À considérer, à lire et à entendre ce qui, depuis quelques jours, est déversé contre les violences illégitimes qui auraient été commises, en telle ou telle circonstance, par la police, on pourrait avoir l’impression que celle-ci devrait être globalement condamnée, la multitude de ses missions accomplies souvent dangereusement, et en parfaite conformité déontologique et républicaine, comptant quasiment pour rien.
À l’évidence la France est traversée à intervalles réguliers – quand l’actualité offre à des minorités extrémistes favorisées par l’enflure médiatique – par un courant très hostile à l’institution policière, qui cherche à faire croire qu’il recueille l’assentiment du plus grand nombre.
Alors que la masse des citoyens au contraire apporte son soutien aux forces de l’ordre et a confiance dans leur action. Cette adhésion majoritaire est d’autant plus signifiante qu’elle progresse si on examine les enquêtes d’opinion (Huffington Post).
Pourtant on est inondé par des suspicions, des stigmatisations, des présomptions de culpabilité, des procès expéditifs et des lâchetés intellectuelles et politiques qui parviennent à faire oublier l’essentiel : les Français aiment leur police, les voyous la détestent, et en général on ne confond pas le monopole de la force légitime, qui lui est dévolu par la loi et la démocratie, avec les rares transgressions inexcusables de la part de certains fonctionnaires dévoyés.
Ce que le citoyen honnête appréhende avec justesse en sachant distinguer l’immense bon grain de la résiduelle ivraie n’est cependant pas l’attitude d’une caste politique et médiatique qui s’obstine à imputer une violence systémique à la police alors que cette violence est de l’autre côté, le côté qui s’en prend à elle parce qu’elle dérange, déstabilise, interpelle, arrête et défère. Parce que la police est ce qui se met entre les malfaisances et le citoyen.
La raison fondamentale de l’hypertrophie de la détestation policière tient au fait que délibérément on a accepté un parallélisme absurde entre la légitimité de la police, la bienfaisance de ses missions et les entreprises de démolition de ceux qui n’ont pour ambition que de « casser du flic ».
Cette équivalence aberrante a commencé avec les Gilets jaunes même si j’admets que certains d’entre eux ont subi des atteintes intolérables sous l’autorité d’un Christophe Castaner dur avec eux et si faible par la suite. Rappeler qu’il n’y a pas de commune mesure possible entre ce que la police a le droit et le devoir de mettre en oeuvre et les violents qui la fuient, la frappent, la blessent ou la tuent est une donnée de base fondamentale. Trop souvent négligée, occultée par lâcheté.
Récuser l’écume médiatique et soutenir vraiment la police pour notre démocratie impose le courage de ne pas l’abandonner en rase campagne, de comprendre qu’elle a précisément besoin d’une confiance quand des partialités et des idéologies feignent de la décréter coupable de tout. En ne mesurant rien des affrontements qu’au quotidien elle subit et cherche à maîtriser.
Il convient surtout, même de la part d’un ministre de l’Intérieur qui bénéficie d’une comparaison flatteuse avec son prédécesseur, de ne pas procéder par embardées, de ne pas faire suivre sa solidarité avec les troupes dont il a la charge et la vigueur de son accompagnement, de critiques explicites et démagogiques. Il faut vraiment choisir : être le ministre des forces de l’ordre ou bien celui qui, par intermittences, donnera du grain à moudre, pour se faire bien voir, aux ennemis compulsifs de la police.
Cette manière ostensiblement contrastée de conjuguer les lumières et les ombres, paradoxalement, met trop l’accent sur les ombres au lieu de les banaliser intelligemment comme la rançon inévitable d’un exercice policier la plupart du temps exemplaire.
Le pouvoir ne s’est pas illustré ces derniers jours par sa cohérence face à la contestation de cet excellent article 24 de la proposition de loi sur la sécurité globale. Il l’était dès l’origine mais il l’est devenu encore davantage avec l’ajout au texte d’une intention maligne qui aurait dû enlever toute crainte aux suspicieux républicains. Comme s’il n’était pas concevable de laisser toute liberté à la prise d’images et à l’information en récusant seulement la diffusion malveillante de nature à porter atteinte à l’intégrité physique et psychique des policiers.
Pour qui a l’expérience du rôle de ceux-ci et de la manière dont leur vie, en dehors de leur activité professionnelle, est devenue pour beaucoup d’entre eux un enfer, on comprend l’utilité des dispositions spécifiques de cet article et de la protection qu’il pourrait et devrait assurer à des fonctionnaires mis de plus en plus en danger par la diffusion perverse de leur image.
L’alliance d’un article 24 réécrit ou inséré ailleurs – mais dépouillé pour complaire aux médias de ce qu’il avait de meilleur au bénéfice de la police – et d’une confiance politique trop intermittente et chiche risquerait d’engendrer des effets très négatifs pour le futur des forces de l’ordre de plus en plus mobilisées, de moins en moins soutenues.
J’aimerais, pour illustrer ce point important de mon billet, renvoyer à un post que j’avais écrit le 14 février 2010 : « Si j’étais policier… » J’avais monologué en relatant dans le détail la quotidienneté de ces gardiens de la paix et des épreuves qui étaient les leurs, dans les sphères professionnelle et privée. J’avais reçu un nombre incalculable de commentaires et de témoignages : je n’ose imaginer ce que ce texte aurait suscité aujourd’hui.
Tout pourrait être si simple : l’inconditionnalité à l’égard d’une police à son meilleur, la condamnation sans faiblesse du pire délictuel ou criminel susceptible de la dégrader.
La police entre écume médiatique et vrai soutien.
L’écume médiatique est ce qui ronge quand l’eau se retire. Les faits sont du passé, comme la vague qui repart. Le sel gargouille, englue et abîme.
Le projet général des media est de vendre, du papier, de l’espace publicitaire et de fidéliser le client. Celui-ci a besoin de lire ce dont il a envie. Alors les patrons de presse ont choisi leur cible marketing.
Les honnêtes gens sont plus loin au sec, au soleil. Les voyous sont dans l’écume. Les policiers paient le prix fort.
« Le pouvoir ne s’est pas illustré ces derniers jours… »
Monsieur Bilger, vous vous exprimez exactement comme les « syndiqués » du genre SM (« Le mur des cons », titre éditorial que vous avez occupé) voire USM car à mon avis c’est une variante factice, un masque peu sanitaire.
« Le pouvoir » : cessez s’il vous plaît d’induire par insinuation que les magistrats seraient de pauvrettes et pauvrets hères totalement déshabillés, nus de nul pouvoir… ça alors !
Le 15 novembre de cet An de grâce sanitaro-policier, nous avions expédié un commentaire charpenté dont cet extrait déjà sur ce point névralgique :
« Alinéa 18 « une sphère du pouvoir » : Aveu de taqîya pour le SM (et son double SM-U comme il y eut CGT et CGT-U) ???
…car ce sont toujours les justicio-gauchistes qui pratiquent l’allusif insinuant que seul le choix du peuple serait « le » pouvoir… procédé de basse rhétorique pour masquer minablement l’hyper-pouvoir… sans aucun contre-pouvoir de cette pauvrette magistrature, la pauvrette qui doit se syndiquer comme de pauvres petits ouvriers exploités, mentionnons aussi l’apogée « Force-Ouvrière Magistrature »… alors là chapeau ! comme disait le regretté Frédéric Dard : chapeau percé avec une anse… entonnoir ! »
Cher monsieur Bilger, dans votre intérêt éthique culturel et historiographique futur, il nous semble que vous devriez abandonner ce mauvais réflexe inoculé par on ne sait qui de réserver le terme « pouvoir », et pour bien sûr le vilipender, aux émanations élues par Nous le Souverain. Sinon vous seriez assimilable à un crypto-factieux de la pire eau magistratesque putschiste démoclaste/démophobe et à fantasme populicide (*) … Sincèrement.
(*) populicide : terme introduit par le « communiste primitif » Gracchus Babeuf quand il dénonça les massacres d’innocents désarmés par la dérive des avocats et autres juristes sanguinaires à la Robespierre, Saint-Just etc. Le catho-monarchiste Sécher a repris ce terme contre le mot anglo-saxuel maladroit « génocide », et lui Sécher ultra-« réac » a rendu hommage, sur l’histoire de ladite « Vendée », au partageux Babeuf… !
Vous ne rêvez plus, vous êtes dans le réel et c’est très bien, merci.
Bien sûr, la police doit être défendue.
Nous avons besoin d’elle.
Et la police française est une bonne police et qui remplit bien sa mission dans des conditions difficiles.
Mais faut-il s’accrocher à cette idée de violence légitime ?
Brutus, dans le Jules César de Shakespeare, dit à ses co-conjurés : « soyons des sacrificateurs, pas des bouchers ». Car le geste du sacrificateur est légitime, pas celui de l’assassin.
Nous sommes, encore, toujours, devant cette difficulté majeure : comment faire la différence entre violence et violence ? comment contenir la violence par la violence ? Inutile de faire semblant de ne pas la voir. Cette difficulté ne nous quittera pas, jamais.
L’issue est dans la non-violence. Commençons par ne pas montrer du doigt, accuser, insulter, condamner, vouer aux gémonies… autrui, les autres. D’ailleurs on s’aperçoit vite que ça fait un bien fou de s’en abstenir, et puis ça permet de discuter.
« Le pouvoir ne s’est pas illustré ces derniers jours par sa cohérence face à la contestation de cet excellent article 24 de la proposition de loi sur la sécurité globale. Il l’était dès l’origine mais il l’est devenu encore davantage avec l’ajout au texte d’une intention maligne qui aurait dû enlever toute crainte aux suspicieux républicains. Comme s’il n’était pas concevable de laisser toute liberté à la prise d’images et à l’information en récusant seulement la diffusion malveillante de nature à porter atteinte à l’intégrité physique et psychique des policiers. »
Il est évident que le pouvoir a proposé de réécrire le fameux article 24 qui a provoqué la manifestation du 28 novembre dernier afin de couper court à une série de manifs de la « Marche des libertés » programmée pour faire suite à celles des Gilets jaunes.
En ce qui me concerne je n’ai rien vu dans cet article 24 qui était une atteinte à la liberté d’informer des journalistes. L’objectif étant de ne pas utiliser des images de policiers avec l’objectif de les diffamer, voire menacer leur sécurité et celle de leur famille.
Il serait temps, de la part de certains journalistes, d’arrêter de se vautrer dans la mauvaise foi.
Plus rien, rien, rien ne m’intéresse que de préparer Noël !!
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10225585523568291&id=1334004466
« Police : a toujours tort »
Flaubert, Dictionnaire des idées reçues
« Alors que la masse des citoyens au contraire apporte son soutien aux forces de l’ordre et a confiance dans leur action. » (PB)
Je crois cher Philippe que vous ne voyez le réel qu’à travers les lunettes déformantes de vos désirs.
Au mois de mars de cette année, le HuffPost disait :
« La police perd huit points de confiance selon le baromètre annuel du Cevipof / OpinionWay publié ce jeudi 5 mars. »
Aujourd’hui même, sur le site de CNews on peut lire :
« Selon un sondage exclusif Ifop-Fiducial pour CNews et Sud Radio publié ce jeudi, la police inspire de la confiance à seulement 37 % des Français, un chiffre en baisse de 8 points par rapport à la semaine dernière. »
Rendez-vous compte ,CNews et Sud Radio, deux médias connus pour leur sérieux et la qualité de leurs chroniqueurs…
https://www.cnews.fr/france/2020-12-03/sondage-pour-37-des-francais-la-police-inspire-de-la-confiance-1023751
« …un ministre de l’intérieur qui bénéficie d’une comparaison flatteuse avec son prédécesseur » (PB)
Je dirais même avec ses deux prédécesseurs, dans le présent quinquennat. Après les critiques récentes des médias et de l’opposition, j’ai apprécié les réponses du jeune ministre devant la commission de l’Assemblée nationale. C’est un pari gagné du président de la République.
Le même jour, j’ai été frappé par les propos de Benjamin Duhamel (24 ans, le fils de Nathalie Saint-Cricq et de Patrice Duhamel). Ce couple d’analystes politiques – systématiquement critique de la politique française – aurait pu produire un homme politique capable d’actions correctrices. Mais non. Il a fallu une ascendance bien moins remarquable – je n’avais pas fait la relation entre Darmanin et d’Arménie – pour produire un homme politique de 38 ans, capable de répondre de façon satisfaisante aux questions posées après seulement quatre mois d’exercice d’une fonction régalienne. La droite républicaine a encore bien d’autres jeunes représentants de valeur et c’est l’intelligence de Macron de savoir les recruter : je comprends les attaques de l’opposition et des médias.
Entendre Benjamin Duhamel proférer « Macron a recadré Darmanin » me fait bien rire. C’est l’inverse qui s’est produit et c’est heureux pour nous, pour l’instant. Et pourvu que ça dure.
« Tout pourrait être si simple : »
En effet. Exemples:
Ne pas omettre son numéro matricule et le placer en bonne position de visibilité. Reconnaître ses erreurs le cas échéant. Maîtriser et ses nerfs et son vocabulaire. Éviter les attitudes superfétatoires. Mettre à jour ses connaissances juridiques. Ne pas utiliser les moyens mis à disposition par l’Etat pour la protection de ses citoyens à des fins personnelles. Ne pas mentir à sa hiérarchie. Faire preuve d’un sixième sens pour détecter les infiltrés dans les administrations régaliennes et empêcher leur nuisance par les voies légales. Ne pas exercer de violences ni physiques, ni verbales dans sa propre famille.
Bref, être un citoyen aussi respectable qu’il est souhaitable que tout citoyen le soit. Faire preuve de psychologie dans les missions délicates, de tact à l’égard des personnes vulnérables du seul fait de l’âge, ne pas stigmatiser le handicap. Respecter les protocoles d’action. Ne pas se constituer de fichiers perso illicites et le cas échéant ne pas les diffuser sous le manteau.
C’est très très simple en effet. On se demande même pourquoi il faudrait encore le souligner.
À défaut de réguler la criminalité violente, toujours croissante depuis si longtemps, on préfère clouer au pilori la police.
Puisqu’il faut le rappeler, 10 minutes de pugilat pour 5 jours d’incapacité totale de travail, ce n’est pas un déchaînement de violence.
La vidéo qui fait si honte au président de la République, ce n’est pas une vidéo ultra-violente mais une vidéo d’une intervention brouillonne, avec un jet de grenade lacrymogène symptomatique (inefficace, contre-productif, bref ridicule).
Apparemment personne n’ose le dire. Une agression violente, c’est au moins 31 jours d’incapacité totale de travail, voire une infirmité permanente, en souvent moins d’une minute.
Savez-vous combien de temps dure un round de boxe ?
Il se produit très régulièrement de véritables agressions, aussi brèves que violentes, et personne n’en parle. Parce que les victimes ne sont souvent pas assez « racisées » ? Parce qu’elles attestent de l’incapacité à réduire la criminalité ?
Il est aussi question de l’injure raciste, prise comme vérité par l’ensemble de la presse. Corroborée uniquement par un témoin ami du plaignant, elle est en contradiction avec le profil du groupe auquel appartiennent les policiers concernés. À ce titre, ça rappelle l’affaire Adama Traoré.
Pourquoi existe-il une justice et des magistrats ? Pour que des personnes indépendantes puisse juger en connaissance de cause, en prenant le temps de savoir, en prenant le temps de comprendre avec recul.
Pourquoi les juridictions font-elles appel à des experts ? Pour pouvoir juger au delà des impressions, en connaissance de cause.
Le garant de l’indépendance de la Justice aurait dû respecter la justice en refusant de juger dans l’empressement à sa place, sans aucun recul, sans connaissance.
On veut révoquer des policiers et parler de procès d’assises. On pourrait être curieux de voir monsieur Bilger requérir dans un procès d’assise avec un préjudice de 5 jours d’incapacité totale de travail et l’hypothèse de faux qui peut très largement être rediscutée (rien de ce que la presse a rapporté ne semble en réelle contradiction avec ce qui est visible en vidéo).
Abstraction faite de circonstances aggravantes, des violences ayant causé cinq jours d’incapacité totale de travail ne sont pas un crime, pas même un délit mais une contravention.
Le propos n’est pas de discuter la pertinence des circonstances aggravantes mais de dire ce que le code pénal pense du degré de violence auquel ça correspond.
Une fois encore, cinq jours d’incapacité totale de travail, ce n’est pas un passage à tabac, ce n’est pas le résultat d’une action ultraviolente.
Evidemment, aucun journaliste en France ne semble intéressé par donner du sens aux mots et concepts.
En même temps, ce sont les mêmes personnes qui ont placé la police, obéissante car républicaine, dans une situation intenable, avec des consignes d’extrême fermeté au début du mouvement contestataire des Gilets jaunes, demandant de charger de pauvres types qui manifestaient contre le prix du gasoil, avec le calcul évident pour tous qu’il s’agissait de transformer cette colère populaire en mouvement de groupuscules. Ça a parfaitement fonctionné, les Gilets jaunes sont devenus en peu de temps un énième mouvement zadiste violent, les braves gens s’en détournant terrorisés – ou se radicalisant.
Les ficelles étaient grosses. Tout le monde les a vues, y compris les marionnettes.
Surfer sur la convergence des luttes entre zadistes et militants racistes indigénistes, de la part de ceux aux manettes, c’est aussi astucieux que laid. Cela aura des conséquences à long terme. Les Gilets jaunes qui voulaient pouvoir payer leur essence se farcissent de nouvelles zones d’interdiction de circulation de leurs véhicules de pauvres, se voient déniés l’opportunité de faire porter leur voie. Les policiers eux, sont les dindons de la farce.
Mais le problème en trame de fond, l’incapacité à réduire la criminalité, principalement le fait de population peu éduquées venues de zones toujours très violentes (on s’en moque de la « race », ce n’est pas le sujet), va continuer de nous exploser à la figure. Se servir ainsi de la police contre la police, pour de la politique astucieuse façon House of Cards, n’aidera pas.
Il existe une police plus terrible que celle dite nationale ou municipale, c’est celle de la pensée unique totalitaire officielle seule autorisée en faveur des islamogauchistes racistes antiblancs, racialistes indigénistes qui gouvernent la France.
Macron, leur valet, en est réduit à compter les points et se soumettre à leurs diktats.
Zemmour en fait régulièrement les frais, la justice rouge s’acharne à le détruire, en vain.
Ce sublime et brillant écrivain n’a besoin ni des complotistes ni des populistes ni des nationalistes, c’est un électron libre, un résistant au fascisme de pensée unique islamogauchiste ; cette mafia gauchiste va arriver sûrement à le dézinguer un jour, soit par des manoeuvres machiavéliques médiatiques de gauche, pour ça, ils sont champions tout comme les démocrates aux USA, soit par l’inquisition des racistes antiblancs racialistes indigénistes qui arriveront à le démolir pénalement pécuniairement judiciairement sachant que la justice rouge gauchiste déteste Zemmour qui prouve et chiffre tout ce qu’il dit, vérités interdites à révéler par ce pouvoir totalitaire de bien-pensance officielle.
Quand Zemmour dit : les prisons sont pleines d’Arabes, Africains et autres invités à l’insu de notre plein gré, c’est vérifiable, tout le monde le sait, surtout n’importe quel maton gardien de prison sous ses yeux quotidiennement, mais pour ne pas fâcher nos conquérants islamistes, le pouvoir collabo a interdit de le dévoiler.
Zemmour a payé cher le fait de dire cette vérité criante : 5 000 euros tarif de la liberté de penser par soi-même, plus beaucoup d’autres procès qui ont fait exploser la note mais ses succès littéraires qui s’arrachent lui font gagner beaucoup d’argent, ce qui enrage les gauchiasses, les amendes étant du niveau d’un pourboire en rapport à ses gains.
Vous vous irritez, à juste titre, contre l’écume médiatique qui relativise la violence des voyous et feint d’ignorer la légitime protection dont ont besoin les forces de sécurité pour assurer, sans peur, leurs missions.
Je crois qu’il ne faut pas s’arrêter à ce constat et dénoncer la conception archaïque de cette liberté de la presse qui permet de colporter toutes les infamies au nom d’une prétendue indépendance des journalistes. Ils ne sont indépendants de rien du tout, du fait d’un manque évident de formation scientifique, de toutes les modes importées de n’importe où et de préférence de l’orbite anglo-saxonne.
Ils prétendent avoir des droits particuliers (protection de leurs sources, droit de fouille) sans respecter des devoirs équivalents. Ils sont du passé et feignent de ne pas comprendre que l’information est à la disposition de tout le monde sur le net, que des commentateurs savent faire le tri et les présenter dans les journaux et les blogs.
La liberté de la presse n’est qu’une vieille incantation ; la seule liberté qui m’importe est celle de pouvoir m’exprimer comme tout un chacun sur n’importe quel sujet, comme je l’entends, pour se débarrasser de cette écume médiatique : les mots ne tuent jamais, au pire ils sont insultants ou stupides.
@ Denis Monod-Broca
Bon Dieu, mais c’est bien sûr.
Pour répondre à la violence, les policiers n’ont qu’à tendre l’autre joue.
On a le droit de rêver.
Imaginons que les policiers et gendarmes bénéficient du droit de grève comme n’importe quel petit fonctionnaire un peu contrarié. Eux sont en permanence au travail, malgré l’adversité.
Ce serait une véritable catastrophe.
Les premiers à s’en plaindre seraient ceux qui aujourd’hui les critiquent injustement.
Certes, il peut y avoir ici ou là des problèmes de management et de formation à régler, mais certainement pas une remise en cause générale, un discrédit médiatique et dans l’opinion publique.
@ Denis Monod-Broca
« L’issue est dans la non-violence. »
Non. L’issue est dans l’usage de la violence pour diminuer la violence. Et dans l’usage de l’intelligence pour discriminer, quand on l’utilise à tort et à travers. Et dans l’habitude à prendre de savoir reconnaître ses erreurs dans les décisions de recours à la violence, non pas pour demander « pardon », mais surtout pour éviter de reproduire les mêmes erreurs et ainsi permettre de faire diminuer les tensions.
Mais il y a bien des tensions qu’il faut affronter de face. Les mafias, la Chine, le djihadisme…
Il faut savoir tracer des lignes rouges et les faire respecter. Car il y a de la violence tapie derrière le pacifisme et l’angélisme.
À titre d’exemple: je trouve, et ce, malheureusement, que le retrait des troupes américaines d’Afghanistan est une mauvaise idée. La violence et la contrainte ont leur place, et il faut le reconnaître. Il faut aussi savoir reconnaître quand on en abuse mais il y a des sujets sur lesquels il n’est pas possible de renoncer à l’usage de la violence sous prétexte que la ligne de démarcation entre bonne et mauvaise violence serait trop floue pour en prendre le risque.
Il y a des conflits qu’il est suicidaire d’éviter.
Police !!
Vous savez que les WC publics sont ouverts mais qu’il est interdit d’y « offichier », euh pardon, d’y « officier » ?
Montrez-moi vos papiers, non, pas le rouleau, la carte d’identité.
Montrez-moi la case que vous avez cochiée, euh cochée !
« La raison fondamentale de l’hypertrophie de la détestation policière » tient au fait de la surreprésentation des gauches extrême/bobo au sein des journalistes.
Circulez, y’a rien à voir. La police s’illustre par ses bavures quotidiennes, ses compromissions avec les trafiquants de drogue, son racisme endémique et sa culture de la violence, mais le ministre doit rester solidaire de ses troupes car les Français font de plus en plus confiance à la police, nous dit M. Bilger, citant même pour une fois sa source, le Huffington Post en l’occurrence.
Sauf que c’est exactement le contraire, d’après le baromètre établi en mars dernier comme chaque année par le CEVIPOF: « Les Français ont de moins en moins confiance en leur police ».
https://www.huffingtonpost.fr/entry/les-francais-ont-de-moins-en-moins-confiance-en-leur-police_fr_5e60c1d9c5b69d641c0b0e96
Quand plus d’un Français sur trois (car tels sont les chiffres) se méfient de la police, c’est qu’il y a un problème. Que M. Bilger s’obstine à ne pas voir.
Il y a de quoi s’inquiéter quand la partialité aveugle à ce point le jugement.
@ F68.10
Quand on est du côté du manche, quand on est celui qui a les armes et les dollars, on ne voit pas en effet de raison de renoncer à la violence.
Il y a dans le mot « fraternité », qui veille au fronton de nos palais nationaux, la capacité à prendre, au moins en pensée, la place de ceux qui reçoivent nos coups et donc le devoir de voir le monde par leur regard, l’auriez-vous oublié ?
@ Stef | 03 décembre 2020 à 11:49
Alors là, dans le genre « raccourci »…
Vous oubliez les larmoyants propos de la hiérarchie policière, et parfois du politique qui, à chaque bav… euh pardon ! violence du même nom nous sortent les mêmes et invariables formules. Vous oubliez les phrases toutes faites de ces responsables qui déplorent que les comportements de « quelques-uns » – la gent policière féminine étant plus rarement impliquée – jettent l’opprobre sur toute la corporation. Et c’est sans doute pour cette raison que ladite hiérarchie peine à contraindre les intervenants à porter leur fichu matricule RIO, avec la même rigueur, par exemple, que l’obligation du port du masque-muselière pour le péquin lambda.
C’est sans doute pour préserver la réputation générale de la police que la plupart des plaintes à son encontre finissent en eau de boudin, que l’on n’arrive même pas, parfois, à identifier un cogne qui cogne inutilement et trop violemment.
Si la volonté de stigmatiser les flics à problèmes était réelle, afin de les éjecter et d’assainir ainsi une profession soi-disant vertueuse, leurs syndicats devraient faire la part des choses et ne défendre que les mis en cause défendables. Or, il n’en est rien ! Il les défendent tous ! Et quoi qu’il advienne.
Et lorsque survient une bavure comme celle aux dépens de M. Zecler, les premiers moments de désarroi et de honte passés, la corporation contre-attaque en invoquant, une dizaine de jours plus tard, la rébellion du presque mis à mort, comme justification à son lynchage.
Or, c’est très curieux, cette promptitude à faire cesser la rébellion – à confirmer, par ailleurs – d’un seul homme, non-armé, par un usage de la force aussi disproportionné qu’interminable, dont tous conviennent, alors que des collègues, voire peut-être les mêmes flics (!?) se déballonnent lamentablement dans de meurtriers traquenards sciemment tendus à leur intention dans les zones de non-droit. Et qu’en ces lieux, alors que l’usage des armes à feu serait justifié et couvert par les lois sur la légitime défense, ils n’y pensent même pas…
Moi, j’attends qu’on m’explique comment il se fait qu’une dizaine de flics considèrent normal de tabasser un seul homme, fût-il rebelle et non armé, alors qu’ils ne réagissent pas lorsqu’on leur balance des boules de pétanque depuis le douzième étage. Je paierais cher pour une réponse claire et précise.
Entre-temps, je réserve tout enthousiasme prématuré et délirant en faveur d’une police dont certains osent affirmer unilatéralement qu’elle jouirait du soutien majoritaire du peuple.
Bonjour Philippe,
Mieux vaut se vautrer dans une mauvaise foi qui n’en est pas une que dans le macrongneugneu-neuneuisme.
La photo de votre billet dit tout des flics.
Trois racailles de front, qui ne se pousseront pas pour laisser passer l’honnête citoyen.
C’est ça la police.
Des roule-ta-caisse en uniforme qui se croient tout permis.
Le gars qui en voiture immatriculée 75 met son gyro sur une autoroute le matin, tout seul dans sa bagnole, à 40 km de Paname, juste parce qu’il est parti tard et ne veut pas se taper les bouchons. Vu 4 875 362 fois.
Celui qui ne dit pas bonjour lors d’un contrôle.
Celui qui va se permettre de tutoyer tout ce qui a moins de 25 ans.
Le sodomite à la matraque qui a violenté Théo.
Les imbéciles qui ont tiré des coups de feu sur des étudiants.
Ceux qui ont sans doute fait se noyer un jeune homme à Nantes.
Les crétins de la police ferroviaire qui se les roulent en regardant tout le monde de travers.
Etc. etc.
Surnagent dans le lot quelques rares, mais c’est loin d’être une majorité contrairement à ce que vous affirmez. C’est d’abord à la flicaille de respecter le citoyen. C’est d’ailleurs dans leur « code » de déontologie.
Bien entendu, qui n’est pas du côté de la pègre et des voyous, d’où qu’ils viennent, ne peut que soutenir une police issue du peuple et méritant son respect dans la mesure où elle s’attache à le protéger comme sa mission l’exige.
Rappelons par exemple qu’en Grande-Bretagne, les constables étaient à l’origine, si je ne me trompe, des villageois qui à tour du rôle exerçaient la mission du maintien de l’ordre local.
Bien entendu, en France, la police est actuellement composée de professionnels agissant par délégation au nom du peuple (qui est en principe le souverain), mais le principe est le même.
Malheureusement, nous sommes parfois conduits à nous demander si la police – trop souvent aux abonnés absents – protège les braves gens ou bien plutôt le Régime et ses représentants, voire ses alliés troubles comme certaines rencontres sportives entre les Gilets jaunes et certaines unités de police ont pu le laisser supposer, par exemple en ne protégeant ni les biens ni les personnes mais en veillant en priorité à éloigner les manifestants des palais nationaux.
Voilà par exemple le genre de discours tenu par un préfet Lallement, qui, parti dans une emphase pompeuse, semble ne pas avoir peur du ridicule :
« Dévier de la ligne républicaine qui nous sert de guide, cette ligne qui a éclairé les pas de nos anciens dans les ténèbres de l’histoire, c’est renier ce que nous sommes, c’est ébranler le pacte de confiance qui nous unit à nos concitoyens, c’est perdre le sens de notre mission ».
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/le-prefet-de-police-de-paris-didier-lallement-rappelle-les-policiers-a-leur-mission-20201128
En quoi consiste au juste cette « ligne républicaine », aux relents sinistres ?
S’agit-il d’un prolongement de la ligne imposée par les coupeurs de têtes de 1792 et 1793, ou bien de celle qui a fait tirer sur les anciens combattants en 1934, pour n’évoquer que ces périodes pas très glorieuses de notre histoire ?
Le préfet Lallement ne se trompe-t-il pas de mission, en considérant que les braves gens débonnaires que devraient être les agents de police devraient plutôt être politiquement conditionnés de façon sectaire, à l’instar de fanatiques du genre SS ?
@ Philippe Bilger
Parmi les 262 commentaires de votre billet intitulé ‘Si j’étais policier’, du 14 février 2010, celui-ci pioché au hasard :
« Je suis policier, j’en ai marre d’être montré du doigt parce que je fais mon travail… Des droits existent tout au long d’une procédure, mais que deviennent les DEVOIRS des présumés innocents ???
« Le policier fait de son mieux comme il peut. Il essaye de responsabiliser, cela fonctionne avec ceux qui veulent entendre et reconnaître leurs erreurs.
L’assistanat ne pousse pas à se remettre en question. La réalité du métier de policier, ce n’est pas les beaux quartiers.
« Il y a beaucoup à dire mais mon devoir de réserve m’oblige… Est-ce normal de respecter ce devoir quand d’autres « s’amusent » à cracher tous les jours sur nos lois qui permettent nos droits ????
Rédigé par : AL 69 | 24 février 2010 à 11:29″
Hélas depuis la situation n’a fait qu’empirer.
Néanmoins, contrairement à ce que je lis ici ou là, sans vouloir nommer personne, les policiers de tous corps sont des hommes et des femmes qui pour la plupart ont choisi leur métier par vocation, et ont été recrutés par concours, réputés difficiles, voire très sélectifs suivant la catégorie (B ou A).
Il n’empêche que le niveau d’études initial et les années passées à l’ENSP de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or ne font pas tout, me confiait un jour un commissaire et que les premières expériences passées sur le terrain, surtout en zone sensible, parachèvent votre formation à une vitesse supersonique tout en vous retirant pas mal d’illusions et vous tannant le cuir pour la suite à venir, sachant que vous n’aurez jamais de répit avec des médias à l’affût du moindre dérapage pour enfoncer et discréditer toute l’institution.
Alors si vous n’avez pas les nerfs assez solides, suffisamment de cran et la foi chevillée au corps, voire tout simplement peur des dommages collatéraux pour vos proches, mieux vaut changer de métier ou se faire nommer dans un endroit plus tranquille en attendant la retraite ! Mais en existe-t-il encore ?
@ Marcel 03 décembre 09:51
Bravo et merci ! Votre post me change des niaiseries habituelles de certains moralisateurs et autres sachants (sic) en tout genre qui squattent ce blog.
« La police entre écume médiatique et vrai soutien… »
Je transpose « La justice entre écume médiatique et vrai soutien… »
Cher PB, vous n’aurez pas à prendre position : le procès Sarkozy – Herzog – Azibert n’est pas médiatisé du tout. Il faut aller sur internet (Le Point, Marianne) pour trouver des relations commentées de la séance d’hier après-midi. Par exemple, interrogé par la procureure actuelle du PNF, madame Céline Guillet, au sujet d’invitations à dîner pouvant étayer des soupçons de corruption, le haut magistrat réplique « Dans votre poste précédent, avez-vous dîné avec madame Taubira ? – La présidente ne dit rien ». Il apparaît clairement que les accusés connaissent « pas mal de choses » sur leurs accusateurs du moment. La défense du haut magistrat, comme son accusation, méritent le détour sur Marianne.
@ Marcel | 03 décembre 2020 à 09:51
« En même temps, ce sont les mêmes personnes qui ont placé la police, obéissante car républicaine, dans une situation intenable, avec des consignes d’extrême fermeté au début du mouvement contestataire des Gilets jaunes, demandant de charger de pauvres types qui manifestaient contre le prix du gasoil, avec le calcul évident pour tous qu’il s’agissait de transformer cette colère populaire en mouvement de groupuscules. Ça a parfaitement fonctionné, les Gilets jaunes sont devenus en peu de temps un énième mouvement zadiste violent, les braves gens s’en détournant terrorisés – ou se radicalisant.
Les ficelles étaient grosses. Tout le monde les a vues, y compris les marionnettes. »
Ce sont aussi les mêmes qui transforment aujourd’hui nos policiers et gendarmes en miliciens tatillons, réduits à contrôler des « Ausweis » pour justifier le moindre déplacement hors de chez soi, ainsi que le port du masque obligatoire en tous lieux publics ; et qui vont bientôt en rajouter une couche avec le couvre-feu obligatoire généralisé.
Et gare aux policiers qui dérapent, à cause des ces con-signes à la noix, non seulement ces messieurs du gouvernement ne se croiront pas un minimum responsables, mais avec un cynisme et une lâcheté sans pareille, ils s’empresseront de clouer au pilori le (ou les) malheureux flics ou pandores surmenés et à bout, jusqu’à prononcer (sans aucun droit à le faire) leur révocation sans jugement.
Du jamais vu dans le domaine de la veulerie ! Et ces rois Ubu de pacotille de vouloir jouer les grands chefs ! Lamentable et honteux !
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@ breizmabro
Ravie de vous voir revenue…
J’avais entendu dire que vous étiez partie faire le Vendée Globe… j’ai eu une de ces peurs en apprenant que Sam Davies avait démâté. Ne connaissant pas votre nom et vu votre silence soudain, j’ai pensé c’est peut-être elle ?
Bref vous voilà de retour… C’est Deviro qui va être content ! Depuis quelque temps il n’avait plus la « pêche », il était en manque de la dame au homard bleu et s’en prenait à moi pour un oui pour un non !
Ceux qui saisissent avec ravissement l’opportunité de la moindre bavure policière pour jeter l’opprobre, sans discernement, sur l’ensemble de l’institution sont les mêmes qui ne bronchent pas lorsque ces mêmes membres des forces de l’ordre sont les victimes de ceux qui les agressent avec souvent lâcheté et sauvagerie.
Dans notre civilisation de l’image et de l’immédiateté, où chacun voit avant de savoir, beaucoup s’empressent de juger avant même de disposer des éléments sur lesquels s’appuyer pour le faire.
Que quelques membres de l’institution fautent, sous réserve qu’il soit démontré qu’ils ont réellement fauté, et c’est pour ces détracteurs l’ensemble de l’institution qui est pourrie. Point de demi-mesure ! Ils peuvent aujourd’hui afficher leur détestation de la police autant qu’en d’autres temps ils l’ont louée.
« Le pouvoir ne s’est pas illustré ces derniers jours par sa cohérence » (PB)
Il n’y a malheureusement pas qu’au cours ces derniers jours qu’il s’est montré incohérent !
Mais comment s’en étonner alors que cette équipe est constituée d’éléments tellement hétéroclites.
En de telles circonstances, une parfaite cohésion aurait pourtant dû s’imposer.
Honnête citoyen, je n’ai eu affaire à la police qu’en de rares occasions, mais j’ai vu des interventions qui m’ont laissé interrogateur..
Manque de discernement, manque de professionnalisme, arrogance alternant avec empathie et services rendus… selon les individus et selon les commandements de la hiérarchie !
Un fonctionnaire doit en effet obéir aux ordres et si ceux-ci sont idiots, l’intelligence de la réponse n’est pas obligatoire…
Bref, encore une corporation que j’évite de fréquenter… et ceci vaut aussi pour la gendarmerie.
@ Denis Monod-Broca
« Quand on est du côté du manche, quand on est celui qui a les armes et les dollars, on ne voit pas en effet de raison de renoncer à la violence. »
Navré, mais je ne vois pas du tout les choses comme ça. La guerre en ex-Yougoslavie, était-ce parce que nous avions des armes et des dollars ? non.
