On aime tellement s’enivrer littéralement, en France, du mot « République » que je n’oserais jamais, comme certains qui ne sont pas forcément des imbéciles ou des passéistes inguérissables, réclamer le retour de la royauté dans notre pays.
Mais il est permis cependant de s’interroger sur des événements et un climat récents qui, par la comparaison qu’ils facilitent entre la Grande-Bretagne et la France, nous obligent à la réflexion et peut-être à moins d’arrogance démocratique.
On peut se moquer autant qu’on voudra du formidable consensus heureux autour de la naissance de la petite Charlotte et de ses parents Kate et William qui avaient suscité la même joie collective avec l’arrivée de leur premier enfant George. Il n’empêche que ce rassemblement de tout un peuple, qui n’a pas moins de qualités que le nôtre, devrait nous interpeller, nous qui n’avons plus aujourd’hui, pour nous affirmer unis, que le sursaut face à de terribles tragédies ou des victoires sportives suscitant une allégresse démesurée.
Il faut accepter d’examiner lucidement ce qui nourrit d’une part cette haine française permanente et d’autre part, ailleurs, cette concorde ou, au pire, cette accalmie bienveillante.
Probablement vais-je formuler des banalités au moment même où je crois ouvrir des pistes qui ne sont pas anodines mais je tente ma chance.
Cette révolution française, même dans sa belle phase initiale riche d’universalité et non meurtrière, portait tout de même en elle ce qui a irrigué, par la suite, la politique et nos débats publics.
On a toujours perçu à quel point, chez nous, pour nos syndicats, il était fondamental de sembler arracher par la lutte ce que le compromis aurait octroyé plus tranquillement. Autour de la réalité, il était fondamental, pour la façade, d’afficher une tension et une violence qui malheureusement n’étaient pas, en certaines circonstances, que symboliques.
Plus profondément, le triptyque républicain – liberté, égalité et fraternité – était d’emblée gangrené par une double contradiction dont les effets délétères se font sentir plus que jamais.
L’antagonisme fort, voire insurmontable entre liberté et égalité. L’élan des personnalités avec le surgissement d’inévitables disparités ou la médiocre mais rassurante exigence du nivellement pour tous.
Le hiatus dévastateur entre ces deux principes de liberté et d’égalité et le souci de fraternité puisque la nature contradictoire des premiers, les polémiques, les combats et les fractures qu’elle a engendrés dans notre Histoire sont radicalement en opposition avec la paix et l’harmonie que la fraternité aurait dû induire. Cette devise républicaine proclamée avec fierté l’est d’autant plus que son incarnation dans l’opératoire d’une quotidienneté chahutée est quasiment impossible.
Force est de considérer que cette haine si spécifiquement française, ostensible dans les domaines politique et médiatique, avec l’usage d’un vocabulaire guerrier ou stigmatisant (que de « nauséabond » qui ne signifient plus rien !), a été aggravée, au lieu d’être modérée, par l’élection du président de la République au suffrage universel. Celle-ci, approuvée dans son inspiration, ne pouvait être bénéfique pour le pays que si la personnalité élue avait la capacité inouïe d’être effectivement président de tous les Français.
Qu’on aime ou non Charles de Gaulle, il est clair que le fondateur de la Ve République a été le seul, grâce à son passé de résistance, à être accepté à peu près comme une incarnation plausible de la totalité de la communauté nationale. Le suffrage universel, en ce sens, renforçait une légitimité déjà admise et ajoutait de la vigueur à un dessein politique qui avait pour ambition de représenter la France en toutes ses composantes.
Les présidents de la République qui lui ont succédé ont peu ou prou profité de cette élection au suffrage universel pour, en prétendant servir la cause de tous, opter pour des choix partisans et, contre le rassemblement magnifié et ressassé dans les discours, favoriser la droite ou la gauche, leurs intérêts et leur avenir de candidat à réélire.
Outre une action fragmentaire, parcellaire, orientée, cette perversion de la pratique présidentielle a créé bien pire : une absence absolue de révérence pour le pouvoir. Dans la mêlée, impliqué dans les luttes, faussement absent des manoeuvres et des magouilles, opportuniste, sans vision, les présidents de la République, avec une dégradation nette au fil de notre Histoire, sont devenus non plus des repères, des phares, d’incontestables ancrages, des emblèmes respectés parce que respectables mais des tacticiens consacrant leur énergie à leur camp, à leur clan et pour eux-mêmes.
La France est orpheline parce que son système politique et ceux qu’elle a placés, un temps, au premier plan, ne nous offrent plus la soupape de sûreté, le havre d’estime et de considération, la certitude de l’exemplarité dont les citoyens ont besoin.
Rien de pire donc aujourd’hui que cette élection au suffrage universel qui représente, pour le pire, ce qu’au meilleur, elle aurait dû empêcher.
La haine française surgit parce que nous ne savons plus faire que cela et que personne n’a plus le moindre crédit pour que s’interrompe cette machine à diatribes et à sectarisme. Le président de la République, comme tous les autres, jouit de créer dissensions et clivages en prêchant hypocritement l’unité dont il ne veut à aucun prix parce qu’elle ferait perdre son pré carré et donc lui-même.
Ce qui est vrai pour François Hollande l’était hier pour Nicolas Sarkozy. Ils jettent du sel sur les plaies à vif d’un pays qui se croit déshonoré quand il dialogue, écoute, pense contre lui-même ou épouse deux pensées contradictoires à la fois par intelligence. Il lui faut du sang et il coule avec l’assentiment de ceux qui devraient le faire cesser.
Si Charlotte est née dans un climat inouï pour nous d’empathie universelle, cela tient au fait que les Britanniques ont encore à leur disposition une institution à respecter et qu’elle n’a pas rendu ce respect inconcevable.
Si des Français, comme par exemple Eric Naulleau, considèrent avec nostalgie une IVe République, c’est probablement parce que les présidents d’alors bénéficiaient, grâce à leur statut et à leur rôle, d’une sympathie et d’une bienveillance qu’un engagement suspect et partisan ne mettait jamais à mal. Ce n’était pas un âge d’or mais un régime que son impuissance et son instabilité ne disqualifiaient pas pour tout.
Cette haine française, j’en ai perçu la figure hideuse dans l’émission d’Eric Zemmour et d’Eric Naulleau où Jean-Marie Le Guen, pourtant Secrétaire d’Etat et tenu à une certaine dignité, la diffusait sans retenue, physiquement et intellectuellement, à l’encontre de Zemmour et de Ménard. Paradoxe vindicatif d’autant plus incongru que le même, avec une violence gênante, fustigeait la violence du FN !
Henri Guaino et Julien Dray, ensuite, ont démontré qu’elle n’était pas fatale. Mais durant quelques minutes et une séquence trop brève.
Une exception.
Le visage gracieux de cette adorable Charlotte ne m’a pas fait oublier que la France, c’était généralement cette fureur, cette détestation et que c’était déprimant et triste.
On meurt quand le respect est condamné à errer sans pouvoir s’accrocher au sommet de l’Etat.
Ce texte date de 2005, il n’a pas pris une ride :
http://fboizard.blogspot.fr/2005/12/en-lisant-commentaire-pourquoi-les.html
Si l’on résume, vous n’êtes pas Charlie mais résolument Charlotte…
Le socialisme, c’est la lutte de tous contre tous.
Pourquoi les Britanniques respectent-ils, pour la plupart, leur monarchie, alors que les Français méprisent leurs dirigeants ? La réponse dans ces quelques images, plus parlantes que n’importe quel discours :
La reine Elizabeth en 1947 :
http://bit.ly/1OHVz8O
Margaret Thatcher en 1976 :
http://bit.ly/1EtVBt3
Le prince Harry en 2008 :
http://bit.ly/1QO1ibR
Le maire de Londres en 2015 :
http://bit.ly/15vLcQm
François Hollande en 2012 :
http://bit.ly/1HTYndq
La IVye République a été vilipendée par de Gaulle et ses partisans à cause de son instabilité politique et de sa prétendue impuissance.
Quand on considère pourtant les défis intérieurs et coloniaux que ce régime a dû affronter après le désastre de la défaite et de Vichy, quand on se souvient du rôle que les gaullistes eux-mêmes ont joué dans le renversement de nombre de gouvernements de l’époque, on est un peu plus circonspect sur leur sincérité et sur la véracité de leurs affirmations.
Le coup d’Etat du 13 mai 58 a débouché sur une nouvelle République.
Celle-ci, entre 58 et 62, taillée, comme vous le dites, à la mesure du personnage de Gaulle conciliait encore les avantages d’un régime plus stable avec les acquis démocratiques de la République parlementaire.
Hélas la révision constitutionnelle de 1962 et l’élection du président de la République au suffrage universel a tout détraqué.
D’un coup la France, jusque-là accoutumée aux compromis politiques et à la modération qui en est la conséquence, dut choisir au second tour un camp contre un autre, la division étant consommée et irréparable durant les 7 années qui suivaient.
On vit, chose inouïe et grotesque, des gens que tout rapprochait (je pense notamment aux radicaux) irrémédiablement déchirés par une frontière absurde, sauf au Sénat. Sans doute faut-il chercher là l’hostilité de de Gaulle à l’endroit de la Haute Assemblée, et celle de Monerville, en retour.
Désormais, entre ceux qui au second tour de la présidentielle avaient choisi X et ceux qui s’étaient rangés derrière Y, la guerre de tranchées commença : elle continue plus d’un demi-siècle plus tard !
L’esprit de parti, le manichéisme politique, si directement opposés au sens de la nuance et à l’intelligence des Français, brisa tragiquement l’unité nationale, et les présidents de plus en plus médiocres qui se succédèrent ne parvinrent plus jamais à recoudre le tissu déchiré en 62.
Hélas le repli des camps politiques sur eux-mêmes et l’organisation de « primaires » partisanes sont en train d’approfondir encore plus gravement la coupure entre les Français.
Alors, oui, dans ces conditions, une institution fédératrice comme la couronne britannique est un ciment dont, peut-être, notre démocratie pourrait avoir besoin.
Après tout, c’était le projet des Mirabeau et des La Fayette.
Trop bien !
Notre beau pays devient chaque jour un peu plus triste avec une ambiance glauque et délétère.
Ce magnifique pays avec sa diversité de paysages, ses traditions et sa gastronomie, une Histoire riche avec ses grands hommes et la patrie des droits de l’homme… qu’est-il en train de devenir ? entre polémiques stériles et politiques qui ne correspondent plus aux réalités. Certes de tous temps il y a eu des luttes et des dissensions entre gens de pouvoir, cela n’est pas nouveau. Au moins ils ne s’entre-tuent plus qu’en paroles, c’est déjà cela.
Mais ce ne sont pas juste ces querelles au sein des partis qui rendent les choses sordides, l’horizon gris et flou, c’est un ensemble de choses, indéfinissable et déstabilisant.
Bien sûr les dirigeants actuels et le Président profitent du « diviser pour mieux régner » et donc au lieu de rassembler, ils divisent par des prises de position et par des leçons à l’égard du peuple, des leçons qui plombent encore plus l’atmosphère.
Les Anglais mais aussi les monarchies voisines, avec pourtant des problèmes économiques et sociétaux similaires, ont des événements heureux qui les rassemblent et leur laissent une part de rêve. Même si nous autres Français trouvons cela désuet ou suranné, c’est une réalité. Nous n’avons même pas une première dame qui nous ferait rêver, puisque de Dame en Dame nous ne voyons rien.
Gérard B. m’a devancé : la plus récente communion française est celle des manifestations après le 7 janvier.

Cela vaut bien l’émotion devant un poupon royal !
J’ai eu récemment à la maison deux amies anglaises pendant quelques jours. Elles m’ont déclaré que ce n’était pas la peine de les emmener partout ni de faire du tourisme, tout ce qu’elles voulaient c’était se retrouver et bavarder. « Small-talk ». Un vrai bonheur, je retrouve à chaque fois avec délice leur imbattable « sense of fun » et leur bonne humeur qui n’a rien à voir avec un manque de profondeur ou de lucidité, mais qui est un parti pris pour ainsi dire éthique. Soit dit en passant, elles ont aperçu Manuel Valls à la télévision, c’était sa période colérique, elles m’ont demandé s’il était fou, j’ai dit « non, c’est notre Premier ministre », « il se prend très au sérieux », « ah bon ça se voit », et puis on a parlé d’autre chose.
J’éprouve le même choc de civilisation avec les petites Américaines que je reçois chaque été. Mes deux petites-filles américaines arrivent chacune nantie d’une amie de leur âge, et je suis frappée de leur enthousiasme. Tout les enchante, un repas de pâtes en Italie sur le bord de l’autoroute (en route pour Venise), Paris, la plage, la France en général qu’elles trouvent si jolie. Elles râlent, elles se disputent, elles manquent parfois de manières, mais elles ne dénigrent pas, et elles sont sans ironie, ce qui ne les empêche pas d’avoir un sens aiguisé de la drôlerie et des idées parfois biscornues.
Plutôt que de haine, je parlerais d’amertume chez les Français ; nombre de personnes détenant un brin d’autorité développent un esprit d’inquisition exacerbé assorti d’une tendance administrative et punitive. C’est cela qui rend les gens méfiants. Les Anglais et les Américains ont une théorie, c’est que nos élites nous ont souvent trahis. Le pouvoir royal absolu a été remplacé par un pouvoir républicain tenté par l’absolutisme.
Il suffit de regarder de temps en temps un épisode de « Chers Voisins » pour être effaré que l’on puisse nous faire trouver amusantes tant de méchanceté gratuite, tant de tricherie, tant de muflerie. Mais que de gentillesse aussi parfois chez certaines personnes, dans tous les milieux, quelle délicatesse dans l’accueil ! Les Français polis et amicaux sont merveilleux. Leur savoir-vivre rend la France bien douce à ceux qui ont la chance d’en bénéficier.
