Rien n’est simple, je l’admets, en politique.
Alors qu’on affirme que le président de la République est toujours honni par une majorité de Français et que les Gilets jaunes donnent leurs remèdes univoques pour sortir de la crise – alors que sans doute le gros de celle-ci est derrière la République -, LREM, aux élections européennes, selon un dernier sondage, distancerait nettement le RN, 25 % et 19 %, alors que LR peinerait à atteindre 10% (BVA-Le Point).
Il faut se garder de prendre ses convictions et ses détestations pour celles de la France tout entière. Et, si les GJ se sont accrus à proportion du mépris inepte qu’ils ont inspiré à quelques influenceurs, il n’est pas interdit aujourd’hui de les considérer lucidement, sans les sanctifier ni les vouer aux gémonies.
Pendant les débats et les polémiques – notamment celle scandaleuse que le gouvernement a initiée en donnant une leçon de séparation des pouvoirs à la commission sénatoriale au moment même où lui-même la violait -, des projets s’élaborent, des dangers se précisent et la naïveté prospère.
Il y a une douceur infinie dans le fait de ne jamais tirer le moindre enseignement du réel. On se sent bien, on se sent mieux. Il est capital pour certains – malheureusement ils décident pour nous ! – d’avoir une belle âme. Alors que le cours de ces dernières années démontre qu’il convient de changer le logiciel judiciaire et social en privilégiant une forme de rigueur plus que la facilité de la mansuétude dont d’autres feront les frais. Dans cette sévérité, donner sa part à la compréhension, tant qu’on veut, mais non l’inverse.
Par exemple, les pistes pour la réforme de la justice des mineurs – avec une mission d’information animée par un député LREM et une députée socialiste : nous voilà rassurés !- ont été contraintes de se fonder sur « les trois principes qui fondent la justice des mineurs selon la garde des Sceaux : la primauté de l’éducatif sur le répressif, l’atténuation de la responsabilité pénale en fonction de l’âge et une justice à part » (Le Monde).
Christiane Taubira aurait validé avec enthousiasme.
Alors qu’une politique sans naïveté ni paresse intellectuelle ni complaisance au progressisme obligatoire dans ce domaine aurait au contraire conduit à questionner ces orientations et au moins pour les deux premières à les réviser radicalement.
Derrière cette philosophie laxiste, il y a l’idée absurde que les mineurs sont les mêmes qu’en 1945 et qu’au fond on a le droit de tout se permettre à l’égard d’une justice qu’on estime mineure alors que les phénomènes collectifs de violence et notamment d’agressions contre la police mettent « nos enfants », comme les appellent certains avec tendresse, au premier plan. La démagogie ne coûte rien quand c’est la société qui va trinquer.
Elle ne s’arrête pas là, pas plus que la naïveté. Il paraît que le suivi des « radicalisés » hors prisons s’organise avec cet axe principal de ne pas considérer cette catégorie de personnes – condamnés ou prévenus pour terrorisme, y compris éventuellement des « revenants » de la zone irako-syrienne- comme totalement singulière, sans lien avec la délinquance ou la criminalité ordinaires (Le Monde).
Conséquence ; on entend à leur sujet les mêmes banalités dévastatrices que pour le commun des transgresseurs : « le projet repose sur un parti pris assumé : la sortie sèche est le carburant de la récidive ».
Ce qui est déjà faux pour les « non terroristes » l’est encore plus pour les « terroristes » qui n’ont que l’ambition en général de repartir sur le sentier de l’attentat et de la haine. On n’éradique pas un poison par le dialogue, la sollicitude. Quand des tendances fortes, ne relevant pas de la moindre idée mais inscrites dans la chair, le coeur et les obsessions enracinées depuis la toute petite enfance, rendent dérisoires les approches banales ou classiquement humanistes.
Les parti pris malheureusement ne sanctionnent pas seulement ceux qui se flattent de les avoir. Mais nous tous.
La naïveté comme politique.
L’exemple le plus signifiant concerne l’antisémitisme et le racisme. On évoque le remède de l’école et de l’enseignement. Alors que dans certaines banlieues l’enseignement est précisément devenu impossible sur ce plan.
Il faudra bien qu’un jour on fasse passer les exigences d’une démocratie efficace et l’intérêt social avant les illusions dont nous avons besoin pour s’aimer soi-même.
L’exemple le plus signifiant concerne l’antisémitisme et le racisme. On évoque le remède de l’école et de l’enseignement. Alors que dans certaines banlieues l’enseignement est précisément devenu impossible sur ce plan.
Impossible parce que les irresponsables qui nous gouvernent ignorent ou refusent de prendre en compte, suite à une erreur d’appréciation sur les capacités d’intégration ayant fonctionné avec des immigrés d’origine européenne, la réalité du fossé culturel énorme existant entre notre civilisation et d’autres d’importation récente.
Pour les dogmatiques forcenés, de même que les mineurs d’aujourd’hui sont les mêmes que ceux de 1945 (« nos enfants », disent même certains à propos de sombres brutes criminelles), il n’y a aucune différence – du moins en comportement – entre les hommes de la Terre qui sont tous supposés réagir selon nos modèles standardisés.
Nous évoquons parfois ici le terme « haine », d’ailleurs trop souvent galvaudé, mais nous refusons d’admettre que certains comportements comme ceux des djihadistes relèvent pour eux de la normalité, suite à un endoctrinement politico-religieux pratiqué dès l’enfance selon des traditions séculaires prônant la supériorité des croyants sur les incroyants ainsi que l’asservissement de ces derniers voire leur mise à mort, selon un schéma qui s’est reproduit de manière identique depuis plus d’un millénaire.
Comment ne pas comprendre alors la schizophrénie vécue par tous ceux qui sont plongés dans ce bain depuis toujours une fois qu’ils sont confrontés à une société française qui réprouve et condamne ce qui est tout à fait normal pour eux ?
Les idéalistes sont au pouvoir depuis trop longtemps.
Le PS et LREM, c’est bonnet blanc et blanc bonnet.
On ne change pas une équipe qui gagne ; mais on change une équipe qui perd.
Vers 550 avant Jésus-Christ, Solon le législateur écrivait:
« Athéniens, n’attribuez pas aux dieux les maux qui vous accablent ; c’est l’oeuvre de votre corruption: vous-mêmes avez mis la nuisance dans la main de ceux qui vous oppriment. Vos agresseurs se sont avancés avec habileté comme des renards et vous, vous n’êtes que des imprudents et des lâches. Vous vous laissez séduire par la vaine éloquence et par les grâces du langage. Jamais la raison ne vous guide dans les choses sérieuses. »
Il y a plus de 2 500 ans, Solon jugeait déjà la société française du dernier demi-siècle, aveuglement, manque de courage, triomphe de l’idéologie bêlante, tout ce que dénonce aujourd’hui Monsieur Bilger. La bêtise humaine n’a pas de limites.
Vive la naïveté !
Jamais la loi n’empêchera le crime. Ce n’est pas son rôle. Aucune réforme ne fera disparaître la violence.
Nous avons des lois, respectons-les ; nous avons une justice, faisons-la fonctionner. Cessons de leur faire porter le chapeau et de les réformer dans l’espoir de les rendre meilleures et plus efficaces. La conséquence de cette remise en cause permanente est, tout au contraire, leur affaiblissement continu. Mais comment peut-on s’aveugler au point de ne pas voir ce qui crève les yeux ?
Quand on ne croit plus en ses propre lois, arrive ce qui arrive en ce moment.
Vive la naïveté !
Les lois sont faites pour être appliquées et respectées, est-ce si difficile à comprendre ? pas pour être modifiées au gré de l’actualité ni pour servir de projectiles contre tel ennemi ou ennemi supposé.
« Pendant les débats et les polémiques – notamment celle scandaleuse que le gouvernement a initiée en donnant une leçon de séparation des pouvoirs à la commission sénatoriale au moment même où lui-même la violait… » (PB)
Eh bien cher Philippe, je soutiens, pour ma part, que le Sénat a outrepassé ses pouvoirs. La Constitution tant dans son esprit que dans sa lettre a été violée.
L’un des principes fondamentaux de la Constitution de la Cinquième République est que le président de la République ne dépend pas du Parlement. Le Parlement ne prend pas part à son élection, depuis 1962, le Président n’est pas politiquement responsable devant lui, il n’est pas soumis à son contrôle. Imagine-t-on le Général de Gaulle recevoir des recommandations d’organisation de la Présidence de la part du Sénat ? De Gaulle n’aurait jamais admis que le Parlement contrôlât (comme dirait le président Bas) l’Élysée.
La lettre de la Constitution est parfaitement claire : article 24 « Le Parlement vote la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement. » Il s’agit de l’action (et non pas de l’organisation), du gouvernement (et non pas de la Présidence), la Présidence n’est donc pas dans le champ de contrôle du Parlement.
On peut regretter qu’une partie de l’exécutif échappe au contrôle du Parlement, mais c’est ainsi. C’est le peuple français qui l’a décidé par référendum en 1958 (approuvé à hauteur de 82,6% des suffrages exprimés !).
J’ajoute que l’ordonnance du 17 novembre 1958 stipule que : « Il ne peut être créé de commission d’enquête sur des faits ayant donné lieu à des poursuites judiciaires et aussi longtemps que ces poursuites sont en cours. Si une commission a déjà été créée, sa mission prend fin dès l’ouverture d’une information judiciaire relative aux faits sur lesquels elle est chargée d’enquêter. »
Or Alexandre Benalla fait l’objet de plusieurs poursuites judiciaires. Le Président Bas a beau se livrer à des contorsions juridiques en disant que le Sénat et la Justice examinent les mêmes faits, mais sous des angles différents, le texte ne souffre aucune ambiguïté.
Il faut être bien naïf pour ne pas voir que le Sénat, avec cette commission d’enquête, cherche à justifier son utilité, une revanche de l’ancien monde en quelque sorte, au moment où l’on parle de réduire les parlementaires et où certains se posent même la question de sa nécessité.
Cela n’empêche pas de considérer que la gestion de l’Élysée est perfectible, pour utiliser une litote, mais ce n’est pas au Sénat de la contrôler.
@ Marc GHINSBERG | 23 février 2019 à 13:43
Excellent commentaire auquel je souscris !
@ Marc GHINSBERG | 23 février 2019 à 13:43
« Imagine-t-on le Général de Gaulle recevoir des recommandations d’organisation de la Présidence de la part du Sénat ? De Gaulle n’aurait jamais admis que le Parlement contrôlât (comme dirait le président Bas) l’Élysée. »
Je m’étonne que quelqu’un d’aussi averti que vous ne soit pas au courant que nous ne sommes plus sous le gouvernement d’un général d’armée, fût-il de Gaulle…
Le Sénat n’a pas outrepassé ses pouvoirs, il a fait comme le fait la Cour des comptes depuis 2009 (je crois), il a vérifié, non pas les comptes, mais l’ADMINISTRATION de l’Elysée, ce qui est sa prérogative puisqu’il vote le budget de celle-ci.
Comme nous disions dans mon ancienne profession, et ce qui se dit également dans les banques, « la confiance n’exclut pas le contrôle ».
Si l’administration de l’Elysée avait rempli son rôle (pour lequel elle est payée), monsieur Benalla aurait été licencié immédiatement, dès la connaissance par cette administration de sa faute professionnelle grave, avec restitution sur-le-champ des moyens de son administration mis à sa disposition tels que : ordinateur(s), téléphones divers, passeports, voiture de fonction ou autres, et c’eut été la fin de l’histoire de ce feuilleton ridicule.
Ce n’est pas comme cela que ça se passe lorsqu’on licencie un cadre de banque ayant commis un faute professionnelle grave ? Demandez à Kerviel comment l’administration de la Société générale a procédé.
Si vous aviez été attentif au compte rendu du Sénat, vous auriez pris note que celui-ci ne donnait aucun ordre à l’administration des services de l’Elysée mais qu’il suggérait, pour la sécurité du président de la République, que le recrutement du personnel de cette administration se fasse de façon plus professionnelle, ce qui est du pur bon sens vous en conviendrez.
J’ai du reste entendu monsieur Villani, député LREM, dire que ces recommandations pouvaient être bénéfiques et que s’il y avait des dispositions à prendre pour améliorer le bon fonctionnement de cette administration, pourquoi ne pas les prendre en compte.
Ne soyez pas plus royaliste que le roi Macron car ce n’est pas parce que l’on surnomme l’Elysée ‘le palais de…’ que le locataire de celui-ci en est le roi.
Les infos et les statistiques sortent de la poubelle de l’Elysée et sont faites pour les naïfs, alors les sondages… mais nous sommes certains que les élections seront truquées, manipulées, détournées. Les propriétaires actuels de l’Europe ne vont pas la laisser leur échapper, demandez au CRIF ce qu’il en pense (vous qui nous parlez de cette organisation avec volupté).
@ Marc GHINSBERG | 23 février 2019 à 13:43
Il n’était jamais prétendu par le Sénat un quelconque contrôle mais une commission d’enquête pour vérifier que l’Elysée respectait la Constitution et toutes nos institutions ainsi que les lois y afférent. Si la commission d’enquête sénatoriale n’avait pas découvert la pagaille et les passe-droits illégaux qui régnaient, jamais nous n’aurions su la vérité : que dans ce théâtre élyséen chacun faisait ce qui lui plaisait quitte à mettre la présidence de la République et notre pays en danger.
Vous pourriez au moins dire merci de vous avoir épargné le pire.
Il n’y a que le borgne qui refuse de voir la vérité.
@ Marc GHINSBERG à 13:43
@ Achille à 14:40
Je suis sûre que Benalla (à la Santé) et Crase (à Bois-d’Arcy) seraient ravis de votre visite. N’oubliez pas les oranges…
@ breizmabro | 23 février 2019 à 14:57
« Le Sénat n’a pas outrepassé ses pouvoirs, il a fait comme le fait la Cour des comptes depuis 2009 (je crois), il a vérifié, non pas les comptes, mais l’ADMINISTRATION de l’Elysée, ce qui est sa prérogative puisqu’il vote le budget de celle-ci. »
Avant de vouloir vérifier l’administration de l’Elysée, le Sénat ferait bien de vérifier la sienne et sanctionner les 117 sénateurs qui ont détourné des fonds publics pendant douze ans : montant, huit millions d’euros quand même !
https://www.lepoint.fr/politique/117-senateurs-sont-soupconnes-d-avoir-detourne-8-millions-d-euros-13-10-2017-2164246_20.php
Concernant l’affaire Benalla, je ne pense pas qu’utiliser des écoutes téléphoniques dévoilées par Mediapart qui, au demeurant, n’ont aucune valeur légale, soit un procédé très honnête, ni très professionnel.
Cette affaire ressemble furieusement à une révolution de palais en vue de permettre à la droite qui depuis deux ans est à la ramasse, de revenir au-devant de la scène politique et accessoirement redonner au Sénat l’importance à laquelle il aspire et qui n’a jamais convaincu les citoyens qui dans leur grande majorité le considèrent comme inutile, vu que le conseil d’Etat et le Conseil constitutionnel sont parfaitement en mesure de vérifier si le gouvernement respecte la Constitution.
@ breizmabro
@ Ellen
La question que je traite est la suivante : est-ce que le Sénat a respecté la Constitution, est-ce qu’il a outrepassé ses pouvoirs ?
Pour répondre je fais référence
– à l’esprit de la Constitution. C’est pourquoi je remonte à son origine et au Général de Gaulle.
– à la lettre des textes qui sont parfaitement clairs.
Vos commentaires sont forts intéressants mais ne reposent pas sur une analyse juridique et ne répondent pas à la question posée.
Par ailleurs la justice s’est saisie des différents aspects de l’affaire, ce qui est évidemment parfaitement dans ses attributions. Elle dispose des moyens d’investigation qui lui permettront de faire la lumière. Je n’exclus pas que sur certains points elle aboutisse à des conclusions différentes de celles de la commission d’enquête.
@ Marc GHINSBERG 23/02 13:43
Votre analyse me paraît prêter le flanc à la critique.
Certes, sous la Constitution actuellement en vigueur, le président de la République ne dépend pas du Parlement et n’est pas responsable devant lui.
