L’antisémitisme seule croissance française ?

Les actes antisémites, en France, depuis sept mois ont quasiment doublé par rapport à 2013. C’est une progression accablante pour notre démocratie (CRIF, 20 minutes).

S’agit-il d’insultes, de provocations et d’agressions verbales ou de comportements s’en étant pris physiquement, violemment à des juifs ? Ou, peut-être, les deux à la fois.

C’est un terrible constat et rien n’y fait. La gauche est impuissante. Ses leçons de morale sont vaines. Elle a interdit les spectacles de Dieudonné et l’antisémitisme apparemment n’en a pas du tout été affecté. Y aurait-il comme une fatalité du racisme et de l’antisémitisme qui contraindrait une société à posséder sa dose minimale de venin collectif, d’hostilité civique, de discrimination de peau et de mépris ?

Je ne crois pas que Jean-Paul Sartre ait fait le tour de la question en ayant affirmé que l’antisémite créait le juif et que par conséquent on n’avait pas trop à s’en préoccuper.

Il y a des juifs, des chrétiens et des musulmans qui peuvent en certaines circonstances susciter une antipathie, une hostilité et il est essentiel de pouvoir le dire en formulant cette évidence. Elle ne devient dangereuse qu’à partir du moment où elle globalise, universalise, caricature et schématise d’une manière qui rend odieux ceux qu’elle vise.

Il est évident qu’un antisémitisme dévastateur a été importé en France à partir du conflit israélien-palestinien et qu’ayant eu l’habileté de se parer d’un habit idéologique et nationaliste, il n’est pas combattu comme il devrait.

Au-delà de ces dérives, force est de considérer qu’un antisémitisme traditionnel, si j’ose dire, continue à sévir et que nourri d’un mélange de haine et de bêtise, il s’affiche, se proclame, se montre et devient presque fier de sa crudité brute. Ce qui demeurait latent, occulté n’a aujourd’hui plus le moindre scrupule pour s’extérioriser, se manifester.

Je suis persuadé que contre l’antisémitisme et les actes qui sortent de lui, les paroles qu’il secrète, il ne sert plus à rien de continuer à mettre en branle, sans cesse, la grande machine doloriste et compassionnelle, de réprimander les citoyens comme s’ils étaient des enfants et d’offrir des cours d’éducation civique quand la terre républicaine tremble.

A mon sens, ce qu’il convient d’instaurer, c’est une banalisation signifiante et combative sur tous les plans. On a paradoxalement trop dénoncé l’antisémitisme par le verbe et les injonctions et pas assez par des actes qui répondraient aux actes pervers et malfaisants qu’il inspire quotidiennement. Et de plus en plus.

L’affaire n’est pas si simple qu’on croit puisque le crédit de Marine Le Pen s’amplifie dans la communauté juive qui voit en elle un bouclier contre l’islamisme.

Banalisation signifiante et pugnace, cela implique qu’on soit intransigeant avec lui quand il est là mais qu’on ne le fabrique pas à force de le voir partout.

Même là où il n’est pas.

Je suis navré qu’aujourd’hui l’antisémitisme soit notre seule croissance.

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  1. Robert Marchenoir

    L’antisémitisme dénote à la fois la stupidité et le ressentiment, et en cela sa résurgence n’a rien d’encourageant pour la société française.
    Accessoirement, l’antisémitisme, pour un chrétien, est non seulement absurde mais contraire à sa foi.
    Pour un musulman, il est hélas constitutif de sa religion, qui l’encourage et même le prescrit.
    Cela étant, Juifs et non-juifs se porteraient mieux si les uns et les autres reconnaissaient que les rivalités entre groupes humains sont inévitables et naturelles.
    Tout comme les Moldo-valaques, les chauffeurs de taxi et les Sikhs unijambistes producteurs de petits pois en Auvergne, Juifs et non-juifs ont de légitimes intérêts collectifs à défendre, qui à l’occasion peuvent rentrer en conflit.
    L’antisémitisme n’empoisonnera plus la vie des uns et des autres lorsque Juifs et non-juifs reconnaîtront ce fait, et accepteront de traiter leurs éventuels différends sur des bases relevant de la raison, et non de la superstition ou du tribalisme exacerbé.
    Ce n’est pas gagné du côté des antisémites, mais les Juifs aussi ont quelque effort à faire en la matière.

  2. « Ce soir (ou jamais !) »… un plateau de rêve, que mes favoris, JF Kahn, Philippe Bilger et Michel Onfray, mon chouchou, mon familier, mon favori, un sociologue, une anthropologue, une écrivaine ? pour équilibrer, faire bonne mesure.
    Belle démonstration d’intelligence. Réponse de soutien de Michel Onfray à ce jeune libraire résistant qui refuse de proposer le « torchon sale de la dame » à ses clients fidèles. Un commerçant indépendant quel qu’il soit à le droit, sinon le devoir, de ne pas proposer de la daube à ses fidèles clients. Réponse adressée à ces idiots qui ont aboyé sur ces libraires résistants, les comparant à des ennemis de la culture MDR ; les mêmes oubliant que ce « truc’ avait parasité la rentrée littéraire dont les ventes n’ont pas décollé. Pour certains, la semaine dernière sortir d’une libraire était honteux, sans doute comme sortir d’un sex-shop !
    Quant aux jeunes femmes, il aurait fallu que Frédéric Taddéï ferme le robinet de paroles de ces deux dames, surtout celui de Cécile Ladjali dont l’irresponsabilité (sic) a quelque chose d’agaçant pour le Français lambda et notamment ceux qui, selon Michel Onfray, vivent avec < €5/jour. Nous sommes tous d'accord de ne pas hurler sur un homme moribond, sur un homme à terre, de ne pas tirer sur une ambulance. Ce renégat de Thévenoud a trahi ses électeurs, les siens, son parti, la classe politique, tous les Français, ce qui fait la différence c'est que le monsieur continue de percevoir ses indemnités parlementaires de >€10 000/mois et sa réserve parlementaire de quelque €100 000/an dont l’utilisation est à sa discrétion sans aucun contrôle. Quand on sait ce que l’on sait désormais sur le bonhomme, il prend il ne rend pas, il est permis d’avoir peu d’illusion sur son utilisation.
    Sa « possible réhabilitation immédiate », pour que cesse cette chasse à l’homme, serait qu’il rende son siège de député pour montrer combien il regrette et soigne sa « phobie administrative », maladie mentale inconnue du DSM (Diagnostic and Statistical Manual and Mental Disorders), la bible des psychiatres. Le pire commentaire a été celui de Claude Bartolone, qui a parlé pour le couple Thévenoud de « surendettement », comment se peut-il puisqu’il ne payait que le strict minimum et ne réglait pas ses factures MDR et Bartolone illustre qu’au nom de la com il peut, lui aussi, dire n’importe quoi.
    Belle soirée, les artistes intelligents étaient sur France 2 vendredi soir !

  3. Qu’est-il arrivé à la France !
    Comme beaucoup d’entre nous qui avons été scolarisés à l’école de la République parmi les cathos, les protestants, les juifs, les musulmans, les arabes, les noirs, les asiatiques, les athées, etc. réel melting-pot dans le Paris du début des années 60 je ne me souviens pas avoir connu un seul signe antisémite ou raciste.
    Les cathos à la mi-mai s’abstentaient une semaine en retraite pour leur communion solennelle (chouette une semaine de vacances avant de revêtir une jolie robe blanche pour l’une et un joli costume avec brassard pour l’autre, en attendant de recevoir la première montre tant attendue MDR), apprenant une ou deux années plus tard, juste après l’entrée au lycée que l’une de nos copines ne reviendrait pas, elle se marierait pendant les vacances et elle était ravie. Elle était maghrébine et l’idée du mariage était un bonheur pour elle, elle fréquentait son copain depuis longtemps… et nous les autres nous l’enviions d’être bientôt une femme mariée, mais rien de plus.
    A cette époque il n’y avait pas de terroristes comme nous l’entendons aujourd’hui, mais chaque jour ? il y avait à Paris des plasticages, des ratonnades (terme infect), des turbulences en tout genre, on commençait à parler plus librement des camps de concentration, il y avait les événements d’Algérie, du Maroc et de Tunisie, il y avait la fin des guerres d’Indochine, celle du Vietnam… mais c’était bien sûr les Trente Glorieuses, il y avait du travail pour tous, les pays arabes comme le Qatar ou Bahrein ne profitaient pas encore des pétrodollars, le conflit Israël/Palestine existait depuis 1947, s’intensifiant/ radicalisant chaque année.
    La France a zappé l’assimilation pour laisser place à l’intégration ce qui peut expliquer que certains conflits ont été importés, pour notre malheur !
    Raisonnement très simpliste et incomplet, je le reconnais bien volontiers, mais je ne comprends pas pourquoi la France serait devenue en un demi-siècle antisémite ! Et pourtant les faits sont têtus, certains statistiques le prouvent, hélas !

  4. Au-delà de ces dérives, force est de considérer qu’un antisémitisme traditionnel, si j’ose dire, continue à sévir (…)
    Le terme galvaudé antisémitisme recouvre tout et n’importe quoi, de la blague juive qui aurait fait rire tout le monde sans arrière-pensées en 1960 mais qui attire les foudres de l’Inquisition et des Tartufe de nos jours, jusqu’à l’agression physique violente, sans qu’aucune « échelle de Richter » de l’antisémitisme ne permette de graduer la gravité des attaques à leur juste proportion.
    Le fait que l’on ait judiciarisé à l’excès l’expression non conforme n’a-t-il pas créé un effet pervers portant certains à une recherche de la transgression de l’interdit, vue comme une volonté de résistance allant parfois jusqu’à la provocation à cette nouvelle forme d’oppression habillée sous des motifs vertueux ?
    Ne faudrait-il pas calmer le jeu, cesser de surjouer l’indignation à chaque fois qu’un homme politique ou un histrion émet telle ou telle petite phrase souvent interprétée de travers par des censeurs stipendiés, revenir à plus de simplicité et restaurer la liberté d’expression singulièrement malmenée en France, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il faille approuver les discours qui seraient nettement inacceptables ?
    Dans bien des cas, la réprobation de certains types de discours aurait probablement plus de poids que leur judiciarisation.
    Bien entendu, les actes les plus violents pourraient continuer à être réprimés sans complaisance.

  5. L’antisémitisme, tout comme le racisme, a de tout temps existé, c’est un fléau social généré par une canalisation intellectuelle nourrie par la bêtise humaine dans sa plus grande envergure.
    Bien sûr que les différents conflits israélo-palestiniens ont exporté l’antisémitisme, ces conflits ayant éclaté peu après la Seconde Guerre mondiale, mais l’Histoire ne retiendra jamais le second conflit mondial comme point de départ du mépris des Juifs.
    Bien avant Jésus-Christ déjà, les Juifs ont été persécutés par Nabuchodonosor, roi de Babylone, détruisant le temple de Salomon, les Juifs ayant par la suite été déportés. Ceci constitue l’un des piliers de l’histoire du peuple juif.
    Au temps de Jésus-Christ, les tenants de la Torah (Loi Juive) codifiée dans l’Ancien Testament, étaient spirituellement rivaux du christianisme naissant, ayant accouché par la suite du Nouveau Testament, qu’aujourd’hui encore certains fondamentalistes juifs refusent de reconnaître, jugeant ces textes apocryphes.
    Les Juifs ont quasiment de tout temps été persécutés.
    Le Moyen Âge fut également marqué par la persécution des Juifs.
    La diaspora ne date pas de 1945 !
    Sans oublier la tentative d’extermination des Juifs par les nazis.
    Je veux souligner le fait, sans pour autant remonter aux calendes grecques, que l’antisémitisme grève l’histoire de l’humanité depuis des millénaires, ce fléau s’inscrit malheureusement dans l’histoire des idées.
    Comment voulez-vous qu’aujourd’hui, à l’aube du troisième millénaire, avec la révolution du numérique, la mondialisation de la communication, via Internet et les réseaux sociaux, et le conflit israélo-palestinien qui constitue l’une des plus grandes poudrières de la planète, l’antisémitisme recule ?
    La politique et la religion y sont pour beaucoup, je me réjouis très fortement de ce qu’a écrit Robert Marchenoir au sujet de l’islam qui inscrit l’antisémitisme dans sa religion, jusqu’au sein même de leurs écritures dites « saintes », et ce n’est pas Michel Onfray qui le contredirait !
    A l’inverse, un jour je fus littéralement sidéré lorsque j’entendis une mère juive d’un lycéen qui fréquentait une non-juive, il y avait de l’amour dans ce jeune couple, les parents ont refusé la copine de leur fils, car non juive.
    Ceci s’est passé dans leur cuisine, je cite la lycéenne « moi ce que je veux, c’est pouvoir, en cas de problème, me confier à vous, pouvoir pleurer sur vos épaules ».
    Les parents, insensibles à cette parole aimante, ont refusé la continuité du couple de leur fils, ce dernier, assis sur une chaise tout en portant la kippa, est resté pantois !
    Et si les Juifs y mettaient un peu du leur !
    Concernant la lutte contre l’antisémitisme, certes il faut sanctionner pénalement les actes antisémites, quelles que soient leurs manisfestations, agressions verbales, agressions physiques, profanations de sépultures, etc., mais je ne suis pas sûr qu’il y ait un moyen radical, une politique idéologique fiable, constructive pour enrayer ce phénomène, car il est trop ancré dans les moeurs, à ma plus grande condamnation !