En France, il nous faut douze morts pour « faire » l’union.
Les Anglais n’ont besoin que d’une naissance…
Cherchez l’erreur M. le philosophe brésilien (puni à vie par Sarko).
Il y aurait beaucoup à dire sur votre billet tant il comporte d’inexactitudes voire de contre-vérités de mon point de vue, à commencer par cette idéalisation de la monarchie britannique. Sans remonter à l’exécution de Marie Stuart, on se rappellera l’enfer que vécut Diana à la cour ou la réprobation unanime provoquée par les frasques sinistres de certains membres de la famille royale.
Il faut avoir la mémoire courte pour dire à propos de de Gaulle « il est clair que le fondateur de la Ve République a été le seul, grâce à son passé de résistance, à être accepté à peu près comme une incarnation plausible de la totalité de la communauté nationale » alors que l’OAS avait mis sa tête à prix et a failli l’exécuter, qu’en 1968 les étudiants et les ouvriers défilaient en scandant : « Dix ans ça suffit !» et qu’il fut congédié sur un référendum dont personne ne se souciait de la question posée !
Il faut être oublieux de l’histoire pour écrire que « les présidents de la République, avec une dégradation nette au fil de notre Histoire… », oublié Jules Grévy et le scandale des décorations, oublié Félix Faure dont on disait : « Il voulait être César, il ne fut que Pompée » (allusion aux circonstances de son décès), oublié Paul Deschanel en pyjama, tombant de son train. Ou encore laisser entendre que le brave Président Coty suscitait l’estime générale.
Vous regrettez la devise de la République Française : Liberté, Egalité, Fraternité au motif que liberté et égalité seraient antinomiques. C’est précisément l’honneur de la République de vouloir concilier ces termes, en militant pour la liberté réelle, nécessaire pour que chacun puisse s’épanouir, celle qui consiste à maîtriser les multiples déterministes qui pèsent sur nos vies et non pas pour la pseudo-liberté qui impose la violence du fort au faible : le renard libre dans le poulailler libre. En œuvrant pour établir l’égalité des chances qui permet à chacun quelles que soient ses origines de faire prospérer ses talents. En prônant la fraternité pour permettre à tous, même à ceux qui ont peu reçu de l’hérédité, de l’héritage ou des cieux la possibilité d’une vie digne.
Oui tout cela est difficile à réaliser. Souffrez que d’aucun n’y renonce.
Quant à mettre tous les maux qui frappent la vie politique française sur le compte de l’élection du président de la République au suffrage universel comme c’est actuellement la mode, voir « Poison présidentiel » de Ghislaine Ottenheimer, c’est une plaisanterie de garçon de bains. S’il est bien un héritage du Général que l’on se doit de conserver, c’est bien ce qui a trait à nos institutions. Longtemps la France fut un pays ingouvernable du fait de ses multiples divisions dues à son histoire. De Gaulle a sorti la France du régime des partis et de toutes les turpitudes qui en découlaient, de grâce n’y retournons pas.
Que ceux qui pensent que c’était mieux avant arrêtent de lire l’histoire avec des lunettes roses.
Mais enfin, bien sûr, la haine, sécrétée par la Résistance, institutionnalisée par le mensonge historique, entretenue par le Parti communiste, la CGT, enflammée par les résidus de l’extrême droite qui n’a jamais compris la mentalité française, contenue grâce à l’armée trahie par de Gaulle et enfin constitutionnalisée par des présidents post pompidoliens sans lien autre que le bulletin de vote et la démolition systématique de l’idée de Nation, voulue par l’Europe, avalée sans piper par ce qui fut le peuple de France, malgré ses protestations légales.
La France des partis sans cesse renommés à droite parce qu’inconsistants, sans cesse écoeurants à gauche, sans assise politique, arc-boutés sur un seul cordage : la haine du possédant, de l’entrepreneur et des élites, l’adoration de l’égalité, qui n’existe pas au point de vite oublier l’égalité des chances, il vaut mieux tout médiocriser, c’est plus commode pour gouverner.
Cela dit, le climat actuel n’était pas obligatoire, des faits adventices sont venus s’ajouter, des personnalités horribles comme Belkacem ou Taubira, ou encore Sarkozy dans son orgueil sans fondement, des peigne-chose dont la liste serait trop longue et surtout cette infection électorale qui est la mangeoire principale où tout le monde vient meugler pour avoir du son.
Les Français l’ont bien voulue cette jalousie, cette joie sordide de la faillite du patron ; bouffer du riche, de l’entrepreneur, du moins, ce qu’en disent les médias aux ordres.
Oubliée la France des ruisseaux et des artisans, c’est le temps des fleuves de boue et des affairistes gorgés d’argent. Méprisées, la mesure et la modestie, l’avenir est à ce qui brille. Bon, voilà, sauf que les hommes politiques, haineux à l’idée de perdre leur « POSTE », sont de vagues et ternes chefs de bande sans honneur et sans scrupules, maintenus par des mendiants sans cesse plus nombreux, pour le « poste » à la Mairie, au Conseil Général, sans cesse décidés à travailler le moins possible pour se lover dans les draps rouges du Code du Travail et bénéficier de droits acquis, surtout quand ils sont exorbitants, des patrons rompus à l’exercice de souplesse fiscale car on ne contribue pas à un pays qui ne cherche qu’à ruser, avec le fisc pour bâton de majesté.
S’ajoutent les forgeries humanitaires, l’illusion de la générosité envers les réfugiés qui n’en finissent plus de nous reprocher de ne pas être en guerre et inondent l’Europe d’une main-d’oeuvre sans avenir, sans savoir faire et sans rien à elle que nos subsides.
La magnification de l’Islam qui n’a jamais eu de prix Nobel (6 quand même, je crois) qui n’a aucune technique, aucune littérature, seulement de la religion, de la religion, encore de la religion, jusqu’à la nausée et qui gère notre Education nationale. Faut-il espérer dans le pronostic de Gilles Kepel de sa fusion dans une démocratie intelligente ? On aimerait y croire, mais, pour l’instant, nous n’avons que des représentants ambigus. Ceux qui ne sont jamais venus en Europe que par la violence y sont accueillis en amis, en maîtres bientôt.
Point n’est besoin de souhaiter le retour d’une monarchie, rêve vain, à ranger aux accessoires détériorés ; l’essentiel est de voir ce pays s’enfoncer et de parier sur son futur conquérant.
La haine en France, c’est la haine des Français contre eux-mêmes.
Vae victis.
@Frank THOMAS
Le général de Gaulle qui avait une certaine idée de la France avait avant tout le souci de la servir. C’est la raison pour laquelle il se méfiait du régime des partis, des formations destinées à conquérir le pouvoir et responsables de l’impuissance du régime. Certains de ses successeurs ont pratiqué et pratiquent une autre politique, celle de servir d’abord leur parti pour favoriser leur réélection. Il y a des grands qui laissent une trace et des petits qui seront vite oubliés.
@ Alex paulista | 05 mai 2015 à 15:34
11 janvier, dernière communion française ? Laissez-moi rire. La communion de rien du tout, la communion du vide.
Si on a bien compris, des gens ont défilé pour dire que « le terrorisme, c’est mal ». Un peu comme des gens défilent, avec l’efficacité que l’on sait, pour dire « la pédophilie, c’est mal ».
Votre communion des naïfs (et des cyniques, en tête de défilé), je vous la laisse.
Merci, cher Philippe de nous avoir signalé cette émission.
Effectivement M. Le Guen est une fois de plus hideux.
Il pensait faire un numéro spectaculaire de résistance au Front National. C’est exactement le contraire qui se passe.
On a de plus en plus envie d’essayer ces « horreurs » où effectivement (bravo Ménard) gauche et droite se sont montrés incapable de résoudre les problèmes posés.
Et encore un bravo à Robert pour sa présence hier dans Mots croisés. Rama Yade était aussi hideuse que le père Le Guen (qui n’en finit pas de finir).
On peut être imbécile, si on est un homme, une femme ou même heureux !
Il fallait le dire. Il l’a dit.
La raison tient peut-être à ce que les Français ont coupé la tête d’un roi héréditaire pour le remplacer par un monarque élu alors que les Anglais ont gardé leur roi mais en le dépouillant de ses pouvoirs. La révolution a finalement plutôt eu lieu outre-Manche.
De plus, en Europe les régimes ont progressivement évolué de la monarchie au régime parlementaire moniste (responsabilité du gouvernement uniquement devant le parlement), mais la France a stoppé son évolution au régime parlementaire dualiste (double responsabilité (de fait ou de droit) du gouvernement devant le chef de l’Etat et le parlement). Il faut croire que le peuple français ne s’est en réalité jamais résolu à abandonner l’idée d’un chef providentiel doté de grands pouvoirs mais même pas encadré par un mécanisme de responsabilité politique.
On a peut-être fait la révolution mais il y a encore des progrès à faire en termes démocratiques.
Il y a aussi la jolie frimousse de Dupond-Moretti qui veut interdire le FN !!
On a beaucoup écrit et jasé sur le mal français. S’il y avait encore la royauté en France, les choses ne seraient pas différentes de ce qu’elles sont maintenant. Le rôle de la haine sur la révolution française ? Nul. Les moteurs ont été la jalousie et la misère. Le rôle de la révolution française sur la haine ? Anecdotique, car si la haine s’assouvit, la jalousie ne s’assoupit.
Philippe Bilger nous parle de haine. Mais quelle haine ? La haine contre des individus ? La haine au sein de corporations ? Dans ces dernières où règnent concurrence et lutte pour le pouvoir, la haine – statutaire – fait partie du décor. De façon cosmopolite.
En politique, la haine est plus marquée, car pour l’emporter, il faut tuer l’adversaire. La haine y est une seconde nature, comme une obligée se fondant dans le paysage. Chirac n’a-t-il pas tué Chaban-Delmas puis Giscard d’Estaing ? Ambition personnelle? Assurément. Chirac n’a-t-il pas tué Balladur en 1995, avec Sarkozy en victime collatérale ? Mais culbuto-sarko n’en est pas moins ensuite retombé sur ses pieds pour venir parasiter la France en 2007. Sarkozy n’a-t-il pas tué à cette occasion Villepin et peut-être antérieurement Juppé au début des années 2000 (de mauvais esprits lui attribuent les ennuis judiciaires de ce dernier, mais nul n’en a la preuve formelle : cela tombait à pic, car Juppé était trop intelligent et trop dangereux, en plus dauphin désigné de Chirac) ? Hollande n’a-t-il pas tué Sarkozy en 2012 ? Par excès de confiance du sortant qui claironnait laminer son adversaire au débat de l’entre-deux tours alors que c’est l’inverse qui se produisit.
Les haines entre Chirac et Giscard d’un côté, entre Chirac et le duo Balladur/Sarkozy de l’autre ? Légendaires. Pas éteintes tant que l’étincelle de vie animera les protagonistes. Celle entre Hollande et Sarkozy ? Toujours en vigueur. Il n’y a jamais eu de vraie haine entre de Charles de Gaulle et Georges Pompidou sauf quand le premier n’a pas soutenu la femme du second dans le scandale Markovic.
La France serait mieux pourvue si, au niveau du pouvoir politique, il s’agissait d’une haine entre opposants talentueux. On peut rêver ou espérer. Mais hélas, depuis quarante ans, rien n’est venu : la haine n’a fait s’affronter que des médiocres luttant pour brandir le spectre, puis l’ayant une fois en main, ne sachant plus quoi en faire.
Les syndicats haïssent les patrons. C’est leur raison d’exister. Les patrons le leur rendent bien.
Charlotte et la royauté britannique synonymes d’absence de haine en Grande-Bretagne? Vous plaisantez, mon colonel ? Quel raccourci miraculeux et osé ! Les hommes politiques et journalistes anglais se détestent aussi cordialement que les Français, mais nous le savons un peu moins, nous autres Français et gens de la capitale pour qui Paris est le nombril de la planète.
Il y a de la haine et de la corruption partout. Il suffit de savoir les chercher. Ou tout simplement de les observer.
Il y a aussi de belles âmes en France et des talents nobles qui n’ont que faire des haines recuites et autres stupidités du genre. Pourquoi pleurer sur la haine française ? C’est un faux et non-problème. La haine est à intégrer et accepter comme essence même de la nature humaine. Elle donne même une certaine forme de piment à la vie. Car on n’apprécie bien les ennuis que de ceux qu’on hait vraiment. Jubilation, quand tu nous tiens…
La vraie haine qui pose problème ? Celle entre religions. Une haine de civilisation où l’intégrisme islamiste, stupide, fascisant et destructeur nuit ouvertement à la planète entière. Le nuit et brouillard du XXIe siècle…
Le mal français n’est pas la haine, mais la jalousie et l’éternelle insatisfaction. Pour l’étranger, le Français se dépeint comme le râleur invétéré, jamais content de son sort.
Si le poisson pourrit par la tête il est palpable que les Français pourrissent par le coeur.
« Les Français ne s’aiment pas » avait dit Giscard et à chaque passage de la gauche socialiste au sommet de notre République les divisions redoublent, la haine de l’autre est leur carburant.
Depuis le 10 mai 1981 on n’a cessé à gauche de « rabaisser le caquet du coq gaulois », comme le réclamait BHL à l’époque.
La haine de l’école privée avec Tonton, la haine des professions médicales avec Marisol Touraine, la haine des entrepreneurs et des notaires, la haine de nos petites têtes blondes qui pour échapper au bambara à l’école se ruent sur le latin, l’allemand ou le grec, la haine des « Enfoirés » de JJ Goldman et Marylise Lebranchu en pompom girl pour embaucher 87.000 fonctionnaires de plus depuis 2012 (remarquez que ça nous fait 87.000 chômeurs de moins, vu les bras cassés embauchés avec vos impôts).
