La pulsion de révolution se soigne-t-elle ?

A écouter et à lire depuis plusieurs semaines, en tout cas à partir du moment où les Gilets jaunes (GJ) se sont engouffrés durablement, bruyamment, violemment dans notre espace démocratique en ne cessant pas de le dénigrer alors même qu’ils bénéficiaient de sa relative mansuétude, j’éprouve l’impression d’un dérèglement qui n’est plus maîtrisable.

Déjà ceux qui parviennent, dans les débats médiatiques, à distinguer le bon grain de l’ivraie, à ne pas sanctifier l’ensemble des GJ, à condamner leurs inadmissibles violences en refusant toute équivalence avec les contraintes du maintien de l’ordre policier, deviennent aujourd’hui de véritables héros tant une parole nuancée et équilibrée apparaît dorénavant inaudible et quasiment scandaleuse.

Parce qu’elle ne participe pas d’un délire généralisé.

Celui-ci est révélateur d’une pulsion de révolution, d’une aspiration au bouleversement et au désordre, d’un désir jusqu’au boutiste de tout détruire, d’une volonté voluptueuse de se couler dans les pas d’ancêtres illustres ou meurtriers. Il est clair que la France est agitée par une frénésie, un extrémisme, une haine qui ne relèvent plus d’une politique classique mais d’une sorte de catharsis qui se donne l’illusion de préparer des lendemains qui chanteront alors qu’au contraire on peut craindre une guerre civile pour peu que des tragédies, dans les affrontements qui vont se poursuivre, surviennent dans un camp ou dans l’autre. Avec un Etat qui tente mais ne réussit pas.

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Cette pulsion de révolution, malheureusement, affecte en plein le quinquennat d’Emmanuel Macron qui à tort ou à raison a été et, malgré son évolution, est de plus en plus perçu comme un enfant régalien qui ne mérite que l’opprobre au point que sortir de l’Elysée pour lui manifeste un courage républicain extrême.

Cette appétence pour l’effervescence sans cause – on ne lâchera rien ! – est d’abord visible chez les GJ dont on sent bien que pour ne pas être dépassés par des orages qu’ils ont fait se lever, ils feignent surtout de ne pas les organiser mais de les laisser dériver jusqu’au pire.

Parce qu’il y a une sombre fascination pour le pire qui fera place nette, croit-on, alors qu’il offre surtout une opportunité quotidienne pour la pulsion de révolution d’autant plus exemplaire qu’elle ne s’arrêtera jamais. Tout dialogue serait une trahison, tout compromis une transgression, tout respect une indécence.

La classe politique elle-même – et je ne parle pas seulement de Jean-Luc Mélenchon – accepte de se dépouiller de sa raison pour se projeter, avec quelle ferveur, dans une apocalypse rêvée qui la ferait disparaître en même temps que les valeurs démocratiques dont pourtant elle nous a rebattu les oreilles en pourfendant les partis non républicains.

On ne sait pas où on va mais on veut y aller.

Le cauchemar d’un bateau sans gouvernail.

Mais, à rebours, j’ai peur de cette envie délicieusement irrépressible qui pousse à construire des barricades au propre et au figuré et à baptiser révolution ce qui est simplement le laisser-aller d’un peuple qui ne supporte plus les exigences, les contraintes et les richesses du débat démocratique.

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Voir les Commentaires (165)
  1. « J’ai peur de cette envie délicieusement irrépressible qui pousse à construire des barricades au propre et au figuré et à baptiser révolution ce qui est simplement le laisser-aller d’un peuple qui ne supporte plus les exigences, les contraintes et les richesses du débat démocratique. »
    Qui ne supporte plus surtout d’être emm… en permanence par des circulaires, des lois et des décrets pondus à la va- vite par des incompétents qui ne mesurent pas le degré d’étouffement des citoyens.
    On peut être un homme d’ordre et se révolter contre ce nœud coulant serré progressivement autour du cou de tous ceux qui ne peuvent emporter leur patrie à la semelle de leurs souliers.
    Je sais gré aux premiers GJ d’avoir voulu renverser la table : qu’un homme de 70 ans, encore en activité, ayant toujours voté à droite, bien inséré dans la société, n’ayant pas de problèmes de fin de mois, heureux dans sa vie, puisse tenir un tel discours devrait poser quelques questions à nos gouvernants : plus vous brassez du vent et plus on étouffe !

  2. Garry Gaspary

    La pulsion de révolution ? Quelle révolution ? La France n’a réellement et historiquement connu qu’une seule et unique révolution, et elle est entièrement contenue dans un texte magnifique, puissant parce que révolutionnaire, justement, pour l’époque à laquelle il a été rédigé : la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
    Qu’est-ce qu’ont pondu de révolutionnaire les beaufs qui squattent nos ronds-points ? Que dalle !
    Pendant des années, je suis venu ici dénoncer la beaufitude, affirmer qu’elle était le problème majeur de la France, bien loin devant l’islam qui vous obnubilait alors tous, problème qu’il fallait régler par le mépris envers cette engeance, et non par l’écoute et la mansuétude pour ces pauvres bougres…
    Et j’ai l’intime conviction (si, si…) que si Emmanuel Macron m’avait alors lu, ni lui, ni le pays ne seraient dans la panade qu’ils connaissent aujourd’hui.

  3. Xavier NEBOUT

    Pas d’accord, M. Bilger !
    Vous refusez de voir, et même de savoir que la quintessence du mouvement des GJ se trouve dans un refus d’être gouverné par Macron.
    Un pauvre type qui vit avec une femme de 24 ans de plus que lui, le peuple en a fait abstraction à contre-coeur.
    Un détraqué qui entend exister par son pouvoir de nuisance comme la limitation de vitesse à 80 ou le limogeage de Pierre de Villiers, c’est non !
    Un escroc qui nous impose un autre escroc à la tête de l’Assemblée et autres loubards comme Benalla, c’est non !
    Un escroc qui promet tout et n’importe quoi pour ne tenir aucun compte de ce qu’il a dit la veille, c’est non !
    Un minus qui nous ridiculise sur la planète et entraîne notre pays à la ruine, c’est non.
    Et les Français ne savent pas encore les dessous de l’affaire Ghosn.
    Le problème, c’est Macron.
    Les Français ne valent pas pipette avec leur Révolution et leur « Libération », mais ils ne méritent quand même pas ça.
    Qu’il fiche le camp !

  4. « La pulsion de révolution…bla-bla-bla »
    Vous avez quasiment tout faux dans ce billet inutilement agressif vis-à-vis de l’ensemble des Gilets jaunes.
    Je pourrais reprendre chacun de vos paragraphes pour montrer ce qu’il a d’excessif. Mais à quoi bon : vous n’avez décidément pas compris ce mouvement malgré quelques efforts vite annihilés pour retomber dans le politiquement correct et ne voir que son écume (quelquefois violente).
    Relisez cher P. Bilger l’étude qui vient de paraître sur l’appréciation des Français vis-à-vis des politiques et des pouvoirs. Peut-être serez-vous éclairé !
    En un mot comme en cent : ce que veulent une énorme majorité de Français c’est la justice sociale et non la révolution. Trop facile de dévier à ce point.
    Cordialement.

  5. Notre pays, phare des arts, des Lettres, du vin et pas totalement largué en science, voir l’intéressante hypothèse de la lune déclenchant certaines explosions volcaniques hautement imprévisibles, est, pour une démocratie, gravement arriéré.
    Une Constitution et la mentalité de trop de gens qui veulent un roi absolu d’un côté, de l’autre, ceux qui veulent renverser ledit roi, mais pas pour faire plus modéré, bien au contraire.
    Je suis pour que Macron démissionne ou reste au pouvoir vidé de son pouvoir, et par respect des règles, et parce que jouer à la Révolution, non merci. Enfin ! Il y a bien des gens qui jouent à j’aurais été résistant ou pas. Moi je dis que bien évidemment je n’en aurais pas eu le courage mais la question n’est pas là, elle est d’éviter que le pays ne soit conquis. Donc, il n’est pas habile de laisser venir des musulmans chez nous… J’ai longtemps cru qu’ils s’intégreraient car cela semblait le cas, mais ils s’attaquent à tout, pas spécialisés comme certains insectes qui s’en prennent aux livres, aux vêtements, à la nourriture, eux c’est à tout, démocratie, laïcité, femmes, Juifs et je dois en oublier. Ils ne sont pas tous ainsi, mais et alors ? Des minorités peuvent fort bien conquérir le pouvoir.
    Les chrétiens étaient minoritaires dans le défunt empire romain, et sans le moindre respect pour les paysans païens, ont détruits leurs arbres sacrés ou parfois reconvertis, ce qui, pas au niveau esthétique, mais de religion, de sens de la vie, revient au même… Plus près de nous, il n’y a pas eu d’unanimité pour les communistes et les nazis, mais ils ont soumis les peuples, alors…
    Je pensais que les musulmans auraient à cœur de se mettre au niveau, ayant eu un certain éclat autrefois, je croyais que l’hospitalité étant importante chez eux comme chez d’autres peuples étant restés à un stade de développement qui n’est pas le nôtre, même sans comprendre notre société, ils ne s’attaqueraient pas à leurs hôtes. Je ne pensais pas qu’ils feraient une chose pareille…Des immigrés commettant des attentats pour déstabiliser leur société d’adoption c’est nouveau, et l’attaque conjointe de tout aussi… Il n’est donc pas honnête pour les gens férus d’immigration de faire comme si les problèmes d’intégration étaient ceux de leurs devanciers.
    Non. Autrefois les gens criaient au loup pour rien, maintenant, quand un loup dévore quelqu’un, on dit qu’ils ne le font pas tous et qu’il faut donc toujours plus nous inonder de leurs meutes. Les fils paient toujours pour les pères, le passé condamne notre présent, c’est l’un des inconvénients de crier au loup pour rien. Et si nos fils ou nos neveux sont un jour esclaves, ils pourront de même incriminer leurs pères. Il leur faudra mépriser leurs maîtres et les tuer, et imiter les peuples encore libres, oui, se redresser et se mettre à l’école des meilleurs rend meilleur, pas fausser le passé en prétendant jouer à qui perd gagne et autre lâcheté intellectuelle.
    Enfin, de tels redressements sont rares, et n’en déplaise aux chanteurs d’épopées, des pays qui comme les pays anglo-saxons, la Suisse et d’autres, chacun peut proposer ses préférés, ne passent pas leur temps à perdre leur forme démocratique, sont plus dignes que les pays informes et agités qui vendent leurs convulsions comme sens du monde et exemple à suivre.
    Je dis donc qu’il faut essayer de se servir de l’excès révolutionnaire contre l’excès absolutiste.
    Dangereux ? Oui, mais ne rien faire serait pire, et ce n’est pas ma faute si les gens ne comprennent pas, ne veulent pas de l’équilibre du pouvoir en France. Le dialogue ? La base du dialogue est une certaine égalité entre ceux qui parlent. Donc le dialogue entre un Président, notre République et son peuple, je n’y crois pas, ni pouvoir contre le pouvoir, ni enjeu, je pars si je ne suis pas suivi.
    Macron a trop de pouvoir, de mépris et ne se met pas en jeu. Alors son dialogue.
    « Peuple ! Même si t’es qu’un assemblage de riens, j’suis bien bon, j’te convoque à causer d’ce que j’veux, et décider itou. Et j’parle en illettré, hein ? »
    Le dialogue. Egalité. Ce qui implique équilibrer les pouvoirs. Equilibrer la relation, si tu as insulté les gens, donc marché dessus, il faut qu’ils te piétinent.
    De l’inconvénient d’être injuste. Soit on le reste, autant pour l’idée qu’on se fait de soi comme juste, soit pour en sortir, on se met sous, se soumet à celui qu’on a attaqué injustement : on ne s’écrase jamais assez quand on s’excuse. Le pardon n’est pas un dû mais une grâce, arbitraire, le croyant pardonne pour être pardonné, la personne voulant se concilier les bonnes grâces d’un magnanime excusera des indignes pour lui plaire. Mais si on n’est ni croyant ni en quête d’approbation, on n’a aucune raison de renoncer à son bon droit.
    Je ne vois pas pourquoi il faudrait excuser Macron pour aller au ciel ou se faire bien voir.
    Le souverain n’est pas un sujet, et ne doit pas avoir une mentalité de sujet mais une mentalité de rapport de force, remettre son mandant à sa place.
    Comme Macron a voulu mettre au pas son peuple, et qu’il faut qu’il apprenne enfin qui l’a fait et qui peut le défaire et diminuer son pouvoir, il faut que le peuple apprenne à être un maître.
    Ce qui veut surtout dire empêcher un nouveau Jupiter d’émerger. Donc :
    – Equilibre des pouvoirs, comme je le dis toujours.
    – Appeler les prochains chiens qu’on adoptera Jupiter ou Macron. Qui veut s’élever en rabaissant les autres doit être rabaissé à proportion.

  6. Mais, à rebours, j’ai peur de cette envie délicieusement irrépressible qui pousse à construire des barricades au propre et au figuré et à baptiser révolution ce qui est simplement le laisser-aller d’un peuple qui ne supporte plus les exigences, les contraintes et les richesses du débat démocratique.
    Mais cher monsieur Bilger, je crains que vous n’ayez pas encore compris (mais vous n’êtes pas le seul) que si depuis plusieurs années des millions de Français sont en désespérance et que certains d’entre eux à travers les Gilets jaunes se sont mis à réagir, même de façon maladroite, c’est principalement parce qu’il n’y a plus du tout de « débat démocratique » en France, toutes les questions qui fâchent – comme par hasard les plus importantes – étant interdites de débat !
    A-t-on par exemple jamais demandé leur avis aux Français sur l’immigration ?
    Combien d’entre nous qui ont posé des questions à leur député à ce sujet ont-ils obtenu une réponse bienveillante et positive ?
    Pourquoi, alors que le « grand débat » aurait dû en principe aborder ce thème crucial pour notre avenir, des personnages n’ayant pas de fonction politique et ayant mis leurs gros sabots dans le plat pour interdire tout débat démocratique, ont-ils été écoutés ?
    Quand les gens qui en principe sont là pour servir le peuple y compris dans ses composantes refusent obstinément de l’écouter, quelle alternative lui reste-t-il sinon la violence, même si elle n’est pas dans sa culture habituelle ?

  7. « La pulsion de révolution se soigne-t-elle ? »
    Ah bon ? Parce que c’est une maladie ??
    Ce billet commence mal…

  8. Philippe Dubois

    Bonjour Monsieur Bilger
    Vous écrivez :
    « les contraintes et les richesses du débat démocratique. »
    J’ai écrit, sous un précédent billet, que j’avais l’impression que Macron, E. Philippe, Castaner et leurs sbires recherchaient délibérément l’affrontement violent.
    J’avais écrit aussi avant que couper la population de sa police donc détruire la confiance qui doit exister entre le peuple et les forces de l’ordre était une des premières priorités d’une dictature (c’était à propos du 80 km/h qui transforme la gendarmerie en Gestapo des routes).
    Ce mouvement des GJ, non structuré, non organisé, est composé de gens qui présentent des revendications qui partent dans tous les sens et qui se contredisent, ce qui peut se comprendre après des décennies de lavage de cerveau par une éduc-nat marxisée jusqu’au trognon et des médias pourris jusqu’à l’os.
    Ce que j’ai vu dans les manifs, ce sont surtout des gens du peuple qui voudraient simplement pouvoir vivre décemment de leur travail ou de leur retraite sans être constamment emm… par des règlements ubuesques
    L’augmentation des taxes sur le prix des carburant ne fut que l’étincelle qui a mis le feu aux poudres après 44 ans de pouvoir d’une technocratie qui gouverne contre son peuple au nom d’une idéologie droit de l’hommiste, européiste et libre-échangiste au profit d’une caste de profiteurs
    – profiteurs d’en haut, cette racaille financière
    – profiteurs d’en bas : tous ces allogènes venus vivre à nos crochets ou, dans le meilleur des cas si on peut dire, tirer les salaires à la baisse.
    En face, vous avez une bande de cuistres arrogants qui se paye leur tête et ouvertement encore.
    Les mesurettes prises dans l’urgence, trop peu, trop tard, mal ficelées, avec des ministres qui se contredisent, plus les menaces à peines voilées dont on préfèrerait qu’elles soient adressées aux racailles de nos banlieues, ne peuvent que renforcer cette impression de « foutage de gueule » intégral.
    Vous ajoutez à cela les violences commises par les forces de l’ordre, dont les photos et vidéos circulent en boucle sur Internet, et qui font ressortir assez nettement le deux poids deux mesures quand on compare avec les bilans des émeutes des banlieues ou certains reportages montrant des flics fuir à toutes jambes devant quelques racailles armées de battes de base-ball.
    J’allais oublier le jeu trouble des autorités vis-à-vis des vrais casseurs « professionnels ».
    Donc, le populo s’énerve, tout simplement :
    Il clame maladroitement sa détresse, mais
    – on se moque de lui,
    – on le menace,
    – on lui balance des lacrymo alors qu’il est encore tranquille pendant que les casseurs ont carte blanche,
    – on tabasse des retraités, des femmes,
    – on tire au visage avec les flash-balls.
    Mais une foule qui s’énerve, ce n’est pas un individu ou un petit groupe, cela peut devenir quelque chose d’incontrôlable.
    Je ne souhaite pas la révolution, pas encore du moins et pas de ce genre-là, mais Macron et sa clique, à force d’autisme mâtiné d’arrogance, se sont mis dans une impasse telle que je ne vois vraiment pas comment ils pourront en sortir.

  9. L’envie de révolution ressemblerait plus à un mode de satisfaction bien particulier de certaines pulsions, qu’à une pulsion. Elle me paraît culturelle chez nous. C’est une image directrice, faite de rites, d’aspirations et de célébrations, transmise comme un culte de père en fils, énergisante, tyrannique, un peu comme la vendetta corse, nourrie elle aussi de la pulsion de mort et implantée dans l’imaginaire collectif sous forme de fantasmes violents et fascinants. La révolution est à la fois pour les Français un acte fondateur, une méthode de résolution des problèmes, et pour certains un objectif permanent. Sans parler de l’euphorie immédiate qu’elle procure à ceux qui allument le feu et font sauter les verrous de la loi.
    Certains sont endoctrinés au point de croire sincèrement que les enfants de huit ans travailleraient toujours dans les usines et que nous aurions encore un monarque absolu sans la Terreur. La destruction purifie, nous ne pouvons mettre en route « l’avènement d’un nouveau monde » (peu importe lequel du moment qu’il est nouveau) que sur un mode brutal. Sinon, pourquoi le livre de notre tout jeune président s’intitulerait-il « Révolution », et le dégagisme aurait-il été promis comme la réponse attendue à tous nos problèmes ? Pourquoi partir du principe que tout allait mal, que rien n’avait été bien fait, qu’il fallait tout changer ? Et maintenant, cette idée dévastatrice selon laquelle « on a tout essayé, rien ne marche », alors que depuis Giscard, y compris maintenant, on n’a essayé que le centrisme et la social-démocratie, avec leurs avantages et leurs inconvénients.
    Il y a un conflit entre nos représentations et l’analyse des conséquences de notre façon de faire de la politique. Ce mythe de la table rase, de la remise à plat obligée et permanente, nous fourvoie ; il est peu adaptatif. Beaucoup ne voient pas à quel point il est en complète contradiction avec les résultats que nous souhaitons.
    Mais l’idée que les Français sont révolutionnaires est peut-être également un mythe entretenu artificiellement et qu’on gagnerait à décortiquer. À voir le nombre de Français qui vont vivre et travailler ailleurs, et n’ont plus envie de revenir, et ceux qui souhaiteraient vivre dans un pays moins inflammable et plus prospère, on peut le penser.

  10. La sécurité du président de la République devient un casse-tête pour ceux qui sont en charge de sa protection. Cloîtré à l’Elysée ne peut durer qu’un temps.
    Son ancien garde du corps cherche un job, ça pourrait peut-être s’arranger entre amis !

  11. Franck Boizard

    Le peuple français supporte très bien le débat démocratique : vous l’insultez à tort. Dois-je vous rappeler qu’il s’est investi comme rarement dans un débat démocratique en 2005 avec le résultat que l’on sait ? C’est vous qui, comme d’habitude, vous méprenez sur la politique (qui n’est pas un dîner chez la marquise).
    Ce n’est pas moi qui le dis, mais j’approuve à 100 % :
    La violence, c’est mal !
    Il ne faut pas confondre la République avec une dictature élective. Tous les cinq ans, nous élisons un président de la République qui dispose normalement d’une majorité au Parlement. Mais cela ne lui donne pas le droit de faire ce qu’ils veut, ni même d’appliquer son programme sans discussion pendant cinq ans. Pendant tout leur mandat président, députés et sénateurs restent des représentants. Et il leur faut justifier de cette représentativité chaque jour. Pour cela, ils doivent en permanence prendre le pouls du pays, écouter son peuple, et s’assurer que les politiques qu’ils mettent en œuvre ont un large soutien. C’est à cette seule condition que les institutions seront solides, et les conflits arbitrés pacifiquement. Lorsque le gouvernement se cache derrière la légitimité électorale d’un jour pour ne pas écouter les citoyens, lorsqu’il refuse de tenir compte des protestations pacifiques, il pousse les citoyens à la violence, puisque celle-ci apparaît comme la seule façon de sortir le gouvernement de son autisme.
    Quand on a affaire à des autistes, on ne débat pas, on « gueule », puis, si on n’est toujours pas entendu, on frappe. C’est pareil dans toutes les démocraties du monde. C’est logique et même sain. Si on faisait autrement, cela voudrait dire que le peuple néglige sa souveraineté.
    Je regrette que nous en soyons là. Encore, une fois, à qui la faute ? Qui a trahi ses devoirs et oblige le peuple à les lui rappeler ? Qui fait son devoir en rappelant l’ordre juste et qui fait défaut en n’écoutant pas ce rappel ?
    Relisez Choses vues. Victor Hugo avait un jugement plus aiguisé que le vôtre sur le partage des responsabilités dans la violence populaire.
    Non, la violence des Gilets jaunes n’est pas inadmissible : elle est nécessaire.
    Toujours extrait du même site :
    Arrêtons un instant, et rembobinons un peu le film. Pendant deux semaines le mouvement des « Gilets jaunes » a été, à quelques incidents près, essentiellement pacifique. Sans casser ni brûler, il a mis presque 300 000 personnes dans la rue le 17 novembre, et pouvait compter sur le soutien ou sur la sympathie de quatre Français sur cinq. Et qu’a-t-il obtenu ? Rien, absolument rien. Le Premier ministre a proclamé qu’il ne dévierait pas de sa route, et les députés LREM (du moins ceux qui débitent sagement leurs éléments de langage, c’est-à-dire presque tous) l’ont soutenu sans le moindre état d’âme. Edouard Philippe s’est même permis de rejeter avec mépris la main tendue d’un Laurent Berger, pourtant peu suspect de radicalité.
    Un samedi de violence, avec un monument national endommagé, des boutiques saccagées, des voitures brûlées a fait ce que deux semaines de manifestations pacifiques n’avaient pas pu faire. Le Premier ministre inflexible et « droit dans ses bottes » est tout à coup devenu un Premier ministre sensible, plein d’empathie, prêt à écouter et à concéder. Les ministres, les députés LREM (du moins ceux qui débitent sagement leurs éléments de langage, c’est-à-dire presque tous) ont déclaré à qui mieux mieux qu’ils « écoutaient et comprenaient » cette même colère qui, quelques jours plus tôt, les laissait parfaitement insensibles. C’est tout de même fou ce que quelques graffitis, quelques voitures brûlées, quelques boutiques saccagées peuvent rendre les gens perceptifs…

    CQFD.
    Et si les Gilets jaunes s’arrêtaient d’être violents, la classe d’en haut cesserait aussitôt de s’occuper d’eux.
    Je regrette cette violence autant que vous, peut-être plus. Car je suis hanté par la crainte de l’escalade, la princesse de Lamballe dépecée.
    Mais je remets les responsabilités là où elles sont. Les initiateurs de la violence sont dans la classe d’en haut, qui depuis trente ans a un comportement de colonisateur vis-à-vis de la France d’en bas.
    « L’effervescence sans cause » dites-vous. Sans cause ! Etes-vous sûr de vivre sur la même planète que les Gilets jaunes ?
    Trente ans de politique où on les a traînés dans la boue, insultés de toutes les manières possibles (dois-je vous rappeler Sollers les traitant de « moisis » et BHL de « rances » ?), où on a laissé entendre qu’ils allaient rapidement disparaître dans les poubelles de l’Histoire multicuturelle, ouverte, bisous-bisous, ne sont-ce pas à vos yeux des justifications amplement suffisantes à une « effervescence » ?
    Comme vous, je pense qu’une fois le mouvement bien lancé (c’est le cas aujourd’hui), il y a un appétit pour la catastrophe (dont je ne suis pas totalement exempt) parce que ça met un peu de sel dans la vie. Après, on pourra dire « J’y étais ».
    Mais quoi ? La politique est l’art de l’irréversible. Il est bien temps de se plaindre que le cheval est emballé quand on n’a cessé de le fouetter. Il fallait y penser avant. Avant de voter Macron, par exemple (nous savions que Macron allait provoquer des catastrophes – sans nécessairement savoir lesquelles).
    J’espère de tout mon coeur que la violence cessera d’être légitime parce qu’Emmanuel Macron aura pris une des trois mesures suivantes qui prouveraient son écoute des Gilets jaunes :
    1) Démission.
    2) Dissolution de l’Assemblée nationale.
    3) Changement de politique (anti-technocratie, anti-impôts, anti-immigration, anti-européiste, bref, pro-France).
    D’ici ce jour béni, je continuerai à la fois à juger la violence des Gilets jaunes légitime et à la redouter.
    Bien à vous.

