Le président de la République a biffé le nom des trois magistrats qui étaient proposés pour le poste de procureur à Paris. Parmi eux, s’en trouvait un non seulement apprécié par ses pairs mais bien au-delà : Marc Cimamonti. Il aurait comme superbe lot de consolation l’honneur d’être nommé procureur général à la cour d’appel de Versailles (Le Canard enchaîné).
Emmanuel Macron suit de très près le sort judiciaire de Paris et plus généralement celui de tous les postes emblématiques destinés à être pourvus. Qui pourrait d’ailleurs supposer que sa passion impérieuse de se mêler de tout l’écarterait de ce domaine sensible où la fidélité est récompensée, la confiance souhaitée et la compétence et l’indépendance de caractère – je l’espère en tout cas – consacrées ?
On sait que le Premier ministre a reçu, et c’est une première, les trois candidats rejetés ensuite pour Paris. Nul doute qu’il a fait son rapport au président de la République et que le pouvoir sortira vite de son chapeau – il est contraire à l’efficacité et au bon sens que le remplacement de l’excellent François Molins traîne depuis si longtemps – le candidat qui aura son agrément alors que Marc Cimamonti avait celui de la garde des Sceaux (Le Monde).
On voit déjà comme Nicole Belloubet compte peu puisque l’avis de ses services mettant en avant des critères techniques et professionnels est tenu pour rien.
Il y a dans ces péripéties un parfum régalien assumé qui n’éprouve même plus le besoin de se dissimuler.
Emmanuel Macron ou le culot tranquille.
François Hollande qui ne portait pas la magistrature en haute estime avait veillé à une distance – par ignorance ou par précaution – à l’égard du monde judiciaire et quoi qu’on en dise, l’indépendance des procureurs avait été respectée.
Nicolas Sarkozy avait pesé lourdement sur le cours de certaines affaires importantes et c’est en catimini qu’il avait reçu à huit reprises à l’Elysée le procureur Courroye chargé d’enquêtes qui l’intéressaient vivement.
François Mitterrand s’était fait remettre dans la discrétion des fiches sur quelques magistrats pour vérifier leur compatibilité de gauche.
Les intrusions s’accomplissaient, si j’ose dire, dans le dos des magistrats et des médias.
Avec le président de la République, ce qui était hier clandestin et presque honteux – s’immiscer dans le judiciaire pour étouffer, ralentir les procédures ou éviter qu’elles dérapent, pour s’assurer des bonnes personnalités aux postes clés – est devenu ostensible, au moins sur le plan capital des nominations. Qui tient la personnalité choisie pour occuper le poste de procureur de Paris, avec l’immensité des tâches qui lui sont dévolues, tient la justice et se garantira ainsi de la sérénité politique.
Ce qui m’a le plus scandalisé, et qui fait peu de bruit, est que le Premier ministre ait fait passer une sorte d’examen oral aux trois magistrats évincés par la suite. Au nom de quoi et sur quelles bases ? Puisque l’appréciation des critères techniques et professionnels ne relevaient pas de sa compétence, on se demande bien ce qu’Edouard Philippe allait chercher dans ces colloques singuliers. Ou on le devine trop bien.
Bien sûr on n’était pas naïf au point de solliciter de ces personnalités une adhésion enthousiaste au pouvoir macronien et à LREM, ce qui aurait fait mauvais genre. Mais l’intervention du Premier ministre, sauf à être totalement inutile, ne pouvait qu’être inspirée par une inquisition politique, aussi douce, élégante et décontractée qu’elle soit avec ce Premier ministre qui a su tirer tous les avantages d’une feinte désinvolture. Celle-ci l’autorise à tout se permettre puisqu’il a le talent d’apparaître comme sympathique !
Bon courage à celui ou celle qui surgira de cette mainmise ! Sa réputation y résistera-t-elle ?
Imaginons la tempête médiatico-judiciaire qui aurait résulté d’une démarche du même type entreprise à ciel ouvert par Nicolas Sarkozy ! On aurait crié haro sur le président et cela aurait duré des semaines. J’y aurais mis mon grain de sel !
Je persiste. Emmanuel Macron ou le culot tranquille. Il s’avance oriflamme en avant dans des territoires dont avec hypocrisie on feignait de respecter l’intégrité. Lui n’hésite pas non seulement à y toucher mais à les infléchir dans son sens. Rien n’échappe à son terrain de je, de jeu.
Certes il ne traitera pas la magistrature de « petit pois » mais la vigilance autoritaire avec laquelle il examine et programme ses mouvements n’est pas loin de représenter une suspicion presqu’aussi blessante que celle suscitée par l’injure du légume.
En même temps son emprise peut s’exercer sur du velours, sans véritable opposition. Tant la magistrature fait tout ce qu’elle peut, notamment sur le plan disciplinaire, pour justifier les accusations de frilosité et de corporatisme dont on l’accable.
Que le pouvoir n’ait aucune leçon à donner pourtant dans ce registre est une évidence. On a remarqué en effet avec quel soin attentionné il veille à faire échapper ses serviteurs à toute sanction, fût-ce la plus anodine. Mais il n’empêche que les fautes des magistrats si peu blâmées, avec sanctions et avertissements disciplinaires diminuant chaque année, offrent de quoi se gausser d’une corps qui désire être honoré et laissé libre mais qui livré à lui-même tourne mal.
L’exemple le plus désolant est celui de cet homme qui s’est pendu parce qu’ayant appris qu’il serait libéré, il avait été maintenu en détention à la suite d’une grave falsification de la fiche pénitentiaire. Les deux magistrats en cause pourtant exonérés (Le Monde).
Parce que la magistrature est faible dans sa vie interne mais trop susceptible et arrogante dans l’espace public et dévoyée par un syndicalisme partisan, elle ne constitue pas un véritable contre-poids à la domination sans mauvaise conscience d’un président qui n’a peur de rien et défriche tout pour son propre compte.
Les procédures continueront à être menées, je le suppose, dans un esprit d’apparente liberté mais l’important est est de savoir qui sera, à chaque fois, la vigie, la sentinelle judiciaire.
C’est le terrain de je du président.
Cher Philippe,
Vos très riches réflexions sur le chef de l’Etat et le monde judiciaire sont pleines d’intérêt.
Ne pas être surpris. Depuis 1958, nous sommes dans une monarchie élective. Ceci explique cela.
Et « en même temps », Macron se permettra de donner des leçons de respect de l’État de droit à Viktor Orbán, ce pelé, ce lépreux, ce pestiféré, et à la Pologne de Beata Szydło pour vouloir l’un et l’autre tenir en laisse une justice et une magistrature qui présentent le même défaut qu’en France, celui de vouloir sortir du droit national pour appliquer le droit mortifère du mondialisme, sous le nom des droits de l’homme.
Dans tous les cas, France, Hongrie, Pologne, la même volonté d’une magistrature couchée, mais avec un objectif louable là-bas, celui de la souveraineté nationale, et détestable en France, celui de l’alignement sur l’effacement de la nation et de son peuple pour plaire à l’UE et au mondialisme orwellien.
Jamais la justice n’a été indépendante, mais jamais la partie n’a été aussi déterminante qu’aujourd’hui.
Autrefois la morale fondait le droit, du moins en principe, par une perverse inversion de valeurs, c’est le droit, celui des droits de l’homme, qui fonde la morale aujourd’hui, cette inversion permet aux juges de se mêler et même d’imposer une politique, au prétexte de morale.
Imparable dictature des bien-pensants, qui fait que celui qui contrôle la justice contrôle « en même temps » le politique et la justice faiseuse de politique en dernier recours.
D’où la course à la maîtrise du judiciaire pour ceux qui veulent être libres chez eux et pour ceux qui souhaitent donner des gages au mondialisme orwellien.
J’espère que le petit Bonaparte connaîtra rapidement sa Berezina, et son Waterloo morne plaine.
J’ai trouvé son Premier ministre bien terne et bien confus face à Laurent Wauquiez. Je comprends qu' »on » le pousse à briguer la mairie de Paris, une bonne façon de s’en débarrasser proprement.
« Emmanuel Macron ou le culot tranquille. »
Vous voici enfin sorti de votre coquille tranquille, s’agissant des LREM et de leur prophète !
« Qui tient la personnalité choisie pour occuper le poste de procureur de Paris, avec l’immensité des tâches qui lui sont dévolues, tient la justice et se garantira ainsi de la sérénité politique. »
Nous pouvons donc dire :
1) qu’il s’agit donc de « personnalité »
2) qu’elle peut se laisser choisir et être choisie…
3) que la sérénité politique est concernée
Nous pouvons aussi en conclure qu’un âne frotte l’autre, dès lors de quoi doit-on s’étonner et contre quoi se révolter ?
Lorsque la maladie se déclare il est souvent trop tard, et les cris d’orfraie feront l’effet d’une tisane sur celui qui se meurt de la peste.
Il faut donc nommer les choses quand elles apparaissent et les combattre quand la fièvre secoue le corps livré aux miasmes.
Dites-nous donc M. Bilger le degré du mal qui ronge cette corporation et combien de force il lui reste pour se défendre de l’indignité !
Vive la France !
On comprend bien pourquoi elle préfère le statu quo aux réformes, chacun se tenant par la barbichette de ses petits arrangements.
Actuellement, Pierre Maudet, président du conseil d’État genevois, voit une instruction ouverte contre lui pour un voyage controversé à Abou Dabi.
Voilà ce qu’en pense le maire de la ville frontalière de Saint-Julien-en-Genevois :
« Un jour peut être, nous aussi en France, nous retirerons l’immunité parlementaire ou exécutive pour avoir accepté un voyage payé par une puissance étrangère. Peut-être même pour un mensonge, mais je ne parierai pas là-dessus. Mais d’ici là nous avons beaucoup, beaucoup de travail à faire sur la transparence et l’éthique en politique en France. Nous avons beaucoup à faire pour demander des comptes sur la gestion publique. Nous avons beaucoup à faire pour assurer l’indépendance financière de la presse pour lui donner les moyens d’investigation nécessaire. »
http://www.vive-saint-julien-en-genevois.fr/archive/2018/09/18/qu-a-donc-fait-pierre-maudet-6090403.html
Ceci explique les dérives décrites par notre hôte, où la volonté réformatrice se voit confrontée à de telles pratiques qu’elle cède à la tentation de tout vouloir contrôler, pensant sans doute à tort que ce serait le meilleur moyen d’enfin réformer des systèmes enkystés dans la corruption et la cooptation, le jeu des « Je » n’aboutissant alors qu’à la réalité dangereuse des révolutions qui ne changent jamais rien, ne servant qu’à couper la tête sans remplacer le corps du bourgeois dominant confit dans les conforts aveugles de sa bêtise paresseuse.
Mais c’est sûrement, nous dira Zemmour, « la faute aux arabes et aux noirs », laissant chacun penser que la révolution, c’est pour les autres, légitimant ses petites tricheries et pistons personnels, sa petite cour et son petit roitelet, plutôt que de commencer, premier échelon du travail bien fait, par se rendre compte de sa propre médiocrité.
A l’exemple, président, le compte-rendu personnel des manquements et des doutes seraient bienvenu, laissant tous ceux de plus en plus nombreux à vous lâcher le bec dans l’eau de leurs inconséquences, la vraie révolution étant intérieure, l’aveu de votre incapacité à réformer pourrait ouvrir la route du retour sur soi indispensable à ce pays qui croit n’appartenir qu’à la victoire, cette illusion qui l’engloutit de plus en plus dans la défaite de ses mensonges.
Voilà un exemple de plus qui vient s’ajouter à une liste déjà bien fournie et qui s’est singulièrement allongée au cours de ces derniers mois, liste qui dévoile de manière chaque fois plus éclairante les traits de caractère de ce Président et son mode très personnel de fonctionnement.
EM est trop sûr de ses capacités pour tenir compte du jugement d’un quelconque de ses ministres, qu’il s’agisse de Nicole Belloubet ou de tout autre. La conscience qu’il a de sa supériorité intellectuelle lui impose en tout domaine de marquer sa différence, d’apposer sa griffe personnelle. Ce serait crime de lèse-majesté que de lui voler la vedette.
Il doit donc être clair pour tout le monde que le magistrat qui occupera l’importante charge de procureur de Paris ne sera adoubé que par la seule volonté du monarque suprême avec, bien évidemment, le devoir de reconnaissance qui sera attaché à cette promotion.
