Ce n’est pas tomber dans un pessimisme peu patriotique que de considérer que le nouveau gouvernement n’est pas la meilleure équipe de France possible.
Il y a des raisons structurelles, tenant au clivage de notre univers politique et au poids des appartenances partisanes qui empêcheront toujours, quels que soient le président de la République et le Premier ministre, d’opérer un choix garantissant que les plus compétents seront choisis. Pourtant, à gauche, il y aurait des personnalités qui objectivement mériteraient d’être distinguées, et réciproquement si la droite était dans l’opposition.
Mais, à examiner la composition de ce gouvernement avec ce tout jeune Premier ministre dont j’attends beaucoup pour la France et sur lequel j’ai déjà trop parlé et écrit, je me sens contraint sinon de n’émettre que des critiques du moins de m’étonner pour certaines de ses options.
Avant, il me semble honnête, au regard de ce que je n’hésiterais pas à appeler mon immaturité politique, d’avouer ma satisfaction citoyenne devant telle ou telle exclusion ministérielle. Principalement celle de l’ancienne ministre de la Culture qui a été remplacée par Rachida Dati. Celle-ci substituera à une vision partisane, moins populaire que parisianiste, injuste dans ses dénonciations, une politique plus équilibrée qui n’oubliera pas la France des territoires. Quand on songe que nous aurions pu voir distinguée Claire Chazal, on mesure ce à quoi on a échappé !
Ce contentement admis, que de coups fourrés, d’incongruités, de ressentiments, de contradictions et de troubles connivences !
Que le président de la République ait répudié ce à quoi il s’était engagé en 2017 pour les mises en examen au sujet d’éventuels ministres, n’est que trop fréquent avec lui. Il se soucie comme d’une guigne des promesses qu’il a faites, de leur transgression et, plus globalement, de la moralité publique de ceux qu’il a décidé de sélectionner.
La manière dont on cherche à faire croire à un resserrement et à une cohérence du gouvernement est surprenante. Un manque catastrophique : pas de ministre de plein exercice consacré au logement, le problème social prioritaire. Catherine Vautrin qui sera une ministre de qualité est chargée d’un champ colossal. Stéphane Séjourné se retrouve au Quai d’Orsay, sans que nous soyons assurés, derrière cette surprise, d’autre chose que d’une promotion opportuniste, avec Olivier Véran qui le remplacerait comme tête de liste pour les élections européennes, après que Bruno Le Maire a refusé ce cadeau empoisonné.
Avoir confié à la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, en pleine préparation des Jeux olympiques, le redoutable ministère de l’Education nationale est une absurdité choquante. Quelle est sa compétence, sa légitimité, les garanties qu’elle donne pour la continuation des chantiers ouverts par Gabriel Attal ? Celui-ci risque d’emporter avec lui à Matignon nos espérances déçues sur ce plan capital. Je ne tiens pas pour rien le fait que Gabriel Attal ait désiré expressément nous rassurer sur l’avenir de ce ministère, ce qui confirme mon inquiétude.
Double ressentiment du président de la République.
Il a fait sortir du gouvernement certains de ses « frondeurs » pourtant bien respectueux à l’occasion de la loi Immigration. Ils ont commis le crime de lèse-Macron ! Ainsi Clément Beaune qui a pourtant été un excellent ministre (quand il n’était pas obsédé par le Rassemblement national…), malgré sa contrition, est renvoyé.
Et il était hors de question de pardonner aux Républicains l’humiliation qu’ils lui avaient fait subir lors des péripéties de cette même loi. Alors que le Premier ministre avait promis à Eric Ciotti de ne procéder à aucun débauchage individuel, il est manifeste que le président n’a pas voulu tenir l’engagement de Gabriel Attal : il a fait débaucher Rachida Dati (immédiatement exclue par Eric Ciotti), sous l’influence délétère de Nicolas Sarkozy inspiré par la double obsession de continuer à nuire à la droite qu’il a trahie et d’obtenir enfin quelque chose d’Emmanuel Macron.
Pour la sérénité de l’action gouvernementale et des délibérations en Conseil des ministres, si on n’avait pas d’autre choix que de maintenir les poids lourds ayant réussi – Darmanin, Le Maire et Lecornu -, j’imagine mal, sur la Justice, l’inconditionnalité de Rachida Dati à l’égard d’un Dupond-Moretti, même tardivement en progrès. Ou la soumission des ministres de l’Economie et de l’Intérieur à l’autorité de Gabriel Attal. Il y aura des vers dans le fruit.
J’entends bien que la personnalité de Gabriel Attal rendra plus facile le dialogue avec LR à l’Assemblée nationale. Ceux-ci seront moins rétifs à pactiser avec un Premier ministre dont l’évolution le mène de plus en plus à droite : il s’est contenté avec lucidité de voir le réel et ce qu’il impose comme action. Mais la majorité sera toujours relative…
Il est clair que ce gouvernement sera très éloigné de la meilleure équipe de France. Il s’est sans doute tendu des pièges à lui-même. Je n’aime pas cette impression désagréable que beaucoup a été concocté dans le dos des citoyens et que la France n’a qu’à se taire !
Qu’on ne nous abuse pas non plus : quelques ministres de droite au sein d’un univers macroniste ne garantiront pas forcément une politique générale de droite.
À moins qu’un Attal, capable d’être indépendant, démente ma morosité et constitue le soliste brillant qu’il a été, en chef d’une équipe soudée, enfin claire, constante et donc efficace ?
Une belle analyse de pandémonium. Chaque ex de quelque chose avait commencé de belles choses, seront-elles achevées, quand l’autorité du successeur sera remise en cause par le prédécesseur appelé à nommer par la bande un intercesseur. Les élèves attendront. Ici, on sort des bonnes maisons, on a de la branche, on a fait ses preuves dans le secteur de la maternité de gardiens du temple.
On aurait bien sûr, pu choisir Gustave pour l’Educ Nat, puisqu’une Castéra n’y suffit pas et qu’il faut d’urgence la remplacer en vue de préserver les offices en… 2024 et que son engagement pour les Jeux Olympiques ne sont pas suffisamment probants pour qu’elle continue de s’y atteler, attaler, peut-être…
Mais ce ne sont que des jeux, voyons, un peu coûteux, alors qu’il s’agit de réaliser un squeeze de la droite en demi-volée basse, prise à contrepied par un porte-parole sans porte-voix pour monter aux nuées européennes un courant d’opinion appelé à disparaître en 2027.
Tout cela est fort savant et s’accommode de petites diableries pour maintenir le prix de l’énergie, qui baisse, oui, mais la taxe, saisissez-vous, la taxe, la taxe vous dis-je, à pleins poumons, doit être revue à la hausse, et là on ne peut rien faire, ce n’est pas comme une pantomime, c’est du sérieux. On aurait aussi pu y mettre Gustave, il aurait apporté la preuve que le peuple ne comprend rien à rien. Allez, les petits, va falloir voter, non, pas aux JO, on s’en contrefiche, mais aux européennes, et si vous ne votez pas on s’en fiche aussi, c’est sans intérêt.
Ça va swinguer pour les sectaires de tous bords ; comme disait Devedjian, Dieu ait son âme, je suis pour l’ouverture jusqu’aux sarkozistes.
Notre hôte fait la fine bouche et Dati a cédé aux sirènes du « en même temps », mauvais temps pour les racistes comme pour les homophobes.
Bayrou pourra toujours regretter le passé, observer sa semelle pour voir s’il aurait marché dans Sarkozy, l’enfant rebelle deux fois élu tentera toujours de réconcilier de Bonaparte à Orléans les leaders passés sous les fourches caudines, cloués qu’ils sont aux murs corrompus par l’opprobre des rivalités.
Il est grand temps et si le Béarnais ne sait pas s’appliquer à lui-même ce qu’il réclame des autres, il rejoindra notre hôte aux éternelles insatisfactions qui ne sont que la répétition de l’ostinato funèbre des occasions manquées, quand la robe des anathèmes couvre les échecs à avoir su se réconcilier.
Le vieux peuple fatigué, enfin nu comme le roi qu’il est, pourra alors se lever du lit des faux oracles, oublier l’errance corrompue des désirs florentins.
Oui, madame monsieur, Attal Premier ministre, Séjourné aux affaires étrangères avec Vautrin au social et Dati à la culture, ici, c’est la France, et que les sectaires se taisent donc, cooptés de tous bords, corrompus jusqu’à l’os, affidés pour les postes et soumis au traintrain des désastres, quand il ne reste rien de l’obscure étrangeté d’une défaite assumée qui aurait su tirer enseignement du passé pour la transmuter en victoire accomplie, l’antienne disparue d’un général vaincu et visionnaire, un pays détruit qui préfère retourner aux conforts de sa médiocrité pour ne pas entendre que ce n’est pas la droite, la France, la gauche non plus, mais l’une avec l’autre enfin réconciliées, chacune debout fraternellement au nom même de sa différence, rançon assumée des défenses de la liberté.
La gauche pourra sourire de crainte sous les ors de la rue de Valois, s’essuyer le caviar aux lèvres de son mépris, elle rejoindra les plus sectaires qu’elle dénonce d’autant plus qu’elle s’y est reconnue, c’est Rachida qui a cité Malraux, espérons de tout cœur pour le bien du pays que le peuple l’écoute, on pourra espérer qu’alors elle fasse entendre aussi la poésie syro-libanaise que la sortante a citée, car de droite ou de gauche, il est bien temps d’accéder à l’heure française et européenne, celle qui saura élever la politique au temps des ennemis réconciliés, invitation faite aux humains d’accéder à l’ordre poétique de la charité.
https://www.bfmtv.com/culture/saison-des-hommes-quel-est-ce-poeme-d-andree-chedid-lu-par-rima-abdul-malak-lors-de-ses-adieux_AV-202401120384.html
Allons, allons, tout n’est pas si négatif, Eric pourra expliquer à Rachida le coup du « J’avais pas conscience de faire ce que j’ai fait », c’est la moindre des civilités entre voisins de table au Conseil.
Un jeune homme élégant et son ex-compagnon moins volubile, une diva extravertie et un ténor tonitruant, un sage auteur de romans de gare érotiques et un ambitieux fils de tenancier de bar sportif, une ancienne pressentie Première ministre, quelques apparatchiks qui ont franchi le Rubicon, une ex-lobbyiste junior et une ex-sportive de haut niveau, quelques jeunes femmes des beaux quartiers, une autre élevée dans le « 9-3 »…
Tel est l’équipage éclectique, et néanmoins politique, du paquebot « France 2.0 », recaréné d’urgence, qui, dans quelques jours, recevra le renfort de matelots et de soutiers dont la tâche obscure sera de mettre en lumière les exploits annoncés de cette escouade improbable.
Lancé par la compagnie « Start Up Nation » en 2017, dans des conditions elles aussi douteuses, le navire, déjà bien cabossé, devra affronter d’autres tempêtes, sous l’autorité du même armateur qui en est à son quatrième capitaine, les trois premiers ne lui ayant pas donné entière satisfaction. Pour l’heure, toujours content de lui néanmoins, il a promis à ses millions d’actionnaires, qui, avant 2027, ne peuvent pas le licencier sans son propre accord, de choisir un nouveau cap…
Bien sûr, ce sera le cap de Bonne-Espérance… à moins que des vents contraires, venus de tribord, ne continuent à pousser le rafiot vers le cap Horn et les 40e rugissants de l’hiver austral. Les écueils y sont redoutables – le pire se nomme Bardella – et laissent peu de chance de survie aux marins non aguerris…
Mais la Nature est bonne fille : dès le 25 janvier, il se pourrait qu’elle offre à cette remarquable bande de happy few un obstacle de belle taille qui l’obligera à tester sa vaillance et sa cohésion. Ce jour-là, le Conseil constitutionnel rendra son verdict. Il peut aller du rappel à la loi à la peine de mort… L’acquittement paraît hors de portée, son président n’ayant pas franchement apprécié d’être pris pour un « nettoyeur ».
Attendons donc avec patience cette première épreuve. Il se dit que d’ici là, l’armateur, qui prend plaisir à faire languir ses actionnaires, aura annoncé quelle cargaison de farces et attrapes il compte faire transporter, qui masquera le véritable contenu, la souveraineté nationale, qu’une majorité de Français veut au contraire conserver. La destination, elle, est connue depuis longtemps : Bruxelles, son Berlaymont, sa Commission et son appétit sans limites pour broyer peuples et nations.
Profitons aussi du moment pour imaginer les douces et chaleureuses soirées que vivront nos ministres en se rappelant mutuellement le bon vieux temps… Le ténor et la diva exprimant de concert leur tendre amour commun des magistrats, le jeune homme élégant s’excusant auprès de l’ex-pressentie Première ministre des noms d’oiseau que, jeune conseiller de la ministre PS de la Santé, il lui avait soufflés pour déplaire à l’élue UMP proche de la Manif pour tous, les seigneurs de Bercy et de Beauvau réconciliés de force s’échangeant des hommages farcis de poudre et de lames…
Tout cela sous le regard médusé et affligé des Français qui sont les seuls au monde à bénéficier d’un tel spectacle, où l’adversaire résolue et bravache d’hier devient, en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, la gentille copine prête, pour défendre sa nouvelle idole (qui, en guise de cadeau de bienvenue, lui a offert la mairie de Paris) à se jeter dans la Seine avant même qu’Hidalgo ne le fasse… en juillet, a-t-elle promis pour narguer sa rivale. Promis…
Et, comme en France, il est (encore) de tradition que tout se termine en chansons, permettez-moi de conclure ce méchant propos en vous offrant un refrain de circonstance…
https://www.youtube.com/watch?v=-ysFyxSDiog
Votre analyse est parfaite Monsieur Bilger.
Ce qui me gêne finalement le plus c’est de voir des ministères à double casquette. Le ministère de l’Education nationale accolé aux sports alors que les JO arrivent à grands pas. Même si Gabriel Attal est de très bonne volonté, il ne pourra pas tout faire. De même Mme Vautrin avec tous les problèmes du ministère de la Santé et celui du Travail.
Resserrer les boulons pour faire des économies c’est encore une utopie macronienne pour l’esbroufe.