  12. La pulsion de révolution se soigne-t-elle ?
    Elle ne pourra se soigner que par une cérémonie de repentance collective appliquée à la nation française (ou au minimum à son représentant) qui, en chemise, la corde au cou, un cierge à la main prononcera le serment suivant :
    « Je renonce à la Révolution, à ses œuvres et à ses pompes ».
    Bien entendu, tout ce qui touche à la Révolution et à son apologie devra faire l’objet en France d’un traitement similaire à la dénazification en Allemagne après 1945.

  13. Marcel Patoulatchi

    Faut-il donc le maîtriser, comme le propose le ministre de l’Intérieur en déterminant le fait de manifester dans une ville où se déroulent des violences ou manifestation comme un acte de complicité https://twitter.com/twitter/statuses/1083729821295882241 ?
    Mais quand cela va-t-il donc s’arrêter : quand donc des propositions de dictatures totalitaires vont-elles cesser d’être proférées, au nom de la protection de la démocratie, par des personnes dont l’emploi est particulièrement crucial ?
    N’y a-t-il plus de magistrats pour dire le droit en France, et interrompre ce genre d’élucubrations totalitaires hallucinantes ?

  14. anne-marie marson

    Mais, à rebours, j’ai peur de cette envie délicieusement irrépressible qui pousse à construire des barricades au propre et au figuré et à baptiser révolution ce qui est simplement le laisser-aller d’un peuple qui ne supporte plus les exigences, les contraintes et les richesses du débat démocratique.
    Il me semble que le débat démocratique n’existe plus depuis l’élection d’Emmanuel Macron, élection typique d’un coup d’Etat électoral.
    Est-ce qu’il faut deux poids deux mesures, accepter de la part d’Emmanuel Macron ce qu’on n’accepte pas des GJ ?
    Pour certains, la conception de la démocratie est à géométrie variable.

  15. Marc GHINSBERG

    Dès le début du mouvement des GJ j’ai éprouvé de grandes réticences à son égard. Pourtant je crois comprendre ses origines, ses causes et approuver certaines de ses demandes.
    Au commencement étaient les taxes. Le caractère poujadiste des revendications me paraissait évident. Puis les exigences se sont multipliées jusqu’à devenir rapidement incohérentes, pour finir à ne plus être qu’un prétexte. Comme l’a parfaitement résumé le génial dessinateur du Monde, Xavier Gorce, lorsqu’il fait dire à l’un de ses fameux pingouins vêtu d’un gilet jaune : « Nous exigeons ! Et n’essayez pas de nous piéger en demandant quoi. »
    Mais l’une des raisons essentielles de ma réticence vient de la violence originelle du mouvement. Je n’ai jamais cru à la distinction tranchée entre d’un côté les pacifiques GJ et de l’autre les méchants casseurs. Il y a, de mon point de vue, un continuum entre le retraité baba cool post soixante-huitard des ronds-points et le pillard des boutiques de luxe parisiennes.
    Le bocage des ronds-points où l’on oblige les automobilistes à mettre leur gilet jaune en évidence, à crier Macron démission est une première forme de violence, elle a provoqué plus ou moins directement 11 morts ! La mise hors service massive des radars en est une autre qui trahit l’absence de civisme de leurs auteurs dont on aura du mal à me convaincre qu’ils n’ont rien avoir avec les GJ.
    Lorsque les GJ refusent délibérément de déclarer leurs manifestations, lorsque le mot d’ordre est de marcher sur l’Élysée, de jouer au chat et à la souris pour épuiser les forces de l’ordre pour mieux les déborder, ils savent que leur attitude sera génératrice de violence.
    Cette violence s’exerce à l’intérieur même de leur mouvement. Que l’un d’entre eux prenne une initiative et il sera menacé de mort. L’épisode de La Provence à Marseille est emblématique. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour protéger ceux qui étaient dans les locaux du journal de ceux qui à l’extérieur voulaient les empêcher de se réunir.
    Cette violence est condamnée du bout des lèvres par ceux qui viennent s’exprimer sur les plateaux de télévision où dans les studios de radio. Elle est toujours excusée, si ce n’est justifiée.
    Ce mouvement n’a aucun objectif positif. En fait comme le dit explicitement l’un de ses animateurs, les GJ se calmeront lorsque Macron et le gouvernement auront démissionné. Et puis ? On rend le pouvoir au « peuple », dit-il, après que les militaires auront assuré la transition.
    Philippe nous dit :
    « On ne sait pas où on va mais on veut y aller. »
    Il suffit d’écouter pour savoir où l’on risque d’aller si la « révolution » réussissait : les populistes ou les militaires, voire les uns puis les autres.

  16. « Cette appétence pour l’effervescence sans cause – on ne lâchera rien ! – est d’abord visible chez les GJ dont on sent bien que pour ne pas être dépassés par des orages qu’ils ont fait se lever, ils feignent surtout de ne pas les organiser mais de les laisser dériver jusqu’au pire. »
    Oui, mais la façon dont le gouvernement répond aux GJ me paraît relever d’une même stratégie du pire. On envoie ce nigaud de Griveaux et cette andouille de Castagnette balancer de la poix brûlante sur les assaillants et on se laisse déborder par les insanités de Marlène Chipolata qui laisse entendre que des forces obscures entraînent l’occupation des ronds-points !!
    Qui plus est notre président non content de se fâcher avec ses gens, ses manants, trouve un malin plaisir à « s’embrouiller » avec les amis italiens et les collègues polonais et hongrois !!
    Lui qui entend faire rebondir l’Europe brise les liens qui nous unissent depuis 1957.
    Macron est un provocateur, une sorte d’enfant gâté irresponsable face à d’autres irresponsables qui, malheureusement se font infiltrer par des ultra-gauchistes.
    A l’écoute de Marine Le Pen interviewé par Lapix hier soir j’ai cru halluciner: c’est elle qui avait la hauteur de vue, c’est elle qui proposait la seule sortie de crise: changement de la loi électorale, dissolution et nouvelles élections législatives.
    On en est arrivé à ce point qu’un leader de droite autoritaire paraît composer un recours crédible !!
    Qui l’eût cru en mai 2017, mais le gamin a cassé tous ses jouets !

  17. @ anne-marie marson
    « Il me semble que le débat démocratique n’existe plus depuis l’élection d’Emmanuel Macron, élection typique d’un coup d’Etat électoral. »
    Expliquez-vous, s’il vous plaît. En quoi l’élection de Macron est-elle un coup d’Etat électoral (je ne comprends pas ce concept, sauf au Venezuela ou en Turquie !). Macron a été élu sur le rejet de MLP, soit. Comme Hollande sur le rejet de Sarkozy en 2007 et comme Chirac en 2002 sur le rejet de Le Pen. Et comme Pompidou en 69 sur le rejet de Poher avec un taux d’abstention important ! Je sais, ça commence à dater…
    Des nostalgiques de coup d’Etat, j’en vois et j’en entends beaucoup ailleurs qu’à l’Elysée…

  18. Franck Boizard

    Saint Thomas d’Aquin a un avis (question 42) :
    Conclusion :
    Nous venons de le voir, la sédition s’oppose à l’unité de la multitude, c’est-à-dire à l’unité du peuple, de la cité ou du royaume. Or, Saint Augustin dit que le peuple, selon le témoignage des sages, désigne « non point l’ensemble de la multitude, mais le groupement qui se fait par l’acceptation des mêmes lois et la communion aux mêmes intérêts ». Il est donc manifeste que l’unité à laquelle s’oppose la sédition est l’unité des lois et des intérêts. La sédition s’oppose ainsi à la justice et au bien commun. C’est pourquoi elle est, de sa nature, péché mortel, et d’autant plus grave que le bien commun auquel s’attaque la sédition est plus grand que le bien privé auquel s’attaquait la rixe.
    Toutefois, le péché de sédition appartient d’abord et à titre de principe à ceux qui excitent la sédition. Ceux-là pèchent très gravement. Secondairement, à ceux qui les suivent, et qui troublent le bien commun. Quant à ceux qui défendent le bien commun en leur résistant, ils ne doivent pas être appelés séditieux ; pas plus que ceux qui se défendent ne sont coupables de rixes, nous l’avons dit.
    Solutions :
    1. Le combat qui est permis se fait pour l’utilité commune, nous l’avons vu plus haut. La sédition, au contraire, se fait contre le bien commun du peuple. C’est pourquoi elle est toujours un péché mortel.
    2. La discorde au sujet de ce qui n’est pas manifestement un bien peut exister sans péché. Mais la discorde au sujet de ce qui est manifestement un bien ne le peut pas. La sédition est une discorde de cette espèce, puisqu’elle s’oppose à l’utilité du peuple, qui est manifestement un bien.
    3. Le régime tyrannique n’est pas juste parce qu’il n’est pas ordonné au bien commun, mais au bien privé de celui qui détient le pouvoir, comme le montre Aristote. C’est pourquoi le renversement de ce régime n’est pas une sédition ; si ce n’est peut-être dans le cas où le régime tyrannique serait renversé d’une manière si désordonnée que le peuple qui lui est soumis éprouverait un plus grand dommage du trouble qui s’ensuivrait que du régime tyrannique. C’est davantage le tyran qui est séditieux, lui qui nourrit dans le peuple les discordes et les séditions, afin de pouvoir le dominer plus sûrement. C’est de la tyrannie, puisque c’est ordonné au bien propre du chef, en nuisant au peuple.
    Et Christian Combaz aussi (Benalla sauveur de la patrie !) :
    https://www.youtube.com/embed/MgzqUTXCuU0

  19. @ Xavier Nebout
    « Un pauvre type qui vit avec une femme de 24 ans de plus que lui »
    Mais qu’est-ce que ça peut bien vous faire ? C’est vraiment en dessous de la ceinture.

  20. Et voilà, ça continue.
    Alors que les caisses sont plus que vides, que la classe moyenne est matraquée d’impôts et de prélèvements « sociaux », que les retraités sont traités à la portion congrue, que des SDF français sont à la rue, que des vieillards meurent parfois comme des chiens aux « urgences » des hôpitaux sur un brancard après plusieurs heures d’attente, que des administrations régaliennes comme la police ont du mal à entretenir leurs équipements, il y a assez d’argent pour héberger des « migrants » dont plusieurs n’ont probablement aucun droit à se trouver en France  :
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/01/11/97001-20190111FILWWW00286-l-etat-veut-creer-5500-places-d-hebergement-pour-les-demandeurs-d-asile-et-les-refugies.php
    De qui les gens qui prétendent gouverner se moquent-ils ?
    Quelle est la procédure démocratique et pacifique à suivre pour que des scandales de ce genre cessent sans avoir à attendre les prochaines élections présidentielles ?

  21. « Déjà ceux qui parviennent, dans les débats médiatiques, à distinguer le bon grain de l’ivraie, à ne pas sanctifier l’ensemble des GJ, à condamner leurs inadmissibles violences… »
    Ah bon, parce qu’il y a dans la médiacratie des gens qui disent du bien des GJ en dehors d’eux-mêmes ? C’est nouveau ça. Je n’en ai pas vu en dehors d’un ou deux. Pas vous en tout cas.
    Arrêtez votre cinéma du « vieux sage » à l’opinion tempérée, ça ne marche pas.
    Arrêtez de vous moquer du monde M. Bilger ! Toute la médiacratie parisienne dont vous faites partie fait du « GJ bashing » depuis deux mois.
    Pour faire plaisir et surtout sauver celui qu’elle a élu et qui a un fond totalitaire comme on l’a vu quand il a menacé de donner les canaux TNT de BFM TV à LCI parce qu’il trouvait qu’elle ne faisait pas assez de propagande anti-GJ. La médiacratie fait ce qu’elle a toujours fait c’est-à-dire manipuler l’information pour manipuler l’opinion et ne parle que des violences et jamais des revendications des GJ, plus ou moins légitimes, c’est une autre question, sauf pour dire qu’il n’y en a pas ou que c’est n’importe quoi.
    Soit vous êtes idiot soit vous vous moquez du monde ou les deux.
    « Parce qu’elle ne participe pas d’un délire généralisé.
    Celui-ci est révélateur d’une pulsion de révolution, d’une aspiration au bouleversement et au désordre, d’un désir jusqu’au boutiste de tout détruire »
    C’est là où l’on voit que vous ne comprenez rien aux GJ et au peuple en général parce que vous êtes un bourgeois parisien qui se scandalise quand son petit confort personnel habituel est dérangé par le populo qui pue, ne s’exprime pas correctement, etc.
    Le peuple, lui, est tout le temps dérangé dans son « confort personnel » mais vous n’en avez aucune idée évidemment.
    Les GJ et le peuple français ne veulent pas faire une révolution sinon ils la feraient, et si votre « classe bourgeoise », au sens marxiste du terme, continue sur le chemin qu’elle a emprunté avec cette histoire, il est fort possible que ça se termine par des têtes sur des pics effectivement. Et vous l’aurez cherché !
    Le peuple en a juste marre que les « élites » parisiennes l’ignorent ou pire, le méprisent comme elles le font depuis des décennies et comme vous le faites dans ce billet.
    Vous êtes une caricature de cette bourgeoisie mondialisée et donc eurolâtre des grandes villes, qui pense que « le peuple vote mal, changeons le peuple ! »
    « Cette pulsion de révolution, malheureusement, affecte en plein le quinquennat d’Emmanuel Macron qui à tort ou à raison a été et, malgré son évolution, est de plus en plus perçu comme un enfant régalien qui ne mérite que l’opprobre au point que sortir de l’Elysée pour lui manifeste un courage républicain extrême. »
    OH, MY HERO !… Là ça devient tellement délirant que M. Bilger sombre dans le burlesque.
    Pff ! N’importe quoi ! Un vrai propagandiste officiel digne du temps de l’ORTF !
    Si Macron n’était pas si prétentieux et méprisant envers le peuple qu’il ne connaît pas, il serait peut-être mieux reçu non ?… Juste une idée comme ça, si vous m’invitiez à dîner chez vous je ne crois pas que vous seriez enchanté si je passais mon temps à vous insulter et vous auriez raison.
    Bon je ne vais pas faire tous les paragraphes, j’en sortirais pas tellement il est à côté de la plaque.
    On voit bien qu’il vit dans un autre monde que le commun des Français.
    Il peut se gargariser à dire qu’il passe sur Sud Radio et qu’il entend le populo mais il ne l’écoute pas, comme son idole Macron qui dit exactement la même chose. Il entend et il s’en fiche parce que ce n’est pas sa vision du monde puisqu’il ne vit pas dans le même monde.
    Et le pire est que le Président de la République Française attise la violence du peuple non seulement par l’intermédiaire du crétin des Alpes Castaner, la petite frappe du milieu marseillais et accessoirement ministre de l’Intérieur mais que lui-même en remet une couche en disant aujourd’hui : « Beaucoup trop de nos concitoyens n’ont pas le sens de l’effort » !!
    Il cherche le chaos ou quoi ? Il a quoi dans le crâne ?!
    C’est ça la France dont vous rêviez M. Bilger en votant pour Macron ? Bien sûr que non ! Et la faute à qui ?…

  22. J’ai observé et les choses vues me laissent perplexe et inquiète. Le monde d’hier est celui d’aujourd’hui…
    Stefan Zweig, Le monde d’hier
    « Pour la première fois j’appris à bien observer le type éternel du révolutionnaire professionnel , qui, par son attitude de pure opposition, se sent grandi dans son insignifiance, et se cramponne aux dogmes parce qu’il ne trouve aucun point d’appui en lui-même. »

  23. Au début c’était Robin des Bois, Thierry la Fronde, Gavroche, c’était sympa.
    D’autant que ça cognait sur Macron, ça me convenait.
    Puis soudain, ces révoltés ont réussi à faire cracher onze milliards au gouvernement, des milliards qui sortent de ma poche et de la vôtre.(*)
    Soudain, Terra Nova ressurgit, qui s’attaque à l’héritage, la succession, avec pour druide Piketty. Soudain le tableau s’éclaire. On va nous faire vomir des ronds de chapeaux. Classe moyenne ou supérieure.
    Quand un gouvernement est aux abois on cogne sur les classes moyennes.
    Et qui surgit soudain ? Alain Juppé ! Qui se profile successeur d’Edouard Philippe…
    Avec Juppé c’est la mort de la France.
    Mais voilà t’y pas que Bayrou contre-attaque, un lamentable combat de septuagénaires…
    En France, la prostate se porte bien.
    (*) Il n’y a guère que l’andouille de Gueméné pour croire qu’on peut échapper à l’impôt en traversant les Pyrénées sur 200 kilomètres.

  24. « La classe politique elle-même – et je ne parle pas seulement de Jean-Luc Mélenchon – accepte de se dépouiller de sa raison pour se projeter, avec quelle ferveur, dans une apocalypse rêvée qui la ferait disparaître en même temps que les valeurs démocratiques dont pourtant elle nous a rebattu les oreilles en pourfendant les partis non républicains. »
    Je pense qu’à ce sujet Alain Duhamel a assez bien résumé la situation. Je le cite :
    « Mélenchon et Ruffin d’un côté, Le Pen, Dupont-Aignan et Wauquiez de l’autre, viennent de gagner une bataille : en ce début d’année 2019, la politique de la haine l’emporte. Elle comble leurs vœux de toujours, elle consacre leurs stratégies, elle suinte de partout. »
    Que dire de plus ? Rien. C’est sans doute cette attitude irresponsable de l’opposition qui explique que la cote de popularité d’Emmanuel Macron soit repartie à la hausse.
    Certes EM a ses défauts, comme ses prédécesseurs avaient les leurs, mais quand les adversaires d’EM font preuve d’autant d’inconséquence, le peuple préfère encore revenir vers celui qui est aux commandes et s’efforce de rétablir l’ordre et la relance économique du pays.
    En 2022 il sera toujours temps de voir si un candidat à l’Elysée est capable de faire mieux, mais pour l’instant on ne change pas de monture au milieu du gué.

  25. Claude Luçon

    Les Gilets jaunes confirment un trait de caractère très français, le sens de l’autorité : la sienne.
    Ils ont raison, nos ancêtres ont fait 1789 et se sont battus jusqu’en 1872 pour mettre le citoyen au centre du pouvoir de la République !
    Mais dans quelle autre démocratie (aucune) :
    – les caissières de supermarché peuvent-elles faire un contrôle d’identité sur un client ?
    – les agents immobiliers peuvent-ils faire un contrôle financier des revenus d’un locataire ?
    – nombre de citoyens répètent : C’est interdit ! Vous ne pouvez pas faire cela ! Vous n’avez pas le droit ! C’est impossible ! C’est illégal ! …
    – que font les Gilets jaunes spontanément ? Ils prennent le contrôle du trafic sur nos routes et ronds-points à la place des gendarmes et interdisent l’accès des clients aux supermarchés et les travailleurs, les vrais, à leur travail ?
    Leur liberté est au prix de la liberté de leurs concitoyens !
    C’est le paradoxe du Français : citoyen mais à la fois flic et délinquant !
    Doublé d’une vieille tradition jésuite : faites ce que je dis mais pas ce que je fais.
    Philippe a raison quand il écrit : « J’ai peur de cette envie délicieusement irrépressible qui pousse à construire des barricades au propre et au figuré et à baptiser révolution ce qui est simplement le laisser-aller d’un peuple qui ne supporte plus les exigences, les contraintes et les richesses du débat démocratique ».
    Nous devrions tous avoir peur !
    D’autant plus qu’il se pourrait que ce ne soit pas une question de « …ne supporte plus… » mais de « …ne comprend pas… » !
    ————————————————-
    @ anne-marie marson | 11 janvier 2019 à 18:38
    « Pour certains, la conception de la démocratie est à géométrie variable. »
    Mais n’est-ce pas le propre de la démocratie d’être à géométrie variable contrairement à la dictature ?
    N’est-ce pas ce que demandent les Gilets jaunes ? Que Macron varie son programme de démocratie au lieu de s’obstiner à poursuivre le même cap !
    N’est-ce pas ce que garantit notre Constitution en changeant le gouvernement au pire tous les cinq ans, depuis Sarkozy ?
    —————————————————-
    @ Garry Gaspary | 11 janvier 2019 à 12:16
    Welcome back !

  26. Qui s’étonnera de voir la France en miettes ? Depuis trop longtemps nos dirigeants n’ont pas compris que notre pays était divisé en deux, ils ont tous mené la France à la dérive. D’un côté des politiques et les technocrates repus au caviar et champagne avec tous les privilèges et salaires mirobolants sans compter leur paradis fiscaux bien à l’abri du fisc, et de l’autre côté la majorité des Français de la France d’en bas devant se débrouiller seuls et avec peu de moyens ou au pire vivre dans la rue par toute saison. Qui peut supporter à la longue tant d’injustice dans un pays démocratique ?
    J’ai entendu des centaines de fois de-ci de là depuis plus de 25 ans « Il faut que ça pète », Y en a marre ! », « Trop c’est trop ». Nous y sommes.
    Les Français voyaient venir, les politiques n’y ont pas cru. Au contraire, Macron a mis de l’huile sur le feu bien des fois comme pour provoquer ces Français qui ne sont rien, ça marque et ça blesse.
    Macron, un inexpérimenté en politique, en pédagogie et en sociologie, a allumé la mèche en aggravant encore plus la situation. Nous n’avions pas besoin de cette révolte, si tout avait été mis en place bien plus tôt avec une vraie justice et du respect pour tous…
    Tel que c’est parti, ça se terminera très mal tout ça.

  27. Bonsoir,
    Cette pulsion est connue depuis l’Antiquité comme pathologie sociale: l’Erostratisme (ou vanité criminelle). Elle vient d’Erostrate, un incendiaire d’une des merveilles du monde antique.
    Sa récurrence s’observe (surtout comme saillante) dans l’histoire (toutes cultures) pendant les sauts technologiques des moyens médias, écriture, radio, journaux, Internet, etc.
    Macron est atteint de la même pathologie, depuis sa campagne, lui et ses courtisans ont été eux-mêmes surpris de l’efficacité du storytelling.
    Arrivés au pouvoir il ne savent pas faire autre chose que « storyteller », régner, ils ne savent pas…
    Pour savoir l’issue du conflit: une troisième force vaincra, celle qui fera…
    En effet, les perdants essayent de trouver des arguments pour gagner ALORS que les gagnants essayent de gagner. Depuis le début, le pouvoir LREM comme les Gilets jaunes cherchent des arguments… Les deux côtés perdront.
    Le troisième camp qui gagnera sera celui qui aura prouvé sa capacité à écraser les LREM et/ou les Gilets jaunes. Donc le camp gagnant sera un troisième camp, plus violent, plus efficace et plus pragmatique que LREM et GJ.
    Résidant en métropole, observant leurs structures, je mise sur les Arabes.
    Bon week-end.

  28. Un léger retour en arrière pour comprendre le ras-le-bol des Français causé par les politiques français et les raisons de la grosse colère, couvée depuis trop longtemps, qui a fini par exploser. Macron n’aurait jamais dû nous insulter. Il a allumé le pétard au lieu de l’éteindre.
    Que de gâchis et de perte à tous points de vue… Les pays à qui nos gouvernants ont fait la morale et qu’ils ont menacés de sanctions financières s’ils n’acceptaient pas de migrants doivent bien en rire aujourd’hui. Vu l’état de la France, c’est nous qui allons migrer vers d’autres cieux.
    J’y pense déjà.
    https://www.youtube.com/watch?v=IWpss8R-jrU

  29. « Les #Giletsj se plaignent de la faiblesse de leur pouvoir d’achat mais ont trouvé le moyen de collecter 110000 euros pour aider 1 ex boxeur qui a frappé un homme à terre puis a asséné des coups de poing à des endroits sensibles pour tuer @morandiniblog @Le_Figaro Un déshonneur! »
    Philippe Bilger, Twitter, le 8 janvier 2019.
    POUR TUER ?! Quelles preuves avez-vous de ses intentions ? C’est n’importe quoi !
    Put**n, je plains les accusés qui sont tombés sur M. Bilger comme avocat général pour avoir un procès équitable.
    Il me fait encore plus rire maintenant en voulant se faire passer pour un « vieux sage » littéraire.
    On voit clairement sa vision de la société : « Salauds de pauvres ! »
    Je me suis fait frapper plusieurs fois sans raison par des flics et même menacer d’un flingue à dix centimètres de ma tête alors que je n’avais rien dans les mains et que j’étais très calme, par un « bébé flic » totalement hystérique et donc j’ai bien failli ne pas être là pour écrire ce que j’écris et je suis sûr que M. Bilger aurait défendu sans problème le flic s’il m’avait buté, en disant qu’il était en état de légitime défense.
    Désolé de le dire M. Bilger, ça fait des années que je fréquente votre blog et je ne vous ai jamais épargné parce que je vous appréciais mais que je dis ce que je pense mais là vous dépassez les bornes.
    Depuis des semaines vous faites semblant d’être bienveillant avec les GJ alors qu’en fait on voit que comme tous les bourgeois, vous détestez le peuple par peur qu’il vous prenne ce que vous avez.
    Vous avez montré avec cette histoire de GJ la bassesse de votre mentalité.
    Au moins, je sais que l’Histoire dont vous aimeriez tant qu’elle se souvienne de vous comme d’un grand homme, c’est pour ça que vous « faites des phrases » comme disait Audiard, vous aura oublié plus vite que moi vu que vous êtes plus vieux, quoi que vous disiez, c’est rassurant.
    Au fond, vous êtes pitoyable par ignorance et méprisable par bassesse.

