L’accusation a-t-elle peur de la folie ?

Je ne veux pas jouer à l’ancien combattant des assises.

Depuis 2011 j’ai refusé un grand nombre de sollicitations qui visaient seulement, peu ou prou, à me faire endosser la robe rouge à nouveau pour des occasions ou prestations médiatiques. Mais ce n’est pas une apparence qu’on banalise ou qu’on dégrade.

En même temps j’ai avoué, sans nostalgie aucune, que le procès de Fabienne Kabou m’aurait passionné parce qu’il en est peu qui aient contraint autant à plonger dans les obscurités, les mystères de l’âme humaine.

C’est parce que j’ai été surpris par les réquisitions de l’avocat général Luc Frémiot, moins dans le fond que pour la forme et le ton, que j’ai éprouvé l’envie d’écrire ce billet. Comme une tentative d’explication de mécanismes que j’ai pu moi-même mettre en oeuvre ou subir.

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Je n’ai pas assisté aux débats et je ne les connais que grâce à des comptes rendus exemplaires. Les plaidoiries et le réquisitoire nous ont été présentés dans leur substance par les grands chroniqueurs du Figaro – notamment « Le triste bilan d’un procès fou » de Stéphane Durand-Souffland -, du Monde et à un degré moindre du Parisien.

A leur lecture et grâce aux extraits choisis, on comprenait bien ce qu’il en était de la personnalité de l’accusée, de celle de son compagnon, et du rapport de l’un et de l’autre avec la petite victime Adélaïde, leur fille. Il me semble qu’on voyait aussi clair qu’on pouvait dans la nuit de ce crime et dans les tréfonds de son auteur. La normalité avait déserté l’humain.

L’accusateur réputé qu’est Luc Frémiot a balayé avec rudesse et volonté de provocation tout ce qui pouvait relever de la psychologie ou de la psychiatrie : « Psychose ou névrose, peu m’importe… On s’en fiche ! Vous croyez que je vais demander la perpétuité ou 30 ans de réclusion criminelle ? Je me moque des psychiatres ». Il a requis dix-huit années de réclusion criminelle.

Je ne peux pas penser que ce magistrat intelligent ait été moins attentif à la psychologie des profondeurs pour une accusée coupable d’une transgression atroce que pour des victimes de violences conjugales dont il est devenu un spécialiste. Celles-ci seraient du bon côté et l’autre du mauvais sans que cette différence radicale de statut ait dû, à mon sens, entraîner, outre une appréhension pénale totalement contrastée, une inégalité, une partialité dans l’analyse des caractères et des intimités.

Pourquoi, avec une telle fureur apparente, alors que la cour d’assises de Saint-Omer s’était vu proposer des lumières par quatre psychiatres dans deux collèges différents, l’avocat général a-t-il récusé le principe même de l’utilité de ces regards, en les tournant en dérision, comme s’il prétendait à toute force demeurer le maître unique d’une accusation sans lien avec d’autres visions que la sienne ni secours à attendre d’elles ?

Alors que le Dr Daniel Zagury, pour ne parler que de lui, est un professionnel de compétence, d’expérience et de conviction qu’on a le droit de contredire mais dont l’argumentation doit toujours être respectée. Elle sert même si on aspire à s’en dissocier. Encore faut-il admettre qu’elle n’est pas une intruse dans l’oralité et pour l’enjeu de la vérité.

Zagury

Derrière cette attitude, pour des motifs qui dépassent la démarche de Luc Frémiot, il y a d’abord précisément la méfiance, voire l’hostilité des ministères publics à l’encontre des experts dont quelques-uns sont médiocres et perçus comme brassant de l’immatériel et du fantasmé alors que le magistrat se complaît dans un réalisme qui rend superfétatoires, croit-il, les songes et leurs dérives parfois affreusement opératoires.

Ensuite, je crains ce qu’on pourrait nommer le culte de la virilité judiciaire qui, même dans les pratiques les plus libres, tente d’exclure de leur raisonnement ce qui relèverait de la sensiblerie et d’une forme de mièvrerie. Une prise en considération trop ostensible des fragilités et des troubles, une perception trop affichée des déséquilibres ne serait pas loin d’amollir un processus destiné d’abord à intimider puis à convaincre. Comprendre, ce peut être trahir sa mission en ne faisant pas l’impasse sur les faiblesses ! Comme s’il ne convenait d’affirmer que de l’abrupt, des arêtes et de faire fi de l’incertain, du flou !

Enfin, au-delà, il y a une angoisse guère dicible, inavouable. Cette folie de l’autre, de cette accusée n’invoquant la sorcellerie que pour se protéger, ces délires qui rôdent autour de soi comme des bêtes prêts à vous mordre, à vous gangrener, ne sont-ils pas contagieux ?

Il convient de mettre un barrage pour mettre à l’abri le professionnel en même temps que l’homme. L’un et l’autre qui inspirent les réquisitions acceptent à la rigueur la logique la plus absurde, la cohérence la plus erratique, la rationalité la plus extravagante et inconcevable mais ils ont besoin de ce socle encore familier, assimilable, de ce chemin totalement désaccordé avec un autre monde : celui où le crime n’est plus une réponse mais un questionnement. Un gouffre dans lequel le magistrat pourrait lui-même plonger et se perdre.

Quand l’interrogation capitale ne trouve une issue que grâce aux coupables, elle est doublement insupportable. Elle interpelle celui qui sait, c’est l’accusateur, et elle rend le transgresseur suprême maître du jeu parce que son je est le centre et l’énigme. Mais, rarement, la solution.

Fabienne Kabou a été condamnée à vingt ans de réclusion criminelle. A deux ans près, l’avocat général a été suivi. Il y aura probablement appel.

Il reste qu’avoir peur de la folie, dans une cour d’assises, est une folie.

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  1. « Enfin, je voudrais insister sur un aspect d’autant plus essentiel de l’intervention de l’expert psychiatre, qu’il ne relève ni d’une prescription du code de procédure pénale, ni de la mission explicite du médecin : ce que j’appellerai l’aide à la raison. Dans des affaires où les faits sont particulièrement violents, pénibles, où ils donnent lieu à des qualificatifs au cours des débats ou parfois dans la presse conduisant à comparer l’accusé à une « bête » ou à un « monstre », la seule intervention qui puisse ramener tout le monde à la raison et proposer aux juges et aux jurés – voire aux parties – d’opérer un pas de côté, de prendre un peu de recul et de sortir du registre des émotions qui ne sont que le reflet du crime lui-même, c’est celle de l’expert psychiatre. » (Alain Blanc, magistrat, 2006)
    Tout est dit, qui semble avoir échappé à votre collègue, empruntant par ailleurs, si l’on se fie à ce que vous écrivez, un langage pour le moins… inadapté à ses fonctions.
    Mais l’histoire retiendra que les jurés sont allés au-delà des réquisitions, pourtant fort sévères : la mort atroce d’un petit ange par sa maman est, aux yeux de beaucoup, le crime inexpiable… bien plus que le parricide ou le matricide.

  2. Sans doute, on touche ici à l’indicible, réaction passionnée, motivée par l’ange terrassé, négligé, abandonné à son agonie et l’abaissement du rideau de ses yeux, versus l’attention portée à la vie, souvent excessive, non dans le principe, mais dans les cas de figure. Avez-vous vu un cortège se former pour dire l’horreur devant les femmes décapitées, les religieux brûlés vifs ? L’horreur globale ressemble à « vous tuez une personne, vous êtes un assassin, 10 000 vous êtes un héros. »
    M.Frémiot a sans doute un caractère bien trempé, et il aurait pu obtenir le même résultat d’arrêt avec une autre rhétorique, mais sa sortie a quelque chose du règlement de comptes et de la pose d’une frontière au-delà de laquelle l’acte est considéré dans son absolu.
    Foin des analyses dont il ne résulte généralement qu’un flou, ternissant un raisonnement brillant auquel on ne demande que de résoudre une alternative : responsable/irresponsable.
    Le jury a dit non à cette alternative, il a simplement réglé un compte. Demain, au train de notre société, nous serons engagés dans un processus d’élimination, déjà entamé. La vie utile sera privilégiée ; l’art contemporain, la fiscalité, les choix politiques le démontrent. La vie pour la beauté de la chose sera négligée, comme on massacre la faune, à quelques réserves près, qui ne seront jamais la majorité. Le législateur l’a pris en compte, il a semé des paroles de choix, les actes ne suivent que de très loin.
    Il n’est pas exclu que le peuple ressente cela.

  3. Bonjour,
    Les avis d’experts, si compétents soient-ils, sont bien dérisoires face à l’indignation ressentie par les jurés mais aussi par tous les citoyens qui ont eu connaissance des faits.
    Je ne pense pas qu’il puisse y avoir crime plus horrible que l’assassinat de son propre enfant.
    Déposer son enfant sur la plage à la marée montante et repartir en sachant qu’il va mourir noyé dans les minutes qui suivent dépasse l’entendement.
    L’histoire délirante de sorcellerie invoquée par cette mère indigne ne saurait la soustraire à une peine exemplaire. La folie ne peut justifier un infanticide et un mode opératoire aussi sordide.

  4. Cette affaire incarne l’horreur absolue, l’indicible.
    Cette meurtrière – Antillaise je crois – élevée – peut-être – selon certains rites sataniques, comme les messes noires, des aiguilles qui piquent de petites effigies etc., n’avait sans doute pas d’autres moyens d’expliquer son geste abominable que par ce qui est de la sorcellerie et qui n’a bien évidemment pas sa place dans un tribunal et ne peut en aucun cas expliquer, excuser son geste funeste.
    Sa place est bien là où elle a été envoyée, avec un sérieux suivi psychiatrique.

  5. Ça doit lui faire une belle jambe à la fille de Fabienne Kabou de savoir que nos salons littéraires et judiciaires se mettent la rate au court-bouillon pour savoir si le style, l’expression ou la psychiatrie ont bien trouvé leur place dans ce procès.
    La photo de M. Frémiot nous renvoie aux caricatures d’Honoré Daumier.
    Ce choix est lui-même caricatural, on aurait pu trouver une photo de ce bel homme aussi belle que celle qu’on a trouvée pour Marion Maréchal-Le Pen, non ? Curieux…
    J’ai cherché le prénom de la malheureuse victime dans la presse, je n’ai rien trouvé.

