Depuis combien de temps la France tourne-t-elle presque exclusivement autour de la loi El Khomri, de la CGT, des manifestations créatrices de désordre et de violence et des casseurs baignant dans cette atmosphère comme des poissons dans l’eau trouble de la République ?
On attendait du gouvernement de l’autorité, un geste fort, et on a cru que c’était gagné, qu’on avait un Premier ministre et que tapant du poing sur la table de la démocratie, celui-ci était déterminé à faire cesser l’insupportable.
On ne doutait pas que le président de la République serait sur cette même longueur d’onde puisqu’il ne cessait de déclarer que le texte de la loi demeurerait intangible et, à la fois, que l’ordre public devrait être dorénavant respecté, les personnes et les biens protégés.
La manifestation du 23 juin était interdite et en dépit des hauts cris d’un syndicalisme qui n’avait pas révélé son efficacité pour la gestion de ses défilés mais s’abritait derrière son caractère prétendument intouchable, une majorité approuvait cette décision. Il n’était que temps !
Mais la « manif » a pourtant eu lieu, le préfet de police désavoué, et tout le monde de se féliciter de la réussite de cette médiocre mobilisation parisienne, alors que des heurts et des dégradations ont sévi à Rennes et à Toulouse.
Quel déplorable exploit cependant !
Un fonctionnaire de police pour dix manifestants avec un contrôle strict des participants. Un parcours circulaire et réduit place de la Bastille. Rien n’a changé. D’un côté on réclame toujours au plus le retrait de la loi, au mieux des modifications substantielles, de l’autre on campe toujours sur la résolution de la maintenir telle quelle.
L’ancien président de la République, après avoir dénoncé l’inertie du pouvoir et réclamé l’interdiction de la manifestation, l’a pourtant critiquée en jouant au défenseur des libertés syndicales, montrant ainsi à ceux qui pouvaient encore en douter qu’il n’était gouverné que par des considérations opportunistes et tactiques. S’opposer aujourd’hui même à ce qu’il avait exigé hier ! Quelle déplorable démagogie faisant disparaître ce qui restait encore un peu, en lui, d’homme d’Etat ! (Le Figaro).
Un président de la République ne se souciant de rien d’autre que de compromis faits au jour le jour sur le dos de l’autorité de l’Etat. Il s’est rétracté, concédant ce qu’à juste titre il avait enfin récusé ! Des fluctuations qui seraient ridicules si elles n’étaient dramatiques pour l’image de notre pays.
Un Premier ministre tentant de faire tout ce qu’il peut pour colmater et résister. Mais honteusement lâché par François Hollande, guère préoccupé de sauver du naufrage général une personnalité courageuse, tentant d’être cohérente et constante (Le Parisien).
La France est déconnectée des enjeux les plus importants comme celui qui se jouera le 24 juin, lorsque nos amis anglais décideront ou non de quitter l’Union européenne. Et cela est autrement plus important que la loi El Khomri déjà vidée de son contenu vraiment réformateur, que la complaisance à l’égard de la CGT et les variations d’un pouvoir déboussolé,
Face à l’essentiel qui se joue et se débat ailleurs, notre pays ne semble désireux que de s’abandonner au traitement de l’accessoire. Et s’il ne pèse plus ou moins, cela tient au fait qu’il est détourné du prioritaire par des joutes secondaires.
L’Euro 2016 passionne les foules et on est bien obligé de prendre ce qu’on nous donne, ce qu’on nous laisse.
Un peu de sarcasme ne nuit pas : quelle magnifique République que celle où la commission d’investiture du principal parti d’opposition ose reconduire sans malaise l’irréprochable Patrick Balkany !
La manif s’est bien passée à Paris. Soit. Aucun policier blessé. Mais une fracture qui s’aggrave.
Et que de désastres avant et après !
« Un fonctionnaire de police pour dix manifestants avec un contrôle strict des participants »
Peut-on faire plus dans l’autoritarisme quand un pays est déjà sous état d’urgence ?
Et surtout chercher à faire passer par la force – au prétexte qu’elle est bonne pour ces débiles que nous sommes qui ne nous en étions pas aperçus – une réforme structurelle dans un pays démocratique sous contrôle par l’état d’urgence, personne ne l’avait imaginé possible. La perte de crédibilité de la classe politique ne peut que croître ; sur les bancs du Sénat le sourire narquois de plusieurs personnalités de droite n’effacera pas leur propre naufrage (merci Messieurs Tron et Balkany) en termes de valeurs démocratiques.
Notre jeunesse que l’ultralibéralisme (cf Madame Nicole Fontaine) européen a privée d’avenir ne va pas se laisser impressionner car elle n’a plus rien à perdre. Mais tout ça c’est si difficile à intégrer par des personnes qui sont habituées à ce qu’à chacun de leurs pas leur soit déroulé le tapis rouge que le choc ne peut qu’être frontal.
Les politiques d’austérité ne sont pas la panacée contrairement à ce que l’on nous serine depuis des mois : les travailleurs précaires qu’elles fabriquent ne pourront pas relancer l’économie et seuls les bénéficiaires (minoritaires) de ces politiques les défendent.
Les hommes et les femmes sont en train de montrer en France mais aussi en Angleterre avec le choix du Brexit, qu’il va falloir compter avec eux désormais. L’autorité n’a déjà plus rien à voir avec la situation telle qu’elle a évolué : la seule solution qu’il resterait aux politiques pour affirmer leur autorité c’est de supprimer le droit de vote et de tirer dans la foule.
La France est déconnectée des enjeux les plus importants comme celui qui se jouera le 24 juin, lorsque nos amis anglais décideront ou non de quitter l’Union européenne.
C’est fait.
A nous maintenant de quitter cette pétaudière totalitaire.
Une manifestation sans autorisation a eu lieu à Belleville. Le siège social de la CFDT a été vandalisé. Des manifestants de gauche ont saccagé un immeuble de la gauche, un symbole fort de la représentation syndicale.
La gauche est en train d’imploser.
Il faut voir un très grand déséquilibre dans le fait que la « démocratie sociale », si peu représentative, d’ailleurs, a réduit la République à sa dimension contractuelle et co-gestionnaire.
Je m’attendais à un billet sur le Brexit… Et qu’en pensent les Suédois ?
On n’en est plus là ! Un défilé de plus ou de moins, qu’importe, le fait est qu’aujourd’hui nous sommes la République des lambeaux, la République est en lambeaux.
Tout est accepté, avant comme maintenant, des procès Tapie, Cahuzac qui n’en finissent pas, les citoyens se sentent spoliés par une minorité et des jugements à deux vitesses qui leur font détester les politiques.
Ils ont le sentiment d’être mis en dehors de la décision publique, et ce n’est plus acceptable.
Cayrol va pouvoir avaler sa cravate, sa chemise et son pantalon, lui qui pensait que l’Angleterre resterait dans l’Europe : encore un qui n’a rien compris.
Les électeurs ne veulent plus de ces dirigeants loin d’eux, qu’ils ont du mal à percevoir et savoir à quoi ils peuvent servir. L’impeccable Galzi d’appuyer comme d’habitude là où ça fait mal avec une autorité incontestable et lucide.
Balkany et tous les autres, aujourd’hui c’est insupportable et perdure sans honte ni rejet massif des autres parlementaires, « tous pourris » gagne du terrain, la croyance n’y est plus. Un livre qui sort sur le Sénat dévoilant des dessous qui s’avèrent plus que nauséeux, et participant au cloaque ambiant. Ces vies de repus ne passe plus, le chômage est au plus haut, il n’y a que les imbéciles pour croire à un frémissement de quelques milliers d’emplois soi-disant créés, alors qu’on doit culminer autour des 5 millions tout confondu. Et par-dessus tout cela « ça va mieux » et sa cohorte de 8,5 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté, ça va mieux pour qui ?
Désert de République, désert de talent, de transparence et de légitimité.
NS de vouloir rétablir un cumul de mandats que les gens abhorrent, un mandat, un seul, une seule fois renouvelable, salut de la démocratie et mort de l’entre-soi.
Décidément rien de ce que fait ce gouvernement ne trouve grâce à vos yeux. On dirait que vous regrettez que la manifestation se soit bien passée.
Revenons au fait en laissant de côté Le Figaro.
CGT et FO demandent de défiler de Bastille à Nation. Le préfet refuse pour des raisons de sécurité et propose une manifestation statique place la Nation. Les syndicats disent non, et exigent de pouvoir défiler. Le gouvernement ne donne pas l’autorisation. Les deux syndicats demandent alors à voir le ministre de l’Intérieur. Il leur propose de tenir la manifestation à la Bastille et de faire le tour du port de l’Arsenal. Ils acceptent. La manifestation se déroule sans incident. Et Philippe Bilger de crier au désastre, au scandale, à la fin de l’autorité de l’Etat.