  30. Edouard Philippe voyait juste quand il martelait que « Macron n’assume rien mais promet tout », dans une chronique du 18 janvier 2018.
    On comprend mieux la défiance des GJ contre le manipulateur Macron.
    « Macron, qui n’assume rien mais promet tout, avec la fougue d’un conquérant juvénile et le cynisme d’un vieux routier (si j’ose dire, s’agissant du promoteur des autocars). De quoi restera-t-il le nom ? D’une révolution manquée ou d’une victoire éclair ? D’une trahison misérable ou d’une ambition démesurée ? Personne ne peut le dire aujourd’hui. »
    Edouard Philippe dans « Libération »

  31. Emmanuel Macron nous mène tout droit vers le chaos.
    Son manque d’autorité le fait dériver vers un autoritarisme brutal. Douze personnes ont été éborgnées par les tirs des policiers. Quatre ont eu la main arrachée par des grenades. Aurons-nous des morts demain ? C’est à craindre.
    On se demande pourquoi les forces de l’ordre ne montrent pas autant de brutalité dans les quartiers ou à NDDL. Deux poids, deux mesures. Fort avec les faibles, faible avec les forts.

  32. Robert Marchenoir

    Non, la pulsion de révolution ne se soigne pas. Cependant, en cognant habilement sur le « peuple », puisqu’il ne demande que ça, et en l’insultant juste ce qu’il faut, puisqu’il le réclame, il n’est pas complètement exclu que la France puisse cesser de courir à l’abîme. Et se redresser un peu entre deux « révolutions ». Voyez que je suis d’un optimisme assez délirant.
    Pour mesurer l’ampleur de la tâche, il suffit de lire le dernier entretien d’Elisabeth Lévy, la journaliste réac modérée, gilétiste mais pas trop. Elisabeth Lévy est idéalement placée au carrefour des élégances. Elle a la Carte pour parler dans « lémédias », elle a l’insigne de réac certifié (avec les étoiles), et elle est pile-poil de droiche, avec, à Causeur, des journalistes plutôt de droite et d’autres franchement communistes.
    Eh bien ! dans cette interview, où pourtant elle se permet d’affirmer que les Gilets jaunes pourraient ne pas avoir 100 % raison sur 100 % des trucs (on mesure l’audace, par les temps qui courent), elle arrive à lâcher cette somptueuse sottise :
    « Libres et égaux en droit, cela veut dire que ce ne sont pas les privilèges de la naissance qui doivent déterminer votre destin. »
    Bah, non. Ça, c’est la définition socialiste. C’est la conception de l’égalité voulant que l’État remette les compteurs à zéro à chaque naissance de petit d’homme, lesquels seraient tous admis à concourir au jeu de la vie avec « l’égalité des chances » au départ.
    Cela veut dire : l’État doit annuler tous les privilèges de naissance pour que les fils de femme de ménage puissent devenir, soit des philosophes gauchistes à lunettes carrées, soit, de préférence, des gros richards avec le salaire de Chantal Jouanno.
    En somme, c’est le droit à l’égalité de condition, à l’égalité de revenus et de fortune, pourvu que tu ne te débrouilles pas trop mal. Et pourvu, aussi, que ton capital génétique te permette d’être un peu moins stupide que ton voisin — ce qui ne saurait exister, puisque la doctrine de gauche prétend que l’intelligence et le caractère ne sont nullement liés à l’ADN, mais les gauchistes ne sont pas à une contradiction près.
    Cette « égalité des chances » suppose, pour que « les privilèges de naissance ne déterminent pas le destin », que l’on retire les bébés aux parents à la naissance, et qu’on les fourre dans les crèches du Parti communiste (ou du bon général de Villiers) pour éviter aux parents de transmettre leurs dégoûtants « privilèges » à leur descendance : culture, bonne éducation, vertus et ainsi de suite.
    Évidemment, Elisabeth Lévy ne pense pas vraiment cela, mais comme elle vit, pense et respire socialiste comme les autres, elle ne peut se résoudre à s’avouer la vérité, à savoir : l’égalité en droit, cela veut dire que si un sans-dents et le président de la République ont tué un homme, ils auront tous les deux la tête coupée. Et c’est tout.
    Cela ne veut certainement pas dire que les enfants de riches n’auront pas plus de chances d’être riches, beaux et intelligents que les enfants de Madame Onfray. Et c’est heureux. Sauf, évidemment, si on aime la pauvreté, la laideur et la bêtise, ce qui est le cas des socialistes.
    Le but d’une organisation sociale doit être de sortir les imbéciles, les tordus et les traîne-savate de leur fange, pas d’y pousser les autres.
    Elisabeth Lévy a également pondu une autre monstrueuse bêtise :
    « Si vous voulez garder vos usines en France, vous ne pouvez pas acheter vos iPhones et vos télés au prix du travail chinois. »
    Donc en fait, si je comprends bien, Elisabeth Lévy voudrait que les Français remplacent leurs iPhone par des MacronPhone, ou plutôt, je suppose, des MarionPhone. Je prédis à une telle entreprise le brillant succès des ordinateurs Thomson, du téléphone mobile Bi-Bop entièrement conçu par l’État fort et stratège, voire des « Obama phones » (oui, ça a existé, faites une petite recherche Google).
    Quant au prix du travail chinois, il est à la hausse, et il faudrait veiller à ne pas prendre les Chinois pour des (Gilets) jaunes. Un étudiant chinois a récemment fait part de son étonnement : cancre dans son propre pays, arrivé bon dernier dans ses examens à l’université, ses parents, ne sachant que faire de lui, l’ont envoyé en Angleterre. Il est entré premier de sa promo à Oxford. Dans un billet de blog, il s’est demandé, poliment, si c’étaient les Chinois qui étaient exceptionnellement intelligents, ou les Anglais qui étaient devenus de sombres abrutis.
    Pour rentrer dans le dur, le devoir de « l’élite » est d’expliquer aux gilets et aux sans-dents qu’on ne peut pas davantage s’opposer à la mondialisation, qu’on ne peut lutter contre le réchauffement climatique, ou qu’on ne pouvait, aux siècles passés, s’opposer à la révolution industrielle.
    Ou plutôt si, mais il faut alors accepter le sort économique des Boroboros du Boubouchistan en Amazonie inférieure, ou simplement celui des Vénézuéliens d’aujourd’hui. Vous savez, ce pays communiste qui « résiste » tellement à la mondialisation, qu’il pourrait bien cesser complètement (bien malgré lui) d’exporter du pétrole cette année, dont ils possède pourtant les plus importantes réserves du monde. Exportations dont il a un besoin vital pour éviter à sa population de mourir de faim (littéralement).
    De même que la seule attitude rationnelle, face à la révolution industrielle, consistait à s’y adapter et non à défendre les marchands de chandelles, de même le devoir de l’État (et des intellectuels, et des blogueurs) consiste à expliquer aux Français que le but du jeu consiste à s’adapter à la mondialisation pour en tirer le meilleur profit, tout en se protégeant le plus possible de ses inconvénients.
    Ainsi que l’a fait l’Angleterre à l’époque, en interdisant, un temps, à ses ouvriers qualifiés d’émigrer, pour ne pas faire profiter les sales étrangers de leurs talents. On ne peut pas dire que l’Angleterre ait mal réussi, ni dans la révolution industrielle, ni dans la mondialisation. Je ne préconise évidemment pas d’interdire l’émigration aujourd’hui… En revanche, nous devons mettre un frein à l’immigration. Comme le font… les Anglais, eh oui, toujours eux. Moins de révolutions, mais toujours une longueur d’avance sur nous.
    De même, la Suisse, devant laquelle nos gilétistes écervelés font semblant de se pâmer en prétendant vouloir imiter ses référendums (mais voteraient-ils contre la réduction du temps de travail, comme l’ont fait les Helvètes ?), est l’un des pays les plus mondialisés du globe. Si la Suisse n’avait pas activement tiré profit de la mondialisation, elle serait aujourd’hui essentiellement peuplée de paysans infiniment plus pauvres que le dernier des Gilets jaunes. Je m’empresse de préciser que la Suisse est un grand pays industriel. Et qu’elle a une agriculture pas négligeable, quoique spécialisée, chère et, bien entendu, n’assurant pas, et de loin, sa « souveraineté alimentaire », nouveau concept d’abrutis facho-communistes. Ah ! la Suisse est aussi ce pays qui a voté contre les minarets…
    C’est pourquoi il est particulièrement navrant que le gouvernement Macron, dans le but d’éviter toute nouvelle crise de nerfs à nos chochottes gilétistes et à nos bébés hurleurs peints en jaune, ait décidé de faire profil bas, cette année, et de ne pas envoyer le ministre du Numérique (et encore moins le Président) au CES de Las Vegas, le grand salon international du numérique où figuraient cette année pas moins de 420 entreprises françaises, dont 380 start-up.
    Même si des voix se sont élevés, dans les milieux d’affaires, pour déplorer un certain activisme étatique cette année, plus axé sur les chiffres que sur la qualité, il est indéniable que les Français sont d’excellents créateurs de start-up au niveau mondial. Et plus généralement, d’excellents entrepreneurs, ingénieurs, mathématiciens, informaticiens, etc. Le fait que la « start-up nation » soit devenue un objet de risée pour les gilétistes, plutôt qu’un qu’un sujet de fierté, en dit long sur le chemin qui reste à parcourir.
    Ce n’est évidemment pas en favorisant les « pitis paysans traditionnels » et les « pitis commerces di centre-ville » que les revenus des Français vont pouvoir augmenter, et leurs impôts baisser. C’est en favorisant les entreprises de demain, qui visent la mondialisation avant même leur création.
    Au fait, l’emploi industriel a augmenté, en France. Bon, pour le savoir, il faut écouter BFM. Les Gilets jaunes sont trop occupés à casser la figure à ses journalistes pour entendre ce qui s’y dit. On ne peut pas, à la fois, boxer des gendarmes et comprendre ce qui se passe dans le pays.

  33. Franck Boizard

    @ Robert Marchenoir | 12 janvier 2019 à 00:09
    Pour ce qui est d’insulter les Français et en particulier les Gilets jaunes (je ne comprends toujours pas ce que vous faites dans ce pays et avec ce peuple qui, décidément, ne vous méritent pas. Mais bon, c’est votre problème), vous êtes digne d’entrer au prochain gouvernement Macron. Je suppose que vous avez déjà été contacté (j’ai compris que les candidats étaient rares. Il est impossible que vos commentaires ne soient pas suivis avec passion à l’Elysée. Brigitte doit avoir en permanence votre nom sur ses lèvres).
    Quel poste vous a-t-on proposé ? Je vous vois bien ministre des Affaires étrangères. J’imagine avec délice vos voyages officiels en Russie et je m’en réjouis d’avance.
    @ Wil
    Je suis surpris de votre colère qui semble résulter d’une mauvaise surprise.
    Ne savez-vous pas que les magistrats et les policiers sont des collabos dans l’âme, capables de justifier et d’approuver n’importe quel pouvoir ? Ils prétendent défendre la société, mais la plupart du temps, ils défendent le pouvoir en place (ils ont une sensibilité fine à ces choses : ils savent où est le vrai pouvoir, pas forcément où on croit). C’est dans leur caractère, sinon ils auraient choisi un autre métier. Donc le fait qu’ils soient à la retraite ne change rien.
    Combien de procureurs Résistants ? Aucun. C’est un signe parmi d’autres.
    Le plus comique, c’est la police parisienne qui devient Résistante… une semaine (je suis généreux, en fait, c’est 6 jours) avant la Libération.
    https://soundcloud.com/bvoltaire/maitre-pichon-1
    Les magistrats sont d’ailleurs un indicateur très sûr. Comme ils volent toujours au secours de la victoire (avec un peu de retard quelquefois, tous n’ont pas l’habileté de retourner leur veste à temps), nous saurons que les Gilets jaunes ont gagné le jour où ils passeront de leur côté. Restez sur ce blog au moins pour ça.
    On a besoin des magistrats et des policiers pour tenir une société. Il faut s’y résigner, mais c’est juste un moindre mal.

  34. @ Garry Gaspary | 11 janvier 2019 à 12:16
    « Et j’ai l’intime conviction (si, si…) que si Emmanuel Macron m’avait alors lu, ni lui, ni le pays ne seraient dans la panade qu’ils connaissent aujourd’hui. »
    Allons bon, voilà que notre Garry Gaspary se prend pour Jacques Attali maintenant. 🙂
    Enfin, l’avantage sur son « cousin » Elusen c’est qu’il ne nous prend pas le chou avec ses graphes, ses textes de loi et autre liens sur Internet que personne le lit.
    ♪Bougnat, apporte-nous du vin
    Celui des noces et des festins
    Gaspary est revenu !♫ 

  35. Pour soigner la pulsion de révolution, je propose un remède simple. Lors des prochaines élections, les électeurs doivent mettre un bulletin de droite dans l’urne.
    Pour moi, ce remède simple constitue le premier pas dans la voie de la guérison de ce pays où sont au pouvoir des gens au cerveau ramolli par des dictons marxistes-léninistes et leurs suppôts :
    – La propriété, c’est le vol;
    – C’est la lutte finale;
    – La révolution permanente est la voie;
    – Le droit de succession est contraire au triomphe de la liberté;
    – La révolution n’est pas la révolution lorsqu’elle agit en despote;
    – Le peuple n’a pas besoin de liberté, car la liberté est une des formes de la dictature bourgeoise.
    Quand le pouvoir est détenu par des gens qui ont un problème structurel avec la vérité, on se retrouve dans des situations analogues à celle que traverse la France cet hiver.

  36. calamity jane

    Pour répondre à ce billet, je me permets de rapporter les propos d’hier du président devant la galette ! Attention à ce mot « gale-etes !
    ou encore gal (de coq) êtes…
    … »beaucoup trop de Français oublient le sens de l’effort »…
    … »beaucoup trop de nos concitoyens pensent qu’on peut obtenir sans que ce sens de l’effort soit apporté »… comme je viens de l’écrire devant la galette…
    C’est « soit apporté » qui retient mon attention et l’éclat de rire jaune qui va avec… allé gamin m’feï retourne à la maison et n’oublie pas de faire corriger ta copie de philo ! mdr.

  37. M. Macron dit que trop de Français n’ont pas le sens de l’effort.
    Est-ce dans la nature de M. Macron de « piquer » les Français, indépendamment des conséquences, comme dans la fable « Le scorpion et la grenouille » ?
    Dans cette fable un scorpion demande à une grenouille de le transporter sur l’autre rive d’une rivière.
    D’abord effrayée par son aiguillon venimeux, la grenouille accepte cependant, puisque la piquer les conduirait tous deux à leur perte.
    Au milieu de la rivière, pourtant, le scorpion la pique mortellement.
    Lorsque la grenouille demande au scorpion la raison de son geste, ce dernier répond : « C’est dans ma nature ».
    Et aussi, chaque fois que j’entends parler de « La lettre aux Français » que M. Macron s’apprête à publier, je pense à un spot médiatique qui inondait tous les médias il y a quelques années.
    Il commençait par : « Je suis la lettre » et faisait parler celle-ci. Elle donnait des précisions sur le cancer colorectal, sa prévention et la façon de recueillir les selles dans le récipient prévu à cet effet !

  38. En cette période de « pulsion révolutionnaire » je crains que celle qui a fait embastiller « le gitan de Massy » n’en soit pas une bonne.

  39. Et si Jules Romains avait raison !
    Jules Romains donne, dans « Les hommes de bonne volonté », une dimension politique à son expérience de l’ennui. Il éprouve, en effet, à plusieurs reprises, le sentiment que ce qui est vécu à l’échelle individuelle se manifeste aussi à l’échelle collective et qu’à certains moments les sociétés heureuses ou, du moins, les sociétés relativement heureuses « s’ennuient » et qu’elles cherchent alors à « se divertir » en se lançant dans de grandes aventures collectives génératrices d’imprévu et d’émotions intenses :
    « Il y a une névrose de l’humanité, note-t-il, qui l’empêche de s’installer dans des situations à peu près heureuses et de les développer doucement » (XXV,317).
    C’est de cette façon que Jules Romains est tenté d’expliquer l’espèce d’inconscience avec laquelle l’Europe a glissé vers la guerre dans les premiers mois de 1914, ainsi que l’atmosphère de relative insouciance dans laquelle s’est produite la mobilisation, en France comme en Allemagne.
    Ce thème de la guerre comme « fête » rompant la monotonie des jours, Jules Romains le reprend en décrivant les derniers jours de juillet 1914 et l’atmosphère de griserie inconsciente qui lui semble les avoir caractérisés :
    « Quel repos de ne plus ramer contre le destin! Quelle excitation de rêver confusément à tant de choses inouïes que le destin va vous jeter par brassées en récompense de votre acceptation! Choses terribles, choses cruelles, choses glorieuses, choses intenses; oui très intenses, intenses à vous faire claquer les nerfs. Ah, on allait se sentir vivre. Pas question une seconde de s’ennuyer. L’Ennui? En arrière l’Ennui! En arrière l’époque de l’Ennui; le temps de la Paix sans Histoire. Voici que commence l’Histoire…! » (XIV,520)
    Guerres et révolutions, dans cette perspective, présentée comme une hypothèse, seraient alors le fruit de sociétés trop calmes, de sociétés trop tranquilles, de sociétés qui « s’ennuient ».

  40. @ Claude Luçon
    « …que font les Gilets jaunes spontanément ? Ils prennent le contrôle du trafic sur nos routes et ronds-points à la place des gendarmes et interdisent l’accès des clients aux supermarchés et les travailleurs, les vrais, à leur travail »
    Mais quand certains syndicats, pour défendre des privilèges parfois exorbitants, bloquent totalement les transports pendant plusieurs semaines dans des conditions illégales par des piquets de grève (ce qui fait souvent disparaître des petites entreprises), quand ils interdisent l’accès aux dépôts de carburants etc. c’est très bien sous le prétexte qu’ils seraient « en lutte » (en français : ils passent à tabac qui n’est pas d’accord avec eux).
    Les Gilets jaunes ne font, pour certains de façon inconsciente, parfois maladroite mais souvent spontanée, que protester contre les effets d’un système injuste verrouillé depuis 1945 à grands renforts de soviétisme dans tous les secteurs et habillé sous le nom de « démocratie », se traduisant par une mise en coupe réglée de la France par un modus vivendi entre vraie gauche et fausse droite, sans oublier les copains et les coquins.
    Tant qu’en France les Gardiens du Temple élèveront des vaches sacrées et interdiront de contester certains tabous et privilèges, la démocratie ne sera qu’une coquille vide.

  41. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 12 janvier 2019 à 00:09
    « Un étudiant chinois a récemment fait part de son étonnement : cancre dans son propre pays, arrivé bon dernier dans ses examens à l’université, ses parents, ne sachant que faire de lui, l’ont envoyé en Angleterre. Il est entré premier de sa promo à Oxford. Dans un billet de blog, il s’est demandé, poliment, si c’étaient les Chinois qui étaient exceptionnellement intelligents, ou les Anglais qui étaient devenus de sombres abrutis. »
    Vous êtes toujours à reprocher aux autres contributeurs à prendre un cas pour une généralité. Etonnant.
    Alors je rajoute le mien avec un de mes enfants qui a fait les classes prépa Polytechnique à Toulouse. Dans sa promo il y avait un Chinois qui arrivait à peine à résoudre une équation du second degré et passait son temps à copier ses petits camarades. Comment avait-il pu arriver là et son dossier accepté ? respecter un quota d’étrangers ? Mystère…
    Et dans la SSII où il est actuellement ingénieur c’est la grande promotion des Marocains par esprit de solidarité avec le Maghreb.
    Il n’y aurait pas derrière tout ça un chouïa de mondialisme volontaire et calculé comme une volonté de vendre ce pays à la découpe ? Si c’est le cas cela doit vous contenter puisque j’ai l’impression que vous travaillez dans une entreprise de démolition de ce pays, rien ne trouvant grâce à vos yeux.

  42. Franck Boizard

    Pour détendre l’atmosphère, rions un peu :
    https://youtu.be/cBiHJxGxz1g
    Nota : Jean-Yves Le Gallou signale que Jean-Michel Aphatie a défendu la cagnotte du boxeur au nom de la solidarité et a déclaré que ceux qui la contestaient étaient mus par l’esprit de vengeance.
    Décidément, cette affaire des Gilets jaunes réserve bien des surprises.
    Remarquez qu’ici même Robert Marchenoir traîne dans la boue une révolte anti-fiscale, c’est rigolo (gros dilemme. Il devait choisir qui il hait le plus : l’Etat ou les Français ? Il a choisi). Insulter les gens sous couvert d’anonymat, la grande classe. Mais ce sont les Français qui sont dans un état moral inquiétant.

  43. M. Bilger n’a, au fond, absolument rien compris au mouvement des GJ. Ce billet le prouve.
    « On ne sait pas où on va mais on veut y aller. » Vous parlez de l’Union européenne ?
    Et l’incendiaire gamin Macron qui vient de jeter de l’huile sur le feu en déclarant, en substance, que beaucoup de Français sont des fainéants. Mais à quoi joue-t-il ? Cherche-t-il donc à avoir sa tête sur une pique ?
    Qu’il finisse son mandat, rien n’est moins sûr.

  44. Franck Boizard

    @ marie | 12 janvier 2019 à 08:05
    Emmanuel Macron est très injuste. Les Français ont le sens de l’effort.
    La preuve : ils font de gros efforts pour l’éjecter. Ils y montrent une constance remarquable.
    ————————————————
    @ Guzet | 12 janvier 2019 à 08:54
    Je suis assez d’accord.
    Je peux le dire autrement. Notre époque est très déshumanisante. Jouer à la révolution est une manière de retrouver une part d’humanité.

  45. Héloïsa Fuentes

    Merci, monsieur Bilger, pour ce dernier billet.
    On n’est pas du même bord et je ne suis pas toujours d’accord avec vous, mais j’aurais aimé écrire cela et je me sens moins seule.
    J’aurais été moins mesurée et plus lugubre que vous, je vois trop de points communs avec des désordres historiques qui ont surtout servi à mettre un régime de terreur au pouvoir. Comme toujours j’admire et j’envie votre équilibre et votre mesure quand vous donnez vos opinions et vos arguments. Même cela, au vu de certains commentaires, ne suffit pas à faire réfléchir, je ne parle même pas de convaincre. L’effet de meute est toujours le plus fort pour ceux qu’il grise, et on dirait que certains ne rêvent plus que de faire de vous une des victimes de la curée pressentie, tant ne pas hurler avec les loups devient le mal.
    L’expression « prendre les Français en otage » qui m’agaçait tant quand elle surgissait à la moindre grève, je ne l’ai toujours pas vue apparaître dans les commentaires maintenant qu’elle exprime une réalité.
    Merci d’être calme, lucide et réfléchi comme d’habitude, de rester ferme sur toutes les logiques qui font la justice et l’humanisme vrais. Merci pour tous ceux, ces petites gens surtout, dont ces émeutes, sans but et sans frein mais se réclamant toute honte bue de la justice et de la morale, ont d’ores et déjà brisé la vie.

  46. Le pays est à sac, privilèges démentiels, train de vie, en face la misère et 9 000 000 de très pauvres.
    Comme si un grand débat allait exorciser ce « dégoût » profond.
    https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/les-francais-et-leurs-politiques-nous-n-avions-jamais-vu-un-tel-sentiment-de-degout-souligne-bruno-cautres_3139789.html
    Jérôme Fourquet a bien décrit l’état du pays structuré en couches horizontales distinctes… La pire des situations.
    Impossible de bâtir une équipe de fer, et on cherche toujours l’entraîneur.
    « No scrum, no win » disent les Anglais pour le ballon ovale, j’ai toujours aimé cette formule, la mêlée, l’abnégation pour que l’ensemble avance, les fondamentaux, la cohésion, même le moins costaud y trouve sa place.
    Aujourd’hui Jupiter ne s’était pas rendu compte de l’état de gravité du malade, il batifolait.
    Une fête de la musique trop légère et superficielle, d’autres errances aussi ; le Président simplement loin d’imaginer qu’une rage allait poindre ; de celle qui sort les citoyens de leur quotidien misérable – les humbles, les transparents, les qui ne manifestent jamais -, pour aller chercher ce pognon de dingue qu’ils ne touchaient qu’en rêve.
    Ce Président n’était pas fait pour sublimer une équipe, seuls les exemplaires surmontent les obstacles, la tête dans le ruck et de pousser tous ensemble. Est-il trop tard ?
    Il ne faut pas commettre l’erreur de changer d’entraîneur, Jacques Brunel a les pires résultats jamais enregistrés, Guy Novès, Ugo Mola et Toulouse sont sur la bonne voie, le Président de la FFR a divisé, on en voit les résultats aujourd’hui.

  47. Garry Gaspary

    Allez, puisque notre Président nous appelle, répondons-lui, en amorçant ici un débat national digne de ce nom et pour un peu moins de quinze mille balles…
    @ Robert Marchenoir
    « Libres et égaux en droit, cela veut dire que ce ne sont pas les privilèges de la naissance qui doivent déterminer votre destin. »
    Bah, non. Ça, c’est la définition socialiste.

    Certes. Mais la question : l’Etat de droit peut-il être dépassé ? demeure…
    Cela veut dire : l’État doit annuler tous les privilèges de naissance pour que les fils de femme de ménage puissent devenir, soit des philosophes gauchistes à lunettes carrées, soit, de préférence, des gros richards avec le salaire de Chantal Jouanno.
    Je vais vous surprendre : l’Etat français, tel que vous l’entendez ici, à savoir le gouvernement de la France, quelle qu’en soit la couleur, lutte déjà et depuis bien longtemps contre ces privilèges.
    Le problème, c’est que l’Etat, et notamment l’Etat de droit, c’est nous. Et dans ce nous, il y a des beaufs à qui l’Etat offre la liberté, l’égalité, et la fraternité, et qui ne savent absolument pas quoi en faire.
    Faisons dans le concret pour être clair : l’Etat vous offre la liberté de suivre une formation d’horticulteur. Mais une fois devenu horticulteur, votre liberté implique que vous vous débrouilliez seul pour trouver un emploi dans cette branche, pas que vous veniez pleurer qu’il n’y ait pas de travail sur l’épaule d’Emmanuel Macron, alors que ce dernier est parfaitement au courant qu’il suffit de traverser la rue pour en trouver. Pas dans l’horticulture, certes, mais ce n’est pas à l’Etat de garantir de trouver du travail dans l’horticulture, mais bien à celui qui a librement fait le choix de devenir horticulteur.
    Je reviendrai encore mais, faute de temps, plus tard sur votre citation qui est bien plus intéressante qu’il n’y paraît au premier regard.

