La police a tort mais vive la police !

Le président de la République, depuis Nouméa, répondra certainement à une question sur la colère de la police. Je devine déjà ce qu’il va dire et ce sera à nouveau un « en même temps » qui ne satisfera personne.

Frédéric Veaux (FV), directeur général de la police nationale, approuvé par Laurent Nuñez (LN), a affirmé : « De façon générale, je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail ».

Ce propos qui émane d’un très haut fonctionnaire – celui-là même qui pourtant avait contribué à la dangereuse banalisation de la police judiciaire – a été proféré à la suite de la détention provisoire d’un policier de la BAC à Marseille, trois autres de ses collègues également mis en examen ayant été laissés en liberté par le magistrat instructeur contrairement aux réquisitions du Parquet.

Il est évident que cette protestation totalement inédite fait suite à l’émoi suscité, après la mort de Nahel, par l’incarcération du fonctionnaire de police mis en examen pour homicide volontaire.

Immédiatement, FV et LN ont tort : rien en effet dans notre État de droit, et selon les règles de notre procédure pénale, n’interdit de placer en détention provisoire un fonctionnaire de police mis en examen pour des délits ou des crimes dès lors que un ou plusieurs critères sont réunis pour la justifier.

Et il ne serait pas sain d’aboutir à ce que FV suggère : l’usage de la force légitime par la police est parfois – si rarement – totalement dévoyé au point de pouvoir être qualifié de violence illégitime et donc d’autoriser une détention provisoire. Suivre cette pente serait substituer une justice d’exception à celle qui doit avoir cours dans une démocratie.

Il n’est pas nécessaire d’enfourcher les grands chevaux de la stigmatisation, comme le Syndicat de la Magistrature qui a toujours détesté la police, ni de juger ces réactions « gravissimes » pour faire valoir son point de vue.

Cette contradiction admise qui me semble irréfutable, vive la police en effet.

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Comment ne pas voir dans ces exceptionnelles prises de parole, et hostiles à la décision judiciaire en l’occurrence, l’exacerbation, voire l’exaspération de la police et plus généralement des forces de l’ordre face à la présomption de culpabilité pesant sur elles, la suspicion systématique portée sur leur version, le dénigrement constant de leur activité par une part importante de la classe politique et du milieu médiatique, au regard de la méconnaissance totale de ce qu’est l’activité d’enquête et d’interpellations et des risques quotidiens qu’elle engendre, le désarroi que l’autorité judiciaire inspire de plus en plus par l’étrangeté ou le laxisme de certains de ses choix procéduraux, comment ne pas percevoir que depuis quelques années, et le mouvement ne cesse de s’amplifier avec un président miséricordieux pour d’autres que les fonctionnaires de police, la coupe est devenue pleine et que ce corps à la fois prestigieux (mais si démuni) et corvéable à merci n’en peut plus d’être traité de la sorte ?

Celui-ci a envie de montrer comme une société sans police deviendrait vite invivable.

Qui peut se targuer d’être légitime en adressant des avertissements à la police, en la soutenant, en la défendant dès lors qu’elle a su accomplir ses tâches, comme le plus souvent, de la manière la plus irréprochable possible ?

Les fonctionnaires de police à tous niveaux et de tous grades connaissent leurs authentiques amis, ceux qui favorisent l’usage de leur force face aux émeutiers, aux voyous, aux délinquants et qui n’hésitent pas en revanche à fustiger leurs rares brebis galeuses à condamner.

Ils s’égarent quand tel ou tel syndicat policier énonce que « le problème de la police c’est la justice ».

Le seul problème de la justice et de la police aujourd’hui est le pouvoir politique.

La gauche et l’extrême gauche sont disqualifiées pour blâmer les forces de l’ordre. Elles ne savent faire que cela et quand on a osé crier en masse « tout le monde déteste la police », on se tait, on se cache ou en tout cas on n’intervient plus dans les débats publics où la police peut être discutée mais sans la haine de ces non-républicains compulsifs.

Alors, oui, la police a immédiatement tort mais vive la police parce qu’elle a profondément raison !

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  1. « Le problème de la justice et de la police aujourd’hui est le pouvoir politique. »
    Oui, ce pouvoir est complétement anormal, antisécuritaire, antifrançais, pro-LGBTQ, pro-invasion, pro-islamique, destructeur de notre économie, destructeur de notre culture, amoral, son chef est un psychopathe pervers et nous le savons il faudrait se débarrasser démocratiquement de lui, de ses sbires et de ses commanditaires. C’est le seul moyen de sauver notre pays avant que se déclare l’intifada ou la guerre mondiale dont il est un des provocateurs.

  2. Cher Philippe Bilger,
    Pardon, mais pour une fois, je n’approuve pas cet en-même-temps que vous dénoncez tant chez Emmanuel Macron.
    Il est toujours confortable de donner des leçons de droit et de maintien bien au chaud dans son logement bunkérisé, à mille lieues des banlieues islamisées, qui nourrissent une haine viscérale et mortelle de la police, haine alimentée par les caïds et les criminels de la clique à Mélenchon.
    Avant d’émettre le moindre avis sur la question, il devrait être obligatoire de passer une nuit avec les policiers de la BAC. D’ailleurs tout futur citoyen devrait faire un stage d’une semaine dans la police de terrain.
    On verrait alors les mille provocations et autre humiliations qu’ils sont obligés de subir, les mille précautions qu’il sont obligés de prendre pour ne pas ameuter les sauvages alentour qui n’attendent que cela.
    Personne de normalement constitué ne résisterait au dixième de ces provocations. Ces policiers sont des héros : ils sont l’ultime rempart de notre liberté. Ils ne doivent donc être inquiétés qu’en cas de preuves accablantes et irréfutables de leur manquement à la déontologie.
    Sans compter que ces voyous reçoivent l’aide objective d’une justice larvaire et psychiatrisante, à laquelle s’ajoute une folle individualisation de la peine, qui n’est qu’un encouragement à la délinquance et un passeport pour l’immunité.
    Le jour est proche où la police déposera les armes, fermera les commissariats, et ne patrouillera plus la nuit : nous n’aurons que ce que nous méritons. Nous cesserons peut-être alors de nous pousser du col avec notre progressisme suicidaire, et ferons enfin tomber à nouveau la foudre sur les délinquants qui nous pourrissent la vie.
    Ayant moi-même fini par démissionner de l’Education nationale, je sais ce que c’est que d’être pris en tenaille entre des gamins devenus intouchables et une administration qui pratique le pas-de-vaguisme.

  3. « La gauche et l’extrême gauche sont disqualifiées pour blâmer les forces de l’ordre. Elles ne savent faire que cela et quand on a osé crier en masse « tout le monde déteste la police… » » (PB)
    Voir par exemple :
    https://www.syndicat-magistrature.fr/toutes-nos-publications/nos-livres/2191-vos-papiers-que-faire-face-a-la-police.html
    Si dans le principe la publication d’une telle brochure peut se comprendre dans la mesure où le public ignore trop souvent ses droits face à la police, était-il absolument nécessaire de la caricaturer ainsi, sachant qu’elle est un auxiliaire de la justice elle-même ?

  4. Dans ce genre de débat, le plus souvent, on plaide la culotte de zouave.
    Les tautologies s’accumulent car la question n’est pas là où on la place.
    Il est évident qu’aucun régime ne peut se passer de l’organe de police, et que ceux qui le conspuent à qui mieux mieux seraient les premiers, démontré par l’expérience, à instaurer des polices dites parallèles, politiques, populaires, investies de tous les pouvoirs, pour travailler dans l’ombre et sans contrôle.
    Longtemps, jeune homme, j’ai entendu porter aux nues les bobbies anglais, non armés. Longtemps, le garde-champêtre des villages n’était armé que de la plaque « LOI » sur son bourgeron. Les imaginez-vous face aux sauvageons des banlieues, ignorants de la notion de Loi et viscéralement hostiles à toute société non barbare ?
    Or, il y a une guerre des clans, accrue de la guerre des espèces. Les gouvernements, d’âge en âge, ont eu une règle commune: l’égalité. En son nom, l’effort a été ridiculisé, la volonté de vaincre, dénoncée, jouir du fruit de ses compétences, cloué au pilori, alors même que les bénéficiaires de conditions meilleures s’éloignaient de la classe des accédants, non encore reconnus, puisque la chose s’étage sur plusieurs générations.
    La police est devenue un élément de compensation politique pour tenter de garantir une stabilité des acquis, alors que la politique politicienne et l’état de la société militent en faveur du renversement des priorités. Les juges sont accrochés au vœu de la Loi, où le faible, même s’il est puissamment armé, doit être défendu, au nom de l’égalité, la justice n’étant que secondaire puisque personne ne sait ce que c’est.
    Les lignes de partage fluctuent, les interprétations deviennent floues, le politique est spéculatif pour des motifs électoraux, la police devient perplexe.
    Demain, sans doute, quand la confusion sera à son comble, il faudra établir un nouveau contrat social, mais d’ici là, il faut se résigner à voir les ennemis, les contempteurs, les contestataires sans vision, venir troubler notre quotidien.

  5. Marc Ghinsberg

    On peut soutenir les forces de l’ordre. Mais en la circonstance force est de reconnaître qu’elles ont tort. Et circonstance aggravante, elles font un immense cadeau à LFI. On peut comprendre une certaine exaspération, on ne peut admettre une telle bêtise.

  6. « Immédiatement, FV et LN ont tort : rien en effet dans notre Etat de droit, et selon les règles de notre procédure pénale, n’interdit de placer en détention provisoire un fonctionnaire de police »
    À quel moment est-il question d’interdire ?
    N’êtes-vous pas capable, en tant que magistrat, d’en revenir au texte de loi et de constater sur les critères légaux de la détention provisoire sont, de manière générale, quasiment jamais réunis pour un policier, puisqu’un contrôle judiciaire est presque systématiquement et évidemment suffisant si on fait abstraction du fourre-tout de l’ordre public ?
    Dire cela serait donc interdit et inacceptable pour les magistrats, prompts à incarcérer des policiers tandis qu’eux-mêmes ont le privilège incroyable d’une irresponsabilité pénale quasi absolue, même lorsqu’il est démontré, par exemple, que leurs erreurs d’appréciation ont conduit à la remise en liberté de violeurs dont les expertises psychiatriques proclamaient inévitable la récidive qui ont, aussitôt, récidivé ?
    Cela déplaît, les prises de parole critiques à l’endroit de la Justice ? Les policiers ne sont-ils pas placés pour connaître par tonnes des décisions judiciaires absurdes, stupides et médiocres qui ont eu un coût humain déplorable, inconnues du grand public ? Si un syndicat de police ne devrait pas dire que le problème de la police est la justice, parce que ce déterminisme est réducteur et absurde, peut-on faire semblant de voir que c’est tout de même une partie du problème ?
    Les Français gagneraient à connaître le fondement des décisions de placement en détention provisoire et, d’une manière générale, en détention.

  7. Sans prendre position ni pour la police, ni pour la victime, ce qui est sidérant en cette affaire, c’est que tant de médecins ont accordé autant de certificats d’incapacité au travail, simultanément, à autant de policiers, qui les ont quémandés. Cette extrême sollicitude renforce le soupçon d’une certaine complaisance médicale, quoi qu’on en pense. Ces mêmes médecins, qui, hier, refusaient peut-être de soigner les Français parmi les plus circonspects, qui rechignaient à se faire injecter les poisons aujourd’hui pourtant avérés tels…
    Société de dingues !

  8. @ Marc Ghinsberg
    « On peut soutenir les forces de l’ordre. Mais en la circonstance force est de reconnaître qu’elles ont tort. Et circonstance aggravante, elles font un immense cadeau à LFI. On peut comprendre une certaine exaspération, on ne peut admettre une telle bêtise. »
    C’est curieux. Il me semble sur ce blog avoir, à plusieurs reprises, signalé l’absurdité légale du placement en détention provisoire de policiers, comme par exemple dans l’affaire Zecler, tant les conditions nécessaires légales du placement en détention provisoire ne me semblent objectivement pas réunies.
    Le seul objectif fourre-tout habituellement employé est le trouble à l’ordre public, qui permet de placer en détention un type pour des critères complètement extérieurs à sa personne ou à son acte, capacité légale hors-norme qui n’a peut-être plus sa place dans une procédure pénale respectant la présomption d’innocence.
    Pas plus dans votre message que dans le billet de monsieur Bilger je ne vois la moindre discussion sur cet aspect essentiel. Cela ne vous interpelle pas, que les personnes au sommet de la hiérarchie policière tiennent ce discours désormais ?
    À votre avis, est-ce parce que leur avis sur le sujet a radicalement évolué, ou est-ce parce que c’est un phénomène nouveau d’avoir des magistrats du siège, donc qui font à peu près ce qu’ils veulent sans risquer de poursuites s’ils s’égarent, ont recours à la détention provisoire à l’encontre de policiers, tout comme d’ailleurs de braves gens dans des affaires de légitime défense à domicile ou dans leur bijouterie ?
    Le DGPN et le PP peuvent-ils, lorsque l’activité de base du policier peut conduire désormais à son incarcération à tout bout de champ, comme dans l’affaire de Nanterre, ignorer leurs propres obligations ? Le supérieur hiérarchique veille en permanence à la préservation de l’intégrité physique de ses subordonnés. Il veille aussi à leur santé physique et mentale. C’est une obligation de droit.
    Autrement dit, il était temps qu’ils brisent le silence, sauf à s’exposer à un droit de retrait de fait. Aller en prison pour sauver la République des émeutiers ?
    —————————————————————-
    @ GERARD R.
    « …ce qui est sidérant en cette affaire, c’est que tant de médecins ont accordé autant de certificats d’incapacité au travail, simultanément, à autant de policiers, qui les ont quémandés. Cette extrême sollicitude renforce le soupçon d’une certaine complaisance médicale »
    Pour Gégé, c’est incroyable qu’un arrêt de travail soit délivré à un policier qui irait voir son médecin traitant pour lui dire qu’après avoir passé une bonne partie de l’été dans les rues à pourchasser les émeutiers, s’être fait tirer dessus par des mortiers pour la quasi-totalité, par des armes à feu pour certains, apprendre qu’un de ses collègues se trouve placé en détention, le déprime et l’angoisse.
    Complaisance médicale ? La réalité, c’est que c’est une évidence que la plupart des policiers de voie publique exercent leur activité en dépit de et contre leur santé. Et un DGPN ou un PP est bien placé pour le savoir et réaliser que la capacité à faire face aux émeutes à venir, qui viendront aussi inévitablement que les précédentes, reposera sur leur capacité à ménager leur monture.
    Mais t’as raison Gégé, ne prend pas position surtout. La France est pleine de Gégé, qui pensent que c’est l’action du Saint-Esprit qui fait que la criminalité des favelas est assez incroyablement contenue, et que ça n’a pas de coût humain. Il ne faudrait pas « quémander ».

  9. Josiane Boulenger

    Justement, si les lois doivent être appliquées à tous, elles doivent également s’appliquer aux policiers qui ont droit également à la présomption d’innocence ! Le problème de la police aujourd’hui c’est la justice. Les voyous sont dehors alors que les policiers subissent constamment les faits de plus en plus graves des délinquants avec le soutien de Mélenchon et toute sa clique LFIste !! Soutien total aux FDO.

  10. Le passage le plus important à mes yeux, Monsieur Bilger, est celui-ci : « Comment ne pas voir dans ces exceptionnelles prises de parole, et hostiles à la décision judiciaire en l’occurrence, l’exacerbation, voire l’exaspération de la police et plus généralement des forces de l’ordre face à la présomption de culpabilité pesant sur elles, la suspicion systématique portée sur leur version, le dénigrement constant de leur activité par une part importante de la classe politique et du milieu médiatique, au regard de la méconnaissance totale de ce qu’est l’activité d’enquête et des risques quotidiens qu’elle engendre, le désarroi que l’autorité judiciaire inspire de plus en plus par l’étrangeté ou le laxisme de certains de ses choix procéduraux ».
    Il me semble, Monsieur Bilger, qu’un certain nombre de magistrats traitent les personnels des forces de l’ordre, en l’espèce ici les policiers, en citoyens lambda dont la parole serait strictement égale à celles des autres citoyens. Or, à ma connaissance, les policiers sont assermentés et soumis à un code de déontologie. D’évidence, s’ils ne respectent pas les devoirs imposés par la déontologie (par exemple déclarations fausses sur les conditions d’exercice de leurs attributions, notamment dans le cas d’usage des armes ou d’autres situations conflictuelles dans lesquelles ils sont intervenus), l’on conçoit aisément que le mensonge en service ne peut pas appeler la mansuétude des magistrats.
    Mais aussi, dès lors qu’ils ont respecté leurs droits et devoirs et dit la vérité des faits, leur parole est considérée comme probante jusqu’à preuve du contraire. Cependant, dans nombre de cas de mises en cause de policiers, il semblerait qu’effectivement certains magistrats, particulièrement membres du Syndicat de la Magistrature, considèrent la parole des policiers à l’égale de celle de tout autre citoyen.
    Et, comme dans l’affaire de Bruay-en-Artois, « se payer un flic » comme on s’est payé un notaire parce que notable semble être une attitude naturelle pour certains d’entre eux, adeptes de la « harangue de Baudot » comme du « Mur des cons ». En n’oubliant pas, source Wikipédia, que dans ses statuts, le SM « milite pour… combattre le déséquilibre entre les pouvoirs de police et de justice afin de préserver l’indépendance des magistrats et permettre un contrôle réel sur les services de police. »
    Cela génère nécessairement, devant la multiplication des mises en cause de policiers avec détention provisoire, notamment dans le cadre de l’action des forces de l’ordre face aux émeutes, de la part de la corporation policière une suspicion légitime dans la mesure où, lors de manifestations précédentes de policiers, un représentant d’un de leurs syndicats avait déclaré « le problème de la police c’est la justice ». Dès lors, la question se pose pour certains policiers ou leurs défenseurs de savoir si la dureté des magistrats vis-à-vis des policiers ne serait pas en partie une forme de vengeance froide.
    Les déclarations du directeur général de la police nationale comme du préfet de police de Paris témoignent en réalité qu’ils prennent en compte cette forme d’exaspération des policiers de terrain qui d’évidence ont été sur-employés ces derniers mois et vont l’être encore continument dans les prochains mois (championnat du monde de rugby, Jeux olympiques notamment).
    Par ailleurs le ministère de l’Intérieur n’hésite pas dans sa communication à déclarer la mobilisation de plusieurs dizaines de milliers de « forces de l’ordre », pour en arriver certain soirs à 130 000 ! Selon moi, cette communication se révèle pernicieuse dans ses effets sur les personnels de base.
    Aussi le Pouvoir doit-il se garder de poursuivre dans la surenchère. À ce titre, il conviendra d’observer l’avenir du DGPN qui, dans une période délicate de modification de structure départementale de la police nationale, risque de devoir gérer une double fronde. Si monsieur Macron considère qu’il a outrepassé son devoir de réserve, lui réservera-t-il le sort du général de Villiers en 2017 ? En ce cas la crise entre gouvernement et police nationale d’une part, entre Justice et Police nationale d’autre part, sera profonde et de longue durée.
    La France peut-elle, dans son état semi-comateux, se le permettre ? Car alors risque de se profiler une crise de régime telle que celle portée par l’armée d’Algérie le 13 mai 1958. Je crains qu’il n’y ait plus en 2023 la possibilité d’un recours à une figure tutélaire comme celle du général de Gaulle…

  11. « La justice est «la seule légitime pour décider du placement ou non en détention provisoire des personnes qui lui sont présentées », a rappelé lundi le Conseil supérieur de la magistrature, en pleine polémique sur l’incarcération d’un policier à Marseille. » (Le Figaro)
    Je déplore la confusion volontaire (?) qui est faite entre un concept, celui de Justice, et les hommes chargés de mettre en application des lois.
    La justice, comme concept est une abstraction, les magistrats et les lois sont des réalités concrètes.
    La confusion entre les deux permet à des hommes faillibles par nature, en l’occurrence les juges, de se défausser des erreurs ou des fautes qu’ils sont susceptibles de faire, derrière le concept.
    C’est évidemment une position très confortable pour les juges.
    Il suffit de lire les déclarations du Syndicat de la Magistrature pour s’apercevoir qu’il est idéologisé à outrance, et que les attendus et autres condamnations que prononcent ses adhérents ne sont pas neutres idéologiquement.
    Le concept est trop facile à manipuler pour faire taire toute opposition aux décisions des juges.
    Lorsque le CSM dit que « la Justice est la seule légitime », il s’agit d’un abus de langage pour dissimuler une volonté de puissance ou un principe d’autorité se dispensant d’arguments.
    Le CSM devrait dire : « Les juges, appliquant la loi sont les seuls légitimes », ce qui serait plus conforme à la réalité concrète, et pourrait ouvrir le débat sur la légitimité des décisions.
    Les mots ont un sens, il faut laisser le concept de justice à sa place, celle de la philosophie, et laisser aux hommes le soin de la mettre en application, en assumant leur responsabilité sans se cacher dans l’abstraction d’une perfection à laquelle ils n’ont pas accès par nature.

  12. Police et Justice devraient unir leurs moyens pour lutter contre une délinquance de plus en plus violente sur fond de trafic de drogue.
    La grande majorité (dont je suis) aime la Police et respecte la Justice, encore faut-il que ces deux institutions garantes de la sécurité des citoyens ne se tirent pas la bourre à la moindre situation litigieuse.
    Il ne faut pas non plus que les médias livrent à la vindicte populaire les policiers impliqués dans des opérations de police qui ont mal tourné, comme ce fut le cas avec Adama Traoré et Nahel. Ce n’est pas au peuple de juger de la culpabilité ou non de ces policiers sur la base d’assertions pas toujours avérées.
    Il est grand temps d’arrêter le jeu de massacre. Les Français vous en seront reconnaissants !

  13. @ GERARD R.
    « Sans prendre position ni pour la police, ni pour la victime, ce qui est sidérant en cette affaire, c’est que tant de médecins ont accordé autant de certificats d’incapacité au travail, simultanément, à autant de policiers, qui les ont quémandés. Cette extrême sollicitude renforce le soupçon d’une certaine complaisance médicale, quoi qu’on en pense »…
    J’attire votre attention sur le fait que les policiers n’en peuvent plus et qu’ils sont dépressifs voire pire ! Je ne partage donc certainement pas cette idée de faux arrêts ! Aujourd’hui le problème de la police c’est la justice qui relâche les délinquants et emprisonne les policiers !!

  14. hameau dans les nuages

    @ GERARD R. | 24 juillet 2023 à 17:09
    « Société de dingues ! »
    Ce n’est pas faux. Mais je leur laisse un trou de souris en espérant que ce ne furent pas les mêmes médecins.
    À propos de vaccin il faut écouter les propos effarants sortis des circonvolutions des boyaux de la tête de Julien Pain pour justifier ses propos pendant le Covid.
    S’il y a un tribunal de Nuremberg il pourra toujours dire qu’il n’a fait qu’obéir aux ordres de sa hiérarchie.

  15. @ Florestan68 | 24 juillet 2023 à 14:26
    « Nous cesserons peut-être alors de nous pousser du col avec notre progressisme suicidaire, et ferons enfin tomber à nouveau la foudre sur les délinquants qui nous pourrissent la vie. »
    Non.
    Dans une société qui se condamne à taper sur un Pierre innocent quand Paul se conduit très mal, la cible désignée à l’avance sera une extrême droite fantasmée, comme d’habitude.

  16. @ Ugo
    « Oui, ce pouvoir (politique) est complétement anormal, antisécuritaire, antifrançais, pro-LGBTQ, pro-invasion, pro-islamique, destructeur de notre économie, destructeur de notre culture, amoral, son chef est un psychopathe pervers et nous le savons il faudrait se débarrasser démocratiquement de lui, de ses sbires et de ses commanditaires. C’est le seul moyen de sauver notre pays avant que se déclare l’intifada ou la guerre mondiale dont il est un des provocateurs. »
    Bravo Ugo ! Je n’ai pas envie de me creuser les méninges aussi je vous demande poliment et respectueusement l’autorisation de reprendre mot pour mot votre message très juste et de le recopier, c’est le meilleur message que j’ai lu depuis très longtemps, y en a ici qui vont faire le groin de haine, de jalousie, de rage haineuse.
    Encore un grand bravo et merci, j’encadre ce message sur mon blog perso. Je ne mets pas votre signature because la Gestapo macronienne est très déchaînée en ce moment, je le prends sur moi car je reçois beaucoup de plaintes en diffamations, homophobie, racisme, etc. ce dont je suis fier et prouve que je ne suis pas un collabo comme beaucoup sur ce blog.

  17. Le policier de Marseille a été mis en détention provisoire, nous dit-on, parce que le magistrat a estimé qu’il y avait un risque de pression sur la victime et les témoins, ainsi que celui d’une concertation avec les collègues pour « fabriquer » un récit mensonger.
    Ce serait un raisonnement impeccable si les trois autres policiers impliqués dans le tabassage du « jeune homme » avaient aussi été placés en détention, au lieu d’être laissés libres d’aider discrètement leur camarade.
    Cela n’a pas été le cas.

  18. Patrice Charoulet

    Âgé de 78 ans, je n’ai jamais participé à une manifestation de rue de toute ma vie. J’ai réprouvé les Gilets jaunes du premier jour jusqu’au dernier. Je blâme ceux qui lancent des pierres à la police ou à la gendarmerie, sans oublier les pompiers. Les incendiaires, les voleurs, les pillards de manifs me révulsent. J’honore et je soutiens les policiers et les gendarmes, qui ne sont pas assez payés pour les services qu’ils rendent.
    Cela dit, un policier peut évidemment être incarcéré, nul n’étant au-dessus des lois. Un juge peut aussi peut incarcéré. Un ministre peut aussi être incarcéré. Nous sommes, Dieu soit loué, dans un État de droit. La décision d’incarcérer, en France, n’est pas pas prise à la légère : elle est toujours motivée.
    Le slogan d’une récente manif, où figuraient au premier rang divers élus mélenchonistes, « Tout le monde déteste la police », est honteux… et faux.

  19. Claude Luçon

    Où le patron de la police remonte les bretelles de Macron, en bref : « Touch’ pas à mes hommes ! »
    Bravo, un chef doit défendre ses hommes puis régler le problème lui-même, remettre le coupable aux magistrats si besoin est !
    Les magistrats doivent comprendre que les policiers sont le bras armé de la Justice de France, Justice dont eux les magistrats sont responsables, mais pas que.
    Car la Police comme la Gendarmerie est d’abord une force armée !
    Armée qui est en première ligne pour défendre le pays, devant les soldats, contre ceux qui l’attaquent de l’intérieur ! Mais de nouveau, pas que !
    Il faut se rappeler 2015, le Bataclan et les bistrots de Paris et un commando venant de Belgique, il s’agissait d’une agression contre la France, par des attaquants marocains, c’est la police qui était au premier rang, alors que ce genre d’attaque venait de l’étranger et aurait dû être du rôle de l’Armée !
    Dans tous les cas de délits il s’agit d’un citoyen, quel que soit son âge, qui ne respecte ni la loi, ni la Constitution, les forces de l’ordre sont chargées de faire respecter la loi.
    C’est la responsabilité des magistrats d’appliquer la loi.
    Nous sommes supposés être dans un Etat de droit, un Etat qui doit être défendu par tous.
    Un migrant apporte avec lui des modes de vie très différents, que ses ancêtres ont connus, et souvent font perdurer en France, dictature dans le cas de Mélenchon et Obono, leur action politique en est clairement le cas, ces deux-là porte des chromosomes de dictateur dans leur ADN.
    Ce qui vient de se passer en France en est la preuve incontestable, il est temps de le faire comprendre à ces migrants.
    Ce pays marche à reculons et sur la tête en plus !

  20. C’est un peu surréaliste d’entendre une bêtise comme celle énoncée par messieurs Veaux et Nuñez.
    Les policiers doivent être soutenus. Il est nécessaire de leur donner plus de moyens. De les respecter. Mais je ne vois aucune raison de les mettre au-dessus de la loi.
    Par exemple, dans l’affaire Zekler, ces brutes devraient être en prison. Tabassage sans raison. Mensonges. Faux en écriture… des nervis à l’évidence racistes qui méritent le cul-de-basse-fosse.
    Dans l’affaire du délinquant Nahel, le policier est un idiot et son faux-témoignage rajoute à ses erreurs la honte du mensonge.
    La « haine du flic » se nourrit des défenses absconses de policiers dans l’erreur.

