et bellâtre Laurent – dans ce dernier « plat du jour » à l’ardoise du magistroquet « Chez Philippe » -, on peut remercier la Voix de Moscou, RT France (sans rire pour le France) qui, quand même (!), donne à connaître ce que d’autres dissimulent.
    Par exemple le dernier cyber-borborygme de cette machine-à-perdre connue sous le nom Hamon (avec de tels contempteurs, Zemmour n’a pas besoin d’être bon) :
    #Zemmourmonbébépanda, Benoît Hamon s’en prend au polémiste
    https://francais.rt.com/france/46796-humour-gauche-pour-fetes-benoit-hamon-chasse-espece-danger-zemmour
    Autre exemple, un sondage implacable et très peu repris – on comprend pourquoi :
    Pour 67% des Français, la liberté d’expression est menacée dans les médias et la société
    https://francais.rt.com/france/46793-pour-67-francais-liberte-expression-menacee-media-societe

  30. Catherine JACOB

    « Elle oublie ce qui fait le coeur de cette activité capitale pour la démocratie – si le narcissisme professionnel ne s’en empare pas abusivement – et qui est tout simplement l’aptitude au questionnement.
    La démarche du questionnement est précisément ce qui devrait éviter à l’échange le caractère léger, futile, mondain de la conversation ou bien la roideur, la grossièreté, voire l’hostilité de l’agression.
     »
    Que voulez-vous, tout le monde n’est pas Philippe Bilger!
    Mais j’y pense, si on vous a envoyé interviewer Johnny, pourquoi ne vous solliciterait-on pas pour Macron. Je me régale d’avance de l’effort d’objectivité auquel vous vous contraindrez face à l’anguille des douves de Chambord.

  31. @Robert Marchenoir
    « La désinformation est souvent différente du mensonge pur et simple. Bien souvent, elle contient un fond de vérité, auquel sont ajoutés des faits imaginaires qui n’en paraissent que plus vraisemblables.
    Qui donc a intérêt à exagérer, de la sorte, la position pro-immigration d’un responsable de l’Union européenne ? »
    Ayant lu Vladimir Volkoff, j’ai été convaincu très tôt de l’existence de la désinformation, de plus je n’aurai pas la naïveté de penser que la Russie actuelle aurait renoncé -bien qu’ayant rompu les ponts avec le soviétisme – à pratiquer une diplomatie parallèle basée sur diverses techniques d’influence.
    Ceci dit, si vous répondez à la question que vous posez en désignant les services de la Russie de Vladimir Poutine, je serais pour ma part plutôt tenté d’y voir, selon l’analogie du « billard à trois bandes », une autre interprétation possible.
    En effet, à qui profite le crime sinon aux gnomes non élus de Bruxelles au service d’intérêts mondialistes, dont les projets en matière d’immigration forcenée ne sont un mystère pour personne ?
    En montant une caricature des propos tenus par M. Avramopoulos – déjà plus qu’inquiétants si nous nous en tenons à leur lettre – il est possible de les faire passer pour « modérés », selon une technique bien connue des révolutionnaires consistant à faire deux pas en avant puis un en arrière pour faire semblant de tenir compte des réactions hostiles, mais la révolution aura elle bel et bien avancé d’un pas.
    Concrètement, cela contribuera à ancrer dans la tête des Européens les plus réticents l’idée que l’immigration de masse est à la fois inéluctable et nécessaire.

  32. Laurent Delahousse j’aime bien. Jamais de questions qui fâchent, qui de toute façon ne mènent à rien car l’invité se referme comme une huître et il n’y a plus rien à en tirer ou alors il se fâche et devient grossier.
    LD, lui, est toujours poli avec ses invités ce qui lui permet parfois de glaner quelques confidences intimes qu’il n’aurait jamais obtenues avec un comportement professionnel trop formaliste.
    Je suis sûr que c’est un journaliste comme lui que J-L Mélenchon souhaiterait avoir lors de ses interviews, lui qui croit que tout le monde lui en veut.
    Le leader de LFI pourrait également faire appel à Laurence Ferrari ou Claire Chazal. Jamais de questions vachardes et donc aucun risque de tachycardie, de poussée d’adrénaline ou d’hyperacidité gastrique, comme avec Léa Salamé la perfide ou J-M Aphatie l’obstiné qui coupe en permanence la parole à son invité avec ses questions fermées en forme de QCM.
    Alors une petite interview de J-L Mélenchon en se baladant le long du canal Saint-Martin avec Laurent, Laurence ou Claire, voilà qui lui redonnerait un peu de baume au cœur, car je le trouve plutôt ronchon ces derniers temps.

  33. Monsieur le Président, trouvez-vous normal qu’une grande partie de la haute fonction publique soit occupée par les membres d’une association qui à la fois ne révèle pas quels sont ses membres, et dans laquelle la solidarité repose sur un serment allant au-dessus des lois ?
    Si on ne pose pas cette question, il ne reste que le cirage de pompes.
    Mais je ne me souviens pas avoir vu P. Bilger la poser… dommage.

  34. Il vole ! Il vole ! Il vole !
    Heberger image
    On le savait capable de marcher sur les eaux, Purepeople nous montre notre Président dans les airs, décidément il sait tout faire, bientôt sur la lune ?

  35. @ Giuseppe
    « On le savait capable de marcher sur les eaux, Purepeople nous montre notre Président dans les airs, décidément il sait tout faire, bientôt sur la lune ? »
    Nous voudrions bien le voir au moins une fois dans son bureau en train de bosser.

