Pour Jacques Julliard, « l’intellectuel a le devoir de rester un homme seul » (Le Figaro).
Autant dire qu’aujourd’hui, rares sont ceux qui assument cette obligation. Car la solitude nécessaire des intellectuels est infiniment peuplée.
Pourtant rien de plus juste que cette appréciation de Jacques Julliard. Mais la tentation est si forte, malgré l’exigence de liberté et d’invention à laquelle la vie de l’esprit doit se soumettre pour être authentique et exemplaire, de se retrouver dans un camp, de se réchauffer avec de la familiarité, de se rassurer avec de la fraternité, d’espérer des soutiens, de s’abstenir par corporatisme, de se taire par bienséance, d’admirer en espérant un retour, de se réconforter dans des clans, des coteries et des chapelles et de ne pas s’égarer trop loin des sentiers battus.
La tentation est si forte que l’intellectuel préfère se fondre dans un univers où peu ou prou sa pensée sera à peine distincte de celle des autres – mêmes réflexes, mêmes obsessions, mêmes dénonciations et mêmes dilections. On révère ensemble, on déteste ensemble.
Et la solitude, la vraie, est si difficile à supporter. Pour l’assumer, il convient d’avoir une force d’âme extraordinaire quand on est reconnu et célébré ou, à rebours, par force, n’avoir pas d’autre choix quand on est étiqueté pestiféré dans le monde médiatico-mondain. Je songe par exemple à un Renaud Camus.
Qui est encore capable aujourd’hui de résister aux tentations persuadant trop aisément une pensée aspirant à être autonome et indépendante de ne pas l’être ? Qui a le courage de ne pas succomber aux conformismes, aux prudences, aux précautions et aux consensus artificiels présentés comme des idéaux et de l’humanisme ? Qui n’a pas peur de ce qui est craint, telle une horreur absolue : l’ostracisme des médias et l’opprobre des censeurs tenant le haut du pavé ?
La solitude est une épreuve, une ascèse, une fierté. Un combat. Je ne vois aucun intellectuel soutenir dans le climat actuel cette cause dans sa plénitude et son intégrité. Il y en a de remarquables et je suis tellement incongru que je les perçois plutôt dans la catégorie de ceux qui sont aux antipodes de moi, par exemple Régis Debray ou Michel Onfray. Mais il n’existe, à l’évidence, pour les esprits de maintenant, quelle que soit leur tonalité, aucune solitude si rigide et jalouse de son indépendance qu’elle serait vouée à n’être défendue par personne.
La solidarité de ceux qui font profession de penser n’est pas un vain mot.
Les intellectuels malgré les apparences vivent et réagissent en meute. Le pluriel ne les effraie pas parce que souvent le singulier dont ils rêvent est trop douloureux pour eux. Plutôt le confort d’une attitude qui ne tranche pas et ne fracture pas.
S’il a « le devoir de rester un homme seul », il se donne plutôt le droit de ne pas l’être.
« La solitude est une épreuve, une ascèse, une fierté. Un combat. »
La « vraie » solitude est une épreuve et un combat sans aucun doute.
L’esprit humain étant un esprit grégaire, très peu d’êtres humains connaissent la « vraie » solitude parce qu’elle rend fou cet esprit, au sens littéral du terme, car il n’est pas fait pour ça.
Quand la solitude est une ascèse, c’est une démarche spirituelle.
Quand c’est une fierté, c’est un snobisme.
« La solidarité de ceux qui font profession de penser n’est pas un vain mot. »
Montrez-moi quelqu’un qui fait « profession de penser » et je vous montrerai une p*te.
Je sais, le choix est vaste.
Renaud Camus se présente à de nombreux shows politiques de la mouvance raciste et xénophobe. Principalement parce que sa théorie est plus l’expression d’un ressenti, d’un court-circuit du cerveau reptilien qu’autre chose.
Il n’a pas de mérite académique et ne recherche pas la solitude, pourtant vous le mettez en exergue et publiez sa photo.
C’est sans doute qu’il vous faut satisfaire un certain public…
Ce théoricien de l’immigration de masse qui va tous nous remplacer, vous l’avez rencontré chez votre ami Ménard ? Au moment où il placardait des affiches de flingues en 4x3m dans sa jolie ville ?
Bonjour,
En fait il y a deux types d’intellectuels.
Les libres penseurs. Ceux qui construisent leur pensée, la font évoluer au cours du temps au point de parfois s’éloigner de leurs idées originelles en fonction des événements sociaux. C’est le cas notamment de Régis Debray, ou Michel Onfray.
Et puis il y a les suiveurs. Ceux qui se sentent désemparés dès qu’il s’agit d’exprimer une pensée originale, bien à eux, et ne peuvent pas écrire deux lignes sans se référer à un philosophe existant ou ayant existé.
Peut-on vraiment qualifier d’intellectuels ces « sachants » plus soucieux d’étaler leur érudition que de véritablement transmettre un courant de pensée ?
Personnellement je préfère l’original aux multiples copies qui se revendiquent d’une pensée qui n’est même pas la leur.
Mais être libre de parler de quoi dans un pays où la liberté d’expression n’est pas loin d’être celle de 1793 ?
Il existe encore des croix ça et là, qu’un quidam s’agenouille pour prier, et il n’est pas loin de se retrouver en taule…
Qu’un scout traditionaliste envoie un salut brandi à un autre dans la rue, et il est bon.
Qu’un médecin vienne voir chez un patient si son lit n’est pas sur un croisement de réseau nocif, et il risque d’être rayé de l’ordre…
Un intellectuel autorisé, c’est d’abord un ignorant profond.
Qu’est-ce qu’un intellectuel ?
Commençons par donner une définition de l’intellectuel avant de l’analyser, c’est la dure loi scientifique, encore que cette loi soit largement bafouée par les scientifiques eux-mêmes puisqu’il leur arrive de travailler sur un sujet dont ils ignorent tout et parfois même l’existence. Mais c’est un autre sujet !
Or donc un intellectuel peut être défini comme quelqu’un qui, ayant une compétence reconnue dans un certain domaine, donne son avis sans qu’on le lui demande sur un domaine dont il ignore tout, ou en tout cas il n’en sait pas plus que le vulgaire citoyen.
Contrairement au philosophe, l’intellectuel de gauche ne cherche pas la vérité, il la connaît à partir de ses choix idéologiques et de ses a priori de classe.
Dès lors l’intellectuel sert de courroie de transmission à l’idéologie dominante et en même temps fabrique cette idéologie qui est de gauche, dans les démocraties occidentales.
Dans ces démocraties l’intellectuel ne saurait être seul, il est le porte-parole conscient ou inconscient, souvent les deux d’ailleurs, conscient dans ce qu’il fait et inconscient par les conséquences qu’il peut provoquer. La proximité du pouvoir et la posture qu’il en déduit, lui sont indispensables pour s’attribuer une position sociale que ses pures capacités intellectuelles ne lui permettraient pas nécessairement d’atteindre.
Un intellectuel ne peut être seul, au risque de disparaître dans les sables mouvants de sa réflexion, je n’ai pas dit de ses pensées.
Il a besoin d’une interaction au moins médiatique avec le pouvoir, dans un partenariat où le pouvoir officialise les propos de l’intellectuel, et où l’intellectuel confère au politique un minimum de crédibilité dans le domaine de l’intelligence, performance méritoire compte tenu du niveau de ces intellectuels.
Je viens d’énoncer ce qui se passe avec un intellectuel de gauche (pléonasme), à droite il n’y a pas d’intellectuels, il y a des penseurs, des lanceurs d’alerte sur les folies de la doxa ambiante, toutes personnes frappées d’excommunication médiatique et risquant leur liberté au nom de lois faites dans un cadre général, mais utilisées dans le cadre particulier du bâillonnement de ceux dont la recherche de la vérité est la fonction première, au contraire de l’intellectuel de gauche.
Ou être dans le monde sans en être.
Les intellectuels malgré les apparences vivent et réagissent en meute.
Ne confondons pas ces prétendus intellectuels et les penseurs.
A part ça, excellent billet de Philippe Bilger traduisant une réflexion juste et profonde.
Article ô combien indispensable, et juste.
Une maison d’édition (celle qui a renvoyé R. Camus dans ses foyers) ne peut se permettre d’éditer des livres appelant à la haine de l’autre !
@Achille
Penser au-delà des anciens philosophes, et sans les citer, est impossible car la masse exècre ne pas être reconnue dans ses références !…
Spirituel ou pas le XXIe siècle ?!
J’exècre les perroquets et les moutons. J’abomine les foules lyncheuses.
Et j’ai la plus grande sympathie pour les esprits indépendants, solitaires, courageux.
Les trois écrivains que vous citez sont de ce nombre. Comme vous, je ne partage pas toutes leurs idées. Ils ne sont d’accord, d’ailleurs, sur rien.
L’un de vos contributeurs, vivant, je crois, au Brésil, au sujet d’un des plus remarquables écrivains actuels, répète ce que Libé, L’Obs, Le Monde, etc. en ont dit, pour tenter d’en faire, comme vous dites, un « pestiféré ». Cet écrivain a écrit des milliers de pages, sur des centaines de sujets, dans une langue très sûre et exemplaire. Ceux qui ont ses qualités ne sont pas légion.
Je ne ferai pas chorus à son sujet ; je ne ferai pas nombre dans la meute aboyeuse et écumante.
Après avoir admis Finkielkraut, l’Académie française serait bien inspirée de le recevoir.
Les « intellectuels » ? Une caste auto-désignée de gens qui se croient plus intelligents que les autres. De toute manière, dans quelque domaine que ce soit, dès qu’on se croit supérieur aux autres, on a tort, et cela se termine souvent mal. Comprendre aussi, « intellectuel de gauche », car pour ces gens-là on ne peut être « intelligent » que si on est de gauche. « Intellectuel de gauche », pour eux, c’est un pléonasme.
On les a vus à l’oeuvre depuis longtemps, nos « intellectuels ». Avant-guerre ils ne voulaient pas voir la nocivité et les sombres menaces contenues dans le régime nazi quand il montait en puissance, et ils prêchaient non seulement la « tolérance » à son égard, mais également le désarmement militaire face à Hitler. Ils ont du reste réussi car c’est en grande partie de leur faute si notre armée n’a pas été en état de résister à ce dernier.
Parmi ces « intellectuels » qui prêchaient la soumission (déjà !), il y avait André Breton, Roger Martin de Gard… et toute la clique gauchisante de Saint-Germain-des-Près. Les rares qui essayaient de les contester en face (Antoine de Saint-Exupéry…) étaient balayés par la bien-pensance du moment.
A l’époque, ma mère, jeune enseignante, comme la plupart des enseignants était socialiste et membre des « jeunes socialistes ». Le nec plus ultra, dans ce mouvement très politique, était de rencontrer les « jeunesses hitlériennes ». Seuls les militants les plus méritants étaient habilités à ces rencontres.
Nos « intellectuels » on les a vus se planter également avec Staline, Mao et Pol Pot, pour ne citer qu’eux. Aujourd’hui encore ils se trompent manifestement avec l’islamisme :http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/09/03/31003-20170903ARTFIG00157-jacques-julliard-l-intellectuel-a-le-devoir-de-rester-un-homme-seul.php
L' »intellectualisme » est une imposture qu’il faut dénoncer.
Aliocha et Robert Marchenoir viennent de donner un exemple de sobriété que je n’attendais pas.
Pour être presque aussi sobre qu’eux, une simple citation de Schopenhauer, le spécialiste de la solitude, si je puis dire :
« La solitude offre à l’homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d’être avec soi-même et le second de n’être pas avec les autres.
On appréciera hautement ce dernier si l’on réfléchit à tout ce que le commerce du monde apporte avec soi de contrainte, de peine et même de dangers. »
@Alex paulista
Lisez donc l’article en lien et revenez nous parler du délire de Renaud Camus :
http://institutdeslibertes.org/la-peste-blanche/
« Les intellectuels malgré les apparences vivent et réagissent en meute. Le pluriel ne les effraie pas parce que souvent le singulier dont ils rêvent est trop douloureux pour eux. »
Le constat me semble très juste.
Je me suis souvent demandé comment des écrivains, des intellectuels, peuvent surmonter l’épreuve de l’opprobre et finalement de la solitude alors que leur métier de création d’intelligence, d’idées et de beauté (parfois) pour les auteurs requiert le partage et la diffusion.
Votre référence à Renaud Camus paraît appropriée, mais il ne faudrait pas oublier Richard Millet qui pour avoir écrit sur le terroriste Anders Breivik (« Eloge littéraire d’Anders Breivik » paru en 2012) s’est retrouvé tricard chez Gallimard et ne vit désormais que reclus ou quasiment.
Heureusement sa solitude ne l’empêche pas de publier quelques pamphlets et des chroniques écrites au vitriol :
http://richardmillet.wixsite.com/siteofficiel/single-post/2017/09/06/P
Je pensais que cette catégorie d’humains (les « intellectuels ») avait été inventée par la gauche, au 20ème siècle. C’est chez moi le fruit de vagues réminiscences sur les intellectuels, les paysans et les ouvriers, la Révolution d’Octobre, etc. Je pense à Aragon, par exemple.
Mais voulant m’en assurer, je découvre que cette catégorie date de l’affaire Dreyfus. Elle n’existe pas chez les Anglo-Saxons, sauf sous forme ironique. Elle a été reprise, de manière péjorative parfois, par d’autres pays latins me disent mes sources d’information sur Internet.
Les intellectuels partagent le fruit de leur pensée avec les autres intellectuels de préférence, car comment les autres pourraient-ils comprendre une pensée complexe ? – aucune allusion au surdoué qui nous gouverne. Ils publient et développent leurs idées sur les ondes, au risque de les vulgariser. Surtout, ils prennent des positions éthiques ou politiques, mais toujours en observateurs, car dès qu’ils font de la politique, il semble qu’ils perdent d’emblée leur statut d’intellectuel (« pur »).
Le développement exclusif des fonctions intellectuelles confèrerait-il une autorité morale ou politique ? Ou, si l’on retourne la proposition : la réflexion politique et éthique demande-t-elle un travail intellectuel poussé ?
Je suis par tempérament mitigée, sinon allergique par rapport à ce genre de classification. Pour résumer, la raison en est que l’intellectualisation peut se faire au détriment d’autres fonctions essentielles, dont l’atrophie me paraît nuisible au discernement éthique. Cela dit, qui se priverait de fréquenter les grands esprits ! Les meilleurs sont sujets à controverse parce qu’ils apportent un regard différent, audacieux, personnel, preuve qu’ils se sont effectivement soumis à une solitude de la pensée, et preuve encore qu’ils s’exposent à l’incompréhension. Beau sujet de réflexion ; quoique réservé aux intellectuels peut-être…
L’intellectuel est un prétentieux et un poseur. Le penseur lui, qui ne prétend pas à un statut particulier, n’a pas besoin de la solitude et pas davantage de la foule, il est un homme parmi les hommes, ce qui suppose de grandes qualités… Ainsi les personnalités que vous citez ne sont-elles que bavardes.
Renaud Camus quant à lui se prend pour une Mater Dolorosa alors qu’il n’est rien, comme tout un chacun. Il pourrait éventuellement être une Alma Mater puisqu’il envisage d’être !
Chacun ici espère avoir un intérêt, chacun ici espère ne pas être un médiocre, chacun ici imagine avoir compris et tous ensemble sommes vains autant qu’il est possible de l’être…
L’intellectuel est une vue de l’esprit, inutile, pauvre, stérile, et probablement vide, sans quoi le désespoir ne pourrait prospérer si puissamment. Je dirais avec Pyrrhon « non licet… »
Oups ! Je crois que cette rentrée des commentateurs de chez Bilger tourne à la cacophonie, des « sons » discordants, des je t’aime moi non plus ! La foi en notre supériorité intellectuelle nous pousse vers le refus de nous-même et surtout des autres.
Nous devenons tous fous !
À Renaud Camus et Richard Millet, rajoutons Philippe Muray : là est aujourd’hui ma trilogie du bonheur de lecture d’écrivains contemporains.
Pour les « happy few »…
Ceux qui sont prêts à s’enthousiasmer pour les mémoires d’Henri Leclerc, se moquant comme de l’an quarante de ses opinions politiques.
Ceux qui méprisent les nains sectaires…
Il y en a sur ce blog, heureusement ; je les renifle à leur parfum, mélange de cuir tanné, de whisky tourbé et d’huile de ricin pour moteur d’avant-guerre… Du vice, certes, mais de la tenue.
@ Lucile
« …dès qu’ils font de la politique, il semble qu’ils perdent d’emblée leur statut d’intellectuel »
Pour une fois qu’une intellectuelle s’essaie à faire de la politique avec une vision objective des événements, il y a une pétition qui circule sur le net pour enlever le Nobel de la paix à Aung San Suu Kyi.