  21. @ Jérôme
    « Les policiers doivent être soutenus. Il est nécessaire de leur donner plus de moyens. De les respecter. Mais je ne vois aucune raison de les mettre au-dessus de la loi. »
    Cela fait 40 ans que des gens comme vous tiennent des formules creuses comme cela. Le soutien théorique aux forces de l’ordre n’a aucun intérêt. Jusqu’à preuve du contraire, ce sont eux qui protègent votre domicile et vos proches pendant qu’ils se font tirer dessus dans la rue, il n’ont pas besoin de vos yaquafautquon et de votre respect stérile.
    Vous prétendez que les propos en cause demanderaient une situation hors du droit alors que c’est exactement l’inverse.
    « Par exemple, dans l’affaire Zekler, ces brutes devraient être en prison. Tabassage sans raison. Mensonges. Faux en écriture… des nervis à l’évidence racistes qui méritent le cul-de-basse-fosse. »
    Eh bien non. En France, ces 15 dernières années, personne n’a jamais été placé en détention provisoire pour 5 jours d’ITT – ce qui est le seul aspect incontestable. Ça n’existe pas et ça n’arrive jamais. Sauf pour des policiers.
    « Dans l’affaire du délinquant Nahel, le policier est un idiot et son faux-témoignage rajoute à ses erreurs la honte du mensonge. »
    Qui est l’idiot ici ? Vous étiez sur place, vous savez ce qui a été dit et fait ? Ou vous écoutez des Yassine Bouzrou, qui accusent à tout bout de champ exactement comme le faisait Jean-Pierre Mignard en 2005, qui accusait les policiers de Clichy-sous-Bois d’homicide sans jamais avoir réussi à démontrer ne serait-ce qu’une non assistance à personne en péril.
    Si Zied et Bouna se produisaient aujourd’hui, on enverrait encore des flics en prison pour calmer la foule – traduire ces émeutiers qui sont le public habituel des cellules de garde à vue, jamais incarcérés à l’image du multi-réitérant Nahel. Et on aurait des Jérôme pour commenter de loin, tout en parlant de « respect ».
    Le sujet n’est pas la possibilité ou non que des policiers puissent être incarcérés. Il suffit de lire les déclarations de Frédéric Veaux pour s’en convaincre. Le sujet, c’est l’incarcération de policiers dans des conditions où personne d’autre ne serait incarcéré, où comme s’ils ne présentaient pas de gages de représentation (dans un pays où on tient compte de promesses d’embauche bidon), où comme si on imaginait qu’en contrôle judiciaire ils pourraient réitérer ce qu’on leur reproche (alors que tous les jours des cambrioleurs se font attraper un bracelet électronique au pied).
    ———————————————————-
    @ Yves
    « …le magistrat a estimé qu’il y avait un risque de pression sur la victime et les témoins, ainsi que celui d’une concertation avec les collègues pour fabriquer un récit mensonger »
    Pour être plus précis, de surcroît il a estimé cela tout en considérant qu’un contrôle judiciaire ne pourrait pas l’empêcher.
    Autrement dit, le risque de pression sur la victime et les témoins, c’est du ressort d’un film sur la mafia. Il faut imaginer des policiers sous contrôle judiciaire, qui bravent l’interdiction de se rencontrer et d’entrer en contact avec telle ou telle personne. À ce titre, il pourrait demander l’incarcération de tous les policiers de Marseille, pour être bien sûr, au pif.
    ——————————————————-
    @ Tipaza
    « Lorsque le CSM dit que « la Justice est la seule légitime », il s’agit d’un abus de langage pour dissimuler une volonté de puissance ou un principe d’autorité se dispensant d’arguments. »
    Tout à fait. Le CSM s’est récemment fait remarquer pour prononcer une infaillibilité toute pontificale de magistrats, lorsque Catherine Vannier a signé l’ordonnance de référé qui empêche le gouvernement de poursuivre l’opération Wuambushu tandis que son syndicat envoyait un courrier aux magistrats de Mayotte leur demandant de ne pas être « la caution utile d’un gouvernement s’apprêtant à mener des violations massives des droits humains ».
    Des magistrats écrivent à d’autres magistrats en leur demandant de faire obstacle en idéologie et non en droit et le CSM n’y trouve rien à redire.
    Quelles instructions donne le Syndicat de la magistrature à ses partisans, au sujet des mises en examen de policiers, ou plus généralement d’ennemis de classe, syndicat qui dans son texte fondateur annonce et revendique le parti pris comme pour le policier ?

  22. @ Josiane B | 24 juillet 2023 à 19:07
    Oh, je n’ai pas voulu approfondir. J’aurais pu invoquer l’éventuelle réaction des instances de la Sécu, face à une telle hécatombe de policiers simultanément malades, qui, bien qu’exonérés de l’obligation pluri-vaccinale en pleine « pandémie Covid » ne s’étaient pourtant pas portés pâles dans des proportions similaires…
    —————————————————
    @ Marcel P | 24 juillet 2023 à 17:28
    Les policiers avaient aussi beaucoup couru derrière les Gilets jaunes. Et depuis plus longtemps que derrière les émeutiers. Sans que cela n’affectât apparemment leur si fragile santé. La mémoire est un bien précieux…

  23. Robert Marchenoir

    Quand je disais que la police française était une police de guerre civile… ces événements sont extrêmement graves.
    Nous avons donc le directeur général de la police nationale qui revendique un statut d’exception pour ses miliciens. Ils devraient être dispensés, par principe et quoi qu’ils fassent, de prison préventive s’ils commettent des délits dans le cadre de leurs fonctions.
    Notez bien que j’ignore totalement les circonstances de la bastonnade marseillaise qui est à l’origine de cette affaire. Je les ignore et je m’en bats l’œil, car le Flic en Chef n’a pas parlé de cette affaire, même si c’est elle qui a motivé ses propos. Il a fait une déclaration de principe, concernant toutes les actions de la police à l’avenir.
    Donc même si un policier émascule un interpellé à l’aide d’un Opinel rouillé après l’avoir écorché des pieds à la tête, eh bien il offre des garanties de représentation donc il ne doit pas aller en prison.
    Même s’il risque de s’entendre avec des collègues pour concocter une fausse version des faits, il ne doit pas aller en prison. Parce que ce genre de choses n’arrive jamais, bien sûr…
    Que le Flic en Chef ait cédé à la démagogie corporatiste, qu’il craigne d’être débordé par ses troupes ou qu’il pense vraiment ce qu’il dit, toutes ces hypothèses sont plus inquiétantes les unes que les autres.
    On a bien compris que la police française, depuis toujours, réclame un statut spécial pour elle-même, qui en ferait un corps autonome, à l’abri de la loi, à l’abri du contrôle démocratique. Elle réclame, depuis longtemps, l’impunité, menaçant sans cesse de laisser les citoyens sans défense face aux délinquants, si l’on ne cède pas à son chantage.
    Mais jusqu’à présent, ces menaces n’étaient formulées que par les policiers de base et leurs syndicats. Là, c’est carrément le patron du bouzin qui s’y colle, comme n’importe quel Prigojine gueulant : Shoïgu ! Gerassimov ! où sont mes put… de munitions ?
    En fait, cette sortie révèle la poutinisation de la police française. En Russie, la police a toujours raison. Le pays est quadrillé par une constellation de forces de sécurité, chacune s’occupant avant tout de ses propres intérêts et rentrant en concurrence avec les autres. Le tout étant (en principe !… jusqu’à présent !…) piloté par le Tsar, qui pallie ainsi l’absence d’État de droit.
    En France, le directeur Machin-Chose nous dit : les policiers appartiennent à une race supérieure, génétiquement incapable de faire le mal, et si par hasard ils le font, eh bien leur appartenance à une race supérieure doit les mettre à l’abri de la sanction qui frapperait tout autre individu.
    Cette déclaration ahurissante, qui vaudrait limogeage immédiat si nous étions en démocratie, succède à un autre scandale qu’absolument personne n’a dénoncé : non seulement les collègues marseillais du policier incarcéré ont lancé un mouvement de protestation à ce sujet, alors qu’ils devraient, par principe, se prosterner aux pieds des magistrats en leur offrant des boîtes de chocolats ; non seulement ils se sont mis en grève, alors qu’il leur est interdit de le faire ; mais ils ont été des centaines à déposer des arrêts-maladie frauduleux afin de ne pas avoir à accomplir le travail pour lequel on les paye.
    Et ils s’en vantent.
    Et personne ne dit rien.
    Je répète : les policiers de la région de Marseille, que les contribuables embauchent et payent pour faire respecter la loi, la violent à leur profit, commettent un vol en bande organisée au détriment de leurs compatriotes assujettis à la Sécurité sociale — et ils n’éprouvent même pas le besoin de le faire en secret, parce qu’ils savent que les autres Français en font autant dès qu’ils le peuvent, que c’est un droit Jacky et que ça coûte rien, c’est l’État qui paye.
    Dans ces circonstances, ce n’était qu’une question de temps avant que le directeur de la police nationale, renforcé par le préfet de police de Paris, ne revendique officiellement l’impunité pour ses troupes.
    On hésite entre la Russie et le Zimbabwe.

  24. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 24 juillet 2023 à 22:45
    « On hésite entre la Russie et le Zimbabwe »
    …dit le gars enfoncé dans son fauteuil Louis XIII, les pieds dans ses charentaises.
    Et oui c’est grave. Mais cela montre surtout l’exaspération devant le « en même temps », le pas de deux de nos dirigeants. Un peu d’ordre mais pas trop mais un peu plus quand même. Tirer à hue et à dia en tirant sur les rênes tout en filant des coups d’éperon dans le flanc.
    Ce qui est drôle c’est que vous étiez le premier à vouloir filer des grands coups de lattes dans la figure des Gilets jaunes alors que ceux-ci avant d’être doublés par les black blocs ne faisaient que gêner par leurs manifestations redondantes, sans grande agression contre les forces de l’ordre. L’ordre là devait régner.
    Craignez d’avoir à faire la différence entre les dragées et les chocolats. Car faire la chasse au chouf maintenant équipé d’AK 47 pendant que le chat en chef s’enquille des lignes de cocaïne n’aura qu’un temps.
    Choisis ton camp camarade.

  25. D’abord, il y a l’interdiction faite aux citoyens de s’armer pour se défendre face aux transgresseurs.
    À présent, la police veut des privilèges, sans quoi elle laisse les citoyens, préalablement désarmés, face aux transgresseurs. D’abord rendre les gens impuissants à se défendre des transgresseurs professionnels, puis des transgressions de la police.
    D’abord continuer à permettre à des immigrés musulmans de s’établir chez nous alors qu’ils inaugurent de nous rendre le mal pour le bien. Ensuite, nous laisser à leur merci par une grève de la police.
    Diaboliser le débat sur l’immigration, ensuite mettre les gens face à l’alternative de subir les indésirables ou de se tourner vers des partis compromis avec Poutine sans compter quelques autres petits problèmes.
    Ces impasses doivent être dépassées :
    – Immigration : adopter la voie danoise.
    – Police : réquisitionner l’armée en cas de grève de la police.
    Plus fondamentalement encore.
    Sur le plan des idées, il faut cesser de donner des leçons au monde entier et imiter les meilleurs.
    Lucidité !
    Sur le plan des mœurs, il faut cesser d’accorder à certains le privilège d’aller contre la loi.
    À mon avis, l’affaire Polanski a été un désastre, de ce point de vue : on a vu trop de gens défendre le transgresseur au motif qu’en tant que créateur, il méritait bien d’être épargné par les poursuites.
    Une exception en vaut mille : si on fait exception pour le créateur, on peut l’étendre au prêtre et tout autre quidam… Pour n’importe quoi : mœurs, droit de tuer, que sais-je encore ?
    Si on veut que nul ne s’arroge de privilège, il faut le refuser aux réclamations de la foule, des ministres et des commentateurs mais aussi, et plus encore, à ceux qui se sont amusés à transgresser à titre individuel, aussi exempt d’arbitraire en prévention qu’en répression.
    Sinon ce sera je mets les fers à mes adversaires, j’élargis mes amis, chaque camp rivalisant d’arbitraire, sans parler de phénomènes de modes et d’autres aberrations dont sans doute certaines inédites.
    Les lois ne sont pas des formules magiques qu’on dit comme mixte de morale et de coercition, ce sont des remèdes à la mauvaiseté des humains, dont on ne doit pas plus abuser que de médicaments.
    Et la posologie de la loi est qu’elle est la même pour tous.

  26. @ Robert Marchenoir | 24 juillet 2023 à 22:45
    « On hésite entre la Russie et le Zimbabwe. »
    Aucune hésitation, la France ne saurait se comparer à ces États arriérés juridiquement.
    C’est PIRE.
    Votre commentaire hémiplégique contre la police et ses chefs oublie de mettre en miroir de la déclaration de Frédéric Veaux, la célèbre et détestable « Harangue à des magistrats qui débutent » d’Oswald Baudot.
    Il y a dans les deux déclarations une continuité qui est celle de la déliquescence de l’ordre public, accompagnée de la défense d’intérêts à visée idéologique ou corporatifs.
    La vérité c’est que nous ne sommes plus dans un vrai État de droit, mais dans un État qui se délite, où les mots n’ont plus de sens et servent à dissimuler l’incapacité du pouvoir à tenir le pays dans le cadre législatif et réglementaire qui devrait être le sien.
    Lorsque magistrats et hauts fonctionnaires de police ne défendent plus l’intérêt général, mais celui de leur corporation ou de leur idéologie, c’est qu’il n’y a plus d’État.
    Voilà pourquoi je dis que c’est pire que la Russie ou le Zimbabwe, où là au moins existe un État quel que soit l’état de cet État. ;-(

  27. Xavier NEBOUT

    Le problème de la police est bien la justice qui ne condamne pas les délinquants.
    À l’objection qu’il serait préférable de laisser des voyous en liberté que de les avilir davantage dans des maisons d’arrêt surpeuplées, l’un de nous avait valablement opposé que c’est à l’État de prendre ses responsabilités sur ce point et non à la justice de se soumettre à ses carences.
    La Justice, ou plus précisément la magistrature est donc au premier chef coupable de la situation, si ce n’est par idéologie, par lâcheté.
    La magistrature doit être refondée de A à Z.
    Plus d’ENM ni de CSM pourris pour des raisons diverses et avariées.
    Une expérience d’avocat.
    Salaire égal du haut en bas de la hiérarchie.
    Interdiction d’adhérer à des associations, et notamment la franc-maçonnerie où l’on jure de faire passer la fraternité avant la loi, cat tel y est le serment de maître – on hallucine !)
    Plus de robe de prêtre de l’ancienne justice ecclésiastique, marque de l’imposture.
    Institution d’une juridiction spéciale pour la magistrature, formée d’avocats.
    Avancement au nombre de décisions non réformées, et carrière limitée à 20 ans d’exercice.

  28. La répression engraisse les dealers et leur délègue le maintien de l’ordre dans les cités, où toutes les politiques ont échoué.
    Les drogues, alcool et médicaments compris, sont un problème de santé publique.
    La violence est une pathologie sociale que le clivage politique entretient à des fins électorales, quand chaque parti désigne l’adversaire comme bouc émissaire.
    En conséquence, le mal a gagné tous les corps de l’État, justice et police comprises.
    Ferons-nous un jour face à notre réalité et comprendra-t-on que le moment centriste que nous vivons est le symptôme de cette pathologie ?
    Cela permettrait d’enfin envisager le politique non plus comme l’exutoire suprême, mais comme l’organe à même de prendre conscience qu’il n’y a d’autre solution que l’établissement d’un consensus, au risque sinon de faire de chaque entité, de chaque institution, une mafia comme les autres qui ne sait plus penser l’État de droit que soumis au profit des dealers de tous bords.

  29. @ Robert Marchenoir
    « Donc même si un policier émascule un interpellé à l’aide d’un Opinel rouillé après l’avoir écorché des pieds à la tête, eh bien il offre des garanties de représentation donc il ne doit pas aller en prison. »
    En fait oui, parce que c’est prévu par la loi. On parle de détention provisoire. Lisez la loi, vous verrez que le motif de la détention provisoire est sans rapport avec la gravité des faits.
    Apparemment, tout le monde commente des propos que personne n’a lu au sujet d’une loi que personne ne connaît.
    C’est consternant.
    « En France, le directeur Machin-Chose nous dit : les policiers appartiennent à une race supérieure, génétiquement incapable de faire le mal, et si par hasard ils le font, eh bien leur appartenance à une race supérieure doit les mettre à l’abri de la sanction qui frapperait tout autre individu. »
    1) La détention provisoire n’est jamais une sanction. Le fait que vous l’écriviez explique le malentendu de votre propos. Relisez la loi.
    2) Personne n’est placé en détention provisoire sinon des policiers dans les mêmes circonstances. Consultez l’actualité judiciaire.
    « non seulement ils se sont mis en grève, alors qu’il leur est interdit de le faire ; mais ils ont été des centaines à déposer des arrêts-maladie frauduleux afin de ne pas avoir à accomplir le travail pour lequel on les paye. »
    Il n’y a pas de grève. Ils revendiquent simplement l’absence de zèle et d’initiative. C’est nul mais si on veut des gens performants, ça implique des encouragements, surtout face à une épée de Damoclès permanente. Quand on observe les réactions, il est difficile de leur donner tort. On a peu parlé des faits, que sait-on de la « victime » ? Encore un ange ? Ou encore un problème systématique pour tous les services sociaux qui sont à son contact ? Faut-il que les policiers se confrontent à ces gens-là pour la défense des Français, vu comment les Français se positionnent ?
    Emmanuel Macron a parlé d’ordre, ordre et ordre hier. L’ordre, par quel moyen, au juste ?
    Quant aux arrêts maladie, vous prétendez que des médecins les délivreraient massivement par complaisance. Vous accusez donc tout autant de fraude des médecins.
    Je vous renvoie sur ce que j’ai décrit ici même. Il me semble clair que n’importe quel médecin qui voit devant lui un policier qui a passé le moitié de son été à se faire tirer dessus et agresser, en multipliant les heures de travail, estimera aisément se trouver dans une situation où l’arrêt de travail se justifie pleinement.
    ——————————————————————
    @ GERARD R.
    « Les policiers avaient aussi beaucoup couru derrière les Gilets jaunes. Et depuis plus longtemps que derrière les émeutiers. Sans que cela n’affectât apparemment leur si fragile santé. La mémoire est un bien précieux… »
    C’est difficile, pour vous, non ? Vous êtes fatigué, votre santé est fragile, non ? Je ne vois pas bien ce que vous ne comprenez pas.
    Les policiers sont en suractivité permanente pour l’intérêt national depuis des années, face aux Gilets jaunes, face aux émeutiers. Il est évident que nombre d’entre eux seraient placés en arrêt maladie par le premier médecin à peu près sérieux rencontré, s’ils en faisaient la démarche.

  30. Soutien total et absolu envers la police et son directeur !
    À force de vomir sur la police au moindre tartinage de museau vous allez finir par l’avoir la police que vous méritez.
    Réfléchissez, même si vous n’êtes plus en capacité de le faire, vos cerveaux ayant été liposuccés par la propagande islamo macronienne nupes !
    Quelles peuvent être les motivations du policier ?
    Ce n’est pas le fric, pas la reconnaissance de la population, pas les avantages qui fondent comme neige au soleil, pas la sécurité de l’emploi.
    Un flic est suspendu dès le moindre doute, il n’a pas droit à la présomption d’innocence lui ! La preuve on les met en prison et on relâche sans relâche les délinquants, la justice gauchiste éprouve une haine viscérale de la police : SM mur des cons…
    Contrairement à nos hommes politiques il doit avoir un casier vierge lui !
    À la moindre erreur il est responsable pénalement lui !
    Depuis dix ans son pouvoir d’achat diminue lui !
    Depuis qu’il met des voyous au trou il les voit ressortir en rigolant lui !
    Alors j’invite ces hommes et ces femmes de la police à faire du bras un grand geste vers la population française qui les méprise, à laisser s’instaurer des zones de non-droit, que les citoyens s’habituent à serrer les fesses devant la racaille.
    Et bientôt nos élus de gauche et droite viendront leur demander à genoux de bien vouloir faire le ménage !
    Vous parlez beaucoup de Poutine ici eh bien sachez qu’avec ce qui nous attend bientôt avec vos délires antipolice, vous ferez passer le Russe pour un enfant de choeur et ce sera mérité.
    Le boulot des policiers (force publique) est d’arrêter les voyous y compris ceux qui sont violents.
    Pour cela ils doivent forcément leur opposer une violence plus importante, et ce n’est pas sans risque.
    C’est aux voyous d’assumer, pas à la police.
    C’est ce message que les politiques devraient faire passer.
    Et à mon avis ça ferait baisser les cas de violence, parce que ce que recherchent les voyous c’est justement de paralyser la police pour les empêcher de les arrêter quand ils savent qu’ils baisseront les bras à partir d’un certain niveau de violence.
    Il ne faut pas aller dans leur sens, il faut laisser à la police les moyens de les maîtriser et le faire savoir au lieu de se soumettre à ces voyous ! 
    Les franchouillards de base « gueulent » lorsque la police ne fait rien et gueulent lorsque la police fait quelque chose.
    De toute façon, ça n’ira jamais car un gueulard, s’il ne peut pas gueuler, il manque un truc à son bonheur…
    Donc gueulez bien, braves gens, gueulez pour ça aujourd’hui, demain, vous gueulerez pour autre chose.

  31. @ Marcel P | 25 juillet 2023 à 08:39
    Vous avez ô combien raison. Mais il y a un problème. Les policiers n’ont toujours pas compris qu’ils n’exerçaient plus un travail mais qu’ils avaient au mieux un emploi.Tant qu’ils n’auront pas réalisé qu’ils seront les éternels dindons de la farce, ils seront sacrifiés sur l’autel de la « paix sociale » ou tout autre « trouble à l’ordre public » par ces politiques faux-culs.
    Alors si j’étais policier aujourd’hui, je veillerais au bon déroulé d’une carrière sans casseroles, ne mettant pas en danger les membres de ma famille et me conduisant à une retraite paisible.

  32. Le premier effet délétère de cette guéguerre entre juges et policiers est que ce sont les dealers qui désormais décident quand il faut arrêter la partie et éventuellement la reprendre.
    Nous avons pu l’observer avec l’affaire Nahel où les trafiquants de drogue se sont émus de la baisse de leur marge bénéficiaire.
    Il est donc urgent de revoir le fonctionnement entre la Justice et la Police afin qu’elles agissent de concert et non en s’opposant systématiquement sur fond d’un corporatisme qui pourrait paraître ridicule si les conséquences n’étaient pas catastrophiques.

  33. @ sylvain
    « Soutien total et absolu envers la police et son directeur ! »
    Condamnation totale des propos du directeur de la police.

  34. La police a un ennemi farouche : la justice gauchiste et ses alliés complices, toute la gauche, les associations antiracistes gauchistes, les droits de l’homme, le défenseur des droits, les racailles soutenues par la gauche woke progressiste racialiste indigéniste antiFrance racistes antiblancs et ses fascistes antifanazis casseurs incendiaires encouragés par Mélenchon et ses Nupes, députés délinquants qui siègent en toute impunité à l’AN, ONU, Conseil de l’Europe, tribunaux administratifs gauchistes, etc. etc.
    Tous contre la police !
    L’augmentation de la délinquance est la conséquence indiscutable de l’impunité des délinquants.
    L’impunité est aussi la conséquence du laxisme dogmatique des juges du SM mur des cons qui ne condamnent pas les délinquants issus de l’immigration : « c’est pas de leur faute, ils vivent en cité… », excusisme repentisme colonialisme…
    Ceci explique la fameuse phrase des journaux lors d’un délit ou d’un crime « l’auteur est bien connu des services de police » donc arrêté 10, 20, 30 fois par la police et relâché 10, 20, 30 fois par le juge gauchiste complice.
    Ce qu’il faut ce n’est pas plus de policiers mais plus de condamnations !!
    Et condamner les juges délinquants qui multi-relâchent les racailles !
     
    Qu’il y ait dix ou cent policiers ne changera absolument rien.
    La délinquance aura toujours le dessus lorsque l’on sait que les policiers sont toujours accusés de bavure, voire de meurtre, lorsque des délinquants notoires se blessent ou se tuent en fuyant les forces de l’ordre !
    Les policiers, qu’ils soient cent ou mille, ne pourront pas plus faire incarcérer les multirécidivistes que les juges relâchent si facilement.
    Une reprise en main de fer s’impose d’urgence, il faut éradiquer toute ces mafias gauchistes qui propagent crimes délits insécurité maxi dans tout le pays.

  35. Ce qui est flippant c’est qu’il reste quatre ans de Macronie.
    Jamais un président n’aura autant saccagé son pays.
    Il y a de plus en plus d’insécurité en France due à l’invasion tsunami criminelle que Macron a organisée, crimes et délits, vols, viols, tortures, mutilations, émeutes, casses, incendies, tout explose même les impôts : il faut bien gaver nos nouveaux arrivants avides d’aides, allocs, sinon c‘est ?? langue au chat ? « racisssse », ben voyons !
    Les juges relâchent les délinquants, c‘est devenu une routine chez eux et incarcèrent des policiers qui, par ras le bol tout à fait justifié, se font porter pâle.
    Bravo à ce directeur de la police mais il va devoir affronter les foudres macroniennes nupes, peut-être pas un sort comme celui de Degueldre, on ne fusille plus mais ils auront sa peau sans le tuer ; en tous cas, sa carrière est morte.
    Mais pour les gauchisses Nupes LFI EELV PS PCF, le vrai danger c’est Zemmour, Le Pen et en dernier, Ménard qui a refusé de marier un OQTF, un immense et interminable bravo à lui, un acte héroïque dans ce pays pourri par toutes ces racailles de gauche.
    BEN VOYONS !

  36. Xavier NEBOUT

    @ Lodi
    « réquisitionner l’armée »
    Voilà un enfantillage que l’on entend souvent.
    En lui donnant quels ordres ?
    De faire mouche ou de tirer à côté ?
    Seulement billonnette au canon ?
    Comme à Alger, rue d’Isly, le 26 mars 1962, peut-être ?

  37. @ Tipaza
    « Lorsque magistrats et hauts fonctionnaires de police ne défendent plus l’intérêt général, mais celui de leur corporation ou de leur idéologie, c’est qu’il n’y a plus d’État. »
    Lisez la loi et lisez les déclarations de Frédéric Veaux. Il demande l’application sincère et honnête de la loi qui régit la détention provisoire.
    Et il a l’obligation de le faire, parce que la loi lui impose de prendre en compte la sécurité mentale et juridique de ses subordonnés.
    Cela n’a aucun rapport avec des magistrats du siège qui sont dans une structure dépourvue de hiérarchie et qui annonce explicitement refuser le principe de justice aveugle.
    Il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes. Le discours du SM n’est pas un discours de syndicaliste corporatiste, c’est un discours de militant d’ultra-gauche.

  38. Dans cette affaire on a typiquement les fondements du macronisme: les émeutiers devraient être réprimés sans dommages pour leur intégrité physique et les flics doivent supporter que les délinquants arrêtés souvent à leur péril soient « réprimandés » par des magistrats qui, eux, ne le sont quasi jamais.
    Macron ne tenant désormais que sur la répression policière et bientôt informatique, ne peut politiquement se mettre à dos les chaussettes à clou. Il est donc obligé de faire celui qui n’a pas entendu les propos du DG de la police nationale, ni ceux de son ex-secrétaire d’Etat Nuñez.

  39. Cher Marcel P, je reprends vos propos, ils méritent une réponse. Je mets en italiques vos affirmations, qu’on puisse se comprendre. Pardon pour la réponse tardive, le boulot.
    Cela fait 40 ans que des gens comme vous tiennent des formules creuses comme cela. Le soutien théorique aux forces de l’ordre n’a aucun intérêt.
    Donc si je vous comprends bien, le respect de principe ne vaut pas mieux que l’irrespect de principe qui doit également être une formule creuse et conséquemment vous ne devriez pas vous trémousser frénétiquement à l’écoute des imbécillités de LFI.
    Jusqu’à preuve du contraire, ce sont eux qui protègent votre domicile et vos proches pendant qu’ils se font tirer dessus dans la rue, il n’ont pas besoin de vos yaquafautquon et de votre respect stérile.
    Ils me protègent. Je les paye pour ça. Avec mes impôts. Que je serais plus satisfait de payer s’ils étaient mieux utilisés, par exemple pour permettre aux policiers d’être mieux formés.
    Quand vous dites qu’ils n’ont pas besoin de mon respect vous voulez dire que je peux les traiter de c*ns la prochaine fois que j’en croise.
    Vous prétendez que les propos en cause demanderaient une situation hors du droit alors que c’est exactement l’inverse.
    C’est pourtant ce que disent ces messieurs. La justice c’est les juges, pas les policiers, aussi hauts gradés soient-ils.
    Nous ne sommes pas en Corée du Nord ou sous Videla en Argentine.
    Mon ennemi intime du blog m’a coupé l’herbe sous le pied, mais s’il prend l’envie à un policier de finir un quidam à la petite cuillère, en quoi son statut de policier devrait-il
    interdire son incarcération ?
    Eh bien non. En France, ces 15 dernières années, personne n’a jamais été placé en détention provisoire pour 5 jours d’ITT – ce qui est le seul aspect incontestable. Ça n’existe pas et ça n’arrive jamais. Sauf pour des policiers.
    Alors il n’a pas eu cinq mais six jours d’ITT, prescrits lors de la garde à vue. Ces six jours sont suffisants pour les peines les plus graves quand étant dus à un tabassage par des nervis officiels dignes de la rue Lauriston, qui ont frappé sans raison et ont commis par la suite des faux en écriture, ce qui est avéré, pour se protéger.
    Ils devraient être en prison.
    Qui est l’idiot ici ? Vous étiez sur place, vous savez ce qui a été dit et fait ? Ou vous écoutez des Yassine Bouzrou, qui accusent à tout bout de champ …Et on aurait des Jérôme pour commenter de loin, tout en parlant de « respect ».
    Les arguments d’autorité sont stupides. Je n’y étais pas, vous non plus. Le fait de faire partie de la rouscaille ne vous donne aucune plus-value en l’espèce.
    Vous n’êtes pas médecin mais avez probablement un avis sur la santé.
    En l’espèce le policier a menti. La voiture ne lui fonce pas dessus, il est à côté.
    Je ne sais pas qui est Yassine Bouzrou.
    Je commente d’aussi loin que vous me semble-t-il.
    Vous devriez changer de lunettes. Le labrador ou la canne blanche ne permettent pas de mieux voir.

