La gauche est-elle propriétaire de la culture ?

Quel que soit le résultat des élections législatives le 7 juillet, les enjeux et les problématiques abordés durant la campagne auront eu de l’importance. Même si, pour la plupart des médias, l’essentiel – en tout cas avant le premier tour – a été de démontrer la nocivité du Rassemblement national (RN). Aussi, quand une analyse suscite réflexion et stimulante controverse, il n’est pas inutile de lui attacher du prix.

C’est ce que je souhaite faire avec la première partie de « Avec le RN, vers une contre-révolution culturelle » publiée dans le Monde par Roxana Azimi et Michel Guerrin. Les chroniques de celui-ci sur la culture m’ont toujours intéressé par leur liberté et leur relative neutralité dans un quotidien hostile à la droite et vent debout contre l’extrême droite.

L’impression qui se dégage d’abord est la volonté de faire apparaître toute dissidence, différence, nuance par rapport à la conception culturelle dominante – très largement inspirée par la gauche, les créateurs et les artistes étant majoritairement imprégnés de cette vision – comme une contre-révolution. On pourrait seulement les percevoir comme la diversification et l’enrichissement d’une palette estimable, souvent acceptable mais à vivifier, à renouveler.

Ainsi le RN, s’il était au pouvoir, « provoquerait une rupture en favorisant notamment le patrimoine au détriment de la création ». Il me semble que ce ne serait pas une absurdité que de maintenir ou de restaurer d’abord l’existant. La création, si elle était moins privilégiée, probablement devrait être plus exigeante dans les richesses qu’elle offre.

N’importe qui ne pourrait pas se dire artiste et donc bénéficier d’emblée de subventions qu’il ne serait pas honteux de refuser à des élucubrations ou à des concepts fumeux. Considérer que l’honneur d’être qualifié d’artiste ne pourrait résulter que de promesses certaines ou d’expériences appréciées sur la durée ne relèverait pas d’une offense à la culture. Mais au contraire d’une discrimination ne rendant plus une certaine culture ridicule à force d’une validation systématique de tout ce qui se prétend digne d’intérêt.

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Il ne s’agirait en aucun cas d’interdire les incongruités ou les provocations mais de les priver d’un label officiel qui vise à les légitimer quand leur réalité est plus que médiocre.

On perçoit, ensuite, l’ambiguïté du procès qui est intenté à une conception conservatrice de l’art. Comme si cette vision était dangereuse par principe alors qu’elle ne représenterait aujourd’hui qu’une bienfaisante complémentarité à la domination d’un progressisme artistique qui n’a plus, dans son dessein, la volonté de servir l’universel, d’être partagé par une multitude mais au contraire de se dispenser d’un aval multiple pour s’engluer dans le bizarre, l’hermétique, l’obscur ou, pire parfois, le sordide.

On reproche par ailleurs à la droite un populisme qui la conduirait à mépriser la culture authentique parce que celle-ci serait l’apanage de la gauche, d’élites mondialisées, privilégiées et déconnectées du réel. Cette critique est une caricature qu’on pourrait aisément retourner : ce sont les élites qui globalement, peu ou prou ont façonné, élaboré une culture pour elles, qui leur ressemble, avec pour principale caractéristique l’envie d’en éloigner le peuple. Avec son goût vulgaire et sa curiosité élémentaire, il est évidemment incapable d’aller vers les trésors culturels qui, dans tous les arts, imposent d’avoir des dilections raffinées…

Dans l’ensemble de l’analyse que j’évoque, court en effet, en filigrane, ce refrain condescendant que la gauche est propriétaire de la culture, que le simple fait, pour l’extrême droite, de venir s’en mêler serait une usurpation et qu’il s’agit d’activités trop nobles et élevées pour être confiées à ces « ploucs ». À suivre à la lettre cette pente, on a le droit, voire le devoir, de se demander alors si la droite et, peut-être, son extrême droite ne devraient pas chercher à créer un art pour le peuple, une culture accessible à tous, dans le genre qu’affectionnait Jean Vilar – un élitisme populaire -, évidemment aux antipodes de quelque endoctrinement que ce soit.

N’est-ce pas ce que laisse entendre Ariane Mnouchkine, référence pour tous les passionnés de culture et dont la pensée a « la carte » : « Je nous pense, en partie, responsables, nous, gens de gauche, nous, gens de culture. On a lâché le peuple, on n’a pas voulu écouter les peurs, les angoisses. Quand les gens disaient ce qu’ils voyaient, on leur disait qu’ils se trompaient, qu’ils ne voyaient pas ce qu’ils voyaient. Ce n’était qu’un sentiment trompeur, leur disait-on. Puis, comme ils insistaient, on leur a dit qu’ils étaient des imbéciles puis, comme ils insistaient de plus belle, on les a traités de salauds » (Libération)

Ce qu’elle applique à la culture, pour dénoncer un ostracisme, est aussi le ressort fondamental qui, fait de condescendance et de mépris, a créé la politique d’aujourd’hui.

La gauche se dit propriétaire de la culture. Il faut la lui contester.