Mais s’agissant de la commission d’enquête du Sénat relative à l’affaire Benalla, l’objet de celle-ci fut avant tout de s’interroger sur les raisons pour lesquelles des personnes étrangères aux forces de sécurité intérieure, dont c’est la fonction, ont été amenées à assurer des missions de maintien de l’ordre et de protection de hautes personnalités, dont entre autres la plus importante de celles-ci, à savoir le président de la République lui-même, et sur la manière dont ces missions ont été exercées par ces personnes.
Cette assemblée ne me semble donc pas avoir outrepassé ses pouvoirs.
Sauf erreur de ma part, je n’ai d’ailleurs pas lu ou entendu un quelconque commentaire de la part d’un constitutionnaliste contestant le bien-fondé de cette commission d’enquête. Mais cela a pu évidemment m’échapper.
Cher Philippe,
Le Sénat a été très soft et bienveillant dans ses conclusions de rapport.
Ce qui pourrait départager cette polémique sur la séparation des pouvoirs et pour bien comprendre que c’est l’exécutif qui a exercé des pressions sur les autorités de contrôle à de nombreuses reprises, c’est tout simplement une nouvelle commission d’enquête répertoriant tous les abus de pouvoir de l’exécutif sur le législatif.
Nous aimerions voir listés les appels téléphoniques de l’exécutif, les parutions médiatiques pour empêcher le bon fonctionnement des commissions parlementaires et sénatoriales de contrôle du bon fonctionnement du gouvernement.
Il serait intéressant de convoquer les députés et sénateurs qui pourraient témoigner des tentatives de certains ministres pour éteindre la recherche de la vérité. Comme cela tout serait clair.
Un certain nombre d’appels a déjà été mentionné par la presse et les victimes de tentatives de pression ou de manipulation se feraient un honneur de dire sous serment le contenu de ces conversations.
La petite réunion des applaudissements où les ministres ovationnent les dysfonctionnements qui ont pour la plupart été corrigés ne pourrait que difficilement avoir lieu après l’excellent travail du Sénat.
Les annexes à ce travail pointent toutes les contradictions, les mensonges exprimés sous serment et il sera difficile de les ignorer.
françoise et karell Semtob
@ Achille | 23 février 2019 à 16:34
« Concernant l’affaire Benalla, je ne pense pas qu’utiliser des écoutes téléphoniques dévoilées par Mediapart qui, au demeurant, n’ont aucune valeur légale, soit un procédé très honnête, ni très professionnel. »
Vous m’étonnez par votre manque d’objectivité. Je vous signale que les écoutes téléphoniques, et tous les enregistrements illégaux à vos yeux, ont été reconnus et validés par la Cour de cassation et inscrits dans la loi tirée de l’affaire Bettencourt, la « jurisprudence Bettencourt ».
Les enregistrements Benalla et Crase du 26 juillet n’ont été qu’une manifestation de vérité de plus, utiles pour les JLD et juge d’instruction pour leur permettre de dormir gratuitement dans une chambre d’hôte de 9M² à défaut d’une chambre de luxe au château de l’oligarque russe en Sologne.
@ Marc GHINSBERG | 23 février 2019 à 13:43
Le point de vue de Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel:
« Non, on ne peut pas parler ici d’atteinte à la séparation des pouvoirs. Il y aurait atteinte à la séparation des pouvoirs si le Sénat demandait des comptes sur le contenu de la politique du président de la République, s’il remettait en question des mesures qu’Emmanuel Macron a prises comme la suppression de l’impôt sur la fortune ou la hausse des droits universitaires pour les étrangers. Mais là, le Sénat se contente de faire des recommandations sur l’organisation de l’Elysée en pointant des dysfonctionnements, et en préconisant davantage de transparence. Ces recommandations concernent uniquement l’administration de la présidence de la République. Donc, elles ne portent pas atteinte à la séparation des pouvoirs. »
https://actudaily.com/index.php/2019/02/21/le-senat-a-t-il-porte-atteinte-a-la-separation-des-pouvoirs-on-a-pose-la-question-a-un-constitutionnaliste/
Et ce n’est pas terminé !
ALEX et PHILIPPE B.
« Il n’y aurait pas eu d’affaire Benalla si une sanction appropriée avait été prise dès le 2 mai 2018… »
Cette phrase par laquelle Philippe Bas ouvrit la conférence de presse du 20 février fut un coup de tonnerre dans le ciel serein de la macronie !
D’autant que le petit père Bas – il est bien, il est très bien cet homme pour un politicien – poursuivit, du même ton : « …par le licenciement de l’intéressé et l’information du procureur de la République au titre de l’article 40 du code de procédure pénale…
Cette affaire Benalla n’aurait jamais dû exister. Il eut suffi pour cela que Monsieur Benalla soit licencié sans attendre que Le Monde publie un grand article. »
Les commentateurs professionnels, dont on connaît l’extrême qualité, s’engouffrèrent immédiatement sur une piste, certes révélatrice mais secondaire autant qu’hypothétique :
« Aïe ! aïe ! aïe ! On a eu du bol ! Encore heureux qu’on ait eu ce premier mai ! Que serait-il advenu de nous sans ce dérapage ? Ce poutinique installé benoîtement au cœur du pouvoir ! Ce Marocain russe dans une entreprise d’enrobement stratégique de la mère patrie ! Ce saligot, là pour au moins cinq ans secrètement, superbement, câlinement ! On aurait été beau ! Merkel, la pote à Bijou, n’aurait pas manqué de faire de l’humour teutonique en évoquant incidemment la figure de son prédécesseur le cher Willy !
Bon !
Mais tout cela c’était de l’anticipation délirante pour faire frémir le lecteur/auditeur/téléspectateur sans réel intérêt pour quiconque.
Dès le 1er mai au soir Zonzon eut l’intuition que Contrescarpe était un épisode grave, conséquent, irréfragable ! L’intuition, la seule qualité dont je dispose en vérité. Il semble me souvenir que je l’avais annoncé ici ou là. Mais, devant l’avalanche des faits – chaque matin on nous faisait part d’un nouveau délit, une nouvelle maladresse, une impolitesse ou grossièreté – je rentrais dans un silence morne et triste, gardant pour moi ma conviction : Contrescarpe et rien d’autre !
Alors le 20 février, aux alentours de 11 h 30, un fin sourire retenu marqua le visage de votre serviteur : dès le 2 mai au matin le sieur Benalla aurait dû être remercié, viré, sans ménagement.
Philippe Bas, que j’embrasse sans retenue, déclara que la faute, la première et par conséquent la dernière était – aurait dû être – cette petite virée dans cette sympathique placette du 5ème arrondissement où, il faut bien maintenant se l’avouer, il ne s’est pas passé grand-chose de passionnant mis à part la présence de ce binôme improbable, sorti des ors élyséens, histoire de respirer l’air vivifiant de ce beau jour de printemps parisien !
Cela, c‘est la version enchantée, pour macroniens imputrescibles – il y en a ici, j’en connais – mais pour les gens qui doutent et qui, tout au contraire de Zonzon, analysent, supputent, pensent, dissertent – il y en a aussi – une vérité terrible éclata dans leurs bulbes respectifs et les inonda enfin : Il s’était effectivement passé un événement considérable, « mythique », aux conséquences éventuelles non mesurables :
Un individu, un arabe de la diversité, homme de l‘entourage du président de la République, pourvu d’une autorité « spéciale » devant laquelle il était convenu de s’incliner, prit sur lui et sans mandat aucun, sûr que tous accéderaient à ses désirs les plus monstrueux soient-ils, de se rendre sans raison avouable au lieu-dit place de la Contrescarpe où il percevait une possibilité de commettre un « acte fondateur » dont la marque indélébile ferait date dans l’histoire du XXIe siècle, et par là entrer lui-même dans la légende : vérifier jusqu’où on pouvait aller – avec l’autorisation implicite du chef de l’État – quand un arabe éprouve le besoin incoercible de casser du Blanc en public !
Cet homme commit une erreur, une seule : des « dégueulasses » filmèrent la scène et la produisirent. C’était trop tôt, prématuré, encore en avance sur l’avenir. Il y eut comme un recul instinctif, une rétractation mentale, un rejet ontologique. Non, tout de même, on n’en était pas encore là !
Comme tous les grands novateurs, les génies en avance sur leur temps, Benalla paye pour l’évolution trop lente des sociétés vers les grands lendemains qui chantent !
So long ô martyr de l’histoire des hommes !
@ Marc GHINSBERG à 13:43
@ Achille à 14:40
Le Sénat peut-il enquêter sur l’Elysée ? Débat en marge de l’affaire Benalla
En réponse aux critiques de la commission d’enquête sénatoriale consacrée à l’affaire, l’exécutif brandit la séparation des pouvoirs et les limites du contrôle parlementaire. Mais pour nombre de constitutionnalistes, le Sénat était dans son rôle.
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/02/22/le-senat-peut-il-enqueter-sur-l-elysee-debat-en-marge-de-l-affaire-benalla_5427063_4355770.html
Extraits :
« La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration »
Un autre texte renforce cette idée, c’est celui de la Déclaration des droits de l’homme de 1789, et précisément son article 15 : « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. » Or, dans une démocratie parlementaire, c’est le Parlement qui est l’émanation première du peuple. Il semble donc logique que cette dernière soit fondée à « demander des comptes » à l’administration du pouvoir exécutif.
Dernier argument : la Cour des comptes est chargée, au titre de l’article 47-2 de la Constitution, d’assister le Parlement dans le contrôle de l’action du gouvernement. Or, depuis la réforme de la Constitution de 2008, ce contrôle s’étend à l’Elysée, dont elle examine chaque année les comptes. La Cour exerce donc son pouvoir de contrôle sur la totalité de l’exécutif, et non sur le seul gouvernement.
Naïveté ou cynisme ?
La situation est claire, à défaut que l’avenir le soit.
1) L’Euro est la prison des peuples européens.
2) Emmanuel Macron est le délégué de l’UE en France, le gauleiter, en quelque sorte.
3) Le système mondialiste ne se maintient qu’à coup d’injections d’argent frais par les banques centrales. Argent frais qui aggrave les inégalités, puisqu’il va presque exclusivement à ceux qui en ont déjà.
4) Le mondialisme, avec ses trois « libertés » de circulation (capitaux, marchandises, hommes) fait exploser les solidarités nationales.
5) Les points 1, 2, 3 et 4 sont les causes profondes de la crise de Gilets jaunes en France, comme de l’avènement de Salvini en Italie.
6) Emmanuel Macron, fidèle à ce qu’il est, a choisi de ne rien changer à sa politique sous contrainte européiste. Donc, il joue la répression et l’escalade de la violence pour discréditer les Gilets jaunes, en comptant sur la trouille des bourgeois apeurés. Et, malheureusement, ça marche. Il en profite pour continuer la dérive tyrannique commencée depuis longtemps (pour fixer une date, disons 1992, le référendum sur le traité de Maastricht où, déjà, il y avait d’un coté les sachants et de l’autre tous les autres).
7) Les Gilets jaunes et, plus largement, les Français qui ont quelque goût pour la liberté et un peu d’amour de leur pays n’ont pas su, pas voulu ou pas pu trouver une parade (la résistance du Sénat est honorable mais de peu d’effets).
Voilà pour la situation.
La suite est obscure dans ses modalités mais pas dans son principe : toujours plus de verrouillage anti-démocratique de la part de ceux d’en haut, toujours plus de désespoir de ceux d’en bas. Et, avec le désespoir, comme d’habitude dans l’histoire, la violence, la vraie, pas celle qui brûle une Porsche ou qui éborgne, celle qui tue, et quelquefois, en masse.
Les responsables ? Ceux qui seront arc-boutés sur leur situation favorable sans céder un pouce.
Comme je l’ai déjà dit, je suis inquiet de l’absence d’un équivalent des chrétiens sociaux du XIXe siècle, qui avaient fait comprendre à ceux d’en haut que c’était un calcul intelligent de relâcher la pression sur ceux d’en bas.
Aujourd’hui, l’abandon de ceux d’en bas par ceux d’en haut se retrouve partout, vraiment partout, même dans l’Eglise, où le haut clergé se moque des préoccupations de ses ouailles, même chez les juifs, où le CRIF est bien plus occupé à copiner avec le pouvoir qu’à défendre ses coreligionnaires, etc. Peut-être y a-t-il un reste de solidarité verticale chez les musulmans, je n’en sais rien.
Un tableau bien sombre.
Mais il appartient à chacun de nous de l’éclaircir.
Nombreux ici sont ceux qui ne cachent pas leur complexe de supériorité. Peut-être est-il justifié. Mais, dans ce cas, je m’adresse à vous : qu’avez-vous fait de vos devoirs ? Si vous êtes supérieurs, comment aidez-vous les inférieurs ? Que sacrifiez-vous, quel effort faites-vous, pour que notre pays aille mieux ? (Et ne répondez pas : payer des impôts. C’est obligatoire, même un âne le ferait). Dit autrement : par quelle oeuvre généreuse manifestez-vous la supériorité sociale à laquelle vous prétendez ?
Dures questions que, bien entendu, je m’adresse aussi à moi-même.
“Concernant l’affaire Benalla, je ne pense pas qu’utiliser des écoutes téléphoniques dévoilées par Mediapart qui, au demeurant, n’ont aucune valeur légale, soit un procédé très honnête, ni très professionnel.” (Achille)
C’est ballot: Sarkozy aurait dû vous prendre comme avocat, Achille, vous auriez fait plier la Cour de cass !
@ Achille | 23 février 2019 à 16:34
L’article écrit : soupçonné ; et vous vous affirmez, donc sans preuve que ce soit vrai ; pourquoi pas.
« …n’ont aucune valeur légale »
Ah bon et depuis quand ?
Parce qu’en droit la preuve est libre, même acquise illégalement !
Rien n’interdit d’enregistrer quelqu’un en droit, ce qui est interdit c’est vouloir porter atteinte à l’intimité de la vie privée. Filmer un délit ou un crime, enregistrer un délit ou un crime n’est pas illégal s’il s’agit d’en apporter la preuve.
@ Denis Monod-Broca
« Les lois sont faites pour être appliquées et respectées, est-ce si difficile à comprendre ? pas pour être modifiées au gré de l’actualité ni pour servir de projectiles contre tel ennemi ou ennemi supposé. »
Exactement.
Mais le jour où les lois seront appliquées en France, les poules auront des dents.
Nous pourrions aussi parler de la Constitution qui, au lieu d’être gravée une fois pour toutes dans le marbre, est charcutée à chaque fois par le dernier clampin venant de s’installer à l’Élysée.
@ Achille | 23 février 2019 à 16:34
En réponse à ce que j’ai écrit vous me répondez « c’est çui qui dit qui yè ! »
Vous avez quel âge pour écrire de telles stupidités…
Je ne le demande même pas à la forme interrogative tellement c’est consternant.
« Je ne pense pas qu’utiliser des écoutes téléphoniques dévoilées par Mediapart qui, au demeurant, n’ont aucune valeur légale… »
Qu’est-ce que vous en savez ?
Il y a des exemples pas très lointains où des écoutes faites à l’insu des écoutés ont été retenues pour le bon fonctionnement de la justice.
« Cette affaire ressemble furieusement à une révolution de palais en vue de permettre à la droite qui depuis deux ans est à la ramasse… »
Mais moins que le parti socialiste quand même… 😉
« …vu que le conseil d’Etat et le Conseil constitutionnel sont parfaitement en mesure de vérifier si le gouvernement respecte la Constitution »
Je crois que vous confondez Elysée et gouvernement.
Personnellement, puisque vous m’avez fait l’honneur de suivre mes recettes de cuisine, je ne confonds pas le thym et la mayonnaise.
J’ai copié ce commentaire ailleurs et je le trouve amusant :
« Finkielkraut n’avait pas tort lorsqu’il comparait le rendez-vous annuel du CRIF à un « tribunal dînatoire » qui s’apparente à une convocation de la palanquée de ministres du gouvernement et de son chef, tous le petit doigt sur la couture du pantalon pour l’occasion.
…/…
En deux jours, Macron a changé son fusil d’épaule : la veille du dîner, voici ce qu’il déclarait :
« Je ne pense pas, avait-il affirmé, lors d’une conférence de presse avec son homologue géorgienne Salomé Zourabichvili, que la pénalisation de l’antisionisme soit une bonne solution. »
Mercredi soir au dîner, virage à 180°, double-axel-triple-flip avec réception sur la jambe arrière : « L’antisionisme est une des formes modernes de l’antisémitisme ». »
Avec Macron c’est comme dans le cochon, tout est bon !