  6. Bonjour Philippe Bilger,
    « Il est évident qu’un antisémitisme dévastateur a été importé en France à partir du conflit israélien-palestinien et qu’ayant eu l’habileté de se parer d’un habit idéologique et nationaliste, il n’est pas combattu comme il devrait. »
    Il n’y a pas plus d’antisémitisme qu’il n’y a d’islamophobie en France. Ces réactions de la population sont liées essentiellement à la radicalisation du comportement de certaines communautés qui veulent imposer leur culture au mépris des principes laïcs de notre république et des traditions séculaires de notre pays.
    Il s’ensuit une irritation des citoyens qui ont reçu une éducation à la française qu’ils comptent bien conserver car elle constitue leur patrimoine.
    La mixité sociale n’autorise pas tout. Lorsqu’on se déplace dans un pays étranger et plus encore quand on choisit d’y vivre, il convient de respecter les us et coutumes de ce pays.

  7. Une croissance qui préoccupe aussi beaucoup Outre-Rhin.
    Contre la multiplication inquiétante des actes antisémites, Angela Merkel appelle demain 14 septembre à un grand rassemblement Porte de Brandebourg à Berlin.
    Impossible d’imaginer le même appel de la part de nos responsables politiques, car, en France, manifester contre l’antisémitisme serait considéré par un radicalisme islamique comme une provocation et mettrait le feu aux poudres.

  8. Je ne comprends pas l’antisémitisme.
    Celui qui est né juif n’y est pour rien et mérite autant de respect que quelqu’un d’une autre confession. C’est aussi simple que cela. Alors pourquoi tant de haine ?
    Ai-je plus de chance d’être né catho et si oui en quel honneur ?

  9. Bonjour
    Sur les deux commentaires ce jour à 12/21 seul l’un deux concerne le sujet évoqué.
    Sujet tabou ?, sujet trop sensible ?, parole confisquée car à risque ? Mais quelle est donc fondamentalement la raison de l’évitement qui saute aux yeux ? Nous sommes samedi, mais quand même !
    Ma liberté de penser me laisse accroire que la Bible, le Coran, ou autres Livres, ne sont aucunement « La parole » d’un dieu quelconque, mais bien des concepts tout ce qu’il y a de plus humains. Pour moi, une lecture – littérale – de ces textes dits sacrés est une régression de la raison. Il y a donc lieu, non pas de les interdire (c’est impossible) mais bien au contraire de bien les étudier pour les faire mieux connaître dans le but d’aider à les approuver ou au contraire à les dénoncer et en ce cas de tout produire pour qu’une quelconque idéologie religieuse et/ou politique contraire au bien vivre ensemble dans un but commun, soit combattue sans état d’âme si je puis dire. D’autant qu’il est désormais bien établi que ce n’est plus et en aucun cas la « laïcité » qui pourra parer aux dérives sectaires auxquelles on assiste en vraie grandeur.
    Ceci étant posé, et pour recoller de près au sujet proposé, il faut aujourd’hui encore se poser au moins une question des associations dont celle citée, ne sont-elles pas allées trop loin ?
    Peut-être beaucoup trop loin en ayant mis en place avec l’appui de la Loi, et au nom de la lutte contre l’antisémitisme, une véritable terrorisme intellectuel. Faut-il être peu confiant dans la justesse de ses positions, dans le bien-fondé de la cause que l’on défend pour réclamer une nouvelle loi d’exception et lancer de multiples procédures judiciaires pour imposer le silence à ses contempteurs.
    La Loi a cru pouvoir prendre ce chemin glissant, qualifier certaines « pensées » d’inacceptables. Le révisionnisme et le racisme, contrairement à l’adage, ne sont pas, il me semble, des délits mais des opinions. Certes, des opinions intolérables, souvent insupportables, mais des opinions, dont la répression pourrait de fait devenir un délit d’Etat.
    Aujourd’hui s’il est encore admis que la liberté d’expression soit totale, ce n’est cependant à mon avis que par l’instruction précoce apportant la connaissance avec en parallèle l’indispensable grande fermeté vis-à-vis de toute dérive, que les « choses » rentreront dans l’ordre non pas a minima mais tendant vers le maximal exigé par la République.
    Il est aujourd’hui clairement établi que le retard pris, pour n’évoquer que ce sujet très sensible, doit convoquer d’urgence des instances exceptionnelles qui auront la charge de s’attaquer sans délai, en profondeur et avec les mêmes armes, à la lame de fond que l’on sait. Et ce sans ménagement aucun, avec obligation de résultats rapides et visibles. Et ce d’autant qu’il devenu absolument nécessaire de marquer de repères clairs et visibles pour tous, la frontière sur laquelle il faut (main te nant) plus que jamais s’arc-bouter. Celle de la violence physique et/ou morale qu’elle soit en cours ou seulement potentielle eu égard aux signaux avertisseurs qui nous parviennent de nombreux horizons proches ou lointains.
    Pourquoi tant d’aveuglement si ce n’est de faiblesse depuis des décennies ?

  10. Robert Marchenoir

    @eileen
    On reconnaît les grands bourgeois de gauche à ce qu’ils traitent d’idiots ceux qui ne prétendent pas interdire à autrui de lire les livres qu’ils n’aiment pas.
    Un autre indice révélateur est qu’ils prétendent aimer les livres, mais passent leur temps devant la télévision à regarder des gens parler de livres.
    C’est vraiment pratique, d’être riche et de gauche.

  11. Catherine JACOB

    « Il y a des juifs, des chrétiens et des musulmans qui peuvent en certaines circonstances susciter une antipathie, une hostilité et il est essentiel de pouvoir le dire en formulant cette évidence. »
    Et il y en a même qui ne sont en rien ce que leur nom peut laisser croire et susciter des réactions de ce seul fait.
    Par ex. Bien que je ne sois pas juive, du seul fait de l’homonymie de mon nom avec celui de la célèbre épouse de Michel Jonasz, l’auteur-compositeur-interprète dont par ailleurs je suis fan, fait souvent abusivement présumer de l’appartenance confessionnelle.
    Deux anecdotes, anciennes pour ne pas jeter de l’huile sur le feu et japonaises pour dépayser la question.
    Je me souviens d’un lacanien japonais préoccupé notamment par la question du nom propre et du nom du père a un jour tenté d’entamer une discussion sur les noms de l’identité – pour ceux que la question intéresse, le lien ouvre sur un texte qui cherche à «interroger ce qui fonde Lacan dans les années 1975 à glisser du Nom-du-Père au Père du nom, ne pensant que ce glissement ait été inspiré par le seul goût de ce dernier pour le jeu de mots. Le se faire un nom qui semble laisser toute la charge du nom au sujet lui-même ne devant pas masquer qu’il n’y a pas d’autonomination, ce qui veut dire qu’un nom propre, fût-il de symptôme, est toujours solidaire d’un lien social », ce que je pense également.
    Il s’est donc relativement abruptement adressé à moi en me disant: « Je suis touché par le – ou sensible au – destin tragique de ‘votre peuple’.» A ma – fausse (vu que j’avais immédiatement situé l’origine de la question) -, interrogation relative à «quel peuple ?», il a répliqué par une question sur le sens du nom propre et de ses critères de lisibilité.
    Premier problème : comment expliquer à un Japonais la formation des noms de familles et en particulier des noms de famille de ces Juifs dont le dénombrement de 1784 des familles juives vivant en Alsace évaluait à 45 % celle qui n’avaient pas encore de nom de famille fixe et définitif, ce qui a abouti, comme l’explique la page sur laquelle ouvre le lien indiqué, au décret impérial pris à Bayonne le 20 juillet 1808 par Napoléon 1er et qui ordonne ceci : «que ceux des sujets de notre Empire qui suivent le culte hébraïque et qui, jusqu’à présent, n’ont pas eu de nom de famille ou de prénoms fixes seront tenus d’en adopter dans les trois mois de la publication de notre présent décret et d’en faire la déclaration par devant l’officier de l’état-civil de la commune où ils sont domiciliés.»
    Comment expliquer le fait que la transmissibilité du nom de famille qui avant 1539 en France (sachant que Strasbourg est une ville libre) n’existait que pour les familles nobles, que ce soit, ou non, celui d’une terre déterminée précédée ou non d’une particule, les autres n’ayant qu’un prénom de baptême, ou, selon le culte considéré, qu’un nom personnel, faisait que dans le cas des sujets impériaux de culte hébraïque, on pouvait trouver «des familles où le grand-père, le fils et le petit-fils était en filiation cependant agnatique, dotés de patronymes différents, le grand-père s’appelant Isaac Abraham (Isaac fils d’Abraham), le fils Jacob Isaac (Jacob fils d’Isaac) et le petit-fils Abraham Jacob (Abraham fils de Jacob)» et que dans le cas des sujets ordinaires, le nom de famille s’étant constitué et notamment pour une bonne part en Lorraine, sur la base également du prénom du père, ainsi que sur la base de la fixation et de la transmission d’un sobriquet, d’un nom de métier, d’un toponyme qui n’était pas nécessairement un nom de localité, etc. etc. on a pu avoir à partir d’un certain moment, des personnes de cultes différents répondant cependant au même patronyme.
    Par ex. Les Juifs qui avaient fait choix une fois pour toutes, ou se sont vu imposer par quelque secrétaire de mairie le choix de fixer le prénom JACOB comme patronyme, se sont retrouvés avoir pour homonymes, des familles d’un autre culte dont le nom de baptême du père ayant pour Saint patron, le personnage biblique qu’est l’apôtre Jacques de Zébédée soit dans le Nouveau Testament « Jacques, fils de Zébédée » dit encore Saint Jacques le Majeur que les parlers germaniques dont l’alémanique et le francique notamment appellent Jakobus der Ältere (= l’Aîné) dont l’attribut est la coquille Saint Jacques, ou quelque autre Saint chrétien de même nom, comme on peut notamment l’observer sur le tombeau de celui des archevêques de Trèves qui le fut 1439 à 1456 ainsi qu’archichancelier de l’empereur Frédéric III à partir de 1441, tombeau qui se trouve dans le cloître de la cathédrale où ne se trouve cependant que le corps, – le cœur ayant été apporté à Metz le 30 mai 1456 pour être déposé devant l’autel Saint Étienne et les entrailles au caveau de l’église de l’abbaye de Mettlach, dans une intéressante partition donc, le côté spirituel y étant représenté par la fondation d’une messe perpétuelle dans la chapelle de la grosse tour du château familial -, et dont l’inscription en écriture gothique indique une variante latine sous forme IAKOBUS comme on le voit ici: : . Il s’agit, dit en français, de Jacques de Sierck (1400-1456), en allemand, de Jakob I. von Sierck, et en latin de Trevir Sirck Iacobus, archevêque de Trèves fondateur de l’Université de la ville; l’un des sept princes électeurs et fils d’Arnold VI Seigneur de Sierck – actuel Sierck-Les bains en Moselle, soit en francique lorrain : Siirk -, le grand argentier du Duc de Lorraine réputé avoir passé un pacte avec le diable et pour lequel le dit Grand électeur avait obtenu un titre germanique de Comte. Les armes de cette famille sont assez semblables à l’écu qui du XIe siècle à 1431 et de 1473 à 1480 est celui du chef de famille de la Maison de Lorraine, d’or, à la bande de gueules, chargée de trois alérions d’argent, si ce n’est qu’à la place des trois alérions, on a trois coquilles saint Jacques.
    Ces armes sont aujourd’hui le blason de la ville de Sierck-les-Bains qui jouxte le village où l’on peut tracer le patronyme de ma famille en tant que patronyme, sans interruption jusqu’au 16ème siècle et dont le maire fut après-guerre mon grand-oncle Jacques JACOB, dit aussi Jacob JACOB, sachant qu’on avait même à cette époque dans la famille, un Jacob JACOB-JACOB, tous JACOB n’ayant de commun avec un descendant d’un sujet de culte dit hébraïque, de l’empereur N.1er, que l’homonymie. Nonobstant, l’obligation dans la période de l’annexion de fait, faite à tous les habitants des territoires ainsi annexés, et donc pas uniquement aux familles portant des patronymes homonymes de patronymes portés par des familles juives, de faire la preuve d’une ascendance non juive sur un minimum de trois générations, a été à l’origine sans doute, du sentiment qu’il y a chez les JACOB originaires du village de, selon les époques, Ruchensdorpht (1145), Rukesdorph (1157), Rukestorp et Rukestroff (1158), Ristorff (1328), Rustorff (1594), Rusdorff (1686), Ruestroff (XVIIIe siècle), Rurdorff et Rusdorff (1756)1, Rustroff (1793), Rüsdorf (1871-1918) où s’était réfugiée au début du 15ème siècle, Marguerite de Wittelsbach (1376 † 1434), fille du comte palatin puis empereur germanique Robert de Wittelsbach, et d’Élisabeth de Hohenzollern, autrement dit l’épouse bafouée de Charles II (ou Ier) de Lorraine et, selon l’expression d’un petit-cousin de mon père, qu’«il y a du Jude quelque part», ce qui a sans doute poussé par un moment certaines femmes de notre famille vers les Kibboutz israéliens, ainsi que le Grand-rabbin de Metz et de la Moselle à présenter chaque année à cette épouse, désormais veuve, JACOB, qu’est ma mère, du temps où elle était en activité, ses vœux annuels, auxquels elle répondait de même aimablement.
    Pour en revenir à notre lacanien japonais, il semble que les informations et le message soit toutefois mal passés, ou encore ait fait l’objet de quelque analyse sauvage, je ne saurais le dire, mais quelque temps après qu’il soit revenu à la charge : «parlez-moi de votre père, appelons-le par ex. A…», ce qui était effectivement, par une curieuse coïncidence vu que je n’en avais jamais parlé à quelque Japonais, ni même à quelque expatrié que ce fut, le prénom exact de mon père, j’ai fait la connaissance d’un autre Japonais, lequel à l’énoncé de mon nom, fait cette remarque curieuse : «Je suis décidément abonné aux Juives», suivie de la liste de toutes ses ‘connaissances’ féminines occidentales.
    J’arrête là les épisodes japonais, mais sur la base des expériences ci-dessus, je suis encline à penser comme vous en effet, lorsque vous écrivez «Banalisation signifiante et pugnace, cela implique qu’on soit intransigeant avec lui quand il est là mais qu’on ne le fabrique pas à force de le voir partout. Même là où il n’est pas.» car il en va des jugements rapides et préconçus quant à l’origine des noms et ce qu’ils paraissent révéler des personnes qui les portent, comme des opinions qu’on leur prête et dont on est toujours prêt à se faire tout un film.
    Je reviendrai peut-être sur quelques épisodes français très éclairants et très désolants sur ce chapitre, mais je ne souhaite pas, pour l’instant, relater des faits de harcèlement susceptibles, d’un côté comme de… l’autre ! de jeter de l’huile sur le feu.

