La police n’est pas à plaindre…

On me pardonnera ce titre provocateur alors que depuis plusieurs semaines on entend d’un côté attaques, partialités et haines et de l’autre doléances, réclamations et protestations. C’est pour troubler ces effervescences et controverses contrastées que je prétends que « la police n’est pas à plaindre » mais qu’elle doit être respectée à chaque fois qu’elle est respectable, donc la plupart du temps où elle s’adonne, dans les pires difficultés, à l’exercice de ses missions essentielles pour notre sauvegarde, la tranquillité publique et la stabilité démocratique.

Manuel Valls, dont la lucidité dans ce domaine est pourtant à louer, a tort lorsqu’il affirme « refuser le concept de violences policières » (JDD). En effet, si la police a le monopole de la force légitime, il arrive que certains fonctionnaires de ce corps commettent des violences illégitimes et il n’est pas sain de laisser croire qu’elles seraient toujours justifiées par un contexte de violence, de résistance, d’opposition.

Contrairement à ce que j’ai pu penser et écrire à une certaine époque, il me semble aujourd’hui que l’IGPN – à la fois service spécialisé d’enquête et service d’inspection – n’a pas à ce point démérité, bien au contraire, pour qu’il faille la déstabiliser en la réformant de fond en comble sans probablement corriger le principal grief qu’on peut lui faire : sa lenteur. Ce qui était allégué au temps excité des Gilets jaunes (GJ) a révélé par la suite sa fausseté. Des poursuites ont été engagées et des condamnations édictées contre les rares policiers ayant perpétré le pire sans la moindre excuse professionnelle.

Il n’est pas inutile d’évoquer les GJ puisque c’est à partir d’eux qu’on a mis en branle, politiquement et médiatiquement, ce système d’égalité perverse mettant sur le même plan le manifestant vindicatif, l’émeutier violent et le policier contraint de riposter en réaction. Cet absurde parallélisme a banalisé l’autorité de la police et sans doute aggravé la propension, aujourd’hui multipliée, à la défier et à la frapper.

Je voudrais faire un sort au propos – à la source de mon billet – d’une avocate, Marie Geoffroy, qui me paraît représenter le comble de la dérive intellectuelle et judiciaire, malheureusement sans doute approuvé par les tenants d’un Etat de droit cul par-dessus tête. N’a-t-elle pas déclaré : « La parole d’un policier n’a pas plus de poids que celle d’un jeune qui a plusieurs mentions à son casier judiciaire. C’est ça, le droit » (Le Monde).

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Ce qui paraît relever d’une sorte de bon sens un zeste sommaire n’a en réalité rien à voir avec le droit qui n’a pas pour vocation d’apposer sur des situations radicalement différentes et des fonctions antagonistes (si être un multidélinquant est une fonction !) un même regard, une même légitimité. Je ne peux que relever la déplorable évolution qui a constitué la parole du voyou avec ni plus ni moins de crédibilité que celle du fonctionnaire de police.

J’y vois un effet général de la déliquescence causée par une conception dévoyée de la modernité, la détestation de toute hiérarchie : tout se vaut, tous se valent, les ombres et les lumières, mises ensemble, se gangrènent les unes les autres, la malfaisance n’est plus le contraire de l’honnêteté mais presque un dérivé atypique de celle-ci, ce n’est plus la perte des valeurs qu’il convient de déplorer mais leur refus puisqu’elles viendraient entraver notre liberté d’agir à notre guise, notre bon plaisir.

Le policier généralement irréprochable, confronté à une quotidienneté éprouvante et dangereuse, est pourtant de plus en plus perçu comme tout le monde.

Je persiste dans ma critique de ce qui surgit de la part de certains syndicats policiers et de personnalités bienveillantes à l’égard de la fonction policière. Réclamer des juridictions spécialisées, un statut dérogatoire, une procédure pénale distincte non seulement ne servirait à rien mais ne ferait que dégrader encore davantage le manque de proximité entre une majorité de citoyens et leur bouclier républicain. Il faut tout faire contre ces slogans ignominieux : la police tue, tout le monde déteste la police. Non pas avec une muselière mais en s’efforçant de réformer l’esprit public, sur les plans politique, judiciaire et médiatique. Sur quatre points au moins.

Les pouvoirs à venir, surtout de droite puisqu’ils se piquent d’être favorables à la police, devront le démontrer non pas par des hommages abstraits faciles et confortables mais par un soutien constant ne passant pas sous la table démocratique à la moindre empoignade et plus attentif à l’adhésion majoritaire du peuple qu’à l’émotion médiatique. Pour une police exemplaire et efficace, pas d’autre choix qu’un pouvoir courageux : sans doute ce qu’il y aura de plus difficile à trouver!

Cela fait des années que par écrit et oralement je dénonce ce monde où la police est présumée coupable à chaque fois que les obligations de sa mission l’ont contrainte à user d’une force (si souvent maîtrisée) face à la résistance et à la fuite des personnes interpellées qui, l’expérience le démontre à chaque fois, toutes sont en état d’infraction ou recherchées : aucune n’est irréprochable. Mais quand, à cause d’elles, le drame survient, c’est le gardien de la paix, de la loi qui est incriminé. Ce scandale permanent m’indigne.

D’autant plus que s’y rajoute la partialité politique et médiatique. On ne présente jamais aux citoyens l’ensemble du processus mais seulement sa conclusion : la mort ou les blessures. Alors qu’on ne peut les expliquer, les comprendre, dans un souci d’équité, que si on vous permet l’appréhension de tout, spécialement des débuts. Par exemple, si on avait usé de cette honnêteté, le président Macron se serait moins engagé pour Michel Zecler mais quel chef d’Etat saura se dispenser de la douce démagogie des vérités partielles ?

Enfin rien ne pourra jamais restaurer le lien entre société et police, entre magistrature et police sans un changement radical : les policiers n’ont pas par définition les mains sales et les magistrats l’esprit propre. Ceux-ci ont d’abord à comprendre, à respecter ceux-là. Sans les risques qu’ils prennent, les défis qu’ils relèvent et la réalité souvent terrifiante qu’ils affrontent, l’exigence de justice demeurerait lettre morte.

Je maintiens : la police n’est pas à plaindre. Rien ne lui correspond moins que le gémissement et la faiblesse. Qu’elle n’oublie jamais, tentée par le découragement, meurtrie par le manque de respect et de reconnaissance, blessée par les abandons et les lâchetés, qu’elle n’a pour elle que l’immense masse des citoyens.

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Voir les Commentaires (95)
  1. Xavier NEBOUT

    Sans vouloir gâcher le rêve d’une police aimée par la population, il est à craindre qu’on y soit en majorité pour être fonctionnaire avec une bonne retraite sans avoir de diplôme. À l’heure où 90 ou 95 % des candidats au bac l’obtiennent, ça laisse rêveur.
    D’autre part, à entendre les représentants des syndicats de commissaires, on reste là aussi rêveur sur le niveau en métaphysique heideggérienne de la profession.
    On va ainsi y trouver des gros bourrins qui confondent la loi avec le droit, et la légalité avec la légitimité – je ne saurais dire pourquoi je pense à Marcel P en écrivant ces lignes.
    L’un des problèmes de la police est ainsi le remplissage des carnets de contravention pour des délits imbéciles comme le dépassement d’une vitesse limitée aussi bien la nuit où il n’y a personne sur les routes que de jour, les endroits pièges pour les non locaux où tout ce qui passe s’en prend une, le défaut de port de la ceinture aussi bien dans le centre d’un village en allant au supermarché que sur la route.
    Si bien qu’il y a des centaines de milliers d’automobilistes qui roulent sans permis avec les risques fous que cela comporte parce qu’il en va de leur emploi.

  2. « La parole d’un policier n’a pas plus de poids que celle d’un jeune qui a plusieurs mentions à son casier judiciaire. C’est ça, le droit » (Maître Marie Geoffroy – Le Monde)
    Non mais je rêve ! Quel droit ?? Droit gauchiste qui est un droit aux délits aux actes de délinquance et au crime ? En voilà du pur vomi gauchiste.
    C’est de la justice ça ? du droit ? Allons donc, que la police applique le vrai droit, celui de faire régner l’ordre, de faire cesser les casses incendies agressions par tous les moyens même les plus brutaux, c’est ça le vrai droit, celui de la sécurité face à la barbarie sauvage des antifanazis extrêmes gauchistes.
    Quand des députés délinquants hors la loi Nupes EELV LFI et la justice SM mur des cons soutiennent des émeutiers, appellent à la révolte, insultent et harcèlent la police, ces derniers ont le droit non seulement de se défendre mais de riposter sans modération ; ils seront soutenus par tous les citoyens républicains civiques de ce pays.
    J’ai souvenir d’un G20 à Gênes où des gauchistes se croyant en France donc intouchables se sont fait « massacrer » par la police de Berlusconi, que j’ai applaudie des pieds et des mains. Voilà le genre de police qu’il nous faut mais ce n’est qu’un rêve, la France s’enorgueillit d’être le pays des droits des racailles, des gauchistes violents haineux fachos, résultat : un chaos impossible à maîtriser, des records de crimes de viols de vols de cambriolages, de mineurs intouchables délinquants…
    France pays du droit… au chaos.

  3. En fait aujourd’hui tout le monde se plaint et pas seulement la police qui a de bonnes raisons pour cela vu qu’elle est en première ligne quand il s’agit d’assurer la sécurité des citoyens.
    Les gens maintenant exigent le respect et ceci même s’ils ont un comportement condamnable : refus d’obtempérer, insultes, agressions verbales et même physiques envers les forces de l’ordre.
    Car le respect doit s’appliquer à tous, ceci aux nom des droits de l’Homme et malheur à celui qui osera déroger à cette règle.
    Par contre l’autorité est un mot qui fait frémir, surtout du côté de LFI, car il sonne comme une attaque aux libertés, même dans l’enseignement où les cours des professeurs sont contestés .
    C’est un peu le côté pervers de la démocratie qui autorise tout au nom de la liberté du citoyen et surtout du sacro-saint droit au respect.

  4. Je vais en premier lieu relever une fois encore ce que je considère être une forme de « racisme crasse ». Vouloir défendre les policiers dans l’affaire Zecler c’est dire le type est rappeur, noir, donc on peut impunément rentrer chez lui, le tabasser, faire un faux en écriture pour le faire plonger et recevoir le soutien d’un ancien procureur qui devrait se montrer équitable mais dont la nature inconsciente le pousse à ne pouvoir prendre le parti de celui qui est la victime en l’état.
    Drôle de conception, on comprend l’absence de confiance des citoyens dans la justice si elle est rendue sur ce type de pensées. C’est à la limite du pitoyable.
    Concernant les policiers. Nous leur devons le respect… comme ils nous le doivent. Ce sont des citoyens comme les autres qui, dans le cadre de leurs fonctions, peuvent être amenés à utiliser la force quand celle-ci est justifiée. ça ne leur donne aucun autre droit que celui-ci. Ni de tabasser, ni d’utiliser des LBD à mauvais escient, ni de mentir… mais si la force est utilisée quand on leur jette des cocktails Molotov, des pavés sur la tête, je ne vois rien qui ne devrait pas les autoriser à fumer les gens qui s’en prennent à leur vie.
    La stupidité pour ne pas dire pire, entendue dans la bouche des toutologues de plateaux, consistant à dire qu’il ne faut par défaut pas remettre en cause leurs actes parce que policiers, relève de l’avancée d’un totalitarisme inquiétant. Quant à l’IGPN il est évident que ce corps devrait être revu avec des membres indépendants et non policiers.

  5. « Un Mélenchon ne fait pas l’hiver ! » (PB)
    Même si de mauvais esprits prétendent qu’il serait givré.

  6. @ Jérôme | 14 août 2023 à 10:00
    Tout n’a pas été dit sur ce fameux Zecler, un « ange » d’après les gauchistes. Comme d’hab la presse gauchiasse n’a parlé que de l’intervention brutale des policiers mais rien sur cet « ange » ni sur ce qu’il faisait avant.

  7. @ Achille | 14 août 2023 à 08:15
    Vous avez raison Achille.
    Il est grand temps de restaurer le sens de l’autorité dans tous les domaines. Ainsi que celui de l’exemplarité qui en est son corollaire, à moins que ce soit l’inverse.

  8. Merci Monsieur Bilger pour ce billet qui remet les choses à l’endroit.
    J’en retiens d’abord ce passage : « Je voudrais faire un sort au propos – à la source de mon billet – d’une avocate, Marie Geoffroy, qui me paraît représenter le comble de la dérive intellectuelle et judiciaire, malheureusement sans doute approuvé par les tenants d’un Etat de droit cul par-dessus tête. N’a-t-elle pas déclaré : « La parole d’un policier n’a pas plus de poids que celle d’un jeune qui a plusieurs mentions à son casier judiciaire. C’est ça, le droit » (Le Monde). »
    J’ai fait le même constat sur BFM TV samedi dernier me semble-t-il dans un débat qui opposait un ancien policier du RAID qui évoquait la commission d’actes de barbarie à un avocat, a priori spécialisé en droit pénal, qui lui a rétorqué que le mot barbarie ne figurait pas dans le code pénal. Les bras m’en sont tombés. J’ai aussitôt pensé à ce jeune Ilan Halimi victime du « gang des barbares » dont les membres l’avaient enlevé et torturé dans des conditions atroces et immondes… Où l’on se prend parfois à regretter que pour ce type d’individus la peine de mort ne soit plus une sanction pénale.
    Sans doute cet avocat, ou prétendu tel, devrait-il réviser son code pénal et se référer à son article 222-1…
    Un second point est celui de l’IGPN. Effectivement, le procès qui lui est fait est bien dans la même veine intellectuelle de l’extrême gauche, trotskiste notamment, dont le seul objet est la destruction par tous les moyens de la société dite bourgeoise. Pour ce faire, la réduction des forces de l’ordre à l’impuissance est un des meilleurs moyens d’atteindre cet objectif.
    J’ai récemment lu que le pendant de l’IGPN pour la gendarmerie nationale, l’IGGN, a à sa tête depuis cet été un magistrat. Ici aussi, l’IGGN n’a jamais démérité et son travail dans l’affaire de Sivens par exemple a été exemplaire dans l’instruction du dossier par les magistrats.
    Un troisième point a retenu mon attention : « Réclamer des juridictions spécialisées, un statut dérogatoire, une procédure pénale distincte non seulement ne servirait à rien mais ne ferait que dégrader encore davantage le manque de proximité entre une majorité de citoyens et leur bouclier républicain ».
    Ce point a été longuement traité dans un billet précédent. Effectivement s’il n’y a pas lieu de créer une législation spécifique pour les membres des forces de l’ordre en cas de mise en cause dans l’exercice de leur fonctions régaliennes, sans doute convient-il de rappeler que :
    – certains magistrats membres du Syndicat de la magistrature ont exprimé il y a quelques années des avis voisins de celui de l’avocate Marie Geoffroy que vous fustigez à juste titre dans ce billet. Encore faut-il que les policiers et gendarmes mis en cause soient assurés qu’ils ne seront pas traités comme des délinquants de droit commun par ce type de magistrats ;
    – le fond du problème reste la qualification pénale initiale des faits. Ainsi que je l’ai déjà écrit, un policier ou un gendarme qui fait usage de son arme de service ne doit pas être présumé avoir commis un homicide volontaire car les membres des forces de l’ordre fonctionnellement n’ont jamais intention de tuer (sauf cas particuliers lors d’interventions du RAID ou du GIGN et souvent sous le contrôle direct de magistrats du Parquet). À ce titre, il m’a semblé que, malgré la pression médiatique, le traitement des membres du RAID à Marseille souffre peu de critique.
    C’est pourquoi je fais mienne votre conclusion : »Enfin rien ne pourra jamais restaurer le lien entre société et police, entre magistrature et police sans un changement radical : les policiers n’ont pas par définition les mains sales et les magistrats l’esprit propre. Ceux-ci ont d’abord à comprendre, à respecter ceux-là. Sans les risques qu’ils prennent, les défis qu’ils relèvent et la réalité souvent terrifiante qu’ils affrontent, l’exigence de justice demeurerait lettre morte. »
    C’est bien ici la voix de la raison qui s’exprime de manière parfaite.

  9. Florestan68

    Cher Philippe Bilger,
    À vouloir jouer les apprentis-sorciers, on va finir par se brûler les ailes : le jour où la police déposera les armes pour de bon et nous laissera nous débrouiller avec les voyous et les sauvages, nous n’aurons que ce que nous méritons. Nous arrêterons alors notre délire et retrouverons rapidement le chemin du bon sens et de la raison.
    En attendant, une gauche criminelle, avec la complaisance d’une presse et d’une justice devenues folles, fait feu de tout bois pour décrédibiliser la police et installer l’anarchie et la chienlit.

