La Puje ou David Pujadas ?

Quand on rencontre les gens qu’on n’aime pas et qu’on parle avec eux, généralement ils ne vous déplaisent plus autant.

Quand on rencontre les fils de pères dont on ne raffole pas, généralement on est pris d’une sorte de retenue à l’égard de ces derniers.

Quand on lit un entretien hors du commun avec une personnalité médiatique qui ne vous faisait guère d’effet, on éprouve un étrange sentiment fait d’une très heureuse surprise et d’une réflexion assez angoissante sur l’apparence et la profondeur, la vérité et le mensonge, l’information et ses limites, ses préjugés.

C’est ce que j’ai ressenti face aux réponses de David Pujadas, surnommé La Puje dans son milieu professionnel et par ses amis. Ce n’est pas la première fois que Society se surpasse dans cet exercice mais si les deux questionneurs en l’occurrence ont du talent, leur interlocuteur est étonnant de naturel, de spontanéité et, il me semble, de sincérité.

Je laisse de côté, ce qui n’est pas mince, l’empathie qu’il dégage et le caractère débridé, touchant ou ridicule de certaines de ses confidences personnelles ou professionnelles. Il n’occulte aucun des incidents dont il a été le témoin ou qu’il a subis et j’avoue que rien de ce qu’il profère n’est indifférent.

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Ce qui me trouble le plus est sa réflexion sur les médias, leur importance, leur influence et ce qui les gouverne. Présentateur du journal de France 2 depuis des années, il n’était évidemment pas le plus mal placé pour cette perception. Quand il déclare (en riant), « j’adorerais être quelqu’un d’influent », il a souligné auparavant ce qui pourrait apparaître pour un paradoxe mais qui est pertinent. « Que les complotistes se rassurent : le vrai maître d’un média de masse, ce ne sont pas les politiques ni les industriels, mais l’opinion ».

Il élucide bien cette tension qui, la plupart du temps, distancie l’univers médiatique du sentiment populaire mais, à force, au fil des erreurs, incite cependant le premier à se plier à la loi du second. Comme si les médias tentaient d’asséner un certain nombre de préjugés au sens propre – sur Donald Trump, sur le FN ou la Syrie notamment – et se résolvaient tout de même, contrits, à revenir au réel.

Par ailleurs je suis comblé d’aise quand il n’hésite pas à reconnaître que « plus sérieusement j’ai plus de doutes que de certitudes. Je n’ai pas l’esprit de système mais de contradiction. Quand tout le monde est de gauche, ça me saoule de l’être aussi. Et si je dîne avec des gens de droite, je me sens de gauche ». Et il termine en beauté : « J’adore changer d’avis ou penser contre moi-même ».

Cette vertu est si fondamentale que son absence me rend parfois presque douloureuse la consultation au quotidien de tel ou tel excellent site où quatre ou cinq essayistes qui se battent en duel ressassent à peu près toujours les mêmes choses, que la tonalité soit décliniste ou, ailleurs, enthousiasmée par le monde à venir qui sera forcément à l’extrême gauche, voire révolutionnaire.

Prenons par exemple Pascal Bruckner : si on met à part la qualité de l’expression, le fond, la substance ne bouleversent plus parce que d’une certaine manière, l’essayiste nous a donné depuis longtemps son mode d’emploi, sa grille et qu’il s’y tient. Il n’est pas le seul et ses traces sont suivies par des analystes de tous bords qui ne trouvent rien de mieux à nous proposer que le pressentiment de ce que nous lirons ou l’accablement face à ce que nous aurons lu. Le piège suprême est de feindre du neuf quand un vieux fond, intéressant une fois mais lassant à la longue, est sans cesse recyclé.

Dès l’instant où plus aucune pensée n’est vraiment, richement imprévisible, où on est condamné à subir une vision dont la seule ambition est de se constituer contre vents et marées comme artificiellement homogène, absurdement cohérente, on n’est plus dans la liberté ni dans le pluralisme. Toujours les mêmes qui à gauche comme à droite se répètent sans l’ombre d’une fissure par où passerait le risque du contraire.

Sans doute cette monotonie, ces plages fidèles à elles-mêmes de conservatisme ou de progressisme sont-elles la cause primordiale du déclin des intellectuels si on veut bien définir ceux-ci comme des inventeurs, des explorateurs dans le domaine de la pensée et de son rapport avec le réel. Ces dispositions faisant d’eux alors, au-delà des idéologies et malgré les convictions de chacun, des lumières incontestables et respectées. Ils pensent, parlent et écrivent pour tous parce que leur puissance d’esprit et d’élaboration est telle qu’elle les dépasse et atteint même ceux à qui elle n’était pas destinée.

Je tire tout cela de l’affirmation de David Pujadas et je suis frappé de constater comme dans le monde professionnel la pratique de ce dernier est très éloignée de la curiosité et de la fraîcheur d’esprit de La Puje.

Comme si enfermé, de son propre aveu, dans le système médiatique, seuls les lois, les principes et les contraintes imposés par ce dernier avaient cours et que la subjectivité du journaliste, aussi pleine de bonne volonté qu’elle soit, ne pesait pas lourd face à l’implacable logique d’un processus qui a des hiérarchies et que la distinction de l’essentiel et de l’accessoire ne gouverne plus, ou trop peu.

Bien sûr je préfère La Puje mais je ne désespère pas. D’abord je vais regarder et écouter autrement David Pujadas et, peut-être, qui sait ?, un jour, La Puje et lui ne feront plus qu’un.

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Voir les Commentaires (107)
  1. « Quand on rencontre les gens qu’on n’aime pas et qu’on parle avec eux, généralement ils ne vous déplaisent plus autant. »
    Eh oui, il suffirait que Claire Chazal vous annonce qu’elle se relève la nuit pour lire votre blog pour que vous fondiez (non pas sur elle, du vice, oui, mais de la tenue !) comme un collégien transi.
    J’ai toujours pensé que si Chamberlain n’avait pas été ému par les caresses d’Adolf sur ses chiens, Munich aurait eu une tout autre allure.

  2. Bonjour
    « C’est ce que j’ai ressenti face aux réponses de David Pujadas, surnommé La Puje dans son milieu professionnel et par ses amis. »
    On n’ose imaginer comment l’appellent ses ennemis. Sans doute par un sobriquet similaire où ils ont simplement remplacé le « j » par une consonne plus suggestive.
    Finalement après avoir lu votre billet deux fois je n’ai toujours pas compris si David Pujadas qu’apparemment vous n’aimiez pas, à moins que ce ne soit son père, a finalement trouvé grâce à vos yeux.
    Le mieux serait encore que vous le soumettiez à la question dans votre petit studio réservé à vos entretiens. Il mérite bien de faire partie de votre chaîne YouTube, non ?

  3. Xavier NEBOUT

    Les présentateurs, journalistes ou pseudo-journalistes, experts plus ou moins experts et autres tronches porteuses, sont payés pour plaire à la clientèle potentielle des annonceurs, autrement dit pour faire les p…. Alors, il peut y avoir des différences entre la personne et le personnage, mais l’être est nécessairement vil.

  4. Marc GHINSBERG

    « Par ailleurs je suis comblé d’aise quand il n’hésite pas à reconnaître que « plus sérieusement j’ai plus de doutes que de certitudes. Je n’ai pas l’esprit de système mais de contradiction. Quand tout le monde est de gauche, ça me saoule de l’être aussi. Et si je dîne avec des gens de droite, je me sens de gauche ». Et il termine en beauté : « J’adore changer d’avis ou penser contre moi-même ». »
    Il est assez facile de pratiquer l’esprit de contradiction, de changer d’avis au gré des circonstances. C’est une mode que d’être systématiquement contre la pensée dite unique, avec du reste le risque d’avoir une bataille de retard et de toujours ferrailler contre une pensée unique devenue minoritaire.
    Il est plus difficile de chercher une grille de lecture qui permette d’interpréter les événements qui paraissent de prime abord n’obéir à aucune rationalité, à aucune loi et de confronter en permanence la pertinence de cette grille de lecture à la réalité elle-même souvent masquée par les apparences.
    En janvier 2002 Edwy Plenel alors directeur de la rédaction du Monde explique ce que, selon lui, signifie penser contre soi-même pour un journaliste, tout y est.
    La suite montrera que la difficulté réside dans le passage de la théorie à la pratique…
    http://www.acrimed.org/Edwy-Plenel-Penser-contre-soi-meme

  5. Que se passe-t-il M. Bilger ?
    Ce début d’année vous a-t-il rogné les griffes et limé les crocs ?
    Les sujets que vous choisissez de commenter sont de plus en plus vains, cependant ici est votre blog, aussi je m’abstiendrai poliment en attendant… En attendant Godot, Bouvard et Pécuchet, Ysengrin et Goupil…
    @sbriglia
    Vous me peinez beaucoup en attaquant un ami des bêtes, mais je dois reconnaître que j’ai remarqué que souvent l’homme devient prévisible dès lors qu’il se promène avec un animal à sa merci…

  6. « Par ailleurs je suis comblé d’aise quand il n’hésite pas à reconnaître que « plus sérieusement j’ai plus de doutes que de certitudes. Je n’ai pas l’esprit de système mais de contradiction. Quand tout le monde est de gauche, ça me saoule de l’être aussi. Et si je dîne avec des gens de droite, je me sens de gauche ». Et il termine en beauté : « J’adore changer d’avis ou penser contre moi-même ». »
    C’est un peu la marque de ces personnalités people qui sont capables de dire une chose puis le lendemain le contraire avec la même sérénité.
    Bref une pensée à géométrie variable en fonction de son interlocuteur ou des événements de l’actualité.
    Une sorte de cynisme à la Diogène, résolument contre le système, à la différence que « la Puje » en fait totalement partie. Mais il est si agréable de cracher dans la soupe.

  7. Ne regardant plus la télévision depuis très longtemps, je suis très mal placé pour émettre un avis sur le présentateur évoqué par Philippe Bilger, qui à mon avis est trop attaché à ce qui se passe sur le petit écran.
    L’abus de télévision est mauvais pour la santé et tend à nous asservir davantage à un régime tentaculaire.
    Mais il faut tout de même rappeler que le présentateur n’est que la partie visible d’un journal télévisé et que l’essentiel du contenu et de la ligne politique à suivre est défini par une équipe – voire un soviet – de journalistes agissant lors de la préparation du journal.
    Donc, toutes les remarques que nous pouvons formuler sur tel ou tel présentateur ne relèvent que du domaine superficiel du vedettariat et du people et n’ont pas beaucoup d’intérêt.
    Ne serait-il pas plus important d’évoquer la manière selon laquelle l’information est traitée – ou plutôt maltraitée – en France, en particulier sur un prétendu service public de la télévision dont nous n’avons que faire ?

  8. Philippe Bilger

    Mon billet sur David Pujadas et certains commentaires me permettent de préciser deux ou trois points qui me tiennent à coeur.
    D’abord il faut cesser de demeurer à la porte des problématiques souvent importantes que les posts abordent. Pour Pujadas, alléguer que le sujet est « vain », c’est fuir la pensée valable ou non qui est développée dans ce que j’offre à votre attention et à votre intelligence et me et nous priver de quelque chose de substantiel peut-être.
    Ensuite, dans ce billet comme dans beaucoup d’autres, il y a tout ce qu’il faut, sur le plan du contenu et des références, pour que les commentateurs puissent de manière autonome élaborer critiques, réponses ou ouvrir des pistes originales. Soit en lisant Society soit en s’attachant aux propos entre guillemets.
    Enfin que j’aie déjà écrit un post négatif sur Pujadas, à tel ou tel moment médiatique et politique, ne devrait pas être déstabilisant pour vous. Comme pour moi qui refuse l’enfermement de la cohérence artificielle. Puisque j’explique précisément le hiatus qui existe entre le Pujadas de Society et l’animateur englué dans la logique implacable du système médiatique.
    J’ai parfois l’impression, amicalement dit, que mes billets sans doute parfois trop longs sont lus en diagonale.
    Cordialement

  9. « Quand on lit un entretien hors du commun avec une personnalité médiatique qui ne vous faisait guère d’effet, on éprouve un étrange sentiment fait d’une très heureuse surprise et d’une réflexion assez angoissante sur l’apparence et la profondeur, la vérité et le mensonge, l’information et ses limites, ses préjugés. »
    Eh oui, l’angoisse ! Quand on a été magistrat et quand on est un faiseur d’opinion, on a un pouvoir énorme sur les prévenus, plus diffus mais sur plus de gens comme auteur. Or le pouvoir amène la responsabilité. Donc, à chaque réévaluation de son opinion, on peut se demander si on a bien agi dans le passé.
    On peut d’ailleurs penser que si les gens puissants n’aiment pas se dédire, c’est non seulement pour affirmer leur dominance sur leur contradicteur, non seulement parce qu’on les flatte et par orgueil, mais pour cela. Devoir se dire « et si mon action était mauvaise pour le monde ? » est angoissant.
    Et d’autant plus qu’on veut bien faire.