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Voir les Commentaires (31)
  1. Florestan68

    Ariane Mnouchkine nous la baille belle quand elle accepte sur le tard de se coltiner le réel et de faire son mea culpa. Un mea culpa à bon prix puisque plus personne ne l’écoute.
    Mais c’est lorsqu’elle était le soleil du monde de la culture qu’elle aurait dû être à l’écoute de ce bas peuple pour lequel elle avait créé son théâtre.
    Au lieu de quoi elle a passé son temps à nous gratifier de sa Supériorité Morale Satisfaite que les gogos (on ne disait pas encore les bobos) bien-pensants considéraient comme parole d’évangile et buvaient comme du petit lait.
    Après avoir – avec tant d’autres – contaminé toute une génération et soumis toute la classe politique, elle va enfin à Canossa.
    Puisse-t-elle pour se faire pardonner en faire son Chemin de Damas !

  2. Claude Luçon

    « …court en effet, en filigrane, ce refrain condescendant que la gauche est propriétaire de la culture » (PB)
    Personne ne possède la culture ! À chacun sa conception et sa perception de la culture. C’est une pensée libre et personnelle. Il suffit d’avoir un cerveau, un coeur et une âme !
    « N’est-ce pas ce que laisse entendre Ariane Mnouchkine » (PB)
    Il suffit de ne pas l’écouter, comme les autres pédants de la culture…

  3. Je salue Ariane Mnouchkine, ses qualités de créatrice, et une lucidité très difficile à conquérir, qu’on y songe ! Un créateur doit s’occuper essentiellement de sa création, mais à présent, il y a une pression sociale pour l’en arracher afin de se positionner sur tout et n’importe quoi.
    Le plus économique de son temps et de son cerveau surtout voué à la création, est de répéter ce que les autres disent. D’autant que dans le spectacle, on a intérêt à ne pas se fâcher avec les autres, sinon, l’ambiance dans les répétitions et tournages ! Je pense qu’il s’agit d’ajustements automatiques, de mise en conformité avec le milieu.
    Mais d’un autre côté, Ariane est une authentique créatrice, ce qui veut tout de même dire en alerte du monde, dont elle a pu percevoir quelque chose qui ne l’arrangeait pas, à force.
    Espérons que tout le monde ne lui tombera pas dessus, ceux qui pensent qu’elle n’aurait pas dû faire de mea culpa, et ceux qui estiment qu’elle n’est pas allée assez loin.
    Je ne rentre pas dans les débats la lance est-elle plus puissante que le bouclier, la plume que l’épée ?
    Et donc mieux vaut-il privilégier conservation et création ? Les meilleurs lances et boucliers, plume et épée, choses du passé et du présent, doivent être promus, dans mon cabinet de curiosité.

  4. Encore, notre hôte, le clivage qui détourne de l’art pour éviter de se retrouver face à soi-même, ce qui pourtant est son unique objet :
    « Ce travail de l’artiste, de chercher à apercevoir sous de la matière, sous de l’expérience, sous des mots quelque chose de différent, c’est exactement le travail inverse de celui que, à chaque minute, quand nous vivons détourné de nous-même, l’amour-propre, la passion, l’intelligence et l’habitude aussi accomplissent en nous, quand elles amassent au-dessus de nos impressions vraies, pour nous les cacher maintenant, les nomenclatures, les buts pratiques que nous appelons faussement la vie. En somme, cet art si compliqué est justement le seul art vivant. Seul il exprime pour les autres et nous fait voir à nous-même notre propre vie, cette vie qui ne peut pas s’« observer », dont les apparences qu’on observe ont besoin d’être traduites, et souvent lues à rebours, et péniblement déchiffrées. Ce travail qu’avaient fait notre amour-propre, notre passion, notre esprit d’imitation, notre intelligence abstraite, nos habitudes, c’est ce travail que l’art défera, c’est la marche en sens contraire, le retour aux profondeurs, où ce qui a existé réellement gît inconnu de nous qu’il nous fera suivre. »
    https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_tome_2.djvu/53
    Tradition et modernité ne s’opposent que pour occulter notre commune réalité persécutrice et notre refus d’en envisager le chemin de vérité, préférant les oppressions confortables du mensonge par incapacité à supporter le vertige de l’émancipation que propose la vérité.
    Et c’est ainsi qu’on vote pour les retours en esclavage…

  5. « La gauche se dit propriétaire de la culture. Il faut la lui contester. » (PB)
    Mais il faut comprendre que cette « culture » vue par la gauche est une anti-culture, inversée par rapport à la culture classique gréco-latine exaltant le Beau, le Bien et le Vrai, toutes valeurs honnies, méprisées et salies par la gauche révolutionnaire.

  6. D’un geste auguste, avec fierté honneur civisme j’ai glissé le bon bulletin dans l’urne, lequel ?? ben voyons celui qui défend la France, les vrais Français de souche patriotes blancs cathos, ces citoyens qui ne cassent pas, n’incendient pas, n’attaquent pas les FDO, qui respectent les valeurs de la République, silencieux mais déterminés à ne plus se laisser endormir par la propagande nauséabonde des macroniens et de cette gauche raciste anti-France anti-Blancs qui ne nous promettent que chaos désordre incivilités violences délinquance et crimes islamogauchistes.
    Vous ne voyez toujours pas ? C’est pourtant facile, ça commence par « B » et ça finit par « a », entre les deux, il y a… ardell… Non, toujours pas ? Les neuneurones ça se débouche, je ne peux rien pour vous.
    En même temps, le NFP a bien bossé sa campagne d’intoxication des masses dans les CHU, EHPAD, ils ont bien manipulé les esprits les plus faibles, ces pauvres vieillards surtout qui n’ont plus toute leur tête.
    J’ai croisé beaucoup de gauchistes, c’est facilement reconnaissable un gauchiste, c’est laid, sale, puant, habillé comme des clodos, cheveux qui ne connaissent que l’eau de pluie, mal rasé, fagoté comme des rebuts de la société, parasites sociaux qui entretiennent leur déchéance comme un acquis social.
    Rien à voir avec ceux de droite, dynamiques, frais rasés, coiffés, allure sportive, bien habillés, et qui forcent le respect.
    Vivement ce soir, un nouveau messie va faire son apparition pour le bonheur de la France et la rage haineuse des racailles anti-RN.