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@ Achille & Marc GHINSBERG
Avec les oranges que vous propose d’apporter Ellen, n’oubliez pas aussi de lui transmettre ce qu’a déclaré Montebourg à son propos, lors d’une interview au salon de l’agriculture.
Je me réjouis, comme beaucoup de citoyens, que la Chambre Haute ait pu mettre sur la place publique les manquements incroyables de l’Elysée dans l’affaire Benalla. La commission d’enquête a pu révéler les agissements d’un « chargé de mission » en train de faire oeuvre de basse police, négocier avec les ressortissants d’une puissance étrangère un ou des contrats de sécurité, mentir devant des sénateurs qui, comme l’indiquent faussement Achille et Marc Ghinsberg ne cherchent pas à faire le « jeu de la droite » puisque le rapporteur adjoint, Jean-Pierre Sueur, est un élu socialiste et que Mme Benbassa est EELV (entre autres membres).
En France, contrairement aux pays anglo-saxons, la culture de l’évaluation est malheureusement absente: les rapports de la Cour des comptes restent lettre morte et ceux des Inspections générales ministérielles sont, pour la plupart, rangés dans des placards.
Alors félicitons-nous que le Sénat fasse oeuvre utile en exerçant le droit pour les citoyens d’appliquer l’article 15 de la déclaration des Droits de l’Homme : »La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration ».
Et l’Elysée est une administration…
)
Dupond-Moretti chez Ardisson
Ce samedi, Eric Dupond-Moretti était invité chez Ardisson.
Il a entendu un « leader » Gilet jaune dire : « Macron est un Arabe ». Un autre réclamer la dissolution de l’Assemblée nationale. Dans la scène avec Finkielkraut, il a entendu : « Sale race ! » et « Sale juif ! ». Eh oui.
Enfin : « Sur les réseaux sociaux il faut virer tous les anonymes ».
Dois-je commenter ?
Il n’y a ni naïveté ni laxisme mais une volonté gauchiste de déconstruction. Les malhonnêtes sont honnêtes. Les étrangers sont plus Français que les Français. Les travailleurs méritent moins que ceux qui ne travaillent pas etc. Pour une reconstruction communiste de la société. Construite sur une totale inversion des valeurs traditionnelles.
Alors la vraie question est : Macron est-il un centriste adepte des compromis et donc pouvant faire preuve d’une certaine naïveté sous la pression de la bien-pensance ou bien un gauchiste un peu plus matois que Hollande qui avance ses pions de manière plus sournoise ? Je pencherais pour la deuxième option.
Merci Monsieur Bilger pour ce billet qui exprime clairement ce qu’il y a de vicié dans notre société et dans son gouvernement.
A juste raison vous écrivez : « Pendant les débats et les polémiques – notamment celle scandaleuse que le gouvernement a initiée en donnant une leçon de séparation des pouvoirs à la commission sénatoriale au moment même où lui-même la violait -, des projets s’élaborent, des dangers se précisent et la naïveté prospère. »
Sans doute aurait-il été utile de préciser la violation gouvernementale de la séparation des pouvoirs. Cependant le rapport de la commission d’enquête du Sénat est très clair sur ce point et balaye juridiquement la fausse accusation qu’on lui fait de cette supposée violation de la séparation des pouvoirs que la commission d’enquête aurait prétendument commise.
La lecture attentive de ce rapport pointe en particulier le « mélange des genres » entre le palais de l’Élysée et celui de Matignon, ne serait-ce que par la consanguinité des conseillers et chefs de cabinet. Et, de fait, hors l’exception de responsabilité du président de la République in personam, le reste du personnel travaillant au palais de l’Élysée ne saurait bénéficier de la même exception.
La lecture du rapport montre que ses rédacteurs se sont à chaque instant posé la question de la constitutionnalité de leur action et y ont toujours répondu en droit.
La réaction du Premier ministre m’a sur ce point, plus que déçu, scandalisé sur un plan strictement juridique. Sa déception, à quoi tient-elle en réalité ? Sans doute à ce que vous affirmez dans ce passage du billet : « Il y a une douceur infinie dans le fait de ne jamais tirer le moindre enseignement du réel. On se sent bien, on se sent mieux. Il est capital pour certains – malheureusement ils décident pour nous ! – d’avoir une belle âme. »
Certains reprochent à la commission d’enquête et à son président d’avoir fait œuvre politique. Je ne savais pas que le Sénat était une instance apolitique. La question est-elle posée à l’égard du Conseil constitutionnel qui devrait l’être parfaitement alors qu’il rend depuis des années des décisions essentiellement politiques pour complaire à ceux qui nous gouvernent, comme par exemple le fait d’introduire comme principe de droit la « fraternité »… Donc à transformer les bases de notre Droit dans un sens plus sociétal, voire d’asservissement aux exigences acceptées de l’Union européenne, ce à quoi l’Allemagne se refuse, la Cour constitutionnelle fédérale de Karlsruhe se révélant particulièrement pointilleuse sur le respect des principes constitutionnels allemands !
D’évidence, les dysfonctionnements relevés par la commission d’enquête du Sénat sont avérés et témoignent soit d’une mauvaise organisation, soit de la volonté de ne pas se plier aux règles habituelles de l’État, notamment dans le recrutement, la définition des fonctions exercées, l’exercice par des conseillers du cabinet d’une autorité sur des services de l’État qu’aucun texte législatif ou réglementaire ne leur confère.
Dès lors, si l’on peut comprendre la déception de monsieur Philippe (et donc du président de la République) de voir ainsi étalées publiquement les insuffisances relevées par la commission d’enquête, l’on ne peut que constater que pour l’instant personne n’a évoqué la moindre prise en compte des observations et recommandations formulées.
Certes, il est un peu trop tôt pour apprécier comment monsieur Macron les prendra en compte. Mais une question se pose désormais : le palais de l’Élysée devrait-il bénéficier d’un privilège d’extraterritorialité ?
« Rien n’est simple, je l’admets, en politique. » (PB).
Dernière réunion sur le volet de la citoyenneté, intervention d’un jeune architecte, participation, participation, participation et vision d’un aménagement humain et territorial.
La part des élus, la part des experts, et la part des citoyens qui s’inscriront sur un sujet proposé à construire, tirage au sort si les candidats sont trop nombreux, plus aucune dépense sans contrôle et évaluation.
Chaque réunion fait ressortir cette envie dévorante de participation, plus de chèque en blanc, plus de blanc-seing, quand on est élu avec souvent moins de 30% des inscrits tout est à construire, tout est à faire, inadmissible détachement de ceux qui gouvernent, qui font leur petite soupe sur leurs petits feux comme aurait dit Mongénéral.
Aujourd’hui quoi qu’il se passe dans les actes hebdomadaires des Gilets jaunes – la vitrine -, le sort en est jeté : lors des interventions on sent bien que le discours a changé, s’est structuré, s’est épaissi.
On parlait même de la raison qui avait fait abandonner la fragmentation hydraulique alors que notre pays possèderait les réserves dont on aurait besoin pour notre bien commun. Le talent est là il suffit de le canaliser.
Il faut muscler les Assemblées, mais les réduire drastiquement, ce n’est pas l’affaire Benalla qui va sauver un Sénat boursouflé et obèse de privilèges, la justice est là pour faire son travail !
Imaginez Gérard Larcher en bleu de chauffe, alors qu’il bouche le port depuis des décennies, les marins sont là, jeunes et plein d’idées.
Il a fallu attendre Georges Pompidou pour comprendre les aspirations nouvelles, le Sénat est d’une autre vie, d’une autre époque révolue, ils essayent d’exister, mais plus personne n’y croit au fond, il n’est pas un contre-pouvoir, depuis le temps cela se saurait.
Les sénateurs se réclament des territoires, il n’ont même pas senti le mince vent de désespoir qui soufflait depuis des années.
Repus et obèses de dorures, confits dans leurs sofas ils n’ont rien vu venir, ce n’est pas l’affaire Benalla qui va éteindre cette soif de renouveau poussée par les Gilets jaunes.
Assez de gaspillages – un cri du cœur s’est élevé « tous pourris ! », on en est là… -, il avait le gilet jaune, mais on peut le comprendre et cela fait du bien de le dire sans doute et cela a été dit.
Pas un jour, dans un journal d’investigation, ne se passe sans qu’un élu a les babines qui ruissellent de confiture.
Conflits d’intérêts, pantouflages pour quelques dollars de plus. Inadmissible, irrecevable quand on demande des efforts à 9 000 000 de citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté.
Les Gilets jaunes vont s’incruster et s’établir, je n’aurais jamais imaginé voir autant de citoyens vilipender, proposer, réclamer lors de ces assemblées du grand débat.
Bien sûr il a été question de Socrate et de tous les saints, mais le malaise est là, la confiance en la politique n’y est plus, le dégoût va de pair, désespérant.
Les citoyens électeurs ont soif de transparence, d’éthique, d’honneur, ils veulent bien être représentés mais à la condition que cette représentation soit à la hauteur, ils ne veulent plus subir des représentants, acteurs de leur vie ils veulent être, en activité, architectes, cadres, ingénieurs… Cela fait réfléchir.
Il faut reconnaître que c’est bouillonnant et foisonnant, des chefs d’entreprises – locales certes – ont animé les débats, des roturiers aussi. Le pognon de dingue n’avait pas sa place, l’éthique oui, une envie folle de construire s’est dégagée.
Une de mes voisines a expliqué qu’elle souhaitait s’impliquer dans les dépenses publiques, l’offre politique n’était pas satisfaisante, elle était prête à participer.
Pas pour espionner mais pour mieux dépenser, que la charge soit équitable comme le dit la Constitution, des espaces existent on dirait qu’on rechigne à aller gratter.
Fini les gaspillages et la gabegie, oui au viaduc de Millau, non au pont ou à la route qui ne même nulle part. Ou encore au rond-point qui vous fait tourner comme une vis sans fin.
Le salut viendra de cette participation, locale pour commencer, pas de grands machins qui accouchent d’une souris, de RIC pour un oui ou pour un non.
Encadrer le cumul des mandats drastiquement, même si l’indemnité proposée ne se rattache qu’à un seul. Plus de cumul, il a mené aux Gilets jaunes, et pourtant ils étaient députés/maires depuis des décennies, sans compter les sénateurs…
Ma voisine élue, adjointe, a dit qu’elle se retirait, après deux mandats elle estimait que c’était suffisant, sans cumul elle était obstinément contre et s’en est expliquée ; ancienne cadre hospitalière, elle reconnaissait qu’un vent nouveau devait souffler, deux mandats et puis s’en vont, après c’est pour du confort et la sclérose au bout du compte.
Transparence et frugalité, personne ne croyait qu’un élu pouvait faire et assumer un travail sérieux en cumulant ; si c’est pour tout déléguer autant qu’il reste chez lui, cela engendrera des économies.
La tâche est immense, les petites phrases sont de trop, aujourd’hui je comprends que Pépère ne se soit pas représenté, trop éloigné de la vie réelle, il disait qu’on est riche au dessus de 4 000 €… Que devrait-on dire de lui, le rentier de la politique.
Et relever comme l’a fait le Palmipède, au sujet de François Hollande, qu’il créait une société annexe pour engranger plus de fric, encore mieux et encore plus : moins payer d’impôts, quoi !
Détestable, surtout venant de lui qui avait déclaré qu’il fallait lutter contre la finance.
Il nous prenait pour des imbéciles, lui qui n’est pas tombé les armes à la main, il se serait fait cracher dessus s’il s’était représenté.
Certes il aura toujours des groupies, mais on voit où en est le PS, trahi par le champion du monde de la synthèse.
En fait ce sont des coureurs de fond de leurs prébendes, plus personne n’est aujourd’hui dupe, Internet fait du mal mais si on s’en donne la peine c’est un véritable fonds d’éducation.
Comme disaient les intervenants, plus éduqués et avertis que ces énarques veulent bien le dire, il va falloir qu’à la fin de l’envoi le Président touche, car là ce sera le vrai défi à relever.
Sinon ce sera sa déroute sera totale, il avait tout pour réussir, il se sera donc in fine appliqué à tout dégrader.
« La naïveté comme politique ! »
« Rien n’est simple, je l’admets, en politique. » (Ph.B)
Et pourtant, ça aurait pu être plus simple si les gouvernants précédents et maintenant Macron n’avaient pas fait autant de bourdes.
Le premier recours rejeté. Merci aux juges.
Jolie performance de celui qui devait « les bouffer » !!
A 26 ans, passer devant deux commissions d’enquête sénatoriales et devant les JI et JLD et se retrouver au « trou » c’est pas donné à tout le monde. Qu’en pense le « patron »…?? Toujours aussi fort le loubard sulfureux ??
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/02/22/97001-20190222FILWWW00146-alexandre-benalla-et-vincent-crase-restent-en-prison-leur-premier-recours-rejete.php
Pire que de la naïveté, c’est l’utopie du totalitarisme bienveillant.
Extrême centre, sur chaque problème, une solution unique, une utopie totale
1- Culte du consensus théorique futur qui s’oppose au compromis pragmatique immédiat,
2- Culte du beau papier exposant une belle doctrine-répertoire de solutions ordonnées aux problèmes,
3- Culte de la planification centrale conçue hors-sol puis déclinée sans aucune frictions locales.
Ces trois cultes sont les croyances, irréfragables, des élites de France.
Les technocrates grandes écoles, les commentateurs médias et les experts.Tous sont des fanatiques de la théorie-du plan-du modèle unique qui force le monde réel.
L’irréalisme des élites françaises porte un nom en psychiatrie : quérulence paranoïaque (les élites sont en projection psy sur le monde des non-élites)
Elites folles sont des fanatiques, leurs incantations-mantras-storytelling des croyances, pas des politiques.
Vous ne pourrez, jamais, négocier-nuancer-traiter avec eux, ils sont auto-référencés, pas des réalistes.
La frontière entre normal et anormal a glissé en 2017, l’anormal est la normalité « en marche ».
Macron est anormal, il force le peuple normal à accepter d’être anormal…
Pas de naïveté politique en vue, quérulence élitaire en marche.
@ breizmabro | 23 février 2019 à 18:25
« En réponse à ce que j’ai écrit vous me répondez « c’est çui qui dit qui yè ! »
Vous avez quel âge pour écrire de telles stupidités…
Je ne le demande même pas à la forme interrogative tellement c’est consternant. »
Vous avez une façon de détourner mes propos assez consternante également. Quant à mes stupidités, comme vous dites avec la délicatesse qui vous caractérise, elles n’ont rien à envier aux vôtres. Mais ne nous attardons pas à des querelles de cour d’école.
Il y a un vieux proverbe africain qui dit : « Quand le singe veut monter au cocotier, il faut qu’il ait les fesses propres ».
La commission présidée par Philippe Bas ferait bien de s’en inspirer.
A ce sujet je vous joins le commentaire d’Alain Duhamel sur ce personnage. On peut difficilement reprocher à ce journaliste au long vécu et aux analyses pertinentes d’être macronien, macroniste ou même macrophile, vu qu’il lui est arrivé d’égratigner le président assez fréquemment.
https://twitter.com/JL7508/status/1098333097119092740
Philippe Bas, ex-secrétaire général de l’Elysée sous Jacques Chirac qui se préoccupe de l’organisation de l’Elysée, alors que sa mission de parlementaire se limite à contrôler l’action du gouvernement, pas celle du chef de l’État.
Et Gérard Larcher en embuscade qui attend son heure.
Tout ça ressemble furieusement à un guet-apens assez grossier.
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@ sbriglia | 23 février 2019 à 18:01
« C’est ballot: Sarkozy aurait dû vous prendre comme avocat, Achille, vous auriez fait plier la Cour de cass ! »
Inutile, quelqu’un de beaucoup plus fort que moi pourrait bien s’en charger. Il s’agit de EDM, alias Acquittator.
Je vous livre un petit morceau de son passage à l’émission « C à vous » qui résume bien son sentiment sur les méthodes d’Edwy Plenel et ses écoutes téléphoniques.
https://twitter.com/cavousf5/status/1099009279225487367
Attention chaud devant !