Assez bon billet de Philippe Bilger a qui examiné ces épisodes de la vie politico-judiciaire avec hauteur, sans s’être laissé entraîner par ses tropismes personnels.
@ Tipaza | 28 septembre 2018 à 07:21
« J’ai trouvé son Premier ministre bien terne et bien confus face à Laurent Wauquiez. Je comprends qu' »on » le pousse à briguer la mairie de Paris, une bonne façon de s’en débarrasser proprement. »
Je ne regarde plus L’Emission politique depuis que c’est Léa Salamé qui s’y est confortablement installée après avoir fait semblant de prendre de travers le compliment que lui avait fait François Fillon, lequel avait lui du savoir-vivre, sur sa grossesse. Hier, cependant, vu qu’elle présentait avec Thomas Sotto et que le match m’intéressait a priori, j’ai regardé l’émission mais je l’ai trouvée suffisamment soporifique pour m’endormir et ne me réveiller qu’à la fin.
Ces larmes de crocodile n’impressionnent que les bonnes âmes d’une doxa a-démocratique où la justice ne siégerait et ne réglerait la société que du fait de son propre droit.
On sait Seznec innocent, et elle ne bouge pas.
Elle exige pour elle la préservation du politique, et flingue avec un rare empressement la candidature de Fillon, avant de retomber dans la langueur habituelle.
Elle se soumet au pouvoir syndical, qui illustre avec éclat avec le « mur des cons » le mépris a priori qu’elle ressent en grande partie envers les justiciables qui ne pensent pas du bon côté.
Dérision de la morgue d’une élite qui de toute façon n’est motivée que par ses intérêts, et qui ne nous prend à témoin que lorsque son désir est de se faire… justice ?
Je ne sais pas ce que sont les décorations arborées sur les photos du billet, mais si elles sont celles d’un pouvoir en place, elles donneraient à penser à une quelconque connivence malvenue.

Après tous les beaux discours sur l’indépendance de la justice, en tant que citoyen je me sens plutôt mal à l’aise.
Par association d’idée :
Toujours ce besoin de reconnaissance par des signes distinctifs d’apparat.
J’ai bien aimé « Macronléon » d’un dessin du Palmipède, j’aurais préféré Napronléon sans doute, la monarchie d’un pouvoir qui s’impose aux magistrats friands intérieurement sans doute de la reconnaissance d’Etat, du moins pour les plus élevés dans le rang.
Bien sûr comme partout il existe des exceptions, mais comme on dit les exceptions sont dans la règle.
Une reconnaissance qui passe aux yeux d’un public pour une allégeance quoi que l’on puisse en dire, le reste est littérature, la loi et rien d’autre appliquée sans tambours ni trompettes.
Alors breloques pour servir ? Napronléon utilise les mêmes hochets que son prédécesseur pas si lointain, la gourmandise n’a pas d’oreilles elle a simplement un tube digestif.
« Qui pourrait d’ailleurs supposer que sa passion impérieuse de se mêler de tout l’écarterait de ce domaine sensible où la fidélité est récompensée, la confiance souhaitée et la compétence et l’indépendance de caractère – je l’espère en tout cas – consacrées ? » (PB)
« Je l’espère en tout cas », tout est dit, l’énoncer c’est déjà répondre, c’est ne pas y croire, la certitude ne s’interroge pas.
@ Catherine JACOB | 28 septembre 2018 à 10:48
Insomniaque je n’ai pas trouvé l’interview soporifique, Stilnox reste plus efficace, par contre, déformation professionnelle aidant, je suis allé voir ailleurs quand Edouard Philippe a déclaré fièrement que la France était le seul pays au monde à avoir interdit l’exploration pétrolière. Whaoo !
Le haut fait, et le seul, de Nicolas Hulot.
On en respire mieux avec toutes ces molécules de CO2 en moins et c’est peut-être aussi la raison de l’augmentation du baril de pétrole dernièrement ?
Le monde a perdu à l’occasion 0,02% de production.
Là il se moque de nous, car si nous produisions au moins le gaz dont nous avons probablement de bonnes réserves dans le sud-est, nous n’aurions pas besoin d’importer celui des Algériens et des Russes, sauf bien sûr si ces derniers produisent du gaz d’hydrocarbures sans carbone ?
La chose diminuerait nos dépenses à l’importation et créerait des emplois bien payés en France mais allez faire comprendre cela à un énarque, c’est de l’arithmétique trop en dessous de leur niveau intellectuel !
Il est quand même incroyable qu’on nous raconte sérieusement des âneries pareilles.
Le résultat est que nous devons avoir des Léa Salamé et Pujadas à la télévision et des Valls, Hidalgo, Cohn-Bendit et autres migrants au pouvoir puisque nous produisons des rêveurs à l’imagination peu débordante.
« Terrain de je du président !
Emmanuel Macron ou le culot tranquille »
Je pense plutôt au culot débile et puis tout cela n’est qu’une vaste tragédie payée par le contribuable.
Supprimez-les tous il n’en restera rien, aurait pu dire monsieur de la Palice.
Avez-vous remarqué la grossièreté d’Edouard Philippe, les gros mots pleuvent à la place des bons mots… faible d’intelligence il convient à son maître et n’est là lui aussi que parce qu’il en faut un.
C’est triste tout cela.
Edouard Philippe a longuement expliqué que la campagne présidentielle avait prévenu qu’Emmanuel Macron allait favoriser les actifs, jusqu’au moment où une retraitée (1 200 euros/mois) lui a fait remarquer que c’était à partir des prélèvements dans les porte-monnaies des gens de sa catégorie que cet argent était transféré…
Ce à quoi E. Philippe a répondu un gargouillement incompréhensible sans rapport avec l’observation factuelle de son interlocutrice.
De tout temps, il n’a jamais été considéré comme très glorieux d’aller piquer sans vergogne dans le porte-monnaie de Mamie, et pourtant ils l’ont fait et aujourd’hui en ont honte !
De fait, toute cette émission n’a été pour E. Philippe qu’une série d’excuses et de justifications puériles sur des actes manqués inefficaces ou des propositions incompréhensibles de sa part.
Laurent Wauquiez n’a pas manqué de remarquer qu’il avait défendu âprement en tant que député de droite des amendements dont, aujourd’hui, il fait passer des lois exactement contraires. Ce manque de convictions est de l’insincérité, c’est écœurant et honteux.
De fait, la HONTE est le sentiment principal qui ressort de toute cette émission, et justifie la profonde colère que ressentent les citoyens.
@ Michel Deluré 28 septembre 2018 à 09:42
« Il doit donc être clair pour tout le monde que le magistrat qui occupera l’importante charge de procureur de Paris ne sera adoubé que par la seule volonté du monarque suprême avec, bien évidemment, le devoir de reconnaissance qui sera attaché à cette promotion »
Manu ? un gant de velours (empathie médiatique : « je vous aime à tous » comme disait Enrico) dans une main de fer.
Orban a du souci à se faire il va bientôt être doublé par un plus fort que lui sur la mainmise de la justice (française).
En même temps.. tout ça pour ne pas faire avancer le procès d’Alexandre, voire pour orienter, maîtriser le contenu de la procédure en cours, ça laisse rêveur, voire interrogateur sur les « choses » qui ne DOIVENT pas sortir dans la presse.
Au secours ! Mitterrand est revenu : je muselle la presse, je procède à des écoutes illégales, j’entretiens mon amante et mon enfant aux frais des contribuables car tel est mon bon plaisir. Et mon pouvoir.
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@ Catherine JACOB
« J’ai regardé l’émission mais je l’ai trouvée suffisamment soporifique pour m’endormir et ne me réveiller qu’à la fin »
Idem, sauf que contrairement à vous Catherine, j’ai coupé la télé et je suis allée me coucher avec un bon bouquin.
J’ai écouté les commentaires de l’émission ce matin, tout aussi sopo, j’en ai déduit que j’avais bien fait de lire « La Vie des Bretonnes à coiffes au XXIe siècle » (non j’rigole petit elusen, du coup c’est pas la peine de m’écrire : prouvez-le ! ;))
Adéo Catherine
Je ne comprends pas. Nous sommes dans un système étatique. Les Français se partagent entre ceux qui admirent De Gaulle, ceux qui admirent Bonaparte, ceux qui admirent Staline et ceux qui admirent Hitler.
Tant qu’à vivre dans un régime autoritaire, autant profiter de ses avantages. Nous sommes en démocratie ? Nous avons voté pour Macron ? Eh bien ! c’est pour qu’il applique sa politique, il me semble. Et par conséquent, qu’il nomme ses hommes à lui. Qu’ils soient magistrats, ou spécialistes de l’évaporation hélicoïdale du fluide électrique.
Qu’il mette ses bonshommes en place, qu’il applique le programme pour lequel il a été élu, et que ça saute. Ensuite, on le jugera aux résultats.
D’un côté, on reproche à Macron de s’assurer que les fonctionnaires importants soient bien raccord avec lui, ce qui me paraît pourtant la moindre des choses. De l’autre côté, on lui reproche de lambiner, de ne pas aller assez vite avec ses réformes. Il faudrait savoir…
Au même moment, on assiste au spectacle totalement surréaliste, absolument sidérant (et que pourtant tout le monde semble trouver parfaitement normal), d’un Jean-Michel Blanquer annonçant 1 800 suppressions de postes dans l’Education nationale. Ce qui donne lieu, bien entendu, à de longs hululements des syndicalistes professionnels, à des articles inquiets dans un journal qui n’est plus de la rue des Italiens et qui n’a jamais été du soir, et à des contre-précisions scrupuleuses du ministre, qui évalue à 400 le nombre des emplois administratifs appelés à tomber sous le couperet ultra-libéral (sous entendu : ce sont autant de profs épargnés, ne nous faites pas braire).
On croit rêver. Mille huit cents suppressions de postes, c’est 0,3 pour mille du nombre des fonctionnaires en France (lequel est nettement sous-estimé). Le pays croule sous une dette égale à son PIB, le Parlement n’a jamais voté un budget à l’équilibre depuis 45 ans, nous tirons des chèques à qui mieux mieux sur les enfants de nos enfants à naître, et le ministre qui dirige l’administration la plus éléphantesque de France, le gars qui dirige au bas mot un million de personnes payées par nos impôts, coupe les cheveux en quatre en se demandant s’il va oser supprimer 1 800 postes ? Ou s’il ne faudrait pas être plus raisonnable, et se contenter de 1 250 ?
Et il perd son temps à se demander s’il faut en prendre 400 dans les services administratifs, plutôt que 280 parmi les professeurs d’occitan, et 120 au sein du corps des déplieurs de trombones ?
On reproche à Emmanuel Macron de faire du micro-management en retoquant trois candidats à des postes judiciaires de premier plan, mais personne n’éclate de rire, ou n’écume de rage, en constatant à quel point Jean-Michel Blanquer, qu’on nous avait pourtant présenté comme « un mec bien », un gars « vraiment de droite », se paye ouvertement notre fiole en faisant de l’hyper micro-management. Avec la complicité manifeste des médias — et des syndicalistes.
Car il est évident que si Blanquer fait semblant de penser à envisager l’éventualité de l’hypothèse de la suppression de trois postes et demi, c’est dans le seul but que les syndicalistes puissent faire semblant de grimper aux rideaux en poussant des cris de prolétaires violés par le patronat de Wall Street, après quoi tout le monde fera semblant de s’engager dans une rude négociation, les meilleurs experts du social et de la fonction publique feront semblant de se poser de graves questions dans les médias, et on finira peut-être par supprimer 1 300 postes tout en en créant 1 500 ailleurs. Alors que la fonction publique, c’est 5,5 millions de personnes.
C’est le même cinéma qui dure depuis des décennies. Ces gens ont fait de brillantes études, ce sont les meilleurs esprits de leur génération, on ne peut pas imaginer une seconde qu’ils ne soient pas pleinement conscients, tous autant qu’ils sont, qu’il s’agit là d’un comédie indigne, montée dans le seul but de prouver aux uns qu’on fait des réformes, aux autres qu’on ne se laissera pas faire, tout cela pour s’assurer que surtout rien ne bouge, et que tous ces messieurs, hommes politiques comme fonctionnaires, grands ou petits, conservent leur sinécures et les transmettent à leurs enfants.