  36. Robert Marchenoir

    @ 95 sur 100, la Femme… | 27 décembre 2017 à 02:48
    « Un sondage implacable et très peu repris – on comprend pourquoi : pour 67% des Français, la liberté d’expression est menacée dans les médias et la société :
    https://francais.rt.com/france/46793-pour-67-francais-liberte-expression-menacee-media-societe »
    (Je préférais « Quatre-vingt quinze pour cent » : plus littéraire, plus allusif, plus subtil ; mais c’est un avis personnel…)
    Voyez comment fonctionne la désinformation : vous affirmez que ce sondage a été très peu repris. Qu’en savez-vous ? Avez-vous fait une étude exhaustive sur le sujet ?
    En revanche, vous l’avez pioché dans RT « France », auquel vous contestez à juste titre son qualificatif ; RT France, dont la raison d’être est de prétendre qu’il dévoile aux Français des choses qui lui sont cachées par le « système ».
    Mais si RT « France » peut, lui, reprendre ce sondage, c’est bien qu’il a été réalisé par l’IFOP, poids-lourd français de la production de sondages, pilier du « système » s’il en est ; et qu’il lui a été commandé, et payé, par Sud-Radio et CNews, qui jusqu’à nouvel ordre font partie de ces fameux « médias », ces « médias-du-système » que les « anti-système » énamourés de la Russie-de-Poutine passent leur temps à couvrir d’insultes.
    Pourquoi donc ne nous avez-vous pas fourni le lien d’origine de ce sondage, celui de Sud-Radio ?
    https://www.sudradio.fr/societe/sondage-67-des-francais-estiment-la-liberte-dexpression-menacee-dans-la-societe
    Ou bien celui de l’IFOP, qui a réalisé le sondage ?
    http://www.ifop.com/?option=com_publication&type=poll&id=3934
    Ou même celui conduisant au rapport exhaustif de 13 pages, produit par l’IFOP, qui contient tous les détails de ce sondage si incriminant pour le pouvoir ?
    http://www.ifop.com/media/poll/3934-1-study_file.pdf
    Non, vous avez préféré nous donner le lien de RT. Par le seul fait que RT « France » parasite ce sondage, et la diffusion qui en a été faite par les médias français, dans un contexte général où les dirigeants de RT se griment en chevaliers désintéressés de la liberté d’expression, avides d’apporter aux Français la vérité qui leur est refusée par leurs « élites », le mensonge propagandiste se transforme en réalité.
    Et vous y contribuez, tout en prétendant ne pas être dupe de la manoeuvre. Faites-nous signe lorsque RT publiera une nouvelle favorable à la France, montrant une raison d’être optimiste, ou présentant le pays autrement que comme une poubelle vouée à la décadence et à la guerre civile…
    Par comparaison, l’Institut Levada, qui est, grossièrement, en Russie, l’équivalent de l’IFOP, qui est le plus ancien et le plus respecté des organismes de sondage indépendants, dont le fondateur est en même temps l’un des pères de la sociologie russe contemporaine, eh bien l’Institut Levada a été officiellement affublé, par le gouvernement russe, de l’étiquette infamante et régie par la loi « d’agent de l’étranger ». Qui entraîne toute une série de vexations compliquant considérablement le travail des organismes ainsi persécutés.
    Pourquoi ? Eh bien, justement parce qu’il est indépendant. Justement parce que, bien qu’il soit le principal producteur des fameux sondages révélant année après année l’increvable popularité de Vladimir Poutine, il publie aussi des sondages et des analyses beaucoup moins flatteurs pour le pouvoir — et très peu repris par les fameux « médias-du-système » français, pour le coup, qui sont bien plus poutino-serviles que ne le prétendent les sectataires français du grand homme.
    L’IFOP est-il étiqueté, par le ministère de la Justice français, comme « agent de l’étranger » ? Non. En fait, ce statut n’existe même pas chez nous, à ma connaissance. Le rédacteur en chef de Sud-Radio, qui commande et publie des sondages aussi incriminants pour « les-élites-qui-nous-gouvernent », a-t-il été contraint d’armer sa rédaction, à l’instar de son confrère de Novaya Gazeta qui compte, dans ses rangs, six journalistes assassinés (de mémoire), et un qui vient de réchapper de justesse à une tentative de meurtre ? Bien sûr que non.
    Mais cela n’empêche pas les agents d’influence de la Russie, volontaires ou involontaires, de nous assurer que « ben, c’est pas grave, parce que tout le monde ment, donc la France ou la Russie c’est pareil finalement ».
    Ben non. C’est pas pareil. Un éclair au chocolat et un étron fumant, pour reprendre une métaphore qui a eu le malheur de froisser l’un des esprits délicats de ce blog, ce n’est pas la même chose. Même si ça peut se ressembler, de loin, et avec beaucoup de mauvaise foi.
    Et ce n’est certainement pas vers RT qu’il faut se tourner pour apprendre la vérité sur les choses qui nous sont cachées par le « système ». C’est aussi illusoire que de se tourner vers une prostituée lorsqu’on est en manque d’amour.

  37. Michelle D-LEROY

    @ Giuseppe
    Vous avez raison, pour ma part j’y reconnais les aventures de Tintin. Tintin au Congo, Macron au Mali, etc. Nous aurons donc bientôt Macron a marché sur la lune. D’autant qu’il a déjà son chien-chien, ses Dupond et Dupont, qu’il a choisit son Moulinsart (Chambord plutôt que Cheverny tant qu’à faire !).
    En voulant le caresser dans le sens du poil, les journalistes le ridiculisent et l’interview de Delahousse en est la preuve.
    Je me pose juste une question, pourquoi les journalistes, pendant la drôle de campagne des présidentielles, ont-ils questionné et parfois malmené les candidats alors que maintenant ils devraient converser avec l’élu ? un nouveau genre ou juste du cirage de pompes ?
    Espérons que beaucoup de Français ne soient pas dupes.

  38. @Achille
    « J-M Aphatie l’obstiné qui coupe en permanence la parole à son invité avec ses questions fermées en forme de QCM. »
    Aphatie est le seul interviewer qui me rend sympathique n’importe quel interviewé.
    Son ton de voix proche de celui de la crécelle et son accent cassoulet (pourtant l’accent de Toulouse ne m’est pas désagréable) me hérissent le poil…
    Le gars qui, de plus, refuse sur Canal+ de répondre à Dupont-Aignan qui lui demande ses émoluments : un grand moment de détresse pour le bon Jean-Michel !!

  39. hameau dans les nuages

    @ Exilé | 27 décembre 2017 à 10:05:
    « Concrètement, cela contribuera à ancrer dans la tête des Européens les plus réticents l’idée que l’immigration de masse est à la fois inéluctable et nécessaire. »
    Bien évidemment. Mais Marchenoir tout à ses obsessions qu’elles soient légitimes ou non, est prêt à dénoncer une manipulation scripturale alors que sur le fond c’est la vérité. Parfois il faut utiliser les techniques de l’adversaire pour éveiller les consciences tout en n’étant pas dupe que cela se fera quand l’obstacle sera sur le point de nous submerger. Malins, dans le sens du diable, ils vont utiliser l’homéopathie pour soigner la gangrène immigrationniste. Docteur Collomb regrette déjà qu’on l’assimile à un chirurgien de guerre. Il en ferait trop…

  40. Au fait, quels sont parmi les contributeurs qui ont visionné cet entretien ceux qui sont capables de nous rédiger une synthèse de quelques lignes nous expliquant quels sont les axes principaux évoqués susceptibles d’intéresser (vraiment) les Français ?

  41. @ Xavier NEBOUT | 27 décembre 2017 à 11:32
    La franc-maçonnerie est une secte qui veut devenir, avec une autre secte, le maître du monde.
    C’est une association de malfaiteurs, comment voulez-vous que ses adhérents se trahissent ? Si Macron et Hollande n’avaient pas été membres de cette association de malfaiteurs, ils n’auraient pas pu être Présidents (le Pape est peut-être lui-même membre de cette secte car c’est à leurs actions et positions qu’on les reconnaît et ce pape est en train de détruire la chrétienté).
    Il faut donc être une crapule pour pouvoir devenir quelqu’un en politique !
    Bon courage avec Macron qui a pour électorat les Africains de France et qui continuera l’œuvre destructrice de ses prédécesseurs (appauvrissement et invasion de la France) !
    @ Robert Marchenoir | 26 décembre 2017 à 19:35
    Vous devriez sortir de chez vous et voir autour de vous ce qui se passe. Ce qui vous permettra de vérifier si votre intellect est normal ou fossilisé.
    Et puis voyagez, découvrez l’Europe, l’Asie, l’Afrique tout simplement !
    Les voyages forment !
    @ Exilé | 27 décembre 2017 à 10:05
    « Concrètement, cela contribuera à ancrer dans la tête des Européens les plus réticents l’idée que l’immigration de masse est à la fois inéluctable et nécessaire. »
    J’espère que la fin de votre commentaire n’est pas le fruit de votre pensée, mais une réponse à votre interlocuteur sur les méthodes employées par les fous qui dirigent l’Europe vers le chaos !

  42. Catherine JACOB

    @ Giuseppe | 27 décembre 2017 à 11:36
    « …bientôt sur la lune ? »
    Qu’il y aille et qu’il y reste pensent peut-être dans leur for intérieur Jean-Pierre Bel et Edouard Philippe…