  6. sbriglia, amende honorable

    Hors sujet mais PB ne m’en voudra pas : la Cour de cassation a confirmé ce jour l’arrêt de la cour d’appel annulant pour fraude l’arbitrage Tapie-Crédit Lyonnais.
    Je n’y croyais pas.
    Philippe Bilger, lui, n’en doutait pas…
    Rendons hommage à sa prescience !
    Tristesse de savoir l’un des meilleurs civilistes que nous ayons jamais eu, Jean-Denis Bredin, mêlé à cette affaire… sans parler de Pierre Mazeaud.
    Quel désastre !
    Comme quoi une pomme pourrie peut gangrener le panier tout entier.
    Quant à moi je suis déjà en route vers Canossa.

  7. La justice a retenu « meurtre avec préméditation ».
    Tuer son propre enfant est un acte impardonnable et devrait être doublement sanctionné.
    Il suffit de lire les déclarations des enquêteurs sur le mode opératoire de cette diablesse de mère, ses faits et actes prémédités depuis quelques jours, pour se rendre compte qu’elle ne souffre pas de folie mais d’une volonté délibérée de faire disparaître par noyade son enfant de quinze mois avec renseignements pris sur internet à Saint-Mandé pour connaître les dates et heures des marées montantes à Berck-Plage.
    Une peine de vingt-deux ans d’emprisonnement n’est pas assez. J’aurais requis trente ans incompréhensibles. Il n’y a pas de crime plus horrible et impardonnable que de tuer son propre enfant.
    L’idée de savoir qu’il y a des gens aussi diaboliques me donne des frissons dans le dos.

  8. Claude Luçon

    Ce crime est d’autant plus horrible que cette femme est intelligente, vit en France où elle ne peut ignorer qu’elle pouvait donner l’enfant pour adoption, le laisser sur un parvis d’église et qu’elle avait bien d’autres solutions.
    Elle est Sénégalaise d’origine, et qui, comme moi, a passé plus de vingt ans en Afrique Noire – est et ouest – sait parfaitement qu’aucun Africain même sous l’effet de la magie ne sacrifierait un enfant. Un jeune enfant qui perd ses parents en Afrique est immédiatement pris en charge par la communauté. Elle ne pouvait ignorer cela. Que les psychiatres l’aient ignoré mais pas l’avocat général est à prendre en compte.

  9. « Psychose ou névrose, peu m’importe… On s’en fiche ! Vous croyez que je vais demander la perpétuité ou 30 ans de réclusion criminelle ? Je me moque des psychiatres ».
    Ils causent maintenant comme ça dans les prétoires ?
    J’imagine la plaidoirie de l’avocat de la défense :
    « Mesdames et messieurs les Jurés, monsieur le Président, je serai bref.
    Comme l’accusation je pourrais me moquer des psychiatres – tous des malades -, des jurys populaires – composés d’affreux bidochons -, des magistrats – des idéologues pervers -, des auxiliaires de justice – que je préfère ne pas qualifier -, du public – attiré par le sang -, de mes propres confrères – des cabots -, de mes clients – des monstres – et j’en passe, mais rassurez-vous, je ne le ferai pas, du moins pas avant de prendre ma retraite.
    Ma cliente est-elle coupable ?
    Je suis d’accord cependant sur un point avec l’accusation : « on s’en fiche ! ». Oui j’entends déjà vos murmures désapprobateurs, on s’en fiche, je persiste et je signe, que personne ne vienne ici prétendre le contraire alors que l’heure est pourtant grave !
    Mesdames et messieurs les jurés, vous allez bientôt et dès que possible vous retirer pour délibérer en votre âme et conscience.
    Pour vous aider à prendre une décision rapide, permettez-moi de vous remettre cette pièce de un euro. Même si sa valeur fiduciaire est désormais quasi nulle, elle vous permettra de trancher impartialement cette épineuse question : pile coupable, face innocente.
    Enfin et surtout, mesdames et messieurs les Jurés, n’oubliez pas que la Cour, les défenseurs et l’assistance comptent sur vous pour que justice soit rendue et pour que tout le monde puisse assister au match de foot à 21 heures. »
    J’aurais dû faire du droit…

  10. Alex paulista

    C’est peut-être moins la peur de la folie que l’intime conviction que l’accusée se payait sa tête.
    La folie est une souffrance terrible, demandez-le aux veilleurs de nuit à l’entrée des asiles. Ils sont payés à la semaine tellement il est insupportable d’entendre ces cris sans pouvoir rien y faire.
    Alors que pour elle, la folie est moins une souffrance qu’un alibi. Sa réalité ne s’impose qu’à travers la monstruosité du crime. Certes c’est une réalité, mais à ce compte-là tout crime qui nous dépasse porte la marque de la folie.
    Doit-on nécessairement aller dans le sens de ce que l’accusé construit pour se supporter et se convaincre de sa folie ?
    Est-ce vraiment l’aider à se comprendre ?
    Vaste question. Dans le doute, on revient aux faits qui ont la tête dure.

  11. @genau | 30 juin 2016 à 12:46
    « Avez-vous vu un cortège se former pour dire l’horreur devant les femmes décapitées, les religieux brûlés vifs ? »
    Encore un cortège ? on atteint l’overdose de défilés en ce moment, la loi travail, NDDL… sujets plus passionnants que vos curetons cramées et vos meufs étêtées, tout le monde est convaincu que l’islam, ce n’est que de l’amour d’après le prophète.
    « C’est comme il a dit lui » !
    Au sujet de cette femme qui a abandonné son enfant sur la plage, connaissait-elle le phénomène des marées ? Avait-elle le calendrier des marées ? Un bon avocat pourrait « jouer » avec cet argument : elle l’a laissé dans l’espoir qu’un jogger passe et prévienne la police ; vous y allez fort les mecs, attendez la fin de l’enquéquette !

  12. seraye yves

    J’aurai participé, de différentes manières et pseudos, à échanger sur ce blog de Philippe Bilger et j’en extirpe une expérience à la fois décevante mais aussi enrichissante.
    Je vous quitte car je ne supporte pas que mille ans de France et deux mille années de chrétienté soient « roulées dans le ruisseau » par un anormal que Philippe Bilger admet en son sein… J’aurai exprimé poliment ma contradiction à ces propos injurieux, j’aurai cherché à dénoncer ce mal… Je suis donc passé à l’injure, et là Philippe ne supporte pas les gros mots !
    Je ne fais donc plus partie de cette communauté d’esprit et de pensées parfois très érudites et de ce fait réconfortante…
    Voyageur amoureux de la terre et après l’avoir traversée en long en large et en travers, je vais donc repartir dans l’année qui vient en Inde, en Thaïlande et en Namibie et au diable les insultes et au diable l’envahisseur !
    J’aime la Chine et dans quelques années elle viendra rectifier la dérive maladive de notre Europe, car il n’est pas question de continuer à s’appesantir sur les causes qui auront fait qu’un crime puisse être compris par ceux dont l’éducation ne leur permet pas de découvrir les chemins non pas « de la liberté » mais de la folie, de l’escroquerie individuelle ou collective.
    Mes amis Chinois qui gèrent un espace vingt fois supérieur à notre Hexagone ne se posent pas ces questions stupidement existentielles et Philippe devrait aller faire un stage dans l’Afrique profonde au lieu de regretter de n’avoir pu avoir un regard « introspectif » sur la démence ou la folie, ce que son confrère en poste n’a pas hésité à éliminer au grand désarroi de ceux qui vivent malhonnêtement de cela !
    Alors adieu à stephane, Savonarole, sylvain, Xavier Nebout, Jean-Dominique, Exilé, Claude Luçon, sbriglia, Achille et à quelques dames !
    Ni fleurs, ni couronnes !

  13. Mary Preud'homme

    Dur métier que celui de magistrat quand au crime s’ajoute pareil imbroglio sur fond de magie noire et de manipulation. Au lieu de quatre experts, n’était-ce pas plutôt des marabouts qu’il aurait fallu consulter pour comprendre le cheminement mental et le machiavélisme de cette mère infanticide qui avait décidé de faire offrande de son propre enfant à « Yoruba » déesse de la mer !! Non pas une offrande matérielle, comme il est encore coutumier de le faire au Sénégal, Mali etc. pour que ses vœux soient exaucés, mais un être de chair et de sang, un tout petit enfant. Un innocent qui aurait dû normalement (selon le plan diabolique ce cette infanticide) être emporté par la marée et disparaître à jamais. Ce qui ne s’est pas produit…
    Quant au père de l’enfant, pitoyable sa défense, son aveuglement, sa dissimulation et de la mère et de l’enfant. Comme s’il ignorait tout du comportement délirant de cette femme entretenue, de trente ans sa cadette. Un profil bas et honteux après cet épouvantable drame, alors qu’il a forcément une part de responsabilité, même si aux yeux de la loi il est déclaré non coupable.
    Pauvre petite Adélaïde, cher ange !

  14. anne-marie marson

    @seraye yves
    Moi non plus je ne supporte pas les propos de cet anormal que vous citez (GG).
    En fait il faut éviter de lire ses posts et ne pas lui répondre. C’est un piège dans lequel beaucoup sont tombés. Je regrette que cela vous fasse partir.

  15. Je suis choquée que la justice n’ait pas tenu compte de la responsabilité du père de la petite Adélaïde ignorée par toute la famille et abandonnée par son géniteur sans l’avoir déclarée à l’état civil, comme pour mieux cacher l’existence de l’enfant sur cette terre et laissant à une mère future criminelle le sale boulot. Que l’on ne vienne pas dire que ce type ne pouvait pas se douter qu’un enfant caché et non déclaré avait sa vie en danger ?
    Mais qui est cet homme (70 ans) pour se comporter ainsi ? Faire un enfant et s’en désintéresser devrait aussi être sanctionné. Allez : cinq ans de prison ferme pour ce type.