Et puis rencontrer les Français pour se montrer, comme c’est le cas depuis quelques jours, leur laissera encore moins de temps pour travailler sur leurs dossiers. Il y a tellement à faire qu’ils ne pourront pas être, selon l’expression, à la foire et au moulin.
Quant à Rachida Dati, si d’un côté on ne perdra pas au change avec celle qui l’a précédée tellement c’était un choix improbable pour la culture française, on voit bien la main de Nicolas Sarkozy.
C’est aussi forcer la main des LR pour les rassembler sous l’égide de M. Macron. Sauf que pour une fois, MM. Sarkozy et Macron jouent à contre-courant, car les Français qui se retrouvaient jadis chez LR ne se retrouvent pas du tout dans la politique brouillonne, moderniste et multiculturaliste de M. Macron, qu’on le veuille ou non plus à gauche qu’à droite.
Et puis il paraît que Brigitte Macron aurait mis son grain de sel pour plusieurs ministres… on a vu le résultat avec le ministre de la Justice !
Je suis assez indifférent à propos du soi-disant glissement à droite du gouvernement dans la mesure où droite et gauche ne se sont jamais vraiment différenciées sur les grands sujets.
La désaffection des électeurs et le fort taux d’abstention montrent bien que les citoyens ne sont pas dupes des promesses qui finissent toutes par le fameux :
« Ce n’est pas notre faute, nos obligations internationales et Bruxelles nous imposent… » et suit le sujet sur lequel on attend des actions et des résultats qui comme l’horizon sont inatteignables.
Action et résultat c’est ce que l’on nous promet, c’est donc qu’il y avait des lacunes !
La vraie surprise désagréable vient de ce super ministère : le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, confié à Amélie Oudéa-Castéra dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle ne fut pas une étoile au firmament du sport où elle officiait avant.
Même sans critiquer sa compétence, on peut et on doit se demander comment une seule ministre peut être responsable d’un champ thématique aussi vaste et aussi important pour chacun des sous-domaines qu’il englobe.
Que Gabriel Attal ait dit qu’il emporterait avec lui le sujet de l’éducation est presque de la provocation.
On a donc le temps à Matignon de s’occuper à trancher sur tous les sujets et « en même temps » de traiter les multiples problèmes de l’Éduc Nat, en raccourci comme le traitement.
Enfin, heureusement que l’Intelligence Artificielle est présente pour compenser la publicité mensongère.
Et si on remplaçait nos supposées intelligences naturelles par l’Intelligence artificielle ?
Après tout, le monothéisme a montré sa supériorité sur le polythéisme, peut-être que la mono Intelligence Artificielle résoudrait mieux nos problèmes que nos poly intellectuels.
https://www.dailymotion.com/video/x7xwod0
Quand Depardieu influençait le remaniement.
Des grands ministères fourre-tout dans lesquels n’apparaissent pas clairement les préoccupations dont on nous a rabattu les oreilles. Ils deviennent des sous-ministères ou bien ont tout simplement disparu. On nous a bernés.
C’est inquiétant: pour l’éducation, la santé, le logement, la transition énergétique…
Une alchimie politique secrète qui n’accouche pas du vaste champ de compétences harmonieux et complet.
Des bizarreries. Rachida Dati était-elle vraiment indispensable alors que dans le même temps on se sépare d’éléments ayant prouvé leur efficacité mais qui ont eu le courage de se poser des questions sur la loi Immigration ?
Grief un peu ridicule quand on pense que le président lui-même se pose des questions puisqu’il saisit le Conseil constitutionnel à ce propos.
Par ailleurs était il nécessaire de déplacer Agnès Pannier-Runacher ? Là encore, le DRH s’est trompé. La compétence est mal gérée.
Attention, on va vers la perte de crédibilité et un désintérêt de la chose politique.
Bonsoir M. Bilger, merci pour vos réflexions et interventions.
Quelques remarques et envies après la lecture de votre dernier billet:
1) en lecteur assidu, je me demande s’il ne serait pas temps que vous proposiez un livre au thème simple, sûrement pas facile: être de droite en France.
2) un entretien avec Emmanuel Todd, si seulement il l’acceptait, serait le bienvenu. Un antagoniste raisonnable, respectable.
3) plus théorique, un ouvrage ou autre format sur la question du Pouvoir.
Il est temps de récapituler.
Bien cordialement
« Mais, à examiner la composition de ce gouvernement avec ce tout jeune Premier ministre dont j’attends beaucoup pour la France et sur lequel j’ai déjà trop parlé et écrit, je me sens contraint sinon de n’émettre que des critiques du moins de m’étonner pour certaines de ses options. » (PB)
Allons bon, il n’aura fallu qu’un billet pour que notre hôte modère son enthousiasme sur notre jeune Premier ministre. Il faut s’attendre au pire dans les billets à venir !
« Ou la soumission des ministres de l’Economie et de l’Intérieur à l’autorité de Gabriel Attal. Il y aura des vers dans le fruit. »
J’imagine que cela doit être très dur psychologiquement de se trouver soudain sous la direction d’un petit gars qui a été votre collaborateur comme c’est le cas de Bruno Le Maire qui l’a pourtant affiché bon joueur, ou encore un collègue de gouvernement d’un rang inférieur au sien et qui vous pique le poste dont vous rêviez comme pour Gérald Darmanin.
Ce dernier faisait vraiment peine à voir lors de la visite d’un commissariat .
La politique peut parfois se montrer cruelle !
Quand on voit ce large sourire d’une dame que nous connaissons bien, toutes dents dehors, cela présage de la joie !
Au point que j’avais presque décidé de ne pas lire le texte du billet, sachant qu’un nouveau chantier de destruction allait nous être servi. Cruel après un sourire pareil.
Fidèle parmi les fidèles, je l’ai lu quand même !
Résumons-nous.
« …le nouveau gouvernement n’est pas la meilleure équipe de France possible. » (PB)
Il n’y en a jamais eu de meilleure, seulement des pires !
« …je me sens contraint sinon de n’émettre que des critiques du moins de m’étonner pour certaines de ses options. » (PB)
Bon, simple routine philippienne !
« Il est clair que ce gouvernement sera très éloigné de la meilleure équipe de France » (PB)
Je le répète, il n’y a jamais eu de meilleure, sauf au temps de Charles de Gaulle qui faisait du Macron, mais avec succès, et savait partir et où aller, à Londres la première fois, à Colombey la seconde !
« …la France n’a qu’à se taire ! » (PB)
Erreur ! Quand la France a-t-elle une seule fois dans son histoire réussi à se taire ?
C’est notre problème, les Français sont fondamentalemant contre, le font savoir, s’ils se taisent un jour c’est parce qu’ils ont trop « gueulé » le jour d’avant !
La France se taire ? Même pas dans un tribunal ! Même pas en vacances !
Bon, pas rassurant, mais pas désespérant.
Je vais jeter un dernier regard sur cette dame, son grand sourire, car nous allons voir Rachida se colletant avec le monde du spectacle, quel show en puissance ! Ou du moins j’espère !
De deux choses l’une toutefois : ou elle laisse libre cours à sa pugnacité habituelle, ou elle vise vraiment la Mairie de Paris et distribuera des bisous aux camarades de Depardieu et Delon et tous les pas grands, même les petits, des spectacles !
Paris vaut bien une Rachida clémente !
Je l’aime bien Rachida. Les autres ministres… bah, on a connu pire !
Si je me souvenais comment, du temps du cathéchisme, bien prier, je dirais une prière pour Gabriel Attal.
Et ma pauvre belle-mère Antoinette qui n’est plus de ce monde… Je revois encore sa vieille télévision et son petit napperon brodé main et dessus le vase avec ses fleurs en tissu.
Elle aurait adoré:
https://twitter.com/jmyremets/status/1745792798131957936/photo/1
Je n’écoute plus CNews pour les raisons que j’ai dites et redites.
Su LCI, Luc Ferry m’agace de plus en plus. Certes il a publié beaucoup de livres. Certes, il a des compétences reconnues en philosophie. Il a multiplié depuis des mois, en politique intérieure, les ignorances et les sottises. Plus d’une fois, il a osé dire qu’il ne fallait pas dire « extrême droite » en parlant du RN ! Il s’est vanté, avant ce nouveau gouvernement, de ne pas connaître le nom de plus de cinq ou six ministres du gouvernement précédent ! Quand on se targue d’être commentateur politique à la télé, la moindre de choses est de s’informer sur le nom des ministres et leurs attributions. Moi, je les connaissais. Je suis disponible pour venir commenter.
Vendredi soir, pour le nouveau gouvernement, sur LCI, devant Rochebin, il récidive. On voit une photo du conseil des ministres. Plainte de Ferry : « On ne les connaît pas ! ». Il ne reconnaît pas un ministre à lunettes, au premier plan.
Monsieur Ferry, si vous me lisez ici, je vous donne cette info : ce ministre se nomme Séjourné et il est ministre des Affaires étrangères. Avez-vous seulement lu la liste des nouveaux ministres ? J’en doute. Pas sérieux, Ferry !
Un jour, je l’ai entendu dire ceci : « Ma retraite de professeur est de 3 000 euros par mois (la mienne est la même) : je ne peux pas vivre avec ça (moi, je peux) ». Et d’expliquer qu’il a d’autres activités (livres, participations à des débats à la radio ou à télé). Combien reçoit-il par émission, 200, 300 euros ? À ce prix-là, il pourrait au moins s’informer sérieusement. Politologue est un métier. Comparez par exemple Jérôme Jaffré à Ferry ! Il n’y a pas photo.
@ Claude Luçon | 12 janvier 2024 à 23:23
« Quand on voit ce large sourire d’une dame que nous connaissons bien, toutes dents dehors, cela présage de la joie ! »
Pour le sourire et aussi le regard je suis d’accord…
Quel charme, mais quel charme.
Ce sont les dents qui posent problème.
Des dents à décroisser la lune, comme dit le poète, et là faut être prudent.
La morsure est mortelle parce qu’indolore… au début ! 😉
J’ai commencé la fiche Wikipédia sur Rachida Dati. Je ne comprends pas que notre hôte n’en fasse pas la promotion* – mais je crois que madame Bilger compense un peu par la photo !
Parce qu’en somme, notre hermine feint l’oubli du fait que Rachida Dati s’est prononcée pour les peines plancher et autres sévérités du même genre favorables à la sécurité.
Il faut bien regarder la télé parfois pour les infos et le commentaires des infos… Il y était question de sa supposée déloyauté.
Eh bien non, il suffit de commencer sa fiche Wikipédia pour dire que non. Parce qu’en somme, c’est avec Sarkozy qu’elle a une alliance, pas les Républicains, et si ce dernier penche pour le pouvoir actuel, je ne vois pas au nom de quoi l’interdire à Dati.
Au nom des idées ? Mais il y a plusieurs évolutions dans le sens de la droite – et qui à mon avis devraient faire consensus.
Comme l’essai d’un plus grand contrôle sur l’immigration.
Bien sûr, on n’est pas allé jusqu’à interdire l’immigration musulmane, hélas, celle où on a tendance à nous rendre la mal pour le bien.
Une innovation répugnante, avec laquelle tant sympathisent, soit par l’attraction des ténèbres, le sombre appel à la destruction de notre liberté, soit parce qu’ils sont bien anti-américains et qu’entre gens en voulant à ceux qui vous aident, on se comprend.
Tant pis.
Mais un progrès, même infime, est un progrès.
Rachida Dati se déclare totalement française et ne manifeste aucune faiblesse pour ce qui nous entraîne le bas, en dépit d’origine moyen-orientale et d’une famille problématique.
Elle est musulmane, mais va à la messe, par une sorte de catholicisme culturel qu’ont aussi certains incroyants, ce qui est intéressant, cela veut dire qu’elle peut concilier deux cultures.
Et certains la moquent comme futur ministre de la Culture ? Ce sont eux qui sont moquables. Ils oublient que la religion fait partie de la culture, et qu’en concilier deux montre une ouverture indispensable dans ce ministère.
Par exemple, à ne pas oublier qu’il n’y a pas que Paris en France, mais aussi la province, sur lequel le ministère doit aussi veiller.
En passant, quand je dis qu’il faut interdire l’immigration musulmane, il y a deux raisons à cela : les musulmans se sont enivrés de ressentiment, et il est bon de laisser les gens ayant le vin mauvais dehors, l’immigration est un phénomène de masse, on ne peut trier les bons et les mauvais musulmans.
Le jour où les gens verront les changements et comprendront que des choses sont individuelles et d’autres collectives, de même qu’il y a un niveau « ordinaire » et un monde quantique, on aura fait un grand pas en avant.
Bref…
Mais la nomination de citoyens au rang de ministre est une décision portant sur un individu.
En l’occurrence, Rachida Dati me semble un pari intéressant.
Sinon, le manque de cohérence du gouvernement ?
La cohérence, ce n’est pas se connaître depuis toujours mais avoir un projet commun.
Il y a certes l’oubli du problème du logement…
Je pense qu’il serait bon que Macron fasse preuve de modestie en s’avisant de nommer sur le tard un ministre.
Ou le Premier de le suggérer, ce qui me semble de nature à marquer une différence avec le Président sans s’opposer à lui.
*Ou alors elle paie sa fidélité à son mentor politique ?
Je pense qu’il y a longtemps que Sarkozy aurait dû présenter ses excuses aux magistrats… La rancune est un droit inaliénable, il faut être fou pour s’en attirer bêtement et ne pas songer à l’effacer par des profondes excuses, comme si on était fier de nuire injustement aux passants, sans compter de rendre son chemin plus dur, et cela sans parler de celui de ses fidèles, comme Dati.
« La meilleure équipe de France ? »
Il n’est pas nécessaire d’avoir la meilleure équipe pour gagner. Surtout quand on a en face une opposition complètement dispersée qui, malgré des alliances de circonstance pour s’opposer à un projet de loi (report de l’âge de la retraite, immigration, budget) ne sont pas fichus d’obtenir la majorité pour renverser le gouvernement.
La règle des signes qui dit que « l’ennemi de mon ennemi est mon ami » ne marche pas en politique, en particulier quand il s’agit de deux partis, LFI et le RN, qui se détestent cordialement.