  12. Robert Marchenoir 13.9.14 13h43
    Englué, enkysté, emmuré dans des schémas obsolètes qui n’existent plus, vous jugez ce que vous ne connaissez pas.
    Vos complexes de classe vs votre mépris de classe font que vous affirmez n’importe quoi !
    Cessez de protester des effets dont vous chérissez les causes.
    Vous êtes pathétique !

  13. Jean le Cauchois

    Je crois que l’on estime à environ 600.000 le nombre de Français de confession ou de sympathie juive, parmi les 66 millions de Français résidant en France, dont environ 6 millions de Français de confession ou de sympathie musulmane, et de 12 à 24 millions de confession ou de sympathie chrétienne. Si ces 6, 12 ou 24 millions mettaient ou pouvaient mettre autant de présence externe (en dehors de leurs édifices religieux) pour faire part aux autres de leurs singularités, les médias seraient saturés, la quote-part des 600.000 (1% de la population) les rendrait proportionnellement moins visibles. Entre « pour vivre heureux, vivons cachés » et « montrons-nous pour ce que nous sommes », il y a beaucoup de choix possibles, et de conséquences à assumer.

  14. Jean le Cauchois

    @ Catherine JACOB
    « Il y a des juifs, des chrétiens et des musulmans qui peuvent en certaines circonstances susciter une antipathie… »
    J’ai vécu l’expérience, interne dans une prépa scientifique parisienne au milieu des années 50, de former un groupe hybride : un juif tunisien + un musulman marocain + un catholique normand, qui découvraient ensemble leurs différences, celles de leurs familles, celles de leurs pays. Comme vous, mon patronyme est un nom biblique, et j’ai eu l’occasion d’en éprouver des sympathies ou des antipathies… Notre merveilleux prof de math était un agrégé algérien et arabe de naissance et fier de l’être, tout en se considérant comme un Français à part entière. Je dois dire qu’au début il m’a cru coreligionnaire de notre ami tunisien, et puis nos notes (à tous les trois) sont devenues meilleures, je n’ai jamais voulu savoir pourquoi !
    Merci pour avoir parlé du Sierck ancien. J’y ai joué au hand-ball, à l’époque jeune ingénieur en Lorraine et nous avions eu du mal à croire les panneaux de signalisation pour rentrer à Diedenhofen où nous habitions !

  15. hameau dans les nuages

    @ Cyril | 13 septembre 2014 à 11:36
    Sidéré ? non franchement c’est vrai ? vous avez été sidéré ?
    Eh bien dites donc!
    Il s’agit d’une des communautés les plus fermées qui soit. Les mariages mixtes que je connais avec une goy ont été rarement une réussite.
    http://www.youtube.com/watch?v=M2KKodyyxqY
    Et ce qui est amusant c’est que tous les leaders d’origine juive sont les fervents défenseurs du multiculturalisme, jusqu’à monsieur Attali adepte du nomadisme mondial.

  16. Concernant la recrudescence des actes antisémites, le rapport 2012 du SPCJ (Service de protection de la communauté juive) contient deux analyses intéressantes des nouvelles formes d’antisémitisme en France, dues à Mark Knobel (pages 87-96) et à Georges Bensoussan (pages 97-101). Elles mettent clairement en cause l’antisémitisme proprement arabo-musulman présent chez certains jeunes de banlieue issus de l’immigration maghrébine. Elles dénoncent aussi l’activisme salafiste, l’instrumentalisation du conflit israélo-palestinien, ainsi que l’aveuglement ou la frilosité des autorités politiques et intellectuelles.
    Il faut oser dire que l’intégration ne fonctionne plus. Que l’immigration de peuplement n’a pas toujours été une réussite, même si une partie s’est intégrée. Que l’horizon d’une société multiculturelle est une aberration dans un État-nation centralisé comme la France, où l’État a fait la nation. Où l’intégration était l’horizon de toute immigration, la nôtre comme celles qui nous ont précédés. Que l’amour de la langue, de l’histoire, du paysage français nous ont charpentés. Et que le niveau d’exigence que l’on avait vis à vis de nous venus d’ailleurs a fait de nous des Français heureux de recevoir cet héritage.[…] Le multiculturel, ce sera demain la juxtaposition de communautés et la multiplication des conflits. C’est déjà le cas avec les questions de mémoire. Beaucoup, aujourd’hui, sont conscients qu’il faudrait tenir un langage de vérité. In fine, c’est le courage qui fait défaut. (Georges Bensoussan, page 101)
    http://dl.antisemitisme.org/RAPPORT%202012.pdf

  17. @eileen
    mais je ne comprends pas pourquoi la France serait devenue en un demi-siècle antisémite ! Et pourtant les faits sont têtus, certains statistiques le prouvent, hélas !
    Comme le dit une citation attribuée à Disraeli, il y a le mensonge, le sacré mensonge et les statistiques…
    Ceci dit s’il est à la rigueur possible de faire par exemple des statistiques sur l’alcoolémie au volant à partir du nombre de contrevenants dont l’analyse sanguine dépasse un certain taux d’alcool, comment voulez-vous identifier sans ambiguïté tout ce qui pourrait relever d’un véritable antisémitisme?
    Si contrairement à ce qu’une certaine propagande malveillante cherche à faire croire « l’antisémitisme traditionnel » n’a pas augmenté de façon significative, nous sommes cependant confrontés à la montée d’un antisémitisme d’importation.
    Mais cet antisémitisme-là met très mal à l’aise les partisans du dogme du vivre ensemble non choisi à grands renforts de substitution de population…

  18. @hameau dans les nuages
    Je vous remercie infiniment de votre lien sur lequel j’ai cliqué, j’ai visionné deux fois cette vidéo de quatre minutes et quatre secondes.
    Je dois vous avouer que les propos tenus par ce monsieur sont totalement sidérants !
    Je ne sais pas à quelle heure je dois me lever demain pour prier, et si je passe une mauvaise journée, j’irai voir un juste pour me consoler !
    Que de niaiseries dans ce bas monde.
    C’est désolant !

  19. Robert Marchenoir

    @eileen
    C’est marrant comme vous répondez systématiquement à côté. C’est bien vous qui avez écrit, de surcroît sur un fil où il est question de tout autre chose :
    Réponse adressée à ces idiots qui ont aboyé sur ces libraires résistants, les comparant à des ennemis de la culture MDR.
    L’idiot vous répond que lorsqu’on assimile à la Résistance le refus de vendre un livre déplaisant pour un socialiste (juste après s’être vanté d’habiter aux alentours de la rue de Rivoli), on démontre à la fois son appartenance à la grande bourgeoisie de gauche et l’hypocrisie de sa posture.
    Ce sont des faits. Après, vous pouvez toujours essayer de donner le change en parlant de « schémas obsolètes qui n’existent plus » et de « mépris de classe »…
    Ca ne marche plus, vos trucs, ça fait longtemps qu’ils sont éventés. Le mépris de classe est de votre côté, et le terrorisme intellectuel de la gauche ne fonctionne plus. Trouvez autre chose.