On perçoit bien ici que pour contrer l’excellent billet de Philippe Bilger on nous ressort déjà l’Algérie française, le félon de Gaulle, Jules Grévy, l’OAS, Félix Faure, c’est à cela qu’on reconnaît tout de suite Marc Ghinsberg, comme dirait Audiard… Il ose tout Marc…
Excellente réflexion à caractère philosophique de Philippe Bilger.
L’antagonisme fort, voire insurmontable entre liberté et égalité. L’élan des personnalités avec le surgissement d’inévitables disparités ou la médiocre mais rassurante exigence du nivellement pour tous.
Oui cette devise, concoctée à l’origine par des officines, repose sur une contradiction des trois principes entre eux et équivaut à vouloir résoudre la quadrature du cercle, mais cela nous obligerait à entreprendre une longue dissertation.
Et effectivement, comment ne pas remarquer que derrière les discours aussi prétentieux que pompeux et le rabâchage de prétendues valeurs, cette invocation depuis deux siècles du terme galvaudé de fraternité n’a fait que recouvrir en pratique une haine française continue, sourde ou violente à la manière d’un volcan en activité, à l’encontre de tout ce qui pourrait constituer de près ou de loin une opposition au Régime, et ce dès 1789, dès ce sinistre 14 juillet que l’on nous oblige par cynisme à célébrer pour nous rendre complices des crimes commis alors.
1789, 1793, 1871, 1905, 1936, 1945, 1968, aujourd’hui : ces périodes ont un point commun qui est la haine de tout ce qui est traditions, religion, amour de la France, bon sens, vertus familiales, recherche de l’excellence, élitisme, libertés individuelles et collectives, liberté d’entreprendre, liberté pratique de penser et de s’exprimer, liberté d’enseigner, refus de l’embrigadement étatique et du nivellement par le bas…
Eh non, nous ne pouvons même pas écrire que « Cette révolution française, même dans sa belle phase initiale riche d’universalité et non meurtrière (…) » car dès le début le sang a été au rendez-vous, pour ne pas parler des violences verbales ou polémiques de l’époque pré-révolutionnaire.
D’autres pays que le nôtre ont adopté un régime de type républicain, citons par exemple la République d’Irlande, qui après la phase de lutte contre la puissance britannique a adopté un mode de vie beaucoup plus pacifique que le nôtre en cette matière.
Voir ici le préambule de la Constitution de la République d’Irlande :
http://mjp.univ-perp.fr/constit/ie1937.htm
Le principe républicain n’est pas nécessairement mauvais en soi, tout dépend des hommes et de ce qu’ils en font.
Mais chez nous, ce principe n’aurait-il pas été dévoyé de façon diabolique ?
« Oui tout cela est difficile à réaliser. Souffrez que d’aucun n’y renonce. »
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 05 mai 2015 à 17:16
Difficile encore à réaliser le renoncement de la gauche à son antinomique humanisme de suffisance.
Les « Royals », dont la petite Charlotte fait déjà partie, qu’elle le veuille ou non, sont autant aimés que détestés, autant admirés que dénigrés… Ils sont des idoles, survivance d’un lointain passé, qu’on brûle volontiers après les avoir vénérées.
C’est tout à fait contraire à notre prétention à la rationalité comme à notre croyance en l’égalité.
Les Britanniques ont un talent extraordinaire pour conserver en modernisant. Cette royauté sacrée est certainement pour eux une grande force. Mais elle suppose qu’une famille soit sacrifiée, pas physiquement éliminée certes mais prisonnière de son statut, sans appel ni pitié.
Que nous ne soyons pas dignes du régime que nous nous sommes donné est sans doute vrai. En effet c’est plus fort que nous : nous considérons le président de la République comme s’il était roi. C’est absurde.
L’une des manifestations de la force des Britanniques est leur conviction qu’ils sont une nation souveraine, avec le monarque pour incarnation et le Parlement pour représentation. D’où leur fuite peut-être prochaine hors de l’UE. Son mépris de la souveraineté des nations est quelque chose qu’ils ne peuvent pas admettre.
En négatif, on voit là l’une des principales causes de la faiblesse française : nous sommes partagés entre les tenants de la souveraineté française et les tenants d’une fusion de la France dans un ensemble européen en cours d’élaboration. Les deux conceptions sont strictement incompatibles. Un pays ainsi déchiré, comment pourrait-il avancer, survivre même ?
Nous n’avons pas de famille royale, mais nous avions, selon le mot de de Gaulle, « la pensée française ». Elle se cache bien…
Désolé M. Philippe Bilger mais je ne partage pas votre avis sur l’élection présidentielle au suffrage universel dont viendrait quasiment tous les maux, que ce soit de notre classe politique et de nos rapports sociaux.
En préambule il est bon de rappeler que quel que soit le système électif, quand il est entre les mains de médiocres préoccupés avant tout par leurs intérêts (partisans et/ou personnels), le résultat est similaire : feu la IVe République ne compte pas que des épisodes glorieux (armistice de 40, régime de Vichy, guerres de décolonisation d’Indochine et d’Algérie, etc.)
La principale cause du climat d’affrontement droite contre gauche et quasiment dans tous les domaines, avec en premier un président partisan pendant tout son mandat, vient de la réduction de sept à cinq ans de son mandat et des élections législatives suivant son élection. Le Président une fois élu, et même pendant sa campagne électorale, est surtout préoccupé de s’assurer une majorité à sa dévotion, et cela quelles que soient son orientation politique et sa qualité.
Le général de Gaulle dans sa grande sagesse avait institué le septennat conjointement à l’élection présidentielle, et de plus celle-ci n’était pas concomitante avec les législatives. Ce qui de fait plaçait le Président dans une position bien moins dépendante des partis politiques, et même de celui et ceux qui le soutenaient. Certes le général avait une conception autoritariste de sa fonction et ce système permettait de la satisfaire, mais dès qu’il a été désavoué il n’a pas hésité à démissionner.
Cette réduction du mandat présidentiel au quinquennat et de plus suivi par les législatives, a mis à bas les fondamentaux de la Ve République. De fait on est arrivé à un système pire que la IVe République, et de plus on a une caste politique majoritairement médiocre, et préoccupée uniquement par sa réélection.
« Cette haine française, j’en ai perçu la figure hideuse dans l’émission d’Eric Zemmour et d’Eric Naulleau… »
Je suis allé voir le replay. Si j’ai bien compris, Robert Ménard remplaçait au pied levé Marion Maréchal-Le Pen. Un festival de haine et de bêtise, cadencé par Anne-Sophie Lapix, à la fois scolaire et militante. Et peu de temps auparavant, un discours de Manuel Valls plaçant ses éléments de langage, « rance » et « nauséabond », comme s’il était un collègue d’Aymeric Caron. Et tout récemment, le président de la République, dans un pays étranger pas très républicain, condamnant le maire de Béziers pour s’être préoccupé de connaître les origines variées des élèves de sa ville ! Concours de bêtise et de méchanceté. J’étais hors de France ces derniers temps. Quel retour ! Le pire c’est que tout me paraît juste dans les commentaires déjà publiés. Et ce ne sont pas les 37.000 journalistes (titulaires d’une carte de presse) qui vont nous aider à discerner l’essentiel pour un avenir meilleur. Pourquoi nous punissons-nous de la sorte ? Il y a tant d’explications proposées !
« La haine française surgit parce que nous ne savons plus faire que cela et que personne n’a plus le moindre crédit pour que s’interrompe cette machine à diatribes et à sectarisme »
Cette « affaire » du pseudo-listage par Ménard en est une preuve caractérisée. Voilà que ce Monsieur Ménard, après s’être fait copieusement invectivé en direct live par Madame Rama Yade revenue pour un soir du diable vauvert, et par Madame Autain porte-parole d’un Mélenchon dont on connaît les exacerbations verbales, dit ce que tout un chacun sait ou suppose, qu’il détient dans sa mairie des statistiques sur les enfants d’immigrés fréquentant les écoles laïques de Béziers dont il est le maire (maternelles et écoles primaires) afin, ajoute-t-il dans le brouhaha provoqué par cette « révélation », de connaître les besoins de cette population enfantine et de leurs parents.
Tollé général. Quoi ! Monsieur Ménard, ce suppôt du FN dresse des listes et fiche les enfants de sa ville ! Méthode de nazis disent certains, et Mme Belkacem plus rapide que pour dénombrer les pédophiles sévissant dans l’Education nationale communiquera illico « qu’elle a demandé à la rectrice de Montpellier de saisir le procureur de la République sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale pour protéger les élèves de cette commune et mettre un terme à ces pratiques qui déshonorent leurs auteurs »… Fichtre !
Valls pas en reste a tweeté « Honte au maire de Béziers » tandis que le député PS de l’Hérault a invité les parents d’élèves à porter plainte disant : « Robert Ménard renoue ici avec les pires pratiques de Vichy et du pétainisme », puis ni une ni deux une perquisition dans la mairie de Béziers a été ordonnée et réalisée dans la foulée (comme quoi quand on veut on peut… aller vite).
Mais alors comment saura-t-on dorénavant s’il y a plus d’Asiatiques que de Polonais dans les écoles primaires du 13ème arrondissement de Paris ? je vous le demande !
Quand mettra-t-on au poteau les maires qui publient les naissances dans leur bulletin mensuel d’information sur lequel figurent les noms et prénoms des nouveaux arrivés ?
Vous avez raison M. Bilger la haine française surgit parce que nous ne savons plus faire que cela et que personne n’a plus le moindre crédit pour que s’interrompe cette machine à diatribes et à sectarisme.
Et que la bêtise n’est pas en reste.
Une certaine gauche très politiquement correcte incitera le concitoyen d’origine maghrébine à se conduire en bon musulman et faire ses cinq prières par jour, car si bien sûr la religion, ce n’est pas pour nous occidentaux, elle représente en revanche une béquille très acceptable pour ces grands enfants issus des contrées bigarrées et sympathiques, là-bas, de l’autre côté de la Méditerranée.
Alors que les conservateurs bien de chez nous, coincés comme jamais, mais plus tendance que les joggeurs fluo, affichent aujourd’hui sans complexe (comme quoi les deux sont possible) leur mépris pour les laïcards.
Quant aux nouveaux seigneurs appartenant au cercle restreint de cette nouvelle aristocratie d' »élus » non élus, s’estimant parfois au-dessus des lois, qu’ils soient dirigeants d’entreprises, grands directeurs ou directrices d’institutions publiques ou privées (pléonasme), hommes ou femmes d’influence dans le monde politique, de la presse et des médias, ou du pouvoir judiciaire, estiment que, tout bien réfléchi, l’aristocratie constitue le régime idéal, puisque par définition le pouvoir y est exercé par les meilleurs. Et comme les meilleurs c’est nous, c’est donc bien la preuve que, youpi tralala, l’aristocratie et son corollaire la monarchie, représentent le mode d’exercice du pouvoir idéal pour tous (et quelques-uns en particulier). Le grand chic !
Avec la monarchie, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Prouvons-le cette fois, grâce à un micro-trottoir :
« Dites-moi, brave ménagère, hésiteriez-vous un instant à échanger votre baril de démocratie qui sent quelque peu sous les bras, surtout aux heures de pointe dans le métro, contre ce beau flacon de monarchie de droit divin qui fleure bon la fleur de lys et le Stéphane Bern à la perruque naturelle au sortir du bain ? »
« Ben… évidemment que non Monsieur, car chacun sait que la monarchie lave plus blanc que blanc ! » Et même je vais vous dire, nous, ce qui nous redonnerait une raison de vivre, c’est une bonne famille royale à aimer, à admirer, des mariages princiers, des photos partout et surtout… une société pyramidale où chacun serait bien à sa place ! »
Vive les béquilles ! Le XXIe siècle sera claudicant ou ne sera pas.
Je retiendrai, Monsieur Bilger, cet alinéa : « La France est orpheline parce que son système politique et ceux qu’elle a placés, un temps, au premier plan, ne nous offrent plus la soupape de sûreté, le havre d’estime et de considération, la certitude de l’exemplarité dont les citoyens ont besoin ».
Oui les Français en arrivent à mépriser une classe politique à l’esprit étroit et obscurci par l’accès à certaines fonctions régaliennes. Regardons MM. Hollande et Sarkozy dans leur future candidature aux prochaines élections présidentielles : qui peut penser que seul l’intérêt général de la France est leur souci premier ? En réalité seule la satisfaction d’un ego démesuré reste leur principal moteur. Tous le reste n’est que cynisme et mensonges permanents.
Pour le reste de votre billet, pour une fois je rejoins en grande partie l’avis de Marc GHINSBERG et celui de Frank THOMAS.
Quant aux réactions de la population britannique à la naissance de Charlotte, cela n’a que peu d’importance à mon sens. La dynastie britannique a été il y a peu vilipendée par un grande partie des Britanniques qui commençaient à songer à supprimer eux aussi leur royauté qui coûte si cher… Il est évident que l’attitude de la reine Elizabeth II a en grande partie modifié la perspective et la perception dans la population, notamment après le décès de son ex-bru.
Quant aux institutions, on oublie sans doute un peu vite que la société britannique a adopté un fonctionnement démocratique quelques siècles avant la France et que notre Ancien Régime, qui n’a pas su évoluer à temps, a entraîné une bascule par la Révolution de 1789 dans les excès que l’on sait. Mais Louis XVI lui-même n’a pas voulu se laisser imposer le principe d’une monarchie constitutionnelle. Mais encore, la comparaison Royaume-Uni – France est souvent déformée. On veut trop souvent oublier les guerres intestines qui ont secoué cette nation qui, bien avant la France, a décolleté son roi ! Que dire enfin de la manière dont la Couronne britannique a mis au pas l’Irlande ?