  7. « La gauche est-elle propriétaire de la culture ? »
    Non mais les tombereaux de subventions déversés pour la culture permet de fidéliser un électorat.

  8. hameau dans les nuages

    Création ? Vous avez dit création?
    Quand je vois la pléthore d’intermittents du spectacle jonglant avec les subventions, les contrats bidon ouvrant droit au chômage pour des spectacles minables devant des chaises vides… Des prestas qu’ils appellent ça. « T’aurais pas un truc pour moi, il me manque dix jours pour toucher le chom’du ».
    Le portefeuille à droite et le coeur à gauche.

  9. Nous en avons soupé de la gôôôche !
    La gauche à toutes les sauces : Hollande, Faure, Glucksmann, Jospin, DSK, Mélenchon etc.
    La réalité des faits, rien que les faits !
    Un an après les émeutes liées à la mort de Nahel, le propriétaire d’une boutique en ruine peine à se reconstruire professionnellement
    Les victimes, Macron Mélenchon n’en ont rien à faire. Seuls importent les délinquants. STOP !

  10. Xavier NEBOUT

    Le beau image du vrai, c’est la droite, le n’importe quoi étiqueté « art  » qui ne soit pas l’image du vrai, c’est la gauche.
    Le nombre d’or, la divine proportion, a ainsi présidé à l’art et plus particulièrement l’architecture lors de la construction du Parthénon.
    Il était ainsi en vigueur à l’école d’architecture, et l’esprit soixante-huitard est arrivé.
    Parti faire mon service, j’ai quitté l’école classique avec le dorique, le ionique et le corinthien, et au retour, je me retrouve avec des projets de stands de frites avec étude psychologique assortie, et pour couronner le tout, un projet d’école devant produire autant d’architectes en un an qu’il en existait dans le département.
    Le petit camarade Nouvel a continué, et moi je suis parti. Bien plus tard, discutant avec un architecte « nouvelle école », il me dit ne pas savoir ce qu’était le nombre d’or !
    Alors le beau image du vrai ? La rencontre des muses en s’élevant sur le mont Hélicon pour au sommet, rejoindre l’axe de la vérité ? Une histoire de fous…
    Il est vrai qu’Hésiode n’avait pas prévu le cinéma, l’art mineur qui ne peut amener au ciel.
    L’art, c’est maintenant la libération du beau, de la vérité, et donc de la nature humaine image de l’Esprit.
    L’art est devenu l’image de l’imposture, du di-able, celui qui enlève la lumière et qui saccage notre attachement au beau, à la mémoire de nos ancêtres, à nos pères, à Dieu le père.
    Les artistes sont maintenant des athées LGBT, la pègre intellectuelle. En plus, qui vit à nos crochets via subventions et organismes publics et semi-publics divers et très avariés.
    C’est beau, la gauche…

  11. Je prie pour que la culture ne subisse pas le même séisme que la presse.
    C’est quand même chez Bolloré-Praud que l’on attribue les punaises de lit aux immigrés.
    Tout cela présage un bel ostracisme. Résistons !

  12. @ Exilé | 30 juin 2024 à 08:30
    En peu de mots tout est dit. C’est le meilleur commentaire que l’on puisse faire à cet excellent billet de monsieur Bilger.
    Cette gauche prétendument progressiste est effectivement celle de l’anti-civilisation occidentale, celle que l’on importe principalement de l’extrême gauche états-unienne, celle du wokisme, du transgenrisme, de l’antiracisme raciste anti-blancs… Celle qui lutte farouchement contre le Beau et se considère pourtant appartenir au seul camp du Bien !

  13. Olivier Seutet

    L’idée même qu’il puisse exister un ministère de la Culture est absurde. Il aurait dû être supprimé lorsque Malraux quitta ce poste. Au mieux aurait-il pu être remplacé par un ministère des Beaux-Arts qui indique plus humblement qu’il n’a pour unique fonction que de défendre le patrimoine existant.
    L’art en train de naître n’est pas du ressort de l’État, il n’y a nul besoin d’un organisme distributeur de subventions pour aider les faux génies, les vrais cyniques, les médiocres qui se drapent dans leur excuse de minorité, les grandiloquents qui envahissent l’espace public de leurs performances, les saboteurs qui enlaidissent les chefs-d’oeuvre de leur recréation, de leur revisitation.
    L’art ne peut pas être engagé. Dans quoi d’ailleurs ?
    L’obtention de récompenses officielles, la consécration des fric-frac qui accumulent dans leurs réserves des oeuvres destinées à un oubli rapide et providentiel ? L’expression du mépris envers tous ceux qui ne croient pas à ces gestes disruptifs, qu’insupportent ces expressions d’une laideur encombrée de bons sentiments, qu’exaspèrent ces musées vides de visiteurs et qu’habitent comme des incubes ou succubes des gardiens effarés.
    La gauche est propriétaire d’une caricature de la culture.