Il y a de nombreux conflits dans le monde, et il est irréaliste de s’attendre à ce qu’un pays comme la France et plus généralement une masse géopolitique comme l’Europe s’en désintéresse. Le conflit avec la Chine qui monte qui monte qui monte, ce n’est pas parce que nous avons des armes et des dollars. C’est parce que la Chine est une réelle dictature, qui aurait pu s’assagir mais qui se radicalise, qui exporte un modèle dangereux en Asie, vicie les institutions internationales et pratique un expansionnisme qui ne dit pas son nom mais qui est intolérable.
On ne choisit pas nos conflits.
« Il y a dans le mot « fraternité », qui veille au fronton de nos palais nationaux, la capacité à prendre, au moins en pensée, la place de ceux qui reçoivent nos coups et donc le devoir de voir le monde par leur regard, l’auriez-vous oublié ? »
Premièrement: je ne raisonne pas par slogan. Mais, oui, je prends la place, en pensée, de ceux qui reçoivent des coups. Les exécutions par peine de mort en Chine, en Iran et en Arabie Saoudite, par exemple. Et c’est bien parce que je n’oublie pas certaines personnes que je vais avoir de la peine à faire copain copain avec certains régimes. Même s’il est toujours intelligent d’essayer d’avoir de bons liens entre Etats, il ne faut pas nier pour autant ce qui nous oppose. L’esclavage en Mauritanie, c’est mal. S’il faut prendre partie dans un conflit pour y mettre fin, je n’ai rien contre. Bien au contraire.
La violence est un mal nécessaire.
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@ breizmabro (@ Marcel)
« Bravo et merci ! Votre post me change des niaiseries habituelles de certains moralisateurs et autres sachants (sic) en tout genre qui squattent ce blog. »
Qui donc ? Bob et moi ? Nous ne vous empêchons pas de vous exprimer. Mais si vous racontez une ânerie, on vous corrige. C’est tout. Si être moralisateur, c’est pousser autant que possible la notion d’honnêteté intellectuelle dans les conversations publiques, je signe: c’est très bien d’être moralisateur. Si être un sachant, c’est quand même se baser sur les connaissances acquises pour ne pas croire n’importe quoi, je signe: c’est très bien d’être un sachant. On dit « savant », par ailleurs, il me semble, et pas « sachant »… Non ?
Et Marcel raconte à peu près n’importe quoi sans même s’en rendre compte. Je cite:
« La vidéo qui fait si honte au président de la République, ce n’est pas une vidéo ultra-violente… » — Marcel
Le gentil Marcel nous dit, en gros, que c’est peanuts… qu’on ne lui a pas fait le coup du lapin, au producteur de rap. Sans compter qu’après il nous joue les victimes. Je cite:
« Il se produit très régulièrement de véritables agressions, aussi brèves que violentes, et personne n’en parle. Parce que les victimes ne sont souvent pas assez « racisées » ? »
Marcel légitime donc implicitement la violence selon des lignes « racisées ». Ce qu’il s’empresse de nier juste après. Je cite:
« …on s’en moque de la « race », ce n’est pas le sujet… »
Tant de contradictions et d’auto-aveuglement laisse pantois. Merci, breizmabro, de porter à ma connaissance les propos de ce phare de la pensée. J’ai nommé Marcel.
Venez, breizmabro. Faites comme nous, sombres pécheurs commentateurs qui squattons. Squattez donc ! Expliquez-nous pourquoi Marcel a raison. Prenez vos aises ! N’hésitez surtout pas !
@ Denis Monod-Broca
« Il y a dans le mot « fraternité », qui veille au fronton de nos palais nationaux, la capacité à prendre, au moins en pensée, la place de ceux qui reçoivent nos coups et donc le devoir de voir le monde par leur regard, l’auriez-vous oublié ? »
Rappelons que cette devise dite républicaine a été tirée de la quasi-religion maçonnique et imposée aux Français normaux sans leur demander leur avis – bonjour la laïcité – et que cette « fraternité » ne s’applique en toute rigueur qu’aux « Frères » initiés, à l’exclusion des profanes.
Ceci dit, la fraternité n’est pas nécessairement un idéal : les premiers frères étaient Caïn et Abel et le premier a trucidé le second…
Mieux vaut se montrer de bonne foi envers ces braves flics que se vautrer dans la fange du gauchisme islamoneuneuisme jéromislamiste.
La photo de votre billet dit tout des flics, ils sont clean et respectueux, polis et se pousseront pour laisser passer les citoyens respectables.
Par contre,
Trois racailles des teucies dealers zones à risques de front dans la rue ne se pousseront pas pour laisser passer l’honnête citoyen et le menaceront, le tabasseront, le laisseront pour mort.
C’est ça la racaille djeuns, mineurs de trente ans, migrants immigrés maghrébins africains.
Des roule-ta-caisse en Nike multirécidivistes qui se croient tout permis : agressions, viols, vols, tabassages de flics, de pompiers, voitures brûlées, coups de couteaux etc.
Le gars qui sort de taule en voiture immatriculée racaillistan saindenikistan qui met son gyro piqué aux flics sur une autoroute le matin, tout seul dans sa bagnole, à 180 km/h , juste parce qu’il est parti tard et ne veut pas rater la vente de coke ,de canab, de teuchis… Vu 4 875 362 243 567 3 85 494 563 258 fois.
Celui qui crache sur les keufs lors d’un contrôle, lui rentre dedans et le traîne sur des centaines de mètres en toute impunité de la justice gauchiasse complice du crime, vu qu’il n’a pas les codes.
Celui qui va se permettre de tutoyer insulter menacer tous ceux qui sont blancs, qui bossent pour l’Etat, même les médecins, infirmiers et SAMU.
Des sodomites descendants du grand pédophile Momohamed le troudefête nique sa mèèère qui violent les meufs.
Des imbéciles crétins abrutis qui ont tiré des coups de feu et de mortiers sur des flics, passants, enfants sortant des écoles, toujours impunis à ce jour.
Zadistes casseurs blacks blocs shootés déglingués du caberlot qui ont sans doute fait se noyer un jeune homme à Nantes en accusant la police.
Les crétins racailles dans les trains de banlieues sans billets, les pieds maculés de crottes de chien sur les sièges opposés, narguant menaçant insultant la police ferroviaire .
On cherche dans toutes ces bandes de racailles des mecs bien, introuvables !
.C’est d’abord à cette ordurerie de respecter les citoyens honnêtes et les flics.
. Mais ces rebuts de la société islamogauchiste n’ont ni « code » de déontologie, ni éthique, ni respect, ni morale, ni civisme, leur seule déontologie c’est la haine absolue et leurs atrocités, la sauvagerie, la barbarie.
Cher Philippe,
Pour fustiger la détestation actuelle des forces de l’ordre, vous auriez quasiment pu vous contenter de copier-coller votre billet de 2010… en durcissant le ton.
Depuis dix ans, faute d’un appui constant du pouvoir politique, faute d’une vraie résistance à la manipulation de l’opinion publique par une frange systématiquement hostile, faute d’éthique de la part de quelques dizaines de journalistes en vue bien décidés à se prendre pour des justiciers, faute d’un encadrement des réseaux sociaux combattant la haine qui y circule sans crainte, la situation n’a pas changé. Elle a empiré.
À tel point que, désormais, l’expulsion de migrants s’installant sans vergogne sur l’une des places les plus prestigieuses de Paris provoque non seulement un tollé des « droits-de-l’hommistes », mais aussi un malaise dans les rangs des tenants de l’ordre et de la loi. Une expulsion qui, compte tenu des circonstances, ne pouvait être que musclée.
À tel point qu’une vidéo qui ne rend compte que très partiellement d’une intervention à haut risque d’une patrouille de police devient, avant même le moindre acte d’enquête, la preuve d’une « bavure », qui, à entendre certains, méritent les assises. Six jours d’ITT… À haut risque parce que l’individu visé était noir… et donc victime.
À tel point qu’une mesure de protection des policiers et des gendarmes indispensable pour éviter un nouveau Magnanville et ne mettant nullement en péril la liberté de la presse devient, y compris au sein de médias peu soupçonnables d’être de connivence avec l’actuel pouvoir, une volonté de censure digne des pires dictatures.
À tel point que, s’ajoutant à la cohorte d’avocats, d’artistes, d’intellectuels et autres bien-pensants qui pétitionnent et s’époumonent dès qu’ils aperçoivent un uniforme dans l’espace public, des sportifs aux noms prestigieux ont eu, cette fois, « mal à [leur] France », qu’habituellement ils aiment balle au pied… contre un salaire mirobolant…
À tel point que, jetant la présomption d’innocence aux orties, un président de la République, pourtant garant de l’indépendance de la justice, lui indique la voie à suivre en qualifiant d’agresseurs des policiers qui sont intervenus pour, entre autres, faire respecter une mesure prise par lui-même, le port du masque.
À tel point que, à en lire ses discours antérieurs, bien décidé à protéger « sa » police, un jeune ministre de l’Intérieur choisit de cesser toute résistance pour imposer un article de loi que, la veille, il avait fait sien… Un de ses prédécesseurs, alors aux commandes d’un autre ministère, avait déclaré : « Un ministre, ça ferme sa gue*le ou ça démissionne »… et avait avec panache choisi la seconde solution. Darmanin, lui qui, optant pour une carrière sans anicroche, se voit s’installer d’ici quelque temps de l’autre côté de la place Beauvau, comme un autre de ses prédécesseurs, a préféré la première…
Triste France, où la police n’est plus à l’honneur pendant quelques jours que lorsqu’elle perd des hommes sous les balles des terroristes, où, dans les « banlieues », elle doit savoir ne pas faire de zèle en inquiétant les chefaillons de quartier, où les flics doivent acheter leurs casques chez Décathlon en les payant de leurs propres deniers, où l’on applaudit cette odieuse sortie d’un Coluche ignoble : « N’ayez pas peur, Madame, nous ne sommes pas de la police ! »…
Il serait temps que, sur ce dossier essentiel, la droite se réveille et contre sans ménagement tous ceux qui veulent faire de la police le bouc émissaire de notre société. Qui, dans son programme pour 2022, osera annoncer le retour de l’ordre et de la loi ? Qui osera rendre à la police son rang d’ultime rempart de notre démocratie ? Qui osera réaffirmer que la force publique, même si les circonstances l’obligent à blesser, est une force légitime ? La seule.
Si personne ne se lève, si tous se complaisent dans ce haro mortifère, dans dix ans, ce ne sera pas pire. C’en sera fini de notre France.
@ F68.10 | 03 décembre 2020 à 17:49
« On dit « savant », par ailleurs, il me semble, et pas « sachant »… Non ? »
Ben non !
Je m’étonne de cette remarque, car vous êtes bien placé pour faire la différence.
Un savant est celui qui crée de la connaissance et donc de la science.
Un sachant est celui qui a acquis de la connaissance, sans en créer. Éventuellement il peut s’en servir dans des débats. Autrefois on disait un érudit, par exemple.
Sur ce blog nous sommes tous des sachants, puisque nous ne créons aucune connaissance. Nous en débattons tout au plus.
Personnellement, j’ai cessé de respecter la police depuis qu’elle a cru bon de se mettre en tenue de chauffagiste, comme on le voit sur la photo. Et encore, je connais des chauffagistes avec des vêtements de travail beaucoup plus smart.
J’ai la nostalgie des vrais gardiens de la paix, avec leur veste à boutons métalliques, leur képi, leur ceinture en vrai cuir de vaches de nos campagnes, leur bâton en vrai bois de nos forêts (et non je ne sais quel « tonfa », machin en plastique chinetoque avec un nom digne de l’argot des racailles), et le salut militaire qu’ils vous décrochaient avant de vous mettre une prune (ou de remplacer Google Maps).
L’élégance française, Môssieur !
@ Exilé
Caïn et Abel ne sont pas seulement frères, ils sont aussi les deux premiers hommes, puisque les deux premiers hommes nés d’un père et d’une mère, eh oui, c’est vrai, l’un tue l’autre. C’est là le début de la culture, culture qui est justement résistance à ce penchant homicide originel. Être frère c’est cela, c’est ne pas se comporter comme Caïn, bien que nous soyons ses descendants.
Non, la fraternité républicaine n’est pas d’origine maçonnique, elle est d’origine judéo-chrétienne : les fils d’un même Père sont frères.
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@ F68.10
« La guerre en ex-Yougoslavie, était-ce parce que nous avions des armes et des dollars ? non »
Non, mais nous avons choisi notre camp et bombardé ceux que nous avions désignés comme les « méchants ».
« Il y a de nombreux conflits dans le monde, et il est irréaliste de s’attendre à ce qu’un pays comme la France et plus généralement une masse géopolitique comme l’Europe s’en désintéresse »
L’Europe est en effet une masse, une masse informe et incapable de s’intéresser à quoi que ce soit et surtout incapable d’agir. Quant à la France, elle est en effet dans son rôle en s’intéressant à ce qui se passe dans le monde, mais par la diplomatie pas par les armes, même si le fait d’avoir des armes compte évidemment.
« On ne choisit pas nos conflits »
Si bien sûr ! On choisit de se laisser entraîner ou non.
« La violence est un mal nécessaire »
La violence existe, elle est un mal, mais pourquoi poser en principe qu’elle est nécessaire ?
Nous voilà bien loin de la police.
L’engrenage violence contre violence légitime est enclenché. Cela fait perdre toute légitimité à la violence dite légitime. Situation délétère. Comment retomber sur nos pattes ? En se retenant de juger, de mépriser, de condamner…
@ breizmabro à 15:09
Bien content de vous lire de retour parmi nous, mais très surpris de vous voir vous adonner avec plaisir au marcèlement textuel : je m’attendais à d’autres choix, le jour de la Saint François Xavier. Que Saint Matthieu vous pardonne.
@ Denis Monod-Broca
« Non, mais nous avons choisi notre camp et bombardé ceux que nous avions désignés comme les « méchants ». »
Voui. C’est comme cela la guerre. On choisit un camp. Faire la guerre sans choisir de camp, cela n’est pas complètement impossible, mais c’est rare et cela va contre la logique des choses.
Il n’est pas besoin de diaboliser les adversaires. Juste reconnaître que, des fois, oui, ils le sont. C’est exactement la situation avec le djihadisme: ils nous ont reconnus comme adversaires. Nous ne pouvons pas faire comme si ce n’était pas le cas.
« L’Europe est en effet une masse, une masse informe et incapable de s’intéresser à quoi que ce soit et surtout incapable d’agir. »
Cela change. Il y a un alignement des planètes qui se fait petit à petit en matière de politique étrangère. C’est d’ailleurs très bien.
« Quant à la France, elle est en effet dans son rôle en s’intéressant à ce qui se passe dans le monde, mais par la diplomatie pas par les armes, même si le fait d’avoir des armes compte évidemment. »
Malheureusement, la position de la France, pour des raisons historiques et géographiques, en fait une des rares puissances européennes à avoir une certaine force de frappe à l’étranger. Tant que l’Europe ne monte pas en gamme sur la question militaire, la France continuera à assumer un rôle que l’Europe ne veut pas trop assumer. Et avec les rosbifs hors de l’Europe, on a justement perdu un partenaire de poids dans le domaine de la défense. Ce qui met davantage de poids sur les épaules françaises dans le jeu européen. Le jour où la France se déclare pays neutre à la suisse, l’Europe sentira passer un grand coup de bambou.
« Si bien sûr ! On choisit de se laisser entraîner ou non. »
Pas vraiment. On peut refuser de se laisser entraîner jusqu’à un certain point. On peut refuser de mettre de l’huile sur le feu. Mais quand on voit le comportement turc ou chinois, on est entraîné qu’on le veuille ou non. L’utilisation ou la menace d’utilisation de la violence a pour but justement de briser l’engrenage. Ce qui n’est pas gagné.
« La violence existe, elle est un mal, mais pourquoi poser en principe qu’elle est nécessaire ? »
Parce que le monde est imparfait. On peut chercher à diminuer l’utilisation de la violence et de la force, mais dans le contexte actuel, il est illusoire de croire qu’on peut s’en passer. Des événements récents comme l’assassinat du scientifique nucléaire iranien en chef montrent bien l’ambiguïté de la question de la force. Que ce bonhomme ait été liquidé est dans l’absolu une bonne chose. Ce qui n’empêche pas pour autant qu’on joue avec les sentiments d’un peuple duquel on assassine des scientifiques pendant que nous n’admettons pas qu’on décapite nos professeurs. L’équivalence est bien évidemment fallacieuse, mais la réalité, que nous devons prendre en compte, est qu’elle n’est pas fallacieuse pour de nombreux Iraniens. Il faut savoir quand nous sommes entraînés et quand il n’est pas possible de choisir de ne pas se laisser entraîner. C’est actuellement le cas. Le courant est trop fort et c’est ainsi.
« Nous voilà bien loin de la police. »
Pas vraiment. Si l’Etat a recours à la force et à la violence, c’est bien la preuve que nombre de gens reconnaissent qu’elle est nécessaire. Entre autres pour faire face à la violence. Comment pratiquer le maintien de l’ordre, la justice ou même la médecine sans violence et force ? C’est quasiment impossible. D’où la nécessité de la violence, aussi triste que ce soit.
« Comment retomber sur nos pattes ? En se retenant de juger, de mépriser, de condamner… »
Le souci est légitime. Et nécessaire. Mais non: il faut juger, mépriser et condamner ce qui doit l’être. Ce qui n’empêche pas d’être autocritique et de rechercher la négociation et la désescalade autant que possible. Il y a des personnes, notamment les fondamentalistes religieux à prétention politique, avec qui c’est impossible.
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@ Tipaza
« Ben non ! Je m’étonne de cette remarque, car vous êtes bien placé pour faire la différence. »
Cette remarque avait pour but de mettre en exergue les intentions méprisantes de breizmabro. Objectif atteint.
« Un savant est celui qui crée de la connaissance et donc de la science. Un sachant est celui qui a acquis de la connaissance, sans en créer. »
Je ne partage pas vraiment cette terminologie. Cette distinction est celle que je fais entre chercheur et savant. Pas entre savant et sachant. D’autant plus que la frontière est parfois assez poreuse entre ces classifications.
« Sur ce blog nous sommes tous des sachants, puisque nous ne créons aucune connaissance. Nous en débattons tout au plus. »
Et certaines personnes, sur ce blog, ont aussi des activités dans lesquelles elles créent de la connaissance. Activités qui présupposent celle de l’acquisition, dans tous les cas.
@ Robert Marchenoir | 03 décembre 2020 à 22:00
« J’ai la nostalgie des vrais gardiens de la paix, avec leur veste à boutons métalliques, leur képi, leur ceinture en vrai cuir de vaches de nos campagnes, leur bâton en vrai bois de nos forêts (et non je ne sais quel « tonfa », machin en plastique chinetoque avec un nom digne de l’argot des racailles), et le salut militaire qu’ils vous décrochaient avant de vous mettre une prune (ou de remplacer Google Maps).
L’élégance française, Môssieur ! »
En effet, quelle élégance ils avaient ces flics élégants que vous décrivez très précisément, quand ils remplissaient élégamment leurs fourgons noirs sans fenêtres de juifs et de résistants par milliers au bon vieux temps de Vichy pour les loger élégamment dans les sous-sols des kommandanturs et dans de bons vieux wagons à bestiaux en direction des élégants camps nazis.
Quand je regarde un film de cette époque, où l’on voit ces flics que vous décrivez bien, oeuvrer élégamment avec d’élégants coups de matraques sur hommes femmes enfants et vieillards, je m’agrippe à mon canapé de peur qu’ils viennent me chercher pour m’interroger élégamment.
@ F68.10
« Le gentil Marcel nous dit, en gros, que c’est peanuts… qu’on ne lui a pas fait le coup du lapin, au producteur de rap. Sans compter qu’après il nous joue les victimes. Je cite:
« Il se produit très régulièrement de véritables agressions, aussi brèves que violentes, et personne n’en parle. Parce que les victimes ne sont souvent pas assez « racisées » ? »
Marcel légitime donc implicitement la violence selon des lignes « racisées ». Ce qu’il s’empresse de nier juste après. Je cite:
« …on s’en moque de la « race », ce n’est pas le sujet… » »
Marcel persiste et signe. 5 jours d’ITT, c’est peanuts. C’est une contravention. C’est ainsi que la loi française en détermine la gravité. De la blague.
Et si le brave F68.10 avait la moindre notion d’arts martiaux, il saurait que c’est du pipeau intégral, cette vidéo, que si des coups réels avaient été portés, le décompte des ITT serait sans relation.
Ensuite, Marcel se demande d’où F68.10 tire l’idée qu’il s’agit de légitimer la violence selon des lignes « racisées ». Il me semble que F68.10 donne dans le contresens. Lorsque Marcel écrit « Il se produit très régulièrement de véritables agressions, aussi brèves que violentes », il ne dit rien d’autre que : « Il se produit très régulièrement de véritables agressions, aussi brèves que violentes, sous-entendu avec des ITT non contraventionnelles ».
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@ Jérôme
« Surnagent dans le lot quelques rares, mais c’est loin d’être une majorité contrairement à ce que vous affirmez. C’est d’abord à la flicaille de respecter le citoyen. C’est d’ailleurs dans leur « code » de déontologie. »
Tout le monde attend de vous voir démontrer la manière idéale d’arrêter Michel Zecler.
Chose faite, vous pourrez ensuite dispenser vos leçons sur tout le reste.
En février 2010 Philippe Bilger avait écrit un billet d’importance sur la police nationale qu’il vient de rappeler fort opportunément, mais qui jusqu’à présent n’a reçu guère d’écho, à en juger par l’indifférence quasi* totale à son propos d’alors et au contenu des commentaires qui avaient suivi émanant pour la plupart (à l’époque) de professionnels des services d’ordre.
Comme si la vérité et l’engagement faisaient peur à ces donneurs de leçons hypocrites, anonymes et masqués, se bornant à critiquer et diffamer à longueur de temps, ceux qui (autrement courageux et exposés) sont en première ligne jour après jour et témoignent de ce qu’ils vivent au quotidien !
Ce qui tendrait aussi à démontrer pour notre hôte (qui ne craint pas de s’exprimer haut et clair) une forme de souverain mépris concernant des questions d’importance, relayées à l’époque par nombre d’intervenants, ès qualités, ayant fait part de leurs expériences, de leur vécu et pour certains de leur mal-être…
A en juger par cette indifférence aux vrais problèmes, voire cette lâcheté, et ces prétextes futiles pour tout ramener à soi et faire du hors sujet, on mesure à quel niveau de bassesse et de médiocrité notre pauvre pays est tombé !
* mis à part quelques commentateurs (trices) qui se reconnaîtront.
@ Jean le Cauchois 03 décembre 23:28
« Que Saint Matthieu vous pardonne »
Lui au moins est à la pointe 😀
Adéo Jean le Cauchois
@ Mary Preud’homme 03 décembre 16:38
Merci Mary pour votre gentil post.
Heureusement non je n’étais pas engagée dans le Vendée Globe, vu mon âge 😀
Malheureusement j’ai eu d’autres préoccupations familiales à gérer.
Dommmmââââge pour Deviro mais il ne perd rien pour attendre puisque j’ai le nom du coiffeur qui a fait les extensions capillaires de Brizitte durant le confinement.
(paparazette un jour paparazette toujours :D)
Adéo Mary
@ sylvain | 04 décembre 2020 à 10:44
Hop, hop, hop ! Je vous signale que vous êtes un facho, vous passez votre temps à nous le rappeler. Veuillez donc être cohérent avec vous-même, et éviter de nous faire soudain un petit numéro de gauchiasse tout à fait déplacé sous votre plume.
Peut-être êtes-vous un chauffagiste à la retraite ? J’ai de très bons amis chauffagistes.
@ sylvain | 04 décembre 2020 à 10:44
« Quand je regarde un film de cette époque, où l’on voit ces flics que vous décrivez bien, oeuvrer élégamment avec d’élégants coups de matraques sur hommes femmes enfants et vieillards, je m’agrippe à mon canapé de peur qu’ils viennent me chercher pour m’interroger élégamment. »
Qu’arrive-t-il à notre sylvain, qui se revendique régulièrement sur ce blog blanc de peau, hétéro, catho réac, facho tendance maréchaliste, homophobe, islamophobe ?
Voilà qu’il nous fait dans la sensiblerie homo-écolo-gaucho maintenant. On attend son coming-out… 😊
@ Marcel
Ce n’est pas dans mes habitudes Marcel, j’essaye de m’en tenir à ce que nous demande nôtre hôte, même si ce n’est pas toujours le cas, ne pas faire de ce blog un forum et s’en tenir au sujet du billet. Il m’arrive, tout comme les vieillards cacochymes de ce blog, de divaguer.
Je suis, sur la capacité d’arrêter un individu avec toutes les contraintes qu’impose la loi aux forces de l’ordre, et heureusement, sur la même position que vous. C’est très compliqué. Je l’avais souligné au moment de l’affaire Chouviat, ce livreur ayant eu un comportement tout à fait déplacé, que pouvaient faire d’autre les forces de l’ordre, compte tenu de l’interdiction, par exemple, de coller une bonne droite sur le menton qui fait un peu vaciller et permet une arrestation plus aisée.
Vous semblez être, si on lit entre les lignes, un dur à cuire rompu aux arts martiaux, et à ce titre, il me semble qu’il y a matière à discussion quant à la formation desdites forces de l’ordre sur ces sujets, qui leur permettrait, si sang-froid il y a, et quand il n’y a pas plusieurs individus, plus de maîtrise dans l’appréhension d’un seul, et sans excès.
Mais en l’espèce, qu’est-ce que cette question a à voir avec le cas de monsieur Zecler ? Les forces de l’ordre l’ont peut-être hélé de loin à l’extérieur, mais dès lors qu’il est chez lui, il leur est interdit de pénétrer de force et de le tabasser alors que ce dernier, on le voit, ne porte pas de coups ni ne cherche, contrairement à ce qu’ont affirmé ces policiers, à s’emparer de leur arme. La vidéo de l’extérieur est tout aussi accablante.
Pour ce qui concerne l’attitude globale des policiers, je suis en Île-de-France, et je constate régulièrement les abus de position de force dont ils font preuve. Les gars qui marchent à quatre de front et ostensiblement ne se poussent pas pour montrer un pouvoir qu’ils n’ont pas, celui d’emmerd*r gratuitement le citoyen, le tutoiement avec les jeunes, mon âge fait que je ne suis plus en butte à ces excès, l’absence de formule de politesse quand ils abordent quelqu’un… Sur la route, des gars qui mettent le gyrophare pour passer les bouchons alors que tout seuls dans la voiture et visiblement pas en mission (c’est interdit, ils n’avaient qu’à se décoller un peu plus tôt de maman)…
Les gendarmes n’ont pas ces faiblesses. Ça tient probablement à leur état de militaire, la formation induite, formation permanente au long de la carrière, leur maintien, leur comportement, le « body language » comme on dit maintenant, est beaucoup plus serein, respectueux. J’en ai encore croisé pas mal hier en sortant du boulot, se préparant à la manifestation d’aujourd’hui, ils vous regardent sans aménité, s’écartent pour vous laisser passer …
Je suis, sur ce blog, évidemment dans l’exagération, ce blog est une exagération à l’exception de quelques contributeurs très argumentatifs, mais il y a une vraie différence entre ces deux corps, qui se voit, même si, bien sûr, il m’est arrivé de croiser des policiers fort sympathiques et faisant de façon tout à fait convenable leur métier.
Précision, et ce n’est pas un reproche que je fais aux gendarmes, un sur deux était hier armé de fusil, peut-être d’assaut, je n’y connais rien, ce qui traduit l’insigne faiblesse de ce pouvoir qui cherche à intimider les manifestants. C’est grotesque, dangereux, et ne fait qu’alimenter la thèse que je partage d’un pouvoir qui se sert des forces de l’ordre pour faire de la politique ce qui n’est pas acceptable, traduction, c’est un pouvoir totalitaire, représenté par un capricieux irascible qui n’a d’autre ambition que de ne pas être contredit. Vous en subissez, puisque vous faites apparemment partie de ces forces de l’ordre, les mauvaises conséquences, étant mis en permanence en porte-à-faux face à une population qui globalement n’aspire qu’à entretenir de bons rapports avec sa police et sa gendarmerie.
@ sylvain | 04 décembre 2020 à 10:44
Bien vu sylvain !
Il semblerait que Marchenoir n’ait pas apprécié que vous l’ayez corrigé avec humour en prenant de la hauteur !
Il est vrai que venant de ce vieux grincheux, qui a plein d’amis chauffagistes (ce qui explique peut-être ses bouffées de chaleur compulsives) les leçons sur la tenue et l’élégance des GPx en patrouille étaient d’une drôlerie !
Le Président a essayé de faire le malin sur le média en ligne « Brut » et a eu des commentaires style « brut de décoffrage ».
Les syndicats policiers appellent à arrêter les contrôles d’identité après les annonces de Macron et ils ont bien raison. Cela suffit.
https://www.valeursactuelles.com/societe/discrimination-des-syndicats-policiers-appellent-arreter-les-controles-didentite-apres-les-annonces-de-macron-126352
La police est le dernier rempart contre la barbarie (décapitation, égorgements dans les rues de nos villes) et ce Président passe son temps à câliner les racailles comme son ministre de la Justice, EDM.
Les Français apprécient leur police dans une grande majorité des cas. Ce sont uniquement les crétins d’extrême gauche, les black blocs, les collabos islamo-gauchistes, les trafiquants de drogues, les racailles des zones de non-droit qui n’aiment pas la police et pour cause.
Que la police laisse ce gouvernement se débrouiller seul concernant la sécurité de ce pays à la dérive.
Insinuer que la police française est raciste ou violente, c’est alimenter les thèses de l’extrême gauche et mettre en danger ceux qui nous protègent encore du chaos et de l’anarchie.
Macron défend la police… et en même temps reprend le terme systémique et scandaleux de « violences policières » ajoutant « si ça vous fait plaisir ». Réflexion scandaleuse.
« Violences policières » et pourquoi pas violences immigrées, violences islamistes, violences islamo-gauchistes ?
Questions souvent posées :
– À quelles conditions la police peut-elle utiliser la force pour me maîtriser ?
– Peut-on me frapper si je me débats violemment ?
Réponse :
« Si leur intervention respecte la loi et que je suis violent, les policiers peuvent utiliser la « force strictement nécessaire » pour me neutraliser. Si je suis une demi-portion et que le policier est body-buildé, il doit se contenter de me ceinturer sans me frapper parce que, vu son gabarit, ceci devrait suffire. Par contre, si je suis le sosie de Jean-Claude Van Damme et que les policiers sont des gringalets, ils pourraient me frapper si c’est absolument nécessaire pour me maîtriser, par exemple parce que je refuse de les suivre et attaque les policiers.
Par ailleurs, si je blesse un policier, je peux être condamné pour coups et blessures ou rébellion, sans compter l’indemnisation de ses frais.
Concernant la violation de domicile :
. Pénétrer dans un hall d’entrée ou un SAS (non fermé à clé) n’est pas considéré comme une violation de domicile. A noter que les trois policiers incriminés dans l’affaire MZ ne sont pas rentrés dans le studio et que celui qui a pris l’initiative de lancer une lacrymo dans l’escalier conduisant au studio n’appartenait pas à leur équipage.
. Sans compter que les policiers ou gendarmes ont le droit de pénétrer dans certaines circonstances dans un lieu privé sans autorisation du juge, notamment en cas de suspicion d’usage ou de trafic de stupéfiants… Ce qui était le cas dans l’affaire MZ.
@ breizmabro | 04 décembre 2020 à 15:17
Ne vous inquiétez pas, Deviro c’est comme Herman Kerhost, il suffit de leur marcher sur la queue pour qu’ils rentrent à la niche.
De braves gars, pas méchants ; avant de noircir des pages sur le QI des Noirs il conviendrait de se pencher sur celui des Blancs de La Garenne-Colombes ou de Quimper.
@ Mary Preud’homme | 05 décembre 2020 à 13:37
En effet , Achille et Marchi sont tombés dans le panneau, ils savent très bien que quand je regarde ces films, je suis plutôt du côté de la matraque, par contre je préférerais une tenue de flic plus sexy que celle des années 40, comme celles des Amerloques par exemple.
Malgré tous mes efforts, je vois que j’ai encore beaucoup de boulot pour faire admettre une bonne fois pour toutes que je suis Blanc de souche, de droite XXXXXXL, catho intégriste, hétéro extrême, hyper islamophobe méga homophobe… et je rajouterai à donf violences policières toutes catégories pour faire un équilibre avec les violences des casseurs racailles contre les flics, protégées admises tolérées par Macron qui a encore déclaré que tous ces djeuns étaient des chances pour la France et qu’ils étaient victimes et discriminés par ces policiers racistes.
Il n’est pas fou le macronéron, il aura un réservoir d’électeurs racailles islamogauchistes bien plus important que celui de la police, ses morts, ses blessés, ses handicapés, en augmentation quotidienne, le peu restant à peu près actif va bientôt tenir dans une cabine téléphonique.
2022, c’est in the pocket pour ce fourbe ultradangereux.
Ecoutez et réécoutez l’interview de la honte BRUT de décoffrage, c’est hallucinant !
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@ Denis Monod-Broca | 03 décembre 2020 à 07:41
« L’issue est dans la non-violence. Commençons par ne pas montrer du doigt, accuser, insulter, condamner, vouer aux gémonies… autrui, les autres. D’ailleurs on s’aperçoit vite que ça fait un bien fou de s’en abstenir, et puis ça permet de discuter. »
Mais bien sûr mon père, béni soit le seigneur, alléluia !
Perso je considère ça comme une provoc à la Tomas, je ne peux pas croire qu’il existe encore des rétrécis du bulbe attardés niais bisounours comme vous mais elle est géniale, si vous en avez d’autres, je prends.
Je pense que vous devriez aller appliquer vos conseils à une quelconque barre d’immeubles du Racaillistan, je prierai pour que vous nous reveniez sain et sauf et en entier. AMEN !
@ Isabelle
« Les syndicats policiers appellent à arrêter les contrôles d’identité après les annonces de Macron et ils ont bien raison. Cela suffit. »
Dans ce cas-là, qu’on les vire tous et qu’on réembauche une police qui comprenne que c’est l’exécutif qui dit à la police ce qu’elle doit faire et pas l’inverse. Principe de base.
@ F68.10 | 05 décembre 2020 à 17:50
« c’est l’exécutif qui dit à la police ce qu’elle doit faire et pas l’inverse. Principe de base. »
Non, la police, comme l’armée, est tenue d’obéir aux ordres légaux de l’autorité légitime et tout aussi tenue de ne pas obéir aux ordres illégaux ; concernant les contrôles d’identité, c’est fromage ou dessert, il faut choisir: ou c’est bien, et il n’y a pas de restriction, tout ce qui passe à portée peut être contrôlé ou ce n’est pas bien et on stoppe les contrôles aléatoires hors infraction flagrante. En toute hypothèse, ce n’est pas au contrôlé de choisir s’il lui agrée d’être contrôlé ou non.
Par ailleurs, il est souhaitable de laisser les agents de la force publique faire preuve d’initiative et s’adapter aux situations de terrain ; le jour où les octogénaires finlandaises seront au palmarès de la délinquance, elles seront plus souvent contrôlées que l’est actuellement la racaille banlieusarde.
@ revnonausujai
« Non, la police, comme l’armée, est tenue d’obéir aux ordres légaux de l’autorité légitime et tout aussi tenue de ne pas obéir aux ordres illégaux. »
J’espère que vous n’allez pas m’expliquer que c’est un ordre illégal que d’affirmer qu’il ne faut pas taper sur Michel Zecler de cette manière pour un masque ? J’espère que vous n’allez pas m’affirmer que c’est un ordre illégal que d’attendre des policiers qu’ils prennent les plaintes sur la plateforme de signalement des discriminations ? Que c’est un ordre illégal que d’attendre qu’ils fassent leur travail et fassent des contrôles d’identité que les syndicats de policiers appellent à ne plus faire parce qu’ils ne tolèrent pas qu’un président de la République s’exprime au sujet des contrôles au faciès et de la discrimination ? Plutôt que d’argumenter à coup de mégaphone en appelant à l’irresponsabilité, ces syndicats pourraient faire l’effort de discuter des données dans les études que Jupiter a mentionnées dans son entretien avec Brut ? Non ? Ils contestent les données ? Ou ils contestent qu’un président de la République base son action sur des données et en parle librement dans un entretien sur le net ?
C’est quoi leur problème à ces gens ? Qu’ils retournent bosser ! S’ils ne veulent pas bosser, on les vire et on réembauche. Comme pour les mineurs du temps de Germinal !
Il n’y a pas d’ordre illégal dans les propos de Macron. Faut arrêter de se moquer du monde.
« …concernant les contrôles d’identité, c’est fromage ou dessert, il faut choisir: ou c’est bien, et il n’y a pas de restriction, tout ce qui passe à portée peut être contrôlé ou ce n’est pas bien et on stoppe les contrôles aléatoires hors infraction flagrante. »
Les contrôles d’identité sont de la responsabilité des policiers. Et c’est de la responsabilité des scientifiques de mesurer la discrimination et l’impact des contrôles au faciès. Et à l’exécutif de prendre les mesures pour corriger le tir. C’est fromage et dessert.
Vous avez vraiment un bas niveau d’exigence !
« En toute hypothèse, ce n’est pas au contrôlé de choisir s’il lui agrée d’être contrôlé ou non. »
Et c’est à l’exécutif de vérifier que les contrôles au faciès ne sont pas une pratique trop courante. En l’état, elle est documentée. Vous la niez ?
« Par ailleurs, il est souhaitable de laisser les agents de la force publique faire preuve d’initiative et s’adapter aux situations de terrain… »
Et il est aussi souhaitable de faire en sorte que l’exécutif pilote cette action avec des mesures chiffrées. Comme pour les chirurgiens. On ne leur tient pas leur bistouri, pas plus qu’on ne leur tient la quéquette quand ils vont aux toilettes, mais on fait des stats pour discerner qui tremble trop de la main quand il opère et qui a tendance à confondre les organes quand il les enlève. Parce que cela importe. Idem pour le contrôle au faciès et les discriminations. On les mesure, et on agit, et on vire s’il le faut. Sans pitié.