En fait le gouvernement s’en est remarquablement tiré. Il avait à concilier un droit constitutionnel, celui de manifester, et l’exigence de sécurité.
Aucune manifestation n’avait été interdite depuis 1962, c’était alors par le sinistre préfet Papon. Les frondeurs étaient contre l’interdiction (ils étaient dans leur rôle), les députés socialistes favorables au pouvoir ne pouvaient cacher leur malaise, et même la CFDT plaidait pour l’autorisation.
Et puis il y eu le bal des faux-culs je veux explicitement parler de Marine Le Pen ( toujours à l’abri de vos critiques) et de Nicolas Sarkozy qui soudainement se sont insurgés contre l’interdiction, puis avec la même véhémence contre l’autorisation.
En fait le trio Hollande, Valls, Cazeneuve a été parfaitement complémentaire. C’est la fermeté initiale de Valls qui a amené la CGT et FO a demandé à rencontrer Cazeneuve et qui a permis à ce dernier d’obtenir de ces deux syndicats qu’ils acceptent sa proposition.
La manifestation a eu un autre mérite. Elle a montré que même en comptant en anciens francs, Philippe Martinez ne pouvait prétendre que les salariés étaient mobilisés contre la loi.
Oui la manifestation s’est tenue aux conditions posées par la ministère de l’Intérieur, sans incident.
Dans cette affaire un homme a montré qu’on pouvait se grandir sans porter de talonnettes : Bernard Cazeneuve.
@jlm | 24 juin 2016 à 08:38
« La seule solution qu’il resterait aux politiques pour affirmer leur autorité c’est de supprimer le droit de vote et de tirer dans la foule ».
Chaque chose en son temps. L’élection présidentielle suivie des législatives est encore très loin… avec son lot d’attentats sous fausse bannière. Un Bologne-sur-Seine par exemple attribué à l’extrême droite.
.
« Un fonctionnaire de police pour dix manifestants » (Philippe Bilger)
Une manif sans risque sinon celui du ridicule absolu ! Un préfet de police désavoué qui doit manger son chapeau… Du jamais vu de mémoire de policier sinon aux heures sombres de l’occupation allemande !
Bonjour,
« Un Premier ministre tentant de faire tout ce qu’il peut pour colmater et résister. Mais honteusement lâché par François Hollande, guère préoccupé de sauver du naufrage général une personnalité courageuse, tentant d’être cohérente et constante (Le Parisien). »
Entièrement d’accord de bout en bout avec votre billet.
Je me demande comment Manuel Valls peut continuer à faire équipe avec un président de la République incapable de prendre des décisions claires et énergiques qui contrairement à ce que disent la CGT et une gauche totalement larguée (lire à ce sujet le testament politique de Michel Rocard) ne seraient pas du tout impopulaires.
Que dire de ces cégétistes décérébrés qui n’ont que le mot démocratie à la bouche et qui ont vandalisé les locaux de la CFDT ? Drôle de conception de la démocratie de la part de ce syndicat archaïque pour qui la démocratie n’est autre que la dictature du prolétariat.
On se croirait revenus aux années 50. Consternant !
En étant absent depuis son élection dans le gouvernement de l’Europe, F. Hollande aura peut-être laissé une trace dans l’Histoire en faisant progresser la métaphysique pour distinguer nul et inexistant.
Les Anglais font un bras d’honneur à l’Europe, et plus particulièrement à la France et ses « valeurs de la République ».
God save the Queen
Un peu de sarcasme ne nuit pas : quelle magnifique République que celle où la commission d’investiture du principal parti d’opposition ose reconduire sans malaise l’irréprochable Patrick Balkany !
Ah mon pauvre monsieur, s’il n’y avait que cela, il n’y aurait pas grand-chose à dire…
De fait, les syndicats sortent rapetissés, le pouvoir a joué un coup pas piqué des hannetons, et je donne raison à M.Ghinsberg. Sous une réserve cependant : la motivation.
Faut-il voir dans cette minuscule affaire une défense aussi pauvre que l’art du même nom ou un savant repli vers une gauche modérément corrompue ? Pas facile, surtout que l’attitude des ténors de droite a faussé le jeu : Marine et Sarkozy sont désormais incompréhensibles, si Cazeneuve a joué franc jeu, ma chi lo sa ?
La Grande-Bretagne amorce son repli de l’Europe. Pour des gens de mon âge qui ont cru passionnément à la civilisation européenne, ce n’est pas un coup aussi dur que de voir les déchirements de l’Islam sciemment importé en Europe de façon presque dictatoriale, juges et associations marchandes aux aguets de la moindre sortie de route. A croire qu’aucun Européen n’a lu Lacoste ou Bianchon ou mieux, les articles d’Hérodote, pourtant revue de gauche qui démontrent amplement que le monde arabe n’arrive pas à progresser en raison de la formation tribale et religieuse qu’il nous s’impose. Les musulmans intégrés confient en secret qu’entre chiites et sunnites, en France, c’est à couteaux tirés. Est-ce vraiment la paix pour l’avenir ?
A ce titre l’Europe teintée de léninisme est dangereuse et la GB a eu raison de s’en aller. Déjà le Maire de Londres a imposé dans ses réunions la séparation entre hommes et femmes, reléguées au fond de la salle.
Il est à craindre que la pusillanimité de la France et de ses dirigeants ne conduise le pays à s’unir à un champ de ruines, si l’Europe ne reprend pas conscience et n’admet pas le caractère impérieux de l’attitude du peuple britannique.
@ Giuseppe | 24 juin 2016 à 09:58
« Cayrol va pouvoir avaler sa cravate, sa chemise et son pantalon, lui qui pensait que l’Angleterre resterait dans l’Europe : encore un qui n’a rien compris. »
Un autre qui n’a rien compris c’est notre philosophe que le monde entier nous envie, je veux parler de l’ineffable BHL.
Il a annoncé avec l’emphase qui le caractérise la victoire des « remain » au référendum du Brexit et ce sont les « leave » qui l’ont emporté.
Maintenant, que la victoire du Brexit soit une bonne ou une mauvaise chose est un autre débat, mais notre grand admirateur du philosophe Jean-Baptiste Botul a encore une fois perdu une occasion de se taire. Soyons sûrs toutefois que ce visiteur du soir de l’Elysée nous réserve d’autres prédictions du même tonneau.
@Exilé
« …pétaudière totalitaire »
De quoi parlez-vous ? du Parlement européen ?
Sinon j’aurai deux remarques :
– interdire une manifestation ne me semble pas mériter une médaille démocratique, j’aurais plutôt tendance à être d’accord avec l’analyse de Marc GHINSBERG.
– concernant le principal du secondaire et votre remarque sur le Brexit il me semble que nous avons fort parlé et qu’il ne vous a sans doute pas échappé que nous n’étions pas amené à nous prononcer.
Sur la probité des élus
Robert Ménard lui-même ne voudrait-il pas que le politique passe avant le juridique, autrement dit que le légitime passe avant le légal ?
Nous en sommes à ce que lorsque vous apposez le droit à des élus, c’est vous qui êtes un voyou.
Patrick Balkany a été élu et réélu, donc le droit, c’est lui. Et M. Bilger qui le conteste, c’est un fasciste !
Ne nous plaignons pas trop de l’Europe, car c’est grâce à la CDEH que l’on est pas condamné en diffamation pour un oui ou un non lorsqu’on dénonce cette pègre.
« Hip Hip Hip Hourra » « Hip Hip Hip Hourra »
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Quelle humiliation pour la CGT ! les casseurs ayant reçu l’ordre du gouvernement d’aller jouer ailleurs, la manif cocasse et grotesque infligée à ce syndicat aura fait beaucoup rire dans les chaumières ; tels des bébés de maternelle faisant le tour de la cour d’école sous l’oeil goguenard des policiers-nounous qui savouraient ce spectacle ubuesque et d’un comique de farce troupière. La queue entre les jambes, le troupeau bêlant des moutons défileurs s’est vu sommé, à la fin du petit tour de manège, d’un cinglant « allez, à la niche » !
Encore un grand bravo à nos amis British pour leur Niet à ce conglomérat mafieux européen. Malgré des sondages médiatiques aux ordres qui se sont décarcassés pour orienter et faire peur aux citoyens, ces derniers ne se sont pas laissé leurrer ni manipuler.
Hé ho les merdias gauchistes, vous vous êtes acharnés comme des malades sur Pogba pour son soi-disant bras d’honneur, depuis ce matin y a mieux en magasin : le Brexit, un des plus beaux bras d’honneur historique en direction de ces europîtres va vous donner l’occasion d’exercer vos talents d’inquisiteurs antidémocratie : « Zeures sombres, le danger populiste qui nous guette, l’extrêêême drouââââte, Le Pen…
Allez-y bande de charlots, défoulez-vous, continuez à nous faire rire !