Lorsque vous écrivez, Monsieur Bilger : « Si des Français, comme par exemple Eric Naulleau, considèrent avec nostalgie une IVe République, c’est probablement parce que les présidents d’alors bénéficiaient, grâce à leur statut et à leur rôle, d’une sympathie et d’une bienveillance qu’un engagement suspect et partisan ne mettait jamais à mal « , je pense que vous oubliez certaines affaires qui ont éclaboussé l’entourage de certains, comme le trafic des piastres, en marge de la guerre d’Indochine.
Il me semble simplement que la société française, dans la logique des principes de la Révolution, s’inscrit dans le droit fil des Lumières avec comme objectif de faire de chaque Français un « citoyen politique » avec ce que cela peut comporter d’oppositions politiques, rôle dévolu à l’instruction publique. Et que la République, sur ses principes si difficiles à mettre en œuvre, est toujours en construction, jamais terminée parce qu’elle s’oppose dans ses fondements au système anglo-saxon qui est loin d’avoir fait la preuve de sa supériorité. A présent, la seule ambition de l’Éducation nationale à la mode actuelle pour les Français est de n’en plus faire que des consommateurs de biens et de services…
Bonjour Philippe,
« On peut se moquer autant qu’on voudra du formidable consensus heureux autour de la naissance de la petite Charlotte et de ses parents Kate et William qui avaient suscité la même joie collective avec l’arrivée de leur premier enfant George. »
La famille royale de Grande-Bretagne s’est un peu assagie après le décès tragique de la princesse Diana, mais les relations de cette dernière avec la reine Elisabeth était détestables. Ne parlons pas également des frasques du prince Harry et notamment cette soirée costumée où il était déguisé en officier nazi et qui lui valut de faire des excuses publiques.
Mais il est vrai que le prince William et son épouse Kate Middleton forment un bien joli couple. Jeunes, beaux, sympathiques, ils ont su se faire aimer du peuple britannique.
Leur vie semble tirée d’un roman de Barbara Cartland. Rien à voir en tout cas avec la vie amoureuse quelque peu agitée de notre président de la République faite de scènes de ménages dans les appartements de l’Elysée et de petites sorties discrètes en scooter.
Et dire qu’il s’en est fallu d’une voix pour que Louis XVI ne soit pas décapité. Peut-être que sans cette voix nous aussi nous pourrions nous extasier lors de la naissance d’une petite princesse. Le destin est parfois bien cruel.
@Savonarole
Merci mon cher courageux anonyme de continuer à me lire et à me commenter si délicatement, mais ne comptez pas sur moi pour jouer au plus con avec vous, vous êtes bien trop fort. Je n’ai aucune chance.
Une hirondelle, même appelée Charlotte, ne fait pas le printemps et la société britannique, très morcelée, recèle une violence intercommunautaire considérable. Il n’y a pas si longtemps qu’une moitié d’Ecossais votaient pour sortir du Royaume-Uni. Si nous n’avons guère de leçons à donner aux Anglais, je ne suis pas certain que nous en ayons beaucoup à recevoir.
Certes, l’attendrissement général – entendre : celui de la population blanche dans un pays qui se vante d’être multiculturel – est toujours agréable : lorsque l’enfant paraît… Mais quand il a disparu, le cercle de famille se disloque très vite.
Je n’ai pas l’ombre d’une nostalgie pour la monarchie, régime d’autant plus anachronique que ce système fort coûteux n’offre, dans nos démocraties, aucune contrepartie : nos monarques européens ne règnent sur rien d’autre que sur une famille enrubannée qui concède quelques photos lénifiantes à la vie de jet-set que le contribuable veut bien financer. La monarchie n’engage pas tous les peuples à s’émouvoir tendrement, notamment en Espagne où la famille royale tient désormais plus du boulet que du bouquet de fleurs.
Je ne suis pas pour autant fanatique de la République et si le concept monarchique réunit la gentille reine des Pays-Bas et le roi arriéré d’Arabie Saoudite, la République désigne aussi bien la France que la Tchétchénie. Ce sont des mots qui n’ont plus guère de contenu.
Nos institutions républicaines sont elles-même directement issues du centralisme autoritaire capétien transformé en jacobinisme par la Révolution : alors que les provinces d’Ancien Régime tentaient de s’émanciper de la tutelle royale sans y parvenir, la Révolution a imposé la dictature jacobine (à toutes les élections durant la Révolution, les jacobins ont été minoritaires et le pouvoir confisqué par les sections jacobines parisiennes). Dernier avatar en date : la funeste réforme territoriale qui a accouché d’une carte parisienne des régions en désaccord absolu avec les aspirations populaires. Le roi n’aurait pas fait mieux.
Les particularités culturelles françaises sont un sens critique exacerbé et valorisé, associé à un universalisme.
Par exemple un Français ne vous expliquera jamais qu’il vote pour tel ou tel programme parce que cela est dans son intérêt. Il développera toujours son point de vue au niveau général.
C’est pourquoi un joli poupon ne peut pas nous rassembler, alors que des concepts de liberté mettent quatre millions de gens dans la rue.
Ailleurs dans le monde, on ne comprend ni notre concept de laïcité, ni ce que signifie être Charlie : aux USA, les gens qui publient des caricatures de Mahomet sont tous dans une logique islamophobe.
La logique de service public est réduite à une aide aux pauvres dans la plupart des pays, alors qu’en France on met en place des systèmes globaux en s’autorisant à interdire toute alternative.
Les Britanniques sont différents des Français, mais ne sont pas à l’opposé non plus. D’ailleurs les Français et les Anglais se détestent (mais se respectent) probablement plus à cause de leur points communs que de leurs différences.
En tout cas je persiste : je me sens plus Cabu que Charlotte.
« On peut se moquer autant qu’on voudra du formidable consensus heureux autour de la naissance de la petite Charlotte et de ses parents Kate et William qui avaient suscité la même joie collective avec l’arrivée de leur premier enfant George. »
Je ne suis pas si sûre que cela que le pays entier soit à genoux devant cette princesse. Je crois que la famille héritière a verrouillé la communication TV et « marchandisé » comme disent les anglophones ses membres, comme des produits qui rapportent gros. Cela crée un effet grossissant qui doit passablement déformer la réalité. Le fait que beaucoup d’Anglais soient attachés à leur historique famille n’implique pas que tous les Anglais le soient… mais les télévisions, françaises y compris, ont passé deux jours à nous montrer ces images des fans devant la clinique (certains quelque peu clownesques) en parlant des Anglais comme si toute l’Angleterre ne pensait plus qu’à ça et avait oublié ce business familial.
La télévision a montré également les paris « autorisés » sur le prénom de la nouvelle-née, et il me semble qu’il faut être très armé psychiquement pour encaisser un truc pareil : cette enfant dont le prénom fait l’objet de paris (money money money) démarre dans la vie sous des auspices vraiment marqués par une idéologie particulière !
« Le général de Gaulle qui avait une certaine idée de la France avait avant tout le souci de la servir. C’est la raison pour laquelle il se méfiait du régime des partis » écrit Jabiru.
Il s’agit là de la vulgate répétée jusqu’à l’ivresse par le ban et l’arrière-ban du gaullisme partisan.
Et le RPF, l’UNR, l’UDR, oubliés ? En réalité de Gaulle était contre les partis qui ne lui faisaient pas allégeance pleine et inconditionnelle.
Bien des hommes qui croyaient dans cette geste, dans cette légende savamment entretenue, l’ont appris à leurs dépens.
On entend quelques gaullistes attardés nous expliquer encore que tout le mal vient des partis (à l’exception, bien sûr, du leur) et que c’est trahir la pensée et l’action du général que de s’enfermer ainsi au lieu de ne se préoccuper que de la « grandeur » de la France.
Soit ils sont amnésiques, soit ils se moquent du monde.
Il n’y a pas eu d’esprit plus étroitement partisan que celui des dix premières années de la Ve République.
« Nos monarques européens ne règnent sur rien d’autre que sur une famille enrubannée qui concède quelques photos lénifiantes à la vie de jet-set que le contribuable veut bien financer » écrivez-vous, Jean-Dominique Reffait.
Certes, certes.
Mais ne croyez-vous pas que la présence quotidienne et souvent biquotidienne de nos présidents de la République – l’actuel comme son prédécesseur – sur nos écrans de télévision, ces ors étrangers où français où l’on se complaît à nous les montrer, ces émissions-people où l’on fait rêver la populace en pénétrant dans les « coulisses » du pouvoir sont une manière d' »enrubanner » aussi les princes républicains qui nous gouvernent ?
Et n’est-ce pas une circonstance encore aggravante lorsqu’on se prête complaisamment à cet exercice tout en affirmant, comme cet inénarrable Hollande hier soir au journal de 20 h de TF1, après qu’on l’eut vu successivement arpenter les tapis rouges du Qatar et de l’Arabie Saoudite tout environné de sultans et de princes, puis entrant en majesté dans le salon Murat de l’Elysée :
« Chuis pas en campagne » ?
Reste à savoir si la France n’est pas en guerre civile permanente depuis la Révolution, avec des accalmies et des exacerbations (la Révolution elle-même, 1848, la Commune, 1940-1945)…?
@Marc GHINSBERG
Ce billet est effectivement un tissu d’erreurs mais en cherchant à le corriger, votre commentaire en commet d’autres.
L’égalité républicaine n’est pas l’égalité des chances, qui est une valeur de gauche, mais l’égalité devant la loi. Dès lors, la liberté républicaine n’est en rien antinomique avec l’égalité républicaine puisque la première implique la pleine conscience des motifs de l’action individuelle et que la seconde définit un même cadre légal pour le jugement public de cette action. La liberté républicaine n’est ainsi pas entamée par l’égalité puisque nul n’est censé ignorer la loi et que chacun a la possibilité d’abandonner la nation française s’il juge ses lois en opposition totale avec sa volonté d’agir. Etant bien entendu que l’action politique permettant à chacun de tenter de faire évoluer ces lois a pour motif l’intérêt général et non le simple intérêt individuel.
20.000 morts tous les ans dus au chômage, une tentative de suicide par jour de chômeur depuis la crise de 2008 : à part l’Inserm et le professeur de médecine légale Debout, ces révélations n’ont fait que d’épisodiques mentions dans la presse. On leur préfère les morts en Méditerranée (20.000 morts en quinze ans), le sort des Roms, un débat théorique sur le genre, une soi-disant résurgence de l’enfer fasciste des années 30 et d’autres sujets qui, au regard de l’urgence de l’emploi, sont peu de choses. Les habitants de ce pays ont perdu le sens des proportions. Aidés en cela par les journalistes et les soi-disant intellectuels. La réalité n’a jamais été inutile et on se souvient davantage de Tocqueville et d’Orwell que d’Adam Smith ou de Keynes. D’ailleurs, les victimes de régimes totalitaires ont énormément souffert de la cécité des intellectuels occidentaux qui promouvaient les merveilles intellectuelles de réalités affreuses (d’ailleurs, continuer à accepter d’entendre des communistes régulièrement prouve que nous sommes toujours des imbéciles à ce sujet) : au lieu de chercher et de diffuser l’essence et la réalité des événements, ils se sont toujours égarés dans le superflu et ont ignoré le peuple. Il me semble que tout ça continue.
D’après ce qui se voit, Monsieur le Maire de Béziers a dit « je sais, je n’ai pas le droit de le faire »… Voilà, le débat est clos et les suites le concernant logiquement républicaines.
Il faut cependant regretter chez lui, l’incompréhension du sens du mot fraternité.
Eh non, tous les Français ne sont pas haineux. Comme nombre ne peuvent comprendre ce sentiment excessif et extrémiste aux dégâts considérables même dans les familles sans exposition médiatique.
Sinon, tous mes voeux à la petite Charlotte « cor day ».
Ridicule ! Les saillies et rodomontades pour nous inviter à nous délecter d’un événement trivial est simplement désarmant de vacuité…
Quant à l’assommant procès de la France et des Français, il est lui indigent !
La France est un grand pays, qui à cette heure fatidique d’un changement à trop grande vitesse tient bon la barre, la France tangue à cause du temps qu’il fait, le capitaine est mauvais, la mer est remplie de corps et on voudrait dégoiser sur une princesse qui est encore dans les limbes.
De grâce M. Bilger laissez cette enfant profiter de son berceau et venez donc nous dire combien il est inconcevable de croire que le si beau pays de France ne soit charmé par autre chose que « Nec pluribus impar » ! La perfide Albion demeure et la France marche !
@Trekker | 05 mai 2015 à 20:46
« La principale cause du climat d’affrontement droite contre gauche et quasiment dans tous les domaines, avec en premier un président partisan pendant tout son mandat, vient de la réduction de sept à cinq ans de son mandat et des élections législatives suivant son élection. Le Président une fois élu, et même pendant sa campagne électorale, est surtout préoccupé de s’assurer une majorité à sa dévotion, et cela quelles que soient son orientation politique et sa qualité. »
Je pense, effectivement, que cette disposition a été très préjudiciable à la bonne marche de notre République. Ajoutons à cela la série d’élections qui s’échelonnent au cours des cinq années de mandat : municipales, départementales, régionales, européennes. Nos politiques sont en campagne électorale en permanence, y compris les ministres qui préfèrent aller sur les estrades pour soutenir les candidats de leur parti plutôt que de s’atteler à la mission qui est la leur.
Il arrive un moment où trop de démocratie tue la démocratie.
@ Frank THOMAS | 06 mai 2015 à 08:04
(…) « comme cet inénarrable Hollande hier soir au journal de 20 h de TF1, après qu’on l’eut vu successivement arpenter les tapis rouges du Qatar et de l’Arabie Saoudite tout environné de sultans et de princes, puis entrant en majesté dans le salon Murat de l’Elysée (…)
N’est-ce pas ce même inénarrable Hollande qui disait en octobre 2011 vouloir « réenchanter le rêve français » ?