  10. xavier b. masset

    Depuis un an, l’IGPN a une ex-magistrate comme directrice.
    Les enquêtes donnent lieu à des sanctions disciplinaires en interne ou à des traductions devant le pouvoir judiciaire.
    Toujours plus de bœuf, avec un peu moins d’accompagnement légumier, on ne peut que saluer cette nouvelle orientation.
    Les carottes étant toujours cuites médiatiquement pour les policiers, nous sommes d’accord, même si les flingages auxiliaires auxquels les compagnes de caïds de la drogue (infâmes, parce que rompus à la technique du « placement de leur meuf » à la place du mort, une hypothèque supplémentaire dans leur jeu, une protection divine, une médaille de saint Christophe en chair et en os derrière le parebrise) eurent droit dans l’actualité récente ne s’imposaient pas d’un pur point de vue technique policier.
    La veulerie truandesque rencontre parfois l’inconséquence policière, rare pour la dernière.
    Ce que reprochent les policiers à leur tutelle (même si Darmanin, qui s’est spectaculairement désolidarisé des propos de son boss à l’Élysée, garde leurs suffrages), c’est qu’on leur demande de protéger les biens et les personnes avec les moyens à disposition (LBD raccourcis dans leur portée, paradoxalement rendus plus imprécis après ce réglage) et qu’on s’empresse de les abandonner dès le premier impondérable, la première bavure.
    L’institution Police se perçoit et se vit comme sévèrement tranchée de l’organisation de la société, de sa « bonne administration », systématiquement éloignée des tribunes du « gouvernement de la cité » — alors qu’elle règne en maître dans nos séries télévisées et tient le haut de l’affiche au cinéma de genre.
    Ni Grec, ni Romain, pas plus machiavélien que bonapartiste dans son non-exercice du pouvoir, Emmanuel Macron semble s’être déjà mis dans la peau d’un ex-président chasseur de conférences, choyé par les meilleurs réseaux artistiques, deviseur des choix budgétaires de son successeur, non plus montreur d’un « en-même-temps », cet ours savant connu de chaque petit enfant de France, mais d’un contretemps assumé, perclus de syncopes décoratives, chef d’un chœur invisible, avec une étrange battue de la mesure de son temps personnel, dont il ne peut abdiquer la fonction parce que n’ayant aucune souveraineté sur elle.
    Que fait la Polis ?

  11. « Ce qui était allégué au temps excité des Gilets jaunes a révélé par la suite sa fausseté. Des poursuites ont été engagées et des condamnations édictées contre les rares policiers ayant perpétré le pire sans la moindre excuse professionnelle. » (PB)
    Et s’il n’y avait pas de problème de police mais plutôt un problème de ministère de l’Intérieur ?
    J’ai entendu un fonctionnaire de police expliquer que dans le cas de la révolte des GJ, certaines unités de police ont été impliquées à contre-emploi, les compagnies de CRS formées et habituées au contrôle des manifestations ayant été obligées de partager cette tâche par exemple avec des agents de la BAC dont le métier est plutôt la répression du banditisme, avec des méthodes et des réactions potentielles face au danger qui n’ont rien de commun avec celles des CRS, ce qui a peut-être pu parfois donner lieu à certaines blessures inappropriées chez certains manifestants.

  12. On ne voit pas comment les relations police/justice, figurant une colossale et redoutable usine à gaz, pourraient marcher. D’autant plus y ayant rajouté les gendarmes qui sont des militaires opérant en zones rurales (beaucoup moins criminogènes) et pour finir des auxiliaires de police en CDD et ignares (venus en majorité des cités sensibles) afin de complaire à la gauchiasserie désirant une police à son image !
    Un attelage où sont arrimés ensemble des hommes de terrain chevronnés, responsables, battants et d’autres mollassons, incapables ou inexpérimentés seulement appliqués à suivre leurs dossiers routiniers, les premiers rivés sur l’accélérateur, réactifs et passionnés et les seconds freinant à mort au risque de faire tout chavirer et tellement sûrs de détenir le bon droit sans se mouiller parce que c’est écrit dans le code machin prêchi prêcha à la virgule près !
    Comment un tel attelage pourrait-il marcher et donner des résultats tangibles, on se le demande ?
    https://www.cairn.info/revue-apres-demain-2014-2-page-19.htm

  13. hameau dans les nuages

    Rien de nouveau sous le soleil élyséen.
    Nos maîtres-queux savent bien que pour réussir une meringue mousseline il faut battre vigoureusement les blancs afin qu’ils se tiennent bien.
    Qui aurait dit qu’à plus de 70 ans j’allais prendre des risques insensés à faire du Solex sans casque dans les rues du village en cachette des bleus alors que le sport favori dans les banlieues est de faire du motocross en toute impunité.
    Nous attendons toujours cette sécheresse apocalyptique annoncée par les médias, lesquels par contre nous annoncent vicieusement le retour du Covid. Là le blanc s’autosaisit pour battre le rappel vaccinal et donc sa coulpe.
    Petit pays, je t’aime beaucoup.
    https://www.youtube.com/watch?v=DeLUGn7qYP8&ab_channel=CesariaEvoraVEVO

  14. Nombre de faits constatés en 2022 et taux d’évolution
    Homicides (y compris coups et blessures volontaires suivis de mort) 948* +8%*
    Coups et blessures volontaires (sur personnes de 15 ans ou plus) 353 600 +15%
    Violences sexuelles 84 500 +11%
    Vols avec armes (armes à feu, armes blanches ou par destination) 8 600 +2%
    Vols sans violence contre des personnes 663 700 +14%
    Cambriolages de logements 211 800 +11%
    Vols de véhicules (automobiles ou deux roues motorisés) 133 800 +9%
    Destructions et dégradations volontaires 550 600 +1%
    Trafic de stupéfiants 48 300* +4%*
    Escroqueries 465 000
    https://www.vie-publique.fr/en-bref/288058-insecurite-et-delinquance-les-premiers-chiffres-2022
    Comme le dit monsieur Philippe Bilger « La police n’est pas à plaindre… » et en Macronie tout va bien cela pourrait être pire. Il est à espérer que le gosse passe de bonnes vacances et qu’il se consacre à distribuer des centaines de millions au CEDEAO et à ses imams pour ne pas perdre l’un de ses jouets préférés… Emmanuel est vraiment une chance pour la France ou ce qu’il en reste ! Sans oublier que ses généraux attitrés aimeraient pouvoir jouer eux aussi.
    https://www.ladepeche.fr/2023/08/12/niger-si-le-contingent-de-la-cedeao-na-pas-le-soutien-occidental-lintervention-militaire-nira-pas-loin-affirme-le-general-clement-bollee-11389341.php
    Vos papiers… circulez…

  15. @ hameau dans les nuages | 14 août 2023 à 13:30
    Sauf que les bleus de votre village dont vous nous rabattez les oreilles sont des gendarmes débonnaires affectés aux zones rurales et non des policiers de zones urbaines particullièrement délinquantes et criminogènes dont il est question ici.
    Alors pour vos histoires débiles de mobylette vous repasserez !

  16. « Je voudrais faire un sort au propos – à la source de mon billet – d’une avocate, Marie Geoffroy, qui me paraît représenter le comble de la dérive intellectuelle et judiciaire, malheureusement sans doute approuvé par les tenants d’un Etat de droit cul par-dessus tête. N’a-t-elle pas déclaré : « La parole d’un policier n’a pas plus de poids que celle d’un jeune qui a plusieurs mentions à son casier judiciaire. C’est ça, le droit ». » (PB)
    Je ne suis pas de gauche mais c’est bien ce que prévoit l’art. 430 du Code de Procédure pénale qui précise que les procès-verbaux et rapports n’ont valeur que de « simple renseignement ». Et donc, les dires d’un policier qui n’apporte pas de preuve matérielle n’ont effectivement pas plus de valeur que les dires opposés d’un délinquant.

  17. Bonjour sylvain,
    Dans l’affaire Zecler on sait que le monsieur marchait sans masque, oulala, et il s’est dépêché d’entrer chez lui pour éviter un contrôle/amende.
    Ce qu’il a fait il y a vingt ans ne rentre PAS en ligne de compte. Sinon, ni Fabius, ni Juppé ne siègeraient au Conseil constitutionnel…
    On sait que les policiers sont rentrés de force chez lui, l’ont tabassé gratuitement et ont commis un faux en écriture. La seule réalité est là, les réalités alternatives relève d’une confusion volontairement entretenue pour laisser supposer que les flics sont tous des anges ce qui est loin d’être le cas et que M. Zecler est le coupable ce qui n’est pas le cas.
    Et je redis pour les mal-comprenants, je ne mets pas tous les policiers dans le même sac… il n’y a pas assez de place.
    Je faisais un brin d’humour.
    « Ach, l’humour, z’est une des chozes ké jé bréfère, avec l’infanterie, et les pieds paquets ».

  18. « …les policiers n’ont pas par définition les mains sales et les magistrats l’esprit propre » (PB)
    Mais les policiers ont les mains liées par la justice à laquelle ils rendent des comptes, situation inconfortable mais juste à la fois du point de vue du droit et de la simple morale.
    Les magistrats ont les mains libres ; ils ne rendent de comptes qu’à eux-mêmes, situation confortable s’il en est, et parfaitement injuste moralement et politiquement.
    C’est l’absence de contre-pouvoir et l’impossibilité d’en appeler à une institution externe, qui rend la police si fébrile dans sa contestation d’un ordre social qu’elle a en charge, et qui lui échappe en dernier ressort.
    Si la société peut en appeler à la justice contre des débordements policiers, la police ne peut en appeler qu’à la justice contre les dévoiements de la justice.
    Le jeu est faussé.
    Les magistrats ont l’esprit propre quand ils considèrent qu’ils doivent traiter le délinquant et le policier de la même façon.
    C’est cette tartufferie qui est cause d’exaspération de la part des policiers.
    Et l’avocate, Marie Geoffroy, dessert l’État de droit en tenant les propos qu’elle a tenus. Elle le fragilise en le décrédibilisant.

  19. « Il arrive que certains fonctionnaires de ce corps commettent des violences illégitimes et il n’est pas sain de laisser croire qu’elles seraient toujours justifiées par un contexte de violence, de résistance, d’opposition. » (PB)
    Vous donnez à cette expression un sens qui n’est pas celui de son usage revendiqué de ses utilisateurs, et donc contesté.
    Le terme violences policières dans son usage courant militant ne désigne pas des violences illégitimes exercées par tel ou tel policier à l’occasion de ses fonctions mais des pratiques systémiques propre à la nature même de la fonction policière telle qu’elle est conçue par la loi française. Le terme violences policières est l’incarnation du refus de l’existence de violences légitimes.
    Corrigez-moi, exemple à l’appui si je me trompe, mais personne n’a jamais prétendu en France qu’aucun policier ne commet d’infractions, pas plus que personne ne prétendrait qu’aucun magistrat n’a jamais été poursuivi pour proxénétisme ou vol, ou qu’aucun préfet n’a jamais quitté son poste en barbotant des pièces de musée. Parler de violences policières, c’est prendre l’exemple d’un hors-la-loi pour attaquer une généralité et, comme d’habitude, tenir un discours généraliste sur la police en se basant sur un fait divers, et surtout avant et tant qu’il n’est pas jugé. Reparlons de l’affaire « Théo » ou d’Adama Traoré, ou encore de Zyed et Bouna – bref de toutes les affaires médiatiques de ces vingt dernières années, pour voir ce que la Justice en a dit, au final.
    C’est d’autant plus tragique que la question de la violence légitime est souvent complexe à soupeser. Au contraire du vol où le simple fait suffit, la question de la violence légitime est souvent celle du degré et du moyen, ce qui n’est pas toujours simple a priori. On l’a vu sur ce blog, plusieurs commentateurs ne se sont pas privés d’affirmer que tel ou tel policier aurait dû stopper un véhicule dangereux par un autre moyen que celui choisi, sans être pour autant capable de proposer une seule alternative crédible pour parvenir au même but.
    « …une avocate, Marie Geoffroy (…) n’a-t-elle pas déclaré : « La parole d’un policier n’a pas plus de poids que celle d’un jeune qui a plusieurs mentions à son casier judiciaire. C’est ça, le droit » »
    Ce n’est effectivement pas le droit.
    Le droit, c’est de dire que la parole de l’un et de l’autre ont la même force probante : elles valent simple renseignement. Ça ne veut pas dire que la Cour cesse de soupeser leur valeur selon son intime conviction, cela veut dire au contraire que la parole de l’un ne s’impose pas à lui de manière définitive.
    Cette notion n’a de sens que comparée à d’autres notions de force probante : valant jusqu’à preuve du contraire, jusqu’à inscription de faux.
    Donc, non, la parole de deux personnes n’a pas le même poids. La parole du mis en cause, délinquant d’habitude, n’a pas le même poids que celle du citoyen irréprochable, même si leur parole ont la même force probante s’imposant au juge.
    « Réclamer des juridictions spécialisées, un statut dérogatoire, une procédure pénale distincte non seulement ne servirait à rien mais ne ferait que dégrader encore davantage le manque de proximité entre une majorité de citoyens et leur bouclier républicain. »
    Cela se discute. La juridiction spécialisée en matière terroriste ne semble pas contestée. Une certaine harmonie dans le traitement de ces affaires pourrait être souhaitable. C’est finalement ce que dit explicitement Robert dans son commentaire.
    Plutôt qu’accumuler des dérogations légales en terme de circonstances aggravantes, dans un sens comme dans l’autre, s’assurer d’un traitement rigoureux serait d’intérêt. Mais on en revient au problème habituel des réformes judiciaires : on arrive à changer les lois sans jamais arriver à changer les pratiques (exemple avec le semi-échec des peines planchers).
    Mais il est certain que le problème majeur de fond, c’est que les dénonciations calomnieuses ne sont pas réellement poursuivies. Y compris concernant des avocats qui outrepassent largement leurs attributions en s’autorisant la diffamation et le mensonge, sans même pouvoir prétendre agir au nom des droits de la défense.
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    @ Exilé
    « J’ai entendu un fonctionnaire de police expliquer que dans le cas de la révolte des GJ, certaines unités de police ont été impliquées à contre-emploi, les compagnies de CRS formées et habituées au contrôle des manifestations ayant été obligées de partager cette tâche par exemple avec des agents de la BAC dont le métier est plutôt la répression du banditisme, avec des méthodes et des réactions potentielles face au danger qui n’ont rien de commun avec celles des CRS »
    Et ce fonctionnaire n’était-il pas… CRS ou gendarme mobile ? Vous voyez le problème, de se fier au témoignage de quelqu’un qui se plaint que son unité ne soit pas employée, sans se demander pourquoi ?
    Regardez les images des manifestations à Paris. Les CRS sont cantonnés aux abords lointains. Ils ne sont plus vraiment employés. Pourquoi ?
    Pourquoi sommes-nous passés de l’époque où l’on ne voyait qu’eux à cette époque où nous ne les voyons plus ? Avez-vous oublié, sur ce blog, les débats sur des manifestations parisiennes où tout était détruit par les black blocs, des hôpitaux attaqués, sous les yeux de CRS ou gendarmes mobiles passifs, tout juste bons à rattraper le militant CGT bourré ayant mangé trop de saucisses, à l’occasion d’une charge donnée une fois tous les black blocs déjà repartis ?
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    @ xavier b. masset,
    « Depuis un an, l’IGPN a une ex-magistrate comme directrice. Les enquêtes donnent lieu à des sanctions disciplinaires en interne ou à des traductions devant le pouvoir judiciaire. Toujours plus de bœuf, avec un peu moins d’accompagnement légumier, on ne peut que saluer cette nouvelle orientation. »
    C’est drôle, cette idée d’une magie qui opère par le haut. Vous avez lu des procédures antérieures ou postérieures, pour porter ce jugement ?
    Vu de loin, on voit mal ce que cette personne apporte, mis à part avoir des postures de magistrat lointain, par exemple persuadée qu’un policier doit vouvoyer un enfant de 14 ans, témoignant ainsi de sa plus totale incompréhension du rôle du policier dans la cité et des rapports adultes citoyens dans la cité.
    En regardant de plus près, on constatera que l’indépendance de l’IGPN est nette : elle ose proposer des conclusions refusant les jugements pré-judiciaires à l’emporte-pièce du pouvoir politique, basées sur des raisonnements techniques juridiques.
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    @ Jérôme
    « Je vais en premier lieu relever une fois encore ce que je considère être une forme de « racisme crasse ». Vouloir défendre les policiers dans l’affaire Zecler c’est dire le type est rappeur, noir, donc on peut impunément rentrer chez lui, le tabasser… »
    Le raciste crasseux, ici, c’est vous : c’est vous qui prétendez que la couleur de peau de cette personne ait quoi que ce soit à voir dans l’affaire.
    C’est d’ailleurs le sujet général. On voit bien qu’une partie de la France n’a d’émotion que pour des victimes supposées lorsqu’elles sont noires ou arabes, en prétendant que leur origine ethnique serait inévitablement fait et cause.
    Un peu comme dans l’affaire Adama Traoré où l’on prétend voir du racisme en prétendant qu’un criminel noir est victime de gendarmes noirs dans une zone où il y a des noirs partout.
    « La stupidité pour ne pas dire pire, entendue dans la bouche des toutologues de plateaux, consistant à dire qu’il ne faut par défaut pas remettre en cause leurs actes parce que policiers, relève de l’avancée d’un totalitarisme inquiétant »
    Ce serait quand même hilarant qu’alors qu’on débat de la pertinence d’incarcérer des policiers ne pouvant pas réitérer l’infraction qu’on leur reproche, avec des gages de représentation, on serait dans le même temps en train de parler d’une infaillibilité pontificale qu’on leur accorderait. On a le sens du grand écart, en France, mais tout de même.
    « Quant à l’IGPN il est évident que ce corps devrait être revu avec des membres indépendants et non policiers. »
    Et on peut faire cela avec tous les services d’inspection de l’Etat. On voit mal pourquoi l’Education nationale, par exemple, échapperait à la même logique.
    Nous aurions donc des entités enquêtrices indépendantes. Il faudrait, bien sûr, recréer des inspections au sein de chaque institution, parce que chaque institution a bien besoin de services pour inspecter le fonctionnement de leurs subordonnés. Ces inspections sont l’outil même du pouvoir disciplinaire ministériel – discipline qui est par nature interne, puisque c’est bien le pouvoir l’employeur.
    OK, allons-y. Pourquoi pas. Et avec quel budget et moyens, au juste ? Quelle formation ? Des sous-magistrats ? Il me semble que nous avons déjà eu cette discussion ici. Êtes-vous sûr que la création d’une énième entité publique de contrôle apporterait quelque chose d’utile, au-delà de la bonne conscience ?
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    @ Xavier NEBOUT
    « On va ainsi y trouver des gros bourrins qui confondent la loi avec le droit, et la légalité avec la légitimité – je ne saurais dire pourquoi je pense à Marcel P en écrivant ces lignes. »
    D’une part, je vous prie de garder pour vous vos hypothèses sur ce qui serait mon domaine d’activité.
    De l’autre, être traité de gros bourrin par un mec partisan le l’invasion de la France par l’Islam ou par la Moscovie, qui pense que Faurisson était un chic type incompris, c’est plutôt rassurant. Rassurant dans le sens où il comprend bien qu’il est susceptible de se faire ratiboiser.