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@ caroff | 23 février 2019 à 18:58
« …des sénateurs qui, comme l’indiquent faussement Achille et Marc Ghinsberg ne cherchent pas à faire le « jeu de la droite » puisque le rapporteur adjoint, Jean-Pierre Sueur, est un élu socialiste et que Mme Benbassa est EELV (entre autres membres). »
Exact, des sénateurs de gauche font aussi partie de la commission présidée par Philippe Bas, le bien nommé.
Mais cela répond à une règle bien connue en mathématiques, tout comme en politique « Les ennemis de mes ennemis sont mes amis ».
Pour les élus de gauche, EM appartient à la droite pour la politique libérale. Pour les élus de droite, en tant qu’ancien ministre de François Hollande, il est forcément de gauche.
Bref d’un côté comme de l’autre et même d’ailleurs, il dérange.
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@ Ellen | 23 février 2019 à 17:12
« Je vous signale que les écoutes téléphoniques, et tous les enregistrements illégaux à vos yeux, ont été reconnus et validés par la Cour de cassation et inscrits dans la loi tirée de l’affaire Bettencourt, la « jurisprudence Bettencourt ». »
Pour que des écoutes téléphoniques soient prises en compte sur le plan juridique, la moindre des choses est qu’elles soient validées officiellement, ce qui ne semble pas être le cas. Mediapart se garde bien de révéler ses sources.
Ceci est grave car conduit directement à la délation la plus pernicieuse et n’a plus grand-chose à voir avec la démocratie et le droit.
Eric Dupond-Moretti a, me semble-t-il, été clair sur ce point.
@ ch Aubert | 24 février 2019 à 00:51
Entièrement d’accord avec vous.
L’abstraction, les concepts mous, les mots dévoyés (par exemple, la solidarité) sont les armes de la classe dirigeante pour désamorcer toute contestation, en ne lui offrant que des cibles molles.
C’est ainsi qu’Emmanuel Macron bafoue tous les principes démocratiques (par exemple, en prétendant que son mandat lui donne les pleins pouvoirs pour cinq ans sans souci de légitimité) et établit une dictature (c’est-à-dire une tyrannie légale ou légalisée) en faisant bien attention de cacher cela sous un brouillard de mots. Ce qui permet aux hypocrites de nous répondre que « Non, non, rien de grave ne se passe ».
La bonne riposte est de toujours revenir au concret, pas forcément matériel, comme la nation (elle existe indépendamment de l’idée qu’on peut s’en faire).
Zundel dans l’Evangile intérieur :
« L’humanité est en péril de mort parce que tous les problèmes – pédagogiques, économiques, sociaux, politiques – sont posés dans l’abstrait, en l’ignorance systématique de la question qui les éclairerait tous : qu’est-ce que l’homme ? » Il l’expliquait par une raison simple : « En fait, rien n’est plus tragiquement certain, nous avons renié l’homme. » « Nous avons renié l’homme, nous n’avons pas pris au sérieux les richesses de son esprit et de son cœur, qui sont les seules valeurs proprement humaines. »
Non ! pitié dispensez-nous de vos commentaires concernant les anonymes qu’il faut virer des réseaux sociaux, Patrice Charoulet.
Sinon, en commençant par l’ordre alphabétique ce serait Aliocha !
Et on finirait par Savonarole ! sur cet espace !
Vous êtes un jeunot ici, et le nombre de commentateurs, commentatrices qui apportaient autre chose que des qualificatifs ad hominem pour répondre au sujet des billets et devenus absents est regrettable.
Cette prétention estimant que parce que vous écrivez sous vos nom et prénom serait un gage de qualité est purement illusoire dans votre cas.
Un sondage entre les LRM et le RN n’est pas probant quant à la popularité de Macron. Le RN est toujours plombé par l’insuffisance de MLP et le peu de personnages charismatiques qui l’entourent.
Il en serait tout autrement si si F.X. Bellamy pour les LR avait droit au dixième du temps de parole accaparé par notre escroc national dans les médias, sans compter évidemment Marion qui les terrasserait tous.
Avec le scandale de l’opposition du Premier ministre au Sénat, l’affaire Benalla est maintenant une affaire d’Etat.
Par ailleurs, il convient sérieusement de se demander ce que ce personnage subalterne détient comme secret pour que président de la République et Premier ministre interviennent publiquement en sa faveur.
@ Pierre Blanchard
Premier argument
« Un autre texte renforce cette idée, c’est celui de la Déclaration des droits de l’homme de 1789, et précisément son article 15 : « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. » Or, dans une démocratie parlementaire, c’est le Parlement qui est l’émanation première du peuple. Il semble donc logique que cette dernière soit fondée à « demander des comptes » à l’administration du pouvoir exécutif. »
Lorsque dans un débat juridique on en vient à évoquer la déclaration des droits de l’homme, cela signifie généralement que tous les autres arguments ont été réfutés. Qu’en est-il dans le cas d’espèce ? Il est vrai que notre Constitution fait référence aux droits de l’homme. Si le Sénat estime qu’il y a contradiction entre ceux-ci et l’article 24, ce n’est certainement pas à lui qu’il appartient de la résoudre, mais au président de la République en vertu de l’article 5 de la Constitution : « Le président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. »
Deuxième argument, la Cour des comptes
L’article 47-2 de la Constitution stipule : « La Cour des comptes assiste le Parlement dans le contrôle de l’action du Gouvernement. Elle assiste le Parlement et le Gouvernement dans le contrôle de l’exécution des lois de finances et de l’application des lois de financement de la sécurité sociale ainsi que dans l’évaluation des politiques publiques. Par ses rapports publics, elle contribue à l’information des citoyens. »
Ceci ne remet en rien en cause l’article 24 qui limite le contrôle du parlement au Gouvernement.
Le fait que par ailleurs la Cour des comptes procède au contrôle et à la gestion des services de la Présidence de la République ne modifie en rien les prérogatives du Sénat.
PS: Concernant l’article du Monde des décodeurs, j’ai eu, sur Twitter, un long échange, courtois et argumenté, avec Samuel Laurent, responsable des décodeurs, sur ce sujet. Je vous invite à le consulter si vous disposez d’un compte.
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@ fugace
Vous citez Dominique Rousseau. C’est un professeur de droit engagé. Dans l’article auquel vous faites référence, il livre son sentiment. Ce n’est pas une analyse juridique fondée sur l’analyse des textes.
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@ Michel Deluré
Lisez le rapport de la commission, vous verrez qu’elle s’immisce dans l’organisation de la présidence.
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@ caroff
« des sénateurs qui, comme l’indiquent faussement Achille et Marc Ghinsberg ne cherchent pas à faire le « jeu de la droite » puisque le rapporteur adjoint, Jean-Pierre Sueur, est un élu socialiste et que Mme Benbassa est EELV (entre autres membres).
Auriez-vous l’amabilité de m’indiquer à quelle occasion j’aurais dit cela ?
@ Patrice Charoulet | 23 février 2019 à 19:41
Le blog de Philippe Bilger ne me paraît pas répondre à la stricte définition de réseau social, bien que vous essayiez d’en faire un réseau social 1) en tentant de contacter les uns et les autres personnellement 2) en en faisant assez souvent une tribune pour ce qui vous passe par la tête, comme si Philippe n’existait pas et n’avait pas proposé un thème de réflexion.
Mais mettons que le blog soit un réseau social au sens élargi de l’expression. Imaginez ce qu’il deviendrait si son créateur « virait » illico tous les participants à pseudonyme. Sans vouloir vexer ceux qui écrivent sous leur patronyme, et qui, pour certains apportent une vraie contribution au débat, il ne resterait pas grand-chose dans la partie commentaires. Conclusion : votre conseil me paraît quelque peu suicidaire.
Face aux « islamistes » en position de retour, la République de 1793 se révèle.
Nous ne comptons pas les centaines de morts collatéraux faits un peu partout en Irak et en Syrie et qui ont créé dix fois plus de rancœur vengeresse envers l’Occident que celle qui existait déjà du fait de notre soutien à la politique israélienne.
Le athées de raison d’Etat sont tellement paralysés par leur stupidité (pléonasme) qu’il sont incapables de parler avec les islamistes.
Nous aurions pourtant beaucoup à apprendre des préceptes moraux de l’Islam.
Les djihadistes sont partis dans le même état d’esprit que celui des brigades internationales en Espagne, et pour une cause beaucoup plus noble, et en faisant beaucoup moins de morts que la racaille communiste qui a tué sans compter prêtres religieux et moines.
Les islamistes ont-ils commis des crimes tels que les innombrables « Oradour-sur-Glane » (avant révision) commis par les colonnes infernales en Vendée ?
Ont-ils fagoté une vingtaine de moines avec du barbelé avant de les arroser d’essence et de les faire brûler vif ?
Les islamistes ont-ils participé au génocide du Rwanda ?
Ont-ils rasé des villes avec des bombes au phosphore ou atomique (je ne dis pas que s’ils avaient pu…) ?
Il s’agirait peut-être même de les accueillir en tant que combattants et ce cesser de cultiver le déshonneur et le reniement de tous les beaux principes humanistes et pratiquant la peine de mort à tout-va pour ne pas nous avouer ce que nous sommes devenus.
L’islam est un péril mais bien pire est l’athéisme qui lui ouvre les portes du grand remplacement.
En somme, soit nous retrouvons notre christianisme d’Etat – avec d’autres prêtres que le ramassis d’homosexuels qui infeste l’Eglise catholique – soit nous composons avec l’Islam…
.
Poutine a compris, lui. C’est pourquoi en autres bonnes raisons, nous serions bien inspirés de nous tourner vers lui.
Que la sainte Russie sauve l’Occident !
@ ch Aubert | 24 février 2019 à 00:51
Eh oui, ces peuples élus de Dieu en sont même arrivés aujourd’hui à vouloir, innocemment et sans contrainte (comme cela ce dit maintenant), métisser la population française et même européenne afin de garder la mainmise sur cette masse sans laquelle ils ne pourraient pas faire continuellement fortune.
Et cela passe comme une lettre à la poste même dans des esprits que l’on pourrait croire normaux, comme ici !
Les méthodes de Macron sont une preuve de ce qui se passe :
– nous n’avons pas de culture,
– notre histoire est lamentable,
– il fait la cour aux Africains,
– il est un mondialiste convaincu,
– le CRIF (pas le Christ) lui ouvre totalement ses bras.
Pour en revenir à vos propos, la grande victoire de l’aventure humaine sera sûrement d’abolir ces trois religions qui martyrisent les peuples pour le bien-être de ses dirigeants.
@ Cher vélocipédiste, rugbyman et bâtisseur
Vous avez participé à plusieurs réunions locales du Grand débat, dont vous nous dites grand bien. En gros, les citoyens voudraient intervenir davantage dans les décisions. Très bien. Mais dans quel sens ?
Avez-vous croisé, dans ces réunions, des personnes ayant manifesté des revendications libérales, anti-étatistes, anti-socialistes ?
Plus exactement, parce que je me méfie des adjectifs : avez-vous entendu des personnes réclamer a) une baisse massive de la dépense publique, b) une baisse massive du nombre des fonctionnaires ?
Et si oui, combien étaient-ils et qu’ont-ils dit plus précisément ?
« La naïveté comme politique »
Double naïveté cher P. Bilger : celle des macronistes « progressistes » et aussi, en quelque sorte, la vôtre et la nôtre.
E. Macron n’est pas naïf, pas plus que ses supporters, il est dans l’esprit du temps (la modernité), ce progressisme venant des Etats-Unis dans lequel la liberté individuelle prend le pas sur toute autre considération. Ce n’est pas de la naïveté c’est de l’idéologie ! La naïveté en découle du fait que ces progressistes ne sont pas – ou peu – touchés par les conséquences évidentes et graves des mesures qu’ils mettent en place.
Mais la naïveté est aussi celle de ceux qui soutiennent E. Macron et qui regrettent, par exemple, cet esprit Taubira dont vous parlez et que Belloubet pérennise tranquillement.
Par sa famille, son éducation, son parcours, ses réactions connues, ses prises de positions, sa forme de pensée, ses fréquentations, E. Macron se retrouve dans ce progressisme comme un poisson dans l’eau. C’est un transgressif de nature.
Autant on peut admettre que la naïveté ou plutôt l’ignorance de cette idéologie d’une partie moins éclairée de la population française, autant les « élites » qui ont voté pour lui, et qui continuent à le soutenir, sont impardonnables de ne pas avoir perçu cette forme de totalitarisme libertaire parfaitement incarnée par E. Macron. Et, prenant pourtant conscience des dérives potentielles, continuent à l’encenser. Toujours d’actualité cette phrase de Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».
A propos du rapport du Sénat. Au-delà des polémiques stériles, il faut remarquer la compétence courtoise et détachée des sénateurs de la Commission sénatoriale, contrastant avec les insuffisances, l’arrogance et l’intelligence très moyenne de la chose publique des députés macronistes.
Quant aux djihadistes, avant d’exiger et de plaider pour leur retour pour les juger (sic), il faudrait peut-être s’inquiéter de savoir ce qu’en pensent les centaines de familles de Syrie dont un ou plusieurs de leurs membres ont été torturés et assassinés par ces inhumains, et qui eux aussi aimeraient bien qu’ils soient jugés sur place. Mais ceux-là, la bien-pensance française s’en tape si je puis dire !
Autre arrogance, celle d’E. Macron prononçant son discours au Salon de l’Agriculture, très européen le discours, comme s’il était (mais il y songe sérieusement) président de l’Union européenne. S’il arrêtait déjà la vague des suicides d’agriculteurs en France, sans s’occuper de l’Europe entière, ce serait quand même plus réaliste et plus humain ! Mais y pense-t-il ?
Une autre prise de position progressiste chic de Macron : la réception à l’Elysée de Greta Thunberg, la nouvelle khmer rouge mondiale des écolos progressistes. A l’écouter, c’est qu’elle supprimerait comme un rien ceux qui ne sont pas d’accord avec ses oukases ! Cette gamine qui récite comme un perroquet les leçons que lui ont apprises son entourage, fait peur !
Ce progressisme écolo-là d’E. Macron vire au populisme mondain.
Cordialement.
@ ch Aubert | 24 février 2019 à 00:51
Très logique et c’est « normal » : c’est ce que monsieur Macron et ses support(eur)s (suppôts ?) définissent comme le fameux « progressisme » !
@ Marc GHINSBERG 10h30
« Auriez-vous l’amabilité de m’indiquer à quelle occasion j’aurais dit cela ? »
Pardon, j’ai surinterprété ou mal interprété vos propos sur « l’ancien monde ».
@ Patrice Charoulet | 23 février 2019 à 19:41
Vous voulez virer Robert Marchenoir devant qui vous vous pâmez d’admiration pour le style ?
C’est mal le récompenser de ses grâces… Je suppose qu’un peu moins d’enthousiasme et un peu plus de tolérance lui siéraient mieux.
Lucile est la personne la plus équilibrée de ce blog, et non un patronyme… Mais tant pis, victime collatérale.
Moi, un intervenant souhaite ma mort, remarquez, il est pour la mort en général, non le suicide pour fuir les fers mais la mort qui vous tombe dessus que vous le vouliez ou non.
Et je réclame la censure ? Non.
On m’a calomnié en m’accusant de complot, ai-je réclamé la censure ? Non. De même traité de raciste. Toujours non.
La liberté est sacrée.
Ce qui ne veut pas dire que je passe la calomnie par perte et profit, quoi que j’ai pu penser antérieurement de quiconque, qui est injuste se perd à mes yeux. Jamais qui est injuste ne sera mon modèle ni même un égal.
Jamais.
Je relève tous les gants qu’on me crache à la figure en personne, si je ne peux pas tuer physiquement ou moralement mes insulteurs, j’en porte le deuil.
Deuil de ma dignité éternellement blessée.
Car qui ne détruit pas ce qui l’agresse est un faible, failli, un déchet… Je suis peut-être de France, mais je ne dis pas qu’on ait gagné la Deuxième Guerre mondiale ou que j’ai gagné des confrontations où on a pu me nuire aussi injustement qu’impunément. Un échec, une honte éternelle ! Soyez contents, les chiens si vous le lisez de ne pas sous-estimer la morsure !
Oui, mais RIEN ne justifie d’étendre un régime liberticide sur le monde. La liberté est nécessaire au sens comme la page blanche à l’écriture, la vie à l’intelligence, et autres choses semblables.