  40. On ne peut croire un instant que le Directeur ne savait pas que ses propos allaient déclencher une forte réaction. Fonctionnaire de haut niveau, ayant l’expérience de la haute fonction publique, particulièrement du domaine sensible de la police, il n’a pas parlé pour le seul public mais pour les policiers particulièrement mis à l’épreuve ces derniers temps.
    Avec un double effet, soutenir le moral des troupes et influencer quoi qu’on en pense les magistrats et les politiques: pour en arriver là, attention ! Les flics en ont ras le bol.

  41. hameau dans les nuages

    @ F68.10 | 25 juillet 2023 à 10:02
    « Condamnation totale des propos du directeur de la police. »
    Nous voilà bien avancé. Et puis après ?
    Il est quand même étonnant que des gendarmes, donc militaires, viennent chez vous pour savoir si au titre de la prévention vous avez un fusil de chasse et n’aillent pas faire des visites domiciliaires dans des endroits où pertinemment ils savent que traîne du matériel de guerre.
    En référence à la bataille d’Alger dans la casbah qui a été gagnée par l’armée, laquelle a été trahie ensuite par les politiques.
    L’Histoire repasse les plats. Nous ne sommes pas « en guerre » dixit Macron ; seulement contre le Covid.

  42. Personnellement, c’est un ou quelques magistrats que je rêve de savoir en détention préventive. Qu’il soient de gauche ou de droite, peu me chaut. Tel magistrat qui dans son verdict à charge d’une crapule, aurait sous-estimé la dangerosité ou le risque de récidive de celle-ci. Ou aurait fait preuve d’une clémence pour le moins inappropriée, par rapport à la gravité des faits jugés. Zou ! En taule, l’entogé ! Au motif que l’indulgence de son verdict est manifestement contre-productive par rapport à la protection de la société, qui relève précisément de la mission des juges, dès lors qu’ils appliquent les peines prévues par la loi, plutôt que de s’en affranchir en fonction de leurs délires sociétaux ou humanistes…
    T’en fo*trais de l’indépendance et de la souveraineté ! Le Code ! Rien que le Code ! Et le Code pour tous sans exception !
    Qu’est-ce que c’est cette engeance qui relaxe à tour de bras les voyous qui agressent la police, mais également les particuliers, mais qui décrète pas moins de quarante enquêteurs pour choper coûte que coûte les pyromanes maladroits de la propriété d’un maire ? C’est ça, la justice égale pour tous ? D’autant que les griefs éventuels des incendiaires à l’égard de leur cible, personne n’en parle. On ne connaît pas la motivation à l’origine du passage à l’acte ! Sans doute, me répondra-t-on, en paraphrasant les stupides slogans féministes, que « rien ne saurait justifier la violence à l’encontre d’un élu » (ou d’un chocolatier célèbre… d’ailleurs…). Par contre, la violence contre la police et/ou les particuliers sans grade, là, c’est open bar. Circulez, y a rien à voir. La justice ne peut rien faire !
    Quel citoyen sensé peut encore sérieusement déclarer sa confiance en la justice de son pays, hormis les prévenus célèbres qui, sachant qu’ils risquent gros, préfèrent passer un hypocrite petit un coup de pommade ? De préférence face caméra.

  43. @ Jérôme
    « Donc si je vous comprends bien, le respect de principe ne vaut pas mieux que l’irrespect de principe »
    Tout à fait. Ce qui compte, ce sont les actes. Et le respect de principe est bien souvent un cache-sexe de l’inaction. C’est un écran de fumée.
    « Quand vous dites qu’ils n’ont pas besoin de mon respect vous voulez dire que je peux les traiter de c*ns la prochaine fois que j’en croise. »
    Je pense que ça revient effectivement au même, même si j’imagine que vous comprenez bien qu’injurier publiquement autrui n’est pas autorisé, quel qu’il soit.
    Les dépositaires de l’autorité publique encore moins que les autres d’ailleurs – une inégalité de droit qui ne semble pas tout à fait remise en cause et qui pourtant à un sens très précis. Curieux que cet aspect ne soit pas radicalement remis en question par tous ceux qui prétendent qu’un policier est un citoyen tout à fait comme un autre.
    « C’est pourtant ce que disent ces messieurs. »
    Non. Relisez et citez-les. Tout ce débat élude complètement les propos tenus. C’est ahurissant.
    « Mon ennemi intime du blog m’a coupé l’herbe sous le pied, mais s’il prend l’envie à un policier de finir un quidam à la petite cuillère, en quoi son statut de policier devrait-il interdire son incarcération ? »
    Tout simplement la loi.
    La loi vous interdit de placer quelqu’un en détention provisoire si ce n’est pas absolument nécessaire, pour parvenir à des objectifs précis, si ces objectifs ne peuvent pas être atteints par un contrôle judiciaire.
    Or, pour un policier, très concrètement, rares sont les cas où le contrôle judiciaire serait insuffisant. Je précise que cela se motive par des arguments concrets et tirés du cas d’espèce, par une démonstration fondée sur la situation précise et pas par des généralités.
    « Alors il n’a pas eu cinq mais six jours d’ITT, prescrits lors de la garde à vue. Ces six jours sont suffisants pour les peines les plus graves quand étant dus à un tabassage par des nervis officiels dignes de la rue Lauriston, qui ont frappé sans raison et ont commis par la suite des faux en écriture, ce qui est avéré, pour se protéger. »
    Qu’on se comprenne bien, vous parlez de Michel Zecler, nous sommes d’accord.
    La loi ne fait aucune distinction entre 5 et 6 jours d’ITT. Relisez la loi. La loi, pour les infractions volontaires, distinguent l’absence d’ITT, les ITT jusqu’à 8 jours et celles au-dessus.
    Qu’est-ce que ça représente, une ITT de 6 jours ? Sans facteur d’aggravation, ça fait encourir 1500 € d’amende. Pas même de peine de prison aussi courte soit-elle. C’est moins grave, pour la loi, que rouler sans permis.
    Qu’est-ce que cela représente, une ITT de 6 jours, dans la réalité ? Quelques égratignures, éraflures. Ce n’est pas le résultat d’un matraquage ou d’une bastonnade. C’est néant, peanuts, négligeable. Personne, absolument personne, n’a jamais été incarcéré pour un préjudice physique aussi insignifiant.
    Vient ensuite le sujet des circonstances aggravantes. Comme les policiers ne sont pas n’importe qui, les violences à leur encontre sont plus gravement punies. Tout comme celles commises par eux. De même manière. Notre droit, apparemment, n’a aucun problème à faire une distinction entre citoyens, fondée sur l’utilité publique. Ce n’est pas un scandale d’Etat, ce n’est pas le scandale d’Etat qu’on croit découvrir sur ce blog.
    Dans le cas de violences volontaires de inférieures ou égale à 8 jours d’ITT, un facteur d’aggravation nous ramène à 3 ans d’emprisonnement encourus. On est au bas de l’échelle des peines pour des délits, qui vont jusqu’à 10 ans encourus.
    Qu’en conclure ? des violences volontaires de 6 jours d’ITT commis par des policiers, c’est un délit puni d’emprisonnement de faible intensité. Non, ça ne permet pas les peines les plus graves.
    Le sujet de l’éventuel faux est bien plus inquiétant, vous prétendez qu’il est avéré, je n’en crois rien puisqu’il ne me semble pas que l’affaire soit jugée. Pour autant, ça ne justifie pas une détention provisoire, puisqu’un contrôle judiciaire garantit de tout risque de réitération de l’infraction.
    Vous écrivez qu’ils « devraient être en prison ». Non, seulement la loi, ce n’est pas le cas. De toute façon, il saute au yeux qu’en France, le discours du laxisme judiciaire est ultra-majoritaire mais qu’il se transforme aussi en ultra-répressif dès lors qu’il est question des policiers.
    La prison n’aurait aucune vertu sur les délinquants multirécidivistes mais aurait toutes les vertus sur les policiers.
    « Les arguments d’autorité sont stupides. Je n’y étais pas, vous non plus.
    […] En l’espèce le policier a menti. La voiture ne lui fonce pas dessus, il est à côté. »
    Je n’y étais pas, donc je me garde bien de commentaire précis. Sauf si vous êtes le juge d’instruction saisi, vous ne savez pas ce que le policier a dit. Vous n’en savez que ce que des journalistes ou Yassine Bouzrou ont bien voulu vous en dire.
    Pour une petite mise en perspective, intéressez-vous au fait divers suivant, et notamment à la nécessité d’être exactement devant un véhicule qu’on doit arrêter pour ne pas risquer la mort :
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/le-mans-un-policier-tue-lors-d-un-controle-routier-06-08-2020-8364222.php

  44. Michelle D-LEROY

    Les policiers ne sont pas des robots, aussi, quel individu normalement constitué, usé par plusieurs nuits d’émeutes, d’incendies, de tirs de mortiers, d’insultes ou de provocations n’aurait pas envie de mettre une bonne raclée à ces petits merd*ux qui les narguent, les menacent, les harcèlent même parfois jusqu’à leur domicile en menaçant de mort leur famille.
    Pendant les manifestations, et ce depuis 2016, des groupuscules ultraviolents (Black Blocs) pillent, saccagent et s’en prennent à ces « salauds de flics », encouragés par les révolutionnaires de LFI. Lors des dernières manifs pour les retraites, nous avons pu visionner des images d’une violence inouïe, un policier était tombé, les révoltés lui assénaient des coups de pied d’une grande violence, pendant qu’on entendait l’un de ces gentils garçons crier « crame-le ». De fait nous pouvions voir des flammes sur lui.
    Au cas où on l’aurait un peu oublié, les policiers ne sont que des hommes.
    Certes, ils doivent respecter une déontologie, que leur impose leur métier. Arrêter les contrevenants et les remettre à la justice, sans faire leur justice en les bastonnant, c’est leur rôle, celui d’une police d’un pays démocratique. Mais ils voient trop souvent que ces petits malfrats ressortent du palais de justice aussi vite qu’ils y sont rentrés. Ils retrouvent même sur certaines scènes de violences ou de crimes, des multirécidivistes dangereux, parfois OQTF, des dealers tout-puissants qui les narguent.
    Il y a de quoi être découragé, voire en colère. Ils le sont et je les comprends. Il n’y a plus de places en prison pour les délinquants, mais pour eux, oui. À Marseille, avant tout jugement, on envoie un présumé coupable en prison alors que les racailles sont remises dehors à grande vitesse. C’est quand même faire un pont d’honneur aux petites frappes… le monde à l’envers. Mais signal c’est « pas de vagues », j’imagine.
    Tout cela pour acheter le calme. Le signal mou d’un gouvernement sans autorité, qui a peur de son ombre, des gouvernements étrangers, de l’U.E. de sa gauche toute puissante, de LFI et de la NUPES mais aussi des socialistes résolument anti-flics, depuis longtemps.
    L’impuissance et la faiblesse d’un Président usé et sans idées, sans carrure face aux difficultés. Il continue à ignorer les problèmes migratoires, à faire comme si tout cela n’était qu’une lubie d’extrême droite. Il fait semblant d’ignorer les problèmes culturels qui crèvent les yeux. Il fait semblant de croire qu’en nommant deux nouveaux ministres, tout va s’arranger d’un claquement de doigts.
    Après les émeutes, pas un mot pendant trois semaines. Et comme on le sait, qui ne dit mot consent. Après ce délai qui signe au choix son impuissance ou son soutien aux petits Kévin et Matteo, il daigne nous parler depuis 8000 km.
    Quand un chef d’Etat en est à défendre implicitement les émeutiers en ce sens qu’ils auraient « des difficultés » essentiellement dues à la concentration de la misère des quartiers et à l’entre-soi, c’est d’une couardise sans nom. Pour résoudre en partie le problème, j’imagine qu’il souhaite répartir ces « difficultés » sur tout le territoire.
    Ainsi donc, les émeutes serviraient ce projet omniprésent chez nos élus : répartir la mixité au cœur des villes (bien que ce soit en partie déjà fait), et comme on en voit déjà les résultats, au sein de petites villes de régions.
    Les émeutes auront donc été un prétexte pour amplifier le phénomène, banaliser l’immigration, imposer les nouvelles cultures et peut-être augmenter les allocations diverses et variées. Bravo l’artiste !
    Un grand économiste, selon certains. Aujourd’hui, il cherche des pistes pour réduire la dette abyssale, et réparer les dégâts des émeutes, en faisant les poches des organismes d’Etat avant de faire celles des Français lambda. Des grands économistes de cet acabit, on en trouve partout, sachant que pendant 6 ans il a dépensé sans compter tous domaines confondus.
    Aucun souci à se faire, en 2027, on ne pourra trouver pire.

  45. Là maintenant on cherche des poux aux médecins qui délivreraient des arrêts maladie de complaisance… à des policiers.
    Il faudrait tout de même rappeler qu’un médecin rédige son ordonnance comme peut le faire un magistrat, en toute indépendance et, comme un magistrat, il est seul juge (si j’ose dire) de son diagnostic.

  46. Le directeur général de la police nationale a fait preuve d’une belle audace en défendant ses troupes de cette façon.
    Si nous étions encore au temps de Mitterrand ou Chirac, je pense qu’il aurait été débarqué séance tenante.
    À un tel niveau de responsabilité, il faut être gonflé pour désavouer publiquement la Justice de cette façon.
    Il s’est drapé dans un rôle de protecteur bienveillant. Mais est-ce bien son job ?
    Au surplus, il se trouve à présent ficelé par sa prise de position. Il devra intervenir à chaque nouvelle incarcération.
    Les déclarations des syndicats de police ainsi que la grève ne sont-elles pas des réponses appropriées à une mesure que l’on estime injuste ?

  47. Les policiers ne sont pas au-dessus des lois, certes. Toutefois je pense qu’ils devraient pouvoir bénéficier de circonstances atténuantes dans les cas où ils se mettent en faute par un comportement inapproprié. Ce dernier est généralement une réaction violente qui fait suite à l’attitude des délinquants qu’ils sont amenés à interpeller.
    Quand on est confronté tous les jours à l’agressivité, voire la haine, d’individus qui, eux, n’ont que faire de la loi, sauf quand il s’agit de justifier leur comportement suite à une interpellation justifiée, il est difficile, même avec une formation appropriée, de garder sa sérénité.
    La nature humaine a ses faiblesses. À force de subir tous les jours ou presque des insultes, des crachats, des menaces, des coups, n’importe quel être humain peut sortir de ses gonds et commettre parfois l’irréparable.
    C’est toujours plus facile pour un juge, assis derrière son bureau, de prendre des sanctions envers un policier dont les nerfs ont craqué suite à la fatigue et parfois au surmenage.
    Il y a la loi dans toute sa rigueur mais l’esprit de la loi doit permettre des accommodements dans certaines circonstances.
    Je pense que c’est le message que voulait transmettre Frédéric Veaux, le directeur général de la police nationale qui a été approuvé par Laurent Nuñez.

  48. @ hameau dans les nuages
    « Nous voilà bien avancé. Et puis après ? »
    Et après ?
    Quand la police cesse d’être responsable devant la justice, l’État perd la légitimité du monopole de la violence: en violant les principes sur lesquels il assoit son pouvoir, il ne peut plus prétendre au monopole de la violence légitime.
    Il faut vous faire un dessin de ce que recouvrent les conséquences de ce type de choix de société complètement débile ?

  49. Claude Luçon

    @ Xavier NEBOUT
    @ Lodi
    Complétez ce qui est écrit : « réquisitionner l’armée… en cas de grève de la police ! »
    Les policiers, contrairement aux gendarmes, sont des fonctionnaires, pas des militaires, ils peuvent faire la grève !
    Qui assurera l’ordre public alors ?
    Sauf bien sûr si vous êtes policier volontaire ! Vous pourrez intervenir !
    Ce ne serait pas unique, la Marine faisait la Police dans les bas quartiers de Toulon du côté de l’Arsenal !
    Un officier de marine était aussi officier de police de même rang quand Richelieu a créé la Marine royale, à ma connaissance c’est toujours le cas !
    ——————————————————-
    @ Lodi | 25 juillet 2023 à 00:54
    Vous vous trompez Lodi on peut très bien s’armer il suffit de demander un permis !
    Que ce soit un fusil de chasse, une carabine de sport ou une arme de poing !
    On peut même commander une arme de poing à plombs sans permis sur Amazon ! Et des plombs peuvent faire du mal en tirant sur la face, en visant les yeux ou entre les jambes… un peu haut !

  50. @ Xavier NEBOUT | 25 juillet 2023 à 11:12
    Il me semble que ça va sans dire mais puisque cela ne paraît pas clair…
    Quand il s’agit de remplacer des policiers qui boudent, il faut prendre leur relève en prenant le relais de ce qu’ils auraient fait. Si par contre, la question n’est pas celle de la police mais d’émeutes bien plus graves que celles que nous avons connues et qui dépassent complètement la police, il peut être question d’avoir des méthodes plus musclées.
    On ne demande pas toujours la même chose aux gens, tout dépend des circonstances.
    Non seulement il y a proportionnalité des délits et des peines, mais aussi des moyens de coercition pour ramener l’ordre.
    Bref, je ne pense pas pertinent de se ranger dans le camp des indulgents ou des sévères, mais bien plutôt d’examiner la situation et d’agir en conséquence. Ce qu’il faudrait toujours faire dans tous les cas !
    En tout cas essayer comme des gens obligés de marcher dans la brume tentant de ne pas perdre leur chemin.

  51. @ Lodi
    « Si par contre, la question n’est pas celle de la police mais d’émeutes bien plus graves que celles que nous avons connues et qui dépassent complètement la police, il peut être question d’avoir des méthodes plus musclées.
    […] Bref, je ne pense pas pertinent de se ranger dans le camp des indulgents ou des sévères »
    Ni sévère, ni indulgent ?
    Du coup, vous proposez quel changement de cadre légal pour ces « méthodes plus musclées » ? Ni plus sévère, ni plus indulgent ?
    ———————————————————–
    @ breizmabro
    Réflexion intéressante. Au nom du droit d’un magistrat de juger en toute indépendance – indépendance de la loi ? -, le droit du médecin de diagnostiquer en toute indépendance serait remis en cause.
    ———————————————————–
    @ Claude Luçon
    « Les policiers, contrairement aux gendarmes, sont des fonctionnaires, pas des militaires, ils peuvent faire la grève ! »
    Policiers, gardiens de prison et magistrats judiciaires, n’ont pas le droit de grève.
    Contrairement à ce qu’on lit ici, les policiers ne sont pas des citoyens comme les autres. Ils ont un droit spécial qui s’applique à eux. Cela peut en défriser certains, mais le code pénal prévoit plein de circonstances aggravantes à leur sujet : en leur faveur tout comme en leur défaveur.
    Mais apparemment, personne n’est capable de le rappeler et on est outré de lire un DGPN rappeler qu’un policier n’est pas un citoyen comme un autre.
    ————————————————————
    @ F68.10
    « Quand la police cesse d’être responsable devant la justice »
    Revenez-en au texte. Arrêtez d’inventer une histoire en vous fiant à la lecture proposée par LFI.
    Frédéric Veaux n’a jamais parlé d’irresponsabilité pénale. Il n’a pas non plus parlé de responsabilité pénale, ni de faits judiciarisés.
    Il a parlé de la détention provisoire, qui comme tout le monde semble l’ignorer ici, n’est absolument pas fondée sur la nature des faits.
    Je pensais que certains feraient l’effort de rechercher mais apparemment il faut donc ici copier-coller le code de procédure pénale. C’est un peu long mais il me semble que demander aux lecteurs d’en revenir à la loi est inefficace. Voici donc :
    « Sous réserve des dispositions de l’article 137, la détention provisoire ne peut être ordonnée ou prolongée que dans l’un des cas ci-après énumérés :
    1° La personne mise en examen encourt une peine criminelle ;
    2° La personne mise en examen encourt une peine correctionnelle d’une durée égale ou supérieure à trois ans d’emprisonnement.
    La détention provisoire ne peut être ordonnée ou prolongée que s’il est démontré, au regard des éléments précis et circonstanciés résultant de la procédure, qu’elle constitue l’unique moyen de parvenir à l’un ou plusieurs des objectifs suivants et que ceux-ci ne sauraient être atteints en cas de placement sous contrôle judiciaire ou d’assignation à résidence avec surveillance électronique :
    1° Conserver les preuves ou les indices matériels qui sont nécessaires à la manifestation de la vérité ;
    2° Empêcher une pression sur les témoins ou les victimes ainsi que sur leur famille ;
    3° Empêcher une concertation frauduleuse entre la personne mise en examen et ses coauteurs ou complices ;
    4° Protéger la personne mise en examen ;
    5° Garantir le maintien de la personne mise en examen à la disposition de la justice ;
    6° Mettre fin à l’infraction ou prévenir son renouvellement ;
    7° Mettre fin au trouble exceptionnel et persistant à l’ordre public provoqué par la gravité de l’infraction, les circonstances de sa commission ou l’importance du préjudice qu’elle a causé. Ce trouble ne peut résulter du seul retentissement médiatique de l’affaire. Toutefois, le présent alinéa n’est pas applicable en matière correctionnelle. »
    Ce que dit Frédéric Veaux, et avant lui de nombreux autres mais dont la voix porte moins, c’est que pour un policier, les conditions de la détention provisoire sont rarement réunies.
    La loi ne laisse aucune place au doute. Il ne s’agit pas d’utiliser la détention comme moyen potentiel pour parvenir à un de ces objectifs : elle doit être l’unique moyen possible pour y parvenir.
    Et il ne s’agit pas de spéculer sur ces objectifs, mais bien de démontrer leur nécessité au regard des éléments précis et circonstanciés résultant de la procédure.
    Ce n’est pas rien et c’est pour cela que de nombreuses personnes déférées et mise en examen ne sont pas incarcérées.
    Appliqué aux policiers :
    Pour le 6°, le plus évident et le plus grave (on songe aux violeurs remis en liberté), le contrôle judiciaire d’emblée y met terme. La détention ne peut pas être nécessaire pour un policier qui n’a aucune chance de réitérer l’infraction sous contrôle judiciaire.
    Pour le 2°, il en va de même. La loi parle bien d’ « éléments précis et circonstanciés résultant de la procédure », pas d’un scénario LFI où l’on imagine des policiers en mafiosi italiens qui se rendraient auprès de témoins pour les suborner. Aucune difficulté à placer un policier sous contrôle judiciaire restrictif, voire de l’assigner à résidence.
    Pour le 1° et le 3°, en toute logique, ils ne sont recevables que lorsque des mis en cause, complices, sont dans la nature en cavale, n’ont pas été entendus, n’ont pas été déférés ; que des preuves matérielles n’ont pas pu être découvertes, une scène de crime exploitée. C’est un point de droit qui se discute mais, une fois encore, il faut le motiver sur la base « d’éléments précis et circonstanciés résultant de la procédure » et non juste placer des gens à l’isolement pour le loisir.
    Pour le 4°, nous entrons dans le dur et exactement ce sur quoi un DGPN et un PP sont fondés à s’exprimer : la protection des policiers, c’est leur obligation légale. L’incarcération n’est pas un moyen nécessaire pour protéger des policiers. C’est même le contraire, puisque le milieu carcéral est plus dangereux pour eux que pour autrui, cela les expose inutilement.
    Pour le 5°, évidemment que le DGPN ou le PP doivent rappeler qu’un policier, ce n’est pas un membre de voleurs dans la loi russophone ou d’un gang sud-américain. Un policier n’est pas un délinquant qui a pris la fuite pour empêcher son arrestation et il a de multiples gages de représentation, bien plus solides que 95 % des gages de représentation habituellement présentés devant la Justice. Là encore, il faudrait trouver des « éléments précis et circonstanciés résultant de la procédure » suggérant un risque de fuite.
    Que reste t-il ? Le 7°. Le trouble à l’ordre public. Ce critère fait reposer l’incarcération d’un individu sur les agissements d’autrui. On peut se demander si ce 7° est encore justifié dans notre droit moderne. Il a souvent été critiqué et conservé parce qu’objectivement très commode. En réalité, il devrait être redéfini ou supprimé, de manière dans tous les cas de figure à être lié à la personne qui subit l’incarcération et ne pas entièrement dépendre de groupes de pressions.
    Tout ceci n’a à peu près rien à voir avec ce qui a été dit ici sur le sujet. La loi, c’est ça. Ce que disent le DGPN et le PP, c’est ça : au regard de la loi, un policier mis en examen pour une intervention de police (on ne parle pas d’une affaire de probité, corruption, etc.) ne coche normalement pas les cases de la détention provisoire. Pas avec cette loi. Et pas quand l’on sait comment les juridictions françaises appliquent cette loi.
    Et le trouble à l’ordre public ne peut pas, ne doit pas être utilisé contre les policiers. Le policier ne peut pas être l’acteur principal du maintien et du rétablissement de l’ordre public et être placé en insécurité juridique par le trouble à l’ordre public.

  52. @ Claude Luçon | 25 juillet 2023 à 22:16
    Je ne suis pas contre le droit de la police à faire grève mais favorable à ce qu’on puisse en atténuer les effets en recourant à l’armée. Donc, que des gens qui ont un statut le leur permettant fassent grève, pourquoi pas ?
    Par contre, je n’aimerais pas que la police s’en serve pour obtenir des privilèges. Entre ceux qui s’attaquent à la police et ceux qui voudraient lui donner carte blanche, que d’excès !
    Je désirerais éventuellement une arme pour me défendre des méchants ou pour me tuer, pas pour me signaler au bon souvenir de l’Etat.
    Une arme est faite pour m’aider à être libre, pas pour que l’attention de l’Etat se porte sur moi. Je ne dis pas ça contre l’Etat, d’ailleurs, j’essaie de ne pas tomber dans les fichiers de trop d’entreprises et autres choses semblables.
    La liberté, c’est le secret : tout ce qu’on dit de soi sera toujours retenu contre soi, pas forcément par la personne à qui on se confie, d’ailleurs, mais par quelqu’un à qui elle aura parlé, ou qui aura laissé traîner une oreille ou un œil sur les dossiers.
    Du plomb pour mettre du plomb dans la tête des gens, si j’ose dire ? Quand on voit que des « durs » n’obtempèrent pas face à des armes létales maniées par des professionnels, penser qu’on va impressionner avec ce qui devrait servir à chasser la tourterelle… Enfin, on ne sait jamais : briser les gens par la souffrance peut aussi se faire mais présente des inconvénients : on peut s’approcher trop près de l’ennemi qui dès lors prend l’avantage, par exemple. Ou l’enrager au lieu de le briser. Et puis on aura les bonnes âmes et les juges contre soi si on réussit, je pense : vraiment, comment avez-vous pu tirer dans l’œil de l’ennemi ? Vous n’êtes pas un chat face à un chien, il faut vous battre de façon civilisée.
    C’est ça, on fait une partie de tennis peut-être ? On s’est défié en duel ? Pardon, j’oubliais, c’est interdit.
    Bref…
    Mais c’est vrai, en cas de situation bien plus grave que maintenant, bien des gens demanderont peut-être un permis de port d’armes, se disant qu’entre le péril imminent dehors et la probabilité d’un Etat s’en prenant en priorité aux porteurs d’armes en cas de dictature, il faut choisir de braver le péril le moins probable.
    Je dis bravo à ceux qui assument l’ordre quand la police est défaillante.
    Je n’accuse personne, mais je remarque que l’Etat prétend monopoliser la violence mais qu’en se substituant à chacun pour se défendre, il nous met à la merci des autres.
    Soit de façon autoritaire, lors de dictature, où les opposants ou juste les gens qui ne lui plaisent pas sont des cibles. Soit de façon larvée, par faiblesse, en abandonnant les gens au bon plaisir des émeutiers.
    Cela rabaisse d’autant le citoyen. Et ne l’incite pas à prendre des initiatives de défense des victimes.
    Ce n’est pas tant parce que les gens seraient lâches ou égoïstes qu’ils abandonnent les victimes, c’est parce qu’ils ont délégué leur droit et y ont donc renoncé. Et d’ailleurs, souvent, ils ne se défendent pas tellement non plus, pour la même raison.
    En plus, les gens ont peur qu’on leur dise avoir outrepassé la légitime défense. Pris en tenaille entre les bandits et l’Etat, que peuvent-ils faire ? en général, rien. Après quoi l’Etat pourra bien en appeler au civisme, inconscient de ce qu’il a produit.
    Les gens délèguent, tétanisés… Certains attendent même l’homme providentiel, c’est dire !
    Mais ce n’est pas leur faute, un abandon en entraîne d’autres, en cascade. Tout le monde n’a pas, pour compenser, l’esprit d’entreprise, la camaraderie ou la démocratie directe suisse.
    C’est même rare et d’autant plus admirable.

