Responsabilité des magistrats: le président n’est pas coupable !

Le président de la République « lance le chantier de la responsabilité des magistrats » (Le Monde).

Il a raison de le faire. Même tardive, c’est enfin une avancée importante.

Cela fait des années que magistrat puis citoyen, je plaide en faveur d’une nouvelle responsabilité des magistrats. Le moins qu’on puisse dire est que cette obsession, centrale dans ma vision de la Justice, n’a jamais été bien accueillie. Comme si je portais atteinte à une sorte d’impunité.

Pourtant, j’ai toujours été persuadé que, loin de diminuer la confiance des citoyens à l’égard des magistrats, une responsabilité élargie mettant en cause défaillances professionnelles et faiblesses éthiques serait le meilleur moyen pour restaurer un lien fort entre la société et les juges. Plutôt que de pourfendre en général la Justice sans la connaître, on saurait alors précisément qui, quel magistrat a fauté. La médiocrité ne serait plus noyée dans une masse qui l’occulterait.

La mission de réflexion demandée par le président de la République n’a que le tort d’avoir été confiée au Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Comme il est absurde de réclamer aux technocrates qu’ils réforment la technocratie, aux universitaires l’Université, il est peu efficient de solliciter d’un organe comme le CSM des avancées dans ce domaine de la responsabilité pourtant capital.

J’apprécie que le président ne se soit pas arrêté à la volonté « de rendre plus efficace le dispositif de plaintes de justiciables » puisqu’en six ans, le filtre mis en place a tellement bien fonctionné que « seules trois plaintes de justiciables ont donné lieu à un renvoi devant la formation disciplinaire ». Cette rareté était prévisible à cause du manque d’enthousiasme évident de la magistrature face à cette obligation démocratique.

Sa mission essentielle sera, en effet, d’examiner « la possibilité de mieux appréhender l’insuffisance professionnelle du magistrat dans son office juridictionnel, dans le respect du principe d’indépendance ».

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Pour la première fois, on ne semble pas exclure certaines pratiques judiciaires de la définition d’une responsabilité approfondie, en dépit des arguments fallacieux souvent évoqués sur la liberté du juge et les voies de recours.

Par ailleurs la collégialité sera sans doute abordée par le CSM. Mais elle n’est pas invoquée d’emblée comme une impossibilité. En effet il me semble que la responsabilité collective qu’implique la collégialité n’est pas forcément contradictoire avec la recherche d’une défaillance particulière en son sein.

Rien ne me paraît plus riche de sens que cette tentative de rechercher et d’identifier une responsabilité à portée disciplinaire au coeur d’une indépendance trop souvent perçue tel un bouclier absolu et vécue comme le droit de faire, dans une interprétation extensive ou malicieuse de la loi, à peu près n’importe quoi.

J’ai souvenir, par exemple, de l’arrêt d’une chambre d’accusation présidée par Gilbert Azibert, remettant en liberté « le Chinois », malgré une double condamnation criminelle à son casier judiciaire. Ce tueur a perpétré six mois plus tard, à nouveau, plusieurs crimes au Plessis-Trévise. Le président de cette juridiction n’est évidemment pas directement responsable de ces tueries mais l’élargissement qu’il a permis, en dépit d’éléments objectifs qui auraient dû l’interdire, pourrait être soumis au regard disciplinaire.

Prenons un exemple plus basique. Le juge des libertés et de la détention qui décide un simple contrôle judiciaire ou, pire, une liberté pure et simple pour un mis en examen sans véritable domicile et grevé d’un passif judiciaire lourd, commet à mon sens un acte qui malgré la voie de recours à venir constitue intrinsèquement une aberration procédurale, une démarche partisane ou un aveuglement humain. J’espère que le CSM aura le courage d’affronter les multiples problématiques qui peuvent être examinées même en tenant compte de la normalité de la liberté des juges et des voies de recours.

Si pour une fois le président disposait d’un rapport audacieux et consistant – on a le droit de rêver -, que de grâce il ne l’enterre pas en vertu de cette tradition qui fait que plus les conclusions sont pertinentes, moins on les met en oeuvre !

Qu’on ne proteste pas non plus en se plaignant de voir la seule magistrature ciblée ! Le Barreau ne nous concerne pas mais mon expérience de magistrat et de citoyen me permet d’affirmer que le corporatisme des avocats dépasse celui des juges et que les Conseils de l’ordre sont d’une extrême indulgence sur le plan disciplinaire. Selon que vous serez connu ou non, puissant ou non … La Fontaine toujours d’actualité !

En tout cas le président, avec cette responsabilité à amplifier, a ouvert un chantier capital. Bonheur de pouvoir mettre enfin une pierre positive dans la politique judiciaire d’Emmanuel Macron !

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Voir les Commentaires (113)
  1. « En tout cas le président, avec cette responsabilité à amplifier, a ouvert un chantier capital. Bonheur de pouvoir mettre enfin une pierre positive dans la politique judiciaire d’Emmanuel Macron ! »
    Ben vous voyez que tout n’est pas mauvais chez Emmanuel Macron. En cherchant bien je suis sûr que vous pourrez mettre d’autres « pierres positives ». Mais je me demande ce que vont en penser vos amis de CNews et Sud Radio…
    Je reconnais qu’il a tort de diaboliser la pauvre MLP dont la médiocrité suffit largement à la discréditer.
    Il suffit de la voir, lors des débats, s’emmêler dans ses fiches, montrer sa totale incompétence pour tout ce qui touche à l’économie, annoncer une chose puis quelques jours plus tard dire le contraire, se lancer dans un démagogisme béat.
    Son seul sujet de prédilection est un nationalisme désuet qui existait déjà au début du XXe siècle et que dénonçait déjà Jaurès, ce qui lui a été fatal.
    En fait son cheval de bataille est un vieux canasson que lui a cédé son père, lors de la passation de pouvoir, après l’avoir longtemps chevauché.
    Bref, Rossinante, le cheval de Don Quichotte qui va guerroyer les moulins à vent. Pathétique ! 🙂

  2. Incroyable, une bonne nouvelle !
    Et pas en science, normalement, les bonnes nouvelles sont en science, ce qui me plaît, bien sûr, mais il n’y a pas que la compréhension du monde, la liberté et la responsabilité qui va avec existent, elles aussi.
    Que les magistrats soient responsables, un jour ? Jusqu’à présent, le justiciable leur devait le respect par le biais de l’outrage à magistrat, mais le respect ne s’hérite pas d’un statut ou de ses ancêtres, il se mérite.
    De plus, est-on porté à respecter les irresponsables ?
    Il faut redoubler de rectitude et de respect ostensible d’autrui quand on est dans une position qui crie « vous n’avez qu’à venir me chercher  » et réformer si on ne veut pas attirer le mépris.
    Il est plus facile de le comprendre pour les autres que pour soi.

  3. « En tout cas le président, avec cette responsabilité à amplifier, a ouvert un chantier capital. » (PB)
    Un chantier ouvert parmi d’autres.
    Après le cirque du Grand débat post Gilets jaunes,
    Après la conférence citoyenne sur le climat,
    Après la commission citoyenne des tirés au sort pour suivre la gestion de la pandémie,
    Après les multiples et innombrables (pléonasme volontaire) commissions de l’Assemblée et du Sénat, dont la dernière porte le nom qui pourrait être prémonitoire de ce billet, si au lieu de s’intituler, « Égalité et citoyenneté », elle s’intitulait « Égalité entre tous les citoyens ».
    Toutes ces portes ouvertes sur des chantiers en décors de théâtres intermittents de rue, provoquent des courants d’air, qui glacent le citoyen lambda.
    Nous avons un Président qui est un superbe ventilateur, capable à lui tout seul d’actionner les éoliennes qu’il prise tant. Et on le comprend, elles brassent presque autant d’air que lui.
    Et si vous mettez « une pierre positive dans sa politique », j’aurais plutôt tendance à lui jeter la pierre, ou mieux le pavé des révolutions citoyennes.

  4. Robert Marchenoir

    S’il s’agit de sanctionner des magistrats, on pourrait commencer par celui qui vient de prononcer une condamnation dont s’est félicité l’avocat d’une des parties civiles… bien qu’elle soit scandaleusement laxiste, en réalité.
    Deux lycéens parisiens avaient l’habitude de s’attaquer aux vieilles dames pour leur voler leur sac. Ils ont été arrêtés en flagrant délit, en compagnie d’un complice mineur. L’un d’entre eux a plaqué au sol une femme de plus de 70 ans, l’a traînée sur plusieurs mètres, puis a cassé une côte et luxé une épaule à l’un des policiers qui ont procédé à son arrestation.
    Il a été condamné « à 14 mois de prison, dont 4 mois fermes aménagés sous bracelet électronique et 10 mois en sursis probatoire ».
    Donc, si je comprends bien : 4 mois de prison ferme pour rire. Il reste libre, puisqu’il a un « bracelet ». Plus 10 mois de sursis, c’est à dire un truc marqué sur du papier.
    Donc le type, il se livre, de façon habituelle, à des vols avec violence ignobles sur des personnes âgées, il manque tuer l’une d’entre elles, il attaque un policier si violemment qu’il lui casse une côte, et il reste libre de se promener dans la rue ? On se moque de qui, là ?
    Dans un pays normal, mettons les États-Unis, c’est 5 ans de prison ferme facile. Enfin, je veux dire : si l’aimable « lycéen » n’avait pas été abattu sur place auparavant, par le policier en état de légitime défense. En France, l’avocat des policiers se félicite que le malfaiteur ait eu de la « prison ferme » !
    Faut-il rappeler le nombre de terroristes qui ont commis des attentats alors qu’ils étaient « sous bracelet électronique » ?
    Quant aux sources qui ont renseigné les journalistes, elles ont présenté les coupables comme « des lycéens sans problèmes, bien notés par leurs professeurs ». S’ils avaient eu 2 sur 20 en maths, ils auraient eu droit à de la vraie prison ?
    Comme l’aurait fait remarquer Coluche, si ceux-là sont sans problèmes, je te dis pas la gueule du lycéen mal noté et avec des problèmes…

  5. J’en suis encore tout groggy ; dites-moi que c’est de l’humour second degré :
    « Le président de la République lance le chantier de la responsabilité des magistrats. Il a raison de le faire. Même tardive, c’est enfin une avancée importante. » (PB)
    Enième chantier, énième avancée importante.
    Responsablité des magistrats ? ah bon parce qu’ils n’étaient pas responsables jusqu’à ce jour ? Ni coupables bien sûr.
    Empilement de chantiers, de commissions, de moratoires, de lois jamais appliquées, jusqu’à la faillite finale : insécurité record, immigration sauvage criminelle sans fin, police humiliée, juges SM mur des cons gauchistes complices de la barbarie qui règne dans ce pays foutoir.
    L’insécurité planifiée par ce monstre macronien n’est qu’une manoeuvre politique pour affronter le RN au deuxième tour et gagner l’élection.
    La France n’existe plus, elle est devenue une mosaïque de communautés antirépublicaines, plus faciles à gouverner par ce genre d’individu qui squatte l’Elysée avec ses pathologies machiavéliques dangereuses pour la société.

  6. Bonjour,
    Deux points me dérangent dans votre billet.
    Le premier est la création par l’exécutif d’un organe de contrôle ou sanction des magistrats. J’y vois là un risque d’intrusion de l’exécutif dans le pouvoir judiciaire avec, si l’envie lui en prenait, des risques sur l’ensemble des magistrats traitant des affaires dites sensibles.
    Que la justice contrôle les juges, au même titre que la police contrôle la police, me semble plus prudent.
    Le deuxième point se trouve dans les exemples, plus particulièrement celui concernant le JLD (juge des libertés et de la détention). Une sanction dans le cas que vous évoquez conduira tôt ou tard à la transformation du JLD en JD pur et simple. Aucun juge ne peut être certain du comportement d’un prévenu, fût-il non récidiviste. Si le comportement ultérieur du prévenu peut être reproché au juge, la seule solution pour ce dernier sera de maintenir, quoi qu’il en coûte, le prévenu en prison. Il évitera ainsi tout reproche. Ce raisonnement pourra être aussi tenu pour toute libération anticipée.
    Sur le fond, et comme dans toutes les professions, attention à la chasse aux sorcières. Travaillant moi aussi pour l’une de nos administrations, j’ai vu le système de contrôle et de sanction me concernant basculer en quelques années en un régime « coupable jusqu’à preuve du contraire », avec ses conséquences pour certains confrères.
    Évolution nécessaire sans doute mais à créer et à manier avec prudence.
    Cordialement

  7. Le président de la République lance le chantier de la responsabilité des magistrats »
    Que l’on nous permette de citer la DDDH de 1789 :
    « Art. 15. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration. »
    Alors, pour une fois, appliquons les textes, cela nous changera un peu…

  8. @ Achille | 25 février 2021 à 07:52
    « Rossinante, le cheval de Don Quichotte qui va guerroyer les moulins à vent. »
    J’avais traité Macron de ventilateur dans mon commentaire à 08:18, voilà que vous le traitez de moulin à vent.
    Différence de taille, pas de statut !
    Pour une fois nous sommes d’accord sur le brassage de vent de votre mentor.
    Mentor ou menteur ?
    La langue française a de ces subtilités 😉

  9. Michel Deluré

    Une chose est d’ouvrir des chantiers, une autre en est de les mener à terme, avec un résultat des travaux conforme à celui espéré !
    Ouvrir ce dossier de la responsabilité des magistrats est certes déjà une nécessaire et bonne chose mais cela ne préjuge en rien de la pertinence et de l’efficacité des décisions qui seront arrêtées lorsqu’il sera refermé.
    Tant de chantiers ouverts, qui ont fait naître beaucoup d’espoirs à leur lancement se transformant en désillusions à leur terme, nous incitent aujourd’hui à modérer notre enthousiasme !

  10. @ Achille 25 février 2021 à 07:52
    « …que dénonçait déjà Jaurès, ce qui lui a été fatal. »
    « Ennemie de la République » est donc bien un appel au meurtre… Raoul Villain était un illuminé nationaliste. Il a déclaré avoir agi pour « supprimer un ennemi de son pays ». Qui vous dit qu’en France, aujourd’hui, un autre illuminé, animé de sentiments « républicains », n’a pas entendu et « compris » le « message » ?
    Vous vous rendez compte de ce que vous écrivez ?!!

  11. Pierre-Antoine

    Une des grandes mesures serait d’interdire le droit syndical dans la magistrature… L’Armée fonctionne très bien sans !
    Une deuxième, à défaut d’élire les procureurs, serait la durée de leur fonction, comme à l’Armée où la durée du commandement est de 2 à 3 ans.

  12. @ Tipaza | 25 février 2021 à 10:37
    Excellente répartie. Mais le vent est une énergie renouvelable qui ne pollue pas et est donc promis à un bel avenir.
    L’important pour un politique étant d’avoir le vent en poupe.
    ———————————————–
    @ Serge HIREL | 25 février 2021 à 11:28
    « Qui vous dit qu’en France, aujourd’hui, un autre illuminé, animé de sentiments « républicains », n’a pas entendu et « compris » le « message » ?
    Vous vous rendez compte de ce que vous écrivez ?!! »
    Il est clair que certains éléments d’extrême droite sont capables de reproduire ce genre de fait, poussés par des sentiments « républicains ».
    Cela a été le cas le 14 juillet 2002. Un militant d’extrême droite (encore un) avait ourdi un attentat contre Jacques Chirac . Heureusement ce dernier en a réchappé.
    De ce fait, Jacques Chirac ne sera jamais l’égal de Jean Jaurès…

  13. L’expérimentation de remplacer les neuf jurés populaires de cour d’assises, des Madames et Messieurs tout le monde, par cinq juges professionnels des nouvelles cours criminelles départementales, sous prétexte de rapidité de justice rendue, me semble éloignée de votre souci de « restaurer un lien fort entre la société et la justice ».
    Sans être un fin gourmet, je vous conseille humblement du bœuf-carottes aux petits pois en guise de souper, accompagné d’un Saumur rouge du domaine de Saint-Just, avec ou sans modération.

  14. Patrice Charoulet

    Le Parisien, etc.
    Je croyais jusqu’à ce jour que « Le Parisien » changeait de titre en province. Cela vaut mieux pour les ventes en particulier… à Marseille. Je disais ici même parfois : « J’ai lu dans « Le Parisien »… »
    J’avais tort. Le post de Robert Marchenoir, ce 25 février, vient de me le prouver. Il y évoque un fait divers et la sanction pénale insuffisante d’arracheurs de sac au détriment de dames âgées.
    J’ai cherché l’article auquel son lien nous renvoyait dans « Aujourd’hui en France ». En vain. J’ai téléphoné à la rédaction du « Parisien ». Je viens d’apprendre que dans la version provinciale du « Parisien », tout n’est pas reproduit. J’ai cru comprendre qu’il y avait même une version Internet.
    Le mystère est levé.

  15. revnonausujai

    Res non verba !
    Encore une « réforme » en papier mâché. Elle ne s’appelle pourtant pas Catherine, la muse du Potemkine du Touquet !

  16. Catherine JACOB

    @ Achille | 25 février 2021 à 07:52
    « En fait son cheval de bataille est un vieux canasson que lui a cédé son père, lors de la passation de pouvoir, après l’avoir longtemps chevauché.
    Bref, Rossinante, le cheval de Don Quichotte qui va guerroyer les moulins à vent. Pathétique ! 🙂 »
    Ne mêlez donc pas à ces guerres picrocholines, El ingenioso hidalgo don Quixote de la Mancha ce roman traduit dans plus de 140 langues, que l’on considère comme l’un des romans les plus importants de la littérature mondiale et comme le premier roman moderne, texte et personnage éponyme, anti-héros que j’adore et à propos duquel Joseph Ratzinger (soit Benoît XVI) a écrit :
    « Quelle noble folie est-ce donc que celle que Don Quichotte s’est choisie comme vocation : être chaste en ses pensées, honnête en ses paroles, vrai dans ses actions, patient dans l’adversité, miséricordieux à l’égard de ceux qui sont dans la nécessité, et enfin, combattant de la vérité, même si sa défense devait coûter la vie . […]On perçoit, par-delà les traits de folie, un cœur pur. […]une mélancolie sur ce qui était désormais perdu, qui n’est pas un retour au monde des romans de chevalerie, mais un éveil à ce qui doit absolument demeurer, et la prise de conscience du danger qui menace l’homme quand, dans l’incendie qui détruit le passé, il perd la totalité de lui-même. » In Les Principes de la théologie catholique, 1982

  17. « Responsabilité des magistrats »
    « Bonheur de mettre enfin une pierre positive dans la politique judiciaire d’Emmanuel Macron » dites-vous cher P. Bilger.
    Alléluia ! Alléluia !
    Comme s’il y avait la moindre crédibilité dans cette démarche du chef de l’Etat !
    Ce rapport, s’il existe un jour, sera remis comme tous les autres dans un tiroir bien poussiéreux.
    Réponse expliquée d’Eric Zemmour dans l’émission Face à l’info ce soir sur cette initiative : « un gag » !
    Vous parlez de « chantier capital »… rêvons…
    Cordialement.

  18. @ Christophe J | 25 février 2021 à 09:30
    Vous avez raison mais comment pensez-vous qu’il faudrait procéder ?

  19. Éric Zemmour a dévoilé hier soir ce qui m’avait échappé dans le billet. L’absence du ministre de la Justice, dans un billet écrit par un ancien avocat général, et pas n’importe lequel, qui oublie le plus naturellement du monde de mentionner celui qui devrait être à la manoeuvre d’un travail de réflexion sur la responsabilité des magistrats.
    Et moi, naïf que j’étais qui ne me suis aperçu de rien.
    Il est vrai que dans cette affaire, ce ministre absent apparaît comme un rien, mais un vrai rien de rien, dans ce dispositif judiciaire.
    Un rien c’est pas grand-chose, mais quand ce rien fait 1,70 mètre et 120 kilos, passer inaperçu est un exploit.
    Au fait c’est qui le ministre de la Justice ?
    Mais je suis sévère, trop sévère, et pour tout dire injuste, ce qui est le pire quand on parle d’un ministre de la Justice.
    Je ne doute pas qu’un avocat, un grand avocat, au hasard Éric Dupond-Moretti, saura le défendre et le faire acquitter.

  20. @ Tipaza | 26 février 2021 à 07:22
    Preuve que l’on peut être un bon avocat et un ministre décevant. Ce n’est pas vraiment nouveau. C’est très bien expliqué par le principe de Peter.
    Par contre ce qui m’a interpellé hier dans les propos d’Éric Zemmour, bonapartiste convaincu, c’est finalement une certaine sympathie pour Emmanuel Macron dont le comportement n’est pas très éloigné de celui de Napoléon. Sympathie que l’on ne retrouve pas pour MLP dont il ne cache même sa condescendance à son égard.
    En cas de second tour MLP/Macron je ne serais pas étonné qu’il vote pour le président sortant.
    À moins qu’il ne se présente lui-même à la présidence, ce qui ne semble pas exclu et que ce soit lui le représentant de la droite dure qui soit opposé à EM. Mais là c’est une autre histoire dont on reparlera en temps utile.