Laissons ce nouveau gouvernement montrer ce dont il est capable. L’année 2024 sera particulièrement riche en événements nationaux (J.O. de Paris, élections européennes) et internationaux (Ukraine, Gaza, Yémen, Taïwan, élections américaines, etc.). Les plateaux télé ne manqueront pas de sujets à débattre. Tout comme les contributeurs de ce blog.
Il va y avoir de l’ambiance !
« …en pleine préparation des Jeux olympiques » (PB)
Au passage, d’après les premiers éléments qui nous sont parvenus concernant les retards importants constatés sur certains postes dont la sécurité ou bien certaines aberrations comme le fait de transformer la Seine en piscine, nous pouvons craindre que l’organisation de ces J.O. soit un fiasco qui suscitera la risée du monde entier.
Mais nous aurons probablement l’occasion d’en reparler.
Un président ayant fait voeu de ne pas avoir d’enfants, son Premier ministre qui a été pacsé au ministre des Affaires étrangères, et l’ami du Premier ministre pressenti pour le Parlement européen, comment avoir une équipe plus soudée ?
Comment acquérir plus de respect et de prestige dans le monde, notamment en Orient et en Afrique ?
Et comment mieux se battre contre la Russie en ayant une chance de faire mourir de rire Poutine ?
Le problème le plus grave de notre pays est le déficit de natalité, encore qu’il est voilé par le fait que ce sont les « issus de l’immigration » qui ont le plus d’enfants.
Comment mieux donner l’exemple pour y remédier ?
« Avoir confié à la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, en pleine préparation des Jeux olympiques, le redoutable ministère de l’Éducation nationale est une absurdité choquante. » (PB)
En laissant provisoirement de côté ce qui pourrait paraître choquant, nous pouvons tout de même constater que cette dame qui, avant d’être le nouveau ministre de l’Ednat est aussi une maman ayant été victime des absurdités du mammouth et lui souhaiter de pouvoir faire de son mieux pour remettre de l’ordre dans cette pétaudière infestée de syndicalistes sectaires plus motivés par des considérations idéologiques que par le souci d’accompagner le développement intellectuel et l’éducation morale des enfants, dans le respect des convictions de leurs parents.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/enfants-scolarises-dans-le-prive-amelie-oudea-castera-inaugure-la-premiere-polemique-de-l-ere-attal-20240113
« Notre aîné, Vincent, a commencé comme sa maman à l’école publique, celle de Littré », a expliqué la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, avant d’invoquer « la frustration de ses parents, mon mari et moi, qui avons vu un paquet d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées (…), à un moment on en a eu marre, comme des parents de milliers de familles qui ont fait un choix d’aller chercher une solution différente ».
J’ai grandi à côté de Jardiland, je pourrais être ministre de l’Agriculture… Pochade… J’ai entendu Attal, il a réaffirmé sa volonté de reconstruire l’école des instituteurs, celle du tableau, de la craie et de l’éponge.
Le tableau en ardoise dont j’ai fait cadeau à un ami, récupéré lors d’une restructuration d’un complexe scolaire.
Les tablettes à la gomme fournies par certains territoires, c’est fini et bien fini. Le savoir ça se construit petit à petit, du sable, du gravier, du ciment, sans oublier l’eau bien sûr, et un peu de RDM, et vous aurez de quoi construire votre maison, la Tour Eiffel pour les meilleurs.
Rester en éveil, toujours… Quand les savoirs essentiels sont ancrés, vous démonterez une boîte à vitesse manuelle pour épater les copains, même né avec une bétonnière pour votre futur à construire. Le démarreur un jeu d’enfant de classe de seconde quand on découvrait la physique, la dynamo de l’Aronde de mon père au fin fond de l’Espagne et ses charbons capricieux, la Simca 1500 pour le reste plus tard.
Je pense Gabriel Attal capable d’imposer sa vision, sa marque de fabrique, et je le vois très bien dire « si vous n’êtes pas content la porte est grande ouverte ! », pas de piquet juste « personne ne vous retiendra ».
Je suis un peu surpris des commentaires dominants. Meilleure équipe, rapport de force entre les poids lourds, place des LR ou du RN, places respectives du Président et Premier ministre, etc. Bien entendu, c’est passionnant. Mais le fond ? Peu de commentaires sur le programme des uns et autres alors que c’est tout de même l’essentiel.
Le changement de capitaine sera-t-il de nature, dans un contexte politique inchangé, à améliorer l’efficacité d’une équipe au sein de laquelle les principaux équipiers occupant les postes clés sont en fait toujours en place ? Seul l’avenir nous le dira. Le verbe volontariste du nouveau capitaine est certes rassérénant mais de là à ce que ce verbe se transforme en actes bien concrets, il y a un pas à franchir et qui n’est pas mince. Pourquoi croire aujourd’hui en des promesses dont il a trop souvent été démontré qu’elles n’étaient que rarement tenues ? Le scepticisme est donc de mise. Attendons !
Mais ce qui m’a personnellement stupéfié dans la composition de ce nouveau gouvernement, bien au-delà du coup Dati, délibérément médiatique, c’est l’affectation du ministère de l’Education nationale. Et je rejoins sur ce point Tipaza dans son commentaire du 12/01 20:36. Voilà en effet un domaine où la France ne cesse de décliner, accusant des lacunes alarmantes alors même qu’il s’agit là d’un secteur vital qui conditionne l’avenir du pays, au point d’ailleurs que « réparer l’école » doit être considéré comme une priorité justifiant d’être érigée au rang de grande cause nationale.
Il faut croire que notre exécutif ne partage pas totalement cette vision si nous en jugeons par le sort réservé à l’ex-ministère de l’Education nationale dont le périmètre se suffisait auparavant amplement à lui-même en regard de l’immensité de la tâche de redressement à accomplir, de l’investissement humain et des compétences exigées en conséquence de la part de celle désormais en charge de ce ministère. Mais la pleine réussite des prochains JO prime peut-être sur l’éducation de notre chère progéniture et peut il est vrai, en terme de retombées, s’avérer plus fructueuse à court terme.
@ Patrice Charoulet | 13 janvier 2024 à 07:15
Une autre perle de cet ancien ministre de l’Education Nationale :
« Les maths ne servent à rien dans le quotidien »
https://www.lepoint.fr/societe/pour-luc-ferry-les-maths-ne-servent-strictement-a-rien-au-quotidien-15-02-2018-2195267_23.php
Vous imaginez l’effet sur les potaches ?
Pour faire court, je n’ai pas encore bien compris à quel moment Jordan Bardella doit trembler en face de ce « nouveau gouvernement » .
Il y a toujours Monsieur sentiment d’insécurité en poste. Les chiffres du ministre de l’Intérieur ne sont pas folichons, mais pas grave. La dette est abyssale mais Monsieur Le Maire reste. Le système de santé est en perdition depuis belle lurette mais on attend toujours les recrutements. Le ministère de l’Éducation nationale fusionne avec celui des Sports, notre Président a été entendu : « Faites du sport ». Une personnalité mise en examen a été nommée ministre de la Culture, pas grave non plus, ça fait parler, c’est du temps d’antenne pour la com.
Tiens, curieusement concernant ce ministère de l’Éducation nationale, nous voilà à nouveau avec une ministre chargée de défendre les « valeurs de la République » et qui n’a pas scolarisé ses enfants dans un établissement public chargé d’enseigner ces « valeurs de la République ». Pas grave non plus, cette maman nous explique avec une voix tellement douce qu’elle voulait le meilleur pour ses enfants. J’imagine ce que les parents qui n’ont pas eu le choix du meilleur pour leurs enfants doivent ressentir. Et enfin, je me demande si Achille est au courant que son équipe est au pouvoir depuis sept années avec les résultats que l’on connaît.
« Le PNF s’apprête à requérir le renvoi de la nouvelle ministre de la Culture en correctionnelle… pour « corruption passive ». Rachida Dati est soupçonnée d’avoir touché 900 000 euros de Renault pour des prestations imaginaires. Sauf que la défense de la nouvelle ministre a déposé de nouveaux recours pour cause de prescription. Pas d’éventuel procès en vue d’ici fin 2025 ou 2026.
Un bien triste concours de circonstances. Danièle Baduel, à l’origine des ennuis judiciaires de Rachida Dati dans l’affaire Renault, est décédée subitement le 10 janvier ».
https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/mise-en-examen-pour-corruption-passive-rachida-dati-bientot-renvoyee-en-correctionnelle
Il fallait que la dame de pique tienne Pinocchio par la barbichette pour être « mise en protection » comme ministre de la culture.
Autre affaire concernant l’infiltrée de l’oligarchie financière internationale qui prend possession de l’Europe petit à petit :
Le New York Times attaque en justice la Commission européenne au motif que l’institution n’a pas rendu publics les textos échangés par sa présidente Ursula von der Leyen et le PDG du géant pharmaceutique Pfizer tout au long de la pandémie de Covid-19.
https://www.euractiv.fr/section/sante/news/le-new-york-times-saisit-la-justice-sur-laffaire-des-sms-entre-ursula-von-der-leyen-et-pfizer/
Oui mais le lanceur d’alerte gênant mis bord de jeu par l’UE (l’homme qui a intenté une action pénale contre Ursula Von der Leyen).
https://www.youtube.com/watch?v=fEc8opuX6DA
Merci à Exilé de rappeler les propos injurieux de Gabriel Attal envers les non-vaccinés.
Plus personne ne s’y attarde, d’excellentes interviews, conférences disparaissent de YouTube. Delfraissy depuis qu’il a honnêtement reconnu qu’ils savaient que le vaccin ne servait à rien n’est plus invité.
Tous les scientifiques honnêtes, ostracisés parce que d’avis divergents de la doxa soviétique des voyous du gouvernement sont toujours blacklistés.
Les pseudos fact-checkers stipendiés par le pouvoir, ça a un peu émergé lors de l’affaire Schiappa, devraient être traduits devant les tribunaux pour désinformation volontaire et abus de biens sociaux…
Attal, un blablateur parmi les blablateurs.
Je n’attends rien de la chose de Macron.
Pour choisir Dati à la culture… continuer avec Darmanin, Ducon-Mojito, Vautrin… nommer son ex-conjoint dans son gouvernement …
Imaginez de Gaulle nommant tante Yvonne aux affaires familiales.
On est entré dans une stratégie du choc et du mensonge. Ils ont essayé les punaises de lit, que vont ils inventer ? Des nuées de sauterelles, une surreprésentation des crétins dans les arcanes du pouvoir ?
Ah non c’est déjà fait.
Attal est un jeune méprisant, arrogant, incompétent, aussi ridicule que son patron.
En cas de sursaut la violence d’État est là, depuis longtemps elle s’exerce en priorité sur l’honnête citoyen, les voyous servent d’alibi pour la réduction des libertés, destinés à contraindre l’honnête homme, à le driver dans son couloir de vache allant inexorablement à l’abattoir.
Attal est le parfait représentant de cette dictature soft, encouragée par les vieux, les retraités dont l’horizon est la boîte de chocolat offerte par le maire en fin d’année.
Le chèque essence.
Le chèque réparation d’futal.
Le programme politique de ces bons à rien, le chéquier.
Et ça se goberge.
Et c’est nous qu’on paye. Y’a des coups de pieds et pas qu’au c*l qui se perdent.
@ Giuseppe | 13 janvier 2024 à 10:50
« Je pense Gabriel Attal capable d’imposer sa vision, sa marque de fabrique, « .
Eh bien espérons… Sinon je suis tout à fait d’accord avec votre commentaire. Il faut absolument rétablir les travaux manuels. C’est fondamental et d’ailleurs cela existait même au coeur de Paris dans les collèges.
Primo pour déceler des véritables pépites ayant des mains en or.
Secundo pour rabaisser le caquet à ceux qui ont le melon et diversifier leurs connaissances afin qu’ils puissent parler a minima de choses qu’ils ne vont plus connaître.
Le lien donné à ce sujet par Deviro à 11h 43 est stupéfiant (je ne parle pas de la cocaïne). Un maître à penser qui n’a jamais touché un mètre. Je me demande si pour ces gens-là il ne faudrait pas appliquer la méthode d’Hô Chi Minh ou de Mao Tsé Toung. Ah les maoïstes du quartier Latin, ça en jetait… des pavés.
Macron et sa fine équipe l’ont compris : il change d’équipe avec pour but de ne rien changer mais simplement leurrer les citoyens tout en leur faisant croire que cette nouvelle équipe va tout changer. Il est urgent de continuer à ne rien changer.
Ce que veulent les Français c’est la gestion tranquille du déclin, pas de réformes si elles sont pénalisantes même si elles s’avèrent positives pour relancer notre économie socialoviétique, tout le monde fonctionnaire, on travaille moins, on gagne autant et on prend l’argent aux riches (dicton socialiste).
Demander un petit effort collectif est considéré chez nous comme une agression droitiste fasciste réac. Peuple obèse gavé d’aides allocs les meilleures du monde, pas touche aux Zakissocios !
Ni à la cantine du Sénat !
Les Français ne sont jamais aussi heureux que dans l’immobilisme petit-bourgeois, comme lors des septennats de Mitterrand et du quinquennat Chirac.
Ce qu’il ne faut surtout pas faire, c’est essayer de changer les choses quand elles vous sont plus bénéfiques et favorables que celles de votre voisin (proverbe socialiste).
La France des trentecinqheuristes est sclérosée par une armada de bastions corporatistes de gauche absolument inexpugnables qui minent notre société et l’empêchent d’évoluer mais qui dans le fond ne gênent pas grand monde, car la plupart en profitent ou espèrent en profiter un jour.
Les cérémonies de passation de pouvoir sont des passages obligés qui donnent rarement lieu à commentaires approfondis. Mais, parfois, elles révèlent ou confirment un tempérament, un caractère. Celles qui viennent d’occuper nos écrans n’ont pas failli à la règle.
Quelques réflexions… et d’abord à propos du principal promu du jour. Sur le perron de Matignon (comme, le lendemain soir, sur TF1), GA n’a commis aucun écart de langage qui aurait pu faire un soupçon d’ombre au Président. Il est et demeure son porte-parole, agrémentant simplement le propos de quelques « je » qui, au pire, signifient « nous »… Sourire Colgate, un rien parfois crispé, il ne parvient pas néanmoins à masquer totalement un caractère psychorigide, dont il avait fait montre à l’Assemblée pour tancer tel ou tel député qui élevait la voix. Je ne crois pas un seul instant à ses promesses de respecter les oppositions.