  16. sbriglia@seraye yves

    @seraye yves
    En partant vous contribuez à cette similitude de la loi de Gresham qui veut que le mauvais commentaire chasse le bon.
    Je participe modestement à ce blog depuis l’origine, soit plus de dix ans : c’est dire que j’en ai vu passer des illuminé(e)s !
    Mais au-delà de ces trolls il y a des pépites auxquelles vous contribuez à votre manière.
    Ignorez l’infâme, il finira par déposer sa fiente ailleurs.
    Cordialement

  17. @seraye yves | 30 juin 2016 à 19:13
    Désolé de vous voir partir si vite. Les intervenants riches d’une expérience internationale telle que la vôtre sont toujours intéressants à lire.
    Ceci étant il ne faut pas vous formaliser des insultes de Gaspary, il s’en est déjà pris à tous les « christianisés » du blog et plus personne ne prête attention à ses inepties.
    Alors revenez quand vous voulez. Je pense que beaucoup ici vous apprécient.

  18. @seraye yves
    Si tous ceux qui ont été insultés par Gaspary devaient quitter ce blog, il n’y aurait pratiquement plus personne. Faites comme moi, répondez du tac au tac. En tous cas, si vous décidez explorer l’Inde, l’Asie et d’autres lieux, ce ne peut qu’être enrichissant. A votre retour, vous serez toujours le bienvenu pour nous raconter vos expériences vécues.

  19. Seraye restez dans le sérail, ne nous laissez pas seuls dans ce caravansérail avec les janissaires qui ont toujours infesté ce blog, les zefir, les Mohamed et autres fatmas poètes.
    Ne pas les lire c’est de l’hygiène.

  20. Monsieur Philippe Bilger, il est dommage que vous ayez choisi la photo ci-dessus (la première) pour illustrer votre billet. Outre qu’elle donne un air de Christine Ockrent à Luc Frémiot, la photo a été probablement soumise à un effet miroir qui nous fait voir un magistrat de rang assez important afficher les insignes de l’Ordre national du Mérite du côté droit !… Le diable se cache dans les détails…

  21. Véronique Raffeneau

    « Comme s’il ne convenait d’affirmer que de l’abrupt, des arêtes et de faire fi de l’incertain, du flou ! »
    En très rapide.
    Il me semble que les experts-psychiatres, si telle était leur conviction médicale, pouvaient au moment de l’instruction conclure à l’abolition du discernement. Ce qu’ils n’ont pas fait.
    Je ne défends pas le réquisitoire – abrupt – de l’avocat général : je pense seulement que l’avocat général a dû faire avec les diagnostics mi-figue, mi-raisin des experts psychiatres qui en amont de l’instruction n’ont pas réellement choisi d’assumer leur diagnostic.

  22. @seraye yves
    Pour M. Bilger et son blog d’un très haut niveau inégalé et inégalable sur le plan de la liberté d’expression, vous devez rester. Ce malade mental qui infecte le blog depuis longtemps n’est qu’un psychopathe bourré de haine qu’il vient répandre ici ; il a connu et subi des mésaventures ecclésiastiques dans les sacristies de son enfance et depuis il chouine sur les chrétiens. Je l’ai bien remis en place et il s’est calmé, je me suis même bien amusé pendant un bon moment avec ce fou furieux mais il ne faut pas abuser avec la santé mentale de cet handicapé des neurones, aussi je ne le provoque plus mais beaucoup de naïfs ici tombent dans ses pièges et provocs de troll islamiste, il jouit de voir ses victimes s’enflammer et lui répondre. Ceux qui le connaissent passent outre, il faut le laisser déjecter ses fientes verbales, c’est bon pour son moral et son transit ; il nous rappelle ces petits vieux radoteurs dans les foyers logements que plus personne n’écoute jusqu’à l’heure de passage de l’infirmière pour la piqûre.
    Yves, il y a un outil merveilleux sur la souris, c’est la roulette, elle permet rapidement de passer outre, c’est ce que je fais avec certains ici qui nous donnent des conférences insipides, soporifiques, interminables et pédantes.
    Tout le monde peut s’exprimer ici, même le grand débile islamiste et c’est tout à l’honneur de M. Bilger.

  23. Xavier NEBOUT

    Bien des questions sont posées ici, auxquelles nous n’aurons pas de réponses avant bien longtemps.
    1/ Une maladie psychiatrique peut être assimilée à l’emprise d’une drogue.
    Mais alors, peut-on être coupable d’un crime commis sous l’emprise d’une drogue ?
    2/ Nous trouvons trace dans l’histoire et la diversité du monde, de moeurs abracadabrantes. A supposer que la coupable ait été éduquée de telle manière que le meurtre d’un enfant soit pour elle sans importance, devrait-on lui appliquer le droit où le crime a eu lieu, ou celui de son éducation ?
    L’ancien droit répondait que ce devait être le droit de son éducation qui devait s’appliquer, et donc celui de sa psychologie.
    2/ Balayer la sorcellerie d’un revers de manche est facile dans le monde du grand architecte de l’univers, et pourtant, la numérologie y tient une grande place dans les hauts grades.
    Or, numérologie et pyramide fictive, ça produit de la sorcellerie.
    Parlez-en à C. Jacques…
    3/ Coupable ou non, la question essentiale est de savoir si on peut expier un tel crime, car celle qui en découle est de savoir s’il vaut mieux ou non être délivré de la vie. Mais sous les robes de la justice ecclésiastique, tout le monde sait bien que l’âme n’existe pas…

  24. Xavier NEBOUT

    Pour moi aussi, la présence du barjot est énigmatique.
    Par contre, elle a l’avantage de permettre à quiconque de se sentir intelligent et sain d’esprit, voire à le vérifier car si on peut être parfois tenté de lui prêter un propos intéressant, il convient de se poser la question.
    S’agit-il d’ailleurs dans son cas de psychologie ou de psychiatrie ? Nous pencherons pour la psychiatrie, car s’il ne s’agissait que de psychologie, il aurait le souci des démonstrations.

  25. Michel Deluré

    Après avoir lu votre conclusion PB, il me revient le propos que formulait Jacques Vergès : « La justice, toujours prête à condamner les fous, craint d’engager avec eux un dialogue véritable qui la rendrait folle à son tour ».
    Acte difficile sans nul doute que de juger quand la folie s’invite dans le prétoire. Certes des experts peuvent apporter des éclairages pour aider la Cour à comprendre, si tant est que cela soit possible. Mais nous connaissons les limites de ces analyses au cours desquelles il est toujours très difficile de trouver dans les tréfonds de l’âme d’un accusé des justifications à ses actes.
    Ces experts sont loin d’être infaillibles et il me revient à leur sujet cette devinette d’un humoriste : « Quelle différence y-a-t-il entre un fou et un psychiatre ? La blouse » ! Comme quoi, la frontière entre la raison et la folie est ténue.

  26. Après la lecture d’un article sur ce procès dans Le Monde qui m’avait intéressé, je me demandais si vous interviendriez…
    @seraye yves
    Le ton de certains est souvent véhément voire injurieux, ce qui est souvent difficile à supporter et fatigue à la longue mais quitter un espace de discussion est aussi une défaite.

  27. @Mary Preud’homme
    Dur métier que celui de magistrat quand au crime s’ajoute pareil imbroglio sur fond de magie noire et de manipulation. Au lieu de quatre experts, n’était-ce pas plutôt des marabouts qu’il aurait fallu consulter pour comprendre le cheminement mental et le machiavélisme de cette mère infanticide qui avait décidé de faire offrande de son propre enfant à « Yoruba » déesse de la mer !!
    Eh oui, notre société égalisée, indifférenciée, nivelée, aseptisée, laïcisée, normalisée, pour laquelle tout individu n’est qu’un numéro INSEE comme un autre, qui ne croit en rien ni à rien si ce n’est en une vague fausse religion des droits de l’homme, est désarçonnée quand elle se trouve confrontée à des coutumes ou à des réactions qui viennent de loin dans le temps et dans l’espace.
    La France unifiée se désagrège petit à petit sous l’extension d’un certain type de communautarisme imposant la primauté de ses propres lois sur celles de la République et parfois avec la complicité masochiste de cette dernière.
    Faudra-t-il multiplier les exceptions et les tolérances à l’infini, en reconnaissant la validité des coutumes de tous les peuples de la terre, y compris de celles qui sont les plus répugnantes à nos yeux ou bien qui s’opposent de front à nos valeurs ?
    Dans ce cas précis, aurait-il fallu confier l’affaire à un tribunal coutumier maraboutique agréé supervisé de loin par un magistrat ordinaire chargé d’en enregistrer les conclusions ?

  28. Sur le fond de ce billet, je rejoins le commentaire de Véronique Raffeneau | 01 juillet 2016 à 06:45. De fait, il est facile de jeter la pierre à l’avocat général, d’autant que nous ne connaissons pas le dossier. En tout état de cause, si ce procès est arrivé en assises, c’est bien que toute la chaîne judiciaire, à commencer par le juge d’instruction, a considéré que le discernement de l’accusée n’était pas aboli.
    Aussi la dureté des réquisitions ne me heurte-t-elle pas. Pourquoi vouloir toujours et à tout prix rechercher des circonstances systématiquement absolutoires ?
    En ce qui concerne l’abandon de seraye yves | 30 juin 2016 à 19:13, comme nombre de commentateurs l’ont déjà exprimé, les insultes qu’il a pu subir de la part d’un seul commentateur bien connu pour ses excès ne sauraient lui enlever la qualité de ses commentaires et le plaisir de les lire chez nombre de fidèles de ce blog.
    Alors, même si c’est depuis le fin fond de l’Asie, lisez ce blog et faites-nous part de vos commentaires. Ils seront sans doute aucun tempérés par votre éloignement de nos bisbilles franco-françaises sans toutefois émaner de Sirius !

  29. Mary Preud'homme

    « Dans ce cas précis, aurait-il fallu confier l’affaire à un tribunal coutumier maraboutique agréé supervisé de loin par un magistrat ordinaire chargé d’en enregistrer les conclusions ? »
    (Rédigé par : Exilé | 01 juillet 2016 à 10:57)
    Non pas confier à un tribunal coutumier, mais faire venir à la barre (ainsi que suggéré dans mon post précédent) les marabouts que cette personne prétendait avoir consultés et qui se sont tous défilés, aucun ne se souvenant – apparemment – d’elle ! Autant d’allégations utiles à la compréhension de ce dossier qui ont été écartées après un simple interrogatoire de police desdits marabouts opportunément devenus amnésiques. Ce qui semble aberrant dans une affaire aussi grave !