  20. Jean-Dominique Reffait

    L’antisémitisme… Le mot lui-même est porteur de ce qu’il prétend dénoncer : de quoi le sémite est-il le nom sinon de l’étranger dont on ne prononce ni la religion ni l’éventuel pays. Ni religion sémite, ni pays sémite, le sémite est étranger à tout, ne s’attache à rien, n’est loyal envers personne. Alors qu’aujourd’hui les mots font des ravages dans certaines têtes prêtes à trancher celle des autres, il faut se méfier de ce mot comme de la peste : il porte en lui son propre poison.
    La France n’est pas un pays de tradition antijuive : les hérétiques cathares, les protestants ou les Vendéens ont subi de bien pires avanies en ce pays à des époques où on laissait les communautés juives tranquilles. L’épisode tragique de la Seconde Guerre mondiale a fini de détruire le fond catholique antijuif, l’Eglise s’est réconciliée avec les juifs, la France est devenue le pays d’une des plus importantes communautés juives dans le monde. Ce n’est pas un hasard, c’est le résultat d’une prise de conscience mutuelle, des non-juifs comme des juifs eux-mêmes, que la France est une patrie commune. Je répète souvent que le judaïsme est la plus ancienne religion de France pratiquée sans discontinuité depuis les premières communautés juives installées en Gaule romaine, avant l’arrivée du christianisme. Et si aujourd’hui les juifs d’origines ashkénaze ou séfarade constituent la grande majorité de la communauté, ils s’inscrivent cependant dans cette antique tradition juive de la France.
    Certes il n’est jamais facile de constituer une communauté minoritaire dans un pays où, dans les siècles passés, prédomine un sentiment religieux très fort et exclusif. Mais la France a été longtemps préservée du concept de race juive quant il se développait déjà fortement en terres germaniques et en Europe de l’Est. Et ce concept nous est venu de là. Là où l’on n’était qu’antijuif, problème résolu par le baptême de l’intéressé, on est devenu antisémite : la race s’est substituée à la religion.
    Israël et patatras ! Tout est à recommencer. Un conflit absurde qui ne parvient pas à se conclure, une injustice criante faite à une population arabe et une population musulmane de France frustrée de moins bien réussir dans la société qui reporte sur les « sionistes » la responsabilité des malheurs qui ne tiennent qu’à elle. Sans responsabilité dans la Shoah, certains musulmans estiment n’avoir aucune précaution à prendre envers les juifs. Ils ne se privent pas.
    La jonction de cet antisémitisme musulman – je prends le mot dans toute sa perversité – s’effectue aujourd’hui avec l’antisémitisme résiduel français par la gauche radicale : Besancenot qui soutient une candidate voilée tandis qu’il pourfend pêle-mêle le sionisme, le capitalisme et l’Amérique, reprenant les vieilles scies du complot cosmopolite juif de l’extrême droite d’avant-guerre. Mélenchon lui a désormais emboîté le pas. L’islamisme ne serait que la réplique presque légitime au sionisme, ce qui est historiquement faux.
    Face à cela, les juifs se radicalisent dans une défense fanatique d’Israël, alors que la majorité des français juifs est consciente de la légitimité de la cause palestinienne. Mais ils veulent faire front commun, malgré leurs divergences sur la politique israélienne, pour défendre le principe d’Israël. Ce sentiment est légitime mais son expression est perverse. C’est ainsi que le CRIF, qui représentait autrefois les juifs de France, s’est transformé en un lobby pro-israélien défendant sans nuance n’importe quelle folie du gouvernement israélien, accréditant dès lors l’idée que les juifs français lorgnent vers une autre patrie et qu’ils sont – évidemment – déloyaux.
    Que faire ? Nous n’avons pas la main. Nous, c’est cette majorité de français qui ne veut pas de ces manifestations de haine réciproque chez elle. Nous pouvons manier le bâton de CRS, guère plus. Compter les coups, réprimer ce qui ressort du délit ou du crime. Pour l’heure, la solution est de l’autre côté de la Méditerranée. Tout se mélange, c’est Gaza contre Sarcelles, la confusion des causes et des effets, de part et d’autre. L’intelligence a déserté le terrain laissant BHL et consorts, à chaque mot qu’ils prononcent sur le sujet, produire un peu plus d’antisémitisme qu’auparavant. Non, les Français ne sont pas plus antisémites aujourd’hui qu’avant, ce serait même l’inverse. Le vrai souci, c’est que l’antisémitisme en France n’est pas un problème français.

  21. Rédigé par : Camille | 13 septembre 2014 à 12:51
    Allez donc en Allemagne, si vous vous y sentez moins en danger…

  22. Cher Philippe,
    Il y a le ciel, le soleil et la mer.
    Et des chiffres auxquels on peut faire dire n’importe quoi.
    Hollande a été élu grâce à l’électorat des français de confession musulmane (plus de 80%).
    Hollande considère que les juifs sont aussi des humains. C’est une chance d’avoir un président aussi clair. Les chrétiens qui ont veillé pour exiger un débat ont été brutalisés, et le terme utilisé est faible.
    Les chrétiens d’Irak ont été le cadet des soucis d’Hollande pendant plusieurs mois.
    Pendant que les journalistes suivaient les ébats des élus, les djihadistes se multipliaient comme des petits pains. Et pourquoi avoir placé ses copains à la tête de la police ? C’est complètement irresponsable de mener une petite cuisine politique quand la France est en alerte rouge.
    La laïcité n’est pas un jouet.
    Ce qui se passe actuellement en France ressemble à ce qui s’est passé il y a une vingtaine d’années en Turquie. Ce pays qui était laïque a reçu de grosses subventions pour que les femmes portent le voile à la faculté. Certaines étudiantes ont reçu des voitures de luxe pour accepter de porter des signes religieux dans l’espace public. En moins d’une décennie, cela est devenu la norme. La laïcité est devenue l’exception.
    Les Femen qui ont perturbé Notre-Dame et le Salon du Bourget en plaquant leurs oeufs sur le plat sur Hollande sont une invitation au non respect des religions, des représentations industrielles.
    Si scier des croix catholiques, c’est anodin et que demander des débats devient répréhensible cela implique une confusion.
    Vous oubliez dans vos préoccupations les athées qui seront victimes à leur tour et connaîtront les insultes de mécréance.
    La démocratie doit renforcer ses valeurs de laïcité et le respect de la religion ou de la non religion de chacun.
    Hollande est un raté de la politique et de la diplomatie. Dire qu’Israël a le droit de se défendre ne lui aurait pas arraché la langue. Le Président Obama a été beaucoup plus clair sur le sujet.
    Le Hamas est partiellement un groupe terroriste.
    Et armer un groupe terroriste, c’est un scandale.
    Suivre Obama dans sa politique de sanctions contre Poutine, c’est ne pas voir la réalité.
    Que les Etats-Unis souhaitent agiter les vieilles peurs de la guerre froide pour sortir de leur déficit gigantesque est une stratégie.
    Cela affaiblit l’Europe.
    Nous disons m… aux statisticiens comme Gainsbourg disait m… aux dealers.Et les journalistes qui reprennent en boucle ces manipulations douteuses sont des ordures.
    françoise et karell Semtob

  23. « Argent et politique vers quelle transparence » – Pierre Morel-A-L’Huissier – Edit. du Fil : 120 pages décapantes pour €9 qui redonnent espoir en la politique. Ce livre rassemble quelques députés UMP et UDI parmi les plus rigoureux comme Charles de Courson, il y en a encore, que l’on n’entend hélas pas assez !
    @Parigoth 14.09.14 19h41
    Vous avez raison !
    @moncreiffe 14.9.14 19h34 (mais vous ne pouviez pas l’avoir lu : pas encore affiché) donne une partie de la réponse que devait susciter mon commentaire, sans l’écrire, sous peine/pour éviter des représailles écrites, mais inutiles me concernant !
    Vous et moncreiffe = je partage vos commentaires re ce sujet… Quant aux statistiques, elles semblent de plus en plus répondre à une demande pour accréditer une thèse tout comme le sujet que vous abordez, les accidents de la route. Si le nombre d’accidents est un fait objectif, la statistique pour être fiable mériterait de prendre en compte aussi le nombre de kilomètres parcourus, à partir du moment où des comparaisons année/années sont faites. Face à la difficulté d’identifier le kilométrage parcouru année/année, on préfère annoncer des réalités certes, mais culpabilisantes. Ceci dit, le nombre de tués ou blessés et handicapés à vie sur la route est un fléau que je ne sous-estime pas !
    Disraeli n’a donc pas dit que des sottises !

  24. Les obédiences communautaires des uns et des autres sont en train de déchirer le tissu national. Même les bien-pensants médiatiques ne savent plus dans quel sens dresser leurs tréteaux compassionnels, écartelés entre leur philosémitisme et leur philoislamisme, que jusque-là ils arrivaient à concilier par la dénonciation sans cesse recommencée des « racistes » autochtones… !

  25. « L’affaire n’est pas si simple qu’on croit puisque le crédit de Marine Le Pen s’amplifie dans la communauté juive qui voit
    en elle un bouclier contre l’islamisme ».
    Bouclier ? Un terme ancien qui avait trait à la défense individuelle pendant les guerres ! C’est bien posé et ça fait peur.
    Sinon, il se prénommait Léonard et venait de Vinci. Un vent de liberté soufflait pendant la Renaissance parmi ces grands artistes qui venaient presque tous de quelque part avec leur liberté d’expression talentueuse dans la tête sans le devoir apparemment à qui que ce soit.

  26. 527 actes cumulés, sans égard pour les origines ethniques de ces actes, alors que le même organisme publiait le rapport intense entre islam et antisémitisme, c’est nous prendre tous pour des islamistes.
    Evitons la stigmatisation, mais, de grâce, messieurs les censeurs purs pétris de matière angélique, ne pratiquez pas non plus l’assimilation abusive. Mais surtout, surtout, commencez à vous méfier d’une France abrutie, veule, sale, pourrie d’irrersponsabilité mais qui risque bien de produire par erreur un sabreur qui prendra la place que vos paradoxes vertigineux auront laissée libre.

  27. moncreiffe 13.9.14 19h34
    Georges Bensoussan met en cause l' »intégration » !
    La France a progressivement oublié son « essentiel », l’assimilation càd rendre pareil, laissant aller l’intégration, càd il suffit de se poser.
    Les populations qui arrivaient d’ailleurs, avec leurs us et coutumes, ne parlant pas notre langue, se sont regroupées, reproduisant leurs us et coutumes dans une indifférence quasi générale, une sorte d’apartheid soft qui élimine ou oublie s’est mise en place, sous fond d’une grave crise économique.
    Bien évidemment que cela n’explique pas tout, assimilation vs intégration est pourtant l’une des causes.

  28. Le racisme, le communautarisme seront vaincus lorsqu’il sera possible qu’un être d’une communauté puisse s’unir à un être d’une autre communauté sans excommunication de part ou d’autre. On est loin du compte chez nombre de juifs, musulmans, et même de catholiques intégristes. Je pense même que les positions se sont radicalisées depuis une génération. A côté de ce problème les criailleries sur des propos taxés de racistes sont aboiements de chiens lorsque la caravane passe.

  29. Les temps de crise favorisent l’amnésie et toujours y reviennent les mêmes confusions. Le conflit israélo-palestinien en est le meilleur exemple qui légitime le sionisme par l’antisémitisme, et réciproquement, et qui m’ont en son temps inspiré ceci :
    Israël, toi, mon grand frère juif, ne prends pas avec offense à ta douleur immense ce que j’ai à te dire :
    Israël, quand la mer s’est ouverte devant toi lorsque tu t’échappais, ce n’est pas toi qui t’es vengée, mais la société égyptienne elle-même qui, voyant sa victime expiatoire s’échapper, s’est engloutie dans sa propre violence !
    Israël, lorsque tu cèdes et prends les armes pour te protéger et revendiquer ta place – légitime – en ce monde archaïque, Lorsque tu utilises l’instrument du bourreau qui t’as toi-même sacrifié,
    Lorsque par là-même tu occultes les millions de victimes innocentes de l’antisémitisme ancestral, témoins du vice originel, Ne t’aperçois-tu pas que tu enfermes la parole de Yahvé portée par tes prophètes et qu’alors, tu n’es plus Israël ?
    Israël, ce monde que tu annonces, libéré du joug violent des dominations illusoires, n’est pas ce monde archaïque où tu revendiques, légitimement, ta place,
    mais ce monde qui vient, annoncé de toute éternité par tes prophètes, ce monde enfin éclairé par le cœur de la raison, ce monde dont tu es, ô mon grand frère meurtri, le premier annonciateur.
    Israël, ce monde nouveau n’est pas territorial, ce monde où tu règnes dans la vérité est le rêve d’amour du dieu vivant et de la victime épargnée, la Jérusalem céleste.
    Tout le sang de ton peuple, aura-t-il été versé inutilement ?
    Relève-toi, Israël ! Garde la porte de la vérité ouverte, tu es l’annonciateur, la voix qui crie dans le désert, témoin vivant de ce qu’a vu, de ce que voit, et de ce que, hélas, verra encore la victime expiatoire : il n’y a rien au ciel, tout est au cœur de la raison de l’homme !
    Voilà l’immense et fantastique responsabilité humaine, d’abord juive, puis judéo-chrétienne, enfin concernant l’humanité tout entière enfin éclairée, libérée des religions archaïques qui ne la protègent plus, libérée des piètres divinités humaines, menteuses et meurtrières :
    La responsabilité d’entendre et de nommer la parole de Dieu, d’être l’incarnation terrestre de Son rêve d’amour.