  10. La prise de parole pour une masse indistincte, mais dominée par un courant majoritaire, autorise toutes les contorsions, me semble-t-il. M.Pujadas, que je répugnerais à appeler la Puje, compte tenu de mon extériorité, est assurément sympathique, laissant percer quelquefois un brin de morale dans un monde où il n’y en a guère et cette morale ressemble toujours étrangement à celle que distille un pouvoir, n’importe lequel, qui n’en connaît que les codes et en ignore les applications. Fermez le ban. Et puis, il faut bien manger.
    La bataille d’idées qui se profile chez nous ne convient guère à des gens de cet ordre. Qu’importe Fillon ou Montebourg, Hollande, si, si, Hollande ou Mélenchon, le champ d’action est ailleurs. La réduction de l’oekoumène par l’augmentation des masses qui le peuplent requiert des informateurs une lucidité apoliticienne.
    Il n’est plus utile de se poser des questions sur la conformité de son verbe à sa pensée propre, l’objectivité des informations à diffuser n’ayant que faire de cette oisiveté.
    L’absolue incapacité des hommes à faire le choix qui pourrait, moyennant de lourds sacrifices, assurer un avenir non conflictuel explique en partie la béate satisfaction de soi, que la célébrité décuple. Or, pendant ce bavardage, le sort des hommes va beaucoup plus vite que l’évolution de notre planète, en partie en raison de leurs activités, en raison surtout de leur aveuglement.
    Or, cet aveuglement, l’informateur l’accroît en se consacrant au relatif discutable. Cela ne veut pas dire qu’il faut abandonner « l’info », ce serait se condamner à ne manger que des poireaux bouillis, mais il serait bon de rechercher et promouvoir des esprits propres à instiller la passion de la recherche, comme un expert analyse un tableau pour en rechercher le sens profond.
    Je me souviens, détail infime, en doctorat, de la lecture d’une stèle comportant six identités romaines d’accession à une dignité locale. Liste neutre ou connotée ? Seul, l’examen des cognomina (surnoms) confrontés à la classification d’un onomasticien… finlandais de surcroît, me permit d’élucider un point déterminant de la construction de la société locale. C’était infime, mais comme l’affirma mon maître vénéré lors de ma soutenance, avait fait avancer l’histoire d’un millimètre. Ce fut une joie sans mélange, même modeste.
    La participation à la connaissance met alors le citoyen sur les « épaules des géants ». L’autosatisfaction de sa seule existence roule l’individu dans le torrent qui le conduit à la fusion anonyme dans le limon de la mer. Hier soir, deux films magnifiques sur Arte plaçaient ceux qui le voulaient bien devant cette certitude : tout de nous disparaîtra mais il faut bien reconnaître que nous faisons tout ce qu’il faut pour ça tant que nous patinons sur l’apparence.

  11. « Le piège suprême est de feindre du neuf quand un vieux fond, intéressant une fois mais lassant à la longue, est sans cesse recyclé. »
    Et si, cher Philippe, votre inhabituel commentaire sur les commentaires à votre chronique du jour ne reflétait pas l’illustration de votre propos ci-dessus ?
    Et si d’une manière ou d’une autre, nous ne participions pas tous à ce bruit de fond sans cesse recyclé ?
    Et si parfois, votre discours et ses circonvolutions, étonnantes d’inventivité pour autant, ne forçaient pas vos commentateurs à « lever le pied » et à user de légèreté pour des sujets rebattus ?
    Souvent, au dépôt d’un commentaire que je veux court et léger voire futile, je vous imagine pester sur sa superficialité…
    Mais nous savons aussi « tartiner », je le fais tous les jours dans ma vie professionnelle et j’ai choisi d’abandonner la permanence du sérieux, « triste nécessité du médiocre »…
    Continuez, assumez vos choix et nos commentaires, ne les prenez jamais au sérieux et ne déduisez pas de leur superficialité que nous ne nous sommes pas imprégnés de votre sujet.
    Nous sommes une classe : certains fayotent, d’autres choisissent le radiateur du fond, les flèches en papier surgissent des côtés et le cours magistral n’est retenu que par un petit nombre.
    Cela n’est pas grave et ne nécessite pas une « bilgérite » (irritation à la lecture d’un commentaire qui déplaît).
    Never explain, never complain !

  12. Un présentateur ne devrait pas dire ça, mais un blogueur sur son blog peut le dire.
    Excellente mise au point de Philippe Bilger, dont les billets ne sont pas trop longs, mais peut-être mal compris, à moins que les commentateurs pris d’une frénésie bavarde ne se lancent dans un hors sujet.
    Mais quel est le sujet ? That is the question !
    S’il s’agit de Pujadas, hum, sans trop d’intérêt. Le personnage est bien connu. On se dévoile mieux par ce que l’on fait que par ce que l’on dit.
    Pensez que Valls le roi du 49-3 parle de supprimer cet article.
    Mais je sens que je commence à être hors sujet.
    Da capo donc.
    Si le sujet c’est la confession des hommes publics, politiques ou médiatiques, alors là je peux, peut-être, développer sans être hors sujet.
    Je déteste les confessions de ce type.
    Sans que ce soit exclusif, elles sont prétexte à expliquer les revirements et autres retournements de veste, à justifier l’injustifiable, à se donner bonne conscience à peu de frais en se référant implicitement à l’adage qui sert de béquilles à nos hommes et nos femmes (*) publics et qui est bien connu : « Faute avouée à demi pardonnée ».
    Ce à quoi je réponds invariablement que j’insiste toujours sur le demi, ce serait trop facile de s’absoudre de ses fautes et erreurs par une simple confession publique dont la sincérité n’est pas toujours évidente.
    Il y a dans la confession de ses errements faite dans l’intimité d’un tête-à-tête, une aimable complaisance à l’égard de soi-même qui me gêne ou qui me hérisse selon le personnage et mon humeur.
    Il est clair que le personnage qui se prête à ce strip-tease mental, attend non seulement l’absolution, mais pire l’approbation. Puisque je reconnais, alors je dois être pardonné et on doit effacer mes erreurs et mes fautes.
    Le « j’assume » est de rigueur chez nos politiques comme s’ils pouvaient avoir le choix. Ne pas assumer dans une situation de pouvoir c’est déclarer être faible politiquement ou intellectuellement. En général ils sont les deux mais on n’ose pas le leur dire.
    C’est Hollande disant lors des vœux, « je revendique ce qui a été fait » (je cite de mémoire), j’avais envie de répondre : mais cher président vous n’avez pas le choix. La télé n’étant pas (encore) interactive, je me suis tu.
    Bon j’arrête là, ce qui j’espère n’est pas… trop… hors sujet !
    (*) Pour une fois j’aime insister sur le caractère comment dire intersexuel des fautifs.
    D’après Le Figaro de ce matin il y aura de plus en plus de femmes pratiquant l’interview.
    Un moyen de ne pas laisser trop de temps de parole aux malheureux interviewés ??
    Je blague évidemment !

  13. Quand apparaît Pujadas sur France 2 je zappe pour retrouver Gilles Bouleau sur TF1.
    Ce que je ne supporte pas chez Pujadas et d’autres d’ailleurs, c’est son manque de neutralité face à ceux de ses interlocuteurs qui ne partagent pas la même sensibilité politique que lui. Le rôle d’un présentateur étant selon moi de rester factuel, de s’en tenir aux faits et de veiller à une neutralité de l’info, laissant le téléspectateur libre d’apprécier ce qu’on lui présente. Parce que l’avis de Pujadas, excusez du peu mais on s’en passe !

  14. Il est donc plus captivant à Society que dans l’exercice de son activité professionnelle. Ses journaux ne sont pas les plus attrayants. Il est tout à fait prévisible : pédagogie appuyée, tonalité un peu triste. Quand il se pique de malmener des politiques, il se fait durement rabrouer. En général, ce n’est ni à TF1 ni sur France 2 qu’on peut trouver des JT au top niveau. C’est du rituel et parfois du remplissage. L’international est réduit à la portion congrue. Mais si on se tourne vers BFMTV ou LCI, c’est de la répétition…

  15. Claude Luçon

    Un peu à côté du texte de notre hôte, une question sans réponse se pose à l’Angevin que je suis, revenu au berceau familial depuis peu : pourquoi cette fascination des Français pour leurs compatriotes d’origine étrangère, les Espagnols en tête ?
    David Pujadas ici, Manuel Valls Premier ministre, Anne Hidalgo maire de Paris, Claude Bartolone, d’origine sicilienne lui, au perchoir, Philippe Martinez chef de la CGT, Najat Belkacem et Myriam El Khomri dont l’origine marocaine justifie peut-être le titre de ministre, la paire coréenne Fleur Pellerin et Jean-Vincent Placé, sans compter l’indécis sur sa nationalité, Daniel Cohn-Bendit, Edouard Martin, un autre Espagnol, député français européen, F.O. Giesbert un Américain à Paris…
    Que se passe-t-il, n’avons-nous plus de Français d’origine génétique suffisamment compétents pour s’occuper du pays ?
    Pour l’instant ce ne sont pas encore les musulmans qui dominent en France, il va falloir que Houellebecq réécrive son bouquin au cas où Valls serait élu président, peu probable d’accord, mais qui sait ?
    Le titre sera même simple à changer : Sumision au lieu de Soumission. Il lui faudra toutefois ajouter un chapitre sur BB, les taureaux et la corrida.
    L’extraordinaire est qu’on accuse les Français d’êtres xénophobes.
    Rien de similaire chez nos voisins teutons, ce qui explique peut-être leur succès économique.
    Cela est peut-être un peu une des raisons du succès de François Fillon ?

  16. @ M. Bilger
    « Pour Pujadas, alléguer que le sujet est « vain », c’est fuir la pensée valable ou non qui est développée dans ce que j’offre à votre attention et à votre intelligence et me et nous priver de quelque chose de substantiel peut-être. »
    Ayant été la seule personne à avoir utilisé le mot « vain », je dois moi aussi porter quelques précisions.
    La première est que vous animez un blog où il me semble, depuis mon expérience, qu’il est envisageable de donner à lire sa propre pensée, même lorsqu’elle n’est pas brillante ou convenue, sans être exclu, et cela est assez remarquable !
    La seconde est que j’écris exactement ce que je pense et donc, lorsque j’écris « vain », je pense « vain ». C’est pourquoi je maintiens mon analyse, qui ne vaut pas plus que cela.
    La troisième et non la moindre c’est que je ne vous range pas dans les personnalités faibles, ou sensibles, ce qui justifie ma seconde précision.
    Enfin, nous sommes ici chez vous, en conséquence de quoi, je devrais probablement montrer plus de politesse en vous priant d’accepter que je m’amende un tant soit peu, mais je regrette de ne pouvoir le faire, eu égard au respect qui vous est dû.
    Dans l’attente impatiente de lire votre prochain article, et tant pis pour « la Puje » qui ne m’intéresse en rien ! Et je crains que cela ne soit définitif.

  17. Catherine JACOB

    Pujadas : Celui qui habite dans une côte, une montée. Viendrait du verbe espagnol pujar (monter), du latin *podiare, dérivé de podium.
    Je regarde rarement David Pujadas, bientôt 53 ans, né à Barcelone d’un couple franco-espagnol, et encore moins depuis qu’il co-anime sa nouvelle émission politique avec Léa Salamé dont je n’apprécie en aucune façon le ton péremptoire de « Madame je sais tout et j’ai raison sur tout », malgré une intelligence des faits souvent peu convaincante.
    Des paroles et des actes me donne en effet l’impression d’un espèce de tribunal dont les juges s’y croient complètement, et contrairement à de véritables magistrats manquent souvent du respect minimal dû à la personne de l’invité.

  18. Franck Boizard

    @ Claude Luçon | 04 janvier 2017 à 12:20
    C’est une question que je me pose souvent. Je n’ai pas vraiment de réponse. Pourquoi cette surreprésentation des Français de fraîche date dans la classe jacassante ? J’ai des pistes, mais rien qui me paraisse très solide.
    Les commentateurs ont un avis ?

  19. Bonjour Philippe,
    Vous dites :
    J’ai parfois l’impression, amicalement dit, que mes billets sans doute parfois trop longs sont lus en diagonale.
    C’est l’âge de vos lecteurs et l’oubli de l’indispensable paire de lunettes sans aucun doute 🙂
    Que votre « équivocité » demeure ! Je n’en dirais pas autant de nos commentaires 🙂

  20. @Jabiru
    Parce que l’avis de Pujadas, excusez du peu mais on s’en passe !
    Exactement.
    Pour moi, il ne fait pas partie de mon monde et il n’existe tout simplement pas.
    Pourquoi devrions-nous nous intéresser à ce que peuvent dire des gens qui n’existent pas, qu’il s’agisse de ce Pujadas voire de ce Hollande ?

  21. calamity jane

    C’est un peu comme (!) M. Houellebecq : « bon à l’écrit et nul à l’oral » ! de réputation car j’ai des doutes…
    D. Pujadas reste D. Pujadas sauf lorsqu’il devient fonctionnaire de l’info.
    « La Puje ».
    Sinon, un enfant dont l’un des parents est Français naissant sur le territoire national est Français tout simplement – sans fraîche date.
    Mais je m’égare, c’était sûrement un trait d’humour de la part des commentateurs ?!