  30. hameau dans les nuages

    @ seraye yves | 30 juin 2016 à 19:13
    Restez ! On s’amuse !
    GG c’est Toto avec sa brosse à dents sauf qu’il ne l’appelle pas Médor mais Mehdi.

  31. Il me semble qu’on peut se blinder contre les commentaires qui nous paraissent désagréables, la liberté de parole et de pensée est à ce prix. Même si un commentateur déplaît, ce n’est pas lui OU moi, c’est lui ET moi. Sur un blog, l’agressivité ne peut pas aller plus loin que la parole. Les transgressions, si transgressions il y a, ne sont que verbales. Je n’aimerais pas un blog lénifiant où chacun passe son temps à se retenir de dire ce qu’il veut, de peur de froisser des gens qu’il ne connaît pourtant pas, avec qui il ne vit pas, et dont il ne connaît même pas le nom la plupart du temps. La culpabilisation des autres pour leur clore le bec aboutit à quelque chose de lénifiant qui ne correspond pas à ce que personnellement je recherche. Oui, je préfère être contrée avec courtoisie ou humour plutôt que d’être moquée ou insultée, mais moi aussi je peux avoir la dent dure, s’il le faut. Nous ne sommes pas de petites choses fragiles, ni des victimes permanentes tout de même.
    En ce qui concerne le fond du billet, je trouve dommage qu’un avocat général proclame haut et fort qu’il se fiche de savoir si l’accusée a des problèmes mentaux. Si la justice se fiche de savoir si les gens qu’elle juge sont responsables de leurs actes, elle devient elle-même une machine à juger en folie. Vu de loin, cela ressemble à un rituel vaudou, et nous ne pouvons pas accepter cela en France, c’est un crime dans les grandes largeurs, mais dans un pays civilisé, on ne peut pas pour autant criminaliser la folie.

  32. @ sbriglia
    « Hors sujet mais PB ne m’en voudra pas : la Cour de cassation a confirmé ce jour l’arrêt de la cour d’appel annulant pour fraude l’arbitrage Tapie-Crédit Lyonnais.
    Je n’y croyais pas.
    Philippe Bilger, lui, n’en doutait pas… »
    Attendez ! Quand Nanard aura rendu les sous alors on pourra faire sauter le bouchon ! Quant aux accointances avec le pognon (Nanard aime ce mot) qui pourrit tout, rien de nouveau sous le soleil.
    Pour parler du billet, je n’ai aucune idée de comment on peut juger le cas présenté, par contre la personne incriminée doit être tout sauf équilibrée et dépendre sans doute plus du médical que du droit. Sans conteste je serais du côté de la psychiatrie plutôt que du côté des lois.
    Nanard toujours, vingt ans pour juger une escroquerie, ça fait un peu long, il n’y a qu’en France que cela existe je suppose. Vingt ans de plus pour récupérer l’artiche de Nanard, d’ici là personne ne se souviendra plus pourquoi.
    Thomas Clay avait raison aussi, sauf sur le calendrier, plus long que prévu et ce n’est pas fini ! Au contraire nous en sommes au début.

  33. @seraye yves
    Il est important, bien au contraire, de laisser s’exprimer tous les intervenants, charge à notre hôte d’en déterminer les limites, et de ce côté, comme cela a déjà été dit, ce blog est exceptionnel de liberté d’expression.
    Quant à celui qui en insupporte beaucoup ici, n’est-il pas important de savoir que des cerveaux ainsi programmés existent aussi ? Comme on dit :
    « Un homme averti en vaut deux ».
    @Robert | 01 juillet 2016 à 11:33
    « …Aussi la dureté des réquisitions ne me heurte-t-elle pas. Pourquoi vouloir toujours et à tout prix rechercher des circonstances systématiquement absolutoires ? »
    En effet, je suis tenté de partager ce point de vue.
    Ceci dit, une mère (perdue ?) qui s’en remet à la mer (mangeuse d’hommes) pour se délivrer d’une anormalité qui très vraisemblablement la dépasse, il y a des questions qui sont demeurées sans réponse depuis que le monde existe, et elles demeureront longtemps sans réponse.
    Il faut ici comme ailleurs très probablement qu’une machinerie latente dans le cerveau ait été activée par un ou une succession d’éléments déclencheurs.
    Comment déterminer cet élément déclencheur qui fait basculer comme dans le suicide ? Qui peut affirmer qu’il (elle) ne se suicidera pas demain ?
    Et pourquoi donc justement cette « femme » (mère ?) ne s’est-elle pas plutôt sacrifiée ?
    Son mal-être ne le lui aurait pas non plus permis ?
    La justice doit passer, trancher, et elle l’a fait.
    Aussi paradoxal que ce soit, il n’est pas impossible que cette femme trouve l’apaisement intérieur dans l’entre-deux-mondes de ce milieu carcéral que l’on sait.
    Vingt ans, sans doute dix ans réels, et après ?

  34. @Claude Luçon | 30 juin 2016 à 15:53
    « …qui, comme moi, a passé plus de vingt ans en Afrique Noire – est et ouest – sait parfaitement qu’aucun Africain même sous l’effet de la magie ne sacrifierait un enfant. »
    Aïe, les pauvres gosses albinos…
    @seraye yves | 30 juin 2016 à 19:13
    Si vous partez, « il » a gagné… Vous accepteriez ça ? Non.
    Donc vous restez, point barre.

  35. Mary Preud'homme

    @ Lucile
    Je connais fort bien le rituel vaudou, notamment celui d’Haïti, non pas ces pratiques ridicules que l’on donne en spectacle aux touristes mais le réel. Et je puis vous assurer qu’il n’a jamais donné lieu à des sacrifices humains. Quant aux sacrifices d’animaux (poulets, cabris) si l’on ne peut nier qu’ils ont été longtemps la règle, en gros jusqu’à la campagne anti-superstitieuse, dans les années 1950, ils sont aujourd’hui rarissimes et durement réprimés. Les seules nourritures offertes aux esprits (loas) sont les aliments et boissons du quotidien des Haïtiens. Concernant les transes durant le « chevauchement » par tel ou tel dieu du panthéon vaudou, par exemple Ogoun Ferraille, elles sont au contraire protégées par l’assistance afin d’éviter que la personne habitée et qui simule un combat ne se blesse avec son couteau ou sa machette.

  36. @Mary Preud’homme 01 juillet 12:17
    Ce n’est pas faux ce que vous dites. D’ailleurs, qui d’entre nous n’a pas reçu dans notre boîte à lettres ou à la sortie du métro des affichettes idiotes distribuées par des marabouts africains sortis des savanes vous promettant de vous faire entrer en transe pour vous désensorceler, puis vous prédire grâce à leur magie noire : amour-argent-réussite-santé en 24 heures, évidemment avec un n° de mobile à 0,34 euros/minutes et paiement par carte bancaire. Un documentaire à la télévision, en caméra cachée, a été diffusé à ce sujet où ces prétendus marabouts recevaient dans une arrière-cour toute dégueu et à l’abri de tout regard curieux pour ne pas se faire prendre par la police.
    Cette mère assassine aurait-elle eu une mauvaise expérience avec ces escrocs bonimenteurs, en France ou en Afrique ? ou a-t-elle inventé son histoire pour se payer la tête de l’avocat général et des juges ? Elle sait qu’avec le fait d’être déclarée malade mentalement elle ne pouvait risquer qu’une petite peine accompagnée de soins en psychiatrie lourde et sous surveillance étroite.
    Personnellement, vu ma très grande sensibilité, je ne pourrais jamais être juré et assister aux débats d’un meurtre. Je crois que je m’évanouirais sur la « scène ».

  37. Nathalie De Mey a été reconnue coupable du meurtre de son nourrisson. Après quatre heures de délibération, la cour a condamné la mère de famille à sept années d’emprisonnement.
    En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2016/05/20/2347866-bebe-congele-7-ans-de-prison.html#ptFltRUBECJ9v0zW.99
    La cour d’assises du Pas-de-Calais a prononcé, vendredi 24 juin, une peine de vingt ans de réclusion criminelle contre Fabienne Kabou, soit deux ans de plus que les réquisitions prononcées dans la matinée par l’avocat général, Luc Frémiot.
    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/06/24/fabienne-kabou-mere-infanticide-condamnee-a-vingt-ans-de-prison_4957605_3224.html#BBqxpcfqvLDdeKvB.99
    Deux enfants, deux assassinats, deux malheurs, deux tribunaux, deux poids, deux mesures, deux couleurs de peau ?

  38. Claude Luçon

    @ Deviro
    Vous n’avez visiblement pas vécu en Afrique, les albinos sont plus souvent vénérés que sacrifiés.

  39. sylvain @deviro @ seraye yves

    @Deviro | 01 juillet 2016 à 14:18
    « Si vous partez, « il » a gagné… Vous accepteriez ça ? Non.
    Donc vous restez, point barre. »
    Bien vu : « Il » c’est le titre d’un film d’épouvante un peu niais mais qui convient parfaitement à notre lèche-babouches ; il y a aussi « ça », « the thing », au choix, il se reconnaîtra notre débilislamiste ; moi je le trouve plutôt comique mais attention faut pas se moquer des « Zanormaux » Patrick Timsit l’a payé cher !

  40. @ Mary Preud’homme
    Très joli tableau du soft vodoo, mais ça fait quand même un peu touriste. Je relirai volontiers le chapitre des boiteux chez Montaigne……………. Puis, tout de même, les Haïtiens ont domestiqué le vaudou, mais pas les macoutes, et je préfèrerais quelques morts initiatiques si les femmes ne cuisaient pas des galettes de terre.
    Plus généralement, je me demande ce que vient faire là-dedans la couleur de la peau. Un enfant, ça se suffit à soi-même. Grande est la tentation de dire une justice pour chaque espèce.

  41. Chers commentateurs et fatalement amis de ce blog,
    Je vous remercie de vos invitations à rester parmi vous sur ce blog exceptionnel où tout s’exprime, la sympathie, la colère, l’indifférence, la culture et parfois plus… mais voyez-vous, lorsqu’on insulte la Chrétienté et notre pays, cela, je ne le supporte pas dans ces moments difficiles où notre nation est prise en otage !
    Sachez que lorsqu’un fou s’en prend ici à nos valeurs, tout cela a un retentissement dans l’ailleurs !
    Le France est une et indivisible et ceux qui la remettent en cause ne doivent pas avoir une tribune ici !
    Je vous remercie et reviendrai si Dieu le veut !