Pour le sien c’est réussi il est de plain-pied dans les « Mille et une nuit » des palais orientaux, tout entouré d’or et de dictateurs sanguinaires MAIS princiers. Gageons que ces derniers lui auront confié la fameuse lampe d’Aladin, celle du magicien, qui ne saurait être de trop pour la fin de son quinquennat.
Mais pour ceux qui l’ont cru ce mois d’octobre 2011 il a transformé leur songe d’un soir d’automne en un cauchemar de longue durée…
Une princesse fraîche comme une rose cinq heures après le travail de l’accouchement (le deuxième étant souvent plus pénible), souriante et visiblement sans aucune contraction post partum… Un nouveau-né de 3,7 kg raide comme la justice tenu sans fléchir dans le creux de l’avant-bras…
Dieu sauve la reine, ou au moins l’aide visiblement.
La HAINE française est passée à la vitesse supérieure :
Après l’épisode Le Pen orchestré de main de maître par la propagande gouvernementale, j’apporte mon soutien à Ménard. Les réactions de pucelles effarouchées des ligues démagos de l’inquisition anti FN font apparaître le vrai visage de tous ces faux derches anti-Ménard qui pensent comme lui mais n’ont pas son courage et même le jalousent secrètement. Ménard ne fait qu’enfoncer des portes déjà ouvertes depuis longtemps ; dans d’autres pays civilisés, le comptage des communautés se pratique sans soulever tant d’hypocrisie, de haine, de violence contre un élu qui fait son travail. Les vrais fascistes sont ceux qui ont fomenté et orchestré tout ce charivari moyenâgeux contre Ménard.
J’avais déjà apporté mon soutien à M. Bourdouleix, maire de Cholet, victime des Torquemada socialistes, j’apporte aussi mon soutien à Ménard, livré en pâture à cette meute de chiens assoiffés de haine, malades paranoïaques psychotiques !
@calamity jane
Il faut cependant regretter chez lui l’incompréhension du sens du mot fraternité.
Mais en quoi Robert Ménard aurait-il porté atteinte à une fraternité que ce régime est le premier à mettre à mal depuis toujours, en s’abritant derrière de grandes formules aussi ronflantes que creuses ?
Essayez d’écouter la conférence de presse qu’il a donnée sur la question des prétendus « fichages » qu’on lui reproche à tort, au lieu de reprendre la vulgate diffusée par des journalistes qui se comportent en commissaires politiques.
Robert Ménard a simplement donné un coup de pied dans la fourmilière en ayant dénoncé l’hypocrisie régnant sur la question.
Quand des établissements scolaires modifient par exemple la composition des repas servis dans leur cantine, sur quels éléments se basent-ils, sinon sur des statistiques officieuses ethnico-religieuses ?
Quand une organisation à prétention cultuelle clame haut et fort qu’il faudrait construire des milliers de mosquées, sur quelle bases se fonde-t-elle, sinon statistiques ?
Quand des campagnes de dépistage de la drépanocytose sont organisées, sur quels critères le sont-elles ?
Quand l’Éducation nationale – ou prétendue telle – organise des classes dans la langue d’origine de certains élèves, ne le fait-elle pas en fonction de statistiques ethniques, en infraction à la loi ?
Comment le ministère de la Justice fait-il quand il doit prévoir la manière de traiter au mieux les contraintes liées à l’évolution de la composition de la population carcérale ?
Gouverner, c’est prévoir.
C’est vrai aussi bien à l’échelon d’une municipalité que d’un pays, encore faut-il pouvoir disposer de toutes les données nécessaires.
Est-il normal que des données de base aussi importantes que des statistiques démographiques soient interdites de publication hormis en direction d’un petit nombre de chercheurs (et pourquoi seuls les chercheurs pourraient-ils y avoir accès ?), les élus eux-mêmes étant dans l’impossibilité de s’y référer, du moins officiellement car là aussi l’hypocrisie la plus totale règne.
De grands pays démocratiques ne font pas tant de manières et publient ces statistiques.
Mais en France, ou règne une démocratie assez particulière, des gens qui ne sont en définitive que nos larbins ont décidé que le Peuple Souverain, leur maître, n’avait pas le droit de savoir ce qui le concernait directement…
Question de panache, tout simplement.
Question aux dandies :
– si l’on vous proposait une décoration qui soit autre chose qu’une ficelle à gâteau au revers de votre veste, que choisiriez-vous : une Légion d’honneur ou l’ordre de l’empire britannique ?
– Les héros mythiques : Rouletabille ou Sherlock Holmes ?
La plupart des commentaires ici justifient involontairement les appels de Philippe Bilger à s’inspirer de la Grande-Bretagne pour atténuer l’arrogance et la haine de tous contre tous qui caractérisent notre pays.
On reste pantois devant la vision qu’ils révèlent des relations entre les Britanniques et leur monarchie, une vision à travers le trou de la serrure, extraordinairement partielle et déformée. On la devine nourrie exclusivement aux gros titres des journaux télévisés français et des journaux de coiffeur – mais je suppose que Le Monde, Le Figaro, l’Obs et L’Express doivent aussi être qualifiés, désormais, de journaux de coiffeur.
Donc, la monarchie britannique serait essentiellement caractérisée par le fait que la reine Elizabeth n’aimait pas Diana (ce qui serait mal, puisque Diana était une gentille fille d’après la presse de coiffeur), et par le fait que le prince Harry a une fois endossé un costume nazi lors d’une fête (ce qui est très mal, naturellement – on se demande bien pourquoi).
Je suppose qu’il a dû aussi arriver au prince Harry de ne pas rabattre le siège des toilettes en sortant – et c’est uniquement parce que la presse parisienne ne nous en a pas informés que nos compatriotes ne s’en sont pas encore indignés.
Les bonnes âmes qui se disent révulsées par le déguisement nazi du prince Harry omettent commodément de prendre en compte le fait qu’il a choisi de faire une longue carrière militaire au service de son pays, et qu’il a risqué sa vie au front en Afghanistan.
Je suis prêt à parier une caisse de Mouton Rothschild contre un chewing-gum usagé que le plus approchant qu’aient jamais fait nos anti-nazis de bal masqué a été de tirer quelques cartons à la foire du Trône.
J’aimerais bien qu’on me dise quel fils de président de la République française, quel fils de Premier ministre ou de ministre, et tant qu’à faire quel président français, quel ministre ou quel député s’est jamais engagé dans l’armée française, et ne parlons pas de risquer sa vie en combattant pour son pays.
En dehors de Jean-Marie Le Pen, je ne vois pas.
Elle est là, la différence, et c’est pour cela que les Britanniques, dans leur grande majorité, aiment et respectent la famille royale et l’institution monarchique.
Contrairement aux Français qui ne ratent pas une occasion de cracher sur leurs politiciens.
L’engouement populaire pour la naissance de la princesse Charlotte n’est pas dû à je ne sais quelle sentimentalité superficielle encouragée par la presse de célébrités. Il est dû au fait que la famille royale britannique s’est donné pour mission de servir sa patrie et ses sujets, contrairement aux politiciens français qui sont là pour se servir.
Vérité qui échappe à l’incroyable provincialisme des « élites » françaises, capables de faire des phrases à perte de vue, toujours les mêmes, avec des mots latins et des concepts savants, sans se donner la peine de mettre le nez à leur fenêtre pour remarquer l’évidence.
Si vous voulez des éléments originaux et pertinents sur le sujet, voyez donc le commentaire de Lucile du 5 mai à 16 h 21.
Et lisez l’article que je vous ai indiqué, où l’on voit la reine-mère Elizabeth à plat ventre sur le pont d’un navire de guerre, en train de s’entraîner au tir entourée de ses filles, avant que celles-ci ne prennent le fusil à leur tour. L’une d’elles deviendra la reine Elizabeth II.
L’article raconte comment, pendant la Seconde Guerre mondiale, la reine-mère a appris à tirer au pistolet sur des rats, dans les jardins de Buckingham Palace, pour protéger sa famille au cas où des parachutistes nazis tenteraient de l’enlever.
Il raconte aussi comment la dame de compagnie de la reine Elizabeth a tiré au fusil sur un avion nazi qui passait en rase-mottes au-dessus de sa propriété, dans l’espoir de faire exploser le réservoir.
Vous imaginez François Hollande avec un fusil dans les mains pour protéger l’Elysée des terroristes musulmans ? S’il apercevait un rat traversant la cour d’honneur, il appellerait une compagnie de CRS pour l’en débarrasser.
http://bit.ly/1OHVz8O
Oui, c’est en anglais, désolé. L’anglais a remplacé le latin comme langue internationale. Si cet article avait paru dans un journal de coiffeur français, je vous aurais dirigé vers un article en français, mais ce n’est pas moi qui fais le sommaire des journaux de coiffeur.
Avez-vous noté l’air morne, la susceptibilité et le défaitisme d’un mari ou d’une femme trompés, que son conjoint tient depuis trois ans en haleine au jour le jour par de fausses promesses, des entorses à la vérité, des protestations de vertu (« Je sais ce qui est bien pour toi, je ne veux que ton bien, je suis ton(ta) bienfaiteur (bienfaitrice) ») et un sourire béat, tout en menant le ménage à la ruine par son incapacité à régler ses dépenses ? Voilà ce que subissent les Français de la part de leur gouvernement. Comme les femmes battues, il y en a qui continuent de croire qu’il finira par honorer ses vœux, apprécient son optimisme naturel, et nourrissent à son égard des sentiments favorables avec l’aveuglement du cœur. Entre 21% et 23% qui sont contents. Ca monte un peu, puis ça descend, au gré des mois, selon les dernières prouesses de l’élu.
Étonnons-nous que les Français, soumis à un tel traitement, soient d’humeur quelque peu hargneuse. Qu’ils se détendent un instant avec les naissances royales outre-Manche, ça ne les empêche pas de retrouver leurs maux de tête quand ils repensent à l’actualité politique et à leur feuille d’impôts.
Extrait d’un blog (« rouge-brun » selon l’ami Marchenoir)
https://bouteillealamer.wordpress.com/2015/05/05/les-heures-les-plus-connes-de-notre-histoire/
Bonjour,
Quelle politique de menteurs et d’hypocrites ! Robert Ménard est plus franc et dit ouvertement ce que certains politiques à l’UMP et au PS pensent tout bas. Messieurs et Mesdames les députés retenez que vos propagande, mensonges, ruses et fausses promesses non tenues n’ont plus cours et n’ont plus aucun effet sur nous. Nous sommes blindés. Certains sont-ils devenus amnésiques ou jouent-il serrés pour s’asseoir dans le fauteuil présidentiel ?
Clémentine Autain ose prétendre dans « Mots croisés » que l’immigration n’a pas augmenté depuis 80 ans. Mais de qui se moque-t-elle ? Pourquoi a-t-elle peur de dire la vérité ?
———————-
Deux milliards de téléspectateurs devant leurs postes de télévision pour accueillir et se réjouir de la naissance de la petite princesse Charlotte, âgée d’une dizaine d’heures et belle à souhait, nous, en France, on zappe dès que nos politiques ouvrent la bouche.
Bien à vous.
J’imagine la volée de bois vert qui va s’abattre sur le Maire de Béziers de la part des hypocrites de tous bords au nom du viol présumé de la loi sur la sacro-sainte interdiction de faire état de statistiques ethniques. Et pourtant tout le monde le sait bien que des déséquilibres sont de plus en plus inquiétants dans beaucoup de domaines et qui vont remettre en cause inéluctablement notre mode de vie, nos coutumes et notre culture. Voilà le résultat d’une immigration non régulée demandeuse de travail, de logement et de prestations sociales et que nous avons de plus en plus de mal à satisfaire alors que nous traversons une crise qui touche nos propres populations qui commencent sérieusement à grincer au motif de cohabitations par endroits difficiles.
M. Ménard a une qualité, le courage de remettre de l’ordre dans une ville qui en avait bien besoin et un défaut, celui de mettre le doigt ou ça fait mal et c’est bien ce qui défrise les tenants du communautarisme, ceux qui sont si généreux avec l’argent du contribuable mais qui ne se frottent jamais à la réalité du quotidien. La justice est saisie, s’il y a faute elle la sanctionnera. Il est à espérer que ce Maire ne soit pas traité comme un bouc émissaire et comme coupable de tous les maux d’une situation créée par d’autres qui s’en lavent les mains.
Votre article est lui-même dans un dénigrement sans nuance, et s’autojustifie.
Sinon il me semble que vous vous grisez de mots : « hiatus dévastateur », « antagonisme fort voire insurmontable »…
Ma prescription : un verre d’eau froide et un coup d’œil sur les arbres en fleurs (ils ne sont pas forcément anglais).
Pascale Clark un soir sur France Inter a critiqué le nombre de prénoms attribués à la petite princesse, trois prénoms, pendant que paraît-il une petite fille née dans un bateau de migrants n’avait, elle, aucun prénom. Trois prénoms, c’est trop, c’est anti-démocratique.
@hameau dans les nuages
C’est vrai, je me suis aussi posé la question de savoir si l’accouchement n’avait pas eu lieu en réalité quelques jours avant.
Quant à la haine distillée par les politiques socialistes (je ne les connaissais pas auparavant), elle est évidente pour JM. Le Guen, mais on pourrait en citer d’autres, par exemple Bruno Le Roux, Christian Paul, tout frondeur qu’il soit, JC.Cambadélis n’est pas mal non plus. On pourrait les citer presque tous, parce que la haine leur tient lieu d’arguments. C’est assez difficile à supporter.
Les Français ne jugeront pas F.Hollande sur ses résultats économiques. Il peut vendre autant de Rafale qu’il veut, et signer lui-même les contrats, cela ne fait pas bouger d’un iota sa popularité. Les Français l’ont déjà jugé sur ses réformes sociétales, notamment la défiscalisation des heures supplémentaires qui ne passe toujours pas, pour les petits salaires, sous prétexte que « c’était comme ça avant (…Sarkozy) ».