  21. @ Achille | 26 février 2021 à 08:44
    MLP a déçu beaucoup d’intellos de la vraie droite qui avaient mis beaucoup d’espoir en elle.
    Mais c’est un autre sujet. À suivre bientôt dans une campagne qui a démarré à la façon des courses de poursuite en cyclisme sur piste. 😉

  22. Catherine JACOB

    Pour aider à la réflexion de tous sur la thématique de ce billet, il y a ce très intéressant article de 45 pages qui constitue une version remaniée de l’intervention faite par le Premier Président de la Cour de cassation, Guy Canivet, aux Entretiens d’Aguesseau qui se sont tenus à Limoges le 18 novembre 2005 et qui avaient pour thème « La Responsabilité des juges ». Il est cosigné Julie JOLY-HURARD Maître de conférences à l’Université Panthéon-Assas (Paris II). Sa page 25 évoque ce qui soucie beaucoup le justiciable, à savoir ceci :
    « β) La responsabilité civile du fait des jugements:
    Aborder la question de la nature juridique des fautes susceptibles d’engager la responsabilité civile des juges conduit inévitablement à envisager celle des dommages résultant du contenu même des décisions juridictionnelles (note 71).
    Ladite note 71:
    71 Lire J.-P. SUDRE, « Responsabilité du fait de l’acte juridictionnel : regard européen », in D. SALAS, Juger après Outreau, à paraître (l’article date de 2005)
    La conclusion pose cette question:
    « Dépassant la faute individuelle du juge, selon les principes de la démocratie participative, le contrôle direct des citoyens porterait alors sur le fonctionnement même des juridictions. Est-ce à cette condition que, là où il est rompu ou distendu, se rétablirait le lien nécessaire de confiance entre la société et la justice ? « »
    Incidemment nous noterons que nous sommes en 2021, plus de quinze après qu’a été posée cette intéressante question de la confiance de la société en la justice qui la représente.
    L’article avait été précédé en 2003, de cet autre du même auteur mais qui est en accès conditionnel sur Cairn Info soit à 3€50, mais il devrait être en accès libre pour les membres d’une institution selon icelle. Il commence par cet alléchant préambule :
    « Dans les montagnes du Cachemire vivait un Sultan, le Sultan de Salamandragore, tellement soucieux du strict respect des lois qu’il avait édictées qu’il trouva de bonnes raisons de faire condamner à mort tous ses sujets par ses juges et de les faire exécuter par son bourreau. Privé de sommeil par le remords et hanté par ses victimes, il en rendit ses juges responsables et leur fit, à leur tour, trancher la tête.
    Ainsi commence un conte oriental cruel, librement repris dans un poème de Jacques Prévert, qui est, me semble-t-il, une assez bonne illustration du paradoxe de la responsabilité des juges confrontant le caractère exorbitant de leur pouvoir à leur relation au politique.
    Cela étant, « lorsque la faute personnelle du magistrat est rattachable à l’activité judiciaire de service public, le justiciable ne peut intenter une action qu’à l’encontre de l’État. Cette solution prévaut depuis une réforme de 1979.
    Ainsi, en matière de responsabilité civile, la loi du 18 janvier 1979 prévoit que les magistrats doivent répondre personnellement de leurs fautes, mais que la mise en cause de leur responsabilité ne peut résulter que d’une action récursoire de l’État, après que celui-ci a été lui-même condamné pour dysfonctionnement du service public de la justice. À ce jour, cette action récursoire de l’État n’a jamais été mise en œuvre. » Extrait de Vie publique, parole d’expert.
    Devons-nous en conclure que l’État est parfait ? Ou quasiment ?
    Nonobstant :
    « Le CSM peut être saisi de poursuites disciplinaires contre un magistrat selon trois moyens :
    • par le garde des Sceaux ;
    • par les Premiers Présidents de cour d’appel ;
    • et, depuis la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 mise en œuvre par la loi organique du 22 juillet 2010, directement par tout justiciable estimant que le comportement d’un magistrat à l’occasion d’une procédure le concernant doit être sanctionné disciplinairement. Afin d’éviter l’instrumentalisation de cette procédure disciplinaire, la loi prévoit de strictes conditions de recevabilité qui font l’objet d’un examen par une « commission d’admission des requêtes » avant tout renvoi du magistrat mis en cause devant le conseil de discipline. »
    On pourra consulter sur le site du Sénat : Projet de loi organique relatif à l’application de l’article 65 de la Constitution, une liste de sanctions envisagées pour le cas où. Ainsi qu’un recensement des sanctions prononcées (siège) ou proposées (parquet) par le CSM de 1959 au 1er septembre 2009, à l’égard de magistrats en activité. Autrement hors retrait de l’honorariat. Le total s’en élève à 136 en cinquante ans ce qui nous donne 2,72 sanctions plus ou moins lourdes ou plus ou moins légères, par an.
    Maintenant il serait intéressant d’en faire le comparatif avec les sanctions prononcées à l’égard de fonctionnaires d’autres administrations. Par ex. les fonctionnaires de police…
    Il y a encore cet article sur Figaro Vox dont la conclusion est celle-ci: « Le renforcement de la responsabilité des magistrats et, plus largement, l’amélioration du service de la Justice supposent, sans aucun doute, un accroissement des moyens financiers et humains mis à leur disposition. Et les magistrats n’ont pas tort de se plaindre de ce manque de moyens, notamment l’absence de logiciel efficace permettant d’alerter sur les multiples échéances et décisions à prendre dans les dossiers. Il serait aussi utile d’établir un réel contrôle des magistrats dans leur action, des indicateurs objectifs, transparents et fiables permettant une connaissance précise du déroulement d’une enquête, d’un procès, du prononcé d’une décision, afin que la part personnelle de chaque intervenant (dont le magistrat) soit plus facilement identifiable et, en conséquence, la faute éventuelle plus facilement déterminable.
    Il ne saurait y avoir d’autorité judiciaire légitime sans responsabilité des juges. »
    Un commentaire évoque « le mur du son à l’ENM ». Soit ???
    En bref, une solution qui ne semble pas encore avoir été évoquée mais qui serait dans l’air du temps pourrait être le hashtag #MeToo, initié dans le cas de la Justice par un grand courageux qui ne craindrait pas d’être passible de l’article 434-24 CP…

  23. …dans le respect du principe d’indépendance.
    Ah, le principe d’indépendance, que voilà un bel exemple de fiction juridique !
    Qui paie, promeut et décore les magistrats ?
    Comme le dit un proverbe : « Qui paie les violons choisit la musique ».
    Et puis, s’il existe par exemple des procureurs de la République, n’est-ce point là la reconnaissance de leur sujétion de fait au régime en place ?
    Enfin, n’existe-t-il pas d’autres interférences en matière de justice liées à des sociétés occultes ou bien à des organisations s’abritant derrière un prétexte syndical pour s’adonner à des menées de type politique ?

  24. La compréhension du présent passe par la reconnaissance du passé comme le signale Robert O. Paxton dans « La France de Vichy » page 394 : « …à de rares exceptions prés [Paul Didier – ndlr], ce sont les mêmes magistrats qui ont appliqué la loi des régimes qui se sont succédé ; c’est là un véritable tour de force… »
    Au fait, combien de statues ou de lieux de prestige portent le souvenir de Paul Didier ?

  25. Je crois bien avoir commis à l’instant un crime de lèse-majesté : j’ai relu le programme que le candidat Macron a présenté en 2017 en matière de réforme de la Justice… « Nous construirons 15 000 places de prison supplémentaires sur le quinquennat »…
    Même la réforme du CSM, pour laquelle, depuis 2018, il suffit pour qu’elle soit adoptée de réunir le Congrès, les deux chambres ayant voté un projet identique, est restée dans les cartons…
    Quant à la « responsabilité des magistrats », il semble bien qu’elle ne figurait pas parmi les propositions…
    Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Et le Président ne serait « pas coupable » (PB) si, derrière cette soudaine envie de réforme judiciaire, ne se profilait pas une arrière-pensée qui prend la forme de quatre chiffres : 2022. A chaque crime commis par un individu qui doit sa liberté à un magistrat, qu’il s’agisse d’une erreur de procédure ou d’une volonté idéologique, le sujet revient sur le tapis : le juge doit être responsable de ses actes. Plus clairement, il doit être sanctionné. Entendre enfin cette juste revendication d’une large partie des citoyens à à peine un an du scrutin présidentiel, peut laisser quelques doutes sur les motivations du Prince.
    D’autant plus que le projet va devoir affronter un chemin parsemé d’embuches et de traquenards. Admettons pour l’instant que le CSM fournisse un projet conforme aux attentes du Président. Sinon, il prendra le même chemin que d’autres rapports, celui de Borloo par exemple…
    Premier obstacle : le calendrier législatif. Il sera surchargé. D’autres textes sont aussi en attente, dont le projet « 4D » – « décentralisation, différentiation, déconcentration, décomplexification », « vaste programme », dirait le Général…- qui passionne les élus locaux. Ce n’est pas le moment de les décevoir en passant cette réforme à la trappe. Ni de décevoir Bayrou – le dossier est aux mains d’une des ministres MoDem – qui, en bon politicien de la IVe, en 2022 comme en 2017, saura vendre le soutien de ses maigres troupes.
    Le calendrier sera d’autant plus disputé qu’il sera amputé des derniers mois de l’année, non seulement réservés en partie à l’examen du projet de budget pour 2022, mais aussi peu propices à l’étude de réformes en pleine pré-campagne électorale. Ce qui veut dire que le CSM doit faire fissa pour rendre sa copie, le projet devant impérativement être au moins examiné par l’Assemblée avant les vacances estivales.
    Deuxième obstacle : une loi organique (art. 64 de la Constitution) suffira-t-elle ? Pour qu’il en soit ainsi, il faut que le texte présenté respecte strictement les dispositions de l’art. 65. Ce qui, à première vue, limite le champ d’action… Le Conseil constitutionnel sera à juste titre sourcilleux : on touche là à un pilier de la République. S’il faut changer ne serait-ce qu’une virgule de la Constitution, il faudra réunir le Congrès… Un risque de déception en période électorale…
    Troisième obstacle : le Sénat. Qu’il s’agisse de l’examen d’une loi organique ou du processus de modification de la Constitution, la Chambre haute, qui est maîtresse de son agenda, examinera l’affaire en prenant le temps qu’il faut… D’autant que ce projet ne répond que très partiellement à la réforme en profondeur de la Justice que souhaitera l’opposition de droite dans le cadre de son programme pour 2022. Les sénateurs pourraient aussi considérer que le projet présenté doit être joint à la réforme du CSM… et ainsi obliger Macron, en convoquant le Congrès, de compter ses soutiens hors LREM…
    Bref, cette opération du Château visant à s’attirer les bonnes grâces de l’électorat de droite sera difficile à mener à bonne fin. Encore faut-il que le CSM, chargé de l’amorcer, ne dénonce pas – poliment – le piège politique… et, s’il s’estime rassuré sur ce point, fasse preuve d’audace dans ses propositions. L’institution n’est pas réputée pour ses fulgurances… et son goût pour la réforme n’a rien de compulsif…
    L’indépendance de l’autorité judiciaire ne pouvant faire l’objet du moindre accroc, le Président, il est vrai, n’avait aucune autre solution institutionnelle que de confier le développement de son projet au CSM. Ce qui revient à demander à celui-ci de réformer lui-même ses pratiques…
    Disruptif comme il sait l’être sur d’autres dossiers, il aurait pu cependant tenter une autre voie, certes sur le fil du rasoir, mais restant néanmoins au sein du monde feutré de la magistrature : créer une commission ad hoc composé exclusivement d’anciens magistrats… Nous en connaissons tous un qui n’aurait probablement pas refusé d’être l’un de ces sages…

  26. @ Achille 25 février 2021 à 12:47
    Ou vous faites semblant de ne pas comprendre mon propos ou vous n’avez pas suivi l’actualité récente… « Ennemie de la République » est l’expression employée par plusieurs ministres pour qualifier Marine Le Pen. Ce qui en fait une cible pour un illuminé « républicain ».
    Quant à Chirac, même imparfait, il valait tout de même plus que ce pacifiste qui voulait désarmer la France face à une Allemagne belliqueuse…

  27. Michel Deluré

    @ Christophe J 25/02 09:30
    « Sur le fond, et comme dans toutes les professions, attention à la chasse aux sorcières. »
    Certes, la mise en place d’une procédure de contrôle, parce qu’elle nous sort de l’état de confort dans lequel nous sommes installés, dérange et n’est jamais perçue d’un bon œil.
    Ne tombons cependant pas dans la psychose consistant à penser que de telles procédures ne sont appliquées qu’avec pour seul et unique objectif d’instaurer un système de persécution organisée et souvent injuste des personnels soumis à ce contrôle.
    La vraie question que l’on doit se poser est de savoir si, s’agissant du sujet abordé par notre hôte et à la lumière des dysfonctionnements relevés, il est préférable de laisser les choses en l’état ou, au contraire, d’agir pour les faire évoluer dans l’intérêt de la société.
    Se savoir contrôlé, ce qui n’est pas être fliqué, n’est-ce pas encore le meilleur moyen d’être responsabilisé et donc de chercher à améliorer ses compétences et à se montrer plus efficace ?

  28. Faut-il demander aux cigarettiers de faire leur propre enquête sur le cancer du fumeur ?
    Comment dire… Une équipe de Pieds nickelés à qui on a confié une mission et aujourd’hui submergée de coups enrayés, et le plus beau, le magnifique, la conférence de presse de Jean Castex, la culotte à l’envers, pour rire un peu :
    https://i.goopics.net/QZRgb.png
    Une femme politique a également remarqué cette (grosse) bourde : Cécile Brulin, sénatrice (PCF) de la Seine-Maritime, en a profité pour lancer plusieurs piques à Jean Castex : « Gouverner, c’est prévoir… alors rendez-vous la semaine prochaine ! D’ici-là, cessez de supprimer des lits d’hôpitaux, levez les brevets sur les vaccins et lancez la production… et, tant qu’à faire, essayez de remettre le drapeau français à l’endroit ! » a-t-elle assené. À noter que ce n’est pas le seul drapeau à avoir été malmené sur ce graphique : le drapeau italien a subi le même sort, devenant « rouge blanc vert » au lieu de « vert blanc rouge ».
    Et le pompon, que du sublime ! Il a déclaré que nous étions les champions du monde de la vaccination pour les personnes âgées… Mais il nous prend vraiment pour des couillons, comme si au départ d’un 100 m nous serions les premiers à jaillir des starting-blocks pour couper la ligne d’arrivée bons derniers à la fin.
    La personne qui vient faire le repassage m’a expliqué que pour son père de 87 ans ce serait peut-être mi-mars ! 87 ans ! Et notre médaillé en chocolat de l’exécutif qui nous explique que nous serions médaille d’or… Il y a des coups de pied aux fesses qui se perdent.
    Du vent, de l’approximation et de l’incompétence crasse à tous les niveaux.
    Atterrés il y a de quoi l’être, qu’ils aillent faire un tour en Israël ou chez nos voisins pour se rendre compte, nous sommes menés par une équipe de gazelles, pas de guerriers. « No scrum, no win ! », les Anglais ne sont pas loin, ils vont lui expliquer à Jean comment on s’organise pour être les meilleurs.

  29. Catherine JACOB

    @ Giuseppe | 26 février 2021 à 12:46
    Tout le monde a entendu parler de la circulation des variants du Covid-19 en Moselle, qui préoccupe les Allemands au point d’envisager de classer ce département en zone rouge et d’obliger les frontaliers à présenter un test PCR de moins de 48h au passage de la frontière.
    Eh bien, Alléluia ! Alléluia ! Aujourd’hui vendredi 26 février 2021 vient d’ouvrir le centre de vaccination de Thionville (57100) dans son théâtre.
    Il paraît que, je cite, « cette fois-ci, c’est la bonne ».
    https://www.republicain-lorrain.fr/sante/2021/02/24/centre-de-vaccination-au-theatre-debut-des-injections-ce-vendredi

  30. Catherine JACOB

    @ Robert Marchenoir | 25 février 2021 à 09:08
    Il paraîtrait qu’il existe dans notre pays 74 bandes de mineurs de moins de quinze ans dont soixante-dix en secteur francilien. Appartenir à une bande représenterait une façon de trouver une identité dans un contexte de totale perte de repères.
    Autrement dit, la France n’est plus un repère d’identification. L’autorité c’est désormais le chef de bande ou encore la collégialité de petits morveux qui exige la commission d’un certain nombre de grosses co*neries pour entrer dans la bande. Comment en sommes-nous arrivés là ??

  31. @ Serge HIREL | 26 février 2021 à 10:41
    « Ennemie de la République » est l’expression employée par plusieurs ministres pour qualifier Marine Le Pen. Ce qui en fait une cible pour un illuminé « républicain ».
    Quant à Chirac, même imparfait, il valait tout de même plus que ce pacifiste qui voulait désarmer la France face à une Allemagne belliqueuse… »

    Franchement je n’imagine pas une seconde qu’un illuminé puisse attenter à la vie de MLP, ce qui n’apporterait rien sur le plan politique vu qu’elle serait remplacée dans les jours qui viennent par un autre candidat, sans doute plus convaincant.
    Par contre je serais plus inquiet pour la sécurité d’Emmanuel Macron qui focalise toutes les haines des mouvements d’extrême gauche comme d’extrême droite qui ne supportent pas du tout une éventuelle réélection du président sortant.

  32. De mon côté j’ai eu affaire à la justice pour des problèmes de construction.
    J’avais relevé lors d’une expertise immobilière qu’il y avait eu dissimulation de documents, l’expert près les tribunaux (qui ne nous aimait pas) a éludé, on ne poursuit pas parce que nous n’avions pas le temps et que le coût, de plus d’une dizaine de milliers d’euros, aurait été largement dépensé en fuite d’énergie, et sueur dépensée en vain, expériences précédentes comme référentiel.
    Une autre, plus surprenante, après des années de procédure, une société privée de livraison qui envoie au bout du monde (à la TV) n’importe quel colis, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, et leur engagement (dans leur publicité) qui nous a laissés en plan pour un appel d’offre de quelques millions d’euros : il faut imaginer les études derrière, l’énergie dépensée, la commission d’appel d’offres livrée en retard nous a refoulés – normal.
    Nous avons perdu, incompréhensible, alors que tous nos documents attestaient que nous étions conformes à leur publicité et engagements de livraison.
    Les jugements de justice ? nous nous en méfiions comme de la peste, dans la majorité des cas nous préférions un mauvais arrangement qu’un bon procès, eh bien nous assumions tous les coûts… Le vilain entrepreneur qui s’enrichit.
    La justice c’est compliqué, c’est long le plus souvent, c’est incertain – et bien que la morale n’ait rien à voir là-dedans -, c’est un dédale de procédures très lourdes, trop lourdes quand on n’a pas le temps qui est celui de penser à le réduire, pour produire, être en pointe simplement, ne pas se faire distancer.

  33. @ Catherine JACOB | 26 février 2021 à 13:20
     » …Comment en sommes-nous arrivés là ?? »
    Vous avez participé à ce « comment en sommes-nous arrivés là » !
    Vous avez fait partie de ce peuple de niais naïfs bisounours qui, pendant des décennies, ont dénigré, caricaturé, calomnié et appelé à faire front contre JM Le Pen et tous ceux qui pensaient comme lui, qui avaient annoncé quarante ans avant tout le monde tout ce qui allait nous arriver aujourd’hui, en le traitant de tous les noms slogans gauchistes : « facho réac raciste… » et en courbant l’échine devant nos envahisseurs bien contents et même très étonnés de notre degré de couardise et de nous voir collaborer à tous les malheurs qu’ils nous importaient.
    Aujourd’hui le tribun FN doit savourer sa victoire et se régaler de nous voir tous courbés sous les coups de couteau et tirs de mortier, continuer à nier l’islamogauchisme, l’insécurité record, fantasme selon la carpette Dupond-Moretti le ministre people des plateaux télés, de l’injustice et de l’insécurité organisée en faveur des islamistes délinquants maghrébins arabes noirs, nos remplaçants qui, actuellement détiennent un palmarès criminel terroriste impressionnant sans que ça dérange sa conscience étant donné que le plan machiavélique macronien de destruction de la France auquel il participe, se déroule comme sur des roulettes ; du moment que la gamelle est bonne, le peuple peut crever.

  34. Avec EDM, un autre personnage people de la haine islamogauchiste : Zéribi, la star de l’islamogauchisme.
    Zéribi, le meilleur défenseur de l’islam, des musulmans, des racailles maghrébines et de l’invasion de ses congénères arabo-africains.
    Il faut bien observer son manège sournois quand il écume les plateaux télé avec sa faconde pagnolesque : il crache son venin sur ceux qui osent affirmer que l’islam est dangereux, que les délinquants sont en majorité maghrébins, arabes, noirs, musulmans, alors que tous les chiffres et faits divers le prouvent.
    Il guette, il observe, il épie avec son faciès défiguré par la haine tout contrevenant à la dictature de pensée islamogauchiste.
    Dès qu’un invité contredit sa thèse, il bondit sur son siège, il hurle, il vomit son fiel : « Arrêtez de parler de l’islam, de dénigrer les musulmans, de stigmatiser le communauté maghrébine…Vous répandez des idées nauséabondes , vous faites le jeu du RN etc. etc. fichez-leur la péééééé ! »
    Sa paranoïa n’a d’égale que sa schizophrénie islamogauchiste, ce type est dangereux pour des esprits faibles qu’il envoûte avec une stratégie machiavélique.
    Ignoble personnage qui participe au climat de guerre civile déclaré par l’islam, sa religion chérie.
    Prière de participer aux débats avec des sacs à vomi.

  35. Xavier NEBOUT

    On pourrait commencer par révoquer tous les juges qui violent la loi en refusant d’appliquer les peines plancher.
    Là, il n’y a pas besoin de mission de réflexion.

  36. @ Louis | 26 février 2021 à 10:20
    « Au fait, combien de statues ou de lieux de prestige portent le souvenir de Paul Didier ? »
    En effet, à l’occasion du billet de M. Bilger « Résiste, prouve que tu existes… » d’avril 2020, j’avais écrit ceci :
    « Suite à votre billet, M. Bilger, je me suis replongé (j’ai tout mon temps !) dans l’étude de cette époque troublée.
    Je suis donc étonné et je regrette sincèrement que, dans un billet consacré à « Résiste, prouve que tu existes… », vous ne citiez même pas le nom de celui qui, dans le milieu judiciaire en tout cas, a été parmi les premiers à résister : Paul Didier.
    C’était d’ailleurs un homme qui, à plusieurs reprises, n’a pas hésité à résister et à refuser des promotions. Je n’ai pas trouvé de livre consacré à sa vie, c’est dommage car son parcours me semple particulièrement exemplaire et courageux. Il méritait bien un petit mot. »
    Rédigé par : GDAT13 | 10 avril 2020 à 16:21
    Mais visiblement, notre hôte ne désire pas aborder ce sujet : pourtant il y a là une vraie personnalité à redécouvrir.
    Rappel des faits qui relativisent quelque peu la « Résistance française » :
    En application de la loi du 14 août 1941, les 121 préfets de la métropole prêtent serment de fidélité au Maréchal Pétain le jeudi 19 février 1942 réunis à Vichy dans la salle d’honneur de l’hôtel de ville.
    Acte constitutionnel No 9 du 14 août 1941 : serment de fidélité des magistrats et No 10 du 4 octobre 1941, serment de fidélité des fonctionnaires. Prestation de serment obligatoire en la personne de Philippe Pétain Maréchal de France. Le résultat  : sur 6 434 commissaires de Police et 7 234 magistrats de toute la France et son empire, seuls un commissaire de police et un magistrat refuseront de prêter allégeance, au motif que leur loyauté et fidélité allaient prioritairement envers la France, et non pas envers la personne de Philippe Pétain.
    Ils furent radiés immédiatement de la fonction publique et de la magistrature, avec interdiction à jamais d’y exercer…

  37. @ sylvain | 26 février 2021 à 15:02
    Personnellement, je suspecte tous ces « débats » (qui sont autant de vociférations débiles au cours desquelles des participants sont pourtant censés être intelligents et dignes, sans quoi ils ne seraient pas invités) d’être truqués, voire mis en scène.
    Si tel n’était pas le cas, il y a longtemps qu’un Zéribi qui hurle d’arrêter de s’en prendre aux musulmans, se serait entendu répondre : « Vous, votre communauté, arrêtez de brûler les voitures, de braquer des commerces, de trafiquer de la drogue, de bastonner gratuitement, de faire des rodéos, d’agresser nos flics émasculés et de vous présenter en victimes expiatoires de vos propres comportements de sauvages ! Et pour en venir à la population carcérale, M. Zéribi, demandez à quelques agents pénitentiaires de vous expliquer la situation, la vraie. Ah, bien sûr M. Zéribi, vous allez nous sortir la carte de la nationalité française et décompter ainsi tous les « basanés » naturalisés. Soit, M. Zéribi, on vous l’accorde ! Mais dans ce cas, il y lieu de considérer que les gènes, M. Zéribi, les gènes criminogènes de vos compatriotes devenus français de papier, prédominent méchamment sur leur nationalité, dont nous savons tous, car ils s’en vantent, qu’ils n’en ont rien à cirer.
    Seulement voilà ! Une telle réplique, même Marine Le Pen ne pourrait l’asséner. J’ai fait le pari avec des proches que dans moins de cinq ans, l’indigne et renégate présidente marcherait en tête de cortèges pro-immigration. Une sorte de « joint-venture » avec Mélenchon.