On n’arrête pas la bienséance et le politiquement correct qui ne circulent que dans un seul sens.
Les pétrodollars ont une force de conviction que l’on ne soupçonne pas.
Le jour où l’on analysera les comptes en banque de certains intellectuels et de certains journalistes et qu’on les comparera à leur niveau de vie, on commencera à voir une certaine objectivité apparaître dans les médias, peut-être.
Je dis peut-être car il n’y a pas que l’argent dans la vie, il y a aussi les honneurs, les femmes, enfin tout ce qui fait que la vie est plus agréable avec, que sans.
@ duvent | 07 septembre 2017 à 13:41
« …tous ensemble sommes vains autant qu’il est possible de l’être… »
Vainqueurs ou vaincus ?
La fin justifie les moyens c’est bien connu !!
@ calamity jane | 07 septembre 2017 à 11:22
Notre propre pensée est forcément constituée d’éléments empruntés aux philosophes qui ont marqué de leur empreinte notre civilisation. Ceux de l’Antiquité bien sûr dont la pensée n’a pas pris une ride de nos jours, en passant par le siècle des Lumières, jusqu’à l’époque dans laquelle nous vivons.
La philosophie est l’expression la plus complexe de l’intelligence humaine. Elle dépasse les lois du raisonnement pur qui sont celles de la science. Même si dans le domaine scientifique les révolutions se succèdent renversant des théories millénaires que l’on pensait intangibles.
La philosophie va plus loin, parfois même beaucoup trop loin en prenant des aspects pernicieux pouvant conduire à de graves errements lorsque notamment elle se transforme en doctrine imposée au peuple.
Nous sommes tous des philosophes au fond de nous. Il n’y a guère que les intellectuels qui s’en font une gloire.
Intellectuel ??
LAROUSSE : nom et adjectif – personne dont la profession comporte une activité de l’esprit ; personne qui a un goût affirmé pour les activités de l’esprit.
Esprit ??
LAROUSSE : nom masculin – (1) principe de la pensée ; activité intellectuelle, intelligence – (2) intelligence vive ; humour, ironie.
Conclusion : nous sommes tous des intellectuels ici !
Il n’est écrit nulle part qu’un intellectuel soit exclusivement un écrivain ou un philosophe !!
Onfray se voit paysan et géologue travaillant sa terre et il lui faut cinquante pages pour nous dire qu’il aime le champagne avec la bonne chère.
Debray fut terroriste à la Che Guevara, sans le béret, en Bolivie, dont il n’appréciait guère la prison, donnant à Danielle Mitterrand, qui avait un faible pour lui, une crise de désespoir.
On complète le trio avec BHL, idole des Libyens, qui pourfend des dictateurs sans salir sa chemise blanche avec le succès que l’on sait.
Il est où l’intellect ?
Ou quand l’intellectuel peuple la solitude :
« Quiconque oublie l’importance de ce message, ce qui nous tient, ce qui fait que l’Europe est l’Europe, et a pu essaimer à travers le monde, convaincre tant d’esprits, ceux qui considèrent que nous pourrions avoir une forme de lecture émolliente, partielle, de cette ambition première que les Grecs ont portée pour nous, se trompent. Et cette cohésion se porte aussi dans nos droits sociaux, dans l’ambition que nous devons avoir pour nos peuples, l’avenir de l’Europe n’est pas dans moins de droits chez les uns ou les autres, il n’est pas dans la destruction de nos équilibres, il est dans une ambition commune, là aussi unique, que seul notre continent a portée, de réconcilier la force économique et les droits sociaux conquis de haute lutte par chacune et chacun.
C’est d’ailleurs dans cet esprit que depuis plusieurs semaines je mène, avec le gouvernement français, un combat, partout en Europe, pour réformer en profondeur la directive des travailleurs détachés, afin que cette Europe qui poursuit une forme de moins-disant social, qui pense que l’avenir de quelques-uns pourrait se construire dans la déconstruction des droits des autres, ne puisse pas nous égarer, et que l’ambition que nous portons dans chacun de nos pays soit une ambition d’amélioration de la vie de nos concitoyens partout en Europe. C’est à ce titre, aussi, que je ferai, dans les prochaines semaines, des propositions pour aller plus loin et rétablir la confiance dont nous avons besoin.
Depuis maintenant près de dix ans, vous traversez une situation extrêmement difficile, et votre pays, avec beaucoup de courage, a tenu. Et me rendant ici, en effet, pour cette première visite d’Etat, ce que je voulais vous dire, Monsieur le Président de la République, c’est que la France continuera à se tenir à vos côtés, parce que l’Europe s’est toujours construite en changeant, par des métamorphoses successives, mais avec une ambition toujours accrue. L’Europe ne s’est jamais construite par soustraction, elle s’est construite par ambition.
Et cette ambition européenne que je veux porter, c’est ce que nous vous devons, parce que la résistance dont vous avez fait preuve, le courage de mener plusieurs réformes, la volonté de ne rien oublier des principes, et cette volonté que vous, votre Premier ministre et votre gouvernement, avaient toujours eue, de tenir la Grèce dans l’Europe, alors qu’autour de vous tant d’extrêmes poussaient votre peuple à la quitter, elle nous oblige, elle nous oblige à avoir plus d’ambition encore, pour cette Europe que nous continuons à chérir, elle nous oblige à ne rien céder, ni au cynisme, ni à la facilité, elle nous oblige à retrouver ce qui vient d’ici. Cette ambition folle, que votre peuple a eue il y a plusieurs millénaires, de se tenir comme un peuple, et de considérer que ce qui nous tient c’est la force du peuple et pas la décision de quelques-uns. »
http://www.elysee.fr/declarations/article/declaration-de-presse-du-president-de-la-republique-en-grece/
Billet courageux, Monsieur Bilger, dans un monde médiatique qui cloue au pilori quiconque ne se plie pas à la doxa officielle.
Qu’on l’aime ou pas, que l’on partage ou pas ses idées, Renaud Camus est effectivement un intellectuel que la sphère médiatico-politique en place a délibérément délégitimé.
Cela me permet de donner ici un court extrait des pages 175-176 du livre de Christophe Guilluy, « Le crépuscule de la France d’en haut » :
« Si elle perd la guerre des représentations, la classe dominante est nue. Elle devra alors faire face à la question sociale et assumer des choix économiques et sociétaux qui ont précarisé les classes populaires. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre la multiplication des procès en sorcellerie et le nouveau maccarthysme des « libéraux-godwiniens ». L’expression du philosophe Jean-Claude Michéa vise à dénoncer l’utilisation systématique par les libéraux de la théorie du juriste Mike Godwin selon laquelle »plus une discussion en ligne dure longtemps (sur Internet), plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Hitler s’approche de 1 ».
Pour la classe dominante, la défense même de gens ordinaires devient suspecte. Pour avoir évoqué la « décence commune des gens ordinaires », leurs valeurs traditionnelles d’entraide et de solidarité, le philosophe s’est retrouvé sur la liste des « dangereux réactionnaires » (autre synonyme de fasciste), bref, de ceux qui « font le jeu de ». La technique est d’ailleurs utilisée pour tous les chercheurs ou intellectuels qui auraient l’audace de proposer une autre représentation du peuple et de ses aspirations. De la démographe Michèle Tribalat au philosophe Michel Onfray, la liste des « fascisés » s’allonge inexorablement au rythme de la délégitimisation de la classe dominante. On pourrait multiplier les exemples, mais la méthode est toujours la même : fasciser ceux qui donnent à voir la réalité populaire. »
Il me paraît évident que Renaud Camus est l’une des bêtes noires de cette classe dont l’une des références reste l’ineffable Bernard-Henri Lévy, expert en fascisation de ceux qui se refusent à suivre ses idées mortifères pour la France, voire l’Europe.
@ Patrice Charoulet | 07 septembre 2017 à 11:45
Eh ben voilà, vous vous lâchez. Dans pas longtemps vous serez un vrai Marchenoir ou un vrai Savonarole 😉
Vous avez trouvé le mode copier-coller ? parce que pour faire le professeur miserabilis sur ce blog, là visiblement vous avez trouvé la méthode 😀
Adéo quand même 😉
@Claude Luçon 07 septembre 15 h 32
Il est significatif que le Larousse du XIXe siècle ne connaisse pas le substantif « intellectuel », mais uniquement l’adjectif.
Sans doute cette race n’existait-elle pas à l’époque.
Et je pense que l’ami Claude ne me contredira pas : l’ouvrier tuyauteur qui construit une nourrice avec des intersectons de cylindres est aussi intellectuel
que certains de ces « consultants » qui peuplent les écrans. Sinon plus.
Aimer la solitude est un don (sous-entendu : ce n’est pas donné à tout le monde).
Être un intellectuel patenté est une malédiction.
Pour le reste je vais lire, en diagonale, vos citations diverses et variées (merci qui ? merci Wiki ;)) et les traitements de textes assommants qui vont avec.
Ma citation intellectuelle est celle-ci : « Pourquoi des mecs élus par nous, pour faire ce qu’on veut, au lendemain des élections font ce qu’ils veulent ? » (Coluche)
Les intellectuels ?
Une exception française, cher P. Bilger, dont la plupart de ceux qui se vantent de l’être ne valent pas tripette !
Cordialement
@ Aliocha 07 septembre 2017 17:05
« Déclaration du Président de la République lors de son voyage en Grèce »
Et alors ?!?!
Cordialement.
@sbriglia
Vous méprisez les nains sectaires, je respecte le Saint Nectaire.
@ Aliocha | 07 septembre 2017 à 17:05
Ce discours ne veut pas dire grand-chose, comme la plupart des discours faits par des êtres qui n’ont la conviction que d’eux-mêmes. Par contre on y ressent déjà une ambition personnelle élargie à l’Europe !
Il ne manque pas d’air et c’est tout, remarquez il vaut mieux entendre cela que d’être sourd !
@ Achille | 07 septembre 2017 à 15:06
A chacun ses fantasmes, pour moi les philosophes actuels n’arrivent pas à la cheville des scientifiques. L’homme s’est libéré de ses contraintes matérielles grâce à la science.
La philosophie n’a jamais nourri personne et elle n’est qu’un accessoire de la pensée.
@Aliocha | 07 septembre 2017 à 17:05
Mouais… c’est superbe, bien rédigé par un communicant lettré, mais que penser d’un président de la République qui nous assène qu’il ne faut pas écouter les Cassandre, contresens total pour un gars qui a tenté Normal Sup… hein ?
@ Claggart | 07 septembre 2017 à 18:14
Exact ! On croit, en France, que l’intellect est uniquement l’assemblage des mots.
@ mektoub | 07 septembre 2017 à 13:45
« Nous devenons tous fous ! »
Curieux qu’un homme qui se surnomme « mektoub » n’ait pas compris qu’il « était écrit » que nous ne devenions pas fou, nous l’avons toujours été.
Ce monde serait invivable et terne si nous étions tous sains d’esprit.
@sbriglia
Quelle heureuse nouvelle ! Les trois auteurs dont vous nous parlez sont les trois que je préfère. Deux sont heureusement vivants. Philippe Muray, d’heureuse mémoire, n’est plus. Que tout le monde lise ses livres ! On lira aussi avec fruit « Festivus festivus », livre d’entretiens avec la chère Elisabeth Lévy, l’âme de « Causeur ». Quel régal !
On n’oubliera pas pour autant Chardonne, Morand et… Vialatte !
Que du beau linge !
@ Claude Luçon | 07 septembre 2017 à 15:32
Tout à fait.
Et en plus, sans être solitaires puisque rassemblés, il semble que nous ne chassions pas, ou pas trop du moins, en meute.
@ Lucile
« Les meilleurs sont sujets à controverse parce qu’ils apportent un regard différent, audacieux, personnel, preuve qu’ils se sont effectivement soumis à une solitude de la pensée, et preuve encore qu’ils s’exposent à l’incompréhension. Beau sujet de réflexion ; quoique réservé aux intellectuels peut-être… »
Non. Rien n’est reservé à quiconque d’autre que sa vocation.
Plus que tout autre peut-être, l’intellectuel doit savoir s’abstraire des autres et s’abstraire de soi.
Renaud Camus doit une grande part de sa notoriété au fait que les sycophantes de gauche lui ont tous craché dessus. Sans en savoir plus j’ai acheté son livre.
La presse de gauche permet de découvrir des perles.
@ mektoub | 07 septembre 2017 à 19:22
« Les philosophes actuels n’arrivent pas à la cheville des scientifiques. »
C’est un peu brutal comme affirmation.
Disons que les philosophes actuels manquent de formation scientifique et donc que leur réflexion est nécessairement incomplète.
Dans l’Antiquité, les philosophes étaient en même temps des scientifiques c’est-à-dire qu’ils s’intéressaient à la fois à l’homme et au monde matériel.
Certains d’entre eux comme Anaximandre ont véritablement ouvert la voie de la réflexion scientifique, et il y a chez Lucrèce une vision étonnamment moderne du monde tel que la physique l’a ensuite observé.
La physique et la biologie ont changé complètement notre perception du monde, et les philosophes qui ne suivent pas cette évolution scientifique sont en retrait dans une vision complexe du monde.
Complexe au sens de globale telle que la définit Edgar Morin, qui n’a fait que reprendre la vision des philosophes chinois de tout temps pour en donner une expression moderne, ou plutôt occidentale.
@ Achille
« Et puis il y a les suiveurs. Ceux qui se sentent désemparés dès qu’il s’agit d’exprimer une pensée originale, bien à eux, et ne peuvent pas écrire deux lignes sans se référer à un philosophe existant ou ayant existé. »
Sauf qu’on peut se servir d’autres pour conforter sa pensée.
« Peut-on vraiment qualifier d’intellectuels ces « sachants » plus soucieux d’étaler leur érudition que de véritablement transmettre un courant de pensée ?
Personnellement je préfère l’original aux multiples copies qui se revendiquent d’une pensée qui n’est même pas la leur. »
Les étaleurs d’érudition apprennent quelque chose. Les créateurs font advenir l’avenir. Les uns transmettent, les autres augmentent.
Dans l’idéal, ils se nourrissent les uns des autres.
Parfois, des étaleurs d’érudition étouffent la nouveauté, parfois, des nouveaux veulent faire des tables rases.
Tous abusifs !
Chacun, étaleur d’érudition et créateur, a sa justification et sa limite, comme, dans un autre domaine, les trois pouvoirs s’équilibrent les uns les autres.
@ Tipaza
« Vainqueurs ou vaincus ?
La fin justifie les moyens c’est bien connu !! »
Il existe dans votre esprit un doute ? Vous me faites douter ! Je doute donc je suis, je suis donc je finis !
Cependant, si le doute vous habite, le remède est simple : « In vino veritas, et dubitas ! » Prenez-en plusieurs verres ensuite suivant que vous êtes riche ou misérable, la piquette ou le nectar vous montreront la voie, et alors, vaincu par l’ange du bizarre, vous relirez Edgar Poe…
Rien que sur le blog de son altesse de Bilger Philippe, il y a 212 traqueurs, donc espions qui nous suivent à la trace.
C’est fou, pour une personne qui prétend soutenir la liberté d’expression, contrôler autant les autres !
https://github.com/gorhill/uBO-Scope#preamble
@Achille
« En fait il y a deux types d’intellectuels »
Pour résumer, pour Achille, il y a les « bons » et les « mauvais » intellos.
C’est comme les chasseurs des Inconnus quoi.
https://www.youtube.com/watch?v=QuGcoOJKXT8
« Les libres penseurs. Ceux qui construisent leur pensée, la font évoluer au cours du temps au point de parfois s’éloigner de leurs idées originelles en fonction des événements sociaux. C’est le cas notamment de Régis Debray, ou Michel Onfray. »
Donc, l’intellectuel soi-disant « libre penseur » pour Achille fait évoluer sa pensée en fonction « d’événements sociaux ». Pourquoi pas.
Donc d’abord, il faut des événements sociaux sinon pas d’évolution de la pensée et l’intello ne sera donc jamais un « libre penseur ». Et puis on ne sait pas si « libre penseur », c’est un grade à vie ou s’il peut être rétrogradé en « suiveur » (deuxième division donc) lors de manque d’événements sociaux par exemple et qui sait redevenir plus tard un « libre penseur » (donc première division).
Et sinon, le « libre penseur », il aurait pas été un suiveur à un moment ou un autre et même la plupart du temps ?…
Bref, j’ai l’impression que tout cela n’est pas très au point et a encore besoin de boulot.