  14. « N’est-ce pas ce que laisse entendre Ariane Mnouchkine, référence pour tous les passionnés de culture et dont la pensée a « la carte » : « Je nous pense, en partie, responsables, nous, gens de gauche, nous, gens de culture. » (PB)
    Ariane Mnouchkine, je ne connais pas et à vrai dire je m’en fiche. Cette dame est certainement très cultivée vu que, depuis son plus jeune âge, elle a toujours vécu dans le monde du théâtre, du cinéma et de la littérature.
    Bref elle n’a aucun mérite de figurer dans le petit monde feutré des « intellectuels » (de gauche, bien entendu).
    Heureusement il y a aussi des intellectuels de droite, comme Alain Finkielkraut et quelques autres dont le nom ne me vient pas à l’esprit.
    De toutes façons l’art est apolitique et universel, ceci dans tous les domaines : littérature, cinéma, philosophie, peinture, musique, etc.
    Chaque pays peut s’enorgueillir d’avoir des génies dans le domaine des arts.
    Personne de droite comme ne gauche ne peut se targuer d’en être l’unique possesseur.

  15. @ Isabelle | 30 juin 2024 à 10:07
    Bien d’accord avec vous…
    À la droite de s’imposer et à ne plus se laisser culpabiliser ni dicter sa conduite, jusque dans les églises : par exemple aujourd’hui lors de la messe dominicale, outre le sermon très orienté gauchiste d’un diacre, j’ai trouvé sur une tablette parmi les feuilles de chants, des tracts de l’ACO (Action catholique ouvrière) recommandant aux « chrétiens » de voter pour le Nouveau front populaire afin de barrer la route au RN.

  16. Michel Deluré

    La culture n’est pas l’apanage de la gauche, pas plus que cette dernière n’a le monopole des valeurs humanistes. La gauche ne saurait être la seule et unique source à l’origine du processus humain d’apprentissage qu’est la culture et ne saurait en conséquence s’attribuer indûment les mérites de cet apprentissage et considérer la culture comme étant son domaine réservé.
    Culture et domaine politique ne se recoupent nullement, chaque groupe social ayant ses marques culturelles possédant des repères différents et originaux.
    La culture transcende les clivages politiques et n’appartient par conséquent à aucun courant politique, quel qu’il soit. Elle répond à cet objectif que décrit parfaitement G.W.F. Hegel dans le propos qui suit, propos dans lequel je changerais simplement le terme « art » par le terme « culture » : « Eveiller l’âme : tel est, dit-on, le but final de l’art, tel est l’effet qu’il doit chercher à obtenir (…). Le contenu de l’art comprend tout le contenu de l’âme et de l’esprit ; son but consiste à révéler à l’âme tout ce qu’elle recèle d’essentiel, de grand, de sublime, de respectable et de vrai. »

  17. De Gaulle, le visionnaire. Le général n’était sûrement pas un adepte de la « société multiculturelle ».


    À Alain Peyrefitte, il déclare : 

 »Nous sommes avant tout un peuple européen, de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne.
    Ceux qui prônent l’intégration à tout prix ont une cervelle de colibri même s’ils sont très savants !


    Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre.
    Agitez la bouteille.
    Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau… »
    
Heureusement le MRAP et la Halde n’existaient pas. Sinon de Gaulle aurait fini au TPI pour incitation Allah haine raciale.

  18. Xavier NEBOUT

    @ Michel Deluré
    Il est ainsi démontré qu’Hegel n’était qu’un scribouillard à côté de Nicolas Krebs, cardinal de Cues, évoquant Hésiode sur le Mont Hélicon.

  19. @ Axelle D | 30 juin 2024 à 13:47
    « …par exemple aujourd’hui lors de la messe dominicale, outre le sermon très orienté gauchiste d’un diacre… »
    Mais chère Axelle, qu’allez-vous donc faire dans cette galère ?
    Il existe pourtant des lieux de culte qui ne se croient pas obligés de baser leur enseignement sur l’évangile selon saint Marx…

  20. Serge HIREL

    Le remarquable réquisitoire de notre hôte contre la gauche accusée, preuves à l’appui, de commettre un hold-up permanent dans le domaine de la culture est parfait… à un détail près : il ne détaille pas avec suffisamment de puissance le coût financier de cette politique poursuivie jusqu’à l’absurde. De cette politique qui a créé des dizaines de milliers d’intermittents du spectacle – en 2022, ils étaient 304 000 (+ 6,5 % sur un an)… tous de gauche, naturellement.
    Tout en palpant des subventions publiques pour des projets qui, pour la plupart, n’intéressent qu’eux-mêmes, ces messieurs-dames, qui, pour percevoir des indemnités de chômage, n’ont pour toute obligation que de travailler 507 heures par an, grèvent aussi les caisses de l’État, des collectivités territoriales et d’Audiens, l’organisme qui gère la retraite complémentaire des artistes et d’autres professions intellectuelles, dont les journalistes. En moyenne, un intermittent du spectacle sans emploi nous coûte 9 000 euros par an… Soit au total 2,7 milliards, qui s’ajoutent au coût de leurs prestations.
    Parce qu’ils sont capables du pire en matière de manifestations contre qui oserait toucher à leur statut de privilégié, la future majorité de droite n’a rien dit du sort qu’elle leur réservait. On sait que les maires RN, depuis leur élection dans des villes dites culturelles, parce qu’abritant pléthore de festivals, de rétrospectives, de créations et autres happenings chers aux bobos, se sont jusqu’à maintenant montrés très prudents en matière de retrait de subventions… Mais il ne fait nul doute qu’ils fulminent…
    Après le 7 juillet, il sera peut-être possible de mettre rapidement les pendules à l’heure, de se débarrasser de cette engeance et de consacrer la masse financière ainsi dégagée au sauvetage de monuments autrement plus représentatifs de notre civilisation que ces traîne-savates.