Séjourné ? L’aveu vient très vite : « Je ne suis pas diplomate »… Et le nouveau patron du Quai d’enfiler les perles pour combler tant bien que mal le fossé qui le sépare de ce monde dont il ne sera jamais qu’une pièce rapportée… provisoirement. Impression désastreuse sur les ambassadeurs présents…
Abdul-Malak ? La rage de perdre son maroquin a été plus forte que la nécessaire retenue du ministre renvoyé, retenue dont, d’ailleurs, pour sa part, elle n’a jamais fait preuve au cours de son trop long passage rue de Valois. Au lieu de transmettre courtoisement ses dossiers, elle les a jetés à la tête du Président, puis quasiment ordonné à sa remplaçante d’en poursuivre illico quelques-uns.
Dans un bon jour, Dati ne lui a pas asséné les coups de talons aiguille qu’elle méritait… Il est vrai qu’elle-même ignorait tout de ces dossiers plus ou moins woke interrompus… comme des autres. Fine mouche, politicienne rompue à la nécessité de paraître compétente, elle a su se raccrocher à la sacro-sainte « exception culturelle » pour donner l’impression qu’elle avait quelque peu potassé son discours. Nul, heureusement, ne lui a demandé de précisions… Puis, via Notre-Dame, elle est revenue à son véritable objectif… Paris ! Ah ! Paris !
Bref, des cérémonies « as usual », comme on dit maintenant en francophonie macronienne… sauf peut-être à deux occasions, qui montrent qu’il reste encore des traces d’honneur dans la caste politique.
Borne, à qui il eut été difficile de reprocher d’afficher sa rancœur à l’égard de Jupiter qui l’a virée pour sauver son avenir, a su retenir ses mots, être digne. Elle a dressé son bilan sur un ton serein et jugé avec raison qu’elle avait rempli la mission tous risques qui lui avait été confiée : traverser la tempête provoquée par la perte de la majorité absolue, conduire à bon port deux réformes majeures et quelques autres, quitte à être désormais affublée du sobriquet « 49-3 ». Tout juste son sourire a-t-il perdu un peu de bienveillance pour se faire légèrement dubitatif pendant que son ex-ministre assurait qu’avec lui tout irait mieux…
Mais la palme du départ le plus « classe » revient à Catherine Colonna. Diplomate jusqu’au dernier instant, elle n’a rien dit de ses efforts pour suivre au jour le jour les zigzags du Président au Moyen-Orient, rien dit des responsabilités de celui-ci dans le fiasco au Sahel, rien dit de ses désaccords secrets avec lui. Attachée au Quai depuis quarante ans, elle n’a rien dit non plus de sa désapprobation du dramatique démantèlement de notre corps diplomatique entrepris par le Prince pour faire taire quiconque, dans la haute fonction publique, oserait ne pas lui obéir au doigt et à l’œil. Ambassadrice de France – une dignité rarement accordée -, elle a servi à très haut niveau quatre présidents, rencontré tous les grands du monde, sait tout des coulisses des conciliabules bruxellois… et son visage est resté impassible quand son successeur a confessé sa faible connaissance du poste qu’il avait accepté…
Catherine Colonna… Assurément une grande Dame… qui aurait pu, si elle le désirait, continué à atténuer à l’étranger les effets désastreux des errements de la girouette élyséenne.
@ Deviro | 13 janvier 2024 à 11:43
Luc Ferry… Donneur de leçons devant l’éternel, il a été aussi nul que son patron Raffarin, le Chinois, et ses raffarinades… Pour l’Histoire ils n’auront fait que passer et pour l’efficacité on voit bien comment ils ont légué le pays et l’école, en lambeaux.
Ils pérorent de temps à autre sur les plateaux TV, distribuant bons et mauvais points, recalés eux comme des malpropres avec un Sarkozy éliminé d’un revers de main aux primaires et la Grande Bourgeoise qui a raclé les fonds de gamelles pour payer une campagne présidentielle désastreuse et recalée toute honte bue.
Ils se pensent toujours indispensables au pays, alors que dans leur camp un grand nombre s’échappe ou trahit, aussi nuls que le PS et laminés à jamais.
Ceux qui sont rentrés au gouvernement actuel, non seulement ont fourni les pointes mais ont fini de sceller le couvercle d’un cercueil LR déjà bien vermoulu.
@ Patrice Charoulet | 13 janvier 2024 à 07:15
« Sur LCI, Luc Ferry m’agace de plus en plus »
Oui moi aussi !
Mais il faut lui pardonner, il frôle Alzheimer et que!que chose d’autre qui lui agite la tête de façon incontrôlée, un jour il a avoué qu’il n’avait pas pris ses médicaments !
Devant Cohn-Bendit qui lui, hélas, a toujours ses sens et vagabonde entre la France et d’Allemagne, et entre la gauche et la droite, il faut voir sa tête, genre triste et pleine de pitié, quand LF sort une ânerie.
Luc Ferry ferait mieux de se retirer ne serait-ce que pour ne plus l’entendre répéter chaque dimanche qu’il fut une fois ministre de l’Education et avait fait je ne sais plus quelle réforme !
Dommage, il était très bon, mais il ne l’est plus.
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@ Deviro | 13 janvier 2024 à 11:43
« Vous imaginez l’effet sur les potaches ? »
Je doute que les potaches d’aujourd’hui suivent Luc Ferry 🙂
Vous faites de la pub pour Le Point ? Il faut s’abonner pour pouvoir lire l’article ou accepter l’éternel « Tout accepter ». Mais quoi ? Avant, peut-être toujours, la dernière page était consacrée à BHL et quelles sornettes il était capable de nous offrir… 🙂
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@ Tipaza | 13 janvier 2024 à 08:20
« Ce sont les dents qui posent problème. »
Mais non, c’est un plaisir !
Comme les requins elle a même dû renouveler ses dents, elles étaient sans doute usées après s’être affrontée à la señora Hidalgo 🙂
@ Lodi | 13 janvier 2024 à 08:25
« Il y a certes l’oubli du problème du logement… »
Un secrétariat d’Etat – ils ne sont pas encore désignés – sera plus efficace qu’un vaste ministère pour prendre en charge ce dossier à la fois technique et interministériel. Depuis 2017, aucun ministre de plein exercice n’a été nommé à ce poste. Ce fut également souvent le cas au cours des présidences précédentes.
Le logement est un dossier complexe qui exige une forte coordination entre des administrations aux objectifs totalement différents les uns des autres : Finances, Economie, Famille, Environnement, Collectivités territoriales et même Education et Intérieur (sécurité). Mieux vaut donc un sous-ministre à plein temps qu’un ministre qui papillonne d’un dossier à l’autre…
La désignation du ministère de tutelle du secrétariat d’Etat au Logement sera un indice important quant à la politique du gouvernement Macron-Attal en ce domaine. Privilégiera-t-il l’aspect économique ou l’aspect social de ce dossier, qui, effectivement, est à prendre en main urgemment ? Le mieux serait probablement que ce secrétariat d’Etat – ou ce ministère-délégué, ce qui marquerait une plus grande prise en compte – soit rattaché directement à Matignon.
Pour ma part, ce qui m’inquiète vraiment, c’est la disparition du mot « Famille » dans le libellé du ministère qui détient cette compétence, à supposer qu’elle appartienne à Catherine Vautrin et soit comprise dans le terme « Solidarités ». Ce qui, pour le moins, serait une marque de mépris envers le « vieux monde » où la cellule « papa, maman et les enfants » constituait le socle de notre société.
Quant à Rachida Dati, si, garde des Sceaux, elle a obtenu la création des « peines-planchers », elle a aussi mené au pas de charge une vaste réforme de la carte judiciaire, fermé moult tribunaux, en a fusionné d’autres… En clair, sur ordre de Sarkozy, elle a éloigné la justice du justiciable et, encore plus précisément, le délinquant du juge. Un exemple que je connais bien : à l’époque, plus de 50 km séparaient le voyou du Val Fourré du tribunal de grande instance de Versailles. Les Mantais, qui n’avaient qu’un tribunal d’instance, comptaient sur elle pour le transformer en TGI… Elle a fermé le TI… Et voler une voiture à Versailles vaut toujours six mois ferme… et six mois avec sursis quand le délit est commis à Mantes-la-Jolie.
Par ailleurs, bon nombre de magistrats et d’avocats se souviennent des difficultés matérielles que ce grand chambardement, inédit depuis la Révolution de 1789, a provoquées pour eux…
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@ Patrice Charoulet | 13 janvier 2024 à 07:15
« …ce ministre se nomme Séjourné et il est ministre des Affaires étrangères. »
Eh non… Séjourné est « ministre de l’Europe et des Affaires étrangères ».
Elève Charoulet, allez donc rejoindre votre camarade Ferry au fond de la classe…
Grandes discussions animées sur les plateaux télé à propos de la nomination d’Amélie Oudéa-Castéra (AOC) à un super ministère regroupant l’Education nationale, les sports et la préparation des Jeux Olympiques.
Certains mauvais esprits arguent qu’elle n’a pas les compétences pour ce poste.
Est-ce que Rachida Dati a une quelconque compétence pour prendre le ministère de la Culture ?
Je ne vois pas où est le problème vu que le Premier ministre a annoncé qu’il prenait le dossier « École » avec lui à Matignon et qu’il s’est engagé à effectuer les réformes indiquées quand il était ministre de l’Éducation nationale.
Madame AOC se limitera à passer les consignes du PM et s’occuper principalement du Sport. Donc pas de trou dans la raquette sur ses fonctions (je dis ça car c’est une ancienne joueuse de tennis…).
Indignation des élus de la Nupes en apprenant que la ministre de l’Éducation nationale a mis ses enfants dans un établissement privé. Mauvaise polémique !
L’immense majorité des écoles privées (2,2 millions d’élèves, primaire et secondaire) sont sous la responsabilité du ministère de l’Education nationale ainsi que le rappelle fort justement Jérôme Godefroy dans un tweet
La différence porte essentiellement sur la qualité de l’enseignement.
Il s’avère que depuis quelques décennies, il y a moins d’absentéisme chez les enseignants, moins d’agressions de la part des élèves et parents d’élèves dans l’enseignement privé.
Ajoutons à cela une plus grande compétence chez les professeurs, notamment en maths, en français et même en histoire.
La preuve en est que même des élus de gauche mettent leurs enfants dans le privé. Mais chut ! il ne faut pas le dire !
@ Deviro
« Une autre perle de cet ancien ministre de l’Education Nationale :
« Les maths ne servent à rien dans le quotidien »
Tout faux cet ancien ministre !
Les maths servent au décompte des invasions arabo-africaines quotidiennes, aux calculs, additions, addictions et multiplications des crimes, coups de couteau, de cutters, de machettes, égorgements, décapitations, harcèlements, tabassages, caillassages, lynchages, menaces, chantages, casses, destructions, incendies, refus d’obtempérer, vols, viols, home et car jacking, nombre de points de deal, tonnages des drogues qui circulent dans le pays, rythme des fusillades et tirs de mortiers sur les FDO, l’âge et le nombre de mineurs mijeurs de trente ans, établir la liste interminable des relâches d’hyper multirécidivistes, le nombre de juges rouges Nupes LFI SM mur des cons complices des criminels etc.
Total qui donne une somme importante de racailles islamogauchistes futurs électeurs EELV NUPES LFI, élus situés côté déchèterie de l‘Assemblée nationale.
Sans les maths comment pourrions-nous connaître le nombre des sentiments d’insécurité de Dupont-Moretti, le nombre de talibans accueillis par Sandrine Rousseau, le nombre d’amis terroristes du Hamas de notre imam nazislamiste Ali von Mélenchon ?
Et notre ami du Sénat, sans les maths, comment pourrait-il faire un inventaire sérieux du contenu de ses caves et armoires frigorifiques, à un foie gras près ?
Les maths sont utiles et nécessaires, les pourcentages surtout, on dit que dans une société 10 % de gens intelligents exploitent les 90 % de crétins abâtardis, c’est vérifié, chez nous de 7 % nous sommes passés à ce fameux 10 % donc nous faisons partie de l’élite grâce aux maths.
@ Achille 13/01/24 08:54
« Il n’est pas nécessaire d’avoir la meilleure équipe pour gagner. »
Certes, mais cela est cependant beaucoup mieux lorsqu’elle est la meilleure, surtout lorsque l’enjeu est la conduite de la France !
« Surtout quand on a en face une opposition complètement dispersée… »
D’accord, l’opposition est dispersée. Mais le pouvoir n’a pas non plus de majorité, ses troupes ont subi une cure d’amaigrissement et quant à l’unité de celles-ci, il semble bien que quelques fissures soient apparues qui fragilisent l’édifice, le rendant vulnérable à la moindre secousse.
@ Claude Luçon | 12 janvier 2024 à 23:23
« Quand on voit ce large sourire d’une dame que nous connaissons bien, toutes dents dehors, cela présage de la joie ! »
Si la photo est bonne comme dirait une chanson de Barbara.
Ci-joint une photo de la nouvelle ministre de la Culture sans les retouches Photoshop . C’est un peu moins engageant… 🙂
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@ Michel Deluré | 13 janvier 2024 à 16:25
Ben oui, la macronie évolue. Ce n’est plus celle de 2017, plutôt social-démocrate. Elle s’adapte aux événements. Notre société bouge en permanence et ce qui était possible il y a sept ans ne l’est plus aujourd’hui. D’où la loi sur le report de l’âge de la retraite et celle sur l’immigration. Il faut savoir corriger une trajectoire pendant qu’il est encore temps.
En cela la France ne fait que suivre la voie des pays nordiques qui ont, eux aussi, donné un grand coup de barre à droite.
Comme dit dans le film le Guépard : « Il faut que tout change pour que rien ne change ».
@ Achille | 13 janvier 2024 à 15:25
« Est-ce que Rachida Dati a une quelconque compétence pour prendre le ministère de la Culture ? »
Bah, justement,c’est la question que beaucoup de monde se pose, vous n’êtes quand même pas en train de supposer que ce nouveau jeune prodige aurait fait nommer des incompétents ou incompétentes ?