  53. Cher Philippe Bilger,
    Il y a deux jours, j’écrivais ici : « Le jour est proche où la police déposera les armes, fermera les commissariats, et ne patrouillera plus la nuit : nous n’aurons que ce que nous méritons. »
    Eh bien, cela a déjà commencé, et c’est très bien ainsi.
    Que les policiers aillent jusqu’au bout de leur démarche !
    Lorsque la peur hantera notre quotidien, nous cesserons peut-être de mettre les policiers et les sauvages des banlieues islamisées sur le même plan.
    Nous prendrons peut-être enfin pleinement conscience des conséquences dramatiques de l’immigration.
    Et nous nous débarrasserons peut-être enfin de cette gauche irresponsable qui, en victimisant les banlieues et en culpabilisant la police, est largement responsable de la guerre civile qui vient.
    On peut toujours rêver !

  54. hameau dans les nuages

    @ F68.10 | 25 juillet 2023 à 20:59
    Oui, donc je réitère ma question:
    Alors que fait-on ? Je veux dire pratiquement.
    ——————————————————
    @ Aliocha | 25 juillet 2023 à 21:18
    Vous me parlez de somnambulisme alors qu’au fil de vos commentaires vous êtes dans vos rêves mystiques et vos homélies au sens littéral du terme ? Personne ne vous a sonné un jour les cloches ? 🙂

  55. @ F68.10
    « Je n’ai plus de patience pour ce type de ratiocinations. »
    Vous vous moquez du monde ? Ne parlez pas de responsabilité devant la Justice si vous n’avez pas la patience de lire la loi dont vous exigez l’application et si son descriptif est un raisonnement trop subtil.

  56. @ Marcel P | 25 juillet 2023 à 23:23
    En fait, là, on parlait de savoir si on devait déléguer l’ordre à l’armée quand la police est en grève ou débordée.
    Dans ce cadre, je ne vois pas trop l’ordre légal à changer.
    Mais puisqu’on parle de modifier les lois, ne nous dérobons pas… La première chose à faire est de changer le tempo de la Justice.
    On ne doit pas punir à la xième transgression et avec un long délai, mais au plus vite dès la première.
    Ni les transgresseurs ni la population ne peuvent comprendre des peines au fond arbitraire, car à la carte des juges, et arrivant des lustres après la bataille.
    La drogue, en tout cas la drogue douce, devrait être légale, je ne vois pas la justification d’empêcher les gens de prendre des risques avec eux-mêmes quand ils sont adultes*.
    Et encore plus quand le risque est modéré.
    J’étais d’avis que l’Etat monopolise le commerce de la drogue, mais il pourrait peut-être le déléguer sous contrôle à des trafiquants agréés. Vu que leur conduite n’a pas été contre mais pour l’ordre pendant les émeutes.
    Dans la vie, il faut copier ce qui marche ailleurs et/ou s’appuyer sur l’existant.
    Il faut étudier la question.
    Par contre, la sécurité des personnes et des biens devrait être assurée, aucun territoire délaissé. Vu la montée de la violence, il faudrait repenser la légitime défense de tout un chacun et surtout des policiers dans un sens plus large.
    Mais lequel au juste ? Personne ne peut l’improviser, il faut l’étudier, pas l’improviser, évidemment, entre décisions arbitraires des juges et/ou ballons d’essais trop hasardeux de l’exécutif.
    *Si on trouve les jeunes adultes trop immatures pour la drogue, pourquoi ont-ils le droit de voter ou de finir à la rue ?
    En fait, il faudrait peut-être aller contre le mouvement de permettre aux jeunes de faire les choses de plus en plus tôt, dans la vie.
    https://naitreetgrandir.com/fr/etape/1_3_ans/developpement/fiche.aspx?doc=developpement-general-cerveau#:~:text=La%20science%20n'a%20pas,que%20pendant%20la%20petite%20enfance.
    Si le cerveau est mûr à vingt-cinq ans, la majorité légale me semble devoir être à cet âge, en toute logique.
    Hélas ! Trop souvent, les gens ne veulent pas suivre la logique, ainsi, si du point de vue de la société d’accueil, l’immigration doit être utile ou du moins pas nuisible, il faut écarter la musulmane, où on innove en ayant tendance à rendre le mal pour le bien. On ne jette pas de mégots dans les bois, on n’y fait pas de barbecue… J’en passe et des meilleures !
    On punit qui ne met pas sa ceinture de sécurité alors qu’il ne porte un tort éventuel qu’à lui-même, les antivax ont non seulement pu ne pas se vacciner mais en triomphant viennent jouer les martyrs à présent.
    Bref, on peut être importuné sans avoir nui aux autres, les sans ceinture de sécurité et autrefois des gens aux mœurs à présent acceptées pourraient vous le dire.
    Par contre, paradent les gens mettant les autres en danger, à quand la Nuisible Pride ?
    Donc oui, il y a des lois, mais surtout un état d’esprit à changer.

  57. Rêve mystique, dit hameau en ses références obsolètes du cauchemar de la perte d’autorité d’un Occident qui ne prend strictement pas la mesure de son désastre moral, et se perd à réitérer les causes de son échec.
    Passons sur les superstitions vaccinales des dealers pharmaceutiques, pour observer que la répression prônée par la droite ne sait que muscler les commerces illicites, armer les intégristes, soutenus par tous ceux qui ne savent qu’en référer à leur traumatisme passé pour régler les comptes de leur propre ressentiment, de leur propre frustration, de leur incapacité à assumer les choix qu’ils ont faits, en désignant pour responsable tout ce qui leur passe sous la main.
    Gilet jaune des révolutions inassumées qui se comportent comme les racailles qui brûlent tout et à qui ils voudraient prêter la responsabilité de leur échec.
    Mystique, dites-vous, hameau ?
    Non !
    Vous-même, face à vous-même et à votre propre responsabilité morale, sans laquelle il n’y aura jamais de démocratie possible.

  58. Robert Marchenoir

    Comme d’habitude, pour comprendre à quel point nous baignons dans un océan de perversion en France, il faut aller voir à l’étranger.
    Chez nous, quand la police est incapable de protéger les citoyens contre l’effroyable criminalité des immigrés, on entend ceci en provenance de ses rangs :
    [Rien. Silence complet.]
    Dans le meilleur des cas, on entend ceci :
    « Manque de moyens… pas assez de considération… t’as qu’à venir faire mon boulot si t’es pas content… un mot de plus, et on vous laisse vous faire défoncer la g… par les Arabes… d’ailleurs, tiens ! on va déposer des faux arrêts-maladie en masse… qui c’est qui l’a dans le c…, maintenant ? »
    Dans la plus vieille démocratie du monde, dans des circonstances similaires, on entend ceci :
    « Au nom des forces de police dont je suis responsable, je voudrais vous demander pardon. J’adresse toutes mes excuses aux victimes et à leurs proches. »
    « Nos actions ont été gravement insuffisantes pour vous assurer l’aide et la protection que vous êtes en droit d’attendre de la police. C’est inacceptable. Nous vous avons abandonnés. »

    Chez nous, quand des policiers se rendent coupables de graves fautes dans l’exercice de leur métier, on entend ceci, de la part de leur chef :
    « Avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail. »
    Dans le pays dont je parlais précédemment, le directeur de la police s’adresse de la sorte à la nation :
    « Je vous présente mes excuses les plus sincères. Les actes de l’officier X ont couvert la police de honte. Ce qu’il a fait est une trahison de tous les principes qui doivent guider notre action. Je comprends à quel point nous avons rompu le lien de confiance avec la population. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que nous en tirions les leçons. »
    Puis, sur son site officiel, la police affiche ceci :
    « Dans nos rangs, nous ne voulons que les meilleurs d’entre les meilleurs. Nous prendrons toujours les mesures qui s’imposent si nos employés échouent à se montrer à la hauteur de nos exigences et de celles de la population, et minent la confiance qui nous est indispensable pour assurer notre mission. »
    « Tous les policiers devront travailler encore plus dur que d’habitude pour gagner cette confiance. Ils le savent. Ils se montreront compréhensifs et tolérants face à toute interrogation raisonnable que les citoyens pourront leur adresser quant à leur action dans le cours de leur travail. »

    Enfin, le ministre de l’Intérieur annonce une réforme qui permettrait de licencier plus facilement les policiers incapables ou s’étant rendus coupables d’irrégularités. Plus de 2 000 fonctionnaires devraient être renvoyés.
    C’est la différence entre un pays libre et une anarcho-tyrannie constituée d’un assemblage de tribus qui se battent pour assurer leur pouvoir, la police n’étant que l’une d’entre elles, à côté des immigrés et bien d’autres.
    On comprend pourquoi Jordan Peterson, chroniqueur canadien conservateur, vient de tracer ce parallèle :
    « De tous les pays modernes, c’est sans doute la Grande-Bretagne qui a traduit le plus efficacement la structure narrative du texte biblique judéo-chrétien sous une forme politique. »
    « Elle l’a fait, pour une part, de façon explicite, dans son système parlementaire, mais de façon plus sage encore avec sa tradition de
    common law. »
    « La
    common law en Angleterre, c’est un sacré miracle ! La loi formée de bas en haut ! Rendez-vous compte, quelle réussite phénoménale ! »
    « Les Français, de leur côté, dégénèrent en suivant la pente d’une arrogance intellectuelle quasiment luciférienne. Du sommet vers le bas ! C’est l’élite qui décide ! La rationalité prétend régner… »
    « Pour commencer, la rationalité fait un très, très mauvais maître. Un excellent serviteur, mais un très mauvais maître. »
    « L’origine d’une bonne part des tendances centralisatrices qui caractérisent l’Union européenne est à rechercher dans la mentalité qui a fait la Révolution française. Et l’on sait où cela a mené. »

  59. « La police a tort mais vive la police ! » (PB)
    La Une de ce jour de Charlie est révélatrice d’un certain et très grand malaise, et de frustrations aussi bien sûr. Sans partage sur le fond, juste pour alerter, ils illustrent très bien les douleurs actuelles, police/justice, le malaise malsain qui s’affiche en plein jour, la fin sera-t-elle aussi tragique ? Trop tard ? Là aussi le chantier est immense, le brise-roche est nécéssaire.
    C’est une catastrophe, tout craque de partout, quant à la santé, elle est en lambeaux, le pays n’est plus serein, il a peur de son ombre, et personne pour injecter de la bentonite préventive. Partout c’est la misère.
    Sur un mauvais terrain il ne reste que la solution, les puits battus, à refus, surtout pas « en même temps » avec une demi-mesure à la gomme. Le c*l entre deux chaises ça ne marche jamais, jamais, je n’ai jamais entendu dans la bouche de tous les médias prononcer autant de fois ces mots « en même temps », j’en ai de l’urticaire, des mots qui puent…
    Ce sont des mots que nous détestions, on n’avance pas en même temps dans plusieurs directions, c’est pour les indécis, les minables, les mous, les sans colonne vertébrale.
    Faire des choix, et progresser… « En même temps » c’est vraiment le machin pour être sûr de ne pas se tromper, celui des peureux, des « rampants » de cette fange qui abrutit la reflexion, anesthésie le cerveau, mots serviles, mots sans foi, sans espérance, juste de la bouillie pour chats qui fait semblant de couvrir tous les domaines, tous les espaces, les mots de la capitulation, de la pauvreté, de la nullité crasse des ramasseurs de miettes.
    Un défi au bon sens et à l’intelligence vive… « En même temps » la pluie et le soleil, le chaud et le froid… Des mots qui sonnent comme une réddition, celle qui fait serrer les fesses, pas ceux qui ouvrent la vision. Ces mots que Marc Bloch aurait bannis, qui s’appuient toujours sur du recuit, la défaite au fond simplement retardée et qui fera toujours honte à celui qui les emploie, mais s’en soucie-t-il ?

  60. @ hameau dans les nuages
    « Alors que fait-on ? Je veux dire pratiquement. »
    On commence par se mettre d’accord sur le fait que l’Habeas Corpus n’est pas réservé aux policiers. Ou que les policiers ne bénéficient pas d’une version indûment étendue de l’Habeas Corpus.
    Puis on met en place le perp walk.

  61. @ Lodi
    « On ne doit pas punir à la xième transgression et avec un long délai, mais au plus vite dès la première.
    Ni les transgresseurs ni la population ne peuvent comprendre des peines au fond arbitraire, car à la carte des juges, et arrivant des lustres après la bataille »
    C’est vrai. Mais ce tempo découle directement de l’absence de places en prison. En France, en parlant des condamnés et non pas des mis en examen présumés innocents, on n’enferme presque personne parce qu’on n’a pas la place d’enfermer.
    Tout le reste n’est que du bricolage autour de ce problème de fond.
    « La drogue, en tout cas la drogue douce, devrait être légale, je ne vois pas la justification d’empêcher les gens de prendre des risques avec eux-mêmes quand ils sont adultes »
    C’est un débat. La prohibition permet aux Nahel de rouler dans des voitures à 50 000 euros. Mais nous arrivons après la guerre : vous pouvez bien rendre légale la « drogue douce » (qui soit dit en passant en terme de dosage ne l’est plus tant) mais selon la même logique il faudra légaliser la cocaïne, les amphétamines et l’héroïne, parce que l’économie souterraine fait maintenant de la polyculture. Et les consommateurs, y compris les gosses de riches, sont des polyconsommateurs.
    L’autre versant de ce débat, ce sont les émeutes et les vols violents. Si vous légalisez, très clairement, les cités qui baignent littéralement dans le fric vont devoir trouver d’autres moyens de maintenir leur niveau de vie. Le RSA ne suffira pas. Ni le travail légal. Vous avez vu l’aspect de la France après une petite semaine d’émeutes ? Nous avons une population de tiers-monde et une criminalité de tiers-monde. Cela fait au moins 15 ans qu’il est déconseillé, au volant d’une grosse motocyclette, de s’arrêter au feu rouge, la nuit, en Seine-Saint-Denis. La France a le potentiel pour une criminalité de voie publique type Afrique du Sud, Amérique du Sud. Quel politique est prêt à assumer ce péril ?
    « J’étais d’avis que l’Etat monopolise le commerce de la drogue, mais il pourrait peut-être le déléguer sous contrôle à des trafiquants agréés. Vu que leur conduite n’a pas été contre mais pour l’ordre pendant les émeutes. »
    Trafiquants agréés, la mafia, en somme. Vous faites de l’humour. Je ne vais pas vous faire l’affront de lister les problèmes que cela impliquerait.
    ——————————————————
    @ F68.10
    « On commence par se mettre d’accord sur le fait que… »
    Là, ça va, vous n’êtes pas fatigué ? Lire la loi vous ennuie mais vous voulez écrire la loi.
    —————————————————-
    @ Robert Marchenoir
    « Comme d’habitude, pour comprendre à quel point nous baignons dans un océan de perversion en France, il faut aller voir à l’étranger. »
    Du coup, le sujet du jour ne vous intéresse pas.
    Comme F68.10 qui veut bien avoir un avis sur le sujet mais surtout tant que ça ne demande pas l’effort de comprendre de quoi il s’agit.
    On est sur le blog d’un magistrat honoraire mais apparemment la loi encombre tout le monde, tout ceux qui proclament la suprématie de lois qu’ils ne veulent pas connaître.
    « Dans le meilleur des cas, on entend ceci : »
    Plutôt que de discuter les propos du DGPN, vous nous proposez d’en inventer. Super. Je comprends que vous n’ayez rien trouvé à redire au débat juridique.
    « Dans la plus vieille démocratie du monde, dans des circonstances similaires, on entend : »
    Vous parlez d’un cas où la police britannique est accusée d’avoir laissé un milliers d’enfants se faire violer par inaction, par peur d’être mise en cause et d’être accusée de racisme.
    Les policiers français, eux, n’ont pas peur d’être mis en cause. Pour empêcher des Nahel de tuer au volant de bolides à 50 000 euros, ils agissent. Pour empêcher des Hedi de mettre à feu la ville avec les autres émeutiers, ils agissent, sans peur d’être mis en cause ou d’être accusés inévitablement de racisme.
    Quel est votre message ? Vous voudriez que les policiers français s’excusent de leur action à l’image de ceux qui s’excusent de leur inaction ?
    « Chez nous, quand des policiers se rendent coupables de graves fautes dans l’exercice de leur métier, on entend ceci, de la part de leur chef […] Dans le pays dont je parlais précédemment, le directeur de la police s’adresse de la sorte à la nation »
    Là, vous parlez d’une affaire d’un violeur assassin policier britannique et pas d’un policier britannique qui affirme pour sa protection et celle d’autrui.
    Comparez donc avec des faits similaires.
    Récent, facile.
    https://www.20minutes.fr/faits_divers/faits-divers-lille/4022031-20230205-douai-policier-detention-provisoire-accuse-viol-mineures
    https://www.lefigaro.fr/faits-divers/toulouse-un-policier-accuse-d-avoir-viole-plusieurs-femmes-au-sein-de-son-commissariat-20230314
    Ces violeurs n’ont été soutenus par personne.
    Disons-le à pleine bouche : votre seule préoccupation est ici d’attaquer la fonction publique sur toutes ses formes. Vous ne comprenez pas la position et les actes du DGPN ? J’ai du mal à croire que vous puissiez réussir en tant que chef d’entreprise, ou alors d’une auto-entreprise ou entreprise sans personnel.

  62. De tous les commentaires que j’ai lus depuis ma propre intervention, j’en retiendrai deux :
    – Celui de Michelle D-LEROY | 25 juillet 2023 à 17:49 qui est certes sans concession mais exprime le bon sens qui ne devrait jamais quitter l’esprit des citoyens français.
    – ceux de Marcel P et tout particulièrement celui du 25 juillet 2023 à 23:23 en réponse à F68.10.
    Son analyse juridique est, pour tout connaisseur du droit, notamment pénal, imparable car elle expose une interprétation fondée sur la lettre des textes.
    De fait, il convient de rappeler que, DANS L’EXERCICE DE LEURS FONCTIONS, les policiers et gendarmes ne sont pas des citoyens ordinaires et qu’ils sont là pour faire respecter la loi, au besoin par la force légitime (et non la « violence ») que leur accorde celle-ci, en faisant usage, selon les circonstances, des moyens non létaux ou létaux qui leur sont confiés par l’État.
    En ce sens, lorsque l’on analyse l’intégralité des propos du DGPN, il n’y a aucune volonté de pression sur la Justice, mais bel et bien le souci naturel d’un grand patron d’une institution régalienne de défendre son personnel en exprimant un point de vue parfaitement apolitique et fondé sur une interprétation légitime du Droit.
    Or le discours ambiant, notamment celui extrême-gauchiste de monsieur Mélenchon ou du Syndicat de la Magistrature, vise à semer le désordre en supprimant tout principe d’autorité dont la police et la gendarmerie nationales sont les dépositaires de par les dispositions des lois en vigueur.
    Qu’on le veuille ou non, ces institutions régaliennes sont le dernier rempart de la République contre la chienlit, pour reprendre un mot du général de Gaulle, qui prévaut actuellement en France. Situation que le Pouvoir, se contentant du verbe communicationnel, se refuse à prendre en compte au titre du principe de réalité. Les émeutes ont donné un avant-goût des risques insurrectionnels en France. Il serait temps et il est surtout particulièrement urgent que le président de la République ne tergiverse plus et soit capable de prendre les mesures drastiques que la situation exige.

  63. Puisque manifestement la lecture de la loi n’intéresse personne, intéressons-nous à son application concrète.
    Exemples de ceux pour qui des magistrats estiment habituellement que la détention provisoire n’est pas nécessaire :
    – Soupçonné de 19 vols en 4 mois, un adolescent sous contrôle judiciaire, au Havre (https://actu.fr/normandie/_76/soupconne-de-19-vols-un-adolescent-sous-controle-judiciaire-au-havre_430600.html)
    – Sept personnes ont été interpellées à Matoury pour vol avec effraction dans une gendarmerie (https://rmc.bfmtv.com/actualites/police-justice/faits-divers/guyane-des-jeunes-voleurs-tentent-de-cambrioler-une-gendarmerie_AV-202303010367.html)
    – Un homme de 43 ans, habitué du tribunal, a été renvoyé au 27 avril. Le 9 février, une infirmière l’a surpris en train de dérober des bijoux au domicile d’une nonagénaire, à Guéthary, Malgré un casier chargé de larcins et d’escroqueries, le tribunal l’a remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire (https://www.sudouest.fr/faits-divers/il-finance-son-train-de-vie-par-des-vols-un-basque-place-sous-controle-judiciaire-14050088.php)
    – L’homme soupçonné de viol à Périgueux mardi 19 juillet 2022 sous contrôle judiciaire (https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/affaire-de-viol-a-perigueux-pourquoi-la-justice-decide-de-laisser-libre-le-mis-en-cause-1658521792)
    – Un prêtre du Nord, accusé de viol par une paroissienne de 18 ans, a été placé sous contrôle judiciaire, en attendant son procès (https://www.parismatch.com/actu/faits-divers/un-pretre-soupconne-de-viol-place-sous-controle-judiciaire-et-suspendu-45240)
    – Un homme de 26 ans a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire ce lundi pour des faits de viol à Montbéliard [..] sur une patiente octogénaire de l’hôpital du Mittan. (https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/viol-presume-a-l-hopital-du-mittan-un-quadragenaire-mis-en-examen-ce-lundi-3057600)
    Exemples de ceux que des magistrats ont laissé en liberté et qui ont récidivé/réitéré, ou pire, sous contrôle judiciaire :
    – Laval. Un individu accusé de 82 vols par effraction interpellé alors qu’il était recherché pour non-respect de son contrôle judiciaire et maintien irrégulier sur le territoire français (https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/laval-53000/laval-un-individu-accuse-de-82-vols-par-effraction-interpelle-1d67d4aa-d2f8-11ed-9078-c96e51806d43)
    – Forcené de Dordogne, féminicide d’Hayange : mais à quoi sert le bracelet électronique ? https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/traque-en-dordogne-feminicide-d-hayange-5-questions-qui-se-posent-sur-le-bracelet-electronique-2187539.html
    – Sous bracelet électronique, un dealer de drogues dures interpellé dans sa cuisine (https://www.bienpublic.com/faits-divers-justice/2023/03/09/un-dealer-de-drogues-dures-interpelle-dans-sa-cuisine)
    – L’un des trois braqueurs d’un camion portait un bracelet électronique https://www.bfmtv.com/societe/le-braqueur-retrouve-grace-a-son-bracelet-electronique_AN-200805020002.html
    – Adel Kermiche, assassinat du père Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray commis sous contrôle judiciaire, avec un bracelet électronique.
    Infractions pulsionnelles (sexuelles), infractions habituelles (violences intra-familiales), infractions sérielles (vols), infractions impliquant atteintes aux personnes et/ou criminelles, mis en cause avec un casier judiciaire dense, mis en cause SDF ou clandestins sans aucun gage de représentation, ça passe.
    Quotidiennement, des magistrats estiment que la détention provisoire n’est pas nécessaire. On en pense ce qu’on veut, mais voici la réalité des juridictions.

  64. Bien !
    Marchenoir cite Peterson, qui est le plus sévère contempteur des tests QI.
    Cette incise préliminaire mise de côté, l’avis qu’il cite du psy canadien est des plus louables, qui rejoint Girard et sa définition du réel, qui n’est pas rationnel, mais relationnel, et devrait effectivement borner les aspirations européennes.
    L’avis testamentaire de Mario Draghi irait-il dans ce sens, que nous pourrions espérer ne plus céder aux sirènes populistes des brexiteurs, et faire l’Europe indispensable à l’équilibre mondial pour réguler les désirs impérialistes mortifères qui encore, et malgré deux désastres mondiaux, nous menacent :
    « Ainsi, la paralysie et la sortie paraissant peu attrayantes, les coûts relatifs d’une intégration plus poussée sont désormais moins élevés. À ce stade de l’histoire, nous ne pouvons pas rester immobiles ou — comme la bicyclette de Jean Monnet — nous tomberons. Les stratégies qui ont assuré notre prospérité et notre sécurité dans le passé — compter sur les États-Unis pour la sécurité, sur la Chine pour les exportations et sur la Russie pour l’énergie — sont aujourd’hui devenues soit insuffisantes, soit incertaines, soit inacceptables. Les défis du changement climatique et de la migration ne font que renforcer le sentiment qu’il y a urgence à améliorer la capacité d’action de l’Europe. Or nous ne pourrons pas renforcer cette capacité sans revoir le cadre budgétaire de l’Europe, et j’ai tenté d’esquisser les directions que ce changement pourrait prendre. En fin de compte, la guerre en Ukraine a redéfini notre Union plus profondément — non seulement dans ses membres et dans ses objectifs communs, mais aussi dans la conscience qu’elle a créée que notre avenir est entièrement entre nos mains, et dans notre unité. »
    https://legrandcontinent.eu/fr/2023/07/19/paralysie-sortie-ou-integration-mario-draghi-et-leurope-du-futur/
    Au boulot !!!

  65. La querelle que ce billet a suscitée révèle à quel point nous sommes déjà dans une guerre civile.
    Personne je crois n’a envie de priver les gens de leurs droits civiques, et personne ne tient donc spécialement à couvrir les quelques turpitudes des quelques flics ripoux.
    Mais au point où on en arrive, ce genre de préoccupation devient secondaire, car il va falloir choisir son camp : d’un côté les voyous, la justice qui protège leurs droits davantage qu’elle ne s’inquiète de ceux des honnêtes gens, Mélenchon, son parti, le gouvernement algérien ; de l’autre côté les honnêtes gens et la police qui est leur dernier rempart contre les diverses mafias en place.
    Dans cette répartition on ne sait trop de quel côté ranger le pouvoir, qui fait semblant de croire qu’il peut encore jouer les arbitres et prétend protéger tout le monde à coups de déclarations contradictoires – « L’ordre ! L’ordre ! L’ordre » – mais surtout pas le moindre heurt avec la pègre dans les banlieues, et tant pis pour ceux qui en font les frais, d’un côté comme de l’autre.
    Le pouvoir entend faire durer le système ; il n’a pas les moyens de faire autrement, et ne veut pas que cela se sache, alors que c’est une évidence pour les voyous comme pour les gens honnêtes. Les flics pour leur part disent « maintenant, ça suffit », et la majorité des gens honnêtes estiment que ce n’est vraiment pas le moment de leur chercher des poux alors qu’on a tellement besoin d’eux et que leur travail est si dangereux…

  66. @ Robert | 26 juillet 2023 à 10:36
    « De tous les commentaires que j’ai lus depuis ma propre intervention, j’en retiendrai deux :… »
    Ah bon ?… Même pas le mien ? Bon, il est vrai que je taquine, je suis rincé et je n’ai pas dépassé cette ligne, quand cela démarre ainsi j’ai toujours peur de la suite, Lucius Sergius Catilina n’est pas mort, le triumvirat et tout le reste… Je taquine, association d’idées sans doute et sans plus.
    Je suis bien en ce moment, je suis en cannes et puis le soleil brille.
    https://www.youtube.com/watch?v=yvbwc4OOZqo

  67. @ Giuseppe | 26 juillet 2023 à 13:42
    Vous nous la jouez « Darmanin » !
    Non je ne ne vous ai pas oublié et je lis toujours vos commentaires avec le plus grand plaisir. Celui-ci ne déroge pas à la règle puisqu’il me replonge dans mon si vieux Morisset-Thévenot ! Une manière de rajeunir.
    Mais, comme vous le savez, j’évite les très longs commentaires et donc, quand il s’agit d’en évoquer, je ne retiens que ceux qui restent les plus proches de ce que je me propose d’écrire.
    Toutefois, j’apprécie bien d’autres commentatrices ou commentateurs sans estimer devoir les interpeller…
    Très cordialement.