@Parigoth
Votre interpellation mériterait un développement. Cependant permettez-moi de n’en avoir cure, eu égard « uniquement » à la conservation de mon anonymat.
J’ai simplement signalé les dires de Monsieur le Maire de Béziers soi-même ! et que donc j’ignorais qu’un maire pouvait publiquement se vanter de faire ce que l’esprit républicain ne conçoit.
Parce qu’il y a eu le précédent de la messe aux arènes inaugurant la feria, c’était plié pour la suite.
En d’autres occasions, j’ai pu développer (commentaires de billets sur cet espace) comment aucune croyance n’a la primeur, pour moi, sur la république laïque.
Sinon, soyez certain que je reste à ma place : ni droite, ni gauche, ni extrêmes, ni dieux.
La fraternité qui ne conçoit pas le différent pour essayer de maintenir la paix en vivant ensemble ?!
@ Rédigé par : Ellen | 06 mai 2015 à 14:44
« Clémentine Autain ose prétendre dans « Mots croisés » que l’immigration n’a pas augmenté depuis 80 ans. Mais de qui se moque-t-elle ? Pourquoi a-t-elle peur de dire la vérité ? »
Parce qu’elle ne la connaît pas faute de stats. Tout simplement.
Taubira ce midi à l’Assemblée : « le FN prospère sur la misère et sur la pauvreté »
Outre que la redondance est avérée, QUI a projeté ces gens dans la misère de deux millions de précaires et trois millions de chômeurs ? Tous ces gens ne demandaient qu’à travailler, y compris en heures supplémentaires défiscalisées, chez PSA, Mory transport ou autres ? ils n’ont pas fait le choix d’être chômeurs que je sache !
Madame Taubira suggère d’embaucher des imams dûment sélectionnés (sur quels critères dirait Ménard ?) dans les prisons, pour alphabétiser les prisonniers.
Premier constat : l’échec de l’école laïque est acté, deuxième: les prisons vont devenir des écoles privées pour délinquants, ou pour jihadistes repentants (quinze par classe, mieux que dans les écoles de Trappes, et si contestation du prof et de son enseignement : mitard ! ;-))
Madame Taubira, la suite, si prompte à ordonner une perquisition dans la mairie de Béziers, ne lève pas le doigt (ou alors d’honneur) pour sortir de l’impasse une dame de 83 ans, blanche et Bretonne (double peine), que des « squatteurs Dalo » privent de sa propriété au prétexte que ceux-ci (les squatteurs) ne veulent pas décliner leurs identités aux forces de l’ordre 🙁
Je rêve ou mon roi de la République est Ubu ?
@Garry Gaspary
J’ai bien entendu votre commentaire et j’ai bien reçu vos arguments. Vous avez tout à fait raison si on se situe dans une optique historique figée. Mais depuis le XVIIIe siècle le contexte et les concepts ont évolué.
Dans la conception bilgérienne telle que je la saisis, la liberté est comprise comme essentiellement la liberté d’entreprendre au sens large du terme, et l’égalité est confondue avec l’égalitarisme, confusion courante tant à droite qu’à gauche. Dans ces conditions les deux termes sont effectivement incompatibles.
Aujourd’hui plus personne ne peut se contenter, pour importante qu’elle soit, de la seule égalité devant la loi. Par ailleurs ce n’est pas à vous que j’expliquerai la critique des libertés formelles et la différence avec les libertés réelles.
L’égalité des chances est effectivement une valeur de gauche à l’origine, mais qui a largement débordé son cercle initial. Cette notion, au moins dans son principe, est largement admise, très difficile à mettre en oeuvre dans la pratique. C’est en 2006 que le gouvernement a déclaré l’égalité des chances « grande cause nationale » ! Elle ne présente aucune incompatibilité avec la liberté, bien au contraire d’une certaine manière elle la légitime. C’est en tout cas mon point de vue.
Au plaisir de vous lire.
Afin que nul ne meure idiot, lisez deux livres : « La marche des lemmings » de Serge Federbusch et « Qui est Charlie ? » d’Emmanuel Todd.
Ces deux livres dénoncent la manipulation de l’affaire Charlie Hebdo, qui a contribué encore une fois à semer la haine entre Français.
On y retrouve la citation de la fille de Wolinski qui, en pleurs, s’exclame « ce qui vient d’arriver démontre que le Front National doit disparaître ! »… J’en suis tombé de mon Louis XV !
Rétroactivement, les effets comiques ne manquent pas dans cette tragédie.
« Embaucher des imams » ???
Les prêtres et assimilés font gratuitement de la présence dans les prisons…
Madame Loa Mémory Hell, je pense sincèrement que vous avez besoin de repos.
J’aime bien ces sondages spontanés !
Cela vaut mieux que leur panel à 99 de pers.interrogées.
Selon vous, les statistiques ethniques ont-elles une utilité ?
Oui (7124)
71%
Non (2591)
26%
Sans opinion (363)
Source Yahoo.fr.
Circulez, il n’y a plus rien à voir…
Please don’t be suspicious and petty
Et vlan ! il suffit qu’une mauvaise rumeur soit lancée pour être suivie. C’est impossible voyons. Chaque naissance royale ou pas est automatiquement enregistrée et actée par l’hôpital puis déposée à l’administration pour y être officialisée. La date, l’heure et les minutes sont très précises surtout lorsqu’il s’agit de la couronne d’Angleterre.
@calamity jane
La fraternité qui ne conçoit pas le différent pour essayer de maintenir la paix en vivant ensemble ?!
Encore une fois, je ne vois pas du tout en quoi la constatation d’un fait objectif relevé par Robert Ménard serait une négation de la fraternité (qui est de plus bafouée par ceux qui l’invoquent le plus) ?
Pouvons-nous encore en France évoquer calmement certaines questions concrètes sans nous faire prêter de noires intentions et sans nous faire vouer aux gémonies par les tenants de la morale inversée ?
Quant à l’expression vivre ensemble, elle n’est qu’un slogan de plus concocté par des officines spécialisées dans la propagande gauchiste, en déni des réalités et de la nature humaine, afin de subvertir l’opinion publique.
Pour vivre ensemble – par exemple dans le cas d’un mariage – encore faut-il que toutes les parties soient d’accord et y mettent du leur.
Ce n’est pas le cas du sinistre vivre ensemble imposé aux Français sans leur accord de façon parfaitement antidémocratique, dans lequel ils sont de plus sommés de tout accepter, de tout subir y compris le pire sans jamais avoir le droit de se plaindre.
Comment voulez-vous vivre ensemble avec des gens qui de toute manière vous rejettent, vous et votre mode de vie, quels que soient les accommodements – raisonnables ou pas – que vous consentirez, alors que de plus ce n’est normalement même pas à vous de faire le moindre effort ?
Vouloir forcer des personnes ou des peuples à vivre ensemble à l’encontre de leur volonté relève du totalitarisme.
@ Jean-Dominique Reffait
« …si le concept monarchique réunit la gentille reine des Pays-Bas et le roi arriéré d’Arabie Saoudite… »
Chez qui François Hollande se prosterne le jour même où il fait décapiter quatre de ses sujets, qui est le chantre du Wahabisme, une idéologie archaïque et à des années-lumière de nos droits de l’homme. De plus il finance depuis des décennies tous les mouvements islamistes réactionnaires, matrice du jihadisme le plus sanglant, tant au Moyen-Orient qu’en Afrique du Nord et subsahélienne, ainsi qu’en Europe. Alors qu’on subit sur notre territoire national l’UOIF ainsi que le jihadisme sous toutes ses formes, et que nos soldats luttent et meurent en le combattant au Mali.
Certes il y a la realpolitik et des intérêts économiques, mais là notre capitaine de pédalo franchit allègrement les bornes de la décence et de la morale en matière publique. Lénine avait raison quand il disait : les capitalistes vendront la corde pour les pendre.
Merci Robert Marchenoir ! Je lis moi aussi avec un grand intérêt vos commentaires, toujours bien documentés, sans concession aux idées reçues, et controversiaux juste ce qu’il faut pour s’obliger à penser juste.
@ Robert Marchenoir | 06 mai 2015 à 13:11
« Donc, la monarchie britannique serait essentiellement caractérisée par le fait que la reine Elizabeth n’aimait pas Diana (ce qui serait mal, puisque Diana était une gentille fille d’après la presse de coiffeur), et par le fait que le prince Harry a une fois endossé un costume nazi lors d’une fête (ce qui est très mal, naturellement – on se demande bien pourquoi). »
Il n’était pas nécessaire de lire ce que vous appelez « la presse de coiffeur » pour être informé des relations houleuses entre la reine Elisabeth et la princesse Diana, ainsi que de la fameuse soirée où le prince Harry avait cru intelligent de revêtir un uniforme nazi.
Tous les médias de l’époque en ont abondamment parlé et il aurait fallu habiter sur la planète Mars pour ne pas en avoir pris connaissance.
Le fait que le prince Harry soit un pilote d’hélicoptère de la Royal Air Force et qu’il ait accompli de nombreuses missions périlleuses ne saurait effacer cette soirée peu glorieuse et je suis sûr qu’avec le temps il a su prendre la mesure de cette bêtise qui pour vous reste manifestement un « détail ».
C’est curieux mais dès qu’on utilise le mot nazi, cela provoque en vous une bouffée d’adrénaline et vous vous sentez obligé de justifier l’injustifiable. Il est vrai qu’en Ukraine, pays pour lequel vous ne tarissez pas d’éloges, des soirées de ce type ne choquent personne.
La France n’a pas l’exclusivité de la haine.
S’inspirant du titre du livre d’Hannah Arendt sur Eichmann à Jérusalem, on pourrait soutenir que la haine est la banalité du diable. Les Allemands de cette époque n’étaient pas différents des autres peuples. Il y en avait de bons, il y en avait de mauvais, comme dans toute société. Mais la banalité de la haine a pris le dessus lors du conflit. Les Allemands ont bridé leur imagination et la banalité de la haine l’a emporté, laissant place aux pires horreurs qu’engendre ce sentiment. La banalité du diable est devenue diable de la banalité.
Pour nos politiques, il n’y a pas de problème. FH dit que la réforme des programmes scolaires est très bien. Najat Vallaud-Belkacem trouve que les opposants à sa réforme sont de pseudo-intellectuels.
La haine, toujours la haine comme argument politique…
Mais voilà, les gens ne pensent pas vraiment comme cela.
Même si je ne suis pas fan des sondages, encore moins de ceux du Figaro, celui-ci est particulièrement frappant.
Le décalage du politique et de son peuple dans toute sa splendeur !
Approuvez-vous le projet de réforme des programmes scolaires du gouvernement ?
Mis à jour le 06/05/2015 à 17:46 Publié le 06/05/2015 à 17:45
6216 Votants
5% Oui 95% Non
Figaro.fr
Circulez ! (avec un z)
Un ancien magistrat arrive très sérieusement à comparer l’état de la France avec une promo de la monarchie anglaise : une princesse juchée sur des Jimmy Choo de 12 cm, coiffée maquillée habillée pour un gala, le bébé pas fripé ni marqué des rougeurs de l’évacuation quelques minutes auparavant du ventre de sa mère qui le porte d’une main. Cela relève du miracle ou de la supercherie de communication car accoucher d’un bébé de 3,800 kg ce n’est pas rien, c’est un costaud. Il est impossible de marcher avec des escarpins de 12 après un accouchement, car le corps est gonflé de partout, le corps saigne plusieurs heures après la sortie du bébé, le risque d’une hémorragie est présent, le corps est engourdi par le travail, tenir même un verre d’eau semble impossible. Le port altier de la princesse qui tient son bébé d’une main me rappelle la scène où Michael Jackson sous l’emprise de drogues avait suspendu son bébé dans le vide pour le montrer aux caméras du monde entier. On se dit toujours que les nouvelles générations seront plus libres, moins cyniques que leurs aînés et puis on découvre qu’ils communiquent par Twitter leur cynisme. Communiquer au monde entier que l’accouchement est une formalité, mais on ne nous montre pas l’armée de médecins, nounous, pédiatres, masseurs, coach, nutritionniste, valets, gouvernantes, chauffeurs… qui accompagne la famille royale dans son quotidien. C’est choquant de comparer l’état de la France à ce cirque qui divertit les Anglais.
Après recherche motorisée, sur le site d’ici le mot ‘Guilluy’ n’apparaît pas, en revanche si on interroge ‘La France périphérique’, alors est renvoyée une seule occurrence, avec un nom d’auteur dysorthographié en ‘Guilly’.
L’évocation figure dans un commentaire de la page :
https://www.philippebilger.com/blog/2014/12/ils-ne-tendent-plus-lautre-joue-.html
en date du 19 décembre 2014, le billet considérant une forme de « résistance » d’Eric Zemmour et de… Robert Ménard.
Ce commentaire était pertinent parce que le géographe Christophe Guilluy a fort plausiblement montré dans cette étude le caractère universel du sentiment collectif d’inquiétude à se sentir mis en minorité après des imports trop massifs d’arrivants initialement trop inhomogènes.
Par exemple Guilluy illustre son propos grâce à une analyse plausible de l’opinion populaire en Israël. Autre extrait très démonstratif et inattendu : la montée émotionnelle d’une hostilité en Algérie notamment en Kabylie vis-à-vis de récents installés chinois techniciens employés dans des entreprises de BTP.
Comme Evelyne Sullerot, comme Henry Rousso, Christophe Guilluy pourrait avantageusement être invité pour un vidéo-entretien.
Non, non, non…!