  22. @ Tipaza
    « Il y aura de plus en plus de femmes pratiquant l’interview.
    Un moyen de ne pas laisser trop de temps de parole aux malheureux interviewés ?? »
    Tipaza !! Vous commencez mal l’année avec cette plaisanterie tout droit sortie de l’almanach Vermot.
    Au moins avez-vous fait mon puzzle de bonne année ? 12 pièces, et quand on a trouvé les 4 coins, plus que 8…Tous les étrangers à qui je l’ai envoyé se sont empressés de le reconstituer, même les enfants. Une bonne moitié des Français : « Euh… J’ai pas réussi à l’ouvrir, y a que des morceaux, ah bon, ah c’est normal ! Il faut les remettre ensemble ? Mais comment ? Ah on peut les bouger ? Avec quoi ? Je vois, je vois. Ouh là là, ah bon… C’est cela, oui… Il est facile ? On dirait pas. Les morceaux sont tout mélangés. Archi-facile ? Tu dis pas ça pour me vexer ? »
    Bref, si ma statistique est généralisable, la moitié des Français me paraissent tétanisés face au moindre obstacle, et peu enthousiastes pour résoudre les petits problèmes. À moins qu’ils n’aiment pas s’amuser ?
    Tout ça pour ne pas parler de Pujadas, je ne trouve rien, mais rien, strictement rien à en dire. Juste une petite remarque en passant, ce ne sont pas les présentateurs qui fabriquent le journal, ils ne font que le présenter. Pas de quoi devenir des vedettes, ni des maîtres à penser, même s’ils se croient obligés de glisser de petites remarques ou de petits sourires ici et là pour rassurer le bon peuple sur leur côté bien formaté, bien formateur, et inaltérablement clean. On est content d’apprendre que lui non plus n’a pas l’esprit de système, puisqu’il nous le dit. Encore un. Je voudrais bien savoir qui se targue d’avoir l’esprit de système, ou de défendre « le système » de nos jours.

  23. @Catherine JACOB
    Salamé je zappe aussi ! Méprisante et insolente avec certains de ses invités, et surtout ceux qui ne pensent pas comme elle.

  24. Mais quel genre d’homme est-il pour laisser passer un surnom aussi péjoratif de la part de ses collègues ? M. Pujadas n’a pas d’amour-propre, il a laissé sa fierté dans les vestiaires du JT de 20h à moins qu’il ne l’ait perdue il y a longtemps déjà.

  25. @ Philippe Bilger | 04 janvier 2017 à 11:05
    « J’ai parfois l’impression, amicalement dit, que mes billets sans doute parfois trop longs sont lus en diagonale. »
    A noter que j’ai précisé avoir lu deux fois votre billet car je n’en avais pas vraiment compris la subtilité la première fois. Peut-être parce qu’aujourd’hui votre style, qui a parfois tendance à emprunter des formules à la Marcel Proust, était un peu trop « amphigourique »…😀

  26. Claude Luçon

    @ Franck Boizard | 04 janvier 2017 à 13:14
    Si quelqu’un vous donne une réponse donnez-la moi SVP !
    Nous avons essayé un président d’origine gréco-hongroise et son apport à la langue française n’était pas du genre à faire plaisir à Philippe Bilger. Evitons de recommencer avec Valls et ses « apartheid » et « blitzkrieg », des mots à donner des cauchemars à Pascale.
    Pas fan de Pujadas, je recommanderais plutôt TF1 qui offre de temps à autre une ravissante blonde aux uns, et France 2 qui offre Laurent Delahousse aux unes, tous deux apparemment bien français.

  27. @ Lucile | 04 janvier 2017 à 14:21
    « Juste une petite remarque en passant, ce ne sont pas les présentateurs qui fabriquent le journal, ils ne font que le présenter. »
    Totalement en accord avec votre précision. Le présentateur d’un JT, quelles que soient ses qualités, ne fait qu’apporter sa touche personnelle – pertinente ou fort conformiste – à ce JT qui n’est pas de lui. Alors rien de surprenant à ce que le Pujadas interviewé dans Society soit bien différent de La Puje du JT.
    Comparaison n’est certes pas raison : Claire Chazal qui fut pendant quasi deux décennies la présentatrice la plus conformiste et sans aucun relief du JT de TF1, est aux antipodes dans son émission sur France 5 de celle qu’elle fut, ou du moins de l’image qu’elle donnait sur TF1.

  28. @ Achille | 04 janvier 2017 à 08:53
    « Le mieux serait encore que vous le soumettiez à la question »
    Zwangsläufig mein her ? (j’rigole..;))

  29. Décidément cher P Bilger, vous avez une âme de midinette.
    Cette interview « so tendance » dans ce quinzomadaire « so chic » est un pur exercice de promotion. Sinon de copinage !
    Cela me fait penser à « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ! »
    L’adage bien connu : « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent » s’applique aussi pour la lecture de ce type de parution.
    Dans cet épanchement de l’âme de Pujadas, c’est tout le contraire de ce qui ressort de son job en matière d’interview politique : procureur pour tout ce qui est de droite, copain-copain pour tout ce qui est de gauche.
    Pour le reste, il n’est que l’expression costumée et cravatée d’un système orwellien dont il est acteur avec un numéro huilé sans grande saveur.
    Cordialement.

  30. Mary Preud'homme

    Que dire de tous ces rois de France dont l’un des ascendants direct fut tantôt espagnol, autrichien ou italien, etc. Comme par exemple l’un de nos plus grands monarques, Louis XIV dont le descendant direct est Louis de Bourbon, un franco-espagnol.
    De quoi faire enrager tous nos xénophobes compulsifs qui ne jurent que par les fins de race compulsifs et leurs avatars (avortons) chantres d’une France rabougrie et refermée sur elle-même.

  31. Franck Boizard

    @ calamity jane | 04 janvier 2017 à 13:55
    Il y a la réalité administrative et il y a la réalité humaine. Il est sain que ces deux réalités ne se recouvrent pas.
    Dans la réalité humaine, il y a des Français de plus fraîche date que d’autres et qui ont plus de preuves sociales à faire. Ce n’est pas l’effet d’un racisme indécrottable des Français mais la réalité de tout groupe (ce n’est même pas restreint à la nationalité : dans une entreprise ou dans une équipe de foot, le nouveau venu doit aussi faire ses preuves d’intégration).
    Bien sûr, si vous vivez dans l’empyrée des idées fumeuses, vous pouvez choisir de nier ces réalités, mais alors la discussion avec vous n’aurait plus aucun intérêt.

  32. J’ai tout relu pour voir si quelque chose m’avait échappé. Je pense que c’est la photo qui nous a amenés à nous intéresser surtout à Pujadas et pas trop aux questions soulevées.
    Quand Pujadas dit : « Que les complotistes se rassurent : le vrai maître d’un média de masse, ce ne sont pas les politiques ni les industriels, mais l’opinion », il va un peu vite en besogne. D’abord il commence par discréditer ceux qui dénoncent le pouvoir des media en les appelant des « complotistes » ; en disant « qu’ils se rassurent », il les présente comme des peureux ou des phobiques. En plus nous sommes capables de trouver une platitude pareille nous-mêmes, pas besoin d’être du sérail pour le dire, et enfin, c’est une approximation déguisée en constat. Ce qu’il oublie de dire c’est que l’opinion, ça se manipule, il est bien placé pour le savoir, lui qui « rêve d’être influent ».

  33. Michel Deluré

    Ne regardant pas le JT de France 2, ni même d’ailleurs les émissions politiques animées par D. Pujadas, je me garderai bien de porter un quelconque jugement sur l’homme.
    Mais que ce qu’il paraît être dans sa fonction ne soit pas le reflet de ce qu’il est en réalité ne me surprend nullement. On ne lui demande pas en fait d’être devant la caméra l’homme qu’il est réellement dans la vie courante mais d’être l’acteur interprétant le rôle d’un présentateur qui va devoir attirer le téléspectateur et faire grimper l’audimat.
    Et il en va ainsi, je pense, d’un grande majorité de présentateurs ou animateurs de télévision.
    Peut-on rester totalement ce que l’on est lorsqu’une ligne éditoriale vous est dictée, lorsque chaque matin les scores d’audience de votre JT sont décortiqués à la loupe et lorsque vous savez que de ces scores dépend votre avenir professionnel ?

  34. Mary Preud'homme

    Pujadas, je l’aime bien sans doute parce qu’il se prénomme David et que tous les David que je connais me sont sympathiques, voire plus. Quant à dire que je le connais, lui, c’est niet.
    En revanche, j’approuve votre propos du jour (et la mise au point qui a suivi) rappelant opportunément que nombreux sont ceux (d’abord jugés sur les apparences ou leur réputation) qui gagnent à être connus. Et vice versa…

  35. Xavier NEBOUT

    « Quand on rencontre les gens qu’on n’aime pas et qu’on parle avec eux, généralement ils ne vous déplaisent plus autant. »
    Surtout s’ils sentent qu’ils vont se prendre un pain s’ils ne sont pas gentils.

  36. @Achille
    Peut-être parce qu’aujourd’hui votre style, qui a parfois tendance à emprunter des formules à la Marcel Proust, était un peu trop « amphigourique »…?
    Effectivement, Philippe Bilger, qui a l’âme littéraire et qui brigue peut-être un habit vert qui lui siérait bien, oublie que parmi ses lecteurs figurent des habitués de la lecture (trop) rapide qui hésitent à s’abandonner aux charmes d’une navigation lente et indolente au long des méandres d’une prose ampoulée…
    Nous aimons lire Philippe Bilger – sinon nous ne fréquenterions pas son blog – mais peut-être pourrions-nous lui suggérer, qu’il veuille bien ne pas s’en formaliser, de recourir parfois à un style un peu plus direct.
    Bien entendu, puisque le style, c’est l’homme, il est très difficile de le modifier, et ce qui n’est qu’un avis parmi d’autres est difficile à mettre en pratique pour chacun d’entre nous au risque de renier une part de notre personnalité.

  37. Avec le record de Robert Marchand on peut estimer qu’on va se cogner Pujadas pendant encore 50 ans.

  38. calamity jane

    Tout nouveau-né est un Français de fraîche date…
    Vu sous cet angle, Franck Boizard… C’est bien retourné comme manière de penser !
    Mais c’est qu’il faut faire savoir que l’on est chez nous et qu’on a de l’avance sur le maniement de la langue… Là, je pense avoir atteint mon quota d’idées fumeuses à laisser lire. Excuses à toutes et à…!

  39. @Exilé | 04 janvier 2017 à 17:27
    Il est vrai que Philippe Bilger ferait un académicien fort acceptable, tant par la qualité de sa plume que par sa culture littéraire, sans oublier son Institut de la Parole destiné à promouvoir le bien parler.
    Mais pour rentrer dans cet auguste aréopage il faut avoir des parrains influents dans la place.
    Avec François Hollande au pouvoir, ce n’était pas gagné, vu les flèches empoisonnées qu’il lui a envoyées ne serait-ce que sur son blog, mais peut-être qu’avec le prochain président il aura une ouverture. C’est tout ce que je lui souhaite.

  40. @ Claude Luçon | 04 janvier 2017 à 12:20
    Bonsoir Claude,
    Vous jouez à l’innocent, car vous savez fort bien que pour réussir ou faire parler de soi en France, lorsqu’on n’en a pas les moyens, il faut être franc-maçon ou juif ou homosexuel ou les trois à la fois, parfois quelques grands escrocs de diverses nationalités arrivent également sur ce podium…
    Alors les pauvres petits Français de souche ne sont là que pour applaudir !

  41. Catherine JACOB

    @ Mary Preud’homme | 04 janvier 2017 à 16:30
    « Que dire de tous ces rois de France dont l’un des ascendants directs fut tantôt espagnol, autrichien ou italien, etc. Comme par exemple l’un de nos plus grands monarques, Louis XIV dont le descendant direct est Louis de Bourbon, un franco-espagnol. »
    Avez-vous entendu parler de la loi salique ?
    « Cette loi salique désigne deux réalités distinctes.
    1° Dans le haut Moyen Âge, il s’agit d’un code élaboré, selon les historiens, entre le début du IVe siècle et le VIe siècle pour la confédération de peuplades ayant constitué la « Ligue des Francs dits saliens », dont Clovis fut l’un des premiers rois.
    Ce code, rédigé en latin, et comportant de forts emprunts au droit romain dit-on, portait surtout sur le droit pénal et les compositions pécuniaires car l’objectif de la loi salique était de mettre fin à la faide (vengeance privée dont le dernier exemple en date est sans doute celui de JS) en imposant le versement d’une somme d’argent et établissait entre autres les règles à suivre en matière d’héritage à l’intérieur de ce peuple. » Ex. proche, donné sous forme comparative car je n’ai pas trop le temps de nettoyer l’extrait des éléments comparatifs de l’étude, et tiré du « Miroir des Saxons » + suite
    2° « Dans le courant du XIVe siècle, un article de ce code salique fut exhumé, isolé de son contexte, employé par les juristes de la dynastie royale des Capétiens pour justifier l’interdiction faite aux femmes de succéder au trône de France. À la fin de l’époque médiévale et à l’époque moderne, l’expression loi salique désigne donc les règles de succession au trône de France. Ces règles ont par ailleurs été imitées dans d’autres monarchies européennes. »
    Toutefois, les monarchies actuelles ont commencé à les réviser. Par ex. monarchie suédoise avec S.A.R. la princesse Victoria Ingrid Alice Désirée, princesse héritière de Suède, duchesse de Västergötland, née le 14 juillet 1977 à Stockholm.
    D’où, si on revenait en arrière sur cette loi inique, cependant initialement conçue pour écarter un prétendant anglais, on pourrait sans doute trouver d’autres possibilités légitimables, hum, pourquoi pas ?! dans la descendance des capétiens directs et alors là on assisterait à une ruée semblable à celle des candidats à la primaire PS + autres isolés et ça pourrait être assez amusant.

  42. Patrice Charoulet

    Cher Monsieur,
    Vous parlez avec beaucoup de pertinence, très probablement, de David Pujadas. Je ne peux rien commenter là-dessus, car je ne l’ai jamais écouté, le soir, sur France 2. Quand je mets la télé à cette heure-là, je mets TF1.
    Je suis forcé de passer mon tour et de me taire.
    En revanche, lisant les commentaires, je tombe sur ces mots : « votre discours et ses circonvolutions ». Votre commentateur, peu importe son nom, confond deux mots, semble-t-il.
    « Circonvolution : replis sinueux du cortex. »
    « Circonlocution : manière d’exprimer sa pensée par des détours prudents ».
    Veuillez me croire, cher Monsieur, cordialement vôtre.