  20. hameau dans les nuages

    @ Axelle D | 14 août 2023 à 15:30
    Calmez-vous Axelle D ! 🙂 il n’y a plus de police ici et c’est la Gendarmerie qui l’a remplacée même à la sous-préfecture voisine. De toute façon je parlais des forces de l’ordre en général et des consignes qu’ils reçoivent. Ils ont une légère tendance à aller au plus facile. On l’a bien vu pendant le Covid que ce soit urbi ou orbi. Cela m’étonnerait que les forces de l’ordre soient allées dans les quartiers défavorisés pour appliquer les règles du pass sanitaire et le port du masque. Sur ce sujet, en aparté et avec le sourire je me demande si la FDA (la Food and Drug Administration, qui est l’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments) ne s’est pas finalement rangée à mon avis concernant l’Ivermectine. Si ce n’était pas si dramatique…
    Pour en revenir à la recette de cuisine je compléterai en disant qu’il ne faut pas confondre mousseline et muslim.

  21. @ Axelle D | 14 août 2023 à 15:30
    Le lien que vous nous proposez est très intéressant. J’en extirpe sa conclusion :
    « Les critiques contre l’insuffisante lutte contre l’insécurité se concentrent désormais contre la Justice et épargnent la Police. La vox populi est ainsi passée du refrain « Que fait la police ? » à une focalisation contre l’inefficacité judiciaire, renforçant alors l’autonomie des policiers. »
    Oui mais, il est un personnage qui est oublié dans cette analyse…c’est le politichien qui fait ce qu’il veut de la justice et des policiers ; car depuis l’an 2000 si nous avions eu de vrais présidents les condamnés auraient fait leurs peines en prison et non pas sur du papier, la peine de mort aurait peut-être été remise en place pour les crimes odieux, les OQTF seraient plus nombreux et exécutés illico presto en accord avec les pays concernés, les illégaux immédiatement expulsés ; les membres des assos seraient contraints de travailler pour gagner leur vie, les parlementaires seraient moins nombreux et au service de la nation au lieu du leur… et conséquemment les magistrats et les policiers seraient administrativement complémentaires, respectés, honorés et notre pays ne serait plus une ripoublique.

  22. @ Florestan68 | 14 août 2023 à 11:54
    J’apprécie votre commentaire bref et empreint du meilleur bon sens. Cela ramène au billet de Descartes paru hier et lu aujourd’hui. Intitulé « Ici on aime la police, il peut être lu ici : http://descartes-blog.fr/2023/08/13/ici-on-aime-la-police/
    On ne peut qu’apprécier le sens de l’État de ce blogueur, a priori haut fonctionnaire ou ancien haut fonctionnaire.
    Évoquant la déclaration publique de soutien du DGPN à ses policiers, il tord le cou à nombre d’assertions parues dans la presse, notamment en écrivant : « Si on fait appel aux mânes de Carré de Malberg, c’est que l’heure est grave. On pourrait tout de même conseiller à l’auteur de ce texte de relire les mots du DGPN avec plus d’attention. Nulle part il ne conteste le « contrôle extérieur » de la police, il exprime une opinion sur les formes que doit prendre ce contrôle, et ses limites. Ce qui est très différent. Le problème avec les juristes, c’est qu’ils vivent dans un monde idéal dont le rapport avec le monde réel est assez lointain. C’est vrai, dans l’Etat de droit – du moins dans le modèle parfait d’organisation de la société – le policier agit sous le contrôle du juge et répond de ses actes comme n’importe quel citoyen. Mais dans l’Etat de droit, le citoyen qui viole la loi est arrêté, conduit devant le juge, condamné à la peine prévue par la loi qu’il exécute ponctuellement. Et le policier n’est pas exposé au risque de voir l’homme qu’il a arrêté le narguer le jour suivant dans la rue – ou s’en prendre à sa famille – au motif qu’il n’y a plus de place dans les prisons. Est-ce le cas aujourd’hui ? La réponse est, de toute évidence, négative. »
    Je vous laisse lire l’argumentation qu’il développe.
    Dans un autre domaine, il dresse un réquisitoire sans appel des choix actuels de monsieur Mélenchon dans le billet paru le 23 juillet dernier et intitulé « Mélenchon dans sa réalité parallèle ». À lire absolument.

  23. @ hameau dans les nuages | 14 août 2023 à 16:46
    Ne vous en déplaise il était ici question de la police nationale et non de la gendarmerie, des douaniers ou du garde-champêtre de votre bled, etc.
    Vous étiez donc hors sujet et c’est vous seul qui avez perdu votre calme parce que je vous l’ai fait remarquer avec dérision, eu égard à votre petite histoire de mobylette qui venait comme un cheveu sur la soupe !

  24. @ Axelle D | 14 août 2023 à 13:23
    « …afin de complaire à la gauchiasserie désirant une police à son image ! »
    Si notre chère Axelle se met à reprendre le style fleuri de sylvain, c’est probablement qu’elle est très, très, en colère…

  25. anne-marie marson

    « Un Mélenchon ne fait pas l’hiver ! » (PB)
    La politique du gouvernement Macron, c’est la politique du PPCD (Plus Petit Commun Dénominateur), la politique du grain de sable qui justifie la destruction de l’appareil tout entier.
    Dans le cas de la police, le PPCD c’est la déclaration de cette avocate Marie Geoffroy, qui ne représente qu’elle-même, ou JL.Mélenchon et la NUPES (« La police tue »), la minorité qui s’exprime.
    Cela justifiera la destruction complète de l’appareil policier, comme Macron l’a déjà fait avec les centrales nucléaires, l’industrie, le corps diplomatique, les préfets…
    La politique du grain de sable est imparable, elle justifie tous les excès.
    Pour les centrales nucléaires, c’est le manque d’eau ou l’écologie.
    Pour le corps diplomatique, c’est pour nommer ses amis comme Pap Ndiaye.
    Alors attention la DGSE, qui paraît-il n’a pas vu venir le coup d’État au Niger.

  26. Claude Luçon

    « La police n’est pas à plaindre… »
    Mais elle doit avoir le droit de se plaindre !
    D’autant plus que c’est un réflexe universel en France, il faut d’abord se plaindre, puis chercher pourquoi après, la liste est longue !
    En particulier de pouvoir se plaindre d’entendre tout le monde se plaindre 🙂

  27. @ anne-marie marson | 14 août 2023 à 22:59
    « La politique du gouvernement Macron, c’est la politique du PPCD (Plus Petit Commun Dénominateur), la politique du grain de sable qui justifie la destruction de l’appareil tout entier. »
    C’est curieux mais en arithmétique je connaissais le PPCM (*) et le PGCD (**), mais pas le PPCD.
    ll est vrai que la politique s’exerce dans un domaine où les diviseurs sont multiples. 🙂
    (*) Le Plus Petit Commun Multiple (PPCM) de deux ou plusieurs nombres est le plus petit entier naturel différent de zéro qui est à la fois multiple de tous ces nombres.
    (**) Le Plus Grand Commun Diviseur (PGCD) entre deux nombres ou plus est le plus grand entier naturel qui divise simultanément tous ces nombres.

  28. @ anne-marie marson | 14 août 2023 à 22:59
    Le PPCD, cette chose bizarre issue du croisement entre le PGCD et le PPCM…

  29. @ glw
    « Je ne suis pas de gauche mais c’est bien ce que prévoit l’art. 430 du Code de Procédure pénale qui précise que les procès-verbaux et rapports n’ont valeur que de « simple renseignement ». Et donc, les dires d’un policier qui n’apporte pas de preuve matérielle n’ont effectivement pas plus de valeur que les dires opposés d’un délinquant. »
    Non. Ce n’est pas ce que dit cet article.
    Il se trouve dans cette partie du code de procédure pénale qui détermine l’administration de la preuve. Le principe général est que, hors les cas où la loi en dispose autrement, les infractions peuvent être établies par tout mode de preuve et le juge décide d’après son intime conviction (427 CPP).
    Les cas où la loi en dispose autrement sont décrits par les articles 431 et 433 du même code : des procès-verbaux (la parole, donc, mais écrite) échappent à ce principe et s’imposent au juge. Le juge doit tenir pour vrais ces actes.
    Mais en revenant au cas général, un témoignage doit être considéré comme un moyen de preuve. Il appartient au juge de décider de sa valeur. La parole du voyou est une preuve comme la parole du policier.
    Ce que dit l’article 430, ce n’est pas que toute preuve est égale si elle est de même nature. Il dit simplement que la loi n’impose pas au juge la prise en compte de la parole de l’un contre celle de l’autre. Mais c’est bien l’essence même du métier du juge que de trancher, juger de la valeur de ces témoignages. C’est le principe même du jugement que de déterminer quelles preuves ont plus de valeur que les autres.
    Il s’entend qu’un article de loi pris à part puisse être mal compris dans son objet ses conséquences. De la bouche d’une avocat, cela laisse songeur – mais pas si surprenant. C’est un secret de Polichinelle que le milieu des avocats est touché comme toutes les professions par l’érosion des compétences associées aux diplômes d’études supérieures. La provocation et le scandale cachent souvent de très faibles capacités techniques. Certains avocats qui se sont professionnalisés dans les causes perdues, notamment certains spécialistes des « violences policières », oublient vite que si leurs causes avaient été mieux fondées, ils ne l’auraient pas mieux servie, parce qu’ils ne semblent guère capables, à l’instar de cette avocate Marie Geoffroy qui s’égare sur un concept essentiel de la procédure pénale telle une étudiante de première année de DEUG (et je parle de DEUG à dessein justement pour pointer du doigt un des facteurs de cette érosion, avec la réforme LMD).

  30. hameau dans les nuages

    @ Axelle D | 14 août 2023 à 19:45
    Votre réaction est à l’échelle de la schizophrénie qui atteint votre chère police qui doit obéir à des ordres mais pas trop. Toulouse ? C’est la police ? On a vu pendant les GJ comment elle a appliqué avec méthode les ordres donnés comme le nassage.
    Pendant ce temps, tenez, au hasard, au centre-ville, dimanche dernier, le jour du saigneur:
    https://actu17.fr/faits-divers/toulouse-une-jeune-femme-poignardee-dans-le-dos-sans-raison-en-sortant-du-metro.html
    Qu’est-ce que vous avez contre le Solex transpartisan ? J’en faisais au coeur de Paris dans les années 60 avec notamment une belle chute en hiver place de Furstemberg. Joli bled le quartier de la rue de Buci !
    Si tous les gars du monde avaient un Solex ! Vous devez connaître la chanson 🙂

  31. Les mots ont un sens c’est bien connu. Voici un point de vue d’intello qui pourrait éclairer le différend entre Justice et Service d’ordre (au sens large).
    La Justice est rendue au nom du peuple français,
    L’association de jeunes magistrats prend soin d’insister sur ce point, en remarquant que :
    « …l’article 454 du code de procédure civile qui liste les mentions devant apparaître dans tout jugement. La première phrase de cet article est simple, sans équivoque : « le jugement est rendu au nom du peuple français ». »
    https://www.jeunesmagistrats.fr/v2/Tous-les-magistrats-rendent-la.html
    L’ordre exercé par la police et autres services est exercé au nom et sous la direction de l’État, ce qui dans une démocratie devrait être la même chose que le peuple.
    Mais qu’on le veuille ou pas la nuance est d’importance.
    C’est cette distance sémantique séparant le Peuple français de l’État français qui peut expliquer l’enflure avec laquelle les magistrats, jeunes ou moins jeunes, justifient leurs jugements si légaux qu’ils en sont parfois dépourvus de bon sens.
    En même temps la distinction, État versus Peuple, explique la position de faiblesse de la police face à la justice.
    Il est vrai que lors de la crise des Gilets jaunes, la question a pu se poser de savoir si le service d’ordre était au service du Peuple ou de l’État.
    La question ne se pose plus après les dernières émeutes, où la police a essayé de protéger les biens et les personnes dudit peuple.
    Bref, l’argument d’autorité sémantique dont se prévalent les magistrats n’a plus de sens et les deux institutions, Police et Justice, sont au même niveau de principe institutionnel.
    Assurons donc :
    Notre soutien à la police qui nous protège dans la rue, là où est le danger,
    Et en même temps, notre « confiance en la Justice de notre pays », qui nous défend dans les prétoires.

  32. Xavier NEBOUT

    @ Marcel P
    Seul un gros bourrin peut dire et répéter que je veux l’invasion de la France par l’islam ou la Russie parce que je considère que les « valeurs » LGBT que nous promettent Macron et sa racaille intellectuelle sont bien pires puisque destructrices de toute civilisation et même de l’espèce humaine.

  33. Xavier NEBOUT

    15 août fête de l’Assomption.
    Savoir, croyance ou foi ?
    Le savoir relève de la vérité expérimentale ; la croyance, du crédit donné à la vérité révélée, et la foi de la confiance en ce qui révèle la vérité.
    L’Eglise a posé le dogme de l’assomption par lequel Marie était vouée en son âme, à monter au ciel.
    Alors, le métier de policier voue-t-il à monter au ciel comme en principe celui de prêtre (les bons car il y a les mauvais) ?
    C’est en réalité le cœur du sujet.
    Le faire en obéissant au Roi – le symbole du père si ce n’est son lointain descendant comme dans les civilisations anciennes ou traditionnelles, ne pose pas de difficulté.
    On peut aussi obéir aveuglément à celui que l’on considère comme son père spirituel, mais avec le risque contraire à la religion qu’il soit dans l’erreur.
    En obéissant à un Mitterrand et sa descendance pourrie de chez pourri et donc Macron, c’est une autre affaire.
    Là, les ordres doivent être soumis à l’examen de sa conscience avant d’y obéir. Il faut donc savoir donner sa démission lorsqu’ils vont à l’encontre de sa conscience.
    Et là, j’attends de connaître le nombre de fonctionnaires qui démissionnent de ce fait pour ne pas dire que la fonction publique de la République est pourrie par essence.

  34. Le monde de Macron : un chien est maltraité, prison ferme pour le proprio. Un citoyen lambda est maltraité, poignardé, violé, son agresseur multiconnu, multicondamné, multi jamais puni, multidéséquilibré, multirelâché, multirelaxé, est remis en liberté et continue d’aboyer dans les rues.
    Seul l’aboiement est différent : de canin « ouah ouah » il se traduit en arabo-africain par « wouala wouala », ouah akbar et cie…
    Nous serions-nous trompés de race, nos richesses prix Nobel chances pour la Ceufran, supporters anglais Matteo, Kevin, ne seraient-ils pas plutôt de race canine ?
    À La (allah) Rochelle, un policier a été mordu grave au doigt par un refuseur d’obtempérer en trottinette multi ceci multi cela.
    Allah vue des policiers il a pris peur, sa trottinette aussi, son avocat gauchiste de préférence plaidera que ces policiers fascistes racistes qui « tuent » l’ont «  déséquilibré ».
    On connaissait les bergers allemands, belges, des Pyrénées, on sait depuis peu qu’il existe aussi des bergers arabo-africains, des bergers maghrébins, des bergers islamistes.
    Zemmour ne démentirait pas. BEN VOYONS !