  43. Robert Marchenoir

    @ Exilé | 27 décembre 2017 à 10:05
    « A qui profite le crime sinon aux gnomes non élus de Bruxelles… ? En montant une caricature des propos tenus par M. Avramopoulos… il est possible de les faire passer pour ‘modérés’.  »
    Voilà bien l’interprétation la plus tordue et la plus invraisemblable que j’ai lue depuis bien longtemps. Vous avez oublié de la confronter à la réalité, et notamment aux faits suivants :
    – Le grand public n’est pas au courant de la tribune originale, qui n’a été publiée qu’en anglais sur un site lu uniquement par les « élites ».
    – Le grand public n’en a pris connaissance que par la version falsifiée qui a été présentée en français dans la réacosphère. (Ce n’est pas forcément le cas de toutes les versions : celle de Fdesouche semble conforme à l’original ; je dis bien semble ; vérifiez.)
    – Je suis (jusqu’à preuve du contraire) l’unique guignol qui ait exposé la falsification, et ce dans les profondeurs de l’espace de commentaires de ce blog. Ce n’est pas faire injure à Philippe Bilger que de souligner que mes chances de contrebalancer l’intoxication d’origine sont quasiment nulles.
    – Vous seriez bien en peine de nous présenter un seul exemple de manipulation conforme à votre hypothèse, alors que des centaines de manipulations conformes à mon hypothèse ont été exposées par le menu. Où, dans quel coin de la réacosphère, dans quel post de blog, dans quel commentaire, avez-vous lu quelqu’un prendre la défense d’une prise de position de l’Union européenne, au motif qu’elle aurait été déformée préalablement par des falsificateurs ? Ce mécanisme n’existe que dans votre imagination.
    – C’est toujours la première impression qui prévaut, et non les éventuelles réfutations qui interviennent bien plus tard — et sont toujours moins spectaculaires. C’est bien la raison de la redoutable efficacité des « fake news » produites et diffusées par les réseaux de faux comptes, de bots et d’agents d’influence suscités par les services russes. Le mensonge voyage vite, car il est simple et on a envie d’y croire. La vérité rame toujours derrière, car elle est compliquée à établir, nuancée, et se base sur les faits au lieu d’exploiter les émotions.
    Il n’est que de constater les « fake news » auxquels les gens croient dur comme fer, des siècles après qu’elles ont été propulsées dans l’espace informationnel : Mozart a été enterré dans une fosse commune, l’Eglise a proclamé que les femmes n’avaient pas d’âme, etc. Toutes rumeurs qui se sont implantées en l’absence d’Internet et même de la télévision. Maintenant que les services secrets russes ont à leur disposition la puissance explosive des réseaux sociaux, c’est la fête à la grenouille et ils n’en croient pas leur chance.
    – Beaucoup de gens continuent à croire aux mensonges même après leur réfutation. Prenons une célèbre opération de désinformation soviétique : celle par laquelle le KGB a réussi à injecter dans l’opinion mondiale la rumeur selon laquelle le virus du SIDA aurait été créé par la CIA pour exterminer les Noirs.
    Nous savons tout sur cette opération : qui l’a montée, à quelle date, quels intermédiaires ont été utilisés, etc. La démonstration de la culpabilité du KGB est irréfutable. Eh bien, des années après cette réfutation, il y a toujours des gens qui croient à la rumeur ; et en particulier de nombreux Noirs américains. Tel était bien le but du KGB : diffamer les Etats-Unis, et les affaiblir en y attisant la guerre ethnique.
    C’est exactement ce que viennent de faire les services de Vladimir Poutine il y a quelque mois à peine, en créant aux Etats-Unis, via Internet, de fausses organisations noires prétendument « militantes anti-racistes », mais aussi de fausses organisations patriotiques blanches, afin de dresser les Américains les uns contre les autres. Via de faux comptes Twitter, ils ont même réussi à organiser de véritables manifestations de rue. Ce sont toujours les mêmes méthodes de subversion et de désinformation.
    « L’Union soviétique n’est pas morte. Elle n’a pas cessé d’exister une seule minute. » — Stanislaw Chouchkievitch, 2015.

  44. Hors sujet mais tellement d’actualité sur des sujets qui fâchent.
    Enfin le pouvoir demande des comptes à la SNCF !
    Il était grand temps que le gouvernement se manifeste pour remettre de l’ordre dans ce profond désordre. Curieusement le Sieur Pépy, l’as de la communication, sur la sellette, est en silence radio. Peut-être même qu’il tente de sauter du train avant de se faire débarquer. Quand une entreprise est dans cet état, la mesure incontournable est de remplacer l’équipe qui a failli. J’entendais hier soir qu’il y avait 900 personnes employées au service communication et pour quel résultat !

  45. @ Exilé | 27 décembre 2017 à 11:57
    A entendre ses proches il ne fait que cela, travailler, dormir peu, travailler, même Brigitte le houspille pour laisser tomber les dossiers.
    Que peut envisager Jupiter comme défi à sa mesure ?

  46. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 27 décembre 2017 à 12:49
    « Mais Marchenoir tout à ses obsessions qu’elles soient légitimes ou non, est prêt à dénoncer une manipulation scripturale alors que sur le fond c’est la vérité. Parfois il faut utiliser les techniques de l’adversaire pour éveiller les consciences tout en n’étant pas dupe que cela se fera quand l’obstacle sera sur le point de nous submerger. »
    Eh bien, voilà, vous avouez enfin le camp qui est le vôtre : la fin justifie les moyens, peu importe le mensonge pourvu qu’il accrédite la ligne du Parti, « sur le fond c’est la vérité » mais dans les détails c’est une falsification au profit des intérêts d’une puissance étrangère. « Sur le fond » veut dire approximativement, à la louche, avec de gros morceaux de mensonge dedans mais c’est pas grave, puisqu’il est des nô-ô-ôtres et qu’il a bu son coup comme les au-au-autres.
    Vous avez exactement le même raisonnement que les antisémites qui concèdent que « oui, oui, les Protocoles des Sages de Sion sont peut-être un faux, mais de toutes façons tout se passe comme s’ils disaient la vérité, donc on s’en moque » (argument qui m’a été défendu tel quel par l’un d’entre eux).
    Donc, effectivement, les poutinistes ne croient pas si bien dire : nous appartenons à deux civilisations différentes. C’est un choix de fond, moral et philosophique : la vérité, la liberté et la démocratie, ou le mensonge, la tyrannie et la loi du plus fort.
    Avec leur insondable naïveté, les collaborateurs de tout poil s’imaginent qu’ils vont pouvoir tirer profit d’une trahison au profit de gens qui les méprisent : les poutinistes en faveur de la Russie, les immigrationnistes en faveur de l’islam, les communistes en faveur de l’URSS, les pétainistes en faveur d’Hitler…
    L’histoire a maintes fois montré ce qu’il en est, mais ça ne fait rien : de nouvelles générations de gros malins sortent sans cesse du bois, qui combinent leur ressentiment avec des manoeuvres qu’ils croient hautement stratégiques, et qui ne révèlent en réalité que leur petitesse et leur lâcheté.

  47. Michelle D-LEROY

    @ Exilé
    Pour ma part, j’en ai retenu les deux choses qui m’ont heurtée :
    – Il a dit « Mon Peuple » comme le faisaient nos monarques de droit divin, comme si nous lui appartenions.
    – Il a dit ne jamais lire ou écouter les critiques : ce qui prouve un degré de narcissisme si important qu’il se considère parfait. La critique constructive reste pourtant le meilleur moyen d’analyser ses actions et de les orienter au mieux. M. Macron, lui, est donc convaincu de faire tout bien, tous domaines confondus… il est vrai que ce narcissisme est assez explicable vu les concerts de louanges dressés par la presse depuis des mois.
    Prenez un enfant gâté à qui ses parents répètent pendant toute son enfance qu’il est le plus beau, le plus intelligent et le plus habile. Cet individu une fois adulte deviendra à coup sûr exécrable.
    Tout cela pour dire que Macron n’est Président que depuis quelques mois, si sa tête enfle encore pendant cinq ans, il faut craindre le pire.

  48. « On ne converse pas, on n’agresse pas.
    On questionne et c’est tout un art bien peu partagé. »
    C’est un art si peu partagé, que le QCM (Questions à Choix Multiples pour les non initiés) s’est développé pour beaucoup de concours et examens, par paresse, par faiblesse, par manque de temps, parce que de toutes façons le pourcentage de reçus est fixé à l’avance (cochez la bonne case).
    Compte tenu de la façon dont l’interview s’est déroulée, le gentil et si tendre Laurent Delahousse aurait mieux fait de venir avec un QCM.