  43. @Mary Preud’homme
    …chantres d’une France rabougrie et refermée sur elle-même.
    Ma chère Mary, les marins, les missionnaires, les diplomates, les marchands, les soldats, les coureurs des bois, les aventuriers qui ont sillonné la terre entière du Canada au Japon en passant par la Chine et la Polynésie alors que la plupart des autres pays étaient eux « rabougris et refermés sur eux-mêmes » n’étaient généralement pas des « franco-machins », même si parfois ils ont fait souche avec des échantillons des populations locales (exemple canadien).
    Pour s’ouvrir aux autres, il faut commencer par être soi-même et par respecter ses propres valeurs.
    Quant aux alliances royales avec des princes ou princesses étrangers, elles étaient toujours nouées dans l’optique d’une assimilation quasi immédiate à la France, à sa langue, à sa religion et à sa culture.

  44. Plutôt que Pujadas, j’aurais aimé rencontrer – rêve inaccessible – le merveilleux Georges Prêtre qui vient de disparaître…
    Son élégance, son professionnalisme, sa simplicité détonnaient dans ce milieu peuplé d’ego démesurés.
    En plus d’une carrière sans faux pas, il semblait être adoré de tous les orchestres qu’il a dirigés…
    Un grand bonhomme. Un homme rare !
    Cordialement

  45. Le 11 septembre 2001 Canal+ réalisait un reportage dans les locaux de France 2, je crois au sujet de la récente prise de fonction de M. Pujadas. Il était filmé alors qu’il découvrait les images des avions s’écrasant dans les tours. Images qui ont horrifié la terre entière. Sa première réaction a été de dire : « C’est génial ! ». Il s’en est excusé par la suite, mais ça en dit très long sur la personnalité de cet individu. Et il n’est très probablement pas le seul à avoir ce regard malsain sur la réalité dans cette profession.

  46. Franck Boizard

    @ Mary Preud’homme | 04 janvier 2017 à 16:30
    Les xénophobes compulsifs (je me doute que je dois en faire partie) vous disent bien des choses : ils méprisent les xénophiles suicidaires dans votre genre. C’est bien beau d’exposer sa générosité et sa belle âme aux dépens de tout un peuple. Pour ma part, j’ai plus pitié du peuple français menacé dans son pays par le Grand Remplacement que des peuples étrangers. Je préfère une France « rabougrie » à une France morte. « Tel qui aime les Tartares pour ne pas aimer son voisin ». Nous n’avons pas les mêmes valeurs.
    Vous excuserez ma véhémence : j’en ai soupé des belles âmes narcissiques et irresponsables.
    Pour vous répondre sur les rois de France (vous auriez pu ajouter Concini et Mazarin) :
    > il y a une question toute bête de quantité.
    > le roi faisait ses preuves à la guerre. Combien de ces politiciens d’origine étrangère, si ambitieux, si avides, si cupides, ont donné quoi que ce soit à la France, sacrifié quoi que ce soit à la France ? Pour prendre, ils sont forts, mais pour donner ?
    > malgré tout cela, il n’a pas manqué de pamphlets fort sévères. Il ne vous aura pas échappé que son surnom de « l’Autrichienne » a pesé lourd dans le malheureux destin de Marie-Antoinette.

  47. @Mary Preud’homme
    « Que dire de tous ces rois de France dont l’un des ascendants direct fut tantôt espagnol, autrichien ou italien, etc. »
    Leurs gisants sont dans la Basilique de Saint-Denis qui se visite pour la modique somme de 8,50 euros. La dernière visite guidée débute à 15h00.

  48. @ Exilé et Achille
    « Peut-être parce qu’aujourd’hui votre style, qui a parfois tendance à emprunter des formules à la Marcel Proust… » (Achille)
    Il y a un souci commun d’épouser les replis du réel.
    @ boureau
    Vous dites que notre hôte a une supposée âme de midinette. Pour ma part, je trouve bien qu’il recycle un talent de procureur à dénoncer ce qui lui semble mal, mais sans virer imprécateur de salon. Pour cela, découvrir le bien chez des gens présumés de peu de valeur est un des moyens. Ou une des manifestations ? Peu importe. Que cela se porte sur un présentateur me paraît inévitable. Outre que la plupart des gens s’intéressent à la télévision, il ne me semble pas étonnant qu’un magistrat, un ex-représentant du pouvoir judiciaire, s’intéresse au quatrième pouvoir.
    Enfin… Si les médias sont un quatrième pouvoir, imprévu par la théorie mais bien utile, le judiciaire n’est pas un pouvoir en France. Si on devait reprocher quelque chose à notre hôte, je dirais que c’est de ne pas se battre pour une Constitution faisant du Judiciaire un pouvoir – et ce n’est pas la seule remise à niveau institutionnelle que devrait avoir notre pays. Passons…
    Non parce qu’on peut toujours dire que telle personne de l’Exécutif est un goujat avec le Judiciaire, je ne vois pas comment on pourrait l’éviter d’un pouvoir à… à quoi au juste ? Bref, si une nouvelle Constitution n’est pas suffisante pour ça, elle est nécessaire. C’est comme pour les femmes. Certes, les lois n’ont pas rendu dans les faits les femmes socialement égales des hommes. Mais enfin, il y a du mieux. Que les Juifs aient des droits égaux aux autres citoyens ne garantit pas qu’ils ne subissent plus agressions et vexations. Mais enfin, leur situation est sans comparaison avec celle d’autrefois… Il en va de même de tout individu ou groupe : pas de pouvoir, nulle considération.
    Bon, après on peut toujours se venger sur encore plus faible, dans le cas de certains magistrats, sur les prévenus. J’espère que ça n’arrive pas trop… Enfin, avec des cas comme Sauvage, voilà tous les citoyens… prévenus !
    Au double sens qu’informés et parce que la sévérité envers cette personne était une manière pour l’institution de s’en prendre non seulement aux médias mais aux citoyens. Une punition collective, en somme, en plus d’une injustice envers elle.
    Le problème, c’est que plus des magistrats produiront de jugements contestables, plus les politiques et citoyens leur marqueront de dédain, et a fortiori refuseront l’augmentation de leur pouvoir, plus ils seront aigris et donc inéquitables et donc conspués, donc…
    cercle vicieux.
    Pour en sortir, il faut dépersonnaliser le débat. Voir les groupes comme des forces. Un pouvoir équilibre un autre pouvoir.
    Pas de blâme.
    @ Franck Boizard
    A supposer que les Français de fraîche souche soient plus dans les médias que les autres, je pense que cela tiendrait à leur intégration récente. Comme on le sait, on demande aux nouveaux membres d’une communauté de faire leurs preuves. Cela implique d’agir en conformité avec ce qu’on attend de vous et à le faire savoir, communiquer.
    A propos, notre hôte se plaint de la monotonie, et pas pour rien :
    « Il n’est pas le seul et ses traces sont suivies par des analystes de tous bords qui ne trouvent rien de mieux à nous proposer que le pressentiment de ce que nous lirons ou l’accablement face à ce que nous aurons lu. Le piège suprême est de feindre du neuf quand un vieux fond, intéressant une fois mais lassant à la longue, est sans cesse recyclé. »
    Mais dans la vie, celui qui apporte du nouveau est, en principe, rejeté. Donc soit on répète de l’ancien, soit on ressort sa nouveauté, pas très fraîche à force, une fois qu’on a percé.
    Le truc de la fausse nouveauté est encore mieux : en fait, ce que veulent les gens, c’est du nouveau qui n’en soit pas trop, comme les suites de la plupart des histoires. Comment en vouloir aux « créateurs » et aux spectateurs ? C’est la nature humaine… Il faut souhaiter du courage à ceux qui ne sont pas tout à fait comme ça.

  49. Mary Preud'homme

    @Franck Boizard et Exilé
    Rien ne justifie votre commentaire négatif, falsifié et contradictoire suite à des propos (généralistes) qui ne visaient personne en particulier. Et si vous vous y êtes reconnus, tant pis pour vous.
    Quant à votre jugement et vos attaques mesquines, sachez qu’ils me sont totalement indifférents et ne réduisent ni ma valeur, ni ma réputation, bien au contraire.

  50. Claude Luçon

    En lisant les commentaires sur ce billet de Philippe on se demande comment on en arrive, partant de Pujadas, aux Rois de France, alors que nous sommes en République, donc que Pujadas ne sera jamais Roi de France.
    On se demande aussi comment on parle de France rabougrie quand tout le monde parle du rayonnement de la France dans le monde et que les assassinats des journalistes de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher ont rassemblé plus de chefs d’Etat que les funérailles de Castro, le héros de Ségolène et de beaucoup de nos intellectuels.
    On s’inquiète de la connaissance de notre langue, chose normale en France avec les socialistes et leur Najat, bien que partout dans ce monde, annexée à nos Ambassades, il existe une organisation, l’Alliance française, qui enseigne notre langue souvent avec des expats, genre Français de souche, volontaires pour l’administrer et y enseigner.
    Comment un homme qui se dit, haut et fort, gaulliste et chrétien, angevin donc incontestablement de souche, a réussi à rassembler 4,5 millions de Français et se faire plébisciter par les deux tiers d’entre eux, parce qu’il chantait une France française où ils se sont reconnus.
    A propos de Rois, comment peut-on oublier que des Français, des Angevins, les Plantagenêt, ont gouverné la Grande-Bretagne pendant des siècles, en français, à partir de leur Château de Chinon, en Val de Loire, et ont leurs tombes à Fontevraud, toujours en Val de Loire, outre celles des autres à Saint-Denis.
    Bien des expats, dont il existe plusieurs parmi nous ici, comme il en existe quatre sur trois générations chez moi, sont tout fiers de la France parce qu’ils ont vu et entendu ce qu’en pensent les pays où ils s’étaient ou sont expatriés.
    Pourquoi sommes-nous tous ici sur le blog d’un homme et de son épouse qui veillent sur la qualité de notre français comme sur un de leurs enfants, assistés depuis peu par un Patrice Charoulet, professeur de français dans pas mal de pays nous a-t-il dit, qui se fait un devoir d’aider Pascale ?
    C’est pourquoi Franck Boizard et moi nous posons la question de savoir, comme dit Franck, « pourquoi cette surreprésentation des Français de fraîche date dans la classe jacassante ».
    Dont Pujadas bien entendu qui déclare, nous écrit Abe, que « c’est génial » de voir des avions s’écraser sur deux tours à New York et Valls qui fait référence à l’apartheid et au blitzkrieg dans des discours aux Français.
    Pour plagier Chevènement : « un vrai Français ça aime sa patrie ou ça ferme sa gueule ! »

  51. sbriglia @ Patrice Charoulet

    « En revanche, lisant les commentaires, je tombe sur ces mots : « votre discours et ses circonvolutions ». Votre commentateur, peu importe son nom, confond deux mots, semble-t-il.
    « Circonvolution : replis sinueux du cortex. »
    « Circonlocution : manière d’exprimer sa pensée par des détours prudents ». »
    Non Charoulet, ce « commentateur », comme vous le mentionnez avec courage, ne confond pas les deux mots… Les « circonvolutions du discours » sont actées par l’Académie et tous les bons auteurs depuis quelques siècles et sont distinctes des circonlocutions…
    Pensée émue pour vos élèves qui n’ont pas dû se marrer tous les jours !
    Quand vous tirez, visez avant.

  52. Garry Gaspary

    Vous ne faites que répéter sur ce blog ce que la foule des beaufs croit. Et la foule étant toujours incohérente, vous êtes effectivement capable de dire tout et son contraire. C’est ce que votre indécrottable vulgarité qui met quotidiennement la langue française à la torture nomme : penser contre soi-même.
    Mais moi, qui suis et qui pense, je sais que penser contre soi-même est un pur non-sens.

  53. Mary Preud'homme

    @boureau | 04 janvier 2017 à 20:12
    Georges Prêtre, un homme charismatique doublé d’un chef d’orchestre d’immense talent.
    Merci d’avoir rappelé à notre mémoire ce grand musicien, ce Français d’exception (parti sans tambour ni trompette deux jours plus tôt).
    Qu’il repose en paix.

  54. @Mary Preud’homme
    Rien ne justifie votre commentaire négatif, falsifié et contradictoire suite à des propos (généralistes) qui ne visaient personne en particulier. Et si vous vous y êtes reconnus, tant pis pour vous.
    En ce qui me concerne, mon commentaire n’avait absolument rien d’une attaque personnelle.
    Je trouve seulement que vous auriez peut-être pu vous dispenser de recourir au slogan « France rabougrie etc. » forgé comme quelques autres du même tonneau par des nuisibles qui haïssent la France.

  55. Je vous admire pour votre persévérance. Je partage votre avis quand vous écrivez « la consultation au quotidien de tel ou tel excellent site où quatre ou cinq essayistes qui se battent en duel ressassent à peu près toujours les mêmes choses ». Je regrette par contre ces dérapages que je constate dans les commentaires. Et je suis étonné de trouver de tels propos parmi ceux qui vous lisent et dont on attendrait plus de tenue.