« …le jour où les octogénaires finlandaises seront au palmarès de la délinquance, elles seront plus souvent contrôlées que l’est actuellement la racaille banlieusarde. »
Le fait qu’une population soit plus souvent délinquante ne justifie pas pour autant les discriminations. Navré. La police a à gérer une multiplicité d’enjeux. Il s’agit d’arrêter des délinquants et des criminels. Pas d’emme*der les gens pour tout et pour rien simplement parce que leur tronche ne vous revient pas. On mesure les discriminations. On mesure aussi l’efficacité. On mesure les deux, et on agit. Pas que dans un sens. Dans les deux. Fromage et dessert.
Vous avez vraiment un bien faible niveau d’exigence. Les faux positifs sont tout aussi dommageables que les vrais négatifs. Il n’y a pas d’excuses.
@ sylvain | 05 décembre 2020 à 15:58
« En effet , Achille et Marchi sont tombés dans le panneau. »
Non, c’est vous qui êtes incapable de vous faire comprendre correctement (en admettant que vous ayez quelque chose de cohérent à nous dire). Vous nous faites le coup de « l’humour », qui est la porte de sortie habituelle des gauchistes lorsqu’ils sont pris en flagrant délit de contradiction.
Mais je vous rassure : je m’en moque un peu, de votre avis. Ce n’est pas vers vos commentaires que je me tourne lorsque je cherche à apprendre quelque chose. Comme je vous l’ai dit, vous m’amusez un peu de temps à autre, mais ne vous montez pas du col, ça ne va pas plus loin.
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@ Mary Preud’homme | 05 décembre 2020 à 15:01
« Pénétrer dans un hall d’entrée ou un SAS (non fermé à clé) n’est pas considéré comme une violation de domicile. »
Conformément à votre sale habitude, vous ne citez pas vos sources, ce qui réduit la valeur de vos assertions à néant.
Cependant, juste pour vous fourrer le nez dans vos sottises, supposons que telle soit la loi. Les voyous déguisés en policiers qui sont vos amis, et qui dorment désormais en prison, n’ont pas pénétré dans un « hall d’entrée ». Ils ont pénétré dans le studio d’enregistrement de Michel Zecler.
Au demeurant, je serais curieux de savoir ce que la loi définirait (avec beaucoup de conditionnels) comme un hall d’entrée, expression qui n’a aucun caractère rigoureux, ni en immobilier, ni en flicaillerie, ni en droit.
Un hall d’entrée, pour commencer, c’est grand. Le « hall d’entrée » à Zecler, c’est une cabine téléphonique qui fait juste la largeur de la porte, comme le montre la vidéo. Zecler devait frotter les murs rien qu’en entrant, vu son gabarit.
Un « hall d’entrée », c’est un truc qui est partagé par plusieurs domiciles privés, et qui conduit à ces derniers.
Allez-y : expliquez-nous que la flicaille avait le droit de pénétrer dans le « hall d’entrée » à Zecler, mais que les deux marches qu’on voit à droite constituaient une frontière infranchissable qui l’aurait conduite en prison.
Et donc, en admettant qu’ils aient eu le droit de se trouver là, ils pouvaient aller jusqu’où ? Le couloir, c’est permis ? Les toilettes, c’est de la violation de domicile ?
Un sas, ça ne veut rien dire. C’est encore plus obscur qu’un hall d’entrée. Vos amis nazillons ou gauchiasses ne sont pas rentrés dans un « sas ». Ils sont rentrés dans un lieu privé.
Ils ne sont pas entrés dans un truc « non fermé à clé ». La porte donne sur la rue et on est à Paris. A l’intérieur, il y a du matériel qui coûte la peau du dos. Évidemment que c’est fermé à clé.
« Les trois policiers incriminés dans l’affaire MZ ne sont pas rentrés dans le studio. »
Vous avez une source, pour ça ? Vous voulez dire que vos copains qu’on voit sur la vidéo, qui ont défoncé le portrait de Zecler, n’ont pas été poursuivis, et que c’est ceux qui sont restés dehors qui l’ont été ? Vous mentez.
« Sans compter que les policiers ou gendarmes ont le droit de pénétrer dans certaines circonstances dans un lieu privé sans autorisation du juge, notamment en cas de suspicion d’usage ou de trafic de stupéfiants… Ce qui était le cas dans l’affaire MZ. »
Ce n’était pas le cas dans l’affaire MZ. Vous n’en savez strictement rien. Ce sont vos copains nazis-gauchiasses qui le disent, et pour l’instant, rien n’accrédite leurs propos. Tout va dans le sens contraire.
Et si jamais les flics ont le droit de pénétrer, etc., alors c’est un scandale et il faut modifier d’urgence cette loi scélérate.
Votre posture selon laquelle la police serait par nature de droite montre votre ignorance de l’histoire. Soutenir inconditionnellement la police, quelles que soient ses exactions, ce n’est pas particulièrement de droite. C’est, au contraire, l’une des bases du communisme. L’État communiste est avant tout un État policier.
On voit bien, d’ailleurs, ce caractère gauchiasse de la police française dans les événements récents.
Le Figaro (journal de droite) vient de donner la parole à un commissaire, censé témoigner de la vraie vie des vrais flics sur le vrai terrain, le tout dans une optique « la loi et l’ordre ».
Dernière question : quelle est la mission dont vous êtes le plus fier ? Et il répond : j’étais à Calais en train d’évacuer la jungle. Des immigrés me disent : vous avez l’air sympa, pourquoi vous nous empêchez d’aller en Angleterre ? Je leur réponds : parce que c’est mon job.
Il n’a pas répondu : parce que vous êtes des délinquants, que vous n’avez pas le droit d’être là et que vous avez envahi mon pays, il a dit : c’est mon job, sous-entendu ça m’est imposé par le méchant gouvernement de droite et il faut bien que je paye mon loyer.
Et puis le pompon : le commissaire de police de la République de la Frônce s’est débrouillé pour retrouver « la famille » d’un Syrien en Angleterre, et pour lui permettre de traverser légalement.
Voilà l’action dont ce commissaire de police est le plus fier, dans toute sa carrière : avoir facilité le passage d’un immigré illégal, avoir apporté sa brique à la destruction de la civilisation occidentale, avoir nui à la France et à l’Angleterre d’un même mouvement.
A part ça, ce n’est pas un gauchiasse immigrationniste anti-raciste.
De même, après l’interview (idiote) de Macron à Brut, les deux principaux syndicats de policiers, Unité SGP et Alliance, ne trouvent pas mieux que d’appeler à la grève des interpellations. Ils prônent donc l’insubordination : ce sont des factieux, des révolutionnaires, il faut les révoquer en masse, comme a fait Reagan avec les contrôleurs aériens.
Mais ils accusent le gouvernement de faire de la discrimination : « Vous décidez de discriminer et de cloîtrer en banlieue des populations puis vous nous le faites payer ? Non, la police nationale n’est pas raciste et elle ne choisit pas sa délinquance. »
Voilà : la police est « anti-raciste », elle est contre la discrimination, elle recycle ce vieux bobard selon lequel la France aurait « relégué » les immigrés dans les banlieues, parce que banlieue ça veut dire mise au ban, et bla-bla-bla CNRS chochiologues à la noix.
Les principaux syndicats de policiers sont un ramassis de gauchiasses, je crois que la preuve est faite.
La droite en France est de gauche. Nous payons les funestes dividendes du gaullo-communisme.
@ F68.10
Vous tentez inutilement de noyer le poisson, vous aviez dit « c’est l’exécutif qui dit à la police ce qu’elle doit faire et pas l’inverse. Principe de base. »
Je confirme, il ne peut dire ce qu’elle doit faire que dans le cadre de la loi.
Ou bien les contrôles d’identité sont légaux et l’exécutif laisse procureurs et police les décider et les faire ou bien ils ne le sont pas et dans ce cas, on n’en fait plus aucun. La responsabilité de l’exécutif est de dire clairement si les contrôles préventifs sont licites ou pas et dans ce dernier cas de les interdire, certainement pas d’entrer dans les détails d’exécution qui sont fonction de situations locales qu’il est bien incapable d’apprécier !
« Le fait qu’une population soit plus souvent délinquante ne justifie pas pour autant les discriminations. Navré. »
L’égalitarisme le plus stupide dans toute sa splendeur !
D’abord, il ne s’agit pas de discrimination, mais d’adaptation de la réaction à la menace, ensuite ça relève du principe de l’économie des forces, le temps et l’énergie inutilement passés à contrôler des populations peu criminogènes pour faire respecter des quotas catégoriels afin de faire plaisir aux hors sol bien-pensants ne pouvant être utilisé à mettre la pression sur la tranche de population fortement délinquante.
Quand on va à la cueillette des champignons, on ratisse plutôt les sous-bois qu’un champ de blé en Beauce, idem pour la chasse ou la pêche, avec les lieux idoines. Pour dissuader et réprimer la délinquance, kif-kif bourricot, il faut choisir un environnement riche en objectifs !
Vous amalgamez pour les besoins de votre argumentation deux notions de nature différente, égalité des citoyens devant la loi et sécurité des mêmes citoyens.
Le principe d’égalité, avant qu’il soit perverti par l’égalitarisme et le relativisme refusant la distinction entre le bien et le mal, signifie que tous les citoyens doivent être traités équitablement, selon leurs mérites et leurs capacités, mais certainement pas de manière uniforme.
La sécurité, physique, morale et matérielle des citoyens est une condition essentielle d’exercice de la liberté ; l’assurer doit être la préoccupation des gouvernants.
Concernant la sécurité publique, il se trouve, nonobstant le refus de statistiques basées sur les origines ethniques, que les gros bataillons de la délinquance et, par voie de conséquence, de la population carcérale, sont constitués de jeunes mâles d’origine exotique. Dès lors, une action préventive et répressive de la délinquance, si elle veut être efficace, ne peut que viser prioritairement le segment de population remplissant ces critères .Pour mémoire, discriminer veut dire établir une différence entre les individus ou les choses et n’implique pas une intention malveillante, alors, vive la discrimination !
Que les deux notions d’égalité et de sécurité soient différentes voire contradictoires sur certains aspects, c’est bien triste, mais c’est là où se situe la responsabilité de l’exécutif: déterminer leur priorité relative et faire le choix de privilégier l’une ou l’autre ; le « en même temps » ne peut que mal fonctionner et mécontenter tout le monde.
Et on en revient au fromage ou au dessert, bien que, s’agissant des gouvernants actuels, le choix devrait porter entre le seau d’eau et le picotin d’avoine de l’âne de Buridan !
@ Mary Preud’homme | 05 décembre 2020 à 13:37
« Bien vu sylvain ! »
Ah bon ? Pourtant il me semble avoir lu quelques-uns de vos commentaires dans lesquels vous fustigiez sylvain pour ses propos racistes.
Et là, en plus il se met à comparer les FDO actuelles à la police de Vichy et vous l’approuvez ??
Va falloir m’expliquer car j’ai du mal à suivre.
MANIFS
Rappel : j’ai demandé et j’espère la révocation des policiers qui ont tabassé un quart d’heure un producteur de musique innocent à l’entrée de son studio d’enregistrement.
Je passe à la manif hier samedi à Paris.
Questions :
Est-il impossible d’arrêter en flagrant délit celui qui met le feu à une voiture ?
Est-il impossible d’arrêter en flagrant celui qui défonce une agence immobilière ?
Est-il impossible d’arrêter en flagrant délit celui qui défonce une agence BRED et disperse pendant de longues minutes les dossiers de clients sur le trottoir ?
Il suffirait de trois cents policiers en civil, très mobiles, prévus pour ça, en plus des policiers casqués, à boucliers, et groupés.
Enfin, sur le parcours Bastille-République, des caméras vidéos devraient permettre, même si les casseurs sont masqués et parfois cagoulés, de trouver des visages et retrouver les participants de scènes récurrentes et désolantes. Et de les sanctionner.
@ Achille | 06 décembre 2020 à 09:45 (@ Mary Preud’homme)
« Et là, en plus il se met à comparer les FDO actuelles à la police de Vichy et vous l’approuvez ??
Va falloir m’expliquer car j’ai du mal à suivre. »
Suivez-moi cher Achille. Veni Vedi Vichy, et vous verrez par vous-même.
INDISPONIBLE
Je viens de tenter d’écrire au ministre de l’Intérieur sur Internet pour formuler des suggestions.
Quand j’ai fini, je veux envoyer mon message et je lis :
« Le site du ministère de l’Intérieur est actuellement indisponible. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée. »
Macron annonce la création d’une plateforme téléphonique pour « dénoncer »…
Mais dénoncer qui ? Les voleurs ? Les bandits ? Les islamistes ? Les trafiquants de drogue ? Les violeurs ?
Non, une plateforme pour dénoncer des policiers !!
@ Patrice Charoulet | 06 décembre 2020 à 11:55
Essayez de passer par Tourcoing qui fera suivre votre précieuse missive…
Vous pourriez aussi, eu égard à vos hautes compétences en matière de sécurité publique, vous proposer pour donner des cours magistraux à l’ENSP de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, aux futurs commissaires de police. Ou à l’EOGN, aux futurs officiers de la gendarmerie nationale.
Je suis sûre que vous auriez un succès fou !
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@ Achille | 05 décembre 2020 à 07:50 et 06 décembre 2020 à 09:45
Il est vrai que vous avez du mal à suivre, ce qui n’est pas nouveau !
Commencez donc pas relire le fil au lieu de nous faire du marchenoirisme au rabais et faire dire à sylvain le contraire de ce qu’il a écrit !
@ revnonausujai
« Vous tentez inutilement de noyer le poisson, vous aviez dit « c’est l’exécutif qui dit à la police ce qu’elle doit faire et pas l’inverse. Principe de base. » Je confirme, il ne peut dire ce qu’elle doit faire que dans le cadre de la loi. »
C’est noyer le poisson que d’affirmer que dans une démocratie, c’est quand même pas la police qui fait la loi mais le parlement ? Que l’exécutif n’a rien à leur dire ? Qu’ils peuvent taper sur les gens pour des masques sans que l’exécutif n’ait son mot à dire ?
Vous vous moquez de moi !
C’est bien un principe de base: la police obéit à l’exécutif. De base.
« Ou bien les contrôles d’identité sont légaux et l’exécutif laisse procureurs et police les décider et les faire ou bien ils ne le sont pas et dans ce cas, on n’en fait plus aucun. La responsabilité de l’exécutif est de dire clairement si les contrôles préventifs sont licites ou pas et dans ce dernier cas de les interdire, certainement pas d’entrer dans les détails d’exécution qui sont fonction de situations locales qu’il est bien incapable d’apprécier ! »
Mais bien sûr que si ! Quand l’exécutif voit des détails d’exécution qui s’accumulent, il intervient ! On ne laisse pas pourrir une situation ! Quand des députés réclament une commission d’enquête dans les universités au motif d’idéologie, ils sont bien dans leur rôle ! Quand on voit que des corporations partent en vrille, on s’en occupe ! Médecins compris. Professeurs compris. C’est quoi ce pays où l’Etat n’aurait rien à dire aux cheminots, aux professeurs, aux médecins, aux policiers, à l’administration, aux juges, aux syndicats ??
Non, non, non et non. Quand il y a un problème, on le traite. Surtout quand on voit que l’échelon où il est prétendûment traité échoue à le faire.
La responsabilité de l’exécutif est bien de prendre connaissance des détails que, selon vous, il est bien incapable d’apprécier, de les apprécier, et de dire aux policiers: « Alors, c’est quoi ce binz ? ». Les chats, cela s’éduque en leur mettant le nez dans leur urine. Les policiers, c’est pareil. Et toutes les corporations sont dans ce cas.
« L’égalitarisme le plus stupide dans toute sa splendeur ! »
Ce n’est pas de l’égalitarisme ! Les discriminations, cela n’a rien à voir avec l’égalitarisme. Je ne supporte pas qu’on prenne des têtes de turc. Je ne l’ai jamais supporté et je ne le tolérerai jamais. Les discriminations et le mépris des pauvres fout*nt en l’air une société aussi sûrement que la délinquance. Je n’ai jamais toléré la haine et le mépris de la gauche vis-à-vis du lumpenprolétariat. Je ne tolère pas plus l’autoritarisme de la droite. L’égalitarisme c’est nier le sens de l’article 1 de la déclaration des droits de l’homme: « Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. » Il y a donc une distinction sociale légitime entre un PDG et un criminel. Mais pas de raison pour autant pour le mépris a priori. Et les discriminations raciales ou sociales ne se fondent pas sur l’utilité commune. Elles sont donc illégitimes. Et on cherche à les minimiser comme on cherche à minimiser la délinquance. En réfléchissant. Ce n’est pas l’égalitarisme, mais le libéralisme.
« D’abord, il ne s’agit pas de discrimination, mais d’adaptation de la réaction à la menace… »
Un rond blanc n’est pas blanc tant que c’est un rond ? Foutaises. Qu’il s’agisse de réaction de la menace, on peut l’entendre, mais c’est aux chochiologues de bien vérifier que c’est le cas. C’est ça, leur boulot, à ces fainéants. Et que ce soit vrai ou pas, cela ne permet pas de nier qu’il s’agisse de discriminations, et donc de chercher à les minimiser pour garantir une cohésion sociale. C’est une responsabilité de la police dans un pays civilisé. Ici, c’est pas la Birmanie.
« …ensuite ça relève du principe de l’économie des forces, le temps et l’énergie inutilement passés à contrôler des populations peu criminogènes pour faire respecter des quotas catégoriels afin de faire plaisir aux hors sol bien-pensants ne pouvant être utilisé à mettre la pression sur la tranche de population fortement délinquante. »
Mettre la pression sur les tranches de population fortement délinquante, cela n’empêche pas de vérifier si on discrimine ou pas et de prendre la mesure de ses conséquences délétères. Mais apparemment, vous vous en moquez complètement.
« Quand on va à la cueillette des champignons, on ratisse plutôt les sous-bois qu’un champ de blé en Beauce, idem pour la chasse ou la pêche, avec les lieux idoines. »
Manque de bol. Ce sont des Noirs. Pas des champignons ou un champ de blé. Donc oui, on cible l’action de la police. Pas n’importe comment, et pas au prix de donner tous les arguments justifiant une haine de l’Etat.
« Pour dissuader et réprimer la délinquance, kif-kif bourricot, il faut choisir un environnement riche en objectifs ! »
Les contrôle au faciès, cela va bien au-delà de cet objectif. Ne vous moquez pas du monde.
« Vous amalgamez pour les besoins de votre argumentation deux notions de nature différente, égalité des citoyens devant la loi et sécurité des mêmes citoyens. »
Quel amalgame ?? C’est quoi votre drogue ? Il n’y a rien à amalgamer. D’un côté, il y a des questions de discrimination. De l’autre des questions de sécurité. C’est un principe de base que les deux doivent être pris en compte. Les policiers qui le nient doivent être virés, syndicats compris.
« Le principe d’égalité, avant qu’il soit perverti par l’égalitarisme… »
Il n’y a rien d’égalitariste à ne pas accepter les discriminations, le contrôle au faciès, et encore moins d’égalité devant la loi quand la police se permet de dire à l’exécutif qu’il n’a pas le droit de les critiquer. Raus !
« …et le relativisme refusant la distinction entre le bien et le mal… »
Mais vous vous moquez de qui ?? Vous êtes une honte à tenir des propos de ce style ! C’est vous qui semblez prétendre que les discriminations ne sont pas un mal ! C’est vous le manipulateur de la vérité morale ! Et vous avez le culot de venir me parler de relativisme ? Retournez en rampant, crabe que vous êtes, vous cacher sous votre rocher !
« …signifie que tous les citoyens doivent être traités équitablement, selon leurs mérites et leurs capacités, mais certainement pas de manière uniforme. »
Relisez bien l’article 1 de la déclaration des droits de l’homme. Vous l’avez lu de travers. Il stipule que les distinctions sociales ne peuvent être fondés que sur l’utilité sociale. L’égalitarisme, c’est nier l’utilité des distinctions sociales. Le racisme, c’est considérer qu’on peut ajouter la couleur de peau à ces critères. Tant que les contrôles au faciès existeront, la police pourra légitimement, si on souhaite appeler un chat un chat (ce que j’évite de faire sur le sujet du racisme car tout le monde délire à ce sujet) être qualifiée de raciste. Et pas simplement de non-égalitariste. Ne jouez pas sur le sens des mots si vous ne souhaitez pas qu’on utilise les grands mots. Et relisez bien attentivement l’article 1 que vous feignez de comprendre en me jouant le couplet sur l’égalitarisme. Qui plus est à moi !
J’arrête de vous répondre. Le reste de votre texte est du même tonneau et est affligeant. Quand on lit vos propos, on ne peut que donner raison aux gens comme Tomas: on ne peut pas lire de telles apologies des traitements discriminatoires sans exiger des changements conséquents dans la police.
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@ sylvain
« Non, une plateforme pour dénoncer des policiers !! »
Et j’attends qu’il en mette une aussi pour dénoncer les médecins !
C’est à croire que le ou la juge et le policier contractuel en question, apparemment mal formés ou restés aux ordres pour faire du chiffre sans rien comprendre, n’ont manifestement, tout les deux, rien d’autre à faire de plus sérieux que de s’attaquer à une dame septuagénaire atteinte de la maladie d’Alzheimer aux idées confuses pour avoir mal rempli son attestation dérogatoire de la Covid-19.
Sa condamnation contractuelle de 135 euros dressée par le policier a été majorée à 166 euros par le tribunal pour retard de paiement. Là, pour le coup c’est le procureur qui avait demandé l’annulation de cette amende mais le juge borné n’entendait pas de cette oreille. La misère intellectuelle et professionnelle existe bel et bien même chez certains magistrats. C’est une évidence.
L’administration marche sur la tête. D’un côté la justice libère 15 000 prisonniers avant la date et « en même temps » condamne une vieille dame malade pour un bout de papier mal repli.
https://www.lci.fr/justice-faits-divers/covid-19-coronavirus-pandemie-haute-saone-une-septuagenaire-souffrant-d-alzheimer-condamnee-pour-une-attestation-de-deplacement-mal-remplie-2172049.html
Je serais curieuse de savoir combien cette sordide affaire et sans aucun intérêt, a coûté au tribunal pendant que les délinquants/casseurs, eux, dorment tranquilles avec un simple rappel à la loi.
@ F68.10
@revnonausujai
Un peu de bon sens…
Par définition, un clandestin est un individu étranger à l’espace Schengen qui, lorsqu’il a passé la frontière de ce territoire, n’a pas sollicité l’autorisation d’y séjourner. Il est donc inconnu des autorités. Le « clandestin » est aussi un « sans-papiers ». Il ne possède pas un titre de séjour en bonne et due forme. La plupart ont « perdu » leur carte d’identité établie par l’Etat dont ils sont citoyens et certains « ne se souviennent plus » de leur nationalité.
Le séjour d’un clandestin en France est donc illégal et représente un trouble à l’ordre public. L’Etat se doit de le faire cesser. Pour ce faire, il confie aux forces de l’ordre la mission de le trouver. Les moins malins se font repérer en se présentant aux guichets des services publics. Les autres se fondent dans le paysage.
Pas facile de distinguer le clandestin d’un citoyen en règle… sauf grâce à un détail qui a attiré l’attention des autorités : la quasi-totalité d’entre eux a un aspect physique identique à une catégorie précise de nos concitoyens, minoritaire en nombre. L’efficacité dès lors conduit à privilégier leur recherche au sein de ce groupe. Les détracteurs de cette méthode appellent cela « contrôle au faciès ».
Mais en quoi cela gêne-t-il un citoyen qui n’est pas en délicatesse avec la loi de présenter ses papiers ? Y laisse-t-il une part de sa liberté ?
Autre attitude de bon sens de la part de nos forces de l’ordre. Les statistiques ont permis d’identifier des territoires dans lesquels des délits sont commis plus qu’ailleurs. Les forces de l’ordre sont chargées par l’Etat de les prévenir et de les réprimer en tentant d’en repérer les auteurs. Outre les enquêtes approfondies de la PJ et des BR, la seule solution reste le renforcement des contrôles d’identité dans ces zones et dans les moyens de transport qui y conduisent.
Contrairement à la recherche des clandestins, aucun aspect physique des délinquants ne permet d’optimiser l’efficacité de ce travail de fourmi. Donc, cette fois, l’ensemble de la population est concernée. Mais un détail démographique peut néanmoins faire croire au « contrôle au faciès »: dans ces zones qui, souvent, accumulent les détresses, la proportion de personnes appartenant au même groupe que celui ciblée pour repérer les clandestins est plus élevée que dans les quartiers paisibles… Résultat : la proportion de contrôles les concernant est supérieure à celle de leur groupe dans la population française.
Mais, encore une fois, en quoi être contrôlé gêne-t-il un citoyen honnête ? On pourrait même penser que cela le rassure : la police fait son travail.
Il me semble que notre bon Président, bien que supérieurement intelligent, n’ait pas percuté cela… À moins qu’il soit en campagne électorale et éprouve la nécessité de brosser les voyous dans le sens du poil…
@ Serge HIREL
« Mais, encore une fois, en quoi être contrôlé gêne-t-il un citoyen honnête ? »
Ben c’est vexant, surtout quand vous constatez que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne, que voulez-vous. Vous vous feriez contrôler plusieurs fois par jour, ou même par semaine, vous seriez sans doute agacé. La méthode des policiers pour faire du chiffre est simple: aller à la gare et attraper tous les basanés qui passent. Il y a plein de clandestins blancs d’ailleurs (des Balkans et d’Ukraine), mais on les passe par pertes et profits.
@ Serge HIREL
« Un peu de bon sens… »
Oui. Un peu de bon sens. Vous voulez traiter la question des clandestins ? Peu importe mon opinion morale sur la question, mais voilà une solution technique: 1. Implémentez un truc qui s’appelle l’office des habitants, où quiconque habite sur une commune doit pointer à l’arrivée et au départ de la commune ou de l’agglomération de communes dans ce joli bureau, payer 90 balles pour le service rendu, et se faire enregistrer dans ce bureau. 2. Garantir que ce soit la commune qui ait à traiter ces données seule pour ne pas tout faire remonter à l’Etat Central Soviétique qui n’a pas à gérer les choses à ce niveau de granularité, et ce qui protège la vie privée en établissant un lien avec la commune et non pas l’Etat Central Fouineur. 3. Punir les logeurs, sévèrement, qui louent un logement à une personne sans s’assurer qu’elles ont bien fait cette démarche au bout de 1 mois. 4. Échantillonner les logements pour faire des tests et vérifier que la loi est bien appliquée: les stats, c’est pas fait pour les chiens, mais pour maximiser l’efficacité sans discriminer de manière illégale. 5. Quiconque s’oppose à ce mécanisme écope d’une descente de police. Musclée. 6. En cas de récidive de logement illégal par un loueur, interdiction de louer. 7. En cas de sur-récidive, vente forcée du logement. 8. Exiger qu’un déménagement d’une commune à une autre fasse l’objet d’un document de sortie émis par l’office des habitants de la commune de sortie à destination de l’office des habitants de la commune d’arrivée. 9. Ou d’un document attestant d’une arrivée légale sur le territoire.
En gros, ce mécanisme met tous les illégaux à la rue. Comme on n’est pas des sauvages, on ne met pas à la rue, mais on enregistre même les illégaux au niveau de la commune. On calcule la vitesse à laquelle ces enregistrements d’illégaux s’accumulent, et on expulse juste plus vite qu’ils ne s’accumulent pour atteindre un objectif chiffré et efficace de diminution de la masse de clandestins. En ciblant en priorité ceux qui, sur des motifs objectifs, posent le plus de problème. Ce qui permet, en étant humain, de permettre à un clandestin-qui-n’en-veut de passer à travers les mailles du filet de l’expulsion quand il se comporte correctement et d’obtenir in fine un permis de séjour. Et l’expulsion plus rapide que l’arrivée, ainsi chiffrée, garantit de régler le problème des clandestins à terme.
Voilà. Problème des clandestins réglé. Nul besoin de contrôles au faciès. La plupart des objections qu’on peut faire à cette idée sur un plan technique se résolvent avec un peu d’imagination. Sauf la question de l’acceptation politique. Mais cela délégitime bien l’idée du contrôle au faciès comme moyen « efficace » – hum !… chiffres ? – à défaut de moyen moral de régler le problème des clandestins.
Un État, même libéral, ce n’est pas censé être une lopette. C’est justement en n’étant pas une lopette qu’il peut garantir des droits fondamentaux comme la non-discrimination, au près d’un peu d’organisation. Encore faut-il que ce type d’idée soient acceptable en France. Mais entre ce type d’organisation et la légitimation de la discrimination, il n’y a pas photo. Mon choix est vite fait.
Quant à votre argument du type « qui d’honnête craint le grand méchant loup ?« , c’est un argument parfaitement fallacieux. Les réfutations abondent. Je ne vais pas perdre mon temps à rabâcher des points mille fois réfutés: les paragraphes précédants me semblent un exercice un peu plus constructif.
Mais personnellement, je ne vous cache pas que me faire entourer par dix flics dépêchés par ma matronne sur son autorité médicale par-delà les frontières de l’Union européenne au motif de l’urgence médicale en l’absence de quoi que ce soit d’illégal de ma part (i.e. vouloir prendre un train pour aller rendre un logement à son propriétaire, rien de plus) n’est pas une expérience des plus agréables.
– « Monsieur F68.10? » – « Oui? » – « Voulez-vous bien nous suivre? » – « Pourquoi? » – « Nous aimerions que vous veniez avec nous. » – « Mais pourquoi? » – « Vous ne voulez pas nous suivre? » – « Ai-je commis quelque chose d’illégal? » – « Non. » – « Alors je souhaite continuer mon chemin sur ce pont pour aller prendre mon train à la gare. » – « Cela ne va pas être possible. » – « Mais pourquoi? » – « Veuillez nous suivre. »
Voilà. Qui d’honnête doit avoir peur de la police ? Les gens qui n’acceptent pas que leur mère contrôle leur vie médicale passé l’âge adulte par-delà les frontières (dinguerie totale, mais la médecine le permet). C’est un exemple parmi d’autres. Je n’avais rien commis d’illégal. Je n’ai eu des problèmes avec la justice qu’au bout d’une quinzaine d’internements de ce style quand j’ai commencé à dire « Maintenant stop ! ». Alors qui d’honnête doit avoir peur de la police ? Je suis certain qu’il y a pas mal de cas de type très divers et variés.
@ F68.10
« Quel amalgame ?? C’est quoi votre drogue ? »
A lire votre diarrhée verbale hallucinée, on peut aisément vous retourner la question !
Je me fo*s totalement que vous me répondiez ou non, je n’ai pas vocation à poursuivre des dialogues particuliers, je donne mon opinion pour l’ensemble des lecteurs, ils en prennent, en bien ou en mal, ce qu’ils en veulent, soit pour affermir, soit pour confronter la leur et ils peuvent parfaitement le faire dans leur for intérieur
En ce qui concerne les contrôles « au faciès », tant que les jeunes mâles noirs ou maghrébins commettront plus de délits (incivilités en novlangue) que les retraités blancs, il est juste et normal qu’ils soient beaucoup plus souvent contrôlés, y compris sur leur mine, quelles que soient les pleurnicheries racoleuses du cocaïnomane pervers ; si ça les défrise, ils peuvent toujours, soit adopter des codes de comportement civilisés et cesser de se comporter en meute soit émigrer dans un pays cher à leur cœur.
@ Mary Preud’homme | 06 décembre 2020 à 15:36
« Il est vrai que vous avez du mal à suivre, ce qui n’est pas nouveau !
Commencez donc pas relire le fil au lieu de nous faire du marchenoirisme au rabais et faire dire à sylvain le contraire de ce qu’il a écrit ! »
Manifestement je constate que, dans ce commentaire de sylvain, c’est vous qui n’avez rien compris. Mais c’est sans importance, vu que ce bon sylvain, personne, sur ce blog, ne prend ses commentaires au sérieux tant ils sont excessifs. Sauf vous, évidemment quand ça vous arrange. 🙂
@ revnonausujai
« A lire votre diarrhée verbale hallucinée, on peut aisément vous retourner la question ! »
La diarrhée verbale a pour but d’expliquer à l’halluciné ce qu’il pense vraiment et n’ose pas dire en jouant sur le sens des mots comme « égalitarisme ». Je n’ai aucun complexe à expliquer à revnonausujai qu’il ne pige rien au mot égalitarisme, dont le rejet n’implique pas automatiquement de demander à l’Etat d’être raciste. Ce que vous faites.
« Je me fo*s totalement que vous me répondiez ou non »
Mais je me fo*s également totalement que vous me répondiez ou non ! C’est seulement mon bon plaisir que de répondre aux gens qui écrivent n’importe quoi, et qui ne nous offrent que le choix entre les nazis et les khmers rouges. « Si t’es pas raciste, c’est que t’es égalitariste comme un khmer rouge. » Quand je lis ce type d’âneries, je réponds. Et je me moque complètement que vous me répondiez en retour.
Nous sommes donc logés à la même enseigne. Au détail près que vous encouragez, par votre suffisance intellectuelle affichée, les gens à faire comme vous, et qui consiste à se draper dans son orgueil pour ne pas avoir à argumenter.
« …je n’ai pas vocation à poursuivre des dialogues particuliers… »
Non. Seulement à réfléchir. C’est à dire poursuivre les dialogues que vous voulez dans votre tête. Celui-là compris. Rien ne vous oblige à me faire part de vos réflexions. Je ne suis ni votre prof, ni votre juge, ni votre psychiatre, ni votre tortionnaire attitré. Vous avez simplement le droit d’utiliser à bon escient l’organe entre vos deux oreilles. C’est un droit, pas une obligation. Et soyez heureux que des gens comme moi défendent des options sociétales qui vous le garantissent. Je ne peux savoir, toutefois, compte tenu de votre rhétorique générale, si vous êtes dans le même cas de figure que moi sur ce point.
« …je donne mon opinion pour l’ensemble des lecteurs, ils en prennent, en bien ou en mal, ce qu’ils en veulent, soit pour affermir, soit pour confronter la leur et ils peuvent parfaitement le faire dans leur for intérieur… »
Je suis dans le même cas de figure. Vous espériez avoir aussi facilement la haute main morale ? Raté, Votre Boursouflure.
« En ce qui concerne les contrôles « au faciès », tant que les jeunes mâles noirs ou maghrébins commettront plus de délits (incivilités en novlangue) que les retraités blancs, il est juste et normal qu’ils soient beaucoup plus souvent contrôlés, y compris sur leur mine… »
Un jour, je vous expliquerai comment la police fait son boulot en Afrique du Sud. Je vous expliquerai comment une police blanche fait son boulot dans un contexte où quand t’es noir, comme par exemple une femme noire qui vient de se faire violer, c’est bien aux blancs que tu dois aller te plaindre. C’est cela la situation quand les questions raciales ont des impacts manifestes sur les disparités de délinquance et de criminalité entre blancs et noirs. Dans ces situations, il y a bien des policiers qui tuent des noirs. C’est comme cela. Cela ne change rien au fait que quand t’es blanc et que ton boulot est de gérer des noirs, il importe quand même de différencier entre la femme violée et le violeur. C’est cela une police qui cherche à faire des efforts pour être la moins raciste possible dans un pays qui respire le racisme dès que vous mettez le nez dehors. Un pays néanmoins charmant et mille fois préférable à la Corée du Nord: le racisme, ce n’est pas le nazisme, mais des situations sociales concrètes qui restent de facto préférables à l’arbitraire et à l’autoritarisme chevronné au corps des fossoyeurs de la civilisation qu’on retrouve à l’extrême droite, la vraie.
Donc, non: parler de racisme dans la police ne me pose pas plus de problème en France qu’en Afrique du Sud. Et en France, comme en Afrique du Sud, objectiver les comportements racistes dans la police et les discours les soutenant, comme le vôtre, n’autorise en rien de cautionner le laxisme et de cautionner que la police ne fasse pas son boulot: même les femmes noires violées ont besoin qu’on prenne leurs plaintes et qu’on les protège. Ce n’est pas parce qu’on est noir et que la délinquance est plus forte quand on a une couleur de peau donnée qu’on est systématiquement le coupable. On peut aussi être victime. Le rôle de la police, c’est de faire cette distinction. Pas de cogner des noirs dans leurs studios de production pour un masque ; et pas de coller des matraques dans l’anus des noirs. D’être active là où les noirs sont, autant pour les punir que pour les protéger. Pas à sens unique, donc.
Qu’ils retournent bosser, qu’on vire les récalcitrants, et que l’armée tire à balles réelles sur les policiers qui refusent l’autorité de l’exécutif. Ces syndicats de policiers ne chouinent pas pour des fiches de paye. Ils refusent l’autorité de l’exécutif. Ils ne sont pas dans leur rôle. Et doivent en payer le prix, en commençant par des demandes d’excuses formelles, et en les dissolvant si nécessaire.
« …quelles que soient les pleurnicheries racoleuses du cocaïnomane pervers ; si ça les défrise, ils peuvent toujours, soit adopter des codes de comportement civilisés et cesser de se comporter en meute soit émigrer dans un pays cher à leur cœur. »
Je ne sais pas qui est le cocaïnomane pervers. Macron? Je croyais que la drogue rendait malade, que c’est une culture de mort et que cela faisait fondre la peau et les dents comme la trempette dans Roger Rabbit ? Faut croire que ce n’est pas si négatif que cela, la cocaïne, si Macron doit son succès politique à cela. Trêve de plaisanteries: c’est Macron que vous accusez de consommer de la coke ? Si oui, vous avez des sources fiables ?