@Achille
Le Moi Président s’est muté d’acteur en simple spectateur d’une chienlit caractérisée qui mine le pays. Le lent piétinement d’hier du manège désenchanté autour du bassin de l’Arsenal en dit long sur la déconfiture d’un pouvoir qui a réussi l’exploit de mécontenter tout le monde. Les vacances approchant, les contestataires vont devoir ranger les drapeaux faute de manifestants, adieu les flonflons en attendant d’autres orages à la rentrée. La gauche qui se voulait le bras armé qui devait terrasser la finance, mère de toutes les misères du peuple, vient de signer l’acte de décès d’une gauche en miettes. Comment dans ce contexte un chef d’Etat peut-il encore avoir l’audace de ne penser qu’à sa réélection alors qu’il aura précipité le bateau France, qui lui avait été confié certes par défaut, dans les abîmes de l’Histoire ? Que tous ceux qui se sont loupés en tirent les conséquences. Quant aux coups de menton de M.Valls, ils ne font plus recette non plus.
@Marc GHINSBERG
« Et puis il y eu le bal des faux-culs je veux explicitement parler de Marine Le Pen et de Nicolas Sarkozy qui soudainement se sont insurgés contre l’interdiction, puis avec la même véhémence contre l’autorisation. »
Madame la fifille à son papa a dédiabolisé l’héritage. C’est tout un pan de hargne et d’arguments et/ou questionnements extrêmes qui s’effrite !
J’ai appris par les djeuns que B. Cazeneuve, dans l’ombre, faisait un travail de fond eu égard aux extrêmes et extrémismes religieux.
Les mêmes qui n’en finissent pas de rire parce que, paraît-il, hier défilait une bande sur une chaîne d’info continue où l’on pouvait lire « 2100 membres des forces de l’ordre déployés à Paris » et ajoutant « qu’il
y avait une nouvelle fan zone qui s’était créée » ! Et tout ça de retour des épreuves des examens. Eux, pour le coup, prennent le large et se marrent.
Devant le Hollande bashing dont est victime le François et le très mauvais argumentaire de Marc G. pour le défendre, je me dois de rendre hommage à notre président.
Né à Rouen, Normand de naissance donc, il a su transmettre et imposer au monde politique les valeurs ancestrales des Normands, et il restera dans l’histoire comme le président de la tradition normande.
Quelles valeurs pour quelle tradition ??
Ben celles du « p’êt ben qu’oui, p’êt ben que non ».
Formule qui a fait la richesse de la paysannerie normande (avant que l’U.E. ne se mêle des paysans) et qui donne à son action toute sa subtilité.
Valls dit non à la manif, Cazeneuve a dit oui, pendant que Hollande naviguait entre le oui et le non, attendait le moment opportun, celui où l’absence de décisions lui donnerait raison, pour apparaître comme le vainqueur de l’épreuve de force.
On ne dira jamais assez la force que concentre cette expression « peut-être » dans la pensée du président Hollande.
Il y a là un changement de paradigme de gouvernance dont on mesure mal l’importance.
Et ce n’est pas fini, avec le Brexit qui vient de se produire, devinez qui le président Hollande a sorti de sa manche, Harlem Désir !!
Que ceux qui se souvenaient de cet individu lèvent le doigt.
Dès qu’Harlem aura parlé, suivi ou précédé par Valls et Sapin sans oublier Le Foll, Hollande viendra nous dire, et il a commencé à le faire dans son allocution d’aujourd’hui, que l’U.E. doit se concentrer sur l’essentiel et laisser aux États-nations (*) le soin de prendre à leur niveau les décisions qui leur incombent.
Enfin peut-être.
Il avait souhaité plus de fédéralisme il y a peu, enfin peut-être.
(*) Si, si il a parlé de nations.
Le « peut-être » commence à naviguer et à tanguer.
Sait-on jamais !?
@Tipaza
En plus il est beau parleur comme un vendeur de voitures marseillais, amoureux comme un titi parisien, madré comme un maquignon bourguignon, je m’arrête là pour ne pas vexer toutes les provinces françaises….
Lu dans The Independant ce matin
Les destinations préférées des Anglais pour émigrer après le Brexit :
1. Vienna, Austria
2. Zurich, Switzerland
3. Auckland, New Zealand
4. Munich, Germany
5. Vancouver, Canada
6. Dusseldorf, Germany
7. Frankfurt, Germany
8. Geneva, Switzerland
9. Copenhagen, Denmark
10. Sydney, Australia
Le journal remarque que la majorité d’entre elles se trouve en Europe. Mais la France est un si joli pays, où il fait si bon vivre, pourquoi ne veulent-ils plus venir chez nous ?
@Xavier Nebout
« Patrick Balkany a été élu et réélu, donc le droit, c’est lui. Et M. Bilger qui le conteste, c’est un fasciste ! »
C’est bien là que s’exprime violemment le problème.
Depuis des décennies, l’impunité de Balkany repose sur des arguties et des dérobades qui relèvent du droit français. Sa crapulerie slalome entre les gouttes. Il sait y faire, il a ce droit pour lui.
C’est en s’appuyant sur ce même droit français qu’un juge envoie en prison, légalement et séance tenante, un SDF qui a piqué des pâtes pour se nourrir. On s’étonne? Certains s’offusquent ?
Quand, écoeurée de ce type de résultat, une partie non négligeable de la population proteste pacifiquement contre les méfaits élargis de ce droit-là – qui légalise entre autres cette abomination – les partisans de l’ordre et du Moi-Je la traite de fasciste en faisant primer le légal sur le légitime. Quel sophisme ! Quelle honte !
Confiant en l’humanité d’un procureur de la République, j’ai suivi ce blog pendant des années en votant à gauche, mais persuadé quand même qu’il me fallait aussi prendre le risque de penser contre moi-même… Une certaine idée du respect d’autrui.
Mais certains commentateurs parviennent à dégoûter les meilleures volontés.
@Charles
De quoi parlez-vous ?
De l’ensemble, mal ficelé dès le départ, même si le concept de l’Europe des Six – aux pouvoirs limités et respectueux des nations – n’était pas stupide.
Système boursouflé, hétéroclite, aux mains d’apparatchiks inamovibles composant une oligarchie éloignée des préoccupations des peuples et ne sachant qu’y répondre par le mépris dans sa volonté de détruire les nations par une substitution de population, diplomatie illisible, principes constitutionnels contestables dans la lettre et dans l’application, règlementarisme tentaculaire stupide et pointilleux, opacité totale dans la négociation de traités léonins (Tafta)…
Voir par exemple le scandale de l’absence de contrôle des flux migratoires y compris et surtout illégaux, avec une agence chargée de la surveillance de nos frontières -Frontex – qui va chercher quasiment les immigrants illégaux à proximité de leurs ports de départ pour les conduire chez nous où ils se feront entretenir à nos frais quand ils n’y sèmeront pas le désordre…
Même les gardes-côtes des États-Unis du prix Nobel de la paix Barack Obama raccompagnent les immigrants illégaux haïtiens à leur point de départ…
…il ne vous a sans doute pas échappé que nous n’étions pas amenés à nous prononcer.
Non ?!! On nous aurait interdit de nous prononcer sur la question, sous un régime qui se fait pourtant passer pour un parangon de démocratie ? Incroyable !
Que dire de ces cégétistes décérébrés qui n’ont que le mot démocratie à la bouche et qui ont vandalisé les locaux de la CFDT ? Drôle de conception de la démocratie de la part de ce syndicat archaïque pour qui la démocratie n’est autre que la dictature du prolétariat.
On se croirait revenus aux années 50. Consternant !
Rédigé par : Achille | 24 juin 2016 à 10:44
Il y a longtemps que la CGT n’est plus la dictature du prolétariat.
Le jour où la CGT n’existera plus, à cause de réflexions aussi idiotes que les vôtres, vous comprendrez votre malheur, ou vos héritiers comprendront leur malheur, d’être soumis au patronat, avec un Code du Travail en lambeaux, et soumis aux référendums d’entreprise.
Tout le monde hurle à la catastrophe à cause du Brexit, mais la loi El Khomri est du même genre.
Vivement le El-Khomrixit.
@Achille | 24 juin 2016 à 11:44
Cher Achille bonjour,
Notre plusgrandphilosophedumonde enchaîne les perles les unes derrière les autres, je me demande comment un tel incompétent peut avoir l’oreille des décideurs. Incroyable !
Il n’ y avait que les « batouilles » habituelles pour prédire la victoire et le maintien de l’Angleterre dans ce machin qui est l’Europe dont la seule unité réside dans la monnaie.
La France avait voté non aussi à l’Europe. Alors que la défiance du politique est partout, on légitime du Balkany pour des élections futures, comment faire croire qu’au niveau des gouvernants européens cela ne soit pas pire.