  21. Claude Luçon

    @ sylvain | 30 juin 2024 à 17:25
    Il n’y aurait pas eu de TPJ non plus du temps de CdG !
    Ce n’étaient pas un tribunaillon de magistrats qui aurait pesé plus que le fameux quarteron !

  22. Quelqu’un aurait-il des nouvelles de notre ami Giuseppe, je crains que ce soir il ait pété une durite !
    Jordy n’a pas assez rétropédalé ni marchenarrièretoute, le voilà en haut de l’affiche au grand dam de ce Giuseppe qui a trop pédalé dans la semoule.
    Vivement dimanche prochain que je re-jouisse 😂

  23. @ lucas
    « C’est quand même chez Bolloré-Praud que l’on attribue les punaises de lit aux immigrés.  »
    La gauche ne cesse de se décrédibiliser et par cela grossir les votes du RN, avec de telles caricatures grossières. En d’autres termes, on peut les appeler les idiots utiles.
    Praud n’a fait que poser une question pertinente, profitant du spécialiste présent sur le plateau. Il a eu la réponse, négative, puis ça s’est arrêté là, avant que les gauchistes sautent sur l’occasion, de vraies brebis bêlant et bavant.
    Il est parfaitement sensé de se demander si des migrants originaires de pays avec d’autres ou pas de normes sanitaires, seraient susceptibles d’apporter des maladies. On a bien fermé les frontières pendant le Covid, et je n’ai pas vu un seul gauchiste se la jouer antiraciste. Mais continuez, c’est une joie de vous voir réduits à inventer des situations imaginaires, c’est tout le bonheur du combat entre le réel et l’imaginaire.

  24. @ Michel Deluré | 30 juin 2024 à 15:10
    « Éveiller l’âme : tel est, dit-on, le but final de l’art, tel est l’effet qu’il doit chercher à obtenir (…). Le contenu de l’art comprend tout le contenu de l’âme et de l’esprit ; son but consiste à révéler à l’âme tout ce qu’elle recèle d’essentiel, de grand, de sublime, de respectable et de vrai. »
    Mais comme la gauche, enkystée dans un matérialisme forcené, ignore l’âme et l’esprit, nous ne pouvons attendre d’elle quoi que ce soit de tout cela.
    Il est même probable qu’un Blaise Pascal, par exemple, la ferait ricaner.

  25. Les effaceurs imaginent les pétages de durite qu’ils craignent pour eux-mêmes.
    Les deux mimes extrêmes continuent en leur fantasme hégémonique, l’un avec Rima Hassan à ses côtés, l’autre avec un député niçois qui a trahi les siens, rassemblés pour l’estocade de 22 % de l’électorat, what a chicken, comme dirait l’autre.
    Électorat qui a compris que le symptôme Macron n’est pas la maladie, que le rejet dont il est l’objet est utilisé par les hystériques des deux bords pour servir, non pas leur idéologie, mais leur mode de fonctionnement sectaire rigoureusement semblable.
    Quoique celle de gauche ait de plus jolis atours que celle de droite, elle n’en est pas moins dangereuse, et nos bons 22 % souhaiteraient qu’il reste en ce pays une autre alternative que de choisir entre le Hamas et Netanyahou, qu’il serait intéressant pour le pays d’arrêter de prendre le lanceur d’alerte pour le coupable de tout, qu’il est des questions de méthode qui révèlent des fonctionnements à proscrire comme des comportements de droiture.
    Florence Portelli, impeccable de conviction même si je ne les partage pas forcément, a raison quand elle souligne que le formidable élan qu’avait su créer Glucksmann se vautre à la gamelle quand il rejoint les Insoumis qui hier l’insultaient gravement, pour le mot d’ordre éculé qui ne sait qu’entretenir son désir d’en découdre, pensant servir ce qui démonétise ce qu’il peut porter de légitime, renvoyant les adeptes de la droiture à suivre celui qui a tout vendu pour trois olives niçoises.
    Ce n’est donc pas le bon moyen de combattre la démagogie des effaceurs cryptorusses prêts à s’emparer de la Ve République pour la vendre à leur délire vengeur, saccageant la Constitution par avance.
    Il reste 22 % qui ont assez de jugement pour assumer la défaite qui s’annonce et enfin en tirer enseignement, prêt au seul effort qui sauverait le pays quand, rejoints par ceux avec qui ils votent ensemble 75 % des lois au Parlement européen, ils construiraient cette majorité de projet qui est le propos présidentiel, rejeté par un système qui n’a pas accepté cette transgression salutaire, et qui aujourd’hui aimerait continuer sa cuisine du diable, perversion de nos institutions.
    Peut-être ne s’étaient-ils pas aperçus qu’ils avaient deux fois élu Emmanuel Macron à la présidence de la Ve République, et peut-être serait-il bon de rappeler quel pouvoir un général de génie en a doté la fonction, qui permet aux masques de tomber, à 22 % de Français de comprendre et de supporter ce qui sera seul à même de permettre aux colères de s’apaiser pour mieux affronter notre réalité, qu’ici nous sommes en France au cœur de l’Europe menacée, que si nous cédons, nous qui savons que les forces d’empire mènent à la destruction, nous renonçons au seul chemin viable pour apaiser nos relations, qui est celui de la réconciliation.
    Il n’est donc pas question de renoncer à la force juste et droite et au chemin tracé, qu’importe les défaites et le prix à payer, le chemin de la France vaillante est le chemin de la paix.