  68. Vidéo spéciale pour Robert Marchenoir qui affectionne le style britannique où, comme dans chacun des exemples qu’il a fourni, on observe surtout la passivité et l’absence de prise de risque pour l’intérêt commun :
    https://www.youtube.com/watch?v=R8Mjxdb8Z3Q
    (Moins risqué de briser un type excédé par d’autres violant sa liberté de se mouvoir que de faire respecter cette liberté.)

  69. @ Aliocha 26 juillet 2023 à 11:37
    « Marchenoir cite Peterson, qui est le plus sévère contempteur des tests QI ».
    Je suis étonnée de la présentation que vous faites de Jordan Peterson en « contempteur des tests du QI ».
    Voici ce qu’il en disait lors d’un cours à l’université de Toronto : « Les gens ne sont pas contre l’idée qu’il y a des gens intelligents, mais contre l’idée qu’il y en a d’inintelligents – quel que soit le terme qu’on leur donne il est toujours péjoratif. Il est sans doute dangereux de coller cette étiquette à quelqu’un et il peut y avoir des erreurs dans les mesures, mais il est tout aussi dangereux de ne pas mesurer l’intelligence des gens. Par exemple, sur une population générale, il y en a 30 % qui sont incapables d’obtenir un diplôme de l’université de Toronto. En les empêchant de postuler est-ce que je leur nuis ou est-ce que je leur rends service ? (les universités nord-américaines coûtent très cher). (…)
    Il y a quelque chose d’inconfortable à reconnaître qu’il existe des différences importantes entre les niveaux d’intelligence. Je comprends que cela puisse déranger, mais il faut réfléchir aux conséquences qu’il y a à le nier. On sait que pour faire des études il faut un bon niveau d’intelligence. Est-ce qu’il est plus moral pour un étudiant de prétendre que non, il n’est pas au-dessus de la moyenne (ce qui suppose alors qu’il est beaucoup plus travailleur que les autres, une façon donc de dénigrer les gens qui ne réussissent pas), ou de reconnaître qu’il a eu de la chance de naître avec ce potentiel (…). Si vous niez que vous avez été bien loti dans la distribution aléatoire entre les individus des qualités intellectuelles, vous méconnaissez la nature des causes et des conséquences qui vous ont propulsé dans cette situation avantageuse ; en contestant qu’il y ait entre les gens des différences d’intelligence innées, vous attribuez votre succès à votre propre personne comme si vous ne le deviez qu’à vous-même (…) Que certains soient plus intelligents que d’autres, ce n’est pas une idée, c’est un fait, un fait certes dérangeant. Et à refuser d’en tenir compte on provoque des souffrances inutiles ».
    https://www.youtube.com/watch?v=Cycon01RT18
    Dans une autre vidéo Jordan Peterson explique que les résultats des tests du QI permettent de faire des prédictions fiables sur le type de profession exercée, le niveau de vie, la santé, la longévité, la résistance au stress post-traumatique, la résistance à la maladie d’Alzheimer.
    https://www.youtube.com/watch?v=Y-Cgzgs0sug&list=TLPQMjYwNzIwMjOsH-PtTE4yLg&index=4

  70. Robert Marchenoir

    @ Robert | 26 juillet 2023 à 10:36
    « De fait, il convient de rappeler que, DANS L’EXERCICE DE LEURS FONCTIONS, les policiers et gendarmes ne sont pas des citoyens ordinaires. »
    Remarque dépourvue de sens, typique du gargarisme verbal interminable adoré des Français. On pourrait se battre comme des chiffonniers pendant une semaine autour de cette phrase, sans avoir avancé d’un poil.
    Tout cela ne sert qu’à détourner l’attention du sujet : est-il normal, oui ou non, que le directeur de la police ait déclaré que les policiers ne devraient jamais faire de prison préventive, QUELLES QUE SOIENT LES INFRACTIONS COMMISES DANS L’EXERCICE DE LEURS FONCTIONS ?
    Est-ce normal qu’il le dise, et doit-on le suivre dans son souhait ?
    ______
    @ Marcel P
    Comme à votre habitude, vous pinaillez à n’en plus finir et vous lancez des diversions dans tous les sens, pour dissimuler une seule chose : vous vous comportez exactement comme l’immigré le plus déloyal à la nation française. Vous défendez votre tribu envers et contre tout. Vous ne pouvez donc comprendre ce qu’est la démocratie.
    Face aux exemples britanniques que j’ai fournis, vous nous jouez le violon franchouillard habituel du cépapareil, on peut pas comparer. Avec les gens comme vous, on ne peut jamais comparer.
    Mais vous vous abstenez bien de nous dire à quel moment un responsable de la police française aurait présenté ses excuses à la population pour avoir failli dans son boulot.
    Vous vous abstenez bien de nous dire à quel moment un responsable de la police française aurait présenté ses excuses à la population pour les exactions de l’un de ses employés.
    Vous vous abstenez bien de nous dire à quel moment un responsable de la police française, ou un ministre de l’Intérieur, aurait annoncé un programme pour virer les policiers défaillants, et annoncé un objectif chiffré.
    Pour une bonne raison : ça n’arrive jamais. Parce que nous vivons, en gros, dans une dictature (modérée, certes, tempérée par le fait que chaque tribu tente d’exercer la sienne, mais ce n’est pas la question). Chose que vous défendez commentaire après commentaire.
    Comme vous défendez le droit pour les policiers de violer la loi et de voler leurs compatriotes, en déposant en masse et de façon concertée des arrêts-maladie frauduleux.
    À vrai dire, cet exemple suffit. Il montre que vous êtes un voleur. Vous avez une mentalité de voleur. Vous défendez, pour la police, des principes et un fonctionnement mafieux. Vous êtes, comme j’ai déjà eu l’occasion de vous le dire, un silovik à la française. Il est inutile d’attendre de vous un discours de responsabilité concernant des enjeux encore plus importants.
    Il est comique, à cet égard, de vous voir m’accuser d’être incapable de « réussir en tant que chef d’entreprise », vous l’über-fonctionnaire, vous qui n’êtes jamais intervenu ici que pour vous faire le défenseur le plus corporatiste qui soit de la fonction publique à la française.
    Les fonctionnaires comme vous sont si totalitaires dans leur mode de pensée, qu’ils s’imaginent, en plus de tout le reste, savoir, mieux que les chefs d’entreprise, comment il convient de diriger une entreprise.
    Laissez-moi vous dire que si la moindre baraque à frites avec trois employés fonctionnait comme la police française, et suivait vos préconisations concernant la police française, elle ne tarderait pas à faire faillite.
    On voit bien pourquoi vous avez l’arrogance de porter une accusation pareille : parce que je m’oppose à l’assertion imbécile de votre camp selon laquelle la mission d’un directeur de la police (ou d’un ministre de l’Intérieur, ou d’un sous-chef de bureau adjoint) serait de « défendre ses troupes ».
    Bien sûr que ce n’est pas sa mission. Sa mission, c’est de protéger les Français. C’est bien là son premier objectif.
    La défense de ses troupes, comme vous dites, ne vient qu’au second rang. C’est un moyen, ce n’est pas un but. Cette défense doit cesser à l’exact moment où les « troupes » en question se mettent à trahir leur mission.
    Il en va de même dans n’importe quelle entreprise : le premier objectif est sa réussite et son développement. Le but du chef d’entreprise n’est sûrement pas de « défendre ses salariés ». Contre qui, d’ailleurs ? L’efficacité d’une équipe suppose, certes, de favoriser l’épanouissement de ses membres, mais ceux qui piquent dans la caisse (équivalent des faux congés-maladie policiers que vous défendez) sont virés sans délai.
    Et je ne parle pas des brutalités policières, qui sont en cause, ici, on oublie de le souligner. Deux morts, selon mon décompte, et un type frappé à la tête au LBD, puis frappé à coups de pieds et de poings, alors que selon lui il était un simple passant pacifique.
    C’est extraordinairement révélateur : non seulement vous inversez la raison d’être de la fonction publique, qui est d’être au service de la population, mais vous vous imaginez que le reste de la société, les gens normaux, ceux qui travaillent sur un marché libre, ont les mêmes mœurs détestables que vous.
    Dans la fonction publique française, en effet, chacun « défend ses troupes », selon votre doctrine, à tous les niveaux. Depuis le flic de base jusqu’au directeur général de la police nationale — et même jusqu’au ministre de l’Intérieur, puisque, selon BFM, les propos de Frédéric Veaux ont été validés avant publication par Gérald Darmanin, celui-ci essayant de conforter, par sa démagogie, ses ambitions présidentielles.
    C’est bien le problème. Le problème est bien le corporatisme extrême de la fonction publique française, police comprise, où l’alpha et l’oméga consiste à servir les intérêts du fonctionnaire quoi qu’il arrive, indépendamment de sa raison d’être, qui est de servir le citoyen.
    Vous êtes tellement étanche à tout ce qui n’est pas votre univers tribal que vous ne comprenez même pas que la question se pose.
    Vous êtes tellement imbibé du poison soviéto-mafieux de la fonction publique à la française, que vous avez le culot de m’accuser « d’avoir, pour seule préoccupation, d’attaquer la fonction publique sous toutes ses formes ».
    Alors que je viens de faire l’éloge de la fonction publique. Telle qu’elle est représentée par la police britannique. Qui est composée de fonctionnaires, je vous le signale.
    Un autre monde est possible. D’autres pays existent dans le monde en dehors de la France. D’autres façons de faire existent. Il n’est pas certain que « la France est la lumière du monde », et que « son génie est d’éclairer l’univers », selon la pompeuse imbécillité éjaculée par le général de Gaulle lui-même.
    Vous devriez sérieusement envisager cette hypothèse.
    J’ajoute que si je prends la peine, pour une fois, de jeter une clé à molette dans le moulin perpétuel de vos ratiocinations absurdes, c’est parce que d’innombrables Français pensent comme vous. La majorité, sans doute.
    Si vous étiez le seul à tenir ce genre de propos, vous ne seriez qu’un excentrique tout juste digne d’une moquerie un jour d’ennui.
    Malheureusement, les fous ont pris le pouvoir et ce sont eux qui règnent sur l’asile.

  71. @ Lucile
    Vous auriez dû ajouter aux citations de Peterson cette vidéo, que je ne retrouve pas malheureusement, où il décrit les questions des tests comme marqueurs d’un système culturel, les Ashkénazes étant supérieurs en linguistique, les Asiatiques du Sud-Est en ingénierie, etc.
    Il ne s’agit donc pas de remettre en question la mesure que les tests effectuent, mais l’utilisation qui en est faite à des fins de hiérarchisation sociale, voire d’eugénisme larvé, où la mesure du QI d’une ethnie dans la référence d’une autre permet de justifier une hiérarchisation discriminante.
    Selon les propres références de son ethnie, l’intelligence de Goering était mesurée supérieure.

  72. Re Marcel,
    Réponse tardive. Toujours le boulot. Et j’écris sur mon mobile, pas facile.
    Merci de cette réponse constructive.
    Tout à fait. Ce qui compte, ce sont les actes. Et le respect de principe est bien souvent un cache-sexe de l’inaction. C’est un écran de fumée.
    Votre « reproche » est une forme d’argument d’autorité, pardon pour les répétitions, qui pose que seul le policier pourrait parler parce qu’il a la possibilité d’agir
    Nous ne pouvons tous être policiers.
    Quels sont les actes dont vous parlez, que pourrait entreprendre un simple citoyen ?
    Être courtois, avoir des échanges polis, élever ses enfants dans cette voie, que faire de plus envers les policiers pour promouvoir le respect de principe qui leur est dû ?
    Vous pouvez, redite, parler de santé, médire l’insuffisance de moyens et pour autant respecter les médecins, et aussi les critiquer si vous rentrez pour un rhume et ressortez avec un poumon en moins parce que le Diafoirus s’est trompé de dossier.
    Je pense que ça revient effectivement au même, même si j’imagine que vous comprenez bien qu’injurier publiquement autrui n’est pas autorisé, quel qu’il soit.
    Et j’espère que vous avez bien compris le sens de cette taquinerie. Once again, en tant que simple citoyen je ne peux pas faire grand-chose d’autre que de témoigner de la plus élémentaire courtoisie envers les policiers dans la vie de tous les jours.
    Les dépositaires de l’autorité publique encore moins que les autres d’ailleurs – une inégalité de droit qui ne semble pas tout à fait remise en cause et qui pourtant à un sens très précis. Curieux que cet aspect ne soit pas radicalement remis en question par tous ceux qui prétendent qu’un policier est un citoyen tout à fait comme un autre.
    Nous sommes bien d’accord.
    Le policier n’est pas un citoyen ordinaire. Il a des prérogatives qu’un simple citoyen n’a pas, le port d’arme par exemple. C’est aussi ce qui en fait un citoyen dont l’exemplarité se doit d’être au-dessus de la moyenne.
    Ce n’est pas un citoyen comme les autres, je souscris, il a plus de droits, donc, plus de devoirs.
    Non. Relisez et citez-les. Tout ce débat élude complètement les propos tenus. C’est ahurissant.
    J’ai été rechercher les propos de M. Veaux :
    « De façon générale, je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail »
    Je maintiens à cette lecture que ces propos ne sont pas recevables.
    En fonction de l’infraction, du risque de pression… le juge peut décider l’incarcération. Le juge, pas le directeur de la police.
    Tout simplement la loi.
    La loi vous interdit de placer quelqu’un en détention provisoire si ce n’est pas absolument nécessaire, pour parvenir à des objectifs précis, si ces objectifs ne peuvent pas être atteints par un contrôle judiciaire.

    Et c’est au juge d’en juger. Pas aux pairs.
    La loi est dite… par les juges. Je ne vous contredis pas. Pas par les policiers.
    Or, pour un policier, très concrètement, rares sont les cas où le contrôle judiciaire serait insuffisant. Je précise que cela se motive par des arguments concrets et tirés du cas d’espèce, par une démonstration fondée sur la situation précise et pas par des généralités.
    Je vous lis. Je n’ai pas de raisons de ne pas vous croire, mais ça ne change rien à la question de principe, et, à certains cas particuliers que seul le juge est en mesure, selon la loi, d’évaluer.
    Qu’on se comprenne bien, vous parlez de Michel Zecler, nous sommes d’accord.
    La loi ne fait aucune distinction entre 5 et 6 jours d’ITT. Relisez la loi. La loi, pour les infractions volontaires, distinguent l’absence d’ITT, les ITT jusqu’à 8 jours et celles au-dessus …
    Qu’est-ce que cela représente, une ITT de 6 jours, dans la réalité ? Quelques égratignures, éraflures. Ce n’est pas le résultat d’un matraquage ou d’une bastonnade. C’est néant, peanuts, négligeable. Personne, absolument personne, n’a jamais été incarcéré pour un préjudice physique aussi insignifiant.

    Je ne peux pas vous suivre. D’abord le faux est acté, ce procès-verbal ayant servi, et, par chance pour M. Zecler, été contredit par la vidéo ce qui a permis au procureur d’invalider les poursuites.
    Quand vous parlez d’égratignures Marcel, c’est là que vous faites du tort à votre profession. Ce tabassage est immonde. M. Zecler en a encore des séquelles.
    Entrer chez lui est une infraction.
    Le tabasser est une infraction.
    Établir un PV mensonger est une infraction.
    Vous pouvez considérer que, non jugés, ils sont toujours innocents.
    C’est une argutie. La mise en examen rend innocent le coupable parce que notre justice considère que la culpabilité ne doit pas précéder le jugement. Ce qui est bien.
    Mais la mise en examen se fait sur la base d’un faisceau de preuves… et le juge a toute latitude d’évaluer le danger que représente un mis en examen et du coup, le coller en préventive.
    Dans l’affaire Zecler les policiers incriminés sont une honte pour la profession.
    Vous écrivez qu’ils « devraient être en prison ». Non, seulement la loi, ce n’est pas le cas. De toute façon, il saute au yeux qu’en France, le discours du laxisme judiciaire est ultra-majoritaire mais qu’il se transforme aussi en ultra-répressif dès lors qu’il est question des policiers.
    La prison n’aurait aucune vertu sur les délinquants multirécidivistes mais aurait toutes les vertus sur les policiers.

    La prison à des vertus. Pas toutes. Elle en a.
    Je n’ai pour ma part aucun laxisme pour des Traoré, Nahel… ça ne veut pas dire un blanc-seing à la police quand elle dérape.
    Je n’y étais pas, donc je me garde bien de commentaire précis. Sauf si vous êtes le juge d’instruction saisi, vous ne savez pas ce que le policier a dit. Vous n’en savez que ce que des journalistes ou Yassine Bouzrou ont bien voulu vous en dire.
    J’ai regardé qui est Yassine Bouzrou. Un avocat. Il défend plutôt le délinquant que l’honnête citoyen si je vous comprends. Mais comme je vous lis, le délinquant est innocent avant condamnation 😀 je vous taquine.
    En résumé :
    Je respecte le pandore. Ne me dites pas que c’est insignifiant, surtout à notre époque.
    Je n’aime pas les délinquants.
    Il arrive que des policiers se comportent de façon délictuelles.
    Du coup je n’aime pas ces policiers-là.
    Je ne mets en rien, au prétexte qu’il existe des policiers déviants, tous les policiers dans le même sac.

  73. De Gaulle les aurait qualifiés de « quarteron de retraités » ! Ces vieilles badernes feraient mieux de s’occuper de leur jardin plutôt que de se lancer (ou de tenter de se lancer) dans l’aventure d’un coup d’Etat !

  74. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 27 juillet 2023 à 01:20
    « Est-il normal, oui ou non, que le directeur de la police ait déclaré que les policiers ne devraient jamais faire de prison préventive, QUELLES QUE SOIENT LES INFRACTIONS COMMISES DANS L’EXERCICE DE LEURS FONCTIONS ? »
    Comme dirait Fernand Raynaud « ça dépend ! » ; ça dépend combien de temps met le fût du canon pour se refroidir.
    Si la mise en examen est suivie d’une enquête suivie rapidement d’un jugement, la détention provisoire n’est pas nécessaire. Le policier ne va pas s’échapper, la mise à pied suffit.
    Mais si les mis en examen le sont toujours près de 7 années après les faits… comme cela s’est produit pour un agriculteur tué de trois balles dont deux dans le dos ! La famille attend toujours la réponse.
    Bon ! Vous allez me dire que cépapareil », c’était un péquenot. Et les péquenots c’est comme les Gilets jaunes, ce sont des communistes pro-Poutine. Et la répression contre les gens qui ne sont pas du même milieu ne vous gênait pas.
    Donc voilà, ça dépend…

  75. Xavier NEBOUT

    Sous Macron, pour les médiocres, ramper paye bien.
    Tous les copains exclus du gouvernement pour médiocrité sont casés, et peu importe leur qualité pour occuper les postes et par là même le préjudice causé au pays.
    Peut-être qu’à faire autrement, ils causeraient ?
    Que les admirateurs de Macron nous disent comment appeler cela si ce n’est des pratiques de voyous.

  76. @ Robert Marchenoir | 27 juillet 2023 à 01:20
    « …est-il normal, oui ou non, que le directeur de la police ait déclaré que les policiers ne devraient jamais faire de prison préventive, QUELLES QUE SOIENT LES INFRACTIONS COMMISES DANS L’EXERCICE DE LEURS FONCTIONS ?
    Est-ce normal qu’il le dise, et doit-on le suivre dans son souhait ? »
    NON ! N….O….N ! En lettres de feu !

  77. @ Jérôme
    « Quels sont les actes dont vous parlez, que pourrait entreprendre un simple citoyen ? »
    Condamner publiquement le fait que des députés, par exemple, surfent sur chaque nouveau fait impliquant la police pour la condamner, comme s’ils étaient légitimes juges, tout en oubliant tous les faits antérieurs où ils ont prononcé un jugement injuste.
    Par exemple, lorsque Jean-Pierre Mignard, avocat du couple Royal-Hollande, accusait les policiers de Clichy-sous-Bois, en 2005 d’assassinat, il essayait des les faire poursuivre pour non assistance à personne en péril.
    Ça n’a apparemment pas choqué les citoyens qu’un type s’instituant en accusateur public, accuse publiquement de crime des gens qu’il accuse judiciairement d’un délit.
    De manière répétée, en première instance puis en appel, la justice a donné tort à Jean-Pierre Mignard. Lorsque la dernière décision est arrivée, tout le monde ou presque était passé à autre chose.
    Cela fait 7 ans qu’on nous parle d’Adama Traoré. Ça en prend exactement la même tournure.
    Pour ces Nahel, ces Hédi et autres, on peut déjà entrevoir le même cheminement : tout le monde s’en tape de savoir si, à la fin, les policiers étaient coupables de quoi que ce soit. Mais, en plus, en attendant, on veut incarcérer.
    Les policiers n’ont pas besoin de votre respect ni de votre affectation. Ils ont par contre besoin d’une société qui respecte la présomption d’innocence, parce que la possibilité de leur innocence n’est pas une vue de l’esprit.
    « Je maintiens à cette lecture que ces propos ne sont pas recevables. En fonction de l’infraction, du risque de pression… le juge peut décider l’incarcération. Le juge, pas le directeur de la police. »
    Il me semble avoir déjà détaillé le fondement légal de la détention provisoire. Non, le juge ne peut pas « décider » de l’incarcération. Il ne peut y recourir que s’il n’a pas d’autre choix pour parvenir à des objectifs explicitement prévus par la loi, et démontrant l’impossibilité d’y parvenir par un contrôle judiciaire en se basant sur la procédure. Il n’y a normalement rien d’arbitraire là-dedans.
    « Et c’est au juge d’en juger. Pas aux pair
    La loi est dite… par les juges. Je ne vous contredis pas. Pas par les policiers.
    […] Je vous lis. Je n’ai pas de raisons de ne pas vous croire, mais ça ne change rien à la question de principe, et, à certains cas particuliers que seul le juge est en mesure, selon la loi, d’évaluer. »
    Et lorsque le juge ne semble pas respecter la loi, ça s’appelle un scandale judiciaire.
    Le juge ce n’est pas un haruspice. La décision du juge doit être évidente au regard de la loi, et pas une incantation ésotérique que toute la procédure contredit.
    « Je ne peux pas vous suivre. D’abord le faux est acté, ce procès-verbal ayant servi, et, par chance pour M. Zecler, été contredit par la vidéo ce qui a permis au procureur d’invalider les poursuites. »
    Vous aller trouver ça ennuyeux mais le procureur ne juge pas. Cette affaire n’est pas jugée. Rien n’est donc acté. Pour l’instant, c’est une suspicion, pas un fait judiciaire.
    « Quand vous parlez d’égratignures Marcel, c’est là que vous faites du tort à votre profession. Ce tabassage est immonde. M. Zecler en a encore des séquelles. »
    Je vous invite à vous entretenir avec un médecin d’une unité médico-judiciaire. 5 ou 6 jours d’ITT ce n’est rien, vraiment rien. C’est pour cela que, sans circonstances aggravantes, il s’agit d’une contravention.
    Il n’a pas été tabassé. Il a longuement résisté face à des policiers qui ont employé des moyens globalement inefficaces.
    « Vous pouvez considérer que, non jugés, ils sont toujours innocents. C’est une argutie »
    Le respect de la présomption d’innocence est une argutie ?
    Amusant.
    Mais du coup, ce n’est qu’une argutie lorsque les policiers sont mis en cause ? Ou bien des catégories de personnes qu’on estime à abattre, genre Kevin Spacey, mâle, blanc, vieux ?
    « Mais la mise en examen se fait sur la base d’un faisceau de preuves… et le juge a toute latitude d’évaluer le danger que représente un mis en examen et du coup, le coller en préventive. »
    Non, justement, c’est là ou vous vous égarez complètement. Le juge n’a aucune latitude pour faire cette évaluation. Il doit respecter un principe d’absolue nécessité de la détention provisoire au regard des objectifs listés par le code de procédure pénale, et absolument pas selon une vague intime conviction mais par une démonstration factuelle.
    Voir plus bas, il me semble que déjà cité le code qui ne laisse aucune « latitude » d’interprétation.
    « J’ai regardé qui est Yassine Bouzrou. Un avocat. Il défend plutôt le délinquant que l’honnête citoyen si je vous comprends. Mais comme je vous lis, le délinquant est innocent avant condamnation 😀 je vous taquine. »
    Je me moque de savoir si Yassine Bouzrou défend le délinquant ou l’honnête citoyen. Par contre, j’observe que ses propos publics sont généralement outranciers et typique de la défense de rupture (l’attaque de rupture, devrais-je dire), notamment proclamant partout à la presse que tel policier aurait commis un faux dans une procédure où il n’a produit aucun acte, ce qu’il ne peut ignorer.
    Je pense donc que sa moralité et ses méthodes professionnelles sont significatives.
    « Il arrive que des policiers se comportent de façon délictuelles. Du coup je n’aime pas ces policiers-là. »
    Attendez donc que la justice tranche sur les faits.
    Et exigez que toute la procédure antérieure au jugement sur le fond, donc par exemple la mise en examen, soit respectueuse du droit.
    Vous pourriez, vous aussi, demain, être agressé dans la rue et vous défendre jusqu’à tuer. Voudriez-vous être placé en détention provisoire parce que votre profil, trop blanc, trop homme, trop français, permet d’économiser la démonstration en droit de l’absolue nécessité de votre incarcération au regard de la loi (et non des sentiments) ?
    —————————————————————-
    @ Robert Marchenoir
    « Comme à votre habitude, vous pinaillez à n’en plus finir et vous lancez des diversions dans tous les sens, pour dissimuler une seule chose : »
    Parler de la loi et particulièrement de celle qui encadre très précisément la détention provisoire, c’est pinailler.
    D’accord. Pour vous c’est donc un débat d’idée un peu ridicule où on peut raconter n’importe quoi, surtout sans devoir s’encombrer du cadre légal.
    Pour d’autres, c’est une privation de liberté, peut-être pour avoir défendu votre propre intérêt.
    C’est de la bouffonnerie honteuse. Si vous êtes incapable de vous intéresser à la loi, le monde peut bien se passer de votre avis sur qui devrait être incarcéré et qui ne devrait pas l’être, parce que nous vivons dans un univers de loi et non d’arbitraire.
    « Mais vous vous abstenez bien de nous dire à quel moment un responsable de la police française aurait présenté ses excuses à la population pour avoir failli dans son boulot. »
    Cela fait 50 ans que des sociologues et pédagogues imposent aux enseignants de présenter leurs excuses pour avoir failli. C’est bien, de nombreux enseignants s’y sont mis, ça a gonflé leur moral de rentrer dans le camp du bien, des gens qui présentent des excuses comme d’autres s’excusent d’être blancs et responsable de la traite négrière à un siècle qu’ils n’ont pas connu.
    Moi, je n’en vois pas l’intérêt. Un responsable de la police est là pour mettre la police en mouvement pour protéger l’ordre public, empêcher les crimes et délits, présenter devant la justice leurs auteurs. Pas faire de la communication pourrie dégoulinante de bons sentiments et de malhonnêteté.
    Vous auriez aimé qu’un responsable de la police chiale pour Zied et Bouna en 2005, présente des excuses, salissant donc l’action de son personnel, en suivant la masse, la pression de conformité, en ne se souciant pas du fait qu’ils seraient ensuite reconnus comme innocents de toute infraction pénale ?
    Ce que vous suggérez, c’est de la daube. Et comme vous aimez parler de libéralisme, j’ai du mal à entrevoir comment vous articulez vos propos avec la posture attendue d’un chef, que ce soit d’entreprise ou autre chose. Si on veut pouvoir demander beaucoup à son personnel, on doit le soutenir pour que le droit s’applique à lui comme aux autres, en tout cas pas en sa défaveur. Un DGPN qui se rend compte qu’on incarcère à tour de bras des policiers en crachant sur les règles juridiques du placement en détention provisoire, a raison de le pointer du doigt.
    Mais on en revient au point de départ : vous vous en moquez de la loi, vous voudriez donc du pur arbitraire, avec des prises de positions publiques arbitraires.
    « Comme vous défendez le droit pour les policiers de violer la loi et de voler leurs compatriotes, en déposant en masse et de façon concertée des arrêts-maladie frauduleux. »
    Dois-je me paraphraser ? Si vous faites vivre à votre employé une situation digne d’un film de Chaplin, qu’il s’en moque parce que son travail a un sens fort pour lui, vous vous exposez à ce que le moindre médecin venu l’arrête. Est-ce que le médecin est un escroc complaisant ? Non, c’est tout simplement que ce n’est parce que les bons policiers s’arrêtent rarement que ce n’est pas une possibilité médicale.
    Vous croyez qu’un gouvernement peut régulièrement annoncer mettre sur la voie publique de 30 000 à 130 000 personnels, pour tout type d’événement, sur un effectif total d’environ 240 000 (incluant donc un large de part de personnels non opérationnels) sans légèrement tirer sur la corde, sans régulièrement contourner le droit du travail sous couvert de nécessité de services ?
    « À vrai dire, cet exemple suffit. Il montre que vous êtes un voleur. Vous avez une mentalité de voleur. »
    Que vous ne veuillez rien comprendre à la loi est une chose. Que ce soit pour défendre votre argumentaire, une autre.
    Si vous donnez dans l’injure et la diffamation, comprenez bien que ça ne sera pas gratuit.
    « Il est comique, à cet égard, de vous voir m’accuser d’être incapable de « réussir en tant que chef d’entreprise », vous l’über-fonctionnaire, vous qui n’êtes jamais intervenu ici que pour vous faire le défenseur le plus corporatiste qui soit de la fonction publique à la française »
    Ouais. Je persiste. Je demande à vous voir à l’oeuvre. J’aimerais voir vos techniques de management et de direction. Je me marre déjà. Je pense que vous bossez seul.
    « Je m’oppose à l’assertion imbécile de votre camp selon laquelle la mission d’un directeur de la police (ou d’un ministre de l’Intérieur, ou d’un sous-chef de bureau adjoint) serait de « défendre ses troupes ».
    Bien sûr que ce n’est pas sa mission. Sa mission, c’est de protéger les Français. C’est bien là son premier objectif. »
    Je pourrais vous donner des références textuelles, légales, précises, qui vous diraient le contraire, qu’il s’agit bien d’une de ses missions essentielles.
    Mais vous êtes tellement nul en management que vous ne comprenez pas que le bien-être et l’épanouissement des collaborateurs est un aspect essentiel de la direction et du commandement. C’est pourtant la base. Vous êtes au niveau de la gestion d’entreprise des bolcheviques, niant l’importance de l’humain. Vous n’êtes pas capable de tirer les conclusions de l’aventure capitaliste.
    « Et je ne parle pas des brutalités policières, qui sont en cause, ici, on oublie de le souligner. Deux morts, selon mon décompte, et un type frappé à la tête au LBD, puis frappé à coups de pieds et de poings, alors que selon lui il était un simple passant pacifique. »
    Ah si « selon lui » il était un simple passant pacifique, c’est bon. Parfait. C’est LFI qui vous donne des conseils juridiques ?
    « Vous êtes tellement imbibé du poison soviéto-mafieux de la fonction publique à la française, que vous avez le culot de m’accuser « d’avoir, pour seule préoccupation, d’attaquer la fonction publique sous toutes ses formes ». »
    C’est « selon moi ». C’est donc une vérité absolue selon votre raisonnement.
    « Un autre monde est possible. D’autres pays existent dans le monde en dehors de la France. D’autres façons de faire existent. »
    Oui oui, j’ai bien vu vos exemples sur le Royaume-Uni. J’ai bien ri. J’ai bien compris que vous adorez le Royaume-Uni où les policiers affirment ne pas avoir fait leur boulot (en l’espèce s’excusent de ne pas avoir empêché des milliers de viols) par peur d’être taxés de racisme.
    C’est sans doute préférable à la France où des policiers font leur boulot en refusant l’inaction par peur d’être taxés de racisme.
    « Si vous étiez le seul à tenir ce genre de propos, vous ne seriez qu’un excentrique tout juste digne d’une moquerie un jour d’ennui. »
    Vous n’êtes pas fichu de lire la loi mais vous voulez dire qui devrait aller en prison.
    Vous parlez de libre entreprise mais vous n’avez pas la moindre idée de ce que signifie diriger et commander des hommes.
    Charlatanisme dangereux.