  30. Il est dommage (et paradoxal) que la reprise de votre article sur le site Boulevard Voltaire se fasse en regard d’une promotion pour le pamphlet antisémite/antisioniste de S. Sand !

  31. Pour parler de l’antisémitisme autrement que pour ne rien dire, il faudrait commencer par en reconnaître les raisons au lieu de se voiler la face.
    L’antisémitisme dont il s’agit ici, au sens donc d’antijudaïsme, est uniquement religieux de la part des musulmans comme il l’a été et l’est toujours en principe de la part des chrétiens.
    Pour Saint Paul, le judaïsme est l’ennemi de l’humanité parce qu’il n’est pas issu de l’amour du père qui a créé l’homme à l’instar notamment de toutes les religions indo-européennes, mais d’une construction intellectuelle de raison d’Etat qui condamne l’homme en le vouant à se conduire comme le font les aujourd’hui les Israéliens à l’égard des Palestiniens.
    D’autre part, la lutte pour ou contre un comportement de nature religieuse quel qu’il soit, relève de la théologie – spéculative, pratique ou mystique. Et si elle semble ne pouvoir être théologique, c’est qu’elle est menée par des athées, c’est-à-dire des ignorants profonds qui ne veulent rien savoir, autrement dit : des imbéciles. Et comme le propre des imbéciles est de se croire les plus intelligents, ils s’en vont lutter contre l’islamisme avec des armes, c’est-à-dire comme l’a en substance justement dit Dominique de Villepin ces jours-ci, exactement ce qu’il faut faire si on veut arriver à se mettre tous les musulmans de la planète à dos.
    – Pour la plus grande joie des Israéliens qui tirent les marrons du feu en continuant en toute impunité à martyriser ce pauvre peuple palestinien, et la colonisation au prétexte qu’il faut loger les juifs qui partent de France au prétexte qu’il se font agresser par les musulmans. Musulmans qui non seulement nous envahissent, mais nous agressent pour venger les Palestiniens.
    Saint Louis, priez pour nous, et délivrez-nous des crétins qui nous gouvernent !

  32. @ Achille
    A l’époque où les premiers Juifs s’installaient en France, porteurs d’une civilisation déjà millénaire, il y a de fortes chances que vos ancêtres tentaient encore de faire entendre raison à des chèvres au fin fond de la Mongolie.
    Du coup, je pense que ces gens-là sont au moins aussi Français que vous ou moi.
    @ Parigoth
    Obtenir un jour l’autorisation de cracher sur les Juifs ne soulagera en rien la misère de ce qui vous sert d’existence.
    @ Robert Marchenoir
    Je vois que vous n’avez pas pu résister à l’offre d’Amazon « Deux paquets de papier hygiénique = « L’islam pour les nuls » de M. Onfray offert », livre dans lequel cet illustre intellectuel développe la thèse de l’essence fondamentalement antisémite de l’islam en s’appuyant sur quelques hadiths (non authentiques) qui laisseraient à penser que Mahomet sentait fortement des pieds.
    Une conversation avec la moindre des caissières d’une épicerie de votre quartier aurait cependant pu vous apprendre qu’avant la création de l’Etat d’Israël, aucun pays musulman n’a pratiqué ne serait-ce qu’un soupçon de politique antisémite, pendant que la plupart des pays chrétiens (dont la totalité des pays catholiques) d’Europe se sont vautrés, à un moment ou un autre de leur histoire, dans un antisémitisme le plus vil.

  33. Catherine JACOB@Jabiru & Achille & Jean le Cauchois

    @Jabiru | 13 septembre 2014 à 13:11
    «Ai-je plus de chance d’être né catho et si oui en quel honneur?»
    On ne naît pas catholique, le baptême représentant un sacrement qui peut être donné et reçu à tout âge et qui, dans les temps anciens du christianisme, concernait plutôt les adultes. S’agissant de la France, voyez Clovis.
    Maintenant, si vous étiez né au Luxembourg où l’église catholique romaine compte 73,7 % d’une population à 43,8 % d’origine étrangère, nonobstant un fort mouvement anti-église, vous auriez eu statistiquement plus de chances d’être né dans une famille qui vous aurait donné une éducation religieuse conforme au courant religieux dominant.
    Sur l’antisémitisme et l’enseignement du mépris dans ce pays où il existe encore une religion d’Etat, il se dit que la judéophilie du média le « Luxemburger Wort » après 1945 a fait tomber dans l’oubli et tabouisé ses positions d’avant-guerre, ce qui paraît vouloir dire que ce phénomène n’y est plus un problème.
    ———————
    @Achille | 13 septembre 2014 à 11:58
    «Il n’y a pas plus d’antisémitisme qu’il n’y a d’islamophobie en France. Ces réactions de la population sont liées essentiellement à la radicalisation du comportement de certaines communautés qui veulent imposer leur culture au mépris des principes laïcs de notre république.»
    Le principe de laïcité n’est pas celui d’une autocensure vis-à-vis de ses propres croyances, mais le respect de celles d’autrui.
    « et des traditions séculaires de notre pays.»
    La France n’a pas de traditions si séculaires que cela, ce sont plutôt ces régions qu’on vient récemment de traficoter sous couleur d’économies de bouts de chandelle et dans la bonne tradition administrative dont le député Thomas Thévenoud qui n’aurait pas connu les mêmes ennuis s’il avait confié sa comptabilité à un cabinet d’expertise comptable ou encore si l’imposition s’était faite, comme dans de nombreux autres pays, à la source, dit qu’il a la phobie, et je pense qu’il n’est pas le seul. Ceci étant, il a aussi la mémoire courte concernant la mention de son cursus professionnel, ce qui est plus embêtant.
    « s’ensuit une irritation des citoyens qui ont reçu une éducation à la française qu’ils comptent bien conserver car elle constitue leur patrimoine.
    La mixité sociale n’autorise pas tout. Lorsqu’on se déplace dans un pays étranger et plus encore quand on choisit d’y vivre, il convient de respecter les us et coutumes de ce pays.
    »
    Ce ne sont pas les Japonais qui vous contrediront, je pense, qui ont néanmoins adopté à notre époque cet intéressant comportement qui consiste – je parle là des gens ordinaires, pas des atypiques de tout bord, à endosser le costume occidental dans la journée, et une bonne part des attitudes et comportements qui vont avec, pour ré-enfiler leur kimono, une fois rentrés chez eux, et bien évidemment les habitudes culturelles qui vont avec.
    D’où encore l’intérêt du billet de PB sur la blouse…!
    —————
    @ Jean le Cauchois | 13 septembre 2014 à 18:44 @ Catherine JACOB
    « Il y a des juifs, des chrétiens et des musulmans qui peuvent en certaines circonstances susciter une antipathie… » […] puis nos notes (à tous les trois) sont devenues meilleures, je n’ai jamais voulu savoir pourquoi !
    Peut-être que vous aviez tout simplement fait des progrès, hum ?!
    Merci pour avoir parlé du Sierck ancien. J’y ai joué au hand-ball, à l’époque jeune ingénieur en Lorraine et nous avions eu du mal à croire les panneaux de signalisation pour rentrer à Diedenhofen où nous habitions !
    Entre le milieu des années 50 et le début des années 60 nous n’habitions pas encore à Thionville (Diedenhofen) et lorsque nos parents nous emmenaient faire en famille
    une promenade sur le Stromberg qui fait face aux deux localités dont nous parlons, et où l’on me voit ici à son sommet, le fleuve en contrebas intéressant manifestement davantage le père que la fille… sur cette vieille diapositive , c’est à Nancy où nous habitions en bordure de la pépinière, un appartement avec un long couloir d’entrée que je parcourais en vélo, que nous rentrions et je ne saurais donc me rappeler aucun panneau vers Thionville. Je pense néanmoins que vous vous êtes peut-être trompés de chemin au retour et avez peut-être bien fait un petit détour par le casino de Mondorf-Les Bains au Luxembourg voisin et c’est dès lors plus compréhensible qu’à cette après-guerre, vous ayez encore vu des panneaux indicateurs de «Diedenhofen» en cherchant à rentrer à Thionville (Didden_uewen en francique luxembourgeois, Dieden_hofen en allemand) vu que les allemands le fréquentent aussi…!! Ou encore le casino Schloss-Berg de Perl de l’autre côté de la Moselle.

  34. @Garry Gasparry
    Obtenir un jour l’autorisation de cracher sur les Juifs ne soulagera en rien la misère de ce qui vous sert d’existence.
    Si votre existence se résume à sortir de vos élucubrations ce genre de commentaires pas très intelligent (euphémisme) je vous plains.
    Au fait, sachez qu’à une époque où l’inquisition stipendiée n’avait pas encore été mise en place les gens n’en profitaient pas pour « cracher sur les Juifs ».

  35. @ Garry Gaspary
    « A l’époque où les premiers Juifs s’installaient en France, porteurs d’une civilisation déjà millénaire, il y a de fortes chances que vos ancêtres tentaient encore de faire entendre raison à des chèvres au fin fond de la Mongolie.
    Du coup, je pense que ces gens-là sont au moins aussi Français que vous ou moi. »

    Je veux bien admettre que nos ancêtres les Gaulois étaient des gens parfaitement rustres, plus préoccupés à festoyer et à échanger des gauloiseries qui feraient frémir d’indignation un couvent de bonnes sœurs, qu’à véritablement consacrer l’essentiel de leur temps à la poésie et à la peinture.
    Toutefois ce sont les Romains et non les Juifs qui leur ont montré le chemin des bonnes manières et de la culture. Culture qu’ils avaient eux-mêmes reçue des Grecs. Il suffit pour s’en convaincre de comparer les mythologies grecques et romaines, ainsi que les tragédies antiques, sans oublier évidemment les très suggestives sculptures de dieux et déesses.
    Les Juifs effectivement se sont installés en France depuis des lustres, mais ils se sont essentiellement préoccupés de gérer les finances de nos rois. Il semble d’ailleurs que ce soit toujours le cas aujourd’hui alors que la France est devenue une République, si l’on se fie au nom de certaines grandes banques qui ont pignon sur rue.
    Je n’ai rien contre les Juifs, rassurez-vous. Cela fait des millénaires qu’ils sont l’objet de persécutions diverses un peu partout dans le monde. Sans doute le fait d’être le « peuple élu ». Cette distinction décernée par Jéhovah lui-même crée, à n’en pas douter, bien des jalousies…

  36. Robert Marchenoir

    Avant la création de l’Etat d’Israël, aucun pays musulman n’a pratiqué ne serait-ce qu’un soupçon de politique antisémite. (Garry Gaspary)
    Je crois bien qu’il s’agit là d’une spécificité française : cette combinaison du mensonge le plus effronté avec une prétention à l’intellectualisme d’une arrogance rare ne se rencontre nulle part ailleurs.
    Il y a certes des snobs ignorants dans tous les pays du monde, mais ils sont en général relégués à la marge et méprisés par leurs concitoyens.
    En France, non. Moins on en sait, plus on se flatte de faire des phrases et d’en remontrer à l’Université.

  37. Du temps de l’Empire ottoman, les Juifs n’étaient que des dhimmis, pas persécutés, certes, et c’est déjà beaucoup, mais soumis à toutes sortes d’humiliations et d’interdictions, en plus du paiement d’un impôt spécifique. Quand en France, se sont retrouvés dans les mêmes villes les juifs algériens séfarades ex-dhimmis, ayant bénéficié de la nationalité française de par la loi Crémieux, les immigrés musulmans n’ayant jamais eu cet avantage, le ver était dans le fruit. La cristallisation autour d’Israël et de la Palestine a fait le reste, et les Ashkénazes européens ont eu aussi à souffrir !