  48. Au lieu de s’en prendre aux Français qui seraient ennemis de l’effort, monsieur Macron et ses supporteurs devraient se tourner vers la pédagogie dont ils nous abreuvent ad nauseam pour analyser celle qui préside à l’enseignement dans nos établissements publics, sous l’impulsion continue d’un certain Philippe Meirieu :
    – le français s’apprend dans les notices de fabricants,
    – les élèves doivent faire de l’auto-apprentissage de leurs connaissances,
    – l’apprentissage doit être ludique, donc sans effort,
    – la notion de discipline (à la fois matière d’enseignement et respect de règles de comportement) est rejetée,
    – pas de devoirs au domicile,
    – le baccalauréat à plus de 80 % des lycéens de terminale.
    Depuis combien de décennies le pédagogisme pernicieux en cours dans l’Éducation nationale a-t-il décervelé les élèves, collégiens, lycéens et étudiants ? Quid de ceux d’entre eux qui, soucieux d’effort et de réussite au mérite, sont systématiquement marginalisés dans leurs classes ?
    Enfin, l’incise présidentielle, telle qu’elle a été faite et dans les circonstances actuelles, reste une nouvelle provocation car tout un chacun perçoit qu’il vise les Gilets jaunes, considérés comme paresseux et ennemis du moindre effort, alors même qu’à ses débuts ce mouvement comportait nombre d’artisans… qui eux travaillent et font des efforts !

  49. @ hameau dans les nuages
    « l n’y aurait pas derrière tout ça un chouïa de mondialisme volontaire et calculé comme une volonté de vendre ce pays à la découpe ? Si c’est le cas cela doit vous contenter puisque j’ai l’impression que vous travaillez dans une entreprise de démolition de ce pays, rien ne trouvant grâce à vos yeux. »
    Ayant enseigné il y a fort longtemps au Maghreb, je suis bien placé pour savoir que le niveau des études supérieures y est consternant et que les bacheliers africains qui brûlent d’envie de cirer les bancs de nos facs ou de nos écoles s’exposeraient à de graves déconvenues si les profs ne baissaient pas le niveau, de peur de les humilier !
    ———————————————–
    @ Robert Marchenoir 00h09
    « Le fait que la « start-up nation » soit devenue un objet de risée pour les gilétistes, plutôt qu’un qu’un sujet de fierté, en dit long sur le chemin qui reste à parcourir. »
    D’où tenez-vous qu’une nation est une start-up ?
    Disons plutôt que l’émergence et le développement de technologies peut être bénéfique pour notre pays mais en ajoutant par exemple que ce type d’économie est fort peu créateur d’emploi et quand c’est le cas (Amazon, Facebook), que leur qualité reste à mesurer…

  50. anne-marie marson

    @ Alpi | 11 janvier 2019 à 19:35
    « Macron a été élu sur le rejet de MLP, soit. Comme Hollande sur le rejet de Sarkozy en 2007 et comme Chirac en 2002 sur le rejet de Le Pen. Et comme Pompidou en 69 sur le rejet de Poher avec un taux d’abstention important ! Je sais, ça commence à dater…
    Des nostalgiques de coup d’Etat, j’en vois et j’en entends beaucoup ailleurs qu’à l’Elysée… »
    Justement, Macron bénéficiant d’une base de données d’informations considérable, a reproduit ce que d’autres avaient fait avant lui, c’est-à-dire être élu contre des extrêmes, d’ailleurs toujours les mêmes.
    C’est une stratégie connue qui marche très bien.
    La nouveauté avec Macron c’est qu’il lui a fallu éliminer F. Fillon au premier tour, grâce aux magistrats, aux politiques (socialistes), bref grâce à un concours d’accusations qui ont fait que Macron soit en position d’être en face de Marine Le Pen.
    C’est ce que j’appelle un coup d’Etat électoral. Sinon, Macron n’avait aucune chance d’être élu, avec toutes les tares qu’il se trimballe.
    Et puis finalement ce débat sur Macron n’a aucun intérêt, c’est encore lui faire de la publicité pour le rendre aimable.
    J’espère que les GJ iront au bout de leur mouvement, c’est-à-dire jusqu’au Parlement européen.
    « @ Alpi | 11 janvier 2019 à 19:50
    « Un pauvre type qui vit avec une femme de 24 ans de plus que lui »
    Mais qu’est-ce que ça peut bien vous faire ? C’est vraiment en dessous de la ceinture. »
    Vous oubliez la seconde partie de la phrase de Xavier Nebout, la plus intéressante « …le peuple en a fait abstraction à contre-coeur. »

  51. @ Robert Marchenoir
    « Ce n’est évidemment pas en favorisant les « pitis paysans traditionnels » et les « pitis commerces di centre-ville » que les revenus des Français vont pouvoir augmenter, et leurs impôts baisser. »
    Vous n’avez manifestement pas encore compris que pour d’innombrables Français, le problème n’est pas forcément en premier la question (certes importante) des revenus ou bien des impôts, mais aussi entre autres celle de savoir comment ils peuvent tout simplement continuer de vivre là où ils sont – ce qui commence par la possibilité de se nourrir – sachant que les « pitis commerces di centre-ville » ont disparu et qu’ils n’ont pas forcément tous une voiture à pétrole pour aller acheter une baguette de pain ou un timbre poste à 10 km de chez eux, pour ne pas évoquer l’accès aux soins médicaux ou bien aux hôpitaux à 50 km, quand ces derniers ne sont pas envahis par la Terre entière sauf par eux.
    Je sais ce que vous allez répondre : « Alors, qu’ils déménagent ! ».
    Certains ont déjà déménagé (parfois sur les conseils d’une police impuissante) suite à certaines pressions exercées dans leur « quartier » d’origine mais ils ne peuvent pas passer le reste de leur vie à déménager à travers une France de plus en plus inhospitalière aux autochtones.
    Que faire alors, s’expatrier ?
    Ou bien, en dernier recours, poser son sac au cimetière du coin, fidèle au poste et pas encore touché par la mondialisation, lui…

  52. Justice sociale.
    Dans la série : »Les fonctionnaires – certains, mais nombreux – se gavent », une information donnée au départ par RMC :
    Les fonctionnaires de l’Assemblée nationale perçoivent de 6 000 à 18 000 € mensuels nets. Merci les Gilets jaunes de financer ces extravagances.
    Au fur et à mesure que la transparence continue à avancer – très lentement – dans la fonction publique, je ne serai pas surpris que bientôt on découvre qu’il existe des dizaines de milliers d’emplois dont la rémunération avoisinerait 10/15 000 euros nets mensuels. Sans que personne ne puisse raisonnablement expliquer le pourquoi de tels salaires.
    Mais ce n’est pas E. Macron qui sonnera le début du « grand soir » pour la fonction publique : c’est son socle d’irréductibles !
    Cordialement.

  53. @ Robert Marchenoir
    « Évidemment, Elisabeth Lévy ne pense pas vraiment cela, mais comme elle vit, pense et respire socialiste comme les autres, elle ne peut se résoudre à s’avouer la vérité, à savoir : l’égalité en droit, cela veut dire que si un sans-dents et le président de la République ont tué un homme, ils auront tous les deux la tête coupée. Et c’est tout. »
    Ah bon ? Vraiment ? Elle ne pense pas vraiment cela ? Alors, dies irae, dies illa…
    Figurez-vous que je la prenais pour Saint Jean Chrysostome et que son âpreté liée à son élégante expression me la rendaient particulièrement insignifiante… Je me rends compte de mon erreur grossière puisque si Marchenoir nous en parle c’est qu’elle a du poids et si elle a du poids c’est que rien n’en a…
    Sur ce, je vais vaquer à mes imbéciles occupations, parce que l’existence des imbéciles vaut largement celle des gens importants, sensés, politisés, superbes, utiles, et pourtant vains  !
    La vanité n’a pas de fond, le désespoir non plus, mais par chance, ils ont tous deux une limite, celle de la vie humaine.

  54. M.Bilger, comme tous ses comparses médiacrates propagandistes officiels, se scandalise parce que certains veulent aider financièrement un ex-boxeur qui frappe un « Robocop » à mains nues ou par terre en disant que c’est pour tuer (au moins !…pfff), mais évidemment, pas un mot quand un flic gradé dont c’est semble-t-il une habitude se prend pour un boxeur non seulement de GJ mais d’autres flics également.
    « Affaire Andrieux à Toulon : « On l’appelait le Benalla de la police nationale ! » »
    https://francais.rt.com/france/57623-gilets-jaunes-policier-boxeur-toulon-avait-deja-sanctionne-par-passe
    Il ne s’émeut pas non plus quand un flic de la BAC répète à une passante « Dégage vieille truie ! »
    https://www.youtube.com/watch?v=LibZDtlydT0
    Et M. Bilger ne s’émeut pas davantage pour ceux qui se sont retrouvés blessés gravement par des tirs de flash-ball, dont certains ont perdu un oeil.
    Non, ça, ça a l’air de ne lui faire ni chaud ni froid. Sans doute parce que ce ne sont que des culs-terreux dont il ne connaît rien et qui veulent seulement qu’on les écoute, et pas seulement qu’on les entende.
    M. Bilger a les notions bien sélectives habituelles de la bourgeoisie des grandes villes qui se lamente sur le sort des migrants du bout du monde tout en se moquant comme de sa dernière chaussette des clodos français qui crèvent depuis des décennies sur le trottoir en bas de son immeuble haussmanien.

  55. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 12 janvier 2019 à 10:21
    « Vous êtes toujours à reprocher aux autres contributeurs à prendre un cas pour une généralité. Étonnant. »
    Non, ce n’est pas ce que je vous ai reproché, à vous et à d’autres. Je vous l’ai déjà expliqué en détail. Mais votre logique semble défaillante. Je ne peux rien faire de plus pour vous.
    « Alors je rajoute le mien [de cas] avec un de mes enfants qui a fait les classes prépa Polytechnique à Toulouse. Dans sa promo il y avait un Chinois qui arrivait à peine à résoudre une équation du second degré et passait son temps à copier ses petits camarades. Comment avait-il pu arriver là et son dossier accepté ? respecter un quota d’étrangers ? Mystère… »
    Quel mystère ? Premièrement, vous partez du principe que la sélection pour les classes préparatoires françaises est aussi rigoureuse (et honnête) que celle pour entrer à Oxford. Qu’en savez-vous ? Avez-vous vérifié ?
    Deuxièmement, vous omettez deux facteurs susceptibles d’aider à la compréhension de votre cas : la forte propension des Asiatiques à la triche aux examens (qui n’exclut pas leur QI supérieur à celui des Blancs), et la forte corruption régnant en France.
    C’est précisément dans cette région, il me semble, qu’un président d’université (d’origine arabe, d’ailleurs) a été condamné pour avoir organisé une filière de vente de diplômes (ou d’admissions) à des Chinois.
    Cette pratique généralisée et décomplexée de la triche (observable également chez les Indiens) est l’une des raisons pour lesquelles le jugement indulgent à l’égard de l’immigration d’Asie du Sud-est, en raison d’une délinquance violente nettement plus faible que celle des Arabes et des Noirs, est une vision à courte vue.
    L’immigration de masse, au-delà d’un certain niveau, est de toutes façons déstabilisante et nocive quelles que soient les races ou les nationalités concernées, et quelles que soient leurs vertus.
    « Il n’y aurait pas derrière tout ça un chouïa de mondialisme volontaire et calculé comme une volonté de vendre ce pays à la découpe ? Si c’est le cas cela doit vous contenter puisque j’ai l’impression que vous travaillez dans une entreprise de démolition de ce pays, rien ne trouvant grâce à vos yeux. »
    Merci de nous indiquer dans lequel de vos commentaires récents « quelque chose aurait trouvé grâce à vos yeux ». En dehors de votre petit nombril à vous, bien entendu. Je ne vous ai pas beaucoup entendu vanter les réussites de l’agriculture française (les vraies, car elles existent), celles des entrepreneurs français du numérique, de l’industrie, du commerce ou du service.
    Je ne vous ai pas beaucoup entendu féliciter Emmanuel Macron pour ses autocars ou pour sa réduction de l’ISF, Nicolas Sarkozy pour ses (timides) initiatives conduisant à diminuer le nombre de fonctionnaires et à limiter le droit de grève, le fonctionnaire libéral Vincent Benard pour ses remarquables travaux démontrant la nocivité du logement « social » français, le député LaREM Bruno Bonnell qui a mis ses talents au service de l’État après une vie d’entrepreneur en série, par laquelle il a contribué à la prospérité et au prestige de la France — et je m’arrête là, ce ne sont que des exemples.
    Merci de nous dire quel quota de commentaires élogieux et négatifs serait politiquement correct, pour s’exprimer sur le blog de Philippe Bilger.
    Merci, surtout, de nous dire ce que d’après vous il faudrait démolir, ce qu’il faudrait construire, comment et pourquoi. Parce que c’est cela qui est pertinent, lorsqu’on débat de politique, et non le fait de savoir si on dit du bien en général ou du mal en général. C’est dans les dictatures, ordinairement, qu’il est interdit de faire des critiques. C’est ça, votre genre de beauté en politique ?
    « Mondialisme volontaire et calculé » et « vente du pays à la découpe » sont des slogans imbéciles, qui ne veulent rien dire.
    Tout le propos de mon commentaire consistait à dire, premièrement on ne peut pas « s’opposer à la mondialisation », pas plus qu’un marin ne peut être « contre la mer » ou « s’opposer à la tempête » ; deuxièmement, la mondialisation nous est non seulement utile, mais précieuse. Non seulement précieuse, mais vitale.
    Vous confondez immigration et commerce international. Ce sont deux choses qui n’ont rien à voir. Comme tant de soi-disant souverainistes, vous faites semblant de croire que la mondialisation consiste exclusivement à ce que nous importions des marchandises de l’étranger (et des immigrés).
    Puis-je vous rappeler que les entreprises françaises exportent beaucoup (mais pas assez), que d’innombrables entreprises françaises ont une implantation mondiale, y compris notre sacro-saint « service public » comme EDF ou La Poste, et que sans cette mondialisation des entreprises françaises, sans Louis Vuitton qui vend des sacs hors de prix aux nouveaux riches chinois, ou Danone qui vend des yaourts aux miséreux russes, la petite mémé que vous exploitez honteusement, sale propriétaire capitaliste que vous êtes, en lui louant une bicoque insalubre, ne pourrait même pas toucher les maigres allocations qui atterrissent directement dans votre poche ?
    La question n’est donc pas de savoir si nous devons être pour ou contre la mondialisation. La question est de savoir comment il faut manœuvrer le navire France pour en profiter, au lieu d’en être les victimes.
    Moi, contrairement à vous, je dis du bien de BFM. Vos amis jaunistes préfèrent attaquer ses journalistes. M’est avis que votre pseudo-optimisme obligatoire est légèrement hémiplégique. Le slogan de BFM est : la France a tout pour réussir. C’est bien cela qui suscite la haine des gilétistes. Eux préfèrent le çavapétisme. Ils cherchent à tout détruire, et à entraîner la France entière dans leur nihilisme. A l’image de ces abrutis qui ont tiré en cadence pendant une demi-heure sur les grilles des Tuileries, afin de les abattre, et qui ont fini écrasés sous des centaines de kilos de fonte.
    Permettez qu’on se démarque d’une telle engeance.

  56. claude jonniaux

    50 000 personnes (voire moins) en rapport avec 67 000 000 de personnes sont-elles une révolution ???
    Sans BFM, LCI, etc. que seraient ces gens…?
    Ils sont laissés pour compte, certes…
    Ils sont trop marginalisés, certes…
    En 1962 (le 8 février), l’Etat français a fait face à une révolte des Algériens en France. Elle dura une nuit. L’ordre fut rétabli le lendemain… à quel prix ?
    Est-ce illégitime ?
    Un policier a un pouvoir d’injonction (injuste ou non…), il faut le respecter.
    Le professeur a un pouvoir d’injonction, il faut le respecter , injuste ou non.
    Le juge a un pouvoir d’injonction (insulte à magistrat)… etc.
    Dans BEAUCOUP d’autres pays démocratiques (USA, Japon…) ces 50 000 personnes auraient été mises au pas depuis longtemps par l’emploi de la vraie force et pour le respect des libertés individuelles (droit de circuler, de commercer, de dire…).
    J’ai comme l’impression que Monsieur Macron va devoir tailler dans le vif… en prenant, enfin, des décisions d’homme d’Etat.

  57. Je vais malheureusement me répéter mais les Gilets jaunes se trompent complètement de cibles, cassant la gue*le à de pauvres flics tout en empêchant les gens simples comme eux de travailler et circuler… alors que les rentiers escrocs de la République dévoyée se planquent dans un silence assourdissant entretenu par la mafia journaleuse qui s’engraisse sans vergogne… avec les subventions d’Etat versées à leurs journaux complices du système… journaux défaillants que les journaleux pillent avec des salaires inavouables.
    Il paraît que c’est le prix de l’indépendance de l’info… quand même bien tenue en laisse… comme Carlos Ghosn chez les Japs qui se conduisent comme des Viets.
    D’ailleurs, une large complicité de ces traîtres à l’information tronquée contribue en sourdine au rejet de Macron… qui représente une menace pour tous les privilégiés de l’ancien monde qu’il veut changer… c’était dans son programme… qu’il faudrait lui laisser le temps de mettre en oeuvre.
    Un observateur avisé dirait qu’il manque à ses côtés un Talleyrand… un Machiavel… ou plus simplement un fou qui fréquente et aurait fréquenté la plèbe des ronds-points… avant qu’elle s’installe sur ces fameux ronds-points.
    Souvenons-nous de l’effet pétrolier de Mauroy le rougeoyant.
    Les rentes à 15 000… 20 000… 25 000… 30 000 comme Hollande, tiens on ne l’entend plus le flan… 37 000 € comme Chirac, tiens Bernadette ressort discrètement ses piécettes jaunes… les rentes de Giscard sont secret d’Etat car tellement indécentes…
    Eh bien toutes ces rentes ça s’encaisse sans bruit, sans complexe, rien que pour soi et entre soi et surtout elles doivent continuer… alors restons discrets et tout petit.
    Gilets jaunes… ouvrez les yeux et vos oreilles.

  58. Il faut écouter, pour se départir de la tentation de porter à propos du mouvement des Gilets jaunes des jugements abrupts reposant sur des amalgames simplistes, cette émission animée par Alain Finkielkraut recevant Denis Olivennes et Dominique Reynié :
    « Les Gilets jaunes : premier bilan » (podcast)
    https://www.franceculture.fr/emissions/repliques

  59. « Le cauchemar d’un bateau sans gouvernail ».
    Le président et les ministres devraient prendre le temps de dormir la nuit, car la nuit porte conseil. Ils ont des têtes lessivées, des yeux battus, des allures de zombies, ils se contredisent d’un jour à l’autre. Pour l’instant on ne voit pas comment ils pourront reprendre la main.

  60. Michel Deluré

    Décidément, il semble Philippe Bilger que vous versiez actuellement dans le médical ! « Toute conviction est-elle une maladie ? », « La pulsion révolutionnaire se soigne-t-elle ? », on croirait lire le thème de quelques émissions de Michel Cymes.
    S’agissant de la pathologie que vous abordez dans votre présent billet, si les symptômes initiaux étaient plutôt assez aisément identifiables, un traitement trop tardif et insuffisant et des complications inattendues ont malheureusement conduit à une dégradation rapide de l’état général du malade, rendant plus difficile la prescription d’une thérapie désormais efficace.
    Pour redevenir sérieux, ce qui choque aujourd’hui dans cette crise que traverse le pays, c’est que les premières victimes en sont des citoyens qui pour beaucoup ont des conditions de vie identiques à celles que connaissent ceux qui se réclament justement de cet esprit révolutionnaire.
    Entraver chaque week-end, et cela depuis huit semaines, la liberté de circuler et de travailler, ouvrir la voie à l’habituel cortège de saccages et de dégradations, saborder notre économie déjà fragile, gonfler notre endettement déjà excessif, générer surtout la haine entre Français, bafouer les règles les plus élémentaires de la démocratie, n’est-ce pas nuire au final à notre propre condition et avant tout à celle des plus fragiles ?
    Les causes défendues, pour fondées qu’elles soient s’agissant de certaines, peuvent-elles justifier les moyens utilisés depuis bientôt deux mois et les conséquences qu’ils engendrent ?
    La situation de notre pays, certes insatisfaisante sur bien des points, en était-elle cependant arrivée à un stade si peu enviable pour justifier de telles actions ?
    L’esprit révolutionnaire dans nos sociétés modernes est condamnable s’il n’est pas constructif, c’est-à-dire s’il ne permet pas une transformation de l’ordre politique, économique et social dans l’intérêt et le respect de tous par des voies démocratiques et légales.

  61. @ claude jonniaux
    « 50 000 personnes (voire moins) en rapport avec 67 000 000 de personnes sont-elles une révolution ???
    Sans BFM, LCI, etc. que seraient ces gens…? »
    On a encore affaire à un cador là.
    Encore un qui croit les chiffres officiels alors que même l’AFP qui n’est pourtant pas pro-GJ n’arrive pas à avoir les chiffres des manifestants, par exemple de Lyon parce que la préfecture lui répond que le ministère de l’Intérieur lui interdit de les communiquer aux médias.
    Et le chômage baisse aussi hein ? Pff.
    Et Macron, il serait quoi sans BFMTV, TF1-LCI, Canal+-C8-CNews, France Télévisions et tous les « merdias » officiels qui l’ont mis là où il est ?

  62. Parole de Gilet Jaune n’est pas parole d’évangile.
    Et toute la France n’a pas attrapé la jaunisse.
    Et si pour certains c’est la pulsion qui commande leurs actes, il en est d’autres qui ne bradent pas leur réflexion à cette pulsion.

  63. Franck Boizard

    @ Wil | 12 janvier 2019 à 15:11
    Je ne connaissais pas ce passage « Dégage vieille truie ». C’est joli, un policier qui insulte une passante qui pourrait être sa mère.
    Hé ho ! Les partisans de l’ordre, qu’est-ce que vous en dites ? C’est ça, votre ordre ? Bravo, messieurs, félicitations.

  64. @ Michel Deluré
    « Entraver chaque week-end, et cela depuis huit semaines, la liberté de circuler et de travailler, ouvrir la voie à l’habituel cortège de saccages et de dégradations, saborder notre économie déjà fragile, gonfler notre endettement déjà excessif, générer surtout la haine entre Français, bafouer les règles les plus élémentaires de la démocratie, n’est-ce pas nuire au final à notre propre condition et avant tout à celle des plus fragiles ? »
    Vous êtes un excellent relais de la propagande du Régime.
    Le seul problème avec ce genre de discours complètement décalé par rapport à la réalité est qu’il ne fait que confirmer ceux qui n’y croient plus dans leur détermination.

  65. @ Exilé
    « Il faut écouter, pour se départir de la tentation de porter à propos du mouvement des Gilets jaunes des jugements abrupts reposant sur des amalgames simplistes »
    Ce n’est malheureusement pas ce que Finkie a fait au cours de cette émission en comparant l’affaire du boxeur GJ qui latte le « Robocop » à terre à un pogrom. C’est du n’importe quoi et indigne d’un véritable intellectuel.
    Pour ceux qui n’ont pas vu la vidéo du « boxeur » dans sa longueur, évidemment la médicratie propagandiste a montré ce qu’elle a bien voulu montrer pour décrédibiliser tous les GJ, la soi-disant « victime » en armure et tonfa du boxeur « tueur » selon M. Bilger était juste avant en train de latter une femme par terre et c’est pour ça que Christophe Dettinger, le boxeur, a pété un câble et lui a tapé dessus pour l’arrêter.
    Finkie réagit comme M.Bilger et comme tous les bourgeois parisiens qui se sentent menacés parce que le populo qui pue et qui parle mal monte à la capitale pour se faire entendre et est obligé d’user de violence puisque les mots ne suffisent pas.
    Quel scandale ! La populace devrait s’estimer heureuse qu’on lui accorde gentiment le droit de voter deux fois tous les cinq ans et fermer sa gu**le ensuite et nous laisser l’entuber comme on veut comme lors du référendum de 2005, non mais !
    Comme dit le « philosophe » Luc Ferry (tiens, un autre ! Preuve que la philosophie ne rend pas forcement intelligent) : »Envoyez-moi la troupe et qu’elle extermine cette ingrate racaille pour lui apprendre les bonnes manières ! »
    C’est comique et pourtant tellement prévisible de voir tous ces anciens gauchistes de 68 comme Finkie, Cohn-Bendit et compagnie devenus bien évidemment les bourgeois qu’ils critiquaient en tant que fils et filles à papa étant jeunes, cracher aujourd’hui sur la soi-disant violence des GJ qui est pourtant ultraminoritaire.
    Ces gens n’ont aucune droiture intellectuelle.
    Ils se réclament tous de la Révolution française qui a été bien sûr une vraie « fête à neu-neu » entre gens de bonne compagnie ! Non mais on rêve !
    A qui la faute quand le peuple a besoin d’user de violence pour se faire entendre ?
    Le peuple ou bien les dirigeants qui ne veulent pas entendre et qui même en rajoutent pour le rendre encore plus fou ?
    Si on ne comprend pas ça, on ne comprend rien.
    Enfin on comprend surtout que comme d’habitude la classe dirigeante est prête à toutes les mesquineries, manipulations et violences soi-disant « légitimes » pour garder ses privilèges.
    Jusqu’au jour ou elle se retrouve réduite d’une tête. Là elle comprend mais c’est trop tard.