  49. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 27 décembre 2017 à 16:17
    Oh là là ! Que vous êtes pénible ! Quand ce n’est pas ici c’est sur d’autres blogs que vous balancez des tirades longues comme un jour sans pain !… J’ai la vague impression qu’en des périodes troubles vous auriez vous-même les travers que vous dénoncez chez les autres…
    Agent triple voire quadruple par moments, ne me donnez pas l’importance que je n’ai pas… Vous vous fatiguez pour rien. Après ce café pris devant mon PC, je retourne à ma plomberie.

  50. @ sylvain | 27 décembre 2017 à 16:27
    Les profs de cette fac de Rennes ont dû être diplômés par ceux de Nanterre. C’est un tuyau, faites comme Rachida et bien d’autres : inscrivez-vous (équivalence de tout et en tout) et recevez sans rien faire un diplôme à la sortie. Vous avez aussi une imprimerie spécialisée à Hong Kong qui délivre moyennant paiement (même par Internet) tous les faux papiers (identité, diplômes etc.), faux papiers indécelables sauf par les spécialistes des registres spéciaux d’enregistrement.
    @ Tipaza | 27 décembre 2017 à 16:53
    Toutes les interviews de Macron sont des QCM truqués… les questions et réponses sont étudiées à l’avance puis choisies et répétées… son épouse veille en dernier ressort (ex-prof de théâtre) et guide ses mouvements, ses intonations (c’est comme cela que ce machin a fonctionné pendant toute sa campagne présidentielle) avec l’appui du roi de Maroc et des imams pour les votes.

  51. @ Robert Marchenoir
    Il ne vous aura pas échappé que depuis l’arrivée de Macron le petit frère du peuple, les médias, le gouvernement et l’Assemblée en autres sont en coupe réglée.
    Le plus brillant exemple en a été donné par la suppression de l’émission de Philippe Meyer le dimanche matin sur France Culture.
    Point de salut si on n’est pas frère.
    Au regard de votre prolixité et d’une prétention affichée à tout dire, votre silence sur ce point est pour le moins suspect.
    A tout prendre, il n’est pas certain qu’une dictature affichée à la Poutine ne soit pas préférable à la dictature occulte qui gouverne la France.
    Poutine ne peut pas dépenser plus de 350 000 euros pour gagner deux heures.
    Il convient de rappeler en quoi la franc-maçonnerie est une secte, et même celle dont il est le plus difficile de sortir.
    A l’entrée, on est accueilli avec grande chaleur, et on se fait très vite des amis. Si bien qu’en quelques années, vous avez eu de l’avancement ou faites vos affaires grâce à la FM, votre notaire, votre assureur etc. sont des frères, et peu à peu on n’a plus d’amis et de réussite que dans la FM ; en somme votre vie sociale est la FM. Alors comment en sortir ? En outre, comme on a dû rendre des services à droite et à gauche, on se trouve ou bout d’un certain temps mouillé jusqu’au cou.
    Exemple vécu : à peine arrivé au GPDG (Grand Prieuré des Gaules), je rencontre un ancien camarade de l’école d’architecture (en 1963-1966). Tout content de me revoir et que je sois un agent immobilier connaissant bien le lotissement, il me dit que son épouse étant la secrétaire générale d’une commune de quelques dizaines de milliers d’habitants, on pourrait devancer tout ce qui peut se débloquer dans le PLU (Plan local d’urbanisme). Lui s’occuperait des VRD (voirie et réseaux divers), etc. Tout cela sans voir le moindre mal et en toute sympathie.
    J’ai botté en touche sachant que si j’entrais là-dedans, ma fortune était assurée, mais certainement pas le salut de mon âme.
    Mais si j’y étais entré, comment en sortir ?
    J’en suis parti car on m’avait dit en entrant qu’ils n’avaient rien à voir avec le GO, et qu’ils étaient très chrétiens. De mon côté, j’avais prévenu que si je devais un jour mettre les pieds au GO, j’y viendrais avec l’état d’esprit de Jésus descendant aux enfers pour repêcher les âmes.
    En fait de chrétiens, on y faisant semblant de prier le grand architecte et jamais le père ; là j’ai remué les esprits comme je le fais ici, mais voilà que le GPDG allait rejoindre le GO.

  52. @ breizmabro | 27 décembre 2017 à 15:50
    Merci… je m’en doutais, tous mes miroirs mentent 🙂
    @ hameau dans les nuages | 27 décembre 2017 à 17:48
    Vous écrivez à RM : « Oh là là ! Que vous êtes pénible ! »
    Attention !
    Quand on lit comment un certain Memento Mouloud qualifie notre Robert Marchenoir préféré (ce Mouloud semble bien le connaître) le 6 mai 2015 sur Bouteille à l’Amer, qualificatif qu’il est interdit de dire ici, comme chantait Brassens, on est en droit de se demander s’il s’agit de Robert ou Roberte !
    Ce qui complique le problème et devient confusant (emprunté à l’anglais « confusing ») est que Mouloud lui donne aussi du « protéiforme ». En cherchant « protéiforme » sur Internet on lit : « peut prendre les formes les plus variées, qui se présente sous des aspects très divers, exemple l’enfant se transforme le plus souvent en grande personne et il devient à son gré un général, un médecin ou un empereur… »
    Homme, femme, enfant, protéine ? Mais qui est Robert(e) Marchenoir ? Pourfendeur de Poutine, oui ! Mais quoi d’autre ?
    En voyant la longueur de ses textes on le prendrait pour un auteur russe dissident !

  53. @ Jabiru 27 décembre 2017 14:55
    « Le scandale permanent de la SNCF »
    Ne nous en faisons pas pour Guillaume Pépy. Amant de Richard Descoings (grand manitou de Sciences Po pendant des années et décédé à New York dans des conditions jamais révélées), il est au centre des deux lobbys les plus influents d’un certain monde (trouble) de hauts fonctionnaires : celui de LGBT dont il est un des membres très actifs et celui de la franc-maçonnerie. Il ne risque rien.
    Cet homme est à lui seul un scandale permanent : il aurait dû démissionner depuis longtemps compte tenu de sa remarquable et bien connue incompétence.
    Il faudra l’ajouter à la très longue liste de hauts fonctionnaires incompétents et in fine malhonnêtes, qui, protégés par de multiples filets, ont fait perdre des centaines de milliards d’euros aux contribuables français depuis cinquante ans. Et le tout dans la plus totale impunité.
    Peut-être que ses « amis » réussiront, une fois encore, à sauver sa peau !
    Cordialement.