« La différence porte essentiellement sur la qualité de l’enseignement. Il s’avère que depuis quelques décennies, il y a moins d’absentéisme chez les enseignants, moins d’agressions de la part des élèves et parents d’élèves dans l’enseignement privé. Ajoutons à cela une plus grande compétence chez les professeurs, notamment en maths, en français et même en histoire. La preuve en est que même des élus de gauche mettent leurs enfants dans le privé. Mais chut ! il ne faut pas le dire ! »
En fait le scandale, c’est que vous trouviez cela normal. Le scandale c’est que ces politicards de droite comme de gauche responsables du délabrement de cette éducation nationale arrivent à échapper et à faire échapper leur progéniture à la catastrophe que la majorité des Français doit affronter. Pensez-vous réellement que si cette nouvelle ministre de l’Education avait habité Mantes-la-Jolie, elle aurait scolarisé ses enfants au collège ou au lycée du coin ?
Langue française
J’assure avoir entendu une journaliste politique de la télé avoir dit ces jours-ci de Mme Borne qu’elle avait été, je cite, « une grande serviteuse de l’Etat ». Je connais son nom, mais je ne le dirai pas ici pour ne pas la discréditer. Mais « serviteuse » n’existe pas en français.
@ Serge HIREL
Votre avis sur le logement confié à un secrétariat d’Etat se défend.
« Pour ma part, ce qui m’inquiète vraiment, c’est la disparition du mot « Famille » dans le libellé du ministère qui détient cette compétence, à supposer qu’elle appartienne à Catherine Vautrin et soit comprise dans le terme « Solidarités ». Ce qui, pour le moins, serait une marque de mépris envers le « vieux monde » où la cellule « papa, maman et les enfants » constituait le socle de notre société. »
Je pense qu’on veut aider même les gens qui n’ont pas la chance d’avoir une famille – ce qui est en général une chance si pas toujours.
Et ne pas parler de famille à cause des polémiques possibles. Cela me semble juste et prudent.
Combien de fois n’évite-t-on pas de parler de certains sujets n’aidant à rien à résoudre les problèmes mais seulement capables d’ouvrir des polémiques, dans la vie !
Même si les politiques jouent trop souvent à contre-emploi en parlant, voire en faisant un titre de livres « Un Président ne devrait pas dire ça… », en fait, il faut slalomer entre les terrains minés.
Macron et d’autres vont qui sait finir par l’apprendre sur le tard.
« …les poids lourds ayant réussi – Darmanin, Le Maire et Lecornu » (PB)
Parlons-en de monsieur Darmanin !
Voilà quelqu’un qui ne sait que se gargariser des échecs relevant de son incompétence ou de son refus de traiter les vrais problèmes par exemple quand, en dépit de la présence de 100 000 fonctionnaires de police sur le terrain dans la nuit du Nouvel An, il se félicite que le chiffre d’incendies volontaires ait diminué de quelques unités sur plusieurs centaines alors qu’il aurait normalement dû être proche de zéro, oui zéro, s’il avait fait son travail !
Pis encore, alors que le nombre et la gravité de certains crimes et délits du genre agressions, viols, meurtres souvent à connotation de racisme anti-Blancs et dégradations de biens publics et privés ne font que croître, au lieu de s’en prendre à la source de leurs auteurs les plus fréquents, il ne trouve rien d’autre à faire qu’à stigmatiser ce qu’il appelle l’ultradroite ou l’extrême droite en poursuivant avec une férocité malsaine des gens qui se sont contentés de sonner le tocsin pendant que lui laissait le champ libre aux incendiaires !
Et comme si notre pauvre pays n’était pas déjà largement pourvu en racailles, il ne fait rien de concret pour contrer les arrivées de migrants illégaux qui violent aussi nos frontières, dont plusieurs s’empressent de se livrer à des actes criminels à peine arrivés, comme par exemple la rubrique des faits divers le démontre dans les Alpes-Maritimes, département dont les capacités d’accueil sont par ailleurs saturées.
Quant à monsieur Le Maire, qui a osé déclarer sans rire : « Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe », il a collaboré au fait que la France, après le délire ridicule des sanctions, est en récession et que l’économie russe, dont la croissance est de l’ordre de 3 %, se porte assez bien…
Et ce même monsieur Le Maire a accepté, sans protester et sans démissionner, que monsieur Macron ait lancé de son propre chef une aide ruineuse à l’Ukraine, pays avec lequel aucune alliance ne nous lie et qui porte en tant que membre d’une coalition ayant pour objet un affaiblissement de la Russie dès la chute de l’URSS, une part de responsabilité dans les provocations diplomatiques et militaires ayant rendu la réaction russe inévitable.
Quand ensuite la bouche en cœur monsieur Le Maire vient s’adresser aux Français en leur annonçant qu’un effort fiscal sera à consentir, il se moque tout simplement des Français.
Enfin, le troisième poids lourd, monsieur Lecornu, porte également une part de responsabilité pour avoir accepté de participer à la sinistre affaire ukrainienne.
Des poids lourds ou des boulets ?
Voilà un tweet du député Meyer Habib, que j’encadre en lettres d’or :
« Première représentation du Grand Cirque de La Haye !
Honte à l’Afrique du Sud porte-flingues des djihadistes du Hamas, honte à l’ONU qui place Israël, la seule démocratie du Moyen-Orient, sur le banc des accusés !
Silence sur les pogroms du 7 octobre !
Silence sur les viols !
Silence sur les décapitations !
Silence sur les profanations des corps !
Silence sur les 500 000 morts en Syrie !
Silence sur les 240 000 morts en Afghanistan !
Silence sur les 380 000 morts au Yémen !
Silence sur les 500 000 morts au Soudan !
Silence sur les 380 000 morts en Irak !
Silence sur la répression en Iran !
Silence sur les 120 otages détenus dans les geôles djihadistes !
Non, les Juifs de 2024 ne sont pas les Juifs de 1944.
6 millions de Juifs ont été massacrés dans le silence coupable des nations.
Ils ont aujourd’hui un État-nation pour se défendre et ils ne demanderont à personne la permission pour le faire lorsqu’ils sont massacrés !
Avec un tel de procès, c’est la justice du monde libre qui est remise en question !
L’Etat d’Israël n’a rien à prouver, Tsahal est l’armée la plus morale du monde ! »
https://twitter.com/Meyer_Habib/status/1745487577342201968
Bravo à ce député qui n’a pas froid aux yeux, on aimerait avoir une équipe de députés comme lui pour redonner de l’honneur à la France, pays souillé sali humilié par la macronie.
Emmanuel Macron n’a jamais eu de Premier ministre issu de « l’aile gauche de la Macronie », il n’a eu que des Premiers ministres de droite. Certes, la provenance politique officielle d’Élisabeth Borne a pu faire croire le contraire, mais quel a été son marqueur de gauche ?
Quant à Gabriel Attal, il a commencé à droite et continue à droite, après une brève parenthèse opportuniste au cabinet de Marisol Touraine. Mais pour le savoir, il faut en croire Juan Branco, et je comprends que tout le monde n’ait pas envie de s’abreuver à cette source.
Quant à Rachida Dati, on peut dire que c’est « la surprise de la Culture » au service de la culture de la surprise. Enfin, la surprise, pas tout à fait. Elle avait annoncé qu’elle estimait cohérent que LR négocie un accord avec LREM (alias « Les Républicains d’Emmanuel Macron »), la « Sarkozy connexion » avant la lettre. J’ai personnellement imaginé qu’elle rêvait de se voir nommer Premier ministre, ayant avancé ce pion. Il n’en a rien été et il pouvait difficilement en être quelque chose. Mais ne voyant rien venir, cette femme pressée a pris les devants. C’est plutôt une bonne nouvelle, sinon qu’il aurait fallu la placer à un autre poste de combat et de priorité régalienne, comme l’Education nationale, où beaucoup s’en seraient donnés à coeur joie pour dire qu’elle ne connaissait rien à l’éducation, et pourquoi pas qu’elle était mal élevée ? Sauf que ce n’est pas du tout le cas. Tant pis pour moi si je suis déçu un jour, mais j’aime bien « Rachida » (comme je ne devrais pas l’appeler si familièrement), j’aime ce genre de parcours et d’intrépidité.
@ Patrice Charoulet | 13 janvier 2024 à 18:08
« Serviteuse ? » Elisabeth Borne s’est mis à l’inclusive. Que voulez-vous, il faut paraître jeune.
Macron a fait du théâtre, eh bien ça continue. Il y a des entrées fracassantes, des portes qui claquent, des gens qui reviennent parler à demi-mot, bref tous les ingrédients d’un spectacle. Pas de très haut niveau mais suffisant pour occulter les vrais problèmes de la France bien analysés par les participants de ce blog. Tiens, si on parlait des agriculteurs allemands par exemple ?
Cher Philippe Bilger,
Comme d’habitude, une analyse pointue de la situation.
J’ajouterai que l’objectif premier de Macron est de marginaliser LR.
Un gouvernement plus à droite qu’avant est en effet un piège tendu à LR : si les réformes à venir sont à l’avenant, il sera difficile à LR de s’y opposer.
Voilà qui risque fort d’affaiblir davantage encore ce parti en le diluant dans la macronie.
Le débauchage de Dati s’inscrit dans cette stratégie. Si les Européennes devaient confirmer le déclin de LR, ce premier objectif serait atteint.
Il sera ensuite temps de mettre en place – avec les conseils avisés de l’expert en la matière – une stratégie anti-RN. Ce sera plus difficile car on voit mal un débauchage. Elle devrait s’inspirer de la campagne de 2007 où le même expert avait réussi à siphonner les voix du FN pour l’emporter. Sur le plan social et régalien, il y a matière à agir.
Deux derniers points : on est un peu mal à l’aise devant la nomination de Séjourné, l’ex-compagnon d’Attal, à un poste normalement dévolu à un diplomate et un fin connaisseur de l’étranger.
D’autre part, à l’image d’un Barre qui avait cumulé Premier ministre et Economie, rien n’empêchait Attal d’en faire de même avec l’Education. Là, ça fait un peu désordre.
@ hameau dans les nuages | 13 janvier 2024 à 12:50
Aujourd’hui difficile d’échapper à une formation pour exercer des travaux manuels, mais avec une formation intelligente, adaptée. Il est certain que le profil du futur maçon ne sera pas celui de l’électricien en devenir.
Bon, si Gabriel me lit je lui ferai part de mes suggestions.
J’ai fait partie d’un jury qui délivrait des diplômes en alternance, je garderai toujours en mémoire ce jeune menuisier qui ne travaillait que pour les monuments et palais nationaux à la restauration des fenêtres et boiseries… Extraordinaire parcours de volonté, il encadrait des équipes d’une vingtaine de compagnons… Formateurs responsables, abnégation et travail, et tout devient accessible. Je devrais écrire un livre, mais dans ce domaine je connais mes limites.
@ Achille | 13 janvier 2024 à 16:44
« Ci-joint une photo de la nouvelle ministre de la Culture »
Ben oui ! C’est cela qu’on espère d’elle, que sa face montre ses sentiments ! Trouvez-moi une photo où elle est vraiment en rogne ou qu’elle se moque de Mme Hidalgo ! 🙂
Avec elle les paroles vont avec les faits !
Le dire avec le faire, c’est unique.
Pas besoin d’être d’accord avec elle, mais quelle nana !
On veut des politiciens qui savent pousser un coup de gueule. Il ne nous reste que Mélenchon !
Au moins que nous puissions rire…
Mon sujet n’est pas ce qu’il ou elle fait, c’est le spectacle qui m’intéresse.
J’ai déjà écrit que je coupe le son pour apprécier la gesticulation, ce qui me rappelle les pantins d’antan lors des foires de patelin.
Si, en plus de nous berner depuis des ères, ils doivent nous démoraliser, je retourne au Sahara élever des fennecs ! Ils ne miaulent pas et n’aboient pas !
@ glw | 13 janvier 2024 à 18:04
« …vous n’êtes quand même pas en train de supposer que ce nouveau jeune prodige aurait fait nommer des incompétents ou incompétentes ? »
En fait un ministre n’est pas incompétent vu qu’il dispose de gens autour de lui qui, eux, sont parfaitement compétents pour lui préparer ses dossiers et ses discours. Il ne lui reste plus qu’à mettre en forme les données qui lui sont communiquées, en les agrémentant d’éléments de langage pour l’emballage.
Rachida Dati ministre de la Culture est d’abord un message adressé à LR et notamment Éric Ciotti pour lui montrer qu’il ne sait pas tenir ses troupes.
C’est aussi un pied de nez à François Bayrou pour lui dire que désormais il n’est plus en mesure d’imposer ses conditions dans la constitution d’un gouvernement.
C’est enfin une provocation à destination de la mairie de Paris, car la position de ministre de Rachida Dati lui offre une position lui permettant de devenir maire de Paris lors des prochaines élections municipales de 2026.
J’imagine qu’Anne Hidalgo a dû très mal prendre la nouvelle ! : )
Une équipe de ministres qui gagne à être connue a fait ses études dans des établissements privés agréés par le ministère de l’Éducation nationale. Attal est passé par l’École alsacienne, Le Maire par Saint-Louis-de-Gonzague, je ne vais pas tout énumérer.
Toute l’équipe ? Non ! L’avion de chasse au sourire dévastateur vient du privé. Rachida est de retour, ça va barder !
@ Claude Luçon | 13 janvier 2024 à 21:21
« Trouvez-moi une photo où elle est vraiment en rogne ou qu’elle se moque de Mme Hidalgo ! 🙂 »
J’ai trouvé ce passage d’un conseil municipal qui devrait vous plaire. Quel punch !
Mais celui que je préfère c’est celui où Rachida Dati interpelle Gabriel Attal en lui tapotant l’épaule .
On imagine l’ambiance en conseil des ministres ! 😅
Dati est nommée à la culture, donc parlons de la manière dont elle est pensée en France. Centralisée à un point démentiel !
Il n’y a pas que l’ancienne ministre pour ne penser qu’à Paris.
Une provinciale allant visiter son frère, sa belle-soeur et leurs enfants, était allée à Paris, et songeait à visiter le Louvre. Pour découvrir qu’il fallait réserver sur Internet et se retrouver finalement embarquée à voir des poissons dans je ne sais quelle institution, comme on pourrait en trouver au bord de la mer.