S’il restait un seul journaliste honnête en France, aucun média ne pourrait titrer, ainsi que vient de le faire Le Monde, comme si de rien n’était : Blanquer annonce la suppression de 1 800 postes dans l’Education nationale en 2019. Soit on titre : Blanquer annonce la suppression de 1 800 postes par semaine dans l’Education nationale, soit on titre : à ce rythme, il faudrait 300 ans pour faire baisser les effectifs de la fonction publique de 10 % seulement.
Un très bel homme viril avec de la classe ce Marc Cimamonti ; avec en prime un sourire ironique, voire goguenard qui a dû indisposer Macron plus à l’aise avec les rampants et les obséquieux illustrés par la photo suivante ! Le chef c’est lui et pas de têtes qui dépassent. Ce qu’il entend par décréter, à savoir retirer la crête de coqs jugés par lui trop voyants ou arrogants et susceptibles de lui faire de l’ombre !
Billet, Monsieur Bilger, d’une grande honnêteté intellectuelle, billet qui n’épargne pas le manque de courage de la profession quand il s’agit de sanctionner des membres défaillants.
Concernant monsieur Hollande, vous avez fait un oubli : le parquet national financier, créé pendant son mandat et instrumentalisé pour couler la candidature de monsieur Fillon. Sa précipitation ne m’a guère semblé naturelle quant à la rapidité et l’importance des investigations menée tambour (médiatique) battant…
L’intrusion du président de la République dans le champ formel de la désignation du procureur de la République de Paris qui, selon une tradition bien établie, faisait l’objet d’une proposition du Conseil supérieur de la magistrature dans laquelle il faisait un choix régalien, montre monsieur Macron sous son vrai jour : par son « progressisme affiché », faire table rase du passé. Il annule purement et simplement, fait du Prince, les propositions formulées pour un nouveau tour de piste. Pourquoi alors s’embarrasser d’un nouvel appel à candidature ? Pourquoi ne pas proposer lui-même les noms de ses préférés ?
Si nos magistrats étaient intellectuellement courageux, leur corporatisme devrait naturellement les conduire à ne pas proposer de nouveaux candidats, pour obliger monsieur Macron à faire le choix dans les noms issus des propositions initiales du CSM.
L’attitude de monsieur Macron me semble furieusement rappeler le mode de pensée totalitaire du régime soviétique, en quelque sorte le marxisme-léninisme en marche ! A moins qu’il ne se prenne dès à présent pour le Premier consul, voire l’empereur Napoléon Ier.
Par ailleurs, de ce que j’ai entendu des propos tenus par le Premier ministre sur France 2 hier soir, il semblerait que lui aussi ait des envies de quitter ses fonctions, donc le navire, pour revenir se présenter à la mairie du Havre. Mêmes velléités que celles de monsieur Collomb à Lyon.
Certes, il peut publiquement affirmer que ses fonctions actuelles sont usantes, mais d’autres ont tenu plus de trois ans quand monsieur Fillon s’y est maintenu cinq ans !
Le motif allégué ne me semble pas le bon. Il me paraît bien au contraire qu’il souffre d’une limitation excessive des pouvoirs que lui confère la Constitution (gouverner, chef de la majorité) par un président de la République omnipotent qui se les accapare à l’excès, et donc ne respecte ni la lettre, ni l’esprit du texte suprême ! Il n’a même pas le loisir de présenter lui-même les projets de lois qui seront soumis aux votes du Parlement : c’est le président en personne qui le fait en présence du ministre concerné et de son porte-parole de la présidence de la République…
Donc, après Collomb et Philippe, à qui le tour de piste de sortie ?
La fable ridicule pour les simplets attardés de village du nouveau monde s’est bien dissipée depuis le 8 mai 2017 !
Avec E. Macron le nouveau monde est beaucoup plus ringard que l’ancien monde, car il remonte lui à l’Ancien Régime il y a plus de quatre siècles !
Seuls les courtisans les plus obséquieux, flatteurs, flagorneurs et qui courbent l’échine bien bas, obtiennent des postes, des privilèges et des prébendes sous la nouvelle cour du roi Jupiter 1er.
Les plus à genoux qui s’aplatissent et ceux qui lui lèchent avec respect les bottes en permanence, seront eux récompensés. Comme F. de Rugy, C. Castaner, ou bien R. Ferrand.
Egalement les mégas opportunistes qui feraient tout pour un poste même le pire, les tourne-veste hypocrites qui changent d’opinion comme de chemise, comme E. Philippe, B. Le Maire ou G. Darmanin qui font partie du tout premier cercle de ses courtisans d’Ancien Régime les plus flagorneurs et totalement obséquieux ; à vomir !!
En voyage aux Antilles, E. Macron appelle « au secours » et demande aux élus et à la population de l’aider.
Ouaf, il fait des fêtes indécentes, il nous crache dessus, il fait des dettes, augmente les impôts et demande à la populace qu’elle l’aide.
A ce tarif n’importe quel quidam un peu gonflé pourrait être Président. Moi je dis qu’il faut le virer !
Commentaire vulgaire comme lui et son Premier ministre.
Une idée : pourquoi ne pas élire les procureurs comme aux Etats-Unis ? Cela permettrait une véritable indépendance du pouvoir judiciaire qui, élu, n’aurait plus besoin d’être nommé.
C’est qui ce beau jeune homme avec ses deux médailles en première photo du billet ? Je ne l’ai jamais vu. Marc Cimamonti je suppose.
Est-il exact que notre Constitution de 1958 interdise au président de la République de refuser les propositions du CSM pour la nomination des plus hauts magistrats de France ? Si c’est vrai, alors il serait bon que le chef Macron n’interfère pas trop au sommet de la haute sphère judiciaire, au risque de se mettre sur un gril en fin de mandat. Si la France se relève et connaît de bons résultats, on pourra à la limite fermer les yeux, mais si la France coule à cause de Manu, on ira le chercher.
C’est drôle, mais Macron fait petit garçon face à ces hauts magistrats très imposants.
Macron et la magistrature.
Péripétie cher P. Bilger ce pas de danse pour la nomination au poste de procureur à Paris.
Quel que soit la ou le nominé à ce poste prestigieux (au fait prestigieux pour qui et pour quoi ?) les juges ont gagné et Macron le sait bien qui finalement s’en désintéresse. Même s’il en fait renvoyer trois à leurs chères études pour en choisir un quatrième.
Nous sommes, en Europe, dans le gouvernement des juges qui, idéologiquement très marqués, notamment en France et en Italie, déstabilisent les politiques qui ne sont pas de leur bord, quitte à tordre la loi. Les exemples sont légion.
Et en même temps, ils influencent par leurs décisions la vie sociétale. Voir les attendus successifs de la Cour européenne des droits de l’homme.
Une profession détestée des Français. Il y a sans doute quelques raisons.
Cordialement.
Remarquable réquisitoire de notre hôte que je n’ai jamais trouvé aussi bon et aussi sévère à l’égard de la corporation des magistrats, et plus encore à l’égard du président en exercice.
Au fil des semaines qui passent, le PPP (pauv’ petit président) perd ses plumes de paon et une grande partie de son auréole électorale. Il fait penser à l’heureux élu-Roi des épiphanies familiales qui, après l’euphorie partagée de la galette à la frangipane, garde sa couronne dorée sur la tête toute la soirée, jusqu’au coucher. On en vient à fredonner les airs jubilatoires de ‘’La Belle Hélène’’ :
– Je suis l’époux de la Reine, poux de la Reine… C’est le roi barbu qui s’avance, bu qui s’avance…
Certes, il ne porte pas la barbe comme son Premier ministre qui nous a fait hier soir une belle démonstration d’endormissement face à une Léa Salamé plutôt complaisante et un Laurent Wauquiez bien poli.
Curieusement, un bruit de fond persistant (basse obstinée ?) insiste sur un avenir possible du Premier ministre en le désignant comme un très acceptable futur maire de Paris, en 2020… Quant aux pronostiqueurs professionnels, ils se limitent à dire qu’Emmanuel ne finira pas son quinquennat.
Après nous avoir annoncé un ‘’ruissellement’’ de bienfaits grâce à la politique réformatrice de Jupiter, certains prévoient un déluge catastrophique où se mêleraient les horreurs d’une profonde nuit de guerre civile, d’os et de chairs meurtris se traînant dans la fange… (Athalie !)
Merci à M. Bilger de nous avoir entrouvert les coulisses du théâtre judiciaire compliqué. Que la sortie se fasse côté cour ou côté jardin, l’essentiel serait qu’on ne tombât pas dans la fosse.
Justice : ne riez pas, c’est du sérieux, c’est belge. Ils en ont beaucoup des comme ça ?
Un conducteur luxembourgeois a reçu une citation à comparaître au tribunal après avoir été flashé sur une route près de Bruxelles à 914 km/h en janvier dernier. Si l’automobiliste se souvient avoir effectivement dépassé la vitesse autorisée aux abords de la commune d’Auderghem, il a cru s’étouffer en découvrant le chiffre inscrit sur le courrier officiel : 859 km/h après correction de la vitesse.
Moi Môssieur, je fais confiance à la justice de mon pays. Oublié le « J », mais pas le coeur de l’y mettre.
Bon évidemment, je galèje.
J’ai très peur de la justice de mon pays. Je l’ai vu se planter avec une arrogance insupportable tant elle est enduite d’ignorance des particularités des contextes où agissent les gens qu’elle juge.
Je l’ai vu remettre à 6 mois l’audience de prévenus qui avaient déjà fait le voyage réservé de longue date alors qu’il lui suffisait d’en convoquer moins. Ce avant de condamner un prévenu qui a payé pour l’impossibilité qu’il avait, lui, de renvoyer à plus tard ceux qui rendaient sa tâche impossible.
Des gens détestables, procureur sotte et théâtrale, président qui ne comprend rien. Des experts malhonnêtes ou (non exclusif) incompétents (à mes yeux de connaisseur du métier) mais péremptoires.
@ Catherine JACOB | 28 septembre 2018 à 18:05
Regardez ce qui se passe aux USA. Le peuple américain mécontent a le droit de protester dans la rue avec pancartes à la main quand il découvre les nominations de certains magistrats qui ne devraient pas être élus. A peine le nouveau juge a-t-il été nommé, que déjà il est tombé dans l’embuscade d’un nouveau scandale.
Aux USA, c’est le Président à la Maison-Blanche qui nomme le juge ou le procureur, et ensuite c’est le Sénat qui confirme ou infirme par vote à la majorité après avoir essoré le nommé ou l’élu, comme vous voulez, par une multitude de questions. Il faut qu’il soit plus blanc que blanc, voire irréprochable et être du même bord politique, de préférence.
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@ Robert | 28 septembre 2018 à 16:51
« Donc, après Collomb et Philippe, à qui le tour de piste de sortie ? »
Gérald Darmanin : il veut se représenter à la mairie de Tourcoing.
Tiens, tiens, comme tous ces politiques se passionnent finalement pour reprendre le siège du maire.
– Edouard Philippe est désiré à la Mairie de Paris : suis d’accord
– (Hidalgo ne va pas tarder à rejoindre Valls à la Mairie de Barcelone !)
– Gérard Collomb veut reprendre son fauteuil à la mairie à Lyon
– Gérald Darmanin, pareil, veut retourner à la mairie de Tourcoing
Fin de mandat 2022 : Emmanuel Macron reprend ses fonctions de banquier ?
Au final chacun retourne dans son ancien monde.
Pour empêcher que le président de la République ne mette son grain de sel parmi les plus hauts magistrats parce que sa politique s’étiole, il faudrait, nous y voilà et ce sera louable pour une fois, que cette corporation fasse bloc et n’accepte sous aucun prétexte de goûter la sauce aigre-douce mijotée par le chef Macron. L’indépendance et la transparence des magistrats sont deux vertus capitales pour rendre une bonne justice. Comme dirait l’inoubliable Jean-Claude Juncker « les terriens nous regardent ! » et à nous le peuple de voter.
On vient de me chercher noise, indûment, sur un point de langue française, langue dont je m’occupe depuis cinquante ans du matin au soir, avec la plus grande application.
On aurait pu me faire des reproches dans des domaines où je suis d’une nullité absolue. J’aurais opiné du chef. Ces domaines ne manquent pas.