Les Français ne se détestent pas, au contraire ils s’admirent, poussent tellement loin le bouchon qu’un Roi ne leur suffirait pas…
A bien regarder, c’est quand même pas si mal, et il faudrait se dire, pour un sursaut avec les Français qui relieraient l’Europe, mais les Français qui relient la France, que La Fontaine leur a expliqué le peuple des grenouilles…
C’est vieux, mais la peau est dure, et le chiffon rouge ne pèche plus si bien qu’avant !
Il paraît que soixante et quelque Préfets républicains ont été nommés suivant l’épanchement de nos bourses…
Cela a moins d’allure qu’une infante apparue et pas nominée, il faut en convenir !
Mais de mon côté, j’attendais pour prénom Flora… et j’ai eu Charlotte… comme si un Roi m’appartenait !
Pas bon, pas bon tout ça !
C’est panaché d’oubli tout ça !
Le « Grand Yaka! », pourrait-il faire dans la substitution à la française ?
De Gaulle ne pu que balancer la censure… s’agissant du « Grand Yaka »!
Le peuple est bas comme disait La Fontaine !
@ Achille | 06 mai 2015 à 22:05
Pourquoi ne suis-je pas étonné que vous ne soyez même pas capable de comprendre un texte simple d’une dizaine de lignes (définition de l’illettrisme) ? Bon, d’accord, mon commentaire était un peu plus long que ça, mais un intellectuel de gauche tel que vous se descend tout Kierkegaard entre le petit-déjeuner et l’apéro, non ?
Ce que j’appelle la presse de coiffeur, figurez-vous, c’est l’ensemble des médias traditionnels. C’était parfaitement clair dans mon texte.
Il s’agissait évidemment d’une pique contre les intellectuels de gauche tels que vous, qui se flattent de mépriser Gala et Voici, alors que Le Monde, Le Figaro et France 2 ne valent pas mieux, et sont même pires. Car Gala et Voici, eux, ne prétendent pas être ce qu’ils ne sont pas. Alors que les médias dits sérieux se contentent de nous servir, sur le sujet de la monarchie britannique comme sur bien d’autres, les mêmes fadaises que la presse de célébrités, à peine améliorées.
Comme tous les Degauche, vous pratiquez allègrement l’inversion accusatoire, en prétendant que le mot nazi provoque en moi une montée d’adrénaline. C’est précisément le contraire ! C’est vous et les vôtres qui grimpez aux rideaux avec des cris de vierge effarouchée quand le prince Harry ose se déguiser en nazi dans une fête – ce qui est un déguisement, OK ? Un déguisement, ça veut dire qu’on fait semblant, ça ne veut pas dire que le prince Harry se revendique nazi, vous comprenez la différence ?
Si je vais à un bal masqué habillé en François Hollande, ça ne veut pas dire que je me revendique du socialisme, capito ? Ça veut dire que je me paye la fiole de Hollande, de ses électeurs et de leur idéologie répugnante qui a fait cent millions de morts, d’accord ?
Et si je vais à un bal masqué habillé en canard, ce n’est ni une prise de position anti-canard ni un manifeste pro-canard, c’est une plaisanterie sans conséquence aucune. Ce n’est même pas que c’est un détail de l’histoire des canards au XXIe siècle, c’est que cela n’a strictement aucune importance, et que seuls des bigots infatués se croyant plus moraux que tout le monde peuvent venir en faire des tartines dix ans plus tard.
Et c’est pareil si le prince Harry se déguise en nazi.
Mais vous, non ! L’ensemble de la presse de caniveau et de la presse dite sérieuse vous dit que c’est un scandale que le prince Harry ait voulu décompresser, un soir, en se déguisant en nazi, et vous, vous répétez comme un magnétophone : c’est un scandâââle ! Vous nous faites votre Georges Marchais de poche !
Mieux que ça : vous foncez dans le mur en klaxonnant ! Je vous ai dit : ce qui compte, c’est qu’il ait risqué sa vie pour son pays, et vous, vous nous dites avec un culot de camionneur : cela n’efface pas « cette soirée peu glorieuse » !
Comme s’il y avait quelque chose à effacer ! Le type a risqué sa peau pour ses compatriotes, ce qui est l’épreuve de vérité ultime qui permet de départager les bavards des hommes dignes de ce nom, et vous, vous osez mettre ça sur le même plan qu’un divertissement dans une fête ! Vous parlez de soirée peu glorieuse, alors même que le type s’est couvert de gloire à la guerre, ce qui montre s’il était nécessaire que le qualificatif de glorieux n’a rien à faire dans une soirée costumée !
Il n’y a pas matière à effacement, compensation ou rachat. L’idée même est absurde et indécente. Toute la carrière militaire du prince Harry montre, s’il en était besoin, que son déguisement d’un soir n’était qu’une plaisanterie.
Vous jouez avec les mots, vous posez à l’indigné, vous détournez l’attention des choses qui comptent, vous avez complètement perdu le sens des mots et celui de la morale. Vous êtes le mètre-étalon de la gauche, il faudrait vous enfermer sous une vitrine au pavillon de Breteuil.
Heureusement que la Grande-Bretagne est défendue par des hommes comme le prince Harry, et non par des moralistes de fauteuil à bascule qui passent leur temps à chasser des nazis imaginaires, sans voir ceux qu’ils ont sous le nez.
Parce qu’en plus, en bon petit soldat communiste, vous filez le coup de pied de l’âne à l’Ukraine, qui n’a pourtant rien à voir avec le film, en prétendant que « des soirées nazies n’y choquent personne ».
Mais que connaissez-vous de l’Ukraine, mon pauvre ami ? Quels livres avez-vous lus sur le monde slave ? Quels sont les professeurs spécialistes de la région que vous avez étudiés ? Qui sont les chercheurs russes et ukrainiens dont vous suivez quotidiennement les écrits ? Quels médias ukrainiens lisez-vous ?
Figurez-vous que le parlement ukrainien vient de voter une loi interdisant la propagande et les symboles nazis. Mais la même loi interdit la propagande et les symboles communistes, ce que la France, hélas, n’a pas encore fait ! Cette loi oblige à débaptiser les rues portant le nom de chefs communistes, alors que notre beau pays de liberté compte encore un nombre non négligeable d’avenues Lénine et Karl Marx ! Ce qui semble ne choquer personne, comme vous dites…
Vos prédécesseurs recrachaient la propagande de Moscou, vous faites pareil. Il n’y a pas plus de nazis en Ukraine qu’en France. En revanche, il y en a beaucoup en Russie, dont un à la tête du Kremlin. Le régime de Vladimir Poutine prend de plus en plus les caractéristiques d’un régime fasciste, et les similitudes entre ses actions, ses discours, son idéologie, sa stratégie militaire, ses principes proclamés et ceux d’Hitler sont de plus en plus frappants.
Vous le sauriez si vous écoutiez ce qu’en disent les analystes russes basés à Moscou, mais pour cela il faudrait que vous décolliez cinq minutes votre oreille du pipe-line de la désinformation du SVR (ex-KGB), complaisamment rediffusée par des milliers d’idiots utiles en Occident – sans compter les gros malins qui savent parfaitement ce qu’ils font, et reçoivent du Kremlin de conséquents avantages matériels en échange de leur travail de subversion et de mensonge.
Là encore, rien de changé depuis 1917 et des brouettes.
D’ailleurs, ça ne vous gêne pas, vous le Degauche, vous l’anti-nazi d’opérette, d’avoir sur la question russe exactement la même position que l’extrême droite, que ce Front national que vous et vos amis ne cessez de dénoncer comme un repaire de néo-nazis ?
Voilà qui devrait vous préoccuper, si vous étiez sérieux, si vous n’étiez pas un marionnettiste fatigué du théâtre d’ombres que la gauche nous joue sans interruption depuis 1945.
@ SR | 06 mai 2015 à 23:49
Si la petite est née par césarienne, il est normal qu’elle ne soit pas du tout fripée. Quant à la mère, il suffit qu’elle porte un collant de contention pour ne pas rester gonflée.
Enfin pour la naissance de mes enfants ça s’est passé comme ça.
Et mon fils se tenait droit comme un I avec la tête très ferme dès son premier bain. Il ne la relâchait qu’au bout d’au moins cinq minutes et pas pour très longtemps.
C’est vrai que c’est plus tonique que la moyenne. Mon petit spiderman, avant quatre ans, escaladait déjà jusqu’au sommet des chambranles des portes.
On verra si la petite Charlotte se fait la belle par les corniches du château !
Je suis assez d’accord avec le commentaire – talentueux et perfide – de SR.
Et puis, enfin quoi !
Depuis quand les Hollande, Sarkozy, Naulleau, Zemmour, Le Guen, Guéant, cette énumération-litanie sans fin de politiques, de médiatiques et d’émissions de télé mélangés, sont-ils la France et les Français ??
@Parigoth
Vous avez, en effet, raison !
Pourquoi essayer de vivre ensemble puisque ce ne sont que des décisions prises par les pouvoirs politiques pour lesquelles il ne nous a pas été demandé notre avis ?
L’accumulation des bourdes du maire de Béziers préférant un flingue comme ami de la police en lieu et place d’imaginer d’autres solutions, révèlerait-il
vraiment l’état d’esprit de la nation, actuellement ? Autrement dit une certaine forme de haine ?
Vous voulez mon avis : je m’en fiche ! je commentais un billet.
Re, vous ne m’avez pas reprise sur le fait que le maire de Béziers se fichait de la République laïque en faisant sa déclaration publique ? J’en prends acte parce que le constat est simple : détourner les faits pour en faire un problème de personne qui commente. Finalement la réforme en cours considérant comme optionnels certains atouts de la pensée française va dans le sens du vent ! et vous venez me noter que le vivre ensemble serait un totalitarisme ? Et merci de bien relire mes commentaires avant de me re-re-répondre.
L’anniversaire de la HAINE :
Cette semaine les médias vont nous rabâcher que l’on fête les trois ans du malheur qui s’est abattu sur la France en mai 2012 ! Trois pénibles années vécues sous le joug du socialisme le plus ringard, aux idées éculées !
– 3,5 millions de chômeurs ;
– 6 millions avec ceux qui n’ont travaillé que quelques heures dans le mois ;
– Plus de 10 millions de pauvres qui vivent avec des revenus inférieurs au seuil de pauvreté ;
– Une immigration massive et incontrôlable qui tourne à l’invasion ;
– des manifestations pro-djihadistes de plus en plus fréquentes dans Paris et sur les Champs-Elysées ;
« Hollande – Taubira – Fabius – Belkacem », un quatuor porteur de misère qui conduit la France à sa perte !
Bon anniversaire Monsieur Hollande !! Vous pouvez être fier de vous, votre peuple est heureux !
Bonjour,
J’ai entendu ce matin sur Europe1 qu’une nouvelle réforme du collège est en cours de préparation dès la 6ème et la 5ème enseignant aux élèves l’Islam et son histoire au détriment du Christianisme et du latin.
Nos politiques marchent sur la tête !!
@ Ellen | 07 mai 2015 à 08:33
Oui mais les élèves auront l’immense privilège d’apprendre l’anglais dès la 6ème !
A eux qui, pour beaucoup, ne savent ni lire ni écrire ni compter en français en arrivant en 6ème, je souhaite bon courage. Heureusement ils auront l’enseignement de l’histoire de l’islam pour se « rattraper »(*)
(*) c’est de l’humour… (Je le précise car certains sur ce blog n’ont pas eu la chance d’apprendre celui-ci dès leur plus jeune âge)
Alors que le chômage en France ne cesse de monter, F.Hollande et son gouvernement privilégient l’achat, avec nos impôts, de 5.000 jeeps Ford made in US pour notre armée pour remplacer les 4×4 Peugeot. Plusieurs appels d’offre ont été lancés auprès de nos constructeurs de véhicules français, mais aucun n’a été retenu par le gouvernement. Les Français ne sont pas habités par la haine, mais par une colère grandissante contre nos dirigeants. La France coule…
@ Marc GHINSBERG
Mon intention n’était pas de faire de l’égalité républicaine la seule référence à tout emploi du terme égalité mais de sortir P. Bilger de sa confusion de l’égalité républicaine avec toute autre forme d’égalité. Je vous sais au moins aussi sincère que moi avec notre hôte dans le souci bienveillant de lui faire partager, lorsque c’est nécessaire, un savoir toujours utile lorsqu’il est exact.
@ Robert Marchenoir
Il y a quelque chose de touchant à constater votre nostalgie constante pour la panoplie de cow-boy de votre enfance. Sûrement une question de longueur de pistolet…
Proposez au Prince Harry de choisir entre rempiler cinq ans dans l’armée avec seulement le risque de perdre la vie ou passer quarante ans à se briser sur un chantier avec la certitude d’y perdre la santé pour que, entre autres, l’animal que vous êtes puisse trouver un abri un peu plus élaboré qu’un baobab, et s’il choisit la deuxième option, c’est moi qui chanterais ses louanges.
Et évitez de me sortir votre couplet sur mon supposé antimilitarisme primaire, je cherche seulement à comprendre pourquoi il est, selon vous, nécessaire de porter un flingue pour être considéré comme un héros.
@ Parigoth
Tous ceux qui n’ont plus la volonté de vivre dans leur pays d’origine émigrent. Le problème est que les gens comme vous n’ont aucune volonté, et donc même pas celle-là.
Pour ce joyeux anniversaire de la haine, symbole de la déchéance de la France
Et en réaction à l’inertie consentie des pouvoirs publics qui abandonnent la petite vieille chassée de chez elle par des victimes de la société, nous nous devons de réhabiliter avec justesse l’honneur de ces pauvres squatteurs, amis des chiens, du RSA qui leur suffit bien, des dreadlocks et le l’herbe qui fait rire.
Ces malheureux Zadistes, persécutés à Notre-Dame-des-Landes, vilipendés à Sivens, ont pu après un long combat trouver le repos dans la cahute inoccupée d’une bourgeoise même pas jeune, c’est un comble !
Ils vont pouvoir continuer à conchier la société, celle-là même qui leur permet de subsister dans leur médiocrité.