  38. hameau dans les nuages

    « Que de niaiseries dans ce bas monde. C’est désolant ! »
    Rédigé par : Cyril | 14 septembre 2014 à 01:24
    Des niaiseries, non, je ne dirais pas ça. Toutes les religions ont leur rites qui peuvent paraître bizarroïdes de l’extérieur.
    Mais il faut le savoir.
    J’assiste actuellement à un début d’enterrement de première classe d’un mariage mixte qui a vu l’union, par l’intermédiaire de leurs enfants, de deux familles très respectables, non pratiquantes paraît-il mais avec buffet casher séparé et discours du patriarche sur les qualités irremplaçables de son petit-fils sans un mot pour la nouvelle venue…
    Et comme c’était leur deuxième et dernier fils qui convolait avec une goy, qui depuis a accouché d’une petite fille, l’atmosphère était légèrement plombée, les prières n’ayant sans doute pas suffi à empêcher ce drame. Je peux le comprendre dans la mesure où c’est un peu leur grand remplacement qu’ils nous souhaitent par ailleurs et que pour ma part je refuse.
    Ce n’est pas une critique, c’est un constat.
    Mais ce qui me gêne, pour en revenir au fil de la discussion et certains ici depuis mon premier commentaire l’ont soulevé, c’est de voir l’amalgame qui est fait en parlant de la France antisémite.
    Le fait que l’on me fasse comprendre que je ne fais pas partie du peuple élu m’indiffère totalement mais ce n’est pas à nous en plus de « circoncire l’incendie » (La foire aux cancres) de deux communautés.
    Oui la France est bien en faillite mais non elle n’est pas antisémite.
    Pas d’amalgames.

  39. « La Maison de l’Un » est le temple commun imaginé par un pasteur, un rabbin, un imam ; lieu de prières, de contemplation, de méditation qui devrait être construit à Berlin, ville où des fous ont pensé l’extermination des Juifs. Berlin ville multiculturelle, multiconfessionnelle, dont les habitants viennent des quatre coins du monde. Si la campagne de financement fonctionne, ce temple serait le premier lieu qui grouperait les trois religions et devrait ouvrir en 2020.
    Il y a toujours une lueur d’espoir lorsque des Hommes de bonne volonté réfléchissent (et prient) ensemble.
    ———————
    Robert Marchenoir 14.9.14 1.55
    Délirant, vous radotez, vous semblez atteint du syndrome de Fregoli : délire paranoïaque dans lequel le malade se croit persécuté par quelqu’un qu’il imagine déguisé ou changeant d’apparence.
    Au nom de quoi seuls les socialistes auraient-ils pu/dû être les seuls à s’indigner par la parution du brûlot écrit par une ex-favorite congédiée ?
    Il semble même que certains socialistes l’auraient acheté/lu en se délectant !
    Vous persistez à me qualifier de ce que manifestement vous ne connaissez pas, votre complexe de classe vs votre mépris de classe vous aveuglent, jetez vos œillères et aérez-vous !
    Achetez/offrez/lisez ce truc si ça vous plaît je m’en moque, ceux ou celles qui l’ont voulu l’auront trouvé, il était partout, mais j’ai le droit de soutenir les libraires résistants indépendants qui ont refusé de le proposer et ce quelle que soit leur tendance politique, que je ne connais pas et qui m’indiffère.
    Pour votre info ceux que vous qualifiez de grands bourgeois de gauche demeurent de préférence rive gauche, la rue de Rivoli est rive droite.
    Vos accents de la droite la plus bête du monde vous rendent pathétique ! J’en resterai donc là !

  40. Camille @ Alex paulista

    @ Alex paulista 14 septembre 2014 à 03:38
    « Allez donc en Allemagne, si vous vous y sentez moins en danger… »
    Ce « vous », censé me désigner comme juive ?
    Les commentateurs du blog apprécieront.
    Vous manquez votre cible, Alex, elle passe à côté, je ne suis pas de confession juive, et rien dans mon commentaire ne vous autorisait à tirer des conclusions aussi hâtives, pour écrire une phrase aussi ignoble.
    L’antisémitisme décrit par notre hôte dans son billet est de nature plutôt moderne, mais le vôtre en est resté au stade archaïque et primaire.
    Un antisémite, un type que l’on croit ordinaire, et qui soudain dérape…
    Vous vous discréditez, et je traiterai votre post par le mépris le plus complet.

  41. Nous n’avons plus rien à partager en France.
    Ni culture ni richesses, ni faux vivre-ensemble.
    Nous n’avons que la misère qui est la seule croissance que l’on nous propose de partager.
    C’est cette croissance-là, plus que toute autre, qu’il faut dénoncer encore et encore.

  42. Lecteur de ce blog depuis plusieurs années, je suis en accord avec M. Bilger pour la plupart de ses analyses. Je trouve aussi que la croissance des actes antisémites est constante. Le nombre de manifestations pro-palestiniennes a augmenté. Les slogans dénoncent les frappes israéliennes sur la Palestine mais les participants considèrent qu’il est légitime pour le Hamas et ses sympathisants de lancer des bombes à l’aveugle sur des quartiers habités par des civils israéliens. Lorsque trois adolescents juifs ont été assassinés en Israël, je n’ai aperçu aucune condamnation d’aucune sorte. Le conflit perdure au Proche-Orient et les réactions de l’opinion publique en France, les manifestations restent hostiles à l’égard d’Israël. Le laxisme à l’égard du Hamas et de ses sympathisants est inversement proportionnel à l’intransigeance des propos qui condamnent les activités de l’Etat hébreu. Il serait tout de même souhaitable que l’utilisation des fonds versés par la France et par l’Union européenne à des organisations pro-palestiniennes soit contrôlée. Il faudrait que cet argent issu de nos impôts soit utilisé à des fins humanitaires. Il s’agit d’un voeu pieux, car sur le terrain, l’argent est surtout utilisé pour construire des tunnels et convoyer des armes.
    Le nombre d’actes antisémites continue à croître. Toutefois les actes commis à l’encontre de la religion catholique me préoccupent aussi. Les commentaires médiatiques qui ont suivi le récent jugement rendu dans l’affaire des Femen qui avaient manifesté dans la cathédrale Notre-Dame de Paris constituent pour moi des actes politiquement anticléricaux. Ce groupe féministe avait délégué des personnes qui avaient hurlé des slogans en anglais dans un lieu de culte. Des photographes attitrés couvraient l’événement. Pour rappel, la loi interdit à une femme d’exhiber ses glandes mammaires qui sont des attributs sexuels, sous peine de sanctions pénales (article 222-32 du Code pénal). Mais les délits retenus contre les Femen avaient été qualifiés de telle manière que les agitées ont été en mesure d’affirmer que le jugement rendu est tout à fait normal dans la mesure où elles n’avaient rien fait de mal. J’espère que le jugement en appel condamnera ces faits délictuels perpétrés dans un lieu de culte à l’encontre des croyances des adeptes de la religion catholique.
    Les actes antireligieux en général et antisémites en particulier ne sont pas l’apanage de la France socialiste de 2014. De tout temps, dans les autres pays, des actes ont été accomplis à l’encontre de la communauté juive. En 1963, dans une république socialiste soviétique, naquit Garik Kimovitch Vaïnstein. Le patronyme Kimovitch indique le prénom de son père. Kim Vaïnstein était de confession juive. Dès son plus jeune âge, Garik montra des prédispositions pour le Jeu de Rois, le jeu d’échec. Lorsque le jeune prodige défia le champion mondial Karpov, les autorités socialistes soviétiques décidèrent de renommer Vaïnstein en Kasparov, ce qui signifie « petit Karpov ». Ainsi, l’honneur patriotique était sauf, Karpov avait légué son pouvoir à Kasparov, la continuité avec le matérialisme socialiste et marxiste était assurée au détriment des racines germanique et judaïque. En effet les raisons profondes du changement de nom étaient plus pernicieuses. Tout d’abord, Vaïnstein puisait ses racines dans le patronyme germanique Weinstein. Je ne rappellerai pas ici en détail le pacte suivi du conflit germano-soviétique et de la haine réciproque entre les deux peuples. La deuxième raison de l’obligation faite à Garry de s’appeler Kasparov est une raison antisémite. Il était hors de question que M. Vaïnstein puisse voyager dans le monde entier sous les couleurs de l’Union des républiques socialistes soviétiques. Par conséquent, il fallait que la supériorité socialiste puisse gommer les origines germaniques et hébraïques. Ainsi, M. Kasparov a-t-il régné sans partage pendant deux décennies sur le monde des peuples de bois et des échiquiers à soixante-quatre cases.
    J’en arrive tout naturellement au petit conflit qui anime régulièrement ce blog. Vu de ma fenêtre, l’avatar Garry Gaspary est clair, il s’agit de la fusion de Garry Kasparov et de l’inspecteur Harry. Si on mélange un champion du jeu d’échecs avec un personnage de fiction incarné à l’écran par Clint Eastwood, on obtient un commentateur de blog enclin au complexe de supériorité, certain de gagner toutes les altercations et d’une rare propension à des joutes écrites combinatoires. Chapeau l’artiste, sans Garry, il manquerait de l’animation sur ce blog, merci Garry.

  43. « En France, manifester contre l’antisémitisme serait considéré par un radicalisme islamique comme une provocation et mettrait le feu aux poudres. »
    Rédigé par : Camille | 13 septembre 2014 à 12:51
    Vous faites un procès en sorcellerie à Alex paulista.
    C’est sous Mitterrand, lors de « l’affaire Carpentras », qu’à eu lieu la première manifestation contre l’antisémitisme d’après-guerre.
    On peut penser ce que l’on voudra de l’ostentation de Mitterrand à cette occasion par ailleurs.
    C’est avec un chéquier en main que l’Allemagne s’est refait une virginité qui vous bouleverse aujourd’hui.
    D’où, me semble-t-il, l’exaspération d’Alex paulista de vous entendre toujours la ramener avec Pétain alors qu’il faudrait plutôt demander des comptes à Alain Juppé et Chirac pour leur super idée du regroupement familial.
    Nous avons eu coup sur coup la droite et la gauche les plus bêtes du monde en moins de trente ans, ça fait beaucoup pour un peuple qui a un pied dans la tombe et par pitié Camille, ne nous marchez pas sur l’autre.

  44. Hors sujet !
    Lundi 15 septembre vers 23h sur France 3, un très intéressant documentaire sur Bernadette, mais surtout Renaud, Van Ruymbeke… Derrière un grand homme il y a toujours une grande femme, n’est-ce pas Monsieur Bilger MDR

  45. @Garry Gaspary
    « Une conversation avec la moindre des caissières d’une épicerie de votre quartier aurait cependant pu vous apprendre qu’avant la création de l’Etat d’Israël, aucun pays musulman n’a pratiqué ne serait-ce qu’un soupçon de politique antisémite, pendant que la plupart des pays chrétiens (dont la totalité des pays catholiques) d’Europe se sont vautrés, à un moment ou un autre de leur histoire, dans un antisémitisme le plus vil »
    Ceci est parfaitement inexact, des milliers de Juifs ont été victimes de pogroms au Maroc au XVe siècle et en Andalousie au XIe siècle. En Afrique du Nord des communautés juives ont été forcées de se convertir par la violence… Comme les Chrétiens, ils ont obtenu le statut de « dhimmis », citoyens de seconde zone qui doivent payer un impôt, le Djizîa, et accepter un statut juridique et social inférieur à celui des musulmans…
    Par ailleurs, je ne me risquerais pas à poser la moindre question de cet ordre à une caissière. Si cela a été votre cas, je comprends votre confusion mentale.

  46. Jean le Cauchois

    Le plaisir de découvrir Guillaume de Tonquédec cet après-midi, et beaucoup d’autres, qui redonnent confiance dans les ressources du pays et de ses ressortissants ; merci à Claudie Haigneré, qui nous a à nouveau emmenés sur ses hauteurs ! Nous avons trouvé une forte ressemblance entre G. de T. et notre PB : un subtil mélange de malice et de bonté, beaucoup d’attention à l’autre. Merci pour ce bon moment !