Je suis nul en informatique, en maths, en physique-chimie, en économie, en finance, en sport, en football, en rugby, en armes à feu, en arabe, en espagnol, en japonais, en Russie, en bricolage, en montres de marques, en tailleurs, en restaurants, en opéra, en rock, en rap, en histoire militaire, en guerre d’Algérie, en Bourse, en astrologie, en croyances religieuses, en sectes, en cigarettes et en cigares, en whisky et en cognac (V. acide nitrique), en somnifères, en drogues, en émissions de télé-réalité, en presse people, en chiens (ça mord et ça aboie), en oiseaux, en chasse, en voitures, en tarot, en bridge, en dominos, en échecs, en manille, en belote, en électricité, en smartphone, en champignons, en montage de meubles, en débouchage de bouteille de champagne, en sudoku, en esprit festif, en enterrements, en hymne national, en drapeaux, en fête des voisins, en fête de la musique, en hommage aux Bleus, en grégarisme, en miracles, en pélerinages, en camping, en caravaning, en alpinisme, en spéléologie, en trekking, en Paris-Dakar, en golf, en 4×4 urbain, en GPS, en marathon, en voyance, en Amour est dans le pré, en Ninja Warrior, en Koh-Lanta, en Patrick Sébastien, en Arthur, en Djamel Debbouze, en Nagui, en réparation de pneus, en découverte de bougie sous capot (c’est où ?), en insultes à agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions, en soirées arrosées, en plaques votives, en bougies, en marches blanches, en apéros, en digestifs, en réunionite, en pot d’adieu, en fête de fin d’année, en fêtes de Noël et de jour de l’An, en anniversaires, en bisous, en selfies, en LGBT, en maquillages genre gargouille et pot de peinture, en ongles à vernis noir, en piercing, en tatouages, en anneaux aux oreilles pour les messieurs, en catogans, en barbes, en capuches, en arts martiaux, en battes de baseball et sabres de rue, en coups de poings américains, en casquettes ou bonnets, en danse, en esprit de corps, en syndicalisme, en grève, en RTT, en manifs pour ou contre, en colloques et en colocs, en SMS et en Twitter, en barbecues (jamais fait !), en excursions, en vélo, en motos (l’horreur !)…
Je suis, pour aller vite, pratiquement nul en tout.
Bonjour,
Avec tout le respect que je dois à cette auguste corporation, je pense qu’il serait temps que nos hauts magistrats abandonnent définitivement cet apparat d’un autre temps avec robe pourpre, hermine et Légion d’honneur de rigueur. Tout ça manque de simplicité et finit même par devenir grotesque à notre époque.
@ Mary Preud’homme | 28 septembre 2018 à 16:38
« Un très bel homme viril avec de la classe ce Marc Cimamonti »
C’est vrai. Sur ce cliché-là en tout cas. Sur celui-ci où il a m’air d’avoir un petit peu mal au dos, moins.
« …avec en prime un sourire ironique, voire goguenard qui a dû indisposer Macron plus à l’aise avec les rampants et les obséquieux illustrés par la photo suivante ! Le chef c’est lui et pas de têtes qui dépassent. Ce qu’il entend par décréter, à savoir retirer la crête de coqs jugés par lui trop voyants ou arrogants et susceptibles de lui faire de l’ombre ! »
Attention avec certaines expressions comme « crête de coq», en particulier s’agissant d’un procureur de la République.
Je connais pour ma part cette expression, du Japon. Il se racontait en effet à l’époque qu’ils étaient une raison de se méfier des bains publics – onsen (温泉 « source chaude = bain thermal») également appréciés des macaques japonais, ainsi que du sentō(銭湯) = Furo (風呂) payant.
Or, c’était là un modèle de fake news car les crêtes de coq ne se contractent que lors de rapports sexuels et non pas à l’occasion d’un simple bain.
Maintenant ce qu’on peut supposer des mains très soignées qu’on voit sur le cliché publié dans le corps du billet du jour et qui me font penser à celles de ma grand-mère paternelle dont mon père disait que c’était des modèles de mains de sage-femme, c’est que monsieur le procureur Cimamonti, ex-avocat, fils et frère d’avocat, n’est pas un bricoleur, qu’il n’a pas de jardin ou n’y jardine pas lui-même, que, vu le bout des doigts et le type de pousse des ongles, ce ne n’est pas non plus un pianiste, ni un calviniste à ses heures perdues. Un épéiste peut-être ?
Mais bon, c’est vrai que l’expression du visage peut inspirer le désir de s’y confronter style « à Renard, renard et demi » plutôt, en fait de coq… 😉
Le Premier ministre a probablement pris l’avis des proches du président de la R. rattrapés par leur passé.
@ Patrice Charoulet | 29 septembre 2018 à 06:53
Bravo !
De plus, je suis comme vous, ou du moins, je sens que d’autres vont dire le contraire, je le crois, c’est-à-dire que je sais certaines choses… Mais pas les rites ! Malheur à qui les ignore ! Parler avec le meilleur vocabulaire et les plus belles tournures, agir selon la justice, produire une réflexion qui ne mérite peut-être pas de passer au broyeur ?
Ce n’est rien. Si vous avez le malheur d’être impopulaire, on remettra en cause même ce que vous avez de meilleur.
Il y a deux choses à ne pas faire, être d’un avis minoritaire, ou heurter le moindre rite, le comportement désiré par les autorités du savoir-vivre, si infime soit-il… Il semble que c’est ce qu’on vous reproche dans l’usage des mots, et il ne m’étonnerait pas que ce soit aussi mon cas, parfois. Que voulez-vous ? En France où on prétend se moquer des rites, on peut être fort pointilleux tandis que le Yi King m’a fait remarquer que je n’avais pas le sens des rites mais que ce n’était pas grave parce que ce n’est qu’un moyen d’être pur et que je le suis sans cela quand d’autres les suivent sans en être polis. Mais il est passablement exigeant, par ailleurs, je veux dire que ses conseils ne sont pas des plus faciles à suivre, si pertinents, suivre les bons conseils des autres, mais en somme, je serais plus d’humeur à ne rien faire car à quoi bon ?
Cependant, je ne fais absolument pas exprès, et dès que j’ai l’occasion, demande à de plus ritualistes que moi comment me comporter dans telles et telles circonstances, faisant tout, absolument tout pour me traduire dans la langue des autres, ou plutôt, faudrait-il dire, la langue commune, parce qu’en vérité, chacun parlant d’une manière légèrement différente des autres, nous avons tous notre langue, ce qu’on peut aussi appeler le style.
Mais s’il faut s’approcher des autres pour être compris-admis, il ne faut pas se renier, et vous avez le droit d’user du vôtre sans parler de nous faire profiter de vos connaissances et idées, ce dont je vous remercie, au passage.
Vous avez du style, certes tout le monde, en un sens, mais plus que d’autres, donc je le remarque. Or sans courage, pas de style.
Je ne vous en souhaite pas moins bon courage !
« Rien n’échappe à son terrain de je, de jeu. »
Magnifique formule et malheureusement trop vraie.
@ Patrice Charoulet | 29 septembre 2018 à 06:53
Votre vie a dû être passionnante. Il vous est toutefois arrivé de sortir le nez de vos grimoires puisque vous avez malgré tout réussi à vous marier. Rencontre à la bibliothèque municipale, je présume. 🙂
@ Achille 29 septembre 2018 07:02
« Grotesque » c’est bien le mot Achille !
Ces vieillards chenus engoncés dans leur hermine et leur robe rouge, ployant pour certains sous des décorations sans doute hautement méritées pour services exceptionnels (sic) rendus à la Patrie me font penser à la phrase (adaptée) du légendaire Gandalf :
« Ce sont des créatures de l’Ancien Monde. Fuyez pauvres fous ! »
Cordialement.
@ boureau | 29 septembre 2018 à 11:03
Eh bien pour une fois nous sommes d’accord. Comme quoi tout arrive ! 🙂
@ Achille | 29 septembre 2018 à 10:35
Les gens sont injustes, vous avez vraiment de l’humour ! Contrairement à celui que vous interpellez qui lui en possède aussi mais sans le vouloir sans doute.
Sujet, l’humour et vivre, les copies relevées dans deux heures.
@ breizmabro | 28 septembre 2018 à 15:35
« J’ai écouté les commentaires de l’émission ce matin, tout aussi sopo, j’en ai déduit que j’avais bien fait de lire « La Vie des Bretonnes à coiffes au XXIe siècle » (non j’rigole petit elusen, du coup c’est pas la peine de m’écrire : prouvez-le ! ;)) »
J’aime bien les saillies de la demoiselle ci-dessus, dès le retour du homard bleu rendez-vous à l’estaminet du coin, pas pour médire, non, pour le plaisir de la dégustation, Picpoul de Muret of course, et finalement pour se faire plaisir.
Les vêtements portés sur la photo me donnent chaud, ils donnent un air un tantinet ridicule et désuet, moi qui porte short tout au long de l’année, du moins dans mon enclos.
@ Mary Preud’homme | 28 septembre 2018 à 16:38
Restez calme, un rien vous émoustillerait-il ? Le ramage n’est peut-être pas à la hauteur du plumage, et quand on porte des breloques en plus, cela me fait toujours penser à la scène de la ceinture et des bretelles du film « Il était une fois dans l’Ouest ».
@ Achille
Cela peut, en effet, sembler anachronique mais procède sans doute de la « majesté » adjointe à la fonction. Pour ce qui est des décorations, elles sont attribuées comme à tout le corps social. Par dérision, dans l’armée nous disons qu’ils ont « l’eau chaude et l’eau froide » dès lors que ces distinctions ne s’accompagnent pas d’un titre de guerre, mais tous ne peuvent être des guerriers…
Plus surprenant est le fait que certains d’entre eux sont décorés du Mérite agricole… des Arts et des Lettres…
Vous remarquerez que notre hôte n’a pas dû satisfaire aux exigences de courbure d’échine pour obtenir certaines de ces distinctions, étant donné qu’après une longue et très brillante carrière il n’est QUE chevalier de la Légion d’honneur et aujourd’hui après avoir tant écrit, même pas chevalier des Arts et des Lettres alors que certains de ses anciens collègues en sont commandeurs, grade suprême dans cet ordre.
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@ Mary Preud’homme
Et avez-vous remarqué une sorte de « morphing » entre Julien Clerc et Gérard Lanvin ?
@ Ellen 29 septembre 2018 à 04:20
« Au final chacun retourne dans son ancien monde »
Bien vu. Bien dit.
Tous ces opportunistes qui s’étaient fait faire une veste réversible en sortant de l’ENA se sont aperçus au bout d’un an (super réactifs les énarques !) que la République d’Emmanuel Macron (REM) n’était rien d’autre que ce qu’avait prédit Nicolas Sarkozy : une farce.
Ne restera que Richard Ferrand, pour la protection, François de Rugy, parce qu’il ne sait rien faire d’autre, et quelques député(e)s REM égaré(e)s mais à qui ça donne un prétexte (voire un alibi ;)) pour venir faire un tour à Paris, avoir une voiture de fonction et/ou des remboursements de frais de taxi pour aller au théâtre, avoir des places gratuites pour les concerts qu’ils aiment, et en parler encore et encore dans les dîners de famille. 😀
Adéo Ellen.
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@ Catherine JACOB 29 septembre 2018 à 09:08
« …ce qu’on peut supposer des mains très soignées qu’on voit sur le cliché(…), c’est que monsieur le procureur Cimamonti, ex-avocat, fils et frère d’avocat, n’est pas un bricoleur, qu’il n’a pas de jardin ou n’y jardine pas lui-même, que, vu le bout des doigts et le type de pousse des ongles, ce ne n’est pas non plus un pianiste, ni un calviniste à ses heures perdues… »
Il ne doit pas non plus faire partie du gang des frères, je ne parle pas de ceux de Nique Darcon bien sûr, mais des francs-mac’, des trois points… Sinon il aurait été choisi par le Chef 😉
@ Patrice Charoulet | 29 septembre 2018 à 06:53
Merci d’avoir cité un certain nombre d’activités, matières ou passions que beaucoup d’entre nous, sans pour autant prétendre y exceller, pratiquent ou du moins apprécient. Ce qui crée des liens et une certaine convivialité, nonobstant d’inévitables divergences, sans lesquelles la vie deviendrait bien triste et monotone.
A l’image d’une population qui resterait figée (statufiée) dans un rituel immuable où tout ce qui dépasse et sort de l’ordinaire d’une vie tirée au cordeau effraie et provoque des paniques irrépressibles.