  78. Bon après lui, il ne manque plus que le Capitaine de pédalo qui a brillé pour ses exploits en scooter, et la perruche Ségo et ses portiques qui nous ont coûté un milliard d’euros:
    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/police-l-avertissement-de-cazeneuve-%C3%A0-macron/ar-AA1enzE4?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=8ce2e422f2084234b2706bb60cf57e5d&ei=17
    Il ne reste plus qu’à appeler Hanounouille pour nous sauver, et pendant ce temps-là un pays verse tous les jours le prix du sang face au Cinglé, et des débats hallucinants sur des broutilles au fond en France.
    Si j’étais un peu cynique, une bombe sur le coin de la figure nous ramènerait à l’essentiel.
    On n’en peut plus de ces débats inutiles, de ces blancs montés en neige, de cette mayonnaise que l’on touille à satiété.
    Et dire que le Vénézuélien fait encore recette et l’autre, la Blonde qui serrait la paluche au Cinglé encore toute chaude, sont toujours dans le champ des possibles et de discussions interminables.
    Un dette colossale, des incapables aux commandes, argent public balancé à l’aveuglette, des commissions à n’en plus finir, Schiappa la playmate en est le dernier exemple, et dire que certains la regrettent.
    Je ne le répèterai jamais assez, le chanvre dont on fait les cordes a été bradé sous Lénine, seuls les pays qui sentent le vent du boulet du Cinglé et de ses sbires ont pris la mesure de leur vie, ils vont à l’essentiel, nous nous occupons du futile et du dérisoire.
    Nous avions paraît-il la meilleure armée du monde en 40, plus de tanks que les Allemands et ce fut la Débâcle. Pourquoi ? Oui pourquoi ? Nos tanks avaient une autonomie de 2CV et les liaisons radio étaient inexistantes, pour la suite vous consulterez l’immense Marc Bloch. Et pendant ce temps les politiques de l’époque se gargarisaient, la vérité était sous leurs yeux et ils étaient aveugles… Mais un vrai poulailler l’Assemblée de l’époque, peu ont été jugés à la mesure de leur nullité.
    On compte des cuillères. Quand on veut rassembler et resserrer il faut faire le ménage, la police est multiforme, elle manque de guerriers, de puissants, une multitude de syndicalistes stars de TV qui devraient être interdits d’antenne. Ils n’ont rien à y fiche, s’ils ne sont pas contents ils s’en vont. On en a fait des coqs en pâte, c’est incroyable le nombre qu’ils sont ces syndicalistes. Ils devraient être au service du peuple, leurs états d’âme c’est pour l’industrie, sinon soit ils la ferment, soit ils se tirent et prennent la porte.
    Assez de ces baveux, le linge sale se lave en famille, un chef fait défaut, il faut donc renverser la table et remettre de l’ordre.
    Pénurie de vrais responsables, et puis des politiques peureux, qui remercient sans cesse la police, remercie-t-on le constructeur d’hôpitaux pour son travail (c’est un exemple) ? Et pourtant il le fait tous les jours naturellement, la police devrait être un élément naturel et simple de notre société, ce qui paraissait normal avant, est porté aux nues et reconnu comme exceptionnel aujourd’hui.
    Et quoi plus encore ? Lécher les babouches des policiers au sens large, qu’ils fassent ce pourquoi ils se sont engagés et sont payés, foi de pointeur-tireur-appelé. On en a fait des pleurnicheuses professionnelles:
    https://www.lesecransdeparis.fr/une-pleureuse-professionnelle-gagne-26-000-euros-a-chaque-fois-quelle-pleure/
    Qui va remettre de l’ordre dans ce grand machin et bazar qui fait notre sécurité ? On aurait 1 000 000 de policiers ce serait la même ratatouille.

  79. @ Robert Marchenoir | 27 juillet 2023 à 01:20
    « est-il normal, oui ou non, que le directeur de la police ait déclaré que les policiers ne devraient jamais faire de prison préventive, QUELLES QUE SOIENT LES INFRACTIONS COMMISES DANS L’EXERCICE DE LEURS FONCTIONS ? »
    Ben oui ! C’est la simple application de la loi.
    Quand un policier ou un gendarme fait usage de son arme, il y a manifestement volonté de tirer pour neutraliser l’auteur de faits graves de délinquance pouvant mettre en jeu sa propre vie ou celle d’autres citoyens. Mais en aucun cas il n’y a volonté délibérée de tuer. S’il y a homicide, il n’est pas volontaire. Dans ce cas la détention provisoire ne s’impose nullement.
    En revanche, si l’homicide est volontaire et hors circonstances prévues par la loi, alors il doit être poursuivi avec des circonstances aggravantes du fait de son état de policier ou gendarme. En ce cas la détention provisoire peut s’imposer.
    Gendarmes et policiers ne sont ni shérifs, ni justiciers…
    Autre cas : en cas de prise d’otage menaçant la vie de ce dernier, lorsqu’un tireur d’élite du RAID ou du GIGN fait usage de son arme pour tuer le preneur d’otage ou lorsqu’en 2015 les policiers ont abattu Coulibaly dans l’assaut de l’Hyper Cacher, porte de Vincennes, ou encore quand les gendarmes du GIGN ont abattu les frères Kouachi à Dammartin-en-Goële, auraient-ils dû être placés en détention provisoire pour homicide volontaire ? Je vous laisse répondre à cette question.
    ———————————————————-
    @ Marcel P | 27 juillet 2023 à 13:40
    Je vous souhaite beaucoup de patience si vous voulez convaincre Robert Marchenoir. Il aura toujours raison même avec des arguments irréfutables.

  80. Robert Marchenoir

    Encore une chose. J’entends dire partout qu’il faudrait aimer la police. C’est absurde et dangereux. La question n’est pas d’aimer ou de ne pas aimer la police.
    Ce n’est pas parce que les délinquants immigrés haïssent la police, ou parce que l’extrême gauche blanche prétend que « tout le monde déteste la police », que la droite devrait se répandre en déclarations d’amour envers la police.
    Aimez-vous les facteurs ? les inspecteurs des impôts ? les aiguilleurs de train ? les contrôleurs des fraudes ? Aimez-vous, tiens ! les juges ? les procureurs ? non ? alors pourquoi aimer la police ?
    C’est dans les dictatures qu’on aime la police. C’est en URSS que vous vous preniez « dix ans de camp sans droit de correspondance » (c’est à dire la peine de mort) si vous étiez « un ennemi du peuple soviétique ».
    Or, comment prouver que vous aimez le peuple soviétique, sa police et ses dirigeants d’un amour ardent ? C’est impossible.
    Vous pouvez prouver que vous n’avez pas tué Matthieu, mais vous ne pouvez pas prouver que vous « aimez la police ».
    C’est d’ailleurs pour la même raison que les bruyantes proclamations de ceux qui « aiment la France » sont profondément suspectes. De même que les accusations (contre le Président du moment, en général) de « ne pas aimer la France ».
    En réalité, comme on le voit bien dans ces pages, « ne pas aimer la police », c’est la même chose que de « ne pas défendre ses troupes » quand on en est le chef.
    Cela veut dire qu’il faudrait systématiquement donner raison à la police, systématiquement servir ses intérêts corporatistes, systématiquement lui assurer l’impunité en même temps qu’une série de privilèges inaccessibles au reste de la population.
    Faute de quoi, le tutoiement et les menaces commencent. Jolie maison que vous avez là, il se pourrait que nous restions au commissariat quand les cambrioleurs rôderont autour.
    C’est la logique de tribu, la logique mafieuse. On dit beaucoup que les délinquants immigrés méprisent l’autorité de la police, qu’ils ne la considèrent que comme un gang rival ; le problème de tous ces « défenseurs de la police », c’est qu’ils ne considèrent les délinquants immigrés que comme un gang rival, et les opposants à leurs revendications de même.
    On est (au mieux) dans un match de foot, où il s’agit de soutenir son équipe quoi qu’elle dise et quoi qu’elle fasse.
    Le problème n’est pas d’être « pour » ou « contre » la police. Il est de discuter de son action, de ses méthodes, de son recrutement…
    Par exemple, je n’ai pas vu grand’monde, dans cet espace de commentaires, s’indigner contre le fait que la police, durant les récentes émeutes raciales, ait tué un conducteur de scooter qui, certes, avait commis le péché irréparable de s’appeler Mohamed, mais enfin ne menaçait la vie de personne.
    De même, nulle protestation contre le fait que la police ait proprement amputé d’une partie de son crâne, à coups de LBD, un type entièrement pacifique qui ne faisait que passer par là. L’attaquant délibérément et sans la moindre provocation, et achevant le travail à coups de poing. Bon, il s’appelle Hedi et il a franchement une tête d’Arabe. Mais est-ce une raison pour lui en enlever une partie ?
    Rien, non plus, sur les talents de chirurgiens ophtalmologiques des policiers qui ont réussi à amputer un certain Abdelkarim d’un œil, sans anesthésie.
    On a vraiment l’impression d’être dans un jeu vidéo. C’est « Les Blancs contre les bronzés ». La police est du côté des Blancs. Tout ce qu’elle fait est bien et il faut hurler comme un dératé pour l’encourager.
    Lorsque, malencontreusement, c’est un Blanc innocent qui perd un œil à cause des brutalités policières anti-Nahel, là non plus aucun sylvain ni aucun Marcel P pour s’en indigner. Sa mère a travaillé dans la police, pourtant. Elle a la Carte. Même cela ne suffit pas à faire dérailler la logique tribale.
    Il y a quelques années, j’ai beaucoup lu, dans ces pages, d’honorables commentateurs se plaindre que la police éborgnait des Gilets jaunes, mais qu’on ne la voyait pas beaucoup mater les immigrés à coups de LBD.
    Eh bien, voilà, c’est fait : un Arabe tué et deux autres handicapés à vie (*). La moindre des choses serait que les mêmes commentateurs rendent maintenant hommage à la police pour son action en faveur de la « justice sociale ».
    Bon, cela supposerait qu’ils expliquent à Nathaniel, 19 ans, Français de souche d’après ce que l’on peut en voir, qu’il vivra toute sa vie avec un œil en moins pour « l’amour de la police », mais je ne doute pas que les trésors de rhétorique déployés ici seront à la hauteur de cette tâche.
    Une fois de plus, c’est la différence entre la démocratie, le libéralisme d’une part ; et toutes les variantes de la tyrannie, d’autre part.
    ______
    (*) Et je ne compte que les « innocents ». Nahel n’est pas dans la liste.

  81. Robert Marchenoir

    @ Robert | 27 juillet 2023 à 21:43
    Êtes-vous un être humain, ou une machine à ratiociner ? Vous dites une chose et son contraire successivement.
    Vous commencez par dire :
    « Ben oui ! C’est la simple application de la loi. »
    Et vous dites immédiatement après :
    « En revanche, si l’homicide est volontaire […], alors […] la détention provisoire peut s’imposer. »
    Vous me donnez raison immédiatement après être intervenu pour me donner tort. Vous allez bien ?
    C’est ça que vous appelez des « arguments irréfutables » ? Vous êtes, comme tant d’autres, un agent actif de la destruction délibérée du langage et de la raison. Vous êtes la cause du problème.

  82. @ Robert Marchenoir | 27 juillet 2023 à 21:57
    « Aimez-vous les facteurs ? les inspecteurs des impôts ? les aiguilleurs de train ? les contrôleurs des fraudes ? Aimez-vous, tiens ! les juges ? les procureurs ? non ? alors pourquoi aimer la police ? »
    M’sieur, M’sieur, moi je sais !
    C’est parce que tous les autres sont du masculin et que la police c’est du féminin !
    Bon, d’accord je sors, mais c’est pô juste, chaque fois que j’essaie de répondre, j’suis puni !

  83. @ Robert Marchenoir | 27 juillet 2023 à 21:57
    Comme quoi, quand vous voulez !
    Toutes notions de race, religion, parti, ces ferments qui piquent le vin libéral pour en faire du tord-boyaux d’Ancien Régime sont un à un écartés.
    Reste l’exigence démocratique nécessaire à l’usage de la liberté.
    Votre pensée solide et convaincante servie par un talent littéraire indiscutable sait alors indiquer quels sont les termes du choix indispensable pour unir ce qui est divisé, et emprunter le chemin de la survie de l’humanité.
    Bravo.

  84. Cher Marcel,
    Je sens bien votre hermétisme à la logique la plus simple.
    En tant que citoyen, mon seul rayon d’action est un comportement serein et par principe respectueux. Envers tout le monde, police y compris, Emmanuel Macron non compris.
    Vous estimez que lorsqu’un juge enferme un policier, propos de M. Veaux, de façon préventive, c’est anormal. Je ne suis pas d’accord. Un juge peut, au vue des faits, estimer qu’il est nécessaire d’enfermer ou pas. Et lui seul le peut, dans le cadre de la loi. Vos dénégations montrent le peu de respect que vous avez pour celle-ci, quand elle ne vous arrange pas.
    Vous pensez que l’évidence des images ne compte pas. M. Zecler n’a rien fait qui mérite de tels coups. Et vos camarades ont menti, ce qui aurait pu valoir de nombreuses années de prison à M. Zecler.
    Concernant le délinquant Nahel, le policier commet des erreurs. Puis produit un faux témoignage que son avocat tente de faire passer pour une erreur de saisie du commissariat. Il ne nie pas ce qui est écrit. Une sorte de Yassine Bouzrou du policier.
    Quand je parle d’argutie, je parle de vos arguments. La présomption d’innocence ne vient qu’après la mise en examen qui elle témoigne d’une forte présomption de culpabilité. On ne met pas en examen le premier quidam venu qui passe dans la rue.
    Le sale type, commandant de police, qui avait boxé un type qui est le long d’un mur et n’avait aucuns gestes malveillants… mis à la retraite. Pratique.
    Vous ne consentirez jamais à dire qu’un policier dérape.
    Vous ne voulez pas de l’expression du respect le plus élémentaire.
    Vous ne voulez pas d’une justice qui ne suive pas vos avis…
    C’est inquiétant. Entre voyous et policiers le citoyen n’a qu’à bien se tenir avec vous.

  85. @ Robert Marchenoir 21h57
    Pour aller dans votre sens, j’ai lu les conseils d’un avocat expliquant la difficulté de contester une amende pour infraction au Code de la route au motif d’une erreur des policiers ou des gendarmes confondant un véhicule ou en étant incapable de fournir des preuves de la faute de conduite.
    Il constate que neuf fois sur dix, les FDO entraînent l’adhésion du substitut lors du passage au tribunal puisqu’ils sont assermentés et que l’automobiliste ne l’est pas…
    C’est arrivé à un proche et c’est très énervant d’être impuissant face aux menteurs.
    Cela étant, j’ai de la compassion pour les policiers qui subissent des insultes et des violences de la part de manifestants souvent malintentionnés. Je serais curieux de voir les réactions des journalistes et des élus les critiquant face à des agressions dont les séquelles physiques et psychologiques ne sont pas nulles.
    Pour les cas que vous décrivez, Hedi et Nahel par exemple, j’attends les résultats des enquêtes judiciaires avant de grimper aux rideaux de l’indignation.
    J’ajoute que les gens de l’IGPN ne sont pas de tendres rigolos et tous les policiers le savent: aucune corporation de fonctionnaires n’a en face d’elle d’aussi implacables limiers !

  86. Robert Marchenoir

    @ caroff | 28 juillet 2023 à 15:32
    « Pour les cas que vous décrivez, Hedi et Nahel par exemple, j’attends les résultats des enquêtes judiciaires avant de grimper aux rideaux de l’indignation. »
    Eh bien moi pas. C’est trop pratique. C’est évidemment ce que disent les policiers après chaque abus de pouvoir de leur part.
    Quand on aura les résultats de l’enquête, on nous dira qu’il faut attendre le jugement. Et quand on aura le jugement, tout le monde aura oublié car ce sera cinq ans plus tard. Il y aura, au mieux, cinq lignes dans deux ou trois journaux.
    C’est maintenant que le peuple doit débattre des exactions de sa police. Je dis le peuple, pour faire Gilet jaune, parce que c’est comme ça qu’ils parlent. Ce n’est pas que j’approuve ce vocabulaire gauchiste. Mais il n’y a aucune raison d’en laisser le monopole à ceux qui en font un mauvais usage.
    Concernant Nahel, nous avons d’ores et déjà une montagne de faits irréfutables qui nous permettent de débattre. Même si d’autres nous sont inconnus. Et il en ressort de façon certaine que la police a mal agi.
    Je dis la police de façon collective, je ne répartis pas la faute entre les institutions et le tireur.
    Concernant Hedi (et l’autre tué innocent, il y en a eu un autre que je n’ai pas inclus dans mon décompte, sauf erreur), là aussi, nous avons déjà beaucoup d’informations.
    La plus importante concerne ce qui ne s’est pas passé : les policiers n’ont pas prétendu qu’ils étaient en danger de mort avant d’avoir attaqué l’intéressé. Ils n’ont pas prétendu qu’il avait lancé des cocktails Molotov dans leur direction. Ils n’ont pas prétendu qu’il était en train de mettre le feu à un immeuble avec des personnes dedans.
    Croyez-vous que si c’était le cas, les médias ne seraient pas bourrés à craquer de telles allégations ?
    Il n’en ressort pas que Nahel ne dise que la vérité, et qu’il la dise tout entière. Dans son interview à Kombini, il dit que lui et son ami ont croisé des policiers en civil armés, et qu’ils leur ont dit bonsoir. Les policiers n’étaient pas d’humeur à discuter, ajoute-t-il.
    Il n’est évidemment pas exclu que « bonsoir » soit un euphémisme arabe, et que le duo ait plutôt dit « bande d’enc… de f… de p… de sa race ».
    Auquel cas l’on se doit de rappeler que c’est le boulot des flics de se faire traiter de « bande d’enc… de f… de p… de leur race », et que la loi leur interdit formellement de répondre à des insultes en tirant dans la tête des gens avec un LBD.
    Contrairement aux suggestions de Monsieur Marcel P, qui insinue qu’il s’agirait là d’intolérables agressions verbales susceptibles de provoquer d’intenses souffrances psychologiques, justifiant des congés-maladie et excusant des coups et blessures susceptibles d’occasionner la mort.
    Si vous êtes angoissé et stressé au point de devoir garder la chambre sous prétexte que des immigrés vous insultent et vous attaquent, vous n’avez pas les qualités nécessaires pour être policier. Les services médicaux de la police devraient révoquer ces gens-là, et non leur délivrer des congés-maladie frauduleux.
    « J’ajoute que les gens de l’IGPN ne sont pas de tendres rigolos et tous les policiers le savent: aucune corporation de fonctionnaires n’a en face d’elle d’aussi implacables limiers ! »
    C’est en effet une idée reçue qui circule. En revanche, les médias sont remarquablement avares d’informations concernant le nombre de policiers révoqués ou condamnés chaque année, ce qui nous permettrait de savoir si cette réputation de l’IGPN est justifiée, si les sanctions administratives suivent et si les condamnations judiciaires suivent.

  87. Herman Kerhost

    Le problème de la police française, c’est qu’elle n’est aimée par personne.
    Que ce soit les immigrés, les délinquants ou les honnêtes gens. Tous ceux qui ont eu affaire à la police française, ou à la gendarmerie, ont eu des désagréments. Des plus insignifiants au moins acceptables.
    Je l’ai déjà dit, et cela m’a valu des ronds de jambe de la part des anti-Américains… Ici, aux Etats-Unis, on aime la police. On n’est pas effrayé quand on la croise, bien au contraire… On se sent protégé par elle. On souhaiterait presque qu’elle soit plus présente…
    En France, les gens qui savent ont les fesses serrées à chaque fois qu’ils croisent les policiers. Ils savent qu’il ne va rien leur arriver de bon, bien au contraire…
    J’admets malgré tout avoir de la compassion pour ce policier qui a tué Nahel. J’espère pour lui qu’il ne pourrira pas en prison. Leur métier devient difficile. Mais bon sang, messieurs les policiers, faites un effort pour vous faire aimer !
    Pour ce qui est du débat entre Robert, Marcel P et Robert Marchenoir, il me semble que vous êtes tous d’accord pour dire qu’il doit rester la possibilité d’incarcérer un policier qui commet des actes graves.
    Veaux et Nuñez ont dit des âneries qu’il convient de dénoncer. Pourquoi est-ce si difficile de l’admettre ?

  88. @ Herman kerhost
    « Le problème de la police française, c’est qu’elle n’est aimée par personne. »
    Aimée ?
    Vous racontez encore n’importe quoi, comme à votre habitude. Donnez vos sources au moins.
    On n’aime pas les politiciens, les médecins ou les pompiers, on leur fait confiance, et là les sondages sont sans appel : plus de la moitié des Français ont répondu oui, soutien à la police.
    Vous parlez du « manque d’amour » des immigrés envers la police, moi j’en suis un et je conteste, je fais une confiance totale à la police française, tout en acceptant un taux d’erreur inhérent à la profession. En 2022 il y a eu 60 000 décès causés par des erreurs médicales, donc on devrait les haïr 10 000 fois plus que les policiers, vu les pourcentages en létalité.
    Que certains immigrés opportunistes déboulant d’Afrique par millions aient un avis différent, ce n’est pas une surprise vu que la police est le dernier rempart contre leur volonté d’emmener ce pays dans le gouffre de la guerre civile et la décadence la plus totale.
    Moi je la trouve bien trop molle et je suis sidéré par certains discours s’évertuant à farouchement rappeler les droits des multidélinquants entre deux marches blanches où ils paradent la bougie au pif, après que des innocents – cette fois-ci Lola, Enzo, le père Hamel, Samuel Paty… – se font assassiner par les mêmes, encore et encore. Pour un regard, pour des broutilles.
    En quoi est-ce compliqué à comprendre, même pour les QI à deux chiffres : quand la police te demande de t’arrêter, fais-le et il n’y aura aucun problème, tu ne seras pas violenté, blessé ou tué. Refuse, monte d’un cran dans la rébellion et tu t’exposes à des risques variés, il ne peut pas y avoir de la violence toujours contenue, surtout quand tu fais des pieds et des mains pour y échapper.