  66. Franck Boizard

    Le message des Gilets jaunes est limpide (ceux qui disent que leurs revendications sont trop disparates pour être compréhensibles sont de mauvaise foi, ils font semblant de ne pas comprendre) : c’est un message de réaction à l’injustice qui leur est faite depuis trente ans par l’hyper-classe mondialisée (en gros, les gens pour qui PB a voté).
    Ce message est d’autant plus facile à analyser qu’il fait suite à un message identique (exprimé suivant les modalités nationales) en Hongrie, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, en Italie, au Brésil et je dois en oublier.
    Mais, une fois que la colère est sortie des tripes, c’est aux politiques de la transformer en un projet pour la France. Et là, c’est le désert : tous les politiciens, y compris les Le Pen, ont trahi les Français depuis trente ans. Pas plus de politicien apte à récupérer (au sens positif) les Gilets jaunes que de cheveux sur la tête de Juppé.
    D’où l’impasse. D’où le pourrissement. Et ma grande inquiétude.
    Mais l’histoire continue d’avancer, pleine de surprises. Elle sortira probablement des solutions que je n’imagine pas.

  67. « La pulsion de révolution se soigne-t-elle ? » (PB)
    Il faudra demander à madame Lang qui utilisait son IRFM pour se soigner et pas par n’importe qui ! Négligence dit-elle, l’autre c’est parce qu’il faisait de la phobie administrative.
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/01/12/pourquoi-certains-deputes-ne-paient-pas-d-impot-sur-le-revenu_5408319_3224.html
    Je comprends le dégoût qui s’instaure, pas un pour relever l’autre tous les jours on en découvre, ils nous prennent vraiment pour des c*ns, elle s’engage à rembourser… et c’est tout ?
    C’est désastreux, comment ne pas avoir de pulsion de révolution, assez de tous ces véreux, train de vie démentiels, privilèges exorbitants, jamais assez, toujours plus, la haine des Gilets jaunes pour tous ces corps intermédiaires ne baisse pas, et ne baissera plus.
    Sans refonte totale d’un système où perdurent ces petits arrangements, point d’apaisement. Demain matin tout le monde saura et la colère de nouveau enflera, jusqu’au jour où cette révolution à crédit du samedi sera complète ; comment a-t-on pu en arriver là ? Et comme à l’accoutumée des explications oiseuses, celles de de Rugy pour justifier l’injustifiable salaire de madame Jouanno fut un sommet.
    Ils n’ont rien compris, ou plutôt toujours pas compris, « nous sommes en responsabilité », il suffit de le croire dirait le Palmipède.
    A pleurer devant tant de bêtise, « je vais rembourser… »

  68. Robert Marchenoir

    @ caroff | 12 janvier 2019 à 12:53
    « D’où tenez-vous qu’une nation est une start-up ? »
    De nulle part. Une nation n’est pas une start-up. La « start-up nation » n’est qu’un slogan. Il signifie que la France ambitionne d’être reconnue, à travers le monde, comme l’une des nations les plus propices à l’éclosion des start-up. Un peu comme Israël. C’est, d’ailleurs, déjà le cas.
    « Disons plutôt que l’émergence et le développement de technologies peut être bénéfique pour notre pays, mais en ajoutant par exemple que ce type d’économie est fort peu créateur d’emploi et quand c’est le cas (Amazon, Facebook), que leur qualité reste à mesurer… »
    Il est exact que beaucoup d’entreprises Internet pures (par exemple BlaBlaCar) ont un ratio chiffre d’affaires/emplois, ou capitalisation boursière/emplois, beaucoup plus important que les entreprises traditionnelles.
    Dire qu’elles sont en conséquence peu créatrices d’emploi est un raccourci grossier et inopérant. D’abord parce que vous pourriez aussi bien tenir le discours inverse, et vous féliciter que si peu d’emplois arrivent à générer une richesse aussi importante.
    Pour résorber le chômage, il suffirait d’interdire les camions et d’obliger tout le monde à transporter ses marchandises par brouette. Aussitôt, des dizaines de milliers d’emplois seraient créés !
    Sauf qu’en fait, non, car personne ne serait prêt à payer le prix des marchandises correspondantes, qui deviendrait astronomique !
    Ensuite, parce qu’il faut prendre en compte les chiffres absolus, et pas seulement les ratios. Amazon emploie, en France, 7 500 personnes. La moindre menace de licenciement de 200 locdus dans une entreprise de fabrication de voitures, ou de soutien-gorge, fait les titres des médias nationaux. Les Français exigent que des ministres se rendent sur place de toute urgence afin de corriger la situation.
    Il serait bon que lorsqu’un nombre d’emplois beaucoup plus important est créé, par des entreprises qui ne font pas partie de l’historiographie communiste, les gens applaudissent un minimum.
    A l’instar de beaucoup d’autres, vous tordez le nez sur la « qualité » des emplois ainsi créés. Si je comprends bien, il faudrait que les chefs d’entreprise créent des « emplois » type fonctionnaire, à 32 heures par mois sur le papier (moins dans la réalité), « jours du maire » en plus des congés légaux, et un mois de congés-maladie frauduleux, en prime, comme avantage acquis. Le tout, payé au prix de Chantal Jouanno. Ça va pas être possible.
    Premièrement, il faut que des emplois peu qualifiés soient créés. Tout simplement parce que la majorité des gens ne seront jamais capables d’occuper les emplois les plus qualifiés.
    Sauf, évidemment, si vous tenez à maintenir ces gens dans l’inactivité — mais ne venez pas vous plaindre, alors, des taxes sur l’essence qui seront indispensables pour financer les allocations correspondantes.
    Sauf, également, si vous êtes prêt à voir l’essentiel de ces emplois occupés par des immigrés hostiles et inassimilables — mais j’ai cru comprendre qu’on était ici entre fachos bon teint, et que l’option n’était pas sur la table.
    Deuxièmement, les mêmes qui hurlent aux emplois peu qualifiés sont les mêmes qui hurlent lorsque les grandes surfaces remplacent les caissières par des scanners automatiques, ou qu’Amazon remplace ses manutentionnaires par des robots. Il faudrait savoir.
    Troisièmement, les entreprises numériques créent des emplois très qualifiés, très bien payés, notamment de développeurs informatiques. Google recrute les meilleurs mathématiciens du monde entier, à des tarifs astronomiques. L’entreprise franco-franchouillarde Cdiscount, sérieux concurrent d’Amazon dans l’Hexagone, emploie une part élevée de développeurs au sein de son effectif total.
    Si vous êtes développeur informatique et que vous avez les compétences nécessaires, vous trouvez du travail hier soir. A un bon prix.
    Quatrièmement, l’incidence sur l’emploi des entreprises numériques ne s’analyse pas seulement en emplois directs. Il faut tenir compte des emplois induits. Chez les fournisseurs des entreprises en question (par exemple les transporteurs, ou les milliers de PME qui accèdent d’un seul coup au marché mondial grâce aux « marketplaces » de commerce électronique), mais aussi dans les entreprises qui utilisent les services de l’industrie tech, et qui par conséquent bénéficient d’une productivité accrue.
    Cinquièmement, lorsqu’on parle numérique, tout le monde pense Amazon ou Facebook, mais c’est compter sans l’introduction massive (et nécessaire) du numérique dans l’industrie traditionnelle. Dont les ratios sont différents.
    Et pour finir, TINA, zere iz no alternative, il n’y a pas le choix, vous n’avez pas la possibilité de revenir à l’éclairage à la bougie, ou à l’épicier qui avait une seule marque de yaourt et une blouse grise — et d’ailleurs, personne n’en voudrait.
    ______
    @ Exilé | 12 janvier 2019 à 13:30
    « Vous n’avez manifestement pas encore compris que pour d’innombrables Français, le problème n’est pas forcément en premier la question (certes importante) des revenus ou bien des impôts, mais aussi entre autres celle de savoir comment ils peuvent tout simplement continuer de vivre là où ils sont – ce qui commence par la possibilité de se nourrir – sachant que les ‘pitis commerces di centre-ville’ ont disparu et qu’ils n’ont pas forcément tous une voiture à pétrole pour aller acheter une baguette de pain ou un timbre-poste à 10 km de chez eux. »
    Vous seriez bien aimable de nous montrer les noms, prénoms, adresses et photographies des Français qui habitent à la campagne, et qui meurent de faim parce qu’ils n’ont pas de voiture pour aller au supermarché. Tout le monde a une voiture, à la campagne.
    Je dois vous apprendre, avec ménagements, que certaines choses sont indispensables pour vivre : des habits pour ne pas aller nu, l’électricité, le chauffage en hiver, Internet de plus en plus, une voiture quand on habite à la campagne…
    Je dois vous révéler également que dans le mystérieux bon vieux temps auquel vous faites allusion (pré-Macron ? pré-1789 ?), il n’y a jamais eu de boulangerie à cinq minutes à pied de n’importe quelle masure dans n’importe quel village de France. Je pense que vous êtes victime de cette illusion assez courante, selon laquelle il serait possible d’installer les villes à la campagne.
    Il est en revanche tout à fait possible, aujourd’hui, si l’on y tient, de se nourrir à la campagne sans voiture, grâce à la bienfaisante mondialisation et au merveilleux capitalisme financier international : commande sur Internet + livraison + congélo.
    La pleurnicherie, ça va bien cinq minutes.
    Maintenant, on peut aussi vivre à la campagne sans voiture, sans magasins de proximité (évidemment), et même sans eau courante. Et je vous le prouve en photos. Cette dame a 70 ans. Elle va chercher l’eau à la rivière, et elle coupe du bois pour se chauffer. Elle se fait livrer ses provisions à domicile. Bon, évidemment, elle vit dans la bienheureuse et sainte Russie, et passe ses loisirs à regarder le président Poutine à la télé. Vous ne pouvez pas comprendre, en bobo libéral-libertaire de la Gayropa dégénérée que vous êtes.
    Et donc en fait votre solution, à vous, c’est quoi ?

  69. Gérard Vargas

    Se pourrait-il que Mélenchon ait signé un contrat avec Facebook dans lequel il est rémunéré non pour le nombre de « like », mais sur la base du nombre de critiques que ses propos génèrent ?
    Si c’est le cas, on reconnaîtra bien volontiers qu’il ne ménage pas sa peine, et qu’il excelle dans son domaine. Et donc qu’il doit gagner beaucoup d’argent.
    Mais cela, nous le savions déjà… : )

  70. Comme en écho à ce billet de Philippe, C dans l’air hier soir m’a paru excellent. Pascal Perrineau qui n’est pas du genre à dramatiser, a évoqué « l’effet pervers » des petites phrases jupitériennes et fait remarquer que tout ça pouvait très mal finir. Il a noté que si les Français en général n’ont pas l’art du compromis, cela vaut aussi pour leur dirigeants. Il considère que l’équipe gouvernementale se trompe car les Gilets jaunes sont en majorité la France qui travaille, et ce ne sont pas des casseurs, mais a-t-il dit, le gouvernement en fait des casseurs. Thréard aussi a été clair et net. Tous les intervenants ont parlé avec mesure et franchise, il faut le souligner. On est sorti du ronron habituel.
    On dirait que les spécialistes sont perplexes et commencent même à s’inquiéter très sérieusement de la manière dont la crise est gérée. Ils s’étonnent en particulier que le gouvernement s’emploie à jeter de l’huile sur le feu. « Le cauchemar d’un bateau sans gouvernail » se précise.

  71. poil à gratter

    @ Wil | 12 janvier 2019 à 15:11
    « Et M. Bilger ne s’émeut pas davantage pour ceux qui se sont retrouvés blessés gravement par des tirs de flash-ball, dont certains ont perdu un oeil. »
    Quand on va dans une manif où on sait que ça va castagner, il faut assumer.
    Les franchouillards sont les champions du « j’ai des droits et aucune responsabilité et encore moins de devoirs, et tout est la faute à Macron. »
    Comme disait Audiard « les cons ça osent tout, c’est à ça qu’on les reconnaît ».

  72. Les Gilets jaunes ont eu la preuve qu’ils ne peuvent que réclamer et être violents pour être efficaces : le million de manifestants dans le plus grand calme de la Manif pour Tous n’a strictement rien obtenu et sa pétition de 700 000 signatures au CESE a été jetée à la poubelle.
    La défiance dans les institutions a été nourrie par le viol du référendum sur la Constitution européenne, l’histoire du mur des cons, les différents scandales politiques, toutes affaires dont on a eu l’impression que les différents gouvernements cherchaient plutôt à les étouffer qu’à les nettoyer.
    Ils n’existent plus en tant que citoyens, ils n’existent plus non plus médiatiquement, culturellement, les émissions sur les campagnes font penser à des reportages ethnologiques sur l’alimentation des tribus amérindiennes, le reste de l’actualité se passe à Paris.
    Que leur reste-t-il ? Le droit de payer des impôts et taxes et celui de se taire et encore le dernier on parle de le leur supprimer…
    Ils ont maintenant l’intransigeance des faibles, de ceux qui n’ont rien à négocier, rien à perdre.

  73. expert en expert

    @ kacendre | 12 janvier 2019 à 17:21
    « …la mafia journaleuse qui s’engraisse sans vergogne… avec les subventions d’Etat versées à leurs journaux complices du système… journaux défaillants que les journaleux pillent avec des salaires inavouables »
    Et Roselyne Bachelot qui s’est casée dans les médias complaisants à 20 000 € net par mois en plus de toutes ses retraites de ministre et parlementaire après avoir planté un milliard d’euros de vaccins par incompétence.
    Est-ce que les journalistes lui demanderont ses revenus publiquement ?
    Nous sommes bien sous la coupe d’une mafia politico-journalistique, et les gogos applaudissent.

  74. Franck Boizard

    @ Wil
    « C’est du n’importe quoi et indigne d’un véritable intellectuel. »
    Finkielkraut n’est pas une lumière. Ses analyses sont souvent très convenues et très pauvres.
    Il a d’autres qualités : il sait reconnaître ses erreurs, c’est rare dans les médias.
    Il parle alambiqué. Mais, au milieu du galimatias, il a quelquefois une heureuse formule.

  75. Et voilà, nous en avons fini avec l’acte IX avec son lot de violence et de bêtise. En route pour l’acte X samedi prochain et sans doute l’acte XI le samedi suivant. On se demande quand tout cela va s’arrêter.
    Les journalistes qui commentent les événements sur le terrain sont de plus en plus victimes d’agressions par ce qu’il faut bien appeler une bande d’abrutis.
    https://twitter.com/F_Paillanave/status/1084202932587905026
    En fait, les Gilets jaunes sont tellement stupides qu’ils ne se rendent même pas compte que ce sont les journalistes qui portent leur mouvement. Sans eux ils n’existeraient plus depuis longtemps.
    Certains Gilets jaunes parmi les plus « atteints » ont même poussé l’indécence jusqu’à laisser courir la rumeur sur Facebook que l’explosion due au gaz dans une boulangerie du 9e arrondissement à Paris qui a fait trois morts à Paris dont deux pompiers, serait une manipulation du pouvoir destinée à détourner l’attention des Français, à quelques heures du début de l’acte 9 des « gilets jaunes ».
    Plus rien ne les arrête.
    https://www.nouvelobs.com/medias/20190112.OBS8382/gilets-jaunes-l-explosion-a-paris-suscite-de-nouveaux-delires-complotistes.html
    Il faut en finir avec ces sondages bidon qui voudraient nous faire croire qu’une majorité de Français soutient ces factieux qui ont clairement pour objectif de nous imposer un régime anti-démocratique.
    Le peuple, le vrai et non cette poignée d’individus bourrés de haine et d’alcool qui osent prétendre le représenter, doit absolument montrer qu’il s’oppose à ce mouvement anarchique piloté par on ne sait qui, depuis on ne sait où.
    Un grand mouvement citoyen s’impose et vite. Bientôt il sera trop tard.
    Il ne s’agit pas de pulsion révolutionnaire mais d’une volonté délibérée de s’emparer du pouvoir pour nous imposer un régime du type de celui qui est actuellement en place en Italie avec tous ses effets pervers.

  76. Emmanuel Macron a dit « Trop de nos concitoyens pensent qu’on peut obtenir sans qu’un effort soit apporté ».
    Un peu comme la chanson de Guy Béart « La vérité », il a dit la vérité, il doit être exécuté.
    Il faut arrêter avec cette susceptibilité de certains individus qui s’effarouchent dès qu’on leur demande de faire un effort.
    Il y a beaucoup trop d’assistés en France qui vivent sur le dos de la bête, en l’occurrence des deniers de l’Etat et donc nos impôts.
    Certains corps de métiers (restaurants, hôtels, BTP) ne demandent qu’à embaucher et ne trouvent personne. Il est vrai que ce sont des travaux manuels, salissants et qu’il faut se lever tôt le matin. Pas très motivant quand on se targue d’avoir obtenu son bac grâce à la surnotation et qu’à ce titre on prétend à un poste plus gratifiant, dans un bureau avec un ordi et une machine à café.
    Et quand on veut les aider à « traverser la rue », ils se vexent et enfilent leur gilet jaune.

  77. Xavier NEBOUT

    @ Achille
    Au prix d’un immense effort d’intelligence, votre président préféré n’aurait-il pas pu renoncer à la galette des rois à l’Elysée, et se dispenser de surcroît d’innover en la coupant en amoureux avec sa maman ?

  78. Xavier NEBOUT

    @ Achille
    « Il faut en finir avec ces sondages bidon qui voudraient nous faire croire qu’une majorité de Français soutient ces factieux »
    Et surtout avec ceux qui comme vous, ne veulent pas voir la vérité en face.

  79. calamity jane

    @ Achille
    Avec vos deux commentaires matinaux vous dépassez toutes les bornes…
    Simplement, si ce sont des avinés, comment peuvent-ils se lever tôt et travailler sept heures ?
    Vous semblez avoir la haine.
    Tous les médias, tous les politiques ont changé leur façon de parler.
    Les journalistes, certains, ne se permettent plus de nous dire lorsqu’ils invitent une personne connaissant un sujet « attendez un moment, nous allons parler « moyen » pour que les personnes qui nous regardent comprennent ».
    Ou encore l’inepte « les Françaises et les Français ».
    Il semble que les Françaises et les Français avaient compris… vous non ?
    Si vous avez une anecdote personnelle pour illustrer ce que vous avez compris, partagez-la que diable !

  80. La plus belle galette des rois de ce début d’année est celle offerte par Bolsonaro à Salvini avec la fève Battisti à l’intérieur, le terroriste planqué camouflé protégé par toutes les gauches complices des crimes de tous ces militants d’extrême gauche ; on se souvient de ce rassemblement honteux et débile des socialos Hollande, Lang et bien d’autres rétrécis du bulbe du PS, en soutien à ce criminel.
    Encore bravo à toutes ces extrêmes droites qui montrent l’exemple de ce que doit être une vraie justice, et qui luttent contre cette invasion incessante de migrants incontrôlables auxquels chez nous on offre sans vergogne gîte, couvert, allocs, aides, logements, notre générosité étant inépuisable comme chacun peut s’en apercevoir sur sa feuille d’impôts à la rubrique taxes, surtaxes et taxes sur les taxes !

  81. @ Xavier NEBOUT | 13 janvier 2019 à 09:45
    « Et surtout avec ceux qui comme vous, ne veulent pas voir la vérité en face. »
    La vérité je la vois autour de moi, dans mon petit village et parmi mon entourage. Une chose est sûre, ce n’est pas la vôtre.
    Les gens en ont plus qu’assez de ne plus pouvoir se déplacer pour aller à leur travail, faire leurs courses et pour finir devoir payer les dégradations causées par les factieux qui ont revêtu un gilet jaune alors que leurs actions vont totalement à l’encontre de la cause qu’ils sont censés défendre.
    @ calamity jane | 13 janvier 2019 à 09:47
    « Si vous avez une anecdote personnelle pour illustrer ce que vous avez compris, partagez-la que diable ! »
    J’ai donné voici quelques jours une anecdote. Je ne me souviens plus sur quel billet, dans laquelle j’indiquais que mon voisin s’était fait insulter, à un rond-point, par un Gilet jaune à qui il essayait de faire comprendre que leur action allait à l’encontre des gens de condition modeste. Il est vrai qu’il avait refuser de mettre son gilet jaune sur le pare-brise, ce qui lui a valu de poireauter deux heures avant qu’un manifestant un peu moins borné que les autres consente à le laisser passer.
    Je n’ai pas assisté personnellement à cette altercation, mais connaissant bien celui qui m’a rapporté les faits, je le crois sur parole.
    Par ailleurs je vous ai mis en lien deux exemples de comportement intolérable de Gilets jaunes qui devraient se passer de commentaires.

  82. @ Achille 13 janvier 2019 08:38
    Vos analyses quelquefois trop simplistes desservent vos interventions. Dommage.
    Notamment dans ce commentaire où vous pointez du doigt l’absence de candidats pour des métiers spécifiquement manuels : restauration, bâtiment, hôtellerie, temps partiel etc.
    Vous êtes-vous interrogé un jour sur les salaires, les conditions de travail de ces postes ? Non sans doute, car vous ne seriez pas si affirmatif dans la critique.
    Renseignez-vous sur ces horaires partiels, décalés, et la rémunération qu’ils génèrent. Après vous pourriez peut-être changer d’avis et nous éviter ces excès.
    Cordialement.

  83. @ Savonarole | 13 janvier 2019 à 08:48
    « Les gilets jaunes vus par Jean Yanne et Daniel Prévost. »
    Pour ouvrir une bonne journée, rien de mieux qu’un fou rire. Merci Savonarole
    Extra ! Je n’avais jamais vu ce sketch (âgée de 4 mois à cette époque !). Très forts les artistes. Ils étaient subtils et bien renseignés les comiques en ce temps-là.
    Vous aussi vous ne manquez pas d’humour. Restez avec nous, ça nous détend.

  84. Michel Deluré

    @ Exilé 12/01 19:50
    N’ayant jamais caché sur ce blog depuis 2017 ce que m’inspirait l’arrivée au pouvoir d’EM, vous me faites sourire lorsque vous affirmez que mes propos sont « un excellent relais de la propagande du Régime ».
    J’essaye simplement, avec le recul nécessaire et avec je l’espère lucidité, ce qui est peut-être loin d’être le cas de tous, d’analyser la situation actuelle et d’en mesurer ses conséquences.
    Et je ne vois pas en quoi dénoncer les méthodes utilisées depuis deux mois par ce mouvement des Gilets jaunes et les groupuscules auxquels il a offert un magnifique terrain de jeu, avec les conséquences que l’on sait, pourrait être considéré comme un quelconque aval de ma part donné à la politique de l’exécutif en place.
    Quant à mon propos qui serait « décalé » par rapport au contexte actuel, j’attends que vous me démontriez en quoi un rejet des méthodes utilisées depuis le 17 novembre pour atteindre des objectifs à géométrie variable, dont certains sont même devenus inacceptables, préjugerait de mes positions sur le fond concernant la situation de notre pays en général et la politique menée par l’exécutif en place en particulier.
    Et sur ce point, je me réjouis d’ailleurs de constater que plusieurs intervenant(e)s sur ce blog, nombre de citoyens dans mon environnement et une majorité de plus en plus importante de Français, sont eux aussi « décalés » puisque partageant cette analyse.

  85. @ Lucile 2h33
    « Comme en écho à ce billet de Philippe, C dans l’air hier soir m’a paru excellent »
    Oui et en particulier un des commentateurs qui a trouvé que les propos de Macron chez les boulangers, portant sur les efforts à accomplir, devant des gens qui travaillent, traduisaient une erreur de jugement. Majoritairement, en effet, les GJ ne sont pas chômeurs: ils se plaignent que les revenus de leur travail ne leur permettent pas de vivre « normalement ».
    Et c’est bien cette raison qui pousse les Français à soutenir ce mouvement comme l’indiquent tous les sondages.
    ————————————————-
    @ Achille 7h50
    « Il faut en finir avec ces sondages bidon qui voudraient nous faire croire qu’une majorité de Français soutient ces factieux qui ont clairement pour objectif de nous imposer un régime anti-démocratique. »
    Je suis d’accord avec vous: tous les sondages dont les résultats me contrarient sont parfaitement bidon !

  86. @ boureau | 13 janvier 2019 à 10:24
    « Vous êtes-vous interrogé un jour sur les salaires, les conditions de travail de ces postes ? Non sans doute, car vous ne seriez pas si affirmatif dans la critique. »
    Il est difficile d’avoir un salaire « convenable » quand on démarre dans un métier, quel qu’il soit. Il faut d’abord faire ses preuves, ensuite le salaire suit avec la compétence acquise et un brin de motivation.
    Je connais quelques artisans n’ayant pour tout diplôme qu’un CAP de plombier, de peintre en bâtiment, de boucher-charcutier et même des gens qui n’ont aucun diplôme, qui ont appris leur métier « sur le tas » et qui, au bout de quelques années, gagnent très bien leur vie. Un employeur ne se sépare jamais d’un bon ouvrier.
    Certains ont même monté leur propre boîte et embauché un ou deux apprentis. Tout va bien pour eux, je vous assure. Bien sûr il ne font pas 35 heures /semaine, ce serait même plutôt le double, mais ils sont contents de leur condition et ne voudraient pas en changer
    Simple question d’état d’esprit.
    Cordialement.