Personne n’avait pensé qu’il y a bien d’autres musées, moins courus que le Louvre, à Paris !
Il n’y a que Paris en France pour la culture, et que le Louvre à Paris.
Vue partagée par certains provinciaux et certains Parisiens, c’est bien triste…
Internet ne leur sert de rien : on ne cherche que ce qu’on peut soupçonner.
C’est une chose à changer, et pour les Français, et pour les étrangers. Pour que les gens bénéficient d’une meilleure offre culturelle, et pour le rayonnement de tout ce qui mérite de sortir de l’ombre, où tout peut finir par dépérir.
C’était dit dans l’intérêt général, pour la préservation et le rayonnement des œuvres, et tout ce qui a trait au devoir d’un ministre.
Mais nul n’ayant, par recherche ou par chance, mis ses pas dans les chemins de traverse, où rien ne l’arrachera à l’intimité des lieux et des œuvres, ne regrettera que des torrents humains ne se ruent tous en certains lieux, comme pour lui laisser le charme de ce qu’on délaisse.
@ Achille | 13 janvier 2024 à 21:44
« En fait un ministre n’est pas incompétent vu qu’il dispose de gens autour de lui qui, eux, sont parfaitement compétents pour lui préparer ses dossiers et ses discours. Il ne lui reste plus qu’à mettre en forme les données qui lui sont communiquées, en les agrémentant d’éléments de langage pour l’emballage. »
Pardonnez-moi, je n’ai sans doute pas le niveau pour comprendre ce que vous voulez expliquer mais je vais quand même essayer.
Je comprends donc que pour un ministre, le plus important est de faire joli sur la photo et que si sa nomination peut enquiquiner les copains d’à côté c’est un plus. Qu’il lui suffit simplement de lire et de penser ce que des fonctionnaires ou des cabinets de conseil ont écrit et pensé pour lui.
Et moi qui pensais qu’un ministre de l’Agriculture devait quand même avoir un minimum de base sur la culture du radis ! Donc finalement monsieur Le Maire n’est pas le Mozart de l’économie, monsieur Darmanin du coup est déjà moins le sauveur de la République. Le problème de tout cela c’est : qui pense et écrit pour les gens qui écrivent et pensent pour ces ministres ?
@ glw | 13 janvier 2024 à 18:04
@ Exilé | 13 janvier 2024 à 18:19
Comme vous le savez il y a une bande de couillons de la logique sur ce blog, les plus cancres remplissent des feuilles mortes plusieurs fois par jour, mais il faut quand même reconnaître à leur décharge que monsieur Philippe Bilger, qui est toujours dans le sens du vent, les pousse à cela.
Cela vaut-il la peine de ferrailler ?
Le mérite de ce blog est de repousser Alzheimer !
@ Lodi | 13 janvier 2024 à 18:09
« Et ne pas parler de famille à cause des polémiques possibles. Cela me semble juste et prudent. »
Il est de même urgent de ne plus parler de « travail » à cause des nombreux conflits sociaux qu’il provoque. Prière aussi de ne plus parler de « patrie », en raison des opinions divergentes sur le sens donné aujourd’hui à ce terme. On ne parlera plus non plus de « justice » parce que, d’une idéologie à l’autre, son principe n’est pas identique… Pas plus qu’on ne parlera de « liberté », de « fraternité » et d’« égalité », trois valeurs qui, elles aussi, n’ayant pas, jusqu’à maintenant, réussi à faire l’unanimité quant à l’étendue du champ sur lequel il convient de les respecter, sont source d’affrontements au sein des sociétés et entre elles.
Bref, pour que le monde devienne idéal, il suffirait de pousser la poussière sous le tapis… Eh bien non, un tel silence sur l’avis de chacun sur les fondements de notre société ne serait pas le triomphe de la bienveillance, mais l’occasion d’alimenter des divergences d’autant plus tenaces qu’elles ne s’exprimeraient pas, de fabriquer en silence de la haine, terreau des extrémismes, de préparer les pires déflagrations, insurmontables lorsque, pour une peccadille, elles se déclencheront.
L’exemple est récent : ne pas reconnaître clairement l’insécurité qui sévit dans nos banlieues, se refuser à en discuter sans œillères, conduit aux émeutes de juillet, dont le détonateur a été la mort d’un jeune voyou, devenu en un instant le symbole de ce problème récurrent.
Eh bien non, les bouleversements de la notion de « famille » doivent être débattus au grand jour. Ils l’ont été voici une dizaine d’années et, depuis lors, les mentalités ont en partie évolué, les hostilités se sont apaisées, même si elles n’ont pas disparu, avec pour preuve les toussotements provoqués par l’entrée au gouvernement de Catherine Vautrin, qui, à l’époque du « mariage pour tous », était proche du mouvement Manif pour tous.
Qu’elle soit traditionnelle – parents mariés ou non -, monoparentale, recomposée ou homosexuelle, la famille reste l’élément de base de notre société et mérite bien qu’un ministère de plein exercice lui soit dédié, chargé tout autant de veiller à son confort matériel que de réglementer ses évolutions. Sinon, des querelles ressusciteront, des minorités se radicaliseront et des inégalités encore plus graves que celles d’aujourd’hui pèseront sur les plus faibles.
P.-S.: si l’on suit votre recommandation, il serait urgent de trouver une autre nom au « livret de famille » »… ou de le supprimer.
@ glw | 14 janvier 2024 à 09:40
« Pardonnez-moi, je n’ai sans doute pas le niveau pour comprendre ce que vous voulez expliquer mais je vais quand même essayer. »
Vous avez résumé la situation d’une façon un peu simpliste, mais vous n’êtes pas très loin de la vérité.
Rachida Dati en est la parfaite caricature 🙂
Faire joli sur la photo ?
Non, mais exercer la parole politique, qui est une culture en soi, la réponse de la ministre est claire :
« – Vous avez dit oui pour agir sur tous ces sujets ? Mais c’est à la Culture que vous avez été nommée… Ce qui a d’ailleurs entraîné quelques critiques. »
On ne peut pas se désespérer d’avoir un gigantesque problème d’intégration en France et regretter une nomination comme la mienne à la Culture. La culture, avec l’autorité et l’éducation, est l’une des réponses au problème d’intégration. Les commentaires sur ma nomination, je m’en fiche, même si j’y vois parfois aussi un mépris de classe. J’ai même entendu : « A-t-elle déjà lu un livre ? » J’attends désormais la prochaine question : « Sait-elle lire ? » Ce qui compte pour moi, c’est de diffuser la culture dans tous les territoires, auprès de tous les publics, surtout auprès de ceux qui en sont les plus éloignés. Vous n’imaginez pas le nombre de messages que j’ai reçus depuis ma nomination jeudi soir : beaucoup de Français se disent que c’est possible, et j’en suis très touchée. Je montre à une partie de la France que tout est possible.
– Vous avez dit vouloir, depuis ce ministère, combattre la radicalisation et l’islamisme… Comment vous y prendrez-vous ?
Lorsque je siégeais au Parlement européen, je me suis battue pour faire adopter un rapport sur la lutte contre la radicalisation et la prévention du terrorisme. J’ai rencontré de nombreux jeunes radicalisés, notamment en prison, parfois très jeunes. Ils refusaient tout contenu culturel, télévision, livres, cinéma, musique, peinture. Je me souviens même d’un détenu qui ne voulait plus lire les lettres de sa maman par refus de toute émotion. C’était incroyable ! Sans culture, il n’y a plus d’humanité. Ça, je ne m’y résous pas et je ne m’y résoudrai jamais !
– Peut-on encore enseigner toute la culture ? Vous avez vu cette professeure qui n’a pas pu faire cours car elle présentait une peinture avec un nu…
C’est justement pour cela qu’il faut de la combativité. Oui, il faut évidemment enseigner toute la culture et oui, aujourd’hui, je sais bien que pour les professeurs, c’est souvent difficile de le faire. Nous devons les soutenir et ne pas céder. De la même manière, on doit pouvoir parler de tout en histoire : tous les sujets doivent être abordés. Comme je vous l’ai dit, tout est lié : l’autorité, l’école, la culture. Si tout cela ne marche pas ensemble, si un aspect fait défaut, seuls les plus résistants s’en sortiront et on aura échoué.
– Il y a eu de vives réactions depuis votre nomination. C’est parce que vous êtes de droite ? La culture serait-elle de gauche ?
Je ne crois pas que ce soit un problème d’appropriation idéologique. Je crois que beaucoup de ces réactions révèlent un mépris social. Quand on dit « accès à la culture pour tous », beaucoup pensent alors que la médiocrité arrive. Je considère que l’accès à la culture pour tous ce n’est pas la médiocrité, c’est tout le contraire. Je crois profondément que la culture a besoin d’avoir un ministre avec du poids politique pour la défendre et pour la promouvoir en France comme en Europe. Et j’ai l’intention de travailler avec tous ceux qui partagent cet objectif, quelles que soient leurs sensibilités, leurs parcours ou leurs opinions. Je sais aussi tout ce que les élus locaux font en faveur de la culture dans ce pays et je souhaite être à leurs côtés dans ce combat.
– Comment « bâtir une nouvelle culture populaire pour tous » comme vous l’avez dit à votre arrivée au ministère ? Il faut une loi Dati ?
L’erreur serait de dire : « Je suis ministre, je veux ma loi. » Non, il y a déjà assez de lois et de normes dans notre pays. Ce qu’il faut c’est poser les bonnes questions pour comprendre où sont les résistances, les blocages, les peurs, les réticences. On n’a pas besoin de loi pour faire entrer la culture là où elle n’entre pas. Prenez l’exemple des conservatoires municipaux à Paris, on y entre sur tirage au sort ! Est-ce que le mérite, c’est le tirage au sort ? Il faut relancer les conservatoires municipaux accessibles à tous, le théâtre pour les jeunes et tous les réseaux dont j’ai moi-même bénéficié comme les Maisons des jeunes et de la culture (MJC) ! Pour ceux qui se demandent si je lis des livres, qu’ils sachent que j’y ai eu accès dans ma cité par le BiblioBus. Je n’ai pas honte de le dire. C’est cela qui explique mon combat en faveur de l’accès à la culture pour tous.
– Pour relancer les MJC ou les conservatoires par exemple faut-il des moyens supplémentaires ?
Déjà beaucoup a été fait sous la présidence d’Emmanuel Macron, comme le Pass culture pour les jeunes, le Loto du patrimoine, et la Cité de la langue française qui vient d’être inaugurée à Villers-Cotterêts. Je m’inscris dans ce mouvement. J’ai pris mes fonctions il y a deux jours. Je vais faire un point précis sur les besoins du ministère pour avoir une vision claire des enjeux. Tout n’est pas forcément une question d’argent. »
https://www.leparisien.fr/politique/rachida-dati-je-montre-a-une-partie-de-la-france-que-tout-est-possible-13-01-2024-4DQRB4VU7NEHJJREUWBBJXU5XA.php
Ce dont je suis sûr c’est que Rachida va faire exploser au moins un budget, celui des tenues vestimentaires et soins associés, surtout qu’elle a une propension en vieillissant à user de tout ce qui gomme et efface les années.
Elle va nous coûter une blinde, finalement Achille a sans doute raison, elle n’est qu’un coup du Président pour faire comprendre à Bayrou qu’il n’est plus indispensable, et aux autres qu’ils n’ont qu’à bien se tenir.
Facétieux Macron, Attal s’en accommodera, par contre j’ai entendu quelques LR, on peut comprendre leur rage, ils sont verts, le Président leur fait payer cash et sans détours leur manque de coopération. Avec celle qui a la mâchoire qui raye tous les parquets il leur a mis un coup de tatane qu’ils n’attendaient pas.
La suite à venir va être abrasive, corrosive.
Stéphane Séjourné, pour la revue, et c’est dommage, sans doute brillant, mais le manque de volume physique, hauteur largeur, le faisait passer pour un petit garçon à côté des ministres et autres politiques présents à Kiev, très grands.
Dommage, cela est important l’apparence physique, il devrait songer comme Sarko à mettre des talonnettes et à rembourrer aux épaules ses costumes. Avec un peu d’application il pourra ressembler à un trois-quarts fin mais puissant, et cela changera beaucoup dans la communication.
Les Français ont toujours aimé les chevau-légers et le french-flair, il y aura bien un communicant pour le lui dire, il changera ses lunettes de premier de classe, elles attirent le harcèlement.
On peut lui faire confiance, il est à bonne école et puis tout commence fort, Attal a sorti le chéquier pour les hôpitaux, je ne sais pas si c’est le bon remède, mais dans mon milieu celui qui paye, commande, c’est vieux comme le monde et puis cela assoie l’autorité, le pognon cher à Nanard a toujours été le nerf de la guerre, on le voit bien en Ukraine…
La dette ? Avec l’argent des autres depuis des décennies tout les politiques passés et à venir s’en tamponnent allègrement le coquillard, rien donc de nouveau sous le soleil, en France on n’a pas de sous mais on sait faire les chèques, et tout roule… Euh… Avec des roues carrées et des marteaux à bomber le verre quand même pour l’avenir radieux qui se prépare.
@ Serge HIREL
Je pense avoir tenté d’exprimer qu’il n’est bon d’évoquer les problèmes que si on veut les résoudre.
La famille ? Elle s’est redéfinie, après bien des polémiques, les conservateurs et les progressistes s’étripant sur le mariage pour tous dans notre pauvre pays, dans la rue.
Avec une synchronicité inoubliable de catholiques s’époumonant pour ça plutôt que de défendre les leurs persécutés par les musulmans au Moyen-Orient.
Tandis qu’Outre-Manche :
https://www.francetvinfo.fr/societe/mariage/mariage-et-homoparentalite/le-mariage-homo-definitivement-adopte-en-angleterre-et-au-pays-de-galles_371598.html
Notre pays est certes en démocratie, mais très, très très inférieure aux anglo-saxonnes.
La moindre réforme qu’on y fait peut déclencher des flots d’invectives réciproques, de divisions.
Donc il est inévitable de parler des choses quand on les fait, c’est le jeu, le deal, la règle en démocratie.
Mais il n’est pas très bon d’y revenir sans autre horizon des possibles chez nous que de redoubler le venin de chacun dans des débats où les idées sont aussi rares que les insultes, courantes.