  89. @ Herman Kerhost | 28 juillet 2023 à 22:49
    « Je l’ai déjà dit, et cela m’a valu des ronds de jambe de la part des anti-Américains… Ici, aux Etats-Unis, on aime la police. On n’est pas effrayé quand on la croise, bien au contraire… On se sent protégé par elle. On souhaiterait presque qu’elle soit plus présente… »
    Oui la police française est une des plus répressives d’Europe. C’est, en tout cas, ce que dit
    le présent article . Mais il mentionne aussi le fait qu’aux USA et dans les pays d’Amérique du Sud, la police l’est bien davantage.
    On s’arrêtera sur ce passage qui situe bien les types de comportement dans ce pays qui n’hésite pas à donner des leçons de morale au point de désigner Assa Traoré comme gardienne de l’année 2020 .
    « Parmi les pays développés, c’est aux Etats-Unis que la police fait le plus de victimes dans sa population. Près de 1100 morts recensés en 2022, soit un taux de décès causé par les forces de l’ordre (33 décès pour 10 millions d’habitants) six fois supérieur à celui de la France (5,5). Selon un décompte du Washington Post, réalisé depuis 2015, les tirs des forces de l’ordre font chaque année un millier de morts en Amérique, un chiffre stable, malgré les efforts pour enrayer la brutalité policière. »
    Il n’est pas question de nier les brutalités policières qui se produisent parfois face à des individus agressifs, mais en la matière la France n’est pas le pays qui est le plus à blâmer.
    Si les Américains aiment leur police et se sentent protégés par elle, encore faut-il distinguer la catégorie sociale qui tient ce genre de discours…

  90. @ Robert Marchenoir 22h23
    « En revanche, les médias sont remarquablement avares d’informations concernant le nombre de policiers révoqués ou condamnés chaque année, ce qui nous permettrait de savoir si cette réputation de l’IGPN est justifiée, si les sanctions administratives suivent et si les condamnations judiciaires suivent. »
    Les rapports annuels de l’IGPN et de l’IGGN (gendarmerie) documentent le nombre de sanctions affectant les policiers et les gendarmes, y compris les révocations.
    Libre aux journalistes d’abandonner le registre de l’émotion et de l’idéologie pour adopter celui de la rationalité.
    Et si ces rapports ne leur conviennent pas, qu’ils expliquent pourquoi et procèdent éventuellement à leurs propres investigations.
    https://medias.vie-publique.fr/data_storage_s3/rapport/pdf/285807.pdf

  91. « Parmi les pays développés, c’est aux Etats-Unis que la police fait le plus de victimes dans sa population. Près de 1100 morts recensés en 2022, soit un taux de décès causé par les forces de l’ordre (33 décès pour 10 millions d’habitants) six fois supérieur à celui de la France (5,5). Selon un décompte du Washington Post, réalisé depuis 2015, les tirs des forces de l’ordre font chaque année un millier de morts en Amérique, un chiffre stable, malgré les efforts pour enrayer la brutalité policière »
    Ce qui est marrant, c’est que tous ces braves gens ne considèrent pas inacceptable la violence entre gangs et trafiquants, qui tue beaucoup plus, là-bas comme ici.
    —————————————————————–
    @ Herman Kerhost
    « Le problème de la police française, c’est qu’elle n’est aimée par personne. Que ce soit les immigrés, les délinquants ou les honnêtes gens. Tous ceux qui ont eu affaire à la police française, ou à la gendarmerie, ont eu des désagréments. Des plus insignifiants au moins acceptables. »
    C’est aussi le problème du père Fouettard. Sauf que ce n’est pas un problème. La police n’a pas été instituée pour être aimée et ce n’est pas sa raison d’être. Le souhait, pour un police, d’être aimée, est juste un facteur d’inaction coupable.
    « Je l’ai déjà dit, et cela m’a valu des ronds de jambe de la part des anti-Américains… Ici, aux Etats-Unis, on aime la police. On n’est pas effrayé quand on la croise, bien au contraire… On se sent protégé par elle. On souhaiterait presque qu’elle soit plus présente…
    En France, les gens qui savent ont les fesses serrées à chaque fois qu’ils croisent les policiers. Ils savent qu’il ne va rien leur arriver de bon, bien au contraire… »
    C’est tellement évident que ce mouvement conceptuel de dissolution de la police est un produit nord-américain et que c’est bien l’affaire Floyd qui est la matrice des protestations actuelles en France…
    Ici comme là-bas, les voyous n’aiment pas la police, ceux qui aiment ou courtisent les voyous n’aiment pas la police. Les privilégiés qui n’ont pas réellement besoin de la police pour leur protection non plus. Pour le citoyen moyen, c’est un autre sujet.
    « Pour ce qui est du débat entre Robert, Marcel P et Robert Marchenoir, il me semble que vous êtes tous d’accord pour dire qu’il doit rester la possibilité d’incarcérer un policier qui commet des actes graves.
    Veaux et Nuñez ont dit des âneries qu’il convient de dénoncer. Pourquoi est-ce si difficile de l’admettre ? »
    Si on se moque de la loi, on peut l’admettre.
    Sinon, on admet que Veaux et Nuñez n’ont dit que ce que la loi dit déjà, à savoir que la détention provisoire est l’exception dont la nécessité doit être démontrée, et que sa démonstration est a priori impossible dans la plupart des cas concernant les policiers (dans le détail plus bas).
    ————————————————————–
    @ Robert Marchenoir
    « Eh bien moi pas. C’est trop pratique. C’est évidemment ce que disent les policiers après chaque abus de pouvoir de leur part.
    Quand on aura les résultats de l’enquête, on nous dira qu’il faut attendre le jugement. Et quand on aura le jugement, tout le monde aura oublié car ce sera cinq ans plus tard. Il y aura, au mieux, cinq lignes dans deux ou trois journaux. »
    Comme pour Adama Traoré ? Comme pour Zied et Bouna ? Effectivement, cinq lignes dans deux ou trois journaux, qui auront donné tort à tous les accusateurs qui étaient trop pressés de juger de loin.
    « C’est maintenant que le peuple doit débattre des exactions de sa police. Je dis le peuple, pour faire Gilet jaune, parce que c’est comme ça qu’ils parlent. Ce n’est pas que j’approuve ce vocabulaire gauchiste. Mais il n’y a aucune raison d’en laisser le monopole à ceux qui en font un mauvais usage. »
    Vous employez ce vocable parce que vous tenez le même discours.
    « Concernant Nahel, nous avons d’ores et déjà une montagne de faits irréfutables qui nous permettent de débattre. Même si d’autres nous sont inconnus. Et il en ressort de façon certaine que la police a mal agi. »
    Si vous êtes encore sur ce blog dans quelques années et que la justice vous donne tort, comprenez bien que vous mettrez le nez dedans systématiquement.
    Ce que vous faites, c’est exactement ce que le principe de présomption d’innocence interdit. Et ça montre bien que vous bafouez complètement l’esprit de la loi : votre position sur la détention provisoire est basée sur votre jugement sur les faits.
    « Croyez-vous que si c’était le cas, les médias ne seraient pas bourrés à craquer de telles allégations ? »
    Raisonnement a silentio.
    « Auquel cas l’on se doit de rappeler que c’est le boulot des flics de se faire traiter de « bande d’enc… de f… de p… de leur race ». »
    En fait non. Leur boulot, c’est de constater les infractions à la loi pénale, d’en rassembler les preuves et d’en rechercher les auteurs. Et donc d’arrêter de présenter devant la justice quelqu’un qui les insulterait de la sorte. Parce que ça va faire mal à votre fierté de citoyen accompli victime d’une distinction légale fondée sur l’intérêt public, mais la loi prévoit l’emprisonnement lorsqu’on insulte des policiers.
    « Contrairement aux suggestions de Monsieur Marcel P, qui insinue qu’il s’agirait là d’intolérables agressions verbales susceptibles de provoquer d’intenses souffrances psychologiques, justifiant des congés-maladie et excusant des coups et blessures susceptibles d’occasionner la mort.
    Si vous êtes angoissé et stressé au point de devoir garder la chambre sous prétexte que des immigrés vous insultent et vous attaquent, vous n’avez pas les qualités nécessaires pour être policier. Les services médicaux de la police devraient révoquer ces gens-là, et non leur délivrer des congés-maladie frauduleux. »
    Demandez à faire un stage de découverte en immersion. On verra si vous êtes aussi courageux que vous le croyez ou prétendez.
    « C’est en effet une idée reçue qui circule. En revanche, les médias sont remarquablement avares d’informations concernant le nombre de policiers révoqués ou condamnés chaque année, ce qui nous permettrait de savoir si cette réputation de l’IGPN est justifiée, si les sanctions administratives suivent et si les condamnations judiciaires suivent. »
    Ou sinon vous cherchez l’information à la source, en un instant sur Internet.
    https://www.interieur.gouv.fr/actualites/actualites-du-ministere/publication-des-rapports-annuels-de-ligpn-et-de-liggn-pour
    Vu votre niveau de réflexion, je ne vous suggère même pas de chercher un comparatif dans d’autres institutions ou sociétés, par exemple de sécurité privée (ce qui devrait être le Graal selon vous).
    Au nom de l’humour, on se souviendra des grandes purges de 1945, en se rappelant que la police a été particulièrement touchée – et heureusement – tout autant que les magistrats et avocats ont été particulièrement peu touchés, ce qui ne fait pas honneur à leur implication passée. En somme, faire trinquer un maillon de la chaîne pour mieux protéger et rendre intouchables les autres, ce n’est pas une innovation.
    ——————————————————————-
    @ caroff
    « Pour aller dans votre sens, j’ai lu les conseils d’un avocat expliquant la difficulté de contester une amende pour infraction au Code de la route au motif d’une erreur des policiers ou des gendarmes confondant un véhicule ou en étant incapable de fournir des preuves de la faute de conduite. Il constate que neuf fois sur dix, les FDO entraînent l’adhésion du substitut lors du passage au tribunal puisqu’ils sont assermentés et que l’automobiliste ne l’est pas… C’est arrivé à un proche et c’est très énervant d’être impuissant face aux menteurs. »
    Demandez à changer la loi.
    C’est très simple, la loi prévoit qu’en matière de contravention, la parole du policier vaut jusqu’à preuve du contraire (alors que sinon elle vaut comme simple renseignement).
    Pourquoi ? Parce que le législateur estime que le contentieux contraventionnel est trop insignifiant pour justifier des procédures complexes et coûteuses, où il faudrait jauger la parole de l’un ou de l’autre. En clair, si le policier estime avoir constaté la contravention, alors le contrevenant va payer, peu importe son avis, sauf s’il parvient à démontrer l’erreur du policier. Et s’il y a démonstration de l’erreur du policier, c’est a minima une faute disciplinaire, sinon une infraction pénale. C’est un choix d’équilibre entre des intérêts divergents – et c’est là où le législateur a posé le point d’équilibre. C’est la stricte application de la loi.
    Si cela vous déplaît, il faut changer la loi. Il ne faut pas se laisser aller à faire du Robert Marchenoir, trop empressé de condamner le petit serviteur de l’Etat alors que c’est un principe juridique qu’il conteste.
    ——————————————————————-
    @ Jérôme
    « Vous estimez que lorsqu’un juge enferme un policier, propos de M. Veaux, de façon préventive, c’est anormal. Je ne suis pas d’accord. Un juge peut, au vue des faits, estimer qu’il est nécessaire d’enfermer ou pas. Et lui seul le peut, dans le cadre de la loi. Vos dénégations montrent le peu de respect que vous avez pour celle-ci, quand elle ne vous arrange pas. »
    Je n’ai aucun problème avec le concept de détention provisoire dans le cadre légal, lorsqu’elle est nécessaire et l’unique moyen de parvenir aux objectifs prévus par la loi, avec une démonstration juridique fondée sur la procédure.
    Vous pensez que cela s’estime « au vu des faits ». C’est illégal. La loi encadre précisément la détention provisoire et la gravité des faits n’est pas une motivation de détention provisoire.
    « Vous pensez que l’évidence des images ne compte pas. M. Zecler n’a rien fait qui mérite de tels coups. Et vos camarades ont menti, ce qui aurait pu valoir de nombreuses années de prison à M. Zecler. »
    Il n’y a pas de camarades et si vous pensez qu’une rébellion et la détention de stupéfiants aurait pu valoir de nombreuses années de prison à qui que ce soit, votre vue de l’esprit est démentie par le quotidien judiciaire. Personne ne va en prison pour de tels faits. Je vous le redis, « de tels coups » pour moins de 8 jours d’ITT, c’est du pipeau intégral. Moins de 8 jours d’ITT, c’est se coincer le doigt dans une porte. C’est rien. La loi le dit : une simple contravention en l’absence de circonstances aggravantes.
    « Concernant le délinquant Nahel, le policier commet des erreurs. Puis produit un faux témoignage que son avocat tente de faire passer pour une erreur de saisie du commissariat. Il ne nie pas ce qui est écrit. »
    Vous affirmez qu’il commet des erreurs : seule une juridiction pénale de jugement peut en décider.
    Vu les circonstances de l’intervention, le policier n’a jamais rien écrit. Un faux en ÉCRITURES PUBLIQUES sans avoir écrit, c’est compliqué. Pas pour le Yassine Bouzrou, et ça marche, puisque même sur le blog d’un magistrat, cette accusation farfelue est colportée.
    « La présomption d’innocence ne vient qu’après la mise en examen qui elle témoigne d’une forte présomption de culpabilité. »
    Non. Article préliminaire du code de procédure pénale : Toute personne suspectée ou poursuivie est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été établie. Les atteintes à sa présomption d’innocence sont prévenues, réparées et réprimées dans les conditions prévues par la loi.
    Elle ne vient ni avant, ni après. Elle s’impose à vous.
    « On ne met pas en examen le premier quidam venu qui passe dans la rue. Le sale type, commandant de police, qui avait boxé un type qui est le long d’un mur et n’avait aucuns gestes malveillants… mis à la retraite. Pratique.»
    Je ne sais pas de quoi vous parlez et pourquoi vous parlez d’une sanction administrative dans un débat de droit pénal.
    On met en examen des personnes contre lesquels existent des indices graves et concordants. Pour autant, ça n’autorise pas leur incarcération, quoi qu’on pense de leur culpabilité. Ce qui autorise leur incarcération, c’est la crainte objectif d’une réitération, par exemple.
    Le droit, ça ne s’invente pas au fil des humeurs.

  92. Herman Kerhost

    @ Achille | 29 juillet 2023 à 09:38
    Vous évoquez les violences policières, alors que je parlais du sentiment de la population à l’égard de la police.
    Il y a certes beaucoup plus de morts causés par la police aux Etats-Unis, mais la plupart étaient des délinquants armés et dangereux. Les Noirs, en France, sont très gentils et mignons comme tout, comparés à leurs semblables là-bas.
    ———————————————————–
    @ Valéry | 29 juillet 2023 à 02:11
    « Vous racontez encore n’importe quoi, comme à votre habitude. Donnez vos sources au moins… »
    …me dit Valéry en ne donnant lui non plus aucune source…
    Je ne crois pas aux sondages en la matière, Valéry. Mon expérience, ainsi que celle de tous ceux que je connais, suffit à savoir que, même s’ils ont confiance en la police, les gens en ont une très mauvaise image, et je le répète, détestent plus que tout la rencontrer.
    Ici même, sur ce blog, il ne manque pas de gens faisant confiance à la police, mais qui se plaignent beaucoup de son comportement.
    Un exemple. Personnel.
    Mon père, qui était un ancien alcoolique et président d’une association d’ex-buveurs, fut arrêté un dimanche matin alors qu’il allait repartir dans son véhicule, après avoir acheté le journal. Il s’agissait de gendarmes. Ils ont demandé à mon père, que tout le monde connaissait, et dont tout le monde savait qu’il avait arrêté de boire depuis 40 ans (!), de souffler dans le ballon. Mon père leur a expliqué qu’étant atteint du cancer du poumon, il allait lui être difficile de trouver le souffle suffisant pour valider le test. Pensez-vous qu’ils se soient ravisés en allant chercher ailleurs une cible de leur passe-temps favori ? Que nenni ! Ils ont poussé jusqu’au bout, et ont finalement abandonné après que mon père, épuisé, ne pouvait plus souffler du tout. Jamais, j’ose le croire, ça ne lui serait arrivé aux Etats-Unis.

  93. @ Marcel P 11h31
    « Si cela vous déplaît, il faut changer la loi. Il ne faut pas se laisser aller à faire du Robert Marchenoir, trop empressé de condamner le petit serviteur de l’Etat alors que c’est un principe juridique qu’il conteste. »
    Je ne suis pas législateur !
    Comme simple citoyen, parfois automobiliste, je déplore que les pandores mentent avec l’assurance que leur confère leur assermentation.
    Encore une fois, toujours préférer ne jamais avoir affaire avec les gendarmes, pitoyables chaussettes à clous et saboteurs d’enquêtes.

  94. @ Herman Kerhost
    C’est regrettable ce qui est arrivé à votre père, mais reconnaissez que c’est une situation extrêmement rare et inhabituelle, voire anecdotique. Si votre père prend le volant régulièrement, tout en sachant qu’il est incapable de souffler lors d’un contrôle, pourquoi ne pas se munir d’un certificat médical et il ne sera pas inquiété. Des excuses à la pelle, les policiers en ont l’habitude, c’est la règle – tout le monde a une excuse pour garder ses points, qui va tendre le bâton pour se faire battre ?
    Pour revenir au sujet du billet, je crois en effet que les policiers devraient bénéficier d’un traitement judiciaire taillé sur mesure, tout comme les juges et les médecins en jouissent. Puisque ces derniers, on ne les voit jamais faire une seule heure de garde à vue, alors que des décisions où ils ont eu des jours, voire des semaines pour considérer – et non une fraction de seconde comme pour les flics – ont fini par emmener au même, voire au pire résultat, la mort de quelqu’un qui n’avait rien demandé.
    D’ailleurs on devrait appliquer ce principe de responsabilité à tous ceux qui exigent la régularisation massive des sans-papiers, leur demander de se porter garants. En cas de délit du migrant, ils en répondent devant la justice. On peut rêver.

  95. Cher Marcel,
    Vous jouez sur les mots.
    Le juge doit s’appuyer sur les faits dites-vous.
    Les faits dites-vous ne sont pas avérés tant que pas jugés.
    À ce rythme on ne met personne en préventive.
    Le juge estime au vu des faits qu’il a devant les yeux qu’il faut incarcérer préventivement. Le verbe estimer est inévitable puisque n’étant pas jugés, les faits ne sont donc pas jugés. Je souligne votre tautologique explication.
    Dans l’affaire de M. Zecler les faits, faux en écriture, sont avérés. Pas jugés. On peut se demander pourquoi.

  96. Robert Marchenoir

    @ Marcel P | 29 juillet 2023 à 11:31
    « Sinon, on admet que Veaux et Nuñez n’ont dit que ce que la loi dit déjà, à savoir que la détention provisoire est l’exception dont la nécessité doit être démontrée, et que sa démonstration est a priori impossible dans la plupart des cas concernant les policiers. »
    Vous mentez. Ces deux hauts personnages de l’État ont dit que les policiers ne devraient jamais être mis en détention provisoire dans le cas de brutalités ou de mort d’homme dans le cadre de leur travail.
    Même la loi ne dit pas cela. Je reproduis une fois de plus ce qu’a dit, le premier, François Veaux, directeur général de la police nationale, dans l’interview au Parisien qui a déclenché la polémique. Puisque vous insistez pour déformer ses propos :
    « Je comprends l’émotion, et même la colère, qu’a pu susciter dans les rangs policiers le placement en détention de l’un des leurs. Ceci, indépendamment de l’affaire judiciaire, dont je ne connais pas le contenu et dont je me garderais de toute appréciation. De façon générale, je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail. J’exclus de mon propos les affaires qui concernent la probité ou l’honnêteté. »
    J’extrais une fois de plus la phrase la plus importante. Désolé pour la redite, mais face à des désinformateurs pinailleurs et vicieux dans votre genre, il le faut :
    « De façon générale, je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail. »
    Dans le contexte de la mort de Nahel, cela signifie bien que même si un policier abuse de son pouvoir pour infliger des coups et blessures ou même la mort à une personne d’une façon clairement illégitime et illégale, il ne doit pas faire de prison préventive. Quelle que soit l’horreur de son acte et l’absence de justification par la légitime défense ou le maintien de l’ordre.
    Nulle part, la loi ne dit cela.
    Le directeur de la police nationale ajoute ensuite une curieuse exception : les affaires qui concernent la probité ou l’honnêteté. En somme, si un policier revend de la drogue saisie au cours de ses activités, alors il serait justiciable de la prison préventive. Tandis que s’il insulte, frappe, blesse et finalement tue un homme pacifique qui ne le menaçait nullement, ni lui ni un autre, alors il devrait être exempté de prison.
    Étrange inversion des priorités.
    Et vous, vous remplacez ce que Veaux a dit par vos assertions à vous, à savoir : « La démonstration de la nécessité de la détention provisoire est a priori impossible dans la plupart des cas concernant les policiers. »
    Phrase extraordinairement perverse qui empile mensonge sur mensonge.
    Tout d’abord, Veaux n’a jamais dit cela. Vous le lui faites dire.
    Ensuite, vous suggérez (mais en vous laissant une porte de sortie), que par nature, un policier est incapable de se livrer à des actes qui justifieraient légalement une détention provisoire.
    En somme, les policiers sont des demi-dieux, qui ne sauraient mal faire parce qu’ils sont dotés du gène de la police, et par définition ils sont incapables de violer la loi.
    Soit le fond de ce que vous nous répétez mois après mois, de ce que répètent les représentants de la police, et de ce que répètent les défenseurs des fonctionnaires français en général.
    Mais comme vous n’êtes pas un imbécile, vous ajoutez vous aussi vos petites exceptions : « a priori », et « dans la plupart des cas ».
    Ce qui démolit d’un seul coup d’un seul toute votre démonstration et vos indignations affectées.
    Vous commencez par nous asséner une opinion pure et simple, une théorie générale prétendant prédire la façon dont tout être humain catégorie policier est suceptible de se comporter à l’avenir. Vous nous dites qu’il n’est pas susceptible de violer la loi.
    Ce qui est, pour le moins, une opinion pure et simple et un propos d’astrologue ou de militant sectaire et tribal, non du juriste que vous prétendez être.
    Puis vous ajoutez des exceptions. OK, d’accord, il se peut que ce ne soit pas le cas.
    Et vous prétendez que le tout résume les propos du directeur de la police.
    Mais c’est faux. François Veaux a dit que même dans le cas des exceptions que vous vous ménagez, les policiers ne devraient pas aller en prison. Une fois de plus :
    « De façon générale, je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail. »
    Cela veut dire qu’un policier ne doit jamais faire de prison préventive, dans le cas des affaires qui nous occupent et qui indignent périodiquement la population (violence, meurtre).
    Vous empruntez fidèlement l’un des trucs les plus vicieux du manuel de la désinformation soviétique et poutiniste : prétendre rapporter les propos d’une source, tout en lui faisant dire ce qu’elle n’a nullement dit.
    Mais allons plus loin, car il y a un point très important de la déclaration de François Veaux qui n’a été dénoncé par personne jusqu’à présent.
    Il commence par dire :
    « Ceci, indépendamment de l’affaire judiciaire, dont je ne connais pas le contenu et dont je me garderais de toute appréciation. »
    Donc, il dit explicitement que son propos ne concerne pas l’affaire Nahel. Il tente ainsi d’échapper à l’accusation d’ingérence dans une affaire judiciaire en cours. Il ajoute bien :
    « De façon générale, je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison. »
    Il s’agit d’une opinion générale, théorique, portant non pas sur l’affaire en cours, mais sur toutes les affaires de ce genre susceptibles de se produire à l’avenir.
    Il réclame bien une modification de la loi, ou à tout le moins l’instauration d’une règle jurisprudentielle qui reviendrait au même.
    C’est le contraire de ce que vous prétendez.
    Évidemment, tout le monde a bien compris que Veaux s’exprime aussi sur l’affaire en cours, tout en s’en défendant.
    Si c’est le cas, il y a, évidemment, ingérence intolérable du chef de la police dans une affaire judiciaire où un policier est en cause.
    Et si l’on admet ce que Veaux dit littéralement, à savoir qu’il s’exprime uniquement de façon théorique, générale, pour l’avenir, alors il a bien réclamé l’impunité pour les policiers, tous les policiers, dans tous les cas, concernant la détention préventive en cas de brutalité ou de meurtre.
    Ce qui est absolument scandaleux — et nullement prévu par la loi, contrairement à ce que vous prétendez. Encore heureux !
    Commentateur de blog anonyme, vous vous posez ici en expert juridique. Peut-être pourriez-vous vous demander pourquoi l’ensemble des représentants des magistrats, indépendamment de leur bord politique, se sont élevés contre les déclarations de François Veaux. Peut-être possèdent-ils une compétence qui vous fait défaut ?
    Je ne perdrai pas de temps à réfuter le reste de votre interminable pinaillage, qui me vise plus directement à l’aide d’attaques personnelles, d’intimidations, de fausses accusations, de diversions et de toutes les autres techniques parfaitement maîtrisées par les crypto-communistes qui tiennent la fonction publique française depuis 1945, dans le but de défendre leur confortable fromage.
    Et dont vous illustrez à merveille la détestable mentalité. Mentalité qui est encore plus inacceptable dans la police qu’ailleurs. Continuez comme ça : ce n’est pas ainsi que vous allez vous faire respecter, comme dit Darmanin.

  97. Herman Kerhost

    @ Valéry | 29 juillet 2023 à 15:09
    Non. Ce qui est arrivé à mon père n’est pas « regrettable », c’est un scandale absolu. Et ce n’est pas non plus « rare », ou « exceptionnel ».
    Ce genre de mésaventure, des milliers de citoyens en sont victimes tous les jours. Je n’ai cité qu’un exemple, personnel, mais j’en ai des milliards à vous fournir.
    Le fait que mon père était atteint du cancer du poumon n’est pas la cause première de ce scandale. C’était simplement la cerise sur le gâteau raté.
    Ce qui est scandaleux, c’est le fait de procéder à des alcootests sur des gens qui, non seulement n’ont commis aucune infraction, mais ne laissent aucun doute sur le fait qu’ils n’ont absolument rien bu. Tout cela pendant que des tas de personnes aimeraient avoir des réponses sur le cambriolage qu’ils ont subi.
    Je connais des gens qui se font contrôler en rentrant chez eux, à pied, plusieurs fois par semaine. Certes, ceux-là ont pu trop boire, mais quelles pourraient être les conséquences de les laisser tranquille ?

  98. @ Herman Kerhost
    La police a parfaitement le droit d’arrêter qui elle veut et de le soumettre à un test de dépistage, c’est la loi, avez-vous essayé d’en savoir plus ?
    Donc ce n’est en rien un scandale, surtout quand on sait que 30 % des accidents de la route sont dus à l’alcool, et qu’on déplore 1 000 décès par an à cause de conduite en état d’ébriété.
    Vous critiquez pour critiquer. C’est bien votre droit, mais affirmer que « personne n’aime la police » alors que ce n’est que vous qui lui portez rancune sans motif sérieux, c’est fort de café.

  99. Herman Kerhost

    @ Valéry | 30 juillet 2023 à 12:27
    Je comprends votre tendance à baiser les pieds des policiers, vu votre penchant pour les régimes fascistes.
    La police française se comporte mal avec les honnêtes gens, c’est un fait infiniment démontré.
    La loi c’est la loi, mais il existe des pays où l’on sait apprécier les situations et agir en conséquence. La France est devenue un pays invivable, notamment à cause de ces agissements.

  100. Robert Marchenoir

    Eh bien ! les défenseurs inconditionnels de la police en sont pour leurs frais. Cinq semaines après avoir nié avoir tiré au LBD sur Hedi, le mutilant gravement à la tête, le policier placé en détention provisoire a avoué l’avoir fait. Sur quoi d’autre a-t-il menti ?
    Il ressort de l’audience de la cour d’appel d’Aix-en-Provence qu’après son tir, il a frappé sa victime au sol, en compagnie d’autres policiers.
    Mais il ne fallait pas l’emprisonner, bien sûr ! Il ne faut jamais emprisonner les policiers accusés de brutalités illégales, parce qu’ils sont assermentés, qu’ils ne mentent jamais et qu’ils appartiennent à une race supérieure, ayant le gène de la police.
    Voilà toutes les sottises auxquelles nous avons été exposés ici, avant que le principal intéressé ne les réfute par son aveu devant le tribunal. Sottises et malveillance, de surcroît : ne pas se prosterner devant la police, en pareil cas, c’est s’attirer des accusations de lâcheté et des menaces d’être abandonné aux exactions des voyous.
    Menaces mises à exécution par la grève et les congés-maladie illégaux mis en œuvre par la police. Déni, insultes puis menaces : le trio classique des délinquants, appliqué une fois de plus ici, et à travers la France en général, par la police et ses fanatiques.
    On peut maintenant laisser la parole au président de la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, à l’audience où a été rejetée la demande de mise en liberté du policier auteur du tir :
    « Les nouvelles déclarations de l’intéressé mettent en évidence, voire renforcent les incohérences avec ses propos initiaux puis les éléments du dossier. […] Cette dénégation fallacieuse d’un fonctionnaire de police jette le discrédit sur l’ensemble de ses propos, mais aussi ceux de ses collègues. […] Il a fait usage de la force là où elle n’apparaissait pas légitime. »
    Ce qui a consisté, d’après l’avocat de la victime, à lui tirer une balle de LBD dans la tête à seulement 3 mètres de distance. Geste suivi d’autres violences, dit l’avocat général :
    « Un second policier effectue sur sa personne un balayage qui le fait violemment chuter. Ce même policier lui donne deux coups de pied vers le bassin ou le ventre. Ce policier intervenant donne un nouveau coup de poing. Un troisième policier arrive et porte une gifle à la tête. » La victime reçoit enfin un coup de pied aux fesses.
    Le président du tribunal précise :
    « A ce moment-là, aucun attroupement n’obligeait à des sommations, comme aucune infraction commise ou venant d’être commise ne justifiait l’interpellation d’Hedi et de son ami. »
    L’interpellation, hein !… on ne parle même pas de lui défoncer la tête jusqu’à le laisser pour mort, lui briser la mâchoire, altérer sa vision sans doute pour la vie, et l’obliger à des interventions chirurgicales qui vont lui retirer une partie du crâne.
    Et avec ça, la victime déclare qu’elle n’en veut pas à la police, seulement à ses bourreaux.
    Ce n’est évidemment pas un cas isolé. Je viens de tomber, dans un article qui n’a rien à voir, sur un décompte des brutalités policières commises à l’occasion des manifestations contre la réforme des retraites :
    « Une fille de 17 ans a perdu un œil, un autre manifestant a perdu plusieurs doigts. 30 personnes ont été gravement blessées. C’est le bilan de la seule journée du 1er mai. En quatre mois de manifestations, la liste des brutalités policières est interminable. Un journaliste espagnol a perdu un testicule après avoir été battu. Deux autres hommes ont subi le même sort. »
    « Un syndicaliste a perdu un œil suite à un jet de grenade lors d’une manifestation pacifique. Il y a eu d’innombrables attaques de journalistes, certains recevant des coups à la tête. Un journaliste indépendant a eu le crâne fendu et la main fracturée par des coups de matraque. Des dizaines de journalistes ont été interpellés sans motif, leur matériel a été brisé et ils ont été frappés par la police. Mais ça ne fait rien : c’est la démocratie, c’est la police française. »

    L’article d’où est extrait ce passage a été publié sur Counter-Currents, un site américain que l’on qualifierait, chez nous, « d’ultra-droite ». En fait, il serait probablement interdit.
    Il est piquant de constater qu’il a été écrit par Ferenc Almassy, un journaliste franco-hongrois qui s’y emploie à défendre le régime de Viktor Orban ; il collabore aussi à TV Libertés, un média français peu suspect de gauchisme débridé…
    À peu près au même moment où le policier détenu a avoué être l’auteur du tir, se déroulait une émission surréaliste sur Radio Courtoisie. Y intervenait un ancien syndicaliste ayant quitté l’institution. Il assurait qu’Hedi avait menti sur une broutille, donc forcément il avait menti sur toute la ligne. Il ignorait à ce moment, je suppose, que c’est le policier qui avait menti…
    Tout au long de l’émission, la police a été sommée de s’expliquer sur le fait qu’elle soutiendrait les intérêts de « Macron ». L’ex-syndicaliste s’en défendait, expliquait que ses collègues étaient bien obligés d’obéir aux ordres… il a fini par assurer que dans les commissariats, on demandait aux plaignants s’ils avaient voté Macron : dans ce cas, on leur répondait, selon lui, qu’ils n’avaient que ce qu’ils méritaient.
    Peu importe que l’anecdote soit authentique, ou inventée. La question comme la réponse montrent que la police française est une police politique, pas une police démocratique. Comme si la mission de la police était de défendre un parti politique, et non de faire respecter la loi…
    Ces échanges, comme le reste des propos et des actes du parti bleu, montrent qu’une grande partie de la police comme de la population ne comprend même pas ce qu’est la démocratie, une police au service de la population, une fonction publique au service des citoyens.
    Nous avons des siloviki français et une part de la droite française qui réclame son asservissement, tout comme une grande part des Russes se complaisent dans la servitude depuis des siècles.