  38. … »la responsabilité des magistrats »
    Point « e » point « s » monsieur Bilger !! Puisque, si j’ai bien compris, il y a aussi des femmes magistrat.e.s au PNF, dont les gazettes nous informent de l’influence spéciale (féminin du coup) de madame Houlette magistrat.e de ce tribunal spécial.
    On vit vraiment une époque formidable, non ?
    PS : Vivement que les éditorialistes de Libé, L’Obs, Mediapart voire Télérama nous écrivent leurs papiers en mode inclusive ! 😀

  39. @ Ninive | 26 février 2021 à 14:34
    « Un Premier ministre serait suffisant, Premier ministre nommé par le Parlement pour une durée de quatre années. »
    Le retour au régime parlementaire comme au temps de la IIIe et IVe République en somme avec des magouilles électorales à n’en plus finir et un changement de chef de gouvernement tous les six mois.
    Pas sûr que les Français y soient gagnants.

  40. @ Claggart 25 février 13:10
    En 2005, à l’époque des faits, le CSM avait annoncé qu’il ne sanctionnerait pas Philippe Zamour, le juge surpris en train de se masturber lors d’une audience. Jugé irresponsable de ses actes par des psychiatres, il a été placé en congé de longue durée jusqu’à une retraite bien méritée.
    « A savoir que souffrant de psychose schizophrénique, Philippe Zamour faisait ses courses à Angoulême en robe de magistrat et avait déjà connu des difficultés dès le début de sa carrière »
    Ce qui, visiblement, ne l’empêchait pas d’être désigné pour siéger en audience.s 🙁

  41. hameau dans les nuages

    @ Wilfrid Druais | 25 février 2021 à 21:35
    « Ce fut une bonne expérience finalement parce qu’elle m’a fait comprendre que si on veut être traité équitablement dans la vie mieux vaut éviter la justice. »
    Bienvenue au club.
    Pour ma part, 14 années de procédure pour finalement arriver au résultat qu’un juge de première instance aurait trouvé s’il avait ouvert ses classeurs de jurisprudence Dalloz et rencontré les parties sérieusement, en conciliation, en les mettant devant leurs responsabilités. Mais il n’avait, dixit, pas le temps.

  42. On dit que la chair est faible… S’il n’y avait que la chair: Gilbert Azibert a donc été mis en examen pour « trafic d’influence » et « violation du secret de l’instruction », tout comme les autres accusés dans cette affaire. Pour cela, il encourt dix ans d’emprisonnement et un million d’euros d’amende. La semaine passée, Gilbert Azibert s’est vu refuser, etc.
    https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/proces-sarkozy-qui-est-gilbert-azibert-co-accuse-dans-l-affaire-bismuth-7800933123
    « Pourtant, j’ai toujours été persuadé que, loin de diminuer la confiance des citoyens à l’égard des magistrats, une responsabilité élargie mettant en cause défaillances professionnelles et faiblesses éthiques serait le meilleur moyen pour restaurer un lien fort entre la société et les juges. » (PB).
    C’est une évidence, l’affaire Outreau emblématique et d’autres encore, j’avais trouvé plus que poignant et désespérant le témoignage de cet huissier, son honneur passé au concasseur/broyeur de cette justice, et le témoignage de sa fille perdue pour un père qui n’était pour rien dans cette affaire.
    Deux vies massacrées.

  43. Je me suis dit qu’on pourrait aussi demander aux toréadors de réformer la corrida. Un comité Théodule de plus qui a pour but de ramener quelques voix centristes. Ce n’est pas à prendre au sérieux.

  44. Quelle belle journée ! Soleil et brise fraîche, je rentre de faire quelques courses ; ma voisine, propriétaire du bar idoine, me hèle : « Tu prends un café, ça fait plusieurs fois que je te le dis ? »
    Et de sortir deux chaises en terrasse, rien d’autre.
    Quel merveilleux moment, un café, au bistro, sous le regard courroucé des « passants honnêtes », le coup de frein de la voiture de police municipale, la mine envieuse de gens malhonnêtes mais pleins de trouille, bien sûr. Excellent moment.
    Cela dit, le régime de la responsabilité des magistrats, dont on n’arrive déjà pas à cerner les contours, ne me paraît pas être une urgence. Il faut marier la réflexion savante de Catherine Jacob avec la désinvolture aristocratique d’Edmond Rostand pour discerner s’il s’agit d’une question génétique ou circonstancielle. Mais, comme nous sommes des animaux, cela évoluera, nous avons le temps.

  45. Michelle D-LEROY

    En ce qui me concerne, les réformes lancées par Emmanuel Macron, je préfère attendre pour m’en réjouir.
    Avec ce Président, on a trop l’habitude de voir des réformes engagées sous forme de pub puis de les voir se terminer en peau de chagrin.
    D’abord il voudrait faire en 10 mois ce qu’il n’a pas fait pendant 4 ans, juste pour pouvoir s’en flatter pendant sa campagne, déjà entamée.
    Beaucoup de paroles et d’idées lancées et puis devant l’immensité de la tâche, le grand changement prévu et promis devient juste un relookage. Un relookage souvent pire que l’existant et là je pense à la réforme du chômage.
    Quand Emmanuel Macron aura compris que les grandes réformes ne peuvent se faire en 3 semaines, il ne sera plus Président depuis belle lurette.
    Avec Emmanuel Macron j’ai appris, encore plus qu’avec ses prédécesseurs, à attendre les résultats, et pour l’instant… les résultats je les cherche.
    D’ailleurs mécontenter les magistrats juste avant les élections, ça paraît voué à l’échec avant même d’être discuté. On ne peut pas « en même temps » mécontenter des électeurs de 2017 et en attendre le vote.

  46. @ Robert Marchenoir 25 février 2021 à 09:08
    Article 434-25 du Code pénal : « Le fait de chercher à jeter le discrédit, publiquement par actes, paroles, écrits ou images de toute nature, sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l’autorité de la justice ou à son indépendance est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende. »
    Voilà une disposition qu’il serait bon de remettre au goût du jour pour calmer les procureurs des « tribunaux médiatiques » qui ne se contentent pas de violer la présomption d’innocence, mais s’en prennent aussi aux magistrats sans même connaître les contraintes que leur impose la loi et encore moins la moindre motivation de leurs décisions.
    Il est souhaitable que celles-ci engagent leur responsabilité, mais il est aussi infiniment souhaitable que les « tribunaux médiatiques » n’aient pas leur mot à dire, ni avant, ni après l’examen d’un manquement présumé, et que ceux qui s’y risquent fassent l’objet de poursuites.
    Donc critiquer la loi, oui, si elle est trop laxiste à votre goût. Critiquer le juge, non. Il n’est pas l’auteur de la loi, il l’applique et a l’obligation d’individualiser la peine, c’est-à-dire de prendre en compte la gravité des faits et la personnalité du délinquant. Ce qui, naturellement, n’est pas le cas de son « e-clone » sans pouvoir, hormis celui de nuisance.

  47. Robert Marchenoir

    @ sylvain | 26 février 2021 à 14:31
    « Vous avez fait partie de ce peuple de niais naïfs bisounours qui, pendant des décennies, ont dénigré, caricaturé, calomnié et appelé à faire front contre JM Le Pen et tous ceux qui pensaient comme lui […]. Aujourd’hui le tribun FN doit savourer sa victoire et se régaler de nous voir tous courbés sous les coups de couteau et tirs de mortier […]. »
    Il est assez piquant de vous voir mettre en cause les Français dans le discrédit dont aurait souffert Jean-Marie Le Pen.
    Je vous signale qu’en politique, seul le résultat compte : si Jean-Marie Le Pen n’a pas été élu président de la République, c’est sa faute. Quelles sont les erreurs qu’il a commises, d’après vous ?
    Je remarque souvent cette joie mauvaise, chez les partisans du Front national, consistant à déverser leur haine sur les Français qui ne votent pas comme eux, plutôt que sur les fameux immigrés censés être l’objet de toutes leurs préoccupations. Curieux tropisme, pour des soi-disant patriotes.
    Haine anti-française qui s’accompagne d’un çavapétisme forcené : ces gens-là souhaitent que cela aille le plus mal possible, dans le but de… dans quel but, au fait ?
    Probablement en vertu du vieux vice révolutionnaire français, selon lequel il faut que ça pète pour repartir d’une page blanche. En somme, les prétendus fascistes seraient plutôt des communistes.
    Et probablement plus encore pour punir leur compatriotes — enfin, dans leur esprit malade. Ils souffrent, eux, mais il faudrait que leurs voisins souffrent davantage encore, ça leur fera les pieds.
    Charmante mentalité. Peut-être a-t-elle joué un tout petit peu, dans cette inexplicable répugnance dont a souffert Jean-Marie Le Pen ? Mais peut-être avez-vous d’autres idées ? Il ne manque pas de raisons pour lesquelles Jean-Marie Le Pen, inexplicablement, n’a pas bénéficié du plébiscite qui aurait dû reconnaître ses immenses mérites…
    Un peu d’autocritique, sylvain, peut-être ? Il est vrai que ce n’est pas le genre de la maison. C’est toujours la faute des autres, pas vrai ? Un peu comme chez Trump, n’est-ce pas ?

  48. Robert Marchenoir

    @ Serge HIREL | 26 février 2021 à 20:05
    « Article 434-25 du Code pénal : « Le fait de chercher à jeter le discrédit, publiquement par actes, paroles, écrits ou images de toute nature, sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l’autorité de la justice ou à son indépendance est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende. »
    « Donc critiquer la loi, oui, si elle est trop laxiste à votre goût. Critiquer le juge, non. »
    Ben voyons… on sent bien là votre côté fasciste qui ressort. Le fascisme fonctionnarial franchouille, en quelque sorte. Vous défendez le droit des journalistes à cacher la vérité aux citoyens quand ça les arrange, vous défendez l’impunité des juges quelles que soient leurs décisions.
    Vous me menacez, aujourd’hui, des foudres de la justice sous prétexte que je m’attaque à l’auteur d’un jugement scandaleusement laxiste ; hier, vous me menaciez, de façon tout aussi infantile, d’un procès en diffamation sous prétexte que j’avais critiqué je ne sais plus qui.
    Au moins, on peut vous reconnaître une certaine cohérence : vibre en vous l’envie de pénal, comme disait le regretté Philippe Muray. L’envie de voir les tribunaux punir les opinions qui vous déplaisent, plutôt que la véritable criminalité.
    Il est caractéristique de constater que vous ne vous sentez pas obligé, une seule seconde, de justifier la mise en liberté d’un voyou d’habitude qui a failli tuer une vieille femme et qui a attaqué un policier avec assez de sauvagerie pour lui casser une côte.
    Lorsque les vrais délinquants sont laissés libres de voler, de frapper, de violer et de tuer des innocents, il est obscène de lire l’article de loi que vous recopiez comme un bon petit caniche du pouvoir, et qui instaure ce qui, en bon français, s’appelle un délit d’opinion.
    Les juges sont à mon service, c’est moi qui les paye et je suis le souverain. La démocratie, c’est un concept qui vous parle, mon bon Hirel ?
    Votre article du code pénal est une ignominie digne de l’Union soviétique, et je me torche avec. C’est clair ?

  49. @ Robert Marchenoir
    « …il est obscène de lire l’article de loi […] qui instaure ce qui, en bon français, s’appelle un délit d’opinion. »
    Exact.

  50. Bonjour Philippe,
    Plusieurs questions suite à votre billet.
    L’un de vos commentateurs l’a souligné, quelle garantie d’indépendance de quelque comité qui serait amené à apprécier et peut-être à sanctionner les décisions des magistrats ?
    Après tout, le ministre de la Justice, garde des Sceaux et sot lui-même a déjà démontré que la « plus haute autorité » ne savait se départir de ses intérêts particuliers. Et votre fille a failli en faire les frais.
    Lesdites décisions par ailleurs, si elles sont conformes aux règles du droit, dont ne sont pas responsables lesdits juges, devraient-elles malgré tout être sanctionnées ?
    Il y aura toujours les mêmes abrutis paranoïaques pour estimer qu’en fonction de leur haute opinion, de… eux-mêmes probablement, la loi devrait s’appliquer en fonction de… eux-mêmes et leurs idées fumeuses probablement.
    Vous nous parlez d’Azibert, pour qui je n’ai guère d’estime si je me fie aux procédures liées à NS, et je comprends que vous n’en avez pas beaucoup non plus, qui a remis en liberté le Chinois. Pouvait-il le faire ? Si oui, son âme et conscience, qui a un peu dérapé selon certains, en l’occurrence, n’a pas à être vilipendée, ou c’est que le droit n’est pas le droit. Ou qu’il est mal fichu et qu’il faudrait le faire évoluer.
    Les députés, au lieu de nous les briser avec tout et n’importe quoi, la taille des camemberts… devraient se pencher sur ce qui ne va pas dans la code pénal…
    Je note que ce sont les matamores de la pensée musclée qui sont les plus couards sur ces sujets. Il faut enfermer tout le monde pour que ces as de la pensée pseudo-libérale se sentent en sécurité.
    La liberté ne s’exerce pas sans un minimum d’insécurité. Quand on est courageux, on l’affronte. Quand on est un pseudo-libéral à la mode je fais pipi dans ma culotte, on va voir maman pour se réfugier sous sa jupe.
    Les mêmes qui glapissent en attendant le secours de maman renard devraient aller vivre en Corée du Nord. Ils auront la sécurité qu’ils réclament. La liberté… c’est moins sûr. Mais à les entendre et les lire il ne fait aucun doute que tant qu’il ne s’agit que de leur liberté tout va bien.
    J’en reviens à vos moutons.
    Comment faudrait-il envisager la nomination de ceux qui seraient à même d’estimer la conformité des décisions ? Je dis conformité au sens, conformité à la loi, pas à l’opinion d’obscurs débiles qui pensent que les choses ne valent qu’à l’aune de leurs idées.
    Faut-il envisager, ce serait courageux peut-être, des peines plus sévères, incompressibles, qui ne peuvent s’achever qu’une fois… achevées ?
    Je dis courageux parce que c’est reconnaître par ailleurs que notre système pénitentiaire et l’ensemble de l’accompagnement lié à la « rédemption » n’est en rien à la hauteur de ce que l’on pourrait attendre d’un pays civilisé.
    Qu’il serait par conséquent courageux de dire, je ne fais rien pour qu’à la sortie l’incarcéré soit meilleur qu’à l’entrée, donc, a minima, je me prémunis de sa possible future supposée violence, en l’incarcérant, par exemple 60 ans pour la moindre peccadille.
    C’est un peu cruel, probablement très inefficace sur le plan de la sécurité, mais au moins, ça a l’avantage de présenter une certaine forme de logique dans la débilité.
    Si l’on suit la paranoïa ambiante, il faut faire disparaître la justice et ne plus avoir que des peines face à des actes sans aucune considération de ce qui les entoure. C’est la seule certitude de ne pas avoir « d’erreur » de jugement.
    Tu tues, 100 ans de placard. Que ce soit en légitime défense on s’en moque.
    Tu voles, on te coupe la main. Que tu crèves la dalle on s’en moque.
    Tout ça fait penser que, soit on est un peu raccourci de la comprenette et que l’on souhaite vivre dans des sociétés entièrement contrôlées, dans lesquelles pensées et actes sont formatés à l’aune de ce que veulent les crétins qui nous gouvernent et les abrutis qui les suivent, soit on accepte le poids des actes que la justice est en charge de peser en fonction des circonstances, des histoires… et qu’il y a une part de risque à assumer qui fait de nous des gens libres.
    Ce qui ne veut pas dire, évidemment, qu’il faut rester immobile et que rien ne devrait changer.

  51. @ Robert Marchenoir | 26 février 2021 à 21:35
    « Je vous signale qu’en politique, seul le résultat compte : si Jean-Marie Le Pen n’a pas été élu président de la République, c’est sa faute. »
    Mauvaise analyse, cher Marchi, c’est la faute du peuple uniquement qui a préféré continuer à veauter pour des pourris corrompus collabos immigrationnistes.
    Le peuple a eu sa chance de se libérer de ces malfrats mafieux, il ne l’a pas saisie par couardise, soumission et masochisme, tant pis pour eux, ils récoltent aujourd’hui tout ce que JM Le Pen avait annoncé, qu’ils assument !
    Peuple qui mérite tous ces crimes importés par les hordes arabo-africaines migrants clandestins et autres gentils invités accueillis à bras ouverts par les ordures ripoublicaines pour saccager et détruire la France blanche catho hétéro.
    Encore un grand bravo à JM Le Pen qui a été diabolisé pendant des décennies par les merdias fachos gauchistes et qui doit se régaler aujourd’hui devant sa télé quand il voit les faits divers criminels qu’il avait prévus, qui se déroulent quotidiennement chez nous en toute impunité, un beau retour de boomerang très mérité pour ce peuple d’abrutis qui aime les coups de fouet et va continuer à veauter pour ces traîtres.
    Comme doit se dire Macron en douce : « J’adore quand un plan se déroule sans accroc ». Dans cette histoire terrible que subit ce peuple crétin, ce sera lui le grand vainqueur.

  52. Xavier NEBOUT

    @ Serge HIREL
    Vous auriez raison si les magistrats n’étaient pas dans les premiers à bafouer les lois. Procureurs qui mentent comme des arracheurs de dents au prétexte de balancer les avocats, juges justiciers qui bidouillent le Code civil au fil de leur gauchisme, ceux qui refusent d’appliquer la loi sur les peines plancher, ceux qui prêtent le serment de maître maçon de faire passer la fraternité avant la loi, etc., évidemment vous n’en savez rien.
    ———————————————————-
    @ GDAT13
    Le seul magistrat à n’avoir pas juré fidélité au Maréchal l’a fait non par conviction, mais parce qu’il ne pouvait pas le faire.

  53. @ Robert Marchenoir 26 février 2021 à 23:46
    Chez vous, c’est un réflexe pavlovien, l’injure remplace le raisonnement et l’argumentation. Toute loi a vocation à être modifiée, mais elle reste la loi jusqu’à ce qu’elle soit modifiée. Et vos grossièretés n’y changeront rien. Les juges ne sont pas à votre service, mais servent le peuple en jugeant en son nom ceux qui lui nuisent. Pas plus que Mélenchon est « la République », vous n’êtes « le Souverain ». Vous avez un point commun avec lui : l’un et l’autre, vous exercez votre pouvoir de nuisance avec une constance rare. Ce qui ne change rien au résultat : la Terre continuera de tourner… avec ou sans vous.
    ——————————————————–
    @ Achille 26 février 2021 à 13:52
    « …Emmanuel Macron qui focalise toutes les haines des mouvements d’extrême gauche comme d’extrême droite »
    Je n’ai pas noté parmi ces « extrémistes » quiconque ayant employé le mot « ennemi » pour qualifier le Président. Beaucoup de noms d’oiseaux certes, mais pas « ennemi ». Beaucoup plus de mépris que de haine… Un assassinat politique serait un drame aux conséquences imprévisibles. Ne prendre aucun risque de ce type, c’est d’abord mesurer ses paroles.

  54. Robert Marchenoir

    @ Serge HIREL | 27 février 2021 à 10:45
    Nulle injure ni grossièreté dans mes propos, mais la vigueur d’un homme libre dont une vie entière de conformisme semble vous avoir déshabitué.
    Votre mauvaise foi est éclatante : elle réclame qu’on attende que la loi change, mais elle interdit qu’on se batte dans ce but, ce qui suppose qu’on explique l’ignominie des juges qui encouragent la délinquance en relâchant leurs auteurs dans la nature.
    Je suis, contrairement à vos allégations grotesques, le souverain, car le peuple est souverain et les fonctionnaires lui sont subordonnés. Les fonctionnaires sont à mon service, car ils sont au service du peuple, et non à celui de leur intérêt personnel et des intérêts de caste des politiciens.
    Il serait temps que les diplodocus dans votre genre se le rappellent. Faute de quoi, nous aurons à nouveau des émeutes style Gilets jaunes, et d’authentiques injures, cette fois, alliées à la violence, comme ce manifestant expliquant à qui voulait l’entendre : « Macron, c’est ma p… ».
    Vous pouvez choisir entre ma façon de dire les choses, pacifique et argumentée contrairement à vos allégations, et les insultes d’une foule fanatisée prête à recourir à la violence.
    Ou vous pouvez continuer à faire l’imbécile, et à ânonner la loi en suivant avec le doigt. Cette loi qui déclare : « Le fait de chercher à jeter le discrédit, publiquement, par actes, paroles, écrits ou images de toute nature, sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l’autorité de la justice ou à son indépendance, est puni […]. »
    Rappelez-moi quelles sont les punitions infligées aux familles des racailles qui, régulièrement, font des scandales dans les tribunaux à l’énoncé du verdict ? Les juges laissent faire. Quelle « autorité » reste-t-il à la justice après cela ? Quelle « autorité » lui reste-t-il après que des multirécidivistes sont toujours en liberté au bout de dix ou vingt délits ? Qui a pris ces décisions ? Qui a saboté l’autorité de la justice, sinon les juges eux-mêmes ?
    Et vous avez l’hypocrisie de me reprocher, à moi, de souligner le scandale que constitue la fausse peine de prison « ferme » infligée à quelqu’un qui plaque au sol une septuagénaire pour la voler, et casse une côte au policier venu l’arrêter ?
    Bien sûr, c’est moi qui « exerce mon pouvoir de nuisance » ! Ce n’est pas du tout le voyou qui se livre à ces exactions ! Heureusement que vous êtes de droite…
    Sans même aller jusqu’à ces considérations, comment ne pas reconnaître que cette loi est caractéristique d’une tyrannie, et non d’un pays soi-disant démocratique et libre ?
    Qu’est-ce que ça veut dire, jeter le discrédit sur une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l’autorité de la justice ? C’est du facho-speak, du communiste-speak. Il n’y a là aucun fait tangible pouvant être imputé à un citoyen sur la base de critères objectifs et irréfutables. C’est du délit d’opinion pur et simple.
    Mieux : c’est la justice qui est chargée de dire… si on a porté atteinte à son autorité ! On se moque de qui, dans ce pays ?
    Je serais curieux de savoir de quand date celle loi. Je doute fort qu’elle ait été votée dans les deux dernières années ! Or, elle ressemble fort à une autre loi liberticide votée en mars 2019, par le parlement russe, qui punit les écrits, sur Internet, faisant preuve « d’un manque de respect manifeste pour la société, la nation, les symboles officiels de l’État russe, la constitution ou les autorités ».
    Il semble que la France était en avance, sur ce point, et que Poutine s’essouffle derrière pour la rattraper. Cela étant, il n’a pas fini le job : sa loi ne prévoit que 15 misérables jours de prison, contre 6 mois, d’après vous, pour la loi qui protège la délicate susceptibilité de nos juges à nous.
    Moi je dis : ce Poutine est une lopette, il devrait venir prendre des leçons auprès des fonctionnaires françoués.
    Même un député d’opposition du LDPR, un parti qu’il faut bien qualifier de fasciste, s’est insurgé contre cette loi, en disant : « Ce n’est pas parce qu’on va cesser de traiter les abrutis d’abrutis qu’ils cesseront de l’être ».
    N’est-ce pas, mon bon Hirel ?
    ______
    @ sylvain | 27 février 2021 à 09:02
    Merci de me donner raison sur toute la ligne. Je n’ai pas remarqué à quel moment, dans votre commentaire, vous avez proposé votre analyse sur les raisons pour lesquelles Jean-Marie Le Pen n’a jamais réuni un début de consensus sur son nom, malgré l’opposition des Français à l’immigration de masse et à la délinquance.
    Vous confirmez votre jouissance à l’idée que les Français souffrent de ne pas avoir « bien voté », selon vous. Vous êtes trop bête pour vous rendre compte qu’il s’agit là, justement, d’une excellente raison de ne pas voter pour le parti qui a vos faveurs.
    La vérité est que Jean-Marie Le Pen n’a jamais voulu arriver au pouvoir. La preuve en est dans les différents pays européens, confrontés aux mêmes problèmes, et qui ont élu des partis résolus à lutter contre l’immigration et la délinquance.