  56. @ Lucile
    « Tipaza !! Vous commencez mal l’année avec cette plaisanterie tout droit sortie de l’almanach Vermot. »
    Mon nom suivi de deux points d’exclamation, voilà un impératif énergique, qui ne souffre pas contestation ?
    Formulation qui en dit long sur votre passé professionnel. Je ne connais que deux professions capables d’une pareille autorité :
    Conducteur de travaux dans le BTP, mais l’interjection est alors suivie d’une phrase plus courte, quelques mots que la bienséance m’empêche de reproduire, mais plus compréhensible pour le Polonais ou l’Arabe le casque sur la tête.
    Ou bien professeur (sans e ; merci) de Sup dans un lycée chic de Paris. Je précise parce que jamais dans une ZEP, une professeure (avec e ; merci) ne se permettait de parler comme ça à ses lycéens, elle qui doit lever le doigt pour demander l’autorisation de faire son cours.
    J’hésite entre les deux, enfin pas trop.
    Pour le puzzle, je vous avais dit que je détestais ce jeu, ayant déjà des difficultés à organiser les lettres de l’alphabet pour faire des mots sans fautes.
    Pour revenir à Pujadas, vous écrivez : « On est content d’apprendre que lui non plus n’a pas l’esprit de système, puisqu’il nous le dit. »
    Il donne avec cette remarque dans le pire des conformismes, celui de l’anticonformisme systématique, je pourrais même dire systémique, tellement il semble que nos hommes politiques tiennent tous à le préciser.
    Il y a un snobisme que je sens poindre, celui du populisme.
    Un peu de patience et tous ceux qui se présentent à nous déclareront œuvrer pour le Peuple et par le Peuple, ça c’est un grand classique, mais mieux (ou pire pour eux) avec le Peuple, ce qui leur sera infiniment plus difficile.
    Il faut bien des sacrifices pour faire croire au petit peuple (sans majuscule) que l’on est et surtout que l’on peut vivre avec lui.
    Le personnage Pujadas m’est foncièrement antipathique. Je sais bien qu’il ne faut pas juger les gens sur la mine, mais ici, je veux dire dans le Sud-Ouest profond, on dit de lui qu’il a une tête de rat empoisonné.
    Je ne saurais dire si c’est vrai, je n’ai pas jamais vu de rat empoisonné, c’est mon jardinier qui s’occupe de ces tâches subalternes.

  57. @Claude Luçon | 04 janvier 2017 à 12:20
    Claude – je me permets – pourquoi les Espagnols ? Leur nombre de 500 000 environ lors de la Retirada. Leur religion et l’appétit immense de s’intégrer, s’intégrer par le travail, des travailleurs forcenés et discrets.
    Au début ouvriers, bâtisseurs, puis chefs et maintenant ingénieurs avec du talent ; enfin, occupant des postes élevés, pas par hasard, ils ont tous conservé cette volonté de construire s’étant sans doute émancipés d’une reconnaissance envers ceux qui les ont accueillis.
    Les avez-vous entendus se plaindre ? Toujours aussi discrets, certes le nom traduit l’origine mais aujourd’ hui c’est surtout un atout.

  58. Une info d’extrême importance fait le tour du Net ce matin et la Une des quotidiens numériques ; tenez-vous bien !
    « Sarkozy à vélo a emprunté un sens interdit à Saint-Tropez » !

  59. @Franck Boizard
    « Pour ma part, j’ai plus pitié du peuple français menacé dans son pays par le Grand Remplacement que des peuples étrangers. Je préfère une France « rabougrie » à une France morte. »
    En voilà une grande idée ! Il semble que vous soyez convaincu que les personnes qui vous déplaisent et qui occupent certains postes, les ont obtenus au corps défendant de ceux qui vous plaisent…
    Permettez-moi de vous préciser que le fonctionnement de cette grande, grosse et furieuse machine répond à des règles que vous semblez ignorer, alors j’aimerais vous rassurer, les personnes qui vous déplaisent sont les marionnettes de celles qui vous plaisent et leur pire défaut n’est pas celui qui vous effraie mais plutôt les qualités des personnes qui ne vous inquiètent pas pour une raison purement aléatoire et déraisonnable…
    Par ailleurs, votre préférence pour une France rabougrie, me laisse penser que vous n’êtes pas allé au bout de votre raisonnement, sans quoi cette préférence, vous l’auriez abandonnée.
    Enfin, la pitié étant un sentiment d’orgueilleux, il n’est pas utile au peuple français, qui a sans pitié mais avec volonté, énergie, et foi dans l’avenir, réussi à dépasser beaucoup d’autres calamités. Conclusion, le peuple français n’a pas besoin de votre pitié et encore moins de votre rhétorique obsolète, inutile et mortifère.

  60. Patrice Charoulet

    Cher Monsieur,
    J’essaie de commenter avec sérieux et sans trop mal m’exprimer, vos propos.
    Un commentateur anonyme, le 4 janvier, déclare, en parlant de moi :
    « Ah mais, il faut l’acculer dans ses cordes, le prof de français ! »
    Le 5 janvier, il me dit, à 4h13… du matin : « Vos élèves n’ont pas dû se marrer ! »
    Le 5 janvier, à 9h, ce seul texte : « Cirque, convole et autres
    charoulettes ».
    Je laisse l’ensemble des commentateurs et je vous laisse juge, cher Monsieur, de dire si ces façons sont admissibles ou non.
    Mon nom est effectivement Patrice Charoulet.
    Je suis en effet professeur de lettres retraité.
    Suis-je ici sur un ring de boxe ? Vais-je poser des questions à un avocat anonyme sur sa clientèle et son degré de satisfaction ? Suis-je ici pour être acculé dans les cordes ?
    Cordialement

  61. @Tipaza
    « Le personnage Pujadas m’est foncièrement antipathique. Je sais bien qu’il ne faut pas juger les gens sur la mine, mais ici, je veux dire dans le Sud-Ouest profond, on dit de lui qu’il a une tête de rat empoisonné. »
    Je ne sais si c’est parce que j’habite dans le Sud-Ouest (non profond)… mais moi itou !!
    Non seulement il a une tête qui ne me revient pas ce qui est somme toute important quand on présente un journal, mais la plupart de ses questions « politiques » sont soit à côté de la plaque soit parfaitement faux-cul.

  62. @ Patrice Charoulet | 05 janvier 2017 à 10:21
    Votre candeur est bien sympathique, mais voyez-vous un blog n’est pas un salon de thé. Que ce soit sur ce site ou sur d’autres la confrontation des opinions se traduit inévitablement par des échanges très musclés parfois agressifs.
    Il appartient à la modératrice de ce blog de juger si les termes employés à votre égard sont corrects ou non. Et personnellement je trouve qu’elle fait très bien son travail.

  63. @Patrice Charoulet
    « Je laisse l’ensemble des commentateurs et je vous laisse juge, cher Monsieur, de dire si ces façons sont admissibles ou non. »
    Je n’en avais pas l’intention, mais puisque vous nous y invitez, je me permettrai de vous signaler un défaut léger mais persistant dans vos commentaires, ils manquent cruellement d’humour, car voyez-vous lorsque l’on décide de venir sur le forum, une tomate peut assez facilement venir s’écraser sur votre face…
    Il ne s’agit que d’une tomate, peut-être que l’expéditeur est mal embouché, mais je dirai plutôt qu’il est joueur, et vous, ancien professeur, m’aimez pas le jeu, c’est dommage (pour vous) !
    Par ailleurs, si vous n’aimez pas le jeu et cela peut arriver, vous n’aimez pas non plus la contradiction, or, votre « persécuteur », en fait sa gourmandise… Nous avons donc, ici, deux déformations professionnelles qui s’opposent ! Je mise sur l’avocat ; sans rancune !

  64. Catherine JACOB

    @Claude Luçon | 05 janvier 2017 à 01:10
    « En lisant les commentaires sur ce billet de Philippe on se demande comment on en arrive, partant de Pujadas, aux Rois de France, alors que nous sommes en République, donc que Pujadas ne sera jamais Roi de France.  »
    Facile. Mary Preud’homme a fait la promotion de Louis de Bourbon – elle est donc légitimiste – en Espagne altesse royale à caractère viager depuis 1987 et franco-espagnol en opposition à la xénophobie ambiante qu’elle a cru percevoir, D.Pujadas étant né lui-même franco-espagnol.
    Louis de Bourbon comme le whisky (soit don Luis Alfonso de Borbón, par sa mère arrière-petit-fils du général Francisco Franco), vice-président international de la Banco Occidental de Descuento (BOD) basée à Caracas au Venezuela, et époux de María Margarita Vargas Santaella, riche héritière et cavalière émérite, descendant d’un petit-fils de Louis XIV en effet, Philippe V (Felipe de Borbón) roi d’Espagne, est donc en tant que tel prétendant à un trône de France qui serait rétabli… un jour… et sur lequel il se voit monter en tant que Louis XX, contre Henri d’Orléans, Comte de Paris, né en Belgique qui s’y voit lui-même monter sous le nom de Henri VII en tant que descendant d’un frère de Louis XIV. Ses partisans se définissent comme Orléanistes. Il a été l’époux de Marie-Thérèse de Wurtemberg – mariage déclaré nul par l’église catholique et objet d’un divorce -, puis actuellement d’une riche héritière chilienne née en France, Micaela Cousino avec laquelle il s’est remarié civilement d’abord puis religieusement ensuite après l’annulation de son premier mariage, laquelle Micaela est divorcée de Jean Robert Bœuf d’un mariage qui toutefois fut uniquement civil.
    L’actuel Comte de Paris, soutenu un temps par Stéphane Bern, est le fils de Jean d’Orléans, « duc de Guise », d’une branche cadette donc, des Ducs de Lorraine postérieure à Isabelle de Lorraine et dont le dernier représentant de la branche actuellement subsistante qui se considère comme la seule légitime bien que son aïeul François III de Lorraine, le père de Marie-Antoinette, ait abandonné le duché de Lorraine au profit du beau-père de Louis XV, Stanislas, ex-roi élu de Pologne, et contre le duché de Toscane, est Charles de Habsbourg-Lorraine prétendant au trône d’Autriche depuis 2007 et sixième enfant après cinq sœurs, d’Otto de Habsbourg-Lorraine.
    Bref, c’est bien compliqué tout ça.
    D’où j’ai répliqué en mettant en avant le fait que tant Louis de Bourbon qu’Henri d’Orléans sont d’une maison qui a succédé aux Valois avec l’avènement d’Henri IV, Maison de Bourbon qui a, avec Charles de Valois frère germain de Philippe le Bel, elle-même succédé via les Valois, aux Capétiens qui ont fait l’unité territoriale de la France et que la primogéniture en lignée agnatique s’est imposée au détriment des cognats, grâce au détournement d’un article du code de Francs saliens, code qui fut notamment destiné à lutter contre les violences faites aux femmes ainsi que contre l’inceste. Toucher la main d’une femme, à son corps défendant et j’imagine, exprès, était passible par ex. d’une amende de quinze sous. Quid de ce qui se serait passé si on lui avait craché à la figure… mais aucun article ne permettant d’exclure les femmes dont la succession au trône ne s’est réellement posée qu’à partir du XIVe siècle avec en en 1316, le décès de Louis X le Hutin qui ne laisse qu’une fille et donc le ‘danger’ dit d’une façon méprisante pour l’activité domestique, qui fut aussi cependant magique, de « tomber en quenouille ». Or, si je ne m’abuse, il existe une descendance capétienne directe, notamment avec la maison capétienne de Courtenay. L’actuel et 19e comte de Devon est Charles Courtenay, né en 1975, par exemple.
    Enfin, si Pujadas ne sera jamais roi de France bien qu’à demi espagnol…;) !, il ne sera sans doute jamais président de la République non plus, vu que, même si la place visiblement est bonne, il ne semble pas qu’il ait manifesté l’intention de rejoindre la cohorte des candidats à la primaire socialiste.

  65. Monsieur Charoulet, avant d’aller vous plaindre urbi et orbi, de crier « allo maman, bobo » reprenez un peu vos esprits et cessez de vous offusquer que l’on vous renvoie dans vos cordes lorsque vous prétendez donner des leçons de français à des commentateurs qui, peu ou prou, manient aussi bien que vous la syntaxe.
    Vous m’avez cherché deux fois sur deux termes, l’un que j’étais supposé selon vous ne pas connaître, le second utilisé, toujours selon vous, à mauvais escient.
    Je vous ai démontré que vous aviez tort.
    Aurais-je dû enrober ma prose des sucreries que vous affectionnez pour ne pas heurter votre pudeur d’enseignant à la retraite ?
    Aurais-je dû, tels vos écrits, me changer en cireur de pompes ?
    Je ne suis pas de cette eau-là : vous êtes sur un blog d’adultes auxquels on ne la fait pas et non dans la cour de votre école.
    Lorsque vous taclez des commentateurs avertis et plus que sexagénaires du haut de votre empyrée, ne vous étonnez pas de prendre des coups en retour.

  66. @ Patrice Charoulet | 05 janvier 2017 à 10:21
    Ce ne sont que des petites plaisanteries. J’ai reçu des « coups de pieds au cul » malgré mon âge et mes références (Gergovie), j’ai dû me réfugier et me soustraire à la vindicte de commentateurs et commentatrices dont certain(e)s sont des spécialistes d’affabulations, de vies dissimulées et de paroles dignes de vipères (Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?).
    Vous serez encore taquiné idiotement par Savonarole, alors faites comme eux, faites comme moi glissez-vous derrière un pseudo ou encore mieux soyez un pseudomorphe étincelant !
    Mais en aucun cas ne comptez sur vos lecteurs pour vous encenser.

  67. Jean le Cauchois

    @ Giuseppe à 09:31
    « Au début…(…), puis occupant des postes élevés… »
    C’est vrai que lorsque Maria, Concepcion, Carmen, Dolores, Teresa et Pilar résidaient au 6ème dans le 16ème, c’était le bon temps (surtout pour Fabrice L.) mais maintenant que Pujadas, Martinez, Valls, Hidalgo se mêlent de notre quotidien, ce n’est plus pareil : tous des descendants du « chevalier à la triste figure » ?