  42. La justice a encore franchi le Mur du « çon » !
    http://www.lepoint.fr/societe/barrage-de-sivens-la-justice-annule-la-declaration-d-utilite-publique-01-07-2016-2051170_23.php
    Allez-vous enfin me donner raison quand je dis que ce sont quelques casseurs et les juges rouges complices qui sont chargés de détruire l’économie du pays ?
    NDDL passera aussi à la trappe, grâce à nos contorsionnistes socialos et leurs pirouettes qui font rire le monde entier.

  43. A suivre l’année prochaine. C’est reparti pour un second tour. Pas contente du jugement rendu aux assises en première instance, Fabienne Kabou a fait appel. Malade ou affabulatrice ? Meurtre prémédité ou esprit ensorcelé ? Suspens !
    Elle va donner du fil à retordre à plus d’un magistrat et psychiatre.

  44. @Mary Preud’homme
    Je sais bien que l’on remplace les humains par des animaux dans les religions préconisant des sacrifices aux dieux.
    Mais sur un esprit un peu dérangé, la fascination exercée par certains dieux et déesses et la notion de sacrifice inhérente à certaines cultures religieuses peuvent faire des dégâts, faute de symbolisation. Je ne connais pas les rites haïtiens ; je connais des Cubains, adeptes des Santerias, qui observent avec une crainte religieuse certaines prescriptions très précises – allant par exemple jusqu’aux couleurs de vêtements qu’ils ont le droit de porter- selon le dieu ou la déesse sous la protection duquel ils ont été placés à la naissance. Ainsi, la déesse de la mer Yemaya est parfaitement bonne, sauf quand elle est en colère, il vaut donc mieux être bien avec elle. C’est à elle que je pensais à propos de l’abandon de cette petite fille sur une plage. Les délires prennent souvent une tournure mystique, en utilisant du matériel religieux, chrétien, animiste, ou autre.
    En fait, mon propos était surtout de regretter que l’avocat général balaye avec mépris la notion d’irresponsabilité dans le cas d’une psychose et je pensais que ce type de crime pouvait faire penser à un délire mystique.

  45. Véronique Raffeneau

    @ Robert
    Je veux juste ajouter à mon commentaire de ce matin que les mots de l’avocat général, en dépit de leur rudesse apparente, sont selon moi les plus exacts.
    L’avocat général s’est défait d’une sorte de fascination mortifère, considérant que le crime de l’accusée était d’abord pensé, planifié, organisé.
    Si cette planification relève de la démence, c’était aux experts-psychiatres de le dire clairement.
    Ils ne l’ont pas dit.

  46. @Véronique Raffeneau-01 juillet à 19:11
    « Si cette planification relève de la démence, c’était aux experts-psychiatres de le dire clairement ».
    Clairement…? Pas si sûr. Cela relève d’une science extrêmement pointue et difficile pour affirmer à 100% lorsqu’il s’agit d’un viol et d’un meurtre. Un soir à la télévision j’ai entendu un expert-psychiatre près la cour d’appel de Paris, connu des médias, dire qu’il est quasiment impossible de donner une analyse exacte surtout lorsque la personne a suffisamment de ressources en elle pour manipuler avec aplomb. Certains psy les plus célèbres se sont pourtant fait avoir.

  47. Mary Preud'homme

    @genau | 01 juillet 2016 à 18:21
    Quand on a été la femme d’un Haïtien (dcd en 1997), qu’une partie de sa famille (par alliance) est haïtienne, que l’on connaît ce pays depuis 1965, que l’on a étudié son histoire, sa culture plusieurs années, lu ses écrivains, que l’on comprend et parle le créole, on ne répond pas exactement à la définition de touriste !
    Mais si vous préférez garder vos clichés et vos histoires de macoute qui n’ont rien à voir avec le sujet, libre à vous !

  48. Etre magistrat c’est représenter la loi qui vu son éminente dignité, appelle un minimum de rites – ce n’est pas la personne la plus fan des rites qui le dit. D’autre part, en parlant mal, et peut-être en insultant un jour les prévenus, comme les politiques, les magistrats risquent de perdre de leur aura et susciter de l’agressivité en retour.
    Et moi je dis que si la justice était un pouvoir en France et non une autorité (comme un arbitre de foot ?) et était doté d’un budget décent, les magistrats ne seraient pas parfois tentés par le ressentiment (mur des cons) ou l’arrogance (comme ici, à mon avis parce que le magistrat en question soupçonne que l’accusée essaie de le manipuler).
    Sans vouloir me faire attaquer par j’aime la police ou je ne crois pas à la nature humaine, j’avance qu’on ne peut pas tout demander aux gens à partir de… pas rien mais pas grand-chose. Il est vrai qu’on n’arrête pas : par la loi Travail le gouvernement va contre une de ses promesses et fait l’innocent face aux réactions, les contestataires se sentent brimés aussi par le contrôle policier, les policiers éreintés, les commerçants excédés. Il suffisait de ne pas trahir sa parole : c’était sans doute trop demander. Les gouvernants demandent tout aux autres et ne font rien, je veux dire rien d’intelligent et de loyal, c’est, je tente le coup et je me rétracte si ça marche…. Une attitude de délinquant, prêt à s’enfuir s’il est pris, et non de partenaire de discussion. Et c’est bien pourquoi il faut que notre pays passe le moins d’accords possibles avec d’autres. Nous ne savons pas discuter entre nous, aussi, impréparés, sommes-nous déplorables, donc quasiment vaincus d’avance avec les autres. Et problème connexe : cette méthode de gouvernement, de droite ou de gauche d’ailleurs, pas vu pas pris, si semblable aux délinquants, ne peut que faire pencher à étendre de telles pratiques vers le délit lui-même, vols, harcèlement sexuel, que sais-je encore ? Tout abus entraîne à l’abus, toute constitution qui en concentrant les pouvoirs laisse pulluler l’abus, est un cancer pour le pays. Comme j’aime les mesures où on ne sacrifie personne et qui pourtant rassemblent sans pour autant être seulement symboliques ! Changeons de constitution.
    @ seraye yves
    Je comprends que vous soyez parti car vous ne supportiez pas un homme s’en prenant à ce que vous avez de plus cher. Cependant, une des valeurs de la France est la liberté. Ici plus qu’ailleurs, la liberté d’expression est respectée. Vous perdriez un coin de France virtuelle qui n’est pas le pire, donc… Et puis, nous n’avons pas envie de vous perdre !
    Enfin, si vous voulez, partez et revenez nous expliquer cette Chine à laquelle l’insupportable devrait s’intéresser pour s’ouvrir un peu l’esprit et se purger de son ressentiment.

  49. @Claude Luçon | 01 juillet 2016 à 18:01
    « Vous n’avez visiblement pas vécu en Afrique, les albinos sont plus souvent vénérés que sacrifiés. »
    Bon, je rêve, alors ?
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/02/18/un-bebe-albinos-enleve-et-tue-en-tanzanie_4578642_3212.html
    Mieux, j’affabule !
    http://www.easyvoyage.com/actualite/le-massacre-des-albinos-en-afrique-66474
    Je raconte n’importe quoi !
    http://www.rfi.fr/afrique/20160430-malawi-albinos-menaces-extermination-sorcellerie-trafic-onu-tanzanie
    Je suis dingue !
    http://www.lalibre.be/actu/international/les-meurtres-d-albinos-s-etendent-en-afrique-de-l-est-56e1a11935708ea2d36d5e5d
    Vous avez raison, tout ça, c’est du baratin.