Concernant le travail.
Bien sûr que le Gouvernement peut en parler. S’il a une idée, ou du moins en cherche.
Mais si c’est pour parler pour parler, faire écran au vide voire attirer les polémiques nous divisant de plus en plus, je ne vois pas l’intérêt.
Un gouvernement n’est pas précisément un animateur télé favorisant les clash favorables à l’audimat.
Il en va d’ailleurs de même de tous les sujets.
Sauf si on considère, à juste titre à mon avis, qu’on a nié des réalités avant comme sur l’immigration musulmane nuisible, appelons les choses par leur nom, et l’insécurité.
Et qu’il faut faire un choc pour agir.
Seulement, j’ai plutôt l’impression que dans notre pauvre pays, on a tendance soit à mettre la poussière sous le tapis, soit à l’agiter de sorte qu’on étouffe sous elle…
Mais que par contre, nul ne songe à la ramasser.
Moi, mon idée, ce n’est pas d’agiter la chose comme pour les recettes où il faut réduire les grumeaux, ni de ne jamais rien faire.
Non, mais si on est en charge de l’Etat, intervenir comme un chirurgien, puis laisser les plaies se refermer sans parler d’épargner les fatigues au patient.
C’est à mon avis, comme ça qu’on devrait gouverner partout. Et encore plus dans notre pauvre pays, par nature ne cessant de se diviser, et ayant souvent perdu sa forme démocratique de gouvernement.
Comme disait Nietzsche je ne sais où, on voit que les gens sont faibles à ce qu’ils font ce qui les affaiblira davantage.
Je sais qu’il nous faisait l’honneur d’aimer notre culture, mais force est de constater qu’en politique, nous sommes des faibles, selon son imparable remarque.
Gouverner, en démocratie, ne doit pas consister à se prendre pour la diva des médias.
Gouverner, c’est user de la parole comme de la loi, de l’argent ou des armes, pour la plus grande efficacité pour atteindre des buts en évitant le plus possible les dégâts collatéraux.
Cela doit être s’instrumentaliser pour le pays, et non instrumentaliser le pays pour soi.
@ glw | 14 janvier 2024 à 09:40
« Et moi qui pensais… »
En Macronie, Monsieur, penser, c’est commencer à désobéir au chef ! En Macronie, Monsieur, le chef a toujours raison ! En Macronie, Monsieur, on est en droit de raconter n’importe quoi pour que le chef reste le chef !
Quant à votre question finale, elle est gravement iconoclaste. Vous risquez la lettre de cachet. Voici la photo de celui qui sait, pense, écrit et dit, que vous devez placer au-dessus de votre tête de lit :
https://www.politico.eu/cdn-cgi/image/width=1200,height=675,fit=crop,quality=80,onerror=redirect,format=auto/wp-content/uploads/2023/07/24/GettyImages-1241347820-scaled.jpg
Après avoir lu votre billet, Monsieur Bilger, et lu les commentaires, il est difficile d’exprimer des idées qui diffèrent des appréciations déjà formulées. Je vais cependant aborder le sujet de cette « meilleure équipe de France » sous un angle non encore évoqué.
Je prendrai en exemple le ministère des Affaires étrangères. Son titulaire, comme cela a déjà été dit, reconnaît lui-même n’avoir aucune expérience en ce domaine, ce qui, sauf erreur de ma part, est aussi le cas du nouveau Premier ministre.
Certes, l’on sait que les domaines des affaires étrangères et de la défense sont le pré carré présidentiel mais le président de la République ne peut tout traiter seul.. D’autant que la Constitution en son article 20 prévoit que « le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de l’administration et de la force armée ». Les deux nouveaux impétrants, messieurs Attal et Séjourné, ne me semblent avoir acquis aucune expérience dans les domaines régaliens de la défense et des affaires étrangères.
Or, notre monde actuel n’est qu’une arène de rapports de force extrêmement forts, voire violents, et je doute que dans nos relations internationales les titulaires soient capables d’opposer à leurs homologues une grande capacité de résistance.
Je prends un exemple. Le ministre russe est monsieur Serguei Lavrov qui exerce ses fonctions depuis 2004. Il dispose d’une personnalité particulièrement forte en sus de son expérience très longue de son domaine. Compte tenu des apparences tant de monsieur Séjourné que de Gabriel Attal, je me pose la question de savoir s’ils disposent de la force de personnalité et de caractère nécessaire pour lui résister.
Car à ce niveau, ce n’est pas seulement la dialectique qui permet de trouver des solutions aux problèmes de ce monde, encore faut-il être perçu par son homologue, voire opposant, comme apte à lui résister. Lorsqu’on sait comment monsieur Poutine a pu se laisser influencer par monsieur Macron, je reste particulièrement dubitatif dans ces domaines.
Il est infiniment probable que le RN aura le pouvoir à la prochaine présidentielle. À vrai dire, je vais jusqu’à penser que c’est pratiquement certain.
Dans cette perspective, particulièrement affligeante, je n’approuve pas ceux qui dans les médias font des reproches à X,Y ou Z, membres du nouveau gouvernement. Leur but est d’affaiblir ce gouvernement, et d’abord le président Macron. Qui fait ces reproches ? Des opposants. Quel que soit leur bord, ils espèrent tous exercer le pouvoir dans quelques années.
Moi qui espère que le pouvoir sera encore exercé par le centre droit et non par l’un des extrêmes, je ne reprendrai pas ces reproches. D’autant que les choses que l’on critique sont, à mes yeux, de simples peccadilles. S’il s’agissait de cas pendables, il y aurait de quoi hésiter, mais ce n’est pas le cas, vraiment pas.
@ Achille | 13 janvier 2024 à 16:44
Plus vachard pour dézinguer une dame tu meurs !
Ce serait intéressant d’entendre ce que Deviro en pense lui si prompt à ostraciser (à répétition) des intervenantes de la gent féminine pour peu qu’elles se soient montrées (en premier lieu breizmabro) un brin trop ironiquement moqueuses sur le sujet de l’apparence et des innombrables astuces visant à paraître plus jeune.
———————————————————————-
@ Achille 13 janvier 21:44
Ce que vous nous dites n’est pas très flatteur pour les ministres en exercice, à commencer par le premier d’entre eux, n’ayant si l’on suit votre raisonnement que le rôle de pot de fleurs !
@ Lodi | 14 janvier 2024 à 08:40
Bonjour Lodi,
À lire vos commentaires sur la famille et sur la provinciale qui va à Paris, je me pose la question :
– Avez-vous un lien familial avec Homer Simpson ?
Quelles missions s’est fixées cette nouvelle équipe, au service de qui, et pour quel programme ?
Passons sur cette femme qui en traversant la rue de ses convictions a su trouver un job dans la nouvelle équipe …
Oui, quel est le programme derrière le rideau de fumée des sujets sociétaux tels que
– immigration,
– [mauvaise] éducation,
– déconstruction [wokisme, genrisme],
– spectacle du casting gouvernemental
… ?
Il suffira de regarder s’il y a ou non un changement dans le partage de la richesse, et pour cela de lire le code général des impôts pour comprendre comment ceux qui sont au pouvoir régissent ce partage :
– après plus de 40 ans de désindustrialisation, affirmant la supériorité de la rente pour quelques fermiers généraux, plutôt que la répartition sur le grand nombre productif,
– après avoir organisé le fait que les délégations de service public rincent exagérément des fermiers généraux mais aussi des fonds étrangers,
que reste-t-il à solder ? la santé c’est quasi fait, la défense et l’éducation pas très en forme, le spatial aux abois…
Il reste à liquider ce qui subsiste d’agriculture en France pour que perdure le modèle de la rente qui fait vivre le groupe à la manœuvre, jamais avare de communication et surtout de contrôle social :
– insécurisation,
– autoritarisme sanitaire et vie quotidienne via les diktats développement durable – véritable nouvelle religion avec ses grands-prêtres, son grand livre,
– culture de la peur.
Il y a aussi à apurer les formes juridiques de sociétés anonymisant tout le ruissellement de la moindre activité vers un petit nombre.
Difficile d’être optimiste.
@ glw | 14 janvier 2024 à 09:40
« Et moi qui pensais… »
En Macronie, Monsieur, penser, c’est commencer à désobéir au chef ! En Macronie, Monsieur, le chef a toujours raison ! En Macronie, Monsieur, on est en droit de raconter n’importe quoi pour que le chef reste le chef !
Quant à votre question finale, elle est gravement iconoclaste. Vous risquez la lettre de cachet. Voici la photo de celui qui sait, pense, écrit et dit, que vous devez placer au-dessus de votre tête de lit :
https://www.politico.eu/article/emmanuel-macron-france-riots-order-authority/
Quelle mission ?
Réformer.
https://france-inflation.com/dette_publique_france_1950.php
@ elektron | 14 janvier 2024 à 15:24
« Quelles missions s’est fixées cette nouvelle équipe, au service de qui, et pour quel programme ? »
Qu’avons-nous à faire de prétendus « programmes » plus ou moins loufoques et parfois scandaleux alors que les missions de base d’un État, à savoir justice équitable, sécurité des personnes et des biens, défense et maîtrise du territoire et puis finances équilibrées sans impôts spoliateurs ne sont même pas remplies en France ?
D’autre part, que dire d’autres fonctions qui n’ont aucune raison de relever du domaine public mais qui, étatisées, tournent à la catastrophe comme par exemple l’enseignement, qui n’est même plus capable d’apprendre aux enfants à lire, à écrire et à compter alors que la pédagogie de base avait été maîtrisée de Charlemagne à la veille de la Révolution sans faire appel à des pédagogues désaxés comme de nos jours ?
Si l’on veut absolument un programme, il tient en une ligne et s’impose à n’importe quel parti : que l’État s’occupe de ce qui le regarde et fasse correctement son travail sans mettre son vilain nez partout en monopolisant tout et n’importe quoi.
@ Ugo | 14 janvier 2024 à 14:27
Les Américains ont à la fois un grand sens de la famille, et une manière de la critiquer qui ne manque pas d’humour, comme avec les Simpson. On est tout de suite dans le bain avec le générique :
https://www.youtube.com/watch?v=UxOWT1agmYg
Mais il n’y a pas que la fiction, dans la vie : on trouve bien des pépites autour de soi, même pas besoin de les chercher, et cela partout.
Et même en lisant ce que les gens trahissent de leur vie sur Internet, on peut aussi tomber sur bien des choses drôles, tristes, et plus ou moins révélatrices.
Sans aller jusqu’à faire comme dans Fenêtre sur cour :
https://www.youtube.com/watch?v=GRtW95YmXmg
@ Patrice Charoulet | 14 janvier 2024 à 13:39
Pas de panique, le RN va sans doute rentrer dans le rang ! L’Europe tient les cordons de la bourse. Et quand je dis les cordons de la bourse j’me comprends ! 🙂
De plus BlackRock détient une bonne partie de notre dette et sylvain est tombé amoureux de Meyer Habib… La vérité si je mens…
Ce n’est pas la meilleure équipe de France, et de plus, je ne sais pas si Gabriel Attal a l’intention de faire le tour de France avec chaque jour un ministre différent, du style Gabriel chez les sans-dents, mais on en a déjà un peu marre de voir leurs trombines.
Cela ressemble un peu au jeu « Qui veut gagner des millions ? ».
Voir Stéphane Séjourné, jugé trop nul pour mener la liste Renaissance aux prochaines élections européennes, être recyclé dans » la petite peloche française » (EDM), payé par nos impôts, est un problème. Il est loin d’être crédible.
Jordan Bardella n’a finalement aucun souci à se faire. Il devrait d’ailleurs dès maintenant se présenter à la prochaine élection présidentielle… Une campagne présidentielle qu’il devra mener à la Trump, avec conjoint, drapeaux, flonflons et majorettes.Il sera élu le plus jeune président de la République de tous les temps ! Trop fort.
À propos, est-ce que Madame Oudéa-Castéra a prévu un défilé de majorettes bleu-blanc-rouge pour les JO ?
@ Robert | 14 janvier 2024 à 12:36
Je partage votre inquiétude à propos du rang de la France dans le « concert des nations » tant qu’elle aura pour décideurs en matière de relations internationales, non pas deux, mais trois personnalités dont il est permis de douter de la compétence. Trois, parce qu’à Attal et Séjourné, il faut ajouter le Président lui-même, qui, de Moscou à Niamey et Ouagadougou, de Beyrouth à Jérusalem, Ramallah, Doha et Le Caire, a déjà largement démontré qu’il naviguait sans boussole, au gré du vent du jour.
Les dégâts causés par de tels joueurs de Monopoly sont toujours catastrophiques – la France n’est pas près de remettre les pieds en Afrique subsaharienne – et parfois irréversibles. En accueillant Khomeini en France, malgré les réserves de nos diplomates, Giscard, lui aussi béotien en la matière, a provoqué un séisme au Moyen-Orient, dont les secousses se font encore durement ressentir aujourd’hui. Il ne faut pas oublier que, sans régime islamiste à Téhéran, le Hamas n’existerait pas… et 1 200 Israéliens n’auraient pas été massacrés le 7 octobre.
Notre situation est d’autant plus alarmante que Macron s’est mis dans la tête de démanteler notre corps diplomatique, l’un des plus prestigieux au monde depuis plusieurs siècles, mais aussi de noyer notre Défense nationale dans une hypothétique « Défense européenne », dont Berlin, inféodée à Washington, ne veut pas… Demain, aurons-nous encore de grands ambassadeurs capables de parler d’égal à égal avec les grandes puissances militaires et économiques du monde ? Demain, notre siège permanent au Conseil de Sécurité sera-t-il encore justifié ?