  87. Philippe Dubois

    @ Achille 13 janvier 2019 à 07:50
    « …cette poignée d’individus bourrés de haine et d’alcool »
    Griveaux ! Sors de ce corps !
    Parce j’en ai même vu qui fumaient des clopes et qui sont venus avec leur vieille bagnole diesel qui pue !
    @ Achille 13 janvier 2019 à 08:38
    « Il y a beaucoup trop d’assistés en France qui vivent sur le dos de la bête, en l’occurrence des deniers de l’Etat et donc nos impôts. »
    Je suppose que vous voulez parler de toute la population du tiers monde qui se rue dans notre pays pour vivre à nos crochets.
    « Certains corps de métiers (restaurants, hôtels, BTP) ne demandent qu’à embaucher et ne trouvent personne. Il est vrai que ce sont des travaux manuels, salissants et qu’il faut se lever tôt le matin. Pas très motivant quand on se targue d’avoir obtenu son bac grâce à la surnotation et qu’à ce titre on prétend à un poste plus gratifiant, dans un bureau avec un ordi et une machine à café. »
    Mais si
    – tous les gouvernements successifs depuis Giscard (lui compris) n’avaient pas démoli cette école où on apprenait le goût de l’effort ?
    – cette Educ nat n’avait pas bradé les diplômes tout en faisant croire à leurs titulaires qu’ils avaient droit à un poste prestigieux ? Vous savez, ces bac+4 en sociologie qui font facteurs parce qu’ils ne trouvent rien d’autre et sont tellement aigris qu’ils finissent chez SUD PTT…
    – cette même Educ nat n’avait pas complètement dévalorisé et pratiquement détruit l’enseignement professionnel ?
    Et puisque vous parlez de l’hôtellerie…
    Le « SMIC hôtelier » est de 1 175 euros net pour des horaires infernaux et l’absence de transports en commun quand vous avez terminé votre travail le soir, sachant que vous ne pouvez pas garer votre voiture en ville compte tenu des tarifs exorbitants du stationnement et que vous ne pouvez pas y habiter non plus à cause du prix du logement (à Bordeaux, on arrive à 6 000 euros le mètre carré neuf).
    Si les charges pesant sur les entreprises (et les particuliers), dont une bonne partie sert à entretenir les assistés qui arrivent chez nous par paquets de 10 000, étaient moindres, il serait possible d’augmenter les salaires.
    Sinon, les restos emploient des clandestins, ce qui permet aux bobos des centres villes – qui ont un arrêt de tram en bas de chez eux et qui se font livrer leurs repas par des esclaves de chez Uber – de bénéficier de loisirs et de services à des tarifs abordables, leur permettant de vivre entre eux dans leurs résidences sécurisées.
    Ces mêmes bobos qui insultent les Gilets jaunes qui ont le culot de protester parce qu’on a augmenté les taxes sur le gazole de la voiture dont ils ont absolument besoin pour aller travailler.
    Pour l’instant, les GJ n’ont pris que leur gilet jaune.
    Je crains fort que si la caste que vous défendez continue à les insulter comme vous le faites, ils ne finissent par prendre les fourches et les faux emmanchées à l’envers.

  88. @ caroff | 13 janvier 2019 à 10:39
    « Je suis d’accord avec vous: tous les sondages dont les résultats me contrarient sont parfaitement bidon ! »
    Amusant, mais les exemples de sondages bidon ne manquent pas. La victoire de Trump aux élections américaines, par exemple, mais également la victoire annoncée d’abord de Juppé puis de Fillon, à un mois de l’élection présidentielle de mai 2017.
    A l’époque, il n’y avait guère que Gérard Collomb qui voyait Emmanuel Macron vainqueur.
    Il a également vu la chienlit arriver, mais il pensait qu’elle viendrait des banlieues, pas des « forçats de la faim » avec des gilets jaunes, mais ce n’est pas mal vu quand même.
    Un vrai visionnaire, bien meilleur que Michel Houellebecq ! 🙂

  89. @ Achille
    Vous pourriez nous rappeler combien d’années vous avez voté PS allié des communistes ?
    On pourra vous rappeler que Ségolène Royal appelait à descendre dans la rue dès le soir de sa défaite et quelques autres slogans socialistes depuis 1981.

  90. @ Philippe Dubois | 13 janvier 2019 à 11:02
    « Je crains fort que si la caste que vous défendez continue à les insulter comme vous le faites, ils ne finissent par prendre les fourches et les faux emmanchées à l’envers. »
    En ce qui me concerne je n’insulte personne et certainement pas les gens de condition modeste qui se sont insurgés devant la montée du prix du carburant qui depuis est revenu à son cours normal.
    Parmi les gens que nous voyons tous les samedis depuis deux mois, il y a des factieux qui veulent renverser le système actuel qui certes présente bien des défauts, mais qui est malgré tout préférable à celui qu’ils veulent nous imposer. Régime anti-démocratique dans lequel les manifestations de type Gilets jaunes seront vite réprimées, non pas avec des lances à eau et des gaz lacrymogènes mais avec des moyens bien plus coercitifs.
    C’est un miracle qu’au cours de ces neuf samedis de délire il n’y ait pas eu de morts provoquées par les forces de l’ordre, ce qui démontre leur grand professionnalisme. Les seuls morts qui sont à déplorer sont dues aux Gilets jaunes (dix à ce jour, en attendant les prochains samedis).
    ——————————————————-
    @ Jean-Marc | 13 janvier 2019 à 11:40
    « Vous pourriez nous rappeler combien d’années vous avez voté PS allié des communistes ? »
    Je vais vous faire un aveu. J’ai toujours voté PS depuis ma première carte électorale qui date de 1974.
    En fait, en 81 et 88, j’aurais préféré voter Rocard plutôt que Mitterrand. Je pense que l’état du pays s’en serait bien mieux porté.
    J’ai toutefois voté Chirac au second tour de l’élection de 2002 sans grand enthousiasme pour éviter le FN.
    Concernant l’élection de 2017, je n’ai pas voté Macron au premier tour. Si vous lisez mes commentaires de mars-avril 2017 vous pourrez constater que je n’étais pas très chaud.
    Je lui ai préféré Fillon en désespoir de cause. J’aurais bien voulu voter Valls, mais il a été éliminé au premier tour de la primaire de gauche, torpillée par les « frondeurs ».
    C’est la première fois que je votais à droite au premier tour en plus de quarante ans. Mais voter Hamon je ne pouvais pas et Mélenchon même pas en rêve.
    J’ai donc voté Macron au second tour de l’élection de 2017 pour les mêmes raisons qu’en 2002.
    A noter que la politique sociale menée par Fillon n’aurait pas été très différente de celle de Macron, peut-être même plus dure et c’est lui qui aujourd’hui devrait se taper le mouvement des Gilets jaunes.

  91. Franck Boizard

    Gilets jaunes : mobilisation en hausse, violences en baisse. Les médias en parlent moins.
    CQFD (pour ceux pour qui cette démonstration était encore nécessaire)

  92. Franck Boizard

    Un article d’un crimonologue expliquait en décembre, par comparaison avec l’Italie des années 70 gangrenée par la corruption de la démocratie chrétienne, que le destin des GJ face à un système verrouillé et autiste était que la majorité tombe dans l’apathie et le désespoir tandis qu’une petite minorité tournerait terroriste façon Brigades rouges.

  93. @ Wil
    « …la soi-disant « victime » en armure et tonfa du boxeur « tueur » selon M. Bilger était juste avant en train de latter une femme par terre »
    Tout est une question de point de vue. Le policier était en train de se dégager comme il pouvait alors qu’une femme passionnée, hurlante et vautrée par terre tentait de lui saisir les parties intimes par en dessous.

  94. @ Philippe Dubois | 13 janvier 2019 à 11:02
    Je souscris à votre réponse à Achille, d’autant que j’avais aussi souligné précédemment l’idéologie pernicieuse diffusée par l’Éducation nationale où les professeurs, sans estrade, sont ravalés au rang des élèves et soumis à des parents qui ont plus de droits qu’eux-mêmes, où toute autorité ou même simple expression d’autorité est sanctionnée par les inspecteurs académiques, et j’en passe !
    Un simple complément à votre commentaire. Il s’agit à présent de nettoyer les écuries d’Augias (http://www.expressio.fr/expressions/les-ecuries-d-augias-nettoyer-les-ecuries-d-augias.php), au sens figuré bien sûr. C’est pourquoi nos gouvernants devraient se méfier de leur volonté de faire plier le peuple par la manière forte.
    @ Jean | 13 janvier 2019 à 06:14
    Je rejoins votre analyse et votre dernière phrase (« Ils ont maintenant l’intransigeance des faibles, de ceux qui n’ont rien à négocier, rien à perdre ») a retenu mon attention.
    De fait vous soulignez que les Français ne sont plus considérés comme citoyens par ceux qui les gouvernent. Les attitudes de messieurs Macron, Philippe, Griveaux ou Castaner montrent à l’évidence un mépris absolu, un refus de comprendre la situation d’une grande partie des Français considérés comme de simples exécutants de leurs parfaites décisions, sans qu’ils aient le moindre mot à dire. « Exécutez et rompez, vous n’êtes pas assez intelligents pour comprendre la complexité ! » : c’est en quelque sorte ce que nos sachants expriment en permanence.
    Un jour ou l’autre le vent tournera, mais il n’est pas certain que ce soit en faveur de ces quatre personnes que je qualifierais volontiers de trublions.

  95. Garry Gaspary

    Reprenons…
    @ Robert Marchenoir
    Cela veut dire : l’État doit annuler tous les privilèges de naissance pour que les fils de femme de ménage puissent devenir […] des philosophes gauchistes à lunettes carrées
    Il y a là un a priori hiérarchique qui semble relever de l’évidence : l’activité intellectuelle étant supérieure à l’activité physique, cette dernière est facilement abandonnée pour la première.
    Pourtant…
    Pourtant, il y a une vingtaine d’années de cela, le philosophe Régis Debray s’étonnait que la perte de l’activité physique dans les professions supérieures, synonyme donc de progrès social dans nos sociétés, était bizarrement compensée par ce que l’on appelait à l’époque le jogging. L’humain qui ne se dépense plus physiquement pour l’intérêt général, dans son travail donc, émet une volonté de continuer à se dépenser pour rien, pour son plaisir.
    Cette tendance n’a fait que s’accentuer ces dernières années avec l’apparition d’épreuves sportives amateures (marathon, épreuves composées de courses à pied, de vélo, de natation, etc.) de plus en plus exigeantes physiquement.
    Il semble donc que la supériorité de l’intellectuel sur le physique ne résiste pas à l’épreuve de la réalité et qu’il soit d’ordre mythique.
    C’est un héritage de ce que j’appelle la christianisation qui pose la supériorité de l’esprit sur la matière, supériorité qui n’existe dans aucune religion et qui a eu pour première conséquence de faire disparaître la notion de pureté, i.e. d’une forme d’adéquation entre le corps et l’esprit, au sein du christianisme alors que cette notion est essentielle et présente dans toute religion.
    Un prêtre qui, pour l’exemple, viole un enfant se met ipso facto en état d’impureté et ne peut officier sans attirer la colère des dieux. Cela est vrai dans toute religion.
    C’est cependant faux dans le christianisme : le rite reste valide, quelle que soit la pureté du prêtre.
    Suite et fin au prochain épisode…

  96. Orange avec AFP-Services, publié le dimanche 13 janvier 2019 à 11h20
    « Devant les socialistes de Corrèze, l’ancien chef de l’État a estimé samedi 12 janvier qu’il ne fallait pas systématiser les référendums. « On ne doit pas laisser penser que ceux qui ont eu mandat pour agir par le suffrage universel seraient dépourvus de toute autorité pour décider », a-t-il déclaré, alors que les Gilets jaunes réclament un référendum d’initiative citoyenne. »
    Pépère, de quoi je me mêle ? Les Gilets jaunes l’ont-ils consulté ? Son avis, la plupart des citoyens s’en fichent.

  97. @ Achille 13 janvier 2019 à 10:45
    Parfois vous avez raison 😉
    Il faudrait que l’Educ Nat, par la voix de ses profs, disent plus souvent aux parents qu’un artisan plombier gagne plus qu’un médecin généraliste en effectuant moins d’heures (parce que si en plus c’est après 20h qu’il intervient, bonjour les dégâts… de la facture !) et qu’un bon artisan serrurier gagne autant qu’un artisan plombier.
    Bon, après, dire « je fais médecine » c’est plus valorisant que de dire « je fais apprenti plombier » et qu’après votre apprentissage (deux ans) vous êtes directement au boulot.
    En même temps, comme dit l’autre, si vous faites « médecine », ou « socio », ou juriste en droit international spécialisé dans l’histoire de l’art égyptien de l’époque Toutânkhamon, vous retardez d’autant votre inscription à Pôle emploi si vous n’obtenez pas vos diplômes à la fin de votre huitième ou dixième année de fac…
    Du coup il faut dire à Manu qui veut que tout le monde fasse des efforts, que les académies qui délivrent les diplômes le fassent dans des délais plus courts !
    Un médecin doit pouvoir apprendre les rudiments du métier en deux ans, après il apprendra sur le tas, dans les hôpitaux.
    Un spécialiste en droit international, spécialiste en droit des contrats japonais, idem. Après hop, direct en formation à Tokyo dans le bureau d’un procureur tatillon sur les malversations ET indépendant, comme en France (exemple Cahuzac qui a été condamné à deux ans de prison ferme MAIS qui exécute sa peine en Guyane comme médecin généraliste rémunéré grâce à Taubira…).
    Tout le monde doit faire des efforts Achille !!

  98. @ Achille 13 janvier 2019 10:45
    Sortez un instant de la « normalité » de votre « salaire convenable ».
    Il n’y a pas de « salaire convenable » dans les professions que vous citez, mais des « bouts » de salaire complétement décalés :
    Par exemple dans un restaurant, votre service est de 18h à 23h. Soit 5 heures payées au SMIC généralement. Vous partez de chez vous à 17h, et vous rentrez vers minuit. Et vous vous revoyez refaire un autre service de 12h à 15h ?
    Et ce, le samedi, le dimanche, quand ce n’est pas les jours fériés !
    Et votre conjoint (e), et vos enfants, et votre vie sociale qu’en faites-vous ?
    Notre société devenue si terriblement individualiste, nous empêche de voir la réalité de la vie à notre porte. Et nous restons dans des schémas primaires.
    Faites un effort Achille, regardez autour de vous.
    Cordialement.

  99. Daniel Ciccia

    Les médias, dans leur ensemble, ont observé que le mouvement des Gilets jaunes a connu ce samedi 12 janvier un regain. La mobilisation, selon eux, ne faiblit pas et reprend même de l’ampleur.
    Ils étaient donc autour de 80 000 en France hier. Une centaine a défilé à Narbonne, « pacifiquement » comme on dit. Les médias comme les instituts de sondage observent et regardent cette substance comme pour lire l’avenir dans le marc de café.
    Même si, pour ne rien enlever à l’ampleur du mouvement, on portait ce chiffre à 100 000, même à 200 000 manifestants, qu’est-ce que cette mobilisation dit de ce que pense la France et de ce qu’est la France ?
    Car si on retire à cette multitude la réalité de l’appartenance idéologique de ceux qui avancent sous un gilet jaune, on devra alors retirer probablement tous les militants et sympathisants des mouvements qui ne nous sont pas inconnus et qui gravitent autour de LFI, du Rassemblement National, du PCF, de « Debout La France », des syndicats tels que la CGT ou Sud, de certains syndicats de l’Education nationale, toute cette petite galaxie qui nous est connue à laquelle se mêle la nébuleuse nationale et patriote.
    S’il n’y a pas, dès l’origine probablement mais de manière avérée aujourd’hui, la visibilité d’une mystification de cet ordre-là dans le phénomène des Gilets jaunes, alors il faut à beaucoup consulter un ophtalmologue.
    J’ai quitté ma modeste condition de journaliste localier au sein d’un quotidien régional en 1996 lors des manifestations contre Juppé. Je l’ai fait quand un groupe de dix hommes, peut-être de cent ou davantage, en tapant sur des bidons et en scandant « Tous ensemble, tous ensemble » prétendaient me faire écrire ou rapporter servilement une autre histoire que celle que j’avais sous les yeux.
    Je n’ai pas changé et j’ai probablement payé le prix pour disposer de ce privilège.
    Il n’y a aucun honneur, pour qui que ce soit, à accepter de prendre des vessies pour des lanternes et encore moins à contribuer à ce que les autres, autour de soi, chutent dans une mystification aux accents faussement démocratiques destinée à abattre l’Etat et la République.
    Bien à vous.

  100. @ breizmabro | 13 janvier 2019 à 11:41
    « Bigre ! Tavernier la dernière, pour le plaisir ! Reste une vidéo, c’est pas le moment de mollir ! »

  101. Sergio Carioca

    @ Philippe Dubois
    « Ces mêmes bobos qui insultent les Gilets jaunes qui ont le culot de protester parce qu’on a augmenté les taxes sur le gazole de la voiture dont ils ont absolument besoin pour aller travailler ! »
    Ceci est très étrange.
    Ceux-là même qui hululent comme des écorchés quand on leur impose de rouler à 80 km/h au lieu de 90 km/h et de faire une économie de probablement 10 % de consommation aux doigt mouillé, se plaignent que l’essence est trop chère.
    Je dois être stupide. Je ne comprends pas.

  102. @ breizmabro | 13 janvier 2019 à 11:41
    « Rions un peu… »
    C’est tellement vrai ! On a envie d’en rire (un peu) mais plus d’en pleurer.
    En tout cas c’est très bien réalisé. Cette vidéo montre bien les vraies choses de la vie et les vraies souffrances telles que la majorité des Français les vivent au quotidien.
    Merci de nous l’avoir montré.

  103. Franck Boizard

    Après le succès de leur Acte 9, les Gilets jaunes face au défi du succès politique
    *********
    Remontent en effet à la surface, passant des réseaux sociaux aux titres de la grande presse, des questions sur les modalités de l’action répressive engagée par le gouvernement à l’encontre du mouvement. Les chiffres qui commencent à apparaître tendraient en effet à montrer que la violence des manifestants n’a pas été ce que l’on en a dit, tant en termes de dégradations commises que de blessés parmi les forces de l’ordre. Selon les chiffres de la Gendarmerie par exemple, les manifestations de Gilets jaunes ont occasionné moins de 5% de ses blessés annuels en 2018 (335 sur 7.453) – et encore faudrait-il faire la part ici d’éléments extérieurs au mouvement venus « casser du flic ».
    Or, en face, le bilan est particulièrement lourd, avec sans doute plus de 1 500 blessés, dont 83 gravement – la perte d’un oeil par exemple –, des blessures graves essentiellement causées par les lanceurs de balles de défense (LBD) type Flash-Ball.
    Autant il est absolument nécessaire de punir toute agression des forces de l’ordre dans l’exercice de leur mission, autant il importe que ces dernières restent dans une riposte graduée qui tienne compte, comme le prévoient les textes, des « conditions de stricte proportionnalité et nécessité », comme des consignes d’usage des armes qui leur sont confiées. Et il est certain que les Gilets jaunes, bien sûr, mais aussi les ONG de défense des droits de l’homme, ou le Défenseur des droits, auront bientôt leur mot à dire… ce qui pourrait bien in fine se retourner contre les forces de sécurité, en interdisant ou limitant l’usage d’armes qui sont pourtant nécessaires dans certaines circonstances, restant l’ultime recours avant l’usage d’armes létales.
    Mais cette polémique qui naît sur le volet physique de la répression ne sera pas la seule qu’aura à affronter le gouvernement. L’autre question qui se fait de moins en moins sous-jacente porte cette fois sur la répression pénale du mouvement – une répression, disons-le tout de suite, faite sur la base de textes légaux, à la suite de procédures légales et avec des peines légalement prononcées. Quoi qu’il en soit, et plus à Paris qu’en province si l’on en croit les quelques éléments statistiques fournis, certains juges semblent avoir eu et la main un peu forte, et fort peu de considération pour les prévenus qu’ils avaient devant eux. On les connaissait pourtant beaucoup plus amènes avec d’autres types de délinquants, qui repartent des prétoires libres et le sourire aux lèvres vers une énième récidive sans que cela semble troubler le sommeil de nos chats-fourrés.
    Or ces deux questions conduisent à un même sentiment d’injustice. S’il n’est pas répréhensible en soi, et même souhaitable, que Justice et Police usent de poids et mesures différents selon les cas auxquels ils sont confrontés – c’est l’application du principe d’égalité, qui veut que l’on traite inégalement les situations inégales -, les critères retenus (ou supposés tels par ceux qui évoquent des disparités) finissent par faire perdre à une partie de la population toute confiance en ces services régaliens. On mesure ici la déstabilisation de la société qui peut en résulter et combien, à trop jouer sur ce volet répressif dans les semaines qui viennent, le gouvernement pourrait bien causer des dommages difficilement réparables. Et l’on mesure l’ampleur de la tâche qui est la sienne pour restaurer cette confiance dans les semaines qui viennent.
    *********
    Mon commentaire : « sentiment d’injustice ». Depuis le début, je pense que c’est le moteur des Gilets jaunes, bien plus qu’une revendication quelconque Ah, ils sont beaux, les co**ards bourgeois, versaillais ou autres, qui disent « Qu’ils fassent charger les chevaux, tant pis s’il y a des morts ». Ils ne valent pas mieux que leurs ancêtres du XIXe siècle dont Tocqueville disait que c’était la classe la plus féroce. Seulement, aujourd’hui, il n’y a plus les chrétiens sociaux pour leur expliquer qu’il serait peut-être intelligent de mettre de l’eau dans leur vin (le vin, grande spécialité chrétienne). Donc ça craint un max. Bravo, les couillons : qui sème le vent…
    Et parce qu’on ne peut pas passer sa vie à tirer la tronche :
    https://www.youtube.com/watch?v=3gtn0Js5IIs

  104. Franck Boizard

    Excellent tweet de notre ami de Campagnol à propos des GJ et de Jupiter (mais bon, il s’est trouvé 20 743 128 Français pour voter pour cet individu):
    On en est au point où le pilote de la Germanwings a commencé à envisager de s’enfermer dans le cockpit pour précipiter l’avion sur la montagne où il randonnait à 14 ans.
    https://twitter.com/CampagnolTVL/status/1084160255469277184

  105. Vous dites :
    « …le laisser-aller d’un peuple qui ne supporte plus les exigences, les contraintes et les richesses du débat démocratique »
    Est-ce le peuple qui a contourné le résultat du référendum de 2005 ? Est-ce lui qui empêche tout débat sérieux sur l’immigration et l’accès à la citoyenneté ? Est-ce lui qui a mis en place et applique des lois de censure sur des sujets de plus en plus nombreux ?
    Si le « débat démocratique » était de bonne qualité, sans doute le peuple pourrait-il se « laisser aller », plutôt que de passer ses samedis dans le froid, sous les canons à eau et face aux balles de caoutchouc des forces de l’ordre :
    https://pbs.twimg.com/media/Dwyu5xCWsAEaVpK.jpg

  106. « Cette appétence pour l’effervescence sans cause – on ne lâchera rien ! »
    Il me semble que les premiers à faire preuve de rigidité et de mépris ont été Darmanin et de Rugy. Rigidité par leur commentaire « on ne changera pas de cap » et mépris parce que dit en ricanant. Ils ont été suivis par d’autres ministres qui n’ont rien compris à ce soulèvement populaire.
    Le petit Macron se présentait rigide, debout, seul, pour son discours de voeux. Le genre de posture qui signifie « ça passe ou ça casse ».
    Il a défendu sa légitimité. Sans savoir que si, au regard de la loi, il est élu, son score de 26% ne lui confère pas une grande légitimité.

  107. @ Michel Deluré | 13 janvier 2019 à 10:37
    « Quant à mon propos qui serait « décalé » par rapport au contexte actuel… »
    Je vais reprendre seulement ces deux points, pour simplifier :
    « …générer surtout la haine entre Français »
    Qui, par ses provocations, qu’elles soient maladroites ou volontaires, a généré de la « haine » entre Français ?
    Qui a répandu en premier ces insultes sur les Français qui se reconnaissent en partie dans les GJ, dans la continuité des « sans dents » de M. Hollande et des « gens de rien » de M. Macron en les traitant de tous les noms comme s’ils étaient des chiens ?
    Qu’est-ce que c’est que ces manières de la part de gens qui doivent servir le peuple et doivent normalement le respecter et qui mettent la fraternité en avant pour en fait ne surtout pas la pratiquer ?
    Qui va même jusqu’à traiter non pas avec brutalité mais même avec sauvagerie en confondant maintien de l’ordre et répression des manifestants qui ne se sont livrés à aucune violence (des gens ont été éborgnés par des tirs de LBD40) ?
    « …bafouer les règles les plus élémentaires de la démocratie »
    Mais faut-il encore une fois vous répéter qu’avant de respecter ces règles, encore faudrait-il qu’une démocratie réelle existe en France !?
    Comment qualifier de « démocratique » un régime sous lequel les questions vitales ne sont pas débattues au Parlement ?
    En quoi le fait que le Président se permette de n’en faire qu’à sa tête sans en référer ni aux Français ni au Parlement, où il possède pourtant une majorité de godillots, relève-t-il d’une démarche démocratique ?
    Je ne vais pas tout reprendre, mais l’explosion de colère des GJ qui couvait depuis plusieurs dizaines d’années chez des millions de Français, a principalement été causée par un déficit manifeste de démocratie, donc par un manque d’écoute et d’attention envers des couches de la population qui ont été délaissées parce que trop sages, trop bien élevées et trop gentilles – eh oui – par rapport à d’autres catégories qui saisissent n’importe quel prétexte pour se livrer à du chantage à la violence.
    Quand de gentils moutons deviennent enragés, cela surprend, mais cela explique que la limite a été dépassée.
    Et ce n’est pas de la faute des moutons.
    —————————————————–
    @ breizmabro
    « Rions un peu… »
    Effectivement, un petit croquis vaut mieux qu’un long discours…
    Et c’est tellement bien vu.
    Il existe d’autres vidéos de La Bajon assez décapantes aussi.
    ————————————————–
    @ Robert Marchenoir | 12 janvier 2019 à 22:52
    « Tout le monde a une voiture, à la campagne. »
    Non.
    On ne peut pas raisonner avec vous.
    En résumé : « Salauds de pauvres », selon la réplique d’un film, n’est-ce pas ?