On n’assèche pas la mer parce que les poissons y font leurs déjections… C’est leur nature, inévitable.
De même les gens interviennent avec ce qu’ils sont, l’insulte et la calomnie leur étant consubstantiels.
C’est ainsi sur Internet et dans l’outre-Internet, qui veut être pur doit être seul, probablement à fumer de l’opium, contemplant les nuages plutôt que la nature humaine.
Soit on est dans le monde, soit hors du monde… On n’exporte pas son confort intellectuel et affectif où on va, on peut jouer les Frodon ou les Aragorn si on veut.
D’autres les trolls ou autres nuisibles.
La liberté révèle ce qui est comme le soleil dessine les formes… Si on préfère le rêve, il faut se replier dans des fictions conformes à ses goûts, certaines drogues et certaines musiques.
@ Exilé
« …le jour où les lois seront appliquées en France, les poules auront des dents.
Nous pourrions aussi parler de la Constitution qui, au lieu d’être gravée une fois pour toutes dans le marbre, est charcutée à chaque fois par le dernier clampin venant de s’installer à l’Élysée. »
Oui, tout est là, nous ne croyons plus en nos lois ni en notre Constitution.
Tout le monde se doit d’être rebelle, d’être pour le changement, d’être pour de nouvelles lois et une nouvelle Constitution. C’est absurde ! délétère ! mortifère !
@ Robert Marchenoir | 24 février 2019 à 11:07
Il est vrai que vous abordez un problème important, qui paye ?
Bob – je me permets -, je sais que vous êtes un libéral avancé, progressiste, mais là n’était pas l’intention ni le but, rêver parfois c’est tellement beau.
D’ailleurs Claude Luçon aurait été sans doute le bienvenu quand a été évoquée la fracturation hydraulique, même vous Bob – sans cuissard, bien sûr -, ceci dit le rideau est tombé mais je vais vous en offrir un autre bien réel ci-après.
Reste plus que l’aubergiste d’à côté pour prolonger un débat qui s’annonce passionnant.
En attendant, quand vous serez au sommet n’oubliez pas de prendre le temps de vous arrêter, et de respirer un bon coup, même quand on a du souffle, d’ailleurs certains ici n’en manquent pas. Alors qu’ils en profitent un peu aussi.
https://goopics.net/i/daory
« La naïveté comme politique ! » (PB)
Le citoyen n’est pas politique – le politique ne paye rien de sa poche – il est tout sauf naïf, il compte aussi ses sous, et par les temps qui courent il est un exécutant comptable de haute volée.
Bob – je me permets -, dès l’entrée du dernier paravalanche vous remettez le coupe-vent, il ne faudrait pas que vous preniez froid.
En souplesse Bob.
« Il y a une douceur infinie dans le fait de ne jamais tirer le moindre enseignement du réel. On se sent bien, on se sent mieux. Il est capital pour certains – malheureusement ils décident pour nous ! – d’avoir une belle âme. Alors que le cours de ces dernières années démontre qu’il convient de changer le logiciel judiciaire et social en privilégiant une forme de rigueur plus que la facilité de la mansuétude dont d’autres feront les frais. Dans cette sévérité, donner sa part à la compréhension, tant qu’on veut, mais non l’inverse. » (PB)
@ Marc GHINSBERG
@ Achille
Au cas où vous auriez perdu vos lunettes lors de la publication de ce texte :
« Arnaud Montebourg ne mâche pas ses mots sur Alexandre Benalla et s’interroge. Invité du Journal inattendu sur RTL depuis le salon de l’agriculture, l’ancien ministre a réagi sur l’affaire qui empoisonne le gouvernement et l’Élysée depuis plusieurs mois.
Arnaud Montebourg avait employé Alexandre Benalla comme chauffeur personnel avant de le licencier en juillet 2012. Interrogé sur le fait que Benalla a nié avoir été renvoyé par Arnaud Montebourg après un délit de fuite en voiture, l’ancien ministre a répondu : « La commission d’enquête (du Sénat NDLR) a retrouvé le document administratif du licenciement d’Alexandre Benalla, il y avait des raisons publiées dans le rapport. Les raisons sont accablantes », a-t-il précisé en faisant allusion aux motifs de son renvoi.
« Ce que je sais, c’est qu’il était arrivé le 21 juin et qu’il est parti le 1er août. Cela fait cinq semaines. Je me suis trompé de quatre semaines, mais lui, ne peut pas nier le problème de comportement qu’il a eu », a encore ajouté l’ancien ministre.
Et l’ancien ministre de commenter l’embauche ensuite d’Alexandre Benalla en tant que chargé de mission à l’Élysée, malgré ses frasques : « Ça ne me regarde pas, mais je pense que vous avez un personnage extrêmement sulfureux et dangereux. Je ne comprends pas comment quand quelqu’un est viré pour des motifs tout à fait établis, on le réembauche à un poste supérieur. C’est bizarre ce monde », a encore déclaré l’ancien ministre.
Dans un rapport explosif, la commission d’enquête du Sénat a pointé une série de « dysfonctionnements majeurs au sein des services de l’État » qui ont pu « affecter » la sécurité du président et « les intérêts » du pays, évoquant notamment des « pouvoirs excessifs laissés à un collaborateur inexpérimenté ». »
https://www.rtl.fr/actu/politique/benalla-montebourg-evoque-son-licenciement-pour-des-raisons-accablantes-7797034321
Et il en a fait un lieutenant-colonel, lui l’espion au service du roi du Maroc, qui serait un ami intime de Macron. Voilà ce qu’est la Macronie, voilà ce qu’est Macron, un psychopathe dévoilé et on lui laisse la direction des armées. C’est un scandale. De plus il dilapide notre pognon !
Quant à Montebourg il était comme vous, un ancien PS, mais il ne semble pas être un faux-cul pour se terrer maintenant avec satisfaction chez « La Répression en Marche ».
@ Monsieur le Professeur Charoulet et cher camarade,
Vous êtes depuis le premier jour à poil devant nous. C’est méritoire. D’autant que vous n’avez convaincu personne et que vous avez été la cible de toutes les railleries !
Mais il se trouve que les temps deviennent mauvais et il se pourrait bien que Bijou, notre maître, impose votre façon de voir à toute la blogosphère.
Et c’est au moment où cette menace se précise que le chœur des institutrices de ce lieu nous intime l’ordre – à peine voilé – de nous en tenir au sujet de la dissertation défini par le directeur de l’école sous réserve d’être exclu pour le compte.
J’ignore ce que vous pensez de ce nouveau tour de vis, fâcheux et délétère. Mais s’en tenir au commentaire du texte du patron, cher camarade cela ne se peut. Nous ne sommes pas, lui et nous, sur la même marche de l’estrade. Et l’élémentaire respect nous oblige, non seulement à ne pas le commenter mais même à le lire de façon à ce que notre pensée s’élabore dans l’objectivité la plus absolue.
Et s’il se trouve que des connexions s’établissent entre ce qu’il nous a dit et ce que nous disons nous, ce n’est que le fait du hasard ; et que s’il y a convergence alors c’est le signe que nous sommes tous aimés des dieux.
Cher professeur, toujours friand des détails intimes, sachez que je suis un béotien qui s’est mis à écrire au soir de sa vie, du jour où mes petits-enfants m’offrirent un ordinateur au motif que je les faisais tordre de rire quand je leur racontais toutes les salades qui me passaient par la tête et qu’ils ne voyaient aucune raison pour être les seuls récipiendaires de mes pauvretés.
Sérieusement professeur, sommes-nous tenus au commentaire sec et froid du texte du jour, lequel par ailleurs peut nous sembler totalement abscons ? Je vous le demande !
@ Lucile | 24 février 2019 à 10:45
Merci Lucile. Il fallait que cela soit dit et vous l’avez fait pour nous tous. Patrice Charoulet ne comprend toujours pas qu’il est sur un blog entre de grands adultes, il fait un mélange des genres entre réseau social, site de rencontres et l’école des ados.
@ breizmabro | 23 février 2019 à 18:25
Ne vous inquiétez pas breizmabro. Achille adore la provoc et la moquerie. Ça l’amuse tel un jeunot découvrant le monde des grands. On dirait qu’il fait exprès juste pour avoir des réponses pour tuer l’ennui et la solitude.
@ Lucile 24 fév 10h45
Chère Lucile,
Plusieurs dames ici nous honorent de leur présence et nous enchantent par la grande qualité de leurs commentaires. Vous êtes de ce nombre et j’ai pour vous beaucoup d’estime.
J’ai beaucoup d’estime aussi pour plusieurs commentateurs.
Parmi tous les gens que j’estime, certains ont un vrai patronyme, certains écrivent sous un nom supposé ou sous plusieurs noms supposés. Charbonnier est maître chez soi et chacun voit midi à sa porte.
Présent ici depuis deux ans, je m’évertue à faire tout mon possible pour décoller des derniers rangs, mais en vain : je ne brille guère, étant dénué de talent, j’en suis bien conscient.
Au début je croyais que chacun ne devait jamais digresser. J’ai fini par faire comme presque tout le monde. Je confesse être parfois hors sujet. Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa.
Ignorant tout, il y a deux ans, des usages des blogs numériques, j’avais été étonné de voir tant de noms supposés et j’ai plaidé plusieurs fois pour l’usage des patronymes. J’ai ensuite promis de ne plus jamais récidiver et ne plus remettre le sujet sur le tapis.
Entendant chez Ardisson Eric Dupond-Moretti dire « Sur les réseaux sociaux, il faut virer tous les anonymes », j’ai eu la joie de retrouver une de mes vieilles espérances. J’ai cité cet avocat. Usant, très coupablement, du détestable argument d’autorité. Le ténor du barreau n’a d’ailleurs pas eu le temps d’argumenter. Il aurait pu. Je devine tout ce qu’il aurait pu dire. Je pense comme lui.
Cela me vaut deux réponses plutôt critiques, dont la vôtre.
Au fond, personne ne change jamais. Tous vos arguments, Lucile, je les connais. Comme je connais ceux de Noblejoué sur ce sujet. Je n’ai pas changé d’avis.
Je vous redis mon argument principal : les pseudonymes, sur le Net, permettent toutes les lâchetés, toutes les insultes, tous les racismes, tous les lynchages… Vous n’avez, Dieu merci, pas eu, Madame, de ces conduites. Laissez-moi continuer à vous estimer.
@ Achille | 24 février 2019 à 08:07
« Je vous livre un petit morceau de son passage à l’émission (E. Dupond-Moretti) « C à vous » qui résume bien son sentiment sur les méthodes d’Edwy Plenel et ses écoutes téléphoniques »
Eric Dupond-Moretti n’aime pas vivre dans le monde d’Edwy Plenel c’est son droit et heureusement le monde est vaste.
Quant à moi, même si je n’apprécie pas particulièrement le petit trotskiste, je préfère encore son monde à celui d’un ministre d’Etat disant, les yeux dans les yeux, aux représentants du peuple : « je n’ai pas, je n’ai jamais eu de compte à l’étranger » alors qu’il en avait un et que le président de la République le savait sans doute.
Chacun ses goûts.
Pour l’instant E. Dupond-Moretti vit toujours en France et a choisi de faire comme son grand ancien du métier d’avocat, Me Vergès, du théâtre.
Il n’est cependant pas certain qu’il sera aussi bien payé dans cet exercice que par les clients qu’il sélectionne avec soin pour servir son petit théâtre judiciaire médiatique.
@ Xavier NEBOUT | 24 février 2019 à 11:01
Vous devriez lire les propos du colonel (er) Michel Goya consacrés à la censure immédiate dans la très officielle Revue Défense Nationale, version papier et Internet, d’un article du colonel François-Régis Legrier :
https://lavoiedelepee.blogspot.com/2019/02/la-bataille-dhajin-victoire-tactique.html
Sur le même sujet l’article de J-D Merchet :
https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/operation-chammal-l-article-colonel-legrier-passe-mal-a-paris-178107
Le colonel Legrier commande, ou commandait très récemment, la TF Wagram (artillerie) en Irak à Hajin. Son analyse des méthodes-doctrines de guerre US est maintenant adoptée par l’armée française, et elle est hélas des plus judicieuses !
Je ne peux résister à vous en citer deux extraits :
…Oui, la bataille d’Hajin a été gagnée, au moins sur le terrain mais en refusant l’engagement au sol, nous avons prolongé inutilement le conflit et donc contribué à augmenter le nombre de victimes au sein de la population. Nous avons détruit massivement les infrastructures et donné à la population une détestable image de ce que peut être une libération à l’occidentale laissant derrière nous les germes d’une résurgence prochaine d’un nouvel adversaire. Nous n’avons en aucune façon gagné la guerre faute d’une politique réaliste et persévérante et d’une stratégie adéquate. Combien d’Hajin faudra-t-il pour comprendre que nous faisons fausse route ?…
…La question qui se pose est de savoir si la libération d’une région ne peut se faire qu’au prix de la destruction de ses infrastructures (hôpitaux, lieux de culte, routes, ponts, habitations, etc.). C’est là l’approche assumée sans complexe, hier et aujourd’hui, par les Américains ; ce n’est pas la nôtre »…
Oser pareil propos dans une revue gouvernementale, et dans le climat d’américanophilie béate du gouvernement et de sa majorité, ce colonel a torpillé ses éventuels espoirs de passer général, et donc sa carrière.
@ Marc GHINSBERG
« Si le Sénat estime qu’il y a contradiction entre ceux-ci et l’article 24, ce n’est certainement pas à lui qu’il appartient de la résoudre, mais au président de la République en vertu de l’article 5 de la Constitution : « Le président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. » »
Et si le Président – quel qu’il soit – seul ou en réunion viole les droits de l’homme et la Constitution, quels sont les recours pratiques pacifiques autres que la rue pour mettre fin à cette dérive, sachant que pour l’empêcher de nuire il faudrait que le parlement croupion ne s’oppose pas à sa destitution ?
@ Franck Boizard 24 février à 9 h 57
« Nous avons renié l’homme, nous n’avons pas pris au sérieux les richesses de son esprit et de son cœur, qui sont les seules valeurs proprement humaines. »
Pire, Bijou est en train de le réifier !
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@ Nicolasbruno 23 février à 21 h 13
« Les malhonnêtes sont honnêtes. Les étrangers sont plus Français que les Français. Les travailleurs méritent moins que ceux qui ne travaillent pas etc. »
« Macron est-il un centriste… ou bien un gauchiste …? Je pencherais pour la deuxième option. »
Ne serait-il pas plutôt dans l’inversion ! Le monde orwellien ?
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@ caroff 23 février à 18 h 58
« Alors félicitons-nous que le Sénat fasse oeuvre utile en exerçant le droit pour les citoyens d’appliquer l’article 15 de la déclaration des Droits de l’Homme … »
Félicitons-nous mais quant à se réjouir il faudra attendre encore un peu : la décision de Larcher, un type franc comme un âne qui recule !
@ Gavroche | 24 février 2019 à 14:47
Mais je m’en fiche comme de ma première layette de Benalla. Au cas où vous ne le sauriez pas encore, il est en taule en ce moment. Donc ceux qui faisaient une fixette sur lui doivent être satisfaits.
Emmanuel Macron s’est fait abuser par cet individu, nul ne le conteste pas même lui. Je pense qu’il a retenu la leçon.
Je constate par contre que le président a connu un beau succès auprès des agriculteurs, lors de sa visite au salon de l’Agriculture. L’affaire Benalla ils s’en fichent complètement. Le « bon sens paysan » est toujours là bien vivant et heureusement.
Pas un seul éleveur ne lui a dit « Me touche pas, tu me salis ! » mais « Surtout ne lâchez rien ! » et il ne cèdera pas face à la chienlit des Gilets jaunes anarchistes. D’ailleurs sa cote de popularité remonte lentement mais sûrement.
Il paraît que le brave Eric Drouet a essayé de l’approcher, en vain. Personnellement je trouve que c’est dommage car je pense qu’EM se serait fait un plaisir de le renvoyer dans ses cordes en quelques mots bien sentis, ajoutant encore un peu plus au ridicule du personnage qui a attrapé le melon.
@ Gavroche
Tout ce que vous rapportez est fort intéressant mais n’a aucun rapport avec la question de savoir si le Sénat a outrepassé ses pouvoirs.