On n’est pas capable de faire le ménage chez soi, le citoyen qui est intelligent doit imaginer ce que peut être ce grand Zampano européen, livré à lui-même et livré à des repus qui viennent en session de rattrapage électoral quand ils sont écartés à domicile.
Ah oui ! j’oubliais le plus important de tous, l’homme à l’avis sur tout, celui que l’on consulte sur la pluie et le beau temps, sur la consistance de la pâte à modeler, leplusgrabdsupputeurdelaplanète notre Jaquatali national, celui par qui nous serions sauvés des eaux, j’attends son constat habituel, ainsi que mon voisin le dit, il va nous annoncer que c’est un taureau maintenant qu’il a vu la bête.
La liste des « touailles » à écouter et à entendre va être longue, je vais commencer à aimer le foot, cela m’occupera et surtout m’éloignera de ces débats stériles sur le bidule créé il y a plus de trente années.
@Tipaza 24.6.16 – 14.14
Tout le monde se souvient d’Harlem Désir, ce type est inoubliable !
– Pour avoir montré face caméras sa carte d’identité pour prouver que son nom n’était pas un fake
– Tout chevelu avec son « Touche pas à mon pote »… et son concert place de la Concorde : opération soutenue par le président Mitterrand sous la houlette de Jacques Attali.
– Puis beaucoup moins chevelu, condamné pour avoir perçu quelque milliers de francs pour avoir occupé un emploi fictif… non non pas encore celui de secrétaire d’Etat aux Affaires européennes.
Face à une gauche en pleine déroute, on pouvait espérer une droite combative et irréprochable pour gagner le cocotier. Malheureusement ça commence mal avec l’affligeante décision de soutenir à l’investiture deux politiques sulfureux comme Balkany et Tron. Car pour revenir à la fable africaine du cocotier, si on veut monter haut, mieux vaut avoir un slip propre. Décidément cette droite n’a encore rien compris et c’est avec ce genre de décision qu’elle va faciliter le vote FN. Faites le ménage dans vos rangs messieurs, sinon vous ne serez pas plus crédibles que vos adversaires ne le sont.
Cher Achille, restez, des réflexions aussi « idiotes » que celle-ci, j’en veux bien tous les jours !
La femme est bien devenue l’égale de l’homme.
Giuseppe : regardez plutôt le Brennus… c’est mieux que le Brexit.
Puisqu’on nous enfume avec Martinez, on peut remercier le meilleur délégué syndical d’Europe : David Cameron.
En 2013, alors qu’Obama le pressait d’intervenir en Syrie, David Cameron a fait voter son parlement, ce fut NIET, alors que Hollande paradait déjà sur le pont du Charles de Gaulle.
En 2016, il fait voter son peuple pour ou contre le Brexit et démissionne.
Voilà un héros de ce qui reste de la démocratie européenne, ne rien entreprendre sans l’aval du peuple.
Valls était tout penaud ce matin, il luisait sous les spotlights qu’il aime tant par ailleurs, et Juppé nous a ressorti le catalogue des lamentations dignes de l’Almanach Vermot, « il faut reconstruire, il faut aller de l’avant, ne point reculer pour avancer », on craignait la chute… « il faut, il faut… »
« And my ass, is it chiken ? »…
Hier, un chef syndical que je n’ai pas identifié (il me semble que c’était Jean-Claude Mailly, de Force « ouvrière ») disait, dans le bitonio à porter la parole au-delà de l’horizon, que la « démocratie sociale » obligeait à tenir compte de l’avis des syndicats. Merveilleuse expression orwellienne !
La « démocratie sociale », c’est la négation de la démocratie. C’est l’affirmation que le libre vote des députés, élus librement par les citoyens selon les lois et la constitution en vigueur, est facultatif, qu’il n’a aucune importance, qu’il suffit aux « syndicats » (élus par personne, auxquels la constitution n’a jamais accordé de pouvoir législatif) de lever le doigt et de crier « Démocratie sociale ! » pour tout arrêter, pour annuler le vote.
Et bien sûr, sur la radio plutôt « de droite » et « libérale » qui l’interrogeait, BFM, la journaliste ne s’est pas jetée sur lui, elle ne lui a pas demandé des comptes sur cette notion mensongère et liberticide de « démocratie sociale », elle a continué son petit manège sur le ton de « Ah oui, mais quand même, vous ne pensez pas que vous exagérez ? ».
Comme si on avait dit à Hitler ou Staline : ah oui, mais quand même, vous ne croyez pas que vous en faites un peu trop ?
Faut-il ajouter que le chef adjoint du premier parti de France, qui porte haut la bannière des « anti-système », j’ai nommé Florian Philippot du Front national, s’est lui aussi indigné qu’on tente d’interdire les manifestations et s’est prononcé contre la loi El Khomri ?
Faut-il ajouter que le chef du premier parti « de droite », le parti « de gouvernement », le parti des gens raisonnables, l’héritier du général de Gaulle, j’ai nommé Nicolas Sarkozy et ses Républicains, s’est prononcé lui aussi contre l’interdiction des manifestations ?
Même la droite et l’extrême droite sont communistes, en France.
La tâche prioritaire consiste à décommuniser notre pays.
@Marc Ghinsberg
Aucune manifestation n’avait été interdite depuis 1962, c’était alors par le sinistre préfet Papon.
C’est cela, oui…
Vous n’avez peut-être pas entendu parler, en bon lecteur des organes de propagande du Régime, de l’interdiction de diverses manifestations destinées à protester contre les prières de rue ou bien contre l’invasion migratoire à Calais, pour ne prendre que ces exemples ?
Il serait possible de citer d’autres exemples de manifestations interdites sous le prétexte aussi commode que fallacieux de trouble à l’ordre public, y compris et surtout quand elles sont organisées par des gens respectables qui n’ont rien du casseur professionnel…
Deux poids, deux mesures.
@ Lucile
Pourquoi les Anglais envisagent-ils plus de vivre en Allemagne dans une ville rasée pendant la guerre qu’à Paris ?
Parce que ces handicapés mentaux veulent des pays où tout le monde est disposé à parler leur langue, et ainsi s’économiser l’effort d’apprendre la langue du pays où ils vivent.
Heureusement beaucoup d’Anglais sont plus intelligents, mais ils constituent une minorité.
On l’a vu cette nuit.
La crapulerie s’est faite « état ».
Aujourd’hui à nouveau l’affaire Cahuzac :
Nombreux sont ceux qui ont acheté des « œuvres » d’art qui sont exonérées de tout et qui après ce tour de passe-passe les revendent ailleurs qu’en France… Même chose pour l’immobilier, les grandes fortunes en ont un peu partout et en toute légalité (demandez aux artistes et sportifs) ou même à des gens « normaux » disposant de moyens comme VGE par exemple et bien d’autres !
Pourquoi ne taxons-nous pas les émirs du pétrole qui investissent chez nous ?
Cahuzac est l’arbre qui cache la forêt et qui est incapable de se défendre intelligemment et médiatiquement…
DSK et Anne Sinclair devraient lui donner des conseils, Fabius aussi, mais voilà, Cahuzac s’est fait prendre au piège et ils avaient décidé (avant sa nomination) qu’il leur fallait une victime (en quelque sorte un remake du Dîner de cons) !
Et pendant ce temps-là, Tapie, Sarko et Lagarde courent toujours et pourtant les sommes sont beaucoup plus importantes.
Et Daniel Bouton qui a livré aux ordures Kerviel avant de quitter la Société Générale avec un très gros parachute doré !
Tous pourris ? Non, il en reste quelques-uns qui n’ont pas eu encore le temps de faire des… !
Ah oui j’oubliais Carlos Ghosn… Lui c’est le jackpot tous les jours et il crache même sur nos politiciens dont il doit posséder les fiches de chacun d’entre eux !
Voilà ce qu’est devenue la France depuis qu’un certain VGE a fait un… Oui mais !
@ Lucile | 24 juin 2016 à 15:07
Ne vous inquiétez pas pour les Anglais, ils ont le Canada, l’Australie et quelques départements de France où ils se sont implantés (dépenses de santé assurées – RSA pour d’autres – il faut les voir se convertir en artisans et venant acheter à bas prix ce qui leur faut chez Brico Dépôt pour retaper une chaumière, car en Angleterre le prix de l’immobilier n’est pas accessible à n’importe qui et les lois sociales sous la pluie ne poussent pas !
La presse sous ordre de ceux qui veulent notre actuelle Europe n’est pas celle du peuple de France… voyez qui possède la presse et vous saurez qui veut de cette Europe pour nous manger comme le grand méchant loup le voudrait avec le petit chaperon rouge !
Certes Kant, Spinoza, Platon et autres illustres personnages devraient intervenir dans ce misérable débat mais leur temps est limité car ils ont une conférence de presse imminente !