L’adoption des codes de comportement, c’est justement le boulot de la police (mais pas que…) et la raison pour laquelle il n’est pas tolérable que les poulets fassent la grève des interpellations. Par contre, l’émigration, cela reste le choix personnel des immigrés et « Français issus de l’immigration ». Pas le vôtre. Si vous cautionnez la stratégie du harcèlement pour faire fuir les noirs et les arabes – même français – de France, là, je crois que vous dépassez les bornes qui permettent de considérer vos propos comme du racisme ; sans même qu’il soit besoin d’avoir une définition extensive du racisme relevant du politiquement correct ou même de la loi sur la presse de 1881 modifiée par les dispositions de 1972.
@ F68.10
Tiens, il me semblait vous avoir lu affirmer que vous ne me répondriez plus ; c’est ça les imbéciles et les faibles d’esprit et de caractère, les bonnes résolutions ne tiennent pas longtemps !
Je n’ai pas de leçons à recevoir, en quelque matière que ce soit, d’un échappé d’asile psychiatrique, vous pouvez donc vous tamponner le coquillard avec votre morale de bazar à cinq sous.
Que ça vous plaise ou non, les temps vont changer et les futurs exécutifs, nolens volens, vont être forcés de se plier à la volonté populaire en matière de sécurité: embastillement puis expulsion de la racaille étrangère, embastillement puis déchéance de nationalité puis expulsion pour la racaille binationale, embastillement de longue durée pour les racailles simples nationaux.
Raciste ? koicéça ? Allons, mon brave, z’avez pas lu la constit ? il n’y a plus de race, supprimé le concept, tous des champignons dans la plaine de la Beauce, sauf que moi, je suis partisan de la destruction des champignons vénéneux.
Macron ? Revoyez la vidéo de sa campagne électorale, où les yeux exorbités, l’air possédé, le geste fou, il hurle « parce que c’est notre projeeeet », pas vraiment le signe d’un comportement clean ! Ceci dit la consommation de coke est courante dans le milieu bobomédiatique et tous n’en meurent pas jeunes.
Police sudaf ? Va falloir se mettre à jour et puis aucun rapport avec la choucroute, la police française recrute aussi bien des indigènes gaulois ou tomiens que des allogènes d’origine maghrébine ou africaine, ce qui prouve d’une part qu’il existe de ces derniers qui cherchent à s’intégrer et ceux-là sont bienvenus et d’autre part que, comme les poissons volants ils ne constituent pas la majorité du genre.
L’armée tirer sur la police pour la punir d’une grève du zèle et de dire que le roi est nu ? et la gendarmerie qui est militaire, elle tire sur qui ? ça fait bien longtemps que je n’avais pas lu une conne*ie d’une telle magnitude ! Vous feriez mieux de soigner vos névroses au fond de votre cellule capitonnée, le monde ne s’en porterait que mieux.
@ F68.10
Je relis votre dernière tirade, les occasions de rigoler étant rares !
Ainsi donc un policier homme blanc ne serait pas légitime à entendre une victime femme noire ; c’est quoi la prochaine revendication, un médecin homme ne peut pas examiner une patiente femme musulmane ?
Comme si les blacks bloccs ne suffisaient pas, voilà t’y pas que nous avons un black débloque !
@ revnonausujai
« Tiens, il me semblait vous avoir lu affirmer que vous ne me répondriez plus… »
Pas moi. Je ne m’en souviens pas. Ce n’est pas trop mon style de dire que je refuse de répondre à un interlocuteur.
« Je n’ai pas de leçons à recevoir, en quelque matière que ce soit, d’un échappé d’asile psychiatrique… »
Ah voilà. Plutôt que d’admettre que des fois, des choses ne se passent pas dans les règles, c’est plus commode de partir du principe que votre interlocuteur est un fou patenté pour ne pas avoir à lui répondre. Ce type de comportement est ultra-courant et une des raisons pour lesquelles la légèreté des processus d’admission en psychiatrie est inacceptable.
Je n’ai pas de leçons à recevoir d’un énergumène qui rampe plus bas dans la décence et l’intelligence qu’un cinglé patenté.
« …vous pouvez donc vous tamponner le coquillard avec votre morale de bazar à cinq sous. »
Je préfère vous la lancer au visage, ma morale de bazar à cinq sous.
« Que ça vous plaise ou non, les temps vont changer et les futurs exécutifs, nolens volens, vont être forcés de se plier à la volonté populaire en matière de sécurité: embastillement puis expulsion de la racaille étrangère, embastillement puis déchéance de nationalité puis expulsion pour la racaille binationale, embastillement de longue durée pour les racailles simples nationaux. »
Si Marine passe. Et encore, cela va être compliqué. Les peines de prison pour les réels délinquants ne me dérangent pas. L’expulsion ne se décrète pas comme cela. La déchéance de nationalité n’est pas possible pour les gens qui ne sont pas des doubles nationaux. Embastillez les racailles pour de longues durées si vous le voulez. Je veillerai à ce que les visages pâles le soient aussi sur les mêmes motifs. Longtemps. Très longtemps.
Vous n’avez pas l’air de comprendre que les choses sont quand même un peu plus complexes que ce que vous croyez. Les peines sont nécessaires, mais vous ne réglerez pas tout avec des peines. Mais, au fond, le résultat, l’efficacité, vérifier que vos idées collent à la réalité, vous vous en fichez. Ce que vous souhaitez, c’est qu’on puisse coller des matraques dans les anus des noirs sans que personne n’y trouve à redire, et les faire péter plus les plombs qu’ils ne les pètent déjà. Alors que des problèmes encore plus profonds que la délinquance existent: 1. le fondamentalisme religieux 2. les clandestins que Serge HIREL a mentionnés 3. quelques autres broutilles telles que l’apartheid de fait qui aggrave les phénomènes de contrôle au faciès. Sur ces trois points, la France nous fait un beau 0 pointé. Et vous voulez rajouter un quatrième 0 pointé en légitimant des situations telles que le producteur agressé pour un masque ? Ou des contrôle au faciès ?
Permettez-moi de ne pas vous féliciter.
« Raciste ? koicéça ? Allons, mon brave, z’avez pas lu la constit ? il n’y a plus de race… »
Fout*ge de gue*le. Il y a des gens qui sont blancs, des gens qui sont noirs, des gens qui ont même de l’ADN de singe, des catholiques, des juifs, des pastafariens. La société est constituée de multiples strates qui recoupent des critères plus ou moins intelligents et plus ou moins visibles. Le fait que les « scientifiques » nous aient fait la leçon sur l’inexistence des races pendant des années ne change rien à rien au constat d’une société dans laquelle existent des fragmentations sociales. Sur différents critères. Objectifs. Comme la couleur de peau.
« …supprimé le concept, tous des champignons dans la plaine de la Beauce, sauf que moi, je suis partisan de la destruction des champignons vénéneux. »
Que vous reconnaissez à la couleur de peau ? Sans vous soucier le moins du monde de savoir si un black se fait harceler plus que d’autres ? Sans vous soucier de l’image que projette l’Etat auprès de cette population et du reste du monde ? Sans chercher à casser l’apartheid social qui a été mis en France sans avoir le moins besoin du monde pour cela de mettre un quelconque mot sur la race dans les textes de loi, qui sont purs et immaculés de ce point de vue ?
Vous êtes un inconscient. C’est plus grave que le racisme.
« Macron ? Revoyez la vidéo de sa campagne électorale, où les yeux exorbités, l’air possédé, le geste fou, il hurle « parce que c’est notre projeeeet »… »
Je m’en cogne de la com’. Je me moque des campagnes. Il joue avec les règles que la société met en place, et c’est son droit. Qu’il hurle comme un dératé, tant qu’il bosse bien, je m’en moque complètement.
« …pas vraiment le signe d’un comportement clean ! Ceci dit la consommation de coke est courante dans le milieu bobomédiatique et tous n’en meurent pas jeunes. »
Ce n’est aucunement une preuve de consommation de coke. Juste du sketch qu’est devenu la politique. Moi, cela me fait marrer. Et il pourrait consommer de la coke, je m’en moque. Tant qu’il bosse bien. Car les distinctions sociales ne sont censées se fonder que sur l’utilité sociale. C’est pour cela qu’il est président et vous pas. Point.
« Police sudaf ? Va falloir se mettre à jour… »
Absolument pas. Juste pour vous faire prendre conscience que ce n’est pas en voulant que la police se comporte comme un gland que vous allez arriver à faire avancer les choses. La police doit tout autant protéger les noirs et arabes victimes que punir les délinquants et criminels. Vous vous en moquez, de cet axiome de base.
« L’armée tirer sur la police pour la punir d’une grève du zèle et de dire que le roi est nu ? »
Quand la police joue les factieux, ce n’est pas comme quand les postiers jouent les factieux. Les policiers ont des armes. Les postiers non. Une insubordination de ce style est un événement grave. Il n’est pas question de le tolérer. Dans aucun pays civilisé on ne tolère que la police décide elle-même de ce qu’elle fait sans que l’exécutif ne le cautionne au moins passivement. Là, les bornes ont été franchies. Quand on n’est pas d’accord, on conteste, mais on ne désobéit pas pour autant quand on est la police. Ou alors on démissionne. Si on periste, la chasse à l’homme est ouverte: une police ne désobéit pas à l’exécutif. Une police qui n’en fait qu’à sa tête, c’est grave et inacceptable.
« …et la gendarmerie qui est militaire, elle tire sur qui ? »
Sur la police si elle persiste à désobéir. Par contre, si elle obéit, on leur offre des bonbons pour les remercier. On n’est pas des sauvages.
« …ça fait bien longtemps que je n’avais pas lu une conne*ie d’une telle magnitude ! »
Il va falloir vous y faire: une police ne désobéit pas. Sûrement pas pour une p*t*in de plateforme ! Si Macron était un réel dictateur, je veux bien entrer en matière, mais là, non. Mille fois non.
« Vous feriez mieux de soigner vos névroses au fond de votre cellule capitonnée, le monde ne s’en porterait que mieux. »
Et vous feriez bien d’arrêter de soutenir l’insubordination de la police. Anarchiste, va !
« Je relis votre dernière tirade, les occasions de rigoler étant rares !
Ainsi donc un policier homme blanc ne serait pas légitime à entendre une victime femme noire ; c’est quoi la prochaine revendication, un médecin homme ne peut pas examiner une patiente femme musulmane ? »
Et cela, c’est l’élément factuel qui permet d’affirmer avec une relative certitude que vous êtes un illéttré. Arborez fièrement ce diplôme qui vous est attribué depuis ma chambre capitonnée.
@ F68.10
« Pas moi. Je ne m’en souviens pas. Ce n’est pas trop mon style de dire que je refuse de répondre à un interlocuteur. »
« J’arrête de vous répondre. Le reste de votre texte est du même tonneau et est affligeant.
Rédigé par : F68.10 | 06 décembre 2020 à 16:53 »
Et en plus, soit vous avez une mémoire de poisson rouge, soit vous mentez comme un arracheur de dents ; pas étonnant que vous racontiez des bêtises carabinées !
À part ça,
– à propos de police sudaf, depuis la prise du pouvoir par l’ANC et la colorisation de la police, la criminalité est en forte progression continue, pas vraiment de quoi vanter l’évolution.
– en dehors des assertions de l’andouille en chef, des chouinements des racailles gênées dans leur méfaits et des crétins qui les soutiennent, vous avez des statistiques officielles pour montrer que la police contrôle indûment au faciès ?
Bien évidemment, les contrôles se font prioritairement dans les quartiers les plus touchés par la délinquance et il se trouve que ces quartiers sont majoritairement peuplés d’exotiques ; ce serait un comble de racisme de contrôler 90 % de retraités blancs dans un quartier peuplé de 90 % de « chances pour la France »
– vous avez certainement une explication sur le fait que les Asiatiques ne se plaignent pas particulièrement de contrôles au faciès ; la police est-elle raciste à la carte, les Asiatiques ne posent pas de problème important d’ordre public et sont donc moins contrôlés, ou encore préfèrent-ils voir la police faire son travail vu leur ras-le-bol d’être tabassés par la racaille colorée ?
Être injurié par vous est à la fois un motif de fierté et la confirmation que je suis dans le vrai.
@ revnonausujai
« Et en plus, soit vous avez une mémoire de poisson rouge, soit vous mentez comme un arracheur de dents ; pas étonnant que vous racontiez des bêtises carabinées ! »
Ah ben oui ! J’ai écrit une tartine longue comme une nuit d’été, je fatigue, et j’arrête mon commentaire ici parce qu’il faut que j’aille rentrer les vaches, que c’est bien mignon de parler avec vous, mais il faut que je sois d’équerre pour les matines à l’aube !
« J’arrête de vous répondre » signifie « Je fatigue, là. Ce commentaire est trop long. Savonarole va râler. » Cela ne signifie pas que je me comporte comme un snob et que je ne répondrai pas à vos réponses ! C’est si compliqué à comprendre ?
« à propos de police sudaf, depuis la prise du pouvoir par l’ANC et la colorisation de la police, la criminalité est en forte progression continue, pas vraiment de quoi vanter l’évolution. »
Ce n’est pas parce que la criminalité est en progression que la police fait mal son boulot. Faut pas tout confondre. C’est justement, d’ailleurs, la preuve que la police ne peut pas tout !
« en dehors des assertions de l’andouille en chef, des chouinements des racailles gênées dans leur méfaits et des crétins qui les soutiennent, vous avez des statistiques officielles pour montrer que la police contrôle indûment au faciès ? »
Jupiter dit qu’il les a. À 21:33. C’est donc bien aux syndicats de policiers de lui demander ses sources. Vous avez tout à fait raison.
Mais les syndicats de policiers préfèrent beugler. Il serait justement temps qu’ils argumentent. Face à Macron. Chez BRUT. Pas d’appeler à la sédition comme de vulgaires policiers d’un potentat en Afrique qui oscille entre coups d’État au rythme des saisons. (Toute mon enfance ! J’aimais beaucoup les coups d’Etat ! J’avais pas école !)
« Bien évidemment, les contrôles se font prioritairement dans les quartiers les plus touchés par la délinquance et il se trouve que ces quartiers sont majoritairement peuplés d’exotiques ; ce serait un comble de racisme de contrôler 90 % de retraités blancs dans un quartier peuplé de 90 % de « chances pour la France » »
Oui. Et alors ? Cela change quoi à la question ? Rien à rien. Sinon prouver que la France nous a bien fait un beau 0 pointé en matière d’apartheid social. J’ai mentionné trois ou quatre 0 pointés. C’est le troisième sur la liste. Merci d’abonder dans mon sens.
« vous avez certainement une explication sur le fait que les Asiatiques ne se plaignent pas particulièrement de contrôles au faciès ; la police est-elle raciste à la carte, les Asiatiques ne posent pas de problème important d’ordre public et sont donc moins contrôlés, ou encore préfèrent-ils voir la police faire son travail vu leur ras-le-bol d’être tabassés par la racaille colorée ? »
Je m’en cogne que les Asiatiques s’en plaignent moins. S’ils ne sont pas assez contrôlés, c’est d’ailleurs tout autant un problème ! Mais quand t’es black en France, tu as le droit de t’attendre à ne pas être indûment discriminé. Quelles qu’en soient les raisons. Même si la criminalité est plus forte chez les blacks. De la même manière que quand tu as 20 ans et que tu es un mâle blanc, tu as le droit à t’attendre à ne pas être considéré comme un violeur-potentiel-pénis-sur-pattes-à-enfermer-en-psychiatrie en l’absence de preuves. Les discriminations, il y en a dans tous les sens. Faut juste pas les nier parce que cela vous arrange. Vous et les facho-féministes comme Alice Coffin c’est le même combat.
« Ne pas avoir un mari, ça m’expose plutôt à ne pas être violée, ne pas être tuée, ne pas être tabassée, et ça évite que mes enfants le soient aussi ! Faut aussi rappeler quelques chiffres sur les pères ! C’est un petit peu dramatique qu’on brandisse cette référence paternelle comme ça sans savoir la réalité: c’est quoi la paternité dans le monde actuellement ! » — Alice Coffin Unchained.
« Être injurié par vous est à la fois un motif de fierté et la confirmation que je suis dans le vrai. »
Eh bien continuez à déterminer le vrai avec une méthode aussi fiable que cela ! Vous allez découvrir du pétrole et des extraterrestres, à ce rythme !
Ce n’est pas parce que je vous contredis que vous avez tort ou que vous avez raison. Mais c’est parce que vous n’êtes pas capable de me ridiculiser efficacement que votre position n’est pas aussi solide que vous le croyez. Vous avez des progrès à faire, petit Scarabée !
Mais accrochez-vous à la mentalité « J’ai raison parce que je suis persécuté ! » Il y en a des tonnes comme vous dans les hôpitaux psychiatriques. On pourra vous y faire une petite place.
@ F68.10
Un peu capillotractée, votre version du j’l’ai dit mais c’est pas ce que je voulais dire, j’avais piscine, j’étais fatigué d’avoir trop pensé et de toute façon, c’est votre faute si vous m’avez mal compris ; ces raisins sont trop verts…!
Le reste de votre baratin est du même acabit, « la police sudaf (actuelle) ne peut pas tout faire », vous êtes modeste, vu l’explosion de la criminalité, elle mer*e dans les grandes largeurs, comme quoi, la colorisation, ça n’a rien de systématiquement positif.
Dans son texte du 8 à 08h43 sur le fil « Un samedi ordinaire à Paris… », Robert Marchenoir a traité de l’importance à accorder aux chouinements sur les contrôles au faciès. Son texte est clair et documenté, il serait donc oiseux de vouloir le paraphraser et je ne répéterai pas toutes les raisons qui militent pour des contrôles ciblés sur les populations dangereuses.
Vous donnez priorité à la lutte contre les discriminations et à l’antiracisme (enfin, à géométrie variable concernant les Asiatiques, ce qui vous décrédibilise quelque peu !) sur l’efficacité de la lutte contre la délinquance, c’est votre opinion, qui ne vaut ni plus ni moins que le contraire. En ce qui me concerne, je préfère voir la délinquance combattue, quitte à procéder à tous les contrôles au faciès possibles et imaginables ; je dirais même que je m’en contrefiche que ça discrimine ou pas.
En résumé, mieux vaut une injustice qu’un désordre (c’est de moi ou de Goethe !).
Pourquoi voulez vous que je vous ridiculise ? Vous vous débrouillez très bien tout seul.
@ F68.10 07 décembre 2020 à 01:35
« (…) la question des clandestins (…) Voilà une solution technique: 1. Implémentez un truc qui s’appelle l’office des habitants (…) »
Belle usine à gaz à ranger au rayon de la bonne plaisanterie… Mais, pour être complet, vous avez oublié un préalable : le chef suprême du Soviet suprême de la commune doit désigner un commissaire du peuple, qui désignera un commissaire de quartier, qui désignera un commissaire d’immeuble, et déterminer l’endroit du territoire où sera implanté le goulag où les récalcitrants profiteront d’un lavage de cerveau en bonne et due forme. Mais vous êtes sur la bonne voie : Staline et Mao ne sont pas loin devant vous…
« (…) l’idée du contrôle au faciès comme moyen « efficace » (…) »
L’efficacité est toujours relative. Quand vous cherchez une aiguille dans une botte de foin, vous avez toute chance d’être bredouille. Si vous la cherchez parmi d’autres, vous décuplez votre potentiel de réussite. Vous pouvez aussi, dans certains cas, vous munir d’un aimant… Mais cela, les forces de l’ordre ne peuvent pas le faire : il leur est interdit d’inciter un délinquant à la délinquance… sauf en cas de « testing », méthode curieusement utilisée exclusivement contre des personnes soupçonnées de racisme anti-noir et anti-arabe et applaudie par les belles âmes de la gauche bien-pensante.
« Qui d’honnête doit avoir peur de la police ? »
L’exemple que vous citez est d’ordre très privé… J’exerce mon droit de retrait.
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@ Tomas 06 décembre 2020 à 23:55
Agacé, oui, mais néanmoins rassuré sur la volonté des forces de l’ordre d’assurer notre sécurité. Il arrive aussi qu’on puisse s’en amuser.
Pendant des années, j’ai pris un train de banlieue avec un ami franco-gabonais, noir de chez noir, en costume-cravate comme moi. A l’arrivée à Saint-Lazare, une rangée de flics au bout du quai… Nous avions mis au point un stratagème contre le « contrôle au faciès ».
Je ralentissais le pas. Il arrivait à hauteur du contrôle quelques secondes avant moi. « Vos papiers ! ». Il s’empressait de les présenter, tandis que je passais le barrage sans encombre. Je revenais aussitôt sur mes pas et demandais à mon ami : « Qu’est-ce qui t’arrive ? » « Je ne sais pas… ». Je m’adressais alors au policier : « Pourquoi l’avez-vous arrêté, et pas moi ? », tout en présentant la même carte d’identité professionnelle que lui, barrée de tricolore. Immanquablement, le flic bredouillait : « « Bon circulez, circulez… ». Quelques-uns appelaient leur officier, lequel grommelait : « Laisse tomber… ».
Aucun n’a jamais pensé à justifier son contrôle en invoquant la recherche d’un délinquant en col blanc… Et pourtant… Mon ami fut ensuite pendant quelque temps ministre dans le gouvernement gabonais, pas franchement réputé pour sa droiture.
@ Serge HIREL | 08 décembre 2020 à 20:00
Chacun raconte sa vie sur ce blog.
Comment se fait-il que parmi mes très proches métis (et souvent assimilés à des noirs) personne ne puisse relater une histoire où il ait eu l’impression de subir un contrôle au faciès qui lui paraissait injustifié ?
Il est vrai que dans ma famille, on est très bien élevé et qu’un simple contrôle d’identité ne s’identifie pas automatiquement à un comportement raciste et discriminatoire, auquel il conviendrait d’opposer systématiquement résistance, arrogance, voire violences et agressions verbales.
J’ajoute pour les neuneus de ce blog sur le sujet qu’à ce jour un peu plus de 10 % de nos FDO (policiers et gendarmes de tous grades) seraient Antillais et donc Français de longue date (pour ceux qui ne jugent que sur la couleur) ou d’origine immigrée (Africains ou Arabes).
@ Serge HIREL
« Belle usine à gaz à ranger au rayon de la bonne plaisanterie… »
Cela fonctionne super bien en Suisse. Je ne fais que décrire un système qui fonctionne et qui a fait ses preuves. Documentez-vous avec le lien suivant et admirez la petite borne qui offre ses services en français, italien, espagnol, serbe, allemand, anglais, russe, portugais et j’en passe.
Titre de la page web: « Site officiel de l’Etat de Vaud. Contrôle des hâbitants: bureau des étrangers. »
Les usines à gaz, quand elles fonctionnent, ce serait bien de le reconnaître. Non ? Dénoncer des usines à gaz ne doit pas être un prétexte à l’inaction.
« Mais, pour être complet, vous avez oublié un préalable : le chef suprême du Soviet suprême de la commune doit désigner un commissaire du peuple, qui désignera un commissaire de quartier, qui désignera un commissaire d’immeuble, et déterminer l’endroit du territoire où sera implanté le goulag où les récalcitrants profiteront d’un lavage de cerveau en bonne et due forme. Mais vous êtes sur la bonne voie : Staline et Mao ne sont pas loin devant vous… »
C’est vrai qu’il ne serait pas absurde de qualifier la Suisse de démocratie populaire. Peut-être la seule qui mérite vraiment ce qualificatif. Vous m’ôtez les mots de la bouche.
« L’exemple que vous citez est d’ordre très privé… J’exerce mon droit de retrait. »
Pourtant ce n’est pas un cas isolé. Si j’ai eu droit à des guet-apens orchestrés par ma matrone à intervalles réguliers pendant des années, c’est quand même que c’est une méthode qui ne m’est pas réservée, non ? J’ai vérifié les textes. C’est parfaitement légal. On a le droit de faire à peu près n’importe quoi pour des motifs prétendûment médicaux. Et plus c’est gros, plus ça passe.
Mais quand vous voyez un contre-exemple à vos propos, la seule chose qui vous vienne à l’esprit, c’est de le balayer d’un revers de main ? Avec des arguments comme quoi il s’agit d’affaires privées ? Comme si les affaires entre justiciables et policiers n’étaient pas justement cela: des affaires privées… Mais si elles sont organisées par une puissance publique, elles ne sont pas si privées que cela.
Apprenez qu’un contre-exemple réfute une théorie.
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@ revnonausujai
« Un peu capillotractée, votre version du j’l’ai dit mais c’est pas ce que je voulais dire »
Manifestement, vous êtes adapte de la théorie comme quoi quand il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir. Pour vérifier l’exactitude de mes propos, je me permets de vous signaler que j’ai bien, effectivement, cessé de traiter votre texte à cet endroit précis: « La sécurité, physique, morale et matérielle des citoyens est une condition essentielle d’exercice de la liberté ; l’assurer doit être la préoccupation des gouvernants. » À partir de ce point, j’ai effectivement arrêté de vous répondre. Vérifiez !
« c’est votre faute si vous m’avez mal compris ; ces raisins sont trop verts…! »
Ce qui est de votre faute, c’est que quand on vous explique que vous avez effectivement mal compris, vous rejetiez la faute sur autrui plutôt qu’accepter la critique justifiée. Dire « OK. Je me suis trompé. On passe à la suite. » Je ne vous demande pas de battre votre coulpe. Seulement d’être honnête.
« Le reste de votre baratin est du même acabit, « la police sudaf (actuelle) ne peut pas tout faire », vous êtes modeste, vu l’explosion de la criminalité, elle mer*e dans les grandes largeurs, comme quoi, la colorisation, ça n’a rien de systématiquement positif. »
Non. Elle ne m*rde pas dans les grandes largeurs ! On ne règle pas la criminalité sud-africaine avec des slogans ou une police qui tape plus fort. Ce n’est pas possible. Juste pas possible. Quand des connaissances m’ont expliqué qu’un jour un noir leur avait rendu leur caisse en s’excusant parce que, oui, il l’avait volée, mais comme il arrivait pas à la revendre, il la retourne de sa propre initiative à son propriétaire avec les clés, et de plates excuses ; mais aussi des remontrances au proprio comme quoi sa caisse était beaucoup trop pourrie, et que m*rde ! il pourrait faire un effort en pensant à ces pauvres voleurs qui se décarcassent sans succès à la revendre ! Je pourrais vous parler aussi de mon ancienne voisine qui s’est fait buter devant sa fille pour un vol de voiture: elle s’est baissée pour chercher et donner la clé de sa caisse aux voleurs, et comme ils croyaient qu’elle cherchait à démarrer pour fuir, ils ont paniqué et l’ont abattue d’une balle dans la tête. Vous voulez qu’elle fasse quoi, la police, dans ces conditions ? Sans parler du mendiant devant le supermarché qu’on appelait le parcmètre: très gentil, adorable, mais qui vous crevait les pneus s’il ne recevait pas son obole. La police ne peut pas tout, dans ces coins. Si déjà le Lesotho arrive à faire sortir l’armée du pouvoir politique, c’est un premier pas pour mettre au pas la police. Parce que je vous le rappelle: la police, en France, comme au Lesotho, doit obéir à l’exécutif.
« Dans son texte du 8 à 08h43 sur le fil « Un samedi ordinaire à Paris… », Robert Marchenoir a traité de l’importance à accorder aux chouinements sur les contrôles au faciès. Son texte est clair et documenté, il serait donc oiseux de vouloir le paraphraser et je ne répéterai pas toutes les raisons qui militent pour des contrôles ciblés sur les populations dangereuses. »
Ce que vous ne comprenez pas, c’est qu’il y a deux types de chouinements sur les contrôles au faciès: des chouinements qui ont pour buter de miner l’autorité de la police et la faire se retirer de ces endroits; et des chouinements qui affirment que c’est un problème en soi, sans nier la nécessité que la police opère. Le premier type de chouinement vise à annihiler la capacité de la puissance publique à opérer, et il convient d’être intraitable à son sujet. Le deuxième type de chouinement consiste à s’opposer à ce que des gens nient que ce soit un problème. Et c’en est un.
« Vous donnez priorité à la lutte contre les discriminations et à l’antiracisme (enfin, à géométrie variable concernant les Asiatiques, ce qui vous décrédibilise quelque peu !) »
C’est parce que vous ne savez pas lire, et que vous ne savez pas ce que hiérarchiser des priorités veut dire: la priorité, c’est le rétablissement de l’autorité de l’Etat dans des zones qui y échappent de plus en plus. C’est non-négociable. Et une fois qu’on est d’accord sur ce point, oui, les contrôles au faciès ne sont pas pour autant acceptables, pas plus que les propos qui nient que la vidéo de Loopsider soit un problème.
« …sur l’efficacité de la lutte contre la délinquance, c’est votre opinion, qui ne vaut ni plus ni moins que le contraire. En ce qui me concerne, je préfère voir la délinquance combattue, quitte à procéder à tous les contrôles au faciès possibles et imaginables »
Voilà. Vous êtes désespérant et affligeant.
« …je dirais même que je m’en contrefiche que ça discrimine ou pas. »
Je l’avais bien compris. Et c’est justement ce que je vous reproche.
« En résumé, mieux vaut une injustice qu’un désordre (c’est de moi ou de Goethe !). »
Au détail près qu’une injustice est aussi un désordre.
« Pourquoi voulez vous que je vous ridiculise ? Vous vous débrouillez très bien tout seul. »
Je crois que vous ne comprenez pas très bien les règles de cet exercice.
@ Mary Preud’homme | 09 décembre 2020 à 00:02
Hahaha, le culot… Il y a deux secondes, vous me reprochiez de ne pas prêter foi à des témoignages, d’ailleurs inexistants, et maintenant, c’est vous qui récusez le témoignage pourtant détaillé de Serge Hirel à propos de son pote gabonais (*)…
Je commence à comprendre pourquoi votre maîtresse de maternelle avait dû vous punir… puisqu’on parle de témoignages…
______
(*) Et pourtant, il n’y a pas de Gabonais au numéro que vous avez demandé.
@ F68.10
« Voilà. Vous êtes désespérant et affligeant.
« …je dirais même que je m’en contrefiche que ça discrimine ou pas. »
Je l’avais bien compris. Et c’est justement ce que je vous reproche. »
Mais je m’en fiche que vous me le reprochiez ; vous n’êtes ni une autorité morale, ni même le cambo chargé de faire avaler la propagande aux récalcitrants.
Pour le reste, verbiage sans intérêt d’un cuistre gonflé de suffisance et d’un esprit malade. Direct poubelle !
@ revnonausujai
« Mais je m’en fiche que vous me le reprochiez ; vous n’êtes ni une autorité morale, ni même le cambo chargé de faire avaler la propagande aux récalcitrants. »
Mais je m’en fiche que vous vous en fichiez que je vous le reproche ! Je vous le reproche ! Un point c’est tout ! Vous êtes parfaitement libre de vous en ficher ! Et moi de vous le reprocher !
Faut tout vous expliquer ?
« Pour le reste, verbiage sans intérêt d’un cuistre gonflé de suffisance et d’un esprit malade. Direct poubelle ! »
Eh bien je vais en remettre une couche ! Rien que pour que vous vous entraîniez à bien viser le panier !
« C’est parce que vous ne savez pas lire, et que vous ne savez pas ce que hiérarchiser des priorités veut dire: la priorité, c’est le rétablissement de l’autorité de l’Etat dans des zones qui y échappent de plus en plus. C’est non-négociable. Et une fois qu’on est d’accord sur ce point, oui, les contrôles au faciès ne sont pas pour autant acceptables, pas plus que les propos qui nient que la vidéo de Loopsider soit un problème. » — F68.10
@ F68.10
C’est vous qui ne comprenez pas !
Que vous vous fichiez que je me fiche que… c’est votre problème ; vos reproches n’ont aucun impact sur mon point de vue, vous perdez donc votre temps, c’est tout ce que je veux dire par là, mais bon, si vous aimez peigner la girafe, grand bien vous fasse.
Oui, il faut rétablir l’ordre dans les quartiers pourris, je n’ai jamais dit le contraire ; j’ajoute qu’il faut aussi empêcher la frange dangereuse de ces quartiers de venir pourrir les quartiers encore préservés de cette engeance et on revient aux contrôles a priori.
Que ces contrôles que vous appelez abusivement « au faciès » parce qu’ils se basent aussi sur d’autres critères comme une attitude et un comportement suspects, vous soient insupportables, c’est votre affaire, vous pouvez même faire le trajet Marseille-Saint-Denis à genoux en réparation, je n’y vois aucune objection ; quant à moi, il me conviennent tout à fait et peu m’importe qu’ils défrisent ceux qui y sont assujettis.
@ revnonausujai
« C’est vous qui ne comprenez pas ! »
Ah bon ?
« Que vous vous fichiez que je me fiche que… c’est votre problème ; vos reproches n’ont aucun impact sur mon point de vue, vous perdez donc votre temps, c’est tout ce que je veux dire par là, mais bon, si vous aimez peigner la girafe, grand bien vous fasse. »
En fait, ce que j’aimerais vous faire comprendre, c’est que si vous aviez l’habitude de voter tous les quatre matins sur toute une gamme de sujets, comme, par exemple les choix d’urbanisme de votre ville, comme à Genève, vous n’adopteriez pas ce ton hautain, méprisant, « j’pense comme j’veux !! ». Comme le vote pour savoir si on autorise le promoteur à se faire plaisir dans le quartier le plus populo, c’est dans trois jours, vous adopteriez un ton plus poli. Parce que vous ne chercheriez pas à vous présenter comme un gros arrogant, si vous aviez à faire passer vos idées.
Mais comme on est en France, et que vous n’avez pas à vous soucier de mon vote dans trois jours, c’est tout à fait casher de faire le paon, de jouer des rodomontades, parce que la castagne quinquennale, ça se prépare en faisant le hakka avec son camp sans réellement débattre. « De toute façons, on t’emm*rde, t’as qu’a voir ta gu*ule dans cinq ans, eh booouuffooon ! ». Voilà le débat en France. Parce que vous ne votez pas assez souvent, et ce sur des sujets concrets.
« Oui, il faut rétablir l’ordre dans les quartiers pourris, je n’ai jamais dit le contraire ; j’ajoute qu’il faut aussi empêcher la frange dangereuse de ces quartiers de venir pourrir les quartiers encore préservés de cette engeance et on revient aux contrôles a priori. »
Alors, absolument pas, voyez-vous. Ces graines de terro, il faut disperser sur tout le territoire pour justement casser ces concentrations de population problématiques. Au point où on en est en France, je serais même partisan d’imposer des obligations de diversité ethnique aux bailleurs de manière administrative. Quand vous êtes un bon frouze qui aime son terroir, c’est un peu la moindre des choses que d’exiger des bailleurs qu’ils ne promeuvent pas la mise en place de pustules ségrégationnistes sur le territoire. À moins de tenir à transformer la France en Afrique du Sud bis.
D’où l’intérêt de votations locales sur ces sujets en France. Question: « Acceptez-vous ce choix d’urbanisme ? » Moi: « Non ! Pas question de concentrer davantage de noirs et d’arabes dans un enfer urbain d’une laideur innommable ! » Vous: « Oui ! Que les noirs et les arabes ne viennent pas polluer nos banlieues pavillonnaires ! ». Au moins, les termes du débat seraient clairs !
« Que ces contrôles que vous appelez abusivement « au faciès » parce qu’ils se basent aussi sur d’autres critères comme une attitude et un comportement suspects, vous soient insupportables, c’est votre affaire… »
Non. Si des blacks harcèlent des policiers qui patrouillent en teuci, ce n’est pas le « contrôle au faciès » qui va m’empêcher de soutenir qu’on leur pète les rotules. Qu’un black qui a une casquette à l’envers, qui pue le chanvre, mais qui n’emm*rde personne dans le RER, se fasse emm*rder pour rien et, ce, pour des motifs futiles – surtout celui de l’empêcher de venir perturber la tranquillité des zones pavillonnaires ou l’entre-soi bourgeois du septième arrondissement de Paris – cela s’appelle des contrôles au faciès. Et c’est parfaitement inacceptable.
Encore une fois, c’est votre incapacité à discriminer les situations qui vous pousse à endosser la discrimination raciale. La discrimination, en effet, c’est très bien ! Pas n’importe laquelle, n’importe quand…
« …vous pouvez même faire le trajet Marseille-Saint-Denis à genoux en réparation, je n’y vois aucune objection ; quant à moi, il me conviennent tout à fait et peu m’importe qu’ils défrisent ceux qui y sont assujettis. »
C’est dommage qu’on ne vote pas sur ce sujet ce week-end. Vous vous comporteriez moins comme un fat si vous aviez réellement à convaincre vos interlocuteurs.
@ F68.10
Le jour où vous démontrerez un postulat, je vous écouterai au lieu de vous entendre, et en prime vous pourrez postuler pour Fields.
Pour le moment, vous n’exprimez que des croyances qui n’engagent que vous.
Vous faites une fixation sur les contrôles des exotiques ; non seulement, ils m’indiffèrent mais je souhaite qu’il y en ait jusqu’à écœurement des intéressés et départ vers des cieux plus hospitaliers.
Nous pouvons continuer longtemps ; vous ne changerez pas d’opinion, moi non plus !