  47. @ eileen
    Si l’antisémitisme arabo-musulman se développe en France depuis la seconde Intifada (2000), c’est probablement un signe, parmi d’autres, d’un échec relatif de l’intégration des populations maghrébines que les responsables politiques et économiques avaient intérêt à faire venir travailler en France, durant les Trente Glorieuses, sans chercher à les intégrer et encore moins à les assimiler (elles n’avaient pas vocation à s’installer définitivement), mais dont on ne savait plus que faire après 1975, la fermeture toute relative des frontières et la politique de regroupement familial.
    Aujourd’hui, on ne parle même plus d’intégration, mais d’inclusion. Ce terme fait désormais partie du vocabulaire de ceux qui (après avoir renoncé à l’assimilation, puis à l’intégration) s’efforcent d’imposer le multiculturalisme en France, malgré son échec en Angleterre et au Canada, notamment. L’un de mes écrivains préférés, Neil Bissoondath (que vous connaissez peut-être ?), avait pourtant sonné l’alarme, dès 1995, dans Selling Illusions. Ça me fait penser à une pub de McDonald’s : « Venez comme vous êtes ! » Autrement dit, ne faites surtout aucun effort pour vous intégrer.
    Disons les choses clairement, les populations arabo-musulmanes (maghrébines, subsahariennes et turques) posent des problèmes, en termes d’intégration, que les migrants européens (belges, luxembourgeois, allemands, polonais, suisses, italiens, espagnols et portugais) ne posaient pas autrefois avec la même intensité, même s’ils ne furent pas toujours accueillis à bras ouverts.
    Un mot sur les Juifs de France. Dans la préface du livre de Maurice Rajsfus (1980), l’historien Pierre Vidal-Naquet expliquait qu’il n’a jamais existé de « communauté juive » en France. Il n’y avait rien de commun entre les Juifs comtadins (comme lui), les Juifs d’Alsace et les Judéo-espagnols de Bordeaux, d’une part (vivant en France depuis des siècles et parfaitement intégrés), et les Juifs polonais ou russes (arrivés dans les années 1920), sans parler des Juifs d’Afrique du Nord (arrivés dans les années 1960).
    Je peux me tromper, mais il me semble que ce sont les Séfarades qui sont les principales victimes de l’antisémitisme maghrébin. Ces deux populations étrangères font partie des dernières arrivées en France. Malgré ce que certains prétendent, l’hostilité aux Juifs propre à la civilisation arabo-musulmane n’est pas née avec l’invention du sionisme ou avec la création de l’Etat d’Israël. Elle est consubstantielle à l’islam qui ressemble davantage à une doctrine politique totalitaire qu’à une religion.
    Dernière remarque : les Algériens qui s’intègrent le mieux en France sont souvent Kabyles ou Juifs. Certains rejettent violemment l’islam et l’arabisation (instruments d’oppression), d’autres sont athées ou non pratiquants.

  48. « Derrière un grand homme il y a toujours une grande femme, n’est-ce pas Monsieur Bilger MDR »
    dont parfois la tête dépasse…
    La question est : pourquoi derrière ?
    Parce qu’il ne la voit pas et qu’elle peut regarder ailleurs ?
    Avec un grand homme il y avait toujours une grande femme n’est-ce pas Monsieur eileen MDR ?
    (Encore un truc à mettre au point pour le mariage des homosexuelles (le masculin est compris))… Allé, au boulot les générateurs de la 31ème promesse de Papili-président-
    célibataire.

  49. @ eileen qui déclare : « Je peux me tromper, mais il me semble que ce sont les Séfarades qui sont les principales victimes de l’antisémitisme maghrébin. Ces deux populations étrangères font partie des dernières arrivées en France. »
    Effectivement vous vous trompez et lourdement. D’abord, les juifs séfarades venus d’Algérie (la grande majorité) étaient français depuis 1870 et non des « étrangers ». Ils étaient tous parfaitement éduqués et instruits par les écoles de la République et sont venus en France avec tous les autres français d’Algérie en 1962 au plus tard. Ensuite, ces français juifs n’ont jamais posé aucun problème d’intégration ni d’assimilation en France. Bien au contraire ils ont travaillé et prospéré en repartant de zéro en Métropole.
    Pour finir j’ajoute qu’en France l’antisémitisme n’a pas attendu l’arrivé des maghrébins pour exister, comme vous le savez…

  50. @ Savonarole
    Encore une fois vous me confondez avec je ne sais qui… moi, toujours la ramener avec Pétain ? moi, fille de militaire rallié de la première heure à de Gaulle ? vous voulez rire…
    Et l’intervention d’Alex paulista ne se rapporte pas du tout à la phrase que vous citez.
    Mon post se bornait à signaler assez succinctement qu’en Allemagne, Angela Merkel participe à un rassemblement public contre l’antisémitisme. Cette information me semblait tout à fait accordée au ton du billet de monsieur Bilger, et je n’y ai mis aucune offense envers ce pauvre peuple français au pied dans la tombe, comme vous le nommez.
    Ajouter que de nos jours un tel rassemblement ne serait pas souhaitable en France ne me semble pas non plus constituer une provocation de nature à exaspérer qui que ce soit.
    La réaction d’Alex paulista ? « Allez donc en Allemagne, si vous ne vous sentez pas en sécurité ici… »
    Exactement le « Juden, raus ! » de sinistre mémoire (les juifs, dehors !).
    Bien que non concernée par le sous-entendu, je trouve que l’infamie d’une telle phrase ne peut que retomber sur son auteur. D’où mon mépris.

  51. @Savonarole 14.9.14 17h40
    Le regroupement familial n’est-il pas plutôt l’œuvre de Valéry Giscard d’Estaing en 1974 ?
    @ André 14.9.14 23h22
    Vous m’attribuez des propos que je n’ai ni déclarés (et pour cause) ni tenus (et pour cause), ni même écrits.
    Revoyez votre commentaire il ne peut pas m’être adressé ! Votre vigilance/votre crédibilité sont mises à mal !
    Les propos que vous m’attribuez par erreur sont ceux de moncreiffe 14.9.14 – 19.33 – 5ème paragraphe, propos qu’il m’adressait… et à tous ceux qui le lirait !
    @calamity jane 14.9.14 23h16
    Je vous laisse vos propos de féministe échevelée.
    « Pourquoi derrière » dans le cas présent, pour la simple raison que dans un couple – pour maintenir l’équilibre – il ne peut pas y avoir deux stars, que dans le couple Van Ruymbeke, et dans ce documentaire la star est « monsieur le juge », il s’agit surtout de la mise en scène, fort bien réalisée ma foi j’ai eu (avec d’autres) la primeur de ce documentaire, de décrire les difficultés (preuves à l’appui) de la fonction de juge et des difficultés politiques, particulières, auxquelles le juge Van Ruymbeke a eu à faire face !
    Mon propos re la dame des couples Van Ruymbeke et Bilger était un hommage, un clin d’œil respectueux à ces deux dames… Si vous ne l’avez pas compris ainsi, je vous plains, tant pis pour vous !
    Quant aux couples homosexuels, j’ignore la manière dont l’équilibre se maintient, et je m’en moque !
    De toute façon chacun fait comme il le veut, ou le peut !

  52. @ Parigoth
    Au fait, sachez qu’à une époque où l’inquisition stipendiée n’avait pas encore été mise en place les gens n’en profitaient pas pour « cracher sur les Juifs ».
    A cette époque, vous ne trouviez tout simplement pas votre vie misérable : pour que l’on crache sur le Juif, il faut quand même que la courbe du chômage croisse ou que l’eau du puits ait un petit goût…
    @ Achille
    Je serais totalement rassuré quand vous arrêterez de véhiculer le poncif antisémite « le juif, ce financier des rois » en vous renseignant un peu sur le quotidien des Juifs durant l’Ancien Régime.
    @ vamonos
    Les Gaspary sont une grande famille française. Cela n’enlève cependant rien au profond respect que j’ai pour l’autre Garry et son parcours d’abord échiquéen, puis politique. Vous avez cependant omis de mentionner que le patronyme de sa mère était Kasparova, mais cela ne remet pas en question les motifs de son changement de nom.
    @ caroff
    D’abord merci pour avoir pris la peine de rectifier à ma place le commentaire de françoise | 14 septembre 2014 à 14:49. Le statut de dhimmi (qui, de toutes façons, peut être comparé à un séjour au Club Med par rapport à la vie qu’on put mener les Juifs en Occident chrétien) ne peut être qualifié d’antisémite puisqu’il n’était aucunement réservé qu’aux Juifs mais également aux chrétiens refusant de se convertir à l’islam.
    Sur le reste de votre commentaire, je vais me sentir dans l’obligation de vous demander de citer vos sources, étant donné qu’une guerre de communication est menée avec comme première arme une propagande révisionniste. Dit autrement, beaucoup trop de monde a aujourd’hui intérêt, en France et ailleurs, à faire de l’islam une religion antisémite à un tel point que la moindre des caissières devient sur ces sujets un parangon d’objectivité.

  53. sbriglia@eileen alias Colette alias Pietri

    Après nous avoir soûlé de vos LOL à une époque puis, aujourd’hui, de vos MDR ridicules, allez-vous enfin cesser de traiter les commentateurs de ce blog de tous les noms d’oiseaux dès lors qu’ils ne sont pas de votre avis ou commettent une simple erreur ?

  54. Macadam Stalle

    @Garry Gaspary
    Votre remarque « la moindre des caissières d’une épicerie de votre quartier »… est inqualifiable, aussi lamentable que le « ce n’est qu’un troussage de domestique » de JF Kahn.
    @Savonarole
    Il me semblait que le regroupement familial c’était plutôt l’idée de l’UDF Giscard (pseudo ajouté d’Estaing) mais je peux me tromper.

  55. Monsieur Bilger, je ne sais pas d’où vient ce rapport sur les agressions antisémites et ne l’ai pas lu. J’ai 41 ans et je n’ai jamais été témoin d’actes antisémites ou d’agressions verbales et physiques sur des juifs. Comment ce rapport a-il été réalisé ? Dans quels lieux ces actes se sont-ils produits ? C’est pourquoi je le conteste et crois que c’est une exagération politique. Je m’explique, et vous allez comprendre : un homme agresse une femme dans la rue, vous la défendez, vous en venez aux mains, il s’en prend une ; plus tard le joyeux abruti se défend et porte plainte pour antisémitisme parce qu’il est juif (comme s’il portait un écriteau sur le front !).
    Les associations de défense de la communauté sont devenues puissantes, peut-être un peu trop à mon goût, et d’ailleurs on constate de plus en plus de dérives de ce genre, grâce à des enquêteurs tenaces et impartiaux qui ont prouvé de faux témoignages ou des exagérations.
    Nous savons parfaitement qu’il y a des enjeux géopolitiques au Proche-Orient, qu’on nous médiatise ces problèmes perpétuellement, dernièrement j’ai trouvé scandaleux les tirs sur une école de l’ONU. Où est le respect de la neutralité, des conventions de Genève, de qui se moque t-on ?
    Mais voilà qu’enfin la lumière réapparaît, 43 soldats israéliens dénoncent les opérations militaires sur Gaza.

  56. @Garry Gaspary
    Mes sources sont multiples. J’ai étudié ce phénomène alors que je séjournais dans un pays du Maghreb au début des années 80. Sinon, vous pouvez googliser « antisémitisme » et vous serez édifié. Je ne parle pas des légions de la Waffen SS d’origine musulmane pendant la dernière guerre mondiale.
    Et puis juste une observation : il n’y a, aujourd’hui, plus de Juifs en Algérie malgré leur présence largement antérieure à celle des mahométans…

  57. N’allez pas si vite en besogne chers analystes en urine intellectuelle, la distribution de mépris n’a lieu qu’en fin d’année ; il ne fait pas bon être caissière de supérette sur ce blog où quelques coincés hautement qualifiés en condescendance viennent du haut de leur hauteur nous signifier le « comment bien penser ».