@ anne-marie marson | 24 juin 2016 à 16:31
Des militants d’un syndicat qui vandalisent les locaux du syndicat adverse et traitent de traîtres à la classe ouvrières ses adhérents, si ce n’est pas de la dictature du prolétariat ça y ressemble sacrément.
Je ne nie pas le fait que la CGT, en son temps, a permis de notables avancées sociales, mais nous ne sommes plus au temps des maîtres de forge. Germinal c’était à la fin du XIXe siècle et depuis les choses ont bien changé. Nous sommes désormais dans une économie de marché, les entreprises françaises doivent faire face à une concurrence internationale redoutable et pour y parvenir nos PME/PMI doivent pouvoir disposer d’une certaine souplesse en fonction de leurs carnets de commande. Un patron confronté à un code du travail totalement abscons hésitera à embaucher quand la conjoncture le lui permet, craignant de devoir faire face à un imbroglio juridique kafkaïen lorsque qu’il devra licencier suite à une conjoncture économique défavorable.
Certes le problème ne se pose pas dans les sociétés nationalisées où l’Etat peut tranquillement compenser le déficit de ladite société en puisant dans les fonds publics, cela ne fait jamais qu’augmenter un peu plus la dette.
Mais il n’en est pas de même pour les petites et moyennes entreprises qui se voient refuser les prêts par des banques qui ne prêtent qu’aux riches.
La fameuse inversion des normes qui, d’après ce que j’en ai compris, permet aux dirigeants d’une boîte de trouver un accord directement avec le personnel, sans passer par les syndicats, me paraît une solution constructive. Et je suis en parfait accord avec le Premier ministre qui ne compte pas transiger sur ce point.
@ Giuseppe | 24 juin 2016 à 16:32
Ah BHL, Jacques Attali, sans oublier Alain Minc. Leurs noms resteront à jamais gravés dans l’Histoire de France. La compilation de leurs âneries sera bientôt un sujet du bac philo.
Sujet bien plus facile à traiter que les œuvres d’Anatole France.
@sbriglia
AFP, publié le vendredi 24 juin 2016 à 19h49
Chômage : après deux mois de baisse, le chômage repart en légère hausse en mai, en raison notamment des grèves et des inondations.
Bon, Pépère s’est pris pour Moïse, les orages et les inondations il connaît, d’ailleurs il aurait dû se méfier. Les eaux sont contre lui, et en marin d’eau douce qu’il est c’est l’arrosage assuré.
Cette dépêche me rappelle une réflexion ramenée de l’assemblée des directeurs de filiales par le PDG : le numéro un du groupe avait énoncé, devant un parterre qui pleurnichait sur les conditions météo qui n’avaient pas permis d’atteindre les objectifs, « il neige en hiver, vous méditerez. »
Eh bien oui messieurs de l’AFP, en France il y a des grèves et parfois des inondations !
Cher sbriglia je profite de ce petit moment avant de m’installer confortablement devant la finale tant attendue pour la conquête du Brennus. Au moins là le Brexit n’existe pas et Barcelone pleine comme un œuf attend religieusement ce rugby que l’Espagne adore, le stade est plein à craquer, les hooligans en moins et la fête en plus.
Je salue au passage notre hôte, au potentiel important en tant que demi-d’ouverture, qui avait fait découvrir les vrais valeurs d’un Mohed Altrad peu médiatisé et combien important dans le Sud-Ouest des valeurs et du ballon ovale.
Bon match !
L’analyse de Marc Ghinsberg est tout à fait acceptable. Le but du gouvernement est de faire apparaître que les opposants à la loi Travail sont de moins en moins nombreux, de moins en moins actifs, ce qui est le cas. Chacun se fait une opinion suivant les commentaires de presse choisis…
@Exilé
Vous avez raison j’ai oublié de préciser manifestation SYNDICALE.
@Robert Marchenoir
La déclaration de Jean-Claude Mailly nous renvoie aux années 70 où Georges Marchais dans L’Humanité parlait « des libertés ». Alexandre Sanguinetti avait dénoncé « ce pluriel restrictif », lui qui avait perdu une jambe dans l’armée d’Afrique alors que Georges Marchais serrait les boulons chez Messerschmitt en Allemagne.
@Achille | 24 juin 2016 à 19:39
Merci de me rappeler le champion hors catégorie Alain Minc, il est vrai que depuis quelque temps il a dû sans doute se mettre au vert, dans le genre la triplette est au complet ; la seule incertitude à chaque événement est de savoir lequel va monter sur la plus haute marche. Dans le fond on ménagera une plus grande place sur la première ils y seront bien tous les trois.
Savonarole | 24 juin 2016 à 22:24
Tout à fait. Méfiez-vous du pluriel : « les libertés », « les droits »… et des adjectifs : « démocratie sociale », « justice sociale », « libertés formelles »…
Quand il y a du pluriel et des adjectifs, il y a du communiste caché sous le tapis.
@ Alex paulista
« Heureusement beaucoup d’Anglais sont plus intelligents… »
Ils commencent tout de même à se demander eux-mêmes s’ils savaient pourquoi ils voulaient quitter l’UE. Apparemment, deux heures APRÈS la fermeture des bureaux de vote, la question « Que se passera-t-il si nous quittons l’UE ? » a enregistré une augmentation de 250 % sur Google… Comme quoi ce n’est pas vraiment ce qui les inquiétait au moment de voter !!
http://uk.askmen.com/news/power_money/google-search-says-brits-may-not-know-why-they-left-the-european-union.html
Ça rappelle un peu les élections présidentielles en France.
@Marc Ghinsberg
A vous lire on comprend bien l’adage qui prétend que l’amour rend aveugle !
PS : Pour les talonnettes… F.Hollande et B.Cazeneuve sont loin de faire la « maille » !
« Un peu de sarcasme ne nuit pas : quelle magnifique République que celle où la commission d’investiture du principal parti d’opposition ose reconduire sans malaise l’irréprochable Patrick Balkany ! » (PB)
S’il était le seul… A vous dégoûter d’aller voter, le vrai désastre est là. Quant aux électeurs qui élisent ce type de personnage… Brrr…
Il n’y a rien de nouveau dans cette démission devant les syndicats.
Si vous êtes dirigeant d’entreprise et qu’un syndicat occupe illégalement les lieux et empêche les non-grévistes de travailler, ou qu’ils soudent les portes et détraquent des machines, vous pouvez appeler la police autant que vous voulez, elle ne se pointera jamais pour faire respecter la loi.
C’est pour moi beaucoup plus grave que de braver une interdiction de manifester.
D’ailleurs je suis un peu circonspect sur ce concept de devoir demander l’autorisation de manifester. Dans beaucoup de pays cela n’existe pas. Qui veut manifester manifeste, c’est un droit fondamental. Mais manifester, ce n’est pas casser.
« Un peu de sarcasme ne nuit pas : quelle magnifique République que celle où la commission d’investiture du principal parti d’opposition ose reconduire sans malaise l’irréprochable Patrick Balkany ! »
Un peu d’honnêteté, Balkany suivant la formule est « présumé innocent » quoi qu’on en pense… Les sondages mettent en champion toute catégorie Alain Juppé, bien coupable et condamné et les éditorialistes ne mentionnent jamais ce détail qui partout ailleurs le disqualifierait à jamais.
Une loi qui éloignerait de l’élection tous les condamnés serait bienvenue. Une Justice qui s’occuperait vite des encore présumé innocents comme Balkany, Thévenoud, serait aussi bienvenue.
Toujours à propos du Brexit, notons l’élégance de David Cameron qui a remis sa démission pour ce qu’il a considéré comme un échec personnel.
A comparer avec l’attitude bornée de ses collègues français qui dans diverses circonstances parfois dramatiques loin d’être à leur honneur s’obstinent à rester en poste en continuant d’exercer leur pouvoir de nuisance avec morgue.
Mais que voulez-vous, la différence entre eux est que David Cameron a reçu une éducation alors que ses homologues français n’ont fait que des études.
@ Province
Vous savez les sondages d’opinion… il suffit d’aller sur le site d’ODOXA pour comprendre leur finalité, ils ne s’en cachent même pas :
Notre vision
Odoxa : trouver les voies de l’Opinion
Odoxa, vient du rapprochement des deux termes grecs « Odos » et « Doxa ».
Odos, signifie le chemin ou la voie au sens propre comme au sens figuré.
La Doxa est un terme qui a eu une grande postérité en philosophie politique, et qui correspond initialement à l’ensemble des opinions, des valeurs et des préjugés communément admis par une société à un moment donné.
L’opinion est effectivement un objet fluctuant et difficile à saisir, à partir duquel prendre des décisions ou effectuer des prévisions est risqué et complexe.
En trouver les voies, comprendre comment cette opinion se forme et évolue, anticiper voire provoquer cette évolution, prendre des décisions : ces engagements constituent notre promesse vis-à-vis de nos clients, pouvoirs publics, entreprises, organismes de santé et médias.