@ revnonausujai
« Le jour où vous démontrerez un postulat, je vous écouterai au lieu de vous entendre, et en prime vous pourrez postuler pour Fields. »
Alors justement… j’ai un document dense de 6 pages (je compte monter à 12 pages environ avant de le soumettre à un bonhomme à Oxford) intitulé « Axiomatiques combinatoirement incrémentales des groupes ». C’est en effet une preuve d’une axiomatique nettement plus simple et fondamentale de l’axiomatique de toute une catégorie d’objets, depuis le semi-groupe partiellement défini jusqu’au groupe (et un peu plus) qui se base sur un fragment logique qui je développe dans mon coin. Un truc que j’appelle la « logique simpliciale positive » et que je tente de mêler à de la logique du second ordre. C’est pas encore sorti des fourneaux, mais c’est dans les fourneaux. Quant à la médaille Fields, outre qu’elle ne m’intéresse pas, je suis trop vieux pour qu’elle me soit décernée, je crois. Bref: peu importent les prix sur ce genre de sujets.
Arrêtez de taquiner les gens sur des sujets auxquels vous n’accordez (probablement) pas la moindre importance. Ayez un peu de dignité.
« Pour le moment, vous n’exprimez que des croyances qui n’engagent que vous. »
Non. Il ne s’agit pas de « croyances ». Nous tentons d’établir une définition commune de ce qu’est un contrôle au faciès. J’explique ce que c’est. Quant à vous…
« Vous faites une fixation sur les contrôles des exotiques ; non seulement, ils m’indiffèrent mais je souhaite qu’il y en ait jusqu’à écœurement des intéressés et départ vers des cieux plus hospitaliers. »
Voilà. C’est clair. Vous êtes sorti du bois. Les violences policières ou les violences des policiers ainsi que les contrôles au faciès (sur lesquels je fais nettement moins une fixette que sur mon document de 6 pages…) ne sont que des prétextes pour vous. Vous voulez simplement une rémigration. Alors ne nous enfumez pas au sujet des contrôles au faciès comme quoi ils seraient justifiés. Ils ne le sont pour vous que parce que vous souhaitez expulser des Français de France. C’est la simple réalité.
« Nous pouvons continuer longtemps ; vous ne changerez pas d’opinion, moi non plus ! »
Je me contente de vous expliquer 1. quelles sont vos positions réelles 2. de rendre cela explicite à nos hypothétiques lecteurs et 3. d’expliquer que vous ne pourriez pas manifester ce type de morgue si ce type de questions avait été géré depuis longtemps de manière démocratique par des votes réguliers et locaux sur la politique, entre autres, urbaine et 4. qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à bien faire.
Votre remarque sur la pacification du débat provoquée par le référendum est très intéressante. En revanche, vous avez tort sur la répartition des immigrés sur le territoire.
D’abord parce que vous vivez en Suisse. Occupez-vous donc de la répartition des immigrés en Suisse. Il est un peu facile de donner des leçons à distance, tout en étant protégé par un système qui modère nettement, par des procédés sur lesquels je ne m’étendrai pas ici, la malfaisance de l’immigration.
Et puis surtout, parce que vous parlez comme un gauchiste. Qu’est-ce que c’est que cet « entre-soi bourgeois du septième arrondissement de Paris » ? Depuis quand l’objectif d’empêcher les immigrés de « perturber la tranquillité des zones pavillonnaires » serait-il « futile » ?
Préserver la tranquillité publique, c’est pourtant bien la mission de la police.
Premièrement vous suggérez que le pauvre petit mimigré à casquette à l’envers dans le RER ne gêne personne (bien qu’il sente le haschich), deuxièmement vous suggérez qu’il a pour objectif de perturber la tranquillité des zones pavillonnaires. Il faudrait savoir.
C’est un droit de l’homme des bourgeois du VIIe arrondissement de Paris, comme de ceux des Gilets jaunes des zones pavillonnaires, de ne pas se faire embêter par des mimigrés à casquette à l’envers et sentant le haschich. S’ils ont bossé dur pour habiter ici ou là, c’est précisément pour ne pas se faire casser les pieds par des importuns, et pour avoir la vue dégagée de leur présence.
Quant au mimigré à casquette à l’envers, s’il veut habiter dans le VIIe arrondissement de Paris, eh bien ! qu’il fasse neurochirurgien, et qu’il gagne de quoi y habiter.
Non seulement nous devons supporter des hordes étrangères auxquelles nous n’avons jamais donné la permission de s’installer sur notre territoire, mais en plus, il faudrait qu’on nous prive du droit de fuir cette engeance, et de nous réfugier dans les rares endroits encore préservés ?
Qu’est-ce que c’est que cette rage à disperser les malfaisants et les importuns partout sur le territoire ? Au nom de quoi voudriez-vous punir des gens qui ne demandent qu’à vivre en paix avec les leurs ? Qu’est-ce que c’est que cette façon de se prendre pour Dieu, ou Staline ? Ce sont les communistes qui ont pratiqué les déportations de population en masse, je vous le signale.
Ce sont les marxistes américains qui tiennent, par diverses dispositions législatives attentatoires à la liberté du marché, à saupoudrer de Noirs des quartiers et des villes dont le principal attrait est justement d’en être dépourvus.
L’objectif n’est pas de répartir les immigrés sur le territoire : il est de nous en débarrasser, pour rétablir la souveraineté nationale, assurer la tranquillité publique et préserver la civilisation occidentale, donc blanche.
@ Robert Marchenoir
« Votre remarque sur la pacification du débat provoquée par le référendum est très intéressante. En revanche, vous avez tort sur la répartition des immigrés sur le territoire. »
La question de la pacification du débat par le référendum est encore accrue plus le référendum est local: si vous divisez la taille de l’électorat par 100, convaincre 1 personne revient à en convaincre 100, et le débat pacifié prend encore davantage d’importance, car la parole a encore plus de poids relatif à l’issue du vote.
Sinon, je vous confirme que c’est odieusement facile de donner des leçons. La Suisse est relativement isolée et protégée de l’immigration non seulement par ses pratiques – dont nombre seraient considérées non-républicaines – mais encore davantage par sa géographie. Ceux qui morflent le plus de l’immigration récente, au-delà des anciennes puissances coloniales, ce sont les pays avec une large côte maritime méditerranéenne. L’Italie et la Grèce en première ligne. Je suis d’ailleurs étonné que ces pays n’aient pas pété davantage les plombs. Il y a de quoi.
J’ai effectivement beaucoup de mal avec l’entre-soi bourgeois. Appelez cela du gauchisme si vous voulez, mais autant je cautionne le rôle de la bourgeoisie si possible éclairée dans la vie intellectuelle et politique et la défend, autant le mépris des pauvres (et ce n’est pas limité à la bourgeoisie) m’insupporte au plus haut point. Entre glorifier la pauvreté comme mère Teresa, ignorer ou mépriser les pauvres comme les bourgeois, ou les instrumentaliser comme la gauche, je n’ai que l’embarras du choix quand il s’agit de diriger ma vindicte.
Les exemples que vous montrez quand il s’agit de « perturber la tranquillité » sont bien évidemment odieux et je ne les minimise pas. Je n’entendais toutefois pas cela par « perturber la tranquillité »: je signifiais simplement que leur présence même suffit à « perturber la tranquillité » des habitants. Il va bien falloir s’y faire que des noirs, des arabes et autres immigrés (légaux) circulent à peu près librement. Sinon, c’est bien ce que je redoute: une évolution vers un modèle ségrégationniste de plus en plus affirmé.
J’ai aussi forcé le trait dans ma réponse à revnonausujai: je ne pense pas que c’est demain la veille qu’on pourra puer le haschisch librement en France !… Mais sur le fond, oui, cela illustre la nature du contrôle au faciès. Cela reste insupportable à mes yeux. Tout aussi partiellement inévitable, je le concède ; mais je persiste à trouver cela odieux dans l’absolu. Qu’on me tienne un discours « il faut bien ! » et je veux bien entrer en matière, mais qu’on me tienne un discours « non, c’est très bien, c’est parfait, pas le moindre souci », et je cale. Vraiment.
En ce qui concerne le droit à vivre peinard à l’écart des indésirables une fois avoir bien gagné sa vie: malheureusement, je ne pense pas que ce soit un droit absolu. Pas plus que je ne pense que nombre de personnes verront la couleur des retraites auxquelles elles ont pourtant bien cotisé ! Mais plus profondément, je pense que vous minimisez l’effet destructeur sur une société lorsque pauvres et riches, qui plus est quand la couleur de peau s’en mêle, décident de faire bande à part. Le coût social en est astronomique, et je ne pense pas qu’il soit pris en compte par les mécanismes de marché dans le domaine de l’immobilier !
Je vais être encore plus cruel: je ne crois pas que ce soit une bonne chose que les gens soient propriétaires de leurs logements: 1. cela diminue leur mobilité quand il s’agit de chercher un travail. 2. cela obère les effets d’échelle de gestion et surtout de planification que des entreprises propriétaires des logements pourraient réaliser si elles contrôlaient davantage (en concurrence) le marché locatif. 3. Cela encourage les gens à prendre des dettes assez peu constructives par rapport à d’autres placements et qu’ils me semblent gérer assez mal. 4. cela met une pression populaire sur les autorités politiques pour que les crédits soient trop faciles et les apports trop faibles. 5. cela créé une culture de la location où on demande des cautions excessives aux locataires, renforçant la ségrégation sociale, là où des effets d’échelle de bailleurs permettraient de mettre en place de manière plus naturelle et institutionnelles des assurances de loyer impayés favorisant une mobilité des locataires.
Je n’ai pas trop de complexes à affirmer que le marché immobilier et locatif est imparfait et que des mécanismes correctifs puissent s’avérer nécessaires. Et ce serait la responsabilité de grosses boîtes locatives de s’assurer de cela. Dans l’idéal. De mon point de vue.
Je pense effectivement que c’est une très mauvaise idée de laisser des zones devenir plus blacks et d’autres plus blondes. Si je regarde une carte de la région parisienne, la première chose que je me dis, c’est: « Le jour où les banlieues pauvres et immigrées décident de claquer une durite, Paris est encerclé. Cela ne peut que mal se terminer ! ».
C’est un des multiples exemples qui me fait dire que la réelle mixité sociale est une urgence, et qu’il faut créer des Uncle Tom à la pelle. Que ce n’est même plus, en 2020, une question de racisme ou d’antiracisme, mais de cohésion sociétale. Pas du « vivre-ensemble » mais du « ne pas éclater ensemble ». Je ne pense pas qu’il soit possible d’imposer aux blancs d’aimer les noirs, aux noirs d’aimer les blancs, aux bleus d’aimer les rouges et ainsi de suite. Mais il ne me paraît plus possible de ne pas accepter de coexister. Et c’est valable dans les deux sens.
Vous parlez des mesures de mixité sociale aux USA prônés par les marxistes ou marxistoïdes. L’Afrique du Sud et les USA ont plus en commun sur la question raciale qu’on ne semble le croire en Europe. Ce sont deux sociétés où blancs et noirs coexistaient en régime séparé pendant un bon bout de temps. Les Européens ont chassé certains des leurs à diverses époques pour des motifs religieux (les huguenots sud-af’) démographiques et économiques (immigration US), et ces gens qui ont émigré sont devenus les épigones et représentants du racisme occidental. Le paradoxe en est que ce sont ceux-là même qui ont le plus vécu au côté de ces populations noires.
L’Europe continentale découvre ce phénomène racial de masse sur son sol somme toute relativement récemment, et ne fait que suivre un trajet de rapports sociaux et raciaux que ces pays ont déjà expérimenté. Bien sûr que les questions raciales à la sauce US ne sont pas transposables en France. Pas encore…
En ce qui concerne la défense de la civilisation occidentale et blanche. La civilisation occidentale a accouché, au-delà de sa culture qu’il ne m’est nullement l’intention de minimiser, de quelques principes d’organisation sociale et intellectuelle qu’il me paraît vital de défendre. Le seul souci, quand je me projette à une échelle globale, c’est que je ne vois pas comment la faiblesse démographique blanche pourra compenser l’explosion démographique en cours qui, par exemple, va voir le Nigeria gonfler à terme à un milliard d’individus. Pour diverses raisons de ce style, la défense de la civilisation blanche me paraît – j’en suis navré Robert, je n’aurais jamais voulu vous l’écrire – vouée à l’échec.
Reste la défense de la civilisation occidentale qui n’est pas encore partie perdue. Et la partie se joue largement sur la défense de certains principes clé de la civilisation occidentale: une certaine notion de l’Etat, certaines libertés dont les libertés de conscience, d’expression et de religion, la rationalité scientifique où beaucoup se joue en ce moment dans son rapport au politique, et cetera. Et la partie se joue non pas seulement en France et en Occident, mais aussi à ses frontières.
Nous avons en effet eu en Algérie des mouvements réclamant une constituante – comme quoi la colonisation passée a actuellement des effets positifs… – dans un pays où le spectre de l’islam politique et djihadiste pèse encore et empêche une démocratisation par laquelle il s’agit, pour moi, de défendre la civilisation occidentale (et pas seulement blanche). Cette défense, elle passe pour moi par l’attaque, et cela implique d’écraser l’islam politique non seulement en France, mais aussi en Algérie (entre autres).
Je ne sais pas quoi vous dire, Robert, sinon que j’aurais aimé ne jamais vous écrire cela. Mais oui, face à la situation actuelle, si l’islam culturel et non seulement politique menace de dominer la civilisation occidentale, je vous suggère de lui faire contrepoids sinon le dissoudre dans l’animisme et le christianisme black, pour caricaturer. Ou rameuter des latino-américains. Ou des Hongkongais. Mais pas des Tchétchènes ! Bref, vous voyez l’idée… Il y a 100 ans, les Africains étaient certes encore au néolithique (je caricature) mais ils n’ont pas ce verrou mental que je vois trop souvent dans le monde musulman. Choisissez sagement vos amis et vos ennemis.
@ F68.10
Encore une erreur d’analyse !
Je ne réserve pas mon animosité aux voyous exotiques. Il ne faut, quitte à faire hurler dans les chaumières, ne laisser qu’une alternative à la racaille.
Pour la racaille mononationale, se soumettre ou crever.
Pour la racaille expulsable, se soumettre ou se casser.
Voyez ma bonté d’âme, mon premier souhait est de transformer les racailles en citoyens honnêtes, contrairement à vous qui vous satisfaites de la chienlit actuelle.
@ Robert Marchenoir 00h07
« Qu’est-ce que c’est que cette rage à disperser les malfaisants et les importuns partout sur le territoire »
La rage est légale depuis l’adoption de la loi SRU en 2000 qui impose un quota de logements sociaux dans les communes de plus de 3 500 habitants… Le taux obligatoire de logements sociaux dans la majorité des communes de plus de 3 500 habitants (1 500 en Île-de-France) passe de 20 % à 25 % grâce au capitaine de pédalo Hollande.
Or il y a quelques jours la sous-ministre du logement Wargon a stigmatisé les communes qui ne respectaient pas ce quota: « Cette année, pour la première fois, nous allons sanctionner plus de la moitié des villes carencées en logements sociaux » a t-elle déclaré le 7 décembre.
Elle a ajouté: « Il faut que les HLM soient bien répartis sur le territoire, et les personnes elles-mêmes bien réparties au sein du parc ». C’est pour cette raison que le Gouvernement a l’intention de sanctionner plus durement « les maires qui préfèrent payer des amendes que construire du logement social », a-t-elle expliqué, citant Versailles, Boulogne-Billancourt, et Saint-Maur, en région parisienne, Royan (Charente-Maritime), et Meyzieu (Métropole de Lyon), ou encore Toulon et Cannes. »
Sachant qu’environ 50 % des logements de ce type sont occupés par des locataires immigrés (51 % sont originaires d’Algérie, 45 % du Maroc et 48 % d’autres pays d’Afrique ; Source: ministère de l’Intérieur – Insee 2014), on peut imaginer que les gouvernements successifs, le dernier en date ne faisant pas exception, appuient sur le champignon pour disperser des gens avec lesquels la cohabitation ne fait pas l’unanimité.
J’attends avec impatience que les dispositions « logements » de cette loi soient abrogées. Mais je crains d’être atteint par le syndrome du wishful thinking !
http://www.batiactu.com/edito/logement-social-mixite-peuplement-emmanuelle-wargon-60801.php
@ renonausujai
« Voyez ma bonté d’âme, mon premier souhait est de transformer les racailles en citoyens honnêtes, contrairement à vous qui vous satisfaites de la chienlit actuelle. »
J’observe votre bonté d’âme. Maintenant, assurons-nous que vous avez la bonne méthode pour cela !
« Je ne réserve pas mon animosité aux voyous exotiques. Il ne faut, quitte à faire hurler dans les chaumières, ne laisser qu’une alternative à la racaille. Pour la racaille mononationale, se soumettre ou crever. Pour la racaille expulsable, se soumettre ou se casser. »
Je sais pas pourquoi, j’ai un doute sur la méthode. Vous connaissez des pays où elle a été appliquée, et où la criminalité est minime ? L’URSS ? Le système carcéral nous a créé une charmante guilde du nom des voleurs dans la loi, avec cette méthode d’une redoutable efficacité. Singapour ? Oui, cela marche pas mal. Les gens ne jettent pas leurs déchets n’importe où. Cela serait donc bien une bonne idée de commencer à faire reprendre de bonnes habitudes aux Français, hein ?
Explicitez votre plan d’action pour une France propre et en ordre. J’ai comme un doute sur la réalisabilité.
@ F68.10
« Vous connaissez des pays où elle a été appliquée, et où la criminalité est minime ? L’URSS ? Le système carcéral nous a créé une charmante guilde du nom des voleurs dans la loi, avec cette méthode d’une redoutable efficacité. Singapour ? »
Non, la France d’avant-guerre avec bagne et transportation, peine de mort et code pénal sévère.
Mes grands-parents ne fermaient à clef que quand ils s’absentaient et encore pendaient-ils la clef à un clou au chambranle de la porte si quelqu’un avait eu besoin d’entrer ; ils ne fermaient en fait que pour empêcher les bêtes d’entrer !
@ F68.10 | 11 décembre 2020 à 06:48
Dans tous les pays et toutes les villes du monde, il y a le quartier riche, le quartier pauvre, le quartier des Chinois, celui des Auvergnats, celui des prostituées…
Vouloir abolir cela par je ne sais quelle « répartition » impulsée par l’État, c’est du constructivisme, de l’autoritarisme, et, en définitive, une utopie criminelle.
Je suis très étonné que vous puissiez en même temps revendiquer cela, et vous réclamer du libéralisme.
De même qu’il est incohérent de vous dire libéral et de récuser la propriété immobilière. Seriez-vous contaminé par la situation suisse, qui associe, à un très faible taux de propriétaires, un montant très élevé des loyers ?
En réalité, les Noirs veulent vivre avec les Noirs, de même que les Blancs veulent vivre avec les Blancs. C’est conforme à la nature humaine.
Malgré les hurlements des premiers au motif du « racisme » et de la « ségrégation », voyez ce qui se passe dans les faits lorsqu’un quartier est en voie de « gentrification », c’est à dire de blanchiment — mais cela peut être, aussi, d’hispanisation, comme le relate David Cole dans cet article hilarant au sujet de la Californie.
Dans les faits, lorsque des Blancs, des Hispaniques ou des Asiatiques se mettent à habiter leurs quartiers, à les rénover, à les rendre plus prospères et plus attirants, alors les Noirs se plaignent qu’on les prive de leurs boutiques minables, de leur environnement dévasté, de la pauvreté, de la saleté et de la violence qu’ils ont créée, et dans laquelle ils se sentent si bien.
Et lorsqu’ils déménagent pour s’installer dans des quartiers blancs, alors ce sont ces derniers qui s’insurgent, car ils savent, d’expérience, que ce n’est pas l’architecture (ou l’environnement, ou la laideur des quartiers) qui font que les gens se comportent comme des sagouins, ce sont les sagouins qui sabotent leur environnement et qui le font à leur image.
Je vous le dis franchement : votre extrême intelligence vous joue des tours. L’intelligence pousse au constructivisme, car l’agilité mentale permet de concevoir aisément les échafaudages théoriques correspondants.
Mais ceux-ci ne sont pas transposables dans la réalité. Dans la réalité, ce sont les rapports inter-personnels qui comptent, ceux-ci découlent de la nature humaine, et la nature humaine s’oppose à la planification « anti-raciste » décidée d’en haut, telle que vous la décrivez.
Quant à se reposer sur les Africains pour repousser les musulmans, laissez-moi rire. Les Noirs sont les premières victimes consentantes de la propagande musulmane. C’est une religion qui leur va comme un gant. L’islam est l’idéologie qui justifie leur propension à la violence, qui encourage leur inclination pour l’agression sexuelle, qui les entretient dans la croyance que ce sont les autres races qui sont responsables de leurs bêtise et de leur incurie sociale.
L’islam est la religion de prédilection des vauriens qui cherchent à se venger.
C’est bien pourquoi il fait de telles avancées en Afrique noire et parmi les Noirs américains. Une large portion du prétendu mouvement de libération des Noirs, aux États-Unis, a embrassé l’islamisme suprématiste et meurtrier, longtemps avant l’éveil du terrorisme musulman d’origine arabe.
Il ne faut pas, non plus, compter sur les Noirs chrétiens. Le christianisme noir est, dans une large mesure, une religion dévoyée, une parodie de christianisme, qui a plus à voir avec la traditionnelle superstition africaine qu’avec la religion extrêmement sophistiquée (mais accessible aux masses) qu’est le christianisme européen.
@ caroff | 11 décembre 2020 à 10:17
« Sachant qu’environ 50 % des logements de ce type sont occupés par des locataires immigrés (51 % sont originaires d’Algérie, 45 % du Maroc et 48 % d’autres pays d’Afrique ; Source: ministère de l’Intérieur – Insee 2014) »
51 % d’Algériens + 45 % de Marocains + 48 % autres pays d’Afrique = 144 %.
Je suppose donc que certains immigrés ont la double voire la triple nationalité… 🙂
@ Achille 6h28
« Je suppose donc que certains immigrés ont la double voire la triple nationalité… 🙂 »
C’est pourtant simple: 51 % des Algériens sont locataires en HLM et 49 % des Africains le sont aussi…
@ caroff | 12 décembre 2020 à 09:42
« C’est pourtant simple: 51 % des Algériens sont locataires en HLM et 49 % des Africains le sont aussi… »
Oui, maintenant c’est beaucoup plus simple, en effet ! 🙂
@ caroff
@ Achille
Il y aurait 4 500 000 logements HLM en France (pour 10 millions de personnes logées)
D’après les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur, il y aurait en France 807 570 Algériens, 755 400 Marocains et 807 300 subsahariens (tous pays d’Afrique noire confondus, Camerounais, Maliens, Gabonais etc.), ce qui fait un total de 2 370 270 étrangers desdites nationalités.
Et quand bien même la totalité de ces étrangers résideraient en HLM, cela ne ferait qu’un peu moins du quart de la capacité desdits logements. Or caroff nous a parlé de 51 % de ces étrangers maghrébins ou subsahariens bénéficiaires de logements sociaux, ce qui nous ramène pour le coup à 1 200 000 environ.
Il y a donc manifestement quelque chose qui ne colle pas dans cette démonstration, à moins que caroff ait intégré dans ses calculs les 5 ou 6 millions de Français d’origine étrangère, mais sur quels critères et se référant à des statistiques remontant à combien de générations pour arriver à cette moyenne de 51 % ?
@ Mary Preud’homme 15h54
« Il y a donc manifestement quelque chose qui ne colle pas dans cette démonstration, à moins que caroff ait intégré dans ses calculs les 5 ou 6 millions de Français d’origine étrangère, mais sur quels critères et se référant à des statistiques remontant à combien de générations pour arriver à cette moyenne de 51 % ? »
Je n’ai rien fait d’autre que de citer une enquête de l’Insee et du ministère de l’Intérieur qui est un document PDF que je n’ai pu joindre.
Voici une publication de nos statisticiens nationaux qui donne les mêmes informations:
https://www.insee.fr/fr/statistiques/3635547
Je cite : « Les ménages dont la personne de référence est née en Afrique subsaharienne, en Turquie ou au Maghreb sont sur-représentés dans le parc social relativement aux autres natifs de l’étranger : respectivement 50 %, 39 % et 38 % de ces ménages occupent un logement social »
(Les chiffres diffèrent légèrement de ceux de mon premier post car l’année de référence n’est pas la même.)
@ caroff | 12 décembre 2020 à 19:21
Très intéressant document, qui démolit d’ailleurs l’argument propagandiste selon lequel on ne pourrait rien dire de valable sur les races, puisque les statistiques ethniques seraient interdites.
Il faut noter que les chiffres présentés sous-estiment la réalité, qui est que le « logement social » est un logement racial destiné en priorité aux non-blancs.
En effet, il suffit d’être né en France métropolitaine pour sortir des catégories Maghreb, autres pays d’Afrique et Turquie. Cela élimine les immigrés de deuxième ou troisième génération qui vivent en HLM.
Sans compter que les personnes nées dans les DOM et COM (donc en France…) sont deux fois plus nombreuses que les personnes nées en France métropolitaine à habiter en HLM (26 % contre 13 %) !
Et que parmi ces personnes nées à l’étranger et logées plus ou moins aux frais des Français de souche, un nombre important ont acquis la nationalité française depuis.
C’est donc bien la « couleur de peau » qui est un ticket pour accéder aux HLM, et plus précisément l’appartenance raciale.
Information importante également, 39 % des personnes nées en Turquie sont logées en HLM. Un chiffre pratiquement égal à celui des Maghrébins.
En revanche, les personnes nées hors de France, mais en Europe, ont exactement la même propension que les personnes nées en France à habiter en HLM : 13 %.
On remarque qu’en ordre de grandeur, l’écart qui sépare les Maghrébins des Noirs, ces derniers étant plus nombreux à devoir recourir au logement communiste (38 % et 50 %, respectivement), est sensiblement égal à leur écart de quotient intellectuel (85 et 70, respectivement).
C’est cohérent avec le fait que des capacités intellectuelles inférieures empêchent davantage d’accéder aux emplois plus rémunérateurs nécessaires pour occuper un logement dans le secteur libre.
______
Note : en fait, ce sont 31 % des ménages dont la personne de référence est née à l’étranger (qu’elle soit de nationalité française ou étrangère) qui occupent un logement social, et non 50 %, comme vous le disiez.
Mais ce pourcentage est trompeur, car il tient compte des immigrés en provenance d’Europe, qui, eux, on l’a vu, ont aussi peu accès aux HLM que les personnes nées en France.
Si l’on faisait le calcul en se limitant aux immigrés non blancs, on arriverait à un pourcentage nettement supérieur à 31 % habitant en HLM.
@ F68.10 | 11 décembre 2020 à 06:48
« je ne crois pas que ce soit une bonne chose que les gens soient propriétaires de leurs logements »
Je suis entièrement d’accord avec la contradiction que vous a apportée Robert Marchenoir ; je m’interroge par ailleurs sur certains points de votre argumentation.
Vous dites que : « 1. cela (le fait d’être propriétaires de leur logement) diminue leur mobilité quand il s’agit de chercher un travail ».
Cet argument est plus juste en France qu’ailleurs, parce que l’État français doit être l’un de ceux qui prélève le plus de taxes quand un propriétaire vend son logement pour en acheter un autre. Il suffirait que les prélèvements soient peu importants, et l’argument tomberait. Je vais prendre pour vous le démontrer l’exemple d’un pays incontestablement libéral, les USA. Les Américains préfèrent en général acheter plutôt que louer leur logement quand ils le peuvent, mais ça ne les empêche pas de bouger très souvent à l’intérieur d’un pays beaucoup plus grand que le nôtre. De New York à San Francisco, il y a 4 fois plus d’heures d’avion que de Lille à Nice.
Vos autres arguments sont sans doute justes vus sous l’angle purement financier, je ne suis pas en capacité de les juger. Je m’interroge sur les effets de leur application, mais aussi je me pose des questions sur les objectifs d’un tel projet.
Vous semblez dire que l’argent dépensé pour acheter un logement est en quelque sorte immobilisé au lieu d’alimenter le marché financier.
Une partie de nos revenus sert à alimenter les caisses de retraite. Nous ne plaçons pas ces sommes directement en actions mais les sommes prélevées ne dorment pas dans les coffres des banques. Idem pour l’épargne des ménages. Une autre partie de nos revenus est certes drainée par la nécessité que nous avons de nous loger, mais cela que nous soyons propriétaires ou locataires. La seule différence est que souvent, pour accéder à la propriété, les ménages empruntent, et dépensent plus que pour une location jusqu’à ce qu’ils aient payé leurs emprunts. Ensuite ils dépensent moins, et cela leur convient ainsi.
Mais ça ne change rien au problème : le nombre de logements nécessaires pour une population donnée reste le même, que les occupants en soient propriétaires ou locataires. L’investissement est à faire par quelqu’un de toutes façons, que ce soit par le bailleur ou par le l’occupant propriétaire du logement.
Et pourquoi faudrait-il que des sociétés financières ou l’Etat soient propriétaires de ces logements plutôt que leurs occupants ? Notez que souvent dans la pratique, ce que gère l’Etat coûte fort cher (enseignement, santé…). Et que toujours, dans la pratique, l’État emprunte lui aussi pour investir. Il est vrai que comme il ne rembourse pas, le calcul n’est pas le même pour lui que pour un particulier. Mais avec ce genre de spéculations, nous sommes sur une pente glissante, et nos enfants pourraient trouver la note fort salée.
La possession d’un logement permet à son propriétaire de ne pas verser de loyers à fonds perdus. C’est génial ! C’est une forme d’épargne, une assurance pour l’avenir contre la précarité de la monnaie et du marché financier, sans parler des inquiétudes concernant les retraites, à une période où l’on ne peut plus gagner sa vie. C’est un bien dont on peut disposer en cas de nécessité. Ce « privilège » est payant, sous forme d’impôts locaux et taxes diverses, payées quand on conserve le bien, quand on le vend, quand on le lègue ; la contribution versée par les propriétaires les fait participer à l’effort de la collectivité pour loger ceux qui ont peu de moyens.
Je ne sais pas si les avantages que vous voyez à la fin de la propriété privée ont pour objectif d’apporter des capitaux aux marchés financiers ou d’uniformiser les quartiers. Toujours est-il que ce type de projet dirigiste démoralisera beaucoup de monde pour peu de bénéfices et à mon avis, a de nombreux effets pervers.
@ Lucile
@ Robert Marchenoir
Je vous remercie de vos réponses. Il y a en effet beaucoup à en dire. Mais je vais liquider le contentieux avec Wil et duvent avant de retourner à ce thème.
@ Lucile | 13 décembre 2020 à 01:53
« Je suis entièrement d’accord avec la contradiction que vous a apportée Robert Marchenoir. »
Malheureuse ! Vous allez vous faire traiter de « toutou à son maître », de « kapo de son mentor » et de je ne sais quelles autres amabilités, par la coalition des médiocres et des envieux de ce blog.
N’avez-vous pas appris, depuis le temps, qu’il est très dangereux de m’approuver, ici ?
@ Lucile
« Je suis entièrement d’accord avec la contradiction que vous a apportée Robert Marchenoir… »
Quant à moi, il faudrait que je lui réponde sur le point précis du constructivisme, qui est le point central, me semble-t-il, de sa réfutation de mes propos.
« Vous dites que : « 1. cela (le fait d’être propriétaires de leur logement) diminue leur mobilité quand il s’agit de chercher un travail ». Cet argument est plus juste en France qu’ailleurs, parce que l’État français doit être l’un de ceux qui prélève le plus de taxes quand un propriétaire vend son logement pour en acheter un autre. »
Ce n’est pas qu’une question de taxes. C’est aussi une question de disponibilité d’esprit, de contingences pratiques et d’autres points. Au-delà des Etats-Unis (et idem: je ne cautionne pas excessivement la propriété particulière des logements; on a vu quand même que les subprimes sont aussi liées à cette difficulté d’un particulier à jauger efficacement sa capacité de prêt et de connaître la situation économique de l’immobilier suffisamment bien pour être un acteur rationnel sur le marché), je prendrais plutôt le contraste extrême entre l’Espagne et la Suisse à ce sujet.
L’ancrage local espagnol à travers la propriété immobilière n’apporte que peu de garanties sociétales de prospérité, et les gens s’accrochent aux logements pour des questions culturelles, familiales et aussi parce que le parc locatif n’étant pas géré par des structures suffisamment pro, c’est pas simple pour le pauvre (pas le riche qui collabore avec un notaire) de se déplacer pour trouver un taf dans une ville espagnole pas trop loin.
À l’inverse, la Suisse est effectivement un cas particulier, mais bien qu’il soit compliqué de trouver un logement dans les zones en tension, la règle qui fait du péquin moyen un locataire fait que la question locative est intégrée à la vie économique et politique. Il n’est pas absurde qu’un représentant d’une association de défense des locataires ait un rôle politique relativement naturel dans ce système. La location y est développée. La sous-location aussi.
J’y ai même fait de la sous-sous-sous-location de manière parfaitement légale et avait un pied à terre d’appoint à Zürich un temps pour le prix de peaux de bananes. (Dans un quartier certes infesté de drogue: le centre juste à côté de la gare, où j’ai eu le plaisir de connaître les contrôles d’identité les plus courtois qui soient). Je n’ose même pas imaginer que ce soit possible à Paris, à moins de peut-être louer chez Jawad Bendaoud.
La norme locative favorise la mobilité, j’en suis effectivement convaincu. Cela passe malheureusement, dans un système libéral, par une augmentation rigide des normes auxquelles on demande d’adhérer pour qu’un logement soit louable, normes que ne peuvent assurer – en concurrence – que des professionnels. Et donc par une politique financière et/ou fiscale massivement impopulaire qui a pour effet d’exproprier les propriétaires. J’ai souvent eu cette discussion avec certains collègues de travail, un en particulier, un de mes supérieurs hiérarchiques, qui ne voulait pas démordre qu’une nation de proprios était le must. Je ne l’ai pas fait changer d’avis, mais l’exemple espagnol l’a effectivement fait réfléchir par contraste à la situation suisse.
Mais effectivement, c’est une forme de « constructivisme » que de s’engager dans ce type de politique. Si cela se fait par décrets divino-étatiques, je le rejette bien évidemment intégralement. Si les associations de locataires, les grosses agences immobilières et les communes établissent un consensus pragmatique sur les règles de marché, c’est une forme de constructivisme qui ne nie pas ce que Robert Marchenoir appelle « les rapports humains ». Ces derniers sont en effet indispensables. Et s’ils sont présents, je peux cautionner ou recommander une forme de « constructivisme ». Pas sinon.
Je ne peux pas traiter ici tous les points qui m’ont été opposés. Mais pour faire réfléchir Robert Marchenoir à la question africaine (j’ai bien lu ses liens, et j’aurais beaucoup à en dire), je tiens à le mettre en tension avec le fait que la question africaine a une dimension raciale dans un contexte occidental, mais qu’elle reste aussi liée au niveau global à une situation qu’on ne peut balayer d’un revers de main. Nous avons pas mal de blacks en France. Tous ne serons pas ingénieurs, mais compte tenu de la situation globale que j’évoque, il me paraîtrait pertinent – sans rentrer dans les mots creux comme « chances pour la France » – de tirer le meilleur parti de cette population. C’est qui signifie s’appuyer sur elle pour ne pas perdre pied en Afrique, et la valoriser par ce biais. Les balayeurs resteront en chiffres agrégés des balayeurs, les dealers resteront en chiffres agrégés des dealers, mais tous ne sont pas condamnés à le rester.
Faudrait que je fasse un tour à Rüschlikon pour savoir ce qu’ils en pensent là-bas… Mais bon, en tant que bon blancos ayant grandi en Afrique et vécu à Baar, où Glencore a son siège, j’ai une sympathie particulière pour des gens comme Guy Scott, (vice-)président (blanc) de la Zambie. Les questions sont très concrètes.
« J’ai longtemps suspecté que l’esprit en Zambie évolue d’une situation post-coloniale vers une condition cosmopolite. L’esprit des gens change: ils ont cessé de s’allonger dans leur fauteuils et de ratiotiner sur ce qui fut condamnable dans la colonisation. » — Guy Scott, 2011.
C’est ce type de choses qui fait que la question africaine est plus duale que la vision qu’en a la droite à travers les manifestations sur sol français telles que Rokhaya Diallo. La question Black Lives Matter ne représente qu’une réalité fragmentaire de la condition africaine. Et, en France, comparativement aux US, les blacks sont plus culturellement attachés à leurs pays d’origine qu’ils ne le sont aux US compte tenu du déracinement culturel que fut la traite négrière.
Nous devrions capitaliser sur cela. Tout ne se résume pas à des questions de casquettes à l’envers, ou de noirs qui puent le chanvre.
@ Robert Marchenoir | 14 décembre 2020 à 19:09
« N’avez-vous pas appris, depuis le temps, qu’il est très dangereux de m’approuver, ici ? »
Alors vivons dangereusement !
@ F68.10 | 13 décembre 2020 à 12:20 (@Lucile et Robert Marchenoir)
« Je vous remercie de vos réponses. Il y a en effet beaucoup à en dire. Mais je vais liquider le contentieux avec Wil et duvent avant de retourner à ce thème. »
Vous allez vous casser les dents malheureux (ou prétentieux), n’avez-vous pas remarqué que duvent* – qui n’a pas choisi ce pseudo par hasard – évolue dans un monde parallèle où elle n’est pas atteignable ?
Quant à Wil, selon son degré d’imbibition, la partie est perdue d’avance !
Bonne chance !
*Je ne rate jamais les commentaires décalés de Madame duvent qui m’amusent souvent beaucoup.
@ Christine L.
« Vous allez vous casser les dents malheureux (ou prétentieux), n’avez-vous pas remarqué que duvent – qui n’a pas choisi ce pseudo par hasard – évolue dans un monde parallèle où elle n’est pas atteignable ? »
Elle s’exprime et a un cerveau. Son cas se traite comme tout cas relevant d’un cerveau qui s’exprime.