  108. calamity jane

    @ Achille
    Et vous avez donc un récit à nous faire comme pour le billet concernant le procès de Mgr Barbarin…
    Mais je vous comprends ! Je comprends votre manière paternelle de vouloir protéger notre président (qui pourrait sûrement être votre fils en âge) pour lequel cette masse qui se promène le samedi appelle à la démission. Ne vous sentez pas seul, Achille ! Tant de chroniqueurs, d’intervenants dans les médias ont cette attitude… il y a un âge où l’aventure échappe à l’imagination.
    Par contre, ce que vous ne devez pas si bien connaître, ce sont les avinés qui sont médicalement pris en charge et ne peuvent être ni sur les ronds-points ni au boulot.

  109. Macron a raison quand il dit que les Français ne font pas d’efforts.
    Seuls les migrants font des efforts, ils traversent la Méditerranée au péril de leur vie pour venir chercher leur dû, logement, soins, nourritures, entièrement gratuits, plus de l’argent de poche aides allocs… à ce grand guichet social très généreux qu’est devenu notre pays.
    Le mouvement des GJ, bouseux, blancs de souche, cette France profonde programmée pour s’éteindre, n’aura servi à rien, sauf à reporter un temps ce grand racket fiscal qui va s’accélérer et s’amplifier afin d’accueillir dignement leurs remplaçants.

  110. @ Asinus 16h
    Le résultat de Macron au premier tour est de 18,19 % des inscrits et de 24,01 % des exprimés.

  111. @ Achille 11h49
    « Je vais vous faire un aveu. J’ai toujours voté PS depuis ma première carte électorale qui date de 1974. »
    Bon maintenant je comprends mieux votre cas… Et si on ajoute votre écoute quotidienne des éditos de Thomas Legrand, nulle surprise dans ce que vous écrivez !!

  112. Franck Boizard

    @ sylvain | 13 janvier 2019 à 16:51
    Ne vous découragez pas. Nous ne sommes qu’au début de la démondialisation (car les GJ s’inscrivent dans ce mouvement). Il est encore trop tôt pour dire que c’est un sursaut passager et que la victoire ira aux mondialiseurs.

  113. Michel Deluré

    @ Exilé 03/01 16:21
    Ce que je sais de ma conception de la démocratie, c’est qu’elle ne se satisfait pas que moins d’une centaine de milliers de manifestants qui descendent dans la rue chaque samedi avec leur cortège de casseurs professionnels imposent leurs volontés à près de quarante-six millions d’électeurs.
    Cela, ce n’est certainement pas ce que vous appelez la « démocratie réelle » !

  114. @ Franck Boizard
    « Or, en face, le bilan est particulièrement lourd, avec sans doute plus de 1 500 blessés, dont 83 gravement – la perte d’un œil par exemple –, des blessures graves essentiellement causées par les lanceurs de balles de défense (LBD) type Flash-Ball. »
    Il semblerait que contrairement à Mai 68 où la presse se focalisait sur les violences policières en ayant plus ou moins gommé les violences adverses, nous tombions depuis les premières manifestations des Gilets jaunes dans un phénomène inverse, montant en épingle les seules violences commises par les GJ (ou supposés tels) parfois avec des séquences vidéo tronquées ne montrant pas les réactions des GJ à des provocations de la police comme à Toulon.
    Le problème de fond, à la lumière du nombre important de blessés graves rencontré chez les manifestants, suite au recours à de nouvelles catégories d’armes dites non-létales mais en pratique capables de mutiler à vie, est que la police française semblerait avoir changé de doctrine du maintien de l’ordre, selon une logique d’escalade alors que dans la plupart des pays européens comparables, parfois confrontés à des manifestations très violentes, c’est la désescalade qui est privilégiée.
    Voir ici une analyse assez fine des causes de la hausse des violences commises par la police depuis quelque temps :
    https://www.youtube.com/watch?v=lp1LoauFhds

  115. @ Exilé | 13 janvier 2019 à 16:21
    Merci Exilé pour votre grande lucidité, votre réponse est excellente.
    Il faudrait obliger tous ces politiques repus, corrompus, manipulateurs, menteurs, voleurs et malhonnêtes, à rendre l’argent aux Français qu’ils ont eux-mêmes appauvris, rendant la France méconnaissable.
    De notre démocratie il ne reste rien, elle est vide de sens et n’est représentée que par des irresponsables et des traîtres agissant contre le peuple et contre le pays qu’ils ont mené à la dérive.
    Gauche, droite, centre et maintenant Macron, successeur ni de droite ni de gauche mais nommé successeur de la bande des « tous pourris », continuent la marche vers la destruction finale. Pas un pour faire mieux.
    ———————————————————–
    @ Michel Deluré | 13 janvier 2019 à 18:38
    Alors là, je ne peux vous rejoindre. Si les quarante-six millions d’électeurs français devaient descendre dans la rue, la France serait déjà à l’agonie avec risque d’être bradée au prix d’un chameau par les Saoudiens et les Qataris.

  116. Robert Marchenoir

    @ Exilé | 13 janvier 2019 à 16:21
    « — Tout le monde a une voiture, à la campagne. »
    « — Non. On ne peut pas raisonner avec vous. En résumé : ‘Salauds de pauvres’, selon la réplique d’un film, n’est-ce pas ? »
    Très jolie inversion accusatoire. Vous publiez une assertion ridicule (des gens mourraient de faim, dans les campagnes françaises, parce qu’ils n’auraient pas de voiture pour aller faire leurs courses au supermarché), je vous mets au défi d’étayer votre affirmation, et vous me répondez sans vous croire le moins du monde obligé de fournir le début de la queue d’un fait confirmant vos propos. Et en m’accusant (quelle surprise !) d’insensibilité envers les pauvres.
    Mais c’est avec moi « qu’on ne peut pas raisonner ». C’est sûr que si vous appelez ça « raisonner »…
    Je vous pose donc la question à nouveau : sur quoi vous appuyez-vous pour dire que les gens, dans les campagnes, meurent de faim faute de petits commerces à proximité, et faute d’avoir une voiture pour aller faire leurs provisions dans la grande surface la plus proche ?
    Une fois que vous aurez répondu à cette question, il vous restera à répondre à la suivante, que vous n’avez pas non plus jugé utile de traiter, selon votre conception très curieuse du « raisonnement » : quelle est donc la solution que vous préconisez, pour remédier à cette cruelle absence d’épiceries rurales qui crée la famine dans nos belles campagnes (dans l’ignorance totale des autorités et même de la France tout entière, car c’est bien la première fois que nous entendons parler de ce drame dissimulé) ?
    Création d’un corps de fonctionnaires-épiciers, avec une Epicerie nationale dans chaque commune ? Service national épicier, par lequel les jeunes gens de 18 à 21 ans seraient obligés de tenir des magasins d’Etat jusqu’au fin fond de la France ? Autre mystérieuse solution que vous seriez le seul à avoir trouvée au fond de votre chambrette ?
    ______
    @ breizmabro | 13 janvier 2019 à 11:41
    « — Et donc en fait votre solution, à vous, c’est quoi ? »
    « — Je vous l’adresse par vidéo (ça fait moins de paragraphes ;)) https://youtu.be/3gtn0Js5IIs« 
    Ça fait moins de paragraphes pour vous, mais ça demande beaucoup plus de temps pour moi : 7 minutes 40 à m’appuyer votre vidéo, au lieu des 4 ou 5 secondes qui m’auraient suffi à prendre connaissance des maigres « solutions » proposées dans votre sketch, si vous vous étiez donné la peine de les mettre par écrit. Vous ne seriez pas socialiste, par hasard ?
    N’importe. Je me suis fadé votre vidéo, et, sans surprise, elle contient aussi peu de « solutions » que les cahiers de revendications des Gilets jaunes.
    Si le constat est exact, et même drôlement exposé (Madame Trésor est criante de vérité, quoique je dois dire que les fonctionnaires des impôts que j’ai eu le malheur de devoir rencontrer étaient infiniment plus courtois), ça part évidemment en sucette au niveau des solutions.
    On fera l’impasse sur les assassinats à la fin, dont on admettra qu’ils relèvent de la licence littéraire, pour se concentrer sur les rares éléments livrés dans le scénario :
    – Réduire le train de vie des ministres. Ridicule. Faites le calcul vous-même. Comparez au déficit public.
    – Empêcher d’agir les « lobbys » qui tiennent les ministres. Lesquels ? Le sketch ne le dit pas. Le lobby juif ? Le lobby du CAC 40 ? Le lobby des fonctionnaires ? Inutile de dire que c’est seulement si vous envisagez de vous attaquer à ce dernier, que ce passage peut faire figure de solution.
    – Fillon n’a pas rendu l’argent. OK. Qu’il le rende. Ça changera quoi ?
    – Cesser de payer les intérêts de la dette, parce qu’on ne sait pas qui les touche, et que si ça se trouve, ce sont des pays qui organisent des attentats chez nous. Là, évidemment, on atteint le summum de la sottise et de l’immoralité. Petit tuyau : les intérêts de la dette, c’est l’auteur de ce sketch et les Gilets jaunes qui les touchent. Quant à « cesser de payer les intérêts de la dette », comme l’ont préconisé des abrutis gilétistes, c’est bien sûr possible. C’est juste qu’il ne faudra pas venir se plaindre, après, d’un quadruplement du prix de l’essence, de l’arrêt de la fourniture de l’électricité en dehors de quatre ou cinq heures par jour, de la suspension immédiate du traitement de centaines de milliers de fonctionnaires, etc.
    Ne parlons pas « d’avoir une épicerie dans le moindre petit village », ce qui était le problème pour lequel je sollicitais une solution. Quant au bureau de poste qu’Exilé veut en bas de chez lui, à Farfouillette-les-Buis, pour aller acheter un timbre en pyjama, autant l’oublier tout de suite…

  117. Franck Boizard

    @ Exilé | 13 janvier 2019 à 18:47
    Nous sommes dans une pure lutte de pouvoir et Macron évite la seule solution légitime pour la trancher : le retour devant le peuple (référendum, démission ou dissolution). Il est beau, le nouveau monde. Dans l’ancien monde, cette politique portait un nom : la tyrannie.
    Je pense que la répression politique actuelle aura la peau de Macron, je ne vois pas un tyran se maintenir longtemps. Sa victoire me paraît très momentanée.
    Il va y avoir des procès, des appels, des cagnottes et des pétitions, des cas vont remonter jusqu’à la CEDH et la France va être condamnée. Le feuilleton va traîner des mois, des années, ça va poursuivre Macron comme le sparadrap du capitaine Haddock. Cela va complètement le pourrir.
    Objection (et motif d’inquiétude) : la Grèce. Après leur révolte infructueuse, les Grecs sont complètement désespérés et anesthésiés.

  118. Un des tabourets à deux pattes de Macron concerne « la transition énergétique ».
    Macron a enterré l’écologie, mais il continue à s’en servir, comme un vieux mantra.
    Plus personne ne croit à l’écologie.
    Voyez la liste de ces nuisibles, on a envie de convoquer Monsanto…
    -Delphine Batho
    -Nicolas Hulot
    -Kosciusko-Morizet
    -Borloo
    -Juppé (mais oui ! L’aviez-vous oublié ?)
    -Bachelot qui nous a coûté un bras
    -Dominique Voynet
    -Corinne Lepage
    -Noël Mamère
    Où sont-ils aujourd’hui ? Des nullards pleins aux as, avec des retraites de généraux d’Empire.
    Pour vous amuser, cherchez sur Internet le poids politique des partis écologiques du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de l’Italie, de l’Espagne, du Portugal, je vous laisse deviner ce qu’il en est pour la Belgique, pays fantôme, où l’on a entassé des sièges d’organisations internationales pour faire croire qu’il existe.

  119. hameau dans les nuages

    @ Exilé | 13 janvier 2019 à 16:21
    Laissez tomber, Exilé, monsieur a réponse à tout et toujours avec violence et en injuriant. C’est open bar. Enfin pour lui car il ne faut pas lui faire de réponse qui pourrait le fâcher encore plus…
    Monsieur croit que tout le monde à la campagne, et notamment les vieux, a une carte bancaire, une voiture, est branché sur le gaz de ville et que quand on loue une maison à une femme âgée, c’est pour mieux l’exploiter. Je mettrais bien deux photos de cette maison, l’une alors qu’elle était en ruine, la seconde après travaux entièrement faits de nos mains mais il répondra qu’il s’agit d’images piquées sur Google. Rien n’y fera. Il est dans un village à la Potemkine. Il sait bien que sa vision est de carton-pâte mais il s’en moque, la finalité étant d’avoir toujours raison sur tout. Le summum étant le reductio ad Poutinum en fin de commentaire comme le bouquet d’un feu d’artifice. L’extase. Et cela sur tous les forums qu’il fréquente.
    J’avais fait un faux départ de ce blog puis étais revenu pour la qualité des écrits de beaucoup de contributeurs et bien sûr le blog lui-même. Mais je crois que vu la tournure des événements et l’hystérie de certains, je peux rejoindre mes pénates. Cette fois-ci définitivement, car cela ne sert à rien sauf à se ronger les sangs et perdre du temps qui à nos âges devient précieux.
    Adishatz mes amis !…
    https://www.youtube.com/watch?v=xpPw1GOCqxY

  120. Bon, je sais, si on réduit le train de vie des Assemblées, on va économiser une poignée de pistaches… Quoique…
    Si on gratte un peu, 900 000 000 de budget pour les deux Assemblées, cela laisse un peu de place tout de même ; en fait un « ponçage » entre 1 et 2 %, cela ne devrait pas trop les endolorir et ça permettrait de construire deux hôpitaux de plus par an de 20 000 m2 ! Enfin ce que l’on voudrait, écoles etc.
    C’est populiste, c’est vrai, démagogue, c’est vrai, enfin c’est ce que disent ceux qui en vivent, alors laissons faire et dire ; mais quand même une poignée de pistaches pour deux hectares de planchers finis, soit la surface tous les ans de deux stades de rugby, cela mérite bien un débat quand même, et en extrapolant à tous les machins qui débordent… Un rêve éveillé, ce ne doit pas être possible, quoique…

  121. @ Michel Deluré | 13 janvier 2019 à 18:38
    « Ce que je sais de ma conception de la démocratie, c’est qu’elle ne se satisfait pas que moins d’une centaine de milliers de manifestants qui descendent dans la rue chaque samedi avec leur cortège de casseurs professionnels imposent leurs volontés à près de quarante-six millions d’électeurs.
    Cela, ce n’est certainement pas ce que vous appelez la « démocratie réelle » ! »
    Vous me faites dire ce que je n’ai jamais voulu dire ni même pensé.
    Pour comparaison, les révolutionnaires parisiens de 1789 étaient relativement peu nombreux et nous connaissons les résultats de leurs actions violentes, qui ont fait horreur à la France entière avant qu’elle n’ait été subvertie.
    Et tous ceux qui jouent les vierges effarouchées devant quelques manifestations de GJ au cours desquelles ils n’ont pourtant coupé aucune tête trouvent cela très bien au point de célébrer et même « fêter » l’événement chaque 14 juillet.
    Mais vous ne répondez pas sur le fond, à savoir que nous ne vivons pas en démocratie mais sous la coupe d’une oligarchie.

  122. @ Robert M. 13 janvier 2019 à 19:26
    « 7 minutes 40 à m’appuyer votre vidéo »
    OK mais c’est pour toutes les fois où je me suis tapée TOUS vos paragraphes ;).
    Vous pouviez arrêter quand vous vouliez, ce n’était pas une injonction et je ne vous en aurais pas voulu d’avoir fait l’impasse. J’ai donc pu constater en lisant vos commentaires que vous avez tenu le choc…
    « Vous ne seriez pas socialiste, par hasard ? »
    Non, je suis comme Manu, ni de droite ni de gauche, je suis du parti des épicuriens.
    « ça part évidemment en sucette au niveau des solutions »
    C’est un peu vrai, et la « licence littéraire » de fin n’est certes pas recommandable.
    « …Empêcher d’agir les « lobbys » qui tiennent les ministres. Lesquels ? »
    Moi je pensais plutôt aux « lobbys » écolos, de l’alimentation, pharmaceutiques, mais bon.
    En tout état de cause aux problèmes que rencontrent certains Français, et pas que ceux qui possèdent des gilets jaunes parce qu’ils ont une voiture et que c’est obligatoire, personnellement je n’ai pas de solutions à proposer à Manu, ma petite vie n’a pas suffi à élaborer « l’Encyclopédie du savoir ». Du reste Manu ne me sollicitera pas pour les trouver il préfère les demander à Alexandre et je n’en suis pas jalouse 😉
    Adéo Robert M.

  123. 0,5% de la population se rebelle et voudrait imposer sa loi. Et M. Boizard en son arithmétique royale conclut que Macron est un tyran. Ce n’est pas que le quatrième volet de Blanquer qu’il faudra rappeler, le troisième aussi.
    Allez Franck, boureau et les autres, retour au CP !

  124. Garry Gaspary

    Continuons…
    @ Robert Marchenoir
    « Cela veut dire : l’État doit annuler tous les privilèges de naissance pour que les fils de femme de ménage puissent devenir […] des gros richards avec le salaire de Chantal Jouanno. »
    Nous avons vu que l’égalité des chances ne fait pas exploser le nombre de philosophes au détriment de celui des (fils de) femmes de ménage, que l’activité physique, manuelle est librement choisie par l’individu, aussi librement que l’activité intellectuelle.
    La christianisation a fait de nous des idéalistes. Et l’exploitation de l’homme par l’homme est entièrement fondée sur la valeur de l’idée.
    Imaginons deux lieux séparés par un fossé trop profond pour être franchi tel quel. Le premier est désertique, tout ce qu’il y a un jour poussé est mort, alors que le second contient une luxuriante bananeraie. Faisons une expérience en plaçant un homme dans ce désert. La faim ne tardant pas à le travailler, il cherchera un moyen de traverser le fossé afin rejoindre la bananeraie. Et notre homme étant un entrepreneur, il ne tardera pas à avoir l’idée d’utiliser un tronc d’arbre mort qui traînait là pour ce faire. Sauf que le tronc étant trop lourd pour lui, il ne peut le déplacer seul…
    Ne soyons pas aussi cruels que des dieux, et plaçons maintenant un deuxième homme à côté du premier. On peut alors aisément penser que l’un venant à l’aide de l’autre, le tronc d’arbre pourra désormais être utilisé en guise de pont et nos deux compères vivre des jours heureux. Surprise ! Ce n’est pas du tout ce qui se passe. Notre entrepreneur dit à l’autre : « J’ai une idée : tu vas m’aider à porter ce tronc afin que je puisse traverser ce fossé et une fois que je serai de l’autre côté, je me nourrirai de bananes et te balancerai les peaux afin que tu t’en nourrisses. » On peut aisément penser que l’autre réponde: « Eh, Machin : sans mon travail, ton idée ne vaut rien ! Alors soit on porte ce tronc ensemble et on se fait une orgie de bananes, soit on reste tous les deux ici en espérant que l’andouille qui nous y a placé trouve une fin heureuse à cette histoire débile. »
    Surprise encore ! Le second répond tout simplement : « Tope là ! » La valeur de l’idée était née, et notre deuxième larron non seulement se nourrit depuis exclusivement de peaux de bananes, mais a aussi fini par les assembler pour s’en faire des gilets…
    Tout cela pour dire quoi ?
    Qu’une révolution est possible. Mais qu’il est hors de question de compter sur des beaufs qui veulent que tout le monde soit solidaire avec eux mais qui ne sont et n’ont jamais été solidaires avec personne, qui croient que le peuple français n’est qu’une énième répétition de leur nombril, que la souveraineté se résume à leur volonté totalement débile, qui ne font preuve d’aucune conscience politique en mettant sur le même plan l’intérêt général et les traites de leur téléviseur dernier cri, et qui, enfin, espèrent améliorer leur situation non pas en se retournant contre le saint patronat (remarquons ici qu’en christianisation, le patron est toujours un saint…) qui les exploite eux mais contre le Président qui nous gouverne tous, pour la faire !

  125. On ne sait plus qui faire venir sur les plateaux, on nous les sort de la naphtaline, ils commençaient à être dans leur penderie bien au chaud quand patatras… Jean-Marie Le Guen l’ex-rentier de la politique est sorti du dressing.
    Pour nous expliquer… Il n’a que des bonnes solutions, lui et ses camarades ont été nuls mais il décortique, analyse, propose, imagine. Bref tout ce qu’ils n’ont jamais été capables de mettre en œuvre il le met en vitrine.
    Il faut vraiment que ce soit la disette dans les médias, ressortir les mêmes, ceux qui ont épuisé le pays, sucé jusqu’à la moelle les institutions, qui ont affaissé notre beau pays, les voilà appelés à donner leur vision alors que la cécité les avait gagnés depuis des décennies.
    Aucune vergogne, j’étais mal à l’aise à écouter ce type de personnage, un peu comme Pépère qui s’est dégonflé comme une baudruche et qui voudrait peser alors qu’il n’était que de l’air.
    Il faut vraiment avoir les tiroirs vides pour ressortir ces rigolos… Enfin ce qu’il en reste, mais plutôt à pleurer.
    Quel gâchis de les avoir mis à la barre, ils devaient affronter la mer ils ont coulé dans une bassine.

  126. Michel Deluré

    @ Exilé 13/01 21:44
    Puisque vous me le demandez avec insistance, eh bien je vous répondrai très franchement que je n’ai pas le sentiment de ne pas vivre en démocratie. Cette démocratie n’est sans doute pas parfaite – existe-t-il d’ailleurs un endroit où ce régime atteint la perfection ? – mais je vis bien, et heureusement, sous un régime démocratique, mais qui sait pour combien de temps encore !
    Permettez-moi cependant de vous livrer une information, que vous connaissez d’ailleurs peut-être déjà. Je découvre ce matin que 600 Gilets jaunes des Pyrénées-Orientales, ceux-là mêmes qui prônent justement une nouvelle démocratie, s’étaient hier réunis pour le « congrès fondateur » destiné à structurer le mouvement et l’inscrire dans le grand débat voulu par l’exécutif. Eh bien ce congrès a tourné court, certains participants déniant toute représentativité aux organisateurs.
    Alors, s’il s’agit là d’un exemple de « démocratie réelle », voilà qui est de bien mauvais augure !
    ——————————————————–
    @ Ellen 13/01 18:56
    Avec seulement 46 000 électeurs votre prévision va peut-être avoir du mal à se réaliser !
    Mais, je ne vous apprends rien, ces pays du Moyen-Orient ont déjà financièrement depuis longtemps posé un pied en France.

  127. @ hameau dans les nuages | 13 janvier 2019 à 20:56
    Pourquoi vouloir quitter ce blog parce qu’un intervenant vous insupporte, à juste raison d’ailleurs, comme cela m’est aussi arrivé ainsi qu’à bien d’autres encore ?
    La meilleure solution reste d’ignorer ces interventions dont on connaît par cœur la rhétorique et de ne pas répondre aux interpellations et critiques directes, voire indirectes de leur auteur.
    Vous faites partie des intervenants dont je partage beaucoup d’avis, qui exposent leurs points de vue de manière mesurée et que j’ai plaisir à lire. Donc je souhaite que vous reveniez sur votre décision.
    A défaut, soyez assuré de ma plus grande estime.

  128. @ Savonarole | 13 janvier 2019 à 20:40
    Ne pas oublier Cécile Duflot et J-V Placé. Ils risquent d’être vexés d’avoir été oubliés !

  129. @ Giuseppe 14 janvier 2019 à 10:39
    « On ne sait plus qui faire venir sur les plateaux, on nous les sort de la naphtaline, ils commençaient à être dans leur penderie bien au chaud quand patatras… »
    Là c’est moi qui offre la tournée. Tavernier « apporte-nous du vin, celui des noces et des festins » !
    On a Cayrol (77 ans) le permanent du paf qui vient toucher ses 200 boules sur tous les plateaux des TV (il a dû être merdique comme directeur de l’institut de sondage CSA pour devoir faire la manche à son âge !) ; les révolutionnaires bourgeois (sic) : Cohn-Bendit, Goupil et, ô surprise il est toujours vivant, Serge July (76 ans).
    Le nouveau monde en déambulateur 😀
    Moi j’dis, ces mecs-là il faut les remettre dans les rues parisiennes le samedi, même avec leur déambulateur, car ils sont vraiment, ils sont vraiment, ils sont vraiment phénoménaux la la la lère…
    Adéo Giuseppe 😉

  130. @ Giuseppe 10h39
    « On ne sait plus qui faire venir sur les plateaux, on nous les sort de la naphtaline, ils commençaient à être dans leur penderie bien au chaud quand patatras… Jean-Marie Le Guen l’ex-rentier de la politique est sorti du dressing. »
    Je suis moi aussi très mal à l’aise lorsque je vois ce dinosaure du PS se répandre d’un ton satisfait sur les chaînes de télé.
    Il me revient en mémoire ses accointances douteuses avec les Qataris révélées dans le livre de Chesnot et Malbrunot:
    https://www.marianne.net/politique/quand-le-ministre-le-guen-cherchait-seduire-le-qatar-tout-prix
    Si cela est avéré, ce type est un ripou !