  26. Le RN seul peut purger la France de tous ces déchets humains macroniens fachos gauchistes pro-Hamas anti-France anti-Blancs de souche, anti-cathos.
    Le but du régime macronien allié complice des fachos LFIslamistes Hamas gauchistes Nupes c‘est la destruction de la France à tous les niveaux, économiques, culturels, sociaux et sociétaux.
    Ils sont à l’origine de la création de délits tous plus hallucinants les uns que les autres : racisme, homophobie, xénophobie, des armes terribles pour détruire les poches de résistance à ce programme de destruction de la France organisé par ces fous dangereux qui nous gouvernent sur ordre de la grande mafia UE esclavagiste importatrice de milliers de migrants destinés à répandre la terreur sur notre sol : records de crimes, de vols, viols, agressions violentes depuis l’arrivée de nos chances pour la France. 
    S’y ajoutent les omertas préfectorales, tous les préfets participent à ce crime de masse par leur silence et inactions imposées par le pouvoir. 
    Ben oui, faut surtout pas dire du mal du fonds de commerce des gôôôchistes : la victimisation des islamistes qui nous imposent leur religion sectaire et mortifère… tout ce qui ne va pas dans le sens du gentil musulman et de la pseudo-religion de paix et d’amour est gommé…

    Poubelle la vie !
    Nupes : PS, PCF, EELV, NFP, LFI-Hamas : la grande déchèterie malodorante de toutes les poubelles des déchets et rebuts humains de la société de gauche, complices de la macronie.
    Les poubelles sont à la mode en ce moment : 
    Villes déchèteries à racailles fachogauchistes nazislamistes : Paris, Marseille, Grenoble, Bordeaux, Nantes, Rennes, etc. etc.
    Merdias macroniens Nupes : Libé, (l’ im)Monde, Farce sphincter, Facs dépotoirs « chiasse pot », Sorbonne base du Hamas, associations fachogauchistes, ONG mafieuses esclavagistes aux odeurs nauséabondes de poubelles islamogauchistes. 

    Sous le mandat macronien, l’insécurité, l’invasion de migrants et les crimes qui s’en sont suivis, ont battu tous les records.
    Un grand crime d’État, où on n’envoie plus soldats, chars et policiers pour écraser un peuple, c’est périmé mais on délègue crimes, tueries, attentats, viols, etc. aux envahisseurs arabo-africains qui se délectent de cette liberté de tuer et de ce pillage d’allocs, d’aides que ce pays coupe-gorge leur offre grâce à l’impunité assurée par Macron et ses complices collabos : PS PCF EELV LFI-Hamas.
    Ces identitaires mafieux macroniens devraient être dissous en urgence par le peuple pour arrêter ce chaos organisé mais les citoyens moutons soumis masos le veulent-ils ? non, il y en a encore qui « reveautent » pour leurs bourreaux.
    Les élus, tous à genoux devant Macronescu, cultivent encore la culture de l’excuse, le « en même temps », le padevagues padamalgamiste, l’électoralisme musulman, et bien sûr, ils sont trop occupés à faire barrage au RN, le pire danger de toute l’histoire de l’humanité. 
    Haro sur le RN ! BEN VOYONS !

  27. @ Aliocha | 01 juillet 2024 à 00:44
    Je m’apprêtais à lire un requiem… mais vous avez rédigé un cantique appelant à l’avènement de l’Enfant-Jésus… sans aller jusqu’aux Alléluia de la Résurrection… Bon, 22, c’est un bon chiffre… Habituellement, ça annonce l’arrivée de l’autorité… Il est à craindre que, cette fois, sa signification soit tout autre.

  28. @ Aliocha 00h44
    « Peut-être ne s’étaient-ils pas aperçus qu’ils avaient deux fois élu Emmanuel Macron à la présidence de la Ve République, et peut-être serait-il bon de rappeler quel pouvoir un général de génie en a doté la fonction »
    Quel génie, de 172 députés en 2017 le groupe Renaissance va sans doute atterrir à même pas 80 élus !
    En passant par la case reniement et magouilles : faire voter pour des islamistes et des antisémites c’est du haut niveau !
    Si vous êtes spécialiste de Proust et Réné Girard vous n’êtes pas prêt pour la politique !