  55. @ Robert Marchenoir 28 février 2021 à 08:37
    Il est franchement déplorable que vous ne preniez ni le temps ni la peine de lire un commentaire avant de donner libre cours à votre manie de la contradiction assaisonnée d’injures. À moins que vous ne compreniez rien à rien… ou le contraire de ce qui est écrit.
    Rien dans notre droit n’interdit qu’on se batte pour faire modifier la loi, mais il interdit que la loi en vigueur ne soit pas respectée et que l’on s’en prenne à la justice quand ses magistrats poursuivent et condamnent un individu qui l’enfreint. Ces dispositions, loin d’être liberticides, sont garantes du maintien de l’ordre public, dont la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 fait un pilier de la Nation qu’elle interdit de troubler par la manifestation d’opinions personnelles qui lui sont contraires (article 10). La liberté de pensée, oui, totale. La liberté d’expression, oui, mais dans un cadre préétabli et approuvé par la majorité du peuple. C’est à ce prix qu’une démocratie survit aux francs-tireurs tels que vous.
    Par ailleurs, bafouer l’autorité de la justice lors de l’énoncé d’un verdict – ce qui semble assez paradoxalement vous hérisser le poil – est puni par le Code pénal (art 434-24) : « L’outrage par paroles, gestes ou menaces, par écrits ou images de toute nature non rendus publics ou par l’envoi d’objets quelconques adressé à un magistrat, un juré ou toute personne siégeant dans une formation juridictionnelle dans l’exercice de ses fonctions ou à l’occasion de cet exercice et tendant à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont il est investi est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. Si l’outrage a lieu à l’audience d’une cour, d’un tribunal ou d’une formation juridictionnelle, la peine est portée à deux ans d’emprisonnement et à 30 000 euros d’amende. »
    Ce texte relève bien sûr – c’est même certain, n’est-ce pas ? – du « facho-speak », ce qui, en français, se dit « propos de fascistes ». Individus que, naturellement, vous détestez… tout en pratiquant leurs méthodes vis-à-vis de vos contradicteurs…
    Enfin, parce que je respecte l’article 434-25 et que, de plus, je ne sais rien du dossier, je n’exprime pas mon opinion sur la peine prononcée à l’encontre des agresseurs de cette personne âgée et de ce policier. Encore moins sur le juge lui-même. Contrairement à vous.

  56. Robert Marchenoir

    @ Serge HIREL | 28 février 2021 à 15:13
    « Votre manie de la contradiction assaisonnée d’injures. »
    Vous continuez à mentir avec l’application hypocrite du notable que vous n’êtes plus.
    Je vous mets au défi de me citer une seule injure dans mes textes que vous mettez en cause ici. Et en l’occurrence, c’est vous qui prétendez m’apporter la contradiction. Pour ma part, je ne vous ai pas sonné.
    « Rien dans notre droit n’interdit qu’on se batte pour faire modifier la loi, mais il interdit que la loi en vigueur ne soit pas respectée. »
    Impertinente sottise. Le bleu est bleu et le rouge n’est pas jaune. Et donc ?
    « Il interdit […] que l’on s’en prenne à la justice quand ses magistrats poursuivent et condamnent un individu qui l’enfreint. »
    C’est bien le problème. C’est une saloperie. C’est la base de toutes les dictatures : interdire la critique du pouvoir. Vous avez un sérieux problème avec la liberté.
    Vous êtes, aussi, malhonnête. J’ai critiqué les juges non pas parce qu’ils condamnent, mais parce qu’ils ne condamnent pas.
    J’ai critiqué les juges justement parce qu’ils ne respectent pas la loi en vigueur, en s’abstenant de punir ceux qui la violent.
    Une fois de plus, vous vous en prenez à celui qui dénonce le trouble, et non à celui qui le cause.
    Vous persistez dans votre lâcheté. Vous n’avez même pas le courage de prendre position sur le fond de la question que j’ai évoquée, à savoir a) la mise en liberté d’un délinquant odieux, b) le théâtre médiatico-judiciaire consistant à endormir le bon peuple avec des peines de « prison ferme » qui sont en réalité des remises en liberté pures et simples.
    Vous êtes comme le fonctionnaire scrupuleux qui envoie les Juifs au gaz, parce que c’est la loi. Attends voir… je lis le papelard… tout est propre et en ordre, il n’y a pas de problème.
    « Ces dispositions, loin d’être liberticides, sont garantes du maintien de l’ordre public, dont la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 fait un pilier de la Nation qu’elle interdit de troubler par la manifestation d’opinions personnelles qui lui sont contraires (article 10). »
    Vous faites dire à cet article ce qui vous arrange. J’en rappelle le contenu :
    « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. »
    Il est évident que cet article est dangereux, et ne doit pas être laissé entre les mains de fascistes mous dans votre genre.
    Personne ne peut définir avec précision ce qu’est « l’ordre public établi par la loi ». Personne, non plus, ne peut définir le « trouble ». Si un juge est « troublé » parce qu’on critique son laxisme pro-délinquants, et sa sévérité contre les délits d’opinion, alors cela trouble l’ordre public établi par la loi ?
    Pour ma part, j’affirme que ce qui trouble l’ordre public établi par la loi, dans l’événement que j’ai commenté et dont l’analyse vous défrise, c’est l’attaque d’une vieille dame pour la voler, l’attaque du policier venu mettre fin à ce désordre, et l’absence de réelle sanction infligée par les tribunaux, qui ne peut qu’encourager la délinquance… et donc troubler l’ordre public établi par la loi.
    De votre côté, vous exonérez le coupable et celui qui l’encourage, et vous accablez l’innocent qui les dénonce. Belle défense de « l’autorité de la justice » !
    Mais vous faites pire : non seulement vous tripotez la Déclaration des droits de l’homme en lui faisant dire ce qu’elle ne dit pas ; non seulement vous vous réfugiez dans les grands principes pour éviter d’avoir à discuter de la réalité ; mais vous confirmez, explicitement, votre haine de la liberté :
    « La liberté de pensée, oui, totale. La liberté d’expression, oui, mais dans un cadre préétabli et approuvé par la majorité du peuple. C’est à ce prix qu’une démocratie survit aux francs-tireurs tels que vous. »
    Okay pour la liberté d’expression, à condition que tu la boucles. Tu as le droit de penser très fort ce que tu veux, mais s’il s’agit de causer, alors c’est seulement « dans un cadre préétabli ».
    Même en Union soviétique, on avait plus de liberté que ça. Les Soviétiques, selon le dicton, avaient le droit de s’exprimer à leur guise, mais seulement dans leur cuisine. Et en effet, des discussions passionnées avaient lieu à la cuisine. C’était tout ce que les Russes pouvaient faire. Ils n’avaient aucun espoir de faire bouger le régime. Des discussions entre quatre murs étaient leur seul exutoire.
    Vous, vous prétendez nous retirer jusqu’à ce droit. Même à la cuisine, ou dans les blogs qui en tiennent lieu aujourd’hui, vous voudriez nous faire taire.
    Sous prétexte de respect d’un mystérieux « cadre préétabli et approuvé par la majorité du peuple ». Qui décide des limites de ce cadre ? Vous, je suppose ? C’est la seule interprétation possible, sinon vous n’insisteriez pas pour prétendre que « le peuple » peut, certes, agir pour modifier la loi, mais qu’il lui est interdit de la critiquer comme je viens de le faire, puisque ça dépasse « le cadre préétabli ».
    Vous ne nous avez toujours pas expliqué comment l’on pourrait changer la loi dictatoriale qui interdit de critiquer les juges, sans auparavant critiquer et cette loi, et les juges qui se comportent mal — ce qui justifie l’abolition de cette loi.
    Et vous finissez par diaboliser « les francs-tireurs » tels que moi, qui menaceraient « la survie de la démocratie ».
    Franc-tireur, houlàlà… c’est vraiment très mal, ça, de franc-tirer. Je ne veux voir qu’une seule tête, que tout le monde reste dans le cadre pré-établi, et on ne tire que sur mon ordre.
    Vous n’avez pas parlé « d’ennemi du peuple soviétique », mais ça revient au même. Pour savoir si vous êtes un « franc-tireur » ou un bon garçon qui reste dans le cadre, demandez à Serge Hirel : il a une « carte professionnelle barrée de tricolore », donc il sait, il pourra vous conseiller utilement.
    À ce stade, on peut se demander si vous n’êtes pas un ancien magistrat qui se la pète, et qui se croit encore dans son tribunal. Vous ne seriez pas le premier, ici. Nous avons eu un ancien professeur qui se croyait toujours dans sa classe, et qui s’imaginait qu’il pouvait continuer à donner des ordres et des notes aux commentateurs, comme il le faisait avec ses élèves. Il s’est, depuis, calmé. Je vous garantis que ça vous passera aussi.
    Cela fait partie d’un certain charme suranné du blog de Philippe Bilger : y débarquent, périodiquement, de vieux tromblons qui n’ont pas bien compris comment fonctionne Internet, et qui croient pouvoir bénéficier ici de ce qui fut jadis leur statut social. Manque de chance, sur Internet, tout le monde est à égalité, et d’ailleurs personne ne sait qui vous êtes : vous pourriez aussi bien être un chien, selon le dicton déjà passé de mode.
    Le choc culturel est assez rude, pour ces quelques égarés. Imaginez Valéry Giscard d’Estaing obligé d’habiter un HLM, sans tous les avantages consentis aux présidents à la retraite.
    En tous cas, il faut vous remercier de nous offrir, bien malgré vous, une saisissante vignette du vice franchouillard, à l’origine de tant de maux de notre pays : le verbiage pompeux préféré au réalisme et à l’action, le formalisme préféré au pragmatisme, le conformisme préféré à l’indépendance d’esprit, le corporatisme préféré à l’innovation et à la concurrence, et, finalement, l’autoritarisme préféré à la liberté.

  57. Serge HIREL

    @ Robert Marchenoir 01 mars 2021 à 08:07
    Très belle tirade… un peu longue et pontifiante… Mais vous accédez tout de même en deuxième semaine…
    Ah… Non… Désolé. On me fait savoir que le jury vous élimine d’office pour propos incongrus et blasphématoires sur la Déclaration des Droits de l’Homme, dont, selon vous, l’article 10 serait « dangereux ». Votre affirmation selon laquelle ses rédacteurs auraient bâclé le travail en ne définissant pas « avec précision ce qu’est ‘l’ordre public établi par la loi’ » est également sanctionnée pour « ineptie ».
    Dommage : le thème de la deuxième semaine vous aurait plu : démontrer que Saint-Louis a été le premier « juge rouge »… Vous auriez probablement réussi à prouver que, pire, il était Lucifer déguisé en bon roi…
    « …sur Internet, tout le monde est à égalité… ».
    Exact, mais, comme dans le vrai monde, il y a des chiens qui aboient plus que les autres… et la caravane passe.

  58. Robert Marchenoir

    @ Serge HIREL | 01 mars 2021 à 20:22
    « Comme dans le vrai monde, il y a des chiens qui aboient plus que les autres… »
    Chien vous-même. C’est vous qui parliez d’injures ?
    « …et la caravane passe. »
    Je doute que vos commentaires l’empêchent de passer, davantage que les miens. Que cherchez-vous à démontrer, avec vos répliques de gamin ?
    « On me fait savoir que le jury vous élimine d’office pour propos incongrus et blasphématoires sur la Déclaration des Droits de l’Homme. »
    D’aaaaccord. Vous déraillez de plus en plus. Ainsi, critiquer un texte de loi serait un blasphème. Les droits de l’homme seraient une religion, et je suppose que vous en êtes le pape ? Faut redescendre sur terre, mon bonhomme.
    La Déclaration des droits de l’homme est un torchon de papier sur lequel sont écrits des mots, et comme tout torchon de papier de ce type dans une démocratie, il est susceptible de critique et de changement. Ce n’est ni la Bible ni le Talmud — et même la Bible est sujette à modifications, par les traductions, l’interprétation et l’évolution du dogme.
    Au demeurant, votre vanité vous rend aveugle au fait que ce n’est pas la Déclaration des droits de l’homme de 1789 que je critique : c’est vous. J’ai déjà écrit ici, à de nombreuses reprises, que je considérais ce texte comme admirable, et qu’il n’y avait pas un mot à y ajouter ou à en retirer.
    C’est votre mauvaise foi, votre mépris de la justice, de la démocratie et de la liberté qui sont en cause. Il faut bien cela pour arriver à faire dire, à un article proclamant la liberté d’opinion, le contraire de ce qu’il veut dire.
    Les gens normaux comprennent fort bien que non seulement l’existence de cet article 10 n’entraîne pas l’interdiction de critiquer une décision de justice, mais que cette interdiction est, de façon tout à fait soutenable, inconstitutionnelle en vertu même de l’article 10 que vous nous brandissez pour la justifier !
    « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. »
    L’ordre public établi par la loi, ça veut dire, manifestement, la paix, la tranquillité publique. Ça veut dire que je n’ai pas le droit de manifester mes opinions en bloquant la circulation, en déversant du fumier devant les préfectures ou en brisant les portes des ministères.
    Point constitutionnel qui est violé quotidiennement dans l’approbation de tous, vous le remarquerez — mais c’est un autre sujet.
    Cela ne veut pas dire : je n’ai pas le droit de manifester mes opinions si elles froissent la susceptibilité de types avec une robe rouge et un chapeau bizarre.
    Seul votre tripotage rhétorique peut aboutir à ce résultat.
    Bien au contraire, cet article 10, que vous invoquez imprudemment à l’appui de votre thèse, accorde tant de prix à la liberté d’expression des opinions, qu’il prend soin de préciser : même les opinions religieuses. Or, à l’époque, la religion était au sommet de la hiérarchie sociale. Préciser que même les opinions religieuses sont à l’abri de toute persécution, c’est proclamer que la liberté d’expression est sacrée — tant qu’elle en reste au stade des opinions.
    C’est vous dire si la critique d’un jugement, ou celle d’un juge, mortel dont l’autorité se situe à mille lieues en dessous de celle de la religion, est bien évidemment protégée par cet article de la Déclaration des droits de l’homme que vous invoquez bien à tort.
    « Votre affirmation selon laquelle ses rédacteurs auraient bâclé le travail en ne définissant pas « avec précision ce qu’est ‘l’ordre public établi par la loi’ » est également sanctionnée pour « ineptie ». »
    C’est bien ce que je disais. Vous avez le melon. Outre le fait que c’est vous qui avez bâclé le travail, et non les députés de 1789, vous vous croyez en position de « sanctionner » des gens. Vous n’avez toujours pas compris que vos privilèges passés n’ont plus cours, ici.
    Vous pensez toujours qu’il vous suffit d’alléguer des « inepties » pour avoir raison, sans vous sentir obligé le moins du monde d’argumenter vos propos.
    Ici, vous êtes dans le vrai monde, figurez-vous. Ici, on se fait remettre la culotte à l’endroit quand on a recours à ces procédés malhonnêtes.
    Donc, recommençons depuis le début. Philippe Bilger écrit un article défendant la nécessité de demander des comptes aux magistrats, et de les rendre davantage responsables de leurs décisions.
    J’exprime mon approbation, en citant l’exemple récent d’un juge qui a fauté, selon moi, en rendant une décision trop clémente. Je cite le délit concerné, je souligne sa nature odieuse et je m’indigne de la mise en liberté du coupable.
    Et que faites-vous ? Vous ne tentez pas de justifier la décision du juge, vous ne discutez pas la gravité du délit, vous ne minimisez pas les conséquences de cette décision : vous brandissez un texte de loi, qui, selon vous, m’interdirait d’écrire ce que j’ai écrit.
    Vous avez changé le sujet de la conversation, parce que vous êtes incapable de m’apporter un contre-argument valable sur le point que j’évoque.
    Vous avez déplacé la cage de buts à roulettes.
    Je vous réponds en vous expliquant que l’article de loi par lequel vous prétendez me bâillonner est une ignominie digne d’un régime dictatorial, et qu’il conviendrait de l’abolir.
    Vous me répondez en m’accusant d’injures et de grossièreté. Là, vous avez un creux. Vous n’êtes pas davantage en mesure de défendre la loi dont vous me menaciez tantôt, mais vous n’avez trouvé aucun truc rhétorique pour le dissimuler. Vous cherchez donc à gagner du temps avec cette vieille diversion de l’injure imaginaire, dont vous êtes si friand.
    Vous avez, une fois de plus, déplacé la cage de buts à roulettes.
    Je vous réponds en exposant la similitude frappante de cette loi avec une autre loi, qui réprime la liberté d’expression en Russie, et qui a fait l’objet d’un tollé international des défenseurs des droits de l’homme (les vrais).
    Toujours incapable de contester rationnellement la similitude de la loi française contre la liberté d’expression avec la loi édictée par le régime de Poutine il y a deux ans seulement, vous me répondez maintenant en invoquant la Déclaration des droits de l’homme de 1789. Aucun rapport, mais vous avez tenté, une fois de plus, de détourner la conversation.
    Vous avez, une fois de plus, déplacé la cage de buts à roulettes.
    Je vous explique que la Déclaration des droits de l’homme n’interdit nullement la critique des décisions de justice, et là, vous êtes sur les rotules. Vous n’avez toujours rien pour étayer le nouveau thème que vous avez sorti de dessous la table, alors vous sombrez dans le trollage de gamin (*) : la caravane qui passe, Saint Louis juge rouge et autres sarcasmes imbéciles.
    Vous avez, une fois de plus, déplacé la cage de buts à roulettes, mais cette fois-ci, vous êtes vraiment à poil, et ça se voit beaucoup.
    Comme d’habitude, je dirais.
    ______
    (*) Voire de franc-maçon : hurler au blasphème au moindre soupçon de critique de la Déclaration des droits de l’homme, franchement…

  59. Serge HIREL

    @ Robert Marchenoir 03 mars 2021 à 07:36
    « La Déclaration des droits de l’homme est un torchon de papier »
    Cinq lignes plus loin :
    « J’ai déjà écrit ici, à de nombreuses reprises, que je considérais ce texte comme admirable, et qu’il n’y avait pas un mot à y ajouter ou à en retirer »
    Tout est dit… Il est inutile d’aller plus loin dans la lecture d’un tel commentaire. Laissez passer la caravane !

  60. Robert Marchenoir

    @ Serge HIREL | 03 mars 2021 à 18:46
    Décidément, je n’arrive pas à savoir si vous vous contentez de jouer au c…, ou si vous l’êtes vraiment.
    Vous tartinez des dissertations à n’en plus finir, comme dirait Achille, et vous n’êtes pas particulièrement manchot dans le maniement de la langue française. Il est donc difficile de croire que vous ne comprenez pas l’influence du contexte sur le sens d’une phrase, et que, plus généralement, vous soyez incapable de comprendre le fil d’une pensée argumentée.
    Je vais donc, par politesse, faire semblant de croire que vous êtes un abruti fini, et vous fournir la clé de l’énigme qui vous taraude tant.
    Je vous confirme que, comme je l’ai écrit, je tiens la Déclaration des droits de l’homme de 1789 pour l’un des textes les plus admirables de la philosophie politique, et d’ailleurs de la langue française.
    Et je vous informe que par conséquent, si cela était nécessaire (et ça ne l’est pas, du moins pour quelqu’un le moindrement intelligent), le contexte aurait dû vous faire comprendre, de façon certaine, que lorsque j’écris que la Déclaration des droits de l’homme est un torchon de papier, cela veut dire… tout simplement ce qui est écrit juste après : c’est à dire que ce n’est nullement un texte intangible ni sacré, comme vous l’affirmez de façon ridicule en m’accusant de « blasphème », et qu’il est parfaitement permis de le critiquer et même de le modifier.
    À votre service pour éclaircir tout autre point — c’était un plaisir.
    Maintenant, quand vous en aurez marre de troller pour dissimuler votre incompétence, votre sectarisme, votre malveillance et votre distorsion des propos d’autrui, vous pourrez toujours reprendre la plume pour nous expliquer :
    – En vertu de quoi il serait souhaitable de laisser en liberté quelqu’un qui a plaqué au sol une vieille dame pour la voler, puis a cassé une côte au policier venu l’arrêter ;
    – En vertu de quoi il serait légitime d’interdir la critique d’un jugement ou d’un juge, et de ceux-là en particulier ;
    – En vertu de quoi, par conséquent, les juges devraient échapper à la responsabilité de leurs décisions, contrairement à ce que réclame Philippe Bilger ;
    – En vertu de quoi l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme obligerait, plutôt qu’elle n’interdit, à interdire la critique des juges et de leurs décisions ;
    – En vertu de quoi l’interdiction de la critique des jugements, que vous défendez, est différente des lois russes réprimant la liberté d’expression, que les défenseurs des droits de l’homme sont unanimes à condamner ;
    – En vertu de quoi la critique de la Déclaration des droits de l’homme constituerait un blasphème, et les droits de l’homme eux-mêmes une religion.
    Puisque c’était là-dessus que vous me cherchiez des poux dans la tête, sans avoir le courage d’assumer vos objections.
    Et plus généralement, vous pourriez aborder tout point relatif au sujet du jour sur la responsabilité des magistrats et leur contrôle, argumenté de bonne foi.
    Mais vous pouvez aussi, bien entendu, continuer à troller, c’est à dire à tenter de saboter ce fil de discussion, et d’autres, en faisant semblant de n’avoir pas compris ce que j’écris, et qui est pourtant parfaitement clair, en déformant mes propos, en faisant semblant de relever des contradictions là où il n’y en a pas, en détournant sans cesse la conversation et en vous livrant à des insolences de sale gosse mal élevé.
    Avec une remarquable absence de talent, en plus. Il y a des trolls qui font preuve d’une certaine imagination, dans leur activité. Au caractère importun de vos interventions, vous ajoutez l’ennui.