  131. Mary Preud'homme

    @ Savonarole | 13 janvier 2019 à 20:40
    @ Achille | 14 janvier 2019 à 11:37
    Sans oublier Eva Joly, la dame aux grosses lunettes qui figura longtemps au hit-parade des billets de ce blog !

  132. Mary Preud'homme

    @ hameau dans les nuages | 13 janvier 2019 à 20:56
    Pas de quoi se ronger le sang pour quelques réflexions (virtuelles ou anonymes) un peu rudes !
    D’autant plus quand on a la chance de vivre dans un hameau flirtant avec les nuages sur le chemin de Compostelle !
    Quoi qu’il en soit, bonne route !

  133. @ Michel Deluré | 14 janvier 2019 à 11:27
    Je voulais dire 46 000 000 d’électeurs (et non 46 000). Vous avez raison de relever cet oubli. Merci
    Mon erreur est due à la précipitation, j’ai cliqué trop vite, pas eu le temps de me relire, j’avais RV et craignais d’être en retard. Voilà, c’est fait.

  134. Une cuti de rappel pour la gauchiasserie racaillisante pro-terroriste :
    « Hollande visite Cesare Battisti à la Santé
    Par Dominique SIMONNOT — 24 février 2004 à 23:21
    La mobilisation grandit autour de l’écrivain menacé d’extradition.
    Hollande visite Cesare Battisti à la Santé… »
    Jour de deuil pour tous ces malfrats politicards de gauche !
    Jour de fête pour moi-même et tous les partis d’extrême droite au pouvoir que je félicite !
    VIVA BOLSONARO VIVA SALVINI !

  135. Franck Boizard

    @ Aliocha | 14 janvier 2019 à 08:14
    J’ai déjà répondu à votre objection : si on cédait aux GJ, on ne ferait que respecter le résultat du référendum démocratique de 2005. Mais bon, j’admets que ce lien causal est trop compliqué pour beaucoup.
    Macron lui-même semble avoir mieux compris que vous que le mouvement des GJ est bien plus vaste et plus profond que les seuls manifestants.
    C’est pourquoi je demande juste qu’il retourne devant le peuple.
    ———————
    @ hameau dans les nuages | 13 janvier 2019 à 20:56
    Ça ne vaut vraiment pas le coup de partir pour si peu.

  136. La Révolution française, la Résistance, « inadmissibles violences » ou pas ?
    Pour celui qui excerce le pouvoir…
    Est-ce le bourgeois qui trouve cela inadmissible dans son confort social ?
    Il admet pourtant la violence de la pauvreté sans jamais prononcer mot.
    Subissez-nous, mais surtout taisez-vous !

  137. @ hameau dans les nuages
    En fait, si vous partiez, vous manqueriez et par votre personnalité et parce que les gens ayant ou non des parents ou grands-parents paysans, il suffit d’aimer boire tel vin, manger tel fromage, voir tel beau paysage, pour se sentir en lien avec la paysannerie dont vous essayez de défendre les intérêts et la vision du monde ici.
    https://www.bing.com/videos/search?q=chanson+loire+et+cher&qs=n&sp=-1&ghc=1&pq=chanson+loire+et+cher&sc=3-21&sk=&cvid=DE3A6ABBD0FA4E70AAAB981D55F62F37&ru=%2fsearch%3fq%3dchanson%2bloire%2bet%2bcher%26qs%3dn%26form%3dQBRE%26sp%3d-1%26ghc%3d1%26pq%3dchanson%2bloire%2bet%2bcher%26sc%3d3-21%26sk%3d%26cvid%3dDE3A6ABBD0FA4E70AAAB981D55F62F37&view=detail&mmscn=vwrc&mid=4437BBBCC63EFB5D74624437BBBCC63EFB5D7462&FORM=WRVORC

  138. Herman kerhost

    @ Garry Gaspary | 14 janvier 2019 à 09:35
    « Tout cela pour dire quoi ?
    Qu’une révolution est possible. Mais qu’il est hors de question de compter sur des beaufs qui veulent que tout le monde soit solidaire avec eux mais qui ne sont et n’ont jamais été solidaires avec personne, qui croient que le peuple français n’est qu’une énième répétition de leur nombril, que la souveraineté se résume à leur volonté totalement débile, qui ne font preuve d’aucune conscience politique en mettant sur le même plan l’intérêt général et les traites de leur téléviseur dernier cri, et qui, enfin, espèrent améliorer leur situation non pas en se retournant contre le saint patronat (remarquons ici qu’en christianisation, le patron est toujours un saint…) qui les exploite eux mais contre le Président qui nous gouverne tous, pour la faire ! »
    Woah ! Tout ça pour ça !
    Donc, les « beaufs » devraient se révolter contre le « saint patronat », au lieu de se révolter contre le président…
    Et les beaufs, ils sont pas solidaires…
    Vous auriez pu écrire cela dès le début, et auriez économisé votre « démonstration ». Je mets cela entre guillemets, parce que « démonstration » ça suppose quand même de démontrer quelque chose par un raisonnement.
    Je sais bien que c’est un peu ridicule de discuter de telles bêtises, mais bon, je me lance.
    Qu’est-ce qui vous fait dire que les deux gars ne s’entendraient pas pour finir leurs jours à manger des bananes ensemble ? Qu’est-ce qui vous permet de prétendre que le christianisme pousse intrinsèquement à l’égoïsme ?
    Des phrases ont-elles disparu de votre texte durant son voyage numérique ? Parce que c’est un peu facile de sauter d’un argument à un autre sans que rien ne les relie logiquement. Juste parce que vous n’aimez pas cette religion.
    Ce qui est drôle aussi, c’est que vous trouviez justifiée une révolte populaire, juste parce que les gens n’ont plus assez d’argent pour s’acheter un nouvel autoradio…
    Aux Etats-Unis, où le christianisme a beaucoup de succès, où il y a des églises (fréquentées) à chaque coin de rue, j’observe une plus grande solidarité qu’en France. Comment est-ce possible ?

  139. Robert Marchenoir

    Je suis déçu. Grâce à ce blog d’élite, nous tenions un scoop, soigneusement dissimulé par les « médias du Système » (évidemment), mais aussi par les nobles « médias de réinformation » : les Français meurent de faim dans les campagnes, faute de voiture pour se rendre à la grande surface la plus proche.
    En conséquence de quoi, les Gilets jaunes réclament une Grande Loi pour qu’Auchan, Carrefour et Édouard Leclerc ouvrent une supérette citoyenne dans chacune des 36 000 communes de France (si j’ai bien compris leurs revendications).
    Hélas ! Exilé, comme hameau dans les nuages, nos deux seuls lanceurs d’alerte potentiels à être au courant de ce scandale, ont décidé de garder par devers eux les informations sensationnelles qui auraient permis de faire chuter, définitivement, le « monstre » Macron.
    Ainsi que l’appelle David Van Hemelryck, le polytechnicien raté qui s’est recyclé en Gilet jaune hystérique, après le franc succès qu’il a obtenu dans sa campagne « Hollande, démission ! ».
    On notera, au passage, le grand n’importe quoi qu’est devenu le débat contemporain : Macron, c’est Hitler, six personnes éborgnées dans des manifestations, c’est la même chose que six millions de Juifs délibérément exterminés. La preuve est faite qu’on peut « sortir de Polytechnique », et être un sombre abruti malgré tout.
    Heureusement, hameau dans les nuages donne un coup de pied dans la cage de buts à roulettes, et dénonce un nouveau scandale : figurez-vous qu’à la campagne, il y a des vieux qui n’ont pas de carte bleue.
    Je ne sais pas comment Macron peut se regarder dans la glace le matin en se rasant. Que fait l’État ? Que fait la police ? Jusques à quand cette déplorable oligarchie abusera-t-elle de notre patience ? Qu’attendent tous ces gens pour « débloquer des fonds », et recruter 36 000 fonctionnaires Référents Carte Bleue, qui iront dans chaque commune, à pied s’il le faut, expliquer aux vieillards les plus idiots que « lébanks » se bousculent, désormais, pour leur proposer des cartes de crédit gratuites associées à des comptes sans frais (ou à frais dérisoires), et sans conditions de revenus ?
    Et ce, grâce au merveilleux capitalisme international mondialisé (dont on me dit, en coulisses, qu’il est dirigé par des personnages au nez crochu) ?
    Pour être tout à fait complet, je dois préciser que l’une de ces néo-banques destinées aux pauvres a été créée par un Arabe — j’ignore si c’est compatible avec la religion de Monsieur hameau.
    A défaut, il pourra ouvrir un compte de ce type chez… Carrefour, en allant faire ses courses avec sa petite 4L toute pourrie.
    Mais on peut, aussi, rester stupide et démuni dans son coin, à chouiner et réclamer « le cul de Macron ». Il y en a que ça soulage. C’est juste qu’il ne faudrait pas que ces gens-là prétendent représenter « le peuple ».

  140. Mary Preud'homme

    @ Savonarole | 14 janvier 2019 à 19:35
    Moi, Blanche, pas compris où vous vouliez en venir, d’autant que mes enfants et petits-enfants métissés (de Noir et d’Indien) ont tous un QI supérieur au mien.

  141. @ caroff | 14 janvier 2019 à 12:33
    Je n’ai aucune empathie pour les politiques, « tous pourris ! », ils ne le sont pas tous heureusement, mais que cela fait du bien de le dire.
    Aujourd’hui c’est beaucoup plus feutré, dans le débat pas un article sur le train de vie et les cachotteries avérées partout dans les territoires et ailleurs, petits arrangements, grande voracité.
    Je viens de lire un rapport de la Chambre régionale des comptes qui demande au président du Conseil départemental de se retirer de la présidence d’une structure… La fille en est la directrice, bien sûr elle est la meilleure.
    Le « dégoût » à 75% dans un sondage, la revendication première était la hausse significative du SMIC ainsi qu’éviter que la transition énergétique ne pèse sur le pouvoir d’achat pour les fragiles, les plus faibles, rien n’a été fait.
    La règle du consentement à l’impôt proportionné pour être audible.
    Que sont cent écus en prime d’activité ? Vouloir jouer au plus fin, le smicard n’y aura pas droit, le taux marginal démarre autour de 10 000 €.
    Le gel des taxes sur l’essence quand le Palmipède titre en première page 54 % d’impôts et taxes sur la facture d’électricité.
    Le grand foutoir a débuté, j’ai vu des tables rondes avec des convives comme lors d’un mariage… Des notables, des éduqués, une députée attentive, déjà la ségrégation.
    Qui peut croire que le modeste, l’humble, le sans-grade, le timide, se déplacera là ?
    Internet sera sans doute moins dissuasif, en 200 signes maximum je crois aurait dû être précisé.
    Je crains le pire, les thésards vont être de sortie, tous aux abris !
    Qui va lire tout cela, trier des millions de fichiers, des tonnes de cahiers papier… Et mon voisin par-dessus mon épaule de me souffler « hé bé petit, tu y crois à tout ça ? hé bé… hé bé… » (il se gratte le crâne après avoir levé le béret, le mégot au coin des lèvres éteint, signe d’une profonde réflexion et d’un intense doute).
    On n’est pas sorti de l’auberge, « Tavernier, deux momies pour nous remettre de nos émotions ! ».

  142. Garry Gaspary

    @ Herman Kerhost
    « Donc, les « beaufs » devraient se révolter contre le « saint patronat », au lieu de se révolter contre le président… »
    Etant donné que le problème est leur pouvoir d’achat, c’est l’évidence même.
    « …Et les beaufs, ils sont pas solidaires… »
    Ben non… Même pas entre eux, comme le montre encore l’actualité récente, où tel « leader » beauf autoproclamé se désolidarise de tel autre « leader » beauf autoproclamé.
    « Je mets cela entre guillemets, parce que « démonstration » ça suppose quand même de démontrer quelque chose par un raisonnement. »
    Il y a un raisonnement. Et s’il est imagé, c’est pour que la majorité d’abrutis qui fréquente ce blog puisse le comprendre. Mais apparemment cela ne suffit pas.
    « Qu’est-ce qui vous fait dire que les deux gars ne s’entendraient pas pour finir leurs jours à manger des bananes ensemble ? »
    Le fait que nous vivons dans des sociétés pourries par l’inégalité sociale.
    « Qu’est-ce qui vous permet de prétendre que le christianisme pousse intrinsèquement à l’égoïsme ? »
    Le fait que le christianisme loue l’esprit (des uns, et donc leur ego) au détriment du corps (et donc du travail de tous). C’est, selon moi, la justification, et donc la source, de l’inégalité sociale, puisque cela donne une valeur mythique à l’idée.
    « Des phrases ont-elles disparu de votre texte durant son voyage numérique ? »
    Oui. Mon commentaire a été censuré d’un bon quart, à propos des étrons d’Elisabeth Badinter.
    C’est d’ailleurs la principale raison qui m’a fait quitter ce blog : mes commentaires y sont tellement coupés que j’ai parfois du mal à les reconnaître… Et je n’y suis revenu que momentanément et par pure vanité de montrer à tous ici à quel point j’avais raison sur l’état de notre pays, puisque la réalité du problème beauf a rattrapé mon discours.
    « Ce qui est drôle aussi, c’est que vous trouviez justifiée une révolte populaire, juste parce que les gens n’ont plus assez d’argent pour s’acheter un nouvel autoradio… »
    Aucune révolte n’est justifiable, justement parce que la révolte est aveugle là où la révolution a les yeux grands ouverts sur le monde.
    « Aux Etats-Unis, où le christianisme a beaucoup de succès, où il y a des églises (fréquentées) à chaque coin de rue, j’observe une plus grande solidarité qu’en France. Comment est-ce possible ? »
    Vous confondez solidarité et meute. Pour les américanisés type Marchenoir, l’homme est un loup pour l’homme, il faut donc qu’il s’organise en meute pour survivre aux, voire se nourrir des autres (notamment des Noirs, des Arabes et autres Mexicains…). Mais il n’y a aucune solidarité dans une meute.
    Pour les êtres humains comme moi, le christianisé est un beauf pour l’homme. Débarrassez-vous de la christianisation et vous retrouvez humanité et solidarité.

  143. @ hameau dans les nuages
    Si tous ceux qui ont subi les invectives et les insultes de Marchenoir devaient quitter ce blog, il ne resterait plus que ses deux groupies Herman kerhost et sbriglia.
    Avouez que ce serait dommage ! :)
    Même si je ne partage pas toujours vos idées, j’apprécie vos contributions riches en vécu et empreintes d’une grande sagesse.
    Alors concernant cet individu, faites comme moi, ne lui répondez plus. Ceci vous évitera des remontées gastriques et des hausses de tension fort préjudiciables à votre santé.

  144. @ Garry Gaspary | 15 janvier 2019 à 08:45
    « Pour les êtres humains comme moi, le christianisé est un beauf pour l’homme. Débarrassez-vous de la christianisation et vous retrouvez humanité et solidarité. »
    Enfin ça y est, pour notre plus grande joie nous retrouvons les gasparinades d’Elus-haine le gros beauf saupiquet islamiste du blog ; il revient tout juste de sa prière place Clichy on va se régaler !
    Kss kss ! christianisé, sacristie, curé extrême drouâââte, blanc de souche option hétéro, kss kss, bon chien chien, papatte, nonosse, va chercher !
    Ci bon comme labadi !

  145. @ Mary Preud’homme | 14 janvier 2019 à 19:53
    « …ont tous un QI supérieur au mien. »
    En même temps ce n’est pas difficile, il leur suffit de ne pas être supporters de foot, ni racistes.
    —————————————————–
    @ Savonarole | 14 janvier 2019 à 19:35
    « James Watson a juste découvert l’ADN »
    Il est matériellement impossible de découvrir quelque chose qui existe déjà !
    Il a explicité et non découvert !
    Tout en indiquant que ce vieux sénile a des ancêtres noirs. Y a bon Watson !
    Revue Médicale Suisse : https://frama.link/MncwrZwa
    Il me fait penser à un imbécile sur internet, hypnothérapeute suisse, Jean Rausis, qui a fait récemment une vidéo où il affirme que les femmes ont un QI inférieur aux hommes, en tentant de se servir des travaux d’une femme docteur en mathématiques, qui n’a jamais travaillé sur le QI, et qui est largement plus diplômée que lui.

  146. Herman kerhost

    @ Garry Gaspary
    « Etant donné que le problème est leur pouvoir d’achat, c’est l’évidence même. »
    Non, ce sont d’abord les taxes qui ont déclenché ce mouvement. Le pouvoir de s’acheter un nouvel autoradio est aussi directement lié aux taxes sur l’essence (60%). Vous ne le saviez pas ?
    Et non, Garry Gaspary, il n’y a aucun raisonnement dans votre démonstration. Vous posez A=B donc A=C. Les beaufs sont des chrétiens, donc les beaufs sont égoïstes. A, B et C étant, dans votre « démonstration » , interchangeables.
    Le décalage entre l’idée que vous vous faites de votre intelligence et la réalité de celle-ci est sidérant.
    « Le fait que le christianisme loue l’esprit (des uns, et donc leur ego) au détriment du corps (et donc du travail de tous). C’est, selon moi, la justification, et donc la source, de l’inégalité sociale, puisque cela donne une valeur mythique à l’idée. »
    C’est ça votre « pensée » ? Ça ne veut strictement rien dire, c’est du Onfray même pas revisité.
    N’est-il pas possible de s’intéresser aux choses de l’esprit, tout en se préoccupant aussi du corps ? Qu’est-ce qui vous permet de prétendre que non ?
    Et puis, qu’est-ce que vous entendez par « inégalité sociale » ?
    Il me semble que vous aviez entamé la discussion sur cette question, et vous étiez censé nous éclairer sur ce point, mais vous n’avez rien éclairé du tout. Comme je l’ai dit, votre démonstration n’en est pas une, n’ayant aucune logique pour la soutenir.
    Vous auriez pu écrire « les Gilets jaunes sont des beaufs, puisqu’ils sont chrétiens », on aurait mieux compris votre message, et on aurait mieux saisi la subtilité de votre pensée.

  147. « James Watson »
    Toujours du même niveau que ce zozo, il y a aux USA un nazi, suprémaciste blanc, pour l’extermination des juifs et des noirs qui exige de tous les journalistes qui veulent l’interroger qu’ils fournissent un test ADN qui prouve qu’ils ne sont pas juifs.
    Comme si l’ADN pouvait donner une opinion politique ou religieuse.
    Ce type très riche voulait racheter une petite ville avec d’autres nazis, pour se faire élire maire et ainsi avoir une assise politique, pour après avoir un comté, puis une circonscription fédérée et à terme une circonscription fédérale, etc.
    Les habitants de la ville ont lutté contre lui.
    Mais une animatrice télé, puisqu’il exigeait un test ADN des journalistes qui l’interrogeaient, l’a mis au défi de le faire ce test ADN, il a accepté, problème il n’a que seulement 86% d’européen (blanc), le reste subsaharien d’Afrique (noir).
    Ça lui est annoncé, en plus, en direct à la télé, à hurler de rire :
    https://www.youtube.com/watch?v=ptSZnTtGCQA
    Rappelons que les humains à peau blanche ne sont apparus qu’il y a 8 000 ans.
    Ce sont les personnes noires qui ont le chromosome blanc, il s’est déclenché, donc les blancs sont une anomalie génétique des noirs.
    Cité des sciences et de l’industrie : https://frama.link/Uu0-44UM

  148. Garry Gaspary

    @ Herman kerhost
    « Le pouvoir de s’acheter un nouvel autoradio est aussi directement lié aux taxes sur l’essence (60%). Vous ne le saviez pas ? »
    Les taxes servent à financer l’école, l’hôpital, la sécurité, bref, les services publics, et non les nouveaux autoradios. Vous ne le saviez pas ?
    « Le décalage entre l’idée que vous vous faites de votre intelligence et la réalité de celle-ci est sidérant. »
    Il ne peut y avoir aucun décalage entre l’intelligence et la réalité. Mais il faut déjà être intelligent pour comprendre et savoir cela.
    « Et puis, qu’est-ce que vous entendez par inégalité sociale ?
    Il me semble que vous aviez entamé la discussion sur cette question, et vous étiez censé nous éclairer sur ce point »
    Ben oui, et j’avais pour ce faire écrit une saynète intitulée « La valeur de l’étron philosophe ou de l’honneur perdu de la femme de ménage d’Elisabeth Badinter » qui vous aurait non seulement enchanté mais aurait également fait une merveilleuse transition pour la suite de mon commentaire.
    Saynète qui a été expédiée dans les limbes numériques par l’indécrottable vulgarité bourgeoise qui prend son pied en manipulant mes commentaires et qui publie quotidiennement ici des saloperies du genre « gauchiasse » tout en tentant de nous faire croire qu’elle se pâme devant le mot étron.
    Sur un blog dont l’auteur se définit (comble du comble) comme un inconditionnel de Céline…

  149. @ Garry Gaspary 9h03
    « Saynète qui a été expédiée dans les limbes numériques par l’indécrottable vulgarité bourgeoise qui prend son pied en manipulant mes commentaires et qui publie quotidiennement ici des saloperies du genre « gauchiasse » tout en tentant de nous faire croire qu’elle se pâme devant le mot étron. »
    Si vous n’êtes pas satisfait de l’établissement parce qu’il ne vous permet pas de répandre la totalité de vos vomissures et autres dégueulasseries, allez donc en tester d’autres !

  150. Les gasparinades d’Elus-haine : MDR !
    Rédigé par : Garry Gaspary | 16 janvier 2019 à 09:03
    Il est déchaîné mon toutou ce matin, il a pas eu son nonosse ?
    V’là qu’après avoir confondu le Saint Sépulcre et le Saint Prépuce, ce qui m’a mis le « prépuce » à l’oreille, c’est qu’il se met à confondre chromosome et spermatozoïde.
    A force de puiser ses sources sur son Wikibeauf, il a fini par décalcifier son quota de neurones déjà sérieusement entamé.
    En vérité je vous le dis, les blancs existent grâce aux spermatozoïdes blancs et les noirs grâce aux spermatozoïdes noirs ; il n’y a que les os qui sont blancs chez les noirs, c’est Nougaro qui le dit.
    Voyez comme moi que je suis aussi instructionné que notre Wikislamiste Gaspary.
    Kss kss ! papatte ?

  151. Herman kerhost

    Qu’est-ce qu’il est c.. ce Gaspary. Il ne sait toujours pas qu’une partie des taxes sert à financer un grand n’importe quoi bureaucratique et social, avec un gaspillage que lui seul ne perçoit pas.
    Il est vrai qu’on ne peut faire boire un âne qui n’a pas soif.
    Si vous n’êtes pas un troll, vous en avez les caractéristiques.

  152. @ sylvain | 16 janvier 2019 à 11:51
    L’individu qui fait la promotion du viol des enfants, qui s’en réjouit sur d’autres fils, voilà qu’il aurait maintenant une preuve d’une couleur différente de sa semence.
    Chez lui ce serait arc-en-ciel.
    Il va finir sur un char le Zaza l’abeille, avec les robes et le rouge à lèvres de maman.

  153. Garry Gaspary

    @ Herman kerhost
    « Qu’est-ce qu’il est c.. ce Gaspary.
    Il est vrai qu’on ne peut faire boire un âne qui n’a pas soif.
    Si vous n’êtes pas un troll, vous en avez les caractéristiques. »
    Ah, quand même…
    Dites-moi, si j’avais été la personne qui est venue récemment s’offusquer ici qu’un boxeur puisse frapper un CRS avec des gants plombés et qui, il y a encore peu de temps de cela, militait dans les commentaires de ce blog pour que ce même boxeur puisse avoir le droit de porter une arme à feu afin de nous protéger des Djellabas jaunes avec la certitude qu’elles viendraient sous peu bloquer nos ronds-points afin de nous imposer par la force leurs mœurs barbares, vous m’auriez traité de quoi ?
    Juste pour savoir, hein…

  154. Après Jacline Mouraud qui a initialisé le mouvement Gilets jaunes et qui est déjà oubliée, Eric Drouet le routier pas très sympa qui voulait envahir l’Elysée, Priscillia Ludosky son ex-coéquipière qui depuis quelques jours le tacle gaillardement, Maxime Nicolle, alias « Fly Rider », le roi de la fake new sur Facebook, Jean-François Barnaba le fonctionnaire payé depuis dix ans 2 600€/mois à ne rien faire (depuis disparu de la circulation), maintenant un nouveau nom circule parmi les leaders des Gilets jaunes. Il s’agit d’Ingrid Levavasseur aide-soignante de son état. Elle a été désignée pour mener la liste des Gilets jaunes aux prochaines élections européennes.
    Par qui a-t-elle été désignée ? On peut se le demander vu qu’aucun porte-parole de ce mouvement n’est d’accord avec ses collègues.
    Qui va payer sa campagne électorale ? Une campagne ça coûte cher, même pour les élections européennes, en particulier quand on a pour revenu un petit salaire d’aide-soignante.
    Certaines mauvaises langues (dont Dupont-Aignan) laissent entendre que ce serait Bernard Tapie, le fameux découvreur de talents que le monde entier nous envie, qui cracherait au bassinet. Il est vrai qu’elle a été vue lors de la journée portes ouvertes du journal La Provence dont « Nanard » est le patron.
    A noter également qu’Ingrid Levavasseur est la Gilet jaune qui avait été pressentie pour devenir chroniqueuse à BFM TV. Elle avait finalement renoncé face au tollé provoqué par cette nomination.
    Une chose est sûre, elle a de l’entregent cette petite !

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