@ boureau
« contrastant avec les insuffisances, l’arrogance et l’intelligence très moyenne de la chose publique des députés macronistes. »
Je ne vois pas matière à s’étonner de la médiocrité des députés (et aussi des ministres) macronistes ; cela s’explique aisément: ils sont choisis parmi les adhérents et sympathisants LREM !
Le bateau coule normalement.
@ Exilé
« Et si le Président – quel qu’il soit – seul ou en réunion viole les droits de l’homme et la Constitution, quels sont les recours pratiques pacifiques autres que la rue pour mettre fin à cette dérive, sachant que pour l’empêcher de nuire il faudrait que le parlement croupion ne s’oppose pas à sa destitution ? »
Vous trouverez la réponse à votre question en suivant ce lien
https://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/fonctionnement/president-republique/role/qu-est-il-responsabilite-penale-civile-administrative-du-president-republique.html
« Tout ce que vous rapportez est fort intéressant mais n’a aucun rapport avec la question de savoir si le Sénat a outrepassé ses pouvoirs. »
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 24 février 2019 à 18:29
À supposer que cela soit vrai, quelles conséquences autres que de ne pas renvoyer la poussière sous le tapis ?
C’est curieux cet excès de juridisme alors même que les seules conséquences de l’enquête seront d’avoir éclairé le peuple sur les errements du pouvoir.
Est-ce, à vos yeux, autant intolérable ?
Achille et Marc Ghinsberg à la ramasse et qui rament rament désespérément pour sauver leur champion en bien mauvaise posture !
Que c’est beau l’amour !
@ Ellen | 24 février 2019 à 15:20
« Ne vous inquiétez pas breizmabro. Achille adore la provoc et la moquerie. Ça l’amuse tel un jeunot découvrant le monde des grands. On dirait qu’il fait exprès juste pour avoir des réponses pour tuer l’ennui et la solitude. »
C’est vrai que je suis un brin moqueur, et que mon humour peut parfois irriter.
Mais je ne pense pas faire plus de provoc que certains ténors de ce blog bien plus caustiques que moi dans leurs propos.
Il est vrai que je passe ici pour le macronien de service, ce qui n’est pas très bien vu dans un blog composé dans sa grande majorité de wauquiezistes acharnés et de marinistes inconditionnels.
Rassurez-vous je ne viens pas sur ce blog pour tuer mon ennui et ma solitude. Je ne suis pas seul. Outre mon épouse (qui a horreur d’Internet), j’ai une adorable petite chienne et deux chats super câlins qui me tiennent compagnie. Pas question de s’ennuyer avec ce petit monde autour de moi, je vous assure.
La naïveté des procédures judiciaires semble illimitée.
Un marginal figure au fichier des empreintes digitales sous 80 identités différentes.
J’essaie de trouver une explication logique. Si on lui a pris ses empreintes, il faut croire qu’il avait commis un acte délictuel, il a donné une fausse identité. Comme c’était la première fois que ce nom apparaissait, il a été relâché au motif qu’il s’agissait d’un primo-délinquant.
Funestes erreurs.
Quand une loi est mauvaise, on la change. Mais les mauvaises décisions prises par les députés socialistes ne sont pas remises en question par les députés LREM.
https://actu.fr/ile-de-france/versailles_78646/yvelines-arrete-versailles-80-identites-avait-tue-paris_21667648.html
Errare humanum est, perseverare diabolicum.
@ Marc GHINSBERG | 24 février 2019 à 10:30
« Concernant l’article du Monde des décodeurs, j’ai eu, sur Twitter, un long échange, courtois et argumenté, avec Samuel Laurent, responsable des décodeurs, sur ce sujet. Je vous invite à le consulter si vous disposez d’un compte. »
Me rappelant ma jeunesse, je ne pourrais que vous répondre ce que disaient mes parents en évoquant des personnes plus âgées qu’eux et quelque peu déconnectées du monde de l’époque : « Ils sont vieux jeu »
Eh bien ! Je suis « vieux jeu » et ne possède aucun compte sur Twitter, Facebook, Google+ et autres LinkedIn, Viadeo, Meetup et Instagram… Il est vrai pour ces derniers que je ne suis pas à la recherche d’emploi… et même Pinterest.
Désolant, n’est-ce point !
😉
Je n’ai donc aucune possibilité de lire vos échanges avec Samuel Laurent…
Permettez-moi seulement de sourire lorsque je vous lis écrire comme argument premier de votre contestation : « Lorsque dans un débat juridique on en vient à évoquer la déclaration des droits de l’homme, cela signifie généralement que tous les autres arguments ont été réfutés. »
Venant de VOUS, cela est… comment dirais-je… plaisant !!
Car, ET POURTANT… c’est bien ce texte qui, souvent, vient à être utilisé pour permettre à tout requérant d’obtenir justice devant la CJUE ou la CEDH.
Et enfin, pour en revenir au sujet initial, je vous renvoie – si vous êtes abonné – à cet article du Point
https://www.lepoint.fr/politique/rapport-benalla-les-senateurs-ont-il-viole-la-separation-des-pouvoirs-22-02-2019-2295529_20.php
dans lequel l’avocat à la Cour de cassation et au Conseil d’État Guillaume Hannotin indique :
« Il faut s’entendre sur ce que l’on appelle la séparation des pouvoirs. Des pouvoirs séparés ne sont pas des pouvoirs qui s’ignorent mutuellement, qui ne dialoguent ni ne se critiquent. Dans notre République, les pouvoirs passent leur temps à coopérer. Ce qui est inévitable puisqu’ils ont, au fond, le même objet de préoccupation : organiser la vie sociale. Le Parlement vote la loi, l’exécutif en assure l’exécution et le juge se charge de la sanction. Les pouvoirs s’inscrivent dans la même chaîne de valeur, pour parler le langage des économistes. Ils ont besoin les uns des autres pour aboutir à leur but commun. Et l’affaire Benalla en est la parfaite illustration. Pour se faire respecter, le Sénat va transmettre son dossier au parquet, et c’est le parquet qui pourra, en poursuivant les éventuels faux témoignages, faire grandir l’autorité du Parlement. »
Mais alors, de quoi le principe de séparation des pouvoirs est-il le nom ? « Il faut bien s’entendre sur ce que l’on désigne par pouvoirs lorsque l’on dit qu’ils doivent être séparés, ajoute Guillaume Hannotin. L’exécutif, dans la définition de Montesquieu, c’est à la fois le gouvernement et le président de la République. Il est dès lors spécieux de prétendre réserver un sort à part au président pour soutenir que le Parlement ne pourrait contrôler librement qu’une partie de l’exécutif (le gouvernement) sans pouvoir exercer le moindre regard critique sur une autre partie du même exécutif (la présidence). L’argument de la séparation des pouvoirs n’est pas davantage conforme à la pratique : l’Élysée et Matignon ont des collaborateurs partagés, comment, dès lors, départager entre ceux dont les actes peuvent être critiqués par le Parlement et ceux dont les actes seraient soustraits au regard de l’Assemblée nationale et du Sénat ? »
Enfin, poursuit l’avocat à la Cour de cassation et au Conseil d’État, « émettre des recommandations, comme le fait la Commission d’enquête du Sénat, ce n’est pas porter atteinte à la séparation des pouvoirs. Des pouvoirs séparés peuvent parfaitement se scruter, se critiquer, et formuler des recommandations les uns à l’endroit des autres. Ils ne sont pas « chacun dans leur couloir avec des œillères », mais dans une « course de relais », dans le même couloir, avec transmission du témoin. Ce qui est interdit c’est, pour un pouvoir, d’user des prérogatives d’un autre. Mais ce n’est pas du tout ce que fait le Sénat ». Et de conclure : « En définitive, ce qui est inquiétant à la fois dans l’affaire Benalla et dans la réaction de l’exécutif au rapport du Sénat, c’est cette prétention de la présidence à s’isoler au sein même de l’exécutif. La présidence ne doit pourtant pas se réfugier dans un angle mort de la démocratie. »
@ Patrice Charoulet
Je n’ai pas compris si vous souhaitiez que je sois virée du blog avec les autres blogueurs à pseudo. Peu importe. Merci de vos bonnes pensées.
À propos de Dupond-Moretti, il est comme beaucoup de gens que l’on entend souvent à la télévision. Ils peuvent y développer tout à loisir leurs idées, n’importe qui a le droit de les écouter, mais parler, ah non, c’est un privilège dont ils sont particulièrement jaloux. Aussi abhorrent-ils Internet ; ils en parlent avec dégoût, l’accusent de tous les maux, et menacent de censure les internautes dès qu’on évoque la liberté de parole dont y jouit le premier quidam venu.
——————————————
@ Ellen
@ Noblejoué
Cheers, et vive la liberté !
@ Patrice Charoulet | 23 février 2019 à 19:41
@ Lucile | 24 février 2019 à 10:45
Ayant eu la même réaction que Patrice Charoulet en débarquant sur le blog, après avoir débattu directement du problème avec plusieurs de nos anonymes (qui ne le sont plus pour moi) il me semble que ce débat devrait être clos pour la simple raison que nos hôtes savent, eux, exactement qui nous sommes.
L’important est finalement de confronter des opinions, des points de vue, savoir ce que pensent les autres des billets que nous offre Philippe en nous baladant d’un sujet à l’autre.
Pascale et lui doivent souvent avoir quelques sérieuses crises de fou rire en lisant nos duels.
Les gueguerres auxquelles nous nous abandonnons entre commentateurs(trices) sont d’autant plus anodines que nos hôtes nous permettent de communiquer directement entre nous, donnant ainsi une solution au problème de notre anonymat.
Philippe et Pascale n’ont jamais exigé de nous pour avoir le droit de commenter : « Aimez-vous les uns les autres ! »
Evidemment avec l’anonymat il y a des risques !
Par exemple :
Sommes-nous sûrs que Benalla n’est pas un pseudonyme ?
Qu’il n’est pas al-Baghdadi rasé ?
Que chassé d’Irak, il ne projette pas de faire de la France son califat, étant le Grand Remplacement à lui tout seul prouvant ainsi que Renaud Camus et Eric Zemmour ont raison ?
A voir l’intérêt que tout le monde lui porte, je serais tenté de le croire, d’autant plus qu’al-Baghdadi a disparu !
Pourquoi les autorités ont-elles mis le supposé Benalla en taule ?
Que sait la commission adéquate du Sénat ?
Les joueurs du PSG financés par le Qatar dont on connaît les liens avec Daech ne sont-ils pas des terroristes infiltrés en plus d’être des millionnaires ?
Pourquoi Trump a-t-il retiré ses troupes de Syrie ?
Ne préparerait-il pas, toujours anonymement, ses troupes à venir nous libérer une troisième fois d’un autre envahisseur venu de l’Est ?
On ne nous dit pas tout d’après Anne Roumanoff !
Quelqu’un complote ! Anonymement bien sûr.
Le Sénat c’est la lèpre pour Emmanuel Macron et pour Griveaux c’est la peste brune.
Oser encore nous demander d’avoir de l’indulgence pour ce sulfureux Benalla relève de l’inconscience ou d’une maladie mentale.
@ Pierre Blanchard
Guillaume Hannotin, qui ne cite aucun texte, fait de la philosophie politique, moi modestement je fais du droit constitutionnel.
Concernant ma réflexion sur les droits de l’homme, on peut être humaniste et conscient des réalités.
@ sbriglia
« C’est curieux cet excès de juridisme alors même que les seules conséquences de l’enquête seront d’avoir éclairé le peuple sur les errements du pouvoir.
Est-ce, à vos yeux, autant intolérable ? »
Je suis surpris que quelqu’un d’aussi fin que vous n’ait pas compris que pour le Sénat et sa fameuse commission, le sort d’Alexandre Benalla et les errements du pouvoir sont de second ordre. Ce qui compte d’abord pour la chambre haute, c’est de s’affirmer par rapport à l’exécutif, le cas échéant en outrepassant ses pouvoirs, et de justifier son utilité au moment où certaines voix (y compris chez les GJ) la mettent en cause.
Quant à être éclairé sur cette affaire, j’attends les conclusions de la justice qui dispose d’autres moyens et qui n’est pas animée par les mêmes préoccupations.
@ Achille | 24 février 2019 à 08:07
Vous reprochez à Mediapart de ne pas livrer le nom de ses sources ? Mais enfin, vous êtes né d’hier ou quoi ? Aucune presse ne donne ses sources. C’aurait été la Gestapo ou la mafia qui les demandent, ce serait pareil. Vous voulez tuer la presse et les donneurs d’info ?
Je sais que vous êtes macronien mais que cela ne vous empêche pas d’être un peu plus lucide.
@ Trekker
Excellente documentation. Dommage que vous vous fassiez bien rare depuis quelque temps…
Je crois savoir qu’un obus de César vaut quelques 65 000 euros. C’est ça ?
Déjà, du temps de Vauban, la valeur d’une fortification se mesurait au nombre de coups qu’il fallait pour créer une brèche car le coup de canon a toujours coûté cher.
Mais de nos jours, on ne compte pas.
D’autant qu’on n’a pas accès aux comptes. Ils étaient publics sous Louis XIV, mais pas aujourd’hui.
@ Patrice Charoulet
Il est en effet dommage pour le prestige de son blog, que P. Bilger tolère les anonymes, comme je ne comprends pas pourquoi certains intervenants de qualité comme Trekker le pratiquent.
Mais le pire est ceux qui utilisent un faux nom comme il y a lieu de le soupçonner concernant la voix d’Israël (si je cite le nom, je suis censuré).
Il faudrait non seulement que les noms soient affichés, mais que les intervenants se présentent. On y verrait plus clair.
@ Achille | 23 février 2019 à 16:34
▬ « …article du Monde sur les sénateurs conservateurs »
L’article écrit : soupçonné ; et vous vous affirmez donc sans preuve que c’est vrai ; comme si c’était les mêmes sénateurs aujourd’hui, voire eux qui étaient dans la Commission qui a enquêté sur l’affaire Crase-Benalla ; mais pourquoi pas.
▬ « n’ont aucune valeur légale »
Et depuis quand ?
En droit la preuve est libre, même acquise illégalement.
Rien n’interdit d’enregistrer quelqu’un ; ce qui est interdit, c’est vouloir porter atteinte à l’intimité de la vie privée.
Filmer un délit ou un crime, enregistrer un délit ou un crime n’est pas illégal.
@ l’Honorable Honoraire

▬ «…selon un dernier sondage…»
Les sondages sans qui l’Honorable Honoraire n’aurait rien à dire sur la gestion du pouvoir ; à qui il voue un culte ; sa source de vérité.
La phrase est extraordinaire en elle-même : selon un dernier sondage.
C’est selon lui, selon une chose, une chose parle avec l’Honorable Honoraire, une pierre, une montagne, un verre, une tasse, un sondage, tout simplement de l’animisme.
La seule volonté d’un sondage vient de ses auteurs, il est borné, orienté.
Le voilà cet objet du plaisir : https://frama.link/9d4XR13a
Fait par Internet, avec lequel nous ne pouvons rien savoir, puisqu’il jouit d’un anonymat total et dont la loi n’autorise pas à appeler cela sondage, quand c’est fait par Internet.
Il est matériellement impossible que l’échantillon soit représentatif car fait par Internet, de fait anonymement, et sur la base du volontariat. Un échantillon de volontaires ne peut pas être représentatif, puisque c’est qui veut, comme il veut, quand il veut, ainsi du hasard pur.
Inscrits sur les listes électorales : 47 293 103 de personnes.
929 personnes interrogées, soit : 0,0019 % des inscrits.
Mais seulement 474 personnes disent aller voter, soit : 0,0010 %
Nous pouvons chercher indéfiniment où se trouverait le rapport au réel, mais nous n’aboutirions à rien avec des taux de 0,0010 % à 0,0019 %.
0,0010 % comparé à 99,999 % avec une marge d’erreur, serait de la science nous dit-on.