  54. Cher Philippe,
    On questionne. On questionne…
    Mais il est possible au minimum d’attendre des réponses précises et de demander ces précisions si elles ne sont pas apportées. Faute de quoi chacun perd son temps et c’est une mission de propagande qui se joue, très proche de ce qui peut se nommer culte de la personnalité ou de l’idolâtrie.
    Concernant la politique internationale, certaines réponses étaient contradictoires.
    Admettre qu’il est possible de discuter avec Bachar el-Assad pour résoudre le problème de la population syrienne et dans une même phrase souhaiter sa parution devant le Tribunal international est une recherche de popularité et ne peut se caractériser de démarche diplomatique.
    En 1970, la France a vendu des armes chimiques à la Syrie, armes qui ont été détruites récemment. Des armes françaises figurent dans de nombreux reportages sur la toile et c’est tout simplement le gouvernement Hollande qui les a mises à la disposition des terroristes pour faire tomber Bachar.
    Même notre sucre a participé à la tragédie.
    Les Américains ont admis qu’il existait un doute raisonnable pour ne pas poursuivre en justice le chef d’Etat de la Syrie concernant l’utilisation d’armes chimiques. Si le gouvernement américain émet ce doute après enquête, c’est peut-être pour comprendre pourquoi après avoir précisé que cette ligne rouge n’était pas à dépasser, les diplomates américains ont tout de même poursuivi les négociations.
    La situation est délicate, mais le refrain que nous servent les journalistes manque d’investigation à charge et les preuves du contraire sont légion.
    L’absence de nuances nuit à la compréhension de la réalité du monde.
    Il est des questions qu’il était possible de poser comme notre achat massif de charbon aux USA en se voulant leader de la COP21.
    La France va perdre sa place de puissance mondiale derrière l’Inde en 2018 et nous ne voyons pas l’élan suffisant pour la réactivation de la croissance et le retour vers l’emploi.
    Il est naïf de penser que le développement de nuées d’applications apporte un avenir à la France.
    Il est dangereux de miser sur le tout-numérique, car il est prévisible que les prochaines guerres seront elles aussi numériques. Un Etat malintentionné peut paralyser très rapidement l’économie et les industries en un clic.
    La population très addictive des nouvelles technologies vivrait un chaos terrible. Il n’est qu’à observer la panique de la batterie en panne autour de nous pour imaginer les conséquences d’une paralysie numérique. Une activité solaire peut amener le même résultat.
    La Chine développe des piles de sels saturés et anticipe un futur très chaotique.
    Notre descendant, le singe, selon Yves Coppens a développé l’usage spécialisé de quatre mains, quatre omoplates et a choisi la marche à quatre mains.
    L’homme qui était bipède bien avant l’apparition du singe a conservé le parallélisme de ses os plantaires. Il se protégerait en gardant l’usage diversifié de ses mains et de la qualité de son os hyoïde, car ce n’est pas la bipédie, la marche qui le spécifie, mais le verbe lié à cet os qui permet l’articulation de la parole et le développement de la conscience.
    Nous connaissons le célèbre « science sans conscience… » mais nul contemporain ne nous apporte l’art de la balance sécurité risque.
    Ainsi, nous savons que les baleines béluga deviennent stériles, contaminées par nos créations chimiques, que les femmes enceintes ne doivent plus consommer daurade, thon, saumon, vin, médecines et notre intention d’un avenir plus sain est bien compromis par les micro-particules fines des nanotechnologies.
    Il nous faudra bientôt éviter tout matériel composé de nanoparticules, réfrigérateur, téléphonie, pour que ces subtiles composés ne traversent pas les barrières placentaires et méningées.
    Il faudra toute l’énergie des scientifiques pour développer de nouveaux antibiotiques pour les générations futures, puisque toute notre alimentation contient ces antibiotiques et ne protégeront plus.
    Depuis les années soixante, les chercheurs s’orientent vers une conquête féminine de la science, une relecture de la paléontologie et autres sciences qui ne développent qu’un contre-imaginaire mais qui enferment la pensée humanoïde.
    françoise et karell Semtob

  55. Pour revenir à cette interview, les puristes que nous sommes déplorent qu’elle ait été une mise en scène complaisante, mais au final elle arrange pas mal de monde. Traitée sur le mode du divertissement, elle nous a fait passer le temps comme on feuillette des magazines people ou des journaux de déco haut de gamme en attendant son tour chez le dentiste.
    Je crois deviner que beaucoup de gens ne souhaitent pas à l’heure actuelle que des empêcheurs de tourner en rond mettent à jour une faille quelconque chez le président. Ils n’ont pas besoin que des pessimistes et des inquiets viennent leur briser une fois de plus le moral. Des questions insistantes seraient assimilées à du défaitisme, ou du sabotage.

  56. Robert Marchenoir

    @ Xavier NEBOUT | 27 décembre 2017 à 18:38
    « Point de salut si on n’est pas frère. Au regard de votre prolixité et d’une prétention affichée à tout dire, votre silence sur ce point est pour le moins suspect. »
    Voilà bien l’une des invectives habituelles les plus stupides des trolls sans imagination. On devrait parler d’un truc, et si on n’en parle pas, c’est qu’on est suspect.
    Mais mon pauvre ami, je ne suis ni candidat à la présidence de la République, ni journaliste, ni média-du-système, ni encyclopédie sur pattes. Je me demande bien où vous avez vu que j’aurais signé un contrat m’engageant à parler de tout, avec des temps de parole équitables et des quotas dans tous les coins.
    Vous-même, j’ai remarqué que vous parlez fort rarement du scandale des étiquettes qu’on n’arrive pas à décoller sur les bitonios qu’on achète, et ça, voyez-vous, ça me paraît profondément suspect. Vous auriez de juteux intérêts financiers dans la mafia des producteurs d’étiquettes à la noix impossibles à décoller, que ça ne m’étonnerait pas plus que ça.
    Je me demande bien, d’ailleurs, où vous avez pêché, me concernant, une « prétention à tout dire ». Entre ceux qui me reprochent de ne parler que de « mes obsessions » et ceux qui me reprochent une « prétention à tout dire »… je vous conseille de vous réunir pour vous mettre d’accord sur un boniment un peu plus vraisemblable, parce que, pour le moment, ça branle un peu dans le manche.
    Je vais vous faire une révélation stupéfiante : je ne parle pas de la plupart des trucs. En fait, si vous regardez bien, je la boucle sur la plupart des sujets qui sont évoqués ici. Pour tout vous dire, je m’impose une règle extrêmement bizarre : je ne parle que des trucs que je connais. Oui, je sais, c’est d’une audace inouïe, mais je conseille à chacun d’essayer, vous m’en direz des nouvelles.
    Pour en venir au sujet qui visiblement vous passionne, la franc-maçonnerie, eh bien c’est tout simple : je n’en parle pas, parce que je n’y connais rien. Je laisse le micro à ceux qui ont bûché la question. Vous n’allez pas vous en plaindre, tout de même ?
    Je vous sais gré, en revanche, de me donner raison sur l’un des sujets sur lesquels j’ai des lueurs, et à propos duquel j’écrivais récemment :
    « Une fois qu’on a bien secoué le tapis, la motivation des poutinistes occidentaux est simple : c’est la fascination pour le fascisme. Le culte du chef, de l’homme fort, de la voyoucratie, de la loi du plus fort qui supplante le droit. C’est tout. »
    Vous dites :
    « A tout prendre, il n’est pas certain qu’une dictature affichée à la Poutine ne soit pas préférable à la dictature occulte qui gouverne la France. »
    Eh bien, voilà. Quod erat demonstrandum.
    Votre position sur la Russie est d’ailleurs tout à fait raccord avec votre position sur l’islam : lui aussi, vous le considérez avec complaisance, parce qu’après tout, il serait apte à botter les fesses à une France ramollie et incroyante.
    D’ailleurs, on se demande bien pourquoi la franc-maçonnerie vous défrise à ce point : si vous éprouvez une telle fascination pour des idéologies étrangères qui mettent la force au-dessus du droit, pourquoi donc êtes-vous si gêné par une mafia franco-franchouille qui tisse un pouvoir parallèle au profit de ses petites affaires ?

  57. La F... s'emm... en b...

    Pour nous reposer de Grand-Robert – qui semble Marcher à autre chose qu’au Noir -, relisons Le Petit Robert incorrigible rejeton d’un idéologue grimé en « lingouiste ». Dès son édition de 1984, millésime à clé, ti’Bébert offrait cette vertigineuse définition auto-illustrante pour l’entrée :
    ‘sexisme’ (n. m.) = attitude de discrimination à l’égard du sexe féminin.
    Pour l’entrée ‘érection’, Bébert (analogique et paradigmatique ma chère) offrait un aperçu saisissant de son auto-psychanalyse libidinale au travers de ces deux illustrations et dans cet ordre (ordre moral, sans doute) :
    ‘clitoris en érection’, ‘garçon en érection’.
    Prière de ne pas se « mélanger les pédales » (!) entre l’âge du premier et la taille du second…