  35. Michel Deluré

    Je vais être volontairement caricatural mais dans le contexte actuel, rien ne me paraît mieux résumer la situation à laquelle la police est confrontée et son état d’esprit qui en découle qu’en paraphrasant Voltaire : un jour dans une zone de non-droit, un policier arrêta un délinquant. Devinez ce qui arriva. Ce fut le policier que l’on sanctionna !

  36. Michelle D-LEROY

    Tant que nos dirigeants politiques ne remettront pas d’ordre dans ce pays où les agressions quotidiennes, les violences et les insultes envers la police sont monnaie courante, le tout pour le « pas de vagues », rien ne se passera.
    Les racailles, les trafiquants de drogue et autres délinquants continueront de provoquer la police et la justice dans sa grande clémence les laissera en liberté.
    En conséquence, les policiers après un travail parfois difficile et périlleux auront toujours plus l’impression que leur travail ne sert à rien, que la justice et les dirigeants politiques soutenus par des médias de gauche leur donneront toujours tort, les uns pour un humanisme imaginaire, les autres par trouille de voir de nouvelles émeutes.
    Reste à savoir si une nation même la plus démocratique peut exister sans une police motivée qui, sans outrepasser ses droits, doit faire son travail en étant soutenue.
    En attendant, on voit bien que l’autorité et les règles de vie en société diminuent au profit des malfaisants en tout genre, alors si la police est démotivée, on craint pour l’avenir.

  37. @ Ugo | 14 août 2023 à 17:04
    « …car depuis l’an 2000 si nous avions eu de vrais présidents, les condamnés auraient fait leurs peines en prison et non pas sur du papier, la peine de mort aurait peut-être été remise en place pour les crimes odieux… »
    Et tous les codes Badinter de France et de Navarre auraient fait l’objet de gigantesques autodafés un jour déclaré férié pour l’occasion.

  38. @ Michel Deluré | 15 août 2023 à 11:29
    « un jour dans une zone de non-droit, un policier arrêta un délinquant. Devinez ce qui arriva. Ce fut le policier que l’on sanctionna ! »
    Ah bon déjà à l’époque de Voltaire c’était comme ça ? 😊

  39. @ hameau dans les nuages | 15 août 2023 à 08:38
    …schizophrénie ?
    Vous devriez éviter d’employer des mots dont vous ignorez totalement le sens… C’est ballot !

  40. Parenthèse hors sujet mais importante et nécessaire : je me permets de me joindre au bal des faux derches concernant le décès de Gérard Leclerc.
    Tout a été dit à son sujet : c’est le plus beau, le meilleur, le plus gentil, très bon journaliste… etc. etc.
    Comme à chaque enterrement où tout le monde prononce cette formule célèbre en suivant le corbillard : « Dans l’fond c’était un brave homme ».
    Perso je retiendrai surtout ses formules célèbres lors des débats enflammés chez Praud au sujet de l’immigration et ce qui en découle : délinquance, crimes, insécurité record :
    « Faut pas tout mélanger, c’est pas si simple, c’est plus compliqué que ça… ».

  41. @ Xavier NEBOUT
    « Et là, j’attends de connaître le nombre de fonctionnaires qui démissionnent de ce fait pour ne pas dire que la fonction publique de la République est pourrie par essence. »
    Au cas où vous auriez raté un épisode, on ne peut trouver aucun fonctionnaire français en âge de prétendre avoir trouvé sa fonction dans un cadre autre que celui de la République.
    Votre raisonnement est donc complètement foireux, puisque leur adhésion au principe républicain est normalement acquis dès leur recrutement.
    « Seul un gros bourrin peut dire et répéter que je veux l’invasion de la France par l’islam ou la Russie parce que je considère… »
    Vos considérations m’indiffèrent. Vous l’avez écrit, et plusieurs fois, sur ce blog. Assumez vos propos. Tous les Judas ont des motivations, des considérations à faire valoir, ce n’est pas le sujet. Le fait est que vous êtes un ennemi objectif de la France en tant que pays indépendant, laïque ou chrétien.
    ———————————————————–
    @ Tipaza
    « Il est vrai que lors de la crise des Gilets jaunes, la question a pu se poser de savoir si le service d’ordre était au service du Peuple ou de l’État. »
    Cette question légitime en suppose une autre : ce que vous nommez le service d’ordre peut-il décider lui-même des causes justes et nobles ? Si oui, s’il est autonome, alors nous sommes dans un Etat policier. Si non, c’est par le service de l’Etat qu’il s’incarne, parce que c’est l’Etat qui est l’autorité légitime pour définir le service du peuple.
    Pour autant, le service de l’Etat se fait dans un cadre légal et réglementaire qui est un garde-fou face à un Etat débridé.
    Au-delà de cette réflexion purement philosophique, je souscris à votre propos.

  42. Michel Deluré

    @ Achille 15/08/23 22:56
    J’imagine Achille que tout était effectivement loin d’être parfait à l’époque de Voltaire ! Et s’il est une chose qui n’a depuis pas changé, c’est bien aussi l’usage que fait l’homme de ses deux yeux pour poser son regard sur le monde : « L’un nous sert à voir le bien, et l’autre les maux de la vie. Bien des gens ont la mauvaise habitude de fermer le premier, et bien peu ferment le second : voilà pourquoi il y a tant de gens qui aimeraient mieux être aveugles que de voir tout ce qu’ils voient ».

  43. Robert Marchenoir

    Histoire de favoriser la réflexion, voici une historiette parfaitement authentique. Elle se déroule dans le pays des cow-boys, celui qui est noyé dans la violence contrairement à notre paisible contrée, celui où la police passe son temps à tuer des Noirs par pur plaisir sadique — quand ce n’est pas le Ku-Klux-Klan qui les pend aux arbres.
    Un résident de la ville de Smyrne (qui se trouve dans l’État du Delaware, et non en Turquie) passait son temps à déjouer l’action de la police. Planté au bord de la route, il tenait une pancarte sur laquelle était marqué : « Attention, radar devant ».
    Un jour, les pandores locaux en eurent assez. Une voiture de patrouille s’arrêta à la hauteur du bonhomme, et déchira sa pancarte. Ce dernier leur expliqua que leur action était illégale, contrairement à la sienne. Il leur dit qu’ils n’avaient même pas le droit de lui parler. Il traita celui qui avait déchiré sa pancarte de petit dictateur de m…. Puis il remonta dans son automobile, et, avant de s’éloigner, fit un doigt d’honneur aux policiers.
    Ceux-ci se mirent à poursuivre l’insolent, atteignant parfois la vitesse de 160 kilomètres à l’heure.
    Notons qu’aucun ne songea à tirer dans la tête, les jambes ou même les pneus du conducteur. Aux États-Unis, la peine de mort sans jugement pour conduite dangereuse n’existe pas.
    Malgré tout, les flics étaient considérablement contrariés. Ils cherchèrent une façon de se venger par n’importe quel prétexte. « On pourrait l’arrêter pour comportement attentatoire à l’ordre public », suggéra l’un d’entre eux durant la poursuite.
    En fait, ils ont essayé de le coincer au motif d’une loi réglementant les signaux manuels faits… par les cyclistes.
    L’un des policiers dit à l’un de ses collègues : « Non, on ne peut pas faire ça. Ce sera rejeté par le juge. » Mais il ajouta : « Au bout d’un certain temps, il va faire une c…rie. On va pouvoir le mettre au trou, lui retirer son enfant, mettre son chien à la fourrière… »
    Un autre renchérit : « Malheureusement, on ne peut pas ordonner aux automobilistes de s’arrêter, on ne peut pas leur dresser de contravention simplement parce qu’ils nous disent d’aller nous faire f…, parce qu’ils nous font des doigts d’honneur ou des trucs comme ça. Ils ont parfaitement le droit de le faire. »
    Comment s’est finie l’affaire ? L’inculpation grotesque de l’ennemi des radars, selon laquelle son doigt d’honneur avait été assimilé au signe de la main d’un cycliste prévenant d’un changement de direction, a été abandonnée par la justice.
    L’un des policiers impliqués a subi une sanction administrative de la part de sa hiérarchie. Le commandant de la police du Delaware a déclaré que « la mission des policiers consiste entre autres à protéger les droits et libertés de chaque personne », et qu’il veillerait à ce que chacun de ses subordonnés « comprenne cette obligation et la prenne au sérieux ».
    Contrairement au directeur de la police nationale françouése, tout récemment — à l’issue de faits infiniment plus graves.
    Au pays des « violences policières », les chefs de la police ne croient pas qu’ils soit de leur devoir de systématiquement « prendre la défense de leurs troupes », contrairement à ce qui se passe dans un pays doté de 365 fromages mais dépourvu d’État de droit.
    Et attendez, le plus beau : le pancartier smyrniote a traîné la police au tribunal. Pour violation de la Constitution. Tenter de l’arrêter pour avoir fait un doigt d’honneur à la police, c’est nier son droit à la liberté d’expression garanti par le Premier amendement, dit-il. C’est tenter de lui interdire de critiquer le gouvernement. C’est aussi nier son droit, garanti par le Quatrième amendement, de ne pas être victime d’arrestation arbitraire.
    Il a de bonnes chances de gagner, expliquent différents juristes. L’un affirme qu’un tel geste est généralement protégé, au nom du droit à la liberté d’expression conféré par la Constitution.
    Un autre dit : « Je ne vous conseille pas de faire des doigts d’honneur à la police, mais si vous êtes arrêté pour ce motif, ce n’est pas, en général, considéré comme un délit, et vous avez un motif sérieux pour vous plaindre d’arrestation arbitraire. La jurisprudence soutient ce point de vue. »
    Comment sait-on tout cela ? Par les enregistrements des caméras-piéton portées par les policiers. Et par les vidéos filmées par l’interpellé, tout au long de ses interactions avec la police. L’ensemble montre, sans contestation possible, qu’il y a eu conspiration entre plusieurs policiers pour tenter d’inculper un citoyen au motif de délits imaginaires.
    Un peu comme chez la noble police française s’en prenant à Michel Zecler. La différence ? à l’instant même où ils tentaient leur coup, les cow-boys du Delaware reculaient, mus par la conscience que la loi était en leur défaveur. Déférence qui semble si souvent manquer de ce côté de l’Atlantique.
    Rappelons que dans un pays en forme d’hexagone, des « syndicalistes » policiers se répandent sur Radio Courtoisie en défendant la légitimité, pour la police, d’avoir éborgné le Gilet jaune Jérôme Rodrigues au moyen d’une grenade de désencerclement, pour le seul crime d’avoir filmé pacifiquement les forces de l’ordre, s’interposant entre elles et les Black Blocs.
    Résumons donc : il existe un grand pays démocratique, qui pratique la peine de mort, la perpétuité réelle et des peines de prison effectivement appliquées, bien plus longues et fréquentes que chez nous, où :
    – Il est légal de prévenir les automobilistes de la présence de radars, les incitant ainsi à ralentir.
    – Il est légal de s’opposer aux tentatives de la police de vous en empêcher.
    – Il est légal de traiter de « petit dictateur de m… » le policier qui s’aventurerait à déchirer illégalement la pancarte que vous employez à cet effet.
    – Il est légal de faire un doigt d’honneur à de tels délinquants.
    – Il est légal de les filmer dans leurs activités professionnelles.
    – Les policiers, de leur côté, sont obligés de porter des caméras-piéton qui enregistrent leurs propos et leurs actions.
    – Les policiers savent tout cela et en tiennent compte.
    – Lorsqu’ils enfreignent ces lois, ils sont punis par leur hiérarchie.
    – Lorsqu’ils enfreignent ces lois, le citoyen peut les poursuivre et il a une bonne chance de gagner.
    Un autre monde est possible.
    J’ajoute, à tout hasard, que le pancartier constitutionnaliste est blanc, tandis que des policiers qui ont tenté de l’arrêter, deux étaient noirs et l’un était blanc. Juste histoire de faire comprendre que défendre une application de la loi différente pour les Blancs de souche et les bronzés d’importation ne peut que se retourner contre les promoteurs sournois d’une telle politique tribale.

  44. hameau dans les nuages

    @ Axelle D | 16 août 2023 à 00:24
    Ah bon ? La schizophrénie est une perception perturbée de la réalité provoquant des réactions irrationnelles. C’est souvent le cas. Je ne mets pas ça sur le dos du fonctionnaire de police obéissant aux ordres et donc n’ayant pas le choix, mais par contre je mets en cause leur zèle pour appliquer ses directives:
    https://images.midilibre.fr/api/v1/images/view/606a7ec7d286c23e31533ad7/hd/image.jpg?v=1
    Comme ici au bled, comme vous dites, de parcourir les bois à la recherche du fraudeur chercheur de champignons et ne respectant pas la règle du kilomètre.
    Comme en ville avec le café consommé assis ou debout.
    À propos de bled, en allant en promenade ce 15 août fête de la Vierge Marie au lac de Bious Artigues en pleine montagne après avoir traversé Laruns ,j’ai eu tout le loisir de voir et de saluer une jeune demoiselle tout habillée en noir avec le hidjab noir sur la tête.
    Peut-être s’appelait-elle Myriam ? Difficile de l’appeler la Marie Blanque
    https://www.youtube.com/watch?v=3K_CsCy2qBQ&ab_channel=KAPE
    Nous vivons une époque formidable.

  45. Xavier NEBOUT

    C’est bien, Marcel, vous avez tout compris. Je dis qu’un fonctionnaire de la République devrait démissionner si un ordre est contraire à sa conscience, réponse: tous les fonctionnaires sont républicains.
    Vous êtes ou étiez au moins brigadier non ?

  46. Un rappel concernant les statistiques respectives de tués par la police américaine et française l’année écoulée. De quoi se gondoler dans nos commissariats et gendarmeries quand on lit la curieuse démonstration de Marchenoir qui nous cite la première comme modèle.
    « L’année 2022 a été particulièrement meurtrière aux Etats-Unis. Selon les dernières données compilées par Mapping Police Violence*, les interventions policières ont coûté la vie à, au moins, 1176 personnes sur cette période. Il s’agit d’un record depuis le lancement de cette base de données, en 2013. À titre de comparaison, selon ces mêmes calculs, la police a tué 1145 personnes en 2021, 1152 en 2020, 1097 en 2019, 1140 en 2018 ou encore 1089 en 2017. Le plus inquiétant en la matière est sans doute de constater que l’augmentation est linéaire, ou presque. »
    (source TF info)
    Le Washington Post relevant pour sa part 1096 tués par la police pour l’année 2022 (sur 332 millions d’habitants)
    À comparer avec les 15 tués en France pour la même période pour 67 millions d’habitants.
    Conclusion : rapportés aux chiffres de la population de ces pays respectifs, la police américaine tue 15 fois plus que la police française.