  29. @ sylvain | 01 juillet 2024 à 11:54
    Franchement sylvain, comme girouette on ne fait pas mieux que vous !
    Après avoir longtemps sanctifié Marine puis l’avoir lâchée au profit de sa nièce Marion, et à la suite pour la gloriole d’un certain Zemmour devenu votre gourou et idole absolue (dont vous n’aviez pas de mots assez forts pour célébrer les mérites et la gloire). Puis ayant enfin abandonné et lâché ce dernier en rase campagne au seuil de nouvelles élections, vous voilà soudain converti au bardellisme et reprenant les mêmes antiennes faussement élogieuses pour vous montrer !
    Finalement, vous êtes à la fois infantile et pathétique sylvain… Fort heureusement le RN dont je n’ai jamais méconnu la constance et les mérites, nonobstant les accusations hystériques et fausses dont il est l’objet depuis des lustres, n’aura pas besoin de vous pour triompher, sachant en outre que par vos propos racistes, vengeurs et haineux, non seulement vous ne l’aidez pas, mais ne réussissez en outre qu’à vous obstiner stupidement à desservir sa cause.
    À noter que j’ai toujours voté à droite, y compris aux dernières législatives.

  30. Des zélateurs de Zemmour il ne reste que la soumission aux rouge-bruns ciottisés !
    0,7 % le Rico, ne reste à ses affidés qu’à siffler Mme Macron aux obsèques de Françoise Hardy.
    Ben voyons !