« Quant à Wil, selon son degré d’imbibition, la partie est perdue d’avance ! »
Je n’ai pas encore diagnostiqué un syndrome de Korsakoff chez Wil. Mais bon, en même temps, je n’ai pas un accès direct à cette personne pour pouvoir me permettre d’émettre un tel jugement.
« Bonne chance ! »
C’est plus pénible que difficile. Les ficelles utilisées par duvent et Wil, cela fait des années que j’y suis confronté de manière répétée et répétitive. Les phrases bien senties pour les envoyer paître ne prennent pas plus d’une fraction de seconde à venir à mon esprit.
Il serait temps qu’ils comprennent qu’il y a des seuils où il devient techniquement impossible d’humilier et de maltraiter davantage autrui. Et feraient bien en conséquence de jeter l’éponge. Même si je sais très bien qu’ils ne le feront pas et que les répliques cinglantes ne feront qu’attendre que l’occasion fasse le larron.
Ils devraient travailler davantage leurs garde. N’ont-ils jamais joué à Monkey Island ?
Ils vivent dangereusement, disent-ils, accoutumés au racisme comme les jeunes Zurichois à l’héroïne, qui entretiennent les déliquescences de la peur pour mieux ne pas accompagner un monde en changement, au plus près d’un réel qui les effraie car, oui, au-delà du logement, nous ne sommes de nos vies que les locataires.
Bon courage, F68.10, je vous sens sur le même chemin que Hildebrand qui renoncerait à ses 7 millions annuels pour diriger l’OCDE, et tenter de ramener les GAFAM à la réalité sociale des rapports humains, dessinant les potentialités d’un futur viable où l’indispensable initiative privée ne pourra être garantie que par la non moins indispensable régulation étatique.
J’avais eu une discussion similaire avec un cousin notable de Baar, député UDC et, sans le convaincre, avait réussi néanmoins à ébranler ces fondements conservateurs qui ne savent plus envisager la réalité et sont alors tentés, comme Lucile et Marchenoir, par une forme mortifère de radicalisme qui, je sais que vous le repérez, ne sont qu’une forme comme une autre d’archaïsme religieux, ce poison dont l’humain ne sait pas encore se désaccoutumer, mais que la fiction littéraire dont vous avez su faire montre face à Savonarole est à même de mettre à distance, à même d’apaiser les conflits les plus exacerbés, démontrant par contraste que l’évolution des rapports sociaux ne sont pas sans correspondance avec ceux qu’entretiennent le cœur et la raison :
« Leur cœur n’a pas encore appris à faire usage de leur raison, et il demeure entre les deux une différence d’évolution presque aussi considérable que celle qui sépare le cæcum de la pie-mère. »
Robert Musil, l’Homme sans qualités
@ Christine L. | 15 décembre 2020 à 00:18
« Vous allez vous casser les dents malheureux (ou prétentieux), n’avez-vous pas remarqué que duvent* – qui n’a pas choisi ce pseudo par hasard – évolue dans un monde parallèle où elle n’est pas atteignable ? »
Mince ! Comment savez-vous ça…
Je pourrais dire à « F… qui a toujours raison », que s’il tentait cette chose impossible, s’il se faisait ce danger, que je le lise, et aussitôt son cerveau crème coulerait le long de mes mots cybernétisés…
Mais, mais, mais, je suis bonne et le laisse dépiauter son petit lapin qui n’a pas le temps…
« *Je ne rate jamais les commentaires décalés de Madame duvent qui m’amusent souvent beaucoup. »
C’est un début ironique ou pas, et l’important est le début car la fin, ne parlons pas de fin…
Les hommes sont prévisibles et pleins de vanité, ils oublient ce qui importe, ce qui est estimable, ce qui est sensible, ce qui est bon, ils le laissent aux femmes, qui sont prévisibles et pleines de vanité, alors… il faut se rendre inatteignable, en écoutant cette passacaille
https://www.youtube.com/watch?v=UvKykLzlFLg
Homo fugit velut umbra (Passacaglia della Vita)
O come t’inganni
Se pensi che gl’anni
Non hann’da finire
Bisogna morire
Bisogna morire
Bisogna morire
È un sogno la vita
Che par sì gradita
È breve il gioire
Bisogna morire…
@ Lucile | 14 décembre 2020 à 23:40
« Alors vivons dangereusement ! »
En espérant que vous n’aurez pas à le regretter. De nombreux intervenants et surtout intervenantes (qui se reconnaîtront) ont été des fans inconditionnels de Marchenoir lors de sa venue sur ce blog.
Malheureusement, il leur est arrivé, bien maladroitement il est vrai, de contester certains de ses avis péremptoires, ce qui leur a valu une bordée de sarcasmes et d’injures de l’offensé.
Depuis ce genre de déconvenue, il semble que leur admiration se soit nettement dégonflée.
Il faut se méfier des esprits trop brillants qui ne supportent pas la contestation, car tel Icare vous risquez de vous brûler les ailes.
Bon courage quand même !
@ Aliocha
« J’avais eu une discussion similaire avec un cousin notable de Baar… »
Charmant village, n’est-ce pas ? C’est vrai que la vue n’est pas entièrement dégagée quand on s’y balade en vélo avec tout ces concessionnaires Maserati qui encombrent le paysage. Mais ces quelques nuisances ne gâchent pas le plaisir de faire ses courses à la ferme voisine, à deux pas, où une pièce dans la machine juste à côté de la vache vous offre du lait frais, et où vous pouvez, juste à côté de la vache aussi, acheter vos fruits et légumes en déposant l’appoint dans une petite boîte sans que personne n’ait à vérifier. Tout cela se fait à la confiance. C’est beau. Je mettais même du pognon en rab dans la petite boîte. Sûrement une forme de culpabilité de ne pas être suffisamment taxé. Monaco, c’est vraiment pour les flambeurs et les m’a-tu-vu… Là, c’est bucolique: un rêve de bobo extrêmement friqué. Et en plus, ça bosse.
Plus de Suisses que de Zougois. Plus d’étrangers que de Suisses. Plus d’entreprises que d’étrangers. Plus de boîtes aux lettres que d’entreprises. Plus de moutons que de boîtes aux lettres. Je résume, bien entendu.
Sans parler de ses gauchistes et de sa violence politique. De quoi ravir et dépayser un anar.
« J’avais eu une discussion similaire avec un cousin notable de Baar, député UDC et, sans le convaincre, avait réussi néanmoins à ébranler ces fondements conservateurs qui ne savent plus envisager la réalité et sont alors tentés, comme Lucile et Marchenoir, par une forme mortifère de radicalisme qui, je sais que vous le repérez, ne sont qu’une forme comme une autre d’archaïsme religieux… »
Le problème que je vois, en France, est qu’il est malheureusement impossible d’avoir des positions libérales nuancées devant le matraquage de la gauche. C’est bien de discuter de « constructivisme » soft à la sauce helvétique. Mais si devant la moindre admission que le marché puisse avoir des imperfections – et il y en a: logement, marché de l’innovation pharmaceutique, matières premières, et j’en passe… – on se retrouve face à une infantile et soviétisante hurlante de gauche, il convient malheureusement de prendre les positions de Marchenoir ou de Lucile en insistant sur le fait que la propriété privée est un fondement intangible d’un libéralisme politique. Parce qu’en face, les gens ne sont pas raisonnables. C’est ainsi.
« …ce poison dont l’humain ne sait pas encore se désaccoutumer, mais que la fiction littéraire dont vous avez su faire montre face à Savonarole est à même de mettre à distance… »
Faut pas pousser, Aliocha… La réalité est que, malheureusement, face à Savonarole, Wil ou duvent, le persécution rhétorique modérément réciproque est le seul mécanisme de rappel à la civilité que permet la liberté d’expression pour contraindre les gens à adopter des attitudes permettant le débat apaisé. Il faut parfois canarder et attendre que la poussière retombe.
Et Musil, c’est du bon.
@ duvent | 15 décembre 2020 à 09:30
Après nous avoir saoulés avec son latin gaffiotesque et bloguesque, duvent se lance à présent dans l’italien pizzatesque et prétend porter jugement sur la nature de l’homme.
L’ultracrépidarianisme poussé à son ultime néant !
@ duvent (@ Tipaza)
« Les hommes sont prévisibles et pleins de vanité, ils oublient ce qui importe, ce qui est estimable, ce qui est sensible, ce qui est bon, ils le laissent aux femmes, qui sont prévisibles et pleines de vanité, alors… »
Quand Pârvatî aura fini de tenter de tirer sur la douille de Shiva et sera redescendu du mont Kailash, on pourra commencer à entrer en matière.
« Après nous avoir saoulés avec son latin gaffiotesque et bloguesque, duvent se lance à présent dans l’italien pizzatesque et prétend porter jugement sur la nature de l’homme. » — Tipaza
Je sens que je vais abaisser mon seuil de tolérance d’un cran.
Que ne faut-il pas lire…
@ Tipaza | 15 décembre 2020 à 14:37 (@ duvent | 15 décembre 2020 à 09:30)
« Après nous avoir saoulés avec son latin gaffiotesque et bloguesque, duvent se lance à présent dans l’italien pizzatesque et prétend porter jugement sur la nature de l’homme.
L’ultracrépidarianisme poussé à son ultime néant ! »
La vache, elle est extra cette sortie !!
Mais avec qui d’autre, sinon moi, auriez-vous pu placer : « gaffiotesque » « bloguesque » « pizzatesque » et le magnifique « ultracrépidarianisme » ??
Je vous le demande, mais je vous en prie ne me répondez pas illico presto, laissez-moi me délecter encore de votre prose mystérieusement sublime, délicatement sibylline, follement sobre ! Sunt verba et voces, et praeteraque nihil…
Comment vous dire ?
Voilà que les mots me manquent, je suis si éblouie et tellement émue par votre style si extraordinaire, dont la beauté n’a d’égale que la vénusté…
Oui, j’écris vénusté parce qu’en ce moment le sujet préféré des hommes est : la Femme…
D’ailleurs, je vous ai lu sur l’autre fil, celui où un lubrique bossu au regard torve a prétendu satisfaire une femme (façon de parler…), qui ne venait pas pour épousseter ses bijoux de famille.
Je me demande bien pourquoi l’époussetage des bijoux de famille d’un bon parti, je veux dire : de belles parties, n’est pas passé par une proposition contractuelle, car en effet, chacun sait qu’un contrat bien conçu évite les mauvaises surprises, lesquelles sont de plus en plus souvent judiciaires…
Bref ! Et pour revenir à vous, triste sire, homoncule chagriné, nabot révolté, minus abens, la prochaine fois que vous voudrez vous adresser à moi, ne dites pas « Nous… », et n’ajoutez pas « duvent », dans deux petits phrases mal tournées, cela m’a profondément choquée, et ce choc choquant, fait encore à l’heure où je vous écris trembler la mousse nacrée de mon cappuccino…
Sinon, quel était votre propos, et quel but poursuivez-vous ?
@ Achille | 15 décembre 2020 à 11:34
Vous avez dû remarquer que je n’étais pas une « fan », ni une « inconditionnelle » de Robert Marchenoir, et que je faisais partie de ceux qui de temps en temps débattent directement avec lui et émettent des opinions divergentes sans que l’un de nous en ressorte irrémédiablement ulcéré, ni ne se sente diminué. Il ne m’a jamais injuriée, et réciproquement. Il n’a jamais été grossier avec moi. Et il prend la peine de me répondre quand je l’interroge.
Ses argumentations m’intéressent, que je sois d’accord ou non avec lui, et son style vivant, direct, parfois drôle, parfois piquant, toujours clair et énergique, est un régal pour mon goût. Quand je lis son nom dans la liste des intervenants, cela m’aiguise l’appétit, sûre que je suis à l’avance de ne pas perdre mon temps en le lisant. Il n’est pas le seul, chacun de nous a sa propre liste, cela ne m’empêche pas de lire tous les autres, et d’en apprécier un bon nombre. De façon générale je ne dramatise pas les rapports humains, et je ne les trouve pas désagréables. (Sauf une ou deux exceptions sur le blog, avec qui je ne me sens pas en sécurité et avec qui je n’ai plus d’interaction, donc plus de souci, quoique je m’attende à tout, ou plutôt à n’importe quoi de leur part.)
Quand les blogueurs sont intéressants, ou amicaux, ou un peu farfelus, quand ils écrivent bien, quand ils sont vrais, je ne demande qu’à les lire.
Donc c’est ainsi, je ne vois pas pourquoi ni de qui je me méfierais, et qui pourrait m’en faire le reproche.
@ Ninive (@ Lucile)
« Attention Lucile vous devriez réviser vos connaissances sur la fiscalité immobilière, sur celle des taux d’emprunts immobiliers et celle de la rentabilité des placements en y adjoignant l’élément inflation pour peaufiner vos calculs sans oublier que « pierre qui roule n’amasse pas mousse », n’oubliez pas non plus l’éventualité des risques monétaires et celle des lieux d’investissements en fonction des moyens détenus. »
Vous savez, avec Lucile, mes interactions ne consistent pas à « vouloir avoir raison », mais à échanger des arguments. Je peux me tromper. Elle peut se tromper. Le but n’est pas d’écraser autrui sous un flot d’arguments. Ce ne l’est que lorsque le commentaire auquel je réponds contient une attaque personnelle plus ou moins déguisée, plus ou moins furtive, que je mets du poison au bout de ma flèche.
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@ duvent (@ Tipaza)
« Je vous le demande, mais je vous en prie ne me répondez pas illico presto, laissez-moi me délecter encore de votre prose mystérieusement sublime, délicatement sibylline, follement sobre ! Sunt verba et voces, et praeteraque nihil… »
Et pourquoi n’iriez-vous pas plutôt faire un tour au musée ? Ou vous délecter de choses qui en valent un peu plus la peine ?
« Bref ! Et pour revenir à vous, triste sire, homoncule chagriné, nabot révolté, minus abens… »
Sommes-nous en droit de vous faire remarquer qu’il n’y a rien de glorieux à injurier et rabaisser les gens ainsi ?
« Sinon, quel était votre propos, et quel but poursuivez-vous ? »
Son propos est là. Quant aux confidences sur le sens qu’on accorde à son existence, mieux vaut sagement choisir ses confidents à ce sujet. Il ne serait pas sage, eu égard à votre comportement, que Tipaza vous compte parmi ceux-ci.
La persécution rhétorique entraîne une rhétorique de la persécution chez ceux qui savent sur quel terreau affectif poussent les idées les plus folles, et les petits-enfants de l’apiculteur zougois d’avant le dumping payèrent le prix fort pour ceux qui vinrent et viennent encore se gaver, glissant par culpabilité plus que l’appoint dans la boîte à lait.
Ma belle-mère ne dissimulait pas son dégoût quand elle revenait de la carte postale – ils ne pensent qu’au fric – et se souvenait de ses neveux, l’un parti dans une secte, l’autre retrouvé flingué avec le fusil de chasse du père dans les bois bordant la route de Zürich, un autre encore se prostituant sur les quais de la Limmat pour s’injecter dans la carotide sa dose d’héroïne, n’ayant plus d’autre veine intacte.
La Kirschtorte a un drôle de goût quand on se rappelle que dans les années quatre-vingt, la Suisse comptait le plus haut taux mondial d’héroïnomanes et le second de suicide, que voulez-vous, on ne spolie pas le monde entier impunément, même si pour cela on travaille bien et dur, la Maserati ne remplacera jamais la bonne conscience, et les avocats d’affaires l’honnête bourgmestre.
Les gauchistes hurlant en retour sont victimes réciproques des mêmes aberrations, et le fil du réel comme une tyrolienne traverse l’abîme de ces géhennes semblables, fort de la loi et des textes fondamentaux que s’acharnent à détourner les princes aztèques du matérialisme occidental qui nous a conduits jusqu’ici, à strictement ne pas savoir gérer la plus quelconque pandémie.
C’est bien simple, aucun treillis n’enfermera le vent, et si duvent ne s’enferme d’elle-même au réciproque mouvement, elle continuera malgré la correction des savants, à savoir exercer sa science de la liberté, celle qui sait danser avec toute l’insolence de sa joie salvatrice sur le fil bien ancré de l’amour du prochain et du soin aux petits, laissant en bas, si loin qu’ils paraissent jouets, tous ces sérieux propriétaires, ceux qui n’admettent pas de cette vie n’être que locataires et qui, avec la maison et l’héritage douillet, ne savent transmettre aux enfants que l’accès aux enfers de la neurasthénie.
@ F68.10 | 14 décembre 2020 à 22:44
« On a vu quand même que les subprimes sont aussi liées à cette difficulté d’un particulier à jauger efficacement sa capacité de prêt et de connaître la situation économique de l’immobilier suffisamment bien pour être un acteur rationnel sur le marché. »
Pas « un particulier » : les Noirs. La crise des subprimes est due à la doctrine anti-raciste en vigueur aux États-Unis.
Il vous manque visiblement les informations les plus importantes pour analyser la situation, et pour cause : il ne faut pas compter sur les grands médias pour les diffuser…
Fait n°1 : les Noirs aux États-Unis ont un taux de défaut sur les prêts immobiliers massivement supérieur à celui de la population en général.
Je m’empresse de préciser : à revenu égal. Ce n’est pas « la faute à la pauvreté ».
Fait n°2 : en conséquence, les banques leur refusaient des prêts immobiliers dans une proportion similaire.
Fait n°3 : ce fut considéré comme « raciste » par les médias, l’opinion et le gouvernement. Parce que, bien sûr, la responsabilité individuelle n’existe pas : lorsqu’on refuse un avantage à quelqu’un, il n’y est jamais pour rien. C’est « injuste ».
Fait n°4 : afin d’éradiquer cet épouvantable « racisme », il fut édicté une loi qui interdit aux banques de prendre en compte les statistiques ethniques relatives au remboursement des prêts. Statistiques qui leur permettaient, auparavant, d’éliminer les populations à risques.
Fait n° 5 : la loi n’ayant jamais permis de changer ni la nature humaine ni la biologie, l’inévitable arriva : les banques furent obligées d’accorder des prêts immobiliers en masse à des gens qui se montrèrent incapables en masse de les honorer.
Fait n°6 : le défaut systémique ainsi provoqué se diffusa à l’ensemble de l’économie, par les mécanismes qui ont été abondamment décrits.
Après avoir entravé ainsi de façon massive les lois du marché, l’idéologie socialiste dominante mit bien évidemment sur le dos du capitalisme et de l’excessive liberté des marchés ce qui était, en fait, dû au socialisme et au dirigisme excessif de l’économie.
Et donc « tout le monde sait bien que » c’est « l’ultra-libéralisme » qui a provoqué la crise des subprimes, alors que, comme c’est souvent le cas, c’est exactement le contraire.
Bien entendu, les prêts immobiliers imprudents, imposés par la loi, n’ont constitué qu’un élément déclencheur dans cette crise. Il y avait d’autres facteurs structurels d’instabilité. Mais on ne peut pas, à la fois, mettre en cause ces prêts (les fameux « subprimes ») dans la crise financière, et passer sous silence ce que je viens de dire.
Il faut ajouter le fait n°7 : l’incapacité prouvée des Noirs à honorer le remboursement des prêts n’est que la conséquence d’une autre déficience, elle aussi prouvée depuis longtemps par la science : l’incapacité à se projeter dans l’avenir, l’incapacité à différer une satisfaction immédiate (par exemple l’achat de babioles superflues) au profit d’une satisfaction différée (par exemple, la possession d’une maison consécutive au remboursement d’un prêt en temps et en heure).
C’est la raison pour laquelle, entre autres, les Noirs sont (en général, en moyenne et nonobstant des exceptions individuelles, comme toujours) incapables de respecter un horaire ou un rendez-vous.
« L’ancrage local espagnol à travers la propriété immobilière n’apporte que peu de garanties sociétales de prospérité, et les gens s’accrochent aux logements pour des questions culturelles, familiales […] »
Les gens sont bêtes… et vous, vous savez manifestement mieux qu’eux ce qui est bon pour eux. A-t-on idée de « s’accrocher » à son logement « pour des raisons culturelles ou familiales » ?
L’une des premières lois de l’économie, c’est que la valeur des biens est subjective. Ce n’est pas au Secrétariat général au Plan de décider la valeur des maisons. Si Pedro tient à sa masure branlante parce qu’elle renferme l’histoire de sa famille, eh bien il a raison par définition. Au nom de quoi lui enverrait-on des chemises brunes pour l’obliger à déménager, sous prétexte qu’il pourrait trouver un emploi mieux payé à Boboville ?
« La norme locative favorise la mobilité, j’en suis effectivement convaincu. Cela passe malheureusement, dans un système libéral, par une augmentation rigide des normes auxquelles on demande d’adhérer pour qu’un logement soit louable, normes que ne peuvent assurer – en concurrence – que des professionnels. »
Sûrement pas. Dans un système libéral, il y a le moins de normes possible sur les logements, et on n’en arrive certainement pas à la situation actuelle absurde, où les immeubles neufs ressemblent à des prisons (les fenêtres sont d’étroites meurtrières, sous prétexte de lutter contre un réchauffement climatique inexistant et en tout cas inoffensif), et doivent comporter des WC grands comme des chambres, sous prétexte qu’un invalide pourrait s’y installer d’ici un siècle.
La mobilité passe par la liberté, la diminution du nombre des normes qui augmentent le prix de l’immobilier, et la baisse des taxes en tout genre qui dissuadent l’achat et la vente.
« La question africaine a une dimension raciale dans un contexte occidental, mais elle reste aussi liée au niveau global à une situation qu’on ne peut balayer d’un revers de main. »
Mon propos n’est pas, ici, d’écrire une encyclopédie sur l’Afrique. Évidemment que je considère l’Afrique d’un point de vue occidental, puisque je suis un Occidental. Et je la considère exclusivement sous l’angle de l’immigration. Si les Africains veulent mettre le bazar chez eux, ça les regarde.
On voit mal ce que vous tentez de démontrer par la vidéo que vous mettez en lien. Celle-ci vante les ressources naturelles de l’Afrique, et énumère les investissements colossaux qui y sont faits par les puissances étrangères.
En dehors d’essayer de nous dire que les Noirs sont « gentils » ou « intelligents » en raison des opportunités de développement économique que recèle le continent, je ne vois pas bien.
J’ignore le contexte et l’origine de cette vidéo, mais je remarque que la belle Indienne (apparemment) qui nous fait ainsi la leçon termine en disant : rien de tout cela n’est dans l’intérêt des Africains. Et elle nous explique que tous ces méchants étrangers qui déversent des milliards sur le continent, c’est la même chose que la colonisation du XIXe siècle.
En somme, un joli numéro de pleurnicherie gauchiste. Je ne comprends pas : l’Afrique recèle d’extraordinaires ressources minières (d’après elle), les étrangers la noient sous le pognon, et donc… ça veut dire que les Africains sont de pauvres victimes, une fois de plus ? Donc si je comprends bien, il faudrait les laisser mariner dans leur misère et leur incurie, c’est ça qui leur ferait plaisir ?
Dans ma logique à moi, si les Africains sont incapables d’être super-riches bien qu’ils dorment sur des montagnes de platine, c’est que ce sont des incapables. Et si c’est pour cause de retard historique bla-bla (quoique ce retard dure depuis la naissance de l’humanité), alors la moindre des choses serait qu’ils disent merci à la Chine, aux États-Unis, à l’Union européenne et à tous ces vilains étrangers racistes qui viennent s’occuper d’elle.
« Nous avons pas mal de blacks en France. Tous ne seront pas ingénieurs, mais compte tenu de la situation globale que j’évoque, il me paraîtrait pertinent – sans rentrer dans les mots creux comme ‘chances pour la France’ – de tirer le meilleur parti de cette population. C’est qui signifie s’appuyer sur elle pour ne pas perdre pied en Afrique, et la valoriser par ce biais. »
C’est la théorie absurde selon laquelle l’Occident ne pourrait pas exercer d’influence en Afrique par lui-même : il faudrait, pour cela, qu’il fasse d’abord venir des millions d’éboueurs « sans papiers », avant de leur demander d’intercéder auprès de leurs « frères ».
On se demande, dans ce cas, comment fait la Chine, qui est en train de conquérir l’Afrique politiquement et économiquement, sans avoir la moindre immigration noire à domicile. Peut-être savent-ils prendre l’avion ? soulever un téléphone ? utiliser Internet ?
« La question Black Lives Matter ne représente qu’une réalité fragmentaire de la condition africaine. »
En effet, et c’est pourtant cette vision-là que les « anti-racistes » tentent de nous imposer, avec grand succès jusqu’à présent.
D’ailleurs les BLM ne reflètent en rien la condition africaine : ils reflètent le point de vue d’une frange marxiste, féministe et homosexuelle des Noirs américains, qui eux-mêmes n’ont aucun lien avec l’Afrique.
Et pourtant, on nous impose de changer nos mœurs, nos lois et notre économie en fonction de l’idéologie BLM.
Je suis tout à fait pour qu’on instaure de bonnes relations diplomatiques et économiques avec l’Afrique : cela passe par le fait qu’elle arrête de nous envahir avec ses émigrés.
Dans ce cas et dans ce cas seulement, on pourrait envisager de la couvrir de pognon afin qu’elle puisse sortir de sous le sol ses fameuses « richesses » qu’elle n’a rien fait pour mériter. Et de buter ses islamistes qu’elle est incapable de contenir par elle-même.
@ Ninive 15 décembre 19h29
« Attention Lucile vous devriez réviser vos connaissances sur la fiscalité immobilière, sur celle des taux d’emprunts immobiliers et celle de la rentabilité des placements en y adjoignant l’élément inflation pour peaufiner vos calculs sans oublier que « pierre qui roule n’amasse pas mousse », n’oubliez pas non plus l’éventualité des risques monétaires et celle des lieux d’investissements en fonction des moyens détenus. »
Êtes-vous sûr de n’avoir oublié rien d’autre ?
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@ Lucile 15 décembre 22h00
« De façon générale je ne dramatise pas les rapports humains, et je ne les trouve pas désagréables. (Sauf une ou deux exceptions sur le blog, avec qui je ne me sens pas en sécurité et avec qui je n’ai plus d’interaction, donc plus de souci, quoique je m’attende à tout, ou plutôt à n’importe quoi de leur part.) »
À tout ! C’est peut-être un peu présomptueux, non ?
@ F68.10 | 16 décembre 2020 à 00:11
« Et pourquoi n’iriez-vous pas plutôt faire un tour au musée ? Ou vous délecter de choses qui en valent un peu plus la peine ? »
Justement pas plus tard que tout de suite, je me demandais : Pourquoi donc est-ce que je ne ferais pas ce qui plaît à « F… qui sait tout », plutôt que ce qui me plaît à moi, et j’ai beau chercher je ne vois pas de réponse digne de « F… qui sait tout ».
« Quant aux confidences sur le sens qu’on accorde à son existence, mieux vaut sagement choisir ses confidents à ce sujet. Il ne serait pas sage, eu égard à votre comportement, que Tipaza vous compte parmi ceux-ci. »
Quelle idée saugrenue que celle de venir chercher ici un confident, et celle parfaitement idiote de penser que « le sens qu’on accorde à son existence » vous fait choisir le confident ad hoc…
Il faut excaver un abbé Dubois, ou un père Coton…
Ceux qui aiment faire des confidences et ceux qui les récoltent s’épanchent toujours inconsidérément, jusqu’à l’écœurement.
Never complain, never explain !
Vous voyez, vous et moi n’avons rien en commun, je vous invite donc à ne pas perdre votre temps précieux à lire « mes pauvretés », vous gagnerez en sérénité et en intelligence… Hic sunt leones !
@ Robert Marchenoir
« Pas « un particulier » : les Noirs. La crise des subprimes est due à la doctrine anti-raciste en vigueur aux États-Unis. »
Ah ! Celle-là, on ne me l’avait jamais faite ! J’ai éclaté d’un grand rire ! Non que je sois en désaccord: je n’ai pas encore examiné vos arguments. Je vais d’abord me coltiner duvent, et j’y reviendrai probablement.
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@ Aliocha
« …glissant par culpabilité plus que l’appoint dans la boîte à lait. »
Je sais pas si c’est de la culpabilité. Je pense plutôt que ce serait un sentiment de honte que d’être pingre dans ce contexte social somme toute passablement scandaleux. J’aime beaucoup, néanmoins: curieusement, cela rend moins matérialiste quand il y a trop de fric autour de soi. Il m’arrivait souvent des pousser de « rhôôôô !! » plus d’incrédulité que de culpabilité… D’ailleurs, mon tonton par alliance trotsko et ouvriériste qui (sans blague…) attend (ou feignait d’attendre) un coup de fil de Moscou était admiratif: il n’a jamais vu des chantiers aussi propres et aussi bien tenus qu’à Zug. Il était complètement scandalisé quand il s’y baladait en y chantant l’Internationale, mais était néanmoins admiratif.
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@ duvent
« Justement pas plus tard que tout de suite, je me demandais : Pourquoi donc est-ce que je ne ferais pas ce qui plaît à « F… qui sait tout », plutôt que ce qui me plaît à moi, et j’ai beau chercher je ne vois pas de réponse digne de « F… qui sait tout ». »
Alors, surtout, faites bien ce qu’il vous plaît, ma grande ! Je ne suis pas votre papa, ni votre maton, ni votre psychiatre. Et non, je ne sais pas tout: il m’arrive de rencontrer des limites à mon savoir, et je le reconnais ; et même quand je pense percevoir ce que d’autres ne semblent pas percevoir, j’essaie de faire preuve de prudence et de rigueur intellectuelle. Ce qui, je n’en doute pas, est aussi votre cas, n’est-ce pas ?
« Quelle idée saugrenue que celle de venir chercher ici un confident… »
Alors pourquoi tendez-vous des perches à Tipaza, l’enjoignant à vous communiquer des « buts » qu’il aurait, et cela pour, en l’absence de réponse, le faire tourner en bourrique, et en présence de réponse, le faire tourner en bourrique. C’est parce que vous êtes moralement cramée que vous comportez ainsi ?
« Ceux qui aiment faire des confidences et ceux qui les récoltent s’épanchent toujours inconsidérément, jusqu’à l’écœurement. »
Eh bien, voyez-vous, si on décide de faire des confidences, ou de les écouter, c’est un choix. Et il peut y avoir de très bonnes raisons à cela.
« Never complain, never explain ! »
Ce dicton a ses limites. Mieux vaut un geignard qu’une personne qui, au lieu de se plaindre, décide de coller du plomb entre les deux oreilles de ses interlocuteurs. Il faut parfois savoir se plaindre, et parfois écouter les plaintes. Dans certaines limites: celles de la décence, du respect des faits, et en conscience que la violence peut trop vite arriver quand les problèmes ne sont pas traités. N’importe qui devrait le savoir, le comprendre, et, sans prétendre savoir quoi faire face au contexte de la plainte, considérer la question « qu’est-ce qu’une plainte ? » avec un certain esprit de sérieux.
Donc, non. Ce dicton peut éventuellement être une éthique de vie personnelle. En aucun cas un code moral qu’une société se doit d’adopter. Cela serait beaucoup trop dangereux.
« Vous voyez, vous et moi n’avons rien en commun… »
Vu que vous êtes une sombre idiote, c’est plutôt un compliment. Merci.
« …je vous invite donc à ne pas perdre votre temps précieux à lire « mes pauvretés »… »
Ne mettez pas une citation dans ma bouche alors que je ne l’ai jamais prononcée. Et c’est mon souverain et bien bon plaisir que de vous répondre et de vous clouer le bec. Veuillez continuer. Si tel est votre bon plaisir. Quand il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir, surtout pour les âneries.
« …vous gagnerez en sérénité et en intelligence… Hic sunt leones ! »
La modestie ne vous étouffe manifestement pas. Tout comme la frivolité.
Vous voyez bien, chère pleureuse gauchiste, que Marchenoir rime avec crime.
@ F68.10 | 16 décembre 2020 à 10:26
Puisque tout est prétexte pour parler de vous, je dirai : Noir ! Paire ! Et gagne !
C’est bon ? Vous avez quelque chose à m’annoncer ?
De mon côté, j’annonce : Noël, et donc je ne dirai rien de cruel et vrai, je ne dirai rien d’effrayant et authentique, je ne dirai rien de nouveau et affligeant …
Non, je vous dirai : Joyeux Noël !
Je pars et à mon retour les choses et les êtres immuablement altérés seront au rendez-vous des plaisirs et des jours…
A l’an que vèn, se sian pas mai que siguen pas mens !
@ duvent
« Puisque tout est prétexte pour parler de vous, je dirai : Noir ! Paire ! Et gagne ! »
Ne faites pas l’ingénue: vous n’êtes simplement que le prétexte pour qu’on parle de vous, et je ne le fais à travers moi essentiellement que pour la simple raison qu’il faut bien essuyer vos attaques personnelles.
« C’est bon ? Vous avez quelque chose à m’annoncer ? »
Que vous brassez de l’air pour vous arroger le dernier mot et ainsi tenter de vous garantir, par votre morgue, un droit à humilier asymétrique.
« De mon côté, j’annonce : Noël, et donc je ne dirai rien de cruel et vrai, je ne dirai rien d’effrayant et authentique, je ne dirai rien de nouveau et affligeant … »
Eh bien je vais donc vous ressortir du vieux…
« Non, je vous dirai : Joyeux Noël ! »
Tant raille-on que plus on n’en rit,
Tant dépent-on qu’on n’a chemise,
Tant est-on franc que tout y frit,
Tant vaut « Tiens ! » que chose promise,
Tant aime-on Dieu qu’on fuit l’Eglise,
Tant donne-on qu’emprunter convient,
Tant tourne vent qu’il chet en bise,
Tant crie-l’on Noël qu’il vient.
« Je pars et à mon retour les choses et les êtres immuablement altérés seront au rendez-vous des plaisirs et des jours… »
Pourtant, les astres dans le ciel ne sont pas aussi fixes qu’il n’y paraît. En 1801, peu après Noël, il y eut des gens qui ramèrent pas mal du côté de Palerme. Noël n’est pas de tout repos pour tout le monde.
« A l’an que vèn, se sian pas mai que siguen pas mens ! »
Vivement qu’on apprenne à se débarrasser, en France, de cette forme de préciosité qui consiste à écraser l’autre à travers des jeux littéraires complètement à côté de la plaque.
@ Caserte
Exagération peut-être, mais quand un troll s’y met, c’est « tout et n’importe quoi » (par exemple, le 16 décembre 2020 à 10:39).
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@ Ninive
Pour ce qui est d’acheter son logement, ce qui l’emporte sur tous ces calculs, c’est la motivation d’avoir un chez-soi que personne ou presque ne puisse vous reprendre. Ça ne se quantifie pas. Un logement n’est pas une voiture, qu’il est effectivement quelquefois plus avantageux de louer que d’acheter.
D’après une camarade de Sciences Po d’Emmanuel Macron, qui a commencé sa carrière politique en tant que militant strauss-kahnien, notre président était bien décidé à secouer les mauvaises habitudes des « baby-boomers ». Pour lui le logement est peut-être avant tout un produit financier, spéculatif, mais peu favorable au marché, et, comme l’impôt est un bon moyen de rediriger les citoyens dans un sens plus collectif, il peut servir à faire passer l’envie aux gens de devenir propriétaires. Et même à leur faire honte de seulement le désirer. Sauf qu’à vouloir aller trop contre leurs inclinations, à les priver de leurs aspirations traditionnelles, et à les forcer dans une voie choisie par le gouvernement, on en fait des pantins malléables, résignés, peu enclins à se donner du mal pour réussir. Si on leur laisse la possibilité de choisir, très bien, mais si on la leur retire par des voies détournées, très mal.
Pour moi le problème n’est pas que les gens veuillent devenir propriétaires de leur logement, l’État ayant déjà tellement de moyens d’entamer les droits que leur donne ce titre, mais le problème est que la moitié des Français ne puissent pas caresser cet espoir.
@ Robert Marchenoir
Je suis un peu perdu dans la masse d’arguments qu’il faut traiter pour vous répondre. Je vais donc commencer par vous citer sur tout les points où je suis d’accord, au risque de passer nos désaccords sous silence. Mais rien qu’en développant nos points d’accord, vous allez probablement voir apparaître les lignes de fracture qui nous opposent.
1. Je ne nie pas que les « credit deliquencies » soient plus élevées chez les blacks que chez les blancs (je ne pense même pas avoir à regarder les chiffres pour y accorder de la crédibilité).
2. Je ne mets pas en cause uniquement les subprimes dans la crise de 2008 (ni ne mets tout cela sur le dos des noirs).
3. Je suis d’accord que la condamnation de « l’ultra-libéralisme » fut outrancière (ce qui ne m’empêche pas de vouloir réguler certaines choses…)
4. Je confirme aussi que les noirs n’ont pas une relation au futur qui soit identique à celle des Occidentaux (je me méfie de ce qu’en dit « la science » à ce sujet, mais je sais ce que j’ai vu et vécu en Afrique, et ce constat est une réalité – quant à l’attribuer à des facteurs culturels ou génétiques et à postuler que cela ne changera jamais, je trouve cela excessivement catégorique et excessivement déterministe, et pas vraiment à la hauteur des enjeux).
5. Je rejette évidemment l’idée d’un Secrétariat au Plan dans le domaine immobilier (mais je rejette aussi l’idée que la valeur soit une notion subjective).
6. Si Pedro s’attache à sa maison branlante pour des motifs affectifs, il a raison par définition, nous sommes d’accord (mais Pedro n’est pas seul, et bien que le marché doive s’assurer que Pedro puisse mettre son pognon là où est son affect, la réglementation d’un marché doit prendre en compte d’autres aspirations et les permettre, ce qui mitige cet argument) ; il n’est pas question d’envoyer des chemises brunes à Pedro.