Enfin, et c’est le constat le plus grave dans une démocratie telle que la nôtre, depuis 1958, ce « domaine réservé », qui n’apparaît nulle part dans la Constitution, est une entorse à la souveraineté du peuple. L’époque et la stature nationale et internationale du Général la permettaient. Depuis lors, elle a été de moins en moins justifiée et aboutit aujourd’hui à des prises de décisions personnelles d’un chef de l’Etat qui n’a pour objectif que l’éclat de sa personne. Les Français, par un vote de leurs représentants, ont-ils eu leur mot à dire dans le soutien inconditionnel, militaire et diplomatique, accordé au régime de Kiev ? Ont-ils été invités à approuver les sanctions économiques contre Moscou, en partie responsables de l’inflation qu’ils subissent aujourd’hui ? N’ont-ils pas été mis devant le fait accompli ? Comme les Russes l’ont été par Poutine…
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@ Aliocha | 14 janvier 2024 à 11:05
Bien sûr on ne peut pas oublier que Rachida Dati a franchi le Rubicon pour s’approcher un peu plus du Graal qu’elle convoite, la mairie de Paris. Mais elle s’est toujours mouillée pour réussir…
Bien sûr, on ne peut pas ne pas reprocher à Rachida Dati d’avoir « disjoncté », d’avoir omis de prendre l’avis de ses pairs de LR… Mais elle a toujours été un électron libre…
Bien sûr, Rachida Dati méritait d’être exclue sans ménagement du parti qui a fait sa carrière, mais…
Mais comment ne pas reconnaître qu’elle a fait le bon choix si elle s’est assurée d’avoir les moyens de tenir les promesses qu’elle a faites aux Français dans ce remarquable entretien accordé au Parisien ?
En tout cas, elle secoue avec vigueur le cocotier et quelques fruits gâtés (dans les deux sens du terme) vont tomber… pour le plus grand bonheur de la culture française. Déjà, les intermittents du spectacle, éternels quémandeurs soucieux de leurs « droits-zaquis », sont paniqués au point de prévoir une grève « préventive ». Voilà qui est réjouissant !
Tous à vos télés le vendredi 23 février à 21 h ! Au programme, en direct et en clair sur Canal+, la cérémonie des César. L’animatrice prévue, Valérie Lemercier, est déjà dans ses petits souliers. Rachida et ses escarpins, eux, seront dans la salle et… quand on la cherche, on la trouve…
@ hameau dans les nuages | 14 janvier 2024 à 17:10
« De plus BlackRock détient une bonne partie de notre dette »
BlackRock gérait environ 36,7 milliards d’euros d’actifs en juin 2022, seulement 1,2 % ! Une petite partie, pas une bonne partie 🙂
Notre dette est répartie pour environ 50 % chaque, entre Français et étrangers !
Pas de souci, d’une part elle baisse en fonction de la dépréciation des monnaies au cours des années, inflation aidant et augmentation du PIB. D’autre part c’est un investissement qui rapporte des dizaines de milliards chaque année depuis les décades où nous payons les intérêts ; et nous continuerons à les payer régulièrement, la France est une valeur sûre.
Si nos politiciens se souviennent du Covid et réalisent que Poutine est au pouvoir avec l’idée de recréer l’Empire russe sans limites, alors ils relanceront l’industrie en France, celle que nous avions, bien sûr il faut que nos gouvernants comprennent qu’il faut des ingénieurs pour ce faire.
On a abandonné les EPS (Enseignement primaire supérieur) en France, ce faisant on a poussé des gamins destinés à l’industrie en les envoyant au lycée au titre de l’égalité sociale, fait des tas de bavards et perdu ceux qui avaient appris à travailler manuellement dans les EPS !
Même Ferry vient de s’en rendre compte !
Ils cherchent la solution avec les « classes de niveaux » de Gabriel Attal. C’est quoi ?
À vouloir enseigner la « culture » à tout le monde on a oublié que les sciences et technologies font aussi partie de la culture.
Savoir débattre c’est bien, savoir travailler c’est aussi bien !
Il faut apprendre aux Français que l’on n’est pas vieux à 60 ans, la retraite à 60 ans trahit cette peur ! Ben non, il faut apprendre à nos compatriotes que jouer à la belote et à la pétanque pendant les 25 dernières années de sa vie n’est pas un sort enviable, coeur, poumons, sang, muscles et même sperme prennent aussi leur retraite !
@ Serge HIREL
C’est tout l’avantage de la situation actuelle, jamais liberté n’est acquise, même pour les intermittents.
Fasse la ministre de responsabiliser chacun dans le monde essentiel de la culture, au-delà des auto-célébrations ou des punchlines, il en est plus que temps.
« …; ils voulaient assurer le triomphe du droit, refaire l’unité morale de la nation, n’avaient pas le temps de penser à la littérature. Mais ce n’étaient que des excuses parce qu’ils n’avaient pas ou plus de génie, c’est-à-dire d’instinct. Car l’instinct dicte le devoir et l’intelligence fournit les prétextes pour l’éluder. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/25
Que Mme Dati suive cet instinct, elle a le profil pour faire entendre que chacun a la capacité d’accéder à l’art, qui est de suivre le devoir qu’il indique.
Une équipe de France 🇫🇷 devrait promouvoir le savoir-faire français que de nombreux pays nous envient puisqu’ils nous envoient des migrants de plus en plus attirés par la lumière, l’argent et la liberté.
La culture française aurait pu, aurait dû être mise en valeur par les décideurs qui ont choisi l’hymne des Jeux Olympiques de 2024.
Or, la musique est d’inspiration andalouse, les paroles sont en anglais et le mixage est réalisé par des spécialistes de l’assemblage de son.
Personnellement, d’un point de vue affectif, mes origines espagnoles sont flattées et je comprends les paroles, de plus j’aime écouter du Gotham Project ; mais je déplore cette somme de choix pour représenter la culture française aux yeux du monde. Cet hymne n’est pas représentatif du talent des compositeurs français et de leur capacité à promouvoir la culture française.
Une fois de plus, l’oligarchie qui nous gouverne efface l’âme de la France parce qu’elle veut inlassablement casser les codes. Elle a perdu le sens des valeurs fondamentales et supérieure !
Les JO portent les valeurs qui se reflètent dans les symboles du mouvement olympique. La devise olympique est édifiante : Citius, Altius, Fortius (plus vite, plus haut, plus fort) catapulte la valeur de l’excellence, encourage les athlètes à donner le meilleur d’eux-mêmes.
L’hymne choisi est affligeant car il symbolise la parfaite antinomie de la promotion de la culture française.
L’oligarchie, une fois de plus joue à qui perd gagne. Elle perd des actifs pour gagner du néant.
« Le mois dernier, la fusillade mortelle de Nahel M., une jeune fille de 17 ans d’origine nord-africaine, lors d’une opération de police » (Politico)
Faut-il accorder un quelconque crédit à un journal qui, parlant de la mort de Nahel, nous dit qu’il s’agit d’une jeune fille d’origine nord-africaine, alors qu’il s’agit d’un jeune homme, né à Nanterre, donc Français.
Ajoutons à cela les controverses suite aux publications de ce journal, accusé notamment d’antisémitisme. Sincèrement je m’interroge…
@ Serge HIREL
« L’époque et la stature nationale et internationale du Général la permettaient. Depuis lors, elle a été de moins en moins justifiée et aboutit aujourd’hui à des prises de décisions personnelles d’un chef de l’Etat qui n’a pour objectif que l’éclat de sa personne. Les Français, par un vote de leurs représentants, ont-ils eu leur mot à dire dans le soutien inconditionnel, militaire et diplomatique, accordé au régime de Kiev ? Ont-ils été invités à approuver les sanctions économiques contre Moscou, en partie responsables de l’inflation qu’ils subissent aujourd’hui ? N’ont-ils pas été mis devant le fait accompli ? Comme les Russes l’ont été par Poutine…»
C’est pareil pour Israël.
Lorsqu’un pays avec lequel on a des attaches directes ou indirectes est envahi ou assailli par un ennemi déclaré et durable de la France, il ne semble pas imaginable que la France détourne le regard. Si ce n’est pour ce pays, ou par simple honneur, cela devrait alors être par auto-défense.
Vous voulez quoi, qu’on demande aux Français si la France doit rester silencieuse face à une invasion aux frontières de l’Europe, à deux pas de pays qui sont nos alliés européens, et selon un programme qui permet de légitimer une même attaque contre nos alliés européens, invasion accompagnée de boucheries/viols à la marge dignes d’une armée du tiers-monde ? Faut-il fermer les yeux sur le fait que depuis plus de dix ans, toute la propagande de cet envahisseur désigne la France comme ennemi et tente de la déstabiliser par tout moyen, par exemple en soutenant toute l’anti-France africaine comme la bande Assa Traoré – vous pensez que c’est par hasard que LFI est pro-Moscou ? C’est une option realiste pour vous, de faire quoi que ce soit d’autre ?
Idem dans le second cas. Vous voulez quoi, qu’on demande aux Français si la France doit rester silencieuse face à une attaque terroriste massive, dans un pays dans lequel nous avons de nombreux ressortissants et donc une histoire commune, et selon un programme qui permet de légitimer une même attaque sur notre sol, invasion à base de boucheries/viols ? Faut-il fermer les yeux sur le fait que toute la propagande de cet envahisseur désigne la France comme ennemi et tente de la déstabiliser par tout moyen, pour en faire une terre d’Islam – vous pensez que c’est par hasard si LFI est pro-Hamas ? C’est une option réaliste pour vous, de faire quoi que ce soit d’autre ?
C’est bien le relativisme, c’est rigolo. Maintenant, quand quelqu’un vous désigne comme ennemi, vous attaque en propagande et en espionnage, laisser passer ses attaques de nos alliés, c’est aussi assurer notre perte.
Pourrons-nous attendre de la part de madame Dati, dont la sensibilité est supposée de droite, qu’elle veille à ce que la culture ne soit pas instrumentalisée par certaines municipalités à des fins de conditionnement idéologique visant à endoctriner la population à l’insu de son plein gré de façon orientée et sectaire, de plus en se livrant à l’apologie de pratiques illicites ?
Par exemple, à Grenoble, « la ville la plus pourrie de France » selon un ancien procureur, la municipalité a voulu utiliser une pièce de théâtre afin d’imposer à la population sa conception assez particulière du « vivre ensemble » au nom d’une prétendue « mixité sociale » obligatoire en l’invitant à le faire avec des trafiquants de drogue, donc des marchands de mort, donc des membres de la pègre…
« Les copains d’en bas : comment vivre au quotidien avec un point de deal à proximité ? »
https://www.lyoncapitale.fr/actualite/a-grenoble-face-a-la-polemique-un-spectacle-sur-le-vivre-ensemble-reporte
Jusqu’où ces gens-là pousseront-ils l’abjection ?
Les perles s’enfilent particulièrement bien dans ce nouveau gouvernement.
La sortie peu appréciée par les enseignants de la ministre de l’Éducation nationale a été relevée et très commentée. Certes, cette société ne fonctionne que par les sujets les plus banals exploités systématiquement par la polémique.
Toutefois la ministre aurait pu trouver une justification simple au changement d’école de son fils. Il apparaît aujourd’hui qu’elle a menti. Le fond du problème reste le mensonge qui semble être une caractéristique fondamentale du macronisme.
En ce qui concerne le nouveau ministre des Affaires étrangères, ses prises de parole, notamment en Ukraine, semblent montrer une plutôt mauvaise expression en français. Outre ce que j’ai déjà entendu « dans le poste », j’ai trouvé un article au vitriol sur Boulevard Voltaire https://www.bvoltaire.fr/satire-a-vue-ce-ministre-qui-na-pas-sejourne-assez-longtemps-en-classe/
Quand on connaît la culture du français chez les ambassadeurs, cette désignation de monsieur Séjourné à ce poste sonne comme l’expression d’un mépris suprême du président de la République que confirme la suppression de ce corps prestigieux de tous nos régimes politiques. Comment dans de telles conditions rendre la parole de la France crédible ?
Enfin, ce soir les Français devraient avoir droit à la grand-messe macronienne qui pour une conférence de presse semble mobiliser pas moins de cinq chaînes de télévision en direct. La France semble ainsi rejoindre les splendeurs de la Pravda à Moscou du temps de l’URSS. Ou plutôt réaliser enfin le roman « 1984 » de George Orwell ! Où est donc passée la République si c’est pour devoir subir en se prosternant la parole présidentielle sur tous les médias en simultané ? Réminiscence sans doute de Bonaparte/Napoléon écrivant lui-même sa geste…
En fait il n’y a que trois ministres qui semblent poser des problèmes dans cette équipe :
1- Rachida Dati qui arrive comme un cheveu sur la soupe au ministère de la Culture. C’est la seule à ne pas être étonnée de sa nomination. Mais le culot a toujours été sa marque de fabrique.
Je n’ose imaginer le ou les incidents lors de la prochaine cérémonie des César.
J’espère que Corinne Masiero ne nous gratifiera pas d’un nouveau numéro de nu intégral. Tant qu’à faire je préférerais qu’elle laisse la place à Marion Cotillard…
2- Stéphane Séjourné qui lors, de son premier discours de ministre des Affaires étrangères a cumulé quelques fautes grossières de français.
À sa décharge il paraît qu’il est dyslexique, ce qui n’est en rien une carence intellectuelle. Mais je pense qu’il n’est pas très judicieux de nommer ministre des Affaires étrangères une personne affublée de ce handicap.
3- Amélie Oudéa-Castéra, nommée ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, tout en conservant son portefeuille de ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques.
Elle aussi a très mal commencé son ministère en expliquant qu’elle mis son fils dans le privé « à cause du paquet d’heures non remplacées » dans l’école publique où il faisait sa scolarité.
Tout le monde connaît la susceptibilité des syndicats d’enseignants qui confine parfois à la paranoïa. Fatale erreur.
Aujourd’hui elle se rend à l’école Littré accueillie sous les huées des enseignants. Personnellement je salue son courage.
Je crois qu’Emmanuel Macron va devoir faire preuve d’une grande force de persuasion pour apaiser les esprits échauffés des élus de l’opposition particulièrement déchaînés par ces trois nominations…
Si l’on veut regarder la conférence de presse du président Macron, on peut le faire sur France 2, LCP, LCI ou franceinfo. Pas sur CNews. Pourquoi ? parce que le propriétaire, M. Bolloré, a donné pour consigne à tous ses salariés de taper du matin au soir sur le président et son gouvernement, et qu’il ne ne veut pas lui faire le cadeau de lui donner la parole pendant deux heures.
@ Patrice Charoulet | 16 janvier 2024 à 19:02
Totalement faux !
C News, comme les autres chaînes, a diffusé en direct la conférence de presse du Président.
C’est curieux, ce besoin des macronistes de raconter des craques !