  50. Robert Marchenoir

    @Claude Luçon | 01 juillet 2016 à 18:01
    Ah ! Voilà le personnage, omniprésent sur le Web français, du monsieur qui « a vécu en Afrique », et qui par conséquent a raison sur tout dès qu’on parle d’Afrique.
    Notez que cela marche aussi pour les Etats-Unis, la Russie, Monaco… la liste n’est pas limitative.
    A l’heure d’Internet et de l’avion moins cher que le taxi, c’est ahurissant le nombre de gens qui avancent l’argument touristique pour étayer leur propos : j’y suis allé, j’y ai vécu, donc je sais et bouclez-la.
    C’est à peu près aussi idiot que de proclamer : moi j’ai vécu en France, donc j’ai raison sur tout en ce qui concerne la France. Si cet argument était juste, 100 % des Français voteraient pour le même candidat aux élections, il n’y aurait pas de partis politiques puisque tout le monde serait d’accord, il n’y aurait pas de grèves, pas de débats à la télé… et pas de discussions sur les blogs.
    Reprenons donc la question de la sorcellerie en Afrique.
    « Vous n’avez visiblement pas vécu en Afrique, les albinos sont plus souvent vénérés que sacrifiés. »
    Okay… Voilà donc un argument visant à nier, ou pour le moins à minimiser l’existence de meurtres rituels en Afrique… tout en concédant que les albinos sont régulièrement « sacrifiés » en Afrique. (Moi je dirais assassinés, mais je n’ai pas vécu en Afrique, n’est-ce pas ?) Une telle assertion serait censée nous rassurer ?
    C’est un peu comme les gens qui prétendent nier la menace djihadiste en assurant que « la majorité des musulmans désapprouvent le terrorisme ». Voyons… cela ferait donc seulement 49 % de 1,6 milliard de personnes qui « approuveraient le terrorisme » !…
    Aucun motif à s’inquiéter, comme on le voit. Il est bien connu qu’en matière criminelle, c’est la majorité qui prime. Quand 51 % de vos potes (ou de vos coreligionnaires, ou de vos voisins de continent…) vous désapprouvent dans les sondages (ou dans la « sagesse populaire » de ceux qui « ont vécu en Afrique »), eh bien vous renoncez à assassiner les gens.
    Donc, pour revenir au coeur du sujet, avec l’invasion africaine de l’Europe, on s’aperçoit que l’Europe est en train de s’africaniser. Quelle surprise ! Et l’on s’aperçoit aussi que, contrairement à la doctrine politiquement correcte, règnent en Afrique un certain nombre de coutumes marquées au coin de la superstition et de la sauvagerie, lesquelles sont désormais implantées sur notre sol.
    Par exemple, la sorcellerie. Pas seulement la sorcellerie amusante et pittoresque, celle du marabout à cartes de visite ridicules, qui vous pique votre pognon pour, soi-disant, vous rabibocher avec l’âme-soeur, mais la sorcellerie barbare et criminelle, celle qui torture et assassine. En particulier les enfants.
    La sorcellerie barbare et meurtrière endémique à l’Afrique :
    Attacks on albinos in Malawi surge, body parts sold for witchcraft
    Mob burns seven men to death for ‘witchcraft’ after one of the victims is found with a bag of human bones feared to be the remains of a butchered albino
    Albinos in Malawi at risk of ‘total extinction’ if they continue to be murdered so their limbs can be used in witchcraft
    ‘They accused me of killing and eating my grandmother’: Agony of Congo’s 50,000 ‘child witches’ who are brutally exorcised to ‘beat the devil out of them’
    Heartbreaking photo captures the moment a young charity worker gives a starving two-year-old boy water after he was left for dead by his family because they thought he was a witch
    UN says Central African Republic abuses include witchcraft
    Très pittoresque, aussi, le découpage de pénis de petits garçons pour fabriquer des potions magiques :
    Muti killings is a way of life in rural areas
    ‘I was forced to kill my baby’
    La sorcellerie barbare et meurtrière importée en Europe par les Africains :
    Met police to to be trained to spot signs of witchcraft
    Je répète, pour que l’on comprenne bien : la police de la région de Londres reçoit, désormais, un entraînement spécial pour reconnaître les crimes motivés par la sorcellerie. « En Europe, en 2016 », comme disent les gauchistes.
    Project Violet – The Metropolitan Police Service response to abuse related to faith and belief
    Pour que ce soit clair : la police de la région de Londres explique, sur son site officiel, qu’elle a lancé un programme spécial pour réprimer la criminalité due à la sorcellerie. « A Londres. En 2016. »
    Un petit aperçu (non limitatif) des exactions perpétrées sur des enfants en raison de la sorcellerie dans la région de Londres, telles que décrites par la police : bastonnades, brûlures, coupures, coups de couteau, quasi-étranglements, ligotage, friction de piment ou d’autres substances sur les parties génitales ou sur les yeux.
    Vous pouvez naturellement considérer comme nulles et non avenues les salades « anti-racistes » de rigueur, ajoutées par la police dans ce texte, à l’effet que ces pratiques se rencontreraient parmi tous les peuples, y compris les Européens.
    Il est bien connu qu’avant l’immigration africaine massive en Grande-Bretagne, la police arrêtait tellement souvent des cockneys qui frottaient le sexe de leurs enfants avec du piment, ou les découpaient en petits morceaux avant de les jeter dans la Tamise, qu’elle avait dû former ses agents à la sorcellerie.
    D’ailleurs, il suffit de consulter la presse britannique : elle est pleine de faits divers où des immigrants suisses, polonais ou norvégiens se livrent à ce genre de pratiques.
    Child witchcraft claims increasing as ‘hidden crime’ is investigated
    ‘Witchcraft’ abuse cases on the rise
    Reports of child abuse are linked to ‘witchcraft’ increase
    Child abuse linked to witchcraft on the increase
    Surge in number of child abuse cases involving witchcraft accusations
    Child abuse cases involving witchcraft and exorcism are on the rise, Scotland Yard has warned
    Man ‘used witchcraft to traffic children’ for prostitution
    Was this boy the torso in the Thames ? Five-year-old ‘victim of voodoo ritual’ named by former suspect
    Thames torso boy was sacrificed
    Et pour finir, le cas de Fabienne Kabou vu par la presse anglaise :
    ‘Witchcraft’ mother who left her 13-month-old baby to drown on a beach as the tide came in is jailed for 20 years
    A rapprocher de :
    Claude Luçon | 30 juin 2016 à 15:53
    « Celui qui, comme moi, a passé plus de vingt ans en Afrique Noire – est et ouest – sait parfaitement qu’aucun Africain même sous l’effet de la magie ne sacrifierait un enfant. »

    On voit ce qu’il faut penser de certaines personnes qui « savent ».

  51. Alex paulista

    @Lucile | 01 juillet 2016 à 19:07
    « Je sais bien que l’on remplace les humains par des animaux dans les religions préconisant des sacrifices aux dieux. »
    Je ne pense pas que ce soit aussi simple qu’un remplacement (même si je m’attends à une généralité girardienne sur le sujet). Dans les rites brésiliens de macumba, les animaux ont chacun leur spécificité et si vous tuez la mauvaise race de poule, le « saint » ne vous laisse pas en paix !
    Enfin, pas moi. J’ai un « santo » très fort qui me protège.
    J’ai d’ailleurs acheté un appartement qui avait mauvaise réputation, qui partait aux enchères car personne n’en voulait. Je suis allé y vivre quelque temps personnellement et, de l’avis même des connaisseurs, les mauvais esprits l’ont déserté.

  52. @ Alex paulista
    Alors comme ça vous chassez les mauvais esprits, c’est bon à savoir. Nous avons une voisine impossible. À part les peaux de banane, qu’est-ce qui pourrait marcher qui ne serait pas trop voyant et qui ne nous obligerait pas à aller trop loin pour trouver la bonne poule ?

  53. Cher Philippe,
    La cause que vous défendez dans ce billet doit être défendue avec force.
    La justice se désintègre en prétendant jeter la folie en prison.
    La folie existe. Nous ne connaissons pas l’affaire jugée et cependant à vous lire il semblerait qu’il existe un doute de dédoublement de personnalité ou un mécanisme de délire d’influence que la presse avide de faire couler l’encre appelle sorcellerie.
    Nous avons connu en Europe de nombreuses pathologies d’hystérie qui ont pris d’autres formes.
    Il serait intéressant que les magistrats lisent corps et possession et accèdent à une culture de la criminologie qui se montre assez vaste.
    La justice ne peut s’hypnotiser par un délire de toute-puissance, une symbiose avec l’émotionnel, même si l’exercice demeure délicat et difficile.
    Il est peu compréhensible que des magistrats régressent au stade de ce qui se faisait de plus laid pendant les périodes nazies : la maltraitance des handicapés.
    Remarquons que récemment la justice a innocenté des meurtres d’handicapés par des personnes saines, alors pourquoi ne se montrerait-elle pas criminelle en plaçant des personnes qui ont besoin de soins en prison ?
    La paresse intellectuelle peut siéger à tous les niveaux de décision.
    Une justice comme cela c’est une justice sans tête, en régression totale.
    françoise et karell Semtob

  54. Véronique Raffeneau

    @ Ellen
    J’admets sans difficulté que l’adverbe clairement est de trop.
    Je reprends ma phrase :
    Si cette planification relève de la démence, c’était aux experts-psychiatres de le dire.
    Ils ne l’ont pas dit.
    Voilà ce qu’ils ont dit (Le Figaro, S. Durand-Souffland – 22-06) :
    « Pour autant, l’abolition du discernement n’est pas retenue car la pathologie du sujet, qui ne fait aucun doute pour ce collège expertal, n’est pas la cause directe et exclusive du crime, dont l’auteure, très intelligente, avait conservé un epsilon de sens critique. D’où le diagnostic d’«altération très marquée» du discernement. »
    On reproche à l’avocat général d’avoir envoyé valser les finesses-complexités de l’analyse psychiatrique.
    Mon sentiment est que si l’accusée est une grande malade psychiatrique, alors elle ne devait pas être jugée par une cour d’assises.
    A partir du moment où les psychiatres ont privilégié la notion d’altération à celle d’abolition du jugement, le dossier judiciaire reprend la main et s’attache d’abord à la vérité des faits.
    L’avocat général pouvait à l’issue des débats conclure lui aussi – et sans détour – à la folie de l’accusé. Son analyse n’a pas été celle-là. Il a exprimé sa vision du dossier sans faux-fuyant.
    D’accord, son réquisitoire n’est pas un modèle de subtilité. Mais qui peut dire avec subtilité, ménagement et finesse un voyage de mort comme celui de Berck un jour de novembre ?

  55. @Philippe Bilger
    « La normalité avait déserté l’humain. »
    Homo Sapiens croit s’être affranchi de la Nature, estime qu’il n’a plus de prédateur, quelle vanité ! Il lui reste un prédateur implacable dont il ne peut se défaire, la méchanceté absolue personnifiée. Homo Sapiens est acharné à sa propre destruction. Depuis quelques années, des femmes ont commencé à congeler leurs nouveaux nés. Où va-t-on comme cela ? Il semble que la normalité déserterait l’humain et qu’un nouveau genre humain s’imposerait qui assassinerait, cédant à des pulsions inexplicables.
    L’accusateur, Luc Frémiot, a refusé de porter le débat sur le terrain de l’irresponsabilité pénale de l’accusée. Il a estimé que Fabienne Kabou devait répondre de ses actes en vue de purger une peine de réclusion criminelle. Les jurés ont suivi l’avocat général dans son réquisitoire, la femme matricide dort en prison. Mais Fabienne Kabou a fait appel et l’incertitude peut poindre de nouveau, il devient envisageable que lors d’un nouveau procès, les psychiatres détectent des symptômes de folie chez cette femme. L’intime conviction des juges et des jurés pourrait alors être emportée et Fabienne Kabou serait alors déclarée irresponsable des actes abominables ayant entrainé la mort de la petite Adélaïde par noyade dans les eaux froides de la baie aux alentours de Berck-Plage. L’accusée pourrait alors bénéficier d’un non-lieu.
    L’éventualité que l’accusée soit acquittée n’est pas un fantasme, c’est plausible et cette idée me révulse car les faits sont têtus par essence, ils ont bien eu lieu. La petite Adélaïde a été abandonnée dans le lit de la mer juste avant la montée de la marée. Le frêle bambin a vu l’eau avancer autour d’elle, puis monter progressivement. Son papa n’était pas là pour la protéger du danger. Sa maman s’en allait au loin, tandis que les vêtements du bébé devenaient mouillés, que le froid la mordait. Fabienne Kanou aurait dû être là pour réchauffer son enfant, elle a préféré l’abandonner à la solitude de son sort indiciblement triste.
    Dans ces conditions, je crois qu’il faut avoir peur de la folie dans les tribunaux, celle des criminels et aussi celle des juges. Pour que des assassinats révoltants ne restent pas impunis, pour que le non-lieu ne devienne pas la norme, je suis pour le rétablissement de la peine de mort pour les assassins de bébés.