@ Alex paulista
« Renaud Camus se présente à de nombreux shows politiques de la mouvance raciste et xénophobe. Principalement parce que sa théorie est plus l’expression d’un ressenti, d’un court-circuit du cerveau reptilien qu’autre chose. »
Vous voulez dire le « grand remplacement » ?
Vous habitez où mon petit Alex par curiosité ? Pas en banlieue parisienne j’imagine ou alors vous êtes de mauvaise foi et ça ne vaut pas la peine de discuter.
Parce que moi qui suis né dans le 93, j’ai passé quasiment vingt-cinq ans à Trappes, ville qui a vu éclore de « grands esprits de la culture française » que le monde entier nous envie comme Jamel Debbouze, Omar Sy ou Nicolas Anelka entre autres, entre 1976 et 2000, et je vis toujours dans le 78 pas loin.
Donc je peux non seulement vous en parler mais vous le montrer, le « grand remplacement ».
Et là où je suis depuis dix-sept ans, je le vois tous les jours grandir ce « remplacement »…
@ Wil | 07 septembre 2017 à 23:09
« Et sinon, le « libre penseur », il aurait pas été un suiveur à un moment ou un autre et même la plupart du temps ?…
Bref, j’ai l’impression que tout cela n’est pas très au point et a encore besoin de boulot. »
En philosophie il y a toujours du boulot, ne serait-ce que par le fait que certains ont plus de difficulté à comprendre que d’autres ou bien font semblant de ne pas comprendre.
Il semble que cela vous ait échappé, mais des événements sociaux il y en a régulièrement et en ce moment plus que jamais. La mondialisation, le multiculturalisme, ont profondément changé le paysage social en France, comme dans tous les pays occidentaux.
Vous devriez voir l’évolution intellectuelle de Michel Onfray et de Régis Debray, mais aussi de quelques-uns de nos intellectuels, pardon de nos philosophes à la mode, pour bien vous en imprégner. Leurs derniers ouvrages traduisent une pensée souvent très différente de celle qui était la leur voici vingt ou trente ans.
Qu’un libre penseur emprunte des concepts à un philosophe réputé, cela peut se concevoir dans la mesure où certains courants de pensée, sans être identiques, peuvent conduire à la même finalité. Cela s’observe notamment en politique où des rapprochements s’opèrent entre partis en vue d’établir un programme commun.
Le « suiveur » se distingue du libre penseur par sa soumission intégrale à la pensée d’un philosophe dont il se limite à copier les enseignements sans chercher à vérifier si le contenu n’est pas en contradiction avec ses propres convictions.
Je ne sais pas si j’ai été plus clair dans mes explications. Ceci étant vous n’êtes pas obligé de les accepter. Rassurez-vous, je ne m’en formaliserai pas.
@ Tipaza | 07 septembre 2017 à 20:33
A propos de mektoub | 07 septembre 2017 à 19:22
« Les philosophes actuels n’arrivent pas à la cheville des scientifiques. »
« C’est un peu brutal comme affirmation. »
Non ! Il a raison dans un sens, mais compare ce qui n’est plus comparable : Philosophes et Scientifiques !
L’étonnant est que le monde s’est divisé en deux :
– les philosophes sont restés sur les bases de la Grèce antique dans leur mode de raisonnement, pire ils ignorent ou croient contrôler l’Evolution.
– les scientifiques plus réalistes subissent l’Evolution en l’accélérant.
Nous avons, et particulièrement en France, deux mondes qui vivent en parallèle, où l’un végète dans les idées du passé et l’autre est déjà dans le 21ème siècle depuis longtemps.
– les uns passent leur temps à nous ressasser les vieux thèmes en monopolisant les moyens de communication et ignorant les autres,
– les autres vivent leur vie, de leur côté, au rythme du temps qui passe de plus en plus vite, ignorant ceux qu’ils appellent les bavards.
C’est un phénomène qui est fascinant à observer quand on se donne le mal de suivre ce que font et disent chacun de ces deux groupes.
Philosophes et politiciens nous vantent les miracles de la Silicon Valley sans comprendre ce qui s’y passe. La TV nous montre l’exploit de Rosetta toujours sans comprendre ce que cela représente.
Nous sommes dans un nouveau monde : celui des modernes contre les fossiles.
Les fossiles ne comprennent pas que la physique est loin, très loin devant une philosophie qui piétine, que le philosophe d’aujourd’hui n’est pas le philosophe d’antan qui lui, combinait les deux.
Vous avez raison d’écrire :
« La physique et la biologie ont changé complètement notre perception du monde, et les philosophes qui ne suivent pas cette évolution scientifique sont en retrait dans une vision complexe du monde. »
Mais c’est vrai de toutes les sciences, pas seulement de la physique et la biologie, des sciences nouvelles sont nées et d’autres naissent toujours mais pas de philosophie nouvelle.
Les scientifiques ont depuis longtemps réalisé la mondialisation dans leurs rangs, pendant que les intellectuels ne parviennent même pas à construire une Europe unie pourtant issue d’une même civilisation comme vient de le rappeler Emmanuel Macron à Athènes.
Simples anecdotes :
Un ingénieur français a été pendant plusieurs années Président de Caltech, l’âme scientifique de la Silicon Valley, il est aujourd’hui en Arabie Saoudite à la tête de l’enseignement scientifique.
Pendant cette même période nous avions à la tête de notre Education nationale, enseignement supérieur compris, une Najat Vallaud-Belkacem dont les hauts fonctionnaires tentaient de dissocier nos écoles d’ingénieurs de l’industrie en réduisant le nombre d’administrateurs issus des associations d’anciens élèves dans les conseils d’administration de ces écoles.
Un jeune ingénieur français valsait dans l’espace et on nous met un homme sans formation scientifique à la tête d’un ministère qui traite d’écologie, de climatologie, du nucléaire, de sources d’énergie, en bref de sciences en général.
Je l’ai déjà écrit ici, les Français ignorent l’existence de la plus grande association de France, forte de 1 200 000 membres, tous scientifiques et ingénieurs, l’IESF !
Une organisation qui avait préparé un livre blanc sur le problème de la compétitivité en France en vue de la présidentielle de 2012, dont ni François Hollande ni tous les élus et médias qui en avaient pourtant tous reçu copie n’ont soufflé un mot. Un seul d’entre eux, Montebourg, a compris, il a changé de camp et semble satisfait du changement.
Par contre on nous rebat les oreilles avec des Onfray, Zemmour, Naulleau, Debray, Polony, Mélenchon, Martinez et autres qui, si on se donne le mal de les compter, ne représentent qu’une centaine d’individus, en étant généreux !
J’aime bien titiller mektoub, en raison de la traduction de son alias, mais là il a raison !
@duvent
« Si le doute vous habite, le remède est simple : « In vino veritas, et dubitas ! » Prenez-en plusieurs verres ensuite suivant que vous êtes riche ou misérable, la piquette ou le nectar vous montreront la voie »
Ca c’est l’alcool des romanciers. C’est un fantasme.
Dans la réalité, l’alcool, que ce soit de la bière, du vin, on peut se raconter toutes les histoires qu’on veut sur le vin pour en vendre qui serait plus que de l’alcool ou autre chose… blablabla, c’est ça le danger de l’alcool, ou quoi que ce soit d’autre dépend de la nature profonde du buveur.
Il peut faire de lui un Superman quand il se sent généralement un moins que rien, c’est le plus souvent le cas, mais la plupart du temps il fera de lui quelqu’un de malade physiquement et surtout psychologiquement et d’insupportable, que tout son entourage quittera, en dehors des masochistes.
« In vino veritas », la vérité est dans le vin ?…
La « vérité du vin » est simplement qu’elle ne trompera jamais celui qui boit et qu’elle sera toujours là quand il aura besoin d’elle. Rien d’autre.
@Achille
« Vous devriez voir l’évolution intellectuelle de Michel Onfray et de Régis Debray, mais aussi de quelques-uns de nos intellectuels, pardon de nos philosophes à la mode, pour bien vous en imprégner. Leurs derniers ouvrages traduisent une pensée souvent très différente de celle qui était la leur voici vingt ou trente ans. »
C’est leur problème, s’ils n’ont que ça à faire.
J’imagine que Nietzsche en est tout retourné dans sa tombe en sachant tout ça.
OK, je cabotine.
« Qu’un libre penseur emprunte des concepts à un philosophe réputé, cela peut se concevoir »
Monseigneur est trop bon… J’imagine que le « libre penseur » c’est vous non ?
Je me dis en vous lisant qu’il y a tellement de boulot et que je suis trop bourré et qu’il est trop tard… et que Mme Bilger doit dormir aussi de temps en temps, que je vais vous répondre comme Perceval dans Kaamelott : « C’est pas faux. »
@Claude Luçon
« Les philosophes sont restés sur les bases de la Grèce antique dans leur mode de raisonnement, pire ils ignorent ou croient contrôler l’Evolution. »
Il y a une contradiction là.
Soit ils ignorent, soit ils croient contrôler.
« Les scientifiques plus réalistes subissent l’Evolution en l’accélérant. »
D’ailleurs, là aussi il y a une contradiction.
Soit les scientifiques subissent et donc ne peuvent accélérer l’évolution. Soit ils l’accélèrent mais c’est qu’ils ne la subissent pas.
Mais bordel de m*rde, il n’y a plus de logique dans ce pays ou quoi ?!
Je préfère même ne pas aller plus loin que ça dans ma lecture de ce commentaire, ça me suffit…
C’est dit avec l’audace du pragmatisme, il n’y a qu’à l’échelle européenne que nous préserverons nos valeurs, les intellectuels pourront se diviser sur les modes d’application :
https://www.pscp.tv/EmmanuelMacron/1MnxnmZNepMJO?t=1
@Lucile | 07 septembre 2017 à 13:00
Le vocable est apparu tardivement, mais la réalité de l’intellectuel est beaucoup plus ancienne que l’affaire Dreyfus. Les historiens du Moyen Âge le font apparaître au tournant du XIIIe et du XIVe siècle. Après, ce furent les Humanistes, les Encyclopédistes… Idéalement ces gens non seulement sont érudits, ce qui est à la portée de tout le monde, mais dominent cette érudition et en font le support d’une pensée nouvelle et indépendante, ce qui n’est pas à la portée de tout le monde. Et ce qui ne fait pas que des amis à l’intellectuel.
« Nulli concedo », disait Erasme, intellectuel international, mais lui-même a quand même essayé de ménager la chèvre et le chou, d’où une certaine impuissance. On veut être aimé, c’est là que le bât blesse, la faiblesse qui affecte tout autant les intellectuels que les autres.
La fine équipe au grand complet et en pleine forme.
Aliocha vous collez le discours du président et j’ai véritablement essayé de le lire entièrement.
Mais j’ai dû m’arrêter à « chacune et chacun »…
Love
@Claude Luçon
« Il a raison dans un sens, mais compare ce qui n’est plus comparable : Philosophes et Scientifiques ! »
Vous êtes bien placé pour savoir qu’aux États-Unis (ainsi qu’en Grande-Bretagne), la philosophie est tenue en haute estime, du moins sur le papier.
Il suffit par exemple pour s’en convaincre de se reporter à l’abréviation « Ph. D » (Doctor of Philosophy) qui peut sanctionner des études à caractère scientifique.
@ Claude Luçon | 08 septembre 2017 à 00:05
« …des sciences nouvelles sont nées et d’autres naissent toujours mais pas de philosophie nouvelle. »
Vous êtes un passionné, et un peu caricaturiste, j’aime ça et je pratique moi-même la caricature ici, mais si elle est de règle en politique, en philosophie elle doit être maniée avec précaution.
On ne peut pas dire qu’il n’y a pas de philosophie nouvelle, simplement le champ d’investigation s’est déplacé, la nouveauté ne porte plus spécifiquement sur l’homme et sa nature, encore que la psychanalyse et le darwinisme mal compris aient fait des dégâts dans ce domaine, mais l’analyse porte sur le domaine de l’épistémologie, c’est-à-dire de l’histoire des sciences et de leur lien avec l’évolution des sociétés.
Je ne me donnerai pas le ridicule de citer des noms, sauf peut-être celui de Michel Serres, suffisamment médiatisé pour être connu de tous, et comme il est considéré avec condescendance par la corporation à laquelle il appartient, je ne risque rien à le citer.
Ses ouvrages, considérés comme simplistes ou naïfs par ses pairs (le snobisme existant partout), méritent qu’on s’y plonge un peu, et par exemple, puisque j’avais parlé de Lucrèce, il a écrit un excellent livre sur Lucrèce que je vous recommande en plus de lire Lucrèce, dont le livre peut être téléchargé gratuitement sur App Store d’Apple.
Enfin, il faut reconnaître que les progrès foudroyants des sciences ne peuvent pas être assimilés dans leurs concepts et leurs implications aussi rapidement par des gens dont la rigueur est d’une autre nature que la rigueur scientifique.
Je ne parle pas des pantins qualifiés de philosophes pour lesquels je partage l’opinion de mektoub et la vôtre.
Mais quand même, reconnaissons que des concepts comme le principe d’incertitude d’Heisenberg, le théorème d’incomplétude de Gödel, commencent à faire partie du champ de réflexion, et je ne parle pas de ce pauvre chat de Schrödinger que l’on assassine et ressuscite chaque fois que l’on ne sait pas trop quoi dire.
Voilà, c’est surtout le caractère généraliste des propos de mektoub que je voulais moduler en séparant les bons des mauvais philosophes, et comme je ne suis pas un philosophe, porter un jugement sur des philosophes et la philosophie fait de moi, implicitement, un intellectuel dévoyé, ce qui me fait revenir au sujet du billet !
Il faut toujours se rattraper aux branches qu’on peut !
A propos d’intellectuels, voici une fable destinée à ceux qui nous gouvernent, qui s’intitule « Si l’ENA m’était contée ! »
« Il était une fois un roi qui voulait aller à la pêche.
Il appelle son météorologue et lui demande l’évolution pour les heures suivantes. Celui-ci le rassure en lui affirmant qu’il pouvait aller à la pêche.
Pour plaire à la reine il met ses plus beaux atours et part tranquillement à la pêche car pas de pluie prévue.
Sur le chemin, il rencontre un paysan monté sur son âne qui en voyant le roi lui dit : « Seigneur mieux vaut que vous rebroussiez chemin car il va beaucoup pleuvoir dans peu de temps ».
Bien sûr, le roi continue en pensant : « Comment ce gueux peut-il mieux prévoir le temps que mon spécialiste diplômé grassement payé qui m’a indiqué le contraire ».
Poursuivons se dit-il et c’est ce qu’il fait mais il se met bientôt à pleuvoir à torrent.
Le roi rentre trempé, la reine se moque de le voir dans un si piteux état.
Furieux, le roi revient au palais et congédie illico son météorologue, puis il convoque le paysan lui offrant le poste vacant.
Mais le paysan refuse en ces termes : « Seigneur, je ne suis pas celui qui comprend quelque chose dans ces affaires de météo et de climat, mais je sais que si les oreilles de mon âne sont baissées cela signifie qu’il va pleuvoir ».
Et le roi embauche l’âne.
C’est ainsi que commença en France la coutume de recruter des ânes pour les postes de conseillers les mieux payés.
Et c’est depuis ce moment que fut décidé de créer une école appelée E.N.A. (Ecole Nationale des Anes) qui forme des diplômés dont nous pouvons mesurer, tous les jours, les brillantes compétences ».
PS : J’ai lu cette petite fable qui m’a amusée dans le blog de M. Rioufol sous le pseudo de « désabusé », et je n’ai pas résisté au plaisir de la partager avec vous. 😉
Adéo.
@Claggart | 07 septembre 2017 à 18:14 @Claude Luçon | 08 septembre 2017 à 00:05
L’espace médiatique est occupé en grande partie par des bonimenteurs qui vendent leur salade et n’ont aucune prise avec ce que représente la réalité scientifique aujourd’hui.
Nicolas Hulot est un animateur de TV pour vacanciers de Club Med.
Il y a de plus en plus de voix qui s’élèvent pour que les ministres attachés dans l’exercice de leurs fonctions soient bien dans la lignée de la formule « the right man in the right place ».
Ce n’est pas gagné !
M. Bilger
Nous avons peu commenté le mot « solitude » et c’est une erreur !
La solitude, qui semble être le nec plus ultra pour certains, n’est en réalité qu’une infirmité dans laquelle ne se trouve que le moi, misérable et pleurnichard…
C’est sans doute pourquoi par prudence vous avez associé « peuplée » à cette hypothèse, laquelle n’est pas plus pertinente puisque s’opposent deux postures ou plutôt deux impostures. Ainsi, lorsque sera venu le temps de réfléchir profondément, après avoir reçu et appris à utiliser les théories plus ou moins utiles et adaptées, peut-être que le lien naturel qui existe depuis toujours entre les sciences dures et la philosophie sera visible pour tous…
M. Luçon, ingénieur de son état, et homme de bien par goût, sait qu’un monde sans philosophes est un monde sans lumière, que même les meilleurs ingénieurs ne peuvent faire vivre sans courir le risque de l’amener directement et joyeusement à sa perte.