  58. @ Claude Luçon
    « Homme, femme, enfant, protéine ? Mais qui est Robert(e) Marchenoir ? Pourfendeur de Poutine, oui ! Mais quoi d’autre ? »
    Bah, qu’importe ? Tout pseudonyme est recréation de soi, alors…
    « En voyant la longueur de ses textes on le prendrait pour un auteur russe dissident »
    Mais quel honneur pour Robert Marchenoir !
    Ce qui m’ennuie chez lui ?
    – Son racisme.
    – Sa sévérité excessive envers les agriculteurs et les fonctionnaires.
    – Etre toujours contre la Russie : je veux dire que s’il a raison de pourfendre propagande mensongère et autoritarisme, il est dommage que quelqu’un de sa culture ne parle pas de celle de la Russie… Et on peut dire que s’il est un dissident, c’est d’autant plus dommage.
    Par contre :
    – Sa dénonciation des manœuvres de Poutine et d’ailleurs d’autres
    – Son rappel des principes, ainsi surtout de la vérité
    sont très précieux.
    Au total, je ne puis lui en vouloir de se consacrer à ce que je laisse en friche et qui est utile et je m’en veux de ne pas réussir à contrer le reste, le racisme, surtout.
    Cependant on n’a pas à prouver que le racisme est faux, mais qu’il est vrai ! A celui qui attaque la charge de la preuve, et elle n’est pas faite, à mon avis… De toute manière, serait-ce à moi de m’escrimer ? Aux encyclopédies vivantes et aux gens qui lancent des accusations de racisme à n’importe qui, par exemple à moi, d’y aller, non ?
    Parfois, je prends pour les autres, question plagiat, racisme et autre… J’en conclus que je passe pour faible et qu’on m’attaque.
    Qu’on se paie de la vertu en solde en s’en prenant à moi, qu’on me méprise. Mais je méprise les injustes et les lâches, et je rends coup pour coup… Dans l’idéal, je les mortifierais autant qu’ils le méritent, mais cela demanderait trop de soin : irresponsables, injustes et insensibles, souvent les trois, requièrent un martelage incessant, chronophage, et en plus, on me donnerait tort. Parce que les gens se moquent du juste et de l’injuste, ils veulent de la variété, c’est tout.
    Sur Internet, on vient pour apprendre et s’exprimer, mais que fait-on essentiellement ? De l’escrime.
    Alors, comment peut-on oser ne pas approuver ceci :
    « Le combat est le père et le roi de l’univers,
    Il a créé les hommes, il a créé les dieux,
    Il a fait les uns esclaves, les autres libres » ?
    Qui est prouvé ici, partout et toujours. Les optimistes sont souvent comme trop de croyants : je me comporte comme je le fais, l’important est de jacasser de grandes déclarations de foi.
    D’abord, cela épargne l’action, ensuite, cela soude le groupe.
    Comment trop gens ne tomberaient-ils pas dans toutes les propagandes possibles quand ils sont si insincères au quotidien ?
    Je veux dire, envers eux-mêmes, et inéquitables, sinon, je ne pense pas qu’on doive être buffet ouvert pour tout le monde !
    J’ai une grande poussée d’agressivité, ce matin, je chercherais bien n’importe qui qui m’a offensé et lui balancerait ce qu’il mérite, j’ai le choix en fait d’opposants, comme on le dit des contre le héros !
    Mais en somme, le héros est supposé ne pas être l’agresseur, même contre des gens qui ont des tonnes de dettes envers lui, je n’ai pas le droit de nuire par mon comportement aux diverses causes que je défends, il faut que je rende hommage à diverses personnes par ce qui m’est le plus contre-nature, la clémence, et j’ai un petit déjeuner à prendre.

  59. @ boureau | 27 décembre 2017 à 19:59
    « Ne nous en faisons pas pour Guillaume Pépy. Amant de Richard Descoings(…)il est au centre des deux lobbys les plus influents d’un certain monde (trouble) de hauts fonctionnaires : celui de LGBT dont il est un des membres très actifs et celui de la franc-maçonnerie. Il ne risque rien.
    (…)Peut-être que ses « amis » réussiront, une fois encore, à sauver sa peau ! »
    Je me tue à vous dire que pour faire « réussisseur » aujourd’hui, faut impérativement être de gauche, homo et de couleur, surtout dans le monde du showbiz, le pire. Seul défaut de Pépy, il est non noir, ou oui blanc si you prifeur ; mais sa peau vaut encore de l’or et il sera recasé après quelques « attentions affectueuses » des membres de sa communauté ; tout va bien !

  60. Qu'elle le taise ou le conf...

    @ boureau | 27 décembre 2017 à 19:59
    lequel @ Jabiru 27 décembre 2017 14:55
    « Le scandale permanent de la SNCF »,
    et précisément sur ce passage :
    « Richard Descoings (grand manitou de Sciences Po pendant des années et décédé à New York dans des conditions jamais révélées) ».
    Si les gilets rayés des médiocras français ont unanimement censuré le rapport aux faits constitués dans l’hôtel de NYC (« ça aurait fait le jeu du Front national, les heures les plus sombres »), il en est allé différemment de la presse de langue anglaise (US, UK) qui a fourni plusieurs éléments sur le climat d’une mort suspecte et rappelant l’assassinat du cinéaste Pasolini par un prostitué homophile, à une époque où Libération défendait encore la liberté de savoir car la détestation du peuple populiste n’était pas déjà advenue.
    Les zélotes de z’élites démophobes ont seulement laissé suinter que Pepy – qui sait préférer l’arrière-train SNCF ou pas – s’était précipité dans la thurne à feu Despetitscoins de Sciences-Popotes.

  61. @ Robert Marchenoir
    Vous devriez vous pencher sur votre propension aux invectives ; je ne suis pas « votre pauvre ami » et il est inutile de me prêter des excès que je n’ai pas pas exprimés, tel que me dire que la FM me passionnerait ou que je serais un admirateur de Poutine.
    Sur le fond, si vous ne savez rien ou pas grand-chose de l’influence de la franc-maçonnerie, si ce n’est pas votre « truc », vous devriez vous abstenir de parler de politique dans la mesure où nous lui devons notamment la « Révolution » et le Premier Empire, une bonne partie des désastres de la Grande Guerre et de ses suites, la guerre d’Espagne, la Françafrique, etc. etc., et maintenant le totalitarisme qui s’étend insidieusement sur notre pays et les institutions européennes.
    Vos propos, le plus souvent trop longs et trop encombrés de phrases inutiles et agressives pour être lus, ne portent généralement que sur la superficialité des choses, et ce n’est pas en tapant sur la table que vous leur donnerez de la profondeur.

  62. L’agresseur agressé, gravitation autour du nombril qui cherche ennemi pour donner du sens, le temps passe, la vie aussi, jetant nos dés aux vents de l’esprit :
    « Il ne faut pas vouloir ajouter à ce qu’on a
    ce qu’on avait,
    on ne peut pas être à la fois qui on est
    et qui on était
    On n’a pas le droit de tout avoir : c’est défendu.
    Un bonheur est tout le bonheur;
    deux, c’est comme s’ils n’existaient plus.
    Reprise du choral.
    «J’ai tout, j’ai tout», pense-t-il.
    – 13 –
    Mais un jour, elle, elle lui dit :
    «Je ne sais rien encore de toi;
    raconte-moi, raconte-moi un peu de toi.»
    Reprise du choral.
    «C’est que… c’est dans le temps, tout là-bas,
    dans le temps que j’étais soldat;
    tout là-bas chez ma mère dans mon village,
    loin, bien loin, et j’ai oublié le chemin.»
    Reprise du choral, et fin.
    «Si on y allait ?» «C’est défendu.»
    «On sera vite revenus,
    et personne n’en saura rien !»
    Elle le regarde, elle lui a dit :
    «Tu en as bien envie, toi aussi !…
    Que si !… Que si !… Que si !…
    Oh ! si, je vois bien», a-t-elle dit.
    Et il disait : «Venez ici.»
    Mais elle : «Pas avant que vous n’ayez dit oui.»
    Et alors il a réfléchi, et il se disait :
    «Pourquoi pas ?
    Peut-être que ma mère me reconnaîtra, cette fois;
    elle viendrait habiter avec nous,
    et, comme ça, on aurait tout.
    J’aurais tout ce que j’avais avant
    et tout ce que j’ai à présent…»
    Le Diable, habillé en rouge,
    passe devant le rideau.
    Ils sont partis, ils sont près d’arriver.
    On commence à voir le clocher.
    Voilà, à présent, la borne frontière.
    Elle, elle est restée en arrière.
    Le Diable passe de nouveau devant le rideau.
    Il l’appelle, il s’est retourné…
    Le rideau se lève.
    Même décor qu’à la seconde scène :
    le clocher du village et la borne frontière.
    Le soldat s’est retourné
    et fait des signes à la Princesse.
    Il se remet en marche, il arrive à la borne.
    Le Diable se plante devant lui.
    Il a de nouveau le violon, et il se met à jouer.
    Musique : Marche triomphale du Diable.
    Le soldat baisse la tête. Il se met à suivre le Diable, très lentement, sans révolte.
    On entend la Princesse qui l’appelle au loin,
    dans la coulisse.
    Le soldat s’arrête un instant
    Le Diable insiste pour qu’il le suive.
    Le Diable et le soldat sortent de scène
    La Princesse appelle une dernière fois.
    Le rideau se baisse.
    Fin de la musique. »
    Le choral, sublime, est à 49’24 :
    https://www.youtube.com/watch?v=HcDkUT87v94