Merci à tous les invités : Préfets, police justice aux ordres de ne pas les traumatiser par une intervention trop musclée.
Deux promoteurs privés ont offert de reloger Maryvonne en attendant l’issue ; mais ce sont sûrement des fachos réacs de droite.
Je suis persuadé que si Maryvonne avait revêtu une burqa, le scénario se serait retourné en défaveur des squatteurs accusés de racisme fascisme, discrimination, etc.par les bien-pensants ; pas de bol elle est blanche et propriétaire, double tare, donc de droite.
Bref, la routine habituelle en socialie du mur des cons.
@ Robert Marchenoir | 07 mai 2015 à 02:54
« Si je vais à un bal masqué habillé en François Hollande, ça ne veut pas dire que je me revendique du socialisme, capito ? Ça veut dire que je me paye la fiole de Hollande, de ses électeurs et de leur idéologie répugnante qui a fait cent millions de morts, d’accord ? »
Je ne suis pas du tout persuadé que le prince Harry se soit déguisé en officier nazi pour se payer la fiole des nazis ainsi que vous le prétendez, mais je vous laisse à vos illusions.
J’ai toujours su apprécier l’humour british, plein de finesse et de perfidie. En cela je trouve celui de Winston Churchill particulièrement délicieux. Mais celui de votre héros me laisse assez circonspect.
On a tendance à dire que ce qui est excessif est dérisoire, mais votre exubérance m’amuse bien. Surtout ne changez rien !
Outre qu’il s’agit d’une royauté sans pouvoir réel donc très chargée émotionnellement (tel l’empereur du Japon par exemple), l’identification de nombreux Britanniques, y compris des classes populaires, à l’aristocratie, au « classicisme », à l’élévation de soi (fût-elle imaginaire) est beaucoup plus prégnante qu’on ne peut le croire.
Beaucoup de Britanniques préfèrent peut-être au fond Dumbledore aux époux Dudley.
…Et puis, c’est toujours l’occasion de boire un bon coup…
Jusqu’à une très récente dégénérescence d’une partie de l’humanité, le père est le chef de la famille, le roi élu par les pères règne sur les peuples, et le principe de la paternité est Dieu.
S’il en a été ainsi depuis que l’homme est homme, c’est que l’autorité paternelle est la seule qui soit compatible avec la nature humaine.
Les autorités issues de constructions intellectuelles au nom de la raison écartent l’homme du lien d’amour filial et répondent ainsi à la définition de diabolique (ce qui divise).
Heureux Anglais qui peuvent obéir à des lois qui ne sont pas conformes à leur conscience sans s’avilir, car promulguées au nom du père.
Et pauvres esprits obtus malades de leur ignorance qui ne veulent rien comprendre.
@ sylvain | 07 mai 2015 à 10:38
Ce qui me sidère dans cette « affaire » de Maryvonne Thamin à Rennes c’est que les autorités, judiciaires et/ou policières, ne puissent obtenir l’identité des squatteurs qui communiquent (via leur avocate je suppose) « Les squatteurs de la maison de Maryvonne, à Rennes, sortent de leur mutisme à travers un communiqué tout simplement signé « les habitants du 94, rue de Châtillon ». Ils précisent avoir rénové le lieu « afin de permettre à quinze personnes d’y vivre dans des conditions décentes ».
Qui alors est le locataire des compteurs d’eau, de gaz et d’électricité puisque Madame Thamin ne vivait plus dans sa maison depuis plus de dix ans ? A quel nom sont adressées les factures y compris de téléphones ?
Et ces occupants anonymes de conclure « Nous n’avons donc pas commis de violation de domicile dans cette maison à l’abandon dans un quartier en proie à la spéculation immobilière, et les seuls qui cherchent aujourd’hui à déloger Maryvonne sont les enfants de son défunt compagnon. Nous ne contesterons pas la décision de la justice, mais nous ne céderons ni aux menaces ni aux intimidations proférées à notre encontre. »
Au fond ne seraient-ils que des jeunes épris de justice ? Si oui, laquelle ? 😉
@Garry Gaspary
Tous ceux qui n’ont plus la volonté de vivre dans leur pays d’origine émigrent. Le problème est que les gens comme vous n’ont aucune volonté, et donc même pas celle-là.
Alors selon vous, je devrais accepter de me faire chasser de chez moi, de la terre de mes ancêtres, par des squatteurs qui imposeraient leur loi ?
Quel plaisir trouvez-vous à vous réjouir du malheur des autres ?
@Garry Gaspary | 07 mai 2015 à 10:25
« Proposez au Prince Harry de choisir entre rempiler cinq ans dans l’armée avec seulement le risque de perdre la vie ou passer quarante ans à se briser sur un chantier avec la certitude d’y perdre la santé pour que, entre autres, l’animal que vous êtes puisse trouver un abri un peu plus élaboré qu’un baobab, et s’il choisit la deuxième option, c’est moi qui chanterais ses louanges.
Et évitez de me sortir votre couplet sur mon supposé antimilitarisme primaire, je cherche seulement à comprendre pourquoi il est, selon vous, nécessaire de porter un flingue pour être considéré comme un héros. »
J’ai pu lire ce tissu d’énormités sans perdre la vue.
Mais j’ai risqué mon équilibre mental.
Et mes yeux me piquent.
@Ellen
Partant du principe de stratégie militaire guerrière qui affirme qu’il faut connaître son ennemi pour mieux le combattre, étant sous-entendu, parfois, employer ses méthodes, nous serions en guerre. Et là est l’erreur.
La stratégie militaire des anciens royaumes n’a plus cours.
Le monde en était pourtant arrivé à réfléchir sur l’utilité d’abattre son semblable pour de nébuleuses raisons qui se fomentaient par trahisons dans des palais, castles et autres forts.
Le reniement est le danger. Renier la République laïque, par exemple.
Au fur et à mesure du temps comme les catholiques le furent : moqués et parfois ostracisés, en deviendra-t-il pour les pratiquants, sympathisants de la religion musulmane ! Gare au retour de bâton de l’Histoire face à celle conquérante de l’illuminé prophète des sables, avec lequel il faudrait prier cinq à six fois par jour comme anciennement dans les cloîtres et autres couvents.
Belle ouvrage Madame N.V.- Belle-casse-hem ! et consorts.
@breizmabro
Ces « jeunes » ne font que s’appliquer à eux-mêmes cette diabolique loi du droit au logement opposable, une perversion législative de plus de ce gouvernement socialiste.
Nos juges rouges ont d’autres chats à fouetter : Sarkozy par exemple qui a été « légalement écouté ».
« Oui mais les élèves auront l’immense privilège d’apprendre l’anglais dès la 6ème ! »
Rédigé par : breizmabro | 07 mai 2015 à 10:08
Si vous connaissiez un tant soit peu ce que vous fustigez, vous sauriez qu’en France cela fait au moins 35 ans qu’on enseigne la première langue (à 95% l’anglais) dès la sixième. Visiblement, vous n’avez jamais fréquenté une école depuis au moins les années 70, et vos récriminations sont alimentées par le prêchi-prêcha des déclinistes à la Zemmour, qui se font une rente à conforter des vieux dans leur sentiment que tout était mieux avant, quand ils pouvaient encore arquer.
Pourtant, la vérité est que le nombre d’homicides se réduit comme peau de chagrin, que les Français parlent de mieux en mieux les langues étrangères (c’est vrai qu’on partait de loin !), que l’immigration a été grandement réduite, que dans les logements le nombre moyen de mètres carrés par personne a presque doublé…
Non, le vrai naufrage de la France est dû à l’âge moyen de ceux qui votent et ont l’argent, donc sont les cibles des médias.
Retournez voir l’Inspecteur Derrick à la télé.
En version française bien entendu !
@ Garry Gaspary
Vous connaissez l’enfer du nord ?
http://www.lavoixdunord.fr/region/roubaix-une-famille-du-pile-raconte-son-calvaire-au-ia24b0n2812756
Maintenant vous allez sur google map en y inscrivant le nom de la rue où cela se passe et vous comptez le nombre de maisons murées, magasins fermés, volets hermétiquement clos ou fenêtres du rez-de-chaussée obstruées par des parpaings ou plaques de fer…
Ou vivez-vous ? Comme moi dans un endroit bien tranquille ?
Vous n’avez donc aucune compassion ? Déchristianisé vous l’êtes à n’en point douter. J’espère que vous êtes prêt à affronter le temps des loups pas très catholiques. Ils n’auront aucune mansuétude pour ceux comme vous qui leur auront ouvert la porte.
@ waa
Faites comme si j’étais un gamin de 10 ans et expliquez-moi avec des mots simples en quoi la fonction de militaire est plus pénible ou plus importante pour vous que la fonction de bâtisseur sans laquelle vous seriez mort de froid ou celle de paysan sans laquelle vous seriez mort de faim.
Je sens que cela va me passionner.
@ Parigoth
Personne ne vous chasse et je ne veux que votre bonheur, donc pourquoi ne pas tout simplement prendre exemple sur Alex paulista qui, lui, a eu la volonté de vivre heureux avec sa compagne et a pris la décision d’émigrer parce qu’elle n’était plus heureuse en France, notamment à cause de la bêtise de gens tels que vous ? Si vous n’êtes plus heureux en France, pourquoi ne pas quitter le pays ?
J’aurais été sensible à votre argument de l’enracinement si vous étiez un navet mais vous êtes humain, vos ancêtres n’ont pas germé du sol français suite au Déluge, ils ont eu un jour la volonté de s’y installer parce qu’il leur a apporté ce bonheur qu’il semble incapable de vous offrir aujourd’hui. Vous ne les trahirez pas en vous trouvant vous aussi un ailleurs qui convienne mieux à vos aspirations.
Si tant est que vous aspiriez dans la vie à autre chose que vous plaindre, ce qui à la lecture de vos commentaires ne semble pas une évidence.
@Garry Gaspary @ waa
« Faites comme si j’étais un gamin de 10 ans et expliquez-moi avec des mots simples en quoi la fonction de militaire est plus pénible ou plus importante pour vous que la fonction de bâtisseur sans laquelle vous seriez mort de froid ou celle de paysan sans laquelle vous seriez mort de faim. »
J’ai l’impression à vous lire que l’on ne peut vous cataloguer dans aucun des trois piliers d’une société.
Pas militaire, certainement pas bâtisseur, vous seriez plus humble et blanchi sous le fardeau, et encore moins paysan ce terme étant trop rattaché aux racines et à la terre.
Je me demande si vous ne projetez pas sur les autres la haine que vous avez de vous-même. Une forme de paranoïa.
@Alex paulista | 07 mai 2015 à 16:09
C’est quoi déjà le titre du billet de Philippe Bilger ? Ah oui « La haine française… »
Vous la suintez !
@ breizmabro | 07 mai 2015 à 22:23
C’est vrai que votre intolérance à l’esprit critique illustre bien ce que des étrangers assimilent à de la haine.
Quand on dit une immense bêtise – ce qui peut arriver – et qu’on se fait reprendre, ce n’est pas forcément un témoignage de haine.
Critiquer la réforme de l’éducation parce qu’elle avancerait l’apprentissage de l’anglais dès la sixième, c’est du même niveau que vilipender Hollande pour l’augmentation de la vignette automobile, l’invention des congés payés ou du tiers payant.
Non, je n’aime pas particulièrement la bêtise crasse – de quiconque – et je ne ressens pas le besoin d’être particulièrement bienveillant envers votre pseudo qui entre deux clichés suinte la haine des étrangers, de l’islam, l’amour des statistiques ethniques, le dénigrement systématique du gouvernement ou dénonce le racisme anti-blanc (ou breton, on ne sait pas trop).
Bref, pour moi la haine française est quelque chose qui menace de passer le 1er tour et se retrouve dans vos commentaires. Ce n’est pourtant pas une spécialité bretonne sinon à La Trinité.
Mais je ne demande qu’à changer d’avis, et lirai vos commentaires avec attention.
@Robert Marchenoir
Pareil que Lucile, même mieux, vous êtes le commentateur que je recherche désespérément. Continuez, vous êtes très stimulant (et, très important, vous êtes drôle !…)
@ Alex paulista | 08 mai 2015 à 03:45
« …je ne demande qu’à changer d’avis, et lirai vos commentaires avec attention »
Surtout ne changez rien pour moi ! Brizh diod hag a oar tevel
ouzh un den fur a zo heñvel. 😉
La haine française ? Je crains que notre République ait quelque chose de satanique parce que fondée sur l’idée d’égalité, c’est-à-dire une chimère. Ce qui nous condamne à nous entretuer pour l’atteindre ! La liberté, oui, cela peut se concevoir (chez les Anglo-Saxons notamment) mais l’égalité ?? Comment celui qui va sauver une ou des vies – chercheurs, pompiers, acteur d’un acte de civisme, pourrait-il être « l’EGAL » d’un tueur d’enfant psychopathe ?? Pour que cette tentation égalitaire, qui justifie toutes les rancœurs et toutes les jalousies, qui réussit même à amener le FN sur une ligne aujourd’hui plébéienne, ait pu ainsi imprégner notre peuple, c’est qu’elle était bien une tentation du malin. Alors comme ça, cher Procureur, vous auriez servi une construction satanique ?
Quand les jeunes loups se prennent les panards dans le piège !
Statistiques ethniques : permettez-moi de rappeler qu’ethnique chez les auteurs ecclésiastiques signifiait païen et sans doute idolâtre !?
En conséquence : serait-il possible d’avoir une définition exacte de ce vocable en République Laïque ?
Exactement comme blasphème ! correspondant au commandement « tu ne prononceras pas le nom de Dieu en vain » ! Mais bon, on ne va pas continuer à chipoter.
« La confusion des mots, finit, toujours, par entraîner celle des choses ».
Michel Maffesoli.