Ainsi donc, ne s’opposent pas les philosophes et les scientifiques, ne s’opposent que les imbéciles de tout bord qui par un hasard malheureux, ont trouvé un soutien sans faille dans la psychiatrie, qui elle-même ayant trouvé dans l’affect et l’amour de soi un débordement de l’infiniment pathétique, avance avec arrogance, nous abreuvant de l’infiniment petit…
Bonne nouvelle, la presse va pouvoir redevenir libre et nous n’aurons plus jamais de faux présidents !
La fin aussi peut-être de l’histoire du petit chaperon rouge !
@ Aliocha | 08 septembre 2017 à 01:12
Il vous paie à la ligne ou à la page ?
Primo ce n’est pas lui qui écrit, car il en est incapable. Secundo ça ne casse pas trois pattes à un canard. Il n’a que le culot pour lui et avec cela on n’invente pas le fil à couper le beurre. Mauvais président, très mauvais président, à la limite il aurait pu servir de conseiller et encore, conseiller de quoi et rendez-vous compte qu’il va falloir le gaver pendant au moins quarante ans, à moins que !
@ Wil | 08 septembre 2017 à 00:27
Finalement quand on lit les réponses que vous faites aux différents intervenants de ce blog, on ne peut que constater que votre objectif n’est pas vraiment d’apporter une contribution intelligente au débat mais plutôt d’amuser la galerie.
Après tout pourquoi pas. Un petit boute-en-train sur ce blog où certains se prennent un peu trop au sérieux ne nuit pas.
« Par contre on nous « rabat » les oreilles avec des Onfray, Zemmour, Naulleau, Debray, Polony, Mélenchon, Martinez et autres … » (Claude Luçon).
Et moi on me « rebat » les oreilles des intellectuels germanopratins qui b… à c… rabattues !
(Pardon, Claude, mais le professeur Charoulet veille…
même si notre chère correctrice a eu un moment d’inattention…)
@ isa
« On veut être aimé, c’est là que le bât blesse, la faiblesse qui affecte tout autant les intellectuels que les autres. »
Et donc, ne vaut-il pas mieux ne pas aimer ? Ni haïr, ce qui est un autre attachement. Ni quelqu’un, ni le public.
Et ça passe ou ça casse, et si on est fracassé, il faut y être indifférent comme au reste.
Cependant, comme la source de toute création tient en une certaine passion, il n’est pas cohérent de regarder sa réception avec indifférence. Le monde, que ce soit pour ceci ou autre chose, mérite-t-il tant de souffrance ? Pour s’en échapper, il n’est que deux chemins : atténuation du monde, je dirais par les drogues ne croyant pas en la sagesse ou autres religions, bref, discours de consolation sonnant pour moi plus faux que la Castafiore, ou suicide.
Comme la société n’aime pas la liberté, mais la souffrance, elle interdit les deux… On me dira qu’elle protège la liberté du drogué ? En prison, c’est bel et bon… Et où interdit-elle d’autres dépendances, comme le crédit, destructeur de rien, à moins que, peut-être, de la Grèce ?
Non, c’est clairement que la souffrance est valorisée. Plus les gens sont malheureux, plus la société leur nuira pour nul autre crime que de ne pas jouir de leur souffrance en malhonnête qui perd gagne (il y a un sens caché à ma souffrance surtout je l’ai bien mérité, péché originel ou karma, ça ira mieux demain, le Paradis, la Révolution et peut-être Gaia) mais de chercher à s’en échapper : le drogué risquera la prison, le suicidant l’hôpital, peut-être psychiatrique, ce qui est assez dissuasif, je pense.
Pour résumer : qui veut être aimé risque de se trahir, qui n’est pas aimé n’a pas de raison de vivre, qui est empêché de se droguer ou de se tuer est invité à jouir au maximum de toutes ces déléctations.
Que dois-je en conclure ? On me dira mauvais esprit, mais que les gens jouissent comme des hyènes des souffrances de leur prochain.
Sinon ?
http://institutdeslibertes.org/la-peste-blanche/
Petite rectification, nous sommes actuellement à 50/50 et non à 10/90, sans cela Macron n’aurait pas été élu.
L’ouragan « couscous » approche et pas de conseils des pouvoirs publics, bizarre, bizarre comme c’est bizarre.
@ isa | 08 septembre 2017 à 01:17
Je suis bien d’accord avec vous, les gens n’ont pas attendu notre siècle pour penser. Mais l’appellation « les intellectuels » me paraît relever d’une forme de taylorisme. Elle pourrait aussi être tirée du Meilleur des Mondes, caste Alpha pour les intellos (Aldous Huxley), Epsilon en bas de l’échelle, chacun satisfait de sa catégorie et content de son rôle. Je suis toujours amusée quand je vois lors d’un débat télévisé, apparaître sur l’écran en même temps que celui qui prend la parole, la mention : « Jacques DUPONT, philosophe ». Ce pourrait être « enseignant, chercheur, écrivain », mais non, c’est « philosophe », comme si c’était une occupation. « Qu’est-ce que vous faites dans la vie ? – Je suis philosophe ». On dirait presque du Coluche. Je n’imagine pas Montaigne ou Pascal eux-mêmes se mettre dans cette case.
Je ne suis pas spécialement jungienne, mais je pense que Jung n’a pas tout faux quand il dit qu’on développe souvent dans la vie par nécessité les deux fonctions dans lesquelles on a le plus de réussite, une principale et une auxiliaire, par exemple pensée + intuition chez un chercheur, ou pensée + sensation chez un ingénieur de terrain, et que du coup on laisse en friche les deux autres fonctions opposées, qui n’en sont pas moins très actives, mais mal dégrossies et un peu hors contrôle (un peu comme en devenant droitier, on reste maladroit de la main gauche). Ce sont ces fonctions restées en friche et entachées de puérilité, qui nous font faire et dire des bêtises. Plus la fonction principale est développée, plus la fonction inférieure est « archaïque », à tel point qu’elle peut même parasiter la fonction principale. Donc plus notre intellectuel sera spécialisé et intello, plus il a de chances d’être un benêt ou un gamin dans le domaine du sentiment, ou de dire de temps à autre des énormités. Mozart, très intuitif, avait une fonction sensation grossière et infantile.
Selon Jung, à la maturité, un processus de réintégration des fonctions les moins développées se met en route, si tout se passe bien, s’accompagnant d’une perte d’ego. Les quatre fonctions sont : pensée, sentiment, sensation, intuition. Il les croise avec une tendance, selon lui innée, à l’introversion ou à l’extraversion. Il a écrit un énorme bouquin là-dessus, « Les Types ». Il évoque dans un autre livre une autre fonction, la plus importante, une fonction de synthèse, qui travaille un peu comme un chef d’orchestre ; au lieu de nous trouver éparpillés entre nos diverses spécialisations et facettes, nous avons grâce à elle un sentiment d’unité.
L’Anglais Winnicott insiste sur l’importance de ce sentiment de familiarité avec soi-même, et l’importance pour chacun devenu adulte d’être pour lui-même un bon père et une bonne mère, ce qui le rend autonome. De cet équilibre global dépend la manière dont nous utilisons notre intellect, notre intuition, nos sentiments et nos sensations, en sachant qu’ils forment un tout, et que nous ne sommes jamais des cerveaux sans corps et sans affects.
Rédigé par Le Sieur Elusen le 07 septembre 2017 à 22:09
Qu’avez-vous donc tant à redouter ?
@ Lucile | 08 septembre 2017 à 15:31
« L’Anglais Winnicott insiste sur l’importance de ce sentiment de familiarité avec soi-même »
Deux mille cinq ans après, Winnicott en est encore au « connais-toi toi-même » socratique, qui nous est si familier au lendemain d’une nuit trop arrosée devant un miroir, où un inconnu les traits tirés nous regarde d’un air pitoyable.
Et après ça comment voulez vous que j’argumente avec mektoub et Claude Luçon sur l’évolution de la philosophie depuis les Grecs.
Vous ne m’aidez pas beaucoup !!
@ sbriglia 14 :39
« Par contre on nous « rabat » les oreilles avec des Onfray, Zemmour, Naulleau, Debray, Polony, Mélenchon, Martinez et autres … » (Claude Luçon) »
Une chose est certaine c’est qu’ils cherchent à nous « rabattre le caquet », pour éviter l’explosion inévitable qui se profile, et pas à l’horizon.
Nous finirons les oreilles rabattues tel les chiens enragés battus et rebattus !
@ Valerie | 08 septembre 2017 à 15:58
Laisse béton. Il est tombé dans une poubelle tout petit et il en sort rarement, sauf pour dire des bêtises et injurier les autres ; le reste du temps il racle les bas-fonds pour s’acheter du H.
@Breizmabro 08 septembre 09 h42
A propos de l’école des ânes
On m’a dit que pour intégrer l’ENA il fallait connaître par cœur les arrêts du Conseil d’Etat.
Si non e vero…
Lucile a bien raison, le terme d’intellectuel est une sorte de plume au chapeau que se sont arrogés les Français, dans le monde anglo-saxon cette espèce de particule aristocratique « d’intellectuel » n’existe pas. La référence à Coluche de Lucile ne manque pas de sel.
Lorsque le pathétique BHL se fait inviter sur les chaînes américaines on le présente comme écrivain, ou philosophe, le présentateur évite soigneusement de le qualifier d’un « french intellectual », sachant qu’à la seconde trois millions de téléspectateurs changent de chaîne.
Le cerveau d’un Américain est directement connecté à sa télécommande (sa zapette, si vous préférez).
Ils ont bien raison.
@ K. Verne 08 septembre 15:29
Intéressant ce lien. Hors sujet mais intéressant !
Cordialement.
C’est assez drôle ce blog et SURTOUT l’évolution des blogueurs.
Achille, par exemple, était, il y a quelques années, un blogueur concis, aimable, respectueux. Au fil des années, le traitement de texte aidant, il est devenu « M. Plus ».
Du coup je ne désespère pas que notre miserabilis professeur Charoulet devienne dans quelques mois l' »indigne M. Charoulet » 😀
(En même temps je ne cache pas que c’est pour cela que je viens visiter ce blog ;))
@Achille
« Un petit boute-en-train sur ce blog où certains se prennent un peu trop au sérieux ne nuit pas. »
C’est tout à fait mon avis.
« Quand on lit les réponses que vous faites aux différents intervenants de ce blog, on ne peut que constater que votre objectif n’est pas vraiment d’apporter une contribution intelligente »
Par contre vous si, c’est flagrant quand on vous lit…
Et ensuite il ose parler de ceux qui se prennent au sérieux sur ce blog dont je me moque.
Toujours la même histoire de l’oeil, du brin de paille et de la poutre.
Nombre de commentaires évoquent l’opposition scientifiques/philosophes.
Qui ne se souvient du fameux « science sans conscience n’est que ruine de l’âme », aphorisme sur lequel nous sommes sans doute assez nombreux à avoir été appelés à disserter.
A ce sujet, dans le dernier numéro de Marianne, il y a un excellent débat entre Elisabeth de Fontenay et Alain Finkielkraut dont un long échange épistolaire est édité sous la forme d’un livre intitulé « En terrain miné ».
Cet échange est fort instructif dans la mesure où l’on a un homme qui a intégré le réel dans sa pensée, ce qui lui fait dire à son interlocutrice : « si je me place dans sa logique, je ne vois pas ce qu’il propose pour faire échec au processus qu’il décrit. Il il y a chez lui un refus d’envisager l’avenir comme une chance possible. Ce qui est terrible chez Alain, c’est son indifférence à l’espoir ».
Mais elle-même, évoquant l’immigration, déclare qu’elle « n’est pas un prétexte, c’est une réalité à prendre à bras-le-corps. Je veux dire qu’il faut faire en sorte de s’en saisir comme d’une mutation positive. Que faire d’autre sinon se condamner à déplorer sans cesse l’évolution du monde ».
Où l’on voit que cette philosophe pense hors du concret alors que Finkielkraut raisonne avant tout par référence à ses idéaux républicains, donc un humanisme né des Lumières qu’il voit, comme tout honnête observateur, disparaître et il en mesure les conséquences en termes de société et de vie commune. Celle-ci, communautarisée, ne peut plus « faire sens » pour une société qui, au lieu d’être unie sur l’essentiel, se sépare en fonction d’une multitude de différences qui génèrent des désordres de plus en plus insupportables à la majorité des habitants, des quartiers jusqu’à l’échelle du pays entier. C’est d’ailleurs ce qu’analyse le géographe Christophe Guilluy.
L’humanisme, et la philosophie qui le sous-tend, est devenue ringard. Seuls les industriels du transhumanisme s’affranchissent de toute référence éthique. C’est d’ailleurs aussi le sens dans lequel Monsieur Macron veut orienter la France, conformément à la doxa néolibérale mondialiste et mondialisée, le reste des peuples n’étant d’aucun intérêt. Le mépris de classe absolu, que confirment ses dernières déclarations.
Nos apprentis-sorciers, qui rejettent l’humanisme et surtout son universalité, construisent un monde où l’humain n’aura plus sa place, surtout s’il n’a pas la chance d’avoir l’intelligence formelle qui conviendra à cette société technico-marchande d’où la philosophie sera exclue. Et donc aussi Madame de Fontenay et ses illusions.
@mektoub
Les trois pattes de votre canard ne constituent pas argument, même boiteux. Quant au reste, cela rappelle un débat d’entre-deux-tours, où une certaine héritière apprit à ses dépens que la politique ne se joue pas au théâtre des Deux Ânes.
Pierre Bergé est mort, encore un « intellectuel » qui nous quitte.
Frère jumeau de Mazarin, il aura eu le goût du beau, du magnifique, ses collections personnelles sont uniques, avant sa mort il a dû penser à Mazarin qui sur son lit de mort a dit « Et dire qu’il va me falloir quitter tout cela ! ».
Mais Pierre Bergé portait sur son visage la méchanceté, une haine des Français (on se demande pourquoi ?), une remontée gastrique chaque fois que le mot France était prononcé devant lui. Un homme détestable.
Lorsqu’on en aura terminé avec les louanges après sa mort, y aura-t-il un journaliste qui osera expliquer la décadence d’YSL, ou un psychiatre ?
Est-il à la portée d’un journaliste de nous éclairer sur le pervers narcissique ?
« Pour Jacques Julliard, « l’intellectuel a le devoir de rester un homme seul ». Autant dire qu’aujourd’hui, rares sont ceux qui assument cette obligation. Car la solitude nécessaire des intellectuels est infiniment peuplée. »
Ça me fait penser à une récente rencontre sur le plateau de 28’ autour de 6 MOIS DE CABANE AU BAIKAL de Sylvain Tesson, intitulée « La cabane dans les bois, eldorado des philosophes » dans laquelle Onfray a expliqué qu’il avait lui aussi sa cabane dans son village natal.
« Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu. » a-t-il été débattu avec Michel Onfray à partir de cette phrase extraite de l’ouvrage de Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie. La cabane dans les bois et la vie sauvage, deux échappatoires aux contraintes sociales selon Le Recours aux forêts (Onfray 2009).
C’est juste. Mais quand j’ai dit à mon fils que je voulais acheter ou faire construire une cabane dans les bois, il ne m’a pas prise au sérieux. Pourtant…
@sbriglia
Vous parlez de notre chère correctrice et de… moi.
Elle a du pain sur la planche ! Elle doit sauver bien des textes du déshonneur et corrige, chaque jour des centaines de fautes d’orthographe. Elle s’occupe de la ponctuation, des alinéas, etc. Elle doit aussi par exemple corriger des erreurs de fait. Par exemple, j’avoue, au début, avoir cru qu’un commentateur à pseudo était une femme et non pas un homme. Notre chère correctrice a rétabli les choses.
Je ne pense pas qu’elle doive, en prime, améliorer la style des uns ou des autres. Son travail serait titanesque et lui prendrait neuf heures par jour.
Quant à moi, qui ai passé ma vie dans les dictionnaires de langue, qui ai pour oracles Adolphe V. Thomas, Jean-Paul Colin, Maurice Grevisse, Henri Bénac, etc., et qui suis, je vous l’accorde, à ranger parmi les dinosaures hyperpuristes, j’ai, une fois en un an, dans un moment d’égarement, eu l’idée saugrenue de taquiner quelqu’un sur un mot que je trouvais contestable. Une querelle en a résulté, avec échange d’arguments et d’autorités.