  63. @Achille 27 décembre 2017 à 10:27
    Moi aussi j’apprécie Laurent Delahousse qui est agréable à entendre et est poli avec ses invités. Je ne supporte plus par contre les Bourdin et Aphatie qui coupent en permanence la parole à leurs invités et transforment leur tribune en machine à cliver. Je ne comprends pas les critiques articulées contre Laurent Delahousse qui est un excellent journaliste et dont les dossiers sont passionnants. Sur ce je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année. Bien cordialement.

  64. anne-marie marson

    @ boureau | 27 décembre 2017 à 19:59
    « Ne nous en faisons pas pour Guillaume Pépy. Amant de Richard Descoings(…)il est au centre des deux lobbys les plus influents d’un certain monde (trouble) de hauts fonctionnaires : celui de LGBT dont il est un des membres très actifs et celui de la franc-maçonnerie. Il ne risque rien.
    (…)Peut-être que ses « amis » réussiront, une fois encore, à sauver sa peau ! »
    Il faut lire aussi le livre que Raphaëlle Bacqué leur consacre (« Ritchie »).
    Il semble que des ministres aient participé à des soirées très spéciales organisées par les deux amants.
    Guillaume Pépy doit connaître trop de choses pour être inquiété.
    Il aurait dû être « démissionné » après « l’accident » de Brétigny qui a fait 7 morts, et dont le rapport était accablant pour la SNCF.

  65. @ semtob 27 décembre 2017 20:11
    « …et c’est une mission de propagande qui se joue, très proche de ce qui peut se nommer culte de la personnalité ou de l’idolâtrie. »
    Mille excuses d’interférer dans votre dialogue avec P. Bilger.
    Mais nous sommes totalement dans le culte de la personnalité avec E. Macron. Nous avons actuellement sur la planète trois chefs d’Etats qui s’apparentent à des « populistes » comme ils disent : Poutine, Trump et Macron. La différence avec Macron, c’est qu’il est populiste avec élégance et maintien. Sa biographie s’étoffe chaque jour de complaisances les plus échevelées.
    Cette complaisance est soutenue par une pression souterraine extrême sur les médias pour entretenir son Image et la magnifier. Depuis le début des vacances de Noël, c’est devenue indécent. Si l’on comptabilisait le nombre de passages de Macron dans les médias, on rirait de ceux qui fustigeaient l’ultraprésence de Sarkozy en son temps.
    Si un documentaire sur la culture du maïs chez les Incas au treizième siècle était diffusé dans les médias, je suis sûr que les adorateurs de notre dieu trouverait le moyen d’y adjoindre quelques secondes du beau sourire du président avec un commentaire court mais si flatteur.
    L’Opinion de ce jour, participant à la macronmania, publie dans sa dernière page une série sur le thème « Le macronisme est-il… un intellectualisme? » (Avec d’ailleurs un portrait de Macron jupitérien et une annotation sur le socle de son buste : Emmanuel duc de Saint Macron Pair de France Grand d’Espagne !)
    Aujourd’hui c’est le journaliste Brice Couturier qui s’y colle, en courtisan, avec cette belle phrase : « Emmanuel Macron incarne un moment saint-simonien » !
    Mais jusqu’où ces courtisans vont-ils descendre dans la flatterie ?
    Oui, il s’agit bien d’un culte de la personnalité qui est mis en marche par les cellules élyséennes de communication. Mais attention, avec classe, distinction et références philosophiques !
    Cordialement.

  66. @anne-marie marson 28 décembre 13:42
    « Guillaume Pépy doit connaître trop de choses pour être inquiété »
    Peut-être que oui, mais en face de Jupiter qui semble ne rien redouter quand il s’agit de remettre de l’ordre dans les embrouilles, ça va être un peu compliqué. On va bien voir si la fermeté du chef va être à la même hauteur que celle qui a conduit à la démission du Chef d’Etat-Major des armées qui lui n’avait pas démérité mais s’était tout simplement battu pour défendre le budget de ses armées. Affaire à suivre donc !

  67. @ Jabiru | 28 décembre 2017 à 12:54
    J’ai remarqué que nous étions d’accord sur pas mal de points. Comme vous je préfère les personnalités apaisées, les excités ont tendance à m’agacer.
    Laurent Delahousse est un excellent journaliste. Ainsi que vous le faites remarquer, il a présenté des dossiers très intéressants sur un tas de sujets d’ordre sociétal.
    Mais un entretien avec le président de la République suscite inévitablement la jalousie de la part de confrères qui se sont autoproclamés maîtres dans la discipline de l’interview politique. Ce qui le plus souvent est sujet à caution.
    Je vous souhaite également de bonnes fêtes de fin d’année. Avec toute mon amitié.

  68. hameau dans les nuages

    @ anne-marie marson | 28 décembre 2017 à 13:42
    Vous m’avez ouvert d’autres horizons de lecture 🙂