  47. @ Robert Marchenoir | 16 août 2023 à 14:33
    « J’ajoute, à tout hasard, que le pancartier constitutionnaliste est blanc, tandis que des policiers qui ont tenté de l’arrêter, deux étaient noirs et l’un était blanc. »
    Il eut été intéressant de connaître les tribulations de cette histoire avec un pancartier noir et des policiers blancs (avec éventuellement un noir).
    Voir à ce sujet le film « Dans la chaleur de la nuit » qui date de 1967. À cette époque, pas si lointaine, le 1er amendement et le quatrième n’avaient pas la même importance qu’aujourd’hui…
    Les temps ont bien changé ! 🙂

  48. Robert Marchenoir

    @ Axelle D | 17 août 2023 à 01:30
    Toujours aussi prompte à gober des hameçons qui n’ont été posés par personne, Axelle D. Toujours aussi prompte à raconter n’importe quoi à côté de la plaque, juste histoire de causer et de défendre les pires défauts de la police française.
    Premièrement, je ne vous « cite pas la police américaine comme modèle ». Seuls les communistes pensent qu’il y a un modèle. Et comme votre mentalité est profondément communiste, vous projetez vos vices sur autrui.
    Je n’ai jamais dit que la police américaine était parfaite, qu’elle était exempte de défauts, ni même qu’elle était meilleure que la police française (quoique c’est probablement le cas).
    J’ai fait une comparaison sur un nombre restreint de critères, mais des critères très importants. Cette comparaison est basée sur des faits, et vous êtes bien en peine de la réfuter, car ces faits sont irréfutables.
    En conséquence, vous essayez de détourner la conversation, comme tout bon communiste a l’habitude de le faire depuis 1917.
    Vous n’avez même pas tenté de réfuter le fond de mon propos, à savoir que l’incident que j’ai relaté montre que la police américaine est au service de la population et non de sa corporation, contrairement à la police française.
    Vous n’avez même pas tenté de réfuter la vérité mise en évidence par cet incident, à savoir que la police américaine place le respect de la loi au-dessus de tout, et en particulier des intérêts particuliers de ses membres. Contrairement à la police française dans l’affaire Nahel.
    Vous n’avez même pas tenté de réfuter ce que nous enseigne cet incident, à savoir que les chefs de la police américaine se comportent en dirigeants d’un service public démocratique, et donc sanctionnent leurs subordonnés lorsqu’ils ont mal agi, contrairement à ceux de la police française qui se comportent en chefs mafieux ou en rois nègres, ce qui consiste à défendre mordicus « ses troupes » quoi qu’elles fassent, comme nous venons de le voir au cours des récentes émeutes raciales.
    Vous n’avez même pas tenté de réfuter cette autre chose que montre cet incident, à savoir que la police américaine, lorsqu’elle est confrontée à ce que nous appelons chez nous un « refus d’obtempérer », se donne la peine de travailler, c’est à dire de poursuivre le conducteur incriminé malgré les difficultés, au lieu de lui tirer dessus comme les sauvages sanguinaires que sont les policiers français — qui défendent, de surcroît, leur acte après leur meurtre.
    Vous n’avez pas, non plus, tenté de réfuter ce point capital démontré par cet incident, à savoir qu’aux États-Unis, la liberté d’expression, la liberté de critiquer le gouvernement et ses agents, supplante la vanité des policiers. En Amérique, vous pouvez faire un doigt d’honneur à un policier et le traiter de « petit dictateur de m… » lorsqu’il se comporte effectivement en petit dictateur de m…, et viole la loi qui s’applique à lui comme à tout autre ; ce qu’on appelle un État de droit. Ce sur quoi, précisément, s’assoit la police française avec ses grosses fesses.
    Et c’est le policier qui sera puni, pas vous.
    En Frônce, la Frônce d’Axelle D, des gaullistes et de toutes les autres sectes répugnantes qui sont d’accord sur l’essentiel, à savoir l’éloge de la tyrannie et de la servitude, l’humiliation d’un policier est impensable. L’empêcher prime sur tout. Si Rodrigues filme les policiers dans le but, on le suppose, de les présenter sous un jour peu flatteur, alors il a bien mérité d’être rendu à moitié aveugle pour le reste de ses jours. C’est littéralement ce que nous explique la police française.
    Même sur un blog comme celui-ci, où personne ne risque de dommages physiques, les policiers ou ceux qui prétendent défendre leurs intérêts se répandent en menaces préventives dès lors que la moindre critique est émise à l’encontre de leur corporation.
    Ne parlons pas de conseiller à tel ou tel commentateur d’aller se faire f…, chose que personne n’a eu à souffrir ici, les membres du parti bleu pas plus que les autres.
    Vous êtes tellement butée et tellement sectaire, que vous ne comprenez même pas en quoi ces critères de comportement policier sont cruciaux pour une société libre, sûre et démocratique. Pas une seule seconde, vous n’envisagez de remettre en cause vos préjugés, de réfléchir sur le fonctionnement de la société française à partir de ce que l’on peut observer ailleurs.
    Mais vous vous employez fort bien à déplacer la cage de buts à roulettes !
    Vous nous sortez donc, de votre culotte, une statistique selon laquelle la police américaine tuerait 15 fois plus que la police française, à population comparable.
    Mais c’est une excellente chose ! Encore heureux, que la police américaine tue bien plus ! C’est qu’elle est, infiniment plus que la nôtre, confrontée aux menaces meurtrières des Noirs, que vous vous employez à défendre, excuser et idolâtrer, au moyen de votre « anti-racisme » imbécile et criminel.
    Si la police américaine, composée pour une partie significative de Noirs, doit-on le rappeler, tue un nombre rassurant de malfaiteurs dans le cours de ses activités, c’est que la sur-criminalité délirante des Noirs ne cesse de mettre en péril la vie de ses membres et de la population en général.
    Si vous tenez tellement à nous mettre des statistiques sous le nez, distinguez donc les cas où la police, française ou américaine, a tiré en légitime défense.
    Et si vous voulez nous faire rire, distinguez donc, parmi toutes ces personnes tuées par la police américaine, les Noirs des Blancs. Vous verrez qu’à situation comparable, un Noir a nettement moins de chances de se faire tuer par la police qu’un Blanc. Petit détail que les tenants du politiquement correct omettent de considérer.
    Et bien sûr, n’oubliez pas de nous exposer en détail les statistiques officielles américaines montrant l’effroyable sur-criminalité des Noirs. Un Noir avec un pistolet, c’est, pour commencer, de façon disproportionnée, un Noir avec un pistolet détenu illégalement (ce qui est déjà un exploit aux États-Unis).
    Et c’est, surtout, un homme extraordinairement dangereux, susceptible de défourailler sous n’importe quel prétexte, en visant mal et en tirant sur n’importe qui, à n’importe quelle occasion : femmes, enfants, funérailles…
    Rien de comparable avec la France, où la disponibilité des armes à feu n’a rien à voir.
    ______
    @ Achille | 17 août 2023 à 07:27
    « Il eut été intéressant de connaître les tribulations de cette histoire avec un pancartier noir et des policiers blancs (avec éventuellement un noir).  »
    Eh bien ! Cherchez, Achille, puisque vous êtes si malin. Présentez-nous donc un incident similaire, avec exactement le décompte racial que vous souhaitez. Et expliquez-nous ce qu’il faudrait en penser.
    Parce que si ma tante en avait, on l’appellerait mon oncle.
    Toujours le syndrome gauchiste « on peut pas comparer », « la méthodologie est pas bonne »… sortez-vous donc les mains des poches, au lieu de nous présenter « un film de 1967 » comme contre-preuve — autre signe de plus en plus fréquent de la sottise qui se répand.
    Un film, c’est une œuvre de fiction ! C’est le fruit de l’imagination ! Ce n’est pas vrai, par définition !
    Et 1967, c’était 1967 ! Nous sommes en 2023, okay ?
    Montrez-nous vos anecdotes. Expliquez-nous quelle serait la méthodologie selon votre cœur. Tentez une contribution constructive, au lieu de nous servir l’éternelle insinuation, le sarcasme pas drôle qui passent pour de la réflexion en France.

  49. Marchenoir voit rouge et vexé de s’être fait damer le pion, non seulement est incapable d’admettre son erreur grossière mais en outre en rajoute dans l’outrance, le dénigrement, l’injure et la calomnie en nous servant une soupe infâme en guise de justification.
    Par ailleurs à sa façon de faire à tout propos et hors de propos de la propagande pour les communistes qui selon lui pullulent, y compris sur ce blog, il est manifeste qu’il s’emploie à servir leurs intérêts et figure donc comme un de leurs « alliés objectifs » fidèle et zélé ! Une aubaine pour les marxistes le camarade Marchenoir !

  50. Vu du côté du citoyen, il semble pourtant si simple d’atténuer les problèmes qui empoisonnent la vie quotidienne des policiers. Ne nous répète-t-on pas à satiété qu’ils/elles sont des citoyen(ne)s comme les autres ? Cette assertion semblant fédérer les autorités, les citoyens, et même les syndicats ; c’est dire.
    Dans ce cas, il faut que tout policier soit tenu de répondre de ses actes devant les mêmes juridictions que le justiciable lambda. Point ! Il faut également lui accorder les mêmes droits qu’audit justiciable, en ce compris l’inaliénable droit de grève, n’en déplaise aux politicards, qui dès lors sont tentés de profiter de ce qu’ils pourraient considérer comme une absence de récriminations, de la corporation, interprété comme… « tout va bien ». Il faut arrêter les hypocrisies et la multiplication des instances appelées à statuer, sur les actes de la police, dans un pays où… promis, juré, la loi serait la même pour tous ! (Et mon séant, c’est du poulet bio…)
    Et qu’on ne vienne pas me susurrer qu’en vertu de la spécificité de la profession de policier, le droit de grève doit être proscrit, parce que gnagnagna la sécurité du citoyen… Parlons-en de la sécurité du citoyen ! En France notamment. Même les médecins, dont la profession n’est pas moins spécifique que celle des policiers, jouissent du droit de grève. Pire, sinon abominable : le pouvoir se réserve même le droit d’empêcher le personnel soignant d’exercer le métier, dès lors qu’il se montre récalcitrant à des contraintes aussi stupides et périlleuses que certaines « vaccinations » indésirées.
    Et c’est dans ce contexte nazifiant, que l’on viendrait interdire aux policiers, d’exercer un droit de grève pour des motifs aussi divers que biscornus ? Préférant cautionner hypocritement les fraudes telles que les grèves déguisées en arrêts-maladie ? Quand sortirons-nous de cette aliénocratie mentale ambiante ?

  51. @ Axelle D
    « Marchenoir voit rouge et vexé de s’être fait damer le pion, non seulement est incapable d’admettre son erreur grossière mais en outre en rajoute dans l’outrance, le dénigrement, l’injure et la calomnie en nous servant une soupe infâme en guise de justification. »
    Monsieur Marchenoir a parfaitement raison: dans une démocratie, il est parfaitement légitime de dire à un policier qu’il est un c*****d s’il est un c*****d. C’est justement à cela que sert la liberté d’expression: à pouvoir notifier les autorités de leurs comportements abusifs lorsqu’ils ont lieu.
    Nous attendons que vous reconnaissiez cette vérité élémentaire.
    Tant qu’on obéit à la police, la police n’a pas à nous dire de nous taire ou de mieux lui parler. Nous obéissons, car c’est le principe de la police. Obéir ne va pas jusqu’à l’obligation d’obséquiosité face à des c*****ds quand ce sont des c*****ds.
    Parler, ce n’est pas désobéir.

  52. @ Robert Marchenoir | 17 août 2023 à 13:26 (@ Axelle D | 17 août 2023 à 01:30)
    « Vous nous sortez donc, de votre culotte, une statistique selon laquelle la police américaine tuerait 15 fois plus que la police française, à population comparable.
    Mais c’est une excellente chose ! Encore heureux, que la police américaine tue bien plus ! C’est qu’elle est, infiniment plus que la nôtre, confrontée aux menaces meurtrières des Noirs, que vous vous employez à défendre, excuser et idolâtrer, au moyen de votre « anti-racisme » imbécile et criminel. »
    Dites donc, Marchenoir, est-ce que vous croyez que vous servez votre propos en écrivant « Vous nous sortez donc, de votre culotte… » ?
    Je vous pose la question parce que le doute m’habite, et quand le doute m’habite, je m’interroge moi aussi…
    Est-ce que ce commentaire vous nous le sortez vous de votre « zlip » ?
    Parce que si tel est le cas, comment dire sans que vous ne fassiez une apoplexie, oui, j’ai pris bonne note que vous êtes d’une nature sensible, vous êtes un bien piètre contradicteur…
    À moins et cela n’est pas impossible, que le Marchenoir numéro 1 soit en vacances dans un bordel de Bogota, et que le Marchenoir numéro bis dans un bordel de Madrid, ne s’imagine autorisé à de telles grossièretés…
    Étant bon public je ne suis pas très émue par votre façon de faire, cependant, je suis étonnée par cette méthode merdique qui consiste à s’opposer à une argumentation par une vulgarité.
    Si moi, pour vous contredire j’usais d’une image évocatrice, je situerais votre argumentation exactement à la place du « buco del culo », c’est moche, possiblement faux, bas, et sans grand intérêt…
    Faites donc l’effort de respecter votre contradicteur, et si vous voulez convaincre, plaire et persuader, montrez-vous au-dessus du cloaque…
    Quant à votre jouissance inextinguible relative aux insultes répétées, injustifiées, lamentables, à l’égard des Noirs, je vous le dis tout net, elle est à vomir !! Dès lors, je vous le demande à deux genoux, pourriez-vous nous épargner cette jouissance de pleutre impuissant ?

  53. Robert Marchenoir

    @ Axelle D | 18 août 2023 à 01:45
    « Marchenoir voit rouge et vexé de s’être fait damer le pion […] »
    Seulement dans votre imagination de psychopathe hystérique dévorée par une haine rabique des hommes.
    « Erreur grossière… outrance… dénigrement… injure… calomnie… soupe infâme… »
    Autoportrait sévère, mais juste.
    « Par ailleurs à sa façon de faire à tout propos et hors de propos de la propagande pour les communistes qui selon lui pullulent […] »
    Tout à fait. Je dénonce la mentalité communiste, par conséquent je fais de la propagande en faveur des communistes. On comprend votre complaisance pour le régime poutinien, dont la méthode consiste à expliquer qu’il n’a pas envahi l’Ukraine dans une conférence internationale destinée à mettre fin à son invasion de l’Ukraine.
    Je note que vous ne faites même plus semblant d’argumenter sur la police, américaine, française ou moldo-valaque. Plus un mot sur le sujet. Votre narcissisme délirant occupe tout l’espace de votre commentaire, qui est un concentré de haine brute. Cette même haine que vous affectez de combattre au moyen de votre « anti-racisme ».
    Puisque vous m’y invitez si aimablement, j’ajoute un point très important qui m’a échappé, concernant le sujet traité par Philippe Bilger. L’incident de la ville de Smyrne dans l’État du Delaware, aux États-Unis, que j’ai eu l’honneur de relater, ne doit pas être examiné dans le but d’établir je ne sais quel classement des polices mondiales. L’intérêt n’est pas de débattre pour savoir si la police américaine est meilleure que la police française, ou l’inverse.
    En fait, la police du Delaware pourrait faire cuire des bébés juifs dans des fours à micro-ondes, que son action telle que je l’ai rapportée serait encore riche d’enseignements pour nous. Le but, c’est d’évaluer la police française. Ce précisément à quoi les membres du parti bleu s’opposent.
    Or, que nous montre cet incident, sur la base de faits incontestables puisque tout un chacun peut les suivre en vidéo ? Il nous montre en quoi consiste l’application concrète des principes démocratiques. Ceux qui sont censés être les nôtres.
    Et les conséquences concrètes de ces principes, tels qu’ils sont appliqués par la police américaine, sont tellement éloignées de la façon dont notre police se comporte, elles sont tellement étranges pour nous, tellement inimaginables, qu’elles nous conduisent (du moins pour ceux qui ne sont pas esclaves de leurs préjugés) à observer la situation française sous un jour nouveau.
    Comment ? les policiers d’une petite ville, énervés par les actions répétées d’un vieil excentrique qui les empêche de coller des prunes aux automobilistes avec leur radar, compulsent le Code dans leur tête au moment même où ils se lancent à sa poursuite, s’empêchant ainsi de laisser libre cours à leur vengeance ?
    Comment ? l’un de ces policiers, dans le feu même de l’action, dit à ses collègues : les citoyens ont parfaitement le droit de nous faire des doigts d’honneur, la loi ne nous autorise nullement à leur faire le moindre reproche pour ce motif ?
    Comment ? le directeur de la police de l’État, non seulement ne « défend pas ses troupes » qui ont déchiré la pancarte du bonhomme, mais il les sanctionne, sans attendre les « résultats de l’enquête » de je ne sais quel corps d’inspection haï et redouté ?
    En France, le type se serait fait jeter au sol, passer les menottes, il aurait pris quelques baffes, aurait été condamné, et les policiers se seraient rengorgés parce que « la police doit faire peur », selon le billet de blog d’un haut fonctionnaire supposé, montré ici en exemple par un commentateur qui fait figure de parangon de modération, au motif, apparemment, du « républicanisme » irréprochable de ce blogueur.
    Or, le régime politique en vigueur, aux États-Unis, est le même que le nôtre. Les deux nations sont, en principe et sur la foi de leur constitution, des démocraties. Elles proclament, pour leurs citoyens, les mêmes droits fondamentaux, la même suprématie de la loi, la même réprobation des arrestations arbitraires et des violences policières non strictement justifiées.
    Pourquoi donc un tel abîme entre ce qui passe pour normal dans l’un et l’autre pays ? Est-ce que la France serait la proie d’un déchaînement de délinquance particulier, qui justifierait ces écarts à la loi ? Non ! C’est le contraire ! Tout le monde s’accorde sur le fait que la société américaine est bien plus violente que la nôtre. Alors ?
    Pour finir, je souligne l’extraordinaire danger qu’il y aurait à accepter la revendication des syndicats de police de relever d’un tribunal spécialisé. L’extraordinaire scandale que constitue cette demande.
    Une fois de plus, on constate que la police française réclame un statut d’exception, une impunité, un régime qui la mettrait au-dessus du citoyen ordinaire.
    La Sécurité sociale, organe communiste, a longtemps bénéficié de ce privilège anti-démocratique. La fonction publique dans son ensemble en bénéficie encore, par le biais des tribunaux administratifs.
    Si l’on a supprimé les tribunaux de la Sécurité sociale, ce n’est pas pour recréer une justice d’exception en faveur des policiers. Ceux-ci, à l’évidence, voudraient en faire leur bouclier corporatiste, régler leurs petites affaires entre amis.
    La justice normale serait bonne pour les délinquants arrêtés par la police, mais les policiers devenus délinquants seraient protégés par un tribunal à leur botte. Difficile d’exagérer le mépris que cela représente à l’égard des juges, à l’égard de la démocratie et à l’égard de la population en général.