7. Dans un système libéral, il y a effectivement le moins de normes possibles (ce qui n’empêche pas que le contrôle technique soit nécessaire pour conduire, et l’idée d’un contrôle technique pour s’assurer que les émoluments d’entretien prévisibles d’un bien immobilier selon les exigences collectives d’une commune soient bien provisionnés me semble parfaitement compatible avec une approche libérale de la question ; comme le contrôle technique, et pour les mêmes raisons).
8. Vous avez parfaitement le droit de considérer l’Afrique d’un point de vue occidental (je dois toutefois vous confesser que bien qu’imbibé de culture occidentale jusqu’au trognon, ma fréquentation des pourtours africains – mais pas que… – de l’océan Indien me donne une perspective qui n’est pas du tout occidentalo-centriste de la question géopolitique ; et c’est en fréquentant ce blog que je me suis rendu compte du poids de mon histoire personnelle dans cette appréciation).
9. La belle Indienne qui nous fait la leçon fait un constat objectif sur le sujet, constat sur lequel vous, moi et elle peuvent être d’accord (je tiens à préciser qu’il ne me paraît pas légitime de prendre un média proche du BJP indien – paraît-il classé à l’extrême droite fascisto-raciste – pour du gauchisme franchouillard décolonial à la noix).
10. Je vous confirme que le sous-développement africain alors qu’ils sont assis sur des montagnes de platine montre bien qu’ils sont des incapables (le seul détail est que je ne tire pas les mêmes conclusions que vous de cette situation sur le long terme – mais je pourrais vous donner des anecdotes à la pelle qui vous renforceraient dans votre opinion sans que cela fasse bouger la mienne -, c’est un paradoxe apparent qui s’explique par tout ce que j’y ai vu et en comprends, et qui ne peut s’expliquer rapidement, même par une déferlante de commentaires).
11. Sur certains points, il est parfaitement exact que les Africains devraient dire merci aux puissances étrangères (sur d’autres, c’est parfaitement inexact, pour rester poli, et quoi qu’il en soit, la logique des sentiments des peuples ne suit pas les chemins balisés par une « réflexion rationnelle sur le plan moral », et ce, quelle que soit la façon d’interpréter les guillemets qui précèdent).
12. Nous sommes parfaitement d’accord que la question BLM est instrumentalisée par les anti-racistes à la noix (ce n’est pas une question inexistante, mais elle se heurte exactement aux mêmes écueils que la question black en Afrique du Sud: un souci légitime de traiter le différentiel social et économique symptomatiquement racial qui se heurte à l’éternel problème de l’incompétence de nombreux blacks ainsi promus, avec les mêmes simplismes de la part de nombreux blacks et des antiracistes de gauche qui ne se sont jamais posé la question de comment éviter des coupures d’électricité quand on promeut des blacks dans les sphères de pouvoir et les sphères économiques).
13. Il y a une OPA morale faite par les blacks américains sur la condition afro-africaine (mais les seuls qui sont en mesure de le dénoncer efficacement, ce sont les Africains eux-mêmes – les idéologies de gauche, qui sur certains points sont légitimes, ayant eu pour effet de couper les mécanismes de critique permettant aux blancs de dire ce qui ne va pas, ce qu’il est pourtant absolument nécessaire de faire – et ce qui est exactement la position de Mmusi Maimane, (ex)-leader (black) de l’opposition (blanche) à l’ANC, à 1:04).
14. Nous sortons déjà du sol africain les immenses richesses qu’ils ne sont pas capables d’exploiter et qu’ils n’ont pas méritées ; le problème n’est pas là: le problème est la corruption (dont ils sont responsables, je l’affirme, mais face à laquelle nous sommes d’une complaisance affligeante que je n’hésite pas à qualifier d’inconsciemment raciste, je l’affirme aussi sans complexe).
15. L’Afrique, surtout australe, n’a pas pris la mesure du danger musulman, c’est un fait ; c’est aussi un fait qu’au Malawi, par exemple, les blacks changent de religion comme ils changent de chemise. Cette forme d’indolence, personnellement, me rassure, et en fait une situation qui n’est pas comparable au monde arabe. (N’oubliez pas aussi que la question de la guerre au Soudan fut celle de retirer la charia des fondements juridiques et étatiques du Soudan. Ne pas s’en rendre compte, c’est d’abord de l’inconséquence de la part des media occidentaux – et une des raisons pour laquelle je me paluche devant la belle Indienne, un des seuls média que je suis à l’heure actuelle… – mais aussi une forme de racisme inconscient: « Ce sont des blacks, ils n’ont rien à bouffer et ils aiment s’égorger les uns les autres« . Et on passe à côté des enjeux. Par stupidité.)
Troll perdu dans les enjeux, mais conscient en sa conclusion de la stupidité des suprémacistes qui ne savent qu’envenimer des relations délétères et finissent par prôner les méthodes chinoises, la contradiction est si manifeste pour celui qui sait rester à distance et ne pas tomber dans le piège fatal des tentations totalitaires voire génocidaires qui ont déjà tant coûté à l’Occident, reniant au bénéfice du déni de son échec patent à ne pas savoir exercer sur lui-même ce qui fonde sa puissance, l’équilibre de la relation, expliquant que l’obsession dominatrice n’a su que mener aux désastres de la colonisation, et surtout de la décolonisation.
Tant qu’on s’évertuera à rendre responsable telle ou telle catégorie de personne, on passera à côté des enjeux par stupidité, tentant de justifier le crime raciste par le crime anti-raciste, s’enfermant dans une problématique de la poule et de l’œuf des montées aux extrêmes qui interdit tout rapport sain à la réalité, sempiternellement tordu par désignation de bouc émissaire, plutôt que de savoir soi-même s’envisager, ce qu’il serait possible de faire en Europe, pour nous-même et par nous-même, si nous admettions de nous réformer, ce qui revient, face aux délires anglo-saxons, à marcher sur l’eau :
https://www.bfmtv.com/international/europe/angleterre/macron-l-homme-qui-marche-sur-l-eau-pour-the-economist_AN-201706160005.html
Mais les désignateurs de troll français, eux, préfèrent en rester à leur petite révolution, ne se rendant pas compte qu’au nom de l’ultra-libéralisme en lutte face aux ultra-gauchistes, ils s’offrent aux Chinois :
https://www.ladepeche.fr/article/2018/12/22/2929686-charente-pantin-effigie-emmanuel-macron-decapite-lors-rassemblement-gilets-jaunes.html
Bon courage, F68.10, y’a boco, boco di bolo.
« Vivement qu’on apprenne à se débarrasser, en France, de cette forme de préciosité qui consiste à écraser l’autre à travers des jeux littéraires complètement à côté de la plaque. »
Rédigé par : F68.10 | 16 décembre 2020 à 19:59
C’est curieux chez vous, F68.10, qui nous dites avoir fréquenté les hôpitaux psychiatriques et pourtant jouir d’une belle intelligence et d’un raisonnement exemplaire, cette incapacité que vous avez à diagnostiquer, ce qui semble pourtant assez patent, l’hystérie sous-jacente de votre interlocutrice et la névrose qui l’affecte : cela vous éviterait de perdre votre temps.
@ F68.10 | 16 décembre 2020 à 23:15
En fait, à chaque fois que vous vous exprimez sur le sujet, j’ai l’impression que nous sommes d’accord sur tout, et que le reste est dû uniquement à votre parcours personnel, et ne repose sur aucun argument formulable rationnellement. Vous repoussez toujours l’explication à plus tard.
Par ailleurs :
Moi aussi je souhaite que les Africains réussissent. En Afrique. À leur manière. S’ils le peuvent.
En ce qui concerne le « problème noir » aux États-Unis, je pense qu’il est insoluble. L’histoire le montre assez. Seul le séparatisme serait une solution — mais il est inenvisageable.
Raison de plus pour que nous évitions, en France et en Europe, de nous retrouver avec le même problème sur les bras.
@ Lucile 16 décembre 21h06
« Exagération peut-être, mais quand un troll s’y met, c’est « tout et n’importe quoi » (par exemple, le 16 décembre 2020 à 10:39). »
???
Puis je vais à l’adresse indiquée et je trouve un dénommé Aliocha qui dit : « Vous voyez bien, chère pleureuse gauchiste, que Marchenoir rime avec crime. »
???
Madame, je ne veux pas y passer la journée, serait-il possible que votre humaine nature, remplie de toutes grâces et toutes amabilités, me fournisse quelques substantielles explications ?
Vous savez, je ne cherche qu’à comprendre.
@ Caserte | 17 décembre 2020 à 08:23
Je citais ce propos tout récent, pour illustrer ma remarque antérieure selon laquelle on peut s’attendre à « tout et n’importe quoi », expression qui vous paraissait « présomptueuse ». Vous ne comprenez d’ailleurs rien à mon exemple, si j’en crois vos points d’interrogation. Ce qui illustre mon propos. À moins que vous ne voyez pas en quoi cette assertion est 1) bizarre (où est la rime ?) 2) une accusation à peine déguisée. Le tout en une seule phrase, présentée comme adressée à une seule personne, mais les propos destinés à la publication s’adressent en fait à tout le monde, la personne désignée, les blogueurs et les lecteurs du blog, sans oublier son auteur et son éditrice.
Selon moi, si on n’est pas d’accord avec quelqu’un on le lui dit, on peut lui expliquer pourquoi, ou lui demander des précisions, mais criminaliser sa parole, ou sa personne, de manière directe ou indirecte, ne me paraît pas répondre à ce qu’on peut attendre d’un débat. Je pensais que c’était une règle implicite, mais je me trompe peut-être. Je ne tiens pas à m’étendre davantage sur la question.
Je me suis expliquée à votre demande, j’espère avoir répondu à votre interrogation. Maintenant si vous trouvez mon exemple mal choisi, nous resterons sur ce désaccord. Moi non plus je ne peux pas y passer ma journée.
@ Robert Marchenoir
« En fait, à chaque fois que vous vous exprimez sur le sujet, j’ai l’impression que nous sommes d’accord sur tout, et que le reste est dû uniquement à votre parcours personnel, et ne repose sur aucun argument formulable rationnellement. »
Ah ! Ben, avoir grandi dans la pouponnière royale du potentat africain qui fut le cœur nucléaire de la résistance à l’apartheid, ça marque. Je vivais quand même à une encâblure de Thaba Bosiu, la fameuse montagne qui gonfle la nuit, le rocher qui ne fut jamais capturé par les blancs, et le lieu des faits d’armes de Moshoeshoe Ier ; les exploits duquel j’étudiais consciencieusement à l’école, entre deux cours du C.N.E.D. que je torchais pour pouvoir jouer au foot avec mes potes blacks. Sans chaussures, ce qui faisait hurler ma mère médecin qui voyait le tétanos partout… Napoléon ? Je connaissais pas !
En temps normal, j’utiliserais spontanément un langage moins direct que je ne le fais avec vous. Au sujet du terme « incapable », par exemple. Je n’ai pas de problème sur le fond avec ce terme, mais sur la forme, quand même: elle ne capture ici réellement ni mes sentiments, ni mes opinions.
Je pense que mes désaccords avec vous sont les suivants: 1. Je pense vraiment que les tendances ségrégationnistes, qui sont naturelles (ce sur quoi vous êtes d’accord) sont bien plus dommageables qu’on ne peut l’imaginer, et sans vouloir vous vexer, je pense que vous en minimisez le sens et l’impact à long terme. 2. De mon point de vue, le futur de l’Afrique reste une question ouverte: nous n’avons jamais vu un peuple ou des peuples projetés de manière aussi rapide et violente du néolithique au smartphone. (Bon, si: les Indiens d’Amérique du Nord et du Sud, par exemple… mais pas la Chine ni l’Inde, la différence est là). 3. Ma boussole morale reste dans l’ensemble mondiale plutôt que française dans mon appréciation de ces thématiques: je n’arrive pas trop à avoir une eschatologie nationale ou occidentale.
L’ouverture à la rationalité en Europe s’étale sur au bas mot 500 ans. L’Afrique passe en 50 à 100 ans du néolithique au smartphone, avec une transition démographique brutale. Culturellement, surtout de là d’où « je viens », c’est Rencontres du troisième type. Le futur reste pour moi ouvert, mais ne suivra pas les voies que l’Europe a balisées. C’est pour cela que j’ai tendance à rejeter les discussions projetant la trame narrative européenne sur cette situation. Et que je me régale et me bidonne devant les portraits des Nigérians dans District 9.
« Vous repoussez toujours l’explication à plus tard. »
Je fais de mon mieux…
« En ce qui concerne le « problème noir » aux États-Unis, je pense qu’il est insoluble. L’histoire le montre assez. Seul le séparatisme serait une solution — mais il est inenvisageable. »
C’est effectivement inenvisageable. L’esclavage a deux facettes: 1. la construction des Etats-Unis et 2. la situation actuelle. Il faut faire avec. Mais des situations comme Detroit, que vous décrivez dans un de vos liens, sont dangereusement inacceptables.
« Raison de plus pour que nous évitions, en France et en Europe, de nous retrouver avec le même problème sur les bras. »
Je pense que c’est en partie inévitable. Je ne m’oppose pas de manière indiscriminée au discours prônant une fermeture à l’immigration, en n’ayant pas trop d’illusions sur l’efficacité d’une telle mesure. Mais je m’oppose fermement aux discours complaisants avec la ségrégation, même si le prix à payer est lourd à moyen terme. Et je crois effectivement que le daltonisme français en matière raciale relève en la matière du voeu pieux: sans statistiques raciales, il ne me paraît pas crédible que la nature fasse son œuvre et homogénéise la société à terme ; ce qui reste néanmoins l’issue que je souhaite. Sans pour autant prôner le n’importe quoi en la matière, qui n’est crédible que pour les naïfs d’intellectuels de gauche qui n’ont jamais vu un Noir dans son habitat naturel.
Mais ce qui n’est « pas formulable rationnellement » me semble partagé par mes anciennes connaissances de la pouponnière royale de phénotype aryen:
« I was once in the country of ******, and this poor black kid said that I am a racist if I didn’t give him some money (probably because that works with americans). I told him about my time in Lesotho and all that, and he shut up. Even though I was very young and lived in a weird « social bubble » in Lesotho, I am always grateful for the time and experiences from there. I do think it left a good ‘mark’ on me. It’s interesting that most people that lived in Africa for a while have these strange but usually fond memories from there, in spite or because of the many apparent problems. […] What depresses me most is not even the racists/anti-racists, or left and right, or poor and rich, or whatever social chasm separates people nowadays more and more – it’s the willful ignorance everywhere. The irrelevance of truth or argumenting. Hell, I’ve had interesting discussions with Nazis, Communists, Feminists, Chauvinists, beggars and millionaires…..as long as there was a way to « talk » to them. In a reasonable way. With arguments. […] But nowadays, it all seems like a bunch of football hooligans screaming at each other over whose team is better. It’s horrible, and I can see no way how it will get better. Our human monkey brains are simply not designed for modern mass communications, and our cognitive biases are now being played with by what are basically engineers. »
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@ sbriglia
« C’est curieux chez vous, F68.10, qui nous dites avoir fréquenté les hôpitaux psychiatriques et pourtant jouir d’une belle intelligence et d’un raisonnement exemplaire, cette incapacité que vous avez à diagnostiquer, ce qui semble pourtant assez patent, l’hystérie sous-jacente de votre interlocutrice et la névrose qui l’affecte : cela vous éviterait de perdre votre temps. »
On ne perd jamais son temps à sortir les poubelles pour éviter que les détritus s’accumulent. Et parler aux dingues est, à force, devenu une spécialité maison. Je crois que j’ai tout vu et tout entendu…
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@ Aliocha
« …la contradiction est si manifeste pour celui qui sait rester à distance… »
À l’heure d’Internet, je ne vois pas comment les gens peuvent « rester à distance ». Le temps où Candide pouvait cultiver son jardin en ignorant la marche du monde me semble révolu.
« …l’obsession dominatrice n’a su que mener aux désastres de la colonisation, et surtout de la décolonisation. »
Si la colonisation n’avait résulté que d’une obsession dominatrice, les choses auraient été beaucoup plus simples. Cette course aux matières premières et à l’influence géopolitique relevait de la fatalité. Et si une autre partie du globe avait fait sa révolution scientifique avant nous, c’est nous qui aurions passé un sale quart d’heure… Et c’est justement parce qu’on a quand même un peu de recul sur la question qu’on ne peut que s’inquiéter devant les appétits chinois actuels. Les Africains, surtout les corrompus, continueront à jouer des appétits compétitifs des puissances étrangères pour jouer les pleureuses, extorquant de la corruption des prêts (nécessaires) de la Banque mondiale, pendant que leur peuple s’éduque petit à petit, communique de plus en plus, et, un jour, progressivement, mette un terme à l’irresponsabilité de leurs dirigeants. Cela va prendre encore pas mal de temps. Mais, malgré le surplace apparent, j’y vois quand même déjà du progrès. Qui ne se fera pas dans la paix et l’irénisme.
La récidive de la faute appelle la réitération de l’accusation, Lucile, et j’ai suffisamment combattu Marchenoir pour ne pas avoir besoin de me répéter alors que ses errances, maintes fois, ont démontré ses impostures sur le racisme, qui n’ont d’égales que votre hypocrisie en la matière. Vous ne seriez pas dans la crainte si vous étiez au clair sur le sujet et n’auriez pas en conséquence à vous en expliquer avec Caserte.
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@ F68.10
La mise à distance concerne Marchenoir.
Tant que nous en resterons à considérer la race comme référence, les corrompus africains auront beau jeu de manipuler leurs opinions, plutôt comme vous le prônez à raison que de compter sur l’intelligence et l’éducation pour accéder à l’émancipation démocratique, cela prendra effectivement du temps.
Cela n’est pas sans rappeler ce que disait le dernier gouverneur anglais de Hong Kong, l’opinion chinoise n’en peut plus des communistes, le problème étant qu’ils sont 90 millions et qu’il faudra de la patience pour s’en débarrasser, ce n’est pas en fustigeant les races qu’on obtiendra un autre résultat que de multiplier les Morsi, Trump, Johnson et autre Bolsonaro, qui ne sauront que ralentir la prise de conscience universelle en flattant les atavismes d’un autre âge, ce que ne manque jamais de faire notre ami récidiviste, alors que par ailleurs son réel talent sait défendre avec ferveur la démocratie, démontrant que chez les blancs aussi, il est nécessaire de ne rien lâcher sur l’éducation, qu’à l’heure d’Internet et avec des dirigeants qui en ont intégré la potentialité, il est possible d’influencer les opinions dans le sens de la prise de responsabilité individuelle face aux attaques de ceux qui ont tout intérêt à ce que rien ne change, proposant à l’audience qui son noir, qui son homo, son catho ou son musulman à discriminer, plutôt que soi-même s’émanciper de sa propre violence et accéder au royaume démocratique, proposant empire sur soi-même par connaissance de soi-même, l’irénisme appartenant à l’ignorance, qui ne sait pas que la nature nous a donné moyen de réaliser nos rêves, et qui préfère son obscur cauchemar rassurant à la responsabilité infinie et vertigineuse qu’il nous est laissé de savoir inventer notre avenir.
@ Lucile 17 décembre 10h26
Je n’aurais jamais imaginé que vous me sortiriez un galimatias pareil.
Rien compris !
Je vais faire appel à la personne en jonction, espérant qu’elle me donnera quelques pistes.
@ F68.10 | 17 décembre 2020 à 10:28
Qu’appelez-vous ségrégation ? C’est très vague, comme terme.
@ Achille | 15 décembre 2020 à 11:34 (@ Lucile)
« De nombreux intervenants et surtout intervenantes (qui se reconnaîtront) ont été des fans inconditionnels de Marchenoir lors de sa venue sur ce blog. »
Des noms, Achille, s’il vous plaît ? Parce que moi, j’vois pas…
« Malheureusement, il leur est arrivé, bien maladroitement il est vrai, de contester certains de ses avis péremptoires, ce qui leur a valu une bordée de sarcasmes et d’injures de l’offensé. Depuis ce genre de déconvenue, il semble que leur admiration se soit nettement dégonflée… »
Vous racontez absolument n’importe quoi ! Pourriez-vous nous rappeler ces maladresses, Achille ? Et les « avis péremptoires », tant qu’à faire. J’ai un trou…
« Il faut se méfier des esprits trop brillants qui ne supportent pas la contestation, car tel Icare vous risquez de vous brûler les ailes. »
N’importe quoi, encore… L’impression que vous laissez, Achille, c’est que vous aimez faire des phrases. Oh, pas des grandes phrases ! Disons des phrases moyennes… Sans vraiment vous préoccuper qu’il y ait un quelconque rapport avec la réalité. Un peu comme duvent. En moins pompeux, certes, mais tout aussi niais.
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@ F68.10 | 17 décembre 2020 à 10:28
« On ne perd jamais son temps à sortir les poubelles pour éviter que les détritus s’accumulent ».
Bizarre, votre métaphore, F68.10 (bizarre pseudo aussi !). En quoi le dialogue avec duvent aurait-il un bénéfice pour l’esprit, comparable pour l’environnement intérieur d’une maison de sortir les poubelles ?
Il n’y a rien à en tirer, F68.10. Je ne sais pas si vous prenez plaisir à dialoguer ainsi, mais il y a peu de chances que des lecteurs y trouvent un intérêt. Ne parlons même pas de Pascale Bilger. Je la plains. Quel ennui ça doit être…
@ Herman Kerhost | 17 décembre 2020 à 21:12
Laissez tomber. Je vous ai dit que ça ne m’intéressait plus d’échanger avec vous. Vu que vos commentaires sont dignes de ceux d’un pré-ado incapable de développer un sujet sérieux, si possible portant sur le billet du jour.
J’ai passé l’âge des chamailleries.
Alors inutile de faire votre petit roquet hargneux avec moi. Allez faire vos dents sur quelqu’un d’autre.
@ Robert Marchenoir
« Qu’appelez-vous ségrégation ? C’est très vague, comme terme. »
J’appelle ségrégation tous les mécanismes sociaux d’évitement de groupes humains par d’autres visant à légitimer l’idée que leur sort n’est pas lié au sort des autres groupes humains de la même société. C’est en effet « vague » car large: 1. Ce n’est pas restreint à la question de la ségrégation spatiale (à titre d’exemple, certains fondamentalismes religieux légitiment cette idée d’un sort disjoint de ceux des autres portions de la population) 2. Ce n’est pas restreint à la seule question raciale (bien que la visibilité du critère distinctif racial rende le problème plus aigu).
On peut être une société égalitaire ou, plutôt, une société où la question de la ségrégation se pose indépendamment des inégalités. Un exemple que je connais en est l’île Maurice, entre la minorité musulmane et la majorité hindo-shaïvite. Et ce n’est pas une question de ségrégation spatiale…
À contrario, on peut être une société inégalitaire, avec de fortes disparités raciales, où la ségrégation au sens précédent a volé en éclat. Hormis l’EFF en Afrique du Sud qui légitime une reségrégation en ce sens, l’idée d’une dissociation du sort d’une groupe social d’un autre est une idée qui a volé en éclat là-bas. Et ce, malgré les fortes inégalités socio-économiques, la réelle insécurité, et les haines recuites qui ont néanmoins cessé de légitimer et d’enkyster une ségrégation systémique: il n’est plus légitime d’y croire que le sort des noirs et des blancs sont des thèmes qui se traitent isolément, même en présence d’une forte polarisation de la société autour de lignes raciales: le Lesotho a bien vaincu l’apartheid. (Se pose maintenant la question de l’union ou l’annexion avec l’Afrique du Sud).
En somme: l’existence de réelles disparités sociales et raciales n’est ni une condition nécessaire, ni suffisante, ni une excuse à la ségrégation. A contrario, ce que l’article sur Detroit que vous m’avez fait lire légitime de croire, c’est qu’une ségrégation est encensée par certains Afro-Américains à Detroit. Et par certains blancs américains aussi. En France, il existe des mouvements ségrégationistes dans les minorités et dans la majorité. On appelle cela le « séparatisme » dans une certaine minorité; et dans la majorité, les gens ne se rendent pas compte de leur ségrégationisme. Puisque la race n’existe pas, n’est-ce pas ? D’où, en réaction au déni, l’indigénisme du camembert halal et la baguette-harissa-sauce-blanche, mouvement qui est bien racialiste et/ou culturaliste, bien de logiciel fortement marxisant, et derechef barge, mais pas – malgré sa complaisance avec l’islam – ségrégationniste pour autant ! (Et mouvement qui ne résoudra rien pour autant, est-il utile de le préciser…)
S’opposer au ségrégationnisme, ce n’est pas hurler au racisme, ni mettre tout le monde à l’école-sans-Dieu. Ce serait trop facile…
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@ Herman Kerhost
« Il n’y a rien à en tirer, F68.10. Je ne sais pas si vous prenez plaisir à dialoguer ainsi, mais il y a peu de chances que des lecteurs y trouvent un intérêt. Ne parlons même pas de Pascale Bilger. Je la plains. »
Je la plains aussi. Et l’encense pour sa capacité à corriger mes phôtes d’aurthoggrâfs. Mais il me semble utile de montrer qu’il y a des mécanismes permettant de s’opposer à ceux qui veulent humilier et faire taire.
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@ Aliocha
« La mise à distance concerne Marchenoir. Tant que nous en resterons à considérer la race comme référence… »
En toute franchise, j’ai du mal à considérer Marchenoir comme le gros raciste qu’il feint d’être ou prétend être: il s’oppose quand même aux injustices résultant d’arbitraires et de préjugés. Il semble surtout refuser qu’on nie l’existence d’un lien entre critères raciaux et propension à la réussite socio-économique, ce en quoi il n’a pas tort. Il en tire des conclusions avec lesquelles j’ai du mal, et manifeste du rejet ; mais j’ai la faiblesse de penser que le racisme, c’est quand même quelque chose d’autre. Et paradoxalement, quelque chose qui, bien que de mon point de vue condamnable, a des côtés humains surprenants [sous-titres français disponibles et recommandés] pour ceux qui n’en ont pas vu les manifestations les plus crues de près.
@ Achille | 15 décembre 2020 à 11:34 (@ Lucile)
« De nombreux intervenants et surtout intervenantes (qui se reconnaîtront) ont été des fans inconditionnels de Marchenoir lors de sa venue sur ce blog. »
Des noms, Achille, s’il vous plaît ? Parce que moi, j’vois pas…(Herman Kerhost)
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Votre serviteur, entre autres intervenants qu’Achille a eu la délicatesse de ne point nommer…
Et si vous ne trouvez pas que les insultes permanentes, le mépris et la condescendance de RM à l’égard de tous ici sont indignes d’un dialogue civilisé c’est qu’il n’y a plus rien à faire face à votre aveuglement… voire votre parfaite mauvaise foi.
@ Aliocha 16 décembre 10h39
Monsieur,
Vous écrivâtes ce jour-là, à cette heure : « Vous voyez bien, chère pleureuse, que Marchenoir rime avec crime ».
Une personne convenable, avec laquelle je suis en conversation – en tout bien tout honneur – m’a envoyé, probablement aux fins de méditation, ce message.
Depuis lors je cherche à comprendre par quel lien sensible cette personne estimable – qui serait selon vous, si j’ai bien lu, une pleureuse – a voulu m’associer, voire me faire pénétrer de force dans ce lieu sacré où deux êtres pensants échangent leurs émotions mais où une multitude infecte d’individus gluants se vautrent les uns dans les autres – si je peux me permettre – pour le plus ignoble plaisir de tiers qui n’ont d’autres possibilités pour éviter d’aller se pendre, que de « mater » leurs semblables !
En prime, si je peux me permettre, apparaît dans le message un protagoniste, du nom de Marchenoir, dont la présence n’est ni expliquée ni indispensable et probablement peu souhaitable sauf à vouloir malignement brouiller les consciences !
Quant à la cursive chute – un individu qui rime avec crime – elle demanderait quelques explications pour autant qu’elle intéresserait.
Bref, je ne veux pas vous demander le Pérou, ni quoi d’autre de cette sorte… j’aimerais simplement que vous m’expliquiez ce que vous avez voulu signifier à notre relation commune ainsi que le profit qu’elle escomptait en me faisant parvenir votre message. Démarche sans laquelle il n’avait aucune chance de me parvenir, de toute éternité.
Monsieur, je reste à votre disposition.
@ F68.10 | 18 décembre 2020 à 00:41
Vous êtes bien compliqué. Vous nous dites, en somme, que des groupes humains au sein d’une société donnée ont des interactions les uns sur les autres, même s’ils sont distincts. Euuuuh… oui. Ça relève de l’enfoncement de portes ouvertes.
Moi je parle de choses concrètes, limitées dans l’espace et dans le temps. Faut-il, en France, en 2020, permettre l’immigration de qui le veut dans notre pays ? Oui ? Non ? Ne sait pas ? S’en cogne comme de sa première chemise ?
Voilà. Je ne sais pas faire une théorie générale de la ségrégation. Je constate deux-trois trucs, et j’essaie d’en tirer des conclusions sur ce qu’il faudrait faire.
C’est comme l’intelligence chez les races. S’il n’y avait pas l’immigration de masse, personne ne s’y intéresserait, et cela ne susciterait pas, d’ailleurs, les hululements de vierge outragée que cela suscite ici, à chaque fois que j’aborde le sujet.
Ce serait une question qui intéresserait deux-trois professeurs poussiéreux, poursuivant leurs recherches dans l’indifférence générale.
@ Robert Marchenoir
« Vous êtes bien compliqué. »
Voui.
« Faut-il, en France, en 2020, permettre l’immigration de qui le veut dans notre pays ? Oui ? Non ? Ne sait pas ? S’en cogne comme de sa première chemise ? »
Alors: m’en cogne comme de ma première chemise. Mais je vais faire un effort pour ne pas m’en cogner: je ne vois pas en quoi nous faisons une B.A. en acceptant les formes contemporaines d’immigration. 1. Nous sommes complaisants avec le trafic d’êtres humains. 2. Nous acceptons des réfugiés aux idées politiques assez particulières pour des réfugiés. 3. Si des gens immigrent et pratiquent des mariages au bled ou des mariages arrangés, ou même forcés, c’est quand même une trahison de nos « valeurs » et du pacte social implicite dans l’immigration dans un pays assimilationniste. Je pourrais continuer longtemps à énumérer des problèmes que je vois dans l’immigration contemporaine.
Donc: il est légitime de restreindre l’immigration.
L’argument qui enfonce le clou dans cette position est simplement que les Français ne le tolèrent plus, au fond, et qu’on prend un risque socio-politique excessif à augmenter davantage ces tensions au motif qu’il faudrait être gentil, ce qui est la pire des raisons de tolérer ce qu’il ne faut pas tolérer. Je ne cautionne pas l' »humanisme » au prix de la stupidité.
Moi, j’aimerais bien une société plus cosmopolite avec plus d’immigrés mieux intégrés. Même avec des QI de bulots. Mais on n’en prend pas le chemin. Il est donc temps de réviser le logiciel.
« C’est comme l’intelligence chez les races. S’il n’y avait pas l’immigration de masse, personne ne s’y intéresserait, et cela ne susciterait pas, d’ailleurs, les hululements de vierge outragée que cela suscite ici, à chaque fois que j’aborde le sujet. »
Alors pas tout à fait: les gens s’intéressaient à l’intelligence chez les races avant l’immigration de masse post-coloniale. Et si les gens sont outragés par ces discussions, c’est aussi parce que le racisme exterminateur (genre génocidaire: nazi ou namibien – l’apartheid n’était pas un racisme exterminateur) fut rationalisé sur des théories de ce style. Comme on projette la question nazie sur la question coloniale, on n’en sort pas, de ces raccourcis intellectuels qui structurent notre pensée sur le racisme et la biologie. C’est bien le problème: il y a des raisons bien valables d’étudier le QI des noirs ou de faire des statistiques ethniques. Mais les gens savent aussi que c’est jouer avec le feu, et y rechignent donc même quand il le faudrait.
« Ce serait une question qui intéresserait deux-trois professeurs poussiéreux, poursuivant leurs recherches dans l’indifférence générale. »
À tort.
Mais je n’aime pas m’exprimer sur ces sujets: mon opinion est ultra-ultra-ultra-minoritaire et incompréhensible pour le Français moyen. Je m’en suis rendu compte à mon retour d’Afrique quand mes camarades de classe me demandaient si je dormais avec des lions dans une case en bois. « Euh… non… ils utilisent du béton là-bas ! ». Et cela n’a au fond guère changé. Si vous ne m’aviez pas tiré les vers du nez par une question directe, comme dans votre commentaire précédent, je n’aurais jamais pris position.
Cher M. Caserte,
La belle Indienne d’une vidéo postée ici par F68.10 fut traitée de pleureuse gauchiste par Marchenoir, notre prétendu mais néanmoins raciste bien réel en ses affirmations, et qui à mon sens, sur le sujet des races car par ailleurs je suis souvent en accord avec ses analyses et me régale de sa rhétorique, fait souvent flirter ses affirmations avec la transgression raciste.
C’est donc ainsi qu’il faut entendre mon adresse.
Marchenoir rime avec crime, comme on dirait disserte avec Caserte, par exemple, étant bien entendu que -oir ne rime pas avec -ime, mais notre bien-aimée Lucile que j’exaspère depuis qu’elle nous lit ne l’a pas compris ainsi, l’aurait-elle pris pour elle que cela signifierait qu’elle aussi se prend pour le centre du monde.
Or ce n’est pas le cas, il n’y a donc point lieu de vous alarmer ni de trop chercher à comprendre ce qui sûrement est tiré par les cheveux, à la différence de beaucoup je ne me soucie guère de ma popularité, et ne tiens qu’à exprimer ce que je ressens, ce qui me vaut de la part de nombreuses personnes convenables, comme vous dites, la fustigation.
On s’amuse comme on peut.
@ sbriglia| 18 décembre 2020 à 08:21
« Votre serviteur, entre autres intervenants qu’Achille a eu la délicatesse de ne point nommer… »
Pfff ! on dirait du duvent… Vraiment ? Vous ne vous moqueriez pas de moi, par hasard ? Donnez-moi un autre nom et je vous ficherai la paix. Achille ayant employé le pluriel, votre cas ne va pas suffire.
L’indélicatesse ne commencerait-elle pas par qualifier d’admirateurs de simples commentateurs qui débattent ? C’est peut-être le cas pour vous, mais qu’en savez-vous si les autres (quels autres ??) sont dans l’admiration ? Et qu’est-ce qui vous permet de prétendre qu’ils ne le seraient plus, si tant est qu’ils l’aient un jour été ?
« si vous ne trouvez pas que les insultes permanentes, le mépris et la condescendance de RM à l’égard de tous ici sont indignes d’un dialogue civilisé c’est qu’il n’y a plus rien à faire face à votre aveuglement… voire votre parfaite mauvaise foi. »
Je n’ai aucun intérêt a être de mauvaise foi. Robert Marchenoir n’est pas un ami. Je ne le connais d’ailleurs pas. Si vous voulez mon avis, mais je vous l’ai déjà dit un jour, c’est que c’est vous qui êtes de mauvaise foi, ou victime d’un aveuglement. Non pas vis-à-vis de Robert Marchenoir (enfin, si, mais dans l’autre sens…), mais de Savonarole. Qui est votre ami.
Enfin, qu’avez-vous admiré chez Robert Marchenoir qui vous décevrait aujourd’hui ? S’est-il mis à écrire comme un cochon ? Son argumentation a t-elle perdu en panache ? Parce que moi, personnellement, je n’ai remarqué aucun changement dans son style…
Peut-être serait-il plus sage d’arrêter de voir partout des admirateurs, des toutous à leur maîmaître, ou je ne sais quelle autre appellation. On se croirait dans une cour de récréation. Comment imaginer que ce blog est principalement fréquenté par la haute société à la retraite ?
En tout cas, je dois dire que l’observation des comportements sur ce blog permet d’apprendre beaucoup de choses sur les rapports entre les hommes. La jalousie, le cirage de pompes, l’hypocrisie, la vengeance, l’envie… Vraiment, tout y passe !
@ Herman Kerhorst
« Et si vous ne trouvez pas que les insultes permanentes, le mépris et la condescendance de RM à l’égard de tous ici sont indignes d’un dialogue civilisé c’est qu’il n’y a plus rien à faire face à votre aveuglement… voire votre parfaite mauvaise foi. »
Il me semble au contraire que sbriglia dans la citation rapportée ci-dessus avait été bien clair et sans la moindre ambiguïté quant à ses reproches concernant RM. Et si de votre côté vous n’avez jamais ressenti aucune gêne, ni aucun malaise, concernant les odieux dérapages de votre champion, jusqu’à affirmer sans rire je vous cite : « s’est-il mis à écrire comme un cochon ? Son argumentation a t-elle perdu en panache ? Parce que moi, personnellement, je n’ai remarqué aucun changement dans son style… » c’est qu’effectivement votre admiration, voire votre adulation sans bornes vous ont rendu aveugle et incapable d’un minimum d’objectivité.
@ Aliocha
« La belle Indienne d’une vidéo postée ici par F68.10 fut traitée de pleureuse gauchiste par Marchenoir… »
Oui. J’ai trouvé l’attaque un peu infondée, mais c’est compréhensible quand on a une perspective européenne. Moi, je trouve que Palki Sharma Upadhyay est un summum d’objectivité pour un média « de masse » – même si les biais culturels ne sont absolument pas absents – et j’adore quand elle cogne sur tout ce qui bouge.
Mais pour prendre conscience de comment la question décoloniale et celle du traitement des minorités est vue depuis l’autre bout du monde, je ne peux que vous encourager à visionner son rapport journalistique (en trois parties ci-dessous) sur Gravitas au sujet de la décision européenne de (partiellement) bannir l’abattage rituel d’animaux conscients. C’est un superbe condensé de toutes les tensions interculturelles.