Je ne le referai plus jamais. Je ne suis pas chargé de corriger les copies d’ici ! Fera des fautes de langue qui voudra. D’ailleurs, ignorant dans mille domaines, et conscient de mes ignorances infinies, quand je vois une erreur de langue dans la prose d’un commentateur, je l’enjambe, même si je n’en pense pas moins.
L’intérêt des intellectuels serait leur fonction de pressentiment. Lucile cite très à propos Jung dans sa description du fonctionnement mais il est très probable que dans quelques années sa réflexion abstraite sera confortée ou détruite par une observation objective.
Montaigne dans le chapitre des boiteux traite des sorcières et autres pauvres de communication, en ayant parfaitement pressenti leur amoindrissement des fonctions qu’il confronte à la superstition de l’époque. Vauban, qui voulait faire payer un impôt aux nobles, pressentait la nécessité de fédérer le pays autour d’un intérêt commun. Leur participation est obligatoirement le résultat d’une réflexion non passionnelle sur un sujet où l’ego est absorbé par la fonction réflexive.
Toutes les opinions sur l’attitude des personnes en vue qui parlent, réagissent, critiquent, voire plastronnent, sont possibles parce que l’imagination est infinie.
L’intellectuel doit-il être éloigné du temps de réalisation de sa vision ? Non, dans la mesure où le temps est une illusion. La conception du Christ sur la compassion, inconnue à son époque, ne pouvait pas être immédiatement appliquée, en raison des esprits de l’époque, mais pouvait être ressentie comme un élément majeur des temps universels à venir.
Maurras qui était un véritable intellectuel a complètement loupé le présent, sauf peut-être dans les cinquante beautés des Martigues mais il a clairement envisagé les conséquences de nos renoncements, qui se font jour en ces temps actuels.
La définition de l’intellectuel par l’activité qui le conduit à rentrer dans la sphère publique en émettant ses opinions est spécifiquement française et, il faut le dire, délétère car elle confère à des esprits très communs une aura que, seule, la diffusion de leurs factums justifie.
Je repense à la fameuse phrase de Cicéron dans le Pro Fonteio « mercatura sordida putanda est » qui est le type même du verbiage dit intellectuel, contraire à la vérité économique, en méconnaissance de la réalité physique et lourd du manque d’analyse de l’avenir.
Cela ne veut pas dire que l’intellectuel est obligatoirement en franc-garde de son époque. Il a simplement un devoir absolu de compromission avec elle.
Les balles qui ont tué Charles Péguy et Frédéric Bazille, comme Charles de Foucauld, comme les moines de Tibhirine ont fauché des gens qui, dans leur époque, ont projeté la beauté vers l’avenir. Lorsque le pirate interpelle Alexandre et lui assène qu’ils font tous deux la même chose, sauf qu’Alexandre dispose du pouvoir de justice, il va au-delà de la proskynesis pour poser ce que Sophocle avait pressenti.
Ceci nous permet de découvrir sans cesse des gens de pensée que les hommes aiment appeler d’un nom qui les réduit à un professionnalisme que leur génie rejette.
Cher Philippe,
Chaque début de millénaire est frappé par une fièvre catastrophiste.
Notre époque n’échappe pas à cette règle.
Et dans ces moments, il n’existe pas de penseur.
C’est un grand vide, un immense désert de la pensée que nous devons traverser, seuls ou en meute.
La lecture du Figaro nous indique que notre planète compte un suicide toutes les quarante secondes. Cela pourrait être l’objet d’une pensée mais cela restera une lecture de statistique.
Irma dans l’imaginaire collectif se voulait d’être « la douce ». Le voilà qui se dessine comme le remède au virtuel, suivi de son petit frère José.
Nous ne pouvons nous situer avec sens dans ces contradictions monumentales que nous offre ce présent entre pensée magique et réalité.
Que faire de ce robot médecin quand tout éclate autour de vos proches?
Que faire de ce GPS, quand la route indiquée se transforme en cratère ?
Notre plongée dans cet univers virtuel ne saura répondre à la souffrance, au besoin de contact, de chaleur, de présence.
Nous regardons les politiques s’apostropher avec vulgarité, se battre à coup de gourdins sous l’œil complaisant de la justice, les philosophes plaquer des réponses ou papillonner de sujet en sujet, démontrer que l’invention conceptuelle est pipi de moineau, les historiens se métamorphoser en féministes de la préhistoire, les économistes en Madame Soleil.
N’existait-il pas un juge qui cherchait la vérité auprès de la Vierge Noire ou un avocat guidé de son ange lors de ses plaidoiries ou avons-nous rêvé ?
Vous voyez que votre sujet était beaucoup trop intellectuel pour que nous puissions refaire « L’éloge des intellectuels », livre qui existe déjà et qui n’est pas mal du tout.
Ceci pour donner une conclusion plus optimiste.
françoise et karell Semtob
@Noblejoué | 08 septembre 2017 à 14:54
« Et donc, ne vaut-il pas mieux ne pas aimer ? Ni haïr, ce qui est un autre attachement. Ni quelqu’un, ni le public. »
Ma phrase que vous citez « On veut être aimé, c’est là que le bât blesse » était une façon de rebondir sur l’idée de solitude dont parlait Philippe Bilger. D’une manière générale, je pense qu’aimer donne de la force tandis que vouloir être aimé affaiblit. C’est valable pour tout le monde, mais ici on parle des intellectuels. Les intellectuels sincères (donc ceux qui ne se livrent pas à un simple bavardage pour satisfaire leur ego) sont des gens qui aiment, sinon ils ne parleraient pas pour changer le monde.
Ce serait quoi, un intellectuel qui n’indisposerait pas, qui ne bousculerait pas ? Michel Onfray, dont je n’apprécie pas certaines – même beaucoup – de ses prises de position est quelqu’un qui s’est donné ce rôle de bousculeur des idées reçues. Ce n’est certainement pas par indifférence au monde. (Son enfance cauchemardesque, où il a eu à subir la violence haineuse de sa mère avant d’être abandonné dans un orphelinat indigne – il faut lire la première partie de La Puissance d’exister -, n’y est pas pour rien.)
Donc l’intellectuel courageux nécessairement dérange. Il prend dès lors le risque de la solitude. Mais être solitaire, ici, ce n’est pas rester dans son coin dans le triste confort de l’indifférence au monde. Plutôt, c’est aller vers le monde parce qu’on l’aime, et accepter de ne pas être aimé. Si l’intellectuel veut absolument être aimé, il entre dans le clan rassurant du conformisme, il met de l’eau dans son vin, il n’est plus – ou il est moins – sincère.
Désolé, je prends le premier de liste comme ça.
« D’une manière générale, je pense qu’aimer donne de la force tandis que vouloir être aimé affaiblit. » (isa)
Et ben avec ça, on est sauvé.
Encore une électrice de Macron j’imagine.
Nietzsche, tiens-toi bien, la nouvelle génération de philosophes français arrive mon gars ! Tu vas dérouiller !
Je passe sur l’autre Achille et sa théorie du « libre penseur » basée sur l' »événement social » d’hier qui n’a ni queue ni tête mais qu’évidemment il pense infaillible et totalement sensée (évidemment, on fait avec ce qu’on a) et c’est le plus gentil que je puisse lui dire… ou peut-être pas mais je suis de mauvais poil en ce moment.
Mais continuons la liste pour voir.
« Notre époque n’échappe pas à cette règle. Et dans ces moments, il n’existe pas de penseur.(…)La lecture du Figaro nous indique que notre planète compte un suicide toutes les quarante secondes. Cela pourrait être l’objet d’une pensée mais cela restera une lecture de statistique. » (semtob)
Ah bon. Donc il n’y a plus personne qui pense de nos jours et la lecture du Figaro est un indicateur que ça va mal et pourrait même être source d’une pensée mais pas de plusieurs mais ça restera de la statistique donc des chiffres à qui on fait dire ce qu’on veut…
Continuons, pour voir.
« L’intérêt des intellectuels serait leur fonction de pressentiment. » (genau)
Tiens, c’est nouveau ça !
Au moins les intellos commencent à servir à quelque chose. Ils sont comme Madame Irma… Non, pas l’ouragan, bande d’ignares ! La vieille escroc de fêtes foraines qui vous fait croire qu’elle sait tout sur vous en lisant les lignes de la main et surtout en vous tapant votre fric.
Donc pour genau, les intellos sont des « diseuses de bonne aventure » comme on disait avant.
Donc, si on suit cette logique, l’Académie française est une congrégation de sorcières. Pourquoi pas.
Bon j’arrête là, parce que j’ai des choses plus intéressantes à faire comme regarder la TV et changer de chaîne toutes les cinq secondes par ennui, mais au moins, il y a des belles femmes de temps en temps.
@ Breizmabro | 08 septembre 2017 à 18:10
« Achille, par exemple, était, il y a quelques années, un blogueur concis, aimable, respectueux. Au fil des années, le traitement de texte aidant, il est devenu « M. Plus » »
Vous avez raison, j’ai tendance à m’énerver facilement ces derniers temps. C’est peut-être l’ambiance délétère post-hollandaise au goût de fin de règne qui veut ça.
Si mes commentaires se sont un peu étirés avec le temps, je m’efforce malgré tout d’être concis, sans toutefois me limiter à 140 caractères comme sur Twitter.
A noter que généralement je me limite à émettre mon avis sur le billet du jour et ne répond à un intervenant que lorsque celui-ci fait une remarque sur un de mes commentaires. En fait ma nature ne me pousse pas à bavarder avec les autres contributeurs du blog ou à raconter ma vie, comme le font certains.
Mais que voulez-vous, bien qu’ayant reçu une excellente éducation dans des établissements privés à haute teneur en moralité, je n’ai jamais pu accepter le principe qui consiste à tendre l’autre joue quand on me file une beigne. Alors quand on « me cherche », je réponds avec la fougue qui me caractérise. Mais généralement, sauf incompatibilité d’opinion irréversible, mes mouvements d’humeur ne durent pas. Et puis ça permet, ainsi que vous le soulignez, de mettre un peu d’ambiance sur ce blog où parfois on aurait tendance à s’assoupir tant certains commentaires interminables sont ennuyeux.
Une dame à nom de fantaisie espère que je vais devenir « indigne ».
Grand bien lui fasse !
Que ne prêche-t-elle d’exemple ?
Après vous, madame !
@ Savonarole 08 septembre 2017 17:57
« Pierre Bergé est mort »
Vous avez raison : son visage suintait la haine pour tous ceux qui n’étaient pas de son opinion.
Pour moi, ce sale bonhomme (comme on disait autrefois dans mon village) était un maquereau qui tirait argent de ses relations amoureuses.
On appelait ces personnes une p… ou un maquereau au choix !
Maintenant on le appelle des « humanistes ». Quelle époque !
Cordialement.
Pierre Bergé est mort. Un intellectuel et un esthète en moins dans une France qui en compte tellement, mais de moins fortunés.
Il n’aura pas bénéficié des allègements d’ISF qui le visaient entre autres.
Il ne sera pas pleuré par « les fainéants, les cyniques, et les extrêmes » puisqu’il aura contribué à leur défaite… provisoire.
Alors ceux-là ont suivi le conseil de Lao Tseu :
« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre. »
Éloge funèbre de Bergé le Funeste
Décès de Bergé le gourou de la grande secte homosexuelle qui avait instauré une idéologie basée sur la haine de tous ceux qui ne figuraient pas au catalogue des « têtus » de l’arc-en-ciel salvateur du LGBT et ses procureurs inquisiteurs, son système de surveillance et de détection d’éventuels homophobes qu’ils s’empressaient de dénoncer, de ficher, de radier et d’expédier dans les tribunaux complices qui avaient réussi l’exploit de faire d’une phobie (crainte, rejet etc.) un délit puni par la loi ; procès, plaintes records, signalements tous plus ubuesques les uns que les autres ; ils ont réussi à prendre la première place sur le podium des Torquemada loin devant ceux des antiracismes et des islamistes.
On se souvient de l’intrusion hallucinante d’un responsable de SOS Homophobie dans une émission de divertissement annonçant les sanctions envisagées pour un sketch dit « homophobe » qui ne cassait pas trois pattes à un canard ; le regard menaçant de ce terrible justicier gay faisait froid dans le dos, ses propos et ses rictus haineux annonçaient des lendemains terribles pour tous ceux qui oseraient défier leur dictature de pensée unique violente et la censure officielle qui en découlerait.
Bergé la Haine n’aimait personne : les moeurs différentes aux siennes, les blancs, les hétéros, les religieux (pape assassin), la France et ses valeurs culturelles, les familles normales etc. ; il faisait bloc avec le clan Taubira du SM mur des cons, Vallaud-Belkacem la pire ministre de l’EN et tous ceux qui très gauchistement s’étaient donné pour but la destruction de la vieille France rance rassie comme ils aimaient l’appeler.
En outre leur conduite ignoble aura ouvert un boulevard à l’islamisation du pays privé juridiquement de ses défenses naturelles.
France, pays de collabos gauchistes pro-islamistes pro-immigrationnistes.
@ Wil | 09 septembre 2017 à 02:09
« Bon j’arrête là, parce que j’ai des choses plus intéressantes à faire comme regarder la TV et changer de chaîne toutes les cinq secondes par ennui, mais au moins, il y a des belles femmes de temps en temps. »
Entre nous, à deux heures du matin, vous pourriez déjà essayer d’aller dormir. C’est très mauvais de rester devant un écran ou de regarder la télé à des heures aussi indues. 😀
@Achille | 09 septembre 2017 à 07:41
En fait vous êtes un adjuvant indispensable qui permet d’augmenter la contrainte admissible du béton.
Au fil des décennies, le béton a conservé les caractéristiques premières avec moins de ciment.
L’apport est inexorable et on ne parle plus dosage, on parle de classe.
Euh… Je m’éloigne, mais dans le fond il faut savoir être insensible aux critiques et l’essentiel est le résultat et comme aurait dit Pierre Berbizier, « seule la victoire est belle ».
@ Giuseppe | 09 septembre 2017 à 13:42
Je vois à quelle chanson vous faites allusion. Je la mets en lien sans autre commentaire car j’ai du mal à trouver une chute rigolote.
https://www.youtube.com/watch?v=UdQoRQem6po
@ Tipaza
« …« connais-toi toi-même » socratique, qui nous est si familier au lendemain d’une nuit trop arrosée devant un miroir, où un inconnu les traits tirés nous regarde d’un air pitoyable ».
Là il s’agit déjà de se reconnaître, se connaître peut attendre.
@ sylvain | 09 septembre 2017 à 10:58
Bonjour sylvain, vous écrivez : « En outre leur conduite ignoble aura ouvert un boulevard à l’islamisation du pays privé juridiquement de ses défenses naturelles.
France, pays de collabos gauchistes pro-islamistes pro-immigrationnistes. »
Oui mais aussi d’imbéciles en tout genre que l’Education nationale a cultivés depuis 1968.
« Maintenant le vin est tiré et il faut le boire », c’est-à-dire que notre pays va se désintégrer de plus en plus et d’une manière exponentielle. Aucun espoir n’est permis, sauf pour les « Rapetout » de la finance, de la politique et des ministères qui profiteront, tant qu’il y aura quelque chose à piller, et qui après cela fuiront hors de France.
@ boureau | 09 septembre 2017 à 09:29
Entièrement d’accord avec vous.
Bergé a été le maquereau d’Yves Saint Laurent et comme tout bon maquereau qui se respecte il a hérité de ses biens, c’est-à-dire de millions d’euros.
Ne surtout pas oublier que c’est lui qui a aidé, avec Attali et Patrick Drahi, à la médiatisation outrancière de Macron.
@ Achille | 09 septembre 2017 à 07:41
« Et puis ça permet, ainsi que vous le soulignez, de mettre un peu d’ambiance sur ce blog où parfois on aurait tendance à s’assoupir tant certains commentaires interminables sont ennuyeux »
Ouf ! Je vous ai retrouvé. Un moment j’ai eu peur 😀
Adéo Achille 😉
@ Patrice Charoulet | 09 septembre 2017 à 09:06
« Une dame à nom de fantaisie »
J’imagine que vous parlez de moi puisque aimer la Bretagne est fantaisiste.
A part faire la manche sur ce blog pour vous faire offrir un livre à 24€ c’est quoi votre fantaisie à vous ?
@ isa
« Les intellectuels sincères (donc ceux qui ne se livrent pas à un simple bavardage pour satisfaire leur ego) sont des gens qui aiment, sinon ils ne parleraient pas pour changer le monde »
Ils aiment le monde. Le public ? Peut-être. Votre phrase me réconforte, merci.