« comprendre comment cette opinion se forme et évolue, anticiper voire provoquer cette évolution » !!
Heureusement marteler une opinion en faisant du bourrage de crâne à défaut d’urnes et croiser les doigts ne suffit souvent pas.
Les lois sont faites justement par tous ces repris de justice, ce n’est pas gagné, la sanction ce sont les urnes et la main qui vote pour ces derniers baise la main qui vous étrangle : http://www.lefigaro.fr/politique/2015/06/04/01002-20150604ARTFIG00168-les-six-affaires-qui-pesent-sur-le-couple-balkany.php
@ hameau dans les nuages | 25 juin 2016 à 09:50
En un mot ODOXA prend les Français pour des Goys ?
@ Province | 25 juin 2016 à 08:14
Vous écrivez : « Une loi qui éloignerait de l’élection tous les condamnés serait bienvenue » !
Faut dire que tous les élus sont solidaires et qu’ils ne sont pas disposés à faire des lois qui limitent leur pouvoir et leurs avantages.
D’où le terme de Ripoublique qui nous colle à la peau.
@adamastor
« A vous lire on comprend bien l’adage qui prétend que l’amour rend aveugle ! »
Je vous invite à relire Victor Hugo :
« Nous sommes tous des aveugles. L’avare est un aveugle ; il voit l’or et ne voit pas la richesse. Le prodigue est un aveugle ; il voit le commencement et ne voit pas la fin. La coquette est une aveugle ; elle ne voit pas ses rides. Le savant est un aveugle ; il ne voit pas son ignorance, l’honnête homme est un aveugle ; il ne voit pas le coquin. Le coquin est un aveugle ; il ne voit pas Dieu. Dieu est un aveugle ; le jour où il a crée le monde, il n’a pas vu que le diable se fourrait dedans. Moi, je suis un aveugle ; je parle, et je ne vois pas que vous êtes des sourds. »
Victor Hugo, L’homme qui rit.
@anne-marie marson
Le jour où la CGT n’existera plus, à cause de réflexions aussi idiotes que les vôtres, vous comprendrez votre malheur, ou vos héritiers comprendront leur malheur, d’être soumis au patronat, avec un Code du Travail en lambeaux, et soumis aux référendums d’entreprise.
Appréciant et approuvant généralement la plupart de vos commentaires, j’avoue être surpris de voir qu’une personne comme vous n’ait pas compris quelle était la véritable nature de la CGT, qui est une organisation révolutionnaire camouflée en syndicat.
Comment un syndicat digne de ce nom pourrait-il s’acharner à faire disparaître des entreprises, donc à faire perdre leur emploi à des salariés, donc à créer du chômage ?
Comment un syndicat digne de ce nom pourrait-il faire obstacle aux mesures de bon sens qui permettraient de réduire notablement le chômage ?
Quand on tue la poule aux œufs d’or, il ne faut pas ensuite venir se plaindre de ne plus trouver d’œufs…
Je vais peut-être vous faire hurler, mais je suis de ceux qui pensent qu’il faut brûler le Code du Travail (3809 pages !) pour vaincre radicalement le chômage…
Des pays étrangers n’ont pas de Code du Travail et s’en portent très bien.
En Suisse, les dispositions ayant trait au travail figurent dans un code des obligations d’ordre général qui fait moins de 500 pages.
Les travailleurs suisses sont-ils pour autant exploités, pour reprendre le jargon marxiste-léniniste ? Se lancent-ils dans des actions de sabotage suicidaires comme chez nous ?
Et puis quand la France cessera-t-elle d’être le dernier pays au monde où la haine du patron – frisant au racisme de classe – est cultivée sottement et impunément partout, y compris par des gens comme certains enseignants qui devraient éviter de raconter n’importe quoi alors qu’ils ne savent même pas en quoi consiste la vie d’entreprise ?
En ce qui concerne la loi El Khomri, je le dis en observateur peu suspect de complaisance envers le gouvernement auquel elle appartient, j’ai l’impression que nous avons assisté à beaucoup d’agitation pour pas grand-chose.
Mais qui a réellement lu le texte de ce projet, dont l’approche part d’un bon sentiment mais qui ne serait en fin de compte qu’une réformette, alors qu’il faudrait tailler dans le vif à la hache ?
http://droit-finances.commentcamarche.net/download/telecharger-370-loi-el-khomri-texte-integral-du-projet-de-loi
Enfin, que ceux qui considèrent qu’il est indéfiniment possible d’exiger, de hurler, de menacer, de casser, de faire du chantage, pensent à la situation de la Grèce, qui a connu un extrémisme syndical proche du nôtre, ils verront à quoi mène le toujours plus quand les coffres sont vides.
Vous chantiez ? J’en suis fort aise.
Eh bien ! Dansez maintenant.
Le rugby dans l’enceinte du Camp Nou de Barcelone c’est quand même grandiose. Autre chose que le foot et ses longueurs, ses plages d’ennui assurées pendant un match ; le spectateur n’est réveillé que quelques secondes sur 90 minutes.
Le réalisateur n’a pas montré FH, y était-il seulement ? Fuir le désastre d’une loi qui lui attire toutes les foudres lui aurait fait sans doute prendre un peu d’énergie pugnace qu’il n’a jamais eue, les rucks à la place des blagounettes en somme, pour le sortir de sa torpeur dévastatrice pour le pays.
J’ai entendu Ghislaine Ottenheimer, je crois, dire du Président qu’il croyait dur comme fer en son étoile, qu’il est un optimiste forcené. C’est vrai, elle a sans doute raison, tout semble glisser sur lui malgré un rejet profond. Il compte sur un gâteau partagé, les parts multiples semblent l’avantager, mais aura-t-il la fève ?
Il paraît qu’il est chanceux, aussi, il lui en faudra des montagnes de chance, la maison d’en face lui fait le lit, il est vrai, et le couvert est mis par les Balkany.
Malgré les primaires ou pas, les mois à venir vont être agités, j’ai même lu que Nanard donne des avis – il ne doit pas se sentir très inquiet – c’est dire.
République de cour d’école avec FH, exécutif de pieds nickelés incapables de surnager dans une ambiance délétère, même la courbe du chômage s’invite à nouveau à l’inflexion négative, la chance a ses limites, celle des probabilités, et aujourd’hui les variables sont bien râpeuses.
Le dernier espoir est qu’il se mette à pleuvoir sans arrêt, il paraît que c’est un signe positif, ou alors lire les entrailles d’un poulet.
« Face à l’essentiel qui se joue et se débat ailleurs, notre pays ne semble désireux que de s’abandonner au traitement de l’accessoire. Et s’il ne pèse plus ou moins, cela tient au fait qu’il est détourné du prioritaire par des joutes secondaires. » (PB).
Où est donc passé ce chef de guerre qu’en avaient fait les médias, Poutine doit rire sous barbe. Où est donc passé le grand stratège de l’économie, celui que tous ont monté au pinacle pour sa connaissance du socle économique, soi-disant ?
Jamais l’alignement des planètes n’a duré autant, du pétrole au plus bas, on parle même de taux négatifs. Mais que font nos ingénieux énarques, les copains de la promotion Voltaire à tous les étages, à quoi peuvent-ils être utilisés ? Mystère. Supprimons l’ENA vite, ce machin à fabriquer des incompétents de la mondialisation, des hémiplégiques du bon sens. Les Anglais vont s’en sortir, je suis plus inquiet pour nous.
Une occasion comme celle que nous vivons ne se représentera pas, cinq années de gâchées dont des mois et des mois à parler de déchéance de nationalité, des semaines et des semaines à pourfendre une loi El Khomri aussi inutile que vidée de sa substance.
Le temps passe, le temps presse et on ne voit toujours rien venir. 2017 est encore loin, la luciole Macron s’est en partie éteinte, et le dialogue fer de lance du futur ex-candidat Hollande a fait pschitt, on assiste impuissants à une vraie limonade insipide sans gaz.
@Robert Marchenoir
« La tâche prioritaire consiste à décommuniser notre pays. »
Connaissez-vous la dégauchiseuse ?
Ce match de la finale du championnat de France de rugby pourrait servir d’exemple à l’Europe.
Il semble que la perte d’un joueur ait galvanisé le Racing qui a donc joué presque tout le match à 14 contre 15 et a finalement écrasé Toulon.
Ainsi les 27 devraient profiter du départ de la (Grande)-Bretagne pour se remobiliser, se fixer des objectifs et proposer aux Européens une politique nouvelle, ambitieuse et créatrice d’emplois.