À cela s’ajoute une erreur, ce n’est pas un truc BVA-Le Point comme annoncé, mais :
La Commission des sondages, haute autorité indépendante, n’a toujours pas publié la notice du truc. https://frama.link/mpxVJntp
@ Ellen | 25 février 2019 à 00:04
« Vous reprochez à Mediapart de ne pas livrer le nom de ses sources ? Mais enfin, vous êtes né d’hier ou quoi ? Aucune presse ne donne ses sources. »
Il n’en demeure pas moins que pour être prise en compte dans un procès, toute information doit être validée par un organisme compétent. Et heureusement car vivre dans un monde où chacun de nous peut être livré aux juges à la moindre délation deviendrait vite insupportable.
Concernant les écoutes de Benalla et Crase, les enquêteurs chargés de vérifier la véracité des « preuves » laissent entendre qu’il pourrait s’agir d’un montage provenant de plusieurs enregistrements.
https://www.lejdd.fr/Societe/enregistrements-benalla-les-enqueteurs-nexcluent-pas-la-possibilite-dun-montage-3863012#xtor=cs1-4
C’est Richelieu qui disait : « Qu’on me donne six lignes écrites de la main du plus honnête homme, j’y trouverai de quoi le faire pendre. »
Aujourd’hui, avec les écoutes téléphoniques et le traitement numérique du son, c’est beaucoup plus facile, c’est sûr !
Ne vous inquiétez pas trop pour ma lucidité de « macronien ».
Je vous suggère plutôt de vous préoccuper de la vôtre. Ceci étant dit sans malignité, bien sûr ! 🙂
Le polonysme gagne les esprits, et comme on accuse celui qui dénonce le meurtre d’être le meurtrier, les extrêmes dénoncent ceux qui nous en gardent de nous y précipiter, préparant l’alliance de Le Pen et Mélenchon :
« Une charge qui fleure bon le complotisme
On connaît les clichés qui collent aux basques des modérés en France : mollassons, supplétifs, girouettes… Germaine de Staël et Benjamin Constant apparaissent pourtant comme des punks comparés à nos activistes actuels.
La charge de Natacha Polony contre ces fachos de centristes fleure bon le conspirationnisme. Le centriste, forcément, complote contre « le peuple ». Ce peuple essentialisé, glorifié… Le centriste ne cherche pas à défendre la démocratie, mais « un système économico-politique considéré comme le meilleur pour garantir la stabilité et la prospérité ».
Le centrisme est désormais l’autre nom de l’« autoritarisme ». Sa figure de proue n’est autre que Macron… Le macronisme est un totalitarisme. Si l’on suit bien ce raisonnement, et si l’on observe méticuleusement son vocabulaire, la France libre de 2019, c’est l’alliance des mélenchonistes et des lepenistes… »
https://www.lepoint.fr/politique/sebastien-le-fol-fachos-de-centristes-19-02-2019-2294550_20.php#xtmc=le-fol&xtnp=1&xtcr=1
M. Macron, après avoir snobé les maires de France, a tenté de se racheter avec son grand Barnum qui n’a convaincu que ceux qui voulaient bien l’être.
Mais rien n’a changé sur le fond et les hommes du Régime continuent de se comporter envers les maires comme des gauleiters méprisants :
« Devant le fait accompli et sans aucune information préalable, je dois gérer une anxiété compréhensible de la population aurillacoise. »
https://actu.orange.fr/france/terrorisme-castaner-interpelle-par-un-maire-mecontent-magic-CNT000001d9DAF.html
Notons que ce terroriste déchu de la nationalité française est logé à l’hôtel aux frais de la princesse alors que des travailleurs pauvres sont parfois obligés de dormir dans leur voiture…
Ubu continue de bien se porter, merci pour lui.
@ Ellen | 24 février 2019 à 15:20
« Ne vous inquiétez pas breizmabro. Achille adore la provoc et la moquerie »
Je ne m’inquiète pas évidemment mais contrairement à vous je ne crois Achille ni provocateur ni moqueur, je crois qu’il dit se qu’il pense tout simplement, et au premier degré.
Ne pas confondre humour et moquerie. Dans l’humour il y a de la désinvolture alors que dans la moquerie il y a du sarcasme.
————-
@ Marc GHINSBERG | 25 février 2019 à 00:03
«(…) pour le Sénat et sa fameuse commission, le sort d’Alexandre Benalla et les errements du pouvoir sont de second ordre. »
Il ne fallait alors pas que Manu leur fournisse le bâton Benalla pour se faire battre en disant devant un parterre de groupies et face caméra « le seul responsable c’est moi, qu’ils viennent me chercher ! »
Les sénateurs ont saisi le bâton qu’on leur tendait et ils s’en servent habilement.
Et nous, comme disait Voltaire, nous jugeons les hommes politiques comme le parterre juge un opéra, sans connaître la musique.
@ Xavier NEBOUT | 25 février 2019 à 00:38
Sacré Xavier, toujours le mot pour rire.
@ Xavier NEBOUT |e 25 février 2019 à 00:23
« Je crois savoir qu’un obus de César vaut quelques 65 000 euros. C’est ça ? »
Exact.
Environ la moitié de nos tirs d’obusier Caesar depuis le début de cette opération, ils sont des obus éclairants. Cela a au moins le mérite de limiter les dégâts sur les civils, et les infrastructures de Hajin.
En moyenne depuis le début de ce conflit les frappes françaises (aviation et artillerie) représentent 5 % de la totalité de celles de la coalition. Vu que ces dernières sont dans leur immense majorité le fait de l’armée US, la France peut s’enorgueillir de ne toucher que peu de civils et infrastructures non militaires. Mais cela par manque de moyens disponibles, seuls 4 ou 5 obusiers Caesar déployés pendant tout ce conflit, et non par volonté stratégique humanitaire !…
@ Aliocha
« Le centrisme est désormais l’autre nom de l’« autoritarisme ». Sa figure de proue n’est autre que Macron… Le macronisme est un totalitarisme. »
Depuis quelques années, il y a tout de même bien eu un certain nombre de lois démentielles – dont celle portant sur le grotesque « mariage pour tous » – qui ont été votées par des extrémistes et des fous furieux qui appartiennent plutôt au « centre »…
J’ai donné sur le billet consacré à M. Blanquer des liens concernant sa vision assez spéciale de « l’école de confiance ».
Ce n’est pas quelqu’un appartenant à la soi-disant extrême droite qui est à la manœuvre dans ces exemples pour le moins contestables d’endoctrinement voire de perversion de la jeunesse.
« La naïveté comme politique ! »
Les photos de Macron avec des SDF (25 février) étaient-elles une « opération de com’ ? (Huffpost)
« Ces clichés abondamment partagés par des soutiens du chef de l’Etat sur les réseaux sociaux, ont ensuite été repris par ses détracteurs pour dénoncer une stratégie de communication, certains pointant la promesse déçue d’offrir un hébergement d’urgence à tous les SDF avant la fin 2017 ou encore la baisse des crédits pour l’aide au logement »
Moi j’dis que ce n’était pas de la com’ ! Pas plus en tout cas que quand NKM est allé « tirer des tafs » avec des SDF en 2013…
Les gens sont ‘vraiment trop injustes’ envers les hommes politiques.
Ou trop naïfs 😉
@ calamity jane | 24 février 2019 à 10:05
« Dispensez-nous de vos commentaires concernant les anonymes qu’il faut virer des réseaux sociaux, Patrice Charoulet »
Moi je veux bien publier sous mon nom : Nolwenn Leroy au lieu de Breizmabro mais je crains que mon homonyme, célèbre, même si elle a longuement vécu à Saint-Renan (Finistère) (là où Totor amenait sa maîtresse en vacances pour le bon air) ne partage pas mes commentaires et finisse par me faire un procès.
Du coup je vais garder breizmabro par sécurité, n’en déplaise à PC.
Adéo calamity jane 😉
@ ch Aubert | 24 février 2019 à 00:51
« L’irréalisme des élites françaises porte un nom en psychiatrie : quérulence paranoïaque (les élites sont en projection psy sur le monde des non-élites)
Elites folles sont des fanatiques, leurs incantations-mantras-storytelling des croyances, pas des politiques…
Pas de naïveté politique en vue, quérulence élitaire en marche. »
Vous ne croyez pas si bien dire.
Les médias s’y mettent aussi. Dimanche midi j’écoutais sur France Inter l’émission « Questions politiques » consacrée à Nicolas Dupont-Aignan.
Poussé dans ses retranchements par le tribunal médiatique, NDA n’a pas cédé.
Maintenant que le soi-disant antisémitisme des GJ a fait long feu, une des journalistes a fini par déclarer que des gens comme Eric Drouet, Maxime Nicolle, Etienne Chouard étaient des gens « bizarres ».
@ Xavier NEBOUT | 24 février 2019 à 11:01
« Nous aurions pourtant beaucoup à apprendre des préceptes moraux de l’Islam. »
Eh bien voilà. Nous y sommes. Outre qu’une assertion aussi outrageante amène à poser la question : lesquels ?, nous avons ici une illustration de cette étrange tendance à la convergence, chez certains Occidentaux, entre l’antisémitisme, le christianisme, l’islam et le nazisme.
L’un des plus beaux spécimens de cette famille de pensée fut le philosophe Roger Garaudy. Dirigeant important du parti communiste, il s’était déclaré chrétien convaincu à son adhésion, en 1933. Après son exclusion du PCF, il se convertit à l’islam. Enfin, il prêcha la négation de la Shoah. Inutile de dire qu’il a aussi nié les atrocités de la dictature russe. Et qu’il a accusé le gouvernement américain d’avoir organisé le 11-Septembre.
Rappelons la responsabilité toute particulière de la France dans la fuite du grand mufti de Jérusalem, Hadj Amin al-Husseini, au lendemain de la guerre. Complice actif de Hitler dans l’extermination des Juifs, fait prisonnier par l’armée française et assigné à résidence à Paris, il bénéficia d’un surprenant régime de faveur, qui rappelle beaucoup celui que la France accorda trois décennies plus tard à l’imam Khomeiny.
Réclamé par les Britanniques comme criminel de guerre, il fut exfiltré vers l’Égypte avec l’aide de filières franco-syriennes (à nouveau à l’œuvre aujourd’hui chez les poutinistes français). Dans l’ignorance du ministre des Affaires étrangères. Tandis que la police fermait les yeux.
Le mouvement « palestinien » contemporain, avec son antisémitisme génocidaire, possède des liens directs avec le nazisme ; non seulement idéologiques, mais historiques, opérationnels. Hadj Amin al-Husseini fut le précurseur de l’OLP. Yasser Arafat, jeune, fut entraîné au tir par des nazis. D’authentiques soldats de l’armée hitlérienne, réfugiés en Égypte. Pays qui fut l’une des destinations de choix des officiers nazis fuyant l’Europe. L’Égypte, pays natal de Yasser Arafat, est l’un des plus importants foyers mondiaux de l’islamisme fondamentaliste et terroriste.
On retrouve ce courant dans une partie de l’antisémitisme français contemporain :
« Les djihadistes sont partis dans le même état d’esprit que celui des brigades internationales en Espagne, et pour une cause beaucoup plus noble, et en faisant beaucoup moins de morts que la racaille communiste qui a tué sans compter prêtres religieux et moines. »
Les djihadistes, ce sont un peu des communistes. Les communistes ont tué des prêtres, et ça c’est mal, mais l’intention du communisme (comme celle de Roger Garaudy) était bonne. « L’état d’esprit » de ceux qui partaient se battre avec les Brigades internationales était le bon. Le communisme était un moyen d’imposer les valeurs chrétiennes de façon plus virile, et en cela il est excusable.
D’ailleurs il a été sublimé par Poutine (qui a présidé à une incroyable réhabilitation du stalinisme en Russie, les poutinistes oublient de le mentionner) :
« En somme, soit nous retrouvons notre christianisme d’État – avec d’autres prêtres que le ramassis d’homosexuels qui infeste l’Église catholique – soit nous composons avec l’Islam… Poutine a compris, lui. C’est pourquoi en autres bonnes raisons, nous serions bien inspirés de nous tourner vers lui. Que la sainte Russie sauve l’Occident ! »
On retrouve là un courant très présent actuellement dans l’extrême droite française, que j’appellerais le christianisme-dans-ta-g… Prends ça, incroyant ! D’ailleurs, Xavier Nebout le revendique ouvertement : il veut un christianisme d’État.
C’est naturellement une hérésie, c’est parfaitement anti-chrétien en termes théologiques, mais la foi de ces nouveaux convertis est récente, bricolée et agressive. En fait, elle emprunte beaucoup à l’islam.
Il est exact que l’orthodoxie est une religion d’État en Russie. C’est tellement vrai que l’Église orthodoxe est en pratique une branche du KGB depuis 1941, et l’est restée depuis. C’est bien cela qui attire les poutinistes français, entre autres choses.
Leur ignorance et leur hypocrisie éclatent lorsqu’on considère que si la majorité des Russes se disent orthodoxes, une grande part de ces « croyants » affirment simultanément… ne pas croire en Dieu, tandis que la fréquentation des offices est carrément dérisoire. Absolument personne ne va à la messe en Russie. Quant à la conduite individuelle des Russes (pour ne pas parler de leurs dirigeants civils et « religieux »), elle ne saurait être davantage éloignée des préceptes chrétiens.
Tout cela s’accompagne de tartines de mensonges auto-justificatoires et grotesques :
« Les islamistes ont-ils commis des crimes tels que les innombrables ‘Oradour-sur-Glane’ (avant révision) commis par les colonnes infernales en Vendée ? »
Euh… oui. Amplement. Sans problème, si c’est ça votre genre de beauté. Dois-je mettre des liens vers des vidéos bien connues ? Il y a quelques jours, les forces spéciales britanniques, qui ont pris Baghouz, le dernier réduit de l’État islamique en Syrie, ont découvert une cinquantaine de têtes d’esclaves sexuelles yazidies dans des poubelles. Ça vous ira, comme atrocités ?
Au passage, je rappelle qu’il s’agit là de soldats britanniques. Membres de l’OTAN. Tout comme nous, donc. De même, c’est la « coalition internationale » dont fait partie l’armée française, qui a liquidé dernièrement, en Syrie, Fabien Clain, l’un des principaux responsables des attentats de 2015.
C’est aussi la coalition internationale qui a tué la plupart des autres chefs islamistes impliqués dans cet attentat, et d’autres. En pratique, cela veut dire, bien souvent, l’armée américaine. Et non la « Sainte Russie », que nos improbables islamo-chrétiens appellent à leur secours.
« Ont-ils fagoté une vingtaine de moines avec du barbelé avant de les arroser d’essence et de les faire brûler vifs ? »
Oui, bien sûr. Vous vivez dans une grotte ?
On relèvera, pour la millième fois, la « logique » whataboutiste consistant à affirmer que puisque telle atrocité, commise à telle époque par tel pouvoir, serait supérieure ou égale en cruauté à tel autre méfait, commis à une toute autre époque et par un tout autre pouvoir, alors ce dernier est parfaitement exonéré de tout crime et il serait du dernier mauvais goût de le lui reprocher.
Non seulement c’est d’une imbécillité absolue, mais c’est, évidemment, parfaitement anti-chrétien. En revanche, c’est tout à fait compatible avec la « pensée » musulmane.
On le voit dans ce commentaire, qui non seulement défend l’islam, mais procède carrément à un « coming-out » djihadiste… prétendument au nom du christianisme : la cause des djihadistes est noble, et en plus ils n’ont pas fait beaucoup de morts.
______
@ Giuseppe | 24 février 2019 à 14:21
Après avoir retourné dans tous les sens votre réponse de 25 lignes à ma question, j’en conclus que le sens en est simple : non.
J’attire votre attention sur le fait qu’en mai 1968, aussi, les gens étaient tout émerveillés de se retrouver ensemble, de fraterniser, de parler à des inconnus dans la rue, etc. Et puis ça s’est arrêté, parce que ces choses n’ont qu’un temps.
Vous venez de me dire (si j’ai bien compris) qu’après avoir assisté à plusieurs réunions du Grand débat près de chez vous, vous avez constaté un grand enthousiasme des participants, décidés à s’impliquer dans la gestion du pays.
Je constate qu’aucun d’entre eux n’a ne serait-ce qu’évoqué le problème qui produit les maux à l’origine de la révolte, à savoir la dépense publique délirante.
Quant à leur prétendue motivation à s’impliquer, vous savez fort bien que passés les premiers moments, il arrivera ce qui arrive toujours : seule une toute petite minorité s’impliquera vraiment, parce que prendre des responsabilités exige des sacrifices, du temps et une infinie résistance aux avanies.