@ Lucile | 09 septembre 2017 à 15:24
J’avais fait un peu d’humour sur le « connais-toi toi même », vous avez surenchéri avec encore plus d’humour. Parfait !
@Achille
« Entre nous, à deux heures du matin, vous pourriez déjà essayer d’aller dormir. C’est très mauvais de rester devant un écran ou de regarder la télé à des heures aussi indues. 😀 »
Vu que je me lève à une heure de l’après-midi je ne vais pas aller me coucher à deux heures du matin. Je suis feignant mais quand même !
Je ne vais pas passer ma vie à dormir… je n’aurais plus assez de temps pour boire. Hahaha !
Pierre Bergé est mort en voyant le mariage homosexuel mais pas le vaccin contre le sida. Malgré quelques polémiques dommageables, hommage pour ce qu’il a fait pour l’avancement des deux.
@ Patrice Charoulet
« D’ailleurs, ignorant dans mille domaines, et conscient de mes ignorances infinies, quand je vois une erreur de langue dans la prose d’un commentateur, je l’enjambe, même si je n’en pense pas moins »
Moi aussi, j’ai conscience de mes ignorances, mais se renseigner est dangereux, à l’école ou ailleurs. Qui ne sait rien, du moins sur un domaine, peut être moqué, qui sait un tant soit peu, suspecté. Alors, le questionneur, voyant que l’autre se met ainsi dans la position du rival, n’a plus de respect pour l’autre, que ce soit ses parents ou autre. Ca se voit partout, tout le temps… Est-ce pour éviter la rivalité que les supérieurs suscitent à leurs inférieurs et non l’inverse, quoi que dise Freud, qu’on décourage les questions ?
Quoi qu’il en soit, dans beaucoup de récits, on voit qu’il ne faut pas appréhender un aspect du réel, par exemple, Psyché ne doit pas voir Eros, il ne faut pas manger le fruit de la connaissance… Je ne vais pas faire un inventaire.
Mais exception ! Perceval est fautif car il n’a pas posé de question sur le Graal…
Pourquoi dans CE cas ?
Puisque la littérature française commence paraît-il avec tout ça, est-ce que cela a pu lui donner une orientation de questions au monde, enfin, ce qui m’y fait penser est que notre pays est paraît-il le seul où il est des gens, voyons, je crois par exemple Benjamin Constant et Madame de Staël, qui sont aussi bien philosophes que romanciers ?
Existe-il un lien entre Perceval par lui fait, qui a pris les armes d’un chevalier car un mauvais plaisant le lui a dit au nom d’un roi anéanti par un affront et donc hors d’état de l’armer chevalier, une exception, et cette exception d’avoir à poser des questions quand d’habitude, la faute n’est pas de s’abstenir mais de poser des questions ?
Existe-t-il d’autres héros coupables de ne pas poser de questions ?
PS : Vous n’avez pas à être fantaisiste par obligation ! Soyez vous-même. Dans des soirées, certains peuvent être mal vus car habillés trop fantaisie et d’autres parce qu’ils sont trop stricts. Vous avez bien le droit d’être en smoking.
@ Breizmabro
J’ai moi aussi l’impression que la Bretagne est fantaisie, mais c’est vous qui la connaissez.
Oh, j’aimerais que vous parliez de la fantaisie de la Bretagne, de Brocéliande !
@ Catherine JACOB
« « Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu » a-t-il été débattu avec Michel Onfray à partir de cette phrase extraite de l’ouvrage de Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie. La cabane dans les bois et la vie sauvage, deux échappatoires aux contraintes sociales selon Le Recours aux forêts (Onfray 2009).
C’est juste. Mais quand j’ai dit à mon fils que je voulais acheter ou faire construire une cabane dans les bois, il ne m’a pas prise au sérieux. Pourtant… »
Vous devriez être fière, votre gamin n’est pas c*n.
Il a tout suite compris que c’était ridicule. Et peut-être qu’il n’a même pas eu besoin de savoir pourquoi vous aviez cette idée saugrenue.
En fait, vous voulez être seule mais pas trop non plus ce qui veut dire que vous ne voulez pas être seule du tout.
C’est exactement ce que je dis dans le premier commentaire de ce fil, quand la solitude est une fierté, c’est un snobisme.
J’aime bien Onfray, je l’ai dit ici, mais comme tout le monde parfois il dit de sacrées bêtises et j’avais dit « il est plein de lui-même » qui est un euphémisme.
Comme quoi je n’arrive pas à dire tellement je l’aime bien que c’est parfois un conn… prétentieux. Ah ben ça y est je l’ai dit, presqu’autant que moi. Mais moi je ne dis pas tous les six mois qu’on ne me reverra plus sur les plateaux TV pour y revenir trois mois plus tard et faire en même temps ma chaîne Internet parce que je pense que ma réflexion est indispensable à la perpétuation de l’espèce humaine.
Moi qui suis moins snob ou moins ambitieux, sûrement pas moins talentueux que Onfray (hahaha !), je viens sur le blog de M. Bilger dire mes bêtises et après je m’en veux et je dis que je ne reviendrai plus et puis je reviens…encore (je sais Mme Bilger, je sais, je compatis. Hahaha !).
Comme je l’ai dit à Achille, chacun fait avec ce qu’il a.
Au fond, je suis une sorte de Onfray du pauvre.
Je t’en f**trais des cabanes au fond des bois pour « goûter » à la solitude !… Cinq jours plus tard, ils demandent des WC et du PQ, une semaine de plus et c’est un iPhone pour dire à leurs enfants que tout va bien. Pfff.
Ces gens ne savent rien de la solitude.
Breizmabro bonjour !
Parlez-nous donc de la Bretagne, ses homards, ses calvaires, ses forêts de Brocéliande, ses ports, ses marins…
Mais parlez-nous de la Bretagne intérieure, sa pollution, ses élevages industriels ! Et expliquez-nous donc comment les Bretons sans le large ne font que des bêtises…
Pour aider Noblejoué ! 🙂
Un billet préparatoire, un billet additif et un entretien pour nous expliquer R. Camus ?
Enfin, sa solitude est rompue…
Je le cite : « La nature comme retrait possible »… de « l’industrie de l’hébétude »… ?!
C’est Achille qui doit jubiler car les Maristes avaient omis de le faire réfléchir sur l’exégèse de la phrase « si on te gifle la joue droite… »
@ Noblejoué | 09 septembre 2017 à 21:05
Vous, vous aimez trop Kaamelott pour être sérieux 😉 et c’est tant mieux 😀
La Bretagne, la mienne, est capricieuse, baroque, versatile et rebelle, indépendante et récalcitrante, tenace et volage, fantaisiste parce qu’imprévisible comme les mers qui se rejoignent au bout de la terre.
« A part faire la manche sur ce blog pour vous faire offrir un livre à 24€ c’est quoi votre fantaisie à vous ? » (Breizmabro)
Pourquoi, en lisant cette infamie, pensé-je à ce vers de Ruy Blas : « J’ai l’habit d’un laquais mais vous en avez l’âme ! »
@ calamity jane | 10 septembre 2017 à 09:54
Votre billet, toujours attentif, est arrivé « en même temps 🙁 » que je répondais à Noblejoué qui est un fan de Kaamelott cette fantasia bretonne 😀
Comme je me refuse à aller sur un traitement de texte pour répondre sur un blog, comment vous parler des homards bleu de Ouessant et/ou de Sein à nuls autres pareils 😉 ou des araignées de mer cuites dans leur eau, plus savoureuses que les tourteaux des « plateaux de fruits de mer » à des pas de prix ; des Bretons et Bretonnes qui nous racontent les fables de l’Enkou, les pierres des jardins d’Ouessant qui sifflent quand le vent va devenir fort en mer, des trucs comme ça.
Nous on aime nos vieux et leur sagesse, pas besoin d’intellos bobos vidéos qui nous expliquent la vie qu’ils ne vivent pas. Ici nous obéissons au « droit des mers » et il n’y a aucun mur des cons pour le stigmatiser.
Eh oui la pollution ! Les algues vertes que les Bretons avaient signalées aux autorités dès les années 70 mais dont PERSONNE ne s’est préoccupé. Aujourd’hui nous allons vers les élevages (fantaisistes ?) excentriques, pour satisfaire les besoins de l’exportation.
Pôôôvres de nous. Des poulets en batteries shootés aux antibiotiques, plus destroy que des punks à chiens, aux déjections mortelles pour l’environnement, idem pour les porcs (sur clayettes ou pas), et aujourd’hui au s’cours il y aurait des oeufs contaminés ? (« dites-moi pas qu’c’est pas vrai » ?) Bientôt nous aurons une nouvelle version du plateau de mille vaches grâce à l’idée allemande de Merkel, sortie d’une propagande dont l’Allemagne détient un secret historique, sans doute pour nourrir les migrants que Mme Merkel a accueillis pour qu’ils puissent franchir plus facilement notre frontière et bénéficier chez nous des aides que l’Allemagne leur refuse.
STOP ! J’arrête. Je vais me faire cuire pour ce soir un p’tit bouquet de crevettes de derrière les fagots (d’algues évidemment 😉 et, pour deux euros à l’achat, un petit maquereau ouvert en portefeuille, grillé, avec une petite pincée de beurre salé en fin de cuisson 😀
Adéo calamity jane 😉 et excusez ce p’tit coup de g**le énervé.
@ Noblejoué | 09 septembre 2017 à 21:05
Evidemment le mieux est de s’y rendre pour constater de ses propres yeux ce qui s’y passe.
Et il y en a pour tous les goûts.
Exemple parmi d’autres.
http://www.tourismebretagne.com/sejourner/hebergements-insolites/village-de-yourtes
Extrait de :
http://www.tourismebretagne.com/sejourner/hebergements-insolites/(offset)/60
Mais pour les ignorants des lieux, attention danger !
https://www.youtube.com/watch?v=eGXPQvrOTj8
@ Breizmabro à 10:10
« La Bretagne, la mienne, est capricieuse, baroque, versatile et rebelle, indépendante et récalcitrante, tenace et volage, fantaisiste parce qu’imprévisible… »
Et si vous relisiez votre Télégramme du 13 juin, titrant « Dinan – Hervé Berville, symbole du renouveau » ?
http://www.letelegramme.fr/cotesarmor/dinan-herve-berville-symbole-du-renouveau-13-06-2017-11552748.php
Importer un lettré Tutsi anglicisé pour le faire élire député par des indigènes illettrés, réduits à découper les poulets en faisant les quarts de nuit… c’est ça, les descendants de Bertrand du Guesclin ? Tonnerre de Brest, si le premier maître Le Guen, mon premier instructeur sur le Richelieu, savait ça… Honneur et Patrie, Dieu et mon Roi, Anne et son duché… Mais ils sont où, aujourd’hui, les Bretons, vos Bretons ?
@sbriglia Votre post du 10 septembre, 15h27
Je ne lis pas tout le monde, mais je vous lis toujours, comme je lis votre ami Savonarole.
Grâce à vous, je lis ce qui a causé votre réaction et que je n’aurais sans doute jamais lu. Le mot « infamie » est approprié. Et votre citation hugolienne me paraît des plus opportunes.
Je répondrai à cette infamie par un silence méprisant.
Echappons-nous de ces miasmes et de cette boue-là.
Je suis certain que vous n’aviez pas imaginé un seul instant, en me faisant ce don généreux, que trois ou quatre personnes auraient eu des commentaires plus désolants les uns que les autres. Mon imagination ne pouvait pas aller aussi loin ou aussi… bas.
Je lis ces Mémoires avec grand plaisir et avec l’intérêt le plus vif. Je ne savais pas et je sais maintenant, pour ne citer qu’un fait entre mille, que Jacques Vergès, après l’avoir défendue, avait épousé une poseuse de bombes du FLN ! Belle mentalité d’un confrère célèbre !
Riche lecture et je me pourlèche les babines devant ce qui s’annonce.
Grand merci, derechef.
@ sbriglia | 10 septembre 2017 à 15:27
« Pourquoi, en lisant cette infamie, pensé-je à ce vers de Ruy Blas : « J’ai l’habit d’un laquais mais vous en avez l’âme ! » »
« Infamie » ! comme vous y allez 😀
A moi aussi il me vient une citation : « Quand on court après l’esprit on attrape la sottise » (Montesquieu)
@ fugace | 10 septembre 2017 à 18:18
Superbes photos de Saint-Malo (2014). Merci…
@fugace | 10 septembre 2017 à 18:18
En ce qui me concerne c’est en surplomb d’une plage brésilienne que j’ai véritablement pris conscience de la puissance et du danger que représentent l’eau et les ondes qui l’animent en profondeur comme en surface.
C’était il y a longtemps, mais les images m’en sont restées.
Prise de conscience qui s’est renforcée lors de la contemplation, à bonne distance, du KUROSHIO, depuis la célèbre plage de l’ange.
Voir au besoin Miho no Matsubara (三保の松原, le bosquet de pin de Miho) ou les sept kilomètres de la plage de l’Ange.
A propos de la forêt de Brocéliande que je vais faire découvrir ce week-end à des amis vendéens et normands, je mettrai quelques photos la semaine prochaine (si j’arrive à les glisser sur le blog) si cela vous intéresse.
@Breizmabro
Enfin, un coup de goule enlevé et… lucide, qui fait pétiller
les embruns…
Je commençais à m’endormir dans cet espace que se disputent psycho-rigides, faux-cyniques et ne varietuteurs !
J’ai bien salivé par l’entremise de vos préparations et les souvenirs bretons me sont revenus en pleine poire quand nous allions traquer les étrilles par exemple…
Plus encore que cela, le respect des anciens « nos vieux, nos vieilles » qui outre leur sagesse nous préparaient souventes fois les papilles aux délices régionaux et qui savaient avec presque rien « améliorer l’ordinaire ».
Adesias Breizmabro !
@ Breizmabro | 10 septembre 2017 à 16:59
« Comme je me refuse à aller sur un traitement de texte pour répondre sur un blog… »
Moi, je me refuse à employer un tournevis pour enfoncer une vis. J’ai des principes. Je flanque des grands coups de marteau dedans, et en général, ça rentre à peu près.
@ Patrice Charoulet | 10 septembre 2017 à 21:43
« Je ne savais pas et je sais maintenant, pour ne citer qu’un fait entre mille, que Jacques Vergès, après l’avoir défendue, avait épousé une poseuse de bombes du FLN ! »
Il y a plus pittoresque : l’avocate de Carlos, « Maître » Coutant-Peyre (faut-il dire : Maîtresse ?), assistante de Jacques Vergès, qui a « épousé » son client en prison. Au cours d’une cérémonie musulmane. Illégale (ils ne sont pas civilement mariés). Parce que Carlos, en plus d’être un terroriste communiste, est devenu musulman. Il a revendiqué 1500 meurtres. Et il a offert à sa « femme », en guise de cadeau de mariage, une bague Cartier en platine. Dans sa prison.
« Maître » Coutant-Peyre se déclare aussi anti-américaine, mais, ajoute-t-elle avec quelque raison, « ce n’est pas très original ». Tout cela est extrêmement cohérent.
http://www.telegraph.co.uk/culture/donotmigrate/3614369/My-love-for-Carlos-the-Jackal.html
@ Robert Marchenoir | 11 septembre 2017 à 14:53
« Moi, je me refuse à employer un tournevis pour enfoncer une vis. J’ai des principes. Je flanque des grands coups de marteau dedans, et en général, ça rentre à peu près »
Ben voilà ! Si j’ai bien compris vous aussi vous avez monté des meubles Ikea 😀
@Joséphyne
« A propos de la forêt de Brocéliande que je vais faire découvrir ce week-end à des amis vendéens et normands, je mettrai quelques photos la semaine prochaine (si j’arrive à les glisser sur le blog) si cela vous intéresse. »
Absolument !
Mettez-les en noir et blanc comme ça on aura du coloriage à faire entre deux « fulgurances » de commentateurs.
@ calamity jane | 11 septembre 2017 à 10:25
Et encore je n’vous ai pas parlé du ragoût dans les mottes !
Alors… Pour faire un bon ragoût dans les mottes…
J’rigole, mais imaginez : de jolis et tendres morceaux des moutons d’Ouessant élevés à l’air libre (c’est sûr, faut pas être végétarienne ;), prés salés par les vents d’Ouest, mijotant dans un chaudron en terre posé sur une tourbe de dunes se consumant pendant des heures. Ajoutez quelques oignons roses de Roscoff, des pommes de terre à cochons, quelques blancs de poireaux, plus un tas d’autres trucs que vous aimez. Arrosez régulièrement avec une grande cuillère (parce que manger aussi bon est un péché :D)
Un p’tit verre de « gwin ru » est autorisé pour le fond de sauce, mais surtout beaucoup d’amour pour faire plaisir aux ami(e)s pas « culs bénis » qui partageront ce repas même sans chapeaux ronds et sans binious 😀
Adéo calamity jane 😉
@Breizmabro
« Comment vous parler des homards bleus d’Ouessant et/ou de Sein à nuls autres pareils 😉 ou des araignées de mer cuites dans leur eau, plus savoureuses que les tourteaux des « plateaux de fruits de mer » à des pas de prix ; des Bretons et Bretonnes qui nous racontent les fables de l’Enkou, les pierres des jardins d’Ouessant qui sifflent quand le vent va devenir fort en mer, des trucs comme ça. »
HAHAHA ! Rien que ça !