  58. Catherine JACOB@sbriglia@la_tcheka_masquee

    @sbriglia@eileen alias Colette alias Pietri | 15 septembre 2014 à 09:51
    Je me disais aussi.

  59. @ caroff
    Ok, vous n’avez donc que dalle comme référence historique documentée si ce n’est quelques sites prônant la gloire du Grand Israël…
    Pourquoi cela ne m’étonne guère ?
    Et pour votre information, les Juifs d’Algérie ont reçu la nationalité française du décret Crémieux de 1870, et ont été rapatriés en France avec les autres Français en 1962.
    On sent que vous dominez votre sujet d’études…

  60. @ la Ligue de la Vertu !
    -Faire enrager le monde est ma plus grande joie (Molière)
    -La taquinerie est la méchanceté des bons (Victor Hugo)
    -Il n’est réplique si piquante que le mépris silencieux MDR
    Je trouve particulièrement ridicule/enfantin ces auteurs qui accolent à leur pseudo celui de celui/celle auquel ils adressent un commentaire. Foncièrement respectueuse des autres, tolérante dans mes actes, je n’y trouve rien à redire et j’accepte leur manière de procéder, sans jamais les interpeller ; catho je ne tends jamais la seconde joue, la mortification m’est inconnue !

  61. Catherine JACOB@eileen

    @eileen | 15 septembre 2014 à 11:46
    « catho je ne tends jamais la seconde joue, la mortification m’est inconnue ! »
    Admettons. L’essentiel pour vous dire catho étant à rechercher dans votre réponse à cette question :
    « Croyez-vous en la résurrection des corps ou seulement à celle des cold case ou encore à la case du colt 45? »

  62. @françoise
    Quand en France, se sont retrouvés dans les mêmes villes les juifs algériens séfarades ex-dhimmis, ayant bénéficié de la nationalité française de par la loi Crémieux, les immigrés musulmans n’ayant jamais eu cet avantage, le ver était dans le fruit.
    Cette différence de traitement entre les « indigènes » d’Algérie selon qu’ils étaient membres de la communauté juive ou de la communauté musulmane a été mal comprise et a été considérée comme une injustice qui est toujours instrumentalisée contre la France de nos jours.
    Or il faut savoir que la France a permis aux Musulmans d’Algérie de vivre selon le droit coutumier musulman pour ce qui pouvait avoir un rapport avec la sphère privée (mariages, successions etc.), alors que les Juifs ont accepté « les lois de la république ».
    Il faut tout de même rappeler que des Musulmans algériens ont exercé un rôle dans la vie politique française, comme le Bachaga Boualem qui a été vice-président de l’Assemblée nationale.
    Il faut donc éviter là aussi de tomber dans le simplisme et dans la caricature.

  63. Robert Marchenoir

    Délirant, vous radotez, vous semblez atteint du syndrome de Fregoli : délire paranoïaque, bla bla.
    Pour votre info ceux que vous qualifiez de grands bourgeois de gauche demeurent de préférence rive gauche, la rue de Rivoli est rive droite.
    Rédigé par : eileen | 14 septembre 2014 à 15:27

    Si vous le dites… Mettons alors que vous êtes riche, de droite, et que vous défendez l’arrogance de libraires qui insultent leurs clients potentiels en se vantant de ne pas vendre le livre de Trierweiler.
    Je ne vois pas bien ce que ça change fondamentalement.
    A moins que vous ne me disiez qu’il y a des HLM au Palais-Royal, et là encore je vois mal en quoi cela justifierait d’assimiler à des résistants qui ont risqué leur vie pour la liberté, des libraires qui mendient l’aide de l’Etat tout en manifestant leur mépris pour ceux qui les font vivre.

  64. « féministe échevelée »
    Si mon père lisait ça …!
    Comment j’aurais posté à 23h16 sans en prévenir le père de mes enfants ? Qui est souventes fois MDR mais ne se mêle jamais de ma vie privée sur le blog de Monsieur
    Philippe Bilger et de sa très compétente épouse Madame Pascale Bilger ?
    C’est parce qu’il sait que derrière une grande femme, il y a toujours un homme qui attend.
    Quoi ? Il n’est pas 23h16 ?
    « Tout ça n’vaut pas
    Un clair de lune à Maubeuge ».

  65. Catherine JACOB 15.9.14 13h07
    Vos propos sont discourtois et insultants, méthode digne de la Tcheka remplacée par le GPU aussi j’ai pris le parti d’en rire !
    J’ai sévi une décennie dans le secteur de la fabrication des armes donc le Colt 45 pensé par J.M. Browning, dans sa version 1911 serait mon préféré. Dans The Day of the Jackal de Frederick Forsyth (fiction re. une tentative d’assassinat du Général de Gaulle) le héros, le tueur, s’en était équipé. L’arme est d’une grande fiabilité et correspondait à ce que le tueur en attendait. On pouvait facilement se procurer ce modèle, il suffisait de suivre les camions de la FN Herstal à Liège, Wallonie, Belgique, qui commercialisait ces armes et en fabriquait d’autres, et de ramasser ce qui était judicieusement appelé « les tombés du camion », en fait des vols d’armes en bande organisée !
    Mais peut-être faisiez-vous allusion à ce nouveau film Colt 45.
    Quant à « Cold Case » les « soaps » séries made in USA m’insupportent.
    Pour le reste, catho je suis, catho je resterai, je n’ai pas à me justifier, je n’ai nul besoin de votre consentement, de votre assentiment, ce que vous pensez m’indiffère. Vous avez indiqué que vous n’étiez pas juive ; personne n’aurait osé vous demander d’en fournir la preuve. Simple question d’éducation ordinaire et du respect dû à l’autre.
    Vous devriez songer sérieusement à cesser de fumer la moquette, ça ne vous réussit pas !

  66. Catherine JACOB@eileen

    @eileen | 15 septembre 2014 à 16:06
    je n’ai pas à me justifier, je n’ai nul besoin de votre consentement, de votre assentiment, ce que vous pensez m’indiffère.
    La question n’est pas ce que je pense, mais ce que dit le dogme.
    Vous avez indiqué que vous n’étiez pas juive ; personne n’aurait osé vous demander d’en fournir la preuve.
    On reconnaît bien là l’individu coutumier des allégations fantaisistes qui pense que tout le monde en use comme lui. Mais rien ne vous empêche, si ça vous fait plaisir, de penser le contraire et de vous comporter à mon égard en accord avec cette pensée, ça fera même un excellent test…!!

  67. @ calamity jane
    « …Philippe Bilger et de sa très compétente épouse Madame Pascale Bilger »
    Je me joins à vous pour rentre hommage à Pascale Bilger qui démontre par son action discrète mais efficace sur ce blog sa grande connaissance de la langue française.
    Je ne compte plus les corrections (syntaxe, grammaire, orthographe) qu’elle a effectuées sur mes commentaires écrits parfois un peu vite, me fiant un peu trop au correcteur orthographique de winword.

  68. Le thème proposé par Monsieur Bilger « l’antisémitisme seule croissance française ? » pourrait se clore en affirmant « la haine de l’autre seule croissance française ».
    Qu’est-ce que l’antisémitisme ordinaire au quotidien, si ce n’est la haine de l’autre, de l’autre que l’on perçoit différent, haine qui provoque phénomène moutonnier, un phénomène de foule virtuel désormais sur le net, une pensée de groupe (Group Think) qui donne une illusion de toute-puissance invisible, qui permet de supprimer les limites et se laisser aller aux plus bas instincts, comme des référentiels adaptables et adaptés, des phrases sorties comme on dit de son contexte pour soutenir une thèse douteuse, d’où une malhonnêteté intellectuelle grandissante et impunie.
    En France, il faut être comme dans une champignonnière, tous pareils, c’est le management by mushroom, aucune tête ne doit dépasser, sinon c’est la chasse à l’homme (ou à la femme bien sûr) à partir de méthodes éculées, qui ont fait florès dans un procès si bien décrit par Nina Berberova.
    L’antisémitisme, la haine de l’autre ont encore de beaux jours en France, les harceleurs, les dénonciateurs, les délateurs sont en embuscade, ils attendent, et se dévoilent sur le net grâce à son anonymat.
    Ô commentateurs intègres, commentateurs vertueux, voilà votre façon de commenter, d’échanger, en excluant, en tuant l’autre !! mais vous périrez par là où vous avez péché !
    Pardon Victor Hugo MDR LOL

  69. @ Pascale Bilger
    Je ne savais pas que vous corrigiez les fautes d’orthographe – je dois en faire plus que ma part – en plus de vos autres tâches pour la vie de ce blog.
    Merci.

  70. Bien que je ne sous-estime pas la réalité de l’accroissement de l’antisémitisme non pas par des excités nationalistes mais par extension sur le sol national de conflits extérieurs, j’aimerais beaucoup que lorsque l’on parle d’actes d’antisémitisme, on les relativise par rapport aux actes anticatholiques en France et antichrétiens dans le monde. Pour la France, pour 100 actes antimusulmans on compte 250 antisémites et 450 anticatholiques.
    A l’heure actuelle il me semble que l’on égorge et élimine en Irak plus de chrétiens que de juifs.
    Je ne veux pas choquer / révolter les lecteurs de confession judaïque en faisant des comparaisons et des comptages malsains, mais dans les troubles de la société et du monde actuels il est peut-être bon de relativiser un peu…

  71. hameau dans les nuages

    Martin | 16 septembre 2014 à 21:56
    Martin, vous voyez, tout le problème est là. Vous avez peur de choquer et de révolter rien qu’en faisant une comparaison sans la nier. Alors on va vous répondre qu’au prorata du nombre de compatriotes de confession juive… et vous allez vous retrouver coincé dans une position d’accusé. Le terrain est délibérément miné.
    Alors que le racisme, la xénophobie et l’anti-tout ce que vous voulez sont les choses les mieux partagées au monde.
    Nous n’en sommes pas exempts ici en France, mais pas plus qu’ailleurs ou en Israël puisque le billet de monsieur Bilger parle de l’antisémitisme.
    Et je dirais moins.
    https://www.youtube.com/watch?v=S9yrrb3YSGQ (oubliez le ton employé par le commentateur et la musique d’ambiance mélo dramatique assez pénibles)
    Beaucoup moins.
    Mais il ne faudrait pas créer les conditions pour en arriver à de telles extrémités intercommunautaires car sinon on va vivre une époque formidable pendant laquelle immanquablement nous serons montrés du doigt par les instigateurs…
    Comme d’habitude.

  72. Catherine JACOB@Martin

    @Martin | 16 septembre 2014 à 21:56
    A l’heure actuelle il me semble que l’on égorge et élimine en Irak plus de chrétiens que de juifs.
    Je ne veux pas choquer / révolter les lecteurs de confession judaïque en faisant des comparaisons et des comptages malsains, mais dans les troubles de la société et du monde actuels il est peut-être bon de relativiser un peu…

    C’est juste que l’unijambiste supporte parfois assez mal que qui tient sur ses deux jambes lui fasse la leçon en disant que seul le cul-de-jatte a le droit de se faire plaindre.

  73. hameau dans les nuages

    @ Catherine JACOB@Martin | 17 septembre 2014 à 10:04E
    Et bien sûr le fait que l’unijambiste s’appelle Christian n’est sûrement que le fruit du hasard……….

  74. Carl+Larmonier

    Alain Finkielkraut dit dans une des dernières interviews que le djihad ce n’est pas Hitler et que les juifs ne sont pas menacés par un programme d’extermination mais comment ne pas se souvenir de ce qui restera à jamais gravé dans les mémoires : le sourire de dément de Mohamed Merah qui se filme lui-même après les tueries. N’est-ce pas des provocations, les niqabs que l’on peut croiser tous les jours aux détours des ruelles et dans les nombreux transports en commun ?
    Caroline Fourest soulignait dernièrement que rien ne ressemble plus à un homme qui tue par haine qu’un autre homme qui tue par haine. Cette haine que nous croisons peut-être sans le savoir au coin de la route ; cette haine qui grouille dans les bas-fonds et en attente d’un signal, d’une petite étincelle pour allumer le feu.

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