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@ boureau | 29 septembre 2018 à 11:03
« Ces vieillards chenus engoncés dans leur hermine et leur robe rouge, ployant pour certains sous des décorations sans doute hautement méritées pour services exceptionnels (sic) rendus à la Patrie… »
Dans la haute administration (magistrature et police comprise) il était de règle jusqu’à présent, après un certain nombre d’années de fonction, de figurer automatiquement parmi les récipiendaires de la Légion d’honneur. Ce qui n’a bien sûr rien à voir avec le mérite et les services rendus.
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@ Catherine JACOB | 29 septembre 2018 à 09:08
Très jolies mains en effet avec un mont de Vénus bien développé (signe d’intuition et d’imagination sans excès, ce qui est un plus pour un homme à l’aune d’un jugement féminin), et un mont de la Lune strié de quelques lignes attestant d’un certain réalisme.
Ce qui donne un personnage plutôt séduisant et équilibré…
Normal qu’il fasse des jaloux parmi les hommes moins bien pourvus………….
@ Patrice Charoulet | 29 septembre 2018 à 06:53
Avouez !
Vous avez quand même au moins une faiblesse : vous n’êtes pas nul en chats ?
C’est sympa un chat, ça ronronne, ça vous aide à réfléchir en le caressant et en lui grattant la tête, sauf bien sûr quand vous l’oubliez et qu’il se couche sur votre clavier d’ordinateur !
Côté whisky vous avez tort mais il faut avoir des copains écossais qui savent choisir les malt whiskies qui vous rebottent un homme, à condition d’en boire avec modération bien sûr !
Côté hymne national et drapeau vous avez tout de même dû faire le service militaire à votre âge, petit mensonge donc !
Mais surtout vous ne mentionnez pas la danse ? Valse, tango, swing et surtout java et slow. Ah ! Le slow !
Quant aux drogues vous avez vécu en Afrique ne me dites pas que vous n’en avez pas rapporté quelques petites choses désagréables genre amibes, ténia et palu qui nécessitent des drogues et pendant longtemps.
Une analyse sérieuse de votre texte et la recherche des quelques témoins montreraient que vous n’êtes pas aussi saint que vous le prétendez !
Surtout, on ne devient pas ermite en Afrique 🙂
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@ boureau | 29 septembre 2018 à 11:03
@ Achille 29 septembre 2018 07:02
« Ce sont des créatures de l’Ancien Monde. Fuyez pauvres fous ! »
Quel Ancien Monde ?
Il n’y a pas eu de vraie révolution en 1789, pas même en 1848, nos ancêtres n’ont pas coupé la tête du Roi et de son épouse, nous sommes toujours sous l’Ancien Régime !
Seul le nom du régime a changé, une habitude qui perdure chez nos partis politiques.
De royauté nous sommes passés, dans le désordre, à république, consulat, empire, re royauté, re république, re empire, re-re république, état français, re-re-re république !
Le seul moyen de ne pas s’y perdre et de savoir que nous étions toujours en France est surtout de ne pas changer de costume car, en plus, les coutumes elles, changeaient !
A la réflexion pas tellement ! Des grognards de 12 ans attaquent au sabre la cavalerie lourde sur pneus.
La seule chose que l’on pourrait suggérer est que les magistrats sortent dans les quartiers sensibles dans leurs tenues d’apparat et distribuent des bonbons en jouant les Père Noël en échange des sabres, des barres de fer et des battes de baseball !
Les uniformes des pandores et les armures des CRS n’impressionnant plus personne, celui de Père Noël serait sans doute plus adapté puisqu’au fond les cadeaux, sous le nom de « acquis sociaux » en novlangue, sont ce qu’attendent les ex-Gaulois et les nouveaux Français.
Soyons réalistes et sérieux !!
@ Catherine JACOB | 29 septembre 2018 à 09:08
Vous attirez notre attention sur les mains. Très important les mains, après le regard (le miroir de l’âme) pour moi.
Quelques photos puissantes bien que connues.
https://buzzly.fr/21-photos-puissantes-qui-prouvent-que-les-yeux-sont-les-miroirs-de-l-ame-ces-regards-en-disent-long-83.html
La plus dérangeante étant difficile à choisir.
Pour les mains, il faut lire ce bouquin : « Les plus belles mains de Delhi » par Mikael Bergstrand. Actes Sud 2016.
Je vous laisse découvrir le résumé et les commentaires sur ce lien.
https://www.babelio.com/livres/Bergstrand-Les-plus-belles-mains-de-Delhi/582350
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@ Achille | 29 septembre 2018 à 07:02
@ Catherine JACOB | 29 septembre 2018 à 09:08
« De soie bleu clair, avec franges, sauf dans le ressort des cours d’appel de Paris et de Versailles : de soie noire, avec franges »
La photo proposée par Catherine JACOB dans ce lien
https://www.le-tout-lyon.fr/tribunal-de-grande-instance-de-lyon-le-nouveau-procureur-de-la-r-publique-enfin-install-2772.html
m’ayant interpellé, j’ai fait la recherche.
Et j’ai trouvé le réponse dans le lien suivant pour la ceinture de soie bleu clair.
https://www.legavox.fr/blog/jerome-chambron/costume-judiciaire-signification-17098.htm
Pourquoi bleu ? Que représente la broderie ?
J’ai eu la flemme d’aller plus loin.
@ Patrice Charoulet | 29 septembre 2018 à 06:53
« Je suis, pour aller vite, pratiquement nul en tout. »
Moi aussi, pour aller vite, j’ai dû m’arrêter au tiers à la lecture de votre curriculum vitae pour ne pas attraper le tournis.
@ Ellen
« Aux USA, c’est le Président à la Maison-Blanche qui nomme le juge ou le procureur, et ensuite c’est le Sénat qui confirme ou infirme par vote à la majorité après avoir essoré le nommé ou l’élu, comme vous voulez, par une multitude de questions. Il faut qu’il soit plus blanc que blanc, voire irréprochable et être du même bord politique, de préférence. »
Je crois que vous confondez.
Vous parlez de l’élection des juges à la Cour Suprême.
Et Kavanaugh à qui vous faites allusion n’a pas été nommé, il a été proposé par Trump.
Certains juges, je ne sais plus lesquels, et j’ai une Wikiflemme sont… élus, aux USA.
Avantages, inconvénients ?
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@ Patrice Charoulet
« On vient de me chercher noise, indûment, sur un point de langue française, langue dont je m’occupe depuis cinquante ans du matin au soir, avec la plus grande application. »
Ah ? Je n’ai pas vu de posts vous cherchant sur ce point. Où quoi comment ? J’adore les querelles sur la pauvre langue française.
Dans le République d’Emmanuel Macron (REM) il y a un nouveau neuneu, coup de pot c’est un matheux c’est plus classe…
Donc Villani (puisqu’il s’agit de lui) a lancé une petite annonce (genre Pôle emploi) disant ceci :
« Nous sommes à la recherche d’un(e) bébé araignée (comprendre : stagiaire) pour rejoindre notre colonie en circonscription »
« Les tâches du nouvel arachnide seront multiples : accueil téléphonique, réponse aux courriers, prise de rendez-vous, organisation d’agenda, gestion et suivi des dossiers (parfois complexes : demande de titres de séjour ou de naturalisation, demande de logement etc.) ».
L’annonce précise que le candidat devra « faciliter la vie de la colonie et surtout celle du grand chef ».
Curieusement le maths-sup-neuneu-médaillé ne parle pas chiffre, surtout pas de la rémunération du ou de la bébé arachnide qui sera pris/prise, en stage, dans la toile REM.
Coup de chance Villani ne brigue aucune élection dans aucune mairie vu qu’il est rémunéré tant par sa fonction de député que par celle de sa profession d’enseignant supérieur à laquelle il n’a pas renoncé (sauf preuve contraire comme dirait petit elusen ;))
Cumul des mandats = interdit MAIS cumul de postes = autorisé.
Villani n’est pas QUE matheux il sait ‘aussi’ compter… 😀
@ Achille 29 septembre 2018 à 07:02
A ces « chats fourrés » dignes de respect, il me semble qu’il manque une pièce au costume, une perruque comme chez les Anglais.
Heureusement que la photo de Marc Cimamonti redonne un souffle de jeunesse dans cet aréopage.
@ Patrice Charoulet de 6:23
« Bien sûr, on peut regretter le temps de la marine à voile, le charme des équipages, la douceur des lampes à huile… Mais quoi ! Il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités » avait déclaré le général de Gaulle en 1960.
Supprimez cette photo de Cimamonti, nos dames sont en folie et grimpent aux rideaux !
@ Ellen 29 septembre 2018 à 15:42
Moi j’ai TOUT lu y compris le truc sur le 4X4. Conclusion ? yen a quand même qu’on eu une VDM 😀
@ Savonarole | 29 septembre 2018 à 18:51
C’est un peu comme vous les hommes qui lorsque vous croisez une jolie dame, oubliez la vôtre ? Nous, on regarde, on admire, on complimente, mais on ne touche pas.
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@ breizmabro | 29 septembre 2018 à 19:02
Le jour où vous n’interviendrez plus sur ce blog, je rigolerai moins. De qui tenez-vous ce sens de l’humour et sur tous les sujets ? En tout cas ça fait du bien de marquer un moment d’entracte…
@ Giuseppe 29 septembre 2018 à 11:33
Vous savez bien Giuseppe que mon estaminet vous est ouvert 24/24. Par contre pour le mériter il faut passer le Raz de Sein 🙁
Vous « connaissant » ça va être « même pas peur ! » 😀
Adéo Giuseppe
@ Patrice Charoulet | 29 septembre 2018 à 06:53
« Je suis, pour aller vite, pratiquement nul en tout. »
Puisque vous le dites !
Souvenez-vous, « faute avouée à demi pardonnée », mais à demi seulement.
Il faudra supporter l’autre demi avec pour repentance, les lectures d’Aliocha, ce qui risque d’aggraver votre cas.
@ Antoine Marquet | 29 septembre 2018 à 11:45
« Vous remarquerez que notre hôte n’a pas dû satisfaire aux exigences de courbure d’échine pour obtenir certaines de ces distinctions, étant donné qu’après une longue et très brillante carrière il n’est QUE chevalier de la Légion d’honneur et aujourd’hui après avoir tant écrit, même pas chevalier des Arts et des Lettres alors que certains de ses anciens collègues en sont commandeurs, grade suprême dans cet ordre. »
Je l’avais effectivement remarqué. Ce n’est pourtant pas faute de ne pas voter pour le bon candidat lors des élections présidentielles.
C’est ainsi que notre hôte a voté pour Nicolas Sarkozy en 2007, pour François Hollande en 2012 et enfin pour Emmanuel Macron en 2017. Bref le tiercé dans l’ordre.
Mais après quelques billets dithyrambiques sur les nouveaux locataires de l’Elysée, Philippe Bilger se met insensiblement à émettre quelques réserves sur leur comportement, souligne leurs maladresses, réprouve même certaines décisions.
Honnêteté intellectuelle, certes respectable, mais qui réduit les chances d’être retenu dans le tableau des promotions.
Alors adieu rosette sur canapé, médaille du Mérite ou des Arts et Lettres. Envolé l’espoir d’avoir un jour un siège à l’Académie française. Distinction que, personnellement, je trouverais mérité vu son action pour promouvoir le bien parler.
Mais personne ne prendra à Philippe Bilger sa liberté de penser. Et ça c’est beau !
Cher Philippe,
J’ai commis ici il y a peu des pauvretés égrenant toutes mes nullités, en ayant écourté, car j’en ai beaucoup d’autres.
Or, cet après-midi, par le plus grand des hasards, j’ouvre ma page Facebook. Connaissant mes goûts et mes curiosités, cette aimable société américaine me suggère un certain nombre de vidéos. Notamment, et je ne l’ai pas ratée, vous pensez bien, une vidéo de vous où vous répondez à un certain Guillaume. Sur le mur du fond, on lit « Institut de la parole ». On vous pose une foule de questions très intéressantes. Vous y répondez excellemment. Cette vidéo n’est pas récente. La preuve : vous y annonciez votre concours de parole. Vous espériez déjà un « jury prestigieux ».