Tout à fait d’accord : l’investiture de Balkany est une insulte à la démocratie. Quant à la volte-face de Sarko, que peut-on espérer de mieux de sa part ? C’est le début des outrances, des manoeuvres cousues de fil blanc pour reconquérir le pouvoir. Sarko ne fera jamais dans la dentelle…
@Alex paulista | 25 juin 2016 à 03:19
Hollande, Valls, Cazeneuve ont dû alors (d’une certaine manière) combler toutes vos attentes. Un policier pour dix manifestants, cela ne s’était jamais vu ! Reconnaissez-le et réjouissez-vous de vivre sous un régime socialiste aussi proche et à l’écoute des sans-dents !
Paul Duret | 25 juin 2016 à 21:27
Connaissez-vous la dégauchisseuse ?
Uniquement de nom ! Jamais eu l’occasion de m’en servir ! Mais je crains qu’un tel accessoire de broderie ne soit tout à fait sous-dimensionné pour la tâche… Il faudrait plutôt un engin dans ce genre :
https://i.ytimg.com/vi/cdUDp3E1mUw/maxresdefault.jpg
La démocratie, cher Philippe, nécessite le respect de la loi et des Institutions.
Le président de la République sous sa cinquième version a un pouvoir quasi monarchique hélas exercé actuellement par un redoutable tacticien mais un faible stratège, aucunement courageux.
Dans un état d’urgence qui mobilise les forces de sécurité, la police et la gendarmerie, au bord de l’épuisement, ont bien autre chose à faire que d’assurer la sécurité de manifestations permanentes organisées par des syndicats qui se radicalisent d’autant plus qu’ils ne représentent maintenant que des minorités.
Le dialogue social demande des partenaires équilibrés et non des adeptes de la lutte des classes archaïque.
Il est temps de siffler la fin de la récréation et de nous rappeler que nous sommes sous une menace permanente d’actions terroristes et que le déroulement de l’Euro sur notre territoire complique suffisamment le maintien de l’ordre pour ne pas en rajouter.
@Achille | 24 juin 2016 à 19:39
« La fameuse inversion des normes qui, d’après ce que j’en ai compris, permet aux dirigeants d’une boîte de trouver un accord directement avec le personnel, sans passer par les syndicats, me paraît une solution constructive. Et je suis en parfait accord avec le Premier ministre qui ne compte pas transiger sur ce point. »
Je ne suis pas d’accord avec vous.
Demandez à David Cameron ce qu’il en pense, voire à l’ensemble des Français qui ont voté non au fameux référendum de 2005.
Un référendum n’a pas de valeur juridique. Il peut obliger un jour un dirigeant d’entreprise à démissionner s’il est désavoué par un référendum.
Seuls le Code du Travail et la Justice permettent le même traitement pour les uns et pour les autres.
« Appréciant et approuvant généralement la plupart de vos commentaires, j’avoue être surpris de voir qu’une personne comme vous n’ait pas compris quelle était la véritable nature de la CGT, qui est une organisation révolutionnaire camouflée en syndicat. »
Justement.
Vous avez lu je pense ce qu’il est écrit sur la vitrine cassée de la CFDT ? « Collabos ».
J’ajoute que certains cadres de la CFDT sont dans les organigrammes des directions d’entreprise, avec le salaire associé évidemment.
La loi El Khomri est peut-être vidée des mesures qui permettront de créer des emplois, mais elle contient des mesures qui appauvriront les salariés (diminution du taux de rémunération des heures supplémentaires) ou seront une menace pour la santé des salariés (suppression d’une visite médicale pour les travailleurs de nuit).
« Je vais peut-être vous faire hurler, mais je suis de ceux qui pensent qu’il faut brûler le Code du Travail (3809 pages !) pour vaincre radicalement le chômage… »
Et quand on aura brûlé le Code Pénal, il n’y aura plus de crimes ?
En tout cas, je suis étonnée de la tournure que prend le quinquennat de F.Hollande, qui donne l’impression d’un affrontement permanent.
Comme dit M.Valls à propos du référendum sur l’aéroport de NDDL : « l’autorité de l’Etat s’appliquera, il faudra partir ! ». Mais cela on l’avait déjà compris.
F.Hollande et M.Valls ne sont que les arbres qui cachent la forêt des réformes en cours (Santé, Education).
Ce gouvernement a voulu humilier la CGT. Mais ni la CGT ni ses militants ne se laisseront humilier. Ce sera un combat à mort, sans prisonniers (E.V). Les manifestations continueront, auxquelles je participerai évidemment
(en tout cas merci pour le lien sur la loi Travail).
@Christian Dulcy | 27 juin 2016 à 09:46
« Il est temps de siffler la fin de la récréation et de nous rappeler que nous sommes sous une menace permanente d’actions terroristes et que le déroulement de l’Euro sur notre territoire complique suffisamment le maintien de l’ordre pour ne pas en rajouter. »
N’importe quoi ! Cela n’a rien à voir.
Bonjour,
@ anne-marie marson | 27 juin 2016 à 14:46
La comparaison avec le référendum du Brexit me paraît plutôt spécieuse. Je préfère faire l’analogie avec le travail du dimanche qui a généralement la faveur de salariés car mieux rémunéré mais auquel s’opposent les syndicats, et notamment, bien sûr, la CGT, pour des raisons purement idéologiques. Et on ne peut même pas invoquer comme raison la messe du dimanche, vu que les bons cégétistes qui se respectent n’y mettent jamais les pieds.
Ils préfèrent se retrouver à « l’annexe » en face de l’église pour y faire leur petit tiercé en sirotant leur petit verre de rouge.
Plus sérieusement, il est totalement déraisonnable de traiter de la même façon les grandes entreprises et les PME. La problématique n’est pas la même. C’est un peu comme si on comparait un poids lourd avec un poids plume dans un combat de boxe. Ils ne travaillent pas dans la même catégorie. Les parts de marché ne sont pas les mêmes.
Les premières disposent de moyens leur permettant d’œuvrer sur les gros chantiers, leur assurant ainsi un volume de travail relativement pérenne, alors que les petites entreprises ont une activité beaucoup plus fluctuante. Elle est en outre confrontée à une concurrence beaucoup plus farouche, le plus souvent déloyale, vu que certains petits entrepreneurs peu scrupuleux n’hésitent pas à faire appel à des travailleurs non déclarés pour être les moins-disants.
Raison pour laquelle l’accord d’entreprise est parfaitement bien adapté aux PME, car il leur permet d’être plus réactives, alors que l’accord de branche ne traite que des aspects spécifiques aux grandes entreprises.
anne-marie marson | 27 juin 2016 à 14:46
Ce gouvernement a voulu humilier la CGT. Mais ni la CGT ni ses militants ne se laisseront humilier.
Bien sûr que si. Vous êtes déjà humiliés. Vous avez été obligés de tourner autour d’un bassin comme des canards dans une mare. Il y a un temps pour tout. Sarkozy invitait vos chefs dans les grands restaurants. Maintenant, vous vous mangez des coups de matraque.
Le but est de vous détruire, et les Français y arriveront.
Il n’y a pas d’exemple que le communisme ait survécu, et le plus tôt sera le mieux.
@anne-marie marson | 27 juin 2016 à 14:46
« N’importe quoi ! Cela n’a rien à voir. »
Mais si au contraire, cela a tout à voir. Et c’est avec raison que Christian Dulcy fait remarquer le gaspillage inouï de nos forces de l’ordre et de notre armée pour encadrer des jeux de baballe ou des porteurs de pancartes qui veulent se la rejouer Mai 68 sans prendre de risques. Alors que le terrorisme rôde dans notre société et que nos policiers et gendarmes ne savent déjà plus où donner de la tête. Sans compter les rappels, réquisitions, astreintes et chamboulements d’horaires et donc de vie depuis plus de deux ans, des milliers d’heures de récupération toujours reportées pour les fonctionnaires du corps d’exécution et impossibles à prendre pour ceux des corps de commandement et direction. Bref des hommes et femmes surmenés auxquels on demande toujours davantage tandis que d’autres défilent et cassent sans vergogne !
On voudrait bien voir à leur place, ne serait-ce qu’une semaine, les matamores et autres faux durs de la cégété qui ne cessent de revendiquer pour dix fois moins et en outre se permettent à l’égard des forces de l’ordre (réquisitionnées pour les protéger) outrages, injures et calomnies.
« La CGT a revendiqué mardi une coupure d’électricité à Moulins (Allier) et ses environs pour protester « contre la loi El Khomri et la privatisation d’une partie des activités d’EDF », a indiqué à l’AFP Laurent Indrusiak, secrétaire général de la CGT du département. »
Heureusement que la CGT est un « syndicat », et que sans elle, on n’aurait ni retraites ni jours fériés…
Pour s’amuser cinq minutes, on peut comparer avec la Russie, qui, il y a quelque temps, a coupé l’électricité à une partie de l’Ukraine… mais c’était au moyen d’une cyber-attaque non revendiquée, dans le cadre de la guerre d’agression qu’elle a engagée contre ce pays.