  54. @ Robert Marchenoir
    Il me semble que l’enragé ennemi des dames c’est vous et vous seul. Magnifique projection à laquelle vous nous avez habitués à chaque fois que vous êtes pris dans les rets de vos contradictions et d’accusations mensongères éhontées.
    Sans compter vos basses et grossières allusions sexuelles relevées avec ironie par duvent, mais que j’avais volontairement omis de mentionner afin de ne pas vous donner trop d’importance et par respect pour ce lieu d’échange !
    Dans la vraie vie, vous êtes manifestement un triste sire ! Pas sans cause que vous vous dissimuliez avec autant de soin, tandis que vous n’avez de cesse que de pointer chez vos adversaires le moindre trait par lequel ils se seraient livrés (jusqu’à tenir de petites fiches mesquines sur tel ou telle). Interprétant toujours en mauvaise part ce qu’ils auraient écrit précédemment et sans, bien évidemment, restituer les commentaires dans le contexte. Ce qui atteste d’un esprit tortueux et pervers et d’un individu incapable ou trop lâche pour combattre à visage découvert !
    Pas sans cause non plus que vous haïssiez les honnêtes hommes et femmes en général et les preud’hommes en particulier, qui vous ramènent à votre bassesse !
    Quant au noir qui vous fait si peur, je me demande si le nom évocateur que vous portez, où cette couleur sombre est omniprésente, n’y serait pas pour quelque chose ! Peut-être devriez-vous en changer afin de vous sentir mieux dans votre peau !

  55. @ Axelle D
    « L’attaque personnelle peut cibler la personne publique ou privée. Elle viole les règles de politesse et les interdictions éthiques qui protègent l’individu, en tant qu’être humain unique. Elle contourne les positions de l’adversaire, pour s’en prendre à sa personne afin de rendre son discours inaudible. La réfutation proprement dite porte sur les positions prises par l’adversaire, alors que l’attaque personnelle est une stratégie de contournement métonymique des positions de l’adversaire ; pour éliminer les dires, on disqualifie le locuteur. » — Christian Plantin, Dictionnaire de l’argumentation.
    Je vous laisse vérifier si, oui, ou non, votre dernier commentaire correspond à cette caractérisation.

  56. Robert Marchenoir

    @ Axelle D | 18 août 2023 à 20:14
    C’est passionnant, ce que vous nous racontez, dites-moi.
    Malheureusement, vous nous privez une fois de plus de vos immenses connaissances sur le fonctionnement de la police française, ainsi que de vos prodigieuses lumières sur la façon dont il conviendrait d’améliorer son action. Quel dommage !

  57. @ F68.10 | 19 août 2023 à 15:32
    Il y a erreur de destinataire. Votre petite citation concernant les attaques personnelles devait manifestement s’adresser à votre ami Marchenoir.

  58. @ Axelle D
    « Il y a erreur de destinataire. Votre petite citation concernant les attaques personnelles devait manifestement s’adresser à votre ami Marchenoir. »
    Je confirme qu’elle vous était bel et bien adressée.
    Marchenoir cherche sans cesse à vous ramener sur le fond. Vous esquivez systématiquement la discussion en vous en prenant à sa personne.
    C’est cela qui est visé par la citation que j’ai fournie.
    C’est assez triste que vous soyez incapable de le voir. C’est à l’école qu’on apprend à comprendre un texte.

  59. Patrice Charoulet

    @ Axelle D
    Double merci, Madame.
    Merci d’avoir signalé un texte officiel très utile, « Ce que dit la loi ». C’était sur le racisme. Il mérite la plus large diffusion. À mon humble niveau, j’ai fait ce que j’ai pu : je l’ai mis sur Facebook (où j’ai 3 900 relations), sur le blog de Pierre Assouline, sur « Tribune juive », excellent webmagazine.
    Merci d’avoir il y a peu cité un extrait du « Dictionnaire de l’argumentation », de Christian Plantin. Je n’avais que 190 dictionnaires unilingues. Je viens de le commander. Le sujet n’est pas anodin. Vous auriez signalé le Dictionnaire des papillons, le Dictionnaire du tatouage ou le Dictionnaire de la moto, je n’aurais rien commandé du tout.
    P.-S. : je ne suis pas rancunier : je vous pardonne vos récentes critiques contre moi, qui ne m’ont pas semblé mériter une réponse. Vous n’aviez pas raison ; je les ai donc lues en souriant et très paisiblement.

  60. Serge HIREL

    Dans une France qui va mal, où le taux de pauvreté s’accroît, où les dépenses alimentaires sont en baisse, où la menace du chômage reste prégnante, aucun fonctionnaire n’est à plaindre, qui bénéficie de la garantie de l’emploi quels que soient ses degrés d’engagement et d’efficacité, qui est protégé par la règle de la responsabilité de l’Etat ou de la collectivité qui l’emploie, qui profite d’un calcul de sa retraite très avantageux par rapport aux modalités des salariés du privé…
    Qu’un malaise inquiétant se soit installé dans l’ensemble des trois fonctions publiques ne fait aucun doute. Que nombre de fonctionnaires consciencieux et courageux soient logés à la même enseigne que ceux installés dans la paresse et le je-m’en-foutisme, c’est évident. Que ceux-là soient discrédités par ceux-ci est aussi une réalité.
    Mais il n’y a pas là matière à les plaindre.
    En revanche, nous devrions exiger de nos élus, nationaux et locaux, qu’ils agissent en patrons, qu’ils exigent une réelle productivité, qu’ils se séparent des tire-au-flanc, qu’ils ne les titularisent pas et, pour ce faire, créent des postes inutiles, qu’ils légifèrent encore et encore pour mettre fin aux privilèges nés voici bien longtemps, quand nous avions les moyens d’entretenir une cohorte gigantesque de six millions de fonctionnaires…
    Il est plus que temps que soit entrepris un audit sans concession de chacune de nos administrations, de leurs missions, de leurs effectifs, de leurs besoins. Il est grand temps que nous nous rendions compte que certaines sont hypertrophiées quand d’autres, faute d’attraits, ne disposent plus des personnels nécessaires.
    Il est grand temps aussi que l’Etat et ses collectivités publiques cessent d’assurer des tâches qui sont loin, très loin, de la res publica, qui, seule, devrait les préoccuper. Une ville moyenne de province – moins de 10 000 habitants – doit-elle employer une escouade d’une vingtaine de jardiniers quand elle peine, pour des raisons budgétaires, à augmenter les effectifs de sa police municipale, alors que les incivilités (tags, pétarades et autres chapardages) se multiplient, au grand dam de sa population ?
    Il est enfin grand temps de bazarder notre millefeuille administratif, qui divise les compétences, dilue les responsabilités et provoque d’immenses disparités entre la France des métropoles et celle des patelins, pour ne pas dire des hameaux. Nos 34 945 communes, dont 19 800 comptent moins de 500 habitants, sont-elles réellement un bienfait pour leurs citoyens ou, au contraire, en multipliant les contraintes, l’une des raisons pour lesquelles la France n’est plus dans le peloton de tête des nations dynamiques ?
    Certes, nos « petits maires » sont admirables mais, soyons franc, sont-ils nécessaires ? Ces jours-ci, à l’initiative un peu étonnante du nouveau président du MEDEF, le sujet de la rémunération des élus territoriaux est sur la table. Il est exact qu’au regard de leur engagement personnel, le montant des indemnités des « petits maires » est insuffisant. Mais les augmenter décemment aurait un coût non négligeable sur les finances municipales. Pourquoi dès lors, pour prendre cette mesure de bon sens sans alourdir les frais de fonctionnement des communes, ne pas en diminuer le nombre et, cette fois, imposer des fusions ? Ces nouveaux regroupements bénéficieraient d’une administration digne de ce nom et d’avantages financiers qui calmeraient les critiques. À terme, ils permettraient de supprimer les communautés de communes qui, partout, ont pris l’allure d’usines à gaz.
    L’instant est d’autant plus propice pour lancer ce projet que, depuis 2020, plus de 1 000 « petits » maires ont jeté l’éponge et que le recrutement de nouveaux édiles en 2026 s’avère d’ores et déjà problématique.
    Un seul obstacle… Il est de taille : l’administration territoriale de la France n’intéresse pas le président, plus enclin à apporter son grain de sel quotidien dans les affaires du monde… Si néanmoins, l’idée lui venait d’entreprendre de la moderniser, il est, depuis son élection de 2017, le plus mal placé de nos présidents successifs pour oser une telle initiative, pourtant nécessaire.

  61. @ F68.10 | 20 août 2023 à 13:54
    Si vous n’avez pas saisi l’ironie de mon commentaire, vous êtes désespérément dénué d’humour.
    Et si vous n’avez pas remarqué qu’en matière d’attaque ad hominem Marchenoir détenait la palme, c’est que vous êtes d’une mauvaise foi absolue.
    Par ailleurs, aucune discussion « sur le fond » n’est possible avec un individu pervers narcissique et manipulateur qui caricature systématiquement vos propos, vous tourne en dérision et cherche juste à vous torpiller.
    —————————————————————
    @ Patrice Charoulet qui s’égare !
    Concernant la citation d’un certain Plantin, c’est F68.10 qu’il fallait remercier.

  62. @ Axelle D
    « Si vous n’avez pas saisi l’ironie de mon commentaire. »
    L’ironie se dégonfle en vous prenant au premier degré.
    « Et si vous n’avez pas remarqué qu’en matière d’attaque ad hominem Marchenoir détenait la palme, c’est que vous êtes d’une mauvaise foi absolue. »
    La réalité, Madame, c’est que Monsieur Marchenoir répond à votre comportement par des propos qui visent le fond de la discussion et vous égratignent au passage. Ce dernier point est une forme de rétribution assez légitime.
    Vous, par contre, utilisez l’attaque personnelle dans le but unique de ne pas avoir à traiter du fond.
    C’est cela qui fait toute la différence entre Monsieur Marchenoir et vous.
    Et c’est cela qui fait que la définition extraite du dictionnaire de l’argumentation s’applique beaucoup plus à votre personne. C’est le fait que vous ne réalisiez pas que ce texte vous vise assez spécifiquement qui me fait remarquer que vous n’êtes pas capable de comprendre un texte simple.
    Vous êtes tellement consumée par votre rage à l’encontre de Monsieur Marchenoir que vous n’arrivez pas à vous rendre compte que les mots ont un sens, que les mots forment des phrases, qui ont elles aussi un sens, et que ce sens cible bel et bien votre comportement.
    Seule votre rage vous empêche d’en comprendre ce sens. Seule votre rage vous fait penser que c’est ma « mauvaise foi absolue » qui m’empêche de mécomprendre ce texte. Ce n’est pas le cas. Ce texte vous vise bel et bien. Je le cite:
    « La réfutation proprement dite porte sur les positions prises par l’adversaire, alors que l’attaque personnelle est une stratégie de contournement métonymique des positions de l’adversaire. » — extrait de la citation de C. Plantin en discussion.
    C’est exactement ce que vous faites.
    Monsieur Marchenoir vous égratigne certes au passage (bien moins que le fleuve de semi-jurons que vous lui assénez en guise d’argumentation, soit dit en passant) mais il vous confronte systématiquement sur le fond.
    Vous ? Jamais. Vous avez une « stratégie de contournement métonymique des positions de l’adversaire ».
    Pas Monsieur Marchenoir.
    C’est là qu’on voit que vous ne comprenez décidément pas ce que vous lisez. Que vous êtes donc, techniquement, illettrée. Et que votre illettrisme n’est probablement pas dû à une quelconque déficience mentale, mais uniquement à votre rage de voir le monde comme Don Quichotte le vit: un combat à mort entre vous, le Bien, et le Mal, i.e. les moulins à vents.
    C’est plus fort que vous.
    On appelle cela l’aliénation.
    « Par ailleurs, aucune discussion « sur le fond » n’est possible avec un individu pervers narcissique et manipulateur qui caricature systématiquement vos propos, vous tourne en dérision et cherche juste à vous torpiller. »
    Absolument pas. Même avec vous, j’arrive à discuter sur le fond. Il suffit de prendre le temps de réfléchir à comment naviguer au milieu de vos propos, qui ne sont, en fait, que des distractions, pour prendre le temps de cibler le cœur du point qui fait mal.
    Ce que je fais ici.
    Ce que vous prenez pour des insultes ou des attaques personnelles. Alors que c’est justement là ce qu’on appelle l’argumentation sur le fond.
    Si j’arrive à traiter du fond avec vous, vous devriez aussi y arriver avec Monsieur Marchenoir.
    Nous attendons qu’une épiphanie illumine votre esprit.
    Je ne désespère pas.

  63. @ F68.10 | 21 août 2023 à 02:33 @ Axelle D
    Mais c’était donc vous !!! F68.10 aka Marchenoir numéro bis !!! Voilà, une bonne chose de révélée…
    Alors, et puisqu’il n’est pas interdit de contredire, même un être de votre qualité, je vais m’y employer, avec un plaisir non dissimulé !
    Avant tout, je vous le dis pour que vous ne perdiez pas trop de temps à une réfutation inutile, je n’ai aucun scrupule, mais alors aucun, à utiliser toutes les formes rhétoriques que mon esprit malade met à ma disposition.
    Ensuite, il va de soi que je m’asseois sur votre analyse de diplômé relativement à l’atteinte de mon cerveau si j’en possède un. Ainsi, vous pouvez à loisir me diagnostiquer toutes sortes de débilités, et puis n’hésitez pas, je vous en prie, à définir précisément mes lacunes, travers, et autres saloperies moralement répréhensibles, parce que je m’en tamponne infiniment.
    Ceci étant posé, entrons dans le vif du sujet, et il me plaît d’y entrer par une question :
    Pour qui vous prenez-vous exactement ? (Question purement rhétorique…)
    Vous ne cessez d’agonir certains ici, qui vous déplaisent, ce qui en réalité pourrait être amusant, mais il existe une politesse qui vous a semble-t-il échappé, et qui consiste à encaisser (vous et Marchenoir numérobis…), or vous n’encaissez pas !
    Ceci est assez déplorable, et en dit long sur vos capacités à débattre…
    Par ailleurs, et cette information doit être prise avec la plus haute considération : les autres sont ce qu’ils sont, ce qui a pour effet de ne pas être ce que vous voulez qu’ils soient…
    Ceci est notable et les conséquences sont encore plus notables, je vais sur-le-champ vous les mettre sous le nez, parce que je suis bonne !
    Monsieur le donneur de leçon, monsieur le détenteur de la Vérité, monsieur le débatteur hors pair, monsieur le sublime et grand défenseur de Marchenoir original, monsieur Toutlemonde, je porte à votre connaissance qu’ici, chez Monsieur Bilger, chacun dispose d’un peu de liberté, laquelle liberté est utilisée avec bonheur par chacun, et ce que le maître de céans permet, il serait très drôle qu’un pitre maniaque l’empêche.
    Par exemple, votre fantasme totalitaire devra rester un fantasme, dès lors, vos fourches caudines ne sont exactement d’aucune utilité.
    Ce qui fait l’intérêt de l’échange, c’est ce qui est impromptu, inattendu, fou, déréglé, erratique, dangereux, sans but, fantaisiste, et déstabilisant.
    Vos règles étriquées désénervent, assèchent, vampirisent, dévitalisent, ratiboisent, alignent, rangent, énumèrent, classent, empilent, comptent, et tarissent tout. Si telle est votre vision, souffrez que celle des autres diffère.
    Invectivez et dépréciez l’autre, aussi longtemps que vous lui permettrez d’en user de même avec vous et votre maître ! ENCAISSEZ !