  56. sylvain @ seraye yves

    @seraye yves | 01 juillet 2016 à 18:29
    Ne tombez pas dans le panneau de ce fou furieux ; postez-nous vos messages pleins de bon sens et faites comme ceux qui ont compris que ce taré est gravement atteint mentalement, laissez-le s’exprimer, les insultes sont les arguments des faibles, des haineux jaloux revanchards, il a de sérieux problèmes psychiatriques, faites comme M. Bilger, ignorez-le et laissez-le déposer son fiel vénéneux, les motocrottes s’en chargent ou alors faites comme moi, amusez-vous avec, il mord chaque fois à l’hameçon.
    « Coucou GG !! chrétiens, christianisme, chrétienté, beaufs, FN… KSS KSS ! papatte, bon chien chien, va chercher ! »
    Voyez cher Yves, ce n’est pas difficile ! Il ne va pas tarder à rappliquer notre toutou lèche-babouches.
    A bientôt cher Yves !

  57. Tiens, tiens ! On s’attend à des généralités girardiennes…
    Il est vrai qu’il vaut mieux se formaliser sur les formes du sacrifice plutôt que d’en toucher le fond, et traiter de généralité ce qui en est la quintessence, l’image du Dieu vivant : un homme, mort, cloué sur une croix pour en avoir parlé, de la cause de tous les sacrifices.
    Cela, du coup, légitime toutes les fatwas réciproques, des fatmas, des poètes, de tous ceux qui empêchent par leur libre parole d’ostraciser en rond, de faire salon autour de tel ou tel bouc qui n’a pas, comme nous qui sommes des gens tellement bien, les bonnes manières pour enrober de procédures d’aéroport cet atavisme si profond que l’on ne sait le reconnaître que chez les autres, préférant s’acharner sur le Saniette du jour pour mieux ne pas faire sa propre contrition.
    « …Autour de mon cœur, ils tournent,
    Heure après heure,
    Pour l’extase et l’affliction
    Et pour baiser mes pierres angulaires ;
    Comme le meilleur des Messagers
    Le fit avec la Ka’ba,
    Elle, au sujet de laquelle
    La raison se montre déficiente.
    Il en embrassa des pierres inertes
    Tout en restant doué de discernement.
    Quelle est donc la valeur du Temple
    Par rapport au degré de l’Homme ?… »
    Allez, encore une fatwa ?

  58. sylvain @ seraye yves

    @ seraye yves
    Cher Yves, je vous offre ma Gasparrinade du jour :
    Montreuil : l’agresseur à la hache a crié « Allahu akbar ». Mais chuuut, padamalgam !
    Une grave épidémie d’actes de déséquilibrés à caractère racislamiste tend à s’étendre dans notre pays, épidémie reconnaissable à ce cri si caractéristique : « Allahu akbar ! ».
    Richard Sautour, directeur de l’antenne des Restos du Cœur de Montreuil (93) vient de se faire « dé-christ-ian-iser » (coucou GG !) à la mode islamique, mais on nous recommande, en langage vivrensemblislamiste : « la plus grande prudence quant aux moti­va­tions qui pourraient être prêtées aux agresseurs. »
    LOL MDR !
    Oui, prudence donc, pas d’amalgame hâtif fâcheux qui pourrait irriter SOS Racislamisme.
    Bien entendu, si l’agresseur avait été blond aux yeux bleus, quelle horreuuuuurr ! et d’extrême droite, POUAH !, c’eût été différent, dans ce cas seulement, l’amalgame eut été de mise, voire recommandé.
    Chuuut, pas de raccourcis simplistes, ne schématisons pas !

  59. Un petit hors-sujet, dans la continuité d’un thème traité récemment par Philippe Bilger et lié à l’actualité.
    Hier 1er juillet, des cérémonies empreintes de recueillement et de dignité ont commémoré le sacrifice des troupes britanniques et du Commonwealth lors de l’offensive de la Somme en 1916.
    D’après ce que j’ai cru comprendre, aucune excentricité similaire à celles imposées par les politiques français et par leurs satellites à Verdun n’y a été commise.
    Tout cela pour dire par comparaison que certains Français qui hélas possèdent un pouvoir de décision et en abusent inconsidérément – que ce soit au niveau national ou bien au niveau local – semblent avoir au moins un petit problème dans leur tête, au vu de l’altération manifeste de leur capacité de jugement.
    Puisque la justice a recours à des psychiatres dans des cas difficiles, le principe de précaution ne voudrait-il pas que les candidats à certaines fonctions électives importantes fassent également l’objet d’un examen psychiatrique ?

  60. hameau dans les nuages

    @ Lucile | 02 juillet 2016 à 01:21
    Vous vivez dans des cages à poules ?
    S’il s’agit de voler dans les plumes de votre voisine, je vous conseille la race Asyl.
    Complètement raccord avec le sujet.
    Et pour notre GG , je conseille la Barbue d’Anvers elle aussi totalement d’actualité.
    Vous pensez bien qu’ici en Béarn, royaume d’Henri, question poules on n’ergote pas.

  61. @ hameau dans les nuages | 02 juillet 2016 à 10:08
    Je découvre que vous avez de sacrées poulettes en Béarn, et même des barbues. J’en sacrifierais bien une, mais dans ma cuisine. Pour le désenvoûtement de ma voisine, l’opération s’avère délicate, même les messieurs en ont peur.

  62. Bonjour,
    http://www.cnrtl.fr/definition/folie
    Voici un outil textuel et lexical (sponsorisé par le CNRS), trouvé sur Internet, pour essayer de mieux comprendre ce que signifie le mot « folie ». Un vrai fourre-tout utilisé communément par tout le monde.
    – j’ai fait une folie, j’ai claqué tout mon argent au jeu
    – il m’énerve tellement qu’il me rend folle
    – j’aime beaucoup, passionnément, à la folie
    Etc, etc.
    On y trouve dans sa définition diverses explications et interprétations scientifiques et médicales.
    Ca vaut ce que ça vaut, à chacun de se faire une idée.
    Bon week-end à tous.

  63. Hormis les cas avérés d’altération mentale qui sont généralement décelés dès l’enfance (paranoïa, schizophrénie, perversion incontrôlable) et qui font l’objet d’un suivi médical et d’un traitement approprié, tout autre cas de perte de discernement et notamment l’envoûtement, la sorcellerie et autres rites vaudou ancestraux ne sauraient entrer en ligne de compte pour déterminer l’irresponsabilité d’un meurtrier.
    Seuls les éléments factuels d’un crime et le caractère particulièrement odieux du mode opératoire utilisé comme c’est le cas dans cette affaire devraient être pris en considération lors du jugement.
    Sinon c’est la porte ouverte à tous les cas tordus du genre lavage de cerveaux, endoctrinement d’illuminés de type djihadiste qui tuent sans discernement des innocents.
    Vu le nombre de barjots qui sont dans la nature depuis quelque temps il convient de protéger la société en utilisant les moyens coercitifs appropriés.

  64. @hameau dans les nuages
    Vous pensez bien qu’ici en Béarn, royaume d’Henri, question poules on n’ergote pas.
    Sauf qu’un certain Ravaillac en a eu un jour assez de devoir mettre la poule au pot tous les jours…

  65. Robert Marchenoir

    En somme, Philippe Bilger, dans ce billet, fait la démonstration involontaire de la façon dont l’immigration de masse subvertit et détruit les nations qu’elle cible.
    En vétéran émérite de la magistrature, Philippe Bilger tente ici de faire son métier, c’est-à-dire de départager la folie et la raison d’après le droit pénal français – et les millénaires de jurisprudence qui l’ont précédé et construit.
    De même que ses collègues, ceux qu’il cite et les autres, tentent bravement de faire leur métier dans le cadre de la loi qu’ils sont censés servir.
    Hélas ! Ces tentatives sont vouées à l’échec, et le seront de plus en plus, dès lors qu’elles auront pour objet des accusés dont les crimes sont motivés par des croyances radicalement étrangères à notre culture. Ici, la sorcellerie africaine ; ailleurs, l’islam djihadiste et meurtrier.
    Nous nous posons, à juste titre, la question de la folie éventuelle de Fabienne Kabou. Et tous de s’interroger : cette femme semble intelligente, elle a fait des études. Est-ce compatible avec une telle folie ?
    De même, tout le monde a remarqué la fréquence avec laquelle les criminels qui ont tué au nom de l’islam, chez nous, sont soupçonnés, par la voix médiatique, policière ou judiciaire, d’être des « déséquilibrés », autrement dit des fous certifiés, inaccessibles à la sanction pénale.
    Et le réactionnariat, à juste titre, en partie, dénonce dans ce diagnostic, trop fréquent pour être honnête, un tripatouillage politiquement correct destiné à excuser les membres d’une classe protégée.
    Je dis en partie, car le réactionnariat a tort, aussi. Ces criminels sont effectivement fous. L’islam est effectivement une idéologie qui rend fou, et qui, symétriquement, attire à elle les gens qui le sont déjà.
    Il suffit, pour s’en convaincre, de lire les « raisonnements », omniprésents sur Internet, des musulmans « ordinaires », « modérés », non criminels jusqu’à preuve du contraire. Ce sont des raisonnements de fou, au sens courant du terme : illogiques, sans queue ni tête, se contredisant eux-mêmes, ignorant totalement les connaissances acquises de l’humanité, justifiant les pires exactions, etc.
    Un seul exemple, celui de Wafa Sultan, une musulmane pourtant anti-musulmane. Syrienne, psychiatre de profession, elle a quitté son pays par dégoût de l’islam dans lequel elle avait été élevée.
    A peine arrivée aux Etats-Unis où elle a refait sa vie, elle est allée s’acheter des chaussures. Bavardant, en anglais, avec le marchand qui était à ses pieds en train de lui faire essayer une paire, elle lui reconnaît un accent moyen-oriental, et lui demande d’où il vient. Je suis juif, lui répond-il, juif israélien.
    A ces mots, elle se rue hors du magasin, terrorisée, pieds nus, suivie par son mari qui a le plus grand mal à la rassurer. Elle était morte de peur. C’était le premier Juif qu’elle rencontrait. Elle venait de voir le diable en personne.
    Cette femme, qui est devenue depuis l’une des militantes anti-islamiques les plus écoutées sur la scène internationale, avait été complètement formatée par les croyances non seulement de sa famille, mais de son pays et de sa « religion », qui enseignent depuis un millénaire et demi aux petits enfants que les Juifs sont le diable. Elle avait fui son pays pour échapper à cette folie – et pourtant elle en était encore victime, elle l’avait en elle. Et elle était psychiatre !…
    Oui, Wafa Sultan était folle (je suppose qu’elle a guéri depuis), Fabienne Kabou est folle, Mohammed Merah et Tariq Ramadan sont fous, et pourtant nous devons, bien entendu, fourrer tous ces gens en prison pour nous protéger, pour simplement avoir une chance de survivre.
    Autrement dit, notre droit pénal qui distingue les sains d’esprit, accessibles à la sanction, des fous, irresponsables, n’est valable que pour nous, dans les limites de notre culture. C’est un droit de Français, d’Européens, de Blancs, de chrétiens. Dès lors qu’on tente de juger des étrangers à l’aide de ces règles, je veux dire des étrangers radicalement étrangers, par exemple des Africains ou des musulmans, eh bien l’échec est patent.
    Les plus grandes intelligences du monde, les sages les plus éminents et les magistrats les plus respectés pourraient se pencher pendant des mois sur la question, qu’ils seraient impuissants à trouver une solution. On ne peut pas souder un tuyau avec une brouette.
    L’islam, pour ne prendre que son cas, considère comme raisonnable ce que nous considérons comme fou, et ce jusque dans son droit, puisque, comme nul ne peut plus l’ignorer, l’islam est un droit en plus d’être une « religion » – le seul droit autorisé en pays musulman.
    La seule solution possible, face à une incompatibilité aussi radicale, c’est la séparation. Arrêt immédiat de l’immigration de masse, et remigration dans toute la mesure du possible. Protection. Souveraineté. Auto-détermination du peuple français. Auto-défense contre le génocide par remplacement de population. Non seulement c’est un droit de l’homme, mais c’est un devoir à l’égard des générations futures.