  69. Robert Marchenoir

    @ Xavier NEBOUT | 28 décembre 2017 à 11:13
    « Si vous ne savez rien ou pas grand-chose de l’influence de la franc-maçonnerie, si ce n’est pas votre ‘truc’, vous devriez vous abstenir de parler de politique. »
    Donc en fait, un coup je parle trop, un coup je ne parle pas assez car je n’aborde pas le sujet de la franc-maçonnerie, et finalement je devrais la boucler en matière de politique, car seuls ont le droit d’en parler ceux qui passent leur temps à taper sur la franc-maçonnerie tels que vous.
    Ce qui est charmant avec les fascistoïdes, les crypto-communistes, les petits chefs frustrés, les kapos de tout poil, les anti-libéraux, les catholiques bigots et les poutinistes, c’est qu’ils ne se contentent pas de nous fourguer leurs idées perverties ; ils ne se contentent pas de chercher à interdire le maximum de trucs au maximum de gens ; l’indifférence leur est encore insupportable ; ils voudraient encore obliger les autres à chanter leur chanson en permanence.
    Le silence est déjà suspect. Suspect : c’est bien le mot employé par le camarade Nebout. Si vous ne manifestez pas bruyamment votre amour de la ligne du Parti, eh bien vous êtes déjà un ennemi du peuple soviétique / nazi / catholique / adorateur de la moussaka géante / remplissez les pointillés. On reconnaît là la graine de tous les totalitarismes.
    « Il est inutile de me prêter des excès que je n’ai pas pas exprimés, tel que me dire que la FM me passionnerait… »
    Non, bien sûr. Vous n’avez jamais exprimé votre haine de la franc-maçonnerie, ici. Vous n’avez jamais tenté d’expliquer tous les maux de la France et toutes les péripéties de son histoire par la franc-maçonnerie. Vous n’avez jamais dit, par exemple :
    « Sur le fond, si vous ne savez rien ou pas grand-chose de l’influence de la franc-maçonnerie, si ce n’est pas votre ‘truc’, vous devriez vous abstenir de parler de politique dans la mesure où nous lui devons notamment la ‘Révolution’ et le Premier Empire, une bonne partie des désastres de la Grande Guerre et de ses suites, la guerre d’Espagne, la Françafrique, etc. etc., et maintenant le totalitarisme qui s’étend insidieusement sur notre pays et les institutions européennes. »
    Tout cela est sorti de mon imagination.
    « …Il est inutile de me prêter des excès que je n’ai pas pas exprimés, tel que de me dire que je serais un admirateur de Poutine. »
    En effet. Vous n’avez jamais dit :
    « A tout prendre, il n’est pas certain qu’une dictature affichée à la Poutine ne soit pas préférable à la dictature occulte qui gouverne la France. »
    Vous n’avez jamais dit non plus :
    « Poutine ne peut pas dépenser plus de 350 000 euros pour gagner deux heures. »
    Ce qui démontre (au minimum) une abyssale ignorance du sujet, parce que s’il y a quelqu’un qui est corrompu jusqu’au trognon, qui se gave éhontément de l’argent de son peuple, qui se fait bâtir, à l’aide de fonds publics destinés aux hôpitaux, un palais personnel d’un luxe insolent pendant que ses administrés meurent faute de soins, c’est bien Vladimir Poutine, à l’instar de toute la classe dirigeante russe qui se gave de la corruption sous sa férule.
    S’il y a un truc que vous imitez avec brio chez Poutine, c’est son aptitude à mentir comme un arracheur de dents à la face du monde. Bon, lui le fait sur une autre échelle : il envahit carrément des pays étrangers, puis prétend qu’il n’a rien envahi du tout. Ses thuriféraires se contentent de mentir sur ce qu’ils viennent d’écrire en commentaire de blog. On ne joue pas dans la même cour.
    « Vos propos, le plus souvent trop longs et trop encombrés de phrases inutiles et agressives pour être lus… »
    Confidence pour confidence : vos propos à vous ne sont pas non plus ceux sur lesquels je me précipite en arrivant sur ce blog. Quant à l’agressivité, il est plaisant de vous voir donner des leçons en la matière, alors que vous souhaitez aux Français une bonne petite dictature poutiniste ou islamique pour les punir de ne pas penser comme vous. Cela, c’est tout à fait tolérant, modéré, dégoulinant de charité chrétienne, pour ne pas dire carrément affectueux.

  70. Les francs-macs, les homos, les noirs, les juifs bien sûr, les cathos évidemment, les musulmans, quelle horreur, chacun dévide la pelote de ses inimitiés, désignant l’ennemi du sens de son propre nombril avant de prendre son petit déj, satisfait de dénoncer l’idée fixe, le clou et la croix, la nuit et la nuit.
    Coluche, reviens, demain il fera jour : « Dieu a dit : « Il y aura des hommes blancs, il y aura des hommes noirs, il y aura des hommes grands, il y aura des hommes petits, il y aura des hommes beaux et il y aura des hommes moches, et tous seront égaux ; mais ça sera pas facile… » Et puis il a ajouté : « Il y en aura même qui seront noirs, petits et moches et pour eux, ce sera très dur ! » »

  71. hameau dans les nuages

    @ Aliocha | 29 décembre 2017 à 08:02
    Vous avez oublié les blancs. A moins que vous considériez qu’ils en sont la cause. Le grand remplacement s’occupera aussi de vous malgré vos belles intentions louables.
    Car bien sûr il n’ y a pas de racisme chez les noirs, juifs, arabes etc.

  72. @ Aliocha | 29 décembre 2017 à 08:02
    « Dieu a dit : « Il y aura des hommes blancs, il y aura des hommes noirs, il y aura des hommes grands, il y aura des hommes petits, il y aura des hommes beaux et il y aura des hommes moches, et tous seront égaux ; mais ça sera pas facile… » Et puis il a ajouté : « Il y en aura même qui seront noirs, petits et moches et pour eux, ce sera très dur ! » »
    Dieu peut se tromper lui aussi, car depuis un moment c’est plutôt très dur pour les blancs blonds aux yeux bleus hétéros chrétiens.

  73. Mary Preud'homme

    « Dieu peut se tromper lui aussi, car depuis un moment c’est plutôt très dur pour les blancs blonds aux yeux bleus hétéros chrétiens. »
    Rédigé par : sylvain | 29 décembre 2017 à 13:2l
    L’inénarrable sylvain dans ses œuvres, alias un dupont lajoie honteux abrité derrière un pseudo bidochon pour faire son petit caca compulsif facho périodique, une espèce de franchouillard bedonnant et vulgaire, avec baguette tombant sur la brioche, catho d’opérette avec crèche énaurme en trompe-l’oeil, baffreur de saucissons à l’ail et puant la vinasse !
    Pouah !

  74. @ Mary Preud’homme
    Heureusement, des Européens ont vu des gens d’autre couleur de manière différente de notre sylvain – ceci dit, s’il vous plaît, ne rejetez pas ce prénom, j’aime trop les bois.
    A propos, habile transition, un air qui donne le beau rôle aux « sauvages » et aux forêts, comme, je le disais, un Français, Rameau, sous-estimé, peut parfaitement le faire.
    https://www.youtube.com/watch?v=GWbm1CMX5f8
    Je vous souhaite ceci dit bon courage pour démonter un racisme dont les vrais responsables sont ceux qui l’inventèrent, des savants que croient encore des gens qui le sont moins aujourd’hui.
    Tout, ou du moins, beaucoup est dans l’origine, ce pourquoi j’essaie à toute force d’éviter certaines choses, mais passons.
    Vous remerciant d’être une des personnes m’ayant sensibilisé à la musique, je salue les autres en passant si elle lisent ce texte, je vous souhaite, ainsi qu’aux autres commentateurs, une bonne année, à savoir l’accomplissement de ses vœux.

  75. Mary Preud'homme

    @ Noblejoué
    « Oui nous referons un monde plein de fleurs et de colombes » (Eva)
    Avec voix de contralto et quelques accords de guitare.

  76. @ Mary Preud’homme | 31 décembre 2017 à 00:33
    L’homme avec la baguette et le béret que vous décrivez c’était du temps ou l’Afrique était encore anthropophage.

  77. La photo Delahousse/Macron me convient parfaitement : deux hommes blancs, bien tenus, bien élevés, frais rasés, un drapeau français en arrière-plan ; une belle France comme on l’aime et qui résiste tant bien que mal aux dépravations du grand remplacement organisé.
    Les gauchislamistes auraient préféré une photo d’une journaliste en burqa face à un président transgénique style Conchita Wurst, une belle gueule d’avant-gardisme et de modernité ; patience, ça va « viendre » comme dit ma concierge portugaise moustachue.

  78. Mary Preud'homme

    Chacun ses goûts Madame Marson !
    Je maintiens que ce sylvain masqué de petitesse et de haine, vu ses propos outranciers, voire orduriers et ses grosses blagues racistes continuelles ne fait pas honneur à notre cher, grand et noble pays, la France. Dans la bonne société, je doute qu’il ait le « courage » de tenir les mêmes discours répétés ad nauseam… Le genre d’individu couard qui n’agit que masqué et dans l’ombre à l’image des « lâches » du KKK.

  79. anne-marie marson

    @ Mary Preud’homme
    « Quelques règles de savoir-vivre :
    – Lisez les règles du groupe
    – Soyez courtois. Si des messages vous choquent, nous vous remercions de les reporter aux administrateurs du groupe
    Rédigé par : Philippe Bilger | 31 décembre 2017 à 10:16 »
    J’ai été moi-même victime d’insultes de la part de Garry Gaspary en son temps pour une petite phrase sur la religion.
    De même j’ai quitté Facebook où le moindre commentaire qui déplaît aux « amis » génère des tombereaux d’insultes.

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *