Suis-je absolument naïf ou pourra-t-on un jour, malgré les déconvenues multipliées par la réalité, être présidé par une personnalité qui respectera les citoyens ?
On sait ce qu’il était advenu avec le quinquennat de Nicolas Sarkozy qui avait fait procéder à des nominations inspirées par l’amitié, la récompense ou le clientélisme le plus ostensible. Est-il besoin de rappeler que son emprise ne s’arrêtait pas là et que notamment sur le plan médiatique, il n’hésitait pas à conseiller des exclusions et des mises à l’écart – n’est-ce pas, Alain Genestar et Patrick Poivre d’Arvor ? – qui étaient concrétisées car les désirs d’un président de la République sont des ordres sauf résistances suicidaires.
On aurait pu espérer que de telles dérives susciteraient au moins une pratique présidentielle inverse. Ce n’était pas tant parce que François Hollande avait promis un retour à la normalité démocratique mais à cause de la constatation généralement partagée qu’une République ne pouvait pas durablement tenir avec des transgressions aussi cyniquement affichées et incarnées par rapport à son esprit.
François Hollande, il convient de tristement l’admettre, s’est moqué comme d’une guigne des engagements qu’il avait pris et comment ne pas considérer, face à la constance de ses trahisons, qu’il avait formulé ses propos de campagne comme autant de voeux qu’il savait pieux ?
Il y a des traumatismes encore plus graves certes mais il n’empêche qu’un écoeurement saisit le citoyen, de droite bien sûr qui a oublié hier et de gauche, je l’espère, s’il a un peu de conscience, face à un aussi cynique et solidaire favoritisme. C’est une honte.
A lire « Les parasols dorés de la République exemplaire » (Le Canard enchaîné), on est effaré par l’exploitation jusqu’à plus soif de la promotion Voltaire comme s’il suffisait d’avoir été alors au côté de François Hollande, qui ignorait que ses ambitions seraient couronnées de succès, pour être touché par la grâce et miraculeusement investi d’une compétence universelle.
D’une certaine manière, ce favoritisme est pire que le précédent car purement relié au décret subjectif et arbitraire du président de la République considérant, au mépris de toute vraisemblance, que tous ceux qui l’avaient approché, écouté et admiré méritaient d’être promus à des postes de très haute responsabilité. C’est l’expression d’un narcissisme qui dépasse les bornes. L’Etat c’est moi, mes appétences, mon humeur !
A qui fera-t-on croire qu’il y avait dans cette promotion Voltaire une mine tellement riche et inépuisable qu’elle puisse être ainsi cultivée avec une désinvolture et un systématisme aussi accablants ?
Ce serait à mourir de rire si ce n’était pas démocratiquement à pleurer.
Encore ce clientélisme ne se limite-t-il pas à cette promotion bénie de François Hollande mais bénéficie au « Chiracopinage, aux Préfets à l’abri, aux Cabinets particuliers et aux Chics apparatchiks… » selon les dénominations acides choisies par cet hebdomadaire attendu chaque mercredi avec crainte ou espoir, c’est selon.
La dernière foucade mêlant magouille parlementaire et risque pour l’éthique publique concerne le député socialiste François Brottes à la tête du Réseau de transport d’électricité. Les protestations n’auront pas plus d’effet que d’habitude ! Si le fait du Prince pouvait être contredit, il perdrait tout son charme.
Pour montrer à quel point cet impérialisme du bon plaisir présidentiel est scandaleux, il suffit de le comparer avec certaines pratiques ministérielles qui ont tenté autant que possible d’introduire un peu de cohérence et d’objectivité dans leurs nominations. Je songe, par exemple, hier à Aurélie Filippetti et à Christiane Taubira qui sur ce plan au moins n’a pas été catastrophique.
Je ne sais si la promotion Voltaire est inépuisable. En revanche, l’exemplarité d’un pouvoir présidentiel en France est une exigence qui a de l’avenir, une idée neuve.
Elle est intacte : jusqu’à aujourd’hui, personne ne l’a altérée en tentant d’en imprégner la pâte du réel.
Et ça vous étonne ?
Déjà, sous la IIIe, on disait chez nous : « Leï radicaù, tout a l’oustaou ».
A quoi sert-il d’avoir répété pendant tant d’années que l’ENA était une pépinière de valets de pied ? Certain roi avait un hérisson pour emblème, Hollande devrait avoir un serpent, oh, pas une couleuvre, comme Colbert, mais un orvet qui rampe sans dents et n’a pas de co…
Vous avez commis cher P.Bilger le crime de lèse-République, en mettant en doute le désintéressement des énarques, la glorieuse vertu de l’école républicaine, la même qui a menti sur l’histoire en fabriquant un roman vertueux adultéré, jusqu’à Arte qui dans « Douces Frances » sur la Provence, montre l’abbaye du Thoronet « 12e siècle » habitée par des chanteurs musulmans soufis, mais néglige ostensiblement l’abbaye du Barroux, habitée par des moines bénédictins qui l’ont bâtie de leurs mains, au vingtième siècle et qu’ils y chantent en latin l’office grégorien. J’y ai taillé la pierre, je le sais.
Cela dit, ce trust des « postes » est de tous les temps. La République des copains et des coquins comme on disait il n’y a pas si longtemps.
Gloire à la France étranglée par les énarques, vite la mort de ce pays par asphyxie administrative, il le veut, il le désire, fait de l’euthanasie parce que c’est une mort douce. Il lui faut encore plus de défécateurs de réglementation, de pompeurs d’argent public pour assurer en 2017 la réélection triomphale de leur bienfaiteur.
Attention, Philippe Bilger. Sous votre plume, Hollande se « sarkozyse ». C’est le début de la fin. Après trois années de tolérance bienveillante de votre part à son égard, on entre dans le dur, dans le domaine de la critique frontale, ouverte, violente tant dans les mots que dans l’esprit :
« François Hollande, il convient de tristement l’admettre, s’est moqué comme d’une guigne des engagements qu’il avait pris et comment ne pas considérer, face à la constance de ses trahisons, qu’il avait formulé ses propos de campagne comme autant de voeux qu’il savait pieux ? »
…Là, c’est du lourd ! Il n’est jamais bon d’aller asticoter le dragon – non apaisé – dans sa caverne sous peine de ressortir caramélisé en charbon de bois. Puisse les rares citoyens qui lui demeurent encore fidèles recouvrer une telle lucidité au moment fatidique de déposer le bulletin dans l’urne en 2017. Quitte à bien amplifier sa déroute électorale.
L’inconvénient supplémentaire de la dispersion des Voltaire dans les hauts postes est leur adhésion à la philosophie du précepteur de Candide :
« Pangloss avouait qu’il avait toujours horriblement souffert ; mais ayant soutenu une fois que tout allait à merveille, il le soutenait toujours, et n’en croyait rien. »
J’ai dû bagarrer ferme avec un virus informatique qui m’a pollué, comme nous polluent aujourd’hui les copains coquins des élus. Comment construire un pays par des liens de consanguinité qui ne donnent jamais rien de bon ?
Il suffit de se rappeler, il y a une vingtaine d’années, peut-être un peu plus, dans chaque village il y avait le « pépiot » pour la simple raison que l’on n’avait pas les moyens mécaniques d’aller voir ailleurs. On se mariait à l’intérieur des familles pour préserver les terres, où tout simplement par facilité.
Et là, il suffit de reprendre l’article du Canard aussi, on reproduit les mêmes effets, on a vu ce que cela donne, entre soi, mêmes restaurants, mêmes façons de penser, terrifiant en somme pour notre avenir.
Quand je constate autour de moi toute cette intelligence gaspillée et ces compétences jetées aux orties sous prétexte que l’on n’a aucune chance d’être élu car on n’adhère pas à un parti majeur… quel gâchis !
Je reste persuadé que la démocratie n’est pas l’apanage du suffrage universel, loin s’en faut. Les roturiers seraient prêts à s’investir, pour cela il faut leur donner la chance de le faire, comme dans les pays nordiques.
Assez de voir cette caste de hauts fonctionnaires formatés qui appliquent les mêmes règles pour les mêmes effets : ils nous font croire qu’ils sont indispensables au pays, c’est parce que nous sommes pleutres de nos volontés, pleutres de changements qui bousculeraient un ronron bien ordonné.
Assez de ces soi-disant brillants, j’ai croisé sur ma route des citoyens qui pourraient apporter, beaucoup plus fins que ceux que l’on nous montre. Regardez on agite M. Macron et on a l’impression de découvrir la lune, la France est peuplée d’astronautes encore faut-il la volonté d’aller les chercher ailleurs que dans des promotions aux parcours sans surprises et dont la vision ne passe pas le seuil du pontet de leurs lunettes.
Pour ceux qui ont eu l’honneur d’user leurs fonds de culotte sur les bancs de la promotion Voltaire, le Président, dans son infinie générosité, leur offre un fauteuil du même nom. Et ce n’est que justice. Merci qui ?
« Poivre d’Arvor » ?? Pauvre chéri !
On ne compte plus le nombre de stars déchues qui nous expliquent être des victimes innocentes de Sarkozy ou de Bolloré, ou du Pape.
– Jean-Michel Aphatie ne se remet pas de son double coup de pied au c.. : RTL et Canal+…
– Ivan Levaï, sorti au forceps de France Inter, ne comprend pas…
– Daniel Mermet s’insurge d’avoir été viré à un âge Canonix…
– Didier Porte, qui ne faisait rire que France Inter, est viré de RTL, c’est un complot…
– Pascale Clark, reléguée à 22 heures le samedi soir, a le bon goût de se taire, le salaire tempère souvent « l’indignation », dont on nous a abreuvé ici dans un billet précédent…
-Paul Amar de France 5 accuse Elkabbach d’avoir causé sa perte…
– Bécassine du PAF, Ariane Massenet est aux oubliettes… c’est la faute à pas de chance.
Seul l’inénarrable Antoine de Caunes rebondit de bide en bide, toujours jeune, toujours souriant, toujours inepte, mais qui plaît aux ménagères de plus de 60 ans aux fourneaux devant le mironton.
Monsieur Bilger, et si tous ces faisants millionnaires n’étaient finalement que d’insupportables crétins ? Une retraite dans un monastère cistercien vous ferait le plus grand bien.
L’ENA, tout un programme. On se demande si les critères pour entrer dans cette école, au regard de certains de ceux qui en sont sortis, sont vraiment sélectifs et, si sélection il y a, quels en sont les critères ? La mémoire : sûrement, l’intelligence : facultative.
La promotion Voltaire a dû souffrir de l’absence du professeur (pour raison de longue maladie) qui enseignait la discipline « bon sens ».
C’est quand même triste de voir ce qui peut sortir d’une école aussi prestigieuse (que le monde entier nous envie ?).
En tout cas cette promotion a dû avoir des cours renforcés en matière de solidarité interne.
‘Moi Président normal’ est vraiment normal. Comme les autres, il se comporte en monarque composant sa cour par lien familial ou amical. S’agissant des compétences réelles, qui vivra verra !
Dans le paysage actuel, il semble que seul Alain Juppé ait la hauteur de vue pour échapper à de telles dérives népotiques.
Est-ce sa faute, à Voltaire ?
Je connais personnellement deux énarques de la promotion Voltaire. L’un est sorti dans les derniers et a donc fait une honorable carrière, pas comme Ségolène, sortie à peu près au même rang que lui mais qui a choisi la politique pour se hausser du col…
L’autre a fait du cabinet sous la droite et n’a donc pas bénéficié du moindre coup de pouce de FH alors qu’il est plutôt intelligent et surtout doté d’un esprit original, ce qui, pour un énarque, est la marque du diable…
En faisant du favoritisme sa marque de fabrique, FH inscrit ses pas dans ceux de son prédécesseur honni !!
Placer ses copains/ses semblables aux postes clés est une pratique impossible à interrompre : il s’agit de constituer des clans solides capables de solidarités au-delà des alternances démocratiques du pouvoir. Il est plus que probable que le Président Hollande ne sera pas réélu, alors pourquoi ferait-il cadeau de ces postes à des personnes gravitant hors des cercles qu’il connaît et croit maîtriser ? Le bien commun est devenu une vue de l’esprit et les naïfs idéalistes qui croient encore que ce bien soit recherché par les hommes et femmes au pouvoir se trompent : seules comptent les petites victoires dont on peut être sûr et qui permettent d’assurer son pouvoir ou le pouvoir de son camp. Les partis politiques ne sont plus que des machines à soutenir les carrières individuelles des uns et des autres (Le FN nous en montre en ce moment un exemple frappant) et ne véhiculent plus d’idéal authentique ni le service des autres. François Hollande est en effet narcissique et ce n’est pas la moindre des surprises qu’il nous ait réservées : est-ce le pouvoir qui l’a transformé ou sont-ce ses électeurs qui n’avaient rien perçu de ce travers ? Nous ne le saurons jamais.
Nicolas Sarkozy a des défauts, sans aucun doute, mais ce n’est pas lui qui gouverne actuellement, et tout ce qui lui a été reproché pendant son mandat a été reproduit taille XXL avec François Hollande et les socialistes, sans vergogne, manigançant en coulisses. Si Nicolas Sarkozy agissait avec sa franchise abrupte, que certains assimilaient à de la vulgarité, François Hollande trame ses coups bas et ses copinages, son favoritisme pour ne pas dire népotisme, de façon sournoise, croyant en amortir les retombées.
Là où il se trompe, c’est que malgré une presse en majorité à sa botte, tout fini par se savoir.
Ce qui étonne aussi, c’est de voir tous ces socialistes prêts à nous faire croire que le passé de la France commence en 1789, avec leurs soi-disant valeurs de la République, leur égalitarisme évoqué à tout propos, leurs révolutionnaires coupeurs de têtes érigés en sauveurs du peuple… sauf qu’ils oublient, parce que cela les arrange, que ces mêmes révolutionnaires avaient aussi aboli les privilèges.
Alors, les copains de la promotion Voltaire nommés au postes clés, mais aussi les amis logés dans les appartements de l’Etat parce qu’ils vivent avec la fille de leur mentor, les gardes rapprochées coûteuses de favorites et tant d’autres choses que nous constatons de mois en mois, nous prouvent qu’entre discours et réalité la gauche vertueuse se conduit comme les despotes de républiques bananières.
Et pendant que nos dirigeants passent le plus clair de leur temps à faire de la politique politicienne, à jouer au jeu des chaises musicales, les vrais sujets sont clairement occultés et ils continueront à l’être, le sujet de prédilection du Président sera désormais « la planète propre », un sujet facile pour briller dans le monde entier… Heureusement nous, Français, ne seront pas dupes de la mascarade.
« La promotion est-elle inépuisable ? » Bonne question votre Honneur.
Sur les 29 lauréats, pratiquement tout le monde est en bonne situation ou l’a été. Reste à savoir si la charge du fauteuil les a épuisés et lesquels.
Cactus a raison. On ne parle que de Voltaire. Et Rousseau dans l’histoire, hein, hein, hein ? N’est-ce pas de sa faute aussi si l’on est tombé dans le ruisseau, voire beaucoup plus bas ?
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Par ailleurs, je me suis beaucoup amusée en lisant ce billet, où Sarkozy est en définitive réduit à jouer les vedettes américaines, précédant sa Nullité le roi Pataud I en majesté, le grand champion de la déconfiture et du fiasco tous azimuts. Un pur régal pour « ceusses » qui n’avaient pas parié un penny pour sa pomme ! Si bien que ce dénouement inespéré à un grand amour déçu de notre maître et blogueur en chef fait rire mon cheval, ainsi que toutes les bêtes, la queue en trompette, de la renommée bien sûr, qui sont, je l’admets, bien mal embouchées !
Et ce n’est pas mon cher Brassens qui me contredira !
@ dosimi | 21 août 2015 à 13:52
« …une école aussi prestigieuse (que le monde entier nous envie ?) »
Mais QUI peut bien nous envier cette école formatée « fonctionnaires-bobos » ? Des noms s’il vous plaît.
On m’a dit que pour réussir le concours d’entrée à l’ENA il suffisait de connaître par cœur les arrêts du Conseil d’Etat.
Vrai ou faux ?
@Jabiru
Les promos de l’ENA « voie générale » comptaient à cette époque environ 120 lauréats et une quarantaine pour la « voie économique ».
FH a terminé 8ème, Ségolène 64ème sur 117…
Bonjour Philippe
« Il y a des traumatismes encore plus graves certes mais il n’empêche qu’un écoeurement saisit le citoyen, de droite bien sûr qui a oublié hier et de gauche, je l’espère, s’il a un peu de conscience, face à un aussi cynique et solidaire favoritisme. C’est une honte. »
Je ne suis pas certain que François Hollande se livre plus au copinage que ses prédécesseurs. Dans le présent gouvernement il y a deux ministres de la promotion Voltaire : Michel Sapin et Ségolène Royal. Donc pas vraiment de quoi s’offusquer.
Ceci étant quand on est président de la République, il se trouve toujours des bons copains de promotion pour se rappeler au bon souvenir de l’heureux élu. Cela va bien sûr des camarades de la promo Voltaire de l’ENA, mais aussi ceux des classes prépa, du lycée et même des classes des cours moyen et élémentaire.
Alors bien sûr, on se rappelle les bons moments passés sur les bancs de l’école, les anecdotes drôles avec certains profs que l’on aimait chahuter. Tout ça crée des liens et le président ne peut se soustraire à satisfaire quelques doléances de ses bons vieux copains y compris ceux qu’il avait perdu de vue depuis plus de 20 ans, c’est humain.
Ceci étant cela n’a pas vraiment d’importance vu que pour les postes vraiment importants, lors de l’alternance suivante le nouveau président en place va virer les copains de son prédécesseur pour placer les siens.
Ainsi va la vie et comme dit la chanson :
Avoir un bon copain
Voilà c’qui y a d’meilleur au monde
Oui, car, un bon copain
C’est plus fidèle qu’une blonde
Unis main dans la main
A chaque seconde
On rit de ses chagrins
Quand on possède un bon copain.
…surtout quand celui-ci est président, bien sûr !
Il y a au moins un énarque de la promotion Voltaire qui a accusé publiquement François Hollande de lâcheté, et à trois reprises, en pleine séance télévisée à l’Assemblée nationale : c’est Dominique de Villepin, en 2006. Et il y a au moins trois hommes politiques qui ont publiquement traité François Hollande de menteur, lors d’émissions télévisées, et pour des raisons diverses : ce sont Jean-Luc Mélenchon, Nicolas Sarkozy et Bernard Tapie, en 2012. On ne pouvait pas ignorer les caractéristiques du personnage, mais la fonction publique, comme les médias, l’ont préféré à Nicolas Sarkozy, en inventant au besoin de bonnes raisons. Par ailleurs, pourquoi les énarques de la promotion Voltaire, pourquoi le député socialiste Brottes, seraient-ils moins bons que d’autres ? Les anciens ou récents ministres déjà sortis du casting, et même une bonne partie de ceux toujours en place, sont-ils meilleurs ? J’espère que Jean d’Ormesson verra son souhait (que François Hollande n’ait pas à exprimer ses regrets à sa disparition) exaucé. Courage, Jean d’O, encore vingt mois à tenir !
Ce qui est le plus choquant, inadmissible, républiquebananièresque, c’est que beaucoup de ces postes s’approchent de la définition de l’emploi fictif (et de la pension de retraite fictive).
Payés par ces c… de Français.
Qu’ajouter après Yves, Savo, Michelle D-Leroy et Mary Preud’homme ? Peut-être une autre référence au Canard qui nous révèle encore l’inculture crasse de notre président lequel méprise l »art et la littérature et ne s’intéresse à rien si ce n’est au foot et à la magouille politique. Un incompétent doublé d’un cuistre. Encore une fois bravo pour votre choix de 2012, on peut dire que vous avez du flair, Philippe !
@Claggart 19:45
« …il suffisait de connaître par cœur… »
Non, pas forcément, dans le rapport très particulier entre l’examinateur et l’examiné. Il m’a été rapporté :
– l’examinateur : « Monsieur, quelle est la profondeur du Danube à Budapest ? »
– l’examiné : « Sous quel pont, monsieur ? »
Et si on l’attribuait à François Hollande ? (plutôt qu’à Ségolène !)
@Achille
Qu’entendez-vous par « précédent gouvernement » ? Celui de Monsieur Jean-Marc Ayrault ? Ou voulez-vous dire sous la présidence de Monsieur Sarkozy ?
Dans le premier cas seul Michel Sapin peut être retenu comme ministre du Travail (enfin… si l’on peut appeler cela comme ça !) ; dans le deuxième cas vous vous êtes trompé de film… ou de salle de projection.
Cher Philippe,
La promotion Voltaire ne prend pas les mesures nécessaires pour le recrutement de réservistes, qui a été repoussé pour certains en septembre pour raison de congés. Quel manque de rigueur et d’anticipation…
En comparant la presse belge, américaine et anglaise nous apprenons que l’individu interpellé pour acte présumé de terrorisme en France et non en Belgique comme le prétend l’Elysée, est résident d’Espagne, d’origine marocaine, que sa chevelure est longue et noire et qu’il appartiendrait selon les services américains au « sympathisis isis », un groupe qui menace depuis plusieurs mois l’Espagne, la France, l’Egypte et l’Angleterre.
Nous connaissions les armes utilisées par ce groupe, kalach et gaz moutarde en Irak et l’utilisation de canettes à essence ainsi que la méthode d’intervention en solitaire de ces fanatiques.
La Voix du Nord, en la parole de l’échevin W. qui se trouvait dans la voiture, précise que parmi les personnes qui ont quitté le train avant qu’il ne soit dérouté vers Arras, certains membres du personnel du Thalys ont abandonné les passagers alors qu’il y avait un blessé grave.
Les vacances de la promotion Voltaire auraient été plus adaptées à l’information des personnels de transport et à la formation des personnels.
Que se serait-il passé si les marines américains n’avaient pas été armés ?
Et n’était-ce pas à la France de protéger tous les usagers ?
Pourquoi Hollande n’a-t-il pas appelé le Président Obama pour le remercier de ses anges gardiens américains et que penser de la réorganisation des services de renseignements français ?
Pourquoi les Français sont-ils si mal informés par nos journalistes ?
Parce que s’il est impossible de faire les marchés de Noël, de visiter un musée, de prendre un transport, d’aller à l’école, d’aller dans un lieu de culte, de reposer dans un cimetière, de travailler dans une entreprise, sans connaître la sécurité pour tous et bien c’est que l’Etat et sa promotion Voltaire attendent de nous tous que nous nous habituions au pire.
françoise et karell Semtob
Vous imaginez trois énarques se jetant sur un terroriste pour le maîtriser dans un train, le plaquant au sol à coups d’attaché-case et l’assommant avec des rapports budgétaires ?
« Rien de nouveau sous le soleil » ou si vous préférez « Les grands cimetières sous la lune » suivant « La grande peur des bien-pensants » en politique.
Méditons, méditons mes bien chers frères et soeurs sur le bonheur futur !
OUPS.
Le Premier ministre belge n’a pas fait l’ENA, car lui ose derechef parler de terrorisme, alors que nos énarques ce matin évoquent « une fusillade ferroviaire »…
La liste est longue et ne cesse de s’allonger sur les traits principaux de notre Président, j’ai lu ici lâcheté, le principal a été oublié il est de NKM, « faible avec les forts, fort avec les faibles ».
La messe est dite pour les citoyens, le barreur d’eau douce ne sera pas réélu, car cette fois-ci même la voile hissée, le bateau n’avance pas.
Quant aux moussaillons les plus proches, sentant la fin prochaine, ils préparent leur reconversion en cela aidés par l’agence de placement FH and Co. Allez, bien que le chemin soit caillouteux plus personne ne peut croire que le guide pour nous servir trouvera l’accompagnateur susceptible de nous amener sur le chemin de Compostelle en toute sérénité.
La promo Voltaire ?
Mais il y en eu tant d’autres avant et tant d’autres depuis.
Ces énarques, princes de la République, nous mangent le pognon sur le dos.
Il faut vite supprimer l’Ena qui ne sert qu’à faire des privilégiés et bien souvent des incompétents qui engorgent les ministères et autres strates de l’administration.
Ce sont des seigneurs ou des saigneurs selon leurs postes.
On connaît bien le système : Ecole de commerce, Sciences Po puis bifurcation Ena pour les incompétents, industrie, recherche et commerce pour les autres.
Cherchez l’erreur.
@ adamastor | 22 août 2015 à 02:27
« Qu’entendez-vous par « précédent gouvernement » ?
Si vous lisez bien mon commentaire je parle du présent gouvernement et non du précédent.
Mais de toute façon quel que soit le gouvernement et le Premier ministre, le « patron » c’est le président, le PM est un collaborateur (pas seulement pour Nicolas Sarkozy) et les ministres sont des exécuteurs (pas seulement pour Jacques Chirac) .
C’est ce qui distingue la Ve République des précédentes. Ce qui conduit d’ailleurs à s’interroger sur l’utilité réelle du Premier ministre, vu qu’en cas de décès du président en cours de mandat ce n’est pas lui qui assure l’intérim mais le président du Sénat.
M. Bilger découvre l’eau chaude. A quand le pétrole ?
Par ailleurs, la définition du fait du prince est le fait de l’autorité qui ne respecte pas un contrat parce qu’elle détient le pouvoir de le faire respecter.
Depuis le Général de Gaulle le citoyen va de désillusions en désillusions et le France coule lentement et sûrement. La Ve République est devenue une république bananière. La démocratie a été transformée en système oligarchique dans lequel le citoyen n’a plus de choix, vote pour l’une ou l’autre et se fait entuber ensuite. En fonction de l’oligarchie au pouvoir la partie adverse est replacée et perçoit d’autres postes toujours bien rémunérés. Les copains de l’oligarchie en place se voient offrir des postes juteux dans lesquels leur incompétence est masquée par des hauts fonctionnaires grassement surpayés. Oui, la France n’est plus la France. Tous ces guignols et ces perroquets m’horripilent, j’ai 72 ans et j’ai bien peur de ne pas pouvoir assister à la grande lessive qui arrivera forcément.
@ J.Marques
Si de nombreux énarques font parler d’eux parce qu’ils sont visibles, et se montrent sous leur mauvais jour (ambitieux, méprisants), tous les énarques ne sont pas ainsi. Tant d’autres travaillent dans l’ombre et exercent leur fonction apolitique avec mérite et conscience. Comme dans tout parcours il y a les ambitieux ostentatoires, devenus ces dernières années plus nombreux, je vous l’accorde, mais il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier.
Cette école de haut vol formaient de brillants hauts fonctionnaires, comme beaucoup de choses cela s’est sans doute dégradé mais je crois que ce sont les politiques eux-mêmes, anciens énarques, qui l’ont rabaissée en mettant trop en vue leurs amis.
@ giuseppe
Excellente formule de NKM sur Pédalo Premier, le ci-devant président « normal » de Philippe Bilger.
« Parce que s’il est impossible de faire les marchés de Noël, de visiter un musée, de prendre un transport, d’aller à l’école, d’aller dans un lieu de culte, de reposer dans un cimetière, de travailler dans une entreprise, sans connaître la sécurité pour tous et bien c’est que l’Etat et sa promotion Voltaire attendent de nous tous que nous nous habituions au pire.
françoise et karell Semtob »
C’est bien cela que cherchent les terroristes, semer la terreur et empêcher la simple vie. Mais en effet, a part l’esbroufe politique qu’est-il mis en place ?
@ Savonarole | 22 août 2015 à 07:38
Excellent.
@Savonarole
Vous évoquez le drame d’hier dans le TGV et le courage de ces trois militaires américains sans lesquels il y aurait manifestement eu un véritable carnage. A cause de ces terroristes qui ont la volonté de s’en prendre à l’Occident, plus personne n’est à l’abri partout dans le monde car tout peut arriver n’importe où et en tous moments.
Nous devons une grande reconnaissance à ces GI car c’est au péril de leur vie qu’ils n’ont pas hésité à mettre hors d’état de nuire un fou furieux bien décidé à tuer. Un acte barbare qui vient après la décapitation a Palmyre du chef des antiquités Khaled al-Assaad mort en martyr pour avoir œuvré à la conservation du patrimoine de son pays. Imaginons le calvaire de ce pauvre homme assassiné par ces barbares et à lui aussi nous devons rendre hommage. Mais jusqu’ou iront-ils ces assassins et au nom de quel dieu ?
@Achille
En effet j’ai mal lu le mot et je vous prie de m’excuser.
Quelle distraite fais-je !
Sans oublier « La France contre les robots » de l’E.N.A..
@Michelle D-LEROY
Tout à fait ils sont, les politiques, responsables du désamour des citoyens envers le personnel politique et non la politique en elle-même, je dois dire.
La chose publique intéresse toujours le français mais peut-être plus au niveau de sa commune que celle des hautes instances.
Pour avoir bossé pendant 25 ans au sein d’un ministère important j’ai largement eu le temps de les voir arpenter les couloirs de réunions en réunions sûr d’eux-mêmes et méprisant le « bas peuple » représenté par les autres couches de l’administration.
Alors bien sûr vous trouverez, beaucoup de haut fonctionnaires honnêtes, intègres et je ne voudrais pas jeter le bébé avec l’eau du bain mais j’en ai fortement envie.
Cette caste des 15.000 personnes environ a selon l’Insee 15 milliards d’euros davantage en nature par an. Alors certes je n’ai pas pu vérifier ces chiffres mais cela ne m’étonnerait pas lorsqu’on connaît leur train de vie dans les palais nationaux ou dans les hôtels particuliers des préfets, sous-préfet et autres agent de l’Etat, armée comprise.
Tous ces gens sont logés nourris blanchis à nos frais. Madame Royal nous parle de lutter contre le gaspillage alimentaire, il serait intéressant de faire les poubelles de sa « cantine privée ». Je ne crois pas qu’on cuisine les reste comme dans les familles ordinaires.
@J. Marques
Je rebondis sur votre commentaire adressé à Michelle D-LEROY, s’agissant de cuisine privée.
Celle de l’Assemblée nationale se porte bien avec des assiettes arborant logo au recto et BERNARDAUD Limoges France – pour L’ASSEMBLEE NATIONALE – au verso. La cuisine est forcément meilleure vu le savoir-faire de ce Monsieur. Si ce n’était le poids de chacune d’elles.
Le progrès vient de la nouvelle cuisine comportant un huitième de carotte et/ou de poireau qui allège sensiblement le poids pour le transport.
Et le lance-pierre avec lequel sont payés certains vacataires intérimaires.
La prétention de certains, certaines alliée de leur mépris n’a pas, à mes yeux, trouvé d’égal dans d’autres milieux. Il doit exister un puits dans une région de France où ils vont se ressourcer pour ces deux attitudes.
Le bas peuple n’existe pas. Sinon ils, elles en feraient partie en tant que citoyens.
@J.Marques
Je vous rejoins car moi aussi j’ai fréquenté pour les besoins de la cause quelques services d’importance peuplés de fonctionnaires qui s’en donnaient des airs, arpentant les couloirs un agenda XXL sous le bras avec des postures de personnages débordés à cause de rendez-vous surchargés. Le gag c’est qu’un jour j’ai eu l’occasion de jeter un œil sur l’agenda d’un arpenteur de couloirs, je vous laisse deviner la suite, l’agenda était pratiquement vide. Par contre il ne faut effectivement pas tout mélanger car certains fonctionnaires, ceux qui n’étaient pas abonnés à la machine à café, emmenaient des dossiers le week-end pour bosser chez eux. Et ceux-ci n’avaient en général pas la mauvaise habitude de traîner dans les couloirs sur le coup de midi pour se faire inviter à déjeuner à la meilleure table du quartier. C’est vrai qu’une invitation avec un bon digestif ça aide souvent à fluidifier les contacts et les décisions. Du ménage il y en a à faire mais qui va oser ?
Je constate, Monsieur Bilger, que les articles du Canard enchaîné sont une mine de réflexion pour tous ses lecteurs, même si parfois les conclusions à en tirer ne sont pas identiques.
Je pense que l’on a tort de gloser sur le fait que Monsieur Hollande serait un minus habens, ou capitaine de pédalo selon son camarade énarque Fabius, la grosse tête équivalente à celle d’un Giscard d’Estaing.
Il me semble que, pour mesurer la dérive observée depuis quarante ans, il faille revenir à la volonté des créateurs de l’ENA, au premier rang desquels Michel Debré.
Cette école, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, était destinée à fournir de grands serviteurs de l’État, de grands administrateurs capables d’embrasser les problèmes de la nation et d’avoir une vision prospective dans l’intérêt général de la France. En somme, pour œuvrer à la grandeur de la France selon le mot du général de Gaulle.
Ce pays industriel était essentiellement dirigé par des ingénieurs issus de Polytechnique et d’autres grandes écoles formant des scientifiques et des ingénieurs de très haut niveau.
Dès les années 70, l’ENA a phagocyté les places au ministère des Finances en y plaçant les meilleurs de ses classements de sortie, inspecteurs des finances qui n’ont eu de cesse de supplanter les ingénieurs, la préfectorale n’étant plus « porteuse » pour faire carrière.
Les privatisations des années 80, notamment des grandes banques, ont été l’occasion pour cette nouvelle « caste administrative » d’aller pantoufler dans les banques, la finance ou les partis politiques avec la certitude de pouvoir réintégrer la haute administration et de bénéficier des protections offertes par la culture du carnet d’adresses. Rien ne vaut l’entre-soi pour ne jamais risquer de chuter même en cas de faute personnelle.
A présent l’État est cette chose dont il faut « réduire le périmètre » au profit des mêmes mais cette fois lancés dans la politique et dans la prébende. Il suffit de constater la manière dont se taillent les fiefs que représentent les nouvelles régions : nous assistons bien au détricotage systématique des fondements de la République par ceux mêmes qui devaient en être les garants. Le pantouflage au Conseil d’État en donne aussi l’exacte mesure.
Monsieur Hollande, dans ce maelström, ne fait que poursuivre dans la voie de la destruction systématique de l’État, de la République et de la Nation. Sa bonhomie apparente et ses blagounettes ne sauraient masquer le sens de son action et, pour y satisfaire, ne peut que se reposer sur ses obligés : le renvoi d’ascenseur transcende les partis et le lien Chirac-Hollande est emblématique de la continuité de ce travail de sape de long terme et fait d’infinie patience pour y atteindre…
Les personnalités ne se bousculent pas à dénoncer la corruption à la française.
Et si elles ne se bousculent pas, c’est que les fripouilles dont il s’agit sont en quasi totalité des frères, et que les médias sont aussi tenus par les frères.
Ce qui signifie que M. Bilger n’en est pas, ou sinon un mauvais frère qui ne montera pas en grade et qui ne pourra pas compter sur les hautes sphères de la mafia.
Ce qui signifie aussi qu’il est fort peu probable qu’il ait espéré être garde des Sceaux, et même pour l’Académie, ce ne sera pas facile.
Honneur à Philippe Bilger.
@ calamity jane
CantineRendons justice aux généraux de la DGGN
Après 25 ans passés à Beauvau j’ai terminé ma carrière à la DGGN (direction générale de la gendarmerie nationale) à Issy-les-Moulineaux.
A part le général Favier, directeur de la DGGN, que je n’ai pas croisé, tous les généraux ou presque mangeaient à la même cantine que le troufion de base.
Il en est même qui ont été fort sympathiques en payant leur bouteille, et y compris en venant jouer au football avec la troupe le midi en dehors des heures de service.
Au sein du MI à Beauvau cela n’existe pas croyez-moi, à une ou deux exceptions près.
Monsieur Philippe Bilger j’espère que vous me pardonnerez ce hors sujet, mais l’attentat du Thalys et ses héros sont quand même plus édifiants que nos querelles franco-françaises.
On ne peut que rendre un vibrant hommage à ces trois Américains et à cet Anglais âgé de 62 ans, qui ont évité un carnage au risque de leur vie. A contrario j’ai honte pour nos concitoyens ; hormis apparemment un fonctionnaire SNCF, ils étaient quand même à priori plus nombreux que les Américains dans ce train !… Quand on voit un Jean-Hugues Anglade qui se répand sur les télés pour glapir contre les employés du Thalys, alors qu’il n’a rien fait pour s’opposer à ce terroriste et n’a pas un mot pour les héros qui eux ont agi !…
@Trekker | 22 août 2015 à 21:54
La différence avec le voyageur lambda, ces héros en sont de véritables, ce sont des militaires avec des réflexes qui ne sont pas ceux d’un homme ordinaire.
Il semblerait même que ce soit des Marines, pour au moins l’un deux, donc des troupes de chocs très entraînées.
Il convient effectivement de leur rendre hommage.
Allons, allons, Messieurs, Jean-Hugues Anglade était avec ses enfants, plus comique est notre excellentissime ministre de l’Intérieur qui a découvert que c’est un Français qui est le premier héros de cette « fusillade ferroviaire ». Devant le retentissement mondial de l’affaire, il fallait absolument trouver un Français. Cazeneuve, de Charlie en Charlot est notre nouveau Buster Keaton, toujours sérieux, même en plein naufrage.
Par ailleurs j’ai beaucoup aimé la déclaration du marine US : « On lui a tapé sur la tête jusqu’à ce qu’il perde connaissance ! »… J’en ris encore.
C’est curieux, dans des cas pareils on n’entend plus les stentors du barreau, les Temime, les Dupond-Moretti, le champion de la Ligue des Droits de l’Homme, le présumé coupable va devoir se cogner l’avocat de garde au barreau d’Arras et faire avec.
@ Jean le Cauchois 22 août 00.58
Me permettez-vous de compléter la petite anecdote que vous rapportez ?
Les propos relatés sont exacts.
Au concours d’entrée à l’école, le candidat subissait l’épreuve du Grand Oral, face à un groupe d’examinateurs taquins.
Un jour, un des candidats se montra particulièrement documenté, rationnel et sûr de lui.
Pour essayer d’ébranler son assurance, un examinateur lui demanda la profondeur du Danube à Vienne. Et pour rassurer le jury, le candidat prit l’échappatoire : sous quel pont ?
C’était le futur major de la promotion Albert Thomas, Jean François-Poncet, quelque temps avant la naissance de François Hollande.
@ J. Marques | 22 août 2015 à 22:38
« …ce sont des militaires avec des réflexes qui ne sont pas ceux d’un homme ordinaire. Il semblerait même que ce soit des Marines »
A priori parmi eux il n’y avait que deux militaires : un membre de la garde nationale qui revenait certes d’un séjour en Afghanistan, et un de l’US Air Force. Ce dernier n’est a priori pas un pilote ou un commando, il est seulement dans le civil un pratiquant d’art martiaux. Donc les deux militaires américains n’étaient pas le moins du monde des marines très entraînés et surtout pour ce type d’action.
Agir comme l’ont fait les deux militaires et les trois civils, c’est avant tout une question de courage et volonté, bien plus que le fruit éventuel d’un entraînement hors norme type commando. Certes ce dernier permet d’acquérir des techniques ad hoc, de maîtriser son stress et surmonter sa peur. Mais en l’absence des qualités psychiques évoquées ci-avant, il ne garantit pas une prise de risque dans l’action non programmée : phénomène aléatoire bien connu des instructeurs et sélectionneurs des troupes de choc et forces spéciales.
Si le sujet vous intéresse je conseille le livre du colonel Michel Goya « Sous le feu – la mort comme hypothèse de travail – comment des hommes ordinaires peuvent faire des choses extraordinaires ». Ainsi que les articles de son blog consacrés à cette problématique dont ci-après un échantillon :
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2013/08/la-fabrique-des-soldats.html
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2013/07/la-liberte-est-elle-lignorance-de-ce.html
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2013/07/tuer.html
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2013/07/javais-atteint-lage-de-douze-batailles.html
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2013/06/le-fractionnement-des-ames.html
Comme quoi des hommes ordinaires peuvent se révéler en situation être des héros, ce qu’ils ignoraient avant et seules des circonstances hors du commun l’ont permis. Cette phrase n’est pas de moi mais d’un très grand, et fort discret héros : feu le colonel du Puy-Montbrun (en la matière il n’avait rien à prouver, c’était une sorte de frère d’armes de Bob Maloubier).
Voici une excellente leçon de démocratie qui nous vient d’Haïti : ne plus voter.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/2015/08/21/003-haiti-elections-legislatives-trois-deputes.shtml
Merci pour votre blog. Votre antisarkozysme devrait être ébranlé de temps en temps, nous avions alors un Président qui ne sortait pas de l’ENA et n’a pas à ce point casé injustement ses dévots.
Force est de reconnaître que l’actuel Président est bien plus mauvais que le précédent et pire, qu’il est moins bien entouré ce qui nous mène encore plus rapidement à la catastrophe.
Quant à sa vie personnelle, elle sombre dans le ridicule, il faut lire la presse étrangère pour s’en convaincre, nous avions un couple bling-bling, nous avons progressé avec un trio infernal.
Je ne souhaite ni Sarkozy, ni Hollande, ni Juppé et regrette que la presse se croie obligée de nous agiter le condamné bordelais pour tenter de faire diversion. Il y a autre chose que ces affamés de pouvoir, du moins je l’espère.
@Trekker | 22 août 2015 à 21:54
« A contrario j’ai honte pour nos concitoyens »
Pourquoi, il y avait aussi des militaires français dans ce même wagon ?
Pour rester dans le hors-sujet, dans la foulée de l’appel au cessez le feu Porochenko – Hollande – Merkel – Poutine du 23/07 et après la discussion Porochenko – Merkel – Hollande de lundi 18/08 dernier, sur la situation ukrainienne, selon un décret publié ce samedi par son gouvernement, la Russie s’approprie 50.000 km2 en mer d’Okhotsk, dans les eaux du Japon. Le Parisien rappelle avec pertinence qu’aucun traité de paix n’a encore été signé entre la Russie venant aux droits de l’ex-URSS et l’empire du Japon : http://www.leparisien.fr/international/la-russie-continue-d-assouvir-sa-soif-de-conquete-en-mer-d-okhotsk-22-08-2015-5027683.php le motif en étant depuis 70 ans la situation des fameuses Kouriles !! Moscou s’interroge aujourd’hui sur la sincérité du Japon concernant la mémoire du conflit qui s’est achevé il y a 70 ans.
Mais bon, ce n’est pas Poutine qui critiquera le maire de New York, Bill de Blasio, de vouloir prendre un décret contre le street art des Topless, donc mes messieurs, tout va bien.
Quant à la promotion Voltaire, déjà au début de l’année 2013 Le Figaro en faisait état, dans une énumération significative :
Le trésorier de la campagne de François Hollande, Jean-Jacques Augier, était assis sur les mêmes bancs que François Hollande, Dominique de Villepin (ex-premier ministre), Ségolène Royal (ex-candidate à la présidentielle), Renaud Donnedieu de Vabres (ancien ministre), Michel Sapin (ministre du Travail), Henri de Castries (PDG d’Axa), Jean-Pierre Jouyet (ex-ministre, directeur général de la Caisse des dépôts), Pierre-René Lemas (secrétaire général de l’Élysée), Raymond-Max Aubert (prédécesseur UMP de Hollande à la mairie de Tulle), etc.
Peut-être quelqu’un a-t-il vu ce documentaire de France 3 Ile-de-France :
« Les journalistes Samir Tounsi et Pierre Jean-Zami ont consacré un documentaire à cette promotion (Promotion Voltaire), qui a été diffusé sur France 3 Ile-de-France le 20 avril 2013.
Les auteurs ont retrouvé un film de fin de promotion, inédit et cocasse : on y voit Hollande mimer une crampe lors d’un examen simulé, faire mine de se tordre de douleur, avant de s’écrouler sur sa chaise. Jean-Jacques Augier témoigne longuement dans ce film. Il explique pourquoi le chef de l’État a fait appel (à l’Élysée notamment) à autant d’anciens élèves de sa promotion. On y voit Hollande profiter de la remise d’une décoration (d’un ex-Voltaire) pour ironiser sur les critiques contre l’omniprésence des « voltairiens » aux postes clés de la République. À la fin du film, Pierre-René Lemas lance en forme de boutade : « Je veux rassurer ceux qui s’inquiètent, une bonne partie de la promotion Voltaire sera bientôt à la retraite.» »
Or donc, soyez rassurés !
@Savonarole | 23 août 2015 à 00:23
Cazeneuve <-> Buster Keaton : Excellent ! Je savais bien qu’il me rappelait quelqu’un.
Médiatiquement l’important est qu’il y ait eu un intermittent du spectacle héroïque qui s’est blessé au doigt en cassant la vitre protectrice du bouton d’alarme et qui regrette que les employés du Thalys n’aient pas fait bouclier de leur corps pour le protéger. Une commission d’enquête à l’Assemblée nationale devra sans doute être nommée pour plancher sur une modification des normes sur l’épaisseur et la composition chimique des verres de protection des boutons d’alarme.
Heureusement que le « suspect » (de qui se moque-t-on ?…) n’avait pas lu avec attention le manuel d’utilisation de son AK.
@Province
Permettez-moi de vous apporter deux précisions sur celui que vous dénommez « le condamné bordelais ».
1. Il a payé à titre personnel une faute collective de son parti en protégeant Chirac
2. Il ne s’est pas enrichi personnellement
Ceci étant posé il a quand même droit a un certain respect, que les Bordelais lui rendent bien.
@ Trekker | 22 août 2015 à 21:54
« …j’ai honte pour nos concitoyens »
Et vous, auriez-vous fait mieux ?
« On saura jamais c’qu’on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L’âme d’un brave ou d’un complice ou d’un bourreau ?
Ou le pire ou le plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d’un troupeau
S’il fallait plus que des mots ? » (J.J Goldman)
Naturellement il faut saluer le courage des deux Américains et du Britannique (parlant si bien notre langue) mais, si j’ai bien compris, celui qui a reçu la balle qui lui a traversé le corps après avoir désarmé le terroriste est Français ?
Cela va vous soulager de votre honte j’espère.
@Trekker
Pourquoi vous en prendre à JH Anglade ? Il a essayé de protéger ses enfants ce qui est le devoir de tout parent, et par ailleurs il a réussi – sans se cacher sous son siège ni fuir par les fenêtres comme beaucoup – à tirer le signal d’alarme. Le manque de formation des personnels du Thalys est peut-être ce qui est sous-jacent à cette dénonciation par un usager. La SNCF attend sans doute qu’il y ait comme à Madrid plusieurs centaines de morts pour prendre des mesures de sécurité.
On entend sur les médias les spécialistes dire que sécuriser l’accès aux trains coûterait trop cher : mais ces spécialistes prennent-ils le train eux-mêmes, ou leurs enfants ? Je ne sais pas si ces spécialistes sont formés dans les grandes écoles mais ce qui est sûr c’est qu’ils sont souvent hors sol, n’ont plus que des chiffres dans la tête, comme les dirigeants de la SNCF : l’humain est absent de leur vision (voyez comme on s’en prend aux fraudeurs obligés de payer des amendes hors de prix (300 euros d’amende soit 1/4 du smic – doublés au bout de quelques mois – infligés à des bénéficiaires des minima sociaux !). Au lieu de faire la chasse aux pauvres, la SNCF ferait mieux d’empêcher que des armes ne soient introduites dans les wagons ! mais ça c’est trop demander…
@ Catherine JACOB@Trekker | 23 août 2015 à 09:13
« …Pourquoi, il y avait aussi des militaires français dans ce même wagon ? »
Parmi les cinq personnes ayant participé à la neutralisation de ce terroriste, il n’y avait que deux militaires. De plus ceux-ci était loin d’appartenir à des troupes de choc ou autres forces spéciales. Les trois autres étaient des civils, notamment un consultant britannique de 62 ans et qui à la télévision ne m’a pas semblé avoir un physique d’athlète.
@ breizmabro | 23 août 2015 à 11:00
« …Et vous, auriez-vous fait mieux ? »
En toute honnêteté j’aurais tenté d’agir, mon action aurait-elle été efficace ou vaine ? Mais vous pouvez douter de mon attitude dans ce genre de circonstance, si pour votre confort intellectuel cela vous permet d’excuser la lâcheté de nos concitoyens. Hélas on la constate au quotidien lors de simples agressions dans le métro ou le train, certes de par leur âge et / ou condition physique certains ne peuvent bien évidemment pas agir.
Les couplets de J.J Goldman ne traitaient absolument pas d’un sujet similaire.
« …celui qui a reçu la balle qui lui a traversé le corps après avoir désarmé le terroriste est Français ? »
Désolé pour votre démonstration, c’est hélas un franco-américain enseignant en région parisienne.
Ah si, pour l’honneur des Français, l’un deux – Jean-Hugues Anglade – s’est fait filmer dans un fauteuil roulant sur le quai de la gare et exhibait ses mains couvertes de pansements. Ces blessures superficielles étaient dues aux éclats de verre provoqués par le bris de la glace protégeant un des signaux d’alarme, et qu’il avait actionné : acte hautement héroïque ! En outre il glapissait contre la lâcheté du personnel du Thalys, qui n’avait fait qu’appliquer les consignes en vigueur dans de telles circonstances.
Désormais, je ne l’appellerai plus Trekker que le héros pontifiant ! Ou alors le pontife héroïque ?
Je ne pense pas me tromper en disant que nous sommes bien peu sur ce blog à avoir fait la guerre. Nous parlons donc pas mal dans le vide.
Voici le point de vue d’un technicien de la guerre :
La litanie de la peur-Un inconnu vous aborde avec une kalashnikov
Le titre est excellent. Le reste aussi.
*********
Ayoub El Khazzani, était un combattant car il avait préparé, anticipé, visualisé, accepté son action violente mais ce n’était pas, comme souvent, un bon combattant. Il bénéficiait d’un armement redoutable et de la surprise face à des gens désarmés mais il a été incapable d’utiliser ces avantages énormes. Soumis lui aussi à la peur, il s’est avéré maladroit, ne parvenant pas à utiliser correctement son fusil d’assaut. Il a beaucoup effrayé mais le piège du confinement s’est finalement retourné contre lui à partir du moment où il a trouvé autour de lui d’autres combattants, même désarmés. Ces hommes, militaires ou non, ont réussi en quelque secondes à contrôler suffisamment bien leur peur, par formation et/ou volonté, pour décider d’agir immédiatement. Cela a sans doute surpris l’agresseur et accentué encore sa propre peur. Comme souvent, il aura suffi qu’un seul, à plus forte raison des amis, initie le mouvement ou donne des ordres pour que d’autres, encore hésitants, basculent aussi dans l’action et permettent d’avoir la masse critique suffisante pour neutraliser l’agresseur. C’est ce qui fait souvent la différence entre le groupe amorphe devant une agression et celui qui la rejette. Ce n’est pas la compétence en combat rapproché ou la force physique qui sont décisives, Chris Norman est un consultant britannique de 62 ans, mais bien la volonté d’agir et le sens de l’honneur.
Nous sommes en guerre contre des organisations qui pratiquent le terrorisme et le minimum pour gagner une guerre c’est d’avoir des combattants, beaucoup de combattants même. Les circonstances de l’attaque du Thalys étaient favorables, cela n’a pas toujours été le cas dans le passé et cela ne le sera sans doute pas non plus dans le futur, mais plus on multiplie les combattants, y compris civils, et leur capacité d’agir et plus on multiplie les chances de victoires. Il est temps de mobiliser. Il est temps de se mobiliser.
*********
@Franck Boizard
Oui il est grand temps de se mobiliser et de faire prendre conscience à tous nos concitoyens que rien n’est plus efficace qu’une vigilance citoyenne car malheureusement la police ne peut être partout.
Avoir l’œil et prévenir c’est déjà beaucoup, il en va de notre sécurité et ce message c’est à nos dirigeants de le faire passer. Et de ne pas oublier qu’il est très difficile de faire entrave à quelqu’un de décidé et d’entraîné.
Lassana Bathily était Malien, sacré lui aussi (à juste titre) héros en janvier dernier lors des événements que l’on sait. L’on ne voit donc pas ce que la nationalité d’une personne, auteur d’acte de bravoure ou de dévouement, pourrait ajouter à l’affaire. Il se trouve que ces trois ou quatre hommes (américains et britannique) ont été directement confrontés à une situation critique et qu’ils ont eu les bons réflexes et le courage qui va avec, point. Un exemple à suivre donc, bien que cela ne se commande pas. Confrontées à des drames, il y aura toujours des personnes plus réactives et plus courageuses que d’autres, c’est avant tout une question de caractère et non de nationalité. D’autant plus que dans le Thalys en question, l’on côtoie (en particulier en période estivale) beaucoup plus d’étrangers que de Français. Remarque en passant pour les mauvais esprits qui ont pris prétexte de cet événement pour stigmatiser une prétendue couardise de nos compatriotes.
@ JLM | 23 août 2015 à 12:43
« Pourquoi vous en prendre à JH Anglade ? »
Ce n’est pas son attitude dans le train que je critique, mais son cinéma devant les caméras de télévision. Dans un fauteuil roulant, exhibant ses mains pansées (pour des éraflures d’éclats de verre) et faisant le procès du personnel du Thalys alors que celui-ci n’a fait qu’appliquer les consignes afférentes à une telle situation. Consignes que ce monsieur naturellement ne connaît pas.
@ Franck Boizard | 23 août 2015 à 18:23
« Ce n’est pas la compétence en combat rapproché ou la force physique qui sont décisives, Chris Norman est un consultant britannique de 62 ans, mais bien la volonté d’agir et le sens de l’honneur… »
Totalement d’accord avec vous, voir mon commentaire du 23 août 2015 à 02:18.
@ Laurent Dingli | 23 août 2015 à 17:19
« Désormais, je n’appellerai plus Trekker que le héros pontifiant ! Ou alors le pontife héroïque ? »
Sachez mon cher monsieur que je moque éperdument de votre jugement sur moi, et que je n’éprouve pas le besoin de raconter ma vie.
Je sais bien que votre rancoeur à mon encontre ne résulte pas de mes positions sur cet attentat du Thalys, mais vient du fait que j’ai osé (crime inexpiable) vous contredire sur Kagame et le génocide rwandais.
@Trekker
Vous avez introduit ici un interminable hors-sujet pour finir par nous révéler que vous vous seriez en somme comporté en héros et que vous, vous auriez agi, et patati et patata. Le plus cocasse c’est que vous ne vous rendez même pas compte du ridicule de vos propos vaniteux. Vous devriez apprendre à rire un peu de vous-même (je vous assure qu’il y aurait de la matière) plutôt que de pontifier sur tout et à tout propos, de la pornographie à la culture des petits pois (sans offense pour PB) au XIIe siècle en Basse-Bretagne. Lorsque vous aurez reçu les honneurs du Panthéon et que je serai mort d’une indigestion de cuistrerie à force de lire vos commentaires de colonel en retraite, nos descendants se demanderont à propos de Jean Moulin : mais qui donc est enterré à côté de Trekker ?
Entendu dans la foule, Place Saint-Pierre à Rome :
« Mais qui est donc l’homme en blanc sur le perron du Vatican à côté de Trekker ? »
Je ne suis pas un héros et je rejoins le commentaire de Trekker.
« ils » sont forts de notre peur, de notre lâcheté, de notre petit égoïsme. Et les politiques élus nous représentent bien. On a flingué dans ce pays l’entraide, notre côté « bon samaritain », notre esprit d’observation. La bulle n’est pas que financière. Nous avançons dans la rue engoncés dans notre petite sphère mesquine, les yeux perdus dans le vague ou sur la tablette.
Nous avons été désarmés dans les faits et dans l’esprit. Nous allons le payer très cher, dans le sang et notre chair. Ce n’est pas parce que certains n’ont pas eu l’occasion ou le courage d’intervenir qu’il faut critiquer quelqu’un qui aurait été susceptible de le faire afin qu’il rentre dans le rang du cercle des citoyens anonymes. C’est un état d’esprit, un mental, un influx nerveux avant d’être un état physique.
Moi aussi j’aurais agi contre. Je ne sais pas comment mais j’aurais agi. Prouvez-moi le contraire au lieu de brocarder en raisonnant en fonction de vous-même ce qui est la plus grave erreur dans la lutte contre le terrorisme. La peur doit changer de camp.
@ hameau dans les limbes
Moi aussi j’aurais agi contre. Je ne sais pas comment mais j’aurais agi. Prouvez-moi le contraire au lieu de brocarder en raisonnant en fonction de vous-même ce qui est la plus grave erreur dans la lutte contre le terrorisme. La peur doit changer de camp.
Tous ces héros virtuels de salon me font marrer : MOI, j’aurais fait ceci ou cela, Retenez-MOI ou j’aurais sûrement fait un malheur, les Français du TGV sont des lâches, mais MOI, internaute anonyme qui pianote dans mon salon, et blabla, et blabla.
Salut les comiques : oui, on sait, avec des grandes g… comme les vôtres, toute la France de 1940 aurait été résistante, il n’y aurait jamais d’agressions impunies, etc. Bigre ! La blogosphère est remplie de héros ridicules et virtuels, c’est d’un drôle !
Quand j’avais 25 ans, je suis intervenu dans le métro parisien pour aider deux jeunes filles qui se faisaient agresser violemment par deux Antillais. Cela m’a valu d’avoir des dents cassés dont une incisive, un implant, de multiples interventions sur des années sans parler de la souffrance psychologique. Au moins mon intervention a-t-elle permis de faire cesser l’agression contre les jeunes filles dont l’une était handicapée (une de ses jambes était une prothèse). Pendant des semaines, avec toute une brigade de la PJ nous avons tenté, en vain, de retrouver l’agresseur. Je ne voulais pas évoquer cet épisode banal dont je ne tire aucune gloire, mais le ridicule de vos interventions et vos positions péremptoires, à vous et à l’inénarrable Trekker, m’y contraignent. Je le répète donc : lorsqu’on n’est pas confronté réellement à une situation à un moment donné et même si on a déjà fait soi-même la guerre ou un stage commando, on se tait. Moi-même, j’ignore ce que je ferais si la situation que j’ai vécue à l’âge de 25 ans se renouvelait, sans doute rien. Lorsqu’on évoque ce genre de situations tout à fait imprévisibles, un peu de réserve et d’humilité ne fait pas de mal.
« Lassana Bathily était Malien, sacré lui aussi (à juste titre) héros en « septembre dernier » lors des événements que l’on sait. »
Rédigé par : Mary Preud’homme | 23 août 2015 à 21:21
—-
En relisant ce commentaire, je m’aperçois que j’ai fait une erreur de date, l’événement auquel je faisais allusion et où s’est illustré le Malien LB ayant eu lieu en janvier dernier et non en septembre.
@hameau dans les nuages | 24 août 2015 à 11:13
Merci pour votre appréciation de mon commentaire, et pour la suite de votre commentaire qui pose bien le problème. On ne sait comment on aurait agi, mais on sait qu’on aurait agi : peur au ventre ? maladroitement ? efficacement ?… La veulerie affichée avec arrogance par certains de nos concitoyens n’est qu’un encouragement pour tous les terroristes : confirmés, apprentis et les plus maladroits.
@ sylvain | 24 août 2015 à 07:56 & Laurent Dingli | 24 août 2015 à 00:29
Vos moqueries à connotation injurieuses à mon encontre ne font que trahir votre absence d’argument et au final me font bien rire. Quant à vous Môssieur Dingli le héros autoproclamé du métro, vous devriez lire ou relire les deux commentaires ci-après sur vous figurant sur le site d’Amazon
http://www.amazon.fr/review/R2WV9JL90QAQ3W/ref=cm_cr_pr_viewpnt#R2WV9JL90QAQ3W
J’ose espérer que vous les publierez ici !…
Dans toute cette histoire la palme revient à Gaspary, toujours aussi abject :
« Comme toujours, le christianisé se prend pour un loup, mais quand un berger le tient dans le viseur de sa AK 47, il se met à bêler : « Pitié ! Pitié ! » en pensant que cela peut encore émouvoir les gens comme moi… »
Rédigé par : Garry Gaspary | 23 août 2015 à 10:47
À force de ne relever que les fautes d’ortographe des commentateurs de ce blog, on laisse passer des perles d’ignominie.
Eh oui, Trekker, cet ouvrage a suscité la rage d’un quarteron de néo-staliniens qui ont inondé les réseaux sociaux comme ils en ont l’habitude chaque fois qu’une thèse perturbe leur orthodoxie. C’est plutôt bon signe, voyez-vous, et je porte leurs attaques comme des décorations. Il ne manquait qu’un petit lâche anonyme pour leur servir de relais sur ce blog, c’est désormais chose faite ! Je n’en dirai pas davantage car je n’ai pas l’habitude de pirater le blog de PB pour me répandre sur mon propre travail. Je constate toutefois que votre orgueil blessé vous conduit immanquablement à viser en dessous de la ceinture. Et c’est vous qui prétendez asséner des leçons de morale et de courage depuis votre petit clavier !
Un article fort intéressant sur l’attaque du Thalys, et notamment sur les ressorts psycho-biologiques des acteurs de cet attentat. Comme toujours dans les articles du colonel Michel Goya, c’est plutôt ardu à lire et d’un haut niveau intellectuel mais cela en mérite amplement l’effort.
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2015/08/la-litanie-de-la-peur-un-inconnu-vous.html
@ Laurent Dingli
Vous prenez pour une attaque personnelle ce qui n’en était pas une. La preuve, puisque vous êtes aussi un héros pourquoi vous mettez-vous dans la position de l’offensé ?
Qui vous dit que je reste et suis resté derrière mon clavier ? Doit-on, chacun d’entre nous, montrer nos médailles et parler de nos actes de bravoure ?
Je vous parle d’un état d’esprit général. Il n’est pas brillant.
Croyez bien que je ne suis pas dans les limbes mais bien terre-à-terre et cela à tous points de vues. Il m’est arrivé aussi de prendre des risques, insensés avec le recul, pour des gens que je ne connaissais pas et qui finalement ne le méritaient pas, au point d’estimer que je l’avais fait pour me faire bien voir. J’ai ainsi pris du champ et les vois partir, agriculteurs, actuellement un par un à l’abattoir de la CEE.
https://arnauddebrienne.files.wordpress.com/2015/03/mouton-noir-intello-abattoir.jpg
Trekker, les circonstances de l’assassinat de Louis Renault devraient vous inciter à lire le livre de Laurent Dingli.
Les commentaires d’Amazon sont un défouloir épouvantable, j’y ai moi-même brisé quelques stèles…
Il y a fort à parier que les commentaires que vous exhibez viennent de la section CGT de Boulogne-Billancourt. Des retraités résistants « de la première heure », comme on disait.
Vous allez vous faire écharper par Robert Marchenoir.
@ hameau dans les nuages
Je comprends et ne doute pas de votre engagement personnel. Sur le fond, je considère que l’on ne peut prévoir ce que nous ferions ou non dans une situation de ce type. Vous ne trouvez pas la France – et l’état d’esprit qui règne dans le pays – suffisamment combative. C’est un point de vue. Mais ici même, certains nous ont longuement expliqué qu’il ne fallait pas intervenir dans les conflits extérieurs, que c’était une catastrophe. Difficile de soutenir en même temps la thèse de l’immobilisme français (je ne dis pas que cette contradiction est de votre fait). Et puis, concrètement, que suggérez-vous ?
@ Savonarole
Merci pour cette mise au point nécessaire.
@ Trekker
« …Quant à vous Môssieur Dingli le héros autoproclamé du métro, vous devriez lire ou relire les deux commentaires ci-après sur vous figurant sur le site d’Amazon »
Quand on est capable de coups bas de cet acabit, on ne peut que douter de vos capacités à jouer les super héros en cas d’attaque terroriste…
Lisez le « Louis Renault » de Laurent Dingli, vous en sortirez grandi peut-être.
Résumons donc, maintenant que la poussière est retombée.
Un barbare musulman monte dans un train pour perpétrer un attentat d’un type inédit, bien propre à inspirer la terreur : tirer comme des lapins les passagers enfermés dans les wagons.
Par miracle, personne n’est tué, pas même (hélas) le terroriste. Alors que celui-ci aurait dû, normalement, provoquer la mort de plus d’une centaine de personnes, une poignée de héros ont attaqué l’assassin à mains nues, au risque de leur vie, et ont sauvé celle des passagers.
Dans la liste de ces héros, j’élimine tout de suite deux des personnes dont François Hollande a annoncé qu’il les décorerait ultérieurement de la Légion d’honneur : les deux agents du train.
Aucun fait précis, jusqu’à présent, n’a permis de conclure à un quelconque acte de courage de leur part. L’un d’eux, semble-t-il, s’est contenté de prêter sa cravate pour ligoter l’islamiste, tandis que l’autre, le chef de bord, a été officiellement félicité par le président de la République pour avoir… donné l’alarme.
Le comble de l’assistanat est atteint lorsque le plus haut personnage de l’Etat décore un homme pour avoir appelé au secours. Il n’y a qu’en France qu’on voit ça.
Tout porte à croire que François Hollande s’est cru obligé d’adjoindre ces deux fonctionnaires à son agenda d’hommages, pour faire oublier le caractère insupportable de la liste des vrais héros. Celle-ci se compose en effet :
– D’un étudiant américain en voyage ;
– De deux militaires américains, dont l’un revenait d’Afghanistan ;
– D’un Anglais résidant en France ;
– D’un Américain enseignant à la Sorbonne, ayant adopté la nationalité française (grièvement blessé au cou) ;
– Et d’un banquier français expatrié, travaillant aux Pays-Bas et ayant réclamé l’anonymat.
Toutes ces personnes ont physiquement attaqué un meurtrier fanatique muni d’un fusil-mitrailleur, d’un pistolet, de deux cents cartouches environ et d’un cutter (avec un petit doute pour l’étudiant, qui s’est peut-être contenté d’appeler ses amis à l’attaque et de se ruer à leur suite, mais sans lequel leur riposte n’aurait peut-être pas eu lieu).
Tandis que l’un des soldats, bien que blessé lui-même, a probablement sauvé la vie du professeur de la Sorbonne en enfonçant ses doigts dans la plaie qu’il avait au cou pour bloquer l’artère, jusqu’à ce que les secours arrivent.
Cette simple liste, condensé des boucs émissaires hexagonaux qu’on jurerait avoir été imaginée par Houellebecq, suffit à expliquer pourquoi la haine des Américains, des « Anglo-Saxons », des « guerres de Bush » et des Français expatriés est le réglage par défaut de la sagesse populaire nationale. Il y a même un banquier ! Il n’y manque qu’un Juif – et encore, on ne connaît pas le nom du banquier…
Heureusement que ces six-là n’avaient pas lu certains blogs de la réacosphère avant de monter dans le Thalys… ils auraient pu changer d’avis.
Ils sont venus nous sauver il y a soixante-dix ans, résultat : soixante-dix ans de haine et de mauvaise foi. Ils viennent de nous sauver à nouveau. Je ne suis pas optimiste.
Merci, ma chère Florence.
@Trekker | 24 août 2015 à 20:19
Quant à vous Môssieur Dingli le héros autoproclamé du métro, vous devriez lire ou relire les deux commentaires ci-après sur vous figurant sur le site d’Amazon
http://www.amazon.fr/review/R2WV9JL90QAQ3W/ref=cm_cr_pr_viewpnt#R2WV9JL90QAQ3W
J’ose espérer que vous les publierez ici !…
Je suis allé voir. C’est très intéressant. Je veux dire : et le commentaire sur Amazon (assorti de son propre commentaire), et la référence, ici, à ces commentaires.
Le premier intervenant d’Amazon est diffamatoire, le second est injurieux. Ni l’un ni l’autre n’ont lu le livre, visiblement. Les commentaires d’Amazon comportent une mention « Achat vérifié » lorsque le commentateur a effectivement acheté l’objet, et souhaite le faire savoir comme gage de sincérité de ses appréciations. Cette mention ne peut être falsifiée. Elle n’apparaît pas sur ces commentaires – j’allais dire : évidemment.
Il s’agit visiblement d’attaques personnelles, sans la moindre critique informative sur le livre, émises de façon concertée par des gens qui ont un compte à régler avec Laurent Dingli.
Que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam, par ailleurs, pas plus que son ouvrage. Mais je sais reconnaître une tentative de calomnie quand j’en vois une.
Chercher à salir quelqu’un en fouillant le Web à la recherche d’éléments n’ayant rien à voir avec le débat en cours, eux-mêmes disséminés frauduleusement, sur un site détourné à cet effet, par des diffamateurs ayant pour seul but de nuire à autrui pour des raisons inconnues, c’est… comment dire… je cherche mes mots.
Mettons que je n’ai jamais vu de pareils commentaires sur le site américain d’Amazon. Et encore moins de blogueurs américains tentant d’exploiter de tels commentaires pour diffamer un adversaire.
@ Robert Marchenoir | 25 août 2015 à 14:18
Je partage votre vision au point que j’en ai fait un copié-collé sur mon blog.
Mais vous en connaissez aussi bien que moi la cause : cinquante ans de socialisme. Il se passe exactement ce que les libéraux avaient anticipé de longue date en pareil cas : la dissolution de la société et de la responsabilité individuelle.
Mais, bien loin d’avoir tiré les leçons de cet écroulement social, on nous explique qu’il faut encore plus de « solidarité » et de « chasse aux inégalités ».
Et cette déclaration de Chantal Delsol dans Atlantico :
«Je ne pense pas que la population française ait pris la mesure des causes. Elle ressent que « ça va mal » et que « ça ne pourra pas durer », mais elle ne sait pas bien ce qui cloche. Elle sait qu’il faudrait des réformes mais en même temps elle défend qu’on les fasse, car chaque fois cela touche des privilèges (pays monarchique, encore une fois ne l’oublions pas). C’est compliqué… Mais il n’y a pas vraiment de prise de conscience, je ne crois pas. Juste une angoisse diffuse, ce qui sans doute est pire.»
J’avoue un petit coup de blues.
« Et puis concrètement que suggérez-vous ? »
Laurent Dingli | 25 août 2015 à 10:19.
Je n’ai rien à suggérer. Votre réponse m’a suffi pour savoir que vous seriez prêt à mon avis à ré-intervenir même si c’est à l’insu de votre plein gré. Moi aussi car c’est un état d’esprit. Celui que nos hommes politiques veulent annihiler. Celui d’un état de résistance qui pourrait mettre à mal leurs desseins hégémoniques.
Je pense à mon avis qu’il est trop tard pour éviter des catastrophes futures bien pires que celle du Thalys. Attendons-nous à des Atocha dans des gares de province où il n’y a aucune protection pour la simple raison que cela est impossible de surveiller n’importe quel *** montant dans un train puis redescendant après avoir laissé son sac et fait au revoir de la main à un hypothétique voyageur de sa connaissance. C’est un exemple que vous pouvez varier à l’infini. L’une des seules possibilités outre le renseignement (mais il faut une réelle volonté politique) est, non pas la présence de militaires en uniforme mais celle de « civils » entraînés et armés voyageant incognito. Cela aurait déjà l’effet de déstabiliser un tant soit peu au moins les terroristes en herbe comme celui-ci.
Et je peux vous dire qu’on est très loin du compte en matière de protection civile. Dans un village voisin (pardon Savonarole) un *** est resté plusieurs jours l’été dernier au pied d’une usine stratégique américaine sans aucune clôture faisant ses prières, ses ablutions et sa tambouille dans le bois voisin avec plusieurs portables qu’il rechargeait chez une voisine lui rendant ce service. A la question d’un agriculteur ayant observé le manège « que faites-vous là ? » il répondit : « rien, j’observe les gens ».
Vous voyez Savonarole, il y aurait un peu plus de Louis la brocante…
« Vous voyez Savonarole, il y aurait un peu plus de Louis la brocante… »
Rédigé par : hameau dans les nuages | 25 août 2015 à 19:42
Je me voulais aimable, ça m’arrive…
Mais vous avez raison, il faut contacter les autorités locales.
@ Genau | 25 août 2015 à 19:03
« Tout le monde a remarqué le silence aigre de Mme Taubira. Un islamiste au tapis, c’est pas bon pour sa haine antifrançaise… »
Elle doit certainement avec amertume ronger son frein. Si les quatre héros n’avait pas été Américains et décorés du ruban rouge par Hollande, mais Français, elle les aurait probablement fait inculper pour agression sauvage avec coups et blessures envers un présumé innocent ! Bien évidemment elle aurait conseillé, via le procureur, de les mettre en détention provisoire.
@ Laurent Dingli & consorts
Vos accusations de rodomontades, répétées à mon encontre, commencent à devenir plus que lassantes. Soit vous avez mal lu et surtout interprété de manière erronée mes deux commentaires, ou alors tout vous est bon pour nourrir votre acrimonie à mon égard.
J’ai seulement écrit : « en toute honnêteté j’aurais tenté d’agir, mon action aurait-elle été efficace ou vaine » ? Je me risque à un pareil propos car j’ai un certain parcours de vie, pendant X années je me suis préparé psychologiquement à entrer dans une bulle de violence similaire (cf Michel Goya), bien évidemment grâce à des instructeurs compétents. Dans le réel j’ai eu quelquefois l’occasion d’entrer dans ladite bulle, voire « bulle de mort », je sais donc a posteriori quel est alors mon comportement, avec ses faiblesses et qualités. Bien évidemment je n’en tire aucune vaine gloriole.
Bien sûr cela ne garantit en rien ce que j’aurais pu faire ou ne pas faire lors d’un attentat tel celui du Thalys. Chaque situation est unique, et l’expérience du passé apporte juste une meilleure gestion de son stress et de sa peur. Mais le comportement en pareille situation n’est pas uniquement le fruit d’un drill intense et long, voir le cas de ce sexagénaire britannique. L’homme, et quel que soit son passé, révèle sa vraie nature dans l’immédiateté de l’action et surtout imprévue.
Vous êtes ulcérés par la bassesse de mon attaque, mettre le lien de deux posts vous critiquant vertement, mais je vous rappelle l’adage : qui sème le vent, récolte la tempête. Vous n’avez eu de cesse de me couvrir de vos moqueries à caractère injurieux, car dans votre incommensurable orgueil vous ne supportez pas d’être contredit.
@ Trekker,
…dans votre incommensurable orgueil vous ne supportez pas d’être contredit.
Pas de projection, mon Colon ! Me f’rez cent pompes une main dans le dos et m’récitrez trente fois « je suis une encyclopédie toujours ouverte à la mauvaise page ». Et pas de bruit dans les rangs !
@Trekker
Oui mais les journalistes qui ont aperçu une tête connue ont dû se jeter sur lui comme des vautours ! Ce n’est pas obligatoirement lui qui les a convoqués pour une conférence de presse sur le moment, il était visible qu’il était choqué comme les autres passagers, une aubaine pour la presse qui a toujours le scoop en ligne de mire.