Hmmm, vous la sentez bien la marée, elle vous donne envie de vomir ? Eh ben c’est que le début !
Pendant que vous y êtes la « Bretonne bretonnante », parlez-nous aussi de toutes les rivières de Bretagne polluées et leurs poissons pourris, il n’y en a plus une seule de potable à cause du lisier de l’élevage intensif des cochons qui a totalement pourri la terre de Bretagne (et on parle pas de l’odeur à des kilomètres pendant l’été) et par conséquent des produits chimiques qu’ils y ont mis pour continuer à cultiver et ainsi de suite.
Le pire avec tous ces conn*** de paysans bretons est qu’ils ont ruiné le peu qu’ils avaient pour faire plaisir aux industriels de l’agro-alimentaire et pour continuer à toucher les subventions de l’Union européenne qu’ils adorent et pour qui ils continuent de voter.
Les voilà maintenant sans rien, à être incapables de faire concurrence à l’Allemagne et aux pays de l’Est et à se plaindre de s’être fait rouler alors qu’ils savaient depuis des décennies que c’est comme ça que ça allait se terminer. Mais ils ont préféré voir le profit à court terme.
Et le pire du pire est qu’ils continuent à croire à cette stupidité d’UE.
Les paysans bretons et donc toute la Bretagne, crèvent mais ils n’ont que ce qu’ils méritent.
Continuez donc votre carte postale des homards, des crevettes et des araignées de mers Breizmachin. Bientôt c’est tout ce qu’il restera à la Bretagne. Une carte postale.
@ Wil à 00:07
« Continuez donc votre carte postale des homards, des crevettes et des araignées de mer, Breizmachin. Bientôt c’est tout ce qu’il restera à la Bretagne. Une carte postale. »
Merci pour avoir eu la disponibité de dire les choses comme elles sont devenues. Fini le temps où les Breizcassines pouvaient encore se civiliser chez les madames de Grand-Air à Versailles. Les descendantes non-exportables découpent leurs poulets en nuggets pour les grandes surfaces des Hauts-de-France. Les rares non-illettrées qui ont réussi jeunes à faire pigiste au Télégramme se reconvertissent dans le copier-coller sur leurs vieux jours, en se nourrissant de choux-fleurs et d’artichauts… Les langoustes de l’Ar-Men à l’île de Sein sont pour les touristes, pas pour les indigènes.
@Wil
Breizmabro parle des produits de la mer et si vous lisez bien un de ses commentaires, elle est parfaitement consciente de ce qu’il se passe dans sa région.
Il est parfois nécessaire de laisser ses obsessions en sourdine pour comprendre ce que veulent dire certaines personnes.
Vous voulez secouer le cocotier et nous vous en remercions humblement !
Le président de la République fait de même, en ciblant soit les uns soit les autres dans le pays qu’il préside. Je suis ravie que les pays étrangers l’inspirent pour tirer ses flèches avec une théâtralité remarquable (fronçage de sourcils, hoquets de la face, bref en partenariat avec les TOCS) et s’il affirme « je ne céderai rien » on peut se demander quel autre TIC-TOC pourrait l’en empêcher ?
Il y a des décennies que je ne consomme plus de saucisson… le problème de l’élevage intensif en Bretagne est connu.
Pour ce qui est des oeufs, comme je suis levée avant le coq, vous pouvez imaginer où je m’en vais les acheter… BIEN LE BONJOUR.
@ Wil
Un autre colérique qui sort de ses gonds ! Cela faisait longtemps que vous gardiez cette salve pour les Bretons ? Il serait délicieux de lire un petit texte de vous pour chaque région, votre fiel est vivifiant ! Pourtant vous êtes injuste avec la Bretonne de céans, je suis quasi certain que tous les lisiers ne lui appartiennent pas…
Puisque vous êtes direct et parfois pertinent, j’espère un autre billet pour ma région qui n’est pas indigne de votre plume !! Le Sud-Est doit vous inspirer… Grand merci !
@ Wil | 12 septembre 2017 à 00:07
 00.07 faut aller au lit mon pov’ bonhomme, à c’t’heure-là vous ne savez plus c’ que vous dites. Vite, vite la viande (saoule) dans le torchon.
@ calamity jane | 12 septembre 2017 à 11:58
WILtruc ne connaît pas la Bretagne MAIS comme tout idiot qui se respecte il a quand même une idée sur le monde breton.
Comme quoi, comme disait La Bruyère « Etre ignorant de son ignorance est la maladie de l’ignorant » (Les Caractères)
@ Jean le Cauchois | 12 septembre 2017 à 11:45
@ Wil | 12 septembre 2017 à 00:07
Vous avez sans doute raison MAIS…
NOUS, nous ne mettons pas le feu aux garrigues l’été pour ne plus voir les touristes déferler sur nos côtes et les friqués bétonner nos paysages, vu que des garrigues nous n’en avons pas et que le bétonnage est réglementé sur les côtes (il paraît que certains maires bretons ne veulent pas toucher de pots-de-vin. Mais quelle misère ces Bretons !) ; même si certains le souhaiteraient (dont vous visiblement).
Le climat est tellement en notre faveur que même un cubi d’essence + un briquet (of corse) ne mettraient pas le feu à nos deux/trois champs de luzerne (si tant est qu’il en existe encore).
Voguez, voguez kamarades vers le Luberon des nantis… Nous on aime le homard, les araignées de mer, le ragoût dans les mottes, les crêpes, le cidre, nos ami(e)s et, des fois, mais trop, les bagads et, vous savez quoi ? On vous emm**de 😀
Il y a quelque temps le Professeur Cabrol qui avait son bateau à l’ancre au Moulin Blanc (Brest) et qui y venait dès qu’il le pouvait, disait « ici, quand je viens, c’est comme un battement de coeur ».
Et comme il savait de quoi il parlait, pour nous c’était notre croix d’honneur.
@ Jean le Cauchois | 12 septembre 2017 à 11:45
Si vous n’aviez pas couru sur votre traitement de texte avant de lire ce que je disais à calamity jane, vous auriez pu être plus nuancé que votre commentaire.
Donc réédition :
« Eh oui la pollution ! Les algues vertes que les Bretons avaient signalées aux autorités dès les années 70 mais dont PERSONNE ne s’est préoccupé. Aujourd’hui nous allons vers les élevages (fantaisistes ?) excentriques, pour satisfaire les besoins de l’exportation.
Pôôôvres de nous. Des poulets en batteries shootés aux antibiotiques, plus destroy que des punks à chiens, aux déjections mortelles pour l’environnement, idem pour les porcs (sur clayettes ou pas), et aujourd’hui au s’cours il y aurait des oeufs contaminés ? (« dites-moi pas qu’c’est pas vrai » ?) Bientôt nous aurons une nouvelle version du plateau de mille vaches grâce à l’idée allemande de Merkel, sortie d’une propagande dont l’Allemagne détient un secret historique, sans doute pour nourrir les migrants que Mme Merkel a accueillis pour qu’ils puissent franchir plus facilement notre frontière et bénéficier chez nous des aides que l’Allemagne leur refuse »
Vous croyez, consciemment, que je ne sais pas ce qui se passe chez moi parce que je relève des casiers à homards au large d’Ouessant pendant mes vacances ?
Si c’est le cas, vous êtes plus c** que je ne le croyais.
@ Breizmabro
Vous n’avez besoin de personne pour défendre votre chère Bretagne.
Je vous apporte néanmoins tout mon soutien.
Natif de la Haute-Bretagne mâtiné de Moyen-Orient, j’ai passé durant plus de trente ans mes vacances d’été à Bénodet. Je crois pouvoir dire que je connais quasiment toute la côte bretonne de Pornic au Mont-Saint-Michel et qu’aucun calvaire, aucun enclos paroissial ne m’est étranger.
J’ai assisté, comme vous, au déclin de la Bretagne côtière et de la Bretagne intérieure. Je crois ce cycle terminé.
La nostalgie aidante, je me suis acheté un pied-à-terre à Vannes où je passe une centaine de jours par an, dans ce merveilleux golf du Morbihan.
Une seule crainte : l’envahissement de ce paradis par les hordes de Parisiens pour les congés ou les RTT. Un slogan un peu oublié fait florès à Vannes : « Parigots têtes de veaux » ! Et c’est bien vrai !
Cordialement.
@ boureau | 13 septembre 2017 à 09:46
Ouf ! Enfin un 😉
Lorsque j’étais jeune, photographe pigiste pour le Télégramme, j’avais comme mission de photographier pour leur revue touristique toute la côte Nord, disons de Quimper à Roscoff. J’ai donc appris, n’étant pas native du Finistère, la Bretagne (enfin, un bout), j’y ai appris la gentillesse naturelle des Bretons/Bretonnes mais, malheureusement j’ai vu aussi la détérioration de ce beau terroir, tellement riche qu’il a été exploité jusqu’à la corde.
J’ai vu les champs d’artichauts à perte de vue pour les envoyer en Angleterre et enrichir Gourvenec. Puis après j’ai vu les tonnes d’artichauts et/ou de choux-fleurs détruits, arrosés de gas-oil à tracteur.
J’ai vu la surpêche (mais pas en homards ;)) ; les super chaluts qui raclent les fonds marins plus vite qu’un jardiner de la ville pour ratisser les feuilles mortes ; j’ai vu les poulets d’un jour vendus dans des cartons sans aération ; les porcs en batterie aux déjections non contrôlées par les services sanitaires ; les femmes de chez Doux sur les chaînes d’abattage qui effectuaient plus de mille fois le même geste par jour pour tuer les poulets, et qui ont toutes, ou presque, des tendinites irréversibles ; j’ai vu des hangars de plusieurs milliers de m² remplis jusqu’au sommet de lait en poudre qui n’est vendu que quand les cours de la bourse montent lorsqu’il y a des famines à l’autre bout du monde ; sans oublier les plages souillées par le pétrole vidangé des tankers domiciliés dans des pays tellement exotiques que parfois ils étaient introuvables.
J’ai vu, et j’ai photographié tout ça, mais cela ne m’empêche pas d’aimer cette belle région exploitée, si dure mais si chaleureuse.
Je connais moins bien le Finistère sud, quoique Fouesnant et La Forêt-Fouesnant restent dans mes souvenirs impérissables pour y avoir fait mes premières expériences de planche à voile et Bénodet pour son centre de rééducation fonctionnelle (surtout pour les sportifs) pour y avoir fait un reportage.
Je connais mal le Morbihan qui va devenir, comme vous l’appréhendez, un pièges pour touristes tentant le « retour à la vraie nature ». Quiberon, Belle-Île… commencent à le ressentir.
Heureusement nous avons le climat pour nous ! 😀
Après mon diplôme de l’ISG en poche j’ai effectué des missions auprès de multinationales qui s’enrichissaient, en dollars, en négociant des produits venant de TOUTE la Bretagne : des poulets pour Bahreïn au lait pour la Malaisie…
J’étais revenue à mon point de départ 😀
Adéo 😉
@Breizmabro | 12 septembre 2017 à 17:40@Jean le Cauchois
« Vous croyez, consciemment, que je ne sais pas ce qui se passe chez moi parce que je relève des casiers à homards au large d’Ouessant pendant mes vacances ? »
C’est vous dans le Keo ?
Intéressante Bretagne en tout cas où de nos jours encore des jeunes femmes viendraient se frotter le ventre contre des menhirs « doués d’un pouvoir de fécondité » ou en appeler aux saints : « Saint-Léonard, si tu as du pouvoir, fais-le nous voir. »
La légende dit cependant qu’ « Au milieu du siècle dernier, vivait dans une petite maison entre Sens et Saint-Aubin, un homme qui s’appelait Léonard. C’était un mauvais garçon qui ne se plaisait qu’à imaginer de méchants tours qu’il faisait endurer à ses voisins.
Il se plaisait surtout à faire jurer les charretiers qui, à cette époque, y étaient encore plus disposés qu’aujourd’hui ; les plus belles voies de ces temps reculés ressemblaient assez à nos chemins de traverse, et le moindre charroi exigeait un grand nombre de chevaux. Léonard mettait de grosses pierres sur les routes pour faire buter les attelages, et il creusait de profondes ornières dont on ne retirait les charrettes qu’au prix des plus grands efforts. »
Et de fait, j’ai rencontré un arbre arraché par la tempête en travers de ma route ce matin. Sacré Léonard !
« Sa méchanceté était devenue proverbiale, et les routiers qui parcouraient la Bretagne avaient coutume de frapper leurs chevaux rétifs en leur adressant le nom de Léonard comme une suprême injure.
Un jour qu’il se promenait dans le bois de Borne, il prit une pomme dans un pommier sauvage, et bien qu’il eut soif, il la trouva si amère qu’il la rejeta loin de lui ; puis il en cueillit une autre qu’il plaça entre les branches d’un chêne pour voir si elle deviendrait meilleure en mûrissant.
Quelque temps après, il repassa auprès du chêne et goûta la pomme qu’il trouva juteuse et agréable.
– Ah ! mon Dieu, dit-il, tout s’amende dans la nature, il n’y a que moi qui ne deviens pas meilleur… Désormais, je ne veux plus faire que du bien.
Comme il prenait cette résolution, il aperçut des charretiers dont le chariot était embourbé, et il alla de leur côté pour les aider. Mais un des charretiers qui avait eu à souffrir des malices de Léonard et ignorait sa conversion, crut qu’il venait encore pour jouer quelque mauvais tour et il dit :
– Ah ! voici ce méchant Léonard, mais il va payer aujourd’hui tout le mal qu’il m’a fait !
Et, saisissant un gros morceau de bois qui était dans sa charrette, il frappa Léonard à la tête et le tua raide. Ensuite, il l’enterra sur la lande où il était tombé et mit sur la fosse une grosse pierre.
Cependant, au bout de quelque temps, le bruit se répandit que Léonard était mort en odeur de sainteté et qu’il faisait des miracles. Son tombeau devint donc un lieu de pèlerinage où l’on venait implorer la guérison des malades.
Toutefois, il y a des gens qui sont sceptiques à l’endroit de la béatification de Léonard, et l’on raconte qu’un cantonnier, passant devant le champ où Léonard avait été inhumé, prononça ces paroles peu respectueuses :
Saint Léonard, Si tu as du pouvoir, Fais-le voir, Fais-moi tortillard !
Dès la nuit suivante, il fut pris de douleurs rhumatismales et devint boiteux. » Repris du tombeau de Saint Léonard à Andouille-Neuville.
Sacrés Bretons va !
Maintenant, il y a sans doute une part de vérité dans cette histoire qui est la boiterie. On raconte en effet que certains boiteux vosgiens auraient des aïeux bretons.
Je parie que c’est la faute de ces homards qui nagent à reculons. Et c’est amusant parce que ma belle-mère m’a raconté des histoires véridiques d’enfants de grand-mère bretonne qui commencent par aller à reculons avant d’aller de l’avant.
PS : Vérification faite, « Les armoiries de la ville de Saint-Léonard-de-Noblat, dans le Limousin, portent les fers des prisonniers libérés par les prières de saint Léonard.
C’est encore par sa vénération des reliques de Léonard qu’Anne d’Autriche serait tombée enceinte et aurait par la suite donné naissance au futur Louis XIV. »
Lui n’était pas boiteux qui ne souffrit que d’une fistule anale grâce à laquelle la chirurgie fit des progrès. En revanche, il aima une boiteuse, Françoise-Louise de La Baume Le Blanc, qui devint sa première maîtresse officielle.
C’était dit-on « une charmante jeune fille aux cheveux blonds et aux doux yeux clairs, affligée d’un boitillement qui ne l’empêchât ni de danser avec grâce ni d’être une cavalière émérite. »
@Breizmabro | 13 septembre 2017 à 12:21
Heureusement qu’il y a Catherine JACOB pour vous défendre.
J’avais une maison à Pléhérel-Plage, Côtes d’Armor, la seule maison en bois de la région, une cathédrale en bois.
J’allais chercher mes crêpes-saucisses à Fréhel, à 2 km.