  64. Robert Marchenoir

    @ F68.10 | 19 août 2023 à 15:32 + 20 août 2023 à 13:54 + 21 août 2023 à 02:33
    Analyse impitoyablement rigoureuse de la « méthode » Axelle D. Si l’on peut appeler ça une méthode.
    J’ajouterais qu’il y a un peu plus en jeu que l’illettrisme, ou le refus d’affronter le fond du sujet abordé par le billet du jour. Il y a une démarche d’une profonde perversité.
    Tout d’abord parce qu’elle commence immanquablement par une violente condamnation morale de l’adversaire, frisant l’insulte et dénuée de tout lien avec l’argumentation présentée par celui-ci. Le destinataire, de bonne foi, s’avère quelque peu déstabilisé et se demande si, par hasard, il n’aurait pas fait quelque chose pour mériter cela.
    Il faut remonter patiemment dans les agissements passés de la manipulatrice, ce qu’elle appelle « tenir des petites fiches mesquines sur tel ou telle ». On découvre alors qu’elle se livre régulièrement à la même opération avec des commentateurs très différents, d’avis et de styles opposés à sa cible du moment.
    Mais toujours des hommes, et toujours avec des accusations pseudo-féministes de « ne pas aimer les femmes fortes ».
    Évidemment, tout individu présentant ce profil prétendra « mesquin » de se voir confronté à la répétition de ses méfaits, laquelle montre qu’il ne s’agit pas simplement d’un écart passager dans le feu de la discussion, mais d’une véritable méthode appliquée avec l’intention de nuire, de rabaisser, d’humilier.
    En fait, il s’agit d’opérations minutieusement organisées, selon un plan immuable.
    Première étape, Axelle D prétend prendre un vif intérêt au sujet abordé par sa cible (police, gaullisme, racisme… peu importe). Elle affecte d’être tellement indignée par les opinions présentées, qu’elle trouve indispensable d’ajouter à sa critique de vigoureuses attaques personnelles.
    L’intéressé, connaissant le bestiau, s’abstient souvent de répondre. Mais, immanquablement, il va parfois le faire, tentant de ramener la discussion au fond. Ce faisant, il va bien évidemment répondre aux attaques personnelles qui lui sont adressées.
    C’est alors la deuxième étape : la provocatrice va se prétendre profondément offensée, laisser tomber le prétexte sur lequel elle a lancé les hostilités, et tenter de transformer l’échange en affrontement rigoureusement personnel, en déchaînant un torrent d’insultes.
    On le voit bien, ici, avec les quatre derniers commentaires d’Axelle D qui ne comportent pas un mot sur la philosophie d’intervention de la police française, mais qui se résument à un flot d’attaques personnelles plus venimeuses les unes que les autres.
    En ce sens, Axelle D-Mary Preud’homme (puisqu’elle tient à rappeler ici même sa filiation pseudonymique) est un troll banal, un troll de modèle courant.
    Rappelons que le troll est celui qui, dans un espace de discussion sur Internet, prend plaisir à faire dérailler les échanges, à semer la zizanie et à empêcher toute discussion sur le sujet en cours, par le biais de provocations calculées.
    Il n’y aurait là rien d’original, si ce n’est que le troll est d’ordinaire un adolescent mal élevé ; il est rare que des vieillards se comportent ainsi.
    J’ajouterais qu’Axelle D a beaucoup de chance : sur bien des espaces de discussion, le trollage est un motif de bannissement immédiat.
    Mais surtout, dans son cas, il n’y a pas simplement le plaisir du sale gosse qui tente d’interrompre les discussions sérieuses entre adultes.
    Il y a une tentative de domination par la violence psychologique, qui joint un narcissisme exacerbé, une volonté de se placer au centre de la scène en attirant les regards sur elle, à la volonté d’humilier systématiquement son adversaire. Le tout se manifestant sous forme de harcèlement à mon égard, car si elle s’attaque indifféremment à tel ou tel, elle m’applique ses manigances de façon obsessionnelle et répétée depuis de longues années.
    En somme, Axelle D-Mary Preud’homme est le type même du pervers narcissique de niveau pathologique — et ce n’est pas un hasard si elle passe son temps à affubler autrui de ce qualificatif. La projection est l’une des armes favorites de ces terroristes de la psychologie. Comme je l’ai signalé, ce n’est pas un hasard si elle est fascinée par le régime poutinien, qui a porté à sa perfection l’art d’accuser ses ennemis des vices dont il se rend coupable.
    En fait, Axelle D-Mary Preud’homme conjugue au féminin un type d’homme souvent dénoncé par les féministes, celui qui tente de maintenir sa femme sous sa domination en l’humiliant, en la rabaissant, en lui mentant, en la moquant en public au motif de ses tares supposées.
    Elle illustre à merveille l’authenticité douteuse d’une bonne partie du « féminisme » comme d’une bonne partie de « l’anti-racisme », dont elle se fait ici le héraut.
    Concernant duvent, puisqu’elle pense indispensable de se manifester ici, il s’agit d’un cas de maladie mentale encore plus grave, que mes modestes capacités de psychiatre amateur ne me permettent pas de catégoriser. Comme elle ne fait même pas semblant de discuter sur le sujet en cours, on se contentera de la laisser mariner dans le chaudron de haine purulente qu’elle remplit à jet continu.

  65. @ F68.10 | 21 août 2023 à 02:33
    De toute évidence duvent a entendu votre appel, s’est montrée sensible à votre attente et a su répondre à des interrogations, que compte tenu de mon illettrisme (présumé) et de mon incapacité à argumenter avec une personne de votre niveau, j’étais, prétendument, incapable de satisfaire.
    Et non seulement je n’enrage pas en lisant votre prose mais m’en réjouis sachant qu’il est bon de savoir reconnaître ses lacunes, d’autant plus quand elle sont signalées par quelqu’un dont l’objectivité et le discernement ne sauraient être remis en cause !

  66. @ duvent
    « Ensuite, il va de soi que je m’asseois sur votre analyse de diplômé… »
    (bâillement…)

  67. @ duvent | 21 août 2023 à 10:39
    Une fessée de plus, belle, pleine d’entrain, généreuse, éducative… Oui mais ce ne sont que des nains qui ne retiendront pas la leçon, des saute-ruisseaux qui voudraient mais ne peuvent pas, aussi ne font-ils que calomnier, insulter… heureusement vous êtes là, maniant le fouet comme une amazone et c’est un plaisir de vous voir distribuer les punitions.

  68. @ Ugo
    « Une fessée de plus, belle, pleine d’entrain, généreuse, éducative… Oui mais ce ne sont que des nains qui ne retiendront pas la leçon. »
    Je vous confirme qu’il n’y a pas de leçon à retenir ; duvent ne fait que pratiquer une injonction à l’humilité complètement indue et infondée.
    Fin de non-recevoir.

  69. @ F68.10 | 21 août 2023 à 16:14
    Savez-vous que certains intrigants usent de la profondeur du boyau culier*, et gratifient quand ils s’ennuient, sans vergogne aucune, l’assemblée d’un pet foireux. Certes ce n’est pas aussi commode, ni aussi discret que le bâillement, mais enfin, les comiques troupiers comme votre idole ont quelquefois des idées qui vous sortent de la torpeur et de l’ennui…
    *Expression empruntée à Rabelais
    ————————————————————-
    @ Robert Marchenoir | 21 août 2023 à 14:41
    « Concernant duvent, puisqu’elle pense indispensable de se manifester ici, il s’agit d’un cas de maladie mentale encore plus grave, que mes modestes capacités de psychiatre amateur ne me permettent pas de catégoriser. Comme elle ne fait même pas semblant de discuter sur le sujet en cours, on se contentera de la laisser mariner dans le chaudron de haine purulente qu’elle remplit à jet continu. »
    Bon, j’ai ri, je le reconnais… Vous êtes follement distrayant.
    Comme vous avez toujours peur d’y laisser des plumes, vous faites court et de biais, c’est astucieux.
    Mais je suis facétieuse, et tellement spirituelle, de surcroît j’aime donner du plaisir, c’est pourquoi je ne laisserai certes pas votre petit compliment comme une mer*e, là, tout seul et sans réponse, que nenni !
    Tout d’abord, et malgré vos « modestes capacités de psychiatre amateur », vous avez mis dans le mille, mais parfaitement, vous avez tort de vous mésestimer à ce point, cela me choque violemment.
    Quel chemin vous a conduit à cette immense et remarquable modestie ?
    Je vous le demande, parce que moi qui ne suis pas modeste pour deux sous, je suis toujours perplexe et admirative de voir la modestie s’épanouir chez des paillasses dans votre genre.
    Ainsi, je peux dire de vous que vous êtes un zouave, qui aurait sa place dans mon salon où le rire est une activité considérée comme infiniment supérieure aux bavardages assommants et prétentieux dont vous nous abreuvez avec un air rempli de componction.
    Vous êtes lâche par nature et dépourvu d’instinct, vous vous enivrez de vos propos sous le regard plein d’une complice et canine dévotion. Ça, c’est délicieusement drôle !
    Je vous laisse ce soir j’ai invité quelques garces de mes amies, nous disposons d’un grand chaudron, et nous allons bouillir dans ma haine généreuse. Dès que le monde saura pour mon chaudron, je crois bien qu’il me faudra entrer en cotation…

  70. Et je dirai même plus : concernant Marchenoir, puisqu’il pense indispensable de se manifester ici, il s’agit d’un cas de maladie mentale encore plus grave, que mes modestes capacités de psychiatre amateur ne me permettent pas de catégoriser. Comme il ne fait même pas semblant de discuter sur le sujet en cours, on se contentera de le laisser mariner dans le chaudron de haine purulente qu’il remplit à jet continu.

  71. @ duvent
    « Savez-vous que certains intrigants usent de la profondeur du boyau culier*, et gratifient quand ils s’ennuient, sans vergogne aucune, l’assemblée d’un pet foireux. »
    Je vais de ce pas me faire seppuku en pénitence de l’incorrection majeure qui consiste à vous signifier votre insignifiance.

  72. @ F68.10 | 21 août 2023 à 23:18
    « Je vais de ce pas me faire seppuku en pénitence de l’incorrection majeure qui consiste à vous signifier votre insignifiance. »
    Écoutez, non ne faites pas ça ! On ne vous en demande pas tant, on se contenterait facilement de vous voir laisser les autres s’exprimer.
    En outre, je trouve votre choix inadapté, vous n’êtes pas samouraï !
    Puisque vous avez décidé de mon insignifiance, tirez-en les conclusions qui s’imposent !
    Suivez donc l’exemple de votre idole, voyez comment il s’acharne sur certains et combien il est craintif et fuyant avec d’autres…
    Le courage mène à tous les dangers, les couards ne le pratiquent pas…
    Bon, je vous laisse, je vais écrire une petite pièce, qui deviendra n’en doutez pas, un modèle à travers les âges de kabuki, où le héros serait travesti en petit Suisse, brave et inconscient, il se battrait de toutes ses forces, dans sa petite chambre avec vue, et il ferait pleurer de Lausanne à Sato !
    https://www.youtube.com/watch?v=Y1fJXeu5kgM

  73. @ duvent | 22 août 2023 à 08:45
    Merci pour cet échange avec RM et F68… bonne séance de rigolade…

  74. @ duvent
    « On ne vous en demande pas tant, on se contenterait facilement de vous voir laisser les autres s’exprimer. »
    Ôtez-moi d’un doute: ne seriez-vous pas, ici, la personne qui intime à l’autre de se taire ?
    Cessez de renverser les rôles.

  75. @ F68.10 | 22 août 2023 à 15:18
    « Ôtez-moi d’un doute: ne seriez-vous pas, ici, la personne qui intime à l’autre de se taire ? Cessez de renverser les rôles. »
    Alors, voilà, j’avais pensé clore notre échange sur mon projet d’écriture d’une pièce Kabuki, dont j’ai déjà trouvé le titre, que je vous livre : Comment fendre en deux un samouraï suisse ?
    Sous-titré pour les incultes et il y en a : Celui qui offense bêtement duvent mérite la fendaison, et l’arme fatale sera le fil de soie, tiré sans dommage du zlip du grand maître, le dénommé Surmamoto Jeshuii Lehiro-hito, plus connu sous le sobriquet de « Marchenoir » (1918-1389 environ en tout cas pas loin).
    Ainsi, donc, je devais clore, mais vous me posez une question et vous avez tort !
    Je vous réponds pour faire plaisir à Dominique et pour vous apprendre la politesse !
    Vous écrivez :
    « Ôtez-moi d’un doute… », ce à quoi je réponds : certainement pas ! Le doute est bon !
    « ne seriez-vous pas, ici, la personne qui intime à l’autre de se taire ? », ce à quoi je réponds : Je ne me souviens plus, mais si ce que vous dites est vrai, qu’est-ce que ça peut bien me faire ?
    « Cessez de renverser les rôles », ce à quoi je réponds : Je renverse ce qu’il me plaît de renverser, je dérange ce qui était bien rangé, ordonné, bien calibré, et à la fin je touche !
    Note à l’attention de mes futurs lecteurs : je viens de recevoir par télépathie un message de Michel Houellebecq, lequel m’informe qu’il trouve ce projet d’écriture magnifique et que donc il va sur-le-champ me spolier et commencer son nouvel opus ! Quel dégueulasse celui-ci !

  76. @ duvent | 23 août 2023 à 10:32
    « Comment fendre en deux un samouraï suisse ? »
    Depuis quelques jours je trouvais que duvent avait abandonné son masque d’Arlequin pour celui d’une Colombine… un peu musclée.
    Et voilà que le lapsus révèle la vérité qui se trouve tout le monde le sait dans le Fendant roux, nectar béni des dieux, obtenu à partir du merveilleux chasselas cultivé sur les coteaux du pays de Vaud.
    duvent fend de taille et d’estoc pour notre plus grand plaisir, à nous, qui nous fendons la poire en la lisant.
    Ah, le Fendant vaudois, à consommer sans modération surtout quand il est bien frais.

  77. duvent ou l’art de ratiboiser les matamores, clouer le bec aux grossiers personnages et dégonfler les baudruches… avec à-propos, talent et humour ! Quelle poilade ! On ne s’en lasse pas !

  78. @ duvent
    « « Ôtez-moi d’un doute… », ce à quoi je réponds : certainement pas ! Le doute est bon ! « ne seriez-vous pas, ici, la personne qui intime à l’autre de se taire ? », ce à quoi je réponds : Je ne me souviens plus, mais si ce que vous dites est vrai, qu’est-ce que ça peut bien me faire ? »
    À vous ? Oh ! Rien ! Ce n’est sûrement pas l’hypocrisie qui vous étouffera.
    La réalité, Madame, c’est que vous faites partie de cette catégorie de personnes qui ne supportent pas qu’on s’oppose à leur point de vue. Et qui feignent d’être agressées ou « totalitarisées » par quiconque ose leur dire non.
    Jamais je n’ai dit à Axelle D de la fermer. Je lui dis simplement qu’elle raconte n’importe quoi. Mais je ne lui ai jamais dit de la fermer.
    Vous, vous faites simplement exprès de confondre « vous racontez n’importe quoi » avec « fermez-la ». Ce n’est absolument pas le cas: je suis ravi que Madame Axelle D s’acharne à raconter n’importe quoi car cela me donne l’occasion de le lui faire remarquer.
    Vous, vous vous attendez à ce que Madame Axelle D puisse raconter n’importe quoi (ce sur quoi nous sommes d’accord) mais vous vous opposez à ce qu’on lui fasse remarquer qu’elle raconte n’importe quoi.
    C’est vous qui cherchez à faire taire les gens. Pas moi.
    Mais, encore une fois, il n’y a aucun risque que l’hypocrisie ne vous étouffe.

  79. @ duvent | 23 août 2023 à 10:32
    Et d’un coup de plume vous venez de clouer-le-bec à Michel Où-est-le-bec !
    Ne croyez pas que je fasse le malin, je ramasse simplement des restes de vos batailles. Quand j’étais gosse, j’attendais avec impatience chaque semaine l’illustré Spirou, aujourd’hui je « nous » attendons chaque jour avec impatience la suite de « Duvent au pays des merveilles ».

  80. @ F68.10
    @ Axelle D
    @ duvent
    Ben dites donc, y a des lauréats en crêpages de chignon ici, faites bien attention ne tirez pas trop fort, chez vous les racines capillaires sont implantées directement dans vos cerveaux, y a risque d’arrachage du peu de matière grise qu’il vous reste.
    Je dis ça je dis rien, conseil d’un ami Ricoré qui s’invite à vos petits-déjeuners.

  81. La volaille se gausse, ou quand la moquerie remplace les arguments.
    Voilà qui vaut bien verre de Fendant… valaisan, quand du même cépage on fait dispute pour savoir qui en aura l’usage et se retrouvera, torché comme Polonais, le nez dans le fondement du voisin qu’on dénigrait pourtant, mon nom est Marchevent, c’est dunoir qui est méchant.
    Bonne nuit, les enfants !

  82. @ GERARD D
    « Et qu’on ne vienne pas me susurrer qu’en vertu de la spécificité de la profession de policier, le droit de grève doit être proscrit, parce que gnagnagna la sécurité du citoyen… Parlons-en de la sécurité du citoyen ! En France notamment. Même les médecins, dont la profession n’est pas moins spécifique que celle des policiers, jouissent du droit de grève. »
    Les médecins assurent-ils l’ordre public ? Comment conciliez-vous la garantie du maintien de l’ordre public et le droit de grève qui serait accordé aux policiers, au juste ? En ayant recours aux militaires ? Et du coup, pour les militaires, droit de grève ou pas ?
    ————————————————————–
    @ Robert Marchenoir
    J’ai lu votre anecdote des USA.
    Dites-moi si je vous ai bien compris : en gros, vous pensez que le sujet est de donner le droit aux Nahel et autres trafiquants roulant dans des voitures financées par l’argent du trafic la possibilité légale d’outrager les policiers qui tentent de les arrêter.
    « Un autre monde est possible »
    Et du coup, ça permet d’éviter que des Nahel roulent dans des voitures financées par l’argent du trafic, que des gamins se prennent des balles perdues liées à ce trafic ce mois-ci comme du temps du fameux Kärcher de Sarkozy ?
    Non ?
    Non, ça ne sert à rien, c’est hors-sujet, c’est de l’anecdote sans aucun rapport avec le défi actuellement posé à la France en terme d’insécurité publique.