  31. Robert Marchenoir

    En réalité, Ariane Mnouchkine, loin de faire amende honorable par cette déclaration, montre à quel point elle se barricade dans son idéologie de gauche élitiste. Certes, elle fait semblant de battre sa coulpe en disant :
    « Je nous pense, en partie, responsables, nous, gens de gauche, nous, gens de culture. On a lâché le peuple, on n’a pas voulu écouter les peurs, les angoisses. Quand les gens disaient ce qu’ils voyaient, on leur disait qu’ils se trompaient, qu’ils ne voyaient pas ce qu’ils voyaient. Ce n’était qu’un sentiment trompeur, leur disait-on. Puis, comme ils insistaient, on leur a dit qu’ils étaient des imbéciles puis, comme ils insistaient de plus belle, on les a traités de salauds. »
    Mais elle se garde bien de dire ce que « les gens » ont vu. Et plus encore d’en tirer les conséquences.
    Donc, précisons ce qu’Ariane Mnouchkine a fini par voir, tout en se refusant à le décrire.
    Un immigré illégal irakien qui a violé une fille de seize ans, devant sa mère, avant de l’étrangler, sur le bateau qui l’amenait en Italie et qui était en train de couler. Une fille de son propre peuple. Pour se venger du fait que sa femme et sa fille venaient de se noyer. Il est maintenant dans une prison italienne, et les Italiens, après avoir payé son sauvetage, devront payer pour son jugement et son incarcération. Avant, probablement, de devoir « vivre ensemble » avec ce monstre une fois qu’il sera libéré.
    La mère de Nahel Merzouk, tué par la police après un refus d’obtempérer, qui, lors d’une « marche blanche » destinée à marquer son « chagrin » un an après l’incident, a déclaré devant la foule rassemblée : « Qui n’a pas fait de refus d’obtempérer ? Qui n’a pas conduit sans permis ? »
    Un homme de 20 ans, jugé pour avoir violé et mise enceinte une fille de 12 ans, qui a été acquitté par un tribunal espagnol au motif qu’ils étaient tous deux gitans, que leurs relations sexuelles étaient consenties et que de telles unions étaient admises par la culture gitane.
    Un chauffeur de taxi irakien qui a violé un garçon de dix ans dans une piscine en Autriche, justifiant son acte par le fait qu’il s’agissait d’une « urgence sexuelle », étant en manque depuis quatre mois, et qu’il « ignorait » que sa victime n’était pas d’accord.
    Un Noir américain (pas un immigré, donc, ou alors de longue date) qui a comparu à distance, par vidéo, devant un tribunal, ayant été arrêté pour conduite sans permis. L’audience a tourné court lorsque le juge (noir, d’ailleurs) a remarqué que l’accusé était… dans sa voiture, en train de conduire. Il a été condamné à se présenter en prison le soir même.
    Un médecin hospitalier nommé Xowi Mwimbi, qui a été condamné à un an de prison, en Angleterre, après avoir donné un coup de poing à un patient atteint de démence qui lui avait fait, depuis son lit, une remarque jugée « raciste ». Le « docteur » Xowi Mwimbi est réputé « fervent chrétien », responsable qu’il est d’une église protestante à Manchester. Mais voilà, il a eu son « diplôme » de médecine en 1986 en Zambie.
    Joshua Milton Blahyi, le chef de guerre qui se donnait le nom de Général Cul-Nu, parce que lui et ses miliciens combattaient à poil lors de la guerre civile au Liberia, et qui, de son propre aveu, sacrifiait quatre ou cinq enfants par jour afin d’acquérir une immunité magique dans les combats. Cela consistait à plaquer la victime sur le ventre, à lui ouvrir le dos avec un couteau, puis à lui arracher le coeur et à le manger alors qu’il palpitait encore. Il n’a jamais été traduit en justice pour ses crimes, mais cela ne l’a pas empêché de devenir « pasteur » d’une « église chrétienne évangélique ».
    Plusieurs dizaines d’Afghans qui grimpent sur les flancs d’un avion militaire américain évacuant Kaboul, pensant sérieusement qu’ils ont une chance d’arriver ainsi sains et saufs au bout d’un voyage de plusieurs centaines de kilomètres, et trouvant bien entendu la mort en s’écrasant au sol quelques minutes plus tard.
    Face à cet infinitésimal échantillon de ce que les gens « ont vu », mais dont la dictature gauchiste interdit de parler, Ariane Mnouchkine omet d’en tirer les conséquences : les races qui composent la plus grande partie de l’immigration se distinguent par une incidence particulièrement élevée d’une stupidité sidérante et de moeurs de sauvages ; il convient donc, non pas de les fourrer dans des chambres à gaz comme le suggère la mauvaise foi communiste, mais tout simplement de leur fermer la porte au nez.
    Qu’elles s’adonnent à leur merveilleuse « culture » chez elles, « le peuple » n’y voit aucun inconvénient. Mais ne venez pas faire vos saletés chez nous. C’est un concept assez simple à comprendre, me semble-t-il. Quel honnête homme pourrait s’y opposer ?
    Fermer la porte à ceux qui voudraient venir, et déporter ceux qui sont déjà là illégalement. Oui, « déporter », comme chez les gros méchants nazis. Déporter, c’est à dire ramener à la maison. Quel honnête homme pourrait s’y opposer ?
    Et si la « maison » refuse de les reprendre, eh bien on les conduira au Rwanda, ou ailleurs. C’est ce que revendiquent les deux principaux partis britanniques, les Conservateurs au pouvoir et les Travaillistes qui, selon toute vraisemblance, les déferont dans les urnes le 4 juillet prochain.
    Il est fascinant, à ce propos, d’écouter James Cleverly, le ministre de l’Intérieur, débattre avec son homologue de l’opposition, Yvette Cooper. Ils sont tous deux d’accord sur la nécessité de diminuer radicalement le nombre des immigrés et de déporter les illégaux. La seule chose que le Labour, doté d’une aile d’extrême gauche, reproche aux Tories, qui n’ont pas d’aile d’extrême droite, c’est de ne pas en faire assez contre l’immigration.
    La gauche de gouvernement britannique est ainsi largement plus « fasciste » que le Rassemblement national, lequel, sauf erreur de ma part, ne s’engage même pas sur une réduction de l’immigration à l’issue des élections en cours. Seulement sur des mesures symboliques et idiotes telles que l’interdiction aux binationaux d’occuper une dizaine de postes stratégiques (lesquels ?).
    Au passage, le ministre de l’Intérieur britannique énonce une autre évidence, violemment combattue par les amis d’Ariane Mnouchkine : il n’est nullement « raciste » de vouloir réduire l’immigration. Dit James Cleverly, qui est noir.
    Tout en faisant semblant de reconnaître ses erreurs, Ariane Mnouchkine continue à insulter les Français et le bon sens.
    Quand elle dit : « Je nous pense, en partie, responsables, nous, gens de gauche, nous, gens de culture. On a lâché le peuple […] », elle dit à la fois que la gauche, c’est la culture (autrement dit, si vous êtes de droite, vous êtes de gros abrutis incultes), et que le théâtre s’adresse aux ouvriers, aux prolétaires.
    Inutile de dire que Xavier Niel ne fait pas partie du « peuple », pour ces gens-là. Il faudrait quand même que Mnouchkine admette que le théâtre est un art aristocratique, destiné aux gens qui lisent le grec ancien. Pas une branche du service de propagande du parti communiste.
    Et puis, c’est l’apothéose : « Oui, nous allons nous trouver très vite, immédiatement peut-être, devant un dilemme moral : que ferons-nous lorsque nous aurons un ministère de la Culture RN, un ministère de l’Éducation nationale RN, un ministère de la Santé RN ? Un ministère de l’Intérieur RN ? Je parle du moment où nous risquons de devenir des collaborateurs. Oui, à quel moment doit-on cesser de faire du théâtre sous un gouvernement RN ? »
    Fascinante explosion de nombrilisme, à l’instant même où elle découvre « qu’une partie de nos concitoyens en ont marre de nous : marre de notre narcissisme […] ». Donc, Mnouchkine s’imagine qu’un hypothétique gouvernement RN serait immensément flatté que Sa Seigneurie l’Artiste fasse du théâtre Bardella regnante, et consécutivement, serait mortellement vexé qu’Elle « cesse de faire du théâtre », ce qui serait un moyen de lui infliger une terrible punition.
    J’ai entendu les sympathisants du RN se plaindre de beaucoup de choses : que la « France périphérique » soit privée de médecins, de petits commerces, d’écoles, de maternités, d’industries, de bureaux de poste, de gares de chemin de fer – mais jamais, au grand jamais, n’ai-je entendu un Français « de la ruralité » se plaindre du manque de théâtres en bas de chez lui.
    De façon plus grotesque encore, Ariane Mnouchkine nous fait encore son… petit théâtre des nazis et des Résistants. Continuer à exercer ses activités, sans doute largement inutiles, sous un gouvernement RN, ce serait « collaborer ». Un peu, donc, comme Jean-Paul Sartre (de gauche) faisant représenter ses pièces sous l’Occupation ?
    La panique de ces messieurs-dames a un côté tout à fait comique : rhôlàlà, un ministère de la Santé aux mains du RN, quelle horreur… il va imposer des médicaments d’esstrêmeu-drouâteuh, sans nul doute…
    L’article du Monde que vous indiquez relève du même registre : « Que deviendra, parmi cent autres sujets, le projet de loi sur les restitutions de biens culturels à l’Afrique ? ‘Je ne vois pas comment un texte reconnaissant la culpabilité de la France dans les spoliations coloniales pourrait passer’, murmure le sénateur communiste des Hauts-de-Seine, Pierre Ouzoulias. »
    Je suis anéanti. Quelle catastrophe ce serait, en effet…
    Ils sont toujours aussi déconnectés !

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