  61. @ Robert Marchenoir (@ Serge HIREL)
    « Je vous confirme que, comme je l’ai écrit, je tiens la Déclaration des droits de l’homme de 1789 pour l’un des textes les plus admirables de la philosophie politique, et d’ailleurs de la langue française. »
    Ben disons qu’il y en a tellement qui voudraient s’asseoir dessus qu’à un moment il faut bien se résoudre à la défendre. J’ai personnellement du mal à fétichiser un texte mais il faut bien se résoudre à constater que les gens qui souhaitent s’asseoir sur l’essentiel de cette déclaration m’inspirent suffisamment de dégoût pour qu’il soit nécessaire de la défendre.
    « Et je vous informe que […] le contexte aurait dû vous faire comprendre […] que lorsque j’écris que la Déclaration des droits de l’homme est un torchon de papier, cela veut dire […] que ce n’est nullement un texte intangible ni sacré […] et qu’il est parfaitement permis de le critiquer et même de le modifier. »
    Exactement. Entre gens de bonne composition, on peut critiquer n’importe quel texte. Il n’y a rien d’intangible sur le fond. Il convient même de rejeter les arguments et les gens qui tiennent mordicus à vous tirer du nez des confessions de croyance en une quelconque sacralité. Fût-ce au sujet de la Déclaration des droits de l’homme de 1789.
    Maintenant, il importe tout de même de savoir en quelle compagnie nous nous trouvons quand il s’agit de critiquer un tel texte. Si on voit des bras tendus ou des marteaux et des faucilles partout, ce n’est peut-être pas le moment ou l’endroit où il convient de se lancer dans une tirade enflammée contre la déclaration des droits de l’homme…
    Maintenant, ce n’est pas non plus comme si on ne s’asseyait pas dessus, les droits de l’homme, quand cela nous arrange… Faut pas pousser: pas la peine de s’emm*rder avec des drouâts quand ils nous empêchent de faire ce qu’on veut.

  62. « En vertu de ceci…
    En vertu de cela… »
    Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 mars 2021 à 02:20
    Arrêtez de parler de vertu concernant ces juges, ils pourraient le prendre très mal, la vertu n’est pas leur point fort.

  63. Entre gens de bonne composition, il est nécessaire de rejeter les arguments et les gens qui décrivent comment la bonne composition est un fondement sacré.
    L’hameçon du vrai, disais-je, à propos du camp du bien.
    Chacun ses croyances, et le comportement religieux pour tous, il y a ceux qui connaissent et reconnaissent les textes qui le décrivent, ayant dégagé les lois scientifiquement observées qui le régissent, et ceux qui nient ces lois, qui en sont encore à vouloir faire voler l’avion sans tenir compte de la gravitation, et finissent, ne sachant pas ce qu’ils font, par s’écraser aux jardins de Néron.
    Rapatapon !

  64. @ Robert Marchenoir | 04 mars 2021 à 02:20
    À 2h20, pendant que je dormais bêtement, quelque part, où il n’était peut être pas 2h20, ou bien ici, où il était 2h20, un esclave de la plume écrivait, écrivait, écrivait et pas que des fadaises, non, il écrivait aussi des compliments, des mots d’esprit, des évidences, des vérités, des trivialités, des mots, des mots, des mots et des idées…
    Et c’est ainsi que je découvre ceci :
    « Décidément, je n’arrive pas à savoir si vous vous contentez de jouer au c…, ou si vous l’êtes vraiment. »
    Je ris !
    Et quand je lis ça :
    « Je vais donc, par politesse, faire semblant de croire que vous êtes un abruti fini, et vous fournir la clé de l’énigme qui vous taraude tant. »
    Je me gondole !
    Et de plus belle, quand je lis  :
    « En vertu… » « En vertu… » « En vertu …» « En vertu… » « En vertu… »
    C’est tout simplement délicieux, faire cascader, cascader, la vertu !!
    Et bien évidemment, est servie la cerise sur le gâteau appelée aussi « in cauda venenum »…
    « Avec une remarquable absence de talent… Au caractère importun de vos interventions, vous ajoutez l’ennui. »
    Ce petit jeu ne manque pas de brio, mais il pêche cependant par le manque d’empire, et l’absence de prestige. Ce qui est grand dommage car il n’est pas inintéressant d’observer la souplesse de l’échine, et l’absence de vergogne, laquelle absence donne un certain goût, une certaine saveur souvent douteuse, mais qui lorsqu’elle vous prend par surprise peut faire rire.
    C’est un peu comme lorsque quelqu’un tombe sous vos yeux étonnés, rire par surprise…
    C’est ainsi que l’Homme à l’Esprit bien tourné, par la Bible (monument de sornettes) ou la Thora (monument de sornettes) ou le Coran (monument de sornettes) ou le Capital (monument de sornettes) ou le Petit Livre Rouge (monument de sornettes) ou le Code de Procédure (monument de sornettes), oui cet Homme à l’Esprit bien meulé, bien lustré, bien formaté, bien grégaire, n’est pas encore capable d’écouter et d’entendre, de regarder et de voir, de lire et comprendre, d’aimer et laisser vivre… Il est pour l’instant, mais le temps ne presse pas il est, cet Homme à l’Esprit venteux, occupé à tout abîmer et si possible à tout détruire, en aura-t-il le temps et la force ?
    Nul ne sait, puisque de virus en virus, la Nature joue et il paraît qu’elle gagne toujours…

  65. Approbation sans réserve de tous les écrits de Robert Marchenoir dans ce fil. Excellente prose. Merci, Monsieur.

  66. @ Aliocha
    « Entre gens de bonne composition, il est nécessaire de rejeter les arguments et les gens qui décrivent comment la bonne composition est un fondement sacré. »
    Il n’y a rien de sacré dans le concept d’être « de bonne composition ». C’est seulement une condition qui permet l’échange d’idées et des discussions un peu approfondies. Si on n’est pas prêt à rentrer dans des discussions un peu approfondies entre gens « de bonne composition », il est inutile de prétendre avoir quelque chose de vraiment intelligent à dire sur la déclaration des droits de l’homme de 1789.
    Mais le jour où je pourrai discuter avec Montesquieu et Machiavel aux enfers, je vous garantis que j’aurai alors des discussions entre gens « de bonne composition. »
    « L’hameçon du vrai, disais-je, à propos du camp du bien. »
    Je ne vois pas où vous voyez le camp du bien… chez moi et Marchenoir ?
    « Chacun ses croyances, et le comportement religieux pour tous… »
    Non. Il y a des choses qui sont des croyances, et d’autres qui n’en sont pas. Toutes les idées ne sont pas aussi respectables les unes que les autres.
    « …il y a ceux qui connaissent et reconnaissent les textes qui le décrivent, ayant dégagé les lois scientifiquement observées qui le régissent… »
    J’attends de lire la publication dans Nature.
    « ..et ceux qui nient ces lois… »
    Inutile de prétendre nier ce qui n’est même pas formulé correctement…
    « …qui en sont encore à vouloir faire voler l’avion sans tenir compte de la gravitation, et finissent, ne sachant pas ce qu’ils font, par s’écraser aux jardins de Néron. Rapatapon ! »
    Comparer vos théories avec celle de la gravitation ? Faites-moi rire ! Quel melon…

  67. Melon, bougnoule, bicot !
    Chaque insulte, F68, vous rapproche de la vérité, vous enferrant un peu plus à l’hameçon véritable.
    Voilà deux mille ans et quelques poussières que l’article a été publié, ce qui explique que vos vénérés professeurs l’ait oublié, ce qui n’est pas le cas de tout le monde, vous n’avez donc aucune excuse pour légitimer votre ignorance et vous offrir ainsi aux mensonges du faux, qui n’est pas le mal mais sous son emprise, je l’ai déjà démontré aux dépens de votre propagande cléricale et violente :
    https://www.grasset.fr/livres/mensonge-romantique-et-verite-romanesque-9782246004073

  68. @ Aliocha
    « Melon, bougnoule, bicot ! Chaque insulte, F68, vous rapproche de la vérité… »
    Il n’y a aucune insulte. Mettre vos théories sur le même plan que la gravitation – pourquoi pas de l’électrodynamique quantique à la Feynman tant qu’on y est ?? – montre vraiment que vous avez un melon tout à fait fascinant. C’est vraiment le moins que l’on puisse dire.
    « …Voilà deux mille ans et quelques poussières que l’article a été publié… »
    Et cela fait 351 ans qu’un article ravageur du père Baruch l’a quand même un peu mis en pièce, votre article de 2000 ans et des poussières. Il faut quand même se tenir un peu au courant du progrès des connaissances.
    Sans compter que même avant la naissance alléguée de votre Messie, il y avait d’autres articles publiés tels le Tipiṭaka, qui proposaient une vision eschatologique et métaphysique sensiblement différente. 12 000 pages en 55 volumes chez la Pāli Text Society.
    Auriez-vous un article à proposer en provenance de votre secte intellectuelle qui réfute point à point le Tipiṭaka de la même façon que le père Baruch a réfuté votre article de 2000 ans et des poussières ?
    « …ce qui explique que vos vénérés professeurs l’ait oublié… »
    Je ne vénère aucun de mes professeurs. Aucun. Je cherche systématiquement à savoir où ils se plantent. Et j’ai l’immodestie de prétendre pouvoir les contredire et même démonter publiquement certaines de leurs erreurs.
    « …ce qui n’est pas le cas de tout le monde, vous n’avez donc aucune excuse pour légitimer votre ignorance… »
    Je n’ignore pas que la Bible ait été écrite. Dans des conditions en plus parfois assez intéressantes. Comme la réforme deutéronomique au septième siècle avant votre Messie.
    Il demeure que je doute que vous ayez depuis pris connaissance des arguments tranchants du père Baruch élaborés au 17e siècle après votre Messie…
    « …et vous offrir ainsi aux mensonges du faux… »
    Vous n’êtes pas capable de mettre en évidence ce qui serait faux dans mes positions.
    « …je l’ai déjà démontré aux dépens de votre propagande cléricale et violente… »
    Il n’y a rien de particulièrement violent ou dangereux dans ma défense de la rationalité. Rien de particulièrement dangereux en soi dans ma défense de l’idée qu’il est nécessaire que les athées s’associent pour faire valoir leurs conceptions morales et frontalement confronter les religieux sur ce qu’ils considèrent être leur chasse gardée.
    Je continuerai donc à légitimer l’action de la la Giordano Bruno Stiftung et celle du fond de bourses universitaires de la Bertha von Suttner Studienwerk.
    C’est d’ailleurs nécessaire: cela s’appelle le progrès moral. Et le progrès moral se manifeste par le fait que bien que les générations à venir n’aient aucune raison d’êtres parfaites – l’actualité le montre tous les jours – il est néanmoins possible de regarder le passé dans notre rétroviseur, et, sans exagération, d’avoir honte des conceptions morales de nos aïeux.
    Sans pour autant oublier que les temps étaient différents et qu’ils ont fait ce qu’ils ont pu pour que nous arrivions au 21e siècle là où nous sommes. Ce qui n’était pas une mince tâche.
    Mais il n’y a pas là pour autant de raisons de vénérer le passé ni de vénérer des conceptions absurdes qu’on trouve, par exemple, dans la Bible. Juste un exemple: prenez la Bible et notez point à point en quoi consiste le mariage dans ce texte.
    En toute franchise, ce n’est pas bien plus folichon que l’esclavage moderne en Mauritanie…
    Maintenant, si vous m’en excusez, je pense qu’il serait souhaitable d’interrompre là notre discussion. Je préférerais intervenir sur d’autres sujets sur ce blog. Merci de votre compréhension: veillez, si vous me relancez à, donc, au minimum, cesser de m’identifier au Mal, à Satan, où je ne sais quel délire en provenance de votre fertile imagination.
    Apprenez donc à traitez les arguments point à point sans les personaliser: cela facilite la discussion et cela m’évite de devoir les personaliser en retour en raison des contraintes rhétoriques inhérentes à l’expression publique sur Internet.

  69. En offrande de paix à ceux qui voudraient me déguiser en inquisiteur, voilà une parole que je considère comme évangélique, le personnage de Toby en sa sensibilité judaïque subversive témoigne qu’Aaron Sorkin est un scénariste de génie, l’entrée du POTUS dont le monde libre aurait bien besoin pour écrire sa fiction est de 3.17 à 6.11, et mettre hors des lieux de pouvoir tous les intégristes qui ne savent maîtriser ni leur parole, ni leur action:
    https://www.youtube.com/watch?v=1T9vmN62wf8

  70. Ma petite buse personnelle est là pour témoigner des attaques ad hominem qui fondèrent la discussion.
    Mais arrêtons là, F68.10, je vous sens à bout d’argument autre qu’excommuniants, qui ne sont plus nécessaires car j’ai déjà démontré que mon intuition première était vraie.

  71. @ Aliocha
    « En offrande de paix à ceux qui voudraient me déguiser en inquisiteur… »
    Soupir…
    Discuter avec Aliocha et s’opposer à ses thèses, ce serait lui « faire la guerre » en « le déguisant en inquisiteur ». Ce n’est pas le cas, c’est simplement 1. que vous ne supportez pas qu’on vous oppose des arguments 2. que vous prenez cela pour une forme de persécution et 3. que vous diabolisez répétitivement vos interlocuteurs.
    Il n’est pas possible de ne pas s’opposer fermement à ce type de comportement. Ne pas s’y opposer, c’est cautionner la fin de de toute recherche d’une société dans laquelle on discute des problèmes pour les résoudre. Impossible de lâcher du lest face à votre dogmatisme quand tel est l’enjeu.
    « …le personnage de Toby en sa sensibilité judaïque… »
    Pourquoi ne suis-je pas étonné que vous citiez encore et toujours une situation à consonance religieuse ? Toujours en train de légitimer la fusion du politique et du religieux jusque dans vos « offrandes de paix », Aliocha… À partir de quand est-on légitime à penser qu’il s’agit là d’un manque de respect vis-à-vis de vos interlocuteurs ??

  72. @ Aliocha
    « Ma petite buse personnelle est là pour témoigner des attaques ad hominem qui fondèrent la discussion. »
    Menteur. Je commentais un personnage de fiction qui portait le nom d’Aliocha. À aucun moment vous n’aviez été personnellement attaqué. Vous délirez complètement.
    « Mais arrêtons là, F68.10… »
    Je ne peux pas laisser vos mensonges sur ce point. Si vous continuez à le prétendre, je ne lâcherai pas l’affaire.
    Vous n’aviez subi aucune attaque ad hominem lors de cet épisode. Vous êtes donc un fieffé menteur.
    « …je vous sens à bout d’argument autre qu’excommuniants… »
    Non. J’en ai plein des arguments. S’il faut continuer la conversation pour que vous retiriez le propos dénigrant et mensonger que vous venez de prononcer, je n’ai aucun complexe à ce que nous continuions. Aucun. Zéro. Zilch. Nada.
    « …qui ne sont plus nécessaires car j’ai déjà démontré que mon intuition première était vraie. »
    Dans vos rêves.

  73. Encore de la propagande, à soupir, soupir et demi, le sourd n’entendra jamais que l’anthropologie n’est pas la théologie, au contraire de l’athéisme qui est une croyance d’ordre théologique, parfaitement légitime au demeurant, F68.10 continue à démontrer qu’il confond religion avec connaissance du religieux, il retourne donc avec Lodi aux jardins sacrificiels du si gentil Néron.
    Encore rapatapon, puisque sans cesse il faut que nous nous répétions.

  74. @ Aliocha
    « Encore de la propagande, à soupir, soupir et demi… »
    Il n’y a pas particulièrement de propagande. Il y a des positions que j’argumente. Et la dernière en date consiste à vous accuser clairement et nettement d’être un menteur.
    L’histoire qui vous obsède au sujet de la fameuse « buse » commence le 14 novembre 2019, à 12:44. Lorsque j’écris:
    « Compte tenu du pseudonyme de Aliocha, il est bien possible que nous n’ayons pas la même lecture de ce passage (dans lequel l’Aliocha du texte passe, à mes yeux, un peu pour une BUSE). » — moi-même
    Et cela au sujet du texte du Grand Inquisiteur de Dostoïevski, que j’ai mentionné à 3:03 le même jour, et ce à l’attention d’une autre personne que vous. En écrivant:
    « La lucidité est dans ces domaines un poison nécessaire. J’ai le sentiment que c’est une des morales du Grand Inquisiteur de Dostoïevski. » — moi-même
    Nulle part il n’y avait d’attaques personnelles contre vous, contrairement à ce que vous affirmez ce jour même à 15:29 en ces termes:
    « Ma petite BUSE personnelle est là pour témoigner des attaques ad hominem qui fondèrent la discussion.«  — Aliocha
    Vous délirez donc de manière absolument sidérante. Ce qui est par contre factuel, c’est que vous commencez à partir en quenouille au sujet du mot « buse » à la date du 5 janvier 2020, à 9:10 très précisément. Avec un retard à l’allumage de deux mois par rapport à mes propos du 14 novembre 2019… l’art de ressasser, en somme… et voilà que vous êtes dès lors persécuté…:
    « Toutes mes interventions ici ne sont que des variations de cette réalité que je ressens personnellement et tiens à partager, sous les huées et quolibets, les insultes et opprobres de tout ceux qui n’ont pas accès à cette vérité qui sait formuler au XXIe siècle cette question que la nature nous pose, que vous traitiez cela de foutaise de BUSE… » — Aliocha
    Voilà: vous êtes le Christ dès ce moment. Votre pauvre petit être persécuté prend alors à sa charge les péchés et malheurs du monde…
    L’élément qui déclenche votre délire de persécution n’est aucunement une attaque personnelle. J’ai bien relu les commentaires pour m’en assurer. C’en est, par contre, mon rejet du concept du pardon, sur le même fil de discussion que votre chouinerie, concept que je décris ainsi le 3 janvier 2020 à 12:11:
    « …un mécanique psychologique qui opère par une succession assez fallacieuse de séductions d’idées entre plans de pensées internes au psychisme humain. Le concept du pardon est un chef-d’oeuvre illustrant la confusion qui agite les humains. »
    C’est depuis ce moment-là que vous avez décidé de monter les tours. Vous êtes un gros vicieux: très précisément le genre de personnage qui refuse de lâcher quiconque refuse de rentrer dans la logique du pardon obligatoire. Vous les suivez à la trace, revenez toujours à la charge, et jouez les persécutés du simple fait que le pardon n’est plus un concept opérant pour des gens comme moi.
    C’est là que se niche votre détestation de gens comme moi ou Lodi, ou plus généralement votre détestation des victimes. Et vous passez votre temps à prétendre, à grand coup de René Girard, que ce sont ce type de personnes qui vous harcèlent.
    Vous n’êtes pas, loin s’en faut, le premier pervers de ce type que je rencontre, rassurez-vous: votre typologie de personnage pollue de sa présence toute la chaîne de l’aide sociale et sévit en particulier là où elle devrait en être exclue sans pitié: les hôpitaux psychiatriques.
    Et suite à cette obsession permanente au sujet de ce mot « buse » qui vous a mentalement poursuivi pendant toute l’année 2020, j’ai effectivement, le 12 septembre 2020, à 20:36, après 10 mois de courtoise complaisance à votre endroit, commencé à mettre les points sur les « i »:
    « Comme vous l’avez probablement remarqué, cela fait presque depuis mon arrivée sur le blog qu’Aliocha nous pète une durite carabinée autour de mon emploi du mot « BUSE ». Et je vous avais fait remarqué il y a quelques temps que je ne me souvenais pas vraiment de ce qui avait pu susciter cette ire. Alors je me suis replongé dans les commentaires de ce blog. L’événement originel où j’ai utilisé le mot « BUSE » est celui-là, le 14 novembre 2019 à 12:44: […] Vous vous rendez compte de l’affront imaginaire qu’il ressasse en lui à mon encontre depuis novembre 2019 ? Tout ça pour cela ? Parce que j’ai osé avoir une interprétation hérétique du texte du Grand Inquisiteur de Dostoïevski ? »
    6 mois sont passés depuis cette mise au point de septembre 2020. Avez-vous corrigé vos habitudes et cessé de péter une durite carabinée au sujet du mot « buse » en jouant la victime imaginaire comme d’autre joueraient au malade imaginaire ? Non.
    Vous devriez vraiment aller vous cacher. Si vous n’êtes pas capable de faire amende honorable, je vous suggère vraiment de cesser de me prendre à parti dans ces commentaires. Compte tenu de votre comportement, je vous informe en effet que je me trouve à tous égards bien trop bon à votre endroit. Vous ne méritez pas la complaisance de ma part de laquelle vous avez abusé tout au long de l’année 2020. Et vos jérémiades ne trompent désormais personne.
    Vous seriez donc bien urbain d’accepter de cesser de m’importuner. Et, de fait, en toute franchise, je crois bien que vous êtes foncièrement incapable d’avoir la décence minimale de vous trouver un autre hérétique trouvant absurde le concept du pardon, à harceler et importuner. Du balai. Bzzzz !!
    En somme: vous n’êtes pas une personne respectable. N’en tirez aucune gloire: vous êtes loin d’être une exception.