  83. @ F68.10 | 23 août 2023 à 17:02
    « Ce n’est sûrement pas l’hypocrisie qui vous étouffera »
    Ça, c’est bien vrai !
    Vous avez vu juste, et après cette éclaircie dans votre esprit brumeux, voilà ce que je lis :
    « La réalité, Madame, c’est que vous faites partie de cette catégorie de personnes qui ne supportent pas qu’on s’oppose à leur point de vue. Et qui feignent d’être agressées ou « totalitarisées » par quiconque ose leur dire non. »
    Ça, ce n’est pas logique, comment et pour quelle raison obscure la feinte me serait-elle utile ?
    Je ne feins rien et vous le savez parfaitement bien !
    Je ne me sens pas du tout agressée par vous, vous n’en n’avez ni le pouvoir ni la capacité…
    Par contre, votre petite sournoiserie à vous est parfaitement visible.
    Voilà en quoi elle consiste : vous attendez tapi dans un coin qu’une occasion se présente de prendre en défaut n’importe quel commentaire, de préférence celui d’Axelle D.
    Votre but n’est pas de débattre ou d’échanger des idées, pas du tout, votre but consiste à écraser l’autre, celui que vous prenez pour votre faire-valoir.
    Alors, avec une méthode tout à fait répugnante, vous commencez votre petite danse de pantin, raide comme la mort, vous envoyez à la tête de vos contradicteurs, avec une profusion dégénérée, toutes sortes de liens bleus, de noms de professeur Nimbus et de Docteur Folamour, d’études, de statistiques, de doctes publications en ceci et en cela, de travaux sur ceci et sur cela, des résultats en ceci et en cela…
    Un détail aurait dû attirer votre attention, vous n’êtes pas dans une salle de cours !
    Ce que vous savez est sans aucun doute passionnant, il serait bon de le partager avec urbanité.
    Mais, si cela ne vous convient pas, et c’est votre droit le plus strict, le mien qui est tout aussi strict est d’exprimer comme il me plaît mon point de vue, lequel point de vue ne pourra pas anéantir celui que vous proposez dans la mesure ou il serait juste et vrai, et pour peu que les Pyrénées soient déplacées vers la Cordillère des Andes…
    ——————————————————–
    @ Tipaza | 23 août 2023 à 11:33
    Vifs compliments !
    In vino veritas et dubitas…

  84. @ Aliocha | 24 août 2023 à 08:37
    « La volaille se gausse, ou quand la moquerie remplace les arguments.
    Voilà qui vaut bien verre de Fendant… valaisan, quand du même cépage on fait dispute pour savoir qui en aura l’usage et se retrouvera, torché comme Polonais, le nez dans le fondement du voisin qu’on dénigrait pourtant, mon nom est Marchevent, c’est dunoir qui est méchant.
    Bonne nuit, les enfants ! »
    Qu’est ce que c’est ça ? de la poésie, de la philosophie, de la sociologie, de l’eschatologie ?
    Non ! C’est juste de la fiente…
    Celle du dindon, qui s’était pris pour Saint Pierre.
    Au dindon à qui je réponds, parce que je ne méprise rien ni personne, il sera expliqué qu’accourir ventre à terre, lorsque la pièce est jouée, est non seulement d’une grande stupidité, mais encore d’une pitoyable veulerie.
    Dindon sermonneur que ne t’es-tu tu ?
    Dindon prêcheur que ne t’en tiens-tu à ta dinde ?
    Dindon, dis-nous donc pourquoi ta dinde ne s’occupe pas plus de ton croupion ?
    Dindon dont le croupion déplumé peine les cœurs les plus durs,
    Dis donc, dindon crois-tu que ta prose fétide fera un bon sermon ?
    Dindon, dis donc il faudra bien un jour que tu ouvres tes yeux rouges de volaille,
    Dis donc dindon, mets du rimmel, un peu de rouge sur ton bec ébréché,
    Dindon, mets-toi donc une plume où je pense et ouvre un cabaret convertisseur d’âmes damnées.
    La suite de ce poème très célèbre, que nous a laissé le fameux cygne de Padoue, ne peut être livrée ici, croyez bien que je le regrette, mais il faut être initié, et ne craindre ni les mots, ni les idées, ni la nouveauté, ni l’homme !
    P.-S. : pour ceux qui ne connaîtraient pas la basse-cour, le dindon est la volaille la plus con*e qui soit…

  85. Elle a chaud la chipie qui mime la volaille mâle et sur ses ergots se la joue matamore, virago des toros.
    Chauffez, duvent, vous nous rafraîchissez le fondement qui brûle d’impatience de lire vos prochains délires de girouette qui se prend pour Zéphir, juge depuis son Aventin l’image véritable du bourreau évitable, vous-même enfin, dotée des attributs aussi inexcusables que vos absolutions, quand Marchedu ressemble à noirvent au point de les confondre au bal des sorcières, la vogue des méchants.

  86. Et c’est ainsi que la plainte de la police finit aux charmes noirs du vent du soir. Nos hôtes sont bien courageux, merci à eux.

  87. @ sylvain
    « Ben dites donc, y a des lauréats en crêpages de chignon ici. »
    Je vous confirme, Monsieur, qu’il est important de faire passer l’idée que l’attaque personnelle, en tant que tactique rhétorique, est un poison lent. Il est donc nécessaire de revenir aux bases de ce qu’est et de ce que n’est pas l’attaque personnelle pour faire comprendre quelle est la nature du problème dans le comportement de Madame Axelle D.
    Vous appelez cela du crêpage de chignon. Je trouve, quant à moi, que c’est un travail d’éboueur tout à fait nécessaire.
    ———————————————————————
    @ duvent
    « Ça, c’est bien vrai ! »
    Oui. Effectivement. Il n’y a aucun risque que l’hypocrisie ne vous étouffe vu que c’est ce que vous respirez. Vous semblez croire que les mots ne sont qu’un jeu. Ce n’est pas le cas.
    Votre petit côté joueur, il est peut-être un peu marrant. Mais arriver à faire en sorte d’assainir le débat public, cela passe par une opposition ferme à votre culture du trivial et votre passion de la trivialisation.
    Dans ce monde, il n’existe que la communication pour que les êtres humains, au-delà de leurs différences, arrivent à résoudre leurs problèmes. C’est le seul mécanisme de pilotage de la collectivité humaine qui existe. Il convient donc de le respecter un minimum afin de construire une société où deux mutuels inconnus arrivent à créer les conditions d’une collaboration commune, qu’il s’agisse de résoudre les problèmes de leur quartier, de monter une boîte, ou de faire de la politique.
    Pour arriver à cela, il est nécessaire que le langage permette cette collaboration. Il est nécessaire que le langage ne soit pas pollué au point où le faux est vrai, où l’important est insignifiant, où il ne devient qu’un jeu au service du plus retors.
    Donc, face à des retors, comme Madame Axelle D, il est nécessaire d’être ferme. Et de lui expliquer par A + B ce qu’est une attaque personnelle. Et quand Madame duvent vient nous raconter à quel point rien n’a d’importance, il convient de le lui expliquer encore et encore et encore que, si, cela importe.
    Vous prenez cela pour un jeu.
    Pas moi.
    « Votre but n’est pas de débattre ou d’échanger des idées, pas du tout, votre but consiste à écraser l’autre, celui que vous prenez pour votre faire-valoir. »
    Je compte écraser la culture du n’importe quoi rhétorique que vous et Madame Axelle D incarnez.
    Ce qui n’est nullement contradictoire avec l’idée de défendre le droit de Madame Axelle D de raconter n’importe quoi.
    Vous, vous « militez » pour le droit de raconter n’importe quoi accompagné de l’interdiction de faire remarquer à autrui qu’il raconte n’importe quoi.
    Vous cherchez donc à créer les conditions d’un exercice déséquilibré de l’expression publique et à faire taire les gens qui rappellent que les idées importent (car, qu’on le veuille ou non, elles dirigent le monde) et qui cherchent à faire comprendre en quoi un langage un peu respectueux de la Vérité (avec un grand V) est la condition essentielle permettant aux humains de réellement débattre, sur des sujets qui importent, et d’ainsi régler en commun leurs problèmes.
    Vous postulez, en fait, que cela est impossible, et vous vous vautrez dans l’insignifiant en conséquence. Vous faites illusion auprès de ceux qui confondent esprit et humour et qui n’ont cure de créer une société où les humains collaborent plutôt qu’ils ne s’affrontent.
    Une société qui ne respecte pas les règles élémentaires de débat – comme la société française – est une société condamnée à la violence. Pas celle des blacks et des arabes, mais celle qu’elle s’auto-inflige toute seule en l’enrobant d’un ronronnement satisfait. Parce qu’elle crée ainsi les conditions de l’insolvabilité de ses problèmes.
    Donc, oui, sur cela, nous sommes bel et bien ennemis.

  88. @ F68.10 | 24 août 2023 à 19:54
    « Dans ce monde, il n’existe que la communication pour que les êtres humains, au-delà de leurs différences, arrivent à résoudre leurs problèmes. C’est le seul mécanisme de pilotage de la collectivité humaine qui existe. Il convient donc de le respecter un minimum afin de construire une société où deux mutuels inconnus arrivent à créer les conditions d’une collaboration commune, qu’il s’agisse de résoudre les problèmes de leur quartier, de monter une boîte, ou de faire de la politique. »
    Qu’est-ce que c’est que ce leurre minable ?
    « …il n’existe que la communication pour que les êtres humains, au-delà de leurs différences, arrivent à résoudre leurs problèmes. »
    Maintenant on est dans le mode amiable de résolution des conflits, c’est un retournement intéressant… Vous vous croyez dans un couvent ?
    Je prends bonne note de votre mission sur Terre !
    Je n’ai pas comme vous besoin de me cacher derrière une super-mission, de déblatérer au chaud, et de prôner des guerres tranquillement installé dans une Suisse verdoyante, florissante…
    Pour ce qui est de votre argumentation faiblarde et faussement conciliante, elle est grotesque.
    Je prends, néanmoins, bonne note de l’utilité de la communication, parce que jusqu’ici, je ne l’avais pas relevée, ou plutôt je m’en doutais un peu, et je me disais que le langage c’était un truc pas bête du tout pour dire aux autres qu’on les respecte, qu’on les aime, que leur bonheur nous importe, que leur bien-être aussi ou qu’ils sont dans l’erreur et l’aveuglement…
    Dans ce passage : « Il est nécessaire que le langage ne soit pas pollué au point où le faux est vrai, où l’important est insignifiant, où il ne devient qu’un jeu au service du plus retors », il me semble que ce que vous prenez pour de la pollution c’est tout simplement l’autre, l’autre est très dérangeant, il ne fait pas comme vous, il n’est pas intéressé par vous, il ne veut pas appliquer votre règle et c’est à ce moment-là que vous dégainez la pollution.
    Donc, l’autre pollue tandis que vous sortez les poubelles, et là je dis : bravo ! Félicitations !
    Merci de nous dire quand, comment, et avec qui il faudra se dire : Attention, ici langage suspecté de pollution !
    « Et quand Madame duvent vient nous raconter à quel point rien n’a d’importance, il convient de le lui expliquer encore et encore et encore que, si, cela importe. »
    Encore, encore et encore, c’est beaucoup, non ?
    Madame duvent comprend vite, et madame duvent vous fait savoir que votre laïus est celui d’un faux-cul, qui s’accorde beaucoup trop d’importance, c’est tout à fait risible.
    « Donc, oui, sur cela, nous sommes bel et bien ennemis. »
    Non, je ne suis pas votre ennemie, car moi, voyez-vous, je me choisis moi-même mes ennemis, et avec soin, vous n’en faites pas partie, vous n’êtes rien qu’un bavard infatué !

  89. @ duvent
    « Qu’est-ce que c’est que ce leurre minable ? »
    Ce « leurre minable » n’est rien d’autre que la position d’un fragment de la population qui s’appelle les rationalistes. Dont votre serviteur.
    Vous trouverez, sur le net, des « professions de foi » assez claires en la matière:
    « La seule chose qui permette aux êtres humains de collaborer entre eux de manière pleinement ouverte et intégrée n’est rien d’autre que leur capacité volontaire de voir leurs croyances et idées modifiées par de nouveaux éléments en débat. Seule l’ouverture aux faits et au débat argumenté est en mesure de nous assurer un univers et un futur commun. » — S. H.
    Ce n’est donc ici pas une position isolée de ma seule personne.
    « Non, je ne suis pas votre ennemie, car moi, voyez-vous, je me choisis moi-même mes ennemis. »
    Vous l’êtes, Madame. Vos aboiements permanents à mon endroit en témoignent.

  90. @ F68.10 | 25 août 2023 à 00:39
    « Ce « leurre minable » n’est rien d’autre que la position d’un fragment de la population qui s’appelle les rationalistes. Dont votre serviteur.
    Vous trouverez, sur le net, des « professions de foi » assez claires en la matière »
    Si Sam Harris est rationaliste je suis raccommodeuse de boyaux à saucisses.
    Vous avez donc bien usé d’un leurre minable…
    « Vous l’êtes (ennemie), Madame. Vos aboiements permanents à mon endroit en témoignent. »
    Non, et cessez de vous vanter ! Mes ennemis savent distinguer entre un chien et un loup !
    Wildness ! Oh, yeah !

  91. @ duvent
    « Si Sam Harris est rationaliste je suis raccommodeuse de boyaux à saucisses. »
    Alors vous êtes raccommodeuse de boyaux à saucisses.
    Diderot ne disait rien d’autre que ce que moi et Sam Harris disons. Il était bien ce qu’on appellerait maintenant un rationaliste.

  92. @ duvent
    Wildness, comme vous y allez, alors que vous sélectionnez ceux qui auraient le privilège d’avec vous entendre la cantate !
    Vous êtes juste la Verdurin du Verdon, sectaire comme une barbare de salon.
    Ne voyez là aucun jugement mais simple constatation sur la base de vos dires, que je lis avec toujours autant de plaisir, qui m’inspirent autant le souvenir de la grand-mère à laquelle vous me faites penser et dont vous ressuscitez le souvenir, jamais je ne cesserai de vous en remercier.
    Cela ne m’empêche pas néanmoins de voir ce que je vois, que votre cerveau étriqué de petite bourgeoise adolescente en est encore à confondre amour et séduction.
    Vous ne pouvez concevoir que mes propositions de vous aider à desceller ce clou au plafond autour duquel vous tournez comme l’huile à l’eau de vos superstitions, sont la conséquence de l’observation objective de ce sectarisme que vous déployez avec constance et qui ne peut que se retourner contre vous, ce qui vous concerne, mais qui pollue votre talent, ce qui me blesse l’œil du cœur comme le racisme de Marchenoir à qui vous ressemblez tant.
    Si cela vous amuse d’en rester à hauteur de croupion, rien ne m’empêchera de vous rappeler que c’est ce qui sort de la bouche qui la souille, alors que ce qui y rentre finit aux lieux d’aisance où vous vous plaisez à patauger, allant jusqu’à associer l’adorable qui partage ma vie à vos cochonneries qui ne révèlent que vous et ne m’intéressent guère.
    C’est donc avec cet amour décrit plus haut que vous m’inspirez que je vous conseille de cesser de proclamer que vous vous tamponnez mollement les coquillards alors qu’à deux genoux vous vous abaissez, vous étonnant qu’à hauteur de cloaque vous n’êtes forcément à même que d’en sentir les pestilences qui vous inspirent, que votre talent vous intime de vous lever pour lui insuffler un air moins vicié qui saura, cela est certain, donner ses ailes à votre liberté.
    Vous avez bien entendu tout loisir de choisir de continuer à ramper.
    Croyez en ma fidélité – pas envers vous, infantile vaniteuse – mais envers l’épouse si bien nommée.

  93. @ Aliocha | 25 août 2023 à 13:41
    Le dépit vous fait vraiment écrire n’importe quoi !
    Ce serait plutôt à vous qu’il reviendrait de prendre de la hauteur, alors que vous ne cessez de patauger dans la boue de votre ressentiment d’avoir été dédaigné à maintes reprises et renvoyé à vos sermons hypocrites par duvent, une dame de qualité, de clairvoyance et d’esprit…

  94. Oho, Dame Axelle se réveille qui, elle aussi, en est encore à confondre amour et séduction.
    Ce ne sont pas des ailes à elle qu’il faudrait, mais un bombardier pour élever son talent, puisqu’il faut bien céder à la comparaison, tout le monde n’est pas aussi léger que le vent.

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