  68. Quand on rencontre les gens qu’on n’aime pas et qu’on parle avec eux, généralement ils ne vous déplaisent plus autant.
    Ah ! La parole, toujours la parole, rien que la parole…
    Bien sûr, nous serions surpris d’apprendre que des hommes publics parfois présentés comme des repoussoirs sont en réalité charmants dans le privé, mais point n’est nécessairement besoin de parler avec eux pour le savoir.
    Mais ce que peut nous raconter un personnage contestable suffit-il à l’exonérer de ce qui peut faire tache chez lui ?
    Par exemple, un présentateur de télévision payé – sur des fonds extorqués aux téléspectateurs et aux contribuables y compris téléphobes – pour débiter sur une chaîne publique (une chaîne, comme pour enchaîner des esclaves…) la propagande concoctée par les serviteurs d’un régime pas très recommandable, pourrait-il sérieusement nous faire croire dans ses confidences qu’il n’est pas d’accord avec ce qu’il dit lui-même dans son journal ?
    Au-delà des belles paroles, un tel personnage montrerait qu’en ayant continué d’accomplir cette besogne pendant plusieurs années sans avoir démissionné en ayant claqué la porte, il est en fait un collaborateur comme un autre du Système.

  69. Mary Preud'homme

    @ Catherine JACOB 11:01
    On dirait du Stéphane Bern. Bravo !
    Pour les Courtenay j’ai quelques doutes, hélas pas le temps de faire des recherches.
    Par ailleurs, si vous voulez vous attaquer à la nombreuse descendance d’Hugues Capet (à ce jour plus de 741 000 revendiqués) vous avez du pain sur la planche !

  70. @ agecanonix et Patrice Charoulet | 05 janvier 2017 à 10:21
    Comment ? On m’interpelle sans avoir demandé audience ?
    On cite mon pseudo chaque fois qu’il y en a un d’entre vous qui se prend une taule.
    Mon pseudo devient une référence de méchanceté ou d’insolence, à la longue ça fatigue.
    1- Je ne me souviens absolument pas avoir asticoté agecanonix.
    2- Quant à Patrice Charoulet j’ai simplement observé qu’il avait un nom à la Marcel Aymé, ce qui aurait dû lui plaire en tant que professeur de lettres.
    3- Se plaindre de Savonarole alors que Gaspary vous insulte quotidiennement avec la bénédiction toute démocratique de P. Bilger est une cocasserie.
    3- Vous devriez me tresser des couronnes pour vous avoir débarrassé d’un certain nombre de truffes qui sévissaient sur ce blog.
    Là par contre je reconnais avoir eu parfois la main un peu lourde mais la vie n’aurait pas de sel sans un peu d’arbitraire.

  71. Claude Luçon

    @ Giuseppe | 05 janvier 2017 à 09:31
    Je dois vous préciser que je ne parlais que de certaines premières générations de Français et en particulier les Pujadas et Valls.
    Pas de tous les autres bien sûr.
    Je sais que bien des Espagnols, Maghrébins, Italiens, Polonais, Africains en 14/18 comme en 40/45 se sont battus pour ce pays. Un bon nombre des hommes de la 2éme DB de 1944 étaient espagnols.
    Pour ceux-là la question ne se pose pas. Ils sont devenus des français lambda comme les autres.
    Lorsque je commente je garde toujours en tête le titre et le sujet du texte du billet du jour de Philippe, donc ici Pujadas, et c’est de ce genre de néo-français de première génération dont je parle. Celui qui profite du pays pour se pavaner à la télévision ou au sein du gouvernement, celui qui utilise le système sans y avoir jamais rien apporté.
    J’ai connu notre pays démoli par la guerre de 40 à 45, j’avais un père géomètre-métreur, donc travaillant dans le bâtiment, je sais très bien que sur les chantiers de construction on y parlait italien, arabe, espagnol… Mais tous ceux-là se sont intégrés en bossant, sans pavaner, en étant fiers de devenir Français tout en conservant leurs attaches envers leur pays d’origine.
    En nous exposant une vitrine ethnique en guise de gouvernement, privant le pays des experts dont nous avions besoin, Hollande a fait là sa plus grosse erreur.
    Il aurait pu au moins choisir des français d’origine étrangère ayant fait la preuve de leur qualification et de leur expérience en France.
    De même, la télévision expose la France au monde, il serait bon que les téléspectateurs y voient une image de Français.
    Comment peut-on accepter qu’un Pujadas doublé d’une Salamé se permettent d’interviewer des gens qui portent en eux l’histoire de ce pays et questionnent leurs projets pour la France ? Les parents de Pujadas et ceux de Salamé ont fui leur pays parce qu’ils étaient incapables de le gérer, ils l’ont fui pour leur incompétence et ce sont leurs enfants qui viennent nous donner des leçons de démocratie ?
    Ce sont ceux-là qui me gênent.
    Encore une fois je répète, toujours à la suite de Franck Boizard : « pourquoi cette surreprésentation des Français de fraîche date dans la classe jacassante ». Dont Pujadas est un représentant typique.
    Quand Philippe écrit : « D’abord je vais regarder et écouter autrement David Pujadas et, peut-être, qui sait ? » il nous laisse la porte grande ouverte.

  72. @ Philippe Bilger | 04 janvier 2017 à 11:05
    « J’ai parfois l’impression, amicalement dit, que mes billets sans doute parfois trop longs sont lus en diagonale. »
    Voilà une mise au point nécessaire dans cette cour d’école de potaches indisciplinés du troisième âge.
    Ce que je ne comprends pas, ce sont les commentateurs qui systématiquement critiquent vos billets et je pense que vous avez bien de l’indulgence pour les publier.

  73. Herman Kerhost

    Penser contre soi-même ne suppose pas de dire tout et son contraire, mais de penser tout et son contraire avant de dire, ou, à proprement parler, d’écrire.
    Ainsi ceux qui ne connaissent pas cet exercice salutaire ne pensent pas, ils expriment seulement leurs indignations.
    Pour certains leur indigestion…

  74. Claude Luçon

    @ Catherine JACOB | 05 janvier 2017 à 11:01
    Whaoo !!
    Comment pouvez-vous vous souvenir de tout cela ?
    J’ai lu jusqu’au bout mais ne suis pas sûr d’avoir compris la généalogie.
    Je savais d’où venait le transfert de Pujadas aux Rois mais ai feint de l’ignorer, on risque de se faire mordre de ce coté-là.
    Bien que descendant de sans culottes, pas de trace de noblesse dans l’arbre généalogique familial depuis 1585 (nous n’avons pas réussi à remonter plus loin), que des cultivateurs dans l’Orléanais et des bateliers sur la Loire, gamin je me suis inventé une origine de puissant en prétendant descendre de la cuisse gauche de Richelieu qui était, comme vous le savez, Armand Jean du Plessis, Duc de Richelieu, Evêque de Luçon, argumentant qu’à l’époque les cardinaux n’étaient pas plus vertueux que les autres et aimaient les femmes, délaissant modestement tout le début de mes titres pour ne garder que le dernier nom. En son honneur je me suis même engagé et ai servi dans la Royale, notre Marine Nationale, dont il fut l’un des pères.
    Merci à vous !
    C’est toujours un plaisir quand quelqu’un amène un peu de drôlerie ici où tout le monde est souvent trop sérieux, il est bon de pouvoir plaisanter un peu et de voir que les Français ne sont pas tous rabougris comme suggéré par ailleurs.

  75. Bonjour Philippe,
    Cher Claude, malgré tout le respect que je porte à mes anciens, comment vous dire, vos propos sont un peu, enfin comment dire, pas très « réfléchis ».
    Comment pouvez-vous reprocher à des Français, fils d’immigrés, de s’être si bien appropriés notre culture, le pays d’adoption de leurs parents, qu’ils finissent par occuper des postes que, seul, le mérite leur permet d’occuper.
    Ni « bien né » ni favorisé par la « lobbyïte » chronique, comment, quoi que l’on pense de la personne et je suis loin d’être un thuriféraire, ne pas respecter le travail accompli et la volonté de réussir socialement ?
    Mme Belkacem doit à ses qualités d’être où elle est, quand bien même vous ne partageriez pas ses avis, M. Pujadas tout autant.
    Etrange pays ou l’on demande de s’intégrer mais dans lequel un supposé « excès » d’intégration donne de l’urticaire.
    Bien cordialement de la part d’un binational , amateur de Salers et de Saint-Pourçain, mais pas que, heureux d’habiter ce beau pays, heureux de sa deuxième origine sans rien renier de ce qui le lie à la première.

  76. @sylvain
    Sarko en sens interdit a été gourmandé par un policier municipal de Saint-Tropez. Pas de PV car très poli avec le représentant de l’ordre public.
    Très civil notre Sarko en ce début d’année.

  77. @sbriglia
    « Lorsque vous taclez des commentateurs avertis et plus que sexagénaires du haut de votre empyrée, ne vous étonnez pas de prendre des coups en retour. »
    Donner des coups à un vieil homme est une activité très lâche. Permettez-moi de vous conseiller un produit en stock chez Amazon. Pour la modique somme de 79 euros, vous pouvez vous faire livrer un sac de frappe mural rempli et muni de crochets pour le suspendre dans la pièce de votre choix.

  78. Cher et distingué Charoulet, je renifle comme une odeur de canular dans vos propos. Vos interrogations rhétoriques sont tellement drôles que je me tords de rire en les lisant. Je vous imagine en short et casqué, sur le ring, vous arrêtant un instant de sautiller et de batailler pour ôter votre protège-dents et poser en aparté cette question cruciale : « étais-je fait pour être acculé dans les cordes ? ».
    Si je peux me permettre de tenter d’y répondre, il y a du pour et du contre, comme l’a démontré Hamlet, dans un monologue qui n’est pas trop mal écrit malgré quelques bizarreries et audaces littéraires sur lesquelles je vous demande de bien vouloir fermer les yeux avec votre mansuétude habituelle. Toujours est-il que loin de jeter l’éponge, vous persistez sans changer un iota à votre système d’attaque et de défense, ce qui est courageux. Vous vous lamentez dans une langue que la duchesse de Parme vous aurait enviée. Comme le dit duvent, on ne peut certes pas parler d’humour à votre sujet, mais vous avez, volontairement ou non, une fibre burlesque qui manquait à ce blog. Cordialement.
    @ Tipaza
    Ce n’était pas dit sur un ton comminatoire, mais plutôt navré du style « les bras m’en tombent » : « (hochement de tête). Ti-pa-za… (soupir), toujours aussi macho (soupir) ».

  79. Catherine JACOB

    @Mary Preud’homme | 05 janvier 2017 à 12:05
    « Par ailleurs, si vous voulez vous attaquer à la nombreuse descendance d’Hugues Capet (à ce jour plus de 741 000 revendiqués) vous avez du pain sur la planche ! »
    En effet, 741 423 personnes (morts et vivants confondus) selon la mise à jour consultable Ici, sur 39 générations dont environ 10 000 actuellement vivants ce qui est peu par rapport à un nombre virtuel, mais qui s’expliquerait par une forme d’endogamie qui fait que, par ex. Alphonse XIII roi d’Espagne Bourbon, au lieu d’avoir 1024 ancêtres à la 11e génération n’en avait que 111 de différents. On compte parmi les descendants d’Hugues Capet, Valéry Giscard d’Estaing qui descend de deux maîtresses différentes de Louis XV d’une façon un peu compliquée, mais bon.
    Maintenant, l’intérêt c’est non pas de descendre stricto sensu d’Hugues Capet, mais de descendre en ligne directe de la famille royale capétienne, qui représente dit-on, la plus ancienne lignée royale traçable, au monde.
    Louis XIV né en 1638, descendait lui 368 fois de Saint Louis (Louis IX : 1214-1270), lequel était fils d’une castillane, elle-même nièce de Richard Cœur de Lion.
    3ème génération de Bourbon à laquelle s’ajoute 10 générations de Valois + 4 générations de Capétiens (5, si on compte le petit Jean 1er). Ce qui nous donne en fait 368 croisements intervenus sur 16 générations. Les quatre grands-parents d’Henri d’Orléans, comte de Paris décédé en 1999, étaient tous des arrière-petits-enfants du roi Louis-Philippe.
    Maintenant, comme le dit Dom Calmet, généalogiste de la fin du XVIIe, première moitié du XVIIIe, il y a généalogie et généalogie. Autrement dit, généalogie avec preuves et généalogie de complaisance.
    Donc, pour recenser les descendants d’Hugues Capet, sans doute convient-il d’opérer une étude critique des preuves rapportées, compte tenu du fait que certains portant le même nom n’ont pas de lien direct entre eux, compte tenu de la reprise de titulature par des maisons différentes, et compte tenu du fait que certains connus sous des noms différents appartiennent en fait à la même maison.
    L’intérêt c’est aussi les cryptes familiales. Par ex. le descendant de 13ème génération des « Rois maudits » descendants de Philippe le Bel (1268-1314), dit le roi de Fer, 11ème roi de la dynastie des capétiens directs, maudit en 1314 par Jacques de Molay, Grand Maître des Templiers dont les dernières paroles auraient été : « Je vois ici mon jugement où mourir me convient librement ; Dieu sait qui a tort, qui a péché. Il va bientôt arriver malheur à ceux qui nous ont condamnés à tort : Dieu vengera notre mort. », est décédé dans un accident, de ski il me semble, la tête coupée comme Louis XVI, ce qui peut représenter une traduction de la manière dont il se pensait dans la lignée.
    Il peut donc être intéressant de partager les lignées entre avant la condamnation au bûcher du Grand Maître du Temple et après, ainsi qu’avant la condamnation de l’usure et les mesures qui s’ensuivirent et après.
    Comme dans les histoires de malédiction des momies des sépultures égyptiennes, la même année 1314 le roi maudit par le Grand Maître fait une chute de cheval lors d’une partie de chasse en forêt « éprouvant un saisissement subit, avec impossibilité de prononcer une parole » (un probable accident cérébro-vasculaire, qui frappera également plus tard son frère Charles, à l’origine de la dynastie des Valois, est évoqué sans que l’on puisse dire si cette atteinte cérébrale est antérieure, contemporaine ou consécutive à la chute), mais qui rappelle que les généalogies sont également des nosographies. Qui, par ex. a hérité du cancer du sein d’Anne d’Autriche et de qui le tenait-elle ?
    Sur les dix enfants du grand-père de Philippe Le Bel, les deux seuls autres enfants à avoir eu une descendance est le 9ème, Robert, fondateur de la Maison capétienne de Bourbon, et Agnès qui a défendu, en vain, les droits de sa petite-fille Jeanne II de France, reine de Navarre, face aux ambitions du frère du défunt qui l’emportera au final sous le nom de Philippe V surnommé « Philippe le Long ». Bien que benjamine de la fratrie cette Agnès, a eu une descendance intéressante dont une fille qui a épousé le roi Louis X le Hutin (= l’entêté), et fut donc la mère de Jeanne II de France, une fille est entrée dans la maison de Bar et un fils s’est allié à la maison de Chalon alliée elle-même à la maison de Courtenay-Champigneulles et a également, par Laure de Commercy sa troisième épouse, une descendance dans la maison d’Orange reprise par les Orange-Nassau, actuelle famille régnante des Pays-Bas mais qui donc, ne descend pas d’Agnès.
    Bref, ce qui serait intéressant c’est de remonter ainsi la dynastie capétienne par la descendance des princesses de cette maison et leurs alliances, accidents et maladies connues ou encore cadavres dans le placard.
    @Claude Luçon | 05 janvier 2017 à 13:08
    Merci. Ainsi vous vous réclamez du puissant ministre, cardinal-duc de Richelieu, issue de la petite noblesse poitevine désargentée. Intéressant.
    Ceci dit, mon grand-père maternel appartenait à l’Union Cercles Généalogiques de Lorraine et était membre de la Société d’Histoire et archéologie de la Lorraine et que sais-je encore et il a laissé beaucoup de documentation dont les Dom Calmet, la généalogie de la maison de France en onze volumes etc. des notes manuscrites etc.

  80. Michel Deluré

    Il est à la fois amusant et instructif de constater comment, partant du thème choisi par notre hôte pour son billet et qui, de prime abord, paraissait anodin, le débat a évolué, allant jusqu’à changer complètement de terrain et suscitant même des échanges assez vifs entre certains commentateurs.
    P. Bilger aurait-il malicieusement rédigé ce billet avec l’intention première d’atteindre cet objectif ? J’en doute fortement.
    En tout cas, le résultat obtenu doit être de nature à titiller sa réflexion et qui sait, à lui inspirer pour notre plus grand bonheur un billet.

  81. Catherine JACOB

    @ Jérôme | 05 janvier 2017 à 13:27
    « Mme Belkacem doit à ses qualités d’être où elle est, quand bien même vous ne partageriez pas ses avis, M. Pujadas tout autant. »
    Wouah ouh !
    Ceci étant, il paraît qu’elle a réussi à ‘charmer’ le public de la « Nuit de l’agrégation » qu’elle savait lui être hostile, vu notamment que le cabinet a imposé le sujet qui lui a permis de faire la promotion de sa réforme plutôt que la démonstration de l’excellence, ce davantage, toutefois, par ses qualités de séduction féminine que par le contenu de son intervention.
    Quant à D. Pujadas, je trouve Caroline Roux infiniment plus percutante tout en restant de bon ton, et je la préfère même à Elisabeth Quin et à sa garde-robe à l’imitation de celle de Laurence Boccolini, ce qui fait qu’on l’écoute au lieu de zapper.

  82. Ce blog est formidable : un crétin (8h41) peut taxer le verbe de Philippe Bilger d' »indécrottable vulgarité qui met quotidiennement la langue française à la torture » (il suffit de consulter les tweets dudit crétin sur Google pour mesurer la profondeur de sa propre fange) et on continue sans s’émouvoir à se chamailler sur de la sémantique sans intérêt (je plaide coupable).
    Bref, on est sur le Titanic, le capitaine se fait insulter et au lieu de jeter l’homme aux requins on continue à jouer les Champfleury…
    Et ce soir Pujadas continuera à lobotomiser le bourgeois.

  83. Jean-Yves BOUCHICOT

    Je me demande si ce billet du blog ne révèle pas les motivations profondes de notre hôte Philippe Bilger.
    Quand on regarde la liste des interviewés dans « PB les soumet à la question », quel est le point commun à tous les invités ? Ils sont de sensibilités politiques très diverses, tous azimuts, PB peut dialoguer avec tout le monde.
    A une condition : que l’interlocuteur soit célèbre, ou du moins médiatisé par l’image télévisuelle ou la presse mainstream.
    Même si c’est un crétin avéré, un escroc notoire, ou un rouge au couteau entre les dents qui donne des cauchemars à Xavier Nebout et ses amis, le dialogue s’établit. Du moment que l’invité a une Surface Médiatique.
    Je ne peux m’empêcher de penser à Pierre Desproges faisant semblant d’interviewer Françoise Sagan : après quelques questions déliquescentes sur ses vacances et sa famille il demande : « Et sinon, heu… vous connaissez des gens connus ? »
    Que Pujadas soit un valet pathétique de la télévision-propagande du pouvoir en place, peu importe. Daniel Schneidermann a bien diagnostiqué le cas dans ses émissions, ainsi que l’auteur des « Nouveaux chiens de garde ». Qu’il ait obtenu une décoration récompensant sa servilité avant d’entrer au « Dîner du Siècle », filmé par Pierre Carles, peu importe. Le point important est là : toute la France le connaît.
    C’est vrai qu’il peut également parrainer.
    Passer du Mur des C… au Dîner du Siècle, quelle promotion, quand on y pense !

  84. Claude Luçon

    @ Catherine JACOB | 05 janvier 2017 à 15:31
    « Ainsi vous vous réclamez du puissant ministre, cardinal-duc de Richelieu, issue de la petite noblesse poitevine désargentée. Intéressant. »
    Avec votre aide je vais finir par croire à ma propre fantaisie, nous avons toujours eu cette même particularité en famille, la « désargentée », due à un talent particulier pour dépenser.
    La seule sans doute !
    @ Jérôme | 05 janvier 2017 à 13:27
    Vous m’avez mal compris, je résume, vous écrivez :
    « Mme Belkacem doit à ses qualités d’être où elle est, quand bien même vous ne partageriez pas ses avis, M. Pujadas tout autant. »
    Ou diable leur voyez-vous des qualités ?
    L’une démolit, pardon achève, notre Education nationale et l’autre nous débite tout et n’importe quoi avec un sourire béat ! Philippe n’arrive même pas à s’en faire une opinion.
    J’en reviens donc à l’essentiel : « pourquoi cette surreprésentation des Français de fraîche date dans la classe jacassante ».
    C’est de ceux-là dont je parle, seulement ceux-là !
    Pour les autres, pour vous rassurer, j’avais une épouse devenue Française, après être devenue Américaine, tout en étant née Italienne, en Erythrée. Il n’y avait pas plus Parisienne qu’elle pendant les 52 ans de notre vie ensemble.
    La diversité je l’ai à la maison dans la descendance : une combinaison franco-italo-anglo-américaine chez une arrière-petite-fille, jusque-là nous n’avions pas encore la partie « anglo ». Avouez qu’il y a de quoi en devenir chauvin.

  85. @ sbriglia | 05 janvier 2017 à 17:07
    « Et ce soir Pujadas continuera à lobotomiser le bourgeois. »
    Mais non, il suffit d’avoir le regard et l’oreille de l’entomologiste face à ce genre d’individu. Le spectacle devient passionnant et parfois étrangement comique.
    Sur le blog on risque quelques piqûres de taons, mais comme elles sont virtuelles, elles ne font mal que si on accepte qu’elles fassent mal…
    @ Lucile
    Il y avait dans mes propos un zeste de sourire en coin. Mais vous l’aviez compris.
    La théâtralité de vos soupirs m’a amusé et ouvre une nouvelle façon de commenter.
    La versification des commentaires obligerait peut-être certains, moi y compris, à la brièveté.

  86. Mary Preud'homme

    @Savonarole | 05 janvier 2017 à 12:08
    Ne soyez pas trop gourmand ! Vous avez déjà les plus belles femmes du blog qui adorent votre humour. Cela fait forcément des jaloux dans les rangs des frustrés et autres vieux ronchons !

  87. Franck Boizard

    @ Jérôme | 05 janvier 2017 à 13:27
    La réponse à votre commentaire est dans un commentaire antérieur :
    Claude Luçon | 05 janvier 2017 à 12:15
    Les choses sont en réalité très simples.
    Les Français, en tant qu’hôtes, sont en droit, comme tous les hôtes (nulle exception française sur ce point), d’exiger des étrangers qu’ils fassent l’effort de s’intégrer. S’intégrer, c’est se déraciner de son ancienne appartenance et s’enraciner, par filiation fictive, en faisant siennes la langue, la culture et l’histoire de son nouveau pays.
    Pour être réussie, cette intégration doit coûter et, même, coûter cher (dans certains groupes ou tribus, il y a des rites d’initiation ou des bizutages pour faire payer ce prix de l’intégration (1)).
    C’est pourquoi un immigré qui sert, donc qui accepte de payer le prix de l’intégration, est mieux considéré qu’un immigré qui se sert, donc qui refuse de payer le prix de l’intégration. Comparons, au hasard, un combattant de la Nueve, le régiment d’Espagnols de la 2ème DB et un Premier ministre qui n’arrête pas de faire la leçon aux Français.
    Lino Ventura disait avec bon sens : « Je ne suis pas d’ici, alors je ferme ma gueule et je bosse ». Les Pujadas, Hidalgo, Valls, Belkacem, Salamé, qui ont fait métier d’ouvrir leur gueule, feraient bien d’en prendre de la graine. Il est bien naturel que les Français ne supportent pas ces métèques qui viennent leur faire la leçon. Mes ancêtres cultivent la terre de France depuis des générations et certains sont morts pour la défendre, pourquoi devrais-je faire preuve de la moindre patience vis-à-vis de braillards qui ne sont pas d’ici ?
    Est-ce à dire que les immigrés sont condamnés par la bienséance à fermer leur gueule ? Oui, à la première génération. Mais on ne vit pas que pour soi. A la deuxième génération, et encore plus à la troisième, si les parents ont fait l’effort de s’intégrer, il n’y a plus d’immigrés mais des Français. Il ne viendrait à l’idée de personne de contester la qualité de Français aux enfants et aux petits-enfants de M. Ventura.
    En revanche, quand, à la troisième ou quatrième génération de présence en France, on appelle encore ses fils Mohammed et ses filles Djamila, ce comportement est perçu comme un refus net de s’intégrer et est reçu avec une hostilité tout à fait justifiée et légitime, qui n’est que la réplique à l’ingratitude et à l’hostilité de ces immigrés et de leur descendants vis-à-vis du pays d’accueil.
    Henri Djouder, fusilier-marin des FNFL, garde du corps du général de Gaulle, et Alain Mimoun, champion olympique, qui n’étaient pas précisément de blonds Gaulois aux yeux bleus, n’ont jamais rencontré cette hostilité.
    Un dernier point. On demande plus de preuves de « francitude » à un immigré qu’à un Français de souche et, pourtant, il y a des Français de souche qui sont moins patriotes que des immigrés. C’est comme ça, c’est la vie, on en revient au prix à payer pour l’intégration. Mais croyez bien que je méprise autant des Français de souche qui saccagent notre pays, comme M. Hollande, que des immigrés qui refusent de s’intégrer.
    Quand on n’est pas prêt à payer le prix de l’entrée dans un groupe, ou si on ne veut pas faire payer ce prix (quand on y est déjà), c’est qu’on estime que ce groupe ne vaut rien. C’est pourquoi je mets les immigrés qui ne veulent pas s’intégrer et les Français qui ne veulent pas exiger des immigrés qu’ils s’intègrent dans le même sac : des ennemis de la France.
    J’espère que j’ai été clair et que vous comprenez maintenant ce que je pense de M. Pujadas.
    ********************
    (1) : la question des bizutages a été étudiée, pour justifier leur suppression, puisqu’ils ne sont plus à la mode. Et, ô surprise, on s’est aperçu que, quand on les supprimait, ils manquaient.

  88. @ Jérôme
    Bah, rien d’étrange à reprocher aux gens d’origine étrangère d’être trop ou trop peu intégré, quand on reproche aux gens une chose et son contraire, on leur reproche d’être, tout simplement.
    Et ils sont des victimes préférentielles en cas de lynchage.
    Vous avez raison de ne pas avoir honte d’être binational, comme par exemple René Girard.