Mais vous songiez à Finkielkraut et Dupont-Moretti. On sait maintenant que vous avez au moins obtenu l’excellent Jean-Yves Le Borgne. Ayant vanté l’oralité, « la parole libre et spontanée », vous dites, à deux reprises, cette phrase, qui m’a frappé, après ma prose sur mes nullités : « Je suis nul dans tous les arts sociaux ». Connaissant un peu la langue française, ayant consulté tous mes dictionnaires, puis Internet, je ne suis pas parvenu, au moment où j’écris, à saisir en quoi consistait exactement la nullité dont vous parlez. Je ne suis pas sûr que Guillaume ait bien compris lui-même. Auriez-vous la gentillesse, si vous me lisez, ou si l’on vous transmet mon message, d’éclairer ma lanterne ? Et si vous ne me répondez pas, qui croit comprendre de quoi il retourne ?
@ Achille
Vu mon autoportrait, vous mettant dans la peau d’une femme, vous semblez étonné qu’une femme ait pu se marier avec moi, il y a un demi-siècle. Mystère ! Et je vous confirme qu’il n’y a pas encore eu de divorce. Et vous ?
Ma vie est tellement passionnante que je n’envie la vie de personne d’autre et que chaque jour me comble.
Vous présumez que la rencontre a sans doute eu lieu dans une bibliothèque municipale. Non. Mais il serait très amusant pour les 2 600 lecteurs de ce blog (en moyenne) de venir dire ici où ils ont rencontré l’âme sœur. N’y comptez pas ! Je ne le souhaite nullement.
@ Claude Luçon
Vous avez raison. J’ai déjà eu un chat. Je partage votre avis, comme celui de Colette et de Baudelaire sur ces êtres fascinants.
Je ne suis pas un petit saint, mais tout ce que j’ai dit est vrai. Il n’y a certes pas de quoi se vanter.
Mes nullités ressemblaient, d’ailleurs, parfois, vous l’avez compris, à des horreurs ou des dégoûts.
@ Mary Preud’homme
Je ne vois vraiment pas pourquoi mes goûts devraient ressembler aux vôtres. Je n’aurais pas l’idée saugrenue de vouloir imposer ma façon de vivre à qui que ce soit.
Campagne de Macron à Lyon : jeu d’équilibriste pour Marc Cimamonti ?
https://www.lyoncapitale.fr/politique/campagne-de-macron-a-lyon-jeu-d-equilibriste-pour-marc-cimamonti/
Question : Marc Cimamonti peut-il contester la décision de Macron pour le TGI à Versailles et accélérer l’investigation de l’enquête ouverte à Lyon pour coincer Macron sur sa campagne au cas où le chef refuserait de lui donner le poste de Procureur de Paris comme a proposé le CSM ?
@ breizmabro | 29 septembre 2018 à 19:02
Et dire que je m’escrime avec ma voisine, qui veut changer ses persiennes, pour lui expliquer que le choix du matériau a une influence négligeable sur ses déperditions thermiques…
https://www.energieplus-lesite.be/index.php?id=10254#c5822
Il ne manque plus que votre ressenti devant le bellâtre qui est sur la photo, je taquine bien évidemment.
Au fait VDM c’est par pudeur ou pour raccourcir ?
« La magistrature : un terrain de je pour le président ! »
D’abord, tout est un terrain de jeu pour ce Président, et d’abord les Français, ravalés à Gaulois, à savoir un peuple qui, quelles qu’aient été ses qualités, a été vaincu, et ce, de façon définitive. Je sais qu’autrefois, on se vantait de cette ascendance, mais dans un contexte où certains des nouveaux venus disent « Gaulois » dans un mouvement qui me semble tout ce qu’on voudra mais pas d’admiration, j’en conclus que Macron s’identifie aux Romains, soumettant le peuple par les armes et la destruction des druides. Quand l’origine du peuple, enfin, une des, forcément, mais autrefois glorieuse origine du peuple est dévaluée par les nouveaux venus mais qu’on n’en est pas mais a au moins un minimum de culture, c’est qu’on s’identifie, a priori, aux Romains. Macron n’a pas besoin de nous soumettre par les armes, il dirige par les urnes, par contre, il peut fort bien nous cracher dessus, que ce soit en commençant par les plus pauvres, puis mis en appétit par ces amuse-gueules, sur le peuple entier.
Je n’entre pas ici dans les considérations sur où veut nous mener Macron, j’en suis au mépris. Donc, notre auguste sire s’en prend aux Gaulois, mais il devrait être content, ici on n’a pas de pouvoir judiciaire, juste une autorité. C’est rien, je m’étonne qu’il n’ait donc pas traité les magistrats de rien, il a dû se dire que cela sentirait le réchauffé… Mais la pratique est là, de ce point de vue, notre Président est bien Gaulois.
Ici, personne ne remonte aux causes, ça doit trop fatiguer, c’est bon pour les saumons de le faire, et pour se reproduire encore, sinon, ça ne doit pas en valoir la peine. Mais enfin ! Le pouvoir exécutif, mis en appétit par sa domination sur le pouvoir législatif, ne peut que prendre de fort haut le « pouvoir » judiciaire.
Et si on se prend pour Jupiter, alors là, ce n’est même pas la peine. Je, je, je, c’est son jeu, jeu de domination… Je pense sincèrement que les bêtes de proie devraient se purger par toutes sortes de choses, humour, sans abîmer la fonction, type je n’ai qu’un seul concurrent, Tintin, le BDSM, je suis le j’agis, pouvoir, ou le subis, quand on est au pouvoir on se rend compte de ce qui n’est pas possible, et on sent une impuissance que trop ne comprennent pas, regarder de la tauromachie, mais à une époque où on sacrifie des humains aux bêtes, voire les réfugiés de la conservation, ce sera de plus en plus coûteux en terme de popularité, que sais-je encore ?
Or je subodore que Macron est trop sage pour être sage… D’où des provocations compensatrices qui font qu’on assiste à une inversion de ce que devrait faire un homme d’Etat, la représentation de la fonction est le moyen de se purger d’une vie calme que je ne supposerais pas pleine d’ennui sans ces manifestations désolantes.
Voilà donc à quoi joue un « roi sans divertissement ».
Fausse fin, fausse sortie, pourquoi se passionner de ce que fait Macron ? Parce qu’il a et est le pouvoir d’Etat, concentration des pouvoirs, tel est ta honte, mon pauvre pays. Et l’acceptation de ce fait par les citoyens !
Tous suspendus au maître, et au lieu de se dire qu’il faudrait qu’un autre Président soit un Président normal au vu des autres pays démocratiques, se lancer dans la quête d’un sauveur qui justifierait des pouvoirs si aberrants, leur soumission appelant quelque nouveau maître.
Au fond, comme dit l’autre, le peuple français ne devrait-il pas dire « et s’il me plaît à moi d’être battu ? » vu qu’il ne cesse de sacraliser sa Constitution qu’on n’a pas trop intérêt à critiquer, qu’il assume que le pouvoir abusif donne des comportements abusifs, comme suit :
« M. ROBERT.- Holà, holà, holà, fi, qu’est ceci ? Quelle infamie, peste soit le coquin, de battre ainsi sa femme.
MARTINE, les mains sur les côtés, lui parle en le faisant reculer, et à la fin, lui donne un soufflet.- Et je veux qu’il me batte, moi.
M. ROBERT.- Ah ! j’y consens de tout mon cœur.
MARTINE.- De quoi vous mêlez-vous ?
M. ROBERT.- J’ai tort.
MARTINE.- Est-ce là votre affaire ?
M. ROBERT.- Vous avez raison.
MARTINE.- Voyez un peu cet impertinent, qui veut empêcher les maris de battre leurs femmes.
M. ROBERT.- Je me rétracte.
MARTINE.- Qu’avez-vous à voir là-dessus ?
M. ROBERT.- Rien.
MARTINE.- Est-ce à vous, d’y mettre le nez ?
M. ROBERT.- Non.
MARTINE.- Mêlez-vous de vos affaires.
M. ROBERT.- Je ne dis plus mot.
MARTINE.- Il me plaît d’être battue.
M. ROBERT.- D’accord.
MARTINE.- Ce n’est pas à vos dépens.
M. ROBERT.- Il est vrai.
MARTINE.- Et vous êtes un sot, de venir vous fourrer où vous n’avez que faire.
M. ROBERT. Il passe ensuite vers le mari, qui, pareillement, lui parle toujours, en le faisant reculer, le frappe avec le même bâton, et le met en fuite, il dit à la fin.- Compère, je vous demande pardon de tout mon cœur, faites, rossez, battez, comme il faut, votre femme, je vous aiderai si vous le voulez »
VDM
Une habituée de ce blog évoquant en peu de mots ma prose touchant mes horreurs et mes allergies, s’adressant à une autre habituée, en conclut que j’aurais une « VDM ».
Novice sur Internet, et peu habitué aux sigles et aux abréviations de ces lieux, j’ai cherché à élucider la chose. Donc cette personne dit, parlons clair pour que nul n’en ignore, que j’aurais une « vide de merde ».
Je n’ai pas de 4×4 pour rouler à 50 sur les routes goudronnées de ma sous-préfecture, je ne fume pas, je ne me saoule pas, je ne me drogue pas, je n’aime pas le foot, le rock, le rap, L’Amour est dans le pré, etc. (je ne vais pas redire de ce que j’ai dit), donc j’aurais une « vie de merde », à en croire cette dame.
C’est tellement faux que je suis content, heure par heure, de la vie que je mène, que je ne voudrais pas en avoir une autre pour tout l’or du monde, et que je suis tellement comblé par mes jours que je ne veux pas changer d’endroit l’été venu, ni de femme, ni d’amis, ni de famille, ni de nuits, ni d’activités. Un signe de bonheur : je n’ai jamais eu mal à la tête de ma vie et ne prends aucun médicament.
« Il y a dans ces péripéties un parfum régalien assumé qui n’éprouve même plus le besoin de se dissimuler. »
Régalien pour la justice dans une République telle que la nôtre, avec une Constitution qui prône la séparation des pouvoirs ?
@ Giuseppe | 29 septembre 2018 à 11:33
« Sujet, l’humour et vivre, les copies relevées dans deux heures. »
Personnellement il y a deux choses dont je ne saurais me passer dans la vie : l’amour et l’humour.
A mon âge le premier peut se résumer à l’admirable chanson de Jacques Brel « Les vieux amants ».
https://www.youtube.com/watch?v=dU-OD5_Dxrs
Le second m’a souvent permis de me remettre des déceptions occasionnées par le premier.
Désolé pour les deux heures. J’ai un peu tardé à répondre…
@ fugace, le flemmard | 29 septembre 2018 à 13:48
« Et j’ai trouvé la réponse dans le lien suivant pour la ceinture de soie bleu clair.
Pourquoi bleu ? Que représente la broderie ? »
Comme on peut le constater avec ce Décret n° 2017-1015 du 10 mai 2017 relatif aux costumes et insignes des magistrats de l’ordre judiciaire la ceinture de soie bleu clair avec franges ne concerne pas que les procureurs de la République. Donc, il serait peut-être risqué d’en proposer une interprétation à leur propos.
La page de la cour d’appel de Paris présentant les costumes judiciaires semble avoir changé d’adresse ou avoir été carrément supprimée donc en l’absence des informations sur la symbolique de la ceinture bleu ciel qu’elle eût pu peut-être contenir, on peut peut-être mentionner le fait que « en chromo-thérapie la couleur bleu ciel est habituellement associée avec le cinquième chakra dit « chakra de la gorge », plus traditionnellement appelé Vishuddha chakra. Autrement dit avec l’un des organes de la parole. » C’est donc là, en tout état de cause, une couleur tout à fait appropriée au Président de l’Institut de la parole… 😉
Nonobstant, le Vishuddha est aussi « Le centre d’énergie de la gorge, siège de la parole et de l’écoute », « siège de la parole, elle en dit long sur les émotions qui circulent ou qui s’y bloquent »… sachant que « la gorge ne se limite pas au cou, mais qu’elle inclut également la nuque, la mâchoire, les oreilles, l’appareil vocal et la trachée. ». Enfin, « La méditation sur ce centre apporte un état de sérénité, de tranquillité, de pureté. Se concentrer sur Vishuddha permet également de réguler le lien entre pensée et émotion, de garder un équilibre entre l’un et l’autre. » – extraits divers d’un site spécialisé paraissant bien documenté.
C’est toutefois une ceinture de couleur noire que va désormais devoir revêtir le nouveau procureur de la République de la cour d’appel de Versailles.