  66. @Achille 2 juillet -12:58
    Réponse nette, claire et précise d’Achille. Et voilà, c’est simple, non ? On ne va quand même pas se faire des noeuds au cerveau pour nous rendre malade à notre tour.

  67. @Achille
    La schizophrénie apparaît plutôt au début de l’âge adulte (largement atteint par l’accusée je le reconnais).
    Vous avez raison, la société doit trouver le moyen de se défendre, et je ne plaide pas la cause de cette femme dont le cas paraît douteux. Mais en principe, la justice a aussi le devoir de distinguer autant que possible entre les gens sains d’esprit et ceux atteints d’une pathologie. Noblesse oblige.

  68. @sylvain | 02 juillet 2016 à 08:57
    « Ne tombez pas dans le panneau de ce fou furieux …/… et faites comme ceux qui ont compris que ce taré est gravement atteint mentalement, …/… il a de sérieux problèmes psychiatriques »
    Sans tomber dans la paranoïa, et s’il avait une stratégie ?

  69. @Deviro | 02 juillet 2016 à 15:05
    Bien sûr cher Deviro, on l’a compris, on n’est pas niais quand même ; ce taré joue le rôle du troll provoc pour énerver les naïfs comme beaucoup ici qui tombent dans le piège et y répondent sérieusement ; il y a longtemps que je surfe sur des blogs, sites, j’en ai vu des centaines dans son genre mais moi au contraire je m’en amuse. Le but de ces cinglés c’est surtout de salir les sites où ils sévissent, ici c’est celui de P. Bilger afin de le saboter mais là il est tombé sur un os, un os de mammouth, il s’y casse les dents ; ces débiles ont plusieurs pseudos et jouent des rôles différents sur les mêmes sites, ce sont des cas pathologiques, ils ont trouvé leur heure de gloire dans leur grande solitude animée de haine, laissons-les faire, espérons que Philippe ne le censurera pas, je serais le premier privé de ses délires paranoïaques.
    J’avais mes blogs politiques avant Facebook donc moi aussi j’ai subi plein de « Gaspary » tous aussi malades que le nôtre ; le Net favorise la prolifération de ce genre de détraqués, qui sont de gauche surtout ; la gauche : le monde de la haine.

  70. @Achille
    Je vote des deux mains pour l’utilisation des moyens coercitifs appropriés. Le pardon a des limites !

  71. @Robert Marchenoir | 02 juillet 2016 à 13:28
    Bravo, quelle dérive par rapport à vos précédents commentaires, vous devenez réel, constructif, positif, Bravo !
    Et que la France se sorte de ce guêpier voulu par nos politiques fatalement véreux, et en recherche de voix mêmes sataniques, et Hollande en est un spécialiste et Sarkozy n’est que son sosie, alors que nous vivions l’inverse jusqu’à présent !
    Continuez sur cette lancée et nous vous lirons avec plaisir !
    Un nouveau Marchenoir est né !

  72. @sylvain
    Les voies du seigneur sont impénétrables
    Lorsqu’un peuple ne suit plus les commandements, il est inutile de crier dans le désert comme le firent certains… Mais vous Sylvain vous criez dans le désert de nos esprits embués… Votre parole vaut celle des autres et interroge nos âmes… Vous êtes indispensable et poursuivez votre chemin nécessaire à tous.

  73. Mary Preud'homme

    @Marco polo | 02 juillet 2016 à 20:11
    Pour la définition de sosie feriez bien de réviser vos tablettes au propre comme au figuré !

  74. @Marco polo | 02 juillet 2016 à 20:11
    « Un nouveau Marchenoir est né ! »
    Je vous l’avais dit, ce gaillard est un centurion, un hoplite, un spartiate, il était à la charge d’Eylau avec Murat, ensuite à Somosierra, et avec Philippon au siège de Badajoz, puis à Camerone, et voilà que par un effet curieux de métempsycose il apparaît sur ce blog.

  75. Et voilà que Michel Rocard et Elie Wiesel sont morts le même jour !
    « Une même ombre les recouvre déjà » (Louis-Ferdinand Céline), en effet, deux inconnus, l’un qui était incompréhensible et l’autre qui a passé sa vie à parler d’un double, comme si c’était lui-même…
    On va en faire des tonnes sur BFMTV. Ça va être la mort du petit cheval.
    Bon courage à tous.

  76. Robert Marchenoir

    @Marco polo | 02 juillet 2016 à 20:11
    Vous êtes bien aimable, mais je ne dis là rien de différent de ce que je dis depuis des années. Nulle « renaissance » en ce qui me concerne.

  77. anne-marie marson

    La mère voulait que la mer fasse disparaître son enfant. Ni vu ni connu.
    Mais la mer n’a pas voulu, et a remis la mère en face de ses responsabilités.

  78. @anne-marie marson 2.7.16 – 23.03
    Une poétesse est née, poétesse qui rédige sans aucun doute sous l’emprise de substances qui brouillent la cervelle.
    Il y a quelque temps, la poétesse s’était vigoureusement désolidarisée de la gent féminine de ce blog, acte héroïque ahaha mais ô combien réconfortant, la poétesse donne dans le sordide et l’abomination !

  79. anne-marie marson

    @eileen | 03 juillet 2016 à 07:47
    Merci.
    Ce que je voulais dire, c’est qu’il n’y avait ni vaudou ni sorcellerie dans cet assassinat, juste des lois naturelles.

  80. sylvain @ Marco polo

    @ Marco polo | 02 juillet 2016 à 20:43
    Cher Marco, vous me surestimez, je ne mérite pas cette importance que vous semblez me donner ; je viens sur ce blog de M. Bilger car c’est le seul espace de liberté que j’ai enfin trouvé sur Internet, de brillants commentaires, des analyses pertinentes, sérieuses, d’autres plus comiques et aussi, comme dans n’importe quel cirque, notre clown islamiste GG troll provoc qui arrive à placer les mots « chrétiens, chrétienté, christianisme, beauf, beaufitude » dans une seule phrase ; il me rappelle Harlem Désir dans ses délires antiracistes : « FN, extrême drouââââte, rouââcisme… » en peu de mots.
    C’est le seul blog où on a la liberté de dire ce qu’on pense vraiment, sans insultes bien entendu, le maître des lieux sait nous remettre en place avec calme au moindre dérapage.
    Exemple de liberté de penser, quand je dis : je suis de race blanche, de droite, hétéro, chrétien, enfants normaux etc., ça passe comme une lettre à la poste ; sur d’autres blogs j’aurais droit à des menaces de poursuites, captures d’écran envoyées chez le procureur etc. etc., ça m’est déjà arrivé. Par contre si vous dites que vous êtes de gauche, de couleur, islamiste, antifa, anti-France, homo, zadiste, casseur, etc., vous deviendrez une icône du Net.
    Le blog de P. Bilger est devenu ma « Bible », si je n’ai pas eu le temps de lire ses articles le matin à l’heure du café, je ressens un manque dans la journée.
    « Pourvou qué ça douréé ! » (Général Tapioca, dans Tintin)

  81. « Psychose ou névrose, peu m’importe… On s’en fiche ! Vous croyez que je vais demander la perpétuité ou 30 ans de réclusion criminelle ? Je me moque des psychiatres ».
    ===============================
    L’estime de soi enflée transparaît dans le propos. Qu’un procureur se prenne pour son exponentielle est acceptable, c’est un mal répandu, mais manifestement cela influe sur ses réquisitions et la vie des autres.
    On est en droit d’attendre une réflexion neutre et paisible de la part de ceux qui pèsent sur la liberté des autres.
    Il n’est pas là pour briller.
    Le fait est que certains experts judiciaires pondent des expertises en vocabulaire (et plus ?) zozo, notamment celui qui insulte les femmes de ménage. Cela ne justifie pas l’excès méprisant du procureur.

  82. Alex paulista

    @ Lucile
    Pour pacifier les voisins pénibles, s’ils sont vivants je ne vois que l’invitation à l’apéro.

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