  89. @Claude Luçon | 05 janvier 2017 à 12:15
    « Ce sont ceux-là qui me gênent. »
    Et moi aussi.
    Bonne année Claude – je me permets.
    @Jean le Cauchois | 05 janvier 2017 à 11:25
    Et encore vous oubliez Luzdivina, magnifique prénom qui résonne à mes oreilles.
    @Jérôme
    « Mme Belkacem doit à ses qualités d’être où elle est, quand bien même vous ne partageriez pas ses avis, M. Pujadas tout autant. »
    Euh… Vous vous emballez un peu non ? NVB si mes souvenirs sont bons des paroles de S. Royal, devrait son poste à une certaine représentativité. Ségo a parfois la dent dure avec les copines, il est vrai. Quant à Pujadas « nonoss bon chien ».

  90. Pujadas et certains autres ne sont pas des journalistes, ils questionnent, mais enfermés dans une routine qui les font s’émousser comme la pointe du couteau qui n’ouvre plus rien si ce n’est les couvercles en plastique.

  91. Mary Preud'homme

    @ Franck Boizard et consorts…
    Il me semble que Pujadas n’est en rien un immigré dès lors qu’il est français par filiation maternelle.
    Petit rappel :
    « Art 18 du code civil : est français de plein droit par filiation l’enfant légitime ou naturel dont l’un des parents est lui-même français né de parents français ».
    Alors avant de vous exciter bêtement Messieurs les donneurs de leçons, dont on peut tout autant douter de votre « francitude » que vous le faites pour d’autres, peut-être plus attachés que vous d’ailleurs à servir généreusement et sans exclusive notre pays, si vous commenciez par réviser les articles basiques du code civil français.

  92. Bonsoir Philippe,
    Bonsoir Claude,
    Je précise, qualités ne signifie ni adhésion, ni admiration ou que sais-je. Je constate qu’ils ont travaillé, probablement fait des études, probablement respecté les lois du pays d’accueil de leurs parents, qui n’est, pour eux, plus leur pays d’accueil mais leur pays. Et que ce sont bien des qualités, quand bien même l’expression actuelle de celles-ci ne vous plaît pas, ce qui est votre droit le plus strict :-).
    @Franck
    Je ne sais pas quoi vous répondre, tout est tellement caricatur’heil comme dirait Laurent Gerra pastichant M. Le Pen.
    Quand on est sûr de son identité, on ne craint pas l’autre. J’ai un faible pour la Bretagne de ce point de vue-là, des cousins en quelque sorte, sûrs d’eux et de leur culture, accueillants au possible.
    @Noblejoué
    René Girard, formidable monsieur.

  93. Claude Luçon

    @ Franck Boizard | 05 janvier 2017 à 18:46
    Merci !
    Je vais garder ce texte en archives car je suis sûr que j’aurai besoin de l’utiliser dans le futur, avec votre permission ?
    Votre citation de Lino Ventura s’applique à presque tous les Italiens. Ils se glissent facilement dans la peau d’un Français, en particulier ceux du nord.
    J’ai travaillé en Italie il y a longtemps, tous les Italiens de ma génération que j’ai connus, sortant au moins du secondaire, parlaient français. En excès de vitesse sur une route au niveau de Rome en 58, chassé par deux motards carabiniers, prétendant ne pas parler italien, je me suis fait coller une amende en excellent français par l’un des deux, un sergent.
    On a souvent ironisé sur le fait que les Italiens ne s’étaient pas battus en 41 quand Mussolini a déclaré la guerre à la France, ce n’était pas par lâcheté, c’était parce que la plupart ne comprenaient pas et n’acceptaient pas de se battre contre des Français, qu’ils appellent « i cugini francese », à côté desquels ils s’étaient battus en 1870 sous Garibaldi et en 1914/18 contre les Allemands et ils pensaient que l’Italie était du mauvais côté en 39/45.
    Dans le domaine de l’intégration les Italiens sont un cas à part, les Corses sont là pour faire le lien, en plus de la similarité des langues et du fait que les patois des provinces du Nord comportent beaucoup de mots français.

  94. @ sbriglia
    « Bref, on est sur le Titanic, le capitaine se fait insulter et au lieu de jeter l’homme aux requins on continue à jouer les Champfleury… »
    Mais non, mais non. On n’est pas dans le Titanic, mais à table avec les Bilger. C’est à l’hôte de savoir ce qu’il veut supporter ou non. A mon avis, il a raison de pratiquer peu de censure et de supporter pas mal d’injustices contre sa personne.
    Peu de censure, un peu, tout de même, un provocateur irresponsable s’est vanté d’avoir, voyons, je ne sais plus exactement, et j’avais fait une petite erreur sur le cas Sauvage, et j’ai la flemme de chercher une aiguille dans une botte de foin… Mais enfin bref, un irresponsable agressif s’est flatté d’avoir de son point de vue prouvé qu’il fallait une censure en en appelant au meurtre contre une catégorie de population – les chrétiens, je crois.
    Bref, un tout petit peu de censure, pour que tout ne parte pas sur les chemins de la violence.
    Mais un maximum de liberté.
    Or cette liberté, comment la garantir ? En laissant s’exprimer le plus grand spectre d’opinions et en endurant toute l’agressivité mutuelle des débatteurs, qui ne manquent pas de s’insulter, avec une aigreur qui en conduit une part à l’exil.
    Mais serait-il bien de ne pas protéger les commentateurs attaqués au nom de la liberté, et de faire de la censure, ou d’exiler du blog les gens qui l’attaquent ?
    D’ailleurs, comme dit l’autre « Sans la liberté de critiquer, il n’est point d’éloge sincère ».
    Bref, la liberté est belle, mais fragile, et on ne doit la toucher que contraint et forcé, et avec la plus grande retenue. Comme un chirurgien opère.
    A table, il peut y avoir des disputes. Ne soyez pas plus royaliste que le roi : nos hôtes endurent ce désagrément.
    Comme votre intervention part d’une bonne intention, il est sûr qu’elle fera plus que compenser la peine que des interventions assez ingrates, dans tous les sens du terme, peuvent leur causer.

  95. @ Jean-Yves BOUCHICOT | 05 janvier 2017 à 17:21
    « PB peut dialoguer avec tout le monde. A une condition : que l’interlocuteur soit célèbre, ou du moins médiatisé par l’image télévisuelle ou la presse mainstream… »
    Certes la majorité des interviewés de notre hôte compte nombre de personnalités médiatisées, mais aussi des gens peu connus voire quasi inconnus des médias. A titre d’exemple, qui sur ce blog connaissait avant Mohed Altrad ?

  96. Garry Gaspary

    @ Herman Kerhost
    Je pense comme je suis. Ce qui ne signifie pas que je suis ce que je pense mais que si j’étais autre, je ne penserais pas ce que je pense.
    Penser contre soi-même est ainsi équivalent à être ce que l’on n’est pas. C’est être et ne pas être dans le même instant. C’est donc totalement absurde.
    P. Bilger ne pense pas. Il croit. Il croit comme tout beauf croit. Il croit, pour l’exemple, que les médias assènent des préjugés à l’opinion. Alors que l’opinion n’est qu’instabilité justement parce qu’elle n’est en rien pensée, mais excrétion de beauf.
    Prenons un exemple récent : les primaires à droite. Tous les sondages d’opinion donnaient Juppé et Sarkozy comme finalistes. Il a pourtant suffi que Fillon dise aux beaufs que leur propre opinion, une fois relevée par les sondages, n’était plus la leur mais celle des médias (ce qui est encore une absurdité puisque, par définition, un média n’a rien en propre) pour que les beaufs – qui ont, et c’est le comble de la beaufitude, la hantise d’être manipulés – en changent et choisissent Fillon.
    Je pense donc je suis, et je suis un humain. Je n’ai qu’une opinion donc je ne suis qu’un beauf. Ce billet est, je le répète, comme la plupart des billets de P. Bilger, d’une vulgarité crasse, non pas parce qu’il parle de D. Pujadas, mais parce qu’il confond pensée et opinion.

  97. Franck Boizard

    @ Jérôme | 05 janvier 2017 à 21:24 @ Mary Preud’homme | 05 janvier 2017 à 21:19
    Ah, la reductio ad Lepenum. Ah, l’agitation sous mon nez d’un article du code.
    Vos réactions devraient me désespérer mais elles m’amusent. En effet, par intellectualisme, par abstraction, vous êtes si loin des réalités que cela finit par en devenir amusant.
    Ce que j’explique sur le prix à payer pour l’intégration à un groupe est élémentaire. C’est valable pour une nation, un club de pétanque, un régiment, une classe, un parti politique, une entreprise…
    Que vous manquiez à le reconnaître finit par être amusant, car, à moins que vous soyez de complets asociaux, je suis bien sûr que, dans votre quotidien, vous payez ce prix et vous le faites payer.

  98. Mary Preud'homme (dura lex sed lex)

    @Franck Boizard | 06 janvier 2017 à 08:50
    « Que vous manquiez à le reconnaître »
    Je retiens cette expression que vous employez pour botter en touche ou vous défausser sur votre informatrice de vos erreurs grossières !
    Elle vous va si bien, elle s’applique tellement à vous incapable d’admettre ce qu’on lui sert sous le nez.

  99. @ Garry Gaspary | 06 janvier 2017 à 07:59
    Vous inversez l’ordre des propositions, et votre raisonnement fait un tête à queue en plein virage de votre pensée.
    L’action de penser est déclenchée par la réflexion, et aboutit à l’opinion.
    Avoir une opinion c’est être arrivé à la conclusion de sa pensée.
    « Je pense donc je suis »… doit être poursuivi par :
    Je suis capable d’avoir une opinion forgée par ma propre pensée.

  100. Franck Boizard

    @ Mary Preud’homme
    Je n’ai aucune peine à reconnaître que M. Pujadas est légalement français. C’est même la différence, trop importante à mes yeux, entre la légalité et la légitimité qui me gêne.
    Vous devriez vous intéresser au Japon : il est presqu’impossible d’y être naturalisé et j’ai bien l’impression que le pays ne s’en porte que mieux.

  101. @ Tipaza | 06 janvier 2017 à 09:20
    Le plus affligeant chez ce type, c’est que manifestement il part d’une opinion gravée en dur dans son cerveau et dont on se demande même s’il en est conscient, pour nous donner des leçons de philosophie à la Jean-Claude Van Damme.

  102. Franck Boizard

    @ Achille | 06 janvier 2017 à 10:43
    Cela s’appelle l’islam. C’est comme ça depuis 14 siècles.

  103. Catherine JACOB

    @Franck Boizard | 06 janvier 2017 à 10:21
    « Vous devriez vous intéresser au Japon : il est presque impossible d’y être naturalisé et j’ai bien l’impression que le pays ne s’en porte que mieux.
    Je crois savoir que l’une des conditions était d’avoir résidé sept ans consécutifs au Japon, mais elle s’est assouplie à cinq ans. Il vous faut de plus être âgé de vingt ans au moins. De même, vous ne devez pas être affecté de troubles mentaux et votre casier judiciaire doit être vierge. Une fois entamée, la procédure peut durer un an et être émaillée de diverses inspections, par ex. du domicile etc.
    Sinon les enfants nés au Japon d’une mère japonaise et d’un père étranger ne sont pas japonais de droit, en revanche nés au Japon d’un père japonais et d’une mère étrangère, ils le sont. Du moins si rien n’a changé.
    Enfin, un père français ne peut pas déclarer un enfant né au Japon d’une mère française s’il n’en est pas légalement le mari !
    De plus le Japon n’admet pas la binationalité. Un(e) Japonais(e) ayant épousé un(e) Français(e) et vivant en France qui souhaite adopter la nationalité française devra abandonner la nationalité japonaise. Et inversement. Un(e) Français(e) ayant épousé un(e) Japonais(e) et vivant au Japon qui souhaite adopter la nationalité japonaise devra abandonner la nationalité française.
    Pour obtenir un visa de travail au Canada, si vous avez fait vos études aux USA, même étant Français, une enquête sera automatiquement diligentée auprès des autorités américaines et cela peut également prendre jusqu’à un an.
    @Mary Preud’homme | 05 janvier 2017 à 21:19
    « « Art 18 du code civil : est français de plein droit par filiation l’enfant légitime ou naturel dont l’un des parents est lui-même français né de parents français ». »
    Dès lors qu’il a été déclaré aux autorités consulaires dans les délais, lorsque né à l’étranger.
    La question s’est posée dans notre famille à propos d’un bébé franco-canadien né à Montréal, de deux petits franco-luxembourgeois nés au Luxembourg, d’un bébé franco-chinois né à Hamburg et d’une franco-argentine née à Madrid.
    Tant que la démarche administrative n’est pas faite par le parent français, l’enfant n’est pas légalement français. Du moins c’est ce que les parents concernés m’ont expliqué.

  104. Mary Preud'homme

    @Catherine JACOB | 06 janvier 2017 à 16:12
    Merci ma chère d’avoir répondu (en bonne logique et vérité) à Franck Boizard concernant le Japon qui n’est guère ma spécialité.

  105. Garry Gaspary

    @ Tipaza
    Imaginons que le beauf de droite dispose d’un outil qui renvoie le nom d’un candidat à la présidentielle de 2017 d’une façon totalement aléatoire :
    1) S’il l’utilise une fois au milieu de la primaire de droite, une fois juste avant la fin de la primaire de droite, et une fois peu après la primaire de droite, avec comme résultats : Juppé, Fillon, Macron, peut-on dire que ses différentes opinions sont chacune l’aboutissement d’une pensée déclenchée par une réflexion ?
    2) S’il a une pensée politique qui lui permet de réfléchir sur les programmes des différents candidats à la primaire et ainsi de décider que son candidat sera Fillon, pensez-vous qu’il soit bien avisé d’utiliser cet outil pour rendre son opinion aux mêmes moments que précédemment ?

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