  75. @ Aliocha
    « Excommuniée, la poupée ! CQFD »
    Nulle excommunication. Seulement le constat de votre indigence.
    Vous vous attendiez à quoi ? À ce qu’autrui ait le devoir de vous aimer et de vous apprécier ? Le monde réel ne fonctionne pas comme cela.
    Reconnaissez que vous n’avez aucun motif réel de hurler à la persécution au motif que j’ai traité un personnage de fiction de buse. Une fois que vous l’aurez fait, on tentera de revenir sur des bases plus agréables pour tout un chacun.
    En attendant, je ne vois aucune raison de retirer un quelconque mot de mon propos ci-dessous.
    Parce que vous avez dépassé les bornes.

  76. Robert Marchenoir

    Je reviens jeter un coup d’œil au hasard… il se passe toujours quelque chose, sur ce blog.
    Mes remerciements à Mitsahne, pour commencer.
    Sinon, mon hypothèse qu’Aliocha est un Arabe se renforce de plus en plus.
    Nous avons déjà établi que c’est un parano fini qui passe son temps à se victimiser. C’est évident, et le coup de la buse n’est que le dernier d’une longue liste. J’avais toujours été persuadé qu’il s’agissait là d’une plainte infondée, mais il faut féliciter F68.10 pour l’avoir établi noir sur blanc.
    Aliocha vient de nous lâcher un indice supplémentaire (05 mars 2021 à 08:46) :
    « Melon, bougnoule, bicot ! Chaque insulte, F68, vous rapproche de la vérité, vous enferrant un peu plus à l’hameçon véritable. »
    Personne, ici, n’a parlé de bougnoule ni de bicot, et encore moins sous forme d’insulte adressée à notre prophète Philippulus local. F68.10 a dit ceci (04 mars 2021 à 22:19) :
    « Comparer vos théories avec celle de la gravitation ? Faites-moi rire ! Quel melon… »
    F68.10, manifestement, accuse Aliocha (non sans vraisemblance) d’avoir le melon. Expression familière voulant dire avoir la grosse tête, ne plus passer par les portes, être exagérément imbu de soi-même.
    Et que comprend Aliocha ? Qu’on l’accuse d’être un melon, un bougnoule, un bicot. Melon étant pris dans son sens péjoratif d’Arabe…
    Ajoutons à ça :
    – Son obsession du « racisme », qui en fait l’un des trois « anti-racistes » enragés de ce blog.
    – Sa confusion intellectuelle permanente, qui rappelle beaucoup les discours profondément illogiques de certains raisonneurs musulmans.
    – Son idolâtrie d’Emmanuel Macron, inexplicable au regard du leitmotiv pseudo-chrétien de ses objurgations, mais qui s’éclairerait si l’on considère le multiculturalisme proclamé du président.
    – Les petits poèmes intempestifs à base de chameaux qu’il ne peut s’empêcher de nous infliger.
    Plus la victimisation incessante. Plus le melon…
    ______
    Note : curieusement, le Trésor de la langue française donne le sens de Nord-Africain pour le mot melon, mais ne mentionne pas le sens qu’il a dans l’expression « avoir le melon », nettement plus courant aujourd’hui. On y découvre, en revanche, qu’il peut avoir le sens d’imbécile (populaire, vieilli).

  77. @ Robert Marchenoir (@ Aliocha)
    « F68.10 […] accuse Aliocha […] d’avoir le melon. Expression familière voulant dire […] être exagérément imbu de soi-même. Et que comprend Aliocha ? Qu’on l’accuse d’être un melon, un bougnoule, un bicot. Melon étant pris dans son sens péjoratif d’Arabe… »
    Il va de soi que je n’ai jamais donné dans mes propos le sens d' »Arabe » au mot « melon ». À toutes fins utiles de désambiguïsation.

  78. Ils n’arrêteront jamais, nos tueurs mafieux, amputés du cœur qui se prétendent éducateurs, et quand ils se sont, d’eux-mêmes et par eux-mêmes, passés au révélateur qui dupe les dupeurs, ne savent que se déchaîner, confirmant leur erreur, aveux signés.
    Qu’ils en soient sincèrement remerciés, et reçoivent ainsi salutation du melon:
    Que n’ai-je connu s’ils savaient
    Quel cœur ils possédèrent ?
    Combien mon cœur intime eût aimé connaître
    Quels chemins de montagne ils empruntèrent !
    Verras-tu s’ils se préservèrent
    Ou s’ils coururent à leur perte ?
    Les princes de la passion d’aimer, par elle déconcertés,
    Dans le pire embarras se trouvèrent jetés ! »
    Ibn’Arabi, L’interprète des désirs.

  79. @ Aliocha
    Encore un peu d’orientalisme fondamentalistoïde avec Ibn’Arabi ? Permettez-moi de vous communiquer un peu d’orientalisme rationalistoïde avec Omar Khayyam:
    « Avec les ignorants aux penchants despotiques,
    Qui, sottement, se croient des savants authentiques,
    Fais l’âne, car d’après leur manière de voir,
    Les ânes seuls pourraient n’être pas hérétiques. »

    « N’ayant jamais veillé devant les grands problèmes,
    N’ayant pas fait un pas tout en dehors d’eux-mêmes,
    Quelques vrais ignorants, en costume d’élus,
    Décochent sur les bons d’horribles anathèmes. »

    « Tout ce que tu me dis, c’est par aversion,
    Tu m’appelles athée et sans religion.
    Je sais ce que je suis, franchement je l’avoue.
    Mais, sois juste, est-ce à toi d’y faire allusion ? »

    Franchement, je pense qu’il serait temps que vous cessiez de vous adresser à moi sur des thèmes que, en toute honnêteté, vous ne comprenez pas. Vous êtes un ignorant et un incompétent.
    Et mes hommages posthumes à l’homme qui a géométriquement résolu la cubique au XIe siècle: un savant compétent.
    « Ils n’arrêteront jamais, nos tueurs mafieux… »
    Vous êtes d’une fatuité infâme: c’est vous qui refusez de mettre un terme à votre diabolisation littérale des païens et athées. Et qui de surcroît avez le culot de vous parer de tolérance en vous enrobant dans une persécution non seulement imaginaire mais tactiquement malhonnête. En plus d’être diffamante. « Mafieux » ? Vous avez vraiment le CULOT de nous sortir cela ?
    Mettez-vous votre fondamentalisme dans le fondement, espèce de gros barjot. Parions que vous aurez sans nul doute le sans-gêne de me qualifier de « mafieux » en toute « compassion », comme vous le dites si bien. Il n’y a plus de tolérance à avoir envers vous. Ne soyez donc pas surpris de mon changement de ton à votre encontre à partir de maintenant.
    Vous vous sentiez persécuté ? Vous n’avez encore rien vu. Et ce ne sont pas vos incantations girardiennes qui vont m’empêcher de n’avoir aucun égard pour vous à l’avenir. Petit conseil: parlez dorénavant à d’autres commentateurs.

  80. @ F68.10
    Bien sûr, comme le dit votre poème, vous êtes du côté des bons, mais à l’inverse de lui, je démontre que votre athéisme est une religion, et pour cela ne vous jette aucun anathème, à l’inverse de vous à mon endroit, reconnaissant mon ignorance de buse face à l’âne qui refuse de reconnaître la sienne.

  81. @ Aliocha
    « Bien sûr, comme le dit votre poème, vous êtes du côté des bons… »
    Vous êtes d’un littéralisme aussi affligeant quand vous lisez la Bible, le Coran ou Girard ? Le problème n’est pas que je sois du côté des bons ou pas. Le problème est que le sectarisme religieux empêche l’ouverture des débats. Et que, oui, dans ce contexte, ce qu’Omar Khayyam ou l’homme qui écrit en son nom décrit se retrouve validé de manière systématique. Les exemples sont trop nombreux pour que ce point soit contestable.
    « …mais à l’inverse de lui, je démontre que votre athéisme est une religion… »
    Ben voyons. Le problème, c’est que vous êtes bête comme vos pieds et que vous êtes incapable de préciser votre propos: il existe des athées qui se définissent de multiples manières. L’athéisme d’un Douglas Murray est ferme et n’a rien à voir avec l’athéisme, probablement moins ferme et plus intéressé, d’un membre typique du trotskisme français. Les non-croyants les plus religieux à votre sens sont même plutôt des agnostiques que des athées. Par exemple Auguste Comte.
    Mais soyons honnête et plus direct: votre argument est de la foutaise sévère et de la fainéantise intellectuelle caractérisée qui signe votre statut de fraudeur intellectuel. Ce n’est qu’une stratégie rhétorique malhonnête qui vise à créer de la confusion dans les esprits. Pour éviter les débats sur le fond. Faut-il jeter les homosexuels des toits ? Oui ? Non ? De toutes manières, les athées sont des religieux comme les autres, alors continuons à jeter les homosexuels des toits parce que les athées sont violents et ont tort. Voilà la foutaise idéologique que vous masquez à travers vos écrans de fumée et qui vous rend un danger pour la société de manière caractérisée. Maintenant, que les gonzesses du YPG aient logé moult balles dans la tête aux sbires de l’État islamique, soyons bien clair: JE CAUTIONNE CETTE VIOLENCE. À 100 %. Et je cautionnerai cette violence envers quiconque souhaite établir un régime théocratique n’importe où dans le monde. Même en France. Même si c’est vous.
    C’est clair ? Maintenant, retournez jouer avec vos accusations de violence et de fonctionnement religieux supposé des athées ; accusations qui ne masquent rien d’autre que votre intransigeance à tout faire pour refuser de débattre avec eux. Je vous rappelle une chose évidente, de base: la violence, c’est lorsqu’il est impossible de parler des problèmes pour les régler. C’est donc votre comportement qui suscite et légitime la violence envers les religieux. Comme la violence, légitime, nécessaire, et 100 % justifiée des YPG en Syrie contre Daech.
    Je cautionne cette violence. Je ne m’en suis jamais caché. Et je vous confirme que si jamais, quelle que soit la dénomination officielle de la religion qui en serait coupable, nous assistions à un retour d’une forme de suprémacisme religieux chez nous, je cautionnerais la violence. Comme avec les YPG en Syrie contre Daech.
    Ceci n’est pas avoir « un comportement religieux violent ». C’est accepter que la violence soit nécessaire contre tous les comportements dangereux, immoraux, violents, cruels, moralement asymétriques.
    Heureusement que nombre de croyants en France ont compris qu’il ne fallait pas jouer avec le feu. Qu’ils en soient loués ! Vous, par contre, êtes un abruti fini du type pompier pyromane qu’il convient de mettre hors d’état de nuire. Vite. Et par la parole.
    Je n’ai rien contre la violence nécessaire. Inutile de jouer au persécuté face à de telles évidences.
    « …et pour cela ne vous jette aucun anathème… »
    Ben ouais. « Mafieux ! », c’est sûrement aussi courtois que « Philatéliste ! » Continuez à vous moquer du monde. Vous êtes un fourbe hypocrite et un danger pour la société.
    « …à l’inverse de vous à mon endroit, reconnaissant mon ignorance de buse face à l’âne qui refuse de reconnaître la sienne. »
    Vous continuez à faire référence à cette histoire de « buse » ? Alors que votre mauvaise foi caractérisée a été prouvée noir sur blanc ? Soyons clair: si vous n’êtes pas capable de vous rendre compte que vous êtes un menteur carabiné sur ce point, ce que j’ai prouvé, il est inconcevable de ne pas légitimer la violence contre des gens de votre acabit qui auraient des prétentions sur la façon dont doivent fonctionner les institutions et la société: derrière votre art du mensonge se cache un autoritarisme déguisé en « compassion ». Alors même que vous traitez vos interlocuteurs de mafieux. Il n’y a pas de tolérance à avoir à votre égard.
    Dégagez.

  82. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 07 mars 2021 à 00:19
    Voilà : Ibn Arabi, le gars qui écrit de zoulis poèmes avec plein de chameaux dedans. Un grand doctrinaire musulman du XIIe siècle en Espagne, soufi, certes (soit la secte musulmane minoritaire adorée des gauchistes parce qu’elle est censée, à tort, être plus « gentille » que les autres), mais qui tenait Mahomet pour l’homme parfait.
    Et le même qui nous cite de l’Ibn Arabi à tire-larigot se prétend non seulement chrétien (ou plus exactement : chrétien quand ça l’arrange), mais meilleur chrétien que tout le monde. Et tente de nous embrouiller avec René Girard, et le Jésus du XXIe siècle qu’est censé être Emmanuel Macron.
    Ce qui est marrant, c’est qu’un pipoteur de ce calibre continue de nous jouer de la flûte alors qu’il est démasqué depuis longtemps.
    Puisque F68.10 a déterré mes œuvres complètes d’il y a trois ans, je vous conseille vraiment le site de René Pommier, maître de conférences à la Sorbonne. Ça vaut le jus. Il publie de larges extraits de certains de ses livres, dont René Girard : un allumé qui se prend pour un phare. Allez-y, c’est jubilatoire, en plus d’être juste. Voyez aussi la note de lecture de Jacques Van Rillaer, professeur émérite à l’université de Louvain, sur ce livre, en plus de celle de Laurent Fedi, maître de conférences à l’université de Strasbourg, indiquée par F68.10.
    N’hésitez pas, tant que vous y êtes, à lire la descente en flammes de Roland Barthes et de Sigmund Freud par Pommier (comme quoi, Michel Onfray n’a rien inventé). Je vous recommande, en particulier, ses commentaires sur l’invention du feu selon Freud. La civilisation, d’après ce dernier, aurait commencé quand l’homme a cessé de pisser sur le feu pour l’éteindre, la miction en question constituant une pulsion homosexuelle (puisque la flamme symbolise le phallus). Un barjot complet qui a régné, et règne encore, sur la pensée occidentale, un siècle plus tard…

  83. @ Robert Marchenoir
    « Puisque F68.10 a déterré mes œuvres complètes d’il y a trois ans, je vous conseille vraiment […] la note de lecture de Jacques Van Rillaer, professeur émérite à l’université de Louvain… »
    Jacques Van Rillaer est connu pour être actif contre l’influence de la psychanalyse dans le milieu psychiatrique, et pour mettre ses pieds dans le plat avec élégance à ce sujet. C’est donc cette remarque qui m’incite à me permettre de vous communiquer ce texte de Mr. Abelhauser. La mention de Girard semble anecdotique mais témoigne du fait que ces théories trouvent leur chemin dans le champ clinique.
    C’est inquiétant, ce type d’utilisation. La question dépasse donc le simple cas de l’obsession d’Aliocha car cela implique la prise en charge de patients. Autre exemple d’invasion girardienne dans le champ clinique, ici au sujet de l’anorexie. Il y a vraiment des gens qui aiment jouer avec le feu.
    De toutes manières, le ver était dans le fruit dès le départ: Oughourlian, psychiatre hospitalier, était l’un des collaborateurs de Girard et un des protagonistes du dialogue dans Des choses cachées depuis la fondation du monde. Ceci ne recouvre donc pas seulement un simple délire aliochesque dans lequel ce dernier nous accuse systématiquement d’être de violents psychopathes (sans qu’on puisse le confronter sur les conditions d’exercice légitimes de la violence individuelle, puisqu’un tabou social le recouvre) mais bel et bien une pseudo-science dans le cadre de ses ramifications thérapeutiques.
    Lodi ne va pas être content que je dise cela, mais le danger de voir une concurrente religieuse succéder aux fariboles lacaniennes n’est pas une simple vue de l’esprit. Cette situation mérite de susciter une détestation significative des nouveaux prophètes girardiens, notamment, comme le montre le comportement d’Aliocha, du fait qu’ils peuvent s’immuniser à peu de frais à la critique en accusant autrui de violence. De la même manière que les psychanalystes accusent leurs patients d’être « résistants ». Et ensuite, ces gens viennent nous faire des leçons d’antitotalitarisme ? On aura tout vu…
    Carnage clinique en perspective.

  84. Peut-être, F68.10, allez-vous enfin entendre en étudiant les critiques de Girard, que le propos n’est pas la religion mais la connaissance du phénomène religieux, n’est donc pas une rivalité cléricale dont vous nous avez avoué être adepte, mais l’étude d’un comportement, corroboré dorénavant par l’imagerie médicale, qui démontre la contagion des émotions, renvoyant tous les pommiers mimétiques au romantisme de croire que leur désir est spontané, unique et particulier, ce qui est un sophisme :
    https://www.youtube.com/watch?v=cciM_A9qSpU

  85. @ Aliocha
    « Peut-être, F68.10, allez-vous enfin entendre en étudiant les critiques de Girard, que le propos n’est pas la religion mais la connaissance du phénomène religieux… »
    Non.
    « …n’est donc pas une rivalité cléricale dont vous nous avez avoué être adepte, mais l’étude d’un comportement, corroboré dorénavant par l’imagerie médicale… »
    Non.
    —————————————————–
    @ Robert Marchenoir
    Quand je vous disais qu’il s’agit là d’une pseudo-science qui cherche à se médicaliser… et à atteindre des patients…
    Il convient donc d’être intraitable sur cette volonté d’extension du girardisme au champ de la médecine comme il convient de l’être pour le Reiki ou la psychanalyse. Sûrement un thème pour un Gorski de la psychiatrie aux alentours de 2100…
    Les c*ns, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.
    Sauf qu’avec ce type de c*ns, des gens vont se pendre après s’être fait enguirlander à la mode girardienne en psychiatrie. De la même manière que des gens se pendent après la psychanalyse, comme l’explique Jacques Van Rillaer en étudiant la psychanalyse du point de vue des consommateurs.
    Ce que cherche à faire Aliocha, c’est pousser son girardisme au prix d’impacter des prises en charge en psychiatrie. Et comme ces gens se pendront gentiment chez eux, cela sera loin des yeux et loin du cœur de notre si bon Aliocha, qui continuera à morigéner l’humanité en fermant les yeux sur les morts que ses actions auront engendrés.
    C’est cela l’aveuglement idéologique. C’est un phénomène bien connu.
    Et il pontifiera sur « le sacrifice » pendant que toute victime éventuelle de ses agissements sera renvoyée dans les cordes sous l’allégation de violence. Quand, en plus, son idéologie, si elle se psychiatrise, aura la possibilité de contrôler l’action des services de police (qui obéissent au médical par principe de subsidiarité), nous aurons rétabli une grande prêtrise qui tuera des innocents au motif que Jésus a aboli le sacrifice. Et le premier qui mouftera sera un violent à éliminer et à rééduquer en psychiatrie.
    Je ne connais que trop bien le type de personnage que dissimulent les discours lénifiants et pontifiants d’Aliocha. Lodi l’a bien évidemment aussi senti.
    Mais compte tenu de l’incapacité d’Aliocha à s’excuser sur le mot « buse », ce qui signe son inaccessibilité à toute forme de critique factuelle, il convient de dénoncer notre nouvel inquisitoriat incarné par Aliocha comme il se doit: une pustule idéologique à éradiquer sans la moindre pitié avant que son poison ne se répande dans les esprits fragiles de nos médecins.

  86. Et c’est moi que Marchenoir traite de parano…
    Tout ça pour avoir expliqué que le pardon est plus fiable que le sacrifice pour renouveler la culture.
    Je l’ai déjà dit, ils sont vraiment prêts à tout pour justifier les iniquités de leur violence, continuer leur sabbat de sorcière et leur production d’anathèmes de clergé totalitaire.

  87. Robert Marchenoir

    @ F68.10 | 08 mars 2021 à 00:07
    Très intéressant, le lien sur les méfaits de la psychanalyse. Vous avez raison de parler de pseudo-science. A ma connaissance, l’efficacité de la psychanalyse n’a jamais été prouvée depuis qu’elle existe — ce qui devrait suffire à la condamner.
    De façon générale, l’influence des fausses sciences est énorme. Si certaines sont pour l’essentiel inoffensives, comme l’homéopathie, d’autres ne le sont pas du tout, comme le montre votre article sur la psychanalyse et les suicides qu’elle induit (entre autres méfaits).
    C’est pourquoi la déviation constante du débat vers l’attaque personnelle est profondément nocive : elle empêche de discuter des fausses sciences. Qu’il s’agisse du girardisme, de la psychanalyse ou du politiquement correct contemporain, il y a un nombre considérable d’autorités sociales qui font profession de raconter absolument n’importe quoi.
    C’est le cas de Freud, c’est le cas de René Girard, et ça rentre comme dans du beurre. C’est précisément parce qu’ils racontent n’importe quoi, d’ailleurs, que ça rentre comme dans du beurre.
    Si l’on constate la profondeur et la durée de l’influence d’une fausse science comme la psychanalyse, alliées à ses méfaits, on mesure à quel point ce sujet est important.
    On doit y ajouter le marxisme, d’ailleurs. Il a longtemps été considéré comme une science. Si ses adeptes actuels ont abandonné cette prétention, c’est uniquement en paroles. Son poids maléfique demeure.
    Il augmente, même, si l’on veut bien considérer que le politiquement correct (appelé « woke » dans sa dernière déclinaison, la plus enragée) n’est que l’avatar actuel du marxisme.
    Ses adeptes nord-américains ne se cachent même plus, d’ailleurs. Ils ont déjà commencé à s’attaquer aux sciences exactes : la physique, les mathématiques, sont désormais mises en cause dans leurs fondements mêmes.
    Les « anti-racistes » enragés n’hésitent plus à dire ouvertement que la vitesse de la lumière, ou le fait que 2 + 2 fassent 4, relèvent du « suprématisme blanc », et que ces disciplines doivent être « décolonisées » en conséquence.
    C’est la méthode scientifique elle-même, la rigueur, le goût de l’effort qui sont remis en cause par ces nouveaux Gardes rouges, qui, dans bien des cas, occupent des postes d’autorité dans les universités.
    Il y a peu, c’étaient seulement les Noirs de basse classe qui, aux États-Unis, accusaient leurs congénères de « se comporter comme des Blancs » (« act white ») lorsqu’ils avaient de bonnes notes à l’école.
    Désormais, cette notion est théorisée par des professeurs, des administrateurs d’université, dont beaucoup sont blancs, d’ailleurs.
    Le Canada, devenu l’un des pays les plus politiquement corrects du monde, n’a pas pratiqué l’esclavage des Noirs. Par conséquent, c’est la suprématie des Indiens et des Esquimaux qui se substitue, chez eux, à la suprématie noire (« premières nations », en langage politiquement correct).
    La vérité malvenue est que certaines races sont moins intelligentes, en moyenne, que la race blanche. Ce qui explique leur réussite sociale moindre, en pays occidental.
    La première arme de guerre de ces races contre la civilisation occidentale a été « l’anti-racisme ». Leur infériorité dans les résultats ne pouvait être due qu’au « racisme ».
    Nous sommes maintenant passés au stade supérieur : les races en question (et leurs complices blancs néo-marxistes) avouent tout de go que leur but est de détruire la civilisation occidentale, faute de pouvoir contribuer à la perpétuer.
    C’est ainsi que des professeurs d’université, à Montréal, ne se cachent plus de vouloir décoloniser la lumière. Les écoles publiques de Seattle enseignent officiellement les maths de gauche, les maths décoloniales.
    Les enfants y apprennent que les examens de maths ont pour effet d’opprimer et de marginaliser les personnes de couleur. Forcément, puisqu’elle sont trop nulles pour les réussir…
    Au Canada, dans l’Ontario, l’université Brock a embauché une Indienne métisse comme responsable des « relations avec les indigènes » (c’est à dire les Indiens). Sa mission est de décoloniser l’établissement, c’est à dire de « l’indigéniser ».
    Elle se plaint que lorsqu’elle propose des articles à des revues scientifiques, ils soient soumis à une méthode de relecture qui « privilégie l’approche universitaire occidentale, blanche, coloniale de la production du savoir ».
    Autrement dit, cette dame, embauchée par son université dans l’unique but de la détruire, trouve « raciste » que la science exige d’elle des informations vérifiées et des raisonnements exacts.
    Elle est tellement idiote, qu’elle ne comprend pas que si elle arrivait à ses fins, il n’y aurait plus, au Canada, ni l’eau courante, ni l’électricité, ni des ponts qui tiennent debout. Elle et les siens arriveraient peut-être au pouvoir, mais ils règneraient sur un champ de ruines. Exactement comme les Noirs qui ont pris le pouvoir à Detroit règnent sur les ruines qu’ils ont créées.
    Tous ces gens-là s’attaquent maintenant au cœur même de notre civilisation. Ils tentent de prendre le pouvoir à l’aide de méthodes communistes éprouvées. Mais cette fois-ci, ils ne prétendent même plus contribuer au progrès de l’humanité : ils disent clairement qu’ils veulent la ravaler au rang des peuplades les plus arriérées de la terre.
    Soit l’Occident se laisse mener au suicide par ces gens-là (quelle que soit leur race), soit il se bat contre eux par tous les moyens.