Il semblerait que la couleur noire ne soit pas associée à l’un des «sept chakras». En revanche on la trouve associée à l’un des «douze chakras», celui de la terre qui «incarnerait la totalité de notre potentiel. Le noir stimule le calme en nous, la confiance que dans cet état de calme nous pouvons renaître » trouve-t-on comme définition. Dès lors avec une ceinture de couleur noire qui est de rigueur à Versailles comme à Paris, plutôt que de couleur bleu ciel, le nouveau procureur ne peut qu’ouvrir le chakra de la Terre qui lui permettra de déployer tout son potentiel.
Pour le motif, on peut sans doute penser à l’un de ces entrelacs celtiques présumés « symboliser le chemin de la vie et le renouvellement permanent des cycles jusqu’à la réalisation spirituelle complète ».
Je l’avais sur une mosaïque d’un temple de Minerve du sud des Gaules, cependant, mais je ne retrouve plus l’image. C’est un motif reproduit en bijouterie ainsi que dans le décor de l’émission de divertissement « N’oubliez pas les paroles ». Cet entrelacs précis porte un nom, mais il ne me revient pas présentement, c’est bête parce qu’il pourrait peut-être permettre de comprendre ce que ça fait sur une ceinture de costume de magistrat de l’Ordre judiciaire, à vous ce chercher.
@ Giuseppe 29 septembre 2018 à 20:59
« Au fait VDM c’est par pudeur ou pour raccourcir ? »
Rien de tout ça, c’est juste le nom d’un site (idiot) sur lequel certains racontent leurs histoires (idiotes) dont personne n’a rien à faire. Les ados s’amusent beaucoup, en groupe, à commenter ces VDM publiées (toutes ressemblances… bien évidemment).
La saison du homard bleu est de retour !! En même temps j’ai (un peu) peur 😉 que les antispécistes viennent me faire la peau au nom de la protection animale 🙁
Ceci dit je suis réconfortée d’apprendre que ces philosophes moraux ne s’attaquent ni aux abattoirs ni aux boucheries halal, du coup je vais tuer mon homard 😉 et ma sole (pas encore meunière) leurs têtes tournées vers La Mecque (et avec le roulis du bateau c’est pas simple…) comme ça je devrais avoir la paix…
En même temps il faut traverser le Raz de Sein pour venir nous pourrir la vie et ça c’est plus compliqué que de brûler un abattoir à Haut-Valromey (Ain) ; surtout si ces philosophes sélectifs veulent rentrer chez eux après 😀
@ Giuseppe 29 septembre 2018 à 20:59
J’ai oublié « Il ne manque plus que votre ressenti devant le bellâtre qui est sur la photo ».
Je n’ai aucun « ressenti » pour monsieur Cimamonti. Pourquoi ? Eh bien je vais vous dire 😉 parce que mon homme est plus beau que lui, et surtout qu’il n’est pas procureur (quoique, certaines fois…).
Par contre il est Sicilien, et il jette parfois un oeil distrait (c’est une expression, ce n’est pas JMLP… qui lui est breton ;)) sur ce blog.
J’ai eu beau lui cacher mon pseudo, aussi intelligent qu’un proc’ il a tout de suite deviné 🙁
Du coup j’évite les commentaires sur la beauté de l’âme des hommes (!), sur leur « moi » profond incompris… et sur leurs tenues vestimentaires 😀
Adeo Giuseppe
« Il ne manque plus que votre ressenti devant le bellâtre qui est sur la photo, je taquine bien évidemment. »
Rédigé par : Giuseppe | 29 septembre 2018 à 20:59
Vous taquinez est l’une de vos expressions favorites lorsque vous tentez de vous sortir d’un mauvais pas ou d’une maladresse de jugement manifeste, aussi devriez-vous en changer et vous renouveler.
Par exemple, pourquoi qualifier un homme dont vous semblez ignorer tout de bellâtre ?
A tout prendre, je préfère la version de Savonarole qui nous dit tout net (bien qu’avec son humour désopilant habituel) que la photo de ce monsieur au sourire ironique et ravageur et aux mains prometteuses qui semble affoler, exciter ou affrioler quelques dames du blog (au point de les faire grimper au rideau) doit disparaître !
Je me demande par ailleurs comment Pascale qui a choisi ce cliché séduisant pour illustrer le billet de son mari et dans la séquence suivante nous inflige celle de quelques vieux barbons rabougris et obséquieux, à plat ventre devant le petit chef Macron, doit prendre cela ?
@ Mary Preud’homme | 30 septembre 2018 à 14:01
A l’inverse de vous qui avez beaucoup de certitudes, j’aurais eu beaucoup de mal à travailler avec une subordonnée aussi péremptoire.
Rassurez-vous, si j’osais je reprendrais une expression parfois usitée ici, ne connaissant pas les personnages, « je m’en tamponne… »
Vous seriez un peu acariâtre sans nuance, me semble-t-il, vous savez je considère parfois que la réflexion est comme une balance, il faut savoir délester un des plateaux sans qu’aucun ne vienne jamais en butée.
Ne le prenez pas mal… Je taquine une fois de plus, on ne se refait pas.
@ Mary Preud’homme | 30 septembre 2018 à 14:01 répond à Giuseppe en des termes pas très gentils :
« S’agissant de Marc Cimamonti, pourquoi qualifier un homme dont vous semblez ignorer tout de bellâtre ?… comment Pascale qui a choisi ce cliché séduisant pour illustrer le billet de son mari et dans la séquence suivante nous inflige celle de quelques vieux barbons rabougris et obséquieux, à plat ventre devant le petit chef Macron, doit prendre cela ? »
Tout le monde était jeune, beau et séduisant avant d’atteindre le grand âge. Vous savez pourquoi Marc Cimamonti plaît ? Parce qu’il est le genre d’homme sur qui beaucoup de femmes se retournent quand on en voit dans la rue : il a de la classe, des cheveux poivre et sel, de jolies mains très soignées, une tenue vestimentaire très chic, un regard fougueux et malicieux, etc. C’est mon type d’homme. On a le droit d’avoir ses préférences sans grimper aux rideaux, non ?
Vous avouerez que les hommes bien de nos jours ne courent pas les rues. Alors quand on en voit un, on se dit, Waouw !!
Alain Delon était beau et jeune, mais ça c’était avant…
Je pense avoir de bons goûts, pas vous ?
@ Giuseppe | 30 septembre 2018 à 18:59
Devriez bien vérifier la définition du terme acariâtre qui est certainement le qualificatif le plus opposé à ma personnalité. Ce que tous mes proches, amis, relations etc. pourraient vous confirmer.
Néanmoins, si cela vous détend de me caricaturer injustement quand vous êtes vexé, pourquoi pas, dès lors que cela ne nuit en rien à ce que je suis réellement.
Mais aussi, assumez vos propos et lorsque vous agressez manifestement sans raison autre que celle de ménager votre ego, ne dites pas que vous taquinez (voir aussi le sens de ce mot dont vous usez et abusez pour vous exonérer sinon vous absoudre de toute malignité).
Puisque les dames d’après Savonarole grimpent aux rideaux… il faut vite avant de passer à un autre homme d’importance que je donne mon avis sans intérêt…
Je n’aime pas les hommes à la mâchoire chevaline, au front buté, au regard en coin, et aux mains molles. Ouf ! J’ai eu peur d’arriver trop tard !
Cet homme est laid je préfère de très loin Silène !
@ Mary Preud’homme | 30 septembre 2018 à 19:45

Allons, allons, comme j’avais anticipé votre réponse et pour me faire pardonner j’ai pris en photo ces quelques fleurs qui sont juste devant mon bureau ; si elles m’avaient senti vexé elles auraient fait la moue, elles étaient superbes à me regarder faire, je n’ai plus de temps à perdre pour devoir seulement penser à me vexer.
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@ Achille | 30 septembre 2018 à 10:13
Vous serez pardonné, vous étiez un des rares à suivre sur l’énergie cinétique, Breizmabro ayant jeté l’éponge mais attentive tout de même, je me sentais moins seul en votre compagnie.
J’apprécie l’élégante causticité de vos réparties. Ceci dit on ne fait jamais l’unanimité, alors… Nada màs (rien de plus) pour ce soir en attendant de suivre les tribulations d’un Français d’origine espagnole qui va se présenter en Catalogne dans un contexte pour le moins chiffonné. Un billet de notre hôte peut-être ?
@ duvent | 30 septembre 2018 à 20:55
« Je n’aime pas les hommes à la mâchoire chevaline, au front buté, au regard en coin, et aux mains molles. Ouf ! J’ai eu peur d’arriver trop tard !
Cet homme est laid je préfère de très loin Silène ! »
Vous pouvez poster votre photo juste pour voir ? Et on laisse la parole à Savonarole.
@ Ellen
« Vous pouvez poster votre photo juste pour voir ? Et on laisse la parole à Savonarole. »
Oui bien sûr que je le peux, et il va de soi que je suis laide. Est-ce que cela m’empêche de dire que ce monsieur est laid ?
Par ailleurs, Savonarole n’est pas le mieux placé pour trancher cette question, puisqu’il voit tout depuis la péninsule Ibérique, et malheureusement je ne porte pas la moustache…
Je donne la parole à genau pour dire qui d’Athena, Era et moi est la plus ??
@ breizmabro | 30 septembre 2018 à 12:51
Deux têtes fortes. Entre une Bretonne qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et un Sicilien exclusif et jaloux, qui a le dernier mot en fin de course ?
Monsieur Cimamonti a le physique des comédiens d’Au théâtre ce soir, émission hélas disparue.
On l’imagine très bien dans la pièce de Marcel Aymé La Tête des autres, dans le rôle du procureur Maillard, qui rentre du tribunal chez lui, épuisé « Encore une tête ! » s’exclame-t-il, son épouse et ses bambins l’applaudissent.
http://www.regietheatrale.com/index/index/thematiques/auteurs/Ayme/marcel-ayme-la-tete-des-autres.html
La beauté n’est que la promesse du bonheur, disait le poète après le romancier.
Quant à moi, je trouve duvent fort jolie, comme un souffle qui animerait les fleurs du jardin de Giuseppe, espérant ne pas vexer Mary, mais sûr de m’en faire coller une par Savonarole, car certain de la trivialité de son goût pour les jeux du cirque, comme du souvenir qu’en son temps, femme souvent varie, Ellen trouvait Macron très beau.
@ Giuseppe | 30 septembre 2018 à 21:09
« Français d’origine espagnole qui va se présenter en Catalogne dans un contexte pour le moins chiffonné. Un billet de notre hôte peut-être ? »
J’avoue que je suis totalement déconcerté par l’attitude de Manuel Valls. Je l’ai longtemps soutenu vu qu’il était bien dans la continuité de l’action menée par Michel Rocard qui défendait un socialisme lucide et visionnaire qui se démarquait du socialisme dogmatique et pontifiant des caciques de ce parti.
Je ressens sa décision de se présenter à l’élection de la mairie de Barcelone comme une véritable trahison, d’autant qu’il n’hésite pas à dire, devant micros et caméras, que s’il devait choisir entre la France et l’Espagne lors de la prochaine coupe du monde de football, c’est l’Espagne qu’il soutiendrait.
On sent chez lui une immense frustration qui l’a définitivement décrédibilisé aux yeux de ses sympathisants.
Quant à la mairie de Barcelone, je crains qu’il n’aille au-delà d’une grande désillusion.
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@ Jabiru | 29 septembre 2018 à 17:26
« Heureusement que la photo de Marc Cimamonti redonne un souffle de jeunesse dans cet aréopage. »
Je ne connais pas du tout ce magistrat. La photo est plutôt avantageuse si on la compare à celle qui nous montre ses confrères en tenue d’apparat, pleins d’obséquiosité devant le président de la République.
Contrairement à certaines dames de ce blog, je n’ai pas pour critère le physique, fût-il avenant, d’une personnalité, quelle que soit sa profession. Je préfère construire mon opinion sur ses actes, son parcours professionnel. Et de ce monsieur je ne sais strictement rien, alors je préfère m’abstenir.
@ Achille | 01 octobre 2018 à 09:46
« Quant à la mairie de Barcelone, je crains qu’il n’aille au-delà d’une grande désillusion ».
Certes il a quitté le PS et lui battu à plate couture par le camarade Benoît Hamon, je n’ai pas compris son allégeance à LREM qui devait être honni politiquement, il représentait tout ce qu’Emmanuel Macron exécrait François Hollande et ses épanchements de petit-bourgeois, Valls le couteau entre les dents sûr de sa conquête du pouvoir.
Avec Manuel Valls, la détestation devait être cordiale, je peux imaginer les poignées de main entre eux, Valls trahi par son électorat il ne lui restait plus qu’à s’échapper ailleurs.