Hélas, les enfants se sont lassés, l’apparition de EasyJet, Ryanair, les ont propulsés vers le soleil et la Movida espagnole.
On ne retient pas la jeunesse.
Moi, je passais mon temps devant les monuments aux morts de 14-18, que de Bretons ont donné leur vie pour la France !
@ Catherine JACOB | 13 septembre 2017 à 12:24
Pour la photo je dis : si ce n’était un mec sur la photo ce serait moi car, c’est vrai, des fois, ya des homards qui sont fugueurs 😀
Pour le texte je vais l’examiner à tête reposée parce que je ne suis pas bien sûre de l’histoire de votre Léonard 😀
Du coup : A+ Catherine 😉
@Breizmabro
« WILtruc ne connaît pas la Bretagne MAIS comme tout idiot qui se respecte il a quand même une idée sur le monde breton. »
Je ne connais pas la Bretagne… bien sûr. Hé hé hé !
Malheureusement pour vous, mon grand-père était un ouvrier issu de paysans bretons de Ploërmel, il y a passé sa retraite et y est enterré et j’y ai passé quasiment tous les mois de juillet de mon enfance jusqu’à la fin de mon adolescence, n’en pouvant plus (enfin la fin de ma première adolescence, la seconde continuant encore à 46 ans mais c’est un autre problème), et je l’ai écouté et entendu lui et tous ses amis et cousins parler de ce qu’était devenue la Bretagne.
Arrêtez votre cinéma, ça ne marche pas avec moi Breizmachin.
Peu importe l’heure qu’il était ou l’état d’alcoolisation dans lequel j’étais quand j’ai parlé de la Bretagne, ce que j’ai dit est la réalité de ce qu’est la Bretagne.
En dehors, bien sûr, de Rennes et de Nantes et de leurs bobos qui ne sont en fait que les Français de souche qui ont quitté la banlieue parisienne parce qu’ils en avaient marre de ne plus se sentir en France.
Mais comme je l’ai dit, continuez dans vos fantasmes de carte postale. C’est tout ce qui vous reste.
@ Wil | 13 septembre 2017 à 20:47
« Mon grand-père était un ouvrier issu de paysans bretons de Ploërmel, il y a passé sa retraite et y est enterré et j’y ai passé quasiment tous les mois de juillet de mon enfance jusqu’à la fin de mon adolescence »
Alors là… PARDON ! Je n’avais pas compris à quel point vous connaissiez la Bretagne !
Je m’en veux ! Mais je m’en veux ! 😀
@Breizmabro
« Alors là… PARDON ! Je n’avais pas compris à quel point vous connaissiez la Bretagne !
Je m’en veux ! Mais je m’en veux ! 😀 »
J’aurais espéré que ce soit du second degré. Ça m’aurait amusé et on aurait vous et moi peut-être eu un échange d’insultes ou de vannes qui nous aurait fait passer le temps et qui sait, peut-être même nous aurait fait nous connaître mieux et dans le meilleur des cas finalement nous apprécier l’un l’autre comme ça m’est déjà arrivé plusieurs fois avec des gens intelligents.
Mais apparemment c’est du premier degré donc vous offensez ma famille.
Vous n’êtes rien. Au mieux juste une c… de plus sans intérêt qui se prend tellement pour ce qu’elle n’est pas que ça en devient ridicule.
Et admettons même que vous soyez une vraie Bretonne, ça fait de vous une cumularde de la bêtise qui au mieux ne mérite que la pitié et au pire que le mépris.
@ Catherine JACOB | 11 septembre 2017 à 09:32
De la solitude (thème du billet) de l’intellectuel à celle du marin (au passage, une pensée pour l’amiral O. de K.), chacun naviguant au gré de leurs courants respectifs.
Votre commentaire m’a encore entraîné dans des voyages imaginaires, comme une « plume » au gré des vents et des courants de Coriolis et circumpolaires, lesquels m’ont entraîné jusque-là :
« Entraîné par les violents vents d’ouest (« quarantièmes rugissants et cinquantièmes hurlants »), le courant circumpolaire est le courant le plus puissant du globe. Il se développe sans entrave continentale à l’exception du resserrement entre la pointe de l’Amérique du Sud et la péninsule antarctique. »
extrait de : http://eduscol.education.fr/obter/appliped/ocean/theme/ocean42.htm
@fugace | 14 septembre 2017 à 02:47


« De la solitude (thème du billet) de l’intellectuel à celle du marin (au passage, une pensée pour l’amiral O. de K.), chacun naviguant au gré de leurs courants respectifs. »
La question du pouvoir de fécondité des menhirs m’était apparue assez proche de la solitude peuplée d’elfes des intellectuelles solitaires. Une conséquence, en somme…
En commentaire de votre intéressante page sur la circulation circumpolaire qui m’évoque le domaine des cultures de l’ours
Urne funéraire, VIIème siècle av. J.-C. Nécropole de Chiavari (Gênes) Terre cuite. Conservée Chiavari, Institut international des études ligures. (voir ; ISBN : 978-2-07-012162-5 page 72) et son double céleste (monnaie celte).
@ Wil | 14 septembre 2017 à 01:38
Ne vous énervez pas Wil, prenez un p’tit coup de chouchen et tout ira mieux 😉
« Ça m’aurait amusé et on aurait vous et moi peut-être eu un échange d’insultes ou de vannes qui nous aurait fait passer le temps »
Ben voilà, vous y êtes, de quoi vous plaignez-vous ? 😀
Ceci étant, toutes les insultes, sarcasmes ou autres vilenies dont je fais l’objet sur ce blog (faut dire que des fois je le cherche ;)) sont équidistantes des deux pôles de mon indifférence.
(Hop, hop…! j’arrête tout de suite les matheux et autres physiciens de ce blog, cette notion d’équidistance m’est personnelle et aucune étude scientifique ne l’a remise en cause ;))
@ Catherine JACOB | 13 septembre 2017 à 12:24
J’avais déjà entendu la légende des femmes qui sollicitaient une fécondation (pas « in vitro » mais « con silex » ;)) du côté de Huelgoat, entre les légendes de la Grotte du Diable et de la Roche Tremblante puisqu’il paraîtrait (conditionnel) que Gargantua s’arrêta un jour à Huelgoat, affamé. Il demanda à manger aux habitants mais ces gueux étaient tellement pauvres qu’ils ne purent lui donner qu’un brouet de blé noir. Furieux il jura qu’il se vengerait.
Arrivé dans le Léon (pays richoux ;)), il put manger à sa faim.
Toujours vénère après les habitants de Huelgoat, il prit dans ses mains de gros blocs de rochers arrondis par la mer (sans doute du côté de Saint-Pol-de-Léon) et les lança par-dessus les Monts d’Arrée (j’sais pas si vous voyez la distance… 😉
Ils tombèrent dans la forêt du Huelgoat (coup de chance puisque maintenant c’est un site touristique ;))
Bon je reconnais que c’est un peu plus simpliste que vos légendes à vous, mais ce sont les miennes 😀
@breizmabro 14 septembre 09 h 20
Malgré mes différends linguistiques passés avec Breizmabro je ne peux que la soutenir face aux insultes du nommé Wil (ou Vil qui serait plus approprié), notamment à l’égard de nos paysans qui agissent maintenant beaucoup pour une agriculture responsable.
J’en profite pour signaler à Breizmabro, et recueillir son point de vue à ce sujet, le problème que pose l’enseignement du breton dans les écoles ; on y apprend un breton standard intello chimiquement pur ce qui fait que les enfants et leurs aînés bretonnants ne peuvent se comprendre, tant le breton de l’école est éloigné du breton du peuple.
Kenavo distro
@ Breizmabro | 14 septembre 2017 à 09:20
Il ne vous a pas échappé que sur ce blog certains ont un sens de l’humour très limité. A la moindre contrariété ils nous font leur petit numéro de Calimero.
Le mieux est encore de les ignorer et de ne plus répondre à leurs commentaires même les plus délirants. Certes, c’est difficile de résister, moi-même parfois j’ai du mal ! ☺
@ Claggart 17 septembre 2017 10:32
Le breton (sic) enseigné dans les écoles et notamment dans les écoles « Diwan » est totalement artificiel.
La plupart des mots et des règles de grammaire ont été inventés par un groupe d’enseignants progressistes et indépendantistes après la dernière guerre. Rien à voir avec la réalité.
D’ailleurs, le breton n’a jamais été une langue, mais un agglomérat de dialectes assez différents les uns des autres. A cent kilomètres de distance, difficile de se faire comprendre entre dialectes anciens.
Création totalement artificielle donc, par des enseignants d’extrême gauche qui ont gangréné une partie des académies régionales. Il y a même eu sur France 3 – Dieu merci c’est fini – des après-midis entiers consacrés au breton avec des invités barbus qui n’arrivaient pas à aligner deux mots de suite sans réfléchir dix secondes au troisième !
Adopté récemment par certains bobos qui trouvent « ultra chic » pour leurs gamins cette culture (sic) régionale !
Cordialement.
@ Breizmabro | 14 septembre 2017 à 10:14
font autant penser à un champignon modeste demeure des gnomes – de genomos (« habitant souterrain »), mais bon, là en l’espèce ce serait plutôt Jötunheim, le royaume des géants plutôt que le sweet home d’un gentil farfadet que l’assemblage évoque -, qu’à la tortue qui pour les Chinois est une allégorie du monde, sa dossière étant une figure de la voûte céleste et les quatre pattes étant les quatre piliers du monde. Dans d’autres civilisations encore on attribue à la tortue un rôle cosmogonique et vu sa carapace qui évoque le ventre rond de la femme enceinte, elle est un symbole de fertilité.
, maintenant, les Bretons n’ont manifestement droit qu’à la moitié ou alors il faut supposer des pattes arrière encore non émergées.
« Bon je reconnais que c’est un peu plus simpliste que vos légendes à vous, mais ce sont les miennes »
Détrompez-vous. Ça a l’air simpliste mais c’est néanmoins susceptible de déboucher sur une réflexion touchant à des choses complexes comme en particulier des rites de fondation.
En fait, plus une question a l’air simple, plus elle renvoie parfois à un problème complexe à résoudre.
Les monts d’Arrée
On pense également au culte des Ovoo qui sont parfois de simples amoncellements de pierre, parfois revêtent une forme de tortue plus élaborée, ici la tête
Les rochers jetés par Gargantua sont arrondis comme des galets polis par l’eau, mais dans le livre III des Métamorphoses d’Ovide, le jet de pierres prend la forme du jet des dents du Dragon par Cadmos, d’où naissent ensuite les Spartoi (Légende de la fondation de Thèbes.
Enfin la forme générale initiale du camp d’Artus me fait penser à une femelle poisson sur le point de pondre alors que celle de Bibracte qui inclut une pierre de la Wivre (donc une référence au côté sombre du féminin) évoque les oiseaux (c’est toutefois plus net sur d’autres types de relevés topographiques).
Bref, ce ne sont là pour l’heure que chaos d’idées jetées en vrac par-dessus l’épaule.
@ Achille | 14 septembre 2017 à 10:32
« Le mieux est encore de les ignorer et de ne plus répondre à leurs commentaires même les plus délirants. »
Comment ça, les ignorer ? 🙁
« Certes, c’est difficile de résister, moi-même parfois j’ai du mal ! ☺ »
Je ne suis pas une résistante. Que voulez-vous, à chacun ses faiblesses 😉
« Le rire est le propre de l’homme »
…et de moi 😀
@Claggart | 14 septembre 2017 à 10:32
« Malgré mes différends linguistiques passés avec Breizmabro je ne peux que la soutenir face aux insultes du nommé Wil »
Vous savez je prends ça de la part de qui ça vient, tout simplement.
Donc : Claggart le retour ? On va encore se « vanner » sur le vrai ou le faux breton ? 😉
J’rigole. Avec les gens intelligents pas besoin de passeport…
Pour l’enseignement du breton je suis comme vous, je pense que c’est juste une fantaisie (!) puisque le breton est une « langue » orale et que sa transcription est, forcément, incompréhensible pour les bretonnants.
Mon père qui était, comme Per-Jakez Helias l’a décrit dans le Cheval d’orgueil, un Breton des terres qui ne savait parler QUE le breton avant de monter « en ville ». Même cinquante ans après il ne comprenait « que quick » lorsqu’il entendait parler le breton sur France 3. Globalement il comprenait le sens de l’histoire mais le vocabulaire le laissait perplexe.
Par contre, comme ils étaient douze frères et soeurs, lors des réunions de famille c’est nous, les « enfants de… » qui ne comprenions « que quick » à leur discussion, parfois.
Avec l’âge j’ai compris que c’était fait exprès pour que nous ne comprenions pas leurs histoires… rigolotes 😉
Adéo Claggart
@Achille | 14 septembre 2017 à 10:32
Bien d’accord Achille.
Ce Wil se cherche des interlocuteurs afin de distiller son venin, ne pas lui répondre lui coupe les c…lles.
Au fait, où sont passés Régis ANTOINE, ou Tomas, où est Elusen, et où est donc l’absurde Garry Gaspary qui voulait nous déchristianiser ?…
Je prépare une encyclopédie des « disparus » de ce blog, qui sera publiée chez Gallimard très prochainement.
@Achille
« Le mieux est encore de les ignorer et de ne plus répondre à leurs commentaires même les plus délirants. Certes, c’est difficile de résister, moi-même parfois j’ai du mal ! »
Achille, le maître Zen… Ha ! ha ! ha !
C’est « retenez-moi les gars ou je fais un malheur… mais surtout retenez-moi hein ! »
Le philosophe à deux balles s’est fait fesser par un boute-en-train bourré comme un âne et depuis il est vexé comme un pou, il ne s’en remet pas lui qui se croyait l’aboutissement de l’évolution intellectuelle humaine.
Bon retour chez vous parmi les losers duc** ! Ha ! ha ! ha !
@Breizmabro
« Ne vous énervez pas Wil, prenez un p’tit coup de chouchen et tout ira mieux 😉 »
Oh mais je ne m’énerve pas ma petite braise toute chaude, je m’amuse. Je vous assure.
Quand je m’énerve c’est autre chose.
Quant au Chouchen, j’en ai bu de temps en temps mais j’ai tellement bu en général que je ne me souviens même pas du goût que ça a. J’avoue que c’est dommage. Il faudra que je regoûte un jour. 😉
@ Savonarole | 14 septembre 2017 à 15:41
« Au fait, où sont passés Régis ANTOINE, ou Tomas, où est Elusen, et où est donc l’absurde Garry Gaspary qui voulait nous déchristianiser ?… Je prépare une encyclopédie des « disparus » de ce blog, qui sera publiée chez Gallimard très prochainement. »
Ce qui est curieux c’est que dès qu’un farfelu disparaît du blog, un autre qui est encore plus déjanté que le précédent vient prendre sa place.
J’aurais tendance à penser que c’est le même gugusse dont l’état mental va en empirant. Les derniers commentaires de cet individu qui écrit entre deux et cinq heures du mat en picolant toute la nuit, laissent à penser qu’il est en phase terminale.
Ce n’est plus qu’une question de mois, de semaines peut-être…
@ Achille
« Les derniers commentaires de cet individu qui écrit entre deux et cinq heures du mat en picolant toute la nuit, laissent à penser qu’il est en phase terminale.
Ce n’est plus qu’une question de mois, de semaines peut-être… »
Comme quoi la « philosophie » ne tient pas à grand-chose quand on en vient à souhaiter la mort de celui qui vous prouve tous les soirs que vous êtes moins intelligent que vous ne le pensiez.
Et en plus le sal*pard est rond comme une queue de pelle ! A chaque fois !
C’est la pub : « Je l’aurai un jour, je l’aurai ! »
Vous savez mon petit Achille, je l’ai dit ici à quelqu’un d’autre dont je ne me souviens même plus du nom il y a des mois, qui comme vous a voulu connaître ses limites. Je lui ai dit qu’on peut jouer comme ça autant que vous voudrez mais que ça n’avait aucun intérêt parce que jour après jour il se ridiculisait jusqu’à ne devenir plus qu’un troll qui ne répond plus que parce que son amour-propre, donc son ego, ne supporte pas de ne pas être le plus intelligent de l’humanité.
Comme vous.
Et je lui ai dit que ça arrivait à tout le monde et qu’il valait mieux s’y faire sinon il n’y avait plus qu’à se mettre une balle et passer à autre chose parce qu’il y a toujours plus fort ou intelligent que soi.
Et il a fait preuve d’intelligence et c’est ce qu’il a fait. Il a laissé tomber et a passé à autre chose j’espère pour lui.
Vous devriez en faire autant.
Moi je bois donc je suis ridicule, ce n’est pas grave. Mais vous, vous n’avez pas cette excuse.