1. European Court backs ban on Kosher and Halal ritual slaughter
2. Slaughter practices around the world
3. Is Europe violating religious freedom?
(Il y a des traductions automatisées en français pour les sous-titres).
Son propos est absolument hallucinant d’une perspective européenne (surtout le point Godwin complètement infondé), mais cela illustre bien l’irritation de pays du Tiers-Monde à recevoir des leçons de traitement des minorités de la part des Européens dans un contexte où tout le monde n’a pas exactement les fesses très propres. C’est aussi révélateur des tensions internes à l’Inde, avec une population musulmane conséquente, et l’abattage rituel y est donc autorisé.
Cela étant, les Hindous voient l’abattage tout court – rituel ou pas – comme une sal*perie, et, dans ce contexte, regardent les Européens avec des gros yeux tout ronds. Tout en ne pouvant pas taper librement sur les muz’ indiens… (Et je ne serais pas surpris que l’opinion des groupies – le mot n’est pas faible – indiens de Palki soit hostile à son propos sur la défense de l’abattage rituel au nom de la dénonciation de l’hypocrisie européenne en matière de traitement des minorités: les propos de Palki sur le voile en France valent leur pesant de cacahuètes…)
Mais ce que j’aime bien dans la perspective décolonisée (et non pas décoloniale) est l’approche complètement décomplexée vis-à-vis du pognon, du libéralisme et de la pauvreté, ainsi que cette manière de voir les questions de libertés publiques d’un oeil complètement alternatif, en mettant en exergue les failles et double discours occidentaux en la matière. C’est exactement ce qui fait que la perspective décolonisée est beaucoup plus intéressante que les chouineries décoloniales sur sol occidental. Et j’avoue que c’est la perspective de laquelle je me sens intellectuellement le plus proche. Peut-être est-ce à force d’avoir bouffé des media hindous non-stop quand j’étais à l’île Maurice. Probablement.
@ F68.10 | 18 décembre 2020 à 13:25
Vous voyez : nous sommes encore une fois d’accord. Vous passez votre temps à suggérer que vous avez des divergences avec moi sur ce point, et quand on creuse… caramba ! encore raté.
« Je m’en suis rendu compte à mon retour d’Afrique quand mes camarades de classe me demandaient si je dormais avec des lions dans une case en bois. ‘Euh… non… ils utilisent du béton là-bas !’. »
A l’instar du célèbre argument « anti-raciste », que j’ai souvent démonté ici : il n’y a pas de différence d’intelligence entre les races, et d’ailleurs, les Noirs ont une intelligence différente : combien de temps survivriez-vous, si l’on vous parachutait tout nu dans la jungle ?
Parce que bien sûr, les Noirs passent leur temps à poil dans la jungle.
(Incidemment, la réponse à la question est : a) si j’ai besoin d’aller dans la jungle, j’y débarque en hélicoptère, je la rase avec des bulldozers et je construis New York par-dessus ; b) s’il faut vraiment jouer au c… et singer, c’est le cas de le dire, les rares peuplades arriérées qui, effectivement, vivent à poil dans la jungle, la réponse est : jusqu’à l’âge de 80 ou 100 ans, comme l’ont montré d’innombrables Blancs, explorateurs ou membres des forces spéciales en stage de survie.)
@ Mary Preud’homme | 18 décembre 2020 à 22:33
C’est donc de la civilité* de Marchenoir dont sbriglia était admirateur ? De l’humanité qu’il laissait transpirer dans ses commentaires ? Jusqu’au jour où il vous a traité de folle, comme lui-même vient de le faire avec duvent, il y a deux jours ? Il y en a qui ont le droit…
Qu’est-ce que c’est que ces pleurnicheries ? On est entre adultes, ici. Le mieux, pour ne pas être traité de folle, c’est de ne pas être folle. Je sais, c’est pas gagné…
*Je croyais bêtement que sbriglia aimait (comme moi) la machine intellectuelle à l’oeuvre dans l’argumentation. Faut dire que c’est ainsi qu’il le complimentait il y a quelque temps…
@ Robert Marchenoir
« Vous voyez : nous sommes encore une fois d’accord. Vous passez votre temps à suggérer que vous avez des divergences avec moi sur ce point, et quand on creuse… caramba ! encore raté. »
En toute franchise, Robert, c’est extrêmement difficile d’avoir des discussions productives sur le thème de la « race » en France. Vus les écueils mentaux.
Maintenant, ce que je trouve paradoxal dans votre position, c’est que vous semblez cautionner un « vivre séparé » face aux populations noires sur sol occidental. Vous prenez en exemple les tendances ségrégationnistes aux US. Je vous le dis tout net: je refuse cela.
Peut-être, compte tenu de votre positionnement, auriez-vous soutenu la politique de l’apartheid en Afrique du Sud. Sur le papier, elle n’était pas absurde: créer des Etats noirs indépendants, les fameux bantustans. Le Transkei, le Bophutatswana, la Venda et le Ciskei furent déclarés indépendants par l’Afrique du Sud – le Ciskei a de superbes estuaires et est un petit paradis… où j’ai passé du temps pendant des émeutes au Lesotho – indépendance qui n’allait pas de soi et n’a jamais été internationalement reconnue. Bonne ou mauvaise chose, cette non-reconnaissance internationale ? Difficile de juger…
Mais compte tenu du tempérament que vous manifestez sur ce blog, vous auriez beau faire de votre mieux pour nous convaincre que vous seriez un gros raciste qui souhaite vraiment ségréguer les noirs et les blancs, je ne vous donne pas une année de résidence en Afrique du Sud pendant l’apartheid pour que vous trouviez la situation complètement fasciste et liberticide. Vous auriez, tout comme mon ancien prof de tennis sud-af’, pris vos cliques et vos claques et auriez émigré au Lesotho. Au milieu de la pauvreté, de l’incompétence et de l’épidémie de SIDA (une personne sur trois…). En crachant sur l’Afrique du Sud comme vous crachez sur Poutine. Parce que vous ne supporteriez pas les lois raciales et la brutalité nécessaire pour maintenir l’apartheid ; tout raciste que vous sembliez vouloir apparaître aux yeux, tout du moins, de certains sur ce blog…
En somme, je prétends que votre « racisme » affiché est de la foutaise. À vous de me prouver le contraire !
« Parce que bien sûr, les Noirs passent leur temps à poil dans la jungle. »
Je n’ai jamais toléré ce mépris des noirs que j’ai trop souvent vu en Europe. Dois-je appeler cela du racisme ? À vous de me le dire…
Cher Monsieur Aliocha,
J’ai bien été forcé de faire un tri dans votre élégante réponse.
La belle Indienne de Monsieur F68.10 ne m’intéresse nullement, j’ai l’impression que vous me faites une blague, que vous abusez d’un béotien.
Pareil pour ce Marchenoir qui peut bien rimer avec ce qu’il veut; et même avec rien si ça lui chante.
Pas plus que je n’ai bien saisi pourquoi vous me parliez de racisme. Un piège, peut-être ? Je ne suis pas raciste, mais je souhaite humblement vivre et mourir avec les miens… oui je sais, c’est beaucoup demander de nos jours !
Reste Lucile, notre bien-aimée que nous exaspérons probablement autant l’un que l’autre – mixité qui nous réconforte en ce malheur – qui se prendrait, selon vous, pour le centre du monde, ce qui naturellement n’est pas bien !
Parfois à la veillée, assoupi, rêvassant, elle m’apparaît dans les reflets rougeoyants de l’âtre comme le nombril du monde !
C’est dire si je suis… atteint !
De parler avec vous, toujours du plaisir j’aurai.
@ F68.10
Merci pour les liens. Sans revenir à nos disputes passées, cela ne vous frappe-t-il pas que la polémique s’applique aux abatages rituels ?
Comme quoi, le propitiatoire religieux est l’endroit où les conflits se cristallisent. Je ne sais pas si vous connaissez Roberto Calasso, très intéressant car ayant intégré Girard sans en faire l’oméga de tout, il déclare dans son livre « L’Ardeur » sur les systèmes védiques que nous ne saurions diviser le monde entre les humains d’une part, et l’élevage de victimes animales qui permettrait aux premiers de réguler leur violence, cette conférence, que je n’ai pas encore eu le temps de visionner, pourrait à ce titre être intéressante :
https://www.youtube.com/watch?v=uH21S_34JZw
Il est certain que, par ailleurs, il serait indispensable, et pour ma part voilà trente ans que je l’attends, que les émergents proposent une perspective décolonisée, autre qu’une imitation des entreprises impérialistes qui ont démontré leur échec, ce qui à mon sens explique la position marchenoirienne, qui ne saura jamais s’en extraire par incapacité culturelle à savoir imaginer autre chose qu’une imagerie de domination.
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@ Caserte
Vos incompréhensions nostalgiques, tout à coup, me font me poser l’incongrue question, à savoir si votre prénom ne serait pas Zonzon ?
Ce qui me rassurerait, calmant l’inquiétude extrême où je suis de savoir ce que ce si cher serait devenu, vu que d’ici il a disparu, laissant en mon cœur ce creux du manque de ceux qu’on aime. Si ce n’est le cas, ne tenez pas compte de cette assertion et, s’il vous plaît, ne prenez pas tant au sérieux tout ce que je peux dire, ce qui ne signifie pas qu’il n’y aurait pas de passionnant sujet à en extraire, mais servi par un simple pékin, un Christ selon Nietzsche, un membre de la foule qui tente comme il peut de résister aux élans de la meute.
Bien à vous.
@ F68.10 | 19 décembre 2020 à 00:46
« Maintenant, ce que je trouve paradoxal dans votre position, c’est que vous semblez cautionner un ‘vivre séparé’ face aux populations noires sur sol occidental. Vous prenez en exemple les tendances ségrégationnistes aux US. Je vous le dis tout net : je refuse cela. »
Cela ne veut rien dire. Vous pouvez refuser tant que vous voulez, mais la question pertinente est la suivante : face à la situation X, quelle est l’action Y que vous préconisez ?
Je pars du principe, naturellement, que nous avons un débat politique, ce qui est l’orientation générale du blog de Philippe Bilger (malgré quelques échappées vers le sport et le cinéma…).
Et puis il ne s’agit pas particulièrement des populations noires. Il s’agit des populations allochtones, qui peuvent être asiatiques, arabes, musulmanes, tziganes… L’étude du groupe noir n’est qu’un exemple. Il est intéressant parce qu’étant très différent, il facilite la compréhension.
« En somme, je prétends que votre ‘racisme’ affiché est de la foutaise. »
Bien entendu. Tout dépend du référentiel. Il faut bien se situer sur une échelle existante, et puis surtout, il ne faut pas permettre aux propagandistes de prendre le vocabulaire en otage. Lorsque vous êtes accusé de racisme parce que vous ne voyez aucun problème à ce qu’un mannequin blanc fasse la promotion de vêtements japonisants, la seule solution est de se revendiquer, vigoureusement, raciste.
Plus précisément, vous avez peut-être lu l’argument que j’ai exposé ici à de nombreuses reprises, selon lequel il convient de récuser, complètement et absolument, la notion même, et donc le mot de racisme.
C’est bien pourquoi je ne l’emploie, ordinairement, qu’entouré de guillemets prophylactiques, et garni d’un italique discriminatoire.
En somme, je suis raciste à l’égard du mot racisme lui-même, c’est vous dire si je suis un gros facho.
Lorsque la gauche a empoisonné le débat au point que le mot de racisme ne veut plus rien dire, mais qu’il permet d’infliger la mort sociale pour ne pas dire la mort tout court, alors il faut refuser absolument de se laisser attirer sur le terrain de l’adversaire.
Il faut renverser la table, et retourner contre eux les armes de ceux qui subvertissent le langage, avant de subvertir la société elle-même pour pendre le pouvoir par la force.
« Je ne vous donne pas une année de résidence en Afrique du Sud pendant l’apartheid pour que vous trouviez la situation complètement fasciste et liberticide. »
C’est tout à fait possible. Je ne connais pas suffisamment l’apartheid pour me prononcer.
Mais encore une fois, tout dépend de l’endroit où vous vous placez dans le temps et dans l’espace.
Si je me place d’un point de vue historique, je constate que du temps de l’apartheid, l’Afrique du Sud était un pays occidental bien qu’il fût habité par des Noirs : les performances économiques, l’aspect des villes, tout le distinguait du continent.
Pourquoi ? Parce qu’il était dirigé par des Blancs, tout simplement. Depuis que l’Afrique du Sud est dirigée par des Noirs, l’électricité est intermittente, le pays est le champion du monde des viols et les immigrés illégaux (noirs) sont brûlés vifs (par des Noirs).
Bref, c’est l’Afrique normale.
Ce constat n’est pas niable. La question du « que faire ? » se pose alors. La réponse sera différente selon que l’on se place en Afrique du Sud au temps de l’apartheid, en Afrique du Sud alors que les colons blancs venaient d’arriver, et n’avaient pas à se poser la question de la coexistence parce qu’ils étaient seuls sur les côtes au milieu de la nature, en Afrique du Sud aujourd’hui, en France aujourd’hui, etc.
« Je n’ai jamais toléré ce mépris des Noirs que j’ai trop souvent vu en Europe. Dois-je appeler cela du racisme ? À vous de me le dire… »
Évidemment. L’argument est tellement manifeste (et tellement éculé, d’ailleurs), que cela ne vaut même plus la peine de le mettre en avant.
D’autant que, comme je l’ai dit, se fouetter mutuellement avec l’accusation de racisme est une impasse : c’est précisément la prison propagandiste et politique dont il convient de se libérer.
Celle qui empêche de faire les vrais constats, et d’avoir un débat constructif conduisant à des décisions adaptées.
Concernant la belle Indienne, la seule raison pour laquelle je la traite de gauchiste, ce sont les mots qui terminent son intervention : « What’s in it for Africa ? ». Autrement dit, tout l’intérêt politique et économique du reste du monde, pour l’Afrique, serait contraire aux intérêts des Africains.
Ces quelques mots sont d’une malhonnêteté gauchiste indigne, puisque nulle part, au sein de son exposé, elle n’explique en quoi les énormes investissements faits en Afrique seraient nuisibles ; et nulle part, elle n’explique ce que devraient faire les États-Unis, l’Union européenne, la Chine, l’Inde et Israël (les méchants étrangers cités dans son énumération) afin de mériter les applaudissements des Africains (à la place desquels elle a le culot de parler, d’ailleurs — autre tropisme gauchiste).
Par essence, les Africains sont de pôv’ victimes, quoi qu’il advienne. Pour reprendre votre grille d’analyse, ça me paraît furieusement « raciste », ça aussi.
@ Robert Marchenoir
« …face à la situation X, quelle est l’action Y que vous préconisez ? »
L’action que je préconise face à la situation actuelle est: 1. une restriction de l’immigration (bien que je vise plus l’islam que la négritude pour des raisons que je ne développe pas ici) 2. une politique que vous qualifierez probablement d’illibérale pour casser la ghettoïsation. 3. une discrimination positive modérée et efficace (bien que je doute qu’il soit possible d’éviter les écueils observés aux US et que je pense que ce soit impossible en France pour cause de républicanisme obtus).
Mais je vous avoue que la politique n’a jamais suscité une implication forte de ma part, alors il est entièrement possible que j’ai à réviser mon opinion sur de multiples points. Mais bien que le statu quo actuel me paraisse bel et bien insoutenable, il convient de prioritairement écraser la déviance antiraciste à gauche qui ne peut que faire capoter ce que je propose. En somme, je n’ai pas vraiment de solution implémentable à sortir de mon chapeau pointu. Je ne suis pas Jack Bauer.
« Bien entendu. Tout dépend du référentiel. Il faut bien se situer sur une échelle existante, et puis surtout, il ne faut pas permettre aux propagandistes de prendre le vocabulaire en otage. »
Je comprends bien. Mais vu la façon dont vous vous y prenez avec moi, il faut quand même que vous soyez conscient que je suis à deux doigts de me déclarer nationaliste sotho ! Dois-je exorciser chacune des réponses que je vous fais en hululant l’hymne national que je chantais tous les lundis matin à l’école ?
« Plus précisément, vous avez peut-être lu l’argument que j’ai exposé ici à de nombreuses reprises, selon lequel il convient de récuser, complètement et absolument, la notion même, et donc le mot de racisme. »
Je ne suis pas complètement d’accord. Dans le contexte français, ce mot est devenu complètement déc*nnant, et ne capture plus la réalité concrète. Dans le reste du monde, il faut bien trouver un mot pour décrire les niveaux d’intolérance et de refus volontaire de comprendre la réalité et les sentiments d’autres peuples ou cultures. Mais c’est effectivement un mot que je n’aime pas employer.
« Il faut renverser la table, et retourner contre eux les armes de ceux qui subvertissent le langage, avant de subvertir la société elle-même pour pendre le pouvoir par la force. »
Oui. Mais, voyez-vous, si le mouvement indigéniste existe, ce n’est pas non plus pour rien. Ils attaquent le modèle français de manière assez frontale, quand même ; mais bien que je ne supporte pas ce qu’ils font du concept de racisme, je ne peux pas en toute honnêteté balayer l’intégralité de leur argumentaire d’un revers de main. Les angles morts de la réflexion française sur le sujet du racisme existent bel et bien. La preuve: nous sommes d’accord… Mais le mouvement indigéniste est aussi la manifestation en négatif de ce même constat. Constat qui fait mal. Et je ne m’attends pas à ce qu’il soit partagé sur ce blog…
« Si je me place d’un point de vue historique, je constate que du temps de l’apartheid, l’Afrique du Sud était un pays occidental bien qu’il fût habité par des Noirs : les performances économiques, l’aspect des villes, tout le distinguait du continent. Pourquoi ? Parce qu’il était dirigé par des Blancs, tout simplement. Depuis que l’Afrique du Sud est dirigée par des Noirs, l’électricité est intermittente, le pays est le champion du monde des viols et les immigrés illégaux (noirs) sont brûlés vifs (par des Noirs). Bref, c’est l’Afrique normale. »
Je sais bien. Mmusi Maimane aussi !…
« Ce constat n’est pas niable. »
Vous le grossissez, aussi. L’Afrique du Sud est peut-être le seul pays, de par la masse blanche mais aussi indienne et de par l’existence d’une frange minoritaire de la négritude fortement influencée par les valeurs libérales, à proposer une voie de sortie des déboires de la radicalité noire. Ce n’est vraiment pas gagné, je le concède, mais ce n’est pas intégralement sombre.
« D’autant que, comme je l’ai dit, se fouetter mutuellement avec l’accusation de racisme est une impasse : c’est précisément la prison propagandiste et politique dont il convient de se libérer. »
Moi, je veux bien utiliser le mot « racisme » entre gens un peu sérieux, qui discutent de choses sérieuses. Mais je ne veux plus l’utiliser dans des batailles rhétoriques idiotes. Un peu comme le génocide nazi, d’ailleurs. Comme tous les tabous, en somme.
« Concernant la belle Indienne, la seule raison pour laquelle je la traite de gauchiste, ce sont les mots qui terminent son intervention : « What’s in it for Africa ? ». Autrement dit, tout l’intérêt politique et économique du reste du monde, pour l’Afrique, serait contraire aux intérêts des Africains. »
C’est malheureusement un peu le cas. Je vous avoue que la situation sur le terrain (je pense au Malawi en particulier) est assez désespérante. Juste un exemple: il existe des populations pakistanaises au Malawi – une importation passée de population des British pour construire la ligne ferroviaire entre Le Caire et Le Cap – qui trustent les petits commerces et se font régulièrement dézinguer à coups de kalachs. Et pas toujours entièrement pour des mauvaises raisons, mais pas par des bonnes méthodes… Ces populations pakistanaises profitent du (raclement de gorge) « coût de la vie moins cher » au Malawi par rapport au Pakistan pour faire de sweat shops pakis qui exportent, disons, des T-shirts. Et si vous vous baladez sur les marchés à Lilongwe – j’y allais pour acheter de la musique – sur quels T-shirts se ruent-ils ? Les T-shirts de seconde main avec des logo « University of Chicago »… N’importe quel Occidental qui n’y a pas grandi, logiquement, se tirerait des balles devant ce sens économique.
Je vous parle de l’utilisation des engrais ? De la déforestation ? Des brochettes de rongeurs empoisonnés à la mort au rat qu’ils vendent au bord des routes ? Du vol de métaux sur les infrastructures publiques payées par la Banque mondiale ? De l’aphrodisiaque maison que distillait le gardien que nous employions ? Non, il vaut mieux pas… Face à cette situation, il ne s’agit pas d’être des « victimes » ou « pas des victimes ». Ce sont des « sitting ducks » face aux appétits économiques. Et c’est traître et fourbe d’abuser de cette situation tant que l’éducation et la situation sanito-démographique ne progresse pas davantage. (À quel âge vous faites des gosses quand l’espérance de vie peut tomber à 42 ans comme au Lesotho en 2006 ? Dites-moi…)
Je suis positif sur ces pays à moyen terme. Mais oui, il y a quand même un problème exploitatif par les puissances étrangères. Qui n’appelle aucunement des « solutions » marxistoïdes !!
« Ces quelques mots sont d’une malhonnêteté gauchiste indigne… »
De votre point de vue occidental. Changez de logiciel: elle se plaint beaucoup plus des appétits chinois d’un point de vue indien ; et adopte un point de vue plus fataliste que pleurnichard. Elle ne pense pas comme la LCR, LO, FO ou la CGT…
« …et nulle part, elle n’explique ce que devraient faire les États-Unis, l’Union européenne, la Chine, l’Inde et Israël (les méchants étrangers cités dans son énumération) afin de mériter les applaudissements des Africains (à la place desquels elle a le culot de parler, d’ailleurs — autre tropisme gauchiste). »
Dans le format que j’ai donné, non. Maintenant, je vous laisse regarder les thèmes traités par sa chaîne. Vous verrez que tout y passe: la Thaïlande, l’Ethiopie, la Serbie, le Pakistan, la Géorgie, l’Inde, le Qatar, la Suisse, le Nigeria, l’OMS, les US, l’Iran, etc.
« Par essence, les Africains sont de pôv’ victimes, quoi qu’il advienne. Pour reprendre votre grille d’analyse, ça me paraît furieusement « raciste », ça aussi. »
Ce ne sont pas des victimes. Ce sont des « sitting ducks ». Pas pareils: la victimisation active ou passive ne résout rien. Mais on ne se débarrasse pas aussi facilement du « fardeau de l’homme blanc »: c’est lui qui mène à la colonisation, et aussi à la prise de conscience anti-raciste ou non-raciste. Une conséquence de l’universalisme, quoi qu’on en pense. Les Chinois n’auront pas ce type de délicatesses…
@ F68.10 | 19 décembre 2020 à 13:14
Commençons par les désaccords fondamentaux : la discrimination positive. C’est niet. La discrimination positive est une machine de guerre ethnique contre les populations indigènes. Il n’y a donc aucun compromis possible sur ce point.
Accessoirement, elle est nuisible aux populations qu’elle prétend aider. Dès que vous avez un membre du groupe en question à un endroit enviable, il est automatiquement soupçonné d’être une brêle, qui ne doit son poste qu’au piston légal.
D’autant plus que la discrimination positive tue. C’est en raison de la discrimination positive qu’il y aura davantage de gens brûlés vifs à New York. On a baissé le niveau d’exigence de l’examen d’admission chez les pompiers, parce que les Noirs n’arrivaient pas à le passer.
Cet examen ne consiste pas à réciter La Princesse de Clèves par cœur. Il consiste à dire ce que l’on ferait face à une situation d’incendie concrète. C’est un test de quotient intellectuel appliqué à des cas pratiques. Une mauvaise décision, ce sont des morts en plus.
Dans le but de préserver l’ego immensément fragile des Noirs qui veulent devenir pompiers, on s’est assuré qu’un plus grand nombre de Noirs mourront dans des incendies (et aussi de Blancs, mais ça ne compte pas).
Bien entendu, la nocivité de la discrimination positive est valable pour toutes les catégories : Noirs, femmes, etc.
« Une politique pour casser la ghettoïsation », c’est niet aussi. D’abord parce qu’il n’y a pas de ghettoïsation. Rien n’interdit à un Noir d’habiter avenue Foch à Paris, ou d’être PDG de L’Oréal. Ensuite parce que des politiques de ce type, on n’en a déjà que trop.
En dehors de l’URSS ou d’autres pays communistes, je vois mal quel autre pays que la France possède, ou a possédé, une législation aussi liberticide que la nôtre concernant le logement dit social, qui est en réalité un logement racial. L’obligation de consacrer x % de la construction à du logement communiste n’a rien à faire dans un pays libre. D’autant que ce « besoin » est essentiellement dû à l’immigration de masse.
Votre prétendue politique de déghettoïsation consiste, en réalité, à augmenter le nombre de ghettos sur le territoire, en s’assurant qu’il y en ait partout.
L’objectif fondamental consiste à faire un « roll-back » de l’immigration, pas à faire turbiner les pompes aspirantes encore plus fort. C’est déjà là-dessus qu’il faudrait se mettre d’accord.
Les États-Unis avaient cru trouver la formule magique déghettoïsante avec le « busing ». Il s’agissait de transporter les élèves sur de longues distances, chaque jour, pour s’assurer que les petits Blancs aient le bonheur insigne de se retrouver entourés de Noirs à l’école (et de se faire casser la figure en conséquence). Cette politique a été abandonnée après que tout le monde a constaté son échec.
Au demeurant, je vous signale que le « busing » est basé sur un axiome parfaitement « raciste » : il stipule que si les petits Noirs échouent à l’école, c’est qu’ils ne sont pas entourés de petits Blancs, lesquels, apparemment, leur transmettent le fluide magique qu’il possèdent et qui fait réussir à l’école.
Non seulement c’est « raciste », mais cela relève de la superstition et de la pensée magique africaines.
Sur le concept de racisme, il est vérolé partout. Ce n’est pas un problème français. C’est une idéologie internationale. Petit exercice pour vous, parce qu’il faudrait déjà savoir de quoi on parle, avant de prétendre lutter contre : qu’est-ce que le racisme ?
« Si le mouvement indigéniste existe, ce n’est pas non plus pour rien. Je ne peux pas en toute honnêteté balayer l’intégralité de leur argumentaire d’un revers de main. »
Il n’y a pas d’argumentaire. Il y a une lutte pour la prise du pouvoir par la force. Il n’y a aucun compromis possible sur ce point. C’est une lutte à mort, comme toutes les luttes de souveraineté.
Concernant l’économie africaine, je me suis borné à critiquer la vidéo que vous avez fournie. Je n’aime pas les vidéos. C’est beaucoup de temps perdu pour très peu de contenu. L’exemple des ateliers pakistanais que vous citez n’a rien à voir avec les reproches formulés dans la vidéo, qui tiennent à des investissements massifs de la part de grandes puissances.
Cher Aliocha,
Faut-il que vous soyez en alerte pour que vous bricoliez comme un collégien votre dostoïevskien pseudo, porteur de lumière divine.
Encore heureux que vous ne soyez pas tombé dans un « Ali Hocha » qui vous aurait situé au centre de cette malheureuse Europe ottomanisée, relief moyenâgeux retapé par ces braves US pendant la plus récente des guerres balkaniques.
Comment ne pas prendre au sérieux celui qui « dans la foule tente comme il peut de résister aux élans de la meute. »
Vous êtes un volontaire de la Charité immarcescible : je n’ai aucune difficulté à vous associer à la figure de Péguy et à sa vision de la petite sœur Espérance qui marche tenant dans les mains ses deux grandes sœurs.
Toute magnifique qu’elle soit, cette vision est dépassée. Péguy n’était pas un scientifique. La Foi devient peu à peu rationnelle et l’Espérance se mêle/dissout/s’incorpore dans la Foi jusqu’à y disparaître. La démarche humaine tend à fouiller tous les recoins de la Création jusqu’à essayer de les rendre intelligibles.
La Charité reste seule face à la foi. La Matière contre l’Esprit. Le concret et l’abstrait. Un projet et du ravaudage. Le plus modeste des chrétiens est conscient du conflit.
Comment ne pas l’être quand il s’agit d’établir un projet infini sur un espace fini.
La finitude de la Terre a été « pensée » lors de la Création ! Quoi d’autre ?
Je sens que nous ne sommes pas du même bord Aliocha, cela me désespère mais ne m’empêche pas de vous aimer. Sans doute est-ce bien ainsi !
Bon Noël Aliocha, que Dieu vous garde !
Joyeux Noël à vous aussi, Caserte, et que le tout-petit tout-puissant dont nous fêtons la venue, et qui compte sur nous, vous bénisse en retour.
https://www.youtube.com/watch?v=gVH384MrO7c
@ Robert Marchenoir
Je ne pense pas que nous ayons un désaccord fondamental sur la discrimination positive: elle ne me paraît pas réalisable à l’heure actuelle et je m’y oppose donc. À terme, par contre, je pense que cela serait une bonne idée. Pourquoi est-ce qu’un de mes meilleurs potes camerounais, je l’ai rencontré à Ginette ? Une belle brute matheuse qui finit à Cambridge et qui bosse ou bossait dans le nucléaire français. Aurait-il été admis à Henri IV ou Louis-le-Grand ? Non ! Non ! Non ! Je n’attends donc rien de rien de rien en terme de discrimination positive de la part du secteur public ou de l’Etat, si ce n’est des subsides et du misérabilisme.
Les plus « anti-racistes » sont-ils les cathos tradis versaillais ? Je suis à deux doigts de le penser, athée radical et buté que je suis… Et cela illustre à merveille les écueils de la… « discrimination positive ». Comme je vous le dis: je ne vois pas comment implémenter une discrimination positive pertinente dans le contexte culturel français. Le républicanisme obtus en constitue, de toutes manières, un obstacle insurmontable.
Quant à la ghettoïsation, je ne peux pas vous laisser dire qu’elle n’existe pas. Ce n’est pas en me disant qu’un black a le droit d’acheter un appartement avenue Foch que vous me convaincrez qu’on prend la bonne direction. Et comme vous le voyez dans ma position au sujet de la discrimination positive au paragraphe précédent, je ne serai pas celui qui va promouvoir les politiques visant à socialiser le logement de la manière dont c’est fait en France !
Ce qui ne change absolument rien à ma position: de la même manière qu’on ne réglera pas le problème de la ghettoïsation par des logements sociaux, ce sur quoi nous sommes d’accord, nous ne le réglerons pas non plus avec un libéralisme color-blind. C’est sur ce dernier point que se niche mon désaccord avec vous. Et une des raisons pour lesquelles je promeus les statistiques ethniques !
Quant au « roll-back » de l’immigration que vous préconisez, je ne me prononce pas dessus avant d’en savoir plus. En détail. Je ne veux pas faire de condamnation en bloc ni acquiescer en bloc à ce type de projets.
« …il stipule que si les petits Noirs échouent à l’école, c’est qu’ils ne sont pas entourés de petits Blancs, lesquels, apparemment, leur transmettent le fluide magique qu’il possèdent et qui fait réussir à l’école. »
Dit comme cela, évidemment que c’est absurde. Mais non: c’est vital que blacks et blancs se fréquentent à l’école. Pas pour des questions de « virus de la réussite ». Mais ne serait-ce que pour avoir des contacts humains avec des populations avec lesquelles ils doivent vivre et prendre des décisions collectives une fois adultes. Je vais avoir du mal à démordre de cela. C’est faux faux faux que cela résolve tous les problèmes – je suis le premier à le dire – mais c’est faux de prétendre que certains problèmes soient solvables sans cela. Ce n’est pas très différent de la question de la fréquentation entre filles et garçons à l’école. Maintenant que la pilule a été inventée et qu’une gamine risque moins de tomber en cloque à 14 piges en regardant les yeux d’un garçon de nos jours qu’auparavant, on peut progresser sur ce plan… Avant, on ne pouvait pas vraiment.
« Petit exercice pour vous, parce qu’il faudrait déjà savoir de quoi on parle, avant de prétendre lutter contre : qu’est-ce que le racisme ? »
Cela dépend de beaucoup de choses, et les définitions simplistes ne sont pas acceptables sur ce thème. Alors commençons par un exemple: quand, pendant la famine du Bengale en 1943, la seule réaction de Churchill, que j’admire par ailleurs, face aux rapports qui lui parvenaient sur la famine – avec 2 à 4 millions de morts au final – fut de dire « Alors pourquoi Gandhi n’est-il pas encore mort ? »… Là, je commence à me sentir un peu à l’étroit dans mes chaussures. Toute définition correcte du racisme me semble devoir valider le critère de permettre de classifier l’attitude de Churchill de raciste.
« Il n’y a pas d’argumentaire. Il y a une lutte pour la prise du pouvoir par la force. Il n’y a aucun compromis possible sur ce point. C’est une lutte à mort, comme toutes les luttes de souveraineté. »
Je suis entièrement d’accord qu’il y a une question de lutte dans la position des indigénistes. De la même manière qu’il y a une idéologie de lutte dans l’idéologie de l’ANC. Et une lutte explicite et martiale contre les blancs dans l’action de Moshoeshoe Ier, qu’on transmet religieusement aux gamins à l’école au Lesotho, y compris au visage pâle que je suis (même si ces questions me passaient un peu au-dessus du chapeau à cet âge…).
Et de la même manière que votre position libérale, en étant color-blind, est identique à celle du repli blanc au sein de l’Alliance Démocratique sud-af’ qui veut évacuer le concept de la race du logiciel politique sud-af’ pour devenir color-blind à la française. La position de Mmusi Maimane et de ma personne, qui sommes essentiellement sur la même ligne, est qu’il convient de rester libéral, mais de ne pas pour autant être color-blind car c’est un déni de la réalité. En gros de passer outre le conflit racial pour rentrer enfin dans un réel non-racialisme que Mandela avait promis ou entrouvert, tout terroriste qu’il fut. Nous n’y sommes toujours pas en Afrique du Sud. Aux US non plus, et même encore moins, à cause de l’idéologie de lutte des races qui s’est mise en place en remplacement de celle de la lutte des classes. En France, nous en sommes à des années-lumière, l’espace politique permettant le non-racialisme de Mmusi Maimane ne s’étant pas encore ouvert.
Et c’est pour cela que ma position est inintéressante dans le contexte politique français actuel ; et que je ne l’exprime donc pas ; à moins de me faire tirer les vers du nez par… Robert Marchenoir. Mais je vous préviens: ce n’est qu’une question de temps, et c’est à l’Afrique du Sud de mettre le tempo, pour que cela se répercute aux US puis en Europe. Le but est effectivement de sortir de la lutte des races, pas de nier qu’elle existe à la mode antifa frouze, mais cela ne sera pas de tout repos, et les indigénistes sont des protagonistes de cette lutte des races.
Maintenant, si, il y a un argumentaire chez les indigénistes: si nous constatons tous deux que l’antiracisme est dévoyé, que le terme de racisme est inopérant à saisir la réalité, je constate, à la différence de vous, que le républicanisme obtus et la xénophobie se masquent l’un l’autre. Les indigénistes aussi !! Le jour où vous l’apercevrez — peut-être l’avez-vous déjà fait mais refusez-vous de l’admettre, qui sait ? — vous constaterez que se pose alors la question de comment le libéralisme peut gérer cela. Si le libéralisme se veut color-blind, la solution logique et cohérente et musclée, c’est la rémigration plus ou moins forcée. Cela semble être votre position. Ce n’est pas la mienne: je souhaiterais qu’on ouvre un espace non color-blind au libéralisme: la seule manière que je vois de concilier la question raciale contemporaine – pas la question politico-religieuse du 19ème des juifs qui ne devint raciale old-school qu’au tournant du 19ème au 20ème… différence de nature qu’a remarquée, à juste titre, cette dingue totale d’Houria Bouteldja – avec l’idéologie nationale française sans tomber dans les écueils du multiculturalisme anglo-saxon (que j’aime beaucoup, mais qui n’est pas à la hauteur des enjeux, et sur lequel le modèle laïque français a malgré tout des avantages comparatifs).
Je ne pense pas que je vivrai pour voir un tel événement. En attendant, je soutiens Mmusi Maimane. Visez les commentaires dithyrambiques: « Mon héros !! Prenez le pouvoir, je vous en supplie. » — Joan Graham-Parker. « Je suis Zimbabwéen et je me demande pourquoi l’Afrique du Sud hésite à donner la présidence à ce jeune homme. Si seulement j’étais né de l’autre côté du Limpopo, je voterais sans hésiter pour cet homme. Virez l’ANC à coup de pieds au c*l, les gars. Qu’ils ressentent les bottes sur leurs fesses. Maintenant. » — Edward Chirimudiwa.
C’est cela, l’avenir. De ce que j’en vois. Cela peut déplaire, je l’admets.
« L’exemple des ateliers pakistanais que vous citez n’a rien à voir avec les reproches formulés dans la vidéo, qui tiennent à des investissements massifs de la part de grandes puissances. »
Ce n’est pas vrai. Les investissements des grandes puissances se font à travers des mouvements humains d’apparence bien innocents. La capture régulatoire est le véritable problème, et cela se manifeste de différentes manières. Au Lesotho, la Chine, c’est un homme. Qui a pris le pouvoir en tenant tous les politiciens par la peau des fesses. Il a débarqué avec à peine une chemise… C’est à ce point que la corruption fragilise ces pays. Il faut le voir pour le croire. C’est littéralement un one-man-show. Au Congo, c’est Dan Gertler. C’est encore un one-man-show. Bref… je m’énerve. Des « sittings ducks », vous dis-je… Par rapport à cette faiblesse structurelle des mentalités politiques black, le Grand Capital n’est pas le plus coupable. C’est là que se niche l’hypocrisie – meurtrière – de l’ultra-gauche sur les questions raciales.