@ Ellen 01 octobre 2018 à 07:29
Depuis le temps, je crois surtout qu’on laisse gagner l’autre chacun son tour tout en laissant croire que c’est l’autre qui a gagné, pour que l’honneur soit sauf. Mais au fond personne n’est dupe 😀
@ Achille
@ Giuseppe
Il y a peu on donnait à Manuel Valls 5% de chances ici, à Barcelone.
L’excellent historien français Benoît Pellistrandi pense qu’il a toutes ses chances car Barcelone n’est pas si indépendantiste que cela (France Info).
Ville largement cosmopolite, ses habitants n’ont que faire de l’indépendantisme, les défilés qui rassemblent des milliers d’indépendantistes sont bidon, ils arrivent en bus des porcheries des pueblos voisins où ils fabriquent mon délicieux Jamón Serrano… Des ploucs.
Ada Colau, actuellement maire et candidate, exaspère une grande majorité des Barcelonais, la ville est devenue le dépotoir d’un tourisme « cheap » avec la plaie du Airbnb (locations sauvages, par des sagouins fortement alcoolisés).
Le profil socio-psy de l’indépendantiste s’apparente au « precprol » français (précaire/prolétaire), ignorant et stupide, il est contre tout sans savoir pourquoi.
Dès lors, Valls n’est pas assuré de gagner, mais ce ne sera pas une déroute contrairement aux sycophantes parisiens qui lui prédisent une claque.
PS : je précise que je n’ai aucune sympathie pour Manuel Valls, je regarde par ma fenêtre, c’est tout.
@ Ellen | 01 octobre 2018 à 07:29
« …qui a le dernier mot en fin de course ? »
Maby, le canapé ?
Nous ne signerons pas la pétition pour la commission d’enquête parlementaire sur la pédophilie dans l’Eglise.
Achille signera pour nous !
Nous prierons pour lui.
@ Ellen | 30 septembre 2018 à 22:22

J’ai voulu en avoir le cœur net, tout cela est bien futile mais tant pis.
Alors j’ai fait appel à ma voisine âgée mais bon pied, bon œil, et lui ai soumis la photo du magistrat en question, elle m’a regardé et sans beaucoup réfléchir, je vous fais part de son choix :
« Menton trop fort, limite galoche » m’a-t-elle asséné pour l’autre et « pas très rayonnant d’expression », elle aime les fleurs et je trouve qu’elle a bon goût. Futile je vous le disais.
@ Giuseppe | 01 octobre 2018 à 21:08
Votre voisine A G s’y connaît peut-être en fleurs mais pas du tout en morphologie.
Un menton carré comme celui de MC vu de face et de profil (dont la pointe n’est absolument pas relevée vers l’avant) n’a vraiment rien à voir avec un menton en galoche, même limite.
@ Giuseppe | 01 octobre 2018 à 21:08
C’est qui celui-là ? Paul Newman ?
@ Savonarole | 02 octobre 2018 à 15:57
« Un article de Libération, que je ne lis jamais, le démontre, la cellule communication Macron s’inspire de la Pravda et du stalinisme en martelant des contre-feux. »
En fait, cet article démontre justement le contraire. Plus précisément, il démontre que les allégations à l’effet que l’Elysée manipulerait Twitter sont infondées.
Mais pour cela, il faudrait aller au-delà du titre, et ne pas le comprendre à l’inverse de ce qu’il signifie en cherchant la confirmation de ses propres préjugés.
« Peut-on savoir combien de faux ‘followers’ a Emmanuel Macron sur Twitter ? » ne signifie pas : les journalistes de Libération ont découvert que Macron avait de faux followers, et tout ce qui reste à déterminer est le nombre de ceux-ci. Ce titre est simplement la reproduction de la question posée par un lecteur. Lequel pourrait aussi bien avoir demandé : peut-on savoir pourquoi la Terre est plate ?
Relisez l’article :
https://www.liberation.fr/checknews/2018/10/01/peut-on-savoir-combien-de-faux-followers-a-emmanuel-macron-sur-twitter_1680317
@Catherine JACOB | 02 octobre 2018 à 12:10

Là Catherine – je me permets – toute votre filmographie est à compléter.
@ Mary Preud’homme | 02 octobre 2018 à 09:59
Alors on dira que l’unique photo était mal prise, pourtant elle a le sens du détail ma voisine, fan d’une aquarelliste subtile.
En fait vous devez mieux connaître MC qu’elle, mais cela ne la tourmente pas non plus. Futile mais tant pis.
@ Robert Marchenoir | 02 octobre 2018 à 16:42
Je vous crois, je suis loin de la France, peut-être que j’interprète mal.
@ Savonarole | 02 octobre 2018 à 19:15
Vous dites vraiment n’importe quoi, comme d’habitude. Et quel faux derche !
Que vous soyez à Pétaouchnok ou sur la lune, l’article que vous lisez, ou que vous ne lisez pas, est le même.
D’ailleurs, comment avez-vous trouvé cet article, alors que vous dites ne pas lire ce journal ?
Vous fouillez Internet pour trouver quelque chose qui ressemble un peu à ce que vous voulez démontrer, c’est ça ?
@ Giuseppe | 02 octobre 2018 à 17:57
OK, mais alors finalement c’est qui ? J’avais pensé au départ à Marlon Brando, donc…
@ Catherine JACOB | 03 octobre 2018 à 12:26
Catherine, Catherine – je me permets -, je ne vais pas vous refaire la scène des Ripoux quand Philippe Noiret insiste auprès de Thierry Lhermitte pour lui faire découvrir le stratagème qu’il a imaginé pour arroser les arroseurs.
Noiret veut qu’il y arrive tout seul, s’il a vraiment l’étoffe d’un commissaire !
@ Giuseppe | 03 octobre 2018 à 14:05
« Noiret veut qu’il y arrive tout seul, s’il a vraiment l’étoffe d’un commissaire ! »
Je n’ai sans doute pas l’étoffe d’un commissaire, en revanche je me flatte d’avoir un œil et j’avais vu juste sans utiliser Google Images.
N’ayant pas confirmé, vous avez tenté de m’induire en erreur. Ce n’est pas gentil. Voici donc la confirmation grâce à donc la béquille que représente Google Images. Mais bon, le commentaire que j’avais envisagé tomberait désormais à plat.
@ Giuseppe | 03 octobre 2018 à 14:05
Votre photo (des années soixante/soixante-dix) n’est pas mal du tout et c’est plutôt flatteur que Catherine vous ait pris pour Paul Newman.
@ Mary Preud’homme | 03 octobre 2018 à 17:42

Ma voisine à l’œil aiguisé – malgré son âge avancé – doit quand même me surestimer, moi plutôt jeune et elle ravivant de vieux souvenirs qui la faisaient rêver a sans doute proposé une image qui lui faisait plaisir pour me faire plaisir, elle très taquine il faut le savoir, mais je reconnais qu’elle a très bon goût.
—————————————-
@ Catherine JACOB | 03 octobre 2018 à 12:26
Catherine, Catherine… Voyons, Marlon Brando…
« Le parrain » et tant d’autres… Là vous vous moquez…
@ Giuseppe | 03 octobre 2018 à 20:56
« Catherine, Catherine… Voyons, Marlon Brando… »
Ah mais, encore jeunes, il y a un p’tit air. Qu’en pensez-vous Mary Preud’homme ?
• MB1 ou MB2 ou encore MB3;
• 1 PN ou PN2 ou encore PN3.
• De toute façon, mon acteur américain préféré c’est Bruce Willis.
@ Catherine JACOB 04 octobre 2018 à 01:41
« Mon acteur américain préféré c’est Bruce Willis »
Moi aussi, en plus j’avais mon partenaire de tennis (en double mixte) qui lui ressemblait. Je n’ai jamais raté une convocation à un match de double mixte 😀
@ Catherine JACOB | 04 octobre 2018 à 01:41
A part Gary Cooper (dans son âge mûr) qui était à mes yeux de romantique de dix-huit ans l’image de l’homme charismatique et viril par excellence, et Humphrey Bogart (ça date encore plus) je ne vois pas. Avec peut-être Harry Belafonte (sans doute parce que mon mari était son portrait craché jeune) et qu’en outre j’aimais beaucoup sa voix.
Musicienne j’avoue avoir toujours été et être restée très sensible à la tonalité des voix masculines !
@ breizmabro | 04 octobre 2018 à 17:52
Ne mélangez pas tout, Catherine parle d’acteur, pas pour jouer au tennis.
@ Mary Preud’homme | 04 octobre 2018 à 21:49
Vous devez être très âgée alors.
@ Catherine JACOB | 30 septembre 2018 à 11:07
Entrelacs / Justice
J’ai cherché, mais je n’ai pas trouvé mieux.
Sans aucun doute la symbolique du destin.
J’ai délégué des recherches plus approfondies à un ami. Si j’obtenais une réponse plus précise, c’est avec grand plaisir que je vous en communiquerai les détails.
@+
@ Giuseppe | 05 octobre 2018 à 13:41
« Vous devez être très âgée alors. »
AG certes mais sans le « très » ! Comme l’hôte de ce blog, 75 piges….
Il faut dire que je suis restée fidèle à mes premières amours ou passions, même en matière de cinéma.
@ Mary Preud’homme | 04 octobre 2018 à 21:49
« Musicienne j’avoue avoir toujours été et être restée très sensible à la tonalité des voix masculines ! »
Moi aussi, je suis sensible aux voix. Il y a tellement de choses qui transparaissent dans les voix que si plus de gens en avaient conscience, beaucoup cesseraient de nous bassiner les oreilles de leurs croassements intempestifs.
Cela dit, ma propre voix a souvent suscité bien des critiques familiales.
De la même tessiture que la Reine de la nuit (soprano colorature donc), il paraît qu’elle renfermerait un cri (même si je n’en ai pas l’impression et qu’il n’entre pas dans mon intention de crier à proprement parler).
Et du coup je n’aurais pas du tout une voix sexy. Mais bon, ça m’est égal.
Mon interprétation personnelle du phénomène est que les voix féminines sont faites pour porter loin afin que les enfants les entendent et que c’est d’ailleurs pour cela que « leurs cordes vocales sont plus courtes et plus fines que chez l’homme ».
Ça n’a pas directement de rapport mais d’où je pense tout à coup que si la chèvre de monsieur Seguin n’a pas obtempéré, c’est que la voix de ce dernier, insuffisamment aiguë, ne portait sans doute pas assez loin. Incidemment on observera que la chèvre (Geiß en patois local) et l’incantation magique (geis ou Geis est prononcée à la naissance, comme dans le conte de « La Belle au bois dormant » où elle est prononcée par onze divinités protectrices et où une Geis fatale se voit également prononcée par un genre de bean sidhe, cette treizième fée, la femme de l’Autre Monde, celle qu’on n’invite pas et s’invite toute seule, autrement dit la « femme qui crie ».
Peut-être un avatar de l’antique pleureuse, mais peut-être aussi un avatar de celle qui non pas appelle, fait venir, mais rappelle, fait revenir le mourant comme on le voit par ex. dans le film japonais « Barberousse » où le nom d’un malade à l’agonie crié dans un puits, l’eau souterraine faisant office de frontière avec précisément, l’Autre monde.
La chose est concevable du fait que la Geis funeste peut être contrecarrée et de fait, dans le conte elle l’est, pas complètement mais au moins relativement à l’issue fatale qui se voit changée en sommeil avec une possibilité de réveil sous certaines conditions par la fée qui n’a pas encore parlé. Pour le surplus on en laissera l’interprétation aux analystes des contes.
Bref, pour en revenir aux aigus stricto sensu, la voix féminine est aiguë pour rappeler l’enfant qui s’éloigne ou s’est éloigné, comme à l’inverse on peut penser que le cri de l’enfant rappelle à la vie celle qui dans les douleurs de l’enfantement aura vu, parfois, la lumière… Et d’où je me dis qu’en fin de compte, ma voix n’est pas si à critiquer que cela.
C’est pour quand la vraie justice pour traquer les escrocs politiques et les mettre au trou ?
https://www.youtube.com/watch?v=Eko0veWgwE8
Le seul reproche pouvant être fait à Marc Cimamonti, une passion immodérée pour l’Olympique de Marseille dont il préférait admirer les exploits depuis les virages, ses principaux « clients » se trouvant plutôt dans les loges…