  88. @ Aliocha
    « Je l’ai déjà dit, ils sont vraiment prêts à tout pour justifier les iniquités de leur violence, continuer leur sabbat de sorcière et leur production d’anathèmes de clergé totalitaire. »
    Vous n’avez toujours pas pris position explicitement pour l’exclusion de votre idéologie du champ médical. Tant que vous ne le faites pas, vous serez responsable des morts qu’elle engendrera quand elle sera ainsi appliquée.
    Votre position intellectuelle n’en est donc simplement pas respectable.
    « Jean-Michel Oughourlian, psychiatre, chef de service à l’Hôpital Américain de Neuilly a été l’un des premiers médecins à percevoir l’importance de cette théorie qui fait inter-agir les désirs humains dans la mise en acte d’une posture de soin. » — Association Recherches Mimétiques.
    Récusez-vous cette position dramatiquement dangereuse ? Oui ? Non ?
    La psychiatrie n’est pas un jeu.

  89. @ F68.10
    Vous n’avez manifestement pas pris connaissance de ce que dit Cyrulnik dans la vidéo que je vous ai postée, il répond explicitement à votre question.
    Quant à Oughourlian, si vous aviez été un peu plus loin sur le site de l’ARM pour une autre raison que de tenter de m’y discréditer, vous vous seriez aperçu que j’étais bien le seul à remettre en question ses positions sur le sacré.
    Mais continuez à n’avoir pour référence que votre ressentiment dû aux mauvais soins que vous avez reçus, vous continuerez ainsi à reproduire les causes de la pathologie dont vous faites commerce et publicité, fermé à toute empathie et terriblement auto-centré, exerçant ces religions sans dieu que Cyrulnik décrit à la fin de l’entretien, refusant leur description inscrite au texte judéo-chrétien, qui permettrait pourtant de vous libérer de l’emprise violente dont vous faites montre ici avec vos petits camarades dévoreurs de poupée, et donnerait à vos arguments un autre tour que les éternels règlements de compte de vos problèmes personnels irrésolus, qui n’aboutissent qu’à revendiquer l’établissement d’un clergé qui éradiquerait celui qui vous a torturé.
    C’est non seulement erroné, mais vain, et désespérant de s’apercevoir que quelqu’un qui a reçu l’éducation qu’il prétend, en est encore à reproduire le rituel païen discrédité depuis deux mille ans.
    Mais je vous en prie, si cela vous détend, postez-moi une petite vidéo ultra-violente pour m’expliquer ce qu’est une victime réelle, vous confirmerez ce que je prétends depuis l’heure primale de la buse et des faucons, vous êtes le grand prêtre du rituel d’expiation.

    Ah ! On va voir si vous cautionnez les logorrhées racistes déjà dénoncées.
    Attention, rationaliste, si vous ne vous soumettez pas, on vous démontrera que vous n’êtes qu’un crypto-communiste, pervers et paranoïaque, pédophile éventuellement, et il faudra alors plus qu’une pauvre poupée démembrée pour vous réconcilier.

  90. @ Aliocha
    « Vous n’avez manifestement pas pris connaissance de ce que dit Cyrulnik dans la vidéo que je vous ai postée, il répond explicitement à votre question. »
    Je me suis farci les 30 minutes de Cyrulnik. 30 minutes de perdues. Je vous envoie la facture à quelle adresse ?
    La vidéo que vous m’avez communiquée ne répond en aucune manière à ma question. Qui vous était adressée. Elle n’était pas adressée à Cyrulnik. Mais bien à vous. Je la répète donc:
    « Vous n’avez toujours pas pris position explicitement pour l’exclusion de votre idéologie [girardienne] du champ médical. Tant que vous ne le faites pas, vous serez responsable des morts qu’elle engendrera quand elle sera ainsi appliquée. […] Récusez-vous cette position dramatiquement dangereuse ? Oui ? Non ? » — F68.10
    « Quant à Oughourlian, si vous aviez été un peu plus loin sur le site de l’ARM pour une autre raison que de tenter de m’y discréditer, vous vous seriez aperçu que j’étais bien le seul à remettre en question ses positions sur le sacré. »
    Eh bien je me suis fadé votre prose. Permettez-moi de vous citer:
    « Tant que l’individu n’admettra pas cette loi semblable à un loi physique, la parole sera laissée à l’accusateur et non au Paraclet… » — Aliocha
    Le Paraclet, Aliocha ? Vraiment ? Le Paraclet ? Vous êtes un fondu gnostique en plus d’être un dangereux hurluberlu prônant des thérapeutiques qui, en n’étant pas prouvées, risquent d’amener des gens à se pendre.
    « …à l’admiration de la force plutôt qu’au soin aux plus petits… » — Aliocha
    Ce n’est manifestement pas avec vous qu’on va résoudre le problème des troubles factices imposés à autrui. L’obsession du « soin aux plus petits » en est justement une force motrice. Et vous l’encensez.
    Vous encensez justement une des causes connues de maltraitance. Noir sur blanc. Mes félicitations. Explication en images.
    Il n’y a dans votre tirade, d’ailleurs, aucun propos intelligible. Je ne compte pas cela comme une récusation de l’ingérence girardienne en psychiatrie. Sur laquelle je vous questionne. Implacablement.
    « Mais continuez à n’avoir pour référence que votre ressentiment dû aux mauvais soins que vous avez reçus… »
    Je m’oppose à vous, Aliocha. Car votre position aboutit à prodiguer des soins inadéquats de manière massive et sous la contrainte. Je m’en prends à votre inconscience de tortionnaire et de meurtrier qui ne se rend pas compte que telle est sa position. Et je n’en ressens aucune gêne.
    « C’est non seulement erroné, mais vain, et désespérant de s’apercevoir que quelqu’un qui a reçu l’éducation qu’il prétend, en est encore à reproduire le rituel païen discrédité depuis deux mille ans. »
    Fichez la paix aux païens. Ils ne vous ont rien fait. Lâchez-leur la grappe. Reconnaissez leur liberté de conscience, d’opinion et d’expression.
    « Mais je vous en prie, si cela vous détend, postez-moi une petite vidéo ultra-violente pour m’expliquer ce qu’est une victime réelle… »
    C’est si gentiment demandé ! Je vous aurais volontiers fourni cette vidéo mais YouTube l’a supprimée car elle « ne respectait pas les conditions d’utilisation » de cette plateforme. Tu m’étonnes…
    La version longue était un peu gore. Mais bon, on en trouve encore de courts extraits sur Ukraine Today.
    Et je me permets aussi de vous fournir une vidéo de violence moralement légitime contre l’Etat islamique.
    « …vous confirmerez ce que je prétends depuis l’heure primale de la buse et des faucons, vous êtes le grand prêtre du rituel d’expiation. »
    Et vous êtes un meurtrier qui s’ignore. On ne traite pas les patients de la manière que vous n’avez pas encore récusée.
    « Ah ! On va voir si vous cautionnez les logorrhées racistes déjà dénoncées. »
    Donnez-moi un propos précis de Marchenoir que vous souhaitez que je commente, et je vous répondrai probablement. Si c’est très gentiment demandé.
    « Attention, rationaliste, si vous ne vous soumettez pas, on vous démontrera que vous n’êtes qu’un crypto-communiste, pervers et paranoïaque, pédophile éventuellement, et il faudra alors plus qu’une pauvre poupée démembrée pour vous réconcilier. »
    Je n’ai aucun problème à m’opposer à Marchenoir si je le souhaite. Mais pas sur commande. Apprenez à être poli pour avoir une réponse.

  91. @ Aliocha
    Arrêtez d’être un obstacle aux théories girardiennes en en parlant. Vous les déformez, et vous faites aussi obstacle à tout le reste en le balayant d’un revers de la main.
    Faire d’un instrument d’optique des oeillères ?
    C’est une perversion.
    René Girard n’est pas ce que vous en faites.
    La science dont il est un représentant non plus. On peut dire que si on m’avait présenté René Girard à votre sauce, je ne l’aurais pas lu.
    Une (mauvaise) foi qui se déguise.
    En somme, j’aurais eu tort. Darwin ne pouvait pas prouver directement ce qu’il disait, juste avec quelques exemples : on ne connaissait pas les gènes. On connaît les neurones miroirs, par contre, et vous n’en parlez pas. Les exemples de Girard, vous les citez rarement, et souvent en en faisant des articles de foi et en les déformant.
    Je n’ai jamais prétendu être spécialement pédagogue ou faire dans le care*, mais vous devriez le savoir ? Le plus important est d’amorcer le désir de savoir.
    Or vous faites l’inverse.
    La science est cumulative. On a des hypothèses, on les teste, on n’avance pas en proclamant avoir un magistère moral et en prétendant donner telle ou telle extension à une théorie. C’est la démarche inverse de Girard, lui a lu des textes, observé des récurrences, réfléchi, dit avoir trouvé une seule chose mais jamais prétendu que cette choses soit tout.
    Bien sûr, toutes sortes d’expérimentations sont intéressantes, mais il faut procéder avec prudence, comme en chimie où on n’administre pas les médicaments n’importe comment.
    Ce qu’il y a à sauver de la psychiatrie – il existe un inconscient, voir l’expérience de Libet – ne sera, pareillement pas examiné à cause de gens comme vous.
    Qui demandent d’y croire. Quand on ne sait pas, il faut suspendre son jugement, quand on a une preuve, l’examiner… Libet est un génie : il prouve ça, et la liberté humaine, certes très relative. Après quoi des gens qui ne savent pas lire prétendent qu’il a prouvé que l’Homme n’est pas libre.
    Or si : ce n’était pas gagné d’avance pour ce que nous en voyons et par simple logique : comment prouver la liberté ?
    Bref, il est symptomatique que vous n’ayez pas parlé des neurones-miroirs, non, non, non, il faut ramener quelque idée inaboutie, improuvée et pouvant donner lieu à des abus.
    Pourquoi prouver quand on réclame la foi ? Pourquoi parler net plutôt que par allusion pour exclure les gens dépourvus d’une part de culture biblique et littéraire ? Pourquoi être honnête intellectuellement et ne juger personne plutôt que de réclamer le pardon dont on est caricaturalement loin en serinant un air de buse ?
    Parce que les croyants en l’unique, dieu unique, théorie unique, parti unique, que d’unique ! Se sentent tout-puissants, identifiés à l’unique, ou impuissants, hors de l’unique qu’ils convoitent, ou les deux… Mais tout cela fait que le reste du monde doit être instrumentalisé dans le rapport au fameux unique.
    Forcément.
    Je parle de rapports de force : ceux qui les nient sont souvent en plein dedans, que c’est drôle, ils ne veulent pas qu’on les en sorte. Je ne forcerai personne aux soins ! Je ne fais que vous proposer de vous désintoxiquer de ce qui est mauvais pour vous… Pour d’autres aussi, mais chez vous, ça prend une forme assez grave. Et puis, qui sait ? Il se pourrait que quelqu’un ayant vos problèmes ou une personne en connaissant une de votre acabit comprenne mieux en lisant mon intervention.
    Ne faites plus obstacle à la diffusion de Girard en en parlant. Ne vous interdisez pas de mieux le comprendre et d’appliquer votre morale en ne vous en obsédant pas, comme aussi en sortant de vos références.
    Souvent, on comprend mieux quelque chose quand on s’en éloigne… De plus, en attendant, vous pourriez découvrir d’autres réalités : le monde est vaste.
    *Cela ne devrait pas être à moi de faire ces choses-là, en principe, il est tellement plus fun d’interroger sur ce que j’ignore ou d’échanger des idées, par exemple sur des problèmes à résoudre, ou encore de lancer des hypothèses ou des histoires comme si.
    On peut dire que c’est, entre autres, parce que l’oeuvre de René Girard m’a ouvert des horizons. Je le lui dois donc mais quelle dette est infinie ? Aucune, et ma patience a des limites bien plus étroites encore.

  92. Robert Marchenoir

    Au fait, Aliocha, vous ne nous avez pas dit si vous étiez arabe ? Ça expliquerait bien des choses, et en particulier que vous soyez casse-bonbons à ce point.
    Que je sache, René Girard ou Marcel Proust n’ont jamais fait la promotion de « l’anti-racisme ». Or, vous semblez incapable de penser par vous-même, sans aller chercher des justifications intellectuelles chez des grandes marques de ce type. On se demande d’où vous vient cette obsession…

  93. Évitons de lire Lodi avant de vous répondre, F68.10, la sanction sacrificielle devant alors s’appliquer à la métastase d’Ancien Régime qu’il représente, et que vous cautionnez au nom de votre pathologie, la perversité ne sachant entendre ce qui pourrait la guérir qu’en sa grammaire propre.
    Vous auriez dû m’envoyer les scènes épouvantables dont vous parlez pour mieux ne pas écouter Cyrulnik, qui vous donne l’argument épistémologique qu’aucune discipline scientifique ne doit prévaloir sur les autres au risque de tomber dans la tyrannie. Je vous le livre car si réellement vous réclamez d’envoyer facture pour l’avoir écouté, votre compétence n’est manifestement pas assez développée pour en réclamer salaire, vous ne l’avez pas entendu.
    Comme vous n’avez pas entendu que j’ai les plus grandes réserves sur Oughourlian, car vous n’avez qu’un objectif, et ce depuis l’heure rapace du début de notre échange, éliminer ce qu’ici je représente pour vous, et qui démontre que pour finir, vous ne savez qu’accuser et n’avez d’autre argument que de renvoyer image de la pire violence qui domine vos mondes et vous empêche absolument d’accéder à la nouvelle grammaire qu’il s’agirait d’apprendre à formuler, je témoigne ici que nous n’en sommes qu’au balbutiement, comme en témoigne le texte cité sur la justice, que Lodi revendique au nom de Girard n’être que vengeance, avouant qu’il ne sait nommer la liberté, comme vous, qu’à ne savoir se soumettre aux injonctions de la violence. Mais il n’a pas votre savoir, et on ne peut que regretter dans son cas qu’il soit ainsi conforté par des gens comme vous dans son délire nietzschéen de puissance, qui contamine de sa pathologie qui ne veut pas guérir car elle fait commerce démocratique de sa perversion, tenant par-dessus tout à conserver la grammaire expiatoire qui ne sait parler qu’en terme de domination, d’élimination de tout ce qui pourrait l’amener à la guérison.
    Cyrulnik décrit bien les idéologies communistes et nazies, religion sans dieu, mais avec clergé et loi morale, exactement ce que vous tentez de répéter, faisant passer la roue de votre croyance en la violence sur toutes les délicates tentatives de ceux qui essayent d’imaginer pouvoir s’en passer, mimant en ses illustrations l’égorgement des démons pour s’en justifier, ôtant alors toute possibilité d’exercice d’une force légitime, toute définition d’une justice qui éviterait à notre hôte de s’arracher ce qui lui reste de cheveux par poignée à ne pas savoir appliquer les peines nécessaires à son établissement.
    Il est donc indispensable d’entendre ce que manifestement votre ouïe n’a pas la capacité physique d’exercer, l’avenir est à la transdisciplinarité, ce que Cyrulnik décrit comme loin d’être abouti car chacun reste dans son coin à exercer son petit pouvoir archaïque, ce qui explique votre surdité et votre tendance naturelle à reproduire le pouvoir des petites chapelles sectaires que vous appelez de vos vœux belges, incapable que vous êtes de savoir reconnaître l’incapacité des animaux humains que nous sommes à savoir imaginer un autre mode de fonctionnement, sa description des progrès de l’imagerie médicale sur les neurones miroir en amenant petit à petit les preuves physiques de la nécessité absolue de retourner à l’empathie si nous voulons un jour ne plus croire en la violence, un jour se décentrer de nous-même, ce qui nous ramène à Lodi, si nous voulons établir la démocratie en évitant d’excommunier qui refuse de baiser les pieds de ceux qui n’ont pas entendu le Paraclet, l’Esprit qui éclaire les persécuteurs sur leur persécution, s’appliquant à nous-même cet éclairage qui permet d’imaginer pouvoir formuler une justice en d’autres termes que ceux de la vengeance, qui permet d’avoir assez foi en l’homme pour oser imaginer pouvoir éduquer chaque individu à cette exigence suprême que demande la liberté.
    Il n’y a donc ici, et votre ouïe malade va-t-elle être à même d’entendre cela, on peut en douter, aucune injonction totalitaire, mais invitation à partager le savoir comme autre chose qu’un moyen de dominer, que cette condition, si elle n’est pas suffisante, reste néanmoins indispensable en sa nécessité, évitant que l’érudition admirable dont vous faites montre ne reste lettre aussi morte que les victimes des égorgements dont vous témoignez ici la fascination qu’elles exercent sur vous, démontrant que vous n’êtes qu’un croyant en la violence, constat objectif qui démontre de quelle emprise vous êtes la proie, ce qui ne nécessite aucune autre sanction que de révéler le simple fait observable et constant depuis deux mille ans, vous vous associez à tous ceux qui préfèrent l’amour du pouvoir au pouvoir de l’amour :
    Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font.

  94. @ Robert Marchenoir (@ Aliocha)
    « On se demande d’où vous vient cette obsession… »
    Curieux que vous posiez cette question, alors que vous y avez répondu implicitement, il y a quelques jours.
    Vous avez émis l’hypothèse d’une tendance arabo-soufiste d’Aliocha.
    Les Soufis tournent en rond et sur eux-mêmes jusqu’à l’extase supposée de l’épuisement.
    Tourner en rond, jusqu’à épuisement, mais là il s’agit de l’épuisement du lecteur, que je ne suis pas souvent, c’est bien ce que nous offre Aliocha.

  95. Bravo Tipaza, voilà encore une remarque positive, c’est plus simple que de témoigner avoir entendu le Paraclet, évitant de déplaire à Lucile en mimant les démons, alors que nous ne sommes que les porcs qu’ils investissent.
    « Nizhâm : Cela n’est-il pas surprenant !
    Toi dont le cœur est épris, comment te reste-t-il un débordement qui te jette dans le trouble, alors que la passion d’amour envahit tout ton être ?
    L’amour engourdit les sens, aliène les intelligences, déroute les suggestions et entraîne le passionné d’amour avec ceux qui se résorbent !
    Comment peux-tu demeurer perplexe ?
    La voie exige le langage véridique !
    Alors, comment un être comme toi se permet-il de tenir ces propos inadéquats ?
    Le poète I : Ô toi qui es de mes intimes, quel est ton nom ?
    Nizhâm : Qurrat al-ayn (repos de l’œil essentiel) »
    Ibn’Arabi, L’Interprète des désirs.
    Jusqu’à quand allez-vous, par désir de plaire, nier ce que vous avez ressenti, vous nommant comme les noces de Camus ?
    Vous n’êtes pas piégé comme Marchenoir, Tipaza, ne vous faites pas plus démon que vous n’êtes, il vous suffirait d’entrer en cette danse délicate pour accéder à la joie complète d’appartenir au vrai et de tourner comme les mondes qui acceptent en n’étant rien, ce pouvoir offert de ressentir le tout :
    https://www.youtube.com/watch?v=tOG86zXGKm0
    Solidarité totale aux victimes de l’Orient perdu.
    P.-S.: F68.10 cautionne-t-il les immondices xénophobes de nos chrétiens corrompus ?

    Par avance, et pour répondre à l’objection des hypocrites, ma dénonciation est beaucoup plus lourde que de montrer que l’idéologie de F68.10 répèterait nazisme et communisme, et qu’il ne s’en sortira pas avec l’argument usé du politiquement correct.
    Sa fascination pour la violence démontre que tant que nous n’accèderons pas à ce qui fonda la domination de l’Occident, le pardon, nous ne saurons qu’être la métastase du mal qui détruit actuellement les démocraties anglo-saxonnes, multipliant les sectes, les partis, les coteries, les mafias. Le un pour cent des dominants GAFAM, s’ils ne prennent pas enfin conscience de la réalité évangélique qui permit l’établissement de leur domination, tueront le libéralisme en nous offrant aux démocratures.
    Il serait temps de s’apercevoir qu’ici c’est la France, où croire et ne pas croire trouve leur équivalence, dans la mesure où son peuple s’aperçoit enfin de quoi il est l’unique dépositaire s’il ne veut pas que le monde ne retienne de sa révolution que le meurtre de son roi, mais l’impérieuse nécessité d’incarner la raison des défaites qui ne savent que répéter l’erreur ancestrale, le temps des dominations est révolu, s’ouvre enfin pour l’humanité débarrassée des mensonges du meurtre, l’ère radieuse du royaume de la justice et de la réconciliation.