  101. @ Valéry
    « La police a parfaitement le droit d’arrêter qui elle veut et de le soumettre à un test de dépistage, c’est la loi, avez-vous essayé d’en savoir plus ? »
    Et on a parfaitement le droit de trouver ce comportement parfois abusif et de le dire. C’est la Constitution.

  102. @ F68.10 | 05 août 2023 à 18:38
    Eh oui F68.10, la police nationale fait juste son boulot en arrêtant et contrôlant des quidams qui ne s’avèrent pas forcément être tous des délinquants. Bien qu’il arrive que dans le tas, elle puisse faire mouche et en piéger quelques-uns. Ce qui est d’ailleurs la raison d’être de son métier quoique difficilement compréhensible pour un gugusse contestataire en étant resté à cinquante piges au stade d’éternel étudiant, se vantant sans cesse de ses diplômes et incapable de voir la réalité et mettre en oeuvre ce qu’il a appris. Contrairement aux policiers qui, eux, sont des hommes d’action et de réaction, depuis le grade de gardien, puis d’officier et enfin de commissaire, récapitulant des concours, notamment pour le dernier, non moins sélectif, sinon plus, que ceux dont vous nous rabattez les oreilles !
    Avec cette différence qu’eux, policiers de tous grades, sont opérationnels et utiles dès après leurs études et formation, et les derniers garants de notre sécurité. Tandis que vous, éternel étudiant, ne servez à rien qu’à vous pousser du col et prêcher dans le désert !

  103. @ Axelle D
    « Eh oui F68.10, la police nationale fait juste son boulot en arrêtant et contrôlant des quidams qui ne s’avèrent pas forcément être tous des délinquants. Bien qu’il arrive que dans le tas, elle puisse faire mouche et en piéger quelques-uns. Ce qui est d’ailleurs la raison d’être de son métier. »
    Non. La raison d’être de la police, c’est de protéger la population, d’être à son service. Pas de faire des contrôles au pif ou de tirer des flashballs dans la tête des gens.
    Le rôle de la police, ce n’est pas de protéger l’État ou les fonctionnaires ou les policiers. C’est de protéger la population. Cela s’appelle la civilisation, et vous ne le comprenez toujours pas. Il va donc falloir vous le répéter jusqu’à ce que cela rentre.
    « …difficilement compréhensible pour un gugusse contestataire en étant resté à cinquante piges au stade d’éternel étudiant, se vantant sans cesse de ses diplômes et incapable de voir la réalité et mettre en oeuvre ce qu’il a appris. »
    Faut vraiment que j’arrête de me bidonner en vous lisant.
    Primo, c’est quand même cela (et rien d’autre) qu’on appelle une attaque personnelle. Vous passez votre temps à hurler à la diffamation, mais cela ne vous gêne pas de vous vautrer dans les propos les plus lamentables pour tenter d’avoir le dessus.
    Deuxio: de l’éternel « étudiant » à l’éternelle acariâtre……..
    Je ne suis pas un « étudiant ». Je fais des choses qui ont depuis longtemps dépassé le stade de ce qu’on apprend aux « études ». Ce sur quoi est bâti votre monde moderne, vos petits ordinateurs sur lesquels vous doigts potelés tapotent, tout cela, c’est justement le travail de personnes comme moi. Et pas de personnes comme vous. S’il n’y a pas de Google en France mais seulement en Californie, c’est bien parce que eux ont compris que les éternels étudiants sont plus productifs que les éternels acariâtres. Et que vous ne l’avez pas compris.
    Tertio: cf. propos de Monsieur Marchenoir. Il exprime ce que je pense sur le rôle de la police de manière bien plus précise que je ne le ferais moi-même. Ça, c’est pour le fond.
    « Contrairement aux policiers qui, eux, sont des hommes d’action et de réaction. »
    Ouais. Ben c’est pas eux qui vont péter l’atome. Ce sont les éternels étudiants.

  104. Dans la rubrique « nous vivons une époque formidable », le journal Le Parisien a fait très fort .
    Son article pose carrément en victime un « petit ange » (*) qui circulait sans casque, a fait un refus d’obtempérer et a heurté un agent. Celui-ci a réagi par un tir qui a touché ladite victime à la jambe. Le contrevenant a bien sûr porté plainte.
    Comme c’est parti va-t-on inscrire le refus d’obtempérer dans la Constitution ?
    (*) Voir le visage de « l’homme détruit et en pleurs » !

  105. @ Achille | 06 août 2023 à 12:36
    Voyez avec F68.10, il va vous expliquer le truc bien mieux que les professionnels de terrain à savoir que selon son raisonnement sophistiqué ou celui de quelques individus de son calibre, les policiers ne sont que des nuls, dégonflés, acariâtres et définitivement incapables de faire péter l’atome…
    Alors que lui et ceux de son espèce, sans s’exposer, anonymes et bien retranchés derrière leur clavier où ils ne courent aucun risque (sinon celui du ridicule !), ils peuvent continuer à donner des leçons de stratégie du maintien de l’ordre et de la lutte contre la criminalité à la terre entière…

  106. @ Achille | 06 août 2023 à 12:36
    « Comme c’est parti va-t-on inscrire le refus d’obtempérer dans la Constitution ? »
    (*) Voir le visage de « l’homme détruit et en pleurs » !

    Ils sont très forts pour faire du cinéma larmoyant, c’est dans leurs gènes ; ils vous tendent la main en pleurnichant mais dans l’autre, cachée derrière leur dos, ils tiennent le couteau destiné à vous trancher le lard.
    Refus d’obtempérer dans la Constitution ? Oui si et seulement si, il est de la bonne couleur et de la bonne origine : maghrébin arabo-africain ; un Blanc n’a aucune chance d’en bénéficier.

  107. @ Axelle D
    « Voyez avec F68.10, il va vous expliquer le truc bien mieux que les professionnels de terrain à savoir que selon son raisonnement sophistiqué ou celui de quelques individus de son calibre, les policiers ne sont que des nuls… »
    Et allez !! C’est parti !! Le coup de la victimisation permanente…
    Franchement, vous volez de plus en plus bas.
    Je n’en ai rien à cirer que les policiers soient des nuls ou pas. Quand ils violent des règles de base, parmi lesquels faire des faux, ils doivent être punis.
    Cela, c’est une règle de base.
    Mais peut-être que les mensonges double tamponnés ne sont pas une chose qui trouble votre quiétude.
    Mon petit doigt me dit que c’est le cas. Et c’est grave, Madame.
    Un policier qui ment en sa capacité officielle N’EST PAS UNE VICTIME.

  108. Herman Kerhost

    @ Axelle D | 06 août 2023 à 13:45
    « Alors que lui et ceux de son espèce, sans s’exposer, anonymes et bien retranchés derrière leur clavier où ils ne courent aucun risque (sinon celui du ridicule !), ils peuvent continuer à donner des leçons de stratégie du maintien de l’ordre et de la lutte contre la criminalité à la terre entière… »
    S’il y a quelqu’un, ici, qui ne cesse de se couvrir de ridicule, c’est bien vous. Il est impossible d’émettre la moindre critique envers des individus qui se comportent mal dans leur travail, s’ils exercent la même profession qu’un membre de votre famille. Votre tribalisme est pathétique !

  109. Robert Marchenoir

    Pour mieux comprendre l’enfumage pratiqué à jet continu par les soi-disant défenseurs de la police, il est intéressant de lire le livre de Valentin Gendrot, qui s’est fait embaucher dans un commissariat parisien pour observer les choses de l’intérieur. Dans Flic : un journaliste a infiltré la police (Éditions Goutte d’Or, 2020), il raconte la façon dont le tabassage des interpellés d’origine immigrée se pratique de façon routinière, à froid, en dehors de tout contexte d’auto-défense ou d’opération périlleuse, où les auteurs seraient « exténués » et « poussés à bout » par des émeutiers déterminés à les tuer.
    Il raconte comment ces actes se déroulent ouvertement, dans l’impunité, couverts par de faux procès-verbaux et la complicité des policiers chargés d’enquêter sur les faits, lorsque les victimes portent plainte.
    Il raconte les journées passées à ne rien faire (dans un arrondissement pourtant « populaire », comme on dit pudiquement), la formation désastreuse (de faction avec lui, un collègue s’amuse à viser les passants avec son pistolet-mitrailleur), et puis — parlons-en ! — la commissaire de police qu’on ne voit jamais, qui reste dans les étages, et qui lorsqu’elle daigne se mêler au petit peuple policier, s’attend à ce qu’on la salue d’un « Mes respects, Madame la commissaire ». C’est, paraît-il, la règle.
    En revanche, le tutoiement de l’habitant, surtout s’il est bronzé, est de rigueur.
    En refermant le livre, on comprend ce qu’il y a derrière la langue de bois du parti bleu, à la fois pleurnicharde, agressive et manifestement mensongère.
    La police française est profondément malade, et c’est fort mal la défendre que de tenir le discours convenu du syndicalisme communisto-mafieux pour intimider les citoyens qui demandent des comptes.

  110. J’apporte mon soutien total à la police.
    Quand on entend partout dans les médias, depuis les débats sur la nouvelle loi de sécurité, les déballages de haine contre la police de la part de toute la lie de la fange de gauche : PS PCF NUPES LFI EELV, des islamogauchistes, des associations de gauche, on peut en déduire que les policiers vont de plus en plus être atteints dans leur travail et surtout dans leur vie privée : famille, enfants tous destinés à être de plus en plus harcelés, menacés et même tabassés, attaqués voire massacrés comme à Magnanville.
    La gauche a encore et toujours pratiqué et encouragé la culture de l’excuse, cette fois ils vont passer à la vitesse supérieure, les racailles aussi car ils se sentent soutenus par la gauche, ces malfrats de la République qui paradent ironisent accusent caricaturent ces policiers qui ne demandent que protection de leur ministère contre tous ceux qui, impunis par cette justice ignoble, SM mur des cons et autres juges gauchistes, pourront en toute tranquillité pénétrer dans les domiciles policiers pour exercer leurs talents de représailles sous prétexte de droit à informer leurs victimes qu’ils ont outrepassé leurs prérogatives sécuritaires.
    Les racailles, soutenues par cette gauche infecte pourront continuer à casser du flic, à tabasser caillasser cramer, en toute tranquillité.
    Flics, n’hésitez pas, en cas de… « difficultés », c’est vous ou eux !

  111. Dans tous les métiers, et en particulier ceux qui ont pour mission d’assurer la sécurité des citoyens, il se trouve, inévitablement, des agents qui ont tendance à abuser du pouvoir d’autorité qui leur a été confié.
    Mais si l’on considère le nombre d’interventions effectuées au cours d’une année, le nombre de bavures est quand même très faible : 3,01 millions d’interventions /an. – Nombre d’interventions contestées : 0,04 %/an.
    C’est ce qu’a essayé d’expliquer le commissaire Matthieu Valet au philosophe de plateau télé Mathieu Slama sans manifestement l’avoir convaincu.
    Tout comme il se trouvera toujours des « petits anges » qui veulent jouer les James Dean dans « La fureur de vivre » et pour qui l’histoire se finit très mal.
    On ne saurait faire de quelques cas isolés une généralité.

  112. @ Herman Kerhost | 07 août 2023 à 00:45
    Tribalistes les preud’hommes. Encore raté ! Décidément même le sens de substantifs basiques vous échappe !
    Question bons mots et réparties, vous devriez plutôt vous inspirer de duvent. Elle au moins a du répondant qui fait mouche ! Au point que votre ami Marchenoir (toujours à déblatérer et calomnier sans s’exposer et en sortant des sources bidon) n’ose plus s’y frotter !
    Par ailleurs en quoi le fait que j’ai des enfants ou autres membres de ma famille dans la médecine, la police, la magistrature, l’armée, l’enseignement, la musique, l’art, le journalisme, l’entreprise ou le bâtiment vous regarde-t-il ? Vous aurais-je adressé personnellement des confidences à ce sujet ?
    Enfin pour quelles raisons devrais-je m’abstenir de parler de ce que je connais le mieux, soit du fait de ma propre expérience, soit en fonction de témoignages de première main et laisser des mauvais esprits déverser leur fiel à pleins jets sur des métiers que je respecte, comme la plupart de ceux qui les exercent avec dévouement, courage, sens de l’engagement et dans des conditions de plus en plus difficiles et ingrates ?

  113. @ Axelle D
    Monsieur Marchenoir a écrit ceci:
    « Il raconte comment ces actes se déroulent ouvertement, dans l’impunité, couverts par de faux procès-verbaux et la complicité des policiers chargés d’enquêter sur les faits, lorsque les victimes portent plainte. »
    Moi, ce que j’attends de vous, ce n’est pas de disserter pour savoir si oui ou non ce qui est ici décrit relève de la réalité, mais de savoir si, oui ou non, vous êtes OK pour que des policiers mentent en leur capacité officielle.
    J’aimerais savoir si les mensonges « pour la bonne cause » sont des choses qui relèvent de votre mentalité.
    Indépendamment de la véracité de ce qui est relevé par Monsieur Marchenoir.
    J’ai besoin de savoir si vous, comme d’autres Français, accordez la moindre importance à la notion de vérité.

  114. @ F68.10
    Un pigiste qui se fait recruter dans la police nationale comme ADS pour jouer les cafards n’a aucune crédibilité :
    Primo, eu égard à ses intentions malveillantes, c’est juste un tricheur et une balance donc un être méprisable !
    Secundo, n’étant qu’auxiliaire de police en CDD, il n’exerce que des fonctions subalternes et très limitées, ne peut pas prendre des plaintes, rédiger de PV, consulter les fichiers de police, ni participer à des briefings, etc.
    Il est néanmoins tenu au secret professionnel qu’il a bafoué, et encourt normalement des poursuites… Eh oui !
    Or ce Gendron sans grade, incapable de passer le concours de GPX, s’est vengé de ses frustrations de sous-fifre minable en écrivant un brûlot qui bien sûr fait la joie des gauchistes, ceux-là même qui ont eu l’idée imbécile et dangereuse pour pallier le manque d’effectifs dans la PN (sous le gouvernement Jospin) de recruter des policiers auxiliaires au rabais, sans exigence de diplôme et de formation, contrairement aux gardiens de la paix qui eux ont au minimum le bac et sont titularisés après un concours difficile, douze mois de formation, etc. Ce qui n’est pas drôle pour eux qui doivent en outre se respirer des novices, style Gendron, venus parfois pour espionner, si si, la preuve, leur servir de référent et veiller à ce qu’ils ne fassent pas trop de conner*es !
    Et voilà ce que M. Marchenoir nous cite en exemple pour appuyer ses allégations diffamantes récurrentes sur la police nationale et qui vous fait vous pâmer d’admiration.
    Triste mentalité !

  115. @ Axelle D
    « Un pigiste qui se fait recruter dans la police nationale comme ADS pour jouer les cafards n’a aucune crédibilité : Primo, eu égard à ses intentions malveillantes, c’est juste un tricheur et une balance donc un être méprisable ! »
    Euh… non. On ne juge pas de la vérité sur la base des intentions des locuteurs. Ce serait trop facile: Phase 1. Je te torture. Phase 2. Je nie ta crédibilité de torturé parce que tu serais animé d’intentions malveillantes à l’égard de ton bourreau. Remplacez torture par viol ou ce que vous voulez, et vous voyez bien que votre pseudo-argument d’intentionnalité (inscrit par ailleurs dans la honteuse loi française sur la diffamation) prend l’eau de toutes part.
    Mais, sur le fond: je vous avais demandé si vous perceviez un problème dans l’idée que des policiers mentent, et ce (je le mets en gras) indépendamment de la véracité du livre que cite Monsieur Marchenoir.
    J’avais bien précisé cela car je ne connais que trop bien votre façon d’attaquer le messager pour éviter d’avoir affaire avec le message.
    Je constate donc, Madame, que non: le mensonge de la part de policiers dans l’exercice de leurs fonctions ne suscite, sur le principe, absolument pas votre réprobation.
    Vous êtes pro-mensonge.

  116. @ F68.10 | 08 août 2023 à 08:37
    Je ne sais pas ce que vous racontez… À quel moment aurais-je soutenu des menteurs, qu’ils soient policiers ou appartiennent à n’importe quelle profession ? En outre, pas plus que vous ou d’autres je n’ai eu accès au dossier concernant certains policiers mis en cause.
    C’est donc vous le menteur et l’affabulateur qui extrapolez à propos d’informations douteuses et me prêtez des propos que je n’ai jamais tenus.
    Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose…
    Vous n’avez manifestement rien d’autre à faire dans la vie que de venir ergoter et pinailler sur ce blog quel que soit le sujet.
    Et quelle prétention d’exiger en outre des réponses à vos questions oiseuses qui n’ont d’autre raison que de relancer ou entretenir des polémiques inutiles qui ne sont là que pour embrouiller les lecteurs et contributeurs tout en servant votre petit ego.

  117. Robert Marchenoir

    @ Achille | 07 août 2023 à 10:18
    « Mais si l’on considère le nombre d’interventions effectuées au cours d’une année, le nombre de bavures est quand même très faible : 3,01 millions d’interventions/an. Nombre d’interventions contestées : 0,04 %/an. »
    « C’est ce qu’a essayé d’expliquer le commissaire Matthieu Valet au philosophe de plateau télé Mathieu Slama sans manifestement l’avoir convaincu. »
    Matthieu Valet est surtout porte-parole d’un syndicat de police, s’employant à diffuser la thèse que la police a toujours raison.
    Quant à ce que Mathieu Slama soit un « philosophe de plateau télé », Matthieu Valet est manifestement, lui aussi, un « commissaire de police de plateau télé ».
    Concernant les chiffres qu’il présente, j’aimerais bien savoir, pour commencer, d’où il les tire, et comment ils sont calculés.
    Deuxièmement, le nombre d’interventions « contestées » ne reflète évidemment pas le nombre des interventions contestables. Combien des immigrés, légaux ou non, frappés par la police selon les méthodes observées par Valentin Gendrot, se sont-ils donné la peine de porter plainte ? Qui, de façon générale, d’ailleurs, ose porter plainte contre la police, hormis dans quelques cas ? Et comment allez-vous porter plainte si des policiers se contentent de vous malmener verbalement ?
    Troisièmement, au nombre des interventions contestables, il faudrait ajouter celui des interventions inexistantes. Les témoignages abondent de policiers usant de toutes les méthodes imaginables pour dissuader les victimes de délinquance de porter plainte.
    Enfin, la question n’est pas seulement celle du nombre d’interventions « contestables », elle est aussi celle de leur existence tout court, de leur nature et des suites qui y sont données.
    Connaissez-vous un autre pays démocratique, développé, où des personnes prises à partie par la police sont régulièrement victimes d’éborgnement, d’arrachement de doigts ou de main, de déchirement anal, d’écrasement de testicules conduisant à des invalidités permanentes ?
    Même aux États-Unis, cela n’arrive pas. Contrairement à ce que vous dites, il ne s’agit pas de « quelques cas isolés ». C’est une habitude, une façon de faire qui se reproduit au fil des ans.
    Et quand bien même : le but, dans un pays civilisé, c’est que de telles choses n’arrivent jamais. Pas seulement qu’elles arrivent rarement.
    Et le but, aussi, c’est que lorsqu’elles arrivent, les auteurs et leurs dirigeants soient sévèrement sanctionnés.
    Combien de commissaires de police, combien de hauts dirigeants policiers, ont-ils été révoqués, ou seulement punis, pour de tels délits commis sous leur responsabilité ? Zéro, bien évidemment. Voilà une statistique que Matthieu Valet se garde bien de nous présenter.
    D’ailleurs, combien d’auteurs de tels délits ont-ils été condamnés ? Appelons donc ces actes par leur nom, cela évitera les sempiternelles arguties sur le fait de savoir s’il est légitime de parler de violences policières.
    Le parti bleu s’entend fort bien à détourner bruyamment la conversation, tel Marcel P nous bourrant ces pages avec d’interminables listes de liens censés prouver que les délinquants non policiers sont rarement placés en détention préventive. Ce qui était censé démontrer (avant son aveu de culpabilité !) que le policier ayant tiré au LBD sans motif sur Hedi ne devait pas, non plus, être placé en détention préventive.
    Mais le rapprochement est fallacieux. Marcel P ne nous a pas fourni la liste des policiers ayant commis des brutalités illégales et restant néanmoins en liberté. Auquel cas, on se serait sans nul doute aperçu que la détention préventive est au moins aussi rare pour les policiers que pour les délinquants ordinaires.
    Ce n’est pas l’équité que revendique le parti bleu : c’est l’impunité totale face à la détention préventive pour tout acte commis par un policier dans le cadre de ses fonctions.
    Faut-il vraiment expliquer en quoi ce serait désastreux pour la sécurité des citoyens ? Faut-il expliquer que c’est là une caractéristique des régimes policiers, des dictatures de tout poil ?
    Le parti bleu omet de tenir compte d’une chose : dans un État libéral, on est en droit d’exiger des policiers qu’ils fassent preuve d’une moralité à toute épreuve, supérieure à celle du reste de la population. C’est d’ailleurs la règle officielle.
    Or, que dit Matthieu Valet ? Il soutient le refus de la plupart des policiers mis en cause dans l’affaire Hedi de collaborer à l’enquête, eux qui ont prétendu ne se souvenir de rien et ne pas se reconnaître sur les images de surveillance.
    Un commissaire de police, représentant d’un puissant syndicat, omniprésent sur les plateaux, comme vous dites, se répand partout en assurant que les policiers, lorsqu’ils sont soupçonnés d’avoir démoli la figure d’un type qui ne leur revenait pas, sont parfaitement légitimes à se comporter, face à la justice, comme le premier délinquant venu : en mentant.
    Est-ce conforme à « l’honneur », au « dévouement », au « service de la population », au « respect de la dignité des personnes », au « comportement exemplaire en toute circonstance » qu’exige d’eux leur code de déontologie ?
    Est-ce cela qui va assurer à la police le respect dont elle se plaint de manquer de la part de la population ?

  118. Les quelques fautes restent anecdotiques, si on tient compte des statistiques, la dangerosité du métier, son utilité, le faible salaire, les lignes éditoriales à constamment chercher noise, et pas en dernier, l’ensauvagement épouvantable que l’immigration arabo-africaine a apporté dans ses valises.
    C’est du pinaillage futile, c’est comme si votre maison brûlait pendant que vous sermonnez les pompiers d’avoir sali le salon avec leurs bottes. Les pays qui se refusent à cette immigration ont chaque jour la confirmation de leur choix éclairé, rien qu’en observant le foutoir français.
    Et le plus choquant c’est qu’une bonne partie des Français se sont accommodés de cette réalité nouvelle, et même passent leur temps à chanter pouilles ceux qui sont en première ligne, à retarder l’effondrement inévitable, les policiers.

  119. @ Axelle D
    « Je ne sais pas ce que vous racontez… À quel moment aurais-je soutenu des menteurs, qu’ils soient policiers ou appartiennent à n’importe quelle profession ? »
    Le mensonge est au centre des ces histoires ainsi que de la discussion que j’avais et dans laquelle vous êtes intervenue. Ne faites pas semblant de ne pas le savoir.

  120. @ Valéry | 08 août 2023 à 16:32
    « Et le plus choquant c’est qu’une bonne partie des Français se sont accommodés de cette réalité nouvelle, et même passent leur temps à chanter pouilles ceux qui sont en première ligne, à retarder l’effondrement inévitable, les policiers. »
    Bien sûr que c’est choquant mais surtout lâche et honteux, d’autant plus venant de personnes qui comme sur ce blog bien planquées dans leur anonymat, ne cessent de charger et calomnier des hommes et femmes qui s’engagent et s’exposent sur tous les fronts, prenant des risques dont n’ont pas idée ces Q bordés de nouilles, et sont les derniers remparts contre la barbarie.

  121. @ F68.10 | 08 août 2023 à 19:57
    « Le mensonge est au centre des ces histoires ainsi que de la discussion que j’avais et dans laquelle vous êtes intervenue. Ne faites pas semblant de ne pas le savoir.
    Quand je lis ce genre de réplique facile, convenue, voire infantile, je me demande comment vous avez réussi à être lauréat à Normale Sup !

  122. @ Axelle D
    « Quand je lis ce genre de réplique facile, convenue, voire infantile, je me demande comment vous avez réussi à être lauréat à Normale Sup ! »
    C’est très simple: 1. vous n’allez pas en cours mais vous lisez des bouquins à la place à la chaîne. 2. vous vous pointez le jour de l’examen. 3. vous levez le nez au ciel, réfléchissez à la question, et passez en mode écriture automatique.
    Résultat: 2 fois 18/20.
    Être chargé comme une mule de café avec une nuit blanche dans la tête pour évacuer le stress, cela aide aussi.
    Mais, par contre, non, cette « réplique facile » n’est pas une réponse convenue: elle matérialise le fait qu’il y a un sujet lourd, i.e. le mensonge dans la police ou dans d’autres domaines tels que la médecine qui ne sont pas susceptibles d’appel par les victimes de ces mensonges.
    Toutes vos simagrées par lesquelles vous montez au cocotiez en tentant de défendre votre « honneur » ou celui de la police dès que le mot « mensonge » pointe le bout de son nez témoignent du fait que vous êtes plus attachée à l’autorité qu’à la vérité. Le mensonge n’est alors qu’un outil pour affirmer l’autorité, et les allergiques au mensonge ne sont donc alors que des « rebelles ». (Vous avez fait cette accusation explicitement: relisez-vous.)
    Vous n’êtes, de fait, pas capable d’affirmer qu’une autorité qui viole la vérité cesse d’être légitime. Alors que c’est pourtant le cas.
    La seule manière de défendre la légitimité de la police (ou de la médecine), c’est de ne pas tolérer qu’elle mente.
    Ce que vous ne faites pas.
    P.-S.: je vous rappelle qu’il s’agit d’une petite ENS et non pas d’Ulm, où je n’ai fait qu’y décrocher un poste de thésard. Je dis cela car le mot normalien vous tord tous tellement les neurones que vous êtes prêt à accuser un normalien de mensonge quand il dit qu’il est normalien sous prétexte qu’il y aurait le bon chasseur et le mauvais chasseur, le bon génocide et le mauvais génocide, le bon normalien et le mauvais normalien, etc. la France dans sa bêtise crasse, en somme.
    P.P.S.: je ne suis « lauréat » de rien: j’ai vu de la lumière, je suis entré.

  123. @ Axelle D | 08 août 2023 à 22:22 (@ F68.10)
    « je me demande comment vous avez réussi à être lauréat à Normale Sup ! »
    Normale Sup’ ? Vous ne confondez pas avec Maternelle Sup’ ?
    Lauréat lui ? De quoi ? du lancer de tétines sur ses petits potes de crèches ? Il en a encore les séquelles le malheureux !
    Ben dites donc, vous m’en bouchez un coin !
    On n’a pas la chance nous à l’esseutrêêêmeuh drouâââte d’avoir des personnages aussi brillants.
    Notre célébrissime Zemmour, le plus naintelligent d’entre nous, en est encore à lire des torchons fachos racistes xénos islamophobes homophobes comme le JDD, c’est dire le niveau !
    J’ai les preuves ! elles sont sur ce blog : le lien de la photo de Zemmour hilare à la (allah) lecture de cette horreuuuuuurrr !

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