Comme quoi, les bonnes vieilles méthodes communistes sont toujours en vigueur à la « centrale de Montreuil », de même que la filiation russo-soviétique. La CGT est une organisation de banditisme anti-française, c’est assez simple à comprendre. Même Poutine se cache pour commettre des sabotages que la CGT n’hésite pas à… revendiquer !
@Robert Marchenoir | 28 juin 2016 à 11:40
« Le but est de vous détruire, et les Français y arriveront
Monsieur Marchenoir, nous ne parlons ici que de la manif contre la loi anti-travail, pas de la prochaine guerre mondiale.
Personnellement, je n’ai jamais rien dégradé, et pendant les manifs je fais même un détour par la boutique de l’Artisanat Monastique à Denfert-Rochereau.
@Mary Preud’homme | 28 juin 2016 à 12:27
« Mais si au contraire, cela a tout à voir. Et c’est avec raison que Christian Dulcy fait remarquer le gaspillage inouï de nos forces de l’ordre et de notre armée pour encadrer des jeux de baballe ou des porteurs de pancartes qui veulent se la rejouer Mai 68 sans prendre de risques. On voudrait bien voir à leur place, ne serait-ce qu’une semaine, les matamores et autres faux durs de la cégété qui ne cessent de revendiquer pour dix fois moins et en outre se permettent à l’égard des forces de l’ordre (réquisitionnées pour les protéger) outrages, injures et calomnies. »
Parce que vous croyez que ce gouvernement lutte contre le terrorisme ?
C’est parce qu’il ne lutte pas contre le terrorisme que ce gouvernement est obligé d’interdire les manifestations de syndicalistes, jamais interdites dans le passé récent.
Ce que ce gouvernement aurait dû faire, si les policiers sont surchargés de travail, c’est suspendre la loi Travail jusqu’à ce que les policiers soient en mesure d’assurer l’ordre des manifestations, et non pas essayer de faire passer les militants de la CGT et de FO pour des irresponsables.
Il aurait également dû annuler l’Euro de foot, parce que nous sommes paraît-il en état d’urgence.
Les policiers sont en charge de protéger tout le monde, y compris les manifestants de la CGT. Et ceci depuis Mai 68.
Quelles mesures le gouvernement prend-il contre le terrorisme ? Aucune, si ce n’est interdire les manifestations de gens pacifiques portant une pancarte.
Je vous connais moins vindicative quand des policiers sont égorgés à leur domicile par des islamistes.
Et j’ajoute que pour ma part et celle de mes collègues, je défile contre la loi Travail imposée par un gouvernement incompétent et manipulateur, sans proférer à l’égard des policiers ni injures, ni outrages.
Alors j’attends que l’imam de Brest soit expulsé et qu’on arrête de construire des moquées, et qu’on arrête l’islamisation des entreprises.
Et je vous demande de quel côté est l’outrage : si vous allez au Forum des Halles à Paris, et que, pendant l’état d’urgence, les policiers chargés de la surveillance voient passer des femmes en burqa auxquelles ILS NE PEUVENT RIEN DIRE à cause des émeutes possibles, d’où vient l’outrage ?
@anne-marie marson
« Je vous connais moins vindicative quand des policiers sont égorgés à leur domicile par des islamistes. »
Vous faites erreur sur la personne eu égard à mes commentaires indignés et sans équivoque sur les crimes abominables de Magnanville ; à moins que vous ne vouliez dire le contraire ou fassiez carrément une projection.
Quant à la croisade contre les quelques burqas rencontrées, il me semble que le problème du terrorisme est ailleurs. Ce dont toute personne au fait de ce fléau est bien consciente, sachant que l’islamiste radical s’applique plutôt à passer inaperçu pour frapper là où on ne l’attend pas.
Vous savez AMM, policier c’est un métier et un métier de plus en plus difficile par les temps qui courent. Personnellement, bien qu’en comptant quelques-uns parmi mes très proches, je m’abstiens de toute remarque ou conseil, pas plus que je ne le ferais avec un autre de mes parents médecin. Chacun son boulot !
Quant à la CGT que je connais assez bien pour l’avoir approchée dans les années quatre-vingt-cinq, elle a toujours été un syndicat hautement politisé, jadis courroie de transmission du PC, puis partie prenante du programme commun de gouvernement de la gauche etc. etc. Et si elle rame aujourd’hui, c’est parce que nombre d’adhérents ouvriers de sa base historique l’ont quittée, certains allant même jusqu’à donner leur voix au Front national.
La CGT est en loques et ce combat d’arrière-garde où elle tourne en rond à ressasser de vieilles lunes et s’imaginant que tous les coups sont permis ne trompe plus personne. Mais ce qui serait plutôt cocasse si cela ne lésait gravement les contribuables (y compris ceux dont je suis qui ont toujours voté à droite) c’est qu’elle est aujourd’hui en lutte contre le gouvernement de gauche qu’elle a contribué à élire. Et que les CRS honnis en 1968 tout comme aujourd’hui, elle en redemande ! Etonnant non !
La Suisse resserre ses rangs pour la préférence nationale.
La Suisse débauche sans complexe des frontaliers qui se retrouvent indemnisés par le Pôle Emploi et donc au prorata du salaire suisse dont le minimum accepté est de quatre fois supérieur à celui de la France… la semaine de travail étant de quarante-deux heures en durée moyenne en Suisse.
Quand je constate que J.-M. Ayrault a été remis sur les rails pour que puisse se faire l’Aéroport à Notre-Dame-des-Landes, je deviens pétrifiée de dégoût.
La C.G.T. qui selon la Madame pseudophobe « outrage, injurie, calomnie les F.O… » pardon les Forces de l’Ordre mais pourquoi n’arrête-t-on pas tout ce monde pour « outrage à représentant » ? Outrage à représentant
de quoi ? Ils sont crevés, reçoivent ordres et contre-ordres et on voudrait que le « péquin de base » fasse tous les boulots cad comprenne les F.O. (Forces de l’Ordre), leur apportant des fleurs et peut-être même un verre d’eau pour qu’ils puissent reprendre des forces ?
De qui se moque-t-on une fois encore ?
Et pendant ce temps-là Papili assiste à tous les matchs de la France pour l’Euro 2016 !
Le président de la République a dit que le chômage diminuait…
Donc à quoi sert de vouloir faire son matamore sur la loi El Khomri ?
Vous disiez ridicule ? Je dis : lamentable.
@calamity jane
« La C.G.T. qui selon la Madame pseudophobe « outrage, injurie, calomnie les F.O… » pardon les Forces de l’Ordre mais pourquoi n’arrête-t-on pas tout ce monde pour « outrage à représentant » ? »
Arbitrage : il est bon que tous ceux qui pensent avoir quelque chose à dire manifestent, comme dans la loi Travail, il est mauvais de s’en prendre aux policiers.
Facile à comprendre, des CRS eux-mêmes, des syndicalistes eux-mêmes en conviennent. Ne soyons pas, par amour de la polémique, plus royalistes que les rois.
Après ce qui n’est pas de la morale à deux balles mais un arbitrage, eh oui, j’interviens sur une question également morale mais plus poétique et subtile et poignante, des dénominations.
Dans la vie, il ne faut pas être inconnu, vous êtes qui, vous, dégage, tu n’es rien, réussis avant de réussir… Ou pas trop connu, pour plein de raisons, menaces de proches, déni de capacité à aider car on vous connaîtrait trop… Comme avant l’heure c’est pas l’heure, après l’heure, c’est plus l’heure.
Moi je dis qu’on ne dira jamais trop de bien et du patronyme qui enracine, et du pseudonyme qui réenracine, ailleurs, quand il le faut. L’Homme a des racines, car il a une famille et une mémoire, si les malchanceux sont privés de l’un ou l’autre, et il marche. L’Homme rêve d’arbres qui marchent, comme dans Tolkien, les Ent, mais il EST l’arbre qui marche.
Ou plutôt, qui essaie. « Tous ceux qui errent ne sont pas perdus » comme on le dit chez Tolkien, mais beaucoup. Les SDF, les éconduits et les ratés commencent comme des marcheurs et finissent comme des feuilles poussées par le vent avant, comme tous mais est-ce une consolation ? De se décomposer comme tous, en poussière.
@calamity jane
Je suis d’accord. Voir F.Hollande et N.Vallaud-Belkacem sauter dans les tribunes avec une écharpe bleue autour du cou : lamentable.
@Noblejoué
Je vous assure que polémiquer sur la situation du pays ne m’enchante pas.
Simplement trop d’incohérences entre les « communicants » et les faits et une propension de certains à exagérer leur propre ressenti.
@ calamity jane
Je crois que nous faisons tous ce que vous dites selon votre heureuse expression, de l’exagération de ressenti. Qui sait si je ne l’ai pas fait au moment même où je m’invitais dans votre conversation ? De telles choses se voient tout le temps… Sinon, est-ce que je peux vous emprunter l’expression « exagération de ressenti » ?