  96. @ Aliocha
    Quel monstrueux tissu d’âneries !
    Premièrement, commençons par constater que vous n’avez toujours pas répondu à ma question. Je vais la réitérer explicitement, pour la troisième fois:
    « Vous n’avez toujours pas pris position explicitement pour l’exclusion de votre idéologie [girardienne] du champ médical. Tant que vous ne le faites pas, vous serez responsable des morts qu’elle engendrera quand elle sera ainsi appliquée. […] Récusez-vous cette position dramatiquement dangereuse ? Oui ? Non ? » — F68.10
    « Vous auriez dû m’envoyer les scènes épouvantables dont vous parlez pour mieux ne pas écouter Cyrulnik, qui vous donne l’argument épistémologique qu’aucune discipline scientifique ne doit prévaloir sur les autres au risque de tomber dans la tyrannie. »
    Eh bien… soyons limpide: Boris Cyrulnik a 100 % tort sur ce point. Bien évidemment que des méthodes doivent dominer sur d’autres approches ! Et même, soyons honnête: les é-li-mi-ner. À 100 %. C’est ainsi que progresse la science. C’est ainsi que nous savons aujourd’hui que la Terre tourne autour du Soleil et que l’homme descend du singe. Parce que des croyances ont été é-li-mi-nées. Et c’est très bien. Cyrulnik est un pleutre quand il donne le change au chantage intellectuel que représente l’influence psychanalytique en France. Deux hypothèses: 1. il est complaisant (probable) 2. l’influence de la psychanalyse dans les échelons institutionnels de la médecine est encore trop forte en France. Il y a un travail d’é-li-mi-na-tion à terminer. Radical. Il n’a que trop tardé. Cyrulnik s’y oppose de facto.
    « Mais il n’a pas votre savoir, et on ne peut que regretter dans son cas qu’il soit ainsi conforté par des gens comme vous dans son délire nietzschéen de puissance… »
    Nietzsche était un moment important de la philosophie. Mais, soyons clair: je ne suis pas nietzschéen. Au grand dam d’un de mes meilleurs potes anar suisse. Bien que Nietzsche ait entrepris un admirable travail de démolition des canons chrétiens de la morale, il faut absolument un travail de reconstruction athée de la morale. Ce travail semble avoir tout juste commencé, depuis le livre de Sam Harris, paru en 2010.
    Livre qui suscite des rejets y compris par des athées, par complaisance vis-à-vis des religieux. Complaisance que je n’ai pas. Semble-t’il que les universitaires ont toujours été terrorisés de marcher sur les plates-bandes des religieux en ce domaine.
    Les positions de Stephen Jay Gould, connues en anglais sous le nom de « non-overlapping magisteria » ont été plus qu’une concession aux religieux. Cette approche est à rejeter: inutile que les athées s’excluent du champ de la réflexion de la morale normative sous prétexte qu’il seraient nietzschéen (faux) et qu’une déférence irait de soi vis-à-vis des religieux. Ce temps arrive à sa fin. Et il en est grand temps.
    « Cyrulnik décrit bien les idéologies communistes et nazies, religion sans dieu, mais avec clergé et loi morale, exactement ce que vous tentez de répéter… »
    L’argument à deux baaaaaalles… le marxisme est une forme de religiosité, une forme de dogmatisme, une forme de pseudo-science. Robert Marchenoir l’a à juste titre remarqué. Donc, voilà, mettez-vous cela dans le crâne: ce n’est pas parce que Staline était marxiste, et athée, que les athées sont systématiquement marxistes ou staliniens.
    Je suis libéral, et donc non-marxiste, parce que rationaliste. Je ne suis athée que par incidence: en conséquence de mon rationalisme. Inutile donc d’agiter vos remarques idiotes devant moi.
    Quant à l’influence de la religion dans le nazisme, on pourrait en rediscuter… il se trouve d’ailleurs que la légitimation du racisme exterminateur dans le nazisme dépassait de très loin les théories du racisme scientifique et de l’eugénisme de l’époque: les théories raciales de Hitler dans Mein Kampf – il faut le lire… – sont de facto bien plus des resucées des théories religieuses sur les hiérarchies des formes de vie depuis la roche jusqu’à Dieu, qui nous proviennent en droite ligne de la religion et même de l’humanisme de la Renaissance. Pic de la Mirandole avait exactement les mêmes théories hiérarchiques ; par exemple dans De la Dignité de l’Homme.
    Donc arrêtez de vous moquer du monde en identifiant l’athéisme au nazisme ou au marxisme. C’est faux: je suis libéral, popperien, et un de mes textes canoniques est Misère de l’historicisme par Karl Popper, qui justement explique pourquoi il convient de récuser marxisme et nazisme. D’un point de vue rationaliste.
    Donc, non, sans complexe: je revendique l’association d’athées dans des organisations comme la Giordano Bruno Stiftung pour réfléchir à remplacer la morale d’origine religieuse par d’autres considérations en phase avec l’ère de la bombe atomique, et non plus en phase avec le seul Âge de Bronze. Comme en témoigne la controverse allemande des années 1960, impliquant Hans Albert, visant à renégocier la place des valeurs dans les sciences sociales. Sujet toujours d’actualité… Je ne vois toujours pas en quoi vous auriez un quelconque motif à vous y opposer.
    « …faisant passer la roue de votre croyance en la violence sur toutes les délicates tentatives de ceux qui essayent d’imaginer pouvoir s’en passer… »
    C’est cela, oui… jouez encore au persécuté. Laissez-moi vous informer d’une chose: il n’y a pas moyen de se passer de la violence pour régler nombre de questions. La dernière telle question en date est celle de l’État islamique. Où la violence est absolument nécessaire. Et se doit d’être implacable.
    Prônez-vous la complaisance à l’égard de Daech ? Oui ? Non ?
    « …l’avenir est à la transdisciplinarité, ce que Cyrulnik décrit comme loin d’être abouti… »
    La transdisciplinarité devrait aller de soi: cela dérive de l’unité de la science. cf. le livre Consilience d’Edward Wilson. Ce que Cyrulnik propose n’est pas la transdisciplinarité: c’est la fusion de la science et de la foutaise. Il importe de résolument s’y opposer. Référez-vous aux deux heures de débat à ce sujet en 2010 par le désormais défunt centre Philoctète.
    « ..sa description des progrès de l’imagerie médicale sur les neurones miroir en amenant petit à petit les preuves physiques de la nécessité absolue de retourner à l’empathie si nous voulons un jour ne plus croire en la violence… »
    Au risque de déplaire à Lodi, malheureusement: non. C’est pour moi de la pensée magique, ce qu’on entend sur les neurones miroirs. Qu’ils existent semble avéré. Ce qu’on en raconte ? Laissez-moi rire…
    J’arrête ici de traiter l’intégralité de vos foutaises. Veuillez traiter la question que je vous ai adressée, et, ce, pour la troisième fois, tout en haut de ce commentaire.

  97. Avec les ignorants aux penchants despotiques,
    Qui, sottement, se croient des savants authentiques,
    Fais l’âne, car d’après leur manière de voir,
    Les ânes seuls pourraient n’être pas hérétiques.
    Voilà ma réponse, déjà formulée. Ainsi, en ce bestiaire, les buses sifflent :
    HIIIII-HAN !!!!!!

  98. Robert Marchenoir

    @ Tipaza | 09 mars 2021 à 08:21
    « Les Soufis tournent en rond et sur eux-mêmes jusqu’à l’extase supposée de l’épuisement. Tourner en rond, jusqu’à épuisement, mais là il s’agit de l’épuisement du lecteur, que je ne suis pas souvent, c’est bien ce que nous offre Aliocha. »
    Enfin un peu d’esprit, ça fait du bien.
    Badaboum, badaboum, badaboum.

  99. @ Aliocha
    « HIIIII-HAN !!!!!! »
    Dois-je comprendre qu’il s’agit là de votre réponse à ma très pertinente question ? Je vous la rappelle:
    « Vous n’avez toujours pas pris position explicitement pour l’exclusion de votre idéologie [girardienne] du champ médical. Tant que vous ne le faites pas, vous serez responsable des morts qu’elle engendrera quand elle sera ainsi appliquée. […] Récusez-vous cette position dramatiquement dangereuse ? Oui ? Non ? » — F68.10
    OK. Je note: « Hi-Han ». Merci Aliocha d’avoir participé à cette discussion. Ce fut très apprécié.
    Allez ! Pour détendre un peu l’atmosphère, un peu d’humour terroriste: je recommande ce petit pastiche intitulé « Dans les coulisses avec les brutaux terroristes de l’État islamique ». Quand le terroriste se coupe la main à 2:03 en tentant d’égorger l’otage, je me suis plié de rire en deux ! Très bon pastiche.
    Bon. Je vous suggère désormais de ne plus me confronter sur ces sujets. Cela fera du bien à tous les lecteurs du blog. Merci d’avance.

  100. @ F68.10
    Vous n’avez pas reconnu le poème que vous aviez cité, et n’avez toujours pas entendu ma réponse à vos calomnies ?
    Le diagnostic de surdité est confirmé.
    Je suis donc selon nos psys du blog, vicieux, pervers, pédophile, meurtrier, communiste, nazi, et pourquoi ?
    Pour avoir rappelé que le pardon est ce qui fonda la puissance de l’Occident et qu’il doit sa décadence à l’avoir occulté dans l’exercice de sa domination.
    L’amour du pouvoir détruit la démocratie.
    Mince, Marchenoir aussi est tombé de sa chaise, c’est une épidémie !

  101. @ Aliocha
    « Vous n’avez pas reconnu le poème que vous aviez cité, et n’avez toujours pas entendu ma réponse à vos calomnies ? »
    Vous osez prendre position sur mes dons de télépathe ? En l’état de vos molles pseudo-dénégations, j’en arrive à la conclusion que vous souhaitez effectivement que le girardisme ait un impact en matière de prise en charge psychiatrique. Ce qui suscite un « Niet ! » farouche de ma part. Et je ne reculerai devant pas grand-chose pour vous contraindre à vous rétracter. Car des vies et de la souffrance sont en jeu sur de telles questions. Il serait temps que vous en preniez conscience.
    « Je suis donc selon nos psys du blog, vicieux, pervers, pédophile, meurtrier, communiste, nazi, et pourquoi ? »
    Vicieux ? Oui. Pervers ? Oui. Pédophile ? Pas selon mes propos. Meurtrier ? Si vous poussez le girardisme en psychiatrie, vous ferez partie de la longue liste des gens qui jouent avec la vie d’autrui pour la roborative satisfaction de vous enivrer de votre idéologie. Donc meurtrier ? Oui. Qui s’ignore. Vous seriez loin d’être seul dans votre catégorie, par ailleurs. Communiste ? Discutez-en avec Marchenoir. Je n’ai pas d’opinion sur cela. Nazi ? C’est quand même plutôt vous qui avez eu le culot de m’expliquer que je suis pire ou au minimum plus dogmatique qu’un nazi.
    Et je ne suis pas un « psy ». Veuillez garder vos propos infamants pour vous. Nazi, passe encore. Mais « psy » ? Je pense que vous n’avez pas mesuré la portée de votre insulte en utilisant ce terme à mon encontre. Je vous offre une seule opportunité de le rétracter: c’est maintenant. Parce que je suis bon et miséricordieux.
    « Pour avoir rappelé que le pardon est ce qui fonda la puissance de l’Occident et qu’il doit sa décadence à l’avoir occulté dans l’exercice de sa domination. »
    N’importe quoi. N’importe qui sait que si l’Occident n’avait pas été le premier à faire sa révolution scientifique, il se serait fait coloniser par la puissance qui y serait arrivé en premier. Et c’est la philosophie qui nous a en large partie permis d’émanciper nos États de leur autoritarisme digne de potentats africains – cette comparaison en est même diffamante pour mon potentat africain préféré, franchement… – pour permettre à la classe intellectuelle et marchande de s’émanciper de son inféodation aux trônes et d’ainsi enfin rentrer dans le capitalisme allié à la science et ainsi établir un modèle d’efficacité pour le monde.
    Pour les bienfaits in extenso de la colonisation, on repassera, mais sur ce qui fonde la puissance de l’Occident, ce ne fut nullement le pardon. Nous avons bien des épisodes fondateurs comme la Paix de Dieu au Xe et XIe siècle ou la mission diplomatique de Léon Ier avec Attila. Mais ce n’est pas de nature à garantir la puissance de l’Occident. Concept qui n’est pas, d’ailleurs, prioritaire dans mon appréciation morale de l’histoire. Vous ne me flatterez pas ainsi.
    « L’amour du pouvoir détruit la démocratie. »
    L’histoire de l’Angleterre dément votre appréciation. C’est une des plus robustes démocraties dans ses fondements pratiques patinés par l’histoire. Et elle posséda la moitié du globe. Donc nulle contradiction.
    « Mince, Marchenoir aussi est tombé de sa chaise, c’est une épidémie ! »
    Marchenoir n’est pas tombé de sa chaise. Ses « badadoum badaboum badaboum » font référence à cette forme d’autisme intellectuel qui vous interdit de vous interdire de vous lancer dans de pompeux soliloques qui ne sont dithyrambiques qu’à l’égard de votre aveuglement.
    (Toutes mes excuses à l’attention d’Amélie Tsaag Valren, engagée dans de louables efforts pour que cesse la discrimination vis-à-vis des autistes, mais je pense qu’elle me pardonnera l’utilisation du sobriquet « autiste »: je doute qu’elle voie d’un bon œil vos théories girardiennes prendre pied dans le champ psychiatrique. Je peux même mettre ma main à couper qu’elle les désapprouve. En somme, je ne pense pas être complètement seul à attendre de voir votre personne s’engager dans de démonstratives formes de contrition.)

  102. On a bien compris que qui ne se soumet à l’autel dogmatique de la raison raisonnable du trouble factice serait immolé aux bûchers de la chapelle sectaire.
    Il n’en demeure pas moins que certains étudient ce que la théorie mimétique pourrait éclairer sur les psychopathologies.
    https://www.rene-girard.fr/offres/file_inline_src/57/57_A_15800_1.pdf
    On peut les brûler immédiatement, ou s’intéresser éventuellement à la transdisciplinarité.

  103. Xavier NEBOUT

    @ F68.10
    Il ne faut pas vous mettre la rate au court-bouillon en tombant dans le panneau des divagations provocatrices d’Aliocha.
    Je lui ai x fois dit que la thèse de René Girard s’effondrait devant le fait que se sacrifier pour endosser les culpabilités avait cours dans la Grèce antique, et que cela y était un honneur.

  104. Et j’ai répondu x fois à l’intégriste qui tient à son dieu vengeur que cela confirmait la thèse sacrificielle.

  105. @ Xavier NEBOUT
    « Il ne faut pas vous mettre la rate au court-bouillon en tombant dans le panneau des divagations provocatrices d’Aliocha. »
    Vous savez, Xavier, des ânes bâtés comme Aliocha, j’en croise depuis que la psychiatrie a commencé à m’empêcher de faire mes choix dans ma vie. Entre les über-cinglés qui collent des poignards dans le dos de juges, et avec qui j’avais des discussions métaphysiques au coin du feu entre deux piqûres, et les psychiatres qui ne veulent croire que ce qu’ils veulent croire, sans compter le système judiciaire qui part du principe que tout document médical est parole d’évangile, je m’en suis fadé des abrutis. À la pelle.
    Je ne me mets donc absolument pas la rate au court-bouillon. Je suis désormais bien trop dissocié pour que cela ne puisse jamais m’arriver à l’avenir. On pourrait me transpercer de barres de fer que, honnêtement, je me demande si cela me chatouillerait.
    Quand j’écris des propos qui paraissent brutaux, je le fais dans un état mental réminiscent des œuvres de Max Richter. C’est dire… je me sens assez zen… je ne sors des propos brutaux que parce que je juge cela utile. Dans le cas contraire, je me contente d’un humour pince-sans-rire comme vous avez pu en faire l’expérience en lisant mon synopsis de votre position sur la Seconde Guerre mondiale.
    Cela étant, je dois vous avouer que malgré nos oppositions idéologiques plus que significatives, je n’ai jamais rencontré chez vous la mauvaise foi et l’aveuglement qui caractérisent le psychisme d’Aliocha. Si vous me permettez l’expression, il y a théocrate et théocrate. Je m’oppose bien entendu à vos positions, mais il faut reconnaître que vous êtes bien plus accessible à la discussion que ce triste sire.
    On trouve des c*ns sur toute l’étendue du spectre politique, et même si je me qualifie de macroniste, il y a des théocrates avec qui on peut discuter, et des macronistes avec qui on ne le peut pas… suivez mon regard. Et je sais trancher moralement entre ces deux typologies de personnages que vous et Aliocha représentez. Il n’y a pas d’équivalence morale possible.
    « Je lui ai x fois dit que la thèse de René Girard s’effondrait devant le fait que se sacrifier pour endosser les culpabilités avait cours dans la Grèce antique, et que cela y était un honneur. »
    Vous faites allusion au φαρμακός ?
    ——————————————————
    @ Aliocha
    « Et j’ai répondu x fois à l’intégriste qui tient à son dieu vengeur que cela confirmait la thèse sacrificielle. »
    Et c’est là qu’on voit que vous ne comprenez rien à rien à ce que signifie le mot « science », et que même si Girard contenait un noyau de vérité, vous n’êtes pas en mesure intellectuellement de discerner si c’est le cas ou pas. Toutes vos utilisations du mot « science » sont frappées de nullité du simple constat que les propos que vous venez d’éructer constituent un aveu d’ignorance flagrant.
    On ne prouve pas une théorie scientifique en la vérifiant. Si j’ouvre l’horoscope dans le premier journal pourri qui passe, à peu près tout ce que l’horoscope va me « révéler » va être vérifié. Mais l’astrologie est néanmoins bel et bien une pseudo-science: fausse. La vérification ne fournit donc pas de preuve de la validité d’une théorie. Astrologie ou girardisme. cf. critère de démarcation de Popper. Commencez à vous éduquer un minimum, ignorant.
    Si vous voulez prouver l’existence de Dieu, faites un effort. Lisez au moins John Duns Scotus. Parce que même chez les chrétiens occidentaux du Moyen Âge, il y avait des gens qui ont réussi à penser sans pour autant être athées. Il n’y a pas qu’ibn al-ʿArabī dans la vie. Il faut que je vous fasse des fiches de lecture de l’Opus Oxoniense ?
    Vivement qu’un théologien djihadiste prenne votre place sur ce blog… nous aurions alors des discussions plus productives. Je vais aussi aller allumer un cierge à l’Aga Khan, tant que j’y suis… je sais pas pourquoi, mais j’ai plus d’estime pour lui que pour إبن عربـي‎. Et que pour vous.
    « On a bien compris que qui ne se soumet à l’autel dogmatique de la raison raisonnable du trouble factice serait immolé aux bûchers de la chapelle sectaire. »
    Vous n’êtes pas une victime. On recherche ici la discussion et l’échange d’arguments. Vous faites tout pour rendre cela impossible. J’arrive même avec Xavier NEBOUT à avoir des débats de temps en temps. Vous, vous n’avez aucune excuse. Et vous n’êtes pas une victime.
    « Il n’en demeure pas moins que certains étudient ce que la théorie mimétique pourrait éclairer sur les psychopathologies. »
    L’opinion des platistes sur la cosmologie est sans pertinence. L’opinion des créationnistes sur l’évolution est sans pertinence. L’opinion des homéopathes sur la chirurgie est sans pertinence. L’opinion des girardiens sur la psychiatrie est sans pertinence.
    Voilà, cela résume bien la situation, et cela résume bien pourquoi vous n’avez pas usurpé votre accusation d’être un meurtrier qui s’ignore: la médecine n’est pas un jeu. Si vous n’étiez qu’un platiste, cela ne serait pas bien grave. Mais un platiste qui veut jouer au chirurgien, pour moi c’est pénal.
    « On peut les brûler immédiatement, ou s’intéresser éventuellement à la transdisciplinarité. »
    Non. On a arrêté l’astrologie en médecine. Le jus de carotte ne guérit pas du cancer. Les quatre humeurs n’existent pas. La saignée, cela ne fonctionne pas. Le girardisme, c’est pareil: si vous voulez faire des choses sérieuses en psychiatrie, il faut faire… de la science ! Bah oui ! Et Girard n’est pas de la science pour autant que je puisse le déceler. En tout cas, sûrement pas au point de légitimer de quelconques pratiques thérapeutiques sans essais randomisés contrôlés ! Comme pour Raoult. E-xa-cte-ment le même problème.
    Remarquons que vous avez franchi plusieurs lignes rouges sur ce fil: 1. ne pas avoir rétropédalé au sujet de la « buse » alors que votre comportement est inexcusable, 2. vouloir sans le dire et sans le démentir pousser votre fondamentalisme jusque dans le domaine de la psychiatrie avec des morts à la clé, 3. m’avoir traité de « psy », ce qui revient grosso modo à traiter une femme violée de violeur. Inutile de prétendre que vous recherchez la paix et la non-violence dans un tel contexte. Soyons francs: c’est la violence que de tels comportements recherchent. Tombez le masque, hypocrite.

  106. @ F68.10
    Le masque du pharmakos est enlevé par le parakleitos, le sacrifice ne génère qu’une fausse transcendance, nous révélant nos tendances persécutrices.
    Il est donc temps de vous laisser à cette réalité, évitant d’alimenter les flammes de vos contradictions qui finissent par vous dévaster.
    Peut-être un jour vous apercevrez-vous que ceux qui tentent d’éteindre l’incendie ne sont pas forcément ceux qui l’ont allumé, vous cesserez alors de nous jouer les racailles qui caillassent les pompiers.

  107. @ Aliocha
    « Le masque du pharmakos est enlevé par le parakleitos, le sacrifice ne génère qu’une fausse transcendance, nous révélant nos tendances persécutrices. »
    Toutes les transcendances sont fausses, Aliocha… Mais cette discussion, c’est entre Xavier Nebout et vous. Pas moi.
    « Il est donc temps de vous laisser à cette réalité, évitant d’alimenter les flammes de vos contradictions qui finissent par vous dévaster. »
    Il n’y a nulle contradiction chez moi: je m’oppose à ce que des inconscients comme vous aient le droit de tuer des patients au nom de votre idéologie. Ce que vous n’avez toujours pas récusé: pour vous, ces gens sont les variables d’ajustement de votre idéologie. Idéologie qui commence à sentir l’odeur du sang…
    « Peut-être un jour vous apercevrez-vous que ceux qui tentent d’éteindre l’incendie ne sont pas forcément ceux qui l’ont allumé, vous cesserez alors de nous jouer les racailles qui caillassent les pompiers. »
    Les gens comme vous allument l’incendie. Si on souhaite résoudre les problèmes, on parle des problèmes un à un pour mettre en place des plans d’action. C’est exactement ce que vous ne faites pas.
    Et en plus, vous passez votre temps à insulter autrui.
    Veuillez surtout éviter de me confronter sur ces sujets à l’avenir tant que vous n’aurez pas effectué une profonde introspection et longtemps médité sur chacune des phrases que je vous ai adressées sur ce billet de blog.
    Comme vous le dites si bien: Silence et Contrition !

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