C’est bien pourquoi, dans toutes les époques et sous tous les régimes, le pouvoir n’a été exercé que par une minorité — élue ou non, c’est une autre question.
C’est d’ailleurs la même chose qui se passe dans les entreprises, les associations et ainsi de suite. La démocratie directe n’existe pas, c’est une utopie.
S’obstiner dans cette illusion, c’est prendre le risque qu’on vous prenne au mot, et qu’effectivement des institutions de « démocratie directe » soient mises en place, lesquelles seront inévitablement confisquées, au bout de quelques mois, par les révolutionnaires professionnels.
Comme cela se passe, par exemple, dans les fameuses « assemblées générales » d’étudiants « en grève » : ceux qui veulent travailler et sont moins retors que les autres ont autre chose à faire que de s’assembler généralement, et le résultat s’observe à l’œil nu : c’est la dictature des subversifs.
Au fait, je vous signale que c’est l’ensemble du pays qui fonctionne sous le règne de la « démocratie directe et participative » depuis un certain gouvernement communiste de 1945 : « gestion paritaire » de la Sécurité sociale (véritable État dans l’État), « démocratie sociale » avec des syndicats subversifs, non représentatifs mais désignés pour l’éternité par l’État, « troisième tour social » susceptible de remettre en cause le moindre vote populaire, et ainsi de suite.
Vous voulez continuer ? Vous voulez vraiment remettre une pièce dans le manège rouge vif, après l’avoir repeint en jaune ? Je vous renvoie au titre de cette page : « La naïveté comme politique ! »
Dans l’affaire Benalla, ne pouvant attaquer les sénateurs sur le contenu de leur rapport, on les attaque sur leurs motivations, du moins celles qu’on leur attribue. Cela trahit le manque d’arguments de leurs détracteurs.
@ Claude Luçon | 24 février 2019 à 22:08
Vous avez bien raison, c’est ridicule. La plupart du temps je laisse dire. Mais de temps en temps je réagis, même si ça ne sert pas à grand-chose.
@ Marc GHINSBERG 18h29 @Gavroche
« Tout ce que vous rapportez est fort intéressant mais n’a aucun rapport avec la question de savoir si le Sénat a outrepassé ses pouvoirs. »
Pour moi non, mais peu importe !
La seule question qui vaille c’est: la commission d’enquête dit-elle le vrai ou s’en approche-t-elle ?
Son rapport, que j’ai lu, à la différence de Griveaux, est édifiant.
S’il n’y avait pas eu Le Monde, puis Mediapart, deux médias que je n’apprécie guère par ailleurs, pour révéler les turpitudes de Benalla, puis enfin le Sénat pour en tirer des enseignements dignes d’intérêt, le chargé de mission factotum des Macron aurait fait prospérer sa petite entreprise au sein même de la présidence de la République avec le soutien d’un oligarque russe…
Incroyable mais vrai !
Vidéo choc ! Les a-t-on recensés et fichés S ?
https://www.youtube.com/watch?v=lPisFCxS9P8
@ Robert Marchenoir | 25 février 2019 à 20:41
Bob – je me permets -, sur le fond vous avez raison, l’abnégation, la combativité, et l’investissement au bout du compte peuvent s’essouffler en général sur le long terme, je pense que c’est sur cela que compte le gouvernement.
J’ai dit que la démocratie doit être partiellement représentative dans des cadres à définir avec la possibilité d’un droit de vote, ce qui jusqu’à présent à ma connaissance n’a jamais été instauré. Je parle pour la politique de proximité, avant de monter en puissance.
Je pense que si tout rentrera dans l’ordre, un état de veille va s’instaurer, dans le sens où la puissance d’Internet permet de mobiliser en très grand nombre et dans des délais très courts sans forcément avec des leaders, cela est une vraie nouveauté et une vraie force d’action.
D’autre part une inconnue sur laquelle vous avez mis le doigt est comment va muer ce phénomène ? Aujourd’hui bien malin celui qui pourra répondre.
Le tocsin est la puissance des réseaux sociaux qui désormais remplacent toute propagande, d’ailleurs reléguée aux oubliettes y compris celle des syndicats.
Le soutien des gens, bon gré mal gré, adossé à toutes les peurs exacerbées, se maintient à un niveau exceptionnel de 40 à 50 % depuis trois mois… Cela laisse songeur.
Ne pas y voir un système organisé politique, simplement une majorité de blocage, laquelle désormais a pris place sur un simple écran à défaut des urnes.
Reste une participation représentative à inventer et à mettre en marche, sinon des soulèvements sporadiques se maintiendront quoi qu’il puisse arriver. 9 000 000 de personnes sous le seuil de pauvreté c’est sans aucun doute insupportable et ne peut que générer des soubresauts parfois violents.
Bob – je me permets -, qui vivra verra, l’écran du smartphone est devenu la réclame d’antan, et pour le réveiller il suffit de le toucher du doigt et il se transforme en arme de persuasion redoutable, redoutée peut-être ? L’avenir le dira je n’ai vraiment pas de boule de cristal pour deviner ce qui va arriver.
Eh ben ça y est, la fiche est publiée sur le site de la Commission des sondages avec deux pages qui n’apparaissent pas dans le document que diffuse BVA, la page des questions réellement posées et une grille sur laquelle ils mettent ceux qu’ils prétendent avoir interrogés par Internet comme échantillon de volontaires ; où l’on ne peut rien vérifier, ni l’identité, ni l’âge, ni le sexe, ni la profession, ni la nationalité et si ce sont les mêmes personnes qui répondent plusieurs fois.
Et c’est bien la Tribune et non Le Point – N°8802 !
https://frama.link/unYX35FW
Pondéré veut dire qu’ils appliquent arbitrairement une formule mathématique pour changer les chiffres, ainsi ils pondèrent quelque chose d’aléatoire pour prétendre s’approcher de la vérité, du réel.
Les gens qui font référence aux sondages, je me demande si l’on ne devrait pas vous retirer tous vos titres universitaires, diplômes, vos titres honorifiques : d’Honorable Honoraire ; vous interdire la carte de presse, vous retirer le droit de vote.
Quelle différence entre l’horoscope, la numérologie et les sondages ?
Ils relèvent tous de la croyance, de la dévotion, pas de l’intelligence.
@ Ellen | 25 février 2019 à 21:49
▬ « Les a-t-on recensés et fichés S ? »
Et vous ?!
Vu votre racisme à deux balles, votre anti-France !
▬ « Vidéo choc ! »
Sans aucun rapport avec le sujet, à l’ordinaire, c’est cela que l’on appelle du trollage.
Qui traduit des obsessions par ailleurs chez la madame !
Et choc de quoi ?! C’est juste un slogan publicitaire, une accroche pour attraper les gogos, comme le prix du Nutella !
Qui a tourné cette vidéo, quand, pour quelle émission ? Rien n’est indiqué, tu parles d’un choc ?!
L’on nous parle que la bonne femme qui aurait rejoint le Daech, donc elle date d’avant la chute des autres empaffés.
Ellen nous la joue résistante à la fin la guerre elle ?!
Maurice Papon, sors de ce corps !
– Vidéo choc, comment rater son clafoutis ?!
– Vidéo choc, le gynécologue confond frottis et toucher rectal parce qu’elle avait une burqa, bien qu’il pensait lui vérifier ses amygdales !
@ Elusen | 26 février 2019 à 05:31
Vous ne vous êtes jamais avoué que vous étiez la risée et la honte ?! Consultez votre frama.link et cherchez bien comment parvenir à soigner vos neurones cramés par votre idéologie imbécile.
Du vent Elusen-Gaspary !!
@ Ellen | 27 février 2019 à 10:33
Vous êtes une raciste qui ne sait même pas ce qu’est la France, une anti-Française car vous ne respectez même pas la Constitution française.
Vous êtes comme les Le Pen qui n’ont jamais été nationalistes !
Le nationalisme se rattachant à la Nation, la Nation française étant une fédération de plusieurs peuples qui s’organisent autour d’un projet commun : la Constitution française.
Eux et vous n’avez jamais défendu les six peuples Amérindiens d’Amazonie française, pas plus que les Maoris, Mahorais, Basques, Catalans, Occitans, Kanaks, Corses, Wallisiens, Bretons, Flamands, Futuniens, etc.
Mahorais dont la population est à 99 % noire et musulmane, donc légitime en France, car non immigrée, naturellement chez eux en France.
Vous ne savez même pas que la France fait plus de 13 millions de km2.
Vous ne savez même pas que la France a une frontière commune avec 36 pays, dont l’Australie, le Canada, le Mozambique, le Venezuela, le Brésil.
Vous ne savez même pas que la langue française est faite de mots venant de l’arabe ou ayant un radicalaire arabe : sucre, café, tasse, orange, douane, taxe, jupe, matraque, rame, ballotage, magasin, sorbet, sirop, abbé, abricot, etc.
Et surtout le truc que vous préférez chez les Arabes : l’alcool !
@ Elusen | 27 février 2019 à 22:20
Vous n’avez trouvé personne (hors du virtuel) sur qui cracher votre venin de serpent ?
Pire crétin que vous, ça n’existe pas. Vous vomissez votre haine parce qu’on vous tient tête. Allez voir vos 72 vierges et sortez de ma vue !!
Allez ouste !!
@ Ellen | 28 février 2019 à 01:07
«…cracher votre venin de serpent »
Et pourtant, pour qui sont ces serpents qui sifflent sur votre tête ?
La langue de vipère vous va à ravir !
Vous êtes une obsédée, même dans un fil de discussions qui ne concerne pas la religion, vous trouvez le moyen de venir vendre vos mouscailles.
Vous êtes une anti-France !
La France, vous l’aimez ou vous la quittez ; c’est 143 langues, plusieurs peuples, dont des personnes noires naturellement en France, du 13 millions de km2, 36 frontières, alors quittez-là !
Voilà quelque chose de plus intéressant que les élucubrations de certains, puisque des choses sans rapport peuvent être dites, au moins cela correspond à la naïveté en politique.
La Procureure générale (ministre de la justice fédérale au Canada), une Arménienne, a été rétrogradée du jour au lendemain comme ministre des anciens combattants.
Un journal a enquêté et révélé qu’elle a été rétrogradée pour avoir refusé d’être corrompue, elle a voulu garder sa probité, son intégrité, son honneur intacts.
Elle a fini par démissionner et reprendre son poste de députée fédérale, c’est une ancienne avocate de la Couronne (procureure, le Canada ayant une Reine. Le pénal est fédéral au Canada). Au Canada pour être ministre, il faut avoir été élu député.
Une firme d’ingénierie SNC-Lavalin prise dans plusieurs affaires de corruption, de détournement de fonds, de fraudes, de surfacturations a tout fait pour ne pas être poursuivie au criminel et a cherché à obtenir un accord (système anglo-saxon). La ministre a refusé qu’il n’y ait aucune condamnation au pénal.
Le problème, c’est que la Procureure générale est aussi l’avocate du gouvernement, ce sont ses titres, donc elle est tenue par la confidentialité professionnelle avocat-client.
Le Premier ministre fédéral et son parti ont donc attaqué publiquement, dans les médias, l’ancienne Procureure générale, puisqu’elle avait l’obligation de se taire. La presse a été scandalisée du coup il a dû présenter ses excuses, attaquer quelqu’un à qui il est interdit de parler, ce n’est pas passé.
Sous la pression, il a fini par lever partiellement son interdiction de parler afin qu’elle puisse se défendre, mais elle s’est fait assister d’un ancien juge à la cour suprême.
Il y a une nouvelle pression sur le Premier ministre fédéral, sur laquelle, pour l’heure, il ne lâche pas, il appelle systématiquement cette femme par son prénom : Jody, il l’infantilise et comme c’est une Amérindienne et qu’il a un problème de violence grave à leur endroit de la part des descendants de colons, cela devient problématique.
Jamais il n’a dit, pour l’heure : Madame Wilson-Raybould.
L’affaire devient un scandale d’État au bon Royaume du Canada.
GRC (Gendarmerie Royale du Canada – c’est la police fédérale).
Émission de 1h40, en partie sur le sujet :
https://ici.radio-canada.ca/widgets/mediaconsole/medianet/8050411
SNC-Lavalin, c’est toujours intéressant de voir ce qui se passe ailleurs et la naïveté politique de certains.
Une précision s’impose, le gouvernement fédéral de Justin Trudeau a fait voter l’année dernière une nouvelle loi qui permet de ne plus poursuivre au pénal une entreprise, mais de passer un accord avec une forte amende ; or cette loi a ouvertement été écrite pour projeter SNC-Lavalin.
Il y a eu une perquisition au siège social de SNC-Lavalin qui a duré, tenez-vous bien, trois jours.
Sur cette corruption, il y a eu une Commission d’enquête dans l’État fédéré du Québec, présidée par une Juge, la Commission Charbonneau.
Le but de SNC-Lavalin est de courir les délais pour ne pas être condamné, il y a un arrêt Jordan de la Cour suprême canadienne qui impose qu’un accusé soit présenté devant un juge dans un délai de 18 mois pour une Cour provinciale et 30 mois pour une Cour supérieure.
Cet arrêt fait scandale au Canada, car des violeurs, des pédophiles, des meurtriers, des mafieux ont été relâchés et ne peuvent plus être jugés.
Arrêt – R. c. Jordan, 2016 CSC 27, en français ou en anglais :
https://scc-csc.lexum.com/scc-csc/scc-csc/fr/item/16057/index.do
Justin Trudeau est un député fédéral d’une circonscription fédérale dans l’État fédéré du Québec. Le siège social de SNC-Lavalin est au Québec. Il y aura des élections fédérales le 21 octobre 2019, il est donc en année électorale.
Au Canada, que cela soit fédéral au fédéré, l’on ne peut être ministre que si l’on a été élu député.
♦ Trois journalistes spécialistes des questions politiques et deux professeures de droit qui parlent de la crise politique et juridique
https://ici.radio-canada.ca/widgets/mediaconsole/medianet/8051027
♦ Une émission sur SNC-Lavalin pour comprendre l’ampleur de la corruption, à télécharger.
– QUSM = hôpital universitaire et centre de recherche médical.
– PPP = partenariat public privé.
http://dl.free.fr/getfile.pl?file=/iP1UaEi7
Jane Philpott, Ministre fédérale du Canada, Présidente du Conseil du Trésor, en soutien à Jody Wilson-Raybould, et pour la défense de l’indépendance de la Justice, vient de démissionner.
Elle refuse d’avoir à être solidaire du gouvernement et d’avoir à le défendre, alors que cela va contre ses principes. Elle n’a plus confiance dans le gouvernement dit-elle.
Et la phrase qui tue de sa lettre de démission rendue publique :
Il peut y avoir un coût à agir selon ses principes, mais il y a un coût plus élevé à les abandonner.
https://jphilpott.liberal.ca/news-nouvelles/statement
Là, pas de naïveté en politique !
Les anciennes ministres, redevenues députées, ont été virées par le Premier ministre du groupe parlementaire (caucus).
La raison est très drôle.
L’ancienne ministre de la Justice et Procureure générale en a eu marre qu’on l’accuse de mentir, ou d’avoir des difficultés à comprendre ce qu’on lui disait et de surinterpréter, elle a donc donné au comité de justice du Parlement la preuve irréfutable que l’on a fait pression sur elle pour qu’elle intervienne dans un dossier judiciaire de corruption.
La preuve est un enregistrement audio d’un haut fonctionnaire du bureau du Premier ministre qui lui fait des menaces voilées, avec plein de sous-entendus.
Le fait qu’elle est enregistrée scandalise le Premier ministre et ses soutiens, pas le fait qu’elle est la preuve irréfutable de la tentative d’extorsion de signature.
La victime a la preuve, c’est cela qui scandalise, c’est grandiose.
Ce qui est intéressant,c’est de voir la différence de traitement entre anglophones et francophones. L’entreprise corrompue étant francophone, les francophones viennent la défendre malgré tout.
Pour ceux qui ont des difficultés en anglais, l’icône (cc) qui apparaît sur la vidéo en bas à droite permet d’avoir les sous-titres.
▪ Chaîne publique > anglophone <
▪ Chaîne privée > anglophone <; il faut remonter plus haut pour avoir le lecteur vidéo.
▪ Chaîne publique > francophone <